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FR2894347 | A1 | SYSTEME D'ATTERRISSAGE AUTONOME ET AUTOMATIQUE POUR DRONES. | 20,070,608 | DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine des aéronefs et en particulier le domaine des aéronefs autonomes et automatiques tels que les drones. Elle 5 concerne plus particulièrement le guidage de ces aéronefs en phase d'approche et d'atterrissage. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR 10 Les systèmes d'aide à l'atterrissage existants, permettant l'atterrissage d'engins autonomes, sont actuellement basés sur des technologies diverses. On peut en premier lieu recourir à des systèmes homologués par l'aviation civile tels que les systèmes ILS (Instrument Landing System) ou MLS (Microwave Landing 15 System), et leurs équivalents militaires tel que les radars de type PAR. Ces systèmes sont peu susceptibles d'être déployés rapidement sur un site d'atterrissage car ils demandent la mise en place d'infrastructures relativement importantes au sol. Ils sont donc peu adaptés à la mise en oeuvre et à la récupération de drones. 20 Un autre moyen de guider l'atterrissage d'un aéronef consiste à utiliser des systèmes à base de moyens GPS (ou Differential GPS) qui offrent l'avantage d'être d'une mise en oeuvre peu coûteuse. En revanche, Cette solution pose le problème de la disponibilité ou de la continuité de service GPS en mode haute précision. En outre, la vulnérabilité des systèmes GPS en présence de brouilleurs est bien connue, 25 Un autre moyen consiste à utiliser des systèmes de télémétrie et de guidage à base de laser qui présentent l'avantage de ne pas nécessiter une logistique de mise en oeuvre importante, mais dont l'emploi présente l'inconvénient d'être dépendant des conditions météorologiques et dont la mise en oeuvre nécessite le passage par une 30 phase de recherche (de "scanning") de l'objet à guider, du fait de l'étroitesse du pinceau émis. De plus un équipement complémentaire de positionnement en absolu par rapport à la piste est nécessaire. Un autre moyen encore proche dans son principe du moyen précédent, consiste à utiliser un système de type radar de poursuite ou de trajectographie, très directif, fonctionnant par exemple en bande millimétrique. Ce type de système est cependant sophistiqué et donc coûteux. D'autre part comme les systèmes de télémétrie laser ils nécessitent eux aussi une phase de recherche pour la désignation d'objectifs et un positionnement absolu par rapport à la piste. Ils sont par ailleurs sensibles tant aux conditions climatiques qu'à la conformation du terrain qui constitue la zone d'approche du terrain sur lequel doit se poser l'objet guidé. En particulier, dans le cas où l'on souhaite procéder au guidage de plusieurs aéronefs, il faut effectuer un partage du temps et opérer des ralliements de cible à cible au risque de perdre une cible et de devoir faire une acquisition complète du contexte. En phase d'approche enfin, les contraintes de guidage pour garder la cible dans le faisceau radar sont très importantes. Ces deux derniers moyens étant les plus faciles à déployer sur un terrain d'atterrissage non équipé, ils constituent les systèmes de guidage les plus couramment mis en oeuvre. Cependant, s'agissant de systèmes d'émission à pinceaux étroits opérant par pointage de la cible depuis le sol, leur mise en oeuvre passe par une phase de recherche et par un accrochage dynamique sur la cible. Les risques de décrochage et donc d'interruption du guidage sont importants. Lorsque la liaison est critique, une interruption de la poursuite peu engendrer un guidage erratique aux conséquences parfois fatales pour l'aéronef. En outre, ces solutions sont généralement coûteuses et comportent des limitations concernant en particulier l'asservissement du faisceau émis sur la position de la cible en mouvement d'approche, limitations mécaniques qui trouvent leur origine dans les servocommandes. D'autre part, s'agissant de systèmes de détection asservis sur une cible particulière, ces systèmes sont peu adaptés au guidage simultané de plusieurs drones en approche d'une zone d'atterrissage. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention consiste à proposer une solution alternative aux dispositifs existants. A cet effet, l'invention a pour objet un système de guidage pour l'atterrissage automatique d'aéronefs caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - un dispositif électromagnétique de détection et de localisation, positionné au sol pour mesurer, pour au moins un aéronef, la distance le séparant de35 l'aéronef et la position angulaire dudit aéronef par rapport à une direction de référence, à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef, - une première balise radioélectrique multifonction embarquée sur chaque aéronef guidé, la balise comportant des moyens pour échanger des informations avec le dispositif de détection et pour former une source ponctuelle émettant vers le dispositif de détection une onde sinusoïdale continue, Le dispositif de détection et de localisation exploitant l'onde continue émise par la balise pour effectuer une localisation passive destinée à améliorer la précision de la mesure de la position angulaire de l'aéronef et comportant des moyens pour élaborer et transmettre périodiquement à l'aéronef par l'intermédiaire de la balise des informations permettant au dit aéronef de rallier depuis sa position une trajectoire d'atterrissage optimale. Selon une forme de réalisation préférée, le système selon l'invention comporte en outre une deuxième balise radioélectrique placée au sol au niveau du point de contact de l'aéronef avec le sol pour permettre au dispositif de détection et de localisation d'effectuer des mesures différentielles de la distance et de la position angulaire de l'aéronef. La balise au sol comporte des moyens passifs permettant au dispositif de détection et de localisation de différentier l'écho réfléchi par cette balise d'un écho fixe. Selon une variante de réalisation préférée, ces moyens passifs sont constitués par les pales d'un ventilateur en mouvement. Selon une autre forme de réalisation du système selon l'invention, la première balise multifonction, embarquée à bord de l'aéronef, comporte également des moyens pour réaliser des mesures d'altitude, ladite balise remplissant la fonction de radio altimètre, la balise transmettant de manière périodique au dispositif de détection et de localisation des informations relatives à l'altitude de l'aéronef, altitude mesurée par ladite balise, le dispositif de détection et de localisation exploitant les informations d'altitude transmises par la balise pour améliorer la précision de la mesure de la position angulaire de l'aéronef. Selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, le fonctionnement du dispositif de détection et de localisation alterne des périodes de localisation active, de durée AT1, durant lesquelles il mesure la distance et la position angulaire de l'aéronef à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef et des périodes d'écoute et d'échange de données, de durée AT2, durant lesquelles il mesure la position angulaire de l'aéronef à partir du signal émis par la balise, et durant lesquels il transmet des informations de positionnement à l'aéronef. Selon un autre mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, le dispositif de détection et de localisation exploite les signaux reçus au cours des N périodes de localisation active formant un même groupe pour réaliser un filtrage doppler du signal, le signal filtré étant utilisé pour effectuer la mesure de la distance et de la position angulaire de l'aéronef, cette mesure étant exploitée conjointement avec la mesure de position angulaire obtenue à partir du signal émis par la balise, lors de la période d'écoute et d'échange de données qui précède ledit groupe, et avec la mesure d'altitude transmise par la balise durant cette même période. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le système comporte une troisième balise radioélectrique multifonction, identique à la première balise et embarquée avec la première balise sur chaque aéronef guidé, et des moyens permettant d'utiliser alternativement chaque balise pour effectuer les tâche d'échange d'informations avec le dispositif de détection et de localisation, ainsi que la tâche de réalisation d'une source d'émission ponctuelle, pendant que l'autre balise effectue les mesures d'altitude. Dans un mode particulier de mise en oeuvre de cette forme de réalisation, le fonctionnement du dispositif de détection et de localisation alterne des groupes de N périodes de localisation active, de durée AT1, durant lesquelles il mesure la distance et la position angulaire de l'aéronef à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef, et des périodes d'écoute et d'échange de données, de durée AT2, durant lesquelles il mesure la position angulaire de l'aéronef à partir du signal émis par une des balises radioélectriques multifonctions. Durant ces périodes de durée AT2 il transmet également des informations de positionnement à l'aéronef par l'intermédiaire de ladite balise. Chaque groupe de périodes de localisation active est alors séparé du groupe suivant par une période d'écoute et d'échange de données. La tache d'échange d'informations avec le dispositif de détection et de localisation, ainsi que la tâche de réalisation d'une source d'émission ponctuelle, est réalisées alternativement, d'une période d'écoute et d'échange de données à l'autre, par la première et par la deuxième balise. Le dispositif proposé présente avantageusement une plus grande robustesse vis à vis des conditions géographiques et climatiques que les dispositifs existants. Il présente également l'avantage d'être de conception plus simple et donc moins coûteuse. Il dispose en outre avantageusement la capacité de guider simultanément plusieurs aéronef vers la zone d'atterrissage. DESCRIPTION DES FIGURES Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la 10 description qui suit, description illustrée par les figures annexées qui représentent: - la figure 1, l'illustration du principe de fonctionnement d'un système selon l'invention de guidage automatique d'aéronefs en phase d'approche et d'atterrissage, - la figure 2, une illustration schématique du principe de détermination de la 15 distance et de l'élévation d'un aéronef en approche, - la figure 3, une illustration schématique du principe de détermination de la direction d'approche d'un aéronef, - la figure 4, un premier exemple de chronogramme type de cadencement des différentes tâches remplies par le système selon l'invention. 20 les la figure 1, - la figure 5, un deuxième exemple de chronogramme type de cadencement des différentes tâches remplies par le système selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE On s'intéresse tout d'abord aux figures 1 à 3 qui illustre, au moyen de vues sous différents angles, le principe de fonctionnement du système selon l'invention. 30 Pour procéder au guidage automatique d'un aéronef en phase d'atterrissage, le système selon l'invention comporte principalement un dispositif de détection et de localisation 11, situé au sol, et une balise multifonctions 12 embarqué à bord de l'aéronef 13. Le dispositif de détection 11 a pour principale fonction de mesurer de manière 35 périodique l'altitude h de l'aéronef 13 ainsi que la distance radiale D qui sépare l'aéronef du point sur lequel il est situé. Il mesure également les écarts de direction et d'altitude existant entre la direction joignant ce dispositif à l'aéronef et une direction 25 de référence, de préférence parallèle à l'axe de la piste sur laquelle l'aéronef est sensé atterrir. Pour ce faire, met en oeuvre par exemple des mesures d'écartométrie angulaire, connue par ailleurs, lui permettant de déterminer l'azimut et l'élévation relatives à l'aéronef guidé. Ce dispositif peut par exemple, dans un mode de réalisation particulier, être constitué de manière relativement simple par un radar d'atterrissage constitué par un radar de veille classique équipé des moyens de réaliser des mesures d'écartométrie angulaire et pointé de manière fixe dans une direction donnée qui correspond globalement à la direction d'approche optimale de la piste d'atterrissage. Selon l'invention ce radar d'atterrissage présentant un diagramme de rayonnement suffisamment large pour intercepter un ou plusieurs aéronefs en approche sans avoir à procéder à une opération de recherche. Dans un mode de réalisation particulier plus sophistiqué, le dispositif de détection 11 peut également consister en un radar équipé d'une antenne active permettant de former plusieurs faisceaux de réception dans des directions choisies. Un tel dispositif peut avantageusement être utilisé en particulier lorsque le fonctionnement du système est potentiellement perturbé par des réflexions multiples des échos radar sur le sol ainsi que sur des éléments de faible hauteur, des bâtiments ou des véhicules par exemple, posés sur le sol. La position de l'aéronef est déterminée par le radar par mise en oeuvre de calculs de télémétrie et d'écartométrie angulaire, connus par ailleurs et non développées ici. L'intégration au cours du temps des positions successives de l'aéronef permet au radar de déterminer sa trajectoire de ce dernier. Cette trajectoire, est comparée par le calculateur du radar à la trajectoire permettant à l'aéronef de rallier son point d'atterrissage. Le calculateur détermine en particulier à chaque mesure l'écart Ap existant entre la position réelle de l'aéronef à l'instant de la mesure et la position où se situerait le même aéronef suivant la trajectoire de ralliement. La trajectoire de ralliement est symbolisée par la courbe en pointillés 14 dont les projections sont représentées sur les figures 1 à 3. La balise multifonctions 14, embarquée par l'aéronef, remplit à la fois des fonctions autonomes de mesure et des fonctions de balise répondeuse, ainsi que des fonctions de communication. Le radar 11 et la balise 12 forment les éléments de base du système selon l'invention.35 En phase stabilisée, lorsqu'un aéronef est pris en charge par le système, le fonctionnement du système radar-balise suit de manière globale le schéma général suivant. - le radar 11 procède de manière périodique à la localisation de l'aéronef 5 et détermine l'écart entre cette position et la position correspondant à une trajectoire permettant un atterrissage satisfaisant. - cet écart est utilisé par le calculateur du radar pour élaborer des informations de correction de trajectoire qui sont transmises à la balise 12 de l'aéronef, 10 - la balise multifonctions 12 reçoit les informations provenant du radar 11 et les communique au calculateur de l'aéronef 13 qui effectue la correction correspondante. De façon à accroître la précision des mesures de position, effectuées par le radar Il, 15 la balise multifonction 12 assure également la fonction complémentaire de radio altimètre. A cet effet la balise embarquée comporte un émetteur-récepteur ainsi qu'un calculateur destiné notamment au traitement des signaux reçus. La balise 12 comporte également une antenne positionnée sous l'aéronef et dirigée vers le sol. La mesure d'altitude est réalisée, de manière connue, par mesure du temps de parcours 20 d'une onde émise et réfléchie par le sol. Selon l'invention, les résultats de mesures sont transmis au radar qui les utilise le cas échéant pour corriger l'altitude de l'aéronef 13 déterminée à l'aide de l'écho radar. L'information d'altitude fournie par la balise 12 est plus particulièrement utilisée à partir de l'instant où l'aéronef se situe à une distance relativement proche du point d'atterrissage car dans cette phase la 25 précision sur la mesure d'altitude devient importante. Outre la fonction de balise répondeuse et de radio altimètre, la balise multifonctions 12 joue le rôle d'une source ponctuelle émettant vers l'avant de l'aéronef 13 un signal dont le niveau est sensiblement supérieur au niveau de l'écho de peau réfléchi par l'aéronef 13. A cet effet elle dispose d'une antenne, positionnée à l'avant de l'aéronef 30 le long de la ligne médiane et dirigée vers l'avant. Selon l'invention, le diagramme de rayonnement de cette antenne a la forme d'un pinceau étroit de sorte que le signal ainsi émis est détecté par le radar comme provenant d'une source ponctuelle et peut être utilisé par le radar 11 pour déterminer de manière précise la position angulaire de l'aéronef 13 avec une meilleure précision que celle obtenue à partir de l'écho de 35 peau réfléchi. L'écho de peau peut en effet provenir de diverses parties scintillantes du fuselage de l'aéronef, ces éléments scintillants du fuselage se trouvant placés à une distance plus ou moins grande de l'axe médian 31 de l'aéronef. Ce peut par exemple être les bords des ailes. Le biais induit par la dispersion des points scintillants sur le fuselage, se traduit en pratique par une erreur sur la mesure de position angulaire (angles a et [3) de l'aéronef 13 par le radar 11. Selon l'invention, cette erreur peut avantageusement être corrigée par comparaison de la position angulaire déterminée à partir de l'écho radar et de la position angulaire déterminée à partir du signal émis par la balise 12. Le signal émis peut avantageusement consister en un simple signal CW à fréquence, fo unique, émis en continue sur une fréquence située en dehors de la bande utilisée pour la localisation radar. La balise 16 est alors un dispositif simple émettant en continues un signal à une fréquence Comme il a été dit précédemment, les mesures des positions successives de l'aéronef au cours du temps, effectuées par le radar 11, permettent à celui-ci d'élaborer des informations de correction destinées à l'aéronef 13. Ces informations sont utilisées par ce dernier pour corriger sa trajectoire de proche en proche, jusqu'à rallier la trajectoire d'atterrissage 14. Les informations, ou ordres, de correction sont transmises à l'aéronef par la voie de communication dont dispose la balise multifonction 12. Cette voie de communication est une voie bidirectionnelle qui permet en outre à l'aéronef 13 de communiquer son altitude au radar 11. Elle permet également à l'aéronef de communiquer avec un centre opérationnel en relation avec le radar et de lui faire parvenir diverses informations, relatives par exemple au données collectées pendant la mission effectuée. Elle permet enfin de transmettre au radar 11 diverses informations relatives à l'identification de l'aéronef 13 et au bon fonctionnement des équipements embarqués à bord. Dans le but de renforcer la précision de la mesure de distance le système selon l'invention peut également comporter une deuxième balise multifonction 15, fixe, positionnée au sol le long de la piste d'atterrissage en regard du point de contact 16 de l'aéronef avec le sol. Les déterminations successives de la position de l'aéronef 13 par rapport à ce point 14 peuvent ainsi être effectuées de manière différentielle à partir des mesures de la distance de l'aéronef 13 et de la distance de la balise au sol 15 effectuées par le radar 11, et être ainsi exemptes de biais. Afin de pouvoir différentier l'écho provenant de la balise multifonction additionnelle 15, balise fixe posée au sol, d'un écho fixe pouvant être éliminé par traitement, cette balise comporte avantageusement des moyens lui permettant de rétrodiffuser vers le radar un écho dont la fréquence présente un décalage doppler. Dans un mode de réalisation préféré, ces moyens consistent en un réflecteur mobile constitué par exemple par un ventilateur en mouvement. Ce mode de réalisation particulier, est particulièrement avantageux car la balise au sol reste un simple dispositif passif au regard de la détection radar. Cependant, toute autre solution permettant de produire un signal synchrone du signal émis par le radar et présentant un décalage doppler, est bien entendu envisageable quoique plus complexe à mettre en oeuvre. Pour des raisons de commodité, la deuxième balise multifonctions 15 posée au sol et destinée à accroître la précision de la mesure de distance, peut être de même type que la balise multifonctions embarquée à bord de l'aéronef et à ce titre comporter une fonction de communication, fonction qui peut par exemple être mise avantageusement à profit pour transmettre au radar un message relatif à son état de fonctionnement. Ainsi, selon l'invention, le guidage de l'aéronef 13 est réalisé au moyen de mesures successives de positions effectuées par le radar 11 à partir de l'écho de peau réfléchi par l'aéronef. Ces mesures peuvent avantageusement être affinées par l'exploitation conjointe de mesures effectuées sur le signal ponctuel émis par la balise 12 située à bord de l'aéronef, ainsi que par l'exploitation de la mesure d'altitude réalisée par la balise 12 et transmise au radar au travers des moyens bidirectionnels de communication dont elle dispose. Par ailleurs, les mesures réalisées à partir de l'écho réfléchi par l'aéronef peuvent également être débarrassées de tout biais en ajoutant au système une deuxième balise 15 posée au sol au niveau du point d'atterrissage, le long de la piste. Cette deuxième balise permet avantageusement au radar de réaliser des mesures de télémétrie et d'écartométrie différentielles sur l'aéronef. Ce système simple, basé sur l'utilisation d'un radar classique disposant d'un diagramme de rayonnement large présente de nombreux avantages par rapport aux autres systèmes de guidage cités, connus de l'art antérieur. Dans la mesure où son fonctionnement ne nécessite pas un pointage permanent et précis d'un faisceau de guidage sur l'objet à guider, Il permet en particulier de guider plusieurs aéronefs simultanément avec une précision satisfaisante tout en mettant en oeuvre un minimum de moyens. La balise embarquée à bord de l'aéronef peut, quant à elle, avantageusement remplir d'autres fonctions que la réalisation d'un écho ponctuel. Elle peut par exemple permettre l'identification de l'aéronef 13 sur lequel elle est embarquée. Ainsi, dans le cas où le système selon l'invention est utilisé pour le guidage automatique de plusieurs aéronefs, chaque aéronef peut être identifié par un indicatif propre. Le système selon l'invention présente également l'avantage d'être facile à installer, même sur une zone d'atterrissage improvisée, d'avoir une portée satisfaisante et d'être peu dépendant des conditions atmosphériques. Il représente donc un moyen globalement très avantageux pour réaliser le guidage de drones et faciliter leur atterrissage sur des terrains improvisés et temporaires, ne disposant pas de moyens d'aide à l'atterrissage automatique plus classique. On s'intéresse à présente à la figure 4 qui illustre un premier exemple de séquencement permettant de mettre en oeuvre le système selon l'invention. Dans l'exemple de la figure 4, le radar 11 constituant le dispositif de détection et de localisation du système est un radar multistatique, comportant une voie d'émission et au moins une voie de réception, la voie d'émission étant indépendante des voies de réception. Cette configuration permet au système d'émettre et de recevoir des signaux de façon simultanée. Le séquencement illustré par la figure 4 est un séquencement simple comportant une phase unique constituée par l'alternance de deux périodes ou récurrences, une période 41 dédiée exclusivement aux tâches de détection et de localisation exécutées par le radar 11, et une période 42 durant laquelle le radar exécute principalement une tâche d'écoute des signaux émis par la balise embarquée 12. Durant chaque période 41 le radar émet de manière continue une onde dont la fréquence évolue au cours du temps suivant une loi donnée, par exemple une loi linéaire telle que la rampe de fréquence 43 de la figure 4. Le signal émis se présente ainsi comme un signal dont la fréquence varie d'une valeur fi à une valeur f2 pendant l'intervalle de temps AT1. Ce type de forme d'onde bien connu permet au radar de réaliser, en appliquant au signal reçu le filtrage approprié, une mesure fine de la distance de l'aéronef guidé. Le radar 11 étant un radar multistatique l'écoute radar et l'analyse des échos reçus est avantageusement réalisée de façon simultanée de sorte qu'à la fin de la période 41 le fonctionnement en mode radar est achevé. Durant chaque période 42, le mode de fonctionnement du radar se modifie afin de réaliser une écoute radioélectrique des signaux émis par la balise. Comme il a été dit précédemment, ces signaux sont de deux natures. On distingue en effet le signal de localisation, ou signal balise, destiné à accroître la précision de localisation de l'aéronef par le radar et les signaux portant les informations transmises par l'aéronef 13 au radar 11 à son usage propre ou bien à celui d'un centre opérationnel en liaison avec le radar. Selon un mode de réalisation préféré, mis non exclusif, de l'invention le signal balise est un signal sinusoïdal continu (signal CW) dont la fréquence fo est de préférence proche de la bande dans laquelle fonctionne le radar durant la période 41 de localisation. De la sorte aucun changement de fréquence de l'oscillateur local du récepteur du radar 11 n'est à effectuer lorsque l'on passe de la période 41 à la période 42. Dans ce même mode de réalisation préféré, par souci de simplification de la synchronisation des tâches, le signal balise est émis de manière interrompue même durant les périodes 41. cependant il est évidemment possible de limiter cette émission aux périodes 42 à condition toutefois que la balise 12 puisse avoir connaissance d'une façon quelconque des instants de début des périodes 42 ainsi que de leurs durées, notamment si ces durées sont variables au cours du temps. Ce mode de localisation par écoute est semblable à celui réalisé par certains équipement de détection électromagnétique connus. Les échanges d'informations pouvant avoir lieu entre le radar et la balise durant une période 42 sont quant à eux matérialisé au moyen de signaux modulés en fréquence selon la loi appropriée, une loi binaire à deux fréquences f4 et f3 par exemple comme sur l'illustration de la figure 4. Comme pour le signal balise les fréquences f3 et f4 sont de préférence choisies de façon à être proches de la bande dans laquelle fonctionne le radar durant la période 41 de localisation. On peut noter que la durée AT2 de la période 42 n'est pas nécessairement fixe, la condition nécessaire étant que le radar dispose d'un temps d'écoute du signal à la fréquence fo qui soit suffisant pour effectuer la localisation de l'aéronef. Le temps restant peut ensuite être utilisé pour l'échange de données entre le radar 11 et la balise 12 embarquée sur l'aéronef; les données échangées consistant notamment dans l'information d'altitude transmise au radar 11 par l'aéronef 13 et dans les informations transmises par le radar à l'aéronef, relatives au cap et à l'altitude que ce dernier doit rallier pour suivre la bonne trajectoire d'atterrissage. La durée AT2 peut, en particulier, également varier au cours du temps de façon à faire varier la durée totale 4T = AT1+AT2 pour permettre au radar de réaliser de 35 manière connue des opérations d'élimination des échos de nièmes traces. Un mode de fonctionnement, tel que celui illustré par la figure 4 par exemple, possède la caractéristique avantageuse de permettre l'intégration du signal reçu durant les périodes 41 successives. La succession des rampes de fréquence 23, en particulier, permet la mise en oeuvre d'untraitement classique sur les échos réfléchis par les aéronefs, traitement de type analyse doppler, par FFT par exemple, sur les signaux reçus par le radar pendant N périodes 41 successives. Cette analyse doppler permet de sélectionner les échos de peau d'intérêt avant la mise en oeuvre des opérations de télémétrie et d'écartométrie, et d'éviter ainsi des calculs inutiles. On s'intéresse à présente à la figure 5 qui illustre un deuxième exemple de séquencement permettant de mettre en oeuvre le système selon l'invention. Dans cet exemple, comme dans l'exemple précédent, le séquencement du système selon l'invention comporte des périodes 41 de durée AT1 durant lesquelles le radar effectue des tâches de détection et de localisation des échos réfléchis. De même, comme précédemment, le radar émet durant cette période un signal dont la fréquence suit une loi d'évolution continue entre une fréquence fi et une fréquence f2, une rampe par exemple. De même encore, le séquencement illustré par la figure 5 comporte également des périodes 42 de durée AT2 durant lesquelles le radar 11 procède à une écoute radioélectrique des signaux provenant de la balise 12 embarquée à bord de l'aéronef. En revanche, à la différence de l'exemple précédent, les périodes 41 et 42 ne sont pas alternée mais sont arrangées de façon à ce que chaque période 42 soit séparée de la suivante par N périodes 41, chaque période 41 étant séparées de la suivante par un intervalle de temps 51 dont la durée AT3 prend en compte les temps de propagation des signaux traités et les délais de traitement qui sont notamment fonction de la portée instrumentée par le radar 11. Selon le mode de réalisation choisi, la durée AT3 peut être fixe ou bien peut être variable de façon à permettre au radar de réaliser de manière connue des opérations d'élimination des échos de nièmes traces. Le séquencement de la figure 5 se présente ainsi comme une succession de 30 groupes 52 de N périodes 41 de durée AT1 chaque groupe étant séparé du suivant par une période d'écoute 42. Ce type de séquencement est avantageusement bien adapté aux systèmes selon l'invention dont le radar 11 réalise une analyse doppler du signal portant sur les acquisitions de signal réalisées pendant un nombre N de récurrences. En effet, la 35 détection et la localisation ne sont alors effectuée que sur le signal filtré, la localisation obtenue après N période 41 pouvant alors être associé à la localisation réalisée à partir du signal balise durant la période 42 précédente le groupe de N période 41 considéré. Ce séquencement présente ainsi l'avantage de limiter le temps consacré aux périodes d'écoute 42 aux seules périodes d'écoute pouvant être associées à une localisation obtenue après N période 41 de détection et de localisation radar. On s'intéresse à présente à la figure 6 qui illustre une variante avantageuse de réalisation du système selon l'invention (figure 6-a) ainsi qu'un exemple de séquencement adapté à cette variante (figure 6-b). 10 Comme l'illustre la figure 6-a, dans cette variante particulière de réalisation le système selon l'invention comporte une troisième balise multifonctions 12', embarquée à bord de l'aéronef avec la première balise 12. Les deux balises 12 et 12' sont agencées de façon à ce que chacune d'elles remplisse alternativement les fonctions de communication et démission du signal balise puis la fonction de mesure 15 altimétrique, l'autre balise remplissant dans le même temps la fonction de mesure altimétrique puis les fonctions de communication et démission du signal balise. Ainsi chacune des balises est alternativement utilisée pour transmettre le signal balise et échanger des informations avec le radar 11, puis pour effectuer une mesure d'altitude. Pour effectuer la commutation des balises sur l'une ou l'autre antenne le 20 système selon l'invention comporte également dans cette variante des moyens de commutation automatique 61. L'intérêt de cette variante de réalisation du système selon l'invention peut être mis en évidence au moyen du chronogramme de séquencement de la figure 6-b proposé à titre d'exemple non limitatif. Selon ce chronogramme schématique le séquencement 25 proposé consiste dans une succession de groupes de N périodes 41 durant lesquelles le radar 11 effectue des tâches de localisation sur l'écho de peau de l'aéronef, ces groupes étant séparés alternativement les uns des autres soit par une période 62 soit par une période 63. Durant une période 62, une des deux balises embarquées, la balise 12 par exemple, effectue les opérations d'échange de 30 données avec le radar et assure l'émission du signal balise vers le radar, tandis que la deuxième balise, la balise 12' effectue d'autre tâche, par exemple des mesures d'altimétrie. Inversement, durant une période 63, l'autre balise, la balise 12', effectue à son tour les opérations d'échange de données avec le radar et assure l'émission du signal balise vers le radar, tandis que la première balise effectue d'autres tâches. 35 Ce mode particulier de réalisation, associé à un séquencement approprié du type de celui illustré par la figure 6-a présente, du fait de la redondance des équipements5 embarqués à bord de l'aéronef, plusieurs avantages significatifs. Il permet en particulier d'assurer, en cas de panne d'une des deux balises 12 ou 12', un fonctionnement en mode dégradé qui permet cependant au radar et à la balise encore en état de marche d'assurer un guidage satisfaisant de l'aéronef vers son point d'atterrissage. Dans ce mode dégradé, l'ensemble des communications entre le radar et la balise restante est renouvelé, dans le cas le plus défavorable ou une des deux balises n'assure plus aucune fonction, avec un intervalle de temps double de l'intervalle normal, toutes les périodes 61 par exemple si la balise 12' est en panne, intervalle de temps qui peut cependant être déterminé dans le séquencement de façon à ce qu'un guidage satisfaisant de l'aéronef reste possible. Dans cette variante de réalisation le système selon l'invention apporte donc avantageusement un accroissement de fiabilité à l'ensemble de l'opération. Dans le but de faciliter l'exposé, le système d'atterrissage automatique selon l'invention a été décrit dans le texte qui précède, pour une configuration mettant en jeu un seul aéronef. Cette configuration n'est bien entendu pas limitative et le système selon l'invention est bien entendu applicable à des configurations plus complexes dans lesquelles il convient de guider et de faire atterrir plusieurs aéronefs. Dans une telle configuration le système selon l'invention comporte alors au moins un dispositif de détection et de localisation, par exemple un radar 11, situé au sol, associé ou non à une balise au sol 14, et une pluralité de balises multifonctions embarquées à bord des aéronefs dont le système assure l'atterrissage. Chacun des aéronefs emporte ainsi, selon le mode de réalisation considéré, une balisel2 ou un groupe de deux balises 12 et 12'.25 | L'invention concerne un système de guidage pour l'atterrissage automatique d'aéronefs comportant principalement :- un dispositif électromagnétique de détection et de localisation, positionné au sol,- une première balise radioélectrique émettrice-réceptrice multifonction, embarquée sur chaque aéronef guidé et émettant en particulier une onde continue.Le dispositif de détection et de localisation exploite l'onde continue émise par la balise pour effectuer une localisation passive destinée à améliorer la précision de la mesure de la position angulaire de l'aéronef. Il comporte en outre des moyens pour élaborer et transmettre périodiquement à l'aéronef par l'intermédiaire de la balise des informations permettant au dit aéronef de rallier depuis sa position une trajectoire d'atterrissage optimale.L'invention s'applique plus particulièrement au guidage des aéronefs autonomes et automatiques tels que les drones en phase d'approche et d'atterrissage. | 1. Système de guidage pour l'atterrissage automatique d'aéronefs caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - un dispositif électromagnétique de détection et de localisation, positionné au sol pour mesurer, pour au moins un aéronef, la distance le séparant de l'aéronef et la position angulaire dudit aéronef par rapport à une direction de référence, à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef, - une première balise radioélectrique multifonction embarquée sur chaque aéronef guidé, la balise comportant des moyens pour échanger des informations avec le dispositif de détection et pour former une source ponctuelle émettant vers le dispositif de détection une onde sinusoïdale continue, Le dispositif de détection et de localisation exploitant l'onde continue émise par la balise pour effectuer une localisation passive destinée à améliorer la précision de la mesure de la position angulaire de l'aéronef et comportant des moyens pour élaborer et transmettre périodiquement à l'aéronef par l'intermédiaire de la balise des informations permettant au dit aéronef de rallier depuis sa position une trajectoire d'atterrissage optimale. 2. Système selon la 1, comportant en outre une deuxième balise radioélectrique placée au sol au niveau du point de contact de l'aéronef avec le sol pour permettre au dispositif de détection et de localisation d'effectuer des mesures différentielles de la distance et de la position angulaire de l'aéronef. 3. Système selon la 2, dans lequel la deuxième balise comporte des moyens passifs permettant au dispositif de détection et de localisation de différentier l'écho réfléchi par cette balise d'un écho fixe. 4. Système selon la 3 dans lequel lesdits moyens passifs sont constitués par les pales d'un ventilateur en mouvement. 5. Système selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la balise multifonction embarquée comporte des moyens pour réaliser des mesures d'altitude, ladite balise remplissant la fonction de radio altimètre. 6. Système selon la 3, dans lequel la balise transmet de manière périodique au dispositif de détection et de localisation des informations relatives à l'altitude de l'aéronef, altitude mesurée par ladite balise. 7. Système selon la 4, dans lequel le dispositif de détection et de localisation exploite les informations d'altitude transmises par la balise pour améliorer la précision de la mesure de la position angulaire de l'aéronef. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le fonctionnement du dispositif de détection et de localisation alterne des périodes de localisation active, de durée AT1, durant lesquelles il mesure la distance et la position angulaire de l'aéronef à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef et des périodes d'écoute et d'échange de données, de durée AT2, durant lesquelles il mesure la position angulaire de l'aéronef à partir du signal émis par la balise, et durant lesquels il transmet des informations de positionnement à l'aéronef. 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le fonctionnement du dispositif de détection et de localisation alterne des groupes de N périodes de localisation active, de durée AT1, durant lesquelles il mesure la distance et la position angulaire de l'aéronef à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef et des périodes d'écoute et d'échange de données, de durée AT2, durant lesquelles il mesure la position angulaire de l'aéronef à partir du signal émis par la balise, et durant lesquels il transmet des informations de positionnement à l'aéronef, chaque groupe de périodes de localisation active étant séparé du groupe suivant par une période d'écoute et d'échange de données. 10. Système selon la 7, dans lequel le dispositif de détection et de localisation exploite les signaux reçus au cours des N périodes de localisation active formant un même groupe pour réaliser un filtrage doppler du signal, le signal filtré étant utilisé pour effectuer la mesure de la distance et de la position angulaire de l'aéronef, cette mesure étant exploitée conjointement avec la mesure de position angulaire obtenue à partir du signal émis par la balise, lors de la période d'écoute et d'échange de données qui précède ledit groupe, et avec la mesure d'altitude transmise par la balise durant cette même période. 11. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, comportant une troisième balise radioélectrique multifonction, identique à la première balise et embarquée avec la première balise sur chaque aéronef guidé, et des moyens permettant d'utiliser alternativement chaque balise pour effectuer les tâche d'échange d'informations avec le dispositif de détection et de localisation, ainsi que la tâche de réalisation d'une source d'émission ponctuelle, pendant que l'autre balise effectue les mesures d'altitude. 12. Système selon la 9, dans lequel le fonctionnement du dispositif de détection et de localisation alterne des groupes de N périodes de localisation active, de durée AT1, durant lesquelles il mesure la distance et la position angulaire de l'aéronef à partir de l'écho réfléchi par ledit aéronef, et des périodes d'écoute et d'échange de données, de durée AT2, durant lesquelles il mesure la position angulaire de l'aéronef à partir du signal émis par une des balises radioélectriques multifonctions, et durant lesquels il transmet des informations de positionnement à l'aéronef par l'intermédiaire de ladite balise; chaque groupe de périodes de localisation active étant séparé du groupe suivant par une période d'écoute et d'échange de données, la tache d'échange d'informations avec le dispositif de détection et de localisation, ainsi que la tâche de réalisation d'une source d'émission ponctuelle, étant réalisée alternativement, d'une période d'écoute et d'échange de données à l'autre, par la première et par la deuxième balise. 13. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de détection et de localisation est un radar comportant des moyens pour effectuer des mesures de distance et de localisation angulaire. 14. Système selon la 11, dans lequel le radar utilisé est un radar à formation de faisceaux.30 | G | G05,G08 | G05D,G08G | G05D 1,G08G 5 | G05D 1/10,G08G 5/02 |
FR2900525 | A1 | UNITE D'INTERFACE, APPAREIL EQUIPE D'UNE TELLE UNITE D'INTERFACE ET PROCEDE DE GENERATION D'UN SIGNAL D'IMAGE, CONTENANT DES DONNEES D'IMAGE COULEUR, SERVANT A LA COMMANDE D'UN MONITEUR COULEUR. | 20,071,102 | La présente invention concerne une unité d'interface, un appareil équipé d'une telle unité d'interface et un procédé de génération d'un signal d'image contenant des données d'image couleur servant à la commande d'un moniteur couleur. Dans de nombreux domaines techniques, on utilise des appareils ou des dispositifs équipés d'un dispositif de commande de moniteur, grâce auquel les appareils ou dispositifs peuvent faire afficher différentes informations, comme par exemple des paramètres de fonctionnement, des valeurs mesurées, des bulles d'aide ou des messages d'alerte, sur un moniteur raccordé au dispositif de commande de moniteur. Le dispositif de commande de moniteur comprend souvent un microprocesseur programmé de façon adaptée et un générateur de commandes graphiques qui y est couplé. Les commandes de machines qui affichent entre autres, sur un moniteur, les paramètres de fonctionnement de la machine, les paramètres de commande et les valeurs mesurées, représentent un exemple d'appareil ou de dispositif de ce type. Les appareils techniques utilisés dans le domaine de l'anesthésie, qui assistent l'anesthésiste dans son travail et rendent l'anesthésie plus sûre pour le patient, constituent un autre exemple. Ces appareils d'anesthésie mettent non seulement à disposition des fonctions d'introduction, dosée avec précision, de narcotiques et d'autres médicaments dans le corps du patient, mais également des fonctions de surveillance et de maintien des différentes fonctions vitales du patient que sont, par exemple, l'alimentation en oxygène, la fonction circulatoire et la respiration. Habituellement, les appareils d'anesthésie comportent un dispositif de commande de moniteur équipé d'un microprocesseur programmé de façon adaptée et d'un générateur de commandes graphiques couplé à ce dernier, de sorte que l'appareil d'anesthésie puisse afficher sur un moniteur branché sur le raccord de sortie du générateur de commandes graphiques, à l'aide du microprocesseur, par l'intermédiaire du générateur de commandes graphiques, les paramètres de l'appareil d'anesthésie, différentes valeurs mesurées pouvant se rapporter, par exemple aux fonctions vitales du patient ou à la quantité effectivement apportée de narcotiques ou de médicaments, ainsi que des messages d'alerte et d'autres informations. Ces moniteurs font souvent partie intégrante de l'appareil d'anesthésie. Les appareils et dispositifs de ce type, comme par exemple les appareils d'anesthésie et d'autres appareils médicaux, qui sont largement utilisés en médecine moderne, coûtent souvent très cher à l'achat. Pour les appareils d'anesthésie et les autres appareils et dispositifs qui exécutent des fonctions touchant à la sécurité, les frais élevés sont également dus au fait que la mise au point est coûteuse en raison des normes de sécurité strictes qui sont essentielles et qu'il n'existe que des possibilités d'économies limitées lorsqu'il s'agit de matériel informatique et de logiciels touchant à la sécurité. C'est pour cette raison que, dans la pratique, on essaie généralement d'utiliser les appareils d'anesthésie et les autres appareils, tels que les commandes de machines, pendant une durée aussi longue que possible, avant de les remplacer par des appareils plus neufs. Par conséquent, on utilise encore aujourd'hui beaucoup d'appareils d'anesthésie et d'autres appareils, qui ne sont conçus que pour commander un moniteur monochrome et ne sont donc équipés que d'un moniteur monochrome. Dans ces appareils, la capacité et la conception des logiciels et du matériel informatique constitutifs du dispositif de commande de moniteur ou du microprocesseur et du générateur de commandes graphiques sont tellement limitées qu'il est impossible de commander un moniteur couleur avec un signal d'image couleur. Ainsi, le microprocesseur d'un dispositif de commande de moniteur, conçu pour commander un moniteur couleur avec seulement 256 couleurs, c'est-à-dire avec huit bits par pixel, aurait déjà besoin de huit fois l'espace mémoire et d'une puissance de calcul nettement plus élevée que pour commander un moniteur monochrome avec un bit par pixel, fonctionnement pour lequel il est conçu. Même si la fonction de dosage et de surveillance proprement dite des appareils d'anesthésie n'est pas négativement influencée par l'utilisation d'un moniteur monochrome, il s'est avéré que le recours à une représentation en couleurs des diverses informations, dont une partie est d'importance vitale, permettait de les transmettre plus rapidement et de façon plus sûre à l'anesthésiste. II en est de même pour d'autres types d'appareils et de dispositifs. En d'autres termes, l'interface homme-machine peut être améliorée, afin d'éviter les erreurs. Ceci est non seulement dû au fait qu'une représentation en couleurs permet une meilleure structuration des informations et une meilleure visibilité, mais également au fait que des informations complémentaires peuvent être portées par les couleurs. Par exemple, des valeurs mesurées critiques ou des messages d'alerte peuvent ainsi être représentées dans une couleur différente, par rapport aux valeurs mesurées normales, afin de les mettre en valeur sur un moniteur couleur et de permettre, par exemple à l'anesthésiste, de mieux les percevoir. En conséquence, les praticiens souhaitent, même pour des appareils d'anesthésie et d'autres appareils et dispositifs anciens, disposer avantageusement de moniteurs couleur et d'une représentation en couleurs des informations. Dans l'état de la technique, il a été suggéré à cet effet, pour les appareils d'anesthésie, de changer le microprocesseur et le générateur de commandes graphiques du dispositif de commande de moniteur des appareils d'anesthésie, c'est-à-dire de remplacer ces composants par un microprocesseur plus puissant, avec un logiciel nouveau ou fortement remanié et un générateur de commandes graphiques plus puissant, permettant de générer un signal d'image couleur adapté. Cette façon de procéder présente cependant l'inconvénient d'impliquer un important travail de développement et des frais élevés, en raison des nouveaux matériels et logiciels requis. Afin que les coûts restent faibles et afin de ne prendre aucun risque en termes de sécurité d'utilisation, il est globalement souhaitable de ne procéder à aucune modification, ou uniquement à des modifications minimales, sur le matériel et le logiciel existant. On rencontre aussi les mêmes problèmes avec une autre esquisse de solution proposée dans l'état de la technique, selon laquelle le microprocesseur de l'appareil d'anesthésie est équipé d'un logiciel révisé et, contournant le générateur de commandes graphiques de l'appareil d'anesthésie, est relié à un matériel informatique supplémentaire comprenant un microprocesseur plus puissant et d'un générateur de commandes graphiques plus puissant. Le microprocesseur de l'appareil d'anesthésie, avec son logiciel révisé est suffisamment puissant, avec le microprocesseur du matériel informatique supplémentaire et le générateur de commandes graphiques du matériel informatique supplémentaire, pour commander un moniteur couleur par l'intermédiaire du générateur de commandes graphiques du matériel informatique supplémentaire. Même si, dans le cadre de cette démarche, seul le logiciel du microprocesseur a besoin d'être changé, sur l'appareil d'anesthésie proprement dit, le matériel et le logiciel du matériel informatique supplémentaire sont relativement complexes, ce qui implique un important travail de développement et des frais élevés. La présente invention a pour but de fournir un dispositif et un procédé au moyen desquels un appareil conçu pour commander un moniteur monochrome avec un signal d'image contenant des données d'image monochrome puisse commander un moniteur couleur de façon simple et économique et représenter des informations en couleur sur celui-ci, tout en éliminant les inconvénients évoqués. -4- Ce but est atteint grâce à une unité d'interface comprenant un raccord d'entrée, un raccord de sortie et un dispositif de traitement monté entre le raccord d'entrée et le raccord de sortie, unité qui est conçue pour. : - recevoir, par l'intermédiaire d'un raccord d'entrée, un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur d'un appareil de commande d'un moniteur monochrome, qui contient des données d'image monochrome dont au moins une partie représente des objets graphiques et qui est conçu pour commander le moniteur monochrome de telle sorte que les objets graphiques soient représentés sur celui-ci, - attribuer une ou plusieurs couleurs à chaque objet graphique, sur la base d'une fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement, et - émettre un deuxième signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur et mettre ce signal à disposition, par l'intermédiaire du raccord de sortie, de telle sorte qu'il soit possible, avec le deuxième signal d'image, de commander un moniteur couleur branché sur le raccord de sortie pour permettre d'afficher sur celui-ci les objets graphiques avec les couleurs qui leur sont associées. Selon la présente invention, il est prévu une unité d'interface qui peut être montée entre le dispositif de commande de moniteur d'un appareil, comme par exemple d'un appareil d'anesthésie, et un moniteur couleur. L'unité d'interface, qui peut être conformée en composant interne, à intégrer dans l'appareil, ou en composant externe, présente un raccord d'entrée, un raccord de sortie et un dispositif de traitement monté entre le raccord d'entrée et le raccord de sortie. Le raccord d'entrée est conformé de telle sorte qu'il puisse être raccordé à la sortie du dispositif de commande de moniteur d'un appareil de ce type et qu'un signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur puisse parvenir dans le dispositif de traitement. L'unité d'interface, et en particulier le dispositif de traitement, sont conçus pour traiter un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur d'un appareil de commande d'un moniteur monochrome, qui contient des données d'image monochrome dont au moins une partie représente un ou plusieurs objets graphiques et qui est conçu pour commander un moniteur monochrome de telle sorte que les objets graphiques soient représentés sur celui-ci. En d'autres termes, le premier signal d'image contient des données d'image monochrome qui permettent que lorsque le premier signal d'image est appliqué à un moniteur monochrome, un ou plusieurs objet(s) graphique(s) soi(en)t affiché(s) sur celui-ci. II existe donc une correspondance entre une partie des données d'image monochrome présentes dans le premier signal d'image, et un objet graphique affiché sur un moniteur commandé par le premier signal d'image. Dans ce contexte, on entend par objet graphique tout élément d'image affiché sur un moniteur. Ainsi, un objet graphique peut aussi bien être, par exemple, un chiffre indiquant une valeur mesurée, affiché sur un moniteur, qu'un cadre entourant ce chiffre et, le cas échéant, une couleur d'arrière-plan. En général, un objet graphique est donc formé par un groupe de pixels du moniteur qui affichent, par exemple, une certaine information comme un paramètre de fonctionnement de l'appareil, une valeur mesurée et/ou un message d'alerte. Dans un cas extrême, un objet graphique peut également être constitué uniquement par un pixel. Le dispositif de traitement est conçu pour recevoir un premier signal d'image de ce type par le raccord d'entrée de l'unité d'interface et pour attribuer une ou plusieurs couleurs à chacun des objets graphiques. sur la base d'une fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement. Dans le cas d'un objet graphique constitué d'un chiffre et d'un cadre, la même couleur pourrait être attribuée au chiffre et au cadre, ou des couleurs différentes pourraient être associées au chiffre et au cadre. En outre, le dispositif de traitement est conçu pour émettre un deuxième signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur et mettre ce signal à disposition par l'intermédiaire du raccord de sortie, de telle sorte qu'il soit possible, avec le deuxième signal d'image, de commander un moniteur couleur branché sur le raccord de sortie pour permettre d'afficher sur celui-ci les objets graphiques avec les couleurs qui leur sont associées. Grâce à l'utilisation d'un tel dispositif de traitement, on évite de devoir prévoir du matériel informatique et un logiciel complexes, coûteux, avec lequel un signal d'image adapté à la commande d'un moniteur couleur est généré dès le début. Il est au contraire possible de continuer à utiliser le matériel et le logiciel existants, éprouvés, de l'appareil ainsi que le signal d'image adapté à la commande d'un moniteur monochrome. Ce signal d'image n'est modifié que dans le sens où un signal d'image couleur contenant les informations chromatiques souhaitées est généré. Etant donné qu'une unité d'interface de ce type s'appuie avantageusement, en grande partie, sur le matériel informatique existant de l'appareil, et ne doit pas générer elle-même l'information proprement dite contenue dans les données d'image monochrome, elle peut même être réalisée avec un matériel et un logiciel simple et peu coûteux. Ceci maintient les frais de développement à un niveau bas. Il n'est ainsi pas nécessaire, par exemple, d'intervenir, avec les risques que cela comporte, dans un appareil d'anesthésie qui fonctionne. L'invention suppose uniquement qu'un nombre limité d'objets graphiques doivent être affichés. Selon une forme d'exécution préférée, une ou plusieurs couleurs, qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné, est/sont mémorisée(s), pour chaque objet graphique, dans le dispositif de traitement. Ces couleurs mémorisées et leur attribution aux différents objets graphiques - ainsi que, dans le cas de l'attribution de plusieurs couleurs à un objet graphique, l'attribution de ces couleurs à différentes parties de l'objet graphique concerné - constituent une partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement. Dans cette forme d'exécution, l'attribution de couleur est donc toujours la même pour chaque objet graphique. Dans les cas où il est souhaitable qu'une attribution de couleur constante existe pour tous les objets, il est particulièrement simple de réaliser une unité d'interface de cette façon. Selon une autre forme d'exécution préférée, ce n'est pas l'attribution de couleur proprement dite qui est mémorisée dans le dispositif de traitement. Dans le dispositif de traitement sont plutôt stockées des informations qui indiquent une partie ou une ou plusieurs zones ou blocs de données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient ou contiennent, sous forme codée, pour chaque objet graphique, une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné. Par conséquent, le dispositif de traitement possède uniquement des informations sur la façon dont il peut prélever des informations sur l'attribution de couleur du premier signal d'image. Cela exige naturellement que le premier signal d'image contienne les informations codées sur l'attribution de couleur. Seule une modification minimale de l'appareil est requise à cet effet. II suffit par exemple que seul le logiciel du microprocesseur d'un dispositif de commande de moniteur soit légèrement modifié de façon adaptée. Le microprocesseur du dispositif de commande de moniteur de l'appareil peut tout à fait assurer cette fonction, car le premier signal d'image ne contient, comme avant, que des données d'image monochrome. C'est uniquement dans une petite partie des données d'image monochrome que des informations complémentaires sur l'attribution de couleur sont "cachées" et directement transmises à titre de contenu d'image. Le fait que, par conséquent, le contenu d'image affiché sur un moniteur commandé soit modifié aux endroits correspondants et que le contenu d'image d'origine se perde, ne représente aucun problème si l'on choisit correctement la partie des données d'image monochrome qui est utilisée pour transporter les informations complémentaires. Ainsi, par exemple, il est souvent possible de sélectionner des données d'image monochrome qui correspondent à une zone non visible sur le moniteur, et de transmettre les informations complémentaires par exemple sous la forme de lignes ou colonnes supplémentaires. Dans cette forme d'exécution, le dispositif de traitement est conçu pour, sur la base des informations mémorisées, avoir accès au bloc de données d'image monochrome utilisé pour le transport des informations complémentaires et pour décoder les données d'image monochrome correspondantes, afin d'obtenir les couleurs à utiliser pour l'attribution de couleurs. On comprendra que, pour cela, il faut aussi que l'instruction de décodage correspondante soit mémorisée ou mise à disposition d'une autre manière dans le dispositif de traitement. Cette configuration de l'interface est avantageuse dans les cas où il est souhaitable que les différents objets graphiques puissent modifier leurs couleurs, par exemple en fonction d'un état de fonctionnement ou si une valeur mesurée dépasse une certaine limite. Lorsqu'il n'est pas possible ou souhaitable de transporter les informations complémentaires requises pour l'attribution de couleur dans des données d'image monochrome qui correspondent à une zone non visible sur un moniteur commandé, il est préféré que le dispositif de traitement soit adapté pour masquer les anomalies du contenu d'image normal qui apparaissent du fait de l'introduction d'informations chromatiques codées dans les données d'image monochrome. A cet effet, des données d'image de remplacement prédéterminées sont mémorisées dans le dispositif de traitement. Ces données d'image de remplacement peuvent être des données d'image monochrome ou des données d'image couleur. Dans le premier cas, le dispositif de traitement est réglé pour remplacer, dans le premier signal d'image, la partie des données d'image monochrome qui contient les informations couleur codées par les données d'image de remplacement prédéterminées, avant que ne soit généré le deuxième signal d'image. Dans le deuxième cas, le dispositif de traitement est réglé pour remplacer par les données d'image de remplacement prédéterminées, à la création du deuxième signal d'image ou immédiatement après celle-ci, la partie des données d'image couleur du deuxième signal d'image qui est influencée par la présence des informations chromatiques codées dans les données d'image monochrome du premier signal d'image. Si l'on sélectionne les données d'image de remplacement de façon adaptée, il est possible d'éviter des défauts d'image perceptibles par l'homme, ou au moins de les minimiser. Selon une forme d'exécution préférée, des informations indiquant la partie des données d'image monochrome, dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné, sont mémorisés, pour chaque objet graphique, dans le dispositif de traitement. Ces informations, qui servent à identifier les objets graphiques dans les données d'image monochrome ou la partie des données d'image monochrome à laquelle l'attribution de couleur doit s'appliquer, constituent une partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement. Dans cette forme d'exécution, la position et/ou la taille des données d'image qui représentent les objets graphiques les objets graphiques dans les données d'image monochrome est toujours la même. Dans les cas où les objets graphiques ont une taille et une position constantes sur le moniteur, il est particulièrement simple de réaliser une unité d'interface de cette façon. Selon un autre mode de réalisation préféré, ce ne sont pas les informations proprement dites permettant une identification des données d'image monochrome qui correspondent aux objets graphiques, qui sont mémorisées dans le dispositif de traitement. Dans le dispositif de traitement sont plutôt stockées des informations qui indiquent une partie ou une ou plusieurs zones ou blocs de données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient ou contiennent, sous forme codée, pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné. En conséquence, le dispositif de traitement ne dispose que d'informations sur la façon dont il peut prélever les informations d'identification correspondantes dans le premier signal d'image monochrome. Ceci exige naturellement que le premier signal d'image contienne les informations d'identification codées correspondantes, sous la forme d'informations complémentaires. Dans ce cas s'applique cependant le même raisonnement que dans le cas, expliqué en détail ci-dessus, dans lequel les données d'image monochrome contiennent des informations codées sur l'attribution d'image. Il suffit donc, là encore, d'apporter une modification minimale à l'appareil, et l'intégration des informations complémentaires dans les données d'image monochrome ne présente aucun problème, lorsque la partie des données d'image monochrome qui est utilisée pour le transport des informations complémentaires est choisie de façon adaptée. Il est également possible et, le cas échéant, avantageux, de mémoriser des données d'image de remplacement prédéterminées, sélectionnées de façon adaptée, dans le dispositif de traitement et de les introduire dans le premier ou dans le deuxième signal d'image, de la façon qui a été décrite en détail ci-dessus. Le dispositif de traitement est conçu, sur la base des informations qui y sont stockées, pour avoir accès à la partie des données d'image qui est utilisée pour transporter les informations complémentaires identifiant les objets graphiques dans les données d'image monochrome, afin de déterminer quelle est la partie des données d'image monochrome à laquelle l'attribution de couleur doit s'appliquer. On comprendra qu'à cet effet, l'instruction de décodage correspondante doit être mémorisée ou mise à disposition d'une autre manière dans le dispositif de traitement. Cette configuration de l'interface est avantageuse dans les cas où l'on souhaite que les différents objets graphiques puissent changer de position et/ou de taille sur un moniteur couleur commandé par le deuxième signal d'image, par exemple en fonction d'un état de fonctionnement ou d'une variation de la valeur mesurée. De façon avantageuse, dans le dispositif de traitement sont stockées des données d'image de remplacement, le dispositif de traitement étant conçu pour remplacer, par les données d'image de remplacement, la partie des données d'image monochrome présente dans le premier signal d'image qui contient, de façon codée pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image qui représente l'objet graphique concerné, avant que ne soit produit le deuxième signal d'image, ou, lorsqu'est produit le deuxième signal d'image pour remplacer par les données d'image de remplacement prédéterminées, la partie des données d'image couleur qui correspond à cette partie, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image. Il est préféré que le dispositif de traitement soit conçu pour générer le deuxième signal d'image de telle sorte que les données d'image couleur du deuxième signal d'image correspondent aux données d'image monochrome du premier signal d'image auxquelles ont été ajoutées des informations chromatiques. En d'autres termes, les données d'image monochrome destinées à générer le deuxième signal d'image ne sont modifiées, de préférence, que dans la mesure requise pour commander un moniteur couleur et représenter les objets graphiques dans les couleurs souhaitées. Pour le reste, le contenu de l'image reste inchangé. Dans ce cas, les données d'image monochrome qui ne représentent pas un objet graphique, auquel sont associées une ou plusieurs couleurs, sont de préférence -10- laissées telles quelles si les couleurs des zones d'image correspondantes ne changent pas. Suivant une forme de réalisation préférée, le dispositif de traitement est conçu pour recevoir et traiter un premier signal d'image dont les données d'image monochrome contiennent, pour chaque pixel, une valeur binaire indiquant l'état de commutation du pixel concerné, c'est-à-dire, qu'il indique par exemple si le pixel concerné doit être représenté en noir ou en blanc. Dans ce cas, le dispositif de traitement est de préférence conçu pour générer le deuxième signal d'image de telle sorte que, pour produire les données d'image couleur du deuxième signal d'image, chaque valeur binaire des données d'image monochrome correspondant à un pixel est remplacée par une valeur d'au moins deux bits de longueur qui indique la couleur du pixel concerné. En conséquence, les données d'image couleur générées pour chaque pixel appartenant à l'un des objets graphiques contiennent une valeur comprenant une couleur associée et, pour chaque pixel n'appartenant pas à l'un des objets graphiques, une valeur correspondant par exemple au blanc ou au noir. Le choix de longueur de bits des données d'image couleur du deuxième signal d'image est déterminé par le nombre de couleurs souhaitées et les capacités du moniteur couleur qu'il convient d'utiliser. Des valeurs d'une longueur de huit bits suffisent, par exemple, pour 256 couleurs. Il est préféré que le dispositif de traitement soit conçu pour générer le deuxième signal d'image pendant la réception du premier signal d'image, le dispositif de traitement récupérant en continu les données d'image monochrome au cours de la réception du premier signal d'image, les transformant directement en données d'image couleur et les utilisant pour générer en continu le deuxième signal d'image. Dans ce cas, on peut renoncer à un stockage intermédiaire, dans le dispositif de traitement, au moins en ce qui concerne les quantités importantes de données du premier et du deuxième signal d'image, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de disposer d'une mémoire. Une telle forme d'exécution présente l'avantage d'être économique et rapide. Le dispositif de traitement peut, selon une forme de réalisation, présenter un microprocesseur programmable et une mémoire, qui peuvent être couplés de façon adaptée. Il est cependant préféré que le dispositif de traitement soit mis en oeuvre dans un matériel informatique non configurable ou configurable. Grâce à la mise en oeuvre du dispositif de traitement exclusivement dans du matériel informatique, c'est-à-dire en l'absence d'un logiciel exploité dans un 2900525 -11- microprocesseur, le temps de développement du dispositif de traitement peut être réduit, et sa sécurité de fonctionnement augmentée. Les circuits intégrés à application spécifique (ASIC) peuvent par exemple être envisagés comme matériel informatique non configurable. Les circuits logiques programmables au moyen de langages de programmation, comme les PLD (dispositifs à logique programmable), les CPLD (puces logiques programmables) ou les FPGA (réseaux de portes programmables) peuvent par exemple être envisagés comme matériel informatique configurable. Ces matériels informatiques configurables se différencient des microprocesseurs par le fait qu'ils n'exécutent pas de logiciel. Au contraire, leur programmation détermine la structure du matériel et les liaisons logiques des composants du matériel. L'invention est destinée à être utilisée, de façon particulièrement avantageuse, en liaison avec un appareil d'anesthésie. On emploie à cet effet un dispositif de traitement conçu pour recevoir un premier signal d'image émis par le dispositif decommande de moniteur d'un appareil d'anesthésie. Selon une forme de réalisation préférée, l'unité d'interface selon l'invention fait partie d'un appareil - selon un mode d'exécution préféré, un appareil d'anesthésie û comprenant un dispositif de commande de moniteur destiné à faire fonctionner un moniteur monochrome, présentant par exemple un générateur de commandes graphiques et un dispositif de traitement de données (p.ex. un microprocesseur), relié au générateur de commandes graphiques, dispositif de commande qui est conçu, afin d'afficher différentes informations, comme par exemple des paramètres de fonctionnement de l'appareil, des valeurs mesurées et/ou des messages d'alerte, sous la forme d'un certain nombre d'objets graphiques, sur un moniteur monochrome, à l'aide du dispositif de commande de moniteur, pour émettre un premier signal d'image monochrome conçu pour commander un moniteur monochrome, contenant des données d'image monochrome dont au moins une partie représente les objets graphiques. Le raccord d'entrée d'une telle unité d'interface est relié au dispositif de commande de moniteur. Le dispositif de commande de moniteur peut présenter un dispositif de traitement de données et un générateur de commandes graphiques relié au dispositif de traitement de données, le dispositif de traitement de données étant conçu pour émettre le premier signal d'image, à l'aide du générateur de commandes graphiques, et le raccord d'entrée de l'unité d'interface étant relié au générateur de commandes graphiques. Dans ce cas, le générateur de commandes graphiques génère, à partir -12- du signal du dispositif de traitement de données, qui peut par exemple comprendre un microprocesseur, au moins un train de bits séquentiel, que la plupart des moniteurs attende comme signal d'activation. Mais il est également possible que le dispositif de commande de moniteur ne comprenne que le dispositif de traitement de données, tandis que le générateur de commandes graphiques fait partie du moniteur. Un appareil de ce type, comme par exemple un appareil d'anesthésie, est conçu de préférence de telle sorte que son dispositif de commande de moniteur est réglé pour générer le signal d'image monochrome ou le premier signal d'image de telle sorte qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique, une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné et/ou qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome du premier signal d'image qui représente l'objet graphique concerné. Un appareil de ce type pour la configuration duquel, comme décrit ci-dessus, il suffit, par rapport aux appareils classiques comme les appareils d'anesthésie par exemple, de modifier légèrement la programmation du dispositif de traitement de données, présente l'avantage que les informations sur l'attribution de couleur et/ou sur la position et la taille des objets graphiques sont contenues dans les données d'image monochrome, en tant qu'informations complémentaires. Une unité d'interface configurée de façon adaptée, telle qu'elle a déjà été décrite ci-dessus, peut avoir accès à ces informations complémentaires, en raison de la présence des informations qu'elle stocke, et il est possible de disposer d'une attribution de couleurs non constante et/ou d'objets graphiques dont la taille et la position varient. Comme déjà décrit en détail ci-dessus, il est ici particulièrement préféré que le dispositif de commande de moniteur soit réglé pour générer le signal d'image monochrome ou le premier signal d'image de telle sorte que la partie de ses données d'image monochrome qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique, une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné et/ou que la partie des données d'image monochrome du premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné, soient des données d'image qui ne sont pas affichées sur un moniteur commandé par le premier signal d'image. Le deuxième signal d'image peut avantageusement être généré grâce à un procédé dans lequel est tout d'abord reçu dans un dispositif de traitement un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur d'un appareil, comme par exemple un appareil d'anesthésie, destiné à la commande d'un moniteur -13- monochrome, qui contient des données d'image monochrome dont au moins une partie représente un ou plusieurs objets graphiques affichant des paramètres de fonctionnement, des valeurs mesurées et/ou des messages d'alerte, et qui est conçu pour commander un moniteur monochrome de telle sorte que les objets graphiques soient représentés sur celui-ci. Ensuite, sur la base d'une fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement, une ou plusieurs couleurs est/sont attribuée(s) à chaque objet graphique par le dispositif de traitement. Enfin, le dispositif de traitement génère un deuxième signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur de telle sorte qu'il soit possible, avec le deuxième signal d'image, de commander un moniteur couleur pour afficher sur celui-ci les objets graphiques avec les couleurs qui leur sont associées. Cette façon de procéder présente l'avantage qu'il n'est pas nécessaire de générer un signal d'image entièrement nouveau, adapté à la commande d'un moniteur couleur, mais qu'il suffit, pour générer un tel signal d'image, de modifier un signal d'image déjà présent, contenant des données d'image monochrome. Selon une forme de mise en oeuvre préférée du procédé, une ou plusieurs couleurs, mémorisée(s) dans le dispositif de traitement pour l'objet graphique concerné, est/sont attribuée(s) à chaque objet graphique. Par conséquent, cette démarche, selon laquelle l'attribution de couleur, pour chaque objet graphique, est toujours constante, est particulièrement simple à réaliser dans les cas où il est souhaité que tous les objets possèdent respectivement une attribution de couleur constante. Suivant une variante préférée du procédé, le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur de telle sorte qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique, une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné. Sur la base des informations, mémorisées dans le dispositif de traitement, qui indiquent la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique, une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné, le dispositif de traitement a accès à cette partie des données d'image monochrome et la décode afin d'obtenir les couleurs qu'il convient d'utiliser pour l'attribution de couleurs. Cette façon de procéder est avantageuse dans les cas où l'on souhaite que les différents objets graphiques puissent changer de couleur, par exemple en fonction d'un état de fonctionnement ou d'un franchissement de limite par une valeur mesurée. 2900525 -14- Comme décrit ci-dessus, il n'est nécessaire de modifier un appareil, comme par exemple un appareil d'anesthésie, émettant un premier signal d'image de ce type, que de façon minimale, par rapport à un appareil classique émettant un signal d'image contenant des données d'image monochrome. Il suffit, par exemple, de légèrement modifier, de façon adaptée, le logiciel du microprocesseur du dispositif de commande de moniteur. Le microprocesseur et/ou le dispositif de commande de moniteur peut assumer cette fonction sans problème, car le premier signal d'image ne contient, comme auparavant, que des données d'image monochrome. Simplement, des informations complémentaires sur l'attribution de couleur sont "cachées" dans une petite partie des données d'image monochrome. Le fait que, pour cette raison, le contenu d'image affiché sur un moniteur commandé soit modifié aux endroits concernés et que le contenu d'image originel soit perdu, ne représente aucun problème lorsque la partie des données d'image monochrome qui est utilisée pour le transport des informations complémentaires est choisie de façon adaptée. Il est donc souvent possible, par exemple, de choisir des données d'image monochrome qui correspondent à une zone non visible, sur le moniteur, et de transférer les informations complémentaires sous la forme, par exemple, de lignes ou colonnes supplémentaires. S'il n'est pas possible ou souhaitable de transporter les informations complémentaires requises pour l'attribution de couleur dans des données d'image monochrome qui correspondent à une zone non visible sur un moniteur commandé, il est préféré de masquer les perturbations du contenu d'image normal engendrées par l'introduction d'informations chromatiques codées dans les données d'image monochrome. Ceci peut être obtenu, d'une part, grâce au fait que la partie des données d'image monochrome qui contient les informations chromatiques codées est remplacée, dans le premier signal d'image, avant que ne soit généré le deuxième signal d'image, par des données d'image monochrome de remplacement, prédéterminées. D'autre part, lorsqu'est généré le deuxième signal d'image, ou immédiatement après, la partie des données d'image couleur du deuxième signal d'image, qui est influencée par la présence d'informations chromatiques codées dans les données d'image monochrome du premier signal d'image, peut être remplacée par des données d'image couleur de remplacement, prédéterminées. Il est ainsi possible, par un choix adapté des données d'image de remplacement, d'éviter, ou tout du moins de minimiser les défauts d'image perceptibles par les humains. 2900525 -15- Suivant une variante préférée du procédé, le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur de telle sorte que la disposition et la taille des parties ou blocs ou zones de données d'image monochrome, présentes dans le premier signal d'image, qui correspondent aux objets graphiques, reste constant dans le temps, dans les données d'image monochrome. Afin de procéder à l'attribution de couleur et de générer le deuxième signal d'image, le dispositif de traitement identifie, pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome, dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné, à l'aide d'informations stockées dans le dispositif de traitement, qui indiquent la partie concernée des données d'image monochrome. Étant donné que la position et la taille des données d'image qui représentent les objets graphiques à l'intérieur des données d'image monochrome sont toujours les mêmes ici, ce procédé peut être mis en oeuvre de façon particulièrement simple dans les cas où les objets graphiques ont une taille et une position constantes sur le moniteur. Suivant une variante préférée du procédé, le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur de telle sorte qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome, présente dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné. Puis, sur la base des informations, mémorisées dans le dispositif de traitement, qui indiquent la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique, la partie des données d'image monochrome présente dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique concerné, le dispositif de traitement a accès à cette partie des données d'image monochrome et la décode afin d'identifier la partie des données d'image monochrome qui représente les objets graphiques. Le premier signal d'image contient ainsi les informations codées correspondantes, sous forme d'informations complémentaires. Ici s'applique le même raisonnement que dans le cas, expliqué en détail ci-dessus, dans lequel les données d'image monochrome contiennent des informations codées sur l'attribution d'image. Comme déjà évoqué, ce procédé est particulièrement simple à mettre en oeuvre dans les cas où l'on souhaite que les différents objets graphiques puissent changer de position et/ou de taille sur un moniteur couleur commandé par le deuxième signal d'image, par exemple en fonction d'un état de fonctionnement ou d'une variation de la valeur mesurée. -16- S'il n'est pas possible ou souhaitable de transporter les informations complémentaires dans des données d'image monochrome qui correspondent à une zone non visible sur un moniteur commandé, il est préféré, comme dans le cas des informations complémentaires sur l'attribution de couleurs, de masquer les perturbations du contenu d'image normal engendrées par l'introduction d'informations complémentaires dans les données d'image monochrome. Ceci peut être obtenu, d'une part, grâce au fait que la partie des données d'image monochrome du premier signal d'image qui contient les informations complémentaires est remplacée avant que ne soit généré le deuxième signal d'image, par des données d'image monochrome de remplacement, prédéterminées ou, d'autre part, grâce au fait que lorsqu'est généré le deuxième signal d'image, ou immédiatement après, la partie des données d'image couleur du deuxième signal d'image qui est influencée par la présence des informations complémentaires dans les données d'image monochrome du premier signal d'image, est remplacée par des données d'image complémentaires prédéterminées. Il est ainsi possible, par un choix adapté des données d'image de remplacement, d'éviter, ou tout du moins de minimiser les défauts d'image perceptibles par les humains. Suivant une variante préférée du procédé, le deuxième signal d'image est généré de telle sorte que des informations chromatiques sont ajoutées aux données d'image monochrome du premier signal d'image. En d'autres termes, les données d'image monochrome destinées à générer le deuxième signal d'image ne sont modifiées, de préférence, que dans la mesure requise pour commander un moniteur couleur et représenter les objets graphiques dans les couleurs souhaitées. Dans ce cas, les données d'image monochrome qui ne représentent pas un objet graphique, auquel sont associées une ou plusieurs couleurs, sont de préférence laissées telles quelles si les couleurs des zones d'image correspondantes ne changent pas. Il est préféré, en particulier, que le premier signal d'image soit généré par le dispositif de commande de moniteur de telle sorte que ses données d'image contiennent, pour chaque pixel, une valeur binaire indiquant l'état de commutation du pixel concerné. Puis le deuxième signal d'image est généré de telle sorte que, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image, chaque valeur binaire des données d'image monochrome correspondant à un pixel soit remplacée par une valeur d'au moins deux bits de longueur qui indique la couleur du pixel concerné. En conséquence, les données d'image couleur générées pour chaque pixel appartenant 2900525 -17- à l'un des objets graphiques contiennent une valeur comprenant une couleur associée et, pour chaque pixel n'appartenant pas à l'un des objets graphiques, une valeur correspondant par exemple au blanc ou au noir. Le choix de longueur de bits des données d'image couleur du deuxième signal d'image est déterminé par le nombre de couleurs souhaitées et les capacités du moniteur couleur qu'il convient d'utiliser. Des valeurs d'une longueur de huit bits suffisent, par exemple, pour 256 couleurs. Il est préféré que le deuxième signal d'image soit généré pendant la réception du premier signal d'image, le dispositif de traitement récupérant en continu les données d'image monochrome au cours de la réception du premier signal d'image, les transformant directement en données d'image couleur et les utilisant pour générer en continu le deuxième signal d'image. Dans ce cas, on peut renoncer à un stockage intermédiaire, dans le dispositif de traitement, au moins en ce qui concerne les quantités importantes de données du premier et du deuxième signal d'image, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de disposer d'une mémoire. Une telle forme d'exécution présente l'avantage d'être économique et rapide. Suivant une forme d'exécution préférée, le premier signal d'image est reçu par le dispositif de commande de moniteur d'un appareil d'anesthésie. L'invention va maintenant être décrite plus en détail à l'aide d'un exemple d'exécution, en référence au dessin, dans lequel La figure 1 représente schématiquement le matériel informatique prévu pour commander le moniteur monochrome d'un appareil d'anesthésie et le moniteur monochrome qui est branché sur ce matériel, La figure 2 représente schématiquement le matériel informatique d'un appareil d'anesthésie qui est prévu pour commander le moniteur monochrome, l'unité d'interface selon l'invention qui est branchée sur ce matériel, et un moniteur monochrome qui est branché sur cette unité d'interface, La figure 3 représente schématiquement des parties de données d'image monochrome d'un signal d'image émis par le matériel informatique - représenté aux figures 1 et 2 û d'un appareil d'anesthésie, La figure 4 représente schématiquement des parties des données d'image couleur d'un signal d'image émis par une unité d'interface selon l'invention, La figure 5 représente schématiquement des parties de données d'image monochrome d'un signal d'image émis par le matériel informatique - représenté aux -18- figures 1 et 2 ùd'un appareil d'anesthésie, selon un cycle de régénération d'images différent de celui de la figure 3. La figure 1 représente schématiquement un dispositif classique constitué d'un appareil d'anesthésie conçu pour commander un moniteur monochrome et d'un moniteur monochrome. La figure 1 représente le matériel informatique 1 de l'appareil d'anesthésie, qui n'est pas représenté en détail, destiné à commander un moniteur monochrome. Ce matériel informatique 1 est branché sur un moniteur 2 monochrome qui fait partie d'un appareil d'anesthésie ou qui peut être un moniteur externe. Le matériel informatique 1 comprend un microprocesseur 3 et un générateur de commandes graphiques 4, qui sont couplés de façon à pouvoir échanger des données grâce à une liaison de communication 5. Le raccord de sortie 6 du générateur de commandes graphiques 4 est branché sur le raccord d'entrée 7 du moniteur 2 monochrome de telle sorte qu'un signal d'image émis par le générateur de commandes graphiques 4 puisse parvenir, par l'intermédiaire de la liaison de communication 8, au moniteur 2 monochrome et commander celui-ci. L'appareil d'anesthésie met les informations les plus diverses à disposition de l'anesthésiste ou d'un autre utilisateur, informations qui peuvent être affichées sur le moniteur 2 monochrome qui est branché sur le générateur de commandes graphiques 4. A cet effet, le microprocesseur 3 est programmé de telle sorte qu'il envoie au générateur de commandes graphiques 4 les informations qu'il convient d'afficher, sous une forme adaptée, par l'intermédiaire de la liaison de communication 5. Celui-ci émet alors un signal d'image contenant les données d'image monochrome, qu'il envoie, par la sortie 6 et grâce à la liaison de communication 8, à l'entrée 7 du moniteur 2 monochrome. Le moniteur 2 monochrome est commandé par le signal d'image de telle sorte qu'il affiche les informations. Les informations affichées peuvent être, par exemple, différentes valeurs mesurées, des paramètres de fonctionnement d'appareils, ou des messages d'alerte. Mais les informations affichées peuvent également être, par exemple, des bulles d'aide ou tout élément graphique pouvant servir, par exemple, à un agencement clair de l'affichage du moniteur. Chaque information est affichée sous forme d'objet graphique sur le moniteur 2 monochrome. Par exemple, à la figure 1, deux objets graphiques 9, 10 sont représentés. Mais il est également possible d'afficher un nombre plus ou moins important d'objets graphiques. Dans l'exemple illustré, l'objet graphique 9 est la valeur de saturation en oxygène du sang d'un patient raccordé à l'appareil d'anesthésie, valeur qui est entourée d'un cadre, tandis -19-- que l'information qui correspond à l'objet graphique 10 de la figure 1 n'est pas précisée. A titre d'exemple, la figure 3 représente schématiquement un extrait non continu des données d'image monochrome du signal d'image qui est émis par la sortie 6 du générateur de commandes graphiques 4 lorsque celui-ci fonctionne. Dans l'exemple représenté, les données d'image monochrome sont un train de bits, c'est-à-dire une suite de valeurs binaires 11 isolées. Chaque bit 11 correspond ici à un pixel sur le moniteur 2 monochrome et indique si ce pixel doit être activé ou désactivé. Par exemple, la valeur binaire 0 signifie que le pixel doit être mis hors service et doit être noir, et la valeur binaire 1 signifie que le pixel est mis en service et doit être blanc. On comprend qu'une partie de ces données d'image monochrome représente les différents objets graphiques 9, 10, et que l'autre partie des données d'image monochrome représente l'arrière-plan d'image. A la figure 3, par exemple, la partie 12 des données d'image monochrome représente l'objet graphique 10, tandis que les parties 13 et 14 des données d'image monochrome représentent une zone d'arrière-plan noire ou blanche. Ce train de bits est envoyé avec le signal d'image, pour assurer une régénération cyclique suivant une certaine fréquence de régénération d'image, ce qui fait que le signal d'image transmet régulièrement au moniteur 2 des états de commutation actuels des différents pixels. Etant donné que le signal d'image émis par le générateur de commandes graphiques 4 de la figure 1 contient donc exclusivement des données d'image monochrome, il est uniquement possible, avec celui-ci, de commander un moniteur monochrome 2 et d'obtenir un affichage monochrome. La figure 2 représente comment on peut cependant obtenir une visualisation en couleur à l'écran, à l'aide d'une unité d'interface 15 selon l'invention montée entre le matériel informatique 1 et un moniteur couleur 2'. L'unité d'interface 15 présente un raccord d'entrée 16, un raccord de sortie 17 et un dispositif de traitement 18 monté entre eux, se présentant sous la forme d'un matériel informatique configurable, comme par exemple un dispositif à logique programmable (PLD Programmable Logic Device) ou un réseau de portes programmable (FPGA Field Programmable Gate Array). Le raccord d'entrée 16 est relié à la sortie 6 du générateur de commandes graphiques 4 par l'intermédiaire d'une liaison de communication 8. Le raccord d'entrée 7' du moniteur couleur 2' est relié au raccord de sortie 17 de l'unité d'interface 15 par une liaison de communication 20. 2900525 -20- Ainsi, en fonctionnement, les données d'image monochromes représentées à la figure 3 parviennent, avec le signal d'image émis par le générateur de commandes graphiques 4, par l'intermédiaire du raccord d'entrée 16, dans le dispositif de traitement 18. Dans le dispositif de traitement 18 est mémorisée une fonction prédéterminée, sur la base de laquelle le dispositif de traitement 18 peut générer un signal d'image couleur, contenant des données d'image couleur, correspondant au signal d'image contenant des données d'image monochrome, au moyen duquel le moniteur couleur 2' peut être activé de telle sorte qu'il affiche, avec des objets graphiques couleur, l'image affichée uniquement en noir et blanc sur le moniteur monochrome, à la figure 1. Ceci est obtenu en associant à chaque objet graphique 9, 10, sur la base de la fonction, une ou plusieurs couleurs. Dans le cas où les objets graphiques 9, 10 se trouvent toujours à la même position dans l'image et où leur taille est constante, les bits qui correspondent aux différents objets graphiques et aux autres zones d'image se trouvent, à l'intérieur d'un cycle de régénération d'image, toujours à la même place dans un train de bits et/ou dans les données d'image monochromatiques. Dans une configuration particulièrement adaptée à ce cas, des informations sont stockées dans le dispositif de traitement 18, pour chaque objet graphique 9, 10, qui renseignent sur le bloc ou les blocs du train de bits qui correspondent à l'objet graphique 9, 10 considéré. Ainsi, par exemple, pour l'objet graphique 10, la position de départ et la longueur de la partie 12 sont stockées dans les données monochromatiques présentes dans le dispositif de traitement 18. En outre, dans le cas où les différents objets graphiques ont toujours la même attribution de couleur, une ou plusieurs couleurs, qu'il convient d'attribuer à chaque objet graphique 9, 10, sont également stockées dans le dispositif de traitement 18. Dans l'exemple d'exécution expliqué, 256 couleurs sont prévues, auxquelles est respectivement associé un nombre compris entre 0 et 255 ; le chiffre 0 correspond au noir, 128 au rouge et 255 au blanc. Pour chaque objet 9, 10, une ou plusieurs valeurs numériques de 0 à 255 sont mémorisées dans le dispositif de traitement 18. S'il est souhaité, par exemple, que l'objet graphique 10 soit affiché en rouge, la valeur numérique 128 est mémorisée avec l'objet 10. Pour l'objet graphique 9, il serait possible de mémoriser une couleur unique, ou différentes couleurs pour le cadre et le chiffre. Grâce à ces indications, le dispositif de traitement peut alors générer, de façon simple, à partir du signal d'image, contenant des données d'image monochromes, du générateur de commandes graphiques 4, un signal d'image 2900525 -21- couleur provoquant l'activation souhaitée du moniteur couleur 2', qui contient des données d'image couleur qui sont représentées à la figure 4. A cet effet, à chaque bit 11 du train de bits représenté à la figure 3 sont associés huit bits qui peuvent porter chaque valeur chromatique allant de 0 à 255. En d'autres termes, le signal d'image couleur contient une suite de groupes 19 de respectivement huit bits, dont chacun correspond à un bit 11 compris dans les données d'image monochrome. C'est ainsi que chaque groupe 19 indique la couleur d'un pixel. L'attribution intervient de telle sorte que, pour chaque bit 11 de données d'image monochrome qui n'appartient pas à un objet graphique est attribuée, en fonction de son état de commutation du groupe 19 associé de données d'image couleur, la valeur chromatique 0 ou 255 û c'est-à-dire la couleur noire ou blanche - correspondant à l'état de commutation du bit 11, ce qui fait que l'affichage sur le moniteur monochrome 2 et sur le moniteur couleur 2' est identique. En conséquence, la partie 13, comprenant trois bits, des données d'image monochrome, qui représente une zone d'arrière-plan noire, devient une partie 13' des données d'image couleur, comprenant trois groupes 19 de respectivement huit bits, chaque groupe 19 contenant la valeur 0 pour la couleur noire. De la même façon, la partie 14, comprenant trois bits, des données d'image monochrome, qui représente une zone d'arrière-plan blanche, devient une partie 14' des données d'image couleur, comprenant trois groupes 19 de respectivement huit bits, chaque groupe 19 contenant la valeur 255 pour la couleur blanche. Pour représenter en couleur rouge l'objet graphique 10 représenté par la partie 12 des données d'image monochrome, à chaque bit blanc 11 de la partie 12 des données d'image monochrome du groupe 19 correspondant de données d'image couleur est associée la valeur 128 pour le rouge, tandis que la valeur 0 pour le noir est associée à chaque bit noir 11 de la partie 12des données d'image monochrome du groupe 19 correspondant de données d'image couleur. En conséquence, la partie 12, comprenant trois bits, des données d'image monochrome, représentée à la figure 3, qui représente l'objet graphique 10, devient la partie 12' des données d'image couleur, représentée à la figure 4, comprenant trois groupes 19 de respectivement huit bits. Si l'attribution de couleur aux différents objets graphiques 9, 10 et/ou la position ou la taille des différents objets graphiques 9, 10 n'est pas constante, le mode opératoire ci-dessus et la configuration de l'unité d'interface 15 doivent être légèrement modifiés. Dans ce cas, la mémorisation de la couleur qu'il convient d'associer à l'objet graphique 10 et/ou la mémorisation de la position et de la 2900525 -22- longueur du bloc 12 de données d'image monochrome, à l'intérieur du train de bits, qui correspondent à l'objet graphique 10, n'est plus possible. En d'autres termes, dans ces cas-là, l'unité de traitement ne peut plus procéder à l'attribution de couleur sur la base exclusive des informations chromatiques qui y sont stockées et/ou sur la base des informations, qui y sont stockées, sur la position et la longueur d'une partie 12 comprise dans les données d'image monochrome, représentant un objet graphique 10. Un exemple de données d'image monochrome de ce type est représenté aux figures 3 et 5. La figure 3 déjà décrite représente les données d'image monochrome dans un cycle de régénération d'image, et la figure 5 les données d'image monochrome dans un autre cycle de régénération d'image. Une comparaison de la figure 5 avec la figure 3 met en évidence que les blocs 13 et 14 de données d'image monochrome de la figure 3 contiennent respectivement, à la figure 5, une combinaison de bits qui a été modifiée, pour une raison qui sera exposée ci-après, (et portent donc les références 13" et 14"), et que la position du bloc 12 à l'intérieur des données d'image monochrome a changé et, par conséquent, la position de l'objet graphique 10 sur un moniteur monochrome 2 commandé par le signal d'image. Afin de permettre, dans ce cas également,une attribution de couleur aux objets graphiques 9, 10, le logiciel du microprocesseur 3 du matériel informatique 1 est légèrement modifié de telle sorte que soient introduites, dans les données d'image monochrome contenues dans le signal d'image émis par le matériel informatique 1, des informations complémentaires sous forme codée permettant au dispositif de traitement 18 de procéder à l'attribution de couleur souhaitée. Mais ceci n'est pas obtenu en modifiant le matériel informatique 1 de telle sorte qu'il émette un signal d'image contenant des données d'image couleur. Au contraire, le signal d'image émis par le matériel informatique 1 ne contient: toujours que des données d'image monochrome, sous la forme d'un train de bits, dont les différents bits correspondent chacun à un pixel. Au lieu de cela, les informations complémentaires sont transmises sous forme de contenu d'image, en modifiant les bits qui correspondent aux pixels, dans des zones prédéfinies des données d'image monochrome, connues du dispositif de traitement 18. Les informations complémentaires sont ainsi transmises, pour ainsi dire, sous la forme de perturbations d'image limitées dans l'espace. Dans le présent exemple, des informations sont stockées dans le dispositif de traitement 18, sur la base desquelles le dispositif de traitement 18 sait 2900525 -23- que les deux bits de droite du bloc 13, 13" de données d'image monochrome contiennent, de façon codée, la couleur qu'il convient d'associer à l'objet graphique 10, et que dans les deux bits de droite du bloc 14, 14" de données d'image monochrome est stockée, sous forme codée, la position du bloc 12 à l'intérieur des données d'image monochrome. A la figure 5, non seulement la position du bloc 12 a changé, à l'intérieur des données d'image monochrome, mais l'objet graphique 10 doit également être représenté dans une autre couleur. De façon correspondante, la valeur de ces bits a été modifiée. Le dispositif de traitement 18 accède à ces bits et décode l'information qu'ils contiennent. L'attribution peut ensuite intervenir, comme dans le cas de couleurs et de positions constantes. Étant donné que les zones d'image représentées par les blocs 13, 13" et 14, 14" sont des zones d'arrière-plan statiques, il est possible, sans difficultés, de mémoriser Nes profils binaires "d'origine" dans le dispositif de traitement 18 et d'inscrire par écrasement, dans les blocs modifiés 13" et 14", après décodage des informations complémentaires, les profils binaires mémorisés, afin d'obtenir un signal d'image inaltéré avec les blocs 13 et 14 "d'origine". Étant donné que, dans le cas présent, seuls deux bits sont utilisés pour chaque information complémentaire, il n'est possible de communiquer que quatre couleurs différentes et quatre positions différentes au dispositif de traitement 18. C'est pour cette raison que, dans la pratique, on utilise plus de bits pour chaque information complémentaire. Pour les objets graphiques 9 restants, les informations complémentaires sont transmises de la même façon | L'invention concerne une unité d'interface et un procédé de génération d'un signal d'image contenant des données d'image chromatique pour commander un moniteur couleur à partir d'un signal d'image contenant des données d'image monochrome émis par un appareil, afin de commander un moniteur monochrome, ainsi qu'un appareil équipé d'une telle unité d'interface. | Revendications 1. Unité d'interface comprenant un raccord d'entrée (16), un raccord de sortie (17) et un dispositif de traitement (18) monté entre le raccord d'entrée (16) et le raccord de sortie (17), unité qui est conçue pour -recevoir, par l'intermédiaire du raccord d'entrée (16), un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur (1) d'un appareil de commande d'un moniteur monochrome, qui contient des données d'image monochrome dont au moins une partie représente des objets graphiques (9, 10) et qui est conçu pour commander le moniteur monochrome de telle sorte que les objets graphiques (9, 10) soient représentés sur celui-ci, -attribuer une ou plusieurs couleurs à chaque objet graphique (9, 10), sur la base d'une fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement (18), et. - émettre un deuxième signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur (2') et mettre ce signal à disposition, par l'intermédiaire du raccord de sortie (17), de telle sorte qu'il soit possible, avec le deuxième signal d'image, de commander un moniteur couleur (2') branché sur le raccord de sortie (17) pour permettre d'afficher sur celui-ci les objets graphiques (9, 10) avec les couleurs qui leur sont associées. 2. Unité d'interface selon la 1, dans laquelle une ou plusieurs couleurs, qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné, est/sont mémorisée(s), pour chaque objet graphique (9, 10), dans le dispositif de traitement (18) et constituent une partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement (18), de sorte qu'il existe une attribution de couleur fixe pour chaque objet graphique (9, 10). 3. Unité d'interface selon la 1, dans laquelle, comme partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement (18), sont stockées dans le dispositif de traitement (18), des informations qui indiquent une partie de données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique concerné (9, 10), le dispositif de traitement (18) étant conçu pour, sur la base des informations mémorisées, évaluer-25- et décoder cette partie des données d'image monochrore, afin d'obtenir les couleurs à utiliser pour l'attribution de couleurs. 4. Unité d'interface selon la 3, dans laquelle des données d'image de remplacement prédéterminées sont mémorisées dans le dispositif de traitement (18), le dispositif de traitement (18) étant conçu pour remplacer par les données d'image de remplacement, dans le premier signal d'image, la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné, avant que ne soit généré le deuxième signal d'image, ou, à la création du deuxième signal d'image, pour remplacer par les données d'image de remplacement prédéterminées, la partie des données d'image couleur qui correspond à cette partie, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image. 5. Unité d'interface selon l'une des 1 à 4, dans laquelle, comme partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement (18), sont stockées dans le dispositif de traitement (18), pour chaque objet graphique (9, 10), des informations indiquant la partie des données d'image monochrome, dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10)concerné. 6. Unité d'interface selon l'une des 1 à 4, dans laquelle, comme partie de la fonction prédéterminée, mémorisée dans le dispositif de traitement (18), sont stockées dans le dispositif de traitement (18) des informations qui indiquent une partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, le dispositif de traitement (18) étant conçu pour évaluer et décoder, sur la base des informations mémorisées, la partie des données d'image monochrome qui contient les informations codées. 7. Unité d'interface selon la 6, dans laquelle dans le dispositif de traitement (18) sont stockées des données d'image de remplacement, le dispositif de traitement (18) étant conçu pour remplacer, par les données d'image de 2900525 -26- remplacement, la partie des données d'image monochrome présente dans le premier signal d'image qui contient, de façon codée pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, avant que ne soit produit le deuxième signal d'image, ou, lorsqu'est produit le deuxième signal d'image pour remplacer par les données d'image de remplacement prédéterminées la partie des données d'image couleur qui correspond à cette partie, dans les données d'image cou-leur du deuxième signal d'image. 8. Unité d'interface selon l'une des 1 à 7, dans laquelle le dispositif de traitement (18) est conçu pour générer le deuxième signal d'image de telle sorte que les données d'image couleur du deuxième signal d'image correspondent aux données d'image monochrome du premier signal d'image auxquelles ont été ajoutées des informations chromatiques. 9. Unité d'interface selon la 8, dans laquelle le dispositif de traitement (18) est conçu pour - recevoir et traiter un premier signal d'image dont les données d'image monochrome contiennent, pour chaque pixel, une valeur binaire (11) indiquant l'état de commutation du pixel concerné, et - générer le deuxième signal d'image de telle sorte que, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image, chaque valeur binaire (11) des données d'image monochrome correspondant à un pixel est remplacée par une valeur (19) d'au moins cieux bits de longueur qui indique la couleur du pixel concerné. 10. Unité d'interface selon la 8 ou la 9, dans laquelle le dispositif de traitement (18) est conçu pour générer le deuxième signal d'image pendant la réception du premier signal d'image, le dispositif de traitemant (18) récupérant en continu les données d'image monochrome au cours de la réception du premier signal d'image, les transformant directement en données d'image couleur et les utilisant pour générer en continu le deuxième signal d'image. 2900525 -27- 11. Unité d'interface selon l'une des 1 à 10, dans laquelle le dispositif de traitement (18) présente un microprocesseur programmable et une mémoire. 12. Unité d'interface selon l'une des 1 à 10, dans laquelle le dispositif de traitement (18) est mis en oeuvre dans un matériel informatique non configurable ou configurable, en particulier par un ou plusieurs PLD, un ou plusieurs FPGA et/ou un ou plusieurs ASIC. 13. Unité d'interface selon les 1 à 12, dans laquelle le dispositif de traitement (18) est conçu pour recevoir un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur (1) d'un appareil d'anesthésie. 14. Appareil comprenant : - un dispositif de commande de moniteur (1) destiné à faire fonctionner un moniteur monochrome, qui est conçu, afin d'afficher des informations sous la forme d'un certain nombre d'objets graphiques (9, 10), sur un moniteur monochrome, à l'aide du dispositif de commande de moniteur (1), pour émettre un premier signal d'image conçu pour commander un moniteur monochrome, contenant des données d'image monochrome dont au moins une partie représente les objets graphiques (9, 10), et, - une unité d'interface (15) selon l'une des 1 à 13, dont le raccord d'entrée (16) est relié au dispositif de commande de moniteur (1). 15. Appareil selon la 14, dans lequel le dispositif de commande de moniteur (1) présente un dispositif de traitement de données (3) et un générateur de commandes graphiques (4) relié au dispositif de traitement de données (3), le dispositif de traitement de données (3) étant conçu pour émettre le premier signal d'image, à l'aide du générateur de commandes graphiques (4), et le raccord d'entrée (16) de l'unité d'interface (15) étant relié au générateur de commandes graphiques (4). 16. Appareil selon la 14 ou la 15, dans lequel le dispositif de commande de moniteur (1) est réglé pour générer le signal d'image monochrome de telle sorte qu'une partie de ses données d'image-28-monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné et/ou qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome du premier signal d'image qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné. 17. Appareil selon la 16, dans lequel le dispositif de commande de moniteur (1) est en outre réglé pour générer le signal d'image monochrome de telle sorte que la partie de ses données d'image monochrome qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné et/ou que la partie des données d'image monochrome du premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, sont des données d'image qui ne sont pas affichées sur un moniteur commandé par le premier signal d'image. 18. Appareil selon l'une des 14 à 17, dans lequel l'appareil est un appareil d'anesthésie. 19. Procédé de production d'un signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur (2'), dans lequel - un premier signal d'image émis par le dispositif de commande de moniteur (1) d'un appareil de commande d'un moniteur monochrome, qui contient des données d'image monochrome dont au moins une partie représente des objets graphiques (9, 10) et qui est conçu pour commander un moniteur monochrome de telle sorte que les objets graphiques (9, 10) soient représentés sur celui-ci, est reçu au niveau d'un dispositif de traitement (18), - sur la base d'une fonction prédéterminée, rnémorisée dans le dispositif de traitement (18), une ou plusieurs couleurs est/sont attribuée(s) à chaque objet graphique (9, 10) par le dispositif de traitement (18), et - dans le dispositif de traitement (18) est généré un deuxième signal d'image contenant des données d'image couleur, pour commander un moniteur couleur (2') de telle sorte qu'il soit possible, avec le deuxième signal d'image, de commander un moniteur couleur (2') pour afficher sur celui-ci les objets graphiques (9, 10) avec les couleurs qui leur sont associées. 2900525 -29- 20. Procédé selon la 19, dans lequel une ou plusieurs couleurs, mémorisée(s) dans le dispositif de traitement (18) pour l'objet graphique concerné (9, 10), est/sont attribuée(s) à chaque objet graphique (9, 10). 21. Procédé selon la 19, dans lequel : - le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur (1) de telle sorte qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné. - sur la base des informations, mémorisées dans le dispositif de traitement (18), qui indiquent la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné, le dispositif de traitement (18) a accès à cette partie des données d'image monochrome et la décode afin d'obtenir les couleurs qu'il convient d'utiliser pour l'attribution de couleurs. 24. Procédé selon la 21, dans lequel, dans le dispositif de traitement (18), la partie des données d'image monochrome, dans le premier signal d'image, qui contient sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), une ou plusieurs couleurs) qu'il convient d'attribuer à l'objet graphique (9, 10) concerné, est remplacée, avant que ne soit généré le deuxième signal d'image, par des données d'image de remplacement prédéterminées stockées dans le dispositif de traitement (18) ou, lorsqu'est généré le deuxième signal d'image, la partie des données d'image couleur qui correspond à cette partie, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image, est remplacée par des données d'image couleur de remplacement, prédéterminées. 25. Procédé selon l'une des 19 à 22, dans lequel : - le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur (1) de telle sorte que la disposition et la taille des blocs de données d'image monochrome, présentes dans le premier signal d'image, qui correspondent aux-30- objets graphiques (9, 10), reste constantes dans le temps, dans les données d'image monochrome, et - le dispositif de traitement identifie, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'iimage monochrome, dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, à l'aide d'informations stockées dans le dispositif de traitement (18), qui indiquent la partie concernée des données d'image monochrome. 24. Procédé selon l'une des 19 à 22, dans lequel : - le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur (1) de telle sorte qu'une partie de ses données d'image monochrome contienne, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome, présente dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, - sur la base des informations, mémorisées dans le dispositif de traitement (18), qui indiquent la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image, qui contient, sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome présente dans le premier signal d'image, qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, le dispositif de traitement (18) a accès à cette partie des données d'image monochrome qui contient les informations codées et la décode afin d'identifier la partie des données d'image monochrome qui représente les objets graphiques (9, 10). 25. Procédé selon la 24, dans lequel dans le dispositif de traitement (18), la parfile des données d'image monochrome du premier signal d'image qui contient sous forme codée, pour chaque objet graphique (9, 10), la partie des données d'image monochrome dans le premier signal d'image qui représente l'objet graphique (9, 10) concerné, est remplacée, avant que ne soit généré le deuxième signal d'image, par des données d'image de remplacement prédéterminées stockées dans le dispositif de traitement (18) ou, lorsqu'est généré le deuxième signal d'image, la partie des données d'image couleur qui correspond à cette partie, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image, est remplacée par des données d'image de remplacement prédéterminées. 2900525 -31- 26. Procédé selon l'une des 19 à 25, dans lequel le deuxième signal d'image est généré de telle sorte que des informations chromatiques sont ajoutées aux données d'image monochrome du premier signal d'image. 27. Procédé selon la 26, dans lequel : - le premier signal d'image est généré par le dispositif de commande de moniteur (1) de telle sorte que ses données d'image contiennent, pour chaque pixel, une valeur binaire (11) indiquant l'état de commutation du pixel concerné, et - le deuxième signal d'image est généré de telle sorte que, dans les données d'image couleur du deuxième signal d'image, chaque valeur binaire (11) des données d'image monochrome correspondant à un pixel est remplacée par une valeur (19) d'au moins deux bits de longueur qui indique la couleur du pixel concerné. 30. Procédé selon la 26 ou la 27, dans lequel le deuxième signal d'image est généré pendant la réception du premier signal d'image, le dispositif de traitement (18) récupérant en continu les données d'image monochrome au cours de la réception du premier signal d'image, les transformant directement en données d'image couleur et les utilisant pour générer en continu le deuxième signal d'image. 31. Procédé selon l'une des 19 à 28, dans lequel le premier signal d'image est reçu par le dispositif de commande de moniteur (1) d'un appareil d'anesthésie. | H,A | H04,A61 | H04N,A61M | H04N 1,A61M 5,A61M 16 | H04N 1/48,A61M 5/00,A61M 16/01 |
FR2896850 | A1 | REFLECTEUR POUR FEUX DE VEHICULE | 20,070,803 | La présente invention concerne un réflecteur pour des feux de signalisation, notamment d'un véhicule automobile. Un feu de signalisation de véhicule automobile comporte de façon générale un réflecteur de forme concave, formant une cavité munie d'un orifice central, une source lumineuse telle qu'une lampe ou une diode située dans un logement placé en partie dans l'orifice central du réflecteur et une glace extérieure derrière laquelle est positionné le réflecteur. Cette glace est généralement teintée en rouge ou en blanc. La surface intérieure du réflecteur est réfléchissante afin de concentrer et/ou diriger les rayons lumineux issus de la source lumineuse en fonction de la répartition souhaitée du flux lumineux et de satisfaire aux exigences réglementaires. La forme du réflecteur répond donc à des contraintes photométriques, mais aussi thermiques et mécaniques. Une difficulté importante dans la conception d'un réflecteur est de trouver une forme qui permette de viser les zones photométriques souhaitées et/ou imposées par la législation applicable. En particulier, il est souhaitable que la lumière émise par un feu de signalisation soit vue sous le plus grand angle possible, tout en conservant une luminosité satisfaisante. La demande de brevet FR 2 772 885 publiée le 25-6-1999 concerne un réflecteur pour feu de véhicules comprenant quatre secteurs formant deux demi-réflecteurs de révolution. D'après ce document, la surface réfléchissante du réflecteur est obtenue simplement par dépôt d'une couche de peinture réfléchissante, ce qui permet de réaliser un réflecteur peu onéreux. Il est indiqué que les performances de ce réflecteur sont néanmoins jugées suffisantes pour de nombreuses utilisations dans le domaine de l'automobile. La demande de brevet FR 2 841 966 publiée le 9-1-2004 concerne un feu de véhicule pour lequel l'ensemble de la surface réfléchissante du réflecteur parait brillante. On obtient ainsi un disque lumineux. Pour ce faire, la lampe est entourée d'un organe transparent dirigeant latéralement, par réflexion pour une partie de l'organe transparent et par réfraction pour une autre partie, les rayons lumineux vers la surface réfléchissante d'un réflecteur. Ce dernier se compose d'une multitude de surfaces réfléchissantes de forme annulaire entourant la lampe et disposées en gradins. La présente invention concerne un réflecteur pour un feu de signalisation qui peut être vu sous un angle relativement important, tout en restant suffisamment lumineux, et qui de préférence apparaît sous forme de bandes radiales lumineuses lorsqu'il est allumé. De façon plus précise, l'invention se rapporte à un réflecteur pour feu de signalisation, notamment pour véhicule automobile, comprenant une surface réfléchissante et un orifice central destiné au passage d'une source lumineuse. Selon l'invention, la surface réfléchissante est composée d'une succession de bandes radiales en partant de l'orifice central, réfléchissantes et adjacentes les unes aux autres. Les bandes radiales peuvent prendre diverses formes : en forme de trapèze allongé dont la petite base est située du côté de l'orifice central, en forme courbée ou en forme de spirale ou de portion d'hélice. Selon le mode de réalisation préféré, la surface réfléchissante vue en coupe transversale a une forme convexe. Selon un mode de réalisation possible, l'ensemble des bandes forme une portion de paraboloïde de révolution engendré autour d'un axe et dont le foyer est situé sensiblement à l'emplacement de la source lumineuse. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente en perspective un mode de réalisation d'un réflecteur conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue de face d'un mode de réalisation sensiblement identique à celui représenté sur la figure 1, avec un nombre de bandes radiales inférieur et une courbure de bandes plus importante; - la figure 3 est une vue de face d'un autre mode de réalisation du réflecteur; et - la figure 4 est une vue en coupe transversale de trois bandes radiales consécutives. Les réflecteurs représentés sur les figures 1 à 3 sont destinés à équiper des moyens de signalisation d'un véhicule automobile, tels qu'un feu de stationnement, un feu de brouillard, un feu arrière, un feu de stop ou un feu de changement de direction. De façon classique, le réflecteur 10 représenté sur la figure 1 a une forme creuse munie dans sa partie centrale d'un orifice 12, généralement circulaire. Cet orifice est destiné à accueillir un logement pour une source lumineuse 14 telle qu'une lampe ou une diode. La paroi intérieure 16 du réflecteur est réfléchissante. De façon particulière, la forme générale du réflecteur 10 peut être une portion de paraboloïde de révolution engendré autour d'un axe 18 et dont le foyer est situé à l'emplacement de la source lumineuse 14 ou à proximité de cet emplacement. L'axe 18 passe sensiblement par le centre de l'orifice 12 et, lorsque le réflecteur équipe un projecteur monté sur un véhicule automobile, cet axe 18 s'étend dans un plan parallèle au plan vertical médian du véhicule, généralement incliné de quelques degrés vers le bas par rapport à l'horizontal. Selon l'invention, la surface réfléchissante 16 est constituée par une succession de bandes radiales réfléchissantes 20. Ces bandes sont "radiales" en ce sens qu'elles s'étendent de l'orifice 12 vers la périphérie 22 du réflecteur. Les bandes sont adjacentes les unes aux autres, deux bandes adjacentes (par exemple 2Oa et 2Ob) ayant un même côté commun (côté 24). Les bandes réfléchissantes peuvent prendre différentes formes. Ainsi sur la figure 1, la largeur des bandes augmente de l'orifice 12 vers la périphérie du réflecteur. Les bandes représentées sont courbées en forme de spirale, mais elles peuvent éventuellement être en forme d'hélice. L'angle de courbure ou de déviation par rapport à une direction rectiligne radiale, partant du centre de l'orifice 12, peut être constant ou variable selon la forme que l'on souhaite donner aux bandes réfléchissantes. Pour le mode de réalisation représenté sur la figure 1, cet angle de courbure est sensiblement constant. La forme du réflecteur 30 représenté vu de face sur la figure 2 est sensiblement identique à celle de la figure 1, à l'exception du nombre de bandes radiales 32 qui est inférieur sur la figure 2 comparé à la figure 1 et à l'angle de courbure des bandes radiales 32. Cet angle de courbure, qui est sensiblement constant, est plus accentué sur la figure 32. La figure 3 représente vu de face un autre mode de réalisation de l'invention. Le réflecteur 40, muni d'un orifice central 42, est composé de bandes radiales réfléchissantes et adjacentes 44. Ces bandes ont chacune, vues de face, sensiblement la forme d'un trapèze allongé dont la petite base 46 est située du côté de l'orifice 42 (en formant par exemple une partie de l'orifice 42) et dont la grande base 48 est située du côté de la périphérie du réflecteur (en constituant par exemple une partie du bord extérieur du réflecteur). Ce trapèze peut être isocèle. Les bords des bandes réfléchissantes situés à l'opposé de l'orifice 12 peuvent avoir une forme arrondie. De façon avantageuse, la surface réfléchissante joignant les deux bords de chacune des bandes radiales a une forme convexe illustrée sur la figure 4. Sur cette figure qui montre en coupe transversale trois bandes radiales réfléchissantes et adjacentes 50, 52 et 54, chacune des surfaces réfléchissantes respectivement 56, 58 et 60 a une forme convexe. Cette forme convexe permet de voir la bande illuminée de façon moins large, le centre de la bande (dans une direction radiale) apparaissant de façon beaucoup plus lumineuse que les bords. Un observateur voit chaque bande comme une ligne radiale lumineuse plus ou moins épaisse selon le degré de convexité de la bande. En plus d'un effet esthétique original, le feu allumé peut être vu sous un angle important. De façon classique, le réflecteur est réalisé d'une seule pièce, par moulage, en matière plastique ABS ou ABS HT ou ABS/PC ou PC. La surface du moule est polie afin de préserver un état de surface aussi lisse que possible. La surface interne du réflecteur est rendue réfléchissante en la recouvrant par exemple de particules d'aluminium par pulvérisation ou de peinture métallisée. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. De même, l'invention peut s'appliquer à d'autres domaines que celui des véhicules, par exemples à des feux de signalisation pour la circulation des piétons et des véhicules | L'invention a pour objet un réflecteur pour feu de signalisation, notamment pour véhicule automobile, comprenant une surface réfléchissante (16) et un orifice central (12) destiné au passage d'une source lumineuse (14).Selon l'invention, la surface réfléchissante est composée d'une succession de bandes radiales (20) en partant dudit orifice central, réfléchissantes et adjacentes les unes aux autres. | 1. Réflecteur pour feu de signalisation, notamment pour véhicule automobile, comprenant une surface réfléchissante (16) et un orifice central (12) destiné au passage d'une source lumineuse (14), caractérisé en ce que ladite surface réfléchissante est composée d'une succession de bandes radiales (20) en partant dudit orifice central, réfléchissantes et adjacentes les unes aux autres. 2. Réflecteur selon la 1 caractérisé en ce que lesdites bandes radiales ont chacune sensiblement la forme d'un trapèze allongé (44) dont la petite base (46) est située du coté dudit orifice central et la grande base (48) est située du côté de la périphérie du réflecteur. 3. Réflecteur selon la 1 caractérisé en ce que lesdites bandes radiales ont chacune une forme courbée. 4. Réflecteur selon la 3 caractérisé en ce que lesdites bandes radiales (20, 32) ont chacune la forme d'une portion d'hélice. 5. Réflecteur selon la 3 caractérisé en ce 20 que lesdites bandes radiales (20, 32) ont chacune la forme d'une spirale. 6. Réflecteur selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ladite surface réfléchissante (56, 58, 60), vue en coupe transversale, a une forme convexe. 25 7. Réflecteur selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble desdites bandes (20, 32, 44) forme une portion de paraboloïde de révolution engendré autour d'un axe (18) et dont le foyer est situé sensiblement à l'emplacement de ladite source lumineuse (14). 30 | F | F21 | F21V | F21V 7 | F21V 7/09 |
FR2888230 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE POUDRE DE CARBONE ET INSTALLATION DE MISE EN OEUVRE | 20,070,112 | L'invention se rattache au secteur technique de l'exploitation et de la régénération de matériaux à base de carbone inclus dans des produits de toute nature. Les sources de production du carbone sont diverses avec des qualités variables. On distingue généralement le carbone graphite naturel, présent dans des gisements sous forme de mouchetures, paillettes ou filons, utilisé surtout pour ses qualités réfractaires, lubrifiantes et sa grande résistance chimique, des carbones artificiels tels que le graphite artificiel, le noir animal, le charbon de bois, le pyrocarbone, le charbon actif, le coke, le noir de carbone. L'utilisation du carbone, naturel ou artificiel, dans des applications, notamment industrielles les plus diverses, telles que l'utilisation de ses propriétés à des fins d'augmentation de la dureté pour des outils, la fabrication de pneumatiques, d'électrodes, de moules, de creusets, de tuyères, de lubrifiants, de matériaux réfractaires, de protections électriques ou autres applications en sidérurgie, génie chimique, fonderies, nucléaire, donnés seulement à titre d'exemple non limitatif, devient considérable, du fait des nombreuses propriétés de ce matériau. Pour tous les types de carbone, la constante est dans le coût, qui peut être très élevé, puisqu'il peut aller jusqu'à 7.500 Euros la tonne pour du carbone graphitique, de 800 à 1.400 Euros la tonne pour du noir de carbone. Tout cela démontre la multiplicité des origines de production avec des variétés importantes entre les produits et leurs coûts. 2888230 2 La démarche du Demandeur a été de considérer les produits carbonés existants sur le marché, contenant du carbone ou des particules de carbone ainsi que d'autres minéraux, et d'étudier les traitements qu'ils ont subi afin de les adapter à d'autres applications. Plus particulièrement, le Demandeur s'est intéressé à la fabrication de poudre de carbone à partir de produits minéraux carbonés, ces produits étant euxmêmes obtenus, par exemple et non limitativement, à partir du traitement ou du recyclage de solides organiques notamment du recyclage des bois traités ou imprégnés tels que poteaux électriques ou téléphoniques, traverses de chemin de fer ou bois de démolition. Les produits carbonés, composés de carbone et d'autres minéraux, sont issus par exemple de la mise en oeuvre du procédé connu sous la marque CHARTHERM (semi-figurative) et dont la technologie est définie notamment dans le brevet Européen n 772.663. Les produits carbonés ainsi obtenus, composés de carbone et d'autres minéraux, comme par exemple des métaux lourds, sont eux-mêmes réutilisables pour certaines applications. En pratique, cette ou ces réutilisations sont de faible valeur ajoutée, car les produits carbonés sont employés tels quels. Le Demandeur optimise le procédé décrit dans le brevet n EP 772 663 dans une variante, décrite dans la demande de brevet français n 05 51335 complémentaire, qui met en oeuvre une opération de distillation de solides organiques en vue de l'obtention de produits carbonés, composés en grande partie de carbone, constituant une matière première secondaire présentant des matières autres que le carbone 2888230 3 encore dans une certaine proportion, mais satisfaisante pour certaines applications. La démarche du Demandeur a été d'aller encore plus loin et de réfléchir à un procédé permettant de séparer les particules de carbone des autres matières minérales en vue de fabriquer de la poudre de carbone ayant un degré de pureté très élevé de l'ordre de 95 % à 99.9% et pouvant être utilisée comme matière première secondaire noble notamment dans les applications rappelées ci-avant. Cette démarche a conduit le Demandeur à mettre en oeuvre un procédé et une installation de mise en oeuvre dudit procédé, apte à la fabrication de poudre de carbone, à partir de produits carbonés, obtenus par exemple et non limitativement par le procédé CHARTHERM cité ci-avant, mais aussi et de manière plus générale, en traitant des produits minéraux incorporant en grande proportion des particules de carbone, en vue de la récupération de la matière minérale noble, le carbone. Selon une première caractéristique, le procédé consiste en l'exécution des phases suivantes: - prélèvement d'un produit carboné solide minéralisé et incluant des particules de carbone et des particules d'autres minéraux, et introduction dans un broyeur à pression pour procéder à un écrasement du produit carboné afin de réduire la taille des particules, la force d'écrasement étant réglée de façon à briser la structure de la matrice carbone et à libérer les autres minéraux de la gangue de carbone qui les enrobe tout en essayant de préserver leur taille initiale, et mise en circulation des produits broyés par un fluide ayant une fonction de transport. 2888230 4 - évacuation des particules de carbone et des particules des autres minéraux par transport pneumatique vers une zone de centrifugation (Z2) permettant la séparation entre le carbone et les autres minéraux dont les métaux lourds. - opération de centrifugation avec séparation entre les particules de carbone et les autres minéraux sous l'effet de leur différence de densité, avec évacuation des particules de carbone transportées par un fluide gazeux vers des moyens de séparation des particules de carbone et du gaz de transport, et collecte des autres minéraux séparés, en sortie de la centrifugeuse, dans un réservoir de récupération. - opération de séparation des particules de carbone et des gaz de transport à la sortie de la centrifugeuse dans une zone (Z3), lesdits gaz étant recyclés. - évacuation des particules de carbone résultantes sous forme de poudre de carbone en vue de leur conditionnement de stockage et vente. - opération de recyclage du fluide gazeux de transport. Le procédé ainsi décrit sera détaillé dans la suite de la description. L'installation de mise en oeuvre du procédé comprend: - des moyens d'alimentation des produits carbonés et leur transfert dans un broyeur à pression, - des moyens autorisant un broyage par pression du produit carboné pourvu de moyens de contrôle des paramètres physiques de ce broyage, - des moyens autorisant l'alimentation continue d'un fluide gazeux de transport, chargé de transporter les particules de carbone et les particules d'autres minéraux et circulation du fluide gazeux de transport selon un circuit 2888230 5 fermé continu jusqu'à la séparation entre le fluide gazeux de transport et les particules de carbone, - des moyens autorisant par séparation centrifuge la séparation entre les particules de carbone et toutes les autres particules minérales dont les métaux lourds, - des moyens de séparation entre les particules de carbone et le fluide gazeux de transport, - des moyens de transfert des particules de carbone propre, collectées sous forme de poudre de carbone, en vue de leur conditionnement, - des moyens de conditionnement de la poudre de carbone propre, - des moyens de recyclage du fluide gazeux de transport. L'installation sera décrite plus en détail ci-après. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue à caractère schématique de l'installation selon l'invention. - la figure 2 est une vue à caractère schématique de la centrifugeuse pneumatique. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. 2888230 6 Les produits carbonés solides traités sont à base de carbone et de différents minéraux dont certains métalliques. Ils sont par exemple issus de la mise en oeuvre du procédé CHARTHERM tel que décrit dans le brevet Européen précité EP 772.663 ou la demande de brevet français n 05 51335. L'invention vise le traitement de ces produits carbonés, issus de ce procédé dans ses différentes versions, ou de toute autre technologie, en vue de distinguer et de fabriquer, après extraction des particules minérales autres que le carbone, de la poudre de carbone à l'état quasiment pur en vue de l'utiliser pour différentes applications. A cet effet, l'installation comprend des moyens sous forme de trémie (1) susceptible de collecter les produits carbonés solides acheminés jusqu'à elle par des transporteurs et de les présenter vers une première zone (Z1) d'intervention et de traitement matérialisée par l'utilisation d'un broyeur à pression (2), par exemple broyeur pendulaire. Ce broyeur permet de réduire la taille des particules du produit carboné et de briser la structure de la matrice carbone tout essayant de préserver la taille des minéraux autres que le carbone présents dans le produit carboné, ces minéraux étant libérés de la gangue de carbone qui les enrobait, et d'obtenir en sortie du broyeur une distribution granulométrique faiblement dispersée autour de la taille moyenne des particules. Ce broyeur (2) est équipé des composants suivants: une trémie (1) d'alimentation des produits carbonés, une vanne alvéolaire (3) agissant sur le débit d'entrée des produits carbonés dans le broyeur. En outre, ledit broyeur est agencé dans sa partie basse avec un système pneumatique (4) permettant de récupérer les produits résultant du broyage pour les transporter vers le séparateur pneumatique (7) dont la fonction est de réduire la largeur de la distribution en taille des particules sortant du broyeur et de 2888230 7 renvoyer vers le broyeur les particules jugées trop grosses. Le gaz de transport neutre est introduit dans la partie basse du broyeur (4) au moyen d'un ventilateur de soufflage (5) introduit dans un circuit d'air fermé en provenance d'un moyen (6) faisant office de réservoir-poumon. Le séparateur pneumatique (7) présente une canalisation de sortie (8), permettant la circulation du gaz transportant les différentes particules de carbone et autres minéraux. L'acheminement de ces particules de carbone et autres minéraux s'effectue par la canalisation (8) appropriée en étant transportées par les gaz selon le circuit de distribution préétabli jusqu'à une seconde zone dite de centrifugation (Z2). Celle-ci est agencée pour permettre la séparation entre les particules de carbone et les autres particules minérales dont les métaux lourds. La centrifugeuse pneumatique (9), représentée figure 2, comprend ainsi une entrée (9a) d'admission des particules solides en provenance du broyeur et transportées par les gaz, une sortie (9b) des particules de carbone et intérieurement un tambour à déflecteur (9c) dont la rotation provoque la formation d'un coussin d'air torique tournant sur lui-même. En outre, la partie basse de la centrifugeuse est agencée avec un récupérateur (10) pour collecter les particules minérales autres que le carbone. Une dépression est créée au centre de la centrifugeuse par un moyen situé en aval, à savoir un ventilateur principal (23), à travers une boîte à filtres (18) et un cyclone (14). Cette dépression attire les particules orthogonalement de la périphérie vers le centre. Les particules les plus 2888230 8 lourdes, autrement dit les particules constituées de minéraux autres que le carbone, en traversant le coussin d'air formé par la rotation du tambour à déflecteurs subissent une accélération centrifuge, directement proportionnelle à leur masse, qui les dévie de leur trajectoire initiale et les projette en périphérie du coussin d'air, vers les parois de la centrifugeuse. Au contact de la paroi, ces particules perdent leur vitesse et tombent, par gravitation, en bas de la centrifugeuse. Leur évacuation se fait à travers une vanne alvéolaire (12) qui assure l'étanchéité entre le circuit du flux de transport et le réservoir de récupération (10) installé sous la centrifugeuse. Les particules de carbone, ayant une densité trop faible pour subir l'influence accélératrice du coussin d'air tournant, ne sont pas déviées de leur trajectoire et vont directement au centre de la centrifugeuse. A ce stade, c'est-à-dire au centre de la centrifugeuse, la dépression créée par le ventilateur principal (23) entraîne les particules de carbone qui sont transportées par le fluide gazeux, à travers le cyclone où à lieu une première séparation entre les particules de carbone et le fluide gazeux. Cependant, l'expérimentation a montré qu'en sortie de l'équipement cyclonique, le gaz de transport pourrait encore véhiculer des particules très fines de carbone. Aussi, en aval de l'équipement cyclonique est prévu un équipement complémentaire constitué d'une boîte à filtres (18), reliée par la canalisation (15). La dépression créée par le ventilateur principal (23) entraîne le flux de gaz à travers la boîte à filtres où à lieu la deuxième séparation entre les particules de carbone et le fluide de transport. Une fois qu'il a traversé les filtres, le gaz de transport est évacué par le ventilateur principal (23) vers le poumon tandis que le carbone accumulé sur les parois des filtres tombe dans le fond de la boîte à filtres sous l'influence des contre-courants cycliques de décolmatage. Les particules de carbone, tombées dans 2888230 9 le fond du cyclone après la première séparation, traversent une vanne alvéolaire (16) et tombent dans un transporteur linéaire (17). On obtient ainsi une certaine masse de poudre de carbone qui sera ensuite acheminée vers un système de conditionnement. La masse de poudre de carbone accumulée en bas de la boîte à filtres passe à travers un alvéolaire (19) et tombe dans le transporteur linéaire précité (17). Le réservoir-poumon (6) qui est donc situé entre le ventilateur de soufflage (5) et le ventilateur d'aspiration (23) est conformé sous forme d'un réservoir. Il entre dans ce réservoir-poumon autant de fluide gazeux qu'il en sort. Ce fluide incorpore de l'azote (6a) pour le démarrage du fonctionnement de l'installation et pour maintenir une atmosphère gazeuse neutre en surpression à composition contrôlée. L'azote est alimentée dans le réservoir poumon à partir d'un générateur d'azote non représenté au dessin. Le circuit de distribution du fluide est donc parfaitement défini et permet une circulation de fluide dans les différentes zones successives (Z1, Z2, Z3) en plus de la dérivation (11) complémentaire du réservoir-poumon à la centrifugeuse facilitant l'introduction des particules dans la centrifugeuse. La partie de canalisation entre le réservoir-poumon (6) et le ventilateur (5) est référencée par (24) et celle entre le ventilateur de soufflage (5) et le broyeur (2) est référencée par (30). Le circuit complet du fluide à partir du réservoir-poumon est défini par les parties de canalisations (24), (30), (31), (8), (13), (15), (28). Ce circuit est un circuit fermé étanche qui ne communique pas avec l'extérieur. Les vannes alvéolaires (3) (12) (16) (19) 2888230 10 assurent l'étanchéité du flux vis-à-vis de l'extérieur et au niveau des entrées et sorties de produit. Accessoirement, pour le contrôle du débit de gaz avant le broyeur (2), il peut être prévu une dérivation (25) incluant une vanne de réglage (26). L'installation fonctionne en continu. Sans sortir du cadre de l'invention, l'appareil de filtration en aval de l'équipement cyclonique peut être agencé avec plusieurs étages de filtration pour affiner au plus le captage des particules de carbone, de sorte que le gaz de transport une fois recyclé puisse être exempt ou quasiment exempt de toute particule. Le procédé selon l'invention permet ainsi de manière nouvelle à partir de la récupération de produits organiques minéralisés par des procédés, comme par exemple le procédé CHARTHERM dans ses différentes variantes, de fabriquer de la poudre de carbone avec un degré de pureté très élevé. La récupération du carbone selon le procédé devient ainsi une source nouvelle de traitement des produits carbonés et de production de poudre de carbone qui se situe dans des zones de coûts très largement compétitifs par rapport aux technologies d'obtention du carbone selon l'art antérieur. Le conditionnement en sacs de la poudre de carbone est un mode possible pour sa distribution. Bien sûr, différents moyens connus peuvent être utilisés pour assurer le conditionnement, le contrôle de poids, l'extraction d'air lors du remplissage du sac, le contrôle de fluidité de la poudre de carbone avec utilisation de systèmes anti-voûte. L'invention apporte un progrès très important et autorise le recyclage 5 et la mise en valeur de ce matériau noble pour d'autres applications | Le procédé consiste en l'exécution des phases suivantes :- prélèvement d'un produit carboné solide minéralisé et introduction dans un broyeur (2) à pression et mise en circulation des produits broyés par un fluide ayant une fonction de transport,- évacuation des particules de carbone et des particules des autres minéraux par transport pneumatique vers une zone de centrifugation (Z2) permettant la séparation entre le carbone et les autres minéraux,- opération de centrifugation avec séparation entre les particules de carbone et les autres minéraux avec évacuation des particules de carbone transportées par un fluide gazeux vers des moyens de séparation des particules de carbone et du gaz de transport, et collecte des particules des autres minéraux en sortie de la centrifugeuse dans un réservoir de récupération,- opération de séparation des particules de carbone et des gaz de transport à la sortie de la centrifugeuse dans une zone (Z3), lesdits gaz étant recyclés,- évacuation des particules de carbone résultantes sous forme de poudre de carbone en vue de leur conditionnement de stockage et vente,- opération de recyclage du fluide gazeux de transport.L'invention vise l'installation de mise en oeuvre du procédé. | 1- Procédé de fabrication de poudre de carbone, caractérisé en ce qu'il consiste en l'exécution des phases suivantes: - prélèvement d'un produit carboné solide minéralisé et incluant des particules de carbone et des particules d'autres minéraux, et introduction dans un broyeur (2) à pression pour procéder à un écrasement du produit carboné afin de réduire la taille des particules, la force d'écrasement étant réglée de façon à briser la structure de la matrice carbone et à libérer les autres minéraux de la gangue de carbone qui les enrobe tout en essayant de préserver leur taille initiale, et mise en circulation des produits broyés par un fluide ayant une fonction de transport, - évacuation des particules de carbone et des particules des autres minéraux par transport pneumatique vers une zone de centrifugation (Z2) permettant la séparation entre le carbone et les autres minéraux dont les métaux lourds, - opération de centrifugation avec séparation entre les particules de carbone et les autres minéraux sous l'effet de leur différence de densité avec évacuation des particules de carbone transportées par un fluide gazeux vers des moyens de séparation des particules de carbone et du gaz de transport, et collecte des particules des autres minéraux en sortie de la centrifugeuse dans un réservoir de récupération, - opération de séparation des particules de carbone et des gaz de transport à la sortie de la centrifugeuse dans une zone (Z3), lesdits gaz étant recyclés, - évacuation des particules de carbone résultantes sous forme de poudre de carbone en vue de leur conditionnement de stockage et vente, - opération de recyclage du fluide gazeux de transport. -2- Installation de mise en oeuvre du procédé, selon la 1, caractérisée en que qu'elle comprend: - des moyens d'alimentation des produits carbonés et leur transfert dans un broyeur à pression (2), - des moyens autorisant un broyage par pression du produit carboné pourvu de moyens de contrôle des paramètres physiques de ce broyage, - des moyens autorisant l'alimentation continue d'un fluide gazeux de transport, chargé de transporter les particules de carbone et les particules d'autres minéraux et circulation du fluide gazeux de transport selon un circuit fermé continu jusqu'à la séparation des particules de carbone, - des moyens autorisant par séparation centrifuge la séparation entre les particules de carbone et toutes les autres particules minérales dont les métaux lourds, - des moyens de séparation entre les particules de carbone et le fluide gazeux de transport, - des moyens de transfert des particules de carbone propre, collectées sous forme de poudre de carbone, en vue de leur conditionnement, - des moyens de conditionnement de la poudre de carbone propre, - des moyens de recyclage du fluide gazeux de transport. -3- Installation, selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens sous forme de trémie (1) susceptible de collecter les produits carbonés solides acheminés jusqu'à elle par des transporteurs et de les présenter vers une première zone (Z1) d'intervention et de traitement matérialisée par l'utilisation d'un broyeur à pression (2), et en ce que le broyeur (2) est équipé de la trémie (1) d'alimentation en produits carbonés solides, d'une vanne alvéolaire (3) agissant sur le débit d'entrée des produits carbonés solides dans le broyeur, et en ce que ledit broyeur est agencé dans sa partie basse avec un système pneumatique (4) permettant de récupérer les produits résultant du broyage pour les transporter vers le séparateur pneumatique (7), -4- Installation, selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comprend, en plus du broyeur, un sélecteur pneumatique (7) dont la fonction est de réduire la largeur de la distribution en taille des particules sortant du broyeur et de renvoyer vers le broyeur les particules jugées trop grosses. et en ce que le séparateur pneumatique (7) présente une canalisation de sortie (8), permettant la sortie du produit broyé. -5- Installation, selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisée en ce que l'acheminement des particules de natures différentes, qui sont transportées par les gaz selon le circuit de distribution préétabli, s'effectue par la canalisation (8) jusqu'à une seconde zone dite de centrifugation (Z2), et en ce que celle-ci est agencée pour permettre la séparation entre les particules de carbone et les autres particules minérales dont les métaux lourds, et en ce que celle-ci comprend une centrifugeuse pneumatique (9), comprenant une entrée (9a) d'admission des particules solides en provenance du broyeur et transportées par les gaz, une sortie (9b) des particules de carbone et intérieurement un tambour à déflecteur (9c) dont la rotation provoque la formation d'un coussin d'air torique tournant sur lui-même, et en ce que la partie basse de la centrifugeuse est agencée avec un récupérateur (10) de particules de minéraux autres que le carbone. -6- Installation, selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen (6) formant réservoir-poumon dont la fonction est de faciliter l'introduction des particules dans la centrifugeuse (9). -7- Installation, selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un ventilateur principal (23) ayant pour fonction de créer une dépression au centre de la centrifugeuse, à travers la boîte à filtres (18) et le cyclone (14), ladite dépression attirant les particules qui entrent dans la centrifugeuse orthogonalement, de la périphérie vers le centre. -8- Installation, selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un tambour à déflecteur dont la rotation a pour fonction de permettre aux particules des minéraux autres que le carbone, ayant une densité supérieure, en traversant le coussin d'air formé par la rotation dudit tambour à déflecteur, de subir une accélération centrifuge, directement proportionnelle à leur masse, en les déviant de leur trajectoire initiale et les projetant en périphérie du coussin d'air, vers les parois de la centrifugeuse au contact desquelles les particules perdent leur vitesse et tombent, par gravitation, dans la partie basse de la centrifugeuse, et en ce que le centre de la centrifugeuse collecte les particules de carbone ayant une densité trop faible pour subir l'influence accélératrice du coussin d'air tournant qui ne sont pas déviées de leur trajectoire. -9- Installation, selon la 5, caractérisée en ce que l'évacuation des particules minérales autres que le carbone est obtenue par l'incorporation d'une vanne alvéolaire (12) qui assure l'étanchéité entre le circuit du flux de transport et le réservoir de récupération (10) installé sous la centrifugeuse. -10- Installation, selon l'une quelconque des 2, 3, 5 et 8 caractérisée en ce qu'elle comprend un conduit (13) permettant l'acheminement du mélange fluide / particules de carbone issu de la centrifugeuse et sa direction vers un équipement cyclonique (14) qui permet une séparation entre le flux gazeux de transport et les particules de carbone, et en ce qu'en aval de l'équipement cyclonique, l'installation comprend un équipement complémentaire constitué d'une boîte à filtres (18), relié par la canalisation (15), et en ce que la boîte à filtres, constituée d'une enceinte fermée assure une filtration complémentaire avec aspiration du gaz de transport, évacué par le ventilateur principal (23), -11- Installation, selon la 10, caractérisée en ce qu'elle comprend une conduite (14a) disposée dans la partie supérieure de cet équipement cyclonique permettant l'évacuation du gaz de transport par une canalisation (15), et en ce que le fond de l'équipement (14) reçoit les particules de carbone d'une certaine densité qui sont récupérées par le biais d'une vanne alvéolaire (16) qui assure l'étanchéité entre le circuit du flux de transport et le transporteur linéaire (17), et en ce que la récupération des particules de carbone s'effectue par un décolmatage périodique des filtres, les particules de carbone étant ensuite acheminées vers le bas de l'appareil de filtration pour être évacuées via une vanne alvéolaire (19) qui assure l'étanchéité entre le circuit du flux de transport et le transporteur linéaire (17). -12- Installation, selon la 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un transporteur (17) qui collecte les particules de carbone issues de l'équipement cyclonique ou de l'appareil de filtration, et des moyens de transfert complémentaires tels que transporteur (20), trémie (21) pour acheminer lesdites particules de carbone dans un moyen de stockage (22) du type sac ou autre. -13- Installation, selon la 10, caractérisée en ce qu'elle comprend une autre canalisation (28) qui est reliée au réservoir-poumon autorisant l'évacuation du fluide gazeux exempt des particules de carbone, un ventilateur d'aspiration (23) et accélérateur de circulation de fluide facilitant le recyclage du fluide, et en ce que le ventilateur (23) a pour fonction de participer au fonctionnement du circuit de transport du fluide en facilitant et permettant l'aspiration des gaz à travers la boîte à filtres et le cyclone, créant ainsi une dépression au centre de la centrifugeuse. -14- Installation, selon la 3, caractérisée en ce que le réservoir-poumon (6), qui est situé entre le ventilateur de soufflage (5) et le ventilateur d'aspiration (23), est conformé sous forme d'un réservoir dans lequel entre autant de fluide gazeux qu'il en sort, et en ce que le fluide incorpore de l'azote pour le démarrage du fonctionnement de l'installation et pour maintenir dans le circuit gazeux une atmosphère gazeuse neutre en surpression à composition contrôlée. -15- Installation, selon l'une quelconque des 2 à 14, caractérisée en ce que le circuit complet du fluide, à partir du réservoir- poumon, est défini par les parties de canalisations (24), (30), (31), (8), (13), (15), (28), et en ce que ce circuit est un circuit fermé étanche qui ne communique pas avec l'extérieur, les vannes alvéolaires (3) (12) (16) (19) assurant l'étanchéité du flux vis-à-vis de l'extérieur et au niveau des entrées et sorties de produit. -16- Installation, selon la 15, caractérisée en ce que, pour le contrôle du débit de fluide avant le broyeur (2), elle comporte une dérivation (25) incluant une vanne de réglage (26), afin de régler le débit de fluide gazeux injecté dans le broyeur à pression. | C,B | C01,B02,B04 | C01B,B02C,B04B | C01B 31,B02C 23,B04B 5 | C01B 31/02,B02C 23/34,B04B 5/10 |
FR2902534 | A1 | ECRAN DE PROJECTION ENROULABLE | 20,071,221 | Le domaine de la présente invention est celui des écrans de projection d'images, notamment vidéo. Plus précisément, il s'agit des écrans de projection dite frontale, à partir d'un projecteur se trouvant du même côté de la surface de projection que les spectateurs. Plus précisément, il s'agit de celui des écrans escamotables par enroulement. Les écrans enroulables sont généralement constitués d'une surface de projection rectangulaire en matériau souple, textile ou plastique, de couleur blanche ou gris clair, fixée par un bord à un tube d'enroulement. Le bord opposé au bord de fixation est généralement lesté, afin de procurer une tension à la surface de projection lorsqu'elle est déroulée par rotation du tube d'enroulement. Une telle tension est nécessaire d'une part pour permettre un enroulement de la surface de projection autour du tube d'enroulement, et d'autre part pour que la surface de projection soit plane lorsqu'elle est déroulée, ce qui est une condition nécessaire à l'obtention d'une projection de bonne qualité. Cette condition de planéité n'est que partiellement satisfaite par une telle solution, puisque la seule force exercée sur la surface de projection par le lest est de direction verticale. II en résulte généralement que si la surface de projection déroulée est approximativement plane, elle présente dans le détail deux types de déformations: soit un renflement dans la zone médiane basse, soit une déformation des bords en arc de cercle. Si de telles déformations sont considérées comme acceptables pour de nombreuses applications, elles ne le sont pas pour certaines autres applications, notamment à usage domestique, nécessitant un haut niveau de qualité d'image. Des dispositifs aptes à exercer une tension latérale sur des surfaces de projection enroulables sont connus. Ils consistent généralement en des pattes d'attache disposées suivant un pas prédéterminé sur les bords latéraux de la surface de projection. Ces pattes sont reliées à deux fils tendus, respectivement de chaque côté de l'écran. Les fils sont eux-mêmes tendus par traction verticale à l'aide d'une barre horizontale servant simultanément de lest à la surface de projection, afin de fournir la tension verticale nécessaire. Les inconvénients d'un tel dispositif sont connus. Ces dispositifs de mise en tension latérale sont coûteux à fabriquer, requérant souvent un réglage manuel. Ils sont de plus inesthétiques, impliquant souvent une découpe en arc de cercle des bords latéraux de l'écran. Par ailleurs, Ils nécessitent que le tube d'enroulement soit sensiblement plus large que la surface de projection utile. Enfin, ils interdisent ou rendent difficile une modification du réglage de fin de course d'enroulement, déterminant la hauteur du bord inférieur de la surface de projection, et donc la position verticale de ladite surface. Par ailleurs, un autre défaut affecte souvent la qualité de l'image projetée sur un écran enroulable. L'environnement de l'écran étant variable, il se trouve que souvent une surface claire se trouve derrière l'écran. Cette surface réfléchit partiellement de la lumière en provenance de l'image projetée, par transparence de l'écran. Ceci est particulièrement évident lorsque l'écran est perforé ou tissé, de manière à être perméable au son. La lumière ainsi réfléchie vient à nouveau par transparence se superposer à l'image projetée, la parasitant, et en réduit ainsi la netteté. Pour éviter ce phénomène on utilise couramment un revêtement de couleur noire sur la face arrière de l'écran, qui absorbe ainsi la lumière réfléchie par une paroi située derrière l'écran. Un tel revêtement est cependant particulièrement difficile à mettre en oeuvre et coûteux lorsque l'écran est perforé ou tissé. En effet, il est difficile de peindre en noir une seule face d'une surface poreuse sans modifier l'aspect de l'autre face, ladite autre face devant impérativement rester blanche ou gris clair. Une solution connue consiste à enrouler simultanément avec la surface de projection une deuxième couche noire ou gris très foncé dite d'occultation, généralement réalisée en un matériau similaire à la surface de projection et offrant une perméabilité équivalente aux ondes sonores. Cette couche se trouve disposée en arrière de la surface de projection lorsque l'écran est déroulé. Le surcoût est important. Une caractéristique souhaitable des écrans destinés à la projection vidéo de qualité est l'encadrement de la surface de projection par une bordure noire, ce qui a pour effet de renforcer la perception du contraste de l'image. La réalisation d'une telle bordure noire, généralement réalisée par peinture des bords de la surface de projection, a pour inconvénient le surcoût entraîné par sa réalisation. Un premier objet de la présente invention est de proposer un présentant une grande planéité une fois déroulé, sans mettre en oeuvre de dispositif de mise en tension latérale. Un deuxième objet de la présente invention est de proposer un écran enroulable comportant une couche d'occultation n'entraînant pas un surcoût lors de la fabrication équivalent au doublement de la surface de projection Un troisième objet de la présente invention est de proposer un écran comportant un encadrement noir de la surface de projection n'entraînant aucun surcoût. Plus en détail, 30 Un écran de projection frontale selon la présente invention comporte une couche dite de support, de couleur sensiblement noire, enroulée sur un tube d'enroulement et comprenant un lest à son bord inférieur, et Une surface de projection sensiblement blanche ou gris clair de taille plus petite que ladite couche de support, fixée à la couche de support par son bord supérieur et sur la face destinée à recevoir 35 la projection. De préférence, la couche de support et la surface de projection sont jointes par une jonction s'étendant sur la largeur du bord supérieur de la surface de projection. 40 Le positionnement de la surface de projection par rapport à la couche de support est tel que le bord inférieur de celle-ci se trouve sensiblement plus bas que le bord inférieur de la surface de projection quand l'écran est déroulé. 2 La couche de support est également sensiblement plus haute que la surface de projection, de manière que seule ladite couche de support connecte l'écran de projection avec le tube d'enroulement quand ledit écran est déroulé. De préférence, ladite surface de projection est moins large que la couche de support. Ces trois dernières caractéristiques permettent d'utiliser la couche d'occultation pour encadrer visuellement la surface de projection, remplaçant avantageusement un bord noir peint sur la périphérie 10 de la surface de projection. De préférence, ladite surface de projection a sensiblement les dimensions de l'image que l'on souhaite projeter sur l'écran. 15 De préférence, la couche de support et la surface de projection comportent chacune un lest s'étendant sur toute leur largeur respective. De préférence, ladite surface de projection comporte un lest de masse inférieure à celle du lest de ladite couche de support. 20 De préférence, le lest de la surface de projection a une longueur sensiblement égale à la largeur du bord inférieur de la surface de projection, et présente une section transversale oblongue, constante sur toute sa longueur et d'une épaisseur inférieure à trois millimètres. Ainsi, le lest de la surface de projection n'occasionne pas de déformation significative de la 25 couche de support. De préférence, la couche de support comporte au moins un enroulement autour du tube lorsque l'écran est en position déroulée et une zone d'amorce se trouvant au dessus de la jonction par laquelle la couche de support et la surface de projection sont reliées. 30 Ladite zone d'amorce permet ainsi de régler la hauteur de la surface de projection par réglage d'une fin de course de déroulement de l'écran. Les objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description donnée ci-dessous d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple illustratif non limitatif en regard 35 des dessins annexés sur lesquels : La Fig.1 est une vue générale en perspective d'un écran de projection selon l'invention, vue du côté de la projection, l'écran étant en position partiellement enroulée. 40 La Fig. 2 est une vue en élévation frontale d'une surface de projection montée sur une couche de support selon l'invention, 3 La Fig. 3 est une vue en élévation latérale d'un écran de projection selon l'invention, La Fig. 4 est une vue d'un détail de la Fig.3 La Fig.5 est une vue globale en perspective d'un écran de projection selon l'invention, vue du côté de la projection, en position totalement déroulée. La Fig.6 est une vue élévation frontale d'une surface de projection montée sur une couche de support selon l'invention selon une variante d'exécution de l'invention, Et La Fig.7 est une vue en élévation latérale d'une variante d'exécution de l'invention correspondant à la Fig.6 Plus en détail, et en référence à la Fig.1, un écran de projection 10 selon l'invention est partiellement enroulé autour d'un tube d'enroulement 11. Globalement, l'écran 10 comprend une surface de projectionl2 constituée d'une feuille mince d'un matériau souple. En arrière de la surface de projection 12 se trouve une couche dite de support 13, se trouvant dans un plan parallèle et adjacent au plan dans lequel se trouve la surface de projection 12. La couche de support 13 est également constituée d'une feuille mince d'un matériau souple. La couche de support 13 est, dans le mode de réalisation présenté à titre d'exemple, mais de façon non limitative, plus grande que la surface de projection 12. A la Fig. 1, une partie 14 de l'écran de projection est enroulée, la couche de support 13 et la surface de projection 12 étant superposées, de manière qu'elles sont enroulées ensemble autour du tube d'enroulement 11. Les Figs. 2 et 3 présentent l'ensemble constitué par la surface de projection 12 et la couche de support 13, l'ensemble étant déroulé. Comme le montre la Fig. 2, les deux couches sont rectangulaires, et sont disposées de manière que leurs bords sont parallèles. On notera qu'à la Fig.3, la surface de projection 12 est représentée nettement séparée de la couche de support 13. Ceci est uniquement destiné à rendre le dessin compréhensible, car en pratique, la surface de projection 12 étant suspendue par la jonction 15 est en contact avec la couche de support 13. La couche de support 13 se trouve en arrière de la surface de projectionl2. Elle est sensiblement plus grande que cette dernière, et comporte deux parties: Une partie dite haute, 13A, et une partie dite basse 13B. La surface de projection 12 est superposée à la partie basse 13B de la couche de support à laquelle elle est reliée par une jonction 15. Cette jonction 15 s'étend sur toute la largeur du bord supérieur de la surface de projection 12. La jonction 15 peut être indifféremment une couture, un collage, un rivetage ou une soudure suivant les matériaux constituant respectivement la couche de support 13 et la surface de projection 12. 4 La jonction 15 est la seule liaison mécanique reliant le support 13 et la surface de projection 12, la surface et les trois autres bords de la surface de projection 12 étant libres. Dans le mode de réalisation décrit à titre d'exemple, les matériaux constituant la couche de support 13 et la surface de projection 12 sont similaires, bien que cette caractéristique ne soit pas limitative. Il peut s'agir, par exemple, d'un tissu, mais d'autres matériaux peuvent être envisagés, tels qu'une feuille de PVC ou d'un autre matériau plastique. Selon un mode de réalisation préférentiel, Le matériau constituant la surface de projection 12 est un tissu réalisé à partir de fil composite comprenant une âme en fibre de verre gainée de PVC. La couche de support 13 est, de préférence, sensiblement noire. La surface de projection 12 peut être soit sensiblement blanche, soit grise, suivant les besoins de la projection. De préférence, l'épaisseur dudit matériau constituant la surface de projection 12 n'excède pas 1mm. Avantageusement, le matériau constituant la couche de support 13 est au moins aussi épais que la surface de projection 12. Dans l'exemple décrit, le matériau constituant la couche de support 13 est le même que celui constituant la surface de projection 12. De préférence, les matériaux constituant la couche de support 13 et la surface de projection 12 sont, dans leur aspect fini, perméables à l'air. Le bord inférieur de la surface de projection 12 , c'est-à-dire le bord opposé à la jonction 15, est muni d'un ourlet 16 s'étendant sur toute la largeur de ladite surface de projection. Un jonc métallique 17 de section rectangulaire s'étendant sur toute la largeur de la surface de projection 12 se trouve dans l'ourlet 16. En référence à la Fig. 4, l'ourlet 16 est réalisé par un repli du bord inférieur de la surface de projection 12, ledit repli étant fixé par couture, rivetage, collage, soudure ou tout moyen approprié à la face arrière de ladite surface de projection. De façon similaire, le bord inférieur de la couche de support 13, c'est-à-dire le bord de la couche de support 13 se trouvant le plus proche du bord inférieur de la surface de projection 12, est muni d'un ourlet 18 s'étendant sur toute la largeur de la couche de support. Dans l'ourlet 18 se trouve un jonc métallique 19 s'étendant sur toute la largeur de l'ourlet 18. On notera que les joncs 17 et 19 ont respectivement une section transversale constante. Néanmoins, la section transversale du jonc 17 peut être différente de celle du jonc 19, aussi bien par la surface que par la forme. Dans un mode préférentiel de réalisation, le jonc 17 présente une section transversale oblongue d'une épaisseur comprise entre 2 et 3 mm et une hauteur comprise entre 10 et 20 mm. De préférence, la section transversale du jonc 19 est supérieure à celle du jonc 17. Dans un mode préférentiel de réalisation, le jonc 19 est une tige d'acier d'un diamètre de 15 mm. Les joncs 17 et 19 servent de lest afin d'exercer une tension verticale respectivement sur la surface de projection 12 et sur la couche de support 13 lorsque celles-ci sont déroulées. 5 Dans d'autres variantes de réalisation, on peut envisager diverses sortes de lests pour exercer une tension verticale respectivement sur la surface de projection 12 et la couche de support 13 , sans sortir du cadre de l'invention. Notamment, on peut envisager que les lests soient fixés directement sur les bords de la surface de projection et de la couche de support, respectivement. Dans le mode de réalisation décrit à titre d'exemple, en référence à la Fig.5., la couche de support 13 est un peu plus large que la surface de projection 12, et la partie inférieure 13B s'étendant vers le bas à partir de la jonction 15 est un peu plus haute que la surface de projection 12, de sorte que, en regardant l'écran de face en cours de projection, la couche de support 13 semble encadrer la surface de projection d'un cadre de largeur comprise entre 5 et 10 cm. sur trois côtés, tandis que la partie haute de ce qui apparaît comme un cadre sensiblement noir est une zone d'amorce de la partie 13A dont la hauteur visible dépend de l'enroulement autour du tube 11. De préférence, une bande inférieure 12A (représentée hachurée aux Figs.2 et 6) de la surface de projection 12 sera peinte dans une couleur aussi proche que possible de la couleur de la couche de support 13, ladite bande s'étendant sur toute la largeur de la surface de projection 12 et d'une largeur sensiblement égale ou très légèrement supérieure à celle de l'ourlet 16. Ainsi, la bande 12A, d'une couleur sensiblement noire, délimite l'extrémité inférieure de la zone de projection de manière que l'ourlet 16 se trouve en dehors de ladite zone de projection. De façon similaire, une bande supérieure 12B (représentée hachurée aux Figs.2 et 6) de la surface de projection 12 sera peinte dans une couleur aussi proche que possible de la couleur de la couche de support 13, ladite bande s'étendant sur toute la largeur de la surface de projection 12 et d'une largeur sensiblement égale ou très légèrement supérieure à celle de la jonctionl5. Les bandes 12A et 12B délimitent ladite zone de projection, permettant ainsi que toutes les inégalités visibles dans la surface de projection 12 ne reçoivent pas l'image projetée lorsque l'écran est en cours d'utilisation. De plus, la couleur des bandes 12A et 12B étant très proche de la couleur de la couche de support 13, elle est sensiblement noire, ce qui a pour effet de masquer les inégalités d'aspect dues à la jonction 15 et à l'ourlet 16. Avantageusement, le tube 11 est muni d'un dispositif d'entraînement en rotation (non représenté) comportant deux fins de course réglables, afin de pouvoir régler d'une part une position dite haute totalement enroulée dans laquelle la couche de support 13 et la surface de projection 12 sont enroulées ensemble jusqu'à une position où l'ourlet 18 devient tangent aux enroulements de la couche de support 13 et la surface de projection 12, et, d'autre part, une position dite basse dans laquelle la surface de projection est totalement visible et est suspendue par la jonction 15, la partie supérieure 13A de la couche de support 13 étant partiellement visible et partiellement enroulée autour du tube 11. Seule la couche de support 13 est directement fixée au tube 11 par une bande adhésive 20 ou un collage s'étendant sur toute la largeur de la couche de support 13 à son bord supérieur (Fig.2). 6 La couche de support 13 est toujours enroulée d'au moins un tour autour du tube Il, même en position dite basse (Fig. 5),de manière que la force de traction verticale exercée par le poids de l'écran et des lests ne s'exerce pas directement sur la fixation de la couche de support 13 au tube 11. Suivant une variante d'exécution de l'invention représentée aux Figs.6 et 7, un élément raidisseur 20, constitué d'un profil plat s'étendant sur toute la largeur de la surface de projection 12 est fixé à la surface de projection 12 dans une position parallèle à la jonction 15 et à proximité de celle-ci. Un tel élément raidisseur 20 peut être fixé soit sur la surface de projection, ou encore en dessous de ladite surface, c'est-à-dire entre la surface de projection 12 et la couche de support 13. L'élément raidisseur 20 peut être une tige métallique, ou encore en matière plastique. Avantageusement, son épaisseur sera de l'ordre de 1 mm, bien que ceci ne soit pas limitatif. La largeur de l'élément raidisseur sera, par exemple, de 10 mm, bien que ceci ne soit pas limitatif. La fixation de l'élément raidisseur 20 à la surface de projection 12 peut se faire, par exemple, par collage, ou tout autre moyen approprié. Dans la variante d'exécution décrite, la bande 12B est étendue dans sa hauteur de manière à recouvrir à la fois la jonction 15, l'élément raidisseur 20 et l'espace séparant la jonction 15 de l'élément raidisseur 20. De la sorte, la différence d'aspect entre la surface de projection 12 et l'élément raidisseur 20 se trouve en dehors de la zone de projection. De plus, cette différence est masquée par la couleur sensiblement noire de la bande 12B. Le mode de réalisation donné dans la présente description est un exemple non-limitatif de l'invention , qui est définie par les revendications ci-après. 7 | Ecran de projection frontale 10 caractérisé en ce qu'il comporte une couche dite de support 13, de couleur sensiblement noire, enroulée sur un tube d'enroulement 11et comprenant un lest 19 à son bord inférieur, etune surface de projection 12 sensiblement blanche ou gris clair de taille plus petite que ladite couche de support, fixée à la couche de support par une jonction 15 à son bord supérieur et sur la face de l'écran destinée à recevoir la projection. | 1. Ecran de projection frontale 10 caractérisé en ce qu'il comporte une couche dite de support 13, de couleur sensiblement noire, enroulée sur un tube d'enroulement 11 et comprenant un lest 19 à son bord inférieur, et une surface de projection 12 sensiblement blanche ou gris clair de taille plus petite que ladite couche de support, fixée à la couche de support par une jonction 15 à son bord supérieur et sur la face de l'écran destinée à recevoir la projection. 2. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce que ladite jonction 15 s'étend sur toute la largeur du bord supérieur de la surface de projection 12. 3. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce que le positionnement de la surface de projection 12 par rapport à la couche de support 13 est tel que le bord inférieur de celle-ci se trouve sensiblement plus bas que le bord inférieur de la surface de projection12 quand l'écran 10 est déroulé. 4. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce que la couche de support 13 est sensiblement plus haute que la surface de projection 12, de manière que seule ladite couche de support connecte l'écran de projection avec le tube d'enroulement 11 quand ledit écran 10 est déroulé. 5. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce que ladite surface de projection 12 est moins large que la couche de support 13. 6. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce qu'une zone de projection est délimitée sur ladite surface de projection 12 par deux bandes horizontales 12A et 12B se trouvant respectivement en bas et en haut de ladite surface de projection, et par les bords latéraux de la surface de projectionl2. 7. Ecran de projection selon la 1, caractérisé en ce que la couche de support 13 et la surface de projection 12 comportent chacune un lest s'étendant sur toute leurs largeurs respectives. 8. Ecran de projection selon la 7, caractérisé en ce que ladite surface de projection 12 comporte un lest 17de masse inférieure à celle du lest 19 de ladite couche de support 13. 9. Ecran de projection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lest 17 de la surface de projection 12 a une longueur sensiblement égale à la largeur du bord inférieur de la surface de projection 12, et présente une section transversale oblongue, constante sur toute sa longueur et d'une épaisseur ne dépassant pas trois millimètres. 8 10. Ecran de projection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface de projection 12 est munie d'un élément raidisseur 20 s'étendant sur toute la largeur de ladite surface de projectionl2. 9 | G | G03 | G03B | G03B 21 | G03B 21/56 |
FR2894981 | A1 | AGENT DE REGULATION DE LA FONCTION CELLULAIRE PRODUIT PAR UN CHONDROCYTE CAPABLE D'HYPERTROPHIE | 20,070,622 | La presente invention concerne un agent de regulation de la fonction cellulaire produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie et un procede de production et des procedes d'utilisation de celui-ci. ETAT DE LA TECHNIQUE L'osteogenese est un procede prefere pour traiter les maladies associees a une diminution de l'osteogenese, a une deterioration des os, ou a des deficits osseux. Quand un tissu osseux subit des dommages tels qu'une fracture ou une excision en raison d'une tumeur osseuse, les cellules favorisant la generation osseuse, connues sous le nom d'osteoblastes, proliferent et se differencient pour regenerer 1'os, et ainsi guerir la fracture osseuse ou les deficits osseux. Dans le cas de dommages legers, l'immobilisation de 1'os au niveau de la zone affectee permet aux osteoblastes d'etre actives, et ainsi la zone adjacente est reparee. Quand les osteoblastes ne peuvent pas etre efficacement actives dans des circonstances telles qu'une fracture complexe, des dommages importants de 1'osteoectomie alveolaire, ou des dommages en combinaison avec 1'osteomyelite, la greffe osseuse autologue est generalement consideree comme etant un traitement standard pour de tels dommages ou deficits. Quand la region endommagee est trop importante pour etre reparee avec un os autologue, un os artificiel peut etre utilise en combinaison partielle avec un os autologue. Cependant, chez les humains, les sources d'os autologue sont limitees et la quantite disponible pour la collecte est limitee. De plus, un inconvenient survient quand une operation supplementaire est requise pour collecter 1'os ayant une disponibilite limitee. De plus, la fourniture d'os autologue est accompagnee de coats eleves et de douleur pour le donneur. De plus, l'utilisation d'un os autologue entraine un nouveau deficit dans la region d'oa 1'os autologue normal provient. Des traitements chirurgicaux utilisant un implant d'os artificiel et autres materiaux destines a la reparation des os ont donc ete introduits. Il est egalement possible de reparer un defaut regional d'un tissu organique 2 (par exemple, os) en implantant un tissu organique reparateur tel qu'un materiau destine a la reparation des os quand une telle region presentant des defauts est issue d'un traumatisme et de la resection de tumeurs osseuses. L'hydroxyapatite (HAP) et le phosphate tricalcique (TCP) sont connus principalement en tant que materiaux de reparation des os. Cependant, par rapport aux os autologues, les implants d'os artificiels conventionnels et les materiaux de reparation osseuse ont egalement des inconvenients tels qu'une capacite osteogenique mediocre, des difficultes a generer de 1'os, une rigidite mediocre et une fragilite. Apres ces procedures chirurgicales, le pronostic pour de telles procedures est done souvent mediocre et de multiples operations sont souvent necessaires. Bien que le taux d'utilisation des os artificiels ait augmente, pour les raisons citees ci-dessus, it reste a environ 30 % tandis que les os autologues sont utilises clans les 60 a 70 % de cas restants. Aux Etats-Unis, un os allogene est souvent utilise. Par ailleurs, au Japon, l'utilisation de tissus cadaveriques n'est pas commune, et done les tissus cadaveriques ne sont pas utilises aussi souvent. Bien que les banques d'os soient une autre maniere de fournir des os autologues, jusqu'a present, le stock est insuffisant. Afin d'ameliorer les inconvenients indiques ci-dessus des os artificiels conventionnels, des tentatives ont ete faites d'utiliser la medecine regenerative utilisant la capacite regenerative des cellules, et d'appliquer des traitements pour les fractures et les deficits osseux. Ces tentatives ont egalement ete appliquees pour augmenter la vitesse de reparation des deficits osseux apres les procedures chirurgicales. Des cellules souches derivees de moelle osseuse sont generalement utilisees dans une telle medecine regenerative. On a propose d'utiliser un implant de tissus d'organismes biologiques, comprenant de 1'os cultive et autres, qui est produit en incubant des cellules souches de moelle osseuse et des osteoblastes differencies derives d'un patient avec un materiau destine a la reparation des os. Les materiaux destines a la reparation des os, qui comprennent de nombreuses cellules souches mesenchytameuses de moelle osseuse et de nombreux osteoblastes differencies, sont implantes dans une region presentant des defauts de 1'os, dans laquelle les cellules souches mesenchytameuses de moelle osseuse et les osteoblastes differencies proliferent sur un materiau destine a la reparation des os utilise comme echafaudage. Les inconvenients mentionnes ci-dessus des os artificiels peuvent etre compenses et ameliores en reduisant la periode d'osteogenese, en comparaison avec les procedes d'implantation d'un materiau destine a la reparation des os seulement. Afin de differencier les cellules souches mesenchytameuses derivees de la moelle osseuse en osteoblastes dans les procedes conventionnels de la regeneration, Maniatopoulos et al. a decrit un procede utilisant trois composes constitues par la dexamethasone, le f3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique, et un procede utilisant des concentrations de travail modifiees a egulement ete decrit. Cependant, ces procedes sont artificiels, pas naturels. Il y a des cellules souches non differenciees parmi celles traitees par ces trois composes. En consequence, le besoin en la propriete et la fonction d'un osteoblaste differencie se fait urgemment sentir. On a donc besoin de fournir des osteoblastes surs, peu couteux et stables pour traiter les maladies associees a la diminution de l'osteogenese, la deterioration des os ou les deficits osseux. On pense que la BMP ou protein morphogenetique osseuse (Bone Morphogenetic Protein)-2, la BMP-4, et la BMP-7 jouent un role important dans l'osteogenese en induisant les osteoblastes. On pense que la BMP-2, la BMP-4, et la BMP-7 induisent des osteoblastes. Il y a de nombreux membres dans la famille des BMP. Cependant, a part les autres homologues de BMP-2, de BMP-4 et de BMP-7, les membres de la famille sont obtenus en se basant sur la sequence de la BMP-2 identifiee precedemment et manquent de references quant a leur fonction, qui n'ont pas toujours le potentiel d'induire la differenciation des osteoblastes. II est indique que la BMP-2, la BMP-4 et la BMP-7 se differencient en osteoblastes efficacement chez les souris et les rats, mais I'efficacite est seulement un millieme de celle chez 1'humain (Wozney, J. M. et al.: Novel Regulators of Bone Formation : Molecular Clones and Activities. Science, 242 : 1528-1534, 1988, Wuerzler KK et al. : Radiation-Induced Impairment of Bone Healing Can Be overcome by Recombinant Human Bone Morphogenetic Protein-2. J. Craniofacial Surg., 9 : 131-137, 1996., Govender S et al.: Recombinant Human Bone Morphogenetic Protein-2 for treatment of Open Tibial Fractures. J. Bone Joint Surg., 84A : 2123-2134, 2002, Johnsson R et al.: Randomized 4 Radiostereometric Study Comparing Osteogenic Protein-1 (BMP-7) and Autograft Bone in Human Noninstrumented Posterolateral Lumber Fusion. Spine, 27 : 2654-2661, 2002.). J'ai observe que l'osteogenese due a l'ossification intracartilagineuse est induite par i'implantation des BMP dans les heterotopies. Wozney et al. qui ont clone la BMP ont utilise le terme activite d'induction de cartilage >> dans la mesure de 1'activite des BMP (Wozney, J. M. et al.: Novel Regulators of Bone Formation : Molecular Clones and Activities. Science, 242 : 1528-1534, 1988.). J'ai indique que l'osteogenese n'est pas directement induite par la BMP-2, la BMP-4, et la BMP-7, mais par un agent produisant un chondrocyte capable d'hypertrophie pour differencier les osteoblastes, dans lequel le chondrocyte capable d'hypertrophie est induit par la BMP-2, la BMP-4, et la BMP-7 (Okihana, H.: seichonankotsu no seisansuru honekeiseiinshi [an osteogenesic agent producing growth cartilage], igaku no ayumi [Journal of Clinical and Experimental Medicine], 165 : 419, 1993., Okihana, H. & Shimomura, Y : Osteogenic Activity of Growth Cartilage Examined by Implanting Decalcified and Devitalized Ribs and Costal Cartilage Zone, and Living Growth Cartilage Cells. Bone, 13 : 387-393, 1992). Cet agent inconnu, qui est un peptide ou un derive d'un organisme biologique, a un poids moleculaire de 50 000 ou plus et affecte directement l'induction, la chimiotaxie et 1'activation des osteoblastes. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2004-305 259 decrit un procede de production de prothese de tissu biologique. Le procede de production comprend 1'adhesion de cellules souches a la prothese de tissu biologique, induisant la differenciation des cellules souches ayant adhere, ayant ainsi pour effet la formation d'un tissu biologique quand on utilise une prothese de tissu biologique comme echafaudage, et le traitement pour devitaliser le tissu et les cellules formes. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2004-305 259 ne decrit pas d'agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte qui soit capable d'hypertrophie et induise la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. La publication de brevet japonais mise a l'Inspection Publique N 2004-305 260 decrit un procede de production de prothese de tissu biologique. Le procede de production comprend 1'adhesion de cellules souches a la prothese de tissu biologique, induisant la differenciation des cellules souches ayant adhere, ayant ainsi pour effet la formation de tissu biologique quand on utilise une prothese de tissu biologique comme 5 &chafaudage ; et le traitement pour dissoudre le tissu et les cellules formes, dans lequel 1'&tape de traitement comprend la congelation de la prothese de tissu biologique et son sechage. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2004-305 260 ne decrit pas d'agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte qui soit capable d'hypertrophie et induise la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2004-49 142 decrit un procede de production d'os cultive. Le procede de production de 1'os cultive comprend une &tape de culture primaire pour obtenir une cellule souche mesenchytameuse en cultivant une cellule de moelle osseuse collect&& sur un patient dans un milieu de culture prescrit, une &tape de culture secondaire pour diff&rencier la cellule souche mesenchytameuse cultivee en un osteoblaste en cultivant la cellule souche mesenchytameuse cultivee dans un milieu de culture prescrit favorisant la formation osseuse, une &tape de recuperation pour recuperer les osteoblastes diff&renci&s et un substrat osseux produit et une &tape de melange pour melanger 1'ost&oblaste et le substrat osseux recuperes avec des granules de materiau prothetique osseux. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2004-49 142 ne decrit pas d'agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte qui soit capable d'hypertrophie et induise la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2005-205 074 decrit un procede de fabrication d'os cultive en preparant un materiau de remplissage osseux portant des cellules souches mesenchytameuses obtenues en cultivant les cellules prelevees sur un patient, en cultivant les cellules souches mesenchytameuses portees par le materiau de remplissage osseux, et en les diff&renciant en osteoblastes. La publication decrit &galement un procede de fabrication d'os cultive dans lequel les osteoblastes sont portes par le materiau de remplissage osseux, apres culture des cellules souches mesenchytameuses obtenues a 6 partir des cellules prelevees sur le patient et en les differenciant en osteoblastes. Dans ce procede, un plasma riche en plaquettes doit etre aj oute au liquide de culture pour cultiver les cellules prelevees sur le patient, au liquide de culture pour cultiver les cellules souches mesenchytameuses, ou au liquide de culture apres differenciation en osteoblastes. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2005-205 074 ne decrit pas d'agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte qui soit capable d'hypertrophie et induise la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. La publication de la phase nationale japonaise d'un PCT mise a l'Inspection Publique N 2003-531 604 decrit un procede d'isolement d'une cellule souche mesenchytameuse a partir de tissu humain apres la naissance et comprenant le tissu de prepuce humain apres la naissance, ainsi qu'un procede pour differencier les cellules souches mesenchytameuses isolees en divers lignages cellulaires comprenant un lignage d'osteogenese, d'adipogenese, et de formation de cartilage et autres. La publication de brevet japonais mise a 1'Inspection Publique N 2003-531 604 ne decrit pas d'agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte qui soit capable d'hypertrophie et induise la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. RESUME DE L'INVENTION L'objet de la presente invention est de fournir un agent de regulation de la fonction cellulaire produisant un chondrocyte capable d'hypertrophie, ainsi qu'un procede destine a la production et aux utilisations de celui-ci. L'agent est disponible pour traiter les maladies associees a la diminution de l'osteogenese, a la deterioration des os, ou aux deficits osseux, specialement les tumeurs osseuses, les fractures complexes et autres. L'objet de la presente invention est de fournir un agent qui produit un chondrocyte capable d'hypertrophie et est un nouvel agent de regulation des cellules en ce qui concerne la capacite osteogenetique, sa securite, la vitesse de la regeneration osseuse, la resistance mecanique de 1'os regenere et ainsi de suite. L'objet de la presente invention est de fournir un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes dans une grande gamme de cellules comprenant les lignees cellulaires conventionnelles et/ou les 7 cellules distinctes des cellules conventionnelles. Les objets mentionnes ci-dessus ont ete partiellement resolus dans la presente invention en decouvrant qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produit un agent de regulation des cellules capable d'induire la differenciation de la cellule non differenciee en un osteoblaste, et que 1'agent a le potentiel d'induire la differenciation des osteoblastes pour une grande gamme de cellules comprenant les lignees cellulaires conventionnelles et/ou les cellules non conventionnelles. La presente invention fournit un agent, qui est un peptide ou un derive d'un organisme biologique, a un poids moleculaire de 50 000 ou plus et affecte directement l'induction, la chimiotaxie, 1'activation de 1'osteoblaste. Ce chondrocyte capable d'hypertrophie est capable d'induire l'osteogenese par differenciation directe en un osteoblaste, contrairement aux inducteurs de faible poids moleculaire de BMP-2, BMP-4, et BMP-7. Pour atteindre les objets mentionnes ci-dessus, la presente invention fournit les aspects suivants : Selon un aspect, la presente invention fournit un agent pouvant are obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, ou le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention, est separable en une fraction de poids moleculaire superieur a 50 000, dans lequel le surnageant de culture cultive dans le milieu produisant un agent de differenciation est place dans un filtre centrifuge et soumis a une ultrafiltration centrifuge de 4 000 x g, 4 C pendant 30 minutes dans des conditions adequates pour la separation d'une fraction de poids moleculaire eleve et d'une fraction de faible poids moleculaire. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention est capable d'induire la differenciation des osteoblastes a partir 35 des cellules non differenciees. Dans un mode de realisation, la cellule non differenciee employee 8 dans la presente invention est une cellule qui n'est pas differenciee par le glucocorticoide, le (3-glycerophosphate et 1acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H10T1/2, qui est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle, jusqu'a plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans un milieu de base de Eagle sans 1'agent, dans lequel 1'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances A. 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 1.11 de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, dans lequel la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H10T1/2 quand la cellule C3H10T1/2 est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle, dans lequel l'activite phosphatase alcaline est determinee par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 p.1 de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance 20 pl supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1'acide chlorhydrique concentre, dans lequel la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention est capable d'augmenter 1'expression d'une substance specifique aux osteoblastes choisie clans le groupe compose du collagene 9 de type I, du proteoglycane osseux, de la phosphatase alcaline, de l'osteocalcine, de la Gla-proteine matricielle, de 1'osteoglycine, de 1'osteopontine, de la proteine d'acide sialique osseuse, de l'osteonectine et de la pleiotrophine. Dans un mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention a une propriete choisie dans le groupe compose de la prevention de l'induction de la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes et la prevention de l'induction de 1'activite phosphatase alcaline dans les cellules non differenciees en chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau en ebullition. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme a la presente invention est empeche d'induire la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes en chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau en ebullition. Dans un autre mode de realisation, 1'agent conforme A. la presente invention est empeche d'induire l'activite phosphatase alcaline en chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau en ebullition. Dans un mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans la presente invention est derive d'un 20 mammifere. Dans un autre mode de realisation, le mammifere employe dans la presente invention est un humain, une souris, un rat, ou un lapin. Dans un mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans la presente invention est une cellule 25 prelevee de la region choisie dans le groupe compose de la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, la ligne epiphysaire des os longs, la ligne epiphysaire des vertebres, la zone de proliferation du cartilage des osselets, le perichondre, le primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de 30 guerison, et la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans la presente invention est une cellule capable d'hypertrophie induite par differenciation. Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable 35 d'hypertrophie employe dans la presente invention exprime au moins un marqueur choisi dans le groupe compose du collagene de type X, de la i0 phosphatase alcaline, de 1'osteonectine, du collagene de type II, du proteoglycane de cartilage ou de ses composants, de 1'acide hyaluronique, du collagene de type IX, du collagene de type XI, ou de la chondromoduline. Dans un mode de realisation, la capacite d'hypertrophie du chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans la presente invention est discriminee par un changement morphologique. Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans la presente invention est determine comme etant capable d'hypertrophie quand une augmentation importante de la taille de celui-ci est observee par preparation d'un culot de centrifugation des cellules par centrifugation d'un milieu de culture F12 de HAM comprenant 5 x 105 cellules, culture du culot de centrifugation pendant une periode predeterminee, et comparaison de la taille des cellules observees sous microscope avant la culture avec la taille apres la culture de celles-ci. Dans un mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend a la fois le R-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend a la fois le glucocorticoide, le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (MEM) ou le milieu HAM en tant que composant du milieu de base. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (MEM) en taut que composant de base, et du 13-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de 11 differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (MEM) ou le milieu HAM en tant que milieu de base, et a la fois le glucocorticoide, le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la presente invention comprend a la fois le milieu essentiel minimal (MEM), du glucocorticoide, du (3- glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation encore, le milieu produisant un agent de differenciation employe clans la presente invention comprend en outre un composant serique. Dans un mode de realisation, 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, conformement a la presente invention, est obtenu a partir du surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. Dans un autre mode de realisation, 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, conformement a la presente invention, existe a 1'interieur du chondrocyte capable d'hypertrophie. Selon un aspect, la presente invention fournit une composition comprenant 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. Selon un aspect, la presente invention fournit une composition destinee a induire la differenciation des osteoblastes comprenant 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. Selon un aspect, la presente invention fournit une composition destinee a induire la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes comprenant 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. 12 Dans un mode de realisation, la composition conforme a la presente invention comprend en outre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticolde, du J3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, la composition conforme A. la presente invention comprend en outre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du P-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, la composition conforme a la presente invention comprend en outre a la fois du P-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans la composition conforme a la presente invention comprend en outre a la fois le glucocorticoIde, le pglycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Selon un aspect, la presente invention fournit un procede de production d'une composition comprenant un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, oil le procede comprend la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, oil le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du f3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un mode de realisation, le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend la recolte d'un surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. Dans un autre mode de realisation, le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend en outre I'extraction a partir du surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention est derive d'un 13 mammifere. Dans un autre mode de realisation, le mammifere employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention est un humain, une souris, un rat ou un lapin. Dans un mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention est une cellule prelevee de la region choisie dans le groupe compose de la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, de la ligne epiphysaire des os longs, de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des osselets, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et de la partiecartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention est une cellule capable d'hypertrophie induite par differenciation. Dans un mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend a la fois le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend a la fois le glucocorticolde, le J3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme A. la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (HEM) ou le milieu HAM en tant que composant du milieu de base. Dans un autre mode de realisation encore, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (MEM) en tant que composant de base, et du (-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend le milieu essentiel minimal (MEM) ou le milieu HAM en tant que milieu de base, et a la fois le glucocorticoide, le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente; invention comprend a la fois le milieu essentiel minimal (MEM), du glucocorticoide, du 13- glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Dans un mode de realisation, le milieu produisant un agent de differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention comprend en outre un composant serique. Dans un mode de realisation, 1'agent capable d'induire la differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention est secrete dans le surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. Dans un autre mode de realisation, 1'agent capable d'induire la differenciation employe dans le procede de production d'une composition conforme a la presente invention existe a 1'interieur du chondrocyte capable d'hypertrophie. Selon un aspect, la presente invention fournit un procede de production d'un osteoblaste par induction pour differencier une cellule 35 non differenciee en un osteoblaste, comprenant les etapes consistant a : A) inoculer la cellule non differenciee dans un echafaudage de 15 culture ou un recipient de culture ; et B) exposer la cellule non differenciee a un agent selon la revendication 1 en ajoutant une solution comprenant 1'agent selon la revendication 1 au milieu ou en echangeant le milieu avec un milieu comprenant 1'agent, apres que la cellule non differenciee est stabilisee. Dans un mode de realisation, la cellule non differenciee employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est derivee d'un mammifere. Dans un autre mode de realisation, le mammifere employe dans le 10 procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est un humain, une souris, un rat ou un lapin. Dans un mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie employe dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est une cellule prelevee de la region 15 choisie dans le groupe compose de la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, de la ligne epiphysaire des os longs, de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des osselets, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en 20 voie de guerison, et de la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. Dans un mode de realisation, le milieu de culture de la cellule non differenciee employe dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est le milieu de base de Eagle (HME), 25 le milieu essentiel minimal (MEM), le milieu de Eagle modifie par Dulbecco (MEMD) ou le milieu HAM, ou une combinaison de ceux-ci. Dans un mode de realisation, la cellule non differenciee employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est choisie dans le groupe compose d'une cellule souche 30 embryonnaire, d'une cellule souche germinale embryonnaire et d'une cellule souche tissulaire. Dans un mode de realisation, la cellule souche tissulaire employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est choisie dans le groupe compose d'une cellule souche 35 mesenchytameuse, d'une cellule souche hematopoietique, d'une cellule souche vasculaire, d'une cellule souche hepatique, d'une cellule souche 16 pancreatique (commune), et d'une cellule souche neurale. Dans un autre mode de realisation, la cellule souche tissulaire employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est une cellule souche mesenchytameuse. Dans un autre mode de realisation encore, la cellule souche mesenchytameuse employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est une cellule souche derivee de la moelle osseuse. Dans un autre mode de realisation, la cellule souche mesenchytameuse employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est derivee du coussinet adipeux, du tissu synovial, du tissu musculaire, du sang peripherique, du tissu placentaire, du sang menstruel, ou du sang de cordon ombilical. Dans un autre mode de realisation, la cellule non differenciee employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme a la presente invention est une cellule choisie dans le groupe compose d'une cellule C3H1OT1/2, d'une cellule ATDC5, d'une cellule 3T3-Swiss albinos, d'une cellule BALB/3T3, et d'une cellule NIH3T3. Dans un autre mode de realisation, la cellule non differenciee employee dans le procede de production d'un osteoblaste conforme A. la presente invention est une cellule choisie dans le groupe compose d'une cellule C3H1OT1/2, d'une cellule 3T3-Swiss albinos, d'une cellule BALB/3T3, et d'une cellule NIH3T3. Selon un aspect, la presente invention fournit un osteoblaste qui 25 est induit par contact avec un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie. Dans un mode de realisation, 1'agent employe dans 1'osteoblaste conforme a la presente invention est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H1OT1/2, qui est 30 exposes a 1'agent dans un milieu de base de Eagle, jusqu'a plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans un milieu de base de Eagle sans 1'agent, dans lequel 1'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un 35 echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 pi de tampon alcalin (pH 17 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 !Al de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, ou la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans un mode de realisation, 1'agent employe dans 1'osteoblaste conforme a la presente invention est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H l OT 1 /2 quand la cellule C3H1OT1/2 est exposes a 1'agent dans le milieu de base de Eagle, dans lequel 1'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, oil la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans un mode de realisation, 1'osteoblaste conforme a la presente invention est derive d'une cellule non differenciee. Selon un aspect, la presente invention fournit un procede de production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, ou le procede comprend la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, ou le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du 13-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Selon un aspect, la presente invention fournit une composition destines a l'utilisation dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, ou la composition comprend un 18 chondrocyte capable d'hypertrophie. Selon un aspect, la presente invention fournit un kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoIde, du f3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Selon un aspect, la presente invention fournit un materiau 10 composite destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et B) un echafaudage. Dans un mode de realisation, 1'echafaudage employe dans le 15 materiau composite conformement a la presente invention comprend un materiau choisi dans le groupe compose du phosphate de calcium, du carbonate de calcium, de 1'alumine, de la zircone, du verre depose sur apatite-wollastonite, de la gelatine, du collagene, de la chitine, de la fibrine, de 1'acide hyaluronique, du melange matriciel extracellulaire, de 20 la soie, de la cellulose, du dextrane, de 1'agarose, de la gelose, du polypeptide synthetique, de 1'acide polylactique, de la polyleucine, de 1'acide alginique, de 1'acide polyglycolique, du polymethacrylate de methyle, du polycyanoacrylate, du polyacrylonitrile, du polyurethane, du polypropylene, du polyethylene, du chlorure de polyvinyle, du 25 copolymere ethylene-acetate de vinyle, du nylon et d'une combinaison de ceux-ci. Dans un autre mode de realisation, 1'echafaudage employe dans le materiau composite conformement a la presente invention est compose d'hydroxyapatite. 30 Selon un aspect, la presente invention fournit un kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) le materiau compositeou l'echafaudage est compose d'hydroxyapatite ; et 35 B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du 13- 19 glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Selon un aspect, la presente invention fournit une utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Selon un aspect, la presente invention fournit une utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie et d'un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Selon un aspect, la presente invention fournit une composition to destinee a augmenter ou a induire l'osteogenese chez un organisme biologique, ou la composition comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui a le potentiel d'induire la differenciation des osteoblastes. Selon un aspect, la presente invention fournit un materiau 15 composite destine a augmenter ou induire l'osteogenese chez un organisme biologique, oil le materiau composite comprend : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un echafaudage qui est biocompatible avec l'organisme 20 biologique. Selon un aspect, la presente invention fournit un kit destine a augmenter ou a induire 1'osteogenese chez un organisme biologique comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et 25 B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du I3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Selon un aspect, la presente invention fournit une utilisation de : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable 30 d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un echafaudage qui est biocompatible avec l'organisme biologique, dans la fabrication d'un implant ou d'un materiau de reparation des os pour augmenter ou induire 1'osteogenese chez un organisme biologique. 35 Selon un aspect, la presente invention fournit un procede destine a augmenter ou a induire l'osteogenese chez un organisme biologique, 20 comprenant la localisation d'un materiau composite sur une region en ayant besoin, oil le materiau composite comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui a le potentiel d'induire la differenciation des osteoblastes et un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme biologique. Effet de l 'invention La presente invention fournit un nouvel agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie et un procede de production et un procede d'utilisation de celui-ci. Le nouvel agent de regulation des cellules peut induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste plus normal. Un tel agent de regulation des cellules produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie peut transformer une cellule non differenciee en un osteoblaste, permettant ainsi de traiter des regions ayant un pronostic mediocre apres implantation dans fart anterieur. Un tel agent de regulation de la fonction cellulaire produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie n'a pas ete fourni par fart anterieur, mais est en fait fourni par la presente invention pour la premiere fois. La presente invention foumit un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes pour une grande gamme de cellules comprenant les lignees cellulaires conventionnelles et/ou les cellules distinctes des cellules conventionnelles. Ainsi, la presente invention pourrait entrainer la differenciation d'une cellule en un osteoblaste, alors que la cellule est incapable de subir une differenciation en utilisant les agents de fart anterieur. Ces avantages de la presente invention et autres avantages apparaitront evidents d'apres les dessins et une lecture de la description detaillee comme suit. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1A montre des chondrocytes capables d'hypertrophie dilues dans une suspension de cellules, inocules A. de 1'hydroxyapatite, et colores avec de la phosphatase alcaline. Les cellules (1 x 106 cellules/ml) ont ete inoculees avec de l'hydroxyapatite, incubees dans un incubateur avec du CO2 a 5 % a 37 C pendant une semaine, et colorees avec de la phosphatase alcaline. L'hydroxyapatite etait coloree en rouge avec la phosphatase alcaline. 21 La figure 1B montre le resultat de la coloration avec du bleu de toluidine des echantillons colores avec de la phosphatase alcaline sur la figure IA. Avec le bleu de toluidine, les memes zones que sur la figure 1 A etaient colorees en bleu, indiquant la presence de cellules. La figure 1 C montre des cellules de cartilage residuel diluees dans une suspension de cellules, inoculees avec de 1'hydroxyapatite, et colorees avec de la phosphatase alcaline. 1 x 106 cellules/ml ont ete inoculees avec de 1'hydroxyapatite, incubees dans un incubateur avec du CO2 a 5 % a 37 C pendant une semaine, et colorees avec de la phosphatase alcaline. L'hydroxyapatite n'etait pas coloree avec la phosphatase alcaline. La figure ID montre le resultat de la coloration avec du bleu d'olivine des echantillons colores avec de la phosphatase alcaline sur la figure IC. Avec le bleu d'olivine, 1'hydroxyapatite etait coloree en bleu, indiquant la presence de cellules. La figure 1E montre des chondrocytes derives de cartilage articulaire dilues dans une suspension de cellules, inocules avec de 1'hydroxyapatite, et colores avec de la phosphatase alcaline. 1 x 106 cellules/ml ont ete inoculees avec de 1'hydroxyapatite, incubees dans un incubateur avec du CO2 a 5 % a 37 C pendant une semaine, et colorees avec de la phosphatase alcaline. L'hydroxyapatite n'etait pas coloree avec la phosphatase alcaline. La figure 1 F montre le resultat de la coloration avec du bleu de toluidine des echantillons colores avec de la phosphatase alcaline sur la figure 1E. Avec le bleu de toluidine, 1'hydroxyapatite montrait une coloration tachetee de bleu, indiquant la presence de cellules. La figure 2 montre 1'activite phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, et les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H1OT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline du surnageant de la culture de cellules en ajoutant seulement du milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete definie comme etant 1. Dans le groupe des rats ages de 4 semaines, la valeur relative de 1'activite a augmente jusqu'a environ 4,1 fois quand un surnageant de culture etait 22 collecte 4 jours apres que le milieu avait ete ajoute, jusqu'a environ 5,1 fois quand un surnageant de culture etait collecte 1 semaine apres que le milieu avait ete ajoute, jusqu'a environ 5,4 fois quand un surnageant de culture etait collecte 2 semaines apres que le milieu avait ete ajoute, et jusqu'a environ 4,9 fois quand un surnageant de culture etait collecte 3 semaines apres que le milieu avait ete ajoute. Dans le groupe des rats ages de 8 semaines, la valeur relative de 1'activite a augmente jusqu'a environ 2,9 fois quand un surnageant de culture etait collecte 4 jours apres que le milieu avait ete ajoute, jusqu'a environ 3, 1 fois quand un surnageant de culture etait collecte 1 semaine apres que le milieu avait ete ajoute, jusqu'a environ 3,8 fois quand un surnageant de culture etait collecte 2 semaines apres que le milieu avait ete ajoute, et jusqu'a environ 4,2 fois quand un surnageant de culture etait collecte 3 semaines apres que le milieu avait ete ajoute. Il y avait peu de difference entre les activites phosphatase alcaline des groupes de rats ages de 4 et 8 semaines entre le surnageant de la culture de cellules en ajoutant du milieu de croissance MEM et en ajoutant du milieu de croissance MEM seulement. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. Surnageant de differenciation a quatre semaines : surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, derive d'un rat age de 4 semaines, cultive dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation ; Surnageant de differenciation a huit semaines : surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, derive d'un rat age de 8 semaines, cultive dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation ; Surnageant de croissance a quatre semaines : surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, derive d'un rat age de 4 semaines, cultive dans du milieu de croissance MEM ; Surnageant de croissance a huit semaines : surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, derive d'un rat age de 8 semaines, cultive dans du milieu de croissance MEM ; La figure 3A montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont etc': incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des 23 cellules C3H10T1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Les cellules C3H10T1/2 de souris ont ete inoculees dans des plaques a 24 puits (milieu MBE). Dix-huit heures apres inoculation, une fraction de chaque surnageant de culture a ete ajoutee aux plaques, puis apres 72 heures, coloree avec de la phosphatase alcaline. Colonne du haut : on a confirme que dans le cas oil l'on ajoutait un surnageant de culture provenant du milieu MEM produisant un agent de differenciation, les cellules C3H l OT 1 /2 etaient colorees en rouge et avaient les activites. Colonne du bas : on a confirme que dans le cas oil l'on ajoute un le surnageant de culture provenant du milieu de croissance MEM, les cellules C3H10T1/2 n'ataient pas colorees et n'avaient pas d'activite. La figure 3B montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H10T1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Les cellules C3HlOT1/2 de souris ont ete inoculees dans des hydroxyapatites (milieu MBE). Dix-huit heures apres inoculation une fraction de chaque surnageant de culture a ete ajoutee a 1'hydroxyapatites et, apres 72 heures, coloree avec de la phosphatase alcaline. On a confirme que dans le cas ou l'on ajoutait un surnageant de culture provenant d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation, les echantillons etaient colores en rouge et avaient les activites. La figure 3C montre le resultat de la coloration avec du bleu de toluidine quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H10T1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Les cellules C3H10T1/2 de souris ont ete inoculees dans des hydroxyapatites (milieu MBE). Dix-huit heures apres inoculation, la fraction de chaque surnageant de culture a ete ajoutee aux hydroxyapatites et, apres 72 heures, coloree avec le bleu de toluidine. Avec le bleu de toluidine, les echantillons etaient colores en bleu, indiquant la presence de cellules. La figure 3D montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie 24 derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu de croissance MEM, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H 1 OT 1 /2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Les cellules C3H10T1/2 de souris ont ete inoculees dans des hydroxyapatites (milieu MBE). Dix-huit heures apres inoculation, une fraction de chaque surnageant de culture a ete ajoutee aux hydroxyapatites et, apres 72 heures, coloree avec de la phosphatase alcaline. On a confirme que, dans le cas oil 1'on ajoutait un surnageant de culture provenant du milieu de croissance MEM, les echantillons n'ataient pas colores et n'avaient pas d'activite. La figure 3E montre le resultat de la coloration avec du bleu de toluidine quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu de croissance MEM, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H10T1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Les cellules C3H l OT 1 /2 de souris ont ete inoculees dans des hydroxyapatites (milieu MBE). Dix-huit heures apres inoculation, une fraction de chaque surnageant de culture a ete ajoutee aux hydroxyapatites et, apres 72 heures, coloree avec le bleu de toluidine. Avec le bleu de toluidine, les echantillons etaient colores en bleu, indiquant la presence de cellules. La figure 4 montre 1'activite phosphatase alcaline quand les cellules de cartilage residuel derivees du cartilage costal ont ete incubees dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, et que chaque surnageant de ceux- ci a ete ajoute a des cellules C3HlOT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. L'addition du surnageant de la culture de cellules dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et 1'addition du surnageant de la culture de cellules dans du milieu de croissance MEM differait peu de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et de 1'addition du milieu de croissance MEM seulement, quanta 1'activite phosphatase alcaline. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. Surnageant de differenciation a huit semaines : surnageant de culture d'une cellule de cartilage residuel, derivee de rats ages de 8 semaines, cultivee dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation ; Surnageant de croissance de huit semaines : surnageant de culture d'une cellule de 25 cartilage residuel, derivee de rats ages de 8 semaines, cultivee dans du milieu de croissance MEM. Chaque valeur etait indiquee par la valeur resultant de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et la valeur resultant de 1'addition du milieu de croissance MEM seulement est definie comme etant 1. La figure 5A montre 1'activite phosphatase alcaline quand des chondrocytes derives de cartilage articulaire ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, et que chaque surnageant de ceux-ci a ete ajoute a des cellules C3HlOT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. En ce qui concerne 1'activite phosphatase alcaline des chondrocytes derives de cartilage articulaire, 1'addition du surnageant de la culture de cellules dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et 1'addition du surnageant de la culture de cellules dans du milieu de croissance MEM differait peu de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et de 1'addition du milieu de croissance MEM seulement. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. Surnageant de differenciation a huit semaines : surnageant de culture d'une cellule de cartilage articulaire, derivee de rats ages de 8 semaines, cultivee dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation ; Surnageant de croissance a huit semaines : surnageant de culture d'une cellule de cartilage articulaire, derivee de rats ages de 8 semaines, cultivee dans du milieu de croissance MEM. Chaque valeur etait indiquee par la valeur resultant de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et la valeur resultant de 1'addition d'un milieu de croissance MEM seulement est definie comme etant 1. La figure 5B montre 1'activite phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3HlOT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. La valeur etait indiquee en definissant la valeur resultant de 1'addition du milieu HAM produisant un agent de differenciationseulement comme etant 1. L'activite phosphatase alcaline a augmente quand le surnageant de culture des chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal cultives 26 dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation a ete ajoute. La figure 5C montre 1'activite phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu de croissance HAM, et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H1OT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. La valeur etait indiquee en definissant la valeur resultant de ]'addition du milieu de croissance HAM seulement comme etant 1. L'activite phosphatase alcaline n'a pas augmente quand le surnageant de culture des chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal cultives dans un milieu de croissance HAM a ete ajoute. La figure 6A montre la presence de 1'agent dans le surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation. L'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline dans les cellules 3T3-Swiss albinos et les cellules BALB/3T3, et d'induire la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. Par ailleurs, la figure 6A montre 1'absence de 1'agent dans le surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu de croissance MEM. De plus, la figure 6A montre 1'absence de 1'agent dans le surnageant de culture de chondrocytes incapables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation ou du milieu de croissance MEM. La figure 6B montre 1'activite phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete incubes dans le milieu contenant de la dexamethasone, du (3-glycerophosphate, de 1'acide ascorbique ou une combinaison de ceux-ci en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes a des cellules C3H1OT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. Dex : dexamethasone, 33GP : J3-glycerophosphate, Asc : acide ascorbique. La figure 7A montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, et qu'une fraction des surnageants de ceux-ci ayant un poids moleculaire superieur a 50 000 a ete ajoutee a des cellules C3HlOT1/2 de souris inoculees dans des 27 plaques a 24 puits, qui ont alors etE cultivees. Les echantillons etaient colores en rouge. On a confirme que 1'agent capable d'augmenter la valeur de l'activite phosphatase alcaline etait present dans la fraction des surnageants de ceux-ci ayant un poids moleculaire superieur A. 50 000. La figure 7B montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, et qu'une fraction des surnageants de ceux- ci ayant un poids moleculaire superieur a 50 000 a ete ajoutee A. des cellules C3HlOT1/2 de souris inoculees avec une hydroxyapatite, qui ont alors ete cultivees. L'hydroxyapatite etait coloree en rouge. On a confirme que 1'agent capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline etait present dans la fraction des surnageants de ceux-ci ayant un poids moleculaire superieur a 50 000. La figure 7C montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, et qu'une fraction des surnageants de ceux- ci ayant un poids moleculaire inferieur a 50 000 a ete ajoutee a des cellules C3H10T1/2 de souris inoculees dans des plaques a 24 puits, qui ont alors ete cultivees. L'agent capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observe dans la fraction des surnageants ayant un poids moleculaire inferieur a 50 000. La figure 7D montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, et qu'une fraction des surnageants de ceux- ci ayant un poids moleculaire inferieur a 50 000 a ete ajoutee A. des cellules C3H10T1/2 de souris inoculees avec une hydroxyapatite, qui ont alors ete cultivees. L'agent capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observe dans la fraction des surnageants ayant un poids moleculaire inferieur a 50 000. La figure 8 montre le resultat de la coloration avec de la phosphatase alcaline quand les chondrocytes capables d'hypertrophie derives de cartilage costal de souris et les cellules de cartilage residuel 28 derivees du cartilage costal ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, et que chaque surnageant de ceux-ci a ete ajoute a des cellules C3H1OT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees. L'activite phosphatase alcaline a augmente 3,1 fois, quand les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete incubes dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et que les surnageants de ceux-ci ont ete ajoutes. L'addition du surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et 1'addition des surnageants de culture des cellules de cartilage residuel derivees du cartilage costal cultivees dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement, differait peu de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et de 1'addition du milieu de croissance MEM seulement, quanta 1'activite phosphatase alcaline. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. Surnageant de differenciation GC : Surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de croissance GC : Surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu de croissance MEM, Surnageant de differenciation RC : Surnageant de culture de cellules de cartilage residuel cultivees dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de croissance RC : Surnageant de culture de cellules de cartilage residuel cultivees dans du milieu de croissance MEM. Toutes les valeurs sont indiquees par la valeur resultant de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et la valeur resultant de 1'addition du milieu de croissance MEM seulement est definie comme etant 1. La figure 9 montre 1'effet d'un milieu de culture sur la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes. Le chondrocyte capable d'hypertrophie, les cellules de cartilage residuel et les cellules de cartilage articulaire ont ete cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance MEM, respectivement. Chaque surnageant de culture de ceux-ci a ete ajoute a des cellules C3H1OT1/2 de souris, qui ont alors ete cultivees, et ainsi les activites phosphatase alcaline ont etf mesurees. Du milieu HAM et du 29 milieu MEM ont ete utilises comme milieu pour cultiver les cellules C3H1OT1/2 de souris. Quand du milieu HAM etait utilise dans la culture des cellules C3H1OT1/2 de souris, 1'activite phosphatase alcaline n'etait observee que dans le surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie cultive dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation. Quand du milieu MEM etait utilise dans la culture de cellules C3HlOT1/2 de souris, le meme resultat a ete observe. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. Surnageant de differenciation GC : Surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de croissance GC : Surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu de croissance MEM, Surnageant de differenciation RC : Surnageant de culture de cellules de cartilage residuel cultivees dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de croissance RC : Surnageant de culture de cellules de cartilage residuel cultivees dans du milieu de croissance MEM, Surnageant de differenciation AC : Surnageant de culture de cellules de cartilage articulaire cultivees dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de croissance AC Surnageant de culture de cellules de cartilage articulaire cultivees dans du milieu de croissance MEM. Toutes les valeurs sont indiquees par la valeur resultant de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement et la valeur resultant de ['addition du milieu de croissance MEM seulement est definie comme etant 1. La figure 10 montre 1'activite phosphatase alcaline quand 1'agent, qui a ete produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie, induisant la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes, etait chauffe. Le surnageant de culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie cultive dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete chauffe pendant 3 minutes dans de 1'eau en ebullition. Le surnageant de culture n'ayant pas ete chauffe, le surnageant de culture ayant ete chauffe, et du milieu MEM produisant un agent de differenciation seul, ont ete ajoutes individuellement a des cellules C3H1OT1/2 de souris et les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees apres 72 heures. L'activite phosphatase alcaline n'a pas 30 augmente quand le surnageant de culture etait chauffe. On a confirme que 1'agent induisant la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes etait degenere (inactive) par le traitement thermique. Les abreviations suivantes montrent les surnageants de culture ajoutes. GC chauffe : Surnageant de culture traite de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, Surnageant de differenciation GC : Surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation, surnageant de differenciation seulement : milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement. Toutes les valeurs sont indiquees en definissant la valeur resultant de 1'addition du milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement comme etant 1. La figure 11A montre l'activite du TGF(3 dans du milieu MEM 15 produisant un agent de differenciation comprenant 1'agent de la presente invention. La figure 11B montre 1'activite des BMP dans du milieu MEM produisant un agent de differenciation comprenant 1'agent de la presente invention. 20 MEILLEUR MODE DE REALISATION DE L'INVENTION La presente invention est decrite ci-dessous. II convient de comprendre que, sauf mention contraire, les representations au singulier tout au long de la presente description incluent le concept de pluriel. Par consequent, it convient de comprendre que, sauf mention contraire, les 25 articles singuliers tels que "a", "an" et "the" en anglais, "un", "une", "le" et "la" en franrais, et "ein", "eine", "der", "die" et "das" et similaires en allemand, ou autres, incluent le concept de pluriel. I1 convient egalement de comprendre que les termes utilises ici repondent aux definitions generalement utilisees dans fart, sauf mention contraire. Par consequent, 30 sauf definition contraire, tous les termes techniques et scientifiques utilises ici ont la meme signification que celle generalement comprise par 1'homme de fart. Sinon, la presente demande de brevet (y compris les definitions) prevaut. Definition des termes 35 Les definitions des termes particulierement utilises ici sont enumerees ci-dessous. 31 Cellule Les termes "cellule de cartilage de croissance" et "chondrocyte de croissance" sont utilises de maniere interchangeable ici en reference a une cellule dans un tissu qui forme de 1'os pendant les phases de developpement ou de croissance, et les periodes de recuperation ou de proliferation osseuse (c'est-a-dire, le cartilage de croissance). Une cellule de cartilage de croissance fait generalement reference a un tissu qui forme de 1'os pendant la phase de croissance, tandis que, ici, it designe un tissu qui se forme pendant les phases de developpement ou de croissance, et les periodes de proliferation ou de recuperation osseuse. La cellule de cartilage de croissance est egalement consideree comme du cartilage capable d'hypertrophie, du cartilage calcifie ou cartilage (de ligne) epiphysaire. Lorsque Von utilise une cellule de cartilage de croissance chez des titres humains, on prefere des cellules derivees d'un titre humain, mais it est egalement possible d'utiliser des cellules non humaines, puisque les problemes tels que le rejet immunologique peuvent titre evites a 1'aide de techniques bien connues dans fart. La cellule de cartilage de croissance selon la presente invention est derivee d'un mammifere, de preference d'un titre humain, d'une souris, d'un rat ou d'un lapin. La cellule de cartilage de croissance selon la presente invention peut titre echantillonnee a partir de la jonction chondro-osseuse, de la ligne epiphysaire d'os long (par exemple, le femur, le tibia, la fibule, 1'humerus, le cubitus ou le radius), de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des os de la main, des os du pied, du sternum et autres, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et de la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. Ces cellules de cartilage de croissance peuvent titre preparees, par exemple, selon les procedes decrits dans les exemples de la presente description. "Chondrocyte capable d'hypertrophie", selon la presente description, fait reference a une cellule qui peut subir une croissance hypertrophique au cours d'une periode ulterieure. Un chondrocyte capable d'hypertrophie inclut une "cellule de cartilage de croissance" recueillie a partir d'un organisme vivant, ainsi que toutes autres cellules 32 capables d'hypertrophie, determinees selon un procede de determination de la "capacite d'hypertrophie" decrit ci-apres. Le chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention est derive d'un mammifere, de preference un titre humain, une souris, un rat ou un lapin. Lors de 1'utilisation de chondrocytes capables d'hypertrophie chez des titres humains, les cellules sont de preference derivees d'un titre humain, mais it est egalement possible d'utiliser des cellules non humaines puisque des problemes tels que le rejet immunologique peuvent titre evites a 1'aide de techniques bien connues dans fart. Le chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention peut titre obtenu, par exemple, a partir de la jonction chondroosseuse des cotes, de la ligne epiphysaire d'os long (par exemple, le femur, le tibia, la fibula, 1'humerus, le cubitus et le radius), de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage provenant, par exemple, des os de la main, des os du pied, du sternum, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison et de la partie cartilagineuse de la phase de proliferation osseuse. Le chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention peut titre obtenu par induction de la differenciation d'une cellule non differenciee. Le chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention peut titre un chondrocyte obtenu a partir d'une region autre que celles decrites precedemment. Puisqu'un os forme par ossification endochondrale (ossification enchondrale) est forme selon le meme mecanisme independamment de la region du corps. En d'autres termes, le chondrocyte est forme et substitue par un os. La majeure partie d'os autres que le crane et la clavicule est formee par ossification endochondrale (ossification enchondrale). Par consequent, it existe des chondrocytes capables d'hypertrophie dans la majeure partie des os autres que le crane et la clavicule dans le corps. Le chondrocyte capable d'hypertrophie est capable d'osteogenese. Le chondrocyte capable d'hypertrophie peut titre morphologiquement caracterise par 1hypertrophie. L"'hypertrophie" selon la presente description peut titre determinee morphologiquement sous microscope. L'hypertrophie d'une cellule fait 33 reference a une cellule observee au voisinage de la couche de croissance, qui s'aligne dans un etat prismatique, ou fait reference en variante a une cellule qui est plus grande que les cellules voisines. Les cellules sont determinees comme etant capables d'hypertrophie lorsqu'une augmentation significative de leur taille est observee par preparation d'un culot de cellules centrifugees dans un milieu de culture constitue de F12 de Ham comprenant 5 x 105 cellules, culture du culot de centrifugation pendant une periode predetermines, et comparaison de la taille des cellules observee sous microscope avant la culture avec la taille apres la culture de celles-ci. "Cellules de cartilage residuel" et "chondrocytes residuels" font reference de maniere interchangeable, selon la presente description, a une cellule cartilagineuse ou a un chondrocyte situe dans la region eloignee de la jonction chondro-osseuse des cotes (zone de proliferation du cartilage), qui est un tissu qui existe en tant que cartilage pendant toute la dui-6e de la vie. Une cellule situee dans le cartilage residuel est appelee cellule de cartilage residuel. Une "cellule de cartilage articulaire" selon la presente description fait reference a une cellule dans le tissu cartilagineux (cartilage articulaire) situee sur une surface articulaire. Le chondrocyte selon la presente description est determine par identification de 1'expression d'au moins un marqueur choisi dans le groupe compose du collagene de type II, du proteoglycane (aglycane) de cartilage ou de ses composants, de 1'acide hyaluronique, du collagene de type IX, du collagene de type XI, et de la chondromoduline. Parmi les chondrocytes, une cellule capable d'hypertrophie est davantage determines par identification de 1'expression d'au moins un marqueur choisi dans le groupe compose du collagene de type X, de la phosphatase alcaline et de 1'osteonectine. Les chondrocytes n'exprimant ni le collagene de type X, ni la phosphatase alcaline ni 1'osteonectine, sont determines comme n'ayant pas la capacite d'hypertrophie. Par consequent, le chondrocyte capable d'hypertrophie decrit ici peut egalement etre determine par identification de 1'expression d'au moins un marqueur choisi parmi les marqueurs des chondrocytes et d'au moins un marqueur choisi parmi les marqueurs des chondrocytes hypertrophiques, au lieu de 1'observation de 1hypertrophie morphologique. La localisation ou 1'expression de ces marqueurs est identifiee selon n'importe quel procede d'analyse des proteines ou de l'ARN extrait a partir de cellules cultivees, tels que la coloration specifique, les procedes immunohistochimiques, 1'hybridation in situ, le transfert Western ou la PCR. Un "marqueur de chondrocyte" selon la presente description fait reference a une substance dont la localisation ou 1'expression dans un chondrocyte facilite l'identification du chondrocyte. De preference, it fait reference a une substance qui peut etre utilisee pour identifier le chondrocyte en fonction de sa localisation ou de son expression (par exemple, localisation ou expression du collagen de type II, du proteoglycane (aglycane) de cartilage ou de composants de celui-ci, d'acide hyaluronique, du collagene de type IX, du collagene de type XI ou de la chondromoduline). Un "marqueur des chondrocytes capables d'hypertrophie" tel qu'utilise ici fait reference a une substance dont la localisation ou 1'expression dans un chondrocyte capable d'hypertrophie facilite l'identification du chondrocyte. De preference, it fait reference a une substance qui peut etre utilisee pour identifier le chondrocyte capable d'hypertrophie en fonction de sa localisation ou de son expression (par exemple, localisation ou expression du collagene de type X, de la phosphatase alcaline et de 1'osteonectine). "Proteoglycane de cartilage" selon la presente description fait reference a une macromolecule, dans laquelle la pluralite de glucosaminoglycanes, tels que le tetrasulfate de chondroitine, 1'hexasulfate de chondroItine, le sulfate de keratane, l'oligosaccharide a liaison 0, 1'oligosaccharide a liaison N et autres, sont combines avec une proteine cceur. Le proteoglycane de cartilage se lie en outre avec 1acide hyaluronique par le biais d'une proteine de liaison pour former des agregats de proteoglycane de cartilage. Dans le tissu cartilagineux, le glucosaminoglycane est riche et occupe 20-40 % du poids sec du tissu. Le proteoglycane de cartilage est egalement appele aglycane. "Proteoglycane osseux" selon la presente description fait reference a une macromolecule qui a un poids moleculaire inferieur a celui du proteoglycane de cartilage, dans laquelle des glucosaminoglycanes tels que le sulfate de chondroitine, le sulfate de dermatane, les oligosaccharides a liaison 0, les oligosaccharides a liaison N et autres, sont combines avec une proteine cceur. Dans le tissu osseux, le 35 glucosaminoglycane occupe 1 % ou moins du poids sec de 1'os decalcifie. Le proteoglycane osseux peut comprendre de la decorine et du biglycane. Un "osteoblaste" selon la presente description est une cellule qui est situee dans la matrice osseuse et forme et calcific la matrice osseuse. Les osteoblastes sont des cellules de 20-30 gm de diametre et de forme cubique ou prismatique. Tel qu'utilise ici, un osteoblaste peut comprendre un "preosteoblaste", qui est une cellule precurseur d'un osteoblaste. Les osteoblastes sont determines par 1'expression d'au moins un marqueur choisi dans le groupe compose du collagene de type I, du proteoglycane osseux (par exemple, la decorine et le biglycane), de la phosphatase alcaline, de 1'osteocalcine, de la Gla-proteine matricielle, de 1'osteoglycine, de l'osteopontine, de la proteine d'acide sialique osseuse, de 1'osteonectine et de la pleiotrophine. En outre, les osteoblastes peuvent etre determines par identification de marqueurs des chondrocytes (tels que le collagene de type II, le proteoglycane de cartilage (aglycane) ou des composants de celui-ci, 1acide hyaluronique, le collagene de type IX, le collagene de type XI, (ou la chondromoduline) qui n'y sont pas exprimes. Ces marqueurs sont identifies par leur localisation ou leur expression selon des procedes d'analyse des proteines ou de 1'ARN extrait a partir de cellules cultivees, tels que la coloration specifique, les procedes immunohistochimiques, 1'hybridation in situ, le transfert Western ou la PCR. "Marqueur des osteoblastes" selon la presente description fait reference a une substance dont la localisation ou 1'expression clans un osteoblaste facilite 1'identification de 1'osteoblaste. De preference, it fait reference a une substance qui peut etre utilisee pour identifier les osteoblastes en fonction de leur localisation ou de leur expression (par exemple, localisation ou expression du collagene de type I, du proteoglycane osseux (par exemple, decorine, biglycane), de la phosphatase alcaline, de 1'osteocalcine, de la Gla-protein matricielle, de 1'osteoglycine, de 1'osteopontine, de la proteine d'acide sialique osseuse, de 1'osteonectine ou de la pleiotrophine). L'osteoglycine est appelee facteur osteoinducteur (FOI). L'osteopontine est appelee BSP-I ou 2ar. La protein d'acide sialique osseuse est appelee BSP-II. La pleiotrophine 36 est appelee proteine specifique des osteoblastes (OSF-1). L'osteonectine est appelee SPARC ou BM-40. Les osteoblastes peuvent etre identifies, par exemple, par : determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur 5 identifiant uniquement les osteoblastes ; determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les osteoblastes et les chondrocytes capables d'hypertrophie, tout en n'identifiant pas les chondrocytes, et determination de ladite cellule comme etant positive a un marqueur qui identifie les osteoblastes 10 et les chondrocytes, tout en n'identifiant pas les chondrocytes capables d'hypertrophie ; determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les osteoblastes et les chondrocytes capables d'hypertrophie, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les 15 osteoblastes, tout en identifiant les chondrocytes capables d'hypertrophie ; ou determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les osteoblastes et les chondrocytes comme etant positifs, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les 20 osteoblastes, tout en identifiant les chondrocytes. Les chondrocytes capables d'hypertrophie peuvent etre identifies, par exemple, par : determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur qui identifie uniquement les chondrocytes capables d'hypertrophie ; 25 determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les chondrocytes capables d'hypertrophie et les osteoblastes, tout en n'identifiant pas les chondrocytes, et determination de ladite cellule comme etant positive a un marqueur qui identifie les chondrocytes capables d'hypertrophie et les chondrocytes, tout en 30 n'identifiant pas les osteoblastes ; determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les chondrocytes capables d'hypertrophie et les osteoblastes, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les chondrocytes capables d'hypertrophie, tout en identifiant les 35 osteoblastes ; ou determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur 37 identifiant les chondrocytes capables d'hypertrophie et les chondrocytes, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les chondrocytes capables d'hypertrophie, tout en identifiant les chondrocytes. Les chondrocytes (sans la capacite d'hypertrophie) peuvent etre identifies, par exemple, par : determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur qui identifie uniquement les chondrocytes ; determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les chondrocytes et les osteoblastes, tout en n'identifiant pas les chondrocytes capables d'hypertrophie, et determination de ladite cellule comme etant positive a un marqueur qui identifie les chondrocytes et les chondrocytes capables d'hypertrophie, tout en n'identifiant pas les osteoblastes ; determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les chondrocytes et les osteoblastes, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les chondrocytes, tout en identifiant les osteoblastes ; ou determination d'une cellule comme etant positive a un marqueur identifiant les chondrocytes et les chondrocytes capables d'hypertrophie, mais comme etant negative a un marqueur qui n'identifie pas les chondrocytes, tout en identifiant les chondrocytes capables d'hypertrophie. Les chondrocytes, les chondrocytes capables d'hypertrophie et les 25 osteoblastes peuvent etre identifies ici, par exemple, a 1'aide des combinaisons de marqueurs enumerees ci-dessous, dans le TABLEAU A Chondrocyte Chondrocyte capable Osteoblaste d'hypertrophie Collagene de type II, + + _ proteoglycane de cartilage (aglycane), acide hyaluronique, collagene de type IX, collagene de type XI, chondromoduline Collagene de type X - + _ Phosphatase alcaline, - + + osteonectine Collagene de type I, - - + proteoglycane osseux (par exemple, decorine, biglycane), osteocalcine, proteine Gla-matricielle, osteoglycine, osteopontine, proteine d'acide sialique osseuse, pleiotrophine + = exprime - = non exprime Tel qu'utilise ici, le terme "induire la differenciation" fait reference au processus de developpement des parties dans un organisme biologique telles que les cellules, les tissus et les organes, dans lesquelles le processus de developpement est un processus d'induction dela formation de tissus ou d'organes ayant des caracteristiques specifiques. 1 o Les termes "differenciation" et "induire la differenciation" sont principalement utilises en embryologie, en biologie du developpement et similaires. Les tissus et organes clans un organisme biologique sont formes par les divisions d'un oeuf fertilise constitue d'une cellule unique jusqu'a ce que tune d'entre elles atteigne la maturite. I1 est difficile de 15 distinguer les cellules et les populations de cellules au cours du developpement precoce d'un organisme biologique, qui se situe avant la differenciation ou qui n'est pas encore bien differencie, parce que les cellules et les populations de cellules n'ont aucune caracteristique morphologique ou fonctionnelle. Une telle condition est appelee "non 38 39 differenciation". En outre, la "differenciation" a lieu dans un organe, et ainsi differentes cellules composant l'organe se developpent en une cellule et une population de cellules specifiques. Ceci est appele differenciation dans l'organe en organogenese. Une telle induction du developpement est appelee induction de la differenciation. Tel qu'utilise ici, le terme "capacite a induire la differenciation des osteoblastes" fait reference a la capacite de differenciation d'une cellule non differenciee, de preference d'une cellule souche embryonnaire, d'une cellule germinale embryonnaire ou d'une cellule souche tissulaire, plus preferablement, d'une cellule souche mesenchymateuse en un osteoblaste. La capacite a induire la differenciation des osteoblastes peut etre decidee par mesure d'un marqueur des osteoblastes (par exemple la phosphatase alcaline). Specifiquement, on determine que 1'agent de la presente invention est capable d'induire la differenciation des osteoblastes, par augmentation de la valeur de 1'activite de la phosphatase alcaline d'une cellule C3H10T1/2 (par exemple, 1'activite de la phosphatase alcaline de la cellule entiere) qui est exposee a 1'agent dans le milieu de base de Eagle pour qu'elle soit superieure a plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans le milieu de base de Eagle sans 1'agent, oil 1'activite phosphatase alcaline est determinee par les etapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, oil, pour une absorbance des echantillons de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l d'un tampon alcalin (Sigma, A9226) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et pour 1'autre absorbance des echantillons, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, oil la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. En outre, on a determine que 1'agent de la presente invention est capable d'induire la differenciation des osteoblastes par augmentation de la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) (par ex : activite phosphatase alcaline de 1'integralite de la cellule) d'une cellule C3H10T1/2 dans laquelle la cellule C3H10T1/2 est exposee A. 1'agent 40 dans du milieu de base de Eagle. L'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la deteiinination de deux absorbances a 405 nm, oil, pour une absorbance des deux echantillons de 100 gl avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (Sigma, A9926) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, alors que pour ratite absorbance des echantillons, 20 gl supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de iacide chlorhydrique concentre, of la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans chaque experience, on prepare des solutions 0-10 mM de p-nitrophenol pour mesurer 1'absorbance et pour ainsi tracer une courbe d'etalonnage lineaire de leurs valeurs en indiquant la concentration sur 1'axe des X et 1'absorbance sur 1'axe des Y. La valeur absolue est ensuite calculee a partir de 1'absorbance a 1'aide de cette courbe d'etalonnage. Tel que decrit ici, le terme "capacite a induire la differenciation des osteoblastes) pour une cellule non differenciee (par ex : cellules souches embryonnaires, cellules souches germinales embryonnaires, cellules souches mesenchymateuses, cellules souches hematopoietiques, cellules souches vasculaires, cellules souches hepatiques, cellules souches (communes) pancreatiques, cellules souches neurales) fait reference a la capacite de differenciation en osteoblaste d'une cellule non differenciee. Par exemple, la capacite de differenciation en osteoblaste peut comprendre la capacite de differenciation en osteoblaste d'une cellule non differenciee qui n'est pas differenciee par le glucocorticoIde, le R-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. La capacite de differenciation en osteoblaste peut etre decides a partir de 1'experience suivante. On inocule de maniere egale une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules sujets dans des plaques a 24 puits (Becton Dickinson, 2,5 x 104/puits) et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C pendant 72 heures, puis on mesure 1'expression induite ou 1'augmentation de 1'expression d'au moins un marqueur des osteoblastes. Tel que decrit ici, le terme "cellule non differenciee" fait reference a une cellule qui n'a pas atteint la differenciation terminale ou une cellule qui n'a pas la capacite de differenciation. Telle qu'utilisee ici, la cellule non differenciee peut titre une cellule souche (par ex : une cellule souche embryonnaire, une cellule souche germinale embryonnaire ou une cellule souche tissulaire) qui peut titre une cellule souche mesenchymateuse, une cellule souche hematopoietique, une cellule souche vasculaire, une cellule souche hepatique, une cellule souche (commune) pancreatique, une cellule souche neurale. La cellule non differenciee comprend en outre toutes les cellules en voie de differenciation, qui peuvent titre une cellule C3H1OT1/2, une cellule ATDC5, une cellule 3T3-Swiss albinos, une cellule BALB/3T3, une cellule NIH3T3 et similaires. Une cellule non differenciee utilisee dans la presente invention peut titre n'importe quelle cellule dans laquelle la cellule peut se differencier en osteoblaste. Tel qu'utilise ici, le terme "cellule souche" fait reference a une cellule capable d'autoreplication et de pluripotence (a savoir, multipotence). Typiquement, les cellules souches peuvent regenerer un tissu blesse. Les cellules souches ici peuvent titre, mais sans s'y limiter, les cellules souches embryonnaires, les cellules souches germinates embryonnaires ou les cellules souches tissulaires (egalement appelees cellules souches tissulaires, cellules souches specifiques aux tissus ou cellules souches somatiques). Une cellule souche peut titre une cellule produite artificiellement (par ex : une cellule de fusion, une cellule reprogrammee, ou similaire utilisee ici) dans la mesure ou elle peut avoir les capacites decrites precedemment. Les cellules souches embryonnaires sont des cellules souches pluripotentes derivees d'embryons precoces. La premiere determination d'une cellule souche embryonnaire a eu lieu en 1981 et elle est appliquee a la production de souris knockout depuis 1989. En 1998, on a etabli 1'existence d'une cellule souche d'embryon humain qui devient actuellement disponible pour la medecine regenerative. On pense qu'une cellule germinate embryonnaire est formee par dedifferenciation par exposition d'une cellule souche primordiale a un agent environnant specifique. Tandis qu'une cellule germinate embryonnaire a une propriete en taut que cellule souche embryonnaire, la cellule germinale embryonnaire tient une partie d'une propriete de la cellule germinale primordiale dont elle derive. Les cellules souches tissulaires sont presentes dans le tissu, ont 42 un niveau de pluripotence inferieur a celui des cellules souches embryonnaires et ont un niveau de differenciation relativement limite, contrairement aux cellules souches embryonnaires. Generalement, les cellules souches ont une structure intracellulaire non differenciee, un rapport noyau/cytoplasme eleve et peu d'organelles intracellulaires. Telles qu'utilisees ici, les cellules souches peuvent etre de preference des cellules souches mesenchymateuses, bien que Pon puisse egalement employer des cellules souches tissulaires, des cellules germinales embryonnaires ou des cellules souches embryonnaires, selon les circonstances. Les cellules souches tissulaires sont separees en categories de sites a partir desquels les cellules sont derivees, tels que le systeme dermique, le systeme digestif, le systeme de la moelle osseuse, le systeme nerveux, et similaires. Les cellules souches tissulaires dans le systeme dermique comprennent les cellules souches epidermiques, les cellules souches de follicule pileux et similaires. Les cellules souches tissulaires dans le systeme digestif comprennent les cellules souches pancreatiques, les cellules souches hepatiques, et similaires. Les cellules souches tissulaires dans le systeme de la moelle osseuse comprennent les cellules souches hematopoietiques, les cellules souches mesenchymateuses, et similaires. Les cellules souches tissulaires dans le systeme nerveux comprennent les cellules souches neurales, les cellules souches retiniennes et similaires. L'origine d'une cellule souche est categorisee en ectoderme, endoderme et mesoderme. Les cellules souches d'origine ectodermique sont majoritairement presentes dans le cerveau, notamment les cellules souches neurales. Les cellules souches d'origine endodermique sont principalement presentes dans la moelle osseuse, notamment dans les cellules souches des vaisseaux sanguins, les cellules souches hematopoietiques, les cellules souches mesenchymateuses et similaires. Les cellules souches d'origine mesodermique sont principalement presentes dans les organes, notamment dans les cellules souches hepatiques, les cellules souches pancreatiques et similaires. "Cellule souche mesenchymateuse" tel que decrit ici fait reference a une cellule souche observee dans du tissu mesenchymateux. Le tissu mesenchymateux comprend, mais sans s'y limiter, la moelle osseuse, le tissu adipeux, 1'endothelium vasculaire, le muscle lisse, le muscle 43 cardiaque, le muscle squelettique, le cartilage, 1'os et le ligament. Les cellules souches mesenchymateuses sont typiquement derivees de la moelle osseuse, du tissu adipeux, du tissu synovial, du tissu musculaire, du sang peripherique, du tissu placentaire, du sang menstruel ou du sang du cordon ombilical. Un "milieu de croissance ou de culture" selon la presente description fait reference a un milieu contenant un milieu basal, des antibiotiques (par ex : de la penicilline et de la streptomycine), un agent antibacterien (par ex : 1'amphotericine B) et un composant serique (par ex : le serum humain, le serum bovin, le serum bovin foetal). Typiquement, le composant serique peut constituer jusqu'a 20 % du milieu. En outre, si le milieu de base est un milieu essentiel minimal (MEM), le milieu est appele "milieu de croissance MEM". Si le milieu de base est un milieu HAM, le milieu est appele "milieu de croissance HAM". Tel qu'utilise ici, un "milieu produisant un agent de differenciation" fait reference a un milieu qui comprend un milieu basique, et au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le glucocorticoide, le R-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. L'agent de differenciation produisant le milieu peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Le milieu produisant 1'agent de differenciation peut comprendre a la fois le glucocorticoide, le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique comme composant de differenciation des osteoblastes conventionnel. De preference, le "milieu produisant 1'agent de differenciation" comprend du milieu essentiel minimal (MEM) comme composant de base, et du J3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique comment composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. De preference, le "milieu produisant un agent de differenciation" peut en outre comprendre un composant serique (par ex : du serum humain, du serum bovin, du serum bovin foetal). Typiquement, le composant serique peut constituer jusqu'a 20 % du milieu. En outre, si le milieu de base est un milieu essentiel minimal (MEM), le milieu est appele "Milieu MEM produisant un agent de differenciation". Si le milieu de base est un milieu HAM, le milieu est appele "milieu HAM produisant un agent de differenciation". 44 On n'a pas montre que le milieu produisant un agent de differenciation en tant que tel avait la capacite de differencier une cellule C3H l OT 1 /2, une cellule 3T3-Swiss albinos, une cellule Balb 3T3 en osteoblaste. Par consequent, on pense qu'un agent clans la presente invention est different des composants inclus dans le milieu produisant un agent de differenciation. Tel que decrit ici, un "composant de differenciation des osteoblastes conventionnel" a ete propose par Maniatopoulos, C et. Al.: Bone formation in vitro by stromal cells obtained from bone marrow of young adult rats. Cell Tissue Res., 254: 317-330, 1988. Par consequent, le composant de differenciation des osteoblastes conventionnel est un composant utilise pour differencier une cellule de moelle osseuse en osteoblaste et fait reference a une combinaison de glucocorticolde, de (3-glycerophosphate et d'acide ascorbique. Tel que decrit ici, "glucocorticoide" est une hormone de la corticosurrenale et est un nom generique pour une hormone steroidienne associee au metabolisme du saccharose. Le glucocorticoIde est connu comme composant de differenciation d'une cellule de moelle osseuse en osteoblaste (Maniatopoulos, C. et al.: Bone formation in vitro by stromal cells obtained from bone marrow of young adult rats. Cell Tissue Res., 254: 317-330, 1998), mais sans avoir le meme effet de differenciation que celui decrit precedemment. Le glucocorticoIde est egalement appele glycocorticoide. TypiquemenT, le glucocorticoIde comprend, mais sans s'y limiter, la dexamethasone, la betamethasone, la predonisolone, la predonisone, la cortisone, le cortisol, la corticosterone. De preference, on utilise la dexamethasone. Une substance synthetisee chimiquement ayant le meme effet qu'un glucocorticoide natif peut etre utilisee. Ces glucocorticoides typiques sont utilises dans la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie conjointement avec le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique, pour ainsi produire un agent ayant 1'activite de differenciation d'une cellule C3H10T1/2 en osteoblaste. Par consequent, dans la presente invention, ces glucocorticoides typiques peuvent etre incorpores dans le milieu produisant 1'agent de differenciation. Le glucocorticoIde peut avoir une concentration de 0,1 nM - 10 nM, de preference 10 - 100 nM dans le milieu produisant 1'agent de differenciation. 45 Tel que decrit ici, "P-glycerophosphate" est un nom generique d'un sel lie a un groupe phosphate a la position 13 de 1'acide glycerophosphorique (C3H5(OH)2OPO3H2). Le sel peut inclure le sel de calcium ou le sel de sodium. Le 33-glycerophosphate est connu comme composant de differenciation d'une cellule de moelle osseuse en osteoblaste (Maniatopooulos. C. et al.: Bone formation in vitro by stromal cells obtained from bone marrow of young adult rats. Cell Tissue Res.: 254: 317-330, 1988.), mais sans avoir le meme effet de differenciation que celui decrit precedemment. Le (3-glycerophosphate est utilise dans la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie conjointement avec le glucocorticoide et 1'acide ascorbique, et produit ainsi un agent ayant 1'activite de differenciation d'une cellule C3H l OT 1 /2 en osteoblaste. Par consequent, dans la presente invention, le (3-glycerophosphate peut etre incorpore dans le milieu produisant un agent de differenciation. Le (3-glycerophosphate peut avoir une concentration de 0,1 mM - 1 M, de preference 10 mM, dans le milieu produisant un agent de differenciation. Tel que decrit ici, 1"'acide ascorbique" est une vitamine cristalline blanche soluble dans 1'eau. L'acide ascorbique est present dans la maj orite des plantes, particulierement dans les agrumes. L'acide ascorbique est egalement appele vitamine C. L'acide ascorbique est connu comme composant de differenciation d'une cellule de moelle osseuse en osteoblaste (Maniatopoulos, C. et. Al.: Bone formation in vitro by stromal cells obtained from bone marrow of young adult rats. Cell Tissue Res., 254: 317-330, 1988), mais sans 1'effet de differenciation tel que decrit precedernment. L'acide ascorbique, selon la presente invention, peut comprendre l'acide ascorbique et les derives de celui-ci. L'acide ascorbique comprend, mais sans s'y limiter, 1'acide L-ascorbique, le sel de sodium d'acide L-ascorbique, le palmitate de L-ascorbyle, le stearate de L-ascorbyle, le 2-glucoside d'acide L-ascorbique, 1'ascorbyle phosphate de magnesium et le glucoside d'acide ascorbique. Des substances synthetisees chimiquement ayant le meme effet que 1'acide ascorbique natif peuvent etre incluses. Ces acides ascorbiques typiques sont utilises clans la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie conjointement avec le glucocorticoide et le 13-glycerophosphate, pour ainsi produire un agent ayant 1'activite de 46 differenciation d'une cellule C3H10T1/2 en osteoblaste. Par consequent, dans la presente invention, ces acides ascorbiques typiques peuvent etre incorpores dans le milieu produisant un agent de differenciation. L'acide ascorbique peut etre compris dans une concentration de 0,1 gg/ml - 5 mg/ml, de preference 10 - 50 g/ml, dans le milieu produisant un agent de differenciation. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Les meilleurs modes de la presente invention sont decrits cidessous. On apprecie que les modes de realisation donnes ci-dessous soient fournis aux fins de mieux comprendre 1'invention. La portee de l'invention ne doit pas etre limitee aux descriptions suivantes. Par consequent, it apparait que 1'homme de fart peut lire les descriptions presentes et les modifier de maniere appropriee dans la portee de la presente invention. Un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes Selon un aspect, la presente invention fournit un agent qui peut etre obtenu par mise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. On sait que l'osteogenese est un procede prefere you traiter les maladies associees a une diminution de 1'osteogenese, les deteriorations de 1'os ou les deficits osseux, et que 1'osteoblaste joue un role important dans l'osteogenese. Cependant, 1'osteoblaste utilise dans ces traitements ne possede pas les qualites de securite, de faible cout et de stabilite. En tant que tel, ses proprietes et ses fonctions presentent une certaine incertitude. La presente invention a un effet qui peut differencier une cellule non differenciee en un osteoblaste par exposition de la cellule non differenciee, de preference une cellule souche mesenchymateuse, a un agent produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie. A 1'aide de 1'agent, 1'osteoblaste peut beneficier de la securite, du faible colt et de la stabilite souhaites. Un tel agent peut etre obtenu par mise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. Le milieu produisant un agent de differenciation comprend du milieu essentiel minimal (MEM) ou du milieu HAM comme milieu de base, et au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le f3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Le milieu produisant un agent de 47 differenciation peut en outre comprendre un glucocorticoide. On n'a pas montre que le milieu produisant un agent de differenciation en tant que tel avait la capacite de differencier une cellule C3H1OT1/2, une cellule 3T3-Swiss albinos ou une cellule Balb/3T3 en osteoblaste. Dans un mode de realisation prefere, 1'agent de la presente invention capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) (par ex : activite phosphatase alcaline de la cellule entiere) d'une cellule C3H1OT1/2 qui est exposee it 1'agent dans du milieu de base de Eagle pour qu'elle soit superieure a plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans un milieu de base de Eagle sans 1'agent. L'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou, pour une absorbance des echantillons de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 pl de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l d'un tampon alcalin (Sigma, A9226) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, alors que pour 1'autre absorbance des echantillons, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, ou la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. De preference, 1'activite phosphatase alcaline montre une augmentation d'au moires 2 fois, au moires 3 dois, au moires 4 fois, au moires 5 fois, au moires 6 fois, au moires 7 fois, au moires 8 fois, au moires 9 fois, au moires 10 fois, au moires 11 fois, au moires 12 fois ou au moires 13 fois. Dans un mode de realisation prefere, 1'agent de la presente invention est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) (par ex : activite phosphatase alcaline de la cellule entiere) d'une cellule C3H1OT1/2 lorsque la cellule C3H1OT1/2 est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle. L'activite phosphatase alcaline est determinee par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou, pour une absorbance des echantillons de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 1 de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l d'un tampon alcalin (Sigma, A9226) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir A. 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a 48 la reaction, alors que pour 1'autre absorbance des echantillons, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, ou la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. De preference, 1'activite phosphatase alcaline montre une augmentation d'au moins 2 fois, au moins 3 dois, au moins 4 fois, au moins 5 fois, au moins 6 fois, au moins 7 fois, au moins 8 fois, au moins 9 fois, au moins 10 fois, au moins 11 fois, au moins 12 fois ou au moins 13 fois. Tels que decrits ici, "agent" ou "facteur" peuvent etre n'importe quelle substance ou n'importe quel composant dans la mesure ou ils atteignent 1'objectif prevu. Par exemple, un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes selon la presente invention peut etre, par exemple, une proteine, un polypeptide, un oligopeptide, un peptide, un acide amine, un acide nucleique, un polysaccharide, un lipide, une molecule organique de faible poids moleculaire ou une molecule composite de ceux-ci. Dans la presente description, un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, pouvant are obtenu par mise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans le milieu produisant un agent de differenciation, peut are simple ou complexe tant qu'il possede lui-meme 1'activite. On comprend qu'un agent obtenu selon un autre procede ou qu'un agent possedant une formation distincte est utilise de maniere interchangeable dans la presente invention, si 1'agent a la meme activite que 1'agent capable d'induire la differenciation de cellules non differenciees dans un osteoblaste de la presente invention. Un tel agent peut etre identifie a 1'aide d'une technique courante par 1'homme de fart, sur la base de la presente description, en plus des agents de base identifies dans les Exemples. Le present agent a la capacite d'augmenter 1'expression d'une substance specifique aux osteoblastes choisie dans le groupe comprenant le collagene de type I, le proteoglycane osseux (par ex : decorine, biglycane), la phosphatase alcaline, 1'osteocalcine, la Gla-proteine matricielle, 1'osteoglycine, 1'osteopontine, la proteine d'acide sialique osseuse, 1'osteonectine et la pleiotrophine. Par consequent, 1'agent ayant la capacite de differencier un osteoblaste ici est caracterise en ce qu'il augmente l'activite phosphatase alcaline d'une cellule non differenciee 49 dans 1'activite enzymatique, ou en ce qu'il a la capacite d'exprimer au moins un marqueur des osteoblastes dans la cellule non differenciee au niveau de 1'expression genique ou de 1'expression proteinique. Dans un mode de realisation prefers, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes dans la presente invention peut etre identifie par la mesure de 1'augmentation de 1'activite phosphatase alcaline, et 1'expression ou la localisation d'un marqueur des osteoblastes dans une cellule non differenciee. Dans un autre mode de realisation de la presente invention, on empeche un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes d'induire la differenciation de cellules non differenciees en osteoblastes en le chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau bouillante (generalement, environ 96-100 C, par ex : environ 96 C, environ 97 C, environ 98 C, environ 99 C et environ 100 C). L'ebullition est confirmee par observation. Le fait d'empecher l'induction de la differenciation de cellules non differenciees en osteoblastes est considers comme un etat qui n'augmente pas substantiellement la localisation ou 1'expression d'un marqueur des osteoblastes. Dans un autre mode de realisation de la presente invention, on empeche un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes d'induire 1'activite phosphatase alcaline en le chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau bouillante. Le fait d'empecher 1'induction d'une activite phosphatase alcaline de cellules non differenciees est considers comme un etat qui n'augmente pas substantiellement 1'activite phosphatase alcaline. Les termes "proteine", "polypeptide", "oligopeptide" et "peptide" tels qu'utilises ici ont la meme signification et font reference a un peptide polymere ayant n'importe quelle longueur. Ce polymere peut etre une chaine lineaire, ramifies ou cyclique. Un acide amine peut etre un acide amine existant a 1'etat naturel ou non, ou une variante d'acide amine. Ces termes, tels qu'utilises ici, font de preference reference a une forme traduite par les molecules d'acides nucleiques, mais ne sont pas limites a ceux composes d'acides amines existant a 1'etat naturel uniquement. Ce terme peut inclure ceux assembles en un compose d'une pluralite de chaines polypeptidiques. Ce terme comprend egalement un polymere d'acides amines present a 1'etat naturel ou modifie de maniere artificielle. Une telle modification comprend la formation d'une liaison disulfure, la glycosylation, la lipidation, 1'acetylat:ion, la phosphorylation, ou toute 50 autre manipulation ou modification (par exemple : conjugaison avec une fraction marqueuse). Cette definition englobe un peptide contenant au moins un analogue acide amine (par ex : un acide amine ne se trouvant pas a 1'etat naturel), un compose de type peptide (par ex : un peptoide) ou d'autres variantes connues dans fart. I1 convient de comprendre que, comme cela est mentionne specifiquement ici, "proteine" fait reference a un peptide polymere ayant un poids moleculaire relativement important ou a une variante de celuici, et "peptide" fait reference a un peptide polymere ayant un poids moleculaire relativement bas ou a une variante de celui-ci. Dans un autre mode de realisation, un chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention est derive d'un mammifere, de preference un humain, une souris, un rat ou un lapin. I1 existe deux modesd'ossification : l'ossification membranaire et l'ossification chondrale. L'ossification membranaire est un mode qui fonctionne a la formation de 1'os plat (par ex : la majorite des os craniens et la clavicule) dans la surface A. proximite. Dans 1'ossification membranaire, 1'os membranaire est directement forme sans passage d'un chondrocyte a travers le tissu conjonctif. L'ossification membranaire est egalement appelee ossification intramembranaire ou ossification du tissu conjonctif. L'ossification chondrale est un mode qui fonctionne a la formation de 1'endosquelette (par ex : vertebres, cotes, os des membres et similaires) a 1'interieur du corps. Dans l'ossification chondrale, les cartilages se forment d'abord, les vaisseaux sanguins s'infiltrent dans le cadre pour calcifier le chondrocyte et forment des cartilages calcifies. La formation de chondrocyte calcifie est momentanement arretee, puis l'osteogenese et la formation de 1'os et de la moelle osseuse primordiale a lieu. Dans cette conjoncture, une fois le primordium cartilagineux forme a travers le cartilage, le primordium cartilagineux est affecte par 1'hormone de croissance et similaire. Ainsi, un chondrocyte s'allonge et augmente sa taille en direction du petit axe et du grand axe. Ensuite, les vaisseaux sanguins s'infiltrent dans 1'epiphyse pour induire 1'ossification. L'ossification chondrale est egalement appelee ossification endochondrale ou ossification enchondrale (Voir, Fujita Hisao, Fujita Tsuneo, "bone no hassei" hyojun soshikigaku gairon, page 127 ["Developpement de 1'os" examen histologique standard, page 127] ; 51 kososhiki no kigen to shinka josetsu-, Suda Tateo, The BONE, 18 kan, pages 421-426, 2004 [Origine et evolution du tissu osseux û Introduction û Suda Tateo, the BONE, volume 18, pages 421-426, 2004 ; nainankotsu seikotsu keisei no katei, Suzuki Fujio, "hone wa donoyonishite dekiruka" Osaka Daigaku Shuppankai, page 21, 2004 [Le processus d'ossification endochondrale, Suzuki Fujio, "Comment se deroule la formation des os ?" Osaka University Press, page 21, 2004] ; Suzuki Takao et al. edit. "Hone no jiten", Asakura shoten [Suzuki Takao et al. edit, "The dictionary of bone", Asakura shoten]). Par consequent, le chondrocyte capable d'hypertrophie dans l'invention, qui est capable d'induire la differenciation de cellules non differenciees en osteoblastes, existe uniformement chez le mammifere, incluant le rat, la souris, le lapin, Pete humain et similaire. L'agent joue un role important dans 1'ossification. Ainsi, 1'agent de la presente invention peut etre produit a partir du chondrocyte capable d'hypertrophie en utilisant la meme procedure, chez les mammiferes et similaires chez lesquels 1'ossification endochondrale a lieu, quelles que soient les especes. A 1'aide de procedes de biologie moleculaire, on a demontre que 1'ossification est induite par 1'implantation de proteine BMP recombinante humaine chez le rat, et de BMP derivee de fonctions humaines de la meme maniere que la proteine BMP derivee du rat (Voir, Wozney, J. M. et al., Science, 242: 1528-1534, 1998 et Wuerzler KK. Et al., J. Cranofacial Surg., 9: 131-137, 1998). On a egalement prouve que 1'agent associe a 1'ossification peut etre utilise de maniere interchangeable chez 1'homme et le rat. On sait que ces BMP sont differents au niveau des sequences d'acides amines, mais sont substantiellement identiques aux proprietes en tant que proteine (a savoir, proprietes a 1'etat solide selon les conditions de formation, et similaire). Le chondrocyte capable d'hypertrophie selon la presente invention peut etre isole ou induit a partir de, par exemple, une region telle que la jonction chondro-osseuse des cotes, la ligne epiphysaire des os longs (par ex : femur, tibia, fibula, humerus, cubitus et radius), la ligne epiphysaire des vertebres, la zone de proliferation du cartilage des osselets (par ex : os de la main, os du pied et sternum), le perichondre, le primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison et la partie 52 cartilagineuse de la phase de proliferation osseuse. Le chondrocyte capable d'hypertrophie utilise dans la presente invention peut titre un chondrocyte obtenu a partir de n'importe quelle region dans laquelle le chondrocyte peut titre capable d'hypertrophie. Le chondrocyte capable d'hypertrophie peut titre obtenu par induction de la differenciation. Lorsqu'un agent selon la presente invention peut titre produit par un chondrocyte, les chondrocytes peuvent titre typiquement ajustes a une densite cellulaire de 4 x 104 cellules/cm2. La densite cellulaire est normalement utilisee dans de 104 cellules/cm2 a 106 cellules/cm2. Cependant, les densites cellulaires inferieures a 104 cellules/cm2 ou superieures a 106 cellules/cm2 peuvent egalement titre ajustees. Dans la presente invention, la culture du chondrocyte capable d'hypertrophie est preparee a 1'aide de cellules isolees ou induites par les procedes tels que decrits precedemment. Le chondrocyte capable d'hypertrophie utilise dans la presente invention peut titre mis en culture dans n'importe quel milieu, qui peut inclure, mais sans sly limiter, le milieu F12 de Ham (HamF 12), le milieu Eagle modifie de Dulbecco (DMEM), le milieu essentiel minimal (MEM), le milieu essentiel minimal alpha (alpha-MEM), le milieu de base de Eagle (BME), le milieu modifie de Fitton-Jackson (BGJb). Le chondrocyte capable d'hypertrophie peut titre mis en culture cellulaire dans un milieu contenant n'importe quelle substance qui ameliore la proliferation et/ou la differenciation des cellules. Dans la presente invention, le milieu produisant un agent de differenciation peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le glucocorticoide (par ex : la dexamethasone, la predonisolone, la predonisone, la cortisone, la betamethasone, le cortisol, la corticosterone), le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. L'agent de la presente invention est produit a 1'aide du milieu produisant un agent de differenciation comprenant uniquement le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. De preference, le milieu produisant un agent de differenciation comprend a la fois le glucocorticoide, le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Dans la presente invention, le milieu produisant un agent de differenciation peut en outre comprendre d'autres composants tels que le facteur de croissance transformant beta (TGF-beta), le facteur morphogenetique 53 osseux (BMP), le facteur inhibiteur de la leucemie (LIF), le facteur de stimulation des colonies (CSF), le facteur de croissance insulinomimetique (IGF), le facteur de croissance de fibroblastes (FGF), le plasma riche en plaquettes (PRP), le facteur de croissance derive des plaquettes (PDGF) et le facteur de croissance endothelial vasculaire (VEGF). Il peut etre utile d'utiliser le milieu produisant un agent de differenciation comprenant en outre un composant serique (par ex : serum humain, serum bovin, serum bovin foetal). L'osteoblaste produit par 1'agent capable d'induire la differenciation d'un osteoblaste selon la presente invention peut etre implante seul, ou sous forme de materiaux composites avec des implants ou des materiaux de reparation osseuse chez un sujet, pour ainsi rendre l'osteogenese possible. "Sujet", tel qu'il est utilise ici, fait reference a un organisme biologique auquel est applique un traitement selon la presente invention. I1 est egalement appele "patient". Le sujet ou patient peut etre un chien, un chat, ou un cheval, de preference un etre humain. Un "implant" ou un "materiau de reparation osseuse", tel qu'utilise ici, est utilise dans la signification generalement utilisee dans fart. Tels qu'utilises ici, ils sont substantiellement utilises dans le meme sens, mais defini particulierement, un "implant" designe tous les materiaux utilises pour remplir et un "materiau de reparation osseuse" designe un materiau utilise pour reparer une region deficiente de 1'os. Un essai sous-cutane pour l'osteogenese est un essai destine a evaluer la fonction osteogenique pour former de 1'os dans une region dans laquelle 1'os n'existe pas a 1'origine, qui est egalement appele echafaudage. Puisque cet essai peut etre facilement realise, it est largement utilise dans fart. Dans le cas du traitement osseux, un essai de deficience osseuse peut etre utilise comme procede d'essai. L'osteogenese a seulement lieu pendant cet essai dans les conditions qui promeuvent facilement l'osteogenese. L'osteogenese est realisee par les osteoblastes deja existants dans 1'environnement immediat d'une deficience et egalement ceux qui y sont induits/y ont migre. Ainsi, on pense normalement que le taux d'osteogenese est meilleur dans 1essai de deficience osseuse que dans 1essai sous-cutane. On sait bien que le resultat de 1essai sous-cutane correspond au taux d'osteogenese dans la 54 deficience osseuse reelle (voir, par ex : Urist, M. R., Science, 150: 893-899 (1965), Wozney, J. M. et al.,, Science, 242: 1528-1532 (1988), Johnson. E. E. et al., Clin. Orthop., 230: 257-265 (1988), Ekelund, A. et al., Clin. Orthop., 263: 102-112 (1991) et Riley, E. H. et al., Clin. Orthop. 324: 39-46 (1996)). Par consequent, si l'osteogenese est observee en resultat de 1'essai sous-cutane, 1'homme de fart comprend que l'osteogenese doit egalement etre induite dans 1'essai de deficience osseuse. Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable 10 d'hypertrophie Selon un aspect, la presente invention fournit une composition comprenant un agent pouvant etre obtenu par mise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans le milieu produisant un agent de differenciation. Dans un autre mode de realisation, la composition 15 selon la presente invention est utilisee pour induire la differenciation des osteoblastes, et est de preference utilisee pour induire la differenciation de la cellule non differenciee en osteoblaste. La composition de la presente invention peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe 20 comprenant le glucocorticoide, le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. La composition de la presente invention peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Dans un autre mode de realisation, la composition de la 25 presente invention peut comprendre a la fois le glucocorticoide, le 13-glycerophosphate et 1'acide ascorbique comme composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. Dans un autre mode de realisation, la composition de la presente invention peut comprendre a la fois le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique comme composants de 30 differenciation des osteoblastes conventionnels. Composition utilisee pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes Selon un aspect, l'invention fournit une composition utilisee pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des 35 osteoblastes. La composition comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie. Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la 55 differenciation des osteoblastes peut etre utilise dans n'importe quelle autre forme decrite precedemment dans (Un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et similaire dans la presente description. Composition destinee a ameliorer ou a induire l'osteogenese dans un organisme biologique Selon un aspect, la presente invention fournit une composition destinee a ameliorer ou a induire l'osteogenese dans un organisme biologique, ou la composition comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Tel qu'utilise ici, 1'agent: capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre n'importe quel agent decrit precedemment dans (Un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et similaire dans la presente description. Kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes Selon un aspect, la presente invention fournit un kit destine a la 20 production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Le kit comprend A) une composition utilisee pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation ; et B) un composant de differenciation des osteoblastes 25 conventionnel (au moins un composant choisi dans le groupe comprenant le glucocorticoide, le P-glycerophosphate et 1'acide ascorbique). Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre n'importe quel agent decrit precedemment dans (Composition utilisee pour la production d'un agent capable d'induire la 30 differenciation de 1'osteoblaste) et similaire, dans la presente description. Kit destine a l'amelioration ou a l'induction de l'osteogenese dans un organisme biologique Selon un aspect, la presente invention fournit un kit destine a 1'amelioration ou a l'induction de 1'osteogenese dans un organisme 35 biologique. Le kit peut comprendre A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et 56 B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le glucocorticoide, le f 3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre n'importe quel agent decrit precedemment dans (Composition utilisee pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et similaires, dans la presente description. Procede de production Selon un aspect, la presente invention fournit un procede de production d'une composition comprenant un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Le procede comprend la mise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. Le milieu produisant un agent de differenciation peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide (par exemple, la dexamethasone, la prednisolone, la prednisone, la cortisone, la betamethasone, le cortisol, la corticosterone), du f3-glycerophosphate et de l'acide ascorbique. L'agent de la presente invention est produit en utilisant un milieu produisant un agent de differenciation comprenant uniquement le f3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. De preference, le milieu produisant un agent de differenciation comprend A. la fois le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. Le glucocorticoide, le f3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique sont connus comme des composants de differenciation conventionnels des osteoblastes. Cependant, it est connu que leur capacite est limitee. Par exemple, it est connu que le glucocorticoide, le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique ne sont pas suffisants pour avoir un effet sur les cellules C3H1OT1/2, les cellules 3T3-Swiss albinos, les cellules BALB/3T3. En utilisant le present procede de production, la presente invention produit avec succes un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes pour un large eventail de cellules comprenant les lignees cellulaires conventionnelles et/ou les cellules distinctes des cellules conventionnelles. Un tel agent n'ayant pas ete identifie jusqu'a present, it est par consequent considers que 1'existence de 1'agent lui-meme est un effet significatif. 57 Dans un mode de realisation prefere, le milieu produisant un agent de differenciation peut egalement comprendre un composant serique (par exemple, du serum humain, du serum bovin, du serum foetal bovin). Typiquement, le composant serique peut constituer jusqu'a 20 % du milieu. Dans un autre mode de realisation prefere, un chondrocyte capable d'hypertrophie est obtenu a partir d'un mammifere, de preference un homme, une Souris, un rat ou un lapin. Le chondrocyte capable d'hypertrophie peut titre une cellule capable d'hypertrophie qui est induite par l'induction de la differenciation. Le chondrocyte capable d'hypertrophie utilise dans la presente invention peut titre un chondrocyte quelconque qui est capable d'hypertrophie. Le milieu utilise dans la presente invention peut titre tout milieu dans lequel le chondrocyte capable d'hypertrophie peut proliferer. Par exemple, un tel milieu comprend, mais sans limitation : le milieu F12 de HAM (HamF 12), le milieu d'Eagle modifie par Dulbecco (MEMD), le milieu essentiel minimal (MEM), le milieu essentiel minimal alpha (alpha-MEM), le milieu de base d'Eagle (MBE), le milieu modifie de Fitton-Jackson (BGJb). Dans un autre mode de realisation prefere, le milieu utilise pour cultiver le chondrocyte capable d'hypertrophie dans la presente invention peut contenir toute substance qui favorise la proliferation ou la differenciation des cellules ou les deux. Le milieu produisant un agent de differenciation peut comprendre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe comprenant le glucocorticoide (par exemple, la dexamethasone, la betamethasone, la prednisolone, la prednisone, la cortisone, le cortisol, la corticosterone), le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. L'agent de la presente invention est produit en utilisant le milieu produisant un agent de differenciation comprenant uniquement le f3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. De preference, le milieu produisant un agent de differenciation comprend le glucocorticoide, le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique. De maniere davantage preferee, le milieu produisant un agent de differenciation peut egalement comprendre d'autres composants, comme le facteur de croissance transformant (3 (transforming growth factor-beta, TGF-beta), le facteur 58 morphogenetique osseux (bone morphogenetic factor, BMP), le facteur inhibiteur de la leucemie (leukemia inhibitory factor, LIF), le facteur stimulant les colonies (colony stimulating factor, CSF), le facteur de croissance analogue a l'insuline (insulin-like growth factor, IGF), le facteur de croissance des fibroblastes fibroblast growth factor, FGF), du plasma riche en plaquettes (PRP), le facteur de croissance derive des plaquettes (platelet-derived growth factor, PDGF), et le facteur de croissance endotheliale vasculaire (vascular endothelial growth factor, VEGF). Il peut titre utile que le milieu produisant un agent de differenciation comprenne egalement un composant serique (par exemple du serum humain, du serum bovin, du serum foetal bovin). Dans un autre mode de realisation, le chondrocyte capable d'hypertrophie peut are obtenu a partir d'une region quelconque comprenant la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, la ligne epiphysaire des os longs (par exemple, femur, tibia, fibula, humerus, ulna et radius), la ligne epiphysaire des vertebres, la zone de proliferation du cartilage d'osselets (par exemple les os des mains, les os des pieds, et du sternum), le perichondre, le primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. Le chondrocyte capable d'hypertrophie utilise dans la presente invention peut titre un chondrocyte obtenu a partir de toute region dans laquelle le chondrocyte est capable d'hypertrophie. Dans un autre mode de realisation prefere, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes selon la presente invention peut titre obtenu uniquement par 1'etape de recueil d'un surnageant de milieu produisant un agent de differenciation, dans lequel le chondrocyte capable d'hypertrophie est cultive. De preference, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut egalement titre extrait du surnageant recueilli. L'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut titre secrete a partir d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, et peut exister dans un chondrocyte capable d'hypertrophie. Dans la presente demande, la periode de culture du chondrocyte capable d'hypertrophie peut titre une periode au cours de laquelle les agents sont produits en quantite suffisante (par exemple, de plusieurs mois a un semestre, ou de 3 jours a 3 semaines (par exemple, 3 jours, 4 jours, 5 jours, 6 jours, 7 jours, 8 jours, 9 jours, 10 jours, 20 jours, plus d'un mois, un semestre, 5 mois, 4 mois, trois mois, 2 mois, 1 mois, moins de 3 semaines et toutes les combinaisons possibles de celles-ci dans un intervalle quelconque). Lorsque la periode de culture est allongee, et que les cellules sont confluentes dans un recipient de culture, it est preferable de repiquer les cellules. Procede de production d'un agent capable d'induire la differentiation des osteoblastes Selon un aspect, la presente invention fournit un procede de production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Le procede comprend la raise en culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, dans lequel le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du fi-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre l'un quelconque des agents decrits ci-dessus dans (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes), (Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et (Procede de production) et les sections apparentees dans la presente description. Procede d'induction de la differenciation d'une cellule non differenciee 25 en osteoblaste Dans un autre aspect, la presente invention fournit le procede de production de 1'osteoblaste par l'induction de la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste. Le procede comprenant A) l'inoculation d'une cellule non differenciee dans un 30 echafaudage de culture ou un recipient de culture ; et B) 1'exposition de la cellule non differenciee a un agent produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie par 1'addition d'une solution comprenant un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes au milieu ou 1'echange du milieu pour un milieu 35 comprenant 1'agent, apres que la cellule non differenciee est stabilisee. La cellule non differenciee et 1'agent capable d'induire la differenciation 60 des osteoblastes qui sont utilises dans le procede d'induction de la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste peut titre Fun quelconque de ceux decrits ci-dessus dans (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Procede de production) et les sections apparentees de la presente description. Conformement a la presente description, la cellule non differenciee etant stabilisee signifie que la cellule recupere 1'etat naturel, y compris 1'etat recupere apres une lesion due a une enzyme lors de la separation ou 1'etat selon lequel une cellule adhesive se fixe a un 10 vaisseau ou les etats apparentes. Osteoblaste Dans un autre aspect, la presente invention fournit un osteoblaste produit par la mise en contact d'un agent provenant d'un chondrocyte capable d'hypertrophie avec une cellule non differenciee. Dans la 15 production de 1'osteoblaste, toutes les techniques decrites ci-dessus dans (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et les techniques apparentees dans la presente description peuvent titre utilisees. L'osteoblaste produit peut titre utilise de la meme maniere qu'un osteoblaste naturel. Par consequent, 1'osteoblaste de la presente 20 invention peut titre utilise dans le traitement de pertes osseuses ou de lesions apparentees, et pour la production de l'implant seul, d'un materiau composite avec echafaudage, ou similaires. Materiau composite pour la production d 'un agent capable d 'induire la differenciation des osteoblastes 25 Selon un aspect, la presente invention fournit un materiau composite pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Le materiau composite peut comprendre A) un chondrocyte capable d.'hypertrophie ; et B) un echafaudage. Dans un mode de realisation,l'echafaudage 30 comprend, mais sans limitation, un materiau choisi dans le groupe compose du phosphate de calcium, du carbonate de calcium, de 1'alumine, du zirconium, du verre depose sur apatite-wollastonite, de la gelatine, du collagene, de la chitine, de la fibrine, de 1'acide hyaluronique, du melange de matrice extracellulaire (par exemple 35 MatrigelTM), de la soie, de la cellulose, du dextrane, de 1'agarose, de la gelose, du polypeptide synthetique (par exemple PuraMatrixTM), de 61 1'acide polylactique, de la polyleucine, de 1'acide alginique, de 1'acide polyglycolique, du polymethacrylate de methyle, du polycyanoacrylate, du polyacrylonitrile, du polyurethane, du polypropylene, du polyethylene, du chlorure de polyvinyle, du copolymere ethylene-acetate de vinyle, du nylon et d'une combinaison de ceux-ci. De preference, 1'echafaudage peut comprendre de l'hydroxyapatite. Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre rune quelconque des substances decrites dans (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et les substances apparentees dans la presente description. Dans un autre aspect, la presente invention fournit le kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) le materiau composite pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel (au moins un composant choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du R-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique). Tel qu'utilise ici, l'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre rune quelconque des substances decrites ci-dessus dans (Materiau composite) et les substances apparentees dans la presente description. Materiau composite destine a favoriser ou a induire l'osteogenese dans 25 un organisme biologique Selon un aspect, la presente invention fournit un materiau composite pour favoriser ou induire 1'osteogenese dans un organisme biologique. Le materiau composite peut comprendre A) un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable 30 d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme biologique. Dans un mode de realisation, 1'echafaudage comprend, mais sans limitation, un materiau choisi dans le groupe compose du phosphate de calcium, du carbonate de calcium, de 1'alumine, du zirconium, du 35 verre depose sur apatite-wollastonite, de la gelatine, du collagene, de la chitine, de la fibrine, de 1'acide hyaluronique, du melange de matrice 62 extracellulaire (par exemple MatrigelTM), de la soie, de la cellulose, du dextrane, de 1'agarose, de la gelose, du polypeptide synthetique (par exemple PuraMatrixTM), de 1'acide polylactique, de la polyleucine, de 1'acide alginique, de 1'acide polyglycolique, du polymethacrylate de methyle, du polycyanoacrylate, du polyacrylonitrile, du polyurethane, du polypropylene, du polyethylene, du chlorure de polyvinyle, du copolymere ethylene-acetate de vinyle, du nylon et d'une combinaison de ceux-ci. De preference, 1'echafaudage peut comprendre de l'hydroxyapatite. Tel qu'utilise ici, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre tune quelconque des substances decrites dans (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Composition comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et les substances apparentees dans la presente description. Le terme o materiau composite selon la presente description fait reference a un materiau comprenant une cellule et un echafaudage. L'expression favoriser l'osteogenese telle qu'utilisee ici fait reference a 1'augmentation du taux d'osteogenese au niveau d'un site oul'osteogenese s'est deja produite. Tel qu'utilise ici, induire l'osteogenese fait reference au fait de provoquer l'osteogenese au niveau d'un site ou l'osteogenese ne s'est pas produite. Echafaudage Un echafaudage selon la presente description fait reference a un materiau qui supporte les cellules. L'echafaudage presente une resistance mecanique constante et une biocompatibilite. Tel qu'utilise ici, 1'echafaudage est produit a partir de materiaux biologiques, de materiaux fournis naturellement ou de materiaux naturels ou de materiaux fournis synthetiquement. Tel qu'utilise ici, 1'echafaudage est forme a partir de materiaux autres que les organismes comme des tissus ou des cellules (c'est-a-dire un materiau non cellulaire). Tel qu'utilise ici, 1'echafaudage est une composition formee de materiaux autres que des organismes comme les tissus ou les cellules, comprenant les materiaux provenant d'organismes vivants comme le collagene ou 1'hydroxyapatite. Tel qu'utilise ici, un organisme fait reference a un materiau-systeme organise pour avoir une fonction vivante. C'est-a-dire que le terme organisme distingue les etres vivants des autres 63 materiaux-systemes. Le concept d'organisme comprend les cellules, les tissus ou autres, tandis que les materiaux provenant d'un etre vivant, extraits de 1'organisme, ne sont pas compris dans 1'organisme. La region de 1'echafaudage sur laquelle les cellules sont fixees comprend une surface de 1'echafaudage, ou un pore interne de 1'echafaudage s'il possede un tel pore interne qui peut contenir des cellules. Par exemple, un echafaudage constitue d'hydroxyapatite comprend de nombreux pores qui peuvent normalement contenir des cellules en quantite suffisante. Le materiau de 1'echafaudage comprend, mais sans limitation, un materiau choisi dans le groupe compose du phosphate de calcium, du carbonate de calcium, de 1'alumine, du zirconium, du verre depose sur apatite-wollastonite, de la gelatine, du collagene, de la chitine, de la fibrine, de 1'acide hyaluronique, du melange de matrice extracellulaire (par exemple MatrigelTM), de la soie, de la cellulose, du dextran, de 1'agarose, de la gelose, du polypeptide synthetique (par exemple PuraMatrixTM), de 1'acide polylactique, de la polyleucine, de 1'acide alginique, de 1'acide polyglycolique, du polymethacrylate de methyle, du polycyanoacrylate, du polyacrylonitrile, du polyurethane, du polypropylene, du polyethylene, du chlorure de polyvinyle, du copolymere ethylene-acetate de vinyle, du nylon et d'une combinaison de ceux-ci. De preference, les materiaux de 1'echafaudage sont le phosphate de calcium, la gelatine ou le collagene. De maniere davantage preferee, le materiau de 1'echafaudage est dhydroxyapatite. Ces echafaudages peuvent etre fournis sous toute forme, notamment une forme granulaire, une forme de bloc ou une forme d'eponge. Cet echafaudage peut etre poreux ou non poreux. Pour de tels echafaudages, ceux disponibles dans le commerce (par exemple, aupres de PENTAX Corporation, OLYMPUS Corporation, Kyocera Corporation, Mitsubishi Pharma Corporation, Dainippon Sumitomo Pharmaceuticals, Kobayashi Pharmaceuticals Co. Ltd., Zimmer Inc.) peuvent etre utilises. Les procedures standard pour la preparation et la caracterisation des echafaudages sont connues dans fart, et ne necessitent que des experimentations et des techniques de routine frequemment connues dans fart. Par exemple, voir les brevets americains n 4 975 526 ; n 5 011 691 ; n 5 171 574 ; n 5 266 683 ; n 5 354 557 ; et n 5 468 845, qui sont incorpores ici par voie de reference. 64 D'autres echafaudages sont egalement decrits, par exemple, dans les documents suivants : articles pour materiaux biocompatibles, LeGeros et Daculsi, Handbook of Bioactive Ceramics (Manuel des ceramiques bioactives), II pp. 17-28 (1990, CRC Press) ; autres descriptions publiees, notamment Yang Cao, Jie Weng, Biomaterials 17 (1996) pp. 419424 ; LeGeros, Adv. Dent. Res. 2, 164 {1988) ; Johnson et coll., J. Orthopaedic Research, 1996, vol. 14, pp. 351-369 ; et Piattelli et coll., Biomaterials 1996, vol. 17, pp. 1767-1770, dont les descriptions sont incorporees ici par voie de reference. Le terme phosphate de calcium decrit ici est le nom generique des phosphates de calcium, qui comprennent, mais sans limitation, les composes representes par les formules chimiques suivantes : CaHPO4, Ca3(PO4)2, Ca4O(PO4)2, Ca10(PO4)6(OH)2, CaP4O11, Ca(PO3)2, Ca2P2O7 ou Ca(H2PO4)2.H2O. Le terme o hydroxyapatite decrit ici fait reference a un compose dont la composition generale est Calo(PO4)6(OH)2, qui est un composant principal des tissus durs des mammiferes (os et dents), comme le collagene. Bien que l'hydroxyapatite contienne une serie de phosphates de calcium selon la description ci-dessus, les composants PO4 et OH compris dans l'apatite dans les tissus durs des organismes biologiques sont souvent substitues avec un composant CO3 dans les liquides corporels. En outre, 1'hydroxyapatite est un materiau ayant une autorisation de securite par le Ministere de la sante, du travail et du bien-etre du Japon, et la FDA (Food and Drug Administration des Etats-Unis d'Amerique). Bien que de nombreuses hydroxyapatites disponibles dans le commerce ne soient pas absorbables par 1'organisme et restent difficilement absorbees dans l'organisme, certaines sont absorbables. Le terme melange de matrice extracellulaire dans la presente description fait reference a un melange de matrice extracellulaire et de facteur de croissance. La matrice extracellulaire comprend, mais sans limitation, la laminine, le collagene et les substances apparentees. La matrice extracellulaire peut etre derivee d'un organisme biologique ou synthetisee. Le terme pertes osseuses tel qu'il est decrit ici comprend, mais sans limitation : les lesions comme les tumeurs osseuses, l'osteoporose, la polyarthrite rhumatoide, 1'arthrose, 1'osteomyelite et 1'osteonecrose ; les 65 corrections comme l'immobilisation de 1'os, la foraminotomie et 1'osteotomie ; des traumatismes comme des fractures complexes ; et des pertes osseuses provenant d'un prelevement de l'ilium. L'osteoblaste produit par 1'agent selon la presente invention peut are utilise dans la production de matrice extracellulaire, ou la reparation et la reconstitution de 1'os. La region implantee comprend, mais sans limitation, les pertes osseuses dues a la lesion et 1'excision de tumeurs osseuses et les phenomenes apparentes, que Pon desire normalement etre reparees avec reconstitution de 1'os. L'implantation peut etre effectuee de la meme maniere que l'implantation connue utilisant les cellules souches osseuses. Le nombre de cellules implantees est selectionne de maniere adaptee a la taille de la perte osseuse et aux symptomes et aux criteres apparentes, et est normalement correct avec 104 a 106 cellules. L'osteoblaste produit par 1'agent selon la presente invention peut egalement etre mis en culture dans un recipient de culture cellulaire, et soumis a une proliferation jusqu'a une quantite suffisante pouvant etre utilisee dans l'implantation. En outre, 1'osteoblaste produit par 1'agent selon la presente invention peut egalement etre fixe a un porteur adapte in vitro pour favoriser la proliferation d'une cellule et pour produire la matrice extracellulaire. La presente invention peut s'utiliser eventuellement avec une substance physiologiquement active telle qu'une cytokine. Les expressions substance physiologiquement active cellulaire ou substance physiologiquement active sont utilisees ici de maniere interchangeable pour designer une substance qui a un effet sur les cellules ou les tissus. Ces effets comprennent, par exemple, mais sans limitation, le controle ou la modification des cellules ou tissus. La substance physiologiquement active comprend les cytokines ou les facteurs de croissance. La substance physiologiquement active peut etre d'origine naturelle ou etre une substance de synthese. De preference, la substance physiologiquement active est produite dans une cellule. Elle comprend egalement des substances produites dans une cellule, ou des substances ayant une fonction similaire a, mais modifiee par rapport a celles produites dans une cellule. Dans la presente description, la substance physiologiquement active peut se presenter sous la forme de proteines, y compris de peptides, sous la forme d'acides nucleiques ou 66 sous d'autres formes. Cytokine >>, tel qu'il est utilise ici, est defini comme ayant une signification similaire a celle utilisee clans fart dans son sens le plus large. Il designe une substance physiologiquement active produite dans une cellule qui a un effet sur la meme cellule ou sur une cellule differente. En general, une cytokine est une proteine ou un polypeptide et possede des activites qui commandent la reponse immunitaire, modulent le systeme endocrinien, modulent le systeme nerveux, ont un effet sur faction antitumorale, ont un effet sur faction antivirale, modulent la croissance cellulaire, modulent la differenciation cellulaire, modulent la fonction cellulaire et d'autres. Dans la presente description, les cytokines peuvent titre des proteines, des acides nucleiques ou se presenter sous d'autres formes. Cependant, quand it s'agit d'influencer effectivement les cellules, les cytokines sont souvent des proteines, y compris des peptides. Les expressions facteur de croissance ou facteur de croissance cellulaire >>, telles qu'elles sont utilisees ici, designent de maniere interchangeable une substance qui augmente ou commande l'induction de la croissance et de la differenciation des cellules. Le facteur de croissance est egalement un facteur de proliferation ou de developpement. Dans la culture cellulaire ou la culture tissulaire, des facteurs de croissance peuvent titre ajoutes au milieu et utilises a la place de la fonction des macromolecules clans le serum. Il est prouve que, en plus de la croissance cellulaires, de nombreux facteurs de croissance fonctionnent comme des facteurs qui regulent la differenciation. Les cytokines associees a l'osteogenese comprennent typiquement des facteurs tels que le facteur de croissance transformant beta (TGF-beta), le facteur morphogenetique osseux (BMP), le facteur inhibiteur de la leucemie (LIF), le facteur de stimulation des colonies (CSF), le facteur de croissance analogue a l'insuline (IGF), le facteur de croissance fibroblastique (FGF), le plasma riche en plaquettes (PRP), le facteur de croissance derive des plaquettes (PDGF) et le facteur de croissance de 1'endothelium vasculaire (VEGF) ; et des composes tels que 1'acide ascorbique, le glucocorticoIde et 1'acide glycerophosphorique. Comme les substances physiologiquement actives telles que les cytokines et les facteurs de croissance sont generalement redondantes, 67 les cytokines ou des facteurs de croissance connus sous un autre nom et pour une autre fonction (telle qu'une activite d'adherence cellulaire ou une activite d'adherence cellule-matrice) peuvent aussi etre utilises dans la presente invention, dans la mesure ou ils presentent 1'activite de la substance physiologiquement active a utiliser dans l'invention. Les cytokines ou facteurs de croissance peuvent etre utilises dans la mise en oeuvre de l'invention, dans la mesure ou ils presentent 1'activite preferee (telle qu'une activite de croissance des cellules souches ou une activite de differenciation des osteoblastes, 1'activite de promotion d'un chondrocyte capable d'hypertrophie pour produire 1'agent de la presente invention) pour la presente invention. L'agent de la presente invention peut etre derive d'une cellule derivee d'un individu syngenique ou allogene, ou derive d'un individu heterologue. Derive d'une lignee syngeni.que >>, comme utilise ici, signifie derive d'une lignee autologue, d'une lignee pure ou d'une lignee consanguine. Derive d'un individu allogene >>, comme utilise ici, signifie derive d'un autre individu de la meme espece qui est genetiquement 20 different. Derive d'un individu heterologue >>, comme utilise ici, signifie derive d'un individu heterologue. Ainsi, par exemple, lorsque le receveur est un humain, les cellules de rat sont derivees d'un individu qui est heterologue par rapport a un organisme biologique >>. 25 Utilisation dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes Selon un premier aspect, la presente invention propose une utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Selon un 30 autre aspect, la presente invention propose une utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie et du composant de differenciation des osteoblastes conventionnel pour la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. Dans les utilisations, l'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre l'un 35 quelconque de ceux decrits ci-dessus aux paragrapher (Agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et (Composition 68 comprenant un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie) et similaires dans la presente description. Utilisation dans la fabrication d 'un implant ou d 'un materiau de reparation des os pour augmenter ou induire l'osteogenese dans un 5 organisme biologique Selon un aspect, la presente invention propose l'utilisation : A) d'un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) d'un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme biologique, dans la fabrication d'un 10 implant ou d'un materiau de reparation des os pour augmenter ou induire l'osteogenese dans un organisme biologique. L'echafaudage peut etre, sans limitation, un materiau choisi dans le groupe constitue par le phosphate de calcium, le carbonate de calcium, 1'alumine, la zircone, le verre depose sur apatite-wollastonite, la gelatine, le collagene, la chitine, 15 la fibrine, 1'acide hyaluronique, un melange de matrice extracellulaire (par exemple MatrigelTM), la soie, la cellulose, le dextrane, 1'agarose, la gelose, un polypeptide de synthese (par exemple PuraMatrixTM), 1'acide polylactique, la polyleucine, 1'acide alginique, 1'acide polyglycolique, le polymethacrylate de methyle, le polycyanoacrylate, le polyacrylonitrile, 20 le polyurethane, le polypropylene, le polyethylene, le polychlorure de vinyle, le copolymere ethylene-acetate de vinyle, le nylon et une combinaison de ceux-ci. De preference, 1'echafaudage peut se composer d'hydroxyapatite. Dans les utilisations, 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes peut etre l'un quelconque de ceux decrits 25 ci-dessus dans (Un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes) et similaires dans la presente description. Procede pour augmenter ou induire 1'osteogenese dans un organisme biologique Selon un aspect, la presente invention propose un procede pour 30 augmenter ou induire l'osteogenese dans un organisme biologique. Les procedes peuvent comprendre le positionnement d'un materiau composite dans une region qui en a besoin, dans lesquels le materiau composite comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes et un echafaudage 35 qui est biocompatible avec 1'organisme biologique. L'echafaudage peut etre, sans limitation, un materiau choisi dans le groupe constitue par le 69 phosphate de calcium, le carbonate de calcium, 1'alumine, la zircone, le verre depose sur apatite-wollastonite, la gelatine, le collagene, la chitine, la fibrine, 1'acide hyaluronique, un melange de matrice extracellulaire (par exemple MatrigelTM), la soie, la cellulose, le dextrane, 1'agarose, la gelose, un polypeptide de synthese (par exemple PuraMatrixTM), 1'acide polylactique, la polyleucine, 1'acide alginique, 1'acide polyglycolique, le polymethacrylate de methyle, le polycyanoacrylate, le polyacrylonitrile, le polyurethane, le polypropylene, le polyethylene, le polychlorure de vinyle, le copolymere ethylene-acetate de vinyle, le nylon et une combinaison de ceux-ci. De preference, 1'echafaudage peut se composer d'hydroxyapatite. En utilisation, 1'agent capable d'induire la differentiation des osteoblastes peut etre Fun quelconque de ceux decrits ci-dessus dans (Un agent capable d'induire la differentiation des osteoblastes) et similaires dans la presente description. Ci-apres, la presente invention va etre decrite par divers exemples. Les Exemples decrits ci-dessous sont prevus a des fins illustratives uniquement. En consequence, la portee de la presente invention n'est pas limitee par les modes de realisation decrits ci-dessous ou les exemples ci-apres. EXEMPLES Exemple 1 : Preparation et detection d'un agent de regulation de la fonction cellulaire produit par la raise en culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir de cartilage costal dans le milieu produisant un agent de differentiation MEM Preparation d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir de cartilage costal Dans le present exemple, on examine respectivement un groupe de rats males (Wistar) ages de 4 semaines et un groupe de rats males (Wistar) ages de 8 semaines. On sacrifie ces rats a 1'aide de chloroforme. On rase la region thoracique des rats a 1'aide d'un rasoir et on les plonge en entier dans de 1'Hibitane (dilution 10x) pour les desinfecter. On incise la region thoracique des rats et on en retire le cartilage costal sous asepsie. On preleve la region translucide du cartilage de croissance de la region frontaliere du cartilage costal. On sectionne le cartilage de croissance et on l'incube dans une solution saline tamponnee au phosphate de Dulbecco (D-PBS)/trypsine-EDTA a 0,25 % a 37 C 70 pendant 1 heure sous agitation. On lave ensuite les sections et on les preleve par centrifugation (170 x g pendant 3 min), operation suivie d'une incubation dans une solution de Collagenase (Invitrogen) a 0,2 %/D-PBS a 37 C pendant 2,5 heures, sous agitation. Apres prelevement par centrifugation (170 x g pendant 3 min), on incube les cellules dans une solution de Dispase (Invitrogen) a 0,2 %/(HAM + FBS a 10 %) dans un flacon sous agitation jusqu'au lendemain a 37 C sous agitation. Le lendemain, on filtre la suspension cellulaire resultante et on lave et on preleve les cellules par centrifugation (170 x g pendant 3 min). On colore les cellules au bleu de trypan et on les compte au microscope. On evalue les cellules en considerant que les cellules non colorees sont des cellules vivantes et que les cellules colorees en bleu sont des cellules mortes. Identification d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie Comme les cellules obtenues a 1'Exemple 1 sont alterees par les enzymes utilisees dans la separation cellulaire (par exemple trypsine, collagenase et dispase), elles sont cultivees pour recuperer. On identifie les chondrocytes capables d'hypertrophie au moyen de leur expression des marqueurs des chondrocytes et de leur hypertrophie morphologique au microscope. Localisation ou expression de marqueurs specifiques pour un chondrocyte capable d 'hypertrophie On traite avec du dodecylsulfate de sodium (SDS) une suspension cellulaire preparee en utilisant un procede comme decrit ci-dessus. On soumet la solution traitee au SDS a une electrophorese sur gel de polyacrylamide SDS. On transfert le gel sur une membrane de transfert (transfert Western), on le fait reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur de chondrocytes, et on le detecte avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme telle que la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase, ou un marqueur fluorescent tel que la fluorescein isothiocyanate (FITC), la phycoerythrine (PE), le rouge Texas, le 7-amino-4-methylcoumarine-3-acetate (AMCA) ou la rhodamine. On fixe les cultures cellulaires preparees au moyen d'un procede decrit ci-dessus avec un tampon de formol neutre a 10 %, on les met a reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur de chondrocytes et on les detecte avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme 71 telle que la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase, ou un marqueur fluorescent tel que la FITC, la PE, le Rouge Texas, 1'AMCA ou la rhodamine. La phosphatase alcaline peut etre detectee par coloration. On fixe une culture cellulaire obtenue par la manipulation decrite ci-dessus avec un tampon acetone a 60 %/acide citrique, on la lave A. 1'eau demineralisee et on la trempe clans le melange de First Violet B et de Naphtol AS-MX A. la temperature ambiante dans 1'obscurite pendant 30 minutes pour la faire reagir, et on la colore ainsi. Evaluation histologique de l'aptitude a l'hypertrophie chez les chondrocytes On centrifuge 5 x 105 cellules dans un milieu de F12 de HAM pour preparer un culot de cellules. On met le culot en culture pendant une dui-6e predeterminee. On compare au microscope la taille des cellules avant et apres la culture. Quand on observe une augmentation significative de la taille, les cellules sont considerees capables d'hypertrophie. Pour determiner si des chondrocytes capables d'hypertrophie sont presents dans les suspensions cellulaires dans lesquelles les chondrocytes capables d'hypertrophie sont dilues, on effectue 1'experience suivante. On inocule a de 1'hydroxyapatite une densite de 1 x 106 cellules/ml de chondrocytes capables d'hypertrophie et on les incube dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C pendant une semaine. On colore ensuite 1'echantillon (hydroxyapatite a laquelle des cellules ont ete inoculees) avec de la phosphatase alcaline ou on le colore au bleu de toluidine. Pour la coloration A. la phosphatase alcaline, on fixe 1'echantillon par immersion dans un tampon acetone a 60 %/acide citrique pendant 30 secondes, on le rince a 1'eau et on l'incube avec une solution de coloration de phosphatase alcaline (2 ml de naphtol AS a 0,25 %- phosphate alcalin MX (Sigma-Aldrich) + 48 ml de solution salee de First Violet B a 25 % (Sigma-Aldrich) A. la temperature ambiante dans 1'obscurite pendant 30 minutes. Pour la coloration au bleu de toluidine, on incube 1'echantillon avec une solution de coloration au bleu de toluidine (solution de bleu de toluidine a 0,25 %, pH 7,0, Wako Pure Chemical Industries Ltd.) a la temperature ambiante pendant 5 min. L'echantillon presente une coloration par points rouges avec le 72 phosphate alcalin (voir les figures 1A). Avec le bleu de toluidine, le meme endroit de 1'echantillon presente une coloration par points bleus, ce qui indique la presence de cellules (voir les figures 1B). Ainsi, on observe que les cellules de 1'hydroxyapatite ont une activite phosphatase alcaline. Resultats Les cellules obtenues a 1'Exemple 1 expriment un marqueur des chondrocytes, et elles sont determinees comme etant morphologiquement hypertrophiques. Ceci montre que les cellules obtenues a 1'Exemple 1 sont des chondrocytes capables d'hypertrophie. Ces cellules sont utilisees dans les experiences suivantes. Detection de l'agent produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie preleve du cartilage costal On dilue jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2, clans du milieu produisant un agent de differenciation MEM (milieu essentiel minimum), les chondrocytes capables d'hypertrophie obtenus dans 1'Exemple 1, avec une concentration finale de 15 % de FBS (serum bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en R-glycerophosphate, 50 gg/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). On inocule la suspension cellulaire de maniere uniforme sur la plaque (Becton Dickinsin) et on la cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C, operation suivie par la collecte au cours du temps (4 j ours, 7 j ours, 11 j ours, 14 j ours, 18 j ours, 21 j ours) des surnageants du milieu. Etudes sur la question de savoir si le surnageant de culture preleve est capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits (Becton Dickinson, 2,5 x 104/puits) une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline en utilisant les modes operatoires suivants. Mesure de l'activite phosphatase alcaline Pour mesurer 1'activite phosphatase alcaline, on melange 73 respectivement 100 l des echantillons avec ou sans 1'agent avec une solution (50 l) comprenant 4 mg/ml de phosphate de p-nitrophenyle et 50 l d'un tampon alcalin (Sigma, A9226), et on les met a reagir a 37 C pendant 15 minutes. Ensuite, on termine la reaction en ajoutant 50 l de NaOH IN aux echantillons, et on en determine les absorbances (a 405 nm). Ensuite, on ajoute encore aux echantillons 20 gl d'acide chlorhydrique concentre pour determiner les absorbances (a 405 nm). On designe la difference entre ces absorbances par valeur active absolue (indiquee comme valeur absolue >> dans le tableau) et on l'utilise comme un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans le groupe age de 4 semaines, on effectue cinq experiences et on realise trois essais par experience. Dans le groupe age de 8 semaines, on effectue trois experiences et on realise deux essais dans la premiere experience, deux essais dans la deuxieme experience et un essai dans la troisieme experience. On designe dans la presente description par valeur active absolue (designee par valeur relative dans le tableau) la valeur absolue de chaque echantillon divisee par la valeur absolue du temoin du milieu seul (valeur active absolue qui est determinee en utilisant le milieu comme temoin uniquement ajoute aux cellules de souris C3H l OT 1 /2 de la meme maniere). On utilise la valeur active relative comme un autre indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. Dans le present Exemple, 1'agent est determine comme etant capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) quand 1'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'une cellule de souris C3H1OT1/2 de plus de 1,5 fois en comparaison avec celle des cellules cultivees dans le milieu avec et sans 1'agent de la presente invention. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant la valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement d'un milieu produisant un agent de differenciation MEM est define comme 1. Dans le groupe des rats ages de 4 semaines, la valeur active relative augmente d'environ 4,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, jusqu'a environ 5,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, jusqu'a environ 5,4 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et jusqu'a 74 environ 4,9 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines. Dans le groupe des rats ages de 8 semaines, la valeur active relative augmente d'environ 2,9 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, jusqu'a environ 3,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, jusqu'a environ 3,8 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et jusqu'a environ 4,2 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (cf. Tableau 1, colonne superieure, et figures 2). Identification d 'un osteoblaste Coloration a la phosphatase alcaline (Dans le cas oil des chondrocytes capables d'hypertrophie sont ajoutes a un milieu produisant un agent de differenciation MEM) On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits (Becton Dickinson) une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 (a savoir 2,5 x 1054/puits) de cellules de souris C3HlOT1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). On inocule de maniere uniforme dans des hydroxyapatites une densite de 1 x 106 cellules/ml de cellules de souris C3H l OT 1 /2. Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute aux plaques et aux hydroxyapatites le surnageant de culture (1 ml) cultive avec des chondrocytes capables d'hypertrophie dans du milieu produisant un agent de differenciation MEM, et on lescultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. On fixe la culture cellulaire avec un tampon acetone a 60 %/acide citrique, on la lave a 1'eau distillee et on la trempe dans le melange de First Violet B et de Naphtol AS-MX A. la temperature ambiante dans 1'obscurite pendant 30 minutes pour la faire reagir, et ainsi on la colore. (Dans le cas oil des chondrocytes capables d'hypertrophie sont ajoutes a du milieu de croissance MEM) On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits (Becton Dickinson) une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 (a savoir 2,5 x 1054/puits) de cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). On inocule de maniere uniforme dans des hydroxyapatites une densite de 1 x 106 cellules/ml de cellules de souris C3H10T1/2. Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute aux plaques et aux hydroxyapatites le surnageant de culture (1 ml) cultive avec des chondrocytes capables d'hypertrophie dans du milieu de croissance MEM, et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. On fixe la culture cellulaire avec un tampon acetone a 60 %/acide citrique, on la lave a 1'eau distillee et on la trempe clans le melange de First Violet B et de Naphtol AS-MX a la temperature ambiante dans 1'obscurite pendant 30 minutes pour la faire reagir, et ainsi on la colore. Comme decrit ci-dessus, it est montre que 1'activite phosphatase alcaline (ALP), qui est l'un des marqueurs des osteoblastes, des cellules de souris C3H10T1/2 est accrue par un agent capable d'induire la differenciation en osteoblastes. En outre, it est egalement prouve que les cellules de C3H10T1/2 sont colorees de rouge apres 1'addition de 1'agent capable d'induire la differenciation en osteoblastes dans la coloration a la phosphatase alcaline de la cellule de C3H l OT 1 /2. Par consequent, 1'expression de la phosphatase alcaline est indiquee en utilisant le procede de coloration. En consequence, it est confirme que les cellules de C3H10T1/2 sont differenciees en osteoblastes (voir Tableau 1, colonne superieure, figure 2, figure 3A, colonne superieure, et figure 3B). En outre, on prepare le culot de cellules par le procede decrit cidessus et on le colore au bleu de toluidine acide et a la safranine O. En consequence, aucune metachromasie ne se manifeste et la coloration a la safranine est negative. Ainsi, it est confirme que les cellules ne sont pas des chondrocytes. Par consequent, it pourrait etre confirme que les cellules differenciees n'etaient pas des chondrocytes capables d'hypertrophie. Exemple Comparatif IA : Preparation et detection de 1'agent produit en cultivant un chondrocyte capable d 'hypertrophie derive du cartilage costal dans du milieu de croissance MEM On preleve des chondrocytes capables d'hypertrophie a partir du cartilage costal en utilisant un procede comme decrit dans 1'Exemple 1. On dilue les chondrocytes capables d'hypertrophie jusqu'a 4,104 cellules/cm2 dans du milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimum (MEM)) avec une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire, operation suivie d'une collecte dans le temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours) des surnageants du milieu. 76 On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits (Becton Dickinson) une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 (a savoir 2,5 x 104/puits) de cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. Pour evaluer l'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement du milieu de croissance MEM est define comme 1. Dans le groupe des rats ages de 4 semaines, la valeur active relative est d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,3 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines. Dans le groupe des rats ages de 8 semaines, la valeur active relative est d'environ 1,2 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 0,9 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (cf. Tableau 1, colonne du bas, et figures 2). I1 y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline des groupes des rats ages de 4 et 8 semaines entre 1'addition du surnageant de la culture cellulaire utilisant des milieux de croissance MEM et 1'addition du milieu de croissance MEM uniquement. Identification d 'un osteoblaste Coloration a la phosphatase alcaline On inocule dans des plaques 24 puits et des hydroxyapatites (milieu BME) des cellules de souris C3HlOT1/2 et on les cultive pendant 18 heures. Ensuite, on ajoute aux plaques et aux hydroxyapatites le surnageant de culture issu de chondrocytes capables d'hypertrophie cultive dans du milieu de croissance MEM, et on colore les cellules a la phosphatase alcaline au bout de 72 heures. Il est confirme que les cellules ne sont pas colorees en presence de phosphatase alcaline et n'ont pas 1'activite (voir la figure 3A, colonne du bas, et la figure 3D). Tableau 1. activite phosphatase alcaline dans le cas de 1'addition du surnageant de culture issu des chondrocytes capables d 'hypertrophie cultiv~s dans du milieu produisant un agent de differenciation MEM ou du milieu de croissance MEM Milieu produisant un agent de differenciation MEM (valeur moyenne) 0 jour 4 jours 1 2 3 semaine _ semaines semaines _ Valeur 1 4,1 5,1 5,4 4,9 relative Groupe Valeur 0,077 0,098 0,103 0,095 age de 4 absolue (addition du semaines surnageant) _ _ Valeur 0,023 0,023 0,024 0,023 0, 021 absolue (addition du milieu uniquement) Valeur 1 2,9 3,1 3,8 4,2 relative _ Groupe Valeur 0,065 0,066 0,077 0,079 age de 8 absolue semaines (addition du surnageant) Valeur 0,021 0,021 0,021 0,019 0,019 absolue (addition du milieu uniquement) Milieu de croissance MEM (valeur moyenne) 0 jour 4 fours 1 2 3 semaine semaines semaines Valeur 1 1,0 1,3 1,1 1,0 relative Groupe Valeur 0,020 0,023 0,027 0,024 age de 4 absolue semaines (addition du surnageant) Valeur 0,022 0,022 0,020 0,024 0,024 absolue (addition du milieu uniquement) Valeur 1 1,2 1,0 1,0 0,9 relative Groupe Valeur 0,023 0,021 0,019 0,017 age de 8 absolue semaines (addition du surnageant) Valeur 0,020 0,020 0,021 0,019 0,019 absolue (addition du milieu uniquement) Groupe age de 4 semaines : cinq experiences sont effectuees et 3 5 essais sont realises par experience. Groupe age de 8 semaines : trois experiences sont effectu&es. Deux essais sont realises dans la premiere experience, deux essais dans la deuxierne experience, et un essai clans la troisieme experience. En utilisant le procede decrit dans 1'Exemple 1, it est confirm& que 10 le surnageant de culture issu d'un chondrocyte capable d'hypertrophie qui est obtenu a partir du cartilage costal par la manipulation decrite cidessus, cultive dans un milieu de croissance MEM, n'exprime pas de marqueurs des ost&oblastes dans les cellules C3H1OT1/2. Conclusion de 1 'Exemple 1 et de 1 'Exemple comparatif IA 15 Quand on cultive des chondrocytes capables d'hypertrophie en utilisant un milieu produisant un agent de diff&renciation MEM, it est confirm& qu'est present 1'agent augmentant une activit& phosphatase 79 alcaline d'une cellule de souris C3H10T1/2, cellule non differenciee, et 1'agent est capable d'induire la differenciation en un osteoblaste. D'autre part, quand des chondrocytes capables d'hypertrophie sont cultives en utilisant du milieu de croissance MEM, it est confirme que 1'agent n'est pas present dans ce surnageant de culture. Cela montre qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produit 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste par culture dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM. Cet agent n'etait pas connu jusqu'a present. Par consequent, on pense que 1'existence de 1'agent est inattendue. En outre, les BMP connus jusqu'a present n'auraient pas pour effet d'induire la differenciation directement en osteoblastes comme decrit dans d'autres parties. Exemple comparatif 1B : preparation et detection de l 'agent produit par la culture de cellules de cartilage residuel de cartilage costal dans un 15 milieu produisant un agent de differenciation MEM Preparation de cellules de cartilage residuel de cartilage costal On sacrifie des rats males (Wistar) ages de 8 semaines a 1'aide de chloroforme. On rase la region thoracique de ces rats a 1'aide d'un rasoir et on les plonge en entier dans de 1'Hibitane (dilution 10x) pour les 20 desinfecter. On incise la region thoracique des rats et on en retire le cartilage costal sous asepsie. On preleve la region opaque du cartilage residuel a partir du cartilage costal. On sectionne le cartilage residuel et on l'incube dans trypsine/EDTA a 0,25 %/D-PBS (solution saline tamponnee au phosphate de Dulbecco) a 37 C pendant 1 heure sous 25 agitation. On lave ensuite les sections et on les preleve par centrifugation (170 x g pendant 3 min), operation suivie d'une incubation dans une solution de Collagenase (Invitrogen) a 0,2 %/D-PBS a 37 C pendant 2,5 heures, sous agitation. Apres les lavages et le prelevement par centrifugation (170 x g pendant 3 min), on incube les cellules dans une 30 solution de Dispase (Invitrogen) A. 0,2 %/(HAM + FBS a 10 %) dans un flacon agite jusqu'au lendemain a 37 C sous agitation. Eventuellement, on omet le traitement jusqu'au lendemain avec de la Dispase a 0,2 %. Le lendemain, on filtre la suspension cellulaire resultante et on lave et on preleve les cellules par centrifugation (170 x g pendant 3 min). On colore 35 les cellules au bleu de trypan et on les compte au microscope. On evalue les cellules en considerant que les cellules non colorees 80 sont des cellules vivantes et que les cellules colorees en bleu sont des cellules mortes. Identification de cellules de cartilage residuel depourvues de la capacite d 'hypertrophie derivees de cartilage costal En utilisant le procede decrit dans 1'Exemple 1, on determine si des chondrocytes capables d'hypertrophie sont presents dans les suspensions cellulaires obtenues en diluant des cellules de cartilage residuel derivees du cartilage costal. Aucune des hydroxyapatites n'est coloree par la phosphatase alcaline (cf. figures IC). Avec le bleu de toluidine, les hydroxyapatites presentent une coloration a points bleus, demontrant 1'existence des cellules (voir figures 1D). Ainsi, on conclut que les cellules de 1'hydroxyapatite ne presentent aucune activite phosphate alcaline, indiquant que des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont presents dans la suspension cellulaire utilisee dans le present Exemple comparatif. En detectant la localisation ou 1'expression de marqueurs de chondrocytes a ['aide du procede decrit dans 1'Exemple 1 et en examinant les cellules morphologiquement, it est determine que les cellules obtenues sont des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. Detection de l'agent produit par la culture de cellules de cartilage residuel prelevees du cartilage costal dans du milieu produisant un agent de differenciation MEM On dilue les cellules de cartilage residuel prelevees du cartilage costal jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2, clans un milieu produisant un agent de differenciation MEM (milieu essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS (serum bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire et on preleve le surnageant de chaque milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 81 % de CO2 A. 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon 5 additionne uniquement du milieu de croissance MEM est definie comme 1. La valeur active relative est d'environ 0,9 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (voir Tableau 2, colonne du haut, et figures 4). I1 y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline entre 1'addition du surnageant de la culture cellulaire utilisant du milieu produisant un agent de differenciation MEM et 1'addition du milieu produisant un agent de differenciation. MEM uniquement. I1 est confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas les marqueurs des osteoblastes dans les cellules de C3H10T1/2. Exemple comparatif 1 C : preparation et detection de 1 'agent produit par la culture de cellules de cartilage residuel derivees du cartilage costal dans un milieu de croissance MEM On preleve des cellules de cartilage residuel du cartilage costal en utilisant le procede decrit dans 1'Exemple comparatif 1B. On dilue les cellules residuelles jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2, dans du milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire et on preleve le surnageant du milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3HlOT1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement du milieu de croissance MEM est define comme 1. La valeur active relative est d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 0,9 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (voir Tableau 2, colonne du bas, et figures 4). Il y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline entre 1'addition du surnageant de la culture cellulaire utilisant des milieux de croissance MEM et 1'addition du milieu de croissance MEM uniquement (voir Tableau 2, colonne du bas, et les figures 4). Il est confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas de marqueur des osteoblastes dans les cellules de C3H1OT1/2. Tableau 2. activite phosphatase alcaline dans le cas de 1'addition du surnageant de culture issu de cellules de cartilage residuel derivees de cartilage costal cultive dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM ou un milieu de croissance MEM Milieu produisant un agent de differenciation MEM (valeur moyenne) Ojour 4jours 1 2 3 semaine semaines semaines Valeur 1 0,9 1,1 1,0 1,1 relative Groupe Valeur 0,014 0,015 0,015 0,014 age de 8 absolue semaines (addition du surnageant) Valeur 0,015 0,015 0,014 0,014 0,014 absolue (addition du milieu uniquement) 25 Milieu de croissance MEM (valeur moyenne) 0 j our 4 j ours 1 2 3 _ semaine semaines semaines Valeur 1 1,0 1,0 0,9 1,1 relative Groupe Valeur 0,014 0,012 0,012 0,012 age de 8 absolue (addition du semaines surnageant) Valeur 0,013 0,01:3 _ 0,011 0,011 absolue 0,012 (addition du milieu uniquement) Groupe age de 8 semaines : trois experiences sont effectuees. On effectue trois essais dans la premiere experience, un essai dans la deuxieme experience, et trois essais dans la troisieme experience. Conclusion de 1 'Exemple comparatif IB et de 1 'Exemple comparatif 1 C Il est confirme que les cellules de cartilage residuel depourvues de la capacite d'hypertrophie prelevees du cartilage costal ne produisent pas d'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste dans du milieu produisant un agent de differenciation MEM ou du milieu de croissance MEM. Exemple comparatif ID : preparation et detection de 1 'agent produit par la culture de chondrocytes derives de cartilage articulaire dans du 15 milieu produisant un agent de differenciation MEM Preparation de chondrocytes a partir d 'un cartilage articulaire On sacrifie des rats males (Wistar) ages de 8 semaines a 1'aide de chloroforme. On rase la region de 1'articulation du genou des rats a 1'aide d'un rasoir et on les plonge en entier dans de 1'Hibitane (dilution 10x) 20 pour les desinfecter. On incise les rats au niveau de la region de 1'articulation du genou et on en retire le cartilage articulaire sous asepsie. On sectionne le cartilage articulaire et on 1'agite dans une solution de trypsine-EDTA a 0,25 %/D-PBS a :37 C pendant 1 heure. On lave ensuite les sections et on les preleve par centrifugation (170 x g pendant 25 3 min), operation suivie d'une agitation dans une solution de Collagenase a 0,2 %/D-PBS a 37 C pendant 2,5 heures. Awes les lavages et le prelevement par centrifugation (170 x g pendant 3 min), on incube les cellules dans une solution de Dispase a 0,2 %/(HAM + FBS a 10 %) dans un flacon agite jusqu'au lendemain a 37 C sous agitation. Eventuellement, on omet le traitement jusqu'au lendemain avec de la Dispase a 0,2 %. Le lendemain, on filtre la suspension cellulaire resultante et on lave et on preleve les cellules par centrifugation (170 x g pendant 3 min). On colore les cellules au bleu de trypan et on les compte au microscope. On evalue les cellules en considerant que les cellules non colorees 10 sont des cellules vivantes et que les cellules colorees en bleu sont des cellules mortes. Identification des chondrocytes depourvus de la capacite d 'hypertrophie derives de cartilage articulaire En utilisant le procede decrit dans 1'Exemple 1, on determine si 15 des chondrocytes capables d'hypertrophie sont presents dans les suspensions cellulaires obtenues par la dilution des chondrocytes derives de cartilage articulaire. Aucune des hydroxyapatites n'est coloree avec la phosphatase alcaline (voir les figures 1E). Avec le bleu de toluidine, les hydroxyapatites presentent une coloration a points bleus, demontrant 20 1'existence des cellules (voir figures 1F). Ainsi, on conclut que les cellules de 1'hydroxyapatite ne presentent aucune activite phosphate alcaline, indiquant que des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont presents dans la suspension cellulaire utilisee dans le present Exemple comparatif. 25 En detectant la localisation ou 1'expression de marqueurs de chondrocytes a 1'aide du procede decrit dans 1'Exemple 1 et en examinant les cellules morphologiquement, it est determine que les cellules obtenues sont des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. 30 Detection de l 'agent produit par la culture de chondrocytes preleves du cartilage articulaire dans du milieu produisant un agent de differentiation MEM On dilue les chondrocytes preleves du cartilage articulaire jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2, dans du milieu produisant un agent de 35 differentiation MEM (milieu essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS (serum bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en /3-glycerophosphate, 50 gg/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire et on preleve le surnageant de chaque milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 j ours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3HIOT1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de l'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement du milieu de croissance MEM est definie comme 1. La valeur active relative est d'environ 1,4 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (voir Tableau 3, colonne du haut, et figures 5A). Il y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline entre 1'addition du surnageant de la culture cellulaire utilisant du milieu produisant un agent de differenciation MEM et 1'addition du milieu produisant un agent de differenciation MEM uniquement. II est confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas de marqueurs des osteoblastes dans les cellules de C3H 1 OT 1 /2. Exemple comparatif 1E : preparation et detection de l 'agent produit par 30 la culture de chondrocytes derives du cartilage articulaire dans du milieu de croissance MEM On preleve des chondrocytes du cartilage articulaire en utilisant le procede decrit dans 1'Exemple comparatif 1D. On dilue les chondrocytes jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2 dans du milieu de croissance MEM (milieu 35 essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml 86 d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire puis on preleve le surnageant du milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 j ours, 18 jours, 21 jours). On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement du milieu de croissance MEM est define comme 1. La valeur active relative est d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 1,0 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 1,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 1,2 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (voir Tableau 3, colonne du bas, et figures 5A). I1 y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de la culture cellulaire, qui sont cultives avec des chondrocytes issus de cartilage articulaire en utilisant du milieu de croissance MEM, et ceux additionnes uniquement du milieu de croissance MEM (voir Tableau 3, colonne du bas, et figure 5A). I1 est confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas de marqueurs des osteoblastes dans les cellules de C3HIOT1/2. Tableau 3. Activite phosphatase alcaline dans le cas de 1'addition du surnageant de culture issu de chondrocytes derives de cartilage articulaire cultive dans du milieu produisant un agent de differenciation MEM ou du milieu de croissance MEM Milieu produisant un agent de differenciation MEM (valeur moyenne) 0 jour 4 j ours 1 2 3 _ _ semaine_ semaines _ semaines Valeur 1 1,4 1,1 1,1 1,1 relative _ _ Valeur 0,020 0,019 0,019 0,020 Groupe absolue age de 8 (addition du semaines surnageant) Valeur 0,016 0,016 0,017 0,016 0,017 absolue (addition du milieu uniquement) Groupe age de 8 semaines : Six experiences sont effectuees. 5 Premiere experience : un essai, Deuxieme experience : un essai, Troisieme experience : trois essais, Quatrieme experience : deux essais, Cinquieme experience : un essai, Sixieme experience : un essai. Milieu de croissance MEM (valeur moyenne) 0 jour 4 jours 1 2 3 semaine semaines semaines Valeur 1 1,1 1,0 1,1 1,2 relative Groupe Valeur 0,019 0,017 0,017 0,019 age de 8 absolue semaines (addition du surnageant) Valeur 0,018 0,018 0,018 0,014 0,017 absolue (addition du milieu uniquement) Groupe age de 8 semaines : Cinq experiences sont effectuees. Premiere experience : deux essais, Deuxieme experience : deux essais, Troisieme experience : trois essais, Quatrieme experience : un essai, 15 Cinquieme experience : un essai. 10 Conclusion de l'Exemple comparatif 1D et de l'Exemple comparatif 1E I1 est confirme que les chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie, qui sont derives de cartilage articulaire, ne produisent pas d'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM ou un milieu de croissance MEM. Exemple 2 : Preparation et detection d 'un agent de regulation de la fonction cellulaire produit par la culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie derive de cartilage sternal dans le milieu produisant un agent de differenciation MEM Preparation d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir de cartilage sternal On sacrifie des rats males (Wistar) ages de huit semaines a 1'aide de chloroforme. On rase la region thoracique des rats a 1'aide d'un rasoir et on les plonge en entier dans de 1'Hibitane (dilution 10x) pour les desinfecter. On incise la region thoracique des rats et on retire sous asepsie la portion inferieure du cartilage sternal et 1'appendice xiphoide. On preleve les regions translucides du cartilage de la portion inferieure du cartilage sternal et de 1'appendice xiphoide. On sectionne les cartilages de croissance et on les incube dans une solution de trypsine-EDTA a 0,25 %/tampon phosphate salin de Dulbecco (D-PBS) a 37 C pendant 1 heure sous agitation. On lave ensuite les sections et on les preleve par centrifugation (170 x g pendant 3 min), operation suivie d'une incubation dans une solution de Collagenase (Invitrogen) a 0,2 %/D-PBS A. 37 C pendant 2,5 heures, sous agitation. Apres les lavages et le prelevement par centrifugation (170 x g pendant 3 min), on incube les cellules dans une solution de Dispase (Invitrogen) a 0,2 %/(HAM + FBS a 10 %) dans un flacon agite jusqu'au lendemain a 37 C sous agitation. Le lendemain, on filtre les suspensions cellulaires resultantes et on lave et on preleve les cellules par centrifugation (170 x g pendant 3 min). On colore les cellules au bleu de trypan et on les compte au microscope. On evalue les cellules en considerant que les cellules non colorees sont des cellules vivantes et que les cellules colorees en bleu sont des 35 cellules mortes. 89 Identification d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie On preleve eton identifie les chondrocytes capables d'hypertrophie en utilisant le procede decrit dans 1'Exemple 1. Detection d 'un agent produit par la culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie issu de cartilage sternal dans le milieu produisant un agent de differentiation MEM On dilue jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2 des chondrocytes capables d'hypertrophie issus de cartilage sternal, dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM (milieu essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS (serum bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 g/m1 d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). On cultive les suspensions cellulaires et on preleve les surnageants de chaque milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). On inocule de maniere unifonne dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3HlOT1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. On constate une augmentation de 1'activite phosphatase alcaline des echantillons additionnes du surnageant de culture de la culture cellulaire utilisant du milieu produisant un agent de differenciation MEM en comparaison avec ceux additionnes uniquement du milieu produisant un agent de differenciation MEM. Identification d 'un osteoblaste Il est confirme que le surnageant de culture obtenu comme decrit ci-dessus exprime des marqueurs d'osteoblaste dans les cellules de souris C3H10T1/2 en utilisant le meme mode operatoire que celui decrit dans 1'Exemple 1. Exemple comparatif 2 : Preparation d 'un agent produit par la culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie provenant de cartilage sternal dans le milieu de croissance MEM On preleve des chondrocytes capables d'hypertrophie du cartilage sternal en utilisant le procede decrit dans 1'Exemple comparatif 2. On 90 dilue jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2 les chondrocytes capables d'hypertrophie dans du milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimum), avec une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/m1 d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire puis on preleve le surnageant du milieu au cours du temps. On inocule de maniere uniforme dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3HlOT1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apt-es 1'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit dans 1'Exemple 1. II y a peu de difference en termes d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de la culture cellulaire utilisant du milieu de croissance MEM, et ceux additionnes uniquement du milieu de croissance MEM. Il est confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite cidessus n'exprime pas de marqueurs des osteoblastes dans les cellules de C3HlOT1/2. Conclusion de 1 'Exemple 2 et de 1 'Exemple comparatif 2A Quand on cultive des chondrocytes capables d'hypertrophie en utilisant un milieu produisant un agent de differenciation MEM, it est confirme qu'est present dans ce surnageant de culture 1'agent augmentant 1'activite phosphatase alcaline d'une cellule de souris C3H10T1/2 et capable d'induire la differenciation en un osteoblaste. D'autre part, quand des chondrocytes capables d'hypertrophie sont cultives en utilisant du milieu de croissance MEM, it est confirme que 1'agent n'est pas present dans ce surnageant de culture. Cela montre qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produit 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste par culture dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM. Exemple 3 : Preparation et detection d 'un agent de regulation de la fonction cellulaire produit par culture d'un chondrocyte capable d 'hypertrophie provenant de cartilage costal dans le milieu produisant un agent de differenciation HAM Detection d 'un agent produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie preleve de cartilage costal On dilue jusqu'a 4 x 104 cellules/cm2 les chondrocytes capables d'hypertrophie obtenus dans 1'Exemple 1 dans du milieu produisant un agent de differenciation HAM (milieu HAM avec une concentration finale de 10 % de FBS (serum bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en (3-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). On cultive la suspension cellulaire de maniere uniforme et on preleve les surnageants de chaque milieu au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). On inocule dans des plaques 24 puits des cellules de souris C3H10T1/2 (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226). Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute 1 ml du surnageant de culture aux plaques et on les cultive dans un incubateur a 5 % de CO2 A. 37 C. Au bout de 72 heures, on mesure 1'activite phosphatase alcaline par le procede decrit clans 1'Exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline en utilisant une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne uniquement du milieu produisant un agent de differenciation HAM est definie comme 1. La valeur active relative est d'environ 1,2 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 4 jours, d'environ 2,3 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout d'une semaine, d'environ 3,1 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 2 semaines, et d'environ 2,2 fois quand on ajoute un surnageant de culture preleve au bout de 3 semaines (voir Tableau 3-2, colonne du haut, et figures 5B). Il est indique que 1'activite phosphatase alcaline (ALP), qui est l'un des marqueurs des osteoblastes, des cellules de C3H10T1/2 est augmentee par 1'agent capable d'induire la differenciation en un osteoblaste (Tableau 3-2 et Figure 5B). En outre, 1'expression de la phosphatase alcaline est indiquee en utilisant le procede de coloration a la phosphatase alcaline. En consequence, it est confirme que les cellules de C3H l OT 1 /2 sont differenciees en osteoblastes. Tableau 3-2. Activite phosphatase alcaline en cas d'addition du surnageant de culture de chondrocytes capables d'hypertrophie, cultives clans du milieu produisant un agent de differenciation HAM ou du milieu de croissance HAM Milieu produisant un agent de diff~renciation HAM (valeur moyenne) Jour 0 Jour 4 1 semaine 2 semaines 3 semaines Valeur relative 1 1,2 2,3 3,1 2,2 Valeur absolue 0, 015 0,018 0,033 0,047 0,037 (addition de surnageant) Valeur absolue 0,015 0,014 0,015 0,017 (addition de milieu uniquement) Trois experiences ont ete realisees. Trois essais ont ete realises par experience. Milieu de croissance HAM (valeur moyenne) Jour 0 Jour 4 1 semaine 2 semaines 3 semaines Valeur relative 1 1,0 0,9 1,2 1,2 Valeur absolue 0, 026 0,025 0,023 0,020 0,024 (addition de surnageant) Valeur absolue 0,026 0,024 0,021 0,023 (addition de milieu uniquement) Cinq experiences ont ete reali_sees. Premiere experience : trois essais ; deuxieme experience : trois essais ; troisieme experience : trois essais ; quatrieme experience : trois essais ; cinquieme experience : deux 15 essais. Exemple comparatif 3A : preparation et detection de 1'agent produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie, provenant du cartilage costal, dans un milieu de croissance H,4M 92 10 Des chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete preleves du cartilage des costal par le procede decrit dans 1'exemple 1. Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans du milieu de croissance HAM (milieu HAM avec une concentration finale de 10 % de serum de veau foetal, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et les surnageants de chaque milieu ont ete recueillis au cours du temps. Une cellule C3H10T1/2 de souris (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) a ete inoculee dans des plaques 24 puits. Dixhuit heures apres l'inoculation, on a ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les a cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. Pour evaluer 1'activite phosphatase alcaline au moyen d'une valeur active relative, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon auquel on avait ajoute seulement du milieu de croissance HAM a ete define en tant que 1. La valeur active relative etait d'environ 1,0 fois lorsqu'un surnageant de culture recueilli apres 4 jours a ete ajoute, d'environ 0,9 fois lorsqu'un surnageant de culture recueilli apres 1 semaine a ete ajoute, d'environ 1,2 fois lorsqu'un surnageant de culture recueilli apres 2 semaines a ete ajoute et d'environ 1,2 fois lorsqu'un surnageant de culture recueilli apres 3 semaines a ete ajoute (voir tableau 3-2, colonne inferieure et figures 5C). Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons auxquels on a ajoute le surnageant de la culture cellulaire dans du milieu de croissance HAM et ceux auxquels on a ajoute seulement du milieu de croissance HAM (voir tableau 3-2, colonne inferieure et figures 5C). Il a ete confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite plus haut n'a pas exprime de marqueurs d'osteoblastes de cellule C3H 1 OT 1 /2. 94 Conclusion de l'exemple 3 et de l'exemple comparatif 3A Lorsque des chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete cultives dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation, on a obtenu la confirmation qu'etait present dans ce surnageant de culture 1'agent augmentant 1'activite phosphatase alcaline d'une cellule C3HlOT1/2 de souris, cellule non differenciee, et capable d'induire la differenciation en osteoblaste. Par ailleurs, lorsque des chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete cultives dans du milieu de croissance HAM, on a obtenu la confirmation que n'etait pas present 1'agent dans ce surnageant de culture. On a observe qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produisait 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste par culture clans du milieu HAM produisant un agent de differenciation. Exemple comparatif 3B : Preparation et detection de 1'agent produit en cultivant des cellules de cartilage residuel, provenant du cartilage costal, dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation et du milieu de croissance HAM Les cellules de cartilage residuel sont prelevees du cartilage costal par le procede decrit dans 1'exemple comparatif 1B. Les cellules de cartilage residuel sont diluees A. 4 x 104 cellules/cm2 dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation (milieu HAM avec une concentration finale de 10 % de serum de veau foetal, 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 0-glycerophosphate, 50 gg/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B) et clans un milieu de croissance HAM (milieu HAM avec une concentration finale de 10 % de serum de veau foetal, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B) respectivement. Les suspensions cellulaires sont cultivees et les surnageants de chaque milieu sont recueillis au cours du temps. Des cellules C3H10T1/2 de souris (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) sont inoculees regulierement dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. I1 y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons auxquels on a ajoute le surnageant de la culture cellulaire dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation ou du milieu de croissance HAM, et ceux auxquels on a ajoute seulement du milieu HAM produisant un agent de differenciation ou seulement du milieu de croissance HAM. Il a ete confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite plus haut n'a pas exprime de marqueurs d'osteoblastes dans des cellules C3HlOT1/2 et ne differencie pas en osteoblastes. Il a ete confirme que les cellules de cartilage residuel provenant du cartilage costal ne produisent pas d'agent capable d'induire une differenciation d'une cellule non differenciee en osteoblaste dans du milieu HAM produisant un agent de differenciation ou du milieu de croissance HAM. Conclusion de l'exemple 1, de l'exemple 3, des exemples comparatifs IA-15 1E 3A et 3B Selon les exemples decrits ci-dessus, le chondrocyte capable d'hypertrophie produit 1agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en un osteoblaste, independamment du type de milieu de base inclus dans le milieu produisant un agent de differenciation. Le 20 chondrocyte capable d'hypertrophie ne produit pas 1agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en un osteoblaste quelque soit le milieu de croissance. De plus, les cellules de cartilage residuel et les cellules de cartilage articulaire incapables d'hypertrophie ne produisent pas 1agent amenant la cellule non differenciee A. se differencier en un 25 osteoblaste quelque soit le milieu. On suggere que 1agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en un osteoblaste est produit seulement par culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. De plus, comme le milieu de base inclus dans le milieu n'affecte pas la production de 1agent selon 30 la presente invention, on pense que n'importe quel milieu normalement utilise dans une culture cellulaire peut etre utilise dans le present procede. 96 Exemple 4 : Preparation et detection de l'agent regulant la fonction cellulaire, produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie d'origine humaine dans le milieu produisant un agent de differenciation MEM Detection de chondrocyte capable d'hypertrophie d'origine humaine Les chondrocytes capables d'hypertrophie provenant de tissu humain (par exemple polydactylie, tumeur, tissu cartilagineux fourni, et autres) sont obtenus aupres d'un organisme d'exploitation des ressources en tissus humains (organisation domestique telle que The Health Science Research Resources Bank ; Cell Bank, RIKEN BioResource Center Cell Bank, National Institute of Health Sciences ; The Institute of Development, Aging and Cancer at Tohoku University et autres, et des organismes strangers tels que IIAM, ATCC et autres, ainsi que de societes fournissant des cellules, comme Osiris). Les chondrocytes capables d'hypertrophie obtenus sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans du milieu produisant un agent de differenciation comprenant du milieu essentiel minimal, avec une concentration finale de 15 % de serum de veau foetal, 10 nM en dexamethasone, 10 mM en (3-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/m1 d'amphotericine B). Les suspensions cellulaires sont cultivees et les surnageants de chaque milieu ont ete recueillis au cours du temps. Les cellules souches mesenchymateuses humaines de recherche, obtenues aupres des organismes indiques ci-dessus, sont inoculees regulierement dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres l'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. I1 est demontre qu'une activite phosphatase alcaline (ALP), qui est Pun des marqueurs d'osteoblastes, de la cellule humaine non differenciee de recherche est accrue par un agent capable d'induire la differenciation en osteoblaste. De plus, on a la confirmation que la phosphatase alcaline est exprimee dans la coloration de la phosphatase alcaline. Par consequent, on a la confirmation que la cellule non differenciee se differencie en osteoblaste. Exemple comparatif 4A : Preparation et detection de l'agent produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie, d'origine humaine, dans du milieu de croissance comprenant du milieu essentiel minimal. Les chondrocytes capables d'hypertrophie, obtenus de la meme maniere que dans 1'exemple 4, sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans du milieu de croissance comprenant du milieu essentiel minimal, avec une concentration finale de 15 % de serum de veau foetal, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire est cultivee et suivie en recueillant le surnageant du milieu au cours du temps. La cellule humaine non differenciee de recherche est inoculee dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons auxquels on a ajoute le surnageant de la culture cellulaire dans du milieu de croissance MEM et ceux auxquels on a ajoute seulement du milieu de croissance MEM. Conclusion de l'exemple 4 et de l'exemple comparatif 4A Lorsque des chondrocytes capables d'hypertrophie d'origine humaine sont cultives dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM, on a la confirmation que 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en osteoblaste est produit. Par ailleurs, lorsque des chondrocytes capables d'hypertrophie d'origine humaine sont cultives dans un milieu de croissance MEM, on a la confirmation que 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en osteoblaste n'est pas produit. Exemple comparatif 4B :: Preparation et detection de l'agent produit en cultivant des chondrocytes incapables d'hypertrophie d'origine humaine dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM ou dans un milieu de croissance MEM Les chondrocytes incapables d'hypertrophie d'origine humaine sont obtenus aupres d'un organisme indique precedemment. Les chondrocytes sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM et dans un milieu de 98 croissance MEM respectivement. Les suspensions cellulaires sont cultivees et le surnageant de chaque milieu est respectivement recueilli au cours du temps. Les cellules humaines non differenciees de recherche sont inoculees dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive respectivement. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. Lorsque des chondrocytes incapables d'hypertrophie d'origine humaine sont cultives dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM et un milieu de croissance MEM, respectivement, les activites phosphatase alcaline sont a peine differentes. On a la confirmation que les chondrocytes INcapables d'hypertrophie d'origine humaine ne produisent pas un agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM ou dans un milieu de croissance MEM. Exemple 5 : Preparation et detection d'un agent regulant la fonction cellulaire, produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie d'origine humaine dans le milieu produisant un agent de differenciation MEM Les chondrocytes capables d'hypertrophie sont obtenus par le procede decrit dans 1'exemple 4. Les chondrocytes sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu produisant un agent de differenciation HAM. Les suspensions cellulaires sont cultivees et le surnageant de chaque milieu est recueilli au cours du temps. Les cellules humaines non differenciees de recherche sont inoculees dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive respectivement. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. On a la confirmation que les chondrocytes capables d'hypertrophie d'origine humaine produisent un agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste dans un milieu produisant un agent de differenciation HAM. Exemple comparatif 5A : Preparation et detection de l'agent produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie d'origine humaine dans 99 du milieu de croissance HAM Les chondrocytes capables d'hypertrophie d'origine humaine sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu de croissance HAM. Les suspensions cellulaires sont cultivees et le surnageant de chaque milieu est recueilli au cours du temps. Les cellules humaines non differenciees de recherche sont inoculees dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive. Apres 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline est mesuree par le procede decrit dans 1'exemple 1. On a la confirmation que les chondrocytes capables d'hypertrophie d'origine humaine ne produisent pas d'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule non differenciee en un osteoblaste dans un milieu de croissance HAM. Exemple comparatif 5B : Preparation et detection de l'agent produit en cultivant des chondrocytes incapables d'hypertrophie d'origine humaine dans du milieu produisant un agent de differenciation HAM et du milieu de croissance HAM Les chondrocytes incapables d'hypertrophie, obtenus de la meme maniere que celle qui est decrite dans 1'exemple comparatif 4B, sont dilues a 4 x 104 cellules/cm2, dans du milieu produisant un agent de differenciation HAM et dans du milieu de croissance HAM, respectivement. Les suspensions cellulaires sont cultivees et le surnageant de chaque milieu est respectivement recueilli au cours du temps. Les cellules humaines non differenciees de recherche sont inoculees dans des plaques 24 puits. Dix-huit heures apres 1'inoculation, on ajoute aux plaques 1 ml du surnageant de culture et on les cultive. Apres 72 heures, les activites phosphatase alcaline sont mesurees par le procede decrit dans 1'exemple 1. On a la confirmation que le surnageant de culture obtenu n'exprime pas de marqueurs d'osteoblastes dans des cellules non differenciees lorsqu'on ajoute aux chondrocytes incapables d'hypertrophie d'origine humaine le surnageant de culture cellulaire realisee dans un milieu produisant un agent de differenciation HAM ou un milieu de croissance HAM. Conclusion des exemples 4 et 5, des exemples comparatifs 4A-5B D'apres les exemples qui precedent, les chondrocytes capables 2894981 ioo d'hypertrophie d'origine humaine produisent 1agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en osteoblaste, independamment du type de milieu de base inclus dans le milieu produisant un agent de differenciation. Les chondrocytes capables d'hypertrophie ne produisent 5 pas d'agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en un osteoblaste dans un milieu de croissance quelconque. De plus, les chondrocytes incapables d'hypertrophie ne produisent pas d'agent amenant la cellule non differenciee a se differencier en un osteoblaste quelque soit le milieu. On suggere que 1agent amenant la cellule non 10 differenciee A. se differencier en un osteoblaste est produit seulement en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation. De plus, comme le milieu de base inclus dans le milieu n'affecte pas la production de 1agent selon la presente invention, on pense que n'importe quel milieu normalement 15 utilise clans une culture cellulaire peut etre utilise dans le present procede. Exemple 6 : Etudes pour savoir si oui ou non 1 'agent produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie est capable d 'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee, autre qu'une cellule 20 C31-110T1/2 de souris, en osteoblaste Chaque surnageant de culture a ete obtenu en cultivant des chondrocytes capables d'hypertrophie dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou un milieu de croissance MEM, en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Des cellules BALB/3T3, 25 des cellules 3T3-Swiss albinos et des cellules NIH3T3 ont ete utilisees comme cellules indifferenciees. Ces cellules ont ete inoculees dans des plaques a 24 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et incubees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C, respectivement. Au bout de 72 heures, 30 les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. La valeur d'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete definie comme etant de 1. Les valeurs des activites 35 phosphatase alcaline ont ete d'environ 5,9 fois dans des cellules BALB/3T3 (voir tableau 4 a gauche, et figure 6A), d'environ 13,8 fois 101 dans des cellules 3T3-Swiss albinos (voir tableau 4 au centre et figure 6A) et d'environ 5,4 fois dans des cellules NIH3T3 (voir tableau 4, a droite, et figure 6A), quand le sumageant de culture provenant des chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete ajoute. La valeur d'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement du milieu de croissance MEM a ete definie comme etant de 1. Les valeurs des activites phosphatase alcaline ont ete d'environ 1,3 fois dans des cellules BALB/3T3 (voir tableau 4, a gauche, et figure 6A), d'environ 1,1 fois clans des cellules 3T3-Swiss albinos (voir tableau 4 au centre et figure 6A) et d'environ 0,9 fois dans des cellules NIH3T3 (voir tableau 4, a droite, et figure 6A), quand le surnageant de culture provenant des chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu de croissance MEM a ete ajoute. Tableau 4 : Capacite a induire la differenciation osteoblastique a partir de cellules BALB/3T3, de cellules 3T3-Swiss albinos et de cellules NIH-3T3 BALB/3T3 3T3-Swiss Albinos NIH-3T3 Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur relative absolue relative absolue relative absolue Surnageant de 5,9 0,107 13,8 0,174 5,4 0,097 differenciation GC Milieu de 1 0,018 1 0,013 1 0,018 differenciation seulement Surnageant de 1,3 0,021 1,1 0,013 0,9 0,016 croissance GC Milieu de 1 0,016 1 0,013 1 0,018 croissance seulement GC (ages de 4 semaines) : une experience a ete realisee. Trois essais ont ete realises. Surnageant de differenciation GC : surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie, cultives dans un 25 milieu produisant un agent de differenciation MEM 102 Surnageant de croissance GC : surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie, cultives dans un milieu de croissance MEM Milieu de differenciation seulement : un milieu produisant un 5 agent de differenciation MEM seul. Milieu de croissance seulement : un milieu de croissance MEM seul. Quand des chondrocytes capables d'hypertrophie sont cultives en utilisant un milieu produisant un agent de differenciation MEM, it a ete to confirme que c'est 1'agent augmentant les activites phosphatase alcaline des cellules 3T3-Swiss albinos, des cellules BALB/3T3 et des cellules NIH3T3 dans ce surnageant de culture. I1 a ete aussi confirme que ce sont les agents augmentant l'activite phosphatase alcaline de ces cellules indifferenciees en osteoblastes. D'autre part, quand des chondrocytes 15 capables d'hypertrophie sont cultives en utilisant un milieu de croissance MEM, it a ete confirme que ce n'est pas 1'agent dans ce surnageant de culture. Exemple comparatif 6 : Etudes pour savoir si oui ou non les composants existant dans le surnageant de culture des cellules de cartilage residuel 20 denuees de la capacite d 'hypertrophie sontcapables d 'induire la differenciation d 'une cellule indifferenciee, autre qu 'une cellule C3H1 OT1 /2 de Souris, en osteoblaste Chaque surnageant de culture a ete obtenu en cultivant des cellules de cartilage residuel denuees de la capacite d'hypertrophie dans un 25 milieu MEM produisant un agent de differenciation et un milieu de croissance MEM, en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple comparatif 1B. Des cellules BALB/3T3, des cellules 3T3-Swiss albinos et des cellules NIH3T3 ont ete utilisees comme cellules indifferenciees. Ces cellules ont ete inoculees dans des plaques a 24 30 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et incubees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C, respectivement. Au bout de 72 heures, les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. 35 La valeur d'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu MEM produisant un agent de 103 differenciation a ete definie comme etant de 1. Les valeurs des activites phosphatase alcaline ont ete d'environ 1,0 fois dans des cellules BALB/3T3 (voir tableau 5, a gauche, et figure 6A), d'environ 1,1 fois dans des cellules 3T3-Swiss albinos (voir tableau 5, au centre, et figure 6A) et d'environ 1,0 fois dans des cellules NIH3T3 (voir tableau 5, a droite, et figure 6A), quand le surnageant de culture provenant des cellules de cartilage residuel depourvues de la capacite d'hypertrophie cultivees dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete aj oute. La valeur d'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement du milieu de croissance MEM a ete definie comme etant de 1. Les valeurs des activites phosphatase alcaline ont ete d'environ 1, 3 fois dans des cellules BALB/3T3 (voir tableau 5, a gauche, et figure 6A), d'environ 0,9 fois dans des cellules 3T3-Swiss albinos (voir tableau 5, au centre, et figure 6A) et d'environ 1,0 fois dans des cellules NIH3T3 (voir tableau 5, a droite, et figure 6A), quand le surnageant de culture provenant des cellules de cartilage residuel denuees d'hypertrophie cultivees dans un milieu de croissance MEM a ete ajoute. Tableau 5 : Capacite a induire la differenciation en osteoblaste a partir de cellules BALB/3T3, de cellules 3T3-Swiss albinos et de cellules NIH-3T3 BALB/3T3 3T3-Swiss Albinos NIH-3T3 Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur relative absolue relative absolue_ relative absolue Surnageant de 1,0 0,018 1,1 0,014 1,0 0,018 differenciation _ _ _RC Milieu de 1 0,018 1 0,013 1 0,018 differenciation seulement Surnageant de 1,3 0,020 0,9 0,012 1,0 0,019 croissance RC Milieu de 1 0,016 1 0,013 1 0,018 croissance seulement .04 RC (ages de 8 semaines) : une experience a ete realisee. Trois essais ont ete realises. Surnageant de differenciation RC : surnageant de culture 5 provenant de cellules de cartilage residuel cultivees dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM Surnageant de croissance RC : surnageant de culture provenant de cellules de cartilage residuel cultivees dans un milieu de croissance MEM 10 Milieu de differenciation seulement : un milieu produisant un agent de differenciation MEM seul. Milieu de croissance seulement : un milieu de croissance MEM seul. Quand des cellules de cartilage residuel depourvues de la capacite 15 d'hypertrophie ont ete cultivees en utilisant un milieu produisant un agent de differenciation MEM, it a ete confirme que les activites phosphatase alcaline ont un peu differe par rapport A. celles additionnees seulement d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation, dans des cellules 3T3-Swiss albinos, des cellules BALB/3T3 et des 20 cellules NIH3T3. Il a ete aussi confirme que ce n'etaient pas les agents capables d'induire la differenciation de ces cellules indifferenciees en osteoblastes. Il a ete aussi confirme que ce n'etait pas 1'agent dans ces surnageants de culture, quand des cellules de cartilage residuel denuees de capacite d'hypertrophie ont ete cultivees en utilisant un milieu de 25 croissance MEM. Exemple 7: Preparation et detection d 'un agent regulant la fonction cellulaire produit par culture d'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir du cartilage costal dans le milieu comprenant les composants de differenciation osteoblastique usuels 30 Les chondrocytes capables d'hypertrophie provenant de cartilage costal ont ete obtenus par le procede tel qu'il est decrit clans 1'exemple 1. Les chondrocytes ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimal (MEM) avec une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml 35 de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B) et ont ete encore additionnes de dexamethasone, de 13-glycerophosphate, d'acide 5 ascorbique ou d'une combinaison de ceux-ci comme composants de differenciation ost~oblastique usuels. Ces cellules ont ~t~ ensuite cultivees et le surnageant de chaque milieu a ~t~ collecte au cours du temps. Composant ajoute Concentration de chaque composant de differenciation osteoblastique ajoute Dex+(3GP+Asc Dex 10nM, PGP 10 mM, Asc 50 g/ml Dex Dex 10nM PGP PGP 10 mM Asc Asc 50 g/ml Dex+(3GP Dex 10nM, PGP 10 mM Dex+Asc Dex 10nM, Asc 50 gg/ml (3GP+Asc PGP 10 mM, Asc 50 g/ml Milieu de croissance Aucun composant de differenciation osteoblastique Dex : dexamethasone POP : 13-glycerophosphate Asc : acide ascorbique 10 Les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees, quand les cellules C3H10T1/2 murines (1,25 x 104 cellules/cm2) ont ete ajoutees avec 1 ml de chaque surnageant de culture et incubees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Le procede de mesure de 1'activite phosphatase alcaline a ete le meme que dans 1'exemple 1. Comme on le 15 voit dans le tableau suivant et la figure 6B, 1'activite phosphatase alcaline resultante a ete de 0,041 dans un milieu additionne d'un milieu produisant un agent de differenciation MEM (Dex+13GP+Asc) et de 0,044 dans un milieu additionne d'un milieu de croissance MEM contenant (3GP et Asc ((3GP+Asc). En outre, dans un milieu additionne 20 d'un milieu de croissance contenant un composant de differenciation osteoblastique usuel individuel, 1'activite phosphatase alcaline a ete de 0,016 dans le cas de Dex seul, 0,015 Bans le cas de 13GP seul, et 0,016 dans le cas de Asc. L'activite phosphatase alcaline a ete de 0,022 dans le cas d'un milieu de croissance contenant Dex et (3GP (Dex+(3GP), 0,017 25 dans le cas de Dex et Asc (Dex+Asc). Comme temoin, on a utilise le surnageant du milieu cultive avec des chondrocytes capables d'hypertrophie dans un milieu de croissance seulement. Donc, 1'activite phosphatase alcaline a ete de 0,014, quand des cellules C3HlOT1/25 106 murines ont ete additionnees de milieu. Les activites phosphatase alcaline ont ete de 0,016 et de 0,014, quand des cellules C3H1OT1/2 ont ete additionnees d'un milieu produisant un agent de differenciation MEM seulement et d'un milieu de croissance MEM seulement, respectivement. Effet des composants de differenciation osteoblastique usuels sur la production de 1'agent capable d 'induire la differenciation osteoblastique Moyenne Ecart type Dex+(3GP+Asc 0,041 0,008 Dex 0,016 0,004 (3GP 0,015 0,004 Asc 0,016 0,001 Dex+(3GP 0,022 0,004 Dex+Asc 0,017 0,002 [3GP+Asc 0,044 0,016 Milieu de croissance 0,014 0,002 Milieu de differenciation seulement 0,016 0,002 Milieu de croissance seulement 0,014 0,001 Dex : dexamethasone (3GP : (3-glycerophosphate Asc : acide ascorbique Milieu de differenciation seulement : un milieu de differenciation 15 MEM seul (c'est-a-dire un milieu qui n'a pas ete cultive pour les chondrocytes) Milieu de croissance seulement : un milieu de croissance MEM seul (c'est-a-dire un milieu qui n'a pas ete cultive pour les chondrocytes). 20 Quand un milieu de croissance MEM cultive avec des chondrocytes capables d'hypertrophie a ete additionne de chaque composant de differenciation osteoblastique usuel seul, 1'agent capable d'induire la differenciation des cellules indifferenciees en osteoblastes n'a pas ete produit. Quand le (3-glycerophosphate et 1'acide ascorbique 25 ont ete ajoutes, 1'agent capable d'induire la differenciation des cellules indifferenciees en osteoblastes a ete produit. I1 a ete confirme que la 107 production de 1'agent capable d'induire la differenciation des cellules indifferenciees en osteoblastes a ete renforcee, quand tous les elements, dexamethasone, P-glycerophosphate et acide ascorbique, ont ete ajoutes (c'est-a-dire un milieu produisant un agent de differenciation MEM). Exemple 8 : Etude concernant 1 'agent inclus dans un surnageant de culture obtenu par culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differentiation MEM En utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1, les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete cultives dans un milieu produisant un agent de differentiation MEM et les surnageants ont ete collectes au cours d'une dui-6e allant de 4 jours a 3 semaines. Les surnageants ont ete places dans un filtre centrifuge, soumis a une ultrafiltration centrifuge a 4 000 x g, 4 C pendant 30 minutes, dans des conditions appropriees a la separation d'une fraction de poids macromoleculaire et d'une fraction de faible poids moleculaire inferieur a 50 000, pour separer les surnageants contenant une fraction de poids macromoleculaire de 50 000 ou plus et une fraction de faible poids moleculaire. Les cellules C3HlOT1/2 murines (dans le milieu BME) ont ete ensuite inoculees dans des plaques a 24 puits (1,25 x 104 cellules/cm2) et des hydroxyapatites (1 x 106 cellules/ml). Dix-huit heures apres inoculation, les plaques et hydroxyapatites ont ete additionnees de 1 ml de la fraction de chaque surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C, respectivement. Au bout de 72 heures, les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par le procede tel que decrit dans 1'exemple 1. Quand la fraction de ses surnageants ayant un poids moleculaire superieur a 50 000 a ete ajoutee, les cellules C3HlOT1/2 murines inoculees dans les plaques a 24 puits et les hydroxyapatites ont ete colorees en rouge (voir figures 7A et 7B). Cela a indique que 1'agent capable d'augmenter 1'activite phosphatase alcaline etait present dans cette fraction de ses sumageants ayant un poids moleculaire superieur a 50 000. Quand la fraction de ses surnageants ayant un poids moleculaire inferieur a 50 000 a ete ajoutee, les cellules C3H10T1/2 inoculees dans les plaques de 24 puits et les hydroxyapatites n'ont pas ete colorees. L'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observee (voir figures 7C et 7D). 108 Conformement aux resultats, on a decouvert que les agents capables d'induire la differenciation des cellules C3H1OT1/2 murines en osteoblastes existaient dans la fraction ayant un poids moleculaire superieur a 50 000, qui etait la fraction du surnageant de culture cultive avec le chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu MEM produisant 1'agent de differenciation. Exemple 9 . Preparation et detection d 'un agent regulant la fonction cellulaire produit par culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir du cartilage costal de souris dans le milieu MEM produisant un agent de differenciation Preparation d 'un chondrocyte capable d'hypertrophie a partir du cartilage costal de souris Des souris agees de huit semaines (Balb/cA) ont etc etudices dans le present exemple. Les souris ont etc sacrifices en utilisant du chloroforme. Les poitrines des souris ont etc rasees en utilisant un rasoir et leurs corps entiers ont etc plonges dans de 1'Hibitane (dilution x 10) pour etre desinfectes. Les poitrines des souris ont etc incisees et les cartilages costaux ont etc retires sous asepsie. La region translucide du cartilage de croissance a etc pi-eel/6e dans la region limitrophe du cartilage costal. Le cartilage de croissance a etc sectionnc et incube dans la solution saline tamponnce au phosphate de Dulbecco (D-PBS)/ trypsine û EDTA a 0,25 % a 37 C pendant 1 heure sous agitation. Les sections ont etc ensuite lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) x 3 min) et puis incubees dans du collagenase a 0,2 % (Invitrogen)/D-PBS a 37 C pendant 2 heures et demie, sous agitation. Apres collecte par centrifugation ((170 x g) x 3 min), les cellules ont etc incubees dans Dispase a 0,2 % (Invitrogen)/ (HAM + 10 % de FBS) dans un flacon agite toute la nuit a 37 C sous agitation. Le jour suivant, la suspension de cellules resultante a etc filtree et les cellules ont etc lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) pendant 3 min). Les cellules ont etc colorees avec du bleu de trypan et comptces au microscope. Les cellules ont etc evaluces : les cellules non colorees ont etc considerees comme etant des cellules vivantes et les cellules colorees en bleu ont etc considerees comme etant des cellules mortes. Identification d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie Puisque les cellules obtenues dans 1'exemple 9 ont etc detcriorees 109 par les enzymes utilisees dans la separation cellulaire (par exemple trypsine, collagenase, et dispase), elles ont ete cultivees pour la recuperation. Les chondrocytes capables d'hypertrophie sont identifies en utilisant la localisation ou 1'expression de marqueurs chondrocytaires et leur hypertrophie morphologique au microscope. Localisation ou expression de marqueurs specifiques pour des chondrocytes capables d 'hypertrophie Une suspension cellulaire obtenue en utilisant le procede tel qu'il est decrit ci-dessus est traitee avec du dodecylsulfate de sodium (SDS). La solution traitee au SDS est soumise a electrophorese sur gel de polyacrylamide SDS. Le gel est ensuite transfers sur une membrane de transfert (transfert Western), mis a reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur chondrocytaire, et detects avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme comme la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase ou un marqueur fluorescent comme l'isothiocyanate de fluoresceine (FITC), la phycoerythrine (PE), Texas Red, le 7-amino-4-methylcoumarine-3-acetate (AMCA) ou la rhodamine. Les cultures cellulaires obtenues en utilisant le procede tel qu'il est decrit ci-dessus sont fixees avec un tampon de formol neutre a 10 %, mises a reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur chondrocytaire, et detectees avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme telle que la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase ou un marqueur fluorescent comme FITC, PE, Texas Red, AMCA ou la rhodamine. La phosphatase alcaline peut etre detectee par coloration. Une culture cellulaire obtenue par la manipulation decrite ci-dessus a ete fixes avec un tampon d'acetone a 60 %/acide citrique, laves avec de 1'eau distillee et plongee dans le melange de First Violet B et Naphthol AS-MX a TA dans 1'obscurite pendant 30 minutes pour la reaction et ainsi coloree. Analyse histologique de la capacite d'hypertrophie dans des chondrocytes 5 x 105 cellules dans un milieu F12 de HAM sont centrifugees pour preparer un culot de cellules. Le culot est cultive pendant une duree predetermines. Les tailles des cellules avant et apres culture sont 110 comparees au microscope. Quand une hausse significative de taille est observee, les cellules sont determinees comme etant capables d'hypertrophie. Resultats Les cellules obtenues dans 1'exemple 9 expriment un marqueur chondrocytaire et sont determinees comme etant morphologiquement hypertrophiques. Cela montre que les cellules obtenues dans 1'exemple 9 sont des chondrocytes capables d'hypertrophie. Les cellules sont utilisees dans les experiences suivantes. Detection de 1 'agent produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie preleve sur le cartilage costal de souris Les chondrocytes capables d'hypertrophie obtenus grace a 1'exemple 9 ont ete dilues a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 gg/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete inoculee uniformement sur la plaque (Becton Dickinson) et cultivee dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C, puis le surnageant du milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, et 21 jours). Etudes pour savoir si oui ou non le surnageant de culture collecte est capable d 'induire la differenciation dune cellule indifferenciee en 25 osteoblaste Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules C3H10T1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits (Becton Dickinson, 2,5 x 104/puits). Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete 30 additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Dans le present exemple, 1'agent a ete determine comme etant capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase 35 alcaline, quand 1'agent est capable d'augmenter la valeur de l'activite phosphatase alcaline (ALP) des cellules C3H l OT 1 /2 murines de plus de 1 1,5 fois par rapport a celle des cellules cultivees dans le milieu avec ou sans 1'agent de la presente invention. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete definie comme etant de 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline a ete augmentee environ 3,1 fois (voir tableau 6, colonne superieure, et figure 8). Identification d 'un osteoblaste Comme decrit ci-dessus, it s'est avere que 1'activite phosphatase alcaline (ALP) qui est un des marqueurs osteoblastiques, d'une cellule C3H 10T 1 /2 a ete augmentee par un agent capable d'induire une differenciation en osteoblaste. En outre, it s'est avere aussi que les cellules C3HlOT1/2 ont ete colorees en rouge par 1'addition d'un agent capable d'induire une differenciation osteoblastique et incubees pendant 72 heures dans la phosphatase alcaline colorant les cellules C3H10T1/2. Par consequent, 1'expression de la phosphatase alcaline est aussi indiquee en utilisant le procede de la coloration. Comme resultat, la differenciation d'une cellule C3H10T'1/2 en osteoblaste a ete confirmee. Exemple comparatif 9A : Preparation et detection de 1 'agent produit en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie derive du cartilage costal murin dans un milieu de croissance MEM Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete preleves sur le cartilage costal murin en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 9. Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml. de streptomycine et 0,25 g/m1 d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant du milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules C3HlOT1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits (Becton Dickinson, 2,5 x 104/puits). Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, les activites 112 phosphatase alcaline ont etc mesurees par le procede tel qu'il est decrit dans l'exemple 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu de croissance MEM a etc definie comme etant de 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline a etc d'environ 1,6 fois (voir tableau 6, colonne inferieure, et figure 8). Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire utilisant un milieu de croissance MEM et ceux additionnes d'un milieu de croissance MEM seulement (voir figure 8). Identification d 'un osteoblaste Il a etc confirme que le surnageant de culture obtenu tel qu'il a etc decrit ci-dessus n'exprimait pas les marqueurs ostcoblastiques dans les cellules C3H1OT1/2, en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 9. Exemple comparatif 9B : Preparation et detection de 1 'agent produit en cultivant des cellules de cartilage residuel derive du cartilage costal murin dans un milieu MEMproduisant un agent de differenciation Preparation des cellules de cartilage residuel derive du cartilage costal Des souris males agees de huit semaines (Balb/cA) ont etc sacrifices en utilisant du chioroforme. Les poitrines des souris ont etc rasees en utilisant un rasoir et leurs corps entiers ont etc plonges dans de 1'Hibitane (dilution x 10) pour etre desinfectes. Les poitrines des souris ont etc incisces et les cartilages costaux ont etc retires sous asepsie. La region du cartilage residuel opaque a etc prelevee sur le cartilage costal. Le cartilage residuel a etc sectionne et incubc dans la solution saline tamponnee au phosphate de Dulbecco (D-PBS)/trypsine û EDTA a 0,25 % a 37 C pendant 1 heure sous agitation. Les sections ont etc lavees et collectees par centrifugation (170 x g pendant 3 min), puis incubees dans du collagenase a 0,2 % (Invitrogen)/D-PBS a 37 C pendant 2 heures et demie, sous agitation. Apres lavages et collecte par centrifugation (170 x g pendant 3 min:), les cellules ont etc incubees dans Dispase a 0,2 % (Invitrogen)/ (HAM + 10 % de FBS) dans un flacon agitc toute la nuit 37 C sous agitation. Le cas echeant, le traitement nocturne avec Dispase a 0,2 % a etc orris. Le jour suivant, la suspension de cellules resultante a etc filtree et les cellules ont etc lavees et 113 collectees par centrifugation (170 x g pendant 3 min). Les cellules ont ete colorees avec du bleu de trypan et comptees au microscope. Les cellules ont ete evaluees : les cellules non colorees ont ete considerees comme etant des cellules vivantes et les cellules colorees en bleu ont ete considerees comme etant des cellules mortes. Identification des chondrocytes depourvus de la capacite d 'hypertrophie derives du cartilage costal En detectant la localisation et 1'expression des marqueurs chondrocytaires en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 9, et en examinant morphologiquement les cellules, it a ete confirme que les cellules obtenues sont des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. Detection de 1 'agent produit en cultivant des cellules de cartilage residuel preleve sur du cartilage costal dans un milieu MEM produisant 15 un agent de differenciation Les cellules de cartilage residuel preleve sur le cartilage costal ont ete diluees a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 10 nM en 20 dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant de chaque milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 j ours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). 25 Des cellules C3H10T1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees dans des plaques a 24 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete 30 mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete definie comme etant de 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline a ete d'environ 0,8 fois (voir tableau 6, colonne superieure, et figure 8). 35 Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire en utilisant 114 un milieu MEM produisant un agent de differenciation et ceux additionnes d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation seulement (voir tableau 6, colonne superieure, et figure 8). Il a ete confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas de marqueurs osteoblastiques des cellules C3H1OT'1/2. Exemple comparatif 9C : Preparation et detection de /'agent produit en cultivant des cellules de cartilage residuel preleve sur le cartilage costal murin dans un milieu de croissance MEM Les cellules de cartilage residue] ont ete prelevees sur le cartilage costal en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple comparatif 9B. Les cellules residuelles ont ete diluees a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 100 U/ml de penicillin, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant de chaque milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Des cellules C3H1OT1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees dans des plaques a 24 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu de croissance MEM a ete define comme etant de 1. La valeur de l'activite phosphatase alcaline a ete d'environ 1,0 fois (voir tableau 6, colonne inferieure, et figure 8). Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire, qui ont ete cultives avec le cartilage residue] provenant du cartilage costal en utilisant un milieu de croissance MEM et ceux additionnes d'un milieu de croissance MEM seulement (voir tableau 6, colonne inferieure, et figure 8). Il a ete confirme que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprimait pas de marqueurs osteoblastiques des cellules C3HiOT1/2. 115 Tableau 6 : Comparaison des activites phosphatase alcaline additionnee de surnageant de culture provenant de chondrocytes derives de la souris, cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou dans un milieu de croissance MEM dans 1'exemple 9 et dans les exemples comparatifs 9A-9C Milieu MEM produisant un agent de differenciation (valeur moyenne) Valeur Valeur relative absolue Surnageant GC 3,1 0,038 Surnageant RC 0,8 0,011 Milieu de differenciation seulement 1 0,012 Milieu de croissance MEM (valeur moyenne) Valeur Valeur relative absolue Surnageant GC 1,6 0,021 Surnageant RC 1,0 0,013 Milieu de croissance seulement 1 0,014 Ages de 8 semaines : une experience a ete realisee. Deux essais ont ete realises. Surnageant GC : surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans le milieu indique Surnageant RC : surnageant de culture provenant de cellules de cartilage residuel cultivees dans le milieu indique Milieu de differenciation seulement : un milieu MEM produisant 20 un agent de differenciation seul Milieu de croissance seulement : un milieu de croissance MEM seul. Conclusion de 1 'exemple 9 et des exemples comparatifs 9A-9C Quand des chondrocytes capables d'hypertrophie, preleves sur le 25 cartilage costal murin, ont ete cultives en utilisant un milieu produisant un agent de differenciation MEM, it a ete confirme que c'est 1'agent augmentant 1'activite phosphatase alcaline d'une cellule C3H1OT1/2 murine et capable d'induire la differenciation en osteoblaste dans ce 116 surnageant de culture. D'autre part, quand des chondrocytes capablesd'hypertrophie ont ete cultives en utilisant un milieu de croissance MEM, it a ete confirme que ce n'etait pas 1'agent dans ce surnageant de culture. On a decouvert qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produisait 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste en cultivant dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation. I1 a ete confirme que le chondrocyte denue de la capacite d'hypertrophie, derive du cartilage costal de souris, ne produisait pas un agent capable d'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou dans un milieu de croissance MEM. Exemple 10 : Preparation et detection d 'un agent regulant la fonction cellulaire produit par culture d 'un chondrocyte capable d 'hypertrophie a partir du cartilage costal de lapin dans le milieu MEM produisant 1 'agent de differenciation Preparation de chondrocytes capables d 'hypertrophie a partir du cartilage costal de lapin Des lapins ages de huit semaines (blancs japonais) ont ete etudies dans le present exemple. Les lapins ont ete sacrifies en utilisant du chloroforme. Les poitrines des lapins ont ete rasees en utilisant un rasoir et leurs corps entiers ont ete plonges dans de 1'Hibitane (dilution x 10) pour titre desinfectes. Les poitrines des lapins ont ete incisees et les cartilages costaux ont ete retires sous asepsie. La region translucide du cartilage de croissance a ete prelevee dans la region limitrophe du cartilage costal. Le cartilage de croissance a ete sectionne et incube dans la solution saline tamponnee au phosphate de Dulbecco (D-PBS)/ trypsine û EDTA a 0,25 % a 37 C pendant 1 heure sous agitation. Les sections ont ete ensuite lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) x 3 min) et puis incubees dansdu collagenase a 0,2 % (Invitrogen)/ D-PBS a 37 C pendant 2 heures et demie, sous agitation. Apres collecte par centrifugation ((170 x g) x 3 min), les cellules ont ete incubees dans Dispase a 0,2 % (Invitrogen)/ (HAM + 10 % de FBS) dans un flacon agite toute la nuit a 37 C sous agitation. Le jour suivant, la suspension de cellules resultante a ete filtree et les cellules ont ete lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) pendant 3 min). Les cellules ont 117 ete colorees avec du bleu de trypan et comptees au microscope. Les cellules ont ete evaluees : les cellules non colorees ont ete considerees comme etant des cellules vivantes et les cellules colorees en bleu ont ete considerees comme etant des cellules mortes. Identification des chondrocytes capables d 'hypertrophie Puisque les cellules obtenues clans 1'exemple 10 ont ets deteriorees par les enzymes utilisees dans la separation cellulaire (par exemple trypsine, collagenase, et dispase), elles ont ste cultivees pour la recuperation. Les chondrocytes capables d'hypertrophie sont identifies en utilisant la localisation ou 1'expression de marqueurs chondrocytaires et leur hypertrophie morphologique au microscope. Localisation ou expression de marqueurs specifiques pour des chondrocytes capables d 'hypertrophie Une suspension cellulaire obtenue en utilisant le procede tel qu'il est decrit ci-dessus est traitee avec du dodecylsulfate de sodium (SDS). La solution traitee au SDS est soumise a electrophorese sur gel de polyacrylamide SDS. Le gel est ensuite transfers sur une membrane de transfert (transfert Western), mis a reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur chondrocytaire, et detects avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme comme la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase ou un marqueur fluorescent comme l'isothiocyanate de fluoresceine (FITC), la phycoerythrine (PE), Texas Red, le 7-amino-4-methylcoumarine-3-acetate (AMCA) ou la rhodamine. Les cultures cellulaires obtenues en utilisant le procede tel qu'il est decrit ci-dessus sont fixees avec un tampon de formol neutre a 10 %, mises a reagir avec un anticorps primaire contre un marqueur chondrocytaire, et detectees avec un anticorps secondaire marque avec une enzyme telle que la peroxydase, la phosphatase alcaline ou la glucosidase ou un marqueur fluorescent comme FITC, PE, Texas Red, AMCA ou la rhodamine. La phosphatase alcaline peut etre detectse par coloration. Une culture cellulaire obtenue par la manipulation decrite ci-dessus a ete fixes avec un tampon acetone a 60 %/acide citrique, lavee avec de 1'eau distillse et plongee dans le melange de First Violet B et Naphthol AS- MX a TA dans 1'obscurite pendant 30 minutes pour la reaction et ainsi 118 coloree. Analyse histologique de la capacite d 'hypertrophie dans des chondrocytes x 105 cellules dans un milieu F12 de HAM sont centrifugees 5 pour preparer un culot de cellules. Le culot est cultive pendant une duree predeterminee. Les tailles des cellules avant et apres culture sont comparees au microscope. Quand une hausse significative de taille est observee, les cellules sont determinees comme etant capables d'hypertrophie. Resultats Les cellules obtenues dans 1'exemple 10 expriment un marqueur chondrocytaire et sont determinees comme etant morphologiquement hypertrophiques. Cela montre que les cellules obtenues dans 1'exemple 10 sont des chondrocytes capables d'hypertrophie. Les cellules sont utilisees dans les experiences suivantes. Detection de 1'agent produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie preleve sur du cartilage costal de lapin Les chondrocytes capables d'hypertrophie obtenus dans 1'exemple 10 ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete inoculee uniformement dans la plaque (Becton Dickinson), cultivee dans un incubateur a 5 % de CO2 A. 37 C, et le surnageant de chaque milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Etudes pour savoir si oui ou non le surnageant de culture collecte 30 est capable d 'induire la differenciation d 'une cellule indifferenciee en osteoblaste Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules C3H10T1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits (Becton Dickinson, 35 2,5 x 104/puits). Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un 2894981 119 incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Dans le present exemple, 1'agent a ete determine comme etant capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline, 5 quand l'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) des cellules C3H10T1/2 murines de plus de 1,5 fois par rapport a celle des cellules cultivees dans le milieu avec ou sans 1'agent de la presente invention. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon 10 additionne seulement du milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete definie comme etant de 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline est accrue. Identification d 'un osteoblaste Comme decrit ci-dessus, it s'est avere que 1'activite phosphatase 15 alcaline (ALP), qui est un des marqueurs osteoblastiques, des cellules C3H10T1/2 a ete augmentee par un agent capable d'induire une differenciation en osteoblaste. En outre, it s'est avert aussi que des cellules C3HlOT1/2 se sont colorees en rouge apres 1'addition de 1'agent capable d'induire une differenciation en osteoblastes et incubation 20 pendant 72 heures dans la phosphatase alcaline colorant les cellules C3H10T1/2. Par consequent, 1'expression de la phosphatase alcaline est indiquee en utilisant le procede de la coloration. Donc, it a ete confirme que les cellules C3H10T1/2 se differenciaient en osteoblastes. Exemple comparatif 10A : Preparation et detection de 1 'agent produit en 25 cultivant un chondrocyte capable d 'hypertrophie derive du cartilage costal de lapin dans un milieu de croissance MEM Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete preleves sur le cartilage costal de lapin en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 10. Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 p g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et puis, le surnageant du milieu collecte au cours du temps (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules C3HlOT1/2 120 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits (Becton Dickinson, 2,5 x 104/puits). Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par le procede tel qu'il est decrit dans l'exemple 1. I1 y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire utilisant un milieu de croissance MEM et ceux additionnes d'un milieu de croissance MEM seulement. Identification d 'un osteoblaste I1 a ete confirme que le surnageant de culture obtenu tel que decrit ci-dessus n'exprimait pas de marqueurs osteoblastiques dans les cellules C3H10T1/2, en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 10. Exemple comparatif JOB : Preparation et detection de 1 'agent produit en cultivant des cellules de cartilage residuel derive du cartilage costal de lapin dans un milieu MEM produisant un agent de differentiation Preparation des cellules de cartilage residuel derive du cartilage costal Des lapins males ages de huit semaines (japonais blancs) ont ete sacrifies en utilisant du chloroforme. Les poitrines des lapins ont ete rasees en utilisant un rasoir et leurs corps entiers ont ete plonges dans de 1'Hibitane (dilution x 10) pour etre desinfectes. Les poitrines des lapins ont ete incisees et les cartilages costaux ont ete retires sous asepsie. La region du cartilage residuel opaque a ete prelevee sur le cartilage costal. Le cartilage residuel a ete sectionne et incube dans la solution saline tamponnee au phosphate de Dulbecco (D-PBS)/trypsine û EDTA a 0,25 % a 37 C pendant 1 heure sous agitation. Les sections ont ete ensuite lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) x 3 min), puis incubees dans du collagenase A. 0,2 % (Invitrogen)/D-PBS a 37 C pendant 2 heures et demie, sous agitation. Apres lavages et collecte par centrifugation ((170 x g) x 3 min), les cellules ont ete incubees dans Dispase a 0,2 % (Invitrogen)/(HAM + 10 % de FBS) dans un flacon agite toute la nuit a 37 C sous agitation. Le cas echeant, le traitement nocturne avec Dispase a 0,2 % a ete omis. Le jour suivant, la suspension 121 de cellules resultante a ete filtree et les cellules ont ete lavees et collectees par centrifugation ((170 x g) x 3 min). Les cellules ont ete colorees avec du bleu de trypan et comptees au microscope. Les cellules ont ete evaluees : les cellules non colorees ont ete 5 considerees comme etant des cellules vivantes et les cellules colorees en bleu ont ete considerees conime etant des cellules mortes. Identification des chondrocytes depourvus de la capacite d 'hypertrophie derives du cartilage costal En detectant la localisation ou 1'expression des marqueurs 10 chondrocytaires en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 10, et en examinant morphologiquement les cellules, it a ete confirme que les cellules obtenues sont des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. Detection de 1 'agent produit en cultivant des cellules de cartilage 15 residuel preleve sur du cartilage costal dans un milieu MEMproduisant un agent de differentiation Les cellules de cartilage residuel preleve sur le cartilage costal ont ete diluees a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differentiation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une 20 concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en (3-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 p.g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant de chaque milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 25 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Des cellules C3H10T1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ete inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un 30 incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Il y a peu de difference d'activite phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire utilisant un 35 milieu MEM produisant un agent de differentiation et ceux additionnes d'un milieu MEM produisant un agent de differentiation seulement. Il a 122 ete confirms que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite ci-dessus n'exprime pas de marqueurs osteoblastiques des cellules C3H10T1/2. Exemple comparatif 10C : Preparation et detection de 1 'agent produit en 5 cultivant des cellules de cartilage residuel pre/eve sur le cartilage costal dans un milieu de croissance MEM Les cellules de cartilage residuel ont ste prelevees sur le cartilage costal en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple comparatif 10B. Les cellules residuelles ont ete diluses a 4 x 104 10 cellules/cm2 dans un milieu de croissance MEM (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 100 U/ml de penicillin, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant du milieu a ete collects au cours du temps (4 jours, 7 jours, 15 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Des cellules C3H1OT1/2 murines (Dainippon Sumitomo Pharmaceutical, CCL-226) ont ste inoculees uniformement dans des plaques a 24 puits. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ste additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un 20 incubateur a 5 % de CO2 a 37 C. Au bout de 72 heures, 1'activits phosphatase alcaline a sts mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Il y a peu de difference d'activits phosphatase alcaline entre les echantillons additionnes du surnageant de culture cellulaire, qui ont ete 25 cultives avec le cartilage residuel provenant du cartilage costal en utilisant un milieu de croissance MEM, et ceux additionnes d'un milieu de croissance MEM seulement. Il a ete confirms que le surnageant de culture de la culture cellulaire obtenu par la manipulation decrite cidessus n'exprimait pas de marqueurs osteoblastiques des cellules 30 C3H1OT1/2. Conclusion de 1 'exemple 10 et des exemples comparatifs 10A10C Quand des chondrocytes capables d'hypertrophie, preleves sur le cartilage costal de lapin, ont ete cultives dans un milieu produisant un agent de differenciation MEM, it a et: confirms que, dans ce surnageant 35 de culture, c'etait 1'agent augmentant 1'activite phosphatase alcaline d'une cellule C3H1OT1/2 murine et capable d'induire la differenciation 3 en osteoblaste. D'autre part, quand des chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete cultives en utilisant un milieu de croissance MEM, it a ete confirme que ce n'etait pas 1'agent dans ce surnageant de culture. On a decouvert qu'un chondrocyte capable d'hypertrophie produisait 1'agent capable d'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste par culture dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation. Il a ete confirme que les chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie, derives du cartilage costal de lapin, ne produisaient pas un agent capable d'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste par culture dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou dans un milieu de croissance MEM. Exemple 11 : Etude de l'effet d'un milieu pour la culture de cellules indifferenciees sur la differenciation des cellules indifferenciees en 15 osteoblastes Les chondrocytes capables d'hypertrophie, les cellules de cartilage residuel depourvues de la capacite d'hypertrophie et les cellules de cartilage articulaire ont ete preleves en utilisant des procedes tels qu'ils sont decrits dans 1'exemple 1, 1'exemple comparatif 1B et 1'exemple 20 comparatif ID, respectivement. Les cellules ont ete diluees a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation et un milieu de croissance MEM, respectivement. La suspension cellulaire a ete cultivee dans un incubateur a 5% de CO2 a 37 C et chaque surnageant du milieu respectif a ete collecte au cours du temps 25 (4 jours, 7 jours, 11 jours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). La cellule de souris C3H10T1/2 a ete utilisee comme cellule indifferenciee. Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de ces cellules C3HlOT1/2 ont ete inoculees dans des plaques a 24 puits comprenant un milieu HAM et un milieu MEM. Dix-huit heures apres inoculation, les plaques ont ete 30 additionnees de 1 ml de surnageant de culture et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 A. 37 C, respectivement. Au bout de 72 heures, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree par le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. On a decouvert que 1'activite phosphatase alcaline resultante de 35 1'addition du surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie, cultives dans un milieu MEM produisant un agent de 124 differenciation, a ete de plus d'environ 6,7 fois celle resultant de 1'addition d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation seul, quand des cellules C3H10T1/2 ont ete cultivees clans un milieu HAM. La hausse de 1'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observee, quand le chondrocyte capable d'hypertrophie a ete cultive en utilisant un milieu de croissance MEM. La hausse de 1'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observee, quand le surnageant de culture a utilise un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou un milieu de croissance MEM, dans les cellules de cartilage residuel et les chondrocytes derives des to cellules de cartilage articulaire depourvues de la capacite d'hypertrophie, respectivement (voir tableau 7 et figure 9). On a decouvert que 1'activite phosphatase alcaline resultant de 1'addition du surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie, cultives dans un milieu MEM produisant un agent de 15 differenciation a ete de plus d'environ 10,8 fois celle resultant de 1'addition d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation seul, quand des cellules C3HlOT1/2 ont ete cultivees dans un milieu MEM. La hausse de 1'activite phosphatase alcaline n'a pas ete observee, quand le chondrocyte capable d'hypertrophie a ete cultive en utilisant un milieu 20 de croissance MEM. Les hausses de I'activite phosphatase alcaline n'ont pas ete observees, quand le surnageant de culture a utilise un milieu MEM produisant un agent de differenciation ou un milieu de croissance MEM, dans les cellules de cartilage residuel et les chondrocytes derives des cellules de cartilage articulaire depourvues de la capacite 25 d'hypertrophie, respectivement. On a decouvert que le milieu basique utilise dans la culture des cellules C3H10T1/2 n'affectait pas 1'induction de la differenciation des cellules C3H10T1/2 en osteoblastes (voir tableau 7 et figure 9). 5 125 Tableau 7 : Effet d'un milieu de culture pour la culture de cellules indiff~renci~es sur la differenciation des cellules indiff~renci~es en ost~oblastes Milieu HAM (valeur moyenne) Valeur relative Valeur absolue Surnageant de differenciation GC 6,7 0,058 Surnageant de croissance GC 1,1 0,010 Surnageant de differenciation RC 1, 2 0,011 Surnageant de croissance RC 1,1 0,010 Surnageant de differenciation AC 1,2 0,010 Surnageant de croissance AC 1,2 0,011 Milieu de differenciation seulement 1 0,009 Milieu de croissance seulement 1 0,009 Milieu MEM (valeur moyenne) Valeur relative Valeur absolue Surnageant de differenciation GC 10,8 0,085 Surnageant de croissance GC 1,3 0,015 Surnageant de differenciation RC 1,5 0,012 Surnageant de croissance RC 0, 7 0,008 Surnageant de differenciation AC 1,3 0,010 Surnageant de croissance AC 0,6 0,007 Milieu de differenciation seulement 1 0,008 Milieu de croissance seulement 1 0,011 10 GC (ages de 4 semaines) : une experience a ete realisee. Trois essais ont ete realises. RC (ages de 8 semaines) : une experience a ete realisee. Trois essais ont ete realises. AC (ages de 8 semaines) : une experience a ete realisee. Trois 15 essais ont ete realises. Surnageant de differenciation GC : surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation Surnageant de croissance GC : surnageant de culture provenant de 20 chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu de croissance MEM 126 Surnageant de differenciation RC : surnageant de culture provenant de cellules de cartilage residuel cultivees dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation Surnageant de croissance RC : surnageant de culture provenant de 5 cellules de cartilage residuel cultivees dans un milieu de croissance MEM Surnageant de differenciation AC : surnageant de culture provenant de cellules de cartilage articulaire cultivees dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation 10 Surnageant de croissance AC : surnageant de culture provenant de cellules de cartilage articulaire cultivees dans un milieu de croissance MEM Milieu de differenciation seulement : un milieu MEM produisant un agent de differenciation seul. 15 Milieu de croissance seulement : un milieu de croissance MEM seul. Exemple 12 : Degradation thermique d'un agent capable d'induire la differenciation d 'une cellule indifferenciee en osteoblaste ; 1 'agent est produit par un chondrocyte capable d 'hypertrophie 20 Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete preleves en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Les chondrocytes ont ete dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum de bovin foetal), 25 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 0-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 g/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant du milieu a ete collecte au cours du temps (4 jours, 7 j ours, 11 j ours, 14 jours, 18 jours, 21 jours). Le surnageant de culture a 30 ete chauffe pendant 3 minutes dans de 1'eau bouillante. Une densite de 1,25 x 104 cellules/cm2 de cellules C3H1OT1/2 murines ont ete cultivees dans le milieu BME. Dix-huit heures apres, les cellules ont ete additionnees de 1 ml de surnageant de culture non chauffe, de surnageant de culture chauffe et d'un milieu MEM 35 produisant un agent de differenciation seulement, respectivement. Au bout de 72 heures, les activites phosphatase alcaline ont ete mesurees par 127 le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline d'un echantillon additionne seulement d'un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete define comme etant de 1. La valeur de 1'activite phosphatase alcaline a ete d'environ 12,8 fois quand le surnageant de culture non chauffe provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete ajoute (voir tableau 8 et figure 10). En outre, la valeur de 1'activite phosphatase alcaline a diminue d'environ 1,6 fois, quand le surnageant de culture chauffe provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete ajoute (voir tableau 8 et figure 10). Conformement a ces resultats, it a ete confirme que 1'agent ayant la capacite d'induire la differenciation de cellules indifferenciees en osteobla.stes a ete degrade (inactive) par traitement thermique. L'agent etait present dans le surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation. Tableau 8 : Degradation thermique d'un agent capable d'induire la 20 differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste Activite ALP (valeur moyenne) Valeur relative Valeur absolue Chauff~ 1,6 0,014 Non traite 12,8 0,111 Surnageant de differenciation seulement 1 0,009 25 Ages de 4 semaines : une experience a ete realisee. Trois essais ont ete realises. Chauffe : surnageant de culture traite provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation 30 Non traite : surnageant de culture provenant de chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation Surnageant de differenciation seulement : un milieu MEM 128 produisant un agent de differenciation seul. Exemple 13: Effet de l'implantation sous-cutanee d'un materiau composite utilisant des chondrocytes capables d 'hypertrophie ayant la capacite de produire un agent capable d'induire la differenciation osteoblastique et echafaudage biocompatible Dans le present exemple, on a utilise des chondrocytes capables d'hypertrophie. Les chondrocytes sont prepares dans les exemples 1 A. 3 (rat), les exemples 4 a 5 (humain), 1'exemple 7 (rat), 1'exemple 9 (souris), et 1'exemple 10 (lapin). Les chondrocytes capables d'hypertrophie ont ete dillies a 1 x 106 cellules/ml dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation. Ces suspensions cellulaires sont inoculees uniformement dans de 1'hydroxyapatite, PuraMatrixTM (Becton Dickinson, numero de catalogue 354250, BD PuraMatrixTM hydrogel peptidique), du collagene (gel et eponge), de la gelatine (eponge), de 1'agarose, de 1'acide alginique, et MatrigelTM (Becton Dickinson), respectivement, et cultivees dans un incubateur a 5 % de CO2 a 37 C pendant 1 semaine. Des materiaux composites sont ainsi prepares. Ces materiaux composites sont implantes en sous-cutane dans des animaux syngeniques ou des animaux immunodeficients. Quatre semaines apres implantation, les animaux syngeniques ou les animaux immunodeficients sont sacrifies et les regions implantees sont retirees, fixees avec du formol tamponne neutre a 10 % et noyees dans la paraffine. L'echantillon est sectionne et colore avec HE pour evaluer 1'etat de la region implantee. L'osteogenese est observee dans tous les materiaux composites comprenant des chondrocytes capables d'hypertrophie, qui sont prepares pour avoir la capacite de produire l'agent capable d'induire la differenciation osteoblastique par culture dans un milieu MEM produisant l'agent de differenciation. Exemple comparatif A : Effet de l'implantation sous-cutanee d'un 30 materiau composite utilisant des chondrocytes depourvus de la capacite d 'hypertrophie et echafaudage biocompatible Des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont utilises. Les chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont prepares dans les exemples comparatifs 1B, ID, et 3B (rat), les exemples 35 comparatifs 4B et 5B (humain), 1'exemple comparatif 9B (souris), et 1'exemple comparatif 10B (lapin). Les chondrocytes depourvus de la 9 capacite d'hypertrophie sont dilues clans un milieu MEM produisant un agent de differenciation et un milieu de croissance MEM, respectivement, et les materiaux composites sont prepares en utilisant la meme maniere que celle decrite dans 1'exemple 13. Ces materiaux composites sont implantes en sous-cutane dans des animaux syngeniques ou des animaux immunodeficients. Quatre semaines apres implantation, les animaux syngeniques ou les animauximmunodeficients sont sacrifies et les regions implantees sont retirees, fixees avec du formol tamponne neutre a 10 % et noyees dans la paraffine. L'echantillon est sectionne et colore avec HE pour evaluer 1'etat de la region implantee. L'osteogenese n'est observee dans aucun des materiaux composites constitues d'echafaudages biocompatibles, quand des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont utilises. Exemple comparatif B : Effet de 1 'implantation sous-cutanee d 'un 15 echafaudage seul L'hydroxyapatite, PuraMatrixTM (Becton Dickinson, numero de catalogue 354250, BD PuraMatrixTM hydrogel peptidique), le collagene (gel et eponge), la gelatine (eponge), 1'agarose, 1'acide alginique, et MatrigelTM (Becton Dickinson), qui sont des echafaudages, 20 respectivement, sont implantes en sous-cutane chez des animaux syngeniques ou des animaux immunodeficients, seuls, en utilisant le procede decrit dans 1'exemple 13. Comme resultat, l'osteogenese n'est pas observee. Exemple 14: Effet de 1 'implantation sous-cutanee d 'un culot de 25 chondrocytes capables d 'hypertrophie ayant la capacite de produire un agent capable d 'induire la differenciation osteoblastique Preparation d'un culot de chondrocytes capables d'hypertrophie ayant la capacite de produire un agent capable d 'induire la differenciation osteoblastique 30 Dans le present exemple, on utilise des chondrocytes capables d'hypertrophie. Les chondrocytes ont ete prepares dans les exemples 1 a 3 (rat), les exemples 4 a 5 (humain), 1'exemple 7 (rat), 1'exemple 9 (souris), et 1'exemple 10 (lapin). Le milieu MEM produisant un agent de differenciation est additionne a ces cellules (5 x 105 cellules) a une 35 densite de cellules finale de 5 x 105 cellules/0,5 ml. Les suspensions cellulaires sont centrifugees (a 1000 t/min (170 x g) x 5 min) pour 130 preparer des culots de chondrocytes capables d'hypertrophie qui sont capables d'induire la differenciation osteoblastique. Ces culots de chondrocytes capables d'hypertrophie sont implantes en sous-cutane dans des animaux syngeniques ou des animaux immunodeficients. Quatre semaines apres implantation, les animaux syngeniques ou les animaux immunodeficients sont sacrifies et les regions implantees sont retirees, fixees avec du formol tamponne neutre a 10 % et noyees dans la paraffine. L'echantillon est sectionne et colore avec HE pour evaluer 1'etat de la region implantee. L'osteogenese a ete observee dans tous les culots de chondrocytes capables d'hypertrophie, qui ont la capacite de produire 1'agent capable d'induire la differenciation osteoblastique. Exemple comparatif A : Effet de l 'implantation sous-cutanee d 'un culot de chondrocytes depourvus de la capacite d 'hypertrophie On utilise des chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. Les chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont prepares dans les exemples comparatifs 1B, ID et 3B (rat), les exemples comparatifs 4B et 5B (humain), 1'exemple comparatif 9B (souris), et 1'exemple comparatif 10B (lapin). Le milieu MEM produisant un agent de differenciation et le milieu de croissance MEM sont ajoutes a ces cellules (5 x 105 cellules) a une densite de cellules finale de 5 x 105 cellules/0,5 ml, respectivement. Les suspensions cellulaires sont centrifugees (a 1000 t/min (170 x g) pendant 5 min) pour preparer des culots de chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie. Les culots de chondrocytes depourvus de la capacite d'hypertrophie sont implantes en sous-cutane dans des animaux syngeniques ou des animaux immunodeficients. Comme resultat, 1'osteogenese n'a pas ete observee. Exemple 15 : Relation entre un agent capable d'induire la 30 differenciation osteoblastique produit par des chondrocytes capables d 'hypertrophie, BMP et TGFfi Les chondrocytes capables d'hypertrophie preleves sur le cartilage costal ont ete collectes en utilisant le procede tel qu'il est decrit dans 1'exemple 1. Les chondrocytes ont et: dillies a 4 x 104 cellules/cm2 dans 35 un milieu MEM produisant un agent de differenciation (milieu essentiel minimal (MEM) ayant une concentration finale de 15 % de FBS (serum 131 de bovin foetal), 10 nM en dexamethasone, 10 mM en 13-glycerophosphate, 50 g/ml d'acide ascorbique, 100 U/ml de penicilline, 0,1 mg/ml de streptomycine et 0,25 gg/ml d'amphotericine B). La suspension cellulaire a ete cultivee et le surnageant du milieu a ete collecte au cours du temps. En outre, le surnageant a ete soumis a 1'analyse suivante, et 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree. Dosage du TGF/3 Le dosage du TGF(3 a ete realise par un procede decrit dans Nagano, T. et al. : Effect of heat treatment on bioactivities of enamel matrix derivatives in human periodontal ligament (HPDL) cells. J. Periodont. Res., 39 : 249-256, 2004. Une densite de 5 x 104 cellules HPDL/puits ont ete inoculees dans des plaques a 96 puits et cultivees pendant 24 heures. Le milieu de culture a ete substitue par un milieu comprenant de la la, 25-dihydroxyvitamine D3 10 nM et un echantillon de test, et cultive pendant 96 heures, puis lave avec du PBS. Ensuite, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree. Specifiquement, le milieu de culture a reagi avec du phosphate de p-nitrophenyle 10 mM comme substrat dans un tampon acide chlorhydrique 2-amino-2-methyl-1,3-propanediol 100 mM (pH 10,0) comprenant MgCl2 5 mM a 37 C pendant 10 minutes. L'absorbance a ete mesuree a 405 nm apt-es y avoir aj oute NaOH. L'absorbance a ete d'environ 0,1515, d'environ 0,2545 et d'environ 0,1242 (voir tableau 9 et figure 11A) quand le surnageant de culture provenant des chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete ajoute. Tableau 9 : activity du TGF(3 405 nm (DO) Ecart type 1 0,1515 0,01818 2 0,2545 0,00303 3 0,1242 0,03030 Dosage de la BMP Le dosage de la BMP a ete realise par un procede decrit dans Iwata, T., et al.: Noggin Blocks Osteoinductive activity of Porcine Enamel Extracts. J. Dent. Res., 81 : 387-391, 2002. Une densite de 5xl04 132 cellules ST2/puits ont ete inoculees dans des plaques a 96 puits et cultivees pendant 24 heures. Le milieu de culture a ete substitue par un milieu comprenant de 1'acide tout-trans retinoique 200 nM et un echantillon de test, et cultive pendant 72 heures, puis lave avec du PBS. Ensuite, 1'activite phosphatase alcaline a ete mesuree. Specifiquement, le milieu de culture a reagi avec du phosphate de p-nitrophenyle 10 mM comme substrat dans un tampon acide chlorhydrique 2-amino-2-methyl-1,3-propanediol 100 mM (pH 10,0) comprenant MgC12 5 mM a 37 C pendant 8 minutes. L'absorbance a ete mesuree a 405 nm apres y avoir aj oute NaOH. L'absorbance a ete d'environ 0,0500, d'environ 0,0750 et d'environ 0,0750 (voir tableau 10 et figure 11B) quand le surnageant de culture provenant des chondrocytes capables d'hypertrophie cultives dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation a ete ajoute. Tableau 10 : activite de la BMP 405 nmADO) Ecart type 1 0,0500 0,0188 2 0,0750 0,0125 3 0,0750 0,0063 L'activite du TGF(3 a ete observee dans un milieu MEM produisant un agent de differenciation comprenant 1'agent de la presente invention. Par consequent, it a ete demontre que le TGF(3 etait present dans ce milieu produisant un agent de differenciation (voir figure 11A). D'autre part, une legere diminution de 1'activite de la BMP a ete aussi observee (voir figure 11B). La voie BMP est supprimee par la presence du TGF(3. Neanmoins, 1'activite phosphatase alcaline a ete augmentee dans le surnageant d'un milieu produisant 1'agent de differenciation contenant le TGFI3. Conformement a. ce resultat, on pense que la hausse de 1'activite phosphatase alcaline a ete induite par un agent de la presente invention, qui n'etait pas la BMP. Comme expose ci-dessus, la presente invention a ete illustree par des modes de realisation preferes de 1'invention. Cependant, la portee de la presente invention ne doit pas etre limitee par ces modes de realisation. On apprecie que la presente invention ne soit limitee que par 2894981 133 la portee des revendications. I1 est entendu que 1'homme du metier peut realiser des equivalents de l'invention selon la description de l'invention ou la connaissance technique commune dans Part. APPLICATION INDUSTRIELLE 5 La presente invention produit avec succes 1'agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes a partir d'une large gamme de cellules, y compris des lignees cellulaires conventionnelles et/ou des cellules non conventionnelles, en proposant un agent regulant la fonction cellulaire, produit par un chondrocyte capable d'hypertrophie. Le 10 chondrocyte capable d'hypertrophie est capable d'induire la differenciation d'une cellule indifferenciee en osteoblaste. Puisque cet agent n'est pas connu, 1'existence de 1'agent lui-meme est applicable industriellement | La présente invention fournit un agent pouvant être obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de différenciation, où le milieu produisant un agent de différenciation comprend au moins un composant de différenciation des ostéoblastes conventionnel choisi dans le groupe composé du glucocorticoïde, du beta-glycérophosphate et de l'acide ascorbique. Le milieu produisant un agent de différenciation peut comprendre à la fois le glucocorticoïde, le beta-glycérophosphate et l'acide ascorbique. | 1. Agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du P-glycerophosphate et de 1acide ascorbique. 2. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent est sepal-6 en une fraction de poids moleculaire superieur a 50 000, ou le surnageant de culture cultive dans le milieu produisant un agent de differenciation est place dans un filtre centrifuge, et est soumis a une ultrafiltration centrifuge de 4 000 x g, 4 C pendant 30 minutes dans des conditions adequates pour la separation d'une fraction de poids macromoleculaire et d'une fraction de faible poids moleculaire. 3. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent est capable d'induire la differenciation des osteoblastes a partir d'une cellule non differenciee. 4. Agent selon la 3, caracterise en ce que la cellule non differenciee est une cellule qui n'est pas differenciee par du glucocorticoide, du f3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 5. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H10T1/2 qui est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle pour qu'elle soit superieure a plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans un milieu de base de Eagle sans 1'agent, ou l'activite phosphatase alcaline est determinee par les etapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 1 de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a ratite echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres 135 addition de 1'acide chlorhydrique concentre, ou la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. 6. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H10T1/2 quand la cellule C3HlOT1/2 est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle, ou 1'activite phosphatase alcaline est determinee par les etapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 l avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 gl de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 gl de NaOH 1 N sont ajoutes, pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance 20 1.11 supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, dans lequel la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. 7. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent est capable d'augmenter 1'expression d'une substance specifique aux osteoblastes choisie dans le groupe compose du collagene de type I, du proteoglycane osseux, de la phosphatase alcaline, de 1'osteocalcine, de la Gla-proteine matricielle, de 1'osteoglycine, de 1'osteopontine, de la proteine d'acide sialique osseuse, de 1'osteonectine et de la pleiotrophine. 8. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent a au moins une propriete choisie dans le groupe compose de la prevention de 1'induction de la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes et la prevention de 1'induction de 1'activite phosphatase alcaline dans les cellules non differenciees en chauffant pendant 3 minutes dans de 1'eau en ebullition. 9. Agent selon la 1, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est derive d'un mammifere. 10. Agent selon la 9, caracterise en ce que le mammifere est un humain, une souris, un rat ou un lapin. 11. Agent selon la 1, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est une cellule prelevee a partir de la 136 region choisie dans le groupe compose de la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, de la ligne epiphysaire de 1'os long, de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des osselets, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et de la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. 12. Agent selon la 9, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est une cellule capable 10 d'hypertrophie induite par differenciation. 13. Agent selon la 1, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie exprime au moins un marqueur choisi dans le groupe compose du collagene de type X, de la phosphatase alcaline, de 1'osteonectine, du collagene de type II, du proteoglycane de 15 cartilage ou de ses composants, de 1'acide hyaluronique, du collagene de type IX, du collagene de type XI, ou de la chondromoduline. 14. Agent selon la 1, caracterise en ce que la capacite d'hypertrophie du chondrocyte capable d'hypertrophie est discriminee par un changement morphologique. 20 15. Agent selon la 1, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est determine comme etant capable d'hypertrophie quand une augmentation importante de sa taille est observee par preparation d'un culot de centrifugation des cellules par centrifugation d'un milieu de culture F12 de HAM comprenant 5 x 105 25 cellules, culture du culot de centrifugation pendant une periode predeterminee, et comparaison de la taille des cellules observee sous microscope avant la culture avec la taille apres leur culture. 16. Agent selon la 1, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un 30 composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 17. Agent selon la 1, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend a la fois du 13-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de 35 differenciation des osteoblastes conventionnels. 18. Agent selon la 1, caracterise en ce que le 137 milieu produisant un agent de differenciation comprend le milieu essentiel minimal (MEM) ou le milieu HAM en tant que composant du milieu de base. 19. Agent selon la 1, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend le milieu essentiel minimal (MEM) en tant que composant de base, et du 1-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. 20. Agent selon la 1, caracterise en ce que le 10 milieu produisant un agent de differenciation comprend en outre un composant serique. 21. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation est obtenu a partir 15 du surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. 22. Agent selon la 1, caracterise en ce que 1'agent pouvant etre obtenu en cultivant un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation existe a 1'interieur du chondrocyte capable d'hypertrophie. 20 23. Composition comprenant l'agent selon la 1. 24. Composition destinee a induire la differenciation des osteoblastes comprenant 1'agent selon la 1. 25. Composition destinee a induire la differenciation des cellules non differenciees en osteoblastes comprenant 1'agent selon la 25 1. 26. Composition selon la 23, caracterisee en ce que la composition comprend en outre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du (3-glycerophosphate et de 1'acide 30 ascorbique. 27. Composition selon la 23, caracterisee en ce que la composition comprend en outre au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du R-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 35 28. Composition selon la 23, caracterisee en ce que la composition comprend en outre a la fois du J3-glycerophosphate et 138 de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. 29. Procede de production d'une composition comprenant un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, caracterise en ce que le procede comprend la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, on le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 30. Procede de production selon la 29, comprenant la recolte d'un surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. 31. Procede de production selon la 30, 15 comprenant en outre 1'extraction a partir du surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. 32. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est derive d'un mammifere. 20 33. Procede de production selon la 32, caracterise en ce que le mammifere est un humain, une souris, un rat ou un lapin. 34. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est une cellule prelevee a partir de la region choisie dans le groupe compose de la jonction 25 chondro-osseuse du cartilage costal, de la ligne epiphysaire de 1'os long, de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des osselets, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de fcetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et de la partie cartilagineuse d'une phase de 30 proliferation osseuse. 35. Procede de production selon la 32, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est une cellule capable d'hypertrophie induite par differenciation. 36. Procede de production selon la 29, caracterise 35 en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel 139 choisi dans le groupe compose du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 37. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend a la fois du (3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. 38. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend le milieu essentiel minimal (MEM) ou le milieu HAM en tant que composant du milieu de base. 39. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend le milieu essentiel minimal (MEM) en tant que composant de base, et du f3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique en tant que composants de differenciation des osteoblastes conventionnels. 40. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que le milieu produisant un agent de differenciation comprend en outre un composant serique. 41. Procede de production selon la 29, caracterise 20 en ce que 1'agent capable d'induire la differenciation est secrete dans le surnageant du milieu produisant un agent de differenciation. 42. Procede de production selon la 29, caracterise en ce que 1'agent capable d'induire la differenciation existe a 1'interieur du chondrocyte capable d'hypertrophie. 25 43. Procede de production d'un osteoblaste par induction pour differencier une cellule non differenciee en un osteoblaste, comprenant les etapes consistant a : A) inoculer la cellule non differenciee dans un echafaudage de culture ou un recipient de culture ; et 30 B) exposer la cellule non differenciee a 1'agent selon la 1 en ajoutant une solution comprenant 1'agent selon la 1 au milieu ou en echangeant le milieu avec un milieu comprenant l'agent, apres que la cellule non differenciee est stabilisee. 44. Procede selon la 43, caracterise en ce que la 35 cellule non differenciee est derivee d'un mammifere. 45. Procede selon la 44, caracterise en ce que le 140 mammifere est un humain, une souris, un rat ou un lapin. 46. Procede selon la 43, caracterise en ce que le chondrocyte capable d'hypertrophie est une cellule prelevee a partir de la region choisie dans le groupe compose de la jonction chondro-osseuse du cartilage costal, de la ligne epiphysaire de 1'os long, de la ligne epiphysaire des vertebres, de la zone de proliferation du cartilage des osselets, du perichondre, du primordium osseux forme a partir de cartilage de foetus, de la region cicatricielle d'une fracture osseuse en voie de guerison, et de la partie cartilagineuse d'une phase de proliferation osseuse. 47. Procede selon la 43, caracterise en ce que le milieu de culture de la cellule non differenciee est le milieu de base de Eagle (MBE), le milieu essentiel minimal (MEM), le milieu de Eagle modifie par Dulbecco (MEMD) ou le milieu HAM, ou une combinaison de ceux-ci. 48. Procede selon la 43, caracterise en ce que la cellule non differenciee est choisie clans le groupe compose d'une cellule souche embryonnaire, d'une cellule souche germinale embryonnaire et d'une cellule souche tissulaire. 49. Procede selon la 48, caracterise en ce que la cellule souche tissulaire est choisie dans le groupe compose d'une cellule souche mesenchytameuse, d'une cellule souche hematopoietique, d'une cellule souche vasculaire, d'une cellule souche hepatique, d'une cellule souche (commune) pancreatique, et d'une cellule souche neurale. 50. Procede selon la 48, caracterise en ce que la cellule souche tissulaire est une cellule souche mesenchytameuse. 51. Procede selon la 49, caracterise en ce que la cellule souche mesenchytameuse est une cellule souche derivee de la moelle osseuse. 52. Procede selon la 49, caracterise en ce que la cellule souche mesenchytameuse est derivee du coussinet adipeux, du tissu synovial, du tissu musculaire, du sang peripherique, du tissu placentaire, du sang menstruel, ou du sang de cordon ombilical. 53. Procede selon la 43, caracterise en ce que la cellule non differenciee est une cellule choisie dans le groupe compose d'une cellule C3HlOT1/2, d'une cellule ATDC5, d'une cellule 3T3- 141 Swiss albinos, d'une cellule BALB/3T3, et d'une cellule NIH3T3. 54. Procede selon la 53, caracterise en ce que la cellule non differenciee est une cellule choisie dans le groupe compose d'une cellule C3H10T1/2, d'une cellule 3T3-Swiss albinos, d'une cellule BALB/3T3, et d'une cellule NIH3T3. 55. Osteoblaste qui est induit par contact avec un agent derive d'un chondrocyte capable d'hypertrophie. 56. Osteoblaste selon la 55, caracterise en ce que 1'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H 10T 1 /2 qui est exposee a l'agent dans un milieu de base de Eagle pour qu'elle soit superieure A. plus d'environ une fois celle de la cellule cultivee dans un milieu de base de Eagle sans 1'agent, on 1'activite phosphatase alcaline est determines par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 p1 avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l d'un tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin A. la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1acide chlorhydrique concentre, dans lequel la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. 57. Osteoblaste selon la 55, caracterise en ce que 1'agent est capable d'augmenter la valeur de 1'activite phosphatase alcaline (ALP) d'une cellule C3H10T 1/2 quand la cellule C3H10T1/2 est exposee a 1'agent dans un milieu de base de Eagle, oil 1'activite phosphatase alcaline est determinee par les stapes suivantes : A) la determination de deux absorbances a 405 nm, ou a un echantillon d'absorbance de 100 1.11 avec ou sans 1'agent, 50 l de phosphate de p-nitrophenyle a 4 mg/ml et 50 l de tampon alcalin (pH 10,3) sont ajoutes, respectivement, mis a reagir' a 37 C pendant 15 minutes, et 50 l de NaOH 1 N sont ajoutes pour mettre fin a la reaction, et a 1'autre echantillon d'absorbance, 20 l supplementaires d'acide chlorhydrique concentre sont ajoutes ; et 142 B) le calcul de la difference d'absorbance avant et apres addition de 1'acide chlorhydrique concentre, dans lequel la difference d'absorbance est un indicateur de 1'activite phosphatase alcaline. 58. Osteoblaste selon la 55, caracterise en ce que 1'osteoblaste est derive d'une cellule non differenciee. 59. Procede de production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, caracterise en ce que le procede comprend la culture d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans un milieu produisant un agent de differenciation, oil le milieu produisant un agent de differenciation comprend au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticolde, du 13-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 60. Composition destinee a l'utilisation dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes, caracterisee en ce que la composition comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie. 61. Kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du f3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 62. Materiau composite destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et B) un echafaudage. 63. Materiau composite selon la 62, caracterise en ce que 1'echafaudage comprend un materiau choisi dans le groupe compose du phosphate de calcium, du carbonate de calcium, de 1'alumine, de la zircone, du verre depose sur apatite-wollastonite, de la gelatine, du collagene, de la chitine, de la fibrine, de 1'acide hyaluronique, du melange matriciel extracellulaire, de la soie, de la cellulose, du dextrane, de 1'agarose, de la gelose, des polypeptides synthetiques, de 1'acide polylactique, de la polyleucine, de 1'acide alginique, de 1'acide polyglycolique, du polymethacrylate de methyle, du 143 polycyanoacrylate, du polyacrylonitrile, du polyurethane, du polypropylene, du polyethylene, du chlorure de polyvinyle, du copolymere ethylene/acetate de vinyle, du nylon et d'une combinaison de ceux-ci. 64. Materiau composite selon la 62, caracterise en ce que 1'echafaudage est compose d'hydroxyapatite. 65. Kit destine a la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes comprenant : A) le materiau composite selon la 64 ; et B) au moins un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoide, du P-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 66. Utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. 67. Utilisation d'un chondrocyte capable d'hypertrophie et d'un composant de differenciation des osteoblastes conventionnel dans la production d'un agent capable d'induire la differenciation des osteoblastes. 68. Composition destinee a augmenter ou a induire 1'osteogenese chez un organisme biologique, caracterisee en ce que la composition comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui a un potentiel d'induction de la differenciation des osteoblastes. 69. Materiau composite destine augmenter ou a induire l'osteogenese chez un organisme biologique, caracterise en ce que le materiau composite comprend : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme 30 biologique. 70. Kit destine a augmenter ou a induire l'osteogenese chez un organisme biologique comprenant : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie ; et B) au moins un composant de differenciation des 35 osteoblastes conventionnel choisi dans le groupe compose du glucocorticoIde, du /3-glycerophosphate et de 1'acide ascorbique. 2894981 144 71. Utilisation de : A) un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui est capable d'induire la differenciation des osteoblastes ; et B) un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme 5 biologique, dans la fabrication d'un implant ou d'un materiau destine a la reparation des os pour augmenter ou induire l'osteogenese chez un organisme biologique. 72. Procede destine a augmenter ou a induire 1'osteogenese chez 10 un organisme biologique, comprenant la localisation d'un materiau composite sur une region en ayant besoin, caracterise en ce que le materiau composite comprend un chondrocyte capable d'hypertrophie, qui a un potentiel d'induction de la differenciation des osteoblastes et un echafaudage qui est biocompatible avec 1'organisme biologique. | A,C | A61,C07,C12 | A61K,A61L,A61P,C07K,C12M,C12N,C12P | A61K 35,A61K 38,A61L 27,A61P 19,C07K 14,C12M 3,C12N 5,C12P 21 | A61K 35/32,A61K 38/22,A61L 27/00,A61L 27/12,A61L 27/38,A61L 27/40,A61L 27/54,A61P 19/00,A61P 19/08,C07K 14/47,C12M 3/00,C12N 5/07,C12N 5/077,C12P 21/00 |
FR2893725 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'EXPOSITION DE LITHOGRAPHIE PAR IMMERSION MEGASONIQUE | 20,070,525 | MÉGASONIQUE. DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne des procédés de photolithographie utilisés dans 10 la formation de modèles de circuit intégré (IC : acronyme de l'expression anglaise "Integrated Circuit") sur résine photosensible dans la fabrication de circuits intégrés semi-conducteurs. En particulier, la présente invention concerne un dispositif et un procédé d'exposition de lithographie par immersion mégasonique dans lequel le liquide d'immersion est 15 soumis à des ondes mégasoniques pour éliminer des bulles du liquide lors d'une étape d'exposition de lithographie. ÉTAT DE L'ART 20 II existe diverses étapes de procédé pour fabriquer des circuits intégrés sur plaques semi-conductrices. Ces étapes comprennent le dépôt d'une couche conductrice sur un substrat de plaque en silicium ; la formation d'une résine photosensible ou de tout autre masque tel que l'oxyde de titane ou l'oxyde de 25 silicium, sous forme de modèle d'interconnexion métallique souhaité, en utilisant des techniques lithographiques ou photo-lithographique standard ; la soumission d'un substrat de plaque à un procédé de gravure par voie sèche pour enlever la couche conductrice des zones non couvertes par le masque, gravant ainsi la couche conductrice sur le substrat, sous forme de modèle masqué ; le dégagement ou le 30 décollage de la couche de masque du substrat en utilisant typiquement un plasma réactif et du chlore gazeux, exposant ainsi la surface supérieure de la couche conductrice d'interconnexion ; et le refroidissement et le séchage du substrat de la plaque par application d'eau et d'azote gazeux sur le substrat de la plaque. Selon une technique courante de fabrication d'IC connue sous le nom de technique 35 de damasquinage dual, les couches diélectriques inférieure et supérieure sont5 -2- séquentiellement déposées sur un substrat. Une ouverture de liaison est formée et gravée dans la couche diélectrique inférieure, et une ouverture à évidemment est formée et gravée dans la couche diélectrique supérieure. À chaque étape, une couche de résine photosensible formée est employée pour graver les ouvertures à évidemment et de liaison dans la couche diélectrique correspondante. Une ligne de cuivre conductrice est alors formée dans les ouvertures à évidemment et de liaison, en utilisant typiquement des techniques de placage électrochimique (ECP : acronyme de l'expression anglaise "Electro-Chemical Plating"), pour former les interconnexions horizontales et verticales d'IC sur le substrat. Des matériaux de résine photosensible sont appliqués sur la surface d'une plaque, ou sur une couche diélectrique ou conductrice d'une plaque, en répartissant un fluide de résine photosensible typiquement au centre de la plaque, pendant que la plaque tourne à des vitesses élevées dans une cuvette stationnaire ou coupelle d'enduction. La cuvette d'enduction collecte les fluides et les particules en excès, éjectés de la plaque tournante lors de l'application de la résine photosensible. Le fluide de la résine photosensible réparti sur le centre de la plaque est étendu vers l'extérieur, vers les rebords de la plaque par la tension de surface générée par la force centrifuge de la plaque tournante. Cela facilite l'application uniforme de la résine photosensible liquide sur toute la surface de la plaque. Lors de l'étape de photolithographie dans la production de semi-conducteurs, une énergie lumineuse est appliquée via un réticule ou masque sur le matériau de résine photosensible précédemment déposé sur la plaque pour définir les modèles de circuit qui seront gravés lors d'une étape de traitement suivante, pour définir les circuits sur la plaque. Un réticule est une plaque transparente constituée d'une image de circuit à former dans la résine photosensible revêtant la plaque. Un réticule contient l'image du modèle de circuit pour seulement quelques unes des matrices d'une plaque, telle que quatre matrices par exemple, et ainsi, doit être séquencé et répété sur toute la surface de la plaque. Par opposition, un photo-masque, ou masque, comprend l'image du modèle de circuit pour toutes les matrices d'une plaque et requiert seulement une exposition pour transférer l'image du modèle de circuit pour toutes les matrices de la plaque. L'enduction par déroulement de résine photosensible sur plaques, aussi bien que les autres étapes du procédé de photolithographie, est réalisé par un système à enduction / développement à convoyage automatisé utilisant des dispositifs de -3- manutention de plaque qui transportent les plaques entre les différents postes de traitement de photolithographie, tels que les postes de première enduction de résine photosensible par vaporisation, de déroulement, de cuisson, et de refroidissement. La manipulation robotique des plaques réduit au minimum la génération de particules et l'endommagement des plaques. Des convoyeurs automatiques de plaques permettent à divers traitements d'être effectués simultanément. Deux types de systèmes de convoyage automatisés largement utilisés dans l'industrie sont le convoyeur TEL (Tokyo Electron de Limited) et le convoyeur SVG (Silicon Valley Group). Un procédé typique pour la formation d'un modèle de circuit sur une plaque comprend : la présentation de la plaque dans le système de convoyage automatisé, puis l'enduction par déroulement d'une couche de résine photosensible sur la plaque. La résine photosensible est ensuite traitée par un procédé de cuisson douce. Après refroidissement, la plaque est placée dans un dispositif d'exposition, tel qu'un séquenceur, qui aligne la plaque avec une série de modèles de matrices gravés sur un réticule à quartz typiquement recouvert de chrome. Lorsqu'il est correctement aligné et mis au point, le séquenceur expose une petite zone de la plaque, puis bascule ou "passe" à la prochaine zone et répète le procédé jusqu'à ce que toute la surface de la plaque ait été exposée aux formes de la matrice sur le réticule. La résine photosensible est exposée à la lumière à travers le réticule selon le modèle d'image de circuit. L'exposition de la résine photosensible à ce modèle d'image réticule et durcit la résine d'après le modèle de circuit. Après l'étape d'alignement et d'exposition, la plaque est soumise à une cuisson de post-exposition, puis est développée et durcie par cuisson pour produire le modèle de résine photosensible. Le modèle de circuit défini par la résine photosensible développée et durcie est ensuite transféré à une sous- couche métallique utilisant un procédé de gravure, dans laquelle le métal, dans cette couche métallique non couverte par la résine photosensible réticulée, est gravé depuis la plaque à partir du métal situé sous la résine photosensible réticulée qui définit les caractéristiques du dispositif protégé du matériau de gravure. Alternativement, le matériau gravé peut être une couche diélectrique dans laquelle des ouvertures de liaison et à évidemment sont gravées selon le modèle de circuit, comme dans la technique de damasquinage dual. Les ouvertures de liaison et à évidemment sont remplies de métal conducteur tel que du -4 cuivre pour définir les tracés du circuit métallique. Ainsi, un modèle bien défini de circuits microélectroniques métalliques, approchant sensiblement le modèle réticulé de circuit à résine photosensible, est formé sur la plaque. Un type de lithographie utilisée dans l'industrie de fabrication de semi-conducteurs est la lithographie par immersion, dans laquelle un dispositif d'exposition comprend un masque et une lentille située au-dessus d'une chambre de transfert optique. Un liquide d'exposition contenant de l'eau est distribué par la chambre de transfert optique. En mode opératoire, la chambre de transfert optique est placée au-dessus d'une zone d'exposition sur une plaque enduite de résine photosensible. Pendant que le liquide d'exposition est distribué par la chambre de transfert optique, de la lumière est respectivement transmise à travers le masque, la lentille et le liquide d'exposition situé dans la chambre de transfert optique, puis sur la résine photosensible de la zone d'exposition. L'image du modèle de circuit dans le masque est alors transférée par la lumière transmise à travers le liquide d'exposition sur la résine photosensible. Le liquide d'exposition situé dans la chambre de transfert optique améliore la résolution de l'image du modèle de circuit transmise sur la résine photosensible. Avant la distribution du liquide d'exposition par la chambre de transfert optique, le liquide aqueux est typiquement dégazé pour supprimer la plupart des microbulles du liquide. Cependant, quelques microbulles restent dans le liquide lors de sa distribution par la chambre de transfert optique. Ces microbulles résiduelles ont tendance à adhérer à la surface typiquement hydrophobe de la résine photosensible, déformant ainsi l'image du modèle de circuit projetée sur la résine photosensible. En conséquence, un dispositif et un procédé sont nécessaires pour sensiblement éliminer des microbulles d'un liquide d'exposition lors de la lithographie par immersion afin d'éviter la déformation de l'image du modèle de circuit projetée sur la résine photosensible dans une zone d'exposition. Un objectif de la présente invention est de fournir un nouveau dispositif pour sensiblement éliminer des microbulles d'un liquide d'exposition avant ou pendant la lithographie par immersion. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un nouveau dispositif d'exposition mégasonique pouvant sensiblement éliminer des microbulles d'un liquide d'exposition avant ou pendant la lithographie par immersion. Un autre objectif de la présente invention est encore de fournir un nouveau dispositif d'exposition mégasonique qui améliore la qualité de l'image du modèle de circuit projetée sur une résine photosensible pendant la lithographie par immersion. Un autre objectif de la présente invention est de fournir en plus un nouveau dispositif d'exposition mégasonique dans lequel les ondes soniques sont utilisées pour sensiblement éliminer des microbulles d'un liquide d'exposition avant ou pendant la lithographie par immersion. Un autre objectif de la présente invention est encore de fournir un nouveau procédé d'exposition de lithographie par immersion mégasonique dans lequel des ondes soniques sont utilisées pour sensiblement éliminer des microbulles d'un liquide d'exposition avant ou pendant la lithographie par immersion. Un autre objet de la présente invention est de fournir en plus un nouveau procédé d'exposition de lithographie par immersion mégasonique dans lequel des ondes soniques sont utilisées pour sensiblement éliminer des microbulles et des particules d'une lentille d'exposition avant ou pendant la lithographie par immersion. RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTE INVENTION D'après notamment les objectifs précédents et avantages associés, la présente invention a pour but général un nouveau dispositif d'exposition de lithographie par immersion mégasonique éliminant sensiblement des microbulles d'un liquide d'exposition avant, pendant, ou bien avant et pendant la lithographie par immersion. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend une chambre de transfert optique positionnée sur une plaque enduite de résine, un logement optique adapté à un photo-masque et à une lentille située au-dessus de la chambre de transfert optique, et un conduit d'admission pour distribuer un liquide d'immersion dans la chambre de transfert optique. Au moins un support mégasonique s'engage dans le conduit d'admission pour générer des ondes soniques par le liquide d'immersion pendant que le liquide est distribué par le conduit d'admission, dans la chambre de transfert optique. Les ondes soniques éliminent sensiblement des microbulles du liquide d'exposition de sorte que le liquide entre dans la chambre de transfert optique dans un état essentiellement dépourvu de bulles pour l'étape -6- d'exposition. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif comprend un support mégasonique annulaire qui encercle la chambre de transfert optique. De plus, la présente invention propose un procédé pour éliminer sensiblement des microbulles d'un liquide d'exposition utilisé dans un procédé de lithographie par immersion, pour transférer une image de modèle de circuit à partir d'un masque ou d'un réticule vers une plaque enduite de résine. Le procédé comprend la propagation d'ondes sonores à travers un liquide d'exposition avant, pendant, ou avant et pendant la distribution du liquide d'exposition à travers une chambre de transfert optique d'un dispositif d'exposition de lithographie par immersion. Les ondes sonores éliminent sensiblement des microbulles du liquide d'exposition et suppriment des microbulles de la surface de la résine, empêchant ainsi aux microbulles d'adhérer à la résine de la surface d'une plaque et de déformer l'image de modèle de circuit transférée depuis le dispositif par le liquide d'exposition sur la résine. De plus, la présente invention propose un procédé pour éliminer sensiblement des microbulles et des particules de la lentille d'exposition utilisée dans un procédé de lithographie par immersion, pour transférer une image de modèle de circuit à partir d'un masque ou d'un réticule vers une plaque enduite de résine. Le procédé comprend la propagation d'ondes sonores à travers un liquide d'exposition avant, pendant, ou avant et pendant la distribution du liquide d'exposition par une chambre de transfert optique d'un dispositif d'exposition de lithographie par immersion. Le procédé comprend également le changement de liquide d'exposition avant, pendant, ou avant et pendant le procédé d'exposition. Les ondes sonores éliminent sensiblement des microbulles et des particules de la surface de la lentille, empêchant ainsi les microbulles et les particules d'adhérer à la surface d'une lentille d'immersion et de déformer l'image de modèle de circuit transférée à partir du dispositif par le liquide d'exposition sur la résine. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention est dorénavant décrite, à titre d'exemple, en se référant aux figures d'accompagnement dans lesquels : -7 La figure 1 est la vue schématique d'un dispositif de lithographie par immersion mégasonique selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est la vue schématique d'un dispositif de lithographie par immersion mégasonique selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 3A est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un premier mode de réalisation du procédé de la présente invention. La figure 3B est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un deuxième mode de réalisation du procédé de la présente invention. La figure 3C est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un troisième mode de réalisation du procédé de la présente invention. La figure 3D est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un quatrième mode de réalisation du procédé de la présente invention. La figure 3E est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un cinquième mode de réalisation du procédé de la présente invention. La figure 3F est un organigramme illustrant les étapes d'un processus séquentiel réalisées selon un sixième mode de réalisation du procédé de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La présente invention présente un nouveau dispositif d'exposition de lithographie par immersion mégasonique pour éliminer sensiblement des microbulles d'un liquide d'exposition avant, pendant, ou à la fois avant et pendant la lithographie par immersion. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un logement optique adapté à un photo-masque et à une lentille. Une chambre de transfert optique est située sous la lentille du logement optique. Un conduit d'admission est en communication de fluide avec la chambre de transfert optique pour distribuer un liquide d'immersion dans la chambre. Au moins un support mégasonique s'engage en mode de fonctionnement dans le conduit d'admission pour émettre des ondes soniques dans le liquide d'immersion pendant que le liquide est distribué par le conduit d'admission dans la chambre de transfert optique. Selon un autre mode de réalisation, un support mégasonique annulaire encercle la chambre de transfert optique du dispositif. Lors du fonctionnement du dispositif, la chambre de transfert optique est positionnée au-dessus d'une zone d'exposition sur une plaque enduite de résine photosensible. Les ondes soniques générées par le ou les support(s) mégasonique(s) éliminent sensiblement des microbulles du liquide d'exposition de sorte que le liquide entre dans la chambre de transfert optique dans un état dépourvu de bulles. Lors de l'étape d'exposition, de la lumière est transmise à travers le photo- masque et la lentille respectivement, du logement optique ; à travers le liquide d'exposition dans la chambre de transfert optique ; et sur la résine photosensible enduite sur la plaque. Le liquide d'exposition, essentiellement exempt de microbulles, transmet l'image essentiellement non-déformée du modèle de circuit sur la résine photosensible avec une haute résolution. De plus, la présente invention propose un procédé pour éliminer sensiblement des microbulles d'un liquide d'exposition utilisé dans une étape d'exposition de procédé de lithographie par immersion, pour transférer une image de modèle de circuit à partir d'un masque ou d'un réticule, vers une zone d'exposition sur une plaque enduite de résine. Selon un premier mode de réalisation, le procédé comprend la propagation d'ondes sonores à travers un liquide d'exposition pour éliminer des microbulles du liquide avant l'étape d'exposition. Selon un deuxième mode de réalisation, le procédé comprend la propagation d'ondes sonores à travers le liquide d'exposition avant et pendant l'étape d'exposition. Selon un troisième mode de réalisation, le procédé comprend la propagation par intermittence d'ondes sonores à travers le liquide d'exposition lors de l'étape d'exposition. La puissance mégasonique appliquée par le ou les support(s) mégasonique(s) au liquide d'exposition est située de préférence à un niveau d'environ 10ù1000 kilohertz (kHz). Toute variété de liquide d'exposition peut convenir au procédé de lithographie par immersion mégasonique de la présente invention. Selon un mode de réalisation, le liquide d'exposition comprend du NH4, H202 et H2O dans des concentrations typiques au rapport volumétrique d'environ 1:1:10-1:1:1000. Selon un autre mode de réalisation, le liquide d'exposition comprend du NH4 et H2O dans une concentration typique au rapport volumétrique d'environ de 1:10ù1:1000. Selon un mode de réalisation supplémentaire, le liquide d'exposition est de l'eau dé-ionisée. Selon -9- encore un autre mode de réalisation, le liquide d'exposition est de l'eau ozonée (03), à la concentration typique en ozone d'environ 1-1000 ppm. Le liquide d'exposition peut comprendre un agent surfactif non-ionique, un agent surfactif anionique ou un agent surfactif cationique à la concentration typique située dans la gamme d'environ 1-1000 ppm. En se reportant tout d'abord à la figure 1, un dispositif d'exposition de lithographie par immersion mégasonique nommé ci-après "dispositif d'exposition" de la présente invention est généralement indiqué par la référence (10). Le dispositif d'exposition (10) comprend une platine de plaque (28) pour supporter une plaque (34) ayant une couche de résine photosensible (non montrée) déposée dessus. Un logement optique (12) comprend un système optique muni d'un laser (non montré) et le dernier objectif de lentille (16) qui est positionné au-dessus de la platine de plaque (28). Un masque ou un réticule (non montré) démontable est inséré dans le logement optique (12) au-dessus de la lentille (16). Le masque ou le réticule comprend un modèle de circuit (non montré) qui doit être transmis sur la couche de résine photosensible de la plaque (34) lors du procédé de lithographie qui sera décrit ci-après. Une chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est fournie sous le dernier objectif de lentille (16) et est disposée au-dessus de la platine de plaque (28). Pendant la lithographie, le rayon laser passe à travers le masque ou le réticule, ce qui produit une image de modèle de circuit qui est transmise respectivement par le dernier objectif de lentille (16) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18), sur la plaque (34). Un réservoir d'admission de liquide (20), duquel émerge un conduit d'admission (22), contient une source de liquide d'exposition (32). Un conduit d'évacuation (22a) émerge du conduit d'admission (22) et est en communication de fluide avec la chambre de transfert optique (18). Un réservoir d'évacuation de liquide (26) est en communication de fluide avec la chambre de transfert optique (18) respectivement par un conduit collecteur (24a) et un conduit d'évacuation (24). Selon la présente invention, un support mégasonique (30) est situé sur le conduit d'admission (22), selon les connaissances de l'homme de l'art, pour générer des ondes soniques (non montrées) dans le liquide d'exposition (32) lorsque le liquide (32) est distribué par le conduit d'admission (22). Lorsque le dispositif d'exposition (10) est en mode de fonctionnement, comme décrit ci-après, le liquide d'exposition (32) est distribué du réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et le conduit d'évacuation (22a), -10- vers la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18). Le support mégasonique (30) génère des ondes soniques (non montrées) dans le liquide d'exposition (32), éliminant tout ou presque des microbulles du liquide d'exposition (32). Le rayon laser passe par le logement optique (12), ce qui produit une image de modèle de circuit qui est transmise respectivement par le dernier objectif de lentille (16) et le liquide d'exposition (32) contenu dans la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18), et est projetée sur la résine photosensible enduite de la plaque (34). Le liquide d'exposition (32) est continuellement pompé de la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18), respectivement par le conduit collecteur (24a) et le conduit d'évacuation (24), vers le réservoir d'évacuation de liquide (26). En se reportant ensuite aux figures 3A-3C conjointement avec la figure 1, le dispositif d'exposition (10) peut être utilisé selon trois modes possibles. D'après l'organigramme de la figure 3A, la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34) comme indiqué en étape 1. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2), suivi de la distribution du liquide d'exposition (32) du réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) (étape 3). Tandis que le liquide d'exposition (32) passe par le conduit d'admission (22), le support mégasonique (30) induit la formation d'ondes soniques dans le liquide d'exposition (32). Les ondes soniques éliminent des microbulles du liquide (32) de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) ; en outre, les ondes soniques éliminent également des microbulles de la surface de résine par le transfert d'onde sonique du conduit d'évacuation (22a) vers la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18). Comme indiqué en étape 4, le support mégasonique (30) est mis à l'arrêt avant de présenter la zone d'exposition de la plaque (34) à l'image du modèle de circuit transmise par le liquide d'exposition (32) (étape 5) ; le liquide d'exposition (32) transmet une image à haute résolution du modèle de circuit qui est non-déformée par des microbulles sur la surface de la résine photosensible de la plaque (34). À la fin de l'étape 5 d'exposition, la chambre de transfert optique (18) est déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34) et les étapes 1-5 sont répétées, comme indiqué dans l'étape 6. D'après l'organigramme de la figure 3B, la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34), comme indiqué dans l'étape la. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2a), suivi de la distribution du liquide d'exposition (32) du réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) (étape 3a). Les ondes soniques produites par le support mégasonique (30) éliminent des microbulles du liquide d'exposition (32) passant par le conduit d'admission (22), de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) et que des microbulles ayant adhéré à la plaque (34) soient ainsi éliminées. Comme indiqué en étape 4a, tant que le support mégasonique (30) reste en marche, la résine photosensible de la plaque (34) est exposée. En conséquence, lors de l'étape d'exposition (étape 4a), le support mégasonique (20) continue à éliminer des microbulles du liquide d'exposition (32) et de la surface de résine de la plaque (34). L'image du modèle de circuit transmise du logement optique (12) à travers la chambre de transfert optique (18) est donc non-déformée par des microbulles et est projetée sur la surface de la résine photosensible de la plaque (34) avec une haute résolution. À la fin de l'étape d'exposition 4a, le support mégasonique (30) peut être mis à l'arrêt (étape 5a). La chambre de transfert optique (18) est alors déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34) et les étapes 1-5 sont répétées, comme indiqué dans l'étape 6a. D'après l'organigramme de la figure 3C, la chambre de transfert optique (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34), comme indiqué dans l'étape lb. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2b) et le liquide d'exposition (32) est distribué depuis le réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique (18) (étape 3b). Les ondes soniques générées par le support mégasonique (30) éliminent des microbulles du liquide d'exposition (32) et de la surface de résine de la plaque (34) de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) et d'adhérence sur la surface de résine (34). Comme indiqué en étape 4b, l'étape d'exposition est réalisée avec le support mégasonique (30) mis en marche-arrêt par intermittence. Ainsi, lors de l'exposition -12- de la plaque (34), le support mégasonique (20) continue à éliminer des microbulles du liquide d'exposition (32). À la fin de l'étape d'exposition 4b, la chambre de transfert optique (18) est déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34) et les étapes 1-5 sont répétées, comme indiqué dans l'étape 5b. D'après l'organigramme de la figure 3D, la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34), comme indiqué dans l'étape l c. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2c), suivi de la distribution du liquide d'exposition (32) du réservoir d'admission deliquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) (étape 3c). Les ondes soniques générées par le support mégasonique (30) éliminent des microbulles du liquide d'exposition (32) passant par le conduit d'admission (22), de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) et que les microbulles ayant adhéré à la plaque (34) soient ainsi éliminées. Comme indiqué en étape 4c, tant que le support mégasonique (30) reste en marche, la résine photosensible de la plaque (34) est exposée. Ainsi, lors de l'étape d'exposition (étape 4c), le support mégasonique (20) continue à éliminer des microbulles du liquide d'exposition (32) et de la surface de résine de la plaque (34). L'image du modèle de circuit transmise depuis le logement optique (12) par la chambre de transfert optique (18) est donc non-déformée par des microbulles et est projetée sur la surface de résine photosensible de la plaque (34) avec une haute résolution. À la fin de l'étape d'exposition 4c, le support mégasonique (30) peut rester en marche. La chambre de transfert optique (18) est alors déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34) et les étapes 4c-5c sont répétées, comme indiqué dans l'étape 6c. D'après l'organigramme de la figure 3E, la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34), comme indique dans l'étape 1d. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2d), suivi de la distribution du premier liquide (32) du réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) (étape 3d). Les ondes soniques produites par le support mégasonique (30) éliminent des microbulles du liquide d'exposition (32) passant par le conduit d'admission (22) et suppriment les -13- particules sur la surface inférieure du dernier objectif de lentille (108), de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) et que des microbulles ayant adhéré à la surface inférieure du dernier objectif de lentille (108) soient ainsi éliminées. Comme indiqué en étape 4d, tant que le support mégasonique (30) reste en marche, suivi de la distribution du deuxième réservoir d'admission de liquide (20) par le conduit d'admission (22) et dans la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) pour remplacer le premier liquide (étape 4d), la résine photosensible de la plaque (34) est exposée. Ainsi, lors de l'étape d'exposition (étape 6d), le support mégasonique ne se met pas en marche (étape 5d). L'image du modèle de circuit transmise du logement optique (12) par la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est donc non-déformée par des particules et est projetée sur la surface de la résine photosensible de la plaque (34) avec une haute résolution. En fin d'étape d'exposition 6d, la chambre de transfert optique (18) est alors déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34) et les étapes 6d-7d sont répétées, comme indiqué dans l'étape 6d. D'après l'organigramme de la figure 3F, la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est initialement positionnée au-dessus d'une zone d'exposition de la plaque (34), comme indiqué dans l'étape le. Le support mégasonique (30) est alors mis en marche (étape 2e), suivi de la distribution du premier liquide (32) du réservoir d'admission de liquide (20), respectivement par le conduit d'admission (22) et la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) (étape 3e). Les ondes soniques produites par le support mégasonique (30) éliminent des microbulles du liquide d'exposition (32) passant par le conduit d'admission (22), supprimant les particules de la surface inférieure du dernier objectif de lentille (108), de sorte que le liquide d'exposition (32) soit essentiellement exempt de microbulles à l'entrée de la chambre de transfert optique (18) et que les particules ayant adhéré à la surface inférieure du dernier objectif de lentille (108) soient ainsi éliminées. Comme indiqué en étape 4e, tant que le support mégasonique (30) reste en marche, suivi de la distribution du deuxième liquide du réservoir d'admission de liquide (20) par le conduit d'admission (22) et dans la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) pour remplacer le premier liquide (étape 4e), la résine photosensible de la plaque (34) est exposée. Ainsi, lors de l'étape d'exposition (étape 5e), le support mégasonique reste en marche (étape 2e). L'image du modèle de circuit transmise - 14 - du logement optique (12) par la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) est donc non-déformée par des particules et est projetée sur la surface de la résine photosensible de la plaque (34) avec une haute résolution. En fin d'étape d'exposition 5e, la chambre de transfert optique (18) est alors déplacée vers la prochaine zone d'exposition de la plaque (34), et les étapes 5e-6e sont répétées, comme indiqué dans l'étape 5e. En se référant ensuite à la figure 2, selon une alternative de réalisation du dispositif d'exposition, indiqué en général par le numéro de référence 10a, un support mégasonique annulaire (30a) est disposé autour de la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18). Le dispositif d'exposition (10a) peut être mis en oeuvre selon l'organigramme de la figure 3A, où le support mégasonique annulaire (30a) est mis en marche après distribution du liquide d'exposition (32) dans la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18), puis est mis à l'arrêt avant l'étape d'exposition ; où, selon l'organigramme de la figure 3B, le support mégasonique annulaire (30a) reste en marche pendant la distribution du liquide d'exposition (32) dans la chambre de transfert optique à immersion d'eau (18) et pendant tout le procédé d'exposition ; ou bien, selon l'organigramme de la figure 3C, où le support mégasonique annulaire (30a) est mis en marche par intermittence pendant l'étape d'exposition. Dans tous les cas, le liquide d'exposition (32) contenu dans la chambre de transfert optique (18) est essentiellement exempt de microbulles qui autrement, pourraient déformer l'image du modèle de circuit transmise à la plaque (34) lors de l'étape d'exposition. Sur la base des modes de réalisation préférés de l'invention décrits ci-dessus, il doit être admis et compris que diverses modifications peuvent être apportées à la présente invention et que les revendications en annexe sont destinées à couvrir l'ensemble desdites modifications qui font partie de l'esprit et de la portée même de l'invention | Un dispositif et un procédé d'exposition de lithographie par immersion mégasonique pour éliminer sensiblement des microbulles d'un liquide d'exposition (32) en lithographie par immersion est présenté. Le dispositif comprend un système optique pour projeter de la lumière par un masque, sur une plaque (34). Une chambre de transfert optique (18) est fournie adjacente au système optique pour contenir un liquide d'exposition (32). Au moins un support mégasonique (30) s'engage en mode de fonctionnement dans la chambre de transfert optique (18) pour y générer des ondes soniques et éliminer des microbulles du liquide d'exposition (32). | 1) Dispositif d'exposition (10) de lithographie par immersion mégasonique, comprenant : une chambre de transfert optique (18) contenant un liquide d'exposition (32) ; au moins un support mégasonique (30) s'engageant en mode de fonctionnement dans ladite chambre de transfert optique (18) pour propager des ondes soniques à travers le liquide d'exposition (32) ; et un système optique adjacent à ladite chambre de transfert optique (18), projetant de la lumière à travers un masque et ledit liquide d'exposition (32), sur une plaque (34). 2) Le dispositif selon la 1, comprenant en outre un conduit d'admission (22) en communication de fluide avec ladite chambre de transfert optique (18), pour distribuer le liquide d'exposition (32) dans ladite chambre de transfert optique (18), et où ledit au moins un support mégasonique (30) est supporté par ledit conduit d'admission (22). 3) Le dispositif selon la 2, comprenant en outre un conduit d'admission (22) en communication de fluide avec ladite chambre de transfert optique (18) pour distribuer du liquide d'exposition (32) depuis ladite chambre de transfert optique (18). 4) Le dispositif selon la 3, où ledit système optique comprend un laser émettant un rayon laser à travers le masque et une lentille (16) pour recevoir une image de modèle de circuit du masque et transmettre l'image de modèle de circuit par ledit liquide d'exposition (32) sur la plaque (34). 5) Le dispositif selon la 1, où ledit au moins un support mégasonique (30) comprend un support mégasonique (30a) généralement annulaire disposé autour de ladite chambre de transfert optique (18). 6) Procédé de suppression de microbulles d'un liquide d'exposition (32) dans un procédé de lithographie par immersion, comprenant les étapes suivantes : fourniture d'un masque ayant un modèle de circuit ;-16-fourniture d'un liquide d'exposition (32) ; propagation d'ondes soniques à travers ledit liquide d'exposition (32) ; et exposition d'une plaque (34) enduite de résine photosensible par la transmission d'un rayon laser, respectivement par ledit masque et ledit liquide d'exposition (32), sur la plaque (34). 7) Le procédé selon la 6, où ladite propagation d'ondes sonores à travers ledit liquide d'exposition (32) comprend la propagation d'ondes sonores à travers ledit liquide d'exposition (32), avant ou pendant ladite exposition d'une plaque (34) enduite de résine photosensible. 8) Le procédé selon la 6, où ledit liquide d'exposition (32) comprend un mélange d'ammoniaque, de peroxyde d'hydrogène et d'eau. 9) Le procédé selon la 6, où ledit liquide d'exposition (32) comprend de l'eau dé-ionisée ou de l'eau ozonée. 10)Le procédé selon la 6, comprenant en outre un agent surfactif dans ledit liquide d'exposition (32). 11)Le procédé selon la 6, où ladite propagation d'ondes sonores à travers ledit liquide d'exposition (32) comprend la propagation d'ondes sonores à travers ledit liquide d'exposition (32) à un niveau de puissance mégasonique d'environ 10 kilohertz à environ 1000 kilohertz. 25 12)Procédé de lithographie par immersion comprenant les étapes suivantes : fourniture d'un dispositif d'exposition (10a) de lithographie par immersion mégasonique comprenant un système optique, une chambre de transfert optique (18) située entre ledit dernier objectif de lentille (108) du système optique et le 30 substrat, au moins un support mégasonique (30) s'engageant dans ladite chambre de transfert optique (18) ; fourniture d'un masque ayant un modèle de circuit ; fourniture d'un premier liquide (32) dans la chambre de transfert optique (18) ; propagation d'ondes soniques par ledit premier liquide (32) ; 35 fourniture d'un deuxième liquide dans la chambre de transfert optique (18) ; et20-17- exposition d'une plaque (34) enduite de résine photosensible par la transmission d'un rayon optique, respectivement par ledit système optique et ledit deuxième liquide, sur la plaque (34). 13)Le procédé de lithographie par immersion selon la 12, où ledit premier liquide (32) comporte un mélange d'ammoniaque, de peroxyde d'hydrogène et d'eau. 14)Le procédé de lithographie par immersion selon la 12, où ledit premier liquide (32) comprend de l'eau dé-ionisée ou de l'eau ozonée. 15)Le procédé de lithographie par immersion selon la 12, où ledit deuxième liquide comporte de l'eau dé-ionisée ou un agent surfactif.15 | G,B,H | G03,B08,H01 | G03F,B08B,G03B,H01L | G03F 7,B08B 3,G03B 27,H01L 21 | G03F 7/20,B08B 3/12,G03B 27/42,G03B 27/52,H01L 21/027 |
FR2894254 | A1 | PROCEDE DE CARACTERISATION DE LA VIABILITE ET DE LA VITALITE DE BACTERIES DANS LES ENVIRONNEMENTS STRESSANTS | 20,070,608 | La présente invention concerne un procédé de caractérisation de la viabilité, de la vitalité et de la stabilité de bactéries dans des environnements stressants ainsi que l'utilisation de ce procédé pour le contrôle qualité de l'adaptation au stress de préparations bactériennes et/ou pour la sélection de telles préparations. Dans le domaine de la vinification, on recourt à des ferments levuriens pour la fermentation alcoolique et à des ferments bactériens pour la fermentation malolactique. A cette fin, il a été développé des préparations de ferments bactériens qui permettent le déclenchement de la fermentation malolactique au moment opportun du processus de vinification, par inoculation des ferments dans le vin. Cette inoculation, ou ensemencement, peut être réalisée de façon directe ou après réactivation des ferments. Oenococcus oeni est l'espèce bactérienne la plus fréquemment utilisée et la mieux adaptée pour réaliser cette fermentation. Les fabricants de ces préparations ainsi que leurs utilisateurs sont confrontés au problème de la survie des bactéries lors de l'inoculation dans le vin : en effet, les conditions physico-chimiques du vin sont extrêmement défavorables à l'implantation de ces ferments lactiques et causent donc une mortalité importante des bactéries. Afin de réduire ce problème et d'optimiser l'utilisation de ces ferments malolactiques, les producteurs de bactéries ont mis au point des protocoles de pré-acclimatation des bactéries. Les cultures bactériennes sont soumises à une série de stress physico-chimiques forçant les bactéries à adapter leur structure cellulaire et leur métabolisme, permettant d'obtenir des souches capables de survivre après ensemencement dans le vin. D'une manière plus générale, les ferments bactériens, et en particulier les ferments lactiques, sont soumis à des conditions défavorables (acidité, carence nutritionnelle, stress oxydatif, etc.) lors de leur mise en oeuvre. Les producteurs de ferments sont donc confrontés au problème de UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 2 - garantir une survie, une vitalité et une stabilité des ferments lors de leur stockage ou lors de leur utilisation dans des procédés fermentaires ou encore, dans le cas des probiotiques, lors de leur ingestion et notamment la traversée de l'estomac. Par probiotiques, on entend les suppléments alimentaires composés de bactéries vivantes qui exercent un effet bénéfique en améliorant l'équilibre de la flore intestinale ; ces ferments probiotiques contiennent des lactobacilles, des bifidobactéries et des streptocoques. La difficulté aujourd'hui pour ces producteurs de ferments bactériens est donc d'obtenir une mesure fiable du niveau d'adaptation aux stress des préparations bactériennes pré-acclimatées ou de leur aptitude à survivre après inoculation dans des milieux, ainsi que de valider la qualité des produits obtenus après congélation ou lyophilisation, leur permettant de proposer les ferments les plus performants. Dans le cas des ferments malolactiques, les industriels ont actuellement recours à des expériences de micro-vinification qui sont coûteuses, longues (plusieurs semaines) et dispendieuses en main d'oeuvre. De surcroît, elles sont éloignées des conditions réelles d'utilisation des ferments, à cause des faibles volumes considérés et de la difficulté d'utiliser dans ces expériences un vin représentatif des vins des utilisateurs finals de ces ferments. D'autres tests ont également été développés, basés sur l'influence des bactéries sur des paramètres physiques de leur environnement, comme la concentration de certains métabolites. Aucun de ces tests n'est aujourd'hui réellement satisfaisant : d'une part, ils sont fastidieux et réclament une durée de réalisation importante, et d'autre part, leur degré de précision ne donne pas entière satisfaction en terme d'outils de contrôle qualité. La présente invention a donc pour but de circonvenir aux difficultés sus-mentionnées en proposant un procédé UB0001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 3 fiable, précis et rapide qui permet d'une part, d'estimer et de valider le niveau d'adaptation aux stress de préparations bactériennes produites industriellement et destinées à être utilisées dans des milieux hostiles à la survie de ces bactéries et d'autre part, de sélectionner des souches bactériennes constitutives de telles préparations. A cet égard, la présente invention a pour objet un procédé de caractérisation de la viabilité, de la vitalité et de la stabilité de bactéries dans des environnements stressants remarquable en ce qu'on combine une mesure moléculaire de l'adaptation au stress à une mesure de l'état physiologique desdites bactéries. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé comporte une étape de comparaison des valeurs mesurées avec les valeurs de témoins et/ou d'étalons de référence. Cette étape permet de définir précisément les caractéristiques de vitalité, de viabilité et de stabilité des bactéries considérées. La présente invention a également pour objet l'utilisation de ce procédé pour le contrôle de l'adaptation aux stress de ferments bactériens. Ces ferments peuvent être obtenus par des procédés de pré-acclimatation ou des présélections de souches bactériennes. Une des utilisations particulièrement privilégiée concerne le contrôle des ferments malolactiques destinés à l'ensemencement du vin. Selon un premier aspect de l'invention, la mesure moléculaire est basée sur la mesure du niveau d'expression d'au moins un gène marqueur représentatif de l'état de stress des espèces bactériennes considérées. Selon un second aspect de l'invention, la mesure de l'état physiologique qui traduit la viabilité et la vitalité des bactéries est liée à l'intégrité membranaire des bactéries. La caractérisation de la stabilité physiologique dans le temps de ces bactéries est réalisé en répétant les deux types de mesures sur une période de temps correspondante à UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 4 la durée de stockage et/ou d'utilisation des bactéries. On comprend bien que la combinaison de ces deux paramètres permet une interprétation fiable de la qualité de survie et d'activité des ferments après inoculation : on vérifie, par la quantification de l'expression génique, l'adaptation aux conditions de stress des bactéries, et on s'assure, par la caractérisation de l'état physiologique, que ces bactéries sont viables et présentent un niveau de vitalité satisfaisant, la mise en corrélation de ces données conduisant à une information complète et significative de l'adaptation des bactéries. On compare les valeurs mesurées à celles de témoins et/ou d'étalons pour définir le degré de l'expression génique et la nature de l'état physiologique afin de caractériser les bactéries testées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de la description détaillée qui va suivre du procédé selon l'invention. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le procédé met en oeuvre une mesure du niveau d'expression d'au moins un gène marqueur représentatif de l'état de stress des bactéries. Ce niveau d'expression est quantifié par la technique 25 de transcription inverse couplée à la PCR quantitative en temps réel (RT-gPCR). De préférence, la mesure de la réponse au stress portera sur l'expression de plusieurs gènes marqueurs, ce qui augmente la fiabilité de la mesure. On choisira 30 avantageusement des gènes qui s'expriment à différents stades de croissance des bactéries. Ainsi, dans le cas des ferments malolactiques et de la bactérie Oenococcus oeni, l'expression du gène hspl8 sera au minimum celle mesurée dans le cadre du procédé. Ce 35 gène code la protéine chaperon small Hsp Lo18. De préférence, on ajoutera la mesure de l'expression des gènes clpX, trxA et cfa qui sont impliqués dans l'adaptation de Oenococcus oeni aux stress. L'expression de UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 5 - hsp18 est fortement induite par de multiples stress, ainsi qu'en phase stationnaire. C1pX en revanche se distingue comme marqueur de la phase de latence tandis que trxA et cfa sont des marqueurs de stress exprimés pendant toutes les phases. L'Homme de l'Art se référera aux bases de données génétiques publiant le génome de Oenococcus oeni pour déterminer les séquences des sondes nucléotidiques qui seront employées lors de la RT-qPCR. On se référera également aux publications suivantes, dont le contenu fait partie intégrante de la description du présent brevet, pour les caractéristiques de ces gènes marqueurs pour Oenococcus oeni : - Jobin, M.P., Delmas, F., Garmyn, D., Diviès C. and Guzzo, J. Molecular characterization of the gene encoding a 18-kDa small heat shock protein associated with the membrane of Leuconostos oenos. Appl. Env. Microbiol. 63 : 6309-614 (1997). - Jobin, M.P., Garmyn, D., Diviès, C. and Guzzo, J. Expression of the Oenococcus oeni trxA gene is induced by hydrogen peroxide and heat shock. Microbiology. 145 : 1245-1251 (1999). - Jobin, M.P., Garmyn, D., Diviès, C. and Guzzo, J. The Oenococcus oeni c1pX homologue is a heat shock gene preferentially expressed in exponential growth phase. J. Bacteriol. 181 : 6634-6641 (1999). Bien entendu, dans le cas d'autres préparations bactériennes, et en particulier les probiotiques, l'Homme de l'art choisira les marqueurs géniques les plus appropriés. Le protocole de la mesure moléculaire est basé sur l'application conventionnelle de la technique de RT-qPCR et se décompose selon les principales étapes suivantes : - première étape de réhydratation des préparations bactériennes lyophilisées ou congelées pendant quinze minutes à 30 C dans de l'eau peptonée (NaCl à 9g.L-1 et peptone à lg. L-1) ; extraction des ARN et dosages des ARN par mesure UB0001•FR-19 TEXTE DEPOSE - 6 - spectrophotométrique à 260/280 nm ; - traitement à la DNase et vérification de l'efficacité du traitement par PCR ; -transcription inverse; - PCR quantitative avec amorces spécifiques des gènes ciblés et utilisation d'un témoin interne pour la normalisation des résultats. On utilise ensuite un étalonnage et/ou un comparatif avec des souches témoins pour qualifier l'adaptation aux stress des bactéries en fonction de l'expression génique mesurée. Selon une autre caractéristique essentielle de l'invention, les procédés mettent en œuvre une mesure de l'état physiologique qui traduit à la fois la viabilité et la vitalité des bactéries. Selon une première variante, la mesure de l'état physiologique est basée sur des techniques de mesure de l'intégrité membranaire par fluorescence, par exemple par microscopie à épifluorescence ou de suivi de la fluidité membranaire par fluorescence. Selon une seconde variante, cette mesure de l'état physiologique est basée sur une mesure du pH intracellulaire (pHi)des bactéries. En effet, non seulement cette technique nous renseigne sur l'intégrité membranaire mais elle est également significative de la capacité à survivre en milieu acide, paramètre primordial dans le cas des ferments lactiques notamment. De fait, les bactéries qui se sont bien adaptées aux conditions de stress ont un pHi significativement différent des témoins non adaptés. On peut donc déterminer, pour chaque espèce bactérienne et pour un milieu donné, des valeurs seuils et/ou des plages des valeurs de pHi avec lesquelles on caractérise l'état physiologique global des bactéries. Le protocole mis en oeuvre pourra être basé sur une mesure de pH intracellulaire via une sonde fluorescente sensible au pH , par exemple la carboxy-fluoresceine UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 7 -diacetate (CFDA). Ce protocole dérive de la technique décrite par Breeuwer et al. (Applied and Environmental Microbiology, Jan. 1996). Les compositions des solutions tampons sont à adapter 5 par l'Homme du Métier pour chaque type de souche bactérienne testée, afin d'optimiser la mesure. Le procédé de caractérisation a été validé pour Oenococcus oeni par comparaison avec les paramètres de l0 préparations non acclimatées (souche de laboratoire) et par la réalisation d'expériences de micro-vinification permettant de corréler les mesures effectuées avec la survie après implantation des bactéries dans le vin. Ainsi, les préparations acclimatées ont un fort niveau 15 d'expression des gènes marqueurs et un pH intracellulaire significativement différent par rapport aux témoins, non acclimatés. Les expériences de micro-vinification ont mis en évidence une croissance de la population bactérienne pré-acclimatée, associée à une baisse de la concentration 20 en acide malique tandis que les populations non acclimatées survivaient très difficilement et n'avaient aucune incidence sur le taux d'acide malique. On comprend bien l'avantage de l'utilisation de ce procédé de caractérisation comme outil de contrôle qualité, 25 qui permet d'obtenir très rapidement une indication du degré d'adaptation aux stress des préparations bactériennes, qu'elles soient obtenues par sélection ou par pré-acclimatation. Ce procédé permet, en outre, aux industriels 30 d'ajuster bien plus efficacement leurs paramètres de pré-acclimatation et d'optimiser plus aisément leurs processus de pré-acclimatation. En effet, la mesure d'expression génique est réalisable en 48 heures à compter de la réception de la culture bactérienne, tandis que la mesure 35 de pH intracellulaire nécessite 4 à 5 heures. Le contrôle qualité de la stabilité de ces préparations bactériennes lors de leur stockage et/ou leur utilisation, en répétant dans le temps les mesures du UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE - 8 - procédé de caractérisation, est donc également bien plus aisé et rapide par rapport aux techniques connues. Il en va de même de l'utilisation du procédé selon l'invention pour la sélection de souches bactériennes, en particulier des ferments probiotiques. Le procédé selon l'invention trouvera notamment une utilisation pour le contrôle qualité et/ou la sélection de préparations bactériennes dans les domaines de la nutrition humaine et animale (probiotiques), de l'agroalimentaire (processus fermentaires, en particulier du vin, de la bière, du maïs, du soja et dans les salaisons et charcuterie), de l'agriculture (inoculi bactériens) et de l'environnement (compostage, lutte contre les bactéries pathogènes et hygiénisation des effluents). On utilisera également le procédé selon l'invention pour optimiser les procédés de production de ferments bactériens destinés à une utilisation dans des environnements stressants. Enfin, il va de soi que le procédé selon l'invention peut être appliqué sans difficulté et sans effort excessif pour l'Homme du Métier à d'autres préparations bactériennes confrontées lors de leur utilisation à des environnements stressants et/ou hostiles, les marqueurs géniques étant bien entendu adaptés aux espèces considérées et le paramètre de l'état physiologique global étant directement applicable. UB0001-FR-19 TEXTE DEPOSE | La présente invention a pour objet un procédé de caractérisation de la viabilité, de la vitalité et de la stabilité de bactéries dans des environnements stressants remarquable en ce qu'on combine une mesure moléculaire de l'adaptation au stress à une mesure de l'état physiologique desdites bactéries.L'invention a également pour objet l'utilisation de ce procédé pour le contrôle qualité de l'adaptation aux stress de préparations bactériennes ainsi que l'utilisation dudit procédé pour la sélection de telles préparations.Les ferments malolactiques et probiotiques sont plus particulièrement concernés. | 1 - Procédé de caractérisation de la viabilité, de la vitalité et de la stabilité de bactéries dans des environnements stressants caractérisé en ce qu'on combine une mesure moléculaire de l'adaptation au stress à une mesure de l'état physiologique desdites bactéries. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la mesure moléculaire est basée sur la mesure du niveau d'expression d'au moins un gène marqueur représentatif de l'état de stress pour chaque espèce bactérienne considérée. 3 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce que la mesure de l'état physiologique est basée sur une mesure du pH intracellulaire des bactéries. 4 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que les bactéries 20 sont des ferments lactiques. 5 - Procédé selon la 4 caractérisé en ce que le ferment est constitué d'Oenococcus oeni et en ce que la mesure moléculaire porte sur l'expression du gène 25 hspl8. 6 - Procédé selon la 5 caractérisé en ce que la mesure moléculaire porte en outre sur l'expression d'au moins un gène pris parmi : clpx, trxA, 30 cfa. 7 - Utilisation du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 pour le contrôle qualité de l'adaptation aux stress de préparations bactériennes 35 confrontées lors de leur utilisation à des environnements stressants. UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE- 10 - 8 - Utilisation du procédé selon la 4 pour le contrôle qualité de l'adaptation aux stress de ferments probiotiques. 9 - Utilisation du procédé selon l'une quelconque des 5 ou 6 pour le contrôle qualité de l'adaptation aux stress de ferments malolactiques destinés à l'ensemencement du vin. l0 10 - Utilisation du procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 pour la sélection de préparations bactériennes confrontées lors de leur utilisation à des environnements stressants. UBG001-FR-19 TEXTE DEPOSE | C | C12 | C12Q,C12G | C12Q 1,C12G 1 | C12Q 1/68,C12G 1/00,C12Q 1/02 |
FR2894372 | A1 | COMBINAISON DE MOYENS POUR UN SUPPORT INCLUANT LE BOITIER DES CD/DVD | 20,070,608 | L'invention concerne une combinaison de moyen pour un support incluant le boîtier des CD/DVD dénommé le contenant (partie 1 constituée par des parties désignées mobile (1) et fixe (2): et un dispositif miniaturisé de diffusion de données échantillonnées (partie 2 constituée par les modules de base (a) (b) (c) (d) Planche 1). Cette combinaison de moyens pour un support comprend un dispositif miniaturisé de diffusion de données échantillonnée (II) le dit dispositif miniaturisé étant solidaire de la partie fixe (2) du contenant. 10 Le dispositif miniaturisé (II) est constitué au minimum de quatre modules de base: un module de commande simple ou programmable d'alimentation (c), un module générateur d'échantillons (d). De plus, le dispositif miniaturisé (II) comprend le module de diffusion des données 15 échantillonnées (b) placé dans la partie centrale de la partie fixe (2), l'arrière de ce module de diffusion des données échantillonnées (b) est susceptible de remplacer le système de fixation du contenu par le contenant, la partie fixe (2) du contenant en face de l'avant de ce module de diffusion des données échantillonnées (b) est munie des trous de passages. Le dispositif miniaturisé (II) comprend le module de commande (a) placé dans la partie fixe (2) accessible 20 en façade contenant fermé. Le dispositif miniaturisé (II) comprend le module d'alimentation (c) placé de manière solidaire au contenant, extractible ou externe au contenant accessible via une connectique appropriée. Ce module d'alimentation pouvant permettre l'alimentation d'autres modules 25 optionnels solidaire du contenant selon l'état de l'art. Le dispositif miniaturisé (II) peut comprendre des modules complémentaires tels que : un module connecteur d'entrées/sorties tel que représenté : connecteur de sortie des données échantillonnées (e) coupant la diffusion des données échantillonnées par le contenant la 30 diffusion externe, un module coupe circuit principal, un module microcontrôleur, un module de diffusion d'images, un module à effets lumineux, un module d'acquisition et autres modules selon l'état de l'art. Le dispositif miniaturisé (II) peut être lui-même constitué d'un ou plusieurs dispositifs 35 miniaturisés sous la forme d'un ou plusieurs micro chips et circuits imprimés. Le module de commande (a) et le contenant sont munis de repères reconnaissables par le sens du toucher à la manière du braille à destination des personnes déficientes visuelles. Le dispositif miniaturisé (II) est adaptable à des formats de boîtier CD/DVD contenant autres 40 que celui désigné en Planche 1, le module principal de diffusion des données échantillonnées (b) se plaçant naturellement aux barycentres des nouveaux formats de contenants. Le module principal de diffusion des données échantillonnées est optionnellement pourvu de quatre modules additionnels placés dans les quatre zones (3a, 3b, 3c, 3d) du contenant non recouverte par le contenu. 45 Ce support peut être raccordé par un dispositif filaire, à distance ou autre à des machines multimédia connectées au réseau Internet. Les échantillons générés, commandés et programmés sont interprétables par une ou plusieurs applications logicielles en cours. Ce support est également utilisable sous forme de réseau manipulable ou commandé par un ou 50 plusieurs autres moyens du réseau.5 | The unit has a compact disk/DVD case comprising a mobile part (1) and fixed part (2), and a miniaturized sampled data diffusion device integrated to the fixed part. The device is adapted to the format of the case and comprises microchips and printed circuit boards. The device has a control module (a) and sampled data diffusion module (b) placed in the fixed part, and a power supply module (c) supplies power to other modules. | , 1. Combinaison de moyen pour un support incluant le boîtier des CD/DVD dénommé le contenant (partie 1 constituée par des parties désignées mobile (1) et fixe (2): et un dispositif miniaturisé de diffusion de données échantillonnées (partie 2 constituée par les modules de base (a) (b) (c) (d) Planche 1) . 2. Combinaison de moyens pour un support selon la 1, caractérisée en ce 10 qu'elle comprend un dispositif miniaturisé de diffusion de données échantillonnée (H) le dit dispositif miniaturisé étant solidaire de la partie fixe (2) du contenant. 3. Combinaison de moyens pour un support selon la 2, caractérisée en ce que le dit le dispositif miniaturisé (II) est constitué au minimum de quatre modules de base: un 15 module de commande simple ou programmable d'alimentation (c), un module générateur d'échantillons (d). 4. Combinaison de moyens pour un support selon la 3, caractérisée en ce que le dit dispositif miniaturisé (II) comprend le module de diffusion des données échantillonnées 20 (b) placé dans la partie centrale de la partie fixe (2), l'arrière de ce module de diffusion des données échantillonnées (b) est susceptible de remplacer le système de fixation du contenu par le contenant, la partie fixe (2) du contenant en face de l'avant de ce module de diffusion des données échantillonnées (b) est muni des trous de passages. 25 5. Combinaison de moyens pour un support selon la 4, caractérisée en ce que le dit dispositif miniaturisé (II) comprend le module de commande (a) placé dans la partie fixe (2) accessible en façade contenant fermé. 6. Combinaison de moyens pour un support selon l'une quelconque des 3 à 5, 30 caractérisée en ce que le dit le dispositif miniaturisé (II) comprend le module d'alimentation (c) placé de manière solidaire au contenant, extractible ou externe au contenant accessible via une connectique appropriée, ce module d'alimentation pouvant permettre l'alimentation d'autres modules optionnels solidaire du contenant selon l'état de l'art. 35 7. Combinaison de moyens pour un support selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisée en ce que le dit dispositif miniaturisé (II) peut comprendre des modules complémentaires tels que : un module connecteur d'entrées/sorties tel que représenté : connecteur de sortie des données échantillonnées (e) coupant la diffusion des données échantillonnées par le contenant la diffusion externe, un module coupe circuit principal, un 40 module microcontrôleur, un module de diffusion d'images, un module à effets lumineux, un module d'acquisition et autres modules selon l'état de l'art. 8. Combinaison de moyens pour un support selon la 1 à 7, caractérisée en ce que le dit dispositif miniaturisé (II) peut être lui-même constitué d'un ou plusieurs dispositifs 45 miniaturisés sous la forme d'un ou plusieurs micro chips et circuits imprimés. 9. Combinaison de moyens pour un support selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que le module de commande (a) et le contenant sont munis de repères reconnaissables par le sens du touché à la manière du braille à destination des personnes 50 déficientes visuelles. 10. Combinaison de moyens pour un support selon la 1 à 5, caractérisée en ce que dit dispositif miniaturisé (H) est adaptable à des formats de boîtier CD/DVD contenant autres que celui désigné en Planche 1, le module principal de diffusion des données échantillonnées (b) se plaçant naturellement aux barycentres des nouveaux formats de contenants, le module principal de diffusion des données échantillonnées étant optionnellement pourvu de quatre modules additionnels placés dans les quatre zones (3a, 3b, 3c, 3d) du contenant non recouverte par le contenu. 11. Combinaison de moyens pour un support selon la 1 à 10, caractérisée en ce que ce support peut être raccordé par un dispositif filaire, à distance ou autre à des machines multimédia connectées au réseau Internet, les échantillons générés, commandés et programmés étant interprétables par une ou plusieurs applications logicielles en cours 12. Combinaison de moyens pour un support selon la 1 à 11, caractérisée en ce que ce support est également utilisable sous une forme de réseau manipulable ou commandé par un ou plusieurs autres moyens du réseau. | G | G11 | G11B | G11B 23 | G11B 23/03 |
FR2894756 | A1 | PROCEDE DE CONTROLE D'ACCES A UN CONTENU EMBROUILLE | 20,070,615 | L'invention se situe dans le domaine de la distribution de contenus et concerne plus spécifiquement un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, le terminal de réception étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès, ledit procédé comportant les étapes suivantes : associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, - transmettre ledit contenu avec ladite condition d'accès audit terminal. L'invention concerne également un système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission comprenant un serveur de contenu embrouillé, une unité 20 de gestion d'accès associée audit dispositif, un terminal de réception muni d'au moins un module de contrôle d'accès au contenu embrouillé fourni par ledit serveur et auquel est associé une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au 25 désembrouillage dudit contenu. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comportant un premier module de traitement mémorisé dans le terminal coopérant avec un deuxième module de traitement mémorisé dans l'unité de gestion 30 d'accès, ledit programme étant destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès conforme à l'invention.15 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans un contexte de diffusion en multicast, il est difficile de réagir efficacement à certaines formes de piratage telles que par exemple la génération frauduleuse de droits ou clés requis pour accéder à des contenus ou encore les tentatives d'empêcher la prise en compte par le système de réception de messages de contremesures émis par l'opérateur. Cette situation requiert alors de l'opérateur d'effectuer des modifications du système de réception de l'ensemble des abonnés pour changer son signal de façon telle qu'il ne soit plus exploitable par les dispositifs pirates. Les modifications à réaliser doivent donc être suffisamment profondes, et leur déploiement est alors une opération lourde et coûteuse. Ces inconvénients proviennent, notamment, du fait que les systèmes de contrôle d'accès connus présentent généralement une architecture sans voie de retour. Dans ce type d'architecture, le terminal fonctionne de façon autonome par rapport à la tête de réseau. De ce fait, une fois le contenu mis à la disposition des abonnés, l'opérateur ne dispose plus d'aucun moyen lui permettant de contrôler, en temps réel, les droits des abonnés ciblés dès lors que tout le contrôle d'accès est effectué au niveau du terminal de réception. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients. Plus spécifiquement, l'invention vise à répartir les opérations de contrôle d'accès entre la partie amont du système, et la partie aval, c'est-à-dire entre, d'une part, les équipements installés chez l'opérateur, dont les opérations sont directement sous le contrôle de ce dernier, et, d'autre part, le terminal de réception qui effectue de façon classique des vérifications des droits des abonnés au moyen du module de contrôle d'accès. Cette répartition permet de limiter, voire supprimer, l'autonomie du terminal par rapport à l'opérateur au cours des traitements du contrôle d'accès. Un autre but de l'invention est de tenir compte des configurations dans lesquelles le terminal de réception ne dispose pas d'une grande puissance de traitement. Ceci peut être le cas lorsque les terminaux de réception sont des terminaux mobiles (téléphone mobile, PDA, ordinateur portable...) avec une autonomie limitée en termes d'énergie et de puissance de traitement. L'invention s'applique dans les cas classiques où le terminal est muni d'un module physique de contrôle d'accès, typiquement une carte à puce, mais elle s'applique avantageusement lorsque le module de contrôle d'accès n'est pas un module physique mais un module logiciel stocké préférentiellement de façon sécurisée dans une mémoire du terminal. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention préconise un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, ledit terminal étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès. Ce procédé comporte les étapes suivantes a- associer au contenu fourni une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, b- transmettre le contenu avec la condition d'accès au terminal, Selon l'invention, ce procédé comporte en outre les étapes suivantes : à la réception de la condition d'accès par le terminal, c- renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal à l'unité de gestion d'accès via une liaison point-à-point, d- traiter ladite information par l'unité de gestion d'accès pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat dudit traitement. Ainsi, lorsque le terminal de réception établit une communication avec l'unité de gestion via la liaison point à point, cette dernière "prend la main" pour contrôler les droits dudit terminal à accéder au contenu demandé et permet ou empêche l'utilisation du contenu par le terminal en fonction du résultat de ce contrôle. Dans un mode préféré de mise en oeuvre du procédé, le traitement de l'information reçue par l'unité de gestion comprend une première étape consistant à vérifier si cette information est compatible avec des données d'accès mémorisées dans le terminal, et une deuxième étape consistant à transmettre au terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de la première étape. Grâce au procédé selon l'invention, le contrôle d'accès n'est plus effectué exclusivement au niveau du terminal de réception. Ceci renforce la protection du contenu. Préférentiellement, à la réception de la condition d'accès par le terminal, le module de contrôle d'accès vérifie si la condition d'accès reçue est satisfaite par les données d'accès préalablement mémorisées dans ledit terminal de réception. Dans une variante de réalisation, le terminal renvoie une partie ou la totalité des informations contenues dans la condition d'accès à l'unité de gestion d'accès uniquement si la condition d'accès reçue n'est pas satisfaite. Dans une autre variante, le terminal envoie lesdites informations systématiquement, indépendamment du résultat du contrôle effectué par le module de contrôle d'accès. Cette deuxième variante est particulièrement avantageuse lorsque le contrôle d'accès est géré essentiellement au niveau de l'opérateur afin d'améliorer la sécurité du système de protection de contenu sans renforcer les mécanismes proprement sécuritaires du terminal, voire en les réduisant. Dans le mode préféré de réalisation, la première étape de traitement de l'information reçue par l'unité de gestion et le contrôle de la condition d'accès par le terminal de réception sont effectués indépendamment l'un de l'autre, systématiquement ou occasionnellement, selon un cadencement défini par l'opérateur. L'opérateur est ainsi en mesure de moduler finement la répartition spatiale et temporelle du contrôle d'accès entre l'opérateur et le terminal de réception. Préférentiellement, le cadencement défini 10 par l'opérateur est imprévisible pour le terminal de réception. Dans une première application du procédé, la condition d'accès est transmise au terminal dans un message ECM comportant au moins un critère d'accès CA, 15 un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW chiffré par une clé Kecm• Dans cette application, les données d'accès mémorisées dans le terminal comportent des droits d'accès au contenu et au moins une clé de déchiffrement. L'étape c) du procédé consiste alors à renvoyer du terminal vers l'unité de gestion au moins le cryptogramme CW*Kecm si le module de contrôle d'accès ne dispose pas de la clé Kecm pour déchiffrer ledit cryptogramme CW*xecm. Le paramètre envoyé, ensuite, par 25 l'unité de gestion d'accès au terminal est un mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Kecm et rechiffré par une clé Kter connue spécifiquement du terminal. Dans une deuxième application, le procédé est mis en oeuvre pour contrôler le droit à la ré- 30 utilisation d'un contenu. Dans ce cas, le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès au terminal est 20 un message ECMR destiné à être enregistré dans le terminal avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la relecture dudit contenu. Dans une troisième application, le procédé peut également être mis en oeuvre pour contrôler l'accès à un contenu protégé par une licence DRM. Dans ce cas, l'information renvoyée par le terminal à l'unité de gestion d'accès est la licence DRM. Le système selon l'invention est caractérisé en ce que le terminal de réception est relié à ladite unité de gestion d'accès par une liaison point à point à travers laquelle ledit module de contrôle d'accès renvoie, systématiquement ou occasionnellement, à ladite unité de gestion d'accès au moins une information contenue dans ladite condition d'accès de manière à permettre à l'unité de gestion d'accès de traiter ladite information pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat du traitement effectué par l'unité de gestion. L'unité de gestion de ce système comporte des moyens pour vérifier si l'information reçue du module de contrôle d'accès est compatible avec les données d'accès mémorisées dans le terminal, et des moyens pour générer et transmettre au terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. L'invention concerne également un terminal de réception d'un contenu embrouillé distribué par un dispositif de distribution de contenus associé à une unité de gestion d'accès. Ce terminal comporte au moins un module de contrôle d'accès communiquant par une liaison point à point avec ladite unité de gestion d'accès. L'invention concerne également un programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, à un terminal de réception comportant un module de contrôle d'accès. Ce programme comporte un premier module mémorisé dans le terminal comprenant des instructions pour renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès, du terminal à l'unité de gestion d'accès via une liaison point à point, ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans l'unité de gestion d'accès comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat dudit traitement. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente un schéma général d'un système de contrôle d'accès selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un premier exemple du système de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma bloc illustrant une application particulière du procédé selon l'invention ; - les figures 4 à 6 représentent un chronogramme illustrant le cadencement du procédé selon l'invention ; la figure 7 est un organigramme illustrant les étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention va maintenant être décrite dans une application particulière du procédé pour contrôler l'accès à des programmes ou des contenus multimédias diffusés à des abonnés munis de droits d'accès. Dans la description qui suit, des références identiques désigneront les éléments des différentes figures remplissant des fonctions identiques ou équivalentes. Notons que le procédé peut être mis en oeuvre dans tout réseau connecté doté d'une voie de retour à débit suffisant, tel qu'un réseau câblé du type DSL (Pour Digital Subscriber Line), ou un réseau sans fil du type Wi-Fi ou Wi-Max (ou ASFI, pour Accès Sans Fil à Internet), ou encore un réseau mobile 3G. La figure 1 illustre un schéma général d'un système de distribution de contenu dans lequel le 30 procédé selon l'invention est susceptible d'être mis en oeuvre. Ce système comporte un dispositif d'émission 2 associé à une unité de gestion d'accès 4, et un terminal de réception 6. Le dispositif d'émission 2 comporte un serveur de contenu 8 distribuant des contenus embrouillés vers le terminal 6 via un réseau 7 de transport, tel qu'un réseau câblé ou un réseau de diffusion hertzienne, ou encore via une ligne DSL, et le terminal 6 comporte un module de contrôle d'accès 10 qui peut être une carte à puce ou, préférentiellement, un module logiciel réalisant les fonctions de contrôle. Le terminal 6 est relié à l'unité de gestion d'accès 4 par une liaison point à point bidirectionnelle 12. En référence à la figure 2, illustrant schématiquement un exemple particulier de système de la figure 1, le terminal de réception 6 est un décodeur numérique installé chez l'abonné et la liaison entre l'opérateur et les abonnés est réalisée par une ligne DSL via un équipement intermédiaire 14 comportant un multiplexeur DSLAM 15 (pour Digital Subscriber Line Access Multiplexer en anglais ou Multiplexeur d'Accès pour Lignes d'Abonnés Numériques) communiquant avec une unité de gestion d'accès 4 (ou UGA). Cette dernière est intégrée à l'équipement 14. Notons que l'unité de gestion d'accès 4 peut être installée chez un tiers de confiance ayant pour fonction de contrôler les droits des abonnés sous la supervision de l'opérateur sans sortir du cadre de l'invention. Le dispositif d'émission 2 comporte un module ECM-G 16 (pour Entitlement Control Message Generator) destiné à calculer et à diffuser des messages d'exploitation ECMg, un module SAS 18 (pour Subscriber Authorization System), destiné à calculer et à diffuser des messages EMM (pour Entitlement Management Message) nécessaires entre autres à l'envoi des droits et des clés aux abonnés et un multiplexeur MUX 20 destiné à constituer un bouquet de contenus à partir de programmes et/ou services fournis par l'opérateur. Le terminal 6 est constitué par exemple d'un décodeur/désembrouilleur de contenus multimédias, connu dans l'art antérieur en tant que Set Top Box en anglais (ou STE). Il dispose d'un processeur de sécurité 10 spécialement conçu pour traiter le contrôle d'accès aux contenus et la gestion des droits et des secrets cryptographiques (clés). Un exemple bien connu d'un tel processeur de sécurité est la carte à puce connectée au terminal. Un autre exemple du processeur de sécurité 10 peut également être réalisé par une fonction logicielle dédiée et intégrée dans le terminal. Le procédé selon l'invention va maintenant 25 être décrit par référence aux figures 3 à 7. Les contenus fournis représentent des programmes multimédias diffusés sous forme embrouillée par un mot de contrôle CW. Le terminal 6 dispose d'une clé KDiff commune 30 aux terminaux adressés par l'opérateur, d'une clé Kier spécifique à ce terminal et d'un droit Doper. Ces clés et ce droit ont été chargés préalablement dans le processeur de sécurité, typiquement par message EMM. En outre, en cas d'action illicite de l'abonné, le processeur de sécurité contient un droit DFraud acquis frauduleusement. L'unité de gestion 4 dispose préalablement de la clé Koper, de la clé Kier de chaque terminal et sait de quel droit Doper dispose chaque terminal. En référence à la figure 3, la condition d'accès est transmise au terminal (flèche 22) dans un message ECM généré par l'ECM-G 16 du dispositif d'émission 2. Ce message ECM comporte un critère d'accès CAoper et le cryptogramme CW*xecm du mot de contrôle CW chiffré par une clé Kecm qui est soit la clé Koper connue seulement de l'opérateur, soit la clé KDiff connue de tous les terminaux de l'opérateur. Ainsi, l'accès à un programme auquel le message ECM est associé est possible dès lors que le terminal dispose d'au moins un droit Doper satisfaisant le critère d'accès CAoper et de la clé Kecm permettant d'obtenir le mot de contrôle CW par déchiffrement du cryptogramme CW*Kecm ce qui est le cas dans cet exemple si la clé KECm est la clé KDiff. A la réception des programmes, le terminal 6 renvoie (flèche 24) l'ECM reçu à l'unité de gestion d'accès 4. Dans une première variante de mise en oeuvre du procédé dans laquelle l'opérateur veut contrôler systématiquement le désembrouillage du contenu par le terminal, la clé Kecm est la clé Koper qui n'est pas transmise au terminal 6. Dans ce cas, le terminal renvoie systématiquement l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4. Dans une autre variante de mise en oeuvre où le contrôle du désembrouillage du contenu est partagé entre le terminal et l'opérateur, le terminal renvoie occasionnellement l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4 après une vérification préalable du critère d'accès par le module 10. Dans cette variante, le terminal renvoie l'ECM si, par exemple, l'abonné ne dispose pas du droit Doper qui permettrait de vérifier le critère d'accès ou si le terminal ne dispose pas de la clé Kecm de déchiffrement du cryptogramme CW*Kecm. Si au contraire le terminal dispose du droit vérifiant le critère d'accès et si le cryptogramme CW*Kecm peut être déchiffré avec la clé KDiff, le terminal accède au programme comme dans l'art antérieur. Lorsque l'unité de gestion d'accès 4 reçoit l'ECM du terminal 6, elle vérifie si le terminal 6 dispose des droits nécessaires pour accéder aux programmes reçus. Dans un premier mode de réalisation, l'unité de gestion d'accès dispose d'une base de données dans laquelle sont mémorisées les descriptions des droits que l'opérateur a envoyés au terminal de l'abonné. L'unité de gestion d'accès effectue ainsi la vérification du critère d'accès par rapport aux droits dont l'abonné dispose officiellement. Ce mode inhibe toute vérification du critère d'accès par rapport à des droits illicites que l'abonné aurait pu charger frauduleusement dans son terminal. Dans un second mode de réalisation, l'unité de gestion d'accès lit à distance le contenu du processeur de sécurité du terminal et effectue la vérification du critère d'accès par rapport aux droits effectivement présents dans le terminal. Ce mode dispense l'unité de gestion d'accès de supporter une base de données des droits de tous les abonnés et permet en outre de vérifier le contenu des processeurs de sécurité par contrôle de checksum ou autre procédé analogue. Lorsque la vérification des droits du terminal par l'unité de gestion des droits est positive, celle-ci renvoie au terminal un paramètre de commande pour permettre l'accès au contenu. Dans le cas contraire, elle ne renvoie pas ce paramètre au terminal empêchant ainsi l'accès au contenu. Lorsque le critère d'accès est vérifié positivement par l'unité de gestion 4, celle-ci 20 déchiffre le cryptogramme CW*Kecm avec la clé Kecm, rechiffre le mot de contrôle CW avec la clé Kter connue spécifiquement du terminal et renvoie au terminal (flèche 26) le cryptogramme CW*liter du mot de contrôle ainsi rechiffré. La clé Kier est déterminée selon 25 l'identification du terminal faite par l'unité de gestion d'accès lors de l'établissement de la liaison point à point 12 selon une méthode quelconque d'authentification de l'état de l'art et extérieure au procédé. 30 Dans une variante particulière du procédé, le terminal envoie (24) à l'unité de gestion d'accès15 seulement le cryptogramme CW*KECm extrait de l'ECM. Dans ce cas, l'unité de gestion d'accès 4 considère que le critère d'accès est implicitement toujours vérifié et effectue seulement le déchiffrement/rechiffrement du mot de contrôle CW. Ainsi l'opérateur continue à contrôler le désembrouillage par le terminal par l'utilisation de la clé spécifique Kier. Selon une caractéristique avantageuse du procédé, la vérification du critère d'accès par le module de contrôle d'accès 10 du terminal de réception 6 et le traitement de l'ECM par l'unité de gestion 4 sont effectués indépendamment l'un de l'autre selon un cadencement défini par l'opérateur. Ce cadencement sera décrit ci-après par 15 référence aux figures 4 à 6. Comme décrit précédemment, le terminal 6 dispose typiquement : de la clé KDiff représentant une instance de Keom qui lui permet d'obtenir le CW quand l'ECM transporte le 20 cryptogramme CW*KDiff. Cette clé est commune à un ensemble de terminaux. de la clé Kier, dédiée à ce terminal 6, permettant d'obtenir le mot de contrôle CW à partir du cryptogramme CW*Kier envoyé au terminal par l'unité de 25 gestion 4. d'un titre d'accès Doper reçu officiellement de l'unité de gestion 4 qui en connaît l'existence dans le terminal 6. d'un titre d'accès DFraud obtenu frauduleusement par 30 l'utilisateur du terminal. La détention de ce titre d'accès par le terminal n'est donc pas connue de l'unité de gestion 4. L'unité de gestion 4 dispose typiquement : de la clé Koper représentant une autre instance de Kecm qui lui permet d'obtenir le mot de contrôle CW quand l'ECM transporte le cryptogramme CW*Koper. Cette clé est connue uniquement de l'unité de gestion 4. de la clé Kier, dédiée au terminal 6 considéré, qui permet de fournir à ce terminal 6 le mot de contrôle CW sous la forme d'un cryptogramme CW*Kier• du titre d'accès Doper que l'unité de gestion 4 a envoyé officiellement au terminal 6. Afin d'illustrer les différentes situations, on définit trois valeurs distinctes pour la condition d'accès CA: CAoper : cette condition est satisfaite par la détention (licite) du droit Doper par le terminal, CAFraud : cette condition est satisfaite par la détention frauduleuse d'un droit DFraud par le terminal 6, CAAutre : cette condition n'est pas satisfaite par le terminal qui ne détient aucun droit correspondant. Les phases A, B et C illustrent l'effet du cadencement du contrôle de la condition d'accès par le terminal sur l'accès au programme. En A : L'ECM est renvoyé à l'unité de gestion 4 par le terminal 6 soit parce que ce dernier ne contrôle pas l'ECM, soit parce qu'il a trouvé un droit satisfaisant la condition d'accès mais que le mot de contrôle est chiffré par la clé Koper dont il ne dispose pas. Durant cette période, il y a accès au programme car l'unité de gestion 4 constate que la condition d'accès est satisfaite. Elle envoie au terminal le cryptogramme CW*KTer du mot de contrôle chiffré avec la clé du terminal. En B : L'ECM est renvoyé à l'unité de gestion 4 soit parce que le terminal 6 ne contrôle pas l'ECM, soit parce qu'il a trouvé un droit illicite satisfaisant la condition d'accès alors qu'il n'a pas la clé Koper. Durant cette période, l'accès au programme est interdit car l'unité de gestion 4 constate que la condition d'accès ne peut pas être satisfaite par les droits officiels du terminal 6. Elle n'envoie pas de cryptogramme du mot de contrôle CW. En C : L'ECM n'est pas envoyé à l'unité de gestion 4 car le terminal dispose de la clé KDiff permettant de déchiffrer le cryptogramme CW*xECm• Si le terminal est dans une phase du cadencement où il doit contrôler le critère d'accès (Cl), il n'y a pas d'accès au programme puisque le critère d'accès CAAutre ne peut pas être satisfait par un droit disponible dans le terminal. Si du fait du cadencement le terminal ne contrôle pas le critère d'accès (C2), il y a accès au programme par le seul déchiffrement du mot de contrôle. Il est évident que ce dernier cas C2 doit être évité dans la mise en oeuvre du procédé, par exemple en forçant le contrôle du critère d'accès indépendamment du cadencement dès lors que le cryptogramme CW*xECm peut être déchiffré par le terminal. Les phases D et E illustrent l'effet du cadencement du contrôle de la condition d'accès par l'unité de gestion 4 sur l'accès au programme. En D : Il y a accès au programme soit parce que l'unité de gestion 4 ne contrôle pas la condition d'accès et la considère par défaut comme satisfaite, soit parce que cette unité de gestion 4 vérifie la condition d'accès et la constate satisfaite. En E : Il y a accès au programme parce que l'unité de gestion 4 ne vérifie pas la condition d'accès et la considère par défaut comme satisfaite alors que le terminal 6 exploite un droit illicite. Les phases K à p illustrent l'effet, sur l'accès au programme, du cadencement du contrôle de la condition d'accès conjointement par le terminal et par l'unité de gestion 4. En K : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite par le terminal 6 et/ou par l'unité de gestion 4 et éventuellement estimée satisfaite par défaut par un seul de ces deux modules. En L : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite par défaut par le terminal 6 et par l'unité de gestion 4. Les deux décisions par défaut sont ici conformes à la combinaison condition d'accès/droit officiel. En M : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite effectivement par le terminal 6 et par défaut par l'unité de gestion 4. Dans ce cas, l'unité de gestion 4 ne détecte pas que le terminal 6 exploite un droit illicite. En N : Il n'y a pas d'accès au programme car la condition d'accès est constatée comme non satisfaite par l'unité de gestion 4 qui ne connaît pas le droit illicite qu'exploite le terminal 6. Dans la première partie de ce cas, l'unité de gestion 4 détecte que le terminal 6 dispose d'un 5 droit illicite si le terminal 6 lui précise qu'il dispose d'un droit valide. En 0 : L'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est estimée satisfaite par défaut par le terminal 6 et par l'unité de gestion 4. En P : l' ECM n'est pas envoyé à l'unité de gestion 4 car le terminal dispose de la clé KDiff utilisée pour chiffrer le mot de contrôle CW. Le contrôle par l'unité de gestion est ineffectif. Cette phase est similaire à la phase C décrite plus haut et 15 doit bénéficier de la même implémentation particulière pour éviter que, hors du contrôle par le terminal, il puisse y avoir accès au programme. Les étapes du procédé selon l'invention vont maintenant être décrites en référence à la figure 20 7. Sur cette figure 7, les étapes représentées à la partie gauche correspondent aux traitements réalisés par le terminal 6, et celles de la partie droite aux traitements réalisés par l'unité de gestion 25 d'accès 4. Quand l'abonné veut accéder à un programme, le terminal 6 acquiert les flux numériques contenant les composantes vidéo, audio et autres du programme ainsi que les messages ECM. 30 A chaque message ECM reçu (étape 30), le terminal vérifie s'il est dans une période où il doit 10 contrôler la condition d'accès (étape 32). Le test effectué à l'étape 32 matérialise le cadencement du procédé au niveau du terminal 6. Si ce dernier doit effectuer ce contrôle (flèche 34), la condition d'accès contenue dans l'ECM est comparée aux droits présents dans le terminal (étape 36). Si aucun droit ne satisfait la condition d'accès (flèche 38), le traitementde l'ECM est terminé, il n'y a pas d'accès au programme et le terminal 6 attend le message ECM suivant (étape 30). Si la condition d'accès est satisfaite par un droit présent dans le terminal (flèche 40), le terminal 6 vérifie (étape 42) s'il dispose de la clé Kecm lui permettant de déchiffrer le mot de contrôle CW. Cette étape matérialise l'activation du procédé par l'opérateur Si le terminal 6 dispose de la clé Kecm (flèche 44), il déchiffre le mot de contrôle CW (étape 46) et peut accéder au programme par désembrouillage (étape 48). Sinon, il envoie le message ECM à l'unité de gestion d'accès 4 (étape 52). Dans le cas où le terminal 6 n'est pas dans une période où il doit contrôler la condition d'accès (flèche 54), deux scénarios sont à envisager : - soit il vérifie (étape 42) s'il peut obtenir lui-même le mot de contrôle CW sans recourir à l'unité de gestion d'accès 4, - soit il renvoie systématiquement (étape 52) l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4. Dans le premier cas, comme cela est décrit ci-dessus, il déchiffre (étape 46) le mot de contrôle CW si la vérification est positive. Le traitement du contrôle d'accès est alors effectué par le terminal 6. Dans le deuxième cas, le terminal 6 doit systématiquement solliciter l'unité de gestion 4. Dans ce cas, il ne peut pas y avoir un accès au programme sans contrôle de la condition d'accès par l'unité de gestion 4. 10 Lorsque le terminal envoie (étape 52) un ECM à l'unité de gestion 4, celle-ci vérifie (étape 60) si elle est dans une période où elle doit contrôler la condition d'accès de l'ECM. L'étape 60 matérialise le cadencement du 15 procédé au niveau de l'unité de gestion 4. Si l'unité de gestion 4 doit contrôler la condition d'accès (flèche 62), elle compare (étape 64) cette condition d'accès aux droits du terminal 6. Comme cela a été décrit plus haut, l'unité 20 de gestion 4 effectue cette comparaison à partir de sa propre base de données des droits des terminaux d'abonnés sans interroger explicitement le terminal 6. Seuls les droits licites sont considérés dans ce traitement pour accorder ou refuser l'accès aux 25 programmes. En variante elle peut également effectuer cette comparaison en interrogeant à distance le processeur de sécurité du terminal. Dans ce cas la présence de droits illicites peut être détectée par exemple par des contrôles de checksum sur les droits 30 constatés dans ce processeur.5 Si la condition d'accès est satisfaite (flèche 66) ou si l'unité de gestion 4 n'a pas à contrôler la condition d'accès (flèche 68), l'unité de gestion d'accès 4 déchiffre le mot de contrôle CW de l'ECM (étape 70), chiffre le mot de contrôle CW (étape 72) obtenu avec une clé Kter dédiée au terminal 6 et envoie (étape 74) le cryptogramme obtenu au terminal 6. Ce dernier déchiffre (étape 76) avec sa clé dédiée le mot de contrôle CW et désembrouille (48) le programme. Si l'unité de gestion 4 considère que, conformément aux droits du terminal 6, la condition d'accès n'est pas satisfaite (flèche 78), elle ne fournit pas au terminal 6 le mot de contrôle CW permettant le désembrouillage du programme. 15 Dans une variante de mise en oeuvre du procédé illustrée par les traits pointillés, (flèche 80), dans laquelle le terminal 6 a précisé via l'ECM, lors de l'étape 52, qu'il dispose d'un droit satisfaisant la condition d'accès, l'unité de gestion 4 20 corrèle alors (étape 84) cette information avec sa propre conclusion et peut détecter (flèche 86) que le terminal 6 tente d'accéder illicitement au contenu et déclencher (étape 88) un traitement approprié d'une telle tentative de fraude. Le procédé selon l'invention peut également être mis en oeuvre dans un contexte de réutilisation d'un contenu préalablement obtenu selon le procédé, pour la relecture ou la redistribution d'un contenu enregistré, par exemple. 30 Dans ce cas, le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès 4 au terminal 6 est un 25 message ECMR destiné à être enregistré dans le terminal avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu, relecture ou redistribution, par exemple. Lors de la relecture du contenu ou de sa réutilisation, le message ECMR sera, selon sa constitution, traité selon le procédé, en faisant appel à l'unité de gestion 4, ou selon l'art antérieur par le seul terminal. Le procédé peut également s'appliquer pour renforcer le contrôle d'accès dans un système DRM. Dans ce cas, une unique clé est généralement requise pour désembrouiller l'ensemble d'un contenu. Cette clé est mise à disposition indépendamment du contenu lui-même, encapsulée dans une licence spécifique au système de réception destinataire. Dans ce contexte, le procédé proposé s'applique en constituant la licence de façon spécifique au système amont, de façon à ce que le système de réception ne puisse pas exploiter cette licence sans recourir au système amont, le système amont pouvant alors vérifier le droit du système de réception à accéder au contenu considéré, puis reconstituer le cas échéant la licence de façon spécifique à ce système de réception | L'invention concerne un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception (6) par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès (4), ledit terminal (6) étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès (10), procédé comportant les étapes suivantes :a- associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu,b- transmettre ledit contenu avec ladite condition d'accès audit terminal (6),Ce procédé comporte les étapes suivantes :à la réception de la condition d'accès par le terminal (6),c- renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) via une liaison point-à-point (12),d- traiter ladite information par l'unité de gestion d'accès (4) pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat dudit traitement. | 1. Procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception (6) par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès (4), ledit terminal (6) étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès (10), procédé comportant les étapes suivantes . a-associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, btransmettre ledit contenu avec ladite condition d'accès audit terminal (6), Procédé caractérisé en outre par les étapes suivantes: à la réception de la condition d'accès par le terminal (6), c- renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) via une liaison point-à-point (12), d- traiter ladite information par l'unité de gestion d'accès (4) pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat dudit traitement. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le traitement de l'information reçue par l'unité de gestion (4) comprend une première étape consistant à vérifier si cette information est compatible avec des données d'accès préalablement mémorisées dans leterminal (6), et une deuxième étape consistant à transmettre au terminal (6) au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de la première étape 3. Procédé selon la 2, dans lequel, à la réception de la condition d'accès par le terminal (6), le module de contrôle d'accès (10) vérifie si la condition d'accès est satisfaite par les données d'accès préalablement mémorisées dans ledit terminal de réception (6). 4. Procédé selon la 3, dans lequel le terminal (6) renvoie à l'unité de gestion d'accès (4) une partie ou la totalité desdites informations de la condition d'accès seulement si la condition d'accès reçue n'est pas satisfaite. 5. Procédé selon la 3, dans lequel le terminal (6) renvoie à l'unité de gestion d'accès (4) une partie ou la totalité desdites informations de la condition d'accès même si la condition d'accès reçue est satisfaite. 6. Procédé selon la 3, dans lequel ladite première étape consiste en outre à détecter la tentative d'accès illicite au contenu par le terminal (6). 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'unité de gestion (4) mémorise les tentativesd'accès illicites au contenu de manière à établir une liste des terminaux fraudeurs et à programmer des sanctions en conséquence. 8. Procédé selon la 3, dans lequel la première étape de traitement de l'information reçue par l'unité de gestion (4) et le contrôle de la condition d'accès par le terminal (6) de réception sont effectués indépendamment l'un de l'autre 10 systématiquement ou occasionnellement selon un cadencement défini par l'opérateur. 9. Procédé selon la 8, dans lequel ledit cadencement est imprévisible pour le 15 terminal de réception (6). 10. Procédé selon la 1, dans lequel la condition d'accès est transmise au terminal (6) dans un message ECM comportant au moins un critère 20 d'accès CA, un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW chiffré par une clé Kecm, et en ce que les données d'accès mémorisées dans le terminal (6) comportent des droits d'accès au contenu et au moins une clé de déchiffrement. 25 11. Procédé selon les 4 et 10, dans lequel le terminal (6) envoie au moins le cryptogramme CW*Kecm si le module de contrôle d'accès (10) ne dispose pas de la clé Kecm pour déchiffrer ledit 30 cryptogramme CW*xecm.5 12. Procédé selon les 2 et 10, dans lequel le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès (4) au terminal (6) est un mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Kecm et rechiffré par une clé Kter connue spécifiquement du terminal (6) et/ou un message ECMR destiné à être enregistré avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu. 13. Procédé selon la 1, dans lequel le contenu fourni au terminal (6) est protégé par une licence DRM. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'information renvoyée par le terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) est la licence DRM. 15. Système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission (2) comprenant un serveur de contenu (8), une unité de gestion d'accès (4) associée audit dispositif (2), un terminal de réception (6) muni d'au moins un module de contrôle d'accès (10) à un contenu embrouillé fourni par ledit serveur (8) et auquel est associée une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, système caractérisé en ce que ledit terminal de réception (6) est relié à ladite unité de gestion d'accès (4) par une liaison point à point (12) à travers laquelle ledit module de contrôle d'accès (10) renvoie, systématiquement ou occasionnellement, à ladite unité de gestion d'accès(4) au moins une information contenue dans ladite condition d'accès de manière à permettre à l'unité de gestion d'accès (4) de traiter ladite information pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat du traitement effectué par l'unité de gestion (4). 16. Système selon la 15, dans lequel ladite unité de gestion (4) comporte : - des moyens pour vérifier si l'information reçue du module de contrôle d'accès (10) est compatible avec les données d'accès mémorisées dans le terminal (6), et - des moyens pour générer et transmettre au 15 terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. 17. Système selon la 16, dans 20 lequel ladite unité de gestion d'accès (4) est distincte du dispositif d'émission (2). 18. Système selon la 16, dans lequel ladite unité de gestion d'accès (4) est intégrée 25 au dispositif d'émission (2). 19. Dispositif (2) de distribution d'un contenu embrouillé transmis, avec une condition d'accès comprenant une pluralité d'informations nécessaires au 30 désembrouillage dudit contenu, à au moins un terminal de réception (6) muni d'un module de contrôle d'accès10(10), dispositif caractérisé en ce qu'il est associé à une unité de gestion d'accès (4) communiquant via une liaison point à point (12) avec le module de contrôle d'accès (10) du terminal de réception (6). 20. Terminal de réception (6) d'un contenu embrouillé distribué par un dispositif de distribution de contenu (2) associé à une unité de gestion d'accès (4), terminal (6) caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de contrôle d'accès (10) communiquant par une liaison point à point (12) avec ladite unité de gestion d'accès (4). 21. Programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni par un opérateur auquel est associée à une unité de gestion d'accès (4) , à un terminal de réception (6) comportant un module de contrôle d'accès (10), programme comportant, un premier module mémorisé dans le terminal (6) comprenant des instructions pour renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) via une liaison point à point (12), ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans l'unité de gestion d'accès (4) comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat dudit traitement. | H | H04 | H04N,H04L | H04N 7,H04L 9,H04L 12 | H04N 7/12,H04L 9/28,H04L 12/16,H04N 7/16,H04N 7/167,H04N 7/173 |
FR2894094 | A1 | DETECTION ANTI-PINCEMENT OPERANT SUR LE PRINCIPE DE LA COMPARAISON DU COEFFICIENT D'UTILISATION D'UNE REGULATION PAR MODULATION DE LARGEUR D'IMPULSIONS. | 20,070,601 | L'invention se rapporte à un procédé pour commander un élément coulissant tel que, par exemple, une vitre de véhicule, un toit ouvrant, un hayon, une porte de véhicule ou analogue, au moyen d'un moteur, de préférence d'un moteur à courant continu, dans lequel des paramètres mémorisés au moyen d'une séquence d'apprentissage, de préférence sous la forme d'une courbe caractéristique, sont comparés à des paramètres générés pendant l'actionnement du moteur et qui sont nécessaires pour la commande de ce dernier, et dans lequel, en fonction de cela, le moteur s'arrête ou inverse son sens de rotation. On utilise des éléments coulissants automatiques dans des domaines d'application extrêmement divers pour permettre à l'utilisateur de se servir de façon confortable et simple de vitres, portes et autres dispositifs de fermeture. Dans la plupart des cas, on utilise ici un moteur à courant continu qui sert à entraîner l'élément coulissant par l'intermédiaire d'une mécanique appropriée. C'est surtout dans le domaine de l'automobile que les lèveùvitre et toits ouvrants ainsi que portes et hayons ont trouvé une large extension et ces éléments sont déjà inclus dans l'équipement de série de la majorité des voitures neuves. Or, il est déjà bien connu, en particulier dans le domaine automobile, que les lèveùvitres ou toits ouvrants électriques présentent un risque potentiel puisqu'à ce sujet, de nombreux accidents sont déjà à signaler, qui ont fait l'objet de commentaires détaillés dans les média. Si, par exemple, un objet ou une partie du corps d'une personne se trouve entre le cadre du véhicule et la vitre ou la porte entraînée électriquement, alors cet objet ou cette partie du corps peut subir une lésion ou un écrasement sous l'effet de la force d'entraînement, non négligeable, du servomoteur. Les enfants ou les chiens, mais aussi les personnes adultes peuvent subir des dommages sous l'effet de l'actionnement inopiné de dispositifs de fermeture électriques et, dans les cas extrêmes, les accidents peuvent être mortels. Un point lourd de conséquences consiste surtout dans le mécanisme de remontée automatique, dans le cas desquels une brève pression sur un interrupteur suffit pour ouvrir ou fermer automatiquement une vitre. Des études ont montré qu'une force de fermeture de 100 Nm peut déjà représenter un danger mortel lorsqu'elle s'exerce sur le cou d'un homme et pour les petits enfants, le chiffre de 30 Nm est déjà cité comme limite de danger. L'expérience acquise pendant les dernières décennies a ainsi rendu nécessaires des dispositifs de limitation de la force de fermeture ou de protection anti pincement, pour arrêter au besoin le mouvement de fermeture d'éléments entraînés par un moteur, tels que les vitres et portes, et pour empêcher les accidents correspondants. Bien qu'une réglementation européenne ait prescrit de limiter la force de poussée des lèveûvitres à 100 Nm, de nombreux constructeurs d'automobiles tendent volontairement à la limiter à 10 Nm pour exclure ainsi avec certitude toute espèce d'écrasement des doigts ou autres extrémités. Pour cela, une résistance qui s'oppose au mouvement de fermeture de la vitre est enregistrée par un appareil de commande et le mouvement de fermeture entraîné par un moteur est arrêté ou même, dans le cas d'une commande intelligente, inversé en conséquence par une inversion du sens de marche du moteur, de sorte que l'objet ou la partie de corps pincé est aussitôt libéré. Le mouvement de fermeture de la vitre ou de la porte ne dure donc que jusqu'au moment où un obstacle se trouve sur le chemin. La détection d'une résistance se produit dans la plupart des cas par une analyse, assistée par ordinateur, du courant du moteur. Si un objet s'oppose au mouvement de la vitre, le moteur ralentit et le courant du moteur s'accroît. L'appareil de commande qui mesure le courant du moteur interrompt dans un tel cas l'amenée du courant ou provoque un recul de l'élément coulissant ou de la vitre dans le sens inverse par le fait que la polarité au niveau des connexions du moteur à courant continu est inversée par un circuit approprié. On impose aussi des conditions particulières au niveau des composants de logiciels d'unités de régulation parce que la régulation doit non seulement détecter un obstacle réel mais aussi le distinguer d'un défaut tel qu'un givrage ou une dureté de fonctionnement de la vitre entraînée qui résulte d'un encrassement. Etant donné que, dans ce dernier cas, la résistance exercée doit être surmontée et que l'unité de régulation ne doit pas être induite en erreur par des conditions de fonctionnement ou des conditions environnementales variables, on a besoin de solutions logicielles intelligentes et qui travaillent avec précision. Pour l'entraînement des lèveûvitres, des toits ouvrants, des hayons et d'autres éléments mobiles (ci-après on appellera tous ces éléments éléments coulissants ), on utilise habituellement des moteurs à courant continu. A un arbre du moteur est fixée une roue magnétique, au minimum bipolaire. En réponse à la rotation de cette roue magnétique, il se produit, au moyen de capteurs à effet Hall, une conversion du mouvement de rotation du moteur en un signal Hall, qui est à son tour utilisé pour le calcul de la vitesse. Le capteur à effet Hall est un élément semiûconducteur qui produit une tension sous l'effet d'un flux de courant et d'un champ magnétique extérieur, cette tension croissant avec l'intensité de flux de courant et avec la densité de flux magnétique. Etant donné que le signal Hall inverse son niveau de tension d'autant plus rapidement que l'arbre du moteur tourne plus vite, on peut déterminer la vitesse de l'élément coulissant pendant son mouvement de translation d'ouverture et de fermeture. La vitesse du moteur est dans ce cas fonction de la tension appliquée et de la force nécessaire que le moteur doit développer pour assurer le mouvement souhaité de l'élément coulissant. Par suite de la variation des conditions de fonctionnement telles que la température, les rapports de transmission du mécanisme, et des différentes résistances de frottement, surtout celles qui sont dues aux joints en caoutchouc, la force nécessaire pour déplacer l'élément coulissant varie, ce qui provoque une variation de la vitesse du système alors que le moteur reçoit une tension constante. Etant donné que les industriels souhaitent maintenir la vitesse de l'élément coulissant constante pendant tout le mouvement d'ouverture et de fermeture, on fait varier la tension appliquée au moteur de.la façon voulue. En pratique, cela signifie que, plus le moteur a besoin de force pour maintenir la vitesse souhaitée même en présence de conditions modifiées, plus la tension doit être augmentée de manière correspondante. A cet effet, le système est synchronisé au moyen d'une modulation de largeur d'impulsions (ou PWM, de l'anglais pulse width modulation ). La tension d'entrée qui alimente le moteur est mise en circuit ou hors circuit en cycles variables courts à une fréquence élevée, habituellement de 20 kHz. Ces cycles sont appelés périodes de commande Ts, le rapport entre le temps en circuit tein et le temps hors circuit taus pouvant être modifié à volonté dans une même période de commande Tg. Si le temps en circuit tein est augmenté, on obtient une valeur moyenne arithmétique de la tension de sortie plus grande, et donc un courant de sortie plus fort. Dans le jargon technique, on parle ici d'un rapport de cycle (de l'anglais "duty cycle") et, en présence d'un temps en circuit tein égal au temps hors circuit taus, on a un rapport de cycle de 50 %, ce qui signifie que la tension d'entrée est réduite de moitié. Si le temps en circuit tein ne représente qu'un quart de la période de commande Ts, on parle d'un rapport de cycle de 25 % et, en conséquence, on a une application de seulement un quart de la tension d'entrée au moteur. Le rapport de cycle, et de ce fait la puissance du moteur, sont réglables de 0 à 100 % sans palier. Dans les procédés connus selon l'état de la technique, on calcule la force de déplacement nécessaire dont le moteur a besoin pour déplacer l'élément coulissant en se basant sur la tension et sur la vitesse de rotation du moteur, et on les mémorise dans une mémoire non volatile. Pour cela, on exécute une séquence d'apprentissage avec commande cyclique au moyen d'une modulation de largeur d'impulsions constante pour obtenir les diverses forces de frottement qui s'exercent dans le système sur toute la course de déplacement de l'élément coulissant. Les forces de frottement résultent surtout du contact de l'élément coulissant avec des joints ainsi que d'autres phénomènes mécaniques. Une séquence d'apprentissage pour chaque système de fermeture individuel est donc nécessaire parce que, en dépit de la normalisation et de la fabrication en série, chaque système mécanique se révèle unique et possède une caractéristique individuelle, de sorte que, dans son déplacement, il ne se comporte pas exactement comme les autres en raison des tolérances de fabrication. C'est ainsi qu'avant la première mise en service d'un système neuf, on exécute une seule fois une séquence d'apprentissage et qu'on mémorise les données caractéristiques obtenues, sous la forme d'une courbe caractéristique de force de frottement ou de force de déplacement pour qu'elle serve de référence pour tous les mouvements de fermeture ultérieurs de l'élément coulissant dans le fonctionnement normal. Dans tous les mouvements de fermeture qui se produiront à l'avenir, la commande cyclique nécessaire de la modulation de largeur d'impulsions est déterminée au moyen de calculs compliqués sur la base des tensions du moteur et des données de référence qui ont été mémorisés à ce sujet sur les forces de déplacement qui ont été captés pendant la séquence d'apprentissage, afin de permettre de compenser les différentes forces mécaniques qui se présentent aux différents instants. Une comparaison des données de référence avec les forces qui sont développées en réalité pendant un mouvement de fermeture de l'élément coulissant permet finalement de détecter un objet ou une partie de corps pincé(e) et de lancer des impulsions de commande appropriées pour maintenir le mouvement de fermeture, ou pour inverser le sens de rotation du moteur par inversion des pôles. En pratique, le dépassement d'une force de déplacement admissible déterminée est enregistré par voie informatique et l'entraînement du moteur est commandé de façon correspondante pour libérer de nouveau l'objet pincé. Dans ce cas, les rapports de cycles pour la commande du moteur sont calculés avec une vitesse constante en se référant aux valeurs des courbes caractéristiques qui ont été obtenues dans la séquence d'apprentissage en réponse aux forces de déplacement et non pas en réponse à la vitesse réelle qui se présente en réalité dans le système. Etant donné que la séquence d'apprentissage ne représente qu'une simulation du déroulement du mouvement de l'élément coulissant tel qu'il se déroule uniformément dans des conditions de séquence d'apprentissage (au laboratoire, dans des ateliers, etc.), mais qu'elle ne représente pas des conditions de fonctionnement réelles ni les influences de l'environnement qui existent lors de tous les mouvements de translation qui se produiront dans les conditions d'environnement réelles qui suivront la séquence d'apprentissage, il n'est pas possible d'obtenir une adaptation réaliste de la vitesse aux nouvelles circonstances. L'inconvénient de ce procédé réside, entre autres, dans le fait que les données de référence qui ont été acquises au cours de la séquence d'apprentissage servent de référence pour tous les déplacements de l'élément coulissant qui se produiront à l'avenir et que la vitesse du système est toujours reproduite de façon figée d'après le calcul qui s'est déroulé pendant la séquence d'apprentissage. Etant donné que la mécanique du système est sujette à un vieillissement et à des variations des conditions d'environnement et de fonctionnement, telles que, par exemple, une plus forte exposition à la poussière et à la température, la vitesse de l'élément coulissant ne peut pas être maintenue constante et elle se révèle variable dans les différents segments de la course du trajet de translation. Sous cet effet, il se révèle également difficile de fixer une limitation précise pour la force de fermeture, de sorte que les extrémités pincées par l'élément de fermeture peuvent déjà souffrir dans certaines circonstances de légers écrasements, même en présence d'une protection antiùpincement. L'irrégularité du mouvement de fermeture engendre aussi une caractéristique acoustique et visuelle indésirable. Du reste, l'algorithme utilisé pour la reconnaissance de données ne peut pas reproduire de manière fiable tous les domaines du fonctionnement ni toutes les particularités physiques comme, par exemple, des modifications résultant du vieillissement mécanique, et il exige des réglages relativement compliqués pour la simulation de ce vieillissement. La présente invention a donc pour but d'éviter ces inconvénients et de créer un procédé et un dispositif pour la commande d'un élément coulissant avec lesquels on puisse obtenir une adaptation plus rapide et plus stable aux circonstances physiques actuelles pendant un actionnement du système. Par ailleurs, le procédé et le dispositif selon l'invention doivent garantir une vitesse uniforme de l'élément coulissant à chaque instant de son déplacement, indépendamment des conditions de fonctionnement actuelles. Grâce aux dispositions selon l'invention, une détection antiùpincement doit être réalisée qui se distingue par une exploitation directe et réaliste des données pour permettre d'obtenir une réaction rapide et efficace de la mécanique de déplacement en cas de danger. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un procédé pour commander un élément coulissant comme, par exemple, une vitre de véhicule, un toit ouvrant, un hayon, une porte de véhicule ou analogue, au moyen d'un moteur, de préférence d'un moteur à courant continu, dans lequel des paramètres mémorisés au moyen d'une séquence d'apprentissage, de préférence sous la forme d'une courbe caractéristique, sont comparés à des paramètres générés en temps réel pendant l'actionnement du moteur et le moteur est arrêté ou son sens de rotation est inversé en fonction du résultat de la comparaison, remarquable en ce que la vitesse du moteur est maintenue constante en tenant compte des forces mécaniques qui s'exercent effectivement sur l'élément coulissant au moment de l'actionnement du moteur, et les paramètres générés en temps réel sont le résultat de la régulation de vitesse qui assure le maintient de la vitesse à un niveau constant et qui servent à la commande du moteur. Ainsi, alors que, dans les commandes de moteurs selon l'état de la technique, on faisait appel à des paramètres mémorisés, à savoir la courbe caractéristique de force de déplacement qui a été décrite plus haut, pour commander le moteur par des calculs compliqués de manière que ce dernier tourne avec une vitesse constante, dans le procédé selon l'invention, la régulation de la vitesse du moteur s'effectue avec des paramètres générés en temps réel, qui prennent en compte les forces de déplacement effectivement nécessaires. La vitesse du moteur est maintenue constante en tenant compte des forces mécaniques qui s'exercent effectivement sur l'élément coulissant au moment de l'actionnement du moteur, les paramètres générés en temps réel étant ici le résultat de la régulation de vitesse qui détermine le maintien de la vitesse à une valeur constante et servent à la commande du moteur. Dans ce cas, on utilise une unité de régulation, de préférence un régulateur PID qui maintient la vitesse de rotation du moteur constante pendant la séquence d'apprentissage et aussi pendant le fonctionnement. Cette unité de régulation peut adapter rapidement et de manière fiable la puissance du moteur, et donc la vitesse de fermeture de l'élément coulissant, à des résistances de frottement effectives relativement élevées qui s'exercent dans le cas d'un lèveùvitre d'automobile, surtout au début et à la fin d'un mouvement de fermeture déclenché. L'unité de régulation amène une unité de commande à générer les paramètres nécessaires pour la commande du moteur. De cette façon, il est possible de réaliser un rapport de cycle répondant à la demande. Il va de soi qu'en remplacement d'un régulateur PID, on peut aussi utiliser pour les besoins de la régulation de la vitesse d'autres systèmes de régulation comme, par exemple, des régulateurs proportionnels et intégraux, y compris leurs variantes, ou encore des circuits de régulation conçus pour un problème particulier, sans sortir du principe selon l'invention. De préférence, les paramètres générés en temps réel pour la commande de la puissance du moteur sont le rapport entre le temps en circuit du moteur et le temps hors circuit du moteur et sont fixés sous la forme de valeurs de rapport de cycle (de l'anglais duty cycle ) qui sont de préférence mémorisées sous la forme d'une courbe caractéristique de rapport de cycle en fonction de la difficulté ou de la facilité locale du mouvement de l'élément coulissant qui résulte de la résistance de frottement. Comme on l'a déjà exposé plus haut, le rapport de cycle est constitué par le rapport du temps en circuit du moteur au temps hors circuit du moteur ou, plus précisément, le rapport entre le temps en circuit tain et la période de commande Ts une période de commande Ts comprenant un cycle d'un temps hors circuit taus et d'un temps en circuit Te1n. De cette façon, en dépit des différences de forces de déplacement nécessaires, il est possible d'obtenir une vitesse constamment uniforme de l'élément coulissant pendant son actionnement au moyen d'une commande cyclique appropriée, variable, du moteur. Cette homogénéisation de la vitesse est accompagnée d'avantages acoustiques, le bruit de fermeture de l'élément coulissant se manifestant maintenant de façon plus régulière. De même la vision d'un élément coulissant entraîné avec une vitesse uniforme est plus agréable, surtout dans le cas des vitres d'une automobile. De manière préférée, en cas de dépassement d'une différence définie entre les paramètres mémorisés et les paramètres générés en temps réel, le moteur s'arrête et, de préférence, inverse son mouvement d'entraînement. De cette façon, un objet ou une partie de corps pincé par l'élément coulissant est avantageusement détecté directement et de manière fiable. La comparaison d'une courbe caractéristique de rapport de cycle qui est actuellement obtenue et la courbe caractéristique qui a déjà été correctement mémorisée au cours de la séquence d'apprentissage, dans le but d'obtenir une vitesse constante, détecte donc plus rapidement et de manière plus fiable un obstacle qui se présente sur le trajet de l'élément coulissant. Etant donné que, maintenant, il n'est plus nécessaire de procéder à un calcul de la force de déplacement nécessaire par suite de résistances de frottement, le rapport de cycle réglé par le régulateur par modulation de largeur d'impulsion (PWM) peut être directement comparé aux valeurs tirées de la courbe caractéristique obtenue dans la séquence d'apprentissage. De préférence, les paramètres mémorisés au moyen de la séquence d'apprentissage sont constitués par le rapport entre le temps en circuit du moteur et le temps hors circuit du moteur (rapport de cycle). Ainsi, les paramètres mémorisées au moyen de la séquence d'apprentissage comprennent aussi le rapport entre le temps en circuit du moteur et le temps hors circuit du moteur, donc des valeurs de rapport de cycle ou une courbe caractéristique de rapport de cycle. La comparaison directe des valeurs de rapport de cycle ou des courbes caractéristiques autorise une exploitation directe des données en utilisant un algorithme plus simple que dans les procédés selon l'état de la technique qui étaient connus jusqu'à présent. La vitesse souhaitée du système peut être fixée à une valeur quelconque cependant que, pour des cas d'utilisation particuliers, on peut aussi générer éventuellement une caractéristique de vitesse atypique et choisie arbitrairement. De préférence, déjà lors de l'exécution de la séquence d'apprentissage, la vitesse du système est maintenue constante. On obtient de cette façon une caractéristique réaliste sous l'aspect de la vitesse de fermeture de l'élément coulissant qui sert de référence pour tous les mouvements de fermeture futurs. Dans tous les mouvements de fermeture futurs de l'élément coulissant qui font suite à la séquence d'apprentissage, la vitesse est de nouveau maintenue constante au moyen de l'unité de régulation, et le rapport de cycle obtenu réellement est comparé au rapport de cycle mémorisé par un programme de gestion des courbes caractéristiques. L'invention se rapporte également à un dispositif pour la commande d'un élément coulissant tel que, par exemple, une vitre de véhicule, un toit ouvrant, un hayon, une porte de véhicule ou analogue, au moyen d'un moteur, de préférence au moyen d'un moteur à courant continu, d'une unité de commande pour la commande cyclique du moteur un programme de gestion de courbes caractéristiques, ainsi qu'une mémoire non volatile et dans laquelle sont mémorisés des paramètres obtenus au cours d'une séquence d'apprentissage, de préférence sous la forme d'une courbe caractéristique, remarquable en ce qu'en amont de l'unité de commande est placée une unité de régulation qui détermine un fonctionnement du moteur à vitesse constante, le programme de gestion de courbes caractéristiques comparant en permanence les paramètres de l'unité de commande, qui sont déterminants pour la commande du moteur, aux paramètres mémorisés dans la mémoire non volatile. Ainsi, le dispositif selon l'invention est apte mettre en oeuvre le procédé décrit ci-avant dans toutes ses variantes et le programme de gestion des courbes caractéristiques reçoit un rang hiérarchique supérieur à celui de toutes les autres unités de commande et de régulation et il peut contrôler directement à tout moment, en cas de besoin, la commande de puissance du moteur pour exécuter les dispositions décrites d'un arrêt du moteur ou d'une inversion du mouvement d'entraînement. De préférence, l'unité de régulation comprend un régulateur PID. Grâce à la présence d'un régulateur PID actif en permanence, une vitesse souhaitée de l'élément coulissant peut être adaptée en permanence aux circonstances et maintenue constante à chaque instant même après une modification de la mécanique résultant du vieillissement ou de variations des conditions de fonctionnement. Conformément aux commentaires donnés au sujet du procédé selon l'invention, il va de soi qu'en remplacement du régulateur PID, on peut aussi utiliser d'autres systèmes de régulation sans sortir du principe de l'invention. Le dispositif selon l'invention autorise l'utilisation d'un algorithme plus simple et direct pour le calcul des données, et la qualité de la protection antiûpincement peut être obtenue grâce à la précision de la régulation de vitesse exécutée au moyen du régulateur PID. Ceci signifie que l'on peut réagir aux variations de la vitesse résultant d'un pincement d'autant plus rapidement que le régulateur PID est réglé de manière plus précise. Les éventuels écrasements d'extrémités peuvent être évités de manière fiable par un réglage précis de l'unité de régulation. L'invention concerne également un procédé de génération de paramètres d'une séquence d'apprentissage pour l'utilisation dans un procédé tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes, ainsi que pour l'utilisation dans un dispositif tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes, remarquable en ce que la vitesse du moteur est maintenue constante au moyen d'une unité de régulation, de préférence d'un régulateur PID. Ainsi, la vitesse du moteur est maintenue constante pendant le processus de la recherche des courbes caractéristiques au moyen d'une unité de régulation, de préférence d'un régulateur PID. A la différence de l'état de la technique, dans lequel on mémorise un profil de force qui s'étend sur le trajet de l'élément coulissant pour calculer, seulement sur cette base, un rapport de cycle valable, dans le système selon l'invention, on établit donc déjà au cours de la séquence d'apprentissage un rapport de cycle correspondant aux forces de frottement qui s'exercent. De préférence, le trajet de l'élément coulissant est divisé en plusieurs régions partielles à l'intérieur desquelles on calcule une valeur moyenne des paramètres qui sont nécessaires pour la commande du moteur lors du maintien de sa vitesse à un niveau constant, la différence entre le paramètre actuel et le paramètre mémorisé préalablement étant mémorisée dans la mémoire non volatile à la fin de la région partielle. Ainsi, on détermine plusieurs valeurs de rapports de cycle qui correspondent à différentes régions partielles du trajet de déplacement que l'élément coulissant parcourt pendant son mouvement de fermeture. A ce moment, on calcule à chaque fois une valeur moyenne des paramètres qui sont nécessaires pour la commande du moteur avec maintien de sa vitesse à un niveau constant. Pour cela, à la fin de chaque région partielle, on mémorise dans la mémoire non volatile la différence entre le paramètre actuel et le paramètre préalablement mémorisé. De préférence, la totalité de tous les paramètres mémorisés est mémorisée dans la mémoire non volatile sous la forme d'une courbe caractéristique. De manière préférée, les paramètres sont constitués par le rapport du temps en circuit du moteur au temps hors circuit du moteur (rapport de cycle). Ainsi, tous les paramètres mémorisés, qui sont aussi constitués par des valeurs de rapport de cycle, sont mémorisés dans la mémoire non volatile sous la forme d'une courbe caractéristique. De cette façon, on obtient pratiquement un rapport de cycle qui a été préalablement défini de façon fixe et définitive, pour commander le moteur avec une vitesse constante en tenant compte des propriétés mécaniques particulières du système. L'invention va maintenant être exposée de façon plus détaillée au moyen d'un exemple de réalisation. La Fig. 1 montre une représentation schématique d'un circuit de régulation selon l'invention, la Fig. 2 montre une commande cyclique du système au moyen d'une modulation de largeur d'impulsions (PWM) ; la Fig. 3 montre une représentation schématique d'un rapport de cycle (de l'anglais duty cycle ). Sur la Fig. 1, on a représenté un circuit de régulation tel que celui qui trouve utilisation dans le procédé selon l'invention. On peut voir un moteur 1, une unité de commande 2 et un programme de gestion de courbes caractéristiques 3. Dans ce système, le moteur 1 sert à entraîner un élément coulissant 4 via une mécanique interposée (non représentée). Les éléments coulissants 4 sont constitués par des fenêtres, portes ou autres éléments coulissants pouvant s'ouvrir et se fermer et, dans le présent cas d'application, on décrit l'utilisation d'un système selon l'invention dans le domaine de l'automobile, surtout au moyen de lèveùvitres et toits ouvrants automatiques. Toutefois, le système selon l'invention peut aussi bien être utilisé, et se révéler avantageux, dans d'autres domaines d'application comme, dans le domaine du bâtiment et du jardin, pour des portes de garages ou, de façon générale, dans des dispositifs de fermetureautomatisés. II ressort de la liaison représentée que le moteur 1 est commandé cycliquement au moyen de l'unité de commande 2, dans la plupart des cas au moyen d'une modulation de largeur d'impulsions (PWM) (voir Fig. 2). La commande de puissance au moyen d'une modulation de largeur d'impulsions permet de commander de façon arbitraire la force et la vitesse de déplacement nécessaires demandées au moteur 1 pour mettre l'élément coulissant 4 en mouvement. Pour cela, la tension d'entrée qui alimente le moteur est mise hors circuit et en circuit d'une façon connue, à une fréquence élevée, pendant des périodes de commande courtes Ts. En accroissant le temps en circuit tein, on obtient une plus grande moyenne arithmétique de la tension de sortie et, de ce fait, un courant de sortie plus fort. La puissance du moteur peut être réglée de 0 à 100 % sans palier au moyen de ce rapport appelé rapport de cycle (de l'anglais duty cycle ). Sur la Fig. 2, on a représenté purement à titre d'exemple une commande correspondante sous la forme d'un signal rectangulaire 8, le temps en circuit tein représentant ici 50 % de la période de commande Ts et on parle donc également d'un rapport de cycle de 50 %. Selon l'invention, on utilise une unité de régulation 9 qui maintient la vitesse dans le système à un niveau constant pendant une séquence d'apprentissage et aussi pendant le fonctionnement. Dans l'exemple de réalisation, on propose comme unité de régulation un régulateur proportionnel intégral et dérivé (PID) en raison de sa caractéristique de régulation optimale et rapide mais on peut tout aussi bien utiliser un régulateur d'un autre type. Le régulateur PID réagit rapidement et de manière fiable à des résistances de frottement efficaces relativement élevées qui s'exercent sur l'élément coulissant 4, surtout au début et à la fin d'un mouvement de fermeture déclenché, sous l'effet des transmissions mécaniques, et il adapte la puissance du moteur de manière à garantir une vitesse de fermeture constante de l'élément coulissant 4. La séquence d'apprentissage doit être exécutée avant la première mise en service d'un système neuf puisque, par suite de la fabrication, chaque système mécanique isolé présente toujours une certaine largeur de bande de paramètres inconnus et une caractéristique individuelle. Les paramètres caractéristiques pour le système mécanique considéré résultant des résistances de frottement sont mémorisés dans une mémoire non volatile 10 sous la forme d'une courbe caractéristique de rapport de cycle 5, afin de servir de référence pour tous les futurs mouvements de fermeture de l'élément coulissant 4 pendant le fonctionnement. Une telle courbe caractéristique de rapport de cycle 5 est reproduite sur la Fig. 3 à titre d'exemple. Ici, l'ensemble du trajet de coulissement, sur lequel l'élément coulissant 4 est entraîné pendant son actionnement, est divisé en petites régions partielles 6 et, dans chacune de ces régions partielles 6, on calcule une valeur moyenne du rapport de cycle nécessaire qui a déjà été décrit plus haut. C'est ainsi que, pour chaque position de l'élément coulissant 4 sur son trajet de coulissement, on calcule une valeur de puissance avec laquelle le moteur 1 doit être commandé pour surmonter les résistances de frottement du moment tout en maintenant une vitesse de coulissement constante, et pour amener l'élément coulissant 4 à la position finale prévue. A la fin de chaque région partielle 6, la différence entre la valeur actuelle du rapport de cycle et la valeur précédente du rapport de cycle est mémorisée, de sorte qu'en définitive, à partir du nombre total des valeurs de rapport de cycle qui ont été obtenues aux positions préalablement définies, on obtient une courbe caractéristique 5 simple. Maintenant, dans tous les actionnements futurs de l'élément coulissant 4 qui font suite à l'achèvement de la séquence d'apprentissage, la fonction du programme de gestion de courbes caractéristiques 3 consiste à comparer les valeurs de rapport de cycle mémorisées aux valeurs de rapport de cycle actuelles, qui se présentent dans les régions partielles 6 correspondantes. En réponse au dépassement d'un écart admissible fixe par rapport à la courbe caractéristique de rapport de cycle 5 qui a été mémorisé, et donc par rapport au cas de régulation qui a été obtenu pendant la séquence d'apprentissage, un obstacle pincé par l'élément coulissant 4 est aussitôt détecté par le programme de gestion de courbes caractéristiques 3. Dans un tel cas, des dispositions appropriées pour exclure le risque de pincement sont déclenchées par le programme de gestion de courbes caractéristiques 3. Ces dispositions peuvent être soit un arrêt du moteur 1, soit une inversion de son mouvement d'entraînement, de même que des signaux acoustiques ou optiques appropriés. Le numéro de référence 7 de la Fig. 3 désigne ici la position de départ à laquelle commence la comparaison du rapport de cycle actuel avec la courbe caractéristique de rapport de cycle 5. Egalement pendant tous les mouvements de fermeture de l'élément coulissant 4 qui font suite à la séquence d'apprentissage, la fonction du régulateur PID consiste à maintenir la vitesse constante. Alors que, dans les procédés connus selon l'état de la technique, la force de translation nécessaire, dont le moteur 1 a besoin pour déplacer l'élément coulissant 4, est calculée sur la base de la tension et de la vitesse de rotation du moteur 1 et est comparée à des forces de déplacement mémorisées, dans le système selon l'invention, un tel calcul de la force de déplacement n'est plus nécessaire puisque le régulateur PID contrôle en permanence la vitesse du moteur 1. Le rapport de cycle produit par l'unité de commande 2, qui est établi sur la base de l'unité de régulation 9 peut maintenant être comparé directement aux valeurs tirées de la courbe caractéristique de rapport de cycle qui a été obtenue pendant la séquence d'apprentissage. De cette façon, une vitesse souhaitée de l'élément coulissant 4 peut toujours être correctement adaptée, même après une modification de la mécanique résultant du vieillissement ou de modifications des conditions de travail. Maintenant, la sensibilité de la détection d'un pincement peut être réglée en agissant sur la précision de la régulation de vitesse effectuée au moyen du régulateur PID. Grâce à la régulation fiable de la vitesse, on obtient un bruit de fermeture de 5 l'élément coulissant 4 qui est plus approprié parce que plus régulier | Pour créer un procédé et un dispositif pour la détection anti-pincement pour éléments coulissants de fenêtres et de portes, par lesquels on peut obtenir une adaptation plus rapide et plus stable à des circonstances physiques actuelles pendant un actionnement du système, la commande du moteur (1) s'effectue, dans le système selon l'invention, avec des paramètres générés en temps réel. Une unité de régulation (9), de préférence un régulateur PID, est utilisée pour maintenir la vitesse dans le système à un niveau constant pendant une séquence d'apprentissage et aussi pendant le fonctionnement, et pour garantir la détection du pincement en temps voulu. | 1. Procédé pour commander un élément coulissant (4) comme, par exemple, une vitre de véhicule, un toit ouvrant, un hayon, une porte de véhicule ou analogue, au moyen d'un moteur (1), de préférence d'un moteur à courant continu, dans lequel des paramètres mémorisés au moyen d'une séquence d'apprentissage, de préférence sous la forme d'une courbe caractéristique, sont comparés à des paramètres générés en temps réel pendant l'actionnement du moteur (1) et le moteur (1) est arrêté ou son sens de rotation est inversé en fonction du résultat de la comparaison, caractérisé en ce que la vitesse du moteur (1) est maintenue constante en tenant compte des forces mécaniques qui s'exercent effectivement sur l'élément coulissant au moment de l'actionnement du moteur, et les paramètres générés en temps réel sont le résultat de la régulation de vitesse qui assure le maintient de la vitesse à un niveau constant et qui servent à la commande du moteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les paramètres générés en temps réel sont le rapport entre le temps en circuit du moteur (1) et le temps hors circuit du moteur (1) (rapport de cycle). 3. Procédé selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'en cas de dépassement d'une différence définie entre les paramètres mémorisés et les paramètres générés en temps réel, le moteur s'arrête et, de préférence, inverse son mouvement d'entraînement. 4. Procédé selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que les paramètres mémorisés au moyen de la séquence d'apprentissage sont constitués par le rapport entre le temps en circuit du moteur (1) et le temps hors circuit du moteur (1) (rapport de cycle). 5. Procédé selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que, au cours de la séquence d'apprentissage, la vitesse du système est maintenue constante. 6. Dispositif pour la commande d'un élément coulissant (4) tel que, par exemple, une vitre de véhicule, un toit ouvrant, un hayon, une porte de véhicule ou analogue, au moyen d'un moteur (1), de préférence au moyen d'un moteur à courant continu, d'une unité de commande (2) pour la commande cyclique du moteur un programme de gestion de courbes caractéristiques (3), ainsi qu'une mémoire non volatile (10) et dans laquelle sont mémorisés des paramètres obtenus au cours d'une séquence d'apprentissage, de préférence sous la forme d'une courbe caractéristique, caractérisé en ce qu'en amont de l'unité de commande (2) est placée une unité de régulation (9) qui détermine un fonctionnement du moteur (1) à vitesse constante, le programme de gestion de courbes caractéristiques (3) comparant en permanence lesparamètres de l'unité de commande (2), qui sont déterminants pour la commande du moteur, aux paramètres mémorisés dans la mémoire non volatile (10). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'unité de régulation (9) comprend un régulateur PID. 8. Procédé de génération de paramètres d'une séquence d'apprentissage pour l'utilisation dans un procédé selon une des 1 à 5, ainsi que pour l'utilisation dans un dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la vitesse du moteur (1) est maintenue constante au moyen d'une unité de régulation (2), de préférence d'un régulateur PID. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le trajet de l'élément coulissant (4) est divisé en plusieurs régions partielles (6) à l'intérieur desquelles on calcule une valeur moyenne des paramètres qui sont nécessaires pour la commande du moteur (1) lors du maintien de sa vitesse à un niveau constant, la différence entre le paramètre actuel et le paramètre mémorisé préalablement étant mémorisée dans la mémoire non volatile (10) à la fin de la région partielle (6). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la totalité de tous les paramètres mémorisés est mémorisée dans la mémoire non volatile (10) sous la forme d'une courbe caractéristique (5). 11. Procédé selon une des 9 ou 10, caractérisé en ce que les paramètres sont constitués par le rapport du temps en circuit du moteur (1) au temps hors circuit du moteur (1) (rapport de cycle). | H,B,E | H02,B60,E05 | H02P,B60J,E05F,H02H | H02P 7,B60J 1,B60J 5,B60J 7,E05F 15,H02H 7 | H02P 7/00,B60J 1/17,B60J 5/00,B60J 7/04,B60J 7/057,E05F 15/16,H02H 7/08 |
FR2894437 | A1 | DISPOSITIF DE MOULAGE DE PREPARATIONS HACHEES | 20,070,615 | B.07645 La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation culinaire, et concerne plus particulièrement 5 un dispositif de moulage de préparations hachées. Des moules destinés à être remplis manuellement sont parfois fournis avec les hachoirs domestiques, pour réaliser par exemple des beefsteaks reconstitués à partir de viande hachée. Toutefois le remplissage de ces moules est fastidieux. De plus l'utilisateur doit successivement manipuler 10 l'appareil pour hacher la viande puis un couvercle pour compacter la viande recueillie dans le moule. Il est connu du document FR 1 299 087 un dispositif agencé au débouché d'un appareil de type hachoir à vis, prévu pour fabriquer des beefsteaks reconstitués à partir de viande hachée. La préparation hachée est collectée 15 dans un réceptacle monté coulissant dans un bâti du dispositif. Un poussoir agencé dans le réceptacle permet d'actionner un interrupteur agencé dans le bâti pour arrêter le moteur de l'appareil lorsque le réceptacle est rempli. Les documents FR 2 564 290, FR 2 571 596, FR 2 589 686, et EP 0 321 766 divulguent d'autres moyens d'arrêt automatique prévus pour éviter un 20 remplissage excessif d'un réceptacle de collecte de la préparation hachée. Toutefois les moyens d'arrêt automatique décrits par ces différents documents sont à la fois compliqués et onéreux à réaliser, du fait notamment de l'utilisation de capteurs pour détecter un remplissage excessif du réceptacle de collecte de la préparation hachée afin d'arrêter le hachoir. De ce fait, les 25 dispositifs de moulage de préparations hachées proposés dans ces documents sont plutôt destinés à une utilisation professionnelle. Un but de la présente invention est de proposer un dispositif de moulage de préparations hachées présentant une construction économique. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de moulage 30 de préparations hachées dont l'utilisation soit durable. 1 2894437 -2- Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de moulage de préparations hachées dont l'utilisation soit peu contraignante. Ces buts sont atteints avec un dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un support prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation d'aliments hachés et un élément de boîtier prévu pour être relié audit support, ledit support et ledit élément de boîtier définissant un conduit débouchant dans un logement prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées, le conduit et l'accessoire de moulage de préparations hachées définissant un espace de réception d'aliments hachés, du fait que le support comporte un organe de retenue et que l'élément de boîtier comporte un organe d'accrochage prévu pour venir en prise avec l'organe de retenue, la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés étant susceptible de libérer l'organe d'accrochage de la prise avec l'organe de retenue, autorisant un déplacement de l'élément de boîtier par rapport au support libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Ainsi l'effort exercé par les aliments hachés peut être limité pour éviter une destruction de l'accessoire en cas de remplissage trop poussé de l'accessoire de moulage de préparations hachées. Ces dispositions permettent de réaliser le dispositif de moulage de préparations hachées de manière plus économique. L'utilisateur peut gérer le remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées de manière beaucoup moins contraignante que lors d'un remplissage manuel. Avantageusement, l'élément de boîtier reste relié au support après que l'organe d'accrochage a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue. Cette disposition permet d'éviter une chute de l'élément de boîtier logeant l'accessoire de moulage de préparations hachées et son contenu, ou une chute de l'accessoire de moulage de préparations hachées et de son contenu. Cette disposition permet d'avertir l'utilisateur que l'accessoire de moulage de préparations hachées est rempli. Avantageusement, cette disposition permet de limiter les variations de volume du logement et de limiter les fuites d'aliments hachés entre le support et l'élément de boîtier. Selon un mode de réalisation, un autre organe de retenue issu du support vient en prise avec l'organe -3- d'accrochage ou avec un autre organe d'accrochage de l'élément de boîtier après que l'organe de retenue a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage. Selon un autre mode de réalisation, l'organe de retenue ou un autre organe de retenue issu du support vient en prise avec un autre organe d'accrochage issu de l'élément de boîtier après que l'organe de retenue a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage. Selon une forme de réalisation, la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe d'accrochage par rapport à l'organe de retenue. L'organe d'accrochage et l'organe de retenue présentent chacun une surface de contact prolongée par une surface d'échappement. Au moins l'une des surfaces de contact est une surface chanfreinée par rapport à la direction de l'effort résultant de la pression exercée par les aliments hachés. Le glissement entre cette surface chanfreinée et l'autre surface de contact permet de libérer l'organe d'accrochage de la prise de l'organe de retenue, autorisant ainsi un déplacement de l'élément de boîtier par rapport au support. L'élément de boîtier peut resté relié au support, ou non. Selon une autre forme de réalisation, la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer un organe de commande coopérant avec l'organe d'accrochage pour libérer l'organe de retenue. Selon une autre forme de réalisation, la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer un organe de commande coopérant avec l'organe de retenue pour libérer l'organe d'accrochage. Ces dispositions permettent de mieux calibrer l'effort de libération de l'élément de boîtier. Avantageusement alors, l'organe de commande appartient à l'accessoire de moulage de préparations hachées. Cette disposition permet de limiter le nombre de pièces du dispositif de moulage de préparations hachées. Avantageusement, l'accessoire de moulage de préparations hachées présente une paroi périphérique au moins partiellement déformable élastiquement par flexion. L'accessoire de moulage de préparations hachées peut ainsi être -4- réalisé en une seule pièce. En alternative, l'accessoire de moulage de préparations hachées pourrait notamment être réalisé en deux parties associées à une charnière élastique articulée. Avantageusement alors, la paroi périphérique est fendue transversalement. Les deux extrémités de la paroi périphérique fendue transversalement peuvent ainsi être écartées ou rapprochées. L'accessoire de moulage de préparations hachées peut ainsi être réalisé dans un matériau relativement rigide tel qu'un thermoplastique. Avantageusement alors, l'organe de commande est agencé près d'une extrémité de la paroi périphérique fendue transversalement. Cette disposition permet de bénéficier d'un effet de levier et aussi d'offrir une plus grande augmentation de volume pour les aliments hachés. La déformation du logement peut être mieux contrôlée. Selon une disposition avantageuse, l'accessoire de moulage de préparations hachées est dépourvu de paroi de fond. En d'autres termes, l'autre ouverture latérale s'étend jusqu'à la paroi périphérique. Cette disposition permet de mettre l'accessoire de moulage de préparations hachées indifféremment dans un sens ou dans l'autre. Cette disposition contribue également à faciliter le démoulage des aliments hachés recueillis dans l'accessoire de moulage de préparations hachées, les aliments n'étant plus susceptibles d'adhérer à une paroi de fond lors de l'écartement de la paroi périphérique. Selon une autre disposition avantageuse, l'accessoire de moulage de préparations hachées est pourvu d'un organe de sectionnement, l'ouverture de remplissage étant agencée entre l'organe de sectionnement et une ouverture de sortie du conduit lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées est agencé dans le logement. L'organe de sectionnement peut être formé par une ou plusieurs parois de fond dégageant l'ouverture de remplissage. La ou les parois de fond ne sont pas nécessairement reliées à deux parties opposées de la paroi latérale. La ou les parois de fond peuvent ménager d'autres ouvertures que l'ouverture de remplissage. L'ouverture d'introduction du 2894437 -5- logement étant disposée latéralement par rapport à l'ouverture de remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées, l'organe de sectionnement traverse le flux d'aliments hachés issu de l'ouverture de remplissage lors du retrait de l'accessoire de moulage de préparations hachées 5 du logement. Une telle réalisation peut constituer une invention en tant que telle pour un dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un conduit débouchant dans un logement prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées, dans lequel le conduit et l'accessoire de moulage de préparations hachées définissent un espace de réception 10 d'aliments hachés, le logement présentant une ouverture d'introduction de l'accessoire de moulage de préparations hachées, l'accessoire de moulage de préparations hachées présentant une ouverture de remplissage agencée en regard du conduit lorsque ledit accessoire de moulage de préparations hachées est disposé dans le logement. 15 Avantageusement encore, l'accessoire de moulage de préparations hachées est muni de moyens de préhension, pour faciliter le retrait de l'accessoire de moulage de préparations hachées du logement. Avantageusement encore, l'accessoire de moulage de préparations hachées comporte deux moyens de préhension agencés aux extrémités de la paroi 20 périphérique fendue transversalement. Cette disposition permet de faciliter le démoulage de la préparation moulée. Avantageusement encore, le logement est défini par le support et l'élément de boîtier. Cette disposition permet un accès plus aisé aux parois internes du logement et facilite le nettoyage. 25 Avantageusement encore, l'élément de boîtier est monté amovible sur le support. Cette disposition permet de déplacer plus aisément la préparation moulée. Avantageusement encore, l'accessoire de moulage de préparations hachées est monté amovible dans le logement. Cette disposition permet un accès plus 30 aisé aux parois internes du logement et de l'accessoire de moulage de 2894437 -6-préparations hachées et facilite leur nettoyage. Avantageusement encore, l'élément de boîtier présente une fenêtre transparente ou translucide. Cette disposition permet de visualiser le remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées inséré dans 5 le logement. L'invention sera mieux comprise à l'étude de trois exemples de réalisation et de variantes, pris à titre nullement limitatif, illustrés dans les figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation 10 d'un bloc de coupe de hachoir à vis associé à un dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe du bloc de coupe de hachoir à vis et du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés à la figure 1, 15 - la figure 3 est une vue en éclaté du bloc de coupe de hachoir à vis et du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés aux figures 1 et 2, la figure 4 est une vue en éclaté de deux parties du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 1 à 3, 20 - la figure 5 est une vue d'un détail d'une variante de réalisation du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 1 à 4, la figure 6 est une vue en perspective d'un deuxième exemple de réalisation d'un bloc de coupe de hachoir à vis associé à un dispositif de 25 moulage de préparations hachées selon l'invention, la figure 7 est une vue en coupe du bloc de coupe de hachoir à vis et du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés à la figure 6, la figure 8 est une vue en éclaté du bloc de coupe de hachoir à vis et du 30 dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés aux figures 6 et 7, 2894437 -7- les figures 9 et 10 illustrent un support du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 6 à 8, la figure 11 illustre un élément de boîtier du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 6 à 8, 5 les figures 12 et 13 illustrent un accessoire de moulage de préparations hachées du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 6 à 8, la figure 14 illustre le montage de l'accessoire de moulage de préparations hachées et de l'élément de boîtier du dispositif de moulage 10 de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 6 à 8, la figure 15 est une vue en perspective d'un troisième exemple de réalisation d'un bloc de coupe de hachoir à vis associé à un dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention, la figure 16 est une vue en éclaté du bloc de coupe de hachoir à vis et du 15 dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés à la figure 15, la figure 17 est une vue en coupe du bloc de coupe de hachoir à vis et du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montrés aux figures 15 et 16, 20 -la figure 18 illustre un support du dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 15 à 17, la figure 19 est une vue en éclaté du support montré à la figure 18, les figures 20 et 21 illustrent un accessoire de moulage de préparations hachées du dispositif de moulage de préparations hachées selon 25 l'invention montré aux figures 15 à 17, la figure 22 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 15 à 17, dans une position fermée de remplissage, la figure 23 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées selon 30 l'invention montré aux figures 15 à 17, dans une position semi-ouverte d'avertissement, la figure 24 illustre le dispositif de moulage de préparations hachées selon l'invention montré aux figures 15 à 17, dans une position ouverte 2894437 -8- permettant le retrait de l'accessoire de moulage de préparations hachées. Les figures 1 à 4 montrent un premier exemple de réalisation d'un dispositif de moulage de préparations hachées 1 selon l'invention, ce dispositif de moulage de préparations hachées 1 étant associé à un bloc de coupe 2 de hachoir à vis. 5 Tel que montré à la figure 2, le bloc de coupe 2 comporte un corps creux 3 présentant une ouverture supérieure 4 sur laquelle est monté un plateau 5 servant à l'introduction des aliments, et une ouverture latérale 6 fermée par un écrou 7. Une vis 8 présentant un axe 9 est agencée dans le corps creux 3. Un couteau 10 est monté sur l'axe 9 à une extrémité de la vis 8. Un organe 10 d'entraînement 11 est prévu à l'autre extrémité de la vis 8. Une grille 12 est agencée entre le couteau 10 et l'écrou 7. Tel que montré à la figure 3, le corps creux 3 présente un pas de vis externe 13 prévu pour recevoir l'écrou 7. Le dispositif de moulage de préparations hachées 1 illustré sur la figure 3 comporte un support 20, un élément de boîtier 30 et un accessoire de moulage 15 de préparations hachées 40. Le support 20 est prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation 14 d'aliments hachés. La grille 12 est montée dans la sortie d'évacuation 14 d'aliments hachés. Le support 20 est formé par l'écrou 7. L'élément de boîtier 30 est prévu pour être relié au support 20. Tel que visible sur les figures 2 à 4, le support 20 et l'élément de boîtier 30 20 définissent un conduit 50 débouchant dans un logement 53 prévu pour recevoir l'accessoire de moulage de préparations hachées 40. Le conduit 50 présente une ouverture d'entrée 51 prévue pour être agencée en regard de la sortie d'évacuation 14 et une ouverture de sortie 52 débouchant dans le logement 53. Le logement 53 présente une ouverture de sortie au moins partielle de 25 l'accessoire de moulage de préparations hachées 40. Le conduit 50 et l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 définissent un espace de réception d'aliments hachés. Plus particulièrement, l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est monté amovible dans le logement 53. Le logement 53 présente une ouverture d'introduction 54 prévue pour la mise en 30 place de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40. D'après 2894437 -9- l'orientation usuelle du bloc de coupe 2, l'ouverture d'entrée 51 est latérale et l'ouverture d'introduction 54 est supérieure. Le support 20 formé par l'écrou 7 présente un pas de vis interne 21 prévu pour coopérer avec le pas de vis externe 13 du corps creux 3. Le support 20 5 présente une face périphérique 22 munie d'encoches 23 permettant de faciliter le dévissage. Le support 20 présente une face avant 24 raccordée à la face périphérique 22 par des arrondis 25 et une face arrière 26 raccordée à la face périphérique 22 par des arrondis moins marqués. Le support 20 présente un passage central 27 formant une partie du conduit 50. 10 L'élément de boîtier 30 comporte une partie amont 31 assemblée avec une partie aval 32. La partie amont 31 et la partie aval 32 définissent le logement 53 et l'ouverture d'introduction 54. L'élément de boîtier 30 est monté amovible sur le support 20. La partie amont 31 présente un passage 33 appartenant au conduit 50. La partie amont 31 et la partie aval 32 sont assemblées par 15 clipsage. A cet effet, la partie aval 32 présente deux crochets inférieurs 34. L'élément de boîtier 30 comprend une fenêtre transparente ou translucide avantageusement formée par la partie aval 32. L'élément de boîtier 30 est monté amovible sur le support 20. L'élément de boîtier 30 comporte un organe d'accrochage 55 prévu pour venir en prise avec 20 un organe de retenue 56 du support 20. L'organe d'accrochage 55 est formé par une série de crochets 36 agencés autour du passage 33. Un anneau 35 entoure le passage 33. Les crochets 36 présentent une face extérieure 37 et une face intérieure 38 chanfreinées. L'organe de retenue 56 est formé par le raccord entre la face périphérique 22 et la face arrière 26. La pression exercée 25 par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55 de la prise avec l'organe de retenue 56. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 présente une paroi périphérique 41, une face latérale 42 comportant une ouverture de remplissage 30 43, et une autre face latérale 44 définissant une ouverture de démoulage 45 10-s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41. La paroi périphérique 41 définit partiellement l'espace de réception d'aliments hachés. La face latérale 42 forme une paroi de fond 46 présentant l'ouverture de remplissage 43. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est pourvu d'un organe de sectionnement 48 formé par le bord de l'ouverture de remplissage 43 opposé à l'ouverture d'introduction 54. L'ouverture de remplissage 43 est prévue pour être disposée en regard de l'ouverture de sortie 52 d'aliments hachés du conduit 50. L'ouverture de sortie 52 du conduit 50 est agencée entre l'organe de sectionnement 48 et l'ouverture d'introduction 54 lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est agencé dans le logement 53. L'organe de sectionnement 48 peut être formé par une ou plusieurs parois de fond dégageant l'ouverture de remplissage. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 est muni de moyens de préhension 47. Dans ce premier exemple de réalisation, l'élément de boîtier 30 forme une partie mobile par rapport au support 20. L'élément de boîtier 30 est détachable du support 20. Plus particulièrement, l'élément de boîtier 30 forme une partie mobile par rapport à l'écrou 7. Le fonctionnement de ce premier exemple de réalisation est le suivant. L'utilisateur monte sur un bloc moteur de hachoir le bloc de coupe 2 avec l'écrou 7, puis met en place l'élément de boîtier 30 sur l'écrou 7 formant le support 20. Les arrondis 25 facilitent la mise en place en repoussant les faces extérieures 37 chanfreinées des crochets 36. L'utilisateur peut ensuite mettre en place l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 dans le logement 53. L'utilisateur introduit ensuite les aliments dans le bloc de coupe 2 par l'ouverture 4. Les aliments poussés par la vis 8 sont hachés par le couteau 10, sortent par la grille 12, entrent dans le conduit 50, passent l'ouverture de remplissage 43 et atteignent l'accessoire de moulage de préparations hachées 40 disposé dans le logement 53. L'utilisateur peut contrôler par la fenêtre transparente ou translucide le remplissage de l'accessoire de moulage de -11- préparations hachées 40 et arrêter le moteur du hachoir. Toutefois si l'utilisateur n'est pas suffisamment attentif, les aliments hachés recueillis dans l'espace de réception d'aliments hachés exercent une pression sur l'élément de boîtier 30 monté sur le support 20. Les faces intérieures 38 chanfreinées des crochets 35 permettent l'avancée de l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20 puis le détachement de l'élément de boîtier 30 du support 20. Ainsi la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55 de la prise avec l'organe de retenue 56, autorisant un déplacement de l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20 libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Ainsi la destruction du dispositif de moulage de préparations hachées sous l'action de la pression des aliments hachés peut être évitée. A titre de variante, un autre organe d'accrochage peut venir en prise avec l'organe de retenue 56 ou avec un autre organe de retenue, après que l'organe d'accrochage 55 a été libéré de la prise avec l'organe de retenue 56, afin de retenir l'élément de boîtier 30 sur le support 20. Par exemple, au moins deux des crochets 36 peuvent être remplacés par des crochets 136 illustrés à la figure 5 présentant une face intérieure 138 et une face extérieure 137 chanfreinées appartenant à l'organe d'accrochage 155, prolongées par une autre face intérieure 158 et une autre face extérieure 157 chanfreinées appartenant à un organe d'accrochage additionnel 159. La pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 155 de la prise avec l'organe de retenue 56, autorisant un déplacement de l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20 libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Le fonctionnement de cette variante de réalisation diffère du fonctionnement de l'exemple de réalisation précédent en ce que l'élément de boîtier 30 reste relié au support 20 par l'intermédiaire de l'autre organe d'accrochage 159 venant en 2894437 -12- prise avec l'organe de retenue 56 après que l'organe d'accrochage 155 a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue 56. A titre de variante complémentaire, un autre organe de retenue issu du support peut venir en prise avec l'autre organe d'accrochage 159 issu de l'élément de 5 boîtier 30 après que l'organe de retenue 56 a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage 155. A titre de variante, l'organe de sectionnement 48 peut être formé par une ou plusieurs parois de fond dégageant l'ouverture de remplissage 43. La ou les parois de fond ne sont pas nécessairement reliées à deux parties opposées de 10 la paroi latérale 41. La ou les parois de fond peuvent ménager d'autres ouvertures que l'ouverture de remplissage. A titre de variante, l'accessoire de moulage de préparation hachées 40 n'est pas nécessairement monté amovible dans le logement 53. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 peut sortir seulement au moins 15 partiellement de l'ouverture d'introduction 54. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40 pourrait par exemple être monté pivotant dans le logement 53. Un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de moulage de préparations hachées 1' selon l'invention est illustré aux figures 6 à 14. Le dispositif de 20 moulage de préparations hachées 1' est monté sur un écrou 7' d'un bloc de coupe 2'. Le bloc de coupe 2' est identique au bloc de coupe 2 de l'exemple de réalisation précédent. Tel que visible sur les figures 7 et 8, le dispositif de moulage de préparations hachées 1' comporte un support 20', un élément de boîtier 30' et un accessoire 25 de moulage de préparations hachées 40'. Le support 20' est prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation 14' d'aliments hachés. Plus particulièrement, le support 20' est prévu pour être monté sur l'écrou 7'. L'élément de boîtier 30' est prévu pour être relié au support 20'. Le support 20' et l'élément de boîtier 30' définissent un conduit 50' débouchant 2894437 -13- dans un logement 53' prévu pour recevoir l'accessoire de moulage de préparations hachées 40'. Le conduit 50' présente une ouverture d'entrée 51', prévue pour être agencée en regard de la sortie d'évacuation 14', et une ouverture de sortie 52', débouchant dans le logement 53'. L'ouverture d'entrée 5 51' et ouverture de sortie 52' sont visibles sur la figure 9. L'ouverture d'entrée 51' est ménagée sur le support 20'. Le logement 53' est défini par le support 20' et l'élément de boîtier 30'. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est monté amovible dans le logement 53', visible sur la figure 7. Le logement 53' présente une ouverture d'introduction 54', visible sur la figure 6, 10 prévue pour la mise en place de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' après retrait du plateau 5' servant à l'introduction des aliments. Le conduit 50' et l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' définissent un espace de réception d'aliments hachés. D'après l'orientation usuelle du bloc de coupe 2', l'ouverture d'entrée 51' est latérale et l'ouverture d'introduction 54' 15 est supérieure. Le support 20' illustré aux figures 9 et 10 comporte un organe de montage 21' comprenant une paroi d'appui supérieure 22' et deux parois de retenues latérales 23', 24'. L'organe de montage 21' est prévu pour coiffer l'écrou 7'. L'une des parois de retenue latérales 24' appartient à une paroi principale 25' 20 définissant partiellement le logement 53'. La paroi principale 25' présente l'ouverture d'entrée 51' ainsi que l'ouverture de sortie 52'. La paroi principale 25' est partiellement prolongée par une paroi latérale 26' dégageant l'ouverture d'introduction 54' et présentant deux échancrures latérales 27' ainsi qu'une échancrure inférieure 28'. Les échancrures latérales 27' se prolongent dans les 25 extrémités latérales de la paroi d'appui supérieure 22'. La paroi principale 25' porte un ergot latéral 29' dans chacune des échancrures latérales 27'. L'élément de boîtier 30' illustré à la figure 11 est monté amovible sur le support 20'. L'élément de boîtier 30' comporte une paroi frontale 31' définissant partiellement le logement 53'. La paroi frontale 31' est partiellement prolongée 30 par une paroi latérale intérieure 32' présentant deux échancrures latérales 33' et une échancrure inférieure 34'. La paroi latérale intérieure 32' est agencée en 2894437 -14- retraitpar rapport au bord de la paroi latérale 26' et vient se placer à l'intérieur de celle-ci. La paroi frontale 31' porte une languette élastique 35' dans chacune des échancrures latérales 33'. Chaque languette élastique 35' présente un siège 36' prévu pour coopérer avec le support 20' et un guidage 37' prévu pour 5 coopérer avec l'un des ergots latéraux 29'. L'élément de boîtier 30' comprend une fenêtre transparente ou translucide avantageusement formée par la paroi frontale 31'. L'élément de boîtier 30' peut être réalisé entièrement en matériau transparent ou translucide. A titre de variante, la paroi frontale 31' peut notamment comporter une fenêtre 10 transparente ou translucide. L'élément de boîtier 30' comporte un organe d'accrochage 55' prévu pour venir en prise avec un organe de retenue 56' du support 20'. L'organe d'accrochage 55' est formé par les guidages 37' des languettes élastiques 35'. L'organe de retenue 56' est formé par les ergots latéraux 29'. 15 L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' illustré aux figures 12 et 13 présente une paroi périphérique 41', une face latérale 42' comportant une ouverture de remplissage 43' s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41', et une autre face latérale 44' définissant une ouverture de démoulage 45' s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41'. L'ouverture de remplissage 43' 20 s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41' est prévue pour être disposée en regard de l'ouverture de sortie 52' d'aliments hachés du conduit 50'. La paroi périphérique 41' définit partiellement l'espace de réception d'aliments hachés. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est dépourvu de paroi de fond. La paroi périphérique 41' est fendue transversalement, et 25 présente deux bords d'extrémité 48', 49' susceptibles d'être rapprochés et/ou écartés l'un de l'autre. La paroi périphérique 41' forme une charnière élastique 60' prolongée par deux parties recourbées 61', 62' présentant chacune une nervure extérieure longitudinale 63', 64'. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est muni de moyens de préhension 47'. Deux 30 moyens de préhension 47' sont agencés aux extrémités de la paroi 2894437 -15- périphérique 41' fendue transversalement. Les nervures extérieures longitudinales 63', 64' s'étendent jusqu'aux moyens de préhension 47'. Les nervures extérieures longitudinales 63', 64' s'interrompent au niveau de la charnière élastique 60'. Ainsi la paroi périphérique 41' est au moins 5 partiellement déformable élastiquement par flexion, au niveau de la charnière élastique 60'. Les nervures extérieures longitudinales 63', 64' permettent de rigidifier les parties récourbées 61', 62'. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' présente un plan de symétrie passant par les nervures extérieures longitudinales 63', 64'. Ainsi 10 l'ouverture de remplissage 43' pourrait servir d'ouverture de démoulage, et l'ouverture de démoulage 45' pourrait servir d'ouverture de remplissage. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40' comporte un organe de commande 58' prévu pour coopérer avec l'organe d'accrochage 55'. Lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' est en place dans 15 l'élément de boîtier 30', tel que représenté à la figure 14, les nervures extérieures longitudinales 63', 64' viennent en contact avec les languettes élastiques 35'. La pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55' de la prise avec l'organe de retenue 56', autorisant un déplacement de 20 l'élément de boîtier 30' par rapport au support 20' libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Plus particulièrement, la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe de commande 58', formé par les nervures extérieures longitudinales 63', 64'. L'organe de commande 58' coopère alors avec l'organe d'accrochage 55', 25 formé par les guidages 37' des languettes élastiques 35', pour libérer l'organe de retenue 56', formé par les ergots latéraux 29'. Dans ce deuxième exemple de réalisation, le support 20' forme une partie fixe d'un boîtier en deux parties, l'élément de boîtier 30' formant une partie mobile dudit boîtier. L'élément de boîtier 30' est détachable du support 20'. 30 Le fonctionnement de ce deuxième exemple de réalisation est le suivant. 2894437 -16- L'utilisateur monte sur un bloc moteur de hachoir le bloc de coupe 2' avec l'écrou 7', puis met en place l'organe de montage 21' du support 20' sur l'écrou 7'. L'utilisateur peut ensuite assembler l'élément de boîtier 30' sur le support 20' et mettre en place l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' 5 dans le logement 53'. Les bords d'extrémité 48', 49' sont avantageusement rapprochés l'un de l'autre lors de la déformation de la charnière élastique 60' pour permettre la mise en place des nervures extérieures longitudinales 63', 64' contre les languettes élastiques 35'. L'utilisateur introduit ensuite les aliments dans le bloc de coupe 2'. Les aliments 10 hachés issus de la sortie d'évacuation 14' entrent dans le conduit 50', passent l'ouverture de remplissage 43' et atteignent l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' disposé dans le logement 53'. L'utilisateur peut contrôler par la fenêtre transparente ou translucide de la paroi frontale 31' le remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40' et arrêter 15 le moteur du hachoir lorsque le remplissage est jugé suffisant. Toutefois si l'utilisateur n'est pas suffisamment attentif, les aliments hachés recueillis dans l'espace de réception d'aliments hachés exercent une pression sur la paroi périphérique 41' de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40'. Les nervures périphériques longitudinales 63', 64' repoussent les 20 languettes élastiques 35' qui libèrent les ergots latéraux 29'. Ainsi la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe de commande 58' coopérant avec l'organe d'accrochage 55', pour libérer l'organe de retenue 56'. L'organe de commande 58' appartient à l'accessoire de moulage de préparations hachées 40'. La pression exercée par les aliments 25 hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55' de la prise avec l'organe de retenue 56', autorisant un déplacement de l'élément de boîtier 30' par rapport au support 20' libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés, qui évite la destruction du dispositif de moulage de préparations hachées. 30 A titre de variante, non représentée aux figures, un autre organe d'accrochage peut venir en prise avec l'organe de retenue 56' ou avec un autre organe de 2894437 -17- retenue, après que l'organe d'accrochage 55' a été libéré de la prise avec l'organe de retenue 56', afin de retenir l'élément de boîtier 30' sur le support 20'. Par exemple, les languettes élastiques 35' pourraient former un autre organe de d'accrochage. Ainsi l'élément de boîtier 30' reste relié au support 20' 5 après que l'organe d'accrochage 55' a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue 56'. A titre de variante, non représentée aux figures, l'élément de boîtier 30' peut être rigidifié pour éviter les fuites intempestives d'aliments hachés entre le support 20' et l'élément de boîtier 30' dues à une déformation de l'élément de 10 boîtier 30'. Un troisième exemple de réalisation d'un dispositif de moulage de préparations hachées 1" selon l'invention est illustré aux figures 15 à 24. Le dispositif de moulage de préparations hachées 1" est monté sur un écrou 7" d'un bloc de coupe 2". Le bloc de coupe 2" est identique aux blocs de coupe 2, 2' des 15 exemples de réalisation précédents. Tel que visible sur les figures 16 et 17, le dispositif de moulage de préparations hachées 1" comporte un support 20", un élément de boîtier 30" et un accessoire de moulage de préparations hachées 40". Le support 20" est prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation 14" d'aliments hachés. Plus 20 particulièrement, le support 20" est prévu pour être monté sur l'écrou 7". L'élément de boîtier 30" est prévu pour être relié au support 20". Le support 20" et l'élément de boîtier 30" définissent un conduit 50" débouchant dans un logement 53" prévu pour recevoir l'accessoire de moulage de préparations hachées 40". Le conduit 50" présente une ouverture d'entrée 25 51" prévue pour être agencée en regard de la sortie d'évacuation 14" et une ouverture de sortie 52" débouchant dans le logement 53". L'ouverture d'entrée 51" est ménagée sur le support 20". Le logement 53" est défini par le support 20" et l'élément de boîtier 30". L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" est monté amovible dans le logement 53". Le conduit 50" et 30 l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" définissent un espace de 2894437 -18- réception d'aliments hachés. D'après l'orientation usuelle du bloc de coupe 2", l'ouverture d'entrée 51" est latérale. Le support 20" illustré aux figures 18 et 19 comporte un organe de montage 21" comprenant une paroi d'appui supérieure 22" prolongée de part et d'autre 5 par deux pattes inférieures élastiques 23" recourbées vers l'intérieur. L'organe de montage 21" est prévu pour coiffer l'écrou 7". La paroi d'appui supérieure 22" est reliée à une paroi principale 24" définissant partiellement le logement 53". La paroi principale 24" présente l'ouverture d'entrée 51" ainsi que l'ouverture de sortie 52". L'ouverture d'entrée 51" est prolongée par un 10 chanfrein 25" resserrant le conduit 50". L'ouverture de sortie 52" est précédée d'un chanfrein 26" resserrant le conduit 50". La section de l'ouverture d'entrée 51" est supérieure à la section de l'ouverture de sortie 52". Deux découpes 27" ménagées dans la paroi principale 24" ménagent une languette élastique de retenue 28" prévue pour le passage de l'axe 9" de la vis 8" du bloc de coupe 15 2". La languette élastique de retenue 28" est agencée à l'opposé de la paroi d'appui supérieure 22". A cet effet les faces supérieure et inférieure de la languette élastique de retenue 28" sont chanfreinées. L'élément de boîtier 30" visible sur les figures 15 à 17 comporte une paroi frontale 31" définissant partiellement le logement 53". La paroi frontale 31" est 20 partiellement prolongée par deux parois latérales 32" s'incurvant vers l'intérieur dans leur partie inférieure. L'élément de boîtier 30" comprend une fenêtre transparente ou translucide avantageusement formée par la paroi frontale 31". L'élément de boîtier 30" peut être réalisé entièrement en matériau transparent ou translucide. A titre de variante, la paroi frontale 31" peut notamment 25 comporter une fenêtre transparente ou translucide. L'élément de boîtier 30" est monté amovible sur le support 20". A cet effet l'élément de boîtier 30" comporte une paroi d'appui 33" issue de la paroi frontale 31" en dessous des parois latérales 32". La paroi d'appui 33" présente un arrondi 34" orienté vers le bas, prolongé par une paroi de retenue 35". La 30 paroi de retenue 35" est complétée par un élément d'arrêt 36". Une paroi de guidage 37" prolonge la paroi frontale 31" en dessous du raccordement de la 2894437 -19- paroi d'appui 33". Le support 20" comporte un barreau 70" prévu pour recevoir la paroi d'appui 33" et la paroi de guidage 37". Le support 20" comporte une butée de retenue 71" prévue pour coopérer avec la paroi de retenue 35" et une butée d'arrêt 72" prévue pour coopérer avec l'élément d'arrêt 36". 5 Le support 20" comporte une pièce rapportée 29", mieux visible sur la figure 19, s'étendant partiellement au-dessus de l'ouverture de sortie 52". La pièce rapportée 29" forme une languette élastique 75" issue d'une base 76" présentant des éléments de montage 77", 74" sur le corps du support 20". L'élément de boîtier 30" comporte un organe d'accrochage 55" prévu pour 10 venir en prise avec un organe de retenue 56" du support 20". L'organe d'accrochage 55" est formé par l'extrémité de la paroi frontale 31" opposée à la paroi de guidage 37". L'organe de retenue 56" est formé par la languette élastique 75" du support 20" munie d'un crochet inférieur 78". L'organe d'accrochage 55" est prévu pour venir en prise avec un autre organe de 15 retenue 57" du support 20". L'autre organe de retenue 57" est formé par la languette élastique 75" du support 20" munie d'un autre crochet inférieur 79" disposé entre le crochet inférieur 78" et l'extrémité libre de la languette élastique 75". La languette élastique 75" présente un organe d'actionnement 80" disposé entre le crochet inférieur 78" et la base 76". 20 L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" illustré aux figures 20 et 21 présente une paroi périphérique 41", une face latérale 42" comportant une ouverture de remplissage 43" s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41", et une autre face latérale 44" définissant une ouverture de démoulage 45" s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41". L'ouverture de remplissage 43" 25 s'étendant jusqu'à la paroi périphérique 41" est prévue pour être disposée en regard de l'ouverture de sortie 52" d'aliments hachés du conduit 50". La paroi périphérique 41" définit partiellement l'espace de réception d'aliments hachés. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" est dépourvu de paroi de fond. La paroi périphérique 41" est fendue transversalement. La 30 paroi périphérique 41" forme une charnière élastique médiane 60". La paroi - périphérique 41" présente deux bords d'extrémité 48", 49" susceptibles d'être rapprochés et écartés l'un de l'autre, les deux bords d'extrémité 48", 49" étant écartés l'un de l'autre au repos, tel que représenté à la figure 21. La charnière élastique médiane 60" est prolongée par deux parties recourbées 61", 62" présentant chacune une nervure extérieure longitudinale 63", 64". Les nervures extérieures longitudinales 63", 64" permettent de rigidifier les parties recourbées 61", 62". L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" est muni de moyens de préhension 47". Deux moyens de préhension 47" sont agencés aux extrémités de la paroi périphérique 41" fendue transversalement. Deux nervures extérieures d'extrémité 67", 68" s'étendent entre les moyens de préhension 47" et les bords d'extrémité 48", 49" de la paroi périphérique 41" fendue transversalement. Les nervures extérieures longitudinales' 63", 64" s'interrompent avant les moyens de préhension 47", ménageant des charnières élastiques latérales 65", 66". Ainsi la paroi périphérique 41" est au moins partiellement déformable élastiquement par flexion, au niveau de la charnière élastique médiane 60" et des charnières élastiques latérales 65", 66". L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" présente un plan de symétrie passant par les nervures extérieures longitudinales 63", 64". Ainsi l'ouverture de remplissage 43" pourrait servir d'ouverture de démoulage, et l'ouverture de démoulage 45" pourrait servir d'ouverture de remplissage. L'accessoire de moulage de préparations hachées 40" comporte un organe de commande 58" prévu pour coopérer avec l'organe de retenue 56". L'organe de commande 58" est formé par les nervures extérieures d'extrémité 67", 68". Ainsi l'organe de commande 58" est agencé près d'une extrémité de la paroi périphérique 41" fendue transversalement. Les nervures extérieures d'extrémité 67", 68" sont susceptibles de venir en contact avec l'organe d'actionnement 80" lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" est en place dans l'élément de boîtier 30". La pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55" de la prise avec l'organe de retenue 56", autorisant un déplacement de l'élément de 2894437 -21 -boîtier 30" par rapport au support 20" libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. Plus particulièrement, la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe de commande 58", formé par les nervures extérieures d'extrémité 67", 68". L'organe de commande 58" coopère 5 alors avec l'organe de retenue 56" formé par la languette élastique 75" du support 20" munie du crochet inférieur 78", pour libérer l'organe d'accrochage 55" formé par l'extrémité de la paroi frontale 31" opposée à la paroi de guidage 37". Dans ce troisième exemple de réalisation, le support 20" forme une partie fixe 10 d'un boîtier en deux parties, l'élément de boîtier 30" formant une partie mobile dudit boîtier. L'élément de boîtier 30" est détachable du support 20". Le fonctionnement de ce troisième exemple de réalisation est le suivant. L'utilisateur monte sur un bloc moteur de hachoir le bloc de coupe 2" avec l'écrou 7", puis met en place l'organe de montage 21" du support 20" sur 15 l'écrou 7". L'utilisateur peut ensuite assembler l'élément de boîtier 30" sur le support 20" en disposant la paroi d'appui 33" sur le barreau 70". L'utilisateur dispose alors l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" sur la paroi frontale 31" de l'élément de boîtier 30", en utilisant par exemple les organes de préhension 47". Pour cela, l'utilisateur peut exercer une pression sur la paroi 20 périphérique 41" pour déformer la charnière élastique médiane 60", de manière à ce que les nervures extérieures 63", 64" puissent venir en appui à l'intérieur des parois latérales 32". Le logement 53" défini par le support 20" et l'élément de boîtier 30" présente ainsi une ouverture d'introduction prévue pour la mise en place de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40". Les bords 25 d'extrémité 48", 49" de la paroi périphérique 41" en place dans le logement 53" sont ainsi rapprochés par rapport à leur position de repos. Si désiré, la paroi périphérique 41" peut être conçue de manière à ce que les bords d'extrémité 48", 49" soient en contact l'un avec l'autre lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" est disposé dans le logement 53". L'utilisateur peut 30 ensuite faire pivoter l'élément de boîtier 30 par rapport au support 20" jusqu'à ce que l'organe d'accrochage 55" vienne en prise avec l'organe de retenue - 22 -56", tel que représenté à la figure 22. L'utilisateur introduit ensuite les aliments dans le bloc de coupe 2". Les aliments hachés issus de la sortie d'évacuation 14" entrent dans le conduit 50", passent l'ouverture de remplissage 43" et atteignent l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" disposé dans le logement 53". L'utilisateur peut contrôler par la fenêtre transparente ou translucide de la paroi frontale 31" le remplissage de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" et arrêter le moteur du hachoir lorsque le remplissage est jugé suffisant. Toutefois si l'utilisateur n'est pas suffisamment attentif, les aliments hachés recueillis dans l'espace de réception d'aliments hachés exercent une pression sur la paroi périphérique 41" de l'accessoire de moulage de préparations hachées 40". Les charnières élastiques latérales 65", 66" se déforment et permettent à l'organe de commande 58" formé par les nervures extérieures d'extrémité 67", 68" de repousser l'organe d'actionnement 80" issu de la languette élastique 75". La déformation de la languette élastique 75" écarte l'organe de retenue 56" de l'organe d'accrochage 55". La matière hachée peut alors pousser la paroi frontale 31", provoquant le pivotement de l'élément de boîtier 30" sur le support 20". L'espace d'expansion ainsi libéré pour les aliments hachés provoque une diminution de l'effort exercé sur la paroi périphérique 41". Les charnières élastiques latérales 65", 66" exercent un effort de rappel écartant l'organe de commande 58" de l'organe d'actionnement 80". La languette élastique 75" tend à reprendre sa position de repos. L'autre organe de retenue 57" vient alors en prise avec l'organe d'accrochage 55", tel que représenté à la figure 23, après que l'organe de retenue 56" a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage 55". L'espace libéré entre la paroi périphérique 41" et la paroi principale 24" du support 20" permet l'expansion des aliments hachés sans risque de détériorer le dispositif de moulage de préparations hachées. L'élément de boîtier 30" reste relié au support 20" après que l'organe d'accrochage 55" a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue 56". Ainsi la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer 2894437 - 23 - l'organe de commande 58" coopérant avec l'organe de retenue 55", pour libérer l'organe d'accrochage 55". L'organe de commande 58" appartient à l'accessoire de moulage de préparations hachées 40". La pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est 5 susceptible de libérer l'organe d'accrochage 55" de la prise avec l'organe de retenue 56", autorisant un déplacement de l'élément de boîtier 30" par rapport au support 20" libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés, qui évite la destruction du dispositif de moulage de préparations hachées. L'utilisateur peut retirer l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" 10 de l'élément de boîtier 30" en relevant la languette élastique 75". L'autre organe de retenue 57" libère alors l'organe d'accrochage 55" et l'élément de boîtier 30" peut basculer par rapport au support 20" en pivotant sur le barreau 70" sous l'effet de la gravité, pour atteindre la position illustrée à la figure 24. L'utilisateur peut retirer l'élément de boîtier 30" du support 20" en dégageant 15 l'élément d'arrêt 36" de la butée d'arrêt 72", puis dégager l'accessoire de moulage de préparations hachées 40" de l'élément de boîtier 30" en rapprochant les organes de préhension 47". Lorsque l'accessoire de moulage de préparation hachées 40" a été retiré de l'élément de boîtier 30", l'élasticité de la charnière élastique 60" permet l'écartement des bords d'extrémité 48", 20 49" de la paroi périphérique 41" et de commencer le démoulage de la préparation hachée. Si nécessaire, l'utilisateur peut écarter encore davantage les bords d'extrémité 48", 49" à l'aide des organes de préhension 47" pour terminer le démoulage de la préparation hachée. A titre de variante, l'autre organe de retenue 57" issu du support 20" pourrait 25 venir en prise avec un autre organe d'accrochage issu de l'élément de boîtier 30" après que l'organe de retenue 56" a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage 55". A titre de variante, l'autre organe de retenue 57" pourrait être supprimé. L'élément de boîtier 30" resterait toutefois relié au support 20" après que 30 l'organe d'accrochage 55" a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue -24- 56", du fait du pivotement de la paroi d'appui 33" sur le barreau 70" et du blocage exercé par l'élément d'arrêt 36" coopérant avec la butée d'arrêt 72". A titre de variante complémentaire, l'élément de boîtier 30, 30', 30" n'est pas nécessairement détachable du support 20, 20', 20" mais peut être seulement 5 mobile par rapport au support 20, 20', 20". La présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits et à leurs variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications | - L'invention concerne un dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un support (20") et un élément de boîtier (30") définissant un conduit (50") débouchant dans un logement (53") prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées (40"), le conduit (50") et l'accessoire de moulage de préparations hachées (40") définissant un espace de réception d'aliments hachés.- Conformément à l'invention, le support (20") comporte un organe de retenue (56") et l'élément de boîtier (30") comporte un organe d'accrochage (55") prévu pour venir en prise avec l'organe de retenue (56"), la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés étant susceptible de libérer l'organe d'accrochage (55") de la prise avec l'organe de retenue (56"), autorisant un déplacement de l'élément de boîtier (30") par rapport au support (20") libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. | 1. Dispositif de moulage de préparations hachées, comportant un support (20 ; 20' ; 20") prévu pour être monté sur une sortie d'évacuation (14 ; 14' ; 14") d'aliments hachés et un élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") prévu pour être relié audit support (20 ; 20' ; 20"), ledit support (20 ; 20' ; 20") et ledit élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") définissant un conduit (50 ; 50' ; 50") débouchant dans un logement (53 ; 53' ; 53") prévu pour recevoir un accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40"), le conduit (50 ; 50' ; 50") et l'accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40") définissant un espace de réception d'aliments hachés, caractérisé en ce que le support (20 ; 20' ; 20") comporte un organe de retenue (56 ; 56' ; 56") et en ce que l'élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") comporte un organe d'accrochage (55 ; 55' ; 55") prévu pour venir en prise avec l'organe de retenue (56 ; 56' ; 56"), la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés étant susceptible de libérer l'organe d'accrochage (55 ; 55' ; 55") de la prise avec l'organe de retenue (56 ; 56' ; 56"), autorisant un déplacement de l'élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") par rapport au support (20 ; 20' ; 20") libérant un espace d'expansion pour les aliments hachés. 2. Dispositif de moulage de préparations hachées selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") reste relié au support (20 ; 20' ; 20") après que l'organe d'accrochage (55 ; 55' ; 55") a cessé d'être en prise avec l'organe de retenue (56 ; 56' ; 56"). 3. Dispositif de moulage de préparations hachées selon la 2, caractérisé en ce qu'un autre organe de retenue (57") issu du support (20") vient en prise avec l'organe d'accrochage (55") ou avec un autre organe d'accrochage issu de l'élément de boîtier après que l'organe de retenue (56") a cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage (55"). 2894437 - 26 - 4. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une la 2, caractérisé en ce que l'organe de retenue (56) ou un autre organe de retenue issu du support vient en prise avec un autre organe d'accrochage (157) issu de l'élément de boîtier (30) après que l'organe de retenue (56) a 5 cessé d'être en prise avec l'organe d'accrochage (155). 5. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la pression exercée par les aliments hachés dans l'espace de réception d'aliments hachés est susceptible de déplacer l'organe d'accrochage (55) par rapport à l'organe 10 de retenue (56). 6. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer un organe de commande (58') coopérant avec l'organe d'accrochage (55') pour libérer l'organe de retenue 15 (56'). 7. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la pression exercée par les aliments hachés est susceptible de déplacer un organe de commande (58") coopérant avec l'organe de retenue (56") pour libérer l'organe d'accrochage 20 (55"). 8. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que l'organe de commande (58' ; 58") appartient à l'accessoire de moulage de préparations hachées (40' ; 40"). 25 9. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40' ; 40") présente une paroi périphérique (41' ; 41") au moins partiellement déformable élastiquement par flexion.-27- 10. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la paroi périphérique (41' ; 41") est fendue transversalement. 11. Dispositif de moulage de préparations hachées selon les 8 et 10, caractérisé en ce que l'organe de commande (58' ; 58") est agencé près d'une extrémité de la paroi périphérique (41' ; 41") fendue transversalement. 12. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40' ; 40") est dépourvu de paroi de fond. 13. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40) est pourvu d'un organe de sectionnement (48), l'ouverture de remplissage (43) étant agencée entre l'organe de sectionnement (48) et une ouverture de sortie (52) du conduit (50) lorsque l'accessoire de moulage de préparations hachées (40) est agencé dans le logement (53). 14. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40") est muni de moyens de préhension (47 ; 47' ; 47"). 15. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40' ; 40") comporte deux moyens de préhension (47' ; 47") agencés aux extrémités de la paroi périphérique (41' ;41") fendue transversalement. 16. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que le logement (53' ; 53") est défini par le support (20' ; 20") et l'élément de boîtier (30' ; 30").- 28 - 17.Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que l'élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") est monté amovible sur le support (20 ; 20' ; 20"). 18. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que l'accessoire de moulage de préparations hachées (40 ; 40' ; 40") est monté amovible dans le logement (53 ; 53' ; 53"). 19. Dispositif de moulage de préparations hachées selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que l'élément de boîtier (30 ; 30' ; 30") présente une fenêtre transparente ou translucide. | A | A23,A22 | A23P,A22C | A23P 1,A22C 7 | A23P 1/10,A22C 7/00 |
FR2889279 | A1 | JOINT POUR PUITS DE BOUGIE | 20,070,202 | La présente invention se rapporte à un joint plus particulièrement adapté pour assurer l'étanchéité autour d'un puits de bougie. Pour initier la combustion dans un moteur, des bougies sont placées en partie supérieure des chambres de combustion. Pour permettre leur changement sans avoir à démonter le moteur, les bougies sont placées dans un logement appelé par la suite puits de bougie qui s'étend depuis la chambre de combustion jusqu'à l'extérieur du moteur, traversant la protection disposée au-dessus de la culasse du moteur appelée par la suite couvre-culasse. Sur la figure 1, on a représenté en 10 un puits de bougie ainsi qu'une ouverture 12 ménagée dans un couvre-culasse 14 permettant le passage dudit puits de bougie. L'intérieur du couvre-culasse contenant un lubrifiant, un joint 16 est prévu pour assurer l'étanchéité entre l'ouverture 12 du couvre-culasse et le puits de bougie 10. Ce joint 16 comprend un corps 18 sous forme d'anneau, susceptible d'être maintenu au niveau de l'ouverture 12, une lèvre 20 susceptible d'entourer le puits de bougie ainsi qu'une zone 22 intermédiaire conique, reliant la lèvre 20 au corps 18. Généralement, le joint est réalisé en élastomère. Selon un mode de réalisation, le corps 18 comprend un noyau ayant la fonction de raidisseur, réalisé par exemple en polyamide, afin d'assurer un bon maintien du joint au niveau de l'ouverture et d'obtenir des caractéristiques mécaniques satisfaisantes. Pour assurer une pression suffisante en périphérie du puits de bougie, la lèvre 20 comprend un ressort 24 en spirale, noyé dans l'élastomère, susceptible 2889279 2 d'entourer le puits de bougie. Grâce à son élasticité, le ressort 24 est sensé exercé un effort concentrique sur le conduit. Selon une autre caractéristique des joints existants, afin d'assurer l'étanchéité malgré les défauts de coaxialité entre les axes de l'ouverture et du puits de bougie, la zone intermédiaire est souple permettant d'adapter la géométrie du joint à celle des pièces à étancher. Les joints existants ne donnent pas satisfaction pour les raisons suivantes: Lors de la réalisation du joint, l'élastomère a tendance à s'infiltrer entre les spires du ressort. Ainsi, le ressort est sensiblement figé dans l'élastomère et perd une grande partie de ses propriétés élastiques si bien que l'effort de pression concentrique du joint sur le puits de bougie est fortement réduit. Enfin, le procédé de moulage du joint est relativement complexe et coûteux dans la mesure où deux éléments indépendants, le ressort et le raidisseur, doivent être positionnés à l'intérieur du moule. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un nouveau joint de conception simple dont la structure permet d'assurer une bonne étanchéité. A cet effet, l'invention a pour objet un joint susceptible d'assurer l'étanchéité entre deux surfaces concentriques, notamment entre un cylindre et une ouverture permettant le passage dudit cylindre, ledit joint comportant d'une part un corps susceptible d'assurer la liaison entre le joint et l'ouverture, et d'autre part, une lèvre susceptible d'entourer le cylindre à étancher, une paroi mince assurant la liaison entre ledit corps et ladite lèvre et formant une barrière d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau d'un seul tenant, comportant une première partie formant raidisseur au niveau du corps du joint, une seconde partie sous forme d'anneau prévue au niveau de la lèvre, ainsi qu'au moins un élément de liaison reliant la première partie et la seconde partie et en ce que ledit noyau en un premier matériau est noyé ou partiellement revêtu par 2889279 3 un second matériau, le premier matériau ayant une plus grande rigidité que le second. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard 5 des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une coupe d'un joint pour puits de bougie selon l'art antérieur, - la figure 2 est une coupe d'un noyau d'un joint selon l'invention, - la figure 3 est une coupe d'un joint selon l'invention, -la figure 4 est une vue en perspective illustrant un joint de puits de bougie, 10 - la figure 5 est une coupe d'un joint selon l'invention en place, et - la figure 6 est une vue en perspective d'une variante d'une partie du noyau du joint selon l'invention. Sur les figures 2 à 5, on a représenté en 30 un joint susceptible d'assurer l'étanchéité entre un puits de bougie 32 et une ouverture 34 ménagée dans un 15 couvre-culasse 36 pour permettre le passage dudit puits. Toutefois, même si l'invention est décrite appliquée à un puits de bougie, le joint selon l'invention peut être appliqué à d'autres domaines et assurer l'étanchéité entre un conduit et une ouverture permettant le passage dudit conduit. Le joint comprend deux parties sensiblement concentriques, un corps 38 sous forme d'anneau susceptible d'assurer la liaison entre le joint et la paroi au niveau de laquelle est ménagée l'ouverture 34 et d'autre part une lèvre 40 susceptible d'entourer le conduit 32, une paroi mince 42 sensiblement conique, appelée par la suite membrane, assurant la liaison entre le corps 38 et la lèvre 40 et constituant une barrière d'étanchéité. Selon l'invention, le joint comprend un noyau 44 en un premier matériau, illustré en détails sur la figure 2, noyé ou partiellement revêtu par un revêtement 46 en un second matériau, par exemple en élastomère, le premier matériau, par 2889279 4 exemple une matière plastique, notamment un polyamide, ayant une plus grande rigidité que le second. Selon l'invention, le noyau 44 comprend une première partie 48 formant raidisseur au niveau du corps 38 du joint, une seconde partie 50 sous forme d'anneau prévue au niveau de la lèvre 40, ainsi qu'au moins un élément de liaison 52 reliant la première partie 48 et la seconde partie 50. L'anneau 50 est susceptible d'entourer le conduit et permet d'exercer un effort concentrique sur le conduit afin d'obtenir une bonne étanchéité. Contrairement à l'art antérieur, les propriétés élastiques de l'anneau 50 ne sont pas altérées lors du moulage de l'élastomère car ce dernier ne pénètre pas à l'intérieur dudit anneau comme il pouvait le faire dans le cas d'un ressort. De plus, contrairement à l'art antérieur, le raidisseur 48, l'anneau 50 et le ou les éléments de liaison 52 sont réalisés d'un seul tenant ce qui simplifie la réalisation du joint, un seul élément devant être positionné dans le moule avant l'injection de l'élastomère. La simplification du procédé permet notamment de réduire les coûts et de limiter les rebus. Malgré la faible section de l'anneau, ce dernier étant relié au raidisseur, son positionnement à l'intérieur du moule est simplifié. Ainsi, d'un joint à l'autre, l'anneau est toujours parfaitement placé et conserve son efficacité. Selon une autre caractéristique de l'invention, le noyau comprend plusieurs pattes 52 assurant la liaison entre l'anneau 50 et le raidisseur 48. Les pattes 52 ont une section relativement faible afin de pouvoir se déformer de manière élastique et adapter la géométrie du joint à celle des pièces à étancher, et de compenser notamment les défauts de coaxialité entre l'ouverture 34 et le conduit 32, comme illustré sur la figure 5. A titre d'exemple, l'anneau 50 a une section de l'ordre de 2 mm de diamètre et les pattes ont une épaisseur de l'ordre de 1 mm. 2889279 5 Comme illustré sur la figure 3, les pattes 52 sont noyées dans le second matériau en élastomère au niveau de la membrane 42. En complément, le second matériau recouvre partiellement l'anneau 50, à l'exception de la surface orientée vers l'extérieur afin de former la lèvre 40. Enfin, le second matériau recouvre partiellement le raidisseur 38, notamment la surface du raidisseur 38 susceptible d'être en regard du conduit 32 avec un prolongement au niveau de la surface supérieure et de la surface inférieure. Selon un avantage procuré par le joint de l'invention, l'anneau étant réalisé en un matériau plus rigide que l'élastomère, il est difficilement extensible ce qui permet de comprimer l'élastomère contre la surface du conduit 32. Néanmoins, l'anneau 50 réalisé en un matériau plastique peut se déformer légèrement de manière à s'adapter à des conduits 32 non cylindriques ou ayant des défauts de cylindricité. Selon une variante de l'invention, pour accroître ses propriétés élastiques et augmenter ses capacités d'allongement, l'anneau 50 peut décrire une sinusoïde en hauteur, comme illustré sur la figure 6. Cette configuration permet d'améliorer l'adaptabilité du joint aux formes du conduit 32 et d'obtenir une bonne étanchéité même si ledit conduit 32 a une section non circulaire. A titre d'exemple, on utilise pour le noyau un matériau, par exemple une matière plastique, ayant un module élastique de 3000 à 9000 MPa, et pour les éléments assurant l'étanchéité un matériau, par exemple un élastomère, ayant un module élastique de 2 à SMPa. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes et les dimensions du joint ainsi que les matériaux utilisés pour les parties constitutives dudit joint. Enfin, le joint selon l'invention peut être utilisé dans d'autres applications pour lesquelles il est nécessaire d'assurer une étanchéité entre deux surfaces concentriques, notamment entre une ouverture et un cylindre creux (conduit) ou plein (axe) | L'objet de l'invention est un joint susceptible d'assurer l'étanchéité entre deux surfaces concentriques, notamment entre un cylindre (32) et une ouverture (34) permettant le passage dudit cylindre, ledit joint comportant d'une part un corps (38) susceptible d'assurer la liaison entre le joint et l'ouverture, et d'autre part, une lèvre (40) susceptible d'entourer le cylindre (32) à étancher, une paroi mince (42) assurant la liaison entre ledit corps (38) et ladite lèvre (40) et formant une barrière d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau (44) d'un seul tenant, comportant une première partie (48) formant raidisseur au niveau du corps (38) du joint, une seconde partie (50) sous forme d'anneau prévue au niveau de la lèvre (40), ainsi qu'au moins un élément de liaison (52) reliant la première partie (48) et la seconde partie (50) et en ce que ledit noyau (44) en un premier matériau est noyé ou partiellement revêtu par un second matériau (46), le premier matériau ayant une plus grande rigidité que le second. | 1. Joint susceptible d'assurer l'étanchéité entre deux surfaces concentriques, notamment entre un cylindre (32) et une ouverture (34) permettant le passage dudit cylindre, ledit joint comportant d'une part un corps (38) susceptible d'assurer la liaison entre le joint et l'ouverture, et d'autre part, une lèvre (40) susceptible d'entourer le cylindre (32) à étancher, une paroi mince (42) assurant la liaison entre ledit corps (38) et ladite lèvre (40) et formant une barrière d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comprend un noyau (44) d'un seul tenant, comportant une première partie (48) formant raidisseur au niveau du corps (38) du joint, une seconde partie (50) sous forme d'anneau prévue au niveau de la lèvre (40), ainsi qu'au moins un élément de liaison (52) reliant la première partie (48) et la seconde partie (50) et en ce que ledit noyau (44) en un premier matériau est noyé ou partiellement revêtu par un second matériau (46), le premier matériau ayant une plus grande rigidité que le second. 2. Joint selon la 1, caractérisé en ce que le second matériau 15 est un élastomère et en ce que le premier matériau est une matière plastique, notamment un polyamide. 3. Joint selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le noyau (44) comprend plusieurs pattes (52) assurant la liaison entre l'anneau (50) et le raidisseur (48), lesdites pattes ayant une section relativement faible afin de pouvoir se déformer de manière élastique. 4. Joint selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les élément(s) de liaison (52) sont noyés dans le second matériau formant la paroi mince (42), ledit second matériau recouvrant au moins partiellement l'anneau (50) afin de former la lèvre (40). 5. Joint selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'anneau (50) a une section de l'ordre de 2 mm. 6. Joint selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'anneau (50) décrit une sinusoïde en hauteur pour accroître ses 5 propriétés élastiques et augmenter ses capacités d'allongement. | F,H | F16,H01 | F16J,H01T | F16J 15,H01T 13 | F16J 15/06,H01T 13/08 |
FR2892698 | A1 | QUILLE ACTIVE | 20,070,504 | -1- La présente invention concerne une quille de bateau, particulièrement de voilier, dont les objectifs sont identiques à ceux d'une quille traditionnelle de voilier : assurer un couple avec les forces générées par le vent sur les voiles permettant sa progression, assurer un plan anti-dérive nécessaire à la tenue d'un cap au près du vent, permettre au voilier de se redresser après avoir été couché à 90 sur le plan d'eau. Ces objectifs sont obtenus aujourd'hui par une masse inerte métallique lourde avec un bras de levier long profondément enfoncé sous la ligne de flottaison. Cette masse et ce bras de levier engendrent un grand déplacement d'eau préjudiciable au déplacement du voilier, à ses structures (perte de quille, talonnage...), à sa rapidité et sa souplesse de manoeuvre. Le dispositif selon l'invention est actif dans le sens où il déplace son centre de gravité en fonction de la gîte du voilier. Cette action permet de réduire la masse et la profondeur du bras de levier vertical, par la création d'un second bras de levier oscillant autour de l'horizontale. L'addition de ces deux couples génèrent un couple de redressement plus élevé et moins violent. Sa stabilité axiale est améliorée. Par conséquent, le plan anti-dérive reste plus vertical et donc plus efficace pour garder un cap au près du vent, et une plus grandes vitesse sur toutes les allures. Ce dispositif se compose de plusieurs éléments mais est homogène dans son objet. Le schéma de principe illustre l'invention. En référence au schéma de principe, le premier élément fixé sous la coque à quelques centimètres au dessus de la ligne de flottaison est la semelle (1). Cette semelle en matière relativement souple contient une chambre interne (2) creuse et étanche qui sera remplie de liquide. Le deuxième élément est un appendice (3) composé de matières différentes (4) (7) et d'une chambre interne (5) creuse en relation avec celle de la semelle (1). La semelle (1) et l'appendice (3) sont liés entre eux par la jonction (6) en matière souple qui permet la mobilité axiale de l'appendice. En descendant le long de l'appendice, la matière est de plus en plus rigide (4) pour devenir dure (7). Dans cette partie dure (7) est moulée une pièce métallique en aluminium ou -2- dérivé, inox ou matériau composite léger (8). Cette partie (8) est le support d'un aileron anti-dérive (9) interchangeable et relevable ou non. Cet ensemble homogène en forme de Y à l'extérieur et à l'intérieur duquel une chambre creuse (2) (5), également en forme de Y, sera remplie de liquide à la pression atmosphérique. Cette forme en Y permet de modifier le volume de la chambre globale sans modifier son périmètre lorsque l'on déplace l'appendice à droite ou à gauche et d'augmenter le volume de la partie de la semelle vers laquelle il est en opposition. Sur la surface (10) de la semelle (1), un dépôt de caoutchouc naturel ou de silicone rend intime les contacts entre la semelle et la coque. Une plaque métallique ou en matériau composite perforée (11) est moulée dans la semelle et permet la pose de fixations (16) démontables sur toute la surface de contact entre la coque (17) et la semelle (1). Cette jonction démontable permet de changer la quille sans créer de dommage à la coque. La fixation d'un liston périphérique(12) assure la tenue de la lèvre de la semelle (1) sur la coque (17). L'évent (13) permet de chasser l'air lors du remplissage par la valve (14) et permet la vidange par la valve (15). Le changement de la densité du liquide intervient sur le comportement du voilier. La vidange de la quille est nécessaire avant ou pendant le grutage. Un bourrelet néoprène interchangeable suit l'arête avant de la quille. Le principe de fonctionnement s'articule autour de plusieurs phénomènes physiques simples. La masse de liquide de la chambre interne de la quille perd sa masse lors de son immersion dans le plan d'eau, au delta de densité près. Ce phénomène réduit considérablement la masse de la quille lorsque le voilier est dans l'eau. Lorsque le voilier est vertical, les deux bras latéraux du Y reçoivent les mêmes forces de pesanteur. Lorsque le voilier s'incline sur un bord, le bras opposé sort de l'eau et la masse du liquide qu'il contient devient active et exerce une force en relation avec la masse de liquide hors de l'eau. Cette masse est directement liée à l'inclinaison du voilier. L'inclinaison du voilier déplace son point d'appui sur le plan d'eau sur le bras du Y immergé. Cela entraîne un allongement du bras de levier entre le point d'appui et le centre de gravité de la masse du liquide hors d'eau. Cet allongement crée un couple de redressement oscillant autour de l'horizontale, proportionnel à la gîte qui l'a généré. -3- De plus, l'inclinaison du voilier déplace son point d'appui sur le bras immergé. Une partie de l'autre bras étant hors de l'eau, la surface d'appui du voilier sur la chambre interne diminue, ce qui entraîne une augmentation de pression sur cette surface, un écrasement de la chambre creuse, le déplacement du liquide qu'elle contient vers le reste de la chambre interne hors d'eau et le gonflement des parties souples pour absorber le liquide déplacé. La forme en Y précédemment décrite facilite ce déplacement en augmentant le volume dans la chambre en opposition à l'inclinaison. Ce transfert de masse vient augmenter le couple de redressement et la correction de la gîte, c'est l'une des caractéristiques actives de la quille. La partie verticale du Y remplie de liquide a comme objectifs de modifier la forme de la quille sous gîte en augmentant le volume disponible hors d'eau, d'assurer le redressement du voilier en créant un couple entre le centre de gravité du voilier et le centre de gravité de la masse liquide contenue dans la chambre de l'appendice. Ce couple s'additionne au couple précédemment cité pour former un couple résultant supérieur pour réaliser le redressement du voilier. Cet appendice tend à rester vertical grâce à sa mobilité axiale ce qui permet au plan anti-dérive de l'aileron de garder toutes ses performances malgré la gîte et de conserver un cap au plus près du vent. Ceci est une des caractéristiques actives de la quille. L'aileron anti-dérive permet au voilier de garder un cap au plus près du vent par ses appuis latéraux sur l'eau. Cet appui n'a pas la force nécessaire pour modifier la forme en Y. Seule la modification des pressions et des surfaces d'appuis est capable de réaliser ce changement. Le plan axial n'est qu'une des composantes des forces. Pour les embarcations à moteur ou à rame ne nécessitant pas de quille, une semelle sans appendice donnera une plus grande stabilité latérale à l'embarcation. Les mêmes phénomènes physiques, précédemment cités, jouent pour corriger l'assiette. La fabrication de ce dispositif en matière relativement souple est armée de toile comme un pneumatique de roue d'automobile, et moulée à chaud sous haute pression. -4- Pour une utilisation de pêche promenade, cette est réalisée en matière plastique, par moulage traditionnel, en une seule pièce, avec ou sans dérive. La quille active, même percée, offre une stabilité au voilier. Sa souplesse peut encaisser un talonnage sans endommager la structure du voilier. La faible profondeur de la partie active de la quille de l'ordre du mètre, et sa très faible masse, permettent au voilier monocoque de rivaliser en vitesse avec les multicoques de même longueur et d'avoir un cap plus serré au près du vent | La présente invention concerne une quille de bateau, particulièrement de voilier, dont les objectifs sont identiques à ceux d'une quille traditionnelle de voilier. Ces objectifs sont obtenus aujourd'hui par une masse inerte métallique lourde avec un bras de levier long profondément enfoncé sous la ligne de flottaison. Cette masse et ce bras de levier engendrent un grand déplacement d'eau préjudiciable au déplacement du voilier, à ses structures, à sa rapidité et sa souplesse de manoeuvre. Le dispositif selon l'invention est actif dans le sens où il déplace son centre de gravité en fonction de la gîte du voilier. Cette action permet de réduire la masse et la profondeur du bras de levier vertical, par la création d'un second bras de levier oscillant autour de l'horizontale. L'addition de ces deux couples génèrent un couple de redressement plus élevé et moins violent. Sa stabilité axiale est améliorée. Par conséquent, le plan anti-dérive reste plus vertical et donc plus efficace pour garder un cap au près du vent, et une plus grande vitesse sur toutes les allures. Les performances sont proches de celles d'un catamaran de même longueur, avec un cap plus près du vent. | Revendications 1) - Dispositif permettant de créer des couples de forces assurant à un bateau monocoque, voilier ou non, sa stabilité à la gîte et son redressement en tenant un cap au plus près du vent. Ce dispositif comporte un élément (1) fixé sous la coque du bateau relativement souple et un appendice (3) de plus en plus rigide. Un élément (6) souple réalise la jonction entre l'élément (1) et l'élément (3). Un élément (7) rigide dans lequel est moulé une pièce (8) métallique ou en matériau composite, prolonge la partie inférieure de l'élément (3). Sur l'élément (8) est fixé un élément (9) anti-dérive interchangeable, relevable ou non. 2) ù Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que l'élément (1) contient une chambre interne (2) creuse, déformable, remplie de liquide. 3) - Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que l'élément (3) contient une chambre interne (5) en relation avec la chambre (2) de l'élément (1), formant un Y remplie de liquide. 4) - Dispositif selon la 1 ou 2 ou 3 caractérisée en ce que l'élément (6) souple qui relie l'élément (1) à l'élément (3) pour assurer la mobilité axiale de l'élément (3) et permet de modifier le volume des chambres sans en modifier le périmètre. 5) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisée en ce que dans l'élément (7) est moulée une pièce métallique ou en matériau composite (8). 6) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'élément (8) est le support de l'élément (9). 7) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 25 caractérisée en ce que l'élément (9) est interchangeable, relevable ou non. 8) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les chambres internes (2) et (5) sont vidangeables et remplissables. 9) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 30 caractérisée en ce que l'élément (1) est démontable sans endommager la coque du bateau 10) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'élément (1) est fixé à la coque du bateau grâce à une-6- plaque métallique ou en matériau composite (11) perforé et moulé dans la masse de l'élément (1). 11) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la forme du Y extérieur et intérieur permet de modifier le 5 volume global sans modifier le périmètre. 12 ) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la partie (1) sans appendice, sous un bateau plat, améliore sa stabilité. | B | B63 | B63B | B63B 41 | B63B 41/00 |
FR2901640 | A1 | COMPOSE D'INSERTION DU LITHIUM UTILISABLE COMME MATIERE ACTIVE CATHODIQUE D'UN GENERATEUR ELECTROCHIMIQUE RECHARGEABLE AU LITHIUM | 20,071,130 | matières actives négatives plus capacitives telles que celles à base de Si-C, ou celles à base de composés intermétalliques, mais aussi par des matières actives positives fonctionnant à plus haute tension que 4 V. Un accroissement de 1 Volt de la tension de fonctionnement de l'électrode positive lithium-ion est susceptible d'induire, suivant la capacité atteinte (110-130 mAh/g) par l'électrode positive, un accroissement de l'énergie massique et/ou volumique de 10 à 15% de l'ensemble électrode positive, séparateur et électrode négative ( stack électrochimique ). Des matières actives pour électrode positive de générateur lithium-ion, aptes à fonctionner à une tension supérieure à 4, 5 V par rapport au couple Li+/Li, sont connues de l'art antérieur. Elles sont appelées matières actives 5V . Par exemple, la demande de brevet FR 2 831 993 décrit un matériau capable d'insérer réversiblement du lithium et pouvant être utilisé comme matière active positive d'un générateur électrochimique au lithium. Ce matériau peut fonctionner à une tension supérieure à 4,5 V par rapport au couple Li+/Li. Ce matériau est un oxyde de manganèse lithié obtenu par substitution d'une fraction du manganèse par les éléments M et M' et sa structure cristallographique est de type spinelle c'est-à-dire que les ions oxygène forment un assemblage de type cubique compact à faces centrées, les cations occupant. des sites octaédriques et tétraédriques de ces assemblages. Une structure cristallographique typique est celle de l'aluminate de magnésium MgAl2O4. (groupe d'espace Fd3m) Ce matériau a pour formule : LiMn2_x_yMxM' O4 avec x 0 y > 0 et x+y > 0, 5; M = Ni, Co M'= Ti, Al, Co, Mo Le degré d'oxydation du manganèse dans ce matériau est de IV. Tout le manganèse de ce matériau est au degré d'oxydation IV. La décharge de la quasi-totalité de la capacité électrochimique d'un tel matériau est obtenue pour un potentiel supérieur à 4,5V. R:AE3revets\24900\24941-06(1524-te.ytedépôt_doc Un générateur électrochimique de type lithium-ion incorporant ce matériau positif a cependant l'inconvénient de présenter des performances médiocres en décharge sous courant fort (ou décharge rapide) et une faible durée de vie dans des 5 conditions d'utilisation en cyclage. On recherche donc un générateur électrochimique lithium-ion : - apte à fonctionner à une tension supérieure à 4,5 V, - présentant de bonnes performances en décharge rapide 10 (aptitude à la puissance), - offrant une durée de vie en cyclage améliorée. RESUME DE L'INVENTION L'invention propose un composé pouvant être utilisé comme matière active d'une électrode positive d'un générateur 15 lithium-ion. Ce composé présente une tension moyenne de décharge supérieure à 4,5V par rapport au couple Li+/Li, environ 4,7V. Ce composé comprend a)une phase cristalline de type spinelle de 20 formule LiaNiiio, 5_,MnIII2XMnivl, 5_X_yMyO4 dans laquelle M est choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci; 0,8 < a < 1,3 ; 25 0 < x 5 0,15 0 < y 0,15 b)une phase cristalline cubique de formule Lit-tNi1+tO dans laquelle O S t S 1 ; et c)une phase cristalline rhomboédrique de formule 30 Lil_ZNi1+ O2 dans laquelle 0 z S 1. La courbe de tension en décharge du composé selon l'invention présente deux plateaux de décharge, l'un à 4V, l'autre à un potentiel supérieur à 4,5V. Selon un mode de réalisation, a=l. 35 Selon un autre mode de réalisation, 0,01 2x < 0,25 1,5-x-y Selon un autre mode de réalisation, R:'"Brevets\24900A24941-060521-textedépot.doc - ,05 _< 2x 1,5-x-y Selon un autre mode de réalisation, x = 0,07 et y < 0,09. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'un composé selon l'invention, pour la fabrication d'une électrode apte à fonctionner à un potentiel supérieur à 4,5 V par rapport au couple Li'/Li. L'invention fournit encore une électrode positive pour générateur électrochimique au lithium comprenant une matière active comprenant le composé selon l'invention. L'invention fournit encore un générateur électrochimique au lithium comprenant au moins une électrode positive selon l'invention. Selon un mode de réalisation, dans le générateur selon l'invention, la courbe de tension de décharge présente un plateau à une tension supérieure ou égale à environ 4,5 V, et un plateau à une tension d'environ 4 V. Ce composé est préparé par un procédé permettant la formation concomitante des trois phases a), b) et c) à partir d'un seul mélange réactionnel ( formation one pot ). Ce procédé comprend les étapes consistant à : a) fournir un mélange de NiO, MnO2 ou Mn3O4, et un oxyde de métal M; M étant choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci; b) broyer le mélange, c) chauffer le mélange à une température supérieure à 900 C, d) ajouter au mélange un composé à base de lithium, e) chauffer le mélange à une température comprise entre 700 C et 820 C. Selon un mode de réalisation, la température de l'étape e) est comprise entre 730 et 800 C. Selon un mode de réalisation, le composé à base de lithium est Li2CO3. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES - Figure 1 caractérisation électrochimique en piles boutons (versus Li) des spinelles des exemples 2, 3, 4 et 5 (ler cycle, régime lent de décharge: C/20). R:ABrevets\24900\24941-060524-textedépôt.doc - 4 - Figure 2 caractérisation électrochimique en piles boutons (versus Li) des spinelles des exemples 2, 3, 4 et 5 (3ème cycle, régime lent de décharge: C/20). - Figure 3 caractérisation électrochimique en piles 5 boutons (versus Li) des spinelles des exemples 2, 3, 4 et 5 (10ème cycle, régime rapide de décharge: C/5). Capacités respectives ramenées à 100%. - Figure 4 : cyclage de longue durée (décharge en C/10, température ambiante) d'éléments 4/5 A de définitions 10 électrochimiques : - graphite /LiPF6-EC-PC-3DMC/ spinelle de l'exemple 2 - graphite /LiPF6-EC-PC-3DMC/ spinelle de l'exemple 4. - Tests de puissance sur ces mêmes éléments à D/2 et D. EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION 15 Le composé selon l'invention comprend trois phases cristallines. La première phase est une phase cristalline de type spinelle de formule LiaNillo,s-XMnIII2XMnivi,s-X-yMyO4 dans laquelle M est choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et 20 Al, ou un mélange de ceux-ci; 0,8 < a < 1,3 ; 0 < x 0 < y 5 0,15 ; Ni", Mn" et Mn'' désignent respectivement le nickel au 25 degré d'oxydation 2, le manganèse au degré d'oxydation 3 et 4. Selon un mode de réalisation, a=l. Selon un mode de réalisation, (015_ 2x 0,25 1,5-x-y 2x Selon un mode de réalisation, 0,05 0,10 1,5-x-y 30 et de préférence x=0, 07 et y<0,09. Les réactions électrochimiques se produisant au cours de la charge de la spinelle selon l'invention sont les suivantes . Pour un potentiel inférieur à 4,5 V par rapport à Li, 35 il se produit la transformation de Mn" en Mnh". R:ABrevets\24900\24941-060524-textedépdt.doc - Pour un potentiel supérieur à 4,5 V par rapport à Li, il se produit la transformation de Ni" en Nin'. La courbe de charge de la spinelle selon l'invention comporte donc deux parties : - un plateau à une tension inférieure à 4,5V vs. Li+/Li, (environ 4V), relatif à la réaction : Mn" -* Mniv (plateau dit 4V ), -un plateau à une tension supérieure à 4,5V vs. Li+/Li, (environ 4,7V), relatif à la réaction: Ni" --> Nin' ( plateau dit 5V ). La longueur de chaque plateau est proportionnelle à la quantité de chaque espèce électrochimiquement active. La longueur de plateau 4V représente généralement de 1 à 15% de la capacité électrochimique totale de la spinelle. La longueur de plateau 5V représente généralement de 85 à 99% de la capacité électrochimique totale de la spinelle. Il résulte de la présence de Mn" une valeur de tension légèrement abaissée par rapport au composé spinelle 5V de l'art antérieur, mais en revanche, cette tension de fonctionnement plus basse limite l'oxydation de l'électrolyte. La présence d'un plateau à 4V a comme avantage de permettre un contrôle de l'état de charge de l'électrode positive. La demanderesse a constaté que la présence de Mniii n'a pas pour effet d'augmenter la vitesse de dissolution du manganèse dans l'électrolyte. L'électrode positive conserve sa stabilité et une bonne durée de vie dans des conditions de cyclage. Il a par ailleurs été constaté que l'absence de Mn" dans un composé spinelle de type 5V conduit à un matériau peu conducteur et donc à des performances électrochimiques du générateur peu satisfaisantes : mauvaise aptitude à la décharge rapide et perte de capacité en cyclage. La seconde phase du composé selon l'invention est une phase cristalline cubique de formule Lil_tNil+tO dans laquelle 0 t 1. La troisième phase du composé selon l'invention est une phase cristalline rhomboédrique de formule Lit ZNi1+ZO2 dans laquelle 0 z 1. R:yBrevetsv24900\24941-060524-textedépôt.doc La seconde phase et la troisième phase sont dites phases adjointes. Les phases adjointes ne sont pas des formes électrochimiquement actives. Contrairement aux phases lamellaires classiques de l'électrochimie lithium-ion telles que LiCoO2 et LiNiO2 dopé, les phases adjointes ne participent pas, à l'exception de la première charge, à l'augmentation de capacité électrique de l'électrode. Elles ont pour effet d'améliorer la conductivité électrique du composé sans interférer avec l'électrochimie de la phase spinelle. Au contraire, les phases lamellaires classiques de l'électrochimie lithium-ion telles que LiCoO2 et LiNiO2 dopé sont électrochimiquement actives et se détériorent à haut potentiel (4,9 V par rapport à Li+/Li). Les trois phases cristallines du composé selon l'invention sont obtenues par un procédé permettant de les fabriquer simultanément, à partir d'un seul mélange réactionnel. Ce procédé est donc un procédé dit one pot . Le procédé de préparation du composé de l'invention 20 comprend les étapes suivantes : a) on fournit un mélange de NiO, MnO2 ou Mn304, et un oxyde de métal M; M étant choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci. On peut par exemple utiliser TiO2 et/ou Al203. 25 b) on broie et éventuellement on tamise le mélange, c) on chauffe le mélange à une température supérieure à 900 C, de préférence à 950 C. Le chauffage permet de synthétiser un promoteur de la spinelle. d) on ajoute au mélange un composé à base de lithium, 30 tel que le carbonate de lithium Li2CO3. e) on chauffe le mélange à une température comprise entre 700 C et 820 C afin de réaliser la lithiation du promoteur. Une température de chauffage comprise entre 700 C et 820 C 35 à l'étape e) est choisie de préférence pour l'obtention du composé selon l'invention. En effet, un chauffage à une température comprise entre 700 C et 820 C, de préférence entre 730 C et 800 C, permet d'une part la formation de la phase R:ABrevets \24900\24941-060524-textedépôt-doc - spinelle a) déficitaire en nickel et riche en manganèse III et d'autre part la formation concomitante des phases adjointes b) Lil_tNil+tO et c) Lil ZNil+ZOz. On a constaté que la proportion de manganèse III dans la phase spinelle était proportionnelle à la température de chauffage de l'étape e). Toutefois, un chauffage au-delà de 830 C ou plus provoque plus ou moins la dégradation de la structure de la phase spinelle. Le pourcentage de Mn" représente généralement de 1 à 15 % 10 du Mniv. A titre d'exemples : - pour une synthèse réalisée à 750 C . le ratio Mn/Mn est égal à 0,10 (x = 0,07). -pour une synthèse réalisée à 800 C : le ratio Mnui/Mnzv 15 est égal à 0,15 (x = 0,10). Selon un mode de réalisation, l'invention ne concerne pas un mode de préparation d'un composé de type spinelle dans lequel les phases adjointes seraient mélangées à la phase spinelle après obtention de celle-ci, c'est-à-dire un ajout 20 ex-situ des phases adjointes. Les exemples ci-après montrent que l'addition ex-situ des phases adjointes donne de moins bons résultats que dans le cas de leur formation in-situ. La Demanderesse a constaté que la présence de Mn" 25 augmentait la conductivité électrique intrinsèque du composé et induisait le comportement électrochimique en deux plateaux tel que décrit ci-avant. La longueur du plateau du composé comprend donc deux parties. Une première partie à environ 4V représentant de 1 à 30 15% de la capacité électrochimique totale. Une seconde partie à environ 4,7V représentant de 85 à 99% de la capacité électrochimique totale. Le taux de Mn" peut être évalué par dosage oxydo- réduction par le sel de Mohr Fe(NH4)2(SO4)2 en milieu acide 35 fort. Une prise d'essai de spinelle de masse connue est placée dans un erlenmeyer. Un volume connu d'une solution titrée de sel de Mohr et de l'acide sulfurique 6 N sont ajoutés. On fait barboter dans l'erlenmeyer bouché un courant d'azote. On R:ABrevets\24900\24941-060524-textedépôtdoc - chauffe le mélange jusqu'à sa dissolution totale. Au cours de la réaction d'oxydo-réduction, il se produit la réduction des espèces Mn1V et Mnlll en Mn" et l'oxydation du Feu en Fer" . Après refroidissement du mélange, on dose par une solution titrée de dichromate de potassium K2Cr2O7, l'excès de sel de Mohr n'ayant pas réagi. La détection des phases Lil_tNi1+tO cubique et Li,__ZNil+ZO2 rhomboédrique est possible par diffraction des rayons X. Ces phases Li1_eNil+tO cubique et Lil_yNil+ZO2 rhomboédrique sont facilement différenciables de NiO ou de LiNiO2 dopé ou de LiCoO2 par la position des raies en 20 et par affinement Rietveld du profil de diffraction X. La phase spinelle obtenue par ce procédé présente une conductivité électrique intrinsèque améliorée. L'association de la phase spinelle riche en Mn" avec les phases adjointes permet d'obtenir un composé électrochimiquement actif pouvant être utilisé pour la fabrication d'une électrode apte à fonctionner à un potentiel supérieur à 4,5V par rapport à Li+/Li. Lorsque le composé est utilisé comme matière active d'une électrode positive d'un générateur au lithium, la perte de capacité de ce générateur au cours du cyclage est moindre. L'invention a aussi pour objet une électrode positive de générateur électrochimique rechargeable au lithium contenant comme matière électrochimiquement active, le composé tel que décrit précédemment. Ce composé possède la propriété d'insérer réversiblement du lithium. L'électrode est généralement constituée d'un support conducteur servant de collecteur de courant et d'au moins une couche contenant la matière active. Cette couche est réalisée par dépôt sur le support d'une pâte contenant la matière électrochimiquement active, un liant polymère, un diluant et éventuellement des additifs conducteurs. Le liant peut contenir un ou plusieurs des composants suivants le polyfluorure de vinylidène (PVdF) et ses copolymères, le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le polyacrylonitrile, le polyméthacrylate de méthyle ou de butyle, le oolychlorure de vinyle, le polyvinylformal, les polyesters et les polyéthers blocs amides, les polymères de R:ABrevets \24900\24941-060524-textedépôt.doc - l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acrylamide, l'acide itaconique, l'acide sulfonique, les élastomères et les composés cellulosiques. Le procédé de fabrication d'une électrode contenant le composé décrit précédemment comprend les étapes suivantes. On met le liant sous forme de solution ou de suspension dans un solvant. Pour former une pâte, on ajoute à la solution ou suspension la matière active pulvérulente et éventuellement des auxiliaires de fabrication comme par exemple un épaississant. On ajuste la viscosité de la pâte et on recouvre de pâte au moins une face d'un collecteur de courant pour former une couche active. On sèche et on calandre le collecteur recouvert de ladite couche active pour former l'électrode. Le collecteur de courant est de préférence un support conducteur bidimensionnel, comme un feuillard plein ou perforé, à base de carbone ou de métal, par exemple en cuivre, aluminium, nickel, acier, inox ou aluminium. De préférence, le générateur électrochimique rechargeable au lithium dont les énergies massique et volumique sont l'utilisation d'une matière active décharge élevée. 30 Le générateur selon l'invention, présente une courbe de tension de décharge avec un plateau à une tension supérieure ou égale à environ 4,5 V, et un plateau à une tension d'environ 4 V. L'électrode négative (anode) est un composé d'insertion du 35 lithium choisi parmi un matériau carboné et un oxyde mixte de lithium et d'un métal de transition. La matière active anodique peut être choisie parmi un matériau carboné comme le graphite, le coke, le noir de carbone et le carbone vitreux et R:ABrevets\24900\24941-060524-testedcpôt.doc - collecteur de l'électrode positive est en aluminium collecteur aluminium. aluminium. et le de l'électrode négative est en cuivre ou en Avantageusement, le collecteur En cas de surdécharge ou en négatif est d'inversion l'accumulateur, on évite ainsi la mise en court-circuit dendrites de cuivre lorsque le collecteur est en cuivre. La présente invention se rapporte également à un de par améliorées par cathodique de tension de un oxyde mixte de lithium et d'un métal de transition comme le nickel, le cobalt ou le titane. Elle peut également être un composite Si-C, Sn-C ou un composé intermétallique. L'électrode positive, et l'électrode négative, ou anode 5 lors de la décharge, encadrent un séparateur et sont imprégnées d'électrolyte. L'électrolyte est un électrolyte classique dans l'art des générateurs lithium-ion. Il peut être constitué par une solution d'un sel conducteur de lithium dissous dans un 10 solvant non aqueux. Ce solvant peut être un solvant ou un mélange de solvants choisi parmi les solvants organiques usuels notamment les carbonates cycliques saturés, les carbonates cycliques insaturés, les carbonates non-cycliques, les esters d'alkyle. 15 Le sel conducteur de lithium peut être le perchlorate de lithium LiClO4,, le lithium bis oxalatoborate LiBOB, l'hexafluoroarsénate de lithium LiAsF6, l'hexafluorophosphate de lithium LiPF6, le tétrafluoroborate de lithium LiBF4, le trifluorométhanesulfonate de lithium LiCF3SO3, le 20 trifluorométhanesulfonimide de lithium LiN(CF3SO2)2 (LiTFSI), le trifluorométhanesulfoneméthide de lithium LiC(CF3SO2)3 (LiTFSM) ou le bisperfluoroéthylsulfonimide de lithium LiN (C2F5SO2) 2 (BETI) . Le composé selon l'invention peut également être utilisé 25 dans l'électrode positive d'un générateur électrochimique de type lithium polymère. Le générateur électrochimique selon l'invention est particulièrement bien adapté comme source d'énergie pour les applications portables, spatiales, aéronautiques, les 30 télécommunications, l'alimentation des véhicules électriques et hybrides, les applications industrielles ou l'éclairage de secours. Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. 35 EXEMPLES A) Exemples de préparation de spinelles 5V R_ABrevets\24900\2494I-060524-textedépôt.doc - Les caractéristiques physico-chimiques et électrochimiques des composés obtenus dans les exemples 1 à 5 suivants figurent dans le Tableau 1. Exemple 1 selon l'art antérieur: Le composé spinelle ne contient pas de titane. La lithiation a été réalisée à 700 C. Le pourcentage de manganèse au degré d'oxydation IV par rapport au total de manganèse est de 100%. Exemple 2 selon l'art antérieur : Le composé spinelle contient du titane dont la fraction stoechiométrique est de 0,08. La lithiation a été réalisée à 700 C. Le pourcentage de manganèse au degré d'oxydation IV par rapport au total de manganèse est de 100%. On peut noter la disparition de la phase NiO présente dans l'exemple 1, le titane favorisant l'incorporation du nickel dans la phase spinelle à 700 C. Exemple 3 selon l'invention : Le composé spinelle contient du titane dont la fraction 20 stoechiométrique est de 0,08. La lithiation a été réalisée à 750 C. Le ratio MnIII/MnI" est de 0,10. Le nickel ressort de la spinelle mais pour former des phases lithiées (système Li-Ni-O). 25 Exemple 4 selon l'invention : Le composé spinelle contient du titane dont la fraction stoechiométrique est de 0,08 La lithiation a été réalisée à 800 C. Le ratio Mn'/Mn' est de 0,15. Un accroissement 30 supplémentaire de la température fait sortir encore plus de nickel de la phase spinelle et accroît la quantité de Mn" dans la spinelle. Exemple 5 hors de l'invention: Le composé de l'exemple 2 est mélangé avec 5% de phase 35 adjointe LiNiO2 dopée par Co-Mn pour vérifier l'effet d'une telle addition ex-situ lors de la fabrication de l'électrode et non in-situ lors de la synthèse de la spinelle. R:ABrevets\24900\24941-060524-textedepot.doc Tableau I Caractéristiques Exemple 1 Exemple 2Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 Température de synthèse 700 C 750 C 700 C 800 C n m igv0Mn 0.20 0_0804 0.15 LiN IV n 1.32T 88.2 3.4 8.4 Affinement structural Formule de la spinelle Mn' / MnV Spinelle (%j NiO Li,_tniätO cubique Li,.Zni,+ZO2 rhomboédrique 2.7 0.2 LiNi1050Mnw1.42 T. v0.0804 E 97.9 1.5 0.6 LiNi 4v 43Mn ô.t4Mn1.35T ~ 0 0804 0.10 94.3 3.8 1.9 Exemple 2 + 5% LINIO2 (rhomboédrique) (NMC) LiNi110.50M Electrochimie vs Li Capacité rever. 133 134 129 124 120 (mAh/g) _ 16 13 22 10 Capacité irrév. 11 (mAh/g) Perte capacité (%- 0.10 0.34 0.08 0.10 0.22 cycle) capacity C/10 vs 97.8 % 97.2 % 98.9 % 98.9 % 96.9 % C/20 % capacity C/5 vs 92.1 % _ 97.9 % 95.9 % 91.6 % C/20 91.4 % Electrochimie / graphite Mn (ppm) après 4 cycles 80 100 90 360 460 R:Brevets\24900\24941-060524-textedépdt.doc - B) Caractérisation électrochimique des composés préparés: Les composés spinelle 5V synthétisés ont été utilisés comme cathodes de générateurs de type Li-ion. Des caractérisations en pile-boutons [Li métal // spinelle 5V ] ont été réalisées, ainsi que des caractérisations en accumulateurs complets (4/5A), face à des matériaux négatifs du type graphite. Les électrodes positives fabriquées à partir des matériaux spinelle 5V comprennent : - 86% spinelle 5V - 4% Y50A (suie) - 4% UF2 (graphite) et - 6% PVDF Les sels utilisés sont LiPF6 et LiBOB. Le solvant est un mélange de carbonates choisis parmi le carbonate d'ethylène (EC), le carbonate de propylène (PC), le carbonate de diméthyle (DMC), le carbonate de diéthyle (DEC), le carbonate de vinylidène (VC). Les résultats des tests de caractérisation des pile-20 boutons [Li métal // spinelle 5V ] sont représentés Figures 1, 2 et 3. Les générateurs complets de type 4/5A ont été soumis à un test de cyclage de longue durée afin d'estimer leur durée de vie. Ce test comprend des décharges lentes au régime de C/10. 25 Au 30eme cycle, un test de décharge rapide aux régimes de D/2 et D a été effectué. Les résultats des tests de caractérisation de ces générateurs complets (4/5A) sont représentés Figure 4 et Tableau 2. C) Résultats 30 1) Caractérisation des électrodes Les caractéristiques en cyclage d'électrodes comprenant les composés des exemples 2 à 5 (versus Li) sont reportées sur la Figure 1 (décharge en C/20, ler cycle), sur la Figure 2 (décharge en C/20, 3ème cycle) et sur la Figure 3 (décharge en 35 C/5). Le Tableau 1 compare les rapports entre la capacité déchargée au régime de décharge de C/10 et la capacité déchargée au régime de C/20 pour les exemples 1-5. Il compare R:ABrevets\24900\2494 I -060524-textedépôt.doc - également les rapports entre la capacité déchargée au régime de décharge de C/5 et la capacité déchargée au régime de C/20. La capacité déchargée au régime de décharge de C/10 est supérieure pour les exemples 3 et 4 selon l'invention à celle des exemples 1, 2 et 5 hors invention. La différence de performances entre les exemples 3 et 4 et les exemples 1, 2 et 5 est encore plus significative pour une décharge plus rapide en C/5. En effet, les capacités restituées pour une décharge en C/5 sont respectivement de 97,9% et 95,9% pour les exemples 3 et 4, alors qu'elles ne sont respectivement que de 92,1%, 91,4% et 91,6% pour les exemples 1, 2 et 5. Le Tableau 1 indique également la teneur en manganèse mesurée après cyclage des composés pendant 4 cycles. La teneur en manganèse mesurée dans l'électrolyte est représentative de la stabilité du composé en cyclage. Une teneur élevée en manganèse indique une faible stabilité du composé. Les composés des exemples 1 et 2 contiennent une phase cristalline cubique Lil_tNil+tO et une phase cristalline rhomboédrique Lil_ZNi1+ZO2 mais ne contiennent pas de Mn" _ La teneur en Manganèse mesurée est de 360 et 460 ppm respectivement ; ce qui est élevé en comparaison avec les exemples 3 et 4. Les composés des exemples 3 et 4 contiennent du MnIH, une phase cristalline cubique Li1-tNi1+tO et une phase cristalline rhomboédrique Lil_ZNi1+ZO2. La teneur en manganèse mesurée est de 90 et 80 ppm respectivement, soit environ 4 fois plus faible que les exemples 1 et 2. La présence de Mn'", mais aussi de phases adjointes Lil_tNil+tO cubique et/ou Lil-ZNi1+ZO2 rhomboédrique réduit la perte de capacité en cyclage en donc améliore la durée de vie en cyclage. La présence de Mn" et de phases adjointes engendre une baisse légère de la capacité réversible. Les courbes de charge/décharge des exemples 3 et 4 selon l'invention indiquent la présence de deux plateaux, l'un à 35 environ 4V et l'autre à 4,7V. L'addition de 5% de phase LiNiO2 à la spinelle de l'exemple 2 améliore la conductivité électronique au premier cycle (Figure 1), mais pas suffisamment pour assurer à R:ABrevetsV24900\24941-060524-textedépôt.doc - l'électrode une bonne conductivité à régime de charge/décharge rapide (C/5, Figure 3). Par ailleurs, la destruction de la phase LiNiO2 (Lil_ZNii+ZO2 pour z=l) à tension élevée (4,9V) induit un accroissement notable de l'irréversibilité du premier cycle électrochimique, avec une perte totale de l'activité à 4V intrinsèque à la phase LiNiO2 (Lil_ZNil+ZO2 pour z=l). En effet, le plateau 4V observé en charge ne se retrouve pas en décharge, contrairement aux spinelles des exemples 3 et 4, où le plateau 4V relatif à la réaction Mniii H Mni" se retrouve en charge comme en décharge (Figure 2). Par voie de conséquence, la capacité réversible observée est plus faible (120 mAh/g). L'effet de l'addition de phases adjointes exsitu ne donne pas des performances aussi bonnes que dans l'invention où les 15 phases adjointes sont fabriquées in-situ. 2)Durée de vie des générateurs Le générateur 4/5A comprenant la matière active de l'exemple 2, hors invention, peut être cyclé pendant environ 100 cycles. La perte de capacité est de 20% après ces 100 20 cycles. Le générateur 4/5A comprenant la matière active de l'exemple 4, selon l'invention, peut être cyclé pendant environ 150 cycles pour la même perte de capacité, ce qui représente un gain en durée de vie de 50%. 25 Le Tableau 2 compare les capacités de ces deux générateurs 4/5A au cours d'un test de décharge rapide aux régimes de D/2 et D. La perte de capacité en cyclage est plus importante pour le générateur comprenant la matière active de l'exemple 2 que pour le générateur de l'exemple 4. 30 La durée de vie en cyclage et l'aptitude à la décharge rapide des générateurs selon l'invention est donc améliorée. R:ABrevets\24900\24941-060524tcxtedépôt.doc - 4/5A : graphite / spinelle de l'exemple 2 4/g 4 / 4 c/io (mAh/g) C/10 118 100 % D/2 114 97 % D 96 81 % Tableau 2.a: graphite/LiPF6-EC-PC-3DMC/spinelle de l'ex. 2 4/5A : graphite / spinelle de l'exemple 4 4/g 4 / 4 c/io (mAh/g) C/10 119 100 % D/2 _ _ 98 % 117 D 113 95 % Tableau 2.b:graphite/LiPF6-EC-PC-3DMC/spinelle de l'ex. 4 R:ABrevetsv24900\24941-060524-textedépôt.doc - | L'invention propose un composé pouvant être utilisé comme matière active d'une électrode positive d'un générateur lithium-ion. Ce composé présente une tension moyenne de décharge supérieure à 4,5V par rapport au couple Li/Li, environ 4,7V.Ce composé comprend:a) une phase cristalline de type spinelle de formuleLiaNi0,5-xMn2xMn1,5-x-yMyO4 dans laquelleM est choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci;0,8 < A < 1,3 ;0 < X ≤ 0,15 ;0 < Y ≤ 0,15 ;b) une phase cristalline cubique de formuleLi1-tNi1+tO dans laquelle 0 <= T ≤ 1 ; ETc) une phase cristalline rhomboédrique de formuleLi1-zNi1+zO2 dans laquelle 0 <= Z ≤ 1.L'invention fournit aussi une électrode, un générateur avec ce composé et un procédé de fabrication | 1. Composé comprenant : a)une phase cristalline de type spinelle de formule LiaNillo, 5-xMnIIl2xMnIV1, 5_x_yMyO4 dans laquelle M est choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci; 0,8 < a < 1,3 ; 0 < x 0,15 ; 0 < y S 0,15 ; b) une phase cristalline cubique de formule Lil_tNil+tO dans laquelle 0 5 t 1 ; et c)une phase cristalline rhomboédrique de formule Lil_ZNil+ZO2 dans laquelle 0 z 1. 2. Composé selon la 1, dans lequel a=l. 3. Composé selon la 1 ou 2, dans lequel 0,01≤ 2x ≤0,25 1,5-x-y 4. Composé selon la 3, dans lequel 0,05 5. Composé selon la 4, dans lequel x 25 = 0,07 et y < 0, 09. 6. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 5, pour la fabrication d'une électrode apte à fonctionner à un potentiel supérieur à 4,5 V par 30 rapport au couple Li+/Li. 7. Electrode positive pour générateur électrochimique au lithium comprenant une matière active comprenant le composé selon l'une des 1 à 5. R:Brevets\24900\24941-060524-te.xtedépôt-doc - 10 15 20 8. Générateur électrochimique au lithium comprenant au moins une électrode positive selon la 7. 9. Générateur selon la 8, dont la courbe de tension de décharge présente un plateau à une tension supérieure ou égale à environ 4,5 V, et un plateau à une tension d'environ 4 V. 10. Procédé pour la préparation d'un composé selon les 1 à 5 comprenant les étapes consistant à . a) fournir un mélange de NiO, MnO2 ou Mn3O4, et un oxyde de métal M; M étant choisi dans le groupe comprenant les éléments Ti et Al, ou un mélange de ceux-ci; b) broyer le mélange, c) chauffer le mélange à une température supérieure à 900 C, d) ajouter au mélange un composé à base de lithium, e) chauffer le mélange à une température comprise entre 700 C et 820 C. 11. Procédé selon la 10 dans lequel la température de l'étape e) est comprise entre 730 et 800 C. 12. Procédé selon l'une des 10 à il, dans lequel le composé à base de lithium est Li2CO3. R:A3revets\24900\24 94 1-0605 24-textedépôt.doc - | H | H01 | H01M | H01M 4,H01M 10 | H01M 4/40,H01M 4/131,H01M 4/48,H01M 4/485,H01M 4/50,H01M 4/505,H01M 4/52,H01M 4/525,H01M 10/052,H01M 10/36 |
FR2897317 | A1 | DISPOSITIF DE RANGEMENT SPECIFIQUE D'UN GILET DE SECURITE DANS L'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,817 | La présente invention concerne un dispositif de range-ment spécifique d'un gilet de sécurité, destiné aux véhicules automobiles. Il est souhaitable qu'un automobiliste, qui subit une panne de véhicule, puisse tenter de dépanner celui-ci ou puisse avertir des services de secours en toute sécurité. Il est donc souhaitable, notamment en cas de panne sur voie rapide, que l'automobiliste porte un gilet de sécurité qui permet aux conducteurs des autres véhicules de le voir sans difficulté. On connaît de tels gilets de sécurité qui peuvent être enfilés sur ses habits par le conducteur et qui portent en général des éléments catadioptriques permettant une signalisation très apparente, surtout de nuit. Il est donc fréquent que les véhicules automobiles soient munis d'un tel gilet de sécurité. Pour que ce gilet de sécurité remplisse véritablement sa fonction, il est essentiel que le conducteur puisse le porter avant de sortir de son véhicule. En effet, lorsque le conducteur quitte son véhicule en ouvrant sa portière, il se trouve du côté de la circulation, et doit donc être particulièrement visible par les autres conducteurs. Il est donc essentiel que le gilet de sécurité soit normalement rangé à l'intérieur du véhicule, et non dans un coffre par exemple. Il est en particulier très commode que le conducteur puisse saisir le gilet et l'enfiler tout en restant assis sur son propre siège. Le gilet de sécurité d'un véhicule automobile se trouve souvent dans une boîte à gants. L'inconvénient de cette disposition est que la boîte à gants a pour fonction de contenir toutes sortes d'objets qui non seulement rendent difficiles l'accès au gilet de sécurité, mais en outre peuvent l'abîmer ou le salir. Il est donc souhaitable que le gilet de sécurité ait un dispositif de rangement qui lui est spécifique. Par exemple, on pourrait envisager la création, dans la console centrale d'un véhicule, d'un tube de rangement fermé par un bouchon vissé et dans lequel est logé un gilet de sécurité roulé en cylindre. Malgré son utilité, un tel rangement aurait deux inconvénients : d'une part le déroulement d'un gilet de sécurité enroulé en cylindre serait peu commode dans l'espace réduit dont dispose le conducteur, et surtout le volume de rangement ainsi créé pourrait être utilisé pour d'autres objets, par exemple des canettes de boissons gazeuses. L'invention concerne un dispositif de rangement spécifique de gilet de sécurité qui possède simultanément plu- sieurs propriétés qui, considérées ensemble, assurent une disponibilité très avantageuse du gilet au moment où le conducteur en a effectivement besoin, c'est-à-dire à un moment où il est soumis au stress d'une condition d'urgence. Selon l'invention, a) le logement du gilet de sécurité est plat et peu épais, si bien qu'il est peu commode pour tout autre objet, b) l'ouverture de ce logement et la position du support de gilet sont telles qu'un objet placé dans le logement a tendance à tomber de lui-même dès l'ouverture du dispositif de rangement, si bien qu'il est peu commode pour tout autre objet que le gilet de sécurité, tout en facilitant l'accessibilité au gilet lorsque son accès est nécessaire, c) le dispositif de rangement peut être facilement localisé, car il comporte un dispositif indicateur spécifique bien apparent et parfois actif, et d) il a un faible encombrement et est très commode d'accès et de saisie. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de rangement spécifique d'un gilet de sécurité qui comprend : un support formé par une partie intérieure d'un habi- tacle de véhicule automobile et délimitant un logement capable de contenir un volume parallélépipédique d'épaisseur inférieure à 5 cm environ, le support délimitant une ouverture ayant un bord rectiligne, un organe de maintien de gilet délimitant une surface 35 sensiblement plane de support de gilet, un gilet de sécurité plié à plat afin qu'il soit contenu dans un volume parallélépipédique inclus dans le volume parallélépipédique du logement du support, un dispositif de fixation temporaire du gilet à la surface de support, et une articulation de l'organe de maintien au bord recti- ligne de l'ouverture du support, afin qu'il soit mobile 5 entre une position de fermeture de l'ouverture du support et une position ouverte, l'organe de maintien comportant, à l'extérieur de la partie qui ferme l'ouverture, un dispositif indicateur visible de gilet de sécurité. 10 De préférence, la position ouverte de l'organe de maintien est une position d'évacuation telle qu'un objet, ayant un volume presque égal au volume du logement et placé sur l'organe de maintien, a tendance à tomber sous son propre poids s'il n'est pas retenu. 15 De préférence, l'épaisseur du volume parallélépipédique est inférieure ou égale à 3 cm. Dans un mode de réalisation, l'organe de maintien forme une trappe fermant l'ouverture du support, et le gilet de sécurité est placé sur la trappe. 20 Dans une première variante, l'axe d'articulation est horizontal, et le support est formé dans la partie basse du tablier placé sous la planche de bord du véhicule. Dans une seconde variante, l'axe d'articulation est horizontal, et le support est formé dans le toit du véhicule 25 au-dessus d'un pare-soleil de plafonnier. Dans un autre mode de réalisation, l'organe de maintien a une forme de huche ayant un premier panneau fermant l'ouverture du support et un second panneau sensiblement perpendiculaire au premier et formant la surface de support 30 du gilet de sécurité. Dans une variante, l'organe de maintien comporte un troisième panneau sensiblement parallèle au second panneau. Par exemple, le troisième panneau peut être articulé autour d'un axe perpendiculaire à l'axe d'articulation de l'organe 35 de maintien au bord du support. Dans un exemple de réalisation, l'axe d'articulation est horizontal et le second panneau est vertical. Dans un autre exemple de réalisation, l'axe d'articulation est vertical et le second panneau est horizontal, le gilet étant posé sur le second panneau. De préférence, le dispositif de fixation temporaire du gilet à la surface de support est choisi parmi un organe à boucles et crochets, des boutons-pressions, et une sangle. Dans un exemple de réalisation, le dispositif indicateur visible de gilet n'est apparent que si le gilet est placé sur l'organe de maintien. Dans un autre exemple de réalisation, le dispositif indicateur visible de gilet comporte un dispositif d'éclairage qui fonctionne lorsque la commande des feux de détresse du véhicule est en fonctionnement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue générale d'une partie de l'avant d'un habitacle d'automobile, représentant la position d'un dispositif de rangement selon l'invention ; la figure 2 représente sous forme ouverte le dispositif de rangement de la figure 1 ; les figures 3 et 4 représentent deux variantes d'un second mode de réalisation de dispositif de rangement selon l'invention ayant une forme de huche ; les figures 5 et 6 représentent, respectivement en positions fermée et ouverte, un dispositif en forme de huche incorporé à un tablier de tableau de bord, comprenant un panneau articulé supplémentaire ; les figures 7 et 8 sont des vues schématiques d'une partie supérieure avant d'un habitacle d'automobile, représentant la disposition d'un dispositif de rangement spécifique dans le toit du véhicule, derrière un pare-soleil de plafonnier ; et les figures 9 et 10 sont des vues en perspective, en 35 positions fermée et ouverte respectivement, d'un dispositif de rangement intégré à un accoudoir de portière. L'invention concerne un dispositif de rangement spécifique d'un gilet de sécurité qui est toujours plié avec une configuration plate. Les gilets de sécurité sont couramment vendus sous forme pliée à l'intérieur d'un volume parallélépipédique de l'ordre de 155 x 120 x 25 mm. Etant donné qu'un utilisateur qui doit plier le gilet de sécurité après utilisation n'est pas toujours très habile, il est souhaitable que le volume du logement disponible pour le gilet de sécurité soit un volume parallélépipédique de l'ordre de 170 x 140 x 30 mm, l'épaisseur étant de préférence toujours inférieure à 5 cm. Un tel gilet est désigné par la référence 10 sur diverses figures des dessins annexés. Les figures 1 et 2 illustrent un premier mode de réali- sation de l'invention. Dans celui-ci, le logement du gilet de sécurité est formé dans un support et est accessible par une trappe. Plus précisément, comme l'indique la figure 1, sous un tableau de bord 11 ayant divers instruments 12 placés au- dessus de la colonne de direction 14, est disposé un tablier 16 qui comprend par exemple une boîte à gants 18. Une trappe 20 est disposée en position basse sur ce tablier 16. Cette trappe 20 ferme une ouverture 22 (figure 2) formée dans le tablier 16 et elle est articulée autour d'un axe sensible- ment horizontal 24. La trappe 20 peut être fermée par un dispositif d'accrochage 26 afin qu'elle garde la position indiquée sur la figure 1. Dans cette position, un indicateur 27 de gilet de sauvetage est clairement visible par le conducteur. Comme l'indique la figure 2, un gilet de sécurité 10 est disposé sur la trappe 20 et il est tenu par un dispositif de fixation, représenté dans le cas considéré par une sangle 28. Celle-ci peut être de tout type, par exemple une sangle élastique, une sangle de longueur réglable par un système à boucle, une sangle dont une extrémité au moins est tenue par un dispositif d'accrochage à boucles et crochets au panneau 20, etc. Le gilet 10 peut aussi être fixé par des boutons-pressions ou directement par un dispositif d'accrochage à boucles et crochets. Bien qu'on ait représenté le gilet 10 comme étant entièrement placé sur la trappe 20, il est aussi possible qu'il soit à cheval sur l'articulation 24, de sorte qu'il est déjà en partie déplié lorsque la trappe 20 est ouverte. De préférence, la trappe 20 s'ouvre largement vers le bas de sorte que, en l'absence du gilet 10, si un objet quelconque avait été placé dans le logement délimité par l'ouverture 22, il aurait tendance à tomber de lui-même. Etant donné la faible épaisseur du gilet 10, la distance nécessaire en profondeur entre la trappe 20 et le fond du support formé par le tablier 16 peut être très réduite, inférieure à 5 cm et de préférence à 3 cm. Ce mode de réalisation possède un certain nombre de caractéristiques de l'invention . la faible épaisseur du volume de rangement, la tendance d'un objet autre qu'un gilet à tomber hors du volume de rangement, la facilité de localisation de l'emplacement du gilet de sécurité grâce au dispositif indicateur, la grande facilité d'accès grâce à la simplicité de l'ouverture d'une trappe directement accessible par le conducteur assis, etc. Bien qu'on ait représenté le dispositif de sécurité 27 sous forme d'un simple logo, qui peut être par exemple fluo- rescent, il est aussi possible de munir la trappe 20 d'un dispositif d'éclairage incorporé qui fonctionne dès que les feux de détresse du véhicule ont été mis en fonctionnement. De cette manière, l'attention du conducteur est attirée par le dispositif indicateur 27 qui est éclairé et peut éven- tuellement clignoter. Le dispositif de rangement représenté sur les figures 1 et 2 présente donc de nombreux avantages. Il a cependant l'inconvénient d'occuper une surface apparente relativement grande sur le tablier 16. En effet, comme indiqué précé- demment, la dimension de la trappe 20 doit être d'environ 170 x 140 mm ou, dans le cas du pliage en deux du gilet 10 dans le logement 22, de 80 x 140 mm. Les figures 3 et 4 représentent deux variantes d'un mode de réalisation qui n'occupe qu'une surface réduite sur un tableau de bord, un tablier ou un accoudoir, par exemple. Dans le mode de réalisation de la figure 3, l'organe de maintien 30 du dispositif de rangement comprend un premier panneau 32 articulé autour d'un axe horizontal 34 et, du côté opposé à l'axe d'articulation, un dispositif 36 de saisie et d'accrochage. Ce panneau 32 est destiné à être apparent et il porte un dispositif indicateur 38, analogue au dispositif 27 décrit en référence à la figure 1. Le premier panneau 32 est solidaire d'un second panneau 40 qui lui est sensiblement perpendiculaire. Ce panneau 40 a des dimensions de l'ordre de 170 x 140 mm, et il comprend éventuellement des échancrures 42 facilitant la mise en place et la saisie du gilet 10. De préférence, des joues 44 sont formées au coin inférieur arrière pour supporter éventuellement un gilet 10 qui aurait pu glisser en étant mal tenu par un dispositif 46 de fixation temporaire, représenté sous forme d'un dispositif à boucles et crochets. Comme dans le premier mode de réalisation, le gilet 10 peut être convenablement supporté, bien que l'ouverture du support soit réduite, et le gilet de sûreté 10 peut être facilement saisi ou mis en place, alors que l'organe de maintien 30 permet difficilement le rangement d'un objet autre qu'un gilet de sécurité plié à plat. Un objet qui ne serait pas retenu dans le dispositif de rangement aurait tendance à tomber et à être évacué dès l'ouverture de l'organe de maintien. La figure 4 représente une variante du dispositif de la figure 3 ; les éléments analogues à ceux de cette figure portent des références identiques suivies du signe ' et ils ne sont pas décrits en détail. Dans cet exemple, l'organe de maintien est articulé autour d'un axe vertical 34' et non horizontal, de sorte que le dispositif de fixation temporaire pourrait être le simple poids du gilet 10. Cependant, de préférence selon l'inven- tion, il existe un dispositif de fixation temporaire, car il est avantageux soit que le dispositif de rangement soit monté sur un axe qui n'est pas vertical mais légèrement incliné, soit que le second panneau 40' soit incliné par rapport à un plan horizontal ; dans ces deux variantes, un objet a normalement tendance à tomber lorsque le dispositif de rangement est ouvert. Cette caractéristique permet de dissuader un utilisateur de loger tout autre objet qu'un gilet de sécurité dans le dispositif de rangement. Les figures 5 et 6 représentent une réalisation analogue à celle de la figure 3, mais comprenant un panneau supplémentaire. Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6, le premier panneau 48 de l'organe de maintien est articulé autour d'un axe horizontal 50 et comprend un dispositif de saisie et d'accrochage 52 et un dispositif indicateur 54 ; il peut être ouvert pour prendre la position indiquée sur la figure 6. Dans cette position, on note que, en plus du second panneau 56, l'organe de maintien comporte un panneau supplémentaire 58, de préférence articulé sur le premier panneau 48 afin qu'il puisse prendre une position sensiblement horizontale (non représentée). Ce troisième panneau 58 est maintenu en position fermée par exemple par une sangle 60 tenue par un dispositif à boucles et crochets. Dans ce mode de réalisation aussi, grâce à l'inclinaison vers le bas du premier panneau 48 de l'organe de maintien, un objet quelconque qu'un utilisateur tenterait de mettre à la place du gilet 10 aurait tendance à tomber hors du dispositif de rangement. Les figures 7 et 8 représentent une autre variante d'utilisation d'un dispositif de rangement du type d'une trappe, décrit en référence aux figures 1 et 2, dans le toit d'une automobile. Plus précisément, sur les figures 7 et 8, un pare-brise 62 sur lequel se déplacent des essuie-glace 64, est disposé sous un toit 66. Des pare-soleil 68 de plafonnier sont disposés sous forme articulée au-dessus du pare-brise 62 et de part et d'autre d'un rétroviseur 70. Selon l'invention, un dispositif de rangement 72, ayant un organe de maintien en forme de trappe est logé dans le toit, entre celui-ci et un pare-soleil 68 en position fermée. L'accès au dispositif 72 nécessite donc une rotation vers le bas du pare-soleil 68 de plafonnier. On pourrait considérer que, dans ce mode de réalisation, il n'existe pas d'indicateur de gilet sur le dispo- sitif de rangement. Cependant, le dispositif indicateur peut être constitué, comme déjà indiqué en référence au mode de réalisation des figures 1 et 2, par un dispositif indicateur éclairé qui clignote en projetant de la lumière entre le pare-soleil 68 et le toit 66, de sorte que le conducteur voit une lumière clignotante dès qu'il a mis en fonctionnement les feux de détresse du véhicule. Dans un autre exemple, le dispositif indicateur peut comporter un dispositif indicateur acoustique (sonnerie). Il peut en outre ou à la place comporter un dispositif d'affi-chage d'un message et/ou un dispositif lumineux déporté, dans le champ de vision du conducteur lorsqu'il sort du véhicule. Les figures 9 et 10 représentent un mode de réalisation analogue à celui des figures 5 et 6, mais mettant en oeuvre 20 une variante d'articulation. Dans ce mode de réalisation, un accoudoir 74 de portière a une partie sensiblement horizontale dans laquelle est logé un dispositif de rangement de gilet de sécurité selon l'invention. Ce dispositif comprend un organe de maintien ayant un premier panneau 76 portant un dispositif indicateur de gilet 78, comme décrit dans les modes de réalisation précédents. Dans ce cas, l'organe de maintien forme une véritable boîte qui comprend non seulement le premier panneau 76 30 destiné à être apparent, mais aussi le second panneau 80 qui porte le gilet 10 et qui est complété éventuellement par un petit panneau supérieur et un petit panneau inférieur, et qui comprend un troisième panneau 82 articulé autour d'un axe 84 sur la partie inférieure du second panneau 80. 35 Lorsque le troisième panneau 82 est fermé, l'ensemble de l'organe de maintien forme une boîte qui contient le gilet 10. Cependant, lorsque l'organe de maintien a été sorti du logement 88 formé dans l'accoudoir, le troisième panneau 82 a tendance à s'ouvrir automatiquement, éventuellement sous l'action d'un ressort monté sur l'articulation 84. Dans ce mode de réalisation, l'organe de maintien a un axe d'articulation horizontal 86 autour duquel il pivote une fois qu'il a été sorti verticalement du logement 88 formé dans l'accoudoir. En conséquence, l'articulation 86 représentée sur la figure 10 non seulement permet le pivotement de l'ensemble de l'organe de maintien lorsque celui-ci a été sorti de l'accoudoir, c'est-à-dire lorsque l'axe 86 se trouve au niveau de la surface supérieure de l'accoudoir, mais aussi peut coulisser dans des guides sensiblement verticaux formés d'un côté du logement 88. Dans ce mode de réalisation, depuis la position représentée sur la figure 9, l'extraction du gilet de sécurité comprend d'abord le soulèvement de l'organe de maintien, puis son basculement vers l'avant, le troisième panneau 82 s'ouvrant automatiquement et donnant accès au gilet 10. Bien qu'on ait décrit des modes de réalisation de dispositifs placés sur le tableau de bord, dans le toit ou dans un accoudoir, tout autre emplacement dans l'habitacle est envisageable, par exemple dans une console centrale. Comme l'indiquent les divers modes de réalisation décrits, le dispositif de rangement spécifique de gilet de sécurité peut avoir un faible encombrement, peut être faci- lement localisable pour être accessible très facilement par le conducteur, rend très difficile le logement d'un objet autre qu'un gilet de sécurité, évacue un tel objet au cas où il aurait été introduit, et donne cependant une grande commodité de saisie et d'accès | L'invention concerne un dispositif de rangement.Elle se rapporte à un dispositif de rangement spécifique d'un gilet de sécurité qui comprend un support formé par une partie intérieure d'un habitacle d'automobile et délimitant un logement capable de contenir un volume d'épaisseur inférieure à 5 cm environ, un organe (30) de maintien de gilet, un gilet (10) de sécurité plié à plat afin qu'il soit contenu dans le volume du logement du support, un dispositif (46) de fixation temporaire du gilet à la surface de support, et une articulation (34) de l'organe de maintien sur le support, afin qu'il soit mobile entre des positions fermée et ouverte, l'organe de maintien comportant un dispositif indicateur visible (38) de gilet de sécurité.Application aux véhicules automobiles. | 1. Dispositif de rangement spécifique d'un gilet de sécurité, caractérisé en ce qu'il comprend : un support formé par une partie intérieure d'un habi- tacle de véhicule automobile et délimitant un logement capable de contenir un volume parallélépipédique d'épaisseur inférieure à 5 cm environ, le support délimitant une ouverture (22) ayant un bord rectiligne, un organe (20, 30) de maintien de gilet délimitant une 10 surface sensiblement plane de support de gilet, un gilet (10) de sécurité plié à plat afin qu'il soit contenu dans un volume parallélépipédique inclus dans le volume parallélépipédique du logement du support, un dispositif (28, 46, 60) de fixation temporaire du 15 gilet à la surface de support, et une articulation (24, 34, 34', 50, 84) de l'organe de maintien au bord rectiligne de l'ouverture du support, afin qu'il soit mobile entre une position de fermeture de l'ouverture du support et une position ouverte, 20 l'organe de maintien comportant, à l'extérieur de la partie qui ferme l'ouverture, un dispositif indicateur visible (27, 38, 54, 78) de gilet de sécurité. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la position ouverte de l'organe de maintien est une 25 position d'évacuation telle qu'un objet, ayant un volume presque égal au volume du logement et placé sur l'organe de maintien, a tendance à tomber sous son propre poids s'il n'est pas retenu. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, 30 caractérisé en ce que l'épaisseur du volume parallélépipédique est inférieure ou égale à 3 cm. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe de maintien forme une trappe (20) fermant l'ouverture (22) du support, et le gilet 35 (10) de sécurité est placé sur la trappe (20). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe (30) de maintien a une forme de huche ayant un premier panneau (32, 32', 48, 76)fermant l'ouverture du support et un second panneau (40, 40', 56, 80) sensiblement perpendiculaire au premier et formant la surface de support du gilet de sécurité. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'organe de maintien comporte un troisième panneau (58, 82) sensiblement parallèle au second panneau (56, 80). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le troisième panneau (82) est articulé autour d'un axe (84) perpendiculaire à l'axe (86) d'articulation de l'organe de maintien au bord du support. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fixation temporaire (28, 46, 60) du gilet à la surface de support est choisi parmi un organe à boucles et crochets, des boutons- pressions, et une sangle. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif indicateur visible de gilet n'est apparent que si le gilet est placé sur l'organe de maintien. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendica- tions précédentes, caractérisé en ce que le dispositif indicateur visible (27, 38, 54, 78) de gilet comporte un dispositif d'éclairage qui fonctionne lorsque la commande des feux de détresse du véhicule est en fonctionnement. | B | B60 | B60R,B60Q | B60R 11,B60Q 3,B60Q 7 | B60R 11/00,B60Q 3/06,B60Q 7/00 |
FR2899626 | A1 | DISPOSITIF DE PIVOTEMENT INVISIBLE POUR PORTILLON DE PORTE DE GARAGE | 20,071,012 | La présente invention est un dispositif prévu pour le pivotement d'un portillon de porte de garage autour d'un axe vertical composé d'au moins un panneau composite constitué de deux tôles disposées sur chacune des deux faces d'une plaque de polyuréthane expansé, portillon inscrit dans la structure de ladite porte de garage composée d'au moins un panneau composite tel celui du portillon,. Les moyens traditionnels pour le pivotement de ce type de portillon sont principalement de deux ordres. Le premier consiste en charnières traditionnelles dont le principal défaut est d'être apparentes et disgracieuses dans la mesure ou l'ouverture des portillons se fait le plus souvent vers l'extérieur. L'autre technique est l'utilisation de deux profilés crantés qui forment une charnière longitudinale, solution esthétique dont l'inconvénient majeur est un jeu très vite trop important, principalement lorsqu'il s'agit de portillon de portes sectionnelles. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en proposant une solution simple et peu coûteuse. Le dispositif selon l'invention est prévu pour le pivotement autour d'un axe vertical d'un portillon de porte de garage composé d'au moins un panneau composite constitué de deux tôles disposées sur chacune des deux faces d'une plaque d'isolant, portillon E inscrit dans la structure de ladite porte de garage D composée également d'au moins un panneau composite tel celui du portillon, dispositif qui se compose de deux pièces S et Y possédant chacune une partie longitudinale A et B plaquées l'une sur l'autre et terminées sur une de leur extrémité par une articulation de sorte à former un noeud de compas C qui détermine l'axe vertical de rotation du portillon E, noeud de compas C destiné à être intégré à l'intérieur du panneau composite constituant soit la porte de garage D soit le portillon E au travers d'un évidement F prévu à cet effet sur l'un ou l'autre des chants coté pivotement du panneau de la porte ou du portillon, caractérisé en ce que l'autre extrémité de chacune des deux parties A et B longitudinales se terminant par le noeud de compas C est suivie d'une partie coudée à angle droit de sorte à définir une platine AA et BB destinée à être plaquée et fixée respectivement pour l'une sur le chant du portillon du coté pivotement et pour l'autre sur le chant de la structure de la porte également du coté pivotement à l'exclusion de toute autre prise d'appui sur une surface quelconque intérieure audits panneaux de la porte de garage et du portillon, en ce que l'axe de pivotement que constitue le noeud de compas C est décalé du plan médian PP' vertical du panneau constituant la porte de garage au plus près de la paroi extérieure et à l'intérieur du panneau constituant soit la porte de garage soit le portillon, lequel plan traverse perpendiculairement les deux parties coudées à angle droit AA et BB lorsque le portillon est fermé, l'axe de pivotement ainsi décalé permet le pivotement du portillon E en échappant les recouvrements disposés sur le chant de ladite porte et du portillon, en ce que la pièce Y possédant une partie longitudinale B se terminant par le noeud de compas C contenu dans le panneau en vis à vis de celui sur lequel elle est fixée, laquelle partie longitudinale qui pénètre ledit panneau, lors de la fermeture du portillon, au travers de l'évidemment F prévu à cet effet en se prolongeant, portillon fermé, au delà de l'axe que forme le noeud de compas C, partie longitudinale qui revient ensuite sur elle-même en formant un C jusqu'à se terminer en une des deux branches du noeud de compas, définissant une zone évidée V ouverte, avantageusement courbe, entre le noeud C et la partie longitudinale qui se poursuit par la partie coudée à angle droit BB, DESCRIPTION zone évidée V qui autorise le pivotement du portillon sans qu'aucune partie du contour de la partie longitudinale puisse faire saillie et vienne interdire le pivotement du portillon. Dispositif caractérisé en ce que la charnière ou paumelle que constituent les deux pièces S et Y est composée dune première pièce dite statique S comprenant une partie horizontale A dont une extrémité se termine par une des deux parties qui constitue le noeud de compas, l'autre extrémité est coudée à angle droit formant une portée AA apte à être fixée sur le chant du panneau qui reçoit le noeud de compas S, et d'une deuxième pièce dite dynamique Y comprenant une partie horizontale B dont une extrémité se termine par la deuxième partie qui constitue le noeud de compas C, l'autre extrémité est également coudée à angle droit formant une portée BB apte à être fixée sur le chant du panneau opposé à celui qui reçoit le noeud de compas C, lequel noeud de compas avantageusement réalisé par un rivetage des deux parties horizontales maintient la pièce dite statique S et la pièce dite dynamique Y plaquées l'une sur l'autre par l'intermédiaire de leur dites parties horizontales et donc le panneau de la porte de garage par rapport au panneau du portillon par l'intermédiaire des portées coudées à angle droit AA et BB et fixées sur leur panneau respectif Dispositif également caractérisé en ce que la partie horizontale B de la pièce dite dynamique Y pénètre dans le panneau sur lequel ladite pièce n'est pas fixée dans un évidemment F prévu à cet effet, évidement décalé par rapport au plan médian PP' dudit panneau, en position portillon fermé, ladite partie horizontale B se poursuit au plus près possible de la face intérieure dudit panneau jusqu'à être en vis à vis de l'axe d'articulation formé par le noeud de compas C qui est situé au plus près de la face extérieure dudit panneau, la partie horizontale B se continue au delà du noeud de compas C en décrivant une courbe en forme de C afin de revenir au plus près de la paroi extérieure du panneau pour former une des deux branches constituant le noeud de compas tout en définissant une zone évidée V ouverte entre le noeud C et la partie horizontale B en vis à vis dudit noeud apte à permettre le pivotement du portillon sans qu'aucune partie du contour de la pièce dite dynamique Y puisse faire saillie et vienne interdire le pivotement du portillon. Dispositif enfin caractérisé en ce que l'introduction de la charnière composée d'une part de la pièce dite statique S et de la pièce dite dynamique Y rivetée ensemble en C dans l'évidemment F est assuré par la forme en C de la partie horizontale de la pièce dite dynamique Y et de la forme en L de la partie horizontale de la pièce dite statique S. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et qui se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels La figure 1 est une vue de dessus montrant le dispositif portillon fermé. La figure 2 est une vue de dessus montrant le dispositif portillon à demi fermé La figure 3 est est une vue de dessus montrant le dispositif portillon ouvert. La figure 4 est une perspective montrant le portillon ouvert . Suivant un exemple de réalisation et se référant à la figure 1, un dispositif conforme à l'invention est un dispositif prévu pour le pivotement autour d'un axe vertical d'un portillon de porte de garage composé d'au moins un panneau composite constitué de deux tôles disposées sur chacune des deux faces d'une plaque d'isolant, portillon (E) DESCRIPTION inscrit dans la structure de ladite porte de garage (D) composée égailement d'au moins un panneau composite tel celui du portillon. Un tel dispositif se compose de deux pièces, l'une dite statique S et l'autre dite dynamique Y. La pièce dite statique S est constituée dans sa première partie d'une platine A en forme de L percée sur une extrémité, perçage correspondant à l'axe d'articulation avec la pièce dite dynamique Y. Ladite pièce S se poursuit sur son extrémité opposée au perçage par une platine rectangulaire AA coudée à angle droit apte à fixer la pièce sur le chant du panneau composite constituant la porte de garage. La pièce dite dynamique Y est constituée dans sa première partie d'une platine B en forme de C percée sur une extrémité, perçage correspondant à l'axe d'articulation avec la pièce dite statique S. Ladite pièce Y se poursuit sur son extrémité opposée au perçage par une platine rectangulaire BB coudée à angle droit apte à fixer la pièce sur le chant du panneau composite constituant le portillon. Les deux pièces S et Y sont articulées ensemble au niveau de leur perçage respectif de telle sorte que les deux platines A et B soient plaquées l'une sur l'autre, les deux platines rectangulaires AA et BB étant pliées dans notre exemple à l'opposé l'une de l'autre. Ces deux pièces ainsi réunies par leur articulation forment une paumelle dont l'axe d'articulation est déporté à l'extrémité de la forme en L de la partie A de la pièce S et à l'extrémité de la forme en C de la partie B de la pièce Y pour former un noeud de penture C. Ledit noeud de penture C est introduit dans un évidemment F pratiqué à cet effet, dans notre exemple, sur le chant du panneau de la porte de garage, aidé en cela par les formes respectives en L et en C des deux parties A et B des pièces S et Y. La platine rectangulaire coudée AA de la pièce S est fixée sur le chant du panneau constituant la porte de garage D, de manière telle que le noeud de compas se trouve être positionné au plus près de la paroi extérieure du panneau de ladite porte de garage D. La platine rectangulaire coudée BB de la pièce Y est fixée sur le chant du panneau constituant le portillon E, le jeu entre les deux panneaux en position portillon fermé étant déterminé par la distance relative entre l'axe matérialisé par le noeud de penture C et les deux platines coudées à angle droit AA et BB, elles-mêmes positionnées parallèles et verticales lorsque le portillon est totalement fermé. La forme en C de la platine B associée au déport du noeud de penture permet l'ouverture du portillon en échappant le recouvrement dudit portillon tout en restant dans les limites de l'évidement F pratiqué sur le chant du panneau constituant la porte de garage. Ainsi réalisé, le dispositif selon l'invention constitue une articulation invisible en position portillon fermé aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Le dispositif selon l'invention contribue ainsi à améliorer la sécurité et l'esthétique des portillons de porte de garage tout en proposant une solution simple à mettre en oeuvre et techniquement achevée. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. L'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent | Le dispositif selon l'invention est prévu pour le pivotement autour d'un axe vertical d'un portillon de porte de garage composé d'au moins un panneau composite constitué de deux tôles disposées sur chacune des deux faces d'une plaque d'isolant, portillon (E) inscrit dans la structure de ladite porte de garage (D) composée également d'au moins un panneau composite tel celui du portillon, dispositif qui se compose de deux pièces (S) et (Y) formant une paumelle dont l'axe d'articulation est intégré dans un quelconque des panneaux composites formant la porte ou le portillon. Ainsi réalisé, le dispositif de pivotement est invisible portillon fermé de l'extérieur comme de l'intérieur du garage. | 1. Dispositif prévu pour le pivotement autour d'un axe vertical d'un portillon de porte de garage composé d'au moins un panneau composite constitué de deux tôles disposées sur chacune des deux faces d'une plaque d'isolant, portillon (E) inscrit dans la structure de ladite porte de garage (D) composée également d'au moins un panneau composite tel celui du portillon, dispositif qui se compose de deux pièces (S) et (Y) possédant chacune une partie longitudinale (A) et (B) plaquées l'une sur l'autre et terminées sur une de leur extrémité par une articulation de sorte à former un noeud de compas (C) qui détermine l'axe vertical de rotation du portillon (E), noeud de compas (C) destiné à être intégré à l'intérieur du panneau composite constituant soit la porte de garage (D) soit le portillon (E) au travers d'un évidement (F) prévu à cet effet sur l'un ou l'autre des chants coté pivotement du panneau de la porte ou du portillon, caractérisé en ce que l'autre extrémité de chacune des deux parties (A) et (B) longitudinales se terminant par le noeud de compas (C) est suivie d'une partie coudée à angle droit de sorte à définir une platine (AA) et (BB) destinée à être plaquée et fixée respectivement pour l'une sur le chant du portillon du coté pivotement et pour l'autre sur le chant de la structure de la porte également du coté pivotement à l'exclusion de toute autre prise d'appui sur une surface quelconque intérieure audits panneaux de la porte de garage et du portillon, en ce que l'axe de pivotement que constitue le noeud de compas (C) est décalé du plan médian (PP') vertical du panneau constituant la porte de garage au plus près de la paroi extérieure et à l'intérieur du panneau constituant soit la porte de garage soit le portillon, lequel plan traverse perpendiculairement les deux parties coudées à angle droit (AA) et (BB) lorsque le portillon est fermé, l'axe de pivotement ainsi décalé permet le pivotement du portillon (E) en échappant les recouvrements disposés sur le chant de ladite porte et du portillon, en ce que la pièce (Y) possédant une partie longitudinale (B) se terminant par le noeud de compas (C) contenu dans le panneau en vis à vis de celui sur lequel elle est fixée, laquelle partie longitudinale qui pénètre ledit panneau, lors de la fermeture du portillon, au travers de l'évidemment (F) prévu à cet effet en se prolongeant, portillon fermé, au delà de l'axe que forme le noeud de compas (C), partie longitudinale qui revient ensuite sur elle-même en formant un C jusqu'à se terminer en une des deux branches du noeud de compas, définissant une zone évidée (V) ouverte, avantageusement courbe, entre le noeud (C) et la partie longitudinale qui se poursuit par la partie coudée à angle droit (BB), zone évidée (V) qui autorise le pivotement du portillon sans qu'aucune partie du contour de la partie longitudinale puisse faire saillie et vienne interdire le pivotement du portillon. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la charnière ou paumelle que constituent les deux pièces (S) et (Y) est composée dune première pièce dite statique (S) comprenant une partie horizontale (A) dont une extrémité se termine par une des deux parties qui constitue le noeud de compas, l'autre extrémité est coudée à angle droit formant une portée (AA) apte à être fixée sur le chant du panneau qui reçoit le noeud de compas (S), et d'une deuxième pièce dite dynamique (Y) comprenant une partie horizontale (B) dont une extrémité se termine par la deuxième partie qui constitue le noeud de compas (C), l'autre extrémité est également coudée à angle droit formant une portée (BB) apte à être fixée sur le chant du panneau opposé à celui qui reçoit le noeud de compas (C), lequel noeud de compas avantageusement réalisé par un rivetage des deux parties horizontales maintient la pièce dite statique (S) et la pièce dite dynamique (Y) plaquées l'une sur l'autre par l'intermédiaire de leur dites parties horizontales et donc le panneau de la porte de garage par rapport au panneau du portillon par l'intermédiaire des portées coudées à angle droit (AA) et (BB) et fixées sur leur panneau respectif. 3. Dispositif selon la 1 et 2 caractérisé en ce que la partie horizontale (B) de la pièce dite dynamique (Y) pénètre dans le panneau sur lequel ladite pièce n'est pas fixée dans un évidemment (F) prévu à cet effet, évidement décalé par rapport au plan médian (PP') dudit panneau, en position portillon fermé, ladite partie horizontale (B) se poursuit au plus près possible de la face intérieure dudit panneau jusqu'à être en vis à vis de l'axe d'articulation formé par le noeud de compas (C) qui est situe au plus près de la face extérieure dudit panneau, la partie horizontale (B) se continue au delà du noeud de compas (C) en décrivant une courbe en forme de C afin de revenir au plus près de la paroi extérieure du panneau pour former une des deux branches constituant le noeud de compas tout en définissant une zone évidée (V) ouverte entre le noeud (C) et la partie horizontale (B) en vis à vis dudit noeud apte à permettre le pivotement du portillon sans qu'aucune partie du contour de la pièce dite dynamique (Y) puisse faire saillie et vienne interdire le pivotement du portillon. 4. Dispositif selon la 1 et 2 caractérisé en ce que l'introduction de la charnière composée d'une part de la pièce dite statique (S) et de la pièce dite dynamique (Y) rivetée ensemble en (C) dans l'évidemment (F) est assuré par la forme en C de la partie horizontale de la pièce dite dynamique (Y) et de la forme en L de la partie horizontale de la pièce dite statique (S). | E | E05,E06 | E05D,E06B | E05D 7,E05D 5,E06B 3 | E05D 7/00,E05D 5/06,E06B 3/36 |
FR2895643 | A1 | APPAREIL A FAIRE LES BOUCLES DE NYLON - POUR LIGNES DE PECHE - | 20,070,706 | -1- La présente invention concerne un dispositif pour confectionner des boucles de fils de nylon pour le raccord de deux parties d'une ligne de pêche au coup. Le raccord de deux parties d'une ligne de pêche se fait en général par un système de boucle dans boucle. Les boucles de fils se font alors à la main avec des fils très fins jusqu'à 5/100ème Il est donc difficile de concevoir correctement des boucles semblables sans l'aide du dispositif. Les boucles ainsi faites sont de longueurs aléatoires et ne permettent pas un équilibrage précis de la ligne de pêche. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet deux branches en métal ou en plastique avec à l'arrière un axe où les deux branches sont maintenues et forment alors une pince. Sur cet axe est greffé un système de lame ressort qui ressert les branches. Une vis est placée, après taraudage, dans le premier tiers opposé à l'axe d'une des deux branches et traverse celle-ci. Cette vis permet de modifier l'écartement des branches et ainsi de modifier les longueurs de boucle. Pour finir, sur ces mêmes branches et opposées à l'axe sont fixées deux aiguilles en métal lisse dont l'une est courbée à 90 . L'aiguille courbée se trouve sur la même branche que la vis d'écartement. Ces deux aiguilles permettent la confection des boucles. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le dispositif de l'invention. La figure 2 représente le dispositif de l'invention en coupe. La figure 3 représente l'axe. Les pièces 1 représentent les aiguilles dont l'une est courbée à 90 . La pièce 2 représente la vis de réglage donnant la longueur des boucles. Les pièces 3 représentent les branches formant une pince. La pièce 4 représente la lame ressort qui maintient la pince fermée. La pièce 5 représente l'axe des deux branches. Pour la confection des boucles, il suffit pour cela de prendre le fil en nylon sur une bobine et de le tenir entre ses deux mains. Le fil sortant de la bobine dans la main gauche et l'extrémité coupée du fil dans la main droite (il est possible d'inverser selon le confort du gaucher ou du droitier). Cette extrémité est rabattue -2- près de la main gauche et double ainsi le fil coincé entre le pouce et l'index de la main gauche. Le nylon forme alors un cercle. Il faut ensuite tendre ce cercle pour ne former qu'une seule tige de nylon. Avec cette tige, il faut commencer l'exécution de la boucle comme pour faire un noeud simple et en rester au premier stade. Nous avons donc entre le pouce et l'index de la main gauche le fil formant un grand cercle de nylon double et une petite boucle dépassant de ce grand cercle. Cette petite boucle devant alors rentrer dans le grand cercle de nylon pour faire le noeud et donc la boucle. A l'aide du dispositif maintenu dans la main droite, réglé au préalable sur la taille future des boucles, il faut introduire l'aiguille courbée dans le grand cercle et par le dessus pour venir chercher la petite boucle préformée comme pour faire le noeud. Ensuite, il faut faire ressortir cette petite boucle en effectuant un mouvement de rotation du poignet vers le haut puis l'aiguille rectiligne vient se loger dans le grand cercle formé par le doublement du fil. Le fil sortant de la bobine, toujours coincé entre le pouce et l'index de la main gauche, est doucement tiré perpendiculairement au dispositif alors que celui-ci reste fixe dans la main droite. Le noeud se ressert donc sur l'aiguille rectiligne. Il faut ensuite faire coulisser doucement ce noeud sur l'aiguille pour le sortir et le serrer définitivement. Les boucles ainsi formées seront d'une longueur identique. A titre d'exemple non limitatif, ce dispositif aura des dimensions de l'ordre de 7 à 15 centimètres de long. Les branches pourront être confectionnées en métal ou en plastique. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la confection de boucle de fil de nylon pour ligne de pêche | Dispositif pour faciliter la confection des boucles en fil de nylon d'une ligne de pêche.L'invention concerne un dispositif permettant la confection de boucle de fil de nylon afin d'uniformiser la longueur de celles-ci pour un équilibrage identique d'une ligne de pêche à une autre ligne de pêche. Ce qui est impossible à la main.Il est constitué de deux branches (3) avec à l'arrière un axe (5) où les deux branches sont maintenues et forment alors une pince. Sur cet axe est greffé un système de lame ressort (4) qui ressert les branches. Une vis (2) est placée, après taraudage, dans le premier tiers opposé à l'axe d'une des deux branches et traverse celle-ci. Cette vis permet de modifier l'écartement des branches et ainsi de modifier les longueurs de boucle. Pour finir, sur les branches opposées à l'axe deux aiguilles (1) en métal lisse dont l'une est courbée à 90 degree sont fixées.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la réalisation de boucle de fil de nylon pour ligne de pêche. | 1) Dispositif pour faciliter la confection des boucles en fil de nylon et uniformiser la longueur de celles-ci pour un équilibrage identique d'une ligne de pêche à une autre ligne de pêche comprenant deux branches en métal ou en plastique (3) avec à l'arrière un axe (5) où les deux branches sont maintenues et forment alors une pince. Sur cet axe est greffé un système de lame ressort (4) qui ressert les branches. Une vis (2) est placée, après taraudage, dans le premier tiers opposé à l'axe d'une des deux branches et traverse celle-ci. Cette vis permet de modifier l'écartement des branches et ainsi de modifier les longueurs de boucle. Pour finir, sur ces mêmes branches et opposées à l'axe sont fixées deux aiguilles (1) en métal lisse dont l'une est courbée à 90 . 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la lame ressort (4) sert au maintient en fermeture des branches (3). 3) Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la vis (2) sert à l'ouverture de la pince formée par les branches (3) maintenues par un axe 15 (5) et ainsi forme un écartement plus ou moins conséquent de 5mm à 2 ou 3 cm entre les aiguilles (1) pour la formation de boucle de longueur identique. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes en ce que les aiguilles (1) sont fixées au bout des branches (3) en insertion dans le corps du matériel utilisé pour la confection des branches. L'aiguille (1) courbée à 90 et 20 la vis (2) se trouvent sur la même branche (3). 10 | A | A01 | A01K | A01K 91 | A01K 91/047 |
FR2898193 | A1 | PROCEDE DE DETERMINATION D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE PROGRESSIVE. | 20,070,907 | La présente invention a pour objet un procédé de détermination d'une lentille 5 ophtalmique progressive ; en particulier d'une lentille progressive personnalisée à une monture spécifique choisie par un porteur donné. Toute lentille ophtalmique, destinée à être portée dans une monture, est associée à une prescription. La prescription en matière ophtalmique peut comprendre une prescription de puissance, positive ou négative, ainsi qu'une prescription 10 d'astigmatisme. Ces prescriptions correspondent à des corrections à apporter au porteur des lentilles pour corriger les défauts de sa vision. Une lentille est montée dans la monture en fonction de la prescription et de la position des yeux du porteur par rapport à la monture. Pour les porteurs presbytes, la valeur de la correction de puissance est 15 différente en vision de loin et en vision de près, du fait des difficultés d'accommodation en vision de près. La prescription est alors composée d'une valeur de puissance en vision de loin et d'une addition (ou progression de puissance) représentative de l'incrément de puissance entre la vision de loin et la vision de près; ceci revient à une prescription de puissance en vision de loin et à une prescription de 20 puissance en vision de près. Les lentilles adaptées aux porteurs presbytes sont des lentilles multifocales progressives; ces lentilles sont décrites par exemple dans FRA-2 699 294, US-A-5 270 745 ou US-A-5 272 495, FR-A-2 683 642, FR-A-2 699 294 ou encore FR-A-2 704 327. Les lentilles ophtalmiques multifocales progressives comprennent une zone de 25 vision de loin, une zone de vision de près, une zone de vision intermédiaire, une méridienne principale de progression traversant ces trois zones. Elles sont généralement déterminées par optimisation, à partir d'un certain nombre de contraintes imposées aux différentes caractéristiques de la lentille. La plupart des lentilles commercialisées sont généralistes, en ce qu'elles sont adaptées aux différents 30 besoins courants des porteurs. Une lentille multifocale progressive peut être définie par des caractéristiques géométriques sur au moins une des ses surfaces asphériques. Pour caractériser une surface asphérique, on utilise classiquement les paramètres constitués par les R:\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt doc - 27/02/06 - 1702 - 1/19 courbures minimales et maximales en chaque point, ou plus couramment leur demi-somme et leur différence. Cette demi-somme et cette différence multipliées par un facteur n-1, n étant l'indice de réfraction du matériau de la lentille, sont appelées sphère moyenne el; cylindre. Par ailleurs, une lentille multifocale progressive peut aussi être définie par des caractéristiques optiques prenant en considération la situation du porteur des lentilles. En effet, les lois de l'optique des tracés de rayons entraînent l'apparition de défauts optiques quand les rayons s'écartent de l'axe central de toute lentille. On s'intéresse classiquement aux aberrations dites défaut de puissance et d'astigmatisme. Ces aberrations optiques peuvent être appelées de façon générique défauts d'oblicité des rayons. Les défauts d'oblicité des rayons ont déjà été bien identifiés dans l'art antérieur et des améliorations ont été proposées. Par exemple, le document WO-A-98 12590 décrit une méthode de détermination par optimisation d'un jeu de lentilles ophtalmiques multifocales progressives. Ce document propose de définir le jeu de lentilles en considérant les caractéristiques optiques des lentilles et notamment la puissance porteur et l'astigmatisme oblique, dans les conditions du porté. La lentille est optimisée par tracé de rayons, à partir d'un ergorama associant à chaque direction du regard dans les conditions du porté un point objet visé. EP-A-O 990 939 propose aussi de déterminer une lentille par optimisation en tenant compte des caractéristiques optiques et non plus surfaciques de la lentille. On considère à cette fin les caractéristiques d'un porteur moyen, notamment pour ce qui est de la position de la lentille devant l'oeil du porteur en termes de galbe, d'angle pantoscopique et de distance verre-oeil. Il a été constaté que la monture peut modifier les performances optiques perçues par le porteur. En effet, la répartition des défauts de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille est généralement optimisée pour une zone de la lentille correspondant à une taille moyenne de lentille détourée. Ainsi, dans le cas d'une monture de grande taille, une zone périphérique agrandie peut perturber la perception visuelle du porteur en vision périphérique ; et dans le cas d'une monture de petite taille, la surface utile de la lentille est réduite, pouvant même conduire à une réduction nuisible de la zone de vision de près. De plus, les champs perçus par un même porteur sont différents selon la largeur de la monture ; la vision dynamique et R:\Brevets\24700\24729--060301-Cap 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 17.02 - 2/19 périphérique peuvent être plus ou moins perturbées selon la taille de la monture choisie et la zone de vision de près peut être plus ou moins présente selon la hauteur de la monture. On a donc cherché, ces dernières années, à personnaliser les lentilles ophtalmiques progressives au type de monture choisi afin de répondre au mieux aux besoins de chaque porteur. Par exemple, la demanderesse propose, sous la marque Varilux Ipseo , une gamme de lentilles ophtalmiques progressives présentant différentes longueur de progression pour s'adapter dans des montures de différentes hauteurs. Lorsqu'un porteur choisit une monture de faible hauteur, une lentille progressive présentant une longueur de progression raccourcie sera choisie pour cette monture. D'autres solutions proposent une optimisation de la lentille ophtalmique progressive en fonction des paramètres de port dépendant de la monturisation, en prenant en compte par exemple la distance verre-oeil, les écarts pupillaires, l'angle pantoscopique, le galbe du verre, etc.... Par exemple, les documents US-A-6 655 802 et US-A-2004/0169297 proposent d'optimiser une lentille progressive en fonction de la distance cornée-sommet mesurée pour une monture donnée pour déterminer une longueur de progression optimale. Le brevet US-A-6 199 983 propose de personnaliser une lentille progressive en fonction du style de vie du porteur, par exemple en tenant compte de la forme de la monture. Il est aussi proposé dans le document US-A-5 444 503 de tenir compte de la forme de la monture pour distribuer les effets prismatiques vers la gauche et vers la droite du verre pour obtenir une relation épaisseur-poids acceptable et pour rejeter les aberrations vers les parties du verre destinées à être débordées lors du détourage. La société Nikon commercialise sous la marque Seemax un verre unifocal optimisé en fonction de la taille et de la forme de la monture. Aucune des solutions connues ne permet cependant d'optimiser la lentille ophtalmique progressive dans l'ensemble du champ de vision du porteur en fonction de la monture choisie. En particulier, aucune des solutions décrites ci-dessus ne permet de conserver une proportion constante entre les zones de vision de loin, de vision de près et de vision intermédiaire quelle que soit la monture choisie par le porteur. R:\Brevels\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 1702 - 3/19 Il existe donc toujours un besoin d'une lentille qui satisfasse mieux les besoins spécifiques de chaque porteur individuel. L'invention propose en conséquence de prendre en compte la forme et la taille de la monture pour conserver la répartition entre les zones de vision de loin, de vision de près et intermédiaire sur la lentille. L'invention propose, à partir d'un design donné de lentille ophtalmique progressive, d'appliquer une transformation spatiale qui conserve les valeurs de défauts de puissance et d'astigmatisme résultant mais décale ces valeurs sur la surface de la lentille pour écarter ou resserrer les gradients de puissance et d'astigmatisme. Ainsi, dans le cas d'une petite monture, les gradients peuvent être resserrés pour garantir la présence d'une surface minimale de la zone de vision de près et dans le cas d'une grande monture, les gradients peuvent être élargis pour dégager les champs de vision et améliorer la vision périphérique. L'invention propose plus particulièrement un procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive personnalisée destinée à être insérée dans une monture choisie par un porteur donné auquel une addition de puissance a été prescrite en vison de près, le procédé comprenant les étapes de : - mesure de paramètres représentatifs de la monture choisie par le porteur ; - choix d'une répartition initiale de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans des conditions du porté dans une monture quelconque ; - calcul de coefficients de transformation à partir des paramètres mesurés représentatifs de la monture choisie et de paramètres standard ; - calcul d'une répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille en appliquant les coefficients de 25 transformation calculés à la répartition initiale ; - calcul de la puissance requise sur la lentille pour chaque direction du regard par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et le défaut d'astigmatisme cible. Selon un mode de réalisation, l'étape de mesure de paramètres représentatifs de 30 la monture comprend les étapes de : - mesure de la largeur de la lentille détourée ; - mesure de la largeur de pont de la monture choisie ; - mesure de l'écart pupillaire du porteur ; R:\13revets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt.doc -27/02/06 - 17:02 - 4/19 - mesure de la hauteur de montage comme la distance verticale entre un point de la lentille matérialisant la direction primaire du regard dans les conditions du porté et un point donné de la monture ; - calcul d'un paramètre horizontal tenant compte de la largeur de la lentille détourée, de la largeur de pont et de l'écart pupillaire mesurés ; - calcul d'un paramètre vertical tenant compte de la hauteur de montage mesurée. Selon un mode de réalisation, l'étape de calcul de coefficients de transformation comprend les étapes de calcul : -d'un coefficient horizontal comme le ratio entre un paramètre horizontal calculé pour la monture choisie par le porteur et un paramètre horizontal standard ; - d'un coefficient vertical comme le ratio entre un paramètre vertical calculé pour la monture choisie par le porteur et un paramètre vertical standard. Selon un mode de réalisation, l'étape de calcul de coefficients de transformation comprend les étapes: - de calcul d'un coefficient vertical comme le ratio entre un paramètre vertical calculé pour la monture choisie par le porteur et un paramètre vertical standard ; - de détermination d'un coefficient horizontal fixé comme égal au coefficient vertical. Selon les modes de réalisation, le coefficient vertical est borné à une valeur inférieure égale à 0.65 et à une valeur supérieure égale à 1.5 ; le coefficient horizontal est borné à une valeur inférieure égale à 0.55 et à une valeur supérieure égale à 1.25 ; le rapport du coefficient vertical sur le coefficient horizontal est borné à une valeur inférieure égale à 0.5 et à une valeur supérieure égale à 3 Selon un mode de réalisation, l'étape de calcul de la répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille comprend les étapes de : - détermination d'un maillage vertical et horizontal associant un point à chaque direction du regard dans les conditions du porté, à chaque point du maillage étant associées des coordonnées sphériques de direction du regard R .\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt doc -27/02/06 - 17.02 - 5/19 et des valeurs de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant correspondant à la répartition initiale choisie des cibles ; - à chaque point du maillage, application des coefficients de transformation calculés aux coordonnées sphériques en maintenant constante les valeurs des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. Selon un mode de réalisation, l'application des coefficients de transformation calculés aux coordonnées sphériques consiste à multiplier la valeur angulaire horizontale par le coefficient horizontal et à multiplier la valeur angulaire verticale par le coefficient vertical. Selon un mode de réalisation, le calcul de la répartition personnalisée des cibles est effectué en maintenant constante le rapport de l'aire de la surface de la lentille pour laquelle le défaut d'astigmatisme résultant est inférieur ou égal à 0,5 dioptries sur la surface totale de la lentille détourée. L'invention concerne une lentille ophtalmique progressive personnalisée 15 optimisée par le procédé de l'invention. L'invention concerne aussi un équipement visuel comportant une monture choisie par un porteur et au moins une lentille selon l'invention et un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un équipement selon l'invention. 20 D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins qui montrent: - figure 1, un schéma d'une monture quelconque ; 25 - figure 2, un schéma d'une lentille avant et après détourage pour insertion dans une monture de la figure 1 ; - figure 3a et 3b, des cartes d'astigmatisme résultant respectivement pour une lentille de l'art antérieur et pour une lentille selon un premier mode de réalisation de l'invention ; 30 - figure 4a et 4b, des cartes d'astigmatisme résultant respectivement pour une lentille de l'art antérieur et pour une lentille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; R \Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 1702 - 6/19 - figure 5a et 5b, des cartes d'astigmatisme résultant respectivement pour une lentille de l'art antérieur et pour une lentille selon un troisième mode de réalisation de l'invention. L'invention propose un procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive pour un porteur presbyte, c'est-à-dire pour lequel une addition de puissance Add a été prescrite pour la vision de près. Le procédé de l'invention permet de déterminer une lentille ophtalmique progressive qui garantisse au porteur une bonne accessibilité à la zone de vision de près et une vision dynamique améliorée dans tout le champ de vision quel que soit le type de monture choisie et sa prescription. De manière connue en soi, une lentille progressive présente une zone de vision de loin avec un point de contrôle VL, une zone de vision de près avec un point de contrôle VP et une zone de vision intermédiaire. La lentille présente une ligne sensiblement ombilique, dite méridienne principale de progression qui traverse ces trois zones, sur laquelle l'astigmatisme est quasiment nul. La méridienne est confondue avec l'axe vertical en partie supérieure de la lentille et peut présenter une inclinaison du côté nasal dans la partie inférieure de la lentille, la convergence étant plus marquée en vision de près. On appelle inset le décalage latéral du point de contrôle VP par rapport à l'axe vertical de la méridienne en partie supérieure de la lentille. La méridienne présente donc une progression de puissance entre le point de contrôle en vision de loin VL et le point de contrôle en vision de près VP ; cette progression correspond sensiblement à la valeur de l'addition prescrite. Une croix de montage CM est matérialisée par un repère sur la surface complexe et constitue une aide au montage de la lentille détourée dans la monture ; cette croix de montage CM permet de repérer sur la lentille la direction primaire du regard dans les conditions du porté. Dans ce contexte, on appelle longueur de progression LP, la distance verticale entre la croix de montage CM et le point de la méridienne en vision de près VP pour lequel la progression de puissance atteint la puissance prescrite. La longueur de progression LP définit l'accessibilité aux puissances nécessaires en vision de près. En effet, le profil de la méridienne représente la puissance porteur en fonction de l'abaissement des yeux dans les orbites avec une R:1Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt.doc - 27/02/06 - 17:02 - 7/19 direction du regard droit devant. Ainsi, selon la valeur de la longueur de progression, le porteur devra plus ou moins abaisser les yeux pour pouvoir profiter pleinement de la zone de vision de près. Avec une longueur de progression constante, la zone de vision de près peut être plus ou moins présente sur la lentille détourée selon la taille et la forme de la monture. La présente invention propose de prendre en compte la taille et la forme de la monture pour optimiser une lentille ophtalmique progressive et apporter un confort visuel optimal au porteur. La prise en compte de tels paramètres de monturisation est aujourd'hui possible de manière industrielle grâce aux méthodes d'usinage direct des surfaces complexes constituant les lentilles progressives. L'invention propose de déterminer une lentille ophtalmique progressive personnalisée à la monture choisie par le porteur. A cet effet, des paramètres représentatifs de la monture choisie par le porteur sont mesurés comme expliqué plus bas en référence aux figures 1 et 2 ; puis un design initial de lentille progressive est choisi. Ce design fixe une répartition initiale de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans des conditions du porté dans une monture de taille standard. Le design choisi peut correspondre à n'importe quel design de lentille progressive connue ou à venir, par exemple la répartition initiale des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant peut correspondre à une lentille Varilux Comfort ou Varilux Panamic . La figure 1 montre un schéma d'une monture et la figure 2 illustre schématiquement une lentille avant et après détourage. Le porteur choisit une monture. L'opticien procède à la mesure des paramètres physiologiques du porteur pour la monture choisie. La figure 1 montre une représentation d'une monture et de la position des pupilles droite et gauche du porteur dans la monture, qui sont respectivement référencées D et G. On a représenté sur la figure en traits gras pour la monture le contour de la lentille, et en traits fins les limites intérieure et extérieure de la monture. On appelle calibre de la monture un élément, en plastique ou autre matériau, dont le contour correspond au fond de drageoir de la monture. Le calibre est donc la forme extérieure que la lentille une fois détourée doit présenter pour un montage dans la monture. On désigne par la lettre B la hauteur totale du calibre déterminée dans le système Boxing, c'est-à-dire suivant la norme ISO8624 sur les systèmes de mesure des montures de lunettes. Cette hauteur R:\Brevets\24700\24729--060301-Cao 1023-texte dépôt.doc - 27/02/06 - 17:02 - 8/19 correspond à la hauteur d'un rectangle dans lequel s'inscrit la lentille une fois détourée. Dans le cas d'une monture percée, sans calibre, c'est la hauteur B de la lentille détourée (figure 2) qui est considérée. On appelle pont de la monture, noté P sur la figure 1, un élément reliant les calibres droit et gauche de la monture. Le pont P peut aussi être une tige reliant des verres droit et gauche percés. On appelle écart pupillaire EP la distance entre les deux pupilles du porteur. Pour le montage de lentilles progressives, un opticien mesure le demi-écart pupillaire droit et le demi-écart pupillaire gauche, qui sont référencés PD et PG. Le demi-écart gauche (respectivement droit) est la distance entre l'axe de symétrie vertical de la monture et le centre de la pupille gauche (respectivement droite). On appelle hauteur boxing droite HD (respectivement hauteur boxing gauche HG) la distance verticale entre la pupille droite (respectivement gauche) et le point le plus bas de la demi-monture droite (respectivement hauteur gauche). Pour le montage de verres progressifs, l'opticien mesure ensuite les hauteurs DATUM référencées HDd et HGd sur la figure 1. Ces hauteurs droite et gauche de référence sont respectivement les distances entre la pupille droite ou gauche et l'intersection droite ou gauche, entre une droite verticale passant par la pupille et la monture dans sa partie inférieure. Les mesures d'écart pupillaire et de hauteur de la pupille par rapport à la monture sont effectuées pour une position donnée du porteur, à savoir pour le porteur regardant à l'infini tête droite. Les caractéristiques d'une monture donnée peuvent être mesurées sur la monture, à l'aide d'un appareil connu en soi. A titre d'exemple, US-A-5 333 412 décrit un dispositif qui permet de mesurer, en 3 dimensions, la forme du fond de drageoir de la monture. La forme ainsi déterminée permet ensuite de calculer la hauteur B. Les caractéristiques d'une monture peuvent aussi être données directement par le fabricant en fonction du modèle choisi par le porteur. A partir des données ainsi définies, chaque lentille est détourée de telle sorte que la croix de montage CM se trouve dans la monture en face de la pupille de l'eeil correspondant, lorsque le porteur regarde à l'infini tête droite. De la sorte, lorsque le porteur de la monture regarde à l'infini tête droite, son regard traverse la lentille à la croix de montage. Il est bien entendu possible, si la croix de montage n'est pas matérialisée sur la lentille, d'utiliser pour le positionnement des lentilles le milieu des R: \Brevets\ 24700 \24729--060301 -Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 1702 - 9/19 micro-gravures, après correction par la distance entre ce milieu et la croix de montage. La figure 2 montre une représentation du contour d'une lentille ophtalmique, avant et après détourage. Sur la figure, le trait simple correspond au contour de la lentille avant détourage; de façon classique, la lentille peut être obtenue par moulage et présente une forme circulaire. Le trait gras correspond au contour du calibre de la monture, qui est aussi le contour de la lentille après détourage de la lentille. Ce détourage de la lentille permet le montage ultérieur de la lentille dans la monture. On a représenté sur la figure 2 la largeur totale A du calibre de la monture et la hauteur totale B de ce calibre, soit la largeur et la hauteur du rectangle dans lequel s'inscrit la lentille détourée. Comme expliqué plus haut, le positionnement de la lentille dans la monture consiste à déterminer la position souhaitée dans la monture de la lentille, à l'aide de points remarquables de la lentille. On peut utiliser par exemple la croix de montage de la lentille, le milieu de micro-gravures matérialisées sur la surface de la lentille, ou encore le centre optique dans le cas d'une lentille unifocale. Sur la figure 2, la croix de montage se trouve matérialisée par la croix marquée CM. Pour une lentille ne présentant pas une symétrie de rotation, il faut aussi procéder à un positionnement angulaire de la lentille dans la monture. Ce positionnement angulaire dépend des spécifications du fabricant, et notamment pour des lentilles progressives de l'allure de la méridienne principale de progression; dans les lentilles progressives de la demanderesse, la méridienne principale de progression est inclinée du côté temporal vers le côté nasal, et la lentille doit être montée de telle sorte que les micro-gravures soient horizontales. Il a aussi été proposé dans l'état de la technique des lentilles présentant une méridienne principale de progression droite, qui sont inclinées vers le côté nasal au montage. Une monture donnée, choisie par un porteur donné, pourra ainsi être caractérisée par un certain nombre de paramètres représentatifs de sa taille et de sa forme. En particulier, on peut définir un paramètre vertical, noté B', dépendant de la hauteur de montage mesurée HD, HG ou HDd, HGd selon le système de mesure choisi. On peut par exemple utiliser comme paramètre vertical B', la variable HD (HG) mesurée. On peut aussi définir un paramètre horizontal tenant compte de la largeur totale A du calibre de la monture (ou de la lentille détourée), de la largeur de R:1Brevets124700124729--060301-Cas 1.023-texte dépôt.doc -27/02/06 - 17:02 - 10/19 pont P et de l'écart pupillaire mesurée EP. On peut par exemple utiliser comme paramètre horizontal A', la variable définie comme suit : A' = A + 0,5*(P û EP). Cette variable peut être calculée pour chaque oeil : A'd=A+0.5*PPD;et A'g = A + 0.5*P û PG Dans ce contexte, on définit des paramètres standard comme la valeur moyenne des paramètres horizontal et vertical tels que définis ci-dessus pour un ensemble représentatif de montures et pour la moyenne des porteurs. Selon les définitions des paramètres donnés ci-dessus, un paramètre standard vertical B'moy serait égal à la valeur moyenne de hauteur de montage HDmoy, égale à 21,6 mm. Cette valeur moyenne de hauteur de montage est calculée à partir de 5600 prescriptions recueillies entre novembre 2003 et avril 2004 en Europe. De même, un paramètre standard horizontal A'moy serait défini comme suit : A'moy = Amoy + 0,5*(Pmoy - EPmoy). Avec Amoy, la largeur moyenne de calibre de monture, égale à 51.6 mm calculée à partir de 5600 prescriptions recueillies entre novembre 2003 et avril 2004 en Europe; Pmoy, la. longueur moyenne de pont de monture, égale à 18.4 mm calculée 20 à partir de 5600 prescriptions recueillies entre novembre 2003 et avril 2004 en Europe; EPmoy, l'écart pupillaire moyen généralement fixé à 62 mm. A partir de la monture choisie par le porteur, des coefficients de transformation sont alors calculés. Le calcul de ces coefficients de transformation tient compte des 25 paramètres mesurés représentatifs de la monture choisie et de paramètres standard tels que définis plus haut. Selon un mode de réalisation, les coefficients de transformation comprennent un coefficient horizontal 'y et un coefficient vertical 8. Le coefficient de transformation vertical ô peut être défini comme le ratio entre le paramètre vertical 30 B' calculé pour la monture choisie par le porteur et le paramètre vertical B'moy standard. De même le coefficient de transformation horizontal 'y peut être défini comme le ratio entre le paramètre horizontal A' calculé pour la monture choisie par le porteur et le paramètre horizontal A'moy standard. R:\Brevets\24700\24729--060301Cas 1023-texte dépôt. doc - 27/02/06 - 17:02 - 11/19 Selon un mode de réalisation, seul le coefficient de transformation vertical 8 peut être calculé et le coefficient horizontal y est alors fixé égal au coefficient vertical ô. Ce mode de réalisation permet de limiter les distorsions du design de la lentille en appliquant une transformation spatiale symétrique à la répartition des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille personnalisée à la monture choisie. Le coefficient de transformation vertical ô permet d'adapter le design de la lentille à la hauteur de la monture choisie et en particulier de garantir la présence d'une zone de vision de près minimale. Les coefficients de transformation, vertical ô et/ou horizontal y, peuvent être bornés afin d'éviter un gradient d'astigmatisme résultant trop fort ou trop adouci qui conduirait à un effet de champ réduit ou à un effet de tangage accru. Par exemple, le coefficient de transformation vertical ô peut être borné à une valeur inférieure égale à 0.65 et à une valeur supérieure égale à 1.5. Laborne inférieure du coefficient de transformation vertical ô est fixée par une limite physique qui correspond à une valeur minimale de longueur de progression réalisable. La borne supérieure de ce coefficient est en particulier imposée par la nécessité de ne pas trop allonger la longueur de progression pour conserver une bonne accessibilité à la zone de vision de près. Cette limitation est "mécanique", due aux paupières et correspond à un abaissement de regard maximal en considérant la tête fixe. De même, le coefficient de transformation horizontal y peut être borné à une valeur inférieure égale à 0.5 qui assure la conservation d'une zone d'acuité minimale, et à une valeur supérieure égale à 1.25. Cette limite supérieure correspond à la rotation temporale maximale des yeux ; c'est encore une limite "mécanique". Dans le mode de réalisation précité selon lequel les coefficients de transformation horizontal et vertical ne sont pas fixés égaux, le rapport ô / y du coefficient vertical ô sur le coefficient horizontal y est borné à une valeur inférieure égale à 0.5 et à une valeur supérieure égale à 3.0 afin d'éviter des distorsions trop importantes de la répartition des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. Une répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant peut alors être calculée pour optimiser la lentille destinée à la monture choisie par le porteur. Les coefficients de transformation calculés comme expliqué plus haut sont appliqués à la répartition initiale choisie des cibles de défaut de puissance et de défaut d'astigmatisme résultant pour décaler spatialement ces R:\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 17:02 - 12119 cibles afin d'adapter le design choisi à la taille et forme de la monture. Les coefficients de transformation y et ô sont appliqués aux coordonnées des cibles sur la surface de la lentille et non aux valeurs des cibles. Le design choisi subit donc une compression ou une dilatation selon que la monture choisie est plus petite ou plus grande qu'une monture standard. Le procédé de détermination de l'invention propose d'appliquer une transformation spatiale à un design donné de répartition des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant, le rapport de transformation étant fonction de la taille et de la forme de la monture choisie par rapport à des paramètres de monturisation standard. Le design n'est donc pas modifié mais simplement dilaté ou comprimé, en particulier les valeurs des cibles ne sont pas recalculées mais simplement décalées spatialement sur la surface de la lentille. Le calcul de la répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille destinée à la monture choisie par le porteur peut être effectué de la manière suivante. Un maillage vertical et horizontal est défini en associant un point à chaque direction du regard dans les conditions du porté. A chaque point de ce maillage sont associées des coordonnées sphériques ((3, a) correspondant à l'intersection d'une ligne du regard sur la surface asphérique de la lentille pour chaque direction du regard. A chaque point du maillage sont également associées une valeur de défaut de puissance et une valeur d'astigmatisme résultant correspondant à la répartition initiale choisie des cibles. Les coefficients de transformation y et ô sont alors appliqués à chaque point du maillage ainsi défini ; les coordonnées sphériques de chaque point sont recalculées en multipliant la valeur angulaire 13 et/ou a par le coefficient homothétique correspondant y et/et a et en maintenant constantes les valeurs des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. Par exemple, l'application des coefficients de transformation calculés y, ô aux coordonnées sphériques ([3, a) peut consister à multiplier la valeur angulaire verticale a par le coefficient de transformation vertical ô, et à multiplier la valeur angulaire horizontale ((3-(amer) par le coefficient de transformation horizontal y, (amer étant pour un a donné la valeur de l'abscisse du point sur la méridienne. De cette façon l'inset VP n'est pas modifié par la transformation. En plus des bornes imposées aux valeurs des coefficients de transformation horizontal y et vertical ô, comme décrit plus haut, on peut aussi imposer, lors du calcul de la répartition personnalisée des cibles, de maintenir constante le rapport de R:\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 1702 - 13/19 l'aire de la surface de la lentille pour laquelle le défaut d'astigmatisme résultant est inférieur ou égal à 0,5 dioptries sur la surface totale de la lentille détourée. On garantit ainsi une proportion constante de la répartition entre les zones de vision de loin, de vision de près et intermédiaire quelle que soit la taille et la forme de la monture choisie par le porteur. Les figures 3a et 3b montrent un exemple de réalisation d'une lentille ophtalmique progressive déterminée par le procédé de l'invention. La figure 3a montre une lentille détourée généraliste présentant une répartition de cibles d'astigmatisme résultant déterminée dans les conditions du porté avec des paramètres porteur et de monturisation standard. La figure 3b montre une lentille détourée spécifiquement adaptée au choix d'une monture de petite hauteur. La répartition des cibles d'astigmatisme résultant sur la lentille de la figure 3b est définie par affinité d'axe horizontal et de direction verticale de la répartition initiale de la figure 3a. En chaque point ((3, a) de la lentille initiale est appliqué un coefficient de compression vertical ô (rapport de l'affinité) qui décale la valeur de l'astigmatisme résultant vers un autre point ([3, a') de la lentille personnalisée. Une telle compression verticale garantit en particulier que la zone de vision de près est bien présente sur la lentille même lorsque le porteur choisit une monture de très petite hauteur. Les figures 4a et 4b montrent un autre exemple de réalisation d'une lentille ophtalmique progressive déterminée par le procédé de l'invention. La figure 4a montre la lentille détourée généraliste de la figure 3a et la figure 4b montre une lentille détourée spécifiquement adaptée au choix d'une monture de grande largeur. La répartition des cibles d'astigmatisme résultant sur la lentille de la figure 4b est alors définie par transformation horizontale de la répartition initiale de la figure 4a. En chaque point ([3, a) de la lentille initiale est appliqué un coefficient de dilatation horizontal 'y qui décale la valeur de l'astigmatisme résultant vers un autre point (p', a) de la lentille personnalisée. Une telle dilatation horizontale apporte une perception de champ plus large pour une vision périphérique améliorée lorsque le porteur choisit une monture de très grande largeur. Les figures 5a et 5b montrent un autre exemple de réalisation d'une lentille ophtalmique progressive déterminée par le procédé de l'invention. La figure 5a montre la lentille détourée généraliste de la figure 3a et 4a et la figure 5b montre une R\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 17:02 -14/19 lentille détourée spécifiquement adaptée au choix d'une monture de grande dimension. La répartition des cibles d'astigmatisme résultant sur la lentille de la figure 5b est alors définie par transformation horizontale et verticale de la répartition initiale de la figure 5a. En chaque point ([3, a) de la lentille initiale sont appliqués un coefficient de dilatation horizontal y et un coefficient de dilatation vertical 5 qui décalent la valeur de l'astigmatisme résultant vers un autre point ((3', a') de la lentille personnalisée. Une telle dilatation bidimensionnelle apporte une perception de champ plus large pour une vision périphérique améliorée et dégage les champs en vision de loin ou une vision dynamique améliorée lorsque le porteur choisit une monture de très grande dimension. Bien que seules des cartes d'astigmatisme résultant soient illustrées, il est entendu que le procédé de l'invention détermine aussi une répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance en même temps que la répartition personnalisée de l'astigmatisme résultant. Il est aussi entendu que le procédé de l'invention permet d'autres réalisations que celles illustrées, par exemple une compression bidimensionnelle. Le procédé de l'invention permet donc de déterminer une lentille ophtalmique progressive par optimisation optique en utilisant la répartition des cibles calculée en fonction de la monture choisie par le porteur. La puissance requise en chaque point de la lentille peut alors être calculée par optimisation optique dans les conditions du porté, par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et le défaut d'astigmatisme cible pour chaque direction du regard. La lentille selon l'invention, ainsi obtenue, répond donc mieux aux besoins du porteur et lui apporte un meilleur confort visuel. R:\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt doc - 27/02/06 - 17.02 - 15/19 | L'invention a pour objet un procédé de détermination par optimisation optique d'une lentille ophtalmique progressive personnalisée destinée à être insérée dans une monture choisie par un porteur donné auquel une addition de puissance a été prescrite en vison de près.Le procédé comprend les étapes de :- mesure de paramètres représentatifs de la monture choisie par le porteur ;- choix d'une répartition initiale de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans des conditions du porté dans une monture quelconque ;- calcul de coefficients de transformation à partir des paramètres mesurés représentatifs de la monture choisie et de paramètres standard ;- calcul d'une répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille en appliquant les coefficients de transformation calculés à la répartition initiale.Le procédé permet de conserver la proportion de la répartition entre les zones de vision de loin, de vision de près et intermédiaire quelle que soit la taille et la forme de la monture choisie. | 1. Procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive personnalisée destinée à être insérée dans une monture choisie par un porteur donné auquel une addition de puissance a été prescrite en vison de près, le procédé comprenant les étapes de : - mesure de paramètres représentatifs de la monture choisie par le porteur ; - choix d'une répartition initiale de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans des conditions du porté dans une monture quelconque ; - calcul de coefficients de transformation à partir des paramètres mesurés représentatifs de la monture choisie et de paramètres standard ; - calcul d'une répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille en appliquant les coefficients de transformation calculés à la répartition initiale ; - calcul de la puissance requise sur la lentille pour chaque direction du regard par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et le défaut d'astigmatisme cible. 2. Le procédé de la 1, dans lequel l'étape de mesure de paramètres représentatifs de la monture comprend les étapes de : - mesure de la largeur (A) de la lentille détourée ; - mesure de la largeur de pont (P) de la monture choisie ; - mesure de l'écart pupillaire du porteur (EP) ; - mesure de la hauteur de montage (HD, HG, HDd, HGd) comme la distance verticale entre un point de la lentille (CM) matérialisant la direction primaire du regard dans les conditions du porté et un point donné de la monture ; - calcul d'un paramètre horizontal (A') tenant compte de la largeur de la lentille détourée, de la largeur de pont et de l'écart pupillaire mesurés ; - calcul d'un paramètre vertical (B') tenant compte de la hauteur de montage mesurée. 3. Le procédé de la 1 ou 2, dans lequel l'étape de calcul de coefficients de transformation comprend les étapes de calcul : R:\Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc - 27/02/06 - 17:02 - 16/19- d'un coefficient horizontal (y) comme le ratio entre un paramètre horizontal (A') calculé pour la monture choisie par le porteur et un paramètre horizontal (A'moy) standard ; - d'un coefficient vertical (S) comme le ratio entre un paramètre vertical (B') calculé 5 pour la monture choisie par le porteur et un paramètre vertical (B'moy) standard. 4. Le procédé de la 1 ou 2, dans lequel l'étape de calcul de coefficients de transformation comprend les étapes: - de calcul d'un coefficient vertical (ô) comme le ratio entre un paramètre vertical (B') calculé pour la monture choisie par le porteur et un paramètre vertical (B'moy) 10 standard ; - de détermination d'un coefficient horizontal (y) fixé comme égal au coefficient vertical (8). 5. Le procédé de la 3 ou 4, dans lequel le coefficient vertical (ô) est borné à une valeur inférieure égale à 0.65 et à une valeur supérieure égale à 1.5. 15 6. Le procédé de la 3, dans lequel le coefficient horizontal (y) est borné à une valeur inférieure égale à 0.55 et à une valeur supérieure égale à 1.25. 7. Le procédé de la 3, dans lequel le rapport (ô / y) du coefficient vertical (ô) sur le coefficient horizontal (y) est borné à une valeur inférieure égale à 0.5 et à une valeur supérieure égale à 3.0. 20 8. Le procédé de l'une des 1 à 7, dans lequel l'étape de calcul de la répartition personnalisée des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille comprend les étapes de : -détermination d'un maillage vertical et horizontal associant un point à chaque direction du regard dans les conditions du porté, à chaque point du maillage étant 25 associé des coordonnées sphériques ((3, a) de direction du regard et des valeurs de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant correspondant à la répartition initiale choisie des cibles ; - à chaque point du maillage, application des coefficients de transformation calculés R: \Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôtdoc -27/02/06 - 17.02 - 17/19aux coordonnées sphériques ((3, a) en maintenant constante les valeurs des cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. 9. Le procédé de la 8, dans lequel l'application des coefficients de transformation calculés (y, ô) aux coordonnées sphériques ([3, a) consiste à multiplier la valeur angulaire horizontale ([3) par le coefficient horizontal (y) et à multiplier la valeur angulaire verticale (a) par le coefficient vertical (8). 10. Le procédé de la 8 ou 9, dans lequel le calcul de la répartition personnalisée des cibles est effectué en maintenant constante le rapport de l'aire de la surface de la lentille pour laquelle le défaut d'astigmatisme résultant est inférieur ou égal à 0,5 dioptries sur la surface totale de la lentille détourée. 11. Une lentille ophtalmique progressive personnalisée optimisée par le procédé de détermination l'une des 1 à 10. 12. Un équipement visuel comportant une monture choisie par un porteur et au moins une lentille selon la 11. 13. Un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un équipement selon la 12. R: \Brevets\24700\24729--060301-Cas 1023-texte dépôt. doc - 27/02/06 - 17:02 - 18/19 | G | G02 | G02C | G02C 7,G02C 13 | G02C 7/06,G02C 13/00 |
FR2899638 | A1 | ORGANE DE DEPOLLUTION DEMONTABLE | 20,071,012 | La présente invention concerne les organes de dépollution, et en particulier les catalyseurs de moteurs à combustion interne. Les normes antipollution imposent aux constructeurs automobiles d'équiper leurs véhicules de systèmes permettant la réduction d'émission de particules polluantes sortant de l'échappement du moteur. Des organes de dépollution comme des pots catalytiques sont donc disposés sur la ligne d'échappement. Les particules s'accumulent alors sur des monolithes situés dans ces organes. Pour effectuer le nettoyage ou le remplacement de ces monolithes, il faut démonter le pot catalytique pour les extraire. La publication WO9845583 propose un pot catalytique comprenant deux coques renfermant le monolithe. Ces coques divisent le pot catalytique selon un plan comprenant l'axe principal de ce pot, et sont maintenues l'une à l'autre à l'aide de plusieurs éléments de fixation situés sur des axes perpendiculaires au plan séparant les coques. Pour des raisons économiques, le nettoyage ou le remplacement du monolithe doit être le plus simple et le plus rapide possible. Cependant, la fixation des coques à l'aide de plusieurs éléments 20 entraîne une augmentation du temps de démontage du pot catalytique lors de son entretien. Le but de l'invention est de proposer un pot catalytique amélioré, permettant un démontage simple et rapide pour l'entretien du monolithe. Dans ce but, l'invention propose un organe de dépollution dont le cône 25 de sortie est maintenu en position contre une partie principale de l'organe de dépollution, à l'aide d'un anneau élastique. Selon des caractéristiques de l'invention : - la partie principale peut posséder un épaulement du côté opposé du cône d'entrée, pouvant former une surface d'appui circulaire comprise 30 dans un plan perpendiculaire à l'axe principal selon lequel s'étend l'organe de dépollution. - l'épaulement peut posséder un rebord situé sur l'extérieur de l'épaulement et s'étendant concentriquement à la partie principale et au-delà de celle-ci. - le rebord de l'épaulement peut comprendre une rainure sur sa face intérieure et située dans un plan perpendiculaire à l'axe principal de l'organe de dépollution. - l'épaulement et le rebord peuvent être formés par une pièce soudée à la partie principale de l'organe de dépollution. - le cône de sortie peut posséder un bord s'étendant radialement jusqu'au rebord de l'épaulement de la partie principale. - la hauteur du bord du cône de sortie peut être égale, ou légèrement supérieure, à la distance entre l'épaulement et la rainure. le bord peut être une pièce soudée sur le cône de sortie. - le cône de sortie peut être maintenu à la partie principale à l'aide d'un anneau élastique plaquant le bord contre l'épaulement, la périphérie de cet anneau élastique étant placée dans la rainure. - l'organe de dépollution peut être un pot catalytique. L'invention sera désormais décrite sous la forme d'un exemple en référence au dessin annexé suivant : - la figure 1 est une vue en coupe selon le plan vertical comprenant l'axe principal du pot catalytique selon l'invention. En référence à la figure 1, un pot catalytique 10 comprend une partie principale 12 sensiblement cylindrique. Cette partie principale 12 est destinée à recevoir un monolithe 14 pour la dépollution des gaz d'échappement. Le pot catalytique 10 comprend aussi, d'une part un cône d'entrée 16 soudé en amont de la partie principale 12 du pot catalytique 10, et d'autre part un cône de sortie 18 maintenu en aval de la partie principale 12 du pot catalytique 10. Le cône d'entrée 16 comprend une tubulure d'entrée 20, par laquelle les gaz d'échappement sortant du moteur entrent dans le pot catalytique 10. Le cône de sortie 18 comprend une tubulure de sortie 22, par laquelle les gaz d'échappement, tout ou en partie dépollués, sortent du pot catalytique 10 en direction de la ligne d'échappement. L'extrémité de la partie principale 12, à l'opposé du cône d'entrée 16, possède un épaulement 24 formant une surface d'appui circulaire comprise dans un plan perpendiculaire à l'axe principal selon lequel s'étend le pot catalytique 10. Un rebord 26 est situé sur l'extérieur de l'épaulement 24. Ce rebord 26 s'étend concentriquement à la partie principale 12, et au-delà de celle-ci. La face intérieure du rebord 26 comporte une rainure 27, située dans un plan perpendiculaire à l'axe principal du pot catalytique 10. L'épaulement 24 et le rebord 26 peuvent être formés, comme dans cet exemple, par une pièce soudée sur l'extrémité de la partie principale 12 du pot catalytique 10. Le diamètre de l'entrée du cône de sortie 18 est inférieur au diamètre interne du rebord 26 de l'épaulement 24. Le cône de sortie 18 possède un bord 28 s'étendant radialement jusqu'au rebord 26 et permettant au cône de sortie 18 de prendre appui sur l'épaulement 24. Ce bord 28 peut être, comme dans cet exemple, une pièce soudée sur le cône de sortie 18. La hauteur du bord 28 est égale ou légèrement supérieure à la distance entre l'épaulement 24 et la rainure 27. Le cône de sortie 18 est maintenu à la partie principale 12 à l'aide d'un anneau élastique 30 plaquant le bord 28 contre l'épaulement 24. Le diamètre extérieur de l'anneau élastique au repos est égal au diamètre du cercle formé par la rainure 27. Lorsque l'anneau élastique est contraint, son diamètre extérieur est inférieur au diamètre intérieur du rebord 26 de l'épaulement 24 de la partie principale 12. Lors du montage, la périphérie de cet anneau élastique 30 est placée dans la rainure 27, dont la largeur est sensiblement égale à l'épaisseur de l'anneau permettant ainsi de maintenir en position l'anneau élastique 30. Dans cet exemple, un anneau de butée 32 est placé entre le monolithe 14 et le bord 28 du cône de sortie 18. Le diamètre externe de l'anneau de butée 32 est égal au diamètre externe du monolithe 14 et le bord 18 possède un épaulement de manière à placer l'anneau de butée 32 au niveau du monolithe 14. Un des avantages de cette invention, est de pouvoir de monter ou démonter simplement le pot catalytique 10. Pour monter ce dernier, il suffit de placer le monolithe 14 dans la partie principale 12, d'ajouter l'anneau de butée 32, et de mettre le cône de sortie 18 en position, en plaquant le bord 28 contre l'épaulement 24. L'ajout de l'anneau élastique 30 contre le bord 28 et dans la rainure 27, permet le maintien du cône de sortie 18 contre la partie principale 12. Inversement, le démontage est tout aussi simple, car il suffit d'enlever l'anneau élastique 30 de la rainure 27, pour pouvoir retirer tous les autres composants du pot catalytique 10 | L'invention concerne un organe de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur, comprenant une partie principale sensiblement cylindrique et destinée à contenir un monolithe, un cône d'entrée en amont de la partie principale, et un cône de sortie en aval de la partie principale de l'organe de dépollution, le cône de sortie étant maintenu contre la partie principale de l'organe de dépollution à l'aide d'un anneau élastique. | 1. Organe de dépollution (10) des gaz d'échappement d'un moteur, comprenant une partie principale (12) sensiblement cylindrique et destinée à contenir un monolithe (14), un cône d'entrée (16) en amont de la partie principale (12), et un cône de sortie (18) en aval de la partie principale (12) de l'organe de dépollution (10), caractérisé en ce que le cône de sortie (18) est maintenu contre la partie principale (12) de l'organe de dépollution (10) à l'aide d'un anneau élastique (30). 2. Organe de dépollution (10) selon la 1, caractérisé en ce que la partie principale (12) possède un épaulement (24) du côté opposé du cône d'entrée (16), formant une surface d'appui circulaire comprise dans un plan perpendiculaire à l'axe principal selon lequel s'étend l'organe de dépollution (10). 3. Organe de dépollution (10) selon la 2, caractérisé en ce que l'épaulement (24) possède un rebord (26) situé sur l'extérieur dudit épaulement (24) et s'étendant concentriquement à la partie principale (12) et au-delà de celle-ci. 4. Organe de dépollution (10) selon la 3, caractérisé en ce que le rebord (26) comprend une rainure (27) sur sa face intérieure et située dans un plan perpendiculaire à l'axe principal de l'organe de dépollution (10). 5. Organe de dépollution (10) selon la 4, caractérisé en ce que l'épaulement (24) et le rebord (26) sont formés par une pièce soudée à la partie principale (12) de l'organe de dépollution (10). 6. Organe de dépollution (10) selon une des précédentes, caractérisé en ce que le cône de sortie (18) possède un bord (28) s'étendant radialement jusqu'au rebord (26) de l'épaulement (24) de la partie principale (12). 7. Organe de dépollution (10) selon la 6, caractérisé en ce que la hauteur du bord (28) du cône de sortie (18) est égale, ou légèrement supérieure, à la distance entre l'épaulement (24) et la rainure (27). 8. Organe de dépollution (10) selon une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le bord (28) est une pièce soudée sur le cône de sortie (18). 15 9. Organe de dépollution (10) selon une des précédentes, caractérisé en ce que le cône de sortie (18) est maintenu à la partie principale (12) à l'aide d'un anneau élastique (30) plaquant le bord (28) contre l'épaulement (24), la périphérie de cet anneau élastique (30) étant placée dans la rainure (27). 20 10. Organe de dépollution (10) selon une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de dépollution (10) est un pot catalytique. 10 | F | F01 | F01N | F01N 3 | F01N 3/24 |
FR2896576 | A1 | INSTALLATION D'ECHANGE THERMIQUE A FAISCEAUX DE PLAQUES | 20,070,727 | La présente invention concerne une installation d'échange thermique entre des fluides, destinée à refroidir un premier fluide par échange thermique avec un second fluide. On connaît des installations d'échange thermique qui comportent une enceinte étanche dans laquelle est placé un faisceau de plaques disposées parallèlement les unes aux autres. Les plaques constituées de tôle fine, le plus souvent en acier inoxydable, comportent des bords à surface lisse et une partie centrale munie d'ondulations par lesquelles elles sont en contact les unes sur les autres et par lesquelles elles délimitent des canaux formant des circuits de circulation de fluides indépendants. Ce type d'échangeur thermique à faisceaux de plaques fonctionne avec divers fluides, comme par exemple des liquides ou des gaz ou un mélange biphasique. Avec ce type d'échangeur à plaques dans lequel les deux fluides circulent dans les circuits respectifs, il se produit un échange thermique entre ces deux fluides ce qui permet de réchauffer l'un des fluides et de refroidir l'autre fluide ou inversement. Pour certaines applications industrielles, il est nécessaire d'obtenir une différence de température importante du fluide à refroidir entre son entrée et sa sortie de l'échangeur à plaques. C'est pourquoi plusieurs échangeurs à plaques sont, dans ce cas, placés les uns à la suite des autres et chaque échangeur à plaques est constitué d'une enceinte étanche dans laquelle est disposé un faisceau de plaques délimitant deux circuits indépendants. Les circuits des différents faisceaux de plaques sont reliés entre eux par des conduites de liaison qui traversent chaque enceinte de manière étanche de façon à réaliser une circulation continue du fluide principal dans les différents faisceaux de plaques. De ce fait, la surface au sol nécessaire à ce genre d'installation 30 est importante et le coût pour sa fabrication et sa maintenance est également important. De plus, les conduites de liaison entre les différents échangeurs pour le transfert des fluides entre ces échangeurs constituent des zones de perte de charge inutiles et parasites et constituent des zones de perte de calories diminuant ainsi les rendements de l'installation d'échange thermique. Pour remédier à ces inconvénients, on connaît des installations d'échange thermique qui comportent une enceinte étanche dans laquelle sont disposés plusieurs faisceaux de plaques raccordés chacun à des moyens d'arrivée et d'évacuation des fluides. Généralement, les faisceaux de plaques sont reliés de manière rigide à l'enceinte étanche ce qui pose des problèmes lorsque le différentiel de températures entre les deux fluides est important, comme par exemple, de l'ordre de plusieurs centaines de degrés. En effet, cette différence de température provoque dans les faisceaux de plaques des contraintes thermiques importantes pouvant engendrer des déformations au niveau des plaques des faisceaux de plaques et des ruptures au niveau des soudures ce qui diminuent les rendements de l'installation. L'invention a pour but d'éviter ces inconvénients en proposant une installation d'échange thermique compacte et qui permet de réaliser un échange thermique entre des fluides présentant une différence de température importante. L'invention a donc pour objet une installation d'échange thermique entre des fluides, du type comprenant une enceinte étanche verticale et de forme allongée, des moyens d'échange thermique entre les fluides et des moyens d'arrivée et d'évacuation d'un premier et d'un second fluide, caractérisée en ce que les moyens d'échange thermique comprennent des faisceaux de plaques formés chacun d'un empilement de plaques horizontales délimitant entre elles deux circuits de circulation des deux fluides à contre-courant et répartis en étoile autour d'un collecteur central tubulaire, concentrique à l'enceinte et en ce que chaque faisceau de plaques comporte une paroi verticale avant fixée sur le collecteur central et munie d'entrées et de sorties pour chacun desdits fluides et une paroi verticale arrière libre munie d'entrées et de sorties de chacun de ces fluides, chaque faisceau de plaques étant en appui glissant sur un organe de support solidaire de l'enceinte. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les entrées et les sorties des fluides ménagées sur la paroi avant sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes et fermées, les extrémités ouvertes des entrées du circuit pour le premier fluide étant situées au centre de la paroi avant et les extrémités ouvertes des sorties du circuit pour le second fluide étant situées sur les bords latéraux de cette paroi avant, - les extrémités ouvertes des entrées du premier fluide débouchent dans le collecteur central relié aux moyens d'arrivée de ce premier fluide, - les extrémités ouvertes des sorties du second fluide des bords latéraux des parois avant des deux faisceaux de plaques adjacents sont reliées entre elles par un collecteur annulaire concentrique audit collecteur central et comportant, à sa partie inférieure, une calotte sphérique reliée aux moyens d'évacuation de ce second fluide, - les entrées et les sorties des fluides ménagées sur la paroi arrière sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes ou fermées, les extrémités ouvertes des entrées du circuit pour le second fluide étant situées au centre de la paroi arrière et les extrémités ouvertes des sorties pour le premier fluide étant situées sur les bords latéraux de cette paroi arrière, - les entrées et les sorties des fluides ménagées sur la paroi . 25 arrière sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes ou fermées, les extrémités ouvertes des entrées du circuit pour le second fluide étant situées sur les bords latéraux de la paroi arrière et les extrémités ouvertes des sorties pour le premier fluide étant situées au centre de cette paroi arrière, 30 - les extrémités ouvertes des entrées du second fluide débouchent dans l'espace annulaire entre le collecteur central et l'enceinte, ledit espace annulaire étant relié aux moyens d'arrivée de ce second fluide, - les extrémités ouvertes des sorties du premier fluide sont coiffées par un collecteur relié par une conduite munie d'au moins un compensateur de dilatation, à un anneau collecteur raccordé aux moyens d'évacuation du second fluide, et - chaque faisceau de plaques comporte sur chacune de ses parois latérales, un déflecteur vertical s'étendant en direction du faisceau de plaques adjacentä les bords libres des deux déflecteurs contigus se chevauchant. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'une installation d'échange thermique, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 2-2 de la Fig. 1, - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe longitudinale selon la ligne 3-3 de la Fig. 2, montrant la circulation des fluides dans l'installation, conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective montrant la répartition des faisceaux de plaques dans l'installation d'échange thermique, conforme à l'invention, et - les Figs.5A et 5B sont des vues des parois respectivement avant et arrière d'un faisceau de plaques. Sur les figures, on a représenté une installation destinée à réaliser un échange thermique entre un premier fluide A, dit fluide chaud, qui présente à son arrivée dans cette installation une température de l'ordre de 800 C et un second fluide B, dit fluide froid, qui présente à son arrivée dans ladite installation une température de l'ordre de 200 C. Cette installation d'échange thermique est destinée par exemple à refroidir le premier fluide A par le second fluide B. L'installation d'échange thermique représentée sur les figures comprend une enceinte étanche 1 de forme allongée et de section par exemple circulaire. Cette enceinte étanche 1 est munie d'organes de support, non représentés, destinés à reposer sur une surface de réception et cette enceinte étanche 1 est de préférence disposée verticalement. L'enceinte 1 comporte une partie centrale 2 cylindrique munie d'un couvercle 3 et d'un fond 4, par exemple de forme hémisphérique. L'installation comporte un collecteur central 10 tubulaire et concentrique à l'enceinte 1 et délimitant avec cette enceinte 1 un espace annulaire 5. Ce collecteur 10 comporte une partie centrale 11 de forme générale cylindrique munie d'un couvercle 12 et d'un fond 13 ayant chacun la forme d'une calotte sphérique. Au niveau du couvercle 12 de ce collecteur 10 débouche des moyens d'arrivée du premier fluide A qui sont constitués par au moins une tubulure 14 traversant le couvercle 3 de l'enceinte étanche 1 et munie d'au moins un organe de dilatation 15. L'espace annulaire 5 délimité entre le collecteur central 10 et l'enceinte étanche 5 est raccordé à des moyens d'arrivée du second fluide B qui sont formés par au moins une tubulure 16 traversant le couvercle 3 de cette enceinte étanche 1. Ainsi que montré notamment sur les Figs. 1, 2 et 4, l'installation comporte des moyens d'échange thermique entre les fluides A et B qui comprennent des faisceaux de plaques 20 disposés dans l'espace annulaire 5 ménagé entre le collecteur central 10 et l'enceinte étanche 1. Dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, les faisceaux de plaques 20 sont répartis en étoile autour du collecteur central 10 et sont pas exemple au nombre de huit. D'une manière connue, chaque faisceau de plaques 20 présente une forme générale parallélépipédique et est formé par un empilement de plaques 21 horizontales, métalliques, de faible épaisseur et par exemple en acier inoxydable. Ces plaques 21 sont munies d'ondulations, non représentées. Les plaques 21 de chaque faisceau de plaques 20 délimitent entre elles deux circuits de circulation, respectivement pour les fluides A et B, à contre-courant. Ainsi que montré notamment sur les Figs. 2 et 4, chaque faisceau de plaques 20 comporte une paroi verticale avant 22 fixée sur la partie centrale 11 du collecteur 10, une paroi verticale arrière 23 libre et débouchant dans l'espace annulaire 5 et deux parois latérales 24 s'étendant perpendiculairement à ladite partie centrale 11 du collecteur 10. Comme montré à la Fig. 4, chaque faisceau de plaques 20 repose, à sa partie inférieure, sur un organe de support 25 solidaire de l'enceinte étanche 1. Chaque organe de support 25 est formé par une plaque horizontale 25a sur laquelle est en appui glissant la partie inférieure du faisceau de plaques 20 correspondant et une plaque verticale 25b s'étendant perpendiculairement à ladite plaque horizontale 25a. Ainsi que montré à la Fig. 5A, la paroi avant 22 est munie d'entrées et de sorties pour les fluides A et B qui sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes 26a et 26b, respectivement pour le premier fluide A et pour le second fluide B, ou fermées 27a et 27b respectivement pour le premier fluide A et pour le second fluide B. Les extrémités ouvertes 26a des entrées du circuit pour le premier fluide A sont situées au centre de la paroi avant 22 et les extrémités ouvertes 26b des sorties du circuit pour le second fluide B sont situées sur les bords latéraux de cette paroi avant 22. Les extrémités ouvertes 26a du premier fluide A débouchent dans le collecteur central 10 et sont, de ce fait, reliées à la tubulure 14 d'arrivée dudit premier fluide A. Les extrémités ouvertes 26b des sorties du second fluide B des bords latéraux des parois avant 22 de deux faisceaux de plaques 20 adjacents sont reliées entre elles, ainsi que montrées sur les Figs. 3 et 4, par un collecteur annulaire 30 concentrique au collecteur central 10. Ce collecteur annulaire 30 comporte, à sa partie inférieure, une calotte hémisphérique 31 entourant le fond 13 du collecteur central 10. Cette calotte hémisphérique 31 est reliée aux moyens d'évacuation du second fluide B qui sont constitués par au moins une tubulure 32 traversant l'enceinte étanche 1 à sa partie inférieure, comme montrée sur les Figs. 1 et 3. Cette tubulure 32 est munie d'au moins un organe de dilatation 33. Comme montré à la Fig. 5B, la paroi arrière 23 de chaque faisceau de plaques 20 comporte des entrées et des sorties pour chacun des fluides et qui sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes 28a et 28b, respectivement pour le premier fluide A et pour le second fluide B, ou d'extrémités fermées 29a et 29b respectivement pour le premier fluide A et pour le second fluide B. Dans l'exemple de réalisation représenté sur cette Fig. 5B, les extrémités ouvertes 28b des entrées du circuit pour le second fluide B sont situées au centre de la paroi arrière 23 et les extrémités ouvertes 28a des sorties pour le premier fluide A sont situées sur les bords latéraux de cette parois arrière 23. Les extrémités ouvertes 28b des entrées du second fluide B débouchent dans l'espace annulaire 5 ménagé entre le collecteur 10 et l'enceinte étanche 1 qui lui même communique directement avec la tubulure 16 d'arrivée du second fluide B dans cet espace annulaire 5. Ainsi que montré sur les Figs. 3 et 4, les extrémités ouvertes 28a des sorties du premier fluide A sont coiffées par un collecteur 35 vertical. De ce fait, chaque rangée verticale des extrémités ouvertes 28a des sorties du premier fluide A est coiffée par le collecteur 35 et chaque collecteur 35 est prolongé, à sa partie supérieure, par au moins une conduite 36 munie d'au moins un organe de dilatation 37. Chaque conduite 36 est raccordée à un anneau collecteur 40 lui même raccordé aux moyens d'évacuation du premier fluide A qui sont formés par au moins une tubulure 41 traversant le couvercle 3 de l'enceinte étanche 1. Selon une variante, non représentée, les extrémités ouvertes 28b des entrées du second fluide B peuvent être situées sur les bords latéraux de la paroi arrière 23 et les extrémités ouvertes des sorties 28a pour le premier fluide A peuvent être situées au centre de cette paroi arrière 23. Dans ce cas, la rangée verticale des extrémités ouvertes 28a des sorties pour le premier fluide A de chaque faisceau de plaques 20 est coiffée par un collecteur 35 relié par une conduite 36 à l'anneau collecteur 40. Comme représenté à la Fig. 2, chaque faisceau de plaques 20 comporte, sur chacune des ses parois latérales 24, un déflecteur vertical s'étendant en direction du faisceau de plaques 20 adjacent. Les bords libres 45a de deux déflecteurs contigus se chevauchent de façon à laisser passer le second fluide B et à créer autour du collecteur central 10, une zone tampon de ce second fluide B. Un déflecteur 46 est placé autour de la tubulure 14 d'arrivée du premier fluide A et un déflecteur 47 est également placé au-dessous des faisceaux de plaques 20 entre la calotte hémisphérique 31 du collecteur central 10 et le fond 4 de l'enceinte étanche 1. Les organes de dilatation 15, 33 et 37 sont formés par des compensateurs de dilatation ou des lyres de dilatation. En se reportant maintenant à la Fig. 3, on va décrire la circulation des fluides A et B dans l'installation. Le premier fluide A chaud qui est a une température de l'ordre de 800 C pénètre par l'intermédiaire de la tubulure d'arrivée 14 dans le collecteur central 10, puis est dirigé dans les entrées 26a de chacun des faisceaux de plaques 20. Le second fluide B qui est à une température de l'ordre de 200 C pénètre par l'intermédiaire de la tubulure d'arrivée 16 dans l'espace annulaire 5 ménagé entre le collecteur central 10 et l'enceinte étanche 1. Ce second fluide B est dirigé vers les entrées 28b de la paroi arrière 23 de chacun des faisceaux de plaques 20. La circulation des fluides A et B dans les circuits indépendants de chacun des faisceaux de plaques 20 provoque un échange thermique entre ces fluides et le premier fluide A ainsi refroidi, après avoir traversé chacun des faisceaux de plaques 20, sort par les extrémités de sorties 28a des faisceaux de plaques 20, puis est recueilli par les collecteurs verticaux 35. Ce premier fluide A refroidi passe dans les conduites 36 et pénètre dans l'anneau collecteur 40 avant d'être évacué de l'installation par la tubulure 41. Simultanément à la circulation de ce premier fluide A, le second fluide B après avoir rempli l'espace annulaire 5, pénètre par les extrémités ouvertes 28b des parois arrière 23 de chacun des faisceaux de plaques 20 et traverse chacun de ces faisceaux de plaques 20 à contre-courant du premier fluide A. Un échange thermique est ainsi réalisé dans chacun des faisceaux de plaques 20 entre les fluides A et B et le second fluide B ainsi réchauffé est évacué des extrémités ouvertes 26b de chacun des faisceaux de plaques 20, puis est recueilli par le collecteur annulaire 30 avant d'être évacué par l'espace ménagé entre le fond 13 du collecteur central 10 et la calotte hémisphérique 31, et par la tubulure 32. Lors du passage du fluide chaud A et du fluide froid B dans les différents éléments de l'installation, et notamment dans les faisceaux de plaques 20, les contraintes thermiques engendrées provoquent une dilatation des plaques 21 des faisceaux de plaques 20 et, étant donné que chacun de ces faisceaux de plaques est supporté à l'intérieur de l'enceinte étanche 1 par l'intermédiaire d'un appui glissant ménagé entre ces faisceaux de plaques 20 et les organes support 25, ces faisceaux de plaques peuvent se dilater librement ce qui permet d'éviter des contraintes thermiques importantes au niveau de chacun de ces faisceaux de plaques 20. II en est de même au niveau de la tubulure 14 d'arrivée du fluide chaud, de la tubulure 32 de sortie du fluide froid réchauffé après son passage dans chacun des faisceaux de plaque 20 ainsi qu'au niveau de chacune des conduites 36 qui sont équipées de compensateurs de dilatation, respectivement 15, 33 et 37. L'installation d'échange thermique selon l'invention présente l'avantage de permettre de concentrer l'arrivée du fluide chaud au centre de l'enceinte étanche 1 au moyen d'un collecteur central 10 et d'entourer cette zone chaude par une zone tampon froide périphérique au moyen des déflecteurs respectivement 45, 46 et 47 autour de la tubulure 14 d'arrivée du fluide chaud, du collecteur central 10 et de la tubulure 32 d'évacuation du fluide réchauffé. Ces zones tampon ainsi ménagées autour des zones chaudes permettent de pouvoir réaliser une enceinte étanche 1 ayant une épaisseur relativement faible par rapport aux enceintes étanches des installations d'échange thermique utilisées jusqu'à présent. L'installation d'échange thermique conforme à l'invention présente l'avantage, de part sa conception, d'être compacte et de présenter une surface d'échange importante, tout en permettant aux différents éléments la composant de pouvoir se dilater librement du fait du différentiel de température important entre le fluide chaud et le fluide froid | L'invention concerne une installation d'échange thermique entre des fluides, du type comprenant une enceinte étanche (1), des moyens (20) d'échange thermique entre les fluides et des moyens d'arrivée (14, 16) et d'évacuation (32, 41) des fluides. Les moyens d'échange thermique comprennent des faisceaux de plaques (20) formés d'un empilement de plaques horizontales, et répartis en étoile autour d'un collecteur central (10) tubulaire concentrique à l'enceinte (1). Chaque faisceau de plaques (20) comporte une paroi verticale avant fixée sur le collecteur (10) et une paroi verticale arrière libre et est en appui glissant sur un organe de support (25) solidaire de l'enceinte. | 1. Installation d'échange thermique entre des fluides, du type comprenant une enceinte étanche (1) verticale et de forme allongée, des moyens (20) d'échange thermique entre les fluides et des moyens d'arrivée (14, 16) et d'évacuation (32, 41) d'un premier A et d'un second B fluides, caractérisée en ce que les moyens d'échange thermique comprennent des faisceaux de plaques (20) formés d'un empilement de plaques horizontales (21) délimitant entre elles deux circuits de circulation des deux fluides A et B à contre-courant et réparti en étoile autour d'un collecteur central (10) tubulaire, concentrique à l'enceinte (1) et en ce que chaque faisceau de plaques (20) comporte une paroi verticale avant (22) fixée sur le collecteur central (10) et munie d'entrées (26a) et de sorties (26b) pour chacun des fluides A et B et une paroi verticale arrière (23) libre munie d'entrées (28b) et de sorties (28a) de chacun de ces fluides A et B, chaque faisceau de plaques (20) étant en appui glissant sur un organe de support (25) solidaire de l'enceinte étanche (1). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les entrées et les sorties des fluides ménagées sur la paroi avant (22) sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes (26a, 26b) ou fermées (27a, 27b), les extrémités ouvertes (26a) des entrées du circuit pour le premier fluide A étant situées au centre de la paroi avant (22) et les extrémités ouvertes (26b) des sorties du circuit pour le second fluide B étant situées sur les bords latéraux de cette paroi avant (22). 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce que les extrémités ouvertes (26a) des entrée du premier fluide A débouchent dans le collecteur central (10) relié aux moyens (14) d'arrivée de ce premier fluide A. 4. Installation selon la 3, caractérisée en ce que les moyens d'arrivée du premier fluide A sont formés par au moins une tubulure (14) traversant l'enceinte (1) et raccordée à la partie supérieure du collecteur central (10), ladite tubulure (14) étant munie d'au moins un organe de dilatation (15). 5. Installation selon la 2, caractérisée en ce que les extrémités ouvertes (16b) des sorties du second fluide B des bords latéraux des parois avant (22) de deux faisceaux de plaques (20) adjacents sont reliées entrej-11 elles par un collecteur annulaire (30) concentrique audit collecteur central (10) et comportant, à sa partie inférieure, une calotte hémisphérique (31) reliée aux moyens (32) d'évacuation de ce second fluide B. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que les moyens d'évacuation du second fluide B sont formés par au moins une tubulure (32) traversant l'enceinte étanche (1) à sa partie inférieure, ladite tubulure (32) étant munie d'au moins un compensateur de dilatation (33). 7. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les entrées et les sorties des fluides A et B ménagées sur la paroi arrière (23) sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes (28a, 28b) ou fermées (29a, 29b), les extrémités ouvertes (28b) des entrées du circuit pour le second fluide B étant situées au centre de la paroi arrière (23) et les extrémités ouvertes (28a) des sorties pour le premier fluide A étant situées sur les bords latéraux de chaque paroi arrière (23). 8. Installation selon la 1, caractérisée en ce que les entrées et les sorties des fluides ménagées sur la paroi arrière (23) sont formées, pour chaque circuit, par une superposition alternée d'extrémités ouvertes (28a, 28b) ou fermées (29a, 29b), les extrémités ouvertes (28b) des entrées du circuit pour le second fluide B étant situées sur les bords latéraux de la paroi arrière (23) et les extrémités ouvertes 28a des sorties du premier fluide A étant situées au centre de cette paroi arrière (23). 9. Installation selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que les extrémités ouvertes (28b) des entrées du second fluide B débouchent dans l'espace annulaire (5) entre le collecteur central (10) et l'enceinte (1), ledit espace annulaire (5) étant relié aux moyens (16) d'arrivée de ce second fluide B. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que les moyens d'arrivée du second fluide B sont formés par au moins une tubulure (16) traversant l'enceinte (1) et débouchant à l'intérieur de ladite enceinte (1). 11. Installation selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que les extrémités ouvertes (28a) des sorties du premier fluide A sont coiffées par un collecteur (35) relié par au moins une conduite (36) munie d'au moins un 12 organe de dilatation (37) à un anneau collecteur (40) raccordé aux moyens (41) d'évacuation du premier fluide A. 12. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque faisceau de plaques (20) comporte, sur chacune de ses parois latérales (24), un déflecteur (45) vertical s'étendant en direction du faisceau de plaques (20) adjacent, les bords libres (45a) de deux déflecteurs (45) contigus se chevauchant. 13. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le premier fluide A est un fluide chaud de l'ordre de 800 C à son arrivée dans les faisceaux de plaques (20) et le second fluide B est un fluide froid à une température de l'ordre de 200 C à son arrivée dans lesdits faisceaux de plaques (20). | F | F28 | F28D,F28F | F28D 9,F28F 9 | F28D 9/00,F28F 9/007,F28F 9/02 |
FR2898262 | A1 | APPAREIL DE PREPARATION CULINAIRE EQUIPE DE MOYENS DE DETECTION DU BALOURD | 20,070,914 | La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation culinaire comprenant un châssis supportant un récipient de travail à l'intérieur duquel est disposé un outil de travail entraîné en rotation par un moteur électrique solidaire du châssis. De tels appareils électroménagers sont généralement conçus pour que le récipient et l'outil soient démontables pour permettre leur nettoyage et éventuellement leur remplacement en fonction des préparations culinaires envisagées. De manière connue, un appareil électroménager du type ci-dessus peut être utilisé pour la préparation de pâte à pain. Dans le cadre d'une telle utilisation, l'outil peut alors être amené à malaxer dans le récipient de travail une quantité relativement importante d'ingrédients représentant un poids total de quelques kilos. Or, après un certain temps de malaxage, la pâte en cours de préparation est susceptible de s'agglomérer sur l'outil en une masse inégalement répartie qui peut éventuellement être projetée violemment par effet centrifuge contre la paroi périphérique du récipient de travail. Ces phénomènes d'agglomération et de projection, créant un balourd au niveau de l'outil de travail, sont alors susceptibles d'entraîner des mouvements et déplacements de l'appareil électroménager sur la surface sur laquelle il repose voire de déséquilibrer l'appareil électroménager jusqu'à entraîner un basculement ou une chute de ce dernier. Il est donc apparu le besoin de disposer d'un appareil électroménager qui puisse être utilisé pour la préparation de diverses préparations culinaires et notamment de pâtes telles que la pâte à pain tout en étant susceptible de réduire autant que faire se peut les risques liés à l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail. Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un appareil électroménager de préparation culinaire comprenant : un châssis, un récipient de travail adapté sur le châssis, un outil de travail rotatif disposé dans le récipient de travail, un moteur électrique solidaire du châssis entraînant en rotation l'outil de travail, ainsi que des moyens de commande du moteur électrique. Selon l'invention, l'appareil électroménager de préparation culinaire est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de détection de l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail dans le récipient de travail pendant le fonctionnement du moteur électrique, les moyens de détection étant adaptés pour émettre un signal en cas d'apparition d'un balourd. La mise en oeuvre de moyens de détection de l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail permet de détecter au plus tôt l'apparition d'un balourd le plus souvent avant même que ce dernier n'ait eu sur l'appareil électroménager un effet visible pour son utilisateur. Selon l'invention, le signal d'apparition de balourd émis par les moyens de détection peut être de différentes natures telles que visuelle et/ou sonore pour avertir l'utilisateur de l'appareil électroménager d'arrêter ce dernier ou de modifier son mode fonctionnement. Le signal d'apparition de balourd peut également être de nature électrique ou électronique pour être traité par les moyens de commande pour adapter de façon automatique le fonctionnement du moteur électrique à la nouvelle situation afin d'éviter un comportement dangereux de l'appareil électroménager. Ainsi, selon une autre caractéristique de l'invention et dans une forme préférée de réalisation de l'appareil électroménager de préparation culinaire, les moyens de détection sont reliés aux moyens de commande qui sont adaptés pour modifier le mode de fonctionnement du moteur électrique en fonction du signal émis par les moyens de détection. Dans le cadre de la forme préférée de réalisation de l'appareil électroménager de préparation culinaire conforme à l'invention et selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande sont adaptés pour permettre une sélection d'au moins deux vitesses ou modes de fonctionnement du moteur et en ce que les moyens de détection sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la vitesse ou du mode de fonctionnement sélectionné. Cette caractéristique de l'invention est particulièrement adaptée aux appareils électroménagers de préparation culinaire, dits multi-usages, dans la mesure où ils peuvent être utilisés avec des outils .de travail de différentes natures induisant des comportements différents dont certains pourraient être détectés comme une apparition de balourd dans le cadre d'une préparation de pâte avec l'outil prévu à cet effet alors qu'ils correspondent à un fonctionnement normal avec l'outil effectivement utilisé. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande de l'appareil électroménager sont adaptés pour : ^ permettre la sélection d'au moins deux vitesses de fonctionnement du moteur dont la plus faible est dite vitesse basse, • lors de la réception d'un signal d'apparition de balourd : soit faire fonctionner le moteur à une vitesse inférieure à sa vitesse de fonctionnement avant le signal sil fonctionnait à une vitesse supérieure à la vitesse basse, soit interrompre le fonctionnement du moteur s'il fonctionnait à la vitesse basse. Cette dernière caractéristique de l'invention permet de manière fort avantageuse d'adapter le fonctionnement de l'appareil électroménager sans pour autant l'arrêter systématiquement en cas d'apparition de balourd, ce qui procure un plus grand confort d'utilisation en évitant à l'utilisateur de devoir redémarrer l'appareil électroménager si la préparation culinaire n'a pas la consistance recherchée. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande de l'appareil électroménager sont adaptés pour interrompre le fonctionnement du moteur lors de la réception d'un signal d'apparition de balourd. Cette caractéristique de l'invention est particulièrement adaptée aux appareils électroménagers de conception simple qui ne comportent par exemple qu'une seule vitesse de fonctionnement. Selon une caractéristique de l'invention, l'appareil électroménager de préparation culinaire comprend un organe de commande qui est mobile entre une position de repos et une position active et qui est asservi en position de repos. Les moyens de commande sont alors adaptés pour, lorsque l'organe de commande est en position active, faire fonctionner le moteur sans tenir compte d'un éventuel signal d'apparition de balourd et/ou en• neutralisant les moyens de détection. Cette caractéristique de l'invention permet à l'utilisateur de l'appareil électroménager de faire fonctionner ce dernier sans que le fonctionnement ne soit perturbé par les moyens de détection de balourd, la sécurité d'utilisation de l'appareil étant assurée par l'utilisateur lui-même qui arrête le fonctionnement du moteur électrique en relâchant son action sur l'organe de commande. Cette caractéristique est plus particulièrement adaptée au cas où l'action sur l'organe de commande permet de faire fonctionner le moteur électrique à sa vitesse et/ou puissance maximale. Selon une autre caractéristique de l'invention et afin de permettre à l'utilisateur de gérer tous les modes de fonctionnement de l'appareil électroménager, ce dernier comprend des moyens de neutralisation des moyens de détection. Selon l'invention, la détection de l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail peut être réalisée de diverses manières telles que, par exemple, en utilisant des capteurs analysant le comportement mécanique de l'appareil électroménager ou encore en effectuant des mesures sur des caractéristiques de fonctionnement et/ou d'alimentation du moteur électrique. Bien entendu, les moyens de détection d'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail pourraient également mettre en oeuvre des capteurs analysant le comportement mécanique de l'appareil électroménager associé à des capteurs mesurant une ou plusieurs caractéristiques de fonctionnement du moteur électrique. Selon une première variante de réalisation de l'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'invention, les moyens de détection dé l'apparition d'un balourd comprennent des moyens de mesure d'au moins un paramètre de fonctionnement du moteur électrique et sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du paramètre de fonctionnement du moteur électrique. Au sens de l'invention, il faut entendre par paramètres de fonctionnement du moteur électrique notamment sa vitesse de rotation, sa tension et /ou son intensité, la puissance électrique absorbée. Dans certains cas, lorsque les caractéristiques du moteur électrique sont parfaitement connues, la connaissance d'un ou deux des paramètres permet de connaître les autres paramètres de sorte que ces paramètres peuvent être considérés comme des équivalents les uns des autres. Selon une caractéristique de l'invention et dans le cadre de la première variante de réalisation, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée. Cette valeur prédéterminée correspond alors à un seuil en deçà duquel les variations sont considérées comme correspondant à un fonctionnement normal de l'appareil tandis qu'au-delà de ce seuil les variations résultent de l'apparition d'un balourd excessif au niveau de l'outil de travail de sorte qu'il est nécessaire d'en informer l'utilisateur et/ou de modifier automatiquement le mode de fonctionnement de l'appareil électroménager pour le placer dans une situation sans risque pour l'utilisateur. Selon une autre caractéristique de l'invention et afin d'éviter de prendre en considération des variations de brève durée dont les causes peuvent être diverses et éventuellement extérieures à l'appareil électroménager, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour calculer une moyenne de la variation du paramètre de fonctionnement du moteur électrique sur un intervalle de temps glissant et pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation de la moyenne du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée ou seuil. Selon l'invention la valeur prédéterminée ou seuil, par rapport à laquelle la variation du paramètre de fonctionnement du moteur électrique est comparée, est déterminée en fonction de l'appareil électroménager et notamment de la contenance du récipient de travail ainsi que des caractéristiques du moteur électrique. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation du paramètre de fonctionnement ou de la moyenne du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée correspondant à une augmentation de puissance absorbée par le moteur électrique supérieure ou égale à 700 W. Comme indiqué précédemment, la détection de l'apparition d'un balourd n'est pas nécessairement assurée en mesurant un ou plusieurs des paramètres de fonctionnement du moteur électrique mais peut également être effectuée en mesurant des grandeurs mécaniques traduisant le comportement et/ou l'état de l'appareil électroménager. Ainsi, selon une deuxième variante de réalisation de l'appareil électroménager de préparation culinaire conforme à l'invention, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd comprennent au moins un capteur de force, situé sous le châssis et destiné à être interposé entre le châssis et un support, et sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de l'évolution des efforts mesurés au niveau du capteur de force pendant le fonctionnement du moteur électrique. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd comprennent au moins trois capteurs de force situés sous le châssis de manière à former un polygone d'appui stable du châssis sur le support. Selon une caractéristique de l'invention et afin d'assister l'utilisateur dans l'exécution de la préparation culinaire, les moyens de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour, à l'arrêt du moteur électrique, délivrer une information sur le poids des ingrédients éventuellement présents dans le récipient de travail, en fonction des efforts mesurés au niveau du ou des capteurs de force. Les capteurs de force mis en oeuvre dans le cadre de cette deuxième variante de réalisation des moyens de détection d'apparition d'un balourd peuvent être utilisés de différentes façons de manière à détecter cette apparition. Ainsi, les moyens de détection peuvent identifier l'apparition d'une augmentation de la pression exercée sur les capteurs de force selon un mouvement tournant de même sens que le mouvement de rotation de l'outil comme le résultat d'un balourd au niveau de l'outil dans le récipient de travail. Selon une autre forme de mise en oeuvre de l'invention, les moyens de détection sont adaptés pour, pendant le fonctionnement du moteur électrique, déterminer un poids total instantané de l'appareil électroménager à partir des efforts mesurés au niveau du ou des capteurs de force et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du poids total. En effet, les inventeurs ont eu le mérite de mettre en évidence que la variation du poids total de l'appareil électroménager, c'est-à-dire une variation dans le temps de la somme des efforts exercés sur les capteurs, correspond à l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention et afin de ne pas prendre en compte les erreurs de mesure au niveau des capteurs liés par exemple à des irrégularités des conditions d'alimentation électrique des capteurs ou encore à des interférences électromagnétiques, les moyens de détection sont adaptés pour déterminer un poids total moyen de l'appareil sur un intervalle de temps glissant et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation de la moyenne du poids total moyen. Dans le même sens et selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de détection sont adaptés pour déterminer un poids total de référence de l'appareil et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du poids total moyen par rapport au poids total de référence. Dans certaines configurations matérielles, les inventeurs ont mis en évidence que l'apparition d'un balourd avait pour effet une diminution du poids total vu par les capteurs de force. Ainsi, selon une caractéristique de l'invention, les moyens de détection sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque : ^ le poids total moyen est inférieur au poids total de référence, ^ et la différence entre le poids moyen total et le poids total de référence 5 est supérieure à une valeur prédéfinie. Dans certains cas, il a été mis en évidence que des parasites et/ou des interférences électromagnétiques pouvaient entraîner des mesures correspondant à des allégements vus depuis les capteurs de force supérieurs aux allégements résultants de l'apparition d'un balourd. Afin d'éviter 10 l'émission d'un signal d'apparition de balourd en cas d'interférences ou de parasites, les moyens de détection sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque : ^ le poids total moyen est inférieur au poids total de référence, • et la différence entre le poids moyen total et le poids total de référence 15 est comprise entre une première valeur prédéfinie et une deuxième valeur prédéfinie. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et afin d'augmenter encore le phénomène d'allégement vu depuis les capteurs de force lors de l'apparition d'un balourd, le châssis de l'appareil électroménager 20 selon l'invention comprend au moins une patte d'appui destinée à venir en contact avec le support en cas de mouvements du châssis de manière à diminuer les efforts exercés sur l'un au moins des capteurs de force pour augmenter l'efficacité de la détection de balourd. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées 25 ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres ou incompatibles. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui 30 montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une perspective d'une première forme de réalisation d'un appareil électroménager de préparation culinaire selon l'invention. La fig. 2 est une perspective partiellement éclatée de l'appareil électroménager de préparation culinaire illustrée à la fig. 1. La fig. 3 est une perspective d'une autre forme de réalisation d'un appareil électroménager de préparation culinaire selon l'invention. Un appareil électroménager de préparation culinaire tel qu'illustré à la figure 1 et désigné dans son ensemble par la référence 1 comprend un châssis 2 sur lequel est adapté un récipient de travail 3 de préférence amovible. De manière connue, le récipient 3 présente un orifice central non représenté pour le passage d'un arbre également non représenté de fixation d'un outil de travail 4 disposé à l'intérieur du récipient 3. L'appareil électroménager comprend alors, comme le montre la figure 2, un moteur électrique 5 solidaire du châssis 2 et adapté pour entraîner en rotation l'outil de travail 4 à l'intérieur du récipient 3. Afin d'assurer le pilotage du moteur 5, l'appareil électroménager 1 comprend en outre des moyens de commande 6 associés à différentes touches 7 permettant de sélectionner des modes de fonctionnement et/ou des vitesses de fonctionnement du moteur électrique 5. Selon l'exemple illustré, les moyens de commande 6 comprennent trois touches A,B,C permettant de sélectionner trois vitesses croissantes du moteur dont la plus basse sélectionnée à l'aide de la touche A correspond à une vitesse adaptée pour le pétrissage. L'appareil électroménager 1 comprend également un couvercle 8 pourvu d'une fenêtre 9 d'introduction d'ingrédients culinaires dans le récipient 3. Le couvercle 8 est adapté de manière amovible sur le récipient de travail 3 et se trouve associé à des moyens de sécurité 10 neutralisant le fonctionnement du moteur électrique 5 en cas d'absence du couvercle 8. L'appareil électroménager 1 ainsi constitué est particulièrement adapté pour des préparations culinaires du type pâte à pain ou pâte à tarte. Or, dans certaines conditions, après un temps excessif de malaxage à la vitesse A de pétrissage, la pâte à pain s'échauffe et prend une consistance visqueuse de sorte qu'elle s'agglomère de manière irrégulière autour de l'outil de travail 4 créant alors un balourd. La rotation de l'outil de travail 4 portant ce balourd engendre des oscillations qui déséquilibrent l'appareil électroménager 1 au point de le déplacer sur le plan de travail sur lequel il repose voire de le faire basculer. Une tel phénomène de balourd apparaît également, et de façon encore plus rapide, lorsque l'utilisateur effectue le pétrissage de la pâte à une vitesse excessive, par exemple sur les vitesses B ou C. Afin d'éviter un tel fonctionnement de l'appareil électroménager pouvant être dangereux pour son utilisateur, l'invention préconise de mettre en oeuvre des moyens 15 de détection de balourd. Selon l'exemple illustré, les moyens de détection de balourd 15 comprennent quatre capteurs de force 16 disposés sous le châssis 2 de manière à définir un polygone, ici un quadrilatère, d'appui du châssis 2 sur un support 17. De manière avantageuse, ces moyens de détection de balourd 15 sont alimentés directement par le réseau électrique après une adaptation de la tension par des résistances. Selon l'exemple illustré, le support 17 forme une embase destinée à être solidaire du châssis 2 et à se trouver interposée entre le châssis 2 et un plan de travail sur lequel l'appareil électroménager 1 est posé. Bien entendu, une telle embase 17 n'est pas nécessaire à la réalisation d'un appareil électroménager selon l'invention et les capteurs 16 pourraient être intégrés dans des pieds venant directement en appui sur le plan de travail supportant l'appareil électroménager 1. Les moyens de détection de balourd 15 en association avec les moyens de commande 6 sont mis en oeuvre de la manière suivante lors de l'utilisation de l'appareil électroménager 1. Lorsque le moteur électrique 5 ne fonctionne pas et après mise sous tension de l'appareil 1, les capteurs 16 et les moyens de détection 15 calculent le poids des ingrédients introduits dans le récipient 3 pour l'afficher au niveau d'un écran 20 équipant les moyens de commande 6. Ce poids est calculé comme étant la somme des forces s'appliquant sur les capteurs de force 16, somme à laquelle il est soustrait le poids à vide de l'appareil 1 correspondant à la somme des forces appliquées aux capteurs 16 avant toute introduction d'ingrédients. Lors de la mise en fonctionnement du moteur électrique 5, les moyens 15 sont placés dans un mode de détection de balourd. Les moyens de détection mémorisent alors le poids total de l'appareil 1 juste avant le démarrage, ce qui constituera une première valeur d'un poids total de référence Pr. Par ailleurs, les moyens de détection 15 effectuent à des instants t régulièrement espacés, selon l'exemple illustré toutes les 120 ms, une mesure des forces s'exerçant simultanément sur les capteurs 16 et calculent la somme de ces forces qui correspond au poids total instantané Pi(t) de l'appareil électroménager 1. Les moyens de détection 15 calculent alors une moyenne glissante sur un intervalle de temps donné, correspondant ici aux cinq dernières mesures, un poids moyen Pm(t) de l'appareil électroménager 1. Les moyens de détection actualisent également le poids total de référence Pr en calculant ce dernier selon la formule : Pr(t) = (9Pr(t-1)+Pm(t))/10 Pour détecter l'apparition d'un balourd, les moyens de détection 15 comparent le poids total moyen Pm(t) au poids total de référence Pr(t). Une diminution brutale, supérieure à une première valeur donnée, du poids moyen par rapport au poids de référence peut traduire l'apparition d'un balourd dans la mesure où cette diminution reste inférieure à une deuxième valeur donnée. En effet, des diminutions supérieures à cette deuxième valeur donnée sont considérées comme résultant d'erreurs de mesure où de parasites. Selon l'exemple illustré, la détection du balourd s'effectue également en fonction des modes de fonctionnement de l'appareil électroménager 1. Ainsi, lorsque le moteur 5 fonctionne à sa vitesse maximale C ou à sa vitesse intermédiaire B et que les moyens de détection 15 détectent une diminution du poids total moyen Pm(t) supérieure à 600 g mais inférieure à 6 kg, alors les moyens de détection émettent à destination des moyens de commande 6 un signal d'apparition de balourd et les moyens de commande réduisent de manière -automatique la vitesse du moteur 5 pour le faire fonctionner à sa vitesse basse ou minimale A. De la même manière, lorsque le moteur 5 fonctionne à sa vitesse basse A et que les moyens de détection 15 détectent une diminution du poids total moyen Pm(t) supérieure à 800 g mais inférieure à 6 kg, alors les moyens de détection émettent à destination des moyens de commande 6 un signal d'apparition de balourd et les moyens de commande stoppent le fonctionnement du moteur électrique 5. En revanche, lorsque le moteur 5 fonctionne, quelle que soit sa vitesse, et que les moyens de détection 15 détectent une diminution de poids supérieure à 6 kg, alors les moyens de détection 15 n'émettent aucun signal d'apparition de balourd car l'expérience a montré qu'une telle diminution résulte de parasites au niveau de l'alimentation électrique de l'appareil 1. Selon une forme préférée de réalisation et afin d'augmenter le phénomène d'allégement en cas d'apparition d'un balourd, le châssis possède une patte ou butée 21 destinée à venir en appui sur le support 17 sous l'effet du balourd. Ainsi, lorsque la butée 21 est en appui, les efforts mesurés au niveau des capteurs 16 se trouvent diminués, ce qui est interprété par les moyens de détection 15 comme un allégement et donc comme une apparition de balourd. Selon l'exemple illustré aux figures 1 et 2 et décrit précédemment, la détection du balourd s'effectue à partir de la mesure de caractéristiques physiques ou mécaniques de l'appareil électroménager. Toutefois, selon l'invention, la détection de l'apparition d'un balourd peut être effectuée d'une autre façon. Ainsi, selon une autre forme de réalisation de l'invention plus particulièrement illustrée à la figure 3, la détection de l'apparition d'un balourd est réalisée en mesurant un paramètre de fonctionnement du moteur électrique. À cet effet, les moyens de détection 15 comprennent des moyens de mesure 25 qui mesurent à intervalles réguliers une vitesse instantanée Vi(t) du moteur électrique 5. Les moyens 15 de détection .d'apparition d'un balourd calculent alors à partir de cette vitesse instantanée Vi(t) la variation SV de la vitesse instantanée avec SV(t)= Vi(t-1)-Vi(t) puis une moyenne glissante SVm(t), sur les n dernières valeurs, de la variation de la vitesse instantanée. Les n dernières valeurs correspondent selon l'exemple illustré à un intervalle de temps glissant de l'ordre de 2 secondes. Les moyens de détection 15 calculent enfin une variation de la moyenne glissante aSVm avec ASVm(t)=âVm(t)-SVm(t-1). Lorsque la variation de la moyenne glissante est supérieure à un seuil ou à une valeur donnée, les moyens de détection de balourd émettent un signal d'apparition de balourd. Ce signal est alors traité par les moyens de commande qui arrêtent de manière automatique le fonctionnement du moteur électrique 5. Dans le cadre d'un moteur électrique présentant une puissance de l'ordre de 1200 W, la valeur seuil est choisie pour correspondre à une augmentation de puissance de la puissance absorbée par le moteur électrique 5 de l'ordre de 700 W. Selon la forme de réalisation illustrée à la figure 3, les moyens de commande 6 comprennent un organe de commande 26 qui est mobile entre une position de repos et une position active et qui est asservi en position de repos. L'organe de commande 26 forme ici un bouton poussoir qui, lorsqu'il est pressé, permet un fonctionnement de l'appareil 1 dans un mode généralement appelé pulse dans lequel le moteur électrique 5 délivre toute sa puissance. Les moyens de commande 6 sont alors adaptés pour, lorsque l'organe de commande 26 est en position active ou pressé, faire fonctionner le moteur sans tenir compte d'un éventuel signal d'apparition de balourd émis par les moyens de détection. Bien entendu, selon (Invention, d'autres paramètres de fonctionnement 30 du moteur électrique que la vitesse pourraient être utilisés pour détecter l'apparition d'un balourd. Ainsi, les moyens de détection pourraient mesurer directement la puissance absorbée par le moteur électrique. De même, diverses autres modifications pourraient être apportées à l'appareil électroménager sans sortir du cadre de la présente invention | L'invention concerne un appareil électroménager de préparation culinaire comprenant :▪ un châssis (2),▪ un récipient de travail (3) adapté sur le châssis (2),▪ un outil (4) de travail rotatif disposé dans le récipient de travail (3),▪ un moteur électrique (5) solidaire du châssis (2) entraînant en rotation l'outil de travail (4),▪ des moyens (6) de commande du moteur électrique (5),et comprend, en outre, des moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail (4) dans le récipient de travail (3) pendant le fonctionnement du moteur électrique (5), les moyens de détection (15) étant adaptés pour émettre un signal en cas d'apparition d'un balourd. | 1 - Appareil électroménager de préparation culinaire comprenant : ^ un châssis (2), ^ un récipient de travail (3) adapté sur le châssis (2), ^ un outil (4) de travail rotatif disposé dans le récipient de travail (3), ^ un moteur électrique (5) solidaire du châssis (2) entraînant en rotation l'outil de travail (4), ^ des moyens (6) de commande du moteur électrique (5), caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd au niveau de l'outil de travail (4) dans le récipient de travail (3) pendant le fonctionnement du moteur électrique (5), les moyens de détection (15) étant adaptés pour émettre un signal en cas d'apparition d'un balourd. 2 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détection (15) sont reliés aux moyens de commande (6) qui sont adaptés pour modifier le mode de fonctionnement du moteur électrique (5) en fonction du signal émis par les moyens de détection (15). 3 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de commande (6) sont adaptés pour permettre une sélection d'au moins deux vitesses (A,B) ou modes de fonctionnement du moteur et en ce que les moyens de détection (15, 25) sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la vitesse ou du mode de fonctionnement sélectionné. 4 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de commande (6) sont adaptés pour : ^ permettre la sélection d'au moins deux vitesses (A,B) de fonctionnement du moteur dont la plus faible est dite vitesse basse (A), ^ lors de la réception d'un signal d'apparition de balourd : soit faire fonctionner le moteur à une vitesse inférieure à sa vitesse de fonctionnement avant le signal s'il fonctionnait à une vitesse supérieure à la vitesse basse, soit interrompre le fonctionnement du moteur s'il fonctionnait à la vitesse basse. - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 5 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de commande (6) sont adaptés pour interrompre le fonctionnement du moteur lors de la réception d'un signal d'apparition de balourd. 6 -Appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de commande (26) qui est mobile entre une position de repos et une position active et qui est asservi en position de repos, et en ce que les moyens de commande (6) sont adaptés pour, lorsque l'organe de commande est en position active, faire fonctionner le moteur sans tenir compte d'un éventuel signal d'apparition de balourd et/ou en neutralisant les moyens de détection (15). 7 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de neutralisation des moyens de détection. 8 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd comprennent des moyens (25) de mesure d'au moins un paramètre de fonctionnement du moteur électrique et sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du paramètre de fonctionnement du moteur électrique. 9 - Appareil électroménager selon la 8, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée. 10 - Appareil électroménager selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour calculer une moyenne de la variation du paramètre de fonctionnement du moteur électrique sur un intervalle de temps glissant et pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation de la moyenne du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée. 11 - Appareil électroménager selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque la variation du paramètre de fonctionnement ou de la moyenne du paramètre de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée correspondant à une augmentation de puissance absorbée par le moteur électrique supérieure ou égale à 700 W. 12 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd comprennent au moins un capteur de force (16), situé sous le châssis et destiné à être interposé entre le châssis (2) et un support (17), et en ce que les moyens de détection (15) sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de l'évolution des efforts mesurés au niveau du capteur de force (16) pendant le fonctionnement du moteur électrique (5). 13 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 12, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd comprennent au moins trois capteurs de force (16) situés sous le châssis (2) de manière à former un polygone d'appui stable du châssis sur le support (17). 14 -Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour, à l'arrêt du moteur électrique, délivrer une information sur le poids des ingrédients éventuellement présents dans le récipient de travail, en fonction des efforts mesurés au niveau du ou des capteurs de force (16). 15 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour, pendant le fonctionnement du moteur électrique, déterminer un poids total instantané de l'appareil électroménager à partir des efforts mesurés au niveau du ou des capteurs de force (16) et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du poids total. 16 -Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 15, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour déterminer un poids total moyen de l'appareil sur un intervalle de temps glissant et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation de la moyenne poids total moyen. 17 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 16, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection d'apparition d'un balourd sont adaptés pour déterminer un poids total de référence de l'appareil et pour émettre un signal d'apparition de balourd en fonction de la variation du poids total moyen par rapport au poids total de référence. 18 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 17, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque : ^ le poids total moyen est inférieur au poids total de référence, ^ et la différence entre le poids moyen total et le poids total de référence est supérieure à une valeur prédéfinie. 19 -Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que les moyens (15) de détection de l'apparition d'un balourd sont adaptés pour émettre un signal d'apparition de balourd lorsque : ^ le poids total moyen est inférieur au poids total de référence, ^ et la différence entre le poids moyen total et le poids total de référence est comprise entre une première valeur prédéfinie et une deuxième valeur prédéfinie. 20 - Appareil électroménager de préparation culinaire selon la 13 et la 18 ou 19, caractérisé en ce que le châssis (2) comprend au moins une butée (21) destinée à venir en contact avec le support en cas de mouvements du châssis de manière à diminuer les efforts exercés sur l'un au moins des capteurs de force (16) pour augmenter l'efficacité de la détection de balourd.10 | A | A47 | A47J | A47J 43 | A47J 43/07,A47J 43/04 |
FR2892632 | A1 | COMPOSITION DE SOIN DE MATIERES KERATINIQUES ET PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE METTANT EN OEUVRE LADITE COMPOSITION | 20,070,504 | Composition de soin des matières kératiniques et procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre ladite composition. La présente invention est relative à une composition cosmétique améliorée pour le soin des matières kératiniques, en particulier le lavage et/ou le traitement cosmétique des cheveux et/ou de la peau, et qui comprend au moins une silicone, au moins un mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, ainsi qu'au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre ladite composition. De nombreuses compositions de lavage des matières kératiniques ont été décrites dans l'art antérieur. Ainsi, la demande de brevet FR 2 848 829 décrit des compositions détergentes destinées essentiellement au lavage des cheveux, qui présentent des propriétés cosmétiques améliorées en particulier en termes de démêlage, lissage, souplesse, maléabilité et douceur des cheveux. Ces compositions comprennent au moins un tensioactif amphotère alcoylamphohydroxyalkylsulfonate, et au moins une silicone choisie parmi les silicones non organomodifiées de viscosité allant de 500 mm2/s à 1 000 000 mm2/s et les silicones organomodifiées. Le brevet CA 1 201 952 décrit des compositions tensioactives destinées à la formulation de compositions cosmétiques, en particulier des shampooings, dont le pouvoir moussant est amélioré. Ces compositions comprennent - de 3,75 à 15 % en poids d'un tensioactif anionique tel qu'un lauryl éther sulfate, - de 1 à 4,20 % en poids d'un tensioactif amphotère tel qu'une alkyl amido bétaïne, - de 0,7 à 3% en poids d'un tensioactif non ionique tel qu'un sorbitan polyoxyéthyléné, et - de 0,1 à 4 % en poids d'un savon choisi parmi les acides gras, les alkyle isethionates, les alkyle taurides et les alkyle sarcosides. La demande de brevet US 2004/0197287 décrit des shampooings antipelliculaires dont les propriétés détergentes et antipelliculaires sont améliorées. Ces compositions comprennent : - de 5 à 50% en poids d'un tensioactif détergent, - de 0,1 à 4% en poids d'un agent antipelliculaire, - de 0,1 à 50% en poids d'un ester d'acide gras et de sorbitan polyoxyéthyléné, en particulier l'un ou l'autre des produits commercialisés sous les noms Tween 40, Tween 60, Tween 61 et Tween 85 par la société Uniqema, et - au moins 20% en poids d'eau. Enfin, la demande de brevet WO 97/33561 décrit des compositions nettoyantes pour les cheveux et la peau, qui présentent un faible degré d'irritation oculaire. Ces compositions comprennent : - de 5 à 20 % en poids d'un mélange de tensioactifs dont un tensioactif non ionique, un tensioactif amphotère et un tensioactif anionique, et - de 0,01 à 3% en poids d'un agent humectant, tel que notamment un polyol cationique. Comme tensioactif non ionique, sont employés entre autres des dérivés polyoxyéthylénés d'ester d'acide gras et de polyol, comportant de 10 à 120 unités oxyéthylène. Toutefois, les compositions décrites dans l'art antérieur présentent certaines insuffisances. En particulier, les shampooings les plus performants peuvent provoquer des picotements dans l'oeil lorsque le produit dilué coule dans la sphère oculaire, ce qui arrive fréquemment chez les enfants. Par ailleurs, bon nombre de ces shampooings provoquent, chez les personnes présentant une peau sensible, des réactions d'inconfort telles que des rougeurs, des démangeaisons, des picotements. Les compositions douces proposées dans l'art antérieur présentent à l'inverse des qualités d'usage insuffisantes (viscosités inadéquates, démarrage et qualité de mousse médiocres) et des propriétés cosmétiques également insuffisantes notamment en termes de douceur et, pour les cheveux, en plus en terme de démêlage et de lissage. La Demanderesse a maintenant découvert, de manière surprenante, qu'en associant, en présence d'une silicone, un agent nacrant et un agent tensioactif particuliers, il est possible de formuler des compositions cosmétiques particulièrement douces et non agressives, avec de bonnes qualités d'usage notamment en terme de viscosité, et qui présentent néanmoins d'excellentes propriétés tant détergentes que cosmétiques. Ainsi, les compositions selon l'invention permettent de diminuer les réactions d'inconfort au niveau de la peau et du cuir chevelu, et possèdent un excellent niveau de tolérance oculaire. Parallèlement, elles possèdent des propriétés nettoyantes d'un bon niveau ainsi que d'excellentes propriétés cosmétiques, notamment un bon niveau de douceur et, en ce qui concerne les cheveux, outre ce bon niveau de douceur, plus de démêlage et de lissage. De plus, elles présentent un aspect nacré particulièrement esthétique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique pour le soin des matières kératiniques comprenant, dans un milieu aqueux : - au moins une silicone, au moins un mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, et - au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. Un autre objet de l'invention est un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre ladite composition. D'autres objets et caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans le présent exposé, et de manière bien connue en soi, on désigne par composé à x OE un composé oxyéthyléné comprenant X unités oxyéthylène par molécule. On désigne de plus par composé en CY un composé comprenant Y atomes de carbone. Les silicones utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être solubles ou insolubles dans ladite composition. Elles peuvent en particulier comprendre un ou plusieurs polyorganosiloxanes insolubles dans la composition de l'invention et se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Les silicones insolubles sont notamment dispersées dans les compositions sous forme de particules ayant généralement une taille moyenne en nombre comprise entre 2 nanomètres et 100 micromètres, de préférence entre 20 nanomètres et 20 micromètres (mesurée avec un granulomètre). Les polyorganosiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academic Press. Ils peuvent être volatiles ou non volatiles. Ainsi, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un polyorganosiloxane volatile, choisi parmi ceux possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et, de préférence, 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétra-siloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type dirnéthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : CH3 pDùD' DùD'7 avec D : ùSiùO avec D': CH3 CH3 ùSiùOC$H On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. I1 s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". De même, la composition selon l'invention peut comprendre au moins un polyorganosiloxane non volatile, choisi parmi les polyalkylsiloxanes, les polyarylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les gommes et les résines de silicones, les polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels, les copolymères blocs linéaires polysiloxane(A)-polyoxyalkylène(B) de type (A-B),, avec n >3 ; les polymères siliconés greffés, à squelette organique non siliconé, constitués d'une chaîne principale organique formée à partir de monomères organiques ne comportant pas de silicone, sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un macromonomere polysiloxane ; les polymères siliconés greffés, à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non siliconés, comprenant une chaîne principale de polysiloxane sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un macromonomère organique ne comportant pas de silicone ; ainsi que leurs mélanges. A titre d'exemples de polyalkylsiloxanes, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2/s à 25 C et de préférence 1.10-5 à 1 m2/s. La viscosité des silicones est par exemple mesurée à 25 C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL commercialisées par RHONE POULENC telles que par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHONE POULENC ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 cSt ; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (Dimethiconol selon la dénomination CTFA) tels que les huiles de la série 48 de la société RHONE POULENC . Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl (CI- C20) siloxanes. Les polyalkylarylsiloxanes peuvent être notamment choisis parmi les polydiméthyl-méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl-diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité de 1.10-5 à 5.10-2 m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes, on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE de la série 70 641 de RHONE POULENC; . les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHONE POULENC ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN 1000 et PH 1000 ; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000, utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou leurs mélanges. On peut plus particulièrement citer les produits suivants : -polydiméthylsiloxane, - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Peuvent également être employés des mélanges de silicones tels que : . les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; les mélanges formés a partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; . les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 20 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les unités : R2SiO2i2, R3SiO1i2, RSiO3i2 et SiO4i2 dans lesquelles R représente un groupement hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un radical alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle, ou un radical phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure dirnéthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société SHIN- ETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone-copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl(C12)-méthicone-copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; - des groupements aminés substitués ou non, comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1- C4 ; - des groupements ammonium quaternaires comme les produits commercialisés sous les dénominations ABILQUAT 3272 et ABILQUAT 3474 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements thiols, comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés, comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FRA-85 16334 ; - des groupements acyloxyalkyle tels que, par exemple, les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732. - des groupements anioniques du type acide carboxylique comme, par exemple, dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou du type alkylcarboxylique comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorganosiloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer, par exemple, le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. Les silicones particulièrement préférées dans l'invention sont les polydiméthylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle, ou les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux hydroxydiméthylsilyle, et les silicones aminées. La composition cosmétique selon l'invention contient avantageusement au moins 0,1 % en poids de silicone(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,1 à 20 % en poids de silicone(s), plus préférentiellement de 0,5 à 20% en poids, encore plus préférentiellement de 0,7 à 10 % en poids, et mieux encore de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend en outre au moins un mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol. Le (les) acide(s) gras est (sont) avantageusement en C8 à Cao, de préférence en Cie à C24. Lorsque l'ester comprend un groupement polyéthylèneglycol, ce dernier comprend de préférence de 2 à 10 unités éthylèneglycol, et plus préférentiellement de 2 à 5 unités éthylèneglycol. De préférence, l'ester est un mono ou un diester d'acide gras en C12 à C24 et d'éthylèneglycol. De manière encore plus préférée, l'ester est un mono ou distéarate d'éthylèneglycol. Encore plus préférentiellement, l'ester est le distéarate d'éthylèneglycol La composition selon l'invention contient préférentiellement au moins 0,5% en poids de mono ou diester(s) d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,5 à 10 % en poids, plus préférentiellement de 0,8 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 5 % en poids de mono ou diester(s) d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, par rapport au poids total de la composition. La composition objet de la présente invention comprend enfin un agent tensio-actif non ionique particulier, constitué d'au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. De manière préférée, la composition selon l'invention comprend au moins un ester d'acide gras en C12 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, et de préférence 4 unités oxyéthylène. De manière encore plus préférée, la composition selon l'invention comprend du mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE. Ce composé est également connu sous le nom de polysorbate 21. Il est, entre autres, commercialisé sous la dénomination TWEEN 21 par la société UNIQEMA. La composition selon l'invention comprend préférentiellement au moins 0,5 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle comprend de 0,5 à 10 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 2 à 9 % en poids, encore plus préférentiellement de 4 à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition. L'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène peut être utilisé seul, ou en mélange avec un ou plusieurs autres dérivés oxyéthylénés du sorbitan. Par exemple, il est avantageux d'employer également dans les compositions selon l'invention au moins un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène. De préférence, ledit monoester est un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant 20 unités oxyéthylène. De manière encore plus préférée, ledit monoester est le monolaurate de sorbitan oxyéthylène à 20 0E. La composition selon l'invention comprend préférentiellement de 0,1 à 10 % en poids de monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter par exemple sous la forme de gels douche, de shampooings, de compositions à appliquer avant ou après un shampooing, ces dernières se présentant sous la forme d'une lotion plus ou moins épaissie, d'un gel ou d'une émulsion. Les compositions de l'invention peuvent également comprendre un ou plusieurs tensioactifs anioniques. Les tensioactifs anioniques pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention sont notamment choisis parmi les sels, en particulier les sels de métaux alcalins tels que les sels de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux, par exemple, de magnésium, des types suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, les paraffinesulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates et les acylglutamates, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone et le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle. On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6_24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycoside-sulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de 12 à 20 atomes de carbone. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions de la présente invention est celui des acyllactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactoside- uroniques et leurs sels ainsi que les acides (alkyl en C6_24)éthercarboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_24)(aryl en C6_ 24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6_ 24)amidoéther-carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. On utilise de préférence les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs anioniques est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,5 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre, en plus du ou des ester(s) d'acide gras en C8 à Ct4 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, un ou plusieurs autres tensioactifs non-ioniques additionnels, différent(s) de ce(s) dernier(s). Des exemples de tensioactifs non-ioniques additionnels utilisables dans les compositions de la présente invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1_ 20)phénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras du sorbitan éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les (alkyl en C6_24)polyglycosides, les dérivés de N-(alkyl en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10_14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10.14)-aminopropylmorpholine. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs non ioniques additionnels est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,01 à 10 % en poids, mieux encore de 0,05 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions de l'invention peuvent également comprendre un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. Les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_ 20)amido(alkyl en C6_8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_s)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (I) et (II) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Re)(CH20OOE) (I) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-OOOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') (II) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydro-gène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, Sème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé parla société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Parmi les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les (alkyl en C8_20)-bétaïnes, les (alkyl en C8_20)-amido(alkyl en C6_8)bétaïnes et leurs mélanges. Lorsqu'ils sont présents, la quantité du ou des tensioactifs amphotères ou zwittérioniques est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,1 à 10 % en poids, mieux encore de 0,5 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention présente de préférence une teneur totale en tensioactifs anioniques, non-ioniques, amphotères et zwittérioniques comprise dans l'intervalle allant de 4 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre en outre au moins un tensioactif cationique. A titre d'exemples de tensioactif cationique, on peut notamment citer les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire tels que les chlorures ou les bromures de tétraalkylammonium, d'alkylamidoalkyltrialkylammonium, de trialkylbenzylammonium, de trialkylhydroxyalkylammonium ou d'alkylpyridinium ; les dérivés d'imidazoline ; ou les oxydes d'amines à caractère cationique. Lorsque les tensioactifs cationiques sont présents, leur quantité est de préférence comprise dans l'intervalle allant de 0,01 à 10 % en poids, mieux encore de 0,05 à 5 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,3 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. De manière avantageuse, la composition selon l'invention comprend au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère ou zwittérionique. Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre en outre au moins un polymère cationique. Par "polymère cationique", on entend tout polymère contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-O 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont une masse moléculaire moyenne en poids supérieure à 105, de préférence supérieure à 106 et mieux encore comprise entre 106 et 108. Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont des produits connus. Les polymères du type polyamine, polyaminoamide, polyammonium quaternaire, que l'on peut utiliser dans la composition de la présente invention, sont ceux décrits dans les brevets français nos 2 505 348 et 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: R3 ùCH2C A R520 NH 1 A NH 1 R5 X dans lesquelles: RI et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, et de préférence un groupe méthyle ou éthyle ; R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un groupe CH3 ; les symboles A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone, ou un groupe hydroxyalkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un groupe benzyle, et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure comme le chlorure ou le bromure. Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétone-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote par des groupes alkyle inférieur (C1-C4), des groupes dérivés des acides acryliques ou méthacryliques ou de leurs esters, de vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, d'esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyl- oxyéthyltriméthylammonium décrits, par exemple, dans la demande de brevet EP-A-080976, - les copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium, - les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non. Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2 077 143 et 2 393 573, - les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/ vinylcaprolactame/vinylpyrrolidone, - les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamidopropyl-di- méthylamine, et - les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé. (2) Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires décrits dans le brevet français 1 492 597, et en particulier les polymères commercialisés sous les dénominations "JR" (JR 400, JR 125, JR 30M) ou "LR" (LR 400, LR 30M) par la Société Union Carbide Corporation. Ces polymères sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammoniums quaternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthylammonium. (3) Les dérivés de cellulose cationiques tels que les copolymères de cellulose ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, et décrits notamment dans le brevet US 4 131 576, tels que les hydroxyalkylcelluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl-celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyl-triméthylammonium, de méthacrylamidopropyl- triméthylammonium, de diméthyldiallylammonium. Les produits commercialisés répondant à cette définition sont plus particulièrement les produits vendus sous la dénomination "Celquat L 200" et "Celquat H 100" par la Société National Starch. (4) Les polysaccharides cationiques non cellulosiques décrits dans les brevets US 3 589 578 et 4 031 307 tels que les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. On utilise, par exemple, des gommes de guar modifiées par un sel, par exemple le chlorure, de 2,3-époxypropyltriméthylammonium. De tels produits sont commercialisés notamment sous les dénominations commerciales de JAGUAR C13 S, JAGUAR C15, JAGUAR C17 ou JAGUAR C162 par la société MEYHALL. (5) Les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de groupes divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2 162 025 et 2 280 361. (6) Les polyaminoamides solubles dans l'eau, préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bishaloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polyaminoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alkylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2 252 840 et 2 368 508. (7) Les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalkylènes-polyamines avec des acides polycarboxyliques, suivie d'une alkylation par des agents bifonctionnels. On peut citer, par exemple, les polymères acide adipique/diakylaminohydroxyalkyl-dialkylènetriamine dans lesquels le groupe alkyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence un groupe méthyle, éthyle, propyle, et le groupe alkylène comporte de 1 à 4 atomes de carbone, et désigne de préférence le groupe éthylène. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1 583 363. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl-diéthylènetriamine. (8) Les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène- polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire, avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre la polyalkylène-polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1 ; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3 227 615 et 2 961 347. (9) Les cyclopolymères d'alkyldiallylamine ou de dialkyldiallylammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant, comme constituant principal de la chaîne, des motifs répondant aux formules (Va) ou (Vb) : (CH)k -(CH2)t- - CR12 C(R12)-CH2- H2C \ /CH2 (Va) /N+ Y- R10 R11 dans lesquelles k égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; RIO et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4), ou alors Rio et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupements hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2 080 759 et dans son certificat d'addition 2 190 406. Rlo et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société CALGON (et ses homologues de faibles masses moléculaires moyenne en poids) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide commercialisés sous la dénomination "MERQUAT 550". (10) Les polymères de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule (VI) : R13 R15 N+ûAIùN B1 R14 X R16 X- 22 (CH )k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CH2 H2C / CH2 N R10 et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant (Vb) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des groupes aliphatiques, alicycliques ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des groupes hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote, ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié, substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-E ou -CO-NH-R17-E où R17 est un groupe alkylène et E un groupement ammonium quaternaire ; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone, pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X. désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; A1, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre, si Al désigne un groupe alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement : -(CH2),-CO-E'-OC-(CH2)n- dans lequel E' désigne : a) un reste de glycol de formule -O-Z-O-, où Z désigne un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes : -(CH2-CH2-O)x-CH2-CH2--[CH2-CH(CH3)-O],,-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule -NH-Y-NH-, où Y désigne un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le groupe divalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule -NH-CO-NH- . De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2 320 330, 2 270 846, 2 316 271, 2 336 434 et 2 413 907 et les brevets US 2 273 780, 2 375 853, 2 388 614, 2 454 547, 3 206 462, 2 261 002, 2 271 378, 3 874 870, 4 001 432, 3 929 990, 3 966 904, 4 005 193, 4 025 617, 4 025 627, 4 025 653, 4 026 945 et 4 027 020. On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : R13 Ris N±- (CH2)n ùN+ù(CH2)p (VII) X J X. R14 R16 dans laquelle R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, désignent un groupe alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. (11) Les polymères de polyammonium quaternaire constitués de motifs de formule (VIII) : 18 R20 X- N+ù(CH2)r NH-COù(CH2), COùNH-(CH2)S N+ùA- R19 (VIII) X- R21 dans laquelle : R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, (3-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogénure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324. (12) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole. (13) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homopolymérisation ou la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène-bisacrylamide. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine. Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les dérivés d'éther de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires tels que les produits vendus sous la dénomination "JR 400" par la Société UNION CARBIDE CORPORATION, les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de chlorure de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100, MERQUATe 550 et MERQUAT S par la société CALGON, les gommes de guar modifiées par un sel de 2,3-époxypropyl-triméthylammonium, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole. Lorsque le(s) polymère(s) cationique(s) est (sont) présent(s), la composition selon l'invention comprend de 0,01 à 10 % en poids de polymère(s) cationique(s), mieux encore de 0,1 à 5 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs agent(s) antipelliculaire(s). Comme agents antipelliculaires, peuvent être employés par exemple des composés tels que la piroctone olamine, la pyrithione de zinc, l'acide salicylique, le disulfure de sélénium, et leurs mélanges. La composition comprend alors de 0,001 à 10 % en poids d'agent(s) antipelliculaire(s), de préférence de 0,1 à 5 % en poids, encore plus préférentiellement de 0,2 à 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Le milieu aqueux est constitué d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio- butanol ou le n-butanol ; les polyols tels que le glycérol, l'hexylèneglycol, le propylèneglycol, les polyéthylèneglycols, et leurs mélanges. Le pH des compositions selon l'invention est généralement inférieur à 8,5, et de préférence compris dans l'intervalle allant de 4 à 7. La composition selon l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs additifs classiques bien connus dans la technique, tels que les agents antichute, les agents oxydants, les céramides et pseudocéramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les huiles végétales, animales, minérales ou synthétiques, les cires, les céramides et pseudo-céramides, les filtres solaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, les agents solubilisants, les agents acidifiants, des agents alcalinisants, les agents épaississants minéraux ou organiques, les agents anti-oxydants, les hydroxyacides, les parfums et les agents conservateurs. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont généralement présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut être utilisée notamment comme composition de traitement ou de soin cosmétique des matières kératiniques. Par matières kératiniques, on comprend les cheveux, les cils, les sourcils, la peau, les ongles, les muqueuses ou le cuir chevelu, et plus particulièrement les cheveux. En particulier, la composition selon l'invention peut être utilisée comme shampooing ou composition à appliquer avant ou après un shampooing. Un autre objet de l'invention est un procédé de traitement cosmétique, qui comprend l'application sur les cheveux d'une quantité efficace d'une composition cosmétique telle que décrite ci-dessus. Selon un mode de mise en oeuvre préféré, un tel procédé consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace de la composition cosmétique, à éventuellement rincer après un éventuel temps de pause. Lorsque l'on applique la composition selon l'invention sous forme d'une lotion ou d'une crème avant ou après shampooing, on la laisse éventuellement pauser sur les cheveux pendant environ 1/2 minute à 5 minutes, puis on rince éventuellement à l'eau. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de la présente invention, et ne sauraient en limiter la portée. EXEMPLES Dans les exemples suivants, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active (MA) par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. Exemple 1 : Une première composition de shampooing, conforme à l'invention, est préparée à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous (en g de MA). Composition 1 lauryl éther sulfate de sodium à 2,2 OE en 15,3 solution aqueuse à 70% MA (Texapon N702 de Cognis) mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE 6 (Tween 21 de Uniqema) ~ cocoyl amidopropyl bétaïne / monolaurate de 1,6 glycérine en solution aqueuse 25 / 75 en poids (Tégobétaïne de Goldschmidt) ` distéarate d'éthylène glycol (Tegin BL 315 de 2 Goldschmidt) 1 0,8 N-cocoyl amidoéthyl, N-éthoxycarboxyméthyl glycinate de sodium (Miranol C2M conc de 20 Rhodia) poly diméthylsiloxane (PM 250 000) (Mirasil DM 2 500 000 de Rhodia) piroctone olamine (Octopirox de Clariant) 0,5 benzoate de sodium 0,5 parfum 0,5 mélange de p-hydroxybenzoates de méthyle, 0,5 butyle, éthyle, propyle, isobutyle (7/57/22/14) (Nipastat de Nipa) acide salicylique en poudre 0,2 polymère carboxyvinylique synthétisé dans un 0, 2 mélange acétate d'éthyle / cyclohexane (Carbopol 980 de Noveon) p-hydroxybenzoate de méthyle 0,03 Eau qsp 100% La composition de shampooing détaillée ci-dessus s'est avérée présenter une excellente tolérance vis-à-vis du cuir chevelu. En particulier, l'on a observé très peu de réactions d'inconfort. En outre, cette composition présente une excellente tolérance oculaire. Enfin, cette composition présente de bonnes qualités d'usage, ainsi que de remarquables propriétés cosmétiques de douceur, de démêlage et de lissage. Exemples 2 à 4 : Trois compositions de shampooing conformes à l'invention, sont préparées à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous. Compositions 2 3 4 lauryl éther sulfate de sodium (2, 2 0E) en 11,9 15,8 15,5 solution aqueuse (Texapon N702 de Cognis) cocoyl amidopropyl bétaïne / monolaurate de 1,1 1,7 - glycérine en solution aqueuse 25 / 75 (Tégobétaïne de Goldschmidt) mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE 6 6 6 (Tween 21 de Uniqema) mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 20 - _ 1 OE (Tween 20 de Uniqema) distéarate d'éthylène glycol (Tegin BL 315 2 2 2 de Goldschmidt) I N-cocoyl amidoéthyl, N- 0,8 0,8 3,1 éthoxycarboxyméthyl glycinate de sodium (Miranol C2M conc de Rhodia) poly diméthylsiloxane (Mirasil DM 500 000 1,5 2,7 2,7 de Rhodia) hexylène glycol (2 méthyl-2,4 pentanediol) 1 - - monoisopropanolamide d'acides de coprah 0,8 - - (Empilan cis de Huntsman) chlorure de sodium 0,5 - - benzoate de sodium 0,5 0,5 0,5 parfum 0,5 0,5 0,5 mélange de p-hydroxybenzoates de méthyle, 0,5 0,5 0,5 butyle, éthyle, propyle, isobutyle (7/57/22/14) (Nipastat de Nipa) hydroxyéthyl cellulose quaternisée par du ~ 0,4 - - chlorure de 2,3 époxypropyl triméthyl ammonium (Celquat SC 240C de National Starch) acide salicylique en poudre 0,2 0,2 0,2 polymère carboxyvinylique synthétisé dans 0,2 0,2 0,15 un mélange acétate d'éthyle / cyclohexane (Carbopol 980 de Noveon) p-hydroxybenzoate de méthyle, sel de sodium 0,03 0,03 0,03 (Nipagin M sodium de Clariant) !chlorure d'hydroxypropyl guar - 0,05 0,2 triméthylammonium (Jaguar C 13 S de Rhodia) Eau qsp 100% 100% 100% Les compositions de shampooing détaillées ci-dessus se sont également avérées présenter une excellente tolérance vis-à-vis du cuir chevelu. En particulier, l'on a observé très peu de réactions d'inconfort. En outre, ces compositions présentent une excellente tolérance oculaire. Enfin, ces compositions présentent de très bonnes qualités d'usage, ainsi que de remarquables propriétés cosmétiques de douceur, de démêlage et de lissage. Exemples 5 à 7 : Trois compositions de shampooings sont préparées à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous. La composition 7 est conforme à l'invention, les compositions 5 et 6 sont présentées à titre comparatif. Compositions 5 6 7 lauryl éther sulfate de sodium (2,2 0E) en 11,7 11,7 11,7 solution aqueuse (Texapon N702 de Cognis) cocoyl amidopropyl bétaïne / monolaurate de 1 1 1 glycérine en solution aqueuse 25 / 75 (Tégobétaïne de Goldschmidt) mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE - - 8 (Tween 21 de Uniqema) mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 20 - 8 - OE (Tween 20 de Uniqema) mono-stéarate de sorbitan oxyéthylène à 4 8 - - OE (Tween 61 de Uniqema) distéarate d'éthylène glycol (Tegin BL 315 2 2 2 de Goldschmidt) N-cocoyl amidoéthyl, N- 0,8 0,8 0,8 éthoxycarboxyméthyl glycinate de sodium (Miranol C2M conc de Rhodia) poly diméthylsiloxane (Mirasil DM 500 000 1 1 1 1 de Rhodia) monoisopropanolamide d'acides de coprah 0,3 0,3 0,3 (Empilan cis de Huntsman) benzoate de sodium 0,5 0,5 0,5 parfum 0,5 0,5 0,5 mélange de p-hydroxybenzoates de méthyle, 0,5 0,5 0,5 butyle, éthyle, propyle, isobutyle (7/57/22/14) (Nipastat de Nipa) hydroxyéthyl cellulose quaternisée par du 0,4 0,4 0,4 chlorure de 2,3 époxypropyl triméthyl ammonium (Celquat SC 240C de National Starch) acide salicylique en poudre 0,2 0,2 0,2 polymère carboxyvinylique synthétisé dans 0,2 0,2 0,2 un mélange acétate d'éthyle / cyclohexane (Carbopol 980 de Noveon) p-hydroxybenzoate de méthyle, sel de sodium 0,03 0,03 0,03 (Nipagin M sodium de Clariant) Eau qsp 100% 100% 100% La composition 7 selon l'invention présente en particulier, par rapport aux compositions comparatives 5 et 6, des avantages en termes de mise en oeuvre, et de viscosité. En premier lieu, le mono-stéarate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE employé dans la composition comparative 5 doit être fondu avant son incorporation dans le shampooing, ce qui rend la préparation de ce dernier plus difficile. A l'inverse, le mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 OE employé dans la composition 7 conforme à l'invention est liquide à température ambiante. Il peut donc être incorporé dans le shampooing à température ambiante, d'où un gain substantiel en termes de temps et d'énergie. En second lieu les viscosités des compositions comparatives 5 et 6 ne sont pas adéquates, par rapport à la consistance habituelle des shampooings. En effet, la composition 6 présente un temps d'écoulement à 25 C de 3 s CF 10, ce qui correspond à une viscosité trop basse, tandis que la composition 7 présente un temps d'écoulement à 25 C de 60 s CF 10, ce qui correspond à une viscosité plus appropriée pour un shampooing. Enfin, la composition 5 présente une viscosité beaucoup trop élevée.Ainsi, la composition 7 conforme à l'invention présente des qualités d'usage supérieures aux compositions comparatives : elle n'est ni trop épaisse, ni trop liquide, permettant ainsi une meilleure répartition du produit sur les cheveux avec une bonne qualité de mousse.10 | La présente invention concerne une composition cosmétique pour le soin des matières kératiniques et qui comprend, dans un milieu aqueux:- au moins une silicone,- au moins un mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, et- au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène.Un autre objet de l'invention est un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques mettant en oeuvre ladite composition. | 1. Composition cosmétique pour le soin des matières kératiniques comprenant, dans un milieu aqueux - au moins une silicone, - au moins un mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, et - au moins un ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ester d'acide gras en C12 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène. 3. Composition selon la précédente caractérisée en ce qu'elle comprend du mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 4 0E. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins 0,5 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,5 à 10 % en poids d'ester d'acide gras en C8 à C14 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 2 à 10 unités oxyéthylène, plus préférentiellement de 2 à 9 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la silicone comprend un ou plusieurs polyorganosiloxanes insolubles dans ladite composition. 7. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polyorganosiloxane volatile, choisi parmi ceux possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement parmi :(i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium, et (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 5 25 C. 8. Composition selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polyorganosiloxane non volatile, choisi parmi les polyalkylsiloxanes, polyalkylarylsiloxanes, les gommes 10 polyorganosiloxanes modifiés organofonctionnels, les copolymères les polyarylsiloxanes, les et les résines de silicones, les par des groupements blocs linéaires polysiloxane(A)- polyoxyalkylène(B) de type (A-B)ä avec n >3 ; les polymères siliconés greffés, à squelette organique non siliconé, constitués d'une chaîne principale organique formée à partir de monomères organiques ne 15 comportant pas de silicone, sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un macromonomère polysiloxane ; les polymères siliconés greffés, à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non siliconés, comprenant une chaîne 20 principale de polysiloxane sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un macromonomère organique ne comportant pas de silicone ; ainsi que leurs mélanges. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que 25 les polyalkylsiloxanes sont choisis parmi les polydiméthylsiloxanes. 10.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,1 % en poids de silicone(s), par rapport au poids total de la composition. 11.Composition selon la 6, caractérisée en ce 30 qu'elle contient de 0,1 à 20 % en poids de silicone(s), plus préférentiellement de 0,5 à 20% en poids, encore plus préférentiellement de 0,7 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 12.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol comprend un groupement polyéthylèneglycol, ce dernier comprenant de 2 à 10 unités éthylèneglycol. 13.Composition selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ledit mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol est un mono ou un diester d'acide gras en C12 à C24 et d'éthylèneglycol. 14. Composition selon la 13, caractérisée en ce que ledit mono ou diester d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol est le distéarate d'éthylèneglycol. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,5% en poids de mono ou diester(s) d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, par rapport au poids total de la composition. 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,5 à 10 % en poids, plus préférentiellement de 0, 8 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 5 % en poids de mono ou diester(s) d'acide gras et d'éthylèneglycol ou de polyéthylèneglycol, par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend également au moins un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène. 18. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que ledit monoester est un monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthyléné comprenant 20 unités oxyéthylène, de préférence le mono-laurate de sorbitan oxyéthylène à 20 0E. 19. Composition selon l'une quelconque des 17 et 18, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,1 à 10 % en poids de monoester d'acide gras en C8 à C24 et de sorbitan oxyéthylénécomprenant de 15 à 50 unités oxyéthylène, de préférence de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un tensioactif anionique et/ou non ionique et/ou amphotère. 21. Composition selon la 20, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère ou zwittérionique. 22. Composition selon l'une quelconque des 20 ou 21, caractérisée en ce que le tensioactif anionique est choisi parmi les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et leurs mélanges. 23. Composition selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisée en ce que la quantité du ou des tensioactifs anioniques est comprise dans l'intervalle allant de 0,5 à 50 % en poids, mieux encore de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisée en ce que le tensioactif amphotère ou zwittérionique est choisi parmi les (alkyl en C8_20)-bétaïnes, les (alkyl en C8.20)-amido(alkyl en C6_8)bétaïnes et leurs mélanges. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un tensioactif cationique. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un polymère cationique. 27. Composition selon la 26, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,01 à 10 % en poids de polymère(s) cationique(s), de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un ou plusieurs agent(s) antipelliculaire(s). 29. Composition selon la 28, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,001 à 10 % en poids d'agent(s) antipelliculaire(s), de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 30. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu aqueux est constitué d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable. 31. Composition selon la 30, caractérisée en ce 10 que le solvant est choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4 et les polyols. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un ou plusieurs additifs classiques, tels que les agents antichute, les agents 15 oxydants, les céramides et pseudo-céramides, les vitamines et pro-vitamines dont le panthénol, les huiles végétales, animales, minérales ou synthétiques, les cires, les céramides et pseudo-céramides, les filtres solaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les colorants, les agents séquestrants, les agents plastifiants, 20 les agents solubilisants, les agents acidifiants, des agents alcalinisants, les agents épaississants minéraux ou organiques, les agents antioxydants, les hydroxyacides, les parfums et les agents conservateurs. 33. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 32, comme composition de traitement ou de soin 25 cosmétique des matières kératiniques. 34. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 32, comme shampooing ou composition à appliquer avant ou après un shampooing. 35. Procédé de traitement cosmétique, comprenant l'application 30 sur les cheveux d'une quantité efficace d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 32. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/89,A61Q 5/02 |
FR2899433 | A1 | DISPOSITIF D'ABREUVEMENT DE VOLAILLES, EN PARTICULIER DE PALMIPEDES, COMPRENANT DES DISTRIBUTEURS INDIVIDUELS SURMONTANT DES MOYENS DE RECUPERATION, ET INSTALLATION CORRESPONDANT | 20,071,012 | Le domaine de l'invention est celui des équipements pour les installations d'élevage de volaille. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs d'abreuvements des volailles, et en particulier mais non exclusivement ceux destinés aux palmipèdes. Dans le domaine de l'invention, une technique classique pour distribuer de l'eau aux volailles consiste à utiliser des bacs suspendus dans lesquels les volailles viennent s'abreuver. Ces bacs sont alimentés en eau de façon à contenir un volume d'eau sensiblement constant. Pour cela, l'arrivée d'eau est associée à un système à clapet conçu pour fermer l'arrivée d'eau lorsque le bac (et l'eau qu'il contient) atteint un poids prédéterminé. Cette technique présente plusieurs inconvénients. En premier lieu, il est courant de voir les volailles grimper sur les bacs pour s'y abreuver. Le poids de la volaille (voire de plusieurs) entraîne alors, selon le principe de fonctionnement du clapet, la fermeture de l'arrivée d'eau. La réserve d'eau peut alors être rapidement épuisée. Par ailleurs, les volailles qui s'abreuvent ont tendance à expulser l'eau du bac de façon relativement abondante. L'eau est alors gaspillée sur le sol. Il en résulte une consommation d'eau excessive pour l'ensemble de l'installation d'élevage, ce qui tend bien entendu à augmenter les coûts d'exploitation de celle-ci. En outre, l'eau expulsée du bac se répand sur la litière de l'installation, tendant à rendre celle-ci humide et, à terme, à souiller celle-ci. Pour des raisons sanitaires évidentes, il est donc nécessaire de nettoyer régulièrement l'installation, notamment en procédant au renouvellement de la litière. Ceci tend également à augmenter les coûts d'exploitation de l'installation. On note que le gaspillage de l'eau tend à être accentué dans les installations d'élevage de palmipèdes. En effet, la forme du bec des palmipèdes contraint ceux-ci à procéder de façon qui leur est particulière. On observe ainsi que les palmipèdes tentent de recueillir l'eau dans leur bec en plongeant celui- ci dans l'eau et à le relever hors de l'eau assez rapidement pour tenter d'y recueillir l'eau. Les palmipèdes procèdent ainsi de façon répétée et assez saccadée, ce qui 10 provoquent de nombreuses éclaboussures et, par conséquent, des pertes d'eau importantes. Une autre technique a été proposée pour abreuver les volailles. Selon cette technique, des pipettes sont disposées en ligne et alimentées par une rampe commune. 15 Ces pipettes intègrent chacune un clapet dont l'ouverture est déclenchée par la volaille, lorsque celle-ci exerce une pression sur la pipette. On obtient ainsi une distribution d'eau à la demande. Toutefois, cette technique implique également des inconvénients. En effet, on constate en pratique que lorsque la volaille s'abreuve à une 20 pipette, une quantité d'eau importante se déverse hors de son bec, coule le long du cou de la volaille et se déverse sur le sol. Il en résulte alors les mêmes inconvénients que ceux déjà cités précédemment. De plus, cette technique impose la mise en oeuvre d'un réseau de 25 canalisations au voisinage du sol, ce qui est préjudiciable notamment à la circulation d'engins à l'intérieur de l'installation. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieure Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique 30 d'abreuvement de volailles qui permette d'envisager des gains d'exploitation pour une installation d'élevage en termes de consommation d'eau liée à l'abreuvement des volailles. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui évite une humidification intempestive des litières des installations d'élevage. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui soit peu contraignante en terme de circulation à l'intérieur de l'installation d'élevage. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif d'abreuvement de volailles, en particulier de palmipèdes, du type comprenant un système de distribution de liquide susceptible d'être déclenché à la demande par lesdites volailles, caractérisé en ce que ledit système de distribution comprend des moyens d'alimentation d'une série de distributeurs individuels répartis de façon circonférentiel autour d'un axe sensiblement vertical, ledit système de distribution surmontant des moyens de récupération et de stockage de liquide. Ainsi, l'invention propose une distribution d'eau à la demande, c'est-à-dire qui évite les problèmes mentionnés précédemment liés aux dispositifs à niveau d'eau constant, ceci en évitant les gaspillages d'eau grâce aux moyens de récupération et de stockage. En outre, le dispositif selon l'invention évite, ou à tout le moins limite l'humidification intempestive des litières des installations d'élevage et réduit par conséquent les risques de dégradations rapides de l'état sanitaire de l'installation. Il est donc possible, grâce à l'invention, d'obtenir des gains d'exploitation, notamment par : - une diminution de la consommation d'eau, tout en assurant un même niveau d'abreuvement des volailles ; une diminution de la fréquence de renouvellement des litières. On note que les moyens de récupération et de stockage constituent une deuxième source d'abreuvement pour les volailles. En ce sens, l'invention propose un dispositif d'abreuvement autour duquel plusieurs volailles peuvent prendre place et s'abreuver, ceci en leur permettant d'accéder soit aux distributeurs individuels, soit à l'eau récupérée dans les moyens de récupération et de stockage. De plus, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, l'invention permet d'équiper une installation d'élevages d'une pluralité de dispositifs d'abreuvement, sans que ceux-ci, ou que les moyens d'alimentation correspondants, soient contraignants en termes de circulation à l'intérieur de l'installation d'élevage, en particulier pour des engins. Selon une solution préférée, lesdits moyens d'alimentation comprennent un conduit destiné à être relié à une alimentation générale, ledit conduit prenant la forme d'une couronne. On obtient ainsi un moyen simple, efficace et peu coûteux à réaliser pour alimenter les distributeurs individuels d'un même dispositif. Selon une solution avantageuse, lesdits distributeurs individuels sont constitués chacun par une pipette à clapet. Avantageusement, lesdits moyens de récupération et de stockage de liquide comprennent une assiette creuse récupératrice. Dans ce cas, ladite assiette présente préférentiellement un diamètre 20 supérieur à celui de ladite couronne. Ainsi, l'assiette s'étend de façon à récupérer l'essentiel de l'eau susceptible de s'écouler hors du bec des volailles ou d'être dispersée par celles-ci. En outre, l'assiette constitue accessoirement un support sur lequel les 25 volailles peuvent grimper pour accéder aux distributeurs individuels, ceci en préservant la litière des éclaboussures ou autres écoulements d'eau. En d'autres termes, des moyens de récupération et de stockage d'eau ainsi constitués optimisent la protection de la litière vis-à-vis de l'eau distribuée par le dispositif d'abreuvement. 30 Avantageusement, ledit système de distribution et lesdits moyens de récupération et de stockage sont montés sur une structure porteuse. Dans ce cas, ladite structure porteuse comprend préférentiellement un ensemble d'armatures reliées entre elles à leur extrémité supérieure et définissant entre elles un espace à l'intérieur duquel viennent s'inscrire ladite couronne et ladite assiette. Préférentiellement, lesdites armatures délimitent un espace conique. Selon une solution avantageuse, ladite structure porteuse présente au moins un anneau de suspension. Il est ainsi possible de suspendre les dispositifs d'abreuvement et de relier ceux-ci à une alimentation générale s'étendant dans la hauteur de l'installation, ce qui réduit les contraintes de circulation à l'intérieur de l'installation. L'invention concerne également une installation d'abreuvement de volailles, en particulier de palmipèdes, comprenant au moins deux dispositifs d'abreuvement comprenant chacun système de distribution de liquide susceptible d'être déclenché à la demande par lesdites volailles, caractérisée en ce que ledit système de distribution comprend des moyens d'alimentation d'une série de distributeurs individuels répartis de façon circonférentiel autour d'un axe sensiblement vertical, ledit système de distribution surmontant des moyens de récupération et de stockage de liquide, lesdits dispositifs étant suspendus et reliés à une conduite rigide d'alimentation générale en liquide susceptible d'être déplacé verticalement. De cette façon, il est possible de placer les dispositifs d'abreuvement dans une configuration de dégagement de l'installation (par exemple pour permettre la circulation d'engins lors du nettoyage de l'installation), ceci de façon simple et rapide en réhaussant la conduite rigide d'alimentation générale (entraînant avec elle les dispositifs d'abreuvement). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif d'abreuvement selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique d'une installation d'abreuvement incluant plusieurs dispositifs selon l'invention. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir un dispositif d'abreuvement avec des distributeurs individuels surmontant des moyens de récupération et/ou de stockage d'eau. On note qu'un dispositif d'abreuvement selon l'invention est particulièrement destiné aux élevages couverts, c'est-à-dire dans lesquels les volailles évoluent à l'intérieur de bâtiments. En référence à la figure 1, un dispositif d'abreuvement selon l'invention comprend des distributeurs individuels 1 disposés au-dessus d'une assiette creuse 2 formant moyen de récupération et de stockage d'eau. Selon le présent mode de réalisation, les distributeurs individuels sont montés sur un conduit d'alimentation prenant la forme d'une couronne, les distributeurs individuels étant ainsi répartis de façon circonférentielle autour d'un axe vertical. Tel qu'illustré par la figure 1, l'eau d'abreuvement est acheminée au conduit 3 par un tuyau d'alimentation générale 31, en l'occurrence un tuyau souple. Ce tuyau 31 est relié au conduit 3 par tout système de connexion approprié connu de l'état de l'art, en vue d'assurer l'étanchéité entre le tuyau et le conduit et, éventuellement, une connexion/déconnexion aisée et rapide. Les distributeurs individuels 1 sont constitués par des pipettes à clapet déclenchées par les volailles qui, en exerçant une pression sur la pipette, permettent l'écoulement d'eau à la demande. On note que le nombre de distributeurs individuels peut varier autant que de besoin. Bien entendu, les dimensions de la couronne qui les porte sont adaptées au nombre de distributeurs, notamment pour maintenir un espace minimum entre deux distributeurs de façon que deux volailles puissent s'abreuver sur des distributeurs voisins sans se gêner. De plus, la hauteur qui sépare les distributeurs de l'assiette est adaptée à la taille des volailles, par exemple de façon à permettre qu'une volaille grimpée dans l'assiette puisse s'abreuver à un distributeur. En outre, tel que cela apparaît sur la figure 1, on prévoit de dimensionner l'assiette 2 avec un diamètre supérieur à celui de la couronne, ceci en vue de recueillir l'essentiel de l'eau non ingérée par les volailles, l'assiette formant de plus un écran entre les distributeurs et le sol de l'installation. Par ailleurs, un dispositif selon l'invention est monté sur une structure porteuse destinée à être suspendue, celle-ci présentant à cet effet, en sa partie supérieure, un anneau de suspension 4. Le dispositif peut ainsi être suspendu dans le bâtiment de l'installation par l'intermédiaire d'un fil métallique 41. Cette structure porteuse comprend une série d'armatures 5, en l'occurrence quatre armatures, reliées entre elles à leur extrémité supérieure au niveau de l'anneau de suspension. Selon le présent mode de réalisation, compte-tenu des dimensions relatives de la couronne 3 et de l'assiette 2, on prévoit de disposer les armatures 5 de façon qu'elles définissent ensemble une forme conique à l'intérieur de laquelle s'inscrivent la couronne et l'assiette. La fixation de la couronne et de l'assiette sur les armatures est assurée par tout moyen approprié, par exemple par soudure ou par éléments vissés. La figure 2 illustre une autre variante de réalisation de l'invention, concernant le mode de présentation et de montage d'un dispositif d'abreuvement tel que celui qui vient d'être décrit. Dans cette variante de réalisation, le dispositif en lui même est identique à celui décrit précédemment. Toutefois, tel que cela apparaît, les dispositifs d'abreuvement ne sont plus suspendus par un fil. Tel qu'illustré, chaque dispositif est suspendu à une conduite rigide 6 d'alimentation générale, ceci par l'intermédiaire d'un anneau ou d'un cerclage 4. Un tuyau souple 31 est prévu pour chaque dispositif en vue de relier la conduite 6 à la couronne 3 du dispositif correspondant. Des moyens (non représentés) sont par ailleurs prévus pour permettre de déplacer en hauteur la conduite 6. Ainsi, si besoin, la conduite 6 est déplacée, tel que symbolisé par la flèche F1, de façon à éloigner les dispositifs suspendus par rapport au sol ou, au contraire, à amener ceux-ci au voisinage du sol. 15 20 | L'invention a pour objet un dispositif d'abreuvement de volailles, en particulier de palmipèdes, du type comprenant un système de distribution de liquide susceptible d'être déclenché à la demande par lesdites volailles,caractérisé en ce que ledit système de distribution comprend des moyens d'alimentation d'une série de distributeurs individuels (1) répartis de façon circonférentiel autour d'un axe sensiblement vertical, ledit système de distribution surmontant des moyens de récupération et de stockage (2) de liquide. | 1. Dispositif d'abreuvement de volailles, en particulier de palmipèdes, du type comprenant un système de distribution de liquide susceptible d'être déclenché à la demande par lesdites volailles, caractérisé en ce que ledit système de distribution comprend des moyens d'alimentation d'une série de distributeurs individuels (1) répartis de façon circonférentiel autour d'un axe sensiblement vertical, ledit système de distribution surmontant des moyens de récupération et de stockage (2) de liquide. 2. Dispositif d'abreuvement selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation comprennent un conduit (3) destiné à être relié à une alimentation générale, ledit conduit prenant la forme d'une couronne. 3. Dispositif d'abreuvement selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits distributeurs individuels (1) sont constitués chacun par une pipette à clapet. 4. Dispositif d'abreuvement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de récupération et de stockage (2) de liquide comprennent une assiette creuse récupératrice. 5. Dispositif d'abreuvement selon les 2 et 4, caractérisé en ce que ladite assiette présente un diamètre supérieur à celui de ladite couronne. 6. Dispositif d'abreuvement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit système de distribution et lesdits moyens de récupération et de stockage sont montés sur une structure porteuse. 7. Dispositif d'abreuvement selon les 2, 4 et 7, caractérisé en ce que ladite structure porteuse comprend un ensemble d'armatures (5) reliées entre elles à leur extrémité supérieure et définissant entre elles un espace à l'intérieur duquel viennent s'inscrire ladite couronne et ladite assiette. 8. Dispositif d'abreuvement selon les 5 et 7, caractérisé en ce que lesdites armatures (5) délimitent un espace conique. 9. Dispositif d'abreuvement selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que ladite structure porteuse présente au moins un anneau de suspension (4). 10. Installation d'abreuvement de volailles, en particulier de palmipèdes, comprenant au moins deux dispositifs d'abreuvement comprenant chacun système de distribution de liquide susceptible d'être déclenché à la demande par lesdites volailles, caractérisée en ce que ledit système de distribution comprend des moyens d'alimentation d'une série de distributeurs individuels (1) répartis de façon circonférentiel autour d'un axe sensiblement vertical, ledit système de distribution surmontant des moyens de récupération et de stockage (2) de liquide, lesdits dispositifs étant suspendus et reliés à une conduite rigide (6) d'alimentation générale en liquide susceptible d'être déplacée verticalement. | A | A01 | A01K | A01K 39 | A01K 39/02 |
FR2900587 | A1 | PROCEDE DE POLISSAGE MECANO-CHIMIQUE (CMP) EN CONTINU D'UN MATERIAU MULTICOUCHE | 20,071,109 | La présente invention concerne un procédé de polissage mécano-chimique ( Chemical Mechanical Polishing - CMP) de la surface d'un matériau multicouche composé d'un substrat portant au moins une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents, et une couche supérieure en un matériau homogène. Dans le cadre de l'invention, la couche de base signifie une couche d'une épaisseur donnée dans laquelle sont gravés des motifs. La couche de base se trouve donc être constituée d'au moins deux matériaux différents qui apparaissent en surface dans des zones respectives. En effet, l'un des matériaux remplit les motifs gravés dans l'autre, cette couche se caractérisant donc par une alternance de matériaux différents. Il peut ainsi être prévu d'autres matériaux juxtaposés aux deux matériaux, de sorte que la couche présentera au moins trois zones en matériaux de nature chimique différente. La couche supérieure homogène signifie que la couche forme un dépôt d'une épaisseur donnée en un même matériau dans tout le volume de cette couche. Dans le cadre de la technologie des circuits intégrés, un tel matériau multicouche comporte un substrat en un matériau semi-conducteur, tel que le silicium, dans lequel sont formés des transistors pour constituer des circuits intégrés. La couche de base, dans laquelle sont gravés des motifs de lignes conductrices entre les transistors, tels que des tranchées ou des vias, est en un matériau isolant, tel que le dioxyde de silicium (SiO2). La couche de base est recouverte de la couche supérieure, qui est en un matériau conducteur, par exemple le cuivre. Le matériau conducteur remplit donc également les motifs gravés de la couche isolante, pour ainsi constituer les lignes conductrices. La couche de base isole ainsi les transistors par rapport aux lignes conductrices. Un procédé pour la réalisation de liaisons d'interconnexion en un matériau conducteur entre deux couches isolantes comprend les étapes de dépôt d'un matériau isolant sur une tranche de silicium, de gravure de motifs sur cette couche isolante, de dépôt d'une fine couche barrière, par exemple de tantale (Ta) et/ou de nitrure de tantale (TaN), épousant les contours des motifs, et de dépôt d'une couche en un composé conducteur qui comble également les motifs gravés. Le procédé nécessite la mise en œuvre d'étapes d'élimination de la partie supérieure des dépôts ci-dessus jusqu'à mettre à nouveau à nu la couche isolante. Ceci permet ainsi de révéler les liaisons d'interconnexion avec la future couche conductrice déposée ultérieurement et constituées par le composé conducteur. La dernière étape d'un tel procédé, soit celle de suppression de la partie supérieure des dépôts ci-dessus, est habituellement réalisée par polissage mécano-chimique, technique largement mise en œuvre dans le domaine considéré. Son principe repose sur un polissage combinant une abrasion et une attaque chimique de la surface d'un matériau à traiter par la mise en œuvre d'une suspension abrasive de polissage. Plus spécifiquement, le CMP est réalisé au moyen d'un appareillage de polissage connu de l'homme du métier, tel qu'une polisseuse. Le matériau à traiter est fixé, par sa surface dite arrière, sur un support, tandis que la surface dite avant, sur laquelle sont présentes les couches à polir, est appliquée sur un plateau de polissage, revêtu d'un tapis en matière polymérique, sous faible pression, telle que de 0,07 à 1,05 bar. Des mouvements de rotation sont appliqués au support ainsi qu'au plateau afin d'uniformiser les vitesses linéaires de passage du tapis sur la tranche. L'enlèvement de matière aboutissant au polissage de la surface du matériau est assuré grâce à une suspension de polissage distribuée sur le tapis sous forme d'une pellicule ou coussin fluide pendant le fonctionnement de l'appareillage de polissage. De façon générale, on utilise différents types de suspensions de polissage en fonction des caractéristiques du matériau à polir. Celles comprenant des particules de silice, de dioxyde de cérium (CeO2) ou leur mélange sont très communément utilisées dans les procédés CMP pour polir ou planer les surfaces de matériaux. On peut citer, à titre d'exemple, les demandes de brevets et brevets WO 02/04573 A2, US 2004/0077295 Al, US 6 736 992, EP 0 366 027 A2, EP 0 121 707 A2, US 2003/0216003 Al et US 2004/0060472 Al. Egalement, une suspension de polissage stable à base de silice et de CeO2 a été mise au point par la Demanderesse dans la demande de brevet FR 05 10412. Les suspensions de polissage précitées doivent donc être aptes à polir des surfaces complexes, anisotropes, de matériaux, tels que des matériaux multicouches de fabrication de microcircuits, afin que la surface polie obtenue soit lisse, sans défauts de planéité, et présentant une absence de rayures de dimension submicrométrique. Elles doivent également autoriser des vitesses de polissage satisfaisantes, définies comme étant l'épaisseur enlevée de la surface du matériau par unité de temps, et rendre stable le procédé de polissage par le contrôle des forces de frottement. Les frottements peuvent en effet engendrer un phénomène de rebond du matériau à polir sur le tapis de l'appareillage de polissage au cours notamment du procédé CMP, aboutissant à une diminution des vitesses de polissage et à une dégradation des résultats en terme d'état de surface. Dans le cadre de la réalisation de liaisons d'interconnexion en un matériau conducteur, l'étape d'érosion de la partie supérieure de dépôts mentionnée plus haut, mise en œuvre par le CMP, comprend en fait deux étapes d'érosion successives respectivement sélective puis non sélective. La sélectivité est définie par le ou les rapport(s) (R) des vitesses de polissage de deux ou plusieurs matériaux différents dans des conditions de polissage identiques. Un polissage sélectif se caractérise par un rapport R élevé (ou faible), par exemple compris entre 10 et 200. Un polissage non sélectif se caractérise par un rapport R proche de la valeur 1, typiquement de 1 à 6, les vitesses de polissage étant à peu près équivalentes pour les différents matériaux considérés. La première étape consiste à supprimer la couche conductrice, le polissage étant effectué jusqu'à l'érosion de la majeure partie de cette couche conductrice. Elle nécessite l'utilisation d'une suspension de polissage spécifique de façon que la vitesse de polissage soit élevée, ce qui correspond à une érosion sélective de la couche conductrice. La deuxième étape consiste également à supprimer la couche conductrice résiduelle subsistant après l'étape précédente de polissage, la ou les couches barrière tout en obtenant un état de surface exempt imperfections de la partie supérieure de la couche isolante révélant ainsi les liaisons d'interconnexion en un composé conducteur, lesquelles doivent aussi présenter un état de surface sans imperfections. Dans ce cas, l'érosion doit être non sélective, étant donné que la surface à polir est constituée de zones en des matériaux de natures chimiques et de caractéristiques physiques différentes. Le brevet US 6 830 504 décrit un procédé CMP pour l'érosion de couches métalliques d'un semi-conducteur. Il met spécifiquement en oeuvre une première suspension à base d'alumine (Al203), d'eau oxygénée et de benzotriazole (BTA), à un pH de 2,8-4,3, pour l'érosion de la couche métallique conductrice en cuivre, et une suspension à base de SiO2, de pH 9,8-11,4, contenant également du BTA, afin de polir les résidus de la couche de cuivre obtenue par l'étape précédente et la couche barrière en Ta ou TaN. Le brevet US 6 083 840 divulgue un procédé CMP pour le polissage d'une tranche de matériau semi-conducteur constituée d'une couche de cuivre, d'une couche barrière en tantale et d'une couche de dioxyde de silicium. Le procédé comprend une étape de polissage de la couche de cuivre avec une première suspension de polissage et une étape de polissage non sélectif de la tranche avec une deuxième suspension appropriée au polissage du cuivre, du tantale et du dioxyde de silicium avec une sélectivité de 1/1/1, afin d'obtenir des vitesses de polissage similaires pour éviter la formation de zones de creux ( dishing ) et de zones de forte érosion. Il s'avère donc que des suspensions de polissage de natures physico-chimiques différentes sont nécessairement mises en œuvre au cours des procédés de polissage CMP d'un matériau multicouche. Toutefois, la mise en œuvre de telles suspensions de polissage présente des inconvénients. L'inconvénient majeur réside dans le fait que, pour effectuer un polissage sélectif puis non sélectif de diverses couches, ces suspensions, de caractéristiques physico-chimiques différentes, nécessitent l'utilisation d'appareillages CMP différents. En outre, ces caractéristiques sont telles qu'il faut interrompre le processus de polissage entre ces étapes. En effet, on met en œuvre, pour chaque appareillage, une suspension de polissage spécifique. Le fonctionnement de chacun des appareillages est également réglé par l'utilisateur selon des conditions opératoires propres, notamment en termes de vitesses de rotation du support et du plateau et de pressions de polissage, utilisant aussi des tapis de polissage de dureté différente pour obtenir l'effet voulu. Dans le cas d'une utilisation d'un unique appareillage CMP, il est également nécessaire d'interrompre le processus pour nettoyer le tapis de polissage et la surface de la couche à polir avant l'alimentation du tapis avec une suspension de polissage différente. Ceci se traduit, sur le plan industriel, par des pertes de rendement et de productivité, et d'efficacité de polissage de ces matériaux multicouches. Pour pallier les inconvénients de l'art antérieur, il serait par conséquent intéressant de pouvoir mettre en œuvre un procédé CMP comprenant des étapes de polissage sélectif puis non sélectif en continu d'un matériau multicouche utilisant une suspension de polissage dont on ferait varier la nature et le nombre de composants et/ou leur teneur entre chaque étape de façon à ne pas interrompre le fonctionnement de l'appareillage CMP. Les autres variables de fonctionnement de l'appareillage de CMP, telles que les vitesses de rotation du support et du plateau et les pressions de polissage, sont au besoin réglées de façon classique par l'homme du métier pour permettre d'atteindre l'objectif fixé. Un tel procédé doit également éviter la corrosion du composé métallique qui peut constituer la couche supérieure homogène et/ou l'un des matériaux de la couche de base et rendre stable le procédé de polissage CMP par le contrôle des forces de frottements. Il doit également conduire à des surfaces polies lisses, sans défauts de planéité, caractérisées par des zones de creux et de zones de forte érosion réduites. L'invention concerne donc un procédé de polissage mécano-chimique (CMP) en continu d'un matériau multicouche composé d'un substrat portant au moins une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, la couche de base étant revêtue d'une couche supérieure homogène constituée du même matériau métallique, comprenant les étapes suivantes consistant à : 1) appliquer la surface avant à polir du matériau multicouche, fixé sur un support par sa surface arrière, contre un plateau revêtu d'un tapis de polissage en matière polymérique, sous pression prédéterminée, le support et le plateau étant en rotation à des vitesses prédéterminées, 2) répartir en continu une suspension de polissage comprenant au moins des particules d'oxyde métallique sur le tapis de polissage par des moyens appropriés, 3) polir de façon sélective, avec ladite suspension, la couche supérieure jusqu'à atteindre la couche de base, 4) modifier sans interruption du polissage les caractéristiques physico-chimiques de ladite suspension pour obtenir une suspension de polissage modifiée pour un polissage non sélectif, et 5) polir de façon non sélective la couche de base. 25 La Demanderesse a donc mis au point un procédé de polissage CMP de matériaux multicouches à mise en œuvre simplifiée, étant donné que le passage de l'étape de polissage sélectif (étape 3)) de la couche 30 supérieure à l'étape de polissage non sélectif (étape 5)) de la couche de base est effectué sans interruption, mettant en œuvre un seul appareillage CMP, supprimant donc l'arrêt du fonctionnement de celui-ci pour reconditionnement en vue de la mise en 35 œuvre d'une suspension différente de la première utilisée. Le polissage d'un matériau multicouche est donc réalisé de façon plus rapide et plus simple que dans l'art antérieur avec une efficacité au moins identique en termes de qualité de poli de la surface de la couche. A titre d'exemple, les zones de creux observées sur l'une des zones en un composé métallique de la couche de base ont des épaisseurs qui répondent aux objectifs visés et ont des valeurs entre 20 A et 200 A. Une telle mise en oeuvre permet donc d'accroître les rendements de polissage de tels matériaux et, par conséquent, la productivité. Dans le cadre de l'invention, le fait d'atteindre la couche de base par polissage de la couche supérieure (étape 3)) signifie que l'érosion est effectuée de façon à ne laisser subsister qu'une très faible épaisseur de celle-ci, typiquement d'environ 10 à 100 Â, ou qu'au moins une zone de la couche de base a été révélée. L'étape 5) consiste donc à poursuivre le polissage pour mettre à nu la totalité de la surface de la couche de base, c'est-à-dire avec polissage de la surface hétérogène de la couche de base. La suspension de polissage est répartie sur le tapis par tout moyen approprié, tel qu'un système classique d'alimentation du tapis de l'appareillage CMP avec la suspension. Les caractéristiques physico-chimiques peuvent représenter notamment la nature chimique, la teneur et le nombre des divers agents éventuellement présents dans la suspension, tels que les inhibiteurs de corrosion, les agents d'oxydation des métaux et les additifs de stabilisation des particules en suspension, le pH etc. La modification de telles caractéristiques des suspensions pour les étapes de polissage sélectif et non sélectif est effectuée par l'homme du métier pour parvenir aux effets voulus, les autres variables du CMP, citées ci-dessus, étant au besoin ajustées de façon connue par l'homme du métier. La suspension de polissage comprend par définition un solvant, de préférence l'eau. Les autres constituants éventuellement présents dans la suspension de polissage y sont dissous. Les gains de productivité, l'efficacité et la simplicité de mise en oeuvre du CMP en continu les plus optimaux ont été obtenus, de manière surprenante, notamment par la mise en œuvre de la suspension de polissage de l'étape 2) comprenant en outre un inhibiteur de corrosion. Dans ce cas, l'étape 4) de modification des caractéristiques physico-chimiques de la suspension consiste à augmenter la teneur en inhibiteur de corrosion pour ainsi obtenir la suspension modifiée. En effet, la présence de cet inhibiteur, en des teneurs prédéterminées, permet de contrôler les vitesses de polissage en passant de valeurs typiquement d'au moins 5000 Â/min désirées et qui correspondent à un polissage sélectif de la couche supérieure à un polissage non sélectif de la couche de base dont les vitesses de polissages sont, de préférence, environ de 50 à 1000 À/min. L'inhibiteur de corrosion représente tout composant qui évite la corrosion du métal constitutif de la couche supérieure et qui est présent dans la couche de base. Il se forme un complexe métal-inhibiteur de corrosion sur la surface de la couche à polir. Un tel inhibiteur peut être un dérivé d'amines, d'amines cycliques, de préférence des composés de type azole, ou les xanthates et est, en particulier, le benzotriazole. De préférence, la teneur en inhibiteur de corrosion dans ladite suspension est comprise entre 0,01% et 0,02%, de façon plus préférée, entre 0,012% et 0,018%, et, en particulier entre 0,013% et 0,015%. Avantageusement, la teneur en inhibiteur de corrosion dans la suspension modifiée est comprise entre 0,03% et 0,2%, de façon plus préférée, entre 0,05% et 0,15%, et, en particulier entre 0,07% et 0,14%. Dans le cadre de l'invention, les pourcentages expriment les pourcentages en poids par rapport au poids total de la suspension. L'étape de mise en œuvre de la suspension de polissage modifiée par la teneur en inhibiteur de corrosion, selon l'étape 4), peut être effectuée de deux façons. Selon un premier mode, le procédé comprend, préalablement à l'étape 4), des étapes initiales d'ajout d'une quantité prédéterminée d'inhibiteur de corrosion directement dans un réservoir contenant la suspension de polissage, et de mélange avant distribution, ce qui permet ainsi d'obtenir la suspension modifiée. Ces étapes peuvent être effectuées par l'ajout de l'inhibiteur en solution, de teneur par exemple comprise entre 0,3% et 0,5% en poids, dans la suspension de l'étape 2) contenue dans un réservoir de l'appareillage CMP utilisé, muni d'un agitateur, suivi d'un mélange de l'ensemble. Selon un deuxième mode, le procédé comprend, préalablement à l'étape 4), des étapes initiales d'ajout et de mélange avec la suspension de polissage d'une solution d'inhibiteur de corrosion de teneur prédéterminée, telle que celle indiquée ci-dessus, sur le tapis de polissage, pour l'obtention de la suspension modifiée. Selon ce deuxième mode, le mélange et l'homogénéisation se produisent sur le tapis. Selon les deux modes considérés, les effets et les avantages obtenus par la mise en œuvre du procédé sont semblables. Le matériau de la couche de base qui est un composé métallique, est avantageusement choisi pour être utilisé dans la technologie des circuits intégrés, et représente, par exemple, un métal pur ou un alliage de métaux et est, en particulier, à base de cuivre, de tungstène, d'aluminium ou d'or, et l'autre matériau est un dérivé d'un métal représentant, de préférence, un oxyde de métal ou un nitrure métallique, et est, en particulier, le dioxyde de silicium, le nitrure de tantale ou le nitrure de titane (TiN). La couche supérieure homogène est constituée du même matériau métallique que celui du matériau de la couche de base et est un métal pur ou un alliage de métaux, tel qu'indiqué ci-dessus. Le matériau multicouche peut également comporter un ou plusieurs matériaux intermédiaires intercalés entre le matériau de base de la couche de base et le composé métallique de la couche supérieure. Ce matériau intermédiaire peut être constitué d'un matériau homogène, de préférence de Ta, TaN, titane (Ti) ou TiN. Dans ce cas, l'étape 3) du procédé consiste en une étape de polissage sélectif de la couche supérieure jusqu'à atteindre le matériau intermédiaire avec la suspension de polissage de l'étape 2). L'étape 4) du procédé consiste en une étape de modification des caractéristiques physico-chimiques de la suspension pour le polissage non-sélectif de la couche supérieure, puis de la couche intermédiaire, constituée du matériau intermédiaire et du composé métallique, pour ainsi atteindre la couche de base. Les pressions pour l'application de la surface du matériau multicouche contre le tapis de polissage sont typiquement comprises entre 0,07 bar et 1,05 bar et peuvent être ajustées par l'homme du métier tout au long du procédé notamment lors de la transition entre les étapes 3) et 5) du procédé. Les vitesses respectives de rotation du plateau et du support aux étapes 3) et 5) sont également réglées par l'homme du métier, et sont typiquement comprises entre 20 et 120 tours/min. Le procédé peut en outre comprendre, après l'étape 5), une étape de nettoyage du matériau multicouche poli par une solution aqueuse de BTA dont la teneur est comprise entre 0,3% et 0,5%. Cette étape permet également de protéger le matériau multicouche poli contre toute corrosion ultérieure. De préférence, le substrat représente un matériau semi-conducteur, tel que le silicium. Les procédés pour fabriquer les matériaux multicouches sont connus. On peut utiliser, selon la nature du matériau à recouvrir, le dépôt chimique en phase vapeur (CVD), l'électrodéposition, la pulvérisation au magnétron, ou un procédé thermique. La suspension de polissage et la suspension modifiée comprennent des particules de type oxyde métallique, représentant, de préférence, Al203, CeO2 ou SiO2, ou leur mélange. De telles particules peuvent être fabriquées de manière connue en soi ou sont disponibles dans le commerce. La silice peut être de type sol-gel, préparée par des procédés connus. Une telle silice est particulièrement préférée, car elle confère une stabilité particulière à la suspension de polissage. La taille élémentaire des particules est préférablement comprise entre 15 et 130 nm, dont le diamètre moyen est compris entre 50 et 150 nm. Les teneurs en particules d'oxyde métallique sont choisies par l'homme du métier pour permettre une efficacité de polissage mentionnée ci-avant. De telles teneurs peuvent être comprises entre 0,1 et 5% pour chaque type d'oxyde métallique ou leur mélange. La suspension abrasive et la suspension abrasive modifiée peuvent en outre comprendre, l'une indépendamment de l'autre, des agents d'oxydation des métaux, des agents d'attaque chimique des métaux et un additif de stabilisation des particules d'oxydes métalliques qui doivent être appropriés aux propriétés recherchées pour les suspensions mentionnées précédemment. Les teneurs seront choisies par l'homme du métier pour obtenir les effets voulus de l'invention. Les agents d'oxydation de métaux peuvent être un oxydant ayant un potentiel d'oxydoréduction supérieur à celui du potentiel redox des métaux M/MX+ susceptibles d'êtres obtenus à partir des métaux M à polir. Par exemple, lorsque le métal est le cuivre, il conviendra de choisir un agent d'oxydation dont le potentiel redox est supérieur à la valeur de 0,159 V correspondant au couple Cu/Cu+2. De tels agents d'oxydation représentent, par exemple, l'oxygène ou le peroxyde d'hydrogène (H2O2) ou est choisi dans le groupe constitué par les ions permanganate, ferrique, nitrate, iodate, chlorate, chromate, peroxodisulfate et cerrique, ou leur mélange. On préfère tout particulièrement le peroxodisulfate d'ammonium ((NH4) 2520$) ou H2O2. Les teneurs en ces agents sont avantageusement comprises entre 0,01 et 10%. Les agents d'attaque chimique des métaux sont avantageusement un acide carboxylique. On peut utiliser de préférence les mono-, di-, ou triacides à chaîne hydrocarbonée ou les mono-, di-, ou triacides alpha et/ou bêta hydroxylés, et, en particulier, l'acide lactique, l'acide succinique, l'acide tartrique ou l'acide citrique, ou bien encore les acides carboxyliques aromatiques, en particulier l'acide benzoïque, l'acide lactique étant le plus préféré. Les teneurs de ces agents dans la suspension de polissage sont avantageusement comprises entre 0,5 à 2%. Egalement, les agents d'attaque chimique des métaux peuvent être un acide aminé, en particulier un acide alpha aminé à chaîne hydrocarbonée. On préfère tout particulièrement la glycine. Les teneurs de ces agents sont identiques à celles données ci-dessus pour les acides carboxyliques. Le pH des suspensions de polissage est de préférence compris entre 3 et 7 et, en particulier, entre 4 et 6. Les valeurs des pH peuvent être ajustées par l'adjonction de bases qui seront choisies par l'homme du métier afin d'éviter toute altération des performances de polissage des suspensions. On peut par exemple utiliser les bases minérales (hydroxyde de sodium ou de potassium et autres) ou les bases organiques, telles que l'ammoniaque. Les suspensions de polissage de l'invention peuvent être préparées par des méthodes conventionnelles mises en œuvre dans le domaine de l'invention. Le procédé de l'invention est également amélioré par la mise en œuvre de suspensions de polissage stables. Celles-ci présentent une stabilité chimique et physique dans le temps, notamment en termes de stabilité des diverses teneurs des constituants des suspensions et d'absence de sédimentation et agrégation particulaire. La mise en œuvre de telles suspensions de polissage pour polir et/ou planer des surfaces de matériaux multicouches permet d'obtenir un bon compromis entre différents paramètres tels que des vitesses de polissage satisfaisantes, des qualités élevées de poli, notamment par l'absence de zones de creux, une planéité satisfaisante de la surface, et, la stabilité du procédé de polissage par le contrôle des forces de frottements. Selon un mode de mise en œuvre de l'invention, on utilise, dans le procédé de l'invention, un matériau multicouche, de type de ceux utilisés dans la technologie des circuits intégrés, et, dans ledit matériau multicouche, le substrat est en un matériau semi-conducteur, tel que le silicium, portant la couche de base en un matériau isolant, tel que le dioxyde de silicium, dont la surface comporte des motifs gravés, et une couche supérieure homogène en un composé métallique, tel que le cuivre, logé également dans les motifs gravés. En variante, le matériau multicouche peut en outre comporter au moins une couche intermédiaire, entre la couche de base isolante et la couche supérieure, représentant avantageusement une couche barrière de diffusion des ions métalliques depuis la couche supérieure vers la couche de base, et d'adhérence de la couche supérieure à la couche de base. Cette couche intermédiaire a, de préférence, une épaisseur telle que cette couche épouse les contours des motifs gravés. Dans ce cas, la couche supérieure recouvre complètement la couche intermédiaire. Une telle couche peut être composée de Ta, de TaN, de Ti et/ou de TiN. Lorsque la couche supérieure est en cuivre ou en tungstène, la couche intermédiaire est respectivement en Ta et/ou TaN ou en Ti et/ou TiN. Le procédé de polissage de l'invention peut être mis en œuvre au moyen d'un appareillage CMP conventionnel disponible dans le commerce. L'invention concerne également un matériau multicouche poli composé d'un substrat portant une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, susceptible d'être obtenu par le procédé de l'invention. Un tel matériau poli est donc susceptible d'être obtenu par la mise en œuvre des étapes du procédé de polissage CMP de l'invention d'un matériau multicouche composé d'un substrat portant au moins une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, la couche de base étant revêtue d'une couche supérieure homogène constituée du même matériau métallique. Un tel procédé ne laisse donc subsister que la couche de base polie, portée par le substrat. Les différents matériaux de la couche de base, de la couche supérieure peuvent être ceux définis précédemment. Le matériau de la couche de base qui est un composé métallique, est avantageusement choisi pour être utilisé dans la technologie des circuits intégrés, et représente, par exemple, un métal pur ou un alliage de métaux et est, en particulier, à base de cuivre, de tungstène, d'aluminium ou d'or, et l'autre matériau est un dérivé d'un métal représentant, de préférence, un oxyde de métal ou un nitrure métallique, et est, en particulier, le dioxyde de silicium, le nitrure de tantale ou le nitrure de titane. Les exemples qui suivent illustrent des modes de mise en oeuvre de la présente invention sans toutefois 25 en limiter la portée. Exemple 1 On prépare un échantillon de suspension de polissage aqueuse Cl comprenant 1% de particules 30 d'alumine, dont la taille moyenne est de 60 nm, 1% d'acide lactique, 3% de peroxodisulfate d'ammonium et 0,01% de benzotriazole (BTA). L'échantillon a été mélangé sous forte agitation pendant 20 minutes jusqu'à l'obtention d'une suspension aqueuse homogène, 35 et le pH de la suspension est fixé à 6,00. a) Des essais relatifs aux vitesses de polissage, exprimés en Â/min, ont été effectués par l'utilisation de cette suspension Cl. Pour ces essais, on utilise une structure S1 de microcircuit, telle que représentée à la Figure 1. Cette structure présente une tranche 10 de silicium de 100 mm de diamètre sur laquelle a été déposée une couche de base isolante en dioxyde de silicium 11. Dans cette couche en dioxyde de silicium, une tranchée 12 a été gravée selon la topologie présentée à la Figure 1. Cette couche de dioxyde de silicium 11 est recouverte d'une couche intermédiaire (couche barrière) 13 en Ta de 1,5 mm d'épaisseur. Celle-ci est enfin recouverte d'une couche supérieure 14 en cuivre d'une épaisseur de 4 mm. La tranchée 12 contient donc également du cuivre. Cette structure S1 a été soumise à un polissage selon le CMP afin d'éroder la couche de cuivre jusqu'à atteindre la couche intermédiaire 13 de Ta (gère étape du procédé) (Figure 2). Le CMP a été effectué au moyen d'une polisseuse Mecapol 460 (Presi-France) comportant un plateau muni d'un tapis Rodel IC1000k- grooved stacké Suba IV (Rodel -USA). La surface arrière de la tranche de silicium 10 est fixée sur un support de la polisseuse. La vitesse de rotation du support est fixée à 50 tours/min et celle du plateau à 80 tours/min. Trois essais de détermination des vitesses de polissage de la couche de cuivre ont été effectués sur trois structures identiques SI S2 et S3, en appliquant une pression de 0,21 bar au support de la polisseuse. Le tapis du plateau a été alimenté avec la suspension Cl. Les résultats des vitesses de polissage sont montrés dans le Tableau 1.35 Tableau 1 Structure Si S2 S3 Vitesse de 5800 6100 5700 polissage (À/min) (Cl) L'utilisation de la suspension Cl conduit à des 5 vitesses de polissage supérieures à 5700 À/min sur du cuivre. La suspension Cl de l'invention est donc appropriée à un polissage sélectif de la couche métallique. 10 b) Des essais similaires ont été effectués, mais en considérant la suspension C2 (suspension de polissage modifiée) contenant les mêmes composants que la suspension Cl, mais dans la quelle la teneur en 15 benzotriazole a été portée à 0,13%. Les résultats sont montrés dans le Tableau 2. Tableau 2 Structure Si S2 S3 Vitesse de 900 850 920 polissage (À/min) (C2) Les résultats figurant au Tableau 2 montrent que la teneur en inhibiteur de corrosion régit les vitesses de polissage. 25 Exemple 2 Les expériences de l'Exemple 1 ont été reprises pour évaluer les vitesses de polissage obtenues par 18 20 polissage de la couche barrière de Ta des structures Si, S2 et S3 avec les suspensions de polissage Cl et C2 après polissage de la couche de cuivre. Les résultats sont montrés dans le Tableau 3. Tableau 3 Structure Si S2 S3 Vitesse de 430 470 450 polissage (Â/min) (Cl) Vitesse de 520 550 540 polissage (À/min) (C2) Les résultats obtenus montrent que les vitesses 10 de polissage obtenues sont sensiblement identiques par l'utilisation des suspensions de polissage Cl et C2. On en déduit que le polissage est non sélectif avec les deux suspensions Cl et C2. 15 Exemple 3 Des essais de détermination de vitesses de polissage ont été menés en considérant des structures S4, S5 et S6 constituées chacune d'une tranche de silicium de 100 mm de diamètre sur laquelle a été 20 déposée une couche en dioxyde de silicium de 1 mm d'épaisseur. Le polissage CMP de la couche en dioxyde de silicium de ces structures a été effectué en considérant respectivement les suspensions de 25 polissage Cl et C2 selon les conditions opératoires définies à l'Exemple 1. Le Tableau 4 donne les résultats des vitesses de polissage obtenues en considérant, d'une part, la5 suspension Cl et, d'autre part, la suspension C2 pour les trois structures considérées. Tableau 4 Structure S4 S5 S6 Vitesse de 200 190 210 polissage (Â/min) (Cl) Vitesse de 220 200 210 polissage (À/min) (C2) Les résultats obtenus montrent que les vitesses de polissage obtenues sont sensiblement identiques par l'utilisation des suspensions de polissage Cl et C2. 10 On en déduit que le polissage est non sélectif avec les deux suspensions Cl et C2. Exemple 4 Les structures Sl, S2 et S3 ont été soumises à un 15 polissage CMP en continu, selon les conditions opératoires définies à l'Exemple 1, par l'utilisation de la suspension Cl, afin de polir la couche de cuivre 14 jusqu'à atteindre la couche intermédiaire 13 de Ta (lère étape du procédé). La couche de cuivre 14 a été 20 polie avec des vitesses de polissage indiquées au Tableau 1 de l'Exemple 1. Une fois que la couche intermédiaire de Ta (couche barrière) est atteinte par polissage de la couche de cuivre, une solution aqueuse contenant 0,5% 25 en poids de BTA est ajoutée à la suspension de polissage Cl, l'ensemble étant agité pendant quelques secondes afin de préparer la composition abrasive C2.5 Le tapis du plateau est alors alimenté avec la suspension C2 afin d'effectuer la 2ème étape de polissage de la couche intermédiaire de Ta jusqu'à révéler la couche de base en dioxyde de silicium. Cette étape comprend donc également un polissage de la couche en dioxyde de silicium présentant des tranchées en cuivre. Cette étape est mise en oeuvre sans interrompre le processus du CMP entre la lère étape et la 2ème étape de polissage et sans modification des vitesses de rotation du plateau et du support et des pressions appliquées, telles qu'indiquées à l'Exemple 1. La 2ème étape de polissage utilisant la suspension C2 est effectuée avec des vitesses de polissage indiquées dans le Tableau 5. Tableau 5 Structure Si S2 S3 Vitesse de 500 550 500 polissage (À/min) (C2) Le polissage total de la couche barrière pour révéler la couche isolante en dioxyde de silicium, ayant une tranchée en cuivre (Figure 3), est effectué avec des faibles vitesses de polissage, de façon non sélective, grâce à la simple modification de la teneur en inhibiteur de corrosion, ici le BTA. Le passage de la lère étape de polissage sélectif de la couche de cuivre par la suspension Cl à la 2ème étape de polissage de la couche de Ta par la suspension C2 permet de limiter les zones de creux à des valeurs inférieures à 25 À, et d'obtenir une qualité de poli de surface de la couche isolante en dioxyde de silicium. Les expériences ci-dessus permettent de déterminer les sélectivités Cu/Ta (Tableau 6), sur la base des résultats figurant aux Tableaux 1, 2 et 3, et les sélectivités Cu/dioxyde de silicium (Tableau 7), sur la base des résultats figurant aux Tableaux 1, 2, 4, lorsque les suspensions de polissage Cl et C2 sont utilisées. Ces sélectivités sont présentées dans les Tableaux 6 et 7. Tableau"6 Structure S1 S2 S3 Sélectivité 13,5 13 12,7 Cu/Ta (Cl) Sélectivité 1,7 1,5 1,7 Cu/Ta (C2) Ces résultats montrent bien que le polissage du cuivre jusqu'à atteindre la couche barrière en tantale est sélectif en utilisant la suspension de polissage Cl. L'utilisation de la suspension de polissage C2 conduit à un polissage non sélectif du cuivre par rapport au tantale. Tableau 7 Sélectivité 29 32 27 Cu/Dioxyde de silicium (Cl) Sélectivité 4,1 4,2 4,4 Cu/Dioxyde de silicium (C2) 20 De ces résultats on peut déduire que si l'on utilise une structure S7 comportant une tranche de silicium sur laquelle a été déposée une couche isolante en dioxyde de silicium, cette couche isolante étant elle même recouverte d'une couche de cuivre, on obtiendra, par le polissage CMP respectif des couches de cuivre et isolante avec les suspensions de polissage Cl et C2, les sélectivités indiquées au Tableau 7. Exemple 5 Les essais de l'Exemple 1 ont été répétés en considérant une suspension de polissage C'2 obtenue par une alimentation du tapis de polissage avec la suspension de polissage Cl et une alimentation d'un volume adéquat d'une solution aqueuse de benzotriazole dont la teneur est de 0,3%. La suspension de polissage C'2 est donc obtenue par mélange et homogénéisation sur le tapis de polissage. Les résultats des vitesses de polissage sont présentés dans le Tableau 8. Tableau 8 Structure Si S2 S3 Vitesse de 850 900 890 polissage (Â/min) (C2) La comparaison des résultats des vitesses de polissage figurant au Tableau 8 et au Tableau 2 montre que celles-ci sont similaires par l'utilisation des suspensions de polissage C2 et C'2. 30 | L'invention concerne un procédé de polissage mécano-chimique (CMP) en continu d'un matériau multicouche composé d'un substrat portant au moins une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, la couche de base étant revêtue d'une couche supérieure homogène constituée du même matériau métallique, comprenant les étapes suivantes consistant à :2) appliquer la surface avant à polir du matériau multicouche, fixé sur un support par sa surface arrière, contre un plateau revêtu d'un tapis de polissage en matière polymérique, sous pression prédéterminée, le support et le plateau étant en rotation à des vitesses prédéterminées,2) répartir en continu une suspension de polissage comprenant au moins des particules d'oxyde métallique sur le tapis de polissage par des moyens appropriés,3) polir de façon sélective, avec ladite suspension, la couche supérieure jusqu'à atteindre la couche de base,4) modifier sans interruption du polissage les caractéristiques physico-chimiques de ladite suspension pour obtenir une suspension de polissage modifiée pour un polissage non sélectif, et5) polir de façon non sélective la couche de base. | Revendications 1. Procédé de polissage mécano-chimique (CMP) en continu d'un matériau multicouche composé d'un substrat portant au moins une couche de base comportant deux ou plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, la couche de base étant revêtue d'une couche supérieure homogène constituée du même matériau métallique, comprenant les étapes suivantes consistant à . 1) appliquer la surface avant à polir du matériau multicouche, fixé sur un support par sa surface arrière, contre un plateau revêtu d'un tapis de polissage en matière polymérique, sous pression prédéterminée, le support et le plateau étant en rotation à des vitesses prédéterminées, 2) répartir en continu une suspension de polissage comprenant au moins des particules d'oxyde métallique sur le tapis de polissage par des moyens appropriés, 3) polir de façon sélective, avec ladite suspension, la couche supérieure jusqu'à atteindre la couche de base, 4) modifier sans interruption du polissage les caractéristiques physico-chimiques de ladite suspension pour obtenir une suspension de polissage modifiée pour un polissage non sélectif, et 5) polir de façon non sélective la couche de base. 30 2. Procédé selon la 1, dans lequel la suspension de polissage de l'étape 2) comprend en outre un inhibiteur de corrosion. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la teneur en inhibiteur de corrosion dans ladite 35suspension est comprise entre 0,01% et 0,02%, de façon plus préférée, entre 0,012% et 0,018%, et, en particulier entre 0,013% et 0,015%. 4. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'étape 4) de modification des caractéristiques physico-chimiques de la suspension consiste à augmenter la teneur en inhibiteur de corrosion, pour ainsi obtenir la suspension modifiée dans laquelle la teneur en inhibiteur de corrosion est comprise entre 0,03% et 0,2%, de façon plus préférée, entre 0,05% et 0,15%, et, en particulier entre 0,07% et 0,14%. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel l'inhibiteur de corrosion est un dérivé d'amines, d'amines cycliques, de préférence des composés de type azole, ou les xanthates et est, en particulier, le benzotriazole. 6. Procédé selon l'une des 4 et 5, comprenant, préalablement à l'étape 4), des étapes initiales d'ajout d'une quantité prédéterminée d'inhibiteur de corrosion directement dans un réservoir contenant la suspension de polissage, et de mélange avant distribution. 7. Procédé selon la 4 ou 5, comprenant, préalablement à l'étape 4), des étapes initiales d'ajout et de mélange avec la suspension de polissage d'une solution d'inhibiteur de corrosion de concentration prédéterminée sur le tapis de polissage. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel le matériau de la couche de base qui est un composé métallique représente un métal pur ou un alliage de métaux, et est, en particulier, à base de cuivre, de tungstène, d'aluminium ou d'or, et l'autrematériau est un dérivé d'un métal représentant un oxyde de métal ou un nitrure métallique, et est, en particulier, le dioxyde de silicium, le nitrure de tantale ou le nitrure de titane. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel le matériau multicouche comporte au moins un ou plusieurs matériaux intermédiaires intercalés entre le matériau de base de la couche de base et le composé métallique de la couche supérieure, le matériau intermédiaire étant constitué d'un matériau homogène, de préférence de tantale, nitrure de tantale, titane ou nitrure de titane. 10. Procédé selon la 9, dans lequel l'étape 3) consiste en une étape de polissage sélectif de la couche supérieure jusqu'à atteindre le matériau intermédiaire avec la suspension de polissage de l'étape 2), et l'étape 4) consiste en une étape de modification des caractéristiques physico-chimiques de ladite suspension pour le polissage non-sélectif de la couche supérieure, puis de la couche intermédiaire, constituée du matériau intermédiaire et du composé métallique, pour ainsi atteindre la couche de base. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, comprenant en outre, après l'étape 5), une étape de nettoyage du matériau multicouche poli par une solution aqueuse de BTA dont la teneur est comprise entre 0,3% et 0,5%. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, dans lequel la suspension de polissage et la suspension modifiée comprennent des particules d'oxyde métallique représentant, de préférence, Al203, Ce02 ou SiO2, ou leur mélange, présents en des teneurscomprises entre 0,1 et 5% pour chaque type d'oxyde métallique ou leur mélange. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, dans lequel la suspension de polissage et la suspension modifiée comprennent, l'une indépendammment de l'autre, des agents d'oxydation des métaux, lesdits agents étant un oxydant ayant un potentiel d'oxydoréduction supérieur à celui du potentiel redox des métaux M/MX+ qui représentent, de préférence, l'oxygène ou le peroxyde d'hydrogène (H202), ou qui sont choisis dans le groupe constitué par les ions permanganate, ferrique, nitrate, iodate, chlorate, chromate, peroxodisulfate et cerrique, ou leur mélange, le peroxodisulfate d'ammonium ((NH4)2S208) ou H202 étant particulièrement préféré. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13, dans lequel la suspension de polissage et la suspension modifiée comprennent, l'une indépendammment de l'autre, des agents d'attaque chimique des métaux représentant un acide carboxylique, de préférence les mono-, di- ou triacides à chaîne hydrocarbonée, les mono-, di-, ou triacides alpha et/ou bêta hydroxylés ou les acides carboxyliques aromatiques, et, en particulier, l'acide lactique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide citrique ou l'acide benzoïque, l'acide lactique étant le plus préféré, ou un acide aminé, en particulier, un acide alpha aminé à chaîne hydrocarbonée, et, de façon particulièrement préférée, la glycine, en une teneur comprise entre 0,5 à 2%. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14, dans lequel on utilise un matériau multicouche du type de ceux utilisés dans la technologie des circuits intégrés, et, dans ledit matériau, le substrat est enun matériau semi-conducteur, portant la couche de base en un matériau isolant, dont la surface comporte des motifs gravés, et une couche supérieure homogène en un composé métallique, logé également dans les motifs gravés. 16. Procédé selon la 15, dans lequel le substrat est en silicium, la couche de base est en dioxyde de silicium et la couche supérieure est en cuivre. 17. Procédé selon la 15 ou 16, dans lequel le matériau multicouche comporte en outre au moins une couche intermédiaire entre la couche de base et la couche supérieure. 18. Procédé selon la 17, dans lequel la couche intermédiaire représente une couche barrière de diffusion des ions métalliques depuis la couche supérieure vers la couche de base, et d'adhérence de la couche supérieure à la couche de base. 19. Procédé selon la 17 ou 18, dans 25 lequel la couche intermédiaire est composée de Ta, de TaN, de Ti et/ou de TiN. 20. Procédé selon l'une des 16 à 18, dans lequel la couche supérieure est en cuivre et 30 la couche intermédiaire est en Ta et/ou TaN. 21. Procédé selon l'une des 16 à 18, dans lequel la couche supérieure est en tungstène et la couche intermédiaire est en Ti et/ou TiN. 22. Matériau multicouche poli composé d'un substrat portant une couche de base comportant deux ou 35plusieurs zones en des matériaux différents dont au moins l'un est un composé métallique, susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'un des 1 à 21. 23. Matériau multicouche poli selon la 22, dans lequel le matériau de la couche de base qui est un composé métallique représente un métal pur ou un alliage de métaux, et est, en particulier, à base de cuivre, de tungstène, d'aluminium ou d'or, et l'autre matériau est un dérivé d'un métal représentant un oxyde de métal ou un nitrure métallique, et est, en particulier, le dioxyde de silicium, le nitrure de tantale ou le nitrure de titane. | B,C | B24,C09 | B24B,C09G | B24B 1,C09G 1 | B24B 1/00,C09G 1/02 |
FR2902274 | A1 | DISPOSITIF DE CHAUFFAGE PAR INDUCTION A HAUTE FREQUENCE, ET FOUR A INDUCTION EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF | 20,071,214 | DISPOSITIF. L'invention est relative à un dispositif de chauffage par induction du 5 genre de ceux qui comportent : - une alimentation électrique à haute fréquence, - un inducteur propre à entourer, au moins partiellement, un élément induit à chauffer, l'inducteur ayant une inductance de valeur déterminée pour une puissance de chauffage souhaitée, 10 - et un montage capacitif de liaison entre l'alimentation et l'inducteur prévu pour augmenter la tension aux bornes de l'inducteur par rapport à la tension fournie par l'alimentation. Par l'expression haute fréquence utilisée pour le courant alternatif on désigne une fréquence égale ou supérieure à 10 kilohertz (kHz). 15 Une application du chauffage par induction concerne les bandes métalliques. Le chauffage par induction de bandes métalliques est de plus en plus utilisé par l'industrie sidérurgique pour des applications diverses telles que - amélioration de la productivité de four conventionnel ; 20 - séchage de produits de revêtement divers (peinture, galvanisation, etc...); - traitement thermique (recuit, survieillissement...), et d'autres encore. La progression des performances des semi-conducteurs permet maintenant de fabriquer des convertisseurs de fréquence de puissance unitaire 25 de plusieurs mégawatts et de fréquence de sortie de plusieurs centaines de kilohertz. Le principe d'une installation classique, selon l'état de la technique, est illustré sur les Figures 1 à 3 des dessins annexés dans le cas d'un circuit oscillant parallèle et d'un inducteur à flux longitudinal. Une alimentation 30 électrique 1 à courant alternatif à haute fréquence est constituée d'un convertisseur de fréquence. Un ou plusieurs condensateurs de compensation 2 sont branchés aux bornes du convertisseur. L'inducteur 3 entoure une bande métallique 4 à chauffer ; la longueur de la bande 4 est perpendiculaire au plan de Fig.1. Des courants inducteurs d'intensité I entourent la bande 4 de manière 35 à créer des courants induits dont la circulation est schématiquement représentée par une courbe 5 en pointillés. Le convertisseur de fréquence 1 fournit la puissance active nécessaire au chauffage de la bande métallique 4. Le condensateur, ou la batterie de condensateurs, 2 fournit la puissance réactive nécessaire à la magnétisation de l'espace dans lequel le champ magnétique créé par l'inducteur 3 se développe. Selon Fig.3 deux condensateurs de liaison 2' en série, combinés avec le condensateur 2, sont prévus pour augmenter la tension aux bornes de l'inducteur. Le circuit formé par l'inducteur 3 et les condensateurs 2, 2' est un circuit oscillant, et la tension électrique U (exprimée en volts) qui se développe aux bornes de l'inducteur 3 (abstraction faite de la résistance ohmique) s'écrit : U=Lcol, formule dans laquelle : L est égal à l'inductance de l'inducteur 3 (exprimée en henry), w est la pulsation du courant alternatif du courant d'alimentation (en radians par seconde) I est l'intensité du courant dans l'inducteur 3 (en ampères). w = 27[F, avec F égal à la fréquence du courant alternatif. La puissance Pt transférée par induction à la bande 4 est proportionnelle : - au carré du champ magnétique, lui-même proportionnel au nombre d'ampères tours n.l , où n est le nombre de spires de l'inducteur 3 ou circuit primaire, - à la racine carrée de la pulsation co du courant. Pour transmettre une puissance élevée, il faut, toutes choses égales par ailleurs, que le courant I soit important, de l'ordre de quelques milliers d'ampères à plusieurs dizaines de milliers d'ampères. L'inductance L en raison de la taille géométrique de l'inducteur 3, souvent reliée à celle de l'induit 4 qu'il entoure, ne peut descendre au-dessous d'une valeur minimale de l'ordre de quelques dixièmes de microhenry pour des inducteurs de chauffage de bande, même en construisant des inducteurs dits monospires , c'est-à-dire à une seule spire. Enfin, 0) atteint des valeurs élevées pour permettre de chauffer des bandes minces 4 et éviter une chute de rendement du système. L'équation U= Lcol montre directement que le courant I important, nécessaire pour que la puissance transmise soit élevée, ne peut être obtenu qu'en appliquant une tension U de plusieurs milliers de volts. Cette tension est le plus souvent atteinte par un montage capacitif multiplicateur de tension ou élévateur capacitif . Selon Fig.3 cet élévateur capacitif fait intervenir deux condensateurs 2' en série avec l'inductance. Pour assurer de bonnes conditions d'oscillation du circuit formé par l'inducteur 3 et les condensateurs 2, 2' du circuit de l'inducteur, on s'efforce généralement de satisfaire la condition de résonance entre les valeurs de l'inductance L et la capacité Ceq équivalente à celles des condensateurs du circuit , selon la formule : L Ceq w2 = 1 Dans l'exemple de Fig.3, en considérant le cas où les trois condensateurs 2, 2' ont chacun même valeur C de capacité , la capacité équivalente Ceq de ces trois condensateurs en série dans la boucle fermée comportant l'inducteur est Ceq = C/3. La relation : L Ceq w2 = 1 devient , en remplaçant Ceq, par C/3 : L C/3 w2 = 1 d'où: Lw=3/Cw La tension aux bornes de l'inducteur Lwl est donc égale à 3 I / Cw, tandis que la tension aux bornes de la capacité de compensation 2, qui correspond à la tension d'alimentation, est égale à I/ Cw. La tension aux bornes de l'inducteur est donc multipliée par trois. La tension très élevée appliquée à l'inducteur pose de nombreux problèmes de réalisation des équipements, qui doivent éviter une chute de tension inopportune entre le condensateur, ou la batterie de condensateurs, et l'inducteur. Les connexions de raccordement doivent être compensées , c'est-à-dire présenter une inductance de liaison minimale. Cette diminution de l'inductance des connexions ne peut être obtenue qu'en rapprochant le mieux possible les conducteurs d'alimentation de l'inducteur et les conducteurs internes de la batterie de condensateurs. Comme illustré schématiquement sur Fig.2, la distance e entre les connexions de raccordement doit être minimale pour limiter l'inductance parasite de la connexion. Mais on se heurte à la présence d'une tension très élevée. La faible distance e entre les connexions rend particulièrement difficile la réalisation d'une isolation électrique fiable permettant d'éviter un claquage de l'isolant (flash). La même contrainte s'applique à la batterie de condensateurs, souvent constituée de condensateurs élémentaires de faible tenue en tension 30 unitaire, connectés en série- parallèle. L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif de chauffage par induction qui permet de transférer une puissance élevée par l'inducteur tout en réduisant les difficultés de construction créées par les tensions, en particulier au niveau des connexions de l'inducteur et des condensateurs. 35 Selon l'invention, un dispositif de chauffage par induction du genre défini précédemment est caractérisé en ce que l'inducteur est constitué d'au moins deux parties inductives élémentaires distinctes reliées entre elles en série par au moins un condensateur, la tension qui apparaît entre les points de raccordement des parties inductives élémentaires étant réduite par rapport à la tension nécessaire au fonctionnement de l'inducteur, pour une puissance de chauffage souhaitée. Le dispositif peut comporter un condensateur branché entre les bornes de l'alimentation et trois parties inductives élémentaires distinctes, ayant ou non même inductance élémentaire, reliées entre elles en série par deux condensateurs de liaison . Selon une variante, le dispositif peut comporter un condensateur branché entre les bornes de l'alimentation et deux parties inductives élémentaires distinctes, reliées entre elles en série par un condensateur de liaison. D'une manière plus générale, le dispositif comporte un condensateur branché entre les bornes de l'alimentation et N parties inductives élémentaires distinctes, reliées entre elles en série par N-1 condensateurs de liaison. Avantageusement, le ou les condensateurs de liaison ont des valeurs de capacité égales entre elles, et égales à la capacité du condensateur branché aux bornes de l'alimentation. Néanmoins il est possible d'obtenir des facteurs d'élévation de la tension particuliers et non entiers en utilisant une ou des batteries de condensateurs de liaison de valeur équivalente différente de celle de la batterie de condensateurs branchée aux bornes de l'alimentation. Dans ce cas, les condensateurs, ou batteries de condensateurs, de liaison, ont des valeurs de capacité différentes de celle du condensateur, ou de la batterie de condensateurs, branché aux bornes de l'alimentation haute fréquence, pour obtenir des rapports d'élévation de la tension non entiers. De préférence, le ou les condensateurs de liaison sont situés dans une zone opposée à l'alimentation par rapport à l'induit. Les condensateurs ou batteries de condensateurs peuvent être répartis sur le périmètre de l'induit afin d'optimiser l'occupation de l'espace au voisinage de l'induit. Le ou chaque condensateur de liaison peut être constitué par une batterie de condensateurs. De préférence, la capacité Ceq équivalente à celles des condensateurs du circuit dans lequel se trouvent les inducteurs élémentaires est liée à l'inductance L équivalente à celles des parties inductives par la relation L Ceq o2 = 1. L'invention est également relative à un four de chauffage par induction. Un four de chauffage pour bandes métalliques, selon l'invention, est caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de chauffage à induction, à une ou plusieurs spires, tel que défini précédemment. Avantageusement, les condensateurs, ou batteries de condensateurs, de liaison peuvent être disposés à l'intérieur de l'enveloppe du four, dans l'atmosphère du four. Une autre application du chauffage par induction suivant l'invention est la fusion de verre ou d'oxyde en spire directe. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig.1 est un schéma d'un dispositif de chauffage par induction selon l'état de la technique. Fig.2 est un schéma semblable à Fig.1, avec un inducteur monospire représenté en perspective, selon l'état de la technique. Fig.3 est un schéma d'un circuit avec batterie de condensateurs multiplicateurs de tension, selon l'état de la technique. Fig.4 est un schéma d'un dispositif de chauffage selon l'invention. Fig.5 est un schéma équivalent du dispositif de Fig.4. Fig.6 est une variante du schéma de Fig.5. Fig.7 est un schéma en perspective illustrant le déplacement d'une bande à chauffer dans un inducteur monospire.équipé d'un condensateur de liaison Fig.8 est un schéma d'un four de fusion de verre, à une seule spire, selon l'état de la technique, et enfin Fig.9 est un schéma d'un four de fusion de verre monospire selon l'invention. En se reportant à Fig.4 on peut voir un dispositif H de chauffage par induction, selon l'invention, qui comporte un convertisseur de fréquence 1 constituant l'alimentation électrique à haute fréquence, égale ou supérieure à 10 kHz. Un condensateur, ou une batterie de condensateurs, de compensation 2 est branché entre les bornes de l'alimentation 1. L'inducteur, branché aux bornes du condensateur 2 et de l'alimentation, est constitué d'au moins deux parties inductives élémentaires distinctes. Selon l'exemple de réalisation de Fig.4, l'inducteur est constitué de trois parties inductives élémentaires 3a, 3b, 3c reliées entre elles en série par au moins un condensateur, ou batterie de condensateurs, 2a, 2b. L'inductance équivalente à celles des parties inductives élémentaires 3a, 3b, 3c, en série est égale à la valeur déterminée L de l'inducteur 3 d'un montage classique selon Fig.1 à 3. Selon l'exemple de Fig.4, la tension U1 se développe entre les bornes 6a et 7c des parties inductives élémentaires respectives 3a et 3c ; la tension U2 entre les bornes 7a et 6b des parties inductives élémentaires 3a et 3b et la tension U3 entre les bornes 7b et 6c des parties inductives élémentaires 3b, 3c. Le condensateur 2 est relié aux bornes 6a, 7c tandis que les condensateurs 2a, 2b sont reliés respectivement aux bornes 7a, 6b et aux bornes 7b, 6c. Les tensions U1, U2 et U3 étant réduites par rapport à la tension de fonctionnement de l'inducteur 3 selon Fig.1 à 3, les besoins en isolation électrique et les précautions à prendre pour la réalisation de l'équipement sont également réduites et les conducteurs peuvent être rapprochés l'un de l'autre avec une diminution du risque de claquage. Selon l'exemple de réalisation de Fig.4, l'inducteur formé par l'ensemble des parties inductives élémentaires 3a, 3b, 3c, peut être installé à l'intérieur d'une enveloppe 8 d'un four de chauffage se trouvant par exemple sous atmosphère protectrice, notamment H2 + N2, à maintenir séparée de la présence d'air ou d'oxygène pour éviter les risques d'explosion. L'enveloppe 8 est étanche, et réalisée par exemple en tôle d'acier. Les condensateurs 2a, 2b peuvent être logés à l'intérieur de l'enveloppe 8 car le chauffage par induction n'entraîne pas des températures trop importantes dans le volume intérieur de l'enveloppe 8. Dans ces conditions, une seule traversée étanche 9 est à réaliser, à travers la paroi de l'enveloppe 8, pour le passage de branches d'extrémité 10a, 10c des inducteurs 3a, 3c afin de rendre les bornes de raccordement 6a, 7c accessibles de l'extérieur de l'enveloppe 8. La réalisation d'une traversée étanche 9 étant relativement coûteuse, il est particulièrement intéressant de pouvoir éviter une telle traversée étanche au niveau des bornes 7a, 6b et/ou 7b, 6c. Fig.5 est un schéma électrique équivalent à l'installation de Fig.4. Les mêmes références numériques ont été reprises sur le schéma de Fig.5 faisant apparaître que l'inducteur, d'inductance L, est divisé en plusieurs parties, trois dans l'exemple considéré, reliées par des condensateurs 2a, 2b, 2. Fig.6 est un schéma d'un autre exemple de réalisation pour un circuit oscillant série dans lequel l'inducteur est divisé en deux parties 3a, 3b reliées par un condensateur 2a. Les autres bornes d'extrémité des parties inductives élémentaires 3a, 3b sont reliées respectivement à une plaque d'un condensateur 2 ou 2b, lui-même relié par son autre plaque à une borne de l'alimentation. Ce montage peut être prévu avec ou sans transformateur 11. Ce concept peut aisément être généralisé à un nombre de points de raccordement différent de ceux illustrés par les exemples de Fig.4 à 6, et/ou avec des inducteurs à deux spires ou plus de deux spires. Fig.7 est un schéma simplifié en perspective illustrant le cas d'un inducteur monospire 3 pour bande métallique 4 qui défile verticalement selon la représentation de Fig.7. Fig.8 illustre un autre exemple d'application du chauffage par induction dans le cas d'un four de fusion de verre ou d'oxydes, en spire directe. Dans un four de fusion de verre par induction on retrouve une alimentation électrique à haute fréquence constituée par un convertisseur de fréquence 21, avec un condensateur, ou une batterie de condensateurs, 22 de compensation branché entre les bornes du convertisseur. Un inducteur 23, par exemple monospire, branché aux bornes du condensateur 22 entoure une masse de verre G en fusion, qui est conductrice de l'électricité. Il est connu que le point faible des fours à induction de fusion de verre ou d'oxydes réfractaires (amiante, silicate...) se situe dans une zone A de fermeture de la spire et de raccordement à l'alimentation. Cette zone A est sujette à amorçage électrique entre les conducteurs en raison de la grande différence de potentiel entre les bornes d'alimentation 26a, 26b de l'inducteur. Les courants induits dans la masse G de verre sont schématiquement représentés par un tracé en pointillés 25. Selon l'invention, comme illustré sur Fig.9, l'inducteur est divisé en deux parties inductives élémentaires 23a, 23b, représentées ici de façon symétrique et l'inductance équivalente des deux inducteurs 23a, 23b est égale à celle de l'inducteur 23 de Fig.8. Les extrémités des inducteurs élémentaires 23a, 23b opposées à l'alimentation sont reliées à un condensateur 22a branché aux bornes 30 respectives 27a, 27b des inducteurs élémentaires. Avec ce montage, les tensions entre les points 26a, 26b d'une part et entre les points 27a, 27b d'autre part, des parties inductives élémentaires, sont égales à la moitié de la tension qui était appliquée entre les points 26a, 26b selon le montage de l'état de la technique de Fig.8, toutes choses égales par 35 ailleurs. Ainsi, la tension entre les points 26a, 26b, selon Fig.9, est divisée par deux, alors que la puissance de chauffage transférée est conservée. Selon Fig.8, l'inducteur 23 ayant une inductance L, et le condensateur 2 ayant une capacité C, la pulsation du courant étant w, la relation LCw2 = 1 est satisfaite pour la résonance. La tension aux bornes de l'inducteur est égale à Lwl soit égale à l/Cw, avec 1= intensité du courant dans le circuit. Selon Fig.9, chaque partie inductive élémentaire 23a, 23b a une inductance L/2, tandis que chaque condensateur a une capacité double 2C de sorte que la capacité équivalente Ceq est égale à 2C/2 = C. La condition de résonance s'exprime par : L Cegw2 = 1, soit LC w2 = 1. Pour la même intensité I, la tension aux bornes de chaque partie inductive élémentaire est L/2 co (abstraction faite de la résistance ohmique). La puissance transférée, égale à la somme des puissances transférées par chaque partie inductive élémentaire, est la même que pour Fig.8. Par contre, la tension aux bornes du condensateur 22 et entre les points 26a, 26b est égale à 1/2Cw, soit la moitié de ce qu'elle est sur Fig.8 pour une même puissance transférée dans l'induit à chauffer. Les risques d'amorçage entre conducteurs isolés au niveau des points 26a, 26b se trouvent sensiblement réduits. L'exemple de Fig.9 n'est pas limitatif, et l'inducteur pourrait être décomposé en plus de deux parties inductives élémentaires. Il est à noter que la condition de résonance L Cw2 = 1 peut n'être satisfaite que de manière approchée | Le dispositif de chauffage par induction comporte : une alimentation électrique à haute fréquence ; un inducteur (3) propre à entourer, au moins partiellement, un élément induit (4) à chauffer, cet inducteur ayant une inductance de valeur déterminée (L) pour une puissance de chauffage souhaitée ; et un montage capacitif de liaison entre l'alimentation et l'inducteur prévu pour augmenter la tension aux bornes de l'inducteur par rapport à la tension fournie par l'alimentation. L'inducteur est constitué d'au moins deux parties inductives élémentaires distinctes (3a, 3b, 3c) reliées entre elles en série par au moins un condensateur (2, 2a, 2b), la tension qui apparaît entre les points de raccordement des parties inductives élémentaires étant réduite par rapport à la tension nécessaire au fonctionnement de l'inducteur pour une puissance de chauffage souhaitée. | 1. Dispositif de chauffage par induction comportant : - une alimentation électrique à haute fréquence, - un inducteur (3, 23) propre à entourer, au moins partiellement, un élément induit (4, G) à chauffer, cet inducteur ayant une inductance de valeur déterminée (L) pour une puissance de chauffage souhaitée, - et un montage capacitif de liaison entre l'alimentation et l'inducteur prévu pour augmenter la tension aux bornes de l'inducteur par rapport à la tension fournie par l'alimentation, caractérisé en ce que l'inducteur est constitué d'au moins deux parties inductives élémentaires distinctes (3a, 3b, 3c ; 23a, 23b) reliées entre elles en série par au moins un condensateur, ou une batterie de condensateurs, (2, 2a, 2b ; 22, 22a), la tension qui apparaît entre les points de raccordement des parties inductives élémentaires étant réduite par rapport à la tension nécessaire au fonctionnement de l'inducteur pour une puissance de chauffage souhaitée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un condensateur ou batterie de condensateurs (2) branché entre les bornes de l'alimentation et trois parties inductives élémentaires distinctes (3a, 3b, 3c),, reliés entre elles en série par deux condensateurs de liaison ou batterie de condensateurs (2a, 2b). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un condensateur ou batterie de condensateurs (22a) branché entre les bornes de l'alimentation et deux parties inductives élémentaires distinctes (23a, 23b), reliées entre elles en série par un condensateur ou batterie de condensateurs de liaison (22b). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un condensateur ou batterie de condensateurs branché entre les bornes de l'alimentation et N parties inductives élémentaires distinctes, reliées entre elles en série par N-1 condensateurs ou batterie de condensateurs de liaison. 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le ou les condensateurs de liaison (2a, 2b ; 22a) ont des valeurs de capacité égales entre elles, et égales à la capacité d'un condensateur (2, 22) branché aux bornes de l'alimentation. 6. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les condensateurs, ou batteries de condensateurs, de liaison ont des valeurs de capacité différentes de celle du condensateur, ou de la batterie de condensateurs, branché aux bornes de l'alimentation haute fréquence , pour obtenir des rapports d'élévation de la tension non entiers. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les condensateurs de liaison (2a, 2b ; 22) sont situés dans une zone opposée à l'alimentation par rapport à l'induit (4, G). 8. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les condensateurs ou batteries de condensateurs sont répartis sur le périmètre de l'induit (4, G) afin d'optimiser l'occupation de l'espace au voisinage de l'induit et limitant ainsi les inductances parasites. 9. Dispositif de chauffage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque condensateur de liaison est constitué par une batterie de condensateurs. 10. Four de chauffage pour bandes métalliques (4), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de chauffage à induction, à une ou plusieurs spires, selon l'une quelconque des précédentes. 11. Four de chauffage selon la 10, caractérisé en ce que les condensateurs, ou batteries de condensateurs, de liaison (2a,2b) sont disposés à l'intérieur de l'enveloppe (8) du four, dans l'atmosphère du four. 12. Four à fusion de verre (G) ou d'oxyde en spire directe, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de chauffage à induction selon l'une des 1 à 9. | H | H05,H02 | H05B,H02M | H05B 6,H02M 7 | H05B 6/44,H02M 7/44 |
FR2891890 | A1 | DISPOSITIF CONTRE LES PROJECTIONS D'UN RACCORD HYDRAULIQUE | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif contre les projections d'un raccord hydraulique, et en particulier d'un raccord de type banjo . Certains systèmes mécaniques nécessitent une alimentation hydraulique sous pression, notamment les organes de moteur de véhicules. L'application privilégiée de l'invention est l'alimentation de turbocompresseurs. Le dispositif utilisé pour les raccord banjo comprend une vis creuse vissée dans un alésage de l'organe à alimenter, une bague reliant le conduit d'alimentation à la vis creuse et des joints circulaires entre la bague, la vis creuse et l'organe à alimenter. Cependant le liquide sous pression parvient parfois à passer les joints, et des projections peuvent se produire vers l'extérieur du circuit hydraulique. Un problème de sécurité peut alors se poser. Le liquide peut entrer en contact avec des parties à hautes températures du moteur, et s'enflammer s'il s'agit d'un produit inflammable comme de l'huile par exemple. Le but de la présente invention, est de fournir un dispositif contre les projections au niveau d'un raccord hydraulique. Dans ce but, l'invention fournit une bague comportant deux épaulements de même longueur sur sa face interne et en contact avec la paroi externe de la vis creuse, formant ainsi deux décrochages par rapport aux bords supérieur et inférieur de la bague, et un espace annulaire situé entre les deux épaulements. La bague comporte aussi une découpe permettant le sertissage du conduit d'alimentation sur l'espace annulaire. Des joints circulaires comportent un premier rebord sur leur périphérie intérieure, dont la forme est complémentaire à celle des décrochages de la bague. Ces joints circulaires s'étendent radialement vers l'extérieur du raccord au-delà de la bague, fournissant une plus grande surface de contact avec les autres éléments du raccord. Les joints comportent aussi un second rebord sur leur périphérie extérieure pouvant être sensiblement parallèle au premier rebord et de telle sorte que les joints ont un profil en forme de U . La hauteur du rebord extérieur des joints circulaires est variable de façon à laisser un passage suffisant pour le conduit d'alimentation. L'invention sera désormais décrite par un exemple en référence au dessin annexé suivant : - La figure 1 est une vue en coupe d'un raccord intégrant le dispositif de l'invention. Un turbocompresseur 10 d'un moteur comporte un alésage 12 d'arrivée d'huile sous pression. L'huile est acheminée vers le turbocompresseur 10 par un conduit 14. Le conduit 14 est raccordé à l'arrivée 12 du turbocompresseur 10 à l'aide un raccord de type banjo 16. Ce raccord 16 comporte une vis creuse 18 et une bague 20 entre le conduit 14 et la vis creuse 18. La bague 20 comporte des épaulements 20a sur sa face interne. Ces décrochements 20a forment ainsi deux décrochages 20b par rapport aux bords supérieurs et inférieurs de la bague 20. La bague 20 est montée autours de la vis 18, les épaulements 20a, sur la face interne de ladite bague 20 étant en contact avec la paroi extérieure 18a de la vis 18. La vis creuse 18 est vissée dans l'alésage 12. La paroi 18a de la vis creuse 18 comporte des perçages 22 situés au niveau de l'espace annulaire 20d de la bague 20, entre les épaulements 20a. Le raccord 16 de type banjo , comporte aussi deux joints en cuivre 24 et 26 dits de recouvrement. Ces joints circulaires comportent un rebord 24a sur leur périphérie intérieure. La forme de ces rebords 24a est complémentaire à celle des décrochages 20b de la bague 20. Le joint supérieur 26 est monté autours de la vis 18, le rebord du joint 26 étant en contact avec la paroi 18a de la vis 18. Ledit joint 26 est positionné entre la base 18b de la tête de la vis 18 et la partie supérieure de la bague 20. Le joint inférieur 24 est monté autours de la vis 18, la rebord 24a du joint 24 étant en contact avec la paroi 18a de la vis 18. Ledit joint 24 est positionné entre le turbocompresseur 10 et la partie inférieure de la bague 20. Les joints 24 et 26 s'étendent radialement vers l'extérieur du raccord, et comportent des rebords 24b sur leur périphérie extérieure. Ces rebords 24b sont sensiblement parallèles aux rebords intérieurs 24a, de telle sorte que le profil de ces joints ressemble à un U . La hauteur des rebords extérieurs 24b est moins haute sur une portion de ces joints, laissant ainsi un espace plus important pour le passage du conduit 14. Le fonctionnement de cette invention est le suivant : L'huile hydraulique sous pression, nécessaire au fonctionnement du turbocompresseur 10, arrive par un conduit 14, puis entre dans le raccord de type banjo 16 par une découpe 20c dans la bague 20 permettant le sertissage du conduit 14. L'huile emprunte les perçages 22 et passe alors de l'espace annulaire 20d de la bague 20 à la vis creuse 18, pour enfin rejoindre l'alésage d'arrivée d'huile 12 dans le turbocompresseur 10. Pour éviter les fuites d'huile, les joints 24 et 26 sont comprimés verticalement par la vis creuse 18 sur toute la surface de la base 18b de la tête de vis 18, sur toute la surface en contact avec le turbocompresseur 10 ainsi que sur les bords de la bague 20 dont la forme est complémentaire à la forme des joints 24 et 26. De plus, les joints 14 et 26, s'étendant radialement vers l'extérieur du raccord 16 et comportant des rebords 24b sur leur périphérie extérieur, protègent le turbocompresseur 10 des projections qui pourraient se produire au raccord du conduit d'alimentation 14 avec la bague 20. Un des avantages de cette invention, est de fournir un fonctionnement plus sûr, en évitant que d'éventuelles projections d'huile entrent en contact avec le turbocompresseur 10 et s'enflamment par la suite | Dispositif contre les fuites d'un raccord hydraulique comprenant une vis creuse (18) vissée dans un alésage (12) de l'organe à alimenter (10), une bague d'interface (20) reliant le conduit d'alimentation (14) à la vis creuse et au moins un joint circulaire (24, 26) entre la bague d'interface, la vis creuse et l'organe à alimenter, ladite bague d'interface (20) pouvant comporter deux épaulements (20a) sur sa face interne formant ainsi deux décrochages (20b) par rapport aux bords supérieur et inférieur la bague, permettant ainsi la mise en place de joints adaptés (24 et 26), ainsi qu'un espace annulaire (20d) situé entre les deux épaulements. | 1. Dispositif contre les fuites d'un raccord hydraulique comprenant une vis creuse (18) vissée dans un alésage (12) de l'organe à alimenter (10), une bague (20) reliant le conduit d'alimentation (14) à la vis creuse et au moins un joint circulaire (24, 26) entre la bague, la vis creuse et l'organe à alimenter, caractérisé en ce que la bague (20) comporte deux épaulements (20a) de même longueur sur sa face interne et en contact avec la paroi (18a) de la vis creuse (18), formant ainsi deux décrochages (20b) par rapport aux bords supérieur et inférieur de ladite bague, ainsi qu'un espace annulaire (20d) situé entre les deux épaulements. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la bague (20) comporte une découpe (20c) permettant le sertissage du conduit d'alimentation (14) sur l'espace annulaire (20d). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les joints circulaires (24 et 26) comportent un premier rebord (24a) sur leur périphérie intérieure, dont la forme est complémentaire à celle des décrochages (20b) de la bague (20). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les joints circulaires (24 et 26) s'étendent radialement vers l'extérieur du raccord (16) au-delà de la bague (20). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les joints circulaires (24 et 26) comportent un second rebord (24b) sur leur périphérie extérieure. 30 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le second rebord extérieur (24b) des joints (24 et 26) est sensiblement parallèle au premier rebord intérieur (24a).25 7. Dispositif selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les joints circulaires (24 et 26) ont un profil en forme de U . 8. Dispositif selon l'une des 5, 6 ou 7, caractérisé en 5 ce que la hauteur du rebord extérieur (24b) des joints circulaires (24 et 26) est variable. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe à alimenter (10) est un turbocompresseur. | F | F16,F02 | F16L,F02C | F16L 27,F02C 6 | F16L 27/093,F02C 6/12 |
FR2897677 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION D'UN PLANCHER DE VEHICULE | 20,070,824 | Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs permettant d'assurer la protection d'un plancher de véhicule terrestre contre les mines. Pour protéger le plancher d'un véhicule terrestre il est connu de disposer sous celui-ci un blindage permettant d'absorber et/ou de dévier le souffle produit par la mine. Les blindages connus comprennent une ou plusieurs couches métalliques ou composites et éventuellement des moyens déflecteurs. Le brevet DE10144208 décrit ainsi un blindage comportant un caisson convexe recouvrant le plancher du véhicule. La forme du caisson assure une déviation d'une partie du souffle d'une mine. Ces blindages ou dispositifs de protections connus ont habituellement une épaisseur constante sur l'ensemble de la largeur à protéger et définie en fonction des contraintes maximales engendrées par la mine. Il en résulte une masse importante pour le blindage qui pénalise la mobilité du véhicule. Il en résulte également une garde au sol réduite. C'est le but de l'invention que de proposer un dispositif de protection permettant d'assurer, avec une masse totale relativement réduite, une protection efficace des planchers ou des parties basses des véhicules contre les effets des mines et notamment des mines à effet de souffle. Ainsi l'invention a pour objet un dispositif de protection d'un plancher d'un véhicule terrestre contre les mines, dispositif comprenant au moins un caisson présentant une surface externe convexe orientée vers le sol et caractérisé en ce que ce caisson comporte une partie médiane disposée entre deux parois latérales, la partie médiane ayant une épaisseur supérieure à celle des parois latérales. Selon un mode particulier de réalisation, la partie médiane pourra est formée par une pièce médiane distincte qui 2 sera rendue solidaire des parois latérales par des moyens de fixation. La pièce médiane pourra être en contact avec les parois latérales par des surfaces d'appui. La pièce médiane pourra comporter au moins une cavité interne. Selon un autre mode de réalisation, la partie médiane et les parois latérales pourront constituer un ensemble monobloc. Dans tous les modes de réalisation, le caisson pourra présenter au moins une cloison interne. Le caisson pourra également renfermer au moins un bloc de matériau amortisseur. Selon un mode de mise en œuvre de l'invention, le caisson pourra constituer un élément rapporté sur un véhicule. Selon un autre mode de mise en œuvre, le caisson pourra lui-même constituer une partie de la structure même d'une partie basse d'un véhicule. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure la représente schématiquement un véhicule passant au-dessus d'une mine, véhicule équipé d'un dispositif 25 de protection de plancher selon l'invention, - la figure lb est une vue de détail d'un mode de réalisation des surfaces d'appui, - la figure 2 représente en vue de dessus (vue suivant la flèche F repérée figure la) un premier mode de réalisation 30 d'un dispositif de protection selon l'invention, - les figures 3 et 4 montrent, également en vue de dessus, deux autres modes de réalisation du dispositif selon l'invention, - les figures 5a et 5b montrent un autre mode de réalisation de l'invention, la figure 5b étant une vue de dessus et la figure 5a une vue en coupe transversale, coupe réalisée suivant le plan AA dont la trace est visible à la figure 5a. La figure la montre un véhicule 1 qui comporte une cabine 2 portée par des roues 3 qui sont reliées à la cabine par des bras d'essieu 4. On a représenté sur la figure la une mine 5 à effet de souffle posée sur le sol 6. Cette mine engendre lors de son initiation une forte pression (schématisée par les flèches p) en direction d'un plancher 7 du véhicule 1. Conformément à l'invention, on prévoit un dispositif 8 permettant d'assurer la protection du plancher 7 (ou d'une partie basse du véhicule). Le dispositif est représenté ici sous la forme d'un caisson distinct qui est fixé à la partie inférieure du véhicule 1. Il est bien entendu possible, sans sortir du cadre de l'invention, de définir un véhicule dont la structure même incorporera dès la conception le dispositif 8 incorporé à la cabine 2. Le caisson 8 pourra ainsi être incorporé au plancher lui-même. Par caisson 8 au sens de l'invention on entendra donc une structure délimitée par des parois et qui délimite elle-même un volume interne 9. Cette structure pourra être rapportée à un véhicule existant pour réaliser une sur protection. Elle pourra aussi être définie, dès la conception du véhicule, comme une partie constitutive d'une cabine ou d'un plancher du véhicule. Conformément à l'invention le caisson 8 présente une surface externe qui est convexe et orientée vers le sol 6. Ce caisson comporte par ailleurs une partie médiane 10 qui est disposée entre deux parois latérales lla, llb. 4 Cette partie médiane a une épaisseur E qui est supérieure aux épaisseurs e des parois latérales :Lla et llb. Les parois latérales lla et llb sont ainsi constituées par des tôles (par exemple en acier) alors que la partie médiane est formée ici par une pièce 10 (par exemple en acier), obtenue par usinage ou fonderie, et qui est rendue solidaire des parois latérales lla llb par des moyens de fixation, par exemple par soudure. Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 2, qui est une vue de dessus du caisson suivant la flèche F repérée figure la, la pièce 10 s'étend sur toute la longueur L du caisson 8. Par ailleurs le caisson 8 est délimité au niveau de ses faces avant et arrière par des plaques de fermeture 12a et 12b en acier, soudées aux parois lla et llb. Il est bien entendu possible pour alléger le dispositif de ne pas prévoir de plaques de fermeture 12a,12b (notamment lorsque le caisson est une surprotection rapportée). La pièce 10 sera de préférence reliée aux parois lla, llb 20 par des surfaces d'appui 13 qui seront inclinées par rapport à la verticale (voir figure la). On donnera au caisson 8 une longueur L égale à celle de la partie du véhicule que l'on cherche prioritairement à protéger. On pourra éventuellement avoir ainsi un caisson 8 25 dont la longueur totale sera égale à la longueur du véhicule 1. En proposant ainsi de donner au caisson 8 une épaisseur en partie médiane E qui est supérieure à celle des parois latérales lla,llb on améliore la résistance du caisson tout 30 en l'allégeant. En effet les parois latérales sont plus éloignées du sol que la partie médiane et elles sont inclinées Il est donc possible de les alléger par rapport à la partie médiane. Le caisson selon l'invention a un comportement lors de la détonation d'une mine qui est totalement différent de celui des caissons convexes connus. Les caissons connus dévient en partie le souffle de la mine grâce à leur convexité mais ils doivent être suffisamment résistants mécaniquement pour éviter tout déchirement des tôles du caisson. Il en résulte des caissons épais et lourds. Le caisson selon l'invention comporte une partie massive médiane 10 qui résiste au déchirement et qui transmet aux parois latérales une partie du choc reçu. Cette transmission se fait via les surfaces d'appui 13 reliant les parois latérales à la partie 10. Si une partie du souffle est déviée par la forme convexe, l'effort principal, reçu verticalement au niveau de la partie 10, est transmis aux parois ila, llb et il provoque une déformation de ces dernières ainsi qu'un aplatissement progressif du caisson 8 en direction du plancher 7. Cette déformation mécanique a une cinématique plus lente que celle des caissons à épaisseur constante. Elle permet de consommer l'énergie communiquée par la mine et assure ainsi la protection du plancher. Les parois latérales lla et llb peuvent donc être plus minces car elles se situent à distance de la partie médiane qui est celle la plus sollicitée par les effets d'une mine. Les surfaces d'appui 13 représentées sur la figure la sont des surfaces planes sensiblement perpendiculaires aux parois latérales lla et llb. Il est bien entendu possible de donner aux surfaces d'appui une autre forme ou orientation facilitant la fixation par soudure de la pièce 10 ainsi que la transmission des efforts. La figure lb montre ainsi des surfaces d'appui 13 sensiblement horizontales qui sont formées par des rainures 6 14 aménagées sur chaque côté de la pièce 10 et sur lesquelles s'appliquent des extrémités biseautées des parois latérales lla,llb. L'Homme du Métier dimensionnera les parois latérales lia, llb et la pièce 10 en fonction des caractéristiques de la menace mine contre laquelle il veut protéger le véhicule ainsi qu'en fonction des caractéristiques du véhicule lui-même. Il est ainsi possible de réaliser des caissons 8 dont la hauteur H est plus réduite que celle des caissons de déviation de souffle connus. La garde au sol du véhicule se trouve donc améliorée. A capacité de protection équivalente, la masse surfacique du caisson selon l'invention peut être ainsi réduite par rapport à celle des caissons connus ayant une épaisseur constante. 1l en résulte une masse globale réduite pour la protection. On a décrit un caisson 8 associant des parois latérales lla,llb en acier et une pièce médiane 10 également en acier. Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre des matériaux différents. On pourra par exemple réaliser un caisson 8 en matériaux amagnétiques comme par exemple l'aluminium, les alliages d'aluminium, le titane. On pourrait également réaliser le caisson 8 partiellement en matériaux composites. Ces solutions permettraient d'alléger encore plus le caisson et de diminuer sa signature magnétique. Le volume interne 9 du caisson 8 pourra permettre d'abriter des organes mécaniques du véhicule, par exemple un arbre de transmission. La forme externe de la pièce 10 peut également être différente d'une forme triangulaire. On pourra adopter une pièce 10 dont le profil externe est arrondi par exemple cylindrique ou hyperbolique. 7 Il est également possible de réaliser un caisson monobloc dont la partie médiane 10 sera réalisée d'une seule pièce avec les parois latérales lla,llb. Le caisson 8 sera alors monobloc et obtenu par exemple par fonderie ou usinage. La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel le caisson 8 comporte des cloisons internes 15 qui permettent de le rigidifier. Ces cloisons ont un profil analogue à celui des plaques de fermeture 12a, 12b et elles sont en appui à la fois sur les parois latérales lla, llb et sur la pièce 10. Les cloisons 15 seront par exemple réalisées sous la forme de tôles soudées aux parois lla,llb. Un tel mode de réalisation permet de délimiter entre chaque paire de cloisons, des zones de déformation différentes pour la structure du caisson. Afin d'augmenter encore le niveau de protection, il est possible, comme représenté à la figure 4, de disposer entre deux cloisons 15 un ou plusieurs blocs 16 d'un matériau compressible. On pourra par exemple réaliser les blocs en un matériau alvéolaire (tel qu'un nid d'abeille). Les blocs pourront être en matériau métallique ou bien en matériau organique ou composite. Il est bien entendu possible de prévoir un ou plusieurs blocs 16 dans un caisson dépourvu de cloisons 15 (caisson tel que représenté à la figure 2). Dans ce cas le ou les blocs 16 seront fixés au caisson 8, par exemple par collage sur les parois latérales lla,llb. La figure 4 montre deux blocs 16 disposés au niveau d'une partie avant du caisson 8. Les deux logements délimités par des cloisons 15 à l'arrière du caisson 8 sont dépourvus de blocs. Il est ainsi possible de ne prévoir des blocs amortisseurs 16 qu'au niveau d'une zone du caisson 8 que l'on cherche particulièrement à renforcer. Les figures 5a et 5b montrent un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel le caisson 8 comporte une pièce médiane 10 qui est allégée. Cette pièce 10 comporte ainsi des cavités 17 régulièrement réparties sur sa longueur. Ces cavités permettent de diminuer la masse de la pièce sans pour autant réduire sa rigidité. L'Homme du Métier dimensionnera aisément le nombre, la forme, les dimensions et la répartition des cavités 17 sur la pièce 10 en fonction des caractéristiques de rigidité 10 souhaitées. Les cavités 17 pourront être réalisées par usinage ou bien obtenues par fonderie lors de la fabrication de la pièce 10. Il est bien entendu possible de combiner les différents 15 modes de réalisation précédemment décrits en fonction des besoins opérationnels. On pourra définir un caisson selon les figures 5a, 5b comportant également des cloisons 15 et/ou des blocs 16. On pourra dans tous les cas choisir des formes de 20 surfaces d'appui 13 du type de celles représentées à la figure lb. On pourra enfin prévoir dans le volume 9 du caisson 8 des cloisons longitudinales perpendiculaires aux cloisons transversales 15. On réalisera ainsi un treillis interne à 25 l'intérieur duquel pourront être disposés des blocs de matériau amortissant | L'invention a pour objet un dispositif de protection d'un plancher (7) de véhicule terrestre (1) contre les mines (5).Ce dispositif comprend au moins un caisson (8) présentant une surface externe convexe orientée vers le sol (6) et caractérisé en ce que ce caisson comporte une partie médiane (10) disposée entre deux parois latérales (11a, 11b), la partie médiane ayant une épaisseur (E) supérieure à celle (e) des parois latérales (11a, 11b). | 1- Dispositif de protection d'un plancher (7) d'un véhicule terrestre (1) contre les mines (5), dispositif comprenant au moins un caisson (8) présentant une surface externe convexe orientée vers le sol (6) et caractérisé en ce que ce caisson (8) comporte une partie médiane (10) disposée entre deux parois latérales (lla,llb), la partie médiane (10) ayant une épaisseur (E) supérieure à celle (e) des parois latérales (lla,llb). 2- Dispositif de protection d'un plancher selon la 1, caractérisé en ce que la partie médiane est formée par une pièce médiane (10) distincte qui est rendue solidaire des parois latérales (lla,llb) par des moyens de fixation. 3- Dispositif de protection d'un plancher selon la 2, caractérisé en ce que la pièce médiane (10) est en contact avec les parois latérales (lla,llb) par des surfaces d'appui (13). 4- Dispositif de protection d'un plancher selon une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la pièce médiane (10) comporte au moins une cavité interne (17). 5- Dispositif de protection d'un plancher selon la 1, caractérisé en ce que la partie médiane (10) et les parois latérales (11a,11B) constituent un ensemble monobloc. 6- Dispcsitif de protection d'un plancher selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que le caisson (8) présente au moins une cloison interne (15). 7- Dispcsitif de protection d'un plancher selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que le caisson (8) renferme au moins un bloc (16) d'un matériau amortisseur. 10 8- Dispositif de protection d'un plancher selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que le caisson (8) constitue un élément rapporté sur le véhicule (1). 9- Dispositif de protection d'un plancher selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que le caisson (8) constitue une partie de la structure même d'une partie basse du véhicule (1). | F | F41 | F41H | F41H 5,F41H 7 | F41H 5/06,F41H 7/04 |
FR2893905 | A1 | PROCEDE DE MONTAGE D'UN SIEGE DEPLIABLE ET REPLIABLE SUR LE PLANCHER D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,601 | -1- DESCRIPTION 10 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un procédé de montage d'un siège pouvant être déplié et replié de façon à pouvoir s'escamoter. L'invention se rapporte également à un siège dépliable et repliable s'escamotant aisément dans le plancher d'un véhicule 15 automobile. L'invention concerne enfin un module de montage intégrant un tel siège. Les utilisateurs souhaitent de plus en plus posséder des véhicules modulaires, en adaptant à volonté le volume situé derrière les sièges avants, en fonction de leurs besoins. L'utilisation d'une banquette arrière rabattable (dans sa totalité, par moitié ou 20 par tiers) dans le but d'augmenter le volume réservé au coffre est courante dans de nombreux véhicules automobiles. La banquette arrière rabattable permet de rajouter ou d'enlever à volonté un maximum de trois places assises. La banquette peut également être remplacée par trois sièges. Dans le cas de véhicule de type monospace, avec la banquette arrière en position 25 relevée, le volume du coffre reste encore important Ce coffre pourrait être utilisé, pour transporter de un à trois passagers supplémentaires en position assise. Un véhicule peut être prévu avec un ou plusieurs sièges supplémentaires en deuxième et/ou troisième rangée. La banquette comprend une assise et un dossier. Lors du repliement, l'assise est 30 relevée et basculée vers l'avant, en se positionnant contre le côté arrière du siège du conducteur et du siège du passager avant. Ensuite, le dossier est abaissé et basculé vers l'avant, en se positionnant à la place précédemment occupée par l'assise, contre le plancher du véhicule. De manière analogue, le ou les sièges ont l'avantage d'être5 -2- facilement pliables et dépliables. Grâce à leur facilité de pliage et de dépliage, le volume du coffre ne va pas être occupé de manière définitive par ce ou ces sièges. En outre, en étant repliés, le ou les sièges peuvent rester dans le coffre, tout en monopolisant un volume assez faible, compatible avec l'ajout de bagages. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Comme le décrit par exemple le document FR- 2.829.441, un siège pliable et 10 dépliable à volonté comprend un support, apte à maintenir un dossier pivotant et une assise. Dans la plupart des cas, comme dans le document FR-2.828.845, les sièges sont montés sur le plancher du véhicule en étant fixé par vissage, par l'intermédiaire de leur support. Cependant, ces montages doivent être réalisés sur la chaîne de production par un 15 ou plusieurs opérateurs travaillant dans le volume restreint de l'habitacle. Il existe un risque que l'opérateur se blesse en manipulant le siège ou ses outillages. En outre, une telle exiguïté peut entraîner des montages réalisés de manière incomplète. Le siège ne va pas être fixé de manière satisfaisante et peut se désolidariser de la caisse ou du plancher du véhicule. 20 EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au 25 point un procédé de montage d'un siège pour un véhicule automobile qui soit particulièrement simple et peu coûteux à mettre en oeuvre. Un deuxième problème est de prévoir un procédé qui associe montage du siège avec montage d'autres parties constitutives du véhicule. Un autre problème encore est celui d'utiliser un module avec un siège, ce module étant ensuite intégré au véhicule lors du procédé de montage. 30 L'invention concerne donc un procédé de montage d'un siège dépliable et repliable, avec un support de siège, un dossier et une assise, passant d'une position dépliée à une position repliée et inversement, sur un plancher d'un véhicule automobile.5 -3 Conformément à un aspect de la présente invention, le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : - à positionner le siège au niveau d'une première partie libre du plancher ; - à insérer la première partie libre du plancher avec le siège par une face inférieure d'une deuxième partie du plancher dans une ouverture prévue au préalable pour recevoir cette première partie libre du plancher ; - à fixer la première partie libre du plancher à la deuxième partie du plancher ; et - à fixer le support de siège sur la deuxième partie du plancher. Autrement dit, le siège est fixé sur le plancher du véhicule, en étant placé au préalable sur une zone de réception, destinée à faire par la suite partie intégrante du futur plancher. Le siège avec sa première partie libre de plancher constitue un module, qui peut être ensuite facilement intégré au cours du montage dans le reste du plancher du véhicule. Pour constituer un module se transportant aisément, l'étape consistant à positionner le siège peut être mise en oeuvre en plaçant le dossier à plat contre la première partie libre du plancher. Le siège est ainsi en position repliée sur sa zone de plancher spécifique. L'étape consistant à positionner le siège peut être mise en oeuvre en plaçant l'assise à plat contre le dossier. L'étape consistant à positionner le siège peut être mise en oeuvre en plaçant le support sensiblement à angle droit par rapport à la première partie libre du plancher. De manière avantageuse, l'étape consistant à insérer la première partie libre du plancher peut être mise en oeuvre, en plaçant cette première partie libre du plancher à l'arrière de la deuxième partie du plancher. La zone de plancher, sur laquelle est prévue le siège lors du montage, est la zone de pliage vers l'arrière. L'étape consistant à fixer le support de siège peut favorablement être mise en oeuvre avec une étape préalable de basculement de ce support de siège à partir de la première partie libre du plancher en direction de la deuxième partie du plancher. Le basculement du support à partir du module permet un montage simple du siège. L'étape de basculement peut être mise en oeuvre en faisant pivoter le support de siège par rapport à un premier axe situé sur un pied. Le siège peut passer de la position dépliée à -4- la position repliée et inversement, par pivotement du dossier et de l'assise par rapport à un deuxième axe situé sur le pied. La première partie libre du plancher peut être sous la forme d'un bac de réception pour le siège à l'état replié. Le siège replié se place ainsi dans une concavité, ce qui entraîne à la fois un gain de place et l'obtention d'une surface pratiquement plane à l'arrière du véhicule. Selon un autre aspect de la présente invention, un module est caractérisé en ce qu'il comprend une première partie libre d'un plancher d'un véhicule automobile et un siège apte à être monté conformément au procédé, présentant une ou plusieurs des étapes telles que décrites ci-dessus. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue latérale d'une première étape de montage d'un siège sur le plancher d'un véhicule automobile ; - la Figure 2 représente une vue latérale d'une deuxième étape de montage du siège ; - la Figure 3 représente une vue latérale du siège en fin de montage et à l'état replié ; et - les Figures 4 à 6 représentent des vues latérales montrant la cinématique de dépliage du siège jusqu'à une position totalement déployée. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustre la Figure 1, un volume constituant un habitacle (1) pour un véhicule automobile (non représenté en détail) comprend un plancher de base (2). Au niveau de la zone de plancher (2) située à l'arrière, une ouverture (3) est ménagée dans le plancher (2). Conformément à l'invention, et de façon à faciliter le montage d'un -5 siège sur le plancher (2), un module (4) comprend une zone de plancher indépendante (6), constituant une première partie du plancher (2), ainsi qu'un siège (7). Dans une première étape du procédé de montage, le siège (7) est simplement posé de manière provisoire sur la zone de plancher indépendante (6). La zone de plancher indépendante (6) présente des dimensions équivalentes à celles de l'ouverture (3). Cette zone de plancher indépendante (6) est formée avec un rebord avant servant à maintenir le siège (7). Dès la fin du procédé de montage, la zone de plancher indépendante (6) constitue un bac de réception (8), pouvant recevoir le siège (7) à l'état replié. Le siège (7) est constitué avec un dossier (9), une assise (11) et un support (12). Le siège (7) est temporairement placé sur la zone de plancher indépendante (6) en étant à l'état replié. Le dossier (9) est plaqué, à plat et sensiblement parallèle, contre la zone de plancher indépendante (6). L'assise (11) est repliée à plat contre le dossier (9), en étant ainsi sensiblement parallèle à la zone de plancher indépendante (6). Le support (12) se retrouve sensiblement à angle droit par rapport au dossier (9) et par rapport à la zone de plancher indépendante (6). Dans une deuxième étape du procédé de montage, le module (4), avec la zone de plancher indépendante (6) et le siège (7), est placé dans la chaîne d'assemblage, sous le véhicule, au niveau de l'ouverture (3) du plancher (2). Puis, le module (4) est remonté et inséré (Flèche I en Figure 1) à travers l'ouverture (3). Dans une troisième étape, le module rapporté (4) est fixé au plancher (2), par exemple par boulonnage ou rivetage. La zone de plancher indépendante (6) forme maintenant le bac de réception (8) pour le plancher arrière du véhicule avec un siège (7) à l'état replié. Dans une quatrième étape du procédé de montage, le support (12) se trouvant à angle droit est basculé vers l'avant du véhicule (Flèche R en Figure 2). Le support (12) présente une capacité à pivoter par rapport au dossier (9), lors du montage du siège (7). Pour ce faire, le siège (7) comprend une pièce immobile, sous la forme d'une biellette ou d'un pied (13), qui est commune au dossier (9) et au support (12). Le support (12) pivote (R) par rapport à un premier axe de rotation (14) situé sur le pied (13). Le premier axe de rotation (14) est placé en arrière et dans la partie inférieure du pied (13). Après basculement (R), le support (12) se retrouve sensiblement parallèle au plancher (2), en étant positionné contre une zone plane de réception (16) située à l'avant du bac de réception (8). Lors du pivotement (R), le dossier (9) et l'assise (11) restent en -6 place dans le bac de réception (8). Dans une cinquième étape du procédé de montage, le support (12) est fermement solidarisé au plancher (2), sur la zone plane de réception (16), grâce à des moyens de fixation (17). Comme le montrent plus particulièrement les Figures 3 et 4, pour passer de l'état replié à l'état déplié et inversement, le siège (7) présente un deuxième axe de rotation (18) assurant un pivotement (Flèche U en Figure 3) du dossier (9) vers l'avant. Le deuxième axe de rotation (18) est placé en avant et dans la partie supérieure du pied (13). Le dossier (9), accompagné de son assise (11), passe aisément de la position escamotée à la position dépliée orientée vers le haut et légèrement incliné vers l'arrière. Comme le montrent plus particulièrement les Figures 5 et 6, pour passer de l'état replié à l'état déplié et inversement, l'assise (11) solidaire du dossier (9) pivote (Flèche S en Figures 4 et 5) par rapport à la base de ce dernier. L'assise (11) passe d'une position repliée contre le dossier (9) à une position dépliée sensiblement perpendiculaire à ce dossier (9). L'assise (11) se place en position dépliée contre le support (12). Le support (12) comprend des moyens de verrouillage (21), situés sur sa face supérieure. L'assise (11) comprend des moyens de verrouillage conjugués (22), situés sur sa face inférieure. Grâce à ces moyens, l'assise (11) est fixée au support (12) et le siège (7) peut être utilisé. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications.25 | Un procédé de montage d'un siège dépliable et repliable (7), avec un support de siège (12), un dossier (9) et une assise (11), passant d'une position dépliée à une position repliée et inversement, sur un plancher d'un véhicule automobile (2), comprend les étapes consistant :- à positionner le siège (7) au niveau d'une première partie libre (6) du plancher (2) ;- à insérer (I) la première partie libre (6) du plancher (2) avec le siège (7) par une face inférieure d'une deuxième partie (16) du plancher (2) dans une ouverture (3) prévue au préalable pour recevoir ladite première partie libre (6) du plancher (2) ;- à fixer ladite première partie libre (6) dudit plancher (2) à la deuxième partie (16) du plancher (2) ; et- à fixer le support de siège (12) sur ladite deuxième partie (16) dudit plancher (2). | 1. Procédé de montage d'un siège dépliable et repliable (7), avec un support de siège (12), un dossier (9) et une assise (11), passant d'une position dépliée à une position repliée et inversement, sur un plancher d'un véhicule automobile (2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : - à positionner le siège (7) au niveau d'une première partie libre (6) du plancher (2) ; - à insérer (I) la première partie libre (6) du plancher (2) avec le siège (7) par une face inférieure d'une deuxième partie (16) du plancher (2) dans une ouverture (3) prévue au préalable pour recevoir ladite première partie libre (6) du plancher (2) ; - à fixer ladite première partie libre (6) dudit plancher (2) à la deuxième partie (16) du plancher (2) ; et - à fixer le support de siège (12) sur ladite deuxième partie (16) dudit plancher (2). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape consistant à positionner le siège (7) est mise en oeuvre en plaçant le dossier (9), à plat, contre la première partie libre (6) du plancher (2). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape consistant à positionner le siège (7) est mise en oeuvre en plaçant l'assise (11), à plat, contre le dossier (9). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à positionner le siège (7) est mise en oeuvre en plaçant le support (12) sensiblement à angle droit par rapport à la première partie libre (6) du plancher (2).-8 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à insérer (I) la première partie libre (6) du plancher (2) est mise en oeuvre en plaçant ladite première partie libre (6) dudit plancher (2) à l'arrière de la deuxième partie (16) du plancher (2). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à fixer le support de siège (12) est mise en oeuvre avec une étape préalable de basculement (R) dudit support de siège (12) à partir de la première partie libre (6) du plancher (2) en direction de la deuxième partie (16) du plancher (2). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de basculement (R) est mise en oeuvre en faisant pivoter le support de siège (12) par rapport à un premier axe (14) situé sur un pied (13). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le siège (7) passe de la position dépliée à la position repliée et inversement par pivotement (U) du dossier (9) et de l'assise (11) par rapport à un deuxième axe (18) situé sur le pied (13). 20 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première partie libre (6) du plancher (2) est sous la forme d'un bac de réception pour le siège (7) à l'état replié. 10. Module, caractérisé en ce qu'il comprend une première partie libre (6) du plancher 25 (2) et un siège (7) selon l'une quelconque des précédentes.15 | B | B62 | B62D | B62D 65,B62D 25 | B62D 65/14,B62D 25/20 |
FR2901142 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE DIFFUSION CONTROLEE D'ODEURS | 20,071,123 | La présente invention est relative à un procédé de diffusion contrôlée d'odeurs, notamment de parfums, et au dispositif permettant ladite diffusion. La diffusion d'odeurs est généralement employée dans les magasins ou les lieux publics pour couvrir des odeurs indisposantes ou susceptibles de gêner les clients ou les occupants desdits lieux. D'un point de vue commercial, le marketing sensoriel use de nombreuses techniques pour toucher les sens du consommateur afin de l'intéresser ou de le retenir devant les produits. Tout d'abord cantonnées aux sens de la vue et de l'ouïe, ces techniques marketing cherchent désormais à toucher le sens de l'odorat. Ainsi, la diffusion d'odeurs est utilisée dans de nombreux lieux, commerciaux ou non, pour parfumer un (ou plusieurs) environnement(s) et/ou pour couvrir, voire absorber, une odeur indisposante ou gênante. De nombreux procédés de diffusion d'odeurs de l'art antérieur, diffuseurs ou aérosols, utilisent une diffusion d'odeurs par pulvérisation directe ou indirecte d'un liquide parfumé dans l'environnement à parfumer. Les procédés de diffusion par aérosols sont d'un emploi limité dans certains environnements, parfois dangereux, et peu pratiques pour un usage à long terme ou pour la mise en place d'une diffusion de parfum à but marketing. Le liquide parfumé, souvent gras, utilisé par certains diffuseurs actuels nécessite un conditionnement approprié et susceptible d'être étanche au moins avant disposition sur le diffuseur. Ces diffuseurs à liquide parfumé sont généralement d'un emploi contraignant ou nécessitant des précautions. D'autre part, étant donnée l'importance du renouvellement de l'air dans les environnements commerciaux ou publics, de fortes quantités d'effluves doivent être diffusées dans ces environnements par les procédés de diffusion d'odeurs, lesdites effluves diffusées étant évacuées très rapidement par le renouvellement d'air. Cependant, de telles quantités d'effluves, délivrées de manière permanente par les dispositifs actuels peuvent incommoder certaines personnes présentes dans lesdits environnements et de fait conduire à un effet inverse sur les consommateurs. Aussi, la présente invention vise à combler les inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de diffusion à sec d'odeurs, notamment de parfums, ledit procédé étant d'un emploi simple, pratique et, permettant de diffuser des effluves de manière autonome et contrôlée dans un environnement. L'invention propose pour cela un procédé de diffusion contrôlée d'odeurs dans au moins un environnement à parfumer, caractérisé en ce que l'on utilise un composé solide sous forme fragmentée intégrant un parfum et apte à diffuser ledit parfum sous agitation, et en ce que l'on agite ledit composé périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans ledit environnement. Le procédé selon la présente invention est maintenant décrit selon un mode de réalisation particulier, non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels les différentes figures représentent : - figure 1, une vue d'un lieu où est utilisé le procédé de diffusion d'odeurs selon la présente invention, - figure 2, une vue d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de diffusion d'odeurs selon la présente invention. Le procédé de diffusion d'odeurs selon l'invention utilise une diffusion réalisée grâce à un composé 10 solide sous forme fragmentée, par exemple des billes parfumées, ladite diffusion est dite à sec, c'est-à-dire n'utilisant pas de projection de liquide directe ou indirecte dans l'environnement 12 à parfumer. Lesdites billes parfumées 10, semblables à celles décrites dans le brevet WO 85/00981, sont des billes, notamment en matière plastique, imprégnées de parfum. Ces billes subissent un procédé d'imprégnation de parfum, notamment à froid pour éviter de détruire ledit parfum, conduisant à une absorption d'une certaine quantité de parfum par gonflement, avec ou sans l'aide d'un véhicule tel un solvant. Le procédé d'imprégnation correctement effectué permet d'obtenir des billes parfumées 10 d'un aspect totalement sec et net. Pour donner un ordre d'idées, le pourcentage de parfum contenu dans une bille peut varier de 15 à 30 % du volume de la bille, voire plus. On désigne par billes des pièces rondes, notamment en plastique mais pouvant être réalisée dans toute autre matière adéquate, et aptes à subir le procédé d'imprégnation de parfum permettant l'obtention de billes parfumées 10 d'un aspect complètement sec et net. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention et pour la suite de la description, le procédé de diffusion d'odeurs selon l'invention utilise des billes rondes d'un diamètre de quelques millimètres pour donner un ordre d'idées. L'invention couvre aussi un procédé utilisant des pièces, parfumées par ledit procédé d'imprégnation, quelles qu'en soient la taille et la forme. Ces billes parfumées 10 ont la caractéristique particulière de libérer leur parfum sous l'action d'une agitation, de quelque origine que ce soit, et de pouvoir conserver, lorsqu'elles sont laissées immobiles, le parfum absorbé lors de l'imprégnation. L'agitation subie par les billes a pour effet de libérer une partie du parfum qu'elles contiennent, plus l'agitation est longue plus la quantité de parfum expulsée par les billes 10, et donc la puissance olfactive, est grande. Les billes parfumées permettent d'obtenir facilement une diffusion d'odeurs contrôlée, ledit contrôle étant obtenu en fonction des intervalles de temps laissés entre les périodes d'agitation desdites billes, de la durée d'agitation, et de la quantité de billes parfumées 10 agitées. Ainsi, la diffusion d'odeurs étant sensiblement nulle lorsque les billes parfumées 10 sont immobiles, le procédé de diffusion d'odeurs selon l'invention peut être interrompu à tout moment en interrompant l'agitation desdites billes 10. Ensuite, en agitant les billes parfumées 10 de manière périodique et en faisant varier l'intervalle de temps entre deux périodes d'agitation des billes parfumées 10, le procédé de diffusion d'odeurs peut : soit obtenir une diffusion d'odeur quasi-permanente maintenant sensiblement ladite odeur en permanence dans l'environnement 12 à parfumer, soit effectuer une diffusion d'odeur intermittente, moins susceptible de gêner les personnes présentes dans l'environnement 12 à parfumer, diffusant ladite odeur de façon discrète dans l'environnement 12 à parfumer. Enfin, la quantité de billes 10 agitées ainsi que la durée d'agitation influent directement sur la puissance de l'odeur diffusée, le procédé de diffusion d'odeur peut donc facilement, grâce à ces deux paramètres, réguler la puissance de l'odeur diffusée. Il est important de pouvoir contrôler ladite puissance olfactive car une odeur, même agréable, peut devenir gênante et indisposante lorsqu'elle est trop forte. Le procédé de diffusion d'odeurs selon l'invention se propose donc d'utiliser les billes parfumées 10 pour diffuser une odeur de manière contrôlée dans un 20 environnement 12 à parfumer. Un environnement 12 à parfumer est défini comme un volume, délimité matériellement ou non, d'un lieu 14 susceptible d'accueillir une diffusion d'odeurs, comme des lieux commerciaux ou des lieux publics par exemple. Un lieu 14 susceptible d'accueillir une diffusion d'odeurs est un volume 25 comprenant au moins un environnement 12 à parfumer, ledit (ou lesdits) environnement(s) 12 à parfumer pouvant couvrir tout ou partie du lieu 14 accueillant la diffusion d'odeurs. Selon son mode de réalisation préféré, le procédé de diffusion contrôlée d'odeurs dans un environnement 12 à parfumer utilise des billes parfumées 10 aptes à diffuser le parfum sous agitation, et consiste à agiter lesdites billes 10 périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans ledit environnement 12. Comme illustré en figure 1, un lieu 14, tel un magasin, dans lequel le procédé de diffusion selon l'invention est susceptible d'être mis en oeuvre, peut comprendre plusieurs environnements 12 à parfumer. Les différents environnements 12 susceptibles d'accueillir des diffusions d'odeurs respectives différentes sont des volumes qui peuvent être délimités matériellement, par exemple par des parois, ou non délimités entre eux. Les limites matérielles entre différents environnements 12 à parfumer d'un même lieu 14 peuvent correspondre, dans l'exemple d'un magasin comprenant une seule grande pièce, aux délimitations formées par la répartition des articles en rayonnage, par la disposition du mobilier inhérente aux différentes zones du magasin : étalages, zone d'essayage, caisses, galerie marchande, ou tout autre volume susceptible de créer un obstacle 16 matériel à la diffusion d'odeurs. D'une manière générale, les différents environnements 12 à parfumer faisant partie d'un même lieu 14 et recevant chacun une diffusion d'odeur selon l'invention, seront simplement délimités par le volume V pouvant être parfumé efficacement par le procédé de diffusion d'odeurs. Ledit volume V d'efficacité de la diffusion étant calculé à partir de la quantité de billes parfumées 10 agitées et de leur durée d'agitation. Les dispositifs de renouvellement d'air, fréquents dans les lieux 14 susceptibles de recevoir une diffusion d'odeur, sont aussi à prendre en compte pour l'estimation du volume V d'efficacité de la diffusion dans un environnement 12 à parfumer. Avantageusement, l'agitation des billes parfumées 10 est réalisée sensiblement près du sol, les bouches d'extraction d'air étant généralement situées en hauteur, le parfum est diffusé sur sensiblement toute la hauteur de l'environnement 12 à parfumer. De même, pour assurer une diffusion du parfum dans l'environnement 12 à parfumer sur un volume V d'efficacité maximal, l'agitation des billes 10 sera réalisée le plus loin possible desdites bouches d'extraction d'air. De manière à optimiser et à mieux contrôler la diffusion d'odeurs réalisée par le présent procédé, un flux d'air porteur peut être utilisé pour diffuser l'odeur de façon plus rapide et mieux dirigée dans l'environnement 12 à parfumer. Ainsi, lors d'une période d'agitation des billes parfumées 10, le flux d'air porteur transporte le parfum ainsi libéré. De manière avantageuse, le flux d'air porteur peut prendre des directions différentes, il peut notamment être mobile entre deux directions, dans l'environnement 12 à parfumer et à débit variable pour permettre de choisir entre une diffusion de l'odeur sensiblement rapide et sensiblement orientée dans une direction unique, et, au contraire, une diffusion de l'odeur sensiblement douce et sensiblement étendue entre plusieurs directions. Selon un autre mode de réalisation, le procédé de diffusion contrôlée d'odeurs utilise des billes parfumées 10, lesdites billes étant aptes à diffuser ledit parfum sous agitation, pour diffuser une odeur dans au moins deux environnements 12 différents à parfumer d'un même lieu 14 susceptible de recevoir une diffusion d'odeurs, ledit procédé consistant à agiter lesdites billes 10 périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans lesdits environnements 12 différents. Dans ce mode de réalisation, lesdits environnements à parfumer 12 différents, 25 au moins deux, peuvent couvrir tout ou partie du lieu 14 susceptible de recevoir la diffusion d'odeurs. Selon une première variante de ce mode de réalisation, les parfums peuvent être les mêmes pour chaque environnement 12 à parfumer du lieu 14 susceptible de recevoir la diffusion d'odeurs, auquel cas on cherche l'omniprésence d'un parfum. Selon une seconde variante, les parfums peuvent être différents pour chaque environnement 12 à parfumer, auquel cas on cherche à séparer de manière olfactive lesdits différents environnements 12 dudit lieu 14. Dans ce cas, notamment si les environnements 12 à parfumer dudit lieu 14 ne sont pas délimités matériellement entre eux, il est préférable de réaliser l'agitation des billes 10 de parfums différents en alternance, et, mieux encore, en laissant des intervalles de temps entre les périodes d'agitation des billes 10 de parfums différents. Cela afin d'éviter un mélange d'odeurs ou une saturation de l'air en parfum. Un dispositif 18 pour la réalisation du procédé de diffusion contrôlée d'odeur selon la présente invention, comprend au moins un corps 24 apte à recevoir lesdites billes parfumées 10 et des moyens d'agitation 22 desdites billes. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif 18 de diffusion contrôlée d'odeurs comprend au moins un corps 24 creux, fermé par un couvercle 26 ajouré, à l'intérieur duquel se trouve un contenant 20 apte à recevoir les billes parfumées 10, ledit couvercle 26 ajouré venant obturer la face du corps 24 par laquelle le parfum est diffusé. Le corps 24 est fixé sur un socle 28 par des moyens de fixation 30 lui permettant d'être orienté en rotation par rapport aux axes Y et Z illustrés en figure 2, ledit socle 28 étant destiné à être rapporté au sol, ou sur toute autre surface appropriée de l'environnement 12 à parfumer. Les moyens d'agitation 22 peuvent consister, par exemple, en un moteur électrique relié au contenant 20 pour l'entraîner en rotation, un moteur électrique étant un moyen économique dont l'asservissement est facile à mettre en oeuvre. Cependant, d'autres moyens d'agitation 22 peuvent être envisagés du moment qu'ils permettent une agitation suffisante du contenant 20 pour que les billes 10 libèrent leur parfum et qu'ils peuvent être contrôlés. Toujours selon le mode de réalisation préféré dudit dispositif 18 de diffusion contrôlée d'odeurs, le corps 24 creux contient un motoventilateur 32 susceptible de créer le flux d'air porteur permettant d'optimiser la diffusion d'odeurs. Ainsi, en orientant en rotation le corps 24 par rapport aux axes Y et Z, on oriente le flux d'air porteur et on dirige la diffusion du parfum dans la direction souhaitée. De façon avantageuse, les moyens de fixation 30 du corps 24 sur le socle 28 comprennent des moyens d'orientation 34, notamment motorisés, du corps 24 par rapport aux axes Y et Z. Ces moyens d'orientation 34 en rotation du corps 24, une fois asservis par des moyens de commande adaptés, permettent de choisir entre une diffusion unidirectionnelle et une diffusion plutôt étendue entre plusieurs directions. Avantageusement, le motoventilateur 32 peut aussi fournir différents débits d'air par l'intermédiaire de moyens de commande contrôlant sa vitesse de rotation. Ces variations de débit influant directement sur la vitesse de propagation du parfum dans l'environnement 12 à parfumer, la diffusion peut varier depuis une diffusion sensiblement douce jusqu'à une diffusion sensiblement rapide. Les moyens d'orientation 34, le motoventilateur 32 et les moyens d'agitation 22 sont de préférence contrôlés par des moyens de commande communs, ces moyens de commande ne sont pas précisés ni illustrés sur les figures car ils font partie des connaissances de l'homme du métier. Toujours selon le mode de réalisation préféré du dispositif 18 de diffusion contrôlée d'odeur, les moyens d'agitation 22, notamment un moteur électrique, le motoventilateur 32, le contenant 20 et le corps 24 dudit dispositif 18 sont sensiblement cylindriques et disposés sensiblement selon le même axe M, illustré en figure 2 | L'objet de l'invention est un procédé de diffusion contrôlée d'odeurs dans au moins un environnement (12) à parfumer, caractérisé en ce que l'on utilise un composé solide sous forme fragmentée intégrant un parfum et apte à diffuser ledit parfum sous agitation, et en ce que l'on agite ledit composé périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans ledit environnement (12).L'invention couvre aussi le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé. | 1. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs dans au moins un environnement (12) à parfumer, caractérisé en ce que l'on utilise un composé (10) solide sous forme fragmentée intégrant un parfum et apte à diffuser ledit parfum sous agitation, et en ce que l'on agite ledit composé (10) périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans ledit environnement (12). 2. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs selon la 1, caractérisé en ce qu'on utilise un flux d'air porteur pour la diffusion. 3. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs selon la 2, caractérisé en ce que le flux d'air porteur peut prendre différentes directions. 4. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le flux d'air porteur est à débit variable. 5. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs dans au moins deux environnements (12) différents à parfumer d'un même lieu (14) susceptible de recevoir une diffusion d'odeurs, caractérisé en ce que l'on utilise un composé (10) solide sous forme fragmentée intégrant un parfum et apte à diffuser ledit parfum sous agitation, et en ce que l'on agite ledit composé (10) périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans lesdits différents environnements (12). 6. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs selon la précédente, caractérisé en ce que, les parfums étant différents pour chacun des différents environnements (12) à parfumer du lieu (14) susceptible de recevoir une diffusion d'odeurs contrôlée, l'on agite des composés (10) de parfums différents en alternance. 7. Procédé de diffusion contrôlée d'odeurs selon la 25 précédente, caractérisé en ce que l'on laisse des intervalles de temps entre les périodes d'agitation des composés (10) de parfums différents. 8. Dispositif de diffusion contrôlée d'odeurs dans au moins un environnement (12) à parfumer, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un corps (24) apte à recevoir un composé (10) solide sous forme fragmentée intégrant un parfum et apte à diffuser ledit parfum sous agitation, et des moyens d'agitation (22) pour agiter ledit composé (10) périodiquement de manière à contrôler la diffusion dudit parfum dans ledit environnement (12). 9. Dispositif de diffusion contrôlée d'odeurs selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un motoventilateur (32) ainsi qu'au moins un contenant (20) apte à recevoir le composé (10) solide sous forme fragmentée intégrant un parfum. 10. Dispositif de diffusion contrôlée d'odeurs selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d orientation (34), notamment motorisés, du corps (24). 11. Dispositif de diffusion contrôlée d'odeurs selon la 10, 15 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande communs pour les moyens d'agitation (22), le motoventilateur (32) et les moyens d'orientation (34). | A | A61 | A61L | A61L 9 | A61L 9/012 |
FR2895524 | A1 | LENTILLE OPTIQUE ET PROCEDE METTANT EN OEUVRE DES MOYENS D'INDEXATION ANGULAIRE | 20,070,629 | L'invention concerne le domaine de la fabrication des lentilles optiques. L'invention concerne plus particulièrement les procédés et les dispositifs permettant le traitement d'une lentille optique en vue de lui conférer les propriétés souhaitées. Un tel traitement peut par exemple consister à déposer un revêtement de surface sur les faces d'une lentille ophtalmique pour lui conférer des propriétés mécaniques ou optiques particulières. On connaît du document WO 00/14295 un support pour lentille optique et son procédé de mise en oeuvre permettant de maintenir une lentille optique dans un appareillage de traitement de type spin coating . Ce support comporte une embase sur laquelle sont montés trois plots d'appui pour le maintien de la lentille optique par sa tranche. Le but de l'invention est d'améliorer ce type de dispositifs et de procédés de l'art antérieur. A cet effet, l'invention vise une lentille optique caractérisée en ce qu'elle comporte une tranche circulaire dans laquelle est pratiquée une encoche grâce à laquelle la lentille peut être maintenue par au moins une partie de sa tranche, et indexée angulairement par l'encoche vis-à-vis d'un support. Selon un autre objet, l'invention vise un ensemble comportant une lentille optique telle que décrite ci-dessus et un support sur lequel est montée ladite lentille optique, le support comportant au moins trois plots pour le maintien de la lentille optique par sa tranche, caractérisé en ce que la lentille est telle que décrite ci-dessus et en ce qu'elle est maintenue par la coopération de sa tranche avec les trois plots du support et indexée angulairement par l'engagement de l'un des plots du support dans l'encoche. Selon un autre objet, l'invention vise un procédé de traitement d'une lentille optique, caractérisé en ce que : - on met en oeuvre un poste de traitement présentant une direction déterminée de traitement ; - c'est sur une lentille optique telle que décrite ci-dessus que ledit traitement est pratiqué ; et - le traitement comporte une étape d'orientation angulaire de la lentille optique par maintien de la lentille optique par sa tranche et indexation angulaire 2 par l'encoche de la lentille optique afin de faire coïncider la droite reliant sensiblement le centre de la lentille optique à l'encoche avec ladite direction déterminée de traitement. L'invention met en oeuvre un système d'indexation permettant de définir un axe propre à la lentille optique traitée. La lentille optique peut ainsi être orientée angulairement pendant une étape de traitement, étant entendu qu'au sens de l'invention, un traitement comprend plusieurs étapes dont par exemple une étape de dépôt d'un revêtement, une étape de structuration, d'orientation, ou de polymérisation dudit revêtement. Lorsqu'une opération conférant à une lentille optique des propriétés particulières dans une direction déterminée est réalisée sur un poste de fabrication, l'invention permet de déplacer la lentille, voire même de la changer de poste de fabrication, en gardant la possibilité de retrouver à tout moment ladite direction déterminée. Ceci est particulièrement intéressant lorsque le traitement comprend le dépôt d'un revêtement polarisant. En effet, il est indispensable de pouvoir repérer l'axe de polarisation sur la lentille optique jusqu'à la fin de sa réalisation. L'invention convient ainsi particulièrement au dépôt successif de différents revêtements anisotropes et d'orienter ces revêtements les uns par rapport aux autres, grâce à cette indexation angulaire, et ce même si les revêtements successifs ont lieu à différents postes de fabrication impliquant un déplacement de la lentille optique et donc une perte de repère angulaire. Il est par exemple possible grâce à l'invention de mettre en oeuvre un procédé selon lequel un premier revêtement est déposé à l'état liquide sur une face d'une lentille optique, ce revêtement subissant ensuite une polymérisation par des rayons ultraviolets passant à travers un polariseur de sorte que le premier revêtement obtenu présente une structuration de ses molécules selon une direction déterminée par le polariseur. Un second revêtement est ensuite déposé sur le premier, puis polymérisé. Selon des caractéristiques préférées de la lentille optique : l'encoche présente un profil en forme de U ; l'encoche présente un profil en arc de cercle ; 3 - le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche est d'environ 0,5 à5mm; - le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche est d'environ 1 à3mm; - le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche est d'environ 1,5 mm. Selon des caractéristiques préférées de l'ensemble : - le support comporte en outre des moyens de montage destinés à coopérer avec des moyens de réception d'un poste de traitement ; - le support comporte en outre des moyens d'indexation angulaire ; - lesdits moyens de montage comportent un anneau saillant ou rentrant par rapport au support, préférentiellement saillant, et lesdits moyens d'indexation angulaire comportent une première entaille pratiquée dans l'anneau ; - les moyens d'indexation angulaire comportent une deuxième entaille pratiquée dans l'anneau et diamétralement opposée à la première entaille ; l'anneau comporte un chanfrein d'engagement ; chacun des plots comporte un socle tronconique surmonté d'un doigt, l'un des doigts étant engagé dans l'encoche, la lentille optique étant appuyée sur le sommet du socle tronconique, au niveau de sa jonction avec le doigt ; -l'angle formé entre la pente du socle tronconique et le support est inférieur à 85 ; ledit angle est compris entre 30 et 60 ; ledit angle est sensiblement égal à 45 ; le diamètre du doigt correspond sensiblement aux dimensions de l'encoche ; - le plot qui est engagé dans l'encoche comporte un moyen de repérage le différenciant des autres plots ; - la distance entre chacun des plots et le centre du support est comprise entre 97% et 100% du rayon de la lentille optique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : 4 - la figure 1 représente en perspective une lentille optique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus de la lentille représentée à la figure 1 ; - la figure 3 représente en perspective un support adapté à recevoir la lentille optique des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue partielle agrandie du support représenté à la figure 3 ; - la figure 5 représente en perspective un ensemble selon l'invention comportant la lentille des figures 1 et 2 montée sur le support des figures 3 et 4 ; - la figure 6 représente en perspective le support de la figure 3 en position retournée. La figure 1 montre une lentille optique 1 qui est, dans le présent exemple, une lentille ophtalmique employée dans la réalisation d'une paire de lunettes. Au sens de l'invention, on entend par lentille ophtalmique les lentilles s'adaptant notamment à une monture de lunette ou à un support de visière, ayant pour fonction de protéger l'oeil et/ou de corriger la vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives. Ces lentilles ophtalmiques peuvent comprendre un substrat organique ou minéral. Par substrat, on entend le matériau transparent constitutif de base de la lentille ophtalmique. Ce matériau sert de support à l'empilement d'un ou plusieurs revêtements comprenant notamment les revêtements polarisants. Cette lentille 1 est tout d'abord produite de manière classique par moulage et/ou usinage afin d'obtenir une lentille de forme circulaire présentant une face concave et une face convexe et présentant les caractéristiques optiques désirées. La lentille 1 est destinée à subir un certain nombre de traitements dont des revêtements de surface appliqués sur l'une ou sur chacune de ses faces, puis à être ensuite détourée, c'est-à-dire usinée par sa tranche, afin que son contour corresponde au contour des cercles de la monture de lunettes dans laquelle la lentille 1 peut être destinée à être montée. La lentille 1 de la figure 1 comporte une tranche 2 qui est circulaire (voir vue de dessus de la figure 2). Sur la tranche 2 de la lentille 1 est pratiquée une encoche 3. L'encoche 3 présente un profil en U et s'étend sur toute la hauteur de la tranche 2. L'encoche 3 peut être réalisée par usinage d'une lentille à contour circulaire, ou directement au moulage de la lentille 1. 5 La figure 3 représente en perspective un support 4 destiné au maintien et à la mise en position de la lentille 1 en vue de son traitement. Le support 4 comporte une embase 5 ayant préférentiellement la forme d'un disque dont le diamètre est supérieur au diamètre de la lentille 1 destinée à être supportée. Le support 4 comporte de plus trois plots 6 montés sur l'embase 5. Les trois plots 6 sont de préférence positionnés de façon équidistante par rapport au centre de l'embase 5 de sorte que le support 4 présente un angle de 120 entre chaque plot 6 mesuré au centre de l'embase 5. De préférence, les plots 6 sont équidistants du centre de l'embase 5. La distance entre chaque plot et le centre de l'embase 5 est de préférence au moins égale à 97% du rayon de la lentille 1 destinée à être maintenue, et est de préférence inférieure à 100% dudit rayon. La figure 4 fournit un agrandissement de l'un des plots 6. Chacun de ces plots 6 comporte un socle tronconique 7 fixé sur l'embase 5 par une portion cylindrique 8. Le socle tronconique 7 est prolongé par un doigt 9 s'étendant perpendiculairement à l'embase 5. La portion cylindrique 8 peut présenter un diamètre compris entre 2 mm et 10 mm, préférentiellement entre 4 mm et 8 mm. La hauteur de la portion cylindrique 8 est choisie en fonction de la forme convexe ou concave de la lentille, de son rayon de courbure ainsi que des dimensions de la lentillel. D'une façon avantageuse, cette hauteur est telle que la lentille se situe au plus près de l'embase sans toutefois toucher cette dernière. Ainsi, dans le cas d'une lentille convexe, la hauteur de la portion cylindrique 8 est avantageusement comprise entre 0, 5 mm et 8 mm, préférentiellement inférieur à 5 mm. Dans le cas d'une lentille concave, cette hauteur est avantageusement comprise entre 2 mm et 10 mm, préférentiellement entre 5 mm et 8 mm. 6 En ce qui concerne la pente du socle tronconique 7, l'angle formé par une génératrice du socle tronconique 7 avec l'embase 5 est avantageusement inférieur à 85 et préférentiellement compris entre 30 et 60 . Dans le présent exemple préféré, cet angle est de 45 . Le doigt 9 présente avantageusement un diamètre compris entre 0,5 mm et 5 mm, et préférentiellement entre 1 mm et 3 mm. Le doigt 9 est destiné à venir contre la tranche 2 de la lentille 1 pour son maintien latéral tandis que le sommet du socle tronconique 7, qui crée un décrochement à la base du doigt 9, et destiné à l'assise verticale de la lentille 1. La figure 5 montre la lentille 1 maintenue et mise en position dans le support 4. La lentille 1 repose sur trois points d'appui constitués chacun par le sommet d'un socle tronconique 7 tandis que les doigts 9 viennent contre la tranche 2 de la lentille 1. Au niveau de l'encoche 3, la tranche 2 suit le renfoncement délimité par cette encoche 3 dans lequel l'un des plots 6 prend place et s'appuie contre le fond du renfoncement. La distance entre chacun des plots 6 et le centre de l'embase 5 est choisie pour que, lorsque les doigts 9 sont au contact de la tranche 2 de la lentille 1, la 20 lentille 1 soit sensiblement centrée entre les trois plots 6. Selon le matériau employé pour la réalisation du support 4, une certaine flexibilité des doigts 9 peut être mise à profit pour maintenir fermement la lentille 1. Le doigt 9 qui est engagé dans l'encoche 3 permet l'indexation angulaire de la lentille 1. Si la lentille 1 est séparée du support 4 puis à nouveau remontée sur 25 le support 4, la lentille 1 peut retrouver la même position angulaire par rapport au support 4 que lors du premier montage, et ce, de préférence, en engageant dans l'encoche 3 le même doigt 9 que lors du premier montage. L'un des plots 6 peut avantageusement être identifié par une couleur ou un signe comme étant le plot 6 particulier sur lequel devra toujours être engagée 30 l'encoche 3. La forme et les dimensions de l'encoche 3 ainsi que les dimensions du doigt 9 sont avantageusement choisies pour que, lorsque le doigt 9 est engagé 7 dans l'encoche 3, cet engagement se fasse sans jeu angulaire de manière que la lentille 1 soit bloquée en rotation sur le support 4. L'ensemble de la figure 5 peut par exemple être monté dans un équipement adapté à déposer un revêtement sur la face externe de la lentille 1. Dans ce cas de figure, chacun des plots 6 fournit une assise ponctuelle à la lentille 1, au niveau du contact entre le sommet du socle tronconique 7 et la base de la tranche 2. Ce contact ponctuel permet d'éviter les défauts classiques apparaissant lors de la pose d'un revêtement fluide. En effet, lorsque le revêtement fluide est déposé sur la face externe de la lentille 1, une partie de ce revêtement a tendance à couler le long de la tranche 2 puis à venir au contact des plots 6. Si le revêtement fluide qui a coulé sur les plots 6 peut s'accumuler à cet endroit, des défauts se produisent et peuvent se répercuter jusque sur la face inférieure de la lentille 1, c'est-à-dire la face présente du côté de l'embase 5. Grâce au socle tronconique 7 permettant le contact ponctuel, le revêtement ne dispose pas de surface sur lequel il peut s'accumuler. De plus, la surface du socle tronconique 7 fournit au revêtement une rampe d'évacuation s'étendant à 360 autour du doigt 9, ce qui permet de transférer le revêtement en surplus au niveau des doigts 9 vers l'embase 5 du support et d'en débarrasser la lentille 1. La figure 6 montre le dessous du support 4. La face inférieure de l'embase 5, c'est-à-dire celle opposée à la face portant les plots 6, comporte ainsi un deuxième dispositif d'indexation angulaire formé d'un anneau 10 saillant de l'embase 5 et comportant deux entailles 11 diamétralement opposées. L'anneau 10 comporte un chanfrein 12 permettant de faciliter l'engagement de cet anneau 10 sur un équipement adapté. L'anneau 10 permet en effet de monter le support 4 sur les moyens de réception d'un équipement (non représenté) destiné au traitement de la lentille 1. Dans le cas de l'anneau 10 du présent exemple, ces moyens de réception peuvent être formés d'un orifice cylindrique d'un diamètre ajusté au diamètre externe de l'anneau 10, et de deux languettes saillantes ajustées à la largeur des entailles 11 de sorte que l'anneau 10 peut être engagé dans ces moyens de réception et indexé angulairement. Le support 4 peut être maintenu dans ces moyens de réception par un dispositif de succion ou tout autre moyen connu. 8 L'anneau 10 d'une part et la coopération de l'encoche 3 avec l'un des plots 6 d'autre part forment un système de double indexation angulaire permettant d'orienter angulairement la lentille 1 sur le support 4 et d'orienter le support 4 par rapport à un équipement, ce qui revient à orienter angulairement la lentille 1 par rapport à un équipement et de pouvoir, par la suite, retrouver cette orientation angulaire. L'indexation angulaire fournie par l'anneau 10 du présent exemple procure au support 4 une indexation angulaire à 180 près de par la présence de deux entailles 11. Cette indexation angulaire suffit lorsqu'il s'agit simplement de repérer une direction sur la lentille 1, cette direction étant la même à un demi-tour près. En variante, l'anneau 10 peut comporter une seule entaille 11, procurant ainsi une indexation angulaire unique. Grâce à cette double indexation angulaire, le procédé suivant peut par exemple être mis en oeuvre. La lentille 1 est tout d'abord montée sur le support 4, l'un des doigts 9 s'engageant dans l'encoche 3. Le support 4 est ensuite mis en position sur une machine de revêtement qui effectue la pose d'un revêtement fluide sur la surface de la lentille 1. Le support 4 est ensuite séparé de la machine de revêtement et est disposé dans les moyens de réception d'un four à ultraviolets comprenant des languettes coopérant avec les entailles 11 et équipé d'un polariseur de sorte que le revêtement déposé sur la lentille 1 soit polymérisé et structuré selon une direction déterminée par l'orientation du polariseur. Cette direction définit l'axe d'orientation de la polarisation de la lentille qu'il est nécessaire de connaître jusqu'au montage de la lentille dans la monture de lunettes, par exemple afin de garantir la fonction polarisante à l'objet fini. Le support 4 est ensuite mis en position dans une seconde machine de revêtement réalisant le dépôt d'un second revêtement fluide sur le premier revêtement qui a été durci par la polymérisation. Le support 4 est à nouveau disposé dans les moyens de réception d'un four à rayons ultraviolets équipé de languettes s'insérant dans les entailles 11. 9 Ces différents moyens sont particulièrement bien adaptés, notamment pour le traitement d'une lentille ophtalmique par un revêtement bicouches polarisant tel que décrit dans la demande de brevet EP 1 593 990. Des variantes de réalisation du support et de la lentille optique décrits peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Notamment, ces éléments peuvent mettre en oeuvre un tout autre procédé que celui décrit à titre d'exemple. De même, les plots 6 peuvent être dépourvus de socle tronconique 7, le socle étant alors formé directement par la portion cylindrique 8 qui forme alors un épaulement à la base du doigt 9, cet épaulement constituant l'assise de la lentille. Le support 4 peut être réalisé d'une seule pièce, par exemple en polymère injectable ou en un alliage métallique adapté. L'encoche 3 peut avoir un profil en arc de cercle ou tout autre profil. En variante, le support 4 peut comporter une ventouse centrale en lieu et place des plots 6 pour maintenir la lentille optique par succion sur sa face inférieure | La lentille optique (1) comporte une tranche circulaire (2) dans laquelle est pratiquée une encoche (3) grâce à laquelle la lentille (1) peut être maintenue par au moins une partie de sa tranche (2) et indexée angulairement par l'encoche (3) vis-à-vis d'un support. | 1. Lentille optique (1) caractérisée en ce qu'elle comporte une tranche circulaire (2) dans laquelle est pratiquée une encoche (3) grâce à laquelle la lentille (1) peut être maintenue par au moins une partie de sa tranche (2) et indexée angulairement par l'encoche (3) vis-à-vis d'un support. 2. Lentille optique (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'encoche (3) présente un profil en forme de U. 3. Lentille optique (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'encoche 3 présente un profil en arc de cercle. 4. Lentille optique (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche (3) est d'environ 0,5 à 5 mm. 5. Lentille optique (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche (3) est d'environ 1 à3mm. 6. Lentille optique (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le diamètre des portions circulaires du profil de l'encoche (3) est d'environ 1,5 mm. 7. Ensemble comportant une lentille optique (1) et un support (4) sur lequel est montée ladite lentille optique (1), le support (4) comportant au moins trois plots (6) pour le maintien de la lentille optique (1) par sa tranche (2), caractérisé en ce que la lentille est conforme à la 1 et en ce qu'elle est centrée par la coopération de sa tranche (2) avec les trois plots (6) du support (4) et indexée angulairement par l'engagement de l'un des plots (6) du support dans l'encoche (3). 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que le support (4) comporte en outre des moyens de montage (10) destinés à coopérer avec des moyens de réception d'un poste de traitement. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le support (4) comporte en outre des moyens (11) d'indexation angulaire. 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de montage comportent un anneau (10) saillant ou rentrant par rapport au 11 support (4) et en ce que lesdits moyens d'indexation angulaire comportent une première entaille (Il) pratiquée dans l'anneau (10). 11. Ensemble selon la 10, caractérisé en ce que les moyens d'indexation angulaire comportent une deuxième entaille (11) pratiquée dans l'anneau (10) et diamétralement opposée à la première entaille (11). 12. Ensemble selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que l'anneau (10) comporte un chanfrein d'engagement (12). 13. Ensemble selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce que chacun des plots (6) comporte un socle tronconique (7) surmonté d'un doigt (9), l'un des doigts étant engagé dans l'encoche (3), la lentille optique (1) étant appuyée sur le sommet du socle tronconique (7), au niveau de sa jonction avec le doigt (9). 14. Ensemble selon la 13, caractérisé en ce que l'angle formé entre la pente du socle tronconique et le support (4) est inférieur à 85 . 15. Ensemble selon la 14, caractérisé en ce que ledit angle est compris entre 30 et 60 . 16. Ensemble selon l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que ledit angle est sensiblement égal à 45 . 17. Ensemble selon l'une des 13 à 16, caractérisé en ce que le diamètre du doigt (9) correspond sensiblement aux dimensions de l'encoche (3). 18. Ensemble selon l'une des 7 à 17, caractérisé en ce que le plot (6) qui est engagé dans l'encoche (3) comporte un moyen de repérage le différenciant des autres plots (6). 19. Ensemble selon l'une des 13 à 18, caractérisé en ce que la distance entre chacun des plots (6) et le centre du support (4) est comprise entre 97% et 100% du rayon de la lentille optique (1). 20. Procédé de traitement d'une lentille optique, caractérisé en ce que : - on met en oeuvre un poste de traitement présentant une direction déterminée de traitement ; - c'est sur une lentille optique (1) conforme à la 1 que ledit traitement est pratiqué ; et 12 - le traitement comporte une étape d'orientation angulaire de la lentille optique (1) par maintien de la lentille optique (1) par sa tranche (2) et indexation angulaire par l'encoche (3) de la lentille optique (1) afin de faire coïncider la droite reliant sensiblement le centre de la lentille optique (1) à l'encoche (3) avec ladite direction déterminée de traitement. | G | G02 | G02B,G02C | G02B 7,G02B 1,G02B 3,G02C 7 | G02B 7/02,G02B 1/08,G02B 1/10,G02B 3/00,G02C 7/12 |
FR2899248 | A1 | PROCEDE D'ENDUCTION D'UNE SURFACE TEXTILE | 20,071,005 | Le domaine général de l'invention est celui de l'utilisation de compositions silicones, réticulables par des réactions de polyaddition, pour produire un élastomère en couche mince en tant que revêtement de différents support textiles. De tels revêtements en silicone peuvent être obtenus par enduction de supports fibreux puis durcissement découlant de la polyaddition des groupements insaturés (alcényles, e.g. Si-Vi) d'un polyorganosiloxane sur des hydrogènes du même ou d'un autre polyorganosiloxane. 20 II est connu d'utiliser des compositions silicones pour l'enduction de matières textiles pour obtenir des propriétés d'adhérence à la peau et d'antiglisse, tel que notamment pour certains vêtements et les articles d'hygiène. Mais l'effet tackant, c'est-à-dire l'effet d'adhérence, n'est pas toujours obtenu, ou alors de manière 25 insuffisante. Par ailleurs, les compositions silicones généralement utilisées pour l'enduction de matière textile s'imprègnent fortement dans la matière textile, notamment par enrobage des fils et fibres, et traversent ladite matière apparaissant ainsi sur la 30 surface opposée à celle initialement enduite. Or, ceci pose des problèmes esthétiques d'ordre visuels, et des problèmes lors de la coloration ultérieure de cette matière textile.15 Toutefois, même si l'on veut éviter une imprégnation forte du revêtement silicone sur la matière textile, on veut néanmoins un bon accrochage de celui-ci sur ladite surface, de façon à ce que le revêtement puisse résister au lavage et au frottement, et qu'il présente une bonne résistance à l'allongement lorsque la matière textile est manipulée. Il est donc nécessaire de mettre au point un revêtement silicone permettant d'apporter aux supports textiles, un tel effet tackant qui ne soit pas rêche et abrasif et ayant un toucher plus doux, tout en évitant les inconvénients mentionnés précédemment. La demanderesse à mis en évidence de manière surprenante que le dépôt d'une composition silicone thixotrope réticulable par réaction de polyaddition sur une surface textile permettait de conférer à celle-ci un bon compromis de propriétés au niveau de l'adhérence à la peau de l'utilisateur, la transparence, la résistance au lavage et aux frottements, la résistance au tests de fatigue ; tout en évitant une imprégnation en profondeur de la surface textile, notamment un transfert de la composition silicone dans ou de l'autre coté de la surface textile. La présente invention a pour premier objet un procédé d'enduction d'une surface textile, dans lequel on dépose sur ladite surface textile une composition silicone élastomère thixotrope réticulable par réaction de polyaddition, et on procède éventuellement à sa réticulation, notamment par chauffage ; la composition silicone comprend au moins : - au moins deux polyorganosiloxanes réactifs (A), (B) entre eux en présence d'un catalyseur (C), pour permettre la réticulation par polyaddition ; - une charge minérale (D), préférentiellement de type silice, un agent thixotropant (E), dans des proportions suffisantes pour conférer une thixotropie à la composition silicone réticulable par polyaddition, éventuellement une polyorganosiloxane (F), - éventuellement un inhibiteur de réticulation (G), éventuellement un promoteur d'adhérence (H), et -éventuellement un additif de formulation (I). 3 L'invention concerne aussi une surface textile enduite susceptible d'être obtenue par le procédé tel que défini précédemment. On entend au sens de l'invention par composition silicone thixotrope, une composition présentant une thixotropie, définie comme étant un comportement rhéologique d'une matière soumise à un cisaillement amenant à une déstructuration progressive de ladite matière. La thixotropie est ainsi un phénomène réversible qui permet d'obtenir une composition sous forme de gel au repos et qui se liquéfie lorsqu'elle est soumise à une agitation ou un cisaillement. Un matériau thixotrope voit ainsi sa viscosité diminuer lorsque le cisaillement qui lui est appliqué augmente, et qui revient à des conditions initiales de viscosité lorsque l'on cesse d'appliquer un cisaillement, au bout d'un certain temps (Rheology Handbook : A practical Guide to Rheological Additives, Rheox, Inc., 1998). La composition selon l'invention présente ainsi une limite de contrainte acceptable -seuil d'écoulement- qui lui permet, lors de l'enduction d'une surface textile, de s'étaler sur cette surface en la recouvrant convenablement. La composition silicone comprend ainsi au moins deux espèces polyorganosiloxanes réactives (A) et (B) entre elles, en présence d'un catalyseur (C) pour permettre la réticulation par polyaddition. 25 Les polyorganosiloxanes (POS), constituants principaux des compositions selon l'invention, peuvent être linéaires, ramifiés ou réticulés, et notamment comporter des radicaux hydrocarbonés et des groupements réactifs comme par exemple des groupements alcénylsilylés et/ou des groupements hydrogénosilylés. Les compositions organopolysiloxanes sont amplement décrites dans la littérature et 30 notamment dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones", Academic Press, 1968, 2ème édition, pages 386 à 409.20 4 II est possible d'utiliser une grande variété de compositions organopolysiloxanes, monocomposantes, bicomposantes ou multicomposantes réticulant à température ambiante (RTV) ou à a chaleur (RTV, LSR, EVC) par des réactions de polyaddition, essentiellement par réaction de groupements hydrogénosilylés sur des groupements alcénylsilylés, en présence généralement d'un catalyseur métallique, de préférence au platine. Ces compositions sont décrites par exemple dans les brevets US-A-3 220 972, 3 284 406, 3 436 366, 3 697 473 et 4 340 709. Les polyorganosiloxanes entrant dans ces compositions sont en général constitués par des couples à base d'une part d'au moins un polyorganosiloxane (A) linéaire ou ramifié comprenant au moins deux groupements alcénylsilylés, et d'autre part d'au moins un polyorganosiloxane (B) linéaire ou ramifié comprenant au moins deux groupements hydrogénosilylés (SiH). On préfère notamment un polyorganosiloxane (A) présentant par molécule au moins deux groupements fonctionnels insaturés de type alcényle en C2-C6, liés au silicium. On préfère notamment un polyorganosiloxane (B) présentant par molécule au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicium. De manière préférentielle, le polyorganosiloxane (B) présente par molécule au moins trois atomes d'hydrogène liés au silicium. La composition selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs polyorganosiloxane (A) et un ou plusieurs polyorganosiloxane (B). Notamment, les polyorganosiloxanes (A) et/ou (B) peuvent être constitués de mélanges de différentes huiles silicone. On préfère notamment les polyorganosiloxanes (A) comprenant : - au moins deux motifs siloxyles choisis parmi ceux de formules : Wa Zb SIO(4-(a+b /2 (1) dans laquelle : les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle; - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, 5 - a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2, et a+b est 1, 2 ou 3 ; et éventuellement - des motifs siloxyles de formule moyenne : Zc SiO(4-c)r2 (2) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et c = 0, 1, 2 ou 3. On préfère notamment les polyorganosiloxanes (A) comprenant au moins deux motifs siloxyles de formules (1) dans laquelle a=1, et des motifs de formule (2). 15 Par alcényle, on entend une chaîne hydrocarbonée insaturée, linéaire ou ramifiée, substituée ou non, présentant au moins une double liaison oléfinique, et plus préférablement une seule double liaison. De préférence, le groupe "alcényle" présente de 2 à 8 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 6. Cette chaîne 20 hydrocarbonée comprend éventuellement au moins un hétéroatome tel que 0, N, S. Des exemples préférés de groupes alcényles sont les groupes vinyle, allyle et homoallyle; le vinyle étant particulièrement préféré. Par alkyl, on désigne une chaîne hydrocarbonée saturée, cyclique, linéaire ou 25 ramifiée, éventuellement substituée (e.g. par un ou plusieurs alkyles), de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple de 1 à 8 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 4 atomes de carbone. Des exemples de groupes alkyles sont notamment méthyle, éthyle, isopropyle, n-propyle, tert-butyle, isobutyle, n-butyle, n-pentyle, isoamyle et 1,1-diméthylpropyle. La partie "alkyl" du 30 radical "alcoxy" est telle que définie ci-dessus. L'alkyl peut être perfluoré, et par alkyl perfluoré, on désigne un alkyle comprenant au moins un groupe perfluoroalkyle, ayant de préférence pour formule :10 6 --(CH2)p-CgF2q+1 dans laquelle p représente 0, 1, 2, 3 ou 4 ; q est un entier de 1 à 10 ; et CqF2q+1 est linéaire ou ramifié. Des exemples préférés de ce radical sont : ù(CH2)2--(CF2)5ùCF3 et-(CF2)7--CF3. L'expression aryl désigne un groupe hydrocarboné aromatique, ayant de 6 à 18 atomes de carbone, monocyclique ou polycyclique et de préférence monocyclique ou bicyclique. II doit être entendu que, dans le cadre de l'invention, par radical aromatique polycyclique, on entend un radical présentant deux ou plusieurs noyaux aromatiques, condensés (orthocondensés ou ortho et péricondensés) les uns aux autres, c'est-à-dire présentant, deux à deux, au moins deux carbones en commun. A titre d'exemple "d'aryle", on peut mentionner e.g les radicaux phényle. Le polyorganosiloxane (A) peut être uniquement formé de motifs de formule (1) ou peut contenir, en outre, des motifs de formule (2). De même, il peut présenter une structure linéaire, ramifiée, cyclique ou en réseau. Z est généralement choisi parmi les radicaux méthyle, éthyle et phényle. Des exemples de motifs siloxyles de formule (1) sont les motifs vinyldiméthylsiloxyle, vinylphénylméthylsiloxyle, vinylméthylsiloxyle et vinylsiloxyle. Des exemples de motifs siloxyles de formule (2) sont les motifs SiO4,2, diméthylsiloxyle, méthylphénylsiloxyle, diphénylsiloxyle, méthylsiloxyle et phénylsiloxyle. Des exemples de polyorganosiloxanes (A) sont : - des composés linéaires et cycliques comme : les diméthylpolysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyles, les copolymères (méthylvinyl)(diméthyl) polysiloxanes à extrémités triméthylsilyles, les copolymères (méthylvinyl)(diméthyl)polysiloxanes à extrémités diméthylvinylsilyles et les méthylvinylpolysiloxanes cycliques. - des résines polyorganosiloxanes qui sont des oligomères ou polymères organopolysiloxanes ramifiés bien connus et disponibles dans le commerce. Elles se présentent sous la forme de solutions, de préférence siloxaniques. Elles 7 présentent, dans leur structure, au moins deux motifs différents choisis parmi ceux de formule R3SiOo,5 (motif M), R2SiO (motif D), RSiOl5 5 (motif T) et SiO2 (motif Q), l'un au moins de ces motifs étant un motif T ou Q. Les radicaux R sont identiques ou différents et sont choisis parmi les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés en Cl - C6, les radicaux alcényles en C2 - C4 phényle, trifluoro-3,3,3 propyle, et les groupements hydroxyles. On peut citer par exemple : comme radicaux R alkyles, les radicaux méthyle, éthyle, isopropyle, tertiobutyle et n-hexyle, et comme radicaux R alcényles, les radicaux vinyles. On doit comprendre que dans les résines du type précité, une partie des radicaux R sont des radicaux alcényles. Comme exemples d'oligomères ou de polymères organopolysiloxanes ramifiés on peut citer les résines MQ, les résines MDQ, les résines TD et les résines MDT, les fonctions alcényles pouvant être portées par les motifs M, D et/ou T. Le polyorganosiloxane (A) pourra présenter une viscosité dynamique comprise entre 200 mPa.s et 500000 mPa.s, préférentiellement comprise entre 500 et 200000 mPa.s, préférentiellement comprise entre 500 et 100000 mPa.s. On préfère notamment un polyorganosiloxane (A) correspondant à une huile polydiméthylsiloxane bloquée à chacune des extrémités des chaînes par un motif (CH3)2ViSiOl/2 (M"') ; vi étant un groupement vinyle. 25 On préfère notamment les polyorganosiloxanes (B) comprenant : - au moins deux motifs siloxyles de formule: Hd Le SIO(4(d+e))/2 (3) dans laquelle : H est l'hydrogène, 30 - les symboles L, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles,20 - d est 1 ou 2, de préférence 1, e est 0, 1 ou 2 et d + e = 1, 2 ou 3 ; et éventuellement - des motifs siloxyles de formule moyenne : Lg SIO(9)/2 (4) dans laquelle L a la même signification que ci-dessus et g = 1, 2 ou 3. Le groupe L peut présenter la même signification que le groupe Z définie ci-10 dessus. Des exemples de motifs de formule (3) sont : H(CH3)2SiO1/2, H(CH3)Si02/2, H(C6H5)SiO2/2. 15 Des exemples de polyorganosiloxane (B) sont des composés linéaires ou cycliques comme : - les diméthylpolysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyle, - les copolymères à motifs (diméthyl) (hydrogénométhyl) polysiloxanes à extrémités triméthylsilyles, 20 - les copolymères à motifs (diméthyl) (hydrogénométhyl) polysiloxanes à extrémités hydrogénodirnéthylsilyles, - les hydrogénométhylpolysiloxanes à extrémités triméthylsilyles, - les hydrogénométhylpolysiloxanes cycliques. 25 On préfère notamment un polyorganosiloxane (B) correspondant à une huile poly (diméthyl) (hydrogénométhyl) polysiloxanes à extrémités hydrogénodiméthylsilyles. Le polyorganosiloxane (B) peut présenter une viscosité dynamique comprise 30 entre 5 et 1000 mPa.s, préférentiellement entre 10 et 500 mPa.s, plus préférentiellement comprise entre 10 et 100 mPa.s. 9 Comme autres exemples de groupes hydrocarbonés Z ou L, monovalents susceptibles d'être présents dans les polyorganosiloxanes (A) et/ou (B) susvisés, on peut citer: le méthyle, l'éthyle ; le n-propyle ; l'i-propyle ;le n- butyle ; i-butyle ; t-butyle ; chlorométhyle ; dichlorométhyle ; a-chloroéthyle ; a, (3-dichloroéthyle ; fuorométhyle ; difluorornéthyle ; a, 0-difluoroéthyle ; trifluoro-3,3,3-propyle ; trifluoro cyclopropyle ; trifluoro-4,4,4 butyle ; hexafluoro-3,3,5,5,5,5 pentyle ; f3-cyanoéthyle, y-cyanopropyle ; phényle ; p-chlorophényle ; m-chlorophényle ; dichloro-3,5-phényle ; trichlorophényle ; tétrachlorophényle ; o-, p- ou m-tolyle ; a, a, a-trifluorotolyle ; xylyles comme diméthyle-2,3 phényle ; diméthyle-3,4-phényle. Préférentiellement, les radicaux organiques Z ou L liés aux atomes de silicium sont des radicaux méthyle, phényle, ces radicaux pouvant être éventuellement halogénés ou bien encore des radicaux cyanoalkyle. Ces groupements peuvent être éventuellement halogénés, ou bien encore être choisis parmi les radicaux cyanoalkyles. Les halogènes sont par exemple le fluor, le chlore, le brome et l'iode, de préférence le chlore ou le fluor. Les compositions silicones selon l'invention peuvent comprendre en outre, au moins une polyorganosiloxane (F), notamment sous forme d'huile ou de résine, généralement pour régler la viscosité de la composition ou pour faire office de diluant. Ce polyorganosiloxane (F) peut comprendre ou non des groupements réactifs, par exemple de type alcénylsilylés et/ou hydrogénosilylés. Comme polyorganosiloxane (F), on peut notamment utiliser des résines silicones bien connues et disponibles dans le commerce. Elles peuvent présenter, par molécule, au moins deux motifs différents choisis parmi ceux de formule R3Si012 (motif M), R2Si02i2 (motif D), RSiO3i2 (motif T) et SiO412 (motif Q). Toutes les viscosités dont il est question dans le présent mémoire correspondent à une grandeur de viscosité dynamique qui est mesurée, de manière connue en soi, à 25 C, avec un appareil de type Brookfield, selon la norme AFNOR NFT 76 102 de février 1972. S'agissant de produits très fluides, la viscosité dont il est question dans le présent exposé est la viscosité dynamique à 25 C, dite "Newtonienne", c'est-à-dire la viscosité dynamique qui est mesurée, de manière 10 connue en soi, à un gradient de vitesse de cisaillement suffisamment faible pour que la viscosité mesurée soit indépendante du gradient de vitesse. Comme catalyseur de réticulation (C), on peut notamment choisir un catalyseur consistant en au moins un métal, ou composé, du groupe du platine qui sont également bien connus. Les métaux du groupe du platine sont ceux connus sous le nom de platinoïdes, appellation qui regroupe, outre le platine, le ruthénium, le rhodium, le palladium, l'osmium et l'iridium. On utilise, de préférence, les composés du platine et du rhodium. On peut, en particulier, utiliser les complexes du platine et d'un produit organique décrit dans les brevets US-A-3 159 601, US-A-3 159 602, US-A-3 220 972 et les brevets européens EP-A-O 057 459, EP-A-O 188 978 et EP-A-O 190 530, les complexes (Karstedt) du platine et d'organosiloxanes vinylés décrits dans les brevets US-A-3 419 593, US-A-3 715 334, US-A-3 377 432 et US-A-3 814 730. Le catalyseur généralement préféré est le platine. Dans ce cas, la quantité pondérale de catalyseur (c), calculée en poids de platine-métal, est généralement comprise entre 2 et 400 ppm, de préférence entre 5 et 200 ppm basés sur le poids total des polyorganosiloxanes (a) et (b). Concernant les charges minérales (D), on préfère les charges de renfort ou de bourrage. Les charges renforçantes sont préférentiellement des silices de combustion ou des silices de précipitation. Les charges minérales de type silice ont préférentiellement une surface spécifique, mesurée selon les méthodes BET, d'au moins 50 m2/g, notamment comprise entre 50 et 400 m2/g, de préférence supérieure à 70 m2/g, une dimension moyenne des particules primaires inférieure à 0,1 micromètre (pm) et une densité apparente inférieure à 200 g/litre. Les charges minérales de type silice, de préférence hydrophiles, peuvent être incorporées telles quelles dans la composition silicone ou être éventuellement traité par un agent de c:ompatibilisation. Selon une variante, ces silices peuvent éventuellement être traitées par un ou des composés organosiliciques, par exemple organosilane ou organosilazane, habituellement utilisés pour cet usage. Parmi ces composés, figurent les méthylpolysiloxanes tels que 11 l'hexaméthyldisiloxane, l'octaméthylcyclo-tétrasiloxane, les méthylpolysilazanes tels que l'hexaméthyldisilazane, l'hexaméthylcyclotrisilazane, le tétraméthyldivinyldisilazane, les chlorosilanes tels que le diméthyl-dichlorosilane, le triméthylchlorosilane, le méthylvinyldichlorosilane, le diméthylvinylchlorosilane, les alcoxysilanes tels que le diméthyl-diméthoxysilane, le diméthylvinyléthoxysilane, le triméthylméthoxysilane. Ces composés peuvent être utilisés seuls ou en mélange. Lors de ce traitement, les silices peuvent accroître leur poids de départ jusqu'à un taux de 20 %. La silice peut éventuellement être prédispersée dans une huile silicone, de façon à obtenir une suspension. On préfère notamment utiliser une suspension de silice de combustion traitée, notamment par de l'hexaméthyldisilazane, dans une huile polyorganosiloxane, notamment vinylée. A la silice préférée comme charge minérale (D), on peut en outre ajouter dans la composition d'autres types de charges notamment de bourrage, telles que par exemple le quartz broyé, les terres de diatomées, le carbonate de calcium et/ou le kaolin. On peut généralement utiliser de 10 à 90 % en poids, de préférence 10 à 80 % en poids, de charges minérales (D), par rapport au poids total de la composition silicone. Comme inhibiteur de réticulation (G), on peut utiliser ceux classiquement mis en oeuvre dans les réactions de réticulation de POS. Ils peuvent être notamment choisi parmi les composés suivants : - les polyorganosiloxanes substitués par au moins un alcényle pouvant se présenter éventuellement sous forme cyclique, le tétraméthylvinyl-tétrasiloxane étant particulièrement préféré, - la pyridine, les phosphines et les phosphites organiques, - les amides insaturés. - les maléates alkylés, et - les alcools acétyléniques. Comme alcools acétyléniques, (Cf. FR1528464 et FR2372874), qui font partie des bloqueurs thermiques de réaction d'hydrosilylation préférés, ont peut notamment choisir l'éthynyl-1-cyclohexanol-1, le méthyl-3 dodécyne-1 0l-3, le triméthyl-3,7,11 dodécyne-1 0l-3, le diphényl-1,1 propyne-2 01-1, l'éthyl-3 éthyl-6 nonyne-1 ol-3, le méthyl-2 butyne-3 0l-2, le méthyl-3 pentadécyne-1 01-3. Un tel inhibiteur peut être présent à raison de 5000 ppm au maximum, de préférence à raison de 50 à 3000 ppm par rapport au poids total des organopolysi loxanes. On peut éventuellement utiliser un des promoteurs d'adhérence (H) habituellement utilisé dans le domaine. Par exemple, on pourra utiliser : - un silane ou organosiloxane vinylé seul ou partiellement hydrolysé ainsi que l'un de ses produits de réaction, - un silane ou organosiloxane fonctionnalisé par une fonction epoxy seul ou 20 partiellement hydrolysé ainsi que l'un de ses produits de réaction, - un silane ou organosiloxane amino fonctionnel seul ou partiellement hydrolysé ainsi que l'un de ses produits de réaction, - un silane ou organosiloxane fonctionnalisé par un radical anhydride seul ou partiellement hydrolysé ainsi que l'un de ses produits de réaction, et/ou 25 - un alcoxyde métallique ou un chélate de métal comme Ti, Zr, Al, par exemple le titanate de tertiobutyle. La composition selon l'invention peut comporter également d'autres additifs classiques de formulation (I), tels que des colorants, des pigments, des agents 30 pour la résistance au feu, des bactéricides, et des pigments minéraux ou organiques. 12 13 Les agents thixotropants (E) permettant de conférer une thixotropie aux compositions silicones sont biens connus du domaine. On peut citer à ce titre les différents agents épaississants organiques et inorganiques des compositions silicones. L'agent thixotropant selon l'invention est préférentiellement choisi dans le groupe comprenant : - les épaississants inorganiques, tels que les poudres de téflon, l'acide borique et les borates, les titanates, les aluminates, les zirconates ; les composés portant des groupements hydroxyles ; les composés à base de polyéthylène et/ou polypropylène ; -les composés comprenant des fonctions amines cycliques ; et - les composés de type polyéther ou comprenant des groupements polyéther. Comme composés portant des groupements hydroxyles, on peut citer notamment les silicones hydrophiles portant des groupement hydroxyles, tels que les polydiméthylsiloxanes ou polyméthylphenylsiloxanes ou polydiphenylsiloxanes ou leurs copolymères à terminaisons diméthylhydroxy ; ou les résines MDT hydroxylées. Comme composés à base de polyéthylène et/ou polypropylène, on peut citer les cires cristallines de polyethylène ou de polypropylène portant éventuellement des groupements fluorés (Crayvallac ). Comme composés comprenant des fonctions amines cycliques on préfère notamment les composés de type silicones portant de tels fonctions. Parmi ces composés on peut utiliser de silicones comprenant au moins une fonction amine cyclique, notamment piperidinyle, portée sur au moins une chaîne siloxanique. On peut citer notamment les polyorganosiloxanes ayant par molécule au moins un motif de formule générale : (R)a(X)b ZSi(0) (3-(a+b))/2 (5) dans laquelle : • les symboles R sont identiques ou différents et représentent un radical hydrocarboné monovalent choisi parmi les radicaux alkyles, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, phényle et trifluoro-3,3,3 propyle ; • les symboles X sont identiques ou différents et représentent un radical monovalent choisi parmi un groupement hydroxyle, un radical alcényle et un radical alkoxy, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 3 atomes de carbone ; • Z représente un reste à groupe(s) pipéridinyle(s) stériquement encombré(s) choisi parmi : • les restes de formule : dans laquelle : - R1 est un radical hydrocarboné divalent choisi parmi : - les radicaux alkylènes, linéaires ou ramifiés, ayant de 2 à 18 atomes de carbone - les radicaux alkylène-carbonyle dont la partie alkylène, linéaire ou ramifiée, comporte 2 à 20 atomes de carbone ; - les radicaux alkylène-cyclohexylène dont la partie alkylène, linéaire ou ramifiée, comporte de 2 à 12 atomes de carbone et la partie cyclohexylène comporte un groupement -OH et éventuellement 1 ou 2 radicaux alkyles ayant de 1 à 4 atomes de carbone ; - les radicaux de formule - R4-O-R5- dans laquelle les radicaux R4 et R5 25 identiques ou différents représentent des radicaux alkylènes ayant 1 à 12 atomes de carbone ; - les radicaux de formule -R4-O-R5- dans laquelle les radicaux R4 et R5 ont les significations indiquées précédemment et l'un d'entre-eux ou les deux sont substitués par un ou deux groupement(s) OH ; - les radicaux de formules -R4-COO-R6 et -R4-OCO-R5- dans lesquelles R4 et R5 ont les significations précédentes ; - les radicaux de formule -R6-0-R7-0-CO-R8- dans laquelle R6, R7 et R8, identiques ou différents, représentent des radicaux alkylènes ayant de 2 à 12 atomes de carbone et le radical R7 est éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ; - U représente -O-ou -NR9-, R9 étant un radical choisi parmi : un atome d'hydrogène ; un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; un radical divalent -R1- ayant la signification indiquée précédemment, l'un des liens valentiels étant relié à l'atome d'azote de -NR9-, l'autre étant relié à un atome de silicium ; et un radical divalent de formule : R2 2 N-R3 R2 R2 dans laquelle R1 a la signification indiquée précédemment, R2 et R3 ont les significations indiquées ci-après et RIO représente un radical alkylène, linéaire ou ramifié, ayant 1 à 12 atomes de carbone, l'un des liens valentiels (celui de RIO) étant relié à l'atome d'azote de -NR9-, l'autre (celui de RI) étant relié à un atome de silicium ; - R2 sont des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les radicaux alkyles, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 3 atomes de carbone et phényle ; 20 - R3 représente un atome d'hydrogène ou le radical R2 ; • et ceux de formule : 2 dans laquelle : 25 - R'1 est choisi parmi un radical trivalent de formule : ùR' 16 où m représente un nombre de 2 à 20, CC) ù CO--(CH2) CH et un radical trivalent de formule : N ù (CH2H--(i N ùoù n représente un nombre de 2 à 20 ; - U' représente -O- ou -NR11-, R11 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; - R2 et R3 ont les mêmes significations que celles données précédemment ; • a est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; 10 b est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; • la somme a + b est au plus égale à 2, et éventuellement au moins un autre motif siloxyle de formule : 15 (R)c(X)d VSi(0)(3-(c+d))/2 (6) dans laquelle : les symboles R et X ont les mêmes significations que celles données ci-avant ; 20 le symbole V représente : un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 5 à 20 atomes de carbone : un radical de formule -(CH2)p-COO-R12 dans laquelle p représente un nombre de 5 à 20 et R12 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 12 atomes de carbone ; un radical de formule -(CH2)q-O-R13 dans laquelle q représente un nombre de 3 à 10 et R13 représente un atome 25 d'hydrogène, un enchaînement oxyde d'éthylène, un enchaînement oxyde de propylène, un enchaînement mixte oxyde d'éthylène + oxyde de propylène ou un radical acyle ayant de 2 à 12 atomes de carbone ; • c est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; • d est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; 17 • la somme c + d est au plus égale à 2, et éventuellement d'autre(s) motif(s) siloxyle(s) de formule (R)e(X)f Si(0)(4(e+f /2 (7) dans laquelle : • R et X ont les mêmes significations que celles données précédemment ; • e est un nombre choisi parmi 0, 1, 2 et 3 ; f est un nombre choisi parmi 0, 1, 2 et 3 ; • la somme e + f est au plus égale à 3. De façon préférentielle ce polyorganosiloxane est un polydiorganosiloxane linéaire de formule moyenne : 1,14 R R R R14 Siù0 Siù0 Y-SiùO siù0 Si -Y (8) R14 Z V R R14 r s ùt dans laquelle : • les symboles R, Z et V ont les significations données ci-avant ; 20 le symbole Y représente un radical monovalent choisi parmi les radicaux R, Z, VetX; . les symboles Rt4 sont identiques ou différents et représentent un radical monovalent choisi parmi un radical R et un radical X tel que défini ci-avant ; • r, s et t sont égaux à zéro ou représentent des nombres entiers ou 25 fractionnaires supérieurs à zéro, avec la condition supplémentaire selon laquelle si r = 0, au moins un des deux radicaux Y représente le radical Z. Selon un mode de réalisation préféré, le composé à fonction pipéridinyle répond à la formule (9) suivante : 30 CH3 CH3 H3C-Si O Si-O CH3 CH3 _ y" 3 /s H3C N \CH3 H dans laquelle : x" est compris entre 0 et 1000, et y" est compris entre 1 et 50. Comme composés de type polyéther ou comprenant des groupements polyéther, on peut notamment citer les polymères oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène. On peut citer notamment le polyoxyde d'ethylène Breox B225 de la société Inspec. 10 Les composés de type polyéther ou comprenant des groupements polyéther, peuvent notamment être à base de silicone. Ces composés peuvent être des silicones porteurs de groupements polyéthers, tel que les polyorganosiloxanes comprenant au moins un groupement porteur de motifs polyoxyalkylènes, lié à un 15 ou plusieurs silicium desdits polyorganosiloxanes. Les radicaux alkyles des motifs polyoxyalkylènes comprennent notamment de 1 à 6 atomes de carbone. Le polyorganosiloxane peut comprendre de 1 à 10 groupements porteurs de motifs polyoxyalkylènes. Le groupement porteur de motifs polyoxyalkylènes peut comprendre de 1 à 50 motifs polyoxyalkylènes, identiques ou différents. 20 CH3 On préfère notamment les silicones modifiées par un polyéther de formule : R R I 1 1 R3SiO-[ùSi-O ]x[ Si-0 JY SiR3 (10) R z dans laquelle : - R est un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un radical méthyle, les radicaux R pouvant être identiques ou différents ; - Z est un radical de formule -R'-(R2)n-R3; avec R' étant un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, R2 étant un enchaînement d'oxydes alkylènes identiques ou différents, éventuellement comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, n est compris entre 1 et 50, R3 est un atome d'hydrogène, un hydroxyle ou un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone ; - x est compris entre 2 et 100, préférentiellement entre 5 et 75 ; et - y est compris entre 1 et 30, préférentiellement entre 3 et 15. R2 peut notamment être un enchaînement de n oxydes d'éthylène et de m oxydes de propylène, n et m étant compris entre 0 et 50, m+n étant supérieur à 1. On préfère notamment les composés de formule (10) pour lesquels R est un méthyle, Z un radical comprenant des oxydes d'éthylène et/ou des oxydes de propylène ou un enchaînement de ces motifs, R3 étant ou non un hydroxyle. Selon un mode de mise en oeuvre particulièrement préféré, la composition utilisée selon l'invention fait intervenir les constituants (A) à (I) dans les proportions suivantes, en pourcentage en poids sur sec par rapport à la masse totale : (A) 1 à 80 de préférence 10 à 60 (B) 0,1 à 20 de préférence 0,5 à 10 (C) 0,001 à 0,4 de préférence 0,005 à 0,1 (D) 10 à 90 de préférence 10 à 80 (E) 0,1 à 10 de préférence 0,5 à 5 (F) 0 à 80 de préférence 5 à 50 20 (G) 0 à 0,5 de préférence 0,005 à 0,3 (H) 0,01 à 10 de préférence 0,05 à 5 (I) 0 à 20 de préférence 0,01 à 10 La composition silicone peut être fabriquée par mélange des différents composants, de manière directe ou en utilisant un système précurseur bicomposant ou multi-composant. L'agent thixotropant (E) est généralement mélangé à la composition silicone comprenant les autres composants, juste avant l'application sur la surface textile. Dans ce cas on applique sur la surface textile une composition silicone obtenue par mélange : - d'une composition comprenant au moins l'agent thixotropant (E), avec - une ou plusieurs compositions comprenant les composés (A) à (D) et 15 éventuellement (F) à (I). La composition silicone comprenant les composés (A) à (D) et éventuellement (F) à (I), en absence de l'agent thixotropant (E), présente avantageusement une viscosité dynamique inférieure à 100000 mPa.s, préférentiellement comprise 20 entre 1000 et 50000 mPa.s, plus préférentiellement comprise entre 5000 et 30000 mPa.s ; avant sa réticulation. On préfère notamment utiliser un système précurseur bicomposant de la composition silicone décrite précédemment. Un tel système précurseur se 25 présente en deux parties 1 et 2 distinctes, destinées à être mélangées pour former la composition ; l'une de ces parties 1 ou 2 comprenant le catalyseur (C) et une seule espèce (A) ou (B) de polyorganosiloxane. Les composés (C), (D), (F), (G), (H) et (I) peuvent être mis en oeuvre dans la partie 1, la partie 2 ou dans les deux parties 1 et 2. 30 Dans le cadre d'un système précurseur bicomposant, on mélange ensemble généralement les parties 1, 2 et l'agent thixotropant (E), de façon à former la composition silicone prête à l'emploi, qui peut être appliquée sur les surfaces textiles. La viscosité des parties 1 et 2 et de leur mélange peut être ajustée en jouant sur les quantités des constituants et en choisissant les polyorganosiloxanes de viscosité différente. La composition silicone résultante comprenant les composés (A) à (E) et éventuellement (F) à (I) se présente avantageusement sous forme de gel. 10 L'étape d'enduction du procédé selon l'invention permet d'exercer une contrainte, notamment un cisaillement, sur la composition thixotrope permettant ainsi une diminution de sa viscosité pour son application sur la surface textile. L'étape d'enduction du procédé selon l'invention peut notamment être réalisée en utilisant 15 une racle, en particulier une racle sur cylindre, une racle en l'air ou une racle sur tapis, à l'aide d'une buse, par transfert, par rouleau lécheur, cadre rotatif, rouleau inverse "reverse roll", et/ou pulvérisation. La composition de l'invention peut être appliquée sur la surface textile de manière 20 continue, par exemple pour former une ou plusieurs bandes, ou en discontinue, par exemple de façon à former des points. On procède ensuite éventuellement au chauffage et à la réticulation, de préférence par air chaud ou rayonnement electro-magnétique, par exemple infra- 25 rouges, notamment de 10 secondes à 10 minutes, à une température de réticulation sans dépasser la température de dégradation de la surface textile. Le séchage est généralement effectué de manière à obtenir un toucher sec de la composition silicone réticulée. 30 On entend par surface textile au sens de l'invention, un terme générique englobant toutes les structures textiles. Les surfaces textiles peuvent être constituées par n'importe quels fils, fibres, filaments et/ou autres matières. Elles comprennent notamment les étoffes souples, qu'elles soient tissées, collées, tricotées, tressées, en feutre, aiguilletées, cousues, ou réalisées par un autre mode de fabrication. Ces surfaces textiles peuvent être ajourées, c'est à dire comprendre des espaces libres non constitués de textile. Pour que l'enduction de la composition silicone de l'invention soit efficace, il est préférable que la plus petite des dimensions de ces espaces libres soient inférieure à 5 mm, notamment inférieurs à 1 mm. Par fil, on entend par exemple un objet multifilamentaire continu, un fil continu obtenu par assemblage de plusieurs fils ou un filé de fibres continu, obtenu à partir d'un unique type de fibres, ou d'un mélange de fibres. Par fibre, on entend par exemple une fibre courte ou longue, une fibre destinée à être travaillée en filature ou pour la fabrication d'articles non tissés ou un câble destiné à être coupés pour former des fibres courtes. La surface textile peut parfaitement être constituée de fils, fibres et/ou filaments ayant subis une ou plusieurs étapes de traitements avant la réalisation de la surface textile, tels que par exemple des étapes de texturation, d'étirage, d'étirage-texturation, d'ensimage, de relaxation, de thermofixation, de torsion, de fixation, de frisage, de lavage et/ou de teinture. Selon l'invention, tout type de matière textile peut être utilisé pour la fabrication des surfaces textiles. A titre indicatif, on peut citer : -les textiles naturels, tels que : les textiles d'origine végétale, comme le coton, le lin, le chanvre, la jute, la coco, les fibres cellulosique du papier ; et les textiles d'origine animale, comme la laine, les poils, le cuir et les soies ; - les textiles artificiels, tels que : les textiles cellulosiques, comme la cellulose ou ses dérivés ; et les textiles protéiniques d'origine animale ou végétale ; et - les textiles synthétiques, tels que le polyester, le polyamide, les alcools polymalliques, le chlorure de polyvinyle, le polyacrylonitrile, les polyoléfines, l'acrylonitrile, les copolymères (méth)acrylate-butadiène-styrène et le polyuréthane. Les textiles synthétiques obtenus par polymérisation ou polycondensation peuvent notamment comprendre dans leur matrice différents types d'additifs, tels que des pigments, des délustrants, des matifiants, des catalyseurs, des stabilisants chaleur et/ou lumière, des agents anti-statiques, des ignifugeants, des agents anti-bactériens, anti-fongiques, et/ou anti-acariens. Comme type de surfaces textiles, on peut citer notamment les surface obtenues par entrecroisement rectiligne des fils ou tissus, les surfaces obtenues par entrelacement curviligne des fils ou tricots, les surface mixtilignes ou tulles, les surfaces nontissées et les surfaces composites. Parmi la multitude de surfaces textiles possibles utilisables dans le procédé de l'invention, on peut mentionner les feutres, les denims, les tissés jacquards, les aiguilletés, les cousus, les crochetés, les grenadines, les dentelles et dentelés, les damas, les voiles, les alpagas, les barathéas, les basins, les bouclés, les brocarts, les calicots, les velours, les canevas, les chiffons, les flockés, les encollés, les étamines, les tressés, les failles, les foulards, les gazes, les géotextiles, les jaspés, les matelassés, les touffetés, les organzas, les plissés, les rubans, et les toiles. La surface textile utilisée dans le procédé de la présente invention peut être constitué d'une ou plusieurs surfaces textiles, identiques ou différentes, assemblées par diverses manières. La surface textile peut être mono- ou mufti- couche(s). La surface textile peut par exemple être constituée d'une structure multicouche pouvant être réalisée par différents moyens d'assemblage, tels que des moyens mécaniques comme la couture, le soudage, ou le collage par point ou continu. La surface textile peut, outre le procédé d'enduction selon la présente invention, subir un ou plusieurs autres traitements subséquents, également appelés traitement de finition ou d'ennoblissement. Ces autres traitements peuvent être effectués avant, après et/ou pendant ledit procédé d'enduction de l'invention. Comme autres traitements subséquents, on peut notamment citer : la teinture, l'impression, le contrecollage, l'enduction, l'assemblage avec d'autres matériaux ou surfaces textiles, le lavage, le dégraissage, le préformage ou le fixage. Les surfaces textiles, telles quelles ou transformées en articles textiles, peuvent être utilisées dans de nombreuses applications, telles que, par exemple, dans le domaine de l'habillement, notamment la lingerie comme les dentelles de hauts de bas ou de soutien-gorge, et les articles d'hygiène, tels que des bandes de contention ou des pansements. Un langage spécifique est utilisé dans la description de manière à faciliter la compréhension du principe de l'invention. Il doit néanmoins être compris qu'aucune limitation de la portée de l'invention n'est envisagée par l'utilisation de ce langage spécifique. Des modifications, améliorations et perfectionnements peuvent notamment être envisagés par une personne au fait du domaine technique concerné sur la base de ses propres connaissances générales. Le terme et/ou inclut les significations et, ou, ainsi que toutes les autres combinaisons possibles des éléments connectés à ce terme. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif. PARTIE EXPERIMENTALE Exemple 1 : Compositions Partie 1 du bi-composant Dans un réacteur à température ambiante, on mélange : - 16,9 parties en poids d'une huile PDMS bloquée par des motifs triméthylsiloxy ayant une viscosité de 50 mPa.s - 60,3 parties en poids de silice traitée, comme décrit ci-dessous. - 4,5 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 600 mPa.s - 10 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 60000 mPa.s - 8,2 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 100000 mPa.s - 0,024 parties en poids de catalyseur de type complexe de Karstedt (10 Io élément platine) 0,07 parties en poids d'inhibiteur divinyl tétraméthyl disiloxane Partie 2 du bi-composant Dans un réacteur à température ambiante on mélange : - 9,2 parties en poids d'une huile PDMS bloquée par des motifs triméthylsiloxy ayant une viscosité de 5C) mPa.s - 60,4 parties en poids de silice traitée, comme décrit ci-dessous. - 4,5 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 600 mPa.s - 10 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 60000 mPa.s -8,2 parties en poids d'une huile PDMS a, w vinylée ayant une viscosité de 100000 mPa.s - 6,25 parties en poids de PDMS a, w hydrogénosilylée (taux de SiH = 7,5% 15 en poids) - 1,4 parties en poids de copolymère diméthyl siloxane méthylhydrogeno siloxane a, w hydrogénosilylée (c'est-à-dire comprenant des motifs SiH en bout de chaîne et dans la chaîne siloxane). Taux de SiH = 7,% en poids. 20 La silice traitée est une suspension de silice de surface spécifique de 200m2/g traitée par de l'hexaméthyldisilazane dans une huile PDMS a, w vinylée de viscosité 600 mPa.s. La composition comparative 1 est obtenu par mélange à température ambiante de 25 100 parties de 1 et 100 parties de 2. La composition 1 comprend en outre 1 partie d'un agent thixotropant d'additif E1. La composition 2 comprend en outre 1 partie d'un agent thixotropant d'additif E2. Additif El 30 Agent thixotropant de formule (10) dans laquelle R=méthyle, x=75, y=7, Z est un radical avec R'=propylène, R3=hydroxyle, R2 étant composé de 22 motifs d'oxyde d'éthylène et 22 motifs d'oxyde de propylène. Additif E2 Agent thixotropant de formule (9) dans laquelle x" est égal à 700 et y" est égale à 10. Les compositions 1, 2 et comparative 1 présentent toutes une dureté shore A de 11. Exemple 2 : Enduction d'une dentelle Les compositions 1, 2 et comparative 1 sont déposées en cordon à l'aide d'une buse pour ajuster un dépôt de 0,1 ou 0,3 mm du mélange sur la surface interne, celle destinée à être en contact avec la peau, d'une dentelle standard tricotée à base de polyamide, polyester et élasthanne. Cette dentelle ayant des propriétés élastomériques dans le sens de la longueur avec un allongement entre 100 et 200 %. La dentelle enduite des compositions est ensuite passée dans une étuve à 130 C pendant 2 minutes pour effectuer la réticulation des compositions silicones. On observe avec la dentelle enduite de composition comparative 1 que ladite 20 composition a enrobée en profondeur les fibres de la dentelle et qu'elle apparaît sur les deux surfaces de la dentelle. Ceci rend cette dentelle inadaptée à une future teinture. On observe avec la dentelle enduite de la composition 1 ou la composition 2, que 25 les compositions sont restées en surface et n'ont pas enrobées en profondeur les fibres de la dentelle et qu'elles n'apparaissent pas sur la surface externe de la dentelle, celle qui n'est pas en contact avec la peau. Ceci rend ces dentelles revêtues parfaitement adaptées à une future teinture, tout en évitant un désagrément esthétique. 30 La propriété tack des dentelles enduites est mesurée sur un Probe-Tack Tester PT-1000 selon la norme ASTM D2979. Les résultats sont mentionnés dans le tableau suivant :15 Tableau 1 Composition comparative 1 Composition 1 Epaisseur déposée Tack (g/cm) Tack (g/cm) 0,1 mm 75 101 0,3 mm 116 127 | La présente invention concerne un procédé d'enduction d'une surface textile par une composition silicone élastomère réticulable par polyaddition ayant une propriété thixotropique. L'invention concerne également des articles textiles ainsi revêtus ayant une bonne adhérence vis-à-vis de la peau, tels que des vêtements et des dentelles. | 1. Procédé d'enduction d'une surface textile, dans lequel on dépose sur ladite surface textile une composition silicone élastomère thixotrope réticulable par réaction de polyaddition, et on procède éventuellement à sa réticulation, notamment par chauffage ; la composition silicone comprend au moins : - au moins deux polyorganosiloxanes réactifs (A), (B) entre eux en présence d'un catalyseur (C), pour permettre la réticulation par polyaddition ; - une charge minérale (D), préférentiellement de type silice, - un agent thixotropant (E), dans des proportions suffisantes pour conférer une thixotropie à la composition silicone réticulable par polyaddition, éventuellement une polyorganosiloxane (F), - éventuellement un inhibiteur de réticulation (G), éventuellement un promoteur d'adhérence (H), et - éventuellement un additif de formulation (I). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la composition comprend au moins un polyorganosiloxane (A) linéaire ou ramifié comprenant au moins deux groupements alcénylsilylés, et d'autre part d'au moins un polyorganosiloxane (B) linéaire ou ramifié comprenant au moins deux groupements hydrogénosilylés. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le polyorganosiloxane (A) comprend : 25 - au moins deux motifs siloxyles choisis parmi ceux de formules : Wa Zb SIO(4(a+b))l2 (1) dans laquelle : -les symboles W, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alcényle; 30 - les symboles Z, identiques ou différents, représentent chacun un groupe hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles,- a est 1 ou 2, de préférence 1, b est 0, 1 ou 2, et a+b = 1, 2 ou 3, et éventuellement - des motifs siloxyles de formule moyenne : Zc SiO(4-c)/2 (2) dans laquelle Z a la même signification que ci-dessus et c = 0, 1, 2 ou 3. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce 10 que le polyorganosiloxane (A) présente une viscosité dynamique comprise entre 200 mPa.s et 500000 mPa.s. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le polyorganosiloxane (B) comprend : 15 - deux motifs siloxyles de formule : Hd Le SIO(4(d+e))/2 (3) dans laquelle : - H est l'hydrogène, -les symboles L, identiques ou différents, représentent chacun un groupe 20 hydrocarboné monovalent non hydrolysable, exempt d'action défavorable sur l'activité du catalyseur, éventuellement halogéné et, de préférence choisi parmi les groupes alkyles ainsi que parmi les groupes aryles, - d est 1 ou 2, e est 0, 'l ou 2 et d + e = 1, 2 ou 3 ; et éventuellement 25 des motifs siloxyles de formule moyenne : Lg SiO(4-g)/2 (4) dans laquelle L a la même signification que ci-dessus et g = 0, 1, 2 ou 3. 30 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le polyorganosiloxane (A) présente une viscosité dynamique comprise entre 5 mPa.s et 1000 mPa.s. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le catalyseur (C) consiste en au moins un métal, ou composé, du groupe du platine. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les charges minérales (D) sont des silices de combustion ou des silices de précipitation ayant une surface spécifique, mesurée selon les méthodes BET, d'au moins 50 m2/g. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les charges minérales (D) de type silice sont traitées par un agent de compatibilisation. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce 15 que les charges minérales (D) de type silice sont ajoutées à la composition silicone sous forme de suspension dans une huile silicone. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est choisi dans le groupe comprenant : 20 - les épaississants inorganiques, tels que les poudres de téflon, l'acide borique et les borates, les titanates, les aluminates, les zirconates ; - les composés portant des groupements hydroxyles ; - les composés à base de polyéthylène et/ou polypropylène ; - les composés comprenant des fonctions amines cycliques ; et 25 - les composés de type polyéther ou comprenant des groupements polyéther. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est une cire cristalline de polyethylène ou de polypropylène portant éventuellement des groupements fluorés. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est un composé de type silicone portant des fonctions amine cycliques, notamment piperidinyle. 3014. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est un polyorganosiloxane ayant par molécule au moins un motif de formule générale : (R)a(X)bZSi(0) (3-(a+b))/2 (5) dans laquelle : • les symboles R sont identiques ou différents et représentent un radical 10 hydrocarboné monovalent choisi parmi les radicaux alkyles, ayant de 1 à 4 atomes de carbone, phényle et trifluoro-3,3,3 propyle ; • les symboles X sont identiques ou différents et représentent un radical monovalent choisi parmi un groupement hydroxyle, un radical alcényle et un radical alkoxy, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 3 atomes de carbone ; 15 Z représente un reste à groupe(s) pipéridinyle(s) stériquement encombré(s) choisi parmi : • les restes de formule : R2 2 ùR1-UùE NR' 20 dans laquelle : - R1 est un radical hydrocarboné divalent choisi parmi : - les radicaux alkylènes, linéaires ou ramifiés, ayant de 2 à 18 atomes de carbone ; - les radicaux alkylène-carbonyle dont la partie alkylène, linéaire ou ramifiée, 25 comporte 2 à 20 atomes de carbone ; -les radicaux alkylène-cyclohexylène dont la partie alkylène, linéaire ou ramifiée, comporte de 2 à 12 atomes de carbone et la partie cyclohexylène comporte un groupement -OH et éventuellement 1 ou 2 radicaux alkyles ayant de 1 à 4 atomes de carbone ;5- les radicaux de formule - R4-O-R5- dans laquelle les radicaux R4 et R5 identiques ou différents représentent des radicaux alkylènes ayant 1 à 12 atomes de carbone ; - les radicaux de formule -R4-O-R5- dans laquelle les radicaux R4 et R5 ont les significations indiquées précédemment et l'un d'entre-eux ou les deux sont substitués par un ou deux groupement(s) OH ; - les radicaux de formules -R4-COO-R5 et -R4-OCO-R5- dans lesquelles R4 et R5 ont les significations précédentes ; - les radicaux de formule -R6-O-R7-O-CO-R8- dans laquelle R6, R7 et R8, identiques ou différents, représentent des radicaux alkylènes ayant de 2 à 12 atomes de carbone et le radical R7 est éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ; - U représente -O-ou -NR9-, R9 étant un radical choisi parmi : un atome d'hydrogène ; un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; un radical divalent -R1- ayant la signification indiquée précédemment, l'un des liens valentiels étant relié à l'atome d'azote de -NR9-, l'autre étant relié à un atome de silicium ; et un radical divalent de formule : R2 R -Rl0 N-f N-R3 RI \ R2 R2 dans laquelle R1 a la signification indiquée précédemment, R2 et R3 ont les significations indiquées ci-après et R10 représente un radical alkylène, linéaire ou ramifié, ayant 1 à 12 atomes de carbone, l'un des liens valentiels (celui de R10) étant relié à l'atome d'azote de -NR9-, l'autre (celui de R1) étant relié à un atome de silicium ; - R2 sont des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi les radicaux alkyles, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 3 atomes de carbone et phényle ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou le radical R2 ; • et ceux de formule : R2 R ùR' N R R 2 dans laquelle : - R'1 est choisi parmi un radical trivalent de formule : CO- -(CHZ) CH où m représente un nombre de 2 à 20, CO ù et un radical trivalent de formule : ù (CH2)n où n représente un nombre de 2 à 20 ; - U' représente -O- ou -NR11_ R11 étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone ; - R2 et R3 ont les mêmes significations que celles données précédemment ; • a est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; 15 b est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; ^ la somme a + b est au plus égale à 2, et éventuellement au moins un autre motif siloxyle de formule : 20 (R)c(X)dVSI(0)(g-(c+d))/2 (6) dans laquelle : • les symboles R et X ont les mêmes significations que celles données ci-avant ;. le symbole V représente : un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 5 à 20 atomes de carbone ; un radical de formule -(CH2)p-COO-R12 dans laquelle p représente un nombre de 5 à 20 et R12 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 12 atomes de carbone ; un radical de formule -(CH2)q-O-R13 dans laquelle q représente un nombre de 3 à 10 et R13 représente un atome d'hydrogène, un enchaînement oxyde d'éthylène, un enchaînement oxyde de propylène, un enchaînement mixte oxyde d'éthylène + oxyde de propylène ou un radical acyle ayant de 2 à 12 atomes de carbone ; • c est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; d est un nombre choisi parmi 0, 1 et 2 ; • la somme c + d est au plus égale à 2, et éventuellement d'autre(s) motif(s) siloxyle(s) de formule : 15 (R)e(X)f Si(0)(4_(e+f))/2 (7) dans laquelle : • R et X ont les mêmes significations que celles données précédemment ; • e est un nornbre choisi parmi 0, 1, 2 et 3 ; 20 f est un nombre choisi parmi 0, 1, 2 et 3 ; et • la somme e + f est au plus égale à 3. moyenne : 114 R R R R14 siù O Si-0 Si -y (8) Y Si-O Si-O R14 z V R R14 r s ùt dans laquelle : 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'agent thixotropant est un polydiorganosiloxane linéaire de formule 25 30 • les symboles R, Z et V ont les significations données ci-avant ; • le symbole Y représente un radical monovalent choisi parmi les radicaux R, Z, V et X ; • les symboles R14 sont identiques ou différents et représentent un radical monovalent choisi parmi un radical R et un radical X tel que défini ci-avant ; r, s et t sont égaux à zéro ou représentent des nombres entiers ou fractionnaires supérieurs à zéro, avec la condition supplémentaire selon laquelle si r = 0, au moins un des deux radicaux Y représente le radical Z. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est un polyorganosiloxane comprenant au moins un groupement porteur de motifs polyoxyalkylènes, lié à un ou plusieurs silicium dudit polyorganosiloxane ; les radicaux alkyles des motifs polyoxyalkylènes comprenant notamment de 1 à 6 atomes de carbone ; le groupement pouvant comprendre de 1 à 30 motifs polyoxyalkylènes. 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'agent thixotropant (E) est un composé de formule : R R ( 1 ( 1 R3SiO- 1 Siù0 Jx{ Siù0 L SiR3 (10) R z dans laquelle : - R est un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un radical méthyle, les radicaux R pouvant être identiques ou différents ; - Z est un radical de formule -R1-(R2)n-R3; avec R1 étant un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, R2 étant un enchaînement d'oxydes alkylènes identiques ou différents, R3 est un atome d'hydrogène, un hydroxyle ou un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 6 atomes de carbone ; - x est compris entre 2 et 100, préférentiellement entre 5 et 75 ; et y est compris entre 1 et 30, préférentiellement entre 3 et 15. 36 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la composition silicone comprend les constituants (A) à (I) dans les proportions suivantes, en pourcentage en poids sur sec par rapport à la masse totale : (A) 1 à 80 de préférence 10 à 60 (B) 0,1 à 20 de préférence 0,5 à 10 (C) 0,001 à 0,4 de préférence 0,005 à 0,1 (D) 10 à 90 de préférence 10 à 80 (E) 0,1 à 10 de préférence 0,5 à 5 (F) 0 à 80 de préférence 5 à 50 (G) 0 à 0,5 de préférence 0,005 à 0,3 (H) 0, 01 à 10 de préférence 0,05 à 5 (I) 0 à 20 de préférence 0,01 à 10 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que l'on applique sur la surface textile une composition silicone obtenue par mélange d'une ou plusieurs compositions comprenant les composés (A) à (D) et éventuellement (F) à (1), avec une composition comprenant au moins l'agent thixotropant (E). 20. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que la composition silicone comprenant les composés (A) à (D) et éventuellement (F) à (I), en absence de l'agent thixotropant (E), présente une viscosité dynamique inférieure à 100000 mPa.s 21. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que l'enduction être réalisée en utilisant une racle, à l'aide d'une buse, par transfert, par rouleau lécheur, cadre rotatif, rouleau inverse "reverse roll", et/ou pulvérisation. 22. Surface textile enduite susceptible d'être obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 21. | D,A,C | D06,A41,C08,D04 | D06M,A41D,C08J,C08K,C08L,D04C | D06M 15,A41D 31,C08J 3,C08K 3,C08L 83,D04C 1 | D06M 15/643,A41D 31/00,C08J 3/24,C08K 3/36,C08L 83/04,D04C 1/02 |
FR2895698 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PLAQUE D'IMPRESSION AVEC UN MOTIF FIN AU MOYEN D'UN CHAMP ELECTRIQUE. | 20,070,706 | La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une plaque, et plus particulièrement un procédé de fabrication d'une plaque d'impression avec un motif fin au moyen d'un champ électrique. En général, un dispositif d'affichage à cristaux liquides commande le facteur de transmission lumineuse de molécules de cristaux liquides en contrôlant leur orienta- Lion par l'intermédiaire d'un champ électrique, affichant de ce fait une image. A cette fin, le dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un panneau d'affichage à cristaux liquides où des cellules de cristaux liquides sont agencées en forme de matrice, et un circuit d'attaque destiné à attaquer le panneau d'affichage à cristaux liquides. La figure 1 est une vue en plan en perspective éclatée représentant un panneau d'affichage à cristaux liquides de l'art antérieur. Le panneau d'affichage à cristaux liquides, tel que représenté sur la figure 1, comporte un substrat 70 de transistor à couche mince et un substrat 80 de filtre coloré qui sont collés entre eux en se faisant face l'un l'autre, des molécules de cristaux liquides 90 étant disposées entre eux. Le substrat 70 de transistor à couches minces comporte: une ligne 71 de grille et une ligne 72 de données qui se croisent l'une l'autre; un transistor à couche mince 73 formé au niveau du croisement des lignes 71 et 72 de grille et de données; une électrode de pixel connectée au transistor à couches minces 73; et un film d'alignement inférieur (non représenté) sur l'électrode 74 de pixel pour aligner les molécules de cristaux liquides 90. Le transistor à couche mince 73 comporte: une couche semiûconductrice (non représentée) formant un canal; une électrode source (non représentée) connectée à la ligne 72 de données; et une électrode drain (non représentée) faisant face à l'électrode source avec le canal entre elles. Dans ce contexte, la couche semiûconductrice comporte une couche active (non représentée) qui foinie un canal entre l'électrode source et l'électrode drain, et une couche de contact ohmique (non représentée) qui est située sur la couche active pour fournir un contact ohmique entre l'électrode source et la couche active au niveau d'une extrémité de la couche active et entre l'électrode drain et la couche active au niveau d'une autre extrémité de la couche active. Le substrat 80 de filtre coloré comporte: une matrice à fond noir 81 destinée à empêcher une infiltration de lumière; un filtre coloré 82 destiné à produire une couleur; une électrode commune 83 formant un champ électrique vertical avec R ' dOrevets'25300'25316-060531-tradiXTcorrMRH doc - Ier juin 2006-113 l'électrode 74 de pixel; et un film d'alignement supérieur 84 sur l'électrode commune 83 pour aligner les molécules de cristaux liquides 90. Le film d'alignement 84 agit pour aligner des molécules de cristaux liquides 90, disposées entre le substrat 70 de transistor à couches minces et le substrat 80 de filtre coloré, dans une direction choisie initiale. Des rainures d'alignement (non représentées) le long desquelles les molécules de cristaux liquides se mettent en ligne sont formées dans le film d'alignement 84 au moyen d'un procédé de frottement dans lequel un film organique, tel qu'un polyimide, est utilisé comme film d'alignement. La ligne de grille, la ligne de données, la couche active peuvent être formées sur le substrat de transistor à couches minces au moyen d'une pluralité de procédés de modelage des contours qui comportent l'utilisation de masques. En outre, la matrice à fond noir et les filtres colorés peuvent être formés sur le substrat de filtre coloré au moyen d'une pluralité de procédés de modelage des contours qui comportent l'utilisation de masques. Ces procédés de modelage de contours comprennent de nombreux procédés, tels qu'un procédé de dépôt en couche mince, un procédé de nettoyage, un procédé de photolithographie, un procédé de gravure, et un procédé d'élimination de résine photosensible, etc. Ainsi, un procédé de modelage des contours au moyen d'un masque présente l'inconvénient d'avoir un coût de fabrication élevé en raison de sa complexité. Pour résoudre ce procédé, un procédé d'impression offset destiné à transférer un motif sur le substrat de transistor à couches minces ou le substrat de filtre coloré a été mis au point, procédé dans lequel le motif est imprimé par une plaque d'impression. Le motif est formé sur la plaque d'impression par étalement d'une résine photosensible sur la plaque d'impression au moyen d'un rouleau puis durcissement partiel de la résine photosensible. Les figures 2A à 2H illustrent des étapes d'un procédé de production d'une plaque d'impression dans lequel un motif fin gravé de manière isotrope de l'art antérieur est formé. Ciùaprès, en se référant aux figures 2A à 2H, un procédé destiné à former un motif fin sur un substrat au moyen d'un procédé d'impression offset de l'art antérieur sera décrit en détail. Tout d'abord, tel que représenté sur la figure 2A, une couche métallique conductrice 12 est formée sur une plaque d'impression 11 au moyen d'une technique de dépôt, tel qu'un procédé de pulvérisation, etc. La couche conductrice 12 formée sur la plaque d'impression 11 est constituée d'un métal conducteur ou d'une combinaison de métaux conducteurs, tels que du chrome (Cr), du molybdène (Mo), du cuivre (Cu) et de l'ITO (oxyde d'étainùindium). Puis, tel que représenté sur la figure 2B, des procédés d'exposition et de développement sont mis en oeuvre par étalement d'une résine photosensible 20 sur la couche métallique conductrice 12 et utilisation d'un masque pour faire durcir la R `\Rrevets~25300\25316-060531-tradTXTcffl MRH doc - ter juin 2006- 2/13 résine photosensible 20 au moyen d'une lumière ultraviolette de façon à former un motif fin de résine photosensible sur la couche métallique conductrice 12. Après que les procédés d'exposition et de développement de la résine photo-sensible 20 ont été mis en oeuvre tel que décrit ciùdessus, un motif de résine photo- sensible 20A exposant une couche métallique conductrice 12 sur la plaque d'impression I 1 est formé par élimination de la partie exposée de la résine photosensible 20, tel que représenté sur la figure 2C. Un procédé de gravure est mis en oeuvre sur la couche métallique conductrice 12 exposée par le motif de résine photosensible 20A, tel que représenté sur la figure 2D. Après le procédé de gravure, l'ensemble du motif de résine photosensible 20A formé sur la couche métallique conductrice 12 gravée est éliminé. Ainsi, un motif métallique 12A utilisé comme réserve de gravure lors de la formation d'un motif fin sur la plaque d'impression 11 est formé, tel que représenté sur la figure 2E. Après formation du motif métallique 12A sur la plaque d'impression 11, un procédé de gravure est mis en oeuvre sur la zone exposée de la plaque d'impression 11 au moyen du motif métallique 12A formé sur la plaque d'impression 11 comme réserve de gravure, tel que représenté sur la figure 2F. Pendant que le procédé de gravure est mis en oeuvre sur la zone de la plaque d'impression 11 exposée à travers le motif métallique 12A agissant comme réserve de gravure, la zone de la plaque d'impression 11 est simultanément gravée dans les deux directions verticale et horizontale à l'intérieur de la plaque d'impression 11, tel que représenté sur la figure 2G. Après gravure de la plaque d'impression 11, le motif métallique 12A agissant comme réserve de gravure sur la plaque d'impression I l est éliminé par un autre procédé de gravure. Le motif 11A gravé dans la plaque d'impression a une profondeur D dans une direction verticale qui est égale à la largeur W du motif dans la direction horizontale, tel que représenté sur la figure 2H. Dans le cas de la formation d'un motif dans la plaque d'impression 11 au moyen de procédé de l'art antérieur décrit ciùdessus, la plaque d'impression I l est gravée de manière isotrope dans les deux directions horizontale et verticale pendant que le procédé de gravure est mis en oeuvre à travers le motif métallique 12A agissant comme réserve de gravure, tel que représenté sur la figure 2G. Par conséquent, il est difficile de former un motif fin 11A ayant une largeur de motif inférieure à la profondeur du motif. Par conséquent, la présente invention concerne un procédé de fabrication d'une plaque d'impression avec un motif fin gravé de manière anisotrope au moyen d'un R Brevets'25300125316-060531.tradTXTcorrMRH doc - ler juin 2006 - 3113 champ électrique qui atténue sensiblement un ou plusieurs des problèmes dus aux limites et aux inconvénients de l'art antérieur. Par conséquent, un objet de la présente invention consiste à fournir un procédé de fabrication d'une plaque d'impression pour former précisément un motif fin. Des caractéristiques et avantages supplémentaires de l'invention seront exposés dans la description suivante, et découleront en partie de la description, ou peuvent être appris par la mise en pratique de l'invention. Les objectifs et autres avantages de l'invention seront réalisés et atteints par la structure particulièrement indiquée dans le mémoire descriptif et les revendications de celleûci ainsi que les dessins annexés. Pour atteindre ces objectifs et d'autres de l'invention, un procédé de fabrication d'une plaque d'impression comprend les étapes consistant à former une première couche conductrice sur une surface supérieure d'une plaque d'impression, former une seconde couche conductrice sur une surface inférieure de la plaque d'impression, former un motif de réserve de gravure par gravure d'une partie de la première couche conductrice, immerger la plaque d'impression, la seconde couche conductrice et le motif de réserve de gravure dans une solution électrolytique, et appliquer un champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice de sorte que la solution électrolytique soit dissociée pour former un motif dans la plaque d'impression. Selon un autre aspect, un procédé de fabrication d'une plaque d'impression comprend les étapes consistant à former une première couche métallique sur une surface supérieure d'une plaque d'impression, former une seconde couche métallique sur une surface inférieure de la plaque d'impression, former un motif métallique par gravure d'une partie de la première couche métallique pour exposer une zone de la plaque d'impression, immerger la plaque d'impression, la seconde couche métallique et le motif métallique dans une solution électrolytique, et graver la zone exposée de la plaque d'impression avec un champ électrique entre le motif métallique et la seconde couche métallique pour former un motif dans la plaque d'impression. Selon encore un autre aspect, un procédé de fabrication d'une plaque d'impres- sion comprend les étapes consistant à former une première couche conductrice sur une surface supérieure d'une plaque d'impression, former une seconde couche conductrice sur une surface inférieure de la plaque d'impression, former un motif de réserve de gravure par gravure d'une partie de la première couche conductrice pour exposer une zone de la plaque d'impression, immerger la plaque d'impression, la seconde couche conductrice et le motif de réserve de gravure dans une solution électrolytique, et appliquer un champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice pour former un motif dans la plaque d'impression dans laquelle une profondeur du motif est supérieure à une largeur du motif. R Brecets\25300`25316-060531-tradTXTcorrMRH doc - ter juin 2006 - 3/13 Il faut comprendre que la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention selon les revendications. Les dessins annexés, qui sont compris pour fournir une meilleure compréhen- Sion de l'invention et sont incorporés dans ce mémoire descriptif et en font partie, illustrent des modes de réalisation de l'invention et en même temps que la description servent à expliquer les principes de l'invention. Sur les dessins: la figure 1 est une vue plan en perspective éclatée représentant un panneau d'affichage à cristaux Iiquides de l'art antérieur; les figures 2A à 2H illustrent des étapes d'un procédé de production d'une plaque d'impression où un motif fin gravé de manière isotrope de l'art antérieur a été formé; la figure 3 est une vue en coupe transversale d'une plaque d'impression dans laquelle un motif fin gravé de manière anisotrope est formé au moyen d'un champ 15 électrique selon un mode de réalisation de la présente invention; et les figures 4A à 4H représentent les étapes d'un procédé de production destiné à former la plaque d'impression avec un motif gravé de manière anisotrope au moyen d'un champ électrique selon un mode de réalisation de la présente invention. Référence sera maintenant faite en détail aux modes de réalisation préférés de 20 la présente invention dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'une plaque d'impression dans laquelle un motif fin gravé de manière anisotrope est formé au moyen d'un champ électrique selon un mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 3, un motif fin 110A dans une plaque d'impression 110 est gravé plutôt selon 25 une direction verticale que selon une direction horizontale. Par conséquent, la largeur W' de motif du motif fin 110A est inférieure à la profondeur D' du motif fin 110A. Les figures 4A à 4H représentent des étapes d'un procédé de production destiné à former la plaque d'impression avec un motif gravé de manière anisotrope au moyen d'un champ électrique selon un mode de réalisation de la présente invention. Ci 30 après, en se référant aux figures 4A à 4H, un procédé de fabrication d'une plaque d'impression dans laquelle un motif fin est gravé de manière anisotrope au moyen d'un champ électrique est expliqué. Tout d'abord, tel que représenté sur la figure 4A, les couches conductrices 120 et 130 sont déposés sur les surfaces supérieure et inférieure de la plaque d'impression 35 110 au moyen d'un procédé de dépôt, tel qu'un procédé de dépôt par pulvérisation ou procédé de dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PECVD). La plaque d'impression 110 peut être en verre. Les couches conductrices 120 et 130 déposées sur les surfaces supérieure et inférieure de la plaque d'impression 110 sont consti- R \Brevets\25300\25316-060531-tradTXTCmrNtRt1 doc lei juin 2006 - 513 tuées d'un métal ou d'une combinaison de métaux qui ne s'électrolysent pas dans une solution d'acide fluorhydrique, tel que du chrome (Cr), du molybdène (Mo), du cuivre (Cu) ou un oxyde d'étainûindium (ITO). Après formation des couches conductrices 120 et 130, qui ne s'électrolysent pas dans une solution d'acide fluorhydrique, sur les surfaces supérieure et inférieure de la plaque d'impression 110, des résines photosensibles 210 et 220 sont respectivement étalées sur l'ensemble des couches conductrices 120 et 130. Après que les résines photosensibles 210 et 220 ont été étalées sur les couches conductrices 120 et 130 sur les surfaces supérieure et inférieure de la plaque d'impression 110, des procédés d'exposition et de développement sont mis en oeuvre sur la résine photosensible 210 au moyen d'un masque, ce qui forme de ce fait un motif 210A de résine photosensible pour exposer une zone de la couche conductrice 120, qui est formée sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110, tel que représenté sur la figure 4C. Après formation du motif 210A de résine photosensible sur la couche conductrice 120, tel que représenté sur la figure 4D, un procédé de gravure est mis en oeuvre sur la zone de la couche conductrice 120 exposée par le motif 210A de résine photo-sensible, ce qui forme de ce fait le motif métallique 120A, qui agit comme une réserve de gravure pour la plaque d'impression 110. Le motif métallique 120A formé sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110 non seulement agit comme une réserve de gravure, mais peut également agir comme une électrode recevant de l'énergie provenant d'une source extérieure en même temps que la couche conductrice 130 formée sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110 agissant comme une autre électrode. En outre, le motif 210A de résine photosensible qui réside sur le motif métallique 120A formé sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110 et la résine photosensible 220 qui réside sur la couche conductrice 130 formée sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110 peuvent agir pour concentrer le champ électrique dans une direction verticale à travers la plaque d'impression 110 entre le motif métallique 120A et la couche conductrice 130 formée sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110. Après formation du motif métallique 120A, un procédé de masquage est mis en oeuvre sur la résine photosensible 220 sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110 et sur le motif 210A de résine photosensible formé sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110, ce qui forme de ce fait des zones de trou de contact A, tel que représenté sur la figure 4E. Les zones de trou de contact A sont destinées à appliquer une énergie délivrée depuis l'extérieur d'un côté à l'autre de la plaque d'impression 110 entre le motif métallique 120A et la couche conductrice 130. R.113revets\25300125316-060531-rradTXTcorrMR!1 doc ter juin 2006 - 613 Après formation des zones de trou de contact A destinées à recevoir l'énergie externe, l'énergie est délivrée à la couche conductrice 130 et au motif métallique 120 ouvert à travers la zone de trou de contact A qui est formée dans la résine photo-sensible 220 et le motif 210A de résine photosensible pendant que la plaque d'impression 110 est immergée dans une solution électrolytique, tel que représenté sur la figure 4F. A ce moment, l'énergie extérieure est délivrée de sorte qu'un potentiel (ù) soit délivré au motif métallique 120A sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110 et un potentiel (+) soit délivré à la couche conductrice 130 sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110. La solution dans laquelle la plaque d'impression 110 est immergée peut être une parmi des solutions qui peuvent former des ions de fluor (F) capables de dissoudre un composant en verre, tel qu'une solution HF, NH4F, ou KF. Lorsque l'on applique une énergie pendant que la plaque d'impression 110 est immergée dans la solution, les ions H+ dissociés dans la solution réagissent avec le motif métallique 120A formé sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110 pour générer de l'hydrogène H2 et les ions F dissociés dans la solution se déplacent vers la couche métallique conductrice 130 formée sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110 et agissent pour graver la plaque d'impression 110 dans une direction verticale en proportion du champ électrique, une formule chimique repré-sentant le procédé décrit ciùdessus étant représentée ciùaprès. [Formule chimique] 4V +4H+ +SiO2 > SiF4 + 2H2O A ce moment, le motif métallique 120A formé sur la surface supérieure de la plaque d'impression 110 écarte ou repousse l'ion F dissocié dans la solution en raison du potentiel (ù), mais au contraire, la couche conductrice 130 formée sur la surface inférieure de la plaque d'impression 110 attire l'ion F dissocié dans la solution en raison du potentiel (+). Par conséquent, les ions F dissociés dans la solution effectuent la majeure partie du gravure dans la direction verticale de la plaque d'impression 110 entre le motif métallique 120a et la couche conductrice 130 plutôt que dans la direction horizontale de la plaque d'impression 110. Ainsi, un motif fin 110A gravé de manière anisotrope davantage dans la direction verticale que dans la direction horizontale est formé dans la plaque d'impression 110, tel que représenté sur la figure 4G. Après que le motif fin 110A a été gravé de manière anisotrope, la résine photo- sensible 220 et le motif 210A de résine photosensible, qui sont formés sur le motif métallique 120A et la couche conductrice 130 sont éliminés au moyen d'un procédé de décapage. Puis, le motif métallique 120A et la couche conductrice 130 sont ensuite gravés pour achever la plaque d'impression 110 dans laquelle le motif fin R IBrcvets`'25300\25316-060531-tradTXTcorrMRH doc Icr juin 2006 - 7/13 110A a été gravé de manière anisotrope davantage dans la direction verticale W' que dans la direction horizontale D', tel que représenté sur la figure 4H. Tel que décrit ciùdessus, le procédé de fabrication d'une plaque d'impression selon des modes de réalisation de la présente invention met en oeuvre un procédé de gravure sur la plaque d'impression, qui est immergée dans une solution électrolytique, au moyen de champs électriques de telle sorte que la plaque d'impression soit gravée de manière anisotrope pour former un motif fin ayant une profondeur D' supérieure à sa largeur W'. Les hommes du métier constateront que diverses modifications et variantes Io peuvent être apportées à la présente invention sans s'éloigner de l'esprit ou de la portée de l'invention. Ainsi, la présente invention est destinée à couvrir les modifications et variantes de cette invention à condition qu'elles s'inscrivent dans la portée selon les revendications annexées et leurs équivalents. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir 15 desquels on pourra prévoir d'autres modes de réalisation et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. R'Brevets\25300\25316-060531-tradTXTcorrMRH doc - ler juin 2006 - 8/13 | Procédé de fabrication d'une plaque d'impression (11, 110) comprenant les étapes consistant à former une première couche conductrice (120) sur une surface supérieure d'une plaque d'impression (11, 110), former une seconde couche conductrice (130) sur une surface inférieure de la plaque d'impression (11, 110), former un motif de réserve de gravure par gravure d'une partie de la première couche conductrice (120), immerger la plaque d'impression (11, 110), la seconde couche conductrice (130) et le motif de réserve de gravure dans une solution électrolytique, et appliquer un champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130) de sorte que la solution électrolytique soit dissociée pour former un motif fin gravé de manière anisotrope dans la plaque d'impression (11, 110). | 1. Procédé de fabrication d'une plaque d'impression (1l, 110) compre- nant les étapes consistant à: o former une première couche conductrice (120) sur une surface supérieure d'une plaque d'impression (11, 110); o former une seconde couche conductrice (130) sur une surface inférieure de la plaque d'impression (11, 110); o former un motif de réserve de gravure par gravure d'une partie de la première 10 couche conductrice (120); o immerger la plaque d'impression (I1, 110), la seconde couche conductrice (130) et le motif de réserve de gravure dans une solution électrolytique; et o appliquer un champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130) de sorte que la solution électrolytique soit dissociée 15 pour former un motif (11A) dans la plaque d'impression (Il, 110). 2. Procédé de fabrication selon la 1, comprenant en outre Ies étapes consistant à: o former une première couche (210) de résine photosensible sur la première couche 20 conductrice (120); o former une seconde couche (220) de résine photosensible sur la seconde couche conductrice (130); et o former un motif (20A, 210A) de résine photosensible par gravure d'une partie de la première couche (210) de résine photosensible pour former une ouverture dans 25 la première couche (210) de résine photosensible. 3. Procédé de fabrication selon la 2, dans lequel le motif (20A, 210A) de résine photosensible et la seconde couche (220) de résine photo-sensible concentre le champ électrique dans une direction verticale à travers la 30 plaque d'impression (11, 10) entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130). 4. Procédé de fabrication selon la 2, comprenant en outre l'étape consistant à: 35 o former des trous de contact dans le motif (20A, 210A) de résine photosensible et dans la seconde couche (220) de résine photosensible pour appliquer le champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130). R.\Brevcts\25300\25316-060917-LOI revs.doc - 18 septembre 2006 - 9113 5. Procédé de fabrication selon la 1, comprenant l'étape consistant à : o former finement le motif (11A) dans la plaque d'impression (11, 110) par gravure anisotrope. 6. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel l'étape d'application du champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130) comprend les étapes consistant à: o appliquer un potentiel négatif sur le motif de réserve de gravure; et o appliquer un potentiel positif sur la seconde couche conductrice (130). 7. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel les première et seconde couches conductrices (120, 130) comportent un métal ou une combinaison de métaux parmi du Cr, du Mo, du Cu et un oxyde d'étainùindium (ITO). 8. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel la solution électrolytique comprend des ions de fluor capables de graver du verre. 9. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel la solution électrolytique comprend une solution parmi une solution de HF, NI-14F, et KF. 10. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel la plaque d'impression (Il, 110) est en verre. 11. Procédé de fabrication d'une plaque d'impression (11, 110) comprenant les étapes consistant à: o former une première couche métallique sur une surface supérieure d'une plaque d'impression (11, 110); o former une seconde couche métallique sur une surface inférieure de la plaque d'impression (11, 110); o former un motif métallique (120A) par gravure d'une partie de la première couche métallique pour exposer une zone de la plaque d'impression (11, 110); o immerger la plaque d'impression (11, 110), la seconde couche métallique et le motif métallique (120A) dans une solution électrolytique; et o graver la zone exposée de la plaque d'impression (Il, 110) avec un champ électrique entre le motif métallique (120A) et la seconde couche métallique pour former un motif (11A) dans la plaque d'impression (11, 110). R\Brevets\25300\25316-060917-LAI ress doc -18 septembre 2006 - 10113t 12. Procédé de fabrication selon la 11, comprenant en outre les étapes consistant à: o former une première couche (210) de résine photosensible sur la première couche 5 métallique; o former une seconde couche (220) de résine photosensible sur la seconde couche métallique; et o former un motif (20A, 210A) de résine photosensible par gravure d'une partie de la première couche de résine photosensible (210) pour former une ouverture dans 10 la première couche (210) de résine photosensible. 13. Procédé de fabrication selon la 12, dans lequel le motif (20A, 210A) de résine photosensible et la seconde couche (220) de résine photo-sensible concentre le champ électrique dans une direction verticale à travers la 15 plaque d'impression (11, 110) entre le motif métallique (120A) et la seconde couche métallique. 14. Procédé de fabrication selon la 12, comprenant en outre l'étape consistant à: 20 o former des trous de contact dans le motif (20A, 210A) de résine photosensible et dans la seconde couche (220) de résine photosensible pour appliquer le champ électrique entre le motif métallique (120A) et la seconde couche métallique. 15. Procédé de fabrication selon la 11, comprenant l'étape 25 consistant à : o former finement le motif (11A) dans la plaque d'impression (11, 110) par gravure anisotrope. 16. Procédé de fabrication selon la 11, dans lequel l'étape de 30 gravure de la zone exposée de la plaque d'impression (11, 110) comprend les étapes consistant à: o appliquer un potentiel négatif sur le motif métallique (120A); et o appliquer un potentiel positif sur la seconde couche métallique. 35 17. Procédé de fabrication selon la 11, dans lequel les première et seconde couches métalliques comprennent un métal ou une combinaison de métaux choisi parmi Cr, Mo, Cu et un oxyde d'étainûindium (ITO). R \Brevets\25300\25316-060917-LOI revsdoc - 18 septembre 2006 - I I/13 18. Procédé de fabrication selon la 11, dans lequel la solution électrolytique comprend des ions de fluor (F) capables de graver du verre. 19. Procédé de fabrication selon la 11, dans lequel la solution électrolytique comprend une solution parmi une solution de HF, NH4F, et KF. 20. Procédé de fabrication d'une plaque d'impression (11, 110) comprenant les étapes consistant à: o former une première couche conductrice (120) sur une surface supérieure d'une plaque d'impression (11, 110); o former une seconde couche conductrice (130) sur une surface inférieure de la plaque d'impression (11, 110); o former un motif de réserve de gravure par gravure d'une partie de la première couche conductrice (120) pour exposer une zone de la plaque d'impression (11, 110); o immerger la plaque d'impression (1I, 110), la seconde couche conductrice (130) et le motif de réserve de gravure dans une solution électrolytique; et o appliquer un champ électrique entre le motif de réserve de gravure et la seconde couche conductrice (130) pour former un motif (11A) dans la plaque d'impression (11, 110) dans laquelle une profondeur du motif (11A) est supérieure à une largeur du motif (11A). R^.Brevets\25300\25316-060917-LOI revs doc - 18 septembre 2006 - 12/13 | B,C,G | B41,C25,G02 | B41C,C25F,G02F | B41C 1,C25F 3,G02F 1 | B41C 1/02,C25F 3/14,G02F 1/13 |
FR2892043 | A1 | SYSTEME DE SURETE ANTIVOL D'UN OUTIL A ACTIONNEMENT MANUEL PORTATIF ET L'OUTIL ADAPTE DU SYSTEME. | 20,070,420 | L'invention concerne les outils portatifs utilisés dans le bâtiment, tels que des outils de scellement, de fixation, de clouage, de vissage, d'agrafage, de perforation, ou autres scies, ponceuses, etc.. Ces appareils sont maintenant couramment mis en vente dans des magasins io ou établissements commerciaux dits grandes surfaces , pour satisfaire une clientèle composée de particuliers ou de professionnels. Or ils sont couramment l'objet de vols à l'étalage. Pour éviter cet inconvénient, on a actuellement recours à un procédé 15 rudimentaire qui consiste à cadenasser les outils, comme on le fait pour tous les appareils électroniques ou électroménagers tels que les appareils de radio, téléphones, etc.. Cela oblige les vendeurs à engager le client intéressé à l'achat d'un outil à 20 aller préalablement le payer à une caisse ou à un poste de retrait avant de le décadenasser , sur présentation du ticket de vente, pour pouvoir être emporté. La démarche est donc gênante à la fois pour le client et le vendeur. On notera que le problème est le même dans les magasins de stockage 25 d'outils. La demanderesse a cherché un moyen plus pratique de prévention ou de sûreté contre ce type de vol et c'est ainsi qu'elle propose son invention. 30 Ainsi, l'invention concerne tout d'abord un système de sûreté antivol d'un outil à actionnement manuel portatif comportant, dans l'outil, un module de verrouillage ù déverrouillage électronique de l'outil pour bloquer ou autoriser son usage et, dans une station de contrôle, un module de commande du 2892043 -2 module de verrouillage ù déverrouillage de l'outil agencé pour le faire passer de l'état de verrouillage à l'état de déverrouillage. L'outil étant bloqué dans l'état de verrouillage avant de passer à la station de contrôle, en l'occurrence une caisse ou un poste de retrait, ce n'est qu'au passage à cette station de contrôle qu'il est déverrouillé et que son usage est autorisé. De préférence, le module de verrouillage de l'outil est agencé pour passer de io l'état de verrouillage à l'état de déverrouillage sous l'action d'une clé électronique de déverrouillage chargée par le module de commande de la station de contrôle dans le module de l'outil. Dans la forme de réalisation préférée du système et de l'outil de l'invention, 15 le module de verrouillage ù déverrouillage de l'outil comporte un microcontrôleur et une mémoire de stockage destinée à recevoir la clé électronique de déverrouillage et à être lue par le microcontrôleur pour le déverrouillage de l'outil. 20 Dans le système de l'invention, le chargement de la clé de déverrouillage de la station de contrôle dans l'outil peut s'effectuer par une liaison filaire ou radio grâce à un ordinateur du module de commande de la station de contrôle. L'invention concerne également l'outil à actionnement manuel portatif adapté 25 du système, comportant un module de verrouillage ù déverrouillage électronique pour bloquer ou autoriser l'usage de l'outil, le module étant agencé pour recevoir une clé électronique de déverrouillage et faire passer l'outil dans l'état déverrouillé. 30 L'outil peut comporter un module de diagnostic pour service après-vente et un circuit de liaison pour relier l'outil à un poste de service après-vente et, dans ce cas, il est intéressant que ce circuit de liaison assure le chargement de la clé électronique de déverrouillage. 15 De préférence encore, le module de verrouillage - déverrouillage de l'outil est relié à un transpondeur pour la réception de la clé électronique de déverrouillage. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description suivante du système de sûreté antivol de l'outil automatique portatif conforme à l'invention et de la figure unique l'accompagnant, sur laquelle on a représenté un schéma par blocs fonctionnels de la forme préférée de réalisation du système de sûreté antivol réparti dans l'outil et le poste de retrait. L'outil portatif 1 comporte un ensemble fonctionnel 2, incluant par exemple une chambre de combustion, son alimentation en comburant, son piston de propulsion d'un élément de fixation etc., s'il s'agit d'un appareil de fixation à gaz. Pour commander l'ensemble 2 et contrôler son bon fonctionnement, l'outil comporte un module de commande 3, ici un microprocesseur 3 relié à une commande manuelle 4. 20 Ici, l'outil 1 comporte en plus un module 5 de verrouillage û déverrouillage électronique du microprocesseur 3. Ce module 5 comporte une mémoire 7 et un microcontrôleur 6. A l'état initial Il, la mémoire 7 est vide, ou nulle. Dans cet état initial Il, ou 25 tout autre état I2 sauf un état particulier et unique Io de déverrouillage, le microprocesseur 3 ne transmet aucun ordre issu de la commande manuelle 4 à l'ensemble 2. L'outil 1 reste verrouillé et inutilisable tant que la mémoire 7 n'est pas dans l'état Io. 30 Le module de verrouillage û déverrouillage 5 fait en réalité partie d'un système 10 de sûreté antivol de l'outil 1 et, par ailleurs, ce système de sûreté 10 comporte un module de commande 8 externe à l'outil 1 agencé pour faire passer la mémoire 7 de l'état Il, ou tout autre état I2, à l'état Io. Le module de commande 8 peut par exemple être intégré à un poste de retrait ou de vente 20. Il comporte un ordinateur 9 permettant, par l'intermédiaire du 5 microcontrôleur 6, de changer de l'état Il ou I2 de la mémoire 7 en l'état particulier Io. Pour cela, selon une première forme relativement simple de réalisation, le microcontrôleur 6 et l'ordinateur 9 sont reliés par une liaison sans fil grâce à io un émetteur 16 et un récepteur 14. Par exemple, le module 5 est classiquement relié à un circuit transpondeur 14 et, lors du passage au poste 20, l'ordinateur 9 active le transpondeur 14 par un émetteur 16 pour lui transmettre une clé de verrouillage. Le microcontrôleur 6 15 change alors l'état de la mémoire 7 en l'état Io. Le changement d'état est capté par le microprocesseur 3 qui déverrouille l'outil 1, lequel devient utilisable. Inversement, si l'outil 1 est retiré frauduleusement sans passer par le poste de 20 retrait 20, la clé électronique n'étant pas mémorisée en mémoire 7, il reste bloqué, donc inutilisable. Selon une forme plus élaborée, mais préférée, de réalisation, l'outil 1 comporte un module 11 de diagnostic pour service après-vente. 25 Ce module 11 enregistre les événements intervenant sur l'outil 1 dans la mémoire 7 pendant son utilisation. Il est conjointement prévu qu'un poste 12 de service après-vente puisse lire, lors d'une opération de maintenance ou de dépannage, l'enregistrement de ces événements dans cette mémoire 7, par 30 exemple par une liaison filaire (RS 432 ou autre) établie grâce à un port 14 de lecture d'enregistrement de l'outil 1 connectable à un port 13 d'acquisition de données d'enregistrement du poste 12. Dans cette forme préférée de réalisation, le microcontrôleur 6 et l'ordinateur 9 sont reliés par la même liaison filaire que celle utilisée pour le poste 12, et le module de commande 8 comporte un port 16 prévu pour être connecté au port de lecture 14. Dans l'exemple de la figure, le module de verrouillage ù déverrouillage 5 fait partie du module 11, ce qui permet de gérer le blocage de l'outil 1 au moyen du poste 12. Le fonctionnement de la sûreté est alors le même que celui de la forme io simplifiée de réalisation décrite précédemment. 30 | Le système (10) comporte, dans l'outil, un module (5) de verrouillage-déverrouillage électronique de l'outil (1) pour bloquer ou autoriser son usage et, dans une station de contrôle (20), un module (8) de commande du module (5) de verrouillage - déverrouillage de l'outil (1) agencé pour le faire passer de l'état (I1) de verrouillage à l'état (Io) de déverrouillage.L'invention s'applique bien aux outils de scellement, de clouage et autres applications similaires. | 1. ù Système (10) de sûreté antivol d'un outil (1) à actionnement manuel portatif comportant, dans l'outil, un module (5) de verrouillage ù déverrouillage électronique de l'outil (1) pour bloquer ou autoriser son usage et, dans une station de contrôle (20), un module (8) de commande du module (5) de verrouillage ù déverrouillage de l'outil (1) agencé pour le faire passer de l'état (Il) de verrouillage à l'état (Io) de déverrouillage. io 2. ù Système selon la 1, dans lequel le module (5) de verrouillage de l'outil (1) est agencé pour passer de l'état de verrouillage (Il) à l'état de déverrouillage (Io) sous l'action d'une clé électronique de déverrouillage chargée par le module de commande (8) de la station de contrôle (20) dans le module de verrouillage ù déverrouillage (5) de l'outil 15 (1). 3. ù Système selon l'une des 1 et 2, dans lequel le module (5) de verrouillage ù déverrouillage de l'outil (1) comporte un microcontrôleur (6) et une mémoire (7) de stockage destinée à recevoir la clé électronique de 20 déverrouillage et à être lue par le microcontrôleur (6) pour le déverrouillage de l'outil (1). 4. ù Système selon l'une des 1 à 3, dans lequel le chargement de la clé de déverrouillage de la station de contrôle (20) dans l'outil (1) 25 s'effectue par une liaison filaire (14, 16). 5. ù Système selon la 1 à 3, dans lequel le chargement de la clé de déverrouillage de la station de contrôle (20) dans l'outil (1) s'effectue par une liaison radio (16, 14). 6. ù Système selon l'une des 1 à 5, dans lequel le chargement de la clé de déverrouillage de la station de contrôle (20) dans l'outil (1) s'effectue grâce à un ordinateur (9) du module (8) de commande de la station de contrôle (20). 7. û Outil (1) à actionnement manuel portatif adapté du système (10) selon la 1, comportant un module (5) de verrouillage û déverrouillage électronique pour bloquer ou autoriser l'usage de l'outil (1), le module (5) étant agencé (7, 14) pour recevoir une clé électronique de déverrouillage et faire passer l'outil (1) dans l'état déverrouillé (Io). 8. û Outil selon la 7, comportant un module (11) de diagnostic pour service après-vente et un circuit (14) de liaison pour relier l'outil (1) à un io poste (13, 12) de service après-vente, dans lequel le circuit de liaison (14) assure le chargement de la clé électronique de déverrouillage. 9. û Outil selon l'une des 7 et 8, dans lequel le module (5) de verrouillage û déverrouillage est relié à un transpondeur (14) pour la réception 15 de la clé électronique de déverrouillage. | B | B25 | B25F | B25F 5 | B25F 5/00 |
FR2896671 | A1 | SAC EN MATERIAU SOUPLE, ASSOCIE A UN ELEMENT DE RANGEMENT | 20,070,803 | La présente invention a pour objet un sac en matériau souple associé à un élément de rangement. Elle trouve donc notamment son application dans le domaine des sacs réutilisables, par exemple pour le transport de marchandises achetées dans un magasin, qui sont faciles à ranger et à transporter à l'état rangé, qu'il s'agisse de sacs mis à disposition par le vendeur ou appartenant à l'acheteur. 1 o Généralement, les sacs réutilisables doivent être rangés correctement entre deux utilisations. Cependant, souvent difficiles à ranger correctement, ces sacs occupent inutilement une place importante. Par ailleurs, s'agissant de sacs réutilisables, donc en matériau souple mais solide, il est toujours difficile de maintenir ces sacs correctement 15 repliés sans Iles contraindre par exemple avec une attache, un lien, ou dans une boîte. On connaît des systèmes associant un sac en matériau souple et un élément de rangement de type poche. Ces systèmes obligent cependant à ce que le repliage du sac dans la poche soit fait 20 minutieusement, sans quoi la fermeture et le compactage correct de l'ensemble s'en trouvent compromis. Le problème est particulièrement aigu si l'on souhaite disposer d'un sac d'une contenance importante à ranger dans un élément de rangement de petite dimension. Dans ce cas, on a généralement le choix entre un système dans lequel le rangement du 25 sac est minutieux et pénible afin d'obtenir un volume de rangement le plus réduit possible, ou un système dans lequel le rangement est moins contraignant et plus rapide mais avec pour résultat un volume de rangement trop important. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution au problème 30 précité parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc à un sac en matériau souple associé à un élément de rangement. De façon caractéristique, l'élément de rangement est un corps creux monobloc au moins partiellement déformable, notamment en matière plastique. Ce corps creux monobloc présente une découpe délimitant une ouverture d'introduction du sac dans l'élément de rangement ou d'extraction du sac de cet élément de rangement. Ainsi, le sac peut être introduit sans difficulté et sans précaution particulière à l'intérieur de l'élément de rangement grâce à l'ouverture d'introduction délimitée par la découpe dans le corps creux monobloc. De 1 o même, l'extraction du sac de l'élément de rangement se fait très facilement en faisant sortir progressivement ce sac en matériau souple par l'ouverture précitée. Dans une première variante de réalisation, la découpe formée dans le corps creux délimite au moins une portion déformable par pression, 15 apte à faire office au moins partiellement de volet d'obturation de l'ouverture en l'absence de pression. Ainsi, par déformation par pression de cette portion du corps creux, on peut faire entrer le sac progressivement à l'intérieur de l'élément de rangement. Lorsque le sac est correctement introduit dans l'élément de 20 rangement, on cesse d'exercer une pression sur la portion déformable, de sorte que celle-ci revient dans sa position initiale et obture partiellement l'ouverture. De préférence, la découpe délimite au moins deux portions éventuellement adjacentes, déformables par pression, notamment 25 actionnables par les deux pouces de l'utilisateur. De préférence encore, la découpe délimite trois portions éventuellement adjacentes déformables par pression. Dans ce cas, la découpe peut être trilobée, de préférence en forme de trèfle. Dans une autre variante de réalisation, éventuellement en 30 combinaison avec la précédente, le corps creux présente, selon les pourtours de la découpe, une portion renforcée. Ainsi, un maintien correct de l'élément de rangement est assuré au cours de l'introduction du sac qui se compacte à l'intérieur. Dans encore une autre variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, le corps creux a 5 une configuration globalement et sensiblement sphérique. Ainsi, hormis les considérations esthétiques, la configuration globalement et sensiblement sphérique étant une configuration sensiblement uniforme tridimensionnellement, celle-ci facilite le compactage du sac à l'intérieur du corps creux par répartition équilibrée 10 dans le volume intérieur du corps creux creux. De préférence, le sac a un volume utile supérieur à 20 litres, de préférence de l'ordre de 25 litres, et/ou le corps creux est une sphère de diamètre de l'ordre de 8 cm, notamment en polyéthylène basse densité éventuellement translucide. 15 Ainsi, on obtient un rapport important entre le volume utile du sac et le volume de l'ensemble à l'état rangé. Dans encore une autre variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, le corps creux est associé au sac par une sangle de liaison dont une première extrémité est 20 fixée à ce sac, et ce corps creux est pourvu d'un trou traversant à travers lequel passe la sangle de liaison. Ainsi, la solidarisation du sac à l'élément de rangement est assurée par une sangle qui ne gêne ni l'introduction du sac dans l'élément de rangement, ni l'extraction du sac de cet élément de rangement, en 25 particulier grâce au trou traversant. De préférence, la sangle de liaison est munie en une deuxième extrémité d'une attache rapide, en sorte de permettre d'attacher ou de détacher rapidement l'ensemble à une grande variété de supports tels qu'un passant de ceinture ou une poignée de sac. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci- après des variantes préférées de réalisation du sac associé à un élément de rangement, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants : figure 1 : représente schématiquement un exemple de sac en matériau souple associé à un élément de rangement, le sac étant en position rangée, figures 2a, 2b et 2c : représentent schématiquement l'enchaînement progressif de l'introduction du sac dans l'élément de rangement. La figure 1 représente schématiquement un exemple de sac en matériau souple associé à un élément de rangement. Dans cette figure 1, le sac 1 est à l'état rangé dans l'élément de rangement 2. L'élément de rangement 2 est un corps creux monobloc 2, dont la 15 configuration d'ensemble est, dans cet exemple de réalisation, globalement et sensiblement sphérique. Le corps creux 2 présente une découpe 3 délimitant une ouverture 4 par laquelle le sac 1 peut être introduit à l'intérieur du corps creux 2 ou par laquelle le sac 1 peut être extrait de l'intérieur du corps creux 2. 20 Le corps creux 2 est au moins partiellement déformable, de préférence en matière plastique. Dans la variante de réalisation représentée à la figure 1, la découpe 3 délimite une portion 5 déformable par pression qui s'étend jusqu'à une limite représentée par le trait pointillé. Cette portion 5 déformable par 25 pression peut être plus ou moins étendue, selon que l'on souhaite pouvoir déformer de manière importante ou non le corps creux 2 au voisinage de la découpe 3. Autrement dit, la limite de cette portion 5 déformable, matérialisée sur la figure 2 par le trait pointillé, peut être située plus ou moins éloignée de la découpe 3. Plus cette portion 5 est importante, plus 30 l'on pourra déformer le corps creux 2 donc agrandir l'ouverture 4, et finalement faciliter l'introduction du sac 1 dans le corps creux 2. Mais, également, plus cette portion 5 est importante, plus il sera facile d'extraire le sac 1 du corps creux, de sorte qu'il risque de ne pas être maintenu correctement à l'état rangé à l'intérieur de ce corps creux 2. La portion 5 déformable par pression délimitée par la découpe 3, correctement dimensionnée, joue ainsi le rôle au moins partiellement de volet d'obturation de l'ouverture 4, lorsqu'aucune pression n'est appliquée. De préférence, comme représenté à la figure 1, cette portion 5 déformable par pression se subdivise en plusieurs portions adjacentes 5a, 5b, 5c, actionnables par les pouces de l'utilisateur, comme il sera décrit 1 o plus loin en référence à la figure 2. Dans l'exemple de réalisation représenté dans cette figure 1, trois portions adjacentes 5a, 5b, 5c déformables par pression constituent cette portion 5 déformable par pression, par l'intermédiaire d'une découpe 3 trilobée, par exemple en forme de trèfle. 15 De préférence encore, le corps creux 2 présente selon les pourtours de la découpe 3 une portion renforcée 8. Celle-ci permet notamment de garantir un bon maintien du corps creux 2 lors du compactage du sac 1 à l'intérieur. Elle assure en effet le retour des portions déformables 5a, 5b, 5c dans leurs positions initiales respectives 20 non déformées, et les maintient dans cette position initiale non déformée, lorsque la pression appliquée pour les déformer cesse, c'est-à-dire une fois le sac 1 rangé et compacté à l'intérieur du corps creux 2, ou une fois ce sac 1 extrait de ce corps creux 2. Le renfort 8 peut être obtenu par exemple par une zone texturée au 25 pourtour de la découpe 3. On peut ainsi disposer d'un sac ayant un volume utile supérieur à 20 litres, que l'on peut ranger dans le corps creux 2 de forme globalement et sensiblement sphérique d'un faible diamètre. Dans un exemple préféré de réalisation, le sac a un volume utile de l'ordre de 25 litres, que l'on peut 30 ranger dans le corps creux 2 de forme globalement et sensiblement sphérique d'un diamètre de l'ordre de 8 cm. On peut donc disposer d'un élément de rangement de faible encombrement, permettant de ranger et transporter un sac de grande capacité. De préférence, le matériau utilisé pour le corps creux 2 est un polyéthylène basse densité, qui peut éventuellement être translucide. De préférence également, le sac 1 est relié au corps creux 2 par l'intermédiaire d'une sangle 9. La sangle 9 passe alors de l'extérieur du corps creux 2 vers son intérieur par l'intermédiaire d'un trou traversant 10. Le sac 1 est ainsi fixé en une des extrémités de cette sangle 9, qui est l'extrémité située à l'intérieur du corps creux 2 lorsque le sac 1 y est 1 o rangé. Cette extrémité n'est donc pas visible sur la figure 1, Comme représenté sur cette figure 1, la sangle 9 reste, au moins partiellement, à l'extérieur du corps creux 2 même lorsque le sac 1 y est rangé. Ceci permet donc de laisser accessible la deuxième extrémité de la sangle pour pouvoir par exemple l'attacher à un support. 15 De préférence, la sangle 9 est munie, en cette deuxième extrémité, d'une attache rapide 11, de type mousqueton par exemple. Cette attache rapide 11 perrnet une fixation rapide et efficace sur une grande variété de supports tels qu'un passant de ceinture, ou encore une poignée de sac. Les figures 2a, 2b, 2c représentent schématiquement 20 l'enchaînement progressif de l'introduction du sac 1 dans l'élément de rangement 2 ou corps creux 2. Tel que représenté à la figure 2a, le sac 1 commence à être introduit par l'ouverture 4 délimitée par la découpe 3 dans le corps creux 2, grâce à la pression exercée par exemple par le pouce 6 de l'utilisateur 25 sur le corps creux 2, au niveau d'une première portion déformable par pression. Ensuite, tel que représenté à la figure 2b, l'introduction du sac 1 dans le corps creux 2, par l'ouverture 4 délimitée par la découpe 3, se poursuit, par l'application d'une pression au niveau d'une ou de deux 30 portions déforrnables par pression. La pression en ces deux portions déformables par pression peut être efficacement appliquée par l'utilisateur par l'intermédiaire de ses pouces 6 et 7. La découpe 3 trilobée, telle que présentée plus haut en référence à la figure 1, en plus de définir 3 portions (5a, 5b, 5c) adjacentes déformables par pression, défini symétriquement trois portions adjacentes dans l'ouverture 4. Ainsi, cette découpe 3 trilobée permet effectivement l'insertion progressive du sac 1 dans le corps creux 2 par l'intermédiaire des deux pouces 6 et 7 de l'utilisateur, en laissant un troisième espace facilitant la pénétration du sac 1 par entraînement. Enfin, la figure 2c représente schématiquement l'ensemble dans un 1 o état dans lequel le sac 1 est pratiquement totalement compacté dans le corps creux 2, toujours par déformation au niveau du pourtour de la découpe 3, obtenue par application d'une pression par exemple par les deux pouces 6 et 7 de l'utilisateur. Le corps creux 2 n'est alors, dans son ensemble, pas déformé, 15 malgré la présence du sac 1 compacté à l'intérieur et la pression ou tension que celui-ci peut exercer par réaction. L'ensemble de la description cidessus est bien sûr donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention. En particulier, il est rappelé que la forme globalement et 20 sensiblement sphérique de l'élément de rangement 2, s'il elle présente des avantages, n'est cependant pas limitative de l'invention dans la mesure ou tout autre forme pour cet élément de rangement 2 constitué du corps creux 2 pourrait convenir sans que sa fonction en soit altérée. De même, la forme précise trilobée de la découpe 3 dans le corps 25 creux 2 n'est évidemment pas non plus limitative de l'invention. Cette forme trilobée facilite l'introduction progressive du sac 1 dans le corps creux 2, ou son extraction progressive de ce corps creux 2. Tout autre forme peut cependant être envisagée, pourvu que les fonctions d'introduction et d'extraction précitées soit maintenues. 30 Enfin, la forme et le nombre exact de portions 5a, 5b, 5c adjacentes déformables par pression, à l'intérieur de la portion d'ensemble 5 déformable par pression, ne sont pas non plus limitatifs de l'invention. D'autres formes et/ou un nombre différent de ces portions adjacentes déformables par pression peuvent être envisagés, pourvu encore une fois que les fonctions d'introduction et d'extraction précitées soient s maintenues | La présente invention concerne un sac 1 en matériau souple associé à un élément de rangement 2, et trouve notamment son application dans le domaine des sacs réutilisables, faciles à ranger et à transporter à l'état rangé.L'élément de rangement est un corps creux monobloc au moins partiellement déformable, notamment en matière plastique. Ce corps creux monobloc présente une découpe 3 délimitant une ouverture 4 d'introduction du sac dans l'élément de rangement ou d'extraction du sac de cet élément de rangement.Ainsi, le sac peut être introduit sans difficulté et sans précaution particulière à l'intérieur de l'élément de rangement grâce à l'ouverture d'introduction délimitée par la découpe dans le corps creux monobloc. De même, l'extraction du sac de l'élément de rangement se fait très facilement en faisant sortir progressivement ce sac en matériau souple par l'ouverture précitée. | 1. Sac (1) en matériau souple, associé à un élément de rangement (2) caractérisé en ce que l'élément de rangement (2) est un corps creux monobloc (2) au moins partiellement déformable, notamment en matière plastique, présentant une découpe (3) délimitant une ouverture (4) d'introduction ou d'extraction du sac (1) respectivement dans ledit ou dudit élément de rangement (2). 2. Sac selon la 1 caractérisé en ce que la découpe (3) 1 o formée dans le corps creux (2) délimite au moins une portion (5a, 5b, 5c) déformable par pression, apte à faire office au moins partiellement de volet d'obturation de l'ouverture en l'absence de pression. 3. Sac selon la 2 caractérisé en ce que la découpe (3) 15 délimite au moins deux portions éventuellement adjacentes (5a, 5b, 5c), déformables par pression, notamment actionnables par les deux pouces (6, 7) de l'utilisateur. 4. Sac selon la 3 caractérisé en ce que la découpe (3) délimite trois portions éventuellement adjacentes (5a, 5b, 5c) 20 déformables par pression. 5. Sac selon la 4, caractérisé en ce que la découpe (3) est trilobée, de préférence en forme de trèfle. 6. Sac selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la corps creux (2) présente, selon les pourtours de la découpe (3), 25 une portion (8) renforcée. 7. Sac selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que le corps creux (2) a une configuration globalement et sensiblement sphérique. 8. Sac selon la 7 caractérisé en ce que le sac (1) a un 30 volume utile supérieur à 20 litres, de préférence de l'ordre de 25 litres, et/ou en ce que le corps creux (2) est une sphère de diamètre 2896671 lo de l'ordre de 8 cm, notamment en polyéthylène basse densité éventuellement translucide. 9. Sac selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que le corps creux (2) est : 5 - associé au sac par une sangle (9) de liaison dont une première extrémité est fixée audit sac (1), pourvu d'un trou traversant (10) à travers lequel passe ladite sangle de liaison (9). 10. Sac selon la 9 caractérisé en ce qu'une deuxième lo extrémité de la sangle de liaison (9) est munie d'une attache rapide (10). | A | A45 | A45C | A45C 7,A45C 3 | A45C 7/00,A45C 3/04 |
FR2902116 | A1 | FEUILLE A BORDS FRANGES COUCHEE ET IMPRIMABLE PAR JET D'ENCRE ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,071,214 | L'invention concerne une feuille à bord(s) frangé(s) couchée, imprimable destinée au procédé d'impression par jet d'encre. L'invention concerne plus particulièrement une feuille à bord(s) frangé(s) couchée avec une couche pigmentée qui présente une bonne imprimabilité en impression par jet d'encre. L'invention concerne également le procédé de fabrication d'une telle feuille. Parmi les techniques d'impression suffisamment souples pour obtenir de petites quantités à la demande, l'impression par jet d'encre s'est avérée être la technique la plus adaptée aux besoins des feuilles à bords frangés. Outre la simplicité de son principe de fonctionnement, l'impression par jet d'encre permet d'obtenir des impressions en couleur. Toutefois, l'impression par jet d'encre de feuilles telles que des papiers engendre des problèmes liés au principe d'impression par jet d'encre lui-même qui sont les suivants : - le temps de séchage de l'encre est long du fait que le véhicule de l'encre est un milieu aqueux, un manque d'homogénéité des couleurs ("mottling"), c'est-à-dire un aspect nuageux observé à certains endroits, que ce soit pour une couleur unique ou pour une association de couleurs, - la présence de bavures, c'est-à-dire une couleur qui déborde du support ou des couleurs qui débordent l'une sur l'autre, une trop faible intensité des couleurs, - une trop faible résolution des impressions, - une mauvaise résistance à l'eau des impressions, c'est-à-dire que les impressions ne résistent pas bien lorsque le support est mouillé, - un transpercement de l'encre à travers la feuille. Comme la technique d'impression par jet d'encre repose sur le principe d'une fixation d'encre à la surface du support à imprimer, le support à imprimer doit par conséquent avoir une absorption limitée afin d'obtenir une impression nette et de haute qualité. Afin de résoudre les problèmes précédemment cités, des supports améliorés par 30 une enduction de leur surface avec une couche imprimable par jet d'encre ont été proposés. En effet, il est connu de l'état de la technique que les propriétés d'imprimabilité d'une feuille fibreuse, à base de fibres naturelles et/ou synthétiques, sont améliorées par le couchage en surface de ladite feuille d'une composition pigmentée comprenant des particules fixatrices d'encre. Toutefois, les feuilles à bords frangés actuellement commercialisées comme, par exemple, les papiers aquarelles à bords frangés, sont des papiers à deux, voire quatre, bords frangés exempts de couche pigmentée, en particulier exempts de toute couche pigmentée spécifique à l'impression par jet d'encre. L'application d'une couche pigmentée pour impression par jet d'encre en surface d'une feuille à bords frangés a jusqu'à présent été considérée par l'Homme du Métier comme ne pouvant générer que de nombreux problèmes de fabrication dûs aux feuilles à bords frangés elles-mêmes. Quelques-uns de ces divers problèmes sont énumérés ci-dessous : -l'application d'une couche imprimable par jet d'encre en surface d'un support, comme par exemple une feuille de papier, à bords frangés générerait des surépaisseurs ou des irrégularités de surface indésirables notamment en bordure du support. En effet, l'Homme du Métier pensait que la couche ne serait pas répartie de façon homogène, les bords du support (ou feuille de papier) étant revêtus plus fortement par la composition de la couche compte- tenu de la présence de franges; - un tel support revêtu d'une couche imprimable ne présenterait alors pas le même lissé de surface sur toute sa surface de par la non-homogénéité de répartition de la couche fixatrice d'encre (présence de zones à forte ou faible concentration de composition de couche), ceci s'avérant incompatible avec les qualités requises pour un support destiné à un procédé d'impression par jet d'encre où la couche de surface joue un rôle fondamental dans le rendu d'impression ; - par ailleurs, l'Homme du Métier pensait que l'application d'une couche de surface, notamment imprimable par jet d'encre, sur un support à bords 30 frangés engendrerait des relargages de fibres sur les bords dudit support provoquant ainsi une pollution de la couche du fait de la présence de débris de fibres; ceci serait particulièrement gênant lors de la fabrication dudit papier couché à bords frangés pour lequel on recherche de bonnes caractéristiques de rendu d'impression et de surface ; - de plus, l'Homme du Métier utilisant traditionnellement pour les couches pigmentées un dispositif de couchage à lame métallique, pensait qu'un tel dispositif couchage pouvait être à l'origine de nombreuses casses. Pour l'Homme du Métier, les contraintes mécaniques de pression et de tension importantes lors du contact de la lame métallique avec la feuille seraient particulièrement gênantes lors du couchage sachant que les bords frangés proviennent de zones de moindre épaisseur (déficit de matière) réalisées dans la feuille lors de sa fabrication. Compte-tenu de ce qui précède, les feuilles à bords frangés sont traditionnellement dans l'industrie papetière soumises à une opération de découpe des bords frangés, encore appelée rognure des bords , de sorte à éliminer ces bords pour obtenir des feuilles à bords droits et bien nets, et ce préalablement à toute opération de couchage destinée à améliorer l'imprimabilité de la feuille. En effet, le dépôt d'une couche fixatrice d'encre a toujours été jusqu'à présent réalisée sur une feuille à bords droits, c'est-à-dire une feuille dont les bords frangés ont été rognés avant l'opération de couchage. La présente invention se propose donc de fournir un support d'impression à bord(s) frangé(s) imprimable par jet d'encre, c'est-à-dire présentant les qualités requises pour les impressions par jet d'encre en terme de rendu d'impression, de temps de séchage de l'encre et d'intensité et d'homogénéité des couleurs. Selon un premier aspect, l'invention réside dans une feuille à bord(s) frangé(s) revêtue d'une couche fixatrice d'encre appropriée pour obtenir une bonne imprimabilité par jet d'encre (donc couchée) et ayant un format déterminé, par exemple, de format A4, c'est-à-dire une feuille à bord(s) frangé(s) couchée, imprimable par jet d'encre. Selon un deuxième aspect, l'invention vise à résoudre les problèmes de couchage des feuilles à bord(s) frangé(s) en proposant un procédé de fabrication d'une feuille à bord(s) frangé(s) couchée, imprimable par jet d'encre, dans lequel une feuille avec au moins un bord(s) frangé(s) est traitée en surface avec une couche fixatrice d'encre. Le procédé de fabrication d'une telle feuille selon la présente invention va à l'encontre des préjugés de l'Homme du Métier. L'invention concerne donc une feuille à bord(s) frangé(s) imprimable par jet d'encre, couchée qui comprend un support avec au moins un bord(s) frangé(s) recouvert, sur au moins l'une de ses faces, d'au moins une couche pigmentée fixatrice d'encre pour impression jet d'encre. Selon un mode de réalisation de l'invention, la couche pigmentée fixatrice d'encre a un poids compris entre 3 et 30 g/m2 en poids sec par face. Plus particulièrement, le poids de ladite couche pigmentée est compris entre 5 et 15 g/m2 en sec, par face. Selon l'invention, la couche pigmentée fixatrice d'encre, qui est une couche de surface imprimable, comporte au moins un liant et au moins un pigment de couchage. A titre de liant de la couche pigmentée, on peut citer les liants choisis parmi l'alcool polyvinylique (PVA), la polyvinylpyrrolidone, l'amidon, les liants polymères utilisés en dispersion aqueuse stabilisée (latex) et usuels des couches fixatrices d'encre ou du domaine papetier comme, par exemple, les copolymères styrène/butadiène, styrène/acrylique, éthylène/vinyle acétate/chlorure de vinyle, pris seuls ou en mélange. Les pigments de ladite couche pigmentée fixatrice d'encre peuvent être choisis parmi les pigments minéraux tels que les carbonates de calcium, les kaolins, le talc, le dioxyde de titane, les pigments plastiques, la silice, les oxydes d'aluminium, pris seuls ou en mélange. Dans le cas particulier de l'invention où les pigments minéraux de couchage sont transparents ou translucides, notamment des silices amorphes telles que, par exemple, des silices amorphes de précipitation ou de pyrogénation ayant une surface spécifique supérieure à 100 m'/g, le support peut être coloré en masse et/ou en surface, la coloration restant maintenue visible à travers ladite couche pigmentée. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le support à au moins un bord frangé est un papier à base de fibres de cellulose, en particulier de coton, éventuellement en mélange avec des fibres synthétiques et/ou minérales. De préférence, ledit support fibreux est choisi parmi les papiers à base essentiellement de fibres de coton, en particulier les papiers aquarelles. Selon un cas particulier de réalisation de l'invention, le support fibreux avec au moins un bord frangé peut être fabriqué sur une machine à papier de forme ronde, puis être couché hors machine par tout dispositif de couchage usuel en papeterie. De préférence, ledit support fibreux avant couchage est un support fibreux avec deux bords frangés, qui peut présenter à l'issue de sa formation sur la machine à papier des zones de moindre épaisseur de fibres dans le sens travers de la machine. Ledit support, après l'opération de couchage hors machine, donne alors un support fibreux couché à deux bords frangés qui conduira : soit, à une feuille à deux bords frangés couchée, imprimable par jet d'encre lorsqu'une opération de découpe droite et nette est réalisée au niveau desdites zones de moindre épaisseur présentes dans le sens travers du support pour donner des feuilles formatées à deux bords frangés selon l'invention, soit à une feuille à quatre bords frangés couchée, imprimable par jet d'encre, lorsqu'une rupture du support au niveau de ses zones de moindres épaisseurs dans le sens travers est réalisée par un réglage particulier de la coupeuse pour donner des feuilles formatées à quatre bords frangés selon l'invention. L'invention concerne en outre un procédé de fabrication d'une feuille à bord(s) frangé(s) imprimable par jet d'encre, couchée comportant les étapes suivantes : a) on forme sur une machine à papier un support fibreux ayant au moins un bord frangé, puis b) on dépose sur au moins une des faces de ce support au moins une couche pigmentée fixatrice d'encre, et c) on découpe ledit support. Selon le procédé de fabrication d'une feuille à bord(s) frangé(s) de l'invention, on peut former lors d'une première étape un support fibreux avec au moins un bord frangé par voie papetière sur une machine à papier de forme ronde à partir d'une dispersion aqueuse de fibres de cellulose, en particulier de coton, éventuellement en mélange avec des fibres synthétiques et/ou minérales, et éventuellement d'autres additifs comme des liants tels que l'amidon, l'alcool polyvinylique, la carboxyméthyl cellulose, des charges, des agents de rétention, des colorants. Selon un cas particulier, le support ayant au moins un bord frangé peut être constitué essentiellement de fibres de coton. De préférence, on forme sur une machine à papier de forme ronde, à partir d'une dispersion aqueuse de fibres cellulosiques, un support à deux bords frangés, en particulier un papier aquarelle avec deux bord(s) frangé(s), et présentant des zones de moindre épaisseur de fibres dans le sens travers de la machine. Selon le procédé de l'invention, dans une deuxième étape b), on dépose au moyen d'un dispositif de couchage sur au moins une des faces du support à bord(s) frangé(s) obtenue à l'issue de l'étape a) (appelée aussi support avec au moins un bord frangé ) au moins une couche pigmentée (appelée aussi couche fixatrice d'encre ) imprimable par jet d'encre. Ladite couche pigmentée appliquée sur le support obtenu à l'étape a) du procédé est une couche de surface telle que définie précédemment, fixatrice d'encre imprimable par jet d'encre et qui comporte au moins un liant et au moins un pigment de couchage. Selon le procédé de l'invention, ledit support ayant au moins un bord frangé issu de l'étape a) peut être couché par tout dispositif de couchage habituellement utilisé en papeterie. On peut utiliser avantageusement une coucheuse à lame d'air ou un dispositif de couchage à rideau. Selon une variante préférée de mise en oeuvre du procédé, le support fibreux issu de l'étape a) possède deux bords frangés qui sont obtenus par une rupture dudit support au niveau des zones de moindre épaisseur de fibres crées dans le sens marche de la machine à papier, zones préférentiellement au nombre de trois ùà savoir proche de chacun des deux bords dudit support et dans sa zone médiane-, créant deux bandes de support à deux bords frangés de taille de laize identique. Le support fibreux à deux bords frangés alors obtenu, à l'issu de l'étape a), présente des zones de moindre épaisseur de fibres dans le sens travers de la machine. Après l'opération de couchage de l'étape b) du procédé, le support fibreux couché à deux bords frangés, qui présente à l'issue de sa formation sur la machine à papier des zones de moindre épaisseur de fibres dans le sens travers, subit une opération de découpe pour donner des feuilles à bord(s) frangé(s) selon l'invention. Cette opération de découpe de l'étape c) du procédé selon l'invention se fait au moyen d'une coupeuse. Suivant le réglage de ladite coupeuse, ledit support issu de l'étape c) du procédé donnera une feuille à deux bords frangés ou une feuille à quatre bords frangés selon l'invention. L'Homme du Métier est à même d'effectuer les réglages précis et nécessaires à l'obtention d'une feuille à deux bords frangés ou à quatre bords frangés selon 15 l'invention. Une opération de découpe droite et nette réalisée au niveau desdites zones de moindre épaisseur présentes dans le sens travers de la feuille donnera des feuilles formatées à deux bords frangés couchées et imprimable par jet d'encre selon l'invention, tandis qu'une rupture de la feuille au niveau de ses zones de moindre 20 épaisseur, par un réglage particulier de la vitesse de la coupeuse, sera à l'origine de feuilles formatées à quatre bords frangés, couchées et imprimable par jet d'encre conformément à l'invention. Selon un mode de réalisation du procédé de l'invention, l'étape b) de couchage et/ou l'étape c) de découpe peuvent être réalisées hors machine à papier. 25 Dans un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, les étapes b) et c) sont réalisées hors machine à papier. L'opération de couchage -l'étape b)- est alors effectuée de préférence par une coucheuse à lame d'air ou une coucheuse à rideau. Selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, les étapes a) et b) 30 peuvent être réalisées en ligne, par exemple, au moyen d'un dispositif de couchage à rideau en ligne sur la machine à papier, tandis que l'étape c) de découpe est réalisée hors machine à papier. Selon un cas particulier de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, une feuille à bord(s) frangé(s), de préférence à deux bords frangés, plus préférentiellement à quatre bords frangés, couchée et imprimable par jet d'encre peut être avantageusement fabriquée entièrement en ligne sur machine à papier, sans effectuer d'opérations de couchage et de découpe hors machine qui augmentent les coûts de fabrication. Selon l'invention, la feuille à bord(s) frangé(s) couchée obtenue selon le procédé tel que décrit précédemment présente la caractéristique d'être imprimable par jet d'encre, et de présenter les qualités requises pour les impressions par jet d'encre, notamment en terme de rendu d'impression. L'invention concerne enfin l'utilisation d'une feuille à bord(s) frangé(s) imprimable et couchée selon l'invention pour faire des impressions par jet d'encre. Les figures et l'exemple non limitatif suivant permettront de mieux comprendre l'invention. La figure 1 représente un cylindre de formation de feuille d'une machine à papier de forme ronde utilisé en papeterie pour former un support à bord(s) frangé(s) selon l'invention. La figure 2 représente une vue de dessus du matelas fibreux sur la toile de la machine à papier à l'origine du support à bords frangés issu de l'étape a) du procédé de l'invention avec les zones de moindre épaisseur dans le sens marche (c'est-à-dire représentées par les traits verticaux notés A) et dans le sens travers (c'est-à-dire représentées par les traits horizontaux notés B) de la machine à papier. La figure 3 représente une vue de dessus d'une feuille couchée à deux bords frangés, imprimable par jet d'encre que l'on va couper par rupture des zones de moindre épaisseur (notées B) dans le sens travers au moyen d'un réglage particulier d'une coupeuse. Exemple de réalisation d'une feuille à quatre bords frangés selon l'invention. Selon l'invention, on réalise sur une machine à papier de forme ronde un support fibreux, à savoir un papier aquarelle à deux bords frangés, ayant un grammage de 507 g/m2, et ce à partir d'une suspension aqueuse de fibres de coton. Comme représenté de façon schématique sur la figure 1, le cylindre métallique de formation de feuille de la machine à papier de forme ronde, selon un procédé papetier usuel, présente à sa surface des fils métalliques notées 1A, 1B (selon le principe classique de formation de filigranes clairs) qui vont entraîner un dépôt moindre de fibres dans leurs zones lors de la formation du support fibreux créant ainsi des zones de moindre épaisseur de pâte à la fois dans le sens marche (zones notées A) et dans le sens travers (zones notées B) de la machine. Un jet d'eau fin positionné à l'emplacement des trois zones ( notées A sur la figure 2) de moindre épaisseur créées dans le sens marche de la machine à papier, à savoir sur chaque bord extérieur et sur la partie médiane de la feuille de papier en formation comme représenté sur la figure 2, permet une coupure de la feuille en formation sur chacun de ces bords avec élimination d'une petite bande de matière et la création, du fait de la coupure dans la zone médiane, de deux bandes de papier aquarelle avec deux bords frangés et ayant chacune une taille de laize identique. Ces deux bandes de papier aquarelle sont acheminées vers la sécherie de la machine à papier pour y être séchées, puis elles sont enroulées en deux bobines distinctes en bout de machine à papier, formant ainsi deux bobines d'un support fibreux à deux bords frangés, à savoir deux bobines de papier aquarelle ayant deux bords frangés, de grammage de 507 g/m 2. Puis, on couche une face de ce support à deux bords frangés avec une couche pigmentée imprimable par jet d'encre composée de 100 parties en poids sec de silice précipitée et 40 parties en poids sec d'alcool polyvinylique. Le poids de la couche pigmentée en sec est de 8 g/m2 . Le dépôt de ladite couche pigmentée est réalisé au moyen d'une coucheuse à lame 30 d'air. La feuille couchée à deux bords frangés ainsi obtenue est ensuite séchée et enroulée en bobine en bout de coucheuse, elle présente des zones de moindres épaisseurs (notées B) dans le sens travers. Cette bobine de feuille couchée à deux bords frangés est ensuite placée sur une coupeuse que l'homme du métier est à même de régler de manière à provoquer la rupture de la feuille au niveau de ses zones de moindres épaisseurs (notées B sur la figure 3) présentes dans le sens travers de la machine. Les feuilles de papier obtenues en bout de coupeuse sont donc des feuilles de papier aquarelle couchées à quatre bords frangés, c'est-à-dire des formats avec quatre bords frangés. La mise en oeuvre du procédé de fabrication n'a pas entraîné de problème de casse ou de relargage de fibres. La feuille de papier aquarelle couchée à quatre bords frangés obtenue présente une bonne imprimabilité par jet d'encre | L'invention concerne une feuille à bord(s) frangé(s) couchée, imprimable par jet d'encre comprenant un support à au moins un bord(s) frangé(s) revêtu sur au moins l'une de ses faces d'au moins une couche pigmentée fixatrice d'encre. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une telle feuille. L'invention concerne enfin l'utilisation d'une telle feuille à bord(s) frangé(s) imprimable et couchée pour faire des impressions par jet d'encre. | 1. Feuille à bord(s) frangé(s) couchée, imprimable par jet d'encre comprenant 5 un support à au moins un bord(s) frangé(s) revêtu sur au moins l'une de ses faces d'au moins une couche pigmentée fixatrice d'encre. 2. Feuille à bord(s) frangé(s) selon la 1, caractérisée en ce que la couche pigmentée est composée d'au moins un liant et d'au moins un pigment. 3. Feuille à bord(s) frangé(s) selon la 2, caractérisée en ce que le liant est choisi parmi l'alcool polyvinylique, l'amidon, la polyvinylpyrrolidone, les liants polymères usuels en papeterie et utilisés sous forme de dispersion aqueuse stabilisée, et leurs mélanges. 4. Feuille à bord(s) frangé(s) selon la 3, caractérisée en ce que lesdits polymères sont des copolymères styrène/butadiène, styrène/acrylique, éthylène/vinyle acétate/chlorure de vinyle. 20 5. Feuille à bord(s) frangé(s) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que les pigments sont des pigments minéraux choisis parmi les carbonates de calcium, les kaolins, le talc, le dioxyde de titane, les pigments plastiques, la silice, les oxyde d'aluminium, et leurs mélanges. 25 6. Feuille à bord(s) frangé(s) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la couche pigmentée a un poids compris entre 3 et 30 g/m2 en poids sec par face. 7. Feuille à bord(s) frangé(s) selon l'une quelconque des 1 à 6, 30 caractérisée en ce que le support est un support fibreux à base de fibres de cellulose, 10 15en particulier de coton, éventuellement en mélange avec des fibres synthétiques et/ou minérales. 8. Feuille à bord(s) frangé(s) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le support est un papier aquarelle à base de fibres essentiellement de coton. 9. Feuille à bord(s) frangé(s) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la feuille possède quatre bords frangés. 10 10. Procédé de fabrication d'une feuille à bord(s) frangé(s) imprimable par jet d'encre, couchée comportant les étapes suivantes : a) on forme sur une machine à papier un support fibreux ayant au moins un bord frangé, puis 15 b) on dépose sur au moins une des faces de ce support au moins une couche pigmentée fixatrice d'encre, et c) on découpe ledit support . 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'étape a) est 20 réalisée sur une machine à papier de forme ronde dont la toile du cylindre métallique de formation de feuille est munie d'au moins un fil métallique selon sa circonférence entraînant un dépôt partiel de fibres. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 1l, caractérisé en 25 ce que le support fibreux issu de l'étape a) a deux bords frangés selon le sens marche de la machine et présente des zones de moindre épaisseur de fibres dans le sens travers de la machine. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que l'étape b) est effectuée sur une coucheuse à lame d'air ou au moyen d'un dispositif de couchage à rideau. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que l'étape c) est réalisée au moyen d'une coupeuse. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que le support fibreux est fabriqué à partir d'une dispersion aqueuse de fibres de cellulose, en particulier de coton, éventuellement en mélange avec des fibres synthétiques et/ou minérales, et éventuellement d'autres additifs comme des liants, des charges, des agents de rétention, des colorants. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que les liants sont 15 choisis parmi l'amidon, l'alcool polyvinylique, la carboxyméthyl cellulose. 17. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 16, caractérisé en ce que le support fibreux obtenu à l'issu de l'étape a) est un papier aquarelle à base de fibres essentiellement de coton. 18. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que la couche pigmentée de l'étape b) appliquée sur le support issu de l'étape a) du procédé est une couche fixatrice d'encre imprimable par jet d'encre qui comporte au moins un liant et au moins un pigment de couchage. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le liant est choisi parmi l'alcool polyvinylique, l'amidon, la polyvinylpyrrolidone, les liants polymères usuels en papeterie et utilisés sous forme de dispersion aqueuse stabilisée, et leurs mélanges. 20 25 30 20. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que lesdits pigments de couchage de la couche pigmentée sont choisis parmi les pigments minéraux tels que les carbonates de calcium, les kaolins, le talc, le dioxyde de titane, les pigments plastiques, la silice, les oxydes d'aluminium, et leurs mélanges. 21. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 20, caractérisé en ce que l'étape b) de couchage et/ou l'étape c) de découpe est réalisée hors machine à papier. 22. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 20, caractérisé en ce que les étapes a) et b) dudit procédé sont réalisées en ligne sur la machine à papier et en ce que l'étape c) est réalisée hors machine à papier. 15 23. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 20, caractérisé en ce que les étapes a), b) et c) dudit procédé sont réalisées en ligne sur machine à papier. 24. Utilisation d'une feuille telle que définie aux 1 à 9, pour faire 20 des impressions par jet d'encre.10 | D,B | D21,B41 | D21H,B41M,D21F | D21H 19,B41M 5,D21F 1 | D21H 19/74,B41M 5/50,D21F 1/44,D21F 1/60,D21H 19/60 |
FR2896430 | A1 | PERFECTIONNEMENT POUR FIXATION DESTINEE A RETENIR UNE CHAUSSURE SUR UNE RAQUETTE A NEIGE | 20,070,727 | La présente invention concerne une raquette à neige et plus 5 particulièrement le dispositif de réglage en position longitudinale de ses moyens de retenue pour la chaussure. Les raquettes à neige sont des engins connus depuis de très nombreuses années car utilisées depuis plusieurs siècles par les populations scandinaves pour se déplacer sur la neige. Jusqu'à nos jours, 10 les raquettes à neige étaient utilisées à des fins utilitaires ou militaires, pour permettre aux populations et aux troupes alpines de se déplacer sur la neige pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne. Actuellement, les raquettes à neige sont plutôt utilisées par des sportifs qui font des randonnées et des promenades, voire même des compétitions. 15 Mais les sportifs, bien que pratiquant pour leur plaisir, sont de plus en plus exigeants pour le matériel qu'ils utilisent. On connaît de nombreux dispositifs de retenue destinés à équiper les raquettes à neige, tels que les chaussons en caoutchouc ou les fixations du type comprenant des moyens de maintien avant et arrière destinés à 20 retenir la chaussure de l'utilisateur sur une plaque articulée. Selon ces fixations les moyens de maintien arrière sont disposés coulissant a l'arrière de la plaque pour pouvoir être déplacés vers l'avant et vers l'arrière longitudinalement et être positionnés et verrouillés dans une position longitudinale déterminée, adaptée à la longueur de la chaussure de 25 l'utilisateur. Ce type de dispositif est par exemple décrit dans les brevets français FR 0002823, FR 2606660,, FR 2742347, FR 2 760 375, EP 0 671 190. Cependant, de tels dispositifs présentent des inconvénients, car les réglages sont généralement peu pratiques à l'usage et nécessitent souvent un temps relativement long pour être effectués. De plus, certains types de 30 réglage nécessitent l'usage d'une clef, d'un tournevis ou d'un autre outil. Par ailleurs si ces types de dispositifs sont somme tout correct, pour des chaussures de grandes pointures, ils sont tout à fait inadaptés pour des pointures moyennes et petites. En effet, si les moyens de retenu arrière sont déplacés vers l'avant, l'utilisateur constate qu'une grande partie de la plaque pivotante dépasse à l'arrière de son talon, ce qui nuit à l'esthétique du produit, mais aussi à son confort car à chaque pas l'utilisateur doit soulever cette partie qui dépasse, et qui par ailleurs projette de la neige. La présente invention apporte un perfectionnement pour le dispositif de réglage permettant d'adapter la fixation de retenue de la chaussure à la longueur de cette dernière. Ainsi, Selon sa caractéristique principale la raquette à neige de l'invention est du type comprenant une fixation destinée à retenir la chaussure de l'utilisateur, ladite fixation étant constituée par une plaque pivotante autour d'un axe transversal de pivotement comprenant des moyens de retenue pour la chaussure, à savoir des moyens avant comprenant un étrier de retenu et des moyens arrière comprenant une pièce de retenue arrière, tandis que la position longitudinale des moyens de retenu arrière est réglable pour afin de mettre en conformité la dimension longitudinale de la fixation, avec la pointure de la chaussure, c'est-à-dire d'adapter la distance entre l'étrier avant et la pièce de retenue arrière, à la dimension de la semelle de la chaussure, par déplacement vers l'avant ou vers l'arrière et verrouillage dans la position choisie, caractérisée en ce que l'étrier avant de retenu est solidaires d'une plaque avant s'étendant horizontalement , qui est retenue pivotante sur le tamis autour de l'axe de pivotement, tandis que la pièce arrière de retenue est montée sur une paroi inférieure d'appui, prolongée vers l'avant par un profil de coulissement destiné à coopérer, avec un logement de coulissement de forme correspondante réalisé sous la plaque avant des moyens de retenu avant. Selon une caractéristique complémentaire, la raquette comprend des moyens de verrouillage de la position par rapport aux moyens de retenu avant une fois sa position choisie, qui sont selon le mode décrit à titre d'exemple constituées par la coopération d'un verrou mobile avec une denture correspondante. Ajoutons que quelle que soit la position longitudinale des moyens de retenu arrière, aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'arrière desdits moyens de retenu arrières, et qu'aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'avant desdits moyens de retenu avant. Notons aussi que dans la position extrême avant le profil de coulissement ne dépasse pas à l'avant des moyens de retenu avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 7b illustrent une raquette à neige selon l'invention. La figure 1 est une vue de dessus 10 La figure 2 est une vue latérale. La figure 3 est une vue en perspective de la fixation avant la mise en place des moyens de retenue arrière sur la plaque pivotante. La figure 4 est une vue en perspective de la fixation, les moyens de retenue arrière étant mis en place sur la plaque pivotante. 15 Les figures 5a, 5b montrent la fixation selon laquelle les moyens de retenu arrières sont dans une position de recul arrière maximum. La figure 5a est une vue de dessus. La figure 5b et une vue latérale. Les figures 6a, 6b montrent la fixation selon laquelle les moyens de 20 retenu arrières sont dans une position avancée maximum. La figure 6a est une vue de dessus. La figure 6b et une vue latérale. Les figures 7a, 7b sont des vues partielles schématiques montrant le verrou respectivement dans sa position haute inactive de non-25 verrouillage (figure 7a) et dans sa position active de verrouillage (7b). La raquette désignée sous la référence générale (1) se présente sous la forme d'une plaque ajourée sur laquelle est fixée la chaussure de l'utilisateur, et qui se compose d'un cadre principal (2) et d'un tamis (3), comprenant un ensemble de parois supportant la fixation (4) destinée à retenir la chaussure de l'utilisateur. Ledit tamis (3) avec son ensemble de parois internes forme de façon connue, une surface inférieure générale d'appui sur la neige permettant à l'utilisateur de ne pas trop s'enfoncer dans la neige et ce, grâce à la surface portante relativement importante. L'invention bien que décrite selon un mode d'exécution dont le tamis est en matière plastique peut bien entendu trouver application sur tout autre type de raquette comme par exemple avec un cadre périphérique réalisé avec un tube en aluminium tenant une toile formant le tamis. Notons que la fixation (4) destinée à retenir la chaussure est, selon l'illustration donnée à titre d'exemple, articulée par rapport au tamis (3) de la raquette proprement dite, selon un axe transversal (XX'), afin de permettre à ]'utilisateur de soulever son talon lors de sa progression.. Ladite fixation portant la référence générale (4) est constituée par une plaque articulée comprenant des moyens de retenue pour la chaussure, à savoir des moyens avant (4a) et des moyens arrière (4b). Ces moyens sont constitués par des éléments semi rigide et de sangles souples tel que cela est illustré à titre d'exemple. Ainsi, l'extrémité avant de la chaussure est, de façon connue en soi, retenue par un étrier avant (5), tandis que son extrémité arrière l'est, grâce 25 à une pièce arrière de retenue (6). Selon le mode de réalisation préféré, les moyens de retenue avant (5) sont solidaires d'une plaque avant (7) retenue pivotante sur le tamis autour de l'axe de pivotement (X, X'). Ladite plaque avant s'étend sensiblement horizontalement, en partie à l'avant de l'axe de pivotement 30 (X, X') par une partie avant (7a) et en partie à l'arrière de cet axe, par une partie arrière (7b). Précisons que la plaque avant comprend un verrou mobile (8) disposé avantageusement sur la partie arrière (7b), dont la fonction sera expliquée plus loin dans la description. Les moyens de retenu arrière (4b) sont constitués par une pièce 5 arrière de retenue (6) montée sur paroi inférieure d'appui (9), et par une sangle souple tel que cela est illustré. Notons que selon l'invention la position longitudinale des moyens de retenu arrière (4a) est réglable afin de mettre en conformité la dimension longitudinale de la fixation, avec la pointure de la chaussure, 10 c'est-à-dire d'adapter la distance entre l'étrier avant (5) et la pièce de retenue arrière (6), à la dimension de la semelle de la chaussure, par déplacement vers l'avant ou vers l'arrière et verrouillage dans la position choisie. Ainsi, la paroi inférieure d'appui (9) des moyens de retenu arrière 15 (4b) est prolongée vers l'avant par un profil de coulissement (10) destiné à coopérer, avec un logement de coulissement de forme correspondante (11) réalisé sous la plaque avant (7) des moyens de retenu avant (4a). Le verrou mobile (8) est destiné à verrouiller le profil de coulissement avec la plaque avant (7), une fois la position longitudinale 20 choisie. A cet effet la surface supérieure du profil de coulissement (10) comprend une denture (12) constituée par une succession de profils transversaux en creux. Le verrou mobile (8) est mobile en pivotement autour d'un axe 25 transversal (T, T') pour pouvoir prendre deux positions, à savoir une position basse active de verrouillage et une position haute inactive de déverrouillage. Notons que le verrou comprend une dent de verrouillage (13) destinée à coopérer avec l'un des profils en creux de verrouillage quand le verrou est dans sa position active de verrouillage. 30 On a compris que le verrou (8) avec sa coopération avec la denture (12) constituent les moyens de verrouillage des moyens de retenu arrières (6) par rapport aux moyens de retenu avant (5) une fois sa position choisie. Ajoutons que les moyens de retenu avant (a), constitués par l'ensemble avant, formé par l'étrier avant (5) et la plaque avant (7) avec son verrou (8), est un ensemble réalisé avantageusement en matière plastique. Ainsi, le verrou (8) avantageusement injecté avec les autres éléments de l'ensemble avant, est tel que son pivotement vers le haut se fait contre l'action l'énergie propre du plastique, et revient donc automatiquement dans la position basse active de verrouillage. Notons que le verrou (8) disposé sur la plaque avant (7) se trouve dans la zone occupée par la semelle de la chaussure. Ainsi la semelle de la 10 chaussure, en appui sur le verrou, interdit tout déverrouillage intempestif. On a compris que grâce à la construction proposée, quelle que soit la position longitudinale des moyens de retenu arrières, aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'arrière desdits moyens de retenu arrières. 15 De même, grâce à la construction proposée, quel que soit la position longitudinale des moyens de retenu arrières, aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'avant desdits moyens de retenu avant. En effet dans la position extrême avant telle que représentée aux figures 6a, 6b), on constate que le profil de coulissement (10) ne dépasse pas à l'avant. 20 On notera aussi qu'un système de butées est prévu pour limiter le déplacement vers l'avant et vers l'arrière des moyens de retenu arrière. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. 25 | Raquette à neige (1) comprenant une fixation (4) destinée à retenir la chaussure de l'utilisateur, qui est constituée par une plaque pivotante autour d'un axe transversal (X, X') comprenant des moyens de retenue pour la chaussure, tandis que la position longitudinale des moyens de retenu arrière est réglable pour afin de mettre en conformité la dimension longitudinale de la fixation, avec la pointure de la chaussure, par déplacement vers l'avant ou vers l'arrière et verrouillage dans la position choisie, caractérisée en ce que l'étrier avant de retenu est solidaires d'une plaque avant (7) s'étendant horizontalement, qui est retenue pivotante sur le tamis autour de l'axe de pivotement (X, X'), tandis que la pièce arrière de retenue est montée sur une paroi inférieure d'appui (9), prolongée vers l'avant par un profil de coulissement (10) destiné à coopérer, avec un logement de coulissement de forme correspondante réalisé sous la plaque avant (7) des moyens de retenu avant (4a). | 1. Raquette à neige (1) comprenant une fixation (4) destinée à retenir la chaussure de l'utilisateur, ladite fixation étant constituée par une plaque pivotante autour d'un axe transversal (X, X') comprenant des moyens de retenue pour la chaussure, à savoir des moyens avant (4a) comprenant un étrier de retenu (5) et des moyens arrière (4b) comprenant une pièce de retenue arrière (6), tandis que la position longitudinale des moyens de retenu arrière est réglable pour afin de mettre en conformité la dimension longitudinale de la fixation, avec la pointure de la chaussure, c'est-à-dire d'adapter la distance entre l'étrier avant (5) et la pièce de retenue arrière (6), à la dimension de la semelle de la chaussure, par déplacement vers l'avant ou vers l'arrière et verrouillage dans la position choisie, caractérisée en ce que l'étrier avant de retenu (5) est solidaires d'une plaque avant (7) s'étendant horizontalement , qui est retenue pivotante sur le tamis autour de l'axe de pivotement (X, X'), tandis que la pièce arrière de retenue (6) est montée sur une paroi inférieure d'appui (9), prolongée vers l'avant par un profil de coulissement (10) destiné à coopérer, avec un logement de coulissement de forme correspondante (11) réalisé sous la plaque avant (7) des moyens de retenu avant (4a). 2. Raquette à neige (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouillage de la position (6) par rapport aux moyens de retenu avant (5) une fois sa position choisie. 3. Raquette à neige selon la 2, caractérisée en ce 25 que les moyens de verrouillage sont constituées par la coopérai ion d'un verrou mobile (8) avec une denture (12) correspondante. 4. Raquette à neige selon la 3, caractérisée en ce que le verrou mobile est disposé sur la plaque avant (7) tandis que la denture (12) est disposé sur le profil de coulissement ((10) des moyens de 30 retenu arrière (4b). 7 5. Raquette à neige (1) selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que le verrou (8) se trouve dans la zone occupée par la semelle de la chaussure, afin que la semelle de la chaussure, soit en appui sur ledit verrou, interdisant alors tout déverrouillage intempestif. 6. Raquette à neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que quelle que soit la position longitudinale des moyens de retenu arrière, aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'arrière desdits moyens de retenu arrières, et qu'aucun élément de la plaque pivotante ne dépasse à l'avant desdits moyens de retenu avant. 7. Raquette à neige (1) selon la 6, caractérisée en ce que dans la position extrême avant le profil de coulissement (10) ne dépasse pas à l'avant des moyens de retenu avant (4a)15 | A | A63 | A63C | A63C 13 | A63C 13/00 |
FR2895437 | A1 | ENSEMBLE BLOC BAIE AVEC VOLET ROULANT ET BLOC D'HUISSERIE | 20,070,629 | L'invention concerne un bloc d'huisserie destiné à équiper une baie, en particulier une porte, une fenêtre ou une porte-fenêtre, délimitée par une ouverture dans un mur de bâtiment, ladite ouverture étant surmontée d'un linteau avec une réservation ouverte du côté intérieur du bâtiment et destinée à loger un volet roulant, comprenant : un cadre dormant comprenant un châssis destiné à être disposé dans ladite ouverture et un couvre-joint ayant une face arrière destinée à venir contre le bord intérieur de l'ouverture et une face avant destinée à recevoir au moins un cadre ouvrant, - des moyens formant potence de support pour un volet roulant, solidaires du cadre dormant, destinés à être disposés au moins en partie dans la réservation, et présentant une ouverture du côté intérieur, et - une paroi disposée en travers de l'ouverture des moyens formant potence de support. L'invention concerne également un ensemble bloc baie avec volet roulant comprenant un bloc d'huisserie du type précité. Les blocs d'huisserie connus peuvent ou non être équipés d'un volet roulant intégré. Dans ce dernier cas, ils forment avec le volet roulant et son mécanisme d'enroulement, un ensemble communément appelé bloc baie. Des blocs baies connus comportent un mécanisme d'enroulement qui se situe dans un coffre coiffant la menuiserie en déborcl, à l'intérieur des murs du bâtiment. Ce type de blocs se pose en applique contre le gros oeuvre, avant le doublage du mur côté intérieur du bâtiment. L'intervention sur le volet roulant peut alors s'effectuer facilement par accès au coffre depuis l'intérieur. Cependant, le coffre de volet roulant déborde à l'intérieur de l'habitation, de façon inesthétique. En effet, le coffre de volet roulant forme une masse disgracieuse visible entre le plafond d'une habitation et l'extrémité supérieure de l'huisserie. Une autre manière de disposer une huisserie et un volet roulant consiste à insérer dans le gros oeuvre à l'intérieur du linteau surmontant l'huisserie, un logement dénommé coffre tunnel destiné à accueillir un mécanisme d'enroulement du volet. Ce coffre est installé par le maçon, lors de la réalisation du gros oeuvre. Une fois le gros oeuvre terminé, l'huisserie est ensuite posée en applique avant doublage du mur. Une fois l'enduit extérieur réalisé, le volet roulant et son mécanisme sont installés à l'intérieur du coffre. Cette solution supprime la présence disgracieuse du coffre débordant à l'intérieur de l'habitation, mais elle n'autorise aucun accès par l'intérieur de l'habitation. En effet, seul un accès extérieur au coffre est possible. Cet accès par l'extérieur est souvent difficile et peut même être dangereux, en particulier lorsque la baie est située à un étage élevé d'un bâtiment. Pour cette raison, elle est peu utilisée et se trouve en général dans des bâtiments de trois étages au maximum. En outre, ce type de solution entraîne généralement un phénomène de fissuration en façade, dû au fait que les matériaux en présence ont des coefficients de dilatation différents. Le but de l'invention est de fournir un bloc d'huisserie destiné à équiper une baie et un ensemble bloc baie avec volet roulant qui permettent un accès au coffre du volet roulant par l'intérieur du bâtiment et qui soient esthétiques. Ce but de l'invention est atteint par le fait que la paroi est reliée aux moyens formant potence de support de sorte que la face avant de ladite paroi est à fleur avec la face arrière du couvre-joint. Ainsi, la paroi qui referme le coffre de volet roulant se trouvant affleurante avec la face arrière du couvre-joint, on comprend que cette paroi se trouve aussi affleurante avec les finitions du mur intérieur du bâtiment, en particulier avec le doublage intérieur du mur. Il s'ensuit que le coffre de volet roulant est complètement intégré dans le mur, c'est-à-dire non visible de l'intérieur du bâtiment. On comprend que la face arrière du couvre-joint vient contre le bord intérieur de l'ouverture, qui lorsque le mur intérieur est recouvert de plaquages de finition, par exemple des plaques de doublage, correspond au bord desdites plaques de doublage entourant l'ouverture. En fait, la face arrière du couvre-joint vient à fleur contre le bord de l'ouverture situé le plus à l'intérieur du bâtiment. Il en va de même pour la paroi du coffre de volet roulant, qui en l'espèce vient à fleur avec la face avant du mur située la plus à l'intérieur du bâtiment. En outre, la paroi qui referme le coffre de volet roulant peut être décorée de la même manière que le doublage intérieur du mur. En effet, on comprend que, lors de la peinture des murs ou de la pose de papier peint, la paroi peut être décorée de manière analogue au doublage intérieur. Après ce type de finition, la paroi peut donc être complètement masquée et seul le couvre-joint de l'huisserie reste alors visible de l'intérieur. En fait, l'aspect esthétique est similaire à celui que l'on obtient en installant uniquement une huisserie sans volet roulant. Préférentiellement, la paroi est amovible. Ainsi, du fait de sa mobilité, la paroi forme une trappe de visite permettant un accès simple et pratique au coffre contenant le volet roulant, et ce, par l'intérieur du bâtiment. Préférentiellement, les moyens formant potence de support comportent une traverse transversale supérieure reliée à deux montants latéraux solidaires des côtés du cadre dormant. Les moyens formant potence de support sont pré-montés au cadre dormant directement en usine, de sorte que le cadre dormant et les moyens formant potence peuvent être posés en une seule intervention. L'invention concerne aussi un ensemble bloc baie avec volet roulant, destiné à équiper une baie, en particulier une porte, une fenêtre ou une porte-fenêtre, délimitée par une ouverture dans un rnur de bâtiment, comprenant un bloc d'huisserie tel que précité et l'ensemble des éléments permettant la mise en place du volet roulant. À cet effet, l'ensemble bloc baie avec volet roulant comporte en outre : - un tambour de volet roulant équipé d'un tablier de volet roulant destiné à être déroulé à l'extérieur du cadre dormant, le tambour étant destiné à venir se loger dans une réservation prévue dans un linteau, la réservation étant ouverte du côté intérieur du bâtiment et destinée à loger un volet roulant, - un mécanisme d'enroulement/déroulement dudit tablier, et - des moyens de maintien dudit tambour fixés aux moyens formant potence de support. L'ensemble des éléments permettant la mise en place du volet roulant et le volet roulant peuvent être pré-montés aux moyens formant potence de support soit directement en usine, soit par l'utilisateur final, préalablement à la mise en place de l'huisserie dans l'ouverture du mur du bâtiment. Dans ces deux cas, l'utilisateur final manipule tout l'ensemble bloc baie avec le volet roulant qui peut être posé en une seule intervention. Ainsi, l'utilisateur final effectue un simple pré-montage du tambour de volet roulant équipé d'un tablier de volet roulant,, du mécanisme d'enroulement/déroulement dudit tablier et des moyens de maintien dudit tambour, en les fixant aux moyens formant potence de support. Il lui suffit alors de manipuler l'ensemble pour le mettre en place dans l'ouverture du mur prévue à cet effet, en logeant le tambour et le volet roulant dans le coffre tunnel prévu à cet effet dans le linteau. Le tambour et le mécanisme d'enroulement/déroulement sont préférentiellement amovibles, de sorte qu'en cas de nécessité, une intervention peut être effectuée facilement après la mise en place de l'ensemble dans l'ouverture du mur du bâtiment. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à 15 la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation de l'invention représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue éclatée d'un bloc d'huisserie selon l'invention, 20 - la figure 2A représente une vue éclatée du bloc d'huisserie de la figure 1 en cours de montage dans l'ouverture d'un mur, - la figure 2B représente une vue du bloc d'huisserie de la figure 1 monté dans l'ouverture d'un mur, - la figure 3 représente une vue agrandie partielle du bloc 25 d'huisserie de la figure 2 selon l'agrandissement III, - la figure 4 représente une vue en coupe du bloc d'huisserie de la figure 1 selon la ligne IV-IV, - la figure 5A représente une vue en coupe d'un bloc d'huisserie selon une variante, 30 -la figure 5B représente une vue agrandie partielle du bloc d'huisserie de la figure 5A selon l'agrandissement VB, et - la figure 6 représente une vue partielle du bloc d'huisserie selon l'invention. La figure 1 représente un bloc d'huisserie 10 comprenant un cadre 35 dormant 12 et des moyens formant potence de support 14 pour un volet roulant 16. En référence à la figure 2A, le cadre dormant comprend un châssis 18 destiné à être disposé dans une ouverture 20 formée dans un mur de bâtiment 22 et un couvre-joint 19 ayant une face arrière 19ar destinée à venir contre le bord de l'ouverture 20 situé le plus à l'intérieur du bâtiment et une face avant 19av destinée à recevoir au moins un cadre ouvrant (non illustré). On comprend que lorsque le mur intérieur 22 est recouvert d'un doublage, en l'espèce des plaques de doublage 38 telles qu'illustrées sur la figure 2A, la face arrière 19ar ne vient pas directement contre le bord intérieur 21 de l'ouverture 20 situé sur le mur 22, mais vient de préférence contre le bord intérieur 21' de l'ouverture 20, qui est recouvert de doublage. Ainsi, après mise en place du bloc d'huisserie 10, tel qu'illustré sur la figure 2B, la face arrière 19ar est à fleur avec le bord intérieur 21' de l'ouverture 20, situé sur une des plaques de doublage 38. L'ouverture 20 délimite la taille de la baie (éventuellement à l'épaisseur près des plaques de doublage), qui peut être en particulier une porte, une fenêtre ou une porte-fenêtre, et est surmontée d'un linteau avec une réservation ouverte 24 destinée à loger le volet roulant 16. Les moyens formant potence 14 comportent une traverse transversale supérieure 26 et deux montants latéraux 28A et 28B, tous deux solidaires des côtés latéraux 12A et 12B du cadre dormant 12. En l'espèce, la traverse transversale supérieure 26 est reliée aux deux montants latéraux 28A et 28B pour former la potence 14 qui est reliée au cadre dormant 12 par les deux montants latéraux 28A et 28B de sorte que la face avant 14A de la potence 14 vienne à fleur avec la face arrière 19ar du couvre-joint 19, comme cela est mieux visible sur la figure 3. Une paroi 30 est disposée en travers de l'ouverture 32 des moyens formant potence du support 14 et la face avant 30av de cette paroi 30 vient elle aussi à fleur de la face arrière 19ar du couvre-joint 19, comme mieux visible sur la figure 4. On comprend que la face avant 30av de la paroi 30 est la face qui est tournée vers l'intérieur I du bâtiment. Afin de permettre un accès aisé au coffre 24, et en particulier au volet roulant 16 et à son mécanisme, la paroi 30 est amovible, c'est-à-dire qu'elle peut être déplacée pour ouvrir l'ouverture 32 qu'elle masque préférentiellement complètement lorsqu'elle est mise en place. Le bloc d'huisserie 10 comporte en outre préférentiellement des moyens de blocage 34 en partie supérieure 12S du cadre dormant 12, destinés à bloquer le bord inférieur 30i de la paroi 30, tandis que la partie supérieure 30s de la paroi 30 est clippée aux moyens formant potence de support 14, préférentiellement à l'aide de moyens formant clip 36 formés par exemple sur la paroi transversale supérieure 26 de la potence 14. Les moyens de blocage 34 comportent préférentiellement au moins un élément élastique 37 apte à venir plaquer la paroi 30, en l'espèce sa face avant 30av, contre la face arrière 19ar du couvre-joint 19. Cet élément élastique 37 est préférentiellement clippé sur la traverse supérieure 12S du cadre dormant 12. Ainsi, la paroi 30 se trouve d'une part, clippée en partie supérieure 30s par les moyens de clippage 36 formés sur la traverse supérieure 26 de la potence 14 et, d'autre part, plaquée par les moyens élastiques contre la face arrière 19ar du couvre-joint 19 du cadre dormant 12. La mise en place et l'enlèvement de cette paroi 30 amovible sont de ce fait très aisés. Dès lors que la paroi 30 est mise en place, l'ouverture 32 de la potence est complètement masquée et vient au ras, c'est-à-dire à fleur du doublage du mur côté intérieur I du bâtiment, en l'espèce des plaques de doublage 38, comme illustré sur les figures 2A et 2B. On comprend que les plaques de doublage 38 sont telles qu'elles présentent une ouverture 40 correspondant sensiblement exactement aux ouvertures 20 formée dans le mur 22, et 24 formée dans la réservation. En fait, il n'est pas nécessaire de prévoir une portion de plaques de doublage pour venir fermer le coffre de volet roulant, la paroi 30 faisant déjà office de doublage dans la partie supérieure du cadre dormant au niveau du coffre de volet roulant. En effet, comme mieux illustré sur la figure 2B, après mise en place de l'ensemble bloc baie, la paroi 30 fait office de plaque de doublage et vient s'aligner avec les plaques de doublage 38 qui encadrent l'ensemble bloc baie de manière connue, en particulier en venant elles aussi à fleur de la face arrière du couvre-joint 19. Vu de l'intérieur I du bâtiment, le coffre n'est donc pas débordant et la paroi 30 est dans l'alignement des plaques de finition, en l'espèce des plaques de doublage 38. En référence à la figure 4, le bloc baie comprenant un bloc d'huisserie 10 tel que précité, peut en outre être équipé d'un tambour de volet roulant 42 muni d'un tablier de volet roulant 44 destiné à être déroulé à l'extérieur du cadre dormant 12, d'un mécanisme d'enroulement/déroulement (non représenté) et de moyens de maintien 46 du tambour 42, et forme alors un ensemble bloc baie avec un volet roulant 48 apte à être disposé en une seule manipulation dans l'ouverture 20 du mur et l'ouverture 24 de la réservation prévue dans le linteau au dessus de l'ouverture 20 destinée à loger le châssis 18 du cadre dormant 12. Préférentiellement, le bloc d'huisserie 10 comporte en outre des moyens d'isolation 50 qui sont préférentiellement maintenus par la paroi 30. En fait, les moyens d'isolation 50 sont maintenus par plaquage contre les moyens formant potence de support 14 et les moyens de blocage 34. Ainsi, les moyens formant potence de support 14 présentent un retour 15, situé en partie supérieure, préférentiellement sur la traverse transversale supérieure 26, qui joue le rôle de support pour la partie supérieure des moyens d'isolation 50. La forme de ce retour 15 est préférentiellement sensiblement à angle droit, puisque les moyens d'isolation 50 se présentent généralement sous la forme d'une plaque d'isolant. Un autre retour 35 est formé sur les moyens de blocage 34 pour permettre le plaquage des moyens d'isolation 50 en partie inférieure. Ce retour 35 peut par exemple se présenter sous la forme d'une nervure longitudinale située le long des moyens de blocage 34. Ces moyens d'isolation permettent d'isoler le coffre de volet roulant entre l'intérieur I du bâtiment et l'extérieur II. En effet, de par l'ouverture 53 formée dans l'huisserie 10 pour le passage du tablier du volet roulant 44, un courant d'air peut se créer entre l'extérieur I][ du bâtiment et l'intérieur I de ce dernier. Les moyens d'isolation 50 peuvent être des moyens d'isolation thermique, mais aussi des moyens d'isolation phonique. L'épaisseur et la forme de ces moyens d'isolation 50 dépendent de l'espace disponible entre la paroi 30 et le tambour de volet roulant 42. On comprend que plus l'ensemble formé par le tambour de volet roulant 42 et De tablier du volet roulant 44 est encombrant, moins il y aura de place pour les moyens d'isolation. La paroi peut en outre comporter des moyens d'aération 52. En l'espèce, une grille 52 peut être prévue sur la paroi :30 de manière à 5 permettre une aération du bâtiment. Il peut être prévu que les moyens d'isolation 50 comportent au moins une chicane 54 qui débouche dans lesdits moyens d'aération 52, tel qu'illustré sur la figure 5A. On comprend que cette chicane 54 permet de limiter les nuisances sonores et thermiques induites par la présence des 10 moyens d'aération 52. Préférentiellement, l'ensemble bloc baie 48 comporte au moins un profilé de finition formant couvre-joint 56 pour le bord intérieur 25 de la réservation 24. On comprend que lorsque le mur intérieur 22 est recouvert par les 15 plaques de doublage 38, le profilé de finition formant couvre-joint 56 ne vient pas directement recouvrir le bord intérieur 25 de la réservation 24 située dans le mur 22, mais vient recouvrir le bord intérieur 25' de la réservation 24 qui est recouvert du doublage 38. Ce couvre-joint 56, comme mieux visible sur l'agrandissement illustré 20 à la figure 5B, permet notamment de masquer le joint, c'est-à-dire l'espace qui existe entre la potence 14 et la paroi 30, en particulier sur les côtés latéraux et sur le côté supérieur de la paroi 30 après une intervention ayant nécessité l'enlèvement de la paroi 30. En effet, on comprend que la paroi 30 étant recouverte par la 25 décoration intérieure après mise en place de l'ensemble bloc baie avec volet roulant, l'intervenant doit éventuellement couper cette décoration, en particulier lorsqu'il s'agit d'un papier peint, pour pouvoir enlever la paroi 30 et accéder au coffre de volet roulant. Le tambour 42 est fixé de manière amovible aux moyens de maintien 30 46, qui sont eux-mêmes fixés aux moyens formant potence du support 14, comme le montre la figure 6. Ainsi, lors d'une intervention après mise en place de l'ensemble bloc baie volet roulant, il suffit d'enlever la paroi 30 pour accéder au tambour 42 et aux moyens de maintien 46. Ainsi, de l'intérieur I même du bâtiment, l'intervenant peut réaliser son intervention 35 en accédant au coffre de volet roulant sans aucun danger pour lui. Après l'installation de l'ensemble bloc baie, la décoration intérieure peut être appliquée de manière analogue sur les plaques de doublage 38 et la paroi 30. Dès lors, la paroi 30 devient complètement invisible de l'intérieur I, puisqu'elle est recouverte par exemple d'une décoration de type papier peint. A l'oeil, l'apparence est celle d'une baie qui aurait été mise en place sans coffre pour volet roulant | Ensemble bloc baie avec volet roulant et bloc d'huisserie destiné à équiper une baie, délimitée par une ouverture (20) dans un mur de bâtiment (22), ladite ouverture (20) étant surmontée d'un linteau avec une réservation ouverte (24) du côté intérieur (I) du bâtiment et destinée à loger un volet roulant (44), comprenant :- un cadre dormant (12) comprenant un châssis (18) destiné à être disposé dans ladite ouverture (20) et un couvre-joint (19) ayant une face arrière (19ar) destinée à venir contre le bord intérieur de l'ouverture (20) et une face avant (19av) destinée à recevoir au moins un cadre ouvrant,- des moyens formant potence de support (14) pour un volet roulant (44), solidaires du cadre dormant (12) et destinés à être disposés au moins en partie dans la réservation (24), présentant une ouverture du côté intérieur (I), et- une paroi (30) disposée en travers de l'ouverture des moyens formant potence de support (14).La paroi (30) est reliée aux moyens formant potence de support (14) de sorte que la face avant (30av) de ladite paroi (30) est à fleur avec la face arrière (19ar) du couvre-joint (19). | 1. Bloc d'huisserie destiné à équiper une baie, en particulier une porte, une fenêtre ou une porte-fenêtre, délimitée par une ouverture (20) dans un mur de bâtiment (22), ladite ouverture (20) étant surmontée d'un linteau avec une réservation ouverte (24) du côté intérieur (I) du bâtiment et destinée à loger un volet roulant (16), comprenant : - un cadre dormant (12) comprenant un châssis (18) destiné à être disposé dans ladite ouverture (20) et un couvre-joint (19) ayant une face arrière (19ar) destinée à venir contre le bord intérieur (21') de l'ouverture (20) et une face avant (19av) destinée à recevoir au moins un cadre ouvrant, - des moyens formant potence de support (14) pour un volet roulant (16), solidaires du cadre dormant (12), destinés à être disposés au moins en partie dans la réservation (24), et présentant une ouverture (32) du côté intérieur (I), et - une paroi (30) disposée en travers de l'ouverture (32) des moyens formant potence de support (14), caractérisé en ce que la paroi (30) est reliée aux moyens formant potence de support (14) de sorte que la face avant (30av) de ladite paroi (30) est à fleur avec la face arrière (19ar) du couvre-joint (19). 2. Bloc d'huisserie selon la précédente, caractérisé 25 en ce que la paroi est amovible. 3. Bloc d'huisserie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens formant potence de support (14) comportent une traverse transversale supérieure (26) reliée à deux montants latéraux (28A, 28B) solidaires des côtés (12A, 12B) du cadre dormant (12). 30 4. Bloc d'huisserie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de blocage (34) en partie supérieure (12S) du cadre dormant (12), destinés à bloquer le bord inférieur (30i) de la paroi (30), tandis que la partie supérieure (30s) de la paroi (30) est clippée aux moyens formant potence 35 de support (14). 5. Bloc d'huisserie selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de blocage (34) comportent au moins un élément élastique (37) apte à venir plaquer la paroi (30) contre la face arrière (19ar) du couvre-joint (19). 6. Bloc d'huisserie selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément élastique (37) est clippé sur la traverse supérieure (12S) du cadre dormant (12). 7. Bloc d'huisserie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens d'isolation (50). 8. Bloc d'huisserie selon la 7 et l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'isolation (50) sont maintenus par la paroi (30), par plaquage contre les moyens formant potence de support (14) et les moyens de blocage (34). 9. Bloc d'huisserie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi (30) comporte des moyens d'aération (52). 10. Bloc d'huisserie selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'isolation (50) comportent au moins une chicane 20 (54) qui débouche dans lesdits moyens d'aération (52). 11. Ensemble bloc baie avec volet roulant, destiné à équiper une baie, en particulier une porte, une fenêtre ou une porte-fenêtre, délimitée par une ouverture (20) dans un mur de bâtiment (22), caractérisé en ce qu'il comprend : 25 - un bloc d'huisserie (10) selon l'une quelconque des précédentes, - un tambour de volet roulant (42) équipé d'un tablier de volet roulant (44) destiné à être déroulé à l'extérieur du cadre dormant (12), le tambour (42) étant destiné à venir se loger une réservation (24) prévue 30 dans un linteau, la réservation étant ouverte du côté intérieur (I) du bâtiment et destinée à loger le volet roulant (16), - un mécanisme d'enroulement/déroulement dudit tablier (44), et -des moyens de maintien (46) dudit tambour (42) fixés aux 35 moyens formant potence de support (14). 12. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que le tambour (42) est amovible. 13. Ensemble selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un profilé de finition formant couvre-joint (56) pour le 5 bord intérieur (25) de la réservation (24). | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/17 |
FR2889339 | A1 | SYSTEME DE DETECTION DE PERSONNES A MOBILITE REDUITE | 20,070,202 | La présente invention concerne un système de détection de personnes à mobilité réduite destiné à améliorer l'accessibilité aux transports publics automobiles pour ces personnes. Dans le cadre de l'accès aux véhicules de transport en commun, la qualification de personne à mobilité réduite regroupe entre autre les personnes en fauteuil roulant, les personnes accompagnées d'enfants en poussette, les personnes ayant des difficultés de déplacement comme les personnes âgées, les personnes malvoyantes ou de petite taille, les personnes atteintes d'un handicap moteur temporaire ou non. La législation tend à imposer des moyens garantissant l'accessibilité des transports en commun aux personnes à mobilité réduite et de nombreux systèmes sont apparus en particulier pour améliorer l'accessibilité aux autobus pour ces personnes. Notamment il a été développé des autobus à plancher bas et plat, des autobus pourvus de systèmes d'affaissement ou d'agenouillement ramenant la hauteur de seuil du plancher de l'autobus au niveau du quai, des autobus pourvus de palettes et, pour ce qui concerne les quais, des hauteurs d'usage courant, des quais en ligne et des quais munis de pans biseautés ont été réalisés et des hauteurs de quai normalisées ont été prévues. Pour les véhicules, les systèmes d'affaissement ou les systèmes à palette sont, d'une part, difficilement adaptables aux autobus en service et, d'autre part, nécessitent un temps de mise en oeuvre jugé trop important par les personnels d'exploitation et notamment par les conducteurs. D'autres systèmes tels que les systèmes d'assistance à l'accostage ou de guidage des véhicules lors de leur accostage à quai ont été proposés mais ces systèmes restent onéreux et de mise en oeuvre complexe. Il a été démontré en outre que l'amélioration du service dépend de l'attitude du personnel de conduite qui, s'il est prévenu suffisamment à temps de la présence sur le quai d'une personne à mobilité réduite, adaptera son accostage pour aider à l'embarquement de cette personne. De plus, dans le cas d'autobus à plusieurs portes, alors que pour l'embarquement des personnes valides le conducteur privilégiera une approche optimisée sur la porte avant, il se peut qu'en présence d'une ou plusieurs personnes à mobilité réduite il soit plus intéressant de privilégier l'accès par une porte milieu. Il est donc nécessaire que le conducteur adapte son approche du quai pour rendre cette porte intermédiaire plus facilement accessible. Un système simple sans infrastructure complexe basé sur la coopération du conducteur permettrait de faciliter l'embarquement et le débarquement des personnes à mobilité réduite sans nécessiter d'aménagements complexes des véhicules en privilégiant un équipement simple des quais. Dans ce but il est nécessaire de prévenir le conducteur du véhicule de transports en commun suffisamment tôt. Le système de la présente invention a pour objet un tel système en ce qu'il permet de détecter simplement les personnes à mobilité réduite dans le but de prévenir le conducteur de l'autobus suffisamment tôt avant l'arrêt de la présence d'une ou plusieurs de ces personnes ce qui lui permet d'adapter son approche du quai en conséquence. Pour ce faire la présente invention concerne un système de détection de personnes à mobilité réduite pour véhicules de transports en commun caractérisé en ce qu'il comporte une borne de détection de badges portés par lesdites personnes, des moyens de transmission radio d'une information de détection d'au moins un badge et un système de réception et de communication au conducteur de l'information de détection embarqué dans les véhicules. Avantageusement la borne est disposée sur un quai en regard d'un marquage au sol déterminant une zone d'embarquement aménagée. Plus particulièrement, la borne comporte une zone de détection angulaire centrée sur l'axe de la zone d'embarquement. Selon un mode de réalisation avantageux, les badges sont des badges d'identification radio fréquence et la borne comporte une antenne de détection 5 desdits badges. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention en référence aux dessins qui représentent: en figure 1: une vue schématique d'un exemple de réalisation de quai 10 équipé d'une borne selon l'invention; en figure 2: une représentation schématique fonctionnelle d'une borne et d'un terminal de réception d'un véhicule; en figure 3: une représentation schématique d'un système de gestion centralisée selon l'invention; en figure 4: une vue schématique d'une variante de badge et de borne selon l'invention; en figure 5: une vue d'un véhicule muni d'une palette. Le système de détection de personnes à mobilité réduite pour véhicules de transports en commun selon l'invention est en premier lieu basé sur une borne 4, 20 4', 5, 6 de détection de badges 7 portés par lesdites personnes. Un exemple d'implantation d'une telle borne est donné en figure 1. La borne 4 est disposée sur le quai 11 en regard d'un marquage au sol 12 déterminant une zone d'embarquement aménagée. Selon l'exemple de la figure 1, la borne est disposée à proximité d'un poteau 19 comportant un panneau solaire 18 et une antenne 9 reliés à la borne 4. Un schéma de principe de la borne 4 est représenté en figure 2 selon laquelle la borne comporte une antenne 15 de détection d'un badge 7, un dispositif 20 de détection de signal émis ou modifié par le badge, des moyens 8, 9 de transmission radio d'une information de détection d'au moins un badge 7 vers un terminal de réception 10 d'un véhicule. En revenant à la figure 1, selon l'exemple, la borne 4, 5, 6 comporte une zone de détection angulaire 13 centrée sur l'axe de la zone d'embarquement ce qui a l'avantage de permettre aux personnes à mobilité réduite de se placer au meilleur endroit du quai pour embarquer dans les meilleures conditions. La zone d'embarquement 13 est selon cet exemple une zone de trottoir relevée pour limiter la différence de hauteur avec le plancher de l'autobus mais d'autres configurations de zones d'embarquement sont possibles, le système selon l'invention ayant l'avantage de ne pas se limiter à une configuration particulière. Dans le cas où la borne 4, 5, 6 doit être autonome, par exemple afin d'éviter de devoir ajouter une infrastructure électrique au niveau du quai ou pour simplifier l'implantation de la borne, cette dernière comporte un dispositif d'alimentation 21 auquel sont reliés une batterie 17 et un panneau solaire 18. Selon la figure 3, les bornes 4, 5, 6 sont directement équipées d'un mât porteur du panneau solaire 18 et de l'antenne d'émission 9 alors que le mât de la figure 1 est un mât préexistant, par exemple le mât porteur de panneaux d'informations et du nom de la station d'arrêt. Comme énoncé plus haut, l'invention prévoit en outre un système 10 de réception des données émises par la borne et de communication au conducteur de l'information selon laquelle une ou plusieurs personnes à mobilité réduite sont présentes à un arrêt donné. Le système 10 est embarqué dans les véhicules. Ce système de réception schématisé à la figure 2 comporte un récepteur 26, un calculateur de traitement et de décodage 25 et des moyens 22, 23, 24 pour avertir le conducteur de la présence de personnes à mobilité réduite lorsque ces dernières ont été détectées par la borne 4, 5, 6. Le calculateur de traitement, s'il reçoit une information sur le parcours de l'autobus, pourra éventuellement n'avertir le conducteur que dans le cas où l'arrêt émettant la présence de personnes à mobilité réduite se trouve sur son parcours. Les moyens avertisseurs 22, 23, 24 décrits sont par exemple un avertisseur sonore 24, un témoin lumineux 23 et/ou un afficheur 22. Selon un premier mode de réalisation, les bornes émettent dans un rayon réduit de quelques centaines de mètres de manière directive de sorte que seuls les véhicules à proximité reçoivent l'information de présence de personnes à mobilité réduite au niveau de l'arrêt auquel se trouve la borne. Un tel système est très simple à mettre en oeuvre du fait qu'il est suffisant d'équiper les arrêts avec des bornes autonomes et d'équiper les bus de récepteurs simples répercutant l'information de présence de personnes à mobilité réduite aux conducteurs. Dans le cadre d'un système plus élaboré, les dispositifs d'émission radio 8 d'au moins certaines des bornes sont agencés pour transmettre les coordonnées du quai sur lequel se trouve les bornes simultanément à la transmission de l'information de détection de personnes à mobilité réduite. La trame envoyée est dans ce cas une trame qui reste simple et qui comporte les données nom de la station ou arrêt, le nombre de badges détectés et si ces derniers le permettent, le type de handicap des personnes présentes. Le dispositif d'émission radio vers les autobus émet vers les autobus situés dans un secteur d'approche du quai et est agencé pour transmettre l'information de présence de personnes à mobilité réduite. Ainsi, le conducteur de l'autobus se dirigeant vers la borne émettant l'information est averti de la présence de personnes à mobilité réduite et de l'arrêt concerné. Dans ce cadre, le système 10 de réception et de communication peut en particulier comporter un afficheur 22 sur lequel sont porté les informations relative à l'arrêt et à la présence et/ou nombre et/ou type de personnes à mobilité réduite détectées. Dans le cas où le véhicule de transport comporte une palette 30 d'embarquement des personnes à mobilité réduite se déployant à l'arrêt du véhicule, selon un mode de réalisation avantageux du système selon l'invention, le véhicule comporte un dispositif de commande 29 de la palette 30 adapté pour déployer cette dernière lorsqu'il y a eu réception par le véhicule de l'information de détection d'au moins une personne à mobilité réduite et détection de l'arrêt du véhicule à l'arrêt où se trouve la personne. Pour ce faire, le dispositif de commande 29 de la palette 30 est relié au système 10 de réception et de communication du véhicule. Ce mode de réalisation est particulièrement mis en oeuvre dans le cas où la borne transmet les coordonnées de l'arrêt auquel se trouvent les personnes à mobilité réduite. Pour permettre d'enrichir les informations transmises, selon une première variante, les badges 7 sont avantageusement des badges d'identification radio fréquence 14, la borne comportant une antenne active 15 de détection et d'activation desdits badges couvrant la zone d'embarquement. Dans le cas de badges d'identification radio fréquence (RFID), l'antenne planaire 14 du badge peut être accordée sur une fréquence particulière selon une codification déterminée ou le badge peut être un modèle actif comportant un circuit électronique d'émission de données. Selon une variante simplifiée représentée en figure 4, les badges 7' comportent une télécommande 28, d'émission de l'information vers une borne 4' comportant un récepteur pour cette télécommande, que la personne à mobilité réduite actionne en se positionnant sur le quai à proximité de la borne 4'. Les badges 7, 7' comportent éventuellement des moyens pour émettre une indication sur le type de handicap des personnes les portant. Dans ce dernier cas, le badge est programmé lors de sa remise à son titulaire pour comporter le type de handicap du porteur. La figure 3 représente une version enrichie du système selon l'invention comportant une pluralité de bornes 4, 5, 6 reliées à un système centralisé 16 de gestion du trafic des autobus. Une telle architecture permet d'intégrer les bornes à un système de gestion du trafic des véhicules de transport en commun au niveau d'une ville ou d'une agglomération, le système ajoutant les informations transmises par les bornes aux informations envoyées Le système de gestion centralisé est dans ce cas agencé pour retransmettre 101, 102, 103 l'information de présence d'une ou plusieurs personnes à mobilité réduite vers les autobus 1, 2, 3 en approche des quais 4, 5, 6 équipés desdites bornes. La possibilité d'une transmission directe 104, 105, 106 des bornes vers les véhicules à proximité est conservée. Dans ce cas le système centralisé pourra avantageusement émettre les informations vers les véhicules éloignés et se dirigeant vers les quais où se trouvent des personnes à mobilité réduite alors que les bornes confirmeront la présence de telles personnes aux véhicules proches et éventuellement assureront la commande des palettes 30 des véhicules qui en sont équipés. Dans le cas de zones de couverture insuffisantes, les bornes peuvent être en liaison avec un ou plusieurs dispositifs relais 27 pour accroître la couverture 5 géographique du système. Comme vu précédemment les bornes 4, 5, 6 comportent des moyens d'alimentation électrique autonomes 17, 18, ces moyens comportant avantageusement au moins une batterie 17 et un panneau solaire 18. Selon un mode de réalisation avantageux les bornes sont adaptées pour émettre une information de numéro de ligne et les véhicules comportent un dispositif de traitement adapté à ne communiquer au conducteur l'information de présence de personnes à mobilité réduite qu'en cas de correspondance entre la ligne du véhicule et de l'information de numéro de ligne. Un tel système est particulièrement adapté dans le cas d'arrêts à lignes multiples et Il est dans ce cas possible selon l'invention d'envisager plusieurs bornes au niveau d'un arrêt, les personnes à mobilité réduite se positionnant en regard de la borne correspondant à la ligne qu'ils envisagent de prendre ou alors, il est possible d'envisager la possibilité que la personne à mobilité réduite sélectionne sa ligne sur une borne unique adaptée pour émettre l'information du numéro de la ligne concernée, de sorte que seul le véhicule en approche correspondant à la ligne concernée ne traite l'information. L'invention n'est pas limité aux exemples décrits et notamment selon un système global restant dans le cadre de l'invention, les bornes étant configurées pour émettre les coordonnées des arrêts où elles se trouvent, le numéro de la ligne auquel elles sont rattachées, les véhicule, équipés d'un système de navigation peuvent comporter un dispositif de validation de l'information à donner au conducteur en fonction de leur position par rapport aux arrêts pourvus de bornes transmettant l'information de présence de personnes à mobilité réduite | L'objet de l'invention est un système de détection de personnes à mobilité réduite pour véhicules de transports en commun comportant une borne (4) de détection de badges portés par lesdites personnes, des moyens (9) de transmission radio d'une information de détection d'au moins un badge et un système de réception et de communication au conducteur de l'information de détection embarqué dans les véhicules. La borne (4) est notamment disposée sur un quai (11) en regard d'un marquage au sol (12) déterminant une zone d'embarquement aménagée. | 1 - Système de détection de personnes à mobilité réduite pour véhicules de transports en commun (1, 2, 3) caractérisé en ce qu'il comporte une borne (4, 4', 5, 6) de détection de badges (7) portés par lesdites personnes, des moyens (8, 9) de transmission radio d'une information de détection d'au moins un badge (7) et un système (10) de réception et de communication au conducteur de l'information de détection embarqué dans les véhicules. 2 - système de détection selon la 1 caractérisé en ce que la borne (4, 5, 6) est disposée sur un quai (11) en regard d'un marquage au sol (12) déterminant une zone d'embarquement aménagée. 3 - système de détection selon la 2 caractérisé en ce que la borne (4, 5, 6) comporte une zone de détection angulaire (13) centrée sur l'axe de la zone d'embarquement. 4 - système de détection selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les badges (7) sont des badges d'identification radio fréquence (14) et en ce que la borne comporte une antenne (15) de détection desdits badges. - système de détection selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les badges (7') comportent une télécommande d'émission de l'information vers une borne (4') munie d'un récepteur adapté. 6 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les badges (7) comportent des moyens pour émettre une indication sur le type de handicap des personnes les portant. 7 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le dispositif d'émission radio (8, 9) est agencé pour transmettre. les coordonnées du quai simultanément à la transmission de l'information de détection de personnes à mobilité réduite. 8 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'une pluralité de bornes (4, 5, 6) sont reliées à un système centralisé (16), de gestion du trafic des autobus, agencé pour retransmettre l'information de présence d'une ou plusieurs personnes à mobilité réduite vers les autobus (1, 2, 3) en approche des quais (4, 5, 6) équipés desdites bornes. 9 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la borne comporte des moyens d'alimentation électrique autonomes (17, 18). - système de détection selon la 9 caractérisé en ce que 5 les moyens d'alimentation de la borne comportent au moins une batterie (17) et un panneau solaire (18). 11 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le véhicule de transport comporte une palette (30) d'embarquement et un dispositif de commande de la palette (30) adapté pour déployer cette dernière lorsqu'il y a eu réception par le véhicule de l'information de détection d'au moins une personne à mobilité réduite et détection de l'arrêt du véhicule à l'arrêt. 12 - système de détection selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des bornes adaptées pour émettre une information de numéro de ligne et en ce que les véhicules comportent un dispositif de traitement adapté à ne communiquer au conducteur l'information de présence de personnes à mobilité réduite qu'en cas de correspondance entre la ligne du véhicule et de l'information de numéro de ligne. | G | G08,G01 | G08B,G01S,G08C | G08B 1,G01S 1,G08C 17 | G08B 1/08,G01S 1/00,G08C 17/02 |
FR2897874 | A1 | PROCEDE POUR L'IDENTIFICATION D'AU MOINS DEUX GROUPES DE MICROORGANISMES | 20,070,831 | L'invention concerne un exprimant une même activité enzymatique. L'invention concerne également un milieu réactionnel particulier ainsi que son utilisation pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique. Depuis de très nombreuses années, on utilise des substrats enzymatiques particuliers pour permettre la détermination de la présence ou de l'absence d'activités enzymatiques caractéristiques de micro-organismes. Ces substrats enzymatiques, sont généralement composés de deux parties, une première partie spécifique de l'activité enzymatique à révéler, appelée également partie cible, et une seconde partie faisant office de marqueur, appelée partie marqueur, induisant par exemple une coloration particulière de la colonie lors de l'hydrolyse du substrat, ou l'apparition d'un précipité aisément détectable. Par le choix de ces substrats, selon qu'il y a réaction ou non, par exemple une coloration différente, il est possible de caractériser la nature d'un microorganisme, ou de discriminer différents groupes de microorganismes. Ainsi, dans le cas de bactéries, les souches d'Escherichia coli sont souvent mises en évidence par la révélation d'une activité enzymatique du type osidase telle que l'activité 13-glucuronidase ou 13-galactosidase. De la même façon, le genre Listeria peut être détecté par la mise en évidence d'une activité 13-glucosidase. On peut citer également la détection d'une activité estérase pour notamment la mise en évidence du genre Salmonella. En effet, le genre Salmonella possède des estérases non spécifiques capables d'hydrolyser des substrats synthétiques chromogènes, par exemple indigogéniques. Dans le cas de la détection de salmonelles, et plus généralement dans le cas de bactéries à activité estérase, la détection et/ou l'identification de ces bactéries est classiquement réalisée sur des milieux gélosés, qui permettent la détection et/ou l'identification des colonies suspectes de bactéries à activité estérase. Toutefois, une activité enzymatique unique n'est pas toujours suffisante pour caractériser un groupe particulier de microorganismes d'un autre groupe de microorganismes. Par exemple, si l'on veut différencier des bactéries gram positive et des bactéries gram négative, comme par exemple les bactéries du groupe KES (Klebsiella, Enterobacter et Serratia, bactéries à Gram négatif), et celles du genre Enterococcus (bactéries à Gram positif), il est nécessaire de détecter plusieurs activités enzymatiques pour accroître la spécificité. Il convient alors de combiner plusieurs substrats enzymatiques dans un même milieu de culture, ce qui peut engendrer un coût élevé de fabrication. De plus, dans certains cas, il n'est pas possible de révéler spontanément dans un même milieu réactionnel des activités différentes car les conditions d'expression des différentes activités ne sont pas compatibles. Ainsi, lors de l'utilisation du milieu chromogène CPS ID 3 commercialisé par bioMérieux, les bactéries du groupe KES (Klebsiella, Enterobacter et Serratia, bactéries à Gram négatif), comme celles du genre Enterococcus (bactéries à Gram positif), détectées par une activité osidase (beta glucosidase) produisent des colonies bleu-vert : la distinction entre les deux groupes doit être confirmée par une étape supplémentaire, par un examen microscopique. L'invention se propose de résoudre les problèmes de l'état de la technique en présentant un nouveau procédé particulièrement adapté pour identifier, discriminer spécifiquement différents groupes de microorganismes d'une manière rapide, peu coûteuse et aisée à mettre en oeuvre. De façon surprenante, les inventeurs ont mis en évidence qu'il était possible de différencier deux groupes de micro-organismes exprimant une même activité enzymatique, par le choix judicieux d'une combinaison de substrats spécifiques de l'activité enzymatique exprimée par les deux groupes de micro-organismes. Avant d'aller plus avant dans l'exposé de l'invention, les défmitions suivantes sont données afm de faciliter la compréhension de l'invention : Au sens de la présente invention, le terme microorganisme recouvre les bactéries, gram positif ou gram négatif, les levures et plus généralement, les organismes généralement unicellulaires, invisibles à l'oeil nu, qui peuvent être multipliés et manipulés en laboratoire. A titre de bactéries à Gram négatif, on peut citer les bactéries des genres suivants : Pseudomonas, Escherichia, Salmonella, Shigella, Enterobacter, Klebsiella, Serratia, Proteus, Campylobacter, Haemophilus, Morganella, Vibrio, Yersinia, Acinetobacter, Branhamella, Neisseria, Burkholderia, Citrobacter, Hafnia, Edwardsiella, Aeromonas, Moraxella, Pasteurella, Providencia, Actinobacillus, Alcaligenes, Bordetella, Cedecea, Erwinia, Pantoea, Ralstonia, Stenotrophomonas, Xanthomonas et Legionella. A titre de bactéries à Gram positif, on peut citer les bactéries des genres suivants : Enterococcus, Streptococcus, Staphylococcus, Bacillus, Listeria, Clostridium, Gardnerella, Kocuria, Lactococcus, Leuconostoc, Micrococcus, Mycobacteria et Corynebacteria. A titre de levures, on peut citer les levures des genres suivants : Candida, Cryptococcus, Rhodotorula, Saccharomyces et Trichosporon. Par milieu réactionnel, on entend un milieu comprenant tous les éléments nécessaires à l'expression d'un métabolisme et/ou à la croissance de microorganismes. Ce milieu réactionnel peut soit servir uniquement de milieu de révélation, soit de milieu de culture et de révélation. Dans le premier cas, la culture des microorganismes est effectuée avant ensemencement et, dans le deuxième cas, le milieu réactionnel constitue également le milieu de culture. Ce milieu peut contenir d'éventuels autres additifs comme par exemple : des peptones, un ou plusieurs facteurs de croissance, des hydrates de carbone, un ou plusieurs agents sélectifs, des tampons, un ou plusieurs gélifiants... Ce milieu réactionnel peut se présenter sous forme de liquide, de gel prêt à l'emploi, c'est à dire prêt à l'ensemencement en tube, flacon, ou sur boite de Petri. Par substrat enzymatique, on entend tout substrat pouvant être hydrolysé par une enzyme en un produit permettant la détection, directe ou indirecte d'un microorganisme. Ce substrat comprend notamment une première partie spécifique de l'activité enzymatique à révéler et une seconde partie faisant office de marqueur, ci-après appelée partie marqueur. Cette partie marqueur peut être chromogène, fluorogène, luminescente... Comme substrat chromogène, bien adapté aux supports solides (filtre, gélose, gel d'électrophorèse), on peut citer notamment les substrats à base d'Indoxyl et ses dérivés, et les substrats à base d'Hydroxyquinoline ou d'Esculétine et leurs dérivés, qui permettent la détection d'activités osidase et estérase. A titre de substrats à base d'Indoxyl, on peut citer notamment : 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- N-acétyl-B-D-glucosamine, 5- Bromo- 3-indolylN- acétyl- B- D- glucosamine, 6-Chloro3-indolyl-N-acétyl-B-D-glucosamine, 5-Bromo-6-chloro-3-indolyl-N-acétyl-B-D-glucosamine, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl-N-acétyl-B-D-galactosamine, 5-Bromo- 4- chloro3- indolyl- B- D-cellobioside, 5- Bromo- 3- indolyl- B- D- cellobioside, 6-Chloro- 3-indolyl-B- D- cellobioside, 5- Bromo- 6-cMoro- 3- indolyl- BD-cellobioside, 5-Bromo- 4- chloro- 3- indolyl- B- D- galactoside, 5Bromo-3- indolyl- B- D- galactoside, 6-Chloro-3- indolyl-B- Dgalactoside, 5-Bromo- 6-cMoro- 3- indolyl- B- D- galactoside, 6-Bromo-3-indolyl-B-D-galactoside, 3- Indoxyl- B- D- galactoside, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- a-D-galactoside, 5- Bromo- 3- indolyl- cx -D-galactoside, 6- Chloro- 3- indolyl- cx- D- galactoside, 5-Bromo-6-chloro-3-indolyl- a-D-galactoside, 5- Bromo- 4- cMoro3-indolyl-B- D- glucoside, 5- Bromo- 3-indolyl- B- D- glucoside, 6Chloro-3- indolyl-B- D- glucoside, 5- Bromo- 6-cMoro- 3- indolyl- BD-glucoside, 5- Bromo- 4- chloro- 3- indolyl-N- méthyl- B- D- glucoside, 6-Bromo- 3-indolyl- B- D- glucoside, 3- Indoxyl- B- D- glucoside, 5Bromo-4-chloro- 3- indolyl- cx -D- glucoside, 5 -Bromo- 3- indolyl- cxD-glucoside, 6- CMoro- 3-indolyl- cx- D- glucoside, 5- Bromo- 6- cMoro3-indolyl- cx- D- glucoside, 5- Bromo- 4-chloro- 3- indolyl-N- méthyl- cx -D- glucoside, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- B - D- glucuronide, 5 - Bromo -3 - indolyl- B- D- glucuronide, 6- Chloro- 3- indolyl- B- D- glucuronide, 5- Bromo- 6- cMoro- 3- indolyl- B- D- glucuronide, 6- Bromo - 3indolyl-B- D- glucuronide, 3- Indoxyl- B- D- glucuronide, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyla-D-mannoside, 5- Bromo- 6- cMoro- 3indolyl-cx- D- mannoside, 6- Chloro- 3- indolylcx- D- mannoside, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- -D-mannoside, 5-Bromo-6-chloro3-indolyl--D-mannoside, 5- Bromo- 4- chloro- 3- indolyl-B- D- riboside, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- B-L-fucoside, 5- Bromo- 4- cMoro- 3- indolylB- D-xyloside, 5-Bromo- 6- chloro- 3- indolyl- B- D- xyloside, 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl- myo-inositol 1-phosphate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-phosphate, 5-Bromo-3-indoxyl-B-D-phosphate, 6-Chloro-3-indoxyl-phosphate, 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyl-phosphate, 3-Indoxyl- phosphate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-acétate, 5-Bromo-3-indoxyl-B-D-acétate, 6-Chloro- 3- indoxyl- acétate, 5- Bromo6-chloro- 3- indoxyl- acétate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl- butyrate, 5-Bromo-3-indoxyl-B-D-butyrate, 6-Chloro-3-indoxyl-butyrate, 5-Bromo-6-chloro- 3- indoxyl- butyrate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-octanoate, 5-Bromo-3-indoxyl-B-D-octanoate, 6-Chloro-3-indoxyl-octanoate, 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyloctanoate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-nonanoate, 5-Bromo-3-indoxyl-B-D-nonanoate, 6-Chloro-3-indoxyl-nonanoate, 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyl-nonanoate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-décanoate, 5- Bromo- 3- indoxyl- BD-décanoate, 6- Chloro- 3- indoxyldécanoate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-oléate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-palmitate, 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-sulfate, 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyl-sulfate. On peut également citer les substrats dérivés de flavoides. Par dérivé de flavoide, on entend notamment le 3',4'-Dihydroxyflavone-4'-B-D-riboside, le 3',4'-Dihydroxyflavone-4' -B- D- galactoside, le 3' ,4' -Dihydroxyflavone-4' - B- D- glucoside, 3-Hydroxyflavone- B-D-galactoside, le 3-Hydroxyflavone- B- D- glucoside, 3' ,4' -Dihydroxyflavone-3',4'-diacétate. On peut citer également les substrats à base de Nitrophénol et Nitroaniline et dérivés, permettant de détecter les activités osidases et estérases dans le cas de substrats à base de Nitrophénol, et des activités peptidases dans le cas de substrats à base de la Nitroaniline. On peut aussi citer les substrats à base de Coumarine et dérivés permettant aussi de détecter les activités osidases et estérases dans le cas de substrats à base d'hydroxycoumarines et notamment de la 4-Méthyl-umbelliférone ou de la Cyclohexenoesculétine, et des activités peptidases dans le cas de substrats à base d'aminocoumarines et notamment de la 7-Amino-4-méthyl-coumarine. On peut encore citer les substrats à base d'Aminophénol et dérivés permettant de détecter les activités osidases, estérases et peptidases. On peut citer également les substrats à base d'Alizarine et dérivés permettant de détecter les activités osidases et estérases. On peut citer enfin les substrats à base de Naphtol et Naphtylamine et leurs dérivés, qui permettent de détecter les activités osidases et estérases par l'intermédiaire du Naphtol, et les activités peptidases par l'intermédiaire de la Naphtylamine Par substrat à base de Naphtol, on entend notamment les substrats à bases d'a-Naphtol, de B-Naphtol, de 6-Bromo-2-naphtol, de Naphtol AS BI, de Naphtol AS, de p-Naphtolbenzeine tel que définis dans la demande de brevet EP1224196 de la demanderesse. Cela peut être des substrats d'osidase, d'estérase, de phosphatase, de sulfatase. Les substrats d'osidase sont notamment des substrats de N-Acétyl-B-hexosaminidase, de B-galactosidase, d'a-galacotosidase, de B-glucosidase, d' a- glucosidase, de B-glucucronidase, de B- cellobiosidase, d'a-mannosidase. Par substrat à base d'Alizarine, on entend notamment les substrats décrits dans le brevet EP1235928 de la demanderesse, c'est à dire un substrat de formule générale : dans laquelle : - RI est une partie cible ou H et R2 est une partie cible ou H, au moins l'un des RI et R2 étant une partie cible, - R3 est H, SO3H, Cl, Br, F, I, NO2, NH2, NR9Rio, Acylamino, Aminoaryl ou Aminoacylamino du type NHCOX, avec X égal à Alkyl, Aryl et Aralkyl ou un résidu 15 d'acide a-aminé, tel que l'Alanine, - R4 est H, SO3H, Cl, Br, F, I, NO2, NH2, NR9RIo, OH, Acylamino, Aminoaryl ou Aminoacylamino du type NHCOX, avec X égal à Alkyl, Aryl, Aralkyl ou un résidu d'acide a-aminé, tel que l'Alanine, - selon une variante, R3 et R4 sont reliés l'un à l'autre pour former un cycle à au moins cinq 20 côtés, et préférentiellement à six côtés, - R5, R6, R7 et R~ sont chacun constitués d'un des atomes ou groupements d'atomes suivants : H, halogène, particulièrement Cl ou Br, OH, SO3H, Alkyl ou Alkoxy, et - R9 et Rio sont constitués indépendamment de Méthyl, Alkyl, Aryl, Aralkyl ou constituent l'un, R9 ou Rio, un cycle (Pipéridine, Pyrrolidine, Morpholine, etc.) et l' autre, Rio ou R9, un 25 atome d'Hydrogène.. Le substrat enzymatique peut également être un substrat naturel dont le produit d'hydrolyse est détecté directement ou indirectement. Comme substrat naturel, on peut notamment citer le Tryptophane pour détecter une activité tryptophanase ou desaminase, un acide aminé cyclique (Tryptophane, Phénylalanine, Histidine, Tyrosine) pour détecter une activité désaminase, le Phosphatidyl Inositol pour détecter une activité phospholipase, .. . A cet effet, la présente invention concerne un procédé pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique comprenant les étapes suivantes : a) l'incubation desdits groupes de microorganisme dans un milieu réactionnel comprenant un premier substrat enzymatique et un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique b) l'identification desdits groupes de microorganismes D'une manière générale, les étapes d'incubation et d'identification sont largement connues de l'homme du métier. Par exemple, la température d'incubation peut être de 37 C. S'agissant de l'atmosphère d'incubation, elle est préférentiellement aérobie, mais elle peut également être anaérobie, microaérobie ou sous CO2. L'identification peut être mise en oeuvre à l'oeil nu par visualisation d'un changement de coloration, ne diffusant pas dans le milieu réactionnel, donc concentrée au niveau des colonies. Dans le cas de la révélation de la fluorescence, on utilise les dispositifs de lecture de la fluorescence connus de l'homme du métier. Préférentiellement, l'invention concerne un procédé pour l'identification d'un premier 25 groupe de microorganismes et un deuxième groupe de microorganismes, exprimant une même activité enzymatique comprenant les étapes suivantes : a) la mise en culture desdits premier et deuxième groupes de microorganisme dans un milieu réactionnel comprenant un premier substrat enzymatique et un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique b) l'identification desdits groupes de microorganismes Préférentiellement, ladite même activité enzymatique est choisie parmi les activités enzymatiques suivantes : osidase, estérase, peptidase, et encore plus préférentiellement, ladite même activité enzymatique est choisie parmi les activités enzymatiques suivantes : B- D- glucosidase, BD-galactosidase, alpha- D- glucosidase, alpha-D- galactosidase, alphamannosidase, B-D-glucuronidase, N-Acetyl-B-D-hexosaminidase, B-D-cellobiosidase, estérase, phosphatase, phospholipase, sulfatase, peptidase. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganisme est un groupe de Staphylococcus aureus et ledit deuxième groupe est un groupe de Enterococcus faecalis, ladite même activité enzymatique est un activité alpha glucosidase, et lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl. Préférentiellement, le premier substrat est le 5-Bromo- 4- chloro-3- indolyl-N- méthyl- alpha- glucoside et le deuxième substrat est le 6- Chloro- 3-indolyl- alpha-glucoside Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième groupes de microorganismes sont des salmonelles de sérotypes différents, ladite même activité enzymatique est une activité estérase, lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-octanoate et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo- 6-chloro- 3- indoxyl- octanoate Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gramû ; ladite même activité enzymatique est une activité beta glucosidase ; ledit premier substrat est un dérivé de flavoide et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le 3-Hydroxyflavone-beta-glucoside, et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo- 4- chloro-N- methyl- 3- indolyl-beta- glucoside. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gramû ; ladite même activité enzymatique est une activité beta glucuronidase ; ledit premier substrat est à base de Naphtol et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le IlNaphtholbenzeïne-beta-glucuronide et ledit deuxième substrat est le 6-Chloro- 3-indolyl-beta- glucuronide. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de levures et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries ; ladite même activité enzymatique est une activité hexosaminidase ; ledit premier substrat est à base d'Alizarine et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est l'Alizarine-N-acétyl-beta glucosaminide et ledit deuxième substrat est le 5- Bromo- 4-chloro- 3- indolyl-Nacetyl-beta-glucosaminide. Quelque soit le mode de réalisation du procédé selon l'invention, le milieu réactionnel peut comprendre, en outre, au moins un autre substrat, préférentiellement plusieurs, métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, préférentiellement plusieurs, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisi parmi une activité 13-D- glucuronidase, une activité 13ûglucosidase, une activité tryptophanase, une activité désaminase. Selon un mode encore plus préféré, ledit autre substrat est choisi parmi le 6-Chloro-3-indolylbeta-glucuronide, le 5- Bromo - 4- chloro- 3 - indolyl- N- méthyl- -D glucoside, le 3' ,4' -Dihydroxy- 4' - -D-glucoside, et le tryptophane. Il est ainsi possible de discriminer et d'identifier non seulement un premier groupe de bactéries gram - et un deuxième groupe de bactéries gram + exprimant toutes une activité B-glucosidase, mais il est également possible d'identifier au moins un troisième groupe de bactéries exprimant une activité B-glucuronidase et un quatrième groupe de bactéries exprimant une activité désaminase, ainsi que des sous-groupes exprimant une activité tryptophanase. L'invention concerne également l'utilisation d'un milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique, pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes, préférentiellement un premier groupe de microorganismes et un deuxième groupe de microorganismes, exprimant une même activité enzymatique. Préférentiellement, l'invention concerne l'utilisation d'un milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique, pour l'identification d'un premier groupe de microorganismes et d'un deuxième groupe de microorganismes, exprimant une même activité enzymatique. Préférentiellement, ladite même activité enzymatique est choisie parmi les activités enzymatiques suivantes : osidase, estérase, peptidase, et encore plus préférentiellement, ladite même activité enzymatique est choisie parmi les activités enzymatiques suivantes : BD-glucosidase, B- D- galactosidase, alpha- D- glucosidase, alpha-D-galactosidase, alphamannosidase, B-D-glucuronidase, N-Acetyl-B-D-hexosaminidase, B-D-cellobiosidase, estérase, phosphatase, phospholipase, sulfatase, peptidase. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganisme est un groupe de S. aureus et ledit deuxième groupe est un groupe de E. faecalis, ladite même activité enzymatique est un activité alpha glucosidase, et lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl. Préférentiellement, le premier substrat est le 5-Bromo- 4- chloro- 3- indolyl- Nméthyl-alpha-glucoside et le deuxième substrat est le 6- Chloro3-indolyl-alpha-glucoside. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième groupes de microorganismes sont des salmonelles de sérotypes différents, ladite nome activité enzymatique est une activité estérase, lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le 5-Bromo-4- chloro- 3- indoxyl- octanoate et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo- 6-chloro- 3- indoxyl- octanoate. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gramû ; ladite même activité enzymatique est une activité beta glucosidase ; ledit premier substrat est un dérivé de flavoide et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le 3-Hydroxyflavone-beta-glucoside, et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo- 4- chloro-N- methyl- 3- indolyl-beta- glucoside. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gramû ; ladite même activité enzymatique est une activité beta glucuronidase ; ledit premier substrat est à base de Naphtol et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est le pNaphtholbenzeïne-beta-glucuronide et ledit deuxième substrat est le 6-Chloro- 3-indolyl-beta- glucuronide Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de levures et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries ; ladite même activité enzymatique est une activité hexosaminidase ; ledit premier substrat est à base d'Alizarine et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl. Préférentiellement, ledit premier substrat est l'Alizarine-N-acétyl-beta-glucosaminide et ledit deuxième substrat est le 5- Bromo- 4-chloro- 3- indolyl N-acétyl-beta-glucosaminide. Quelque soit le mode d'utilisation de l'invention, le milieu réactionnel peut comprendre, en outre, au moins un autre substrat, préférentiellement plusieurs, métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, préférentiellement plusieurs, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisi parmi une activité 13 - D- glucuronidase, une activité (3ûglucosidase, une activité tryptophanase, une activité désaminase. Selon un mode encore plus préféré, ledit autre substrat est choisi parmi le 6-Chloro-3-indolyl-beta-glucuronide, le 5-bromo-4-chloro-3-indolyl-N-méthyl-R-D-glucoside, le 3' ,4' -Dihydroxy4' -13 -D-glucoside, et le tryptophane. Il est ainsi possible de discriminer et d'identifier non seulement un premier groupe de bactéries gram - et un deuxième groupe de bactéries gram + exprimant toutes une activité B-glucosidase, mais il est également possible d'identifier au moins un troisième groupe de bactéries exprimant une activité B-glucuronidase et un quatrième groupe de bactéries exprimant une activité désaminase, ainsi que des sous-groupes exprimant une activité tryptophanase. Un tel milieu est très utile, notamment pour le diagnostic des infections urinaires. L'invention concerne également un milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl, préférentiellement le premier substrat est le 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl-N-méthyl-alpha-glucoside et le deuxième substrat est le 6-Chloro-3-indolyl-alpha- glucoside.Un tel milieu est particulièrement adapté pour identifier un groupe de S. aureus et un groupe de E. faecalis. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl, préférentiellement ledit premier substrat est le 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-octanoate et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyl- octanoate. Un tel milieu est particulièrement adapté pour identifier deux groupes de salmonelles de sérotypes différents. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier substrat est un dérivé de flavoide, préférentiellement le 3-Hydroxyflavone-beta-glucoside et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl, préférentiellement le 5-Bromo- 4- chloro-N-methyl3-indolyl-beta- glucoside. Un tel milieu est particulièrement adapté pour identifier un groupe de bactéries gram + d'un groupe de bactéries gram - . Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier substrat est à base de Naphtol et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl, préférentiellement ledit premier substrat est le pNaphtholbenzeïne-beta-glucuronide et ledit deuxième substrat est le 6-Chloro-3-indolyl-beta-glucuronide. Un tel milieu est particulièrement adapté pour identifier un groupe de bactéries gram + d'un groupe de bactéries gram -. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit premier substrat est à base d'Alizarine et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl, préférentiellement, ledit premier substrat est l'Alizarine-N-acétyl-beta-glucosaminide et ledit deuxième substrat est le 5-Bromo- 4- chloro- 3-indolyl N-acetyl-beta-glucosaminide. Un tel milieu est particulièrement adapté pour identifier un groupe de bactéries d'un groupe de levures. Quelque soit le mode de réalisation de l'invention, le milieu réactionnel peut comprendre, en outre, au moins un autre substrat, préférentiellement plusieurs, métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, préférentiellement plusieurs, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisi parmi une activité 13 - D- glucuronidase, une activité (3-glucosidase, une activité tryptophanase, une activité désaminase. Selon un mode encore plus préféré, ledit autre substrat est choisi parmi le 6-Chloro-3-indolyl-beta-glucuronide, le 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl-N-méthyl-R-D-glucoside, le 3' ,4' -Dihydroxy-4' -13 -D-glucoside, et le tryptophane. Il est ainsi possible de discriminer et d'identifier non seulement un premier groupe de bactéries gram - et un deuxième groupe de bactéries gram + exprimant toutes une activité B-glucosidase, mais il est également possible d'identifier au moins un troisième groupe de bactéries exprimant une activité B-glucuronidase et un quatrième groupe de bactéries exprimant une activité désaminase, ainsi que des sous-groupes exprimant une activité tryptophanase. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et n'ont aucun caractère limitatif. Ils permettront de mieux comprendre l'invention. Exemple 1 : Test pour déterminer un différentiel de métabolisme d'un même substrat par différents groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique L'objectif est de différencier au moins deux groupes de micro-organismes, par exemple un premier groupe et un deuxième groupe, exprimant une même activité enzymatique donnée, par exemple une activité enzymatique d'une enzyme alpha. L'activité de chacun des deux groupes de micro-organismes est évalué vis à vis de différents substrats de l'enzyme alpha, par exemple un substrat A, un substrat B, un substrat C. Chacun des substrats A, B, C est ajouté individuellement à un milieu réactionnel adapté au métabolisme dudit premier groupe et dudit deuxième groupe de micro-organismes que l'on souhaite différencier. On obtient ainsi un milieu A, comprenant le substrat A, un milieu B comprenant le substrat B, un milieu C comprenant le substrat C.. . A titre indicatif, pour discriminer des levures, un milieu adapté au métabolisme des levures peut être notamment un milieu Sabouraud éventuellement dépourvu partiellement ou totalement de glucose. Un milieu adapté au métabolisme des bactéries peut être notamment un milieu Trypcase Soja ou un milieu Columbia. Un milieu adapté au métabolisme des micro-organismes urinaires, peut être notamment un milieu CPS ID 3, dépourvu de ses substrats enzymatiques. Bien entendu, en fonction des micro-organismes à différencier et de l'activité enzymatique étudiée, d'autres milieux réactionnels pourront être privilégiés. Suivant l'application, il pourra s'agir de milieux liquides ou de milieux gélifiés. Chaque milieu est aliquoté. Une ou plusieurs souches de chacun des groupes de micro-organismes à différencier est ensemencée sur une aliquote de chaque milieu. Ces cultures sont ensuite incubées dans les conditions appropriées. L'hydrolyse de chacun des substrats est évaluée, éventuellement après différentes durées d'incubation, de façon à déterminer s'il existe entre au moins deux substrats d'une même activité enzymatique, un différentiel d'hydrolyse lié au groupe de micro-organismes. Lorsqu'un tel différentiel est identifié, un milieu réactionnel analogue additionné des substrats enzymatiques présentant ce différentiel d'hydrolyse est fabriqué. Comme précédemment, il est aliquoté. Une ou plusieurs souches de chacun des groupes de micro-organismes à différencier est ensemencée sur une aliquote de ce milieu. Ces cultures sont ensuite incubées dans les conditions appropriées puis examinées, éventuellement après différentes durée d'incubation, pour évaluer si le différentiel d'expression enzymatique permet de différencier les groupes de micro-organismes étudiés. En effet la différenciation des groupes dépend non seulement du différentiel d'hydrolyse entre les substrats, mais également de la différence entre les signaux produits par l'hydrolyse de chacun des substrats et d'éventuelles interactions notamment au niveau des substrats enzymatiques et/ou des signaux produits. L'exemple développé précédemment peut être mis en ouvre d'une manière similaire pour discriminer non pas deux groupes de microorganismes, mais 3, 4 ou plus, groupes de 10 microorganismes. Exemple 2: Utilisation de deux substrats d'alpha glucosidase à base d'Indoxyl le 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl-N-méthyl-alpha-glucoside (X-N-Mea -GLU) en combinaison avec le 6-Chloro-3-indolyl-alpha-glucoside (Rose-a -GLU) pour 15 discriminer les espèces Staphylococcus aureus et Enterococcus faecalis Un volume de 200 ml d'agar Columbia fondu à 50 C a été ajouté à différentes compositions en substrats décrites dans le tableau 1 ci dessous : Tableau 1 Milieu 1 Milieu 2 Milieu 3 X-N-Me-a-GLU 75 mg/1 - 75 mg/1 Rose-a-GLU - 200 mg/1 200 mg/1 Les milieux ainsi constitués ont été répartis dans des boîtes de Petri . 20 Trois souches différentes de S. aureus et d'E. faecalis ont été ensemencées, à l'ôese calibrée de 10 .il, sur chaque milieu, à partir de suspensions calibrées de 0,5 McFarland. Toutes les cultures ont été incubées 24 h à 37 C. Les résultats de croissance et de coloration obtenus à 24 h d'incubation sont donnés dans le tableau 2, dans lequel Co signifie croissance, C signifie couleur, I signifie incolore, In 25 signifie intensité de coloration, le sigle ++ signifie très bonne croissance, le sigle + signifie bonne croissance de la souche, le sigle +/- signifie croissance moyenne de la souche et le sigle û signifie absence de croissance de la souche. 1 correspond à une intensité de coloration faible, 2 moyenne 3 forte. Tableau 2 Milieu Milieu Milieu 1 2 3 C In Co C In Co C In Co 1 S. aureus Vert 1 + Rose 2 + Violet 3 + 2 S. aureus Vert 1 + Rose 2 + Violet 1 + 3 S. aureus Vert 2 + Rose 2 + Violet 2 + 4 E. faecium I + I + I + E. faecalis Vert 3 + Rose 1 + Vert 3 + 6 E. faecalis Vert 3 + rose 1 + vert 2 + 5 Les résultats dans le tableau 2 ci dessus montrent que les deux espèces testées S. aureus et E. faecalis présentent des intensités de coloration différentes pour chaque substrat. La combinaison dans un même milieu de ces deux substrats permet d'observer des colorations différentes pour chaque espèce. Ainsi pour une même activité enzymatique et en présence de deux substrats de cette activité, 1 est possible de différencier deux espèces pour lesquelles l'affinité de leur enzyme à chaque substrat est variable. Exemple 3 : Utilisation de deux substrats d'estérase à base d'Indoxyl le 5-Bromo-4-chloro-3-indoxyl-octanoate (X-C8) en combinaison avec le 5-Bromo-6-chloro-3-indoxyl-octanoate (Magenta-C8) pour discriminer des souches de salmonelles de sérotypes différents Un volume de 200 ml d'agar Columbia fondu à 50 C a été ajouté à différentes compositions en substrats résumées dans le tableau 3 ci-dessous : Tableau 3 Milieu 1 Milieu 2 Milieu 3 X-C8 300 mg/1 - 300 mg/1 Magenta-C8 - 500 mg/1 500 mg/1 Les milieux ainsi constitués ont été répartis dans des boîtes de Petri. Différents sérotypes de salmonelles ont été ensemencés à l'ôese calibrée de 10 .il, sur chaque milieu, à partir de suspensions calibrées de 0,5 McFarland. Toutes les cultures ont été incubées 24 h à 37 C. Les résultats de croissance et de coloration obtenus à 24 h d'incubation sont donnés dans le tableau 3, dans lequel Co signifie croissance, C signifie couleur, I signifie incolore, In signifie intensité de coloration, le sigle ++ signifie très bonne croissance, le sigle + signifie bonne croissance de la souche, le sigle +/- signifie croissance moyenne de la souche et le sigle û signifie absence de croissance de la souche. 1 correspond à une intensité de coloration faible, 2 moyenne 3 forte. Tableau 4 Milieu Milieu Milieu 1 2 3 C In Co C In Co C In Co 1 S. enteritidis Vert 1 + I + Vert 1 + sérot. Dublin 2 S. enteritidis Vert 1 + I + Vert 1 + sérot. Dublin 3 S. enteritidis Vert 2 + Violet 2 + Violet 2 + sérot. Enteritidis 4 S. enteritidis vert 3 + Violet 2 + violet 3 + sérot. Enteritidis 5 S. enteritidis Vert 1 + violet 1 + Violet 1 + sérot. Paratyphi A 6 S. enteritidis vert 1 + Violet 3 + Violet 3 + sérot. Typhimurium Les résultats dans le tableau 4 montrent que l'affinité de l'activité estérase des différents sérotypes de salmonelles est variable selon les substrats. Le sérotype Dublin hydrolyse plus spécifiquement le X-C8 que le Magenta-C8. A l'inverse, les autres sérotypes hydrolysent préférentiellement le Magenta-C8, les intensités de coloration sont plus fortes pour ce substrat. De ce fait un milieu contenant ces deux substrats d'une même activité enzymatique permet d'obtenir des colonies colorées pour les différents sérotypes de salmonelles, de séparer le sérotype Dublin des autres sérotypes de salmonelles et de bactéries n'exprimant pas d'estérase.20 Exemple 4 : Utilisation d'un substrat de beta glucosidase 3-Hydroxyflavone - beta-glucoside (HF-(3 -GLU) ou de 3',4'-Di-hydroxyflavone -beta-glucoside (DHF- -GLU) avec un substrat à base d'Indoxyl le 5-Bromo-4-chloro-N-methyl-3-indolyl-beta-glucoside (X-N-Me-R -GLU) pour discriminer des bactéries gram + et des bactéries gram - possédant une activité beta-glucosidase Un volume de 200 ml d'agar Columbia fondu à 50 C a été ajouté à différentes compositions en substrats résumées dans le tableau 5. Tableau 5 Milieu 1 Milieu 2 Milieu 3 X-N-Me-(3-GLU 75 mg/1 75 mg/1 75 mg/1 HF-(3-GLU - - 200 mg/1 DHF-(3-GLU -200 mg/1 - Les milieux ainsi constitués ont été répartis dans des boîtes de Petri. Des souches de Enterobacter cloacae, Klebsiella pneumoniae, Serratia marcescens, Enterococcus faecium, E. faecalis, Enterococcus gallinarum, S. aureus, E. coli, ont été ensemencées, à l' Oese calibrée de 10 .il, sur chaque milieu, à partir de suspensions calibrées de 0,5 McFarland. Toutes les cultures ont été incubées 24 h à 37 C. Les résultats de croissance et de coloration obtenus à 24 h d'incubation sont donnés dans le tableau 4, dans lequel Co signifie croissance, C signifie couleur, I signifie incolore, In signifie intensité de coloration, le sigle ++ signifie très bonne croissance, le sigle + signifie bonne croissance de la souche, le sigle +/- signifie croissance moyenne de la souche et le sigle ù signifie absence de croissance de la souche. 1 correspond à une intensité de coloration faible, 2 moyenne, 3 forte et 4 très forte. Tableau 6 Milieu Milieu Milieu 3 1 2 C In Co C In Co C In Co 1 E. cloacae Vert 3 + Vert 3 + Vert 3 + 2 K. pneumoniae Vert 3 + Vert 3 + Vert 3 + 3 S. marcescens Vert 2 + Vert 2 + Vert 2 + 4 E. faecium vert 4 + Noir 4 + Violet avec 4 + reflets métalliques E. faecalis Vert 4 + Noir 4 + Violet avec 4 + reflets métalliques 6 E. gallinarum Vert 4 + Noir 4 Violet avec 4 reflets métalliques 7 S. aureus I + I + I + 8 E. coli I + I + I + Les résultats dans le tableau 6 montrent que les espèces à Gram négatif et beta- glucosidase positive hydrolysent préférentiellement le substrat à base d'indoxyl alors que les espèces à 5 Gram positif et beta- glucosidase positive hydrolysent préférentiellement les substrats à base de flavoïdes. De ce fait il est possible de séparer des bactéries à Gram positif et à Gram négatif présentant la même activité enzymatique. En effet la différenciation des groupes dépend du différentiel d'hydrolyse entre les substrats, mais également de la différence entre les signaux produits par l'hydrolyse de chacun des substrats . Exemple 5: Utilisation d'un substrat de p-Naphtholbenzeine-beta-glucuronide (pNB-(3 -GUR) avec un substrat à base d'indoxyl le 6-Chloro-3-indolylbeta-glucuronide (Rose-(3 -GUR) pour discriminer des bactéries gram + et des bactéries gram - possédant une activité beta-glucuronidase Un volume de 200 ml d'agar Columbia fondu à 50 C a été ajouté à différentes compositions en substrats résumées dans le tableau 7 ci-dessous. Tableau 7 Milieu 1 Milieu 2 Milieu 3 pNB--GUR 50 mg/1 50 mg/1 Rose- -GUR - 200 mg/1 200 mg/1 Les milieux ainsi constitués ont été répartis dans des boîtes de Petri. Différentes souches de microorganismes ont été ensemencées, à l'ôese calibrée de 10 .il, sur chaque milieu, à partir de suspensions calibrées de 0,5 McFarland. Toutes les cultures 5 ont été incubées 24 h à 37 C. Les résultats de croissance et de coloration obtenus à 24 h d'incubation sont donnés dans le tableau 5, dans lequel Co signifie croissance, C signifie couleur, I signifie incolore, In signifie intensité de coloration, le sigle ++ signifie très bonne croissance, le sigle + signifie bonne croissance de la souche, le sigle +/- signifie croissance moyenne de la souche et le 10 sigle û signifie absence de croissance de la souche. 1 correspond à une intensité de coloration faible, 2 moyenne, 3 forte et 4 très forte. Tableau 8 Milieu Milieu Milieu 3 1 2 C In Co C In Co C In Co 1 E. coli Rose 1 + I + Rose 1 + 2 E. coli Rose 3 + I + Rose 3 + 3 Streptococcus Rose 1 + orange 1 + orange 1 + agalactiae 4 Streptococcus Rose 2 + orange 2 + orange 2 + agalactiae S. enteritidis I + I + I + Les résultats dans le tableau 8 montrent que les espèces à Gram négatif et betaglucuronidase positive hydrolysent préférentiellement le substrat à base d'indoxyl alors que 15 les espèces à Gram positif et beta-glucuronidase positive hydrolysent préférentiellement les substrats à base de p-Naphtolbenzeïne. De ce fait il est possible de séparer des bactéries à Gram positif et à Gram négatif présentant la même activité enzymatique. Exemple 6: Utilisation d'un substrat à base d'Alizarine, l'Alizarine-beta-N- 20 acétylglucosaminide (Aliz-(3 -NAG) avec un substrat à base d'Iindoxyl le 5-Bromo-4-chloro-3-indolyl-beta-Nacetylglucosaminide (X-R -NAG) pour discriminer des bactéries et des levures possédant une activité hexosaminidase Un volume de 200 ml d'agar Columbia fondu à 50 C a été ajouté à différentes compositions en substrats résumées dans le tableau 9. Tableau 9 Milieu 1 Milieu 2 Milieu 3 Aliz-(3-NAG 50 mg/1 50 mg/1 X-(3-NAG - 100 mg/1 100 mg/1 Les milieux ainsi constitués ont été répartis dans des boîtes de Petri. Différentes souches de microorganismes ont été ensemencées, à 1' ôese calibrée de 10 .il, sur chaque milieu, à partir de suspensions calibrées de 0,5 McFarland. Toutes les cultures ont été incubées 24 h à 37 C. Les résultats de croissance et de coloration obtenus à 24 h d'incubation sont donnés dans le tableau 6, dans lequel Co signifie croissance, C signifie couleur, I signifie incolore, In signifie intensité de coloration, le sigle ++ signifie très bonne croissance, le sigle + signifie bonne croissance de la souche, le sigle +/- signifie croissance moyenne de la souche et le sigle ù signifie absence de croissance de la souche. 1 correspond à une intensité de coloration faible, 2 moyenne, 3 forte et 4 très forte. Tableau 10 Milieu Milieu Milieu 3 1 2 C In Co C In Co C In Co 1 Candida violet 2 + vert 2 + bleu 3 + albicans 2 C. albicans Violet 2 + vert 2 + bleu 3 + 3 E. faecalis violet 3 + Vert 1 + violet 3 + 4 Enterobacter violet 3 + vert 2 + Violet 3 + sakasakii 5 E. coli I + I + I + Les résultats dans le tableau 10 montrent que les bactéries hexosaminidase positive hydrolysent préférentiellement le substrat à base d'Alizarine alors que les levures hexosaminidase positive hydrolysent préférentiellement les substrats à base d'Indoxyl. De ce fait il est possible de séparer des bactéries de levures présentant la même activité enzymatique, en utilisant deux substrats pour cette même activité dont l'affinité de l'enzyme de chaque groupe est différente | La présente invention concerne un procédé pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique comprenant les étapes suivantes :a) l'incubation desdits groupes de microorganisme dans un milieu réactionnel comprenant un premier substrat enzymatique et un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatiqueb) l'identification desdits groupes de microorganismes | 1. Procédé pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique comprenant les étapes suivantes : a) l'incubation desdits groupes de microorganisme dans un milieu réactionnel comprenant un premier substrat enzymatique et un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique b) l'identification desdits groupes de microorganismes 2. Utilisation d'un milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique, pour l'identification d'au moins deux groupes de microorganismes exprimant une même activité enzymatique 3. Procédé pour l'identification d'un premier groupe de microorganismes et d'un deuxième groupe de microorganismes, exprimant une même activité enzymatique comprenant les étapes suivantes : a) l'incubation desdits premier et deuxième groupes de microorganismes dans un milieu réactionnel comprenant un premier substrat enzymatique et un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique b) l'identification desdits groupes de microorganismes 4. Utilisation d'un milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique, pour l'identification d'un premier groupe de microorganismes et un deuxième groupe de microorganismes, exprimant une même activité enzymatique . Procédé selon la 1 ou 3 ou utilisation selon la 2 ou 4 selon lequel ladite même activité enzymatique est choisie parmi les activités enzymatiques suivantes : osidase, estérase, peptidase. 6. Procédé selon la 3 ou utilisation selon la 4 selon lequel ^ ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de S. aureus et ledit deuxième groupe est un groupe de E. faecalis, ^ ladite même activité enzymatique est un activité alpha-glucosidase ^ lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl 7. Procédé selon la 3 ou utilisation selon la 4 selon lequel ^ lesdits premier et deuxième groupes de microorganismes sont des salmonelles de sérotypes différents ^ ladite même activité enzymatique est une activité estérase ^ lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl, 8. Procédé selon la 3 ou utilisation selon la 4 selon lequel ^ ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram û ^ ladite même activité enzymatique est une activité beta glucosidase ^ ledit premier substrat est un dérivé de flavoide 9. Procédé selon la 3 ou utilisation selon la 4 selon lequel ^ ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram + et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries gram û ^ ladite même activité enzymatique est une activité beta glucuronidase ^ ledit premier substrat est à base de Naphtol et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl 2897874 i5 10. Procédé selon la 3 ou utilisation selon la 4 selon lequel ^ ledit premier groupe de microorganismes est un groupe de levures et ledit deuxième groupe de microorganismes est un groupe de bactéries ^ ladite même activité enzymatique est une activité hexosaminidase ^ ledit premier substrat est à base d'Alizarine et ledit deuxième substrat est à base d' Indoxyl. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1, 3, 5 à 10 selon lequel le milieu réactionnel comprend au moins un autre substrat métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisie parmi une activité f3-D-glucuronidase, de (3-glucosidase, tryptophanase, désaminase 12. Utilisation selon l'une quelconque des 2, 4, 5 à 10 selon lequel le milieu réactionnel comprend au moins un autre substrat métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisie parmi une activité (3-D-glucuronidase, de (3-glucosidase, tryptophanase, désaminase 13. Milieu réactionnel comprenant au moins un premier substrat enzymatique et au moins un deuxième substrat enzymatique, lesdits premier et deuxième substrats enzymatiques étant métabolisés par une même activité enzymatique 14. Milieu réactionnel selon la 13 selon lequel lesdits premier et deuxième substrats sont à base d'Indoxyl 15. Milieu réactionnel selon la 13 selon lequel ledit premier substrat est un dérivé de flavoide et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl 16. Milieu réactionnel selon la 13 selon lequel ledit premier substrat est à base de Naphtol et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl.17. Milieu réactionnel selon la 13 selon lequel ledit premier substrat est à base d'Alizarine et ledit deuxième substrat est à base d'Indoxyl,. 18. Milieu réactionnel selon l'une quelconque des 13 à 17 caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, au moins un autre substrat métabolisé par au moins une autre activité enzymatique, ladite autre activité enzymatique étant préférentiellement choisie parmi une activité (3-D-glucuronidase, de I3-glucosidase, tryptophanase, désaminase | C | C12 | C12Q | C12Q 1 | C12Q 1/04,C12Q 1/34 |
FR2893857 | A1 | SIMULATEUR DE CONDUITE DE MOTO | 20,070,601 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un utilisant un écran relié à une console de jeu recevant un pro-gramme de conduite de moto. Etat de la technique Les jeux vidéo et, en particulier, les jeux simulant une con-duite de véhicule existent. Ces jeux se pratiquent avec une console de jeu recevant le disque avec le programme et reliée à une manette de jeu et à un écran. La manette de jeu comporte un levier de direction et deux bou- tons qui, pour la simulation de conduite de véhicule, sont l'un pour l'accélérateur et l'autre pour le frein, le levier de direction permettant de guider le véhicule sur l'écran. Ces jeux sont intéressants mais restent à l'état de jeu et ne constituent pas de bons simulateurs de conduite puisque la manette ne reproduit pas les caractéristiques d'un guidon de moto ni la sensation réelle de conduite. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un simulateur de conduite de moto permettant d'utiliser des programmes de jeu de conduite de moto en créant des conditions de simulation très proches de celles que l'on éprouve sur une moto réelle, sans toutefois nécessiter l'utilisation ou l'équipement d'une moto réelle. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un simulateur du type dé-25 crit ci-dessus caractérisé en ce qu'il comprend un guidon de moto porté de manière mobile par un support, - le guidon étant muni de la manette des gaz et d'une poignée de frein, - le guidon et sa manette ainsi que sa poignée de frein étant reliés aux commandes de la console de jeu, 30 - le guidon est porté par le support fixe, de façon mobile autour d'un axe sensiblement horizontal en étant rappelé dans sa position neutre par un moyen de rappel. Contrairement à toute attente, alors qu'une transposition naturelle d'une moto sur un simulateur de conduit voudrait que le guidon 35 pivote autour d'un axe sensiblement vertical correspondant à l'axe de di- rection de la roue, selon l'invention, de manière surprenante, le fait de monter le guidon de façon à basculer autour d'un axe sensiblement hori-zontal permet au joueur de s'incliner dans les virages et de bénéficier ainsi d'une sensation de réalité beaucoup plus vive qu'en tenant simplement la manette de jeu. Il retrouve sur son guidon toutes les commandes d'une conduite réelle. Par mimétisme naturel, il aura ainsi tendance à s'incliner sur la selle pour suivre le mouvement de la moto apparaissant sur l'écran et qui lui est suggéré quasi-automatiquement par le mouvement d'inclinaison du guidon. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le moyen de rappel du guidon est un contrepoids. Ce contrepoids offre de manière surprenante un effet de rappel très naturel du guidon vers sa position neutre. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le guidon est relié à l'organe de direction de la manette de jeu par une tringlerie de transmission articulée commandée à partir d'un bras solidaire de la partie du guidon portée par le pivot. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la tringlerie de transmission du mouvement du guidon comporte au moins un organe de liaison déformable élastiquement pour absorber tout mouvement ex- cessif du guidon par rapport aux mouvements possibles de la manette de direction. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la tringlerie de transmission du mouvement du guidon comporte un levier à fourchette porté par un pivot relié au support, la fourchette étant engagée sur la ma- nette de direction de la console de jeu pour déplacer celle-ci dans le sens de la direction imposée par le guidon. La transmission du mouvement entre le guidon et la ma-nette de jeu par des organes de liaison mécaniques avec interposition d'un ou plusieurs organes déformables élastiquement, c'est-à-dire qui une fois déformés et en l'absence de contrainte provoquant la déformation, reprennent leur état ou position naturelle, simplifie considérablement la transmission du mouvement entre le guidon et la manette de jeu. Cela permet également d'absorber les mouvements excessifs du guidon par rapport à ceux autorisés par la manette de jeu ou du moins d'autoriser des mouve- ments excessifs au guidon en fin de course. Enfin, cette tringlerie ainsi que le support portant la ma-nette de jeu et le pivot du guidon ainsi que le cas échéant le siège per- mettent de transmettre les vibrations qui en plus du bruit participent à la sensation de réalité du jeu. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 5 détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : -les figure 1 et 2 sont des vues schématiques du simulateur de conduite de moto, - les figures 3A-3C montrent vues de dessus schématiques du simulateur au niveau du guidon, - les figures 4A-4C sont des vues de face simplifiées du simulateur met-tant en évidence la position du guidon, -les figures 5A, 5B sont respectivement des vues de détails de l'axe du guidon et du bras de transmission du mouvement de pivotement du 15 guidon attaquant la tringlerie de transmission de mouvements, dans trois positions caractéristiques, - la figure 6 est une vue de dessus de la partie du simulateur concernant la transmission de commande de l'accélérateur et de la poignée de frein à la manette de jeu. 20 Description d'un mode de réalisation Selon la figure 1, l'invention concerne de façon générale un simulateur de conduite de moto représenté suivant trois conventions de dessins différents à la figure 1. Ainsi, le simulateur comprend un écran vidéo 10 représenté 25 en vue de face, un guidon de moto 20 et les moyens de commande 21, 22 associés à ce guidon 20 ainsi que les moyens de transmission, représentés en vue de face et la manette de jeu commandée à partir du guidon 20, représentée en vue de dessus. Le guidon 20 de moto est porté de manière mobile par un 30 support 100 portant également la manette de jeu 30 et les différents moyens de transmission du mouvement. Le guidon 20 est monté pivotant non pas autour d'un axe vertical ou axe ascendant situé sensiblement dans le prolongement de la fourche mais autour d'un axe sensiblement horizontal de sorte que les mouvements de direction se font par bascule- 35 ment du guidon imitant l'inclinaison de la moto et du motocycliste en virage. Le guidon 20 porté par cet axe 40 sensiblement horizontal, représenté perpendiculaire au plan de la figure 1, comporte un moyen de rappel en position neutre 50, c'est-à-dire en position horizontale (pour le guidon) et en position verticale ou dans un plan vertical pour l'organe de liaison reliant le guidon 20 à son axe de pivotement. Dans l'exemple représenté, ce moyen de rappel 50 en posi-5 tion neutre est constitué par une masselotte accrochée à l'équipage pivotant formé par le guidon. Cet équipage pivotant comporte également un bras 41 relié par une articulation a une biellette 42 transmettant le mouvement vers la commande de direction 31 portée par la manette 30. Cette commande de 10 direction 31 est un petit levier qui se pivote dans deux directions comme cela est représenté par une flèche courbe, de manière à commander le mouvement de direction de la moto apparaissant sur l'écran. La biellette 42 transmet son mouvement à ce levier de di-rection par l'intermédiaire d'un levier coudé 43 porté par une articulation 15 solidaire du support. Le guidon 20 porte également de façon habituelle une ma-nette des gaz et une poignée de frein. Ces deux organes sont reliés par des organes de transmission de mouvement souples aux organes correspondants de la manette de jeu 30. 20 Le pivot du guidon 20, la manette de jeu 30 et les pivots des organes de transmission de mouvement sont portés par un support tel qu'un piétement relié de préférence également à une selle de moto. Le joueur s'installe sur la selle et tient le guidon 20, dans des positions analogues à celles d'une moto, face à l'écran 10. Il peut ain- 25 Si, après avoir introduit le disque de jeu ou le programme dans l'unité centrale, lancer le jeu et guider la moto. Le mouvement d'inclinaison du guidon 20 autour de son axe horizontal oblige le joueur à s'incliner lui-même pour suivre le mouvement du guidon, par un mimétisme naturel, imitant ainsi le mouvement que ferait le conducteur de la moto en situa- 30 tion réelle. Ce simulateur comporte également un générateur de bruit et des haut-parleurs de sonorisation non représentés. La figure 2 montre une variante du principe général du simulateur représenté à la figure 1. 35 Cette vue partielle montre les éléments plus précis de la transmission du mouvement de direction entre le guidon 20 et le levier de direction 31 de la manette 30. Le mouvement de pivotement du guidon 20 autour de son axe horizontal 40 (double flèche A) est transmis par 10 15 l'intermédiaire d'un levier 45 porté par un axe du support, ce levier est lui-même relié par une biellette 42 au levier 46 également monté pivotant sur le support et qui porte la fourchette coopérant avec le levier de direction de la manette 30. Entre le premier levier 45 et le bras porté par l'axe pivotant du levier, il est prévu une liaison par silent-bloc 47 de manière à absorber l'amplitude de mouvement ou la différence d'amplitude de mouvement entre l'amplitude de mouvement possible de l'organe de direction 31 de la manette 30 et le mouvement du guidon 20. En effet, même si la tringlerie permet de réduire ce mouvement, il est intéressant de permettre au guidon 20 de pivoter au-delà de la position nécessaire au basculement du levier de direction 31 de la ma-nette 30, ce mouvement excessif étant absorbé par la déformation de l'organe de liaison élastique constitué par le silent-bloc. En outre, ce silent-bloc permet de compenser les différences de trajectoires et de mouvements entre les différentes pièces mécaniques de liaison de manière à simplifier la structure de ces pièces. En outre, certains programmes de jeux prévoient de faire vibrer la manette de jeu 30 pour créer un effet de réalisme. Ces vibrations 20 sont elles-mêmes transmises en réaction par la tringlerie reliant la ma-nette 30 au guidon 20 de sorte que ces vibrations sont elles-mêmes perçues dans les poignées du guidon 20. Ces vibrations sont également transmises par le support de la manette qui porte également le guidon 20. 25 Le fonctionnement du simulateur de conduite sera décrit ci-après de manière plus détaillée à l'aide du mouvement du guidon représenté en vue de dessus aux figures 3A, 3B, 3C et en vue de face aux figures 4A, 4B, 4C. Ces figures montrent également un mode de réalisation 30 particulier de la tringlerie de transmission du mouvement entre le guidon et la manette de jeu. Le guidon 20 est représenté par ses deux branches et la platine centrale portée par la fourche. Cet ensemble est monté pivotant autour d'un pivot d'axe sensiblement horizontal. 35 Ce pivot porte solidairement un bras constitué par un silent-bloc 70 relié à un levier de transmission de mouvement 45 en forme de triangle dont un sommet est porté par un pivot solidaire du support 100 du simulateur et l'autre sommet est relié par une liaison déformable élastiquement 71 telle qu'un silent-bloc à une biellette 42. L'autre extrémité de cette biellette 42 est reliée par une articulation à un levier de renvoi 46 également monté sur un pivot du support 100 et comportant une fourchette coopérant avec le bouton ou levier de direction 31 de la ma- nette 30. Les figures 3A, 4A montrent le guidon 20 en position neutre c'est-à-dire pour un déplacement en ligne droite. Les figures 3B, 4B montrent la position du guidon 20 pour un virage à gauche et les figures 3C, 4C montrent la position du gui-don 20 pour un virage à droite. Les figures 5A, 5B montrent une partie du mécanisme de transmission du mouvement de pivotement du guidon à savoir le levier 45 de renvoi du mouvement. Ces figures mettent en évidence la liaison élastiquement déformable 70 entre le pivot et le levier 45 de renvoi dont l'axe 15 d'articulation au support n'est pas représenté. Ce levier de renvoi 45 est en fait replié. Sa partie horizontale est reliée à une extrémité du silent-bloc 70 porté par le pivot du guidon et son autre extrémité (troisième sommet du triangle) est repliée à l'équerre pour recevoir l'extrémité d'un second silent-bloc 71 lui- 20 même relié à la biellette 42 de transmission du mouvement. La figure 6 est une vue de dessus du guidon 20 et de la manette de jeu 30 montrant la liaison 210, 220 entre la poignée d'accélération 22 et le levier de frein 21 aux deux organes de commande 32, 33 de la manette 30 sous la forme d'organes basculants 212, 25 222 portés par le support 100 et agissant sur les boutons 32, 33 de commande de la manette de jeu 30. 30 | Simulateur de conduite de moto utilisant un écran relié à une console de jeu recevant un programme de conduite de moto.Il comprend un guidon de moto (20) porté de manière mobile par un support ( 100),- le guidon (20) étant muni de la poignée de gaz (22) et d'un levier de frein (21 ),- le guidon (20) et sa poignée ainsi que son levier de frein étant reliés aux commandes de la console de jeu,- le guidon (20) étant porté par le support fixe, de façon mobile autour d'un axe sensiblement horizontal en étant rappelé dans sa position neutre par un moyen de rappel. | 1 ) Simulateur de conduite de moto utilisant un écran relié à une console de jeu recevant un programme de conduite de moto, caractérisé en ce qu' il comprend un guidon de moto (20) porté de manière mobile par un support (100), - le guidon (20) étant muni de la poignée de gaz (22) et d'un levier de frein (21), - le guidon (20) et sa poignée ainsi que son levier de frein étant reliés aux 10 commandes de la console de jeu, - le guidon (20) étant porté par le support fixe, de façon mobile autour d'un axe sensiblement horizontal en étant rappelé dans sa position neutre par un moyen de rappel. 15 2 ) Simulateur selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de rappel (50) du guidon (20) est un contrepoids. 3 ) Simulateur selon la 1, 20 caractérisé en ce que le guidon (20) est relié à l'organe de direction (31) de la manette de jeu (30) par une tringlerie de transmission articulée commandée à partir d'un bras solidaire de la partie du guidon portée par le pivot. 25 4 ) Simulateur selon la 2, caractérisé en ce que la tringlerie de transmission du mouvement du guidon comporte au moins un organe de liaison (70) déformable élastiquement pour absorber tout mouvement excessif du guidon (20) par rapport aux mouvements possi- 30 bles de la manette de direction (31). 5 ) Simulateur selon la 3, caractérisé en ce que la tringlerie de transmission du mouvement du guidon (20) comporte un 35 levier à fourchette (46) porté par un pivot relié au support (100), la fourchette étant engagée sur la manette de direction (31) de la console de jeu (30) pour déplacer celle-ci dans le sens de la direction imposée par le guidon (20). | A,G | A63,G05,G06,G09 | A63F,G05G,G06F,G09B | A63F 13,G05G 1,G05G 5,G05G 13,G06F 3,G09B 9 | A63F 13/02,G05G 1/04,G05G 5/05,G05G 13/00,G06F 3/033,G09B 9/058 |
FR2901488 | A1 | DISPOSITIF D'AERATION POUR SYSTEME DE FILTRATION D'EAU A MEMBRANES IMMERGEES, INCLUANT UN PLANCHER POURVU DE MOYENS D'INJECTION D'UN GAZ ET D'AU MOINS UN SYSTEME D'EQUILIBRAGE DES PRESSIONS | 20,071,130 | de clarification d'une eau usée traitée par une biomasse en suspension dans le réacteur, et comme moyen pour conserver la biomasse à l'intérieur du réacteur. Les modules de membranes sont souvent agrégés en racks ou en cassettes, avec un support et des connexions communes pour l'ensemble des modules du rack ou cassette. Dans les systèmes de filtration à membranes immergées connus, un problème réside dans le colmatage progressif des membranes par les matières à filtrer, appelées boues, et ceci particulièrement en ce qui concerne les membranes immergées dans un bioréacteur contenant des boues activées. En effet, les membranes sont peu à peu colmatées par les boues piégées à leur surface, ou même, dans le cas d'un colmatage sévère, par des accumulations de boues et/ou de matières fibreuses emprisonnés par le faisceau de fibres (dans le cas de membrane fibres creuses) ou entre les éléments membranaires (dans le cas des membranes planes). Ce colmatage nécessite des actions de décolmatage, souvent réalisées par des périodes de rétro-filtration (ou rétrolavage ) par le perméat, avec ou sans réactif chimique, ou encore par lavage chimique des membranes. Le plus souvent, pour décolmater les membranes et/ou retarder leur colmatage, on procède à une injection d'un gaz (généralement de l'air), en continu ou de façon cyclique, à la partie inférieure du module membranaire. Les bulles de gaz injectées remontent le long de la fibre ou de la membrane plane avec une vitesse qui tend à limiter le dépôt des matières sur la membrane, réduisant ainsi la vitesse de colmatage des membranes de filtration. Ceci est dû au fait que la remontée des bulles de gaz injectées crée des turbulences fortes, agitant plus ou moins les fibres voisines, nettoyant mécaniquement les fibres ou les membranes planes par l'action de l'air injecté, ce qui permet finalement de retarder le colmatage des membranes. Divers procédés ont été proposés pour assurer l'injection d'un tel gaz de décolmatage. Selon une technique connue, on injecte directement le gaz dans une chambre fermée située sous un empotage inférieur dans lequel sont empotés des faisceaux de fibres creuses, l'air étant réparti entre modules à l'aide d'une vanne ou d'un orifice calibré, avant de passer dans des ouvertures ménagées dans l'empotage inférieur des faisceaux de fibres. L'utilisation de ce système entraîne un colmatage rapide des ouvertures d'injection. En effet à chaque arrêt d'injection du gaz, une partie du milieu à traiter pénètre dans ces ouvertures, et les boues ainsi amenées sont séchées par le gaz lors de la reprise de l'injection, ce qui provoque rapidement l'encrassement voire l'obturation des ouvertures. Selon une autre technique connue, le milieu à filtrer et le gaz de décolmatage sont tous deux injectés par des ouvertures ménagées dans l'empotage inférieur des faisceaux de fibres creuses. (2e système présente l'avantage théorique d'éviter le séchage des boues déposées dans les ouvertures, sous l'effet du gaz qui y passe. Selon encore une autre technique, le faisceau de fibres creuses est immergé verticalement dans le milieu à filtrer (par exemple de la boue activée d'un MBR) et de l'air de décolmatage est amené sous chaque module par l'intermédiaire d'une tuyauterie munie de perforations permettant le passage de l'air. L'air injecté sous les modules rentre dans les modules, puis remonte à l'intérieur des modules le long des fibres creuses, avant de s'échapper par les côtés ou par des orifices similaires ménagés dans l'empotage supérieur des modules. Un inconvénient du mode d'injection du gaz mis en oeuvre dans ces techniques est que les ouvertures d'injection d'air situées dans la base du faisceau membranaire se colmatent peu à peu du fait du dépôt de boues (ou de grosses particules, de fibres... amenées par le liquide à traiter), ainsi que dans la zone de mélange boue/air. Par conséquent, ce phénomène entraîne progressivement une mauvaise distribution du gaz, inégalement réparti à la base de chaque module ou entre les divers modules, et finalement une accélération du colmatage des parties du faisceau de fibres ou des plaques planes mal balayées par le gaz de décolmatage. Pour pallier les inconvénients précités, une autre solution décrite dans le document de brevet publié sous le numéro FR-2 869 552 a été proposée par l'art antérieur. Selon cette solution, les moyens d'injection du gaz de décolmatage sont associés à des moyens anti-refoulement permettant d'interdire le contact du liquide à traiter avec les moyens d'injection. Ces moyens anti-refoulement peuvent être constitués par : - un manchon rapporté de façon étanche sur des tuyères d'injection et présentant au moins un passage élastiquement déformable dont les contours s'écartent lorsque la pression du gaz de colmatage dépasse une pression déterminée dans les tuyères et sont jointifs lorsque la pression du gaz de décolmatage est inférieure à cette pression prédéterminée ; un clapet de protection des tuyères, ce clapet étant mobile entre une position ouverte d'injection du gaz et une position d'obturation, le clapet étant couplé à des moyens de rappel. Cette solution est en théorie efficace. En pratique, le matériau déformable du manchon peut être amené à se dégrader au contact des composants plus ou moins agressifs du liquide à traiter. Il peut alors perdre de son élasticité et peut, à terme, ne plus assurer sa fonction d'étanchéité et donc de protection vis-à-vis des tuyères d'injection. Les clapets quant à eux, peuvent être sujets à un encrassement qui peut entraîner une perte d'étanchéité lorsqu'ils sont en position d'obturation, ce qui entraîne également à terme une perte d'efficacité quant à la protection des tuyères que les clapets sont sensés assurer. On constate donc que la fonction de ces moyens est liée à un aspect commun aux manchons et aux clapets : la mobilité d'une de leurs parties de façon qu'ils passent d'une position de protection à une position autorisant le passage du gaz de décolmatage. Or, comme on vient de le montrer, la mise en oeuvre des parties mobiles implique des risques de dégradation de la fonction des moyens de protection incluant ces parties mobiles. Par ailleurs, la solution décrite selon FR-2 869 552 est particulièrement destinée aux dispositifs de filtration dans lesquels les membranes sont empotées au moins dans un empotage inférieur, les moyens d'injection étant prévus au travers de cet empotage. Toutefois, l'empotage des membranes est une technique particulière et il peut être souhaité de recourir à un autre type de conception de dispositifs de filtration membranaire. De manière générale, le gaz de décolmatage des membranes, indispensable au bon fonctionnement d'un procédé de membrane immergée, constitue un surcoût important puisqu'il représente une grosse part de la consommation énergétique d'une station de traitement des eaux. Comme indiqué précédemment, la majorité des systèmes utilisent 20 actuellement des rampes d'aération perforées : les orifices d'aération sont le plus souvent amenés à se boucher au cours du temps, nécessitant l'aménagement d'un système de décolmatage des aérateurs souvent complexe. Afin d'éviter cette accumulation de solides, il est donc préférable de garder une taille d'orifice suffisamment importante pour empêcher leur 25 bouchage, ce qui peut alors induire soit une consommation d'air plus importante, soit une distribution de l'air moins homogène. Selon un autre inconvénient connu des solutions existantes, les boues (liqueur mixte) sont mal distribuées dans les réacteurs car elles sont généralement amenées par une seule entrée dans le réacteur. Une solution consiste alors à utiliser une grosse canalisation d'amenée. Mais ceci s'avère être une solution onéreuse. L'invention a pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique d'aération des membranes d'un système immergé de traitement d'eau qui supprime les phénomènes de perte d'efficacité des moyens d'injection de gaz de décolmatage rencontrés avec les solutions de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique dont la fiabilité soit pérenne. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel dispositif de filtration qui permette une bonne distribution du gaz de décolmatage à la base des membranes (fibres creuses ou planes) Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette d'envisager une réduction des coûts d'exploitation des réacteurs biologiques à membranes immergées. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif de filtration qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif d'aération pour réacteur biologique à membranes immergées destiné à être installé essentiellement sous lesdites membranes caractérisé en ce qu'il comprend un plancher séparant une chambre haute dans laquelle lesdites membranes sont immergées et une chambre basse comprenant des moyens d'amenée d'un liquide à traiter et des moyens d'amenée d'un gaz d'aération, ledit plancher étant pourvu d'une pluralité de crépines et d'au moins un système d'équilibrage des pressions entre lesdites chambres haute et basse, et en ce que chaque crépine comprend un élément essentiellement tubulaire traversant ledit plancher et présentant dans sa partie supérieure au moins un orifice, et un élément formant cloche coiffant ladite partie supérieure. Ainsi, grâce à l'invention, on obtient un système d'aération dont les crépines conservent de façon pérenne leur efficacité du fait que leur orifice n'est jamais en contact avec le liquide à traiter. En effet, le liquide n'étant pas en contact avec les orifices des crépines grâce aux coiffes qui contiennent du gaz et isolent les orifices des crépines, les matières solides ne peuvent se déposer sur celle-ci. Les phénomènes de bouchage dus à ces dépôts sont donc supprimés. Le risque de bouchage des crépines étant supprimé, ou à tout le moins limité, il est possible de réduire le diamètre des orifices de crépines et, par conséquent, la quantité d'air distribué. Ainsi, tout en assurant une efficacité au moins égale à celle des solutions antérieures, on peut limiter la consommation d'énergie liée à la distribution d'air et donc réduire les coûts d'exploitation de l'installation équipée selon l'invention. De plus, le recours à un plancher permet d'obtenir une meilleure répartition du gaz de décolmatage comparé aux solutions de l'art antérieur. Aussi, l'optimisation du contrôle de répartition du gaz de décolmatage contribue à la maîtrise de coûts liés à la dépense d'énergie pour la distribution du gaz. Par ailleurs, un dispositif selon l'invention permet aussi de réduire les coûts de fabrication du dispositif d'aération et donc du réacteur équipé de celui-ci comparé notamment aux systèmes d'aération à tuyauterie perforée ou à empotage mentionnés précédemment en référence à l'art antérieur. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens d'amenée d'un gaz d'aération débouchent dans ladite chambre basse, lesdits moyens d'injection dudit liquide à traiter débouchant dans une zone distincte desdits moyens d'injection d'air et en dessous de ceux-ci, ledit ou lesdits systèmes d'équilibrage comprenant au moins un tube faisant saillie sous le plancher en direction de ladite zone distante. De cette façon, on peut obtenir un tapis d'air sous le plancher, ce qui a notamment pour avantage, lors de l'aération, d'éviter toute remontée de liquide par les crépines. Ce tapis d'air disparaît lorsque l'aération est interrompue. Toutefois, l'équilibrage de pression (grâce par exemple à des tubes d'équilibrage) permet de conserver une quantité de gaz, emprisonnée par les coiffes, autour de orifices des crépines, ce qui évite toute remontée de liquide par celles-ci. D'autre part, le positionnement du tube d'équilibrage tel que décrit permet, lors de l'aération, de préserver la possibilité d'obtenir le tapis d'air, tout en alimentant le liquide à traiter au travers du plancher à partir d'une zone plus profonde que le tapis d'air. Avantageusement, chaque élément formant cloche présente sur son bord inférieur au moins une indentation, chaque élément formant cloche présentant préférentiellement quatre indentations en forme de V renversé régulièrement réparties sur son bord inférieur. On peut ainsi assurer la formation de moyennes et/ou de grosses bulles par une dimension appropriée des indentations, ce qui améliore l'agitation des membranes et donc leur décolmatage. Selon une solution avantageuse, lesdites crépines sont fixées dans ledit plancher. Le recours au plancher permet de faciliter les opérations de maintenance du dispositif d'aération, les crépines pouvant être fixés de façon amovible sur le plancher. Les crépines peuvent être modifiés ou échangées aisément, par exemple si le débit de gaz doit être changé. Ceci n'est pas permis avec les dispositifs d'aération à tuyauteries perforées. Avantageusement, lesdites crépines sont réparties de façon uniforme sur ledit plancher. On comprend clairement qu'on assure ainsi une distribution homogène du gaz de colmatage. Préférentiellement, ledit système d'équilibrage comprend une pluralité de tubes répartis essentiellement uniformément sur ledit plancher. Les tubes d'équilibrage servant également à l'alimentation de la chambre haute du liquide à traiter, on obtient de cette façon une distribution homogène du liquide à traiter dans le réacteur, ce qui permet de répartir le liquide de façon homogène sur les membranes (évitant ainsi que certaines soient mises à contribution plus que d'autres et donc de constater une perte d'efficacité hétérogène). Avantageusement, lesdits tubes d'équilibrage sont répartis de façon 10 symétrique sur ledit plancher. Selon un premier mode de réalisation, la cloche de chaque crépine ferme la partie supérieure de chaque élément tubulaire correspondant, ledit orifice étant prévu dans la paroi latérale du tube. Selon un deuxième mode de réalisation, la cloche de chaque crépine est 15 prévue à distance de chaque élément tubulaire correspondant, ledit orifice étant prévu dans l'axe de celui-ci. Selon une autre caractéristique, le dispositif forme un module indépendant. L'invention concerne également un système à membranes immergées 20 pour le traitement des eaux présentant une chambre haute dans lequel sont installés des membranes, des moyens d'amenée d'air et des moyens d'amenée de liquide à traiter, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un dispositif d'aération tel que décrit précédemment, lesdits moyens d'amenée d'air et lesdits moyens d'amenée de liquide à traiter étant prévus sous ledit plancher dudit 25 dispositif. ;Selon une mise en oeuvre préférée, ledit bassin présente au moins un chenal ouvert d'alimentation en eaux à traiter prévu dans le fond dudit bassin caractérisé en ce qu'il présente une pluralité de dispositifs d'aération tels que décrits précédemment et prévus dans ledit chenal. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante des deux modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un dispositif selon l'invention, en phase d'aération ; la figure 2 est une vue schématique en couple d'un dispositif selon l'invention, en phase d'arrêt de l'aération ; la figure 3 est une vue schématique de dessus d'un plancher d'un 10 dispositif selon l'invention ; la figure 4 est une vue en coupe d'une crépine d'un dispositif selon l'invention, selon un premier mode de réalisation ; la figure 5 est une vue en coupe d'une crépine d'un dispositif selon l'invention, selon un deuxième mode de réalisation. 15 Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir un dispositif d'aération pour réacteur à membranes immergées sous forme d'un plancher pourvu d'au moins un tube d'équilibrage de pression entre une chambre haute et une chambre basse qui sépare le plancher, des crépines dont les orifices sont protégés du liquide à traiter étant montées sur le 20 plancher. On note que la présente invention est utilisable quel que soit le système membranaire utilisé (membranes planes, membranes fibres creuses ou membranes tubulaires), et permet l'aération de tout ou partie des membranes d'un ou plusieurs modules grâce à l'utilisation d'un plancher d'aération muni de 25 crépines. En dehors du fait que le système d'aération selon l'invention permet de limiter efficacement le colmatage des membranes, son intérêt majeur est qu'il ne peut pas se boucher malgré de fortes concentrations en boues utilisées dans la cuve membranaire (chambre haute). Le principe de fonctionnement du plancher d'aération est illustré sur les figures l et 2. Le plancher 1 est composé d'une dalle en béton ou d'une plaque pouvant être composé d'autres matériaux (ex : PVC) disposé dans le réacteur biologique, 5 et d'une alternance de crépines 2 et de tubes d'équilibrage 5. Le réacteur est ainsi divisé en une chambre haute 11 intégrant des membranes 9 et une chambre basse 10 séparées par le plancher 1. L'injection du liquide à traiter, par un conduit 12, ainsi que l'injection d'air, par un conduit 6, s'effectuent sous le plancher d'aération, dans la chambre 10 basse. Les tubes d'équilibrage 5 permettent de laisser librement transiter le liquide à traiter, au travers du plancher 1, de la chambre basse 10 vers la chambre haute 11 du plancher. Les crépines servent à l'aération des modules membranaires 9. 15 Tel qu'illustré par la figure 3, on prévoit une disposition régulière des crépines 2 d'aération sur le plancher, de façon à assurer une aération homogène en air des modules membranaires disposés au-dessus de celui-ci. Si plusieurs tubes d'équilibrage sont prévus, ils sont également répartis régulièrement, par exemple en quinconce. Les crépines et tubes d'équilibrage peuvent être répartis 20 comme représentés, leur nombre et la proportion de chacun pouvant varier de façon significative selon l'application utilisée. A titre indicatif, les crépines sont espacés d'une distance d'environ 200 mrn entre elles et le tube 5 d'environ 300 mm. Lors de l'injection d'air (figure 1), la perte de charge créée par l'orifice du tube d'aération de chaque 25 crépine permet de maintenir un tapis d'air 8 sous le plancher (1 à 30 cm selon le débit d'air injecté), évitant ainsi toute remontée de liquide au sein du tube. La cloche et la présence de petites ouvertures à la base de celle-ci, permettent une distribution homogène de l'air, sous forme de grosses bulles 7. Lorsque l'aération est en fonctionnement, les tubes d'équilibrage 5 sont 30 également utilisés pour réaliser une distribution homogène du liquide à traiter (ex : boue activé pour les bioréacteurs à membranes). Dans ce cas, le liquide à traiter est injecté dans la chambre basse par recirculation et passe ensuite par les trous d'équilibrage pour atteindre les modules membranaires. Lorsque l'aération est interrompue (figure 2), le tapis d'air disparaît 8, l'air s'échappe par les orifices et les deux chambres (haute 11 et basse 10) s'équilibrent en pression grâce au tube d'équilibrage (sans ce tube d'équilibrage, le liquide à traité pourrait être aspiré à l'intérieur des crépines par simple équilibrage des pressions et donc entrer en contact avec les orifices). Une quantité d'air reste donc emprisonnée sous la cloche ainsi que dans le tube d'aération, sur toute la hauteur de la cloche. Ceci permet d'éviter tout contact entre le liquide à traiter et l'orifice du tube d'aération, et donc d'écarter tout risque de bouchage. D'autre part, lorsque l'aération est arrêtée, l'alimentation en liquide à traiter peut être maintenue sans engendrer de remontée de liquide dans les 15 crépines d'aération, celles-ci étant protégées par l'air emprisonné. Les figures 4 et 5 illustrent plus en détail les crépines 2 constitués d'un élément tubulaire central 13 pourvu en sa partie supérieure d'un orifice 4, le tube 13 étant coiffé par une coiffe 3. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 4, l'orifice 4 est prévu 20 dans la paroi latérale du tube 13, la coiffe 3 étant alors directement rapportée sur l'extrémité supérieure du tube 13 de façon à fermer celui-ci. Selon le mode de réalisation illustré par la figure 5, l'orifice 4 est prévu dans la paroi d'extrémité 131 du tube 13, sensiblement dans l'axe de celui-ci. La coiffe 3 est alors écartée de la paroi d'extrémité 31 du tube 13. 25 On note que les tubes d'équilibrage 5 s'étendent sous le plancher 1 de façon que leur extrémité inférieure débouche dans une zone de la chambre basse 10 dont la profondeur correspond sensiblement à la profondeur de la chambre à laquelle débouche le conduit 12 d'amenée de liquide à traiter. Ainsi, le conduit 6 d'injection d'air étant placé au-dessus et à distance du conduit 12, on peut obtenir une épaisseur du tapis d'air 8 suffisante pour éviter tout risque de remontée de liquide dans les crépines. Préférentiellement, le conduit 6 d'injection d'air débouche directement au 5 voisinage du plancher 1. Le dispositif de filtration incluant le dispositif selon l'invention qui vient d'être décrit peut être constitué sous forme d'un module indépendant. Selon une implantation préférée d'une installation de traitement d'eau, celle-ci comprend plusieurs dispositifs indépendants équipés d'un dispositif 10 d'aération, les chambres hautes de chaque dispositif communiquant entre elles par l'intermédiaire d'un chenal 14. 14 | L'invention a pour objet un dispositif d'aération pour système de filtration d'eau à membranes immergées (9) destiné à être installé essentiellement sous lesdites membranes (9) caractérisé en ce qu'il comprend un plancher (1) séparant une chambre haute dans laquelle lesdites membranes sont immergées et une chambre basse comprenant des moyens d'amenée d'un liquide à traiter et des moyens d'amenée d'un gaz d'aération, ledit plancher étant pourvu d'une pluralité de crépines (2) et d'au moins un système d'équilibrage des pressions (5) entre lesdites chambres haute et basse, et en ce que chaque crépine (2) comprend un élément essentiellement tubulaire (13) traversant ledit plancher et présentant dans sa partie supérieure au moins un orifice (4), et un élément formant cloche (3) coiffant ladite partie supérieure. | 10 1. Dispositif d'aération pour système de filtration d'eau à membranes immergées (9) destiné à être installé essentiellement sous lesdites membranes (9) caractérisé en ce qu'il comprend un plancher (1) séparant une chambre haute dans laquelle lesdites membranes sont immergées et une chambre basse comprenant des moyens d'amenée d'un liquide à traiter et des moyens d'amenée 15 d'un gaz d'aération, ledit plancher étant pourvu d'une pluralité de crépines (2) et d'au moins un système d'équilibrage des pressions (5) entre lesdites chambres haute et basse, et en ce que chaque crépine (2) comprend un élément essentiellement tubulaire (13) traversant ledit plancher et présentant dans sa partie supérieure au moins un orifice (4), et un élément formant cloche (3) 20 coiffant ladite partie supérieure. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amenée d'un gaz d'aération (6) débouchent dans ladite chambre basse (10), lesdits moyens d'injection (12) dudit liquide à traiter débouchant dans une zone distincte desdits moyens d'injection d'air et en dessous de ceux-ci, ledit ou 25 lesdits systèmes d'équilibrage (5) comprenant au moins un tube faisant saillie sous le plancher (1) en direction de ladite zone distante. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2 caractérisé en ce que chaque élément formant cloche (3) présente sur son bord inférieur au moins une indentation. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que chaque élément formant cloche (3) présente quatre indentations (31) en forme de V renversé régulièrement réparties sur son bord inférieur. 5. Dispositif d'aération selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que lesdites crépines (2) sont fixées sur ledit plancher (1). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que lesdites crépines (2) sont réparties de façon uniforme sur ledit plancher (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit système d'équilibrage comprend une pluralité de tubes (5) répartis essentiellement uniformément sur ledit plancher. 8. Dispositif selon les 6 ou 7 caractérisé en ce que lesdites crépines et/ou lesdits tubes d'équilibrage sont répartis de façon symétrique sur 15 ledit plancher. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la cloche (3) de chaque crépine ferme la partie supérieure de chaque élément tubulaire (13) correspondant, ledit orifice (4) étant prévu dans la paroi latérale du tube. 20 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la cloche (3) de chaque crépine est prévue à distance de chaque élément tubulaire (13) correspondant, ledit orifice étant prévu dans l'axe de celui-ci. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en 25 ce qu'il forme un module indépendant. 12. Système à membranes immergées pour le traitement des eaux présentant une chambre haute (Il) dans lequel sont installés des membranes, des moyens (6) d'amenée d'air et des moyens (12) d'amenée de liquide à traiter, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un dispositif d'aération selon l'une quelconquedes 1 à 10, lesdits moyens d'amenée d'air et lesdits moyens d'amenée de liquide à traiter étant prévus sous ledit plancher (1) dudit dispositif. 13. Système selon la 11 caractérisé en ce que ledit bassin présente au moins un chenal ouvert d'alimentation en eaux à traiter prévu dans le fond dudit bassin caractérisé en ce qu'il présente une pluralité de dispositifs d'aération selon les 1 à 10 prévus dans ledit chenal. | B,C | B01,C02 | B01D,C02F | B01D 65,B01D 63,C02F 3 | B01D 65/08,B01D 63/00,C02F 3/06 |
FR2891497 | A1 | PORTE LATERALE COULISSANTE EQUIPEE DE MOYENS DE GUIDAGE. | 20,070,406 | Porte latérale coulissante équipée de moyens de quidaqe La présente invention se rapporte à une porte latérale coulissante de s véhicule automobile. Des véhicules automobiles déjà connus, surtout les véhicules utilitaires, sont équipés de portes latérales coulissantes. Ces véhicules comprennent une caisse dans laquelle est pratiquée au moins une ouverture latérale, et cette ouverture latérale est susceptible d'être io refermée par un ouvrant constituant la porte. Cet ouvrant comporte une paroi interne et une paroi externe espacées l'une de l'autre d'une distance correspondant sensiblement à l'épaisseur de la porte et il est relié à la caisse par des moyens de liaison. Généralement, la caisse est équipée de rails de guidage et l'ouvrant de moyens de roulement formant galets. Ainsi, les moyens de roulement respectivement engagés dans les rails de guidage qui se prolongent latéralement par rapport à l'ouverture, permettent de faire coulisser l'ouvrant pour l'écarter de l'ouverture et de pénétrer ainsi à l'intérieur de la caisse. Un inconvénient de ce type de dispositif réside essentiellement dans la mise en oeuvre de rails de guidage plus ou moins apparents sur la caisse du véhicule. Aussi, il a été imaginé de relier l'ouvrant à la caisse par deux bras de liaison mobiles et d'équiper non plus la caisse mais ledit ouvrant de deux rails de guidage sensiblement parallèles entre eux, un rail supérieur et un rail inférieur. Et lesdits bras de liaison mobiles étant alors terminés respectivement par des galets, les galets étant respectivement engagés dans lesdits rails de guidage, pour autoriser le coulissement dudit ouvrant par rapport auxdits bras de liaison mobiles lorsque lesdits bras de liaison sont situés dans une position écartée de la caisse. On pourra notamment se référer au document US 6 183 039 illustrant un tel dispositif. 2 2891497 Toutefois, ce dispositif est relativement encombrant et complexe à mettre en oeuvre sur l'ouvrant, et surtout ne permet plus d'ajuster sur la paroi interne de l'ouvrant les accessoires habituels tels accoudoirs, cendriers ou autres commandes. Un problème qui se pose alors et que vise à résoudre la présente invention est de fournir une porte latérale coulissante, qui non seulement permette d'équiper l'ouvrant des accessoires habituels précités mais aussi, qui soit relativement esthétique. Aussi, et dans le but de résoudre ce problème, l'invention propose io une porte latérale coulissante de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comprenant une caisse dans laquelle est pratiquée une ouverture, ladite porte latérale comprenant un ouvrant adapté à obturer ladite ouverture, ledit ouvrant présentant une paroi interne et une paroi externe espacées l'une de l'autre pour former un caisson, ledit ouvrant étant relié à ladite caisse par des moyens de liaison mobiles équipés d'au moins un moyen formant galets, ledit ouvrant comprenant au moins un rail de guidage, ledit au moins un moyen formant galets étant adapté à être engagé dans ledit rail de guidage pour autoriser le coulissement dudit ouvrant par rapport auxdits moyens de liaison mobiles; selon l'invention, ledit rail de guidage est monté à l'intérieur dudit caisson; et ledit ouvrant présente une fente transversale pratiquée longitudinalement dans ladite paroi interne pour permettre le passage desdits moyens de liaison mobiles. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le montage du rail de guidage à l'intérieur de l'ouvrant qui est alors totalement camouflé et avec lequel vient coopérer ledit au moins un moyen formant galets. De la sorte, la paroi interne orientée vers l'intérieur du véhicule peut être équipée des accessoires habituels précités Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, lesdits moyens de liaison mobiles comprennent un seul bras terminé par ledit au moins un moyen formant galets. Ainsi, une autre caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'un seul bras 3 2891497 adapté à traverser une seule fente transversale de la paroi interne pour rejoindre ensuite ledit au moins un rail de guidage, précisément logé à l'intérieur du caisson de l'ouvrant. En outre, le seul bras est bien moins encombrant que les deux bras de liaison équipant les portes coulissantes selon l'art antérieur. Selon une première variante de réalisation de l'invention, ledit bras comporte des moyens télescopiques à l'extrémité desquels est monté ledit au moins un moyen formant galets de manière à pouvoir l'entraîner entre une position rapprochée de la caisse et une position écartée de ladite io caisse. Selon une seconde variante de réalisation de l'invention, ledit bras latéral comprend une biellette montée à pivotement latéral sur ladite caisse. Avantageusement, ledit ouvrant comprend deux rails de guidage sensiblement parallèles entre eux, un rail supérieur et un rail inférieur, tandis que lesdits moyens de liaison, mobiles latéralement entre une position rapprochée de la caisse et une position éloignée, présentent deux extrémités opposées l'une de l'autre selon une direction sensiblement verticale et perpendiculaire à la course des moyens de liaison mobiles, chacune desdites extrémités présentant un moyen formant galets, lesdits moyens formant galets étant destinés à être engagés respectivement dans lesdits rails de guidage. Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, lesdits rails de guidage sont montés de part et d'autre de ladite fente transversale afin de répartir les appuis et maintenir l'ouvrant en position fixe selon un plan sensiblement vertical. En outre, l'un desdits moyens formant galets présente, avantageusement, au moins deux organes de roulement espacés l'un de l'autre et engagés dans un même rail de guidage pour former au moins trois points d'appui et de manière à bloquer l'ouvrant en rotation par rapport aux moyens de liaison mobiles, et dans le plan sensiblement vertical précité, ainsi qu'on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description. 4 2891497 Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdits rails de guidage s'étendent parallèlement dans ledit caisson en formant des courbes, soit selon un même plan ou selon des plans différents de manière à guider l'ouvrant en translation selon des trajectoires particulières, par exemple pour entraîner la porte coulissante vers le haut à mesure qu'elles se translate ou alors pour l'écarter de la caisse, ou encore pour l'entraîner à la fois vers le haut et l'écarter de la caisse. De manière préférée, lesdits moyens de liaison mobiles présente io une platine intermédiaire définissant un plan moyen et comportant deux portions opposées, ladite platine intermédiaire étant adaptée à être logée à l'intérieur dudit caisson de façon que son plan moyen soit sensiblement parallèle aux deux parois, interne et externe, lesdites portions opposées définissant lesdites extrémités opposées, ladite platine intermédiaire étant alors susceptible d'être entraînée en translation sensiblement parallèlement aux deux parois. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale et transversale d'une porte latérale coulissante d'un véhicule automobile conforme à l'invention; - la Figure 2 est une vue schématique de détail d'un élément 25 représenté sur la Figure 1; et, - la Figure 3 est une vue schématique de face dudit élément représenté sur la Figure 2, selon une variante de réalisation. La Figure 1 montre en coupe verticale et transversale d'un véhicule automobile, un ouvrant 10 d'une porte coulissante, destinée à obturer une ouverture ménagée dans une caisse 12 du véhicule automobile. La caisse 12 isole un intérieur 14 du véhicule d'un extérieur 16. Elle comporte notamment un panneau latéral arrière 18 auquel est relié l'ouvrant 10 par 2891497 l'intermédiaire de moyens de liaison mobiles constitués ici à titre d'exemple par un bras télescopique 20. Il sera compris que les moyens de liaisons mobiles peuvent, sans sortir du contexte de l'invention, être constitué par une biellette, montée articulée latéralement dans le panneau latéral arrière 18. Le bras télescopique 20, montré ici, comporte notamment une tige 19, montée à coulissement dans un corps de cylindre 21 qui lui est solidaire du panneau latéral arrière 18. Par ailleurs, la tige 19 est montée bloquée en rotation dans le corps de cylindre 21 grâce à des moyens non io représentés, par exemple une clavette ou une tige à section non circulaire. Le panneau latéral arrière 18 présente une surface interne 23 tournée vers l'intérieur 14 et, près du bord de ladite ouverture, un orifice 22 que le bras télescopique 20 est adapté à traverser pour entraîner l'ouvrant 10 en translation vers une position écartée de la caisse 12. L'ouvrant 10 présente une paroi interne 24 tournée vers l'intérieur 14 et une paroi externe 26 tournée vers l'extérieur 16, les parois étant espacées l'une de l'autre en formant un caisson dans lequel s'étend un espace libre 28. En outre, une fente transversale 30 est pratiquée longitudinalement dans la paroi interne 24 de l'ouvrant 10 pour permettre le passage de la tige 19. On va maintenant décrire plus en détail, et en référence à la Figure 2, le mode de liaison entre le bras télescopique 20 et l'ouvrant 10. On retrouve partiellement sur cette Figure la paroi interne 24 et sa fente transversale 30 qui définit alors deux bordures internes à l'intérieur de l'ouvrant 10, une bordure supérieure 32 et une bordure inférieure opposée 34. Ces bordures internes 32, 34 sont respectivement équipées d'un rail de guidage supérieur 36 et d'un rail de guidage inférieur 38, parallèles entre eux et qui s'étendent dans l'espace libre 28 en longeant la fente transversale 30. Ces rails de guidage 36, 38 présentent une forme en U ouverte vers la paroi externe 26 de manière à ménager respectivement deux bandes de roulement opposées sensiblement perpendiculaires à la 6 2891497 paroi interne 24. En outre, le bras télescopique 20 comporte une platine intermédiaire 40, reliée perpendiculairement à la tige 19 et qui est logée à l'intérieur de l'ouvrant 10. La tige 19 est reliée sensiblement au centre 42 de la platine intermédiaire 40 qui elle s'étend alors dans l'espace libre 28, en regard respectivement des bordures 32, 34 et des rails de guidage 36, 38 de chaque côté de la fente transversale 30. De plus, la platine intermédiaire 40 est équipée de galets supérieurs 44 dont un seul apparaît ici sur la Figure 2, et d'un galet inférieur 46 respectivement montés libres en rotation à l'extrémité d'arbres supérieurs io 48 et d'un arbre inférieur 50, orientés en retour vers les rails de guidage supérieur 36 et inférieur 38 sensiblement parallèlement à la tige 19. Les galets supérieurs 44, au moins au nombre de deux, sont montés espacés l'un de l'autre. Aussi, les galets supérieurs 44 et inférieur 46 sont respectivement montés dans les rails de guidage supérieur 36 et inférieur 38, formant ainsi au moins trois points d'appui, pour autoriser la translation de la platine intermédiaire 40 à l'intérieur de l'espace libre 28, et ils y sont emprisonnés grâce à des ailes en retour 52 qui prolongent respectivement l'un vers l'autre, les bords libres des rails en U. De la sorte, lorsque le bras télescopique 20 est dans la position écartée de la caisse du véhicule ainsi que cela est le cas sur la Figure 2, l'ouvrant 10 est solidaire de la seule tige 19 qui est bloquée en rotation dans le corps de cylindre 21, et l'ouvrant 10 va pouvoir alors être entraîné en translation sensiblement perpendiculairement au bras télescopique 20 et parallèlement à la caisse 12 du véhicule pour être écarté de l'ouverture ou à l'inverse pour être porté en regard de l'ouverture, la tige 19 étant alors mobile par rapport à la fente 30 à travers laquelle elle s'étend. On a illustré sur la Figure 3, de façon schématique et en vue de face, selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, une platine intermédiaire 40' triangulaire et deux rails de guidage incurvés 36' et 38' parallèles. La platine intermédiaire 40' présente un centre 42' auquel est reliée une tige 19'. En outre, la platine intermédiaire 40' présente deux galets supérieurs 44' espacés l'un de l'autre et engagés tous les deux 7 2891497 dans le rail de guidage supérieur 36' et un galet inférieur 46' engagé dans le rail de guidage inférieur 38'. De la sorte, l'ouvrant 10 qui n'apparaît pas sur cette Figure, va pouvoir être entraîné en mouvement selon une course correspondant à la forme des rails de guidage 36', 38'. Ces rails de guidage incurvés 36', 38' ne sont pas nécessairement courbés dans un même plan, et peuvent l'être dans au moins deux plans différents. De la sorte, la course de l'ouvrant 10 n'est pas nécessairement rectiligne, et peut être parfaitement déterminée par la géométrie des rails de guidage incurvés. lo Les modes de mise en oeuvre de l'invention précités, permettent avant tout de fournir des moyens de liaison mobiles, entre l'ouvrant et la caisse, qui soient peu encombrant, et dont une partie substantielle est logée dans l'espace libre 28 situé à l'intérieur de l'ouvrant et se trouve ainsi masquée. 8 2891497 | L'invention concerne une porte latérale coulissante de véhicule automobile, comprenant un ouvrant (10) qui présente une paroi interne (24) et une paroi externe (26) formant un caisson, ledit ouvrant (10) étant relié audit véhicule par des moyens de liaisons mobiles (20), ledit ouvrant (10) comprenant deux rails de guidage (36, 38 ), et lesdits moyens de liaison mobiles étant terminés par deux extrémités opposées (44, 46) l'une de l'autre et formant galets, destinées à être engagées respectivement dans lesdits rails de guidage (36, 38 ) ; selon l'invention lesdits moyens de liaison mobiles (20) comprennent un seul bras (19, 21) terminé par lesdites extrémités (44, 46) ; et ledit ouvrant (10) présente une fente transversale (30) longitudinale pour permettre le passage dudit bras (19, 21), lesdits rails de guidage (36, 38 ) étant montés dans ledit caisson, de part et d'autre de ladite fente transversale (30). | 1. Porte latérale coulissante de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comprenant une caisse (12) dans laquelle est pratiquée une ouverture, ladite porte latérale comprenant un ouvrant (10) adapté à obturer ladite ouverture, ledit ouvrant (10) présentant une paroi interne (24) et une paroi externe (26) espacées l'une de l'autre pour former un caisson, ledit ouvrant (10) étant relié à ladite caisse (12) par des moyens de liaison mobiles (20) équipés d'au moins un moyen formant galets (44, l0 46), ledit ouvrant (10) comprenant au moins un rail de guidage (36, 38; 36', 38'), ledit au moins un moyen formant galets étant adapté à être engagé dans ledit rail de guidage pour autoriser le coulissement dudit ouvrant (10) par rapport auxdits moyens de liaison mobiles (20) ; caractérisée en ce que ledit rail de guidage est monté à l'intérieur dudit caisson; et en ce que ledit ouvrant (10) présente une fente transversale (30) pratiquée longitudinalement dans ladite paroi interne (24) pour permettre le passage desdits moyens de liaison mobiles (20). 2. Porte latérale coulissante selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison mobiles (20) comprennent un seul bras (19, 21) terminé par ledit au moins un moyen formant galets (44, 46). 3. Porte latérale coulissante selon la 2, caractérisée en ce que ledit bras (19, 21) comporte des moyens télescopiques. 4. Porte latérale coulissante selon la 2, caractérisée en ce que ledit bras comprend une biellette montée à pivotement sur ladite caisse (12). 5. Porte latérale coulissante selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit ouvrant (10) comprend deux rails de guidage (36, 38; 36', 38') sensiblement parallèles entre eux, un rail supérieur (36; 36') et un rail inférieur (38; 38'), tandis que lesdits moyens de liaison mobiles présentent deux extrémités opposées (44, 46) l'une de l'autre, chacune desdites extrémités présentant un moyen 9 2891497 formant galets, lesdits moyens formant galets étant destinés à être engagés respectivement dans lesdits rails de guidage (36, 38; 36', 38'). 6. Porte latérale coulissante selon la 5, caractérisée en ce que lesdits rails de guidage (36, 38; 36', 38') sont montés de part et d'autre de ladite fente transversale (30). 7. Porte latérale coulissante selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que l'un desdits moyens formant galets présente au moins deux organes de roulement (44') espacés l'un de l'autre et engagés dans un même rail de guidage (36'). io 8. Porte latérale coulissante selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que lesdits rails de guidage (36', 38') s'étendent dans ledit caisson en formant des courbes. 9. Porte latérale coulissante selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison mobiles (19, 21) présentent une platine intermédiaire (40) comportant deux portions opposées, ladite platine intermédiaire étant adaptée à être logée à l'intérieur dudit caisson, lesdites portions opposées définissant lesdites extrémités opposées. | B,E | B60,E05 | B60J,E05D | B60J 5,E05D 15 | B60J 5/06,E05D 15/06 |
FR2901952 | A1 | PROCEDE DE TRANSFERT ENTRE UN COMPOSANT SATELLITAIRE ET ATC D'UN SYSTEME INTEGRE MSS/ATC | 20,071,207 | La présente invention concerne des systèmes et des procédés radiotéléphoniques par satellite. Plus particulièrement, la présente invention concerne des systèmes mobiles par satellite utilisant un composant terrestre amélioré. Il est connu que les téléphones radios par satellite ont été développés et déployés partout dans le monde, spécialement où les conditions topographiques empêchent l'utilisation des téléphones radios mobiles conventionnels ou des téléphones câblés fixes, par exemple dans les zones à terrain accidenté ou les zones peu peuplées. Ces systèmes sont généralement compris pour fournir à la fois des communications de données et vocales de sorte qu'ils puissent comprendre des terminaux tels que des terminaux de services de communications personnelles PCS. Les systèmes radiotéléphoniques par satellite de l'art antérieur peuvent être classés généralement dans deux types : les systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite et les systèmes radiotéléphoniques fixes par satellite. Dans chacun de ces systèmes un ou plusieurs satellite(s) est(sont) utilisé(s) pour communiquer avec des téléphones radios, les satellites étant soit des satellites orbitaux soit des satellites géostationnaires. Typiquement, un système radiotéléphonique mobile par satellite est destiné à communiquer avec une pluralité de téléphones radios mobiles de taille similaire comme les téléphones radios cellulaires conventionnels, tandis qu'un système radiotéléphonique fixe par satellite est destiné à communiquer avec une pluralité de téléphones radios non mobiles ou fixes utilisant des antennes fixes permanentes ou semi-permanentes qui peuvent être montées sur des immeubles ou des maisons. Par conséquent, il apparaît que la capacité des systèmes radiotéléphoniques fixes par satellite est plus importante que celle associée aux systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite où un nombre considérablement inférieur de téléphones radios sont desservis que dans un système fixe par satellite. Généralement, la capacité par satellite d'un téléphone radio par satellite est limitée par la quantité de puissance du satellite qui est consacrée par circuit de communication afin d'établir et de maintenir des communications avec un téléphone radio. De plus, des facteurs restrictifs tels qu'un spectre de fréquences disponible et 2 la réutilisation d'une fréquence typiquement faible des systèmes radiotéléphoniques par satellite affectent la capacité par satellite de ces téléphones. Par conséquent, il apparaît que les systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite possèdent généralement une capacité bien inférieure aux systèmes radiotéléphoniques fixes par satellite. Les deux systèmes mobiles par satellite régionaux et mondiaux sont réputés assez limités en capacité, les systèmes mobiles par satellite régionaux impliquant des satellites géostationnaires ayant, par exemple, une capacité par satellite d'environ 10 000 communications radiotéléphoniques simultanées, tandis que les systèmes mobiles par satellite mondiaux impliquant à la fois des satellites en orbite moyenne autour de la terre, ou MEO, ou des satellites en orbite basse autour de la terre, ou LEO, ont généralement une capacité par satellite bien inférieure se classant dans les 3 000-4 000 communications radiotéléphoniques simultanées. On comprend que la capacité par satellite des systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite est la quantité de puissance qui est consacrée par communication par le système de télécommunication par satellite afin d'établir et de maintenir des communications avec les petits téléphones mobiles portatifs. Les limitations pratiques impliquées dans la formation d'un très grand nombre de faisceaux fins provenant du satellite limitent souvent la réutilisation de fréquences pour les systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite entraînant généralement de faibles capacités desdits systèmes. Les systèmes de communication mobile par satellite de l'art antérieur utilisant des téléphones radios ou MSS sont connus dans l'art antérieur; par exemple, dans le brevet américain numéro 5 303 286 pour Globalstar un système de communication par satellite ayant au moins un, mais habituellement une pluralité, de satellites orbitaux sur une zone de service terrestre par satellite, un centre de contrôle de satellite et une pluralité de liaisons de communication terrestre dans lesquelles l'établissement d'un appel est contrôlé par des processeurs et des bases de données à bord des satellites orbitaux et où seulement après que la liaison satellitaire pour les canaux de communication est établie, fait que le contrôle et la commutation reposent sur le système de base au sol de telle sorte que les satellites orbitaux soient intégrés dans un réseau téléphonique au sol et une structure tarifaire. 3 Dans le brevet américain numéro 5 715 297 pour Globalstar il est décrit un système de communication radio pouvant desservir un utilisateur itinérant ou similaire à l'extérieur de la gamme de stations relais terrestres qui comprend un réseau à commutation de paquets et une base de données des utilisateurs itinérants et un système de communications par satellite ayant au moins un, mais habituellement une pluralité, de satellites orbitaux sur une zone de service terrestre par satellite, un centre de contrôle de satellite et une pluralité de liaisons de communication terrestre, dans lesquelles l'établissement d'un appel est contrôlé par des processeurs et des bases de données à bord des satellites orbitaux et dans lesquelles seulement après que la liaison satellitaire pour les canaux de communications soit établie, fait que le contrôle et la commutation reposent sur un équipement au sol de telle sorte que les satellites orbitaux soient intégrés à un réseau téléphonique au sol et à une structure tarifaire. Des systèmes similaires et des améliorations à celui-ci, comme trouvés dans les brevets 5 303 286 et 5 715 297, comprennent ceux définis dans le brevet américain numéro 5 903 837 et le brevet américain numéro 6 072 768. Plusieurs autres systèmes ont été proposés comme décrit dans le classement de la Federal Communications Commission (FCC) pour Authority to Launch and Operate a Satellite System to Provide Mobile Satellite Services in the 2 GHz Bands daté du 3 novembre 2000, concernant le système Globalstar ; le classement FCC en matière de Mobile Satellite Ventures Subsidiary, le LLC pour Minor Amendment of Application to Launch and Operate a Replacement L Band Mobile Service Satellite at 101 West daté du 18 novembre 2003 ; et le classement FCC par Thoraya qui décrit un système par satellite géostationnaire GEO pour fournir un service téléphonique par satellite ; et le système Iridium produit par Motorola décrit généralement dans les brevets américains numéros 5 918 176 et 5 490 087, en plus des systèmes Globalstar énumérés ci-dessus. Des procédés de l'art antérieur pour augmenter la capacité relativement limitée des systèmes radiotéléphoniques mobiles par satellite rencontrant des goulots d'étranglement de capacité ou des points d'accès sans fil qui sont développés dans des zones congestionnées du système radiotéléphonique mobile par satellite où le système radiotéléphonique mobile par satellite (MSS) n'a pas assez de capacité pour contenir tous les utilisateurs, de sorte qu'il est difficile d'augmenter la capacité du MSS dans ces zones congestionnées. 4 Par conséquent, les procédés et les systèmes pour augmenter la capacité du MSS comprennent le fait de permettre à un MSS d'utiliser une partie de la capacité d'un système fixe par satellite dans des zones de congestion, tel que défini dans le brevet américain numéro 6 052 586. En plus de l'amélioration des systèmes et procédés de communication cellulaire par satellite pour fournir des communications sans fil utilisant au moins un composant spatial tel qu'un ou plusieurs satellite(s) qui est(sont) configuré(s) pour communiquer sans fil avec une pluralité de téléphones radios ou d'autres types de terminaux cellulaires, des systèmes hybrides de satellite et des systèmes terrestres ont été développés et utilisés dans lesquels des réseaux terrestres augmentent la disponibilité, l'efficacité et/ou la viabilité économique du système de communications cellulaire par satellite en réutilisant de manière terrestre au moins une partie des bandes de fréquences attribuées à des systèmes de communication cellulaire par satellite. On rencontre une difficulté pour les systèmes de communication cellulaire par satellite pour desservir de manière fiable des zones densément peuplées où le signal du satellite peut être bloqué par des structures de grande hauteur ou peut ne pas pénétrer dans les immeubles. Dans de tels cas, le spectre du satellite peut être sous-utilisé ou inutilisé dans de telles zones. Il apparaît que l'utilisation d'une retransmission terrestre peut réduire ou éliminer ce problème. Ainsi, la capacité du système global peut être augmentée considérablement par l'introduction d'une retransmission terrestre puisque la réutilisation d'une fréquence terrestre peut être bien plus dense que celle d'un système par satellite uniquement. Il apparaît en outre que la capacité peut être améliorée où cela est nécessaire, par exemple, dans les zones urbaines/industrielles/commerciales densément peuplées de sorte que le système global peut devenir beaucoup plus viable économiquement vu qu'il peut desservir une base d'abonnés bien plus importante. Un exemple dans l'art antérieur d'une réutilisation terrestre des fréquences satellitaires est décrit dans le brevet américain numéro 5 937 332 intitulé Satellite Telecommunications Repeaters and Retransmission Methods . Généralement décrits dans celui-ci, des répéteurs de communication par satellite sont fournis qui reçoivent, amplifient et retransmettent localement le signal descendant reçu d'un satellite, augmentant ainsi l'effet d'une marge descendante à proximité des répéteurs de télécommunications par satellite et permettant une augmentation de la pénétration des signaux montant et descendant dans les immeubles, feuillage, véhicules de transport et autres objets qui peuvent réduire la liaison et la marge. Des procédés et des systèmes dans l'art antérieur permettent à une fréquence radiotéléphonique par satellite d'être réutilisée de manière terrestre dans la même 5 cellule satellitaire tout en permettant à une interférence intrasystème d'être réduite. Ces systèmes comprennent un composant spatial tel qu'un satellite qui est configuré pour recevoir des communications sans fil d'un premier téléphone radio dans une zone de couverture du satellite comprenant une ou plusieurs cellule(s) sur une bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite. Il est également fourni un réseau terrestre auxiliaire comprenant un ou plusieurs composant(s) terrestre(s) auxiliaire(s) configuré(s) pour recevoir des communications sans fil d'un deuxième téléphone radio dans la zone de couverture du satellite sur la bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite. Les communications sans fil provenant du deuxième téléphone radio sont également reçues par le composant spatial dans la zone de couverture du satellite sur la bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite comme une interférence, avec les communications sans fil qui sont reçues du premier téléphone radio dans la zone de couverture du satellite sur la bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite. Dans de tels cas, un réducteur d'interférence est utilisé qui répond au composant spatial et au réseau terrestre auxiliaire et qui est configuré pour réduire l'interférence des communications sans fil qui sont reçues par le composant spatial en provenance du premier téléphone radio dans la zone de couverture du satellite sur la bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite utilisant les communications sans fil qui sont reçues par le réseau terrestre auxiliaire en provenance du deuxième téléphone radio dans la zone de couverture du satellite sur la bande de fréquences radiotéléphoniques par satellite. D'autres systèmes de communications sans fil comprenant une passerelle de satellite raccordée à un réseau de communications et servant à communiquer avec un satellite de communications comprennent un sous-système d'interface de terminal terrestre servant à communiquer avec une passerelle de satellite via le satellite de communications utilisant une première interface radio et à communiquer avec des terminaux sans fil sur une zone géographique utilisant une deuxième interface radio, par exemple, comme défini dans le brevet américain numéro 6 856 787. 6 D'autres systèmes cellulaires comprennent un système spatial comprenant un premier ensemble de cellules et un système au sol comprenant un deuxième ensemble de cellules. Dans de tels systèmes les systèmes au sol et spatiaux peuvent éventuellement fonctionner essentiellement de manière autonome avec chacun d'eux utilisant un spectre d'au moins une bande de fréquences prédéterminée, par exemple, comme décrit dans le brevet américain numéro 6 859 652. Tous les systèmes énumérés ci-dessus sont chers à fabriquer, installer et entretenir, spécialement ceux utilisant des communications par satellite. Deux de ces systèmes, Globalstar et Iridium, coûtent chacun quelques milliards de dollars à développer, fabriquer et lancer et potentiellement des centaines de millions de dollars à entretenir pendant leurs durées de vie. On voit ainsi qu'il est impératif de maintenir les systèmes et de les rendre viables commercialement de sorte que chaque voie soit explorée pour générer un revenu, y compris les systèmes ATC et de préférence des procédés et systèmes qui soient développés et utilisés pour augmenter, améliorer et/ou optimiser les systèmes. Par conséquent, les systèmes et procédés de l'art antérieur qui abordent l'interférence intrasystème et la réduction de celles-ci ont été développés et utilisés. Dans le brevet américain 5 875 180 un procédé est décrit pour utiliser un premier système de communication par satellite d'un type qui fonctionne en fréquence commune avec au moins un deuxième système de transmission tel qu'un deuxième système de communication par satellite. Le procédé comprend les étapes exécutées pendant le fonctionnement du premier système de communication par satellite, de mesure d'au moins une pluralité d'emplacements dans une zone de couverture du premier système d'une quantité d'interférences résultant au moins en partie de l'au moins un deuxième système de transmission, la quantité d'interférences étant mesurée sur une bande de fréquences attribuée au premier système ; de transmission d'une indication de l'interférence mesurée de chaque emplacement au site central ; et en fonction des indications transmises, l'allocation d'au moins un terminal d'utilisateur à une sous-bande de fréquences dans la bande de fréquences de façon à réduire une quantité d'interférences rencontrée par le terminal d'utilisateur. Dans le brevet américain 5 905 943 il est décrit un procédé pour définir une carte de fréquence radio devant être utilisée pour isoler les effets négatifs des émetteurs de fréquences radios indésirables sur des communications de dispositif radio portatif et fixe. Le procédé comprend les étapes consistant à mesurer la puissance en bande C correspondant à un faisceau en bande L comme une partie d'une zone de couverture en bande L d'un satellite de communication, calculer les différentes erreurs d'interférence identifiables associées à la voie de transmission du signal, et soustraire les erreurs d'interférence de la mesure de puissance en bande C originale entraînant une valeur de puissance correspondant à l'interférence de l'émetteur de fréquences radios indésirables à l'emplacement du faisceau en bandes L. La carte de fréquence radio résultante peut ensuite être utilisée pour réattribuer des canaux de fréquences en fonctionnement utilisés par les dispositifs radios, les téléphones mobiles par exemple, entraînant des économies de puissance dans le dispositif radio tout en maintenant un rapport signal sur bruit approprié. Dans le brevet américain 6 879 829 il est décrit un système de communications par satellite qui comprend un satellite qui est configuré pour communiquer sans fil avec des terminaux de radio dans une zone de couverture par satellite sur une bande de fréquences satellitaires, et un composant terrestre auxiliaire qui est configuré pour communiquer sans fil avec des terminaux de radio dans la zone de couverture par satellite sur au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires, pour ainsi réutiliser de manière terrestre au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires. Des communications sans fil avec un terminal de radio sont transférées du composant terrestre auxiliaire au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, et une qualité de signal reçu du satellite dépasse un seuil, bien que le terminal de radio puisse communiquer sans fil avec le composant terrestre auxiliaire. Un rayonnement sans fil descendant qui est reçu au terminal de radio d'un satellite peut être surveillé pour déterminer l'interférence potentielle créée par le rayonnement montant du terminal de radio due à une réutilisation terrestre d'au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires. On voit donc qu'il y a un besoin permanent de surveiller les interférences 30 dans chaque canal d'un système MSS comprenant des services de composant terrestre auxiliaire ATC. C'est donc un objet de la présente invention de fournir un système de communication comprenant un premier émetteur-récepteur, un premier récepteur et 8 un premier émetteur, un deuxième émetteur-récepteur comprenant un deuxième récepteur et un deuxième émetteur, qui communiquent les uns avec les autres et fournissent une mesure de puissance à la passerelle pour déterminer quel canal de fréquences dans une bande le premier ou le deuxième émetteur va utiliser. C'est donc un objet de la présente invention de fournir des procédés et des systèmes pour transférer des communications sans fil dans un système de communication par satellite. Un objet supplémentaire de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite qui comprend un satellite qui est configuré pour communiquer sans fil avec des terminaux de radio dans une zone de couverture par satellite sur une bande de fréquences satellitaires et un composant terrestre amélioré ATC qui est configuré pour communiquer sans fil avec des terminaux de radio dans la zone de couverture par satellite sur au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires pour ainsi réutiliser de manière terrestre au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires tout en minimisant l'interférence. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir des systèmes et des procédés qui comprennent un système de transfert des communications sans fil avec un terminal de radio de l'ATC au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil et si une qualité de signal reçu du satellite dépasse un seuil. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite qui comprend un transfert de l'ATC au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite dans lequel les communications sans fil avec le terminal de radio sont transférées de l'ATC au satellite si la puissance du terminal de radio dépasse une limite d'interférence cumulée du terminal de radio. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite dans lequel les communications sans fil avec le terminal de radio sont transmises de l'ATC au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil et si la qualité de signal reçu du satellite dépasse un seuil. 9 Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite dans lequel les communications sans fil avec le terminal de radio sont transférées de l'ATC au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, la qualité de signal reçu du satellite dépasse un seuil et le terminal de radio est éloigné d'une distance prédéterminée de l'ATC. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite où les communications sans fil avec le terminal de radio sont transférées de l'ATC au satellite si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, une interférence cumulée du terminal de radio dépasse une limite, et la qualité du signal reçu dépasse un seuil indépendant de la position du terminal de radio par rapport à l'ATC. Un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite dans lequel les terminaux de radio sont configurés en outre pour communiquer sans fil avec une station de base cellulaire/PCS (service de communications personnelles) dans une zone de couverture cellulaire/PCS. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications par satellite dans lequel les communications sans fil avec un terminal de radio sont transférées de l'ATC à la station de base cellulaire/PCS si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, une qualité de signal reçu du satellite est en dessous d'un seuil, une interférence cumulée du terminal de radio dépasse une limite et le terminal de radio est au moins éloigné d'une distance prédéterminée de l'ATC. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir des canaux de fréquences différents dans chaque bande ATC autorisée du fournisseur MSS dans lesquels le nombre d'abonnés ATC attribués à une fréquence donnée dans un système combiné MSS/ATC sont surveillés pour s'assurer que le système n'essaie pas de surcharger le canal qui rencontre déjà un autobrouillage. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications comprenant un premier émetteur-récepteur, un premier récepteur et un premier émetteur, un deuxième émetteur-récepteur comprenant un deuxième récepteur et un deuxième émetteur, qui communiquent les uns avec les autres et fournissent la mesure du rapport signal sur bruit à la passerelle pour déterminer quel canal de fréquences dans une bande le premier ou le deuxième émetteur va utiliser. 10 Encore un autre objet de la présente invention est de fournir un système de communications comprenant un premier émetteur-récepteur, un premier récepteur et un premier émetteur, un deuxième émetteur-récepteur comprenant un deuxième récepteur et un deuxième émetteur, qui communiquent les uns avec les autres et fournissent la mesure de puissance à la passerelle sur un canal de signalisation pour déterminer quel canal de fréquences dans une bande le premier ou le deuxième émetteur va utiliser. Ces objets de la présente invention, et d'autres, sont réalisés en règle générale en fournissant un système de communication comprenant au moins un premier émetteur-récepteur, comprenant au moins un premier récepteur et un premier émetteur, au moins un deuxième émetteur-récepteur, comprenant un deuxième récepteur et un deuxième émetteur, qui communiquent les uns avec les autres dans lequel l'au moins un deuxième récepteur fournit des mesures de puissance sur une bande de fréquences provenant de sources autres que celles surveillant le rayonnement descendant reçu à un terminal de radio en provenance d'un satellite sur une bande de fréquences pour déterminer quel canal de fréquences dans une bande sur laquelle le premier émetteur va émettre. Ces mesures de puissance peuvent être transmises sur un canal de signalisation ou d'autres moyens appropriés. Dans un mode de réalisation préféré, un tel premier récepteur communique avec le deuxième récepteur et fournit des mesures de puissance à la passerelle sur une bande de fréquences qu'un contrôleur dans le deuxième émetteur-récepteur reçoit pour déterminer quel canal de fréquences dans une bande le premier émetteur-récepteur va utiliser pour émettre, et quel canal de fréquences est transmis du deuxième émetteur au premier émetteur-récepteur. Dans un autre mode de réalisation, le rapport signal sur bruit peut être mesuré au lieu de la puissance pour établir le canal de fréquences dans une bande qu'un émetteur va utiliser. De plus, le premier émetteur-récepteur peut communiquer avec une pluralité de deuxièmes émetteurs-récepteurs. Ainsi le premier émetteur-récepteur peut être utilisé pour mesurer l'interférence ou la puissance de chaque émetteur-récepteur dans le deuxième ensemble d'émetteurs-récepteurs. En variante, le deuxième émetteur-récepteur peut communiquer avec une pluralité d'un premier ensemble d'émetteurs-récepteurs, ainsi le deuxième émetteur-récepteur peut être 11 utilisé pour mesurer l'interférence ou la puissance de chaque émetteur-récepteur dans le premier ensemble d'émetteurs-récepteurs. Un autre mode de réalisation du système de la présente invention peut comprendre la fréquence qui est transmise de l'émetteur-récepteur 2 à l'émetteur- récepteur 1 pour déterminer la fréquence pour l'émetteur-récepteur 1 à transmettre à l'émetteurrécepteur 2. Dans le processus de déploiement des services du composant terrestre amélioré ou ATC dans les différents canaux de fréquences dans chaque bande ATC autorisée des fournisseurs de systèmes mobiles par satellite, le nombre d'abonnés ATC attribués à une fréquence donnée dans un système combiné MSS/ATC nécessitera une surveillance pour s'assurer que le système n'essaie pas de charger plus d'utilisateurs sur un canal qui rencontre déjà de l'autobrouillage dû à un nombre important d'utilisateurs ATC. Le système de la présente invention décrit un procédé et un système de surveillance d'interférence dans chaque canal en effectuant des mesures, par exemple, à la passerelle d'un système satellite de transposition de fréquences et d'allocation de nouveaux utilisateurs aux autres fréquences dans le mode MSS ou ATC. Le procédé de surveillance utilisé est fondé sur le fait que tous les signaux dans le mode ATC après une atténuation due à différentes propagations et montrant des pertes sont reçus à l'antenne montante de liaison inverse du satellite, traduits aux fréquences inférieures de la liaison de connexion et reçus à la passerelle du système MSS. En mesurant les niveaux d'interférence provenant des sources autres que celles de surveillance du rayonnement descendant reçu à un terminal de radio en provenance d'un satellite ou de préférence à la passerelle, il est possible pour le système de déterminer quelles fréquences sont plus appropriées que d'autres, c'est-à-dire, qui recevront moins d'interférence que d'autres, pour l'allocation à de nouveaux utilisateurs dans le mode MSS ou ATC pour un faisceau donné. Ceci comprend à la fois des attributions statiques et dynamiques de telles fréquences. Lorsqu'ils utilisent un système satellite répéteur de transposition de fréquence tel que celui utilisé dans le système Globalstar , décrit de manière générale dans le brevet américain 6 272 325, les satellites Globalstar ont un transpondeur répétiteur qui convertit les fréquences montantes de liaison retour des terminaux d'utilisateurs en bande L enfréquences descendantes en bande C transmises à la passerelle. Puisque aucun traitement de bord n'est employé dans le système de communication 12 par satellite Globalstar , il est possible d'obtenir une analyse spectrale suffisante des signaux qui sont transmis dans la liaison montante de bande L, comprenant une mesure atténuée des signaux ATC qui sont transmis dans la même bande de fréquence en analysant un analyseur de spectre à des fréquences en bande C à la passerelle. Les pertes et les gains de voie peuvent être calibrés par un système pendant un test initial du système pour déterminer le niveau du signal montant qui apparaît à un niveau donné comme vu sur un analyseur de spectre à la chaîne de réception de la passerelle, tel qu'à la fréquence intermédiaire utilisée dans la passerelle. Lorsque le niveau total de signaux reçus dans une bande de fréquence donnée à l'antenne de satellite en bande L dépasse une valeur prédéterminée, il est possible d'observer que le niveau de puissance de l'analyseur de spectre de la passerelle dépasse un certain seuil. Dans un tel cas, la passerelle communique avec le centre de contrôle de réseau pour s'assurer qu'aucun utilisateur supplémentaire, ATC ou MSS, vont utiliser ce canal, assurant ainsi une haute qualité de service aux utilisateurs MSS ainsi qu'aux utilisateurs ATC. De préférence, dans un système à faisceau multiple tel que le système Globalstar , il est possible pour la passerelle d'identifier de quel faisceau l'interférence élevée est provenue et ainsi, sur une base géographique, de déterminer quelles fréquences devraient être attribuées aux stations de base ATC dans cette zone sur la liaison inverse. Un quelconque émetteur-récepteur approprié peut être utilisé dans le système et le procédé de communications de la présente invention. Les émetteurs-récepteurs typiques comprennent des émetteurs-récepteurs comprenant un récepteur et un émetteur tels que celui décrit dans le brevet américain numéro 5 303 286. Ces émetteurs-récepteurs appropriés peuvent être utilisés soit comme le premier émetteur-récepteur soit comme le deuxième émetteur-récepteur dans le système de la présente invention. Un quelconque récepteur approprié peut être utilisé dans l'émetteur-récepteur de la présente invention. Les récepteurs typiques comprennent un récepteur de communications par satellite, un récepteur sans fil ou un récepteur de communications câblées. Un quelconque émetteur approprié peut être utilisé dans le système et le procédé de la présente invention. Les émetteurs typiques comprennent ceux utilisés pour transmettre des communications sans fil ou satellites ou câblées. 13 Un quelconque dispositif approprié qui mesure la puissance peut être utilisé dans le système et le procédé de la présente invention. Les dispositifs de mesure typiques comprennent des mesureurs de puissance, des analyseurs de spectre, des analyseurs de réseau. Un quelconque satellite approprié peut être employé dans le système et le procédé de la présente invention. Les satellites typiques comprennent les satellites LEO, avec ou sans traitement de bord, les satellites MEO et GEO, avec ou sans traitement de bord. Ces satellites peuvent être classés à partir d'unités à puissance très faible, par exemple, les répéteurs de transposition de fréquence, jusqu'à et comprenant les satellites à puissance très élevée tels qu'utilisés dans les satellites GEO. Un quelconque contrôleur approprié peut être utilisé dans le système et le procédé de la présente invention. Les contrôleurs typiques comprennent un ordinateur programmé pour réaliser le contrôle nécessaire, ou des processeurs programmés pour réaliser le contrôle nécessaire, ou des microcontrôleurs avec du micrologiciel ou du matériel contrôlés par un programme qui peut être utilisé pour contrôler le chemin d'accès d'un flux de signal ou de données. Un quelconque dispositif de transmission de mesure de la puissance approprié peut être utilisé dans le système et le procédé de la présente invention. Les dispositifs 20 de transmission de mesure de la puissance typiques comprennent des mesureurs de puissance, des analyseurs de spectre, des analyseurs de réseau. Un quelconque contrôleur approprié qui reçoit des mesures de puissance peut être utilisé dans le système et le procédé de la présente invention. Des contrôleurs typiques comprennent un ordinateur programmé pour réaliser le contrôle nécessaire, 25 ou des processeurs programmés pour réaliser le contrôle nécessaire, ou des microcontrôleurs avec du micrologiciel ou du matériel contrôlés par un programme qui peut être utilisé pour contrôler le chemin d'accès d'un flux de signal ou de données. Ce qui est exposé ci-dessus et d'autres caractéristiques de l'invention sont 30 décrits plus en détail dans la description détaillée de l'invention qui suit lorsqu'elle est lue conjointement aux dessins joints, dans lesquels : la figure 1 illustre un MSS/ATC intégré. La figure 2 illustre un système MSS/ATC dans une constellation LEO. 14 La figure 3 illustre une amélioration dans une zone MSS. La figure 4A illustre une fréquence de transmission déterminée pour l'émetteur-récepteur 2 100 pour une transmission à l'émetteur-récepteur 1 200. La figure 4B illustre la détermination d'une fréquence de transmission pour 5 l'émetteur-récepteur 1 200 pour une transmission à l'émetteur-récepteur 2 100. Le système de la présente invention, qui est présenté ci-dessus en termes précis et exacts de façon à permettre à un homme du métier de mettre en oeuvre l'invention, sera mieux compris en référence aux exemples suivants : exemple 1 : un exemple d'application de la figure 4A est un exemple où 10 l'émetteur-récepteur 1 est à la passerelle d'un système satellite tel que le système Globalstar , et l'émetteur-récepteur 2 sur la figure est au terminal d'utilisateur d'un utilisateur MSS. Ici l'émetteur-récepteur de la passerelle mesure, avec un analyseur de spectre, les niveaux de puissance dans chaque canal de fréquences qu'il reçoit. Ces mesures, ou un résumé de ces mesures, sont envoyées ensuite au terminal 15 utilisateur (émetteur-récepteur 2) qui décide ensuite de transmettre sur une fréquence qui a le moins de puissance d'interférence comme reporté par la passerelle dans son résumé des mesures. De cette façon, le terminal d'utilisateur peut transmettre avec une puissance faible puisqu'il utilise un canal relativement clair sur lequel transmettre. Lorsque ceci est appliqué à des terminaux d'utilisateur multiples, ceci 20 entraîne que tous ces utilisateurs transmettent à la puissance la plus faible dans les meilleurs canaux, c'est-à-dire, ceux avec le moins d'interférence. Exemple 2 : une autre application de la figure 4, qui est décrite sur la figure 4B, est similaire à l'exemple 1, avec la différence qui est que dans ce cas la passerelle prend la décision elle-même sur quelle fréquence est la meilleure pour que 25 le terminal d'utilisateur transmette sur celle-ci et envoie simplement ces informations sur un canal de signalisation au terminal d'utilisateur. Exemple 3 : une autre application de la figure 4B est similaire à l'exemple 2 ci-dessus en ce que la passerelle mesure la puissance ou le rapport signal sur bruit ou le taux d'erreur binaire dans différents canaux de fréquences, décide que tous les 30 canaux de fréquences fonctionnent près de leur limite de capacité, et ensuite dirige le terminal d'utilisateur (émetteur-récepteur 2) pour aller vers le composant ATC plutôt que le composant satellitaire. Dans un système comme Globalstar , ceci est possible parce que le rayonnement dans toutes les fréquences, ATC ou non, provenant des 15 terminaux d'utilisateur dans un faisceau de satellite, sont transmises par le satellite et reçues à la passerelle. Ainsi, la passerelle est dans une bonne position pour observer toutes les interférences présentées en provenance de toutes les sources (ATC ainsi que MSS) et déterminer quelle fréquence, si il y en a, est disponible pour MSS et, si aucune n'est disponible, pour diriger le terminal d'utilisateur à se commuter en mode ATC. De même, lorsque la passerelle détecte qu'un quelconque des canaux devient disponible dû à une partie de son trafic qui diminue, elle peut envoyer un message de contrôle au terminal d'utilisateur le dirigeant pour aller du mode ATC au mode de satellite MSS. La figure 1 représente un système intégré MSS/ATC de manière conceptuelle. Dans ce système, un terminal d'utilisateur peut être utilisé dans un mode ATC ou dans un mode MSS. Sur la figure, le terminal d'utilisateur 1 est représenté comme fonctionnant dans le mode ATC ; c'est-à-dire, communiquant de la station de base ATC 2, et vers celle-ci. Le terminal d'utilisateur 3 est représenté comme fonctionnant dans le mode MSS. Dans ce mode, le terminal d'utilisateur transmet vers une passerelle 5, et reçoit de celle-ci, via un satellite 4. Le satellite 4 peut être un satellite GEO, ou un des satellites de constellation de GEO ou MEO ou LEO. La station de base ATC interfère potentiellement avec la liaison descendante/montante MSS dans la zone de couverture ATC 6. La figure 2 représente un exemple d'un système MSS/ATC qui utilise une constellation de satellites LEO, dont une partie est représentée en tant que 11, 12, 13, 14, 15, 16. Sur cette figure, les zones colorées plus sombres (par exemple, la zone 17) représentent des faisceaux MSS normaux du spectre intégral qui utilisent tous les canaux de fréquence MSS disponibles. Les zones colorées plus claires (par exemple, la zone 18) représentent les régions où le pire cas d'interférence de fréquence ATC entraîne un service MSS altéré dans les fréquences utilisées pour ATC. La figure 3 représente les mêmes régions, mais désormais avec une amélioration dans la zone MSS par l'allocation de deux fréquences séparées de manière dynamique aux segments MSS et ATC. Sur cette figure, les zones 20 utilisent les fréquences MSS sélectionnées via des satellites sélectionnés. Les fréquences ATC séparées sont désignées par des zones pointillées 30. La figure 4A représente une fréquence de transmission déterminée pour l'émetteur-récepteur 2 100 pour une transmission à l'émetteur-récepteur 1 200. Dans ce cas, le récepteur 1 effectue des mesures sur le signal qu'il reçoit dans les différents canaux de fréquences en provenance de l'émetteur 2 et envoie ces mesures au récepteur 2 qui décide quelle fréquence est la meilleure (moins d'interférence) pour que l'émetteur 2 transmette sur celle-ci. La figure 4B représente la détermination d'une fréquence de transmission pour l'émetteur-récepteur 1 200 pour une transmission à l'émetteur-récepteur 2 100. Ici le récepteur 2 effectue des mesures sur le signal qu'il reçoit dans les différents canaux de fréquences provenant de l'émetteur 1, et utilise ces mesures pour décider quelle fréquence est la meilleure (moins d'interférence) pour que l'émetteur 1 transmette sur celle-ci, et ensuite envoie ces informations concernant cette meilleure fréquence à l'émetteur-récepteur 1. Bien que la présente invention ait été décrite en particulier par rapport à certains composants dans son mode de réalisation préféré, on comprendra que l'invention n'est pas limitée à ces composants particuliers décrits dans les modes de réalisation préférés, ou la séquence en utilisation ou les procédés de traitement des composants. Au contraire, elle est destinée à couvrir toutes les alternatives, les modifications, et les équivalents comme ils peuvent être inclus dans l'esprit et la portée de l'invention définie par les revendications jointes. De plus, d'autres composants peuvent être employés dans le système de la présente invention comme revendiqué ainsi que des variations et des alternatives aux composants décrits et revendiqués avec des résultats similaires concernant le fonctionnement et la fonction du système de la présente invention. En particulier, la portée de l'invention est destinée à comprendre, par exemple, des satellites GEO équipés d'une formation de faisceaux dynamiques ce qui augmente davantage la performance du système, ou équipés d'un routeur de traitement numérique DCR ou utilisant des techniques de passerelle virtuelle comme exposé dans le brevet américain 6 735 440, spécialement sur les figures 15B-C. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et 30 d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Un système de communications comprenant un premier émetteur-récepteur (200) et un deuxième émetteur-récepteur (100), lequel système utilise un dispositif qui mesure la puissance sur une bande de fréquences provenant de sources autres que celles surveillant un rayonnement descendant reçu à un terminal radio en provenance du satellite (4), et un contrôleur qui reçoit ces mesures de puissance pour déterminer sur quel canal de fréquences dans une bande un émetteur va émettre. | 1. Système de communication comprenant : au moins un premier émetteur-récepteur (200) comprenant au moins un premier récepteur et au moins un premier émetteur ; au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) comprenant au moins un deuxième 5 récepteur et au moins un deuxième émetteur ; un dispositif qui mesure la puissance sur une bande de fréquences provenant de sources autres que celles surveillant un rayonnement descendant reçu à un terminal de radio en provenance d'un satellite (4) ; et un contrôleur qui reçoit lesdites mesures pour déterminer dans quel canal de 10 fréquences dans une bande un émetteur va émettre. 2. Système de communication selon la 1, dans lequel les mesures de puissance sont émises sur un canal de signalisation. 15 3. Système de communication selon la 1, dans lequel le rapport signal sur bruit est mesuré à la place de la puissance. 4. Système de communication selon la 1, dans lequel ledit premier émetteur-récepteur (200) communique avec une pluralité d'un deuxième ensemble 20 d'émetteurs-récepteurs. 5. Système de communication selon la 1, dans lequel l'au moins premier émetteur-récepteur (200) mesure l'interférence ou la puissance provenant de chaque émetteur-récepteur dans l'au moins un deuxième ensemble d'émetteurs- 25 récepteurs. 6. Système de communication selon la 1 dans lequel ledit au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) transmet ledit canal de fréquences audit au moins un premier émetteur-récepteur (200) pour déterminer la fréquence pour ledit premier 30 émetteur-récepteur (200) à transmettre audit deuxième émetteur-récepteur (100).18 7. Système de communication comprenant : au moins un premier émetteur-récepteur (200) comprenant au moins un premier récepteur et au moins un premier émetteur ; au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) comprenant au moins un deuxième 5 récepteur et au moins un deuxième émetteur ; ledit au moins premier émetteur-récepteur (200) communiquant audit au moins deuxième émetteur-récepteur (100) des mesures de puissance sur une bande de fréquences utilisant des mesures de puissance provenant de sources autres que celles surveillant un rayonnement descendant reçu à un terminal de radio en provenance 10 d'un satellite (4) ; et un contrôleur dans ledit au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) qui reçoit lesdites mesures pour déterminer sur quel canal de fréquences dans une bande l'au moins deuxième émetteur va émettre. 15 8. Procédé pour transférer des communications sans fil dans un système de communications par satellite, le système de communications par satellite comprenant au moins un satellite (4) qui est configuré pour communiquer sans fil avec au moins un terminal radio dans une zone de couverture par satellite sur une bande de fréquences satellitaires et un composant terrestre auxiliaire qui est configuré pour 20 communiquer sans fil avec au moins un terminal radio dans la zone de couverture par satellite sur au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires, pour ainsi réutiliser de manière terrestre au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires, le procédé de transfert comprenant : le transfert des communications sans fil avec un terminal de radio du composant 25 terrestre auxiliaire au composant satellitaire en déterminant quelles fréquences sont plus appropriées ou reçoivent moins d'interférence dans une bande en mesurant les niveaux d'interférence à chaque fréquence à une passerelle (5). 9. Procédé pour transférer des communications sans fil dans un système de 30 communications par satellite, le système de communications par satellite comprenant au moins un satellite (4) qui est configuré pour communiquer sans fil avec au moins un terminal de radio dans une zone de couverture par satellite sur une bande de fréquences satellitaires et un composant terrestre auxiliaire qui est configuré pour 19 communiquer sans fil avec au moins un dit terminal de radio dans la zone de couverture par satellite sur au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires, pour ainsi réutiliser de manière terrestre au moins une partie de la bande de fréquences satellitaires, le procédé de transfert comprenant : le transfert des communications sans fil avec un terminal de radio du composant satellitaire au composant terrestre auxiliaire en déterminant quelles fréquences sont plus appropriées ou reçoivent moins d'interférence dans une bande en mesurant les niveaux d'interférence à chaque fréquence à une passerelle (5). 10. Procédé selon la 8 dans lequel le transfert comprend le transfert des communications sans fil avec le terminal de radio du composant terrestre auxiliaire au composant satellitaire lorsque la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, une interférence cumulée du terminal radio dépasse une limite et la qualité de signal du composant satellitaire dépasse un seuil, bien que le terminal de radio puisse communiquer sans fil avec le composant terrestre auxiliaire. 11. Procédé selon la 8 dans lequel le transfert comprend le transfert des communications sans fil avec le terminal de radio du composant terrestre auxiliaire au composant satellitaire si la puissance de transmission du terminal de radio dépasse un seuil, la qualité de signal du composant satellitaire dépasse un seuil et le terminal de radio est au moins éloigné d'une distance prédéterminée du composant terrestre auxiliaire lorsque le terminal de radio peut communiquer sans fil avec le composant terrestre auxiliaire. 12. Système de communication comprenant : au moins un premier émetteur-récepteur (200) comprenant au moins un premier récepteur et au moins un premier émetteur ; au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) comprenant au moins un deuxième récepteur et au moins un deuxième émetteur ; ledit au moins deuxième émetteur-récepteur (100) mesure la puissance sur une bande de fréquences ; 1020 un contrôleur dans ledit au moins deuxième émetteur-récepteur (100) qui reçoit lesdites mesures pour déterminer sur quel canal de fréquences dans une bande l'au moins premier dit émetteur va émettre ; et ledit au moins deuxième émetteur transmet lesdites informations de canal de 5 fréquences audit au moins premier émetteur-récepteur (200). 13. Système de communication selon la 12 dans lequel ledit au moins deuxième émetteur-récepteur (100) communique avec une pluralité d'au moins un premier ensemble d'émetteurs-récepteurs. 14. Système de communication selon la 12 dans lequel l'au moins un deuxième émetteur-récepteur (100) mesure l'interférence ou la puissance de chaque émetteur-récepteur dans l'au moins premier ensemble d'émetteurs-récepteurs. | H | H04 | H04B,H04L | H04B 7,H04L 12 | H04B 7/185,H04L 12/66 |
FR2896809 | A1 | MEMBRANE POUR BRULEUR A GAZ CONSTITUEE D'UN ARTICLE TEXTILE COMPRENANT DES RETORS A AU MOINS DEUX FILES DE FIBRES METALLIQUES, DE SECTION SENSIBLEMENT CIRCULAIRE | 20,070,803 | La présente invention a pour objet une membrane de brûleur à gaz constituée d'un article textile métallique, plus particulièrement un article tricoté, tissé ou tressé notamment à partir de fils métalliques comprenant des retors à au moins deux bouts ou filés de fibres métalliques, de section sensiblement circulaire et un procédé permettant notamment de fabriquer ledit article. On connaît dans EP 0 839 221 B1, au nom de BEKAERT, un article textile métallique constitué de faisceaux de filaments métalliques usinés et parallèles, destiné à la fabrication d'une membrane de brûleur à gaz. Dans ce document, les filaments, sont obtenus par usinage, c'est-à-dire par découpe ou rasage de l'extrémité d'une feuille métallique mince enroulée 1s sur un mandrin. De par leur procédé d'obtention, ces filaments ont une section polygonale, principalement quadrilatérale, une force de rupture diminuée et sont moins rectilignes. Un agent de liaison est nécessaire pour constituer des faisceaux de 20 filaments parallèles aptes à être mis en oeuvre sur des métiers textiles à des vitesses élevées, l'agent de liaison pouvant être soit un agent chimique tel qu'un liant, soit un agent mécanique tel q'un fil ou ruban de guipage. Lorsque le textile est constitué à partir de ces faisceaux de filaments parallèles, l'agent de liaison peut être retiré lors d'un traitement 25 complémentaire. La présente invention a pour objet de proposer une solution alternative améliorée et à moindre coût. La solution proposée est moins onéreuse notamment parce que les étapes de mise en place et d'élimination de l'agent de liaison sont supprimées. 30 Elle concerne une membrane pour brûleur à gaz constituée d'un article textile et le procédé de fabrication spécialement conçu pour l'obtention de cet article. La membrane pour brûleur à gaz de la présente invention est constituée d'un article textile tissé, tricoté ou tressé, composé notamment de fils au moins en partie métalliques. De manière caractéristique: - chaque fil au moins en partie métallique est un retors à au moins deux bouts ; chaque bout présente une torsion déterminée, étant obtenue par la technique de filature à anneaux à partir de fibres métalliques de section sensiblement circulaire, notamment obtenues par tréfilage puis craquage, seules ou en mélange avec d'autres fibres. Par article textile, on comprend toute structure obtenue par entrelacement de fils et qui offre des ouvertures de taille et de disposition régulière, délimitée par les dits fils. Ce type d'entrelacement peut être notamment obtenu par tricotage, tissage ou tressage. Les fibres métalliques de section sensiblement circulaire sont obtenues notamment par tréfilage, opération leur donnant une section de forme aléatoire tendant dans leur majorité à une forme cylindrique. De préférence, le diamètre moyen de ces fibres est compris entre 8 et 50 micromètres. Les fils simples du retors, qui sont des filés des fibres et qui sont désignés dans le présent texte par le terme bouts , ont une torsion définie par son sens (S ou Z) et son intensité (nombre de tours par mètre). La torsion peut en effet être donnée de droite à gauche (Z) ou de gauche à droite (S). Selon le nombre de tours par mètre, on peut faire varier l'effet et les caractéristiques mécaniques du filé de fibres. Une torsion faible par exemple permet de conserver le gonflant et la souplesse du filé tandis qu'une torsion élevée donne un filé net d'aspect plus lourd et plus résistant mécaniquement notamment une meilleure résistance à la rupture. Par retors, on comprend un fil constitué par au moins deux bouts ou fils simples, c'est-à-dire par au moins deux filés de fibres assemblés par torsion l'un à l'autre lors d'une opération de retordage. Le retors a une torsion définie par son sens (S ou Z) et son intensité (nombre de tours par s mètre). Un retors peut comprendre selon les caractéristiques visées, des filés de fibres S et/ou Z. La torsion permet également de faire varier la perméabilité des fils (litre/dm2/minute). Logiquement, plus la torsion donnée est faible plus la perméabilité est élevée, et inversement. Cette caractéristique est 1 o particulièrement importante du fait que la perméabilité des membranes de brûleurs à gaz est déterminante. En outre, la torsion donnée à un fil permet que tous ses éléments soient sollicités en même temps de la même façon. Ainsi, de par la répartition homogène des contraintes mécaniques, le filé de fibres et donc 15 le retors qui résulte de l'assemblage de plusieurs filés de fibres ont une ténacité et une résistance à l'abrasion élevée. La torsion donnée aux filés de fibres ou aux retors est de préférence comprise entre 20 tours / mètre à 300 tours /mètre. Selon la présente invention, les bouts ou filés de fibres au moins en 20 partie métallique sont obtenus par la technique de filature à anneaux, de préférence sur métier de type laine, destiné à la filature de fibres longues. De préférence, la longueur moyenne des fibres métalliques, de section sensiblement circulaire, est comprise entre 40 mm et 250 mm. Avantageusement, la répartition de la longueur des fibres est homogène 25 dans cette fourchette de 40 à 250 mmm. La nature de l'alliage des fibres métalliques est également très importante. Les fibres métalliques sont de préférence en acier inoxydable procurant notamment une résistance aux efforts mécaniques, à la corrosion et au lavage. De plus, la membrane de brûleur à gaz devant 30 résister aux hautes températures, on met en oeuvre des fibres en acier inoxydable à base d'un alliage résistant aux hautes températures. De préférence, les fibres seront choisis dans la gamme des alliages à base de Fer et de Chrome, par exemple ceux connus sous la dénomination FeCrAlloy . Les alliages FeCrAlloy sont très résistants aux hautes températures, leur température de fusion étant de l'ordre de 1 500 C et présente également notamment une excellente résistance à la corrosion aux hautes températures. Dans une variante de réalisation, l'article textile est de préférence mis en forme par tricotage. Il peut être tricoté sur un métier rectiligne ou circulaire, à simple ou double fonture. 1 o De préférence, l'article textile est un tricot chaîne mis en forme sur un métier de type chaîne ou Rachel. Ce type de tricot, dit à mailles jetées, présente notamment l'avantage d'être indémaillable et peu déformable. Dans une sous variante, des filés de fibres et/ou des retors et/ou des fils de filaments continus sont insérés en trame et/ou chaîne dans le 15 tricot, afin de bloquer la structure et réduire l'élasticité du tricot. Le sens trame est désigné comme étant le sens perpendiculaire à la tombée de métier et le sens chaîne désigne le sens longitudinal aux colonnes de mailles. Dans une variante de réalisation préférée, l'article textile ne 20 comprend que des fibres métalliques, de section sensiblement circulaire, obtenues par tréfilage puis craquage. Dans une variante de réalisation, l'article textile comprend des fils non métalliques, multifilamentaires ou filés de fibres ou retors, choisis dans des familles de polymères résistants à des températures élevées et 25 plus particulièrement dans les familles de polymères suivantes : para-aramide et/ou méta-aramide et/ou poly-paraphenylene-benzobisoxazole (PBO). Dans une première sous variante de réalisation, les fils non métalliques sont des fils de trame insérés dans les mailles du tricot à base 30 de fibres métalliques, de section sensiblement circulaire. Dans une seconde sous variante de réalisation, chaque bout comprend des fibres métalliques, de section sensiblement circulaire, en mélange intime avec des fibres synthétiques choisies dans des familles de polymères résistants à des températures élevées et plus particulièrement dans les familles de polymères suivantes : para-aramide,méta-aramide,poly-paraphenylene-benzobisoxazole (PBO). De préférence, les fibres synthétiques ont une longueur moyenne comprise dans l'intervalle allant de 40 mm à 250 mm et sont incorporées selon un pourcentage allant de 2% à 50% en poids du retors fini. Les retors obtenus ont un numéro métrique (Nm), soit le nombre de kilomètres de fils nécessaire 1 o pour obtenir 1 kilogramme de fil, de préférence compris dans l'intervalle allant de 1 à 5. Dans une troisième sous variante de réalisation, selon le cahier des charges de la membrane de brûleur à gaz, seule une partie déterminée des filés de fibres métalliques comprend des fibres synthétiques en 15 mélange intime tel que décrit ci-dessus. L'ajout de fibres ou fils synthétiques résistants aux températures élevées permet d'ajuster la souplesse, la masse surfacique et surtout la perméabilité de la membrane de brûleur à gaz. En effet, lors de l'utilisation de la membrane de brûleur à gaz, sous 20 l'action d'une température élevée, les fibres ou fils synthétiques décrits ci- dessus sont carbonisés totalement ou partiellement. Une partie du ou des polymères carbonisés reste fixée aux mailles ou ouvertures dudit article formant ainsi un squelette carbonisé réduisant la taille des dites ouvertures et donc la perméabilité de la membrane. Le demandeur s'est 25 aperçu que ledit squelette carbonisé conserve une certaine cohésion mécanique et une déformabilité suffisante contribuant ou tout du moins ne gênant pas le bon fonctionnement de la membrane de brûleur à gaz. Ainsi, selon le taux massique de fibres ou fils synthétiques et leur agencement dans l'article fini - agencement déterminé part les paramètres 30 mis en jeu au cours du procédé de fabrication (intensité de la torsion, titrage, armure du textile,...) û il est possible d'ajuster les caractéristiques de la membrane de brûleur à gaz selon le cahier des charges. Il peut notamment s'agir d'une membrane de brûleur à gaz pour chaudière à condensation pour usage domestique et industriel. Le procédé de fabrication permettant d'obtenir la membrane de 5 brûleur à gaz comprend les étapes suivantes : a) craquage de fils métalliques de section sensiblement circulaire, notamment obtenus par tréfilage, pour la fabrication de rubans de fibres ; b) filature des dits rubans de fibres métalliques, seules ou en 1 o mélange avec d'autres fibres, sur un métier à filer à anneaux pour la fabrication de filés de fibres selon une torsion déterminée ; c) retordage d'au moins deux des dits filés pour la fabrication de retors à au moins deux bouts ; 15 d) tricotage, tissage ou tressage d'au moins les dits retors e) confection de l'article tricoté, tissé ou tressé obtenu pour former la membrane de brûleur à gaz. L'opération de tréfilage consiste notamment à diminuer la section des fils métalliques, disposés en faisceaux, sur une machine à tréfiler. 20 L'écrouissage y est important et influence les propriétés mécaniques résultantes. Il se caractérise notamment par une augmentation de la limite d'élasticité et de la dureté, d'où des filaments de section sensiblement circulaire moins élastiques que ceux de section polygonale obtenus par usinage. 25 Ces faisceaux de filaments métalliques tréfilés sont ensuite craqués. Cette opération de craquage consiste à faire subir aux filaments sur un banc d'étirage des tractions jusqu'à rupture autant de fois nécessaires jusqu'à obtention d'un ruban craqué de fibres de section sensiblement circulaire ayant une longueur, un diamètre et un titrage moyens donnés. 30 Plusieurs rubans de fibres sont ensuite assemblés puis filés sur un métier à filer à anneaux selon une torsion définie de par son intensité (nombre de tours par mètre) et son sens (S ou Z) tel que décrit ci-dessus. De préférence, ces rubans de fibres sont filés sur un métier à anneaux de type laine, c'est-à-dire pour fibres longues. On obtient alors des fils simples appelés filés de fibres. Le demandeur a développé un savoir-faire spécifique afin d'une part d'ajuster les caractéristiques notamment la longueur moyenne des fibres métalliques de part la technique de craquage pour répondre aux contraintes de la filature à anneaux et d'autre part adapter un métier à filer à anneaux, utilisé classiquement pour filer des fibres traditionnelles, 1 o plus particulièrement du type laine, aux contraintes imposées par la mise en oeuvre de fibres métalliques, de section sensiblement circulaire. Le retordage consiste à assembler au moins deux filés de fibres selon une torsion déterminée (intensité, sens). Cette opération peut être réalisée sur un métier à retordre à anneaux. On obtient ainsi un retors à 15 au moins deux bouts c'est-à-dire à au moins deux fils simples ou filés de fibres. Les retors à au moins deux bouts sont ensuite mis en forme par tricotage, tissage ou tressage pour obtenir l'article textile composé notamment de fils au moins en partie métallique. 20 La torsion donnée au retors, apporte une cohésion et une résistance mécanique permettant le travail sur des métiers textiles à des vitesses élevées tout en préservant les propriétés de ces fils. De plus, les retors sont obtenus à partir de fibres métalliques moins élastiques, que celles obtenues par usinage par exemple, ce qui facilite la 25 gestion de la tension sur le textile en tous points du procédé, gestion importante pour l'obtention d'un article textile de qualité. Par ailleurs, la cohésion donnée au retors par la torsion et donc à l'article final obtenu facilite la préhension pour les opérateurs. En effet, des fibres qui sont orientées parallèlement dans l'article fini, et qui sont de 30 section en général de quelques dizaines de micromètres, ont tendance à se défaire plus facilement sous contrainte mécanique et accrocher par exemple aux mains des opérateurs. En outre, les fibres métalliques de section sensiblement circulaire préservent davantage les pièces mécaniques des métiers textiles, telles que par exemple les oeillets de passage, que les fibres métalliques de section polygonale plus abrasives de par leur forme. Dans une variante de réalisation, le procédé comporte une étape de préparation avant filature consistant à mélanger des rubans de fibres métalliques obtenus lors de l'opération de craquage avec des rubans de fibres synthétiques résistants à des températures élevées. Il est possible 1 o d'incorporer les fibres synthétiques aux rubans de fibres métalliques craquées lors d'un ou plusieurs passages des rubans sur gills. Dans une variante de réalisation, l'étape de mise en forme se fait sur un métier à tricoter rectiligne ou circulaire, simple ou double fonture. Dans une autre variante de réalisation, le tricotage se fait sur un 15 métier du type chaîne ou Rachel, ayant une jauge - définie par le nombre d'aiguilles par pouce soit 25.4 mm - comprise de préférence entre 3 et 15, et de préférence une jauge égale à 5. Plus la jauge est faible, plus les mailles de l'article tricoté sont larges. Dans une variante de réalisation, l'article textile est un tricot type 20 chaîne, par exemple réalisé sur un métier à tricoter appelé trameur. Ce tricot comporte des retors et/ou des filés de fibres et/ou des fils de filaments continus qui sont insérés en trame et/ou en chaîne afin notamment d'ajuster le taux de couverture, l'élasticité et le blocage des mailles, paramètres particulièrement importants s'agissant de membranes 25 de brûleur à gaz. Le sens trame est désigné comme étant le sens perpendiculaire aux colonnes de maille, le sens chaîne désigne le sens longitudinal aux colonnes de mailles. La présente invention sera mieux comprise à la lecture d'un exemple de réalisation décrit ci-après à titre non exhaustif. 30 Il s'agit d'une membrane de brûleur à gaz constituée d'un article textile tricoté ne comprenant que des fibres métalliques, de section sensiblement circulaire. Plusieurs rubans craqués de fibres en acier inoxydable, de section sensiblement circulaire, sont filés sur un métier à filer à anneaux du type laine. Le diamètre moyen des fibres est compris entre 8 pm et 50 pm et de préférence égal à 22 pm. La longueur moyenne des fibres est comprise entre 40 mm et 250mm et plus particulièrement la longueur moyenne des fibres tend à être répartie uniformément sur cet intervalle. Les fils sont constitués de deux fils simples ou filés de fibres de titrage identique, assemblés par torsion. Le titrage des retors exprimé en 1 o numéro métrique (Nm), soit le nombre de kilomètres de fils nécessaire pour obtenir 1 kilogramme de fil, est de préférence compris entre 1 et 5, de préférence égal à 2,7. Les dits fils peuvent être ensuite tricotés, tissés ou tressés, de préférence ils sont tricotés et plus particulièrement selon une armure du type chaîne. Les tricots chaînes présentent notamment les 15 avantages d'être indémaillables et peu déformables. Les fibres en acier inoxydable sont à base d'un alliage comprenant du fer et du chrome, par exemple de type Fecralloy , dont la nuance est par exemple la suivante : -19,5 - 20,5 % de chrome, 20 - 0,35 % de manganèse, 4,95 % d'aluminium, -0,25 ù 0,3 % d'yttrium. Si on choisit un autre type d'alliage, on retient de préférence un alliage avec un taux d'yttrium supérieur à 0,1 % en poids notamment pour 25 la résistance aux hautes températures. La masse surfacique de la membrane du brûleur à gaz est compris de préférence entre 1 000 à 2 200 g/m2 et de préférence égal à 1 700 g/m2 Son épaisseur est comprise entre 1,0 mm et 3,5 mm, et de 30 préférence égale à 2,0 mm. Sa perméabilité est comprise entre 1 500 I/dm2/mn et 2 500 2896809 lo I/dm2/mn, et de préférence égale à 1 700 I/dm2/mn. Son taux de couverture est compris entre 70 % et 85 % et de préférence égal à 80 %. Par taux de couverture, on comprend le pourcentage de zones 5 pleines par rapport à la surface de produit, les zones non pleines étant constituées par les espaces vides entre les constituants textiles de l'article. La membrane de brûleur à gaz, selon la présente invention a notamment pour avantages d'améliorer le rendement de la combustion par une combustion uniforme grâce notamment à une perméabilité 1 o homogène en tout point de l'article textile, réduire les émissions polluantes et les nuisances sonores, notamment les sifflements générés par les débits de gaz importants. Par ailleurs, l'article textile est souple et pliable et peut être fourni en rouleaux, pour la confection proprement dite des membranes de 15 brûleurs à gaz. En combinant notamment les paramètres suivants : la torsion - sens et intensité - le nombre de bouts, le titrage des filés de fibres, le type de fibres (métalliques et/ou synthétiques résistants à des températures élevées), le diamètre des fibres, la longueur moyenne des fibres, le type 20 d'alliage et le type de mise en forme : tricotage (type du métier, armure du tricot, insertion de fils en trame), tressage et tissage, les caractéristiques et propriétés de la membrane de brûleur à gaz sont ajustées au mieux en fonction des contraintes du cahier des charges | La présente invention a pour objet une membrane de brûleur à gaz, et son procédé de fabrication. La membrane est constituée d'un article textile, tissé, tricoté ou tressé, composé notamment de fils au moins en partie métalliques. Chacun de ces fils est un retors à au moins deux bouts ; chaque bout présente une torsion déterminée, étant obtenu par la technique de filature à anneaux, à partir de fibres métalliques de section sensiblement circulaire, notamment obtenues par tréfilage puis craquage, seules ou en mélange avec d'autres fibres. Le procédé comprend au moins les étapes suivantes : craquage de fils métalliques de section sensiblement circulaire, filature de rubans de fibres métalliques, seules ou en mélange avec d'autres fibres, sur métier à filer à anneaux, retordage d'au moins deux filés de fibres obtenus; tricotage, tissage ou tressage d'au moins lesdits retors et confection de ladite membrane à partir de l'article tricoté tissé ou tressé obtenu. | 1- Membrane de brûleur à gaz constituée d'un article textile, tissé, tricoté ou tressé, composé notamment de fils au moins en partie métalliques 5 caractérisé en ce que : - chaque fil au moins en partie métallique est un retors à au moins deux bouts, - chaque bout présente une torsion déterminée, étant obtenu par la technique de filature à anneaux, à partir de fibres métalliques lo de section sensiblement circulaire, notamment obtenues par tréfilage puis craquage, seules ou en mélange avec d'autres fibres. 2- Membrane de brûleur à gaz selon la 1, caractérisé en ce que les fibres métalliques, de section sensiblement circulaire, ont une longueur moyenne comprise entre 40 mm et 250 mm, de préférence avec 15 une répartition homogène de la longueur des fibres dans cet intervalle de 40 à 250 mm. 3- Membrane de brûleur à gaz selon la 1, caractérisé en ce que chaque bout d'un retors et/ou chaque retors présente une torsion comprise entre 20 et 300 tours/m. 20 4- Membrane de brûleur à gaz selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les fibres métalliques sont en acier inoxydable à base d'un alliage contenant au moins 0, 1% d'yttrium en poids, notamment à base d'un alliage de type FeCrAlloy. 5- Membrane de brûleur à gaz selon l'une des 1 à 4, 25 consistant en un tricot indémaillable, à mailles jetées, de type chaîne ou Rachel. 6- Membrane de brûleur à gaz selon la 1 comprenant également des fils non métalliques, multifilamentaires ou filés de fibres ou retors, choisis dans la famille des polymères synthétiques résistant à des 30 températures élevées, notamment poly paraphénylène benzobisoaxole (PBO), para-aramide ou méta-aramide. 7. Membrane de brûleur à gaz selon les 5 et 6 caractérisé en ce que les fils non métalliques sont des fils de trame et/ou de chaîne, insérés dans les mailles du tricot. 8. Membrane de brûleur à gaz selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque bout comprend des fibres métalliques, de section sensiblement circulaire, en mélange intime avec des fibres synthétiques résistant à des températures élevées pris de préférence dans la famille des polymères du type poly paraphénylène benzobisoaxole (PBO) et/ou para-aramide et/ou méta-aramide. 9- Procédé de fabrication d'une membrane de brûleur à gaz constitué d'un article textile composé notamment de fils au moins en partie métalliques, selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : - Craquage de fils métalliques de section sensiblement circulaire, notamment obtenus par tréfilage, pour la fabrication de rubans de fibres métalliques; - Filature de rubans de fibres métalliques, seules ou en mélange avec d'autre fibres, sur métier à filer à anneaux pour la fabrication 20 de filés de fibres selon une torsion déterminée ; -Retordage d'au moins deux desdits filés de fibres pour la fabrication de retors à au moins deux bouts ; - tricotage, tissage ou tressage d'au moins lesdits retors - confection de la membrane de brûleur à gaz à partir de l'article 25 tricoté, tissé ou tressé obtenu. 10- Procédé de fabrication selon la 9 caractérisé en ce que la filature est réalisée sur un métier du type laine. 11- Procédé de fabrication selon l'une des 9 à 10 comprenant une étape de tricotage sur un métier du type chaîne ou 30 Rachel. 12- Procédé de fabrication selon l'une des 9 à 11 caractérisé en ce que le tricotage se fait sur un métier ayant une jauge comprise entre 3 et 15, de préférence 5. 13-Procédé de fabrication selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de préparation avant filature consistant à mélanger des rubans de fibres métalliques obtenus lors de l'opération de craquage avec des rubans de fibres synthétiques résistants à des températures élevées. 14- Procédé de fabrication selon l'une des 9 à 13 1 o caractérisé en ce que des fils non métalliques sont insérés dans le sens trame et/ou le sens chaîne pour notamment bloquer la structure du tricot et réduire son élasticité. | D,F | D04,D02,D03,F23 | D04B,D02G,D03D,D04C,F23D | D04B 1,D02G 3,D03D 15,D04C 1,F23D 14 | D04B 1/14,D02G 3/12,D03D 15/00,D04C 1/00,D04C 1/02,F23D 14/46 |
FR2899080 | A1 | RECIPIENT PLIANT POUVANT ETRE UTILISE COMME VASE. | 20,071,005 | La présente invention concerne un . Le marché des fleurs est en très forte expansion ; il n'est pas rare de faire adresser des fleurs d'un pays exotique vers une destination Européenne. Ces fleurs, souvent à longues tiges, nécessitent un vase haut que les destinataires n'ont pas forcément de disponible. D'où l'idée d'inclure dans le colis de fleurs, un vase approprié en taille. Ce vase, doit être léger, pas fragile, ni encombrant, pour les problèmes liés au transport. Cette invention apporte une solution originale et parfaitement adaptée aux besoins, 10 compte tenu également de son faible coût de revient. Le descriptif suivant est un exemple de réalisation, tant pour les matériaux que pour le dimensionnement. Le matériau utilisé est un carton rigide. Après découpe suivant plan joint, le panneau de carton est roulé et collé. Les lignes de plis (1), effectuées au moment de la découpe permettent d'avoir un tube en forme d'hexagone 15 (11) (6 côtés égaux) qui est rigidifié par ses plis. Le tube, au moment du collage est aplati, (10) pour ne pas être encombrant, tant au stockage en magasin que dans l'emballage d'expédition des fleurs. Afin de consolider les extrémités du tube hexagonal, des languettes pré découpées (2 x 6 languettes) (2) sont rabattues à l'intérieur du tube. Des échancrures sur le petit côté de ces languettes, (3) permettent 20 une imbrication de celles-ci, et viennent consolider ainsi les bordures hautes et basses du tube hexagonal. Sur la face extérieure de ce tube, une décoration peut-être collée ou un message imprimé sur le carton. Le tube hexagonal voyage plié à plat, avec le fond de forme hexagonale (4) qui est glissé à l'intérieur (5). Le tout est placé dans l'emballage d'expédition, avec les fleurs. 25 A l'arrivée chez le destinataire, le tube est déplié et mis en forme d'hexagone (11). Pour le maintenir ainsi, le fond hexagonal correspondant aux cotes intérieures du tube, est positionné en double épaisseur dans le tube (6) pour venir prendre appui sur le haut des bordures inférieures (7), rabattues dans le tube, et qui forment une butée. Avant de mettre l'eau dans le vase, et afin d'en assurer l'étanchéité, un sac 30 plastique tubulaire souple, (8) est glissé dans le vase jusqu'à l'appui sur le fond. Après emplissage d'eau, environ au 2/3 de la hauteur totale, le vase prend sa forme définitive par le poids et la pression exercés par l'eau. L'excédent du sac plastique (9) est replié, à l'intérieur du vase, à hauteur de la bordure. II n'y a plus qu'à placer les fleurs dans le vase qui pourra aisément être déplacé. 35 Les dessins, en annexe, illustrent l'invention. Planche 1/2 : découpe du carton, détail des échancrures et bordures hautes et basses, détail du fond en 2 parties (5) pour être superposées afin d'augmenter la rigidité de celui-ci. Planche 2/2 : vase prêt à l'emploi et vase sans fond, aplati pour être mis dans le colis de fleurs (10) | Récipient pliant, pouvant être utilisé comme vase et être également livré en accompagnement de fleurs voyageant par transport.Il est constitué d'un tube de forme hexagonale, aplati (10) pour réduire l'encombrement au stockage en magasin et dans les colis de fleurs.Après mise en forme par le destinataire des fleurs, l'étanchéité à l'eau du vase est assurée par un sac plastique, (8) glissé à l'intérieur du tube formant vase. Le poids de l'eau assure la stabilité du vase. | Revendications 1) Récipient pliant pouvant être utilisé comme vase. 2) La forme cylindrique, hexagonale permet un pliage, à plat et facile du cylindre afin de réduire l'encombrement pour le stockage en magasin et le transport avec les fleurs. 3) L'étanchéité est assurée par l'introduction d'un sac plastique (8), dans le tube formant le vase. Le poids et la pression de l'eau assurent la stabilité de l'ensemble. 4) La surface extérieure de ce récipient/vase permet de placer un message d'accompagnement et/ou publicitaire adapté à la clientèle. | A,B | A47,B65 | A47G,B65D | A47G 7,B65D 5,B65D 85 | A47G 7/06,B65D 5/56,B65D 85/50 |
FR2888716 | A1 | DEROULEUR AUTOMATIQUE A USAGE UNIQUE DE RUBAN ADHESIF DESTINE A TUTEURER LA POUSSE D'UN VEGETAL | 20,070,126 | La présente invention concerne un dérouleur automatique à usage unique de ruban adhésif destiné à tuteurer les pousses d'un végétal. Jusqu'à présent en arboriculture et tout particulièrement dans les pépinières, les tiges des végétaux qui doivent être guidés le long d'un tuteur sont réunies par un ruban en plastique simple, mais d'une épaisseur importante pour cette fonction, fermé par la pression d'une agrafe en fer ou avec des liens en plastique extrudé en forme de tuyau souple à faible section que l'on doit nouer pour former une attache. Toutes ces pratiques requièrent un temps de pose énorme donc un coût en main d'oeuvre important. L'objet de la présente invention a pour but de palier à ces inconvénients grâce à un dispositif permettant la pose d'un ruban autour de la tige et de son tuteur en une seule fois. L'invention à donc pour objet un dérouleur manuel et automatique de pose d'un ruban adhésif autour du rameau et de son tuteur en une seule opération et à usage unique c'est-à-dire qu'il n'est pas rechargeable. Il se présente dans sa partie supérieure sous la forme d'une boite ronde servant à stocker les deux rouleaux de ruban adhésif qui vont tourner sur eux-mêmes en direction opposée et reliés entre eux à l'intersection des deux zones de compression du ruban sur le rameau et son tuteur par - 2 Simple pression puisqu'ils sont encollés. Il se manipule grâce à la partie creuse du centre. Il possède, vers le bas, deux bras parallèles d'une certaine élasticité pour se déformer. Au passage du rameau et de son tuteur, le ruban adhésif tendu par les deux premiers rouleaux solidaires aux bras flexibles est emporté. Le ruban se place une première fois autour du rameau et de son tuteur. Ils entrent ensuite dans un cercle solidaire du corps rond de notre dispositif par une ouverture en son milieu, exerçant à cet endroit une pression qui oblige le ruban à se coller tout autour du rameau et de son tuteur ce qui représente la première couche. En les faisant ressortir du centre de notre dispositif, une pression inverse s'exerce sur le rameau et son tuteur. Ils vont rencontrer à nouveau le ruban adhésif afin de poser une seconde épaisseur pour sécuriser l'enroulement complet. Lors de la sortie du ruban adhésif, une deuxième zone de compression composée des deux rouleaux placés au plus bas sur les bras flexibles permet de faire adhérer le ruban au rameau, à son tuteur et sur lui-même. Le dispositif selon l'invention comporte un couteau. A la sortie de notre dispositif, le ruban adhésif est sectionné par ce couteau à balancier muni d'un cran d'arrêt sur la position qu'il quitte afin de se repositionner pour faire passer le rameau et son tuteur dans un sens ou dans - 3 l'autre. Les rouleaux servent à guider le ruban adhésif en plus de la fonction de compression et laissent une certaine marge au ruban afin de laisser solidaire les deux parties du ruban adhésif pour préparer un nouvel accolage. Enfin le dispositif suivant l'invention est constitué d'un ruban souple et élongable, fabriqué en matière plastique extrudée, encollé d'un seul côté qui peut être, pour plus de rigueur, encollé des deux côtés et s'adapter aux rameaux les plus divers et à son tuteurage des plus variés qu'il soit rigide ou souple. D'autres caractéristiques et avantages vont ressortir faits à titre d'exemples nullement limitatifs quant à son importance et à son l'utilisation finale. Les dessins annexés dans lesquels la Figure 1 le représente en élévation tel qu'il est avant emploi sans son ruban adhésif a l'intérieur. La figure 2 représente notre dispositif de côté avec en perspective les deux rouleaux de ruban adhésif. D'une matière générale le dispositif objet de l'invention se compose d'un corps de forme ronde et creuse (1) pour pouvoir stocker les deux bobines de ruban adhésif (2) qui vont être maintenues par un couvercle (6) ayant la même forme globale que notre dispositif (non comprise la zone B) recouvrant le corps rond et les deux bras (3) élastiques formant la zone de compression finale (7) qui va permettre la mise en place les - 4 rouleaux de guidage (4) et de compression (5) ainsi que le couteau à balancier (8) grâce à des encoches perpendiculaires sur le corps et sur le couvercle. L'utilisation est simple puisqu'il est entièrement automatique et autonome. Lorsque que le stock de ruban adhésif est épuisé, il suffit de reprendre un autre dérouleur. Pour sa mise en oeuvre, on prend le dérouleur à plaine main. Les doigts se mettent dans la partie creuse du corps (A), avec l'autre main on tient la branche de l'arbrisseau et son tuteur l'un contre l'autre pour réussir l'accolage. A un endroit voulu, on exerce une pression sur le dérouleur afin de les faire pénétrer jusqu'à la zone (B) accroché au corps pour constituer la première zone de compression (9). Les deux rubans adhésifs (2) réunis vont rencontrer une première fois, dans la zone (c), le rameau et son tuteur et venir se poser sur leur circonférence. A ce moment, les deux rubans partent chacun dans un sens (figure 2) et sorte du corps par les ouvertures (13) et entre dans les bras flexibles guidés par les rouleaux (4) puis réunis dans la zone (C). Lorsque l'on tire sur le dérouleur en sens inverse, une deuxième couche vient se pose autour du rameau et de son tuteur dans la zone (c) puis ils sont à nouveau compressés par les rouleaux (5) et le ruban sectionné par le couteau (8) grâce à son balancier (10) qui fait tourner le couteau (8). Le couteau est toujours en position car il est - 5 orienté (10) et maintenu en place par un éperon (12) incéré dans une encoche du corps de notre dispositif | Le dispositif concerne un dérouleur automatique à usage unique de ruban adhésif destiné à tuteurer la pousse d'un végétal. L'invention concerne un dispositif permettant de dérouler un ruban adhésif autour d'un rameau et de son tuteur en une seule opération et à usage unique (non rechargeable).Il se présente dans sa partie supérieure d'un corps creux pour mettre deux rouleaux de ruban adhésif se déroulant en sens contraire et de deux bras parallèles d'une certaine élasticité pour coller le ruban autour du rameau et de son tuteur. Lorsque l'utilisateur fait pression sur le rameau et son tuteur ceux-ci entrent à l'intérieur et la pose d'une première couche est faite et au retour une deuxième couche est posée pour sécuriser l'ensemble.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la fixation des pousses d'un végétal sur un tuteur rigide ou souple. | 1 - Dispositif de dérouleur automatique et manuel à usage unique (non rechargeable) de ruban adhésif destiné à tuteurer les pousses d'un végétal caractérisé par le fait qu'il comporte (figure 1) une partie supérieure sous la forme d'une boite ronde (1) servant à sa manipulation et à stocker deux rouleaux de ruban adhésif (2) (figure 2) qui vont tourner sur eux-mêmes en direction opposée et reliés entre eux à l'intersection des deux zones de compression (C) et guidé entre eux par les ouvertures faites sur le pourtour du corps (13) et des rouleaux tendeur (4), possédant vers le bas deux bras parallèles (3) d'une certaine élasticité pour se déformer à l'entrée (D) du rameau et de son tuteur, disposant en son milieu d'un cercle (B) solidaire au corps rond fendu vers le bas pour exercé une première zone de compression (9) une deuxième zone de compression (7) est formée par les rouleaux (5) placés au plus bas et d'un couteau (8) sectionnant le ruban (2) en laissant une certaine marge pour pouvoir solidariser a nouveau le ruban adhésif, le tout recouvert par - 7 - un couvercle (6) épousant la même forme que notre dispositif sauf sur la zone (B). 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait qu'il comporte un couteau (8) en sortie (D) pour sectionner le ruban adhésif (2) , couteau (11) à balancier orientateur (10) muni d'un cran d'arrêt (éperon 12) sur la position qu'il quitte afin de se repositionner, la coupe du ruban laisse la faculté de laisser le ruban adhésif solidaire entre eux pour une nouvelle utilisation. 3 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les bobines de ruban adhésif soit fabriquées en matière plastique extrudée encollées d'un seul côté qui peut être, pour plus de rigueur, encollées des deux côtés et s'adapter aux rameaux les plus divers et à son tuteurage des plus variés qu'il soit rigide ou souple. | A | A01 | A01G | A01G 17 | A01G 17/08 |
FR2894148 | A1 | APPAREIL A MOUCHER DEMONTABLE POUR NETTOYAGE | 20,070,608 | L'invention est relative à un et destiné aux bébés et aux personnes âgées. L'état de la technique fournit de nombreux appareils à moucher non mécanisés dans lesquels le flux d'aspiration, qui amène dans un réservoir les mucosités obturant chacune des narines, est généré soit par une poire, soit par l'aspiration buccale d'une personne assurant le traitement. Par crainte d'aspirer du mucus dans la bouche, de nombreuses personnes préfèrent les appareils à poire qui, par contre, exigent plus d'attention dans leur manipulation. En effet, un relâchement trop rapide de la poire peut engendrer une dépression trop forte pouvant endommager les tissus des narines, en particulier chez les bébés, alors que les appareils à aspiration buccale permettent de mieux contrôler le flux et ne permettent pas d'atteindre les mêmes valeurs de dépression. L'invention concerne plus spécialement ces derniers appareils comprenant, comme par exemple dans une forme d'exécution du document EP 451062, un corps tubulaire transparent recevant par emboîtement, à l'une des ses extrémités, un embout narinaire et, à l'autre extrémité, un bouchon de connexion à un tuyau souple allant à un organe d'aspiration. Le corps tubulaire forme réservoir de récupération des mucosités et contient un tampon, de coton ou autre, qui forme une barrière accumulant les mucosités et s'opposant à leur passage jusqu'à l'embout buccal. Le nettoyage de l'appareil entre deux utilisations, nécessite d'extraire le tampon de récupération avant tout nettoyage sous le robinet, ce qui implique une manipulation peu agréable. L'extraction des tampons et filtres imprégnés de mucosités et le nettoyage d'un appareil collectif sont encore plus désagréables quand ils sont réalisés par le personnel assurant les soins dans un hôpital ou équivalent, puisqu'il n'y a pas de lien affectif entre patient et personnel, comme il existe entre une mère et son bébé. C'est pour remédier à cela que certains fabricants ont envisagés de remplacer le nettoyage du réservoir de stockage en équipant l'appareil de moyens indémontables, interchangeables et jetables après usage, comme décrit par exemple dans le document FR 2 704 760. Dans l'appareil de ce document, l'embout narinaire est lié à un réservoir en forme de godet avec lequel il forme un ensemble jetable. Ce dernier est emboîté dans l'une des branches d'un corps tubulaire en T, dont l'autre branche est fermée par un bouchon relié aux moyens d'aspiration. L'ensemble jetable retient les mucosités dans une chambre annulaire formée par un bossage tubulaire axial saillant de son fond. Pour empêcher tout cheminement des ces mucosités hors de ce volume jetable et en direction de l'embout buccal, le corps de l'appareil est conformé en T, pour former une sorte de chicane dans ce deuxième volume, et son bouchon tubulaire, communiquant avec l'ajutage de fixation du tuyau souple allant à l'embout buccal, comprend un réceptacle axial formant un troisième volume et contenant un tampon-filtre de retenue. Ainsi, la retenue des mucosités est assurée par de nombreux moyens qui au fur et à mesure de l'utilisation s'imprègnent de ces mucosités et créent des pertes de charges qui freinent l'aspiration et altèrent le fonctionnement de l'appareil. A la fin du traitement, il est nécessaire de nettoyer toutes les parties de l'appareil qui sont salies par les mucosités, ce qui n'est pas toujours possible ou suffisant par les moyens classiques et impose souvent une stérilisation plus coûteuse. En effet, si l'appareil comprend une partie pouvant être jetée pour ne pas être nettoyée, il comprend aussi deux parties non jetables devant être nettoyées et même stérilisées après chaque utilisation : - une partie constituée par le corps en T, peu commode à nettoyer, - et le bouchon, dont la partie tubulaire axiale est très difficilement nettoyable et qui, par le rétrécissement de diamètre intérieur allant du diamètre interne du réservoir à la valeur du canal d'aspiration, forme de nombreux nids à bactéries. Conçu pour être jeté après usage, l'embout narinaire peut aussi être nettoyé, mais cette opération est d'autant plus malcommode que le bossage tubulaire fait saillie axialement du fond d'une pièce en forme de godet, de petite dimension, et délimitant un réservoir à mucus annulaire. Il en résulte que, le plus souvent, le remplacement est préféré au nettoyage. Cela garantit l'hygiène d'un traitement pour un appareil collectif allant d'un patient à l'autre, mais se révèle onéreux pour un appareil utilisable par un particulier L'invention à pour objet de remédier à cela en fournissant un appareil simple, ayant peu de composants, améliorant la retenue des mucosités, tout en supprimant l'usage de filtre ou tampon dont l'extraction rebute le personnel, cet appareil étant peu onéreux à l'achat et à l'usage, et comportant, à la place des composants habituellement consommables, des composants réutilisables car nettoyables. A cet effet dans l'appareil démontable pour nettoyage, selon l'invention, la chambre annulaire de retenue des mucosités est disposée à l'une des extrémités internes de l'unique tube rectiligne constituant la corps de l'appareil et est délimitée entre la paroi de ce corps et un doigt tubulaire axial saillant du fond démontable, le dit doigt étant solidaire et dans le prolongement de l'ajutage pour le tuyau d'aspiration, tandis que la dite chambre annulaire de stockage possède un volume d'au moins 2 centimètres cube, et que la distance E entre l'extrémité de l'embout narinaire et l'extrémité interne du doigt tubulaire a une valeur au moins égale à 3 fois la valeur du diamètre intérieure D du corps. Avec cette configuration, donnant à l'unique corps la fonction de corps de préhension, de support des autres éléments et de réservoir à mucus, l'appareil est très compact et comporte moins de pièces que ceux de l'état de la technique, ce qui le rend moins onéreux à l'achat et tout aussi efficace. Lors de l'utilisation de l'appareil, le flux d'aspiration allant de l'embout buccal à l'embout narinaire, force les mucosités à pénétrer dans l'embout où leur viscosité les amène à circuler contre la paroi interne du corps tubulaire. L'allongement de la longueur du parcours pour venir dans la chambre annulaire diminue les risques de débordement de cette chambre, d'autant plus que sa capacité d'accueil est multipliée au moins par 2, par rapport à celles des chambres des appareils de l'état de la technique. La longueur du doigt empêche que ces mucosités puissent passer par le canal du doigt tubulaire pour aller, par le tuyau souple, dans l'embout buccal. De ce fait, il n'est pas nécessaire de prévoir un tampon de sécurité dans le corps, ce qui limite les coûts de fonctionnement, rassure le personnel de soin et simplifie le nettoyage. A cet avantage, s'ajoute celui du gain procuré à chaque utilisation par le non remplacement de l'embout narinaire. En effet, après usage et sans qu'il faille retirer un quelconque filtre, tampon ou coton, le nettoyage s'effectue en retirant des extrémités du corps cylindrique, d'une part, l'embout narinaire tronconique et, d'autre part, le fond en forme de galette. Grâce à cela, le corps cylindrique est dégagé totalement et, comme l'embout narinaire tronconique, peut être nettoyé à grande eau et avec les écouvillons habituellement utilisés pour les biberons, sans qu'il soit nécessaire de procéder à une stérilisation pour atteindre et nettoyer des recoins inaccessibles. Cet avantage est très important, car il supprime la partie la plus désagréable de l'opération de nettoyage dans les appareils actuels non équipés d'embouts jetables, qui est de retirer le coton ou le filtre imprégné de mucosités avant de les rincer également à grande eau ou de les stériliser. Dans une forme d'exécution, l'ajutage pour le tuyau souple et le doigt en saillie sont conformés en une canule tubulaire qui est montée coulissante à frottement serré dans un alésage du fond pour permettre de régler, par sa pénétration dans le corps, la hauteur d'accumulation des mucosités dans la chambre de stockage et la hauteur rajoutée par sécurité en fonction de la viscosité et du débit des mucosités. Cette possibilité de modifier la position de l'extrémité de la canule dans le corps et de lui ajouter une marge de sécurité ne gênant pas le dépôt des mucosités, mais augmentant la distance entre l'extrémité de la canule et le niveau de mucus, protège la personne fournissant ce flux d'aspiration contre toute venue de mucosité dans le tuyau et dans l'embout buccal. De préférence, la canule comporte une collerette qui, en venant buter sur la face interne du fond, limite le coulissement vers le bas, afin que la hauteur et le volume de stockage de la chambre annulaire ne descendent pas au dessous de leurs valeurs limites. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin annexé représentant, à échelle agrandie, plusieurs formes d'exécution de l'appareil. Figures let 2 sont des vues en coupe longitudinale d'une première forme d'exécution de l'appareil, respectivement, à l'état monté et à l'état démonté ; Figures 3 et 4 sont des vues partielles en coupe d'une autre forme d'exécution du fond du corps et lorsque la canule est, respectivement, en position avancée et en position de pénétration minimale. De manière générale, l'appareil comprend un corps cylindrique tubulaire 2, un fond 3, en forme de galette, un embout narinaire 4, un embout buccal 5 et un tuyau souple de liaison 6. Le corps tubulaire 2, rectiligne, rigide et à parois lisses, est réalisé en matière plastique transparente et reçoit par emmanchement, étanche mais démontable, le fond 3 et l'embout 4 de forme générale tronconique. Dans la forme représentée, le verrouillage de chaque emmanchement est assuré par serrage, par exemple entre deux nervures circulaires 7, mais il peut être réalisé par tout autre moyen connu de l'homme de l'art. Dans la forme de réalisation de la figure 1, le fond 3 est solidaire d'un doigt tubulaire axial 9 qui, fait saillie dans le corps 2 sur une hauteur H et délimite une chambre annulaire 10, sur cette hauteur et entre lui et la paroi 2a de ce corps 2. Celle-ci sert au stockage des mucosités aspirées par l'embout 4, alors introduit dans une narine, et au moyen du flux d'aspiration F généré dans l'embout buccal 5. Ce doigt est dans le prolongement d'un embout tubulaire 12, disposé de l'autre coté du fond et servant à l'emmanchement de l'une des extrémités du tuyau souple 6, emboîté par son autre extrémité sur l'embout buccal 5. Selon l'invention, la chambre annulaire 10 a un volume d'au moins 2 cm3 (centimètres cube) selon la hauteur de pénétration H du doigt 9 dans le corps, tandis que la distance E entre l'extrémité du doigt 9 et l'extrémité de l'embout narinaire 4 est au moins de 3 fois la valeur du diamètre intérieur D du corps 2. Ainsi, par exemple, pour une valeur de D de 21 mm et une valeur H de 10 mm, le volume de la chambre 10 est de l'ordre de 3,3 cm3 et la distance E de l'ordre de 63 mm, soit 3 fois la valeur de D. Enfin, et comme le montre la figure 1, le canal 13 ménagé axialement dans le doigt et l'embout 12 est tronconique et comporte un diamètre d qui va en décroissant en allant de l'intérieur vers l'extérieur du corps 2, à partir de la même valeur d que celle de l'ouverture 14 ménagée dans l'embout narinaire 4. Cela évite la formation dans l'appareil d'un effet venturi qui pourrait, par accélération de l'aspiration, prélever les mucosités accumulées dans la chambre 10 pour les transporter dans le tuyau 6 jusqu'à l'embout 5, en annulant le blocage assuré par la chambre 10. La figure 2, qui montre les éléments composants l'appareil, met en évidence qu'ils sont de formes simples et très limités en nombre, sans aucun filtre ou moyen complémentaire de retenue des mucosités et que le corps assure toutes les fonctions à savoir, organe de préhension et de maintien par l'utilisateur, organe de raccordement au tuyau amenant le flux d'aspiration, réceptacle de récupération des mucosités et barrière de retenue de celles ci. En effet, sous les effets de l'aspiration, les mucosités, pénétrant dans l'embout 4 par son ouverture 14, sont attirées vers le bas et cheminent sur la face interne du corps, suivant les flèches 11, avec une vitesse lente, dépendant de leur viscosité. Pour parvenir à la chambre 10, elles mettent un temps d'autant plus long que leur viscosité est élevée et que la distance E est importante, ce qui présente l'avantage de retarder le moment où les mucosités 15 contenues dans la chambre 10 atteignent un niveau permettant leur entraînement par le flux d'aspiration. Le même objectif est d'ailleurs atteint par le volume donné à la chambre 10, volume qui est plusieurs fois supérieur à celui des zones de stockage prévues dans l'état de la technique. On notera que cet accroissement du volume permet également, quand il n'est pas possible de nettoyer immédiatement l'appareil, par exemple en voyage, d'effectuer plusieurs traitements avant de faire le nettoyage lors d'un arrêt d'étape. Quand le traitement est terminé, le corps 2 est désolidarisé de son fond 3 et de l'embout 4. La figure 2 montre que, dans ce cas, chacun des composants de l'appareil peut être entièrement nettoyé, avec des produits appropriés, bactéricides ou autres, et avec les moyens de la maman ménagère, tels qu'avec les goupillons de nettoyage des biberons et des tétines, sans qu'il existe un quelconque recoin formant un nid à bactéries, rendant indispensable une stérilisation. Après séchage, avec ou sans stérilisation, les composants 2, 3 et 4 sont rassemblés par emmanchement pour une autre utilisation. L'appareil représenté à la figure 3 se distingue du premier par le fait que le doigt 9a et l'ajutage 12a pour le tuyau souple sont formés dans une canule 16 ayant un diamètre extérieur constant, au moins dans sa partie 16a montée coulissante à frottement serré dans le palier 17 du fond 3a. Ce coulissement permet d'ajuster la hauteur de la saillie qu'elle forme dans le corps 2, aux besoins du traitement et, par exemple, pour un rhume avec de très abondantes mucosités. A la figure 3, la canule 16 est déplacée vers le haut d'une course S pour venir à sa position de sortie maxi et augmenter le volume de stockage des mucosités dans la chambre 10. La canule 16 comporte une collerette 18 qui, en venant buter sur la face interne du fond 3a, comme montré figure 4, limite le coulissement vers le bas, afin que la hauteur soit à sa valeur minimale H mini et que le volume de stockage de la chambre annulaire 10 ne descende pas au dessous d'une valeur limite. En pratique, comme le volume de la chambre annulaire 10 est 3 à 4 fois supérieur au volume pouvant être accumulé lors du traitement d'un adulte, le réglage peut aussi concerner la hauteur de la marge de sécurité empêchant toute aspiration accidentelle des mucosités stockées pour les diriger vers l'embout buccal 5. Il faut remarquer que toutes les formes d'exécution sont décrites sans recours à un filtre, un tampon ou un coton, car, ils ne sont pas nécessaires grâce aux dimensions relatives données aux composants, dimensions qui permettent d'obtenir dans ce corps une parfaite séparation entre le flux d'aspiration et le flux de mucosités | Cet appareil comprend un corps (2), tubulaire, transparent et de section transversale cylindrique, un embout narinaire (4), séparable du corps, un fond (3) séparable du corps et présentant un ajutage (12) pour emmanchement d'un tuyau souple (6) allant à un embout buccal (5), et une chambre annulaire (10) de retenue et de stockage des mucosités introduites par l'embout narinaire.Dans l'appareil de l'invention, la chambre annulaire (10) est disposée à l'une des extrémités internes de l'unique tube rectiligne constituant la corps (2) de l'appareil, et est délimitée entre la paroi (2a) du corps et un doigt tubulaire axial (9) saillant du fond démontable (3), le dit doigt étant dans le prolongement de l'ajutage (12) pour le tuyau d'aspiration (6), tandis que la dite chambre (10) a un volume compris entre 2 et 4 cm<3>, et que la distance E entre l'extrémité de l'embout narinaire (4) et l'extrémité du doigt tubulaire (9) a une valeur au moins égale à 3 fois la valeur du diamètre intérieur D du corps. | 1.) Appareil à moucher démontable pour nettoyage comprenant : - un corps (2), tubulaire, transparent et de section transversale cylindrique, - un embout narinaire (4), séparable du corps, - un fond (3) séparable du corps et présentant un ajutage (12) pour emmanchement d'un tuyau souple (6) allant à un embout buccal (5), - et une chambre annulaire (10) de retenue et de stockage des mucosités introduites par l'embout narinaire, caractérisé en ce que la chambre annulaire (10) est disposée à l'une des extrémités internes de l'unique tube rectiligne constituant le corps (2) de l'appareil, et est délimitée entre la paroi (2a) du corps et un doigt tubulaire axial (9) saillant du fond démontable (3), le dit doigt étant dans le prolongement de l'ajutage (12) pour le tuyau d'aspiration (6), tandis que la dite chambre (10) a un volume d'au moins 2 centimètres cube, et que la distance E entre l'extrémité de l'embout narinaire (4) et l'extrémité du doigt tubulaire (9) a une valeur au moins égale à 3 fois la valeur du diamètre intérieur D du corps. 2.) Appareil à moucher selon la 1 caractérisé en ce que le canal (13) ménagé dans le doigt (9, 9a) est conique et a un diamètre qui va en décroissant en allant vers l'extérieur. 3.) Appareil à moucher selon la 1 caractérisé en ce que l'ajutage d'emmanchement (12a) et le doigt tubulaire (9a) sont conformés en une canule tubulaire (16) qui est montée coulissante à frottement serré dans un palier (17) du fond (3a) pour permettre de régler, par sa hauteur dans le corps, la hauteur de la chambre annulaire de stockage (10). 4.) Appareil à moucher selon la 3 caractérisé en ce que la canule (16) comporte une collerette (18) qui, en venant buter sur la face interne du fond 3a, limite le coulissement vers le bas, afin que la hauteur et le volume de stockage de la chambre annulaire (10) ne descendent pas au dessous de leurs valeurs limites.30 | A | A61 | A61M | A61M 1 | A61M 1/00 |
FR2891688 | A1 | DISPOSITIF DE CHAUFFAGE DE FLUIDE AVEC FUSIBLE THERMIQUE | 20,070,406 | La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des dispositifs pour le chauffage électrique de 5 fluide. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de chauffage de fluide comprenant une conduite de circulation de fluide, des moyens électriques de chauffe disposés pour chauffer le fluide transitant par la conduite de fluide, et un interrupteur relié électriquement aux moyens électriques de chauffe, cet interrupteur étant sélectivement mobile entre une configuration d'alimentation pour autoriser l'alimentation électrique desdits moyens électriques de chauffe et une configuration de coupure pour interdire l'alimentation électrique desdits moyens électriques de chauffe. Il peut arriver qu'un tel dispositif de chauffe dépasse une température critique. Un tel phénomène se produit fréquemment en cas de chauffe à vide du dispositif, c'est à dire lorsque la conduite de fluide n'achemine plus assez de fluide ou plus de fluide du tout. Ce phénomène se produit par exemple en cas de défaillance d'un thermostat servant à mesurer une température du dispositif. Afin d'éviter les risques de surchauffe du dispositif, qui peuvent conduire à une détérioration de l'appareil dans lequel est monté le dispositif des fabricants de dispositifs de chauffe ont développé des systèmes permettant de déconnecter les moyens électrique de chauffe en cas de surchauffe. Il est connu du document FR 2 778 729, un dispositif du type précédemment défini comportant deux thermostats montés en série aux niveaux des extrémités électriques des moyens de chauffe. La probabilité de surchauffe d'un tel ensemble est sensiblement égale au produit des probabilités de dysfonctionnement de chacun des deux thermostats pris individuellement. Il est également connu du document EP 0 485 211, un dispositif du type précédemment défini comportant un fusible monté en série dans les moyens de chauffage de telle manière qu'en cas de surchauffe, le fusible fond et provoque l'arrêt de l'alimentation électrique des moyens de chauffe. Avec un tel système la rupture de l'alimentation n'est pas toujours franche pour une même température critique. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une solution visant à couper l'alimentation électrique des moyens électriques de chauffe en cas de surchauffe au delà d'un seuil critique du dispositif de chauffe de fluide. A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'une pièce fusible thermiquement est disposée à proximité desdits moyens électriques de chauffe pour être chauffée par ces derniers en fonctionnement, ladite pièce fusible étant adaptée pour fondre au moins partiellement lorsqu'une zone au moins desdits moyens électriques de chauffe dépasse un seuil critique de température et pour entraîner alors le passage de l'interrupteur de sa configuration d'alimentation à sa configuration de coupure. 2891688 3 La combinaison d'un interrupteur mobile entre deux configurations et d'un fusible dont la fonction est de déclencher, en cas de surchauffe, le passage de l'interrupteur en configuration de coupure permet: - d'une part d'avoir une coupure électrique franche du fait de la conception dédiée à cette fonction de l'interrupteur; - d'autre part de bénéficier d'une détection de passage de seuil critique de température fiable du fait de la conception dédiée à cette fonction de la pièce fusible. Grâce à l'invention, les fonctions de détection de passage de seuil critique de température et de coupure effective d'alimentation sont dissociées l'une de l'autre permettant ainsi une conception dédiée d'un élément à une fonction. On peut par exemple faire en sorte que l'interrupteur possède une portion élastique qui le force naturellement à passer en configuration de coupure, la pièce fusible thermiquement exerçant une force de maintien de l'interrupteur dans sa configuration d'alimentation tant que ladite zone desdits moyens électriques de chauffe n'a pas dépassée ledit seuil critique de température. Dans ce mode de réalisation, dès que la pièce fusible est fondue au moins partiellement, la force de maintien n'est plus alors exercée sur l'interrupteur qui passe alors de lui même en configuration de coupure. La coupure d'alimentation est ici irréversible tant que l'on n'a pas manuellement replacé l'interrupteur dans sa position d'alimentation et tant que la pièce fusible n'a pas été remplacée par une pièce neuve. On peut également faire en sorte que le dispositif comprenne un corps principal et un élément complémentaire recouvrant une partie du corps principal pour définir ladite conduite entre le corps principal et une face interne de l'élément complémentaire, ledit interrupteur comportant une borne de connexion reliée électriquement aux moyens électriques de chauffe et formée sur une face externe de l'élément complémentaire qui est opposée à ladite face interne. Le fait de former directement une borne de l'interrupteur sur l'élément complémentaire est avantageux car cela: ^ permet de simplifier la connexion de l'interrupteur avec les moyens électriques de chauffe; ^ supprime la nécessité d'un câble de connexion entre la borne de l'interrupteur et les moyens de chauffe; ^ facilite les opérations d'assemblage du dispositif en réduisant le nombre de pièces nécessaires pour sa fabrication. La borne de connexion est préférentiellement formée à une extrémité des dits moyens électriques de chauffe, ainsi cette borne est à la fois un élément des moyens électriques de chauffe et un élément de l'interrupteur, ce qui est économiquement avantageux. On peut également faire en sorte que ledit interrupteur comporte un contacteur métallique dont une extrémité est fixée sur ledit corps principal, ce contacteur: - adoptant sélectivement une position d'alimentation où il est en contact contre ladite borne de connexion, 30 l'interrupteur étant alors en configuration d'alimentation et; - adoptant sélectivement une position de coupure dans laquelle il est écarté de la borne de connexion, l'interrupteur étant alors en configuration de coupure, ladite portion élastique de l'interrupteur étant constituée par une portion localement élastique du contacteur qui force naturellement ce dernier à passer en position de coupure. Dans ce mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'interrupteur est obtenu simplement en créant un contacteur métallique par pliage / emboutissage d'une pièce métallique (telle que du cuivre ou de l'inox) et en le fixant sur le corps principal par l'une de ses extrémités. Lors dudit pliage / emboutissage, il est alors facile de former: ^ une première portion de longueur du contacteur rigide ayant pour fonction d'établir le contact électrique contre une borne de connexion; ^ une seconde portion de longueur du contacteur rigide ayant pour fonction d'être assemblée sur le corps principal, cet assemblage pouvant être réalisé par exemple par insertion de cette seconde partie rigide de contacteur dans une rainure complémentaire formée dans le corps complémentaire; ^ un portion souple et élastique disposée entre les première et secondes portions rigides permettant à ces portions rigide d'être mobiles entre elles de façon élastique. Cette portion souple permet à l'interrupteur d'être naturellement monostable dans sa configuration de coupure. On peut également faire en sorte que les moyens électriques de chauffe comportent au moins une résistance chauffante sérigraphiée sur la face externe de l'élément complémentaire. Grâce à ce mode de réalisation la chaleur produite par la résistance est directement transmise à l'eau de la conduite au travers de la paroi formée par l'élément complémentaire ce qui minimise les pertes thermiques et réduit l'inertie thermique du dispositif, l'eau se trouvant dans la conduite pouvant dès lors être chauffée rapidement. On peut également faire en sorte que la pièce fusible thermiquement soit un anneau entourant au moins une portion de ladite conduite de circulation de fluide et au moins une portion dudit circuit électrique de chauffe, cette pièce fusible étant en appui contre une zone d'appui de ladite conduite et/ou desdits moyens électriques de chauffe pour y être chauffée. Une pièce fusible en forme d'anneau favorise une répartition symétrique des efforts de l'interrupteur sur la pièce fusible, cette pièce ayant ainsi une très bonne résistance mécanique sans avoir pour autant à utiliser une large quantité de matière pour la réaliser. La forme en anneau permet également de symétriser les échanges thermiques entre la pièce fusible et les moyens de chauffe. On peut également faire en sorte que la pièce fusible 25 thermiquement présente une section réduite située à l'endroit de la zone d'appui. Cette caractéristique permet de créer une zone de fusion privilégiée facile à dimensionner et à repérer du fait de sa forme. Lors de la fabrication du dispositif on fait en sorte que la zone de fusion privilégiée soit disposée pour être essentiellement soumise à des efforts internes de traction générés par le ou les interrupteur(s). Ainsi lors de la fusion de cette zone fusible se rompt uniquement sous les contraintes de tractions d'interrupteurs, ce qui permet une rupture franche et rapide. Il y a donc moins de risque que l'anneau lors de sa rupture empêche ou bloque le(s) mouvement(s) des interrupteurs vers leurs configurations de coupure. La probabilité de bon fonctionnement du dispositif est ainsi accrue par rapport à ce qu'elle serait si la zone de rupture était située dans une zone de flexion de l'anneau et par rapport à ce qu'elle serait si aucune zone de rupture privilégiée n'était fabriquée. La pièce fusible est en matière plastique car la température de fusion d'une telle pièce est facilement prévisible et ajustable par la chimie des composites. D'autre part cette anneau est dans un matériau choisi pour être non conducteur électriquement ce qui évite d'avoir à isoler les contacteurs vis à vis de l'anneau. On peut également faire en sorte que ledit contacteur comporte une entaille dans laquelle est placée une portion de la pièce fusible permettant ainsi d'assembler mécaniquement ladite pièce fusible et le contacteur, au moins tant que le contacteur est en position d'alimentation. Ce mode de réalisation permet d'avoir un ensemble interrupteur / pièce fusible mécaniquement stable tant que cette pièce fusible n'est pas fondue. On peut également faire en sorte que le dispositif comporte deux interrupteurs sensiblement identiques entre eux et reliés électriquement audits moyens électriques de chauffe pour en permettre l'alimentation sélective et que ladite pièce fusible thermiquement soit disposée pour interagir mécaniquement avec chacun des interrupteurs simultanément, cette pièce fusible étant en outre adaptée: ^ pour maintenir ces interrupteurs dans leurs configurations d'alimentation tant que ladite zone desdits moyens électriques de chauffe ne dépasse pas le seuil critique de température et; ^ pour entraîner le passage de ces interrupteurs de leurs configuration d'alimentation à leurs configurations de coupure lorsque ladite zone desdits moyens électriques de chauffe dépasse le seuil critique de température. Les deux interrupteurs qui sont maintenus par une même pièce fusible dans leurs configurations d'alimentation passent simultanément en configuration de coupure ce qui multiplie les zones de coupures électriques sur le même circuit et réduit la quantité d'énergie de rupture de circuit devant être encaissée individuellement par chaque interrupteur du circuit. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure lA représente une vue en perspective du dispositif de chauffe de liquide de l'invention avec ses contacteurs en configurations de coupure et sans la pièce fusible thermiquement; la figure 1B représente une vue en coupe du dispositif 30 de chauffe de l'invention montrant un contacteur en position de coupure; la figure 2A représente le dispositif de l'invention avec ses interrupteurs en configurations d'alimentation et avec la pièce fusible non encore fondue; la figure 2B représente une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 2A; la figure 3A représente le dispositif de l'invention avec ses interrupteurs en configurations de coupure et avec la pièce fusible rompue sous l'effet d'une surchauffe; la figure 3B représente une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 3A; la figure 4 représente une vue de face de la pièce fusible en forme d'anneau. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un dispositif de chauffe de fluide comprenant une conduite de circulation de fluide et des moyens électriques de chauffe qui sont ici deux résistances électriques placées en parallèles et disposés pour chauffer le fluide transitant par la conduite de fluide. Le dispositif de chauffe de l'invention est une amélioration du dispositif de chauffe présenté dans le document brevet FR 2 855 359. Ce dispositif 1 comporte un corps principal 2 de forme cylindrique autour duquel est emboîté un élément complémentaire 3 en forme de tube. Un espace 5a est formé entre le corps principal 2 et la face interne 10 de l'élément complémentaire 3 pour définir la conduite de fluide 5 entre l'élément complémentaire 3 et le corps principal 2. La conduite de fluide 5 est en forme de spirale enroulée autour du corps principal le long de la face interne 10 de l'élément complémentaire. Pour cela le corps principal est en matière possédant une faible inertie thermique (inertie inférieure à celle de l'aluminium) et comporte à sa périphérie une rainure en forme de spirale en vis à vis de la face interne 10. Une entrée 19a et une sortie 19b de fluide communicants avec la conduite permettent de lier le dispositif de l'invention à un circuit de fluide externe. Les résistances électriques 4 constitutives des moyens électriques de chauffe 4 sont des résistances sérigraphiées sur la face externe 12 de l'élément complémentaire 3 et forment deux rubans résistifs s'étendant parallèlement entre eux en recouvrant au moins 50% de la face externe 12. Ces résistances 4 s'étendent entre deux bornes d'alimentation 11a, llb formées à la face externe 12 de l'élément complémentaire en forme de tube 3. Ces bornes d'alimentation 11a, llb sont formées aux extrémités des résistances et sont sensiblement identiques entre elles à une symétrie de forme près selon un plan de coupe longitudinal de l'élément complémentaire. Les bornes d'alimentation lla et llb sont toutes deux accessibles électriquement depuis l'extérieur du dispositif pour permettre à chaque contacteur 13a, 13 b mobile d'établir un contact électrique sélectif contre la borne de connexion correspondante (borne lia avec le contacteur 13a, et borne llb avec le contacteur 13b). Les contacteurs sont des pièces métalliques allongées ayant trois portions de longueur exerçants chacune une fonction propre. La première portion d'un contacteur est une portion extrême rigide emboîtée dans une rainure dédiée à l'emboîtement de ce contacteur sur une excroissance périphérique du corps principal 2. Pour cela, le corps principal est au moins à cet endroit isolant électriquement, ce corps pouvant être à cet effet intégralement composé de matière plastique. Chaque première portion de contacteur est adaptée pour 5 être emboîtée avec une prise femelle d'alimentation du connecteur. La seconde portion d'un contacteur est une portion localement élastique 9 aussi appelée portion élastique de l'interrupteur. Cette seconde portion a pour fonction de forcer une troisième portion du contacteur à s'écarter de la borne de connexion lla ou llb correspondante au contacteur. Cette seconde portion a une section transversale plane. La troisième portion du contacteur est une portion de contacteur rigide sur sa longueur pour permettre de transmettre un effort de compression du contacteur sur la borne de connexion correspondante lla ou llb. Cette troisième portion à une section transversale sensiblement en forme de U pour lui conférer cette rigidité. Cette troisième portion comporte une zone entaillée 16 adaptée pour recevoir en appui une portion de la pièce fusible 7. Une zone du contacteur préférentiellement située dans la seconde portion souple est pliée en V, dans le sens de la longueur du contacteur, pour former un contact électrique dédié au passage de courant entre le contacteur et la borne de connexion de l'élément complémentaire, cette zone de contact étant située à la pointe de la pliure en V. Une pièce fusible thermiquement 7 est représentée seule sur la figure 4 sous la forme d'un anneau rigide de diamètre interne supérieur au diamètre externe de l'élément complémentaire. Cette pièce fusible est également représentée sur les figures 2a et 2b mais cette fois-ci en combinaison avec le reste du dispositif. Dans ces figures 2a, 2b la pièce fusible 7 entoure l'élément complémentaire 3 et maintient l'ensemble des contacteurs dans leurs positions d'alimentation respectives. Comme représenté sur la figure 4, la pièce fusible comporte deux portions d'arcs 17a, 17b d'un diamètre sensiblement égal au diamètre externe de l'élément complémentaire qui est représenté en ligne pointillée référencée 2. Quatre flèches représentent respectivement les quatre efforts générés par les contacteurs sur la pièce fusible. Ces efforts tendent à forcer les portions d'arcs 17a, 17b contre la pièce complémentaire. Ces portions d'arcs 17a, 17b sont opposées entre elles de façon à former une zone de maintien en appui localisé de la pièce fusible sur l'élément complémentaire. La pièce fusible comporte une section réduite 15, à l'endroit des zones d'appuis 14 de la pièce fusible contre l'élément complémentaire. Cette section est prévue pour former la zone de rupture privilégiée de la pièce fusible lorsque l'élément complémentaire est en surchauffe. Ainsi, cet anneau permet en fonctionnement normal de maintenir la pression de contact entre les contacteurs et les bornes de connexions électrique de la résistance. Lors d'une surchauffe, l'anneau fond au niveau des sections réduites 15 libère ainsi la pression de contact et ouvre le circuit électrique d'alimentation des moyens de chauffe. Dans le mode de réalisation de l'invention présentée sur les figures la, lb, 2a, 2b, 3a, 3b, on utilise quatre contacteurs distincts pour former quatre interrupteurs sensiblement identiques entre eux (chaque interrupteur possède un connecteur fixé sur le corps principal et une borne de connexion formée sur l'élément complémentaire 3. Deux de ces interrupteurs sont disposés pour autoriser ou couper l'alimentation aux bornes des moyens de chauffe et deux autres sont utilisés pour autoriser ou couper l'alimentation aux bornes d'une résistance à coefficient de température positif qui est fixée sur l'élément complémentaire 3 pour en mesurer la température. Dans une construction simplifiée, on pourra utiliser seulement deux lames pour gérer l'alimentation électrique des seules résistances. Une zone 8 préférentielle est agencée de manière à ce que la température en fonctionnement normal dans cette zone 8 soit compatible avec la température de fonctionnement du fusible afin d'éviter que celui-ci ne fonde prématurément. Dans ce cas particulier, afin de limiter la température des pistes résistives, celles-ci sont recouvertes d'un conducteur 18 facilitant le passage du courant et évitant l'échauffement de cette zone 8. Dans une autre construction, le dessin des pistes résistives peut être réalisé de manière à éloigner ou rapprocher suffisamment les pistes résistives du fusible 7. Dans ce cas particulier, la matière choisie pour réaliser le fusible est une matière plastique réalisant un bon compromis entre la tenue en température et le coût. De préférence on utilise une matière cristalline dont la plage de température de fusion est réduite. Dans ce cas particulier la matière de la pièce fusible, 30 dont la température de fusion est d'environ 285 C, est un polyphénylène sulfide (PPS) chargé à 32% de fibre de verre et à 32% de minéral. La section réduite 15 favorisant la rapidité de fusion de la matière du fusible à cet endroit précis est 5 préférentiellement de 2.8mm X 1.4mm. Ces particularités telles que, forme du fusible dans la zone 15, choix de la matière du fusible, dépendent du dessin des pistes, de la nécessité de faciliter le passage du courant dans la zone 14, du type de pistes résistives, du matériaux de l'élément complémentaire, du dessin du corps principal et ne peuvent donc êtres considérées comme les seules valables dans ce type de construction. 2891688 15 | Dispositif de chauffage de fluide (1) comprenant une conduite de circulation de fluide (5), des moyens électriques de chauffe (4), et un interrupteur (6) sélectivement mobile entre une configuration d'alimentation desdits moyens électriques de chauffe et une configuration de coupure de l'alimentation électrique desdits moyens électriques de chauffe.Une pièce fusible thermiquement (7) pour être chauffée par les moyens électriques de chauffe en fonctionnement, ladite pièce fusible (7) étant adaptée pour fondre au moins partiellement lorsqu'une zone (8) au moins desdits moyens électriques de chauffe dépasse un seuil critique de température et pour entraîner alors le passage de l'interrupteur (6) de sa configuration d'alimentation à sa configuration de coupure. | 1. Dispositif de chauffage de fluide (1) comprenant une conduite de circulation de fluide (5), des moyens électriques de chauffe (4) disposés pour chauffer le fluide transitant par la conduite de fluide (5), et un interrupteur (6) relié électriquement aux moyens électriques de chauffe (4), cet interrupteur (6) étant sélectivement mobile entre une configuration d'alimentation pour autoriser l'alimentation électrique desdits moyens électriques de chauffe et une configuration de coupure pour interdire l'alimentation électrique desdits moyens électriques de chauffe, caractérisé en ce qu'une pièce fusible thermiquement (7) est disposée à proximité desdits moyens électriques de chauffe pour être chauffée par ces derniers en fonctionnement, ladite pièce fusible (7) étant adaptée pour fondre au moins partiellement lorsqu'une zone (8) au moins desdits moyens électriques de chauffe dépasse un seuil critique de température et pour entraîner alors le passage de l'interrupteur (6) de sa configuration d'alimentation à sa configuration de coupure. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'interrupteur (6) possède une portion élastique (9) qui le force naturellement à passer en configuration de coupure, la pièce fusible thermiquement (7) exerçant une force de maintien de l'interrupteur dans sa configuration d'alimentation tant que ladite zone (8) desdits moyens électriques de chauffe (4) n'a pas dépassée ledit seuil critique de température. 3) Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un corps principal (2) et un élément complémentaire (3) recouvrant une partie du corps principal (2) pour définir ladite conduite (5) entre le corps principal et une face interne (10) de l'élément complémentaire, ledit interrupteur comportant une borne de connexion (11) reliée électriquement aux moyens électriques de chauffe (4) et formée sur une face externe (12) de l'élément complémentaire (3) qui est opposée à ladite face interne (10). 4) Dispositif selon les 2 et 3, caractérisé en ce que ledit interrupteur comporte un contacteur métallique (13a) dont une extrémité est fixée sur ledit corps principal (2), ce contacteur (13a) . - adoptant sélectivement une position d'alimentation où il est en contact contre ladite borne de connexion, l'interrupteur (6) étant alors en configuration d'alimentation et; - adoptant sélectivement une position de coupure dans laquelle il est écarté de la borne de connexion (11), l'interrupteur étant alors en configuration de coupure, ladite portion élastique (9) de l'interrupteur étant constituée par une portion localement élastique (9) du contacteur (13a) qui force naturellement ce dernier à passer en position de coupure. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens électriques de chauffe comportent au moins une résistance chauffante sérigraphiée sur la face externe (12) de l'élément complémentaire (3). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce fusible thermiquement (7) est un anneau entourant au moins une portion de ladite conduite de circulation de fluide (5) et au moins une portion dudit circuit électrique de chauffe, cette pièce fusible (7) étant en appui contre une zone d'appui (14) de ladite conduite (5) et/ou desdits moyens électriques de chauffe (4) pour y être chauffée. 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la pièce fusible thermiquement (7) présente une section réduite (15) située à l'endroit de la zone d'appui (14). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce fusible (7) est en matière plastique non conductrice électriquement. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 4, caractérisé en ce que ledit contacteur (13a) comporte une entaille (16) dans laquelle est placée une portion de la pièce fusible thermiquement (7) permettant ainsi d'assembler mécaniquement ladite pièce fusible (7) et le contacteur, au moins tant que le contacteur est en position d'alimentation. 10) Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux interrupteurs sensiblement identiques entre eux et reliés électriquement audits moyens électriques de chauffe (4) pour en permettre l'alimentation sélective et en ce que ladite pièce fusible thermiquement (7) est disposée pour interagir mécaniquement avec chacun des interrupteurs simultanément, cette pièce fusible (7) étant en outre adaptée pour maintenir ces interrupteurs dans leurs configurations d'alimentation tant que ladite zone (8) desdits moyens électriques de chauffe ne dépasse pas le seuil critique de température et pour entraîner le passage de ces interrupteurs de leurs configuration d'alimentation à leurs configurations de coupure lorsque ladite zone desdits moyens électriques de chauffe dépasse le seuil critique de température. | H | H05,H01 | H05B,H01H | H05B 1,H01H 37,H05B 3 | H05B 1/02,H01H 37/32,H05B 3/20 |
FR2902654 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT DES PARTICULES HEMISPHERIQUES CREUSES | 20,071,228 | La présente invention a pour objet une composition pour application topique, contenant des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé et des composés induisant un toucher collant, et l'utilisation des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé pour enlever le toucher collant des composés induisant un toucher collant. io Les compositions de l'invention peuvent en particulier être utilisées pour le soin, le maquillage, l'hygiène de la peau, aussi bien du visage que du corps humain y compris le cuir chevelu, et des muqueuses, et aussi pour le traitement thérapeutique de la peau et des muqueuses. 15 Le développement de compositions cosmétiques efficaces pour le traitement de la peau, par exemple comme produits antivieillissement, produits hydratants, produits dépigmentants, produits de traitement des peaux grasses, ou tout autre traitement cosmétique, nécessite le plus souvent l'utilisation de composés biologiquement actifs. Il arrive souvent que ces composés doivent être solubilisés 20 ou stabilisés dans des solvants adaptés. Les concentrations d'usage de ceux-ci, qui dépendent bien sûr de la solubilité ou de la stabilité de l'actif sélectionné, peuvent être importantes et générées des défauts cosmétiques tels qu'un toucher collant. Il en est parfois de même pour la solubilisation de filtres solaires. Par ailleurs, l'utilisation de texturants (polymères gélifiants) ou aussi l'utilisation 25 d'humectants tels que la glycérine ou des saccharides peuvent engendrer aussi des problèmes d'effet collant dans les compositions les contenant. Un toucher collant est souvent rédhibitoire pour l'utilisatrice d'une composition cosmétique, et la recherche de solutions visant à réduire ce type de défaut, dans des conditions d'usage et de concentration acceptables par l'homme du métier, reste 30 d'actualité. Il subsiste donc le besoin d'une composition topique, notamment cosmétique et/ou dermatologique, contenant des composés induisant un toucher collant, mais ne conférant pas de sensation de collant sur la peau. La demanderesse a découvert de façon surprenante que l'utilisation de particules hémisphériques creuses de taille micrométrique permettait de réduire très significativement le toucher collant de compositions contenant des composés induisant un toucher collant. 40 De façon plus précise, l'invention se rapporte à une composition contenant comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins une phase aqueuse ; b) des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous 45 forme de portions de sphères creuses ; c) au moins un composé induisant un toucher collant, présent en une quantité suffisante pour induire cet effet collant. Le composé induisant un toucher collant est en une quantité telle qu'il induit un 5o toucher collant dans la composition en l'absence des particules utilisées selon l'invention, cette quantité étant différente selon les composés. Les particules utilisées selon l'invention permettent de réduire voire éliminer cet effet collant. On entend par milieu physiologiquement acceptable , un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les lèvres, les cheveux, les cils, les sourcils les ongles. La composition de l'invention peut constituer notamment une composition cosmétique ou dermatologique. On entend par composé induisant un toucher collant , un composé qui, io introduit dans une composition cosmétique ou dermatologique à son taux d'usage, augmente le toucher collant de ladite composition, d'au moins 20 %, le toucher collant étant mesuré selon la méthode de mesure décrite dans l'exemple 1, c'est-à-dire le toucher collant étant mesuré par détermination de la force maximale au retrait, nommée Fmax, mesurée à l'aide du texturomètre TA-XT2i 15 de la société TA Instruments, suite à l'application d'un échantillon de la composition au tire-film sur une plaque de verre de telle manière que l'épaisseur du film soit de 50 m, puis séchage de la plaque pendant une heure en boite à gants à 32 C et sous 40 % d'humidité, suivi de la mise en contact du film avec un cylindre recouvert d'une rondelle de Bioskin de 15 mm de diamètre à la vitesse 20 de 1 mm/s, et application d'une force équivalant à 400 g (226 g/cm2) pendant 10 secondes, puis retrait de la rondelle de Bioskin à une vitesse de 10 mm/s à l'aide d'un bras appliquant une force permettant de retirer le film, qui est la force maximale au retrait, Fmax. 25 On entend par taux d'usage , la quantité du composé induisant un toucher collant dans la composition. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les composés induisant un toucher collant sont des solvants utilisés par exemple soit pour solubiliser des 30 actifs, notamment quand ces actifs sont utilisés en une quantité importante et qu'ils ne peuvent alors se solubiliser dans la composition du fait de leur faible solubilité, ce qui est par exemple le cas de la vitamine B3 ou niacinamide qui est le plus souvent solubilisée dans des polyols et en particulier dans la glycérine, soit pour stabiliser des actifs quand ces actifs sont par exemple instables en 35 milieu aqueux mais plus stables en milieu hydroglycolique, ce qui est le cas par exemple de la vitamine C qui peut être stabilisée en présence de polyols tels que la glycérine. Aussi, de manière particulière, l'invention a encore pour objet une composition 40 comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins une phase aqueuse ; b) des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses ; c) au moins un actif solubilisé ou stabilisé dans au moins un solvant ; 45 d) ledit ou les dits solvants étant présents en une quantité suffisante pour induire un toucher collant. Plus particulièrement, l'actif est choisi parmi la vitamine B3, la vitamine C et ses esters, l'adénosine et ses dérivés, les p-hydroxyacides , et leurs mélanges. Il 45 s'agit plus spécifiquement de la vitamine B3 et de la vitamine C, et leurs mélanges. Grâce à la présence des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, le toucher collant induit par le composé collant est réduit significativement, voire éliminé, et la composition a de bonnes propriétés cosmétiques lors de l'application sur la peau. On entend ici par réduit significativement , le fait que le composé entraîne une réduction du toucher collant d'au moins 25 % selon la méthode de mesure du toucher collant, décrite ci-dessus. Io L'invention a aussi pour objet un procédé pour éliminer le toucher collant d'une composition cosmétique et/ou dermatologique contenant des composés induisant un toucher collant, consistant à introduire dans la composition des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous forme 15 de portions de sphères creuses. Il est connu que des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé permettent de réduire la brillance d'un film de produit cosmétique. Toutefois, il n'a jamais été décrit qu'elles permettent également de réduire significativement le 20 toucher collant d'une composition contenant un composé induisant un toucher collant. Par ailleurs, il est connu par le document WO-A-02/03952 de réduire le toucher collant des solvants d'actifs en utilisant un élastomère de silicone sous forme de 25 particules sphériques. Toutefois, ces élastomères de silicone présentent l'inconvénient non seulement d'être très lipophiles car ils sont le plus souvent gonflés dans une phase huileuse, mais aussi d'induire un toucher, certes glissant, mais également gras, ce qui donne souvent un effet sensoriel désagréable lors de l'application sur la peau, et ce qui constitue par ailleurs une 30 limitation importante en terme de composition car il est difficile d'augmenter le taux de phase huileuse, une telle augmentation entraînant l'accentuation de l'effet gras. De plus, pour être efficaces, ces élastomères de silicone doivent être utilisés en quantité importante, ce qui augmente les inconvénients précités. Les particules utilisées selon la présente invention sont de composition et de 35 structure différentes de celles décrites dans ce document, et elles présentent l'avantage d'apporter un toucher doux et poudré, qui n'est absolument pas gras, et de ne pas poser de problème de formulation, laissant la possibilité d'introduire tout composé sans restriction de quantité, y compris la possibilité d'augmenter la quantité de la phase huileuse par exemple. 40 Particules concaves ou annulaires de matériau siliconé Les particules concaves ou annulaires présentes dans la composition selon l'invention sont des particules siliconées, en particulier des particules de portions de sphères creuses constituées d'un matériau siliconé. Lesdites particules ont de préférence un diamètre moyen inférieur ou égal à 10 m, notamment allant de 0,1 lm à 8 m, préférentiellement de 0,2 à 7 m, plus préférentiellement allant de 0,5 à 6 m, et de préférence encore allant de 0,5 à 4 m. 50 Par diamètre moyen, on entend la plus grande dimension de la particule. De façon avantageuse, ces particules ont une densité supérieure à 1. Les portions de sphères creuses utilisées dans la composition selon l'invention peuvent avoir la forme de sphères creuses tronquées, présentant un seul orifice communiquant avec leur cavité centrale, et ayant une section transversale en forme de fer à cheval ou d'arceau. Le matériau siliconé est un polysiloxane réticulé de structure tridimensionnelle ; il comprend de préférence, voire est constitué de, des motifs de formule (I) SiO2 et de formule (Il) R'SiO1,5 dans lesquels R1 désigne un groupe organique ayant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium. Le groupe organique R1 peut être un groupe organique réactif ; R1 peut être plus particulièrement un groupe époxy, un groupe (méth)acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, un groupe glycéroxy, un groupe uréïdo, un groupe cyano, et de préférence, un groupe époxy, un groupe (méth)acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle. Ces groupes comprennent généralement de 2 à 6 atomes de carbone, notamment de 2 à 4 atomes de carbone. Le groupe organique R1 peut être aussi un groupe organique non réactif ; R1 peut être alors plus particulièrement un groupe alkyle en C1-C4, notamment un groupe méthyle, éthyle, propyle, butyle, ou un groupe phényle, et de préférence un groupe méthyle. Comme groupe époxy, on peut citer un groupe 2-glycidoxyéthyle, un groupe 3- glycidoxypropyle, un groupe 2-(3,4-époxycyclohexyl)propyle. Comme groupe (méth)acryloxy, on peut citer un groupe 3-méthacryloxypropyle, un groupe 3-acryloxypropyle. Comme groupe alkényle, on peut citer les groupes vinyle, allyle, isopropényle. Comme groupe mercaptoalkyle, on peut citer les groupes mercaptopropyle, mercaptoéthyle. Comme groupe aminoalkyle, on peut citer un groupe 3-(2-aminoéthyl)aminopropyle, un groupe 3-aminopropyle, un groupe N,N-diméthylaminopropyle. Comme groupe halogénoalkyle, on peut citer un groupe 3-chloropropyle, un groupe trifluoropropyle. Comme groupe glycéroxy, on peut citer un groupe 3-glycéroxypropyle, un groupe 2-glycéroxyéthyle. 5o Comme groupe uréido, on peut citer un groupe 2-uréidoéthyle. 5 Comme groupe cyano, on peut citer les groupes cyanopropyle, cyanoéthyle. De préférence, dans le motif de formule (Il), R1 désigne un groupe méthyle. Avantageusement, le matériau siliconé comprend les motifs (I) et (Il) selon un rapport molaire motif (I) / motif (Il) allant de 30/70 à 50/50, de préférence allant de 35/65 à 45/55. io Les particules de matériau siliconé peuvent être notamment susceptibles d'être obtenues selon un procédé comprenant : (a) l'introduction dans un milieu aqueux, en présence d'au moins un catalyseur d'hydrolyse, et éventuellement d'au moins un tensioactif, d'un composé (III) de formule SiX4 et d'un composé (IV) de formule RSiY3, où X et Y désignent 15 indépendamment l'un de l'autre un groupe alcoxy en C1-C4, un groupe alcoxyéthoxy renfermant un groupement alcoxy en C1-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant des groupements alkyle en C1-C4, un groupe hydroxyle, un atome d'halogène ou un atome d'hydrogène, et R désigne un groupe organique comportant un atome de carbone directement relié 20 à l'atome de silicium ; et (b) la mise en contact du mélange résultant de l'étape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymérisation et éventuellement au moins un tensioactif, à une température comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. 25 L'étape (a) correspond à une réaction d'hydrolyse et l'étape (b) correspond à une réaction de condensation. Dans l'étape (a), le rapport molaire du composé (III) au composé (IV) va 30 habituellement de 30/70 à 50/50, avantageusement de 35/65 à 45/45, et est préférentiellement de 40/60. Le rapport en poids de l'eau au total des composés (III) et (IV) va de préférence de 10/90 à 70/30. L'ordre d'introduction des composés (III) et (IV) dépend généralement de leur vitesse d'hydrolyse. La température de la réaction d'hydrolyse va généralement de 0 à 40 C et ne 35 dépasse habituellement pas 30 C pour éviter une condensation prématurée des composés. Pour les groupements X et Y des composés (III) et (IV) : 40 Comme groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes méthoxy, éthoxy ; Comme groupe alkoxyéthoxy renfermant un groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes méthoxyéthoxy, butoxyéthoxy ; 45 Comme groupe alcoxy en C2-C4, on peut citer les groupes acétoxy, propioxy ; Comme groupe N,N-dilakylamino renfermant des groupements alkyle en C1-C4, on peut citer les groupes diméthylamino, diéthylamino ; 5o Comme atome d'halogène, on peut citer les atomes de chlore, de brome. Comme composés de formule (III), on peut citer le tétraméthoxysilane, le tétraéthoxysilane, le tétrabutoxysilane, le triméthoxyéthoxysilane, le tributoxyéthoxysilane, le tétraacétoxysilane, le tétrapropioxysilane, le tétraacétoxysilane, le tétra(diméthylamino)silane, le tétra(diéthylamino)silane, le silane tétraol, le chlorosilane triol, le dichlorodisilanol, le tétrachlorosilane, le chlorotrihydrogénosilane. De préférence, le composé de formule (III) est choisi parmi le tétraméthoxysilane, le tétraéthoxysilane, le tétrabutoxysilane, et leurs mélanges. i0 Le composé de formule (III) conduit après la réaction de polymérisation à la formation des motifs de formule (I). Le composé de formule (IV) conduit après la réaction de polymérisation à la 15 formation des motifs de formule (Il). Le groupe R dans le composé de formule (IV) a la signification telle que décrite pour le groupe R' pour le composé de formule (Il). 20 Comme exemples de composés de formule (IV) comportant un groupe R organique non réactif, on peut citer le méthyltriméthoxysilane, l'éthyltriéthoxysilane, le propyltributoxysilane, le butyltributoxysilane, le phényltriméthoxyéthoxysilane, le méthyl tributoxyethoxysilane, le méthyltriacétoxysilane, le méthyltripropioxysilane, le méthyltriacétoxysilane, le 25 méthyltri(diméthylamino)silane, le méthyltri(diéthylamino)silane, le méthylsilane triol, le méthylchlorodisilanol, le méthyltrichlorosilane, le méthyltrihydrogénosilane. Comme exemples de composés de formule (IV) comportant un groupe R 30 organique réactif, on peut citer : - les silanes ayant un groupe époxy comme le 3-glycidoxypropyl triméthoxysilane, le 3-glycidoxypropyl triéthoxysilane, le 2-(3,4- époxycyclohexyl)éthyl triméthoxysilane, le 3-glycidoxypropylméthyl diméthoxysilane, le 3-glycidoxypropylméthyl diméthoxysilane, le 2- 35 glycidoxyéthylméthyldiméthoxysilane, le 3-glycidoxypropyl diméthylméthoxysilane, le 2-glycidoxyéthyl diméthylméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe (méth)acryloxy comme le 3-méthacryloxypropyl triméthoxysilane, le 3-acryloxypropyl triméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe alkényle comme le vinyl triméthoxysilane, l'allyl 40 triméthoxysilane, l'isopropényl triméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe mercapto comme le mercaptopropyl triméthoxysilane, le mercaptoéthyl triméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe aminoalkyle comme le 3-aminopropyl triméthoxysilane, le 3-(2-aminoéthyl)aminopropyl triméthoxysilane, le N,N-45 diméthylaminopropyl triméthoxysilane, le N,N-diméthylaminoéthyl triméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe halogénoalkyl comme le 3-chloropropyl triméthoxysilane, le trifluoropropyl triméthoxysilane ; -les silanes ayant un groupe glycéroxy comme le 3-glycéroxypropyl 5o triméthoxysilane, le di(3-glycéroxypropyl)diméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe uréido comme le 3-uréïdopropyl triméthoxysilane, le 3-uréïdopropyl méthyldiméthoxysilane, le 3-uréïdopropyl diméthylméthoxysilane ; - les silanes ayant un groupe cyano comme le cyanopropyl triméthoxysilane, le cyanopropyl méthyldiméthoxysilane, le cyanopropyl di méthylméthoxysilane. De préférence, le composé de formule (IV) comportant un groupe R organique réactif est choisi parmi les silanes ayant un groupe époxy, les silanes ayant un groupe (méth)acryloxy, les silanes ayant un groupe alkényle, les silanes ayant un io groupe mercapto, les silanes ayant un groupe aminoalkyle. Des exemples de composés (III) et (IV) préférés pour la mise en oeuvre de cette invention sont respectivement le tétraéthoxysilane et le méthyltriméthoxysilane. 15 Comme catalyseurs d'hydrolyse et de polymérisation, on peut utiliser indépendamment des catalyseurs basiques tels que l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium, l'hydrogénocarbonate de sodium, l'ammoniaque ou des amines telles que la triméthylamine, la triéthylamine, l'hydroxyde de tétraméthylammonium, ou des catalyseurs acides 20 tels que les acides organiques comme l'acide citrique, l'acide acétique, l'acide méthanesulfonique, l'acide p-toluène sulfonique, l'acide dodécylbenzènesulfonique, l'acide dodécylsulfonique, ou les acides minéraux tels que l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique. 25 Lorsqu'il est présent, le tensioactif utilisé est de préférence un tensioactif non ionique ou anionique ou un mélange des deux. Le dodécylbenzènesulfonate de sodium peut être utilisé comme tensioactif anionique. La fin de l'hydrolyse est marquée par la disparition des produits (III) et (IV), insolubles dans l'eau, et l'obtention d'une couche liquide homogène. 30 L'étape (b) de condensation peut utiliser le même catalyseur que l'étape d'hydrolyse ou un autre catalyseur choisi parmi ceux mentionnés précédemment. A l'issue de ce procédé, on obtient une suspension dans l'eau de fines particules 35 organosiliconées qui peuvent éventuellement être ensuite séparées de leur milieu. Le procédé décrit ci-dessus peut donc comprendre une étape supplémentaire de filtration, par exemple sur filtre à membrane, du produit résultant de l'étape (b), suivie éventuellement d'une étape de centrifugation du filtrat destinée à séparer les particules du milieu liquide, puis d'une étape de 40 séchage des particules. D'autres méthodes de séparation peuvent bien entendu être employées. La forme des portions de sphères creuses obtenues selon le procédé ci-dessus, ainsi que leurs dimensions, dépendront notamment du mode de mise en contact 45 des produits à l'étape (b). Un pH plutôt basique et une introduction à froid du catalyseur de polymérisation dans le mélange issu de l'étape (a) conduira à des portions de sphères creuses en forme de "bols" à fond arrondi, tandis qu'un pH plutôt acide, et une 5o introduction goutte-à-goutte du mélange issu de l'étape (a) dans le catalyseur de 45 polymérisation chaud, conduira à des portions de sphères creuses ayant une section transversale en forme de "fer à cheval". Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on utilise des portions de 5 sphères creuses en forme de "bols". Celles-ci peuvent être obtenues comme décrit dans la demande JP-A-2003-128788. Des portions de sphères creuses en forme de fer à cheval sont décrites dans la demande JP-A-2000-191789. La figure 1 annexée illustre une particule concave sous forme de portions de sphères en forme de bol en coupe transversale. La largeur W2 correspond au diamètre des particules. 15 Comme il ressort de cette figure, ces portions concaves sont formées (en coupe perpendiculaire à un plan de l'ouverture délimitée par la portion de sphère creuse) d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extrémités des arcs respectifs, la largeur (W1) entre les deux extrémités du petit arc interne (11) allant de 0,01 à 8 m, de préférence de 0,02 20 à 6 lm en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extrémités du grand arc externe (21) allant de 0,05 à 10 m, de préférence de 0,06 à 8 lm en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0,015 à 8 m, de préférence de 0,03 à 6 lm en moyenne. 25 Les dimensions mentionnées ci-dessus sont obtenues en calculant la moyenne des dimensions de cent particules choisies sur une image obtenue au microscope électronique à balayage. Comme particules concaves sous forme de portions de sphères utilisables selon 30 l'invention, on peut citer par exemple : - les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 2,5 m, de hauteur 1,2 pm et d'épaisseur 150 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-506 par la société Takemoto Oil & Fat) ; 35 - les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 0,8 m, de hauteur 0,4 pm et d'épaisseur 130 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-515 par la société Takemoto Oil & Fat) ; - les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère 40 réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 7 m, de hauteur 3,5 lm et d'épaisseur 200 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-510 par la société Takemoto Oil & Fat). Ces particules ont pour nom INCI : Methylesilanol/silicate crosspolymer. Avantageusement, les particules concaves siliconées ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 5 m, notamment allant de 0,1 pm à 5 m, préférentiellement allant de 0,2 à 5 m, plus préférentiellement allant de 0,5 à 4 m, et de préférence encore allant de 0,5 à 3 m. i0 50 Ces particules permettent, outre la réduction voire l'élimination du toucher collant, l'optimisation des propriétés de glissant, d'étalement, et de confort de la composition selon l'invention. Les particules siliconées de forme annulaire sont de préférence choisies parmi celles décrites et synthétisées dans la demande US-A-2006/0089478. Elles présentent un diamètre moyen extérieur de 0,05 à 15 pm et un diamètre moyen intérieur de 001 à 10 m; la différence entre le diamètre moyen extérieur et le diamètre moyen intérieur étant de 0,04 à 5 m. Elles présentent un réseau polysiloxane comprenant des unités siloxane de formule (1), (2) (3) (4) (5) et (6) SiO4/2 Si(OH)3/2 R, (SiO3/2 R2SiO3/2 R3SiO3/2 R4SiO3/2 dans lesquelles - R, et R3 désignent des groupes hydrocarbonés non réactifs, notamment R, et R3 désignent des groupes alkyle, cycloalkyle, aryle, alkylaryle ou aralkyle, de préférence les groupes alkyles en C1-C3 notamment méthyle, éthyle, propyle, et préférentiellement un groupe méthyle, et R2 et R4 désignent chacun un groupe hydrocarboné choisi parmi les groupes acryloxy, methacryloxy, vinyle ou mercapto ; le rapport molaire unités siloxane de formule (1) / unités siloxane de formule (2), (3), (4), (5) et (6) étant de 20/80 à 50/50 ; le rapport molaire unités siloxane de formule (2), (3) et (4) / unités siloxane de formule (5) et (6) étant de 50/50 à 75/25; le rapport molaire unités siloxane de formule (3) et (5) / unités siloxane de formule (4) et (6) étant de 20/80 à 60/40. Comme groupe acryloxy, on peut citer un groupe 2-méthacryloxyéthyle, un groupe 3-acryloxypropyle. Comme groupe (méth)acryloxy, on peut citer un groupe 3-méthacryloxypropyle, un groupe 3-acryloxypropyle. Comme groupe mercaptoalkyle, on peut citer un groupe mercaptopropyle, mercaptoéthyle. Comme groupe vinyle, on peut citer les groupes allyle, isopropenyle, 2-45 methylallyle. Les particules concaves ou annulaires siliconées peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 à 15 % en poids, de préférence allant de 0,5 à 10 % en poids, et préférentiellement allant de 0,5 à 7,5 50 % en poids par rapport au poids total de la composition.40 Composés induisant un toucher collant Comme indiqué ci-dessus, on entend par composé induisant un toucher collant un composé qui introduit dans une composition à son taux d'usage, conduit à une augmentation du collant de la composition d'au moins 20%, mesurée selon la méthode indiquée ci-dessus. La composition peut contenir un ou plusieurs composés induisant un toucher collant. Ces composés peuvent être notamment : - des actifs tels que l'urée et ses dérivés hydroxylés comme les composés de formule (V) suivante : R1~ /R4 N-CO-N R2~ R3 dans laquelle : 20 R1, R2, R3 et R4 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyles, où au moins un des radicaux R1 à R4 représente un groupe hydroxyalkyle, ainsi que leurs sels, leurs solvats, et leurs isomères, et plus particulièrement le N-(2-hydroxyéthyl)-urée 25 disponible dans le commerce, à 50 % en poids dans l'eau, auprès de la société National Starch sous la dénomination commerciale Hydrovance ; le pentaérythritol et ses dérivés hydrosolubles, la Vitamine E et ses esters tels que l'acétate de Vitamine E, notamment quand ces composés sont à des concentrations allant de 1 à 40 % du poids total de la composition ; 30 -Des polyols, notamment les polyols utilisés comme solvants pour solubiliser ou stabiliser des actifs. Comme polyols, on peut citer en particulier la glycérine ; les alkylènes glycols et les polyalkylènes glycols tels que le dipropylène glycol, le butylène glycol, l'isoprène glycol, le pentylène glycol ; le sorbitol, notamment quand ces polyols sont à des concentrations allant de 1 à 40 % et surtout de 5 à 35 40 % du poids total de la composition ; - les polymères gélifiants tels que les polymères polycarboxyvinyliques comme ceux commercialisés sous les dénominations Carbopol (nom INCI : carbomer) et Pemulen (nom INCI : Copolymère acrylate/C10-C30-alkylacrylate) par la société Goldschmidt ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2- 40 méthylpropane sulfonique (AMPS) éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme par exemple les copolymères vendus sous les noms Sepigel 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic ; le poly(acide 2- 45 acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale Hostacerin AMPS (nom INCI : ammoniumpolyacryldimethyltauramide) ; les dérivés cellulosiques tels que 15 (V) 2902654 Il l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ; la polyvinylpyrrolidone, notamment quand ces polymères sont à des concentrations allant de 0,05 à 10 % du poids total de la composition, plus particulièrement de 0,1 à 5 % du poids total de la composition. 5 - les cires, naturelles ou synthétiques, telles que la cire d'abeille, la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire microcristalline, l'ozokérite, la cire de polyéthylène, la cire de jojoba hydrogénée, le beurre de palme, les coco-glycérides hydrogénés, la cire de son de riz, la cire de sumac, le stéaryl de stéarate, l'octacosanyl stéarate, la cire de cérésine, la cire de silicone, la cire io d'orange, ainsi que les alcools gras et acides gras de C12 à C30 ; notamment quand ces composés sont présents en des concentrations allant de 0,5 à 20% du poids total de la composition ; - et leurs mélanges. Les concentrations indiquées ci-dessus peuvent varier selon le ou les composés à effet collant présents dans la composition, et la concentration totale de ces composés. Actifs Comme actifs susceptibles de devoir être solubilisés ou stabilisés, on peut citer en particulier tout actif nécessitant la présence de polyols tels que la glycérine et les glycols, par exemple : - la vitamine B3, encore appelée vitamine PP, sous ses différentes formes, notamment la niacinamide, l'acide nicotinique ou niacine, l'alcool nicotinyle, l'acide nicotinurique et l'acide niconityl hydroxamique, et ses dérivés, notamment les esters de l'acide nicotinique, tels que le nicotinate de tocophérol ; - l'adénosine et ses dérivés, - la Vitamine C et ses dérivés, notamment ses esters, - les 3-hydroxyacides tels que l'acide salicylique et ses dérivés alcoylés. Ces actifs peuvent être présents en une quantité allant par exemple de 0,01 à 15 % en poids et de préférence de 0,01 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Agents mouillants Selon une forme particulièrement préféré de l'invention, les compositions de l'invention comprennent en plus au moins un agent mouillant. Par agent mouillant , on entend tout composé qui, introduit en solution aqueuse à 0,05 % en poids, permet de réduire la tension superficielle de l'eau à une valeur inférieure à 35 mN/m, et de préférence inférieure à 30 mN/m. Les agents mouillants conformes à l'invention sont choisis de préférence parmi les silicones hydrosolubles comportant au moins un groupement polyoxyalkyléné monovalent terminal ou pendant et qui, introduits à 0,05% en poids dans une solution aqueuse, sont susceptibles de réduire la tension superficielle de l'eau à une valeur inférieure à 35 mN/m, et de préférence inférieure à 30 mN/m. 35 Les agents mouillants conformes à l'invention sont choisis plus préférentiellement parmi les silicones hydrosolubles comportant au moins un groupement polyoxyalkyléné de formule générale (a) suivante R23SiO(R22SiO)p(R2PESiO)gSIR23 (a) dans laquelle - les radicaux R2, identiques ou différents, désignent un radical hydrocarboné monovalent choisis parmi les radicaux alkyles, aryles et aralkyles ayant au plus 10 atomes de carbone ; certains des radicaux R2 peuvent également contenir en plus un groupe ethylcyclohexylenemonoxyde de formule C2H4 O et sont en faible proportion dans la chaîne polysiloxane ; - p varie de 0 à 150, de préférence de 0 à 100 et plus préférentiellement de 0 à 30 , - q varie de 1 à 12, de préférence de 1 à 10 et plus préférentiellement de 1 à 8. - le groupe polyéther PE a la formule (b) suivante -CXH2x(OC2H4)Y(OC3H6)ZOR3 (b) dans laquelle : x varie de 1 à 8 et de préférence varie de 2 à 4 et plus préférentiellement est égal à 3; y est supérieur à 0 z est supérieur ou égal à 0 ; les valeurs de y et z sont tels que le poids moléculaire total de la portion polyoxyalkylénée du groupe polyéther E varie de 200 à 10.000 et plus préférentiellement de 350 à 4000 ; R3 désigne hydrogène, un groupe alkyle en C1-C8 ou un groupe acyle en C2-C8. Il est à noter que lorsque z est différent de 0, les unités polyoxyéthylène et polyoxypropylène peuvent être distribuées de manière aléatoire le long de la chaîne polyéther PE ou répartis en blocs ou bien à la fois répartis en blocs et de manière aléatoire. De préférence, les radicaux R2 sont choisis parmi les groupements méthyle, éthyle, butyle, hexyle, phenyle et benzyle. Et plus particulièrement, les radicaux R2 sont choisis parmi les alkyles en C1-C4 et encore plus particulièrement désignent le radical méthyle. 40 De préférence, les radicaux R3 sont choisis parmi les alkyles en C1-C4 et encore plus particulièrement désignent le radical méthyle. Le nombre d'unités d'oxyéthylène du groupe E doit être suffisant pour produire 45 un point de turbidité dans l'eau entre 25 et 90 C et plus préférentiellement de 40 à 70 C. Les silicones hydrosolubles de formule (a) peuvent être obtenues selon le procédé décrit dans le document US-A-4,847398. Parmi les silicones hydrosolubles de formule (a), on utilise de préférence celles de formule (a') suivante : McSiO(MeSiO)p(MePESiO)gSlMe3 (a') où Me désigne le radical méthyle ; PE désigne : -(CH2)3O(OC2H4)Y(OC3H6)ZOR3 (b') où x, z et z ont les mêmes valeurs indiquées ci-dessus et R3 désigne hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4. et plus particulièrement le radical méthyle Comme autre famille de silicones hydrosolubles utilisables selon l'invention, on peut citer les silicones ramifiées de formule (c) suivante : (MeSiO)g_2[SiOMe2)p/q OP E]q (c) où p et q ont les mêmes valeurs indiquées ci-dessus dans la formule (a) ; Me signifie méthyle ;PE désigne le groupe de formule (d) suivante : -(OC2H4)Y(OC3H6)zR3 (d) où y et z ont les mêmes valeurs indiquées ci-dessus dans la formule (b) et R3 désigne un groupe alkyle en C1-C4. et plus particulièrement le radical méthyle. De telles silicones sont par exemple vendues par la société OSI sous les dénominations commerciales Silwet L-720 , Silwet L-7002 , Silwet L-7600 Silwet L-7604 , Silwet L-7605 , Silwet L-7607 , Silwet 1614, Silwet L-7657 , Silwet L-7200 , Silwet L7230, Silsoft 305, Silsoft 820, Silsoft 880 ou encore par la société Goldschmidt sous les dénominations commerciales Tego wet 260, Tegowet 500, Tegowet 505 et Tegowet 510 . Le tableau suivant rassemble des valeurs de tensions superficielles à 25 C de solutions aqueuses comprenant 0,05% (en poids) de différents agents mouillants. Agent mouillant Tension superficielle à 0,05% dans l'eau (mN/m), 25 C Tegowet 500 33 Tegowet 510 29 Silsoft 880 26 Silsoft 305 21 Selon l'invention, le ou les agents mouillants, lorsqu'ils sont présents, peuvent l'être à des concentrations allant de 0,01 à 10 % en poids, de préférence de 0,05 à 5 % en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Agents dispersants Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition de l'invention contient en outre au moins un agent dispersant. On entend par agent dispersant , tout composé permettant une parfaite dispersion dans l'eau des particules utilisées dans la composition de la présente demande. Par parfaite dispersion , on entend que les particules se dispersent dans l'eau, sans former d'amas à la surface, et en se répartissant de manière homogène. Du fait que la surface des particules est un peu lipophile, il peut être avantageux d'ajouter un agent dispersant qui va faciliter la dispersion des particules, notamment lorsque la composition est une émulsion très fluide, voire une lotion aqueuse. De préférence, les agents dispersants sont choisis parmi l'alcool polyvinylique et les copolymères blocs d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène. Les copolymères blocs d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène peuvent être choisis en particulier parmi les poloxamers, et notamment parmi le Poloxamer 231 tel que le produit commercialisé par la société BASF sous la dénomination Pluronic L81 ; le Poloxamer 282 tel que le produit commercialisé par la société BASF sous la dénomination Pluronic L92 ; et le Poloxamer 124 tel que le produit commercialisé par la société BASF sous la dénomination Pluronic L44. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques habituellement utilisés dans les domaines cosmétique et dermatologique, notamment sous forme de gels aqueux, de lotions, d'émulsions qui peuvent être eau-dans-huile (E/H), eau-dans-silicone (E/Si), huile-dans-eau (H/E), eau-dans-huile-dans eau (E/H/E) ou huile-dans-eau-dans-huile (H/E/H). Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. En outre, les compositions selon l'invention se présentent sous forme souple par opposition à la forme solide, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas solides. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement sous forme d'aérosol. Quand la composition selon l'invention comporte une phase huileuse, notamment quand elle est sous forme d'émulsion, la phase huileuse contient de préférence au moins une huile, notamment une huile physiologiquement acceptable. Elle peut contenir en outre d'autres corps gras. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des 5o acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité; -les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'isocétyle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de Parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphénylsiloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. On entend par huile hydrocarbonée dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou alcool. Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les cires comme la lanoline, la cire d'abeille, la cire de Carnauba ou de Candellila, les cires de paraffine, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène, les cires de Fischer-Tropsch ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-C1-4-alkyldimethicone et la trifluoropropyldimethicone. Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant la phase continue de l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). Quand l'émulsion est multiple, elle comporte généralement un émulsionnant dans l'émulsion io primaire et un émulsionnant dans la phase externe dans laquelle est introduite l'émulsion primaire. Comme émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitan, de glycérol ou de 15 sucres ; les tensioactifs siliconés comme les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous les dénominations DC 5225 C et DC 3225 C par la société Dow Corning, et comme les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow 20 Corning, le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de Polyglyceryl-4 isostearate/Cetyl dimethicone copolyol/Hexyl laurate vendu sous la dénomination Abil WE 09R par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs coémulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le 25 groupe comprenant les esters d'acide gras à chaîne ramifiée et de polyol, et notamment les esters d'acide gras à chaîne ramifiée et de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple l'isostéarate de polyglycéryle, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt, l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination 30 Arlacel 987 par la société BASF, l'isostéarate de sorbitan et de glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Comme émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions H/E, on 35 peut citer par exemple les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de polyols oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés), et par exemple les stéarates de polyéthylène glycol comme le stéarate de PEG-100, le stéarate de PEG-50 et le stéarate de PEG-40 ; et leurs mélanges tels que le mélange de mono-stéarate de glycéryle et de stéarate de 40 polyéthylène glycol (100 0E) commercialisé sous la dénomination SIMULSOL 165 par la société SEPPIC ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés comprenant par exemple de 20 à 100 0E, et par exemple ceux commercialisés sous les dénominations commerciales Tween 20 (nom INCI : Polysorbate 20), Tween 60 (nom INCI : Polysorbate 60) ou Tween 61 (nom INCI : Polysorbate 61) 45 par la société Ubiqema ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose et le distéarate de sucrose (nom INCI : sucrose distearate) comme le produit commercialisé sous les dénominations Crodesta F10, F-20, F-50, F-70, F110 et F-140 par la société Croda ; et les mélanges de ces émulsionnants comme par 5o exemple le mélange de stéarate de glycéryle et de stéarate de PEG-100, commercialisé sous la dénomination Arlacel 165 par la société Uniqema. On peut aussi incorporer des tensioactifs anioniques tels que les dérivés d'aminoacides comme le sel disodique d'acide N-stéaroyl L-glutamique (nom INCI : Disodium Stearoyl glutamate) commercialisé sous la dénomination Amisoft HS-21 par la société Ajinomoto. On peut ajouter à ces émulsionnants, des co-émulsionnants tels que par exemple les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétéarylique), l'octyl io dodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol ou l'alcool oléique. On peut aussi préparer des émulsions sans tensioactifs émulsionnants ou en contenant moins de 0,5 % du poids total de la composition, en utilisant des 15 composés appropriés, par exemple les polymères ayant des propriétés émulsionnantes tels que les polymères commercialisés sous les dénominations Carbopol 1342 et Pemulen par la société Noveon ; ou les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane 20 sulfonique) commercialisé par la société CLARIANT sous la dénomination Hostacerin AMPS (nom INCI : ammonium polyacryldimethyltauramide) ou comme le polymère en émulsion commercialisé sous la dénomination Sepigel 305 par la société Seppic (nom INCI : Polyacrylamide / C13-C14 isoparaffine / laureth-7) ; les particules de polymères ioniques ou non ioniques, plus 25 particulièrement des particules de polymère anionique comme notamment les polymères d'acide isophtalique ou d'acide sulfoisophtalique, et en particulier les copolymères de phtalate / sulfoisophtalate / glycol (par exemple diéthylèneglycol / Phtalate / isophtalate/1,4-cyclohexane-diméthanol (nom INCI : Diglycol/ CHDM/I sophtalates/ SIP Copolymer) vendus sous les dénominations Eastman AQ 30 polymer (AQ35S, AQ38S, AQ55S, AQ48 Ultra) par la société Eastman Chemical. On peut aussi préparer des émulsions sans émulsionnants, stabilisées par des particules siliconées ou des particules d'oxyde métallique tels que TiO2 ou autres, enrobées ou non. 35 De façon connue, la composition de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique ou dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs (par exemple phenoxyethanol, et parabens), les antimicrobiens 40 comme le caprylyl glycol, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les sels. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la 45 phase grasse ou dans la phase aqueuse. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels additifs à ajouter à la composition selon l'invention et leurs quantités, de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme liquide (par exemple lotions) ou sous forme de crèmes plus ou moins fluides. Elles peuvent être utilisées pour toute application cosmétique ou dermatologique, notamment pour le soin et le maquillage,de la peau, aussi bien du visage que du corps humain y compris le cuir chevelu, et des muqueuses, et plus particulièrement comme produit de soin de la peau, et plus particulièrement comme produit anti-âge (ou anti-vieillissement), comme produit dépigmentant, comme produit hydratant, comme produit amincissant, ou comme produit de maquillage, plus particulièrement comme fond de teint (fonds de teint fluides ou crémeux). Aussi, la présente invention porte encore sur l'utilisation cosmétique de la is composition telle que définie ci-dessus, pour le soin et/ou le maquillage de la peau et des muqueuses. Elle a encore pour objet, un procédé cosmétique de traitement de la peau, consistant à appliquer sur la peau, une composition telle que définie ci-dessus. 20 Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les quantités sont exprimées en pourcentage en poids de matière première. Les composés des compositions selon l'invention sont, selon le cas, cités en noms chimiques ou en noms INCI (International Cosmetic 25 Ingredient). Exemple 1 et exemple comparatif Phase Composition Exemple Exemple 1 selon comparatif l'invention A Eau distillée 28 28 Conservateurs 0.5 0.5 Glycérine 8 8 Carbomer 0.2 0.2 Triéthanolamine 0.53 0.53 B Distéarate de sucrose 2.64 2.64 (Crodesta F50) Polysorbate 61 (Tween 61) 1.76 1.76 Disodium Stearoyl glutamate 0.5 0.5 Acide stéarique 1.32 1.32 Huile de Parleam 2.5 2.5 Stéarate d'isocétyle 2 2 vaseline 1.5 1.5 Cire d'abeille 0.2 0.2 Alcool stéarylique 1.21 1.21 cyclométhicone 3 3 Huile d'amande d'abricot 7 7 Huile de beurre de karité 5 5 C Eau Qsp 100 % Qsp 100 0/0 Takemoto NLK 506 0 5% Pour les deux exemples, on a préparé la phase A à 70 C et la phase B également à 70 C, et on a introduit la phase A dans la phase B, sous très vive agitation au rotor stator (Moritz par exemple). Après 30 minutes d'homogénéisation, la phase C a été alors ajoutée au mélange. Après retour à température ambiante, on a obtenu une dispersion fine et homogène. Mesure du toucher collant : On a mesuré le collant selon le protocole suivant : L'échantillon a été étalé au tire-film sur une plaque de verre de telle manière que e = 50 lm (e étant l'épaisseur du film). On a séché les plaques pendant une heure en boite à gants à 32 C et sous 40 % d'humidité, avant de faire la mesure. Puis on a réalisé les mesures à l'aide du texturomètre TA-XT2i de la société TA Instruments. Pour ce faire, on a amené un cylindre recouvert d'une rondelle de Bioskin de 15 mm de diamètre (1.77 cm2) au contact du film à évaluer à la vitesse de 1 mm/s. Une force équivalant à 400 g (226 g/cm2) a été appliquée pendant 10 secondes, puis la rondelle de Bioskin a été retirée à une vitesse de 10 mm/s à l'aide d'un bras appliquant une force permettant de retirer le film, qui est la force maximale au retrait, Fmax. 19 Le paramètre relevé est cette force maximale au retrait, nommée Finax . On a effectué deux plaques par produit et 3 mesures par plaque. La Fmax indiquée dans le tableau est la moyenne des mesures. Exemple comparatif Exemple selon l'invention Fmax (g) 371 99 écart type 46 28 Ce test montre qu'il faut une force beaucoup plus importante pour l'exemple comparatif, ce qui montre que cet exemple est plus collant et que donc, l'exemple de l'invention est significativement moins collant que la composition ne contenant pas les particules utilisées selon l'invention. i0 Exemple 2 : Lotion (Emulsion H/E) Phase Composition Exemple selon l'invention A Eau distillée 28 Conservateurs 0.5 Glycérine 5 Butylène glycol 4 Vitamine B3 0.2 Carbomer 0.2 Triéthanolamine 0.53 B Distéarate de sucrose (Crodesta 1.32 F50) Polysorbate 61 (Tween 61) 0.88 Disodium Stearoyl glutamate 0.25 Acide stéarique 0.5 Huile de Parleam 1 Stéarate d'isocetyle 2 Alcool stéarylique 0.2 cyclométhicone 3 Isononyl isononanoate 3 Huile de beurre de karité 3 C Eau Qsp 100 0/0 Silsoft 880 0.2 Takemoto NLK 506 3 La phase C est ajoutée à la dispersion préparée selon le même procédé que 15 l'exemple précédent. On obtient un fluide non collant malgré le taux élevé de polyols (9%) dans la composition | La présente invention se rapporte à une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable :a) au moins une phase aqueuse ;b) des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses ;c) au moins un composé induisant un toucher collant, présent en une quantité suffisante pour induire cet effet collant.Grâce à la présence des particules de matériau siliconé, le toucher collant est éliminé, et la composition a des propriétés cosmétiques améliorées. | 1. Composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins une phase aqueuse ; b) des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses ; c) au moins un composé induisant un toucher collant, présent en une quantité suffisante pour induire ce toucher collant. io 2. Composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins une phase aqueuse ; b) des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses ; c) au moins un actif solubilisé ou stabilisé dans au moins un solvant ; 15 d) ledit ou les dits solvants étant présents en une quantité suffisante pour induire un toucher collant. 3. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'actif est choisi parmi la vitamine B3, la vitamine C et leurs mélanges. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules concaves de matériau siliconé ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 10 m. 25 5. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les particules concaves de matériau siliconé ont un diamètre moyen allant de 0,1 pm à 8 m, 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que les particules concaves de matériau siliconé sont sous forme de portions de sphères creuses ayant une section transversale en forme de fer à cheval ou d'arceau. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 35 caractérisée en ce que le matériau siliconé est un polysiloxane réticulé de structure tridimensionnelle comprenant, ou constitué de, des motifs de formule (I) : SiO2 et de formule (Il) : R'SiO1,5 dans lesquelles R1 désigne un groupe organique ayant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium. 40 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que R1 est un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe phényle. 9. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que R1 45 est un groupe méthyle. 10. Composition selon la 7, caractérisée en ce que R1 est choisi parmi les groupe époxy, (méth)acryloxy, alkényle, mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, glycéroxy, uréido, cyano. 20 50 11. Composition selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisée en ce que le matériau siliconé comprend les motifs (I) et (Il) selon un rapport molaire motif (I) / motif (Il) allant de 30/70 à 50/50, de préférence allant de 35/65 à 45/55 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules concaves en matériau siliconé sont susceptibles d'être obtenues selon un procédé comprenant : (a) l'introduction dans un milieu aqueux, en présence d'au moins un catalyseur io d'hydrolyse, et éventuellement d'au moins un tensioactif, d'un composé (III) de formule SiX4 et d'un composé (IV) de formule RSiY3, où X et Y désignent indépendamment l'un de l'autre un groupe alcoxy en C1-C4, un groupe alcoxyéthoxy renfermant un groupement alcoxy en C1-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant des groupements alkyle en C1-C4, 15 un groupe hydroxyle, un atome d'halogène ou un atome d'hydrogène, et R désigne un groupe organique comportant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium ; et (b) la mise en contact du mélange résultant de l'étape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymérisation et éventuellement 20 au moins un tensioactif, à une température comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. 13. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que dans l'étape (a), le rapport molaire du composé (III) au composé (IV) va de 30/70 à 25 50/50. 14. Composition selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que le rapport en poids de l'eau sur le total des composés (III) et (IV) va de 10/90 à 70/30 dans l'étape (a). 15. Composition selon la 12, caractérisée en ce que R est un groupe alkyle en C1-C4, ou un groupe phényle. 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que R est 35 un groupe méthyle. 17. Composition selon la 12, caractérisée en ce que R est choisi parmi les groupes époxy, (méth)acryloxy, alkényle, mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, glycéroxy, uréido, cyano. 40 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules concaves sont formées d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extrémités des arcs respectifs, la largeur (W1) entre les deux extrémités du petit 45 arc interne (11) allant de 0,01 à 8 m, de préférence de 0,02 à 6 lm en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extrémités du grand arc externe (21) allant de 0,05 à 10 m, de préférence de 0,06 à 8 lm en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0,015 à 8 m, de préférence de 0,03 à 6 lm en moyenne. 30 50 5 19. Composition selon la 1, caractérisée en ce que les particules de forme annulaire présentent un diamètre moyen extérieur de 0,05 à 15 pm et un diamètre moyen intérieur de 001 à 10 m; la différence entre le diamètre moyen extérieur et le diamètre moyen intérieur étant de 0,04 à 5 m. 20. Composition selon la précédente, présentent un réseau polysiloxane comprenant des unités siloxane de formule (1), (2) (3) (4) (5) et (6) SiO4/2 10 Si(OH)3/2 R1(SiO3/2 R2SiO3/2 R3SiO3/2 R4SiO3/2 15 dans lesquelles R1 et R3 désignent des groupes alkyle, cycloalkyle, aryle, alkylaryle ou aralkyle, et R2 et R4 désignent chacun un groupe hydrocarboné choisi parmi les groupes acryloxy, methacryloxy, vinyle ou mercapto ; le rapport molaire unités siloxane de formule (1) / unités siloxane de formule (2), 20 (3), (4), (5) et (6) étant de 20/80 à 50/50 ; le rapport molaire unités siloxane de formule (2), (3) et (4) / unités siloxane de formule 5) et (6) étant de 50/50 à 75/25; le rapport molaire unités siloxane de formule (3) et (5) / unités siloxane de formule (4) et (6) étant de 20/80 à 60/40. 25 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules concaves ou annulaires sont présentes en une teneur allant de 0,1 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé induisant un toucher collant est choisi parmi les actifs, les polyols, les polymères gélifiants, les cires et leurs mélanges. 35 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé induisant un toucher collant est choisi parmi l'urée et ses dérivés hydroxylés, le pentaérythritol et ses dérivés hydrosolubles, la glycérine, les alkylènes glycols et polyalkylènes glycols, le sorbitol, les polymères polycarboxyvinyliques, les polymères et copolymères d'acide 2- 40 acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, les dérivés cellulosiques; les polysaccharides, la polyvinylpyrrolidone, et leurs mélanges. 24. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des précédentes, pour le soin et/ou le maquillage de la peau et des 45 muqueuses. 25. Procédé cosmétique de traitement de la peau, consistant à appliquer sur la peau, une composition selon l'une quelconque des 1 à 23. 30 26. Procédé pour éliminer le toucher collant d'une composition cosmétique et/ou dermatologique contenant des composés induisant un toucher collant présents en une quantité suffisante pour induire ce toucher collant, consistant à introduire dans la composition des particules concaves ou annulaires de matériau siliconé.5 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/89,A61K 8/67,A61K 8/72,A61Q 1/00 |
FR2896056 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN CURSEUR SANS FIL | 20,070,713 | La présente invention concerne un dispositif de commande d'un curseur sans fil, et plus particulièrement un dispositif de commande d'un curseur sans fil pour une utilisation avec un système informatique. De nos jours, les souris, les claviers ou les caméras réseaux sont devenus des dispositifs périphériques essentiels des systèmes informatiques. Comme il est connu, lorsque le dispositif périphérique câblé est utilisé, la liaison par câble, peu pratique, pose problème parce qu'un câble de signal supplémentaire est employé pour raccorder l'ordinateur au dispositif périphérique. De plus, il est difficile de stocker le câble de signal. En comparaison avec la technologie périphérique câblée, le dispositif périphérique sans fil est plus convivial. Avec le développement croissant de ces dispositifs périphériques, les technologies de communication sans fil ont connu une forte croissance et gagnent rapidement en popularité. Parmi ces dispositifs périphériques sans fil, la souris sans fil et le clavier sans fil servent communément de dispositifs d'entrée dans l'industrie. Prenez une souris sans fil par exemple. Au lieu d'utiliser le câble de signal, lorsque la souris sans fil est en fonctionnement, un récepteur de signal sans fil correspondant est utilisé pour recevoir le signal sans fil émis par la souris sans fil. Le récepteur de signal sans fil est raccordé au port du bus en série 2 universel (USB : Universal Serial Bus) de l'ordinateur hôte. Par conséquent, les signaux générés à partir de la souris sans fil peuvent être transmis à l'ordinateur hôte via le récepteur de signal sans fil. Bien que cette souris sans fil soit pratique parce qu'aucun câble de signal n'est requis, cette souris sans fil présente encore plusieurs inconvénients. Par exemple, lorsque la souris sans fil est en fonctionnement, un récepteur de signal sans fil correspondant est nécessaire. Dans le cas où cette souris sans fil est utilisée à d'autres endroits, l'utilisateur doit transporter le récepteur de signal sans fil correspondant en même temps. Autrement dit, si la souris sans fil et le récepteur de signal sans fil sont stockés séparément, la probabilité de perdre soit la souris sans fil soit le récepteur de signal sans fil est plus élevée. Dans cette circonstance, la souris sans fil ne peut pas fonctionner normalement. Dans le but de résoudre un tel problème, une structure de stockage d'un récepteur de signal sans fil est décrite dans le brevet taïwanais n M270432, et dont les contenus sont intégrés ici par référence. En référence à la figure 1, la structure de stockage décrite dans le brevet taïwanais n M270432 est illustrée. La souris sans fil 1 est stockée à l'intérieur d'une partie de stockage 11 dans la surface inférieure de celle-ci. Le récepteur de signal sans fil 2, pour une utilisation avec la souris sans fil 1, comprend une partie de poignée 21 correspondant à une structure d'indentation 21 à proximité de la sortie de la partie de stockage 11. La partie de poignée 21 peut 3 faciliter l'extraction par l'utilisateur du récepteur de signal sans fil 2 de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1. Pour stocker le récepteur de signal sans fil 2, le récepteur de signal sans fil 2 est ajusté avec serrage à l'intérieur de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1. Autrement. dit, la dimension du récepteur de signal sans fil 2 correspond considérablement à la partie de stockage 11. Puisque les forces de frottement entre le récepteur de signal sans fil 2 et la partie de stockage 11 sont équilibrées, le récepteur de signal sans fil 2 peut être fixé solidement à l'intérieur de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1 de façon à stocker efficacement le récepteur de signal sans fil 2. Malheureusement, si l'opération de retrait du récepteur de signal sans fil 2 de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1 ou d'insertion de celui-ci à l'intérieur de celle-ci, est effectuée de manière répétée pendant une longue période, le récepteur de signal sans fil 2 peut ne plus être ajusté avec serrage à l'intérieur de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1. Par conséquent, le récepteur de signal sans fil 2 a de fortes chances de se desserrer ou de tomber parce que le récepteur de signal sans fil 2 n'est pas fixé solidement à l'intérieur de la partie de stockage 11 de la souris sans fil 1. Dans cette circonstance, le dispositif de stockage de la souris sans fil pose problème et n'est pas convivial. Etant donné les inconvénients décrits ci-dessus qui résultent de l'art antérieur, le demandeur continue inlassablement de travailler à développer un dispositif 4 de contrôle d'un curseur sans fil selon la présente invention à travers une expérience et une recherche approfondies. Un objet de la présente invention est de fournir 5 un dispositif de commande d'un curseur sans fil pour une utilisation avec un système informatique. Selon un aspect de la présente invention, le dispositif de commande d'un curseur sans fil comprend un corps principal, un récepteur de signal sans fil, 10 une partie de stockage et patin élastique. Le corps principal génère un signal sans fil pour contrôler un curseur du système informatique. Le récepteur de signal sans fil est permutable pour être raccordé de manière électrique au système informatique afin de recevoir le 15 signal sans fil. La partie de stockage est disposée dans le corps principal afin de loger le récepteur de signal sans fil. Le patin élastique est en prise avec les côtés bilatéraux de la partie de stockage, et déformé pour générer une force de rétablissement 20 lorsque le récepteur de signal sans fil est inséré à l'intérieur de la partie de stockage. Le patin élastique est soutenu contre le récepteur da signal sans fil selon la force de rétablissement. Dans un mode de réalisation, le corps principal 25 est un corps principal d'une souris sans fil, et le système informatique est choisi à partir de l'un parmi un ordinateur personnel et un ordinateur bloc-notes. Dans un mode de réalisation, la partie de stockage comprend une première structure d'indentation et une 30 deuxième structure d'indentation dans le côté bilatéral de celle-ci qui doivent être en prise avec le patin élastique. Dans un mode de réalisation, le patin élastique comprend un premier atténuateur semi-cylindrique 5 élastique et un second atténuateur semi-cylindrique élastique qui doivent être soutenus contre le récepteur de signal sans fil lorsque le récepteur de signal sans fil est stocké à l'intérieur de la partie de stockage. Dans un mode de réalisation, le premier patin semi-cylindrique élastique et le second patin semicylindrique élastique sont intégrés respectivement à l'intérieur de la première structure d'indentation et de la deuxième structure d'indentation, et ont une première structure de tranchée et une seconde structure de tranchée en prise avec les bords bilatéraux d'une plaque inférieure de la partie de stockage. Dans un mode de réalisation, le récepteur de signal sans fil comprend en outre une première entaille et une seconde entaille qui doivent être en prise avec le premier patin semi-cylindrique élastique et le second patin semi-cylindrique élastique du patin élastique. Dans un mode de réalisation, la partie de stockage comprend en outre une troisième structure d'indentation afin de loger un connecteur de bus en série universel du récepteur de signal sans fil dans celle-ci, facilitant ainsi le positionnement du récepteur de signal sans fil à l'intérieur de la partie de stockage. Dans un mode de réalisation, le dispositif de commande d'un curseur sans fil comprend en outre une unité d'interrupteur de puissance en communication avec 6 la troisième structure d'indentation de la partie de stockage, dans lequel le dispositif de contrôle d'un curseur sans fil est mis hors tension lorsque le récepteur de signal sans fil est stocké à l'intérieur de la partie de stockage et que le connecteur de bus en série universel du récepteur de signal sans fil touche l'unité d'interrupteur de puissance. Dans un mode de réalisation, le récepteur de signal sans fil est stocké à l'intérieur de 1a partie de stockage par une approche d'abaissement, et le premier patin semi-cylindrique élastique et -_e second patin semi-cylindrique élastique du patin élastique sont soutenus contre le récepteur de signal sans fil après que le patin élastique est mis en prise à l'intérieur de la partie de stockage. Dans un mode de réalisation, la longueur de la partie de stockage est légèrement supérieure à celle du récepteur de signal sans fil, et la partie de stockage a un plan incliné afin de faciliter le stockage du récepteur de signal sans fil à l'intérieur de la partie de stockage de façon coulissante, de sorte que le premier patin semi-cylindrique élastique et le second patin semi-cylindrique élastique du patin élastique sont soutenus contre le récepteur de signal sans fil. L'homme du métier verra plus facilement les objets et avantages ci-dessus de la présente invention après la revue de la description détaillée suivante et des dessins en annexe, sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'une souris 30 sans fil ayant une structure de stockage selon l'art antérieur ; 7 la figure 2(a) est une vue éclatée d'un dispositif de commande d'un curseur sans fil selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 2(b) est une vue schématique illustrant que le patin élastique est couplé à la partie de stockage selon le premier mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 2(c) est une vue schématique du patin élastique utilisé dans la présente invention ; la figure 2(d) est une vue schématique illustrant que le récepteur de signal sans fil est complètement logé à l'intérieur de la partie de stockage selon le premier mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 3(a) est une vue éclatée d'un dispositif de commande d'un curseur sans fil selon un second mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 3(b) est une vue schématique illustrant que le récepteur de signal sans fil est complètement logé à l'intérieur de la partie de stockage selon le second mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 3(c) est une vue schématique en coupe transversale illustrant l'emplacement de l'unité d'interrupteur de puissance dans la souris sans fil ; et les figures 4(a) et 4(b) sont des vues schématiques illustrant deux approches d'insertion du récepteur de signal sans fil à l'intérieur de la parie de stockage. 8 En référence à la figure 2(a), une vue éclatée d'un dispositif de commande d'un curseur sans fil selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention est illustrée. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de commande d'un curseur sans fil est une souris sans fil 3 applicable à un ordinateur personnel ou à un ordinateur bloc-notes. La souris sans fil 3 représentée sur la figure 2(a) comprend un corps principal 30, un récepteur de signal sans fil 31, une partie de stockage 32 et un patin élastique 33. Lorsque le récepteur de signal sans fil 31 est branché ou permuté dans un port USB (non représenté) d'un ordinateur hôte, les signaux générés à partir du corps principal 30 peuvent être transmis à l'ordinateur hôte via le récepteur de signal sans fil 31. Selon certaines caractéristiques majeures de la présente invention, la partie de stockage 32 et le patin élastique 33 sont utilisés afin de stocker le récepteur de signal sans fil 31 et de faciliter la fixation du récepteur de signal sans fil 31, respectivement. On illustrera le principe de fonctionnement de la présente invention comme suit plus en détail. La figure 2(b), qui est une vue schématique illustrant que le patin élastique 33 est couplé à la partie de stockage 32. Une vue élargie du patin élastique 33 est illustrée sur la figure 2(c). La dimension du récepteur de signal sans fil 31 correspond à la partie de stockage 32. Comme représenté également sur les figures 2(a) et 2 (b) , la partie de stockage 32 comprend en outre une première structure d'indentation 321 et une deuxième structure 9 d'indentation 322 dans les parois latérales de celle-ci. Dans ce mode de réalisation, le patin élastique 33 comprend un premier patin semi-cylindrique élastique 331 et un second patin semi-cylindrique élastique 332. Le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 sont intégrés à l'intérieur de la première structure d'indentation 321 et de la deuxième structure d'indentation 322, respectivement. De plus, le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 ont une première structure de tranchée 3311 et une seconde structure de tranchée 3312 en prise avec les bords bilatéraux de la plaque inférieure 320 de la partie de stockage 32, respectivement. Le patin élastique 33 est déformé et compressé en réponse à une force externe, et retourne à sa forme d'origine grâce à une force de rétablissement générée à partir du patin élastique 33 compressé. De plus, grâce à la force de rétablissement générée à partir du patin élastique 33 compressé, le patin élastique 33 est fixé solidement à la partie de stockage 32 lorsque le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 du patin élastique 33 sont en prise avec la première structure d'indentation 321 et la deuxième structure d'indentation 322, respectivement. Après que le patin élastique 33 est fixé à la partie de stockage 32, le récepteur de signal sans fil 31 peut être logé à l'intérieur de la partie de stockage 32, comme cela est représenté sur la figure 2(d). Pendant que le récepteur de signal sans 10 fil 31 est inséré à l'intérieur de la partie de stockage 32, le récepteur de signal sans fil 31 sera soutenu contre le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 du patin élastique 33. Puisque le récepteur de signal sans fil 31 est supporté par le premier patin serai-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 du patin élastique 33, le récepteur de signal sans fil 31 est positionné solidement à l'intérieur de la partie de stockage 32 sans se desserrer ou tomber. Selon la caractéristique majeure de la présente invention, le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin semi-cylindrique élastique 332 de patin élastique 33 sont soutenus contre le récepteur de signal sans fil 31 après que le patin élastique 33 est fixé à la partie de stockage 32. Eventuellement, les côtés bilatéraux du récepteur de signal sans fil 31 peuvent comprendre une première entaille 311 et une seconde entaille 312 qui doivent être en prise avec le premier patin semi-cylindrique élastique 331 et le second patin serai-cylindrique élastique 332 du patin élastique 33, facilitant ainsi le positionnement de manière solide du récepteur de signal sans fil 31 à l'intérieur de la partie de stockage 32. Un mode de réalisation supplémentaire d'une souris sans fil est illustré sur la figure 3(a). Dans ce mode de réalisation, la souris sans fil 4 comme représenté sur la figure 3(a) comprend un corps principal 40, un récepteur de signal sans fil 41, une partie de 11 stockage 42 et un patin élastique 43. La partie de stockage 42 comprend une première structure d'indentation 421 et une deuxième structure d'indentation 422 sur les parois latérales de celle-ci. De plus, la partie de stockage 42 comprend une troisième structure d'indentation 423 au niveau du côté supérieur de celle-ci. De plus, le patin élastique 43 comprend un premier patin semi-cylindrique élastique 431 et un second patin semi-cylindrique élastique 432 en prise avec la première structure d'indentation 421 et la deuxième structure d'indentation 422 de la partie de stockage 42, respectivement. Après que le patin élastique 43 est fixé à la partie de stockage 42, le récepteur de signal sans fil 41 peut être logé à l'intérieur de la partie de stockage 42, comme cela est représenté sur la figure 3(b). De plus, pendant que le récepteur de signal sans fil 41 est inséré à l'intérieur de la partie de stockage 42, le récepteur de signal sans fil 41 sera soutenu contre le premier patin semicylindrique élastique 431 et le second patin semicylindrique élastique 432 du patin élastique 43. De plus, puisque le connecteur USB 410 au niveau de l'extrémité avant du récepteur de signal sans fil 41 est intégré à l'intérieur de la troisième structure d'indentation 423 de la partie de stockage 42, le récepteur de signal sans fil 41 sera pcsitionné solidement à l'intérieur de la partie de stockage 42. De plus, comme représenté sur la figure 3(c), la souris sans fil 4 comprend en outre une unité d'interrupteur de puissance 44, qui est disposée à l'intérieur du 12 corps principal 40 et en communication avec la troisième structure d'indentation 423 de la partie de stockage 42. Pendant l'opération d'insertion du récepteur de signal sans fil 41 à l'intérieur de la partie de stockage 42, le connecteur USB 410 du récepteur de signal sans fil 41 traverse la troisième structure d'indentation 423 et touche ensuite l'unité d'interrupteur de puissance 44. Une fois que le connecteur USB 410 du récepteur de signal sans fil 41 touche l'unité d'interrupteur de puissance 44, la souris sans fil 4 est automatiquement mise hors tension. Dans cette circonstance, aucune consommation de puissance de la souris sans fil 4 n'est rendue lorsque le récepteur de signal sans fil 41 est stocké à l'intérieur de la partie de stockage 42. A propos, certains principes de fonctionnement sont similaires à ceux décrits sur la figure 2, et ne vont pas être décrits de manière redondante ci-après. En référence aux figures 4(a) et 4(b), deux approches d'insertion du récepteur de signal sans fil 41 à l'intérieur de la partie de stockage 42 sont illustrées. Sur la figure 4(a), le récepteur de signal sans fil 41 est inséré à l'intérieur de la partie de stockage 42 par l'abaissement du récepteur de signal sans fil 41. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 4(b), puisque la partie de stockage 42 a un plan incliné 425 et que la longueur de la partie de stockage 42 est légèrement supérieure à celle du récepteur de signal sans fil 41, le récepteur de signal sans fil 41 peut être coulissé à l'intérieur de la partie de stockage 42 grâce au plan incliné 425. Par 13 conséquent, le récepteur de signal sans fil 41 peut être facilement stocké à l'intérieur de la partie de stockage 42 par l'approche d'abaissement ou de coulissement. A propos, un espace restant qui résulte lorsque le récepteur de signal sans fil 41 est stocké à l'intérieur de la partie de stockage 42 facilite l'extraction par l'utilisateur du récepteur de signal sans fil 41 de la partie de stockage 42. D'après la description ci-dessus, la partie de stockage et le patin élastique de la souris sans fil facilitent de manière coopérative le stockage et la fixation du récepteur de signal sans fil à l'antérieur de la partie de stockage. Le patin élastique est déformé en réponse à une force externe et retrouve sa forme d'origine grâce à une force de rétablissement générée à partir du patin élastique compressé. Par conséquent, même si l'opération de retrait du récepteur de signal sans fil de la partie de stockage ou d'insertion de celui-ci à l'intérieur de celle-ci, est effectuée de manière répétée pendant une longue période, le patin élastique est encore utile. L'utilisation du patin élastique est efficace pour surmonter l'inconvénient de l'art antérieur qui est de permettre au récepteur de signal sans fil d'être ajusté avec serrage à l'intérieur de la partie de stockage, de sorte que le récepteur de signal sans fil soit positionné solidement à l'intérieur de la partie de stockage sans se desserrer ou tomber. La présente invention est illustrée en référence à 30 une souris sans fil. Néanmoins, la présente invention peut être appliquée à d'autres dispositifs 14 périphériques sans fil d'ordinateurs ayant le corps principal et le récepteur de signal sans fil similaires à la souris sans fil de la présente invention, par exemple, un clavier sans fil ou une manette de jeu sans fil. Bien que l'invention ait été décrite en termes de ce qui est considéré actuellement comme étant le mode de réalisation le plus pratique et préféré entre tous, on comprendra que l'invention ne doit pas être limitée au mode de réalisation décrit. Au contraire, elle est destinée à couvrir différentes modifications et arrangements similaires compris dans l'esprit et la portée des revendications jointes auxquelles on doit accorder l'interprétation la plus large de façon à couvrir toutes modifications et structures similaires de ce type | L'invention concerne un dispositif de commande de curseur sans fil à utiliser avec un système informatique comprenant un corps principal (30), un récepteur de signal sans fil (31), une partie de stockage (32) et un patin élastique (33). Le corps (30) génère un signal sans fil pour contrôler un curseur du système. Le récepteur (31) est permutable pour être raccordé électriquement au système et recevoir le signal sans fil. La partie de stockage (32) est disposée dans le corps (30) pour loger le récepteur. Le patin (33) est en prise avec les côtés de la partie de stockage, et déformé pour générer une force de rétablissement lorsque le récepteur (31) est inséré dans la partie de stockage. Le patin (33) est soutenu contre le récepteur (31) selon ladite force. | 1. Dispositif de commande d'un curseur sans fil pour une utilisation avec un système informatique, caractérisé en ce qu'il comprend : un corps principal (30, 40) afin de générer un 5 signal sans fil pour contrôler un curseur dudit système informatique ; un récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) permutable pour être raccordé de manière électrique audit système informatique afin de recevoir ledit 10 signal sans fil ; une partie de stockage (11, 32, 42) disposée dans ledit corps principal (30, 40) afin de loger ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) ; et un patin élastique (33, 43) en prise avec les 15 côtés bilatéraux de ladite partie de stockage (11, 32, 42), et déformé pour générer une force de rétablissement lorsque ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) est inséré à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42), dans lequel ledit 20 patin élastique (33, 43) est soutenu contre ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) selcn ladite force de rétablissement. 2. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 1, caractérisé en ce que ledit 25 corps principal (30, 40) est un corps principal (30, 40) d'une souris sans fil (1, 3, 4), et ledit système informatique est choisi à partir de l'un parmi un ordinateur personnel et un ordinateur bloc-notes. 16 3. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 1, caractérisé en ce que ladite partie de stockage (11, 32, 42) comprend une première structure d'indentation (321, 421) et une deuxième structure d'indentation (322, 422) dans le côté bilatéral de celle-ci qui doivent être en prise avec ledit patin élastique (33, 43). 4. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 3, caractérisé en ce que ledit patin élastique (33, 43) comprend un premier patin semi-cylindrique élastique (331, 431) et un second patin semi-cylindrique élastique (332, 432) qui doivent être soutenus contre ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) lorsque ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) est stocké à l'intérieur de la partie de stockage (11, 32, 42). 5. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 4, caractérisé en ce que ledit patin semi-cylindrique élastique (331, 431) et ledit second patin semi-cylindrique élastique (332, 432) sont intégrés respectivement à l'intérieur de ladite première structure d'indentation (321, 421) et de ladite deuxième structure d'indentation (322, 422), et ont une première structure de tranchée (3311) et une seconde structure de tranchée (3312) en prise avec des bords bilatéraux d'une plaque inférieure (320) de ladite partie de stockage (11, 32, 42). 6. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 3, caractérisé en ce que ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) comprend en outre une première entaille (311) et une seconde 17 entaille (312) qui doivent être en prise avec ledit premier patin semi-cylindrique élastique (331, 431) et ledit second patin semi-cylindrique élastique (332, 432) dudit patin élastique (33, 43). 7. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 4, caractérisé en ce que ladite partie de stockage (11, 32, 42) comprend en outre une troisième structure d'indentation (423) afin de loger un connecteur de bus en série universel (410) dudit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) dans celle-ci, facilitant ainsi le positionnement dudit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42). 8. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité d'interrupteur de puissance (44) en communication avec ladite troisième structure d'indentation (423) de ladite partie de stockage (11, 32, 42), dans lequel ledit dispositif de contrôle d'un curseur sans fil est mis hors tension lorsque ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) est stocké à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42) et que ledit connecteur de bus en série universel (410) dudit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) touche ladite unité d'interrupteur de puissance (44). 9. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 1, caractérisé en ce que ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) est stocké à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42) par une approche d'abaissement, et ledit premier patin semi-cylindrique élastique (331, 431) et ledit second 18 patin semi-cylindrique élastique (332, 432) dudit patin élastique (33, 43) sont soutenus contre ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) après que ledit patin élastique (33, 43) est mis en prise à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42). 10. Dispositif de commande d'un curseur sans fil selon la 1, caractérisé en ce que la longueur de ladite partie de stockage (11, 32, 42) est légèrement supérieure à celle dudit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41), et ladite partie de stockage (11, 32, 42) a un plan incliné afin de faciliter le stockage dudit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41) à l'intérieur de ladite partie de stockage (11, 32, 42) de manière coulissante, de sorte que ledit premier patin semi-cylindrique élastique (331, 431) et ledit second patin semi-cylindrique élastique (332, 432) dudit patin élastique (33, 43) sont soutenus contre ledit récepteur de signal sans fil (2, 31, 41). | G | G06 | G06F | G06F 3 | G06F 3/033 |
FR2896440 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE DIAGNOSTIC DE L'ETAT DE FONCTIONNEMENT D'UNE VISSEUSE ASSERVIE A UNE LIGNE D'ASSEMBLAGE DE VEHICULE. | 20,070,727 | La présente invention concerne un procédé et un système de diagnostic de l'état de fonctionnement d'une visseuse asservie à une ligne d'assemblage de véhicules, la visseuse comportant une douille, un moteur d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique et des moyens d'acquisition de couple et/ou d'angle en sortie du moteur. Dans une ligne d'assemblage de véhicules, par exemple automobiles, certaines parties d'un véhicule sont assemblées au moyen d'une visseuse asservie à la ligne. Une visseuse de ce type comporte une douille entraînée en rotation par un moteur au travers d'une liaison mécanique. Pour des raisons de sécurité d'assemblage, la visseuse comporte en outre un capteur de couple et d'angle en sortie de son moteur et est connectée à une baie de vissage de la ligne d'assemblage pour son asservissement. La baie de vissage réalise alors automatiquement en fonction des données qu'elle reçoit du capteur une vérification du bon assemblage des pièces et du nombre de vis correctement assemblées. Un tel assemblage est désigné comme étant sécurisé . Or la partie active de la visseuse pour le vissage est la douille. Du fait que cette dernière est reliée au moteur au travers de la liaison mécanique, le couple et l'angle effectivement appliqués aux vis lors de l'assemblage d'une pièce du véhicule peuvent différer de ceux du moteur, par exemple à cause de la présence de jeux, d'usures ou autres. Ainsi, alors même que la liaison mécanique est défectueuse, la baie de vissage diagnostique un bon assemblage des vis. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un procédé et un système de diagnostic d'une visseuse du type susmentionné qui ne nécessite pas une modification structurelle de cette dernière. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de diagnostic de l'état de fonctionnement d'une visseuse asservie à une ligne d'assemblage de véhicules, la visseuse comportant une douille de vissage, un moteur d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique et des moyens d'acquisition de couple et/ou d'angle de rotation du moteur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes : a) de vissage d'une pièce mécanique au moyen de la visseuse ; b) d'acquisition d'une première grandeur en sortie du moteur de la visseuse lors du vissage de ladite pièce ; c) d'acquisition d'une seconde grandeur, correspondant à la première grandeur, exercée par la douille de vissage sur la pièce mécanique lors du vissage de celle-ci ; et d) de déduction d'un état de fonctionnement nominal ou défectueux de la visseuse en fonction des première et seconde grandeurs acquises. Selon des modes de réalisation particuliers, - l'étape de vissage consiste en une étape de simulation d'un vissage d'une vis lors de l'assemblage d'une pièce du véhicule sur la ligne d'assemblage ; - il comprend en outre une étape de confirmation de l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse, déclenchée lorsque l'état de fonctionnement de la visseuse est diagnostiqué une première fois comme défectueux, et consistant à mettre en oeuvre une nouvelle fois les étapes a, b, c et d, à confirmer l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse si cet état est à nouveau diagnostiqué et à diagnostiquer un état de fonctionnement nominal de la visseuse sinon ; - l'étape de déduction comprend une sous-étape de forrnation de la différence en valeur absolue desdites première et seconde grandeurs acquises et une sous-étape de définition de l'état de fonctionnement de la visseuse comme nominal si ladite différence est inférieure à une première borne et comme défectueux si ladite différence est supérieure à la première borne ; - lorsque l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse est diagnostiqué, le déclenchement d'une étape de surveillance de l'état de fonctionnement de la visseuse si ladite différence est comprise entre la première borne et une seconde borne supérieure à la première borne ou le déclenchement d'une étape de réglage ou de réparation de la visseuse si ladite différence est supérieure à la seconde borne ; - une étape de réglage de la visseuse est déclenchée si ladite différence est comprise entre la seconde borne et une troisième borne supérieure à la seconde borne, et l'étape de réparation de la vsseuse est déclenchée si ladite différence est supérieure à la troisième borne ; - sa fréquence de mise en oeuvre varie en fonction de la position de la visseuse dans la ligne d'assemblage ; - la première grandeur est le couple du moteur et la seconde grandeur est le couple exercé sur la pièce mécanique ; et - la première grandeur est l'angle de rotation du moteur et la seconde grandeur est l'angle de rotation imposé à la pièce mécanique. L'invention a également pour objet un système de diagnostic de l'état de fonctionnement d'une visseuse asservie à une ligne d'assemblage de véhicules, la visseuse comportant une douille de vissage, un moteur d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique et des moyens d'acquisition de couple et/ou d'angle de rotation du moteur, caractérisé en ce qu'il comprend : - une pièce mécanique vissable au moyen de la visseuse ; - des moyens d'acquisition d'une première grandeur en sortie du moteur de la visseuse lors du vissage de ladite pièce ; - des moyens d'acquisition d'une seconde grandeur correspondant à la première grandeur exercée sur la pièce mécanique ; et -des moyens de déduction d'un état de fonctionnement nominal ou défectueux de la visseuse en fonction des première et seconde grandeurs acquises. Selon une autre caractéristique, le système est apte à mettre en oeuvre le procédé susmentionné. L'invention a également pour objet un dispositif de simulation d'un vissage de vis par une visseuse asservie à une ligne d'assemblage de véhicules, la visseuse comportant une douille de vissage, un moteur d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce mécanique vissable comprenant une forme complémentaire à celle de la douille de la visseuse et des moyens d'acquisition du couple et/ ou de l'angle exercé sur la pièce mécanique. Selon une autre caractéristique, la pièce mécanique est agencée pour subir les mêmes contraintes mécaniques que celles subies par une vis lors de son vissage pour l'assemblage d'une pièce d'un véhicule sur la ligne d'assemblage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un système de diagnostic selon l'invention associé à une visseuse asservie à une ligne d'assemblage de véhicules ; et - la figure 2 est un organigramme du procédé mis en oeuvre par le système selon l'invention. Sur la figure 1, une ligne d'assemblage de véhicules 12, par exemple automobiles, est illustrée sous la référence générale 10. Cette ligne 10 comprend des opérateurs industriels en charge de l'assemblage de pièces de véhicules par vissage tels que des robots industriels 14 comportant chacun à l'extrémité de leur bras terminal 16 une visseuse 18. La visseuse 18 comprend un moteur électrique 20, une liaison mécanique 22 et une douille de vissage 24 entraînée en rotation avec un rapport de multiplication égal à un par le moteur électrique 20 au travers de la liaison mécanique 22, comme cela est connu en soi. La visseuse 18 est une visseuse utilisée pour un assemblage dit de sécurité et est asservie à la ligne 18. Elle comprend à cet effet des capteurs 26 de couple et d'angle de rotation pour mesurer le couple et l'angle de rotation du moteur 18. La visseuse 18 est connectée à un automate d'une baie de vissage 28 mettant en oeuvre un asservissement de la visseuse er fonction de consignes de vissage pour l'assemblage de pièces de véhicules 12 et des mesures de couple et d'angle de rotation qu'il reçoit des capteurs 26 de la visseuse 18, comme cela est également connu en soi. L'automate est notamment en charge de la vérification du bon assemblage des pièces des véhicules réalisé au moyen de la visseuse 18 et met également en oeuvre une fonction dite anti-oubli qui consiste à compter le nombre de vis correctement assemblées par celle-ci. Conformément à l'invention, la ligne d'assemblage 10 est associée à un système de diagnostic de l'état de fonctionnement de la visseuse 18. Ce système comprend un dispositif 30 de simulation d'assemblage, ou master . Le dispositif 30 comprend une pièce mécanique 32 ayant une forme complémentaire 34 à celle de la douille 24 de la visseuse 18 et propre à être vissée par cette dernière. Le dispositif 30 de simulation comporte également un capteur 36 propre à mesurer une grandeur exercée sur la pièce mécanique 32 lorsque celle-ci est soumise à un vissage. Le capteur 36 est connecté à l'automate de la baie de vissage 28 qui diagnostique l'état de fonctionnement de la visseuse 18 en fonction des mesures délivrées par les capteurs 26 de couple et d'angle de rotation de la visseuse 18 et des mesures du capteur 36 du dispositif 30 de simulation d'assemblage. Dans un premier mode de réalisation, le capteur 36 est un capteur de couple statique et l'automate de la baie de vissage est propre à diagnostiquer l'état de fonctionnement de la visseuse en fonction des couples acquis par les capteurs 26 et 36, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Dans un second mode de réalisation, le capteur 36 est un capteur d'angle de rotation et l'automate de la baie de vissage est propre à diagnostiquer l'état de fonctionnement de la visseuse en fonction des angles mesurés par les capteurs 26 et 36, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. De manière avantageuse, le dispositif 30 de simulation est propre à simuler un vissage d'une vis lors de l'assemblage d'une pièce de véhicule sur la ligne d'assemblage. Par exemple, la pièce mécanique 32 comprend un joint élastique sollicité en rotation lorsque la pièce 32 est en cours de vissage et dont la torsion grandissante lors du vissage simule le vissage susmentionné sur la ligne d'assemblage. Ceci permet notamment de diagnostiquer l'état de fonctionnement de la visseuse pour des conditions réelles d'utilisation de celle-ci et de manière plus précise. La figure 2 est un organigramme du procédé mis en oeuvre par le système de diagnostic précédemment décrit en relation avec le couple exercé sur la pièce mécanique 32 mesuré par le capteur 36. Dans une étape 40, un test:est mis en oeuvre par l'automate de la baie de vissage 28 pour savoir si un diagnostic de l'état de fonctionnement de la visseuse 18 doit être déclenché. Le diagnostic est déclenché à lia demande et/ou est déclenché périodiquement selon une fréquence de diagnostic fonction de la position de la visseuse dans la ligne d'assemblage et de l'état de fonctionnement de celle-ci dernièrement diagnostiqué. Typiquement, la fréquence de diagnostic est d'autant plus élevée que la visseuse est proche de la sortie de la ligne et varie dans une gamme allant d'un diagnostic tous les 200 véhicules assemblés à un diagnostic tous les 50 véhicules assemblés. Si le test mis en oeuvre en 40 est négatif, l'étape 40 reboucle sur elle-même. Si le test mis en oeuvre en 40 est positif, un diagnostic de la visseuse 18 est déclenché et débute par une étape 42 d'initialisation. Lors de l'étape 42, un compteur d'anomalie de l'automate est initialisé à zéro et un numéro d'identification est attribué au diagnostic en cours par l'automate. Pour des raisons de traçabilité, le numéro d'identification est égal au numéro d'identification du dernier véhicule assemblé. Ceci permet de tracer les véhicules dont les numéros d'identification sont compris entre deux numéros d'identification de diagnostic successifs et qui seraient éventuellement mal assemblés si l'état de fonctionnement de la visseuse était déterminé comme défectueux par le diagnostic en cours. L'étape 44 suivante est une étape de vissage durant laquelle l'automate de la baie de vissage 26 commande le robot industriel 14 et la visseuse 18 pour que cette dernière réalise un vissage de la pièce mécanique 25 32 du dispositif 30 de simulation d'assemblage. Parallèlement à cette opération de vissage, le couple du moteur Cm de la visseuse et le couple Cp exercé par celle-ci sur la pièce mécanique 32 sont mesurés par les capteurs 26 et 36, respectivement en 46 et 48, et délivrés à l'automate de la baie de vissage. 30 Dans une étape 50 suivante, la différence ICm-Cpi en valeur absolue des couples mesurés est formée par l'automate, puis, en 52, cette différence ICm-Cpt est comparée par l'automate à une première borne b1 prédéterminée. Si la différence ICm-Cpl est inférieure à la première borne b1, l'état de fonctionnement de la visseuse 18 est alors diagnostiqué comme nominal, c'est-à-dire exempt d'anomalie, par l'automate et l'étape 52 boucle sur l'étape 40 pour le test de déclenchement d'un nouveau diagnostic. Si la différence ICm-Cpl est supérieure à la première borne b1, l'état de fonctionnement de la visseuse 18 est diagnostiqué comme défectueux par l'automate et le compteur d'anomalie de l'automate est incrémenté de 1 en 54. Dans un mode de réalisation préféré du procédé, une étape de conformation de ce diagnostic est déclenchée par l'automate. Cette étape de confirmation consiste à tester en 56 si la valeur du compteur d'anomalie est égale à 1 et si ce test est positif à mettre en oeuvre une nouvelle fois les étapes 44 à 54 en rebouclant l'étape de test 56 sur l'entrée des étapes 44, 46 et 48. Si le test mis en oeuvre une nouvelle fois en 52 est positif, c'est-à-dire si la différence ICm-Cpl est inférieure à la première borne b1, l'état de fonctionnement de la visseuse est alors diagnostiqué comme nominal. Si le test en 56 est négatif, c'est-à-dire si les deux vissages successifs de la pièce mécanique 32 par la visseuse 18 ont conduit par deux fois au diagnostic en 52 d'un état défectueux de fonctionnement de la visseuse, cet état de fonctionnement est confirmé. Un nouveau test est alors mis en oeuvre en 58 par l'automate pour savoir si la différence ICm-Cpl est inférieure à une seconde borne prédéterminée b2 supérieure à la borne b1. Si le résultat de ce test est positif, la visseuse est alors diagnostiquée comme présentant une anomalie mineure par l'automate. Une étape de surveillance accrue de l'état de fonctionnement de la visseuse est alors déclenchée. Cette étape de surveillance consiste de manière avantageuse à augmenter en 60 la fréquence de diagnostic de la visseuse 18 et à reboucler l'étape 60 sur l'étape 40. Ainsi, l'état de fonctionnement de la visseuse sera diagnostiqué plus fréquemment, sans qu'un autre procédé spécifiquement dédié ne soit mis en oeuvre. Si le résultat du test en 58 est négatif, un test est mis en oeuvre en 62 par l'automate pour savoir si la différence ICm-Cpl est inférieure à une troisième borne b3 supérieure à la borne b2. Si le résultat de ce test est positif, la visseuse 18 est diagnostiquée par l'automate comme présentant une anomalie grave de premier niveau, c'est-à-dire une anomalie pouvant être corrigée par un réglage des paramètres de fonctionnement de la visseuse 18. Une étape 64 de réglage de la visseuse est alors déclenchée et consiste par exemple en une étape de calibrage de celle-ci selon des techniques connues. Une fois le réglage terminé, l'étape 64 boucle alors sur l'étape 40. Si le test en 62 est négatif, la visseuse 18 est alors diagnostiquée par l'automate comme présentant une anomalie grave de niveau 2, c'est-à-dire une anomalie nécessitant une réparation de la visseuse. Une étape 66 de réparation de la visseuse est alors déclenchée. Une fois la réparation de la visseuse terminée, l'étape 66 boucle sur l'étape 40. La première borne b1 correspond à un premier intervalle de confiance [-b1 ; b1] à x%, où x est un nombre prédéterminé, associé à la différence des couples acquis Cm-Cp considérée comme une variable aléatoire gaussienne centrée. De même la deuxième borne b2 correspond à un deuxième intervalle de confiance à Y%, où Y Les paramètres de cette variable, et donc les bornes b1, b2, b3, sont déterminés expérimentalement lors d'une campagne de test antérieure. De préférence, b1 = 6, où 6 la variance de la variable aléatoire gaussienne Cm-Cp, b2 = 26 et b3 = 36. Un procédé se fondant sur les angles de rotation est analogue au procédé décrit ci-dessus. Les couples sont remplacés par les angles correspondant et les bornes b1, b2 et b3 sont déterminées expérimentalement en fonction de la différence des angles mesurés considérée comme une variable aléatoire gaussienne centrée. Bien entendu, dans le cas où un rapport de multiplication différent de 1 serait mis en oeuvre dans la liaison mécanique de la visseuse, le couple ou l'angle exercé sur la pièce mécanique serait multiplié par ledit rapport de multiplication avant son utilisation ultérieure par le procédé et le système selon l'invention | L'invention concerne un procédé de diagnostic de l'état de fonctionnement d'une visseuse (18) asservie à une ligne d'assemblage (10) de véhicules (12), la visseuse comportant une douille de vissage (24), un moteur (20) d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique (22) et des moyens (26) d'acquisition de couple et/ou d'angle de rotation du moteur.Ce procédé comprend des étapes de vissage (en 44) d'une pièce mécanique au moyen de la visseuse, d'acquisition (en 46) d'une première grandeur en sortie du moteur de la visseuse lors du vissage de ladite pièce, d'acquisition (en 48) d'une seconde grandeur, correspondant à la première grandeur, exercée sur la pièce mécanique par la douille de vissage lors du vissage de celle-ci, et de déduction (en 50) d'un état de fonctionnement nominal ou défectueux de la visseuse en fonction des première et seconde grandeurs acquises. | 1. Procédé de diagnostic de l'état de fonctionnement d'une visseuse (18) asservie à une ligne d'assemblage (10) de véhicules (12), la visseuse comportant une douille de vissage (24), un moteur (20) d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique (22) et des moyens (26) d'acquisition de couple et/ou d'angle de rotation du moteur, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes : a) de vissage (en 44) d'une pièce mécanique au moyen de la visseuse ; b) d'acquisition (en 46) d'une première grandeur en sortie du moteur de la visseuse lors du vissage de ladite pièce ; c) d'acquisition (en 48) d'une seconde grandeur, correspondant à la première grandeur, exercée par la douille de vissage sur la pièce mécanique lors du vissage de celle-ci ; et d) de déduction (en 50) d'un état de fonctionnement nominal ou défectueux de la visseuse en fonction des première et seconde grandeurs acquises. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de vissage consiste en une étape de simulation d'un vissage d'une vis lors de l'assemblage d'une pièce du véhicule sur la ligne d'assemblage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de confirmation de l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse, déclenchée lorsque l'état de fonctionnement de la visseuse est diagnostiqué une première fois comme défectueux, et consistant à mettre en oeuvre une nouvelle fois les étapes a, b, c et d, à confirmer l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse si cet état est à nouveau diagnostiqué et à diagnostiquer un état de fonctionnement nominal de la visseuse sinon. 4. Procédé selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'étape de déduction comprend une sous-étape (50) de formation de la différence en valeur absolue desdites première et seconde grandeurs acquises et une sous-étape (52) de définition de l'état de fonctionnement de la visseusecomme nominal si ladite différence est inférieure à une première borne et comme défectueux si ladite différence est supérieure à la première borne. 5. Procédé selon la la 4, caractérisé en ce qu'il comprend, lorsque l'état de fonctionnement défectueux de la visseuse est diagnostiqué, le déclenchement d'une étape de surveillance de l'état de fonctionnement de la visseuse si ladite différence est comprise entre la première borne et une seconde borne supérieure à la première borne ou le déclenchement d'une étape de réglage ou de réparation de la visseuse si ladite différence est supérieure à la seconde borne. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu'une étape (64) de réglage de la visseuse est déclenchée si ladite différence est comprise entre la seconde borne et une troisième borne supérieure à la seconde borne, et en ce que l'étape (66) de réparation de la visseuse est déclenchée si ladite différence est supérieure à la troisième borne. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sa fréquence de mise en oeuvre varie en fonction de la position de la visseuse dans la ligne d'assemblage. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première grandeur est le couple du moteur et la 20 seconde grandeur est le couple exercé sur la pièce mécanique. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la première grandeur est l'angle de rotation du moteur et la seconde grandeur est l'angle de rotation imposé à la pièce mécanique. 10. Système de diagnostic de l'état fonctionnement d'une visseuse 25 (18) asservie à une ligne d'assemblage (10) de véhicules (12), la visseuse comportant une douille de vissage (24), un moteur (20) d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique (22) et des moyens (26) d'acquisition de couple et/ou d'angle de rotation du moteur, caractérisé en ce qu'il comprend : 30 - une pièce mécanique (32) vissable au moyen de la visseuse ; - des moyens (26) d'acquisition d'une première grandeur en sortie du moteur de la visseuse lors du vissage de ladite pièce ;- des moyens (36) d'acquisition d'une seconde grandeur correspondant à la première grandeur ; et - des moyens (28) de diagnostic d'un état de fonctionnement nominal ou défectueux de la visseuse en fonction des première et seconde grandeurs acquises. 11. Système selon la 8, caractérisé en ce qu'il est adapté pour la mise en oeuvre d'un procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 9. 12. Dispositif (30) de simulation d'un vissage de vis par une visseuse (28) asservie à une ligne d'assemblage (10) de véhicules (12), la visseuse comportant une douille de vissage (24), un moteur (20) d'entraînement en rotation de la douille au travers d'une liaison mécanique (22), caractérisé en ce qu'il comprend une pièce mécanique (32) vissable comprenant une forme complémentaire à celle de la douille de la visseuse et des moyens (36) d'acquisition du couple et/ ou de l'angle exercée sur la pièce mécanique. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que la pièce mécanique est agencée pour subir les mêmes contraintes rnécaniques que celles subies par une vis lors de son vissage pour l'assemblage d'une pièce d'un véhicule sur la ligne d'assemblage. | B | B25,B23 | B25J,B23Q,B25B | B25J 9,B23Q 41,B25B 21,B25B 23,B25J 18 | B25J 9/18,B23Q 41/06,B25B 21/00,B25B 23/151,B25J 18/04 |
FR2900290 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME POUR FOURNIR UNE POMPE DE CHARGE POUR LES APPLICATIONS BASSE TENSION | 20,071,026 | La présente invention concerne la technologie des semi-conducteurs et plus particulièrement la génération de haute tension. Les dispositifs à semi-conducteur, tels que les EEPROM ou les dispositifs Flash, peuvent devoir être utilisés avec une alimentation électrique qui offre une basse tension d'alimentation. La basse tension d'alimentation permet au dispositif de moins consommer et d'être de dimension réduite. Par exemple, les basses tensions sont désirées pour des applications telles que les EEPROM utilisées dans les cartes à puce. Bien que des tensions inférieures soient désirées pour les dispositifs à semi-conducteur, des hautes tensions peuvent être désirées pour certaines opérations. Par exemple, une tension supérieure à la tension d'alimentation peut être nécessaire pour les opérations telles que la programmation des cellules de mémoire. Afin d'obtenir des hautes tensions, une pompe de charge traditionnelle peut être utilisée. La figure 1 présente une pompe de charge 10 traditionnelle, qui peut être utilisée pour augmenter les tensions au-delà de la tension d'alimentation ou offrir une tension de polarité inversée. La pompe de charge 10 traditionnelle comprend une échelle de diodes de condensateur 12 traditionnelle et un oscillateur 20 traditionnel couplé à une alimentation de tension 22. L'échelle de diodes de condensateur 12 traditionnelle comprend des paires de diodes de condensateur 13 (y compris le condensateur 14 et la diode 24), 15 (y compris le condensateur 16 et la diode 24), et 17 (qui comprend le condensateur 18 et la diode 28). L'oscillateur 20 traditionnel émet des signaux d'horloge CLK et CLKB. Le signal CLKB est l'inverse du signal CLK. Sur la base des signaux CLK et CLKB, les paires de diodes de condensateur 13, 15 et 17 chargent alternativement à approximativement la tension d'alimentation et se déchargent. Par exemple, la paire de diodes de condensateur 13 charge le condensateur 14, puis décharge le condensateur 14, selon une durée qui correspond à la fréquence du signal d'horloge CLK. De plus, la charge et la décharge entre les stades sont alternées. Ainsi, par exemple, quand le condensateur 14 se décharge, le condensateur 16 suivant charge. La charge et la décharge des condensateurs 14, 16 et 18 dans l'échelle de diodes de condensateur 12 permet à l'énergie d'être transférée entre les paires de diodes de condensateur 13, 15 et 17, et de sortir. Cette énergie est également transférée à la sortie 30 de la pompe de charge 10 traditionnelle par un courant de sortie fourni à la sortie 30. Ainsi, une tension supérieure à la tension d'alimentation 22 traditionnelle peut être fournie. Bien que la pompe de charge 10 traditionnelle fonctionne, un homme du métier reconnaîtra facilement que pour les tensions d'alimentation inférieures, la capacité de la pompe de charge 10 traditionnelle de fournir une tension dépassant la tension d'alimentation tout en maintenant un courant de sortie suffisant peut être compromise. La pompe de charge 10 traditionnelle peut fournir une tension élevée, par exemple de l'ordre de quinze ou seize volts, même à des tensions d'alimentation réduites. Lors de la fourniture de ces tensions en utilisant une tension d'alimentation réduite, la pompe de charge 10 fournit un courant de sortie inférieur par la sortie 30 étant donné que la charge est produite à un taux inférieur par l'échelle de diodes de condensateur 12. En outre, la tension élevée de la pompe de charge 10 traditionnelle peut être fournie à des dispositifs (non présentés) tels que d'autres dispositifs NMOS ou PMOS dans le dispositif de semi-conducteur. Cette tension élevée peut être de l'ordre de la tension disruptive de ces dispositifs. La fuite induite par la fuite disruptive et le poinçon au travers de la fuite doivent être surmontés en utilisant le courant de sortie afin de réaliser les opérations désirées. Quand le courant de sortie de la pompe de charge 10 traditionnelle diminue, l'effet de la fuite devient plus marqué. Par conséquent, quand la tension d'alimentation diminue, une perte de courant de sortie de la sortie 30 peut être occasionnée. Il en résulte que la capacité de la pompe de charge 10 traditionnelle de fournir un courant de sortie suffisant en combinaison avec une tension élevée peut être affectée négativement. La pompe de charge 10 traditionnelle peut donc être incapable de fournir une puissance suffisante pour les opérations telles que la programmation des EEPROM dans des applications qui utilisant des tensions d'alimentation inférieures, telles que les cartes à puce. Par conséquent, un procédé et un système sont nécessaires pour fournir une tension supérieure à la tension d'alimentation dans les dispositifs de tension d'alimentation réduite tout en maintenant un courant de sortie suffisant. La présente invention traite un tel besoin. La présente invention offre un procédé et un système pour offrir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur. Le procédé et le système comprennent la fourniture d'au moins un oscillateur et d'au moins un étage de stockage/décharge de tension couplé au dit au moins un oscillateur. L'oscillateur a une fréquence qui augmente quand la tension diminue. La fréquence de l'oscillateur détermine une fréquence de décharge pour l'étage de stockage/décharge de tension. Selon le procédé et le système de la présente description, la présente invention offre une tension supérieure dans les dispositifs de tension d'alimentation réduite, tels que les EEPROM et les dispositifs Flash de tension d'alimentation réduite. La présente invention concerne au sens large un système pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur, le système comprenant : au moins un oscillateur ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue ; et au moins un étage de stockage/décharge de tension couplé audit au moins un oscillateur, la fréquence déterminant une fréquence de décharge pour le au moins un étage de stockage/décharge de tension. Selon les divers modes de réalisation : - la fréquence est inversement proportionnelle à la 25 tension ; - ledit au moins un oscillateur utilise une tension de référence, la tension de référence étant stable sur l'ensemble de la tension ; 30 - le système comprend également une alimentation de tension de référence pour fournir la tension de référence, l'alimentation de tension de référence comprenant également : un inverseur ; un transistor nmos dont une électrode est couplée à l'inverseur, une source, et un débit ; un transistor pmos couplé à la source du transistor 5 nmos ; - ledit au moins un oscillateur comprend une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur, la 10 charge et la décharge du premier condensateur et du second condensateur déterminant la fréquence ; - la première phase comprend également un premier commutateur, un second commutateur, un inverseur, un amplificateur opérationnel comprenant une sortie et deux 15 entrées, et un transistor, dans lequel le premier condensateur a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté étant également couplé à l'une des deux 20 entrées de l'amplificateur opérationnel, une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel étant couplée à une tension de référence, le second côté du premier condensateur étant couplé à la masse, la sortie de l'amplificateur opérationnel étant couplée à une 25 bascule bistable ; - la première phase comprend également un inverseur, le premier commutateur étant couplé à l'inverseur, l'inverseur et le second commutateur étant couplés à la bascule bistable ; 30 - la seconde phase comprend un troisième commutateur, un quatrième commutateur, un inverseur supplémentaire, un amplificateur opérationnel supplémentaire comprenant une sortie supplémentaire et deux entrées supplémentaires, et un transistor supplémentaire, dans laquelle le second condensateur comprend un premier côté et un second côté, le premier côté du second condensateur état couplé à la tension par le troisième commutateur et au transistor supplémentaire par le quatrième commutateur, le premier côté du second condensateur étant également couplé à l'une des entrées supplémentaires de l'amplificateur opérationnel supplémentaire, une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel supplémentaire étant couplée à la tension de référence, le second côté du second condensateur étant couplé à la masse, la sortie supplémentaire de l'amplificateur opérationnel supplémentaire étant couplée à la bascule bistable ; - la seconde phase comprend également un inverseur supplémentaire, le troisième commutateur étant couplé à l'inverseur supplémentaire, l'inverseur supplémentaire et le quatrième commutateur étant couplés à la bascule bistable. L'invention concerne également un système pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur, le système comprenant : au moins un étage de stockage/décharge de tension ; au moins un oscillateur ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue et étant couplé au dit au moins un étage de stockage/décharge de tension, la fréquence déterminant une fréquence de décharge pour le au moins un étage de stockage/décharge de tension, ledit au moins un oscillateur comprenant une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur, un premier commutateur, un second commutateur, un premier inverseur, un premier amplificateur opérationnel supplémentaire, et un premier transistor, dans lequel le premier condensateur a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté étant également couplé au premier amplificateur opérationnel, le second côté étant couplé à la masse, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur, un troisième commutateur, un quatrième commutateur, un second inverseur, un second amplificateur opérationnel, et un second transistor, dans lequel le second condensateur a un premier côté et un second côté, le premier côté du second condensateur étant couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté du second condensateur étant également couplé au second amplificateur opérationnel, le second côté du second condensateur étant couplé à la masse ; et au moins une alimentation de tension de référence couplée au premier amplificateur opérationnel et au second amplificateur opérationnel, ladite au moins une alimentation de tension de référence comprenant un inverseur, un transistor nmos, et un transistor pmos, le transistor nmos comprenant une source, un débit, et une électrode couplés à l'inverseur, le transistor pmos étant couplé à la source du transistor nmos. L'invention concerne également un procédé pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur, le procédé comprenant : la fourniture d'au moins un oscillateur ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue ; et la fourniture d'au moins un étage de stockage/décharge de tension couplé au dit au moins un oscillateur, la fréquence déterminant une fréquence de décharge pour ledit au moins un étage de stockage/décharge de tension. Selon les divers modes de réalisation : - la fréquence est inversement proportionnelle à la tension ; - ledit au moins un oscillateur utilise une tension de référence, la tension de référence étant stable sur l'ensemble de la tension ; - le procédé comprend également : la fourniture d'une tension de référence pour générer la tension de référence, l'alimentation de tension de référence comprenant également un inverseur, un transistor nmos, et un transistor pmos, le transistor nmos ayant une électrode couplée à l'inverseur (142, 162), une source et un débit, le dispositif pmos étant couplé à la source du transistor nmos ; - ledit au moins un oscillateur comprend une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur, la charge et la décharge du premier condensateur et du second condensateur déterminant la fréquence ; - la première phase comprend également un premier commutateur, un second commutateur, un inverseur, un amplificateur opérationnel comprenant une sortie et deux entrées, et un transistor, dans lequel le premier condensateur a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté étant également couplé à l'une des deux entrées de l'amplificateur opérationnel, une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel étant couplée à une tension de référence, le second côté du premier condensateur étant couplé à la masse, la sortie de l'amplificateur opérationnel étant couplée à une bascule bistable ; la première phase comprend également un inverseur, le premier commutateur étant couplé à l'inverseur, l'inverseur et le second commutateur étant couplés à la bascule bistable. L'invention concerne également un procédé pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur, le procédé comprenant : la génération d'un signal d'horloge ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue en utilisant au moins un oscillateur, ledit au moins un oscillateur comprenant une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur, un premier commutateur, un second commutateur, un premier inverseur, un premier amplificateur opérationnel, et un premier transistor, dans lequel le premier condensateur a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté étant également couplé à au premier amplificateur opérationnel, le second côté du premier condensateur étant couplé à la masse, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur, un troisième commutateur, un quatrième commutateur, un second inverseur, un second amplificateur opérationnel, et un second transistor, dans laquelle le second condensateur comprend un premier côté et un second côté, le premier côté du second condensateur état couplé à la tension par le premier commutateur et au transistor par le second commutateur, le premier côté du second condensateur étant également couplé au second amplificateur opérationnel, le second côté du second condensateur étant couplé à la masse ; et l'utilisation du signal d'horloge pour commander au moins un étage de stockage/décharge de tension, la fréquence déterminant une fréquence de décharge dudit au moins un stage de stockage/décharge de tension. La figure 1 est un schéma qui présente une pompe de 10 charge traditionnelle ; la figure 2 est un schéma qui présente un mode de réalisation d'un système selon la présente invention pour fournir une tension supérieure à une tension d'alimentation ; 15 la figure 3 est un schéma qui illustre un mode de réalisation d'un système selon la présente invention pour fournir une tension supérieure à une tension d'alimentation ; la figure 4 est un schéma qui illustre les signaux 20 pour un mode de réalisation d'un système selon la présente invention ; la figure 5 est un schéma qui présente un mode de réalisation d'un système selon la présente invention pour fournir une tension de référence ; 25 la figure 6 est un organigramme qui présente un autre mode de réalisation d'un procédé selon la présente invention pour fournir un système de fourniture d'une tension supérieure à une tension d'alimentation. La présente invention concerne les dispositifs à 30 semi-conducteurs. La description qui suit est présentée pour permettre à un homme du métier de réaliser l'invention et de l'utiliser et elle est fournie dans le contexte d'une demande de brevet et de ses exigences. Diverses modifications des modes de réalisation préférés et des principes et caractéristiques généraux décrits ici apparaîtront facilement aux hommes du métier. Par conséquent, la présente invention n'est pas conçue pour être limitée aux modes de réalisation présentés, mais elle doit revêtir la portée la plus étendue cohérente avec les principes et les caractéristiques décrits ici. La présente invention offre un procédé et un système pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur. Le procédé et le système comprennent la fourniture d'au moins un oscillateur et d'au moins un étage de stockage/décharge de tension couplé au dit au moins un oscillateur. L'oscillateur a une fréquence qui augmente quand la tension diminue. La fréquence de l'oscillateur détermine une fréquence de décharge pour ledit au moins un étage de stockage/décharge de tension. Selon le procédé et le système décrits ici, la présente invention offre une tension supérieure dans les dispositifs de tension d'alimentation réduite, tels que les EEPROM de basse tension, tout en maintenant un courant de sortie suffisant. La présente invention est décrite en termes d'un dispositif comprenant des composants particuliers. Cependant, un homme du métier reconnaîtra facilement que le procédé et le système selon la présente invention peuvent utiliser d'autres composants cohérents avec la présente invention. La présente invention est également décrite dans le contexte de la fourniture d'une tension supérieure à la tension d'alimentation. Cependant, un homme du métier reconnaîtra facilement que le procédé et le système peuvent être utilisés pour fournir des tensions de polarité inverse. Pour décrire plus particulièrement la présente invention, il faut se référer à la figure 2, qui présente un mode de réalisation d'un système 100 selon la présente invention pour fournir une tension supérieure à une tension d'alimentation. Le système 100 est de préférence une pompe de charge. Le système 100 comprend un ou plusieurs étages de stockage/décharge de tension 120 et un oscillateur 110, qui sont couplés à une alimentation de tension 102. Le système 100 utilise également de préférence une alimentation de tension de référence 160. L'alimentation de tension 102 fournit une tension d'alimentation pour le système 100. De plus, la tension d'alimentation est de préférence une basse tension. Dans un mode de réalisation préféré, la tension d'alimentation est suffisamment réduite pour des applications telles que les cartes à puce. Par conséquent, dans un mode de réalisation, la tension d'alimentation est nominalement de 1,6 volt, mais elle peut être comprise entre 1,2 et 2 volts. Cependant, la tension nominale et/ou la plage de tension de l'alimentation de tension 102 peuvent différer dans d'autres modes de réalisation. Le ou les étages de stockage/décharge de tension 120 sont capables de stocker une tension et de fournir une tension, de préférence par la décharge d'un dispositif de stockage de tension tel qu'un condensateur. Ainsi, le ou les étages de stockage/décharge de tension 120 comprennent de préférence un ou des condensateurs (non présentés explicitement sur la figure 2) qui se chargent et se déchargent alternativement pour stocker et transférer la charge. Dans un mode de réalisation préféré, l'étage de stockage/décharge de tension 120 est le même que l'échelle de diodes de condensateur 12 traditionnelle, présentée sur la figure 1. Étant donné que la charge est stockée et transférée, le ou les étages de stockage/décharge de tension 120 fournissent une sortie, de préférence une puissance, qui peut être utilisée pour augmenter la tension au-delà de celle qui est fournie par l'alimentation de tension 102. L'oscillateur 110 est utilisé pour commander le ou les étages de stockage/décharge de tension 120. L'oscillateur 110 a une fréquence qui a une relation inverse par rapport à la tension d'alimentation. En d'autres termes, la fréquence de l'oscillateur 110 augmente quand la tension d'alimentation diminue. Dans un mode de réalisation préféré, la fréquence de l'oscillateur 110 est inversement proportionnelle à la tension d'alimentation. Étant donné que l'oscillateur 110 est utilisé pour commander le ou les étages de stockage/décharge de tension 120, le taux auquel le ou les étages de stockage/décharge de tension 120 se chargent et se déchargent est lié à la fréquence de l'oscillateur 110. la sortie de courant du système 100 augmente donc avec les augmentations de la fréquence de l'oscillateur 110. Étant donné que la fréquence augmente quand la tension d'alimentation fournie par l'alimentation de tension 102 diminue, la sortie de courant par le système 100 augmente quand la tension d'alimentation diminue. Cette augmentation peut être suffisante pour expliquer les pertes, notamment celles qui sont dues à la fuite dans les dispositifs PMOS et/ou NMOS et les tensions inférieures stockées dans la capacitance de la pompe de charge. Il en résulte que le système 100 peut être utilisé avec des tensions d'alimentation inférieures pour fournir une tension supérieure à la tension d'alimentation tout en maintenant un courant de sortie suffisant. Dans un mode de réalisation préféré, le système 100 fournit une puissance qui est suffisamment élevée pour la programmation EEPROM ou Flash dans les applications d'alimentation de basse tension, telles que les applications de cartes à puce. La figure 3 présente un schéma d'un mode de réalisation d'un système 100' selon la présente invention pour fournir une tension supérieure à une tension d'alimentation. Le système 100' est une pompe de charge. Le système 100' est analogue au système 100 et comprend des composants analogues. Le système 100' utilise donc une source de tension de référence 160' et comprend un oscillateur 110' et un étage de stockage/décharge de tension 120', qui est couplé à l'alimentation de tension 102'. L'alimentation de tension 102' fournit une tension d'alimentation pour le système 100' et, dans un mode de réalisation préféré, pour le reste du dispositif à semi-conducteur dans lequel le système 100' est utilisé. De plus, la tension d'alimentation est de préférence une tension inférieure. Dans un mode de réalisation préféré, la tension d'alimentation est suffisamment réduite pour les applications telles que les cartes à puce. Ainsi, dans un mode de réalisation, la tension d'alimentation est nominalement de 1,6 volt, mais elle peut être comprise entre 1,2 volt et 2 volts. Cependant, dans d'autres modes de réalisation, d'autres tensions nominales et/ou plages de tension peuvent être possibles. La source de tension de référence 160' fournit une tension de référence à l'oscillateur 110' ainsi que cela est décrit ci-dessous. Dans un mode de réalisation préféré, la source de tension de référence 160' est stable sur l'ensemble de la fourniture. L'étage de stockage/décharge de tension 120' est utilisé pour stocker et transférer la charge. Ainsi, une tension supérieure à l'alimentation peut être obtenue en utilisant l'étage de stockage/décharge de tension 120'. l'étage de stockage/décharge de tension 120 est de préférence une échelle de diodes de condensateur, telle que l'échelle de diodes de condensateur 12 présentée sur la figure 1. Cependant, dans un autre mode de réalisation, une autre architecture peut être utilisée. L'oscillateur 110' comprend une première phase 130, une seconde phase 150, et une bascule bistable 170. La première phase 130 comprend un premier condensateur 132, un premier amplificateur opérationnel 134, un premier transistor 136, un premier commutateur 138, un second commutateur 140, et un premier inverseur 142. Le premier condensateur 132 est couplé à une entrée du premier amplificateur opérationnel 134 sur un premier côté et à la masse de l'autre côté. L'autre, de préférence l'entrée non inversée de l'amplificateur opérationnel 134, est couplée à l'alimentation de tension de référence 160'. Le premier condensateur 134 est également couplé aux commutateurs 138 et 140. Les commutateurs 138 et 140 sont couplés en parallèle à la bascule bistable 170 et reçoivent le signal d'horloge CLKB. Cependant, le premier commutateur 138 est couplé à la bascule bistable 170 par l'inverseur 142. La seconde phase 150 est analogue à la première phase 130. La seconde phase 150 comprend un second condensateur 152, un second amplificateur opérationnel 154, un second transistor 156, un troisième commutateur 158, un quatrième commutateur 160, et un second inverseur 162. Les composants 152, 154, 156, 158, 160 et 162 de la seconde phase 150 sont couplés d'une façon analogue aux composants 132, 134, 136, 138, 140 et 142, respectivement de la première phase 130. Cependant, au lieu de recevoir le signal d'horloge CLKB de la bascule bistable 170, le signal d'horloge CLK est reçu de la bascule bistable 170. De plus, les signaux d'horloge CLK et CLKB sont fournis par la bascule bistable 170 au ou aux étages de stockage/décharge de tension 120'. L'oscillateur 110' est utilisé pour commander le ou les étages de stockage/décharge de tension 120'. L'oscillateur 110' a une fréquence qui augmente quand la tension d'alimentation diminue. En particulier, la fréquence de l'oscillateur 110' est inversement proportionnelle à la tension d'alimentation fournie par l'alimentation de tension 102'. Cette propriété de l'oscillateur 110' peut être observée comme suit. La source de tension de référence 160' qui fournit la tension de référence, VRef, est couplée à une extrémité des amplificateurs opérationnels 134 et 154. Par conséquent, la tension de décharge, VDischarge/ pour chacun des condensateurs 132 et 152, est sensiblement VDD ù VRef. De plus, les périodes de la première et de la seconde phases 130 et 150, T1 et T2, peuvent être déterminées à partir de la tension de décharge, les capacitances des condensateurs 132 et 152, et le courant de décharge IDischarge• Ainsi, la période de la première phase 130 est donnée par T1 Ccap132 * VDischarge/IDischargePhase2 • De façon similaire, la période de la seconde phase 150 est donnée par T2 = Ccap152 * VDischarge/ IDischargePhase2 • Dans un mode de réalisation préféré, la première phase 130 et la seconde phase 150 sont identiques. Par conséquent, les condensateurs 132 et 152 ont tous les deux la même capacitance, C. De plus, les courants de décharge, IDischarge/ sont de préférence les mêmes. Ainsi, T1 = T2 = C * VDischarge/IDischarge• Étant donné que les condensateurs 132 et 152 se chargent et se déchargent alternativement, la période de l'oscillateur 110, T, est la somme de Ti et de T2. Ainsi, T = 2 * C * VDischarge/IDischarge• La fréquence de l'oscillateur 110 est donc fixée pour être proportionnelle a IDischarge/ [ 2 * C * VDischarge] • Ainsi que cela est décrit ci-dessus, la tension de décharge est VDD û VRef• Par conséquent, la fréquence de l'oscillateur 110' est inversement proportionnelle à la tension d'alimentation. La figure 4 est un schéma qui présente les signaux 171,172, 173, 174 et 175 pour un mode de réalisation d'un système 100' selon la présente invention. Par conséquent, le fonctionnement du système 100' est décrit dans le contexte des signaux 171, 172, 173, 174 et 175 sur la figure 4. En référence à la figure 3 et à la figure 4, les signaux 171 correspondent au signal d'horloge de l'oscillateur 110'. Ainsi, le signal d'horloge 171 a une fréquence caractéristique qui est inversement proportionnelle à la tension d'alimentation VDD. La période T du signal d'horloge 171 est donc proportionnelle à la tension d'alimentation. Les signaux 172 et 174 sont les signaux de la tension de référence, VRef pour la seconde phase 150 et la première phase 130, respectivement. Ainsi que cela est illustré sur la figure 4, les signaux 172 et 174 indiquent que la tension de référence est stable. Les tensions sur les condensateurs 132 et 152 sont illustrées par les signaux 175 et 173, respectivement. Pendant le fonctionnement, les condensateurs 132 et 152 sont préchargés à la tension d'alimentation VDD. Ainsi, les signaux 173 et 175 commencent à V. Ainsi que cela est indiqué par le signal 175, le condensateur 132 se décharge et se recharge rapidement au cours de la première partie de la période T1. Quand la tension du condensateur 132 baisse en dessous de la tension de référence, la sortie de l'amplificateur opérationnel 134 change d'état, entraînant le basculement de la bascule bistable 170. Le condensateur 152 se décharge et se recharge rapidement au cours de la seconde partie de la période, T2, ainsi que cela est indiqué par le signal 173. Quand la tension du condensateur 152 baisse en dessous de la tension de référence, la sortie de l'amplificateur opérationnel 154 change d'état, entraînant le basculement de la bascule bistable (170). Il faut noter que les signaux 173 et 175 indiquent que la charge sur les condensateurs diminue de telle sorte que la tension la plus basse des condensateurs 132 et 152 soit légèrement inférieure à VRef. Ainsi, la première phase 130 et la seconde phase 150 se chargent et se déchargent alternativement. Il en résulte que le signal d'horloge CLK est maintenu par l'oscillateur 110'. Ce signal est utilisé pour commander le ou les étages de stockage/décharge de tension 120', qui peuvent comprendre des condensateurs (non présentés sur la figure 3) qui alternent la charge et la décharge. Par conséquent, la charge et la tension sont produites par l'étage de stockage/décharge de tension 120'. Ainsi, une tension supérieure à l'alimentation et un courant de sortie suffisant peuvent être obtenus. La figure 5 présente un mode de réalisation d'une source de tension de référence 160" selon la présente invention qui peut être stable sur l'ensemble de l'alimentation. La source de tension de référence 160" est stable sur la tension d'alimentation, offre une consommation électrique faible, un démarrage rapide, et une architecture simple. Bien que la source de tension de référence 160" varie avec la température, la source de tension de référence 160" peut être utilisée dans de nombreuses applications. Cependant, une autre source de tension de référence (non présentée) peut être utilisée. Par exemple, une source de tension de référence de bande d'intervalle (non présentée) peut être utilisée. Une source de tension de référence de bande interdite peut être stable sur la tension d'alimentation, présenter une variation de température réduite, mais un démarrage lent. Dans les applications qui nécessitent un démarrage rapide, une telle source de tension de référence de bande interdite peut être utilisée si elle est déjà active, évitant ainsi les problèmes dus à un démarrage lent. La source de tension de référence 160" comprend les transistors 162, 164, 166 et 168. Les transistors 162 et 166 sont des dispositifs de type p, alors que les dispositifs 164 et 168 sont des dispositifs de type n. La sortie 169 de la source de tension de référence 160" est couplée entre les dispositifs 162 et 164. Dans un mode de réalisation préféré, la tension de référence VRef est donnée par : VRef = VDD ù 1162 * 8162. 1162 est le courant au travers du dispositif 162. R162 est la résistance du dispositif 162. La tension de référence peut également être exprimée comme VRef = VDD ù [Kn * W,/Ln (VGSp ù VTh) 2 ] / [Kp * Wp/Lp (VGSp ù VTh) ], où K est la transconductance du dispositif, n et p font référence au type de conductivité des dispositifs 162 et 164, VT est la tension de seuil des dispositifs 162 et 164 et VGS est la tension de grille des dispositifs 162 et 164. En outre, l'expression pour la tension de référence peut être encore simplifiée en VRef VDD * [(VGSn VTh)2 / (VGSp ù VTh) ] . De plus, ainsi que cela est indiqué ci-dessus, il est préférable pour la tension de référence d'être stable sur l'alimentation. Ainsi, il est désirable que VRef à une tension d'alimentation de 1,6 volt soit identique à VRef à la tension d'alimentation s de 1,2 volt. Il en résulte que le dispositif 164 est utilisé dans un mode de saturation et un inverseur formé des dispositifs 166 et 168 est utilisé. Si ce qui précède est vrai et que les relations VGSd VDD/2 et VGSp VDD sont vraies, la tension de référence est stable sur l'alimentation pour la source de tension de référence 160". Ainsi, une source de tension de référence 160" qui est stable sur l'alimentation peut être fournie. Étant donné que l'oscillateur 110' est utilisé pour commander l'étage de stockage/décharge de tension 120', le taux auquel les condensateurs 132 et 152 dans l'étage de stockage/décharge de tension 120' se chargent et se déchargent est lié à la fréquence de l'oscillateur 110'. Le courant produit par le système 100' augmente donc avec les hausses de la fréquence de l'oscillateur 110'. Étant donné que la fréquence augmente quand la tension d'alimentation fournie par l'alimentation de tension 102' diminue, le courant produit par le système 100' augmente quand la tension d'alimentation diminue. Cette augmentation peut être suffisante pour expliquer les autres pertes telles que les pertes dues à la fuite dans les dispositifs 136 et 156. Il en résulte que le système 100' peut être utilisé avec des tensions d'alimentation inférieures et/ou des dispositifs de densité supérieure pour fournir une tension qui est supérieure à la tension d'alimentation tout en maintenant un courant de sortie suffisant. Dans un mode de réalisation préféré, le système 100' fournit une tension qui est suffisamment élevée pour la programmation EEPROM dans les applications d'alimentation basse tension, telles que les applications de cartes à puce. De plus, le système 100' peut également avoir une durée de démarrage relativement rapide. Par conséquent, les performances de démarrage d'un dispositif qui incorpore le système 100' peuvent être améliorées. En outre, le système 100' utilise un nombre relativement réduit de dispositifs, permettant ainsi au système 100' d'être ajusté relativement facilement. Le système 100' peut également utiliser uniquement des composants CMOS standard. Le système 100' est donc fabriqué plus facilement et rétréci, alors que la technologie des semi-conducteurs va dans le sens de tailles plus petites. La figure 6 est un organigramme qui présente un autre mode de réalisation d'un procédé 200 selon la présente invention pour offrir un système pour fournir une tension supérieure à une tension d'alimentation. Au moins un oscillateur 110/110' est offert, ayant une fréquence qui augmente quand la tension d'alimentation diminue, par l'étape 202. Dans un mode de réalisation préféré, la fréquence est inversement proportionnelle à la tension d'alimentation. Au moins un étage de stockage/décharge de tension 120/120' est également fourni, par l'étape 204. L'étage de stockage/décharge de tension 120/120' est couplé à l'oscillateur ou aux oscillateurs 110/110'. Ainsi, en utilisant le procédé 200, le système 100/100' peut être offert. Par conséquent, un système 100/100' pour générer une puissance suffisamment élevée pour la programmation EEPROM dans des applications d'alimentation basse tension, telles que les applications de cartes à puce, peut être offert. Un procédé et un système pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension d'alimentation fournie par une alimentation de tension tout en maintenant un courant de sortie suffisant dans des dispositifs à semi-conducteur, tels que les EEPROM et les dispositifs Flash. La présente invention a été décrite selon les modes de réalisation présentés, et un homme du métier reconnaîtra facilement que des variantes des modes de réalisation peuvent exister, et toute variante entre dans l'esprit et dans la portée de la présente invention. Par conséquent, de nombreuses modifications peuvent être effectuées par un homme du métier sans se départir de l'esprit et de la portée des revendications jointes | Un procédé et un système pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur sont présentés. Le procédé et le système comprennent la fourniture d'au moins un oscillateur et d'au moins un étage de stockage/décharge de tension couplé au dit au moins un oscillateur. L'oscillateur a une fréquence qui augmente quand la tension diminue. La fréquence de l'oscillateur détermine une fréquence de décharge pour l'étage de stockage/décharge de tension. | 1. Système (100, 100') pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension (102, 102') dans un dispositif à semi-conducteur, ledit système comprenant : au moins un oscillateur (20, 110, 110') ayant une fréquence qui augmente alors que la tension diminue ; et au moins un étage de stockage/décharge de tension (120, 120') couplé au dit au moins un oscillateur (20, 110, 110'), la fréquence déterminant une fréquence de décharge pour ledit au moins un étage de stockage/décharge de tension (120, 120'). 2. Système selon la 1 dans lequel la fréquence est inversement proportionnelle à la tension. 3. Système selon la 1 dans lequel ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') utilise une tension de référence, la tension de référence étant stable sur la tension. 20 4. Système selon la 3 dans lequel le système comprend également une alimentation de tension de référence (160, 160') pour fournir la tension de référence, l'alimentation de la tension de référence 25 comprenant également : un inverseur (142, 162) ; un transistor nmos ayant une électrode couplée à l'inverseur (142, 162), une source, et un débit ; un transistor pmos couplé à la source du transistor nmos. 30 5. Système selon la 1 dans lequel ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') comprend une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur (132, 134), la seconde phase comprenant au moins un second condensateur (152), la charge et la décharge du premier condensateur (132, 134) et du second condensateur (152) déterminant la fréquence. 6. Système selon la 5 dans lequel la première phase comprend également un premier commutateur (138), un second commutateur (140), un inverseur (142, 162), un amplificateur opérationnel (134, 154) comprenant une sortie et deux entrées, et un transistor, dans lequel le premier condensateur (132, 134) a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur (138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté étant également couplé à l'une des deux entrées de l'amplificateur opérationnel (134, 154), une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel (134, 154) étant couplée à une tension de référence, le second côté du premier condensateur (132, 134) étant couplé à la masse, la sortie de l'amplificateur opérationnel (134, 154) étant couplée à une bascule bistable. 7. Système selon la 6 dans lequel la première phase comprend également un inverseur (142, 162), le premier commutateur (138) étant couplé à l'inverseur (142, 162), l'inverseur (142, 162) et le second commutateur (140) étant couplés à la bascule bistable. 8. Système selon la 7 dans lequel la seconde phase comprend un troisième commutateur (158), un quatrième commutateur (160), un inverseur (142, 162) supplémentaire, un amplificateur opérationnel (134, 154) supplémentaire comprenant une sortie supplémentaire et deux entrées supplémentaires, et un transistor supplémentaire, dans laquelle le second condensateur (152) comprend un premier côté et un second côté, le premier côté du second condensateur (152) état couplé à la tension par le troisième commutateur (158) et au transistor supplémentaire par le quatrième commutateur (160), le premier côté du second condensateur (152) étant également couplé à l'une des deux entrées supplémentaires de l'amplificateur opérationnel (134, 154) supplémentaire, une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel (134, 154) supplémentaire étant couplée à la tension de référence, le second côté du second condensateur (152) étant couplé à la masse, la sortie supplémentaire de l'amplificateur opérationnel (134, 154) supplémentaire étant couplée à la bascule bistable. 9. Système selon la 8 dans lequel la seconde phase comprend également un inverseur (142, 162) supplémentaire, le troisième commutateur (158) étant couplé à l'inverseur (142, 162) supplémentaire, l'inverseur (142, 162) supplémentaire et le quatrième commutateur (160) étant couplés à la bascule bistable. 10. Système (100, 100') pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension (102, 102') dans un dispositif à semi-conducteur, ledit système comprenant :au moins un étage de stockage/décharge de tension (120, 120') ; au moins un oscillateur (20, 110, 110') ayant une fréquence qui augmente alors que la tension diminue et qui est couplé au dit au moins un étage de stockage/décharge de tension, la fréquence déterminant une fréquence de décharge pour ledit au moins un étage de stockage/décharge de tension, ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') comprenant une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur (132, 134), un premier commutateur (138), un second commutateur (140), un premier inverseur (142, 162), un premier amplificateur opérationnel (134, 154), et un premier transistor, dans lequel le premier condensateur (132, 134) comprend un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur (138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté étant également couplé au premier amplificateur opérationnel (134, 154), le second côté étant couplé à la masse, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur (152), un troisième commutateur (158), un quatrième commutateur (160), un second inverseur (142, 162), un second amplificateur opérationnel (134, 154), et un second transistor, dans lequel le second condensateur (152) a un premier côté et un second côté, le premier côté du second condensateur (152) étant couplé à la tension par le premier commutateur (138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté du second condensateur (152) étant également couplé au second amplificateur opérationnel (134, 154), le second côté du second condensateur (152) étant couplé à la masse ; etau moins une alimentation de tension de référence couplée au premier amplificateur opérationnel (134, 154) et au second amplificateur opérationnel (134, 154), ladite au moins une alimentation de tension de référence comprenant un inverseur (142, 162), un transistor nmos, et un transistor pmos, le transistor nmos comprenant une source, un débit, et une électrode couplés à l'inverseur (142, 162), le transistor pmos étant couplé à la source du transistor nmos. 11. Procédé pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension (102, 102') dans un dispositif à semi-conducteur, ledit procédé comprenant : la fourniture d'au moins un oscillateur (110, 100') ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue ; et la fourniture d'au moins un étage de stockage/décharge de tension (120, 120') couplé au dit au moins un oscillateur (20, 110, 110'), la fréquence déterminant une fréquence 20 de décharge pour ledit au moins un étage de stockage/décharge de tension (120, 120'). 12. Procédé selon la 11 dans lequel la fréquence est inversement proportionnelle à la tension. 13. Procédé selon la 11 dans lequel ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') utilise une tension de référence, la tension de référence étant stable sur la tension. 30 14. Procédé selon la 13 dans lequel le procédé comprend également : 25la fourniture d'une alimentation de tension de référence pour générer la tension de référence, l'alimentation de tension de référence comprenant également un inverseur (142, 162), un transistor nmos, et un transistor pmos, le transistor nmos ayant une électrode couplée à l'inverseur (142, 162), une source, et un débit, le dispositif pmos étant couplé à la source du transistor nmos. 15. Procédé selon la 11 dans lequel ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') comprend une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur (132, 134), la seconde phase comprenant au moins un second condensateur (152), la charge et la décharge du premier condensateur (132, 134) et du second condensateur (152) déterminant la fréquence. 16. Procédé selon la 15 dans lequel la première phase comprend également un premier commutateur (138), un second commutateur (140), un inverseur (142, 162), un amplificateur opérationnel (134, 154) comprenant une sortie et deux entrées, et un transistor, dans lequel le premier condensateur (132, 134) a un premier côté et un second côté, le premier côté, étant couplé à la tension par le premier commutateur (138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté étant également couplé à l'une des deux entrées de l'amplificateur opérationnel (134, 154), une autre des deux entrées de l'amplificateur opérationnel (134, 154) étant couplée à une tension de référence, le second côté du premier condensateur (132, 134) étant couplé à la masse, la sortie de l'amplificateur opérationnel (134, 154) étant couplée à une bascule bistable. 17. Procédé selon la 16 dans lequel la première phase comprend également un inverseur (142, 162), le premier commutateur (138) étant couplé à l'inverseur (142, 162) et le second commutateur (140) étant couplé à la bascule bistable. 18. Procédé pour fournir une tension de sortie supérieure à une tension fournie par une alimentation de tension dans un dispositif à semi-conducteur, ledit procédé comprenant : la génération d'un signal d'horloge ayant une fréquence qui augmente quand la tension diminue en utilisant au moins un oscillateur (20, 110, 110'), ledit au moins un oscillateur (20, 110, 110') comprenant une première phase et une seconde phase, la première phase comprenant au moins un premier condensateur (132, 134), un premier commutateur (138), un second commutateur (140), un premier inverseur (142, 162), un premier amplificateur opérationnel (134, 154), et un premier transistor, dans lequel le premier condensateur (132, 134) a un premier côté et un second côté, le premier côté étant couplé à la tension par le premier commutateur {138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté étant également couplé à au premier amplificateur opérationnel (134, 154), le second côté du premier condensateur (132, 134) étant couplé à la masse, la seconde phase comprenant au moins un second condensateur (152), un troisième commutateur (158), un quatrième commutateur (160), un second inverseur (142, 162), un second amplificateur opérationnel (134, 154), et un second transistor, dans laquelle le second condensateur (152) comprend un premier côté et un second côté, le premier côté du secondcondensateur (152) état couplé à la tension par le premier commutateur (138) et au transistor par le second commutateur (140), le premier côté du second condensateur (152) étant également couplé au second amplificateur opérationnel (134, 154), le second côté du second condensateur (152) étant couplé à la masse ; et l'utilisation du signal d'horloge pour commander au moins un étage de stockage/décharge de tension, la fréquence déterminant une fréquence de décharge dudit au moins un étage de stockage/décharge de tension. | H,G | H02,G11 | H02M,G11C | H02M 3,G11C 16 | H02M 3/07,G11C 16/12 |
FR2893220 | A1 | DRAISIENNE A DEPLACEMENT LATERAL DESTINEE AUX TRAVAUX AGRICOLES ET DE JARDINAGE | 20,070,518 | La présente invention concerne un engin agricole ou de jardinage destiné à se déplacer et à travailler en position assise dans les cultures ou les plantations. Les opérations d'épanprage sont traditionnellement réalisées à pieds et obligent les personnes à adopter des positions penchées ce qui à terme entraîne des dommages dorsaux et lombaires. Le matériel selon l'invention permet de garder une position assise lors des opérations de déplacement entre chaque végétaux ainsi que lors des opérations de coupe et de traitement des végétaux Le déplacement de l'engin se fait parallèlement aux rang de cultures. 10 L'utilisateur fait face en permanence aux végétaux à traiter Un mécanisme manuel permet à l'utilisateur de régler la hauteur du siège et donc de pouvoir travailler à différente hauteur. L'utilisateur prend place sur le siège et par poussée latérale des jambes déplace l'engin. 15 Une béquille placée en arrière de l'engin permet l'équilibrage latéral de celui-ci et évite tout risque de renversement L engin est composé d'un cadre rigide sur lequel est fixé le siège. Deux roues tout terrain viennent prendre place à chaque extrémité du cadre. Les photos annexées illustrent l'invention : Vu de face (A) Vue de coté (B) 20 Vue de dessous (C) Vue transversale (D) Vue arrière (E) En référence à ces photos l'engin est composé : d'un cadre rigide (1), de deux roues (2), d'une béquille qui peut être escamotable (3), et d'un siège (4) | Draisienne à déplacement latéral destinée aux travaux agricoles et de jardinage.L'invention concerne l'engin permettant de travailler et de se déplacer ponctuellement en position assise dans les cultures ou les plantations de moyennes hauteurs.Il est constitué de deux roues (2) de fort diamètre reliés par un cadre (1) rigide dont l'empattement est important afin d'absorber les reliefs du sol, sur lequel est fixé perpendiculairement au plan défini par les roues et le cadre un siège (4) et d'une béquille à l'arrière du siège pour éviter tout risque de basculement.L'engin selon l'invention est particulièrement approprié aux travaux agricoles et de jardinage.A titre d'exemple non limitatif la distance entre axe des roues aura une dimension de l'ordre de 120 cm, le diamètre des roues sera de l'ordre de 60 cm. | 1-Engin destiné aux agriculteurs ou aux jardiniers servant à se déplacer et à travailler assis dans les cultures en évitant les positions courbées, comportant deux roues (2) reliées par un cadre (1) caractérisé en ce qu'il comporte un siège (4) orienté perpendiculairement au plan défini par les roues (2) et le cadre qui les relies par un empattement important, permettant ainsi à l'utilisateur en position assise de faire face en permanence aux végétaux ou plantations à traiter, et une béquille (3) disposée à l'arrière du siège évitant tout risque de basculement. - 2-Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le siège (4) est 10 de hauteur réglable manuellement. - 3-Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que la béquille (3) est escamotable. - 4- Dispositif selon la 3 caractérisé en ce qu'il comporte une béquille (3) permettant l'équilibre de l'engin. | A | A01 | A01B | A01B 75 | A01B 75/00 |
FR2898417 | A1 | BOITIER DE LOVAGE D'ELEMENTS FILAIRES | 20,070,914 | La présente invention concerne un ensemble de boîtiers de lovage d'éléments filaires tels que des fibres optiques ou des fils conducteurs aptes à être d'une part empilés les uns sur les autres et d'autre part articulés les uns par rapport aux autres. L'invention porte plus particulièrement sur des boîtiers de lovage et éventuellement de maintien d'épissures pour le raccordement de fibres optiques d'un câble principal avec des fibres optiques de câbles de distribution et/ou de dérivation par exemple. Ces boîtiers sont généralement utilisés pour le traitement de tout ou partie des fibres d'un ou plusieurs câbles optiques à raccorder à un ou plusieurs câbles optiques dans une armoire de raccordement ou autre. Lesdits boîtiers sont empilés pour limiter l'encombrement et sont articulés les uns par rapport aux autres afin de faciliter l'accès aux fibres notamment lors d'opération de maintenance. De tels boîtiers sont, par exemple, décrits dans la demande de brevet français FR 2 646 928. En référence à la figure 1 qui est une vue de côté d'un module de raccordement avec une cassette de lovage et de raccordement placée en position relevée de maintenance, l'ensemble des cassettes 100 est monté en bout d'un plateau support 101 sur lequel sont fixées les extrémités des câbles 102 à raccorder. Ledit plateau support 101 comporte des joues latérales 103 définissant un espace protégé de transfert des fibres laissées en surlongueur aux extrémités des câbles 102. Les cassettes 100 sont empilées en présentant un léger décalage et sont articulées autour d'axes individuels 104 également décalés les uns par rapport aux autres. Chaque cassette 100 porte une paire de bras latéraux 105 qui sont montés pivotants autour d'une paire d'axes d'articulation 104 sur les joues latérales 103 du plateau support 101. Chaque paire de bras latéraux 105 comporte des moyens d'encliquetage coopérant avec la paire d'axes d'articulation 104 afin de limiter la course en rotation d'une cassette 100 et définir sa position d'ouverture. Ce type de cassette comporte des moyens de montage et d'ouverture présentant l'inconvénient d'être complexes, peu aisées à mettre en oeuvre et fragiles pour les monteurs dits intégrateurs. En effet, ces cassettes doivent être maintenues sur un support en forme de U et montées sur de longs bras articulés qui procurent une ouverture délicate desdites cassettes. De plus, l'ouverture de ces cassettes procure une certaine instabilité qui ne permet pas de garantir le maintien des fibres dans les conditions requises. Par ailleurs, la demande de brevet FR 2 760 798 décrit un ensemble de modules plats empilés et articulés afin de remédier à ces inconvénients. Cet ensemble adaptable de modules plats empilés et articulés comporte, en référence à la figure 2 qui est une vue partielle en perspective d'un tel ensemble, plusieurs modules 200 et un support de maintien et d'articulation 201 desdits modules 200, ledit support 201 étant glissé entre des cornières 203 d'une paroi périphérique 204 des modules 200 et comportant des parties élémentaires successives 205 et des charnières 206 entre elles. Ledit support 201 est constitué par au moins un support modulaire ayant l'une desdites parties élémentaires 205 à une première de ses extrémités et une partie supplémentaire tronquée 207 prévue à sa deuxième extrémité et encastrable dans la parti élémentaire 205 à la première extrémité d'un autre support modulaire identique. Par ailleurs, de part et d'autre d'une charnière 206, le support 201 comporte un bossage 208 semi-circulaire apte à coopérer avec un logement consistant en une rainure 209 pratiquée dans une patte 210 dite de verrouillage afin de maintenir un module 200 en position dite ouverte suivant un angle de 90 par rapport à un module 200 adjacent. Ce type d'ensemble de module présente l'inconvénient de comporter un grand nombre de pièces que l'intégrateur doit manipuler lors de l'implantation de ces modules dans une armoire de raccordement. Ce nombre élevé de pièces rend peu aisée la mise en oeuvre de cet ensemble de module. L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant un ensemble modulable de boîtiers de lovage d'éléments filaires de conception simple et peu onéreuse et permettant un assemblage aisé de différents boîtiers entre eux dans une armoire de raccordement ou similaire. A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un boîtier de lovage d'éléments filaires tels que des fibres optiques ou des fils conducteurs apte à être empilé et articulé sur un boîtier identique, ledit boîtier comportant deux faces d'empilage, une paroi formant le fond du boîtier, des parois périphériques, et comprenant, sur l'une de ses parois périphériques, des moyens d'articulation d'un boîtier par rapport à un boîtier adjacent ; ledit boîtier est remarquable en ce que lesdits moyens d'articulation sont constitués d'au moins un moyen d'articulation mâle et d'au moins un moyen d'articulation femelle, solidaires de l'une des parois périphériques du boîtier, et aptes à s'emboîter par déformation élastique avec au moins un moyen d'articulation femelle et respectivement au moins un moyen d'articulation mâle identiques de boîtiers adjacents. On comprend bien que, contrairement aux boîtiers de l'art antérieur, l'empilage des boîtiers est simple et rapide. En effet, lors de l'empilage, l'articulation entre deux boîtiers adjacents est formée sans nécessiter la manipulation de pièces supplémentaires. Par ailleurs, ledit moyen d'articulation mâle s'étend au dessus ou en dessous dudit moyen d'articulation femelle et ledit moyen d'articulation mâle ou femelle s'étend au dessus ou en dessous respectivement du bord supérieur ou inférieur de la paroi périphérique du boîtier. Selon un mode de réalisation préféré, l'une des parois périphériques comporte au moins une oreille s'étendant à mi-hauteur entre le fond et le bord supérieur de ladite paroi périphérique et comportant au moins un doigt cylindrique saillant et au moins un évidement en forme générale de U, de section légèrement inférieure à la section dudit doigt, de manière à ce que, lorsque deux boîtiers sont empilés, le doigt d'un premier boîtier s'engagent par déformation élastique dans l'évidement du boîtier adjacent pour former une articulation. De manière particulièrement avantageuse, l'une des parois périphériques comporte deux oreilles s'étendant à mi-hauteur entre le fond et le bord supérieur de ladite paroi périphérique, de part et d'autre du plan sagittal dudit boîtier, et portant respectivement d'une part une joue verticale dite supérieure comportant un doigt cylindrique saillant vers l'extérieur, lesdits doigts cylindriques s'étendent concentriquement perpendiculairement au plan sagittal du boîtier, et d'autre part une joue verticale dite inférieure s'étendant perpendiculairement à la paroi arrière du boîtier, et légèrement décalée par rapport à la joue supérieure, chaque joue inférieure comportant un évidement en forme générale de U orienté vers le fond du boîtier et de section légèrement inférieure à la section des doigts. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, d'un ensemble de boîtiers de lovage d'éléments filaires conformes à l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble de boîtiers de lovage conforme à l'invention, - la figure 4 est une vue dessus de l'un des boîtiers de l'ensemble de boîtiers suivant l'invention, - la figure 5 est une vue de côté d'un boîtier de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 6 est vue arrière d'un boîtier de l'ensemble suivant l'invention, et plus particulièrement des moyens d'articulation, - la figure 7 est une vue de face d'un boîtier et plus particulièrement des moyens de blocage par rapport à un autre boîtier adjacent de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 8 est une vue en perspective des moyens d'articulation et des moyens de retenue suivant une position angulaire déterminée d'un boîtier par rapport à un autre boîtier de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 9 est une vue en coupe sagittale, par rapport à l'axe IX-IX' de la figure 8, de deux boîtiers de l'ensemble suivant l'invention articulés et maintenus dans une position angulaire déterminée, - la figure 10 est une vue de côté des moyens de blocage d'un boîtier par rapport à un boîtier adjacent de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 11 est une vue en coupe sagittale de l'embase de l'ensemble de boîtier suivant l'invention, - la figure 12 est une vue arrière de l'embase de l'ensemble de boîtier suivant l'invention, - la figure 13 est une vue de dessus de l'embase de l'ensemble de boîtier suivant l'invention, - la figure 14 est une vue de côté d'une variante d'exécution d'un boîtier de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 15 est vue arrière de la variante d'exécution du boîtier de io l'ensemble suivant l'invention, représenté sur la figure 14, - la figure 16 est une vue de côté d'une seconde variante d'exécution d'un boîtier de l'ensemble suivant l'invention, - la figure 17 est vue arrière de la seconde variante d'exécution du boîtier de l'ensemble suivant l'invention, représenté sur la figure 16. 15 On décrira dans cet exemple particulier de réalisation un ensemble de boîtiers de lovage et de raccordement de fibres optiques ; Toutefois, il est bien évident que cet ensemble de boîtiers pourra être adapté pour tout type d'éléments filaires tels que des conducteurs électriques par exemple sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 20 On entend par lovage un enroulement d'éléments filaires, d'une manière générale le verbe lover signifiant ramasser en rond. En référence à la figure 3, l'ensemble de boîtier suivant l'invention comporte un pied 1 apte à être solidarisé sur un support, non représenté sur la figure 3, un boîtier 2 apte à être articulé au pied 1, un couvercle 3 venant coiffer 25 le boîtier 2 et deux autres boîtiers 2' et 2" identiques au premier boîtier 2 et déjà empilés l'un sur l'autre et articulés entre eux. Chaque boîtier 2 comporte un fond plat 4 sensiblement rectangulaire, une paroi périphérique dite arrière 5 portant les moyens d'articulation 6 d'un boîtier 2 par rapport à un autre boîtier, une paroi périphérique dite avant 7, 30 opposée à la paroi arrière 5, portant des moyens de blocage 8 d'un boîtier 2 par rapport à un boîtier adjacent 2', et des parois périphériques latérales 9 et 10 dans lesquelles sont définis une paire d'entrées et/ou de sorties 11 et 12. Dans la suite du texte, et par soucis de clarté, on considérera que le fond 4 du boîtier s'étend horizontalement. En référence aux figures 3, 4, 5, 6, 8 et 9, les moyens d'articulation 6 sont constitués de deux oreilles 13 s'étendant à mi-hauteur entre le fond 4 et l'extrémité supérieure de la paroi arrière 5, parallèlement audit fond 4, de part et d'autre du plan sagittal du boîtier 2. Chaque oreille 13 porte une joue verticale 14 dite supérieure faisant saillie du bord supérieur de la paroi arrière 5 et portant un doigt cylindrique 15 saillant vers l'extérieur, c'est-à-dire s'étendant parallèlement au fond 4 et à la paroi arrière 5 du boîtier dans la direction opposée au plan sagittal dudit boîtier 2. On observera que les doigts cylindriques 15 s'étendent concentriquement perpendiculairement au plan sagittal du boîtier 2. Chaque oreille 13 porte, par ailleurs, une joue verticale 16 dite inférieure s'étendant perpendiculairement à la paroi arrière 5 du boîtier 2, et légèrement décalée par rapport à la joue supérieure 14. Chaque joue inférieure 16 comporte un évidement 17 en forme générale de U orienté vers le fond du boîtier 4 et de section légèrement inférieure à la section des doigts 15. Lorsqu'un boîtier 2' est empilé sur un boîtier 2, en référence aux figures 8 et 9, les doigts cylindriques 15 du boîtier 2 viennent se loger dans les évidements 17' du boîtier 2', avec une légère déformation plastique, pour former une articulation entre le boîtier 2' et le boîtier 2. On notera que les évidements 17 du boîtier 2 sont alors aptes à coopérer avec les doigts 15 d'un nouveau boîtier 2 et que les doigts 15' du boîtier 2' sont également aptes à venir se loger dans les évidements 17 d'un autre boîtier 2 qui serait empiler sur le boîtier 2'. Par ailleurs, on observera que l'articulation des différents boîtiers 2 entre eux est particulièrement aisée notamment pour un intégrateur qui n'a pas besoin de manipuler d'autres pièces que les boîtiers 2. En effet, il lui suffit d'empiler les boîtiers 2 les uns sur les autres pour former les articulations les uns entre les autres. Il va de soi que la joue verticale 14 dite supérieure faisant saillie du bord supérieur de la paroi arrière 5 peut porter l'évidement 17 et que la joue verticale inférieure 16 peut porter le doigt 15, les doigts 15 d'un premier boîtier 2 s'engageant par déformation élastique dans les évidements 17' du boîtier adjacent 2' pour former une articulation, sans sortir du cadre de l'invention. Afin d'assurer le blocage d'un boîtier 2 par rapport à un boîtier adjacent, chaque boîtier 2 comporte des moyens de blocage 8, en référence aux figures 3, 4, 5 et 7, constitués d'une patte d'encliquetage 18 s'étendant devant la paroi avant 7 du boîtier 2 depuis le bord supérieur de cette dernière vers le fond dudit boîtier 2, dans le plan sagittal de ce dernier. Cette patte d'encliquetage 18 se termine par deux branches 19 faisant légèrement saillie sous le fond 4 du boîtier 2 de telle manière que ladite patte d'encliquetage 18 présente une forme de Y inversé. Les extrémités libres des branches 19 de la patte d'encliquetage 18 sont munies de griffes 20 s'étendant vers la paroi avant 4 du boîtier. La patte d'encliquetage 18 comprend un levier d'actionnement 21 s'étendant de bas en haut et d'arrière en avant depuis la patte d'encliquetage 18 juste au dessus des branches 19 de ladite patte d'encliquetage 18. Les moyens de blocage 8 comprennent, par ailleurs, deux ergots 22 faisant saillie de la paroi avant 4 du boîtier 2 depuis le bord supérieur de ladite paroi avant 4 de part et d'autre de la patte d'encliquetage 18. Lorsque deux boîtiers 2 et 2' sont empilés l'un sur l'autre, en référence à la figure 10, les griffes 20 des extrémités des branches 19 de la patte d'encliquetage 18 du boîtier supérieur 2 coopèrent avec les ergots 22' faisant saillie du bord supérieur de la paroi avant 4' du boîtier inférieur 2' afin d'assurer le blocage du boîtier supérieur 2 par rapport au boîtier inférieur 2'. En exerçant une pression vers le haut du levier d'actionnement 21, la patte d'encliquetage pivote par déformation élastique et les griffes 20 se désengagent des ergots 22' du boîtier inférieur 2'. Le boîtier supérieur 2 est alors libre de pivoter par rapport au boîtier inférieur 2' autour de l'articulation entre lesdits boîtiers 2 et 2'. Afin de maintenir un boîtier 2 dans une position angulaire déterminée, dite d'ouverture, par rapport à un boîtier adjacent 2', en référence aux figures 3, 5, 6, 8 et 9, chaque boîtier 2 comporte, sur l'une de ses parois périphériques, la paroi arrière 5, des moyens de retenue 23a et des moyens de retenue complémentaires 23b, lesdits moyens de retenue 23a et lesdits moyens de retenue complémentaires 23b étant aptes à coopérer respectivement avec les moyens de retenue complémentaires 23'b d'un premier boîtier 2' adjacent et avec les moyens de retenue 23"a d'un second boîtier adjacent 2". Ces moyens de retenue 23a et ces moyens de retenue complémentaires 23b d'un boîtier 2 sont avantageusement aptes à coopérer par déformation élastique respectivement avec les moyens de retenue complémentaires 23'b d'un premier boîtier adjacent 2' et avec les moyens de retenue 23"a d'un second boîtier adjacent 2". Les moyens de retenue 23a consistent en une patte recourbée 24 s'étendant depuis la paroi arrière 5 du boîtier 2 entre les oreilles 13 des moyens d'articulation 6 du boîtier 2, dans le plan sagittal de ce dernier. La convexité de ladite patte 24 est orientée vers le fond 4 dudit boîtier 2 et l'axe de révolution de ladite patte 24 est confondu avec l'axe de l'articulation du boîtier 2 par rapport à un boîtier adjacent 2', c'est-à-dire que l'axe de révolution de ladite patte 24 est confondu avec l'axe des doigts cylindriques 15 des moyens d'articulation 6 dudit boîtier 2. Les moyens de retenue complémentaires 23b consistent en une seconde patte recourbée 25 s'étendant depuis la paroi arrière 5 du boîtier 2, entre les oreilles 13 des moyens d'articulation 6 du boîtier 2, dans le plan sagittal de ce dernier, sous la première patte recourbée 24. La concavité de ladite seconde patte 25 est orientée vers le fond 4 dudit boîtier 2, et opposée à la concavité de la première patte recourbée 24 des moyens de retenue 23a, et l'axe de révolution de ladite seconde patte est confondu avec l'axe de l'articulation du boîtier 2 par rapport à un second boîtier adjacent 2". La paroi convexe de la première patte recourbée 24 des moyens de retenue 23a du boîtier 2 comporte un bossage longitudinal 26 à son extrémité libre. Ce bossage 26 s'étend d'un bord latéral à l'autre de la patte recourbée 24 parallèlement à la paroi arrière 5 du boîtier 2. Par ailleurs, la paroi concave de la seconde patte recourbée 25 des moyens de retenue complémentaires 23b du boîtier 2 comporte plusieurs bossages longitudinaux 27 définissant des creux 28 dans lesquels sont aptes à se loger le bossage 26 de la paroi convexe de la première patte recourbée 24 des moyens de retenue 23'a d'un boîtier adjacent 2'. La position de ces creux 28 correspond avantageusement à plusieurs positions angulaires déterminées de limitation en rotation d'un boîtier 2 par rapport à un boîtier adjacent 2'. De préférence, la position des creux 28 est choisie de telle sorte qu'un boîtier 2 soit retenue dans une position angulaire de 45 et/ou 67,5 et/ou 90 par rapport à un boîtier adjacent 2'. Lors de la rotation d'un boîtier 2 par rapport à un boîtier adjacent 2' autour de leur articulation, la paroi convexe de la patte recourbée 24 des moyens de retenue 23a du boîtier 2, et plus particulièrement son bossage 26, prend appui sur la paroi concave de la seconde patte recourbée 25' des moyens de retenue complémentaires 23'b du boîtier adjacent 2' jusqu'à ce que ledit bossage 26 vienne se loger dans le premier creux 28', entre deux bossages 27' de la seconde patte recourbée 25' des moyens de retenue complémentaires 23'b, correspondant à un angle d'ouverture de 45 . En poursuivant la rotation du boîtier 2, le bossage 26 se dégage du premier creux 28' pour venir se loger dans le second creux 28' correspondant à un angle d'ouverture de 67,5 jusqu'à atteindre la position d'ouverture finale de 90 . Afin d'améliorer la rigidité des moyens de retenue 23a coopérant avec les moyens de retenue complémentaires 23b, ces derniers comportent des parois latérales 29 parallèles s'étendant depuis la paroi arrière 5 jusqu'aux bords latéraux de la seconde patte recourbée 25 des moyens de retenue complémentaires 23b. Il va de soi que la paroi concave de la patte recourbée des moyens de retenue du boîtier peut comporter un ou plusieurs bossages et/ou un ou plusieurs creux coopérant avec un ou plusieurs creux et/ou un ou plusieurs bossages de la paroi convexe de la patte recourbée des moyens de retenue complémentaires du boîtier adjacent. Afin d'assurer la solidarisation de l'ensemble de boîtiers 2, 2' et 2" sur le plateau support d'une armoire de raccordement ou similaire, en référence aux figures 3, 11, 12 et 13, l'ensemble comporte un pied 1 constitué d'une embase horizontale 30 munie de deux évidements 31 pour le passage de vis de fixation dudit pied 1 sur le plateau support et de deux paires de joues verticales 32, un axe cylindrique 33 s'étendant entre les joues 32 de chaque paire, à leurs extrémités supérieures. Ces axes cylindriques 33 sont aptes à venir s'engager dans les évidements 17 des moyens d'articulation 6 d'un boîtier. Ledit pied 1 comporte, par ailleurs, entre les deux paires de joues 32, une patte recourbée 34 dont la convexité est orienté vers l'embase 30 et munie à son extrémité libre d'un bossage longitudinal 35. Cette patte recourbée 34 est en tout point identique à la patte recourbée 24 des moyens de retenue 23a d'un boîtier 2 et est apte à coopérer avec la patte recourbée 25 des moyens de io retenue complémentaire 23b du boîtier 2 articulé audit pied 1. Selon une première variante d'exécution du boîtier de lovage conforme à l'invention, en référence aux figures 14 et 15, les moyens d'articulation 6 sont constitués de la même manière que précédemment de deux oreilles 36 s'étendant à mi-hauteur entre le fond 4 et l'extrémité supérieure de la paroi 15 arrière 5, parallèlement audit fond 4, de part et d'autre du plan sagittal du boîtier 2. Chaque oreille 36 porte une joue verticale 37 dite supérieure faisant saillie du bord supérieur de la paroi arrière 5 et portant sur chacune de ses faces un bossage 38, de préférence globalement hémi-sphérique, Ces bossages 38 s'étendent au droit l'un de l'autre de part et d'autre de la joue 20 verticale 37, au dessus du bord supérieur de la paroi arrière 5. Chaque oreille 36 porte, par ailleurs, deux joues verticales 39 dites inférieures s'étendant perpendiculairement à la paroi arrière 5 du boîtier 2, et séparées par un espace tout juste égal à l'épaisseur de la joue verticale 37 portant les bossages 38. Chaque joue inférieure 39 comporte sur sa paroi intérieure, 25 c'est-à-dire sur sa paroi faisant face à l'autre joue inférieure 39, un évidement 40, de préférence globalement hémi-sphérique, lesdits évidements 40 des joues inférieures 39 s'étendant au droit l'un de l'autre. II va de soi que la joue verticale 37 supérieure peut ne comporter que sur l'une de ses faces un bossage 38, les joues verticales 39 inférieures ne 30 comportant alors que sur l'une des parois intérieures desdites joues 39 un évidement 40, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Lorsqu'un premier boîtier 2 est empilé sur un second boîtier 2, les bossages 38 du second boîtier 2 viennent se loger dans les évidements 40 du premier boîtier 2, avec une légère déformation plastique, pour former une articulation entre lesdits boîtiers 2. On notera que les évidements 40 du second boîtier 2 sont alors aptes à coopérer avec les bossages 38 d'un nouveau boîtier 2 et que les bossages 38 du premier boîtier 2 sont également aptes à venir se loger dans les évidements 40 d'un autre boîtier 2 qui serait empiler sur le premier boîtier 2. Selon une seconde variante d'exécution du boîtier de lovage conforme à l'invention, en référence aux figures 16 et 17, les joues verticales 37 dite supérieures faisant saillie du bord supérieur de la paroi arrière 5 et portant sur chacune de ses faces un bossage 38, de préférence globalement hémisphérique, sont substituées par des tiges verticales 41 faisant saillies du bord supérieur de la paroi arrière 5, de section tout juste égale à l'espace séparant les joues inférieures 39, et dont les extrémités supérieures portent respectivement une rotule 42, de préférence globalement sphérique, le diamètre des rotules 42 étant légèrement supérieur à la section des tiges verticales 41. Par ailleurs, Chaque oreille 36 porte, de la même manière que précédemment, deux joues verticales 39 dites inférieures s'étendant perpendiculairement à la paroi arrière 5 du boîtier 2, et séparées par un espace tout juste égal à la section des tiges verticales 41 portant les rotules 42. Chaque joue inférieure 39 comporte sur sa paroi intérieure, c'est-à-dire sur sa paroi faisant face à l'autre joue inférieure 39, un évidement 40, de préférence globalement hémi-sphérique, lesdits évidements 40 des joues inférieures 39 s'étendant au droit l'un de l'autre. Ainsi, lorsqu'un premier boîtier 2 est empilé sur un second boîtier 2, les rotules 42 du second boîtier 2 viennent se loger dans les évidements 40 du premier boîtier 2, avec une légère déformation plastique, pour former une articulation entre lesdits boîtiers 2. Il est bien évident que les moyens d'articulation mâles, à savoir les doigts 15, les bossages 38 ou les rotules 42, peuvent s'étendre en dessous des moyens d'articulation femelles, à savoir les évidements 17 ou 40, lesdits évidements 17,40 s'étendant alors au dessus du bord supérieur de la paroi périphérique 5 du boîtier 2. De plus, les moyens d'articulation 6 peuvent être constitués d'un ou plusieurs moyens d'articulation mâles 15,38 et/ou 42 coopérant avec un ou plusieurs moyens d'articulation femelles 17,40 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Enfin, il va de soi que chaque boîtier 2 peut présenter une forme quelconque et que les exemple que l'on vient de donner ne sont que des ~o illustrations particulières en cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention | La présente invention concerne un boîtier de lovage d'éléments filaires tels que des fibres optiques ou des fils conducteurs apte à être empilé sur un boîtier identique et articulé sur un boîtier identique, ledit boîtier comportant deux faces d'empilage, une paroi formant le fond du boîtier, des parois périphériques, et comprenant, sur l'une de ses parois périphériques, des moyens d'articulation d'un boîtier par rapport à un boîtier adjacent, ledit boîtier étant remarquable en ce que lesdits moyens d'articulation sont constitués d'au moins un moyen d'articulation mâle et d'au moins un moyen d'articulation femelle, solidaires de l'une des parois périphériques du boîtier, et aptes à s'emboîter par déformation élastique avec au moins un moyen d'articulation femelle et respectivement au moins un moyen d'articulation mâle identiques de boîtiers adjacents. | 1 - Boîtier de lovage (2,2',2") d'éléments filaires tels que des fibres optiques ou des fils conducteurs apte à être empilé et articulé sur un boîtier (2,2',2") identique, ledit boîtier (2,2',2") comportant deux faces d'empilage, une paroi formant le fond (4) du boîtier (2,2',2"), des parois périphériques (5,7,9), et comprenant, sur l'une de ses parois périphériques (5,7,9), des moyens d'articulation (6) d'un boîtier (2,2',2") par rapport à un boîtier adjacent (2,2',2"), caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation (6) sont constitués d'au moins un moyen d'articulation mâle (15,38,42) et d'au moins un moyen d'articulation femelle (17,40), solidaires de l'une (5) des parois périphériques (5,7,9) du boîtier (2,2',2"), et aptes à s'emboîter par déformation élastique avec au moins un moyen d'articulation femelle (17,40) et respectivement au moins un moyen d'articulation mâle (15,38,42) identiques de boîtiers adjacents (2,2',2"). 2 - Boîtier selon la 1 caractérisé en ce que ledit moyen d'articulation mâle (15,38,42) s'étend au dessus ou en dessous dudit moyen d'articulation femelle (17,40). 3 - Boîtier selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit moyen d'articulation mâle (15,38,42) ou femelle (17,40) s'étend au dessus ou en dessous respectivement du bord supérieur ou inférieur de la paroi périphérique (5) du boîtier (2,2',2"). 4 - Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que l'une des parois périphériques (5) comporte au moins une oreille (13) s'étendant à mi-hauteur entre le fond (4) et le bord supérieur de ladite paroi périphérique (5) et comportant au moins un doigt cylindrique (15) saillant et au moins un évidement (17) en forme générale de U, de section légèrement inférieure à la section dudit doigt (15), de manière à ce que, lorsque deux boîtiers (2,2',2") sont empilés, le doigt d'un premier boîtier (2,2',2") s'engagent par déformation élastique dans l'évidement (17) du boîtier adjacent (2,2',2") pour former une articulation. 5 - Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que l'une des parois périphériques (5) comporte deux oreilles (13) s'étendant à mi-hauteur entre le fond (4) et le bord supérieur de ladite paroi périphérique (5), de part et d'autre du plan sagittal dudit boîtier (2,2',2"), et portant respectivement d'une part une joue verticale (14) dite supérieure comportant un doigt cylindrique (15) saillant vers l'extérieur, lesdits doigts cylindriques (15) s'étendant concentriquement perpendiculairement au plan sagittal du boîtier (2,2',2"), et d'autre part une joue verticale (16) dite inférieure s'étendant perpendiculairement à la paroi périphérique (5) du boîtier (2,2',2"), et légèrement décalée par rapport à la joue supérieure (14), chaque joue inférieure (16) comportant un évidement (17) en forme générale de U orienté vers le fond (4) du boîtier (2,2',2") et de section légèrement inférieure à la section des doigts (15). 6 - Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que l'une des parois périphériques (5) comporte deux oreilles (36) s'étendant à mi-hauteur entre le fond (4) et le bord supérieur de ladite paroi périphérique (5), de part et d'autre du plan sagittal dudit boîtier (2,2',2"), et portant respectivement d'une part une joue verticale (37) dite supérieure comportant sur au moins l'une de ses faces un bossage (38) et d'autre part deux joues verticales (39) dites inférieures s'étendant perpendiculairement à la paroi arrière du boîtier (2,2',2"), et séparées par un espace tout juste égal à l'épaisseur de la joue verticale (37), au moins l'une des joues inférieures (39) comportant sur sa paroi intérieure un évidement (40) apte à recevoir le bossage (38) des moyens d'articulation (6) d'un second boîtier (2,2',2"). 7 - Boîtier selon la 6 caractérisé en ce que ladite joue verticale supérieure (37) comporte sur chacune de ses faces un bossage (38) et chacune des parois intérieures des joues verticales inférieures (39) comporte un évidement (40). 8 - Boîtier selon la 6 caractérisé en ce que le ou les bossages (38) de la joue verticale supérieure (37) et le ou les évidements (40) des joues verticales inférieure (39) présentent une forme hémi-sphérique. 9 - Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que l'une des parois périphériques (5) comporte deux oreilles (36) s'étendant à mi-hauteur entre le fond (4) et le bord supérieur de ladite paroi périphérique (5), de part et d'autre du plan sagittal dudit boîtier (2,2',2"), et portant respectivement d'une part une tige verticale (41) munie à son extrémité libre d'une rotule (42) et d'autre part deux joues verticales (39) dites inférieures s'étendant perpendiculairement à la paroi périphérique (5) du boîtier (2,2',2"), et séparées par un espace tout juste égal à la section de la tige (41), chacune des joues inférieures (39) comportant sur sa paroi intérieure un évidement (40) apte à recevoir les rotules (42) des moyens d'articulation (6) d'un second boîtier (2,2',2"). 10 - Boîtier selon l'une quelconque des 5 à 9 caractérisé en ce qu'il comporte, sur la paroi périphérique (5) portant les moyens d'articulation (6), des moyens de retenue (23a) dudit boîtier (2,2',2") par rapport à un autre dans une ou plusieurs positions angulaires et des moyens de retenue complémentaires (23b), lesdits moyens de retenue (23a) et lesdits moyens de retenue complémentaires (23b) s'étendant entre les oreilles (13,36) des moyens d'articulation (6) et étant aptes à coopérer respectivement avec les moyens de retenue complémentaires (23b) d'un premier boîtier adjacent (2,2',2") et avec les moyens de retenue (23a) d'un second boîtier adjacent (2,21,2"). | G,B,F | G02,B65,F16 | G02B,B65D,F16C | G02B 6,B65D 21,B65D 85,F16C 11 | G02B 6/44,B65D 21/02,B65D 85/67,F16C 11/00 |
FR2902132 | A1 | DISPOSITIF DE VERROUILLAGE REGLABLE D'UN CAPOT DE VEHICULE | 20,071,214 | L'invention concerne le domaine des dispositifs de verrouillage d'un capot de véhicule. L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un capot de véhicule réglable selon au moins une composante de l'espace. L'invention concerne également un dispositif de verrouillage d'un capot réglable après le montage du véhicule. On connaît des dispositifs de verrouillage de capot de véhicule dont le positionnement du capot par rapport à la caisse de véhicule est fixé, lors du montage du véhicule, par la hauteur des pièces elles-mêmes et sans réglage ultérieur possible. La Demanderesse a par exemple proposé des solutions de ce type, le dispositif comprenant alors une serrure en deux parties, la première partie étant solidaire du capot, la deuxième partie étant solidaire d'un autre élément de carrosserie, les première et deuxième parties étant solidaires l'une de l'autre lorsque le capot est à l'état fermé. Dans la solution plus spécifiquement proposée dans FR 2861115, la deuxième partie comprend une platine fixée à l'élément de carrosserie et agencée par rapport au capot de sorte que la distance, à l'état fermé, entre la platine et le capot est déterminée au montage et ne peut être réglée par la suite. Ces dispositifs sont donc particulièrement rigides. On connaît également des dispositifs dans lesquels un réglage est possible après le montage du véhicule lorsque le capot est ouvert. Les dispositifs de ce type existant présentent cependant plusieurs inconvénients, notamment du fait que le réglage, ne peut s'estimer qu'une fois que le capot est refermé. Si le réglage ne convient pas, il faut alors ouvrir à nouveau le capot et recommencer l'opération de réglage. Les dispositifs existants doivent donc être améliorés. Un objectif de l'invention est de proposer un dispositif de verrouillage du capot dont les moyens de réglage sont accessibles par un individu après le montage du véhicule. Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif de verrouillage du capot dont les moyens de réglage sont accessibles par un individu depuis l'extérieur du véhicule. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un dispositif de verrouillage du capot, le dispositif étant réglable selon au moins une composante de l'espace par des moyens accessibles à capot ouvert ou fermé, et ce pour régler le positionnement du capot. Pour atteindre ces objectifs, il est prévu dans le cadre de la présente invention un dispositif de verrouillage d'un capot de véhicule comportant, une première partie solidaire du capot, une deuxième partie liée à la première partie et comprenant une gâche destinée à être retenue, lorsque le capot est à l'état fermé, par une serrure solidaire d'un élément de carrosserie, la position relative des première et deuxième parties étant réglable, au moins selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture, par des moyens de réglage accessibles après le montage du véhicule, caractérisé en ce que la deuxième partie comprend un pontet solidaire de la gâche et dont la position relative selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture et par rapport à la première partie est réglable par les moyens de réglage. Le dispositif selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : - la position relative des première et deuxième parties est en outre réglable par les moyens de réglage dans la direction de l'axe Y orienté selon la largeur du véhicule ; - les moyens de réglage sont réglables lorsque le capot est à l'état fermé ; - les moyens de réglage sont accessibles par un individu depuis l'extérieur du véhicule lorsque le capot est à l'état fermé et lorsque le bouclier n'est pas monté ; - il comprend une cale de hauteur prédéterminée disposée entre la première partie et le pontet ; - les moyens de réglage comprennent au moins un ensemble vis/écrou, des parois de la première partie et de la deuxième partie s'étendant sensiblement perpendiculairement au capot étant disposées entre la tête de vis et l'écrou ; - la vis présente un axe de rotation sensiblement perpendiculaire aux parois disposées entre la tête de vis et l'écrou (150) ; - il comprend au moins trois ensembles vis/écrous disposés dans un même plan ; - la distance d, mesurée à l'état fermé du capot et selon l'axe d'ouverture/fermeture du capot, séparant le capot de la serrure est réglable dans une gamme comprise entre quelques millimètres à quelques centimètres ; - il est agencé de sorte qu'un mouvement de rapprochement entre la première partie et la deuxième partie, selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture et depuis la position relative des première et deuxième parties lorsque le capot est à l'état fermé, est exercé en cas de choc. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique, en vue de perspective, d'une partie avant de véhicule comportant un dispositif conforme à l'invention ; - La figure 2 représente une vue schématique, en vue de coupe, du dispositif selon l'invention ; - La figure 3 représente une vue schématique, selon la vue de coupe partielle A-A, du dispositif de la figure 2 ; - La figure 4 représente une vue schématique, en vue de perspective, de la partie de pontet de la figure 3 ; - La figure 5 représente une vue schématique, selon la vue de coupe partielle B-B, du dispositif de la figure 2. Dans toute la description détaillée qui suit, on définit un repère orthogonal XYZ formé par un axe X dont la direction est parallèle à l'axe longitudinal du véhicule, un axe Y dont la direction est parallèle à la direction de l'axe transversal du véhicule (selon la largeur du véhicule) et un axe Z dont la direction est parallèle à l'axe vertical du véhicule (selon la hauteur du véhicule). Le capot 2 de véhicule est ouvert ou fermé selon un mouvement de rotation représenté respectivement par les flèches 21 et 22. Lorsque le capot 2 et la caisse 4 de véhicule sont à proximité, l'action d'ouverture ou de fermeture du capot 2 permet de définir un axe d'ouverture/fermeture 23 dont la direction est sensiblement verticale, c'est-à-dire sensiblement parallèle à l'axe Z du repère XYZ. La partie avant du véhicule est référencée 24. Le dispositif de verrouillage 1 selon l'invention du capot 2 de véhicule comprend une première partie 11 solidaire du capot, une deuxième partie comprenant un pontet 12 solidaire d'une gâche 13, et une troisième partie 14 formée par une serrure solidaire d'un élément de carrosserie 3. Typiquement, la première partie 11 est fixée ou soudée aux moyens de pattes 111, 112 au capot 2, mais elle peut également être embouti dans le capot 2. La gâche 13 est fixée grâce à des soudures 131, 132 sur le pontet support de gâche 12 et la serrure 14 peut être soudée, ou fixé par tout autre moyen à un élément de carrosserie 3 pouvant par exemple être une traverse supérieure du véhicule. Typiquement également, la première partie 11 du dispositif se situe à l'intérieur du pontet 12 de la deuxième partie. Lorsque le capot 2 est ouvert et comme représenté sur la figure 1, la gâche 13 n'est pas engagée dans la serrure 14. Au contraire, lorsque le capot est fermé et comme représenté sur la figure 2, la gâche 13 est engagée dans la serrure 14. Pour permettre cet engagement, la serrure 14 prévoit un logement 141 dans lequel la gâche 13, de section sensiblement circulaire, vient s'insérer, serrure qui est par ailleurs mobile dans le plan YZ (l'axe X est un axe de rotation de la serrure). Les pièces 11, 12, 13 formant les première et deuxième parties du dispositif 1 sont donc solidaires du capot 2 tandis que la serrure 14 formant une troisième partie du dispositif est solidaire d'un autre élément de carrosserie 3. Pour régler le positionnement du capot 2 par rapport à la caisse 4 de véhicule, c'est-à-dire par rapport à la serrure 14 de l'élément de carrosserie 3 et donc de la caisse 4 de véhicule, il est prévu des moyens de réglage de la position relative entre la première partie 11 et la deuxième partie 12, 13 du dispositif. Plus précisément, la première partie 11, qui est solidaire du capot 2 peut translater, coulisser dans la deuxième partie 12, 13 selon la 10 direction de l'axe d'ouverture/fermeture 23. Les moyens de réglage comprennent au moins un ensemble 15, 150 vis/écrou, et préférentiellement trois ensembles 15, 150, 16, 160, 17, 170 vis/écrous, comme représenté sur la figure 3. Les écrous 150, 160, 170 sont fixés à la première partie 11, 15 préférentiellement par soudage, de sorte qu'ils restent en place sur cette première partie 11 dans le cas d'un désengagement des vis 15, 16, 17 dans l'écrou respectif. Lorsque l'on souhaite régler la distance d séparant le capot 2 et la serrure 14 selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture 23, on 20 dévisse les vis 15, 16, 17 de sorte qu'un mouvement relatif de translation, toujours selon la direction de l'axe 23, entre la première partie 11 solidaire du capot 2 et la deuxième partie 12, 13 est possible. On effectue alors un réglage de la distance d en adaptant la position relative entre la première partie et le pontet, c'est-à-dire en 25 adaptant la distance D séparant la première partie 11 au pontet 12 (réglage en Z). Plus précisément, la distance D correspond à la distance séparant le fond 113 de la première partie 11 et le fond 121 du pontet 12. Par ailleurs, lorsque les vis 15, 16, 17 sont dévissées, un réglage 30 de positionnement selon la direction de l'axe Y est également possible, ce qui facilite en particulier le montage et l'engagement de la gâche dans la serrure (réglage en Y). Une fois le réglage effectué (en Z et le cas échéant en Z et Y), on agit à nouveau sur les vis 15, 16, 17 pour serrer les première 11 et deuxième parties 12, 13 entre elles au niveau de leurs parois respectives comprises entre les vis 15, 16, 17 et les écrous 150, 160, 170. Pour que le réglage en Z soit possible ici, on comprend que les vis doivent être accessibles par le côté du dispositif, et plus précisément au niveau de parois 113, 122 des première 11 et deuxième parties 12, 13 respectivement. Ces parois 113, 122 sont situées vers l'avant du véhicule et s'étendent sensiblement perpendiculairement au capot 2, de sorte qu'on vient par vissage/dévissage des vis, autour d'un axe de rotation sensiblement perpendiculaire auxdites parois 113, 122, bloquer/déloquer la translation possible entre ces parties. Les ensembles vis/écrou sont disposés dans un même plan. Lorsque le capot est à l'état fermé, ce plan est un plan s'étendant sensiblement parallèlement au plan XY, le plan XY étant quant à lui un plan horizontal. Un premier ensemble vis/écrou 15, 150 est destiné à venir s'insérer au niveau d'un orifice 70 d'une paroi verticale 122 du pontet 12. Un deuxième ensemble 16, 160 vis/écrou et un troisième ensemble 17, 170 vis/écrou sont disposés symétriquement par rapport à un axe 7 sensiblement parallèle à l'axe Z lorsque le capot est à l'état fermé. Les orifices 70, 71, 72 du pontet 12 présentent une hauteur H, qui délimite la plage de réglage possible de la distance D et donc de la distance d entre le capot 2 et la serrure 14. Les orifices 70, 71, 72 du pontet 12 présentent également une largeur I, dimensionnée de sorte qu'un jeu selon l'axe Y est possible entre le pontet 12 et la première partie 11. La première partie 11 prévoit également des orifices (non 30 représentés) en vis-à-vis des orifices 70, 71, 72 du pontet. Ces orifices de la première partie 11 du dispositif peuvent être de forme et de dimensions sensiblement identiques aux orifices 70, 71, 72, mais peuvent aussi avoir d'autres formes, étant supposés qu'ils permettent le réglage en Y et en Z décrits précédemment. Le dispositif comprendra préférentiellement trois ensembles vis/écrou pour bien tenir l'ensemble, mais deux, disposés l'une par rapport à l'autre selon une direction sensiblement parallèle à la direction de l'axe Y, peuvent suffire pour éviter toute rotation des première et deuxième parties l'une par rapport à l'autre autour de l'axe X. L'action sur les moyens de réglage, et plus précisément sur les vis, est effectué aisément car ceux-ci sont orientés pour être accessibles par un individu depuis l'extérieur 5 du véhicule, et ce sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir le capot 2. Les moyens de réglage sont donc réglés lorsque le capot est à l'état fermé. On comprend aussi que les moyens de réglage sont accessibles par 15 un individu après le montage du véhicule, et depuis l'extérieur 5 du véhicule. Pour permettre l'accès aux moyens de réglage lorsque le capot est à l'état fermé, et lorsque le bouclier n'est pas monté, il est prévu un ou plusieurs cônes d'accès 6 aux vis 15, 16, 17 débouchant sur l'extérieur 5 20 du véhicule, du côté de la partie avant 24 du véhicule. Si un seul cône d'accès aux vis est prévu, alors celui-ci doit bien entendu donner accès à l'ensemble des vis des moyens de réglage. Il peut cependant être envisagé plusieurs cônes d'accès, en particulier plusieurs cônes d'accès indépendants pour chacune des vis. 25 Selon une variante de réalisation de l'invention, il peut également être envisagé de faciliter le réglage de la distance d entre le capot 2 et la serrure 14, en utilisant une cale (non représentée) d'une hauteur prédéterminée et disposée sur le fond 121 du pontet 12. Dans cette variante, il est alors nécessaire d'ouvrir le capot 2, de 30 désengager totalement les première 11 et deuxième parties 12, 13 du dispositif pour insérer la cale, puis de réengager les première 11 et deuxième 12, 13 parties en les vissant avec les moyens de réglage et enfin de refermer le capot 2. La hauteur de la cale correspond alors à la distance D. Le réglage est donc effectué, depuis l'extérieur du véhicule, lorsque le capot est ouvert. Il n'est donc pas nécessaire dans ce mode de réalisation de l'invention de prévoir de cône de vissage. Contrairement aux dispositifs connus de l'art antérieur, et pour lesquels le réglage est effectué lorsque le capot est à l'état ouvert, ce mode de réalisation présente l'avantage d'effectuer un réglage précis, puisque celui-ci est directement lié à la hauteur prédéterminée de la cale. Quelle que soit la variante envisagée, la distance d séparant le capot 2 de la serrure 14 peut être réglée dans une gamme de valeurs allant de quelques millimètres à quelques centimètres. On peut envisager bien d'autres variantes à l'invention. Parmi celles-ci, on peut noter que les première et deuxième parties peuvent être interverties, c'est-à-dire que la première partie 11 du dispositif peut être à l'extérieur tandis que le pontet 12 se trouve à l'intérieur de la première partie 11. Dans ce cas, on comprend que le boulon sera fixé au pontet, et que la première partie présentera des orifices conformes aux orifices 70, 71, 72 présentés à l'appui de la figure 2. Une fois le réglage effectué, la distance D séparant la première partie 11 et le pontet 12 de la deuxième partie lorsque le capot est à 25 l'état fermé, offre une autre fonctionnalité. Cette fonctionnalité est celle d'un amortisseur de choc, par exemple lors d'un choc avec piéton. En effet, dans la mesure où cette distance D est non nulle, un choc subit par le capot 2 fera translater dans un mouvement de 30 rapprochement, selon une direction sensiblement parallèle à celle de l'axe 23, la première partie 11 du dispositif vers le fond 121 du pontet 12 de la deuxième partie du dispositif. La présence de la cale peut fournir un avantage supplémentaire à cet effet d'amortissement. La présente invention n'est pas limitée aux moyens décrits ici, mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit. En particulier, on peut envisager d'autres moyens de réglage qu'un ou plusieurs ensembles vis/écrou, dans la mesure où ceux-ci sont accessibles, et de préférence de façon aisée, après le montage du véhicule | L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un capot (2) de véhicule comportant, une première partie (11) solidaire du capot, une deuxième partie (12, 13) liée à la première partie (11) et comprenant une gâche (13) destinée à être retenue, lorsque le capot (2) est à l'état fermé, par une serrure (14) solidaire d'un élément de carrosserie (3), la position relative des première (11) et deuxième parties (12) étant réglable, au moins selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture (23), par des moyens de réglage (15, 150) accessibles après le montage du véhicule, caractérisé en ce que la deuxième partie (12, 13) comprend un pontet (12) solidaire de la gâche (13) et dont la position relative selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture (23) et par rapport à la première partie (11) est réglable par les moyens de réglage. | 1. Dispositif de verrouillage d'un capot (2) de véhicule comportant, une première partie (11) solidaire du capot, une deuxième partie (12, 13) liée à la première partie (11) et comprenant une gâche (13) destinée à être retenue, lorsque le capot (2) est à l'état fermé, par une serrure (14) solidaire d'un élément de carrosserie (3), la position relative des première (11) et deuxième parties (12) étant réglable, au moins selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture (23), par des moyens de réglage (15, 150) accessibles après le montage du véhicule, caractérisé en ce que la deuxième partie (12, 13) comprend un pontet (12) solidaire de la gâche (13) et dont la position relative selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture (23) et par rapport à la première partie (11) est réglable par les moyens de réglage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la position relative des première (11) et deuxième parties (12, 13) est en outre réglable par les moyens de réglage (15, 150) dans la direction de l'axe (Y) orienté selon la largeur du véhicule. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réglage (15, 150) sont réglables lorsque le capot (2) est à l'état fermé. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réglage (15, 150) sont accessibles par un individu depuis l'extérieur du véhicule lorsque le capot (2) est à l'état fermé et lorsque le bouclier n'est pas monté. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comprend une cale de hauteur prédéterminée disposée entre la première partie (11) et le pontet (12). 30i 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent au moins un ensemble vis/écrou (15, 150), des parois (113, 122) de la première partie (11) et de la deuxième partie (12, 13) s'étendant sensiblement perpendiculairement au capot (2) étant disposées entre la tête de vis (15) et l'écrou (150). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la vis (15) présente un axe de rotation sensiblement perpendiculaire aux parois (113, 122) disposées entre la tête de vis (15) et l'écrou (150). 8. Dispositif selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois ensembles vis/écrous (15, 16, 17, 150, 160, 170) disposés dans un même plan. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la distance (d), mesurée à l'état fermé du capot et selon l'axe d'ouverture/fermeture (23) du capot (2), séparant le capot (2) de la serrure (14) est réglable dans une gamme comprise entre quelques millimètres à quelques centimètres. 10.Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est agencé de sorte qu'un mouvement de rapprochement entre la première partie (11) et la deuxième partie (12, 13), selon la direction de l'axe d'ouverture/fermeture (23) et depuis la position relative des première (11) et deuxième parties (12, 13) lorsque le capot (2) est à l'état fermé, est exercé en cas de choc. | E | E05 | E05B | E05B 65 | E05B 65/19 |
FR2892979 | A1 | TOIT MOBILE RETRACTABLE RIGIDE | 20,070,511 | RIGIDE. L'invention se rapporte à un toit mobile rétractable. Afin de transformer un véhicule à conduite intérieure en véhicule cabriolet, il est connu d'équiper le véhicule d'un toit rétractable. Par toit rétractable, on comprendra un toit mobile entre une position où il recouvre l'habitacle et une position où il est rangé, par exemple, dans un coffre mais reste cependant solidaire de la caisse du véhicule contrairement à certains toits qui sont démontables pour être rangés momentanément dans un garage. On connaît les toits mobiles rétractables comprenant un élément de toit avant et un 10 élément de toit arrière, chaque élément de toit se présentant sous la forme d'un panneau rigide. On connaît des toits mobiles comprenant un élément de toit avant, un élément central de toit arrière et des élément latéraux de toit arrière s'étendant de part et d'autre de l'élément de toit central arrière lorsque le toit recouvre l'habitacle. 15 Sur ce type de toit, les éléments latéraux de toit arrière sont désolidarisés de l'élément central arrière mais ont reliés à l'élément de toit avant. L'élément central de toit arrière est relié à l'élément de toit avant. Lors du rangement du toit mobile, l'élément central de toit arrière se replie vers le bas et vers l'avant pour venir contre la face inférieure de l'élément de toit avant. 20 Dans cette configuration, il existe une gêne lors du rangement du toit notamment pour rabattre l'élément arrière. Cela pose également des difficultés pour le loger dans le coffre notamment en raison des feux arrières du véhicule. L'invention se rapporte à un toit rétractable de véhicule mobile entre une première position où il couvre un habitacle et une seconde position où il est rangé à l'arrière 25 dudit véhicule comprenant un élément rigide de toit avant, un élément rigide central de toit arrière et de part et d'autre de cet élément central de toit arrière, des éléments latéraux de toit arrière dissociés de l'élément central, ce toit étant caractérisé en ce que l'élément central de toit arrière est relié à l'élément de toit avant par des moyens de liaison permettant de déplacer et d'amener cet élément central de toit arrière en regard 30 de la face supérieure de l'élément de toit avant. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement : FIG 1 : Vue de 3/4 arrière d'un toit rétractable FIG 2 : Vue de 3/4 arrière d'un toit en cours de déplacement vers sa position rangée 5 FIG 3 : Coupe selon III III de la figure 2 FIG 4 :Un exemple des moyens de liaison pour la commande de l'élément central de toit arrière FIG 5 :Une variante des moyens de liaison FIG 6 :Vue latérale d'un véhicule montrant le déplacement du toit 10 FIG 7 : Vue latérale d'un véhicule montrant le déplacement d'un toit avec des moyens de liaison différents de ceux de la figure 6 FIG 8 :Coupe selon VIII VIII de la figure 7. En se reportant au dessin, on voit un toit 1 rétractable pour véhicule en vue de le transformer en cabriolet. 15 Avantageusement, mais non limitativement il s'agit d'un véhicule à hayon 23. Ce toit est mobile entre une première position où il couvre un habitacle ( figl) et une seconde position ( trait mixte de la figure 6, 7) où il est rangé à l'arrière dudit véhicule. Il comprend un élément rigide 2 de toit avant, un élément 3 central de toit arrière rigide et, de part et d'autre de cet élément central de toit arrière, des éléments 4A, 4B 20 latéraux de toit arrière dissociés de l'élément 3 central. Les éléments latéraux sont reliés à la caisse du véhicule par un premier axe 5 transverse situé à la base de ces éléments latéraux. Un second axe 6 transverse d'une articulation relie le bord arrière 2A de l'élément 2 de toit avant au bord avant des élément latéraux 4A, 4B. 25 Dans la représentation, on voit que l'élément de toit avant se compose d'un panneau 30 fixé sur des brancards 15A,15B latéraux. Ce panneau peut être en verre. Selon l'invention, l'élément 3 central de toit arrière est relié à l'élément 2 de toit avant par des moyens 7 de liaison permettant d'amener cet élément 3 central de toit arrière en regard de la face 8 supérieure de l'élément de toit avant. Les moyens de liaison 7 sont situés au voisinage d'un bord arrière de l'élément 2 de toit avant. Ils permettent l'articulation et le déplacement de l'élément 3 central de toit arrière sur l'élément de toit avant Un bras 9 de manoeuvre articulé, d'une part, sur la caisse sur un axe 10 situé en avant de l'axe 5 d'articulation des éléments latéraux sur la caisse et, d'autre part, sur l'élément de toit avant permet de déplacer le toit mobile entre les deux positions extrêmes. Dans une première forme de réalisation (figure 2 à 6), la liaison 7 entre l'élément 2 de toit avant et l'élément 3 central de toit arrière permet, lors d'un déplacement de toit vers sa position rangée, le basculement de l'élément central de toit arrière vers le haut et vers l'avant autour d'un axe 11 transverse. On voit notamment en figure 3 et figure 4 que cet axe 11 se situe au dessus du niveau du panneau 30 de l'élément de toit avant pour faciliter la rotation. Pour la manoeuvre automatique de l'élément central de toit arrière, cet élément central de toit arrière porte une patte 12 qui, par une biellette 13, est reliée à un point d'ancrage 14 de l'élément latéral de toit arrière. En position dite normale du toit rétractable, c'est à dire la position où les différents éléments couvrent l'habitable, la patte 12 de l'élément central arrière se projette vers l'avant du véhicule. La face supérieure de l'élément 2 de toit avant se situera sous le niveau supérieur des brancards 15 latéraux qui seront par exemple des profilés extrudés ( voir la figure 3). A la figure 5, on a représenté d'autres moyens 7 de liaisons constitués par deux crosses 16,17 articulées en des axes distincts 18,19,20,21. Une biellette 22 relie une des crosses à l'élément latéral arrière. La forme en crosse permet d'abaisser les axes de pivots. Les axes de pivots 20, 21 sont placés sous la face inférieure du panneau 30 constituant en partie l'élément de toit avant. La figure 6 montre la cinématique de rangement du toit. On a représenté le hayon 23 arrière qui peut s'ouvrir en basculant autour de son bord arrière pour ranger ou extraire le toit rétractable et s'ouvrir en basculant autour de son bord avant pour l'accès à l'espace de rangement 40. La configuration du toit rétractable permet de le ranger plus avant dans l'espace de rangement 40 ce qui dégage la zone où sont implantés les feux arrières de la voiture et améliore l'accès au coffre. Dans cette configuration, lorsque le toit rétractable est rangé, la concavité de l'élément 5 central de toit arrière qui peut être en verre est tournée vers le haut. Dans la solution représentée figure 7 et 8, les moyens 7 de liaison sont constitués par un parallélogramme déformable en sorte que lors du déplacement de l'élément central la face supérieure de l'élément central de toit arrière soit toujours tournée vers le haut. Les bielles 24, 25 de ce parallélogramme sont fixées à l'arrière de l'élément de toit 10 avant et à distance du bord avant de l'élément central de toit arrière. On note que l'une 25 des bielles présente une crosse 26 afin de pouvoir contourner le bord arrière de l'élément de toit avant. L'autre bielle 24 n'est pas rectiligne mais présente un changement de direction en sorte de pouvoir contourner le bord arrière de l'élément de toit avant. 15 Une biellette 27 relie cette crosse 26 à l'élément latéral de toit arrière pour la manoeuvre des éléments du toit de manière analogue aux solutions décrites en relation avec les figures 4 à 6. Les éléments latéraux (4A, 4B) présentent un point d'ancrage (14) pour l'articulation de biellettes (13, 22, 27) reliées, au moins indirectement à l'élément de toit central 20 arrière et commandant le déplacement de l'élément de toit avant. L'axe 31, 32 d'articulation de ces bielles 24, 25 sur l'élément de toit avant est situé à un niveau inférieur à celui de la face inférieure dudit élément de toit avant. On voit sur la figure 8 que ces bielles 24, 25 sont articulées sur une patte 33 portée par un brancard latéral 15A,15B de l'élément 2 de toit avant. Un panneau de toit est fixé 25 aux brancards latéraux 15A., 15B par l'intermédiaire de la patte 33. Comme pour la solution illustrée à la figure 3, l'élément de toit avant est ici constitué par un panneau 30 central fixé sur les deux brancards latéraux 15A, 15B. On notera que la vitre 34 de custode pourrait être fixée sur l'élément latéral de toit arrière ou en être indépendante. 30 Ces solutions libèrent de la place sous le toit rangé et améliorent l'accessibilité à l'espace du coffre 40 situé sous le toit rangé. Un autre avantage est que l'élément de toit arrière vient se poser sur les joints d'étanchéité des éléments latéraux arrière ce qui est meilleur pour l'étanchéité | L'invention se rapporte à un toit rétractable de véhicule comprenant un élément (2) rigide de toit avant, un élément (3) rigide central de toit arrière et de part et d'autre de cet élément central de toit arrière, des éléments (4A, 4B) latéraux de toit arrière dissociés de l'élément central, ce toit étant caractérisé en ce que l'élément (3) central de toit arrière est relié à l'élément de toit avant par des moyens (7) de liaison permettant de déplacer et d'amener cet élément central de toit arrière en regard de la face supérieure de l'élément de toit avant lorsque le toit se déplace vers une position rangée. | 1. Toit rétractable de véhicule mobile entre une première position où il couvre un habitacle et une seconde position où il est rangé à l'arrière dudit véhicule comprenant un élément (2) rigide de toit avant, un élément (3) rigide central de toit arrière et de part et d'autre de cet élément central de toit arrière, des éléments (4A, 4B) latéraux de toit arrière dissociés de l'élément central, ce toit étant caractérisé en ce que l'élément (3) central de toit arrière est relié à l'élément de toit avant par des moyens (7) de liaison permettant de déplacer et d'amener cet élément central de toit arrière en regard de la face supérieure de l'élément de toit avant lorsque le toit se déplace vers une position rangée. 2. Toit rétractable selon la 1 caractérisé en ce que les moyens (7) de liaison sont situées au voisinage d'un bord arrière de l'élément de toit avant. 3. Toit rétractable selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens (7) de liaison sont constitués par un parallélogramme déformable en sorte que lors du déplacement de l'élément central la face supérieure de l'élément central de toit arrière soit toujours tournée vers le haut. 4. Toit rétractable selon la 3 caractérisé en ce que le parallélogramme comprend des bielles (24, 25) fixées à l'arrière de l'élément de toit avant et à distance du bord avant de l'élément central de toit arrière et l'une (25) des bielles présente une crosse (26) afin de pouvoir contourner le bord arrière de l'élément de toit avant et l'autre bielle (24) n'est pas rectiligne. 5. Toit rétractable selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que l'axe (31, 32) d'articulation de ces bielles (24, 25) sur l'élément de toit avant est situé à un niveau inférieur à celui de la face inférieure dudit élément de toit avant. 6. Toit rétractable selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la liaison (7) entre l'élément (2) de toit avant et l'élément (3) central de toit arrière permet le basculement de l'élément (3) central de toit arrière vers le haut et vers l'avant lors du déplacement du toit vers une position rangée. 7. Toit rétractable selon la 6 caractérisé en ce que le basculement se fait autour d'un axe (11) transverse qui se situe au dessus du niveau du panneau(30) de l'élément de toit avant qui lui-même se situe sous le niveau supérieur des brancards latéraux (15A ,15B) bordant le dit élément de toit avant. 8. Toit rétractable selon la 6 caractérisé en ce que les moyens (7) de liaisons sont constitués par deux crosses (16,17) articulées en des axes distincts (18,19,20,21). 9. Toit rétractable selon la 8 caractérisé en ce que les axes de pivots (20, 21) sont placés sous la face inférieure du panneau (30) constituant en partie l'élément de toit. 10. Toit rétractable selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que les éléments latéraux (4A,4B ) présentent un point d'ancrage (14) pour l'articulation de biellettes (13, 22, 27) reliées, au moins indirectement à l'élément de toit central arrière et commandant le déplacement de l'élément de toit avant. 11. Toit rétractable selon la 10 caractérisé en ce que les biellettes (13, 22, 27) sont reliées à l'éléments central de toit arrière par l'intermédiaire de crosses (16 , 17) ou de biellettes (24, 25) ou d'une patte (12) constituants ainsi les moyens (7) de liaison. 12. Toit rétractable selon l'une quelconques des précédente caractérisé en ce que les éléments latéraux (4A,4B) sont articulés à la caisse du véhicule par un premier axe transversal (5) et l'élément (2) de toit avant est articulé aux éléments latéraux arrière selon un second axe transversal (6). 13. Toit rétractable selon la 12 caractérisé en que de part et d'autre du toit, un bras de manoeuvre (9) est articulé d'une part à la caisse du véhicule et d'autre part à l'élément (2) de toit avant selon des axes transversaux. 14. Toit rétractable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément de toit avant se compose d'un panneau (30) fixé sur des brancards (15A,15B) latéraux. 15. Toit rétractable selon la 14 caractérisé en ce que le panneau (30) est en verre.30 | B | B60 | B60J | B60J 7 | B60J 7/19 |
FR2892505 | A1 | SYSTEMES ET PROCEDES DE COMMANDE D'UNE PLURALITE DE GYROSCOPES. | 20,070,427 | La présente invention se rapporte d'une manière générale à des améliorations de gyroscopes et, plus particulièrement, à des gyroscopes à résonateur hémisphériques (HRG). Un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG) est un capteur vibratoire qui comprend un résonateur hémisphérique. Des exemples de gyroscopes HRG peuvent être trouvés dans les brevets des Etats-Unis N 3 625 067, 3 656 354, 3 678 762, 3 719 074, 4 157 041, 4 951 508, 5 763 780, 5 801 310, 5 892 152, 5 902 930, 5 983 719, 6 065 340, 6 079 270, 6 158 282, 6 565 395, 6 619 121 et 6 883 361, dont chacun est incorporé ici dans sa globalité par référence. Un composant principal de chaque gyroscope HRG est un résonateur à quartz à facteur Q élevé. Ce résonateur est entraîné en oscillation du fait de l'application de générateurs de forces électrostatiques qui sont synchronisés à la fréquence naturelle individuelle du résonateur. Comme chaque résonateur individuel comprend sa propre fréquence naturelle individuelle, la fréquence est souvent appelée "4.xx kHz, et approximativement de 4,1 kHz pour un résonateur de 30 millimètres de diamètre. Par exemple, un premier résonateur peut présenter une fréquence naturelle de 4,07 kHz, alors qu'un second résonateur présente une fréquence naturelle de 4,13 kHz. Les générateurs de forces électrostatiques amènent le résonateur à fléchir dans un mode elliptique d'oscillation. Un ensemble d'électrodes de lecture agencées autour du résonateur sont utilisées pour détecter l'amplitude, l'emplacement et le mouvement du système d'ondes stationnaires en mode elliptique (l'onde de flexion) résultant d'une telle oscillation. Si le gyroscope HRG est entraîné en rotation, l'angle de rotation peut être déterminé à partir du traitement d'un signal fourni en sortie par des amplificateurs rattachés aux électrodes de lecture (c'est-à-dire en observant les changements de position de l'onde de flexion ou des actions nécessaires pour empêcher les changements de la position de l'onde de flexion). La figure 1 illustre un gyroscope HRG 100 séparé en quatre segments fonctionnels : un segment de capteur 110, un segment d'attaque de commande 120, un segment de lecture 130 et un segment de traitement du signal 140. Le segment de capteur 110 comprend un résonateur hémisphérique 1110, une pluralité d'électrodes d'attaque 1120 et une pluralité d'électrodes de lecture 1130. La pluralité d'électrodes d'attaque 1120 comprend un ensemble d'électrodes d'attaque de commande d'amplitude 1122, un ensemble d'électrodes d'attaque de commande en quadrature 1124 et un ensemble d'électrodes d'attaque de commande de vitesse 1126. La pluralité d'électrodes de lecture 1130 comprend un ensemble d'électrodes de lecture selon l'axe X 1132 et un ensemble d'électrodes de lecture selon l'axe Y 1134. Le segment d'attaque de commande 120 est en communication avec le segment de capteur 110 afin de procurer un signal d'attaque de commande d'amplitude 1210 à l'ensemble d'électrodes d'attaque de commande d'amplitude 1122, un signal d'attaque de commande en quadrature 1220 à l'ensemble d'électrodes d'attaque de commande en quadrature 1124, et un signal d'attaque de commande de vitesse 1230 à l'ensemble des électrodes d'attaque de commande de vitesse 1126. Le segment de capteur 110 est également en communication avec le segment de lecture 130 et procure un signal de lecture X 1310 à partir d'électrodes de lecture X 1132, et un signal de lecture Y 1320 provenant d'électrodes de lecture Y 1134 au segment de lecture 130. Le segment de lecture 130 est en communication avec le segment de traitement du signal 140 afin de procurer au segment de traitement du signal 140 le signal de lecture X 1310 et le signal de lecture Y 1320. Le signal de lecture X 1310 est obtenu à partir de signaux procurés par les électrodes de lecture X 1132, et le signal de lecture Y 1320 est obtenu à partir de signaux procurés par les électrodes de lecture Y 1134. Le signal de lecture X 1310 et le signal de lecture Y 1320 sont utilisés par le segment de traitement 140 afin de procurer un signal de sortie d'angle inertiel 150. Le signal de lecture X 1310 et le signal de lecture Y 1320 sont également utilisés dans le segment de traitement 140 pour procurer un signal d'attaque d'amplitude 1210, un signal d'attaque de commande en quadrature 1220 et un signal d'attaque de commande de vitesse 1230 à l'unité d'attaque de commande 120. La commande du gyroscope HRG 100 et la détection d'une rotation quelconque du gyroscope HRG 100 sont procurées par le signal de lecture X 1310 et le signal de lecture Y 1320. Chaque électrode parmi les électrodes de lecture X 1132 et les électrodes de lecture Y 1134 procure un signal de lecture d'électrode (SER) au segment de lecture 130. SER est associé à une tension de polarisation (Vb) et à l'amplitude (A) de l'onde de flexion, où la relation peut être décrite en utilisant l'équation (El) ci-dessous. Dans l'équation (E1), Vb est la tension de polarisation appliquée au résonateur hémisphérique 1110 (qui, dans certains cas, est revêtu de métal de sorte que sa surface est électriquement conductrice), 0R (- 4,1 kHz) est la fréquence naturelle du résonateur hémisphérique 1110 du segment de capteur 110, A est l'amplitude de l'onde de flexion sur les électrodes de lecture X 1132 et des électrodes de lecture Y 1134, (p est un déphasage, et Kr est une constante de proportionnalité. SER = Kr * Vb[l-A * Cos((oRt+(p)] (El) Pour faire fonctionner le gyroscope HRG 100, trois types de forces de commande sont appliquées au résonateur hémisphérique 1110. Ces forces correspondent au signal d'attaque d'amplitude 1210, au signal d'attaque de commande en quadrature 1220 et au signal d'attaque de commande de vitesse 1230 procurés par le signal d'attaque de commande 120. Le signal d'attaque d'amplitude 1210 est utilisé pour procurer une commande d'amplitude de l'onde de flexion et pour faire en sorte que le résonateur hémisphérique 110 continue à osciller à sa fréquence naturelle (de résonance) ou à une fréquence proche de celle-ci. Le signal d'attaque de commande en quadrature 1220 est utilisé pour supprimer les variations de masse et de rigidité autour du résonateur hémisphérique 1110, et le signal d'attaque de commande de vitesse 1230 est utilisé pour positionner l'onde de flexion. La force appliquée au résonateur hémisphérique 1110 par chacune de la pluralité d'électrodes d'attaque 1120 est proportionnelle à une tension de polarisation Vb en courant continu (DC) entretenue sur le résonateur hémisphérique 1110. Dans le cas d'un signal d'attaque de commande de vitesse 1230 (représenté par l'équation (E2) comme étant Kd), la vitesse maximum qui peut être appliquée à la position de l'onde de flexion est une fonction de l'amplitude de l'onde de flexion telle qu'indiquée dans l'équation (E2) : SRCD = Kd * Vb * A * Sin((oRt+(p)] (E2) En tant que telle, l'augmentation de la tension de polarisation Vb augmentera l'amplitude de la force électrostatique appliquée au résonateur hémisphérique 1110 par chaque électrode de la pluralité d'électrodes d'attaque 1120 (c'est-à-dire par le signal d'attaque d'amplitude 1210, le signal d'attaque de commande en quadrature 1220 et/ou le signal d'attaque de commande de vitesse 1230). Le résonateur hémisphérique 1110 est un oscillateur à facteur Q élevé, le facteur Q étant, dans certains cas, approximativement de 10 * 106. Pour commander l'onde de flexion du résonateur hémisphérique oscillant 1110, toutes les forces appliquées par l'intermédiaire de la pluralité d'électrodes d'attaque 1120 doivent être précisément synchronisées et asservies en phase à la fréquence naturelle (WR) du résonateur hémisphérique 1110. Dans les dispositifs de gyroscopes HRG 100 actuels, au cours du fonctionnement normal, les divers signaux présentent tous une fréquence au moins approximativement égale à la fréquence naturelle COR du résonateur hémisphérique 1110. L'asservissement en phase est réalisé par le biais de l'utilisation d'une boucle à phase asservie 1410 procurée par le segment de traitement du signal 140. La boucle à phase asservie 1410 suit la fréquence naturelle clR du résonateur hémisphérique 1110 par l'intermédiaire du signal de lecture X 1310 et du signal de lecture Y 1320 afin de procurer un signal de référence pour la boucle de commande d'amplitude 1420, la boucle de commande en quadrature 1430 et la boucle de commande de vitesse 1440, afin d'assurer que le signal d'attaque en amplitude 1210, le signal d'attaque de commande en quadrature 1220 et le signal d'attaque de commande de vitesse 1230 ont, respectivement, la même fréquence que le résonateur hémisphérique 1110. La figure 2 est un schéma synoptique d'un système 200 comprenant deux dispositifs de gyroscopes HRG (par exemple le gyroscope HRG 210 et le gyroscope HRG 260). Dans ce cas, le gyroscope HRG 210 présente sa propre fréquence naturelle (cùRl) (par exemple 4,1 kHz). En tant que tel, tout signal (par exemple un signal de lecture 215) fourni en sortie par le gyroscope HRG 210 comprendrait la fréquence CORI. Le signal de lecture 215 est filtré par un filtre passeûbande 220 et transmis à un processeur de données 230. Tout signal représentant un angle (AO l) fourni en sortie par le gyroscope HRG 210 comprendrait la fréquence CORI. De plus, tout signal (par exemple un signal d'oscillateur local) reçu par le gyroscope HRG 210 comprendrait de la même manière la fréquence COR! puisque la fréquence de chaque signal dans le gyroscope HRG 210 est commandée par la boucle à phase asservie 240. En d'autres termes, la fréquence (coLO!) du signal d'oscillateur local est la même que la fréquence naturelle (CORI) du gyroscope HRG 210 (c'est-à-dire COCO! _ CORI). Le fonctionnement du gyroscope HRG 260 est similaire au fonctionnement du gyroscope HRG 210. Cependant, du fait de la nature des gyroscopes HRG, la fréquence naturelle ((OR2) du gyroscope HRG 260 est différente de (coR!). Par exemple, COR2 peut être de 4,03 kHz. En d'autres termes, c)LO1 = COR! et OJLO2 = COR2, Oë COLO! et COR! comprennent une fréquence différente de wL02 et de c0R2, de sorte que les signaux représentant les angles AOi et A02 ont des fréquences différentes. Donc, les systèmes précédents sont complexes du point de vue des circuits, des micrologiciels et des logiciels puisque chaque gyroscope HRG a sa propre fréquence naturelle individuelle. Comme chaque gyroscope HRG a sa propre fréquence naturelle individuelle, la synchronisation des signaux de sortie (par exemple coRI = 4,11 kHz et (0R2 = 4,07 kHz) à partir d'une pluralité de dispositifs de gyroscopes HRG nécessite une électronique incorporant un ensemble d'algorithmes et de calculs complexes. Souvent, les algorithmes et les calculs complexes omettent des composantes importantes d'un ou plusieurs signaux provenant des dispositifs de gyroscopes HRG puisque l'estimation et/ou l'arrondi a lieu dans les algorithmes et les calculs. En tant que tels, les signaux résultants ne sont pas aussi précis qu'ils pourraient sinon l'être. De manière remarquable, ces systèmes deviennent encore plus complexes lorsque chaque gyroscope HRG comprend également son propre accéléromètre (non représenté) pour mesurer la vitesse de variation de direction pour son gyroscope HRG associé. Donc, il existe un besoin de systèmes et de procédés pour synchroniser les signaux de sortie provenant d'une pluralité de dispositifs de gyroscopes HRG d'une manière moins complexe et plus précise. La présente invention atteint le but ci-dessus pour deux gyroscopes ou plus en communication l'un avec l'autre. De par sa nature, chaque gyroscope fournit en sortie un signal à sa propre fréquence naturelle individuelle (w R). Pour un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG), la fréquence naturelle est d'environ 4,1 kHz pour un résonateur de 30 millimètres. Cependant, les techniques de la présente invention sont également applicables pour faire résonner des corps ayant d'autres fréquences naturelles. Chaque gyroscope HRG comprend également une boucle à phase asservie associée en communication avec le gyroscope HRG. Un signal de référence comprenant une fréquence de référence (WLO) provenant de chaque boucle à phase asservie est ajouté au signal de sortie de son gyroscope HRG associé par un mélangeur de signal, afin de former un signal à fréquence intermédiaire IF comprenant une composante (coLO - COR) et une composante (WLo + coR). La fréquence naturelle de chaque gyroscope HRG est mesurée et la fréquence cOLO est déterminée en ajoutant OR à une fréquence de fonctionnement prédéterminée. Dans un mode de réalisation d'exemple, la fréquence de fonctionnement prédéterminée est de 8,0 kilohertz (kHz). Donc, par exemple, si la fréquence naturelle d'un gyroscope HRG est de 4,06 kHz et que la fréquence de fonctionnement prédéterminée est de 8,0 kHz, COLO sera de 12,06 kHz (c'est-à-dire 4,06 kHz + 8,0 kHz). La composante (cou) + (OR) est filtrée par un filtre passeûbande, de sorte que le signal IF ne comprend pratiquement que la composante (coco - wR) ou la fréquence de fonctionnement prédéterminée. Chaque signal IF est transmis à un processeur de données inertielles respectif, à partir duquel chaque sortie provenant des processeurs de données inertielles est comparée à une autre, afin de déterminer une direction pour le système. Plus précisément, l'invention concerne un système contenant une pluralité de gyroscopes, chaque gyroscope comprenant un résonateur pour fournir en sortie un signal comprenant une fréquence naturelle ((OR), un mélangeur en communication avec le résonateur pour recevoir le signal de sortie du résonateur et recevoir un signal de référence présentant une fréquence de référence (WLO), le mélangeur ajoutant le signal de sortie au signal de référence pour former un signal à fréquence intermédiaire (IF) ayant une fréquence intermédiaire (cou), comprenant une composante (0 LO - (R), et un processeur recevant le signal IF et traitant le signal IF pour fournir en sortie un signal directionnel, et où chaque signal directionnel provenant de la pluralité de gyroscopes comprend la même fréquence. De manière avantageuse, le système est tel qu'au moins deux fréquences WR sont des fréquences différentes. De manière avantageuse, le système est tel qu'au moins deux fréquences wLo sont des fréquences différentes. De manière avantageuse, le système est tel que la composante coLO - wR de chaque signal IF est approximativement la même fréquence. De manière avantageuse, le système est tel que la composante wLO - WR de chaque signal IF est d'environ 8,0 kHz. De manière avantageuse, le système est tel que chaque signal IF comprend en outre une composante wLO + wR. De manière avantageuse, le système est tel que chaque gyroscope comprend en outre un filtre passeûbande, chaque filtre passeûbande étant en communication avec un mélangeur respectif et configuré pour recevoir le signal IF et filtrer au moins l'une de la composante (WR - WLO) et de la composante (WR + coLO) du signal IF. De manière avantageuse, le système est tel que le mélangeur est un mélangeur analogique. De manière avantageuse, le système est tel que chaque mélangeur est un mélangeur numérique. De manière avantageuse, le système est tel que chaque mélangeur est formé en ajoutant une tension en courant alternatif (VAB) et une tension d'excitation (Vb) du premier signal sur une couche de métallisation d'un résonateur dans chaque gyroscope. Par ailleurs, l'invention concerne un procédé destiné à commander une pluralité de gyroscopes dont les étapes comprennent la mesure d'une première fréquence naturelle d'un signal de sortie d'un premier résonateur à haute fréquence associé à un premier gyroscope, l'ajout d'un premier signal de référence ayant une première fréquence au signal de sortie du premier résonateur pour former un premier signal à fréquence intermédiaire (IF) présentant une fréquence prédéterminée, la mesure d'une seconde fréquence naturelle d'un signal de sortie d'un second résonateur à haute fréquence associé à un second gyroscope, et l'ajout d'un second signal de référence ayant une seconde fréquence au signal de sortie du second résonateur pour former un second signal IF ayant la fréquence prédéterminée. De manière avantageuse, le procédé est tel que la première fréquence naturelle et la seconde fréquence naturelle sont des fréquences différentes, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à ajouter la première fréquence naturelle à la fréquence prédéterminée pour déterminer la première fréquence de référence et à ajouter la seconde fréquence naturelle à la fréquence prédéterminée pour déterminer la seconde fréquence. De manière avantageuse, le procédé est tel que la première fréquence naturelle et la seconde fréquence naturelle sont des fréquences différentes. De manière avantageuse, le procédé est tel que la première fréquence de 25 référence et la seconde fréquence de référence sont des fréquences différentes. De manière avantageuse, le procédé est tel que le premier signal IF et le second signal IF comprennent sensiblement la même fréquence. Par ailleurs, l'invention concerne un système destiné à commander une pluralité de gyroscopes, comprenant un premier gyroscope destiné à fournir en 30 sortie un premier signal à fréquence intermédiaire (IF) pour déterminer une coordonnée x, un second gyroscope destiné à fournir en sortie un second signal IF pour déterminer une coordonnée y, et un troisième gyroscope destiné à fournir en sortie un troisième signal IF pour déterminer une coordonnée z, où la fréquence du premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF 35 sont pratiquement la même fréquence. Par ailleurs, ce système peut comprendre en outre une première boucle à phase asservie en communication avec le premier gyroscope, une seconde boucle à phase asservie en communication avec le second gyroscope et une troisième boucle à phase asservie en communication avec le troisième gyroscope. De manière avantageuse, le système peut comprendre en outre un premier mélangeur en communication avec le premier gyroscope et la première boucle à phase asservie, où le premier mélangeur combine un premier signal de sortie ayant une première fréquence naturelle provenant du premier gyroscope avec un premier signal de référence ayant une première fréquence de référence, afin de former le premier signal IF, un second mélangeur en communication avec le second gyroscope et la seconde boucle à phase asservie, où le second mélangeur combine un second signal de sortie ayant une seconde fréquence naturelle provenant du second gyroscope avec un second signal de référence ayant une seconde fréquence de référence, afin de former le second signal IF, et un troisième mélangeur en communication avec le troisième gyroscope et la troisième boucle à phase asservie, où le troisième mélangeur combine un troisième signal de sortie ayant une troisième fréquence naturelle provenant du troisième gyroscope avec un troisième signal de référence ayant une troisième fréquence de référence, afin de former le troisième signal IF, où la première fréquence naturelle est une fréquence différente d'au moins l'une de la seconde fréquence naturelle et de la troisième fréquence naturelle, et la première fréquence de référence est une fréquence différente d'au moins l'une de la seconde fréquence de référence et de la troisième fréquence de référence. De façon avantageuse, le système est tel que la fréquence du premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF est dans la plage d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. De façon avantageuse, le système est tel que la fréquence du premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF est d'environ 8 kilohertz. Donc, la présente invention procure un système directionnel utilisant deux ou plusieurs gyroscopes autonomes qui sont plus précis et plus économiques à fabriquer et à entretenir que les systèmes précédents. De manière remarquable, les modes de réalisation du système directionnel comprennent trois dispositifs de gyroscopes HRG tels qu'une coordonnée x, une coordonnée y et une coordonnée z peuvent être déterminées. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ciùaprès et qui sont donnés à titre d'exemples. Des aspects supplémentaires de la présente invention deviendront évidents à l'examen des modes de réalisation décrits dans la spécification et les revendications prises conjointement aux figures annexées, où des références numériques identiques désignent des éléments identiques, et dans lesquelles : La figure 1 est un schéma synoptique d'un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG) de la technique antérieure, La figure 2 est un schéma synoptique comprenant une circulation de signal pour un système de la technique antérieure comprenant deux dispositifs de gyroscopes HRG, La figure 3 est un schéma synoptique d'un gyroscope HRG conforme à un mode de réalisation d'exemple de la présente invention, La figure 4 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'exemple d'un système comprenant deux dispositifs de gyroscopes HRG ou plus. La figure 5 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'exemple d'un système comprenant trois dispositifs de gyroscopes HRG destinés à déterminer une coordonnée x, une coordonnée y et une coordonnée z d'un dispositif, et La figure 6 est un organigramme d'un mode de réalisation d'exemple d'un procédé pour commander un système comprenant deux gyroscopes ou plus. li sera à présent fait référence à divers modes de réalisation d'exemple de l'invention, qui sont illustrés dans les figures annexées. Bien que l'invention soit décrite en faisant référence à ces modes de réalisation d'exemple, ces modes de réalisation ne limitent pas l'invention. Au contraire, l'invention est prévue couvrir les variantes, modifications et équivalents qui peuvent être compris dans l'esprit et la portée de l'invention, telle que définie dans les revendications annexées. Dans la description détaillée suivante, de nombreux détails spécifiques sont décrits pour procurer une compréhension complète de la présente invention. Cependant, l'homme de l'art comprendra que la présente invention peut être mise en pratique sans ces détails spécifiques. Dans d'autres cas, des procédés, des procédures, des composants et des circuits bien connus n'ont pas été décrits en détail de manière à ne pas obscurcir de manière inutile les aspects importants de la présente invention. Des modes de réalisation de la présente invention procurent des systèmes et des procédés comprenant une pluralité de gyroscopes autonomes. Comme chaque gyroscope est autonome, si un gyroscope dans le système se rompt et/ou fonctionne mal, le gyroscope peut être remplacé sans besoin de recalibrer et/ou de régler d'autres composants quelconques du système. Donc, l'invention permet qu'un système soit fabriqué et/ou réparé de manière plus économique que les systèmes actuels incorporant une pluralité de gyroscopes. La figure 3 est un schéma synoptique d'un gyroscope 300 conforme à un mode de réalisation d'exemple de la présente invention. Le gyroscope 300 peut être un équipement et/ou un logiciel quelconque configuré de manière appropriée, afin de produire un signal pour indiquer une direction dans laquelle est orienté le gyroscope 300. En tant que tel, le gyroscope 300 peut être un gyroscope quelconque connu dans la technique ou développé dans le futur. Conformément à un mode de réalisation d'exemple de l'invention, le gyroscope 300 est un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG) fabriqué par Northrop Grumman Corporation de Los Angeles, Californie. En tant que tel, le gyroscope 300 peut être similaire au gyroscope HRG 100 décrit ci-dessus en faisant référence à la figure 1. Dans un mode de réalisation d'exemple de l'invention, le gyroscope 300 comprend une section de lecture 330, similaire à la section de lecture 130 décrite ci-dessus, destinée à produire un signal de lecture 315 similaire au signal de lecture X 1310 et/ou au signal de lecture Y 1320 décrit ci-dessus. Le signal de lecture 315 comprend une fréquence naturelle ((oR) du gyroscope 300. Comme décrit ci-dessus, COR est la fréquence de fonctionnement individuelle du gyroscope 300 et comprend une fréquence d'approximativement 4,1 kilohertz (kHz). Cependant, des gyroscopes présentant d'autres fréquences de fonctionnement naturelles sont envisagés par l'invention. La section de lecture 330 est en communication avec un mélangeur 318, la section de lecture 330 étant également configurée pour transmettre un signal de lecture 315 vers le mélangeur 318. Le mélangeur 318 peut être un équipement et/ou un logiciel quelconque configuré de manière appropriée pour combiner deux signaux ou plus. En tant que tel, le mélangeur 318 peut être tout mélangeur connu dans la technique ou développé dans le futur. Conformément à un mode de réalisation d'exemple de l'invention, le mélangeur 318 est configuré pour combiner le signal de lecture 315 avec un signal de référence présentant une fréquence de référence prédéterminée (COLO), afin de former un signal à fréquence intermédiaire (IF) comportant une composante (COLO - COR) et une composante (coLO + coR). Le signal de référence est reçu d'une boucle à phase asservie (décrite ci-dessous) et COLO est déterminé en ajoutant OR à une fréquence de fonctionnement souhaitée. Par exemple, si la fréquence de fonctionnement souhaitée est de 8,0 kHz et que coR est de 4,15 kHz, COLO st de 12,15 kHz (c'est-à-dire 8,0 kHz + 4,15 kHz). Donc, dans cet exemple, lorsque le signal de lecture 315 est combiné avec le signal de référence, le signal IF comprend une fréquence (COIFI) comportant une composante à 16,3 kHz (OLO + coR) et une composante à 8,0 kHz (coLO - COR). Conformément à un mode de réalisation, le mélangeur 318 est en communication avec un filtre passeûbande 322, le filtre passeûbande 322 pouvant être un équipement et/ou un logiciel quelconque configuré de manière appropriée pour permettre que des composantes d'un signal présentant une fréquence prédéterminée passent au travers. En tant que tel, le filtre passeûbande 322 peut être un filtre passeûbande quelconque connu dans la technique ou développé dans le futur. Conformément à un mode de réalisation d'exemple de l'invention, le filtre passeûbande 322 est configuré pour recevoir le signal IF et permettre que pratiquement seule la composante (coLO - (OR) passe au travers. En d'autres termes, la composante à haute fréquence (wLO + OR) est éliminée par filtrage du signal IF. Donc, dans l'exemple ci-dessus, le signal IF comprend une fréquence (c1JIFI') de 8,0 kHz après être passé au travers du filtre passeûbande 322. Le filtre passeûbande 322 est en communication avec un processeur de données 333, le processeur de données 333 étant un équipement et/ou un logiciel quelconque destiné à traiter le signal IF présentant la fréquence colF. Conformément à un mode de réalisation d'exemple, le processeur de données 333 est configuré pour procurer une représentation d'un angle (08) à partir du gyroscope 300. En outre, la représentation peut être celle d'un angle sur un axe X, un axe Y ou un axe Z. En outre, le filtre passeûbande 322 est en communication avec une boucle à phase asservie 340, la boucle à phase asservie 340 étant un équipement et/ou un logiciel quelconque configuré de manière appropriée pour recevoir le signal IF et entretenir un angle de phase constant (c'est-à-direl'asservir) sur la fréquence du signal IF. En tant que telle, la boucle à phase asservie 340 peut être toute boucle à phase asservie connue dans la technique ou développée dans le futur. Conformément au mode de réalisation d'exemple de l'invention, la boucle à phase asservie 340 produit le signal de référence comprenant la fréquence COLO décrit ci-dessus. En outre, la boucle à phase asservie 340 est en communication avec le mélangeur 318 et un inverseur de signal 343, et procure le signal de référence au mélangeur 318 et à l'inverseur de signal 343. L'inverseur de signal 343 peut être un équipement et/ou un logiciel quelconque configuré de manière appropriée pour combiner deux signaux au plus. En tant que tel, l'inverseur de signal 343 peut être tout inverseur de signal connu dans la technique ou développé dans le futur. Conformément à un mode de réalisation d'exemple, l'inverseur de signal 343 est configuré pour recevoir le signal de référence ayant une fréquence COLO provenant de la boucle à phase asservie 340 et recevoir un second signal IF présentant une fréquence COIF2 provenant d'une source (non représentée), où WIF2 comprend une fréquence (cou) + (OR). En outre, l'inverseur de signal 343 est configuré pour combiner le signal de référence avec le second signal IF, afin de former un signal d'attaque 345 et transmettre un signal d'attaque 345 à un segment d'attaque de commande 320 similaire au segment d'attaque de commande 120 décrit ci-dessus. De manière remarquable, lorsque l'inverseur de signal 343 combine le signal de référence avec le second IF, le signal d'attaque 345 comprend une fréquence (CR) (c'est-à-dire c0LO + (OR - COLO). Donc, le signal d'attaque 345 comprendra la fréquence naturelle du gyroscope 300. La figure 4 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'exemple d'un système 400 comprenant un gyroscope 500 et un gyroscope 600 similaires au gyroscope 300 décrit ci-dessus. Le gyroscope 500 comprend une section de lecture 530, un mélangeur 518, un filtre passeûbande 522, un processeur de données 533, une boucle à phase asservie 540 et un inverseur de signal 543 configurés de manière similaire à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passeûbande 322, au processeur de données 333, à une boucle à phase asservie 340 et à un inverseur de signal 343 décrits ci-dessus respectivement. En outre, le gyroscope 600 comprend une section de lecture 630, un mélangeur 618, au filtre passeûbande 622, un processeur de données 633, une boucle à phase asservie 640 et un inverseur de signal 643 configurés de manière similaire à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passeûbande 322, au processeur de données 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 décrits ci-dessus respectivement. Comme les gyroscopes fonctionnent habituellement à leurs propres fréquences individuelles naturelles, le gyroscope 500 et le gyroscope 600 ont des fréquences naturelles différentes l'une de l'autre. Donc, coR i et (z2 sont des fréquences différentes. Conformément à un mode de réalisation d'exemple de l'invention, le système 400 est configuré pour fonctionner dans la plage d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. Dans un autre mode de réalisation, le système 400 est configuré pour fonctionner à approximativement 8,0 kHz. En tant que telles, WRI et (0R2 sont des fréquences différentes, les boucles à phase asservie 540 et 640 sont configurées pour produire des signaux de référence comprenant des fréquences (par exemple WLO1 et O)LO2) différentes l'une de l'autre. Par exemple, si ci)Ri est de 4,18 kHz et (OR2 est de 4,09 kHz, c)Loi sera de 12,18 kHz (8,0 kHz + 4,18 kHz) et 0 LO2 sera de 12,09 kHz (8,0 kHz + 4,09 kHz). Donc, la fréquence (cou]) du signal IF dans le gyroscope 500 comprendra une composante à 8,0kHz (c'est-à-dire 12,18 kHz - 4,18 kHz) et une composante à 16,36 kHz (c'est-à-dire 12,18 kHz + 4,18 kHz), et la fréquence ((oIF2) du signal IF dans le gyroscope 600 comprendra une composante à 8,0 kHz (c'est-à-dire 12,09 kHz - 4,09 kHz) et une composante à 16,18 kHz (c'est-à-dire 12,09 kHz + 4,09 kHz). En outre, lorsque le signal IF dans le gyroscope 500 et le signal IF dans le gyroscope 600 passent au travers du filtre passeûbande 522 et du filtre passeûbande 622 respectivement, la composante à haute fréquence (WLO + toR) de chaque signal est filtrée, de sorte que chaque signal IF résultant comprend une fréquence (coin') de 8,0 kHz. Chaque signal IF respectif est transmis à un processeur de données respectif (c'est-à-dire les processeurs de données 533 et 633) et donc, les gyroscopes 500 et 600 fournissent en sortie chacun un signal IF à 8,0 kHz représentant un angle (c'est-à-dire A01 et 002 respectivement). En outre, les gyroscopes 500 et 600 comprennent chacun un inverseur de signal (c'est-à-dire des inverseurs de signaux 543 et 643 respectivement) destinés à combiner le signal de référence avec un second signal IF respectif afin de former un signal d'attaque (c'est-à-dire les signaux d'attaque 545 et 645 respectivement) présentant une fréquence égale à la fréquence de fonctionnement naturelle de son gyroscope respectif. En d'autres termes, le signal d'attaque 545 comprend une fréquence de 4,18 kHz (c'est-à-dire ()km + SRI - COLOI) et le signal d'attaque 645 comprend une fréquence de 4,09 kHz (c'est-à-dire (OL02 + WR2 - COLO2) pour correspondre aux fréquences naturelles du gyroscope 500 (c'est-à-dire (00 et du gyroscope 600 (c'est-à-dire (0R2) 35 respectivement. Comme chacun des gyroscopes 500 et 600 sont pour l'essentiel autonomes, chacun des ces gyroscopes peut être remplacé sans affecter la sortie et les performances de l'autre gyroscope. De plus, le système 400 peut être assemblé sans avoir à calibrer les gyroscopes 500 et 600 puisqu'il s'agit de gyroscopes individuels configurés pour fonctionner à la même fréquence. Donc, le système 400 peut être compatible avec de nombreux systèmes différents et/ou des systèmes fabriqués par de nombreux fabricants différents. La figure 5 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'exemple d'un système 700 comprenant trois gyroscopes (par exemple le gyroscope 800, le gyroscope 900 et le gyroscope 1000) destiné à déterminer une coordonnée x, une coordonnée y et une coordonnée z similaires au système 400 décrit ci-dessus. Le gyroscope 800 comprend une section de lecture 830, un mélangeur 818, un filtre passeûbande 822, un processeur de données 833, une boucle à phase asservie 840 et un inverseur de signal 843 configurés de manière similaire à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passeûbande 322, au processeur de données 333, à une boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 décrits ci-dessus respectivement. En outre, le gyroscope 900 comprend une section de lecture 930, un mélangeur 918, un filtre passeûbande 922, un processeur de données 933, une boucle à phase asservie 940 et un inverseur de signal 943 configurés de manière similaire à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passeûbande 322, au processeur de données 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 décrits ci-dessus respectivement. De plus, le gyroscope 1000 comprend une section de lecture 1030, un mélangeur 1018, un filtre passeûbande 1022, un processeur de données 1033, une boucle à phase asservie 1040 et un inverseur de signal 1043 configurés de manière similaire à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passeûbande 322, au processeur de données 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 décrits ci-dessus respectivement. Comme décrits ci-dessus, le gyroscope 800, le gyroscope 900 et le gyroscope 1000 présentent des fréquences naturelles différentes les unes des autres. De manière similaire à la description ci-dessus, wRx, CRY et wRz sont des fréquences différentes, et wLOx, wLoy et wLoz sont des fréquences différentes. Cependant, après que wRx est ajouté à wLOx par le mélange 818, wRY est ajouté à wLOY par le mélangeur 918 et wRZ est ajouté à wLoz par le mélangeur 1018 pour former des signaux IF comprenant une composante OLOX - 0Rx, une composante wLOY - 0Ry et une composante wLoz - wRZ, respectivement, et chaque signal IF est filtré par un filtre passeùbande (c'est-à-dire les filtres passe-bande 822, 922 et 1022, respectivement), chaque signal IF résultant comprend la même fréquence (c)'IF). Donc, chacun des gyroscopes 800, 900 et 1000 fonctionne à la même fréquence et est capable de procurer des signaux représentant des angles (c'est-à- dire A0x, AO et 00z) pour trois plans (c'est-à-dire le plan x, le plan y et le plan z). Comme chacun des gyroscopes 800, 900 et 1000 sont pour l'essentiel autonomes, l'un quelconque de ces gyroscopes peut être remplacé sans affecter la sortie et les performances des autres gyroscopes. De plus, le système 700 peut être assemblé sans avoir à calibrer les gyroscopes 800, 900 et 1000 puisqu'il s'agit de gyroscopes individuels configurés pour fonctionner à la même fréquence. Donc, le système 700 peut être compatible avec de nombreux systèmes différents et/ou avec des systèmes fabriqués par de nombreux fabricants différents. La figure 6 est un organigramme d'un mode de réalisation d'exemple d'un procédé 2000 destiné à commander deux gyroscopes ou plus. Conformément au mode de réalisation d'exemple de l'invention, le procédé 2000 commence par déterminer une fréquence de fonctionnement pour les gyroscopes (étape 2005). Dans un aspect de l'invention, la fréquence de fonctionnement est dans la plage d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. Dans un autre aspect de l'invention, la fréquence de fonctionnement est d'environ 8,0 kHz. Le procédé 2000 comprend également l'étape consistant à mesurer une première fréquence naturelle (wRl) d'un signal fourni en sortie par un résonateur d'un premier gyroscope (par exemple le gyroscope 300, 500, 600, 800, 900 ou 1000) (étape 2010). Une fois que la fréquence de fonctionnement est déterminée et que la première fréquence naturelle est connue, le procédé 2000 comprend l'étape consistant à déterminer une première fréquence de référence 0Lo1 pour un premier signal de référence (étape 2015). Conformément à un mode de réalisation d'exemple de l'invention, la première fréquence de référence est déterminée en ajoutant la fréquence de fonctionnement à la première fréquence naturelle. Par exemple, si la fréquence de fonctionnement est de 8,0 kHz et la première fréquence naturelle est de 4,12 kHz, la première fréquence de référence est de 12,12 kHz. Donc, en termes généraux, la fréquence de référence peut être désignée comme étant 12.xx kHz puisque le "xx" est déterminé par la fréquence naturelle. Après que la fréquence de fonctionnement, la fréquence naturelle et la fréquence de référence sont déterminées, le premier signal de sortie et le premier signal de référence sont combinés pour former un signal IF comprenant une composante 0)Lol - 0RI (étape 2020). En faisant le calcul, le signal IF comprendra une composante présentant une fréquence de 8,0 kHz (c'est-à-dire la fréquence de fonctionnement souhaitée). Donc, le premier gyroscope fonctionne à une fréquence prédéterminée. Le procédé 2000 répète les étapes 2010 à 2020 pour un second gyroscope (étapes 2025 à 2035). Cependant, en raison de la nature des gyroscopes, la fréquence naturelle du résonateur pour le second gyroscope sera différente de la fréquence naturelle du résonateur pour le premier gyroscope. En tant que tel, pour que le second gyroscope fonctionne à la fréquence de fonctionnement prédéterminée (par exemple 8,0 kHz), la fréquence du second signal de référence sera différente de la fréquence du premier signal de référence. Cependant, une fois que le second signal de sortie est ajouté au second signal de référence, le signal IF résultant comprendra une composante c0LO2 - 0)R2 qui est égale à la fréquence de fonctionnement prédéterminée (c'est-à-dire 8,0 kHz). Donc, le procédé 2000 comprend l'étape consistant à fournir en sortie une pluralité de signaux IF présentant sensiblement la même fréquence (étape 2040). De manière remarquable, le dispositif, les systèmes et les procédés ci-dessus ont été décrits comme comprenant des fréquences spécifiques. Cependant, l'homme de l'art se rendra compte que chaque dispositif, système et procédé peut fonctionner à un nombre de fréquences quelconque et à des fréquences plus hautes et/ou plus basses que les fréquences spécifiques citées. En tant que telle, l'invention n'est pas limitée à la description de fréquences, d'exemples et de modes de réalisation spécifiques. En outre, d'autres avantages, bénéfices et solutions aux problèmes ont été décrits ici en ce qui concerne des modes de réalisation spécifiques. Cependant, les bénéfices, avantages et solutions aux problèmes, et tous éléments qui peuvent amener un bénéfice, un avantage, ou une solution quelconque à apparaître ou à devenir plus prononcé ne doivent pas être interprétés comme étant des caractéristiques ou éléments critiques, nécessaires ou essentiels de l'une quelconque ou de la totalité des revendications ou de l'invention. La portée de l'invention ne doit, en conséquence, être limitée par rien d'autre que par les revendications annexées, dans lesquelles une référence à un élément au singulier n'est pas prévue signifier "un et seulement un" à moins que cela ne soit mentionné explicitement, mais plutôt "un ou plusieurs". Tous les équivalents structurels, chimiques et fonctionnels aux éléments des modes de réalisation de réalisation d'exemple décrits ci-dessus, qui sont connus de l'homme de l'art, sont expressément incorporés ici par référence et sont prévus être englobés par les présentes revendications. De plus, il n'est pas nécessaire qu'un dispositif ou un procédé traite chacun des problèmes que l'on cherche à résoudre par la présente invention pour qu'ils soient englobés par les présentes revendications. En outre, aucun élément, composant ou étape de procédé dans la présente description n'est prévu être dédié pour le public indépendamment du fait que l'élément, le composant ou l'étape de procédé est explicitement cité dans les revendications. Aucun élément de revendication ici ne doit être interprété sous les dispositions du document 35 U.S.C. ≈112, sixième paragraphe, à moins que l'élément ne soit expressément cité en utilisant le syntagme "moyen destiné à". Tels qu'ils sont utilisés ici, les termes "comprend", "comprenant", et toutes leurs autres variantes, sont prévus couvrir une inclusion non exclusive, de sorte qu'un processus, un procédé, un article ou un dispositif qui comprend une liste d'éléments ne comprend pas seulement ces éléments mais peut comprendre d'autres éléments non expressément répertoriés ou inhérents à un tel processus, procédé, article ou dispositif. En outre, aucun élément décrit ici n'est nécessaire pour la mise en pratique de l'invention, à moins que cela ne soit expressément décrit comme étant "essentiel" ou "critique" | Des dispositifs, systèmes et procédés destinés à commander la fréquence d'une pluralité de gyroscopes sont décrits. Les gyroscopes (300 ; 500, 600 ; 800, 900, 1000) sont configurés de sorte que chaque gyroscope individuel fonctionne indépendamment des autres et à la même fréquence prédéterminée. Pour accomplir cela, la fréquence naturelle de chaque gyroscope est déterminée, et un signal de référence est ajouté au signal de sortie de son gyroscope respectif, de sorte que la somme de la fréquence naturelle et de la fréquence du signal de référence soit égale à la fréquence prédéterminée. Donc, chaque gyroscope individuel, bien qu'il puisse présenter sa propre fréquence naturelle individuelle, fonctionne de manière autonome à la fréquence prédéterminée. | 1. Système (400 ; 700) contenant une pluralité de gyroscopes (500, 600 ; 800, 900, 1000), chaque gyroscope comprenant : un résonateur pour fournir en sortie un signal comprenant une fréquence naturelle (coR), un mélangeur (518, 618 ; 818, 918; 1018) en communication avec le résonateur pour recevoir le signal de sortie du résonateur et recevoir un signal de référence présentant une fréquence de référence (coLO), le mélangeur ajoutant le signal de sortie au signal de référence pour former un signal à fréquence intermédiaire (IF) ayant une fréquence intermédiaire (WIF), comprenant une composante C0LO - coR, et un processeur (533, 633 ; 833 ; 933 ; 1033) recevant le signal IF et traitant le signal IF pour fournir en sortie un signal directionnel, et où chaque signal directionnel provenant de la pluralité de gyroscopes comprend la même fréquence. 2. Système (400, 700) selon la 1, dans lequel au moins deux fréquences coR sont des fréquences différentes. 3. Système (400, 700) selon la 2, dans lequel au moins 20 deux fréquences coL.o sont des fréquences différentes. 4. Système (400, 700) selon la 3, dans lequel la composante (0LO - (OR de chaque signal IF est approximativement la même fréquence. 5. Système (400, 700) selon la 3, dans lequel la 25 composante 0 Lo - wR de chaque signal IF est d'environ 8,0 kHz. 6. Système (400, 700) selon la 1, chaque signal IF comprenant en outre une composante COLO + COR. 7. Système (400, 700) selon la 6, chaque gyroscope comprenant en outre un filtre passeùbande (522, 622 ; 822, 922, 1022), chaque 30 filtre passeùbande étant en communication avec un mélangeur respectif et configuré pour recevoir le signal IF et filtrer au moins l'une de la composante (OR - COLO) et de la composante (coR + COLO) du signal IF. 8. Système (400, 700) selon la 6, dans lequel le mélangeur (518, 618 ; 818, 918,1018) est un mélangeur analogique. 35 9. Système (400, 700) selon la 6, dans lequel chaque mélangeur (518, 618 ; 818, 918,1018) est un mélangeur numérique. 10. Système (400, 700) selon la 6, dans lequel chaque mélangeur (518, 618 ; 818, 918,1018) est formé en ajoutant une tension en courant alternatif (VAB) et une tension d'excitation (Vb) du premier signal sur une couche de métallisation d'un résonateur dans chaque gyroscope. 11. Procédé (200) destiné à commander une pluralité de gyroscopes, les étapes du procédé comprenant : la mesure (2010) d'une première fréquence naturelle ((ORO) d'un signal de sortie d'un premier résonateur à haute fréquence associé à un premier gyroscope (300 ; 500, 600 ; 800, 900, 1000) l'ajout (2020) d'un premier signal de référence ayant une première fréquence au signal de sortie du premier résonateur pour former un premier signal à fréquence intermédiaire (IF) présentant une fréquence prédéterminée, la mesure (2025) d'une seconde fréquence naturelle (0R2) d'un signal de sortie d'un second résonateur à haute fréquence associé à un second gyroscope, et l'ajout (2035) d'un second signal de référence ayant une seconde fréquence au signal de sortie du second résonateur pour former un second signal IF ayant la fréquence prédéterminée. 12. Procédé (2000) selon la 11, dans lequel la première 20 fréquence naturelle (CORO) et la seconde fréquence naturelle (COR2) sont des fréquences différentes, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à : ajouter (2015) la première fréquence naturelle (coRI) à la fréquence prédéterminée pour déterminer la première fréquence de référence (cOLO, ), et ajouter (2030) la seconde fréquence naturelle ((R2) à la fréquence 25 prédéterminée pour déterminer la seconde fréquence (cow2).• 13. Procédé (2000) selon la 11, dans lequel la première fréquence ((ORl) naturelle et la seconde fréquence naturelle (COR2) sont des fréquences différentes. 14. Procédé (2000) selon la 13, dans lequel la première 30 fréquence (COLO1) de référence et la seconde fréquence de référence (WWL02) sont des fréquences différentes. 15. Procédé (2000) selon la 14, dans lequel le premier signal IF et le second signal IF comprennent sensiblement la même fréquence. 16. Système (700) destiné à commander une pluralité de gyroscopes 35 (800, 900, 1000) comprenant : 10 15un premier gyroscope (800) destiné à fournir en sortie un premier signal à fréquence intermédiaire (IF) pour déterminer une coordonnée x, un second gyroscope (900) destiné à fournir en sortie un second signal IF pour déterminer une coordonnée y, et un troisième gyroscope (1000) destiné à fournir en sortie un troisième signal IF pour déterminer une coordonnée z, où la fréquence du premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF sont pratiquement la même fréquence. 17. Système (700) selon la 16, comprenant en outre : une première boucle à phase asservie (840) en communication avec le premier gyroscope (800), une seconde boucle à phase asservie (940) en communication avec le second gyroscope (900), et une troisième boucle à phase asservie (1040) en communication avec le troisième gyroscope (1000). 18. Système (700) selon la 17, comprenant en outre : un premier mélangeur (818) en communication avec le premier gyroscope (800) et la première boucle à phase asservie (840), où le premier mélangeur (818) combine un premier signal de sortie ayant une première fréquence naturelle (coRx) provenant du premier gyroscope (800) avec un premier signal de référence ayant une première fréquence de référence (WLOx) afin de former le premier signal IF, un second mélangeur (918) en communication avec le second gyroscope (900) et la seconde boucle à phase asservie (940), où le second mélangeur (918) combine un second signal de sortie ayant une seconde fréquence naturelle (WRY) provenant du second gyroscope (900) avec un second signal de référence ayant une seconde fréquence de référence (wLQy) afin de former le second signal IF, et un troisième mélangeur (1018) en communication avec le troisième gyroscope (1000) et la troisième boucle à phase asservie (1040), où le troisième mélangeur (1018) combine un troisième signal de sortie ayant une troisième fréquence naturelle (WRZ) provenant du troisième gyroscope (1000) avec un troisième signal de référence ayant une troisième fréquence de référence (cou) afin de former le troisième signal IF, où : la première fréquence naturelle (coex) est une fréquence différente d'au moins l'une de la seconde fréquence naturelle (WRy) et de la troisième fréquence naturelle ((wRZ), etla première fréquence de référence ((JRX) est une fréquence différente d'au moins l'une de la seconde fréquence de référence et de la troisième fréquence de référence. 19. Système (700) selon la 18, dans lequel la fréquence du 5 premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF est dans la plage d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. 20. Système (700) selon la 18, dans lequel la fréquence du premier signal IF, du second signal IF et du troisième signal IF est d'environ 8 kilohertz. | G | G01 | G01C | G01C 19 | G01C 19/00 |
FR2896577 | A1 | DISPOSITIF D'AMORCAGE POUR CHARGE MULTI MODES | 20,070,727 | Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs permettant l'amorçage d'une charge explosive et notamment celui des dispositifs d'amorçage d'une charge formée multi modes. On connaît des dispositifs d'amorçage dans lesquels une amorce-détonateur est solidaire d'un système de type "tête mobile" permettant de l'aligner avec un relais d'amorçage initiant lui--même une charge explosive. Suivant la position de la tête, l'amorce-détonateur peut ainsi occuper une position désalignée dans laquelle elle ne peut initier la charge explosive et une position alignée dans laquelle l'initiation est possible. Le détonateur est le plus souvent commandé par une fusée d'amorçage à laquelle il est connecté par une liaison 15 filaire. Ces dispositifs sont complexes car il est nécessaire de prévoir des longueurs de fils suffisantes pour le déplacement du détonateur, le fil ne devant pas gêner les mouvements de la tête. 20 Cette contrainte apportée par la liaison filaire est amplifiée lorsque le dispositif d'amorçage comporte plusieurs amorces-détonateurs plus communément appelées amorces. On connaît ainsi par le brevet US5939663 une charge multi modes pouvant être initiée sélectivement par un amorçage 25 comprenant un détonateur central et une couronne de détonateurs périphériques. Toutes les amorces sont reliées à un moyen d'initiation par des connexions filaires distinctes. Suivant les détonateurs qui sont commandés, on obtient un 30 jet cohérent ou bien une projection d'éclats. Outre la complexité de l'intégration des liaisons filaires, cette charge et le dispositif d'amorçage qu'elle comporte présentent également comme inconvénient de nécessiter la maîtrise de la synchronisation précise des 35 ordres d'initiation. On connaît également la demande de brevet EP1524489 au nom de la demanderesse qui propose un dispositif d'amorçage comportant une feuille d'explosif de transmission présentant des trous et coopérant avec un système de plateaux mobiles en rotation portant des relais intermédiaires. Un tel dispositif permet d'effectuer, en fonction de la position des plateaux mobiles, un amorçage central, périphérique ou combiné. Ce disposit:f présente l'inconvénient d'être de conception relativement complexe. La présente invention permet de simplifier de façon significative l'intégration et la mise en oeuvre des éléments composant un dispositif d'amorçage multi points. Avec l'invention, aucune pièce mobile n'est utilisée au niveau des relais d'amorçage, ce qui permet d'envisager une plus grande souplesse dans la mise en oeuvre du concept. L'invention vise également une charge formée multi modes de conception simple et permettant d'engager et défaire une large gamme de cibles. L'invention concerne un dispositif d'amorçage d'une charge explosive comportant au moins deux moyens d'initiation, une platine d'amorçage porteuse de relais d'amorçage périphériques disposés régulièrement en périphérie de la platine et une tête d'amorçage mobile disposée entre les moyens d'initiation et la platine d'amorçage, tête pouvant occuper plusieurs positions d'amorçage, dispositif caractérisé en ce que la platine d'amorçage est fixe et comporte un réseau de canaux reliant les relais périphériques à un point d'amorçage, canaux recevant un explosif apte à transmettre une information pyrotechnique. Selon une caractéristique de l'invention, les canaux sont réalisés de telle sorte que les longueurs totales de chaque canal reliant un relais périphérique au point d'amorçage sont identiques. Selon une autre caractéristique, la platine d'amorçage comporte au niveau de son centre un relais d'amorçage central. Selon encore une autre caractéristique, la tête mobile est pivotante et porte au moins une amorce destinée à être positionnée soit en regard du relais d'amorçage central, soit en regard du point d'amorçage. Selon une autre caractéristique, la tête mobile comporte deux autres amorces disposées symétriquement par rapport à l'axe de rotation de la tête mobile et destinées à être positionnées simultanément l'une en regard du relais d'amorçage central et l'autre en regard du point d'amorçage. Selon une autre caractéristique, la disposition des amorces est telle que la tête mobile peut occuper au moins trois positicns angulaires différentes: - une première position dans laquelle une première amorce 10 est en regard du point d'amorçage relié aux relais périphériques via les canaux, - une deuxième position dans laquelle la première amorce est en regard du relais d'amorçage central, - une troisième position dans laquelle une deuxième 15 amorce et une troisième amorce sont en regard respectivement du point d'amorçage et du relais d'amorçage central. Selon une autre caractéristique, le dispositif comporte un moyen retard permettant d'initier le relais central avec un retard par rapport à l'initiation du point d'amorçage, de 20 façon à assurer la simultanéité de l'initiation du relais central et des relais périphériques. Selon une autre caractéristique, la tête mobile est déplaçable par un moyen moteur actionné par un moyen de commande. 25 L'invention concerne également une charge formée multi mode incorporant un dispositif d'amorçage selon l'invention, ainsi qu'un revêtement et un chargement explosif interposé entre le revêtement et le dispositif d'amorçage, charge caractérisée en ce qu'elle peut être initiée suivant au moins 30 deux modes différents, soit par un relais d'amorçage central ou soit par une couronne de relais d'amorçage périphériques, le choix de l'un ou de l'autre des modes de fonctionnement étant obtenu par la commande du pivotement d'une tête mobile du dispositif d'amorçage portant au moins une amorce. 35 Selon une autre caractéristique, la charge formée peut être initiée suivant au moins trois modes différents, par un relais d'amorçage central, par une couronne de relais d'amorçage périphériques, ou par l'initiation simultanée du relais central et de la couronne de relais de périphériques, le choix du mode de fonctionnement étant obtenu par la commande du pivotement de la tête mobile qui porte au moins trois amorces. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - les figures 1 et 2 représentent une platine d'amorçage 10 fixe porteuse des relais d'amorçage et des canaux destinés à les initier selon l'invention, - la figure 3 représente une tête mobile d'amorçage porteuse des amorces selon l'invention, - la figure 4 représente une platine d'amorçage fixe 15 munie d'une tête mobile d'amorçage, - la figure 5 montre un concept de charge formée comportant un dispositif d'amorçage intégré selon l'invention. La figure 1 est une vue de dessus d'une platine 20 d'amorçage porteuse de relais d'amorçage selon l'invention (platine représentée seule) et la figure 2 représente la même platine en vue de dessous. La platine d'amorçage 3 se présente sous la forme d'un disque comportant au niveau de sa périphérie des perçages 25 dans lesquels sont disposés des relais d'amorçage périphériques 4. La platine d'amorçage 3 comporte également un perçage central comportant un relais central 6 de détonation et un trou borgne comportant un point d'amorçage 16. Un réseau de canaux 5 relie les relais périphériques 4 au 30 point d'amorçage 16. La platine 3 comporte ici douze relais d'amorçage périphériques 4 régulièrement répartis angulairement. Les canaux 5 sont réalisés de telle sorte que les longueurs totales de chaque chemin géométrique reliant un 35 relais périphérique 4 au point d'amorçage 16 soient toutes identiques quel que soit le canal 5 considéré. Les canaux 5 sont matricés dans la platine 3 et remplis d'un explosif apte à relayer de manière homogène une information pyrotechnique (onde de choc) du point d'amorçage 16 jusqu'aux relais périphériques 4. La réalisation de canaux présentant une même distance entre le point d'amorçage 16 et chaque relais périphérique 4 et l'utilisation d'un explosif homogène sont essentielles à l'invention car elles permettent d'obtenir une initiation simultanée de tous les relais périphériques 4 en initiant le point d'amorçage 16. L'explosif utilisé pour remplir les canaux devra présenter de bonnes caractéristiques d'initiation, d'homogénéité et de coulabilité. On utilisera donc préférentiellement de la tolite semoulée (TNT), des explosifs à granulométrie micronisée (hexogène, HNS ou octogène micronisé), de la pentrite gélifiée ou une composition explosive composite (par exemple un explosif secondaire associé à un couple durcisseur monomère). Les relais d'amorçage 4 pourront être réalisés en explosif secondaire. Les relais d'amorçage 4 et 6 débouchent de part et d'autre de la platine 3 afin d'initier le chargement explosif principal d'une tête militaire (non représentée ici) chargement sur lequel est placée la platine 3 d'une façon fixe. Une telle tête militaire sera décrite par la suite. La figure 3 représente en perspective une tête mobile d'amorçage 7 destinée à être disposée entre un moyen d'initiation (non représenté) et la platine d'amorçage 3 fixe. Cette tête 7 peut occuper plusieurs positions d'amorçage. La tête mobile d'amorçage 7 comporte un perçage central 17 destiné à recevoir un axe de rotation et trois perçages débouchant dans lesquels sont disposées des amorces 9. Les amorces 9 sont disposées de manière à assurer, dans certaines positions de la tête mobile 7 l'initiation des relais d'amorçage (point d'amorçage 16 et/ou relais 6) de la platine 3. La tête mobile 7 comporte deux amorces 9a et 9c disposées symétriquement par rapport à l'axe de rotation de la tête mobile. La troisième amorce 9b n'a pas de vis-à-vis et se trouve disposée à égale distance des amorces 9a et 9c. La figure 4 illustre la platine d'amorçage 3 munie de sa tête mobile d'amorçage 7. La tête mobile 7 peut pivoter par rapport à la platine 3 autour de l'axe du perçage 17, de telle sorte que l'amorce 9b qui n'a pas de vis-à-vis puisse être positionnée soit en regard du relais d'amorçage central 6, soit en regard du point d'amorçage 16. Des moyens d'initiation (non représentés sur cette figure) sont disposés en regard du relais d'amorçage central 6 et en regard du point d'amorçage 16. La tête mobile 7 est disposée entre la platine 3 et les moyens d'initiation. Ainsi, la disposition des amorces 9 est telle que la tête 10 mobile 7 peut occuper au moins trois positions angulaires différentes: une première position (correspondant à la position représentée ligure 4) dans laquelle une seule amorce 9b est interposée entre un premier moyen d'initiation et le point 15 d'amorçage 16 permettant l'initiation de tous les relais périphériques 4 via les canaux 5, - une deuxième position (correspondant à une rotation de 1800 de la tête 7 par rapport à la position représentée en figure 4) dans laquelle une seule amorce 9b est interposée 20 entre un deuxième moyen d'initiation et le relais d'amorçage 6, et - une troisième position (correspondant à une rotation de 90 de la tête 7 par rapport à la position représentée en figure 4) dans laquelle les amorces 9a et 9c sont interposées 25 entre, d'une part, le premier moyen d'initiation et le relais d'amorçage central 6 et, d'autre part, entre le deuxième moyen d'initiation et le point d'amorçage 16 permettant l'initiation des relais périphériques 4 via les canaux 5. La position de sécurité correspond à une orientation 30 angulaire intermédiaire de la platine mobile 7 de façon à ce qu'aucune des amorces 9 ne se trouve en vis-à-vis ni du relais d'amorçage central 6, ni du point d'amorçage 16 initiant les canaux 5. La figure 5 montre une tête militaire de type charge 35 formée 1 qui comprend d'une façon classique un chargement explosif 10 disposé dans une enveloppe 11. Un revêtement 12 concave est appliqué sur le chargement explosif 10. La charge formée 1 comporte un couvercle 13, incorporant des moyens d'initiation 8 (un premier moyen 8a et un deuxième moyen 8b) et un dispositif d'amorçage 2 selon l'invention. La liaison entre le couvercle 13 équipé du système d'amorçage et l'enveloppe 11 chargée en explosif 10 est assurée par des moyens non représentés (collage, vissage, ...). Les moyens d'initiation 8a, 8b sont des conducteurs électriques qui comportent, au niveau de leurs extrémités opposées à la tète pivotante 7, des surfaces de contact 15a,15b destinées à coopérer avec par exemple des connecteurs électriques (non représentés). Cette charge peut être initiée suivant au moins trois modes différents : par un relais d'amorçage central 6, ou par une couronne de relais d'amorçage périphériques 4 via les canaux 5, ou par l'initiation simultanée du relais central 6 et de la couronne de relais d'amorçage périphériques 4 via les canaux 5. Dans ce dernier cas, on prévoira un moyen assurant un retard entre l'initiation du relais d'amorçage central 6 et celle du point d'amorçage 16. Ce retard sera égal au temps de parcours total de l'information pyrotechnique entre le point d'amorçage 16 et les relais périphériques 4. Le choix du mode de fonctionnement est obtenu par la commande du pivotement de la tête mobile 7 autour de l'axe 14 25 (qui se loge dans l'alésage 17). Il est bien connu (notamment du brevet EP1164348) que lorsque l'on initie une telle charge axialement on obtient la projection du revêtement sous la forme d'un noyau allongé alors que, lorsqu'on initie la charge par la couronne de 30 relais périphériques, on projette le revêtement sous la forme d'un jet animé d'une vitesse importante (supérieure à 3000 mètres par seconde). Si par ailleurs on initie simultanément les relais 4 de la couronne externe et le relais central 6, les interactions 35 entre les différentes ondes de chocs provoquent une dislocation du revêtement sous forme d'éclats. La géométrie du revêtement de forme concave est définie par l'Homme du métier de façon à permettre un fonctionnement de la charge suivant les modes décrits précédemment. Cette géométrie ne fait pas l'objet de la présente invention et il est donc inutile de la préciser d'avantage. Il est possible de se reporter au brevet EP1164348 qui décrit un tel type de revêtement. Le dispositif d'amorçage selon l'invention permet d'obtenir aisément l'un ou l'autre des modes de fonctionnement. Le choix du mode sera obtenu par le pivotement de la tête mobile 7 autour de son axe 14. La tête mobile 7 est déplaçable par un moyen moteur actionné par un moyen de commande. Ces moyens ne sont pas représentés. Ils se logent dans le couvercle 13. La figure 5 illustre le dispositif dans sa première position. Dans cette position, un seul premier moyen d'initiation 8a est en contact avec une amorce 9b qui initie le point d'amorçage 16. Le deuxième moyen d'initiation 8b est en contact avec le corps de la tête 7, ce corps étant réalisé en un matériau isolant, l'initiation du relais central 6 est donc impossible. Le fonctionnement est le suivant : des connecteurs électriques transmettent aux moyens d'initiation 8a, 8b un signal électrique correspondant au déclenchement de la charge. Avec la configuration représentée à la figure 5, le signal est transmis à l'amorce 9b qui initie le point d'amorçage 16. L'explosif contenu dans le canal 5 transmet l'onde de choc jusqu'aux relais périphériques 4 qui initient à leur tour le chargement explosif principal de la charge 10. Lorsque l'on cherche une initiation simultanée des relais périphériques 4 et du relais central 6, il est impératif que ces relais soient initiés avec un décalage dans le temps le plus faible possible. Le temps de parcours de l'onde de choc entre le point d'amorçage 16 et les relais périphériques 4 impose donc la mise en place d'un décalage temporel de l'amorçage du relais central 6 par rapport à l'initiation du point d'amorçage 16. Ce décalage temporel sera programmé électroniquement (au niveau d'un moyen retard incorporé par exemple dans le couvercle 13). Le décalage dépendra de la charge, de la géométrie des canaux 5 et de la nature de l'explosif remplissant les canaux. A titre illustratif, pour un calibre compris entre 100 et 150 mm le décalage à prévoir est de l'ordre de 10 à 20 micro secondes. L'Homme du métier définira aisément à l'aide de moyens de conception assistée par ordinateur les géométries des canaux permettant d'assurer des longueurs identiques entre chaque relais périphérique 4 et le point d'amorçage 16. Il est ensuite possible d'adapter l'invention à des calibres de charges différents. Il suffit pour cela de conserver une homothétie des parcours proposés pour les canaux d'amorçage définis pour un calibre donné | L'invention concerne un dispositif d'amorçage (2) d'une charge explosive (10) comportant au moins deux moyens d'initiation (8a,8b), une platine d'amorçage (3) porteuse de relais d'amorçage périphériques (4) disposés régulièrement en périphérie de la platine (3) et une tête d'amorçage mobile (7) disposée entre les moyens d'initiation (8) et la platine d'amorçage (3) pouvant occuper plusieurs positions d'amorçage.La platine d'amorçage (3) est fixe et comporte un réseau de canaux (5) reliant les relais périphériques (4) à un point d'amorçage (16), canaux recevant un explosif apte à transmettre une information pyrotechnique.L'invention concerne également une charge formée multi mode incorporant un tel dispositif d'amorçage. | 1. Dispositif d'amorçage (2) d'une charge explosive (10) comportant au moins deux moyens d'initiation (8a, 8b), une platine d'amorçage (3) porteuse de relais d'amorçage périphériques (4) disposés régulièrement en périphérie de la platine (3) et une tête d'amorçage mobile (7) disposée entre les moyens d'initiation (8) et la platine d'amorçage (3), tête pouvant occuper plusieurs positions d'amorçage, dispositif caractérisé en ce que la platine d'amorçage (3) est fixe et comporte un réseau de canaux (5) reliant les relais périphériques (4) à un point d'amorçage (16), canaux recevant un explosif apte à transmettre une information pyrotechnique. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les canaux (5) sont réalisés de telle sorte que les longueurs totales de chaque canal (5) reliant un relais périphérique (4) au point d'amorçage (16) sont identiques. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la platine d'amorçage (3) comporte au niveau de son centre un relais d'amorçage central (6). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la tête mobile (7) est pivotante et porte au moins une amorce (9b) destinée à être positionnée soit en regard du relais d'amorçage central (6), soit en regard du point d'amorçage (16). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la tête mobile (7) comporte deux autres amorces (9a, 9c) disposées symétriquement par rapport à l'axe de rotation de la tête mobile (7) et destinées à être positionnées simultanément l'une en regard du relais d'amorçage central (6) et l'autre en regard du point d'amorçage (16). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la disposition des amorces (9a,9b,9c) est telle que la tête mobile (7) peut occuper au moins trois positions angulaires différentes: - une première position dans laquelle une première amorce (9b) est en regard du point d'amorçage (16) relié aux relais périphériques (4) via les canaux (5),une deuxième position dans laquelle la première amorce (9b) est en regard du relais d'amorçage central (6), - une troisième position dans laquelle une deuxième amorce (9a) et une troisième amorce (9c) sont en regard respectivement du point d'amorçage (16) et du relais d'amorçage central (6). 7. Dispositif selon une des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen retard permettant d'initier le relais central (6) avec un retard par rapport à l'initiation du point d'amorçage (16), de façon à assurer la simultanéité de l'initiation du relais central (6) et des relais périphériques (4). 8. Dispositif selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que la tête mobile (7) est déplaçable par 15 un moyen moteur actionné par un moyen de commande. 9. Charge formée multi mode incorporant un dispositif d'amorçage (1) selon une des 1 à 8 ainsi qu'un revêtement (12) et un chargement explosif (10) interposé entre le revêtement (12) et le dispositif d'amorçage (2), 20 charge caractérisée en ce qu'elle peut être initiée suivant au moins deux modes différents, soit par un relais d'amorçage central (6) ou soit par une couronne de relais d'amorçage périphériques (4), le choix de l'un ou de l'autre des modes de fonctionnement étant obtenu par la commande du pivotement 25 d'une tête mobile (7) du dispositif d'amorçage portant au moins une amorce (9). 10. Charge formée multi mode selon la 9, caractérisée en ce qu'elle peut être initiée suivant au moins trois modes différents, par un relais d'amorçage central (6), 30 par une couronne de relais d'amorçage périphériques (4), ou par l'initiation simultanée du relais central (6) et de la couronne de relais de périphériques (4), le choix du mode de fonctionnement étant obtenu par la commande du pivotement de la tête mobile (7) qui porte au moins trois amorces 35 (9a, 9b, 9c) . | F | F42 | F42C,F42B | F42C 19,F42B 1 | F42C 19/095,F42B 1/02 |
FR2892624 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN CATION, UN CORPS GRAS LIQUIDE ET UN ESTER DE SORBITAN ET PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE | 20,070,504 | La présente invention est relative à une composition cosmétique notamment de conditionnement des cheveux comprenant au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et au moins un corps gras liquide et à un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques en particulier les cheveux. Il est bien connu que des cheveux qui ont été sensibilisés (i.e. abîmés et/ou fragilisés) à des degrés divers sous l'action d'agents atmosphériques ou sous l'action de traitements mécaniques ou chimiques, tels que des colorations, des décolorations et/ou des permanentes, sont souvent difficiles à démêler et à coiffer, et manquent de douceur. On a déjà proposé pour le traitement des matières kératiniques et en particulier des cheveux, des compositions cosmétiques comprenant tensioactifs cationiques. De telles compositions présentent cependant des inconvénients tels que des 20 problèmes de rinçabilité, des problèmes de stabilité, des difficultés de répartition sur les matières kératiniques ainsi que des propriétés cosmétiques insuffisantes. On a déjà préconisé dans les compositions pour le lavage ou le soin des matières kératiniques telles que les cheveux l'utilisation de polymères cationiques, de 25 silicones cationiques ou de tensioactifs cationiques pour faciliter le démêlage des cheveux et pour leur communiquer douceur et souplesse. L'usage des polymères cationiques ou des cations dans ce but présente divers inconvénients. En raison de leur forte affinité pour les cheveux, certains de ces polymères se déposent de façon importante lors d'utilisations répétées, et conduisent à des effets indésirables tel qu'un 30 toucher désagréable, chargé, un raidissement des cheveux, et une adhésion interfibres affectant le coiffage. De plus les soins utilisés pour les cheveux très sensibilisés peuvent être insuffisant pour traiter les pointes qui sont le plus souvent très abîmées. 10 15 35 En résumé, il s'avère que les compositions cosmétiques actuelles de conditionnement, ne donnent pas complètement satisfaction. Ainsi, on cherche à obtenir des compositions cosmétiques ayant de très bonnes propriétés cosmétiques en particulier sur des cheveux très sensibilisés. La demanderesse a maintenant découvert que l'association d'un tensioactif cationique, d'au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné particulier et d'au moins un corps gras liquide permet de remédier à ces inconvénients. 10 Les cheveux traités avec cette composition sont lisses, se démêlent facilement, sont brillants, souples, individualisés et ont un toucher doux et sans résidus. Les cheveux ont un aspect naturel et non chargé. Le lissage est homogène des racines aux pointes. Les pointes présentent moins de fourches. De plus, ces effets sont rémanents au cours du temps. 15 La titulaire a découvert que l'adjonction d'ester de sorbitan faiblement oxyéthyléné, permettait en plus de réduire de façon surprenante les réactions d'inconfort (démangeaisons, rougeurs ...), notamment au niveau du cuir chevelu, des compositions contenant des tensioactifs susceptibles de provoquer ce type de réactions lorsqu'ils sont utilisés seuls. 20 Ainsi, selon la présente invention, il est maintenant proposé de nouvelles compositions cosmétiques, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et d'acide gras en C8-C30, linéaire ou ramifié et ayant un nombre de 25 moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 et au moins un corps gras non siliconé liquide à une température de 25 C et à pression atmosphérique (1 atm), le corps gras non siliconé liquide étant présent dans une quantité inférieure ou égale à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. 30 Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, en particulier les cheveux mettant en oeuvre la composition susvisée.5 L'invention a encore pour objet l'utilisation de ladite composition comme après-shampoing. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des divers exemples qui suivent. Par cheveux sensibilisés, on comprend selon la présente invention, des cheveux ayant subi des agressions extérieures physiques (lumière, chaleur, ondes...), des agressions mécaniques (brushing, peignages ou brossages répétés...) ou des agressions chimiques (coloration d'oxydation, décoloration, permanente, défrisage...). Les compositions selon l'invention sont particulièrement efficaces sur les cheveux sensibilisés par des agressions chimiques. Par au moins un , on comprendra un ou plusieurs , C'est-à-dire un, deux, trois ou plus. Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec toutes les matières kératiniques telles que la peau, les cheveux, les ongles, les cils, les sourcils, les lèvres et toute autre zone du corps et du visage. Les acides gras saturés des esters de sorbitan et d'acide gras saturé en C8 C ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 ont de 30, préférence de 8 à 24 atomes de carbone et plus particulièrement de 8 à 18 atomes de carbone. Les acides gras sont notamment l'acide laurique et l'acide stéarique, et de préférence l'acide laurique. On utilise de préférence des mono-esters d'acide gras en C8-C24 et de sorbitan oxyéthyléné. Le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est de préférence inférieur à 10 et va plus particulièrement de 3 à 8 moles d'oxyde d'éthylène et en particulier est égal à 4. Les esters de sorbitan préférés sont le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (40E) ou polysorbate 21 et le mono-stéarate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (40E) ou polysorbate 61. Le polysorbate 21 est particulièrement préféré et est notamment commercialisé sous la dénomination TWEEN 21 par la société UNIQEMA. Selon la présente invention, l'ester de sorbitan oxyétyléné peut être présent dans la composition cosmétique dans des proportions allant de 0,1 à 10 %, préférentiellement de 0,5 à 8 % en poids et plus particulièrement de 1 à 6% en poids par rapport au poids total de ladite composition. La composition selon l'invention comprend un ou plusieurs tensioactifs cationiques bien connus en soi, tels que les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. Selon l'invention, les tensioactifs cationiques sont non polymériques. A titre d'amines grasses, on peut notamment citer les alkyl amido amines telles que par exemple les alkyl (C8-C30) amido dialkyl (C1-C6)amines et en particulier la stéaramido propyl diméthylamine (MACKINE 301 proposé par MAC INTYRE). A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux qui présentent la formule générale (V) suivante : + R~~ •R3 N, R2 R4 X (V) dans laquelle les symboles R, à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle en C1-C30, , alcoxy, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide, alkyl(C12- C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone ; X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; -les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline comme, par exemple, ceux de 5 formule (VI) suivante : R6 CH2-CH2-N(R$)-CO-R5 N"NK \ù/ R7 + X- (VI) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif ou du coprah, R6 10 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-oualkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle 15 ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple le Quaternium-27(CTFA 2002), le Quaternium-87 (CTFA 2002) ou le Quaternium83 (CTFA 2002) commercialisés sous les dénominations "VARISOFT " W575PG par la société GOLDSCHMIDT, 20 - les sels de diammonium quaternaire de formule (VII) : ++ R10 R12 R9 ùNù (CH2)3 Nù R14 2X R11 R13 dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 25 atomes de carbone, R1o, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates, éthylsulfates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire comprenant au moins une fonction ester, tels 5 que ceux de formule (VIII) suivante : Cr H 2P )zù R18 Ir R17ùCù(O CnH2n )y N ù(Cp H 2pC );R16 R15 dans laquelle : 10 R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R16 est choisi parmi : O - le radical R1s C- - les radicaux R20 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou 15 insaturés, - l'atome d'hydrogène, R17 est choisi parmi : O - le radical R21 C- - les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou 20 insaturés, - l'atome d'hydrogène, R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, n et p, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; 25 y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; O X-(VIII) X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R16 désigne R20 et que lorsque z vaut 0 alors R18 désigne R22. Les radicaux alkyles R15 peuvent être linéaires ou ramifiés, et plus particulièrement linéaires. De préférence, R15 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R16 est un radical R20 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R18 est un radical R22 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, n et p, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion X- est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkyl(C1-C4)sulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion )C est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R15 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; - r, n et pt sont égaux à 2 ; - R16 est choisi parmi : O Il - le radical R19 C - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R18 est choisi parmi : O H - le radical R21 C- - l'atome d'hydrogène ; - R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (VIII) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl- méthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthylhydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le paratoluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société COGNIS, STEPANQUAT par la société STEPAN, 8 NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWOGOLDSCHMIDT. La composition selon l'invention peut contenir de préférence un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange comprenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl- méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthylméthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium comprenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire mentionnés ci-dessus, on préfère utiliser ceux répondant à la formule (V). On peut notamment citer d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopro- pyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium correspondant au QUATERNIUM-70 (CTFA 2002) commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société ISP. Les tensioactifs cationiques particulièrement préférés dans la composition de l'invention sont choisis parmi les sels d'ammonium quaternaire, et en particulier parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le quaternium-83, le quaternium-87, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium et la stéaramidopropyldiméthylamine. La composition selon l'invention comprend de préférence le ou les tensioactifs cationiques en une quantité allant de 0,01 à 10 % en poids, de préférence de 0,05 à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids. Par corps gras non siliconé, on entend au sens de la présente invention tout corps organique huileux ne comportant pas d'atomes de silicium dans sa structure élémentaire, comportant au moins une chaîne carbonée comportant au moins 10 atomes de carbone et dont la solubilité dans l'eau à 25 C (1 atm) est inférieure à 0,1 % en poids. Les corps gras liquides non siliconés sont notamment choisis parmi les alcools gras oxyéthylénés ou non, les esters gras, les huiles végétales, les huiles hydrocarbonées et leurs mélanges. Les alcools gras selon l'invention sont de préférence ramifiés et /ou insaturés, et comportent de 12 à 40 atomes de carbone. Les alcools gras présentent de préférence la structure R-OH, dans laquelle R 20 désigne de préférence un groupement alkyle ramifié en C12-C24 ou alkényle en C12-C24. R peut être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy. De préférence, R ne contient pas de groupement hydroxy. A titre d'exemple on peut citer l'alcool oléique, l'alcool isocétylique, l'alcool isostéarylique, l'octyl dodécanol, le 2-éthylhexyl dodécanol et leurs mélanges. 25 L'alcool gras peut représenter un mélange d'alcools gras, ce qui signifie que dans un produit commercial peuvent coexister plusieurs espèces d'alcools gras, sous forme d'un mélange. Par alcool gras oxyalkyléné selon l'invention, on entend tout alcool gras de 30 structure suivante : RO Z H L m dans laquelle : 5 10 15 25 R désigne un radical saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 atomes de carbone et de préférence de 8 à 30, Z représente un radical oxyéthyléné (i) et/ou oxypropyléné (ii)1 et (ii)2 de formules respectives suivantes : ùCH2ùCH2ùO (i) ùCH2ù HùO (ii)1 CH3 ùCH2 CH2ùCH2ùO (ii)2 m représente le nombre de groupements oxyde d'éthylène (i) et/ou oxyde de propylène (ii)1 ou (ii)2, allant de 1 à 20 et de préférence de 2 à 10. Des alcools gras oxyalkylénés liquides particulièrement préférés selon l'invention sont des alcools gras, saturés ou non, linéaires, comportant de 10 à 20 atomes de carbone et 2 à 8 groupements oxyde d'éthylène. Comme composés de type alcool gras oxyalkyléné, on peut notamment citer les produits commercialisés suivants : Mergital LM2 (COGNIS) [alcool laurique 2 0E] ; Empilan KA 2.5/90FL (ALBRIGHT & WILSON) et Mergital BL309 (COGNIS) [alcool décylique 3 0E] ; Empilan KA 5/90 FL (ALBRIGHT & WILSON) et Mergital BL589 (COGNIS) [alcool décylique 5 0E] ; Emulgin 05 (COGNIS) [alcool oléocétylique 5 0E] ; Witconol APM (GOLDSCHMIT) [alcool myristique 3 OP] ; De préférence, les alcools gras de l'invention sont non oxyalkylénés. Ces alcools gras peuvent être des constituants des cires animales ou végétales. Les esters gras liquides sont des esters liquides d'acide carboxylique comportant de préférence au moins 10 atomes de carbone et plus particulièrement de 10 à 40 atomes de carbone, tels que par exemple, l'huile de Purcellin (octanoate de stéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le lactate de 2-octyldodécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate de tridécyle, le néopentanoate d'isocétyle et le néopentanoate d'isoarachidyle et leurs mélanges. Les huiles végétales peuvent être choisies parmi l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile d'olive, l'huile de jojoba, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de maïs, l'huile de noisette, le beurre de karité, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de cade, la cire liquide de jojoba, l'huile de calophyllum et leurs mélanges. Comme huiles hydocarbonées, on peut citer les huiles minérales notamment l'huile de paraffine et l'huile de vaseline, les isoparaffines tels que les polyisobutylènes, 15 les polydécènes ; et leurs mélanges. Le ou les corps gras liquides peuvent être présents dans la composition à une teneur allant de 0,05 à 8%, de préférence de 0,1 à 5%, encore de préférence de 0,5 à 3% en poids du poids total de la composition. La composition selon l'invention peut contenir éventuellement d'autres tensioactifs que les tensioactifs cationiques. Les tensioactifs additionnels peuvent être présents en une quantité allant de 25 0,1% à 10% en poids environ, de préférence de 0,5% à 8% et encore plus préférentiellement de 1% à 5%, par rapport au poids total de la composition. Les tensioactifs additionnels sont de préférence choisis parmi les tensioactifs non ioniques. Les agents tensioactifs non-ioniques sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178) et leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère critique. Ainsi, ils peuvent être 20 30 notamment choisis parmi (liste non limitative) les alcools gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkylphénols gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, tous ces composés ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10 - C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. Les compositions selon l'invention sont de préférence des compositions non lavantes (non détergentes), elles comprennent de préférence moins de 4% en poids de tensioactifs détergents notamment anioniques et plus particulièrement moins de 1% en poids par rapport au poids total de la composition et encore mieux elles ne contiennent pas de tensioactifs détergent. La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un agent conditionneur additionnel. Cet agent conditionneur est notamment choisi parmi les silicones, les polymères cationiques, les esters gras carboxyliques solides, et leurs mélanges. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent être solubles ou insolubles dans la composition, et elles peuvent être en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition de l'invention. Elles peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Elles peuvent être utilisées pures ou en émulsion, en dispersion ou en microémulsion. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academic Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et, de préférence, 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétra-siloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : îl-13 IH3 avecD: ùSiù0ù avec D': ùSiùO- CH3 C8H17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". Parmi les silicones non volatiles, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes, les polyarylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les gommes et les résines de silicones, les polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone-copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl(C12)-méthicone-copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; -des groupements aminés substitués ou non, comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; - des groupements thiols, comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupementsalcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés, comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 ; - des groupements acyloxyalkyle tels que, par exemple, les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732 ; - des groupements anioniques du type acide carboxylique comme, par exemple, dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou du type alkyl- carboxylique comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU ; 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255" ; - des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorgano-siloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer, par exemple, le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. A titre d'exemples de silicones, on utilise de préférence les polydiméthylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les polydiméthylsiloxanes à groupements aminés ou alcoxylés. Les polymères cationiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-O 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A-2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression polymère cationique désigne tout polymère contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les dérivés d'éther de cellulose quaternaires tels que les produits commercialisés sous la dénomination JR 400 par la société AMERCHOL, les cyclopolymères, en particulier les homopolymères de sel de diallyldiméthylammonium et les copolymères de sel de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide en particulier les chlorures, commercialisés sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 550 et MERQUAT S par la société NALCO, les polysaccharides cationiques et plus particulièrement les gommes de guar modifiées par du chlorure de 2,3-époxypropyl triméthylammonium commercialisées par exemple sous la dénomination JAGUAR C13S par la société MEYHALL, les homopolymères et les copolymères éventuellement réticulés de sel de (méth)acryloyloxyéthyltriméthylammonium, vendus par la société CIBA en solution à 50% dans de l'huile minérale sous les dénominations commerciales SALCARE SC92 (copolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium et de l'acrylamide) et SALCARE SC95 (homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium). On peut également utiliser les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : R~ R3 + + ù N ù (CH2)n ù N (CH2)p ù X- - R2 X R4 dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou 10 hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. (a) Les agents conditionneurs additionnels sont contenus de préférence dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0,01 % à 20 % en poids, mieux 15 encore allant de 0,1 % à 10 % en poids et plus particulièrement allant de 0,3 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu cosmétiquement acceptable est de préférence aqueux et peut être comprendre de l'eau ou un mélange d'eau et d'un solvant cosmétiquement acceptable tel 20 qu'un alcool inférieur en C1-C4, par exemple l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol, le nbutanol ; les polyols comme le propylèneglycol, la glycérine ; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-C,o ; et leurs mélanges.. Les solvants sont de préférence choisis parmi la glycérine et le propylène glycol. 25 Le milieu cosmétiquement acceptable notamment aqueux représente de préférence de 30 à 98% en poids par rapport au poids total de la composition. Les solvants sont de préférence présents dans des concentrations allant de 0,5 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. 30 Le pH des compositions de l'invention est compris de préférence de 2 à 8, de préférence de 3 à 7. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des additifs classiques bien connus dans la technique, tels que des polymères anioniques, non ioniques ou amphotères, des épaississants non polymériques comme des acides ou des électrolytes, des opacifiants, des nacrants, des vitamines, des provitamines telles que le panthénol, des parfums, des colorants, des particules organiques ou minérales, des conservateurs, des agents de stabilisation du pH, des agents antipelliculaires comme de la piroctone olamine, des agents antichute des cheveux.. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions de l'invention peuvent se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. Elles peuvent être utilisées, par exemple, comme après-shampoings, soins, masques de soin profond, lotions ou crèmes de traitement du cuir chevelu. Ces compositions peuvent être rincées ou non rincées. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition peut être utilisée comme après-shampoing, en particulier sur des cheveux sensibilisés. Cet après- shampooing peut être rincé ou non rincé et de préférence rincé. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent se présenter sous forme de gel, de lait, de crème, d'émulsion, de lotions fluides ou épaissies ou de mousse et être utilisées pour la peau, les ongles, les cils, les lèvres et plus particulièrement les cheveux. Les compositions peuvent être conditionnées sous diverses formes notamment dans des vaporisateurs, des flacons pompe ou dans des récipients aérosols afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple, lorsqu'on souhaite obtenir un spray, une laque ou une mousse pour le traitement des cheveux. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que par exemple la peau ou les cheveux qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition cosmétique telle que décrite ci-dessus, sur les matières kératiniques, à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. Le rinçage s'effectue par exemple avec de l'eau. Ainsi, ce procédé selon l'invention permet le traitement, le conditionnement, le soin des cheveux ou de toute autre matière kératinique. Les exemples suivants illustrent la présente invention et ne doivent être considérés en aucune manière comme limitant l'invention. EXEMPLES 1 A 5 On a préparé les compositions suivantes d'après-shampooing: 1. Dans la cuve de fabrication introduire la totalité de l'eau, ajouter les composés hydrosolubles à l'exception du ou des esters de sorbitan oxyéthyléné. Chauffer jusqu'à 80 C sous agitation raclante jusqu'à complète dissolution. 2. Dans une cuve annexe introduire les composés non hydrosolubles hormis les parfums et les silicones .Chauffer jusqu'à 80 C 3. Introduire le contenu de l'annexe et les éventuelles silicones dans la cuve de fabrication et émulsionner 10 mn sous forte agitation turbine et raclante en maintenant la température. Puis commencer le refroidissement. 4. à 30 C introduire l'ester de sorbitan oxyéthyléné et les parfum sous agitation raclante. 5 Exemple 1 d'après shampooings à rincer : EngMA Alcool laurique oxyéthyléne (4 0E) 1 (BRIJ 30 de UNIQUEMA) Huile de palme 1 (Refined palm oil de welch holme & clark) Chlorure de cétyl triméthyl ammonium à 25% MA 0,45 (ARQUAD 16-25 Io de AKZO NOBEL) Stéaryl amido propyl diméthylamine 0,75 (MACKINE 301 de MAC INTYRE) Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné à 4 OE (TWEEN 4 21 de UNIQUEMA) Polydiméthylsiloxane à groupement aminoéthyl 0,63 iminopropyl (DOW CORNING 939 EMULSION ) Parfum qs Conservateurs qs Eau qsp 100 g Exemple 2 d'après shampooings non rincé : en g MA Monoisostéarate de polyéthylene glycol 0,25 (PRISORINE 3644 de UNIQUEMA) Chlorure de béhényl 0,20 triméthyl ammonium à 80%MA (GENAMIN KDMP de CLARIANT) Huile d'avocat 0,65 (LIPOVOL A de LIPO CHEMICALS) Cire liquide de jojoba 0,65 Ethanol 14,3 2.4 û diamino pyridine -3- oxyde 1,5 (MEXORYL SAG de CHIMEX) Cyclopentadiméthylsiloxane 0,45 (MIRASIL CM 5 de RHODIA) Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné avec 0,5 4 moles d'oxyde d'éthylène (4 0E) (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Parfum, conservateurs qs Eau Qsp 100 g5 Exemple 3 d'après shampooings non rincé antipelliculaire : EngMA Monoisostéarate de polyéthylène glycol 0,25 (PRISORINE 3644 de UNIQUEMA) Chlorure de béhényl 0,2 triméthyl ammonium à 80%MA (GENAMIN KDMP de CLARIANT) Huile d'avocat 0,65 (LIPOVOL A de LIPO CHEMICALS) Cire liquide de jojoba 0,65 (Pure jojoba oil de jojoba israel) Ethanol 14,3 Piroctone olamine 0,1 (OCTOPIROX de CLARIANT) Cyclopentadiméthylsiloxane 0,45 MIRASIL CM 5 de RHODIA Mono laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4 OE 0,5 (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Parfum, conservateurs qs Eau Qsp 100 g Exemple 4 d'après shampooings à rincer : En g MA Alcool laurique oxyéthyléné (4 0E) 3 (BRIJ 30 de UNIQUEMA) Huile de palme 1 (Refined palm oil de welch holme & clark) Phosphate de diamidon de mais hydroxypropylé 6 prégélatinisé (STRUCTURE ZEA de NATIONAL STARCH) Chlorure de cétyl triméthyl ammonium à 25% MA 0,45 (ARQUAD 16-25 Io de AKZO NOBEL) Stéaryl amido propyl diméthylamine 0,75 (MACKINE 301 de MAC INTYRE) Mono laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4 OE 4 (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Polydiméthylsiloxane à groupements aminoéthyl 0,63 Iminopropyl à 35% MA (DOW CORNING 939 EMULSION) Parfum qs Conservateur qs Kaolinite 3 (SUPREME de YMERIS) Eau qsp 100 g Exemple 5 d'après shampooings rincé ou non rincé : en g MA Perhydrosqualène 1,85 (squalane de kishimoto) Chlorure de béhényl 0,31 triméthyl ammonium à 80%MA (GENAMIN KDMP de CLARIANT) Cyclopentadiméthyl siloxane 2,1 (MIRASIL CM 5 de RHODIA) Propylène glycol 2 Cire liquide dejojoba 1,05 (pure jojoba oil de jojoba israel) Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné à 4 5 moles d'oxyde d'éthylène (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Eau qsp 100 g Ces compositions ont été appliquées sur des cheveux très sensibilisés. Les propriétés cosmétiques (démêlage, lissage, souplesse, brillance) sont excellentes et homogènes des racines aux pointes des cheveux. Entre deux applications, les cheveux restent doux, souples et lisses | La présente invention est relative à une composition cosmétique, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et au moins un corps gras liquide non siliconé, le corps gras liquide étant présent dans une quantité inférieure à 8% en poids par rapport au poids total de la composition et à un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques en particulier les cheveux.Ces compositions possèdent un effet conditionneur amélioré, notamment le lissage des pointes et la brillance des cheveux. | 1. Composition cosmétique, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et d'acide gras en C8-C30, linéaire ou ramifié et ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 et au moins un corps gras non siliconé liquide à une température de 25 C, le corps gras liquide étant présent dans une quantité inférieure ou égale à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire et leurs mélanges. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire sont choisis parmi : - ceux qui présentent la formule générale (V) suivante : + ,R3 /N, R2 R4 X (V) dans laquelle les symboles R, à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle ; X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (VII) :++ 2X 24 R10 R12 R9 ùNù (CH2)3 Nù R14 R11 R13 dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R1o, R11, R12, R13 et R14 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates ; - les sels d'ammonium quaternaire comprenant au moins une fonction ester. 4. Composition selon la 3, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline sont choisis parmi ceux de formule (VI) suivante : R CH2-CH2-N(R$)-CO-R5 N " N< \_/ R7 + X- (VI) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le Quaternium-83, leQuaternium-87, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium et la stéaramidopropyldiméthylamine. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont contenus en une quantité allant de 0,01 à 10 % en poids, de préférence de 0,05 à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les acides gras des esters de sorbitan et d'acide gras en C -C 8 30, ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 ont de 8 à 24 atomes de carbone et plus particulièrement de 8 à 18 atomes de carbone. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les acides gras saturés des esters de sorbitan et d'acide gras en C -C sont choisis parmi 8 30, l'acide laurique et l'acide stéarique, de préférence l'acide laurique. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les esters de sorbitan oxyéthyléné sont choisis des mono-esters d'acide gras en C8-C24 et de sorbitan oxyéthyléné. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur à 10 et va plus particulièrement de 3 à 8 moles d'oxyde d'éthylène et en particulier est égal à 4. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les esters de sorbitan oxyéthyléné sont choisis parmi le monolaurate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (40E) et le mono- stéarate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (40E). 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'ester de sorbitan oxyéthyléné est le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (4OE). 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'ester de sorbitan oxyéthyléné est présent dans la composition dans des proportions allant de 0,1 à 10 %, et préférentiellement de 0,5 à 8 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les corps gras liquides non siliconés sont choisis parmi les alcools gras oxyéthylénés ou non, les esters gras, les huiles végétales, les huiles hydrocarbonées et leurs mélanges. 15. Composition selon la 14, caractérisée en ce que les alcools gras sont ramifiés et /ou insaturés, et comportent de 12 à 40 atomes de carbone. 16. Composition selon la 15, caractérisée en ce que les alcools gras présentent la structure R-OH, dans laquelle R désigne un groupement alkyle ramifié en C12-C24 ou alkényle en C12-C24. 17. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les alcools gras sont choisis parmi l'alcool oléique, l'alcool isocétylique, l'alcool isostéarylique, l'octyl dodécanol, le 2-éthyl hexyl dodécanol et leurs mélanges. 18. Composition selon la 14, caractérisée en ce que les esters gras liquides sont choisis parmi l'huile de Purcellin (2-éthyl hexanoate de stéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2- éthylhexyle, le lactate de 2-octyldodécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate de tridécyle, le néopentanoate d'isocétyle et le néopentanoate d'isoarachidyle et leurs mélanges. 19. Composition selon la 14, caractérisée en ce que les huiles végétales sont choisies parmi l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile d'olive, l'huile de jojoba, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de maïs, l'huile de noisette, le beurre de karité, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, la cire liquide de jojoba, l'huile de cade, l'huile de calophyllum et leurs mélanges. 20. Composition selon la 14, caractérisée en ce que les huiles hydocarbonées sont choisies parmi l'huile de paraffine, l'huile de vaseline, les isoparaffines et leurs mélanges. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le corps gras liquide est présent à une concentration allant de 0,05 à 8%, de préférence de 0,1 à 5%, encore de préférence de 0,5 à 3% en poids du poids total de la composition. 22 Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent conditionneur additionnel. 23. Composition selon la 22, caractérisée en ce que l'agent conditionneur additionnel est choisi parmi les silicones, les polymères cationiques, les esters gras carboxyliques solides, et leurs mélanges. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu aqueux cosmétiquement acceptable est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'un solvant cosmétiquement acceptable. 30 25. Composition selon la 24, caractérisée en ce que le solvant cosmétiquement acceptable est choisi parmi les alcools inférieur en C1-C4 tel que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol, le n-butanol ; les alkylèneglycols comme le propylèneglycol, les éthers de polyol ; les alcanes en C5-C10 et leurs mélanges.2526. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des additifs tels que des polymères anioniques, non ioniques ou amphotères, des épaississants comme des acides ou des électrolytes, des opacifiants, des agents nacrants, des vitamines, des provitamines telles que le panthénol, des parfums, des colorants, des particules organiques ou minérales, des conservateurs, des agents de stabilisation du pH. 27- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous forme d'après-shampooing, de composition pour la permanente, le défrisage, la coloration ou la décoloration des cheveux, de composition à rincer à appliquer entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est se présente sous la forme d'un après-shampoing à rincer. 29-Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, telles que les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières une quantité efficace d'une composition cosmétique selon l'une des 1 à 28, puis à effectuer éventuellement un rinçage. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/72,A61Q 5/02 |
FR2892576 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE CORRECTION D'ERREUR DANS DES CIRCUITS ELECTRONIQUES DE TRAITEMENT DE DONNEES. | 20,070,427 | -1- La présente invention concerne un procédé et un dispositif de correction systématique, à partir de bits de signature, d'une erreur pouvant survenir dans les bits de données d'un mot de message au cours d'un traitement à risque tel qu'une mémorisation ou une transmission de données. Elle s'applique plus particulièrement à des signatures de contrôle comprenant des bits de parité obtenus par des opérations de logique binaire. L'invention propose en particulier des modes de contrôle et de décodage des bits de message corrigés, les circuits réalisant ce décodage à partir des bits de parité et les modes d'obtention des combinaisons de ces modes et circuits de contrôle et de décodage. Le domaine de l'invention est celui des traitements de données numériques et de leur fiabilisation, en particulier pour des données codées de façon binaire, par exemple sous forme électronique ou optique. L'invention peut être mise en oeuvre au sein de dispositifs ou systèmes réalisant un contrôle ou une correction de données par des circuits de logique câblée, c'est à dire comprenant des dispositifs ou formes réalisant toujours le même calcul. Elle peut aussi être mise en oeuvre en utilisant un dispositif de calcul programmable, comme un processeur de calcul ou des circuits reconfigurables. De tels dispositifs peuvent être en particulier des puces de mémoire informatique de différents types, incluant une correction des erreurs pouvant survenir au cours de la mémorisation des données. Il peut s'agir aussi de contrôler ou corriger des données ayant subi un quelconque traitement à risque, par exemple une transmission à distance, ou un passage en environnement hostile tel qu'une zone à interférences électromagnétiques, ou un traitement par un dispositif peu fiable ou devant être contrôlé. Il peut s'agir aussi d'une puce, d'un circuit ou d'un dispositif distinct du traitement à risque, tel qu'un circuit EDAC ( Error Detection and Correction ) recevant les données incertaines en entrée pour fournir des données corrigées en sortie. -2- Le contrôle et correction d'erreur peut se faire sur des données se présentant sous la même forme avant et après le traitement à risque, par exemple lors de l'écriture dans une puce mémoire puis lors de la lecture de cette même puce mémoire. Ces données peuvent aussi être sous des formes différentes mais liées entre elles de façon systématique, par exemple en envoi par une puce électronique et en réception dans un dispositif optique. Les procédés et dispositifs connus actuellement sont basés sur le calcul d'un ou plusieurs bits de parité, à partir des bits d'un message d'origine. Ces bits de parité sont le plus souvent transmis ou traités avec le message d'origine, mais peuvent aussi être conservés ou acheminés de façon différente. Après le traitement à risque, on calcule de la même façon un ou plusieurs bits de parité de contrôle, à partir des bits du message incertain. En comparant les bits de parité initiaux et les bits de parité de contrôle, il est possible de savoir si des erreurs sont survenues au sein des bits de message lors du traitement à risque. Selon le nombre de bits de parité et la façon dont on les combine, il est possible de détecter voire de corriger fane ou plusieurs erreurs. La méthode selon laquelle sont combinés les bits de message pour calculer les bits de parité ou les bits de contrôle et pour calculer un message corrigé est souvent représentée sous la forme d'une matrice de chiffres zéro ou un, appelée matrice de contrôle. Pour un nombre m de bits de message, associé à un nombre p de bits de parité, on parle d'un code de type (m+p, m) . Au sein d'un type donné, on parle d'un code déterminé lorsque l'on dispose d'une matrice de contrôle déterminée permettant de calculer les bits de parité et de contrôle, et possiblement de corriger les bits du message incertain. Lorsque ce code déterminé permet de détecter, ou corriger, systématiquement un nombre déterminé d'erreurs, on dira que ce code est systématique pour la détection, ou respectivement pour la correction, de ce nombre d'erreur. Une méthode appelée ECC (Error Correcting Code) ou EOS est couramment employée dans le domaine des mémoires ou de la -3- transmission de données binaire, lorsque l'on recherche une certaine fiabilité. Cette méthode utilise un code systématique pour la détection et la correction d'une erreur (SEC : Single Error Correction ), au sein d'un message constitué par les différents bits d'un bus de communication ou d'un mot de données transmis ou traité. La taille du message correspondra alors à la largeur du bus ou à la longueur du mot transmis, par exemple 8, 16, 32, ou 64 bits. Le plus souvent, de telles méthodes utilisent un code d'un type appelé code de Hamming , qui est optimisé de façon à utiliser le moins possible de bits de parité pour chaque taille de message. Ce type de code peut être élaboré, par des méthodes connues, pour des messages de différentes longueurs, et présente les caractéristiques suivantes : bits de message code de Hamming bits de parité 4 (7,4) 3 8 (12, 8) 4 16 (21, 16) 5 32 (38, 32) 6 64 (71, 64) 7 128 (136, 128) 8 256 (265, 256) 9 Pour un tel code systématique de détection et correction d'une erreur, les calculs d'encodage de bits de parité ou de contrôle sont souvent représentés par une matrice de contrôle à p lignes et m colonnes. Dans cette matrice, chaque ligne donne la valeur d'un bit de parité en combinant par des opérations logiques XOR (OU exclusif) la valeur de certains bits du messages. En faisant correspondre les positions des bits de message avec les positions dans cette ligne, le bit de parité est la combinaison de tous les bits de messages pour lesquels la position dans cette ligne comporte le chiffre un . En comparant les valeurs correspondantes de tous les bits de parité avant et après le traitement à risque, on obtient un syndrome de contrôle, c'est-à-dire une colonne de bits de contrôle valant un pour chacun des bits de parité ayant une valeur différente entre avant et après le traitement à risque. Au sein de cette matrice de contrôle, chaque colonne est alors combinée avec le syndrome de contrôle puis avec le bit correspondant du -4- message après traitement à risque. Pour chaque colonne, cette combinaison donne alors la valeur d'un bit de message corrigé, dont la position dans le message correspond à la position de la colonne dans la matrice. Dans une correction ECC avec code de Hamming, chaque bit de message corrigé est calculé de la façon suivante : a. En combinant d'abord entre eux les différents bits de contrôle selon les valeurs de la colonne correspondante, donnant un résultat représentant la présence ou non d'une erreur pour ce bit de message. Pour chaque colonne, les bits de contrôle sont combinés de façon à ce que : - si le chiffre dans la matrice est un , c'est la valeur du bit de contrôle qui est utilisée, et - si le chiffre dans la matrice est zéro , c'est l'inverse de la valeur du bit de contrôle qui est utilisée ; b. puis en comparant le résultat de cette combinaison de colonne avec le bit correspondant du message incertain. Un exemple de code de Hamming de type (38, 32) peut être représenté par la rnatric ?. suivante : M1 (38, 32) = 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 Dans le cas de dispositifs de traitement électronique de données, en particulier sous forme de circuits intégrés sur des puces, ces calculs d'encodage ou de décodage peuvent être réalisés selon différentes combinaisons de composants logiques et avec différents types de composants logiques, par exemple des portes logiques à bases de transistors. Pour ce même code de Hamming (38, 32), un exemple d'implantation du circuit de décodage du syndrome de contrôle pour calculer les bits de message corrigés est présenté dans la FIGURE 14 décrite plus loin. Cet exemple utilise, pour chacun des 32 bits de message, une porte NAND6, dont les six entrées sont connectées aux six bits de contrôle. Ces -5- entrées sont connectées soit directement au bit de contrôle lorsque la position correspondant dans la colonne comporte un chiffre un , soit à travers un circuit inverseur lorsqu'il s'agit d'un chiffre zéro . Des coûts techniques selon différents critères apparaissent dans la réalisation d'un dispositif mettant en oeuvre de tels techniques de détection et correction d'erreur. Les codes de Hamming sont optimisés pour minimiser le nombre de bits de parité devant être utilisés et donc le nombre de bits total à mémoriser ou transmettre. D'autres types de coûts techniques existent toutefois. Ils peuvent être importants dans la réalisation d'un composant ou d'un dispositif mettant en oeuvre une telle détection et correction d'erreur. Il s'agit en particulier de : - la complexité des circuits ou opérations, par exemple un nombre de composants logiques à créer dans le composant recherché ; la dissipation de puissance, par exemple la chaleur dégagée par ces composants ; et la durée de réalisatioi. ou de propagation, du fait des temr's de réaction de ces composants. Or ces autres coûts techniques sont à l'origine de contraintes en particulier pour la densité et donc la miniaturisation d'un tel dispositif, son refroidissement, ses performances, sa fiabilité, sa difficulté de réalisation ou son coût économique. Un but de l'invention est de diminuer tout ou partie de ces inconvénients et d'apporter en particulier : - une diminution du nombre de composants ou de connexions ou de lignes de connexion ; - une diminution du temps de propagation ou de calcul ; - une diminution de la puissance dissipée ou consommée ; - une simplification de la conception ou de la fabrication ; - une plus grande souplesse dans le choix des composants utilisés. Par ailleurs, un article dans IEEE Electronics Letters (Vol.37, n 7, 29 mars 2001, pp.438-440), du présent inventeur, propose un code de type -6- (13, 8) optimisé en vitesse de propagation, pour la correction systématique d'une erreur dans un message de 8 bits. Lors d'une conférence The IEEE International Symposium on Defect and Fault Tolerance in VLSI Systems (24-26 octobre 2001, pp.308-313, San Francisco, USA), le présent inventeur et Eric BELHAIRE proposent des codes de types (8, 4) et (41, 32) optimisés en vitesse de propagation, pour la correction systématique d'une erreur dans un message de 4 et respectivement 32 bits. Dans ces documents, ces codes optimisés en propagation sont appelés Ultimate Fast . Cette optimisation est obtenue en construisant les matrices de contrôle qui les déterminent de façon à ce que chacune de leur colonnes ait un poids de Hamming égal au maximum à deux, c'est-à-dire qu'elle ne comporte au maximum que deux fois le chiffre un . Ces enseignements divulguent des codes nécessitant un plus grand nombre de bits de parité que les codes de type Hamming. Pour chaque longueur de message, on dira alors que ces codes présentent une pénalité en nombre de bits de parité, par rapport au nombre de bits de parité iécessaire à un code de Hamming correspondant cette taille Les codes proposés présentent les caractéristiques suivantes : bits de message type de code bits de bits parité pénalité code parité Hamminq /Hamming 4 (8, 4) 4 3 1 Ultimate Fast 8 (13, 8) 5 4 1 Ultimate Fast 32 (41, 32) 9 6 3 Ultimate Fast On voit que ce type de code nécessite de prévoir et d'implanter un nombre de bits de parité plus important que pour des codes de type Hamming. L'augmentation du nombre de bits de parité peut représenter un inconvénient important, entre autres parce qu'il oblige à traiter plus de bits au total, par exemple en mémorisation ou en transmission. De plus, la gestion et l'utilisation de ces bits supplémentaires peuvent aussi aggraver les autres coûts techniques. Un autre but de l'invention est ainsi d'améliorer certains coûts techniques tout en minimisant la pénalité en bits de parité entraînée par 30 rapport aux codes de Hamming. -7- L'invention propose un procédé de correction systématique d'une erreur pouvant survenir au sein des bits de données d'un mot de message, entre une valeur d'origine et une valeur incertaine dudit mot de message, de façon à ce que cette correction d'erreur fournisse une valeur corrigée dudit mot message en réalisant un calcul logique, dit décodage, à partir, d'une part, de la valeur incertaine du mot message et, d'autre part, d'un nombre déterminé de bits de contrôle formant un ensemble dit syndrome de contrôle. Plus précisément, ledit syndrome de contrôle représente une comparaison entre les valeurs calculées respectivement avant et après l'erreur potentielle, d'un ensemble de bits de signature formant un mot ou syndrome de signature dépendant de la valeur du mot message. Pour le décodage des bits de message corrigés, l'invention propose un procédé dans lequel : - d'une part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'un nombre de bits de contrôle strictement inférieur au nombre total de bits du syndrome de contrôle, et - d'autre part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'au moins trois bits du syndrome de contrôle. Plus particulièrement, le procédé selon l'invention utilise un ou plusieurs bits de signature constitués de bits de parité obtenus par un calcul logique de type XOR à partir de combinaisons, dite d'encodage, de bits de message extraits du mot message à signer. Le fait de ne pas utiliser tous les bits de contrôle pour décoder un ou plusieurs bits de message corrigés permet de diminuer le nombre de raccordements entre les circuits portant l'état des bits de contrôles et les circuits logiques calculant ce bit corrigé. Dans ce cadre, le fait d'utiliser plus de deux bits de contrôles permet une meilleure efficacité combinatoire et nécessite ainsi moins de bits de signature ou de parité, par exemple par rapport aux codes Ultimate Fast cités précédemment. La combinaison de décodage de chaque bit de message corrigé peut être représentée sous la forme d'une colonne de matrice où les bits de contrôle utilisés sont représentés par un chiffre un et les bits de contrôle -8- non utilisés par un chiffre zéro, et où chaque ligne de cette colonne représentant toujours le même bit de contrôle d'une colonne à l'autre. Selon l'invention, l'ensemble des combinaisons de décodage du message corrigé forme alors une matrice dite de contrôle, dont les lignes représentent les combinaisons d'encodage de l'ensemble des bits de parité du syndrome de signature. Pour réaliser cet encodage, les positions des chiffres un au sein d'une de ces lignes représentent les positions des bits de message devant être combinés entre eux pour donner le bit de parité correspondant à ladite ligne. Les valeurs des bits de parité avant et après le traitement à risque peuvent aussi être comparées pour détecter d'éventuelles erreurs, lorsque ces bits de parité subissent aussi le traitement à risque. Dans ce cas, la matrice de contrôle se voit adjoindre une matrice identité d'un nombre de lignes et colonnes égal aux nombre de bits de parité. Cet ensemble peut aussi être qualifié de matrice de contrôle , ou matrice de contrôle complète . La matrice de contrôle simple peut aussi être appelée matrice de codage, car elle suffit à déterminer le codage des bits de parité à partir des bits du message. C tte matrice de codage constitue alors une sous-matrice de la matrice complète . L'invention propose ainsi un procédé de correction utilisant un code dont la matrice de contrôle, parmi les colonnes de bits de message dites colonnes d'informations, présente : - au moins une colonne dont le poids de Hamming est strictement inférieur au nombre de bits de parité ; et au moins une colonne dont le poids de Hamming est strictement supérieur à deux. Cette amélioration est particulièrement efficace en décodant un ou plusieurs bits de message corrigé par un calcul logique réalisé à partir de trois bits de contrôle. La matrice de contrôle présente alors une ou plusieurs colonnes d'un poids de Hamming égal à trois. Avantageusement, les combinaisons de décodage des bits du message corrigé sont toutes différentes entre elles et forment une matrice -9- de contrôle dont les colonnes présentent toutes un poids de Hamming inférieur ou égal à trois. Selon l'invention, pour signer un mot message d'une longueur déterminée égale à deux à la puissance n , le nombre de bits de parité utilisés est alors inférieur ou égal à 2n-2 . En particulier, le procédé selon l'invention utilise : - 7 (sept) bits de parité pour corriger un mot message de 32 bits, ou - 9 (neuf) bits de parité pour corriger un mot message de 64 bits, ou - 11 (onze) bits de parité pour corriger un mot message de 128 bits, ou - 13 (treize) bits de parité pour corriger un mot message de 256 bits. Pour ces longueurs de message, le tableau suivant présente, par rapport aux codes de Hamming, les nombres comparés de bits de parité utilisés selon l'invention : bits de type de code bits de bits parité pénalité message parité Hamming /Hamminq 32 (39, 32) 7 6 1 64 (73, 64) 9 7 2 128 (139, 128) 11 8 3 256 (269, 256) 1: 9 4 Par rapport au code Ultimate Fast (41, 32) cité plus haut, on voit 15 que l'invention apporte un gain de deux bits de parité pour un message de 32 bits. Selon un type de mode de réalisation, dit à poids 3, les combinaisons de décodage sont toutes calculées à partir de trois bits de contrôle. Selon un autre type de mode de réalisation, dit à poids 3 et 2, au 20 moins un bit de message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir de deux bits de contrôle. Les combinaisons de décodage peuvent alors être représentées en une matrice de contrôle où certaines colonnes ont un poids de Hamming égal à trois, et d'autres colonnes ont un poids de Hamming égal à deux. 25 Plus particulièrement, l'invention propose que l'opération de décodage de chacun des bits de message corrigés s'effectue à partir d'une combinaison de trois ou deux bits de contrôle au sein du syndrome de contrôle. - 10 L'invention propose ainsi un procédé utilisant des combinaisons de décodage à trois bits de contrôle (poids de Hamming à 3), différentes entre elles et en nombre suffisant pour minimiser la pénalité en bits de parité par rapport au code de Hamming. Au delà de ces combinaisons de trois bits de contrôles, les combinaisons de décodage restantes sont établies de manière à être différentes entre elles et à n'utiliser que deux bits de contrôle (poids de Hamming à 2). Pour ces combinaisons restantes, la diminution du nombre de bits de contrôle permet alors de minimiser encore les coûts techniques engendrés par leur calcul, par exemple le nombre de connexions, de lignes de raccordement, ou le nombre d'entrées des composants de calcul. Plus particulièrement, l'invention propose aussi une méthode permettant de construire différents modes de réalisation applicables à une même taille de mot message, ainsi que des modes de réalisation applicables à différentes tailles de mots messages. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels : la FIGURE 1 illustre selon l'invention la construction d'une matrice de contrôle avec toutes ses colonnes d'information de poids 3 ; -la FIGURE 2 illustre selon l'invention la construction d'une matrice de contrôle comprenant une sous matrice avec colonnes de poids 3 et une sous matrice avec colonnes de poids 2 ; - la FIGURE 3 illustre selon l'invention la construction d'une matrice de contrôle avec toutes ses colonnes d'information de poids 3, pour la détection de double erreur ; la FIGURE 4 représente trois exemples d'utilisation d'un procédé de correction d'erreur pour corriger un mot message après avoir subi un traitement à risque ; la FIGURE 5 est un schéma du fonctionnement d'un procédé de correction d'erreur au sein d'une puce mémoire ; les FIGURE 6 à FIGURE 9 illustrent l'utilisation de la matrice de contrôle pour différents calculs, dans un procédé de correction d'erreur appliqué à un mot message de 32 bits : - 11 - o en FIGURE 6 : pour le calcul des bits de parité signant le message d'origine ; o en FIGURE 7 : pour le calcul des bits de contrôle du syndrome de contrôle après le traitement à risque ; o en FIGURE 8 : pour le décodage du syndrome de contrôle et la correction des bits du message incertain ; o en FIGURE 9 : pour décoder le message incertain et générer en outre la détection d'erreurs dans le message incertain ; les FIGURE 10 à FIGURE 15 représentent des exemples schématiques de circuits logiques réalisant différentes étapes d'une correction systématique d'erreur simple sur un message de 32 bits : o en FIGURE 10 : circuits logiques d'encodage d'un bit de parité avec un code de Hamming selon l'art antérieur ; o en FIGURE 11 : circuits logiques d'encodage d'un bit de parité 15 par un procédé de correction selon l'invention ; o en FIGURE 12 : circuits logiques de génération du syndrome de contrôle avec un code de Hamming selon l'art antérieur ; o en FIGURE 13 : circuits logiques de génération du syndrome de contrôle par un procédé de correction selon l'invention ; 20 o en FIGURE 14 : circuits logiques de décodage des bits de message corrigé par un code de Hamming selon l'art antérieur ; o en FIGURE 15 : circuits logiques de décodage des bits de message corrigé par un procédé de correction selon l'invention, 25 et représentation sous la forme de colonnes dans la matrice de contrôle. Pour chaque taille de mot message, les différents modes de réalisation sont définis par les combinaisons d'encodage et de décodage, qui 30 peuvent être représentés la matrice de contrôle. La FIGURE 1 présente l'obtention d'un mode de réalisation à poids 3, en remplissant sa matrice de codage par une succession de colonnes toutes différentes et d'un poids de Hamming valant toujours trois. - 12 - Cette matrice de codage présente un nombre p de lignes, où p est le nombre de bits de parité, et un nombre m de colonnes, où m est le nombre de bits du mot message à traiter. La matrice de contrôle complète de ce mode de réalisation est alors obtenue à partir de cette matrice de codage en lui accolant simplement une matrice identité à p lignes et p colonnes, c'est à dire avec uniquement la première diagonale remplie de chiffres un . Dans un mode de réalisation de type poids 3 et 2, l'invention propose aussi une méthode de construction des combinaisons de décodages, qui peuvent alors être représentées sous la forme d'une matrice de contrôle comprenant : - d'une part un premier groupe de colonnes présentant un poids de Hamming égal ou supérieur à trois, ce premier groupe étant constitué de la totalité des différentes combinaisons de décodage possibles présentant un chiffre zéro dans une même position, et - d'autre part un deuxième groupe de colonnes présentant un poids de Hamming égal à deux, ce deuxième groupe de colonnes étant constitué de combinaisons de décodages différentes entre elles et présentant chacune un chiffre un à ladite position. Il est à noter que les positions des colonnes de ces premier et deuxième groupes de colonnes sont parfaitement interchangeables entre elles. Les différentes colonnes peuvent en effet être intercalées ou interverties entre elles sans sortir de l'esprit de l'invention. Plus particulièrement, le nombre des bits de message corrigé qui sont décodés à partir de trois bits de contrôle vaut au moins C[p-1,3], c'est à dire le nombre possible de combinaison de 3 éléments pris au sein de (p-1). soit : fact(p-1)/[fact(3)xfact(p-1-3)] soit (p-1)x(p-2)x(p-3)/6 où p est le nombre de bits de parité. Avantageusement, le nombre de colonnes avec un poids de Hamming de 3 sera exactement égal à C[p-1, 3]. Ainsi qu'illustré en FIGURE 2, la matrice de codage est constituée de deux sous matrices MS3 et MS2, ici représentées accolées mais dont les colonnes peuvent aussi être intercalées entre elles. La première sous- - 13 - matrice MS3 comprend des colonnes S1 à Sa qui sont toutes d'un poids de Hamming valant 3, et la deuxième sous matrice MS2 comprend des colonnes Sa+1 à Sm, qui sont d'un poids de Hamming valant 2. Cette première sous matrice MS3 est construite en choisissant systématiquement la valeur zéro pour toutes les positions bpl à bpa de l'une de ses lignes, par exemple la ligne numérotée Lp . Les autres lignes L1 à Lp-1 de cette première sous matrice MS3 sont alors remplies avec des combinaisons toutes différentes comprenant chacune exactement trois positions à la valeur un et toutes les autres à la valeur zéro, donnant ainsi un poids de Hamming PH égal à 3. La deuxième sous matrice MS2 est construite en choisissant systématiquement la valeur un pour toutes les positions bpa+1 à bpm de sa ligne correspondant à la ligne de valeur un de la première sous matrice MS3, ici la ligne Lp. Les autres lignes L1 à Lp-1 de cette deuxième sous matrice MS2 sont alors remplies avec des combinaisons toutes différentes comprenant chacune exactement une position à la valeur un et toutes les autres à la valeur zéro, donnant ainsi un poids dr Hamming PH égal à 2. On voit que l'invention permet ainsi d'obtenir des modes de réalisation représentés par différentes matrices de contrôle, autre que les exemples chiffrés cités ci-dessus du point de vue des combinaisons utilisées, et présentant tout ou partie des avantages énoncés ici en terme de coûts techniques. Dans un mode de réalisation illustré en FIGURE 3, le procédé selon l'invention utilise en outre un bit de parité supplémentaire pour détecter la survenue d'une deuxième erreur entre le mot incertain et le mot d'origine. La matrice de contrôle correspondant comprend alors, pour ledit bit de parité supplémentaire, une ligne composée entièrement de chiffres un. L'invention permet ainsi de réaliser une correction simple erreur associée à une détection d'erreur double, c'est à dire de type SEC/DED (Single Error Correction Double Error Detection), bénéficiant de tout ou partie des avantages énoncés pour la correction d'erreur simple (SEC). Pour un mot message de 16 bits, un mode de réalisation de l'invention propose un procédé et un dispositif dans lequel les combinaisons - 14 - de décodage de l'ensemble des bits de message corrigés peuvent s'écrire, directement ou en intervertissant les colonnes entre elles, sous la forme de la matrice de contrôle complète suivante : /1110110100110100100000 1101101010101010010000 1011011001011001001000 0111000111000111000100 0000111111000000000010 M3 (22, 16) _ `00000000001111 11000001 / Pour un mot message de 32 bits, un mode de réalisation de l'invention propose un procédé et un dispositif dans lequel les combinaisons de décodage de l'ensemble des bits de message corrigés peuvent s'écrire, directement ou en intervertissant les colonnes entre elles, sous la forme de la matrice de contrôle complète suivante : M4 (39, 32) = 111011010011010010001IO1001000101000000 110110101010101001001010100100010100000 101101100101100100100110010010000010000 011100011100011100010001110001000001000000011111100000011110000001111000000100 000000000011111111110000000000110000010 000000000000000000001111111111110000001 Pour un mot message de 64 bits, un mode de réalisation de l'invention propose un procédé et un dispositif dans lequel les combinaisons de décodage de l'ensemble des bits de message corrigés peuvent s'écrire, directement ou en intervertissant les colonnes entre elles, sous la forme de 15 la matrice de contrôle complète suivante : 1110110100110100100011010010001000011010010001000010000010000000100000000 1101101010101010010010101001000100010101001000100001000001000000010000000 1011011001011001001001100100100010001100100100010000100000100000001000000 o 11100011100011100010001110001000100001 1100010001000010000010000000100000 M5= 0000111111000000111100000011110000100000011110000100001000001000000010000 0000000000111111111100000000001111100000000001111100000100000100000001000 00000000000000000000I11111111111111000000000000000I1111100000010000000100 0000000000000000000000000000000000011111111111111111111100000001000000010 000000000000000000000000000000000000000000000000000000001111111100000000! Pour un mot message de 128 bits, un mode de réalisation de l'invention propose un procédé et un dispositif dans lequel les combinaisons de décodage de l'ensemble des bits de message corrigés peuvent s'écrire, 20 directement ou en intervertissant les colonnes entre elles, sous la forme de la matrice de contrôle complète suivante : M6 (139, 128) = M4=10 -15-III011010011(11111110111111010010001011(10110110)10 (1010001I11100001101001000I0000100000100000011010010001000010000011, 0110001011000101100000011,00(10000000' 110110101010l010010u10101001o001on0101oloolu11o1u 00olo0001010l001001110000l00000l00000 10l01001110010000100(1001000000l000001000o000001000000000 1011011(10111110010010o11uu100lu001 (1nolloolouluuolu000la000lloolonlouoloaooloouoolu0000lluoluol000l0000l0000 0l000000l0u000l000000000lo00o00(10 0111000111oo011I(100l(l0011I0o01o001o(1u011l000l000l0 0 0 0 1 0 1111111II I l0001oo1111/0001u0u0o100000(11110ool0001u01,0I000o0I1100o0111111101, 01011001100(111111110110110 o00ullllll00110001111000000IIil0000100I010111100oo1oouol000000011110000100 001000001000000001111000o1000u1o00o0100000010000010000000001000000 uu00000000111111111loon0000000l1111u000u(0oo1llIllo000010000 (o0uoollllluouoo1000(11000000 l0000ll11100ouoI000001000000louoo0lo00000000louo0o oo0(0000000000000000lI 111111111111l000000o000oo0o01IIIIIO (1ouoo00000u000111111oou000l0000o000o00oou01111110000u01uo0oo0u00000100ou0 000010u0o 11110000011000000000000000000000o00u0011111111111111111111100oo00000000u00 000000111111100000000000000oo0oouo111111t0o0un00oo000010000000001000 000000000uoo0oo00000000000000O000000O0000000000000000000lllllll1111IIIIIII IIIIIIIIII000uoo0001100000000000000000011111100u0uu00100o000000100 000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000ou00000 (1000000(100000011111111111111111111111111111111110000000001o0000000010 0000000000000000000000000000000000000o00oouut10000000000001100000000110000 0000000000110011000000000000000000000000000000000111111111 I00000000001, Pour un mot message de 256 bits, un mode de réalisation de l'invention propose un procédé et un dispositif dans lequel les combinaisons de décodage de l'ensemble des bits de message corrigés peuvent s'écrire, directement ou en intervertissant les colonnes entre elles, sous la forme de la matrice de contrôle complète suivante : M7 (269, 256) = 11110110100.11ol00lo001101uo10ool0000 Ilol001000100001000001101ool000 100o010000010000001101001000l0000l0000010000o0100U00o011U10o1000100001 Ilollol0l0. 101010010010101001000100olololo010ool0000100001010100100010000100000100000 101010010001.0000l00000l000000l000000tololool000l0000 10110 110010110010010011001011(00010001100100111001000010000 11001001000100001000001000001)001001000100001 000001000000100000011001001000(000 01110001110001110001000111000100010000111000100.01000010 (100011100111000100001000001000000111000100010000100000100000010000000. 1110001000100 000011111100000011110000001111 10000001111000010000100000001111000010000100000100000000111100001000U10000 01000000100000U000(111000010 00000000001 11111111 10000'00001111100000000001111100000l00000000oot 111100000100000100011000000011I110000010000010000001000000000000111110 00000000000000000000111111111111111000000000000000111111000000000000000111 1110000001000000000000000111111000000100000010000000000000000I 000000000000000000000000000"" U 111111111111111111111000000000000000000000) 1111110000000000000000000001111i11000000010000000000000000 000000000000000000000011000 0000000000000000011001111III(1(11111III111 (11I1110000000000000000000000000000111111110000000000000000 0000000000000000000000000 000000000000000001,0000000000,,0000000000000000000111111111 11111111 11111111111111111110000000000000000 00000000000000000000000o 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 0000000000I1111111.11111111 '00000000000000000000000001 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 00000000000000000000000000 0,000000000000000000000 10000000000000000000000000000000000001100000000000000000000000000000000000 000000000000000000000000000 000001110000010000000100000(1001 (0100100010000100000100000010000110010100000010000000001101001000100001000 00I000000100000001000000000000' 10000010000001000000010000000101010010001000010000010000(0 (00000001000000001000000001010100101(01000 (11110000100000010000000100000000000 010000010000001000000011000010110010010001000010000010000001000000010(1001 (01010 000(10001101)100100010000101(000(00(0001000000010000(00000 00100000100000010000000101001000011110111000100001000001000000100000001000 0000010000000001 110001000100001000001000000100000001000000000 000100000111000001000000110000'' inIII100(101(1000100000,00(100010000000(000(1(0001000000(000011( (000010000100000100Gp00(0000000100000000 00001(10000100100010000(0 II 1000. 00 10001 11111000001000001000000100011000100000000100000000000000111110000010000010 00000l000000010000000 1111100000010000 010 001100011111100000110000001000000010('0000(0)01 (0'000000000000001111110000001000000100000001000000 1000000010000000100000000100 1000000000000000000001111111000000010000000100000 101 01100000](0000000000011111111000000001000011000) 0000000000000000000000000000011111I110000000010000 .00^u00,00110p 0)0000' 0000000 III1111111100001100010000000000000000000100000000000000000000000001000 0110000000000000000000001(000000000011(1(1 (1110000000000100000000000000000000000000000000000100 111111111111 111111111111)1)1)1(1111 I11111111110000000000000000000000000000000000000000000000010 000'0] l000o00o000000000000000000oo0ouoo, 0000011111111111111111111111111i1111IIIII00000000000011 ME-000001111111000000010.1 00000000000011111) 11000 000000000u00o uoOo00011I111I11'' 11111111111111111111111111111 000000000000000000000000000, III 0000000000000000000000000, oväoo' L'invention propose de mettre en oeuvre ce procédé pour la détection et la correction d'erreurs pouvant survenir lors d'un traitement d'un mot message d'entrée, au sein d'au moins un dispositif, dit à risque, de traitement ou de mémorisation ou de transmission de données numériques fournissant un mot message de sortie correspondant au mot message d'entrée. Le procédé comprend alors en outre les étapes suivantes : calcul, à partir d'un mot message d'entrée, d'une combinaison de bits de parité formant une signature d'entrée ; - entrée dans le dispositif à risque, de façon associée, du mot message 20 écrit et de la signature d'entrée ; - restitution en sortie du dispositif à risque, de façon associée, d'un mot message restitué issu du mot message d'entrée et d'une signature restituée issue de la signature d'entrée ; - calcul, à partir du mot message restitué, d'une combinaison de bits 25 de parité formant une signature de contrôle ; puis -16- calcul, à partir du mot message restitué et d'une comparaison entre la signature restituée et la signature de contrôle, d'un mot message corrigé constituant un mot message de sortie et correspondant au mot d'entrée tel qu'il avait été pris en compte. Dans le même esprit, l'invention propose aussi un dispositif de correction systématique d'une erreur pouvant survenir, au sein des bits de données d'un mot de message, entre une valeur d'origine et une valeur incertaine dudit mot message, ce dispositif de correction d'erreur fournissant une valeur corrigée dudit mot message en réalisant un calcul logique, dit décodage, à partir, d'une part, de la valeur incertaine du mot de message et, d'autre part, d'un nombre déterminé de bits de contrôle formant un ensemble dit syndrome de contrôle, ledit syndrome de contrôle représentant une comparaison entre les valeurs, calculées avant et après l'erreur potentielle, d'un ensemble de bits de signature formant un syndrome de signature dépendant de la valeur du mot message, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part, des moyens de décodage dont les entrées sont connectées à un nombre strictement inférieur au nombre de bits du syndrome de contrôle, pour décoder au moins un bit du message corrigé, et d'autre part, des moyens de décodage dont les entrées sont connectées à au moins trois bits du syndrome de contrôle, pour décoder au moins un bit du message corrigé. Plus particulièrement, les moyens de décodage peuvent être agencés de sorte qu'au moins un bit de message corrigé est décodé par un circuit logique de décodage dont les entrées sont connectées à exactement 3 bits de contrôle. Par ailleurs, le fait de décoder les bits de message corrigé à partir de peu de bits de contrôle permet une plus grande souplesse dans le choix des composants logiques utilisés pour réaliser le dispositif de décodage. En effet les différentes technologies de circuits logiques ne permettent pas toujours de réaliser les mêmes types de composants logiques. Par exemple, les portes NAND6, c'est à dire réalisant un ET logique sur 6 entrées suivi d'une fonction NON ou inverseur, ne sont actuellement pas réalisables en technologie CMOS. - 17 - Or les portes NAND6 sont typiquement utilisées pour réaliser le plus simplement possible le décodage d'un message corrigé de 32 bits à partir d'un syndrome de contrôle à six bits de parité, ainsi qu'illustré en FIGURE 14 Pour réaliser un décodage sur 6 bits de contrôle CMOS, on utilise alors des portes NOR6 qui sont beaucoup plus lentes que les portes NOR. Pour réaliser un décodage sur 6 bits de contrôle en technologie CMOS selon l'art antérieur, on est alors obligé de réaliser des circuits équivalents, qui sont souvent plus complexes, par exemple à partir de plusieurs portes NOR ( ou inclusif avec inverseur), ou beaucoup plus lents par exemple à partir d'une porte NOR6 (NOR à six entrées). L'invention propose ainsi un dispositif dans lequel les moyens de décodage sont agencés de sorte qu'au moins un bit de message corrigé est décodé par un circuit logique de décodage comprenant une porte logique de type AND ou NAND dont les entrées dépendent de l'état des différents bits de contrôle utilisés pour le décodage dudit bit de message corrigé. Un tel dispositif permet de se passer de portes NAND6, et d'utiliser par exemple des NAND3, ce qui peut permettre d'utiliser une technologie CMOS. Dans le cas d'utilisation de portes de type NOR, il est aussi possible de diminuer la complexité en utilisant des NOR3 ou des NOR en nombre plus réduit qu'avec l'art antérieur. L'invention permet en particulier de réaliser un dispositif dont les moyens de décodage sont agencés de sorte qu'au moins un bit de message corrigé est décodé par un circuit logique de décodage comprenant une porte logique de type AND ou NAND ou OR ou NOR et dont les entrées sont connectées de façon à recevoir l'état de tous les bits de contrôle utilisés pour le décodage dudit bit de message corrigé. Il est ainsi possible de se passer de certains circuits inverseurs actuellement utilisés pour le décodage du message corrigé, comme détaillé plus loin. Dans un mode de réalisation, le dispositif est agencé pour recevoir des données d'entrée sous la forme d'un mot message écrit et fournir, sous la forme d'un mot message lu, des données de sortie correspondant aux - 18 -données d'entrée. Ce dispositif réalise une mémorisation avec correction d'erreur et comprend : - des premiers moyens de codage agencés pour calculer, à partir d'un mot message écrit, une combinaison de bits de parité formant une 5 signature écrite ; - des moyens de mémorisation agencés pour mémoriser le mot message écrit ainsi que la signature écrite, de façon à les restituer ultérieurement ; des deuxièmes moyens de codage agencés pour calculer, à partir 10 d'un mot message écrit restitué par le circuit de mémorisation, une combinaison de bits de parité formant une signature de contrôle ; et - des moyens de décodage agencés pour calculer, à partir du mot message écrit restitué et d'une comparaison entre la signature écrite restituée et la signature de contrôle, un mot message corrigé 15 constituant un mot message lu et correspondant au mot écrit tel qu'il avait été mémorisé. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif coopère avec un dis; ositir de communication et est agencé pour corriger des données d'entrée comprenant un mot message reçu associé à une signature reçue. 20 Ces données d'entrées proviennent d'une transmission ou d'un traitement à risque portant sur un mot message envoyé associé à une signature envoyée. Le dispositif est agencé pour fournir, sous la forme d'un mot message corrigé, des données de sortie correspondant au mot message reçu tel qu'il était avant la transmission ou le traitement à risque, ce 25 dispositif réalisant une détection et correction d'erreur. Le dispositif comprend alors : - des moyens de codage agencés pour calculer, à partir d'un mot message reçu, une combinaison de bits de parité formant une signature de contrôle et correspondant à la signature envoyée ; et 30 - des moyens de décodage agencés pour calculer, à partir du mot message reçu ainsi que de la signature reçue et de la signature de contrôle, un mot message corrigé correspondant au mot message envoyé. - 19 - Ainsi, comme illustré en FIGURE 4, l'invention peut être utilisée pour obtenir un message corrigé MC à partir d'un message d'origine M soumis à un traitement à risque 11. Ce traitement à risque peut être une mémorisation, conservation puis lecture de données au sein d'une puce mémoire 12, par exemple une puce ECC. Ce traitement à risque peut aussi être n'importe quel type de transmission de données 14, entre des moyens d'émission 13 et des moyens de réception 15. Les données reçues MR peuvent alors être traitées indépendamment des moyens de réception ou d'émission, dans une puce de correction 16, par exemple une puce de type EDAC. La FIGURE 5 illustre plus particulièrement un mode de réalisation par implémentation au sein d'une puce mémoire, par exemple une puce mémoire de type ECC. La puce mémoire 12 reçoit des données d'entrée DI devant être écrites en mémoire, sous la forme de mots messages de mêmes longueurs. Chacun de ces mots messages constitue un mot message d'origine M qui sert de base à un encodage ENC1 donnant des bits de parité formant un mot signature F Chaque mot message d'origine M est stocké avec sa signature P dans des moyens de mémorisation 121 de la puce 12. Ultérieurement, les données de ce mot message et de sa signature sont restituées par les moyens de mémorisation sous la forme d'un mot message incertain MR accompagné d'une signature restituée PR. La valeur du mot message incertain MR est alors utilisée pour réaliser un encodage de contrôle ENC2, donnant des bits de parité formant un nouveau mot signature P'. Ce nouveau mot signature P' est alors comparé bit à bit avec le mot signature restitué PR et génère un mot ou syndrome de contrôle C. Pour chaque position de ce syndrome de contrôle C, le bit de contrôle vaut zéro lorsque les deux signatures PR et P' à cette même position présentent des bits de même valeur, et vaut un lorsque ces valeurs diffèrent. Les bits du syndrome de contrôle C et du mot message incertain MR sont alors combinés selon un décodage DEC qui fournit un mot message corrigé, dont les bits sont de valeur identique à ceux du mot message d'origine. Ce mot message corrigé est alors fournit en tant que mot - 20 - message lu par la puce mémoire 12, et forme une partie des données de sortie DO issues de cette même puce. Les figures suivantes présentent le mode de fonctionnement de l'invention selon un exemple d'implémentation correspondant à un exemple de combinaison d'encodage et de décodage représenté par la matrice M4 citée plus haut. Les FIGURE 6 à FIGURE 9 illustrent une façon de combiner les différents bits de données pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention pour un mot message de 32 bits, selon une notation sous la forme d'une matrice de contrôle. Ce procédé réalise un code systématique de correction simple erreur de type (39, 32). Dans un exemple de réalisation de type (39, 32), l'invention utilise la matrice de contrôle complète M4 suivante, dont la sous matrice de codage sera notée M4s : -------------------------------------------------------------- M4s L ; f11101101001101001000110100100010;1000000 il 10110101010l0100100101010010001;0100000 1011o11o01o11001oo1oo11001001o00;0010000 01110001110001110001000111000100;0001000 00001111110000001111000000111100;0000100 00000000001111111111000000000011;0000010 00000000000000000000111111111111;00000011 En FIGURE 6, à partir des bits message ml à m32 du mot message d'origine M, des bits de parité p1 à p7 sont le résultat d'un encodage ENC1. Cet encodage ENC1 est réalisé avant le traitement à risque et fournit les bits de parités pi à p7 du mot signature P. Chaque ligne de la matrice de contrôle est utilisée pour fournir un bit de parité, par combinaison avec les différents bits de message du mot M à encoder. Chaque position dans cette ligne correspond à la position d'un bit de message du mot message. Pour chaque ligne, chaque bit de message est multiplié par la valeur du chiffre lui correspondant dans la ligne, par M4= - 21 - exemple par une porte logique AND. Les résultats de toutes les multiplications de la ligne sont alors additionnés entre eux en binaire, par exemple par une combinaison par une cascade de portes XOR. Pour la matrice M1 citée plus haut, réalisant un code de Hamming (38, 32), les valeurs des bits de parité pi à p6 seront alors obtenues par association d'opérateurs XOR en une combinaison basée sur les chiffres de la première ligne de la matrice de codage. Pour le bit de parité pl par la matrice M1, on obtient donc les formules suivantes: P1=mlem2em48m50+m7em90+m118m128m14em16em188m20em22em24e m26em27em290+m31 P2=m1em3+Om4$m60m70+m10emllem13em14em17+Om 18em21em22em25+0 m260+m288m298m32 P3=m2em30+m40+m8em9em10emllem15emlem170+m180+m23em24em250+ m268m300+m31em32 P4=m58m68m78m88m98m 10+Om 118m 19em20em21em228m230+m248m250+ m26 P5=m12em13+em14+Om150+m16em17em18em190+m20em21em22em23em24e m258m26 P6=m278m288m298m30em31e m32 Les autres bits de parité p2 à p6 sont obtenus de la même façon à partir des bits du message d'origine et des lignes suivantes de la matrice M1. Pour la matrice M4 citée plus haut, réalisant un code (39, 32), les 25 valeurs des bits de parité pl à p7 seront alors obtenus par association d'opérateurs XOR en une combinaison basée sur la première ligne de la matrice de codage M4s. Pour le bit de parité pl par la matrice M4s, on obtient donc les formules suivantes: p1=m1em2em3em50+m68m8em11em12em148m178m21em22em24em27e m31 p2=m18m28m4em58m78m9em11em13em15em188m218m238m258m28e m32 p3=m1em3em48m60+m7em10em12em13em16em19em228m238m268 m29 p4=m2em3em4em88m9+em108m148m15em16em20em248m25em26e m30 p5=m5em6em7em8em9+Om108m17em180+m19em208m27em28em29e m30 p6=m118m128m13em14em15em16em178m18em19+Om200+m318 m32 p7=m21em22em238m248m25em260+m27+Om28+em29em308m310+ m32 Les autres bits de parité p2 à p7 sont obtenus de la même façon à 40 partir des bits du message d'origine et des lignes suivantes de la matrice M4s. 15 20 30 35 -22 - Ainsi qu'illustré en FIGURE 7, le message d'origine M et sa signature P obtenue par encodage ENC1 prennent une valeur incertaine après le traitement à risque 11. Par exemple dans le cas d'une transmission de données, cette valeur incertaine comprend alors un message reçu MR, de bits mr1 à mr32, et une signature reçue PR, de bits prl à pr32. A partir des bits du message reçu MR, la même matrice de codage M4s fournit ENC21 une signature de contrôle P' par les mêmes formules qu'avant le traitement à risque 11. Les bits p'1 à p'7 de cette signature de contrôle P' sont alors comparés un à un, par opérateur XOR, avec ceux avec la signature reçue PR. Cette comparaison génère ENC22 alors le mot ou syndrome de contrôle C représentant les erreurs survenues au cours du traitement à risque 11. Comme illustré en FIGURE 8, ce syndrome de contrôle C est alors décodé DEC1 par la même matrice de codage M4s pour générer un mot des erreurs ME comprenant autant de bits d'erreurs mel à me32 qu'il y a de bits reçus mr1 à mr32. Chacun de ces bits d'erreur vaut alors un si le bit reçu correspondant est différent du bit d'origine correspondant, indiquant une erreur survenue entre ces deux valeurs. Ces bits d'erreurs sont alors comparés un à un par un opérateur XOR avec les bits reçus, fournissant DEC2 ainsi des bits corrigés mcl à me32. Ces bits corrigé forment alors un mot message corrigé MC qui est bien identique au mot message d'origine M. La FIGURE 9 illustre une possibilité supplémentaire, permettant de fournir une information indiquant la survenue d'une telle erreur, en plus de la valeur corrigée du mot message MC. Pour cela, tous les bits d'erreur mel à me32 sont associés en une combinaison logique fournissant une valeur logique DE prenant une valeur différente dès qu'un seul d'entre eux présente la valeur un, par exemple une somme d'opérateur OR. En utilisant la matrice de contrôle complète pour décoder DEC1 à la fois le message reçu MR et la signature reçue PR, il est aussi possible de détecter une erreur portant sur les bits de parité d'origine p1 à p7. Dans un dispositif mettant en oeuvre l'invention, ces formules d'encodage sont implémentées par des moyens de calcul, par exemple des portes logiques au sein d'un circuit électronique. Il est à noter toutefois que ces calculs peuvent aussi être réalisés par d'autres types de moyens de - 23 - calcul, par exemple des circuits reconfigurables ou à base de processeur de calcul. La FIGURE 10 représente un exemple de circuit logique fournissant le bit de parité p1 en fonction des bits de message d'origine ml à m32, en utilisant un code de type Hamming (38, 32) selon la matrice M1 citée plus haut. Selon l'invention, la FIGURE 11 représente un exemple d'implantation de l'encodage ENC1 avant traitement à risque, en un circuit logique fournissant le bit de parité pl en fonction des bits de message d'origine ml à m32, dans un exemple utilisant la matrice de codage M4s citée plus haut, soit un code de type (39, 32). Pour une implantation de ce type, le nombre de portes logiques nécessaires à l'encodage ENC1 est comparé dans la table suivante, entre un circuit à code de Hamming classique selon la matrice M1 et un circuit selon l'invention basé sur la matrice M4s. Cette comparaison est présentée selon différents critères qui sont : - la complexité du circuit, exprimée à travers le nombre et le type de portes logiques nécessaire ; - la puissance dissipée, exprimée de la même façon ; et - le retard de propagation ou temps de calcul, exprimé à travers le nombre et le type de portes logique impliquées successivement dans le chemin de calcul d'un bit de parité. ENC1 Hamming M4s (38, 32, 3) (39, 32, 3) complexité 70 XOR2 70 XOR2 dissipation 70 XOR2 70 XOR2 de puissance retard de 5 XOR2 4 XOR2 propagation (gain : 1) Pour les circuits réalisant l'encodage ENC1, on voit que l'invention permet de gagner sur le temps de calcul, en utilisant quatre portes XOR2 au 25 lieu de cinq, soit près de 20% de gain. La FIGURE 12 représente un exemple de circuit logique fournissant les bits de contrôle Cl à C6 en fonction des bits de message reçu mrl à mr32, en utilisant un code de type Hamming (38, 32) selon la matrice M1 citée plus haut. - 24 - Selon l'invention, la FIGURE 13 représente un exemple d'implantation de l'encodage ENC2 après traitement à risque dans un exemple utilisant la matrice de codage M4s citée plus haut, soit un code de type (39, 32). Cette implantation utilise un circuit logique fournissant ENC21 les bits de parité de contrôle p'1 à p'7 en fonction des bits de message mrl à mr32, seul le calcul de p'1 étant détaillé sur la figure. Tous les bits de parité de contrôle p'1 à p'7 sont alors comparés aux bits de parité d'origine p1 à p7 par des portes XOR2, pour générer ENC22 les bits de contrôle Cl à C7 du syndrome de contrôle C. La FIGURE 14 représente un exemple de circuit logique fournissant les bits de message corrigé mcl à mc32 en fonction des bits de message reçu mrl à mr32 et des bits de contrôle Cl à C6, en utilisant un code de type Hamming (38, 32) selon la matrice M1 citée plus haut. On voit que cette implantation classique utilise des portes logiques NAND6, dont les six entrées sont systématiquement raccordées à chacun des bits de contrôle Cl à C6. De plus, pour chaque bit de message corrigé, certaines entrées de cette porte NAND6 sont raccordées à un bit de contrôl par l'intermédiaire d'un inverseur logique Il à I6, lorsque le chiffre correspondant au sein de la colonne correspondant de la matrice M1 présente la valeur zéro. Pour chacun de ces bits de contrôle, il est donc nécessaire de prévoir des lignes de raccordement supplémentaires LNC1 à LNC6, amenant sa valeur inversée aux portes NAND6 qui en ont besoin. Selon l'invention, la FIGURE 15 représente un exemple d'implantation fournissant les bits de message corrigé mcl à mc32 en fonction des bits de message reçu mrl à mr32 et des bits de contrôle Cl à C7, dans un exemple utilisant la matrice de codage M4s citée plus haut, soit un code de type (39, 32). On voit que cette implantation utilise des portes logiques NAND3, dont les trois entrées ne sont raccordées qu'à certains des bits de contrôle Cl à C6. Ainsi qu'illustré sur la figure, à chaque bit de message corrigé mcl à mc32 correspond une colonne coll à co132 de la matrice de décodage M4s. Pour chacun de ces bits de message corrigé, la porte NAND3 - 25 - n'est raccordé à un bit de contrôle que lorsque cette colonne comprend un chiffre un à la ligne correspondant à ce bit de contrôle. Ainsi, la colonne coll du bit de message corrigé mcl ne comprend le chiffre un qu'aux trois premières positions. Les trois entrées de la porte NAND3 correspondante ne sont donc raccordées qu'aux trois bits de contrôle Cl, C2 et C3. Pour chacun des bits de contrôle, il n'est donc pas nécessaire de prévoir les inverseurs présents dans la FIGURE 14, ni les lignes de raccordement supplémentaires correspondantes. Il s'agit là d'une économie intéressante, en particulier en matière de dissipation de puissance et complexité de fabrication, qui conditionnent largement la fiabilité ou les possibilités de miniaturisation. Pour une implantation de ce type, le nombre de portes logiques nécessaires à l'encodage de contrôle ENC2 et au décodage DEC du message corrigé est comparé dans la table suivante, entre un circuit à code de Hamming classique selon la matrice M1 et un circuit selon l'invention basé sur la matrice M4s. Cette compE -aisoti est présentée selon les mêmes critères que ce'le de l'encodage d'origine ENC1. Pour les besoins de la comparaison, les équivalences suivantes ont été utilisées. En matière de complexité d'une part, une porte NAND6 est considérée comme valant deux portes NAND3. En matière de retard d'autrepart : - une porte NXOR2 (NOR exclusif à deux entrées) est équivalente à une porte XOR2 ; - une NAND3 est équivalente à la moitié d'une porte XOR2 ; un inverseur est équivalent à la moitié d'une porte XOR2. ENC2 + DEC Hamming M4s (38, 32, 3) (39, 32, 3) complexité 108 XOR2 109 XOR2 +64 NAND3+ + 32 NAND3 6 inverseurs (gain) dissipation 108 XOR2 109 XOR2 de puissance +32 NAND6+ + 32 NAND3 6 inverseurs (gain) retard de 8 lh XOR2 61/2 XOR2 - 26 - propagation (gain) Pour les circuits réalisant le décodage complet, c'est à dire l'encodage de contrôle ENC2 et le décodage DEC du message corrigé proprement dit, on voit que l'invention permet des avantages notables sur plusieurs critères. En complexité pour un message de 32 bits, on constate un gain de : - une porte XOR2, - l'équivalent de 32 portes NAND3, - 6 inverseurs. En dissipation de puissance pour un message de 32 bits, on constate un gain de : - une porte XOR2, - la différence entre 32 portes NAND6 et 32 portes NAND3, 6 inverseurs. En retard de propagation pour un message de 32 bits, on constate un gain de 2 portes XOR2, soit environ 24%. Par rapport à la technologie de type Hamming, on constate que l'invention permet des gains significatifs sur ces différents critères, même si cela impose d'accepter une pénalité en terme d'architecture, c'est à dire de gérer un nombre plus important de bits de parité, par exemple un bit de pénalité dans le cas d'un message de 32 bits. La technologie basée sur un poids de Hamming à deux, citée plus haut, permettrait certes des gains plus importants par rapport à une technologie Hamming, mais impose des pénalités plus importantes que l'invention en terme de nombre de bits de parité. Cette technologie n'est d'ailleurs pas ou peu utilisée actuellement. L'invention peut ainsi apporter une amélioration sensible par rapport aux technologies actuelles d'ECC, tout en limitant les pénalités encourues. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention | La présente invention concerne un procédé et un dispositif de correction systématique, à partir de bits de signature fournissant un syndrome de contrôle, d'une erreur pouvant survenir dans les bits de données d'un mot de message au cours d'un traitement à risque tel qu'une mémorisation ou une transmission de données.L'invention, est caractérisée en ce que:- d'une part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'une combinaison d'un nombre de bits de contrôle strictement inférieur au nombre total de bits du syndrome de contrôle, et- d'autre part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'une combinaison d'au moins trois bits du syndrome de contrôle. | 1. Procédé de correction systématique d'une erreur pouvant survenir, au sein des bits de données d'un mot de message, entre une valeur d'origine et une valeur incertaine dudit mot de message, cette correction d'erreur fournissant une valeur corrigée dudit mot message en réalisant un calcul logique, dit décodage, à partir, d'une part, de la valeur incertaine du mot message et, d'autre part, d'un nombre déterminé de bits de contrôle formant un ensemble dit syndrome de contrôle, ledit syndrome de contrôle représentant une comparaison entre les valeurs, calculées respectivement avant et après l'erreur potentielle, d'un ensemble de bits de signature formant un mot ou syndrome de signature dépendant de la valeur du mot message, caractérisé en ce que d'une part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'une combinaison d'un nombre de bits de contrôle strictement inférieur au nombre total de bits du syndrome de contrôle, et - d'autre part, au moins un bit du message corrigé est décodé par un calcul logique réalisé à partir d'une combinaison d'au moins trois bits du syndrome de contrôle. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un bit de signature constitue un bit de parité obtenu par un calcul logique de type XOR à partir d'une combinaison, dite d'encodage, de bits de message extraits du mot message à signer. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'opération de décodage de chacun des bits de message corrigés s'effectue à partir d'une combinaison, dite de décodage, de trois ou deux bits de contrôle au sein du syndrome de contrôle. 4. Procédé selon l'une des 2 à 3, caractérisé en ce que chacun des bits de message corrigé est décodé selon une combinaison de- 28 - décodage unique, le nombre des bits de message corrigé qui sont décodés à partir de trois bits de contrôle valant au moins C[p-1,3] soit : fact(p-1)/[fact(3)xfact(p-1-3)] soit (p-1)x(p-2)x(p-3)/6 où p est le nombre de bits de parité. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il utilise 7 (sept) bits de parité pour signer ou corriger un mot message de 32 bits, ou neuf bits de parité pour signer ou corriger un mot message de 64 bits, ou onze bits de parité pour signer ou corriger un mot message de 128 bits, ou treize bits de parité pour signer ou corriger un mot message de 256 bits, ou un nombre de bits de parité inférieur ou égal à 2n-2 pour signer ou corriger un mot message d'une longueur déterminée égale à deux à la puissance n . 6. Procédé selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que, lorsque I~ combinaison de décodage de chaque bit de message corrigé est représentée sous la forme d'une colonne de matrice où, chaque ligne de cette colonne représentant toujours le même bit de contrôle d'une colonne à l'autre, les bits de contrôle utilisés sont représentés par un chiffre un et les bits de contrôle non utilisés par un chiffre zéro, l'ensemble des combinaisons de décodage du message corrigé forme une matrice dite de contrôle, dont les lignes représentent les combinaisons d'encodage de l'ensemble des bits de parité du syndrome de signature, les positions des chiffres un au sein d'une de ces lignes représentant les positions des bits de message devant être combinés entre eux pour donner le bit de parité correspondant. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les combinaisons de décodages peuvent être représentées sous la forme d'une matrice de contrôle qui comprend d'une part un premier groupe de colonnes présentant un poids de Hamming égal ou supérieur à trois, ce premier groupe étant constitué de la totalité- 29 - des différentes combinaisons de décodage possibles présentant un chiffre zéro dans une même position, et d'autre part un deuxième groupe de colonnes présentant un poids de Hamming égal à deux, ce deuxième groupe de colonnes étant constitué de combinaisons de décodages différentes entre elles et présentant chacune un chiffre un à ladite position. 8. Procédé selon l'une des 2 à 7, mis en oeuvre pour la détection et la correction d'erreurs pouvant survenir lors d'un traitement d'un mot message d'entrée, au sein d'au moins un dispositif, dit à risque, de traitement ou de mémorisation ou de transmission de données numériques fournissant un mot message de sortie correspondant au mot message d'entrée, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes : - calcul, à partir d'un mot message d'entrée, d'une combinaison de bits de parité formant une signature d'entrée ; - entrée dans le dispositif à risque, de façon associée, du mot message écrit et de la signature d'entrée ; - restitution en sortie du dispositif à risque, de façon associée, d'un mot message restitué issu du mot message d'entrée et d'une signature restituée issue de la signature d'entrée ; - calcul, à partir du mot message restitué, d'une combinaison de bits de parité formant une signature de contrôle ; puis - calcul, à partir du mot message restitué et d'une comparaison entre la signature restituée et la signature de contrôle, d'un mot message corrigé constituant un mot message de sortie et correspondant au mot d'entrée tel qu'il avait été pris en compte. 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que qu'il utilise en outre un bit de parité supplémentaire pour détecter la survenue d'une deuxième erreur entre le mot incertain et le mot d'origine, la matrice de contrôle correspondant comprenant alors, pour ledit bit de parité supplémentaire, une ligne composée entièrement de chiffres un.- 10. Dispositif de correction systématique d'une erreur pouvant survenir, au sein des bits de données d'un mot de message, entre une valeur d'origine et une valeur incertaine dudit mot message, ce dispositif de correction d'erreur fournissant une valeur corrigée dudit mot message en réalisant un calcul logique, dit décodage, à partir, d'une part, de la valeur incertaine du mot de message et, d'autre part, d'un nombre déterminé de bits de contrôle formant un ensemble dit syndrome de contrôle, ledit syndrome de contrôle représentant une comparaison entre les valeurs, calculées avant et après l'erreur potentielle, d'un ensemble de bits de signature formant un syndrome de signature dépendant de la valeur du mot message, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part, des premiers moyens de décodage dont les entrées sont connectées à un nombre de bits de contrôle strictement inférieur au nombre de bits du syndrome de contrôle, pour décoder au moins un bit du message corrigé, et d'autre part, des deuxièmes moyens de décodage dont les entrées sont connectées à au moins Lois bits du syndrome de contrôle, pour décoder au moins un bit du message corrigé. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de décodage sont agencés de sorte qu'au moins un bit de message corrigé est décodé par un circuit logique de décodage comprenant une porte logique de type AND ou NAND ou OR ou NOR et dont les entrées sont connectées de façon à recevoir l'état de tous les bits de contrôle utilisés pour le décodage dudit bit de message corrigé. 12. Dispositif selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce que les moyens de décodage sont agencés de sorte qu'au moins un bit de message corrigé est décodé par un circuit logique de décodage comprenant une porte logique de type AND ou NAND dont les entrées dépendent de l'état des différents bits de contrôle utilisés pour le décodage dudit bit de message corrigé.- 31 - 13. Dispositif selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il est agencé pour recevoir des données d'entrée sous la forme d'un mot message écrit et fournir, sous la forme d'un mot message lu, des données de sortie correspondant aux données d'entrée, ce dispositif réalisant une mémorisation avec correction d'erreur et comprenant : - des premiers moyens de codage agencés pour calculer, à partir d'un mot message écrit, une combinaison de bits de parité formant une signature écrite ; - des moyens de mémorisation agencés pour mémoriser le mot message écrit ainsi que la signature écrite, de façon à les restituer ultérieurement ; - des deuxièmes moyens de codage agencés pour calculer, à partir d'un mot message écrit restitué par le circuit de mémorisation, une combinaison de bits de parité formant une signature de contrôle ; et des moyens de décodage agencés pour calculer, à partir du mot message écrit restitué et d'une comparaison entre la signature écrite restituée et la signature de contrôle, un mot message corrigé constituant un mot message lu et correspondant au mot écrit tel qu'il avait été mémorisé. 14. Dispositif selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il coopère avec un dispositif de communication et est agencé pour corriger des données d'entrée comprenant un mot message reçu associé à une signature reçue et provenant d'une transmission ou d'un traitement à risque portant sur un mot message envoyé associé à une signature envoyée, et pour fournir, sous la forme d'un mot message corrigé, des données de sortie correspondant au mot message reçu tel qu'il était avant la transmission ou le traitement à risque, ce dispositif réalisant une détection et correction d'erreur et comprenant : - des moyens de codage agencés pour calculer, à partir d'un mot message reçu, une combinaison de bits de parité formant une signature de contrôle et correspondant à la signature envoyée ; et - des moyens de décodage agencés pour calculer, à partir du mot message reçu ainsi que de la signature reçue et de la signature de- 32 - contrôle, un mot message corrigé correspondant au mot message envoyé. | H | H03 | H03M | H03M 13 | H03M 13/03 |
FR2894627 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE GESTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,615 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne comportant un volet de déplacement de charge dans une alimentation en air du moteur à combustion in- terne, selon lequel on diagnostique le fonctionnement du volet de dépla- cement de charge. L'invention concerne également un dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne mettant en oeuvre un tel procédé. Etat de la technique Le document DE-100 29 858-Al décrit déjà un procédé et un dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne équipé d'un volet de déplacement de charge dans la conduite d'admission du moteur à combustion interne. Le carburant est alors injecté directement dans la chambre de combustion dans deux modes de fonctionnement. En outre, on peut alimenter la chambre de combustion en gaz par la conduite d'admission. Le gaz peut être mis dans un mouvement prédéterminé dans la chambre de combustion par le volet de déplacement de charge. Il est prévu un appareil de commande pour éliminer le cliquetis du moteur à combustion interne. Dans un seul et même mode de fonctionne- ment on peut d'une part communiquer au gaz dans la chambre de combustion le mouvement prédéfini et d'autre part ne pas lui communiquer le mouvement prédéfini suivant la position du volet de déplace-ment de charge. L'appareil de commande permet de vérifier si chaque fois pour éliminer le cliquetis du moteur à combustion interne par ré- gulation, l'angle d'allumage en cas de mouvement prédéterminé des gaz n'est pas trop différent de l'angle d'allumage en l'absence de mouvement prédéterminé des gaz. Cela permet de déceler un défaut du volet de dé-placement de charge et de diagnostiquer ainsi le fonctionnement du vo-let de déplacement de charge. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que dans au moins un état de fonctionne-ment du moteur à combustion interne, on fait passer le volet de déplacement de charge d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie, on détermine la variation d'une grandeur caractéri- sant l'alimentation en air du moteur à combustion interne (résultant de la variation de position du volet de déplacement de charge), on vérifie si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous en amplitude d'un premier seuil prédéfini, et au plus tôt dans ce cas, on constate un signe d'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé décrit cidessus caractérisé en ce que des moyens de positionnement dans au moins un mode de fonctionnement du moteur à combustion interne, déplacent le volet de déplacement de charge d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie, des moyens de détermination déterminent la variation d'une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne à la suite de la variation de position du volet de mouvement de charge, 15 des moyens de contrôle vérifient si la variation en amplitude de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous d'un premier seuil prédéfini, et les moyens de diagnostic reconnaissent au plus tôt dans ce cas le signe de l'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge. 20 Le procédé et le dispositif selon l'invention ont l'avantage vis à vis de l'état de la technique que dans au moins un état ou mode de fonctionnement du moteur à combustion interne, on fait passer le volet de déplacement de charge d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie et que l'on détermine la variation produite 25 par le changement de position du volet de déplacement de charge sur une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne. On vérifie si l'amplitude de la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous d'un premier seuil prédéfini et au plus tôt dans ce cas on considère qu'il y a un signe d'un 30 défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge. Cela per-met de diagnostiquer le fonctionnement du volet de déplacement de charge avec des moyens beaucoup plus simples sans nécessiter des capteurs en plus de ceux existant déjà. Il est particulièrement avantageux si dans le cas de la dé-35 tection d'un signe de défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge on incrémente un compteur et si un défaut de fonctionne-ment du volet de déplacement de charge est diagnostiqué si l'état de comptage dépasse un second seuil prédéfini. Cela permet d'éviter le re-bondissement du diagnostic de fonctionnement du volet de déplacement de charge qui en cas de choix approprié de la seconde valeur de seuil prédéfinie, diagnostiquera de manière fiable d'un fonctionnement défectueux seulement après avoir reconnu plusieurs signes d'existence d'un défaut de fonctionnement sur le volet de déplacement de charge. La fiabilité du diagnostic est augmentée si dans le cas du dépassement en amplitude du premier seuil prédéfini par la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air, on décrémente le compteur. On augmente encore plus la fiabilité du diagnostic si on pondère différemment l'incrémentation et la décrémentation en particu-15 lier si l'incrémentation est pondérée plus fortement que la décrémenta- tion. On peut en outre augmenter la fiabilité du diagnostic du défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge si l'on fait passer le volet de déplacement de charge d'une troisième position prédé- 20 finie dans une quatrième position prédéfinie et si l'on détermine la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air résultant de cette variation de position du volet de déplacement de charge pour vérifier ensuite si la variation de la grandeur caractérisant le coefficient d'alimentation en air passe en amplitude en dessous du troisième seuil 25 et on considérera qu'il y a un signe de l'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge seulement sous cette condition supplémentaire. Lors du diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge, pour tenir compte des deux directions de mouvement 30 possibles du volet de déplacement de charge, il est avantageux que le mouvement du volet de déplacement de charge se fasse d'une première dans une seconde position prédéfinie, dans la direction inverse du mouvement du volet de déplacement de charge passant de la troisième à la quatrième position prédéfinie. Cela rend le diagnostic plus fiable. Dans un but de simplification, la troisième position pré-définie peut être la même que la seconde position prédéfinie et/ou la quatrième position prédéfinie peut être choisie égale à la première position prédéfinie. Il est particulièrement simple pour régler les positions prédéfinies du volet de déplacement de charge pour le diagnostic si la première position prédéfinie et/ou la seconde position prédéfinie sont choisies comme positions de fin de course ou de butée du volet de dé-placement de charge. Il est en outre avantageux si l'on choisit comme l'au moins un état de fonctionnement, le mode de ralenti ou le mode de poussée du moteur à combustion interne. Cela garantit que la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air résultant de la variation de position du volet de déplacement de charge soit suffisamment grande pour permettre d'exécuter en sécurité le diagnostic du fonction- nement du volet de déplacement de charge. Il est en outre avantageux de vérifier si, indépendamment du volet de déplacement de charge, les grandeurs influençant la grandeur caractérisant l'alimentation en air sont constantes et que le dia- gnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge ne soit libéré que dans ce cas. On évite ainsi de fausser le résultat du diagnostic par des grandeurs qui influencent la grandeur caractérisant l'alimentation en air et cela indépendamment du volet du déplacement de charge ce qui augmente la fiabilité du diagnostic. Il est en outre avantageux de vérifier si les capteurs utilisés pour la détermination des grandeurs influençant, indépendamment du volet de déplacement de charge, les grandeurs caractérisant l'alimentation en air ainsi que des grandeurs caractérisant l'alimentation en air, et les organes d'actionnement influençant la gran- deur caractérisant l'alimentation en air ne présentent pas de défaut, et que le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge ne soit libéré que dans ce cas. On évite de cette manière que des défauts de tels capteurs ou organes d'actionnement n'influencent le dia-gnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge. Cela permet également d'augmenter la fiabilité du diagnostic. Il est en outre avantageux de vérifier si des conditions de fonctionnement prédéfinies du moteur à combustion interne sont rem-plies dans l'au moins un état de fonctionnement, et de ne libérer le dia- gnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge que dans ce cas. Cela garantit que dans au moins un état de fonctionnement, les conditions de fonctionnement présentes du moteur à combustion in-terne sont suffisantes pour faire le diagnostic du fonctionnement du vo-let de déplacement de charge et produisant une modification suffisante de la grandeur caractérisant l'alimentation en air en cas de variation de la position du volet de déplacement de charge. Cela permet ainsi d'augmenter la fiabilité du diagnostic. De façon avantageuse, la grandeur caractérisant l'alimentation en air est un débit massique d'air ou la pression dans la conduite d'aspiration ou un gradient dans le temps d'une de ces gran-deurs. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma par blocs d'un moteur à combustion in-terne ; - la figure 2 est un diagramme fonctionnel servant à décrire le procédé et le dispositif selon l'invention ; et la figure 3 montre un ordinogramme d'un exemple d'exécution du procédé selon l'invention. Description d'un mode de réalisation Selon la figure 1, la référence 1 désigne un moteur à combustion interne par exemple un moteur entraînant un véhicule. Le moteur à combustion interne 1 est par exemple un moteur à essence ou un moteur diesel. A titre d'exemple, on supposera ci-après que le moteur à combustion interne 1 est un moteur à essence. Le moteur à combustion interne 1 comporte un piston 2 effectuant un mouvement alternatif dans un cylindre 3. Le cylindre 3 a une chambre de combustion 4 délimitée entre autres par le piston 2, une soupape d'admission 5 et une soupape d'échappement 6. La soupape d'admission 5 est asso- ciée à un canal d'alimentation en air 7 et la soupape d'échappement 6 est associée à une conduite de gaz d'échappement 8. Au niveau de la soupape d'admission 5 et de la soupape d'échappement 6, on a un injecteur 9 et une bougie d'allumage 10 débouchant dans la chambre de combustion 4. L'injecteur 9 permet d'injecter du carburant dans la chambre de combustion 4. La bougie d'allumage 10 permet d'allumer le carburant dans la chambre de combustion 4. Un volet d'étranglement 11 pivotant est installé dans le canal d'alimentation en air 7 pour influencer la quantité d'air fournie à la chambre de combustion par le ca- lo nal d'alimentation en air 7. La quantité de l'air fourni dépend de la position angulaire du volet d'étranglement 11. La partie du canal d'alimentation en air 7 comprise entre le volet d'étranglement 11 et la soupape d'admission est appelée conduite d'admission. En variante à l'injection directe décrite ci-dessus, on peut également injecter le carbu- 15 rant dans la conduite d'admission. La conduite d'admission est équipée d'un capteur de pression de conduite d'admission 40 qui mesure la pression dans la conduite d'admission de façon continue ou à des instants discrets ou sur des angles de vilebrequins et transmet des valeurs de mesure sous la forme d'un signal de mesure à une commande 20. 20 En outre un capteur de vitesse de rotation 40 au niveau du cylindre 3 mesure la vitesse de rotation du moteur à combustion interne 1 (régime du moteur) en continu ou à des instants discrets ou des angles de vilebrequin discrets et transmet des valeurs de mesure sous la forme d'un signal de mesure à la commande 20. Un capteur de 25 volet d'étranglement 35 par exemple sous la forme d'un potentiomètre installé au niveau du volet d'étranglement 11 mesure en continu ou à des instants discrets ou à des angles de vilebrequins, l'angle du volet d'étranglement et transmet les valeurs de mesure sous la forme d'un signal de mesure à la commande 20. La commande 20 agit elle-même 30 de façon connue sur la position du volet d'étranglement 11 par exemple pour transformer une demande du conducteur donnée par la position de la pédale d'accélérateur non représentée à la figure 1. La commande 20 agit en outre sur la soupape d'injection 9 d'une façon connue des spécialistes pour obtenir un rapport de mélange prédéterminé carbu- 35 rant/air dans la chambre de combustion 4. La commande 20 com- mande en outre la bougie d'allumage 10 également d'une manière con-nue par exemple pour régler un angle d'allumage prédéfini, par exemple pour chauffer le catalyseur, non représenté à la figure 1, installé dans la conduite de gaz d'échappement 8 ou encore former une réserve de cou- ple pré-définie. La soupape d'admission 5 et la soupape d'échappement 6 peuvent être commandées de façon connue par un arbre à came commun ou distinct ou d'une manière totalement variable par la commande 20. En aval du volet d'étranglement 11, le canal d'air 7 est équipé d'un volet de déplacement de charge 21 qui peut pivoter. io La position du volet de déplacement de charge 21 est également réglée par la commande 20 entre une première position de fin de course 25 et une seconde position de fin de course 30. Le volet de déplacement de charge 21 vient alors contre une première butée de fin de course 25 de sorte que le volet de déplacement de charge 21 est 15 complètement fermé. Lorsque le volet de déplacement de charge 21 est appliqué contre la seconde butée de fin de course 30, il est complètement ouvert. En amont du volet d'étranglement 11 et en plus ou en va-riante du capteur de pression de conduite d'admission 40 il est prévu un débitmètre massique d'air 300 dans le canal d'alimentation en air 7. 20 Ce débitmètre mesure le débit massique d'air arrivant dans la chambre de combustion 4 de façon continue ou à des instants ou à des angles de vilebrequins discrets ; les valeurs de mesure sont transmises sous la forme de signaux de mesure à la commande 20. Le débitmètre massique d'air 30 peut être par exemple un débitmètre massique d'air à film 25 chaud ou un débitmètre massique d'air à ultrasons, réalisé d'une façon connue des spécialistes. La figure 1 montre le volet de déplacement de charge 21 en position complètement fermée. Pour sa position complètement ou-verte, on bascule le volet de déplacement de charge 21 dans la direction 30 de la flèche représentée à la figure 1. Le volet rencontre alors une seconde butée 30 et il est complètement ouvert. Dans la position fermée telle que représentée du volet de déplacement de charge 21, lorsque la soupape d'admission 5 est ouverte, aucun air ni gaz ne peut venir dans la chambre de combustion 4 du moteur à combustion interne 1 par la 35 zone inférieure de la conduite d'admission. Au lieu de cela, le gaz n'arrive que dans la direction de la flèche 22 représentée à la figure 1, en passant dans la zone supérieure de la conduite d'admission et la soupape d'admission 5 pour arriver dans la chambre de combustion 4. Les gaz entrant suivant la flèche 22 dans la chambre de combustion 4 exercent dans la chambre de combustion 4 un mouvement de roule-ment ou de rotation. Ce mouvement est schématisé à la figure 1 par la flèche 23. Le mouvement en forme de roulement peut être assisté en option par une cavité 24 représentée à la figure 1 du piston 2 du moteur à combustion interne 1. Lorsque le carburant est injecté par l'injecteur 9, il est entraîné par le gaz entrant. Le gaz chargé de carburant exécute un mouvement de roulement ou de rotation et arrive finalement directement sur la bougie d'allumage 10. La commande appropriée de la bougie d'allumage 10 par la commande 20 du moteur permet de déclencher la bougie précisément à l'instant auquel le gaz chargé de carburant arrive sur la bougie d'allumage 10. Cela permet de transporter le carburant injecté par l'injecteur 9 jusqu'à la bougie d'allumage 10 pour l'allumer. Lorsque le volet de déplacement de charge 21 est complètement fermé, cela augmente le mouvement de la charge dans la chambre de combustion 4. La combustion devient ainsi plus stable et un système externe de recyclage de gaz d'échappement non représenté à la figure 1 permet de fournir plus de gaz d'échappement. Cela diminue la consommation en carburant. Comme le mouvement de la charge est augmenté, il faut adapter certains paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne à la position du volet de déplacement de charge 21. Il s'agit par exemple de l'angle d'allumage, des grandeurs servant à déterminer la masse d'air alimentant le moteur à combustion interne 1 et de l'angle d'avance de l'injecteur 9. Un volet de déplacement de charge 21 occupant une mauvaise position conduit également à faire fonctionner le moteur à combustion interne 1 avec de mauvais para-mètres de fonctionnement. Dans ce cas, il n'est pas à exclure un risque d'endommagement du moteur à combustion interne 1 en mode de fonctionnement permanent. C'est pourquoi il est indispensable de vérifier le bon fonctionnement du volet de déplacement de charge 21. Si en revanche le volet de déplacement de charge 21 est complètement ouvert, il occupe la position complètement ouverte non représentée à la figure 1 appuyé contre la seconde butée de fin de course 30 de sorte qu'il n'y a pas de mouvement de roulement ni de mouvement de rotation du gaz entrant dans la chambre de combustion 4. Il en résulte que le volet de déplacement de charge 21 étant complètement ouvert, le gaz peut arriver de la conduite d'admission dans la chambre de combustion 4 en passant dans toute la section de la sou-pape d'admission. Les gaz arrivant peuvent ne plus avoir de direction d'écoulement particulière, de sorte qu'il n'y aura pas de mouvement particulier et notamment pas de mouvement de rotation dans la chambre de combustion 4 du moteur à combustion interne 1. Il convient de remarquer ici que le volet de déplacement de charge 21 peut s'utiliser dans le moteur à combustion interne au ni- veau d'une soupape d'admission par cylindre et de la même manière dans le cas de moteurs à combustion interne ayant deux ou plus de deux soupapes d'admission par cylindre. On remarque en outre que le volet de déplacement de charge 21 peut être remplacé dans le cas de moteurs à combustion interne équipés de deux cylindres d'admission par cylindre par l'ouverture de seulement l'une des deux soupapes d'admission. La seconde soupape d'admission qui reste fermée fait que le gaz entrant dans la chambre de combustion subit dans ce cas égale-ment une sorte de mouvement de rotation dans la chambre de combustion. Selon l'invention, dans au moins un état ou mode de fonctionnement du moteur à combustion interne 1, on fait passer le volet de déplacement de charge 21 de sa première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie de sorte que par suite du changement de position du volet de déplacement de charge 21, on détermine la variation d'une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne 1 ou de la chambre de combustion 4 en vérifiant si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air, passe en amplitude en dessous d'un premier seuil pré-défini ; au plus tôt dans ce cas, on reconnaît le signe de l'existence d'un défaut de fonc- tionnement du volet de déplacement de charge 21. Comme première po- sition prédéfinie, on peut choisir par exemple la première butée de fin de course 25 et comme seconde position prédéfinie, par exemple la seconde butée de fin de course 30. La première position prédéfinie du vo-let de déplacement de charge 21 peut également être choisie quelconque entre et y compris la première butée de fin de course 25 et la seconde butée de fin de course 30. La seconde position prédéfinie du volet de déplacement de charge 21 peut être choisie de façon quelconque entre la première position de fin de course 25 comprise et la seconde position de fin de course 30, comprise. Mais la première position prédéfinie doit toutefois se distinguer de la seconde position prédéfinie. Le premier seuil prédéfini peut être obtenu par exemple par application sur un banc d'essai de façon que les variations de la grandeur caractérisant l'alimentation en air et dont l'amplitude dépasse le premier seuil prédéfini soient associées sans équivoque au mouvement du volet de dépla- cement de charge 21 passant de la première position prédéfinie dans la seconde position prédéfinie alors qu'une variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air et dont l'amplitude se situe en dessous du premier seuil prédéfini, soient associées sans équivoque à un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 lorsque le vo- let est déplacé de sa première position prédéfinie dans sa seconde position prédéfinie. Comme grandeur caractérisant l'alimentation en air, on peut utiliser la pression dans la conduite d'admission mesurée par le capteur de pression d'admission 40 ou le débit massique d'air mesuré par le débitmètre massique d'air 300 ou le gradient en fonction du temps de la pression de la conduite d'admission ou le débit massique d'air. Dans la suite et à titre d'exemple de façon non limitative, on con-sidérera la pression dans la conduite d'admission comme grandeur caractérisant l'alimentation en air. La figure 2 montre un diagramme fonctionnel pour dé- crire le procédé et le dispositif selon l'invention. Le dispositif selon l'invention peut être implémenté sous la forme d'un programme et/ ou d'un circuit dans la commande de moteur 20 et dans la suite, pour simplifier il sera synonyme de commande de moteur 20. La commande de moteur 20 comprend ainsi une unité de positionnement 60 qui commande le volet de déplacement de charge 21 pour passer d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie. La commande 20 comporte également une unité de détermination 65, synchronisée sur l'unité de positionnement 60 et pendant la commande du volet de déplacement de charge 21 pour passer de la première position prédéterminée à la seconde position prédéterminée, elle détermine la variation de la pression de la conduite d'admission ; à cet effet elle reçoit les valeurs de mesure correspondantes du capteur de pression 40 dans la conduite d'admission. L'unité de détermination 65 fournit la variation de la pression dans la conduite d'admission pendant la corn-mande du mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie ; ces in-formations sont transmises à une unité de contrôle 70 qui compare l'amplitude de la variation de la pression dans la conduite d'admission au premier seuil prédéfini enregistré dans une première mémoire à seuil 15 95 de la commande de moteur 20. Au cas où l'amplitude de la variation de la pression dans la conduite d'admission passe en dessous du premier seuil prédéfini, l'unité de contrôle 70 fournit un signal de mise à l'état à un compteur 15 ; dans le cas contraire, il y a un signal de re-mise à l'état. Lorsque le compteur 15 reçoit un signal de mise à l'état, 20 partant de son état de comptage actuel et initialement, partant d'une valeur de départ, par exemple 0, on incrémente l'état de comptage. L'état de comptage est transmis par le compteur 15 à une unité de diagnostic 55 qui compare l'état de comptage à un second seuil prédéfini fourni par une seconde mémoire de seuil 100 de la commande 25 de moteur 20. Si l'unité de diagnostic 55 constate que l'état de comptage dépasse le second seuil prédéfini, elle diagnostique un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 et délivre un signal de défaut F correspondant. Comme signal de défaut F on a par exemple celui d'un voyant des instruments du tableau de bord et/ou un 30 signal acoustique. En plus ou en variante, on peut lancer un fonctionnement de secours du moteur à combustion interne 1. En plus ou en variante, le moteur à combustion interne 1 peut également être coupé. Dans le cas du moteur à combustion interne 1 fonctionnant en mode de secours, il peut utiliser des paramètres de fonctionnement préréglés ne risquant pas d'endommager le moteur à combustion interne en cours de fonctionnement permanent. La pondération de l'incrément et/ou du décrément peut être choisie totalement différente suivant la rapidité et la fiabilité que l'on souhaite pour diagnostiquer un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21. C'est ainsi que par exemple l'incrément peut également comporter la valeur 3 et le décrément la valeur 1 ; l'incrément peut avoir la valeur 4 et le décrément la valeur 2 ; toute autre combinaison quelconque est également envisageable. Le second seuil prédéfini est par exemple obtenu par application sur un banc d'essai. Selon cette procédure d'application, après un nombre suffisant d'incrémentation du compteur 15 catalyseur accumulateur de signes d'existence d'un défaut de fonctionnement du vo-let de déplacement de charge 21, on diagnostiquera en toute sécurité qu'il y a un tel fonctionnement défectueux, dans le cas contraire, le nombre de signes nécessaires pour le diagnostic du fonctionnement défectueux peut être aussi réduit que possible pour diagnostiquer aussi tôt que possible le défaut de fonctionnement. La fiabilité du diagnostic de défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 peut être augmentée en option pour que dans le cas de la réception d'un signal de remise à l'état initial, c'est-à-dire dans le cas du dépassement en amplitude ou lorsqu'on at-teint le premier seuil prédéfini par une modification de la pression d'admission, on décrémente le compteur 15. Pour cela on peut prévoir en option de pondérer différemment l'incrémentation du compteur 15 et sa décrémentation, par exemple en pondérant plus fortement l'incrémentation que la décrémentation. C'est ainsi que par exemple dans le cas du récepteur d'un signal de mise en état, le compteur 15 sera incrémenté de deux unités, et dans le cas de la réception d'un si- gnal de remise à l'état, il sera décrémenté d'une unité. On peut augmenter encore plus la fiabilité du diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 en faisant passer le volet de déplacement de charge 21 d'une troisième position prédéfinie dans une quatrième position prédéfinie et en déterminant ensuite la variation de la pression de la conduite d'admission produite par la variation de position du volet de déplacement de charge 21, et en vérifiant si la variation de la pression dans la conduite d'admission passe en amplitude en dessous d'un troisième seuil prédéfini ; un signe d'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 ne sera reconnu qu'avec cette condition supplémentaire. Ain-si l'unité de contrôle 70 génère dans ce cas un signal de mise en état seulement si d'une part la variation de la pression dans la conduite d'admission passe en amplitude en dessous du premierseuil prédéfini lorsque le volet de déplacement de charge 21 est commandé pour passer de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie, et si d'autre part la variation de la pression dans la conduite d'admission lors de la commande du volet de déplacement de charge 21 passant de la troisième position prédéterminée à la quatrième position prédéterminée, passe en amplitude en dessous du troisième seuil prédéfini. Le 15 troisième seuil prédéfini peut également être enregistré dans la première mémoire de valeur de seuil 95. Le troisième seuil prédéfini peut égale-ment être appliqué par exemple sur un banc d'essai ; pour cela les variations de la pression de la conduite d'admission pour un déplacement du volet de déplacement de charge 21 passant de la première position 20 prédéfinie à la quatrième position prédéfinie, se situent en amplitude au dessus du troisième seuil prédéfini alors que les variations de la pression dans la conduite d'admission qui résultent en cas de fonctionne-ment défectueux du volet de déplacement de charge 21 commandé pour passer de la troisième position à la quatrième position prédéfinie, se 25 situent en amplitude en dessous du troisième seuil prédéfini. Il peut être prévu par exemple que la troisième position prédéfinie soit une position quelconque entre la première butée de fin de course 25 et la seconde butée de fin de course 30. En fonction de cela, on peut prévoir comme quatrième position prédéfinie, une position 30 quelconque comprise entre la première butée de fin de course 25 et la seconde butée de fin de course 30. Il suffit de s'assurer que la troisième position prédéfinie est différente de la position prédéfinie. En option on peut prévoir que la troisième position pré-définie et la quatrième position prédéfinie soient choisies pour que le 35 mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la troi- sième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie se fasse dans la direction inverse de celle du mouvement du volet de déplace-ment de charge 21 passant de la première position prédéfinie dans la seconde position prédéfinie. Ainsi pour le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge 21, le mouvement du volet de déplacement de charge sera pris en compte pour les deux sens possibles de mouvement ce qui rend plus fiable le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge 21. En outre, on peut par exemple choisir en option la troisième position prédéfinie comme identique à la seconde position prédéfinie. Dans ce cas, le diagnostic une fois que l'on atteint la seconde position prédéfinie, peut se poursuivre à partir de la première position prédéfinie, directement par le mouvement du volet de déplacement de charge 21 dans la quatrième position prédéfinie pour que la fonction de 15 diagnostic se réalise en un temps minimum. L'élément décisif est que la quatrième position prédéfinie soit choisie égale à la première position prédéfinie et que la fonction de diagnostic se poursuive ainsi à partir de la troisième position prédéfinie du volet de déplacement de charge 21 après avoir atteint la quatrième position prédéfinie, directement par le 20 mouvement du volet de déplacement de charge 21 qui passe de cette quatrième position prédéfinie dans la seconde position prédéfinie. En outre, on peut prévoir en option que d'une part la troisième position prédéfinie soit égale à la seconde position prédéfinie et que d'autre part la quatrième position prédéfinie soit égale à la pre-25 mière position prédéfinie. De cette manière on minimise non seulement comme décrit ci-dessus, le temps nécessaire à la réalisation de la fonction de diagnostic, mais on peut également choisir pour le premier seuil prédéfini, une amplitude égale à celle du troisième seuil prédéfini, car le volet de déplacement de charge 21 parcourt le même chemin entre la 30 première position prédéfinie et la seconde position prédéfinie que de la troisième position prédéfinie vers la quatrième position prédéfinie, avec seulement un sens de déplacement opposé. Cela diminue les moyens à mettre en oeuvre pour l'application et facilite l'exploitation des diagnostics. On a une simplification supplémentaire si la première position prédéfinie est l'une des deux positions de fin de course 25, 30 du volet de déplacement de charge 21. Le réglage d'une telle butée de fin de course pour la position du volet de déplacement de charge 21 se réalise avec moins de moyens et en particulier moins de moyens de commande pour l'unité de positionnement 60 que cela est le cas lors-qu'on règle une position intermédiaire prédéfinie entre la première butée de fin de course 25 et la seconde butée de fin de course 30. La même remarque s'applique si la seconde position prédéfinie et la troisième po- sition prédéfinie et/ou la quatrième position prédéfinie du volet de dé-placement de charge 21 sont choisies comme étant la position de fin de course 25, 30. On simplifie encore plus si à la fois la première position prédéfinie et aussi la seconde position prédéfinie ou à la fois la troi- sième position prédéfinie et aussi la quatrième position prédéfinie sont choisies comme étant les butées de fin de course 25, 30 du volet de dé-placement de charge 21. Ainsi et à titre d'exemple, selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, on peut choisir comme première position prédéfinie et comme quatrième position prédéfinie, la première butée de fin de course 25 et pour la seconde position prédéfinie et la troisième position prédéfinie, la seconde butée de fin de course 30 du volet de dé-placement de charge 21. En variante, par exemple la première position prédéfinie et la quatrième position prédéfinie du volet de déplacement de charge 21 peuvent être choisies comme seconde butée de fin de course 30, et la seconde position prédéfinie et la troisième position pré-définie du volet de déplacement de charge 21 peuvent être choisies comme première butée de fin de course 25. La mise en oeuvre de la fonction de diagnostic décrite ci- dessus convient tout particulièrement dans des états de fonctionnement ou modes de fonctionnement du moteur à combustion interne 1 dans lesquels le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa première position prédéfinie à sa seconde position prédéfinie ou de la troisième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie, entraîne chaque fois une variation suffisamment importante de la pres- sion de la conduite d'admission pour qu'à l'aide du premier seuil prédéfini ou du troisième seuil pré-défini on puisse distinguer suffisamment nettement entre un volet de déplacement de charge 21 qui fonctionne sans défaut et un volet de déplacement de charge 21 fonctionnant de manière défectueuse. Un tel état de fonctionnement du moteur à combustion interne est par exemple l'état de fonctionnement au ralenti (régime ralenti) ou le mode de poussée avec ou sans déclenchement des cylindres du moteur à combustion interne 1. Si la fonction de diagnostic telle que décrite est exécutée par exemple en mode de poussée du moteur à combustion interne 1, non déclenchée, lorsqu'il n'y a ni allumage ni injection de carburant, le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa première position prédéfinie à sa seconde position prédéfinie ou de la troisième position prédéfinie dans la quatrième position prédéfinie n'entraîne aucune secousse de l'unité 15 d'entraînement comprenant le moteur à combustion interne 1 ; le conducteur du véhicule ne percevra nullement la mise en oeuvre de la fonction de diagnostic. Cette fonction de diagnostic peut ainsi être effectuée par le conducteur d'une façon particulièrement confortable. En mode de poussée avec déclenchement qui se fait par 20 exemple à des températures élevées dans la conduite des gaz d'échappement pour protéger le catalyseur si la conduite des gaz d'échappement 8 du moteur à combustion interne 1 est équipée d'un catalyseur, mode de fonctionnement pour lequel on injecte du carburant et on allume le mélange air/ carburant dans la chambre de corn- 25 bustion 4, le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa première position à sa seconde position prédéfinie ou de sa troisième position prédéfinie dans sa quatrième position prédéfinie, se traduit par une légère secousse dans la ligne de transmission. Plus les états de fonctionnement du moteur à combustion 30 interne convenant pour exécuter la fonction de diagnostic comme décrit et qui sont autorisés pour effectuer la fonction de diagnostic et plus fréquemment on pourra exécuter la fonction de diagnostic de sorte que le fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 pourra être mieux surveillé et de manière plus fiable. L'existence d'un tel état de fonctionnement peut être détecté par exemple de façon connue par l'homme du métier. C'est ainsi que l'état de fonctionnement correspondant au ralenti se détecte par exemple à l'aide d'un commutateur de ralenti 85 ; le mode de poussée se détecte par exemple à l'aide du commutateur de pédale d'accélérateur 90. Le commutateur de ralenti détecte l'état de fonctionnement au ralenti si aucun rapport de vitesse n'est mis et si la trans-mission est position neutre. Le commutateur de la pédale d'accélérateur 90 détecte le mode de poussée du moteur à combustion interne 1 si, un rapport de vitesse étant passé ou si la boîte de vitesses automatique est en position active, la pédale d'accélérateur est libérée. Si le commutateur de ralenti 85 détecte le mode de ralenti du moteur à combustion interne 1, il envoie un signal de mise à l'état à une porte OU 80. Si le commutateur de pédale d'accélérateur 90 détecte le mode de poussée du moteur à combustion interne 1, un rapport de vitesse étant passé ou la boîte de vitesses automatique étant en position active, il envoie également un signal de mise à l'état à la porte OU 80. La sortie de la porte OU 80 est mise à l'état si au moins l'une de ses deux entrées est mise à l'état. La sortie de la porte OU 80 est l'unité de positionnement 60. Si l'unité de positionnement 60 reçoit de la porte OU 80 un signal de mise à l'état, il reconnaît que l'on est dans un état de fonctionnement du moteur à combustion interne dans lequel il faut exécuter la fonction de diagnostic. Comme condition de libération, on peut en outre vérifier avec l'unité de positionnement 60 si depuis le départ du moteur à corn- bustion interne 1 on a déjà réglé un nombre prédéfini d'états de fonctionnement de ralenti ou d'états de fonctionnement en poussée du moteur à combustion interne 1. La fonction de diagnostic est alors seulement libérée par l'unité de positionnement 60 et cette fonction est lancée si le nombre prédéfini d'états de ralenti et de poussée du moteur à combustion interne 1 depuis le démarrage du moteur à combustion in-terne 1 se sont produits. Cela permet de garantir que pour l'exécution de la fonction de diagnostic on dispose d'un fonctionnement stable du moteur à combustion interne 1 sans excursion gênante de sa vitesse de rotation. Dans ce cas, l'unité de positionnement 60 vérifie en option si, indépendamment du volet de déplacement de charge 21 les grandeurs du moteur à combustion interne 1 qui influencent la pression dans la conduite d'aspiration sont constantes. Ce n'est que dans ce cas que le diagnostic de défaut de fonctionnement du volet de déplace-ment de charge 21 sera libéré, car dans le cas contraire, le diagnostic serait faux et non fiable. Mais comme la pression de la conduite d'admission est non seulement influencée par le volet de déplacement de charge 21, il faut également surveiller les autres facteurs d'influence tels que par exemple le volet d'étranglement 11, la vitesse de rotation du moteur, une éventuelle ventilation de réservoir et un éventuel moyen de recyclage des gaz d'échappement, pendant l'exécution de la fonction de diagnostic pour surveiller la constance de ces éléments. Cela se fait par exemple selon la figure 2 à l'aide de l'unité de positionnement 60 ; pen- dant l'exécution de la fonction de diagnostic, dans l'exemple de la figure 2, le volet d'étranglement 11 est commandé pour respecter une position constante et en même temps on surveille la constance du signal du capteur du volet d'étranglement 35. En outre, dans le présent exemple de réalisation on suppose qu'il n'y a certes pas de ventilation de réser- voir mais un recyclage des gaz d'échappement de sorte que l'unité de positionnement 60 commande également une soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 pendant l'exécution de la fonction de diagnostic sur une position constante et qu'à l'aide d'un signal de position en re-tour, pendant l'exécution de la fonction de diagnostic, on vérifie si la position de la soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 est constante pendant exécution de la fonction de diagnostic. En outre l'unité de positionnement 60 reçoit à cet effet également le signal du capteur de vitesse 45 dont l'unité de positionnement 60 surveille égale-ment la constance pendant l'exécution de la fonction de diagnostic. Si pendant l'exécution de la fonction de diagnostic l'une des grandeurs dont on surveille la constance n'est pas constante, l'unité de positionnement 60 coupe le lien de la fonction de diagnostic et le communique par l'unité de détermination 65 aux autres composants participant à l'exécution de la fonction de diagnostic notamment à l'unité de diagnos- tic 55. L'unité de positionnement 15 vérifie en outre si la détermination des grandeurs influençant la pression dans la conduite d'aspiration se fait indépendamment du volet de déplacement de charge 21 de même que les capteurs utilisés pour la pression de la conduite d'admission et les organes d'actionnement influençant la pression dans la conduite d'admission pour vérifier que ces moyens sont sans défaut. Il peut être prévu en option que le diagnostic ne libère la fonction du volet de déplacement de charge 21 que dans le cas où il n'y a pas de défaut, pour exclure les influences des défauts gênants sur la variation de la pression dans la conduite d'admission lors du mouvement du vo-let de déplacement de charge 21 et d'augmenter ainsi la fiabilité du résultat du diagnostic. Ainsi il est prévu en option que l'unité de positionnement 60 vérifie à l'aide du signal reçu du capteur de vitesse de rotation 45 et du potentiomètre de volet d'étranglement 35, par exemple à l'aide d'une fonction de plausibilité, connue en soi, si pendant l'exécution de la fonction de diagnostic, les deux capteurs sont sans défaut. L'unité de positionnement 60 peut également fournir le signal du capteur de pression de conduite d'admission 40 pour vérifier de manière connue en soi si le signal du capteur de pression de conduite d'admission 40 est plausible et si ainsi le capteur de pression de con-duite d'admission est sans défaut. Dans tous les cas et de façon connue de l'homme du métier, l'unité de positionnement 60 peut vérifier le fonctionnement du volet d'étranglement 11 et celui du clapet de recyclage de gaz d'échappement 50 pour déterminer l'absence de défaut pendant l'exécution de la fonction de diagnostic. L'unité de positionne-ment 60 peut également contrôler le fonctionnement de la soupape d'admission 5 et de la soupape d'échappement 6 qui influence égale-ment la pression dans la conduite d'admission pendant l'exécution de la fonction de diagnostic pour contrôler l'absence de défaut. Cela n'est pas représenté à la figure 2 pour des raisons de simplification. Dès que l'un des capteurs 35, 40, 45 décrits ou l'un des organes d'actionnement 5, 6, 11, 50 tels que décrits présentent un défaut détecté par l'unité de positionnement 60 pendant l'exécution de la fonction de diagnostic, l'unité de positionnement 60 assure comme décrit ci-dessus le blocage ou l'arrêt de la fonction de diagnostic en cours d'exécution. S'il y a une soupape de ventilation de réservoir, celle-ci peut également être contrôlée par l'unité de positionnement 60 pour détecter les défauts car la soupape de ventilation de réservoir influence la pression dans la con-duite d'admission en fonction de sa position. Il peut également être prévu en option que l'unité de positionnement 60 vérifie si des conditions de fonctionnement pré- définies du moteur à combustion interne 1 sont remplies dans au moins un état de fonctionnement c'est-à-dire par exemple en mode de ralenti ou de poussée. On peut prévoir pour cela que les diagnostics du volet de dé-placement de charge 21 ne soient libérés que dans ce cas. On a ainsi une séparation suffisamment nette pour la pression dans la conduite d'admission, permettant de distinguer un fonctionnement défectueux d'un fonctionnement non défectueux du volet de déplacement de charge 21, c'est-à-dire avec une variation suffisante de la pression dans la con- 15 duite d'admission lors du mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa première position à une seconde position pré--définie ou de la troisième position pré-définie à la quatrième position pré-définie seulement si la vitesse de rotation du moteur (régime moteur) dépasse un seuil de vitesse de rotation obtenu par application appro- 20 priée par exemple sur un banc d'essai. L'unité de positionnement 60 vérifie ainsi à l'aide du signal reçu du capteur de vitesse de rotation 45 si cette vitesse de rotation est supérieure au seuil de vitesse de rotation du moteur, et ne libère l'exécution de la fonction de diagnostic que si la vitesse de rotation du moteur fournie par le capteur de vitesse de rota- 25 tion du moteur 45 dépasse ce seuil. En outre, on peut également vérifier comme conditions pré-définies à l'aide de l'unité de positionnement 60 si depuis le démarrage du moteur à combustion interne il s'est écoulé un temps déterminé pour s'assurer que le moteur à combustion interne fonctionne de manière stable et que l'on ne risque pas d'excursion de 30 vitesse de rotation qui pourrait fausser le résultat du diagnostic, car elle influencerait le pouvoir séparateur appliqué à la pression de la conduite d'admission. Le temps écoulé depuis le démarrage du moteur à combustion interne est communiqué à l'unité de positionnement 60 par une 35 horloge 75 par exemple à l'aide d'un signal de mise à l'état. Pour cela, l'unité de positionnement 60 ne libérera l'exécution de la fonction de diagnostic que si elle a reçu le signal de mise à l'état de l'horloge 75. Le temps écoulé peut être par exemple appliqué de manière appropriée sur un banc d'essai de façon à garantir d'une part que depuis le démarrage du moteur à combustion interne 1 il n'y a pas eu d'excursion gênante de la vitesse de rotation, et d'autre part que le temps écoulé a été réglé aussi court que possible. Comme seuil de vitesse de rotation pré-défini il s'est avéré comme intéressant de fixer une valeur à au moins 3000 tours/minute en particulier par exemple 4000 tours/minute. Suivant le choix de ce seuil de vitesse de rotation, on aura une variation de la pression d'admission pour un mouvement du volet de déplacement de charge 21 entre la première butée de fin de course et la seconde butée de fin de course 35 ou entre la seconde butée de fin de course 35 et la première butée de fin de course 25 d'une amplitude de 20 à 100 mbars si le volet de déplacement de charge 21 fonctionne sans défaut. La figure 3 montre un ordinogramme d'un exemple d'exécution du procédé selon l'invention. Après le démarrage du programme, l'unité de position- nement 60 extrait le signal la porte OU 80 fournissant des informations concernant l'existence de l'état de poussée ou de ralenti. Ensuite on passe au point de programme 205. Au point de programme 205, l'unité de positionnement 60 vérifie si la porte OU 80 a reçu un signal de mise à l'état c'est-à-dire si le moteur à combustion interne 1 est en mode de poussée ou de ralenti. Si cela est le cas, on revient au point de programme 210 ; dans le cas contraire, on revient au point de programme 200. Au point de programme 210, l'unité de positionnement 60 lit les signaux du potentiomètre de volet d'étranglement 35, du cap- teur de pression de conduite d'admission 40 et du capteur de vitesse de rotation 45 ainsi que les informations de plausibilité concernant la sou-pape d'admission 5, la soupape d'échappement 6, le volet d'étranglement 11 et la soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 et le cas échéant la soupape de ventilation de réservoir non représentée. Ensuite, on passe au point de programme 215. Au point de programme 215, l'unité de positionnement 60 vérifie si les capteurs 35, 40, 45 et les organes d'actionnement 5, 6, 11, 50 et le cas échéant la soupape de ventilation de réservoir fonctionnent sans défaut. Si cela est le cas on passe au point de programme 220 ; dans le cas contraire, c'est-à-dire si l'un des capteurs ou des organes d'actionnement n'est pas sans défaut, on revient au point de pro-gramme 200. Au point de programme 220, l'unité de positionnement 60 demande au volet d'étranglement 11 et à la soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 et le cas échéant à la soupape de ventilation de réservoir, de régler une position constante pour exécuter la fonction de diagnostic et reçoit du potentiomètre de volet d'étranglement 35 ou par un signal de retour de position, le cas échéant de la soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 et le cas échéant de la soupape de ven- tilation de réservoir, des informations concernant la position de ces organes d'actionnement ainsi que le signal du capteur de vitesse de rotation 45. Lancer alors le réglage de la position constante des organes d'actionnement évoqués ne constitue qu'une option. Ensuite on passe au point de programme 225. Au point de programme 225, l'unité de positionnement 60 vérifie à l'aide du potentiomètre de volet d'étranglement 25 ou du signal de retour de position le cas échéant de la soupape de recyclage des gaz d'échappement 50 et le cas échéant de la soupape de ventilation de réservoir si la position de ces organes d'actionnement est constante ; à l'aide du signal du capteur de vitesse de rotation 45 ils vérifient si la vitesse de rotation du moteur est constante. Si cela est le cas on passe au point de programme 230 ; dans le cas contraire, on revient au point de programme 200. Au point de programme 230, l'unité de positionnement 60 lit le signal du capteur de vitesse de rotation 45 et de l'horloge 75. Ensuite, on passe au point de programme 235. Au point de programme 235, l'unité de positionnement 60 vérifie si la vitesse de rotation fournie par le capteur de vitesse de rotation 45 est supérieure au seuil de vitesse de rotation pré-défini et si un signal de mise à l'état a été reçu par l'horloge 75. Si cela est le cas on passe au point de programme 240 ; dans le cas contraire, on revient au point de programme 200. Au point de programme 240, l'unité de positionnement 60 commande le volet de déplacement de charge 21 pour passer de sa première position prédéfinie à sa seconde position prédéfinie. Ensuite, on passe au point de programme 245 Au point de programme 245, l'unité de détermination 65 détermine la variation de la pression de la conduite d'admission résultant du mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa première position prédéfinie à sa seconde position prédéfinie. Ensuite on passe à un point de programme 250. Au point de programme 250, l'unité de contrôle 70 vérifie si la variation de la pression dans la conduite d'admission a une amplitude supérieure ou égale au premier seuil prédéfini. Si cela est le cas, on passe au point de programme 255 ; dans le cas contraire, on passe au point de programme 285. Au point de point de programme 255, l'unité de positionnement 60 déplace le volet de déplacement de charge 21 de sa troisième position prédéfinie à sa quatrième position prédéfinie. Ensuite on passe au point de programme 260. Au point de programme 260, l'unité de détermination 65 détermine la variation de la pression de la conduite d'admission entraînée par le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de sa troisième position prédéfinie à sa quatrième position prédéfinie. En- suite on passe à un point de programme 265. Au point de programme 265, unité de contrôle 70 vérifie si la variation de la pression dans la conduite d'admission selon le point de programme 260 a une amplitude supérieure ou égale au troisième seuil prédéfini. Si cela est le cas, on passe au point de programme 270 ; dans le cas contraire, on passe au point de programme 285. Au point de programme 270, on décrémente le compteur 15. Ensuite on passe au point de programme 275. Au point de programme 275, l'unité de diagnostic 55 vérifie si l'état du compteur est supérieur au second seuil prédéfini. Si cela est le cas, on passe à un point de programme 280 ; dans le cas contraire, on revient au point de programme 200. Au point de programme 280, l'unité de diagnostic 55 émet le signal de défaut F. On quitte ensuite le programme. Au point de programme 285 on incrémente le compteur 15. Ensuite on passe au point de programme 275. L'ordinogramme de la figure 3 constitue une variante de l'exemple de réalisation décrit ci-dessus dans la mesure où pour incrémenter le compteur 15 et ainsi reconnaître un signe d'existence d'un fonctionnement défectueux du volet de déplacement de charge 21 dans l'ordinogramme de la figure 3, il suffit que la variation de la pression dans la conduite admission lors du déplacement du volet de déplace-ment de charge 21 passant de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie a une amplitude qui passe en dessous du première seuil prédéfini, ou que la variation de la pression dans la con-duite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la troisième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie passe en amplitude en dessous du troisième seuil prédéfini. Le compteur 15 ne sera décrémenté que si à la fois la variation de la pression dans la conduite d'admission lors du déplacement du volet de déplacement de charge 21 passant de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie atteint en amplitude le premier seuil prédéfini ou le dé-passe, et si également la variation de la pression de la conduite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la troisième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie atteint ou dépasse en amplitude le troisième seuil prédéfini. Dans l'exemple de réalisation décrit en premier lieu, on ne décrémente le compteur 15 que si à la fois la variation de la pression dans la conduite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie, a une amplitude qui tombe en dessous du premier seuil prédéfini, et si la variation de la pression de la conduite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la troisième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie a son amplitude passant en des- sous du troisième seuil prédéfini. Le compteur 15 est alors décrémenté si la variation de la pression de la conduite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie, a son amplitude atteignant le premier seuil prédéfini ou dépassant celui-ci, et si la variation de la pression dans la conduite d'admission lorsque le volet de déplacement de charge 21 passe de la troisième position prédéfinie à la quatrième position pré-définie, atteint ou dépasse en amplitude le troisième seuil prédéfini. Les deux alternatives ont encommun que dans un cas, pour décrémenter le compteur 15 (ordinogramme selon la figure 3) ou dans l'autre cas pour incrémenter le compteur 15, il faut exploiter à la fois le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la première position prédéfinie à la seconde position prédéfinie mais aussi le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la troisième position prédéfinie à la quatrième position prédéfinie. En va- riante, on peut prévoir à la fois pour l'incrémentation et pour la décrémentation du compteur 15 de n'exploiter que le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la première position pré-définie à la seconde position prédéfinie, ou seulement le mouvement du volet de déplacement de charge 21 passant de la troisième position pré-définie à la quatrième position prédéfinie par comparaison de l'amplitude de la variation correspondante de la pression de la conduite d'admission au premier seuil prédéfini ou au troisième seuil prédéfini. La figure 2 montre une liaison en trait interrompu entre le capteur de vitesse de rotation 45 et la première mémoire de seuil 95. Selon une variante de réalisation cela permet d'enregistrer dans la première mémoire de seuil 95 une courbe caractéristique pour le premier seuil prédéfini et/ ou pour le troisième seuil prédéfini et cela en fonction de la vitesse de rotation du moteur. Ainsi l'amplitude du premier seuil prédéfini ou l'amplitude du troisième seuil prédéfini peuvent être choisis plus forte en fonction de l'augmentation de la vitesse de rotation du moteur ; cela permet d'adapter la fiabilité de la fonction de diagnostic à la vitesse de rotation du moteur actuel, maintenue constante pendant l'exécution de la fonction de diagnostic. On assure ainsi la fiabilité du contrôle indépendamment de la vitesse de rotation du moteur. On a décrit ci-dessus le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 à l'aide de la pression dans la con-duite d'admission représentant la grandeur caractéristique de l'alimentation en air. En variante, comme décrit, on peut également choisir le débit massique d'air ou le gradient en fonction du temps de la pression dans la conduite d'admission ou du débit massique d'air. Le fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 peut se diagnostiquer également en utilisant plusieurs des grandeurs évoquées ci-dessus ou toutes ces grandeurs. En option on peut par exemple diagnostiquer un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge 21 si la variation de plusieurs grandeurs caractérisant l'alimentation en air ou de toutes les grandeurs caractérisant l'alimentation en air ont une amplitude qui passe en dessous de leur premier seuil respectivement associé, comme conséquence du passage 15 du volet de déplacement de charge 21 de sa première position prédéfinie à sa seconde position prédéfinie dans au moins un état ou mode de fonctionnement du moteur à combustion interne. 20 | Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (1) comportant un volet de déplacement de charge (21) dans une alimentation en air (7) du moteur à combustion interne (1) selon lequel on diagnostique le fonctionnement du volet de déplacement de charge (21).Dans au moins un état de fonctionnement du moteur à combustion interne (1), on fait passer le volet de déplacement de charge (21) d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie, on détermine la variation d'une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne (1) suite à de la variation de position du volet de déplacement de charge (21), on vérifie si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous en amplitude d'un premier seuil prédéfini, et au plus tôt dans ce cas, on constate un signe d'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge (21). | 1') Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (1) comportant un volet de déplacement de charge (21) dans une alimentation en air (7) du moteur à combustion interne (1) selon lequel on diagnostique le fonctionnement du volet de déplacement de charge (21), caractérisé en ce que dans au moins un état de fonctionnement du moteur à combustion in-terne (1), on fait passer le volet de déplacement de charge (21) d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie, on détermine la variation d'une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne (1), résultant de la variation de position du volet de déplacement de charge (21), on vérifie si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous en amplitude d'un premier seuil prédéfini, et au plus tôt dans ce cas, on constate un signe d'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge (21). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans le cas où l'on reconnaît un signe de défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge (21), on incrémente un compteur (15), et on diagnostique un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge (21) si l'état du compteur (15) dépasse un second seuil prédéfini. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air dépasse en amplitude le premier seuil prédéfini, on décrémente le compteur (15). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' on pondère différemment l'incrémentation et la décrémentation. 35 5 ) Procédé selon la 1,caractérisé en ce qu' on fait passer le volet de déplacement de charge (21) d'une troisième position prédéfinie dans une quatrième position prédéfinie, on détermine la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en 5 air résultant de la variation de la position du volet de déplacement de charge (21), on vérifie si la variation de la grandeur caractérisant l'alimentation en air a une amplitude passant en dessous d'un troisième seuil prédéfini et on reconnaît un signe d'existence d'un défaut de fonctionnement du vo- 10 let de déplacement de charge (21) seulement dans cette condition supplémentaire. 6 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que 15 le mouvement du volet de déplacement de charge (21) passe d'une première à une seconde position prédéfinie dans la direction inverse du mouvement du volet de déplacement de charge (21) passant de la troisième à la quatrième position prédéfinie. 20 7 ) Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu' on choisit la troisième position prédéfinie égale à la seconde position prédéfinie et/ ou la quatrième position prédéfinie égale à la première position prédéfinie. 25 8 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on choisit la première position prédéfinie et/ou la seconde position pré-définie comme position de fin de course (25, 30) ou position de butée du 30 volet de déplacement de charge (21). 9 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'au moins un état de fonctionnement est le mode de ralenti ou le mode 35 de poussée du moteur à combustion interne (1).10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on vérifie si indépendamment du volet de déplacement de charge (21), les grandeurs influençant la grandeur caractérisant l'alimentation en 5 air sont constantes, et on libère le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge (21) seulement dans ce cas. 11 ) Procédé selon la 10, 10 caractérisé en ce qu' on vérifie si les capteurs (35, 40, 45) utilisés pour la détermination des grandeurs influençant, indépendamment du volet de déplacement de charge (21), les grandeurs caractérisant l'alimentation en air ainsi que des grandeurs caractérisant l'alimentation en air et les organes 15 d'actionnement (5, 6, 11, 50) influençant la grandeur caractérisant l'alimentation en air sont sans défaut, et on ne libère le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge (21) que dans ce cas. 20 12 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on vérifie si des conditions de fonctionnement prédéfinies du moteur à combustion interne (1) sont remplies dans l'au moins un état de fonctionnement, et 25 on ne libère le diagnostic du fonctionnement du volet de déplacement de charge (21) que dans ce cas. 13 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' 30 on choisit comme grandeur caractérisant l'alimentation en air, un débit massique d'air ou une pression dans la conduite d'admission, ou un gradient en fonction du temps d'une de ces grandeurs. 14 ) Dispositif (20) de gestion d'un moteur à combustion interne (1) 35 équipé d'un volet de déplacement de charge (21) installé dansl'alimentation en air (7) du moteur à combustion interne (1) comportant des moyens de diagnostic (55, 70) qui diagnostiquent le fonctionnement du volet de déplacement de charge (21), caractérisé en ce que des moyens de positionnement (60) dans au moins un mode de fonctionnement du moteur à combustion interne (1), déplacent le volet de déplacement de charge (21) d'une première position prédéfinie dans une seconde position prédéfinie, des moyens de détermination (65) déterminent la variation d'une grandeur caractérisant l'alimentation en air du moteur à combustion interne (1) suite à la variation de position du volet de mouvement de charge (21), des moyens de contrôle (70) vérifient si la variation en amplitude de la grandeur caractérisant l'alimentation en air passe en dessous d'un 15 premier seuil pré-défini, et les moyens de diagnostic (55, 70) reconnaissent au plus tôt dans ce cas le signe de l'existence d'un défaut de fonctionnement du volet de déplacement de charge (21). 20 | F | F02 | F02D,F02B | F02D 41,F02B 31 | F02D 41/22,F02B 31/06 |
FR2894593 | A1 | MACHINE DE REFRODISSEMENT UTILISEE DANS LE DOMAINE DE L'ELABORATION DES VINS SELON LA METHODE DITE CHAMPENOISE | 20,070,615 | La présente invention a pour objet une machine de refroidissement utilisée dans le domaine de l'élaboration des vins selon la méthode dite champenoise, pour préparer les bouteilles à l'opération dite de dégorgement. La méthode champenoise consiste essentiellement à provoquer, après une première fermentation dite "alcoolique" en cuve, et éventuellement une deuxième fermentation dite "malolactique", en bouteille, une seconde, ou troisième, fermentation en ajoutant au vin des ferments qui vont lentement transformer le sucre en alcool et en gaz carbonique. Après une période de vieillissement, la fermentation produit un dépôt qui doit être évacué, ce qui est réalisé lors de l'opération dite de dégorgement. Afin de laisser échapper le moins de vin possible lors de cette opération de dégorgement qui est réalisée bouteille à l'endroit, et d'éviter que le dépôt ne redescende dans la bouteille, on en refroidit le col en l'immergeant dans un bain de liquide frigorigène jusqu'à la formation d'un glaçon renfermant les particules du dépôt, il suffit ensuite d'évacuer le glaçon qui renferme le dépôt, le vin évacué sous forme de glace étant ensuite remplacé. Il existe à ce jour essentiellement un seul procédé pour réaliser mécaniquement la formation du glaçon dans une bouteille, et qui consiste à plonger le col des bouteilles dans un bain de saumure ou de glycol, comme cela est décrit dans les documents FR 2.578.037 et FR 2.854.450 par exemple. Ce procédé présente des inconvénients en ce sens que la manipulation du glycol est peu agréable, et que ce produit est peu compatible avec un environnement alimentaire. Pour pallier ces inconvénients il a été proposé dans le document FR 2.538.885 d'utiliser un autre liquide frigorigène plus froid, à savoir de l'azote liquide, en sorte notamment d'accélérer l'étape de refroidissement. L'utilisation de l'azote liquide présente toutefois un inconvénient majeur, celui de faire éclater les bouteilles de verres lorsqu'il vient au contact de celles-ci. Ainsi, la machine décrite dans ce document n'a jamais pu être utilisée. Il a été également proposé, notamment dans le document FR 2.715.134, un dispositif de fermeture de bouteilles qui consiste en une capsule en matériau conducteur de la chaleur, comprenant un fond et périphériquement une jupe de sertissage par plissage, et dont ledit fond présente une forme concave en sorte de constituer un réservoir apte à recevoir et à retenir le dépôt formé pendant la fermentation du vin. Le dépôt à éliminer étant dans la capsule il suffit de ne faire tremper que celle-ci dans un liquide frigorigène, de l'azote liquide de préférence, l'enlèvement de ladite capsule étant suffisant à l'extraction du dépôt, avec une perte minimale de vin. Il subsiste toutefois un inconvénient, celui que la machine objet du document FR 2.538.885 ne permet pas de contrôler de manière précise le niveau d'enfoncement, et de plus, l'action de plonger l'extrémité d'une bouteille dans l'azote liquide est suffisant à générer des remous susceptibles de mettre l'azote liquide en contact avec le verre. Il est bien entendu possible de procéder à une introduction lente, ce qui est cependant incompatible avec des exigences de productivité. La présente invention a pour but de proposer une machine de refroidissement utilisée dans le domaine de l'élaboration des vins selon la méthode dite champenoise, qui utilise un liquide frigorigène tel que l'azote liquide, sans présenter les divers inconvénients précités et permettant dans un espace limiter de traiter un grand nombre de bouteilles. La machine de refroidissement utilisée dans le domaine de l'élaboration des vins selon la méthode dite champenoise pour préparer les bouteilles à l'opération dite de dégorgement selon l'invention, est du type comprenant une cuve ou analogue contenant un liquide frigorigène tel que de l'azote liquide, et des moyens de transfert desdites bouteilles retournées, en sorte d'en faire plonger l'extrémité dans ladite cuve, lesdites bouteilles étant munies d'un dispositif de fermeture qui consiste en une capsule comprenant un fond présentant une forme concave pour constituer un réservoir apte à recevoir et à retenir le dépôt formé pendant la fermentation du vin, ladite machine se caractérisant essentiellement en ce que ladite cuve coopère avec des moyens aptes à maintenir un niveau de remplissage constant, et est munie de moyens aptes à limiter la profondeur d'enfoncement desdites bouteilles dans ladite cuve lors de leur déplacement. Selon une caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, la cuve est équipée de moyens aptes à permettre une relative étanchéité entre l'intérieur de ladite cuve et l'environnement extérieur. Selon une autre caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, la cuve comporte une partie inférieure destinée à contenir le liquide frigorigène et qui est surmontée d'un rétrécissement dans le sens transversal, apte à limiter les échanges avec l'extérieur. Selon une autre caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, les moyens de transfert comprennent des éléments supports de bouteilles présentant chacun au moins un trou permettant le passage du goulot d'une bouteille, et configurés pour s'étendre au-dessus de la cuve et couvrir celle-ci. Selon une autre caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, les éléments supports sont associés à des moyens mobiles d'obturation du trou de passage du goulot de la bouteille. Selon une autre caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, les moyens aptes à limiter la profondeur d'enfoncement des bouteilles consistent en une rampe longitudinale, immergée dans le liquide frigorigène, et contre laquelle vient en butée le dispositif de fermeture des bouteilles. Selon une autre caractéristique additionnelle de la machine de refroidissement selon l'invention, elle comporte des moyens permettant que l'enfoncement des bouteilles dans la cuve et donc dans le liquide frigorigène soit réalisé de manière progressive au gré du déplacement desdites bouteilles. Selon un mode de réalisation particulier de la machine de refroidissement selon l'invention, les moyens de transfert se présentent sous la forme d'une chaîne sans fin agencée en boucle et tendue sur deux axes horizontaux, chaque maillon consistant en une palette destinée à recevoir au moins une bouteille. Selon un autre mode de réalisation de la machine de refroidissement selon l'invention, les moyens de transfert se présentent sous la forme d'un disque monté en rotation selon un axe vertical et constitué d'une succession de segments comprenant du côté intérieur un pivot horizontal et du côté extérieur des moyens de roulement ou de glissement aptes à se déplacer sur une rampe périphérique qui présente un bossage permettant le soulèvement desdits segments, lesquels sont munis chacun d'au moins un trou permettant le passage du goulot d'une bouteille, et donc le maintien de celle-ci retournée en vue de coopérer avec une la cuve disposée dessous. Les avantages et les caractéristiques de la machine selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en élévation, de profil et en coupe d'un premier mode de réalisation de la machine de refroidissement selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique en coupe transversale d'une partie de la même machine. - la figure 3 représente une vue schématique en élévation et en coupe d'un second mode de réalisation de la machine de refroidissement selon l'invention. - la figure 4 représente une vue schématique en plan d'une partie de coupe transversale d'une partie du même mode de réalisation. En référence à la figure 1, on peut voir qu'une machine de refroidissement selon l'invention comprend, dans un premier mode de réalisation, d'une part une chaîne 1 de transfert des bouteilles 2 retournées, une cuve 3 et des moyens 4 d'alimentation en liquide frigorigène L tel que de l'azote liquide. La chaîne 1 de transfert se présente sous la forme d'une chaîne sans fin agencée en boucle et tendue entre deux arbres horizontaux, dont chacun des maillons 10 consiste en une palette percée d'un trou 11, de préférence tronconique, permettant d'y engager le goulot 20 d'une bouteille 2, en sorte que le brin supérieur 12 de la chaîne 1 maintienne et entraîne les bouteilles 2 en position retournée. Les bouteilles 2 sont simplement déposées dans les trous 11, de manière à leur laisser une certaine mobilité dans le sens vertical. Le brin supérieur 12 de la chaîne 1 comprend une partie horizontale et rectiligne 13 qui s'étend au-dessus de la cuve 3 qui, comme cela est visible plus précisément sur la figure 2, consiste en une sorte de goulotte, et présente une partie inférieure 30 destinée à contenir le liquide frigorigène L, surmontée d'une partie 31 plus étroite, d'une largeur à peine supérieure à celle du goulot 20. Du point de vue fabrication, la chaîne 1 est guidée dans un châssis 5, comprenant une glissière supérieure 50 et une glissière inférieure 51, la glissière supérieure 50 comprenant deux guides longitudinaux 52 de section en U, en regard l'un de l'autre et destinés à accueillir les bords des maillons 10 du brin supérieur 12. Les extrémités des ailes inférieures 53 des guides 52 sont jointives avec les bords extrêmes supérieurs de la partie 31, en sorte de créer une continuité et que les maillons 10 constituent un couvercle à la cuve 3, la seule ouverture étant les trous 11 eux-mêmes obturés par les bouteilles 2. Une telle configuration permet de limiter les pertes de frigories. On notera que l'espace 54 compris entre les glissières supérieure 50 et inférieure 51, et dans lequel s'étend la cuve 3, est délimité par en caisson 55 qui peut être rempli d'un matériau isolant thermiquement, ou bien d'un liquide frigorigène 35 L éventuellement de même nature que celui contenu dans cuve 3. D'autre part, afin d'éviter une perte de frigorie dans le cas de l'absence d'une bouteille dans le trou 11 d'un maillon 10, il est prévu d'équiper le bord du caisson 55 d'une succession d'éléments 56 aptes à s'étendre au-dessus de la partie rectiligne 13, et à être repoussés au passage des bouteilles 2. La cuve 3 est associée aux moyens 4 d'alimentation en liquide frigorigène L tel que de l'azote liquide, lesquels comprennent un récipient 40 apte à délivrer ce liquide L. Comme cela est visible sur la figure 2, les moyens 4 d'alimentation comprennent, afin de maintenir un niveau de remplissage constant de la cuve 3, d'une part un conduit 41 d'arrivée débouchant dans la cuve 3, et d'autre part, débouchant dans le fond de la cuve 3, un conduit 42 relié à une cuve 43 de retour de niveau réglable permettant d'atteindre le niveau de remplissage N souhaité. D'autre part, on notera le conduit 41 est alimenté en liquide frigorigène L au travers d'un système à clapets permettant d'éviter les pertes de frigories. Ainsi, les moyens 4 d'alimentation comportent de plus un tube 44 qui plonge dans le récipient 40, dont l'extrémité extérieure est connectée à un vérin pneumatique à rappel élastique 45, tandis que son extrémité interne 46 débouche dans le récipient 40 au travers d'un clapet 47, et est connectée, en aval de ce clapet 47, au conduit 41, lequel est muni d'un clapet 48. On comprendra que lorsque le vérin pneumatique 45 chasse de l'air dans le conduit 44, cela a pour effet de chasser le liquide L dans le conduit 41 en forçant le clapet 48, tandis que lors du rappel élastique, il se crée une dépression qui aspire du liquide L au travers de l'extrémité 46 en forçant le clapet 47 pour emplir le conduit 44 de liquide L. Ce mode de pompage évite d'introduire de l'air, qui plus est chaud, dans le récipient 40. Les bouteilles 2 sont munies d'un dispositif de fermeture 21, comprenant un réservoir 22 apte à recevoir et à retenir le dépôt formé pendant la fermentation du vin. Afin de congeler le dépôt et d'empêcher le contact du liquide frigorigène L avec le verre, le fond de la cuve 3 est muni d'une butée de profondeur qui consiste en l'occurrence en une nervure longitudinale 32 destinée à recevoir en butée le réservoir 22, la hauteur de cette nervure étant bien entendu fonction du niveau N et de la hauteur du réservoir 22. En fonctionnement, la chaîne 1 est chargée en amont de bouteilles 2 dont les dispositifs de fermeture 21 sont, au gré du déplacement de la chaîne 1, immergés dans le liquide frigorigène L, puis, en aval de la chaîne 1, les bouteilles 2 sont retournées et évacuées vers un poste de dégorgement. Dans le mode de réalisation représenté, le retournement des bouteilles 2 est réalisé par la chaîne 1 en association avec un guide semi-circulaire 14 sur lequel prennent appui les bouteilles 2, leur évacuation étant réalisée au moyen d'une bande de transfert 6. Afin d'éviter la création de remous à la surface du liquide L, l'entrée et la sortie sont réalisées progressivement, ce qui est obtenu au travers de parties 57 et 58 en pente douce de la glissière supérieure 50 de part et d'autre de la partie rectiligne. On notera que cette progressivité peut également être obtenue au niveau de la nervure 32. La machine selon la présente invention permet ainsi de préparer des bouteilles équipées d'un dispositif de fermeture du type de celui du document FR 2.715.134, au moyen d'un liquide frigorigène tel que de l'azote liquide, sans risque d'éclatement des bouteilles, du fait que l'azote liquide ne peut entrer en contact avec le verre. On notera par ailleurs la présence, à l'aplomb du caisson 55, d'un dispositif 59, représenté de manière schématique, permettant de saisir simultanément les bouteilles 2 plongées dans la cuve 3, permettant ainsi de les en extraire dans le cas d'un dysfonctionnement des moyens de transfert. Selon une application préférentielle de la machine selon l'invention, celle-ci comporte plusieurs cuves 3 disposées parallèlement et, soit les maillons 10 sont percés d'autant de trous 11, soit à chacune de ces cuves 3 correspond une chaîne 1, 5 en sorte de pouvoir traiter en parallèle un grand nombre de bouteilles 2. De manière traditionnelle les caisses dans lesquelles les bouteilles sont stockées sur pointes présentent des dimensions permettant de disposer à chaque niveau douze rangées de dix 10 bouteilles, aussi, il est avantageusement possible de concevoir une machine selon l'invention comportant une chaîne 1 qui, comme cela est représenté sur la figure 1, présente en amont des cuves 3 une capacité de chargement de dix bouteilles dans le sens longitudinal, et reproduite douze fois dans le sens transversal. 15 Une telle machine peut donc être associée à un robot manipulateur apte à saisir dans une caisse un niveau entier de bouteilles pour le déposer sur la machine de refroidissement selon l'invention, ce qui n'est pas possible actuellement sur les machines de refroidissement existantes, puisque, notamment, 20 le liquide frigorigène est contenu dans de véritables bassins qui présentent une emprise au sol très importante. En référence maintenant aux figures 3 et 4, on peut voir un autre mode de réalisation de la machine de refroidissement selon l'invention, plus compact mais également moins performante en 25 terme de cadence, cette machine étant réservée aux petites unités de fabrication. On retrouve une cuve 3 en forme de goulotte et sa rampe 32 formant butée, et des moyens d'alimentation 4 en liquide frigorigène L tel de l'azote liquide. Dans ce mode de 30 réalisation la cuve 3 présente une forme circulaire, tandis que les dispositifs de fermeture 21 des bouteilles 2 y sont trempés temporairement au travers d'un déplacement sur un moyen de transfert rotatif 7, qui se présente sous la forme d'un disque monté en rotation selon un axe vertical et constitué d'une 35 succession de segments 70 comprenant du côté intérieur un pivot 71 horizontal et du côté extérieur des moyens 72 de roulement ou de glissement aptes à se déplacer sur une rampe périphérique 73 qui présente un bossage 74. Les segments 70 sont munis d'un trou 75 permettant le passage du goulot 20 d'une bouteille 2, et donc le maintien de celle-ci retournée. On notera que ce mode de réalisation présente par ailleurs la particularité de comporter deux cuves 3 circulaires et concentriques alimentées par le même moyen d'alimentation 4, tandis que chacun des segments 70 présente deux trous 75 distants dans le sens radial, en sorte de pouvoir porter chacun l0 deux bouteilles 2, et ainsi traiter deux fois plus de bouteilles. Il serait bien entendu possible d'utiliser une seule cuve circulaire, plus large, mais cela serait coûteux en frigories. On comprendra que lorsque les segments 70 du moyen de 15 transfert rotatif 7 passent sur le bossage 74, cela correspond aux phases de chargement et de déchargement, et qu'en dehors du passage sur le bossage 74, les dispositifs de fermeture 21 trempent dans la cuve et donc dans le liquide frigorigène L. Les extrémités du bossage 74 sont bien entendu en pente 20 douce, en sorte que la rentrée et la sortie de la cuve 3 soient réalisées de manière progressive. Tout comme pour le premier mode de réalisation, les segments 70 forment un couvercle à la cuve 3, et il peut également être prévu des moyens escamotables de fermeture des 25 trous 75 en absence de bouteilles 2 | Machine de refroidissement utilisée dans le domaine de l'élaboration des vins selon la méthode dite champenoise pour préparer les bouteilles (2) à l'opération dite de dégorgement, du type comprenant une cuve (3) ou analogue contenant un liquide frigorigène (L) tel que de l'azote liquide, et des moyens de transfert (1) des bouteilles (2) retournées, en sorte d'en faire plonger l'extrémité dans la cuve (3), les bouteilles (2) étant munies d'un dispositif de fermeture (21) qui consiste en une capsule comprenant un fond présentant une forme concave pour constituer un réservoir (22) apte à recevoir et à retenir le dépôt formé pendant la fermentation du vinLa cuve (3) coopère avec des moyens (4, 41, 42, 43) aptes à maintenir un niveau (N) de remplissage constant, et est munie de moyens (32) aptes à limiter la profondeur d'enfoncement des bouteilles (2) dans la cuve (3) lors de leur déplacement. | 1) Machine de refroidissement utilisée dans le domaine de l'élaboration des vins selon la méthode dite champenoise pour préparer les bouteilles (2) à l'opération dite de dégorgement, du type comprenant une cuve (3) ou analogue contenant un liquide frigorigène (L) tel que de l'azote liquide, et des moyens de transfert (1 ; 7) desdites bouteilles (2) retournées, en sorte d'en faire plonger l'extrémité dans ladite cuve (3), lesdites bouteilles (2) étant munies d'un dispositif de fermeture (21) qui consiste en une capsule comprenant un fond présentant une forme concave pour constituer un réservoir (22) apte à recevoir et à retenir le dépôt formé pendant la fermentation du vin, machine caractérisée en ce que ladite cuve (3) coopère avec des moyens (4, 41, 42, 43) aptes à maintenir un niveau (N) de remplissage constant, et est munie de moyens (32) aptes à limiter la profondeur d'enfoncement desdites bouteilles (2) dans ladite cuve (3) lors de leur déplacement. 2) Machine de refroidissement selon la 1, caractérisée en ce que, la cuve (3) est équipée de moyens (10, 56 ; 70) aptes à permettre une relative étanchéité entre l'intérieur de ladite cuve (3) et l'environnement extérieur. 3) Machine de refroidissement selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que la cuve (3) comporte une partie inférieure (30) destinée à contenir le liquide frigorigène (L) et qui est surmontée d'un rétrécissement (31) dans le sens transversal, apte à limiter les échanges avec l'extérieur. 4) Machine de refroidissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de transfert (1 ; 7) comprennent des éléments (10 ; 70) supports de bouteilles présentant chacun au moins un trou (11 ; 75) permettant le passage du goulot (20) d'une bouteille (2), etconfigurés pour s'étendre au-dessus de la cuve (3) et couvrir celle-ci. 5) Machine de refroidissement selon la 4, caractérisée en ce que les éléments supports (10 ; 70) sont associés à des moyens mobiles (56) d'obturation du trou (11 ; 75) de passage du goulot (20) de la bouteille (2). 6) Machine de refroidissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens aptes à limiter la profondeur d'enfoncement des bouteilles consistent en une rampe longitudinale (32), immergée dans le liquide frigorigène (L), et contre laquelle vient en butée le dispositif de fermeture (21) des bouteilles (2). 7) Machine de refroidissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (57, 59 ; 74) permettant que l'enfoncement des bouteilles (2) dans la cuve (3) et donc dans le liquide frigorigène (L) soit réalisé de manière progressive au gré du ,déplacement desdites bouteilles (2). 8) Machine de refroidissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de transfert se présentent sous la forme d'une chaîne (1) sans fin agencée en boucle et tendue sur deux axes horizontaux, chaque maillon (10) consistant en une palette destinée à recevoir au moins une bouteille (2). 9) Machine de refroidissement selon la 8, caractérisée en ce que la chaîne (1) est guidée dans un châssis (5) comprenant une glissière supérieure (50) et une glissière inférieure (51), ladite glissière supérieure (50) comprenant deux guides longitudinaux (52) de section en U, en regard l'un de l'autre et destinés à accueillir les bords des maillons (10) du brin supérieur (12) de ladite chaîne (1), les extrémités des ailes inférieures (53) desdits guides (52) sont jointives avec les bords extrêmes supérieurs de la cuve (3), en sorte de créer une continuité et que lesdits maillons (10) constituent un couvercle à ladite cuve (3). 10) Machine de refroidissement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de transfert (7) se présentent sous la forme d'un disque monté en rotation selon un axe vertical et constitué d'une succession de segments (70) comprenant du côté intérieur un pivot horizontal (71) et du côté extérieur des moyens (72) de roulement ou de glissement aptes à se déplacer sur une rampe périphérique (73) qui présente un bossage (74) permettant le soulèvement desdits segments (70), lesquels sont munis chacun d'au moins un trou (75) permettant le passage du goulot (20) d'une bouteille (2), et donc le maintien de celle-ci retournée en vue de coopérer avec une la cuve (3) disposée dessous. | C,F | C12,F25 | C12G,F25D | C12G 1,F25D 13 | C12G 1/08,F25D 13/06 |
FR2902642 | A1 | ENDOPROTHESE DU TYPE "STENT" | 20,071,228 | La présente invention se rapporte à une endoprothèse du type stent . Comme cela est connu en soi, une endoprothèse du type stent comprend un treillis élastique de forme sensiblement cylindrique éventuellement revêtu d'une membrane souple. Un tel stent est destiné à être posé par voie endoscopique à l'intérieur de vaisseaux (veines, artères,...), tubes (oesophage, colon...) ou canaux (urètre, uretère,...) du corps humain afin d'en maintenir l'ouverture et/ou de former une paroi artificielle. Pour permettre le déplacement d'un tel stent à l'intérieur d'un vaisseau, tube ou canal vers la direction proximale (c'est-à-dire vers l'opérateur), soit en vue de son extraction, soit en vue de l'ajustement de sa position, il est connu de prévoir un fil en boucle ou lasso coopérant avec la partie proximale du treillis métallique, de sorte qu'un effort de traction exercé sur ce lasso a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité proximale de ce stent et de faciliter ainsi son glissement vers la direction proximale. On constate toutefois qu'il est fréquent que les efforts de frottement exercés par les parois des vaisseaux, tubes ou canaux sur un tel stent soient importants, ce qui rend difficile le déplacement de ce stent sous l'effet d'un effort de traction sur le lasso. La présente invention a notamment pour but de faciliter l'extraction d'un tel stent. On atteint ce but de l'invention avec une endoprothèse du type stent comprenant un treillis élastique de forme sensiblement cylindrique et un lasso proximal coopérant avec l'extrémité proximale dudit treillis élastique de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso proximal a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité proximale de cette endoprothèse, cette endoprothèse comprenant en outre un lasso distal coopérant avec l'extrémité distale dudit treillis élastique de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso distal a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité distale de ce stent. Grâce à ces caractéristiques, pour extraire le stent de la position dans laquelle il se trouve à l'intérieur d'un vaisseau, tube ou canal, on peut saisir le lasso distal (c'est-à-dire le plus éloigné de l'opérateur) par l'intérieur du stent, et exercer un effort de traction sur ce lasso distal vers la direction proximale, ce qui permet d'enrouler le stent à l'intérieur de lui-même, et ainsi de l'extraire de la position dans laquelle il se trouve avec le minimum de frottement sur la paroi interne du vaisseau, tube ou canal concerné. On notera par ailleurs qu'en exerçant un effort de traction sur ce deuxième lasso vers la direction distale, on peut déplacer le stent vers la direction distale. Une telle manoeuvre n'est toutefois possible que juste après la pose, alors qu'il n'y a pas encore d'adhérence entre le stent et la paroi interne du vaisseau, tube ou canal concerné. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'endoprothèse selon l'invention : - ledit treillis élastique est revêtu d'une membrane souple, - ladite endoprothèse est choisie dans le groupe comprenant les prothèses vasculaires, oesophagiennes, colo-rectales, intestinales, biliaires, urétrales. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un stent selon l'invention, - la figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1, l'extrémité proximale du stent étant resserrée sous l'effet d'un effort de traction exercé sur le lasso proximal, - la figure 3 est une vue en coupe de ce stent placé à l'intérieur d'un oesophage O, et - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 de ce stent en cours d'enroulement à l'intérieur de lui-même en vue de son extraction de l'oesophage O. Sur les figures 3 et 4, les lettres P et D indiquent respectivement les directions proximale (c'est-à-dire vers la bouche du patient) et distale (c'est-à-dire vers l'estomac du patient) de l'cesophage. On se représente à présent à la figure 1 sur laquelle on a représenté un exemple d'un stent 1 selon l'invention. Il s'agit en l'occurrence d'une prothèse oesophagienne, destinée à maintenir l'ouverture de l'cesophage d'un individu et/ou à former une paroi artificielle. Comme cela est visible sur la figure 1, ce stent présente une forme générale cylindrique, dont la tenue est assurée par un treillis métallique formant ressort 3. Ce treillis métallique est revêtu d'une membrane souple 5, formée par exemple en silicone. A ses deux extrémités, le stent 1 comporte deux parties de plus fort diamètre, 7p et 7d destinées à être positionnées respectivement de manière proximale et distale à l'intérieur de l'oesophage d'un patient. On notera que la présence de ces parties de plus fort diamètre est sans lien direct avec la présente invention, et que cette invention s'applique également à des stents dont les extrémités présentent toutes autres formes que celles représentées, et en particulier à des stents dont les extrémités ne sont pas évasées. Du fil formant boucle 9p et 9d coopère avec le bord du treillis métallique 3 respectivement dans les zones de plus fort diamètre 7p et 7d. Les fils 9p, 9d présentent chacun une partie libre 11 p, 11d, permettant leur préhension par un instrument approprié. Comme cela est visible sur la figure 2, un effort de traction exercé sur la partie libre 11p du lasso proximal 9p a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité 7p du stent 1. De même, et ceci n'étant pas représenté, un effort de traction exercé sur la partie libre 1ld du lasso distal 9d a pour effet de restreindre l'extrémité distale 7d du stent 1. Ce rétrécissement du diamètre des extrémités proximale et distale sous l'effet d'un effort de traction exercé respectivement sur les lassos proximal 9p et distal 9d permet de déplacer le stent vers les directions respectivement proximale et distale à l'intérieur de l'oesophage. On notera toutefois qu'un tel déplacement provoque des frottements importants contre la paroi interne de l'oesophage, ce qui peut s'avérer très gênant dans certains cas, et notamment lorsque cette paroi présente des lésions ou est fragilisée. On notera en outre que l'instrument utilisé pour exercer une traction sur les lassos, tel qu'une pince située à l'intérieur d'un endoscope, ne permet pas d'exercer une traction suffisamment forte sur les lassos pour vaincre la résistance due aux frottements du stent contre la paroi interne de l'oesophage, et en outre qu'après un séjour prolongé dans un milieu agressif, les lassos sont fragilisés et risquent de rompre sous l'effort de traction qui leur est appliqué. On se reporte à présent aux figures 3 et 4, sur lesquelles on peut voir que le lasso distal 9d offre une possibilité particulière d'extraire le stent 1 de l'oesophage O. Sur la figure 3, le stent 1 est représenté dans sa position normale à l'intérieur de l'oesophage O. Comme cela est visible sur cette figure, sous l'effet de l'élasticité du treillis métallique 3, la membrane 5 de ce stent prend appui contre la paroi intérieure de l'cesophage O. Les parties 11 p, lld des lassos proximal 9p et distal 9d demeurent libre, et peuvent ainsi être saisies par un instrument endoscopique approprié. En particulier, et comme cela est visible sur la figure 4, la partie libre lld du lasso distal 9d peut être saisie et ramenée à l'intérieur du stent 1 vers la direction proximale, comme cela est symbolisé par la flèche F1. Ceci provoque un retournement du stent 1 à l'intérieur de lui-même, comme cela est symbolisé par les flèches F2. Ce retroussement du stent permet de l'extraire de la position dans laquelle il se trouvait sans exercer le moindre effort de frottement sur la paroi interne de l'cesophage O. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, fourni à titre uniquement illustratif. La présente invention s'étend également aux endoprothèses colo-rectales, intestinales, biliaires, urétrales, etc. L'invention s'étend également aux endoprothèses présentant d'autres formes que celle qui a été représentée, aux endoprothèses dans lesquelles le treillis métallique n'est pas recouvert d'une membrane souple, aux endoprothèses dont le treillis métallique présente d'autres structures que celle qui a été représentée, etc | Cette endoprothèse du type stent (1) comprend un treillis élastique (3) de forme sensiblement cylindrique et un lasso proximal (9p) coopérant avec l'extrémité proximale (7p) dudit treillis élastique (3) de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso proximal (9p) a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité proximale (7p) de cette endoprothèse.Cette endoprothèse comprend en outre un lasso distal (9d) coopérant avec l'extrémité distale (7d) dudit treillis élastique (3) de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso distal (9d) a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité distale (7d) de cette endoprothèse (1). | 1. Endoprothèse du type stent (1) comprenant un treillis élastique (3) de forme sensiblement cylindrique et un lasso proximal (9p) coopérant avec l'extrémité proximale (7p) dudit treillis élastique (3) de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso proximal (9p) a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité proximale (7p) de cette endoprothèse, cette endoprothèse comprenant en outre un lasso distal (9d) coopérant avec l'extrémité distale (7d) dudit treillis élastique (3) de manière qu'un effort de traction exercé sur ce lasso distal (9d) a pour effet de restreindre le diamètre de l'extrémité distale (7d) de cette endoprothèse (1). 2. Endoprothèse selon la 1, dans laquelle ledit treillis élastique (3) est revêtu d'une membrane souple (5). 3. Endoprothèse selon l'une des 1 ou 2, choisie dans le groupe comprenant les prothèses vasculaires, oesophagiennes, colo-rectales, intestinales, biliaires, urétrales.15 | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/82,A61F 2/04,A61F 2/07,A61F 2/90,A61F 2/95 |
FR2897042 | A1 | CORBEILLE DE TRANSPORT ET DE PRESENTATION D'OBJETS, DOTEE DE PAROIS D'ELARGISSEMENT DE SON OUVERTURE. | 20,070,810 | La présente invention concerne une corbeille de transport et de présentation d'objets, tels que des articles achetés par un client dans un magasin. Une corbeille de ce type mentionnée dans le brevet français FR2520216 présente une forme générale complémentaire de celle d'un panier d'un chariot roulant ou caddie , fréquemment utilisé pour transporter les articles dans un supermarché. Cependant, une telle corbeille est associée à une forme particulière de caddie et également à une forme particulière de contenant, limitant son utilisation aux seuls caddies de forme complémentaire et aux seuls articles susceptibles d'épouser la forme de la corbeille. Une autre corbeille de ce type, décrite dans le document FR2245529, présente l'avantage de pouvoir être présentée à un client à plat dans un état préformé inactif ou rabattu et de pouvoir être ensuite mise en volume dans un état actif ou déployé par ses soins, juste avant son utilisation. Toutefois, afin de faire passer la corbeille de l'état actif à l'état inactif, il est nécessaire d'emboutir ses bords inférieurs opposés vers l'intérieur de la corbeille, ce qui constitue une manipulation pénible. De plus, les lignes de pliures permettant le passage de la corbeille de son état inactif à son état actif, diminuent la rigidité globale de la corbeille, car elles tendent notamment à la ramener à sa position inactive. L'invention vise à résoudre ces problèmes. Pour atteindre ce but, l'invention concerne une corbeille de transport d'objets comprenant une paroi de fond et des parois latérales disposées respectivement autour des côtés de la paroi de fond, cette corbeille étant formée par le pliage d'une plaque. Selon l'invention, la corbeille comprend des parois d'élargissement de l'ouverture de la corbeille, chaque paroi d'élargissement étant interposée entre deux parois latérales et ayant une largeur diminuant en direction du fond de la corbeille et étant articulée par ses deux bords latéraux aux bords latéraux des deux parois entre lesquelles elle est située. Selon cette caractéristique, les dimensions latérales de la corbeille sont modulables, la corbeille pouvant présenter une forme générale plus longue ou plus large, lui permettant de s'adapter au chariot roulant dans lequel elle est insérée et/ou aux articles qu'elle contient. Selon une autre caractéristique, chaque bord d'articulation d'une paroi d'élargissement présente une forme générale convexe, dont la courbure est orientée vers la paroi adjacente. La forme courbe des bords d'articulation de la paroi d'élargissement améliore la rigidité de la corbeille dans son ensemble, étant donné que la courbure de ces bords contraint les parois de la corbeille vers l'extérieur. Selon encore une autre caractéristique, chaque paroi d'élargissement s'étend dans la continuité de l'une des parois latérales, chaque paroi d'élargissement ayant l'un de ses bords d'articulation confondu avec le bord latéral de cette paroi latérale, le deuxième bord d'articulation étant fixé à l'autre paroi latérale adjacente. De préférence, chaque paroi d'élargissement comprend une portion de prolongement s'étendant d'un côté de son bord d'articulation fixé à une paroi latérale adjacente, cette portion de prolongement étant pourvue d'au moins une patte de fixation à ladite paroi latérale. Une autre possibilité est que les pattes de fixation s'étendent sur toute la largeur de la paroi à laquelle ces pattes sont fixées. Avantageusement, la corbeille comprend quatre pliures de mise en volume formées sur les parois auxquelles les pattes de fixation ne sont pas fixées, chaque pliure s'étendant depuis un coin formé par deux parois latérales consécutives entourant une paroi d'élargissement jusqu'à un bord extérieur supérieur de cette paroi latérale. Selon une autre caractéristique, chaque pliure est interrompue par une courbe de découpe dont chaque extrémité coïncide avec une extrémité de la pliure correspondante, cette courbe de découpe formant une patte de verrouillage pouvant être dégagée de sa découpe vers l'intérieur de la corbeille. Selon encore une autre caractéristique, une partie d'extrémité de la portion de prolongement sert de patte de fixation et la partie restante de la portion de prolongement sert de soufflet de mise en volume, chaque soufflet étant articulé par rapport à la patte de fixation autour d'une pliure de fixation s'étendant depuis un bord extérieur libre de la paroi latérale jusqu'à un coin de la paroi de fond formé par les deux parois latérales entre lesquelles la paroi d'élargissement est interposée. De préférence, la corbeille comprend deux bandes de verrouillage articulées chacune autour du bord extérieur libre de la paroi à laquelle deux pattes de fixation sont fixées pour être rabattue contre la partie supérieure des deux soufflets concernés et des moyens de verrouillage de cette bande dans sa position rabattue sur les soufflets, les bandes formant des poutres de rigidification lorsqu'elles sont maintenues plaquées contre les soufflets par les moyens de verrouillage. Avantageusement, les moyens de verrouillage comprennent deux languettes de verrouillage prévues chacune à l'extrémité d'une bande de verrouillage opposée à son articulation, et deux découpes complémentaires réalisées chacune dans l'une des parois portant les bandes de verrouillage, chaque languette étant articulée de façon à pouvoir s'insérer dans la découpe sous-jacente et à être appliquée contre la face extérieure de la paroi portant la bande pour verrouiller les soufflets contre cette paroi. Selon une autre possibilité, les moyens de verrouillage comprennent deux lamelles s'étendant chacune au-delà d'une pliure de fixation d'un soufflet lorsque la bande est rabattue contre les soufflets, pouvant être insérée sous une portion non fixée de la patte de fixation sous-jacente, de façon à verrouiller les soufflets contre la paroi latérale concernée. Selon encore une autre possibilité, la corbeille comprend des parois formant ailes de déploiement pouvant être rabattues sur la paroi de fond de la corbeille dans un état préformé rabattu de la corbeille. Selon un mode particulier de réalisation, les ailes de déploiement sont chacune constituées par une paroi de la corbeille délimitée par deux pliures de mise en volume situées de part et d'autre de deux pattes de fixation adjacentes, par un côté de la paroi de fond situé entre ces deux pliures et par un bord libre opposé à ce côté d'articulation, une aile de déploiement chevauchant l'autre aile dans l'état préformé rabattu de la corbeille. L'invention concerne également le procédé de mise en forme de la corbeille ci-dessus décrite de l'état rabattu à l'état déployé, comprenant : - une étape au cours de laquelle un utilisateur 35 saisit deux sommets opposés formés par les ailes de déploiement, - une étape de rapprochement de ces deux sommets, au cours de laquelle les ailes de déploiement s'écartent de la paroi de fond, - une étape de verrouillage de la corbeille par enfoncement des pattes de verrouillage dans leur courbe de découpe respective vers l'intérieur de la corbeille. Selon un autre mode particulier de réalisation de la corbeille, les ailes de déploiement sont chacune constituées par une paroi non fixée aux pattes de fixation et articulée autour d'un côté de la paroi de fond et autour de deux pliures de fixation opposées de soufflet de mise en volume. L'invention concerne bien entendu le procédé de mise en forme de cette corbeille ci-dessus de l'état rabattu à l'état déployé, comprenant : - une étape au cours de laquelle un utilisateur saisit les deux parois opposées auxquelles les pattes de fixation sont fixées ; - une étape de rapprochement de ces parois au cours de laquelle un utilisateur exerce un effort tendant à faire pivoter ces parois autour de leur côté d'articulation et par laquelle les ailes de déploiement s'écartent l'une de l'autre - une étape de rabattement des bandes de verrouillage contre les soufflets de mise en forme ; - une étape d'insertion des languettes dans leur 25 découpe respective ou une étape d'insertion des lamelles dans la portion non collée des pattes de fixation concernées. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux figures annexées qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif, parmi 30 lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective de la corbeille selon un premier mode de réalisation de l'invention et comprenant des parois d'élargissement de l'ouverture de la corbeille, 35 la figure la est une vue schématique en perspective laquelle les position, - la perspective laquelle les position,de la corbeille selon l'invention dans parois d'élargissement occupent une première figure lb est une vue schématique en de la corbeille selon l'invention dans parois d'élargissement occupent une deuxième - la figure 2 est une vue en perspective de la 10 corbeille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la figure 3 est une vue en perspective de la corbeille selon un troisième mode de réalisation de l'invention dans un état déployé, 15 - la figure 4 est une vue en perspective de la zone repérée par IV sur la figure 3 selon un angle de vue différent, - la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4, les parois longitudinales de la corbeille ayant 20 été rapprochées l'une de l'autre, - la figure 6 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 3 dans un état rabattu, - la figure 7 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 6 dans un état intermédiaire, 25 - la figure 8 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 7 dans un deuxième état intermédiaire, - la figure 9 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 8 dans un troisième état 30 intermédiaire, - la figure 10 est une vue en perspective de la corbeille selon un quatrième mode de réalisation, dans un état déployé verrouillé, - la figure 11 est une vue en perspective de la 35 corbeille de la figure 10 avec un deuxième mode de réalisation du verrouillage de la corbeille dans son état déployé, - la figure 12 est une vue en perspective agrandie de la zone repérée par XII sur la figure 11, - la figure 13 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 10 sous un angle de vue différent, la figure 14 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 13 dans un état rabattu, la figure 15 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 14 dans un état intermédiaire, la figure 16 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 15 dans un deuxième état intermédiaire, - la figure 17 est une vue en perspective de la 15 corbeille de la figure 16 dans un troisième état intermédiaire, - la figure 18 est une vue en perspective de la corbeille de la figure 17 dans une phase de verrouillage, - la figure 19 est une vue en perspective agrandie 20 de la zone repérée par XIX sur la figure 18, - la figure 20 est une vue de dessus de la plaque constitutive de la corbeille de la figure 1, la figure 21 est une vue de dessus de la plaque constitutive de la corbeille de la figure 2, 25 - la figure 22 est une vue de dessus de la plaque constitutive de la corbeille de la figure 3, - la figure 23 est une vue de dessus de la plaque constitutive de la corbeille de la figure 10, la figure 24 est une vue de dessus de la plaque 30 constitutive de la corbeille de la figure 11. La corbeille 1 représentée aux figures annexées présente une forme générale tronc-pyramidale et comprend une paroi de fond rectangulaire 2, quatre parois latérales solidaires entre elles et définissant deux parois longitudinales 3, 3a et deux parois transversales 4, 4'. La forme tronc-pyramidale de cette corbeille 1 lui permet d'épouser une forme complémentaire d'un panier d'un chariot roulant ou caddie utilisé par exemple dans une grande surface. Grâce à sa forme particulière, cette corbeille 1 facilite le transport et le transfert des articles choisis par un consommateur, étant donné qu'elle peut être facilement intégrée au panier d'un caddie , et être facilement dégagée de ce panier en vue de son transfert par exemple dans un coffre de véhicule. D'autre part, elle est formée par le pliage d'une plaque ou flan constituée par exemple en un matériau cartonné recyclable 6, ce qui la prédestine à remplacer des contenants en plastique, usuellement utilisés dans les grandes surfaces, à usage unique ou réutilisables. Il est à noter que le recyclage des sacs plastiques usuels nécessite une transformation de leur structure, les rendant impropres à toute réutilisation comme sac de courses . Au contraire, le carton constitutif de la corbeille une fois recyclé peut être réutilisé à l'infini comme matière première de fabrication d'une corbeille de courses selon l'invention. Comme visible sur les figures annexées, cette corbeille 1 comprend un plan de symétrie longitudinal repéré par PL, et un plan de symétrie transversal PT, si bien que dans ce qui suit, lorsque des éléments situés d'un côté d'un des plans de symétrie PL et/ou PT sont décrits, cette description est bien évidemment valable pour les éléments symétriques, situés de l'autre côté de ce plan. Par ailleurs, deux éléments de la corbeille 1, 35 symétriques par rapport au plan PL portent le même numéro complété par la lettre a pour les éléments situés d'un côté de ce plan PL, et sans lettre a pour les autres éléments. De même, les éléments symétriques par rapport au plan transversal PT portent le même numéro associé au signe lorsqu'ils sont situés d'un côté de ce plan PT et sans signe pour les autres éléments. La corbeille selon l'invention comprend quatre parois d'élargissement 7, 7a, 7', 7'a (notées ci-après 7- 7'a), permettant de moduler les dimensions longitudinales et transversales de la corbeille 1, comme mieux visible sur les figures la et lb. Une paroi d'élargissement 7 est formée par le pliage d'un volet de la plaque 6 constitutive de la corbeille 1, de façon à s'étendre entre une paroi longitudinale 3 et une paroi transversale adjacente 4 de la corbeille 1, à partir du coin correspondant 8 de la paroi de fond 2. Cette paroi d'élargissement 7 présente une forme sensiblement triangulaire dont un sommet coïncide avec un coin 8 de la paroi de fond 2 et est en outre articulée par rapport à la paroi longitudinale adjacente 3 autour d'un premier bord d'articulation 9 coïncidant avec un bord latéral de cette paroi 3 et par rapport à la paroi transversale adjacente 4 autour d'un deuxième bord d'articulation 10, coïncidant avec un bord latéral de cette paroi 4. De la sorte, tel que représenté sur la figure la, les parois d'élargissement 7-7'a peuvent être articulées autour de leurs deux bords d'articulation 9-9'a, 10-10'a de façon à venir se situer dans le même plan que les parois longitudinales 3, 3a de la corbeille 1, augmentant la longueur de la corbeille 1 des deux distances dL et diminuant sa largeur des deux distances dl. Au contraire, tel que représenté sur la figure lb, les parois d'élargissement 7-7'a peuvent être articulées autour de leurs deux bords d'articulation 9-9'a, 10-10'a de façon à venir se situer dans le même plan que les parois transversales 4, 4', diminuant la longueur de la corbeille 1 des deux distances dL et augmentant sa largeur des deux distances dl. Les parois d'élargissement 7-7'a sont mobiles entre la position d'alignement avec les parois longitudinales adjacentes 3, 3a de la figure la et la position d'alignement avec les parois transversales adjacentes 4, 4' de la figure lb, permettant à la corbeille 1 d'adopter toutes les configurations possibles pour s'adapter à tout type de panier de caddie et à tout type de contenu. Selon les modes de réalisation représentés sur les figures 1 et 2, la corbeille 1 est destinée à être mise à la disposition d'un utilisateur dans un état monté ou déployé, dans laquelle la corbeille 1 est apte à recevoir un contenu. Pour ces deux modes de réalisation, la plaque 6 de formation de cette corbeille 1, représentée sur les figures 20 et 21, comprend une partie centrale rectangulaire 12, définissant deux longueurs 14, 14a et deux largeurs 15, 15', destinée à former la paroi de fond 2 de la corbeille 1, deux volets longitudinaux 17, 17a, et deux volets transversaux 18, 18' destinés à former respectivement les parois longitudinales 3, 3a et les parois transversales 4, 4' de la corbeille 1. Ces deux modes de réalisation diffèrent notamment par l'orientation des cannelures du carton constitutif de la corbeille 1 au sein des parois d'élargissement 7-7'a. Premier mode de réalisation, figures 1 et 20 Plus précisément, dans le premier mode de réalisation, les parois d'élargissement 7-7'a sont réalisées au sein des volets transversaux 18, 18', si bien que les cannelures 13 dans chaque paroi d'élargissement 7- 7'a sont sensiblement verticales une fois la corbeille 1 formée, c'est-à-dire orientées sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond 2 de la corbeille, comme visible sur la figure 1. Dans le détail, le volet transversal 18 d'une corbeille 1 selon ce premier mode de réalisation est délimité par deux bords libres 19, 19a s'étendant chacun dans le prolongement et de part et d'autre de la largeur 15 de la face centrale 12, par un bord libre opposé à cette largeur 15 de la face centrale 8, formant un arc 20 et par deux bords obliques 21, 21a reliant chacun une extrémité de l'arc 20 au bord libre correspondant 19, 19a. Ce volet transversal 18 comprend des pliures destinées à former les bords d'articulation de deux parois d'élargissement 7, 7a. Les deux premières pliures 22, 22a sont en forme de portion de parabole, et constituent les deux premiers bords d'articulation 10, l0a des deux parois d'élargissement 7, 7a à la paroi transversale 4 formée par ce volet 18. Ces deux premières pliures 22 s'étendent respectivement dans le prolongement des deux longueurs 14, 14a de la partie centrale 12 jusqu'à l'arc libre 20 du volet 18, et délimitent une partie centrale 23 sensiblement rectangulaire, et deux panneaux latéraux 24, 24a. De plus, un panneau latéral 24 de ce volet transversal 18 comprend une deuxième pliure 26 également en forme de portion de parabole, destinée à former le deuxième bord d'articulation 9 d'une paroi d'élargissement 7 par rapport à la paroi longitudinale 3 formée par le volet longitudinal adjacent 17. Cette deuxième pliure 26 s'étend dans le panneau 35 latéral 24 depuis l'intersection d'une longueur 14 et d'une largeur 15 de la partie centrale 12 de la plaque 6 jusqu'à l'arc libre 20 du volet transversal 18. Les deux bords d'articulation 22, 26 d'une même paroi d'élargissement 7 sont convexes et ont chacun une courbure orientée vers une partie de plaque adjacente 6. La partie du volet située entre la deuxième pliure 26 de formation de la paroi d'élargissement 7 et le bord oblique 21 du volet 18 constitue une patte de fixation 27 de ce volet 18 au volet longitudinal adjacent 17. En outre, la partie centrale 23 du volet transversal 18 comprend un rabat 28 articulé selon deux lignes de pliage 29 relativement proches l'une de l'autre, rabattu selon ces lignes 29 et fixé contre la portion restante de la partie centrale du volet 18, vers la face interne de celui-ci. Les deux lignes de pliage 29 du rabat 28 sont destinées à former un bord libre supérieur 30 de la paroi 4 formée par le volet transversal 18. Ce rabat 28 constitue avec la partie du volet 18 à 20 laquelle il est fixé, une poutre améliorant la rigidité globale de la corbeille 1. Par ailleurs, la partie centrale 23 de ce volet 18 comprend une ailette de rembordement 31 définissant avec le rabat 28 une poignée de préhension non tranchante pour 25 un utilisateur, facilitant la préhension de la corbeille 1 et dotée d'une triple épaisseur de carton. Cette ailette 31 est formée par une ligne de découpe 32 présentant une forme générale de C, située sensiblement: à mi-largeur de la partie centrale 23 de ce 30 volet 18 et approximativement aux deux tiers de la longueur de cette partie 23, et par deux lignes de pliage rapprochées l'une de l'autre 33 situées au-dessus de la découpe 32 et dont les extrémités coïncident avec celles de la ligne de découpe 32. Cette ailette 31 est pliée suivant ses lignes de pliage 33 vers la face interne du volet 18, de façon à venir se plaquer contre le rabat 28 de ce volet 18 pour constituer une poignée de préhension de forme ergonomique. Par ailleurs, un volet longitudinal 17 selon ce premier mode de réalisation est rectangulaire et comprend deux bords libres 34, 34' s'étendant respectivement dans le prolongement des deux largeurs 15, 15' de la partie centrale 12, destinés à former les bords latéraux de la paroi longitudinale 3 issue du volet 17, et un bord libre 36 parallèle à son côté d'articulation 14 à la partie centrale 12, ce bord 36 étant destiné à constituer un bord supérieur de la paroi longitudinale 3 issue de ce volet 17 lorsque la corbeille 1 est mise en forme. La mise en forme de la corbeille 1 de la figure 1, à partir de la plaque 6 de la figure 20 consiste à : - plier les volets transversaux 18, 18' selon leur bord d'articulation respectifs 15, 15' à la partie centrale 12 de la plaque 6, - plier les parois d'élargissement 7-7'a et les pattes de fixation 2727'a selon leurs pliures respectives vers la partie centrale 12 de la plaque 6, de façon à former les parois transversales 4, 4' de la corbeille 1, -ramener les volets longitudinaux 17, 17a vers la partie centrale 12 de la plaque 6 pour former les parois longitudinales 3, 3a, - fixer les pattes de fixation 27-27'a des volets transversaux 18, 18' au volet adjacent 17, 17a de façon à faire coïncider les bords d'articulation 9-9'a, de chaque paroi d'élargissement 7-7'a au bord latéral de la paroi adjacente 3, 3a, former les poignées de préhension par pliage des rabats 28, 28' et des ailettes 31, 31' selon leurs lignes de pliage respectives. Deuxième mode de réalisation, figures 2 et 21 La corbeille 1 selon le deuxième mode de réalisation présente certaines similitudes de structure avec la corbeille 1 du premier mode de réalisation ci-dessus décrit. Plus précisément, les volets transversaux 18, 18' de cette corbeille 1 présentent la même forme générale sensiblement: rectangulaire que les volets longitudinaux 17, 17a du premier mode de réalisation, et comportent chacun trois bords libres 34, 34a, 36. De plus, les volets transversaux 18, 18' comportent chacun à l'image de la partie centrale 23 de leurs homologues du premier mode de réalisation, une ailette de rembordement 31 formée par deux lignes de pliures 33 et une ligne de découpe 32. De même, les volets longitudinaux 17, 17a de cette corbeille 1 présentent la même forme générale que les volets transversaux 18, 18' de la corbeille 1 selon le premier mode de réalisation et comprennent ainsi chacun deux bords libres 19, 19', un arc 20, deux bords obliques 21, 21' et quatre pliures de formation 22, 22', 26, 26' des parois d'élargissement 7-7'a, définissant une partie centrale 23, 23a, les parois d'élargissement 7-7'a et les pattes de fixation 27-27'a. Cependant, selon ce deuxième mode de réalisation, les parois d'élargissement 7-7'a étant réalisées au sein des volets longitudinaux 17, 17a, comprennent des cannelures horizontales 13 une fois la corbeille formée, c'est-à-dire orientées sensiblement parallèlement à la paroi de fond 2 de la corbeille, comme visible sur la figure 2. Par ailleurs, les pattes de fixation 27-27'a des volets longitudinaux 17, 17a étant susceptibles d'interdire le repliement de l'ailette 31 du volet transversal 18 vers la face interne de ce volet 18 lorsque ces pattes 27-27'a sont fixées à ce volet 18, elles comprennent chacune une demi ailette 38 destinée à coïncider avec l'ailette 31 du volet transversal 18 lors de la mise en forme de la corbeille. Ces demi ailettes 38 sont formées par une demi ligne de découpe 39 et par deux demi lignes de pliage 41, débouchant sur le bord oblique 21 de la patte d'une fixation 27. La mise en forme de la corbeille de la figure 2 à partir de la plaque de la figure 21 consiste à : - plier les volets longitudinaux 17, 17a portant 15 les parois d'élargissement 7-7'a vers la face interne de la plaque 6, - à plier les pattes de fixation 27-27'a et les parois d'élargissement 7-7'a de ces volets 17, 17a selon leurs pliures respectives, de façon à former les parois 20 longitudinales 3, 3a, - à ramener les volets transversaux 18, 18' vers la partie centrale 12 pour former les parois transversales 4, 4', - à faire coïncider les deuxième pliures 26-26'a 25 des parois d'élargissement 7-7'a avec les bords latéraux de la paroi transversale adjacente 4, 4', - à fixer les pattes de fixation 27-27'a des volets longitudinaux 17, 17a à la paroi transversale adjacente 4, 4' et 30 - à enfoncer l'ailette 31, 31' de la paroi transversale 4, 4' et les demi ailettes 38, 38' des pattes de fixation 27-27'a des volets longitudinaux 17, 17a. Les deux autres modes de réalisation de la 35 corbeille 1 selon l'invention utilisent un concept différent des corbeilles ci-dessus décrites, en ce qu'elles sont présentées à l'utilisateur à un état préformé rabattu ou inactif, dans lequel la corbeille prend un minimum de place, et peuvent être déployées à un état actif, dans lequel la corbeille peut exercer sa fonction d'accueil et de transport de produits. Troisième mode de réalisation, figures 3 à 9 et 22 Plus précisément, selon le troisième mode de réalisation, la corbeille 1 présente une structure similaire à celle de la corbeille 1 du deuxième mode de réalisation, dont les volets longitudinaux 17, 17a sont pourvus des parois d'élargissement 7-7'a, mais comprend en outre quatre pliures de mise en volume 42-42'a, selon lesquelles elle est pliée pour occuper son état rabattu ou dépliée pour occuper son état déployé, chaque pliure 42-42'a portant une patte de maintien 43 destinée à maintenir la corbeille 1 dans son état déployé. Plus précisément, une patte de maintien 43 est délimitée par une courbe de découpe 46 définissant une forme générale de demi hexagone comportant deux pointes 47 et est située sensiblement à mi-hauteur de la partie centrale 23 du volet 17 et à distance de la première pliure de formation 22 d'une paroi d'élargissement 7. La pliure de mise en volume 42 s'étend quant à elle de part et d'autre de la patte de maintien 43. Une branche de cette pliure 42 s'étend à partir d'une extrémité de la courbe de découpe 46 de la patte de maintien 43 et jusqu'au coin le plus proche 8 de la paroi de fond 2 de la corbeille 1, l'autre branche s'étendant à partir de l'autre extrémité de la courbe de découpe 46 de la patte 43 et jusqu'au bord libre supérieur 35 de la paroi longitudinale 3. Deux pliures de mise en volume 42, 42a symétriques par rapport au plan de symétrie L délimitent avec le côté d'articulation 15 de la paroi transversale adjacente 4 et le bord supérieur de la corbeille, une aile de déploiement 48 mise en évidence sur la figure 6, articulée autour de ce côté 15 et autour des pliures de mise en volume 42, 42a. L'aile de déploiement 48 est ainsi rendue mobile entre une position dans laquelle l'aile 48 est pliée suivant les pliures de mise en volume 42, 42a et le côté d'articulation 15 de la paroi transversale adjacente 4 de façon à être située en regard de la partie centrale 12, et sensiblement au même niveau que celle-ci et dans laquelle ses pattes de maintien 43, 43a sont dégagées de leur courbe de découpe 46, 46a vers l'extérieur de la corbeille 1 ; et une position déployée, dans laquelle elle constitue la paroi transversale 4 de la corbeille 1 et une partie des parois longitudinales adjacente 3, 3a de cette corbeille 1. Dans l'état préformé rabattu de la corbeille 1, représenté sur la figure 6, les deux ailes 48,48' de cette corbeille 1 occupent leur position en regard de la partie centrale 12 de la corbeille 1, une aile 48 chevauchant l'autre aile 48', et définissent avec la partie restante de la corbeille une plaque sensiblement hexagonale allongée à deux sommets principaux 49, 49'. A partir de cet état rabattu de la figure 6, un utilisateur désirant faire passer la corbeille 1 à son état actif saisit la corbeille 1 par ses deux sommets 49, 49' et exerce un effort tendant à les rapprocher l'un de l'autre, comme illustré sur la figure 7. Cet effort entraîne le pivotement des ailes de déploiement 48, 48' autour du bord d'articulation correspondant 15, 15' dans le sens de l'écartement mutuel de ces ailes 48, 48'. Dans le même temps, les parties centrales 23, 23' des volets transversaux 18, 18' se redressent et forment les parois transversales 4, 4' de la corbeille 1, tel qu'illustré sur la figure 8. A ce stade, les faces externes des parois longitudinales 3, 3a présentent des bords saillants constitués par les pliures de mise en volume 42-42'a et les pattes de maintien 43-43'a sont situées à l'extérieur de la corbeille 1. Pour aplanir ces parois longitudinales 3, 3a, et verrouiller la corbeille 1 dans son état déployé, l'utilisateur continue son effort de rapprochement des parois longitudinales 3, 3a en appuyant sur la partie centrale 23, 23a de ces parois 3, 3a comme indiqué par la figure 9, de façon à faire passer les pattes de maintien 43-43'a par leur découpe complémentaire 46-46'a à l'intérieur de la corbeille 1, tel que mieux visible sur la figure 5. Les pointes 47-47'a de ces pattes 43-43'a mises en évidence sur la figure 4 viennent ainsi en appui contre leur découpe complémentaire 46-46'a à l'intérieur de la corbeille 1, et verrouillent cette corbeille 1 dans son état déployé par coincement. Il est alors nécessaire de les enfoncer manuellement: vers l'extérieur de la corbeille avant de pouvoir faire revenir la corbeille à son état rabattu. Quatrième mode de réalisation, figures 10 à 19 et 23-24 Selon le quatrième mode de réalisation de l'invention, les volets longitudinaux et transversaux de la corbeille 1 sont solidaires les uns des autres. D'autre part, la corbeille 1 dans son état rabattu préformé ou inactif, présente une forme aplatie sensiblement: rectangulaire. Cette corbeille 1 est issue du pliage de la plaque 6 de la figure 23 qui présente une forme générale rectangulaire, définissant quatre bords opposés 51, 51a, 52, 52', les deux bords 52, 52' symétriques par rapport au plan transversal PT présentant la forme d'un arc. Cette plaque 6 comprend deux plis d'assemblage sensiblement parallèles 53, 53a s'étendant depuis un arc 52 jusqu'à l'arc opposé 52' de la plaque 6 et deux pliures de construction sensiblement parallèles 54, 54', s'étendant depuis le bord libre 51 jusqu'au bord opposé 51a de cette plaque 6. Les pliures de construction 54, 54' et les plis d'assemblage 53, 53a définissent ensemble la partie centrale 12 de la plaque 6, deux panneaux longitudinaux 56, 56a situés dans le prolongement de cette partie centrale 12 et d'un côté d'un pli d'assemblage 53, 53a et deux ailes de déploiement 57, 57' situées d'un côté des pliures de construction 54, 54'. Une aile de déploiement 57 comprend une partie centrale 58 située entre deux plis d'assemblage 53, 53a et deux faces latérales 59, 59a situées de chaque côté des plis d'assemblage 53, 53a. L'aile de déploiement 57 est en outre doté des pliures de formation 22, 22a, 26, 26a des parois d'élargissement 7, 7a, qui s'étendent par paire respectivement depuis les deux coins 8, 8a de la partie centrale 12 jusqu'à l'arc 52 de la plaque 6. Les premières pliures de formation 22, 22a des parois d'élargissement 7-7'a coïncident avec le pli d'assemblage 53, 53a et présentent une forme générale courbe. Les deuxième pliures 26, 26a s'étendent à partir des mêmes coins 8, 8a et jusqu'au bord libre 52 de la plaque 6 et présentent également une forme générale courbe. De plus, les deux faces latérale 59, 59a d'une aile de déploiement 57, 57' comprennent respectivement deux pliures de fixation 61, 61a s'étendant chacune depuis le coin correspondant 8, 8a de la partie centrale 12 jusqu'à un coin associé 65, 65a de la plaque 6 formé par l'arc 52 et les bords libres 51, 51a. Cette pliure 61 sépare la face latérale 59 de l'aile de déploiement 57 en une patte de fixation 62, et 5 un soufflet de mise en volume 63. La patte de fixation 62 et le soufflet de mise en volume sont tous deux triangulaires et sont symétriques l'un de l'autre par rapport à la pliure de fixation 61, de façon à pouvoir se superposer l'un à l'autre dans 10 l'état déployé de la corbeille, comme décrit ci-après. La plaque 6 comprend en outre des moyens de verrouillage adaptés pour verrouiller la corbeille 1 dans son état déployé. Selon le premier mode de réalisation de ces moyens 15 de verrouillage, illustré sur la figure 10, ces moyens sont constitués par deux bandes de verrouillage 64, 64a s'étendant chacune dans le prolongement d'un panneau latéral 56, 56a de la plaque 6, chaque bande 64, 64a étant articulée par rapport à ce panneau 56, 56a autour 20 de deux pliures de verrouillage 66, 66a proches l'une de l'autre et coïncidant avec le bord correspondant 51, 51a de la plaque 6. Une bande de verrouillage 64 comprend en outre une languette de verrouillage 67 formée à l'extrémité de 25 cette bande 64 et le panneau 56 associé à cette bande 64 comprend une découpe d'accueil 68 de forme complémentaire de la languette 67, dans laquelle la languette 67 peut être insérée lorsque la bande de verrouillage 64 est repliée selon la pliure 66 vers la face interne du 30 panneau latéral 56. La plaque 6 comprend en outre quatre orifices de contournement 69-69'a, destinés à laisser aux languettes 67, 67a libre accès à leurs découpes 68, 68a dans l'état déployé de la corbeille 1, tel que décrit ci-après, ces 35 orifices 69-69'a présentant une forme adaptée pour contourner les découpes 68, 68a des panneaux 56, 56a lorsque les pattes de fixation 62-62'a et les soufflets de mise en volume 63-63'a sont superposées à la face interne du panneau latéral concerné 56, 56a. Dans l'état rabattu de la corbeille 1, représenté sur la figure 14, les deux ailes de déploiement 57, 57' de cette corbeille 1 sont repliées suivant les pliures de construction 54, 54' sur la partie centrale 12 de cette corbeille 1, l'une des ailes 57 chevauchant l'autre 57', les pattes de fixation 62-62'a étant fixées sur toute leur surface à la face interne du panneau 56, 56a située en regard. Afin de provoquer le passage de la corbeille 1 à son état déployé, un utilisateur saisit cette corbeille 1 par les bandes de verrouillage 64, 64a et exerce un effort tendant à faire pivoter les panneaux latéraux 56, 56a autour du pli d'assemblage 53, 53a, de façon à les rapprocher :L'un de l'autre, tel qu'illustré sur la figure 15. Dans le même temps, les soufflets de mise en volume 63-63'a sont articulés autour des pliures de fixation concernées 61-61'a dans un sens tendant à les rapprocher chacun de la patte de fixation associée 62-62'a, tandis que les parties centrales 58, 58' des ailes de déploiement 57, 57' s'éloignent de la partie centrale 12 de la plaque 6, comme représenté sur la figure 16. Lorsque les soufflets de mise en volume 63-63'a atteignent une position dans laquelle ils sont plaqués contre les pattes de fixation 62-62'a, l'utilisateur peut replier les bandes de verrouillage 64, 64a autour de leur pliure respective 66, 66a de sorte que ces bandes 64, 64a soient plaquées contre les soufflets de mise en volume 63-63'a correspondants, tel que mis en évidence sur la figure 17. A ce stade de déploiement de la corbeille 1, les panneaux latéraux 56, 56a forment les parois longitudinales 3, 3a de la corbeille 1 et les parties centrales 58, 58' des ailes de déploiement 57, 57' constituent les parois transversales 4, 4' de cette corbeille :L, la partie centrale 12 de la plaque 6 constituant la paroi de fond 2 de la corbeille 1. Afin de verrouiller la corbeille 1 dans cet état déployé, les languettes 67, 67a des bandes de verrouillage 64, 64a sont insérées dans les découpes correspondantes 68, 68a des panneaux latéraux 56, 56a et sont repliées vers l'extérieur de la corbeille 1. Pour faire repasser la corbeille 1 à son état inactif, il est nécessaire de dégager les languettes 67, 67a de leur découpe respective 68, 68a et d'exercer un effort tendant à abaisser les panneaux latéraux 56, 56a sensiblement au même niveau que la paroi de fond 2 de la corbeille 1. Il est à noter que dans ce mode de réalisation, la partie centrale 12 de la corbeille comprend des cannelures parallèles à sa largeur 15 et que par conséquent, suite au déploiement de la corbeille à son état actif, les cannelures des parois d'élargissement 7-7'a et celles des parois transversales 4, 4' sont sensiblement horizontales, c'est-à-dire parallèles à la paroi de fond 2 de la corbeille 1, alors que les cannelures des parois longitudinales 3, 3a sont verticales. Selon un autre mode de réalisation des moyens de verrouillage de la corbeille 1 dans son état déployé, représenté sur les figures 11 et 12, ces moyens comprennent des lamelles de verrouillage 71-71'a formées par paire au sein d'une bande de verrouillage 64, 64a d'un panneau longitudinal 56, 56a de la corbeille 1, aptes à s'insérer sous une partie non fixée des pattes de fixation 62-62'a, lorsque les bandes de verrouillage 64, 64a sont rabattues sur les soufflets de mise en volume 63-63'a dans l'état déployé de cette corbeille 1. Plus précisément, une lamelle de verrouillage 71 est formée sensiblement à mi-longueur de la bande de verrouillage 64, par une découpe définissant une ligne 72 perpendiculaire au bord libre horizontal 73 de cette bande 64 et coïncidant avec le plan de symétrie PT, cette ligne 72 débouchant sur un évidemment sensiblement ovale 74 réalisé dans l'épaisseur de cette bande 64, 64a, orienté selon une direction parallèle au bord libre 73, et par une double ligne de pliage 76 s'étendant depuis le bord libre 73 de la bande 64 jusqu'à une extrémité de l'évidement ovale 74. Une lamelle 71 est ainsi constituée par la partie de carton située entre le bord libre 73 la double ligne de pliage 76 et une partie du contour de l'évidement 74. Chaque lamelle 71-71'a peut être pliée selon sa double ligne de pliage 76-76'a pour venir s'insérer sous une partie correspondante non collée de la patte de fixation 62-62'a située en regard, afin de verrouiller la corbeille 1 dans son état déployé. L'invention telle que précédemment décrite présente de nombreux avantages parmi lesquels : - la possibilité de moduler les dimensions longitudinales et transversales de l'ouverture de la corbeille, permettant à celle-ci de pouvoir épouser la forme de la corbeille d'un caddie , et de pouvoir s'adapter à un contenu, améliorant l'ergonomie de préhension et de transport, - de pouvoir être fabriquée à haute cadence par des machines adaptées, - de présenter une rigidité globale importante tout en ayant la possibilité d'utiliser un carton léger et/ou 35 à simple cannelures, diminuant la quantité de matériau utilisé, grâce à ses parois à double épaisseur et aux bords courbes de ses parois d'élargissement, - de proposer un contenant en un matériau recyclable pouvant être réutilisé suite à son recyclage comme matière première de fabrication d'une corbeille selon l'invention, - la possibilité de présenter des formats de différentes tailles, pouvant être intégrés ensemble dans un même panier de caddie et/ou être utilisés pour des produits de petite taille, - de faciliter l'empilement de plusieurs corbeilles par imbrication, de par leur forme tronc-pyramidale, - de proposer des poignées de préhension dont la rigidité est renforcée, grâce à leur double voire triple épaisseur de carton, - de ne présenter que des bords non tranchants à l'utilisateur grâce à la formation des poignées de préhension décrites plus haut, - pour les troisième et quatrième modes de réalisation, de pouvoir être stockée dans un état rabattu sans utiliser trop d'espace et être facilement passé dans un état déployé juste avant une utilisation, - la possibilité de créer des ouvertures de taille raisonnable, au niveau des parois à double ou triple épaisseur, afin de prévenir l'introduction entre les différentes épaisseurs de ces parois, d'objets dérobés au sein de la grande surface | L'invention concerne une corbeille de transport d'objets comprenant une paroi de fond (2) et des parois latérales (3, 3a, 4, 4') disposées respectivement autour des côtés (14, 14a, 15, 15') de la paroi de fond (2), cette corbeille étant formée par le pliage d'une plaque (6).Selon l'invention, la corbeille comprend des parois d'élargissement (7-7'a) de l'ouverture de la corbeille, chaque paroi d'élargissement (7-7'a) étant interposée entre deux parois latérales (3, 3a, 4, 4') et ayant une largeur diminuant en direction du fond (2) de la corbeille et étant articulée par ses deux bords latéraux (9-9'a, 10-10'a) aux bords latéraux des deux parois (3, 3a, 4, 4') entre lesquelles elle est située.L'invention trouve application dans le domaine des corbeilles de transport d'objets. | 1. Corbeille de transport d'objets comprenant une paroi de fond (2) et des parois latérales (3, 3a, 4, 4' ) disposées respectivement autour des côtés (14, 14a, 15, 15') de la paroi de fond (2), cette corbeille étant formée par le pliage d'une plaque (6), caractérisée en ce qu'elle comprend des parois d'élargissement (7-7'a) de l'ouverture de la corbeille, chaque paroi d'élargissement (7-7'a) étant interposée entre deux parois latérales (3, 3a, 4, 4') et ayant une largeur diminuant en direction du fond (2) de la corbeille et étant articulée par ses deux bords latéraux (9-9'a, 10-10'a) aux bords latéraux des deux parois (3, 3a, 4, 4') entre lesquelles elle est située. 2. Corbeille selon la 1, dans laquelle chaque bord d'articulation (9-9'a, 10-10'a) d'une paroi d'élargissement (7-7'a) présente une forme générale convexe, dont la courbure est orientée vers la paroi adjacente (3, 3a, 4, 4') . 3. Corbeille selon la 1 ou 2, dans laquelle chaque paroi d'élargissement (7-7'a) s'étend dans la continuité de l'une des parois latérales (4, 4', 3, 3a), chaque paroi d'élargissement (7-7'a) ayant l'un de ses bords d'articulation (10-10'a, 9-9'a) confondu avec le bord latéral de cette paroi latérale (4, 4', 3, 3a), le deuxième bord d'articulation (9-9'a, 10-10'a) étant fixé à l'autre paroi latérale adjacente (3, 3a, 4, 4'). 4. Corbeille selon la 3, dans laquelle chaque paroi d'élargissement (7-7'a) comprend une portion de prolongement (27-27'a, 62-62'a, 63-63'a) s'étendant d'un côté de son bord d'articulation (9-9'a, 10-10'a) fixé à une paroi latérale adjacente (3, 3a, 4, 4'), cette portion de prolongement (27-27'a, 62-62'a, 63-63'a) étant pourvue d'au moins une patte de fixation (27-27'a, 62-62'a) à ladite paroi latérale (3, 3a, 4, 4'). 5. Corbeille selon la 4, dans laquelle les pattes de fixation (27-27'a) s'étendent sur toute la largeur de la paroi (3, 3a, 4, 4') à laquelle ces pattes (27-27'a) sont fixées. 6. Corbeille selon la 5, comprenant quatre pliures de mise en volume (42-42'a) formées sur les parois (3, 3a, 4, 4') auxquelles les pattes de fixation (27-27'a) ne sont pas fixées, chaque pliure (42-42'a) s'étendant depuis un coin (8-8'a) formé par deux parois latérales consécutives (3, 3a, 4, 4') entourant une paroi d'élargissement (7-7'a) jusqu'à un bord extérieur supérieur (35, 35a) de cette paroi latérale (3, 3a, 4, 4'). 7. Corbeille selon la 6, dans laquelle chaque pliure (42-42'a) est interrompue par une courbe de découpe (46-46'a) dont chaque extrémité coïncide avec une extrémité de la pliure correspondante (42-42'a), cette courbe de découpe (46-46'a) formant une patte de verrouillage (43-43'a) pouvant être dégagée de sa découpe (46-46'a) vers l'intérieur de la corbeille. 8. Corbeille selon la 4, dans laquelle une partie d'extrémité de la portion de prolongement (62-62'a, 63-63'a) sert de patte de fixation (62-62'a) et la partie restante de la portion de prolongement (62-62'a, 63-63'a) sert de soufflet de mise en volume (63-63'a), chaque soufflet (63-63'a) étant articulé par rapport à la patte de fixation (62-62'a) autour d'une pliure de fixation (61-61'a) s'étendant depuis un bord extérieur libre (35, 35a, 30, 30') de la paroi latérale (3, 3a, 4, 4') jusqu'à un coin (8-8'a) de la paroi de fond (2) formé par les deux parois latérales (3, 3a, 4, 4') entre lesquelles la paroi d'élargissement (7-7'a) est interposée. 9. Corbeille selon la 8, comprenant deux bandes de verrouillage (64, 64a) articulées chacune autour du bord extérieur libre (35, 35a) de la paroi (3, 3a, 4, 4') à laquelle deux pattes de fixation (62-62'a) sont fixées pour être rabattue contre la partie supérieure des deux soufflets concernés (63-63'a) et des moyens de verrouillage (67, 67a, 68, 68a, 71-71'a) de cette bande (64, 64a) dans sa position rabattue sur les soufflets (63-63'a), les bandes (64, 64a) formant des poutres de rigidification lorsqu'elles sont maintenues plaquées contre les soufflets (63-63'a) par les moyens de verrouillage. 10. Corbeille selon la 9, dans laquelle les moyens de verrouillage (67, 67a, 68, 68a) comprennent deux languettes de verrouillage (67, 67a) prévues chacune à l'extrémité d'une bande de verrouillage (64, 64a) opposée à son articulation, et deux découpes complémentaires (68, 68a) réalisées chacune dans l'une des parois (3, 3a, 4, 4') portant les bandes de verrouillage (64, 64a), chaque languette (67, 67a) étant articulée 61e façon à pouvoir s'insérer dans la découpe sous-jacente (68, 68a) et à être appliquée contre la face extérieure de la paroi (3, 3a, 4, 4') portant la bande (64, 64a) pour verrouiller les soufflets (63-63'a) contre cette paroi (3, 3a, 4, 4'). ll. Corbeille selon la 9, dans lequel les moyens de verrouillage comprennent deux lamelles (71-71'a) s'étendant chacune au-delà d'une pliure de fixation (61-61'a) d'un soufflet (63-63'a) lorsque la bande de verrouillage (64, 64a) est rabattue contre les soufflets (63-63'a), pouvant être insérée sous une portion non fixée de la patte de fixation sous-jacente (62-62'a), de façon à verrouiller les soufflets (63-63'a) contre la paroi latérale concernée (3, 3a, 4, 4').12. Corbeille selon l'une des 6 à 11, comprenant des parois formant ailes de déploiement (48, 48', 57, 57') pouvant être rabattues sur la paroi de fond (2) de la corbeille dans un état préformé rabattu de la corbeille. 13. Corbeille selon les 6 ou 7 et la 12, dans laquelle les ailes de déploiement (48, 48') sont chacune constituée par une paroi de la corbeille délimitée par deux pliures de mise en volume (42-42'a) situées de part et d'autre de deux pattes de fixation adjacentes (27-27'a), par un coté (15, 15', 14, 14a) de la paroi de fond (2) situé entre ces deux pliures (42-42'a) et par un bord libre opposé à ce côté d'articulation (15, 15', 14, 14a), une aile de déploiement (48, 48') chevauchant l'autre aile (48', 48) dans l'état préformé rabattu de la corbeille. 14. Procédé de mise en forme de la corbeille de la 13 de l'état rabattu à l'état déployé, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape au cours de laquelle un utilisateur saisit deux sommets opposés (49, 49') formés par les ailes de déploiement (48, 48'), - une étape de rapprochement de ces deux sommets (49, 49'), au cours de laquelle les ailes de déploiement 25 (48, 48') s'écartent de la paroi de fond (2), - une étape de verrouillage de la corbeille par enfoncement des pattes de verrouillage (43-43'a) dans leur courbe de découpe respective (46-46'a) vers l'intérieur de la corbeille. 30 15. Corbeille selon l'une des 8 à 11 et la 12, dans laquelle les ailes de déploiement (57, 57') sont chacune constituée par une paroi non fixée aux pattes de fixation (62-62'a) et articulée autour d'un côté (54, 54') de la paroi de fond 35 (2) et autour de deux pliures de fixation opposées (61-61'a) de soufflet de mise en volume (63-63'a), une aile de déploiement (57, 57') chevauchant l'autre aile (57', 57) dans l'état préformé rabattu de la corbeille. 16. Procédé de mise en forme de la corbeille de la 15 de l'état rabattu à l'état déployé, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape au cours de laquelle un utilisateur saisit les deux parois opposées auxquelles les pattes de fixation (62-62'a) sont fixées ; - une étape de rapprochement de ces parois au cours de laquelle un utilisateur exerce un effort tendant à faire pivoter ces parois (3, 3a, 4, 4') autour de leur côté d'articulation (14, 14a, 15, 15') et par laquelle les ailes de déploiement (57, 57') s'écartent l'une de l'autre ; - une étape de rabattement des bandes de verrouillage (64, 64a) contre les soufflets de mise en volume (63-63'a) ; - une étape d'insertion des languettes (67, 67a) dans leur découpe respective (68, 68a) ou une étape d'insertion des lamelles (71-71'a) dans la portion non collée des pattes de fixation concernées (62-62'a). | B | B65 | B65D | B65D 21,B65D 5,B65D 30 | B65D 21/08,B65D 5/20,B65D 30/20 |
FR2888116 | A1 | DERIVES DE THIAZOLES POUR TRAITER LES DYSKINESIES | 20,070,112 | La présente invention a pour objet des dérivés de thiazoles de formule générale (I) décrite ci-dessous pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir les 5 dyskinésies. Les dyskinésies se caractérisent par des mouvements involontaires ou anormaux. Usuellement les dyskinésies sont classées en fonction des symptômes observés, et plus particulièrement en fonction de la vitesse et de la fréquence des mouvements involontaires. Notamment les mouvements excessifs et fréquents sont appelés hyperkynésie ou dyskinésie et les mouvements lents et rares sont appelés hypokinésie ou bradykinésie ou encore akinésie. D'une manière générale le terme dyskinésie est un terme générique employé pour parler de tous les troubles anormaux et involontaires du mouvement. Parmi les dyskinésies, on distingue les pathologies suivantes: -les dyskinésies induites: elles sont induites par un traitement chimique, en particulier chez les patients traités par la L-DOPA qui est un précurseur de la dopamine. Ce traitement provoque comme effets secondaires importants des dyskinésies dites induites, et ceci après généralement plusieurs années de traitement. Cela se traduit notamment par l'émergence progressive de mouvements involontaires, une rigidité musculaire et des troubles de la démarche; - les dyskinésies tardives: elles apparaissent tardivement chez des patients traités de longue date par certains médicaments en particulier par des neuroleptiques. Ces traitements provoquent comme effets secondaires des dyskinésies dites tardives. Il s'agit notamment de mouvements anormaux, involontaires, aux niveaux faciaux, buccaux, linguaux, masticateurs et de mouvements de type choréique, diffus, de balancements rythmés du tronc, de dandinements, et de piétinements; - les dyskinésies aigues ou syndrome hyperkinétique: impatiences ou syndrome des jambes sans repos (syndrome d'Ekbom), il s'agit de l'akathisie qui est une impossibilité de rester assis, ou de la tasikinésie qui est une impossibilité de rester en place. - l'athétosis: il s'agit d'un mouvement de contorsion lent et sinueux qui se produit dans les muscles distaux, - la dystonie: il s'agit d'un relâchement ou d'une contracture involontaire des muscles aboutissant à une déviation lente de la posture qui figent une partie (dystonie focale) ou l'ensemble (dystonie généralisée) du corps dans une attitude anormale dite dystonique; - l'hémidystonie: cette dystonie atteint le bras et la jambe du même côté du corps. Elle est souvent la résultante d'un accident vasculaire cérébral; - la dystonie cervicale ou torticolis spasmodique: il s'agit d'une dystonie focale très fréquente. Les muscles du cou sont impliqués dans cette dystonie et entraînent une rotation de la tête d'un côté ou d'un autre ou une inclinaison sur le côté. La tête peut aussi être entraînée en avant ou en arrière (antérocolis ou rétrocolis). Le torticolis peut arriver à n'importe quel âge, mais il s'agit souvent d'une maladie de la moitié de la vie; - la dystonie oromandibulaire ou parfois appelée dyskinésie oromandibulaire: cette dystonie affecte les muscles de la mâchoire, des lèvres et de la langue. La mâchoire peut être tirée en avant et ouverte (protrusion de la langue) ou au contraire fermée, empêchant la parole et la déglutition; - les dystonies en torsion: ce sont des pathologies rares de transmission génétique démontrée, débutant la plupart du temps dans l'enfance et devenant progressivement plus sévères. Le handicap secondaire à ces dystonies est variable selon les individus, mais il est souvent sévère, obligeant souvent les patients à recourir au fauteuil roulant; - la dystonie de fonction ou crampe des écrivains: c'est une dystonie touchant les muscles de la main et parfois de l'avant bras et qui survient uniquement lors de l'écriture. Des dystonies focales du même type surviennent aussi chez les sténodactylos lors de la frappe du clavier, chez les pianistes et les musiciens et elles ont été appelées dystonies de fonction. On en trouve aussi chez les sportifs comme les golfeurs. - les dystonies aiguës: trismus, protrusion de la langue, contractures orales et péri-orales, difficultés de déglutition, crises oculogyres, emprosthotonos ou opisthotonos; - les tics ou syndrome de Tourette: il s'agit de mouvements rapides et involontaires qui peuvent parfois être contrôlés suite à un effort volontaire important; -hemiballismus, la chorée et le spasme (myoclonus) : il s'agit de secousses rapides, irrégulières qui ne peuvent être supprimées consciemment. Parmi les dyskinésies, on peut encore citer la dystonie neurovégétative ou vagosympathique, la dystonie de Segawa, la dystonie spasmodique, la dystonie idiopathique, la dystonie musculaire déformante, la dystonie héréditaire, et la dyskinésie ciliaire primitive En résumé la dyskinésie est une perturbation des mouvements se traduisant entre autres par de l'incoordination, des spasmes ou de la parésie. Or les traitements thérapeutiques connus à ce jour ne sont pas satisfaisants. Afin de répondre aux besoins des patients, il est devenu nécessaire de trouver un nouveau moyen pour traiter ces troubles du mouvement. Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir un nouveau composé adapté pour traiter les dyskinésies. De manière inattendue, la Demanderesse a mis en évidence qu'il est possible d'utiliser des dérivés de thiazoles de formule générale (I) décrite ci-dessous pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir les dyskinésies. De manière encore plus inattendue, la Demanderesse a mis en évidence que l'association des dérivés de thiazoles de formule générale (I) décrite cidessous et d'au moins un composé choisi parmi les produits agissant sur le système dopaminergique ou les neuroleptiques permet de traiter ou de prévenir les dyskinésies induites ou tardives. Enfin l'utilisation et l'association selon l'invention ont pour avantage de pouvoir être mises en oeuvre chez les patients et les animaux atteints de troubles du mouvement. L'association selon l'invention a pour avantage d'éviter les effets secondaires provoqués par un traitement thérapeutique à long terme. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs qui vont suivre. Un premier objet de l'invention est l'utilisation d'un composé de formule générale (I) R3 (I) sous forme de mélange racémique, d'énantiomère ou de toute combinaison de ces formes, dans laquelle: A représente un radical (A1) (Al) dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, R6, R7, R8 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, cycloalkyle, hydroxy ou alkoxy; B représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle; n représente un entier de 0 à 5; R' et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ou cycloalkyle; R3 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, ou bien R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle comptant en tout de 1 à 2 hétéroatomes et de 5 à 7 chaînons, hétérocycle dont les chaînons manquants sont choisis parmi -CH2-, -NR14-, -O- ou -S-, R14 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, ou un radical -COR15, -COOR15 ou -CONR16R17, R15 représentant un radical alkyle et R16 et R17 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle; ou d'un sel de formule générale (I) définie ci-dessus pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir les dyskinésies. Au sens de la présente invention, on entend par radical alkyle ou alkoxy, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, un radical alkyle ou alkoxy linéaire ou ramifié et comptant de 1 à 6 atomes de carbone. Par radical cycloalkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical cycloalkyle comptant de 3 à 7 atomes de carbone. De préférence, par alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, on entend en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle et tert-butyle, pentyle, néopentyle, isopentyle, hexyle, isohexyle. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment au sens de l'invention des sels d'addition d'acides inorganiques tels que chlorhydrate, bromhydrate, iodhydrate, sulfate, phosphate, diphosphate et nitrate ou d'acides organiques tels que acétate, maléate, fumarate, tartrate, succinate, citrate, lactate, méthanesulfonate, ptoluènesulfonate, pamoate et stéarate. Entrent également dans le champ de la présente invention, lorsqu'ils sont utilisables, les sels formés à partir de bases telles que l'hydroxyde de sodium ou de potassium. Pour d'autres exemples de sels pharmaceutiquement acceptables, on peut se référer à "Salt selection for basic drugs", Int. J. Pharm. (1986), 33, 201-217. Par ailleurs, certains des composés de formule générale (I) peuvent se présenter sous la forme d'énantiomères. La présente invention inclut les deux formes énantiomères et toutes combinaisons de ces formes, y compris les mélanges racémiques "R, S". Dans un souci de simplicité, lorsque aucune configuration spécifique n'est indiquée dans les formules de structure, il faut comprendre que les deux formes énantiomères et leurs mélanges sont représentés. De préférence les composés selon l'invention seront tels que le radical R5 de Al est un atome d'hydrogène. De préférence les composés selon l'invention seront tels que les radicaux R6, R7, R8 de Al représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. De préférence les composés selon l'invention seront tels que n est compris entre 0 et 3, plus préférentiellement en ce que n est égal à 0. Plus préférentiellement les composés selon l'invention seront tels que R' représente un atome d'hydrogène. Encore plus préférentiellement les composés selon l'invention seront tels que R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. Plus particulièrement les composés selon l'invention seront tels que R3 ou R4 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. Encore plus particulièrement les composés selon l'invention seront tels qu'il s'agit des composés suivants: 4-[2-(aminométhyl)-1,3-thiazol-4-yl]2,6-di(tert-butyl)phénol; 4-{2-[(1 R)-1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6di-tert-butylphenol; 4-{2-[(1 S)-1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-ditert-butylphenol; De préférence l'invention a pour but l'utilisation d'un composé de formule générale (I) ou un sel de formule générale (1) définie ci-dessus pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir l'hyperkynésie, l'hypokinésie, la bradykinésie, l'akinésie, la dyskinésie induite, la dyskinésie tardive, la dyskinésie aigue ou syndrome hyperkinétique, l'akathisie, la tasikinésie, l'athétosis, la dystonie, la dystonie focale, la dystonie généralisée, l'hémidystonie, la dystonie cervicale ou torticolis spasmodique, la dystonie oromandibulaire ou dyskinésie oromandibulaire, la dystonie en torsion, la dystonie de fonction ou crampe des écrivains, la dystonie aiguë, l'hemiballismus, la chorée ou le spasme. Un second objet de l'invention est une association d'un composé de formule générale (I) ou un sel de formule générale (I) définie ci-dessus avec un ou plusieurs autres composés chimiques, ayant ou non un effet thérapeutique, en particulier avec un composé ayant un effet psychotrope. De préférence, l'association selon l'invention est un composé de formule générale (I) ou un sel de formule générale (I) définie ci-dessus et au moins un composé choisi parmi les produits agissant sur le système dopaminergique ou les neuroleptiques. Parmi les composés susceptibles d'être associés au composé selon l'invention, on peut citer par exemple les agonistes dopaminergiques, les inhibiteurs de MAO ou les inhibiteurs de catécholamine 0methyltransférase. Plus préférentiellement, le composé selon l'invention de formule générale (I) définie ci-dessus ou son sel peut être utilisé en association avec la methyldopa ou encore la L-DOPA. De manière encore plus préférentielle, l'association selon l'invention est un composé de formule générale (I) définie ci-dessus ou son sel et de la L-DOPA. De manière particulière, l'invention concerne l'association du 4-[2(aminométhyl)-1,3-thiazol-4-yl]-2,6-di(tert-butyl)phénol ou son sel et la L-DOPA. De manière particulière, l'invention concerne l'association du 4-{2-[(1R)1- aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-di-tert-butylphenol ou son sel et la L-DOPA. De manière particulière, l'invention concerne l'association du 4-{2-[(1S)1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-di-tert-butylphenol ou son sel et la L-DOPA. L'association selon l'invention est de préférence une préparation combinée pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps pour traiter ou prévenir les dyskinésies, en particulier les dyskinésies induites ou tardives. Selon une variante de l'utilisation ou de l'association selon l'invention, il est possible d'utiliser ou d'associer à l'invention un inhibiteur de la décarboxylase tel que le bensérazide ou la carbidopa. Le composé de formule générale (I) ou son sel utilisé selon l'invention ou l'association selon l'invention peuvent être sous forme d'un solide, par exemple des poudres, des granules, des comprimés, des gélules, des liposomes ou des suppositoires. Les supports solides appropriés peuvent être, par exemple, le phosphate de calcium, le stéarate de magnésium, le talc, les sucres, le lactose, la dextrine, l'amidon, la gélatine, la cellulose, la cellulose de méthyle, la cellulose carboxyméthyle de sodium, la polyvinylpyrrolidine et la cire. Le composé de formule générale (1) ou son sel utilisé selon l'invention ou l'association selon l'invention peuvent aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions, des suspensions ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. L'administration d'un composé de formule générale (I) ou son sel utilisé selon l'invention ou l'association selon l'invention pourra se faire par exemple par voie topique, orale, parentérale, par injection intramusculaire ou sous-cutanée. La dose d'administration envisagée pourra être comprise entre 0,01 mg et 10 g suivant le type de composé actif utilisé. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. La figure 1 représente l'effet du traitement avec les composés selon l'invention sur des rats atteints de dyskinésie induite. La figure 2 représente l'effet du traitement avec les composés selon l'invention sur des rats atteints de dyskinésie tardive. EXEMPLES Les composés suivants: - Composé 1: chlorhydrate ou dichlorhydrate de 4[2-(aminométhyl)-1,3-thiazol-4- yl]-2,6-di(tert-butyl)phénol; -Composé 2: chlorhydrate de 4-{2-[(1R)-1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-ditertbutylphenol. ont été soumis au test d'étude des dyskinésies induites par la L-DOPA chez le rat et au test d'étude des dyskinésies tardives après traitement de manière chronique par un neuroleptique chez le rat. La synthèse de ces composés est décrite dans la demande WO 01/26656. EXEMPLE 1: Etude des dyskinésies induites par la L-DOPA Principe du test in vivo (modèle expérimental de rats dyskinétiques): Un modèle animal est réalisé où la dyskinésie est induite chez des animaux traités avec de la L-DOPA (3-(3,4-dihydroxyphényl)-L-alanine). Tout d'abord afin de provoquer une diminution du taux de dopamine endogène au niveau du striatum, des rats sont lésés avec de la 6-hydroxydopamine (6-OHDA). Suite à cette injection de 6-OHDA, ces animaux deviennent sensibles aux effets secondaires de la L-DOPA. En effet pour palier cette déficience en dopamine endogène, les rats reçoivent un traitement à base de L- DOPA. Cependant le traitement à la L-DOPA provoque une dyskinésie chez le rat suite à de trop grandes quantités de L-DOPA exogène qui arrivent au cerveau et surtout à cause de la lésion des neurones dopaminergiques qui ne régulent plus le taux de dopamine endogène. La dyskinésie ainsi induite est évaluée par un test statistique comportemental. Remarque: pour améliorer le traitement à base de L-DOPA, celle-ci est administrée en association avec un inhibiteur de décarboxylase tel que le bensérazide. En effet la L-DOPA traverse difficilement la barrière hématoencéphalique et donc elle peut être décarboxylée au niveau périphérique. Mesure des dyskinésies: 1/ Sélection de rats: L'étude a été réalisée sur des jeunes rats mâles. Les rats sont anesthésiés (chloral 400 mg/kg). Ensuite ils reçoivent 2 injections stéréotaxiques de 6 pg de 6hydroxydopamine dans le striatum gauche en utilisant une microseringue Hamilton de 10 pl. Les rats reçoivent in fine 12 g de 6-OHDA dissoute dans 4 pl de L-ascorbate à 0,02 %. Quatre semaines plus tard la lésion de la substance noire est constituée chez les rats. Pour quantifier cette lésion, on utilise une mesure indirecte: les rotations induites par l'apomorphine (test de substance). Les animaux reçoivent une injection sous-cutanée de 0,5 mg/kg d'apomorphine et les rotations droites et gauches des animaux sont mesurées pendant 30 minutes. Un score net d'asymétrie rotationnelle est alors déterminé. Ce score est exprimé comme le nombre de tours complets dans la cage de test / minute dans la direction contralatérale de la lésion. Les rats qui présentent une moyenne individuelle supérieure à 4 tours complets / minute dans la direction contralatérale de la lésion sont sélectionnés pour réaliser le test in vivo. Ce score net d'asymétrie rotationnelle correspond à des animaux dont la substance noire est fortement lésée et qui présentent au moins 90 % de déplétion en dopamine dans le striatum (Lee et al.; 1996; Lundblad et al., 2002; Winkler et al., 1996). 2/ Induction de la dyskinésie chez les rats sélectionnés: Six semaines après les lésions à la 6-hydroxydopamine (6-OHDA), les rats sélectionnés reçoivent chaque jour une injection intra péritonéale de methylester de la L-DOPA à la dose de 20 mg/kg et de bensérazide à la dose de 15 mg/kg. Les injections ont lieu de la semaine 6 à la semaine 9. A partir de la semaine 10 les rats reçoivent une dose plus concentrée: chaque jour ils reçoivent une injection intra péritonéale de methylester de la L-DOPA à la dose de 25 mg/kg et de bensérazide à la dose de 15 mg/kg. A partir de la semaine 11 les rats reçoivent deux injections quotidiennes de méthylester de la L-DOPA à la dose de 15 mg/kg et de bensérazide à la dose de 15 mg/kg. Pendant la semaine 11, les rats sont évalués 3 fois par semaine pour leurs taux de mouvements anormaux et involontaires afin de déterminer si les doses administrées sont suffisantes pour provoquer une dyskinésie chez ces animaux. Les rats sont observés individuellement à partir de 30 minutes et jusqu'à 180 minutes après injection de la L-DOPA; ils sont observés toutes les 30 minutes. Les mouvements qui sont observés à ce moment là sont considérés comme des mouvements dyskinétiques lorsqu'ils remplissent les critères suivants: -les mouvements sont induits par la L-DOPA; - les mouvements affectent le coté du corps dans la direction contralatérale de la lésion; - les mouvements sont répétitifs, involontaires et non attribuables à un comportement normal. Les mouvements anormaux et involontaires sont classés en 4 sous-types: dyskinésie locomotive: augmentation de la locomotion du coté contralatéral à la lésion - dystonie axiale: déviation de la posture du cou et de la partie supérieure du corps; - dyskinésie oromandibulaire: mouvements des mâchoires stéréotypés et protrusion de la langue; - dyskinésie des membres antérieurs: secousses répétitives et rythmées des membres antérieurs accompagnées d'une posture dystonique et / ou de mouvements vifs de saisie des pattes. Pour chacun de ces sous-types, les rats sont notés sur une échelle de 0 à 4, sachant que: - 0 = aucun mouvement, - 1 = mouvements occasionnels, - 2 = mouvements fréquents, - 3 = mouvements continus mais interrompus par une distraction sensorielle, - 4 = mouvements continus, aigus, non interrompus par une distraction sensorielle. Les composés selon l'invention sont testés afin de déterminer leur capacité à moduler les effets de la L-DOPA. Dans ce but les rats qui présentent un taux de mouvements anormaux et involontaires suffisant (taux supérieur à 2 pour un mouvement observé et taux total supérieur à 8 pour les 4 mouvements observés) sont sélectionnés et continuent de recevoir 2 à 4 injections / semaine de L-DOPA. Après 12 à 14 semaines, le traitement oral avec les composés selon l'invention à tester démarre et le taux de mouvements anormaux et involontaires est évalué. Pour chaque animal recevant un composé à tester, un autre animal reçoit le solvant du composé à tester, en général de l'eau. Résultats: Le taux de mouvements anormaux et involontaires est calculé de manière statistique pour chaque groupe de rats. Les résultats sont présentés sur la figure 1 pour les composés 1 et 2. Le composé 1 selon l'invention est administré oralement à la dose de 30 mg/kg à des rats dyskinétiques selon le protocole de l'exemple 1 décrit ci-dessus. Les résultats présentés ont été obtenus avec 9 animaux testés. Le composé 2 selon l'invention est administré oralement à la dose de 10 et 30 mg/kg à des rats dyskinétiques selon le protocole de l'exemple 1 décrit ci-dessus. Les résultats présentés ont été obtenus avec 9 animaux testés. Le score obtenu permet d'évaluer la dyskinésie du rat. Plus la valeur numérique du score est élevée, plus l'animal est dyskinétique avec un maximum de 16 points. composé 1: à la dose de 30 mg/kg, le score diminue de 11,3 à 9,6 après 5 180 minutes de traitement. Au temps 120 minutes après l'administration de L-DOPA, les rats traités avec le composé 1 ont un score de 10 points alors que le témoin (eau) présente un score de 12 points; Composé 2: à la dose de 30 mg/kg, le score diminue de 13,8 à 9 points et à la 10 dose de 10 mg/kg, le score diminue de 13 à 10,6 points après 180 minutes de traitement. Au temps 120 minutes après l'administration de L-DOPA, les rats traités avec le composé 2 (30 mg/kg) ont un score de 9,7 points alors que le témoin (eau) présente un score de 12,9. Les résultats indiquent une efficacité dose dépendante du traitement avec les composés 1 et 2 sur les rats atteints de dyskinésie induite. Cette efficacité est significative statistiquement. Les composés 1 et 2 ont bien un effet anti-dyskinétique. EXEMPLE 2: Etude des dyskinésies tardives chez le rat traité de manière chronique par un neuroleptique Principe du test in vivo (modèle expérimental de rats) : La dyskinésie tardive est une complication suite à un traitement prolongé avec par exemple des neuroleptiques. Elle se caractérise par des mouvements répétitifs, involontaires de la bouche, de la face et de la langue. Un traitement chronique avec des neuroleptiques peut conduire à une dyskinésie oromandibulaire, en particulier peut conduire à des mouvements de mastication et protrusion de la langue chez le rat. Le principe du test est de quantifier les mouvements anormaux des animaux dans une cage de test pendant une fenêtre de temps déterminée (5 minutes). Induction de la dyskinésie orofacial chez des rats: Un neuroleptique, l'halopéridol (provenant de chez Sigma ), est administré de manière chronique à des rats en utilisant une pompe osmotique de marque Alzet . Cette pompe osmotique (référence 2ML4 Alzet ) est remplie avec une solution d'halopéridol à mg/ml. Cette pompe est implantée en sous-cutané à des rats de poids compris entre 150 g et 160 g. Après anesthésie des rats avec de l'isoflurane, une petite incision est réalisée dans la peau au niveau du scrapulae pour permettre d'insérer la pompe. Puis l'incision est suturée. La pompe permet d'administrer en continu de l'halopéridol aux rats à la dose de 2 mg/kg/jour pendant 28 jours. Mesure de la dyskinésie chez des rats: Entre 21 à 28 jours après la pose de la pompe, 12 rats sont choisis au hasard pour le test. 6 d'entres eux sont traités avec de l'eau (témoin), et les 6 autres rats reçoivent les composés selon l'invention. Avant le traitement (t=0) avec les composés à tester, les rats sont placés individuellement dans des cages de test en plastique. Après un temps d'adaptation dans la cage de 2 minutes, le nombre de protrusion de la langue et de mouvements de mastication est compté pendant 5 minutes. Puis le traitement (composés 1 et 2 à tester) est administré oralement à la dose de 2 ml/kg. Puis le nombre de protrusion de la langue et de mouvements de mastication est compté pendant 2 périodes de 5 minutes chacune à t=1 heure et à t=3 heures après administration du composé selon l'invention. Résultats: Le taux de protrusion de la langue et de mouvements de mastication est calculé de manière statistique pour chaque groupe de rats. Les résultats sont présentés sur la figure 2 a et b pour le composé 1 et sur la figure 2 c et d pour le composé 2. Les composés 1 et 2 selon l'invention sont administrés oralement à la dose de 10 et 30 mg/kg à des rats dyskinétiques selon le protocole de l'exemple 2 décrit ci-dessus. Les résultats présentés ont été obtenus avec 8 animaux testés. Le score obtenu permet d'évaluer la dyskinésie du rat. Plus la valeur numérique du score est élevé, plus l'animal est dyskinétique. - composé 1: à la dose de 10 mg/kg, le score de mouvements masticatoires diminue de 30,3 à 21. A la dose de 30 mg/kg, le score de mouvements masticatoires diminue de 35,6 à 11,9. - Composé 2: à la dose de 10 mg/kg, le taux de protrusion de la langue a significativement diminué au bout de 3 heures, passant de 11,4 à 5. A la dose de 30 mg/kg, le nombre de mouvements de mastication et le taux de protrusion de la langue a significativement diminué au bout de 3 heures, passant de 35,5 à 23,7 et de 15 à 6 respectivement. Les résultats indiquent une efficacité dose dépendante du traitement avec les composés 1 et 2 sur les rats atteints de dyskinésie tardive, dyskinésie orofaciale tardive provoquée par l'halopéridol. Les composés 1 et 2 ont bien un effet anti-dyskinétique | La présente invention a pour objet l'utilisation de dérivés de thiazoles de formule générale (I) décrite ci-après pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir les dyskinésies.La présente invention a également pour objet l'association des dérivés de thiazoles de formule générale (I) décrite ci-après et d'au moins un composé choisi parmi les neuroleptiques ou les produits agissant sur le système dopaminergique pour traiter ou prévenir les dyskinésies induites ou tardives. | 1. Utilisation d'un composé de formule générale (I) R3 (I) sous forme de mélange racémique, d'énantiomère ou de toute combinaison de ces formes, dans laquelle: A représente un radical (Al) dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, R6, R7, R8 10 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, cycloalkyle, hydroxy ou alkoxy; B représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle; n représente un entier de 0 à 5; R' et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ou 15 cycloalkyle; R3 et R4 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, ou bien R3 et R4 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle comptant en tout de 1 à 2 hétéroatomes et de 5 à 7 chaînons, hétérocycle dont les chaînons manquant sont choisis parmi -CH2-, -NR14-, -O- et -S-, R14 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, ou un radical -COR15, -COOR15 ou -CONR16R'7, R15 représentant un radical alkyle et R16 et R" représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle; ou d'un sel de formule générale (I) définie ci-dessus pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir les dyskinésies. 2. Utilisation selon la précédente caractérisée en ce que R5 est un atome d'hydrogène. 3. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que R6, R7, 10 R8 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. 4. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que n est compris entre 0 et 3. 5. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que n est égal à 0. 6. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que R' représente un atome d'hydrogène. 7. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. 8. Utilisation selon l'une des précédentes caractérisée en ce que R3 ou 25 R4 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle. 9. Utilisation selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que l'on utilise un composé de formule générale (I) ou un sel de formule générale (I) définie selon l'une des précédentes pour préparer un médicament destiné à traiter ou à prévenir l'hyperkynésie, l'hypokinésie, la bradykinésie, l'akinésie, la dyskinésie induite, la dyskinésie tardive, la dyskinésie aigue ou syndrome hyperkinétique, l'akathisie, la tasikinésie, l'athétosis, la dystonie, la dystonie focale, la dystonie généralisée, l'hémidystonie, la dystonie cervicale ou torticolis spasmodique, la dystonie oromandibulaire ou dyskinésie oromandibulaire, la dystonie en torsion, la dystonie de fonction ou crampe des écrivains, la dystonie aiguë, l'hemiballismus, la chorée ou le spasme. 10. Utilisation selon les 1 et 9 caractérisée en ce que l'on utilise un composé choisi parmi les composés suivants: -4-[2(aminométhyl)-1,3-thiazol-4-yl]-2,6-di(tert-butyl)phénol; - 4-{2-[(1 R)-1aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-di-tert-butylphenol; 5 -4-{2-[(1S)-1aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-di-tert-butylphenol. 11. Association d'un composé de formule générale (I) ou un sel de formule générale (I) définie selon l'une des 1 à 8 et d'au moins un composé choisi parmi les produits agissant sur le système dopaminergique ou les neuroleptiques. 12. Association selon la 11 caractérisée en ce qu'elle associe un composé de formule générale (I) définie selon l'une des 1 à 8 ou son sel et de la L-DOPA. 13. Association selon l'une des 11 ou 12 caractérisée en ce qu'elle associe le 4-[2-(aminométhyl)-1,3-thiazol-4-yl]-2,6-di(tertbutyl)phénol ou son sel et la L-DOPA. 14. Association selon l'une des 11 ou 12 caractérisée en ce qu'elle 20 associe le 4-{2-[(1R)-1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6di-tert-butylphenol ou son sel et la L-DOPA. 15. Association selon l'une des 11 ou 12 caractérisée en ce qu'elle associe le 4-{2-[(1S)-1-aminoethyl]-1,3-thiazol-4-yl}-2,6-ditert-butylphenol ou son sel 25 et la L-DOPA. 16. Association selon l'une des 11 à 15 comme préparation combinée pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps pour traiter ou prévenir les dyskinésies induites ou tardives. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 25 | A61K 31/426,A61K 31/198,A61P 25/14 |
FR2898767 | A1 | PROCEDE DE GREFFAGE DE LA SYRAH SUR UN CEPAGE INTERMEDIAIRE, "FILTRE". | 20,070,928 | La présente invention concerne un procédé de greffage du cépage de la Syrah sur un cépage filtre . Cette invention permet de lutter contre la mortalité des cépages de la Syrah. Le taux de mortalité de ce cépage est en effet plus élevé que celui des autres cépages avec 5 lesquels, il est cultivé notamment du Grenache et du Mourvedre. Au bout de 3-4 ans le cépage de la Syrah décède en effet, et la cause de cette mortalité n'a pas encore été éludée. La présente invention permet de diminuer sinon éradiquer cette mortalité. Traditionnellement, le cépage de la Syrah est greffé directement sur un plant dénommé 10 plant américain . La présente invention consiste à greffer le cépage de la Syrah non pas directement sur le plant américain , mais sur un autre cépage distinct de la Syrah, et qui jouit d'une plus longue espérance de vie tel que la Grenache, le Mourvedre ou encore le Merlot. Ce dernier cépage, greffé sur le plant américain , joue alors le rôle de filtre , de 15 cépage intermédiaire entre le plant américain , et le cépage de la Syrah. Le cépage filtre peut être constitué de tout type de cépage (Grenache, Mourvedre, Merlot etc...). Le bourgeon du cépage filtre est coupé lors de sa floraison. Le greffage du cépage filtre sur le plant américain, et le sur greffage du cépage de la 20 Syrah sur le cépage filtre se font concomitamment dans le temps. Le procédé du greffage de la Syrah sur le cépage intermédiaire peut être effectué par la technique dite de l'Oméga ou de la fente. Quant au greffage du cépage intermédiaire sur le plant américain , il est généralement effectué par le procédé dit de l'Oméga. 25 La figure annexée illustre l'invention. Ce dessin décrit l'invention avec les trois étages du plant de vigne : - le cépage de la Syrah, greffé sur le cépage intermédiaire (1) le cépage intermédiaire, filtre , greffé sur le plant américain (2) - le plant américain (3) | Procédé de greffage du cépage de la Syrah sur un cépage intermédiaire, « filtre ».L'invention concerne un procédé permettant de lutter contre la mortalité du cépage de la Syrah.Elle se caractérise par le greffage du cépage de la Syrah (1) sur un cépage intermédiaire (2) greffé sur un plant « américain » (3).Le cépage intermédiaire joue le rôle d'un « filtre » entre le cépage de la Syrah et le plant « américain ». | 1) Procédé pour lutter contre la mortalité du cépage de la Syrah (1) caractérisé par son greffage sur un cépage filtre ou intermédiaire (2) placé entre le cépage de la Syrah et le plant américain (3). 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le cépage de la Syrah est 5 greffé sur le cépage filtre distinct de celui de la Syrah, et lequel jouit d'une plus grande espérance de vie. 3) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le cépage filtre est greffé sur le plant américain . | A | A01 | A01G | A01G 1,A01G 7,A01G 17 | A01G 1/06,A01G 7/00,A01G 17/02 |
FR2902665 | A1 | ENSEMBLE DE CARTES A JOUER ET DISPOSITIF DE MAINTIEN DES CARTES | 20,071,228 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un ensemble de cartes à jouer ainsi qu'un dispositif de maintien desdites cartes. Exposé de l'art antérieur Les cartes à jouer sont habituellement constituées de petits cartons fins et rectangulaires, portant sur une face un ou plusieurs signes distinctifs, tels qu'une ou plusieurs figures, des icônes et/ou des chiffres de couleur, et avec lesquels on joue à divers jeux. Au début d'une partie de cartes, chaque joueur reçoit d'un ensemble de cartes (jeu de cartes) un paquet formé typiquement de 5 à 20 cartes selon la règle du jeu. Pour faciliter le déroulement de la partie, il classe les cartes reçues en général par couleur, puis par ordre croissant de valeur, et les dispose en éventail dans une main de manière à faire apparaître pour chacune des cartes l'icône qui l'identifie le mieux, en général celle positionnée dans le coin supérieur gauche de la carte. En cours de partie, il vient chercher successivement les cartes dans cet éventail, avec l'autre main, dans l'ordre qu'imposent les règles et l'art du jeu. La figure 1 illustre un ensemble de cartes à jouer 1 tenues par un joueur pour former un éventail 10. Par exemple, ces cartes sont des cartes à jouer classiques, des cartes de Tarot, ou tout type d'autres cartes à jouer. Constituer l'éventail et le maintenir en ordre peut 5 s'avérer difficile pour les enfants, les personnes âgées, ou toute personne à dextérité réduite. Résumé de l'invention La présente invention a pour but de faciliter la constitution et le maintien en ordre de cet éventail. 10 Pour cela, l'invention a pour objet un ensemble de cartes à jouer, sur lesquelles sont représentés un ou plusieurs signes distinctifs de chaque carte, caractérisé en ce que chaque carte présente une ou plusieurs zones en creux destinées au pincement local de la carte pour faciliter la tenue en éventail 15 desdites cartes, la ou lesdites zones en creux étant positionnées de manière identique sur chacune des cartes de l'ensemble. Selon un mode de réalisation, les cartes étant de forme sensiblement rectangulaires, les zones en creux sont au 20 nombre de deux, positionnées symétriquement par rapport au centre de symétrie de la carte. Selon un mode de réalisation, les dimensions de la ou desdites zones en creux sont adaptées au pincement de la carte entre le pouce et l'index d'un joueur adulte. 25 Selon un mode de réalisation, la ou lesdites zones en creux sont formées de trous ou de bossages. Selon un mode de réalisation, lesdits trous ou bossages sont de forme sensiblement circulaire. Selon un mode de réalisation, une zone en creux est 30 positionnée dans une région inférieure gauche de la carte. Selon un mode de réalisation, chaque carte présente deux zones en creux, positionnées dans des régions inférieure gauche et supérieure droite de la carte. Selon un mode de réalisation, les cartes sont des cartes de forme sensiblement rectangulaire, tronquées dans leur partie inférieure droite. Selon un mode de réalisation, la ou lesdites zones en 5 creux sont formées d'encoches. Selon un mode de réalisation, les cartes sont de forme sensiblement rectangulaire, et une encoche est réalisée au niveau du coté inférieur de la carte, sensiblement centrée entre les deux côtés latéraux. 10 Selon un mode de réalisation, les cartes sont tronquées dans leur partie supérieure droite. Selon un mode de réalisation, les cartes présentent un corps de forme sensiblement circulaire, avec une protubérance sur laquelle apparaît un signe distinctif de la carte, chaque 15 carte présentant ladite zone en creux. Selon un mode de réalisation, ladite zone en creux est formée d'un trou ou d'un bossage, sensiblement positionné au centre de la carte. Selon un mode de réalisation, ladite zone en creux est 20 formée d'une encoche, sensiblement positionnée de façon diamétralement opposée à la protubérance. L'invention a également pour objet un dispositif pour faciliter le maintien en éventail d'un ensemble de cartes selon l'invention, le dispositif comprenant une rondelle et un bossage 25 positionné sensiblement au centre de la rondelle, et destiné à coopérer avec la zone en creux desdites cartes, pour faciliter le pincement du paquet entre le pouce et l'index, le pouce prenant appui sur ladite rondelle. Brève description des dessins 30 Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention sont exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - La figure 1, un exemple d'un ensemble de cartes tenues en éventail (déjà décrite); Les figures 2 à 9 des premiers exemples de cartes à jouer selon l'invention ; - Les figures 10A et 10B, un premier exemple de dispositif de maintien des cartes selon l'invention; - Les figures 11A à 110, un second exemple de dispositif de maintien des cartes selon l'invention ; - Les figures 12A à 12D, un troisième exemple de dispositif de maintien des cartes selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, des éléments identiques ont été désignés par les mêmes références sur différentes figures. L'invention concerne un ensemble de cartes (jeu de cartes) dans lequel chaque carte présente une ou plusieurs zones en creux destinées au pincement local de la carte pour faciliter 20 la tenue en éventail des cartes, la ou les zones en creux étant positionnées de manière identique sur chacune des cartes. Les figures 2 à 9 représentent des exemples de cartes selon l'invention. La figure 2A illustre un exemple de carte à jouer 1 25 selon l'invention, de forme sensiblement rectangulaire, présentant deux petits côtés inférieur et supérieur, respectivement 11A et 11B, et deux grands côtés latéraux gauche et droite, respectivement 11 C et 11D. Dans cet exemple, chaque carte présente une zone en creux formée d'un trou 20 de forme 30 sensiblement circulaire ou polygonale, dont la dimension est adaptée au pincement de la carte entre le pouce et l'index d'un joueur adulte. Typiquement, le diamètre du trou est de l'ordre de 12 à 20 mm. Dans cet exemple, le trou est situé dans la partie inférieure de la carte, sensiblement centré entre les 35 deux côtés latéraux, typiquement à une distance du bord 10 15 inférieur comprise entre 6 et 15 mm environ. Selon l'invention, le trou est placé au même endroit sur toutes les cartes du jeu. Ainsi, si l'on rassemble des cartes toutes issues du même jeu, sous forme d'un paquet de 4 à 20 cartes typiquement, les trous alignés des différentes cartes vont former un espace dans lequel le pouce et l'index du joueur pourront se rejoindre par pincement pour constituer l'axe fixe de l'éventail que le joueur cherche à former. Dans cet exemple, le trou est positionné à égale distance des bords latéraux. La figure 2B illustre un exemple de carte à jouer sensiblement identique à celle de la figure 2A, mais dans laquelle la zone en creux est formée d'un bossage 21. Par exemple, le bossage comprend une portion de sphère, de diamètre compris entre 12 et 20 mm, et de 2 à 3 mm de hauteur en son centre, réalisé par exemple par poinçonnage de la carte à l'emplacement désiré. Lorsque le joueur a dans la main un paquet de cartes, la superposition des bossages pincés entre le pouce et l'index constitue un axe pour l'éventail recherché. Le bossage, réalisé par poinçonnage de la carte, permet notamment de garder la carte intacte, sans supprimer aucun des signes distinctifs qui la caractérisent. La figure 3 représente une carte 1 du même type de celle de la figure 2A, mais dans laquelle la zone en creux est formée non d'un trou mais d'une encoche 30, faite dans cet exemple à partir du bord inférieur 11A de la carte. De la même manière que précédemment, les dimensions de l'encoche permettent le pincement des cartes réunies dans la main du joueur entre le pouce et l'index, facilitant la tenue du paquet en éventail. La figure 4 illustre une carte 1 de type identique à celle de la figure 2A mais dans laquelle 2 zones en creux 41, 42 sont prévues, agencées de façon sensiblement symétriques par rapport au centre de la carte. Dans cet exemple, les zones en creux sont des trous, sensiblement identiques à celui formé dans la carte selon l'exemple de la figure 2A. Selon une variante, des encoches pourraient également être formées, à partir des bords inférieur et supérieur de la carte. La présence de deux zones en creux symétriques facilite au départ le rangement des cartes dans le même sens, puisque toutes les cartes sont parfaitement symétriques et peuvent donc être saisies par le joueur dans n'importe quel sens. Pour avoir une carte à jouer symétrique, il est également possible de prévoir une zone en creux positionnée au centre de la carte, par exemple sous la forme d'un trou tel qu'illustré sur la carte de la figure 2A, ou sous la forme d'un bossage tel qu'illustré sur la figure 2B. Cependant, le positionnement de la zone ou des zones en creux à proximité des bords inférieur et supérieur permet un meilleur écartement des cartes lorsque celles-ci sont tenues par le joueur, du fait que la rotation des cartes ne sera pas gênée par la main du joueur, et autorise donc la formation d'un éventail avec un nombre plus grand de cartes. La carte illustrée sur l'exemple de la figure 5 est sensiblement identique à celle illustrée sur la figure 4, mais dans cet exemple, les trous 51, 52 sont positionnés respectivement dans les coins inférieur gauche et supérieur droit de la carte. Cela permet de faciliter la manipulation des cartes, et donc de pouvoir former un éventail avec un nombre plus grand de cartes. Les figures 6 à 8 représentent 3 exemples de cartes selon l'invention, dans lesquels les cartes sont tronquées, par exemple dans la partie inférieure droite. Dans l'exemple de la figure 7, seul le coin inférieur droit est coupé. Dans les exemples de figures 6 et 8, en plus du coin inférieur droit, une bande inférieure de la carte est coupée, formant ainsi des demi-cartes . Ces configurations permettent de diminuer la dimension de la carte, et donc d'en rendre la manipulation plus facile, notamment pour les enfants, tout en gardant la présence des signes distinctifs de la carte. Dans ces exemples, la zone en creux est positionnée dans la partie inférieure gauche. La figure 9 illustre un exemple de carte selon l'invention, de forme généralement différente de cette représentée sur les figures précédentes. Cette carte présente un corps 90 de forme sensiblement circulaire, avec une protubérance 91 sur laquelle apparaît un signe distinctif de la carte. La zone en creux 92 est positionnée au centre du corps de la carte. Il s'agit par exemple d'un trou de forme sensiblement circulaire, comme cela est illustré sur la figure 9. Cette réalisation a l'avantage d'être parfaitement symétrique pour le joueur, et offre une carte de dimension réduite pratique pour les enfants en particulier. Il est à noter que d'autres formes de zones en creux sont possibles pour atteindre l'objectif de l'invention. Par exemple, la zone en creux peut être constituée d'un bossage tel qu'illustré sur la figure 2B. Le bossage peut être positionné notamment à tous les emplacements décrits au travers des exemples illustrés par les figures 4 à 9. Les figures 10A et 10B illustrent un exemple de dispositif 100 (vue de face référencée 100A, vue de côté référencée 100B) pour faciliter le maintien d'un ensemble de cartes 1 selon l'invention. Le dispositif est montré dans cet exemple avec une carte du type de celle représentée sur la figure 1, mais il s'adapte aussi bien à tout autre de type de carte selon l'invention. Le dispositif 100 comprend une rondelle 101 en matériau souple transparent, par exemple en plastique, munie d'un bossage 102 de diamètre légèrement inférieur à celui du trou 20 prévu dans la carte 1, et sensiblement centré sur la rondelle. La rondelle permet de répartir la pression du pouce sur une plus grande surface de la carte, lorsque les cartes sont pincées entre le pouce et l'index, comme cela est illustré sur la figure 10B. Par ailleurs, la rondelle transparente permet de protéger la carte de souillures possibles par le pouce, tout en permettant au joueur de visualiser l'ensemble des signes distinctifs de la carte. Les figures 11A à 11C représentent une variante de la carte telle qu'illustrée sur figure 9, ainsi qu'un dispositif de maintien adapté à cet exemple de carte selon l'invention. Selon cet exemple, le trou ou le bossage 92 (figure 9), est remplacé par une encoche 93 (figure 11A), sensiblement diamétralement opposée à la protubérance 91. Par exemple, l'encoche est de largeur plus fine que la dimension normale du pouce d'un joueur, sa largeur étant comprise avantageusement entre 5 à 20 uun, pour une longueur comprise par exemple entre 15 à 30 mm. La figure 11B illustre un exemple de dispositif de maintien 110 des cartes adapté à ce type d'exemple. Comme dans l'exemple précédent, le dispositif de maintien comprend une rondelle 111, par exemple en matériau plastique, transparent ou non. La rondelle est munie en son centre d'un téton 112 qui servira d'axe à l'éventail recherché. La figure 11C représente un éventail 10 formé à partir des cartes de la figure 11A, et maintenues par le dispositif 110. Lorsque les cartes sont maintenues en éventail, l'ensemble des encoches 93 forme au centre un espace dans lequel le téton 112 du dispositif de maintien des cartes pourra s'engager. Chaque protubérance 91 de la carte apparaît avec le signe distinctif caractéristique de chaque carte, ici des numéros de 1 à 18. Le joueur peut alors très facilement choisir la carte qu'il doit sortir du paquet, la tirer du dispositif de maintien, tout en gardant constitué l'éventail formé par les autres cartes. Bien que décrit pour illustrer le maintien de cartes de type de celui de la figure 11A, le dispositif 110 s'applique aussi bien au maintien de cartes selon l'invention de forme différente, équipées d'une encoche. Un grand nombre de dispositifs pour faciliter le 30 maintien de cartes selon l'invention peut être conçu, et les figures 12A à 12D en montrent un autre exemple. Selon cet exemple, le dispositif 120 de maintien de l'éventail comprend une carte souple 121 munie de deux trous à travers lesquels passe une entretoise 122. Sur l'entretoise est 35 montée une rondelle 123, par exemple en plastique transparent. L'entretoise permet de bander la carte souple comme un arc, comme cela est illustré sur la figure 12B. Le paquet de cartes à jouer 1 peut alors être pincé entre la rondelle transparente 123 et la carte souple, comme cela est illustré sur la figure 12C. La rondelle étant choisie avantageusement dans un matériau transparent, elle peut être assez grande, par exemple quelques centimètres de diamètre, sans que la lisibilité de la carte à jouer ne soit gênée (figure 12D). Conne la carte à jouer est maintenue entre cette rondelle et la carte souple 121, la taille de l'encoche peut être quelconque, du moment qu'elle reste supérieure à la largeur de l'entretoise pour pouvoir venir glisser dessus. Conne précédemment, la rondelle permet de mieux répartir la pression du pouce sur une plas grande surface de la carte, et d'améliorer ainsi pour le joueur le confort de la tenue de l'éventail. Bien que décrite au travers d'un certain nombre d'exemples de réalisations détaillés, l'invention comprend différentes variantes, modifications, et perfectionnements qui apparaîtront de façon évidente à l'homme de l'art, étant entendu que ces différentes variantes, modifications, et perfectionnements font partie de l'esprit et de la portée de l'invention. De ce fait, la description est donnée seulement à titre d'exemple, et ne doit pas être interprétée de façon limitative. L'invention n'est limitée que par la définition qui en est donnée par les revendications qui suivent, et leurs équivalents | La présente invention concerne un ensemble de cartes à jouer (1), sur lesquelles sont représentés un ou plusieurs signes distinctifs de chaque carte, caractérisé en ce que chaque carte présente une ou plusieurs zones en creux (41, 42) destinées au pincement local de la carte pour faciliter la tenue en éventail desdites cartes, la ou lesdites zones en creux étant positionnées de manière identique sur chacune des cartes de l'ensemble. | 1. Ensemble de cartes à jouer (1), sur lesquelles sont représentés un ou plusieurs signes distinctifs de chaque carte, caractérisé en ce que chaque carte présente une ou plusieurs zones en creux (20, 21, 30, 41, 42, 51, 52, 92, 93) destinées au pincement local de la carte pour faciliter la tenue en éventail desdites cartes, la ou lesdites zones en creux étant positionnées de manière identique sur chacune des cartes de l'ensemble. 2. Ensemble de cartes à jouer selon la 1, caractérisé en ce que les cartes étant de forme sensiblement rectangulaires, les zones en creux sont au nombre de deux, positionnées symétriquement par rapport au centre de symétrie de la carte. 3. Ensemble de cartes à jouer selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les dimensions de la ou desdites zones en creux sont adaptées au pincement de la carte entre le pouce et l'index d'un joueur adulte. 4. Ensemble de cartes à jouer selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou lesdites zones en creux sont formées de trous ou de bossages. 5. Ensemble de cartes à jouer selon la 4, caractérisé en ce que lesdits trous ou bossages sont de 25 forme sensiblement circulaire. 6. Ensemble de cartes à jouer selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'une zone en creux est positionnée dans une région inférieure gauche de la carte. 7. Ensemble de cartes à jouer selon la 6, 30 caractérisé en ce que chaque carte présentant deux zones en creux, lesdites sones sont positionnées dans des régions inférieure gauche et supérieure droite de la carte. 8. Ensemble de cartes à jouer selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les cartes sont des cartes de forme sensiblement rectangulaire, tronquées dans leur partie inférieure droite. 9. Ensemble de cartes à jouer selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la ou lesdites zones en creux sont formées d'encoches. Ensemble de cartes à jouer selon la 9, caractérisé en ce que les cartes étant de forme 10 sensiblement rectangulaire, une encoche est réalisée au niveau du coté inférieur (11A) de la carte, sensiblement centrée entre les deux côtés latéraux (11C, 11D). 11. Ensemble de cartes à jouer selon la 10, caractérisé en ce que les cartes sont tronquées dans leur 15 partie supérieure droite. 12 Ensemble de cartes à jouer selon la 1, caractérisé en ce que les cartes présentent un corps (90) de forme sensiblement circulaire, avec une protubérance (91) sur laquelle apparaît un signe distinctif de la carte, 20 chaque carte présentant ladite zone en creux. 13. Ensemble de cartes à jouer selon la 12, caractérisé en ce que ladite zone en creux est formée d'un trou ou d'un bossage (92), sensiblement positionné au centre de la carte. 25 14 Ensemble de cartes à jouer selon la 12, caractérisé en ce que ladite zone en creux est formée d'une encoche (93), sensiblement positionnée de façon diamétralement opposée à la protubérance. Dispositif (100, 110) pour faciliter le maintien en 30 éventail d'un ensemble de cartes selon la 1, comprenant une rondelle (101, 111) et un bossage (102, 112) positionné sensiblement au centre de la rondelle, et destiné à coopérer avec la zone en creux desdites cartes,pour faciliter le pincement du paquet entre le pouce et l'index, le pouce prenant appui sur ladite rondelle. | A | A63 | A63F | A63F 1 | A63F 1/02,A63F 1/10 |
FR2895069 | A1 | APPAREIL DE SEPARATION D'AIR PAR DISTILLATION CRYOGENIQUE | 20,070,622 | La presente invention concerne un , en particulier pour la production d'azote. Un generateur d'azote decrit dans US-A-5899093 comprend une ligne d'echange ou se refroidit ('air a distiller, une colonne de distillation ou fair est separe en un debit riche en azote en tete de colonne et en un debit enrichi en oxygene en cuve de colonne. Pour fournir du reflux, une partie du debit riche en azote est envoye a un rebouilleur-condenseur ou it se condense par echange de chaleur avec le debit enrichi en oxygene. Alternativement I'azote peut se condenser dans un dephlegmateur . Le liquide riche partiellement vaporise dans le dephlegmateur est envoye a un separateur de phases et le liquide forme dans le separateur circule de nouveau vers le dephlegmateur La presente invention vise a supprimer le condenseur-rebouilleur a bain, qui impose des contraintes : • De cout d'investissement, notamment pour assurer une recirculation de liquide • De concentration des impuretes (CnHm, N20, CO2,...) • De purge liquide • De maintien de niveau • De mesure de niveau Selon un objet de ('invention, it est prevu un appareil de separation d'air par distillation cryogenique pour la production d'azote comprenant : a) une ligne d'echange b) une simple colonne de distillation c) une conduite pour envoyer de ('air comprime et epure a la ligne d'echange d) une conduite pour envoyer de ('air comprime, epure et refroidi de la ligne d'echange a la colonne de distillation e) une conduite pour soutirer un liquide enrichi en oxygene de la colonne et pour I'envoyer a la ligne d'echange caracterise en ce que la ligne d'echange comprend deux sections, une section de dephlegmation et une section d'echange de chaleur ; Ia section de dephlegmation est connectee a la colonne et a la conduite de liquide enrichi en oxygene et la section d'echange de chaleur est connectee a la conduite d'air et a la section de dephlegmation. 2 2895069 Selon des objets facultatifs : - la ligne d'echange est situee au-dessus de la colonne de distillation. - la section de dephlegmation est fixee a la tete de la colonne. - I'appareil comprend des moyens de biberonnage et/ou de detente d'air ou 5 de liquide riche vaporise. - Ia conduite pour envoyer de ('air comprime, epure et refroidi de la ligne d'echange a la colonne de distillation est connectee au bout froid de la section d'echange de chaleur. - I'appareil comprend des moyens de redistribution des passages entre la 10 section d'echange de chaleur et la section de dephlegmation. Selon un autre objet de ('invention, iI est prevu un procede de separation d'air par distillation cryogenique dans lequel : i) on envoie de ('air comprime et epure a une ligne d'echange ii) on refroidit ('air dans la ligne d'echange et on ('envoie a une colonne de 15 distillation iii) on separe ('air dans la colonne de distillation pour former un liquide enrichi en oxygene et un gaz enrichi en azote iv) on condense partiellement le gaz enrichi en azote par echange de chaleur avec le liquide enrichi en oxygene 20 v) on produit un gaz riche en azote caracterise en ce que I'on envoie le gaz enrichi en azote et le liquide enrichi en oxygene a une section de dephlegmation de la ligne d'echange, on envoie la partie condensee de I'azote a la colonne et on envoie la partie noncondensee ainsi que le liquide enrichi en oxygene vaporise a une section 25 d'echange de chaleur de la ligne d'echange et on envoie ('air au bout chaud de Ia section d'echange de chaleur. Selon d'autres aspects facultatifs : - I'azote passe directement de la colonne a la section de dephlegmation sans passer par un tuyau. 30 - ('air est envoye au bout chaud de la section d'echange de chaleur puis soutire a un point intermediaire de la ligne d'echange en amont de la section de dephlegmation avant d'etre envoye a la colonne. 3 2895069 L'invention propose d'integrer la fonction vaporisation-condensation dans I'echangeur principal en utilisant la partie la plus froide de I'echangeur comme dephlegmateur afin d'y condenser I'azote. Les interets de ('invention sont les suivants : 5 • II y a une purge naturelle du liquide riche, qui est peu concentre par vaporisation (a ('image d'un appareil a pompe). • Comme on n'a plus besoin de purge de liquide de deconcentration, ceci permet : o de supprimer les equipements qui y sont associes, dont la fosse a 10 cailloux (ou pot de purge) necessaire du fait d'une purge reguliere et dont les equipements qui permettent de s'assurer de la fiabilite et I'effectivite de la purge o un gain de puissance frigorifique (pour un appareil biberonne, la consommation d'azote liquide est fortement reduite : reduction du 15 cout operatoire) o d'alleger le suivi operation de cette purge critique > en terme de securite • la suppression de la mesure de niveau et des pinces de mises a chauds et allegement du suivi de ('operation de cette mesure critique > en 20 terme de securite • la suppression du pot de recirculation Le surcout sur echangeur est marginal, voire nul si on convertit une partie du gain de la puissance frigorifique dans une ligne d'echange un peu moins performante (et donc moins grande) 25 La boite froide est plus haute, mais beaucoup moins large car I'echangeur est au-dessus de la colonne, ce qui se traduit par un gain important. L'invention sera decrite en plus de detail en se referant a la figure qui represente un appareil de separation d'air selon ('invention. Un debit d'air comprime est epure dans une unite d'epuration (non- 30 illustree) et envoye au bout chaud d'une ligne d'echange 3. La ligne d'echange comprend une section 3A d'echange de chaleur classique et une section 3B de dephlegmation. Les deux sections sont contigues et la ligne d'echange est un echangeur a plaques et a ailettes brasees. 4 2895069 L'air 1 se refroidit dans la ligne d'echange jusqu'au bout froid de la section 3A, puis sort de la ligne d'echange pour titre envoye en base d'une simple colonne de distillation 7. La colonne 7 contient des garnissages structures ou des plateaux 9. 5 L'air se separe en un debit 11 enrichi en oxygene et un debit enrichi en azote. Le debit enrichi en oxygene 11 est soutire sous forme liquide de la colonne 7 et envoye au bout froid de la section 3B.Le gaz enrichi en azote sort directement de la tete de la colonne dans les passages de la section 3B. de preference la ligne d'echange 3 a la meme largeur que la tete de la colonne 7 et 10 est soudee a la virole de la colonne (par une piece d'adaptation (rond-carre). Les frigories necessaires a la distillation sont fournies par biberonnage d'azote liquide 13, provenant d'un stockage de maniere connue decrite dans EP-A-0452177. Alternativement ou additionnellement une turbine d'air 1 ou de liquide riche vaporise peut titre prevue. 15 La section 3B comprend deux passages d'azote pour un passage de liquide riche. Le liquide riche se vaporise dans cette section 3B de la ligne d'echange 3. L'azote se condense en partie : la partie condensee retombe par gravite dans la colonne pour servir de reflux, la ligne d'echange 3 etant installee au-dessus de la colonne (par soudage direct ou eventuellement a ('aide de 20 tuyauteries adequates). Le reste de I'azote gazeux continue son ascension a travers toute la ligne d'echange 3. La section 3A de la ligne d'echange est composee de la ligne d'echange principale classique. L'azote gazeux et le liquide riche vaporise se rechauffent face a fair entrant 1. 25 Pour optimiser la ligne d'echange 3, au niveau de ('interface entre les deux sections, on pourra re-affecter les doubles passages azote de la section 3B de dephlegmation entre I'azote a rechauffer et ('air a refroidir de la section 3A. Ceci peut titre realise par entree/sortie de fluide (boite de distribution), ou, de fawn preferentielle, par redistribution interne (utilisation de barres et de toles 30 separatrices perforees). 5 | Un appareil de séparation d'air par distillation cryogénique pour la production d'azote comprend une ligne d'échange (3), une simple colonne de distillation (7), une conduite pour envoyer de l'air comprimé et épuré (1) à la ligne d'échange, une conduite pour envoyer de l'air comprimé, épuré et refroidi de la ligne d'échange à la colonne de distillation, une conduite pour soutirer un liquide enrichi en oxygène (11) de la colonne et pour l'envoyer à la ligne d'échange, la ligne d'échange comprenant deux sections, une section de déphlegmation (3B) et une section d'échange de chaleur (3A); la section de déphlegmation est connectée à la colonne et à la conduite de liquide riche et la section d'échange de chaleur est connectée à la conduite d'air et à la section de déphlegmation. | 1. Appareil de separation d'air par distillation cryogenique pour la production d'azote comprenant a) une ligne d'echange (3) b) une simple colonne de distillation (7) c) une conduite (1) pour envoyer de I'air comprime et epure a la ligne d'echange d) une conduite pour envoyer de I'air comprime, epure et refroidi de la ligne d'echange a la colonne de distillation e) une conduite (11) pour soutirer un liquide enrichi en oxygene de la colonne et pour I'envoyer a la ligne d'echange caracterise en ce que la ligne d'echange comprend deux sections, une section de dephlegmation (3B) et une section d'echange de chaleur (3A); Ia section de dephlegmation est connectee a la colonne et a la conduite de liquide enrichi en oxygene et la section d'echange de chaleur est connectee a la conduite d'air et a la section de dephlegmation. 2. Appareil selon la 1 dans lequel la ligne d'echange (3) est situee au-dessus de la colonne de distillation (7). 3. Appareil selon rune des 1 et 2 dans lequel la section de dephlegmation (3B) est fixee a la tete de la colonne (7). 4. Appareil selon rune des precedentes comprenant des moyens de biberonnage (13) et/ou de detente d'air (5) ou de liquide riche vaporise. 5. Appareil selon rune des precedentes dans lequel la conduite pour envoyer de I'air comprime, epure et refroidi de la ligne d'echange a la colonne de distillation est connectee au bout froid de la section d'echange de chaleur (3A). 6 2895069 6. Appareil selon rune des precedentes comprenant des moyens de redistribution des passages entre la section d'echange de chaleur et la section de dephlegmation. 5 7. Procede de separation d'air par distillation cryogenique dans lequel i) on envoie de I'air comprime et epure a une ligne d'echange (3) ii) on refroidit ('air dans la ligne d'echange et on ('envoie a une colonne de distillation (7) iii) on separe ('air dans la colonne de distillation pour former un 10 liquide enrichi en oxygene et un gaz enrichi en azote iv) on condense partiellement le gaz enrichi en azote par echange de chaleur avec le liquide enrichi en oxygene v) on produit un gaz riche en azote caracterise en ce que I'on envoie le gaz enrichi en azote et le liquide 15 enrichi en oxygene a une section de dephlegmation (3B) de la ligne d'echange, on envoie la partie condensee de I'azote a la colonne et on envoie la partie noncondensee ainsi que le liquide enrichi en oxygene vaporise a une section d'echange de chaleur (3A) de la ligne d'echange et on envoie ('air au bout chaud de la section d'echange de chaleur. 20 8. Procede selon la 7 dans lequel I'azote passe directement de la colonne (7) a la section de dephlegmation (3B) sans passer par un tuyau. 25 9. Procede selon la 7 ou 8 dans lequel fair est envoye au bout chaud de la section d'echange de chaleur (3A) puis soutire a un point intermediaire de la ligne d'echange en amont de la section de dephlegmation (3B) avant d'etre envoye a la colonne (7). 30 | F | F25 | F25J | F25J 3 | F25J 3/04 |
FR2894732 | A1 | DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT A CALODUC, NOTAMMENT POUR MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE | 20,070,615 | Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de refroidissement comportant un caloduc dont la partie d'évaporation se trouve dans une zone chaude et la partie de condensation dans une froide, ledit caloduc étant destiné à évacuer la chaleur de la zone chaude vers la zone froide. Etat de la technique Des dispositifs de refroidissement de ce type sont déjà connus, mais du fait que le caloduc est réalisé en un matériau électriquement conducteur, les zones chaude et froide doivent obligatoirement présenter le même potentiel électrique. Objet de l'invention La présente invention a pour but de pallier cet inconvénient. Pour atteindre ce but, le dispositif de refroidissement selon l'invention est caractérisé en ce que le caloduc comporte entre ces parties d'évacuation et de condensation une partie électriquement isolante de façon que les zones chaude et froide soient isolées électriquement l'une de l'autre. Description sommaire des dessins L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, 35 caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'une partie d'un palier arrière d'une machine électrique tournante et illustre de façon schématique un mode d'application de l'invention, et - la figure 2 est une vue partielle en coupe selon la ligne 2-2 de la figurel ; - la figure 3 est une vue en coupe du caloduc de la figure 1 monté sur le régulateur de tension de la figure 1 ; - les figures 4 à 6 sont des vues analogues à la figure 2 pour respectivement un deuxième, un troisième et un quatrième mode de réalisation selon l'invention ; - la figure 7 est une vue analogue à la figurel pour un cinquième exemple de réalisation de l'invention. Description de l'invention L'invention sera décrite ci-après dans son application à un palier arrière d'une machine électrique tournante. Cette application n'est cependant donnée qu'à titre d'exemple. Cette machine électrique tournante est par exemple un alternateur polyphasé notamment pour véhicule automobile. Cet alternateur comporte un carter de forme creuse comportant au moins un palier avant et un palier arrière. Ce carter est destiné à être monté sur une partie fixe. A l'intérieur sont logés un stator entourant un rotor solidaire d'un arbre monté à rotation dans le carter à l'aide de roulements, tels que des roulements à billes, portés centralement respectivement: par le palier arrière et le palier avant. Le stator comporte un corps de stator rainuré portant un bobinage de stator comprenant des enroulements dont le nombre varie en fonction notamment du nombre de phases que comporte l'alternateur. Le corps du stator est porté par le carter en étant implanté à la périphérie externe de celui-ci. Ce corps consiste par exemple en un paquet de tôles. Un entrefer existe entre la périphérie interne du corps du stator et la périphérie externe du rotor. Le rotor est par exemple un rotor à griffes ou un rotor à pôles saillants. L'arbre traverse centralement le rotor en étant lié en rotation à celui-ci par exemple par emmanchement à force, l'arbre comportant à cet effet aux moins une portion à reliefs emmanchée à force dans l'ouverture centrale que comporte le rotor pour ce faire. L'extrémité avant de l'arbre traverse le palier avant et porte un organe d'entraînement, tel qu'une poulie ou une roue dentée, appartenant à un dispositif de transmission de mouvement, par exemple à courroie(s) ou chaîne(s), intervenant entre l'arbre de l'alternateur et le vilebrequin du moteur thermique du véhicule automobile. Le rotor comporte un corps de rotor, de préférence en matériau ferromagnétique. Au moins un bobinage d'excitation est associé au corps. Lorsque le bobinage d'excitation est alimenté électriquement, le corps du rotor est aimanté avec formation de pôles magnétiques, le corps du rotor étant configuré en conséquence. Il se produit alors, lorsque l'arbre tourne, un courant induit dans le bobinage du stator. Ce courant induit est du type alternatif en sorte 35 qu'il est prévu un dispositif de redressement, tel qu'un pont de diodes ou un pont de transistors du type MOSFET, pour transformer le courant alternatif en un courant continue afin d'alimenter électriquement au moins une charge, telle qu'une charge appartenant au réseau de bord du véhicule et/ou une batterie. Le dispositif de redressement de courant est doté de plusieurs branches et est le plus souvent porté par le palier arrière de la machine électrique tournante. Ce dispositif comporte un dissipateur positif portant des éléments de redressement positifs, par exemple des diodes positives, un dissipateur négatif portant des éléments de redressement négatifs, tel que des diodes négatives, et un connecteur en matériau électriquement isolant portant des liaisons électriques pour relier électriquement entre eux les éléments de redressement afin de former des branches du dispositif de redressement, tel qu'un pont de diodes, et de relier électriquement les sorties des enroulements, connectées par exemple en étoile ou en triangle, du bobinage du stator au dispositif de redressement. Le dissipateur négatif est relié électriquement à la masse, tandis que le dissipateur positif porte une borne de sortie, dite borne B+ destinée à être reliée à la borne positive d'une batterie. Ces dissipateurs sont dans un mode de réalisation métalliques. Avantageusement le dissipateur négatif est constitué par le fond palier arrière de forme creuse. Le bobinage d'excitation du rotor est relié électriquement à un régulateur de tension pour limiter la tension produite par l'alternateur et protéger les charges. Dans un mode de réalisation l'alternateur est sans balais et le bobinage d'excitation est fixe. Dans un autre mode de réalisation l'alternateur présente des balais et le bobinage d'excitation est porté par le corps du rotor. Dans ce cas l'extrémité arrière de l'arbre porte deux bagues collectrices reliées par des liaisons filaires aux extrémités du bobinage d'excitation. Des balais sont destinés à frotter sur les bagues collectrices. Ces balais sont montés dans un porte-balais appartenant le plus souvent à un ensemble régulateur porte-balais porté également par le palier arrière. A titre d'exemple on se reportera au document WO 02/29958 divulguant, dans le cadre d'un alternateur à balais et à dispositif de redressement sous la forme d'un pont de diodes,une telle disposition mieux visible dans les figures 7 et 14 à 17 de ce document. Dans ce document le rotor est un rotor à griffes doté d'un corps comportant deux roues polaires entre lesquelles est intercalé un noyau portant le bobinage d'excitation. Cet alternateur est refroidi par air. Pour ce faire le rotor porte à chacune des ses extrémités axiales un ventilateur et les paliers avant et arrière du carter sont dotés d'ouvertures d'entrée et de sortie d'air pour circulation interne de l'air à l'aide des ventilateurs. Cette circulation de l'air permet de refroidir les enroulements du stator ainsi que le pont de redressement et l'ensemble régulateur de tension-porte balais coiffés par un capot de protection troué et relié à fixation au palier arrière. Le régulateur de tension comporte un sous-ensemble comportant par exemple un substrat sur lequel est monté au moins un composant électronique élémentaire tel qu'une puce. Ce régulateur assume la régulation de la tension 35 de l'alimentation de la batterie et des charges. Il peut être du type monofonction ou du type multifonction pour notamment dialoguer avec au moins un calculateur et/ou assurer la détection de défauts, tels que la détection d'absence de rotation ou la détection de la rupture de la courroie. La figure 1 montre une partie du palier arrière désignée par 1 d'une machine électrique tournante, de structure classique, par exemple du type de celui décrit dans le document WO 02/29958 précité. Ce palier arrière 1 est donc de forme creuse et comporte un fond, visible à la figure 1, doté centralement d'ouvertures de passage d'air et prolongé à sa périphérie externe par un rebord périphérique adjacent au stator. Ce rebord est également doté d'ouvertures de passage d'air. A la figure 1 on n'a pas représenté le capot de protection coiffant le dispositif de redressement, ici un pont de diodes, pour mieux voir les pièces coiffées par ce capot. Ainsi sur cette figure, sont indiqués en 2 l'ensemble comprenant le régulateur de tension et le porte-balais, en 33 une patte appartenant au dissipateur positif 4 appartenant au dispositif de redressement de courant 3, comportant ici des éléments de redressement en forme de diodes. Le dissipateur négatif est constitué ici par le fond du palier arrière portant des diodes 26, dites diodes négatives, dont certaines sont visibles à la figure 1. Le dissipateur positif 4, avantageusement métallique porte également des diodes 27, dites diodes positives. Un connecteur, non visible, intervient entre les deux dissipateurs. Le dissipateur positif 4 est doté ici d'ailettes de refroidissement 5. Le but de l'invention consiste à assurer le refroidissement d'une pièce, tel que le régulateur de tension 2, comportant une partie, telle qu'au moins une trace 14, reliée au potentiel négatif. Conformément à l'invention, dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, le refroidissement est réalisé à l'aide d'un caloduc 6 dont la partie d'évaporation 7 est associée au régulateur de tension constituant une source chaude, tandis que la partie de condensation 8 est associée à une source froide. Les parties 7 et 8 sont électriquement conductrices. Dans cette figure la source froide est le dissipateur positif 4 du dispositif de redressement de courant 3. La partie de condensation 8 du caloduc est montée sur le dissipateur positif 4, plus précisément au voisinage des ailettes de refroidissement 5 du dissipateur 4. Cette partie de condensation est implantée également au voisinage de la patte 33 du dissipateur 4. Cette patte 33 sert au montage de la borne B+ rapportée par exemple par vissage sur la patte 33 troué à cet effet. A la figure 1 on voit en 134 ce trou. Cette borne B+ est reliée par un câble à la borne négative de la batterie constituant une source froide. Le câble permet donc d'évacuer les calories en sorte que la patte 33 est une zone froide. La partie de condensation 8 du caloduc 6 est donc montée à côté d'une zone froide du dissipateur positif 4 bien refroidi grâce aux ailettes 5. La partie d'évaporation 7 du caloduc 6 est montée, par exemple de la manière illustrée sur la figure 2, qui montre en 11 une couche en matière plastique appartenant au régulateur de tension et disposée sur le palier arrière 1, et en 12 au moins un composant électronique, tel qu'une puce, du régulateur de tension dont le boîtier est relié par un fil de connexion électrique 13 à une trace métallique 14 de connexion électrique reliée A un potentiel de référence. Cette trace s'étend dans la couche 11. Dans le cas représenté, la partie d'évaporation 7 du caloduc 6 est en contact indirect avec la puce en étant montée sur une plaque dissipatrice de chaleur 20, mais toute autre possibilité de montage connue, tel qu'un montage sur un dissipateur de chaleur par exemple doté d'ailettes de refroidissement, est envisageable. La plaque 20 est solidaire de la couche 11. Plus précisément la plaque 20 est ici métallique et présente en section une forme en U avec deux ailes 35 et un fond 36. Le caloduc 6 s'étend par sa partie 7 au contact de la face supérieure du fond 36, tandis que la puce 12 s'étend au contact de la face inférieure du fond 36. La partie d'évaporation 7 et la puce 12 s'étendent donc de part et d'autre du fond 36. Cette partie 7 du caloduc 6 et la puce 12 sont fixés sur le fond 36 de la plaque 20 par exemple à l'aide d'une colle thermoconductrice. En variante la fixation de ces composants sur le fond 36 est réalisée par brasage. On notera que la couche 11 présente une cavité 34 pour loger la puce 12, la partie 7, en majeure partie le fond 36, le fil de connexion 13 et l'extrémité libre apparente de la trace 14 reliée électriquement au fil 13. Les extrémités du fond 36 et les parties basses des ailes 35 sont ancrées dans la couche 11 par exemple par la technique du surmoulage. On notera que la trace 14 est ici au potentiel négatif. Les ailes 35 s'étendent perpendiculairement à la couche 11 et sont refroidies par circulation de l'air schématisée par une flèche à la figure 2 en sorte que la plaque 20 est une plaque dissipatrice de chaleur formant dissipateur de chaleur. Du côté de condensation 8, le caloduc est fixé, de toute manière appropriée par exemple par brasage ou collage, au dissipateur positif 4 du pont de diodes groupées par paires, chaque paire comportant de manière connue une diode positive et une diode négative. Or, la puce du régulateur, reliée à trace 14 au potentiel négatif, et le dissipateur positif 4 du pont de diodes, au potentiel positif, possèdent des potentiels électriques différents, si bien que l'utilisation d'un caloduc connu provoquerait un court-circuit entre les deux potentiels. Pour résoudre ce problème, il est proposé d'utiliser un caloduc tel que représenté sur la figure 3, qui comporte entre ses parties d'évaporation 7 et de condensation 8, électriquement conductrices, une partie électriquement isolante 15 tout en préservant les qualités de super-conducteur thermique du caloduc. Ainsi, la partie évaporateur et la partie condensateur du caloduc faites en un matériau thermiquement et électriquement conducteur sont séparées par la partie isolante 15, ces trois parties mises bout à bout étant prévues de façon à ne pas modifier le transport du fluide caloporteur 17 à l'intérieur du caloduc pour l'évacuation de la chaleur du régulateur de tension 2 vers le dissipateur positif 4, sans risque d'un court-circuit, grâce à la partie isolante 15. Pour mémoire on rappellera que le caloduc 6 comporte une enceinte étanche, ici 7, 15, 8, à l'intérieure de laquelle se trouve le fluide caloporteur 17. Dans un mode de réalisation économique les parties 7, 8 sont en cuivre ou en nickel et le fluide caloporteur 17 est de l'eau. Dans un autre mode de réalisation le fluide caloporteur est de l'ammoniaque et les parties 7, 8 en nickel, en aluminium ou en acier inoxydable. Dans encore un autre mode de réalisation les parties 7, 8 sont en nickel, en cuivre ou en acier inoxydable et le fluide caloporteur est du méthanol. Bien entendu les parties 7, 8 peuvent être en plusieurs matières. Par exemple les parties 7, 8 peuvent être en acier 10 plaqué intérieurement avec du cuivre, le fluide caloporteur étant de l'eau. La partie isolante 15 est dans un mode de réalisation en matière plastique. Dans le mode de réalisation de la figure 3 le 15 caloduc est du type à pompage capillaire. Le fluide caloporteur 17 est en équilibre avec sa vapeur. Il y a une faible quantité de liquide en contact avec les parties 7, 15, 8 en sorte que les parties 7 et 8 sont bien isolées électriquement malgré la présence de 20 liquide dans la partie 15 isolante. Dans un mode de réalisations ces parties 7, 15, 8 de forme creuse sont dotées de rainures pour pompage capillaire du fluide caloporteur. Dans cette figure 3 on a représenté par des 25 flèches la circulation du liquide 17 dans l'enceinte 7, 15, 8 et à l'extérieur on a également schématisé par des flèches respectivement l'absorption de chaleur dans la partie 7 et l'évacuation de chaleur dans la partie 8. Il est à noter qu'un caloduc tel que représenté 30 sur la figure 3 prévoyant une partie électriquement isolante entre ses parties d'évaporation et de condensation électriquement conductrices peut être utilisé, comme moyen de refroidissement, dans tous les cas d'applications où les éléments ou dispositifs auxquels les deux parties du caloduc sont reliées possèdent des potentiels électriques différents. Ainsi dans le mode de réalisation de la figure 6 le caloduc 62 peut servir de support à des composants électroniques 126, 127 en forme de puces, tels que des diodes ou des transistors, du dispositif de redressement de courant comme visible à la figure 6. Les puces 126, 127 peuvent consister en des diodes ou en des transistors du type MOSFET. Ces puces appartiennent au dispositif de redressement de courant. Le nombre de diodes ou de transistor du type MOSFET dépend du nombre de phases de la machine électrique tournante. Les puces 126 correspondent aux diodes 26 négatives de la figure 1 et les puces 127 aux diodes positives 27 de la figure 1. Le caloduc 62 sert donc de support au dispositif de redressement. Dans ce cas le caloduc est plat et présente sur l'une de ses faces deux parties d'évaporation 7, électriquement conductrices, séparées par une partie électriquement isolante 15 et sur l'autre de ses faces deux parties de condensation 8, électriquement conductrices, séparées par une partie électriquement isolante 15. Les parties de condensation 8 sont montées ici sur le palier arrière 1, formant dissipateur de chaleur. En variante le caloduc 62 est en contact avec un pont dissipateur de chaleur formant une mezzanine au-dessus du pont arrière comme décrit dans le document WO 2004/040738 auquel on se reportera. Dans cette figure on a représenté par des flèches, comme à la figure 3, la circulation du fluide caloporteur 17 à l'intérieur de l'enceinte 7, 15,8 et à l'extérieur par des flèches l'absorption de chaleur et l'évacuation de chaleur. Les puces 126, 127 sont fixées directement, par 35 exemple par collage ou brasage, sur la partie d'évaporation 7. En variante les puces sont fixées de manière indirecte sur la partie d'évaporation 7 par exemple via une plaque dissipatrice de chaleur par exemple du type de celle de la figure 1. Bien entendu en variante on peut monter uniquement les puces 127, au potentiel positif, sur la partie d'évaporation 7 du caloduc 6 de la figure 3. Le caloduc présente donc au moins une partie d'évaporation et une partie de condensation séparées par 10 une partie électriquement isolante. Le caloduc peut avoir toute forme appropriée, par exemple être un caloduc plat de manière précitée ou de toute autre forme, à condition de comprendre entre ces deux parties d'évaporation et de condensation une partie 15 électriquement isolante. De même on peut modifier le ou les dissipateurs 20, 4, le palier arrière 1 ou la mezzanine pour pouvoir fixer la partie de condensation du caloduc par vissage, rivetage, encliquetage ou clinchage. 20 La partie d'évaporation peut être également fixée par vissage, rivetage, encliquetage ou clinchage. En variante comme visible à la figure 4 la puce 12 est fixée directement, par exemple par collage, sur la partie d'évaporation 7 du caloduc 60. Dans ce cas le 25 caloduc 60 est plus large que le caloduc 6 de la figure 1 et la cavité 34 comporte une partie supérieure élargie 37 pour la réception de la partie 7. La cavité 34 est donc étagée. En variante, comme visible à la figure 5, on 30 élargit encore la partie supérieure 38 de la cavité 34 étagée pour loger un caloduc 61 encore plus large en sorte que la zone d'évaporation 7 est déportée par rapport à la puce 12 fixée sur une partie pleine 71 du caloduc adjacente à la partie d'évaporation 7. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit. Le rotor de la machine peut être un rotor à pôles saillants. En variante, comme décrit dans le document DE 40 187 10 la machine peut comporter deux rotors à griffes et deux stators. La machine peut être refroidie par eau. Par exemple l'un des palier du carter peut être doté d'ouvertures de passage d'air pour être refroidi par une circulation de l'air créée par un ventilateur solidaire du rotor ou de l'arbre, tandis que l'autre palier comporte au moins un canal relié à un raccord d'entrée et de sortie pour être refroidi par circulation d'un liquide. Ce liquide de refroidissement peut dans un mode de réalisation être le liquide de refroidissement du moteur à combustion interne ou moteur thermique du véhicule automobile. Le fond du palier arrière ou du palier avant peut donc être refroidi par circulation d'un liquide. La machine peut être refroidie uniquement par circulation d'un liquide, le carter de la machine comportant de manière précitée au moins un canal de circulation du fluide de refroidissement comme décrit dans le document DE 40 187 10. Le ventilateur peut être implanté à l'extérieur comme dans les documents DE 30 12 636 et. JP 56199707. Il en résulte, en considérant ces deux documents que le dispositif de redressement et le régulateur de tension et la borne B+ sont en variante portés par le palier avant de la machine ou en variante implantés entre le fond, par exemple du palier arrière, et le rotor de la machine. Il en résulte également que la borne B+ est en variante portée par le palier avant ou par le palier arrière constituant un capot. On peut implanter en variante le dispositif de redressement de courant, le régulateur de tension et la borne B+ à la périphérie externe du carter. En variante on peut doubler le nombre de 5 composants comme visible à la figure 2 du document DE 40 187 10 précité. Dans ce cas le caloduc à partie électriquement isolante relie entre les deux régulateurs de tension, constituant la source chaude, à une source froide. Le 10 caloduc peut dans un mode de réalisation avoir une forme en T avec une tête, formée par les deux parties d'évaporation reliées entre elles, et une partie verticale reliée à une source froide. La source froide et la source chaude peuvent ne pas avoir le même 15 potentiel grâce au caloduc. En variante un caloduc à partie électriquement isolante et en forme de T présente une tête qui porte les diodes positives des deux dispositifs de redressement, sa partie verticale étant reliée à une 20 source froide au potentiel négatif, tel que le carter. U autre caloduc en forme de T peut porter les diodes négatives des deux dispositifs de redressement. Toutes les combinaisons sont possibles, le caloduc du type de la figure 6 pouvant porter au moins les 25 diodes positives et être en contact avec le régulateur de tension. Un même caloduc peut donc porter des éléments électroniques appartenant à des dispositifs différents. La source froide est en variante une portion du 30 carter refroidie par circulation de liquide. Dans les modes de réalisation précédents la chaleur dissipée par la puce est évacuée par convexion forcée via le caloduc. En variante on peut évacuer la chaleur par 35 conduction dans une partie froide de l'alternateur. Dans un autre mode de réalisation la partie de condensation du caloduc est implantée dans une chambre de refroidissement de l'alternateur parcourue par un liquide de refroidissement. La machine électrique tournante est en variante un alterno-démarreur, c'est à dire un alternateur réversible permettant de transformer également de l'énergie électrique en énergie mécanique notamment pour démarrer le moteur à combustion interne du véhicule automobile. Dans ce cas le dispositif de redressement de courant comporte de manière avantageuse des transistors du type MOSFET et peut être, dans un mode de réalisation, monté, ainsi que le régulateur de tension, dans un boîtier externe de la machine avec intervention de câbles entre le boîtier et la machine comme décrit dans le document FR A 2 745 445 auquel on se reportera. Ainsi le porte-balais peut être distinct du régulateur de tension. Le caloduc selon l'invention intervient entre le régulateur de tension et le boîtier externe contenant le dispositif de redressement et le régulateur de tension. Ce boîtier comporte un fond fermé par un couvercle métallique formant dissipateur de chaleur. Le caloduc intervient avantageusement entre le régulateur de tension et le dissipateur de chaleur formant source froide. Le régulateur de tension peut être doté de plusieurs traces 14. Bien entendu toutes les combinaisons sont possibles. Ainsi on peut inverser les structures, par exemple la trace 14 est dans un mode de réalisation reliée au potentiel positif contrairement aux modes de réalisation des figures 2 et 4 à 5 dans lesquels la trace 14 est reliée au potentiel négatif. Ainsi en variante comme visible à la figure 7 la partie d'évaporation 7 est reliée à la puce 12 au potentiel positif, tandis que la partie de condensation 8 porte des ailettes 50 en regard d'une ouverture de passage d'air 51 ménagée ici dans le palier arrière 1 pour circulation de l'air à l'intérieur de la machine sous l'action d'au moins un ventilateur solidaire du rotor ou de l'arbre de la machine. Grâce à la partie électriquement isolante 15, interposée entre les parties 7, 8, on évite tout court-circuit dans le cas ou les ailettes et/ou la partie de condensation viennent en contact avec le palier 1 au potentiel négatif. On notera que la partie 8 est bien refroidie car elle est implantée en regard de l'ouverture 51 et elle porte des ailettes 50. Bien entendu, en variante à la figure 1, le dissipateur positif 4 peut être équipé d'un caloduc supplémentaire, par exemple d'un caloduc dont la zone de condensation, avantageusement équipée d'ailettes, s'étend en regard d'une ouverture du palier avant ou arrière prévue pour le passage de l'air, dont la circulation est réalisée grâce à au moins un ventilateur interne ou externe à la machine. On peut standardiser le caloduc, les sources froide et chaudes pouvant être au même potentiel ou à des potentiels différents.25 | Le dispositif de refroidissement comporte un caloduc (6) dont les parties d'évaporation et de condensation se trouvent respectivement dans une zone chaude et froide pour évacuer la chaleur de la zone chaude vers la zone froide, ce caloduc (6) comporte entre ses parties d'évaporation (8) et de condensation (7) une partie électriquement isolante (15) de façon que les zones chaude et froide soient isolées électriquement l'une de l'autre.Application : machine électrique tournante | 1. Dispositif de refroidissement comportant un caloduc dont les parties d'évaporation et de condensation se trouvent respectivement dans une zone chaude et froide, ledit caloduc étant destiné à évacuer la chaleur de la zone chaude vers la zone froide, caractérisé en ce que le caloduc (6, 60, 61, 62) comporte entre ses parties d'évaporation (8) et de condensation (7) une partie électriquement isolante (15) de façon que les zones chaude et froide soient isolées électriquement l'une de l'autre. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la partie de condensation (8) du caloduc (63) à partie électriquement isolante (15) est reliée à l'un des paliers avant et arrière appartenant à un carter d'une machine électrique tournante, tel qu'un alternateur ou un alterno-démarreur. 3. Dispositif selon la 2, caractériser en ce que le carter comporte au moins une chambre pour circulation d'un fluide de refroidissement, tel que le liquide de refroidissement d'un moteur à combustion interne, et en ce que la partie de condensation (8) du caloduc est implantée dans la chambre de refroidissement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie d'évaporation (7) du caloduc (6, 60, 61,) est reliée à un régulateur de tension (2) appartenant à une machine électrique tournante, tel qu'un alternateur ou un alterno-démarreur. 5. Dispositif selon l'une 1 à 3, d'évaporation (7) du dispositif de redressement de courant caractérisé en caloduc (62) quelconque des ce que la partie est reliée à un appartenant à unemachine électrique tournante, tel qu'un alternateur ou un alterno-démarreur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la machine électrique tournante comporte un carter doté d'un palier avant et d'un palier arrière, en ce que l'un de ces paliers porte au moins un dispositif de redressement de courant comportant un dissipateur positif (4) portant des élément de redressement, tel que des diodes ou des transistors du type MOSFET et en ce que la partie de condensation (8)) du caloduc 6, 60, 61) est reliée au dissipateur positif(4). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le dissipateur positif (4) est porté à isolation électrique par le palier arrière (1) de la machine électrique tournante et en ce que la partie de condensation (8) du caloduc est reliée au dissipateur positif. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le dissipateur positif (4) présente une patte (33) servant au montage d'une borne destinée à être reliée à la borne positive d'une batterie via un câble et en ce que la partie de condensation (8) du caloduc (6, 60, 61) est implantée au voisinage de ladite patte. 9. dispositif selon l'une quelconque des précédentes prises en combinaison avec la 4, caractérisé en ce que le régulateur de tension comporte au moins un composant électronique de régulation (12) fixée directement ou indirectement sur la partie d'évaporation (7) du caloduc (6, 60, 61, 63). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le régulateur de tension comporteune couche en matière plastique (11) dotée d'une cavité (34) pour le logement du composant électronique (12). 11. dispositif selon l'une quelconque des précédentes prises en combinaison avec la 5, caractérisé en ce que le dispositif de redressement de courant comporte au moins un composant électronique de régulation (126, 127)) fixé directement ou indirectement sur la partie d'évaporation (7) du caloduc (62). | H | H02 | H02K | H02K 9 | H02K 9/20 |
FR2890825 | A1 | SYSTEME DE REFROIDISSEMENT POUR DECODEUR ET METHODE D'ASSERVISSEMENT DU SYSTEME | 20,070,316 | La présente invention concerne un système de refroidissement pour décodeur, plus particulièrement un système de refroidissement utilisé dans des décodeurs haute définition. La présente invention concerne aussi une méthode d'asservissement dudit système. Les nouvelles générations de décodeurs dédiées à la haute définition (HDTV) vont devoir traiter les nouveaux standards de compression vidéo (tel que MPEG4) et aussi démoduler des signaux de type DVB-S2 en réception satellite. Ces nouvelles caractéristiques (HDTV/DVB-S2) augmentent le traitement qui doit être réalisé à l'intérieur du produit et donc la consommation en énergie. A cela s'ajoute une autre fonctionnalité importante, comme le PVR (Personal Video Recording) qui est basé autour d'un disque dur dont la consommation moyenne est élevée. En résumé, l'électronique contenue dans cette nouvelle génération de décodeurs consomme beaucoup plus d'énergie que les décodeurs actuels. Cette énergie entraîne une augmentation de la température qui, à terme, est préjudiciable à la fiabilité des circuits intégrés et des autres éléments sensibles tels que les cartes à puce et disque dur. Pour remédier à ce problème, on implémente dans les décodeurs un système de refroidissement conçu à l'aide de ventilateurs qui insufflent de l'air frais de l'extérieur dans l'ensemble de la cavité du décodeur et qui extraient les calories Dans le futur, en plus des nouvelles caractéristiques liées à la haute définition, les décodeurs vont le plus souvent intégrer un disque dur, ce qui augmente considérablement l'énergie dégagée par l'ensemble des circuits actifs. En effet, un produit PVR Haute Définition (MPEG4 / MPEG2) à double réception a une consommation moyenne mesurée sur le secteur de l'ordre de 40W. Dans ces 40W, il y a environ 6W dédiés aux périphériques externes. Il reste donc une puissance à extraire du décodeur de l'ordre de 34W. La présence d'un seul ventilateur s'est révélée insuffisante du fait de la forme interne du boîtier et de la présence de plusieurs composants dégageant beaucoup d'énergie placés dans des endroits très divers. Toutefois, l'utilisation d'un second ventilateur risque de doubler le niveau sonore. Or les décodeurs doivent pouvoir être placés n'importe où dans une maison et notamment dans une chambre à coucher. Cette contrainte impose donc un niveau sonore maximum de 34 dBA mesuré en puissance. La présente invention concerne donc un système de refroidissement d'un décodeur caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ventilateurs, un des ventilateurs fonctionnant en extraction. De préférence, l'autre ventilateur dit second ventilateur est placé de manière à injecter l'air directement sur au moins un des éléments les plus sensibles à la chaleur. Pour réduire au maximum la transmission des vibrations en cas de vitesse de fonctionnement des ventilateurs élevée, les ventilateurs sont fixés dans le décodeur par l'intermédiaire de silent block. D'autre part, un des éléments les plus sensibles à la chaleur étant le disque dur, le second ventilateur est positionné dans une cheminée sous le disque dur, le montage étant réalisé avec un espacement pour éviter que des vibrations ne soient transmises. La présente invention concerne aussi une méthode d'asservissement des ventilateurs d'un système de refroidissement d'un décodeur consistant à mesurer la température à l'intérieur du décodeur et à mettre en fonctionnement l'un ou les deux ventilateurs en fonction du niveau de température détecté. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description d'un mode de réalisation préférentiel, cette description étant faite avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels: Fig. 1 est une vue schématique sous forme de blocs d'un décodeur conforme à la présente invention, Fig. 2 est une vue en perspective partielle montrant le montage du 30 second ventilateur, Fig.3 est une vue schématique du circuit de commande des ventilateurs et Fig.4 est un organigramme du programme d'asservissement mis en oeuvre. Comme représenté sur la figure 1, la solution adoptée pour le système de refroidissement d'un décodeur 1 comportant un disque dur 20, 5 réside dans une combinaison de plusieurs éléments. Conformément à la présente invention, le décodeur comporte deux ventilateurs, à savoir un premier ventilateur V1 et un second ventilateur V2. Le second ventilateur V2 est dédié au disque dur 20 et permet d'injecter de l'air frais provenant du dessous du décodeur 1, comme représenté par les tirets, et de l'envoyer directement sur le disque dur 20 qui est lui même confiné dans un support 21 se prolongeant par une cheminée 22 recevant ledit ventilateur. Comme représenté sur la figure 2., le ventilateur V2 est monté sous le disque dur à l'aide de silent block SV dans une cheminée 22. Pour éviter la transmission des vibrations du ventilateur en fonctionnement, un certain espacement G est prévu entre le ventilateur V2 et la paroi de la cheminée. Le premier ventilateur V1 utilisé en extraction est fixé sur le coté gauche du châssis du décodeur 1 vu de face. La fixation est réalisée à l'aide de silent block. Ce ventilateur extrait l'énergie dissipée dans le décodeur 1 par les circuits électroniques utilisés type processeur, mémoire, démodulateur, post régulation, alimentation... En prenant soin de maintenir une pression suffisante dans le décodeur, le ventilateur V1 utilisé en extraction en prenant de l'air frais d'un côté et en l'extrayant de l'autre côté comme représenté par les tirets, évite d'avoir à canaliser le flux d'air comme c'est le cas pour les ventilateurs soufflant à l'intérieur du chassis vers les éléments à refroidir. Pour limiter le niveau sonore du décodeur 1, la partie interne du châssis, notamment le capot, est revêtue d'une mousse absorbante permettant de filtrer le bruit transmis du disque dur vers les parties métalliques du chassis. D'autre part, la disposition des éléments chauds a été étudiée de manière à faciliter leur refroidissement. Le châssis du décodeur 1 a été bouchée à l'exception de trois ouïes 51, 52, 53 permettant la circulation d'air. La première ouïe 51 coté droit permet l'entrée d'air, la seconde ouïe 52 sous le logement du disque dur 21 permet l'entrée d'air propre au refroidissement du disque dur, comme expliqué ci-dessus, la troisième ouïe 53 coté gauche permet l'extraction à l'aide du prmier ventilateur ou ventilateur principal. Le logement 21 spécifique au disque dur 20 comporte aussi une ouïe latérale 54 pour l'extraction du flux d'air vers l'ouïe 53. Sur la figure 1, les tirets montrent le flux d'air résultant de la position des ouïes 51, 52, 53, 54 et des ventilateurs V1 et V2. Les éléments sensibles sur le plan de la température tels que le lecteur de carte à puce 10 ou le disque dur 20 au dessus de son ventilateur V2 sont montés tout près de l'ouïe 51 d'entrée d'air frais. Les composants qui dissipent le plus tels que processeurs, alimentation, sont implantés proches du premier ventilateur V1, c e qui a pour intérêt majeur d'extraire les calories avant qu'elles ne se diffusent dans le produit vers les fonctions les plus sensibles (disque dur, lecteur de carte à puce). La présente invention concerne aussi un système d'asservissement des ventilateurs. Pour cela, une sonde de température 30 est implantée sur le circuit imprimé 40. La mesure est envoyée vers un microcontrôleur/processeur (non représenté spécifiquement sur la figure 1) qui commande également les deux ventilateurs V1, V2 comme montré sur la figure 3. Les ventilateurs V1, V2 sont dotés d'une entrée analogique de commande, et d'une sortie Tachymètre permettant de contrôler leurs fonctionnements et notamment leur vitesse. Le système d'asservissement comporte trois niveaux: - niveau 1 détection d'une température nominale inférieure à 48 C, les ventilateurs sont commandés avec une tension faible, ce qui génère une puissance de bruit ne dépassant par 34 dBA. - niveau 2 détection d'une température intermédiaire comprise entre 48 C et 53 C, les ventilateurs sont commandés avec une tension moyenne, ce qui génère une puissance de bruit ne dépassant par 36 dBA. - niveau 3 détection d'une température d'urgence supérieure à 58 C, les ventilateurs sont commandés avec une tension maximale car la température détectée peut entraîner un vieillissement de l'appareil. Avantageusement, le décodeur allume un voyant indiquant un défaut ou un message d'erreur est affiché sur l'écran de l'appareil TV pour informer l'utilisateur que son décodeur a détecté un problème. Le programme d'asservissement permettant de gérer les 3 niveaux est représenté sur la figure 4. Il consiste à comparer la température détectée par la sonde à des seuils et à commander la vitesse de fonctionnement des ventilateurs en fonction de cette température par rapport aux seuils. La figure 2 illustre les entrées/sorties dédiées à l'asservissement des ventilateurs. La température mesurée par la sonde 30 est transmise au microcontrôleur. En fonction de cette mesure, le microcontrôleur adapte la vitesse des ventilateurs et par conséquent le flux d'air frais qui entre et sort de la cavité du décodeur 1. L'avantage de pouvoir contrôler séparément les 2 ventilateurs permet de les configurer différemment suivant l'utilisation du décodeur. Par exemple, si le disque dur est au repos le ventilateur V2 dédié peut être éteint. Cela a l'avantage d'avoir un produit plus silencieux et aussi de préserver la durée de vie du ventilateur. Selon le mode préféré de réalisation de la figure 3, le microcontrôleur possède deux générateurs de signaux PWM (Pulse With Modulator). Les signaux PWM émis sont convertis en signaux analogiques par un circuit intégrateur. Ces signaux analogiques commandent les ventilateurs. Le microcontrôleur possède aussi 2 entrées capture qui permettent de comptabiliser exactement la vitesse de rotation de chaque ventilateur. Un autre avantage consiste à savoir si les ventilateurs sont toujours opérationnels ou non et d'en informer l'utilisateur au moyen d'un dispositif tel qu'une LED (diode électroluminescente) ou d'un message sur l'écran de l'appareil TV. Cette invention permet de refroidir les éléments sensibles d'un décodeur afin d'en assurer sa fiabilité et donc son bon fonctionnement, tout en ayant un niveau sonore très faible. Ainsi, un décodeur placé dans une chambre à coucher peut être programmé pour enregistrer des programmes durant la nuit | La présente invention concerne un système de refroidissement silencieux d'un décodeur 1 comportant au moins deux ventilateurs V1,V2, un des ventilateurs dit premier ventilateur V1 fonctionnant en extraction et le second ventilateur V2 étant positionné à l'intérieur du décodeur de manière à injecter de l'air directement sur au moins un des composants 20 sensibles du décodeur. | 1 - Un système de refroidissement silencieux d'un décodeur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ventilateurs (Vl,V2), un des ventilateurs dit premier ventilateur (V1) fonctionnant en extraction. 2 Système selon la 1, caractérisé en ce que le second ventilateur (V2) est positionné à l'intérieur du décodeur de manière à injecter de l'air directement sur au moins un des composants sensibles du décodeur. 3 Système selon la 2, caractérisé en ce que le composant sensible étant un disque dur (20), le second ventilateur (V2) est positionné dans une cheminée (22) prévue sous le logement (21) du disque dur. 4 Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le décodeur comporte trois ouïes pour la circulation d'air, une première ouïe (51) d'entrée d'air avant le disque dur, une seconde ouïe (52) d'entrée d'air pour le second ventilateur sous le disque dur et une ouïe (53) d'extraction d'air après le premier ventilateur (V1). 5 Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments sont disposés à l'intérieur du châssis du décodeur avec les éléments sensibles à la chaleur positionnés près de la première ouïe (51) et les éléments dégageant de la chaleur positionnés près de l'ouïe d'extraction (53). 6 - Une méthode d'asservissement des ventilateurs d'un système de refroidissement d'un décodeur consistant à mesurer la température à l'intérieur du décodeur et à mettre en route l'un ou les deux ventilateurs en fonction du niveau de température détecté. | H | H05 | H05K | H05K 7 | H05K 7/20 |
FR2894514 | A1 | PROCEDE DE TRANSFERT D'UN MOTIF MICRONIQUE SUR UN ARTICLE OPTIQUE ET ARTICLE OPTIQUE AINSI OBTENU | 20,070,615 | La présente invention concerne un procédé de transfert d'un motif de taille micronique sur un article optique, ainsi qu'un article optique comprenant un tel motif en utilisant ce procédé. Elle est particulièrement adaptée à un produit du type lentille optique, notamment du type lentille ophtalmique. Ce procédé est très avantageux pour introduire un motif holographique, et plus particulièrement un hologramme d'amplitude sur un tel article optique. Il peut être nécessaire d'imprimer un motif micronique déterminé sur un produit fini ou en cours de fabrication, notamment dans un but de décoration, pour indiquer une marque du produit ou pour empêcher d'éventuelles contrefaçons du produit, par exemple. Pour cela, plusieurs procédés d'impression ont été développés, qui sont désignés globalement par procédés de lithographie douce (pour soft-lithography en anglais), par opposition aux procédés lithographiques utilisés classiquement pour la fabrication de circuits électroniques intégrés. Alors que ces derniers sont basés sur l'irradiation et la dissolution sélectives de portions d'un masque de résine selon un motif déterminé, les procédés de lithographie douce utilisent un tampon dont la surface présente un microrelief constitué de creux et de protubérances. Ce microrelief définit le motif à reproduire sur le produit. Le motif est reproduit sur une face du produit par application du tampon, dans des conditions qui sont adaptées en fonction du matériau présent à la surface du produit. On désigne par motif l'arrangement géométrique des portions de surface des protubérances qui sont au contact de la surface du produit lorsque le tampon est appliqué. Dans le procédé de lithographie douce appelé impression par micro- contact ( micro-contact printing en anglais), la face du produit est recouverte d'une couche métallique et le tampon est enduit d'une substance capable de protéger la couche métallique pendant une étape de gravure. Lors de l'application du tampon sur la face du produit, une partie de la substance est sélectivement transférée du tampon sur la couche métallique à des endroits qui 2894514 -2- correspondent aux protubérances du tampon. La couche métallique n'est ensuite gravée qu'aux endroits de celle-ci qui correspondent aux creux du tampon. Or il est nécessaire d'utiliser une substance qui forme une couche moléculaire auto-assemblée sur la couche métallique pour obtenir une qualité 5 d'impression satisfaisante. Pour cela, la couche métallique doit être dépourvue de pollutions et être constituée d'un métal peu sujet à une éventuelle altération chimique de surface, telle qu'une oxydation. Dans la pratique, seuls l'or, le platine et l'argent permettent d'obtenir une qualité d'impression satisfaisante. Un tel choix du matériau qui constitue le motif imprimé est particulièrement 10 réduit, et peut être incompatible avec d'autres contraintes du produit, telles que son prix de revient. En outre, un tel procédé est long à mettre en oeuvre, notamment à cause de l'étape de gravure de la couche métallique qui est généralement réalisée en utilisant une solution liquide d'un agent de gravure. Le document JP07-219435 décrit un procédé de fabrication d'un joint à 15 hologramme, suivant lequel un hologramme constitué de creux et de protubérances est d'abord gravé à la surface d'un matériau thermoplastique, puis recouvert par une couche métallique. Or dans un tel procédé, il est difficile de limiter la couche métallique à la portion de la surface qui est occupée par l'hologramme. 20 Un but de la présente invention est de proposer un procédé de transfert selon un motif déterminé d'un matériau constitué en couche mince ou d'un empilement de matériaux constitués en couches minces, procédé simple à mettre en oeuvre et compatible avec un grand nombre de matériaux. La présente invention doit notamment permettre le transfert sélectif d'un matériau 25 sur un article optique selon un motif présentant une définition à l'échelle micronique, voire sub-micronique, un tel motif constituant avantageusement un hologramme. On entend par transfert sélectif un transfert qui géométriquement ne concerne que le matériau porté par les protubérances du tampon. D'une façon générale au sens de l'invention, l'emploi du terme micronique englobe à la fois un motif micronique présentant une définition à l'échelle de la taille du micron, et un motif submicronique présentant une définition à l'échelle inférieure à la taille du micron soit à l'échelle de la centaine voire cinquantaine de nanomètres. Pour cela, l'invention propose un procédé de transfert d'un motif micronique, tel que défini précédemment, sur une surface d'un article optique qui comprend les étapes suivantes : /a/ déposer une couche d'au moins un matériau transférable sur une surface d'un tampon comportant des creux et des protubérances, constituant le microrelief à définition micronique ou sub-micronique, correspondant au motif à transférer ; /b/ déposer une couche d'un adhésif sensible à la pression (matériau 10 dénommé par l'acronyme anglais PSA pour Pressure Sensitive Adhesive ) sur la surface du substrat de l'article optique; /c/ mettre en contact la surface du tampon qui comprend la couche de matériau transférable avec la couche d'adhésif sensible à la pression; /d/ appliquer une pression sur le tampon; et 15 /e/ écarter le tampon de la surface de l'article optique comprenant la couche d'adhésif sensible à la pression. Selon l'invention la couche de matériau transférable déposée sur le microrelief du tampon lors de l'étape /a/ n'épouse généralement pas de façon conforme le microrelief. La couche est présente préférentiellement sur les 20 zones du microrelief qui s'apparentent à des plans orthogonaux à la direction principale dans laquelle s'est effectué le dépôt de matière. Ces zones sont portées par les protubérances (13) ou les creux du tampon (12b), comme indiqué dans la figure 1 b. Dans le cadre du procédé, on entend par article optique, un article 25 choisi parmi une lentille optique d'instrumentation, une lentille de visée, une visière et une lentille ophtalmique. Selon l'invention, d'une façon avantageuse le procédé de transfert d'un motif micronique sur une surface d'un article optique est un procédé de transfert sélectif. Un tel transfert sélectif permet notamment la réalisation d'un 30 hologramme d'amplitude avec une excellente résolution. Ainsi, la surface du tampon est appliquée sur la surface de l'article optique revêtu d'une couche d'adhésif sensible à la pression (PSA) dans des -4- conditions adaptées de sorte que la couche de matériau transférable située sur les protubérances de la surface du tampon est sélectivement transférée sur la surface de PSA déposée sur l'article optique ayant été mise en contact avec ledit tampon. Un procédé selon l'invention est donc du type lithographie douce et présente de ce fait des avantages spécifiques. En particulier, le procédé ne comprend aucune étape de gravure car les portions de la couche de matériau transférable qui sont initialement situées dans les creux de la surface du tampon ne sont pas mises en contact avec la couche de matériau adhésif, et de ce fait ne sont pas transférées à la surface du PSA. Ce procédé est précis, et présente l'avantage d'être non polluant, aucune étape de gravure chimique étant nécessaire. L'utilisation d'un PSA dans ce type de procédé est particulièrement avantageuse. En effet tous les PSA ont en commun de présenter une propriété adhésive permanente (dénommée tack ou tackiness en anglais ) et un module élastique faible à température ambiante , typiquement compris entre 103 et 10' Pa (Pascals). Il est remarquable que le mécanisme d'adhésion mis en jeu avec un tel matériau adhésif ne fait pas intervenir de liaison chimique mais exploite les propriétés viscoélastiques particulières du matériau PSA. Ces propriétés intrinsèques à chaque formulation de PSA permettent notamment d' établir à l'interface de collage des interactions électrostatiques de Van der Waals. C'est ce qui se produit lorsque le PSA est mis au contact d'un matériau solide avec une pression û la pression appliquée et le faible module du matériau PSA permettant de garantir un contact intime du PSA à l'échelle moléculaire avec la topologie du matériau à coller. D'autre part, les propriétés viscoélastiques volumiques du PSA permettent de dissiper dans l'épaisseur de la couche adhésive l'énergie amenée par des sollicitations mécaniques de l'interface de collage, et donc de résister aux mécanismes de décollement. Dans le procédé selon la présente invention, la propriété adhésive permanente du PSA à la surface de l'article optique permet de choisir le moment où cette fonction est utilisée pour assurer le transfert du matériau transférable et son adhésion permanente et cohérente avec l'article optique. -5- Une gestion de la chaîne de production est alors envisageable du fait de cette propriété permanente d'adhésion que possèdent les PSA, mais dont l'ensemble des propriétés n'est mis en oeuvre qu'après l'exercice d'une pression entre le PSA et le matériau à transférer. Dans le procédé selon l'invention, une couche de matériau adhésif sensible à la pression assure l'adhésion, sur la surface de l'article optique, des portions de la couche de matériau transférable qui sont transférées pendant l'application du tampon. Un tel mécanisme d'adhésion est compatible avec un grand nombre de matériaux transférables, notamment des matériaux conducteurs électriquement, des matériaux métalliques, isolants, diélectriques, ou réfringents. Un avantage de l'invention réside dans les conditions de mise en contact du tampon revêtu d'au moins une couche de matériau transférable sur la surface de l'article optique revêtu d'au moins une couche d'adhésif sensible à la pression. Ces conditions sont sélectionnées de sorte que seules les portions de la couche de matériau transférable qui sont situées sur les protubérances du tampon sont transférées sur la couche de PSA, au niveau de laquelle le contact est établit. En particulier, grâce à l'utilisation d'un matériau adhésif sensible à la pression, la pression d'application du tampon sur le l'article optique peut être choisie à l'intérieur d'un intervalle étendu de valeurs. Parmi les conditions de mise en contact du tampon avec la surface de l'article optique, d'une façon avantageuse, le procédé selon l'invention est réalisée dans des conditions telles que le tampon présente une approche parallèle à la normale du point de contact sur le substrat de l'article optique. Comme mentionné précédemment, le motif peut être micronique ou submicronique, le terme micronique étant utilisé d'une façon générale dans l'ensemble de la description pour désigner ces deux tailles de motifs. Ainsi d'une façon générale au sens de l'invention, on entend par motif micronique un motif comprenant un ou plusieurs motifs élémentaires chaque motif élémentaire présentant une taille comprise entre 10 pm (micromètre) et 50 nm (nanomètre), avantageusement entre 5 pm et 100 nm, et très avantageusement entre 3 pm et 150 nm. -6- Le motif transféré peut être, en particulier, un motif diffractant lorsqu'il est éclairé par un faisceau lumineux. Ce peut être notamment un motif holographique. Un tel motif est particulièrement adapté pour permettre d'identifier un produit et/ou de distinguer un produit original d'une copie de contrefaçon. Plus particulièrement, le procédé selon l'invention est particulièrement adapté pour introduire un hologramme d'amplitude sur l'article optique. On désigne par hologramme d'amplitude une microstructure holographique qui affecte préférentiellement l'amplitude du champ électromagnétique en incidence normale. C'est le cas en particulier d'un hologramme composé d'un arrangement de zones transparentes et de zones opaques, qui sont également réfléchissantes dans le cas ou l'opacité est obtenue par un métal. Une image de lecture correspondant à l'hologramme peut alors être visualisée par transmission ou par réflexion d'un faisceau lumineux sur la lentille Le motif peut aussi représenter un logo ou une inscription directement lisible sur le produit. Lorsque le motif est constitué d'une pluralité de motifs élémentaires et identiques, il peut être à la fois du type holographique et posséder une signification directement lisible sur le produit. Le motif holographique peut également être de type hologramme numérique, c'est-à-dire un hologramme généré par ordinateur (souvent dénommé par l'acronyme anglais CGH pour Computer Generated Hologram ). Dans un tel cas, le motif holographique peut être constitué d'un ensemble de pixels contigus, chaque pixel ayant une surface comprise entre 0,2 m2 et 25 m2, avantageusement entre 0,2 m2 et 4 m2. Préférentiellement, le motif comprendra un grand nombre de pixels, par exemple un nombre total supérieur à 10 000 pixels, permettant ainsi d'obtenir par reconstruction sous illumination une image présentant une résolution suffisante.. Le motif transféré peut occuper une partie réduite d'une face du produit, notamment pour ne pas masquer le produit lui-même ou pour ne pas gêner une utilisation ultérieure du produit. Dans une telle configuration, il peut être avantageux de déposer une couche d'adhésif sensible à la pression sur -7- une surface du substrat sensiblement égale à la surface du motif. Dans une telle configuration le motif occupera de façon préférentielle une partie de la face de l'article optique inférieure à 25 mm2. Alternativement, le motif transféré peut occuper toute une face de l'article optique, notamment lorsqu'il comprend un réseau de fils microniques ou submicroniques. Un tel motif occupant toute une face de l'article peut être réalisé pour obtenir une fonction antistatique à la surface de l'article optique, pour réaliser un ensemble d'électrodes d'une matrice d'affichage ou encore une fonction de filtrage en polarisation d'une lumière réfléchie ou transmise par l'article optique. Dans ce dernier cas, l'effet polarisant est obtenu en transférant un motif de fils conducteurs parallèles (réseau de type polariseur à fil ou wire-grid selon la dénomination anglaise). Avantageusement, un traitement de la surface de l'article optique peut être effectué avant de disposer la couche de matériau adhésif sur la surface dudit article optique. Ce traitement est notamment choisi parmi un traitement chimique, thermique, plasma ou corona. Ce traitement de la surface peut notamment comprendre un traitement chimique consistant en un nettoyage avec de I'isopropanol et/ou de l'eau de la surface de l'article optique. Ainsi, des poussières ou salissures éventuellement présentes sur cette surface peuvent être retirées. La couche adhésive peut dans le cadre de l'invention être déposée par un procédé de centrifugation (spin coating), procédé bien intégré notamment dans les chaînes de production de lentilles ophtalmiques. Elle peut également être déposée par d'autres techniques de dépôt telles que le spray, ou le jet de matière par les buses d'une tête d'impression jet d'encre. La couche de matériau adhésif sensible à la pression peut également être préparée initialement sous la forme d'un film d'épaisseur contrôlée supporté par au moins une feuille de protection, et préférentiellement une feuille de protection sur chaque face du film. La couche adhésive peut ainsi être appliquée sur la surface de l'article sous forme de film après enlèvement d'une feuille de protection. Après cette application, la seconde feuille de protection peut ensuite être pelée de façon à laisser apparaître la couche de -8- matériau adhésif sur la surface de l'article. Cette feuille de protection est communément appelée "liner". Selon l'invention, la couche de matériau adhésif sensible à la pression présente une épaisseur constante sur la surface de la lentille optique. Cette équiépaisseur permet de garantir la qualité optique du produit final. Cette épaisseur est comprise entre 0,5 pm et 300 pm, avantageusement entre 5 pm et 100 pm, et très préférentiellement entre 10 pm et 50 pm notamment dans le cas où l'article optique est une lentille ophtalmique. La couche doit être optiquement transparente. Son taux de transmission peut être variable, notamment en cas de couche teintée, mais elle ne doit ni diffuser, ni diffracter, ni modifier la perception d'un objet observé par transparence au travers de l'article optique comprenant une telle couche de matériau adhésif. Le procédé peut comprendre en outre l'étape suivante, qui est réalisée après l'étape /a/ et/ou l'étape/e/: /f/ recouvrir la surface de l'article par un ou plusieurs revêtements fonctionnalisés. Ces revêtements fonctionnalisés peuvent être déposés sous forme de film ou de vernis monocouches ou multicouches, par tout moyen de dépôt tel que par exemple le trempage, la centrifugation, le spray, ou le jet de matière par les buses d'une tête d'impression jet d'encre. Ils sont avantageusement choisis parmi les revêtements présentant une fonctionnalité de type anti-choc, anti-abrasion, antireflet, antisalissure, antibuée, antistatique, polarisante, colorante et photochromique. Selon un mode préférentiel de l'invention, le procédé comprend ainsi 25 une étape supplémentaire qui est réalisée après l'étape /e/ et qui consiste à recouvrir la surface de l'article par au moins un revêtement fonctionnalisé par dessus le motif transféré et la couche de matériau adhésif. Un tel revêtement supérieur est maintenu sur l'article optique par la couche de matériau adhésif en dehors du motif transféré, et entre les portions 30 de la couche de matériau transférable qui ont été transférées au moyen du tampon. Ce revêtement en plus de sa fonctionnalisation constitue avantageusement un revêtement de protection du motif transféré. -9- Le matériau transférable peut être un matériau métallique tel que, par exemple, de l'or, de l'aluminium, du chrome, de l'argent, du cuivre, du nickel, du platine, du palladium ou un alliage comprenant l'un au moins de ces métaux. Dans ce cas, la couche de matériau transférable peut être avantageusement déposée à l'étape /a/ sur la surface du tampon par évaporation sous vide ou par pulvérisation cathodique sous vide (sputtering). D'une façon générale, on a pu constater que plus le temps entre le dépôt de la couche métallique sur le tampon et la réalisation de l'étape /c/ est court, meilleur est le transfert de ladite couche métallique sur l'adhésif. Ceci s'explique notamment par une absence de contamination de la couche métallique qui pénalise la qualité de l'adhésion. Alternativement, la couche de matériau transférable peut comprendre un empilement de plusieurs couches de matériaux respectifs. Le matériau de l'une au moins des couches de l'empilement peut alors être réfringent. Dans ce cas, la visualisation du motif transféré peut aussi résulter partiellement d'un comportement interférentiel d'un faisceau lumineux utilisé pour éclairer le motif. Le transfert d'un empilement de plusieurs couches matériaux peut ainsi conduire, en fonction de l'épaisseur dudit empilement, à la réalisation d'un hologramme qui affecte très notablement la phase du champ électromagnétique en incidence normale. Un tel transfert permet ainsi de se rapprocher des conditions de réalisation d'un hologramme de phase. On désigne par hologramme de phase une microstructure holographique qui affecte préférentiellement la phase du champ électromagnétique en incidence normale. La présente invention permet notamment d'envisager l'utilisation de nombreux métaux ou alliages. En effet dans des techniques telles que le microcontact printing, le choix des matériaux utilisables est conditionné par leur capacité à créer des interactions chimiques avec les matériaux devant les recevoir. Dans le cas présent, le matériau à transférer établit avec l'adhésif sensible à la pression, des interactions physiques, beaucoup plus indépendantes de la nature chimique dudit adhésif. Selon un perfectionnement de l'invention, le matériau adhésif sensible 2894514 -10-à la pression peut comprendre des composants ayant une fonction optique. Une telle fonction optique peut être, notamment, une fonction photochromique, ou une coloration. L'invention propose aussi un article optique qui comprend un motif 5 transféré sur une surface de celui-ci en utilisant un procédé tel que décrit précédemment. Cet article peut comprendre une lentille optique, notamment une lentille ophtalmique, et en particulier une telle lentille qui est adaptée pour être assemblée dans une monture de paire de lunettes. Une telle lentille comprend alors elle-même : ~o - une lentille de base comprenant au moins un substrat organique ou minéral, - une couche d'un matériau adhésif sensible à la pression, qui a une épaisseur sensiblement uniforme le long de la surface de la lentille de base, et 15 - des portions d'un matériau transférable formant le motif transféré, par adhésion sur la lentille de base via la couche de matériau adhésif. La lentille de base comprend notamment un substrat organique. Par substrat, on entend le matériau transparent constitutif de base de la lentille optique et plus particulièrement de la lentille ophtalmique. Ce matériau sert de 20 support à l'empilement d'un ou plusieurs revêtements, et participe à créer la fonction correctrice de la lentille dans le cas d'une lentille ophtalmique correctrice. Dans le cas où l'article est une lentille ophtalmique sont adaptés, par exemple, les substrats du type polycarbonates; polyamides ; polyimides ; polysulfones ; copolymères de polyéthylènetérephtalate et polycarbonate; 25 polyoléfines, notamment polynorbornènes ; polymères et copolymères de diéthylène glycol bis(allylcarbonate); polymères et copolymères (méth)acryliques notamment polymères et copolymères (méth)acryliques dérivés de bisphenol-A; polymères et copolymères thio(méth)acryliques polymères et copolymères uréthane et thiouréthane ; polymères et 30 copolymères époxy et polymères et copolymères épisulfide. Dans certains cas, les substrats peuvent être teintés directement dans la masse. Entre le substrat organique et la couche de matériau adhésif, un ou plusieurs revêtements peuvent optionnellement être présents. Ces revêtements 2894514 -11- sont notamment les revêtements fonctionnalisés tels que décrits précédemment. Etant donné que la lentille est essentiellement transparente, lorsque le motif est de type holographique, il peut être adapté pour former une image de 5 lecture lorsqu'un faisceau lumineux est envoyé à travers la lentille à l'endroit du motif. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'un exemple de mise en œuvre non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 10 - les figures la et 1 b sont des vues en coupe d'un tampon utilisé dans un procédé de transfert de motif selon l'invention ; - les figures 2a à 2d illustrent des étapes ultérieures de ce procédé ; et - la figure 3 illustre une étape de lecture d'un motif holographique transféré selon l'invention. 15 Pour raison de clarté, les dimensions des différents éléments représentés sur ces figures ne sont pas en proportion avec des dimensions ou des rapports de dimensions réels. Par ailleurs, sur toutes les figures, des références identiques correspondent à des éléments identiques. On décrit maintenant l'invention dans le cadre du transfert sélectif d'un 20 motif holographique sur une lentille ophtalmique de façon à produire un hologramme d'amplitude sur ladite lentille. Dans cette description, des étapes élémentaires du procédé de l'invention qui sont connues individuellement de procédés existants ne sont pas reprises en détail. On s'attache seulement à décrire une succession d'étapes élémentaires qui permet de réaliser un 25 transfert selon l'invention. Conformément à la figure la, un tampon comporte une base 10 et une membrane 11. La membrane 11 possède une surface S supportant le motif et est fixée sur la base 10 par sa face opposée à la surface S. La surface S supportant le motif comporte des creux 12 et des protubérances 13 qui 30 correspondent à deux valeurs différentes de l'épaisseur de la membrane 11. Les creux 12 et les protubérances 13 forment un microrelief de taille micronique, qui définit le motif noté P. P désigne l'arrangement géométrique -12- des portions de surface des protubérances destinées à être mises en contact avec la surface de l'article optique. La membrane 11 peut être à base de polydiméthylsiloxane, ou PDMS. De cette façon, le tampon est à base de PDMS au moins à l'endroit des protubérances 13 de la surface S du tampon. Un tel matériau présente une faible énergie de surface, qui est favorable pour obtenir une bonne qualité de transfert. Cette faible énergie de surface du matériau constitutif de la membrane ainsi que son caractère mou caractérisé par son module élastique est une condition importante car elle garantit un contact parfait entre la couche adhésive et les portions de matériau transférable portées par les protubérances 13 de la surface S du tampon, et garantit également que la couche transférable, notamment métallique se désolidarise aisément du tampon pour adhérer à la couche adhésive. A titre indicatif le PDMS commercial dénommé Sylgard 184 (Dow Corning) présente un module élastique de 2,5 MPa (MégaPascals). D'autres matériaux, en particulier de type matériau élastomère, peuvent aussi convenir pour la membrane 11. Les creux 12 et les protubérances 13 peuvent être formés de différentes façons. Par exemple, un liquide contenant des monomères précurseurs de l'élastomère peut être versé dans un moule de membrane pourvu du motif P, puis polymérisé à l'intérieur du moule par chauffage ou par irradiation avec une lumière UV. La membrane 11 qui est obtenue après démoulage est fixée sur la base 10. Pour une membrane 11 ainsi réalisée, les creux 12 et les protubérances 13 peuvent avoir des dimensions comprises entre 10 micromètres et 50 nanomètres, par exemple, mesurées parallèlement à la membrane 11. La profondeur des creux 12 peut être de 0,1 micromètre à 30 micromètres, avantageusement de 0,1 à 10 micromètres. Ainsi les creux 12 et les protubérances 13 forment bien un microrelief qui définit le motif P de taille micronique. La surface S peut se déformer lors d'une application de celle-ci contre la surface réceptrice, (dans le cas présent la surface d'une lentille optique munie d'au moins une couche de PSA), en fonction de la courbure de cette dernière. Cette déformation peut résulter d'un écrasement de la membrane qui varie le long de la surface S, et/ou d'un recul variable de la membrane lorsqu'elle est fixée d'une façon appropriée sur la base 10. -13-La figure 1 b est une vue élargie de la membrane 11. Une couche 14, par exemple en or ou en aluminium, est déposée sur la membrane Il et se répartit sur les zones du microrelief (12b et 13) qui constituent des plans orthogonaux à la direction principale dans laquelle s'est effectué le dépôt de matière. La couche 14 peut avoir une épaisseur e de 30 nanomètres, par exemple. Elle peut être déposée sur la surface S de plusieurs façons, notamment par évaporation sous vide d'une quantité d'or ou d'aluminium contenue dans un creuset et chauffée par effet Joule. Conformément à la figure 2a, une lentille ophtalmique, qui est constituée initialement par une lentille de base 1, présente par exemple une face antérieure convexe et une face postérieure concave. Dans la suite, lemotif P est transféré sur la face antérieure de la lentille, mais il est entendu qu'un transfert similaire peut être effectuée sur la face postérieure. Ainsi l'invention est particulièrement adaptée pour transférer un motif sur une surface pseudo-sphérique. Dans le cadre de l'invention, on entend par surface pseudo-sphérique une surface concave ou convexe continue, c'est-à-dire dépourvue de trous ou de marches. En général, au moins l'une des deux faces d'une lentille optique est pseudo-sphérique, de sorte que la variation d'épaisseur de la lentille qui en résulte lui confère un pouvoir optique. Des verres ophtalmiques afocaux, unifocaux, bifocaux, trifocaux et progressifs ont tous au moins une face pseudo-sphérique. Une surface sphérique correspond à un cas particulier de surface pseudo-sphérique, pour lequel des rayons de courbure de la surface selon deux directions perpendiculaires sont égaux. Dans la suite, l'expression surface pseudo-sphérique est entendue comme incluant le cas particulier des surfaces sphériques. La lentille ophtalmique 1 peut être d'un type quelconque tel que décrit précédemment. Par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant notamment à une monture de lunette et dont la fonction est de protéger l'oeil et/ou corriger la vue. Préférentiellement, la surface de la lentille 1 qui est destinée à recevoir le motif P est d'abord nettoyée. Pour cela, la lentille peut être soumise à un traitement corona ou à un traitement par plasma, mais un procédé de nettoyage au moyen d'une ou de plusieurs solutions détergentes et/ou de -14- rinçage peut aussi être utilisé. Une couche d'un matériau adhésif sensible à la pression, référencée 2 sur les figures 2a-2d, est appliquée sur la face antérieure de la lentille 1. Selon une méthode d'application de la couche de matériau adhésif qui est particulièrement avantageuse, celle-ci se présente initialement sous forme d'une pellicule continue enserrée entre deux films pelables (ou liners). Un premier des films est pelé, puis la face de la pellicule de matériau adhésif qui est ainsi exposée est appliquée contre la face antérieure de la lentille 1 (figure 2a). Lors de cette étape, la pellicule 2 protégée par le second film pelable est pressée sur la lentille 1, la pression étant exercée à la surface du second film pelable,, référencé 20. Une fois que la pellicule 2 est appliquée sur toute la face antérieure de la lentille 1, le second film 20 est pelé à son tour (figure 2b). La pellicule (ou film) de matériau adhésif est ainsi transférée sur la lentille 1, en recouvrant intégralement la face antérieure de celle-ci. Un tel procédé de dépôt de la couche adhésive 2 sur la lentille 1 est avantageux en ce qu'il ne met en oeuvre aucune phase liquide. Il peut alors être exécuté rapidement sans appareillage onéreux, d'une façon compatible avec un grand nombre de transferts réalisés successivement. Grâce à l'utilisation d'un matériau adhésif sensible à la pression, la face antérieure de la lentille 1 qui est recouverte par la couche 2 présente un pouvoir adhésif permanent. De façon connue, ce pouvoir adhésif provient d'un comportement électrostatique et rhéologique spécifique du matériau de la couche 2. Plusieurs matériaux adhésifs sensibles à la pression peuvent être utilisés pour constituer la couche 2 et notamment les PSA choisis parmi la famille des polyacrylates, la famille des copolymères à blocs à base de styrène, et les mélanges à base de caoutchouc naturel, avantageusement parmi la famille des polyacrylates. Plus particulièrement on peut citer, à titre d'exemples et de façon non limitative, les PSA de compositions générales à base de polyacrylates, polyméthacrylates, à base de copolymères éthyléniques tels que les éthylène vinyl acétates, éthylène ethyl acrylates, et éthylène éthyl méthacrylates, les PSA à base de caoutchoucs synthétiques et élastomères incluant les silicones, les polyuréthanes, les styrènes butadiènes, les polybutadiènes, les polyisoprènes, les polypropylènes, les polyisobutylène, -15- les PSA à base de polymères de base de nitriles ou acrylonitriles, les PSA à base de polychloroprène, les PSA à base de copolymères à blocs comprenant polystyrène, polyéthylène, polypropylène, polyisoprène, polybutadiène tels que styrène-isoprène-styrène, les PSA à base de copolymères polyvinylpyrrolidone et vinylpyrrolidone ainsi que des compositions ou mélanges (de phases continues ou discontinues) des précédents, ainsi que des copolymères à blocs obtenus à partir des précédents. Ces PSA peuvent également comprendre au sein de leur formulation un ou plusieurs additifs choisis notamment parmi les agents de pégosité (tackifier), les plastifiants, les liants, les antioxydants, les stabilisants, les pigments, les colorants, les agents dispersants, et les agents diffusants La surface S du tampon, et plus spécifiquement les protubérances 13 et les creux 12b, qui porte la couche métallique 14 est alors appliquée contre la face antérieure de la lentille 1 recouverte par la couche 2. Pour cela, le tampon est approché selon une direction sensiblement perpendiculaire à la face de la lentille (figure 2c). L'application est effectuée avec une pression suffisante pour obtenir une bonne cohésion de la couche métallique 14 avec la couche de matériau adhésif 2, au niveau des protubérances 13 de la surface S. En outre, cette pression n'est pas trop importante afin d'éviter que du matériau adhésif de la couche 2 ne pénètre dans les creux 12 pendant l'application. Autrement dit, les protubérances 13 de la surface S ne pénètrent pas dans la couche 2. De cette façon, seules des portions de la couche métallique 14 qui sont situées initialement sur les protubérances 13 entrent en contact avec la couche adhésive 2. Lorsque le tampon est retiré, ces portions de la couche 14, référencées 3 sur la figure 2d, restent sélectivement collées sur la lentille 1. Elles ont des formes qui reproduisent celles des protubérances 13 de la surface S du tampon, parallèlement à la surface de la lentille, de sorte que le motif P est transféré sur la lentille 1. Le matériau de la couche 14 possède donc une fonction de matériau de transfert du motif P sur la lentille 1. Les portions de la couche 14 qui sont situées dans les creux 12 ( et spécifiquement dans les zones 12b) de la surface S sont retirées avec le tampon lorsque celui-ci est écarté de la lentille 1, puisqu'elles ne sont pas entrées en contact avec la couche de matériau adhésif 2. Des intervalles dépourvus de matériau 2894514 -16- métallique, référencés 4 sur la figure 2d et qui correspondent aux creux 12 de la surface S, séparent ainsi les portions 3 sur la face antérieure de la lentille 1. Un tel transfert est désigné comme sélectif dans le cadre de l'invention. Les inventeurs ont constaté que des pressions d'application du tampon sur la 5 lentille 1, qui sont comprises entre 0,25 et 70 grammes par millimètre-carré de surface des protubérances, préférentiellement entre 0,25 et 10 grammes, procurent des qualités de transfert très satisfaisantes. En outre, l'utilisation d'un matériau adhésif sensible à la pression laisse de la latitude pour ce qui concerne la durée d'application du tampon contre la lentille 1. 10 La sélectivité du transfert est directement liée à la force appliquée sur le tampon lors du contact tampon-couche adhésive. Soit Fa la valeur limite de cette force F pour laquelle la couche adhésive résiste à l'enfoncement du tampon. Cette valeur est liée également aux propriétés mécaniques de la couche de PSA. Pour réaliser un transfert sélectif de qualité, il est nécessaire 15 dans le cadre de l'invention que la force F appliquée soit inférieure à la force Fa. En d'autre terme la force F appliquée doit être suffisamment faible pour ne pas faire pénétrer l'adhésif sensible à la pression dans les creux du motif porté par le tampon. Tout particulièrement, la force appliquée doit être suffisamment faible pour éviter que l'adhésif ne rentre en contact avec le sommet des creux 20 revêtus d'une couche de matériau transférable, et suffisamment forte pour garantir la cohésion du transfert de la couche métallique du tampon sur au moins une partie de la surface du PSA. Naturellement en plus des facteurs influençant la sélectivité du transfert précédemment cité, l'homme du métier comprend aisément que la taille du motif, soit la distance entre les creux et les 25 protubérances et plus particulièrement la hauteur des creux, sont des paramètres pouvant également influer sur la qualité du transfert. Il est donc important de pouvoir estimer pour un matériau adhésif donné la force limite à partir de laquelle le matériau adhésif commence à pénétrer dans les creux du motif. La pression appliquée est un paramètre 30 important, mais il est nécessaire de prendre également en compte le module du matériau constitutif du tampon, le module du PSA en lui-même, le pouvoir adhésif de PSA ainsi que l'épaisseur de PSA déposée sur l'article optique. Un compromis judicieux entre ces différents paramètres est nécessaire pour -17- garantir une sélectivité de transfert du motif du tampon sur l'article optique, tant dans sa résolution que dans sa qualité optique. Afin de protéger le motif transféré sur la lentille, une couche supérieure 5 (figure 2d), qui peut être un film protecteur par exemple, est appliquée sur la face antérieure de la lentille 1. Ce film 5 recouvre les portions 3 du motif transféré P, et est maintenu sur la lentille 1 par la couche de matériau adhésif 2 en dehors du motif P. Une telle couche supérieure peut posséder en outre une fonction optique telle que, par exemple, une fonction de polarisation, d'absorption, de coloration ou de filtrage d'une lumière qui traverse la lentille 1. On peut également protéger le motif transféré sur la lentille avec une couche résistant à l'abrasion, soit avec une couche de primaire, améliorant la résistance au choc de l'article, sur laquelle on peut déposer une couche résistante à l'abrasion, la couche de primaire améliorant également l'ancrage de cette couche résistant à l'abrasion. On peut encore déposer sur la couche résistant à l'abrasion un revêtement anti-reflets et enfin on peut également revêtir ce revêtement anti-reflet d'un revêtement anti-salissures hydrophobe et oléophobe. Un revêtement antistatique peut également être présent. Les différentes combinaisons dans le dépôt de ces couches sont bien connues dans le traitement des lentilles ophtalmiques. Dans le cas où le motif transféré constitue une structure diffractive holographique, une image de lecture diffractée par l'hologramme et restituant l'information qu'il contient peut alors être visualisée par transmission ou par réflexion d'un faisceau lumineux sur la lentille 1, à l'endroit du motif transféré P. Pour cela, conformément à la figure 3, le motif holographique P est éclairé par un stylo laser 100 de faible puissance, par exemple de couleur rouge de longueur d'onde 645 nanomètres. De façon connue, la distance entre le laser 100 et le motif P n'est pas critique pour la reconstruction de l'image. Le faisceau lumineux 101 issu du laser 100 est diffracté par le motif P, de sorte qu'il est divisé en au moins deux faisceaux secondaires 102 et 103 après avoir traversé la lentille 1. Chacun des deux faisceaux 102 et 103 reconstruit une image à une distance de la lentille 1 qui peut être comprise entre 20 et 50 centimètres, par exemple. Cette image est révélée en disposant un objet 104 servant d'écran sur le trajet de l'un des deux faisceaux 102 ou 103. Du fait -18- que la lumière utilisée est issue d'un laser, l'objet qui sert d'écran peut être quelconque. Eventuellement, l'image peut aussi être projetée sur un capteur d'image, par exemple de type CCD (pour Charge Coupled Device ))) ou CMOS (pour Complementary Metal Oxide Semiconductor ), pour en permettre une reconnaissance rapide et précise. Sur la figure 3, les images qui correspondent à chacun des deux faisceaux 102 et 103 sont référencées 105 et 106, respectivement. Elles correspondent à deux ordres de diffraction opposés, par exemple +1 et -1, de sorte que les deux images 105 et 106 sont inversées l'une par rapport à l'autre. L'image qui n'est pas inversée, ou image directe , correspond à l'ordre de diffraction +1 et est l'image de lecture du motif holographique P. La lentille ophtalmique 1 peut être destinée à être assemblée dans une monture de paire de lunettes. Afin de ne pas gêner la vision d'un porteur des lunettes, le motif P peut être de petites dimensions et à proximité d'un bord de la lentille 1 (figure 3). Par exemple, le motif transféré P peut occuper une partie de la face de la lentille 1 qui est inférieure à 25 mm2. Le motif peut également être introduit sur une partie de la lentille appelée à être détourée. Dans ce cas le motif est principalement introduit dans un but de traçabilité du produit final. Une telle configuration est particulièrement intéressante si le motif transféré correspond à un hologramme généré par ordinateur de type CGH et qui est constitué de pixels. Un tel hologramme peut ainsi contenir une quantité d'information très importante sur un espace très petit compris avantageusement entre 15 mm2 et 0,5 mm2, permettant par exemple de garantir une traçabilité complète du produit dans la chaîne de production et de logistique. Alternativement, le motif transféré P peut occuper toute la face antérieure de la lentille 1, par exemple lorsqu'il confère à la lentille une fonction optique particulière. Ce peut être le cas, notamment, lorsque le motif transféré P est constitué d'un ensemble de fils conducteurs électriquement et parallèles à une direction déterminée, pour filtrer de la lumière qui traverse la lentille en fonction d'une polarisation de celle-ci. Typiquement, les fils conducteurs ont une largeur de quelques dizaines de nanomètres et sont espacés deux à deux de quelques dizaines de nanomètres. -19- De nombreuses modifications du procédé de transfert qui a été décrit en détail ci-dessus peuvent être introduites, tout en conservant certains, au moins, des avantages de l'invention. Par exemple, une couche intermédiaire peut être déposée sur la membrane 11 du tampon avant la couche de matériau transférable 14, pour ajuster une énergie de surface entre la couche 14 et la membrane 11 du tampon. Un tel ajustement peut encore améliorer le transfert des portions 3 de matériau transférable sur la lentille 1. Par ailleurs, le motif transféré sur la lentille peut être un motif diffractant, c'est-à-dire dont la visibilité résulte d'une diffraction de la lumière par les portions 3 et/ou les intervalles 4 présents entre celles-ci. Enfin, le motif qui est transféré peut être visible dans des conditions d'éclairement ambiant, ou lorsqu'il est éclairé par un faisceau laser. EXEMPLE : 1. Couche adhésive (2) L'adhésif sensible à la pression PSA (2) utilisé est un produit commercial de la société Nitto Denko de référence commerciale CS9621. II s'agit d'un film de matière adhésive à base d'acrylique modifié présentant une 20 épaisseur de 25 pm, conditionné entre deux feuilles de protection, chaque feuille de protection recouvrant l'intégralité de chaque face du film de PSA. La couche adhésive est collée sur la face convexe d'une lentille ophtalmique à base d'Orma (Essilor), d'un rayon de courbure convexe 120 mm, à l'aide d'un dispositif comprenant un module à vide et un tampon en 25 silicone. La lentille est positionnée à l'intérieur du module à vide sur un porte-lentille. Le module à vide est surmonté par un dispositif d'encliquetage permettant d'une part de fermer ledit module à vide et d'autre part de maintenir le PSA. Une séquence spécifique de mise en action du module à vide et du tampon permet de réaliser la lamination du PSA sur la lentille présentant une 30 surface courbe. Un tel dispositif ainsi que son procédé de mise en oeuvre est notamment décrit dans la demande de brevet FR 05 03306.15 -20- 2. Motif à transférer (3) Le procédé cité en exemple est optimisé pour un motif holographique numérique composé de pixels élémentaires carrés de dimension 1 pm (micrométre) de côté. Pour ce faire, la membrane 11 du tampon porte à sa surface un microrelief consistant en des creux 12 et des protubérances 13 de profil rectangulaire comme schématisé sur la figure 1.a. La profondeur du microrelief (différence d'altitude entre les creux 12b et les protubérances 13) est de 1 pm. Le motif holographique a des caractéristiques telles que la largeur des protubérances du microrelief porté par la membrane 11 et mesurée selon un axe parallèle à un bord des pixels carrés varie entre 1 pm et 85pm selon la zone du tampon considérée.. 3. Tampon portant le motif (Il) (Fig. la.): Le microrelief définissant le motif à transférer est moulé dans du 15 Sylgard 184 (Dow Corning,) (11). Les propriétés de ce matériau après polymérisation à 100 C durant 1 heure sont les suivantes: - énergie de surface : 22mN/m - Module d'Young : 2,5MPa. 4. Couche métallique (14) 20 La couche métallique est obtenue par évaporation sous vide. Le matériau métallique adéquat est disposé dans un creuset, et chauffé par effet Joule. L'évaporation est effectuée sur le tampon en Sylgard 184 n'ayant subi aucune préparation de surface préalable. Dans le cas de l'or ; une couche de 30 nm d'épaisseur est obtenue en 25 évaporant de l'or d'une pureté de 99.9%. Dans le cas de l'aluminium ; une couche de 30 nm d'épaisseur est obtenue en évaporant des grenailles d'aluminium d'une pureté de 99.5%. L'évaporation de la couche métallique a lieu dans la même journée que l'étape de transfert sur la lentille ophtalmique. 30 5. Transfert (Fig. 2c.) Le tamponnage se fait orthogonalement à la surface. -21 - La pression de tamponnage optimale est obtenue de manière empirique, pour une couche de 30nm d'or ou d'aluminium, sur le PSA Nitto CS9621. La pression optimale, pour réaliser un hologramme d'amplitude efficace correspondant à un transfert sélectif de l'or ou de l'aluminium présent sur les protubérances du tampon sur le film d'adhésif sensible à la pression, est comprise entre 0,5 g/mm2 et 4,5 g/mm2. La surface prise en compte pour le calcul de la pression est celle des protubérances 13 constituant le motif P. Le tableau ci-après présente les résultats de différentes conditions testées: Pression appliquée sur le tampon Résultat 1 g/mm2 Transfert parfaitement sélectif. 1.5 g/mm2 3.8 g/mm2 Transfert sélectif, avec quelques zones défectueuses. Limite transfert sélectif : P = 4.5 g/mm2 4.9 g/mm2 Transfert intégral. 6.1 g/mm2 Pressions appliquées pour l'exemple du transfert sélectif d'or : La pression appliquée pour le tamponnage du tampon sur la face convexe d'une lentille ophtalmique (d'un rayon de courbure 120 mm) recouverte d'une couche de PSA Nitto Denko CS9621 (et d'épaisseur 25pm) est de 1.5 g/mm2. Le transfert de la couche d'or de 30nm est sélectif ; l'hologramme obtenu est un hologramme d'amplitude. Un autre exemple de la technique de transfert est obtenu en remplaçant le PSA Nitto Denko CS9621 (d'épaisseur 25pm) par le PSA Nitto Denko HJ9150 d'épaisseur 50pm. Tous les autres paramètres restent identiques à l'exemple cité ci-dessus. 2894514 -22- Pressions appliquées pour l'exemple du transfert sélectif d'aluminium : La pression appliquée pour le tamponnage du tampon sur la face convexe d'une lentille ophtalmique (d'un rayon de courbure 120 mm) recouverte d'une couche de PSA Nitto Denko CS9621 (et d'épaisseur 25pm) 5 est de 4 g/mm2. Le transfert de la couche d'aluminium de 30nm est sélectif ; l'hologramme obtenu est un hologramme d'amplitude | Un motif (P) est transféré sur une surface d'un article optique (1) sous forme de portions d'un matériau transférable (3) retenues par une couche de matériau adhésif sensible à la pression (2). Les portions du matériau transférable sont appliquées avec un tampon, en disposant la couche de matériau adhésif entre le tampon et l'article destiné à recevoir le motif. Grâce à l'utilisation d'un matériau adhésif sensible à la pression, le matériau transférable peut être très varié. Un tel procédé est particulièrement adapté pour réaliser des motifs notamment holographiques sur des lentilles optiques, notamment des lentilles ophtalmiques. | 1. Procédé de transfert d'un motif micronique sur une surface d'un article optique (1) qui comprend les étapes suivantes : /a/ déposer une couche d'au moins un matériau transférable (14) sur une surface (S) d'un tampon (11) comportant des creux (12) et des protubérances (13), constituant le microrelief correspondant au motif (P), à définition micronique ou sub-micronique, à transférer ; /b/ déposer une couche d'un adhésif sensible à la pression (2) sur la surface du substrat de l'article optique; /c/ mettre en contact la surface (S) du tampon qui comprend la couche de matériau transférable (14) avec la couche d'adhésif sensible à la pression (2); /d/ appliquer une pression sur le tampon; et /e/ écarter le tampon de la surface de l'article optique comprenant la couche d'adhésif sensible à la pression 2. Procédé selon la 1 suivant lequel lors de l'étape /d/ la pression appliquée sur le tampon entraîne un transfert sélectif des portions (3) de la couche de matériau transférable (14), situées sur les protubérances (13) de la surface du tampon (11), sur la surface de l'article optique. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 dans lequel le motif micronique comprend un ou plusieurs motifs élémentaires chaque motif élémentaire présentant une taille comprise entre 10 pm et 50 nm, avantageusement entre 5 pm et 100 nm, et très avantageusement entre 3 pm et 150 nm. 4. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel le motif transféré (P) est un motif diffractant lorsque ledit motif est éclairé par un faisceau lumineux. 5. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel le motif transféré (P) est un motif holographique.-24- 6. Procédé selon la 5, suivant lequel le motif transféré (P) est un motif holographique de type hologramme d'amplitude. 7. Procédé selon la 5, suivant lequel le motif transféré est un motif holographique de type hologramme numérique constitué d'un ensemble de pixels contigus, chaque pixel présentant une surface comprise entre 0,21.1m2 et 25 m2, avantageusement entre 0,2 m2 et 4 m2. 8. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel le motif transféré (P) occupe une partie réduite d'une face de l'article optique (1). 9. Procédé selon la 8, suivant lequel le motif transféré (P) occupe une partie de la face de l'article optique (1) inférieure à 25 mm2. 10. Procédé selon l'une des 1 à 7, suivant lequel le motif transféré (P) occupe toute une face de l'article optique (1). 11. Procédé selon la 10, suivant lequel le motif transféré (P) comprend un réseau de fils parallèles conducteurs électriquement. 12. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel l'article optique (1) est choisi parmi une lentille optique d'instrumentation, une lentille de visée, une visière et une lentille ophtalmique. 13. Procédé selon la 12, suivant lequel l'article optique (1) est une lentille ophtalmique choisie parmi une lentille afocale, unifocale, bifocale, trifocale et progressive. 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 ou 13 ensemble les 6 à 9, suivant lequel le motif holographique (P) est adapté pour former une image de lecture lorsqu'un faisceau lumineux (101) est envoyé à travers la lentille (1) à l'endroit dudit motif. 15. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel la couche de matériau adhésif sensible à la pression (2) est déposée sur la-25- surface de l'article optique (1) par un procédé de centrifugation, de spray, ou de jet de matière à partir d'une imprimante 16. Procédé selon l'une des 1 à 14, suivant lequel la couche de matériau adhésif sensible à la pression (2) est initialement supportée par au moins une feuille de protection (20), puis est appliquée sur la surface de l'article optique (1) à travers ladite feuille, et suivant lequel ladite feuille est ensuite pelée de façon à laisser la couche de matériau adhésif sur la surface de l'article optique. 17. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel l'épaisseur de la couche de matériau adhésif sensible à la pression est comprise entre 0,5 pm et 300 pm, avantageusement entre 5 pm et 100 pm, et très préférentiellement entre 10 pm et 50 pm. 18. Procédé selon l'une des précédentes comprenant en outre l'étape suivante, qui est réalisée après l'étape /a/ et/ou l'étape/e/: /f/ recouvrir la surface de l'article par un ou plusieurs revêtements fonctionnalisés. 19. Procédé selon la 18, suivant lequel le revêtement fonctionnalisé présente une fonctionnalité de type anti-choc, anti-abrasion, antireflet, antisalissure, antibuée, antistatique, polarisante, colorante ou photochromique. 20. Procédé selon la 18, suivant lequel l'étape supplémentaire /f/ est réalisée après l'étape /e/. 21. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel le matériau transférable est un matériau métallique. 22. Procédé selon la 21, suivant lequel le matériau transférable est choisi parmi l'or, l'aluminium, le chrome, l'argent, le cuivre, le nickel, le platine, le palladium et un alliage comprenant l'un au moins de ces métaux. 2894514 -26- 23. Procédé selon l'une quelconque des 21 ou 22, suivant lequel la couche de matériau transférable est déposée à l'étape /a/ sur la surface du tampon (S) par évaporation sous vide ou par pulvérisation cathodique. 5 24. Procédé selon l'une des 1 à 20, suivant lequel la couche de matériau transférable (14) comprend un empilement de plusieurs couches de matériaux respectifs. 25. Procédé selon la 24, suivant lequel le matériau de l'une au moins des couches de l'empilement est réfringent. 10 26. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel le tampon est à base de polydiméthylsiloxane au moins à l'endroit des protubérances (13) de la surface du tampon (S). 27. Procédé selon l'une des précédentes suivant lequel le tampon présente une approche parallèle à la normale du point de contact sur 15 le substrat de l'article optique. 28. Procédé selon l'une des précédentes, suivant lequel la surface du tampon (S) est adaptée pour se déformer lors de l'application contre la surface de l'article optique (1) à l'étape /d/, en fonction d'une courbure de ladite surface de l'article. 20 29. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant en outre une étape de traitement de la surface de l'article optique (1), effectuée avant l'étape /b/. 30. Procédé selon l'une des précédentes suivant lequel le matériau adhésif sensible à la pression est choisi parmi la famille des 25 polyacrylates, la familles des copolymères à blocs à base de styrène, et les mélanges à base de caoutchouc naturel. 31. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le matériau adhésif sensible à la pression comprend des-27-composants ayant une fonction optique choisie parmi la coloration et le photochromisme. 32. Procédé selon l'une des précédentes suivant lequel les creux (12) et les protubérances (13) présentent des dimensions comprises entre 10 micromètres et 50 nanomètres mesurées parallèlement à la membrane (11). 33. Procédé selon l'une des précédentes suivant lequel la profondeur des creux (12) est comprise entre 0,1 pm et 30 pm, avantageusement entre 0,1 pm et 10 pm. 34. Procédé selon l'une des précédentes suivant lequel la pression d'application du tampon sur l'article optique (1) est comprise entre 0,25 et 70 grammes par millimètre-carré de surface des protubérances, préférentiellement entre 0,25 et 10 grammes par millimètre-carré. 35. Article optique (1) comprenant au moins un motif transféré (P) sur une surface dudit article, le transfert dudit motif étant obtenu par un procédé procédé selon l'une quelconque des précédentes. 36. Article selon la 35, représentant une lentille ophtalmique, ladite lentille comprenant elle-même : - une lentille de base comprenant au moins un substrat organique ou 20 minéral, - une couche d'un matériau adhésif sensible à la pression, qui a une épaisseur sensiblement uniforme le long de la surface de la lentille de base, et - des portions d'un matériau transférable formant le motif transféré, par 25 adhésion sur la lentille de base via la couche de matériau adhésif. | B,G | B41,G02 | B41M,G02B | B41M 3,G02B 1 | B41M 3/12,G02B 1/10 |
FR2898195 | A1 | PROCEDE DE GENERATION D'UNE SOURCE LARGE BANDE SPECTRALE PAR ACCORD DE PHASE INCLUANT DES MODES DE FUITE | 20,070,907 | La présente invention concerne le domaine des procédés de génération des sources lumineuses, et notamment des sources large bande, ou continuum de lumière. Des procédés de génération d'un continuum de lumière sont connus de l'art antérieur, par exemple par les documents WO 2005/062113, ou WO 2005/071483 de la société KOHERAS. De façon connue en soi, les méthodes de génération de continuum de (lumière utilisent un guide d'onde optique tel qu'une fibre optique possédant des propriétés de dispersion et de confinement du champ électromagnétique, par exemple une fibre non-linéaire. En entrée de la fibre, on injecte un rayonnement lumineux possédant un spectre étroit, et ce spectre est étendu par les propriétés non linéaires du guide couplé à des propriétés de dispersion. A ce titre, un premier but de la présente invention est de fournir une alternative aux procédés de génération d'un continuum de lumière connus. Par ailleurs, la génération de continuum dans les fibres optiques est obtenue de façon classique par l'intermédiaire de plusieurs effets non linéaires tels que l'effet Raman, les effets paramétriques ou l'automodulation de phase. Les effets paramétriques permettent d'obtenir des spectres lisses sur de grandes largeurs spectrales, et sont actuellement les effets non linéaires les plus prometteurs pour engendrer des spectres larges. Cependant, ces effets nécessitent l'accord des vitesses de phase entre les ondes de pompe et les ondes signal. Cet accord de phase dépend de la courbe de dispersion du guide optique, de la direction de propagation des modes guidés, et des puissances véhiculées sur chacun d'eux. Dans le cas d'une propagation unimodale, une seule direction de propagation est privilégiée, et la plage spectrale sur laquelle l'accord de phase reste possible est limitée, ce qui a pour conséquence un élargissement spectral plus faible. Un autre but de la présente invention est donc de faciliter les accords de phase dans les guides d'onde destinés à générer un continuum de lumière. Dans le domaine des guides d'onde, on connaît l'effet Cerenkov utilisant des modes de propagation dits modes de fuite dans lesquels la lumière s'échappe du guide. Cet effet est par exemple décrit pour certains guides d'onde dans les articles de Kiyofumi Chikuma et al. ("Theory of optical second-harmonic generation in crystal-core fibers based on phase matching of Cerenkov-type radiation", Opt. Soc. Am. B, Vol. 9, N 7 July 1992) et de K. Hayata et al. (Enhancement of the guided-wave second harmonic generation in the form of Cerenkov radiation ; Appl. Phys. Lett, 56 (3) 15 January 1990). Selon l'effet Cerenkov, une partie de l'onde lumineuse se propageant dans le coeur de la fibre peut être convertie à une autre longueur d'onde qui se propage de manière non colinéaire. Cette propagation dans une autre direction (mode de fuite) de celle du mode guidé permet d'obtenir un accord de phase entre les ondes et d'onc de convertir une partie des radiations à d'autres fréquences. Cette conversion non conventionnelle n'est possible que dans le cas d'un recouvrement non nul entre les modes de coeur et de fuite. Lorsqu'une onde lumineuse parcourt une fibre optique, une partie de l'énergie se propageant dans le coeur peut être rayonnée à l'extérieur par l'intermédiaire d'un couplage avec des modes non guidés. Ces modes sont alors appelés mode de fuite et sont une caractéristique fondamental de l'effet Cerenkov. L'effet Cerenkov est donc un exemple de propagation avec accord de phase non colinéaire. Cet effet est par exemple observable à l'oeil nu et correspond à l'illumination du guide d'onde non plus seulement à la sortie de la fibre, mais également sur toute la longueur de la fibre, comme illustré FIG. 1. Sur cette figure, de façon connu en soi une onde d'entrée 1 pénètre dans une fibre 2. Par effet Cerenkov, et selon les caractéristiques de la fibre 2, une partie de l'onde 1 est guidée dans la fibre sous la forme d'une onde 3 de vecteur d'onde k colinéaire au vecteur d'onde de l'onde d'entrée 1, et une partie de l'onde sort de la fibre sous la forme d'une onde de fuite 4 de vecteur d'onde k' d'orientation différente de celle du vecteur k. On peut noter un premier effet visuel de ces modes de fuite, puisque l'onde de fuite sort de la fibre et éclaire donc celle-ci sur toute sa longueur. Un second effet visuel est qu'en sortie de la fibre, la répartition de l'onde se fait selon un anneau et non plus selon une tache centrale dont la direction de propagation est colinéaire à l'axe de la fibre comme en l'absence de modes de fuite. Cet anneau est également représenté figure 1. Ces effets de mode de fuite sont le plus souvent des effets non désirés dans les fibres linéaires puisqu'une partie de la puissance de l'onde d'entrée 1 est perdue sous la forme de l'onde de fuite 4. Ces effets de fuite n'ont pas été utilisés avantageusement pour des fibres non linéaires pour la génération de continuum de lumière. Un des buts de la présente invention est d'utiliser avantageusement les modes de fuite dans une fibre optique dans le but de générer un continuum de lumière. Un autre but de la présente invention est de trouver une alternative aux procédés de génération de continuum connus. Par ailleurs, lorsque l'on met en oeuvre des effets paramétriques avec accord de phase colinéaire dans le cas d'une propagation unimodale, la plage spectrale sur laquelle l'accord de phase est possible est limitée. L'élargissement spectral obtenu est donc, de la même façon, limité. Un autre but de la présente invention est donc d'obtenir un meilleur élargissement spectral dans la génération de sources large bande. Au moins un de ces buts est atteint selon la présente invention par un guide d'onde optique destiné à la propagation d'un signal lumineux d'origine, comprenant un premier coeur de guide d'onde non linéaire, caractérisé en ce que ledit premier coeur est apte à générer des modes de fuite à partir dudit signal lumineux d'origine. Le guide d'onde tel que précédemment décrit peut être utilisé pour la génération d'un continuum de lumière ou plus généralement pour la génération d'un signal comprenant une pluralité de longueurs d'onde à partir d'un signal d'origine sensiblement monochromatique. Grâce au guide d'onde tel que décrit ci-dessus, en particulier grâce aux non-linéarités du premier coeur de guide, un continuum de lumière peut être généré au sein de la fibre selon l'invention par accord de phase colinéaire. Par ailleurs, par effet Cerenkov, d'autres longueurs d'onde sont générées grâce aux les longueurs d'onde du continuum ou par la longueur d'onde d'origine et en utilisant un accord de phase non-colinéaire de type Cerenkov. Plus spécifiquement, dans un mode de réalisation particulier, ledit signal lumineux d'origine peut comprendre au moins une longueur d'onde d'origine, ledit premier coeur du guide d'onde non linéaire peut être apte à générer un signal comprenant au moins une longueur d'onde à partir dudit signal lumineux d'origine, et ledit premier coeur peut être en outre apte à engendrer des modes de fuite dudit signal. De la sorte, le coeur du guide est spécialement adapté pour engendrer des signaux qui seront générés par les non linéarités du guide d'onde. Dans un mode de réalisation particulier, afin d'améliorer la puissance spectrale du continuum de lumière obtenu en sortie de guide, ledit guide comprend en outre un second coeur concentrique, ledit second coeur de guide d'onde étant agencé de sorte à confiner les modes de fuite de ladite onde issus dudit premier coeur. Avec un tel guide d'onde selon l'invention, on ne cherche donc plus à éliminer les modes de fuite dans un guide d'onde, mais à exacerber et à confiner ces modes dans un second coeur concentrique. Ceci est en particulier réalisé par la fourniture d'un deuxième coeur agencé pour confiner les modes de fuite qui sortent du premier coeur. Il en résulte donc un nouveau continuum en sortie du guide selon l'anneau caractéristique des modes de fuite. L'invention concerne également un dispositif de génération d'un signal lumineux de sortie comprenant au moins un dispositif de pompage apte à émettre au moins un signal lumineux d'origine, un guide d'onde, et des moyens d'injection dudit signal lumineux d'origine dans ledit guide d'onde, caractérisé en ce que ledit guide d'onde est tel que précédemment décrit. Dans un mode de réalisation, afin de pouvoir modifier les caractéristiques spectrales du signal ou du continuum obtenu en sortie dudit guide d'onde, le dispositif comprend en outre des moyens de polarisation apte à modifier la polarisation dudit signal lumineux d'origine avant son injection dans ledit guide. En effet, il est connu en soi que l'indice optique du guide d'onde vu par l'onde se propageant dans le guide, dépend de la polarisation de l'onde. Le continuum obtenu en sortie de guide dépendant de l'indice, de la biréfringence et de la dispersion dudit guide, la modification de la polarisation de l'onde incidente au guide modifie donc le spectre généré. Dans un mode de réalisation, afin de faciliter la détection du signal ou du continuum en sortie de l'onde, ledit dispositif comprend en outre des moyens de focalisation dudit signal lumineux de sortie généré en sortie dudit guide d'onde. En effet, comme on l'a vu précédemment, le signal généré selon les modes de fuite sort du guide selon un anneau, ce qui peut donc dans certaines conditions poser des problèmes de détection et d'utilisation du signal généré. Les moyens de focalisation permettent alors de confiner cet anneau en une tache focale plus homogène. Afin d'augmenter la puissance crête de l'onde injectée dans la fibre, le dispositif selon l'invention comprend également de préférence un amplificateur de puissance. L'invention concerne également un Procédé pour la génération d'un signal lumineux de sortie à partir d'un signal lumineux d'origine comprenant au moins une longueur d'onde d'origine, et d'un guide d'onde non linéaire comprenant au moins un premier coeur non linéaire, comprenant une étape consistant à - injecter ledit signal lumineux d'origine dans ledit premier coeur de guide d'onde non linéaire ; - générer un signal large bande par effet non linéaire comprenant au moins une longueur d'onde à partir dudit signal lumineux d'origine. et caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à: générer au moins un mode de fuite du signal se propageant dans le premier coeur et comprenant au moins une longueur d'onde de sorte à obtenir un signal de fuite se propageant en dehors dudit premier coeur non linéaire ; collecter ledit signal de fuite par l'intermédiaire d'un second coeur dudit guide d'onde. Par ailleurs, afin d'améliorer la puissance spectrale en sortie du guide, le procédé peut comprendre en outre une étape consistant à guider ledit mode de fuite par l'intermédiaire d'un second coeur concentrique dans ledit guide d'onde. En outre, afin de pouvoir modifier les caractéristiques spectrales obtenues en sortie de fibre, ledit procédé comporte un élément de polarisation qui permet de modifier l'orientation du vecteur polarisation dudit signal d'entrée et donc de sélectionner les longueurs d'onde de sortie. L'invention concerne également une utilisation d'un guide d'onde tel que défini précédemment pour la génération d'une pluralité de longueurs d'onde issues des modes de fuite d'un signal large bande généré dans ledit guide d'onde. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée ci-dessous et des figures données en annexe dans lesquelles : - FIG. 1 illustre l'effet Cerenkov dans une fibre optique ; - FIG. 2 illustre un exemple de dispositif de génération de lumière selon l'invention ; - FIG. 3 représente un exemple de fibre non linéaire selon un mode de réalisation de la présente invention ; - Les FIG. 4A et 4B représentent un comparatif des spectres obtenus sans les modes de fuite (FIG. 4A) et en utilisant les modes de fuite selon la présente invention (FIG. 4B). Comme illustré à la figure 2, un dispositif 11 de génération de lumière selon l'invention comprend un dispositif 5 de pompage apte à émettre au moins un signal d'origine à une longueur d'onde fixée et un guide d'onde 10. Ces éléments seront décrits plus en détails ci-après. Le dispositif 11 comprend également un amplificateur de puissance 6. Cet amplificateur a pour fonction d'amplifier le signal lumineux d'origine à la longueur d'onde émise par le dispositif de pompage 5 de sorte à d'augmenter la densité spectrale de puissance du signal généré en sortie du guide. Le dispositif 11 comprend également une lame de phase 7. Cette lame a pour fonction de permettre la modification de la polarisation du signal émis par le dispositif de pompage 5 éventuellement amplifié par l'amplificateur 7. Le dispositif 11 comprend également une lentille de collimation 8 qui a pour fonction de réaliser l'injection dans la fibre 10. Le dispositif de pompage 5 est par exemple un laser compact délivrant un signal lumineux à 1064 nm polarisé ou non. Ce laser peut être fibré ou massif. II peut fonctionner en régime impulsionnel femtoseconde, picoseconde ou nanoseconde, à des fréquences de répétition variables. L'amplificateur de puissance 6 est de type connu en soi et permet d'augmenter la puissance crête des impulsions afin de favoriser les effets non linéaires dans le guide d'onde 10. Cet amplificateur peut être cependant supprimé si le laser 5 est assez puissant. La lumière polarisée et collimatée et injectée dans le guide d'onde 10. Ce guide d'onde est par exemple une fibre optique. Cette fibre est par exemple une fibre microstructurée en silice non linéaire au sens où son coeur de silice permet de générer par effet non linéaire d'autres fréquences à partir du signal injecté. Ces mécanismes non linéaires sont connus en soi. Ils permettent de générer un signal comprenant une pluralité de longueurs d'onde à partir d'un signal d'origine quasi-monochromatique. Le signal génère peut notamment prendre la forme d'un continuum de lumière. Le coeur de la fibre 10 est également adapté, en fonction de la longueur d'onde incidente du signal lumineux d'origine, pour permettre la génération de modes de fuite par effet Cerenkov hors du coeur de la fibre. Ainsi, grâce à la non linéarité du coeur de la fibre 10, des longueurs d'onde sont générées par accord de phase colinéaire à partir de l'onde incidente. Ces longueurs d'onde ainsi que la longueur d'onde de l'onde incidente génèrent alors de nouvelles longueurs d'onde lors de leur fuite à partir du coeur central. Leur propagation dans une direction non colinéaire à la propagation de l'énergie guidée dans le coeur permet d'obtenir un accord de phase non colinéaire de type Cerenkov. En sortie de la fibre 10, il se crée un anneau lumineux selon la direction de fuite des modes de fuite dans la fibre 10. Cet anneau lumineux comprend donc selon l'invention un spectre formé de plusieurs longueurs d'onde. Ce spectre peut être large en fréquence et est due à une combinaison d'effets non linéaire présent lors de la propagation de l'énergie dans ces modes de fuite. Ainsi, on peut créer un premier continuum de lumière dans le coeur central de la fibre par effet non linéaire. Ce premier continuum fuit et provoque la génération de nouvelles longueurs d'onde par effet Cerenkov ce qui crée un second continuum de lumière en sortie de la fibre. Afin de faciliter la détection du signal de sortie de la fibre 10, il est possible d'utiliser un dispositif de refocalisation du signal en anneau. Un tel dispositif de refocalisation est par exemple décrit en détail dans l'article de Chikuma et al., Applied Opticss, Vol 33, p. 3198, 1994. Tel que précédemment décrit, la fibre 10 comprend donc un premier coeur de fibre. La lumière issue de ce premier coeur, se propageant par l'intermédiaire de modes à fuite, sort de celui-ci. On peut notamment observer cet effet de fuite en visualisant l'énergie lumineuse sortant sur la section transverse tout au long de la fibre. Toutefois, il est avantageux de pouvoir augmenter la densité spectrale de puissance du signal lumineux en sortie de fibre ou du 30 continuum de lumière obtenu en récupérant cette lumière perdue. Pour cela, la fibre 10 selon l'invention comprend selon une variante de l'invention, un deuxième coeur de fibre, entourant par exemple le premier, et destiné à confiner les modes de fuite dans la fibre au niveau de ce second coeur. En ajoutant ce second coeur, les modes de fuite ne sont maintenant plus observables à l'oeil nu le long de la fibre. La figure 3 illustre un exemple d'une telle fibre 10 à double coeur, le deuxième coeur 13 permettant le confinement des modes de fuite issus du premier coeur 12. Sur cette figure, le diamètre du premier coeur 12 est de 4 m, le diamètre des trous de la microstructure est de 1,8 lu.m, le diamètre du second coeur 13 est de 50 m, pour un diamètre externe total de 150 m. Les figures 4A et 4B représentent un comparatif des spectres obtenus sans les modes de fuite (FIG. 4A) et en utilisant les modes de fuite selon la présente invention (FIG. 4B). FIG. 4A, on a représenté les résultats obtenus pour un simple élargissement de spectre. On observe que le spectre large bande est continu et ne s'étant que dans l'infra rouge. Au contraire, par l'utilisation des modes de fuite et du dispositif 11 selon l'invention, le spectre large bande obtenu s'étend également dans le visible. Le spectre ainsi généré n'est plus complètement continu mais montre une multitude de raies discrètes. Ces raies discrètes sont la signature d'accords de phase ponctuelles pour plusieurs longueurs d'onde se propageant sur des modes à fuite et dans une structure complexe pouvant présenter des bandes interdites photoniques. La collecte de l'ensemble de ces longueurs d'ondes discrètes permet 30 de reconstituer un spectre quasi continu ou toutes les longueurs d'onde du rayonnement visible sont présentes. Selon l'invention, il est également possible de modifier la distribution de longueurs d'onde dans le spectre correspondant aux modes de fuite. En effet, il est connu que le spectre de l'onde générée par effet non linéaire est fonction, dans les fibres biréfringences, de la direction du vecteur polarisation. Cette direction du vecteur polarisation permet d'obtenir ou de ne pas obtenir un accord de phase qui permet alors d'initier le processus non linéaire. Ce processus, dépendant de la polarisation, est également présent lors de la conversion de fréquence avec des modes à fuite. Une modification de la polarisation de l'onde d'entrée permet alors une sélection des longueurs d'onde en sortie. Pour une fibre par exemple biréfringente, on positionne donc en entrée de la fibre la lame de phase 7, par exemple sous la forme d'une lame demi-onde, qui permet de faire tourner la polarisation de l'onde incidente dans la fibre et donc de sélectionner les longueurs d'onde émise sur les modes de fuite. Si la ou les longueurs d'onde du signal de sortie de la fibre sont fixées, on peut alors choisir la polarisation et/ou la longueur d'onde du signal d'origine adapté. II est par exemple possible de sélectionner le processus non linéaire dominant lors de la conversion de longueur d'onde en changeant l'orientation du vecteur polarisation. Le changement de processus permet alors un changement de longueur d'onde générée. Il est possible de passer, à partir d'une onde à 1064nm, d'un effet de triplage de fréquence (355nm) à un effet de doublage de fréquence (532nm) ou à un effet de somme de fréquence à partir d'un spectre large infrarouge se traduisant par une génération à (670nm). II est également entendu que tout procédé permettant d'améliorer génération du spectre continu en sortie de la fibre par les non linéarités peut également être utilisé en combinaison avec la présente invention, et en particulier le doublage de fréquence, le triplage de fréquence, les instabilités modulationnelles et/ou l'effet Raman.5 | L'invention concerne un guide d'onde optique (10) destiné à la propagation d'un signal lumineux d'origine, comprenant un premier coeur (12) de guide d'onde non linéaire, caractérisé en ce que ledit premier coeur est apte a générer des modes de fuite à partir dudit signal lumineux d'origine.Grâce au guide d'onde tel que décrit ci-dessus, en particulier grâce aux non linéarités du premier coeur de guide, un continuum de lumière peut être généré au sein de la fibre selon l'invention par accord de phase colinéaire. Par ailleurs, par effet Cerenkov, d'autres longueurs d'onde sont générées par les longueurs d'onde du continuum par accord de phase non colinéaire. | 1. Guide d'onde optique (10) destiné à la propagation d'un signal lumineux d'origine, comprenant un premier coeur (12) de guide d'onde non linéaire, caractérisé en ce que ledit premier coeur (12) est apte à générer des modes de fuite à partir dudit signal lumineux d'origine. 2. Guide d'onde optique selon la 1 dans lequel ledit signal lumineux d'origine comprend au moins une longueur d'onde d'origine, ledit premier coeur de guide d'onde non linéaire étant apte à générer un signal comprenant au moins une longueur d'onde à partir dudit signal lumineux d'origine, ledit premier coeur étant en outre apte à générer des modes de fuite dudit signal. 3. Guide d'onde selon la 1 ou 2 comprenant un second coeur (13) de guide d'onde, ledit second coeur de guide d'onde étant agencé de sorte à confiner lesdits modes de fuite générés à partir dudit signal lumineux d'origine à l'extérieur dudit premier coeur. 4. Dispositif (11) de génération d'un signal lumineux de sortie comprenant au moins un dispositif de pompage (5) apte à émettre au moins un signal lumineux d'origine, un guide d'onde (10), et des moyens d'injection (8) dudit signal lumineux d'origine dans ledit guide d'onde, caractérisé en ce que ledit guide d'onde est selon l'une quelconque des 1 à 3. 5. Dispositif de génération d'un signal lumineux de sortie selon la 4 comprenant des moyens de polarisation (7) apte à modifier la polarisation dudit signal lumineux d'origine avant son injection dans ledit guide. 6. Dispositif de génération d'un signal lumineux de sortie selon la 4 ou 5, comprenant un amplificateur de puissance (6) dudit signal lumineux d'origine avant son injection dans ledit guide. 7. Procédé pour la génération d'un signal lumineux de sortie à partir d'un signal lumineux d'origine comprenant au moins une longueur d'onde d'origine, et d'un guide d'onde non linéaire comprenant au moins un premier coeur non linéaire, comprenant une étape consistant à - injecter ledit signal lumineux d'origine dans ledit premier coeur de guide d'onde non linéaire ; - générer un signal large bande par effet non linéaire comprenant au moins une longueur d'onde à partir dudit signal 15 lumineux d'origine. et caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à: générer au moins un mode de fuite du signal se 20 propageant dans le premier coeur et comprenant au moins une longueur d'onde de sorte à obtenir un signal de fuite se propageant en dehors dudit premier coeur non linéaire ; - collecter ledit signal de fuite par l'intermédiaire d'un second coeur dudit guide d'onde. 25 8. Procédé pour la génération d'un signal lumineux de sortie selon la 7 comprenant une étape consistant à confiner au moins un mode de fuite dans ledit second coeur dudit guide d'onde. 9. Procédé pour la génération d'un signal lumineux de sortie selon la 7 ou 8, dans lequel ledit signal lumineux de sortie comprend au moins une longueur d'onde de sortie, et dans lequel ledit signal lumineux d'origine possède une 30polarisation, ledit procédé comprenant en outre une étape consistant à adapter ladite polarisation dudit signal lumineux d'origine en fonction de ladite longueur d'onde de sortie. 10. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6 pour la génération d'une pluralité de longueurs d'onde issues des modes de fuite d'un signal large bande généré dans ledit guide d'onde.10 | G | G02 | G02F | G02F 1 | G02F 1/365,G02F 1/39 |
FR2900341 | A1 | UTILISATION DE LIGANDS SYNTHETIQUES MULTIVALENTS DE LA NUCLEOLINE DE SURFACE POUR LE TRAITEMENT DU CANCER | 20,071,102 | La présente invention concerne l'utilisation d'un composé synthétique multivalent comprenant ou constitué d'un support sur lequel sont greffés au moins 3 motifs pseudopeptidiques, ledit composé étant de formule (I) : [(X)n Y1 (Z)iùY2-(X)m]k Support (I) où chaque X représente indépendamment un acide aminé quelconque ; Y1 et Y2 sont indépendamment choisis parmi les acides aminés à chaîne latérale basique ; Z est choisi parmi une proline, éventuellement substituée en y, 13 ou S ; un acide aminé naturel ou non N-alkylé ; un acide aminé dialkylé ; un acide aminé dialkylé cyclique ; l'acide pipécolique ou l'un de ses dérivés ; n et i sont indépendamment 0 ou 1 ; m est un entier entre 0 et 3 ; k est un entier supérieur ou égal à 3 ; et `Y représente une liaison peptidique modifiée, significativement plus résistante à au moins une protéase qu'une liaison peptidique normale, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse, et de préférence agissant en tant que ligand de la nucléoline de surface. La division cellulaire, ou mitose, est le processus qui permet aux cellules de se multiplier afin de réparer ou de régénérer les tissus et de remplacer les cellules mortes. Chez les cellules cancéreuses, la régulation de ce processus est défaillante, c'est pourquoi ces cellules se divisent de manière anarchique et créent ainsi des tumeurs. Ainsi, l'une des voies thérapeutiques efficace pour lutter contre le développement des cancers consiste à bloquer la division des cellules cancéreuses en utilisant des molécules ayant des propriétés antimitotiques. Cependant, les molécules antimitotiques actuelles (paclitaxel, mieux connu sous le non taxol, ou colchicine par exemple) agissent sans spécificité cellulaire, sur toutes 30 les cellules, sans distinction et provoquent par conséquent de nombreux effets secondaires indésirables. Il est donc essentiel de développer des molécules antimitotiques induisant beaucoup moins d'effets délétères. Toute tumeur pour se développer a besoin de nutriments et d'oxygène. Ces éléments sont apportés par des vaisseaux intra tumoraux qui apparaissent selon un mécanisme appelé angiogénèse. En effet, en absence de vaisseaux, les cellules tumorales sont soumises à un processus de nécrose cellulaire menant à une diminution puis un arrêt de la croissance tumorale. Une autre voie thérapeutique pour lutter contre les cancers consiste donc à bloquer le processus d'angiogénèse en bloquant par exemple les molécules contrôlant ce mécanisme. La plupart des molécules anti-angiogènes actuelles sont spécifiques d'un type de facteur angiogène. Cette mono spécificité amène des phénomènes de résistance. En effet, l'inhibition d'un type de facteur angiogène induit l'expression d'un autre type par des mécanismes de compensation angiogène. Il serait donc avantageux de disposer des molécules anti-angiogènes ayant un large spectre d'action vis-à-vis des facteurs impliqués. Cependant, l'inhibition du seul processus d'angiogénèse se révèle généralement insuffisant pour bloquer efficacement la croissance tumorale, et ne permet pas en outre de bloquer la formation de métastases. Il serait donc très utile de disposer de nouvelles molécules anticancéreuses capables d'inhiber à la fois la prolifération des cellules tumorales et le processus d'angiogénèse au niveau de la tumeur. En effet, une étude récente montre que l'association de deux molécules thérapeutiques, l'une antimitotique et l'autre antiangiogénique, permet d'observer une synergie et d'augmenter significativement l'efficacité du traitement global par rapport aux traitements par l'une seulement de ces molécules. Aucune molécule capable d'avoir les deux activités, anti-mitotique et antiangiogénique, n'a encore été décrite à ce jour. De plus, la plupart des anticancéreux actuels ne sont pas réellement spécifiques des cellules tumorales et ciblent donc également les cellules saines, provoquant ainsi de nombreux et parfois importants effets secondaires. Ce problème a pu être résolu dans certains cas par le développement d'anticorps ciblant des molécules de surface de certaines tumeurs. Cependant, l'utilisation d'anticorps pose d'autres problèmes sérieux, et le développement d'anticorps thérapeutiques efficaces et non toxiques s'est révélé être une procédure longue, incertaine et coûteuse. De plus, la production d'anticorps à grande échelle et dans des conditions sanitaires sûres est particulièrement difficile. De ce fait, les traitements à base d'anticorps spécifiques sont encore peu nombreux et très coûteux. Une autre difficulté liée aux anticancéreux classiques, tels que le paclitaxel, est que ces molécules sont souvent très hydrophobes, ce qui rend nécessaire pour parvenir à une biodisponibilité acceptable in vivo de développer des formulations galéniques compliquées et coûteuses. Le problème de la biodisponibilité in vivo se pose également avec beaucoup d'acuité pour les traitements à base d'acides nucléiques, qu'il est très difficile de faire parvenir de façon efficace et spécifique à leurs cellules cibles. Il serait donc très utile de disposer de nouvelles molécules anticancéreuses présentant à la fois : une efficacité fortement améliorée du fait de leur double action inhibitrice sur la prolifération tumorale et sur l'angiogénèse, de telle sorte qu'elles puissent être efficaces seules, sans utilisation d'un traitement de chimiothérapie classique ou de radiothérapie, permettant ainsi de limiter fortement les effets secondaires liés à ces types de traitements, - un spectre d'action vis-à-vis des facteurs angiogènes assez large pour éviter les phénomènes de résistances aux traitements, - très peu d'effets secondaires du fait d'une meilleure spécificité pour les cellules tumorales, un procédé de synthèse facilement industrialisable, une plus grande facilité d'utilisation, notamment grâce à une meilleure biodisponibilité et/ou une demi vie prolongée in vivo, notamment grâce à une spécificité directe pour les cellules tumorales, à une bonne solubilité en milieu aqueux, et à une résistance améliorée aux processus de dégradation in vivo. La nucléoline (voir structure sur la Figure 1A) a initialement été décrite comme une protéine nucléaire présente dans la plupart des cellules eucaryotes. Plus récemment, il a été démontré que, malgré l'absence de domaine trans-membranaire permettant son association à la membrane plasmique, une autre forme moléculaire de cette protéine était présente également à la surface cellulaire (1-4). Cette nucléoline de surface se trouve associée étroitement aux microfilaments d'actine intracellulaire ; cette association étant selon toute vraisemblance indirecte via un partenaire transmembranaire. Dans une cellule au repos, la nucléoline est localisée principalement au niveau du nucléole, mais également partiellement dans le cytoplasme et à la surface des cellules. A la suite d'une activation de la prolifération cellulaire, la nucléoline cytoplasmique est transloquée vers la surface membranaire par un mécanisme d'un transport actif, non conventionnel, indépendant du réticulum endoplasmique et de l'appareil de Golgi (1). Ainsi, le niveau d'expression de la nucléoline de surface est fortement augmenté suite à l'activation des cellules, et notamment l'activation de la prolifération cellulaire. La nucléoline de surface constitue donc un marqueur des cellules activées, en prolifération. Dans le cas notamment du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui cible particulièrement les cellules activées, il a été montré que la nucléoline de surface était impliquée dans l'infection de ces cellules par le VIH (:2,5). Par ailleurs, il a également été montré que la nucléoline de surface est exprimée à la surface des cellules tumorales, comme dans les cellules tumorales dérivées d'hépatocarcinome (HepG2; Ref. 6), de leucémie des lymphocytes T (CEM, MOLT-4; Ref. 7 et 8) et de cellules du cancer d'utérus (HeLa; Ref. 7), ainsi qu'à la surface des cellules endothéliales activées (9), cellules qui sont impliquées dans le processus d'angiogénèse. En outre, la nucléoline de surface constitue un récepteur de faible affinité pour différents ligands, et notamment pour plusieurs facteurs de croissance tels que la midkine (MK), l'heparin affin regulatory peptide (HARP ; également connue sous le nom de pleiotrophin : PTN) et la lactoferrine (10-12). Récemment, il a été suggéré dans la demande de brevet WO 2005/035579 qu'il était possible de traiter le cancer en utilisant des agents liant la nucléoline, tels que par exemple des anticorps anti-nucléoline, des ARN interférents anti-nucléoline, ou des oligonucléotides antisens anti-nucléoline. Les principaux résultats présentés démontrent que la nucléoline de surface peut être considérée comme un marqueur des cellules cancéreuses, ce qui en soit n'en fait pas une cible efficace. Seul des résultats préliminaires chez la souris montrent que l'ajout en combinaison d'anticorps antinucléoline permet d'améliorer la régression tumorale induite par le taxol. Cependant, aucun résultat montrant une efficacité de tels anticorps seuls n'est présenté, et la dose nécessaire pour obtenir l'effet améliorant en combinaison avec le taxol n'est pas indiquée. De plus, l'utilisation d'anticorps in vivo chez l'homme, comme indiqué précédemment, pose de sérieux problèmes de mise en oeuvre. Les agents anti-nucléoline peuvent agir selon différentes voies. En particulier, de tels agents peuvent ou non agir par leur liaison à la protéine nucléoline. En effet, pour des agents de type ARN interférents ou oligonucléotides antisens anti-nucléoline, l'action éventuelle des agents se situe au niveau des acides nucléiques intracellulaires et non au niveau de la fixation à la nucléoline. Par exemple, dans la demande de brevet US 2005/0026860, des oligonucléotides antisens de la nucléoline sont décrits comme ayant un effet positif sur la régression tumorale in vivo dans un modèle murin. Cependant, l'effet observé chez les souris est partiel, une tumeur moindre se développant malgré tout, et aucun effet sur l'angiogénèse n'est décrit ou suggéré. Ces résultats, bien que suggérant que la nucléoline peut effectivement être considérée comme une cible dans le traitement du cancer, indiquent une efficacité moyenne, peu susceptible de conduire à la possibilité d'un traitement unique par un agent anti-nucléoline, mais plutôt à un simple traitement adjuvant, en sus d'un traitement classique de chimiothérapie. De plus, comme indiqué précédemment, l'utilisation d'oligonucléotides in vivo pose de sérieux problèmes de biodisponibilité. Un agent anti-nucléoline peut également se lier directement à la protéine nucléoline. Différents ligands de la nucléoline ont été décrits dans la littérature : - le peptide F3 (ou tumor homing peptide ) est un peptide correspondant à un fragment de 34 acides aminés de la protéine HMG2N, se liant aux cellules endothéliales activées des vaisseaux de différents types de tumeurs. Récemment, il a été montré que le peptide F3 se lie à la nucléoline exprimée sur les cellules endothéliales, et est ensuite internalisé et transporté dans le noyau par un processus actif. La liaison à la nucléoline et l'internalisation sont bloquées par des anticorps anti-nucléoline. Il est décrit que le peptide F3 se lie à la partie N-terminale de la nucléoline qui contient plusieurs régions riches en acides aminés acides (9). Dans la présente demande, les inventeurs montrent que le peptide F3 est incapable d'inhiber la prolifération cellulaire de cellules NIH-3T3 induite par le facteur de croissance HARP (voir Exemple 1.1.1). Le fait de se lier à la nucléoline de surface et d'être internalisé ne suffit donc pas à conférer à ce peptide la capacité à inhiber la prolifération des cellules tumorales; - le composé multivalent HB 19 (voir Figure 2A), synthétisé et décrit par les inventeurs, est également un ligand de la nucléoline de surface (7,8,13,14) qui interagit au niveau du domaine RGG (voir Figure 1B). Il a été montré que ce composé permettait d'inhiber l'infection des cellules activées par le VIH (13) ainsi que la liaison à la nucléoline d'autres ligands naturels (10-12), mais aucun résultat montrant son éventuelle capacité à réduire et/ou inhiber la croissance tumorale ou l'angiogénèse n'a été décrit ; - dans la demande de brevet W000/61597, des oligonucléotides riches en guanine (GROs) sont décrits comme liant une protéine susceptible d'être la nucléoline et inhibant la prolifération des cellules tumorales in vitro à des doses supérieures ou égales à 15 M (15). In vivo, seule l'existence d'une certaine synergie avec un traitement chimiothérapique conventionnel est mentionné. Aucun effet sur l'angiogénèse n'est décrit ou suggéré. De plus, il semble que ces GROs se lient principalement à la nucléoline intracellulaire ; Dans un article publié par l'équipe ayant déposé la demande W000/61597, un autre oligonucléotide mixte appelé MIXI, comprenant dans leur séquence sens des bases G et T comme les GROs mais comprenant aussi des bases A et C, est décrit comme se liant à la nucléoline avec la même efficacité que les GROs, mais n'ayant aucun effet sur la prolifération cellulaire, suggérant encore une fois que la simple capacité à se lier à la nucléoline ne suffit pas à conférer une capacité d'inhibition de la prolifération cellulaire (15). Récemment, une équipe a montré qu'il était possible d'inhiber l'angiogénèse induite par le VEGF à l'aide d'une préparation d'anticorps polyclonaux anti-nucléoline (16). Cependant, bien que la préparation d'anticorps polyclonaux anti-nucléoline bloque la formation des tubules par les cellules endothéliales, elle ne bloque pas la prolifération des cellules endothéliales. De plus, seule l'angiogénèse induite par le VEGF a été testée, alors qu'il existe de nombreux autres facteurs angiogènes, et aucun résultat montrant une inhibition de la prolifération cellulaire n'est décrit ni suggéré. Il ressort clairement de la description ci-dessus que tous les ligands de la nucléoline ne présentent pas une activité anti-tumorale, et aucun des documents cités précédemment ne laisse supposer qu'un de ces ligands soit susceptible d'inhiber à la fois la prolifération des cellules tumorales en général et l'angiogénèse induite par différents facteurs. De plus, il est crucial de noter que les résultats présentés, pris isolément ou en combinaison, ne suggèrent jamais qu'un de ces ligands puisse posséder une activité suffisante pour pouvoir être utilisé seul, sans combinaison avec un traitement anticancéreux classique (radiothérapie ou surtout chimiothérapie classique de type taxol). Pourtant, les inventeurs ont montré de façon surprenante que le composé peptidique pentavalent HB19 ou d'autres composés présentant au moins 3 motifs pseudopeptidiques du même type greffés sur un support permettent d'inhiber à la fois la prolifération des cellules tumorales en général, qu'elle soit dépendante d'ancrage ou indépendante d'ancrage (prolifération caractéristique des cellules transformées), ou induite par différents facteurs de croissance, mais également l'angiogénèse induite par différents facteurs. De plus et surtout, les inventeurs montrent dans un modèle murin que le composé pentavalent HB19 permet in vivo une telle inhibition et de la prolifération tumorale et de l'angiogénèse mais aussi que l'effet antitumoral du composé HB19, à une dose classique pour un peptide (5 mg/kg), est supérieur à celui du taxol à 10 mg/kg, qui est pourtant une des molécules de référence pour les traitements antitumoraux. Ainsi, alors que les autres ligands précédemment décrits de la nucléoline de surface ne semblent capables que d'un effet partiel, susceptible de conduire tout au plus à un traitement de type adjuvant, le composé HB 19 possède in vivo, chez la souris, une efficacité supérieure au taxol, molécule anticancéreuse de référence, suggérant la possibilité de l'utiliser seul, sans combinaison avec une molécule chimiothérapique classique. Notamment, la dose de taxol administrée permet d'observer une régression tumorale, mais la régression n'est pas totale, une tumeur étant observée et pesée lorsque les souris sont sacrifiées. Au contraire, avec le ligand multivalent HB19, à une dose deux fois plus faible, aucune tumeur n'a pu être prélevée chez les souris lors du sacrifice, démontrant ainsi une régression totale. Le composé multivalent HB19 apparaît donc comme un composé anticancéreux très puissant. Cet effet est probablement lié à sa double capacité démontrée par les inventeurs à inhiber à la fois la prolifération des cellules tumorales, qu'elle soit induite par plusieurs facteurs de croissance distincts, ou même indépendante d'ancrage, et aussi le processus d'angiogénèse induit par deux facteurs angiogènes distincts. De plus, aucun effet toxique n'a été observé par les inventeurs, ni sur des cellules cultivées in vitro pendant plusieurs semaines en présence du composé HB19, ni in vivo sur les souris traitées par le composé HB19. De plus, la purification des protéines liées au composé multivalent HB19 après administration in vivo permet d'obtenir à plus de 90 % la nucléoline, indiquant une forte spécificité de l'interaction entre le composé multivalent HB19 et la nucléoline, ce qui est de nature à fortement limiter la possibilité de survenue d'effets secondaires. Les inventeurs ont de plus montré que, si le peptide HB19 peut être internalisé après sa liaison à la nucléoline de surface, il ne parvient pas jusqu'au noyau, ce qui est un fait important pour expliquer son absence de toxicité sur les cellules saines. Le composé HB19 et ses dérivés ou analogues sont en outre facilement synthétisables, y compris à l'échelle industrielle, dans des conditions sanitaires facilement maîtrisables. Enfin, sa spécificité pour la nucléoline, et ainsi pour les cellules tumorales et les cellules endothéliales activées, sa nature pseudopeptidique, et sa solubilité élevée en milieu aqueux, lui pennettent de présenter une très bonne biodisponibilité in vivo. En effet, la spécificité du composé HB19 pour la nucléoline de surface ne nécessite aucun couplage avec une molécule de ciblage. En outre, la présence d'une liaison peptidique modifiée (réduite dans le cas du composé HB 19) entre la lysine et la proline de chaque motif KPR présenté dans le cas d'HB19 lui confère une bonne résistance aux protéases in vivo et une demi-vie in vivo supérieure à 24h, contrairement à un peptide classique dont la demi-vie in vivo ne dépasse pas une demi heure. De plus, le composé HB19 est complètement soluble en milieu aqueux, ce qui facilite grandement son administration, aucune forme galénique particulière n'étant nécessaire à sa circulation et à son ciblage in vivo. Ainsi, le composé pentavalent HB19 présente toutes les caractéristiques 5 essentielles pour résoudre les différents problèmes techniques visant à fournir de nouveaux composés anticancéreux : capables de présenter seuls une forte efficacité anti-tumorale, par le biais d'une double action sur la prolifération tumorale et l'angiogénèse, efficacité permettant d'envisager un traitement unique, sans combinaison avec une 10 molécule chimiothérapique classique de type taxol ; ne présentant pas de spécificité pour un type de cancer particulier, mais ayant un large spectre d'activité sur les cellules tumorales et les cellules endothéliales activées ; générant très peu d'effets secondaires in vivo du fait de leur spécificité pour 15 les cellules tumorales et les cellules endothéliales activées par rapport aux cellules saines ; possédant un procédé de synthèse facilement industrialisable ; et possédant en soi une biodisponibilité in vivo suffisante pour ne pas nécessiter le développement de formes galéniques particulières. 20 L'invention concerne donc l'utilisation d'un composé synthétique multivalent comprenant ou constitué d'un support sur lequel sont greffés au moins 3 motifs pseudopeptidiques, ledit composé étant de formule (I) : L(X)kùYi - (Z)iùY2-(X)m]kSuPPort (1) , où 25 chaque X représente indépendamment un acide aminé quelconque ; YI et Y2 sont indépendamment choisis parmi les acides aminés à chaîne latérale basique ; Z est choisi parmi : une proline, éventuellement substituée en y, 13 ou 8 par des groupements 30 hydroxyle, amine, alkyle en C1-C10, alcényle en CI-C10, alcynyle en CI- CIO, aryle en C5-C12, aralkyle en C5-C14, hétéroaryle en C5, ces groupes étant eux-mêmes éventuellement substitués par 1 à 6 substituants choisis parmi un atome d'halogène, NO2, OH, un alkyle en C1-C4, NH2, CN, un trihalomèthyle, un acyloxy en C1-C4, un dialkylamino en C1-C4, un groupe guanidino, un groupe thiol; un acide aminé, naturel ou non, N-alkylé ; - un acide aminé dialkylé ; - un acide aminé dialkylé cyclique ; ou - l'acide pipécolique ou l'un de ses dérivés ; n est i sont indépendamment 0 ou 1 ; m est un entier entre 0 et 3 ; k est un entier supérieur ou égal à 3 ; et `I' représente une liaison peptidique modifiée, significativement plus résistante à au moins une protéase qu'une liaison peptidique normale, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse. De préférence, un tel composé synthétique multivalent agit en tant que ligand de la nucléoline de surface. Au sens de l'invention, on entend par support toute molécule pharmaceutiquement acceptable, c'est-à-dire sans toxicité intrinsèque, sur laquelle au moins 3 motifs pseudopeptidiques de formule (I) peuvent être greffés. Un support acceptable devrait donc posséder une taille suffisante pour permettre de greffer au moins 3 motifs pseudopeptidiques de formule (I), de préférence de 3 à 8 motifs pseudopeptidiques de formule (I). Un tel support acceptable devrait aussi de préférence posséder une taille suffisamment petite pour que lesdits au moins 3, de préférence 3 à 8, motifs pseudopeptidiques de formule (I) puissent venir ensemble interagir au niveau du domaine RGG d'une ou plusieurs molécules de nucléoline. Le support devrait de surcroît ne pas être immunogène. Un tel support peut notamment être choisi parmi un peptide linéaire ou un peptide cyclique, un peptoïde (oligomère de glycine N-substitué) linéaire ou cyclique, un foldamère (oligomère ou polymère ayant une forte tendance à adopter une conformation compacte bien définie et prévisible en solution), un polymère linéaire ou un dendrimère (macromolécule constituée de monomères qui s'associent selon un processus arborescent autour d'un coeur central plurifonctionnel) sphérique, un sucre, ou une nanoparticule. Avantageusement, ledit support est choisi parmi un peptide linéaire ou cyclique, ou bien un peptoïde linéaire ou cyclique. L'utilisation d'un peptide linéaire (voir structure de HB19 sur la Figure 2A) permet une synthèse facile du support, et les résultats des inventeurs avec le composé HB19 montrent qu'un tel support permet effectivement de résoudre le problème technique posé dans la présente demande. Un peptide linéaire servant de support dans l'invention peut avantageusement comprendre une proportion de lysine supérieure à 25%. Plus précisément, lorsqu'un peptide linéaire est utilisé comme support dans l'invention, les motifs pseudopeptidiques sont de préférence greffés en positions d'une lysine. Lorsqu'un peptide linéaire est utilisé comme support dans l'invention, il comprend donc de préférence au moins autant de lysines que le nombre de motifs pseudopeptidiques que l'on souhaite greffer dessus. Par exemple, un peptide linéaire support peut posséder une séquence choisie parmi KKKGPKEKGC (SEQ ID NO :1), KKKKGC (SEQ ID NO :2), KKKKGPKKKKGA (SEQ ID NO :3) ou KKKGPKEKAhxCONH2 (SEQ ID NO :4), où Ahx représente l'acide amino hexanoïque. Avantageusement, le peptide linéaire support peut être le peptide KKKGPKEKAhxCONH2 (voir HB19 sur la Figure 2A, SEQ ID NO :5). Parmi les peptides linéaires, certains sont connus pour adopter une structure hélicoïdale. Ces peptides linéaires peuvent également être utilisés comme support dans l'invention. De tels supports peptidiques linéaires formant une structure hélicoïdale comprennent notamment des supports constitués d'un nombre entier supérieur ou égal à 3 de répétitions de motifs peptidiques de séquence Aib-Lys-Aib-Gly (SEQ ID NO :6) ou Lys-Aib-Gly (SEQ ID NO :7) respectivement, où Aib représente l'acide 2-amino-isobutyrique. Chacun de ces motifs comprenant un seul résidu lysine (Lys), il faudra autant de répétitions de ces motifs qu'on souhaite pouvoir greffer de motifs pseudopeptidiques de formule (I). Par exemple, pour obtenir un composé pentavalent avec 5 motifs pseudopeptidiques de formule (I), on peut utiliser comme support un peptide linéaire formant une structure hélicoïdale de formule Aib-Lys-Aib-Gly-Aib-Lys-Aib-Gly-Aib-Lys-Aib-Gly-Aib-Lys-Aib-Gly-Aib-LysAi b-Gly (SEQ ID NO :8) ou Lys-Aib-Gly-Lys-Aib-Gly-Lys-Aib-Gly-Lys-Aib-Gly-Lys-Aib-Gly (SEQ ID NO :9). Un peptide ou peptoïde cyclique peut également être avantageusement utilisé comme support. Cela permet notamment de restreindre la flexibilité du squelette. Un peptide ou peptoïde cyclique support peut notamment être choisi parmi un hexa-, octa- ou déca- peptide cyclique constitué préférentiellement de résidus d'acides aminés de configuration L (lévogyre) et D (dextrogyre) en alternance (D,L-cyclopeptide) ou bien d'un enchaînement de résidus N-alkyl Glycine (peptoïde cyclique). Un exemple de composé avec comme support un hexapeptide cyclique constitué en alternance de résidus alanine (A) de configuration D et de résidus lysine (K) de configuration L ) présentant 3 motifs KPR avec une liaison (If = (-CH2NH-) entre K et P est montré sur la Figure 2B. Au sens de l'invention, on entend par greffés pour les motifs pseudopeptidiques le fait d'être liés au support par une liaison covalente, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un composé espaceur entre les motifs pseudopeptidiques et le support. De ce fait, dans un mode de réalisation particulier, les motifs pseudopeptidiques sont greffés directement sur le support, sans composé espaceur entre eux et le support. Dans un autre mode de réalisation, les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support par l'intermédiaire d'un espaceur. Des exemples d'espaceurs acceptables comprennent des composés de type éthylène glycol, pipérazine, ou un acide aminé de type acide aminohexanoïque ou beta-alanine. Dans les composés selon l'invention, au moins 3 motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support. En effet, les résultats des inventeurs montrent l'importance de la liaison au domaine RGG de la nucléoline (voir Figure 1) pour l'efficacité anti-tumorale exceptionnelle du composé HB19 et des composés dérivés ou analogues. Or la liaison au domaine RGG de la nucléoline est réalisée grâce à la présentation multivalente de plusieurs motifs pseudopeptidiques tels que ceux incorporés dans la formule (I). Pour des composés dont le support est un peptide linéaire de séquence KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2, les inventeurs ont montré qu'en dessous de 3 motifs (k < 3), l'efficacité de liaison à la nucléoline est moins forte et l'efficacité anti-tumorale en est vraisemblablement amoindrie. Les composés selon l'invention comprennent donc au moins 3 motifs pseudopeptidiques greffés sur un support, k étant donc un nombre entier supérieur ou égal à 3. Les composés selon l'invention présentent donc avantageusement de 3 à 8 motifspseudopeptidiques (3 COOH 1 HùCùR NH2 , où R représente la chaîne latérale de l'acide aminé. Au sens de l'invention, R représente donc la chaîne latérale d'un acide aminé naturel ou non. Par acide aminé naturel , on entend tout acide aminé pouvant se trouver naturellement in vivo chez un être vivant. Les acides aminés naturels comprennent donc notamment les acides aminés codés par les ARNm incorporés dans les protéines lors de la traduction, mais également d'autres acides aminés trouvés naturellement in vivo pouvant être un produit ou un sous-produit d'un processus métabolique, comme par exemple l'ornithine qui est générée dans le processus de production de l'urée par l'arginase à partir de L- arginine. Dans l'invention, les acides aminés utilisés peuvent donc être naturels ou non. Notamment, les acides aminés naturels sont généralement de configuration L, mais au sens de l'invention, un acide aminé peut aussi bien être de configuration L ou D. De plus, R n'est bien entendu pas limité aux chaînes latérales des acides aminés naturels, mais peut être librement choisi. Dans les motifs pseudopeptidiques des composés de formule (I), Z est soit absent (i = 0), soit présent (i=l) et alors choisi parmi une proline, éventuellement substituée en y, 3 ou S par des groupements hydroxyle, amine, alkyle en C1-CIO, alcényle en C1-Clo, alcynyle en C1-Clo, aryle en C5-C12, aralkyle en C5-C14, hétéroaryle en C5, ces groupes étant eux-mêmes éventuellement substitués par 1 à 6 substituants choisis parmi un atome d'halogène, NO2, OH, un alkyle en C1-C4, NH2, CN, un trihalométhyle, un acyloxy en C1-C4, un dialkylamino en C1-C4, un groupe guanidino, un groupe thiol; un acide aminé, naturel ou non, N-alkylé ; un acide aminé dialkylé (par exemple l'acide amino isobutyrique) ; un acide aminé dialkylé cyclique ; ou l'acide pipécolique ou l'un de ses dérivés ; Par alkyle en C1-C; , on entend un radical hydrocarboné saturé linéaire ou ramifié de formule -CiH2i+1, où 1 Avantageusement, Z est présent et donc i vaut 1. Avantageusement également, quand Z est présent (i=1), alors Z est une proline, éventuellement substituée en y, R ou 8 comme décrit précédemment. 10 Dans les motifs pseudopeptidiques des composés de formule (I), Y1 et Y2 sont choisis parmi les acides aminés à chaîne latérale basique. Par acide aminé à chaîne latérale basique on entend tout acide aminé naturel ou non, dont la chaîne latérale R possède une valeur de pKa supérieure à 7 (pKa(R)>7). Ainsi, tout acide aminé peut être 15 utilisé pour Y1 et Y2, sous réserve que sa chaîne latérale possède une valeur de pKa supérieure à 7, de préférence supérieure à 7,5 ; supérieure à 8 ; supérieure à 8,5 ; ou supérieure à 9. Notamment, parmi les acides aminés naturels, ceux dont la chaîne latérale possède une valeur de pKa supérieure à 7 comprennent la lysine (K, pKa(R) 10,5) l'arginine (R, pKa(R) . 12,5), et l'ornithine (homologue inférieur de la lysine, 20 pKa(R) 10,8), considérés généralement comme les acides aminés naturels basiques. Ainsi, dans un mode de réalisation avantageux, Y1 et Y2 sont indépendamment choisis parmi l'arginine (R), la lysine (K) et l'ornithine. Encore avantageusement, Y1 est une lysine (K) et Y2 est une arginine (R). Mais d'autres acides aminés non naturels peuvent leur être substitués, du moment que la valeur de pKa de leur chaîne latérale R soit 25 supérieure à 7, de préférence supérieure à 7,5 ; supérieure à 8 ; supérieure à 8,5 ; ou supérieure à 9. Dans les composés selon l'invention, le motif pseudopeptidique essentiel à la liaison au domaine RGG de la nucléoline est le sous-motif de formule (II) 30 Y~ (Z)iùY2 (II) où Y1 et Y2 sont tels que définis précédemment. Cependant, la présence à l'une ou l'autre extrémité de ce sous-motif essentiel de quelques acides aminés quelconques, tels que définis précédemment, n'est pas de nature à empêcher la liaison à la nucléoline. C'est pourquoi, le sous-motif essentiel de formule (II) peut comprendre à l'une et/ou l'autre de ses extrémités de 0 à 3 acides aminés quelconques, représentés dans la formule (I) par (X)n et (X)m respectivement, où n vaut 0 ou 1 et m sont est un entier de 0 à 3. Avantageusement, le nombre d'acides aminés quelconques présents à l'une et/ou l'autre des extrémités du sous-motif essentiel de formule (II) est faible, c'est-à-dire que n vaut avantageusement 0 et m est un entier avantageusement entre 0 et 2, avantageusement 0 ou 1, avantageusement 0. Ainsi, dans un mode de réalisation avantageux, ce que n et m sont égaux à 0. Dans les composés selon l'invention, le sous-motif de formule (II) comprend une liaison peptidique `P modifiée, significativement plus résistante à au moins une protéase qu'une liaison peptidique normale. Par liaison peptidique normale , on entend une liaison de formule (-CONH-) , 15 qui est normalement présente entre deux acides aminés au sein d'une protéine naturelle. Une telle liaison est sensible à l'action des protéases. Par liaison peptidique `P modifiée , on entend une liaison chimique entre deux acides aminés de formule chimique distincte de la liaison peptidique normale de formule (-GONH-) Cette liaison LI' modifiée est telle qu'elle est significativement plus résistante à au moins une protéase 20 qu'une liaison peptidique normale de formule (-CONH-) Par protéase , encore appelée peptidase ou enzyme protéolytique , on entend toute enzyme qui clive les liaisons peptidiques normales des protéines. Ce processus est appelé clivage protéolytique. Cela implique l'utilisation d'une molécule d'eau ce qui classe les protéases parmi les hydrolases. Parmi les protéases, on distingue notamment les protéases 25 appelées N-peptidases qui effectuent le clivage à l'extrémité N-terminale des protéines. Ces protéases sont particulièrement gênantes pour la stabilité in vivo de peptides sans liaisons peptidiques modifiées. C'est la raison pour laquelle les motifs pseudopeptidiques des composés de formule (I) comprennent une liaison `P modifiée entre YI et Z (si i=l) ou YI et Y2 (si i=0) de façon à augmenter significativement la 30 résistance du sous-motif de formule (II), qui est essentiel à la liaison à la nucléoline, notamment à ces N-peptidases. La liaison lP devrait donc permettre d'augmenter significativement la résistance à au moins une N-peptidase. Cela permet d'augmenter significativement la demi-vie des composés de formule (I) in vivo et in vitro. Notamment, le composé HB 19, qui présente cette liaison Y modifiée, possède dans du sérum humain ou dans du sérum de veau fétal à 37 C une demi-vie supérieure à 24 heures, tandis que le même composé avec une liaison peptidique normale à la place de la liaison LI' ne possède dans les même conditions qu'une demi-vie d'une heure. De plus, les inventeurs on trouvé que la présence de cette liaison Y modifiée permet également d'augmenter significativement l'efficacité de liaison à la nucléoline. Ce phénomène pourrait être dû au fait que cela permet au compose HB19 de former un complexe irréversible avec la nucléoline. Différentes liaisons chimiques susceptibles d'augmenter significativement la résistance à au moins une protéase sont connues. Ainsi, dans un mode de réalisation avantageux, Y représente une liaison réduite (-CH2NH-), une liaison retro inverso - (-NHCO-) , une liaison méthylène oxy ( CH2 O, une liaison thiométhylène (-CH2-S-) , une liaison carba (-CH2CH2) , une liaison cétométhylène (-c0-ci-12"), une liaison hydroxyéthylène (-CHOH-CH2-) , une liaison (-N-N-), une liaison E-alcène ou une liaison (-CH=CH-) Notamment, les inventeurs ont montré que l'utilisation d'une (-CH2NH-) liaison réduite permet d'augmenter significativement la résistance à au moins une protéase. Avantageusement, Y représente donc une liaison réduite 20 (-CH2NH-) Bien que seule la liaison YJ entre Yi et Z (si i=1) ou Y1 et Y2 (si i=0) soit systématiquement présente dans les composés de formule (I), il est également possible que d'autres liaisons peptidiques des motifs pseudopeptidiques soient modifiées tel que décrit précédemment. En particulier, au sens de l'invention, les liaisons entre acides 25 aminés pour lesquelles rien n'est précisé peuvent être indifféremment des liaisons peptidiques normales ou des liaisons Y modifiées tel que décrit précédemment. La présence de liaisons W additionnelles peut permettre d'augmenter encore la résistance aux protéases des composés de formules (I). Cependant, l'augmentation liée à la présence de la première liaison Y entre Y1 et Z (si i=l) ou Y1 et Y2 (si i=0) est déjà très significative, et l'ajout d'autres liaisons W complique la synthèse des motifs pseudopeptidiques et donc des composés de formule (I). La présence de liaisons W additionnelles est donc possible mais facultative. Des exemples de composés utilisables dans l'invention incluent notamment les composés (voir exemples 1, 2, et 3) : - HB19 (SEQ ID NO : 5, composé possédant pour support un peptide linéaire de séquence SEQ ID NO :4 sur lequel 5 motifs pseudopeptidiques K`PPR (avec kif = CH2-NH) sont liés covalamment sur le g amino groupe de chacun des 5 résidus lysine), -Nucant 01 (composé possédant pour support un hexapeptide cyclique constitué en alternance de résidus alanine (A) de configuration D et de résidus lysine (K) de configuration L, sur lequel trois motifs pseudopeptidiques K'FPR (avec LI' = CH2-NH) sont liés covalamment sur le amino groupe de chacun des 3 résidus lysine (K) ; voir Figure 2B), Nucant 2 (SEQ ID NO : 10, composé possédant pour support un peptide linéaire adoptant une structure hélicoïdale de séquence SEQ ID NO :8 sur lequel 5 motifs pseudopeptidiques KWPR (avec lF == CH2-NH) sont liés covalamment sur le g amino groupe de chacun des 5 résidus lysine), et - Nucant 3 (SEQ ID NO : 11, composé possédant pour support un peptide linéaire adoptant une structure hélicoïdale de séquence SEQ ID NO :9 sur lequel 5 motifs pseudopeptidiques KWPR (avec WI` = CH2-NH) sont liés covalamment sur le g amino groupe de chacun des 5 résidus lysine). Les composés selon l'invention sont utilisés pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse. Par maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse , on entend au sens de l'invention toute maladie humaine ou animale affectant un ou plusieurs organes dans lesquels sont observées une ou plusieurs proliférations anormales de cellules, groupes de cellules ou de tissu et/ou une néovascularisation anormale. De telles maladies comprennent bien évidemment les cancers de tout type, tels que les adénomes, les sarcomes ; les carcinomes ; les lymphomes ; et notamment les cancers de l'ovaire, du sein, du pancréas, des ganglions lymphatiques, de la peau, du sang, du poumon, du cerveau, du rein, du foie, de la cavité nasopharyngée, de la thyroïde, du système nerveux central, de la prostate, du côlon, du rectum, du col utérin, des testicules, ou de la vessie. Elles comprennent également des maladies non cancéreuses de la peau telles que les kystes épidermiques et dermiques, le psoriasis, les angiomes ; des maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l'age (DMLA), la rétinopathie diabétique, ou le glaucome néovasculaire ; des maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaque, Parkinson et Alzheimmer ; ou des maladies auto-immunes telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde ainsi que les maladies liées à l'athérosclérose. Avantageusement, ladite maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse est un cancer, notamment l'un de ceux cités précédemment. L'invention concerne en outre un procédé de criblage de molécules inhibant à la fois la prolifération cellulaire et l'angiogénèse, comprenant : a) la mise en présence de cellules exprimant la nucléoline de surface avec une molécule à tester, et b) la détermination de la capacité de ladite molécule à tester à se lier au 20 domaine RGG de la nucléoline. Il est possible de produire un domaine RGG synthétique de 60 acides aminés de la nucléoline par une synthèse chimique ou par une approche de génie génétique via l'expression de sa séquence d'ADN nucléique. La détermination de la capacité de ladite 25 molécule à tester à se lier au domaine RGG de la nucléoline peut alors être réalisée par différentes technologies connues de l'homme du métier. Notamment, elle peut être réalisée par mesure de la liaison à un domaine RGG synthétique de 60 acides aminés par la technique de résonance plasmonique de surface, notamment sur un appareil Biacore 3000. Le système BIACORE est un biocapteur 30 utilisant le principe physique de la résonance plasmonique de surface (SPR). Il permet de mesurer en temps réel, et sans marquage spécifique, les constantes cinétiques d'interaction (Ka et Kd) entre deux molécules sur une surface biospécifique. Pour cela, une des molécules (le ligand) est immobilisée sur la surface " sensor " et l'autre (l'analyte) est injectée. Le principe de détection par SPR quantifie des changements de l'indice de réfraction près de la surface, reliés à la variation de masse à la surface du biocapteur, due à la formation et à la dissociation des complexes moléculaires. En effet, lorsqu'une lumière monochromatique et polarisée arrive à l'interface entre deux milieux d'indice de réfraction différents, et que cette interface est recouverte d'une fine couche métallique, l'intensité de la lumière réfléchie est nettement réduite pour un angle d'incidence particulier. Ceci provient du fait qu'une composante électromagnétique de la lumière, l'onde évanescente, se propage perpendiculairement à l'interface, jusqu'à 1 m. L'angle de résonance varie notamment en fonction de l'indice de réfraction, donc en fonction de la masse des molécules situées au voisinage de la surface. Par conséquent, un suivi de l'angle SPR en fonction du temps permet de suivre en temps réel l'association et la dissociation entre le ligand et l'analyte. Le signal obtenu est enregistré: c'est un sensorgramme. Il est quantifié en unités de résonance (RU). Une variation de 1000 RU correspond à un déplacement de l'angle de 0.1 et équivaut à une fixation de 1 ng de protéine par mmz. L'utilisation de cette technologie permet donc de déterminer non seulement la capacité d'une molécule à tester à se lier au domaine RGG, mais aussi plus précisément l'efficacité de liaison (constante d'affinité) de ladite molécule à tester au domaine RGG de la nucléoline. Il est également possible de générer un domaine RGG synthétique marqué avec la biotine ou fusionné avec un peptide ou une protéine comme la GST (Glutathione S-transferase). La présence de la biotine ou de la GST permet alors une détection grâce à l'utilisation d'un ligand marqué (fluorescent, luminescent, radioactif etc), l'avidine/streptavidine si le domaine RGG est biotinylé ou des anticorps anti-GST si le domaine RGG est fusionné à la GST. Bien que moins précises, ces technologies permettent un criblage plus facile et rapide d'un nombre plus important de molécules pour leur capacité à se lier au domaine RGG de la nucléoline, la détermination plus précise de l'efficacité de liaison au domaine RGG de la nucléoline pouvant ensuite être réalisée par la technique de résonance plasmonique de surface précédemment décrite. De préférence, on réalise donc d'abord par une méthode simple et facile à mettre en oeuvre un criblage sur la capacité à se lier au domaine RGG de la nucléoline, puis on affine l'analyse en déterminant l'efficacité de liaison au domaine RGG des candidats capables de se lier au domaine RGG par la technique de résonance plasmonique de surface. Cependant, dans le cas où seulement un petit nombre de composés sont à tester, on peut directement mesurer leur efficacité de liaison au domaine RGG par la technique de résonance plasmonique de surface. L'invention concerne en outre un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire choisi parmi KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA et KKKGPKEKAhxCONH2), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. L'invention concerne également un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. De tels composés incluent notamment les composés Nucant 01, Nucant 2 et Nucant 3 décrits précédemment. (voir exemples 2 et 3). L'invention concerne en outre un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire choisi parmi KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2;, pour son utilisation en tant que médicament. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA et KKKGPKEKAhxCONH2), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. De tels composés, en tant que médicaments, incluent notamment les composés Nucant 01, Nucant 2 et Nucant 3 décrits précédemment. L'invention concerne également un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire, pour son utilisation en tant que médicament. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. L'invention concerne en outre une composition pharmaceutique comprenant un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire choisi parmi KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA et KKKGPKEKAhxCONH2), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. L'invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant un composé tel que défini précédemment, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire. Notamment, le support (à l'exception des peptides linéaires), la façon dont les motifs pseudopeptidiques sont greffés sur le support, les acides aminés X, Y1 et Y2, n et m, ou Y peuvent être sous la forme de tout mode de réalisation précédemment décrit. Les avantages de la présente invention sont illustrés dans les figures et les exemples ci-après. DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1. A. Structure de la protéine nucléoline. La nucléoline humaine est constituées de 707 acides-aminés. On peut décomposer la nucléoline en 2 domaines majeurs (3,4) : N-terminal (aa 1-308) et C-terminal (309-706). Le domaine N-terminal comporte 4 longs domaines acides, constitués d'une répétition ininterrompue d'acides glutamiques et d'acides aspartiques (Al, A2, A3, A4). Le domaine C-terminale constitué d'une alternance de régions hydrophobes et hydrophiles formant 4 domaines de liaison à l'ARN nommés RBDs (pour RNA Binding Domains : I, II, III, IV) et à son extremité (aa 644-707) se trouve le domaine RGG fortement basique composé de répétitions Arg-Gly-Gly. B. identification du domaine de liaison du composé HB19 à la nucléoline : le domaine RGG. Des constructions de la nucléoline correspondant aux parties N- et C- terminales ont été réalisées par la transcription/traduction in vitro dans le système employant les lysats des réticulocytes du lapin. Ainsi, la nucléoline complète et les parties N- et C- terminales contenant les acides aminés 1-707, 1-308 et 309-707 respectivement marqués à la [35S] Met/Cys ont été produits. Les produits bruts marqués ont ensuite été incubés avec HB19-biotinylé, et les complexes purifiés sur une colonne d'avidine-agarose. Comme attendu, la nucléoline complète interagit avec HB19. En revanche, la partie N-terminale de la nucléoline riche en résidus acides n'interagit pas du tout avec le composé, alors que la partie C-terminale interagit avec HB19 (14). Ayant identifié que la partie C-terminale de la nucléoline contient la cible d'HB19, différentes constructions (N 1 à 9) de cette région de la nucléoline ont été réalisées. La première construction correspond à l'ADNc codant pour la partie C-terminale de la nucléoline humaine, comprenant les 4 RBDs et le domaine RGG, en fusion avec la protéine GST (Glutathione S-Transferase) pour permettre la détection avec des anticorps dirigés contre la GST. Les autres constructions, également en fusion avec la GST, correspondent à cette même partie mais tronquée d'un ou plusieurs domaines. Toutes ces protéines sont générées chez E.coli. La capacité d'HB19 d'interagir avec chaque construction a été testée en incubant les extraits bruts des bactéries, exprimant les différentes constructions de la nucléoline, avec HB 19-biotinylé qui ensuite a été purifié par fixation sur Avidine-agarose. Ces échantillons ont ensuite été analysés par gel de polyacrylamide et la GST a été révélée par immunodétection (Western Blot) en utilisant des anticorps anti-GST. Les résultats démontrent que la présence du domaine RGG est nécessaire pour l'interaction avec HB19 avec la partie C-terminale de la nucléoline. De plus, le domaine RGG seul est suffisant pour cette interaction. Figure 2. A. Structure du composé HB-19. B. Structure du composé trivalent Nucant 01 ayant pour support un hexapeptide cyclique constitué en alternance de résidus alanine (A) de configuration D et de résidus lysine (K) de configuration L. Trois motifs pseudopeptidiques K'PPR (avec `P = CH2-NH) sont liés covalamment sur le 8 amino groupe de chacun des 3 résidus lysine. Figure 3. Effet de A. l'anti-nucléoline (anti Nu), B. des IgG isotypiques , C. du peptide F3, et D. d'HB-19 sur la prolifération des cellules NIH-3T3 induite par l'HARP. Des cellules NIH-3T3 quiescentes sont stimulées ou non par 4 nM d'HARP en présence ou non d'HB19 aux concentrations indiquées. Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire est déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée. Les résultats sont présentés en pourcentage par rapport au témoin stimulé par l'HARP (100%). SEM (barre), (**p<0.01 et ***p<0.001). Figure 4. Effet d'un pré-traitement d'une heure d'HB-1 9 sur la prolifération induite par HARP sur les cellules NIH-3T3. Des cellules NIH-3T3 sont traitées avec HB19 pendant 1 heure puis lavées et stimulées ou non avec 3,6 nM d'HARP. Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire est estimée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée. Les résultats sont présentés en pourcentage par rapport au témoin stimulé par l'HARP (100%). SEM (barre), (**p<0.01 et ***p<0.001). Figure 5. Effet de HB-19 sur la prolifération des cellules NIH-3T3 stimulées par 0.2 nM FGF-2 (A) ou par 5% de sérum de veau foetal (B). Des cellules NIH-3T3 quiescentes sont stimulées par du FGF-2 ou par 5% de sérum en présence ou non d'HB19 aux concentrations indiquées. Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire est déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée. Les résultats sont présentés en pourcentage par rapport au témoin stimulé par l'HARP (100%). SEM (barre), (**p<0.01 et ***p<0.001). Figure 6. Effet de l'anti-nucléoline (anti Nu) (A), des IgG isotypiques (B) et d'HB-19 (C) sur la croissance des MDA-MB231 sur agar mou. Les cellules MDAMB231 sont ensemencées dans le milieu de culture à 0.35% d'agar sur une matrice d'agar à 0.6%. Après 10 jours de culture les colonies ayant un diamètre supérieur à 50 m sont comptées. 5 champs par puits et chaque point est réalisée en triplicate, (**p<0.01). Figure 7. Effet de l'anti-nucléoline (anti Nu) (A) et d'HB-19 (B) sur la croissance des B16-BL6 sur agar mou. Les cellules B16-BL6 sont ensemencées dans le milieu de culture à 0.35% d'agar sur une matrice d'agar à 0.6%. Après 10 jours de culture les colonies ayant un diamètre supérieur à 50 gmsont comptées. 5 champs par puits et chaque point est réalisé en triplicate, (*p<0.05 et * *p<0.01). Figure 8. Effet d'HB-19 sur l'angiogenèse. A. Effet d'HB19 testé sur la prolifération in vitro de cellules HUVEC. 20000 cellules HUVEC ont été mises en culture par puits et le composé HB19 a été ajouté tous les jours à différentes concentrations. Les cellules ont été comptées après 6 jours de traitement. B. Effet d'HB19 (1 M) sur la différenciation des cellules HUVEC dans un gel tridimensionnel de collagène en culture en présence des facteurs angiogènes HARP (1 nM), VEGF (1 nM) et FGF-2 (3 nM) a également été testé. Au bout de 4 jours, les structures de réseaux tubulaires ont été comptées. Les résultats sont présentés en unités arbitraires. C. Effet d'HB-19 sur l'angiogenèse induite par HARP ou par FGF-2 dans un modèle d'angiogenèse in vivo (/matrigel plug assay ). Le matrigel (300 l) contenant les molécules indiquées est injecté en sous-cutané chez la souris. Après une semaine, les souris sont sacrifiées, le matrigel est prélevé et des coupes de 8 m d'épaisseur sont réalisées. Après coloration, le nombre de cellules endothéliales est estimé par analyse d'image. Pour chaque matrigel, 5 coupes sont analysées et 4 souris (matrigel) par point expérimentale. Figure 9. Effet de HB-19 sur la croissance tumorale dans un modèle de xénogreffe de MDA-MB231. Les cellules MDA-MB231 de carcinome mammaire humain sont injectées en sous cutané à des souris athymique nude. Quand la tumeur atteint un volume de 200 mm3, les souris sont traitées par voie sous-cutanée comme indiqué sur le graphique en A. B. Observation et mesure des tumeurs sur les souris sacrifiées à jour 40. C. Poids des tumeurs chez les souris sacrifiées à jour 40. Figure 10. Action d'HB-19 sur la croissance tumorale dans un modèle de xénogreffe de MDA-MB231. Évolution de la croissance tumorale. Injections intrapéritonéales (IP) ou sous-cutanées (SC). Figure 11. Effet d'HB-19 sur des cellules tumorales métastasique dans un modèle de xénogreffe de MDA-MB231. La recherche des cellules MDA-MB231 dans le sang de souris xénogreffées et traitées ou non avec HB-19 a été réalisé par cytométrie de flux (FACS) à l'aide d'anticorps dirigé contre le HLA-DR. Les cellules HLA-DR+ sont entourées et le pourcentage de cellules HLA-DR+ parmi les cellules du sang périphérique est indiqué. A. Sang de souris sans xénogreffe de MDA-MB231, non traitées, pourcentage de cellules HLA-DR+ parmi les cellules du sang périphérique : 0,36% B. Sang de souris avec xénogreffe de MDA-MB231, non traitées, pourcentage de cellules HLA-DR+ parmi les cellules du sang périphérique : 22,2% C. Sang de souris avec xénogreffe de MDA-MB231, traitées par HB19 en sous-cutané, pourcentage de cellules HLA-DR+ parmi les cellules du sang périphérique : 0,1% D. Sang de souris avec xénogreffe de MDA-MB231, traitées par HB19 en intrapéritonéal, pourcentage de cellules HLA-DR+ parmi les cellules du sang périphérique : 0,31%. Figure 12. Effet d'HB-19 et de Nucant 01 sur la prolifération de cellules NIH-3T3 induite par l'HARP. Des cellules NIH3T3 quiescentes ont été stimulées ou non par 4 nM d'HARP en présence d'HB19 ou de Nucant 01 aux concentrations indiquées. Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire a été déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée. Les résultats (moyenne de 3 points) sont présentés en pourcentage de la prolifération cellulaire par rapport au témoin stimulé par l'HARP en absence de HB19 et Nucant 01 (prolifération cellulaire 100%). Figure 13. Effet d'HB-19 de Nucant 2 et Nucant 3 sur la prolifération de cellules NIH-3T3 induite par l'HARP. Des cellules NIH- 3T3 quiescentes ont été stimulées ou non par 4 nM d'HARP en présence d'HB19, Nucant 2, ou Nucant 3 aux concentrations indiquées (0,1 ; 0,25 ; et 0,5 M). Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire des cellules NIH-3T3 a été déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée. Les résultats (moyenne de 3 points) sont présentés en pourcentage de la prolifération cellulaire par rapport au témoin stimulé par l'HARP (prolifération cellulaire 100%). Les concentrations IC50 (concentration induisant une inhibition de 50% de la prolifération cellulaire par rapport au témoin stimulé par l'HARP) sont également indiquées. EXEMPLES EXEMPLE 1. Activité anti-tumorale du composé pentavalent HB19 1.1 Effet du composé pentavalent HB19 sur la croissance des cellules tumorales in vitro 1.1.1 Rôle de la nucléoline de surface dans la prolifération cellulaire dépendante d'ancrage et activité inhibitrice d'HB-19 sur cette prolifération Dans une série d'expériences le rôle de la nucléoline dans l'activité biologique de la molécule HARP a été étudié : l'activité mitogène de l'HARP, testée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée par des cellules NIH 3T3, a été évaluée en présence ou en absence d'un anticorps monoclonal qui reconnaît spécifiquement la nucléoline. Les résultats montrent que cet anticorps inhibe d'une façon dose dépendante l'activité mitogène de l'HARP sur des cellules NIH 3T3 (Figure 3A). En effet, l'adjonction de 50 nM d'anticorps anti-nucléoline inhibe complètement l'activité mitogène induite par 4 nM d'HARP, tandis que des anticorps non spécifiques de la nucléoline du même isotype n'ont aucun effet sur l'induction de la prolifération induite par HARP et ceci quelque soit la concentration d'immunoglobulines utilisées, montrant la spécificité de l'inhibition observée (Figure 3B). Le peptide F3 et le composé HB19 sont deux ligands de la nucléoline. Le peptide F3 se lie à la partie N-terminale de la nucléoline qui contient plusieurs régions riches en acides aminés acides (9), contrairement au composé HB19 qui se lie au domaine RGG localisé dans la partie C-terminale de la nucléoline (voir Figure 1). Il a par ailleurs été montré que la liaison spécifique du composé HB19 à la surface des cellules n'est pas affectée par la présence du peptide F3 (expérience realisée par FACS par les inventeurs). Les inventeurs ont recherché si le peptide F3 et le composé pentavalent HB19 sont capables d'inhiber la prolifération cellulaire de cellules NIH-3T3 induite par le facteur de croissance HARP. Dans la même série d'expérience, les effets du composé HB-19 et du peptide F3, qui lient spécifiquement la nucléoline de surface, ont donc été testés. Les résultats concernant le peptide F3 sont présentés sur la Figure 3C et indiquent sans ambiguïté que le peptide F3, comme les anticorps IgG contrôles, ne provoque pas d'inhibition de la prolifération des NIH 3T3 induite par HARP. Les résultats concernant HB19 sont présentés sur la Figure 3D et indiquent au contraire qu'HB-19 inhibe de façon dose dépendante la stimulation de la prolifération des NIH 3T3 induite par HARP. L'adjonction de 0,5 M d'HB-19 inhibe 81% de l'effet induit par 4 nM d'HARP. Cela démontre clairement qu'il ne suffit pas de disposer d'un ligand de la nucléoline capable d'être internalisé pour induire une inhibition de la prolifération, et suggère que pour être efficace, un ligand de la nucléoline devrait être multivalent et se lier à un ou plusieurs motifs RGG du domaine C-terminal d'une ou plusieurs molécules de nucléoline. De plus, il est intéressant de noter qu'une inhibition similaire est observée lorsque les cellules sont pré-traitées pendant 1 heure par des concentrations variables d'HB-19, lavées puis stimulées par HARP (Figure 4). Ce résultat démontre qu'HB-19 se lie à la nucléoline de surface présent sur les NIH 3T3 bloquant ainsi la stimulation de la prolifération cellulaire induite par HARP 1 heure après. Dans le but d'étudier si l'effet de HB-19 sur l'inhibition de la prolifération cellulaire est spécifique d'un facteur de croissance donné comme l'HARP, deux séries d'expérimentation ont été réalisées consistant à étudier l'effet d'HB-19 sur des cellules NIH 3T3 stimulées par: du FGF-2, un autre facteur de croissance, ou - 5% de sérum de veau foetal, qui contient un mélange de différents facteurs de croissance. Les résultats de ces expériences sont présentées sur la Figure 5 et montrent qu'HB-19, à une concentration de 0,5 M, est capable d'inhiber la prolifération de cellules stimulées par du FGF-2 (A) ou par du sérum de veau foetal (B). Ainsi, les résultats obtenus montrent globalement qu'HB-19 est capable d'inhiber in vitro la prolifération cellulaire de cellules tumorale et ceci, quelque soit l'inducteur de la prolifération cellulaire utilisé. 1.1.2 Rôle de la nucléoline dans la prolifération cellulaire indépendante d'ancrage et activité inhibitrice d'HB-19 sur cette prolifération Parallèlement à ces études portant sur la prolifération cellulaire, le rôle de la nucléoline sur la croissance indépendante d'ancrage, caractéristique phénotypique des cellules transformées, a été testé dans un modèle de croissance sur agar mou en utilisant la lignée de carcinome mammaire humain MDA-MB-231 ainsi qu'une lignée de mélanomes de souris B16-BL6. Dans ces expériences, les cellules sont ensemencées sur un gel d'agar en présence ou en absence de concentration variable d'anticorps anti-nucléoline, d'immunoglobulines témoins ou du composé HB-19. Après 10 jours d'incubation à 37 C, le nombre de colonies présentes dans chaque boite de culture est compté. Comme le montre la Figure 6, le nombre de colonies est diminué de 60 % pour les cultures traitées par 0,1 M d'anti-nucléoline (A) alors qu'aucun effet n'est observé lorsque les cultures sont traitées avec des immunoglobulines du même isotype (B). Surtout, une inhibition du nombre de colonies par rapport au témoin est également observée pour les cultures traitées par HB-19 et ceci d'une façon dose dépendante. Ainsi, 59 % de diminution du nombre de colonies pour les cultures traitées par 1 M d'HB-19 (Figure 6C) est observée. Des résultats similaires ont été obtenus en utilisant des mélanomes murins comme les B16-BL6 comme cellules cibles. Les résultats sont présentés sur la Figure 7. L'examen des résultats montre qu'aussi bien l'anticorps anti-nucléoline (A) que la molécule HB-19 (B) inhibe la croissance sur agar mou des B16-BL6 et ceci d'une façon dose dépendante. Une inhibition de plus de 50 % du nombre de clones est observée en présence de 1 M d'HB-19. L'ensemble de ces résultats démontre que le composé HB-19 a un effet inhibiteur sur la croissance cellulaire indépendante d'ancrage et ceci dans deux modèles cellulaires, sur des carcinomes humains de glandes mammaires et des mélanomes de souris. 1.2 Effet du composé pentavalent HB19 sur l'angiogénèse induite par des facteurs angiogènes Etant donné que la nucléoline de surface est présente à la surface des cellules endothéliales activées (9), l'effet d'HB-19 sur la différenciation des cellules 25 endothéliales a été testé. Cet effet a d'abord été testé sur la prolifération in vitro de cellules endothéliales (cellules HUVEC : Human umbilical vein endothelial cells). 20000 cellules HUVEC ont été mises en culture par puits et le composé HB19 a été ajouté tous les jours à différentes concentrations. Les cellules ont été comptées après 6 jours de traitement. Les 30 résultats sont présentés sur la Figure 8A et montrent que, contrairement à la préparation d'anticorps polyclonaux anti-nucléoline utilisée dans l'article de Huang et al (47), HB19 permet d'inhiber la prolifération des cellules endothéliales. L'effet de la présence d'HB19 (1 M) sur la différenciation des cellules HUVEC dans un gel tridimensionnel de collagène en culture en présence des facteurs angiogènes HARP (1 nM), VEGF (1 nM) et FGF-2 (3 nM) a également été testé. Au bout de 4 jours, les structures de réseaux tubulaires ont été comptées. Les résultats sont présentés sur la Figure 8B et montrent qu'HB19 inhibe également la différenciation des cellules HUVEC dans un gel tridimensionnel de collagène en culture en présence de facteurs angiogènes. L'effet d'HB-19 sur la différenciation des cellules endothéliales a enfin été testé dans un modèle d'angiogénèse in vivo. Ce test mime les premières étapes de ce processus menant à la formation des vaisseaux sanguins. Ce modèle d'angiogénèse expérimental consiste à injecter chez la souris, en sous cutané du matrigel contenant une substance à analyser pour ses propriétés stimulatrice ou inhibitrice de l'angiogénèse. Après une semaine, le matrigel est prélevé, des coupes histologiques sont réalisées et le nombre de cellules endothéliales (CD31+, facteur VIII +) est quantifié par analyse d'image après immunohistochimie. Comme le montre la Figure 8, HB-19 seul n'a pas d'effet sur le recrutement des cellules endothéliales dans le matrigel. Par contre il inhibe l'angiogénèse induite par HARP ou par le FGF-2. L'analyse des résultats obtenus montre qu'HB-19 est capable d'inhiber l'angiogénèse induite par des facteurs proangiogénique comme le FGF-2 ou HARP. Ceci démontre un effet angiostatique général d'HB-19 qui cible spécifiquement les cellules endothéliales engagées dans l'angiogénèse. Ainsi, le composé HB19 inhibe de façon drastique la prolifération et la différenciation des cellules HUVEC induite par HARP, VEGF et FGF-2, et possède donc un effet beaucoup plus prononcé que la préparation d'anticorps polyclonaux antinucléoline utilisée dans l'article de Huang et al. Il existe plusieurs avantages à utiliser les cellules endothéliales comme cible 30 anticancéreuse. Contrairement aux cellules tumorales présentant une instabilité génétique, les cellules endothéliales sont très stables génétiquement limitant ainsi les mécanismes de résistance. De plus la cible moléculaire étant la nucléoline de surface, HB-19 cible principalement les cellules endothéliales activées donc entrées dans un programme de néo-angiogénèse. Il est à noter que les cellules endothéliales issues des tumeurs se divisent 70 fois plus vite que les cellules endothéliales normales d'où un ciblage majoritaire sur les cellules endothéliales tumorales limitant ainsi les effets secondaires possibles. 1.3 Effet anti-tumoral du composé pentavalent HB19 in vivo L'effet du composé pentavalent HB-19 sur la croissance tumorale in vivo, a été testé dans un modèle de croissance tumorale chez la souris athymique. Dans cette expérience, les cellules cibles sont des cellules issues du cancer de la glande mammaire humaine : les MDA-MB231. Des lots de 4 souris athymiques (nude/nude) sont injectés au niveau de leur flanc avec 2x106 cellules. Lorsque le volume des tumeurs ont atteint au moins 200 mm3, les souris sont traitées ou non par injection au niveau de la tumeur (voie péritumorale sous-cutanée) de 100 i tous les deux jours d'une solution de PBS (lot contrôle) d'une solution d'HB-19 (5 mg/kg) ou d'un agent classiquement utilisé en clinique le tamoxifène (encore appelé taxol, 10 mg/kg). Aux jours 7, 14, 21, 28, 34 et 40, la taille de la tumeur est mesurée à l'aide d'un pied à coulisse. Les résultats sont présentés sur la Figure 8 et indiquent que le peptide HB-19, utilisé à une dose de 5 mg/kg, induit une inhibition de la croissance des tumeurs par rapport aux souris contrôles non traitées qui présentent un volume tumoral 7 fois plus important. De plus, alors que le volume tumoral des souris traitées au tamoxifène n'a pas significativement évolué depuis le début du traitement, les tumeurs des souris traitées par HB-19 sont indétectables après 21 jours de traitement (Figure 9A). Ainsi, alors que le tamoxifène à 10mg/kg n'induit qu'une stabilisation du volume tumoral ou une régression partielle, le composé pentavalent HB-19 à 5 mg/kg induit quant à lui une régression tumorale apparemment totale. Afin de contrôler ces résultats, après 40 jours de traitement, les souris sont sacrifiées, les tumeurs sont prélevées puis pesées. Alors que le poids moyen des tumeurs des souris non traitées est de 0,22 g (distribution 0,083 ù 0,34 g), celles traitées au tamoxifène 10 mg/kg est de 0,06 g (distribution 0,006 ù 0,22 g), et aucune tumeur n'est détectée chez les souris traitées par HB-19 (Figure 9B et C), confirmant ainsi l'estimation du volume tumoral faite par mesure extracorporelle de la taille. Dans une autre expérience, HB19 (5 mg/kg) est administré par voie intrapéritonéale (IP) et par la voie péritumorale (SC) (Figure 10). Les résultats montrent que l'action anti-tumorale d'HB-19 est aussi efficace par voie intrapéritonéale (IP) que par voie péritumorale, démontrant ainsi non seulement l'efficacité inattendue du composé pentavalent HB19 , mais aussi sa capacité à être biodisponible in vivo au site de la tumeur, y compris en cas d'administration systémique. Il est également à noter qu'au cours du traitement avec HB-19 aucun signe physiologique ou comportemental anormal n'a été décelé chez les souris traitées. D'autre part, l'examen anatomique des organes à la fin de l'expérience n'a révélé aucun signe visible de toxicité tissulaire, ni aucun changement dans la formule sanguine ou dans le nombre de plaquettes. Par ailleurs, il n'a pas été possible de détecter de cellules humaines HLA-DR+ (donc de cellules tumorales MDA-MB231) parmi les cellules du sang périphérique des souris xénogreffées et traitées par HB-19 (Figure 11). En effet, contrairement aux souris non traitées (PBS) où la proportion de cellules MDA-MB231 (HLA-DR+) représente 22,2% des cellules du sang périphérique, cette proportion n'est respectivement que de 0,1% et 0,31% dans le cas des souris traitées par HB-19 par voie sous-cutanée ou intrapéritonéale. Ces résultats suggèrent qu'HB-19 est également capable d'empêcher la circulation sanguine des cellules tumorales, et ainsi de prévenir un événement métastasique. 1.4 Conclusion Les résultats présentés dans l'exemple 2 montrent que le composé pentavalent HB-19 est un puissant inhibiteur de la prolifération cellulaire en associant à la fois des effets sur la croissance et l'angiogénèse tumorale. Ces observations ont été confirmées dans un modèle in vivo montrant qu'un traitement par injection péritumorale d'HB-19 est capable d'induire, en absence de toxicité tissulaire, une inhibition et même une régression de la tumeur dans un modèle de xénogreffe de cellules PC3 à des souris athymique. En comparaison avec des traitements classiquement utilisés en thérapeutique cancéreuse comme le taxol, dans le modèle expérimental utilisé HB-19 apparaît beaucoup plus efficace. Cette plus grande efficacité d'HB-19 comparé au tamoxifène peut être la conséquence de l'effet inhibiteur d'HB-19 à la fois sur la croissance tumorale et également sur la formation des vaisseaux qui sont nécessaires à la prolifération tumorale. En effet que ce soit sur les cellules tumorales ou sur les cellules endothéliales activées, HB-19 cible et bloque la prolifération de ces deux types de cellules. Il existe un grand nombre de molécules qui ont la propriété d'inhiber la prolifération des cellules tumorales. Ces molécules ont souvent une action sans véritablement avoir de ciblage cellulaire. En effet, pour de nombreux agents chimiothérapeutiques, la cible moléculaire présente dans une cellule tumorale se retrouve également dans une cellule normale ce qui explique les nombreux effets secondaires de ces traitements. Les agents biologiques ciblés ont moins d'effets secondaires car ils bloquent généralement une cible peu ou non présente dans les cellules normales. La nucléoline présente à la surface des cellules activées répond à cette propriété et constitue donc une cible thérapeutique de choix dans le traitement des cancers. Il semble également important de remarquer que nous ciblons non seulement les cellules tumorales mais également les cellules endothéliales activées. De plus, la nucléoline de surface ne semble pas limitée à un type de cancer particulier. L'efficacité d'un double ciblage (cellules tumorales proprement dites et cellules endothéliales activées) est à comparer avec un résultat issu d'une étude réalisée par Genentech montrant dans une étude randomisée un effet très efficace dans les cancers colorectaux humain de l'association d'un antiprolifératif (5-fluorouracile) associé à un antiangiogéne (Avastin) (17). En fait, dans une étude de phase III, un traitement complémentaire d'Avastin à la chimiothérapie (irinotécan/5-fluorouracile/leucovorin) a prolongé la survie de façon très significative de cinq mois, en moyenne (20,3 mois par rapport à 15,6 mois) pour les personnes atteintes d'un cancer colorectal métastatique non traité auparavant. Chez ces patients, il a été observé que la durée pendant laquelle la tumeur ne grossissait pas, passait de 6, 2 mois à 10,6 mois par rapport aux patients qui ne recevaient que de la chimiothérapie (18). Cette dualité d'action vis-à-vis des cellules tumorales et des cellules endothéliales fait d'HB-19 une molécule de choix dans le traitement des cancers. EXEMPLE 2. Activité anti-tumorale du composé trivalent Nucant 01 2.1 Synthèse du composé trivalent Nucant 01 La structure chimique du composé trivalent Nucant 01 est présentée sur la Figure 2B. Ce composé possède pour support un hexapeptide cyclique constitué en alternance de résidus alanine (A) de configuration D et de résidus lysine (K) de configuration L. Trois motifs pseudopeptidiques K'PPR (avec `Y = CH2-NH) sont liés 10 covalamment sur les amino groupe de chacun des 3 résidus lysine (K). La synthèse du composé Nucant 01 a été réalisée par couplage covalent du motif K'PPR sur une molécule "coeur " cyclique de symétrie C3. La synthèse de la molécule coeur a été décrite par S Fournel et cola (19). Le motif K'PPR protégé a été assemblé sur une résine de type chlorotrityl par la technique classique de synthèse en phase solide 15 selon une chimie de type Fmoc puis clivé de la résine en condition acide faible. Le motif KYPR protégé a ensuite été couplé sur la fonction epsilon NH2 de chaque résidu lysine (K) de la molécule coeur selon une stoechiométrie 1,1 KWPR/1 molécule cyclique. Le couplage a été réalisé selon le procédé d'activation BOP/HoBt pendant 48H. A la fin de la réaction, les groupements protecteurs des motifs KLYPR ont été 20 clivés en acide trifluoroacétique et le composé final précipité à l'éther. La molécule Nucant 01 finalement obtenue a été purifiée par HPLC et son intégrité caractérisée par spectrométrie de masse. 2.2 Activité inhibitrice de Nucant 01 sur la prolifération de cellules tumorales in vitro 25 L'effet de Nucant 01 sur la prolifération des cellules NIH-3T3 induite par l'HARP a été comparé à celui du composé pentavalent HB-19. Des cellules NIH-3T3 quiescentes ont été stimulées ou non par 4 nM d'HARP en présence d'HB19 ou de Nucant 01 à différentes concentrations (0,1 ; 0,2 ; 0,4 ; 1 ; 2 et 4 M). Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire des cellules NIH-3T3 a été déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée comme décrit précédemment. Par rapport au témoin stimulé par l'HARP en absence de HB19 et Nucant 01 (prolifération cellulaire 100%), on observe que le composé Nucant 01, qui est seulement trivalent pour les motifs KPR, est également capable d'inhiber de 50% la prolifération cellulaire de cellules NIH-3T3 induite par l'HARP pour une concentration de 2 M. Ce résultat démontre donc que des composés synthétiques multivalents présentant au moins 3 motifs pseudopeptidiques de formule (I) greffé sur un peptide cyclique permettent également, comme le composé pentavalent HB-19 dont le support est un peptide linéaire, d'inhiber la prolifération de cellules tumorales induite par HARP. La concentration nécessaire est 10 fois supérieure à celle nécessaire pour obtenir la même inhibition avec HB-19 (0,2 M), mais le composé Nucant 01 présente que 3 motifs pseudopeptidiques de formule (I), tandis que le composé H:B-19 en présente 5. Il est donc très probable que l'augmentation à 4 ou 5 du nombre de motifs pseudopeptidiques de formule (I) greffés sur un peptide cyclique du type de celui utilisé dans Nucant 01 permette d'augmenter encore l'efficacité du composé, possiblement jusqu'à 100 fois. 2.3 Conclusion Ces résultats démontrent clairement l'importance de la présentation multivalente de motifs pseudopeptidiques de formule (I) pour l'activité des composés utilisés dans l'invention, le support utilisé pouvant varier, aussi bien un peptide linéaire que cyclique pouvant notamment être utilisés sans affecter l'efficacité des composés. D'autres supports acceptables peuvent donc être utilisés indifféremment, du moment qu'ils permettent de greffer au moins 3, de préférence entre 3 et 8, de 25 préférence entre 4 et 6, de préférence 4 ou 5 motifs pseudopeptidiques de formule (I). EXEMPLE 3. Activité anti-tumorale des composés pentavalents Nucant 2 et Nucant 3 3.1 Synthèse des composés pentavalents Nucant 2 et Nucant 3 Deux supports peptidiques connus pour adopter une structure hélicoïdale, sur lesquels ont été ancrés les motifs K'PPR ont été assemblés en synthèse-phase solide. Ces supports sont construits à partir de motifs répétitifs de séquence Aib-Lys-Aib-Gly pour NUCANT 2 et Lys-Aib-Gly pour NUCANT 3 enchaînés cinq fois, où Aib représente l'acide 2-amino-isobutyrique. L'assemblage a été réalisé en chimie de type Boc. Les groupements Fmoc protecteurs de la chaîne latérale des résidus Lys ont ensuite été clivés par traitement pipéridine (3 fois 5 minutes) dans la DMF. Les cinq groupements NH2 des lys ont ensuite servi à ancrer les motifs K`PPR (avec LP = CH2-NH). Le clivage acide final a été réalisé en acide fluorhydrique. Après précipitation des peptides à l'éther, dissolution en conditions aqueuses et lyophilisation, les analogues NUCANT 2 et NUCANT 3 ont été purifiés en HPLC analysés en spectrométrie de masse et lyophilisés. 3.2 Activité inhibitrice de Nucant 2 et Nucant 3 sur la prolifération de cellules tumorales in vitro L'effet de Nucant 2 et Nucant 3 sur la prolifération des cellules NIH-3T3 induite par l'HARP a été comparé à celui du composé pentavalent HB-19. Des cellules NIH- 3T3 quiescentes ont été stimulées ou non par 4 nM d'HARP en présence d'HB19, Nucant 2, ou Nucant 3 aux concentrations indiquées (0,1 ; 0,25 ; et 0,5 M). Après 24 heures d'incubation, la prolifération cellulaire des cellules NIH-3T3 a été déterminée par mesure de l'incorporation de thymidine tritiée comme décrit précédemment. Dans cette expérience, HB19 inhibe avec une IC50 à 0.1 M. Nucant 2 et Nucant 3 inhibent d'une façon dose dépendante la prolifération cellulaire, avec une IC50 à 1,5 M. Les composés pentavalents Nucant 2 et Nucant 3 sont donc capables d'inhiber d'une façon dose dépendante la prolifération cellulaire, avec une concentration IC50 (concentration induisant une inhibition de 50% de la prolifération cellulaire) très proche du composé HB19. 3.3 Conclusion Ces résultats démontrent également l'importance de la présentation multivalente 5 de motifs pseudopeptidiques de formule (I) pour l'activité des composés utilisés dans l'invention, le support utilisé pouvant être aussi bien un peptide linéaire renfermant ou non des éléments de structuration (coude [3, feuillet (3), un peptide linéaire adoptant une structure hélicoïdale ou encore un composé cyclique, sans que soit affectée l'efficacité de la construction. 10 Différents supports acceptables peuvent donc être utilisés indifféremment, du moment qu'ils permettent de greffer au moins 3, de préférence entre 3 et 8, de préférence entre 4 et 6, de préférence 4 ou 5 motifs pseudopeptidiques de formule (I). BIBLIOGRAPHIE 15 1. Hovanessian, A.G., Puvion-Dutilleul, F., Nisole, S.,Svab, J., Perret, E., Deng, J. S., and Krust, B. The cell-surface-expressed nucleolin gis associated with the actin cytoskeleton. (2000) Exp. Cell Res. 261, 312-328 2. Nisole, S., Krust, B., Callebaut, C., Guichard, G., Muller., S., Briand, J. P., and Hovanessian, A. G. The anti-HIV composé HB-19 forms a complex with the 20 cell-surface-expressed nucleolin independent of heparan sulfate proteoglycans. (1999) J. Biol. Chem. 274, 27875-27884 3. Ginisty, H., Sicard, H., Roger, B., and Bouvet, P. Structure and functions of nucleolin. (1999) J. Cell Science 112, 761-772 4. Srivastava, M., and Pollard, H. B. Molecular dissection of nucleolin's role in 25 growth and cell proliferation: new insights. (1999) FASEB J. 13, 1911-1922 5. Nisole, S., Krust, B., and Hovanessian, A. G. Anchorage of HIV on permissive cells leads to coaggregation of viral particles with surface nucleolin at membrane raft microdomains. (2002) Exp. 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Nucleolin expressed at the cell surface is a marker of endothelial cells in angiogenic blood vessels. (2003) J. Ceil Biol. 163, 871-878 10. Said, A. E., Krust, B., Nisole, S., Briand, J. P., and Hovanessian, A. G. The anti-HIV cytokine midkine binds the cell surface-expressed nucleolin as a low affinity receptor. (2002) J. Biol. Chem. 277, 37492-37502 11. Said, E. A., Courty, J., Svab, J., Delbé, J., Krust, B., and Hovanessian, A. G. Pleiotrophin inhibits HIV infection by binding the cell surface-expressed nucleolin. (2005) FEBS J. 272, 4646-4659 12. Legrand, D., Vigie, K., Said, E. A., Elass, E., Masson, M., Slomianny, M. C., Carpentier, M., Briand, J. P., Mazurier, J., and Hovanessian, A. G. Surface nucleolin participates in both the binding and endocytosis of lactoferrin in target cells. (2004) Eur. J. Biochem. 271, 303-317 13. Nisole, S., Krust, B., Dam, E., Blanco, A., Seddiki, N., Loaec, S., Callebaut, C., Guichard, G., Muller, S., Briand, J. P., and Hovanessian, A. G. 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F., Lieberman, G., Griffing, S., and Bergsland, E. Phase II, randomized trial comparing bevacizumab plus fluorouracil (FU)/leucovorin (LV) with FU/LV alone in patients with metastatic colorectal cancer. (2003) J Clin Oncol 21, 60-65 18. Hurwitz, H. I. New agents in colon cancer. (2003) Clin Adv Hematol Oncol 1, 404405 19. Fournel, S. et al. C3-symmetric peptide scaffolds are fanctional mimetics of trimeric CD40L. (2005) Nat Chem Biol 1, 377-382 | La présente invention concerne l'utilisation d'un composé synthétique multivalent comprenant un support sur lequel sont greffés au moins 3 motifs pseudopeptidiques, ledit composé étant de formule (I) : où chaque X représente indépendamment un acide aminé quelconque ; Y1 et Y2 sont indépendamment choisis parmi les acides aminés à chaîne latérale basique ; Z est choisi parmi une proline, éventuellement substituée en gamma, (beta ou delta ; un acide aminé naturel ou non N-alkylé ; un acide aminé dialkylé ; un acide aminé dialkylé cyclique ; l'acide pipécolique ou l'un de ses dérivés ; n et i sont indépendamment 0 ou 1 ; m est un entier entre 0 et 3 ; k est un entier supérieur ou égal à 3 ; et Psi représente une liaison peptidique modifiée, significativement plus résistante à au moins une protéase qu'une liaison peptidique normale, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse, et de préférence agissant en tant que ligand de la nucléoline de surface. | 1. Utilisation d'un composé synthétique multivalent comprenant ou constitué d'un support sur lequel sont greffés au moins 3 motifs pseudopeptidiques, ledit 5 composé étant de formule (I) : [(X)ùYi -(Z);ùY2-(X)m]kùSupport (1) , où chaque X représente indépendamment un acide aminé quelconque ; Y1 et Y2 sont indépendamment choisis parmi les acides aminés à chaîne latérale basique ; 10 Z est choisi parmi une proline, éventuellement substituée en y, (3 ou S par des groupements hydroxyle, amine, alkyle en C1-Clo, alcényle en C1-Clo, alcynyle en C1-Clo, aryle en C5-C12, aralkyle en C5-C14, hétéroaryle en C5, ces groupes étant eux-mêmes éventuellement substitués par 1 à 6 substituants choisis 15 parmi un atome d'halogène, NO2, OH, un alkyle en C1-C4, NH2, CN, un trihalomèthyle, un acyloxy en C1-C4, un dialkylamino en C1-C4, un groupe guanidino, un groupe thiol; un acide aminé, naturel ou non, N-alkylé ; un acide aminé dialkylé ; 20 un acide aminé dialkylé cyclique ; ou l'acide pipécolique ou l'un de ses dérivés ; n et i sont indépendamment 0 ou 1 ; m est un entier entre 0 et 3 ; k est un entier supérieur ou égal à 3 ; et 25 Y représente une liaison peptidique modifiée, significativement plus résistante à au moins une protéase qu'une liaison peptidique normale, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement d'une maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit support est choisi parmi peptide linéaire ou un peptide cyclique, un peptoïde linéaire ou cyclique, un foldamère, un polymère linéaire ou un dendrimère sphérique, un sucre, ou une nanoparticule. 3. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que ledit support est choisi parmi un peptide linéaire ou un peptide circulaire. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en 10 ce que lesdits motifs pseudopeptidiques sont greffés directement sur ledit support. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits motifs pseudopeptidiques sont greffés sur ledit support par 15 l'intermédiaire d'un espaceur. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que k est compris entre 3 et 8. 20 7. Utilisation selon la 6, caractérisée en ce que k vaut 5. 8. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que i vaut 1 et Z est une proline (P). 25 9. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que Yl et Y2 sont indépendamment choisis parmi l'arginine (R) et la lysine (K). 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que Yl est une lysine 30 (K) et Y2 est une arginine (R).5 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que n et m sont égaux à 0. 12. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en 5 ce que W représente une liaison réduite (-CH2NH-) , une liaison retro inverso - (-NHCO-), une liaison méthylène oxy CH2 O), une liaison thiométhylène (-CH2-S-), une liaison carba (-CH2CH2), une liaison cétométhylène (-CO-c'2-) une liaison hydroxyéthylène (-CHOH-CH2-), une liaison (-N-N-) , une liaison E-alcène ou une liaison (-CH=CH-) 10 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que ladite maladie impliquant une dérégulation de la prolifération cellulaire et/ou de l'angiogénèse est un cancer. 15 14. Composé tel que défini dans les 1 à 13, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire choisi parmi KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2. 15. Composé tel que défini dans les 1 à 13, à l'exception des 20 composés dont le support est un peptide linéaire. 16. Composé selon la 14 ou 15, pour son utilisation en tant que médicament. 25 17. Composition pharmaceutique comprenant un composé tel que défini dans les 1 à 13, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire choisi parmi KKKGPKEKGC, KKKKGC, KKKKGPKKKKGA ou KKKGPKEKAhxCONH2. 18. Composition pharmaceutique comprenant un composé tel que défini dans les 1 à 13, à l'exception des composés dont le support est un peptide linéaire. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 38,A61K 47,A61P 35 | A61K 38/02,A61K 38/12,A61K 38/16,A61K 47/42,A61P 35/00 |
FR2895577 | A1 | CONNECTEUR ELECTRIQUE OU OPTIQUE IMMERGEABLE EN MILIEU FLUIDE | 20,070,629 | L'invention concerne un connecteur électrique ou optique immergeable en milieu fluide et en particulier un connecteur apte à être 5 immergé en milieu marin et à de grandes profondeurs. On sait que pour de tels connecteurs, leur connexion et déconnexion sont opérées au moyen de véhicules à bras commandés à distance. Ces opérations doivent être réalisées sensiblement dans l'axe des contacts et sont très délicates à effectuer. Le risque de casse ou I o détérioration du connecteur est sensible. L'invention vise à remédier à ces inconvénients et propose un connecteur électrique ou optique immergeable en milieu fluide et notamment en milieu marin, du type comprenant une partie mâle fixe de connecteur ou embase pourvue au moins d'une broche axiale de 15 contact, et une partie femelle mobile de connecteur ou fiche apte à être accouplée à ladite partie mâle et pourvue d'une partie de contact femelle, généralement à forme de douille élastique, recevant la broche de contact de ladite partie mâle à l'accouplement du connecteur, lequel est réalisé sous le recul d'au moins une platine axiale rappelée par 20 ressort vers l'avant et fermant de façon étanche la face avant de la partie femelle en position hors service, ladite partie femelle mobile de connecteur étant pourvue d'une poignée arrière permettant la manoeuvre d'accouplement ou de désaccouplement du connecteur par un véhicule piloté à distance, au moyen d'un bras et d'une pince 25 terminale de saisie de ladite poignée de la partie femelle mobile de connecteur, caractérisé en ce que la partie arrière de corps de la partie femelle de connecteur est pourvue d'un évidement, de préférence à symétrie axiale, emprisonnant à faible débattement angulaire axial un élément à rotule solidaire de ladite poignée arrière, ledit élément à 30 rotule étant maintenu en rappel dans l'axe de la partie femelle de connecteur par un moyen ressort en appui sur ladite partie arrière de corps et/ou sur ladite poignée, l'élément à rotule comportant en outre au moins une nervure longitudinale engagée dans une rainure complémentaire de la partie arrière de corps de la partie femelle de 35 connecteur, verrouillant à faible jeu toute liberté de rotation de l'élément à rotule relativement au corps de la partie femelle de connecteur. Il résulte de cette disposition que à l'accouplement du connecteur même si la partie mobile de connecteur n'est pas présentée ou ne se présente pas parfaitement dans l'axe de son embase, la poignée de la partie mobile peut s'orienter angulairement selon ledit débattement angulaire axial permis pour rattraper le décalage angulaire d'alignement d'accouplement et permettre la translation axiale de la partie mobile dans l'embase sans risque de déformation ou rupture des composants. En outre la commande de rotation de la partie mobile de connecteur relativement à l'embase est permise, par exemple pour la positionner à un index de repérage de l'embase. Naturellement, ledit décalage angulaire d'alignement axial est faible et peut être variable. L'emprisonnement dudit élément à rotule dans la partie de corps femelle arrière est avantageusement réalisé au moyen de deux demi- bagues recevant l'élément rotule et fixées à la partie de corps, par exemple au moyen de vis, ces bagues pouvant en outre être espacées l'une de l'autre à leurs extrémités pour ménager deux rainures opposées diamétralement et recevant chacune une nervure longitudinale de l'élément à rotule. Ledit moyen ressort peut être un manchon ou bague élastique, par exemple en matière élastomère résistante au fluide d'immersion et aux solvants éventuels présents, en appui axial périphérique sur la partie arrière de corps de la partie mobile de connecteur et sur la poignée arrière, et par exemple sur leurs rebords annulaires d'extrémité opposés. De plus, dans ce même but de compenser et rattraper le léger décalage d'alignement axial d'accouplement et désaccouplement du connecteur par un moyen piloté à distance dans le fluide d'immersion, l'embase du connecteur peut comporter une partie avant cylindrique destinée à recevoir et guider la partie avant complémentaire, au jeu près, de la partie mobile de connecteur, cette partie avant cylindrique étant montée à légère flexibilité angulaire axiale sur le corps de connecteur de l'embase. Ledit montage à légère flexibilité angulaire de la partie cylindrique avant peut être constitué par une bague à effet axial élastique, comportant une série de rainures circonférentielles partielles, par exemple à quart de cercle, espacées de préférence régulièrement sur la périphérie et axialement et décalées angulairement de préférence régulièrement d'une ligne circonférentielle de rainures à une ligne circonférentielle de rainures adjacente. Ladite partie cylindrique avant de l'embase peut être montée solidairement à la bague, étant enfilée axialement dans celle-ci, avantageusement par sa partie arrière, et fixée à celle-ci, par exemple au moyen de vis périphériques, tandis que la bague est fixée coaxialement au corps de l'embase de connecteur, avantageusement par sa collerette arrière fixée au corps de l'embase. L'effet élastique de flexibilité axial de la bague est normalement réalisé par l'écartement des rainures de la bague. Naturellement, ladite partie cylindrique avant comportant la partie de contact de l'embase est montée à joints étanches sur le corps de l'embase et supporte normalement un léger débattement angulaire axial solidairement à la bague. Cette disposition peut se combiner avec le débattement angulaire axial de poignée précité pour absorber le léger décalage angulaire d'alignement d'accouplement ou de désaccouplement du connecteur, par ledit bras du véhicule motorisé commandé à distance, l'élasticité de maintien en ligne de la poignée jouant de façon concurrentielle et simultanée avec celle du maintien en ligne de la partie cylindrique avant de l'embase par la bague de montage à effet élastique. L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation et en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale partielle d'un connecteur électrique selon l'invention, en position déconnectée ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale du connecteur selon la ligne 2-2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de la poignée de manoeuvre 30 de la partie mobile du connecteur avec son élément de rotule avant ; - la figure 4 est une vue en coupe axiale agrandie de la liaison de la poignée à la partie mobile de connecteur ; - la figure 5 est une vue en perspective agrandie de la bague à effet élastique axial de l'embase de connecteur ; et 35 - la figure 6 est une vue en coupe axiale agrandie du montage de la bague à effet élastique axial de l'embase de connecteur ; La description sera proposée en référence à un connecteur électrique immergé, à simple titre d'exemple de réalisation de l'invention, celle-ci pouvant être appliquée à d'autres types de connecteur, électriques ou optiques. On se référera à la demande de brevet français N 03 14086 du ler Décembre 2003 au nom de la Demanderesse et qui concerne un connecteur électrique connectable dans l'eau ou un milieu liquide, le connecteur selon la présente invention étant du type décrit dans cette demande de brevet. I o Le connecteur selon l'invention, tel que représenté à la figure 1, comporte une partie de connecteur mobile ou fiche 1 et une partie de connecteur fixe ou embase 3. Dans le cas présent, la fiche 1 est la partie de connecteur femelle et l'embase 3 est la partie de connecteur mâle. Ce connecteur est de conformation cylindrique à symétrie axiale 15 et comporte un seul contact 5 positionné dans l'axe du connecteur, mais il pourrait comporter d'autres contacts identiques disposés parallèlement au sein de la section du connecteur. L'embase 3 comporte une broche de contact 7 de conformation cylindrique axiale, disposée dans la partie avant de l'embase et en léger 20 retrait de son ouverture 9. A l'accouplement du connecteur et à l'engagement de la fiche 1 dans l'embase 3, la broche 7 de l'embase pénètre de façon étanche dans une ouverture complémentaire (non représentée) de la face avant de la fiche, laquelle est fermée en position hors service par un piston rappelé 25 vers l'avant (non représenté, se reporter à la demande de brevet mentionnée). Elle pénètre dans une chambre de contact (non représentée), généralement de type à douille élastique métallique, où le contact est établi à l'accouplement du connecteur. L'accouplement et le désaccouplement du connecteur sont 30 effectués par une manoeuvre d'engagement en translation axiale de la fiche 1 dans l'embase 3. L'effort exigé est important (plusieurs dizaines de décanewtons) et nécessite un véhicule (non représenté) motorisé à hélices sous l'eau (eau de mer par exemple), pourvu d'un bras et d'une pince de saisie d'une poignée arrière 11 de la fiche 1, ce véhicule étant 35 commandé à distance pour exécuter la manoeuvre. L'engagement nécessite le positionnement sensiblement axial de la fiche 1 relativement à l'embase 3 et une poussée ou traction au désaccouplement sensiblement axiales. Un faible décalage angulaire de translation relativement à l'axe est autorisé. Pour ce faire, la poignée 11 du connecteur autorise un faible décalage angulaire axial de la poussée ou traction du véhicule de manoeuvre relativement à l'axe du connecteur représenté en trait mixte sur la figure 1. Cette poignée 11 comporte en effet un élément à rotule avant 13 (figure 3) reçu dans le corps arrière 15 de la fiche 1, au moyen de deux demi-bagues opposées 17 montées dans un évidement axial 19 correspondant de celui-ci. Ces demi-bagues 17 sont fixées espacées à leurs extrémités au corps arrière 15 de la fiche au moyen de vis 21, quatre vis disposées à angle droit (figure 2) et montées traversantes dans la paroi de l'évidement 19 et dans chacune des demi-bagues 17 deux à deux. Les demi-bagues 17 reçoivent à faible jeu dans un alésage d'articulation complémentaire avant 23 la rotule 25 de l'élément à rotule 13 et par leur alésage arrière 27 à faible débattement angulaire axial la partie de col 29 de l'élément de rotule 13, laquelle se détache de la rotule 25 selon une portion cylindrique de faible longueur et de diamètre un peu inférieur à celui de la rotule 25. Le débattement maximal de la rotule 25 dans les demi-bagues 17 correspond à la mise en butée du col de rotule 29 sur l'alésage arrière 27 des bagues. Ce débattement est de par exemple 5 d'angle. La partie de col 29 de l'élément de rotule 13 comporte deux nervures diamétralement opposées 31 et s'étendant chacune avec un petit jeu dans l'espace 33 compris entre les extrémités des demi-bagues 17 espacées circonférentiellement à cet effet. Ce faisant, l'élément de rotule 13 est monté articulé sur les bagues 17, et verrouillé en rotation selon le faible débattement angulaire précité également dans le plan des nervures 31, et avec une possibilité de commander la rotation de la fiche 1 relativement à l'embase 3. Cet élément à rotule 13 est maintenu axialement (en ligne relativement à l'axe) en rappel par un manchon élastomère 35 légèrement comprimé entre le rebord annulaire 37 d'extrémité arrière du corps 15 de la fiche et un épaulement annulaire complémentaire opposé 39 formé à l'avant de la poignée proprement dite. Ce manchon 35 confère l'élasticité et l'amortissement du débattement angulaire de la manoeuvre d'enfichage ou de défichage et absorbe toute rigidité des à-coups de manoeuvre qui pourraient détériorer le connecteur. Dans ce même but, l'embase 3 comporte une partie cylindrique avant 41 (figure 1), montée à légère flexibilité angulaire axiale sur le corps 43 de l'embase et qui reçoit la partie avant 45 complémentaire, au jeu d'engagement près, de la fiche 1. Une bague d'ouverture d'entrée évasée 47, en matière plastique, solidaire de cette partie cylindrique avant métallique 41 (en acier inoxydable) facilite l'entrée de la fiche 1 dans l'embase 3 et absorbe des éventuels chocs d'entrée. Lorsque la to fiche 1 est entrée dans l'ouverture 47 de la partie cylindrique avant 41, celle-ci guide la translation d'enfichage avec une légère flexibilité possible aux à-coups de manoeuvre, étant montée solidaire d'une bague arrière 49 à effet élastique axial, elle même fixée au corps 43 de l'embase. 15 Cette bague 49 en acier inoxydable repérée dans le cadre VI de la figure 1 et représentée aux figures 5 et 6 comporte une série de rainures circonférentielles partielles 51, s'étendant chacune environ sur une partie de la circonférence de la bague 49, avec espacement d'une rainure 51 à la suivante sur une même circonférence. Ces rainures 51 20 sont écartées également axialement d'une circonférence à la suivante, de façon régulière, sensiblement de la largeur d'une rainure 51, étant en nombre variable. Ces rainures 51 sont également décalées de façon régulière d'une circonférence à la suivante comme on le voit sur la figure 5 pour se retrouver de préférence au même niveau deux à deux 25 ensuite. La partie cylindrique avant 41 de l'embase 3 est enfilée (figure 6) dans l'alésage 53 de la bague 49, à très faible jeu, et est fixée à celle-ci au moyen de trois vis 55 disposées à 120 l'une de l'autre sur la périphérie de la partie avant de la bague 49 et appliquées serrées contre 30 la paroi correspondante de la partie cylindrique 41. La bague 49 comporte en outre une collerette arrière 57 grâce à laquelle elle est fixée au moyen de vis périphériques 59 sur le bâti 60 support de l'embase. La partie cylindrique avant 41 est montée à joints étanches par son 35 extrémité arrière, sur trois joints toriques souples 61, sur le corps arrière 43 de l'embase et de même sur un joint torique souple d'étanchéité 69 sur la périphérie du corps de l'élément de contact (partie arrière isolante électrique de la broche de contact) sous la partie avant de la bague 49. La flexion axiale de la partie cylindrique avant 41 de l'embase est réalisée au niveau de la bague 49, par écartement ou rapprochement des rainures 51 de celle-ci et l'élément de contact 5 à ce niveau accompagne axialement la flexion de la bague 49, de sorte que toute l'embase bouge simultanément à l'intérieur de la bague 49. Ce débattement de la partie avant 41,5 de l'embase 3 et de l'embase ellemême compense simultanément au débattement de la poignée 11 tout décalage angulaire axial dans la translation d'enfichage ou défichage de la manoeuvre et les à-coups éventuels de la manoeuvre pouvant être dus aux remous présents dans le milieu fluide (marin) et influençant le véhicule de manoeuvre. On notera à titre de variante de réalisation de l'invention que l'élément à rotule peut comporter au moins une nervure engagée dans une rainure sensiblement complémentaire, au jeu de débattement angulaire près, ménagée dans le corps arrière du connecteur, ce dispositif permettant la commande et le contrôle de la rotation de la fiche relativement à l'embase au moyen dudit véhicule de manoeuvre. L'invention apporte ainsi un connecteur électrique ou optique immergeable dans un milieu fluide et de haute fiabilité mécanique | L'invention concerne un connecteur électrique ou optique, du type comprenant une partie mâle fixe de connecteur ou embase (3) pourvue au moins d'une broche axiale (7) de contact, et une partie femelle mobile de connecteur ou fiche (1) apte à être accouplée à ladite embase (3) en sa partie avant et pourvue d'une partie de contact femelle, recevant la broche (7) de contact à l'accouplement du connecteur, ladite fiche (1) étant pourvue d'une poignée arrière (11) permettant la manoeuvre d'accouplement ou de désaccouplement du connecteur par exemple par un véhicule piloté à distance, au moyen d'un bras et d'une pince terminale de saisie de ladite poignée (11), caractérisé en ce que la partie arrière (15) de corps de la fiche (1) est pourvue d'un évidement (19), emprisonnant à faible débattement angulaire d'alignement axial un élément à rotule (13) solidaire de ladite poignée arrière (11), ledit élément à rotule (13) étant maintenu en rappel dans l'axe de la fiche (1) par un moyen ressort (35), l'élément à rotule (13) comportant en outre au moins une nervure longitudinale s'engageant dans une rainure complémentaire de la partie arrière (15) de corps de la fiche (1), verrouillant à faible jeu toute liberté de rotation de l'élément à rotule (13) relativement au corps (15) de la fiche (1). | 1. Connecteur électrique ou optique destiné notamment à être immergé en milieu fluide et notamment en milieu marin, du type comprenant une partie mâle fixe de connecteur ou embase (3) pourvue au moins d'une broche axiale (7) de contact, et une partie femelle mobile de connecteur ou fiche (1) apte à être accouplée à ladite embase (3) en sa partie avant et pourvue d'une partie de contact femelle, généralement à forme de douille élastique, recevant la broche (7) de contact à l'accouplement du connecteur, ledit accouplement étant Io réalisé sous le recul d'au moins une platine axiale rappelée par ressort vers l'avant et fermant de façon étanche la face avant de la partie femelle (1) en position hors service, ladite fiche (1) étant pourvue d'une poignée arrière (11) permettant la manoeuvre d'accouplement ou de désaccouplement du connecteur par exemple par un véhicule piloté à 15 distance, au moyen d'un bras et d'une pince terminale de saisie de ladite poignée (11) de la partie femelle mobile de connecteur (1), caractérisé en ce que la partie arrière (15) de corps de la fiche (1) est pourvue d'un évidement (19), de préférence à symétrie axiale, emprisonnant à faible débattement angulaire d'alignement axial un 20 élément à rotule (13) solidaire de ladite poignée arrière (11), ledit élément à rotule (13) étant maintenu en rappel dans l'axe de la fiche (1) par un moyen ressort (35) en appui (37) sur ladite partie arrière (15) et/ou en appui sur ladite poignée (11), l'élément à rotule (13) comportant en outre au moins une nervure longitudinale (31) destinée à 25 s'engager dans une rainure complémentaire (33) de la partie arrière (15) de corps de la fiche (1), verrouillant à faible jeu toute liberté de rotation de l'élément à rotule (13) relativement au corps (15) de la partie femelle de connecteur (1). 2. Connecteur selon la 1, dans lequel ledit 30 débattement angulaire d'alignement axial de l'élément à rotule (13) est faible et variable. 3. Connecteur selon l'une des 1 ou 2, dans lequel l'emprisonnement dudit élément à rotule (13) dans la partie arrière (15) de fiche (1) est réalisé au moyen de deux demi-bagues (17) recevant la 35 rotule (25) de l'élément à rotule (13) et fixées à la partie de corps (15), par exemple au moyen de vis (21), ces bagues (17) pouvant en outre être espacées l'une de l'autre à leurs extrémités pour ménager deux rainures (33) opposées diamétralement et aptes à recevoir chacune une nervure longitudinale (31) de l'élément à rotule (13). 4. Connecteur selon l'une des précédentes, dans lequel ledit moyen ressort (35) est un manchon ou une bague élastique, par exemple en matière élastomère résistante au fluide d'immersion du connecteur et aux solvants éventuels présents, en appui axial périphérique sur la partie arrière (15) de la fiche (1) et sur la poignée arrière (11), de préférence sur leurs rebords annulaires d'extrémité opposés (37, 39). 5. Connecteur selon l'une des précédentes, dans lequel l'embase (3) du connecteur comporte une partie avant cylindrique (41) destinée à recevoir et guider la partie avant complémentaire (45), au jeu près, de la fiche (1), cette partie avant cylindrique (41) étant montée à légère flexibilité angulaire axiale sur le corps (43) de connecteur de l'embase (3). 6. Connecteur selon la 5, dans lequel ledit montage est constitué par une bague à effet axial élastique (49), comportant des rainures circonférentielles partielles (51) espacées axialement, de préférence régulièrement sur la périphérie, et décalées angulairement, de préférence régulièrement, d'une rainure circonférentielle à une autre rainure circonférentielle adjacente. 7. Connecteur selon la 6, dans lequel que ladite partie cylindrique avant (41) de l'embase (3) est montée solidairement à la bague (49), après enfilement axial dans celle-ci puis fixation à celle- ci, par exemple au moyen de vis périphériques (55), tandis que la bague (49) est fixée coaxialement au corps (43) de l'embase (3) de connecteur. 8. Connecteur selon l'une des 6 ou 7, dans lequel ladite partie cylindrique avant (41) comporte la partie de contact (5) de l'embase et est montée à joints étanches (61) sur le corps (43) de l'embase, ladite partie de contact (5) et ladite partie cylindrique avant (41) supportant un léger débattement angulaire axial solidairement à la bague (49). | H | H01 | H01R | H01R 13 | H01R 13/635,H01R 13/523 |
FR2891905 | A1 | PIEU QUI TROUVERA SON APPLICATION EN TANT QUE PIQUET DE CHANTIER, FICHE DE PAVEUR, PIQUET D'IMPLANTATION OU AUTRES. | 20,070,413 | La présente invention concerne un pieu, qui trouvera son application en tant que piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres. Plus précisément, l'invention concerne un pieu du type comprenant une tige, notamment en acier, dont une des extrémités est acérée. Les piquets de chantier, fiches de paveur ou piquets d'implantation trouvent leur application, en particulier, dans le domaine des travaux publics, dans la construction, réparation et entretien de bâtiments, de routes, etc... ou dans le domaine des travaux effectués par des particuliers. Actuellement, dans le domaine des travaux publics, il est connu un piquet de type précité dans lequel la tige d'acier est cylindrique et terminée à l'une de ses extrémités par une pointe conique. On connaît par ailleurs, afin d'augmenter la résistance et la sécurité, un tel piquet cylindrique dont l'extrémité distale est terminée par une forme tronconique, notamment polyédrique, dont la grande base se raccorde avec la tige. En revanche, l'extrémité proximale du pieu est constituée substantiellement par la tige cylindrique elle-même. Autrement dit, la tête du pieu présente le même diamètre que la tige le constituant. Pour pallier les risques d'accident, aussi bien vis-à-vis des riverains des chantiers, que des intervenants sur ces derniers, il est connu d'équiper de tels pieux d'un bouchon amovible de matière plastique, emboîté sur l'extrémité proximale de la tige constituant le pieu. Néanmoins, une telle solution n'est pas entièrement 25 satisfaisante car il est usuel, par malveillance ou amusement, que le bouchonil soit enlevé, cela alors ôte toute protection des riverains. De même, au fur et à mesure de l'usage du pieu, l'extrémité proximale de la tige est martelée pour l'enfoncer dans le sol, et ces martèlements provoquent une déformation du diamètre de la tige qui rendent 30 plus difficiles, voire impossibles, l'enfoncement du bouchon plastique de protection sur l'extrémité martelée. Le but de la présente invention est de proposer un pieu, tel que notamment un piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres, qui pallie les inconvénients précités, et notamment qui permette de renforcer la sécurité tant des riverains des chantiers que des intervenants sur ces derniers. En particulier, le pieu objet de la présente invention permet une plus grande sécurité vis-à-vis de l'ouvrier qui va le mettre en oeuvre, et donc enfoncer le pieu lors d'un chantier, et dont la structure rend la protection inamovible. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas pour but de la limiter. Selon l'invention, le pieu, tel que notamment piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres, du type comprenant une tige, notamment en acier, présentant une extrémité distale acérée et une extrémité proximale adaptée pour son martèlement, est caractérisé par le fait que ladite extrémité proximale du pieu présente une protubérance pour d'une part faciliter le martèlement et d'autre part constituer un élément de protection vis-à-vis des tiers. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - la figure 1 montre une vue en perspective d'un mode de réalisation du pieu conforme à la présente invention, - la figure 2 montre une vue en coupe de la partie proximale du pieu représenté à la figure 1. La présente invention concerne un pieu, tel que notamment piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres. Comme traditionnellement, le pieu 1 est constitué d'une tige 2, notamment cylindrique et en acier. Comme le montre particulièrement la figure 1, le pieu 1, et/ou la tige 2, présente une extrémité distale 3 acérée et une extrémité proximale 4 adaptée pour son martèlement. En effet, ces pieux 1 sont usuellement plantés dans le sol, en fonction des impératifs des chantiers ou autres, par un ouvrier à l'aide d'une masse, qui doit frapper à plusieurs reprises l'extrémité proximale 4 du pieu 5 pour faire pénétrer son extrémité acérée 3 dans le sol. A cet égard, l'extrémité distale 3 du pieu peut présenter une forme tronconique, comme le montre notamment la figure 1, avantageusement de forme polyédrique, dont la grande base 5 se raccorde avec ladite tige 2. Dans l'exemple représenté, l'extrémité 3 acérée se présente 10 sous la forme d'un tronc de pyramide, dont les côtés adjacents 6, 7 présentent une hauteur différente, et sont issus de son sommet 8. Une telle extrémité permet une bonne pénétration du pieu dans le sol ainsi qu'une bonne résistance à l'émoussement de la pointe. Les dispositions d'un tel pieu sont plus particulièrement décrites dans le document 15 FR-2.859.228. Cela étant, selon la présente invention, ladite extrémité proximale 4 du pieu présente, comme le montre notamment la figure 1, une protubérance 9 pour d'une part faciliter le martèlement, et d'autre part constituer un élément de protection vis-à-vis des tiers. 20 Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite protubérance 9 se présente sous la forme d'un bouchon 10 enchâssant l'extrémité proximale 11 de ladite tige 2. Comme le montre particulièrement la figure 2, le bouchon 10 se présente sous une forme cylindrique, dont le diamètre extérieur D est 25 supérieur au diamètre extérieur d de la tige 2 du piquet. Cette disposition permet de définir un anneau virtuel de protection sous-jacent 12, simulé sur les figures par un trait mixte. Le bouchon 10 présente, aussi, des dimensions telles que ledit anneau 12 présente des dimensions correspondant à la protection des doigts 30 de l'utilisateur du piquet. Comme le montre la figure 2, l'anneau virtuel 12 ainsi formé présente une couronne de dimension a, qui avantageusement sera voisine des dimensions des doigts de l'utilisateur. En effet, lors de la mise en place du pieu, comme on l'a vu précédemment, l'utilisateur martèle la tête du pieu avec une masse, et il est courant, avec les dispositifs connus, lorsque celle-ci glisse, de blesser la main de l'opérateur. Ici, grâce à la présente invention, les doigts maintenant la partie proximale 4 du pieu sont couverts par le bouchon 10 pour pallier les risques de blessures. Cela étant, afin d'assurer une bonne assise du bouchon 10 sur la partie proximale 11 de la tige 2, et pour autoriser un bon enchâssement, ledit bouchon 10 présente un alésage d'enchâssement 13 dont le diamètre est légèrement supérieur ou égal au diamètre d de ladite tige 2 à ce niveau. De même, avantageusement, l'alésage d'enchâssement 13 présente une profondeur p au moins égale au diamètre d de la tige 2. Un tel dimensionnement permet un enchâssement suffisant du bouchon sur la tige, afin de pouvoir résister au martèlement du pieu lors de sa mise en place. Pour maintenir le bouchon 10 sur l'extrémité proximale 11 de la tige 2, il peut être prévu à ce niveau un emboîtement serré par usinage. Il pourrait également être prévu des dimensions communes de l'extrémité de la tige et de l'alésage et de faciliter l'emboîtement par un différentiel de température entre les pièces au moment de leur montage. Néanmoins, selon un mode de réalisation, le bouchon 10 enchâssé sur l'extrémité 11 de la tige peut en outre être soudé à la base 14 du bouchon, comme le montre particulièrement la figure. II peut s'agir d'une soudure par point voire d'un cordon périphérique. Aussi, le bouchon 10 est avantageusement retenu de façon inamovible sur la tige du pieu, ce qui permet de pallier les inconvénients évoqués en préambule, d'enlèvement du bouchon, et prévient tout risque d'accident aussi bien vis-à-vis des riverains des chantiers que des intervenants sur ces derniers. A cet égard, la tige peut être réalisée en acier, et de même pour la protubérance 9, substantiellement constituée du bouchon 10. Pour le bouchon, on choisira un acier particulièrement résistant au martelage. Par ailleurs, selon l'invention, le bouchon 10 peut également présenter, à sa partie supérieure 15, susceptible d'être martelée, un lamage 16 définissant un anneau 17 périphérique de renfort. Il est à noter, par ailleurs, que le fait d'augmenter les dimensions de la surface de martèlement au niveau de ladite protubérance 9 permet, outre la protection de l'utilisateur, de favoriser la résistance au matage lors du martèlement. De même, la présence d'une surface périphérique 18 élargie du bouchon 10 peut permettre un repérage des pieux, voire constituer un support publicitaire pour l'entreprise mettant en ceuvre les pieux. De tels pieux présentent, de façon usuelle, une longueur totale 15 de tige 2 comprise entre 50 et 150 cm, avec un diamètre d de tige 2 compris entre 12 et18mm. En outre, on a obtenu de bons résultats, pour une tige cylindrique en acier de 14 mm de diamètre, en prévoyant un bouchon en acier 10 présentant un diamètre extérieur D compris entre 35 et 45 mm, et/ou un 20 diamètre d'alésage d'enchâssement compris entre 14 et 15 mm, et/ou une profondeur d'enchâssement comprise entre 14 et 25 mm. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, peuvent être envisagés, sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. 25 En particulier, la tige du pieu, décrite ci-dessus comme une tige cylindrique, peut présenter toute forme polygonale, l'alésage d'enchâssement du bouchon étant alors adapté à cette forme. De même, la forme extérieure du bouchon pourrait être autre que cylindrique. 30 | L'invention est relative à un pieu, tel que notamment un piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres.Le pieu (1) est du type comprenant une tige (2) notamment en acier présentant une extrémité distale (3) acérée et une extrémité proximale (4) adaptée pour son martèlement.Selon l'invention, la dite extrémité proximale (4) du pieu présente une protubérance (9) pour d'une part faciliter le martèlement, et d'autre part constituer un élément de protection vis-à-vis des tiers. | 1. Pieu (1), tel que notamment piquet de chantier, fiche de paveur, piquet d'implantation ou autres, du type comprenant une tige (2), notamment en acier, présentant une extrémité distale (3) acérée et une extrémité proximale (4) adaptée pour son martèlement, caractérisé par le fait que ladite extrémité proximale (4) du pieu présente une protubérance (9) pour d'une part faciliter le martèlement et d'autre part constituer un élément de protection vis-à-vis des tiers. 2. Pieu, selon la 1, dans lequel ladite 10 protubérance (9) se présente sous la forme d'un bouchon (10) enchâssant l'extrémité proximale (11) de ladite tige (2). 3. Pieu, selon la 1, dans lequel ladite tige (2) est en acier et ladite protubérance (9) est en acier. 4. Pieu, selon la 2, dans lequel ledit bouchon 15 (10) se présente sous la forme d'un cylindre dont le diamètre extérieur D est supérieur au diamètre extérieur d de ladite tige (2) définissant un anneau de protection sous-jacent (12) de dimension correspondant à la protection des doigts de l'utilisateur du pieu. 5. Pieu, selon la 4, dans lequel ledit bouchon 20 (10) présente un alésage d'enchâssement (13) de diamètre supérieur ou égal au diamètre d de ladite tige (2) et de profondeur p au moins égal au diamètre d de ladite tige (2). 6. Pieu, selon la 2, dans lequel ledit bouchon (10) enchâssé est en outre soudé (14) sur ladite tige (2). 25 7. Pieu, selon la 2, dans lequel ledit bouchon (10) présente à sa partie supérieure (15) susceptible d'être martelée, un lamage (16) définissant un anneau (17) périphérique de renfort. 8. Pieu, selon la 5, dans lequel pour une tige cylindrique de 14 mm de diamètre, le bouchon (10) présente un diamètre 30 extérieur D compris entre 35 et 45 mm, et un diamètre d'alésage d'enchâssement compris entre 14 et 15 mm, et une profondeurd'enchâssement comprise entre 14 et 25 mm. 9. Pieu, selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la longueur totale de ladite tige (2) est comprise entre 50 et 150 cm, et le diamètre d de ladite tige (2) est compris entre 12 et 18 mm. 10. Pieu, selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite extrémité acérée (3) présente une forme tronconique, dont la grande base (5) se raccorde avec ladite tige (2). | G,E | G01,E02 | G01C,E02D | G01C 15,E02D 13 | G01C 15/00,E02D 13/10 |
FR2900997 | A1 | DISPOSITIF DE COUPLAGE PAR CONES DE FRICTION AUTO-ASSISTES POUR BOITE DE VITESSE | 20,071,116 | Dl SPOSI Tl F DE COUPLAGE PAR CON ES DE FRI CTI ON AUTO- ASSI STES FOUR BOI TE DE VITESSES La présente invention se rapporte aux synchroniseurs pour boîte de vitesses mécanique ou robotisée. Rus précisément, elle concerne un dispositif de couplage par cônes de friction auto-assistés entre un arbre de boîte de vitesses et un pignon fou porté par celui-ci, comportant un moyeu fixé sur l'arbre, et des moyens de couplage propres à égaliser par frottement les vitesses de l'arbre et du pignon et à transformer le mouvement de rotation reçu du moyeu en poussée axiale sur le pignon, de manière à transmettre eux-mêmes par friction le couple entre le moyeu et le pignon. Dans un dispositif de couplage par cônes de friction auto-assistés, les moyens de couplage transforment le mouvement de rotation reçu du moyeu en poussée axiale contre le pignon, de façon à t ransmet t re eux-mêmes le couple. L'invention s'applique notamment sur un dispositif à cônes de f r ict ion auto-assistés de type particulier, dont les moyens de couplage comprennent un ensemble de synchronisation multi-cônes. Tout ef ois, cette application n'est pas limitative. Par la publication FR 2 821 652, on connaît untel dispositif , où les moyens de couplage incluent un anneau supérieur solidaire du moyeu, un anneau intermédiaire solidaire du pignon, un anneau inférieur solidaire du moyeu, et enfin un cône solidaire du pignon. L'anneau supérieur présente des dents pourvues de rampes d'assistance, grâce auxquelles il est capable de transformer le couple du moyeu en poussée axiale sur les autres anneaux. Les moyens de couplage transfèrent ainsi le mouvement de rotation reçu du moyeu, sur le pignon, en exerçant sur celui-ci une pression constante. L'anneau intermédiaire et le cône, sont solidaires du pignon par l'intermédiaire d'un flasque. La mise en service du dispositif de couplage est assurée par le déplacement axial des anneaux, et par la mise en contact des surf aces coniques en vis à vis, à l'aide d'un baladeur de type roulement à billes, dont le déplacement axial est obtenu par le mouvement axial d'une fourchette, qui encercle le roulement. Pour que ce dispositif de couplage puisse fonctionner correctement, il est nécessaire, qu'au repos, l'anneau supérieur soit repoussé vers le moyeu, afin de neutraliser I < auto-assistance obtenue par le contact sous forme de rampes inclinées entre ces deux pièces et d'écarter les surfaces coniques afin de réduire les traînées parasites préjudiciables au rendement mécaniques global de la transmission, et les échauffements préjudiciables à la durée de vie des systèmes de couplage. Des moyens de rappel en position de repos sont donc prévus. Ils comprennent un ressort de mise au repos, qui agit sur l'anneau supérieur en repoussant ce dernier vers le moyeu, à l'écart des autres anneaux. Dans la publication FR 2 821 652, les moyens de rappel au repos sont composés d'un ressort, de rondelles d'appui, et d'un anneau d'arrêt est agencé en périphérie extérieure du moyeu. Cette disposition pénalise la géométrie de certaines pièces du dispositif . En particulier, elle impose à l'anneau inférieur une forme de deux inversée, pour contourner les moyens de rappel, qui rend complexe sa f abricat ion en tôle, et augmente l'encombrement radial de l'ensemble du dispositif . Par ailleurs, la disposition sur deux niveaux, des liaisons entre le moyeu et les anneaux supérieur et inférieur, ne facilite pas la réalisation de ces liaisons par les techniques de f rittage appropriées. Pour remédier à ces inconvénients, l'invention propose notamment : - de disposer les moyens de rappel au repos du dispositif d'ouverture en périphérie intérieure d'excroissances axiales périphériques extérieures du moyeu, - de faire prendre appui à ces moyens sur l'anneau supérieur, dont les dents dépassent, radialement vers le centre sur les rainures du moyeu, et d'autre part sur une coupelle montée serrée dans le moyeu, et - de donner en section aux anneaux supérieur et inférieur un profil à deux banches réunies par un coude, se rapprochant de la f orme du chiffre sept Ces dispositions permettent de réduire l'encombrement du dispositif, et de simplifier sa réalisation. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de modes de réalisation non limitatifs de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels : - les figures 1A et 1B sont des vues partielles d'une boîte de vitesses équipée de dispositifs de couplage de type coupleur conique auto-assisté, montrant respectivement les moyens de couplage au repos, et en position de travail, - la figure 2 est une coupe partielle selon A-A, de la liaison entre les anneaux supérieur, inférieur et le moyeu, et - le f igure 3 est une coupe radiale de la liaison de l'anneau supérieur et du moyeu, Sur les figures 1A, 1B, on a représenté un dispositif de couplage double 1, entre un arbre de boîte de vitesses 2 et deux pignons fous 3, portés par celui-ci. Chaque partie du dispositif est composée des mêmes moyens de couplage coniques. A gauche (figure 1A), les moyens de couplage sont montrés en position de repos et à droite (figure 1B), ils sont montrés en position travail. Ce dispositif comporte un moyeu 11, maintenu axialement sur l'arbre 2, à droite par un épaulement, et à gauche par un anneau d'arrêt 12. Le moyeu 11 est composé d'une couronne centrale 5, fixée sur l'arbre 2, et d'excroissances axiales 10 à la périphérie de celle-ci. Les moyens de couplage incluent un ensemble de synchronisation multicônes composé d'un anneau supérieur 13 solidaire du moyeu 11, d'un anneau intermédiaire 14 solidaire du pignon 3, d'un anneau inférieur 15 solidaire du moyeu 11, et d'un dernier anneau, ou cône, 16 solidaire du pignon 3. Le cône 16 et l'anneau intermédiaire 14, sont solidaires d'un f lasque 17 lié au pignon. Le dispositif comprend également des moyens rappel des moyens de couplage en position centrale de repos, incluant un ressort 18 de rappel en position de repos, tel qu'une rondelle ondulée disposée entre une rondelle plate 19 et une coupelle 20 emmanchée serrée dans le moyeu 11. Le ressort 18 agit sur l'anneau supérieur 13, en repoussant ce dernier vers le moyeu 11, à l'écart des autres anneaux, 14, 15, 16. Conformément à la publication FR 2 821 652, les moyens de couplage sont propres à égaliser par frottement les vitesses de l'arbre 2 et d'un pignon 3, et à transformer le couple reçu du moyeu 11 en poussée axiale sur l'ensemble des anneaux 13, 14, 15, 16, qui transmettent eux-mêmes le couple par f riction. L'anneau supérieur présente à cet effet des dents 13a, pourvues de rampes d'assistance 13r, grâce auxquelles il est capable de transformer le couple du moyeu en poussée axiale sur les autres anneaux. Les rampes 13r n'apparaissent pas sur la figure 1, mais sont montrées sur la figure 2. La figure 1 montre également les pattes 13b, qui sont décalées axialement des autres dents en sens opposé au cône, et qui servent de plan d'appui au roulement 21 du dispositif d'act ionnement . La mise en service du dispositif de couplage est assurée par le déplacement axial des anneaux 13, 14, 15, 16, et par la mise en contact des surf aces coniques en vis à vis, à l'aide d'un baladeur 21 de type roulement à billes, dont le déplacement axial est obtenu par le mouvement axial d'une fourchette 22 qui encercle le roulement 21. Sur les figures les figures 2 et 3, on voit que l'anneau supérieur 13, est solidaire du moyeu 11, par l'intermédiaire des dents 13a à flancs inclinés 13r, en f orme de dièdre. Les dents 13a coopèrent avec les flancs conjugués 11a terminant les rainures 11b du moyeu 11, et transforment le couple transmis entre le moyeu et l'anneau supérieur, en poussée axiale sur l'anneau. L'anneau supérieur 13, réalisé de préférence à partir d'un flanc de tôle, a une épaisseur constante. Les dents 13a, réalisées par emboutissage, sont réparties dans la périphérie intérieure. Les pattes 13b, obtenues de la même manière, sont au moins au nombre de trois, ou regroupées en trois groupes de pattes, réparties angulairement de manière équidistante. L'anneau 13 peut par exemple présenter trois secteurs identiques de dents 13a, et trois secteurs équidistants comportant au moins chacun une pat t e 13b, ou un groupe de pattes. Les pattes 13b sont décalées axialement dans le sens opposé au cône. Elles définissent une f ace d'appui, qui reçoit, lors de l'actionnement, la poussée du roulement d'actionnement. Les pattes 13a dépassent radialement vers le centre les rainures 11b du moyeu, et offrent ainsi des appuis à la rondelle plate 19 du dispositif d'ouverture au repos. Le second anneau 14, ou anneau intermédiaire, a une surface conique extérieure qui coopère avec la surf ace conique intérieure de l'anneau supérieur 13, et une surface conique intérieure qui coopère avec la surface conique extérieure de l'anneau inf érieur 15. L'anneau intermédiaire 14 est solidaire du flasque 17 de support du cône 16, par une série de dents latérales 14a à flancs parallèles à son axe de symétrie. I1 est réalisé à partir d'un flanc de tôle d'épaisseur constante. L'une, ou ses deux surf aces coniques, sont susceptibles de recevoir un revêtement de f r ict ion. Le troisième anneau, ou anneau inf érieur 15, a, en section, un prof il à deux branches réunies par un coude en f orme de sept, comme l'anneau supérieur 13. 1 1 comporte dans sa périphérie intérieure des dents à flancs parallèles 15a qui coopèrent avec les rainures 11b à flancs parallèles à l'axe de rotation du moyeu 11. Cette liaison ne crée pas de poussée axiale induite sur l'anneau. La surf ace conique intérieure coopère avec la surface conique du cône 16. L'anneau inférieur 15 est réalisé à partir d'un flanc de tôle à épaisseur constante. L'une, ou les deux surf aces coniques, sont susceptibles de recevoir un revêtement de f rict ion. Le quatrième anneau 16, appelé simplement cône dans la présente description, est porté, et centré, par le flasque 17, qui assure sa liaison avec le pignon 3. Le cône 16 est solidaire du f lasque 17 par une série de dents latérales 16a à f lanc parallèles à son axe de rotation, et réparties de manière équidistantes. I l est réalisé à partir d'un flanc de tôle à épaisseur constante, et sa surface conique extérieure est susceptible de recevoir un revêtement de friction. Le f lasque 17 est composé d'un f lanc plat perpendiculaire à son axe de rotation. Dans sa périphérie extérieure, sont découpées de manière équidistante, des encoches 17a, suffisamment prof ondes pour recevoir les dents latérales 16a du cône, et les dents latérales 14a de l'anneau intermédiaire. L'assemblage du cône 16 et du f lasque 17, peut être f ait sous presse. L'ajustement des dents 16a et des encoches 17a donne alors un montage stable serré. Le cône peut aussi être monté flottant sur le f lasque. Avec ce montage libre et flottant, le cône s'auto centre. La liaison du f lasque 17 et du pignon 3 est assurée par exemple par des cannelures. En conclusion, les moyens de rappel au repos, sont composés du ressort 18, de la rondelle 19 et de la coupelle 20 disposée en périphérie intérieure des excroissances axiales 10 du moyeu 11 qui comporte les rainures 11a, 11b d'entraînement de l'anneau supérieur 13 et de l'anneau inférieur 15 du dispositif de couplage 10. Ces moyens permettent notamment : - de simplifier la forme de l'anneau inférieur (passage d'une forme initiale de deux inachevé à une nouvelle f orme de sept), - de regrouper les niveaux de liaison du moyeu en une série de rainures 11b à flancs parallèles orientées radialement, coopérant avec les dents 15a de l'anneau inférieur, et se terminant en flancs inclinées 11a coopérant avec les dents 13a à f lancs inclinés 13r de l'anneau supérieur, et - de libérer un espace 100 qui rend possible le compactage radial du dispositif de couplage 10, et par conséquent une meilleure adaptation de sa taille au besoin exprimé | Dispositif de couplage entre un arbre (2) de boîte de vit esses et un pignon fou (3) porté par celui-ci, comportant un moyeu (11) composé d'une couronne centrale (5) f ixée sur l'arbre (2) et d'excroissances axiales (10) à la périphérie de celle-ci, des moyens de couplage comprenant au moins un anneau (13) solidaire du moyeu (11) et un cône (16) solidaire du pignon (3) propres à transformer le couple reçu du moyeu en poussée axiale sur les anneaux de manière à transmettre eux-mêmes par friction le couple ent re le moyeu et le pignon, et des moyens de rappel (18, 19) de l'anneau (13) vers sa position de repos, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont disposés sur la face intérieure (10a) des excroissances (10). | 1. Dispositif de couplage entre un arbre (2) de boîte de vitesses et un pignon fou (3) porté par celui-ci, comportant un moyeu (11) composé d'une couronne centrale (5) f ixée sur l'arbre (2) et d'excroissances axiales (10) à la périphérie de celle-ci, des moyens de couplage comprenant au moins un anneau (13) solidaire du moyeu (11) et un cône (16) solidaire du pignon (3) propres à t ransf ormer le couple reçu du moyeu en poussée axiale sur les anneaux de manière à transmettre eux-mêmes par f rict ion le couple entre le moyeu et le pignon, et des moyens de rappel (18, 19) de l'anneau (13) vers sa position de repos, caractérisé en ce que les moyens de rappel sont disposés sur la f ace intérieure (10a) des excroissances (10). 2. Dispositif de couplage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de rappel (18, 19) prennent appui sur l'anneau (13). 3. Dispositif de couplage selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de rappel (18, 19) prennent appui sur une partie d'extrémité de dents extérieures (13a) de l'anneau (13). 4. Dispositif de couplage selon la 3, caractérisé en ce que les dents (13a) traversent vers l'intérieur des rainures (11b) ouvertes dans les excroissances latérales (10) du moyeu (11). 5. Dispositif de couplage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de rappel comprennent un ressort (18) en appui sur une coupelle (20) serrée sur le moyeu (11). 6. Dispositif de couplage selon la 5, caractérisé en ce que le ressort (18) s'étend entre la coupelle (20) et une rondelle (19) en contact avec les dents (13a). 7. Dispositif de couplage selon la 3, caractérisé en ce que les dents (13a) repoussées par les moyens de rappel (18, 19), transmettent le couple du moyeu (11) au pignon (3), en posit ion de couplage. 8. Dispositif de couplage selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que les moyens de couplage comprennent un anneau supérieur (13) dont les dents (13a) traversent les rainures (11b) du moyeu (11), un anneau intermédiaire (14) solidaire du pignon, un anneau inférieur (15) solidaire du moyeu (11), et un cône (16) solidaire du pignon (3). 9. Dispositif de couplage selon la 8, caractérisé en ce que l'anneau inférieur (15) présente des dents extérieures (15a), engagées au travers des rainures (11b) du moyeu (11). 10. Dispositif de couplage selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que les anneaux supérieur et inférieur (13, 15) ont en section un profil à deux branches réunies par un coude. | F | F16 | F16D | F16D 23 | F16D 23/04,F16D 23/02 |
FR2896258 | A1 | DISPOSITIF DE SIPHON POUR APPAREIL SANITAIRE | 20,070,720 | La présente invention a pour objet un . Les siphons utilisés actuellement dans le domaine sanitaire sont destinés à être connectés d'une part à l'ouverture d'évacuation des eaux usées d'un évier, lavabos ou autres appareils sanitaires par l'intermédiaire d'un tube plongeur vertical et d'autre part à un conduit de vidange et ont pour but, grâce à une garde d'eau, d'empêcher la remontée des mauvaises odeurs. Les siphons sont généralement constitués d'un corps de siphon de forme globalement cylindrique ou conique ouvert à ses deux extrémités et renfermant axialement un tube interne s'étendant depuis l'ouverture d'entrée des eaux usées dans le corps de siphon, destinée à recevoir le tube plongeur vertical, jusque dans un culot, court ou long, solidarisé généralement par vissage à la partie basse du corps de siphon comportant l'ouverture opposée, pour former avec ce dernier la garde d'eau. Le tube plongeur est inséré à travers l'ouverture d'entrée du corps de siphon dans le tube interne qui possède un diamètre intérieur sensiblement supérieur au diamètre extérieur du tube plongeur. Le corps de siphon comporte en outre une ouverture de sortie latérale, pratiquée dans sa face cylindrique, pour l'évacuation des eaux usées et se prolongeant à l'extérieur dudit corps du siphon par une pièce tubulaire, d'axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps de siphon, permettant le raccordement du corps de siphon au conduit de vidange, le tube plongeur orienté perpendiculairement à ladite pièce tubulaire étant solidarisé à l'appareil sanitaire par un système d'écrou. Les caractéristiques d'un culot court ou d'un culot long sont définies par la hauteur de la partie du siphon ainsi assemblé située directement sous l'ouverture latérale du corps de siphon. Les siphons actuels qui sont constitués d'un culot long présentent une hauteur importante occupant d'autant l'espace situé sous l'appareil sanitaire et limitant ainsi le volume utile de cet espace utilisé, par exemple dans le cas d'un évier comme espace de rangement. Par ailleurs, les modes de solidarisation des corps de siphon aux tubes plongeurs et aux tuyaux d'évacuation s'appuient essentiellement sur des systèmes de vissage qui ne permettent pas des mises en place aisées et rapides des siphons. D'autre part les culots qui sont vissés à l'une des extrémités des corps de siphon sont souvent difficiles à dévisser et à enlever pour accéder à l'intérieur des corps de siphon en vue de leur nettoyage. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de siphon pour appareil sanitaire pouvant être facilement et rapidement raccordés aux tubes plongeurs et aux conduits d'évacuation et offrant un encombrement réduit. Le dispositif de siphon pour appareil sanitaire selon la présente invention est du type comprenant un corps de siphon de forme globalement cylindrique ou conique, l'une des extrémité du corps de siphon comportant l'ouverture d'entrée destinée à recevoir un tube plongeur vertical pour la connexion du corps de siphon à la sortie d'évacuation des eaux usées de l'appareil sanitaire tandis que l'ouverture de l'extrémité opposée est destinée à recevoir un culot et l'ouverture d'entrée du corps de siphon se prolonge axialement par un tube interne jusque dans ledit culot de manière à former avec celui-ci une garde d'eau. Une ouverture latérale est pratiquée dans la face cylindrique ou conique du corps de siphon en se prolongeant à l'extérieur de ce dernier, perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps de siphon, par une partie tubulaire pour son raccordement à un conduit d'évacuation. Le bord de l'ouverture d'entrée du corps de siphon est recouvert d'un joint en matière plastique souple permettant d'assurer d'une part la liaison et l'étanchéité avec le tube plongeur tandis que l'ouverture de l'extrémité libre de la pièce tubulaire est obturée partiellement par un joint en matière plastique souple comportant une ouverture de sortie, de plus petit diamètre que celui de l'ouverture de ladite extrémité libre, pour le raccordement du corps de siphon au conduit d'évacuation par insertion de ce dernier dans l'ouverture de sortie dudit joint, laquelle ouverture est susceptible de s'adapter naturellement par déformation élastique au diamètre dudit conduit tout en assurant l'étanchéité du raccordement. L'ouverture située à l'extrémité du corps de siphon destinée à être connectée à l'ouverture d'entrée du culot sera recouverte d'un joint en matière plastique assurant la solidarisation du culot au corps de siphon et l'étanchéité de la liaison entre ce dernier et ledit culot. Le maintien du culot dans le corps de siphon sera réalisé grâce à des moyens de liaison coopérant entre eux et solidarisés respectivement sur la face interne du corps de siphon et sur la face externe du culot, un joint permettra d'assurer l'étanchéité entre le corps de siphon et le culot. Ce dernier recouvrira d'une part le bord de l'ouverture de l'extrémité du corps de siphon destinée à recevoir le culot et d'autre part la face interne de ladite extrémité du corps de siphon et: comportera des lèvres assurant l'étanchéité entre le culot et le corps de siphon. La solidarisation entre le culot et le corps de siphon sera réalisée par emboîtement et déformation élastique du culot grâce à des plots solidarisés à la surface périphérique du culot sous le rebord supérieur de ce dernier et qui viendront s'encliqueter dans des orifices pratiqués à cet effet dans une jupe périphérique prolongeant vers le bas le bord de l'extrémité inférieure du corps de siphon. Dans un autre mode de solidarisation du corps de siphon au culot, l'extrémité du corps de siphon destinée à être solidarisée audit culot comportera sur sa face interne des ergots qui coopéreront avec des éléments en saillie pratiqués dans la face externe du culot de manière à permettre la connexion du culot au corps de siphon et son maintien par une rotation partielle du culot dans ladite extrémité du corps de siphon amenant en butée les ergots contre les éléments en saillie et bloquant tout retrait dudit culot. Dans ce mode de réalisation les ergots assurant la solidarisation du corps de siphon avec le culot seront réalisés de moulage avec le joint de manière à renforcer l'étanchéité entre ledit corps de siphon et ledit culot. Le niveau de débordement de l'eau vers la sortie du corps de siphon sera de préférence supérieur au niveau bas du diamètre intérieur de l'ouverture latérale de la pièce tubulaire et du conduit d'évacuation. Plus particulièrement, le niveau de débordement sera défini par la présence d'une paroi située à la partie basse de l'ouverture latérale et orientée perpendiculairement à l'axe de sortie d'évacuation. Dans un premier mode de réalisation de la paroi de débordement celle-ci sera intégrée dans le corps de siphon en étant solidarisée à la partie basse du bord de l'ouverture latérale parallèlement à l'axe longitudinal du corps de siphon. Dans un deuxième mode de réalisation de la paroi de débordement celle-ci sera intégrée dans le culot et sera formée par une collerette périphérique prolongeant axialement le bord de l'ouverture d'entrée dudit culot. Le joint destiné à fermer partiellement l'ouverture de l'extrémité libre de la pièce tubulaire sera de préférence de forme globalement conique sensiblement de même axe que ladite pièce tubulaire ,dont le sommet comportera l'ouverture de sortie susceptible de recevoir le conduit d'évacuation. La base du cône s'étendra axialement par une partie cylindrique permettant la solidarisation du 10 joint à la face externe de l'extrémité libre de la pièce tubulaire. Par ailleurs de manière à renforcer l'étanchéité et le maintien du conduit d'évacuation l'ouverture de sortie pratiquée au sommet du joint conique se prolongera axialement par une partie cylindrique. Conformément à l'invention les joints des extrémités du corps de siphon seront réalisés à partir d'une matière plastique souple telle qu'un élastomère thermoplastique. Les avantages et les caractéristiques de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte aux dessins annexés, lesquels en représente un mode de réalisation non limitatif. la figure 1 représente une vue en perspective et en éclatée d'un siphon selon la présente invention dans un 25 mode de réalisation particulier de la solidarisation du culot au corps de siphon - la figure 2 représente une vue en perspective et en éclatée d'un siphon selon la présente invention dans un autre mode de réalisation de la solidarisation du culot au 30 corps de siphon - la figure 3 représente une vue en coupe longitudinale d'un corps siphon selon la présente invention 15 20 - la figure 4 représente une vue en perspective d'un corps de siphon selon la présente invention assemblée dans un mode de réalisation particulier du culot au corps de siphon. Si on se réfère à la figure 1 et à la figure 3 peut voir que le dispositif de siphon pour appareil sanitaire selon la présente invention comprend un corps de siphon 1 en forme de tronc de cône ouvert à ses extrémités supérieure et inférieure, la face plane de l'extrémité supérieure du corps l0 de siphon 1 comportant une ouverture d'entrée 10 destinée à recevoir axialement un tube plongeur 2 vertical pour la connexion du corps de siphon 1 à une sortie d'évacuation des eaux usées de l'appareil sanitaire tandis que l'ouverture 10' pratiquée dans la face plane de l'extrémité inférieure est 15 destinée à recevoir l'extrémité supérieure d'un culot court 3. Une ouverture latérale 11 est pratiquée dans la face cylindrique du corps de siphon 1 et se prolonge à l'extérieur de ce dernier, perpendiculairement à l'axe longitudinal 1' du corps de siphon 1, par une partie 20 tubulaire 12 pour son raccordement à un conduit d'évacuation, non représenté. On peut voir également que l'ouverture d'entrée 10 du corps de siphon 1 se prolonge axialement à l'intérieur du corps de siphon 1 par un tube interne 13 au-delà de 25 l'ouverture 10' de l'extrémité inférieure du corps de siphon 1 jusque dans un culot court 3 de manière à former avec celui-ci une garde d'eau pour empêcher la remontée des mauvaises odeurs. Le bord de l'ouverture d'entrée 10 du corps de 30 siphon 1 est recouvert d'un joint 4 en matière plastique souple venant. de moulage avec le corps de siphon 1 qui a pour fonction d'assurer la solidarisation et l'étanchéité entre le corps de siphon 1 et le tube plongeur 2 dont le diamètre extérieur est sensiblement inférieur à celui de l'ouverture d'entrée 10 et du tube interne 13. La pièce tubulaire 12 est fermée partiellement à son extrémité libre par un joint 5 de forme globale en tronc de cône allant en s'évasant dans l'axe 12' de la pièce tubulaire 12 et réalisée en matière plastique souple venant de moulage avec le corps de siphon 1. La face plane du tronc de cône de plus petit diamètre comporte une ouverture de sortie circulaire 50 permettant le raccordement de la pièce tubulaire 12 avec un conduit d'évacuation par emmanchement de ce dernier dans l'ouverture de sortie 50. L'ouverture de sortie 50 s'adapte naturellement par déformation élastique au diamètre du conduit à raccorder tout en assurant l'étanchéité du raccordement. La base 51 du tronc de cône s'étend axialement par une partie cylindrique permettant la solidarisation du joint 5 à la face externe de l'extrémité libre de la pièce tubulaire 12 tandis que la partie 52 en tronc de cône se situe à l'extérieur et se termine à son sommet par l'ouverture de sortie 50 qui se prolonge par une partie cylindrique 53. Lors de l'insertion du conduit d'évacuation dans la pièce tubulaire 12, la partie en tronc de cône 51 du joint 5 se plie à l'intérieur de la pièce tubulaire 12 et vient s'appliquer exactement, grâce notamment à la partie cylindrique 53 prolongeant l'ouverture de sortie 50, contre la face externe du conduit emmanché dans la partie tubulaire 12 pour assurer l'étanchéité au niveau de la sortie des eaux usées du corps de siphon 1. On peut voir encore que l'ouverture 10' située à l'extrémité inférieure du corps de siphon 1 destiné à recevoir l'ouverture d'entrée du culot court 3 est recouverte également d'un joint d'étanchéité 6 en matière plastique souple et que la face interne de l'extrémité inférieure du corps de siphon 1 comporte non loin de son bord d'extrémité des ergots 60 destinés à coopérer avec des éléments en saillie 30 pratiqués dans la face externe du culot 3 de manière à maintenir le culot 3, par rotation de ce dernier, en position de solidarisation avec le corps de siphon 1, les éléments en saillie 30 venant se positionner au dessus des ergots et bloquant tout retrait du culot 3 du corps de siphon 1. Le démontage du culot 3 est réalisé en effectuant une rotation inverse d'un certain angle du culot 3 par rapport au corps de siphon 1 pour dégager les éléments de saillie 30 des ergots 60 qui seront de préférence réalisés de moulage avec le joint 6. La solidarisation entre le culot 3 et le corps de siphon 1 peut également être réalisée par emboîtement et déformation plastique du culot 3 grâce à des plots 31 (comme on peut le voir sur la figure 2) solidarisés à la surface périphérique du culot 3 sous le rebord supérieur de ce dernier et qui viennent s'encliqueter dans des orifices 14 pratiqués à cet effet dans une jupe périphérique 15 prolongeant vers le bas le bord de l'extrémité inférieure du corps de siphon 1. On peut voir également sur la figure 3 que le joint 6 recouvre la face interne de l'extrémité inférieure du corps de siphon 1 et comporte deux lèvres annulaires 61 assurant l'étanchéité entre le culot 3 et le corps de siphon 1. Les joints 4,5 et 6 du corps de siphon seront réalisés à partir d'une matière plastique relativement souple pour pouvoir absorber les variations de côtes et avoir suffisamment de nervosité pour ne pas avoir de fluage de la matière pour conserver les qualités d'étanchéité du siphon dans le temps. La matière plastique sera de préférence une matière élastomère thermoplastique Le niveau de débordement de l'eau vers la sortie du siphon est supérieur au niveau bas du diamètre intérieur de la pièce tubulaire et du conduit d'évacuation et est défini par la présence d'une paroi 16 solidarisée à la partie basse de l'ouverture latérale 11 du corps de siphon 1 et orientée perpendiculairement à l'axe 12' la pièce tubulaire 12 et parallèlement à l'axe longitudinal 1' du corps de siphon 1. La paroi 16 permet d'augmenter la hauteur de la garde d'eau définie entre le bord supérieur de ladite paroi et le bord de l'extrémité inférieure du tube plongeur 3. La figure 1 montre que l'extrémité du tube plongeur 2 destinée à être connectée à une bonde, non représentée, d'un appareil sanitaire comporte un réducteur 20 en matière plastique assurant la liaison avec ladite bonde et l'étanchéité entre cette dernière et ledit tube plongeur 2. Le choix d'un réducteur en matière plastique assurant à la fois les deux fonctions de solidarisation et d'étanchéité avec la bonde permet, contrairement au dispositif de siphon actuels, d'économiser la présence de deux joint indépendants placés l'un entre le réducteur et le tube plongeur et l'autre entre le réducteur et la bonde de l'équipement sanitaire. Enfin, le coulissement du tube plongeur 2 dans l'ouverture d'entrée 10 du corps de siphon 1 permet de régler la hauteur du corps de siphon par rapport à l'appareil sanitaire et le joint 4 permet de maintenir le corps de siphon à la hauteur sélectionnée en position de solidarisation avec le tube plongeur 2. Le mode de solidarisation du corps de siphon du dispositif de siphon selon la présente invention au conduit d'évacuation, au tube plongeur et par emmanchement de ces derniers dans des ouvertures formées dans des joints en matière plastique souple ou dont les bords des recouverts d'une matière plastique souple assurant à la fois leur maintien dans le corps de siphon et l'étanchéité au niveau de leur raccordement permet une installation aisée et un entretien facilité. La solidarisation du culot au corps de siphon par encliquetage ou par une petite rotation du culot dans le corps de siphon permet un démontage rapide et facile pour accéder à l'intérieur du corps de siphon en vue de son nettoyage. Par ailleurs le fait que le corps de siphon selon la présente invention ne comporte plus, contrairement aux dispositif de siphon actuels, de système d'écrous pour sa solidarisation au tube plongeur et au conduit d'évacuation ou au culot permet d'offrir un dispositif d'une grande compacité renforcée par la présence de la paroi de débordement permettant d'utiliser un culot court moins encombrant qu'un culot long tout en conservant une garde d'eau équivalente à une garde d'eau obtenue avec ce dernier | Dispositif du type dont l'ouverture d'entrée (10) du corps de siphon (1) se prolonge axialement par un tube interne (13) jusque dans un culot (3) de manière à former avec celui-ci une garde d'eau et qui comporte une ouverture latérale (11) se prolongeant par une partie tubulaire (12) pour son raccordement à un conduit d'évacuation.Dans le but d'obtenir un dispositif pouvant être facilement et rapidement raccordé et offrant un encombrement réduit, le bord de l'ouverture d'entrée (10) est recouvert d'un joint (4) en matière plastique souple permettant d'assurer la liaison et l'étanchéité avec le tube plongeur (2), l'ouverture de l'extrémité libre de la pièce tubulaire (12) est fermée avec un joint (5) en matière plastique souple comportant une ouverture (50) susceptible de s'adapter par déformation élastique au conduit d'évacuation, et un joint en matière plastique souple (6) recouvrant une extrémité (10') du corps de siphon (1) assure la liaison et l'étanchéité avec le culot (3). | 1) Dispositif de siphon pour appareil sanitaire du type comprenant un corps de siphon (1) de forme globalement cylindrique ou conique, l'une des extrémité du corps de siphon (1) comportant l'ouverture d'entrée (10) étant destinée à recevoir un tube plongeur (2) vertical pour la connexion du corps de siphon (1) à la sortie d'évacuation des eaux usées de l'appareil sanitaire tandis que l'ouverture (10') de l'extrémité opposée est destinée à recevoir un culot (3), l'ouverture d'entrée (10) du corps de siphon (1) se prolongeant axialement par un tube interne (13) jusque dans ledit culot (3) de manière à former avec celui-ci une garde d'eau et d'autre part une ouverture latérale (11), pratiquée dans la face cylindrique ou conique du corps de siphon (1), se prolongeant à l'extérieur de ce dernier, perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps de siphon (1), par une partie tubulaire (12) pour son raccordement à un conduit d'évacuation caractérisé et en ce que le bord de l'ouverture d'encrée (10) du corps de siphon (1) est recouvert d'un joint (4) en matière plastique souple permettant d'assurer d'une part la liaison et l'étanchéité avec le tube plongeur (2) tandis que l'ouverture de l'extrémité libre de la pièce tubulaire (12) est fermée partiellement avec un joint (5) en matière plastique souple comportant une ouverture de sortie (50), de plus petit diamètre que celui de l'ouverture de ladite extrémité libre, pour le raccordement du corps de siphon (1) au conduit d'évacuation par insertion de ce dernier dans ladite ouverture de sortie (50) qui est susceptible de s'adapter naturellement par déformation élastique au diamètre dudit conduit et d'assurer l'étanchéité du raccordement, l'ouverture (10') située à l'extrémité du corps de siphon (1) destinée à être connectée à l'ouverture d'entrée du culot (3) étant recouverte également d'un joint en matière plastiquesouple assurant la solidarisation du culot (3) au corps de siphon (1) et l'étanchéité de la liaison entre ce dernier et ledit culot (3) 2) Dispositif de siphon selon la 1 caractérisé en ce que le maintien du culot (3) dans le corps de siphon (1) est réalisé grâce à des moyens de liaison (60,30 ; 31,14) coopérant entre eux et solidarisés respectivement sur la face interne du corps de siphon (1) et sur la face externe du culot (3)et en ce qu'un joint (6) permet d'assurer l'étanchéité entre le corps de siphon (1) et le culot (3). 3) Dispositif de siphon selon la 2 caractérisé en ce que la solidarisation entre le culot (3) et le corps de siphon (1) est réalisée par emboîtement et déformation élastique du culot (3) grâce à des plots (31) solidarisés à la surface périphérique du culot (3) sous le rebord supérieur de ce dernier et qui viennent s'encliqueter dans des orifices (14) pratiqués à cet effet dans une jupe périphérique (15) prolongeant vers le bas le bord de l'extrémité inférieure du corps de siphon (1) et en ce qu'un joint en matière plastique souple assure l'étanchéité entre le culot et le corps de siphon. 4) Dispositif de siphon selon la 2 caractérisé en ce que l'extrémité du corps de siphon (1) destinée à être solidarisée au culot (3) comporte sur sa face interne des ergots (60) qui coopèrent avec des éléments en saillie (30) pratiqués dans la face externe du culot (3) de manière à permettre la connexion du culot (3) au corps de siphon (1) et son maintien par une rotation partielle du culot court (3) dans ladite extrémité du corps de siphon (1) amenant en butée les ergots (60) contre les éléments en saillie (30) et bloquant tout retrait dudit culot (3). 5) Dispositif de siphon selon la 4 caractérisé en ce que le joint (6) permettant d'assurerl'étanchéité entre le corps de siphon (1) et le culot (3) recouvre d'une part le bord de l'ouverture (10') de l'extrémité du corps de siphon (1) destinée à recevoir le culot (3) et d'autre part la face interne de ladite extrémité du corps de siphon (1) et en ce que ledit joint (6) comporte des lèvres (61) assurant l'étanchéité entre le culot (3) et le corps de siphon (1). 6) Dispositif de siphon selon la 5 caractérisé en ce que les ergots (60) assurant la solidarisation du corps de siphon (1) avec le culot (3) sont réalisés de moulage avec le joint (6) de manière à renforcer l'étanchéité entre ledit corps de siphon (1) et ledit culot (3). 7) Dispositif de siphon selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le niveau de débordement de l'eau vers la sortie (50) du corps de siphon (1) est supérieur au niveau bas du diamètre intérieur de l'ouverture latérale (11) de la pièce tubulaire (12) et du conduit d'évacuation. 8) Dispositif de siphon selon la 7 caractérisé en ce que le niveau de débordement est défini par la présence d'une paroi (16) située à la partie basse de l'ouverture latérale (11) et orientée perpendiculairement à l'axe de sortie d'évacuation. 9) Dispositif de siphon selon la 8 caractérisé en ce que la paroi de débordement (16) est intégrée dans le corps de siphon (1) en étant solidarisée à la partie basse du bord de l'ouverture latérale (11) parallèlement à l'axe longitudinal du corps de siphon (1). 10) Dispositif de siphon selon la 8 caractérisé en ce que la paroi de débordement est intégrée dans le culot (3) et est formée par une collerette périphérique prolongeant axialement le bord de l'ouverture d'entrée dudit culot (3). 11) Dispositif de siphon selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le joint (50) fermant partiellement l'ouverture de l'extrémité libre de la pièce tubulaire (12) présente une forme globalement conique sensiblement de même axe (12') que ladite pièce tubulaire (12) réalisée en matière plastique souple et dans le sommet duquel est pratiquée l'ouverture de sortie (50). 12) Dispositif de siphon selon la 11 caractérisé en ce que l'ouverture de sortie pratiquée au sommet du joint conique se prolonge axialement par une partie cylindrique (53). 13) Dispositif de siphon selon la 12 caractérisé en ce que la base (51) du cône s'étend axialement par une partie cylindrique (52) permettant la solidarisation du joint (5) à la face externe de l'extrémité libre de la pièce tubulaire (12). 14) Dispositif de siphon selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les joints (4,5,6) des extrémités du corps de siphon (1) sont réalisés à partir d'une matière plastique souple telle qu'un élastomère thermoplastique. 15) Dispositif de siphon selon l'une quelconque des précédente caractérisé en ce que l'extrémité du tube plongeur (2) destinée à être connectée à la bonde d'un appareil sanitaire comporte un réducteur en matière plastique (20) assurant à la fois la liaison avec ladite bonde et l'étanchéité entre cette dernière et ledit tube plongeur (2). | E | E03 | E03C | E03C 1 | E03C 1/29 |
FR2888938 | A1 | SUBSTRATS FLUORESCENTS SACCHARIDIQUES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LEURS UTILISATIONS | 20,070,126 | La fluorescence est une technique très utilisée pour la détection d'activités enzymatiques in vitro. C'est une technique peu coûteuse, rapide et généralement très sensible. De nombreuses enzymes d'importance biologique significative ont pour substrats des dérivés saccharidiques. En effet, des gènes rapporteurs exprimant différentes enzymes telles que la (3-galactosidase ([3-gal), la (3-glucuronidase ((3--glu), le chloramphénicol, l'acétyltransférase, la luciférase, les protéines fluorescentes telles que la "Green Fluorescènt Protein" (GFP), sont très utilisés aujourd'hui en biologie pour étudier l'expression de gènes (transcription et traduction de l'ADN en protéines), la transfection, ou d'autres processus biologiques. Les gènes rapporteurs peuvent servir de témoins pour démontrer l'introduction et la transcription d'un autre gène d'intérêt, situé sur la même partie codante de l'ADN. Les constructions d'ADN contenant les gènes rapporteurs sont introduites dans l'animal pour former des animaux transgéniques. Par exemple, le nombre de souris transgéniques déjà construites est très important et en augmentation rapide. Dans un très grand nombre de cas, le gène marqueur utilisé est le gène lacZ qui code pour la f3-gal de E.coli. Un autre exemple de gène marqueur également utilisé est le gène gusA qui code pour la n-glu de E. coll. Or les substrats des enzymes exprimées par certains de ces gènes, et en particulier par les gènes lacZ et gusA, sont des dérivés saccharidiques. Il est donc très important de pouvoir disposer de substrats saccharidiques pour pouvoir détecter l'activité de ces enzymes. De nombreux substrats de nature saccharidique existent déjà pour détecter des activités enzymatiques telles que par exemple les activités enzymatiques de a-gal et f3-glu. Ces substrats enzymatiques peuvent notamment être: - des substrats pour l'imagerie nucléaire, - des substrats chimiluminescents tels que les substrats commercialisés sous les dénominations commerciales Lumi-Gal 530 par la société Lumigen Inc. (USA) et Galacton-Star par la société Applied-Biosystems (USA) ; - des substrats pour la détection diélectrophorétique, - des substrats pour l'IRM, - des substrats formant des précipités, - des substrats pour dosages spectrophotométriques dont le substrat X-gal (5-bromo-4-chloro-3indolyl-beta-D-galactopyranoside) vendu par exemple sous la dénomination commerciale BlueTech par la société Mirador DNA Design Inc. ; et - des substrats fluorescents. Idéalement, ces substrats doivent avoir les propriétés suivantes: -une cinétique de réaction enzymatique rapide, - une constante de Michaelis faible, - une grande différence entre les propriétés d'intérêt du substrat et celles de son(ses) produit(s) (propriétés d'intérêt: absorption pour un substrat chromogénique, fluorescence pour un substrat fluorogénique, etc...). L'intérêt des substrats fluorescents, par rapport aux autres substrats décrits ci-dessus, est leur sensibilité de détection et le faible coût de l'instrumentation nécessaire pour les utiliser. Ils permettent, au même titre que l'IRM, et dans certaines conditions, de réaliser une détection enzymatique in vivo. D'une manière générale, les substrats enzymatiques fluorescents fonctionnent sur le principe suivant: un substrat non fluorescent dans la gamme de longueur d'onde de détection donne un produit fluorescent dans cette même gamme de longueur d'onde lorsqu'il est mis en présence d'une enzyme dont on souhaite détecter l'activité et qui est spécifique du substrat utilisé. Il est donc nécessaire de trouver des fluorophores dont la fluorescence est inhibée initialement lorsqu'ils sont greffés sur le substrat et qui est capable de se libérer après réaction avec l'enzyme dont on souhaite détecter l'activité. Le choix des fluorophores disponibles commercialement se trouve donc limité par cette contrainte d'inhibition initiale de la fluorescence lorsque le fluorophore est fixé sur le substrat enzymatique. In vivo, le développement récent des méthodes optiques ouvre de nouveaux horizons pour l'imagerie fonctionnelle. Il est maintenant possible de suivre en temps réel et de façon non invasive, l'expression de gènes chez des animaux, en particulier chez la souris, après anesthésie. L'imagerie optique présente un certain nombre d'avantages par rapport aux autres techniques d'imagerie fonctionnelle telles que l'imagerie par résonance magnétique (IRM), l'imagerie par tomographie d'émission de positons (TEP) et l'imagerie par émission monophotonique (SPECT) : - elle évite la manipulation de molécules radioactives, écartant ainsi les contraintes et les risques qui y sont liés (radioprotection, gestion des déchets, source synchrotron pour les marqueurs TEP) ; - elle ne nécessite pas de gros investissement d'instrumentation; - elle présente une bonne sensibilité par rapport à l'IRM, en terme de quantité de marqueur injectée. L'imagerie optique met en oeuvre des substrats enzymatiques fluorescents. Lorsque l'on souhaite détecter la présence d'une activité enzymatique in vivo, par exemple chez un petit animal de laboratoire comme la souris, très peu de molécules fluorescentes sont disponibles pour cette application. En effet, pour que la lumière d'excitation et la lumière émise par le fluorophore puissent traverser les tissus, il convient d'utiliser des fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge, c'est-àdire à une longueur d'onde comprise entre 640 et 900 nm. Or, on trouve très peu de molécules fluorescentes dans ce domaine de longueurs d'onde actuellement disponibles commercialement (limitation aux cyanines essentiellement). La double contrainte, à savoir l'inhibition initiale de la fluorescence lorsque le fluorophore est fixé sur le substrat et l'utilisation d'un fluorophore absorbant et émettant dans le proche infrarouge, est sans doute à l'origine de l'absence de substrat enzymatique fluorescent de nature saccharidique dans ce domaine de longueurs d'onde. En effet, la majorité des substrats enzymatiques fluorescents de nature saccharidique actuellement disponibles sur le marché n'est pas construite à partir de groupements fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge. Il est par exemple possible de se procurer: - des substrats à base de fluorescéine pour la détection de l'activité (3-gal parmi lesquels on peut par exemple mentionner le FDG (fluorescein-di-(3-Dgalactopyranoside) (excitation 490 nm / émission 514 nm) ou l'un de ses dérivés; - des substrats à base de coumarines ou d'umbelliferones pour la détection des activités (3-gal, (3-glu ou phosphatase, tels que les substrats MUG (4-méthylumbelliferone (3-D-galactopyranoside), DiFMUG (6,8difluoro-4- méthylumbelliferyl f3-D-galactopyranoside), MUP (4méthylumbelliferone phosphate), DiFMUP (6,8-difluoro-4-méthylumbelliferyl phosphate) et dérivés (excitation 350-380 nm / émission 450-470 nm) ; ou encore - des substrats à base de résorufine et dérivés, notamment pour la détection de la lipase (excitation 570 nm / émission 585). La plupart des substrats fluorescents commercialisés actuellement fonctionnent selon le principe représenté sur le Schéma A ci-après: Inhibition de la fluorescence + F* H Emissior Enzyme 3 OH SCHEMA A Sur ce schéma, le fluorophore F est greffé en position anomérique 1 (liaison anomérique de configuration (3) sur un monosaccharide, le 13glucopyranose, pour former le substrat enzymatique. Ce substrat doit être faiblement fluorescent avant la réaction avec l'enzyme. Les groupements fluorophores doivent donc être choisis de telle sorte que leur fluorescence puisse être inhibée initialement par le monosaccharide. La réaction enzymatique induit un clivage de la liaison anomérique et libère le groupement fluorophore. Lorsque le groupement fluorophore est éloigné du monosaccharide, sa fluorescence n'est plus inhibée et il peut alors émettre un signal qui est détecté à l'aide d'un spectrofluorimètre. Le signal émis reflète l'activité enzymatique et est, dans un certain domaine de concentrations, proportionnel à la concentration en enzyme. Les substrats fonctionnant selon le principe reporté sur le Schéma A présentent cependant un certain nombre d'inconvénients: - le choix du groupement fluorophore est limité par le fait que sa fluorescence doit pouvoir être inhibée par son greffage sur le sucre; tous les groupements fluorophores n'ont pas cette propriété, en particulier dans le domaine du proche infrarouge lorsque l'on souhaite pouvoir faire une détection in vivo (voir ci-avant) ; - si l'inhibition de la fluorescence par le sucre n'est pas complète, la sensibilité de détection du système est médiocre. Pour remédier à ce problème, certains fabricants proposent des substrats dans lesquels le groupement fluorophore est relié à 2 unités saccharidiques par la position anomérique 1. Un exemple de ce type de substrat est la FDG. En multipliant par 2 le nombre d'unités saccharidiques liées au groupement fluorophore, on augmente effectivement l'inhibition initiale de la fluorescence. Néanmoins, la libération du groupement fluorophore et donc de la fluorescence nécessite alors également deux coupures enzymatiques au lieu d'une seule et la sensibilité de la détection n'est donc que peu améliorée dans un tel système. Il existe également des substrats oligosaccharidiques dont les deux extrémités sont fonctionnalisées par un fluorophore et un inhibiteur de fluorescence ou par deux groupements fluorophores (Cottaz S. et al., Eur. J. Biochem., 2000, 267, 5593-5600). Ces substrats fonctionnent sur le principe représenté sur le schéma B ci-après: Sites de coupure enzymatique Ri\ NH OH NHAc OH NHAc R2 SCHEMA B dans lequel RI et Rz représentent respectivement un groupement fluorophore et un inhibiteur de la fluorescence, ou bien deux groupements fluorophores. Cependant, de tels substrats ne donnent pas entièrement satisfaction dans la mesure où l'inhibition initiale de la fluorescence n'est pas toujours totale et ils mettent en oeuvre des groupements fluorophores ne permettant pas de réaliser une détection in vivo. Le seul substrat enzymatique absorbant et émettant dans le proche infrarouge est le substrat DDAOG qui est un conjugué de (3-galactoside (G) et de 7-hydroxy-9H-(1,3-dichloro-9,9-diméthylacridin-2-one) (DDAO) utilisé pour la détection de l'activité (3-gal et vendu par la société Molecular Probes (USA). Ce substrat absorbe à 645 nm et émet à 660 nm. Son mode de fonctionnement, tel que décrit par Tung C.-H. et al., Cancer Research, 2004, 64, 1579-1583, est représenté sur le Schéma C ci-après: DDAOG Excitation = 465 nm Emission = 608 nm beta-galactosidase OH DDAO Excitation = 646 nm OH HO Emission = 659 nm SCHÉMA C Cependant, bien qu'absorbant et émettant dans le proche infrarouge, ce substrat particulier présente lui aussi un certain nombre d'inconvénients: - sa fluorescence, lorsque le groupement fluorophore est lié à l'unité saccharidique, n'est pas totalement inhibée, ce qui donne un bruit de fond initialement non négligeable et diminue la sensibilité de détection. Ainsi, on peut constater dans l'expérience in vivo relatée dans l'article de Tung C.-H. et al., (précité) que la dose de DDAOG injectée (0,5 mg) et le temps d'exposition nécessaire (2 minutes) sont très importants par rapports aux quantités et temps d'exposition classiques pour ce genre d'applications (en général 10-50 g de substrat injecté pour un temps d'exposition de 20 à 100ms); - les spectres d'absorption et d'émission du DDAO sont très étroits et très proches l'un de l'autre, ce qui nécessite un très bon filtrage optique pour la détection du signal par rapport au bruit de fond initial; - les spectres d'absorption et d'émission du DDAO ne sont pas encore assez décalés dans le rouge pour être dans une fenêtre optique optimale pour faire de l'imagerie in vivo. C'est donc afin de remédier à l'ensemble de ces problèmes que les Inventeurs ont mis au point ce qui fait l'objet de l'invention. Les Inventeurs se sont en effet fixés pour but de pourvoir à un substrat enzymatique fluorescent de nature saccharidique n'ayant pas les inconvénients des substrats actuellement disponibles et qui soit en particulier utilisable pour détecter des activités enzymatiques in vivo. La présente invention a donc pour objet un substrat enzymatique fluorescent, caractérisé par le fait qu'il répond à la structure (I) suivante: (I) dans laquelle: - S est un squelette de nature saccharidique constitué d'au moins une unité saccharidique et choisi parmi les monosaccharides, les oligosaccharides ayant de 2 à 9 unités saccharidiques et les polysaccharides ayant au moins 10 unités saccharidiques; - B I et B2, identiques ou différents, représentent un bras espaceur; - nl et n, indépendamment l'un de l'autre, sont des nombres entiers égaux à 0 ou 1; -FI est un groupement fluorophore; - Il est un inhibiteur de la fluorescence de FI; étant entendu que: i) F1 et Ii sont tous les deux greffés sur la même unité saccharidique; ii) l'un des groupements FI et Ii est greffé en position 1 anomérique de ladite unité saccharidique, la liaison anomérique étant indifféremment en position a ou 13, l'autre groupement FI ou Ii occupant n'importe quelle position libre de la même unité saccharidique. Les substrats enzymatiques conformes à l'Invention et tels que décrits cidessus présentent une meilleure inhibition initiale de la fluorescence compte tenu de la proximité spatiale des groupements FI et Il puisque ceux-ci sont tous les deux greffés sur la même unité saccharidique. Les avantages apportés par les substrats enzymatiques de l'Invention reposent sur le fait que la fluorescence du groupement fluorophore dans le substrat initial (avant action d'une enzyme) n'est pas inhibée par le squelette S mais principalement par l'inhibiteur Ii présent sur la même unité saccharidique que le groupement fluorophore FI. Cette configuration particulière permet, par rapport aux substrats connus dans l'état de la technique: - d'élargir le choix des groupements fluorophores utilisables: le choix d'un tel groupement n'est plus limité aux groupements dont la fluorescence doit initialement être inhibée par le squelette S. Le choix des groupements fluorophores disponibles est donc beaucoup plus large et peut notamment s'étendre aux groupements fluorophores émettant dans le proche infrarouge; - d'accroître la sensibilité de détection de l'activité enzymatique: en effet, la fluorescence du groupement fluorophore est inhibée par un objet dont c'est spécifiquement le rôle et qui est ainsi beaucoup plus efficace que lorsque l'inhibition doit être réalisée par le squelette saccharidique; -d'accroître la solubilité du substrat par le biais de l'utilisation de groupements fluorophores beaucoup plus solubles que les groupements fluorophores actuellement disponibles dans le commerce et qui sont généralement hydrophobes; - de faciliter les conditions d'utilisation du substrat, par le biais de groupements fluorophores insensibles aux variations de pH ou au potentiel RedOx, donc plus facilement utilisables in vivo. En effet, certains groupements fluorophores utilisés classiquement, tels que la fluorescéine, ont des propriétés d'émission très dépendantes du pH et donc difficilement compatibles avec une application in vivo où les conditions intracellulaires ne peuvent être modifiées. En utilisant des groupements fluorophores dont les propriétés d'émission sont peu dépendantes du pH, du potentiel RedOx ou de la concentration en ions, on facilite les conditions d'acquisition du signal et la sensibilité in vivo. Les unités saccharidiques du squelette S des substrats de structure (I) conformes à l'Invention, peuvent notamment être choisies parmi le galactose, le mannose, l'idose, le talose, le rhamnose, le glucose, le ribose, le fucose et leurs dérivés aminés ou acides parmi lesquels on peut notamment citer la galactosamine, la glucosamine, la lactosamine, l'acide glucuronique, l'acide iduronique et l'acide sialique. Elles sont de préférence choisies parmi la glucosamine, le galactose et l'acide glucuronique. Lorsque le squelette S est un monosaccharide, ces unités saccharidiques sont utilisées unitairement. Elles sont par contre reliées entre elles par des liaisons glycosidiques lorsque le squelette S est un oligosaccharide ou un polysaccharide. Selon l'Invention, lorsque le squelette S est un oligosaccharide, il est de préférence choisi parmi les oligosaccharides comportant de 4 à 9 unités saccharidiques. De façon optionnelle, c'est-à-dire lorsque m et/ou n = 1, les groupements F1 et/ou [1 sont reliés à l'unité saccharidique par l'intermédiaire d'un bras espaceur afin de favoriser l'interaction entre le substrat et son enzyme ou l'inhibition de la fluorescence. Dans ce cas, B1 et B2, identiques ou différents, représentent une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement substituée, interrompue et/ou terminée par un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O ou S, et/ou par un ou plusieurs groupements choisis parmi les radicaux alkyle en C1C4, alcoxy en C1-C4, aryle ou par une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions éther, ester, amide, carbonyle, carbamate, urée, thiourée et disulfure. Des exemples de bras espaceurs B1 préférés sont des bras bifonctionnels, tels que l'une de leurs deux extrémités est une fonction réactive vis-à-vis des groupements classiques d'activation de la position anomérique de l'unité saccharidique sur laquelle ils doivent être fixés (exemples notables de groupes d'activation de la position anomérique: -Br, -SPh avec Ph = phényle; exemple notable de fonction réactives vis-à-vis de ces groupements d'activation: -OH en particulier), et leur autre extrémité est une fonction (par exemple amine ou thiol) réactive vis-à-vis d'une fonction de greffage portée par le groupement fluorophore FI ou le groupement inhibiteur Ii (telle que par exemple une fonction N-hydroxysuccinimidyle, isothiocyanate, ester de sulfotétrafluorophényl (STP-ester), maléimide ou haloacétamide). Selon une forme de réalisation particulière de l'Invention, et lorsque les groupements FI et/ou Il sont directement reliés à l'unité saccharidique terminale du squelette S, (m et/ou n = 0) alors le groupement FI ou Ii se trouvant en position 1 anomérique de l'unité saccharidique est relié à cette dernière par l'intermédiaire d'une liaison covalente faisant intervenir au moins un atome X choisi parmi les atomes d'oxygène, de carbone, de souffre et d'azote. Lorsque m = 0 (respectivement n = 0), le groupement FI (respectivement II) n'occupant pas la position anomérique peut également être relié à l'unité saccharidique du squelette S par l'intermédiaire d'une liaison covalente faisant intervenir au moins un atome X choisi parmi les atomes d'oxygène, de carbone, de souffre et d'azote. Ainsi, les groupements FI et/ou Il peuvent par exemple être reliés à l'unité saccharidique (en position anomérique ou non) par l'intermédiaire d'une liaison amide, ester, thioéther ou thioester, cette énumération n'étant pas exhaustive. Les positions libres des unités saccharidiques du squelette S, qui ne comportent ni le groupement fluorophore FI, ni le groupement inhibiteur Ii, et qui ne sont pas engagées dans une liaison glycosidique, peuvent indifféremment être non substituées (-H ou -OH) ou bien être substituées par exemple par une fonction amine ou par un groupement résultant de l'interaction d'une fonction hydroxyle ou d'une fonction amine avec un groupement protecteur tel que ceux classiquement utilisés en chimie organique et décrits par exemple dans l'ouvrage de T. W. Greene et al., "Protective Groups in Organic Synthesis", Third Edition, Wiley Science (1999). Parmi de tels groupements protecteurs, on peut notamment citer les groupements acétyle; benzyle; aryle et en particulier les groupements aryle substitués par un radical choisi parmi les chaînes alkyle ayant de 1 à 40 atomes de carbone; 2,2,2trichloroéthyloxycarbonyle (Troc) ; benzyloxycarbonyle (BzC) ; trichloroacétamidate (TCA) ; tert- butyloxycarbonyle (BOC), fluoranylméthoxycarbonyle (Fmoc), ainsi que les groupements silylés tels que par exemple les groupements t-butyldiméthylsilyle (tBDMS) et triméthylsilyle (TMS). Parmi les groupements fluorophores FI, on peut notamment citer la fluorescéine (fluorescéinate de sodium) et ses dérivés tels que l'isothiocyanate de fluorescéine (FITC) ; les colorants fluorescents absorbant et émettant dans le proche infrarouge ("Near InfraRed" : NIR) tels que ceux vendus sous les dénominations Fluorescent Red NIR 700 (longueur d'onde d'excitation: 672 nm; longueur d'émission: 735 nm) et Fluorescent Red NIR 730 (longueur d'onde d'excitation: 680 nm; longueur d'émission: 755 nm) par la société Sigma-Aldrich; le Cy5 (n=2) et le Cy7 (n = 3) (Amersham) ; le 7-hydroxy-9H-(1,3-dichloro-9,9-diméthylacridin-2one) (DDAO), la rhodamine et ses dérivés tels que la tetraméthyl rhodamine isothiocyanate (TRITC) ; les colorants fluorescents à amines réactives telles que les coumarines parmi lesquelles on peut notamment citer l'ester succinimidyl de l'acide 6-((7-amino-4-méthylcoumarin-3- acétyl)amino) hexanoïque (AMCA) ; les colorants fluorescents vendus sous les dénominations commerciales BODIPY tels que BODIPY FR-Br2, BODIPY R6G, BODIPY TMR, BODIPY TR et les BODIPY 530/550 (longueur d'onde d'excitation/longueur d'onde d'émission, en nm), 558/568, 564/570, 576/589, 581/591, 630/650 et 650/665 vendus par la société Bio-Rad Inc. (USA), IRDye 800 vendu par la société LICOR et Alexa Fluor 750 vendu par la société Molecular Probes; les porphyrines; les cyanines; les oxazines et les nanoparticules fluorescentes c'est-à-dire ayant des propriétés d'émission telles que les "quantum dots", les nanoparticules d'or, les nanoparticules à base de polymères et les nanoparticules d'oxydes. Selon une forme de réalisation particulièrement préférée de l'Invention, le groupement F1 est choisi parmi les groupements fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge, c'est-à-dire émettant et absorbant à une longueur d'onde comprise entre 640 et 900 nm. Parmi de tels groupements, on peut en particulier citer les groupements fluorophores suivants: les colorants fluorescents vendus sous les dénominations Fluorescent Red NIR 700 (longueur d'onde d'excitation (Ex.) : 672 nm / longueur d'émission (Em.) : 735 mn) et Fluorescent Red NIR 730 (Ex: 680 nm / Em: 755 nm) par la société Sigma-Aldrich; le Cy5 (n = 2; Ex.: 680 nm / Em.: 755 nm) et le Cy7 (n = 3: Ex.: 747 nm / Em. : 775 nm) (Amersham) ; le 7-hydroxy-9H-(1,3-dichloro-9,9-diméthylacridin-2-one) (DDAO) (Ex. : 646 nm / Em. : 659 nm), l'IRDye 800 (Ex.: 778 / EM. : 806 nm) et l'Alexa Fluor 750 (Ex. : 749 nm / Em. : 774 nm). Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le groupement fluorophore FI peut en outre être fonctionnalisé par un ou plusieurs groupements choisis parmi les chaînes lipophiles, les phospholipides et les peptides. Ainsi fonctionnalisés, les groupements fluorophores FI présentent une plus grande affinité pour les cellules des tissus animaux. Selon l'Invention, le groupement Il peut être choisi parmi tous les composés acceptant la fluorescence du groupement FI, c'est à dire permettant la diminution ou la disparition complète de la fluorescence du groupement FI lorsqu'ils sont tous deux fixés à la même unité saccharidique du squelette S des substrats de structure (I). Ce composé, de natures diverses, peut notamment être un groupement chimique, fluorescent ou non fluorescent, ou une nanoparticule. Lorsque le groupement I i est lui-même un groupement fluorescent, alors il est choisi parmi les groupements dont la fluorescence inhibe celle du groupement FI (on parle alors d'auto-inhibition, la fluorescence du groupement Ii inhibant celle du groupement FI. Dans ce cas, le groupement Ii est généralement identique au groupement FI et est choisi parmi les cyanines, les groupements fluorophores Cy5, Cy7, l'IRDye 800 et l'Alexa Fluor 750. A titre de groupement II, on peut également utiliser un groupement fluorescent, différent du groupement FI, qui absorbe la fluorescence du groupement FI par transfert d'énergie par résonance de fluorescence (FRET). Dans ce cas on préfère utiliser les couples Fi/Ii suivants: Cy5/Cy7; Cy5/Alexa Fluor 750; Cy7/IRDye 800; Alexa Fluor 750/IRDye 800. Lorsque le groupement Il est un groupement non-fluorescent, c'est à dire un inhibiteur de fluorescence proprement dit ("Quencher"), alors il est de préférence choisi parmi les composés vendus sous les dénominations commerciales DABCYL et dérivés, Black Hole Quencher (BHQ) telles que BHQ 1, BHQ 2 ou BHQ 3 (Biosearch Technologies), Nanogold Particules (Nanoprobes), Eclipse Dark Quencher (Epoch Bioscience), Elle Quencher (Oswell), Cy7Q (Amersham) et les colorants QSY 0 tels que les QSY 7, QSY 0 9 et QSY 21 (Molecular Probes). Aussi, suivant la nature du groupement II, et dans l'hypothèse où les groupements FI et Il sont tous les deux reliés à l'unité saccharidique terminale du squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur BI et B2 respectivement, le principe de fonctionnement des substrats enzymatiques de structure (1) conformes à l'invention peut être représenté par le Schéma D suivant: Inhibition de la fluorescence Enzyme + 11-H Inhibiteur clivé B2H 2. F1* Fluorophore fluorescent sur le sucre S 2\N Auto-inhibition de la fluorescence 3. B1H Fluorophore clivé + Fi-H fluorescent B2 Il* Inhibiteur fluorescent sur le sucre F1 Enzyme SCHEMA D dans lequel les groupements BI et B2, identiques ou différents les uns des autres, peuvent prendre l'une des significations indiquées précédemment. Selon ce schéma: 1. Configuration 1: le groupement FI est fixé en position 1 anomérique d'une unité saccharidique d'un squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur B I, le groupement Il est un inhibiteur de la fluorescence de type "quencher" OH Auto-inhibition de la fluorescence OH 4. fixé dans une autre position de la même unité saccharidique du squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur B2, dans le cas présent en position 2. Le clivage enzymatique libère alors le fluorophore FI du squelette S. Eloigné de l'inhibiteur le groupement fluorophore FI émet. 2. Configuration 2: le groupement Il de type "quencher" est fixé en position 1 anomérique d'une unité saccharidique d'un squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur B2, le groupement FI fluorophore est fixé dans une autre position de la même unité saccharidique du squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur BI, dans le cas présent, en position 2. Le clivage enzymatique libère le groupement Il du squelette S. Eloigné de l'inhibiteur, le groupement fluorophore FI qui reste fixé sur le squelette sucre émet. L'avantage d'une telle configuration est que le groupement FI reste fixé sur le squelette saccharidique qui a priori reste localisé dans la cellule. 3. Configuration 3: le groupement FI est un groupement fluorophore fixé en position 1 anomérique d'une unité saccharidique d'un squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur Bi; le groupement Il est un groupementfluorescent dont la fluorescence inhibe la fluorescence du groupement FI, fixé dans une autre position de la même unité saccharidique du squelette S par l'intermédiaire d'un bras espaceur B2, dans le cas présent en position 2. Le clivage enzymatique libère le groupement FI qui se retrouve éloigné de Il. FI n'est plus inhibé par Ii. Les deux groupements FI et Il émettent. L'avantage d'une telle structure est que la fluorescence observée est double. Cette configuration convient particulièrement bien à la détection d'activités enzymatiques de faible intensité si FI est identique à Ii. 4. Configuration 4: l'unité saccharidique du squelette S comportant les groupements FI et Il est reliée, par une liaison glycosidique à au moins une autre unité saccharidique, pour former par exemple un tetrasaccharide. Parmi les substrats enzymatiques de structure (I) conformes à l'Invention, on préfère tout particulièrement les composés dans lesquels: i) le squelette S est une galactosamine, FI et Ii sont identiques et sont choisis parmi les groupements Cy5, Alexa Fluor 750, Cy7 et IRDye 800, ces groupements étant respectivement fixés en positions 1 et 2 de la galactosamine; ii) le squelette S est une galactosamine, FI est un groupement Cy5, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et Ii est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ3; iii) le squelette S est une lactosamine, FI est un groupement Cy5, 5 Cy7, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et Ii est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ 3; iv) le squelette S est un trisaccharide comportant une glucosamine en position terminale et dont les deux autres unités saccharidiques, identiques ou différente, sont choisies parmi le galactose et le fucose, FI est un groupement Cy5, Cy7, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et Ii est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ 3. Les substrats enzymatiques de formule (I) conformes à l'Invention dans lesquels les groupements FI et Ii sont différents l'un de l'autre peuvent par exemple être préparés selon un procédé (P 1) comportant au moins les étapes suivantes: (i) dans une première étape, on fait subir au squelette S, dont la position anomérique 1 est déprotégée et la position sur laquelle on souhaite greffer la seconde fonctionnalité (FI ou II) comporte une fonction réactive faisant intervenir au moins un atome X' (X' = N, O ou S) protégée par un groupement protecteur R tels que ceux cités précédemment (T. W. Greene et al., 1999, précité), une réaction d'activation de la position anomérique (greffage d'un groupement R' en position 1, R' représentant une fonction réactive (R' représente par exemple -Br ou -SPh avec Ph = phényle) ; ii) dans une deuxième étape, on fait réagir le produit obtenu à l'étape (i), dont la position anomérique est activée par R' : - soit avec un groupement fluorophore F1 (respectivement avec un inhibiteur l) comportant une fonction terminale (T, avec T = -OH par exemple) réactive vis-à-vis du groupement R' en position anomérique, - soit, dans un premier temps, avec un bras espaceur bifonctionnel comportant à l'une de ses extrémités une fonction terminale (T) réactive vis-à-vis de la fonction réactive R' en position anomérique et à l'autre extrémité une fonction (R", avec R" = amine ou thiol par exemple) réactive vis-à-vis d'une fonction de greffage (G, avec G = Nhydroxysuccinimidyle, isothiocyanate, ester de sulfotétrafluorophényl (STP-ester), maléimide ou haloacétamide par exemple) portée par le groupement fluorophore (respectivement inhibiteur), qui dans un deuxième temps réagit avec ladite fonction réactive R" du bras espaceur; iii) dans une troisième étape, on effectue une déprotection de la fonction -XR présente sur la position sur laquelle on souhaite greffer la seconde fonctionnalité par clivage du groupement protecteur R, pour obtenir un composé comportant une fonction déprotégée -XH, iv) clans une quatrième étape, le produit obtenu ci-dessus à l'étape iii) est mis à réagir: - soit avec un groupement inhibiteur Ii, différent de FI (respectivement un groupement fluorophore FI, différent de II) comportant une fonction terminale (T) réactive vis-à-vis de la fonction -XH, - soit dans un premier temps, avec un bras espaceur bifonctionnel comportant à l'une de ses extrémités une fonction terminale (T) réactive vis-à-vis de la fonction -XH et à l'autre extrémité une fonction (R") réactive vis-à-vis d'une fonction de greffage (G) portée par le groupement inhibiteur (respectivement fluorophore), qui dans un deuxième temps réagit avec ladite fonction réactive R" du bras espaceur, pour obtenir le composé de structure (I) correspondant. Ce procédé P 1 est représenté sur le schéma E ci-après: iv) - soit B2 si m (ou n) = 1 - soit Il (ou FI) si m (ou n) = 0 ) Il ou FI n (ou m) = 0 ou 1 XR B = BI ou B2 iii) Déprotection de XR O (- B) -FI ou Il m(oun)=0ou1 B=BI ou B2 -OH i) Activation de la position anomérique XR ii) - soit BI (ou B2) si m (ou n) = 1 - soit FI (ou II) si m (ou n) = 0 X O,S,N m=1 ) FI ou Il m(oun)=0ou1 B = B1 ou B2 SCHEMA E Le procédé P 1 représenté sur le Schéma E ci-dessus comprend un nombre minimal d'étapes. Il doit toutefois être bien entendu que suivant la nature du substrat enzymatique de formule (I) que l'on souhaite obtenir, des réactions supplémentaires de protection/déprotection peuvent être nécessaires. Ces réactions sont réalisées de façon classique, selon les méthodes connues de l'homme du métier. Selon ce procédé, il doit également être compris que les bras espaceurs B 1 et B2, lorsque tous les deux présents, peuvent être identiques ou différents l'un de l'autre. Par ailleurs, bien que ce procédé de synthèse Pl soit particulièrement bien adapté à la synthèse de substrats enzymatiques de formule (I) dans lesquels les groupements FI et It sont différents l'un de l'autre, il est néanmoins parfaitement utilisable également pour la préparation de substrats enzymatiques de formule (I) dans lesquels les groupements FI et It seraient identiques, notamment dans le cas où ces groupements seraient fixés à l'unité saccharidique par l'intermédiaire de bras espaceurs BI et B2 avec BI différent de B?. Les substrats enzymatiques de formule (I) conformes à l'Invention dans lesquels les groupements FI et Il sont identiques peuvent également être préparés par exemple selon un procédé P2 comportant au moins les étapes suivantes: (i) dans une première étape, on fait subir au squelette S, dont la position anomérique 1 est déprotégée et la position sur laquelle on souhaite greffer la seconde fonctionnalité (F1 ou II) comporte une fonction faisant intervenir au moins un atome X' (X' = N, O ou S) protégée par un groupement protecteur R tels que ceux cités précédemment, une réaction d'activation de la position anomérique (greffage d'un groupement R' en position 1, R' représentant une fonction réactive (R' représente par exemple -Br ou -SPh avec Ph = phényle) ; ii) dans une deuxième étape, on effectue une déprotection de la fonction -XR présente sur la position sur laquelle on souhaite greffer la seconde 15 fonctionnalité par clivage du groupement protecteur R, pour obtenir un composé comportant une fonction déprotégée -XH, iii) dans une troisième étape, on fait réagir le produit obtenu à l'étape (ii), dont la position anomérique est activée par R' et qui comporte une fonction XH déprotégée: - soit avec un groupement fluorophore FI (FI = II) comportant une fonction terminale (T, avec T = -OH par exemple) réactive vis-à-vis du groupement R' en position anomérique et de la fonction déprotégée -XH, pour obtenir un composé bifonctionalisé par un groupement FI (avec FI = Ii), - soit, dans un premier temps, avec un bras espaceur bifonctionnel comportant à l'une de ses extrémités une fonction terminale (T) réactive vis-à-vis de la fonction réactive R' en position anomérique et de la fonction déprotégée -XFI et à l'autre extrémité une fonction (R", avec R" = amine ou thiol par exemple) réactive vis-à-vis d'une fonction de greffage G telle que définie précédemment, portée par le groupement fluorophore (FI = Ii), qui dans un deuxième temps réagit avec ladite fonction réactive R" du bras espaceur; pour obtenir un substrat enzymatique de formule (I) dans lequel FI =-II et dans lequel, lorsqu'ils sont présents, BI = B2. Ce procédé P2 est donc particulièrement bien adapté au cas où les substrats enzymatiques comportent des groupements fluorophore FI et inhibiteur It identiques l'un par rapport à l'autre puisqu'ils se trouvent greffés sur l'unité saccharidique simultanément, éventuellement par l'intermédiaire d'un bras espaceur, également identique d'un groupement à l'autre. Ce procédé P2 est représenté sur le Schéma F ci- après: XR X=O,S,N OH i) Activation de la position anomérique rn = 1 ii) Déprotection de XR iii) - soit B (avec B I = B2) si m = n = 1 -soit FI (=1I)sim=n 0 SCHEMA F Selon une variante de l'Invention, ce procédé P2 peut également être utilisé pour la préparation de substrats enzymatiques de formule (I) dans lesquels les groupements FI et It ne sont pas forcément identiques l'un par rapport à l'autre. Dans ce cas, l'étape iii) est réalisée en présence d'un mélange de FI et It (avec FI différent de Il) et conduit à l'obtention d'une bibliothèque de 4 substrats enzymatiques de formule (I) doublement marqués et différents les uns des autres: - Substrat enzymatique (Ia) : squelette S dont l'unité saccharidique terminale est doublement marquée par un groupement FI (un en position anomérique et l'autre sur une autre position de la même unité saccharidique) ; Substrat enzymatique (Ib) : squelette S dont l'unité saccharidique 5 terminale est doublement marquée par un groupement Ii (un en position anomérique et l'autre sur une autre position de la même unité saccharidique) ; - Substrat enzymatique (Ie) : squelette S dont l'unité saccharidique terminale est marquée par un groupement FI en position anomérique et par un groupement Il sur une autre position de la même unité saccharidique; - Substrat enzymatique (Id) : squelette S dont l'unité saccharidique terminale est marquée par un groupement Ii en position anomérique et par un groupement FI sur une autre position de la même unité saccharidique. Ces substrats enzymatiques (ta) à (Id) peuvent être séparés les uns des autres par les techniques classiques séparatives bien connues de l'homme du métier telles que la chromatographie liquide haute performance (HPLC), la chromatographie sur silice, la séparation de charges. Après séparation, ces substrats peuvent être purifiés et étudiés de façon indépendante. Dans le cas particulier où les groupements FI et Il portent en plus des charges opposées (par exemple FI = Cy5 chargé négativement et Il = QSY21 20 chargé positivement), on peut alors bénéficier des avantages suivants: - la séparation des quatre substrats enzymatiques est facilitée. On obtient en effet un substrat enzymatique de type (Ia) chargé négativement (F1 = Il = Cy5), un substrat enzymatique de type (lb) chargé positivement (Fi = Ii = QSY21) et 2 substrats enzymatiques de type (Ie) et (Id) qui sont neutres (Cy5 en position anomérique et QSY2I sur une autre position et QSY21 en position anomérique et Cy5 sur une autre position). Ainsi, les substrats enzymatiques chargés peuvent être séparés des substrats enzymatiques neutres par séparation des charges par chromatographie sur gel. Les substrats enzymatiques neutres peuvent être séparés entre eux par HPLC ou par chromatographie sur colonne de silice, bien qu'il soit également possible d'utiliser le mélange des deux substrats enzymatiques tel quel; - les deux substrats enzymatiques peuvent présenter des avantages pour la détection d'activité enzymatiques in vivo. En effet, une molécule neutre pénétrera mieux dans le milieu intracellulaire. En revanche, la dégradation enzymatique des ces substrats conduira dans ce cas à deux molécules chargées qui seront mieux retenues clans le milieu intracellulaire qu'une molécule neutre. Selon une variante du procédé P2, l'étape iii) peut également être réalisée en utilisant un mélange contenant plusieurs groupements F, (pFi avec p = nombre de groupements F, différents) et plusieurs groupements I, (qI, avec q = nombre de groupements I, différents), dans une approche de chimie combinatoire. On obtient alors statistiquement (p+q)' substrats enzymatiques de formule (I) différents qui peuvent ensuite être séparés (par exemple par purification HPLC, chromatographie sur silice, séparation de charges). Après séparation, ces différents substrats enzymatiques peuvent être purifiés et étudiés indépendamment les uns des autres. On obtient ainsi une bibliothèque de (p+q)2 substrats enzymatiques de formule (I) dont le potentiel en imagerie in vivo peut ensuite être évalué via un "screening". A chaque étape de ces procédés P 1 et P2, les composés intermédiaires, et le(s) composé(s) final (finaux) de structure (1) en fin de synthèse, sont de préférence lavés, isolés et purifiés selon les méthodes classiquement utilisées à cet effet telles que par exemple la purification sur colonne. Ainsi que cela a été amplement décrit et explicité ci-avant, les substrats enzymatiques de structure (1) conformes à l'Invention peuvent être utilisés 20 pour la détection d'une activité enzymatique in vitro et in vivo. La présente Invention a donc pour deuxième objet, l'utilisation d'au moins un substrat enzymatique de structure (1) tel que défini précédemment, à titre de réactif fluorescent pour la détection d'une activité enzymatique in vitro. Selon une forme de réalisation particulièrement préférée, le groupement fluorophore F, des substrats enzymatiques de structure (I) est choisi parmi les groupements absorbant et émettant dans le proche infrarouge, en particulier entre 640 et 900 nm, afin de permettre une utilisation in vivo. Dans ce cas, la présente Invention a également pour objet, l'utilisation d'au moins un substrat enzymatique de structure (I) dans lequel le groupement fluorophore F, est choisi parmi les groupements absorbant et émettant dans le proche infrarouge, pour la préparation d'un réactif de diagnostic destiné à l'imagerie fonctionnelle in vivo et en particulier pour imager, par fluorescence, l'expression des gènes rapporteurs lacZ et gusA de E. coll. Enfin l'Invention a pour objet un réactif de diagnostic caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une solution constituée d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique, ladite solution renfermant au moins un substrat enzymatique de structure (I) tel que défini précédemment. Selon une forme de réalisation particulière et préférée de l'invention, le réactif est un réactif de diagnostic in vivo et le substrat enzymatique de structure (I) comprend au moins un groupement fluorophore FI choisi parmi les groupements fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge. A titre de solvants organiques utilisables, on peut citer les solvants classiquement utilisés pour la préparation de réactifs de diagnostic parmi lesquels figurent par exemple les alcools inférieurs tels que l'éthanol et le diméthylsulfoxyde (DMSO). Lorsque qu'ils sont utilisés, ces solvants peuvent représenter jusqu'à 50 % (en volume) de la solution renfermant le substrat enzymatique de structure-(I). Selon une forme de réalisation particulière de l'Invention, la solution peut en outre renfermer un tampon physiologiquement acceptable tel qu'un tampon phosphate comme par exemple du PBS ("Phosphate Buffer Saline") à pH 7,2. Au sein du réactif de diagnostic conforme à l'Invention, la concentration du ou des substrats enzymatiques de structure (I) est de préférence comprise entre 1 M et 1 mM environ, plus préférentiellement entre 10 M et 200 M environ. Selon une forme de réalisation particulièrement préférée de l'Invention, cette concentration est de 100 M environ | La présente invention est relative à des substrats enzymatiques fluorescents de nature saccharidique comportant sur la même unité saccharidique un fluorophore F1 et un inhibiteur de la fluorescence de F1, à leur utilisation pour la préparation d'un réactif de diagnostic pour l'imagerie fonctionnelle in vivo, ainsi qu'au réactif de diagnostic pour l'imagerie fonctionnelle renfermant au moins un tel substrat enzymatique. | 1. Substrat enzymatique fluorescent, caractérisé par le fait qu'il répond à la structure (I) suivante: (1) dans laquelle: - S est un squelette de nature saccharidique constitué d'au moins une unité saccharidique et choisi parmi les monosaccharides, les oligosaccharides ayant de 2 à 9 unités saccharidiques et les polysaccharides ayant au moins 10 unités saccharidiques; - B, et B2, identiques ou différents, représentent un bras espaceur; - m et n, indépendamment l'un de l'autre, sont des nombres entiers égaux à 0 ou 1; - FI est un groupement fluorophore; - Il est un inhibiteur de la fluorescence de F1; étant entendu que: i) F, et Ii sont tous les deux greffés sur la même unité saccharidique; ii) l'un des groupements F, et I, est greffé en position 1 anomérique de ladite unité saccharidique, la liaison anomérique étant indifféremment en position a ou [3, l'autre groupement F, ou I, occupant n'importe quelle position libre de la même unité saccharidique. 2. Substrat selon la 1, caractérisé par le fait que les unités saccharidiques du squelette S des substrats de structure (I) sont choisies parmi le galactose, le mannose, le idose, le talose, le rhamnose, le glucose, le ribose, le fucose et leurs dérivés aminés ou acides. 3. Substrat selon la 2, caractérisé par le fait que les dérivés aminés et acides des unités saccharidiques sont choisis parmi la galactosamine, la glucosamine, la lactosamine, l'acide glucuronique, l'acide iduronique et l'acide sialique. 4. Substrat selon la 2 ou 3, caractérisé par le fait que les unités saccharidiques du squelette S des substrats de structure (I) sont choisies parmi la glucosamine, le galactose et l'acide glucuronique. 5. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le squelette S est un oligosaccharide choisi parmi les oligosaccharides comportant de 4 à 9 unités saccharidiques. 6. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que m et/ou n = 1 et que B 1 et B2, identiques ou différents, représentent une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement substituée, interrompue et/ou terminée par un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O ou S, et/ou par un ou plusieurs groupements choisis parmi les radicaux alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4, aryle ou par une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions éther, ester, amide, carbonyle, carbamate, urée, thiourée et disulfure. 7. Substrat selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que lorsque les groupements Fi et/ou Ii sont directement reliés à l'unité saccharidique terminale du squelette S, alors le groupement FI ou Ii se trouvant en position I anomérique de l'unité saccharidique est relié à cette dernière par l'intermédiaire d'une liaison covalente faisant intervenir au moins un atome X choisi parmi les atome d'oxygène, de carbone, de souffre et d'azote. 8. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les positions libres des unités saccharidiques du squelette S, qui ne comportent ni le groupement fluorophore FI, ni le groupement inhibiteur It, et qui ne sont pas engagées dans une liaison glycosidique, peuvent indifféremment être non substituées (-H ou -OH) ou substituées par une fonction amine ou par un groupement résultant de l'interaction d'une fonction hydroxyle ou d'une fonction amine avec un groupement protecteur. 9. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le groupement fluorophore est choisi parmi la fluorescéine et ses dérivés; les colorants fluorescents absorbant et émettant dans le proche infrarouge; le Cy5 (n = 2) et le Cy7 (n = 3); le 7-hydroxy-9H-(l,3-dichloro-9,9- diméthylacridin-2-one), la rhodamine et ses dérivés; les colorants fluorescents à amines réactives; les colorants fluorescents vendus sous les dénominations commerciales BODIPY , IRDye 800 et Alexa Fluor 750; les porphyrines; les cyanines; les oxazines et les nanoparticules fluorescentes. 10. Substrat selon la 9, caractérisé par le fait que le groupement fluorophore est choisi parmi les groupements fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge. 11. Substrat selon la 10, caractérisé par le fait que le groupement FI est choisi parmi les colorants fluorescents vendus sous les dénominations Fluorescent Red NIR 700 et Fluorescent Red NIR 730, le Cy5 (n = 2), le Cy7 (n = 3, le 7-hydroxy-9H-(1,3-dichloro-9,9-diméthylacridin2-one) (DDAO), l'IRDye 800 et l'Alexa Fluor 750. 12. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le groupement fluorophore FI est en outre fonctionnalisé par un ou plusieurs groupements choisis parmi les chaînes lipophiles, les phospholipides et les peptides. 13. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le groupement Ii est un groupement fluorescent dont la fluorescence inhibe ou absorbe celle du groupement Fi. 14. Substrat selon la 13, caractérisé par le fait que le groupement Ii inhibe la fluorescence de FI, est identique au groupement FI et est choisi parmi les cyanines, les groupements fluorophores Cy5, Cy7, l'IRDye 800 et l'Alexa Fluor 750. 15. Substrat fluorescent selon la 13, caractérisé par le fait que le groupement Il est un groupement fluorescent, différent du groupement FI, et qui absorbe la fluorescence du groupement FI par transfert d'énergie par résonance de fluorescence. 16. Substrat fluorescent selon la 15, caractérisé par le fait que les couples F1; I1 sont choisis parmi les couples Cy5/Cy7; Cy5/Alexa Fluor 750; Cy7/IRDye 800 et Alexa Fluor 750/IRDye 800. 17. Substrat selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé par le fait que le groupement I1 est un groupement non fluorescent choisi parmi les composés vendus sous les dénominations commerciales DABCYL et dérivés, Black Hole Quencher , Nanogold Particules , Eclipse Dark Quencher , Elle Quencher , Cy7Q et les colorants QSY . 18. Substrat selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il est choisi parmi les composés dans lesquels: i) le squelette S est une galactosamine, F1 et I1, identiques et sont choisis parmi les groupements Cy5, Alexa Fluor 750, Cy7 et IRDye 800, ces groupements étant respectivement fixés en positions 1 et 2 de la galactosamine ii) le squelette S est une galactosamine, F1 est un groupement Cy5, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et I1 est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ3; iii) le squelette S est une lactosamine, F1 est un groupement Cy5, Cy7, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et I1 est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ 3; iv) le squelette S est un trisaccharide comportant une glucosamine en position terminale et dont les deux autres unités saccharidiques, identiques ou différente, sont choisies parmi le galactose et le fucose, F1 est un groupement Cy5, Cy7, Alexa Fluor 750 ou IRDye 800 et I1 est un groupement QSY 21, Cy7Q ou BHQ 3. 19. Utilisation d'au moins un substrat enzymatique de structure (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 18, à titre de réactif fluorescent pour la détection d'une activité enzymatique in vitro. 20. Utilisation d'au moins un substrat enzymatique de structure (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 18 et dans lequel le 30 groupement fluorophore F1 est choisi parmi les groupements absorbant et émettant dans le proche infrarouge, pour la préparation d'un réactif de diagnostic destiné à l'imagerie fonctionnelle in vivo. 21. Utilisation selon la 20, caractérisée par le fait que ledit réactif est destiné à imager, par fluorescence, l'expression des gènes rapporteurs LacZ et gusA de E. coll. 22. Réactif de diagnostic, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une solution constituée d'eau ou d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique, ladite solution renfermant au moins un substrat enzymatique de structure (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 18. 23. Réactif selon la 22, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'un réactif de diagnostic in vivo et que le substrat enzymatique de structure (I) comprend au moins un groupement fluorophore FI choisi parmi les groupements fluorophores absorbant et émettant dans le proche infrarouge. 24. Réactif selon la 22 ou 23, caractérisé par le fait que la concentration du ou des substrats enzymatiques de structure (I) est comprise entre 1 M et 1 mM. | G,C | G01,C12 | G01N,C12Q | G01N 33,C12Q 1 | G01N 33/58,C12Q 1/68 |
FR2898556 | A1 | GLISSIERE ECHANCREE POUR SIEGE DE VEHICULE | 20,070,921 | La présente invention se rapporte à une glissière pour siège de véhicule automobile. On connaît usuellement une glissière comprenant : - un profilé fixe s'étendant suivant une direction longitudinale et destiné à être fixé à la structure du véhicule, ledit profilé fixe comportant : • une embase horizontale sensiblement plane comportant un trou de fixation ménagé dans une zone de fixation, • deux ailes verticales reliées à l'embase, et • deux auges rentrantes qui prolongent les deux ailes verticales vers l'intérieur et vers le 15 bas en direction de l'embase, les deux auges rentrantes définissant entre elles une fente s'étendant suivant la direction longitudinale, - un profilé mobile s'étendant suivant la direction longitudinale monté coulissant par rapport au profilé fixe 20 suivant la direction longitudinale et destiné à supporter un siège de véhicule automobile, - une vis de fixation destinée à fixer l'embase sur un plancher du véhicule en passant à travers le trou de fixation, ladite vis de fixation comportant une tête. 25 Une telle glissière est notamment décrite dans le document FR-A-2 755 653. L'invention vise à réduire le coût d'une telle glissière et à en améliorer la robustesse. Pour ce faire, conformément à l'invention, la glissière présente les caractéristiques suivantes : 30 - sensiblement au droit (à l'aplomb) de la zone de fixation, les deux auges rentrantes présentent des 10 échancrures disposées sensiblement en regard pour offrir un passage à la vis de fixation, et ù à l'écart des échancrures, suivant une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale, la tête de la vis de fixation présente une largeur supérieure à la largeur de la fente qui sépare les deux auges rentrantes. Ainsi, sans réduire la largeur (diamètre) de la tête de la vis de fixation il est possible de réduire la largeur de la glissière suivant la direction transversale. La glissière est ainsi plus compacte, elle présente une meilleure résistance aux sollicitations qui lui sont appliquées, elle nécessite moins de matière ce qui engendre une réduction de coût et elle est plus légère. Suivant une autre caractéristique conforme à l'invention, à l'écart des échancrures, la largeur de la fente qui sépare les auges rentrantes est inférieure à la largeur de la tête de la vis de fixation. Conformément à l'invention, la glissière présente 20 en outre les caractéristiques suivantes : ù des premiers éléments de roulement et des deuxièmes éléments de roulement sont disposés chacun entre le profilé fixe et le profilé mobile, et permettent le coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe 25 en roulant chacun le long d'un chemin de roulement correspondant s'étendant suivant la direction longitudinale sur chacune des auges rentrantes, ù chaque chemin de roulement est interrompu par l'une des échancrures sensiblement au droit (à l'aplomb de 30 la zone de fixation) de la zone de fixation, ù les premiers éléments de roulement sont écartés les uns des autres par une première cage, et ù les deuxièmes éléments de roulement sont écartés les uns des autres par une deuxième cage. L'interruption du chemin de roulement permet de réduire encore la largeur du profilé fixe et donc de la glissière. En maintenant, les éléments de roulement dans une cage, on s'assure de leur positionnement correct le long du chemin de roulement, malgré la présence des échancrures. On évite en particulier que les éléments de roulement restent coincés dans les échancrures. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, la première cage et la deuxième cage écartent respectivement les premiers éléments de roulement les uns des autres et les deuxièmes éléments de roulement les uns des autres d'une distance supérieure à la longueur de l'interruption du chemin de roulement correspondant. Ainsi, on s'assure qu'au plus un élément de roulement à la fois par chemin de roulement ne porte pas sur le chemin de roulement. Conformément à l'invention, la glissière présente 20 en outre les caractéristiques suivantes : ù ledit profilé fixe comporte en outre deux ressauts latéraux reliant les ailes verticales à l'embase, ù l'embase présente suivant la direction transversale une largeur sensiblement constante, et 25 ù le profilé fixe présente dans la zone de fixation une déformation locale augmentant la largeur de l'embase suivant la direction transversale. On augmente ainsi encore la compacité de la glissière. 30 Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, les ressauts sont rétrécis suivant la direction transversale par la déformation locale dans la zone de fixation. La compacité de la glissière est ainsi encore améliorée. Conformément à l'invention, la glissière présente en outre les caractéristiques suivantes : - l'embase définit un plan de base s'étendant suivant la direction longitudinale et suivant le direction transversale, et - les ressauts comprennent chacun : • une portion d'appui sensiblement plane s'étendant sensiblement parallèlement au plan de base et décalée par rapport au plan de base en direction du profilé mobile, et • une portion de jonction s'étendant entre l'une des portions d'appui et l'embase. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, l'embase présente dans la zone de fixation une portion de fixation plane décalée par rapport au plan de base à l'opposé du profilé mobile. On améliore ainsi la compacité de la glissière et 20 sa fixation au plancher. Afin d'améliorer encore la compacité de la glissière, selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, les portions d'appui sont avantageusement décalées par rapport à la portion de 25 fixation de l'embase d'une distance légèrement supérieure à la hauteur de la tête de la vis de fixation suivant une direction d'élévation perpendiculaire au plan de base. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la déformation locale dans la zone de fixation 30 est en outre avantageusement obtenue par emboutissage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'une glissière conforme à l'invention comprenant essentiellement un 5 profilé fixe, un profilé mobile, une vis de fixation et des éléments de roulement ; - la figure 2 est une vue en perspective du profilé fixe seul ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale de 10 la glissière ; -la figure 4 est une vue en perspective du profilé fixe seul, coupé conformément à la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en perspective de dessous du profilé fixe seul ; 15 - la figure 6 est une vue dessus de la glissière ; - la figure 7 est une vue partielle en coupe selon le plan repéré VII-VII à la figure 1, - la figure 8 est une vue partielle en perspective de la glissière coupée selon le plan repéré VIII-VIII à la 20 figure 1. Sur les différentes figures, la même référence désigne des éléments identiques ou similaires. Les figures illustrent une glissière 1 pour siège de véhicule automobile comprenant essentiellement un 25 profilé fixe 2, un profilé mobile 4, des billes 22a, 22b, 24a, 24b (voir figures 1 et 3) formant éléments de roulement et des vis de fixation 12. Le profilé fixe 2 s'étend suivant une direction longitudinale X entre une extrémité avant 2a et une 30 extrémité arrière 2b. Il comprend essentiellement une embase 6 sensiblement horizontale, deux ressauts latéraux 8a, 8b s'étendant de part et d'autre de l'embase 6, deux ailes 42a, 42b sensiblement verticales qui s'étendent vers le haut à partir des ressauts latéraux 8a, 8b et deux auges rentrantes 44a, 44b qui prolongent les deux ailes 42a, 42b vers l'intérieur et vers le bas en direction de l'embase 6. L'embase 6 est sensiblement plane et définit un plan de base P. Elle s'étend suivant la direction longitudinale X et présente, suivant une direction transversale Y parallèle au plan de base P et perpendiculaire à la direction longitudinale X, une largeur sensiblement constante 16 (voir figure 1). Chaque ressaut 8a, 8b comprend une portion d'appui 36a, 36b sensiblement plane s'étendant sensiblement parallèlement au plan de base P et une portion de jonction 38a, 38b s'étendant entre chacune des portions d'appui 36a, 36b et l'embase 6. Suivant une direction d'élévation Z perpendiculaire au plan de base P, les portions d'appui 36a, 36b sont décalées par rapport au plan de base P vers le haut (en direction du profilé mobile 4) par rapport au plan de base P. Les portions de jonction 38a, 38b sont globalement planes et s'étendent sensiblement suivant la direction d'élévation Z et la direction longitudinale X. A proximité de chacune de ses extrémités 2a, 2b suivant la direction longitudinale X, le profilé fixe 2 présente, dans une zone de fixation 10 correspondante, une déformation locale formant renflement et présente un trou 18. Ces déformations locales sont obtenues par emboutissage du profilé fixe 2. Chacune de ces déformations locales se caractérise par : - une portion de fixation 30 de l'embase 6 présentant une largeur 130 supérieure à la largeur 16 qui présente l'embase 6 à l'écart de ses zones de fixation 10, - un rétrécissement concomitant des ressauts latéraux 8a, 8b suivant la direction transversale Y, et par une partie sensiblement cylindrique ou légèrement évasée 50a, 50b de section circulaire des portions de jonction 38a, 38b. En outre, dans la zone de fixation 10, la portion de fixation 30 est décalée avantageusement vers le bas, par exemple d'environ 1 millimètre, par rapport au plan de base P suivant la direction d'élévation Z, autrement dit en direction du plancher 20 et à l'opposé du profilé mobile 4. Les vis de fixation 12 comprennent chacune une tête 14 et un corps fileté 16 (voir figure 3), tous deux sensiblement cylindriques s'étendant suivant la direction d'élévation Z. Le corps fileté 16 de chacune des vis de fixation 12 passe à travers l'un des trous de fixation 18 et est vissé dans le plancher 20 du véhicule, de sorte que la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 vient en appui contre la portion de fixation 30 correspondante pour maintenir le profilé fixe 2 sur le plancher 20 à proximité de chacune de ses extrémités 2a, 2b. Chacune des portions d'appui 36a, 36b est décalée vers le haut par rapport à la portion de fixation 30 d'une distance e légèrement supérieure à la hauteur h de la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 suivant la direction d'élévation Z. En outre, la tête 14 des vis de fixation 12 présente une largeur 114 suivant la direction transversale Y, correspondant ici à son diamètre. Cette largeur 114 est comprise entre la largeur 16 de l'embase 6 à l'écart de la zone de fixation 10 et la largeur 130 de la portion de fixation 30 suivant la direction transversale Y. Le profilé mobile 4 s'étend suivant la direction longitudinale X et est destiné à supporter un siège de véhicule automobile. Il comprend un caisson central 46 du bas duquel s'étendent vers l'extérieur deux ailes latérales 48a, 48b entre les portions d'appui 36a, 36b et les auges rentrantes 44a, 44b (figures 1 et 3). Les billes 22a, 22b, 24a, 24b permettent de guider le coulissement du profilé mobile 4 par rapport au profilé fixe 2 en roulant le long de chemins de roulement 26a, 26b, 27a, 27b, 28a, 28b, 29a, 29b s'étendant suivant la direction longitudinale X et disposées sur le profilé fixe 2 et sur le profilé mobile 4. Les billes inférieures gauches 22a sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 32a. Elles roulent, d'une part, sur la portion d'appui 36a du profilé fixe 2 le long du chemin de roulement inférieur 26a et, d'autre part, sur l'aile latérale 48a le long du chemin de roulement 27a. De manière symétrique, les billes inférieures droites 22b sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 32b et roulent, d'une part, sur la portion d'appui 36b le long du chemin de roulement 26b et, d'autre part, sur l'aile latérale 48b le long du chemin de roulement 27b. En outre, les billes supérieures gauches 24 sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 34a et roulent, d'une part, sur l'aile latérale 48a le long d'un chemin de roulement 29a et, d'autre part, sur l'auge 44a le long d'un chemin de roulement 28a. Enfin, les billes supérieures droites 24b sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 34b et roulent, d'une part, sur l'aile latérale 48b le long d'un chemin de roulement 29b et, d'autre part, sur l'auge 44b le long du chemin de roulement 24b. Du fait du rétrécissement des portions d'appui 36a, 36b dans les zones de fixation 10, les chemins de roulement 26a, 26b sont interrompus sur une longueur 126 dans chacune des zones de fixation 10. Au moins un groupe de trois billes 22a, 22b roulent sur les chemins de roulement 26a, 26b à proximité de chacune des extrémités 2a, 2b du profilé fixe 2, autrement dit, à proximité de chaque zone de fixation 10. Les billes 22a, 22b sont espacées les unes des autres par les cages 32a, 32b d'une distance d supérieure à la longueur lm des interruptions des chemins de roulement 26a, 26b (figure 8). Par ailleurs, au droit de chacune des zones de fixation 10, les auges rentrantes 44a, 44b présentent des échancrures 40a, 40b disposées en regard pour offrir un passage à la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 (voir figures 2, 4, 7, 8). Ces échancrures 40a, 40b, sont constituées par des découpes afin de ménager à l'aplomb de la zone de fixation 10, un espace cylindrique de section sensiblement circulaire sensiblement identique à celle de la portion de fixation 30. Par conséquent, à l'aplomb de la zone de fixation 10, les auges rentrantes 44a, 44b sont espacées l'une de l'autre suivant la direction transversale Y d'une distance 140 légèrement supérieure à la largeur 114 de la tête 14 de la vis de fixation 12. En revanche, à l'écart de cette zone de fixation 10 suivant la direction longitudinale X, les auges rentrantes 44a, 44b sont espacées l'une de l'autre par une fente 52 présentant une largeur f inférieure à la largeur 114 de la tête 14 de chacune des vis de fixation 12. Les échancrures 40a, 40b interrompent les chemins de roulement sur une longueur 128 (voir figure 7). La distance d d'espacement des billes 24a ou 24b, imposée par la cage respective 34a ou 34b de ces billes, est avantageusement supérieure à la longueur 128. La zone de déformation 10 illustrée aux figures 1 à 7 est située à proximité de l'extrémité arrière 2b. La figure 8 illustre le fait que le profilé fixe 2 comprend également une zone de fixation 10 identique ou similaire à proximité de son extrémité avant 2a. Les zones de fixation 10 à proximité des extrémités 2a et 2b sont sensiblement identiques.. En particulier, tel qu'illustré à la figure 8, la zone de fixation 10 à proximité de l'extrémité 2b comprend également une déformation locale 30, 50a, 50b et des échancrures 40a, 40b ménagées dans les auges rentrantes 44a, 44b. Bien qu'il ne soit illustré sur cette figure qu'un groupe de trois billes supérieures gauche 24a maintenues entre elles par la cage à billes 32a à proximité de l'extrémité avant 2a, on comprendra que la glissière comporte également un groupe de billes inférieures gauche 22a maintenues entre elles par la cage à billes 32a et roulant sur les chemins de roulement 26a et 27a à proximité de l'extrémité 2a, ainsi qu'un groupe d'au moins trois billes inférieures droite maintenues entre elles par la cage à billes 32b et roulant sur les chemins de roulement 26b et 27b, et des billes supérieures droites maintenues entre elles par la cage à billes 34b et roulant sur les chemins de roulement 28b et 29b. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode qui vient d'être décrit à titre illustratif non limitatif. Ainsi, bien que dans l'exemple illustré toutes les cages espacent les billes de la même distance, et que toutes les échancrures et toutes les portions de fixation sont de la même dimension, il pourrait en être autrement sans sortir de la portée de l'invention. 10 15 20 30 | Glissière (1) pour siège de véhicule automobile comprenant :- un profilé fixe (2) s'étendant suivant une direction longitudinale et comportant :. une embase (6) horizontale sensiblement plane comportant un trou de fixation (18) ménagé dans une zone de fixation (10),. deux ailes verticales (42a, 42b) reliées à l'embase (6), et. deux auges rentrantes (44a, 44b) qui prolongent les deux ailes verticales (42a, 42b), définissent entre elles une fente et présentent des échancrures (40a, 40b) disposées sensiblement en regard au droit de la zone de fixation (10),- un profilé mobile (4) monté coulissant par rapport au profilé fixe (2) suivant la direction longitudinale,- une vis de fixation (12) destinée à fixer l'embase (6) sur un plancher (20) du véhicule en passant à travers le trou de fixation (18), ladite vis de fixation (12) comportant une tête (14). | 1.Gliss.i.ère (1) pour siège de véhicule automobile 5 comprenant . - un profilé fixe (2) s'étendant suivant une direction longitudinale (X) et destiné à être fixé à la structure (20) du véhicule, ledit profilé fixe (2) comportant . • une embase (6) horizontale sensiblement plane comportant un trou de fixation (18) ménagé dans une zone de fixation (10), • deux ailes verticales (42a, 42b) reliées à l'embase (6), et • deux auges rentrantes (44a, 44b) qui prolongent les deux ailes verticales (42a, 42b) vers l'intérieur et vers le bas en direction de l'embase (6), les deux auges rentrantes définissant entre elles une fente (52) s'étendant suivant la direction longitudinale (X), - un profilé mobile (4) s'étendant suivant la direction longitudinale (X) monté coulissant par rapport au profilé fixe (2) suivant la direction longitudinale (X) et destiné à supporter un siège de véhicule automobile, - une vis de fixation (12) destinée à fixer l'embase (6) sur un plancher (20) du véhicule en passant à travers le trou de fixation (18), ladite vis de fixation (12) comportant une tête (14), caractérisé en ce que : -sensiblement au droit de la zone de fixation (10), les deux auges rentrantes (44a, 44b) présentent des échancrures (40a, 40b) disposées sensiblement en regard pour offrir un passage à la vis de fixation (12), etù à l'écart des échancrures (40a, 40b), suivant une direction transversale (Y) perpendiculaire à la direction longitudinale (X), la tête (14) de la vis de fixation (12) présente une largeur (114) supérieure à la largeur (f) de la fente (52) qui sépare les deux auges rentrantes (44a, 44b). 2.Glissière selon la 1, dans laquelle à l'écart des échancrures (40a, 40b), la largeur (f) de la fente (52) qui sépare les auges rentrantes (44a, Io 44b) est inférieure à la largeur (114) de la tête (14) de la vis de fixation (12). 3. Glissière selon la 1 ou la 2, dans laquelle : ù des premiers éléments de roulement et des 15 deuxièmes éléments de roulement (24a, 24b) sont disposés chacun entre le profilé fixe (2) et le profilé mobile (4), et permettent le coulissement du profilé mobile (4) par rapport au profilé fixe (2) en roulant chacun le long d'un chemin de roulement correspondant (28a ; 28b) s'étendant 20 suivant la direction longitudinale (X) sur chacune des auges rentrantes (44a ; 44b), ù chaque chemin de roulement (28a ; 28b) est interrompu par l'une des échancrures (40a, 40b) sensiblement au droit de la zone de fixation (10), 25 ù les premiers éléments de roulement (24a) sont écartés les uns des autres par une première cage (34a), et ù les deuxièmes éléments de roulement (24b) sont écartés les uns des autres par une deuxième cage (34b). 4. Glissière selon la 3, dans 30 laquelle la première cage (34a) et la deuxième cage (34b) écartent respectivement les premiers éléments de roulement (24a) les uns des autres et les deuxièmes éléments de roulement (24b) les uns des autres d'une distance (d)supérieure à la longueur (128) de l'interruption du chemin de roulement correspondant (28a ; 28b). 5. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle : - ledit profilé fixe (2) comporte en outre deux ressauts latéraux (8a, 8b) reliant les ailes (42a, 42b) verticales à l'embase (6), - l'embase (6) présente suivant la direction transversale (Y) une largeur (16) sensiblement constante, Io et - le profilé fixe (2) présente dans la zone de fixation (10) une déformation locale augmentant la largeur (130) de l'embase suivant la direction transversale (Y). 6. Glissière selon la 5, dans 15 laquelle les ressauts (8a, 8b) sont rétrécis suivant la direction transversale (Y) par la déformation locale (30, 50a, 50b) dans la zone de fixation (10). 7.Glissi.ère selon l'une quelconque des 5 et 6, dans laquelle : 20 - l'embase (6) définit un plan de base (P) s'étendant suivant la direction longitudinale (X) et suivant le direction transversale (Y), et - les ressauts (8a, 8b) comprennent • une portion d'appui 25 sensiblement plane s'étendant parallèlement au plan de base (P) chacun : (36a, 36b) sensiblement et décalée par rapport au plan de base (P) mobile (4), et • une portion deen direction du profilé jonction (38a, 38b) 30 s'étendant entre l'une des portions d'appui (36a, 36b) et l'embase (6). 8. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'embase (6) présente dans la zone de fixation (10) une portion defixation (30) plane décalée par rapport au plan de base (P) à l'opposé du profilé mobile (4). 9.Glissière selon la 8 lorsqu'elle dépend de la 7, dans laquelle les portions d'appui (36a, 36b) sont décalées par rapport à la portion de fixation (30) de l'embase (6) d'une distance (e) légèrement supérieure à la hauteur (h) de la tête de la vis suivant une direction d'élévation (Z) perpendiculaire au plan de base. l0 10. Glissière selon l'une quelconque des 5 à 9, dans laquelle la déformation locale (30, 50a, 50b) dans la zone de fixation (10) est obtenue par emboutissage. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/07 |
FR2889268 | A1 | ENSEMBLE DE FIXATION TEMPORAIRE DE DEUX ELEMENTS, PROCEDE DE MONTAGE D'UNE GARNITURE INTERIEURE DE PORTIERE DE VEHICULE ET PANNEAU DE PORTIERE REALISE SELON CE PROCEDE DE MONTAGE | 20,070,202 | La présente invention se rapporte aux moyens de fixation temporaire de deux éléments et concerne plus particulièrement un ensemble de fixation temporaire de deux éléments, de préférence en forme de plaques, panneaux ou analogues. Elle a également pour objet un procédé de montage d'une garniture intérieure de portière de véhicule, ainsi qu'un panneau de portière réalisé selon ce procédé de montage. En général, les moyens de fixation temporaire doivent remplir un certain nombre de fonctions telles que présenter à la fois une résistance assez élevée pour que les deux éléments reliés entre eux par l'intermédiaire de ces moyens de fixation temporaire ne se désolidarisent pas tout en étant aisément amovibles sans l'utilisation d'outils. De plus, ces moyens de fixation doivent, si possible, n'entraîner ni cassure ni rupture lors de la désolidarisation des deux éléments. De plus, dans certaines circonstances, il est nécessaire, pour des besoins de rapidité de montage et de productivité des lignes de montage, de pouvoir relier temporairement deux éléments entre eux par l'intermédiaire d'un moyen de fixation qui n'est pas indépendant ou séparé de l'un es deux éléments à relier temporairement. Cela permet en général, lors du montage temporaire de deux éléments, de ne pas nécessiter d'étape supplémentaire de fourniture des moyens de fixation pendant laquelle il faut qu'au moins l'un des deux éléments soit maintenu dans une certaine position par un dispositif approprié pour permettre à l'opérateur de saisir lesdits moyens de montage. Mais de nombreux moyens de fixation temporaires de répondent pas à ces exigences et, du fait qu'ils assurent une solidarisation de deux éléments, doivent, pour être libérés, subir une grande force qui n'est applicable que par l'intermédiaire d'un outil et qui n'est pas reproductible. Dans ce contexte, la demande de brevet français FR-A-2 851 205 décrit un procédé d'assemblage d'un module de porte comportant une garniture et un rail de lève-vitre fixé à ladite garniture de manière séparable par un moyen de fixation temporaire. Lorsque le rail est attaché au caisson de porte, la garniture est dans une position telle qu'elle permet le montage facile de la vitre. Ensuite, la garniture est séparée du rail en libérant le moyen de fixation temporaire et est fixée en position de montage sur la porte. Le moyen de fixation temporaire décrit dans ce document peut être une agrafe pouvant être rompue pour séparer le rail de la garniture soit par un mouvement brusque de la garniture par rapport au rail accroché à la porte, soit à l'aide d'un coup d'outil tranchant. Or, la rupture de l'agrafe nécessite une certaine force qui n'est pas calibrée ou quantifiée et qui est réalisée par l'intermédiaire d'un mouvement brutal et non contrôlé. Ceci peut être un inconvénient dans une chaîne de montage. Ainsi, si un opérateur ne réussit pas à casser l'agrafe en un seul essai, il doit réitérer l'opération de rupture, ce qui entraîne un ralentissement de la chaîne de montage qui se répercute dans les coûts de montage. L'opérateur peut également réaliser un faux mouvement et se blesser pour casser cette agrafe. De plus, l'agrafe peut ne pas se rompre dans tous les cas au même endroit, de sorte que l'un des deux morceaux séparés de ladite agrafe peut gêner le montage définitif de la garniture sur la porte. En outre, le fait de nécessiter l'utilisation d'un outil tranchant peut également être désavantageux en ce sens que, d'une part, une opération supplémentaire de prise dudit outil est nécessaire et que, d'autre part, après la rupture de l'agrafe, l'élément libéré doit être maintenu et l'outil doit être remis à sa position de non utilisation. Cela a pour conséquence de nécessiter des moyens et du temps supplémentaires, augmentant le coût de montage. La présente invention se propose de palier ces inconvénients et de réaliser un ensemble de fixation temporaire dont la force nécessaire à sa libération est reproductible et réalisable facilement sans nécessiter d'outils. A cet effet, elle a pour objet un ensemble de fixation temporaire de deux éléments, de préférence en forme de plaques, panneaux ou analogues, ensemble constitué, d'une part, par au moins deux ouvertures présentes au niveau du premier desdits éléments et débouchant chacune dans un volume creux ou dégagé et, d'autre part, par au moins deux pièces mâles correspondantes du second élément destinées à être enclenchées élastiquement dans lesdites ouvertures et à être retirées de ces dernières sans nécessiter d'outil, ensemble caractérisé en ce que chaque pièce mâle est constituée, vue dans la direction d'engagement ou axiale de cette pièce, par trois parties, à savoir, une première partie d'extrémité au moins légèrement déformable, de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures en l'absence de sollicitation ou de contrainte, destinée à traverser l'ouverture correspondante et à venir en prise contre les bords de cette dernière en position insérée de ladite première partie d'extrémité dans le volume, une seconde partie d'extrémité, de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures, et une partie intermédiaire de dimensions latérales ou en section au moins légèrement inférieures aux dimensions de passage des ouvertures et située entre les bords de l'ouverture correspondante en position insérée de ladite partie d'extrémité dans le volume. Elle décrit également un procédé de montage d'une garniture intérieure de portière de véhicule utilisant au moins un tel ensemble de fixation temporaire et un panneau de portière de véhicule réalisé selon ledit procédé de montage, ainsi qu'un panneau de portière de véhicule, constitué par un caisson pourvu d'une ouverture intérieure et d'une garniture destinée à fermer l'ouverture intérieure dudit caisson et à délimiter avec ce dernier un volume de logement de composants et/ou de modules fonctionnels, réalisé suivant ce procédé de montage. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: La figure 1 est une vue en coupe transversale d'une pièce mâle et d'une ouverture correspondante d'un ensemble de fixation temporaire 25 selon la présente invention; La figure 2 est une vue en élévation latérale représentant une garniture montée de manière temporaire dans une ouverture d'un caisson de panneau de portière de véhicule; La figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2 ne 30 représentant pas la garniture, La figure 4 est une vue en perspective d'une partie de la face interne de la garniture sur laquelle est montée une pièce mâle d'un ensemble de fixation temporaire selon l'invention, et La figure 5 est une vue en perspective d'une glissière d'un 35 ensemble de déplacement guidé sur laquelle est disposée une ouverture correspondant à la pièce mâle représentée à la figure 4. Comme représenté sur les figures annexées, l'ensemble de fixation temporaire 1 de deux éléments 2 et 3, de préférence en forme de plaques, panneaux ou analogues, est constitué, d'une part, par au moins deux ouvertures 4 présentes au niveau du premier 2 desdits éléments et débouchant chacune dans un volume creux ou dégagé 4" et, d'autre part, par au moins deux pièces mâles 5 correspondantes du second élément 3 destinées à être enclenchées élastiquement dans lesdites ouvertures 4 et à être retirées de ces dernières sans nécessiter d'outil. Cet ensemble de fixation temporaire 1 est caractérisé en ce que chaque pièce mâle 5 est constituée, vue dans la direction d'engagement ou axiale de cette pièce, par trois parties 6, 7 et 8, à savoir, une première partie d'extrémité 6 au moins légèrement déformable, de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures 4 en l'absence de sollicitation ou de contrainte, destinée à traverser l'ouverture 4 correspondante et à venir en prise contre les bords 4' de cette dernière en position insérée de ladite première partie d'extrémité 6 dans le volume 4", une seconde partie d'extrémité 8, de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures 4, et une partie intermédiaire 7 de dimensions latérales ou en section au moins légèrement inférieures aux dimensions de passage des ouvertures 4 et située entre les bords 4' de l'ouverture 4 correspondante en position insérée de ladite partie d'extrémité 6 dans le volume 4". Les ouvertures 4 peuvent aussi bien être réalisées dans le premier élément 2 que dans une pièce solidaire de cet élément 2 ou au 25 niveau d'un site de fixation. En outre, les dimensions latérales ou en section desdites ouvertures 4 correspondent aux dimensions en section selon le plan perpendiculaire à la direction de montage du second élément 3 sur le premier élément 2, c'est-à-dire à la direction d'insertion des premières parties d'extrémité 6 des pièces mâles 5 dans les ouvertures 4 correspondantes. Il en est de même pour les dimensions latérales ou en section des première et seconde parties d'extrémité 6, 8 et de la partie intermédiaire 8 de la pièce mâle 5. Selon l'invention, et tel que représenté plus en détails sur la figure 1, la première partie d'extrémité 6 de chaque pièce mâle 5 peut être constituée par au moins deux pattes 9 élastiques constituées chacune par trois portions de pattes 9', 9" et 9"' consécutives. Des premières portions de pattes 9' peuvent présenter, au niveau de leur extrémité libre, un écartement inférieur au diamètre de l'ouverture 4 et s'écarter les unes des autres jusqu'à des deuxièmes portions de pattes intermédiaires 9" d'écartement supérieur au diamètre de l'ouverture 4 en formant une surface de guidage pour l'introduction de la première partie d'extrémité 6 dans l'ouverture 4 correspondante, autorisant un pincement progressif desdites pattes 9 lors de ladite introduction de la première partie d'extrémité 6 dans l'ouverture 4 correspondante. Des troisièmes portions de pattes 9"' peuvent présenter, au niveau de leurs extrémités adjacentes aux portions de pattes intermédiaires 9", un écartement supérieur au diamètre de l'ouverture 4 et se rapprocher les unes des autres jusqu'à la partie intermédiaire 7 de diamètre inférieur à l'ouverture 4, la surface desdites troisièmes portions de pattes 9' formant butée pour les bords 4' de l'ouverture lorsque la partie d'extrémité 6 est en position insérée dans le volume 4". En outre, lesdites troisièmes portions de pattes 9"' peuvent former, avec le plan axial P de ladite partie intermédiaire 7, un angle A déterminant la force de traction nécessaire pour retirer ladite partie d'extrémité 6 du volume 4". On réalise ainsi un ensemble de fixation temporaire 1 dans lequel la force de libération ou de séparation des premier et second éléments 2 et 3 est prédéterminée en fonction de l'angle A. En effet, plus cet angle sera important, plus le retrait de la première partie d'extrémité 6 de la pièce mâle 5 nécessitera l'application d'une force de traction importante. Il est donc possible, grâce à l'invention, de prédéterminer la force nécessaire à la désolidarisation des deux éléments 2 et 3. En outre, et de manière avantageuse, cette force est reproductible. On choisira une valeur de l'angle A adaptée pour garantir à la fois un maintien de la première partie d'extrémité 6 de la pièce mâle dans l'ouverture 4 correspondantes et un retrait relativement aisé, ne nécessitant par l'utilisation d'outils spécifiques. De plus, on choisira, de préférence, une valeur de l'angle A telle qu'elle permet un retrait de la première partie d'extrémité 6 de l'ouverture 4 ce, sans entraîner de détérioration de la pièce mâle, tel que par exemple le sectionnement des portions de pattes 9' en jouant uniquement sur l'écartement et l'élasticité desdites portions de pattes 9'. De plus, les bords des ouvertures 4 peuvent être biseautés ou non, pour faciliter le retrait et l'insertion de la première partie d'extrémité 6 à travers l'ouverture 4 correspondante, ou pour augmenter l'effort nécessaire au retrait et à l'insertion. De manière avantageuse, le diamètre de la seconde partie d'extrémité 8 peut augmenter linéairement à partir de la partie intermédiaire 7 pour atteindre, au niveau de son extrémité libre, un diamètre supérieur au diamètre de l'ouverture 4 de sorte que sa surface latérale forme une butée pour les bords 4' de l'ouverture 4 lorsque la première partie d'extrémité 6 est insérée dans l'ouverture 4 correspondante. De cette manière, il est garanti que seule la première partie d'extrémité 6 pourra être introduite dans l'ouverture 4 correspondante et que les premier et second éléments 2 et 3 seront maintenus à une certaine distance l'un de l'autre, cette distance correspondant sensiblement à l'écart entre la partie intermédiaire 8 et le corps du premier élément 3, selon la direction d'insertion de la pièce mâle 5 dans l'ouverture correspondante 4. Selon une première variante de réalisation de l'invention, la seconde partie d'extrémité 8 peut être rapportée sur le second élément 3. A cet effet, la pièce mâle 5 peut présenter, au niveau de la partie centrale de son extrémité libre, une partie en saillie destinée à être montée dâns une cavité correspondante ménagée dans le second élément 3 ou dans un support 13 rapporté ou formé d'un seul tenant sur le second élément 3. De manière avantageuse, ladite partie en saillie peut présenter, sur sa paroi latérale, des dents d'ancrage pour sa fixation dans la cavité. Ces dents d'ancrage se rétractent lors de leur insertion dans la cavité et se déploient par un effort de traction appliqué sur la pièce mâle de manière à être ancrées dans les parois de ladite cavité. Selon une seconde variante, le second élément 3 et la seconde partie d'extrémité 8 sont réalisés d'un seul tenant, de sorte que ledit second élément 3 constitue ladite seconde partie d'extrémité 8. L'ensemble de fixation temporaire 1 selon la présente invention présente donc l'avantage de relier et de séparer deux éléments 2 et 3 sans utiliser d'outils et d'être réutilisable car il n'est endommagé ni lors de la fixation temporaire desdits éléments 2 et 3, ni lors de leur séparation. En outre, après la libération des deux éléments 2 et 3 reliés temporairement par l'ensemble de fixation temporaire 1 et lorsque la garniture 15 est montée de manière définitive sur le panneau de portière dans l'ouverture 16, lesdits élément 2 et 3 augmentent la résistance de l'ensemble du panneau de portière, notamment contre les chocs latéraux. La présente invention se rapporte également à un procédé de montage d'une garniture intérieure de portière de véhicule, ladite garniture étant destinée à fermer l'ouverture intérieure du caisson d'un panneau de portière et à délimiter avec ledit caisson un volume de logement de composants et/ou de 'nodules fonctionnels, procédé comprenant essentiellement les étapes consécutives de: i) fourniture d'un panneau de portière 17 de véhicule présentant un caisson 17' avec une ouverture 16 pour le montage d'éléments fonctionnels, d'un composant fonctionnel, notamment un dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18' mobile de la portière, et d'une garniture destinée à être montée sur l'ouverture 16 et à fermer cette dernière, ii) montage de la garniture 15 sur le dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18', iii) montage du dispositif de déplacement guidé 18 dans sa position de service dans le caisson 17' à travers l'ouverture 16, avec maintien de la garniture 15 dans une position décalée autorisant un accès au volume de logement, iv) fixation et éventuellement réglage du dispositif de déplacement guidé 18 sur le panneau de portière, dans l'ouverture 16, v) montage, fixation et éventuellement réglage des autres éléments fonctionnels dans le caisson 17' à travers l'ouverture 16, vi) désolidarisation de la garniture 15 du dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18', et vii) obturation de l'ouverture 16 et fermeture du volume de 25 logement par montage et fixation définitifs de la garniture 15 sur le panneau de portière dans l'ouverture 16. Le procédé est caractérisé en ce que le montage de la garniture 15 sur le dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18' est réalisé par l'intermédiaire d'un ensemble de fixation temporaire 1 selon l'invention. L'ensemble de fixation temporaire 1 permet donc de maintenir la garniture 15 dans une certaine position sur le panneau de portière 17 par l'intermédiaire du dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18'. Pour ce faire, les pièces mâles 5 et femelles 4 de l'ensemble de fixation temporaire 1 sont situées respectivement au niveau du dispositif de déplacement guidé 18 de la vitre 18' et au niveau de la face interne la garniture 15, ou inversement. Lorsque le dispositif de déplacement guidé est fixé dans sa position de service sur le panneau de portière, dans l'ouverture 16, la position décalée de la garniture 15 laisse un accès au volume de logement pour le montage de l'ensemble des autres éléments fonctionnels, tels qu'un hautparleur. Cette position décalée, réalisée grâce à l'ensemble de fixation temporaire 1 de la présente invention et représentée à la figure 2, permet donc d'éviter le recours à un moyen supplémentaire de retenue ou de soutien de la garniture 15 pendant le montage de l'ensemble des éléments fonctionnels. Dans le procédé selon l'invention, l'étape v) peut comprendre le montage de la vitre 18' sur deux glissières 19 et des coulisseaux 20 correspondants du dispositif de déplacement guidé 18. De manière préférée, chaque glissière 19 présente deux ouvertures 4 coopérant avec des pièces mâles 5 complémentaires de la garniture 15, et les ouvertures 4 et les pièces mâles 5 sont disposés respectivement sur les glissières 19 et sur la face interne de la garniture 15 de telle manière qu'en position de montage du dispositif de déplacement guidé 18 dans sa position de service dans le caisson 17' à travers l'ouverture 16, la garniture 15 est maintenue dans une position décalée latéralement et vers le bas par rapport à l'ouverture 16. De cette manière, le montage des éléments fonctionnels dans le caisson 17' est facilité. La figure 4 représente, à titre d'exemple de réalisation, une partie de la face interne d'une garniture 15 présentant un support 13 moulé sur ladite face interne de la garniture 15 et dans lequel est montée la seconde partie d'extrémité 8 d'une pièce mâle. La figure 5 représente une ouverture 4 correspondante réalisée dans une pièce solidaire du dispositif de déplacement guidé 18. Bien que l'invention prévoit d'utiliser deux ensembles de fixation temporaire 1 pour la fixation temporaire de la garniture 15 sur le dispositif de déplacement guidé 18, il est possible, suivant le poids de la garniture 15, d'utiliser plus de deux ensembles de fixation temporaire 1. Leur localisation pourra être choisie pour garantir à la fois la stabilité du montage du dispositif de déplacement guidé 18 dans sa position de service dans le caisson 17' et la stabilité du montage de la garniture 15 sur ledit dispositif de déplacement guidé 18. Comme décrit plus haut, la force de traction nécessaire pour libérer la garniture 15 est déterminée par l'angle A formé entre les portions de pattes 9"' des pièces mâles 5 de l'ensemble de fixation temporaire 1 et le plan axial P de la partie intermédiaire 7 desdites pièces mâles 5. Ainsi, la force de libération est reproductible et ne nécessite pas l'utilisation d'un outil. L'opération de montage de la garniture 15 sur le panneau de portière dans l'ouverture 16, en vue de la fixation définitive de ladite garniture 15, peut être guidée par des moyens de guidage et de centrage. Ces derniers peuvent être disposés sur les faces de la garniture 15 et de l'ouverture 16 destinées à être mises en contact l'une avec l'autre. De manière avantageuse, les moyens de fixation définitive de la garniture 15 sur le panneau de portière dans l'ouverture 16 peuvent constituer ces moyens de guidage et de centrage et se présenter, par exemple, sous la forme de vis coopérant avec des écrous correspondants. Il est également envisageable de réaliser ces moyens de 15 guidage sous la forme de crochets ou de moyens de fixation par déformation élastique ou par enclenchement. Dans les cas où la garniture 15 est fixée par collage sur le panneau de portière, des moyens de guidage et de centrage spécifiques peuvent être prévus. La présente invention concerne également un panneau de portière de véhicule, constitué par un caisson pourvu d'une ouverture intérieure et d'une garniture destinée à fermer l'ouverture intérieure dudit caisson et à délimiter avec ce dernier un volume de logement de composants et/ou de modules fonctionnels, caractérisé en qu'il est réalisé suivant le procédé de montage selon la présente invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention concerne un ensemble de fixation temporaire (1) de deux éléments, constitué, par au moins deux ouvertures (4) présentes au niveau du premier (2) desdits éléments et par au moins deux pièces mâle (5) correspondantes du second élément (3) destinées à être enclenchées élastiquement dans lesdites ouvertures (4) et à être retirées de ces dernières sans nécessiter d'outil.Ensemble caractérisé en ce que chaque pièce mâle (5) est constituée par trois parties (6, 7 et 8), à savoir, une première partie d'extrémité (6) destinée à traverser l'ouverture (4) correspondante et à venir en prise contre les bords (4') de cette dernière, une seconde partie d'extrémité (8), de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures (4), et une partie intermédiaire (7) située entre les bords (4') de l'ouverture (4) correspondante en position insérée de ladite partie d'extrémité (6) dans le volume creux ou dégagé (4") dans laquelle débouche l'ouverture (4). | 10 - 1. Ensemble de fixation temporaire de deux éléments, de préférence en forme de plaque., panneaux ou analogues, ensemble constitué, d'une part, par au moins deux ouvertures (4) présentes au niveau du premier (2) desdits éléments et débouchant chacune dans un volume creux ou dégagé (4") et, d'autre part, par au moins deux pièces mâles (5) correspondantes du second élément (3) destinées à être enclenchées élastiquement dans lesdites ouvertures (4) et à être retirées de ces dernières sans nécessiter d'outil, ensemble caractérisé en ce que chaque pièce mâle (5) est constituée, vue dans la direction d'engagement ou axiale de cette pièce, par trois parties (6, 7 et 8), à savoir, une première partie d'extrémité (6) au moins légèrement déformable, de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures (4) en l'absence de sollicitation ou de contrainte, destinée à traverser l'ouverture (4) correspondante et à venir en prise contre les bords (4') de cette dernière en position insérée de ladite première partie d'extrémité (6) dans le volume (4"), une seconde partie d'extrémité (8), de dimensions latérales ou en section supérieures aux dimensions de passage des ouvertures (4), et une partie intermédiaire (7) de dimensions latérales ou en section au moins légèrement inférieures aux dimensions de passage des ouvertures (4) et située entre les bords (4') de l'ouverture (4) correspondante en position insérée de ladite partie d'extrémité (6) dans le volume (4"). 2. Ensemble, selon la 1, caractérisé en ce que la première partie d'extrémité (6) de chaque pièce mâle (5) est constituée par au moins deux pattes (9) élastiques constituées chacune par trois portions de pattes (9', 9" et 9"') consécutives, des premières portions de pattes (9') présentant, au niveau de leur extrémité libre, un écartement inférieur au diamètre de l'ouverture (4) et s'écartant les unes des autres jusqu'à des deuxièmes portions de pattes intermédiaires (9") d'écartement supérieur au diamètre de l'ouverture (4) en formant une surface de guidage pour l'introduction de la première partie d'extrémité (6) dans l'ouverture (4) correspondante, autorisant un pincement progressif desdites pattes (9) lors de l'introduction de la première partie d'extrémité (6) dans l'ouverture (4) correspondante, et des troisièmes portions de pattes (9"') présentant, au niveau de leurs extrémités adjacentes aux portions de pattes intermédiaires (9"), un écartement supérieur au diamètre de l'ouverture (4) et se rapprochant les unes des autres jusqu'à la partie intermédiaire (7) de diamètre inférieur à l'ouverture (4), la surface desdites troisièmes portions de pattes (9"') formant butée pour les bords (4') de l'ouverture lorsque la partie d'extrémité (6) est en position insérée dans le volume (4") et lesdites troisièmes portions de pattes (9') formant, avec le plan axial (P) de ladite partie intermédiaire (7), un angle (A) déterminant la force de traction nécessaire pour retirer ladite partie d'extrémité (6) du volume (4"). 3. Ensemble, selon la 2, caractérisé en ce que le diamètre de la seconde partie d'extrémité (8) augmente linéairement à partir de la partie intermédiaire (7) pour atteindre, au niveau de son extrémité libre, un diamètre supérieur au diamètre de l'ouverture (4) de sorte que sa surface latérale forme une butée pour les bords (4') de l'ouverture (4) lorsque la première partie d'extrémité (6) est insérée dans l'ouverture (4) correspondante. 4. Ensemble, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la seconde partie d'extrémité (8) est rapportée sur le 20 second élément (3). 5. Ensemble, selon la 4, caractérisé en ce que chaque pièce mâle (5) présente, au niveau de la partie centrale de son extrémité libre, une partie en saillie destinée à être montée dans une cavité correspondante ménagée dans le second élément (3) ou dans un support (13) rapporté ou formé d'un seul tenant sur le second élément (3). 6. Ensemble, selon la 5, caractérisé en ce que la partie en saillie présente, sur sa paroi latérale, des dents d'ancrage pour sa fixation dans la cavité. 7. Ensemble, selon l'une quelconque des 1 à 3, 30 caractérisé en ce que le second élément (3) constitue la seconde partie d'extrémité (8). 8. Procédé de montage d'une garniture intérieure de portière de véhicule, ladite garniture étant destinée à fermer l'ouverture intérieure du caisson d'un panneau de portière et à délimiter avec ledit caisson un volume de logement de composants et/ou de modules fonctionnels, procédé comprenant essentiellement les étapes consécutives de: - 12- i) fourniture d'un panneau de portière (17) de véhicule présentant un caisson (17') avec une ouverture (16) pour le montage d'éléments fonctionnels, d'un composant fonctionnel, notamment un dispositif de déplacement guidé (18) de la vitre (18') mobile de la portière, et d'une garniture (15) destinée à être montée sur l'ouverture (16) et à fermer cette dernière, ii) montage de la garniture (15) sur le dispositif de déplacement guidé (18) de la vitre (18'), iii) montage du dispositif de déplacement guidé (18) dans sa position de service dans le caisson (17') à travers l'ouverture (16), avec maintien de la garniture (15) dans une position décalée autorisant un accès au volume de logement, iv) fixation et éventuellement réglage du dispositif de déplacement guidé (18) sur le panneau de portière, dans l'ouverture (16), v) montage, fixation et éventuellement réglage des autres éléments fonctionnels dans le caisson (17') à travers l'ouverture (16), vi) désolidarisation de la garniture (15) du dispositif de déplacement guidé (18) de la vitre (18'), vii) obturation de l'ouverture (16) et fermeture du volume de 20 logement par montage et fixation définitifs de la garniture (15) sur le panneau de portière dans l'ouverture (16), procédé caractérisé en ce que le montage de la garniture (15) sur le dispositif de déplacement guidé (18) de la vitre (18') est réalisé par l'intermédiaire d'un ensemble de fixation temporaire (1) selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Procédé, selon la 8, caractérisé en ce que l'étape v) comprend le montage de la vitre (18') sur deux glissières (19) et des coulisseaux (20) correspondants du dispositif de déplacement guidé (18). 10. Procédé, selon la 9, caractérisé en ce que chaque glissière (19) présente deux ouvertures (4) coopérant avec des pièces mâles (5) complémentaires de la garniture (15). 11. Procédé, selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que les ouvertures (4) et les pièces mâles (5) sont disposés respectivement sur les glissières (19) et sur la face interne de la garniture (15) de telle manière qu'en position de montage du dispositif de déplacement guidé (18) dans sa position de service dans le caisson (17') à - 13 - travers l'ouverture (16). la garniture (15) est maintenue dans une position décalée latéralement et vers le bas par rapport à l'ouverture (16). 12. Procédé, selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que l'opération de montage de la garniture (15) sur le panneau de portière dans l'ouverture (16), en vue de la fixation définitive de ladite garniture (15), est guidée par des moyens de guidage et de centrage. 13. Procédé, selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de fixation définitive de la garniture (15) sur le panneau de portière dans l'ouverture (16) constituent les moyens de guidage et de centrage. 14. Panneau de portière de véhicule, constitué par un caisson pourvu d'une ouverture intérieure et d'une garniture destinée à fermer l'ouverture intérieure dudit caisson et à délimiter avec ce dernier un volume de logement de composants et/ou de modules fonctionnels, panneau caractérisé en qu'il est réalisé suivant le procédé de montage selon l'une quelconque des 8 à 11. | F,B | F16,B60,B62 | F16B,B60R,B62D | F16B 5,B60R 13,B62D 65,F16B 17,F16B 21 | F16B 5/12,B60R 13/00,B62D 65/06,F16B 17/00,F16B 21/06 |
FR2901517 | A1 | INSTALLATION D'ENTRAINEMENT D'UN MODULE D'ECLAIRAGE INSTALLE BASCULANT DANS UN BOITIER ET PROJECTEUR EQUIPE D'UN TEL MODULE | 20,071,130 | mission à forte démultiplication, et faible jeu et un élément de couplage, le mouvement au projecteur ou au module de projection. Comme transmission on utilise le plus souvent des vis d'entraînement de façon à avoir un faible jeu pour des démultiplications importantes et une force de support importante ainsi que l'auto blocage souhaitable. En outre, ces systèmes de combinent bien avec des moteurs pas à pas. Une réalisation correspondante se trouve par exemple dans le document DE-103 25 331-Al. L'utilisation de transmission à vis a toutefois io l'inconvénient du frottement entre la broche et l'écrou qui a une influence importante sur le système et qui est ainsi notamment sensible aux températures basses et à la perte d'agent lubrifiant. En outre, on a l'inconvénient que dans la plupart des paliers simples, il faut prévoir l'écrou à broche à la sortie d'éléments de compensation supplémentai- 15 res pour éloigner les efforts transversaux par rapport à la tige de poussée ce qui considère considérablement l'espace de construction. Enfin il existe des dispositifs avec des transmissions à pi-gnon droit mais qui demandent beaucoup de place et ont un jeu d'angle important dans la mesure où ils ne sont pas précontraints sans jeu. 20 But de l'invention La présente invention a ainsi pour but de développer une installation d'entraînement ainsi qu'un projecteur permettant de répondre aux exigences quant à la démultiplication, la vitesse d'entraînement et à l'absence de jeu tout en se satisfaisant d'un volume 25 d'encombrement réduit. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne le problème de la mise à disposition d'une installation d'entraînement du type décrit selon lequel la transmission est une transmission périphérique. On peut prévoir que 30 le moteur entraîne notamment l'une des roues intérieures rotatives de la transmission périphérique et que la roue extérieure notamment la roue creuse soit solidaire du boîtier. Le couplage de la transmission avec une unité en aval est réalisée notamment par une manivelle avec une bielle reliée articulée et l'ensemble forme la sortie de transmission. Grâce à une manivelle et une bielle reliées de manière articulée, on réalise le rapport de transmission par le levier ainsi formé. Ainsi le rapport de transmission global résulte de la démultiplication de la transmission périphérique et de la transmission en aval, la transmis- Sion à levier formée de la manivelle et de la bielle. La bielle peut être reliée de manière articulée à la manivelle reliée au châssis de support ou comme boucle de manivelle reliée solidairement. La transmission à levier en aval de la transmission périphérique offre l'avantage de réduire les conditions relatives à la démultiplication et au jeu angulaire maximum autorisé de la transmission périphérique et correspondant à la démultiplication de levier de la transmission à levier. Cela permet d'utiliser même les transmissions à un rapport comme transmission de démultiplication. 15 Les transmissions périphériques ont en général l'avantage d'un très faible encombrement et d'un faible jeu angulaire. Par une transmission périphérique correspondante on peut en outre fournir une force de support élevée avec seulement un étage de transmission, et avec pratiquement que des charges radiales dans les paliers 20 ce qui réduit les moyens à mettre en oeuvre et l'encombrement des points de palier et d'un élément en aval. De telles transmissions périphériques peuvent s'adapter de façon très souple aux différentes exigences et positions de montage. C'est ainsi qu'une transmission périphérique offre plus de liberté pour le positionnement de 25 l'entraînement et du point d'articulation de la bielle en aval sur le boîtier ou le module d'éclairage par rapport à une transmission à vis. Grâce au nombre de dents en prise, élevé, pour des transmissions périphériques, une telle transmission malgré le couple de sortie élevé, requis peut se réaliser de manière très petite et ces transmissions auront 30 très peu de jeu. Selon un premier développement on peut prévoir que la transmission est une transmission planétaire. Selon un premier développement, la transmission planétaire comporte uniquement une roue creuse et une seule roue planétaire, cette unique roue planétaire étant 35 entraînée. Dans cette réalisation, il n'y a pas de roue solaire. Bien plus l'arbre d'entraînement pour entraîner la roue planétaire est conçu avec l'excentricité requise entre les axes de la roue planétaire et celui de la roue creuse. Selon un second mode de réalisation, la transmission planétaire est une transmission de Wolfrom. Dans le cas d'une transmission de Wolfrom, le moteur entraîne par l'intermédiaire d'une roue solaire ou d'une ou plusieurs roues planétaires, un premier étage planétaire ou de transmission reliés à leur tour à des roues planétaires d'un second étage planétaire. Le second étage planétaire ne comporte pas de roue solaire. L'entraînement en sortie se fait par une seconde roue creuse. De plus la différence de démultiplication des deux étages de transmission planétaires est d'autant plus grande que la différence globale de la transmission n'existait pas. Enfin, d'une manière particulièrement préférentielle, la transmission est une transmission de nutation. La roue planétaire et la roue creuse, en ne prévoyant qu'une seule roue planétaire, est réalisée comme roue conique. Dans ce cas on aura un mouvement de nutation avec un angle de nutation du fait de l'excentricité existant par ailleurs. Comme autre alternative d'une transmission de nutation, on peut pré- voir de réaliser la roue creuse comme roue couronne et de dérouler les différentes roues planétaires comme roues coniques avec leur surface dentée sur la roue couronne. On a ainsi en sortie un angle de nutation. En variante d'un angle de nutation en sortie, on peut également réaliser la transmission de nutation pour avoir à la place d'une roue creuse une première roue conique et comme planétaire également une autre roue conique unique. L'entraînement de la première roue conique se fait par l'intermédiaire d'un support de roue conique en forme de goujon de nutation et qui avec le premier angle de nutation e force la première roue conique à exécuter une trajectoire en nutation. Une seconde roue conique tourne alors sur cette première roue conique pour entraîner la roue de sortie. Celle-ci a un nombre de dents plus faible de préférence une dent de moins que la première roue conique. La première roue conique est reliée au boîtier pour soutenir le couple grâce à un couplage rigide en rotation ; le soutien du couple est réalisé sous la forme d'un couplage élastique selon un mode de réalisation préféren- tiel. On peut en outre prévoir que les roues coniques soient serrées sans jeu les unes aux autres par un ressort de compression, pour que la transmission puisse travailler sans jeu. D'autres types de transmission peuvent être constitués par la transmission d'arbre appartenant aux transmissions périphériques et en particulier à la transmission d'entraînement harmonique. On peut également utiliser des transmissions Wolfrom. Pour compenser l'excentricité existante ou l'angle de nutation, on peut prévoir un couplage élastique en amont ou en aval directement de la transmission périphérique. Cela permet de compenser les angles et décalages d'axe par le couplage élastique mais rigide en rotation. Partant de cette situation, on transmet le mouvement de rotation de la sortie par une manivelle et une bielle articulée à celle-ci 15 vers le projecteur en démultipliant une nouvelle fois. Il est avantageux pour toutes les transmissions que celles-ci fonctionnent sans jeu. Le cas échéant on peut avoir une précontrainte par un ressort de compression. Comme moteur d'entraînement on peut utiliser les mo- 20 teurs pas à pas confirmés. On peut en outre prévoir que l'invention comporte un capteur saisissant l'angle de basculement. Cela permet un réglage particulièrement économique notamment autour d'une fonction de lumière, certaine en cas de déplacement en ligne droite du véhicule. D'une ma- 25 nière particulièrement préférentielle, le capteur est intégré dans l'unité d'entraînement. L'unité d'entraînement peut s'utiliser à la fois pour une fonction d'éclairage en courbe et pour la régulation de la portée d'éclairage. 30 En outre, l'invention concerne un projecteur notamment pour véhicule automobile, comportant en particulier un module d'éclairage en forme de module de projection monté pivotant dans le projecteur, avec une installation d'entraînement pour basculer le module d'éclairage comme cela a été décrit ci-dessus. On peut prévoir soit 35 de fixer à l'installation d'entraînement un boîtier ou une partie fixe de boîtier mais également par exemple un châssis de support, et dont l'installation de couplage composée de l'élément de couplage déplace le module d'éclairage dans le sens du travail de l'installation d'entraînement, ou en variante on peut fixer l'installation d'entraînement sur le module ou sur une pièce pivotante avec le module, et par l'installation de couplage du côté de sortie l'appuyer sur le boîtier ou une installation solidaire du boîtier, de façon à pouvoir provoquer un mouvement de basculement. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un entraînement d'éclairage dynamique en courbe ; - les figures 2 - 11 montrent des transmissions de rotation applicables à l'invention ; et - la figure 12 montre le montage de l'installation d'entraînement sur un projecteur. Description de modes de réalisation La figure 1 suggère une unité d'entraînement 10 définie par un trait interrompu ; cette unité comprend un moteur 12 fournissant un couple M et tournant à une vitesse de rotation n. Le moteur est relié par un arbre coudé 14 compensant l'excentricité (e) décrite ultérieurement à une transmission portant globalement la référence 16. La transmission est une transmission planétaire avec une roue creuse 18 dont le nombre de dents est égal à NH. Une roue planétaire 20 tourne dans la roue solaire creuse ; elle a un nombre de dents Np. Les axes des roues dentées 18, 20 sont décalés de l'excentricité (e) compensée par l'arbre 14. Le moteur 12 utilisé est un moteur pas à pas ; la roue planétaire exécute un mouvement de rotation par l'arbre 14 et tourne dans la roue creuse 18. A chaque rotation de la roue planétaire 20 dans la roue creuse, la roue planétaire 20 tourne de la différence du nombre des dents Np - NH (dans la direction opposée à la direction d'entraînement de l'arbre 14, en retour). On obtient ainsi une démulti- plication i = Np NH. Sur le côté opposé du côté d'entraînement, un couplage élastique 22 compensant l'excentricité. Le couplage élastique est un couplage rigide en rotation. Du côté de sortie, une manivelle 24 est reliée au couplage élastique 22 ; cette manivelle tourne à la vitesse de rotation n2 et avec le couple M2. Une bielle 26 est reliée de manière articulée à la manivelle ; l'extrémité de la bielle non située du côté de la manivelle 24 est couplée par une articulation 28 à un cadre basculant 30 d'un système de projection 32. Le cadre basculant 30 bascule ainsi autour de l'axe 34 ; le couple appliqué et le couple M3 et la vitesse de rotation porte la référence n3. La variation de la vitesse de rotation et du couple résulte ainsi de la transmission à levier 36 formée par la manivelle 24 et la bielle 26 ; cette transmission a également une démultiplication formant en commun avec la démultiplication de la transmission de rotation 16, la dé-multiplication totale. Les figures 2 à 6 suivantes montrent différents modes de réalisation de la transmission planétaire 16. La figure 2 montre la réalisation déjà décrite à propos de la figure 1 ; elle comprend un arbre 14 tenant compte de l'excentricité entre les deux pignons dentés 18, 20 et permettant ainsi à la roue planétaire 20 de rouler dans la roue creuse 18. La figure 3 montre une variante de réalisation selon laquelle on a une roue creuse 18 correspondant à celle de la figure 2. Une seconde roue planétaire 20 tourne dans la roue creuse 18 ; cette roue planétaire a une denture intérieure et une denture extérieure et elle est en prise par la denture extérieure avec les dents de la roue creuse 18. La denture intérieure de la seconde roue planétaire 20 coopère avec une plus petite roue planétaire 21 ayant une denture inté- rieure et une denture extérieure et dont la denture extérieure engraine d'une part avec la roue planétaire 20 et d'autre part avec les dents de la roue solaire 19. La roue solaire 19 est entraînée par l'arbre d'entraînement 14 qui ne présente ici aucune excentricité. Bien plus l'axe de la roue solaire 19 et celui de la roue creuse 18 sont coaxiaux et correspondent à l'arbre 14. L'entraînement de la roue solaire 19 est lié à l'entraînement de la première roue planétaire 21 tournant dans la seconde roue planétaire 20 et met cette seconde roue planétaire 20 en mouvement. La seconde roue planétaire 20 roule dans la roue creuse 18. La figure 4 montre une variante de réalisation dont les éléments identiques aux précédents portent les mêmes références. La roue creuse 18' est une roue conique dans laquelle roule une roue planétaire 20' également en forme de roue conique. L'arbre d'entraînement 14 prédéfinit ici un angle de nutation e compensé par le couplage élastique 22 en aval pour que la sortie 24 décrive une rotation stable par rapport à l'axe. La figure 5 montre un autre mode de réalisation selon le-quel la roue planétaire 20" est une roue conique et l'angle des surfaces coniques entre elles est supérieur et la roue creuse 18" est une roue à couronne sur laquelle roule la roue planétaire 20". Pour compenser l'angle de nutation e, il est prévu un embrayage élastique transmettant le couple de rotation à l'arbre de sortie 24. La figure 6 montre une transmission de Wolfrom, selon laquelle le moteur 12 entraîne une roue solaire 19V à laquelle on en-traîne une roue planétaire 20V d'un premier étage de transmission ou étage planétaire. Par ces roues planétaires 19V du premier étage plané-taire, qui tournent en même temps dans une roue creuse 18V, on en-traîne des secondes roues planétaires 51 par un axe 50 ; la sortie par la seconde roue planétaire 52 se fait à la manivelle 24 reliée à celle-ci. Plus la différence de démultiplication des deux étages de transmission planétaire 20V et 51 et plus grand sera le rapport de démultiplication globale de la transmission. La figure 7 montre une transmission planétaire dans laquelle le moteur entraîne avec une excentricité (e), une première roue planétaire 20W tournant dans une roue creuse 18vI fixe. La première roue planétaire 20w est reliée à une seconde roue planétaire 51' ce qui permet de supprimer le couplage entre la première et la seconde roue planétaire car les deux roues planétaires 20W et 51' sont entraînées par l'arbre 14. La figure 8 montre une transmission d'arbre dont la réalisation est connue selon l'état de la technique. La figure 9 montre une réalisation également possible d'une transmission périphérique 16 (transmission d'arbre), réalisée ici comme transmission d'entraînement harmonique et ayant également une roue creuse 18111 à l'intérieur de laquelle tourne une seconde roue planétaire 20111 dans laquelle sont guidées d'autres premières roues planétaires 21111. L'entraînement se fait par une roue solaire 19111. Dans le cas d'une transmission d'entraînement harmonique, la seconde roue planétaire 20111 est déformable. La roue planétaire 20111 tourne dans le sens contraire de celui de la roue creuse 18111. Les deux roues planétaires intérieures 21111 et la roue solaire 20111 communiquent à la roue planétaire 20111 un mouvement d'arbre et une déformation élastique en engrainant deux endroits avec la roue creuse 18111. La transmission d'entraînement harmonique utilisée à cet effet est connue selon l'état de la technique. La figure 10 montre une réalisation qui correspond pour l'essentiel à celle de la figure 1 ; toutefois, le couplage entre la manivelle 24 et le cadre basculant 30 ne se fait pas par une bielle de couplage 26 mais par une boucle de manivelle 26'. La boucle de manivelle 26' est reliée solidairement au cadre basculant 30. La manivelle 24 et la boucle de manivelle 26' forment de nouveau une transmission à levier 36. La figure 11 montre un autre mode de réalisation de la transmission périphérique ; dans ce cas à la place d'une roue creuse, on a une première roue conique 181V forcée dans un mouvement de nutation par l'intermédiaire d'un goujon de nutation 19. La roue conique 181V est soutenue dans ce cas par un couplage élastique 22 vis à vis du boîtier. Le couplage élastique 22 guide un ressort de compression 23 qui assure la précontrainte sans jeu de la première roue conique 181V contre la roue planétaire 201V ; l'unique roue planétaire 201V est reliée à une manivelle de sortie 24 entraînée de façon centrale. Contrairement aux exemples de réalisation décrits ci-dessus, la roue conique 18"v correspondant à la roue creuse coopère avec le couplage élastique 22 et non la roue planétaire 201v est également réalisée ici comme roue coni-que. La roue conique 201V a une dent de moins que la roue conique 181V. La sortie se fait dans ce cas également par la manivelle 24 entraînant une bielle non représentée. La tige de nutation 18 présente un angle de nutation e. La figure 12 montre dans ses parties a et b un projecteur portant globalement la référence 40 et comprenant un module de projection 32 ; le module de projection est muni d'un cadre basculant 30 qui peut basculer par rapport à un cadre de fixation 33 pour réaliser la fonction d'éclairage dynamique en courbe. L'unité d'entraînement porte dans ce cas également la référence 10. Dans la représentation de la figure b, l'unité d'entraînement est représentée en position écartée et les références correspondent à celles de la figure 8. Comme décrit ci-dessus on peut fournir une unité d'entraînement et un projecteur de véhicule automobile permettant de réaliser avec le faible encombrement nécessaire, une fonction d'éclairage en courbe ou autre fonction de basculement d'un module d'éclairage.20 | Installation d'entraînement d'un module d'éclairage (32) monté basculant dans un projecteur (40) notamment d'un véhicule automobile, comprenant un moteur (12) et une transmission (16) entre le module d'éclairage (32) et le moteur (12). La transmission est une transmission périphérique (16). | 1 ) Installation d'entraînement d'un module d'éclairage (32) monté bas-culant dans un projecteur (40) notamment d'un véhicule automobile comprenant un moteur (12) et une transmission (16) entre le module d'éclairage (32) et le moteur (12), caractérisée en ce que la transmission est une transmission périphérique (16). 2 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la sortie de la transmission périphérique (16) est reliée à une transmission à levier (36) comprenant notamment une manivelle (24) avec une bielle (26) articulée à celle-ci ou une boucle de manivelle (26'). 3 ) Installation d'entraînement selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu' un embrayage élastique (22) est prévu en amont ou en aval de la transmission périphérique (16), cet embrayage coopérant avec une roue dentée (18, 20) tournant de façon excentrée ou avec un mouvement de nutation de la transmission périphérique (16) pour la transmission du couple. 4 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) est une transmission à étages. 5 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) est précontrainte sans jeu par un res- sort (23). 6 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) est une transmission planétaire.357 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) est une transmission d'arbre notamment une transmission d'entraînement harmonique, et notamment une telle transmission avec une autre transmission planétaire intérieure, en amont. 8 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) est une roue creuse (18') et la roue planétaire (20') comporte des pignons coniques. 9 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que la transmission périphérique (16) comporte comme roue creuse (18') une roue couronne, et comme roue planétaire (20") une roue conique. 10 ) Installation d'entraînement selon la 1, caractérisée par un capteur pour l'angle de basculement. 11 ) Projecteur notamment de véhicule automobile comprenant un module d'éclairage (32) réalisé en particulier comme module de projection, monté basculant dans le projecteur (40) et une installation d'entraînement (10) pour basculer le module d'éclairage (32) selon l'une quelconque des précédentes 1 à 10. 12 ) Projecteur selon la 11, caractérisé en ce que l'installation d'entraînement (10) est fixée au projecteur (40) ou à un composant (33) solidaire du projecteur. 13 ) Projecteur selon la 11, caractérisé en ce quel'installation d'entraînement est fixée au module d'éclairage (32) ou à un composant (34) qui peut pivoter avec le module d'éclairage (32).5 | B | B60 | B60Q | B60Q 1 | B60Q 1/06,B60Q 1/00 |
FR2891232 | A1 | SYSTEME DE FOND DE COFFRE ESCAMOTABLE | 20,070,330 | L'invention se rapporte à un système de fond de coffre escamotable et plus particulièrement un tel système pour fractionner le coffre d'un véhicule automobile. II est connu d'offrir un fond de coffre à deux hauteurs. En effet, en position basse, il est possible de faire entrer dans le coffre des objets hauts alors qu'en position haute, le fond de coffre permet, après rabattage des sièges arrière, d'offrir un espace de chargement plat pour les objets longs. Cependant, io les systèmes utilisés pour réaliser cette fonction sont très complexes pour permettre d'assister l'utilisateur lors de la remontée et la descente du fond de coffre ce qui les rend encombrant et coûteux. De plus, le fond de coffre est très souvent solidaire du véhicule automobile pour permettre une bonne fiabilité de mouvement. Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant un système de fond de coffre escamotable de constitution simple et dont la manipulation est aisée. A cet effet, l'invention se rapporte à un système de fond de coffre escamotable, notamment pour véhicule automobile, comprenant une tablette mobile entre une position haute et une position basse qui comporte une butée destinée à glisser sur une contre-butée faisant saillie latéralement à l'intérieur du coffre caractérisé en ce que la contre- butée comporte une partie sensiblement en forme d'arc de cercle pour guider un mouvement de rotation de remontée de la tablette. Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention: - le rayon de la partie sensiblement en forme d'arc de cercle est sensiblement égal, selon la largeur de la tablette, à la distance qui sépare la butée du fond de la tablette pour permettre un guidage amélioré du mouvement de rotation de remontée; - la contre-butée comporte en outre une partie sensiblement oblique utilisée comme moyen de glissement pour l'une des surfaces principales de la tablette dans le but de guider le mouvement de translation de remontée de la tablette consécutif audit mouvement de rotation; - la tablette comporte une deuxième butée ménagée sur ladite surface principale de la tablette et destinée à entrer en contact avec le bord réalisé par la jonction entre la partie sensiblement en forme d'arc de cercle et la partie io sensiblement oblique pour permettre de borner la translation du mouvement de remontée; - la première contre-butée comporte en outre une partie sensiblement horizontale utilisée comme moyen d'appui pour l'une des surfaces principales de la tablette pour soutenir la tablette dans sa position haute; - le système comporte une deuxième contre-butée faisant saillie latéralement à l'intérieur du coffre qui comporte une partie sensiblement oblique montée en vis-à-vis de la première contre-butée pour borner le mouvement de remontée de la tablette par contact avec cette dernière; - la deuxième contre-butée comporte en outre une partie sensiblement horizontale utilisée comme moyen d'appui pour l'une des surfaces principales de la tablette pour soutenir la tablette dans sa position haute; - la deuxième contre-butée comporte en outre une partie sensiblement verticale utilisée comme moyen de blocage du fond de la tablette lorsqu'elle est dans sa position haute; - le système comporte des moyens de blocage faisant saillis latéralement à l'intérieur du coffre qui, montés sensiblement à l'aplomb de la deuxième contre-butée, permettent d'attacher la tablette afin d'accéder au volume sous sa position haute. L'invention se rapporte également à un coffre notamment pour véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte deux systèmes, selon l'une des variantes précédemment citées, montés symétriquement par rapport à son plan médian sensiblement vertical. D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquelles: - les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques du système respectivement en position basse et haute; - les figures 3 à 6 sont des vues schématiques en coupe à io différentes étapes successives de remontée du fond de coffre. Comme illustrés aux figures 1 et 2, on peut voir un arrière de véhicule automobile et notamment un coffre 1. Il est encadré respectivement par un système de sièges 3, la structure 5 du véhicule automobile qui comporte notamment des garnitures latérales 7 de chaque côté du coffre 1, un avant 9 de coffre et un ouvrant arrière (non représenté) puis enfin une plage arrière (non représentée). Comme illustré aux figures 1 et 2, on peut également voir un système de fond de coffre escamotable généralement annoté 11. Il comporte principalement une tablette 13, des contre-butées 15, 17, 19 et des moyens de blocage 21. Le système de fond de coffre 11 permet à la tablette 13 d'être déplaçable entre deux positions stables (une position haute représentée à la figure 2 et une position basse représentée à la figure 1). Enfin, Le système 11 permet de complètement retirer la tablette 13 du coffre 1. En effet, la tablette 13 n'est pas solidaire du coffre 1. La tablette 13 de forme sensiblement parallélépipédique comporte un premier évidement 23, un deuxième 25 et un troisième 27. Ces derniers sont reproduits symétriquement au plan médian sensiblement vertical de la longueur de la tablette 13 de sorte qu'elle est totalement symétrique entre ses faces principales 29 et 31. Le premier évidement 23 est utilisé comme moyen de préhension de la tablette 13. Il consiste essentiellement en un perçage elliptique débouchant permettant à la main de l'utilisateur de tirer la tablette 13 par la face principale 31. Le deuxième évidement 25 comme expliqué ciaprès est réalisé essentiellement de manière à former une butée 33. L'évidement 25 consiste en un fraisage rectangulaire du bord de la tablette 13. Enfin, le troisième évidement 27 comme expliqué ci-après est réalisé pour former une butée 35. io L'évidement 27 consiste en un fraisage triangulaire de la face 31 de la tablette 13. Comme illustré à la figure 1, les contre-butées 15, 17 et 19 font saillies latéralement à l'intérieur le coffre 1. Elles sont montées sur les garnitures latérales 7 ou l'avant 9 du coffre 1. Comme illustré à la figure 3, la contre-butée 15 comporte une première 37 et une deuxième 39 parties qui sont sensiblement horizontales. La première partie 37 est montée sur la garniture latérale 7 et la deuxième partie 39 sur l'avant 9 du coffre 1. Elles sont montées l'une par rapport à l'autre sensiblement perpendiculairement. La contre-butée 17 comporte trois parties respectivement annotées 41, 43 et 45. La partie 41 sensiblement en forme d'arc de cercle est utilisée pour faire glisser la butée 33 de la tablette 13 contre sa surface. Préférentiellement, la distance entre le fond 47 de la tablette 13 et la butée 33 est sensiblement égale au rayon de l'arc de cercle de la pièce 41 pour améliorer le guidage de la tablette 13 sur la contre-butée 17. La partie 43 sensiblement oblique est utilisée comme plan de glissement pour la face 31 de la tablette 13. Comme illustré à la figure 3, les parties 41 et 43 sont jointives et forment un bord 49. Enfin, la partie 45 essentiellement horizontale est sensiblement colinéaire aux parties 37 et 39 de la contre-butée 15 et idéalement ces dernières sont montées selon le même plan sensiblement horizontal. De manière préférée, les parties 41, 43 et 45 de la contre-butée 17 sont une seule et même pièce solidaire de la garniture latérale 7. La contre-butée 19 comporte trois parties annotées 51, 53 et 55. La partie 51 est sensiblement oblique et est montée en vis- à-vis de la partie 43 de la contre-butée 17. Elle comporte une extrémité formant un bord 57 qui fait vis-à-vis au bord 49. La partie 53 est essentiellement horizontale et idéalement sensiblement colinéaire avec les parties 45 et 39 des contre-butées 17 et 15 respectivement. Enfin, la partie 55 est io sensiblement verticale et forme avec la partie 53 un angle sensiblement orthogonal, c'est-à-dire qu'ils forment une équerre. De manière préférée, les parties 51, 53 et 55 de la contre-butée 19 sont une seule et même pièce solidaire de la garniture latérale 7. Les moyens de blocage 21, montés sur chaque côté du coffre 1, comme illustrés aux figures 2 et 6, comportent des évidements 59 réalisés dans les garnitures latérales 7 et des cavaliers 61. Chaque cavalier 61 sensiblement en forme de U comporte deux extrémités 63 et 65 qui délimitent un volume 67 destiné à recevoir les côtés de la tablette 13. Chaque cavalier 61 est monté solidaire de sa garniture latérale 7 associée par sa base de sorte que, par poussée sur l'une des extrémités 61 et 65, le cavalier 61 s'escamote dans l'évidement 59. Les étapes successives de remontée de la tablette 13 entre sa position basse et sa position haute vont maintenant être expliquées en référence aux figures 3 à 6. Dans une première étape, l'utilisateur saisit la tablette 13, dans la configuration illustrée à la figure 3, par l'évidement 23 et la tire vers lui. Dans une première phase, la partie sensiblement en forme d'arc de cercle 41 oblige, par contact avec la butée 33 à la tablette 13, d'imprimer sensiblement une rotation dans le sens trigonométrique jusqu'à ce que le bord 49 soit dépassé. De manière préférée, la rotation est bornée par le bord 57 de la contre-butée 19. Une deuxième phase commence quand le bord 49 est dépassé. Suite à ce dépassement, le tirage de la tablette 13 par l'utilisateur induit sensiblement une translation de la tablette 13 par glissement de sa face 31 sur les parties sensiblement obliques 43 des contre-butées 17. De manière préférée, la translation de la tablette 13 est limitée par le contact de la butée 35 de la tablette 13 contre le bord 49 de la contrebutée 17. La tablette 13 est alors dans la position illustrée à la figure 4. io Dans un deuxième temps, l'utilisateur déplace le fond 47 de la tablette 13 vers la contre-butée 19. Cela est rendu possible par sensiblement une rotation rétrograde combinée à une translation vers le système de sièges 3. Ce mouvement combiné permet, dans une première phase, de mettre en contact le fond 47 de tablette 13 et la partie sensiblement oblique 51 de la contre-butée 19 comme illustré à la figure 5. De manière préférée, le fond 47 de la tablette 13 est arrondi pour maintenir une surface de contact sensiblement équivalente lors du glissement du fond 47 sur la partie sensiblement oblique 51 même lorsque ce mouvement est combiné avec une rotation. Dans une deuxième phase, le fond 47 de la tablette 13 atteint l'équerre formée par la partie 53 essentiellement horizontale et la partie 55 sensiblement verticale. Le fond 47 de la tablette 13 est alors arrêté par la partie sensiblement verticale 55 et la face 31 de la tablette 13 repose sur la partie essentiellement horizontale 53. La tablette 13 est alors à sa position haute comme illustré à la figure 6 et repose sur les parties sensiblement horizontales 53, 45, 39 et 37 des contre-butées respectives 15, 17 et 19. Dans la position illustrée à la figure 6, la tablette 13 peut être enlevée du coffre 1 ou peut être escamotée pour donner accès à l'espace sous la tablette 13 comme, par exemple, pour accéder à la roue de secours (non représentée). Cela est rendu possible, dans une première phase, par sensiblement une rotation du fond 47 de tablette 13 sur les équerres de l'ensemble 55 53 de chaque côté du coffre 1. Dans une deuxième phase, la tablette 13 suite à la rotation passe au voisinage des moyens de blocage 21 et notamment de son extrémité 65. Le contact avec ce dernier, l'oblige à s'escamoter dans le trou 59. L'épaisseur de la tablette 13 s'attache alors dans le volume 67 par retour élastique de la pièce 61. L'utilisateur peut alors librement accéder à tout le volume du coffre 1. L'invention permet donc par un système 11 io de constitution simple une manipulation est aisée d'un fond 13 de coffre 1 à deux niveaux. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'évidement 23 peut être différent comme, par exemple, être remplacé par un anneau escamotable de la tablette 13 pour permettre sa préhension. De manière préférée, la profondeur de l'évidement 25 est sensiblement égale ou supérieure à la largeur de la partie sensiblement horizontale 45 de la contre-butée 17. Enfin, l'évidement 27 peut être continu sur toute la longueur de la tablette 13 | L'invention se rapporte à un système de fond de coffre escamotable (11), notamment pour véhicule automobile, comprenant une tablette mobile (13) entre une position haute et une position basse qui comporte une butée (33) destinée à glisser sur une contre-butée (17) faisant saillie latéralement à l'intérieur du coffre (1). Selon l'invention, la contre-butée (17) comporte une partie (41) sensiblement en forme d'arc de cercle pour guider un mouvement de rotation de remontée de la tablette (13).L'invention trouve son application notamment dans le domaine de l'aménagement intérieur. | 1. Système de fond de coffre (11) escamotable, notamment pour véhicule automobile, comprenant une tablette (13) mobile entre une position haute et une position basse qui comporte une butée (33) destinée à glisser sur une contre-butée (17) faisant saillie latéralement à l'intérieur du coffre (1) caractérisé en ce que la contre-butée (17) comporte une partie (41) sensiblement en forme d'arc de cercle pour guider un mouvement de rotation de remontée de la tablette (13). 2. Système (11) selon la 1, caractérisé en ce que le rayon de la partie (41) sensiblement en forme d'arc de cercle est sensiblement égal, selon la largeur de la tablette (13), à la distance qui sépare la butée (33) du fond (47) de la tablette (13) pour permettre un guidage amélioré du is mouvement de rotation de remontée. 3. Système (11) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la contre-butée (17) comporte en outre une partie sensiblement oblique (43) utilisée comme moyen de glissement pour l'une (31) des surfaces principales de la tablette (13) dans le but de guider le mouvement de translation de remontée de la tablette (13) consécutif audit mouvement de rotation. 4. Système (11) selon la 3, caractérisé en ce que la tablette (13) comporte une deuxième butée (35) ménagée sur ladite surface principale de la tablette (13) et destinée à entrer en contact avec le bord (49) réalisé par la jonction entre la partie sensiblement en forme d'arc de cercle (41) et la partie sensiblement oblique (43) pour permettre de borner la translation du mouvement de remontée. 5. Système (11) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première contre-butée (17) comporte en outre une partie sensiblement horizontale (45) utilisée comme moyen d'appui pour l'une (31) des surfaces principales de la tablette (13) pour soutenir la tablette dans sa position haute. 6. Système (11) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième contre-butée (19) faisant saillie latéralement à l'intérieur du coffre (1) qui io comporte une partie sensiblement oblique (51) montée en vis-à-vis de la première contre-butée (17) pour borner le mouvement de remontée de la tablette (13) par contact avec cette dernière. 7. Système (11) selon la 6, caractérisé en ce que la deuxième contre-butée (19) comporte en outre une partie sensiblement horizontale (53) utilisée comme moyen d'appui pour l'une (31) des surfaces principales de la tablette (13) pour soutenir la tablette (13) dans sa position haute. 8. Système (11) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la deuxième contre-butée (19) comporte en outre une partie sensiblement verticale (55) utilisée comme moyen de blocage du fond de la tablette (13) lorsqu'elle est dans sa position haute. 9. Système (11) selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage (21) faisant saillis latéralement à l'intérieur du coffre (1) qui, montés sensiblement à l'aplomb de la deuxième contre-butée (19), permettent d'attacher la tablette (13) afin d'accéder au volume sous sa position haute. 10. Coffre (1) notamment pour véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte deux systèmes (11) selon l'une des précédentes montés symétriquement par rapport à son plan médian sensiblement vertical. | B | B62 | B62D | B62D 5 | B62D 5/04 |
FR2901479 | A1 | REPONSE IMMUNITAIRE CONTRE LES PEPTIDES MODIFIES DE FACON COVALENTE QUI MODIFIENT D'INTERACTIONS DE PHOSPHATIDYLINOSITOL PHOSPHATES ET CALMODULINE DANS UN ORGANISME VIVANT | 20,071,130 | séquences de protéines survient par une liaison covalente entre un groupe d'amine secondaire d'acides aminé basiques et la molécule, qui change le pliage des protéines de manière irréversible, et qui mène à un nouveau réseau de protéines. Par exemple, les phosphatidylinositol phosphates ne se lient plus aux séquences qu'ils régulent habituellement lorsqu'elles sont modifiées en présence d'acide xanthurénique. La calmoduline ne régule une protéine que lorsqu'elle est liée de façon électrostatique à une séquence régulatrice. Par contre, les séquences modifiées de façon covalente se lient avec la calmoduline de manière covalente. Des protéines mal pliées ont des nouvelles interactions avec les protéines cellulaires. Elles changent les lieux et les rôles dans les cellules, dépendamment du degré de modification de la protéine (Malins et autres BBRC 2003, BMC Oeil Biology 2004.) Les interactions covalentes des protéines ayant les séquences modifié conduisent à un nouveau réseau pathologique de protéines. Le mécanisme de la dérégulation du réseau de protéines est général, car la régulation par le phosphatidylinositol phosphates, et les protéines comme la calmoduline, est général. Une culture primaire des cellules en présence d'acide xanthurénique est un modèle pour le développement des maladies. Les résultats observés sont comparables avec les effets in vivo dans les animaux et les humains. Par contre, des lignes cellulaires transformées par un virus, ou des cellules avec un ou plusieurs gènes supprimés, ont des interactions !différentes entre leurs protéines de celles existant dans les cellules de culture sauvage. La modification des protéines et le développement des maladies sont fonction de l'acide xanthurénique accumulé, et de l'ancienneté de cette accumulation. L'augmentation de l'accumulation de l'acide xanthurénique a pu être provoqué par les protéines animales dans la nutrition - qui peuvent contenir des protéines modifiées - et par une augmentation de l'IDO, qui est associé avec différentes conditions de stress (le régime oxydant, la fréquence des maladies infectieuses, et l'effort motif) Des protéines mal pliées sont présentes dans les leucocytes du sang. L'accumulation de cens protéines dans le sang peut être contrôlée avec des anticorps contre des protéines mal pliées. Le test d'accumulation des protéines mal pliées dans le sang est un bon outil pour le diagnostic des maladies, et il a pu être utilisé pour le diagnostic et la prévention précoce du développement de maladies. Les anticorps contre des protéines mal pliées ont bloqué la signalisation des protéines mal pliées dans des membranes cellulaire, et ont conduit à une suppression des pathologies dans les cellules mammifères en culture, chez les souris et chez les humains. L'élimination des protéines mal pliées rétablit une signalisation normale dans les cellules et stoppe la pathologie cellulaire. Des protéines avec des séquences régulatrices modifiées conduisent, en parallèle, à la 35 désorganisation des protéines impliquées dans la signalisation cellulaire. La modification des 2 séquences responsables de la liaison avec la calmoduline ou le phosphatidylinositol phosphates est l'événement principal responsable du processus dégénératif dans le réseau des protéines liées aux pathologies. Les anticorps préparés selon cette invention, obtenus contre ces séquences régulatrices modifiées, sont efficaces dans la prévention du désordre métabolique. Nous avons observé que le processus dégénératif peut être arrêté par l'anticorps contre les séquences modifiés. La présente invention décrit les séquences responsables de la perturbation du réseau de protéines qui mène à une dérégulation de la physiologie cellulaire. La invention est liée à la création d'un anticorps contre les peptides modifiés qui créent des liaisons covalentes avec d'autres protéines dans la cellule, menant à une pathologie cellulaire. La I O modification des peptides peut être effectuée par l'acide xanthurénique ou une autre molécule qui se lie de manière covalente à un acide aminé basique de ce peptide. Toutes les substances qui rendent impossibles les interactions électrostatiques de la calmoduline et phosphatidylinositol phosphates avec les protéines, et conduisent à de nouvelles interactions covalentes entre les protéines, peuvent être utilisées pour la modification de ce peptide, comme 15 par exemple, l'acide xanthurénique et les produits de sa dégradation. Ces modifications surviennent généralement dans un groupe de quatre acides aminés dont au moins trois sont basiques : la lysine (K), l'arginine (R) ou l'histidine (H). De plus, ces modifications surviennent lorsqu'un acide aminé basique se trouve dans le voisinage d'un acide aminé polaire, par exemple phosphorylé, telle la séquence K (lysine) S (serine) G (glutamine) où 20 le S a été phosphorylé. En particulier, la possibilité de l'interaction électrostatique avec une séquence régulée par une molécule (par exemple un phosphatidylinositol phosphate ou une protéine comme la calmoduline) après une ou plusieurs modifications covalentes n'est plus possible, le phosphatidylinositol phosphate ou la calmoduline ne pouvant plus être attachés de façon électrostatique à cette séquence. Par contre, une liaison électrostatique peut être remplacée 25 par une liaison covalente. Des séquences modifiées par l'acide xanthurénique ou une autre molécule, qui peuvent modifier des groupes amines secondaires de protéines, peuvent conduire à une modification des séquences stratégiques pour la régulation de la physiologie cellulaire, et changer le réseau des protéines menant à la pathologie. La base de cette invention est la modification du réseau de protéines par la formation de 30 protéines mal pliées, due à la modification covalente des séquences responsables des interactions entre les protéines. Cette méthode est employée pour la préparation d'anticorps contre tout désordre métabolique associé au vieillissement, ou contre une dégénérescence des tissus liée à une infection. Les revendications portent sur l'utilisation de l'anticorps contre des séquences modifiées pour 35 restaurer l'immunité dans le tissu d'un organisme vivant infecté, ou endommagé, par des 3 radiations ou des traitements chimiques, les cancers et la thérapie des cancers, la cardiomyopathie, l'hypertension, la congestion cérébrale, l'athérosclérose, les maladies à prions, le Parkinson, l'Alzheimer,et toute autre maladie associée à l'accumulation du beta-amyloïde, telle que la dégénération du rein, les maladies ophtalmiques, l'ostéoporose, et les dysfonctionnements des canaux ioniques. Il est revendiqué une utilisation des anticorps contre les séquences modifiées dans le diagnostique et la thérapie des maladies. Exemple 1. L'acide xanthurénique a modifié la lysine, l'arginine et l'histidine. La N-tert-butoxycarbonyl-llysine (Boc-lysine), la Boc-arginine ou la Boc-histidine à la concentration de 1mM ont été incubées avec de l'acide xanthurénique de 1 mM (1 : 1) en 0.5 M NaHCO3 pendant 4 semaines à température ambiante en milieu stérile (filtration par filtre Millipore de 0.22 micromètre.) Après ce temps, les produits de la réaction ont été analysés par chromatographie en couche mince sur gel de silice sans indicateur fluorescent dans du n-butanol : de l'acide acétique : de l'eau 4:1:5. Il a été observé de nouveaux composés fluorescents différents de l'acide xanthurénique. Les produits sont fluorescents car ils contiennent le noyau aromatique de l'acide xanthurénique, mais leur masse moléculaire indique que le noyau hétérocyclique est dégradé. Cette dégradation conduit à la formation de quinone substituée avec un oxo groupe. La réaction de l'oxygène d'oxo, keto ou quinone, avec des groupes d'amines secondaires de l'acide aminé, a conduit à une formation d'un conjugué covalent de cet acide aminé. Une incubation d'un peptide contenant des acides aminés basiques, lysines (-KKKK-), a conduit à la formation d'un conjugué de ce peptide et des produits de la dégradation de l'acide xanthurénique. Exemple 2. La séquence de protéine Bax -KKLSECLKR- se lie à phosphatidylinositol phosphates de façon électrostatique. Après modification par l'acide xanthurénique, cette séquence se lie avec la 25 calmoduline de façon covalente. Le peptide correspondant à la séquence de protéine Bax (56-65) -KKLSECLKR- a été incubé avec de l'acide xanthurénique (1 : 5) dans une solution de bicarbonate de soude de 0.2 M (NaHCO3) (pH 7.6.) Après un mois d'incubation, un échantillon correspondant à 400 microgrammes a été injecté dans un lapin pour induire la production de l'anticorps. Les lapins 30 ont été immunisée par le peptide, chaque mois, pendent 3 mois. Le 4eme mois les lapins ont produit l'anticorps souhaité contre la séquence Bax modifiée par l'acide xanthurénique, comme il a été démontré par l'analyse de Western blot (l'anticorps a reconnu la séquence Bax dans un échantillon de protéines et de cellules qui n'ont pas été cultivées en présence d'acide xanthurénique, mais pas dans les cultures de contrôle.) Un protocole standard a été utilisé pour la 35 préparation du plasma, et l'anticorps a été purifié du plasma par Sepharose conjuguée avec la 4 protéine G. L'anticorps a identifié le Bax dans des mitochondries dans une culture de cellules primaires (les cellules de muscle lisses, et des cellules épithéliales de la rétine et de cristallin qui ont été cultivées en présence d'acide xanthurénique à une concentration de 10 micromoles pendant 96 heures.). Les protéines immunoprécipitées de l'extrait de culture cellulaire en présence de l'acide xanthurénique avec cet anticorps, sont reconnues par l'anticorps contre la calmoduline. Ce résultat montre que l'acide xanthurénique lie la calmoduline avec cette séquence de la protéine Bax de façon covalente. Exemple 3 La séquence ED de la protéine MARCKS, qui se lie à la calmoduline et au phosphatidylinositol 10 phosphate de manière électrostatique, et se lie à la calmoduline de façon covalente lorsqu'elle est modifiée en présence d'acide xanthurénique. Le peptide ayant la séquence correspondant à la séquence ED de MARCKS, régulé par la calmoduline -KKKKKRFSFKKSFKLSGFSFKKKNKK- a été synthétisé et incubé avec de l'acide xanthurénique comme décrit dans l'exemple 2. Les anticorps anti-séquence ED de 15 MARCKS ont été utilisés pour l'immunoprécipitation. Les analyses des protéines immunoprécipités par Western blot en utilisant un anticorps contre la calmoduline, ont montré que ces peptides se lient à la cahnoduline de manière covalente. Le conjugué des protéines MARCKS et calmoduline est situé aux niveau des membranes cellulaire. Cette séquence modifiée de MARCKS est accumulée par exemple dans les membranes des leucocytes du sang 20 des sujets diabétiques. Exemple 4. La séquence -CKKPKP-, se lie à la calmoduline de façon covalente lorsqu'elle est modifiée en présence d'acide xanthurénique. Cette séquence -CKKPKP- de la partie N-tenninale de la protéine précurseur du prion, modifiée 25 par l'acide xanthurénique, conduit à la formation d'aggrégats de la protéine du prion. Le peptide 1 (CKKPKP) de la protéine du prion et le peptide 2 (CKKPPKP) ont été incubés avec de l'acide xanthurénique comme décrit dans l'exemple 2. Des anticorps ont été préparés contre ces peptides. Le peptide 1 correspond à la séquence N-terminale de la protéine du prion et le peptide 2 diffère de cette séquence de protéine par une proline. Contrairement aux anticorps 30 contre les peptide 2, les anticorps contre les peptide 1, ont mis en évidence la présence d'agrégats de prion formés en présence d'acide xanthurénique dans des cultures d'astrocytes de rétine humaine et astrocytes de cerveau de rat. Ceci a prouvé que la méthode de préparation permet une production d'anticorps très spécifiques. L'anticorps contre la séquence 1 a détecté la protéine du prion par une analyse de Western blot 35 et une microscopie par immunofluorescence. Les agrégats de la protéine de prions ont été 5 détectés dans le sang des sujets atteints par la maladie de Parkinson. Ces résultats montrent que des agrégats des protéines du prion sont formés par la modification covalente de cette séquence peptidique basique. Exemple 5. La modification covalente de la séquence gelsoline, correspondant par exemple à la séquence humaine 162-187 (KSGLKYKKGGVASGFKHVVPNEVVV), régulée par le phosphatidylinositol phosphate. Les cellules cultivées en présence d'acide xanthurénique perdent la possibilité d'attacher le phosphatidylinositol phosphate de façon électrostatique. Le peptide correspondant à la partie de la séquence de la gelsoline 162-187, et les peptides faisant partie de cette séquence (KSGL et KYKK), ont été préparés et modifiés par l'acide xanthurénique comme indiqué dans l'exemple 2, et injectés dans des lapins. Les anticorps contre ces peptides ont été utilisés pour la thérapie in vivo. Les anticorps ont été employés pour la thérapie de souris présentant des plaies infectées avec un Staphylocoque doré. Les anticorps ont éliminé l'infection. Les analyses des leucocytes ont montré une activation du système immunitaire des souris. Les anticorps éliminent également les infections chez les sujets humains infectés par le Staphylocoque doré résistant aux antibiotiques. Les souris contrôlées présentaient une infection aiguë. Les mêmes anticorps ont restitué le système immunitaire des souris après traitement par de l'Endoxan (cycloheximide.) Les anticorps ont empêché la prolifération dérégulée de lymphocytes en présence de mitogènes. Ces anticorps ont éliminé le beta-amyloide agrégé formé en présence d'acide xanthurénique dans les cultures de cellules humaines. L'accumulation de ces séquences modifiées a été observée dans le sang des sujets atteints d'athérosclérose. Exemple 6. La partie de la séquence gelsoline régulée par le phosphatidylinositol phosphate, et notamment la séquence -KYKK-, a été phosphorylé sur Y (tyrosine), et a été incubée avec de l'acide xanthurénique comme dans l'exemple 2. La séquence modifiée a été injectée dans des lapins. L'anticorps a provoqué l'agrégation de PI-3 kinase-p85 dans une culture de cellules primaires menant à la mort de cellules. Exemple 7. La partie de la séquence de gelsoline régulée par phosphatidylinositol phosphate, notamment la séquence -FKSGL- a été phoshorylé sur S (serine) et modifiée comme dans l'exemple 2. L'anticorps préparé dans le lapin, et purifié sur la Sepharose G, a provoqué une filamentation des cellules épithéliales humaines dans une culture de cellules primaires menant à la mort des cellules. 6 | Cette invention concerne les mécanismes de régulation du réseau des protéines qui conduit aux pathologies liées aux infections et/ou au vieillissement.Les revendications concernent l'utilisation de peptides correspondants aux séquences des protéines avec des acides aminés basiques, modifiés de façon covalente. Cette modification a pour conséquence la modification des interactions entre les protéines. En particulier, sont utilisés les peptides modifiés de manière à avoir perdu leurs capacités d'être régulés par les phosphatidylinositol phosphates et la calmoduline. Ces peptides, avec une ou plusieurs modifications covalentes, utilisées comme antigène dans un animal, conduisent à une production d'anticorps thérapeutiques contre les protéines mal pliées, qui régule ainsi le réseau de protéines. Une utilisation de cet anticorps permet de réguler les pathologies cellulaires, de prévenir et de guérir des maladies,ou effectuer un diagnostic des maladies. Les anticorps contre les séquences modifiées sont utilisés dans le diagnostic des maladies, et dans le cadre du développement de médicaments. | Revendications 1. Composé destiné à provoquer des réactions immunitaires par introduction dans un organisme vivant caractérisé en ce qu'il est le produit d'un peptide modifié de façon covalente, de manière à ce qu'il modifie les interactions entre phosphatidylinositol phosphates et/ou calmoduline et les protéines qu'ils régulent. 2. Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide correspond à une séquence régulée par le phosphatidylinositol phosphate et qu'il a perdu la faculté de se lier au phosphatidylinositol phosphate de façon électrostatique à la suite de cette modification. 3. Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide correspond a une séquence régulée par la calmoduline, et se lie à la calmoduline de façon covalente à la suite de cette modification. 4. Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide contient la séquence -KSG- (lysine-serine-glutamine). 5. Composé selon la 1 à caractérisé en ce qu'il contient le peptide ayant dans sa séquence une groupe de quatre acides aminés contenant au moins trois acides aminés basiques. 6. Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide contient la séquence - KYKK- (-lysine-tyrosine-lysine-lysine-). 7. Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide contient la séquence - KKPK- (lysine-lysine-proline-lysines). Composé selon la 1 caractérisé en ce que ce peptide contient la séquence - KKKK- (lysine-lysine-lysine-lysine). 9. Composé préparé selon une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sa fabrication conduit à la préparation d'un produit pour le diagnostique ou la production de médicaments pour l'élimination de protéines mal pliées associées à l'apparition de maladies dégénératives, pour l'activation du système immunitaire, la thérapie des cancers, la cardiomyopathie, l'hypertension, la congestion cérébrale, l'athérosclérose, les maladies à prions, le Parkinson, l'Alzheimer, et toute autre maladie associée à l'accumulation du beta-amyloïde telles que la dégénération du rein, les maladies ophtalmiques, l'ostéoporose, et les dysfonctionnements des canaux ioniques. 7 | A | A61 | A61K,A61P | A61K 38,A61K 31,A61P 9,A61P 13,A61P 19,A61P 25,A61P 27,A61P 31,A61P 35,A61P 37 | A61K 38/00,A61K 31/47,A61P 9/00,A61P 13/00,A61P 19/10,A61P 25/28,A61P 27/02,A61P 31/12,A61P 35/00,A61P 37/00 |
FR2899424 | A1 | PROCEDE DE SYNTHESE BINAURALE PRENANT EN COMPTE UN EFFET DE SALLE | 20,071,005 | L'invention est relative à la spatialisation sonore, dite rendu 3D, de signaux audio, intégrant en particulier un effet de salle, notamment dans le domaine des techniques binaurales. Ainsi, le terme binaural vise la restitution sur un casque stéréophonique, ou une paire d'écouteurs, d'un signal sonore avec néanmoins des effets de spatialisation. L'invention ne se limite toutefois pas à la technique précitée et s'applique, notamment, à des techniques dérivées du binaural telles que les techniques de restitution transaurale , c'est-à-dire sur des hauts parleurs distants. TRANSAURAL est une marque de commerce déposée par la société COOPER BAUCK CORPORATION. Une application spécifique de l'invention est, par exemple, l'enrichissement des contenus audio en appliquant de manière efficace des fonctions de transfert acoustique de la tête d'un auditeur à des signaux monophoniques, afin de plonger ce dernier dans une scène sonore 3D, incluant en particulier un effet de salle. Pour la mise en oeuvre des techniques binaurales sur casque ou haut-parleurs, on définit la fonction de transfert, ou filtre, d'un signal sonore entre une position d'une source sonore dans l'espace et les deux oreilles d'un auditeur. La fonction de transfert acoustique de la tête précitée est désignée HRTF pour Head Related Transfer Function en anglais dans sa forme fréquentielle et HRIR pour Head Related Impulse Response en anglais dans sa forme temporelle. Pour une direction de l'espace, on obtient au final deux HRTF : une pour l'oreille droite et une pour l'oreille gauche. En particulier, la technique binaurale consiste à appliquer de telles fonctions de transfert acoustique de la tête à des signaux audio monophoniques, afin d'obtenir un signal stéréophonique qui permet, lors d'une écoute au casque, d'avoir la sensation que les sources sonores proviennent d'une direction particulière de l'espace. Le signal de l'oreille droite est obtenu en filtrant le signal monophonique par la HRTF de l'oreille droite et le signal de l'oreille gauche est obtenu en filtrant ce même signal monophonique par la HRTF de l'oreille gauche. Les paramètres physiques essentiels qui permettent de caractériser ces fonctions de transfert sont : l'ITD pour Interaural Time Difference en anglais, défini comme la différence interaurale de temps d'arrivée des ondes sonores d'une même source sonore entre l'oreille gauche et l'oreille droite de l'auditeur. L'ITD est principalement lié à la phase des HRTF ; le module spectral, qui permet notamment de percevoir des différences de niveau entre l'oreille gauche et l'oreille droite en fonction de la fréquence ; lorsque les HRTF, ou les HRIR, de la tête de l'auditeur ne sont pas considérées comme correspondant à des conditions de propagation sonore en champ libre (condition anéchoïque), les fonctions de transfert précitées peuvent prendre en compte des phénomènes de réflexion diffusion, diffraction, lesquels correspondent à la réponse acoustique de la salle dans laquelle ces fonctions de transfert ont été mesurées ou simulées. Les fonctions de transfert précitées sont alors appelées BRIR pour Binaural Room Impulse Response en anglais dans leur forme temporelle. Les techniques binaurales précitées peuvent être par exemple employées pour simuler un rendu 3D de type 5.1 au casque d'écoute. Dans cette technique, à chaque position de haut parleur du système surround en anglais, ou multi haut-parleurs, correspond un couple de HRTF, une HRTF pour l'oreille gauche et une HRTF pour l'oreille droite. La somme des 5 canaux du signal en mode 5.1 convolués par les 5 filtres HRTF pour chaque oreille d'un auditeur permet d'obtenir deux canaux binauraux droit et gauche, lesquels simulent le mode 5.1 pour une écoute sur un casque d'écoute audio. On parle dans cette situation de binaural virtual surround en anglais pour spatialisation binaurale simulant un système multi haut-parleurs. Lorsque, dans le rendu 3D, l'on prend en compte le fait, pour l'auditeur, de percevoir les sources sonores plus ou moins éloignées de la tête, phénomène connu sous le nom d'externalisation, et ce de manière indépendante de la direction de provenance des sources sonores, il arrive fréquemment, dans un rendu 3D binaural, que les sources soient perçues à l'intérieur de la tête par l'auditeur. La source ainsi perçue est dite non externalisée. Différents travaux ont montré que l'ajout d'un effet de salle dans les méthodes de rendu 3D binaurales permet d'augmenter considérablement l'externalisation des sources sonores. Confer, notamment, D. R. Begault et E. M. Wenzel, "Direct comparison of the impact of head tracking, reverberation, and individualized head-related transfer functions on the spatial perception of a virtual speech source". J. Audio Eng. Soc., vol. 49, n 10, 2001. Actuellement, il existe deux méthodes principales, permettant d'intégrer l'effet de salle aux HRIR : la première, relative à l'effet de salle réel, consiste à mesurer des HRIR dans une salle non anéchoïque, comportant donc un effet de salle. Les HRIR obtenues, qui ne sont autres que des BRIR, doivent être d'une durée suffisamment longue pour intégrer les premières réflexions sonores, durée supérieure à 500 échantillons temporels pour une fréquence d'échantillonnage de 44 100 Hz, mais cette durée doit être encore plus importante, c'est-à-dire supérieure à 20 000 échantillons temporels à la même fréquence d'échantillonnage, si on veut intégrer l'effet de réverbération tardive. On note toutefois que les BRIR précitées peuvent être obtenues de manière équivalente par la convolution des HRIR mesurées en environnement anéchoïque avec l'effet de salle désiré, représenté par la réponse impulsionnelle de la salle ; la deuxième, relative à l'effet de salle artificiel, est issue de l'acoustique virtuelle et consiste à intégrer l'effet de salle au HRIR, de manière synthétique. Cette opération est réalisée grâce à des spatialisateurs qui introduisent des effets de réverbération artificielle. L'inconvénient de telles méthodes est que l'obtention d'un rendu réaliste nécessite une puissance de calcul importante. En ce qui concerne la spatialisation sonore binaurale une méthode courante consiste à modéliser les filtres binauraux, en décomposant les HRTF, ou les HRIR, en une composante à phase minimale (filtre à phase minimale déterminé par le module spectral de la HRTF) et un retard pur. Pour une description plus détaillée d'une telle méthode, on pourra utilement se reporter aux articles de D. J. Kistler et F. L. Wightman, A mode/ of head-related transfer functions based on principal components analysis and minimum-phase reconstruction J. Acoustic Soc. Am. 91(3) p 1637-1647, 1992 et de Kulkarni A. et al. On the minimum-phase approximation of head-related functions 1995 IEEE ASSP Workshop on Applications of Signal Processing Audio and Acoustics (IEEE catalog number: 95TH8144). La différence de retard observée entre les HRTF ou les HRIR de l'oreille gauche et de l'oreille droite correspond alors à l'indice de localisation ITD. II existe différentes méthodes pour extraire les retards des HRIR ou HRTF. Les principales méthodes sont décrites par S. Busson Individualisation d'indices acoustiques pour la synthèse binaurale Thèse de doctorat de l'Université de la Méditerranée Aix-Marseille II, 2006. Le module spectral est obtenu en prenant le module de la transformée de Fourier des HRIR. Le nombre de coefficients peut alors être réduit, par exemple en moyennant l'énergie sur un nombre réduit de bandes de fréquences, par exemple selon des techniques de lissage fréquentiel basées sur les propriétés d'intégration du système auditif. Indépendamment de la façon dont sont modélisés les filtres HRTF ou HRIR, le cas échéant BRIR, il existe plusieurs méthodes d'implémentation de la spatialisation sonore binaurale. Parmi celles-ci, la méthode la plus simple et la plus directe est l'implémentation bi-canale du binaural, représentée en figure 1. Selon cette méthode, la spatialisation des sources se fait de façon indépendante les unes des autres. Une paire de filtres HRTF est associée à chaque source. Le filtrage peut être réalisé soit dans le domaine temporel, sous la forme d'un produit de convolution, soit dans le domaine fréquentiel, sous la forme d'une multiplication complexe, ou encore dans tout autre domaine transformé, tel que le domaine PQMF pour Pseudo Quadrature Mirror Filter en anglais par exemple. L'implémentation multicanale du binaural est une alternative à l'implémentation bi-canale offrant une implémentation plus efficace qui consiste en une décomposition linéaire des HRTF, sous la forme d'une somme de produits de fonctions de la direction (gains d'encodage) et de filtres élémentaires (filtres de décodage). Cette décomposition permet de séparer les étapes d'encodage et de décodage, le nombre de filtres étant alors indépendant du nombre de sources à spatialiser. Les filtres élémentaires peuvent à leur tour être modélisés par un filtre à phase minimale et un retard pur pour simplifier leur implémentation. Il est également possible d'extraire les retards des HRTF d'origine et de les intégrer séparément à l'encodage. Les techniques antérieures précitées présentent des inconvénients majeurs, lors de l'implémentation de filtres BRIR, prenant en compte l'effet de salle, en particulier : la complexité : les BRIR, du fait de la durée importante des réponses de salle, contiennent un nombre d'échantillons temporels qui peut être très élevé, supérieur à 20 000 échantillons pour des salles de taille moyenne, ce nombre étant lié au retard des échos de salle et donc aux dimensions de cette dernière. En conséquence, les filtres BRIR correspondants requièrent une puissance de calcul et une taille mémoire très importantes ; l'externalisation : la modélisation sous la forme d'un filtre à phase minimale, associé à un retard pur, permet de réduire la taille des filtres. Cependant, le fait d'extraire un seul retard interaural pour chaque filtre BRIR ne permet pas de prendre en compte les premières réflexions. Dans ce cas, le timbre sonore est bien respecté mais l'effet d'externalisation n'est plus reproduit. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients précités de la technique antérieure. En particulier, un objet de la présente invention est de proposer un procédé de calcul de paramètres de modélisation de filtres BRIR, filtres HRIR prenant en compte un effet de salle de l'art antérieur, ces paramètres comprenant un ou plusieurs retards éventuellement associés à des gains et à au moins un spectre d'amplitude, afin de permettre une implémentation performante soit dans le domaine temporel, soit dans le domaine fréquentiel ou transformé. Un autre objet de la présente invention est la mise en oeuvre d'un procédé de calcul de filtres BRIR spécifiques, lesquels, bien que équivalents en termes de qualité à des filtres BRIR classiques ou originaux permettant un positionnement et une externalisation satisfaisants des sources, réduisent fortement la puissance de calcul et de taille mémoire nécessaires à la mise en oeuvre du filtrage correspondant. Le procédé de spatialisation 3D de canaux audio, à partir d'au moins un filtre BRIR incorporant un effet de salle, objet de la présente invention, est remarquable en ce qu'il consiste au moins, pour un nombre d'échantillons spécifique correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, à décomposer ce filtre BRIR en au moins un ensemble de valeurs de retard et d'amplitude associées aux instants d'arrivée des réflexions, à extraire sur ce nombre d'échantillons au moins un module spectral du filtre BRIR, à constituer à partir de chaque retard successif de son amplitude et de son module spectral associés un filtre BRIR élémentaire directement appliqué aux canaux audio dans le domaine temporel, fréquentiel ou transformé. Le procédé objet de l'invention est en outre remarquable en ce que la décomposition du filtre BRIR est exécutée par un processus de détection des retards par détection des pics d'amplitude, au premier pic d'amplitude étant associé le retard correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que l'extraction de chaque module spectral est exécutée par une transformation temps-fréquence. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que, pour un nombre d'échantillons correspondant à la réponse impulsionnelle du filtre BRIR décomposé en sous-bandes de fréquences de rang k déterminé, la valeur du module spectral du filtre BRIR est définie comme une valeur réelle de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR dans chaque sous-bande. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que à chaque retard est associé un module spectral et en ce que le module spectral du filtre BRIR est défini dans chaque sous- bande comme une valeur réelle de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR partiel dans ladite sous-bande, cette valeur de gain étant fonction du retard associé. Cette modulation du module spectral en fonction du retard appliqué permet d'implémenter une reconstruction du filtre BRIR beaucoup plus proche du filtre BRIR d'origine. Enfin, le procédé objet de l'invention est remarquable en ce que chaque filtre BRIR élémentaire dans chaque sous-bande de fréquences de rang k est formé par une multiplication complexe, fonction ou non du retard associé à chaque pic d'amplitude incluant une valeur réelle de gain, et par un retard pur, augmenté de l'écart de retard vis-à-vis du retard alloué au premier échantillon correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe. Il sera mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre la figure 1 relative à une technique de spatialisation sonore binaurale de l'art antérieur : la figure 2 représente, à titre purement illustratif, un organigramme des étapes essentielles de mise en oeuvre du procédé de spatialisation 3D de canaux audio à partir d'au moins un filtre BRIR incorporant un effet de salle, conforme à l'objet de la présente invention ; la figure 3a représente un détail de mise en oeuvre de l'étape de décomposition exécutée à l'étape A de la figure 2a ; la figure 3b représente un chronogramme d'échantillons permettant d'expliciter le mode opératoire d'une sous-étape Ao de constitution d'un premier vecteur I et d'un premier vecteur décalé l;+l de pics d'amplitude de la figure 3a ; la figure 3c représente à titre illustratif un chronogramme des échantillons de pics d'amplitude explicitant un processus de construction d'un deuxième vecteur à partir d'un vecteur d'écart entre le premier vecteur décalé et le premier vecteur illustrés à la figure 3b, ce deuxième vecteur regroupant les indices de rang des pics d'amplitude isolés ; la figure 3d représente un chronogramme des pics d'amplitude représentatifs des premières réflexions dues à l'effet de salle obtenu à partir du deuxième vecteur illustré en figure 3c, à chacune des premières réflexions étant alloué un retard correspondant au paramètre correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe, puis des retards successifs spécifiques ajoutés au paramètre de retard de l'onde sonore directe. Le procédé de spatialisation 3D de canaux audio à partir d'au moins un filtre BRIR incorporant un effet de salle, conforme à l'objet de l'invention sera maintenant décrit en liaison avec la figure 2 et les figures suivantes. Le procédé objet de l'invention consiste pour un nombre N donné d'échantillons spécifique, correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, à décomposer en une étape A, ce filtre BRIR en au moins un ensemble de valeurs d'amplitude et de valeurs de retard décrivant une suite de pics d'amplitude. Etape A de la figure 2, l'opération de décomposition est notée : n=N Aä , n ä=1 AMz Ax=Ao+8x. Dans cette relation, Aä indique l'amplitude de l'échantillon de rang n et AMX indique l'amplitude de chaque pic d'amplitude, Ax désignant le retard associé à chacun des pics d'amplitude correspondant. 9 Ce retard est fonction du retard A0 correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde directe ainsi qu'il sera décrit ci-après dans la description. L'étape A est suivie d'une étape B consistant à extraire, sur le nombre N d'échantillons au moins un module spectral moyen du filtre BRIR, chaque module spectral étant noté : BRIRN = GN . L'étape B est alors suivie d'une étape C consistant à constituer à partir de chaque retard successif, de l'amplitude et du module spectral associés à ce retard établis à l'étape B un filtre BRIR élémentaire noté BRIRe directement appliqué aux canaux audio dans le domaine temporel fréquentiel ou transformé, ainsi qu'il sera décrit ci-après dans la description. De manière plus spécifique, on comprend que la décomposition du filtre BRIR à l'étape A est exécutée par un processus de détection des retards par détection des pics d'amplitude, au premier pic d'amplitude étant associé le retard Aä correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe. Ainsi, le premier pic d'amplitude est défini par les paramètres AMO! A0 On comprend également qu'aux autres pics d'amplitude est alors associée successivement, outre le retard Ao , une valeur 8x dépendant de la position du pic d'amplitude dans les N échantillons, le retard alloué à chaque pic d'amplitude AMX est donné par Ax = Ao + 8x . D'autres méthodes de détection du premier pic peuvent aussi être utilisées, ainsi qu'il est connu de l'état de la technique, en particulier pour déterminer la valeur du retard Ao lequel peut par exemple être pris égal au retard interaural. L'étape B, d'extraction d'au moins un module spectral du filtre BRIR d'une durée de N échantillons permet d'assurer une correspondance du timbre entre chaque filtre BRIR original et le filtre BRIR reconstruit à partir des filtres BRIRe élémentaires, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. En particulier, et de manière non limitative, l'extraction du module spectral peut être exécutée par une transformation temps-fréquence telle qu'une transformée de Fourier, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. La mise en oeuvre des filtres BRIR élémentaires BRIRe formés chacun à partir de la valeur de chaque module spectral du filtre BRIR et bien entendu de l'amplitude et du retard dx considéré, permet d'assurer une réduction des coûts de calcul. Toutes les méthodes de filtrage à partir d'un filtre à phase minimale ou non, associées à toutes les méthodes d'implémentation des retards peuvent convenir à la décomposition proposée. En particulier, le procédé objet de l'invention peut par exemple être combiné à une implémentation multicanale de la spatialisation 3D binaurale. Un mode de mise en oeuvre particulier préférentiel non limitatif du procédé objet de l'invention sera maintenant décrit en liaison avec les figures 3a à 3d. Le mode de mise en oeuvre précité est mis en oeuvre dans le cadre de la décomposition de filtres BRIR pour une implémentation efficace dans le domaine des sous-bandes temporelles complexes plus particulièrement mais de manière non limitative le domaine PQMF complexe. Une telle implémentation peut être utilisée par un décodeur défini par la norme MPEG surround, afin d'obtenir un rendu 3D binaural de type 5.1. Le mode 5.1 est défini par la norme MPEG spatial audio coding ISO/IEC 23003-1 (doc N7947). En référence à la demande de brevet français intitulée : Procédé et dispositif de spatialisation sonore binaurale efficace dans le domaine transformé , déposée le même jour au nom de la demanderesse, on indique que le filtrage binaural peut être effectué directement dans le domaine des sous- bandes, c'est-à-dire dans le domaine codé, afin de réduire les coûts de décodage incluant la mise en oeuvre du procédé. Le mode de réalisation précité peut être transposé au domaine temporel c'est-à-dire au domaine non transformé en sous-bandes ou à tout autre domaine transformé. Le procédé objet de l'invention permet d'obtenir de manière générale et en particulier dans son mode de mise en oeuvre préférentiel : des retards qui correspondent au retard Ao instant d'arrivée de l'onde sonore directe et aux retards des premières réflexions de la salle, ces retards étant ensuite implémentés dans le domaine des sous-bandes ; des valeurs de gain, valeurs réelles, un gain étant par exemple attribué à chaque sous bande et pour chaque réflexion à partir du contenu spectral des filtres BRIR, ainsi qu'il sera explicité ci-après. Ainsi, pour une exécution décrite à titre d'exemple non limitatif dans le domaine des sous-bandes temporelles complexes, l'extraction des retards consiste au moins pour tout filtre BRIR correspondant à une position de l'espace, ainsi que représenté en figure 3a et à partir de l'enveloppe temporelle du filtre établie sur le nombre d'échantillons N correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, cette enveloppe temporelle étant notée [Aä ] _; , à exécuter une première sous-étape, notée A0, consistant à identifier les indices de rang d'échantillon temporel dont la valeur d'amplitude est supérieure à une valeur de seuil notée V à l'étape Aol de la figure 3a. On comprend, en particulier, que la comparaison Aä > V est effectuée pour chaque échantillon des N échantillons successivement par retour à l'étape A01 par l'intermédiaire de la sous-étape A02 successivement sur les N échantillons. Cette opération permet d'engendrer un premier vecteur noté I; à la sous-étape A03, et un premier vecteur décalé noté l;+l à la sous-étape A04. Le premier vecteur I; correspond aux indices de rang des échantillons temporels dont la valeur d'amplitude est supérieure à la valeur de seuil V. Le premier vecteur décalé I;+1 se déduit du premier vecteur par décalage d'un indice. Le premier vecteur et le premier vecteur décalé étant représentatifs de la position des pics d'amplitude dans le nombre N d'échantillons. L'étape A0 est suivie d'une étape AI consistant à déterminer si les échantillons temporels dont l'amplitude est supérieure à la valeur de seuil V correspondant à des pics d'amplitude isolés par calcul d'un vecteur d'écartI' qui représente la différence entre le premier vecteur décalé I;.+1 et le premier vecteur I. En effet, on comprend que, si les valeurs contenues dans le vecteur d'écart l' sont importantes, alors on est en présence du début d'un pic distinct du pic précédent, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. L'étape AI est alors suivie d'une étape A2 consistant à calculer un deuxième vecteur P regroupant les indices de pics d'amplitude isolés sur le nombre N d'échantillons pour un seuil d'écart défini par une valeur spécifique W. Enfin, l'étape A2 est suivie d'une étape A3 consistant à identifier, à partir des échantillons du deuxième vecteur, pour chaque pic isolé identifié, l'indice de l'échantillon d'amplitude maximale parmi un nombre déterminé d'échantillons, pris égal à la valeur W précédemment citée suivant l'échantillon identifié par le deuxième vecteur. Cette valeur W peut être déterminée expérimentalement. L'indice et l'amplitude de tout nouvel échantillon d'amplitude maximale sont mémorisés sous la forme d'un vecteur d'indice de retard et d'un vecteur d'amplitude. Ainsi à la fin de l'étape A3, on dispose sous la forme d'un vecteur d'indice D'(i) et d'un vecteur d'amplitude A'(i) par exemple de l'ensemble des valeurs d'indice de retard et d'amplitude des pics d'amplitude précités. Une description spécifique de la mise en oeuvre des étapes Ao AI, A2 et A3 représentées en figure 2 sera maintenant donnée en liaison avec les figures 3b, 3c et 3d. En référence à la figure 3b, pour un filtre BRIR temporel correspondant à une position de l'espace, l'enveloppe temporelle de ce dernier est donnée par : BRIRenv(t)=IBRIR(t)I. L'étape Ao consiste alors à trouver tous les indices des échantillons dont la valeur d'enveloppe est supérieure à la valeur de seuil V. De manière particulièrement avantageuse et selon un aspect remarquable du procédé objet de l'invention, la valeur de seuil V est elle-même fonction de l'énergie de l'enveloppe temporelle du filtre BRIR. Ainsi la valeur de seuil V vérifie avantageusement la relation : 1 BRIR(tY V=C1 " N Dans la relation précédente, outre N représentant le nombre d'échantillons temporels, C est une constante fixée à 1 par exemple. Suite aux comparaisons exécutées aux étapes A01 et A02, on stocke sur comparaison réussie, dans un vecteur I; de taille K, K étant le nombre d'échantillons dont la valeur absolue de l'amplitude dépasse la valeur de seuil V pour constituer le premier vecteur. A titre d'exemple non limitatif, sur la figure 3b, on a représenté l'enveloppe temporelle d'un filtre BRIR pour lequel le seuil V est fixé à la valeur réelle 0.037. Le vecteur I; représenté à l'étape A03 de la figure 3a s'écrit : I; = [89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 101 104 108 110 116 422 423 424 427.1. A partir de la mémorisation du vecteur l;, on procède également par décalage de l'indice du premier pic d'amplitude, l'indice 89, à la mémorisation du vecteur décalé I;+,, le vecteur I;+1 correspondant par exemple au vecteur I; dans lequel on a supprimé le premier pic d'amplitude . On dispose ainsi du premier vecteur I; et du premier vecteur décalé I;+,. A l'étape A, on procède alors au calcul du vecteur l', vecteur d'écart, différence entre le premier vecteur décalé l;+, et le premier vecteur I;. Le vecteur d'écart l' vérifie la relation dans l'exemple donné : 1' _ [1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 3 4 2 6 306 1 1 3 ...]. Les valeurs importantes contenues dans le vecteur l' indiquent la présence d'un pic d'amplitude distinct du pic d'amplitude précédant. L'étape A2 consiste alors à calculer le deuxième vecteur P qui regroupe les indices des pics distincts. Dans l'exemple donné le premier pic P(1) est donné bien entendu par P(1)=I(1)=89 c'est-à-dire par le premier pic d'amplitude précédemment mentionné. L'indice des pics suivants correspond aux indices augmentés de 1 des valeurs de I' qui dépassent un seuil d'écart défini par une valeur W. A titre d'exemple non limitatif et de manière expérimentale W peut être fixé à la valeur 20. Dans ces conditions, la valeur I'(15)=306 >W détermine un second pic isolé. La valeur de l'indice de rang de ce deuxième pic P(2) est alors donnée par 1(15+1)=422. Ainsi le deuxième vecteur P peut être écrit sous la forme : P=[89 422...). L'étape A3 de la figure 3a peut, ainsi que représenté en figure 3c, consister à partir de chacun des échantillons P(i) du deuxième vecteur représentatif de l'enveloppe temporelle, à trouver l'échantillon qui a la valeur d'amplitude maximale parmi les W = 20 échantillons suivants. L'indice de ce nouvel échantillon est stocké dans le vecteur D' et son amplitude est stocké dans le vecteur A' ainsi que mentionné en liaison avec l'étape A3 de la figure 3a selon les relations : D'(i)=indice(max(BRIRenä([P(i);P(i+W)j))), A'(i)=BRIR(D'(i)) * sign(BRIR(D'(1))). De manière non limitative pour l'exemple donné en liaison avec la 2 0 figure 3 : D'=[92 423 ...], A'=[0.1878 0.0924 ...]. Si l'amplitude du premier échantillon d'amplitude maximale noté A(1) est négative, alors on prend en compte la valeur absolue de ce dernier. 25 Les amplitudes A des amplitudes maximales peuvent alors être normalisées en énergie par la relation : A= A' ~ A'(1)2 l Dans la relation précédente L est le nombre d'éléments de D' et de A, c'est-à-dire des vecteurs d'indice et d'amplitude représentatifs de 30 chaque pic. Ce nombre dépend bien entendu de la valeur de seuil V et de la valeur de la constante W précitées. 15 Une représentation des amplitudes normalisées, des pics d'amplitude et de leur position de retard successif par rapport au premier pic d'amplitude auquel est alloué le retard Ao , est représentée en figure 3d. Une description plus détaillée d'un premier et d'un deuxième mode de mise en oeuvre des filtres BRIR élémentaires directement applicables et appliqués aux canaux audio dans le domaine transformé, en particulier dans le domaine PQMF complexe décomposé en sous-bandes SBk;, sera donnée à titre d'exemple non limitatif ci-après dans la description. On rappelle que la décomposition en sous-bandes dans le domaine précité permet de décomposer les N échantillons de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR en M sous-bandes de fréquences, par exemple M=64, pour une application au MPEG surround précité. L'avantage d'une telle transformation est de pouvoir appliquer des gains réels à chaque sous-bande, en s'affranchissant des problèmes de repliement de spectre générés par le sous échantillonnage inhérent au banc de filtres. Dans le domaine des sous-bandes précitées, les retards et les gains sont appliqués sur les échantillons complexes, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. Selon un premier mode de mise en oeuvre non limitatif, la valeur de chaque module spectral du filtre BRIR est définie dans chaque sous-bande comme au moins une valeur réelle de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR dans ladite sous-bande. Dans ce premier mode de mise en oeuvre, les valeurs de gains correspondantes notées G(k,n) où k désigne le rang de la sous bande considérée et n le rang de l'échantillon parmi les N échantillons, sont obtenues en moyennant l'énergie de l'amplitude spectrale de chaque filtre BRIR dans chaque sous-bande. Pour un filtre BRIR fréquentiel BRIR*(f) correspondant à la transformée de Fourier à 8 192 échantillons du filtre BRIR(t) temporel, complété de 0 pour obtenir les 8 192 échantillons, la valeur des gains G(k, n) est donnée par la relation : f=f1+M' (H(f)BRIR*(f))2 f=f1 M' Dans la relation précédente, on indique que H est une fenêtre de pondération, fenêtre rectangulaire par exemple de largeur M' supérieure ou égale à la largeur de la sous-bande SBk, par exemple M'=64. La fenêtre de pondération est centrée sur la fréquence centrale de la sous-bande k et la fréquence f1 est inférieure ou égale à la fréquence de départ de la sous-bande k. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre préférentielle du procédé objet de l'invention, à chaque retard est associé un module spectral. La valeur de chaque module spectral est définie dans chaque sous-bande comme au moins une valeur de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR partiel dans ladite sous-bande, cette valeur de gain étant fonction du retard appliqué en fonction de l'indice de chaque échantillon de pic d'amplitude, à partir du vecteur d'indice et d'amplitude. Ainsi dans ce deuxième mode de réalisation, les gains G(k, n) sont modulés et peuvent donc varier à chaque nouveau retard I appliqué. Les valeurs de gain sont alors données par la relation : .f=f 1+M E (H ( f )BRIR * (f , l ))2 f=.f M' Dans la relation précédente, BRIR*(f,l) est la transformée de Fourier du filtre BRIR(t) temporel fenêtrée entre les échantillons D'(1)-Z et D'(1+1), l'énergie spectrale calculée étant celle du filtre BRIR partiel ainsi fenêtré, et complétée par des 0 pour obtenir 8 192 échantillons. Z dépend de la fréquence d'échantillonnage et peut prendre la valeur Z=10 pour une fréquence d'échantillonnage à 44.1 kHz. Le deuxième mode de réalisation précité permet de manière remarquable une reconstruction beaucoup plus proche de la fonction de transfert ou filtre BRIR d'origine et en particulier de tenir compte de chacun des retards provoqués par les réflexions successives dans la salle, ce qui G(k, n) = G(k, n, l) _ permet d'obtenir un rendu d'effet de salle particulièrement performant et réaliste. On comprend alors que chaque filtre BRIR élémentaire, dans chaque sous-bande de fréquence k peut alors avantageusement être formé par une multiplication complexe, incluant une valeur réelle de gain, fonction ou non du retard appliqué en fonction de l'indice de chaque échantillon de pic d'amplitude, selon le premier ou le deuxième mode de réalisation retenu décrit précédemment dans la description. L'opération de multiplication complexe est donnée par la relation : (k+0.5)d (l S' (k, n) = G(k, n)A(l)e E(k,n). Le filtre BRIR élémentaire est également formé par un retard pur augmenté de l'écart de retard vis-à-vis du retard A0 alloué au premier pic d'amplitude. Ce retard peut alors être implémenté par l'intermédiaire d'une ligne à retard appliquée au produit obtenu par la rotation sous forme de multiplication complexe précitée. L'échantillon obtenu vérifie alors la relation : S(k,n) = S'(k,n-D(l)). Dans les relations précédentes E(k,n) désigne le énième échantillon complexe de la sous-bande k considérée, S(k,n) désigne le énième échantillon de la sous-bande k après application des gains et des retards, M est le nombre de sous-bande et d(l) et D(I) sont tels qu'ils correspondent à l'application du I ième retard de D(I)M+d(I) échantillons dans le domaine temporel non sous-échantillonné. Le retard D(I)M+d(I) correspond aux valeurs de D'(l) calculées selon le processus de détection de pics d'amplitude précédemment décrit en liaison avec les figures 3a à 3d. En outre, A(I) désigne l'amplitude du pic associé au retard correspondant et G(k, n) désigne le gain réel appliqué au nième échantillon complexe de la sous-bande SBk de rang k considérée. Enfin, le procédé objet de l'invention permet le traitement de la réverbération tardive. On rappelle que la réverbération tardive correspond à la partie de la réponse d'une salle pour laquelle le champ acoustique est diffus et les réflexions ne sont en conséquence pas discernables. II est toutefois possible de traiter les effets de salle incluant une réverbération tardive, conformément au procédé objet de l'invention. Dans ce but, le procédé selon l'invention consiste à rajouter aux valeurs de pics d'amplitude détectées, une pluralité de valeurs d'amplitude arbitraires et réparties au-delà d'un instant arbitraire à partir de laquelle on considère que les réflexions discrètes sont terminées et où débute le phénomène de réverbération tardive. Ces valeurs d'amplitude sont calculées et réparties au-delà de la durée arbitraire, laquelle peut être prise égale à 200 millisecondes par exemple, jusqu'au dernier échantillon du nombre d'échantillons correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle BRIR. Ainsi, conformément au procédé objet de l'invention, les pics d'amplitude des premières réflexions sont déterminés ainsi que précédemment décrit en liaison avec les figures 2 et suivantes, et, à partir d'un échantillon t1 correspondant à 200 millisecondes, déterminé expérimentalement et correspondant au début de la réverbération tardive, jusqu'à un échantillon t2 qui correspond à la fin de la réverbération ou, le cas échéant, à la fin des N échantillons de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, on rajoute R valeurs aux vecteurs D' et A' telles que : D'(L+r)=t1 +(t2-tl )/(R-1), A(L+r)=1. Dans la relation précédente, L est le nombre de pics détecté, r est un entier compris entre 1 et R. La prise en compte du deuxième mode de réalisation précité dans lequel les valeurs de gains sont modulées en fonction du retard de chaque pic d'amplitude, permet alors d'introduire de manière efficace, la réverbération tardive dans le domaine des sous-bandes. Le phénomène de réverbération tardive peut également être traité par une ligne à retard ajoutée au traitement des premières réflexions. L'invention couvre enfin un programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation d'un ordinateur ou d'un dispositif dédié de spatialisation sonore 3D de signaux audio remarquable en ce que, lors de son exécution, ce programme d'ordinateur exécute le procédé de spatialisation sonore 3D à partir d'au moins un filtre BRIR comportant un effet de salle décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2 et 3a à 3d. On comprend, en particulier, que le programme d'ordinateur précité peut être un programme directement exécutable implanté dans la mémoire permanente d'un ordinateur ou d'un dispositif de synthèse binaurale d'un effet de salle en spatialisation sonore. La mise en oeuvre de l'invention peut alors être exécutée de manière totalement numérique | Un procédé de spatialisation 3D de canaux audio à partir d'un filtre BRIR incorporant un effet de salle. Pour un nombre N d'échantillons spécifique taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, il consiste à décomposer (A) le filtre BRIR en au moins un ensemble de valeurs de retard et d'amplitude associées aux instants d'arrivée des réflexions, extraire (B) sur le nombre N d'échantillons au moins un module spectral du filtre BRIR, et constituer (C) à partir de chaque retard successif, de son amplitude et de son module spectral associés un filtre BRIR élémentaire (BRIRe) directement appliqué aux canaux audio dans le domaine temporel, fréquentiel ou transformé.Application à la spatialisation binaurale bi- ou multicanale. | 1. Procédé de spatialisation 3D de canaux audio, à partir d'au moins un filtre BRIR incorporant un effet de salle, caractérisé en ce qu'il consiste au moins, pour un nombre d'échantillons spécifique correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, à : - décomposer ce filtre BRIR en au moins un ensemble de valeurs de retard et d'amplitude associées aux instants d'arrivée des réflexions ; extraire sur ledit nombre d'échantillons au moins un module spectral du filtre BRIR ; -constituer à partir de chaque retard successif, de son amplitude et de son module spectral associés un filtre BRIR élémentaire directement appliqué auxdits canaux audio dans le domaine temporel, fréquentiel ou transformé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite décomposition du filtre BRIR est exécutée par un processus de détection des retards par détection des pics d'amplitude, au premier pic d'amplitude étant associé le retard correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extraction de chaque module spectral est exécutée par une transformation temps-fréquence. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extraction des retards consiste au moins, pour tout filtre BRIR correspondant à une position de l'espace, à partir de l'enveloppe temporelle du filtre établie sur ledit nombre d'échantillons correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR, à : identifier les indices de rang d'échantillons temporels dont la valeur d'amplitude est supérieure à une valeur de seuil, pour engendrer un premier vecteur et un premier vecteur décalé représentatifs de la positiondes pics d'amplitude dans ledit nombre d'échantillons ; déterminer l'existence de pics d'amplitude isolés par calcul d'un vecteur d'écart entre le premier vecteur décalé et le premier vecteur ; calculer un deuxième vecteur regroupant les indices de pics d'amplitude isolés sur ledit nombre d'échantillons ; discriminer à partir des échantillons dudit deuxième vecteur les indices successifs d'échantillons d'amplitude maximale parmi un nombre déterminé d'échantillons successifs, l'indice et l'amplitude desdits échantillons d'amplitude maximale étant mémorisés sous forme d'un vecteur d'indice de retard et d'amplitude. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, pour un nombre d'échantillons correspondant à la réponse impulsionnelle du filtre BRIR décomposé en sous-bandes de fréquences de rang k déterminé, ladite valeur du module spectral du filtre BRIR est définie comme une valeur réelle de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR dans chaque sous-bande. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la valeur du module spectral du filtre BRIR dans chaque sous-bande est calculée par application d'une fenêtre de pondération centrée sur la fréquence centrale de la sous-bande de fréquences de rang k et de largeur égale ou supérieure à la largeur de la sous-bande de fréquences. 7. Procédé selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que, à chaque retard est associé un module spectral, et en ce que ledit module spectral est défini dans chaque sous-bande comme une valeur réelle de gain représentative de l'énergie du filtre BRIR partiel dans ladite sous-bande, valeur de gain fonction du retard associé. 8. Procédé selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que chaque filtre BRIR élémentaire dans chaque sous-bande de fréquences de rang k est formé par : une multiplication complexe, fonction ou non du retard appliqué en fonction de l'indice de chaque échantillon de pic d'amplitude incluant la valeur réelle de gain ;un retard pur, augmenté de l'écart de retard vis-à-vis du retard alloué au premier échantillon correspondant à l'instant d'arrivée de l'onde sonore directe. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que, pour le traitement de la réverbération tardive, celui-ci consiste à rajouter aux valeurs de pics d'amplitude détectées une pluralité de valeurs d'amplitudes arbitraires, réparties, depuis un instant arbitraire, jusqu'au dernier échantillon des nombres d'échantillons correspondant à la taille de la réponse impulsionnelle du filtre BRIR. 10. Programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation d'un ordinateur ou d'un dispositif dédié de spatialisation sonore 3D de signaux audio, caractérisé en ce que, lors de son exécution, ledit programme exécute le procédé de spatialisation sonore 3D à partir d'au moins un filtre BRIR comportant un effet de salle, selon l'une des 1 à 9. | H | H04 | H04S | H04S 3 | H04S 3/02 |
FR2897991 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS AVEC CONTACTS SANS SOUDURE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT | 20,070,831 | La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs de protection d'installations et d'équipements électriques contre les surtensions électriques, en particulier transitoires, et notamment dues à la foudre. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant : au moins un composant de protection présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation, au moins un premier et un deuxième plot de raccordement destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif à l'installation électrique, au moins un premier élément conducteur relié électriquement à la première borne du composant de protection et un second élément conducteur relié électriquement au premier plot de raccordement, lesdits premier et second éléments conducteurs étant reliés électriquement l'un à l'autre, au moins un troisième élément conducteur relié électriquement à la deuxième borne du composant de protection et un quatrième élément conducteur relié électriquement au deuxième plot de raccordement, lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs étant reliés électriquement l'un à l'autre. B60345/FR La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation, au moins un premier et un deuxième plot de raccordement destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif à l'installation électrique, au moins un premier élément conducteur relié électriquement à la première borne du composant de protection et un second élément conducteur relié électriquement au premier plot de raccordement, au moins un troisième élément conducteur relié électriquement à la deuxième borne du composant de protection et un quatrième élément conducteur relié électriquement au deuxième plot de raccordement. II est bien connu de recourir à des dispositifs de protection aptes à protéger les appareils électriques ou électroniques contre les surtensions pouvant par 15 exemple résulter de phénomènes de foudre. Ces dispositifs de protection comportent, d'une manière générale, un ou plusieurs composants de protection contre les surtensions, tels que par exemple une varistance ou un éclateur, pourvus de bornes d'alimentation permettant de les relier électriquement à l'installation à protéger. Lorsque le 20 ou les composants de protection sont exposés à des tensions supérieures à une valeur seuil prédéterminée, ils sont susceptibles d'écouler un courant de décharge à la terre tout en écrêtant la surtension à une valeur compatible avec la tenue de l'installation et des équipements qui y sont raccordés. De tels composants et dispositifs sont généralement désignés par le terme de 25 parasurtenseurs ou encore par celui de parafoudres . Pour d'évidentes raisons de sécurité, en particulier afin de limiter les risques d'électrocution ou de court-circuit, il est connu de doter les dispositifs de protection d'un boîtier isolant apte à séparer électriquement et B60345/FR mécaniquement les organes internes desdits dispositifs, tels que le composant de protection, de l'environnement dans lequel ces dispositifs de protection sont mis en oeuvre. Généralement, ces boîtiers possèdent des formats standardisés adaptés à une utilisation modulaire au sein de tableaux électriques normalisés. Afin de pouvoir raccorder électriquement le composant de protection à l'installation électrique à protéger, il est alors nécessaire de prévoir une interface de raccordement électrique entre l'extérieur et l'intérieur du boîtier. Il est connu d'utiliser à cet effet des plots de raccordement au niveau desquels il est possible de réaliser une jonction électrique avec un élément conducteur extérieur au boîtier, tel qu'un câble ou un rail. En particulier, de tels plots de raccordement peuvent être logés dans le boîtier, être accessibles par l'extérieur dudit boîtier via des orifices ménagés dans ledit boîtier et comporter un système de bridage mécanique utilisant des mors conducteurs aptes à assurer un verrouillage solide de la jonction électrique, par exemple par vissage. De plus, il est ensuite nécessaire de raccorder électriquement, à l'intérieur du boîtier, le ou les composants de protection audits plots de raccordement. A cet effet, les dispositifs de protection disposent généralement d'éléments de connexion qui assurent la liaison entre les bornes d'alimentation du ou des composants de protection et les plots de raccordement. Généralement, ces éléments de connexion se présentent sous la forme d'un ensemble de lames ou de plaques conductrices, de préférence métalliques. B60345/FR Afin de relier électriquement au sein d'un parafoudre une lame métallique à un plot de raccordement, ou encore plusieurs lames métalliques entre elles, il est connu de réaliser des jonctions permanentes, de type encastrement, à l'aide de différents procédés d'assemblage. Bien entendu, lesdites jonctions permanentes doivent être de dimensions et de qualité suffisantes pour supporter les contraintes mécaniques et thermiques engendrées par le passage des courants de décharge susceptibles de circuler à travers le composant de protection dans le cadre du fonctionnement normal du dispositif de protection. En particulier, il est connu de recourir à des procédés d'assemblage thermiques, tel que le brasage ou le soudage électrique, et notamment le soudage par points ou le soudage par induction. Bien qu'ils procurent des résultats satisfaisants quant à la tenue mécanique et électrique des jonctions vis-à-vis des courants de décharge, de tels procédés d'assemblage souffrent néanmoins d'inconvénients non négligeables. En particulier, les procédés de soudage et de brasage requièrent fréquemment des équipements et outillages complexes, onéreux et qui nécessitent une maintenance soutenue, tels que des fours tunnels ou des machines de soudage à la vague. De plus, la mise en oeuvre de certains de ces procédés, tel que le soudage au fer, exigent l'intervention d'opérateurs hautement qualifiés. Dans ce cas, la qualité de l'assemblage est très dépendante de la dextérité de l'opérateur, et par conséquent sa reproductibilité est incertaine. B60345/FR Enfin, les opérations de soudage et de brasage impliquent fréquemment l'utilisation de substances polluantes, telles que le plomb, ou irritantes, telles que les flux de désoxydation, lesquelles substances sont potentiellement nuisibles à l'environnement comme à la santé des opérateurs et rendent obligatoires des systèmes de protection complexes et coûteux permettant l'aspiration et le traitement desdites substances. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions qui soit de conception particulièrement simple et fiable. Un autre objet de l'invention vise à proposer un dispositif de protection contre les surtensions dont la fabrication soit particulièrement peu onéreuse. Un autre objet de l'invention vise à proposer un dispositif de protection contre les surtensions dont la fabrication soit particulièrement peu polluante. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un dispositif de protection contre les surtensions qui soit particulièrement simple et peu coûteux. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant : au moins un composant de protection présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation, au moins un premier et un deuxième plot de raccordement destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif à l'installation électrique, B60345/FR au moins un premier élément conducteur relié électriquement à la première borne du composant de protection et un second élément conducteur relié électriquement au premier plot de raccordement, lesdits premier et second éléments conducteurs étant reliés électriquement l'un à l'autre, - au moins un troisième élément conducteur relié électriquement à la deuxième borne du composant de protection et un quatrième élément conducteur relié électriquement au deuxième plot de raccordement, lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs étant reliés électriquement l'un à l'autre, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une première monture délimitant un premier espace interstitiel de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le premier élément conducteur et le second élément conducteur, la dimension dudit premier espace interstitiel étant telle que lesdits premier et second éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux, et en ce que ledit dispositif comporte une deuxième monture délimitant un second espace interstitiel de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur, la dimension dudit second espace interstitiel étant telle que lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant : au moins un composant de protection présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation, B60345/FR au moins un premier et un deuxième plot de raccordement destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif à l'installation électrique, au moins un premier élément conducteur relié électriquement à la première borne du composant de protection et un second élément conducteur relié électriquement au premier plot de raccordement, au moins un troisième élément conducteur relié électriquement à la deuxième borne du composant de protection et un quatrième élément conducteur relié électriquement au deuxième plot de raccordement caractérisé en ce qu'il comprend une étape (a) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un premier espace interstitiel de dimension fixée par construction et délimité par une première monture, le premier élément conducteur et le second élément conducteur de telle sorte que lesdits premier et second éléments conducteurs soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux et en ce qu'il comprend une étape (b) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un second espace interstitiel de dimension fixée par construction et délimité par une deuxième monture, le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur de telle sorte que lesdits premier et second éléments conducteurs soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés donnés à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels : - la figure 1 illustre selon une vue de face en coupe, un dispositif de protection conforme à l'invention. B60345/FR - La figure 2 illustre, selon une vue de dessus, une coupe selon la ligne M-M du dispositif de la figure 1. - La figure 3 illustre schématiquement, selon une vue de dessus partielle, simplifiée et en coupe, le montage par insertion d'un premier et d'un second élément conducteur au sein d'une première monture d'un dispositif conforme à l'invention. Le dispositif de protection 1 d'une installation électrique contre les surtensions conforme à l'invention est destiné à être branché en dérivation (ou en parallèle ) sur ladite installation électrique à protéger. L'expression installation électrique fait référence à tout type d'appareil ou réseau alimenté électriquement et susceptible de subir des perturbations de tension, notamment des surtensions transitoires dues à la foudre. Le dispositif de protection 1 peut donc avantageusement constituer un parafoudre. Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention est avantageusement destiné à être disposé entre une phase de l'installation à protéger et la terre. Il est par ailleurs envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que le dispositif 1, au lieu d'être branché en dérivation entre une phase et la terre, soit branché entre le neutre et la terre, entre la phase et le neutre, ou encore entre deux phases pour réaliser une protection différentielle. Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comprend au moins un composant de protection 2 destiné à être relié électriquement à ladite installation électrique afin de protéger celle-ci contre les surtensions, en particulier transitoires. Ledit composant de protection 2 peut notamment être B60345/FR formé indifféremment par une varistance ou un éclateur. Dans la suite de la description, on considère que chaque composant de protection 2 contre les surtensions est formé par une varistance étant entendu que l'utilisation d'une varistance n'est indiquée qu'à titre d'exemple préférentiel et ne constitue en aucune manière une limitation de l'invention. Afin de permettre son raccordement électrique à l'installation à protéger, le composant de protection 2 présente au moins une première borne d'alimentation 3 et une deuxième borne d'alimentation 4. De préférence, la varistance 2 se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle sensiblement aplati, la première et la seconde borne d'alimentation pouvant être formées par des plaques métalliques faisant saillie sur des faces dudit parallélépipède rectangle. Le dispositif de protection 1 comprend également un premier plot de raccordement 5 et un deuxième plot de raccordement 6, lesdits plots étant destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif à l'installation électrique. La géométrie, les dimensions et le nombre de pièces constitutives desdits plots peuvent naturellement varier sans sortir du cadre de l'invention. De préférence, le dispositif de protection 1 comporte un boîtier 7 au sein duquel est monté le composant de protection 2. Ledit boîtier 7 sera de préférence réalisé dans un matériau isolant et agencé de manière à séparer électriquement et mécaniquement certains éléments constitutifs du dispositif, tels que le composant de protection 2, de l'environnement dans lequel est mis en oeuvre ledit dispositif 1. Les éléments constitutifs du dispositif de protection ainsi protégés au sein du boîtier 7 sont désignés ci-après par l'expression organes internes . B60345/FR Ainsi, ledit boîtier 7 sera notamment apte à faciliter la manipulation et la mise en oeuvre du dispositif 1, tout en limitant les risques de court-circuit ou d'électrocution accidentels liés à ces opérations. En particulier, le boîtier 7 peut être formé par une première joue 7A creuse et une seconde joue 7B assemblées l'une contre l'autre sensiblement selon le plan sagittal dudit boîtier 7. Dans la suite du texte, on considérera que la première joue 7A sert de support à la varistance 2 et aux plots de raccordement 5, 6 sans que cela ne constitue une limitation de l'invention. Selon l'invention, les plots de raccordement 5, 6 constitueront donc avantageusement des interfaces de connexion électrique entre les organes internes et l'installation électrique à protéger, c'est-à-dire des moyens de liaison électrique entre l'intérieur et l'extérieur du boîtier 7. De préférence, lesdits plots seront logés en totalité dans ledit boîtier 7 et pourront comporter, par exemple, des mors à vis disposés en vis-à-vis d'orifices découpés dans ledit boîtier 7 afin de permettre l'engagement puis le maintien par serrage d'éléments de câbles dénudés ou préalablement sertis dans des cosses. Bien entendu, des parties desdits plots de raccordement pourraient faire saillie hors du boîtier 7, par exemple pour former des broches, sans sortir du cadre de la présente invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention comprend également au moins un premier élément conducteur 10 relié électriquement à la première borne 3 du composant de protection 2 ainsi qu'un second élément conducteur 11 relié électriquement au premier plot de raccordement 5. Afin d'assurer le raccordement électrique de la première borne 3 du composant de protection 2 au premier plot de raccordement 5, lesdits premier et second éléments conducteurs 10,11 sont reliés électriquement l'un à l'autre. B60345/FR En outre, le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comprend également au moins un troisième élément conducteur 12 relié électriquement à la deuxième borne 4 du composant de protection 2, ainsi qu'un quatrième élément conducteur 13 relié électriquement au deuxième plot de raccordement 6. Afin d'assurer le raccordement électrique de ladite deuxième borne 4 audit plot de raccordement 6, lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs 12, 13 sont reliés électriquement l'un à l'autre. Selon une caractéristique importante de l'invention, le dispositif de protection 1 comporte une première monture 14 délimitant un premier espace interstitiel 14' de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11, la dimension dudit premier espace interstitiel 14' étant telle que lesdits premier et second éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux. Selon une autre caractéristique importante de l'invention, ledit dispositif 1 comporte une deuxième monture 15 délimitant un second espace interstitiel 15' de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le troisième élément conducteur 12 et le quatrième élément conducteur 13, la dimension dudit second espace interstitiel étant telle que lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux. Dans ce qui suit, les considérations géométriques, physiques et fonctionnelles s'appliquant au premier élément conducteur 10, au deuxième élément conducteur 11, à la première monture 14 et au premier espace interstitiel 14', ainsi qu'à une combinaison quelconque de ces entités, sont B60345/FR susceptibles de s'appliquer respectivement au troisième élément conducteur 12, au quatrième élément conducteur 13, à la deuxième monture 15 et au second espace interstitiel 15', ainsi qu'à une combinaison correspondante de ces dernières entités. Par monture , on désigne un élément ou un ensemble d'éléments présentant un logement, sous forme d'un espace interstitiel apte à accueillir au moins en partie le premier et le second éléments conducteurs, respectivement le troisième et le quatrième éléments conducteurs, à assurer une fonction de maintien mécanique de ces éléments conducteurs et à réaliser une jonction électrique entre eux. De préférence, ladite monture permettra un montage desdits éléments conducteurs de telle sorte que ceux-ci soient maintenus au contact l'un de l'autre, sensiblement immobiles l'un par rapport à l'autre. Ladite monture permettra notamment d'assurer une liaison électrique entre lesdits éléments conducteurs qui soit capable de résister aux effets thermiques et mécaniques des courants de décharge qui sont susceptibles de traverser le composant de protection 2, ainsi que les éléments conducteurs 10, 11, 12, 13, lorsque le dispositif 1 écrête des surtensions. En particulier, ladite monture sera de préférence fixée à cet effet en liaison encastrement avec le boîtier 7. Selon une variante de réalisation, la première et/ou la deuxième monture peut comporter une ou plusieurs pièces mécaniques de garniture, notamment distinctes du boîtier 7, telles que des cavaliers, des cales d'épaisseur ou des coins écarteurs par exemple. Toutefois, selon une variante de réalisation préférentielle, la première monture 14 et/ou la deuxième monture 15 est venue de matière avec le boîtier 7, et de façon encore plus préférentielle avec la première joue 7A. B60345/FR Par l'expression de dimension fixée par construction , on indique que les espaces interstitiels (14', 15') sont de dimension finie et déterminée par une géométrie établie des montures (14, 15), notamment établie préalablement à la mise en place des éléments conducteurs. Ainsi, afin de définir les limites de son espace interstitiel, chaque monture comportera de préférence soit une pièce unique soit plusieurs pièces réunies en liaison encastrement les unes par rapport aux autres. Selon l'invention, le seul dimensionnement des montures, et plus particulièrement des espaces interstitiels qui leurs sont associés, par rapport aux dimensions et à la géométrie des éléments conducteurs à relier électriquement, permet de garantir la mise au contact électrique desdits éléments conducteurs. Ainsi, de façon particulièrement préférentielle, la jonction entre le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11 au niveau de la première monture est réalisé par une simple juxtaposition, de préférence avec chevauchement, desdits premier et deuxième éléments conducteurs au sein de l'espace interstitiel 14', sans recourir par exemple à aucun procédé de vissage, de rivetage, de clinchage, de brasage, ni de soudage. En particulier, la liaison électrique et/ou mécanique entre le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11, respectivement la liaison électrique et/ou mécanique entre le troisième élément conducteur 12 et le quatrième élément conducteur 13, est alors assurée sans brasure ni soudure. De façon particulièrement préférentielle, aucun moyen auxiliaire de serrage 25 ou de renforcement n'est nécessaire pour assurer la bonne tenue de la liaison électrique et/ou mécanique ainsi réalisée. B60345/FR Selon une première forme de réalisation, le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) peuvent être logés à force dans la première monture (14). Par l'expression logés à force , on indique que l'opération de mise en place des éléments conducteurs dans leurs montures respectives, et plus précisément au sein des espaces interstitiels correspondants, requiert l'application d'un effort mécanique significatif, ledit effort permettant de forcer la déformation des montures et/ou des éléments conducteurs de telle sorte qu'une fois lesdits éléments conducteurs installés en position fonctionnelle dans les montures, lesdits éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre par une contrainte élastique résiduelle qui se traduit notamment par une pression de serrage. Par position fonctionnelle , on désigne la position qu'occupent les éléments conducteurs au sein du dispositif de protection 1 lorsqu'ils sont logés et reliés électriquement dans leurs montures respectives et qu'ils sont aptes à remplir leur fonction de conduction de l'électricité entre les plots de raccordement et les bornes d'alimentation. Ainsi, selon cette première forme de réalisation, le dimensionnement au repos de l'espace interstitiel 14' par rapport aux dimensions au repos des premier et second éléments conducteurs 10, 11 est tel qu'il existe une interférence mécanique entre lesdits éléments conducteurs 10, 11 et la monture 14 qui délimite l'espace interstitiel 14'. Cette interférence, c'est-à-dire ce jeu négatif , conduit à l'obtention d'un montage serré, lesdits éléments conducteurs 10, 11 étant enchâssés dans la première monture 14 et maintenus sous l'effet de contraintes antagonistes de déformation s'exerçant mutuellement entre ladite monture et lesdits éléments conducteurs. B60345/FR En d'autres termes, il apparaît une pression de serrage résultant de l'insertion dans la monture 14 des deux éléments conducteurs 10,11 dont l'encombrement global au repos excède sensiblement l'espace interstitiel 14' disponible au repos, c'est-à-dire excède la capacité d'accueil au repos de la monture. L'expression au repos fait référence à l'état dans lequel se trouvent les éléments conducteurs 10, 11, respectivement la première monture 14, avant que les éléments conducteurs ne soient insérés dans la monture de manière à occuper leur position fonctionnelle au sein du dispositif de protection 1. En d'autres termes, l'état de repos correspond à celui dans lequel les montures et les éléments conducteurs ne sont soumis à aucune déformation ni contrainte. De façon analogue et indépendante, le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur peuvent être logés à force dans la deuxième 15 monture 15. Selon une deuxième forme de réalisation, le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11 sont ajustés sensiblement sans contrainte dans la première monture 14. En d'autres termes, dans cette deuxième forme de réalisation, le 20 dimensionnement au repos de l'espace interstitiel 14' par rapport aux dimensions au repos des premier et second éléments conducteurs 10, 11 est tel qu'il existe un jeu sensiblement nul entre lesdits éléments conducteurs 10, 11 et la monture 14 qui délimite l'espace interstitiel 14'. B60345/FR De même, le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur peuvent être ajustés sensiblement sans contrainte dans la deuxième monture 15. De façon remarquable, il est possible de maintenir un contact électrique satisfaisant entre le premier et le second élément conducteur, respectivement entre le troisième et le quatrième élément conducteur, en limitant le débattement relatif desdits éléments conducteurs par un simple guidage précis de ceux-ci au sein de leurs montures respectives mais sans réaliser de serrage. Par contact électrique satisfaisant on désigne notamment une liaison électrique dont la résistance électrique est suffisamment faible pour qu'elle ne perturbe pas significativement le fonctionnement normal du dispositif 1. En effet, lorsqu'un courant électrique circule à travers le composant de protection 2, et par conséquent à travers les éléments conducteurs 10, 11, 12, 13 et leurs liaisons respectives, lesdits éléments conducteurs et lesdites liaisons, qui possèdent une résistance électrique intrinsèque non nulle, même si celle-ci est faible, sont susceptibles de s'échauffer par effet Joule. Toutefois, lors du fonctionnement normal du dispositif de protection 1 et en l'absence de phénomène de surtension, l'intensité du courant électrique qui circule à travers le composant de protection 2 et par conséquent à travers les éléments conducteurs 10, 11, 12, 13 est négligeable, voire sensiblement nulle. De plus, lors de l'écoulement d'un courant de décharge provoqué par exemple par une surtension liée à un phénomène de foudre, celui-ci présente une forte intensité mais une duréetrès brève. Dans l'un et l'autre cas, il est possible de tolérer que les liaisons électriques présentent une certaine résistance, tant que l'énergie qui s'y trouve dissipée par effet Joule est à même d'être évacuée sans présenter de danger pour le dispositif 1. B60345/FR Ainsi, l'absence de courant permanent d'intensité élevée au sein du dispositif 1 autorise une certaine tolérance vis-à-vis de la plage de valeurs de résistance admissible pour les liaisons. Par conséquent, il est possible d'utiliser des liaisons électriques réalisées par un simple accolement des éléments conducteurs, sans chercher à lier ceux-ci plus intimement par un effort de serrage destiné à minimiser la résistance électrique que présente leur interface. Bien entendu, il est envisageable, sans sortir du cadre de l'invention, de réaliser un dispositif 1 combinant les deux formes de réalisation décrites plus haut, par exemple en logeant à force les premier et second éléments conducteurs 10, 11 dans la première monture 14 et en ajustant sensiblement sans contrainte les troisième et quatrième éléments conducteurs 12, 13 dans la seconde monture 15, ou inversement. Par ailleurs, il est remarquable que l'évolution de la première variante à la deuxième variante peut se faire spontanément avec le vieillissement du dispositif 1, dans le cas où l'une et/ou l'autre des montures, initialement contrainte, opère progressivement une relaxation par fluage. En d'autres termes, il est envisageable qu'un montage serré évolue avec le temps vers un montage ajusté, la déformation de la monture, et plus particulièrement l'agrandissement de l'espace interstitiel, s'accompagnant d'un relâchement de la pression de serrage, à concurrence d'une annulation sensible, mais acceptable, de cette dernière. Selon une variante de réalisation préférentielle, les éléments conducteurs à relier au niveau des montures sont distincts et indépendants les uns des 25 autres préalablement à leur montage au sein du dispositif. En outre, il est envisageable que les éléments conducteurs destinés à être reliés l'un à l'autre présentent des formes conjuguées permettant par B60345/FR exemple leur réunion par emboîtement libre en préalable à leur insertion sous contrainte. Selon une variante de réalisation, un ou plusieurs des éléments conducteurs 10, 11, 12, 13 peuvent être formés par la réunion de plusieurs pièces, indépendantes les unes des autres ou en liaison mécanique fixe ou articulée. A titre illustratif et non limitatif, il est envisageable que la première monture 14 soit apte à accueillir un ensemble comprenant une pièce formant le premier élément conducteur 10 et deux pièces formant le second élément conducteur 11, l'une des deux pièces du second élément conducteur faisant par exemple office de cale d'interposition, sans sortir du cadre de l'invention. Toutefois, lesdits éléments conducteurs se présenteront de préférence chacun sous la forme d'une pièce unique au niveau de leurs montures respectives. Selon une variante de réalisation préférentielle illustrée à la figure 3, la première monture 14 comporte deux parois 14A, 14B s'étendant sensiblement parallèlement l'une à l'autre et délimitant le premier espace interstitiel 14', la dimension au repos dudit premier espace interstitiel 14' étant alors égale à la distance di qui sépare lesdites parois 14A, 14B avant l'insertion des premier et second éléments conducteurs. De manière analogue, la deuxième monture 15 peut comporter deux parois 15A, 15B s'étendant sensiblement parallèlement l'une à l'autre et délimitant le second espace interstitiel 15', la dimension au repos dudit second espace interstitiel 15' étant alors égale à la distance d2 (non représentée) qui sépare lesdites parois 15A, 15B avant l'insertion des troisième et quatrième éléments conducteurs. B60345/FR De façon encore plus préférentielle, lesdites parois 14A, 14B, respectivement 15A, 15B font saillie depuis le fond 7'A de la joue 7A du boîtier et s'étendent sensiblement selon des plans perpendiculaires audit fond 7'A. Par ailleurs, selon une variante de réalisation préférentielle, le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11 sont formés respectivement par une première lame conductrice 16 et par une seconde lame conductrice 17, de préférence métalliques, lesdites lames présentant respectivement des épaisseurs au repos notées et et e2 tel que cela est illustré à la figure 3. De même, selon une variante de réalisation préférentielle, le troisième élément conducteur 12 et le quatrième élément conducteur 13 sont formés par une troisième lame conductrice 18 et une quatrième lame conductrice 19, lesdites lames présentant respectivement des épaisseurs au repos (non représentées) notées e3 et e4. De façon particulièrement avantageuse, lorsqu'elles n'ont pas besoin de présenter un caractère élastique particulier, lesdites lames conductrices peuvent être fabriquées en cuivre sensiblement pur, notamment dans un alliage dont la teneur en cuivre est supérieure ou égale à 99%, sans avoir à recourir à des alliages plus coûteux comme le Cu-Be. Par exemple, dans la variante de réalisation illustrée à la figure 1, la liaison électrique et mécanique entre le premier élément conducteur 10 et la première borne d'alimentation 3 est de préférence assurée par un moyen thermo-sensible apte à libérer une partie de l'élément conducteur 10 en cas d'échauffement excessif de la varistance 2, de telle sorte que cette partie du premier élément conducteur 10 puisse alors se déplacer sensiblement parallèlement à l'une des faces d'extension principale de la varistance 2, de B60345/FR préférence en rotation, afin d'isoler ladite varistance de l'installation électrique. Pour réaliser un tel moyen de déconnexion thermique on utilisera de préférence une première lame conductrice 16 dont l'élasticité intrinsèque lui permettra de travailler en flexion à la manière d'un ressort, ladite première lame 16 se trouvant précontrainte lorsque le premier élément conducteur 10 est relié électriquement à la première borne d'alimentation 3. Toutefois, les autres lames conductrices 17, 18 et 19 ne requérant pas une élasticité particulière dans cette variante particulière de réalisation, les deuxième, troisième et quatrième lames conductrices peuvent être réalisées dans un alliage relativement bon marché contenant plus de 99% de cuivre. La présente invention n'est naturellement pas limitée à une géométrie particulière desdites lames conductrices. En particulier, celles-ci pourront présenter par exemple des sections ondulées, recourbées, des renflements, des chicanes, des encoches ou des éléments saillants sans sortir du cadre de la présente invention. Toutefois, dans une variante de réalisation préférentielle, on utilisera des lames conductrices dont les portions destinées à être intégrées dans les montures sont sensiblement planes et d'épaisseur régulière. Selon une variante de réalisation préférentielle illustrée aux figures 1 à 3, le premier espace interstitiel sera formé par une rainure étagée dans laquelle se chevaucheront le premier et le second élément conducteur. On optera pour une première lame conductrice 16 et une seconde lame conductrice 17 sensiblement plus rigides que la première monture 14 afin que l'insertion desdites lames conductrices 16, 17 induise une déformation de ladite première monture 14 par effet de coin, et plus précisément produise un écartement ou un écrasement des parois 14A, 14B de cette dernière, c'est-à-dire un élargissement sous contrainte du premier espace interstitiel 14'. A cet effet, ainsi que cela est illustré sur la figure 3, la dimension au B60345/FR repos dl dudit premier espace interstitiel 14' est de préférence choisie sensiblement inférieure à la somme et + e2 des épaisseurs au repos de la première et de la seconde lames conductrices. De façon analogue, la dimension au repos d2 du second espace interstitiel 15' est de préférence choisie sensiblement inférieure à la somme e3 + e4 des épaisseurs au repos de la troisième et de la quatrième lames conductrices. Selon une variante de réalisation non représentée, la première et/ou la deuxième monture peut comporter un cavalier présentant une section sensiblement en forme de U dont les branches sont susceptibles de s'écarter par déformation élastique lors de l'insertion des premier et second éléments conducteurs 10, 11, respectivement des troisième et quatrième éléments conducteurs 12, 13. Selon une autre variante de réalisation non représentée, il est envisageable que la première monture 14 soit formée par un logement ménagé directement dans le premier élément conducteur 10 ou dans le second élément conducteur 11, de telle sorte que lesdits éléments conducteurs 10, 11 puissent s'emboîter, notamment sous contrainte, directement l'un dans l'autre. En particulier, on peut envisager de préformer la deuxième lame conductrice 17 de manière à ce qu'elle présente une portion de section en forme de U entre les branches de laquelle peut être glissée une extrémité de la première lame conductrice 16, ou encore de mettre en oeuvre une géométrie cylindrique permettant d'obtenir le serrage d'éléments conducteurs sensiblement concentriques. De manière analogue, il est envisageable que la seconde monture 15 soit venue de matière avec le troisième élément conducteur 12 ou le quatrième élément conducteur 13. B60345/FR Sur la variante de réalisation illustrée aux figures 1 et 2, l'assemblage du premier élément conducteur 10 avec le second élément conducteur 11, ainsi que l'assemblage du troisième élément conducteur 12 avec le quatrième élément conducteur 13 peuvent avantageusement présenter un caractère réversible, notamment du fait que la disposition desdits éléments-conducteurs permet d'envisager une extraction et une séparation de ces derniers hors de leurs montures respectives. Toutefois, selon une variante de réalisation non représentée, il est parfaitement envisageable de doter les montures et/ou les éléments conducteurs de moyens anti-retour aptes à empêcher l'extraction et la séparation des éléments conducteurs après que ceux-ci ont été insérés dans leurs montures respectives. En particulier, on pourra réaliser des ergots ou des dépressions dans les éléments conducteurs, par exemple par poinçonnage, lesdits ergots ou dépressions coopérant alors avec des encoches ou des languettes disposées à cet effet dans la monture, notamment au niveau des parois délimitant l'entrefer. Enfin, les montures en elles-mêmes peuvent être indifféremment électriquement isolantes ou conductrices sans sortir du cadre de l'invention. Le procédé de fabrication d'une variante préférentielle du dispositif de protection 1 conforme à l'invention va maintenant être décrit. Ledit procédé de fabrication concerne un dispositif de protection 1 d'une installation électrique contre les surtensions comprenant au moins un composant de protection 2 présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation 3, 4, au moins un premier et un deuxième plot de raccordement 5, 6 destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif 1 à l'installation électrique, au moins un premier élément conducteur 10 relié électriquement à la première borne 3 du composant de B60345,/FR protection et un second élément conducteur 11 relié électriquement au premier plot de raccordement 5, au moins un troisième élément conducteur 12 relié électriquement à la deuxième borne 4 du composant de protection et un quatrième élément conducteur 13 relié électriquement au deuxième plot de raccordement 6. Le procédé de fabrication d'un dispositif de protection conforme à l'invention comprend une étape (a) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un premier espace interstitiel 14' de dimension fixée par construction et délimité par une première monture 14, le premier élément conducteur 10 et le second élément conducteur 11 de telle sorte que lesdits premier et second éléments conducteurs 10, 11 soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux. Plus particulièrement, on utilisera de préférence des lames conductrices sensiblement planes que l'on accolera dans leurs montures respectives selon leur plan d'extension principal, afin d'obtenir une liaison régulière, étendue et stable. Ainsi que cela est illustré à la figure 3, on pourra insérer par leur tranche, successivement ou simultanément, la première lame conductrice 16 et la seconde lame conductrice 17 entre les parois 14A, 14B qui délimitent le premier espace interstitiel 14'. Afin de faire pénétrer les lames 16, 17 entre les parois 14A, 14B, on exerce sur celles-ci un effort de pénétration F qui tend à les enfoncer dans la monture 14, sensiblement en direction du fond 7'A sur la figure 3. De façon préférentielle, l'étape (a) comprend une sous-étape (al) au cours 25 de laquelle on insère à force le premier élément conducteur 10 et le second B60345/FR élément conducteur 11 dans la première monture 14. Ainsi, on réalisera un montage serré. A cette fin, on choisira les première et deuxième lames conductrices de telle sorte que leur épaisseur cumulée et + e2 soit sensiblement supérieure à l'écartement au repos di des parois 14A, 14B, c'est-à-dire à la dimension au repos du premier espace interstitiel 14'. Dans le cas préférentiel où les lames conductrices sont plus rigides que la monture 14, l'interposition de ces lames entre les parois 14A, 14B crée un effet de coin qui tend à écarter lesdites parois 14A, 14B l'une de l'autre, c'est-à-dire à augmenter la dimension du premier espace interstitiel 14' pour faire correspondre sensiblement celle-ci à l'épaisseur cumulée el + e2 de la première et de la deuxième lames conductrices. En d'autres termes, ainsi que cela est illustré à la figure 2, les épaisseurs respectives e', et e'2 de la première et de la seconde lame conductrice considérées après l'insertion desdites lames dans la première monture 14 correspondent sensiblement aux épaisseurs au repos et et e2 desdites lames. Selon l'invention, l'adaptation dimensionnelle du premier espace interstitiel 14' aux éléments conducteurs qu'il accueille induit une déformation de première monture 14 qui se traduit par l'apparition d'une contrainte élastique qui tend à s'opposer à cette déformation et à rapprocher les parois 14A, 14B, et par conséquent à comprimer les lames conductrices 16, 17 l'une contre l'autre. Ainsi, la sous-étape (al) comprend de préférence une phase (a,') au cours de laquelle on déforme élastiquement la première monture 14 afin d'augmenter la dimension du premier espace interstitiel 14'. B60345, FR Selon une variante de réalisation, il est envisageable de réaliser la déformation de la première monture 14 préalablement à l'insertion des éléments conducteurs 10, 11, par exemple à l'aide d'un coin écarteur, puis d'insérer librement les éléments conducteurs entre les parois 14A, 14B avant de libérer lesdites parois pour permettre à celles-ci d'opérer un retour élastique et de venir comprimer lesdits éléments conducteurs, par exemple en retirant ledit coin. Par ailleurs, selon une variante de réalisation, la sous-étape (a,) peut comprendre une phase (al") au cours de laquelle on déforme élastiquement le premier et/ou le second élément conducteur lors de l'insertion desdits éléments conducteurs 10, 11 dans la première monture 14. Bien entendu, les phases (al') et (a,") peuvent intervenir simultanément ou indépendamment l'une de l'autre sans sortir du cadre de la présente invention. Par ailleurs, selon une caractéristique importante de l'invention, le procédé de fabrication du dispositif 1 comprend une étape (b) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un second espace interstitiel 15' de dimension fixée par construction et délimité par une deuxième monture 15, le troisième élément conducteur 12 et le quatrième élément conducteur 13 de telle sorte que lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs 12, 13 soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux. De manière analogue à ce qui a été décrit précédemment, l'étape (b) peut comprendre une sous-étape (bi) au cours de laquelle on insère à force le troisième élément conducteur 12 et le quatrième élément conducteur 13 dans la deuxième monture 15. B60345/FR De même, la sous-étape (b1) peut comprendre une phase (b1') au cours de laquelle on déforme élastiquement la deuxième monture (15) afin d'augmenter la dimension du second espace interstitiel 15'. En particulier, ainsi que cela est illustré à la figure 2, on pourra choisir les troisième et quatrième lames conductrices 18, 19 sensiblement plus rigides que la seconde monture 15 de sorte que leurs épaisseurs respectives après insertion e'3 et e'4 soient sensiblement égales à leurs épaisseurs respectives au repos e3 et e4. De même, la sous-étape (bl) peut comprendre une phase (b1") au cours de laquelle on déforme élastiquement le troisième et/ou le quatrième élément conducteur lors de l'insertion desdits éléments conducteurs (12, 13) dans la deuxième monture (15). II est remarquable que les considérations relatives aux modalités d'insertion des premier et second éléments conducteurs dans la première monture 14 ainsi qu'aux effets de ladite insertion peuvent également s'appliquer de manière analogue à l'insertion des troisième et quatrième éléments conducteurs dans la seconde monture 15. De préférence, ledit procédé de fabrication comporte en outre une étape (c) au cours de laquelle on réalise le boîtier 7 destiné à accueillir le composant de protection 2 de telle sorte que la première monture 14 et/ou la deuxième monture 15 soient venues de matière avec ledit boîtier 7. Plus particulièrement, on réalisera de préférence le boîtier dans un matériau thermoplastique tel que le polyamide ou le polycarbonate, et de façon encore plus préférentielle dans un polycarbonate chargé de 20 % de fibres de verre. B60345/FR De façon encore plus préférentielle, l'étape (c) comprendra une sous-étape (ci) de moulage d'une première joue 7A. De façon particulièrement avantageuse, la première joue 7A présentera un fond 7'A sensiblement plan sur lequel on pourra rapporter et fixer le composant de protection 2 de telle sorte que l'une des faces principales dudit composant de protection s'étende parallèlement audit fond 7'A. De préférence, la première joue 7A comprendra en outre des logements formant les première et seconde montures 14, 15, lesdits logements étant délimités par des parois venues de matière avec le fond 7'A et s'étendant sensiblement, notamment aux angles de dépouille près, selon des plans perpendiculaires audit fond 7'A. Avantageusement, une telle disposition permet notamment un montage facile des éléments conducteurs dans leur monture respective en rapportant ceux-ci selon une direction normale au fond 7'A, sensiblement identique à celle qui permet de placer le composant de protection 2 dans la joue 7A. Le cas échéant, les logements des montures 14,15 pourront également être rectifiés par usinage au cours d'une étape (d) postérieure à l'étape (ci) afin de garantir l'ajustement serré avec les lames conductrices. Dans ce qui précède, les conventions de notation utilisées pour identifier certaines étapes particulières d'un procédé de fabrication conforme à l'invention ne préjugent nullement de l'ordre d'exécution ni de la durée de réalisation desdites étapes. A titre d'exemple, les étapes (a) et (b) sont susceptibles d'être indifféremment réalisées simultanément ou l'une après l'autre. De même, l'étape (c) précédera de préférence lesdites étapes (a) et (b). Par ailleurs, il est particulièrement remarquable qu'aucun élément de renfort, tel qu'un rivet ou un point de soudure, n'est nécessaire à la bonne tenue des B60345/FR jonctions réalisées entre les éléments conducteurs au sein du dispositif 1 conforme à l'invention. En effet, la valeur de l'effort de serrage peut avantageusement être déterminée en fixant les valeurs nominales et les tolérances respectives de la dimension au repos di du premier espace interstitiel 14' et des épaisseurs au repos e, et e2 des lames conductrices 16, 17 en fonction notamment de l'élasticité des matériaux constitutifs et de la géométrie des montures et des éléments conducteurs. Des premières campagnes d'essais ont permis de constater un comportement satisfaisant de dispositifs conformes à l'invention, dans lesquels les éléments conducteurs étaient logés à force dans leurs montures respectives, utilisés comme parafoudres dans des conditions d'utilisation courante, notamment pour des calibres allant jusqu'à 70 kA 8/20 par exemple. Ainsi, le dispositif conforme à l'invention possède avantageusement des liaisons entre éléments conducteurs qui sont particulièrement simples à mettre en oeuvre tout en permettant de réaliser des jonctions fiables et fonctionnelles, tant électriques que mécaniques. Avantageusement, la réduction du nombre de pièces nécessaires à la réalisation des connexions électriques entre le composant de protection et l'installation à protéger permet de réduire le coût de revient dudit dispositif, en limitant notamment les besoins en matières premières ainsi qu'en opérations de fabrication et d'assemblage. Par ailleurs, la disposition particulière des différents éléments constitutifs du dispositif 1 au sein du boîtier 7 facilite grandement l'assemblage de ceux-ci, puisque aucun outillage complexe ni aucune qualification particulière de l'opérateur ne sont requis. B60345/FR De plus, aucune substance polluante n'intervient lors de la mise en oeuvre des étapes d'assemblage permettant de réaliser les jonctions électriques entre les éléments conducteurs. Enfin, la simplicité des mouvements d'approche et de positionnement lors de l'assemblage du composant de protection 2, des plots de raccordement 5, 6 et des éléments conducteurs 10, 11, 12, 13 permet d'envisager une automatisation relativement simple du procédé de fabrication. Ainsi, le dispositif conforme à l'invention permet avantageusement d'associer un coût de fabrication optimisé avec des performances et une fiabilité 10 élevées. B60345/FR | - Dispositif de protection contre les surtensions avec contacts sans soudure et procédé de fabrication correspondant.- L'invention concerne un dispositif de protection contre les surtensions comprenant un composant de protection (2), ledit dispositif comportant une première monture (14) délimitant un premier espace interstitiel de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés un premier et un second élément conducteur (10, 11) pour assurer une liaison électrique entre eux, ainsi qu'une deuxième monture (15) délimitant un second espace interstitiel de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés un troisième et un quatrième élément conducteur pour assurer une liaison électrique entre eux.- Dispositifs de protection contre les surtensions. | 1 - Dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions comprenant : au moins un composant de protection (2) présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation (3, 4), au moins un premier et un deuxième plot de raccordement (5, 6) destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif (1) à l'installation électrique, au moins un premier élément conducteur (10) relié électriquement à la première borne (3) du composant de protection et un second élément conducteur (11) relié électriquement au premier plot de raccordement (5), lesdits premier et second éléments conducteurs (10, 11) étant reliés électriquement l'un à l'autre, - au moins un troisième élément conducteur (12) relié électriquement à la deuxième borne (4) du composant de protection et un quatrième élément conducteur (13) relié électriquement au deuxième plot de raccordement (6), lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs (12, 13) étant reliés électriquement l'un à l'autre, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une première monture (14) délimitant un premier espace interstitiel (14') de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11), la dimension dudit premier espace interstitiel (14') étant telle que lesdits premier et second éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux, et en ce que ledit dispositif comporte une deuxième monture (15) délimitant B60345/FRun second espace interstitiel (15') de dimension fixée par construction au sein duquel sont logés, au moins partiellement, le troisième élément conducteur (12) et le quatrième élément conducteur (13), la dimension dudit second espace interstitiel étant telle que lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs sont maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer la liaison électrique entre eux. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) sont logés à force dans la première monture (14) et/ou en ce que le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur sont logés à force dans la deuxième monture (15). 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) sont ajustés sensiblement sans contrainte dans la première monture (14) et/ou en ce que le troisième élément conducteur et le quatrième élément conducteur sont ajustés sensiblement sans contrainte dans la deuxième monture (15). 4 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (7) au sein duquel est monté le composant de protection (2) et en ce que la première monture (14) et/ou la deuxième monture (15) est venue de matière avec ledit boîtier. 5 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le composant de protection (2) est formé par une varistance. 6 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la première monture (14) comporte deux parois (14A, 14B) s'étendant sensiblement parallèlement l'une à l'autre et délimitant le B60345/FRpremier espace interstitiel (14'), la dimension au repos dudit premier espace interstitiel (14') étant alors égale à la distance dl qui sépare lesdites parois (14A, 14B). 7 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la première et/ou la deuxième monture (14, 15) comporte un cavalier présentant une section sensiblement en forme de U. 8 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le premier et le second élément conducteur (10, 11) sont formés respectivement par une première et une seconde lame conductrice (16, 17), lesdites lames présentant respectivement des épaisseurs au repos notées el et e2. 9 - Dispositif selon la 6 et la 8, caractérisé en ce que la dimension au repos dl du premier espace interstitiel (14') est sensiblement inférieure à la somme e, + e2 des épaisseurs au repos de la première et de la seconde lame conductrice (16, 17). 10 -Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la liaison électrique entre le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) est assurée sans brasure ni soudure. 11 -Procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant : au moins un composant de protection (2) présentant au moins une première et une deuxième borne d'alimentation (3, 4), au moins un premier et un deuxième plot de raccordement (5, 6) destinés à assurer le raccordement électrique du dispositif (1) à l'installation électrique, B60345/FRau moins un premier élément conducteur (10) relié électriquement à la première borne (3) du composant de protection et un second élément conducteur (11) relié électriquement au premier plot de raccordement (5), au moins un troisième élément conducteur (12) relié électriquement à la deuxième borne (4) du composant de protection et un quatrième élément conducteur (13) relié électriquement au deuxième plot de raccordement (6) caractérisé en ce qu'il comprend une étape (a) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un premier espace interstitiel (14') de dimension fixée par construction et délimité par une première monture (14), le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) de telle sorte que lesdits premier et second éléments conducteurs (10, 11) soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux et en ce qu'il comprend une étape (b) au cours de laquelle on insère, au moins partiellement, dans un second espace interstitiel (15') de dimension fixée par construction et délimité par une deuxième monture (15), le troisième élément conducteur (12) et le quatrième élément conducteur (13) de telle sorte que lesdits troisième et quatrième éléments conducteurs (12, 13) soient maintenus au contact l'un de l'autre afin d'assurer une liaison électrique entre eux. 12 -Procédé selon la 11 caractérisé en ce que l'étape (a) comprend une sous-étape (al) au cours de laquelle on insère à force le premier élément conducteur (10) et le second élément conducteur (11) dans la première monture (14). 13 -Procédé de fabrication selon la 12 caractérisé en ce que la sous-étape (al) comprend une phase (al') au cours de laquelle on B60345/FRdéforme élastiquement la première monture (14) afin d'augmenter la dimension du premier espace interstitiel (14'). 14 -Procédé de fabrication selon la 13 caractérisé en ce que la sous-étape (al) comprend une phase (al") au cours de laquelle on déforme élastiquement le premier et/ou le second élément conducteur lors de l'insertion desdits éléments conducteurs (10, 11) dans la première monture (14). 15 -Procédé de fabrication selon l'une des 11 à 14 caractérisé en ce qu'il comporte une étape (c) au cours de laquelle on réalise un boîtier (7) destiné à accueillir le composant de protection (2) de telle sorte que la première monture (14) et/ou la deuxième monture (15) soit venue de matière avec ledit boîtier. B60345./FR | H | H02 | H02H | H02H 9 | H02H 9/04 |
FR2896922 | A1 | SUPPORT DE RAIL DE MONTAGE D'APPAREILLAGES ELECTRIQUES MODULAIRES ET COFFRET DE DISTRIBUTION COMPRENANT UN TEL SUPPORT | 20,070,803 | La présente invention concerne de manière générale les coffrets ou tableaux de distribution électrique. Elle concerne plus particulièrement un support d'un rail de montage d'appareillages électriques modulaires, comprenant des moyens de rnontage sur le fond d'un socle d'un coffret ou d'un tableau de distribution électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Généralement les coffrets de distribution comportent un socle et un capot rapporté sur le socle pour former une boîte étanche. Le socle porte sur des rails parallèles des appareillages électriques modulaires. Les rails sont montés sur des supports à des hauteurs définies afin de permettre le passage du câblage sous les rails. Les coffrets de distribution se déclinent en plusieurs dimensions, leur largeur correspondant au nombre d'appareillages électriques modulaires pouvant être rapportés sur les rails et leur longueur correspondant au nombre de rails espacés dans le coffret. Actuellement, on connaît un coffret de distribution du type précité dans lequel les supports sont fixés aux moyens de vis ou de clip sur le fond du socle du coffret. Certains de ces supports autorisent une modification de l'écartement de deux rangées parallèles du coffret, mais cela suppose un démontage des supports en place sur le socle du coffret pour les repositionner à l'endroit souhaité. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, la présente invention propose un nouveau support de rails facilement déplaçable sur le socle d'un coffret de distribution et qui présente de multiples possibilités de montage de rails pour adapter l'agencement des rails d'un coffret aux dimensions des appareillages électriques modulaires à rapporter sur ces rails. Plus particulièrement, selon l'invention, il est proposé un support tel que défini en introduction dans lequel lesdits moyens de montage comprennent des moyens de glissement adaptés à coopérer avec des moyens de glissement complémentaires prévus sur le fond du socle. Ainsi, avantageusement, grâce aux moyens de glissement, le support selon l'invention monté sur le fond d'un socle de coffret peut, sans démontage, être facilement déplacé par glissement sur une certaine distance afin d'ajuster la position du rail qu'il supporte dans ledit coffret. En particulier, on peut alors facilement ajuster l'écartement de deux rails d'un coffret au type d'appareillages électriques modulaires à rapporter sur ces rails. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du support selon l'invention sont les suivantes : - lesdits moyens de glissement sont constitués pas une rainure formant glissière adaptée à coulisser sur une nervure prévue sur le fond du socle ; lesdits moyens de glissement sont constitués par une nervure formant glissière adaptée à coulisser dans une rainure prévue sur le fond du socle ; - lesdits moyens de montage comprennent une ouverture traversante allongée pour le passage d'un corps fileté d'une vis de fixation vissée dans le fond du socle, ladite ouverture traversante allongée étant bordée par un rebord d'appui de la tête de ladite vis de fixation ; - ladite ouverture traversante allongée présente une forme globalement oblongue avec une partie médiane élargie circulaire pour le passage de la tête de la vis de fixation ; - la longueur de ladite ouverture traversante allongée correspond au pas de déplacement du support sur le fond du socle ; - ladite ouverture traversante allongée présente une longueur égale à 25 mm; - il comprend des moyens d'indexation de sa position sur le fond du socle ; - lesdits moyens d'indexation comprennent un plot adapté à s'engager élastiquement dans une encoche prévue sur le fond du socle ; -il porte sur une face extérieure une flèche indicatrice de sa position sur le fond du socle ; - il porte sur un bord au moins une anse d'enfilage d'un collier de serrage de câbles électriques ; - il comporte au moins deux plates-formes support de rail positionnées à deux hauteurs différentes ; il comprend trois plates-formes support de rail positionnées à trois hauteurs différentes, à savoir une plate-forme supérieure, une plateforme intermédiaire et une plate-forme inférieure ; - la plate-forme intermédiaire est située d'un côté du support tandis que la plate-forme inférieure est située sur l'autre côté opposé du support ; - la plate-forme supérieure est située au sommet d'une arche ; - il est prévu des moyens de positionnement des rails sur lesdits plates- formes ; lesdits moyens de positionnement comprennent des moyens de guidage latéral et des moyens de butée axiale ; - lesdits moyens de guidage latéral comprennent deux nervures latérales positionnées de part et d'autre d'un puits taraudé pour le vissage d'une vis de fixation ; - les moyens de butée axiale comprennent une languette ou une paroi de butée située sur un bord de chaque plate-forme ; et - il est formé d'une seule pièce monobloc par moulage d'une matière plastique. La présente invention propose également un coffret ou tableau de distribution électrique comprenant un socle dont le fond est pourvu de moyens de glissement complémentaires desdits moyens de glissement d'un support tel que précité. Selon une première caractéristique du coffret conforme à l'invention, lesdits moyens de glissement complémentaires comprennent deux nervures longitudinales disposées le long des deux bords longitudinaux dudit socle. Avantageusement, les moyens de glissement complémentaires peuvent comprendre une nervure longitudinale centrale. Selon une autre caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, le fond du socle comprend entre chaque bord longitudinal et chaque nervure longitudinale associée des marquages d'indication des différentes positions d'écartement des supports de rail. Selon une autre caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, il comporte des capots de fermeture adaptés à se monter selon deux positions inversées sur ledit socle. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un fond de coffret muni de rails de montage d'appareillages modulaires supportés par des supports selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un côté d'un support de rail selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un autre côté du support de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective du dessous du support de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en bout du support de la figure 1 ; - la figure 6 représente en perspective un rail dix-huit modules monté sur des supports selon l'invention; la figure 7 représente en perspective une autre configuration de rails montés sur des supports selon l'invention ; et la figure 8 représente en perspective une autre configuration de rails montés sur des supports selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté un coffret ou tableau électrique qui comporte un socle 10, ici un socle plat, destiné à être recouvert par un capot (non représenté) de façon à former une boîte étanche. Le coffret renferme des appareillages électriques modulaires (non représentés) qui sont installés sur des rails 1 parallèles fixés sur des supports 100 montés sur le socle 10 du coffret. En particulier, le capot (non représenté) du coffret recouvre les appareillages électriques modulaires, il laisse apparaître la façade de ces appareillages au travers d'une fenêtre recouverte d'un volet transparent monté à pivotement sur ledit capot. Les rails 1 forment dans le coffret des rangées d'appareillages électriques modulaires parallèles, espacées les unes des autres. L'écartement des rails entre eux dépend de la largeur des appareillages électriques à rapporter sur ceux-ci. Par rangée, il est prévu deux ou trois supports 100 (deux supports d'extrémité et un support intermédiaire) en fonction de la longueur du rail à supporter. Les rails 1 sont positionnés à des hauteurs déterminées sur les supports 100 afin de permettre le passage des câbles sous ces rails pour alimenter électriquement les appareillages électriques modulaires. Le coffret représenté sur la figure 1 est un coffret de largeur dix-huit modules, c'est-à-dire que les rails 1 sont capables de recevoir une rangée de dix-huit appareillages électriques modulaires positionnés côte à côte. Sur les figures 2 à 5 on a représenté plus particulièrement un des supports 100 rapporté sur le socle 10 du coffret représenté sur la figure 1. Ce support 100, destiné à recevoir un rail de montage d'appareillage électrique modulaire, comprend des moyens de montage sur le socle qui comportent avantageusement des moyens de glissement adaptés à coopérer avec des moyens de glissement complémentaires prévus sur le fond du socle 10. Ici, les moyens de glissement du support 100 comprennent une rainure 110 formant glissière adaptée à coulisser sur une nervure 12 prévue sur le fond du socle 10. La rainure 110 est formé par l'intérieur d'un profilé à section en U. Pour le montage des supports 100, comme le montre plus particulièrement la figure 1, le fond du socle 10 est pourvu de deux nervures 12 longitudinales disposées le long de deux bords longitudinaux 11 du socle. Selon l'exemple représenté, il comprend également une nervure 12 longitudinale centrale, parallèle aux deux autres nervures 12. Ainsi, avantageusement, grâce aux moyens de glissement, les supports 100 montés sur le socle du coffret peuvent, sans démontage, être facilement déplacés par glissement sur une certaine distance afin d'ajuster l'écartement des rails du coffret aux types d'appareillages électriques modulaires à rapporter sur ces rails. Bien entendu, selon une variante du support non représentée, on peut prévoir que lesdits moyens de glissement soient constitués par une nervure formant glissière adaptée à coulisser dans une rainure prévue sur le fond du socle. Avantageusement, le ou les capots de fermeture du coffret sont adaptés à se monter sur le socle 10 selon deux positions inversées de manière que leur volet transparent se trouve toujours positionné au droit des façades des appareillages électriques modulaires d'une rangée quelle que soit la position du rail correspondant sur le socle du coffret. Comme le montrent plus particulièrement, les figures 2 à 5 les moyens de montage du support 100 comprennent, dans le profilé formant ladite rainure 110, une ouverture traversante 111 allongée pour le passage d'un corps fileté d'une vis de fixation 13 vissée dans le fond du socle 10 (voir figure 1). Cette ouverture traversante 111 allongée est bordée d'un rebord 111A d'appui de la tête de ladite vis de fixation 13. Selon le mode de réalisation du support 100 représenté sur les figures 2 à 5, l'ouverture traversante 111 allongée présente une forme globalement oblongue avec une partie médiane élargie circulaire pour le passage de la tête de la vis de fixation 13. La longueur de l'ouverture traversante 111 allongée correspond au pas de déplacement autorisé du support 100 sur le fond du socle. Ici, l'ouverture traversante 111 allongée présente une longueur égale à 25 millimètres. Lors du déplacement de chaque support 100, le bord de l'ouverture traversante 111 glisse sur le corps fileté de la vis de fixation 13 vissée dans le fond du socle qui passe d'un appui contre une extrémité de l'ouverture traversante 111 à un appui contre l'autre extrémité de l'ouverture traversante 111 du support 100. Avantageusement, le support 100 comporte des moyens d'indexation de sa position sur le fond du socle 10. Ici ces moyens d'indexation comprennent sur la face intérieure d'une paroi latérale longitudinale du profilé formant la rainure 110, un plot 112 destiné à s'engager élastiquement dans une encoche (non représentée) prévue sur un bord de la nervure 12 correspondante prévue sur le fond du socle 10. Le support 100 porte sur la face extérieure de ladite paroi latérale longitudinale du profilé formant la rainure 110 une flèche 107 indicatrice de sa position sur le fond du socle. En correspondance, le fond du socle 10 comprend entre chaque bord longitudinal 11 et chaque nervure 12 longitudinale associée des marquages d'indication des différentes positions d'écartement des supports 100 de rails (voir figure 1). Ici, grâce à ses moyens de montage, chaque support 100 peut être positionné selon trois positions différentes écartées d'un pas de 25 millimètres correspondant à la longueur de l'ouverture traversante 111. Ainsi, comme le montrent les marquages du fond du socle 10 de la figure 1, deux rangées du coffret peuvent être écartées l'une de l'autre selon trois écartement différents : 125,150 et 175 millimètres. II suffit pour cela de déplacer les supports des rangées pour placer leur flèche indicatrice 107 en face de la marque correspondante à l'écartement souhaité. En outre, selon une caractéristique avantageuse du support 100 représenté sur les figures 2, 3, 4 et 5, il porte sur la face extérieure de la paroi latérale longitudinale du profilé formant la rainure 110, deux anses 104 d'enfilage d'un collier de serrage de câbles électriques. Le support 100 comporte ici trois plates-formes 101,102,103 support de rails, positionnées à trois hauteurs différentes, à savoir une plate-forme supérieure 101, une plate-forme intermédiaire 102 et une plate-forme inférieure 103. La plate-forme intermédiaire 102 est située d'un côté du support 100 tandis que la plate-forme inférieure 103, formée par le dessus du profilé formant la rainure 110, est située de l'autre côté opposé du support 100. La plate-forme supérieure 101 est située au sommet d'une arche 106. Il est prévu des moyens de positionnement des rails sur les différentes plates-formes 101,102,103. Ces moyens de positionnement comprennent des moyens de guidage latéral et des moyens de butée axiale. Les moyens de guidage latéral comprennent deux nervures latérales 101B,102B et 103A placées de part et d'autre d'un puit taraudé 101A,102A prévu dans la plate-forme 101,102 correspondante pour le vissage d'une vis de fixation 14 du rail. Les moyens de butée axiale comprennent une languette 105 ou une paroi de butée située sur un bord de chaque plate-forme 101,102,103. Avantageusement, le support 100 est formé d'une seule pièce monobloc par moulage d'une matière plastique. Grâce aux différentes plates-formes de chaque support 100, on peut agencer sur le fond du socle 10 du coffret différents agencements de rails correspondants à des hauteurs différentes d'appareillages électriques modulaires à rapporter sur lesdits rails. En particulier, comme le montre les figures 1 et 6, on peut monter sur chacune des trois nervures 12 du fond du socle 10, trois supports 100 qui reçoivent sur leur plate-forme supérieure 101 un rail 1 s'étendant sur toute la largeur du coffret. Ce rail 1 est destiné à recevoir une rangée de dix-huit appareillages électriques modulaires accolés. Il est bloqué axialement à chacune de ses extrémités par les languettes 105 prévues sur les deux supports 100 d'extrémité 100. Il est également maintenu dans sa partie médiane par la languette 105 du support 100 médian qui s'engage dans une fente correspondante du rail 1. lI est fixé sur les supports 100 par des vis de fixation 14 engagées dans les puits taraudés 101A correspondantes des plates-formes supérieures 101. Sur la figure 7, on a représenté un deuxième agencement de deux rails 1' sur trois supports 100 positionnés comme sur la figure 6. Les rails 1' sont réalisés par découpage du rail 1. Selon cet agencement, un premier rail 1' est placé sur les plates-formes supérieures 101 d'un support 100 d'extrémité et du support 100 intermédiaire et le deuxième rail 1' est placé sur les plates-formes intermédiaires 102 du support 100 intermédiaire et de l'autre support 100 d'extrémité. Sur la figure 8 on a représenté un troisième agencement de deux rails 1" pour permettre le positionnement sur un rail 1" d'un appareillage électrique modulaire de grande hauteur V appelé vistop . Selon cet agencement un des deux rails 1" est positionné au plus bas sur la plate-forme inférieure 103 du support 100 intermédiaire qui est retourné par rapport à son positionnement suivant les configurations représentées sur les figures 6 et 7. L'autre rail 1" reste positionnée sur les plates-formes supérieures 101 du support 100 intermédiaire et d'un support 100 d'extrémité. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | L'invention concerne un support (100) d'un rail de montage d'appareillages électriques modulaires, comprenant des moyens de montage sur le fond d'un socle d'un coffret ou d'un tableau de distribution électrique.Selon l'invention, lesdits moyens de montage comprennent des moyens de glissement (110) adaptés à coopérer avec des moyens de glissement complémentaires prévus sur le fond du socle. | 1. Support (100) d'un rail de montage d'appareillages électriques modulaires, comprenant des moyens de montage (110,111) sur le fond d'un socle (10) d'un coffret ou d'un tableau de distribution électrique, caractérisé en ce que lesdits moyens de montage comprennent des moyens de glissement (110) adaptés à coopérer avec des moyens de glissement complémentaires (12) prévus sur le fond du socle (10). 2. Support (100) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de glissement sont constitués pas une rainure (110) formant glissière 10 adaptée à coulisser sur une nervure prévue sur le fond du socle. 3. Support selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de glissement sont constitués par une nervure formant glissière adaptée à coulisser dans une rainure prévue sur le fond du socle. 4. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé 15 en ce que lesdits moyens de montage comprennent une ouverture traversante (111) allongée pour le passage d'un corps fileté d'une vis de fixation (13) vissée dans le fond du socle, ladite ouverture traversante (111) allongée étant bordée par un rebord (111A) d'appui de la tête de ladite vis de fixation. 5. Support (100) selon la 4, caractérisé en ce que ladite 20 ouverture traversante (111) allongée présente une forme globalement oblongue avec une partie médiane élargie circulaire pour le passage de la tête de la vis de fixation. 6. Support (100) selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que la longueur de ladite ouverture traversante (111) allongée correspond au pas 25 de déplacement du support (100) sur le fond du socle (10). 7. Support (100) selon la 6, caractérisé en ce que ladite ouverture traversante (111) allongée présente une longueur égale à 25 mm. 8. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'indexation de sa position sur le fond du socle. 30 9. Support (100) selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'indexation comprennent un plot (112) adapté à s'engager élastiquement dans une encoche prévue sur le fond du socle. 10. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il porte sur une face extérieure une flèche (107) indicatrice de sa position sur le fond du socle. 11. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il porte sur un bord au moins une anse (104) d'enfilage d'un collier de serrage de câbles électriques. 12. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce en ce qu'il comporte au moins deux plates-formes (101,102) support de rail positionnées à deux hauteurs différentes. 13. Support (100) selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend trois plates-formes (101,102,103) support de rail positionnées à trois hauteurs différentes, à savoir une plate-forme supérieure (101), une plate-forme intermédiaire (102) et une plate-forme inférieure (103). 14. Support (100) selon la 13, caractérisé en ce que la plate- forme intermédiaire (102) est située d'un côté du support tandis que la plate-forme inférieure (103) est située sur l'autre côté opposé du support. 15. Support selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que la plate-forme supérieure (101) est située au sommet d'une arche (106). 16. Support (100) selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de positionnement des rails sur lesdits plate-formes. 17. Support (100) selon la 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de positionnement comprennent des moyens de guidage latéral et des moyens de butée axiale. 18. Support (100) selon la 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage latéral comprennent deux nervures latérales (101B,102B,103A) positionnées de part et d'autre d'un puits taraudé (101A,102A) pour le vissage d'une vis de fixation (14). 19. Support (100) selon l'une des 17 et 18, caractérisé en ce que les moyens de butée axiale comprennent une languette (105) ou une paroi de butée située sur un bord de chaque plate-forme. 20. Support (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est formé d'une seule pièce monobloc par moulage d'une matière plastique. 21. Coffret ou tableau de distribution électrique comprenant un socle (10) dont le fond est pourvu de moyens de glissement complémentaires desdits moyens de glissement d'un support selon l'une des précédentes. 22. Coffret ou tableau selon la 21, dans lequel lesdits moyens de glissement complémentaires comprennent deux nervures (12) longitudinales disposées le long des deux bords longitudinaux (11) dudit socle (10). 23. Coffret ou tableau selon la 22, dans lequel les moyens de glissement complémentaires comprennent une nervure (12) longitudinale centrale. 24. Coffret ou tableau selon l'une des 21 à 23, dans lequel le fond du socle (10) comprend entre chaque bord longitudinal et chaque nervure longitudinale associée des marquages d'indication des différentes positions d'écartement des supports de rail. 25. Coffret ou tableau selon l'une des 21 à 24, caractérisé en ce qu'il comporte des capots de fermeture adaptés à se monter selon deux 15 positions inversées sur ledit socle. | H | H02 | H02B | H02B 1 | H02B 1/052,H02B 1/42,H02B 1/50 |
FR2893468 | A1 | CODAGE D'INFORMATION POUR VOIE DE RETOUR D'UN SYSTEME RADIO-MOBILE | 20,070,518 | La présente invention concerne le codage d'information pour voie de retour d'un système radio-mobile. Il peut s'agir notamment d'un système de transmission MIMO (Multiple Input Multiple Output) en anglais, appliquant la technique d'accès multiple par répartition spatiale ou encore d'un système de type OFDMA. Dans ce premier type de système, des faisceaux d'antennes distincts sont alloués en tant que ressources aux terminaux d'utilisateur, tandis que ces ressources sont constituées par des sous-bandes de fréquence dans le deuxième type de système OFDMA. Les systèmes de transmission à accès multiple par répartition spatiale, systèmes SDMA pour Space Division Multiple Access en anglais, sont caractérisés par l'utilisation d'antennes multiples à l'émission pour engendrer des faisceaux distincts, lesquels peuvent chacun être alloués à un terminal utilisateur différent. Dans les systèmes SDMA précités, l'algorithme d'allocation de ressources de transmission/réception, et donc de faisceaux, aux terminaux utilisateurs, nécessite la connaissance d'informations sur la qualité de réception attendue pour un grand nombre d'utilisateurs et de faisceaux. Les systèmes précités utilisent une voie de retour, désignée voie montante, pour envoyer des informations sur l'état du canal de transmission radio vers la station de base, par opposition à la voie de transmission de la station de base aux utilisateurs, désignée voie descendante. En raison du grand nombre d'utilisateurs et de faisceaux par station de base, par exemple en téléphonie mobile, la quantité d'informations transmises sur la voie de retour devient rapidement prohibitive. Une réduction de la quantité d'informations précitée nécessite, en général, l'utilisation d'un algorithme d'allocation de ressources moins performant. En conséquence, les techniques de transmission de métrique sur voie de retour des systèmes SDMA de l'art antérieur visent à réduire la quantité d'informations nécessaires transmises sur la voie de retour, tout en maintenant l'utilisation d'un algorithme d'allocation de ressources qui soit le plus performant possible. Ainsi, une technique connue de transmission d'information par voie de retour, est celle qui a fait l'objet de la publication intitulée On the capacity of MIMO broadcast channel with partial side information , IEEE Transactions on Information Theory, vol. 51, n 2, pp. 506-522, M. Sharif, B. Hassibi, Février 2005. Selon cette technique, chaque terminal utilisateur transmet sur la voie de retour uniquement la valeur du meilleur rapport signal sur interférence plus bruit, désigné par SINR (pour Signal to Interference plus Noise Ratio, en anglais), ainsi qu'un index de référence du faisceau pour lequel ce rapport a été obtenu. L'information envoyée par chaque terminal utilisateur sur la voie de retour comprend donc une valeur réelle, représentant la valeur du rapport précité, et un entier compris entre 1 et M, index du faisceau parmi M faisceaux. La technique précitée suggère en outre une réduction de la quantité d'informations globale envoyée sur la voie de retour lorsque seuls les terminaux utilisateurs dont la valeur SINR est supérieure à une valeur de seuil transmettent cette information sur la voie de retour. La technique de l'art antérieur précitée utilise des valeurs réelles comme support de l'information transmise sur la voie de retour, ce qui constitue une quantité d'informations importante par utilisateur et nécessite une représentation de ces informations sur une base de nombres réels. La quantification nécessaire à cette représentation est susceptible de fausser la comparaison des métriques entre terminaux utilisateurs, exécutée dans l'algorithme d'allocation, en particulier lorsque la dynamique des métriques est très différente d'un terminal utilisateur à l'autre, ce qui est malheureusement le cas dans un système de télécommunication de type SDMA réel. Dans la technique de l'art antérieur précitée, l'algorithme d'allocation des ressources connaît uniquement l'indication de qualité pour un seul faisceau par terminal utilisateur, et, par conséquent, ne peut pas prendre en compte les effets d'interférences entre faisceaux présents dans les systèmes de type SDMA. En référence à la figure 1, la problématique de l'allocation des ressources dans un système de transmission de type SDMA est explicitée ci- après. Dans un système SDMA, les antennes multiples à l'émission sont utilisées pour engendrer des faisceaux distincts, lesquels représentent les ressources qui peuvent être allouées à des terminaux utilisateurs différents. Le nombre de faisceaux distincts qui peuvent être engendrés simultanément est, en général, identique au nombre M d'antennes, ce nombre étant, sur la figure 1, égal à 3 à titre d'exemple non limitatif, et le nombre maximum d'utilisateurs qui peuvent être servis simultanément est aussi égal à M. Un groupe de M antennes peut toutefois engendrer un nombre infini d'ensembles de M faisceaux distincts. Le choix optimum de cet ensemble dépend de la position relative des terminaux utilisateurs qui doivent être servis simultanément et de l'état de leurs canaux de transmission radio. Pour déterminer les utilisateurs qui peuvent être servis simultanément avec un ensemble donné de faisceaux, la station de base émet des signaux pilotes sur chacun des faisceaux. Ces signaux sont détectés par les terminaux utilisateurs qui renvoient un indicateur de qualité pour un ou plusieurs faisceaux sur la voie de retour. A partir de ces indicateurs de qualité, la station de base décide l'allocation des faisceaux aux utilisateurs. Une caractéristique importante des systèmes de type SDMA est le fait que, l'orthogonalité des ressources faisceaux n'étant pas assurée, il existe un niveau d'interférence non négligeable entre les signaux transmis sur des faisceaux différents au niveau des récepteurs utilisateurs. Pour limiter ce phénomène d'interférence, le choix de l'ensemble des faisceaux et de l'ensemble des utilisateurs servis simultanément est crucial. A titre d'exemple, en référence à la figure 1, on considère la situation correspondante. La station de base possède M=3 antennes et est donc en mesure de servir trois des quatre terminaux utilisateurs présents simultanément. Si l'on compare l'ensemble des faisceaux créés par le réseau d'antennes de la station de base avec l'état des canaux de transmission radio des terminaux utilisateurs, représentés sur la figure 1 uniquement par leur position, l'on appréhende le compromis qui doit être établi. En premier lieu, la station de base doit choisir entre les terminaux utilisateurs 3 et 4, qui sont tous deux couverts par le faisceau 3, mais ne peuvent pas être servis simultanément par ce dernier. Un choix possible, en deuxième lieu, consisterait donc à servir le terminal utilisateur 1 avec le faisceau 1, le terminal utilisateur 2 avec le faisceau 2, et le terminal utilisateur 3 avec le faisceau 3. Le terminal utilisateur 2 se trouve entre les faisceaux 2 et 3, ce qui implique qu'il reçoit ces derniers avec une qualité similaire. Par conséquent, des signaux transmis avec les faisceaux 2 et 3 arrivent au niveau du terminal utilisateur 2 avec une puissance semblable et interfèrent donc beaucoup. La qualité du signal qui, dans cette hypothèse, serait transmis sur le faisceau 2 n'est donc pas assurée. Sachant qu'un signal transmis sur le faisceau 2 crée également un phénomène d'interférence au niveau des terminaux utilisateurs 1 et 3, l'utilisation du faisceau 2 n'est pas optimum. Le meilleur choix pour le système serait, dans l'hypothèse précitée, d'économiser la puissance nécessaire pour servir le terminal utilisateur 2 et de servir uniquement les terminaux utilisateurs 1 et 3, puis de servir ensuite les terminaux utilisateurs 2 et 4 au moyen d'un autre ensemble de faisceaux. Des problèmes similaires se posent aussi en contexte OFDMA. Un système radio-mobile d'accès multiple à porteuses multiples orthogonales (ou OFDMA pour "Orthogonal Frequency Division Multiple Access") utilise une modulation OFDM avec un schéma d'accès multiple combinant : - un multiplexage fréquentiel FDMA (pour "Frequency Division Multiple Access"), et - un multiplexage temporel TDMA (pour "Time Division Multiple Access"). En référence à la figure 1A, dans un tel système, une station de base BS alloue dynamiquement à chaque terminal UT1, UT2, UT3 un ensemble de sous-bandes en fréquence durant un certain intervalle de temps. Ainsi, en référence à la figure 1B illustrant l'allocation de sous-bandes, parmi M sous-bandes de fréquence (axe F), dans un même intervalle t; de temps de transmission (axe t), un premier terminal UT1 se voit allouer, dans l'exemple représenté, trois sous-bandes, tandis qu'un second terminal UT2 se voit allouer deux sous-bandes. La remontée d'information précitée permet à la station de base BS d'avoir une connaissance sur la qualité du lien de transmission vers les terminaux UT1, UT2, UT3. La remontée d'information s'effectue par communication d'un ensemble d'informations (ou "métriques") par la voie de retour VR (figure 1A). Cet ensemble est constitué des métriques par sous-bandes et d'une métrique de qualité globale. Les métriques sont générées à partir de mesures effectuées grâce à un signal de référence REF envoyé par la station de base BS. Ces informations sont utilisées notamment pour optimiser : - l'ordonnancement des utilisateurs, - l'allocation des ressources (ici des sous-bandes de fréquence), et - l'adaptation du lien, c'est-à-dire le choix du schéma optimal de modulation et de codage. Ces paramètres sont gérés par des traitements algorithmiques référencés génériquement dans ce qui suit par le terme "gestion de ressources radio". De manière générale, on cherche à réduire la quantité d'informations nécessaires sur la voie de retour tout en permettant une gestion de ressources radio rapide et performante. Cette recherche d'optimum est un problème qui se pose notamment pour un système OFDMA, mais aussi dans le cas d'un système hybride combinant une technique OFDMA avec d'autres techniques d'accès multiple (comme CDMA (pour "Code Division Multiple Access") ou SDMA) faisant intervenir une ou plusieurs métriques de retour par sous-bande. Typiquement, une réalisation hybride OFDMA/SDMA pourrait consister à considérer comme information de retour une matrice de dimension NxM où N correspond au nombre de faisceaux à allouer et M correspond au nombre de sous-bandes à allouer. Dans tous les systèmes de communication radio-mobiles utilisant une voie de retour pour envoyer des informations sur la qualité du lien radio, on cherche à trouver un compromis entre la qualité de l'information requise par ce retour d'information (ou "feedback") et la quantité d'information envoyée. En particulier dans un système OFDMA où le traitement d'allocation de ressources nécessite des informations sur la qualité de réception attendue pour un grand nombre d'utilisateurs et de sous-bandes, la quantité d'informations envoyée sur la voie de retour devient rapidement prohibitive. D'un autre côté, une réduction de cette quantité entraîne généralement l'utilisation d'une gestion de ressources moins performante. Un but à atteindre est donc, là encore, de réduire la quantité d'informations qui concernent la qualité du lien, cette quantité étant nécessaire sur la voie de retour tout en permettant une gestion de ressources radio rapide et performante. La gestion de ressources dans un système OFDMA utilise généralement le retour (feedback) d'un indicateur de la qualité du lien pour chaque terminal actif. Ce principe est déjà utilisé notamment dans les systèmes de type HSDPA. Notamment dans un tel système HSDPA (pour "High Speed Downlink Package Access") au sens de la norme 3GPP TR 25.212 V6.6.0, "Multiplexing and channel coding (FDD) (Release 6)", pour obtenir un indicateur de la qualité du lien pour chaque utilisateur actif, la station de base envoie des signaux pilotes qui permettent au terminal de mesurer le rapport signal sur interférence plus bruit (SINR pour "Signal to Interférence plus Noise Ratio"). Cette mesure constitue une valeur réelle qui nécessiterait une quantité d'informations importante si elle était utilisée directement comme métrique de retour d'information. Le terminal utilise en fait la mesure SINR pour déterminer simplement un indicateur de qualité CQI (pour "Channel Quality Indicator") qui correspond au meilleur schéma de modulation et de codage pouvant servir à la transmission avec la mesure SINR réalisée. L'indicateur CQI envoyé sur la voie de retour correspond ici à une valeur entière identifiant le schéma optimal de modulation et codage à appliquer, parmi plusieurs schémas possibles. Cet entier peut avantageusement être codé sur peu de bits, par exemple sur cinq bits (entre 1 et 32). Néanmoins, le problème de l'économie 1 o des informations transmises en retour ne se pose pas vraiment pour un système HSDPA puisqu'il n'est question que d'une seule ressource ici, alors qu'un système OFDMA doit gérer l'allocation de plusieurs ressources et des informations supplémentaires transmises par la voie de retour sont nécessaires à cette fin. 15 Cette technique n'est d'ailleurs pas directement applicable à un système OFDMA au moins pour deux raisons. Comme plusieurs sous-bandes peuvent être allouées à un utilisateur, la variation de la qualité du lien en fréquence (d'une sous-bande à l'autre) doit être prise en compte pour déterminer le meilleur schéma de modulation et 20 de codage applicable. Par ailleurs, les sous-bandes en contexte OFDMA peuvent être allouées dynamiquement à des utilisateurs différents, et un terminal ne peut pas déterminer à l'avance le meilleur schéma de modulation et de codage sans connaître les sous-bandes qui lui seront allouées. Dans ce cas, les mesures 25 moyennes (réalisées sur la totalité des sous-bandes) peuvent s'avérer inappropriées. Un seul indicateur de qualité n'est généralement pas suffisant pour les systèmes OFDMA large bande car la qualité du lien varie fortement avec la fréquence. Les algorithmes de gestion de ressources performants 30 nécessitent le retour d'information des mesures SINR effectuées par chaque terminal sur chaque sous-bande (soit M valeurs réelles comme illustré sur la figure 1B), ce qui représente une quantité d'informations très importante. 2893468 s Plusieurs techniques pour réduire cette quantité ont été proposées, notamment celle exposée dans la contribution en normalisation 3GPP, R1-051334, "CQI Feedback Scheme for EUTRA" (Motorola, RAN1#43, Séoul (Corée du Sud), novembre 2005). Elle consiste à envoyer seulement 5 une valeur réelle moyenne de mesures SINR sur la voie de retour. Cette valeur moyenne est calculée sur un nombre limité de sous-bandes. Les sous-bandes visées par cette valeur moyenne sont indiquées à la station de base par transmission d'une suite de zéros et de uns (ou "bitmap") de taille log2(M) indiquant l'utilisation ou la non-utilisation d'une sous-bande dans le calcul de la valeur moyenne. Néanmoins, cette suite "bitmap" ne donne pas d'information sur la qualité relative d'une sous-bande par rapport à une autre, alors que cette information est importante pour la gestion de l'allocation de ressources et pour l'ordonnancement des utilisateurs. De plus, cette suite "bitmap" ne permet pas de favoriser un utilisateur par rapport à un autre pour l'allocation d'une sous-bande. La seule mesure utilisable pour l'ordonnancement des utilisateurs au sens de cette technique est la valeur moyenne de SINR. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients précités des solutions de l'état de la technique. En particulier, un objectif de la présente invention est la mise en oeuvre d'un procédé de codage d'information pour la voie de retour d'un système radio-mobile, grâce à l'établissement d'une métrique spécifique peu complexe, laquelle permet à la station de base d'exécuter une gestion de ressources optimisée pour un ou plusieurs ensembles de ressources données. On comprendra que les termes "système radio-mobile" visent aussi bien un système de transmission MIMO (SDMA) dans lequel les faisceaux précités constituent les ressources, qu'un système OFDMA dans lequel les sous-bandes de fréquence constituent alors les ressources à allouer. Un autre objectif de la présente invention est, en particulier, l'établissement d'une métrique qui, bien que ne nécessitant qu'une quantité d'information extrêmement faible à transmettre sur la voie de retour, permet de garder d'excellentes propriétés pour l'allocation de ressources par la station de base. Un autre objectif de la présente invention est, grâce à l'établissement de la métrique précitée, la mise en oeuvre d'une normalisation adaptative des métriques établies par terminal utilisateur et transmises sur la voie de retour, même si la moyenne et/ou la variance de la qualité de réception varie fortement entre les différents terminaux utilisateurs, ce qui permet la mise en oeuvre d'un processus d'allocation des ressources équitable, par la station de base, entre terminaux utilisateurs. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de codage d'information pour la voie de retour d'un système radio-mobile, dans lequel chaque station de base dispose d'au moins un ensemble de M ressources et émet périodiquement vers les terminaux utilisateurs des signaux pilotes permettant à ces terminaux utilisateurs de mesurer une valeur de qualité de réception associée auxdites ressources. Le procédé au sens de l'invention inclut, au moins, la mémorisation d'au moins deux valeurs de qualité de réception associée auxdites ressources et la transformation de chaque valeur de qualité de réception associée auxdites ressources, par quantification, en une valeur d'index quantifiée, représentative de cette valeur de qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que, pour une émission périodique de période t déterminée, des signaux pilotes engendrant une pluralité de mesures successives selon la même période, de valeurs de qualité de réception pour chaque ressource disponible au niveau de chaque terminal utilisateur, ce procédé inclut en outre la mémorisation, sur un nombre T déterminé de périodes antérieures à la période courante, des valeurs de qualité de réception, et la création d'une fenêtre d'observation glissante par actualisation des T valeurs de qualité de réception, à partir des valeurs de qualité de réception de la période courante. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que l'ensemble de toutes les valeurs de qualité de réception relatives aux M ressources sur les T périodes actualisées est soumis à un processus de tri au niveau de chaque terminal utilisateur, de façon à établir une succession de valeurs de qualité de réception décroissantes, l'indice de chaque valeur étant représentatif de la qualité de réception relative, de chaque ressource vis-à-vis des autres ressources et vis-à-vis de l'évolution successive de cette qualité de réception dans les T périodes mémorisées. Le procédé objet de l'invention est enfin remarquable en ce que l'indice de chaque valeur de qualité dans la succession précitée est quantifié par rapport à un nombre N déterminé de niveaux de quantification, pour engendrer lesdites métriques, transmissibles sur la voie de retour, constituées chacune par un nombre entier compris entre 1 et N. L'invention a également pour objet un terminal utilisateur d'un système radio-mobile, par l'intermédiaire d'au moins une station de base émettant périodiquement des signaux pilotes permettant, à ce terminal utilisateur, de mesurer une valeur de qualité de réception associée à des ressources attribuées par cette station de base. Selon l'invention, ce terminal utilisateur est remarquable en ce que, outre une unité centrale de traitement, une mémoire de travail, un module de mesure de la qualité de réception à partir des signaux pilotes, il comporte au moins un module de mémorisation d'au moins deux valeurs de qualité de réception associée auxdites ressources, et un module de transformation de chaque valeur de qualité de réception associée aux ressources, par quantification, en une valeur d'index quantifiée, représentative de la valeur de qualité de la réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. La présente invention a aussi pour objet une station de base d'un système radio-mobile, cette station de base, comprenant des moyens d'allocation de ressources à des terminaux utilisateurs, et des moyens d'émission périodique de signaux pilotes permettant à un terminal utilisateur quelconque de mesurer une valeur de qualité de réception associée aux ressources. Selon l'invention, cette station de base est remarquable en ce qu'elle comporte au moins un module de réception de valeurs d'index quantifiées transmises sur la voie de retour par les terminaux utilisateurs, ces valeurs d'index quantifiées étant représentatives d'au moins une valeur de qualité de réception associée aux ressources, et constitutives de métriques de ces ressources; et des moyens de commande de l'allocation des ressources à chaque terminal utilisateur en fonction des valeurs d'index quantifiées. La station de base, objet de l'invention, est en outre remarquable en ce que les moyens de commande de l'allocation des ressources inclut en outre une unité de comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un terminal utilisateur, aux valeurs d'index quantifiées représentatives de la qualité de réception établies pour chacun des autres terminaux utilisateurs. En contexte SDMA, les moyens de commande de l'allocation des ressources de la station de base peuvent avantageusement inclure en outre une unité de comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée, représentative de la qualité de réception d'un terminal utilisateur, à une valeur de référence, laquelle est quantifiée par rapport à un même nombre N de niveaux de quantification que celui qui a permis d'engendrer les métriques des ressources. Ainsi, pour un système SDMA, ceci permet de rendre l'allocation et/ou la génération d'un ensemble de ressources (en tant que faisceaux) conditionnelle à la valeur de référence. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après, dans lesquels, outre les figures 1, 1A et 1B décrites ci-avant : - la figure 2a représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes du procédé de codage d'information pour la voie de retour d'un système radio-mobile, au sens de l'invention ; - la figure 2b représente, à titre illustratif, un organigramme d'un mode de mise en oeuvre non limitatif de l'étape de mémorisation du procédé illustré en figure 2a ; la figure 2c représente, à titre illustratif, un organigramme d'un mode de mise en oeuvre non limitatif de l'étape de quantification proprement dite du procédé illustré en figure 2a ; - la figure 3 représente, de manière illustrative, un mappage de séquences ordonnées par valeurs décroissantes de qualité de réception sur un nombre N déterminé de niveaux de quantification ; - la figue 4a représente, à titre illustratif, l'architecture interne d'un terminal utilisateur objet de l'invention, spécialement configuré pour la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention ; - la figure 4b représente, à titre illustratif, l'architecture interne spécifique à l'adaptation d'une station de base spécialement configurée pour une utilisation des métriques de ressources et de terminaux utilisateurs, tels qu'illustrés en figure 4a, soit dans un but de gestion de ressources, soit dans un but de reconfiguration par modification de l'orientation des faisceaux existants notamment en contexte de transmission de type SDMA ; - la figure 5 illustre schématiquement un diagramme fonctionnel d'un mode de réalisation de l'invention en contexte OFDMA ; - la figure 6 illustre un exemple de traitement d'indexation des mesures relatives aux ressources (faisceaux ou sous-bandes) et de quantification des indices dans un mode de réalisation en contexte SDMA ou en contexte OFDMA, - la figure 7 détaille un exemple de réalisation pour le calcul de l'indicateur CQI(t) en contexte OFDMA. Une description plus détaillée du procédé de codage d'information pour voie de retour d'un système radio-mobile, objet de l'invention, sera maintenant donnée ci-après en liaison avec les figures 2a à 2c et les figures suivantes. D'une manière générale, on rappelle que chaque station de base BS du système précité dispose d'au moins un ensemble d'une pluralité M de ressources, ainsi que représenté en figure 1 et figurel B pour les deux cas SDMA et OFDMA respectivement, et émet périodiquement dans chaque ressource des signaux pilotes permettant aux terminaux utilisateurs UT1 à UT4 de mesurer une valeur de qualité de réception associée aux ressources. Comme indiqué précédemment, ces ressources sont constituées par des faisceaux d'antennes distincts dans un système de type SDMA, et par des sous-bandes de fréquence dans un système de type OFDMA. Ainsi, on dispose au niveau de chaque terminal utilisateur UT des valeurs successives de qualité de réception associée aux ressources, ces valeurs étant notées : {`Gm (t)}m=1' , ces valeurs, selon l'art antérieur, étant délivrées successivement et retransmises sur la voie de retour. 1 o Au contraire, et selon un aspect remarquable du procédé objet de la présente invention, tel que représenté en figure 2a, ce dernier comprend au moins les étapes de mémorisation A d'au moins deux valeurs de qualité de réception associées aux ressources, c'est-à-dire des valeurs {Qm (t)}m_;' . L'étape A de mémorisation est alors suivie d'une étape B de transformation 15 de chaque valeur de qualité de réception associée aux ressources par quantification en une valeur d'index quantifiée représentative de la valeur de qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. Sur la figure 2a, à l'étape B, l'opération de transformation par 20 quantification ~ est notée : {an (t) }m-1 -i lF,, (t)}m_;' Dans la relation précédente, on indique que Fm(t) désigne une métrique associée à la ressource de rang m et que la notion de métrique désigne tout indicateur permettant de mesurer la performance de la 25 transmission. On comprend, en particulier, qu'en raison de la transmission de chaque valeur de qualité de réception associée à la ressource sous forme d'une valeur d'index quantifiée, laquelle, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description, pourra être représentée par un nombre entier, la 30 quantité d'information transmise vers la station de base BS est alors sensiblement diminuée. D'une manière générale, on indique que les valeurs Qm(t) peuvent être constituées par des mesures de valeurs de rapport signal sur interférence plus bruit, rapport désigné SINR, la puissance du signal pilote transmis et reçu par chaque terminal utilisateur UT ou toute autre mesure appropriée. D'une manière générale, ainsi que représenté en figure 2b, le procédé objet de la présente invention consiste avantageusement à effectuer une émission périodique de période t déterminée des signaux pilotes, de façon à engendrer une pluralité des mesures successives de valeurs de qualité de réception de même période pour chaque ressource disponible au niveau de chaque terminal utilisateur UT. Dans ces conditions, le procédé objet de l'invention permet alors, de manière particulièrement avantageuse, de prendre en compte une pluralité de Tvaleurs de mesure de qualité de réception des intervalles précédents Q1(t-1),..., QM(t-1),..., Q1(t-T),..., QM(t-T). Ainsi que représenté sur la figure 2b, dans le mode de mise en oeuvre préférentiel non limitatif du procédé objet de l'invention, l'étape A de la figure 2a peut alors consister, en une étape Ao, à effectuer la mémorisation sur un nombre déterminé T de périodes antérieures à la période courante des valeurs de qualité de réception, cette opération étant notée : Mémorisation {Q,,, (t)}1 L'étape Ao peut alors être suivie d'une étape AI, consistant à effectuer la création d'une fenêtre d'observation glissante par actualisation des T valeurs de qualité de réception, à partir des valeurs de qualité de réception de la période courante. On comprend ainsi qu'à chaque période t d'émission des signaux pilotes, et finalement de création des valeurs de qualité de mesure de réception au niveau de chaque terminal UT, l'ensemble des T valeurs de qualité de réception est alors mis à jour en supprimant les mesures de la période la plus antérieure t-T précédente et par adjonction des mesures de valeurs de qualité de réception de la période courante de la période t. Cette opération, à l'étape AI, est notée : Actualisation {Q (t)}m=M m m=1 Sur la figure 2b, la notion d'actualisation est représentée par l'étape A2, laquelle, à partir de l'étape AI, consiste à remplacer t par la valeur 5 t+1 pour passer en fait à la période courante suivante et revenir à l'étape de mémorisation Ao pour effectuer l'actualisation précitée. Une description plus détaillée de l'étape B de quantification, représentée en figure 2a, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2c. 10 Pour assurer valablement l'opération de quantification sur les valeurs de mesure de qualité de réception, ce nombre de mesures étant égal à W = M x T , le procédé de l'invention consiste, en une étape Bo, à effectuer un processus de tri sur l'ensemble de toutes les valeurs de qualité de réception relatives aux M ressources sur les T périodes actualisées de 15 valeur de qualité de réception de chacun des terminaux utilisateurs. Le processus de tri précité permet ainsi d'établir une succession de valeurs de qualité de réception décroissante, cette opération de tri étant notée à l'étape Bo de la figure 2c : Tri {Qm(t)}mm=-1"' û* a1 a2 ak a W 20 Dans la relation précédente, on comprend que le tri porte sur l'ensemble des valeurs de qualité de réception relatives aux M ressources dans les T périodes successives mémorisées et que la séquence de valeur de qualité de réception décroissante est notée : ala2>...>ak>...>_aw. 25 Grâce au processus de tri précité, l'indice de chaque séquence, indice k, est ainsi représentatif de la valeur de la qualité de réception relative de chacune des ressources vis-à-vis des autres ressources, et vis-à-vis de l'évolution successive de cette qualité de réception dans les T périodes mémorisées. En d'autres termes, chaque mesure Q1(t),..,QM(t) est ensuite 30 représentée par son indice k dans la séquence triée. Cet indice k est un entier compris entre 1 et W=MxT. L'étape Bo est alors suivie d'une étape BI consistant à effectuer une étape de quantification de l'indice k de chaque séquence par rapport à un nombre N déterminé de niveaux de quantification. L'opération de quantification proprement dite, à l'étape BI de la figure 2c, est notée : qN (k) -~ {F,n (t)}m=M On comprend que, dans l'opération de quantification précitée de l'étape B1, Fm(t) désigne les métriques transmissibles sur la voie de retour, lesquelles sont alors constituées chacune par un nombre entier compris entre 1 et N. Le procédé objet de l'invention permet ainsi de remplacer toute valeur de mesure représentée par un nombre réel, en particulier de toute mesure de valeur de qualité de réception, par un nombre entier pour lequel la quantité d'information à transmettre est sensiblement moins importante, ce qui permet de réduire le volume d'information transmise sur la voie de retour. Ainsi, chaque valeur de mesure de qualité de réception est représentée par son indice k dans la séquence ak, et l'indice étant ensuite quantifié par rapport au N niveaux prédéfinis. D'une manière spécifique, on indique que les niveaux de quantification peuvent être avantageusement non linéaires. En d'autres termes, les N niveaux constituent des ensembles (en principe disjoints) dont les cardinaux ne sont pas forcément égaux. Ainsi que représenté sur la figure 3, dans cette hypothèse, les N niveaux de quantification ne sont pas équidistants. Un exemple de construction des niveaux consiste à choisir chaque niveau par regroupement des indices compris entre un seuil minimum choisi et un seuil maximum choisi. II est en particulier possible de choisir un niveau maximum qui regroupe tous les index à partir d'un certain seuil. Le nombre de niveaux N de quantification et la position de ces niveaux peut avantageusement être configurable et paramétrable. De manière générale, le procédé objet de l'invention permet, pour chaque terminal utilisateur UT, la transmission d'une métrique pour chaque ressource sur la voie de retour. Dans cette hypothèse, l'indication d'un indice d'identification de la ressource n'est pas nécessaire. Néanmoins, selon une variante non limitative de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, qui peut être appliquée à un système SDMA mais aussi à un système OFDMA, à chaque ressource (faisceau ou sous-bande) d'un ensemble de ressources est attribué un identifiant. Ceci permet de mettre en oeuvre le procédé objet de l'invention sur tout ou partie de l'ensemble des ressources de chaque station de base. Dans cette 1 o hypothèse, une discrimination des ressources peut être effectuée non pas sur les ressources elles-mêmes mais, au contraire, sur les valeurs de mesure de qualité de réception, ce qui permet ensuite, dans l'étape de tri de ces valeurs de mesure, tel que représenté à l'étape Bo de la figure 2c, d'effectuer une discrimination des ressources en fonction de critères 15 spécifiques, lors de l'allocation de ces dernières. Bien entendu, le procédé objet de la présente invention peut être utilisé, pour l'allocation d'un ensemble de ressources d'une station de base d'un système SDMA ou d'un système OFDMA. Dans les deux cas, on utilise les valeurs de métriques, transmises sous forme de nombres entiers, pour 20 effectuer l'allocation des ressources aux terminaux utilisateurs UT. L'allocation est ainsi réalisée en comparant la valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un terminal utilisateur, aux valeurs d'index quantifiées représentatives de la qualité de réception établies pour chacun des autres terminaux utilisateurs. 25 Ainsi, le procédé objet de l'invention peut être utilisé grâce à la transmission des métriques précitées sous forme de nombres entiers transmis sur la voie de retour. A titre d'exemple non limitatif, on indique que le processus d'allocation peut, par exemple, consister à allouer une ressource au terminal 30 utilisateur ayant, vis-à-vis des autres utilisateurs, la métrique la plus petite pour la ressource considérée, en vue de favoriser ce terminal utilisateur ayant une qualité de réception relativement bonne. II est important de noter le caractère d'excellence des propriétés que possèdent les métriques envoyées sur la voie de retour pour l'allocation de ressources. Dans un système réel, la qualité de réception d'un ensemble de terminaux utilisateurs UT est distribuée de manière très inhomogène entre terminaux utilisateurs selon leur position par rapport à la station de base BS. La métrique proposée, selon le procédé de codage objet de l'invention, applique une quantification qui s'adapte automatiquement à chaque utilisateur et détecte les ressources et instants de transmission favorables pour le terminal utilisateur concerné. Par conséquent, le procédé objet de l'invention permet l'exécution d'une allocation de ressources équitable entre utilisateurs. En raison du fait que la quantité d'information requise par chaque métrique transmise sur la voie de retour est très petite, le procédé objet de la présente invention permet d'envoyer une métrique pour chacune des ressources sur la voie de retour. Notamment dans un système SDMA, l'information transmise peut alors être exploitée par des processus d'allocation de ressources pour tenir compte de l'interférence entre les faisceaux. Le principe d'allocation peut consister à détecter des utilisateurs qui obtiennent, pour certains faisceaux, un niveau d'interférence fort, c'est-à-dire qui obtiennent une bonne qualité de réception pour plusieurs faisceaux simultanément. Un autre avantage pour l'application SDMA est que la génération d'un ensemble de faisceaux d'une station de base et, en particulier, de l'orientation de ces faisceaux en direction d'émission peut être rendue conditionnelle à une valeur de référence, laquelle peut être quantifiée par rapport à un même nombre N de niveaux de quantification que celui qui a permis d'engendrer les métriques transmises sur la voie de retour. On se réfère maintenant à la figure 6 pour décrire un exemple détaillé illustrant l'enchaînement des étapes générales des figures 2a, 2b et 2c. On dispose de M mesures associées à m ressources (référencées CM et notées Q1(t), Q2(t),..,QM_1(t), QM(t)) effectuées à un instant courant t. On dispose en outre de Mx(T-1) mesures précédentes (référencées AM) effectuées à des instants t-1, ..., t-T-1, précédant l'instant courant t. L'ensemble de ces mesures CM et AM est stocké dans une mémoire MEM, par exemple de taille globale W=MxT et qui peut par exemple être une mémoire de type FIFO (pour "First ln First Out") pour être rafraîchie progressivement et supprimer ainsi les mesures à l'instant t-T lorsque celles effectuées à l'instant courant t sont disponibles. Cette mise en oeuvre est conforme au contenu de la figure 2b décrite précédemment. On note que les mesures à l'instant courant t, au moins, sont stockées chacune dans la mémoire MEM en correspondance d'un identifiant respectif de ressource (noté RS-1, RS-2, ..., RS-M-1, RS-M). On rappelle que ces ressources RS-1, RS-2, ..., RS-M-1, RS-M peuvent être des faisceaux en contexte SDMA ou des sous-bandes en contexte OFDMA. L'étape SI de la figure 6 vise à trier les W mesures, au total, en fonction de leur valeur et à les indexer sur W indices. Dans l'exemple représenté : - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la dernière ressource RS-M est d'indice 1 et correspond donc à la plus grande valeur 20 trouvée, - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la première ressource RS-1 est d'indice 9 et correspond donc à la neuvième plus grande valeur trouvée, - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la ressource RS-M-1 25 est d'indice 11 et correspond donc à la onzième plus grande valeur trouvée, - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la deuxième ressource RS-2 est d'indice 24 et correspond donc à l'avant-dernière valeur trouvée puisque le tri s'effectue par ordre décroissant sur W=25 valeurs dans l'exemple illustré. 30 La figure 3 représente l'état de la mémoire MEM après l'étape SI. En effet, le stockage en mémoire des W valeurs triées est conforme à l'illustration de la figure 3 décrite précédemment. L'étape suivante S2 vise à répartir ces W indices sur N niveaux seulement (avec N inférieur ou égal à w et valant N=4 dans l'exemple illustré), conformément au contenu de la figure 2c décrite précédemment. C'est ainsi, dans l'exemple représenté, que : - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la dernière ressource RS-M (d'indice 1) est affectée au premier niveau "1", - en suivant les traits pointillés qui s'étendent des niveaux "1", "2", "3" et "4" vers le bas, la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la première ressource RS-1 (d'indice 9) est affectée au troisième niveau "3", - la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la ressource RS-M-1 (d'indice 11) est affectée au troisième niveau "3", - et la mesure effectuée à l'instant courant t relativement à la deuxième ressource RS-2 (d'indice 24) est affectée au quatrième niveau "4". Ce sont ces valeurs de niveaux qui sont finalement attribuées aux identifiants de ressources RS-1, RS-2, ..., RS-M, à l'étape S3. Ainsi, FI(t) = 3 , F2(t) = 4 , ..., FM_1(t) = 3 et FM(t) = 1 représentent les valeurs triées, indexées et quantifiées sur N=4 niveaux des M mesures effectuées relativement à m ressources à un même instant courant t. On décrit maintenant un exemple de réalisation spécifique mais non limité à l'application de l'invention aux systèmes OFDMA. Comme décrit ci-avant en référence à la figure 1B, un système OFDMA possède M sous-bandes dans le domaine fréquentiel. La station de base BS envoie périodiquement des signaux pilotes REF qui permettent aux terminaux de mesurer la qualité de lien dans chaque sous-bande. Cette mesure peut être le rapport signal sur interférence plus bruit (SINR) ou toute autre mesure de qualité appropriée. Un terminal dispose donc à chaque intervalle de transmission t de M mesures de qualité notées ci-après Q1(t),..,QM(t). A partir de ces mesures, on détermine : - M métriques entières de retour (feedback) dont les valeurs sont comprises entre 1 et N. Ces M métriques représentent la qualité relative de chaque sous-bande, comme elles représentent en contexte SDMA la qualité relative de chaque faisceau. une métrique entière comprise entre 1 et L indiquant le schéma de modulation et de codage préféré, qui, à titre d'exemple, peut être de même forme que la métrique utilisée dans les systèmes HSDPA décrits ci-avant. La détermination des M métriques F1(t),..,FM(t), pour un système OFDMA, par classement des mesures, indexation et quantification sur N niveaux, est identique à celle décrite ci-avant pour un système SDMA, en référence aux figures 2a, 2b, 2c et 3. Pour la détermination de l'indicateur CQI (pour "Channel Quality Indicator"),on se réfère alors aux figures 5, et 7, sur lesquelles : - M est le nombre de ressources (sous-bandes de fréquence en OFDMA), - W représente le nombre des mesures prises en compte dans la période d'observation T, - les mesures de la qualité du canal pour chaque sous-bande dans une 15 fenêtre temporelle glissante sont des scalaires réels notés Q,n(tùk) (m =1,...,M ; k =1,...,T) et consistent en des paramètres d'entrée, - LUT (pour "Look-Up Table") désigne une table de correspondance pour l'évaluation de l'indicateur CQI du schéma optimal de modulation et de codage, et constitue aussi un paramètre d'entrée, 20 - le niveau d'une mesure courante pour chaque ressource est un entier naturel compris entre 1 et N, noté Fri,(t) (m=1,...,M) et consiste en un paramètre de sortie, - le niveau pour l'adaptation du lien est un entier naturel compris entre 1 et L, noté CQI(t) et consiste aussi en un paramètre de sortie, 25 - la longueur de la fenêtre d'observation glissante, en quantité d'intervalles de transmission (ou "slots"), est un entier naturel non nul, noté T et consiste, quant à elle, en un paramètre configurable, -le nombre de niveaux noté N est un entier naturel compris entre 1 (auquel cas un seul niveau comporte toutes les mesures) et W=MxT (auquel cas 30 chaque niveau ne comporte qu'une seule mesure), et consiste aussi en un paramètre configurable, - le nombre de niveaux pour l'adaptation de lien, noté L (entier) est aussi un paramètre configurable, et - le nombre de sous-bandes utilisées pour le calcul de l'indicateur CQI(t), noté P (entier), est aussi un paramètre configurable. En référence à la figure 5, une fois les mesures Q1(t), ..., QM(t) effectuées sur les M ressources (ici des sous-bandes) à un même instant courant t, on mène les étapes S1 (rafraîchissement du contenu mémoire) et S2 (tri des mesures par ordre décroissant, indexation sur W indices, puis quantification sur N niveaux) pour délivrer M valeurs quantifiées FI(t), ..., FM(t). Ces étapes SI et S2 restent conformes à celles décrites précédemment en référence à la figure 6 en contexte général SDMA ou OFDMA. Les M valeurs de métrique FM), ..., FM(t) sont déjà transmises des terminaux TER vers la station de base BS. Toutefois, en contexte OFDMA, chaque terminal transmet aussi un indicateur CQI(t) calculé pour l'instant courant t, à une étape S4. Ainsi, pour assurer l'adaptation de lien à l'émission, chaque terminal détermine aussi une métrique correspondant à un schéma de modulation et de codage préféré. Cette métrique CQI(t) est constituée d'une valeur entière comprise entre 1 et L. Le calcul de l'indicateur CQI(t) s'effectue préférentiellement comme suit. Au moment où cet indicateur doit être calculé, le terminal connaît en général le nombre P de sous-bandes (figure 5) qui peuvent lui être allouées mais ne connaît pas leur position dans la bande totale de transmission. Bien entendu, ce nombre P reste inférieur au nombre total M de sous-bandes. Comme la qualité du canal varie fortement d'une sousbande à l'autre, le calcul de cet indicateur doit tenir compte à la fois : - du nombre P de sous-bandes, - des mesures Q,(t),..,QM(t), et - des métriques F1(t),..,FM(t) envoyées à la station de base sur la voie de retour. Une réalisation possible de ce calcul peut se dérouler selon les étapes suivantes: - on néglige les sous-bandes dont l'indice quantifié Fm(t) est maximum (c'est-à-dire égal à N) en faisant l'hypothèse que ces sous-bandes ne seront pas allouées par la station de base, - on forme ensuite un ensemble de mesures {Q'1(t),...,Q'p(t)} à partir des mesures Qm(t) restantes, sur les P sous-bandes ayant obtenu les indices quantifiés Fm(t) les plus élevés, représentatifs des sous-bandes restantes ayant la qualité de transmission la plus mauvaise ("pire cas"), - on utilise ces mesures {Q'1(t),...,Q'p(t)} pour déterminer le schéma de modulation de codage maximum applicable pour la transmission avec l'hypothèse d'une allocation représentative du "pire cas". On effectue donc ici la détermination proprement dite de l'indicateur CQI(t) à partir de ces P mesures. L'hypothèse d'une allocation représentative du "pire cas" est utilisée pour assurer une transmission fiable quelque soit l'allocation des ressources faite par la station de base. Pour déterminer l'indicateur CQI(t) (le schéma de modulation et de codage) à partir des mesures {Q'1(t),...,Q'p(t)}, des tables de correspondance LUT sont utilisées. Ces tables sont générées de manière empirique, par exemple selon les schémas de modulation et de codage habituellement disponibles. En référence à la figure 7, la première étape S41 vise à négliger les sous-bandes ayant une qualité trop faible (dont la valeur Fm(t) vaut N dans l'exemple décrit), et ce, pour ne pas fausser l'estimation de l'indicateur CQI(t) par des qualités de réception trop mauvaises. Cette première étape S41 dans l'estimation de l'indicateur CQI(t) peut être décrite comme suit : on fixe la valeur de l'indice m=1 à l'étape d'initialisation 71 et un test sur la valeur correspondante Fm(t) est mené à l'étape 72. Si la valeur Fm(t) est trop grande (en particulier si elle vaut l'indice maximum N), la sous-bande m est ignorée à l'étape 73 (flèche OK en sortie du test 72). En revanche, si la valeur Fm(t) ne vérifie pas la condition du test 72 (flèche KO), la sous-bande correspondante est prise en compte pour la suite du traitement (étape 74). On répète ces étapes jusqu'à épuisement de l'indice m=M (incrémentation 75 et test 76 sur la valeur m). Dans l'exemple représenté, on a ignoré U sous-bandes au total (étape 73). On comprendra que les valeurs F1(t), ..., FM(t) servent déjà au calcul de l'indicateur CQI(t) lorsqu'elles sont comparées à une valeur de niveau (N dans l'exemple décrit). L'étape suivante S42 vise à sélectionner, parmi les M-U sous-bandes restantes, celles dont les mesures Q'm(t) sont les plus petites, ce qui est équivalent aux métriques F'm(t) les plus grandes, pour représenter un pire cas dans le calcul de l'indicateur CQI(t). En particulier, pour chaque terminal, on sélectionne P plus grandes métriques F'1(t),...,F'p(t) (étape 77), ce nombre P correspondant au nombre de sous-bandes à utiliser pour le calcul du CQI. Enfin, l'étape S43 vise à calculer concrètement l'indicateur CQI(t), correspondant avantageusement à un entier compris entre 1 et L, et ce, à partir des P mesures Q'm(t) et des tables de correspondance LUT (étape 78). En pratique, une routine informatique lit les différentes valeurs de mesures Q'm(t) et compare ces mesures avec des valeurs pré-répertoriées en correspondance d'un indice entier naturel dans une table de correspondance LUT. La routine identifie les valeurs pré-répertoriées qui sont les plus proches des mesures restantes Q'm(t) et lit l'indice correspondant dans la table LUT. Cet indice est simplement l'indicateur CQI(t) déterminé ainsi pour un instant courant t. Finalement, à l'étape suivante 79, la valeur de l'indicateur CQI(t) peut être transmise du terminal TER ayant effectué les mesures de qualité, vers la station de base BS. Avantageusement, la fonction de calcul et les tables de correspondance sont communes entre tous les terminaux utilisateurs et connues aussi par la station de base. La station de base peut alors réajuster le choix du schéma de modulation et de codage indiqué par le terminal en fonction des sous-bandes qui lui sont réellement allouées. On comprendra que la figure 7 peut illustrer l'organigramme d'un programme d'ordinateur, installé dans la mémoire d'un terminal, pour l'exécution du calcul de l'indicateur CQI(t). Ainsi, dans un système OFDMA dans lequel est appliquée la présente invention, les informations envoyées sur la voie de retour permettent à une station de base d'effectuer notamment les traitements de gestion de ressources mentionnés ci-après. • Le traitement algorithmique d'ordonnancement détermine, pour un futur intervalle de transmission t;, les terminaux qui auront des sous-bandes allouées (les terminaux UT1 et UT2 de la figure 1B). Cette décision se base, entre autres, sur la qualité du lien d'un terminal par rapport aux qualités de lien des autres terminaux. A ce titre, il est donc avantageux d'avoir une métrique de retour d'informations qui contient au moins une information sur les qualités relatives de lien des terminaux dans chaque sous-bande. • Le traitement algorithmique d'allocation de ressources est adaptatif en fréquence et détermine le nombre et les positions des sous-bandes allouées à un terminal (trois sous-bandes pour le terminal UT1 et deux sous-bandes pour le terminal UT2 dans l'exemple de la figure 1 B). Comme cette allocation n'est pas fixe d'un intervalle de transmission à un autre, le traitement tient avantageusement compte de la qualité relative de ces sous-bandes pour tous les terminaux choisis dans l'intervalle de transmission concerné t;. • L'adaptation de lien détermine le meilleur schéma de modulation et de codage pour la transmission en fonction de la qualité du lien sur 20 l'ensemble des sous-bandes qui lui sont allouées durant l'intervalle de temps concerné t;. Cette adaptation peut donc se baser sur l'indicateur CQI(t) pré-calculé par le terminal. On remonte alors à une métrique entière concernant la qualité de la transmission (valeur de l'indicateur CQI qui correspond au schéma de 25 modulation et de codage optimum, ainsi que des métriques entières concernant les qualités relatives respectives des sous-bandes). Ainsi, l'invention, proposant une métrique de retour d'informations basée sur une simple transmission d'indices, répond aux besoins cités ci-dessus tout en limitant la quantité d'informations envoyée sur la voie de retour. Cette 30 quantité, paramétrable, peut alors être adaptée aux exigences du système de transmission. Les avantages que procure cette réalisation de la présente invention sont nombreux en contexte OFDMA. L'ensemble de métriques contient une information à la fois sur la qualité relative des différentes sous-bandes, mais aussi une information sur la qualité globale, à travers l'indicateur du schéma de modulation de codage préférentiel. Le calcul de l'indicateur du schéma de modulation de codage préférentiel n'est pas seulement fonction des mesures du terminal effectué sur les sous-bandes mais tient compte aussi des métriques de qualité relatives des sous-bandes envoyées à la station de base. La quantité d'informations par retour (feedback) par terminal est considérablement réduite du fait de l'utilisation d'indices, valeurs entières par nature. Les métriques sur la qualité relative des sousbandes pour un terminal utilisateur permettent une allocation de ressources adaptive en fréquence. Les métriques utilisées contiennent une information sur la qualité relative des sous-bandes d'un terminal utilisateur par rapport aux sous-bandes d'un autre terminal utilisateur. Le fait que le même calcul de la métrique est utilisé par tous les terminaux permet une comparaison équitable entre terminaux utilisateurs. Les métriques au sens de l'invention permettent non seulement une allocation des unités de ressources dans le domaine fréquentiel mais aussi un ordonnancement amélioré des terminaux utilisateurs dans le domaine temporel, grâce à une fenêtre glissante utilisée pour le calcul des métriques. On décrit maintenant des entités susceptibles d'intervenir dans la mise en oeuvre de l'invention, en contexte OFDMA ou SDMA, telles qu'un terminal utilisateur et/ou une station de base. Une description plus détaillée d'un terminal utilisateur UT d'un système radio-mobile de transmission par l'intermédiaire d'au moins une station de base BS, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4a. D'une manière générale, chaque terminal UT comporte, de manière classique, un module d'émission/réception noté T sur la figure 4a, R ce module permettant, bien entendu, la transmission par voie hertzienne, et la réception par la même voie, d'information provenant de/vers (respectivement) la station de base BS. C'est en particulier le cas lorsque le terminal utilisateur UT est un terminal de radio-communication, par exemple. En outre, le terminal utilisateur UT comporte une unité centrale de traitement CPU, une mémoire de travail RAM et, bien entendu, de manière classique, un module de mesure de la qualité de réception à partir des signaux pilotes noté QM. Le module de mesure de la qualité de réception QM précité ne sera pas décrit en détail, car il correspond à un module connu de l'état de la technique, lequel permet simplement de délivrer les valeurs de mesure de qualité de réception Qm(t), précédemment mentionnées dans la description. En outre, ainsi que représenté en figure 4a, le terminal utilisateur UT comprend un module M de mémorisation d'au moins deux valeurs de qualité de réception des ressources, c'est-à-dire d'une valeur Qm(t), précédemment décrite. Il comporte enfin, ainsi que représenté en figure 4a, un module QU de transformation de chaque valeur de qualité de réception précitée par quantification en une valeur d'index quantifiée représentative de la valeur de qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. Le module M de mémorisation des métriques est un module de mémorisation de taille mémoire W, tel que décrit en figure 3, pour assurer la mémorisation de T mesures successives, afin de permettre l'actualisation et la création de la fenêtre glissante, telle que décrite précédemment dans la description. Après l'exécution du processus de tri puis de quantification proprement dite, telle que représentée en figure 2c, les valeurs quantifiéescorrespondantes, c'est-à-dire les valeurs de métrique Fm(t), peuvent être mémorisées au moins transitoirement dans la mémoire M pour effectuer ensuite la transmission des valeurs correspondantes par l'intermédiaire du module d'émission/réception sur la voie de retour vers la station de base BS. Enfin, le module de transformation QU par quantification permet l'exécution de l'opération de quantification, telle que décrite en liaison avec la figure 2c, par l'intermédiaire de l'unité centrale de traitement CPU et de la mémoire vive RAM. Le module de transformation QU peut avantageusement être constitué par un module de programme d'ordinateur, lequel est appelé en mémoire de travail RAM pour exécution par l'unité centrale de traitement. En outre, dans un mode de réalisation en contexte OFDMA notamment, le terminal de la figure 4a comporte avantageusement un module COI (représenté en traits pointillés) de détermination de l'indicateur de qualité CQI(t) comme décrit ci-avant en référence aux figures 5 et 7. Une description plus détaillée d'une station de base d'un système radio-mobile sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4b, ce système ayant été spécialement adapté pour l'utilisation du procédé objet de la présente invention et, bien entendu, des métriques constituées par des nombres entiers, obtenues grâce à la mise en oeuvre du procédé de codage selon l'invention. Outre les installations classiques d'une station de base, telles que des installations d'émission/réception / et en particulier d'émission sur la voie descendante par l'intermédiaire d'un ensemble ou de plusieurs ensembles de ressources (faisceaux ou sous-bandes), la station de base précitée objet de l'invention comporte avantageusement un module de réception et de mémorisation de valeur d'index quantifiée transmise sur la voie de retour, ces valeurs d'index quantifiées étant représentatives d'au moins une valeur de qualité de réception des ressources et constitutives de métriques de ces ressources. Le module de réception et de mémorisation des valeurs d'index quantifiées précitées est noté Mn, sur la figure 4b. La station de base comprend également un module de commande de l'allocation des ressources à chaque terminal utilisateur, ce module étant noté CMA sur la figure 4b. Le module CMA de commande de l'allocation exécute alors l'allocation en fonction des valeurs d'index quantifiées reçues et mémorisées dans le module de mémorisation Mn,. De manière avantageuse, le module de commande de l'allocation CMA des ressources peut comporter en outre un module de comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un utilisateur aux valeurs d'index quantifiées représentatives de la qualité de réception établies pour chacun des autres utilisateurs. Le module de commande inclut également une unité de comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un utilisateur à une valeur de référence notée S, cette valeur de référence étant quantifiée par rapport à un même nombre N de niveau de quantification que celui qui a permis d'engendrer les métriques des ressources. Ce mode opératoire, particulièrement avantageux pour la station de base d'un système SDMA, permet de rendre l'allocation et/ou la génération d'un ensemble de faisceaux conditionnelle à la valeur de seuil de référence S, ainsi que décrit précédemment dans la description. Les unités de comparaison peuvent être regroupées en une unité de comparaison commune. Comme illustré à titre d'exemple en contexte SDMA sur la figure 4b, la valeur de seuil de référence S peut avantageusement être mémorisée dans l'unité de mémorisation Mm, à une adresse spécifique réservée MmS. L'unité de mémorisation Mm peut être alors constituée par une mémoire programmable non volatile, laquelle permet, d'une part, l'actualisation des métriques transmises à chaque période d'émission des signaux pilotes période t, ainsi que, d'autre part, la réactualisation de la valeur de seuil S à la seule initiative de l'opérateur du système de transmission pour les besoins de gestion technique du réseau. En outre, dans un mode de réalisation en contexte OFDMA notamment, la station de base de la figure 4b comporte avantageusement un module LA (représenté en traits pointillés) d'adaptation de lien ("Link Adaptation") pour déterminer le schéma optimal de modulation et de codage d'un terminal en fonction notamment de l'indicateur de lien COI ) que communique ce terminal. D'une manière plus générale, on indique que l'ensemble des fonctions du terminal utilisateur UT respectivement de la station de base BS, telles que décrites à titre d'exemple en liaison avec les figures 4a et 4b, et spécialement mises en oeuvre pour l'exécution respectivement l'utilisation du procédé objet de la présente invention, peuvent avantageusement être implémentées sous forme de logiciel. Ainsi, l'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur, enregistré sur un support de mémorisation, pour exécution par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un appareil dédié, tel qu'un terminal utilisateur UT, représenté en figure 4a. Le produit de programme précité est remarquable en ce qu'il comprend une suite d'instructions exécutant les étapes du procédé objet de l'invention, tel que décrit précédemment en liaison avec les figures 2a à 2c. L'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un système dédié, telle qu'une station de base BS d'un système radio-mobile, tel que décrit à titre d'exemple en liaison avec la figure 4b. Le produit de programme d'ordinateur précité est remarquable en ce qu'il comporte une suite d'instructions permettant, lors de leur exécution, la réception de valeurs d'index quantifiées transmises sur la voie de retour et leur mémorisation, ces valeurs d'index quantifiées étant représentatives d'au moins une valeur de qualité de réception des ressources et constitutives de métriques des ressources. Il permet en outre la commande de l'allocation de ressources à chaque terminal utilisateur en fonction des valeurs d'index quantifié précitées. Le produit de programme précité peut être directement téléchargé dans le module de commande CMA de la station de base BS. Selon une variante avantageuse mise en oeuvre, le produit de programme précité comporte en outre des instructions permettant, lors de leur exécution, la comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un utilisateur aux valeurs d'index quantifiées représentatives de la qualité de réception établies pour chacun des autres utilisateurs. Le module de commande inclut également une unité de comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée représentative de la qualité de réception d'un utilisateur à une valeur de référence, la valeur S précédemment mentionnée, cette valeur de référence étant elle-même quantifiée par rapport à un même nombre N de niveaux de quantification que celui qui a permis d'engendrer les métriques des faisceaux, en contexte SDMA. Lors de cette exécution, ceci permet en contexte SDMA de rendre l'allocation et/ou la génération d'un ensemble de faisceaux par la station de base, en particulier de modification d'un ensemble de faisceaux par lo orientation de ces derniers, conditionnelle à la valeur de seuil de référence S précitée, ainsi que décrit précédemment dans la description | L'invention concerne un procédé de codage d'information pour la voie de retour d'une station de base (BS) d'un système radio-mobile.La station de base (BS) disposant de M ressources et émettant périodiquement (t) vers des terminaux utilisateurs (UT) des signaux pilotes, permettant par ces derniers la mesure de valeurs de qualité de transmission {Q m (tm=1 des ressources, on procède à la mémorisation (A) d'au moins une valeur de qualité de réception des ressources et à la transformation (B) de chaque valeur de qualité de réception {Q m (tm=1, par quantification, en une valeur d'index quantifiée, représentative de la valeur de la qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource.Application en contexte SDMA et/ou OFDMA. | 1. Procédé de codage d'information pour voie de retour d'un système radio-mobile, chaque station de base dudit système disposant d'au moins un ensemble d'une pluralité M de ressources et émettant périodiquement, vers des terminaux utilisateurs, des signaux pilotes permettant auxdits terminaux utilisateurs de mesurer une valeur de qualité de réception associée auxdites ressources, caractérisé en ce que ledit procédé inclut au moins : - la mémorisation d'au moins deux valeurs de qualité de réception associées auxdites ressources ; - la transformation de chaque valeur de qualité de réception associée auxdites ressources, par quantification, en une valeur d'index quantifiée, représentative de ladite valeur de qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour une émission périodique de période t déterminée, desdits signaux pilotes engendrant une pluralité de mesures successives, selon la même période, de valeurs de qualité de réception pour chaque ressource disponible au niveau de chaque terminal utilisateur, ledit procédé inclut en outre : - la mémorisation, sur un nombre déterminé T de périodes antérieures à la période courante, desdites valeurs de qualité de réception ; - la création d'une fenêtre d'observation glissante par actualisation des T valeurs de qualité de réception, à partir des valeurs de qualité de réception de la période courante. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble de toutes les valeurs de qualité de réception, relatives aux M ressources sur les T périodes actualisées, est soumis à un processus de tri au niveau de chaque terminal utilisateur, de façon à établir une succession de valeurs de qualité de réception décroissantes, l'indice de chaque valeurde cette succession étant représentatif de la qualité de réception relative, de chacune des ressources vis-à-vis des autres ressources et vis-à-vis de l'évolution successive de cette qualité de réception dans les T périodes mémorisées. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit indice de chaque valeur de qualité dans ladite succession est quantifié par rapport à un nombre N déterminé de niveaux de quantification, pour engendrer lesdites métriques, transmissibles sur la voie de retour, constituées chacune par un nombre entier compris entre 1 et N. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que lesdits niveaux de quantification sont non linéaires. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que, à chaque ressource d'un ensemble de ressources, est attribué un identifiant, ce qui permet de mettre en oeuvre ledit procédé sur tout ou partie de l'ensemble des ressources de chaque station de base. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel ledit système radio-mobile est un système d'accès multiple à porteuses multiples orthogonales (OFDMA) et dans lequel lesdites ressources sont des sous-bandes de fréquence, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre la détermination d'un indicateur de qualité (CQI(t)) identifiant un schéma de modulation et de codage optimum pour la transmission, ladite détermination tenant compte d'une partie au moins des valeurs de qualité de réception dans lesdites sous-bandes et desdites valeurs d'index quantifiées correspondantes. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la détermination de l'indicateur de qualité comporte des étapes de: -extraction, d'un ensemble de mesures effectuées à un instant courant, decelles dont lesdites valeurs d'index quantifiées (F1(t), ..., FM(t)) sont représentatives de faibles valeurs de qualité de réception (S41); -sélection, à partir desdites valeurs d'index quantifiées, d'un jeu de mesures (Q'1(t), ... ,Q'p(t)) de plus faibles valeurs de qualité de réception (S42) parmi 5 les mesures restantes après l'étape d'extraction; - détermination de l'indicateur de qualité sur la base dudit jeu de mesures (S43). 9. Utilisation du procédé selon l'une des 1 à 8, 10 pour l'allocation des ressources d'un ensemble de ressources d'une station de base d'un système radio-mobile, caractérisée en ce que ladite allocation est effectuée par comparaison d'au moins une valeur d'index quantifiée, représentative de la qualité de réception d'un terminal utilisateur, avec les valeurs d'index quantifiées représentatives de la qualité de réception établies 15 pour chacun des autres terminaux utilisateurs. 10. Utilisation du procédé selon l'une des 1 à 6, pour la génération d'un ensemble de faisceaux d'une station de base d'un système de transmission à accès multiple par répartition spatiale, 20 caractérisée en ce que ladite génération est conditionnelle à une valeur de référence, quantifiée par rapport à un même nombre N de niveaux de quantification que celui qui a permis d'engendrer lesdites métriques. 11. Terminal utilisateur d'un système radio-mobile de transmission 25 par l'intermédiaire d'au moins une station de base émettant périodiquement des signaux pilotes permettant à ce terminal utilisateur de mesurer une valeur de qualité de réception associée aux ressources allouées par ladite station de base, caractérisé en ce que, outre une unité centrale de traitement (CPU), une mémoire de travail (RAM), un module de mesure de la qualité de 30 réception à partir desdits signaux pilotes (QM), et un module d'émission-réception par l'intermédiaire d'au moins une ressource de la station de base (T/R), ledit terminal utilisateur comporte en outre au moins :- un module (M) de mémorisation d'au moins deux valeurs de qualité de réception desdites ressources ; - un module (QU) de transformation de chaque valeur de qualité de réception desdites ressources, par quantification, en une valeur d'index quantifiée, représentative de la valeur de qualité de réception et constitutive d'une métrique relative à chaque ressource. 12. Station de base d'un système radio-mobile, ladite station de base comprenant des moyens d'allocation de ressources à des terminaux utilisateurs, et des moyens d'émission périodique de signaux pilotes permettant à un terminal utilisateur quelconque de mesurer une valeur de qualité de réception desdites ressources, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre : - des moyens (Mm) de réception de valeurs d'index quantifiées transmises sur la voie de retour par les terminaux utilisateurs, lesdites valeurs d'index quantifiées étant représentatives d'au moins deux valeurs de qualité de réception associée auxdites ressources, et constitutives de métriques desdites ressources ; - des moyens de commande de l'allocation (CMA) desdites ressources à chaque terminal utilisateur en fonction desdites valeurs d'index quantifiées. 13. Programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation lisible par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un appareil dédié, tel qu'un terminal utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte une suite d'instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes du procédé selon l'une des 1 à 9, lorsque ledit programme est exécuté. 14. Programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation lisible par un ordinateur ou par l'unité centrale de traitement d'un système dédié tel qu'une station de base d'un système radio-mobile, caractérisé en ce qu'il comporte une suite d'instructions permettant, lors deleur exécution, la réception de valeurs d'index quantifiées transmises sur la voie de retour, lesdites valeurs d'index quantifiées étant représentatives d'au moins une valeur de qualité de réception associée auxdites ressources et constitutives de métriques desdites ressources, et la commande de l'allocation des ressources à chaque terminal utilisateur, en fonction desdites valeurs d'index quantifiées. | H | H04 | H04B | H04B 7 | H04B 7/204 |
FR2900576 | A1 | PROCEDE DE CONCENTRATION EXTEMPORANEE ET REVERSIBLE DE LIPOSOMES. | 20,071,109 | La présente invention concerne un procédé de concentration extemporané et réversible de liposomes, les agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines susceptibles d'être obtenus selon ce procédé, et leurs utilisations dans le domaine pharmaceutique, diagnostique ou cosmétique. Les liposomes sont des vésicules (quelques dizaines de nanomètres à plusieurs microns) délimitées par une ou plusieurs bicouches de (phospho)lipides enfermant un volume aqueux. Ces structures résultent ainsi de l'arrangement de molécules amphiphiles généralement dispersées dans un large excès d'une phase aqueuse continue. Les parties hydrophiles ou têtes polaires des lo (phospho)lipides sont orientées de part et d'autre des feuillets bimoléculaires constituant les bicouches, toujours en contact avec le continuum aqueux, tandis que leurs chaînes forment le coeur des membranes, minimisant leur contact avec l'eau. Cette structure particulière, faite de compartiments aqueux séparés par des membranes relativement hydrophobes, confère aux liposomes, outre leur is biocompatibilité, la propriété essentielle de pouvoir admettre des composés hydrosolubles ou lipophiles et de les transporter. Dans les domaines pharmaceutique et cosmétique, les liposomes, qu'ils soient formés de lipides naturels ou synthétiques, deviennent alors des agents potentiels pour la vectorisation de substances actives vers le tissu cible. De façon plus large, les 20 liposomes sont des nano- ou micro-réservoirs pouvant contenir et véhiculer tous les types de produits. Leurs applications effectives et potentielles touchent également d'autres secteurs allant de la biologie fondamentale jusqu'à l'industrie agro-alimentaire ou agrochimique (modèle cellulaire, transfert de gènes, réacteurs chimiques ou enzymatiques, formulation de pesticides...). 25 Les méthodes existantes permettant de concentrer des liposomes, telles que l'ultracentrifugation ou l'ultrafiltration, sont lourdes à mettre en oeuvre, coûteuses, difficilement transposables à l'échelle industrielle. De plus, tout processus de floculation et de sédimentation de liposomes, qu'il soit spontané ou induit par apport d'une substance exogène ou d'énergie, conduit le plus 30 souvent à l'agrégation irréversible des liposomes avec le risque d'engendrer leur fusion, ce qui entraîne inévitablement la perte des caractéristiques individuelles des liposomes (dimensions, composition, modification du contenu). 2 Les liposomes peuvent être également concentrés par lyophilisation. Cependant, le plus souvent, lorsque le lyophilisat est réhydraté, il y a modification des caractéristiques initiales des liposomes. Les cyclodextrines sont des oligosaccharides cycliques composés d'unités s glucopyranose liées entre elles par une liaison oside alpha (1-4), issus de l'amidon. Leur structure macrocyclique chirale prend la forme d'un cône tronqué qui délimite une cavité interne très hydrophobe (squelettes hydrocarbonés des unités glucose) alors que la partie externe reste hydrophile (groupements hydroxyle des unités glucose). Il existe une grande variété de cyclodextrines ~o naturelles ou modifiées qui font l'objet de nombreuses études et applications dans les domaines de la recherche fondamentale, de l'industrie pharmaceutique, cosmétique, agro-alimentaire ou agrochimique. Ceci est dû à la capacité des cyclodextrines à former des complexes d'inclusion avec des molécules hydrophobes en permettant ainsi leur dispersion moléculaire en milieu solvant 15 (aqueux) tout en les protégeant d'éventuelles dégradations. Par ailleurs, elles ont démontré d'excellentes propriétés en tant qu'excipients de compression de produits solides, émulsionnants ou promoteurs d'absorption. Plusieurs systèmes particulaires contenant des cyclodextrines sont connus. Il s'agit notamment de nanosphères de poly(cyanoacrylate) formées en présence 20 de cyclodextrines [polymérisation anionique en émulsion], de nanocapsules à contenu huileux ou de nanoparticules matricielles composées de cyclodextrines amphiphiles [procédés de nanoprécipitation, émulsion-évaporation de solvant, élimination de tensioactif de micelles mixtes], de microsphères d'éthylcellulose encapsulant des complexes cyclodextrines-principe actif hydrophobe [procédé 25 émulsion-évaporation de solvant], de microcapsules [préparées par réticulation interfaciale de la béta-cyclodextrine avec du chlorure de téréphthaloyl], de billes [simple mélange d'alpha-cyclodextrine et de triglycérides]. Des systèmes mixtes liposomes-cyclodextrines ont également été décrits. Ces systèmes se présentent sous la forme de liposomes encapsulant dans leur 30 compartiment aqueux un complexe cyclodextrine-principe actif. Ils sont préparés en fabriquant les liposomes en présence du complexe cyclodextrine-principe actif. Les liposomes sont produits en large excès d'eau et en aucun cas l'obtention d'agrégats mixtes [liposomes-cyclodextrines] concentrés n'est décrite. 3 II a maintenant été mis au point un procédé de concentration extemporané et réversible de liposomes permettant la conservation des caractéristiques initiales des liposomes. Plus spécifiquement, de façon inattendue, les inventeurs ont mis en évidence que l'addition de cyclodextrines à des liposomes en dispersion aqueuse permet de provoquer la floculation puis la sédimentation des liposomes, ce par quoi une concentration de liposomes sous forme d'agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines est obtenue. Ces agrégats mixtes sont stables en l'état, allient les propriétés individuelles des liposomes et des cyclodextrines io et sont en outre aisément lyophilisables. Avantageusement, le lyophilisat peut être hydraté sans que la structure initiale des liposomes ne soit affectée. Le procédé selon l'invention présente de nombreux autres avantages. En particulier, les liposomes peuvent contenir des substances hôtes sans ~s que ces dernières ne soient perdues lors du procédé. Ils peuvent par ailleurs être redispersés par simple dilution (système réversible). De manière avantageuse, ce procédé d'agrégation et de desagrégation ne fait appel ni à l'utilisation de solvants organiques, ni à une étape de chauffage, ni à une consommation importante d'énergie. De plus, il ne modifie pas les 20 caractéristiques physico-chimiques des entités de départ, ce qui constitue une avancée de grand intérêt dans le domaine de la concentration de liposomes. En outre, ce procédé de concentration de liposomes ne nécessite pas d'appareillages spéciaux tels que des centrifugeuses. Aucune agitation n'est requise. Le procédé de fabrication ne fait pas intervenir de solvants organiques ni 25 de chauffage, ce qui présente un avantage en terme de sécurité. Enfin, les matériaux utilisés sont facilement disponibles sur le marché et à un coût modéré. Le procédé peut être aisément transposé à grande échelle. L'invention fournit ainsi des moyens de grande simplicité et de faible coût pour concentrer et redisperser des liposomes utilisables dans de nombreux 3o secteurs de l'industrie. De plus, les agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines obtenus par concentration des liposomes en présence de cyclodextrines sont généralement de taille micronique et peuvent avantageusement trouver des applications nouvelles en cumulant les propriétés des liposomes et des cyclodextrines. Selon un premier aspect, l'invention a donc pour objet un procédé de concentration de liposomes comprenant une étape de formation d'agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines par mise en contact de liposomes dispersés en milieu aqueux avec des cyclodextrines. Par cyclodextrine , on entend des oligosaccharides cycliques composés d'un enchaînement en a-1,4 d'au moins six unités D-glucopyranose, io hydrosolubles, issus de l'amidon, possédant une cavité hydrophobe capable de piéger des molécules lipophiles. Les cyclodextrines au sens de la présente description englobent les cyclodextrines naturelles ou leurs dérivés sous réserve toutefois que ces derniers soient hydrosolubles, ne présentent aucune propriété de détergence ou solubilisante et ne développent pas d'interactions spécifiques 15 avec les lipides constituants des liposomes qui pourraient engendrer la perte de la structure vésiculaire de ceux-ci lors de l'utilisation du procédé. Les cyclodextrines naturelles sont des oligosaccharides cycliques obtenus par hydrolyse enzymatique de l'amidon. Elles comprennent les cyclodextrines a, 3 et y (respectivement comprenant 6, 7 ou 8 unités glucose), les cyclodextrines-a 20 étant particulièrement préférées. Les dérivés de cyclodextrines désignent, au sens de la présente description, des cyclodextrines naturelles dont la structure native a été modifiée par liaison covalente d'un ou de plusieurs groupes chimiques, notamment hydrophiles. Il peut s'agir, par exemple, d'une cyclodextrne naturelle dont l'une 25 au moins des fonctions hydroxyle est substituée par un groupe saccharidique. Les dérivés de cyclodextrines au sens de la présente description comprennent également des cyclodextrines polymérisées. Tout ou partie des cyclodextrines utiles selon le procédé de l'invention peuvent être mises en oeuvre sous forme de complexe d'inclusion, i.e. contenir 30 une molécule hydrophobe de petite taille, désignée ci-après "molécule hôte". Des exemples de molécules hôtes sont notamment des molécules pouvant développer des propriétés spectroscopiques (tels que les colorants ou les pigments), des radio-éléments (tels que l'iode), des principes actifs thérapeutiques (tels que certaines vitamines, anti-inflammatoires). Par "liposome", on entend une vésicule dont la paroi est formée d'une ou plusieurs bicouches de molécules amphiphiles renfermant un espace interne aqueux, lesdites molécules amphiphiles comprenant une tête polaire et des résidus hydrophobes, le plus souvent des chaînes alkyle ou "queues hydrophobes". De préférence, la ou les bicouche(s) des liposomes comprennent des phospholipides. lo De façon particulière, le terme "liposome" peut désigner une cellule biologique, procaryote ou eucaryote, animale ou végétale, ou une membrane biologique reconstituée de type ghost ("fantôme"). Comme exemple de phospholipides, on peut citer la phosphatidylcholine (PC) et ses dérivés : l'egg phosphatidylcholine (Egg-PC), la dimyristoyl- 15 phosphatidylcholine (DMPC), la dipalmitoylphosphatidylcholine (DPPC), la dioléoylphosphatidylcholine (DOPC) , la dilauroylphosphatidylcholine (DLPC), la distéaroylphosphatidylcholine (DSPC), la diarachidoylphosphatidylcholine (DAPC) et la dilinoléoylphosphatidylcholine (DLPC). D'autres phospholipides, comprenant par exemple un groupement glycérol 20 lié à deux chaînes d'acides gras et dont la tête polaire est différente de la phosphatidylcholine, peuvent être utilisés selon le procédé de l'invention. D'autres molécules amphiphiles peuvent entrer en partie dans la composition des bicouches des liposomes (cholestérol, lipides dont la tête polaire est modifiée par un groupement hydrophile, lipides cationiques, lipides 25 fluorescents...). De préférence, les liposomes comprennent majoritairement des phospholipides. Il va sans dire que les liposomes selon la présente invention ne comprennent pas de molécules amphiphiles modifiées par greffage de polymères hydrophiles, comme celles décrites dans WO 2005/0300170, dont l'interaction 30 avec des cyclodextrines conduit à la déstabilisation du liposome. Les liposomes peuvent être préparés selon des techniques conventionnelles parmi lesquelles on peut citer l'irradiation par ultrasons, l'inversion de phase, l'extrusion, la dialyse, l'absorption sur résine ou la filtration sur gel de micelles mixtes lipide-détergent, la congélation-décongélation. A titre d'exemple, les liposomes peuvent être préparés par hydratation d'un film de phospholipides suivie d'une extrusion séquencée pour calibrer les vésicules. Le pH et la force ionique du milieu aqueux ne sont pas critiques. Ainsi, le milieu aqueux peut être de l'eau pure ou bien un milieu aqueux tamponné, notamment à un pH compris entre 6 et 8, ou bien un milieu aqueux contenant un sel monovalent, notamment un cation et un anion monovalents, comme le chlorure de sodium. Ce dernier peut être ajouté à une concentration préférée inférieure ou égale à 150 mM. Des exemples de tampons utiles selon l'invention io sont notamment le tampon phosphate, le tampon PBS, le tampon Hepes, le tampon Hepes + NaCl. Les tampons permettent avantageusement de prolonger la stabilité dans le temps des agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines concentrés obtenus selon le procédé. La concentration molaire des liposomes dans le milieu aqueux n'est pas 15 critique et peut varier dans une large mesure. De préférence, elle est supérieure à 0,05 mM, et est plus préférentiellement comprise entre 0,5 mM et 5 mM. II y a lieu de préciser que la concentration molaire de liposomes se réfère ici à la concentration molaire des molécules amphiphiles tels que les phospholipides constituant la ou les bicouche(s) de la paroi du liposome. 20 De même, la concentration des cyclodextrines dans le milieu aqueux n'est pas critique et peut varier entre 10 mM et 80 mM, notamment entre 20 mM et 40 mM, notamment pour des liposomes de dioléoylphosphatidylcholine. De préférence, le rapport des concentrations molaires cyclodextrines/ liposomes dans le milieu aqueux est supérieure à 1, en particulier compris entre 25 2 et 1500. En général, il a été observé que plus le rapport molaire cyclodextrineliposome est élevé, plus l'agrégation des liposomes via les phénomènes de floculation et de sédimentation est rapide. De même, plus la concentration des liposomes et/ou des cyclodextrines est élevée, plus le processus de 30 sédimentation est rapide. De préférence, on additionne les cyclodextrines sur les liposomes dispersés en milieu aqueux. Cette addition est préférentiellement contrôlée en concentration et/ou en vitesse d'addition (instantanée ou progressive). Selon un mode de réalisation de l'invention, tout ou partie des liposomes contiennent une substance exogène, hydrophile ou hydrophobe. Il peut s'agir notamment d'un principe actif cosmétique, thérapeutique, diagnostique, ou encore des arômes, des parfums, des nutriments, des vitamines, des pesticides. Ces substances sont généralement des molécules ou des macromolécules dont le passage au travers de la bicouche du liposome est très limité, voire nul. Les agrégats mixtes obtenus selon le procédé peuvent être récupérés selon des techniques conventionnelles telles que la filtration ou la centrifugation sans qu'ils soient détruits. lo Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le procédé comprend de plus une étape de lyophilisation des agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines obtenus selon le procédé. Selon une variante, tout ou partie des liposomes représente(nt) des cellules biologiques. A titre d'exemple, le milieu aqueux peut contenir un mélange de 15 liposomes encapsulant éventuellement une substance active et des cellules biologiques. Le procédé selon l'invention comprend alors une étape de formation d'agrégats mixtes liposomes-cellules biologiques-cyclodextrines. Le procédé selon l'invention est, selon cette variante, particulièrement utile pour favoriser les interactions entre les liposomes et les cellules biologiques, 20 notamment leur fusion ou leur internalisation ou encore les interactions entre cellules biologiques. Le procédé peut ainsi permettre d'améliorer le passage d'une substance active contenue dans les liposomes vers l'intérieur de la cellule biologique. 25 Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet des agrégats mixtes de liposomes et de cyclodextrines susceptibles d'être obtenus par le procédé selon l'invention. De manière avantageuse, ces agrégats mixtes associent les propriétés des cyclodextrines, d'une part, et des liposomes, d'autre part. Ils peuvent ainsi 30 encapsuler des molécules hydrophobes dans la partie cyclodextrine et/ou des molécules ou macromolécules hydrophobes ou hydrophiles dans la partie liposome. Ils sont, en outre, avantageusement dissociables par dilution, sans que les propriétés individuelles des composants ne soient affectées. 8 Ces agrégats mixtes peuvent se présenter sous la forme de particules, et possèdent généralement une taille micrométrique, notamment comprise entre 100 nm et 10 pm. Selon une variante, les agrégats mixtes susceptibles d'être obtenus selon le 5 procédé sont des agrégats mixtes liposomes-cellules biologiques-cyclodextrines. Selon un autre aspect, l'invention concerne un mélange concentré de liposomes enrichi en cyclodextrines, notamment sous forme de lyophilisat, susceptible d'être obtenu selon le procédé de l'invention. 10 Selon un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation des agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines susceptibles d'être obtenus selon le procédé de l'invention pour encapsuler des substances exogènes, hydrophiles ou hydrophobes, en particulier dans des compositions cosmétiques, pharmaceutiques ou diagnostiques. L'invention est en effet particulièrement utile pour concentrer des liposomes destinés à être utilisés comme transporteurs ou vecteurs de principes actifs thérapeutiques ou diagnostiques, en pharmacie ou en cosmétique. Par exemple, les agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines peuvent être utilisés pour une 20 application topique par voie transdermique. En effet, des associations binaires ou tertiaires de promoteurs d'absorption montrent des effets synergiques liés à leur effets propres ; or, les phospholipides et l' a-cyclodextrine sont tous deux des promoteurs d'absorption utilisables dans le cadre de dispositifs transdermiques. Les agrégats mixtes obtenus par le procédé de l'invention peuvent également 25 être utilisés pour l'administration par voie orale ou par absorption par les muqueuses. L'invention concerne également, selon un autre aspect, l'utilisation de cyclodextrines à titre de précurseurs de sédimentation de liposomes en milieu 3o aqueux. FIGURES Figure 1 : Exemple de variation de la turbidité d'une dispersion de liposomes par ajout de cyclodextrine en fonction du temps. Le floculat est obtenu à partir d'un mélange de liposomes de DOPC (0.49 mM), de tampon Hepes (pH =7.4) et d'une solution d' a-CD (42.09 mM) à 25 C. La densité optique (DO) est mesurée à 400 nm. Figure 2: Etapes de concentration de liposomes après addition de 10 cyclodextrines. Le système est ici composé de liposomes de DOPC (0.49 mM), de tampon Hepes (pH=7.4) et d'une solution d' a-CD (42.09 mM). Figure 3 : Exemples d'étude du procédé de concentration de liposomes par mesure de turbidité (DO à 400 nm). Les courbes des figures a et c montrent is l'augmentation de DO en fonction de la concentration en cyclodextrine pour des concentrations en liposomes initiales variables (concentrations en lipide initiales reportées en légende) pour des liposomes de DOPC (a) et de DMPC (c). Pour chaque courbe, le plateau obtenu correspond à la formation d'agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines. Les courbes des figures b et d montrent la variation de 20 la proportion cyclodextrine/lipide en fonction de la concentration en lipide pour obtenir le phénomène de floculation pour la DOPC (b) et la DMPC (d). Les systèmes sont ici composés de liposomes de DOPC (dioléoyl phosphatidylcholine) ou de DMPC (dimyristoyl phosphatidylcholine) et d'acyclodextrine. Les inset représentent la méthode de détermination des rapports 25 cyclodextrine/lipide encadrant la remontée en DO précédant le plateau des courbes de turbidité. Figure 4: Illustration du processus de concentration des liposomes de DOPC en présence d'a-CD. Etude effectuée par mesure de turbidité (DO à 30 400 nm) et par microscopie optique (X40). Chaque point reporté sur la courbe de turbidité correspond à un échantillon analysé en microscopie. La photographie de droite montre d'une part les liposomes avant ajout de cyclodextrine puis dans l'état final d'agrégation au plateau de la courbe de turbidité. Lorsque la DO 5 i0 augmente, les liposomes se concentrent et floculent, ce qui se traduit en microscopie optique par l'augmentation de la concentration des objets dans un volume donné de l'échantillon. L'image photo 1 montre les liposomes en l'absence de cyclodextrine : ils sont très dilués et trop petits pour être visualisés. Fiqure 5 : Images de microscopie confocale de fluorescence de liposomes de DOPC marqués à la Rhod-PE (rhodamine--distéaroylphosphatidyléthanolamine) avant et pendant leur agrégation par ajout de cyclodextrine en fonction du temps. 10 Fiqure 6 : Intensité d'émission de fluorescence de la calcéine contenue dans des liposomes de DOPC avant et après agrégation. Les spectres ont été enregistrés après avoir solubilisé les liposomes par un détergent l'octyl glucoside de façon à libérer les molécules de calcéine piégées dans les liposomes. Les is liposomes agrégés ont été préalablement séparés du continuum aqueux par centrifugation. Fiqure 7 : Etude de la désagrégation de liposomes de DOPC préalablement agrégés par addition de cyclodextrine sous effet d'une simple dilution. 20 Microscopie optique en champ noir (X40). Figure 8 : Images de microscopie optique (X40) d'agrégats mixtes de liposomes de 800 nm de diamètre et de cyclodextrine. 25 Fiqure 9: Images de microscopie optique (X40) et photographies des échantillons correspondants : de gauche à droite, liposomes sans cyclodextrine, lyophilisat d'agrégats mixtes liposome/cyclodextrine, liposomes après réhydratation du lyophilisat. 30 Figure 10 : Images par microscopie électronique à balayage de lyophilisat d'agrégats mixtes liposome/cyclodextrine. Les molécules de cyclodextrine forment une matrice découpée en plaques de section carrée de dimension voisine de 2 m2 dans lesquelles sont piégées des structures sphéroïdales de diamètre environ 200 nm, correspondant aux liposomes formant les agrégats précurseurs. Le procédé de lyophilisation conserve donc la structure des liposomes formant les agrégats mixtes liposome/cyclodextrine. L'appareil utilisé est un LEO 9530 (France). Les échantillons ont été recouverts d'un dépôt de s Platine/Palladium avant analyse. Les exemples suivants illustrent l'invention, sans toutefois la limiter. Les produits de départ utilisés sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. lo Les pourcentages sont exprimés en poids, sauf mention contraire. EXEMPLES Exemple 1 : Formation des agrégats (liposomes concentrés) 15 Le procédé s'applique à tout type de liposomes, notamment constitués majoritairement de phospholipides quels que soient leur mode de préparation et leur structure finale (taille, forme, composition). Typiquement, le procédé a été essayé sur des liposomes unilamellaires (diamètre moyen : 200 nm) et sur des 20 liposomes oligolamellaires (diamètre moyen : 1 m). Etape 1 : préliminaire Dans un mode préféré de réalisation de la présente invention, les liposomes utilisés ont été préparés par hydratation d'un film de phospholipides suivie d'une 25 extrusion séquencée pour calibrer les vésicules. Le film de phospholipides est obtenu par évaporation du solvant d'une solution chloroformique de phospholipide sous courant d'azote. Les traces de solvant résiduel sont éliminées par lyophilisation sous vide poussé pendant 12 heures. Ce film est ensuite hydraté par un volume déterminé d'une phase aqueuse (eau osmosée, 30 tampon phosphate, tampon PBS, tampon Hepes, tampon Hepes + NaCl) de façon à ce que la concentration totale en phospholipides soit de 10 mM. La dispersion est maintenue au bain marie à 25 C et homogénéisée par agitation à l'aide d'un vortex. La dispersion finale est fluide et opalescente. Elle est ensuite 12 extrudée par passages successifs sur des filtres de poly(carbonate) Poretics (Osmonics, Livermore, USA) de diamètres de pores décroissants (0,8; 0,4 et 2X0,2 m) à l'aide d'un extrudeur construit au laboratoire et fonctionnant sous pression d'azote. Après la dernière extrusion, des vésicules en majorité unilamellaires, de taille homogène et stables dans le temps, sont obtenues. L'évolution de la taille est suivie par diffusion quasi-élastique de la lumière (nanosizer Coulter Electronics LTD). Etape 2 : Procédé de concentration a) Floculation Les liposomes sont amenés à la concentration finale choisie par ajout de la phase aqueuse dispersante. On ajoute ensuite, en une seule fois, une solution d'a-cyclodextrine (a-CD) préparée dans le même milieu. Au bout d'une période comprise entre 1 et 10 minutes, les liposomes floculent sous la forme d'une dispersion d'agrégats de diamètres allant de 800 nm à quelques microns. La Figure 1 montre l'évolution de la turbidité de l'échantillon au cours du temps par mesure de la densité optique (DO). Plus la valeur de la DO est élevée, plus la proportion d'agrégats augmente. Le dernier plateau indique la période de temps nécessaire pour que le phénomène de floculation soit complet. Il a été observé que le temps estimé pour l'obtention des agrégats diminue avec l'augmentation de la concentration en a-cyclodextrine. Ainsi, la concentration de cyclodextrine est un paramètre régulateur du taux d'agrégation des liposomes dans la dispersion. b) Sédimentation Après le phénomène de floculation, il se produit un processus de sédimentation spontanée entraînant par effet de densité le dépôt des agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines (Figure 2). La durée de ce phénomène est comprise entre quelques heures et 24 heures selon les concentrations initiales des liposomes et de la cyclodextrine. Exemple 2 : Influence du rapport molaire cyclodextrines/phospholipides sur la concentration des liposomes Le suivi de la turbidité des dispersions de liposomes par mesure de la densité optique (DO) au spectrophotomètre UV-Visible en fonction des proportions de cyclodextrine ajoutée, de phase aqueuse et de liposomes a permis de préciser la ou les zone(s) de formation des agrégats et donc de caractériser les conditions de concentration des liposomes. Cet exemple a été réalisé sur des liposomes de DOPC unilamellaires obtenus par extrusion et de diamètre moyen 200 nm. Les liposomes de DOPC ont été placés à différentes concentrations en lipides (de 0,5 à 5 mM) dans une cuve en quartz permettant l'enregistrement en continu de la DO. Une solution d'a-cyclodextrine (80 mM) a été progressivement ajoutée. Les résultats obtenus (Figure 3 a,b) montrent que, pour obtenir la floculation des liposomes et donc leur concentration dans le milieu, plus la concentration en liposomes de départ est faible et plus la concentration en a-cyclodextrine ajoutée doit être élevée. La formation du floculat est visualisée par une augmentation brutale de la densité optique. Les proportions des trois constituants du mélange ont une incidence sur le temps de formation et la taille des agrégats obtenus. [aCD] [DOPC] Ratio Densité Taille des agrégats Situation Microscopie mM mM [aCD]I du mixtes liposomes/ sur la optique [DOPC] floculat cyclodextrine courbe (X40) 0 0.49 0 -- liposomes seuls : Point n 1 Photo 1 0.2 0.017 m 6.59 0.458 14.4 - 1.9 0.2 m Point n 2 Photo 2 19.58 0.383 51.4 + 3 1 m Point n 3 Photo 3 23.95 0.358 66.8 ++ 3.5 1.5 m Point n 4 Photo 4 28.4 0.333 85.3 +++ 4 2 m Point n 5 Photo 5 39.24 0.271 144.9 +++ 4.8 3 m Point n 6 Photo 6 Tableau 1 : Influence du ratio [a-CD]/[DOPC] sur la formation du floculat (sa taille, son aspect microscopique (X40) et sa densité apparente (--) très faible, (-) faible, (+) moyenne, (++) forte, (+++) très forte. Voir aussi Figure 4 14 La même expérience a été réalisée à partir de liposomes de dimyristoyl phosaptidylcholine DMPC (lipide synthétique à chaînes saturées). Les résultats sont illustrés par la Figure 3 c,d. aqueuse Phase DOPC + Phase aqueuse os-CM Phase aqueuse Eau osmosée Tampon phosphate 5-15 m Tampon PBS 1,:5-6,5 m Tampon Hep es Tampon Hep es + Nac1 I)OPC +• Phase aqueuse + os-CD Taille des agrégats Tableau 2 : Exemple de l'influence de la phase dispersante sur la formation des agrégats composés de liposomes de DOPC (0.064 mM) et d'une solution d'a-CD. (75,5 mM);(+) faible densité des agrégats (++) densité moyenne, (+++) forte Io densité (-) pas de floculation. Exemple 3 : Concentration de liposomes contenant une substance exogène Deux substances modèles ont été essayées. 15 a) Exemple de molécule lipophile : la rhodamine-distearoylphosphatidyléthanolamine (Rhod-PE) La rhod-PE est un phospholipide porteur d'un groupement fluorescent (rhodamine). L'étude a été réalisée par microscopie confocale de fluorescence. 20 Les résultats montrent que le phénomène de floculation induit par l'a- cyclodextrine de liposomes chargés en Rhod-PE (préparés par la méthode décrite à l'exemple 1) ne modifie pas la fluorescence des liposomes. La microscopie confocale de fluorescence montre clairement des agrégats de liposomes fluorescents (Figure 5). b) Exemple de molécule hydrophile : la calcéine La calcéine est une molécule fluorescente de faible masse molaire soluble dans l'eau. Aucune trace de calcéine préalablement encapsulée dans des liposomes de DOPC n'a été détectée par spectrophotométrie de fluorescence lo dans le surnageant après la sédimentation spontanée des liposomes induite par addition de cyclodextrine. De plus, la quantité de calcéine contenue dans les liposomes a été conservée dans les agrégats (Figure 6). Ainsi, l'imperméabilité de la membrane des liposomes ne semble pas être modifiée par les molécules de cyclodextrines. 15 Exemple 4 : Réversibilité du procédé par simple dilution La première étape du procédé est effectuée comme décrit au paragraphe précédent. On obtient un concentré de liposomes et de cyclodextrines sous la 20 forme d'un précipité blanc. Puis, on ajoute un volume de phase aqueuse (dilution finale x 100 en volume) et l'on suit l'évolution du système par microscopie optique (Figure 7). La désagrégation des liposomes se produit en quelques minutes, à mesure que la phase aqueuse progresse au sein du concentré de liposomes jusqu'à conduire à une dispersion de liposomes sans interactions dans 25 le milieu ; ces derniers apparaissent alors comme de petits spots isolés par microscopie en champ noir. La même expérience reproduite sur des liposomes contenant cette fois de la Rhod-PE a été réalisée. L'évolution du concentré de liposomes a été suivie par microscopie confocale de fluorescence (Xexc=488 nm, a,em= 543 nm) à 25 C. 30 On observe nettement après dilution que les liposomes restent fluorescents et se redispersent dans le milieu. La même expérience a également été réalisée avec des liposomes contenant de la calcéine dans leur volume aqueux interne. Les spectres 5 16 d'émission de la calcéine enregistrés sur les préparations de liposomes avant agrégation puis après agrégation/redispersion sont superposables (forme et intensité). De plus, les diamètres moyens des liposomes mesurés par diffusion quasi-élastique de la lumière sont conservés. Exemple 5 : Caractérisation du mélange concentré liposomescyclodextrines (agrégats mixtes) Aspect macroscopique 10 Les agrégats formés par l'a-cyclodextrine et les liposomes forment une suspension qui sédimente dans le temps. La sédimentation est totale après un temps allant de quelques heures à 24 heures. Celle-ci permet la concentration des liposomes dans un très faible volume. Le système se redisperse par simple agitation, sans que les agrégats ne se dissocient. Les agrégats formés sont 15 stables dans le temps, à température ambiante. Ils sont de couleur blanche et leur taille peut varier de 1 à 20 m selon les concentrations en liposomes et cyclodextrines employées. Leurs dimensions peuvent évoluer sous l'action d'un faible cisaillement. 20 Aspect microscopique L'étude microscopique (X20) du système sur des liposomes de 800 nm de diamètre initial a montré que la présence de cyclodextrine entraîne l'agrégation spontanée des liposomes. Ces derniers forment ainsi des grappes de liposomes intacts (Figure 8). 25 Aptitude à la lyophilisation Il a été observé au microscope optique que les grappes de liposomes (DMPC (200 nm), a-cyclodextrine) ainsi formées peuvent subir une lyophilisation sans altérer les caractéristiques des liposomes pris individuellement. La 30 réhydratation du lyophilisat permet de revenir à l'état de départ sans modifier l'aspect des liposomes (Figure 9). L'échantillon produit par réhydratation du lyophilisat a été dilué de façon à dissocier les agrégats liposomes-cyclodextrines. Des mesures de diffusion quasi- élastique de la lumière ont montré que le diamètre initial des liposomes avant leur concentration (200 nm) était retrouvé après lyophilisation/réhydratation. Ainsi, le procédé de concentration mis au point est un excellent outil pour préparer des liposomes lyophilisés sans modifier leurs caractéristiques initiales. Des expériences de microscopie électronique à balayage ont été effectuées sur des échantillons mixtes liposome/cyclodextrine après agrégation et lyophilisation. Les images montrent nettement les liposomes, de dimensions très voisines de celles des liposomes au sein des agrégats hydratés, piégés dans une matrice de cyclodextrine (Figure 10). 10 20 | L'invention concerne un procédé de concentration extemporané et réversible de liposomes, les agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines susceptibles d'être obtenus selon ce procédé, et leurs utilisations dans le domaine pharmaceutique, diagnostique ou cosmétique. | 1. Procédé de concentration de liposomes comprenant une étape de formation d'agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines par mise en contact de 5 liposomes dispersés en milieu aqueux avec des cyclodextrines. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le rapport des concentrations molaires cyclodextrines/liposomes dans le milieu aqueux est supérieure à 1. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le rapport des concentrations molaires cyclodextrine/liposomes dans le milieu aqueux est compris entre 2 et 1500. 15 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel tout ou partie des liposomes contien(nen)t une substance exogène. 5. Procédé selon la 4, dans lequel la substance exogène est un principe actif cosmétique, thérapeutique ou diagnostique. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel tout ou partie des cyclodextrines contien(nen)t une molécule hôte. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel les 25 cyclodextrines sont des a-cyclodextrines. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel les liposomes sont constitués majoritairement de phospholipides. 30 9. Procédé selon la 8, dans lequel les phospholipides sont choisis parmi la phosphatidylcholine et ses dérivés. 15 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le milieu aqueux est tamponné à un pH compris entre 6 et 8. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel le milieu aqueux contient un sel monovalent. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel tout ou partie des liposomes représente(nt) des cellules biologiques. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, comprenant to de plus une étape de lyophilisation des agrégats mixtes liposomescyclodextrines. 14. Mélange concentré de liposomes susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini aux 1 à 13. 15. Lyophilisat de liposomes susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que défini à la 13. 16. Agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines susceptibles d'être obtenus 20 par le procédé selon les 1 à 13. 17. Agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines selon la 16, de taille comprise entre 100 nm et 10 pm. 25 18. Utilisation des agrégats mixtes liposomes-cyclodextrines tels que définis aux 16 ou 17 pour encapsuler des substances exogènes. 19. Utilisation selon la 18 pour la préparation de compositions cosmétiques, pharmaceutiques ou diagnostiques. 3o | A | A61 | A61K | A61K 9,A61K 8,A61K 47 | A61K 9/127,A61K 8/14,A61K 8/73,A61K 47/40 |
FR2896230 | A1 | PROCEDE ET POSTE DE GROUPAGE POUR PALETISSEUR. | 20,070,720 | La présente invention concerne un perfectionnement aux installations de palettisation. Elle concerne plus particulièrement un procédé de groupage de produits ainsi que le poste qui permet la mise en oeuvre de ce procédé dans une installation de palettisation. Certains types de produits, comme un pack de bouteilles, peuvent présenter des difficultés pour permettre une palettisation entièrement automatisée. Dans le cas de packs constitués de quatre bouteilles, par exemple, la surface de contact du fond avec le convoyeur est relativement faible ; cette particularité rend le pack extrêmement instable et elle est à l'origine de multiples incidents sur la ligne de palettisation notamment. Lorsque, de plus, le pack est constitué de bouteilles dont le fond est formé de plusieurs points d'appui, communément appelé pétaloïde , il a tendance à danser sur les convoyeurs et notamment sur les convoyeurs à rouleaux ; de ce fait il peut prendre des positions qui sont totalement inadaptées pour réaliser un groupage avec d'autres packs et il n'est pas rare d'aboutir à un vulgaire vrac lors de la tentative de groupage. Ces problèmes de groupage et de palettisation se rencontrent avec la plupart des produits qui ne sont pas disposés dans une caisse comme, par exemple, une caisse en carton bien parallélépipédique du type caisse américaine. De ce fait, les cadences de palettisation de ces produits de petites dimensions sont relativement modestes. Leur instabilité s'accommode très mal des cadences élevées et des parcours où ces produits sont libres comme c'est le cas au niveau d'un poste de préparation et de groupage. La présente invention propose un procédé de groupage pour ces produits particuliers qui permet d'améliorer les cadences de palettisation en garantissant la formation de couches régulières avec des produits bien positionnés et, par voie de conséquence, la formation d'une palette bien équilibrée. Le procédé et l'installation permettent d'atteindre des cadences de l'ordre de deux cents packs par minute, pour des packs constitués de quatre bouteilles en matériau thermoplastique à fond multipoints de contact, c'est-à-dire, pour des produits reconnus comme étant d'une très grande instabilité. Cette installation présente aussi l'avantage de pouvoir être placée directement en sortie de fardeleuse et donc de simplifier de façon singulière l'implantation de la chaîne de fabrication, de conditionnement et de palettisation. 1 Le procédé selon l'invention consiste à introduire ces produits en provenance de la fardeleuse, par exemple, au niveau du poste de groupage, dans des couloirs séparés dont la largeur correspond à celle desdits produits pour former simultanément plusieurs rangs avec ces produits, l'ensemble desdits rangs pouvant correspondre à une couche de produits à déposer sur la palette au poste de palettisation proprement dit, et il consiste encore, dès que l'ensemble des rangs est formé, - à escamoter vers une position inactive, les structures de guidage qui forment lesdits couloirs, - à déplacer lesdits rangs, ensemble, vers le poste de palettisation par des moyens appropriés, - à repositionner les structures de guidage en position active et - à replacer à leur position de départ les moyens appropriés de déplacement desdits rangs. Toujours selon l'invention, ce procédé de groupage consiste à escamoter verticalement les structures de guidage formant les couloirs et à imprimer aux moyens qui déplacent les rangs un mouvement tournant autour de la paroi-guide desdites structures pendant le cycle effectué par lesdits moyens de déplacement, c'est-à-dire pendant le mouvement aller pour pousser lesdits rangs et pendant le mouvement retour pour revenir à l'emplacement de départ. L'invention concerne également l'installation et en particulier le poste de groupage qui permet la mise en oeuvre du procédé détaillé auparavant. Ce poste de groupage est disposé entre le poste de sélection de la ligne d'arrivée des produits et la table du poste de palettisation proprement dit, lequel poste de groupage comporte : - un convoyeur motorisé pour entraîner les produits depuis l'entrée de ce dernier jusqu'au système de butée située à son extrémité aval,- des structures formant des couloirs pour guider lesdits produits sur ledit convoyeur et pour les positionner selon plusieurs rangs parallèles entre eux, - des moyens pour déplacer ensemble tous les rangs ainsi formés et les amener sur la table de palettisation, - des moyens pour escamoter lesdites structures de guidage en les plaçant au-dessus du niveaux desdits moyens de déplacement desdits produits, - des moyens pour permettre le retour desdits moyens de déplacement à leur point de départ en passant au-dessus des produits qui arrivent sur ledit poste de groupage et au-dessus desdites structures de guidage de ces produits de façon à engendrer, avec lesdits moyens de déplacement, un mouvement enveloppant autour de la paroi-guide de ces structures de guidage. Toujours selon l'invention, le poste de groupage comporte - des structures de guidage en forme de T renversé dont les branches horizontales constituent la paroi- 2 guide et - des moyens de déplacement des produits en forme de poussoirs, lesquels poussoirs sont, d'une part, portés par des bras latéraux, lesquels bras latéraux sont espacés d'une distance supérieure à la longueur de ladite paroi-guide et, d'autre part, séparés entre eux par un intervalle suffisant pour passer de part et d'autre de la branche verticale dudit T, laquelle distance et lequel intervalle permettent à ces poussoirs de tourner autour desdites branches horizontales dudit L selon un mouvement enveloppant, pendant leur cycle de transfert desdits produits vers le poste de palettisation. Selon une autre disposition de l'invention, le poste de groupage comprend un châssis dont l'ossature parallélépipédique reçoit, dans sa partie médiane supérieure, un bâti aménagé pour supporter les structures de guidage qui forment les couloirs, lequel bâti se présente sous la forme de poutres horizontales, situées dans un plan perpendiculaire aux couloirs, lesquelles poutres comportent des glissières pour porter lesdites structures de guidage et en particulier l'extrémité de la branche verticale du T. Toujours selon l'invention, la branche verticale du T de chaque structure de guidage est du type télescopique, laquelle branche comprend un fin qui s'étend vers le bas à partir du bâti support et une platine en forme de U qui soutient la paroi-guide avec, entre les deux, des glissières et un organe de manoeuvre du genre vérin qui permet de relever ladite paroi-guide et de l'escamoter au-dessus du niveau des produits pour permettre leur transfert vers le poste de palettisation. Selon une autre disposition de l'invention, le bâti comprend également des moyens qui permettent de réaliser un réglage des structures de guidage les unes par rapport aux autres et en particulier un réglage de leur écartement pour régler la largeur des couloirs en fonction du type de produit à palettiser. Ces moyens de réglage de l'écartement entre les structures de guidage sont constitués d'un système vis-écrou dont la partie vis est aménagée sur un arbre qui s'étend dans la partie médiane du bâti et dans la partie supérieure de chaque fût desdites structures de guidage, lesquels fûts sont groupés par trois : - un fût central qui fait office de référence et qui est fixe par rapport audit bâti et - deux fûts latéraux disposés de part et d'autre dudit fût fixe, lesquels fûts latéraux comportent chacun un écrou qui coopère avec ladite vis dont les pas sont inversés de façon à écarter simultanément lesdits fûts latéraux par rapport au fût fixe. Toujours selon l'invention, le châssis comporte, latéralement, des rails qui sont parallèles au bâti et qui servent de support et de guides pour les chariots équipés des 3 poussoirs, lesquels chariots sont solidaires d'un seul et même mécanisme d'actionnement pour balayer tout le poste de groupage lors du transfert des produits et ils comportent des moyens pour guider et manoeuvrer les bras qui portent lesdits poussoirs de façon à pouvoir escamoter ces derniers au-dessus des nouveaux produits et des parois-guides. Selon une autre disposition de l'invention, les structures de guidage comportent une paroi-guide adaptée au type de produit à palettiser, laquelle paroi est constituée d'une poutre qui s'étend sur toute la longueur dudit poste de groupage, dans l'alignement de l'arrivée des produits, laquelle poutre comporte, sur le côté qui est exposé auxdits produits, un rail de guidage équipé d'une multitude de galets pour faciliter le mouvement desdits produits dans les couloirs délimités par ces parois-guides. Toujours selon l'invention, la poutre de la structure de guidage comporte une sorte de coiffe qui s'étend au-dessus de la poutre et du rebord supérieur du ou des rails à galets, laquelle coiffe permet d'éviter tout risque d'accrochage de l'enveloppe des produits et en particulier du film plastique qui enserre les bouteilles par exemple. L'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et des dessins annexés donnés à titre indicatif, et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan schématique de l'installation de palettisation, avec les éléments constitutifs essentiels, sans les chariots des poussoirs ; - la figure 2 est une élévation schématique du poste de préparation et de groupage des produits sur quatre rangs, lequel poste est vu du côté de l'arrivée desdits produits ; - la figure 3 est une section du fût de la structure de guidage ; - la figure 4 représente, d'une façon plus détaillée, la section d'une paroi-guide centrale, disposée entre deux couloirs ; - la figure 5 montre le poste de groupage, vu depuis le poste de palettisation; - la figure 6 représente la structure de guidage en position inactive, c'est-à-dire dans une position où elle est escamotée de façon à libérer le passage pour les poussoirs ; - la figure 7 représente, vu de côté, et en particulier vu depuis l'arrivée des produits, le poste de groupage avec les différentes structures de guidage en position inactive ; - la figure 8 représente le poste de groupage au moment de la fin du déplacement des différents rangs de produits sous l'effet des poussoirs ; 4 - la figure 9 représente le poste de groupage avec les structures de guidage en position active et, représentés sous plusieurs formes, les poussoirs qui circulent au-dessus des parois-guides pour revenir en position de départ ; - la figure 10 montre la structure de guidage en position active et les poussoirs en position inactive, relevés vers le haut de façon à passer au-dessus des parois-guides. L'installation qui est représentée figure 1 comprend deux lignes (1) d'arrivée de produits (2) et chaque ligne véhicule deux rangées de produits. La partie aval de ces lignes (1) constitue le poste de sélection qui réalise l'alimentation du poste (3) de groupage et de préparation situé dans le prolongement desdites lignes. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, le poste (3) de groupage est constitué de deux convoyeurs (4) motorisés qui sont disposés en aval des lignes (1) d'arrivée. Ces convoyeurs sont généralement constitués de rouleaux motorisés. Les produits (2) sont introduits, au niveau du poste (3) de groupage, sur les convoyeurs (4) et dans des couloirs (5) qui sont délimités par des parois (6) de guidage. L'extrémité aval des couloirs (5) comporte une butée (7) qui s'étend sur toute la largeur du poste (3) de groupage. Pour l'installation telle que représentée, on remarque aussi la présence de butées (8) intermédiaires, en forme de butées-cheminées, pour permettre la préparation d'un deuxième lot de produits (2). Ces butées (8) sont mises en position active pour arrêter les produits (2) lorsque la partie aval des couloirs (4) est remplie avec la quantité de produits (2) prévue par la palettisation. Lorsque les deux lots de produits (2) sont complets au niveau de la table (3) de groupage, ils sont déplacés par des moyens (10) appropriés, dans un sens qui est perpendiculaire aux couloirs (5), vers le poste (11) de palettisation proprement dit, et en particulier sur la table (12) de dépose. Cette table (12) est du type escamotable et elle fonctionne en coopération avec un volet (12') qui prend en charge une moitié de chaque lot avant de déposer l'ensemble des lots sur les palettes (14). Le poste (11) de palettisation comprend un convoyeur (13) sur lequel arrivent des palettes vides et d'où repartent des palettes chargées avec des couches de produits (2) qui sont empilées les unes sur les autres. Le poste (11) de palettisation représenté figure 1 permet la constitution de palettes par paires, ce qui présente l'avantage d'accélérer les cadences de palettisation. 5 Lorsque les lots de produits (2) sont posés sur la table (12), cette table se déplace pour amener ledit lot au-dessus des palettes (14). Chaque lot est densifié par des moyens appropriés, non représentés, avant l'escamotage de la table (12) et du volet (12'), et la dépose de ces lots sur les palettes ou sur les couches précédentes déjà en place s'effectue par simple gravité. La table escamotable (12) et son volet (12') sont portés par un cadre (15) qui est mobile verticalement, guidé dans des montants (16). Ces éléments font partie du poste (11) de palettisation qui se présente sous la forme d'un module associé au poste (3) de groupage, lequel poste (3) de groupage se présente également sous la forme 10 d'un module. La figure 2 et la figure 5 montrent schématiquement ce poste (3) de groupage et de préparation ; la figure 2 le montre vu de côté et en particulier vu depuis les lignes (1) d'arrivée, et la figure 5 le montre vu depuis le poste (11) de palettisation. Ce poste (3) de groupage est façonné sur la forme d'un module délimité par un 15 châssis (19) qui forme une sorte d'enveloppe parallélépipédique. Il comprend les convoyeurs (4) sur lesquels sont disposés les produits (2), lesquels produits sont canalisés au moyen des parois-guides (6). Ces parois-guides font partie de structures (20) de guidage. Ces structures (20) de guidage sont portées par un bâti (21) en forme de poutre, qui est disposé dans la partie médiane supérieure du châssis (19). 20 Ce bâti (21) est perpendiculaire aux parois (6) et il renferme des moyens qui permettent de régler l'écartement entre les structures (20) de guidage. On remarque que les structures (20) de guidage sont groupées par trois au niveau de chaque convoyeur (4) : une structure centrale (22) et deux structures latérales (23). La structure centrale (22) est fixe par rapport au bâti (21) alors que les 25 structures (23) sont mobiles au moyen d'un système vis-écrou (24). Un arbre (25) muni de filetages est logé dans le bâti (21) ; cet arbre (25) est guidé en rotation et immobilisé en translation dans ledit bâti (21) et il est entraîné en rotation par des moyens (26) appropriés, constitués, par exemple, d'une manivelle ou d'un moteur avec commande à distance. 30 L'arbre (25) traverse la tête de chaque structure (20) de guidage ; les structures (22) centrales peuvent être immobilisées en translation par l'arbre (25) au niveau de leur tête (27) alors que les structures (23) comportent une tête (28) en forme d'écrou qui coopère avec les parties filetées aménagées sur l'arbre (25). Ces parties 6 filetées aménagées sur l'arbre (25) constituent des vis à pas inversés de façon à rapprocher ou à écarter simultanément les structures latérales (23) par rapport à la structure centrale (22). Les structures (20) de guidage se présentent sous la forme d'un T renversé dont la branche horizontale correspond à la paroi guide (6) et dont la branche (29) verticale est télescopique ; cette branche (29) verticale est constituée d'un fût (30) et d'une platine (31). Le fût (30) comporte, à sa partie supérieure, un aménagement constitué d'une paire de coulisseaux (32) qui lui permet de coopérer avec des glissières (33) qui font partie du bâti (21) ; il comporte également, logé dans ce bâti (21) et entre lesdites glissières (33), soit une tête (27) qui sert de guide pour l'arbre (25), soit un écrou (28) qui, de plus, coopère avec ledit arbre (25). La platine (31) se présente sous une forme de U qui est solidaire de la paroi-guide (6). Cette platine (31) est mobile par rapport au fût (30), au moyen de glissières (34) aménagées de chaque côté dudit fût (30). Un organe de manoeuvre, du genre vérin (35), est interposé entre la partie supérieure du fût (30) et le fond (36) de la platine (31). Ce vérin (35) permet d'escamoter la paroi-guide (6) pour libérer le passage des moyens (10), représentés figure 1, qui déplacent les lots de produits (2) vers le poste (11) de palettisation. La figure 3 montre, en coupe, le fût (30) qui est constitué d'un profilé de section rectangulaire. Dans ce fût on trouve le vérin (35) et sur les petites faces externes on trouve les glissières (34) qui servent de guides à la platine (31). La figure 4 montre, d'une façon plus détaillée, la section d'une paroi-guide (6) qui constitue la partie active des structures (20) de guidage et en particulier la section d'une paroi centrale (22). Cette paroi-guide est constituée d'une poutre (37) qui s'étend sur toute la longueur du poste (3) de groupage, audessus du convoyeur (4). Cette poutre (37) se présente sous la forme d'un profilé de section rectangulaire ; elle est solidaire de la platine (31) et elle comporte, sur ses flancs en contact avec les produits (2), des rails (38) de guidage du type à galets qui permettent de faciliter la circulation desdits produits (2). Pour les parois-guides (6) des structures (23), la poutre (37) ne comporte qu'un seul rail (38), lequel rail est du côté du passage des produits (2). On remarque aussi, au-dessus de la poutre (37), une sorte de coiffe (39) qui s'étend jusqu'au niveau des rebords supérieurs de rails (38) ; cette coiffe (39) permet 7 d'éviter les risques d'accrochage des produits (2) sur cette paroi-guide (6), et en particulier l'accrochage du film plastique d'emballage, au niveau de ses lunules latérales. Les moyens (10) de déplacement des lots de produits (2) sont constitués d'une paire de poussoirs (40). Chaque poussoir (40) est affecté à un lot de produits dans le cas d'une installation où la palettisation s'effectue, comme représenté figure 1, sur une paire de palettes. L'installation peut également se concevoir sous une forme plus modeste avec un seul poussoir et une structure de guidage en équerre. Chaque poussoir (40) est solidaire d'un chariot (41) par l'intermédiaire d'un bras (42) qui est mobile verticalement ; le chariot circule latéralement, à la partie supérieure du châssis (19), et le bras (42) est guidé sur le chariot (41) ; ce bras est mobile sous l'effet d'un organe de manoeuvre constitué d'un vérin (43) pour escamoter le poussoir lors de son retour à son point de départ, en position repos, après avoir transféré le lot des produits (2) regroupés au poste (11) de palettisation. Le chariot (41) est porté et guidé par des rails (44) qui font partie du châssis (19). Ces rails (44) sont parallèles au bâti (21) et servent de chemins de roulement pour les galets (45) du chariot (41). Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, le poste (:3) de groupage comporte deux chariots (41). Les deux chariots sont mobiles longitudinalement ; ils sont solidaires, par exemple, de courroies (46) sans fin du type courroies crantées ; ces courroies (46) sont tendues entre des jeux de poulies (47) et (48) qui sont montées sur des arbres disposés à chacune des extrémités du châssis (19). L'un des arbres est motorisé pour réaliser l'entraînement des courroies (46) et des chariots (41) sur la distance nécessaire au transfert des produits (2). Les chariots (41) comportent chacun une patte (49) qui s'étend latéralement jusqu'au niveau du brin (50) supérieur de la courroie (46) correspondante, laquelle patte (49) est fixée à ladite courroie par tout moyen appropriés. Les figures 6 à 10 illustrent les différentes phases du procédé de groupage au niveau du poste (3), en complément des figures 2 et 5 précédentes. La figure 6 fait suite aux figures 2 et 5 ; elle montre les structures (20) de guidage en position inactive, escamotées au-dessus du niveau des poussoirs (40). Les parois-guides (6) de ces structures (20) se situent à une hauteur Hg par rapport au convoyeur (4) qui est sensiblement supérieure à la hauteur Hb des produits (2). On 8 remarque aussi sur cette figure que la distance Db qui sépare les bras (42) de chacun des chariots (41) est supérieure à la longueur Lg, visible figure 10, des paroisguides (6) des structures (20) de guidage. Lorsque les parois-guides (6) libèrent les produits (2) et le passage pour les poussoirs (40), ces derniers peuvent transférer les lots de produits (2), non représentés sur cette figure 6, vers le poste (11) de palettisation. Les produits (2), prêts à être transférés, sont visibles figure 7 ; chaque lot est composé de plusieurs rangs de produits ; ces rangs sont légèrement espacés et ils sont embarqués par les poussoirs (40) au fur et à mesure du déplacement de ces derniers. Le mouvement des poussoirs (40), c'est-à-dire leur vitesse, peut être adapté au type de produits (2) de façon à gérer l'accostage des rangs entre eux au fur et à mesure de leur prise en charge par lesdits poussoirs (40). La figure 8 montre les poussoirs (40) en fin de course, après le transfert des lots de produits (2) sur la table (12) du poste (11) de palettisation. Au niveau de cette phase, les structures (20) de guidage sont remises en position active, comme représenté figure 9, pour permettre aux produits (2) d'accéder au poste (3) de groupage, sans attendre le retour des poussoirs (40). Les poussoirs (40) sont eux aussi escamotables et peuvent s'élever au-dessus du niveau des parois-guides (6), comme représenté figure 10, d'une hauteur Hp qui correspond au moins à la hauteur Hb des produits (2). Dans cette position, on remarque que l'espace central entre les poussoirs (40) est aménagé pour ne pas interférer avec la platine (31) de la structure (20) de guidage. Cette distance Dp entre les poussoirs (40) se retrouve aussi au niveau de la distance D qui sépare deux palettes (14) en place au niveau du poste (11) de palettisation La forme en T renversé des structures (20) de guidage et la forme en équerre de la structure des poussoirs (40) permettent cette combinaison originale des mouvements des deux structures l'une par rapport à l'autre. Les poussoirs (40) se situent en face des branches latérales du T et ils sont écartés pour permettre le passage de la branche centrale verticale dudit T. De cette façon, les poussoirs (40) exécutent une sorte de mouvement tournant autour des branches latérales du T, un mouvement qui enveloppe ces dernières. Cette conception des structures (20) de guidage et des structures des poussoirs (40) se prête bien à une double palettisation, comme représenté figure 1 ; elle 9 permet notamment l'obtention de cadences très intéressantes pour des produits (2) du type pack de bouteilles ou autres. L'installation peut également fonctionner avec un seul poussoir et des structures (20) de guidage en forme d'équerres. 10 | Le procédé consiste : - à introduire les produits, au niveau du poste (3) de groupage, dans des couloirs (5) pour former simultanément plusieurs rangs de produits, - à escamoter vers une position inactive les parois-guides (6) qui forment lesdits couloirs (5), - à déplacer lesdits rangs, ensemble, vers le poste (11) de palettisation, - à repositionner lesdites parois-guides (6) en position active et - à replacer à leur position de départ les moyens (10) de déplacement desdits rangs en les faisant tourner autour desdites parois-guides en une sorte de mouvement enveloppant.Le poste (3) de groupage de produits (2) est disposé entre le poste de sélection de la ligne (1) d'arrivée et la table (12) du poste (11) de palettisation proprement dit.Il comprend : - un convoyeur (4) motorisé, - des parois-guides (6) pour canaliser les produits (2) et pour les positionner selon plusieurs rangs parallèles entre eux, - des poussoirs (40) pour déplacer ensemble tous les rangs ainsi formés et les amener sur ladite table (12) du poste (11) de palettisation, - des moyens pour escamoter lesdites parois-guides (6) ainsi que les poussoirs (40). | 1 û Procédé de groupage de produits (2) en vue de leur palettisation, caractérisé en ce qu'il consiste : - à introduire les produits, au niveau du poste (3) de groupage, dans des couloirs (5) pour former simultanément plusieurs rangs de produits, l'ensemble desdits rangs correspondant à une couche de produits (2) à déposer ensuite sur la palette (14) au poste (11) de palettisation, et, dès que l'ensemble des rangs est formé, - à escamoter vers une position inactive les structures (20) de guidage formant lesdits couloirs (5), - à déplacer lesdits rangs, ensemble, vers ledit poste (Il) de palettisation, - à repositionner lesdites structures (20) de guidage en position active et û à replacer à leur position de départ les moyens (10) de déplacement desdits rangs. 2 û Procédé de groupage selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste :- à escamoter verticalement les structures (20) de guidage formant les couloirs (5) et - à imprimer, aux moyens (10) de déplacement des rangs de produits, un mouvement tournant qui enveloppe la paroi-guide (6) desdites structures (20) pendant le cycle effectué par lesdits moyens (10) de déplacement. 3 - Poste de groupage de produits (2) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, lequel poste (3) est disposé entre le poste de sélection de la ligne (1) d'arrivée et la table (12) du poste (Il) de palettisation proprement dit, caractérisé en ce qu'il comporte : - un convoyeur (4) motorisé pour entraîner lesdits produits (2) depuis l'entrée dudit poste (3) de groupage jusqu' au système de butée (7) situé à l'extrémité aval dudit poste (3) de groupage, - des structures (20) pour guider lesdits produits (2) sur ledit convoyeur (4) et pour les positionner selon plusieurs rangs parallèles entre eux, - des moyens (10) pour déplacer ensemble tous les rangs ainsi formés et les amener sur ladite table (12) dudit poste (11) de palettisation, - des moyens pour escamoter lesdites structures (20) de guidage en les plaçant au-dessus du niveau desdits moyens (10) de déplacement desdits produits (2), - des moyens pour permettre le retour desdits moyens (10) de déplacement à leur point de départ en passant au-dessus des produits (2) qui arrivent sur ledit poste (3) de groupage et au-dessus desdites structures (20) de guidage de ces derniers de façon à engendrer, pour lesdits moyens (10) de déplacement, un mouvement enveloppant autour des parois-guides (6) desdites structures (20) de guidage. 4 û Poste de groupage selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte - des structures (20) de guidage en forme de T renversé dont la branche 11horizontale constitue la paroi-guide (6) et - des moyens (10) de déplacement des produits (2) en forme de poussoirs (40), lesquels poussoirs (40) sont, d'une part, portés par des bras (42) latéraux qui sont espacés d'une distance supérieure à la longueur de ladite paroiguide (6) et, d'autre part, ils sont espacés entre eux d'une distance suffisante pour passer de part et d'autre de la branche verticale dudit T, lesquelles distances permettent à ces poussoirs (40) de tourner autour desdites branches dudit T. 5 ù Poste de groupage selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte un châssis (19) dont l'ossature parallélépipédique comprend, dans sa partie médiane supérieure, un bâti (21) pour supporter les structures (20) de guidage, lequel bâti (21) se présente sous la forme d'une poutre horizontale qui est aménagée pour porter lesdites structures et en particulier la branche verticale du T. 6 - Poste de groupage selon la 5, caractérisé en ce que la branche verticale du T de chaque structure (20) de guidage est du type télescopique, laquelle branche comprend un fût (30) qui s'étend vers le bas à partir du bâti (21) support et une platine (31) en forme de U avec, entre les deux, des glissières (34) et un organe de manoeuvre du genre vérin (35). 7 - Poste de groupage selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte un bâti (21) qui comprend des moyens appropriés pour permettre un réglage des structures (20) de guidage les unes par rapport aux autres et en particulier un réglage de leur écartement en fonction du type de produits (2) à palettiser. 8 ù Poste de groupage selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens de réglage de l'écartement des structures (20) de guidage sont constitués d'un système vis-écrou (24) dont la partie vis est aménagée sur un arbre (25) qui s'étend dans le bâti (21) support et dans la partie supérieure de chaque fût (30), lesquels fûts (30) sont groupés par trois : - un fût (22) central qui fait office de fût de référence pour ledit système vis-écrou (24) et qui est fixe par rapport audit bâti(21) et, - deux fûts (23) latéraux disposés de part et d'autre de ce fût (22) fixe, lesquels fûts (23) latéraux comportent chacun un écrou (28) qui coopère avec ladite vis dont les pas sont inversés de façon à écarter simultanément lesdits fûts (23) latéraux, de part et d'autre dudit fût central (22), pour adapter l'écartement des structures (20) de guidage aux dimensions des produits (2) à palettiser. 9 - Poste de groupage selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le châssis (19) comporte, latéralement, des rails (44) pour porter et 12guider les chariots (41) sur lesquels sont montés les poussoirs (40) par l'intermédiaire des bras (42), lesquels chariots (41) sont solidaires d'un seul et même mécanisme de déplacement du type à courroies (46) sans fin et ils comportent des moyens du genre vérins (43) pour manoeuvrer verticalement lesdits poussoirs (40). 10 û Poste de groupage selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que la structure (20) de guidage comprend une paroi-guide (6) adaptée au type de produits (2) à palettiser, laquelle paroi-guide (6) est constituée d'une poutre (37) qui s'étend sur toute la longueur dudit poste (3) de groupage, laquelle poutre (37) comporte, sur le côté exposé auxdits produits (2), un rail (38) de guidage équipé d'une multitude de galets pour faciliter le mouvement desdits produits (2) entre lesdites parois-guides (6). 11 û Poste de groupage selon la 10, caractérisé en ce que la poutre (37) de la structure (20) de guidage comporte une sorte de coiffe (39) qui s'étend au-dessus du rebord supérieur des rails (38) à galets, laquelle coiffe (39) évite tout risque d'accrochage de l'enveloppe des produits (2) au niveau desdits rails (38), et en particulier de l'enveloppe en forme de film plastique, par exemple, pour des produits (2) qui se présentent sous la forme de packs. 13 | B | B65 | B65B | B65B 35,B65B 27 | B65B 35/40,B65B 27/04 |
FR2891154 | A1 | TAPIS ROULANT PLIABLE | 20,070,330 | La présente invention concerne d'une manière générale un tapis roulant et plus particulièrement un tapis roulant pliable. La figure 1 représente un tapis roulant pliable classique 80, qui comprend une base 82, deux arbres verticaux 84 faisant saillie d'une partie supérieure de la base 82, un panneau 86 monté sur les parties supérieures des arbres verticaux 84 et une plate-forme 88. La plate-forme 88 a respectivement son côté avant qui pivote sur les arbres verticaux 84 de telle sorte que la plate-forme 88 puisse être tournée vers le haut (comme le montre la ligne en pointillés sur la figure 1) pour être pliée. Pour déployer et plier le tapis roulant, l'utilisateur doit déplacer la plate-forme 88. La plate-forme 88 est trop lourde pour certains enfants, femmes ou personnes n'ayant pas assez de force pour la soulever ou la baisser. En outre, le tapis roulant est vertical quand il est plié, de sorte que le tapis roulant est facile à basculer lorsque le tapis roulant subit une force externe. Les brevets US 5 595 556 et 6 189 846 décrivent un tapis roulant avec deux poignées pliables. Ce tapis roulant n'a aucun panneau. Les brevets US 6 383 120 et 6 471 622 décrivent un autre tapis roulant avec deux poignées pliables et un panneau monté de manière pivotante sur les parties supérieures des poignées. Le panneau doit être tourné, puis les poignées et le panneau sont déplacés vers la plate-forme et reposent le panneau 2 0 sur la plate-forme. La présente invention a pour objet principal de proposer un tapis roulant pliable, tapis roulant qui est facile à déployer et à plier pour les enfants, les femmes et les personnes ayant peu de force. Selon l'objet de la présente invention, un tapis roulant pliable comprend un élément principal ayant une base et une plate-forme fixée à la base, dans lequel la plate-forme a une courroie mobile et deux poignées dont les extrémités pivotent sur l'élément principal. Les poignées sont tournées le long d'une direction axiale entre une première position et une seconde position, et les poignées sont également tournées vers la plate-forme vers une position pliée et tournées à distance de la plate- forme vers une position déployée. Les poignées sont dans un état déployé quand les poignées sont déplacées vers la position déployée et la première position, et les poignées sont dans un état plié quand les poignées sont déplacées vers la position pliée et la seconde position. Le tapis roulant peut comprendre en outre un panneau avec au moins un écran sur celui-ci destiné à être monté de manière amovible sur les poignées. Le système de transmission peut comprendre en outre un fil reçu dans la poignée, le fil ayant des extrémités opposées électriquement reliées à une carte de circuit dans le panneau qui commande l'écran et à une carte de circuit dans la plate-forme qui commande un moteur pour entraîner la courroie mobile. Le système de transmission peut comprendre la base de l'élément principal, munie de deux bases de pivot pour faire pivoter respectivement les poignées. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées possédant deux orifices sur les côtés opposés, et un arbre inséré à travers la base de pivot et les orifices de la poignée. Le système de transmission peut comprendre les bases de pivot possédant une ouverture, et les extrémités des poignées entrent dans l'ouverture quand les poignées sont dans la position pliée. Le système de transmission peut comprendre les bases de pivot, qui ont respectivement un alésage, et les poignées ont respectivement un alésage fileté, et deux boulons sont respectivement vissés dans les alésages des bases de pivot et les alésages filetés des 2 0 poignées quand les poignées sont déplacées vers l'état déployé. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées ayant un verrou reçu dans celle-ci, lequel comporte un bouton extrudé hors de la poignée et venant en prise avec les alésages de la base de pivot quand la poignée est tournée respectivement vers la première position et la seconde position. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées possédant une partie incurvée. Le système de transmission peut comprendre la base qui est munie de deux crochets pour maintenir les poignées quand elles sont déplacées vers l'état plié. Un autre tapis roulant pliable de la présente invention comprend un élément principal, 3 0 ayant une base et une plate-forme fixée à la base, dans lequel la plate-forme a une courroie mobile. Deux poignées dont les extrémités pivotent sur l'élément principal. Les poignées sont tournées vers la plate-forme vers une position pliée et tournées à distance de la plate-forme vers une position déployée. Un panneau avec au moins un écran sur celui-ci est monté de manière amovible sur les poignées. Les poignées sont dans un état déployé quand les poignées sont déplacées vers la position déployée et les poignées sont dans un état plié quand les poignées sont déplacées vers la position pliée avec le panneau démonté. Le tapis roulant peut comprendre les poignées qui sont tournées le long d'une direction axiale entre une première position et une seconde position également. Le système de transmission peut comprendre en outre un fil reçu dans la poignée, le fil ayant des extrémités opposées électriquement reliées à une carte de circuit dans le panneau qui commande l'écran et à une carte de circuit dans la plate-forme qui commande un moteur pour entraîner la courroie mobile. Le système de transmission peut comprendre la base de l'élément principal qui est munie de deux bases de pivot pour faire pivoter les poignées respectivement. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées et possède deux orifices sur des côtés opposés, et un arbre est inséré à travers la base de pivot et les orifices de la poignée, de telle sorte que les poignées puissent être davantage tournées le long d'une direction axiale de celles-ci. Le système de transmission peut comprendre les bases de pivot possédant une 2 0 ouverture, et les extrémités des poignées entrent dans l'ouverture quand les poignées sont dans la position pliée. Le système de transmission peut comprendre les bases de pivot qui ont respectivement un alésage, et les poignées ont respectivement un alésage fileté, et deux boulons sont respectivement vissés dans les alésages des bases de pivot et les alésages filetés des poignées quand les poignées sont déplacées vers l'état déployé. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées ayant un verrou reçu dans celle-ci, lequel comporte un bouton extrudé hors de la poignée et venant en prise avec les alésages de la base de pivot quand la poignée est tournée respectivement vers la première position et la seconde position. Le système de transmission peut comprendre chacune des poignées possédant une partie incurvée. Le système de transmission peut comprendre la base qui est munie de deux crochets pour maintenir les poignées quand elles sont déplacées vers l'état plié. La figure 1 est une vue de face du tapis roulant pliable classique; la figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention, représentant l'état déployé du tapis roulant; les figures 3 à 5 sont des vues en perspective du mode de réalisation préféré de la présente invention représentant les procédures de pliage du tapis roulant; la figure 6 est une vue éclatée en parties du mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 7 est une vue en coupe en parties du mode de réalisation préféré de la présente invention, représentant la disposition des dispositifs d'engrenages réglables; la figure 8 est une vue du dessous d'une partie du panneau du mode de réalisation préféré de la présente invention; et la figure 9 est une vue en perspective en parties du mode de réalisation préféré de la présente invention, représentant la poignée qui est pliée. Un tapis roulant du mode de réalisation préféré de la présente invention comprend: un élément principal 10 comprenant une base 12 et une plateforme 34. La base 12 a un bâti principal en forme de U 14 et un bâti transversal 16 relié au bâti principal 14. Le bâti principal 14 est muni de deux montants 18 et de deux roues 20 sur une partie 2 0 inférieure de celui-ci et de deux bases de pivot 22 sur une partie supérieure de celuici. Chacune des bases de pivot 22 possède une plaque en forme de U avec une ouverture 24 et trois alésages 26, 28 et 30 (cf la figure 6). Le bâti principal 14 est muni d'un crochet 32. La plate-forme 34 a son côté avant fixé à la base 12. La plate-forme 34 est munie d'une courroie mobile 36 destinée à être entraînée par un moteur (non représenté). Deux poignées 38 ont des extrémités qui pivotent respectivement sur les bases de pivot 22. Les poignées 38 tournent le long d'une direction axiale d entre une première position (représentée sur la figure 2 et la figure 3) et une seconde position (représentée sur la figure 4 et la figure 5). Les poignées 38 sont également tournées entre une position déployée (représentée sur la figure 2, la figure 3 et la figure 4) et une position pliée (représentée sur la figure 5). Nous définissons un état déployé des poignées 38 (figure 2) quand elles sont dans la position déployée et la première position et un état plié (figure 5) quand elles sont dans la position pliée et la seconde position. Chacune des poignées 38 possède une partie incurvée 40 pour que l'utilisateur la tienne quand elles sont dans l'état déployé. Chacune des poignées 38 possède un raccord 42 à ses extrémités libres. Comme le montre la figure 6, chacune des poignées 38 possède deux orifices 44 à des côtés opposés et un alésage 46 et un alésage fileté 48 au-dessus des orifices 44. Deux boulons 50 sont insérés à travers les bases de pivot 22 et les orifices 44 des poignées 38, puis sont vissés dans la plate-forme 34, de telle sorte que les poignées 38 puissent être tournées entre la première position et la seconde position et tournées entre la position déployée et la position pliée. Chacune des poignées 38 est munie d'un verrou 52, comme le montre la figure 7, qui possède un bouton 54 et une partie de ressort en forme de U 56. Les verrous 52 sont reçus dans les poignées 38 respectivement avec les parties de ressort 56 contre les poignées 38 et les extrémités distales des boutons 54 extrudées hors des poignées 38 par l'intermédiaire des alésages 46. Lorsque les poignées 38 sont déplacées vers la position déployée et tournées vers la première position ou la seconde position, les boutons 54 sont mis en prise avec les alésages 26 ou 28 respectivement pour positionner les poignées 38. Lorsque les poignées 38 sont déplacées vers la position déployée et tournées vers la première position (les poignées 2 0 38 sont dans l'état déployé), les alésages filetés 48 des poignées 38 sont respectivement alignés avec les alésages 28 des bases de pivot 22, de telle sorte que l'utilisateur puisse visser les boulons 58 respectivement dans les alésages 28 et les alésages filetés 48 pour fixer les poignées 38 dans l'état déployé. Un panneau 60 possède un écran, des commutateurs et des boutons (non représentés) sur celui-ci, et possède une carte de circuit (non représentée) dans celui-ci. L'écran, les commutateurs et les boutons sont électriquement reliés à la carte de circuit, de telle sorte que l'utilisateur puisse commander le déplacement du tapis roulant en réglant les commutateurs et les boutons et voir certaines informations sur l'écran. Comme le montre la figure 8, le panneau 60 possède deux orifices (dont un seul est représenté sur 3 0 la figure 8) sur une partie arrière. Les raccords 42 des poignées 38 peuvent être insérés dans les orifices 62 et fixés par des boulons pour fixer le panneau 60 aux extrémités distales des poignées 38. Un fil 66 est reçu dans la poignée 38 avec les extrémités opposées extrudées hors de la poignée 38 par l'intermédiaire des extrémités opposées de la poignée 38. La carte de circuit dans le panneau possède un fil 72 destiné à être électriquement relié au fil 66 par l'intermédiaire d'un connecteur mâle 68 et d'un connecteur femelle 70. L'autre extrémité du fil 66 est électriquement reliée à une carte de circuit (non représentée) dans la plate-forme 34 qui est électriquement reliée au moteur, de telle sorte que l'utilisateur puisse commander le moteur en réglant les commutateurs et boutons sur le panneau 60. La figure 2 représente les poignées 38 dans l'état déployé et le panneau 60 fixé sur les poignées 38. Pour plier le tapis roulant de la présente invention, le panneau 60 est démonté et on desserre les boulons 50 en premier (figure 3). Ensuite, faire tourner les poignées 38 vers la seconde position (figure 4) puis tourner les poignées 38 vers la position pliée et accrocher les poignées 38 à l'aide des crochets 32 (figure 5). Après l'étape ci-dessus, le tapis roulant de la présente invention est dans l'état plié. Quand les poignées 38 sont tournées vers les positions pliées, cf. figure 9, les extrémités des poignées 38 entrent respectivement dans les ouvertures 24 des bases de pivot 22. En pratique, les poignées 38 sont déplacées vers la seconde position et la position pliée simultanément. L'utilisateur peut déployer les poignées de l'état plié vers l'état déployé par les étapes inverses. En conclusion, pour déployer et plier le tapis roulant de la présente invention, l'utilisateur doit déplacer les poignées plutôt que la plateforme, de telle sorte que les enfants et les femmes peuvent accomplir la tâche. En outre, la plate-forme du tapis roulant de la présente invention repose toujours sur le sol quand elle est dans l'état déployé et dans l'état plié, de telle sorte que le tapis roulant ne présente aucun risque de basculement. Dans le mode de réalisation préféré ci-dessus, le tapis roulant est un tapis roulant motorisé. Les poignées de la présente invention peuvent également être appliquées à un tapis roulant non motorisé qui n'a pas le moteur. Certains des tapis roulants non motorisés peuvent ne pas avoir le panneau | Tapis roulant pliable comprenant un élément principal ayant une base et une plate-forme fixée à la base, la plate-forme comprenant une courroie mobile, et deux poignées dont les extrémités pivotent sur l'élément principal. Les poignées sont tournées le long d'une direction axiale entre une première position et une seconde position, et les poignées sont également tournées vers la plate-forme vers une position pliée et tournées à distance de la plate-forme vers une position déployée. Les poignées sont dans un état déployé quand les poignées sont déplacées vers la position déployée et la première position, et les poignées sont dans un état plié quand les poignées sont déplacées vers la position pliée et la seconde position. Un panneau est monté de manière amovible sur les poignées avec un fil reçu dans la poignée et relié à un moteur dans la plate-forme. | 1. Tapis roulant pliable caractérisé en ce qu'il comprend: un élément principal (10) comprenant une base (12) et une plate-forme (34) fixée à la base, la plate-forme comprenant une courroie mobile (36), et deux poignées (38) dont les extrémités pivotent sur l'élément principal, les poignées étant tournées le long d'une direction axiale entre une première position et une seconde position, et les poignées étant également tournées vers la plate-forme vers une position pliée et tournées à distance de la plate-forme vers une position déployée; les poignées étant dans un état déployé quand les poignées sont déplacées vers la position déployée et la première position, et les poignées sont dans un état plié quand les poignées sont déplacées vers la position pliée et la seconde position. 2. Tapis roulant selon la 1, comprenant en outre un panneau (60) avec au moins un écran sur celui-ci destiné à être monté de manière amovible sur les poignées. 3. Tapis roulant selon la 2, comprenant en outre un fil (66) reçu dans la poignée, le fil comprenant des extrémités opposées électriquement reliées à une carte de circuit dans le panneau qui commande l'écran et à une carte de circuit dans la plate- forme qui commande un moteur pour entraîner la courroie mobile. 4. Tapis roulant selon la 1, dans lequel la base de l'élément principal est munie de deux bases de pivot (22) pour faire pivoter respectivement les poignées. 5. Tapis roulant selon la 4, dans lequel chacune des poignées possède deux orifices (44) sur les côtés opposés, et un arbre est inséré à travers la base de pivot et les orifices de la poignée. 6. Tapis roulant selon la 4, dans lequel les bases de pivot possèdent une ouverture (24), et les extrémités des poignées entrent dans l'ouverture quand les poignées sont dans la position pliée. 7. Tapis roulant selon la 4, dans lequel les bases de pivot ont respectivement un alésage, et les poignées ont respectivement un alésage fileté, et deux boulons (50) sont respectivement vissés dans les alésages des bases de pivot et les alésages filetés des poignées quand les poignées sont déplacées vers l'état déployé. 8. Tapis roulant selon la 4, dans lequel chacune des poignées a un verrou (52) reçu dans celle-ci, lequel comporte un bouton extrudé hors de la poignée et venant en prise avec les alésages de la base de pivot quand la poignée est tournée respectivement vers la première position et la seconde position. 9. Tapis roulant selon la 1, dans lequel chacune des poignées possède une partie incurvée. 10. Tapis roulant selon la 1, dans lequel la base est munie de deux crochets pour maintenir les poignées quand elles sont déplacées vers l'état plié. 11. Tapis roulant pliable caractérisé par le fait qu'il comprend: un élément principal (10) comprenant une base (12) et une plate-forme (34) fixée â la 20 base, la plate-forme comprenant une courroie mobile (36) ; deux poignées (38) dont les extrémités pivotent sur l'élément principal, les poignées étant également tournées vers la plate-forme vers une position pliée et tournées à distance de la plate-forme vers une position déployée; et un panneau (60) avec au moins un écran sur celui-ci destiné â être monté de manière amovible sur les poignées, les poignées étant dans un état déployé quand les poignées sont déplacées vers la position déployée, et les poignées sont dans un état plié quand les poignées sont déplacées vers la position pliée, le panneau étant démonté. 12. Tapis roulant selon la 11, dans lequel les poignées (38) sont tournées 30 le long d'une direction axiale entre une première position et une seconde position également. 13. Tapis roulant selon la 11, comprenant en outre un fil (66) reçu dans la poignée, le fil comprenant des extrémités opposées électriquement reliées à une carte de circuit dans le panneau qui commande l'écran et à une carte de circuit dans la plate-forme qui commande un moteur pour entraîner la courroie mobile (36). 14. Tapis roulant selon la 11, dans lequel la base de l'élément principal est munie de deux bases de pivot (22) pour faire pivoter les poignées respectivement. 15. Tapis roulant selon la 14, dans lequel chacune des poignées possède deux orifices (44) sur des côtés opposés, et un arbre est inséré à travers la base de pivot et les orifices de la poignée, de telle sorte que les poignées puissent être davantage tournées le long d'une direction axiale de celles-ci. 16. Tapis roulant selon la 14, dans lequel les bases de pivot possèdent une ouverture (24), et les extrémités des poignées entrent dans l'ouverture quand les poignées sont dans la position pliée. 17. Tapis roulant selon la 14, dans lequel les bases de pivot ont respectivement un alésage, et les poignées ont respectivement un alésage fileté, et deux boulons (50) sont respectivement vissés dans les alésages des bases de pivot et les alésages filetés des poignées quand les poignées sont déplacées vers l'état déployé. 18. Tapis roulant selon la 14, dans lequel chacune des poignées a un verrou (52) reçu dans celle-ci, lequel comporte un bouton extrudé hors de la poignée et venant en prise avec les alésages de la base de pivot quand la poignée est tournée respectivement vers la première position et la seconde position. 19. Tapis roulant selon la 1, dans lequel chacune des poignées possède 3 0 une partie incurvée. 20. Tapis roulant selon la 1, dans lequel la base est munie de deux crochets pour maintenir les poignées quand elles sont déplacées vers l'état plié. | A | A63 | A63B | A63B 22,A63B 24 | A63B 22/02,A63B 24/00 |
FR2899111 | A1 | CONCENTRE D'IMMUNOGLOBULINES SPECIFIQUES DU CHIKUNGUNYA EN TANT QUE MEDICAMENT. | 20,071,005 | 1 - Introduction Le chikungunya (en abrégé CHIK), est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus (alphavirus de la famille des Togavirid), transmise par des moustiques du genre Aedes. Le nom est d'origine bantoue et signifie : qui se recourbe, qui se recroqueville, ou maladie de l'homme courbé car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. Les virus faisant intervenir dans leur cycle des arthropodes vecteurs sont regroupés sous le terme général d'arbovirus. Les arbovirus sont définis par l'OMS comme des virus qui subsistent dans la nature essentiellement ou en grande partie grâce à la transmission biologique entre hôtes vertébrés sensibles par des arthropodes hématophacies ; ils se multiplient et provoquent une virémie chez le vertébré, prolifèrent dans les tissus de l'arthropode et sont transmis à un nouveau vertébré par l'arthropode piqueur après une période d'incubation extrinsèque. La transmission du virus d'un hôte virémique à un moustique adulte femelle se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. Le virus se multiplie dans le moustique, il traverse la frontière stomacale de l'animal et se retrouve dans ses glandes salivaires. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive anti-coagulante de moustique libérée juste avant la piqûre dans un vaisseau sanguin. La fenêtre pendant laquelle une personne est un hôte virémique avant de devenir malade n'est que de quelques jours. Parmi plus de 950 espèces de moustiques, plusieurs d'entre elles sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain. Ces mêmes espèces sont également impliquées dans la transmission d'autres arbovirus : dengue, fièvre dengue hémorragique (DHF), fièvre jaune, etc. Le tableau clinique est dominé par une fièvre élevée comme celle de la dengue (dengue et chikungunya ont souvent été confondues) associée à des douleurs articulaires invalidantes et parfois une éruption cutanée. Mais il y a des formes sévères ignorées jusque-là : des hépatites fulminantes, des attaques du muscle cardiaque, des méningo-encéphalites... De nombreux autres arbovirus du genre alphavirus (capside d'environ 30kD et ARN polyadénylé en 3') comme Ross River, O'nyong-nyong, et Mayaro ont été associés à des symptômes similaires. L'incubation de la maladie dure de quatre à sept jours en moyenne. La virémie, c'est-à-dire la période de présence du virus dans le sang et donc de transmission possible, s'étale sur environ cinq jours. Les anticorps se déclarent ensuite. Ils restent dans le sang. L'immunité est donc normalement acquise à vie ou tout au moins un an (cf. ci-dessous l'essai phase II). Art antérieur Il n'existe pour l'instant aucun traitement virucide et aucun vaccin ayant reçu une autorisation de mise sur le marché. Le traitement est purement symptomatique pour faire 35 tomber la fièvre et réduire la douleur. Une phase I et une phase II ont été menées aux Etats-Unis pour un vaccin _anti-chikungunya par le United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases. La phase II (Edelman R et al "Phase II safety and immunogenicity study of live chikungunya virus vaccine" TSI-GSD-218. Juin 2000; Am J Trop Med Hyg, 62:681-5) randomisée, en double-aveugle, versus placebo, consistait en l'étude de la sécurité et de l'immunogénicité d'un vaccine de chikungunya (CHIK) vivant purifié sur plaque chez 73 volontaires adultes en bonne santé. 59 volontaires ont été immunises une fois en sous-cutané avec le vaccin CHIK et 14 ont été immunisés avec le placebo. 57 (98%) des 58 vaccinés ont développé des anticorps neutralisants anti-CHIK au jour 28, et 85% des vaccinés étaient séropositifs un an après. L'association de deux antiviraux, la ribavirine et l'interféron alpha, a également été testée sur le chikungunya (Briolant S et al., "In vitro inhibition of Chikungunya and Semliki Forest viruses replication by antiviral compounds synergistic effect of interferon-alpha and ribavirin combination", Antiviral Res., 2004 Feb ; 61(2):111-7. Cette combinaison de IFN-alpha2b et de ribavirine présente un effet antiviral synergique sur le chikungunya, suffisamment prometteur pour l'envisager en thérapie. Cependant, un tel traitement serait extrêmement coûteux, répétitif et présenterait les nombreux effets secondaires connus de l'interféron. Résumé de l'invention Devant une telle absence de traitement établi, un vaccin qui se fait attendre et de lourds traitements antiviraux, le Demandeur a cherché à proposer un nouveau traitement contre le chikungunya. Le Demandeur a montré de façon surprenante que l'administration d'un concentré d'immunoglobulines spécifiques du chikungunya permet de résoudre ce problème technique. Définitions On appelle concentré un produit obtenu par élimination de certains constituants. Un concentré d'immunoglobulines est obtenu par élimination de certains constituants du plasma pour aller vers une fraction plasmatique enrichie en immunoglobulines. On appelle immunoglobuline une globuline naturelle présente surtout dans le plasma, ayant des fonctions d'anticorps et utilisable à titre curatif ou préventif. Les immunoglobulines sont des hétérodimères constitués de 2 chaînes lourdes et de 2 chaînes légères, liées entre elles par des ponts disulfures. Chaque chaîne est constituée, en position N-terminale, d'une région ou domaine variable (codée par les gènes réarrangés V-J pour la chaîne légère et V-D-J pour la chaîne lourde) spécifique de l'antigène contre lequel l'anticorps est dirigé, et en position C-terminale, d'une région constante, constituée d'un seul domaine CL pour la chaîne légère ou de 3 domaines (CHI, CH2 et CH3) pour la chaîne lourde. L'association des domaines variables et des domaines CH1 et CL des chaînes lourdes et légères forme les parties Fab, qui sont connectées à la région Fc par une région charnière très flexible permettant à chaque Fab de se fixer à sa cible antigénique tandis que la région Fc, médiatrice des propriétés effectrices de l'anticorps, reste accessible aux molécules effectrices telles que les récepteurs Fc^R et le Clq. Les IgG sont les immunoglobulines les plus abondantes (75 à 80 % des anticorps circulants). Elles protègent l'organisme contre les bactéries, les virus, et les toxines qui circulent dans le sang et la lymphe. D'autre part, elles fixent rapidement le complément 2899111 - 5 - (un des constituants du système immunitaire). Elles participent également à la réponse mémoire, base de l'immunité sur laquelle repose le mécanisme de la vaccination. Enfin, les immunoglobulines G traversent 5 le placenta et, de ce fait, entraînent une immunité passive chez le foetus. Les IgA se trouvent essentiellement dans les sécrétions comme la salive, le suc intestinal, la 10 sueur et le lait maternel. Le rôle essentiel des immunoglobulines A est d'empêcher les agents pathogènes de se lier à la cellule et plus spécifiquement aux cellules de recouvrement constituant les muqueuses et l'épiderme. 15 Les IgM sont des immunoglobulines sécrétées lors du premier contact de l'organisme avec un antigène. C'est la première classe d'immunoglobulines libérée par les plasmocytes. La présence d'IgM dans le sang indique 20 une infection en cours. La protéolyse enzymatique des immunoglobulines par la papaïne génère 2 fragments identiques, qu'on appelle fragment Fab (Fragment Antigen Binding), et un 25 fragment Fc (fraction cristallisable). Le fragment Fc est le support des fonctions effectrices des immunoglobulines. Par protéolyse à la pepsine, un fragment F(ab')2 est généré, où les deux fragments Fab restent liés par 30 deux ponts disulfure, et le fragment Fc est scindé en plusieurs peptides. Le fragment F(ab')2 est formé de deux fragments Fab' (un fragment Fab' consistant en un Fab et une région charnière), liés par des ponts disulfure intercaténaires pour former un F(ab')2. 35 On appelle chromatographie une méthode de séparation des constituants d'un mélange fondée sur leur adsorption sélective par un support approprié. Description détaillée de l'invention En premier lieu, l'invention concerne un concentré d'immunoglobulines spécifiques du virus chikungunya en tant que médicament. L'utilisation de fractions de plasma humain enrichies en immunoglobulines pour le traitement de diverses infections ou déficiences congénitales est connue depuis la mise au point du procédé de précipitation à l'éthanol par Cohn (Cohn et al. 1946, J. Am. Chem. Soc. 68, 459 ; Oncley et al. 1949, J. Am. Chem. Soc. 71, 541). En particulier, le concentré selon l'invention est constitué d'un concentré d'immunoglobulines A, G, et M, ou d'un concentré d'immunoglobulines G exclusivement, ou d'un concentré d'immunoglobulines M exclusivement, spécifiques du virus chikungunya en tant que médicament. De manière particulièrement préférée, le concentré selon l'invention contient 90 à 98% d'immunoglobulines. Le concentré selon l'invention peut contenir, en plus des immunoglobulines complètes spécifiques du virus chikungunya, des fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques du virus chikungunya, en particulier de 5 à 50% de F(ab)'2 et/ou Fab, en particulier au moins 50 à 60 g/L d'Ig et de fragments pour une préparation pharmaceutique. De tels fragments F(ab)'2 ou Fab, qui contiennent le site de liaison de l'anticorps, peuvent avoir perdu un certain nombre de propriétés de l'anticorps entier duquel ils sont issus, comme la capacité de lier les récepteurs Fcgamma. Le concentré selon l'invention peut contenir, en plus des immunoglobulines complètes spécifiques du virus chikungunya, des fragments F(ab)'2 ou Fab spécifiques du virus chikungunya provenant exclusivement d'IgG et d'IgM. Le concentré selon l'invention peut être additionné de 1 à 10 mmol de magnésium et/ou de zinc. Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un concentré selon l'invention, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement du chikungunya. Ce traitement est prophylactique ou curatif. Il permet soit de transférer une immunité passive les personnes non encore touchées dans une région épidémique, soit de soigner les patients déjà touchés par le virus. Le médicament en question est administré par voie topique, sous-cutanée, orale, intramusculaire ou intraveineuse. Son efficacité est de plusieurs dizaines de jours, environ 21 jours, et au-delà l'administration doit être répétée si l'épidémie ou les symptômes persistent. L'invention concerne également un procédé de préparation d'un concentré selon l'invention. La lère étape de ce procédé est la constitution d'un lot d'au moins 1000 dons de plasma, chaque don présentant un titre suffisant en Ig anti--chikungunya. Ces dons proviennent de personnes ayant été en contact avec la maladie, voire de patients ayant développé la maladie. Le titrage peut être effectué selon C. van de Water et al., Journal of Immunological Methods, 166(1993), 157-164 Afin d'enrichir ce lot de plasma en immunoglobulines, les autres constituants du plasma, appelés contaminants lipidiques et protéiques sont précipités en une seule étape. Cette purification par précipitation en une seule étape peut avoir lieu en diluant le plasma dans les conditions de la précipitation selon Steinbuch (Steinbuch M., Archiv. Biochem. Biophys., 134, 279-284) par l'acide caprylique et en y ajoutant de l'acide caprylique. Elle peut également avoir lieu par des agents de précipitation tels que le Rivanol, le chlorure d'Aluminium, le chlorure de cétylpyridinium, l'acide octanoïque, les polyphosphates et en présence d'agents d'adsorption par le phosphate tricalcique, la bentonite. Le surnageant peut constituer le concentré d'immunoglobulines selon l'invention. Il contient alors un mélange d'IgG, A et M. Celui-ci est récupéré, par exemple par centrifugation ou filtration, éventuellement en ajoutant au moins un adjuvant de filtration. Le surnageant peut subir un traitement d'inactivation virale classique par solvant/détergent (Triton X100). Si la précipitation était une précipitation caprylique, les résidus d'acide caprylique dans le surnageant sont éliminés par PO4 calcium. Afin d'obtenir un concentré d'IgG ou d'IgA ou d'IgM, l'enseignement du brevet EP02727688.0 peut être appliqué. Le surnageant subit alors une étape supplémentaire de purification par chromatographie sur un échangeur d'anions effectuée à pH alcalin. En particulier, le pH du surnageant est préalablement ajusté à un pH entre 8,9 et 9,1 et la colonne est équilibrée en tampon à pH 8,9 à 9,1. L'étape de chromatographie permet l'adsorption des immunoglobulines et le passage des protéines non adsorbées dans l'effluent. La chromatographie peut être effectuée sur un gel de polysaccharide réticulé ou de polymère vinylique, greffé de groupements DEAE, TMAE ou QAE. Après un lavage de la colonne avec le même tampon que le tampon d'équilibrage pour éliminer les protéines non adsorbées, les immunoglobulines G sont éluées par du tampon phosphate à pH compris entre 4 et 7, de préférence à pH 6,2. Une élution subséquente éventuelle par le même tampon phosphate additionné de NaCl 100 à 175 mM, de préférence 150 mM, à un pH de 6 à 6,3, permet de recueillir les IgA. Une élution subséquente éventuelle par le même tampon ajusté à un pH de 6 à 7 et additionné de NaCl 250 à 350 mM, de préférence 300 mM permet d'éluer les IgM. Tout type de mélange entre les IgA, les IgG et les IgM peut être envisagé en mélangeant les concentrés tels que décrits ci-dessus. Les immunoglobulines ainsi éluées et récoltées peuvent être concentrées par ultrafiltration et soumises à une filtration stérilisante conventionnelle puis à une filtration au travers de filtres nanométriques de porosité décroissante de 100 à 15 nanomètres. La solution d'immunoglobulines concentrée et filtrée est additionnée d'un stabilisant pharmaceutiquement acceptable puis elle est conditionnée à l'état de solution stérile et éventuellement congelée et lyophilisée. L'application d'une nanofiltration permet d'éliminer 20 des virus résistants au traitement par solvant-détergent. Afin de préparer un concentré d'Ig et de fragments F(ab)'2 ou Fab spécifiques du virus chikungunya, on prépare un concentré d'immunoglobulines (1) : un 25 mélange A, G et M ou bien un mélange G et M, ou bien exclusivement des G, ou bien exclusivement des M, tel que décrit précédemment, puis dans une deuxième étape, on digère une partie du concentré d'Ig obtenu pour obtenir des fragments F(ab)'2 ou Fab (2), et dans une 30 troisième étape on mélange les concentrés (1) et (2). Pour obtenir des fragments F(ab)'2, la protéolyse a lieu en pepsine 1% en poids de protéines à pH 4 et 35 C (protocole IGLOO). Pour obtenir des fragments Fab, la protéolyse a lieu 35 en papaïne | L'invention concerne un nouveau médicament destiné au traitement du chikungunya, à savoir un concentré d'immunoglobulines spécifiques du chikungunya ainsi que son procédé de préparation. | 1. Concentré d'immunoglobulines spécifiques du virus chikungunya en tant que médicament. 2. Concentré selon la 1, 5 caractérisé en ce qu'il est constitué d'un concentré d'immunoglobulines A, G, et M. 3. Concentré selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un concentré d'immunoglobulines G. 10 4. Concentré selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un concentré d'immunoglobulines M. 5. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il contient 15 90 à 98% d'immunoglobulines. 6. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il contient en outre des fragments F(ab)'2 spécifiques du virus chikungunya. 20 7. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il contient en outre des fragments Fab spécifiques du virus chikungunya. 8. Concentré selon la 7, 25 caractérisé en ce qu'il contient 5 à 50% de F(ab)'2 et/ou de Fab. 9. Concentré selon la 6, 7 ou 8, caractérisé en ce que les fragments F(ab)'2 ou Fab sont des fragments F(ab)'2 ou Fab d'IgG et d'IgM. 30 10. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 9, additionné de 1 à 10 mmol de magnésium. 11. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 10, additionné de 1 à 10 mmol de 35 zinc. 12. Utilisation d'un concentré tel que 2899111 - 11 - défini dans l'une quelconque des 1 à 11, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement du chikungunya. 13. Utilisation selon la 12, pour la fabrication d'un médicament sous forme administrable par voie topique, sous-cutanée, orale, intramusculaire ou intraveineuse. 14. Procédé de préparation d'un concentré selon la 1 ou 2, caractérisé 10 par les étapes suivantes : - constitution d'un lot d'au moins 1000 dons de plasma, chaque don présentant un titre suffisant en Ig anti-chikungunya - précipitation des contaminants lipidiques et 15 protéiques en une seule étape - récupération du concentré d'Ig dans le surnageant. 15. Procédé de préparation d'un concentré selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par les étapes suivantes : 20 -constitution d'un lot d'au moins 1000 dons de plasma, chaque don présentant un titre suffisant en IgG anti-chikungunya - précipitation des contaminants lipidiques et protéiques en une seule étape 25 -chromatographie du surnageant sur un échangeur d'anions à pH alcalin -élution des IgG par du tampon phosphate à pH compris entre 4 et 7, de préférence à pH 6,2 - éventuellement élution subséquente des IgA par le 30 même tampon phosphate additionné de NaCl 100 à 175 mM, et de préférence 150 mM, à un pH de 6 à 6,3 - éventuellement élution subséquente des IgM par le même tampon phosphate à pH compris entre 6 et 7 additionné de NaCl 250 à 350 mM 35 - éventuellement mélange des concentrés d'IgG, d'IgA et d'IgM. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que_le pH du surnageant est ajusté 2899111 - 12 - entre 8, 9 et 9, 1 et la colonne de chromatographie est équilibrée en tampon à pH 8,9 à 9,1 préalablement à la chromatographie. 17. Procédé de préparation d'un 5 concentré selon la 6, 7 ou 8, caractérisé par les étapes suivantes : (1) préparation d'un concentré d'Ig selon la 14 ou 15, ou d'IgG selon la 15 ou 16, ou d'IgM selon la 15 ou 16, (2) protéolyse d'une partie du concentré précédent pour obtenir des fragments F(ab)'2 ou Fab, (3) mélange des fractions (1) et (2). 18. Procédé de préparation d'un concentré selon la 9, caractérisé par les étapes suivantes : (1) préparation d'un concentré d'IgG selon la 15 ou 16, (2) préparation d'un concentré d'IgM selon la 15 ou 16, (3) mélange des fractions (1) et (2), (4) protéolyse d'une partie du mélange précédent pour obtenir des fragments F(ab)'2 ou des Fab d'IgG et d'IgM, (5) mélange de (3) et (4). 19. Procédé selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que la protéolyse a lieu en pepsine 1% en poids de protéines à pH 4 et 35 C pour obtenir des fragments F(ab)'2. 20. Procédé selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que la protéolyse pour obtenir des fragments Fab a lieu en papaïne. 21. Procédé selon l'une quelconque des 14 à 20, caractérisé en ce que la précipitation est une précipitation caprylique et en ce que les résidus d'acide caprylique dans le surnageant sont éliminés par PO4 calcium. 22. Procédé selon l'une quelconque des 2899111 - 13 - 14 à 21, caractérisé en ce que le précipité est séparé par filtration après ajout d'au moins un adjuvant de filtration. 23. Procédé selon l'une quelconque des 5 14 à 22, caractérisé en ce que le surnageant est traité par solvant/détergent. 24. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 23, caractérisé en ce que les immunoglobulines éluées sont concentrées par 10 ultrafiltration et soumises à une filtration stérilisante conventionnelle puis à une filtration au travers de filtres nanométriques de porosité décroissante de 100 à 15 nanomètres. 25. Procédé selon l'une quelconque des 15 15 à 24, caractérisé en ce que la solution d'immunoglobulines concentrée et filtrée est additionnée d'un stabilisant pharmaceutiquement acceptable puis elle est conditionnée à l'état de solution stérile et éventuellement congelée et 20 lyophilisée. | A | A61 | A61K | A61K 39 | A61K 39/12 |
FR2901815 | A3 | ELEMENT DE CONSTRUCTION,EN PARTICULIER ELEMENT DE PAVAGE ET SYSTEME DE PAVAGE COMPRENANT DE TELS ELEMENTS | 20,071,207 | La présente invention se rapporte à des éléments de construction dotés d'une surface d'usure du type caoutchouc ; à des éléments de pavage destinés à des surfaces de circulation ; ainsi qu'à un système de pavage constitué de plusieurs éléments de ce type. Des éléments de construction du genre cité en introduction sont utilisés, par exemple, en tant que systèmes de pavage pour la stabilisation du trafic, ou bien en tant que pavés en caoutchouc dans la région de surfaces de roulement ou d'aires récréatives. Les éléments de construction connus se présentent alors comme des corps massifs en du caoutchouc (recyclé). Des systèmes de pavage en plusieurs parties du type susmentionné sont connus, l0 par exemple, sous les dénominations "Berliner Kissen" ou "Euronormkissen" (cf. prospectus de la société Ph Gummitechnick GmbH & Co KG, 57319 Bad Berleburg-Arfeld). Ils sont employés en tant que système provisoire ou permanent sur des surfaces ouvertes à la circulation, telles que des chaussées en particulier, afin de stabiliser et/ou de diriger le flux de circulation. Les éléments de pavage, consistant typiquement en du 15 caoutchouc recyclé, sont exposés à des contraintes considérables lorsque des véhicules automobiles circulent sur ces derniers. Il s'est alors révélé que la surface desdits éléments peut devenir glissante après utilisation prolongée, tout particulièrement en cas d'humidité. Il peut par ailleurs se former, entre les parties d'un système de pavage en plusieurs pièces, des interstices pouvant occasionner, par exemple, une mise en péril de cyclistes. 20 En se fondant sur ces considérations, la présente invention a pour objet de fournir un élément de construction doté de propriétés améliorées, ainsi que des éléments de pavage destinés à des surfaces de circulation et offrant une sûreté durable, également en cas d'utilisation prolongée. Sous son premier aspect, l'invention concerne un élément de pavage pour une 25 surface ouverte à la circulation, par exemple une chaussée, une place, un sol de galerie couverte ou lieux similaires. Conformément à l'invention, ledit élément de pavage est caractérisé par le fait qu'il renferme des moyens de fixation destinés à une liaison avec un objet voisin latéralement limitrophe. L'indication spatiale "latéralement" fait alors référence à la condition d'utilisation de l'élément de pavage dans laquelle la surface de 30 circulation se trouve verticalement "au-dessous" dudit élément et la direction latérale est orientée, par définition, dans le sens de l'horizontale. Des éléments de pavage connus sont reliés rigidement, par exemple par boulonnage ou collage, uniquement à la structure qui leur est sous-jacente. L'élément conforme à l'invention est en revanche muni, additionnellement ou en variante, de moyens de fixation par lesquels il peut être verrouillé à demeure sur un objet voisin latéralement limitrophe. Dans ce cas, ledit objet voisin peut notamment se présenter comme un élément de pavage de même type au sein d'un système de pavage en plusieurs parties, mais cependant aussi comme un objet de type différent, faisant partie de la surface de circulation, par exemple une borne de délimitation ou un mur de galerie couverte. Grâce à la liaison avec l'objet voisin, il est possible de faire en sorte qu'aucun interstice ne puisse se former entre l'élément de pavage et ledit objet, également après utilisation prolongée. Pour la réalisation concrète des moyens de fixation, il existe différentes possibilités tributaires, dans une mesure non négligeable, du type concret de l'élément de pavage et de l'objet dont il est voisin. Par exemple, lesdits moyens de fixation peuvent consister en une surface adhésive munie d'un adhésif associé. Toutefois, lesdits moyens de fixation sont de préférence conçus de manière qu'ils autorisent une fixation libérable. Cela signifie que la liaison avec l'objet voisin peut être de nouveau supprimée, si besoin est, et que l'élément de pavage ou l'objet voisin peut être respectivement déposé. Dans ce cas, la dissociation de la liaison peut avoir notamment lieu sans aucune destruction, de telle sorte que les moyens de fixation demeurent intacts, et soient de nouveau disponibles pour la fixation à un autre objet voisin. D'après un agencement structurel préférentiel des moyens de fixation, ces derniers établissent une liaison par concordance de formes avec l'objet voisin. De plus, les moyens de fixation peuvent être facultativement conçus de telle sorte qu'ils génèrent une précontrainte en direction de l'objet voisin, c'est-à-dire qu'ils tirent l'élément de pavage en direction dudit objet voisin avec une force de précontrainte à l'état activé. Une telle précontrainte permet d'instaurer, entre l'élément de pavage et l'objet voisin, une liaison particulièrement rigide qui est également robuste vis-à-vis de tolérances dimensionnelles. Dans une forme de réalisation préférentielle de l'élément de pavage, les moyens de fixation englobent au moins une dépouille pratiquée dans ledit élément, ainsi qu'une agrafe pénétrant dans ladite dépouille. En particulier, ladite dépouille peut être respectivement réalisée comme un trou borgne ou comme un renfoncement du type rainure, pratiqué dans la face inférieure de l'élément de pavage qui est en contact avec la surface de circulation à l'état d'utilisation. L'agrafe mentionnée ci-dessus revêt, de préférence, pour l'essentiel la forme 35 d'un U comportant des branches extrêmes se dressant vers l'extérieur en forme d'entonnoir. Lesdites branches extrêmes facilitent alors l'introduction de l'agrafe dans les dépouilles de deux éléments de pavage agencés en juxtaposition. Pour permettre une solidarisation sûre entre l'élément de pavage et l'objet voisin, il conviendrait que l'agrafe consiste en un matériau conséquemment stable. Elle peut, en particulier, consister en un métal, par exemple en de l'acier zingué ou en de l'acier fin, voire en une matière plastique et notamment en une matière plastique renforcée par des fibres de verre ; ou bien renfermer un tel matériau. L'invention concerne, en outre, un système de pavage en plusieurs parties pour surfaces de circulation, comprenant au moins deux éléments de pavage du type décrit ci- avant, reliés l'un à l'autre. Les deux éléments peuvent présenter des réalisations identiques vis-à-vis des moyens de fixation et être par exemple respectivement pourvus, à leur face inférieure, de dépouilles dans lesquelles une agrafe configurée en U peut être introduite. La subdivision du système en plusieurs parties offre l'avantage consistant en ce que la taille et le poids des éléments de pavage individuels peuvent être limités à une cote maniable (moins de 50 kg, par exemple). De surcroît, une conception modulaire, comptant un nombre relativement modeste de types fondamentaux d'éléments de pavage, permet de produire, quasiment à volonté, une multiplicité de formes de systèmes de pavage. L'invention a, par ailleurs, trait à un élément de pavage destiné à des surfaces de circulation et dont la surface possède une structure munie de creusures d'une profondeur d'au moins environ 5 mm. Qui plus est, ledit élément peut être facultativement conçu de la manière décrite ci-avant, c'est-à-dire comporter des moyens de fixation en vue de la liaison avec un objet voisin. Des éléments de pavage conventionnels possèdent une surface relativement lisse, dont le profilage de la structure n'est que faiblement accentué. Il s'avère que ce profilage, tout d'abord suffisamment résistant au dérapage, s'use à la longue et, en particulier, lorsqu'il est emprunté par de nombreux véhicules automobiles ou par un trafic à forte charge. Un risque de dérapage peut affecter la surface aplanie, précisément en présence d'humidité. Ce risque est exclu grâce aux creusures exposées ci-avant étant donné que, également dans le cas d'une longue durée d'utilisation, lesdites creusures n'accusent pas une usure propre à leur faire perdre leur aptitude fonctionnelle. De préférence, les creusures ont une largeur d'environ 2 mm à 7 mm, optimalement de 3 mm à 5 mm. Des creusures de cette largeur procurent, d'une part, suffisamment de retenue sans agir, d'autre part, comme des chausse-trapes. Les creusures s'étendent avantageusement, avec profondeur constante ou croissante, jusqu'au bord de l'élément de pavage. Ladite profondeur est alors mesurée par rapport à un plan parallèle à la structure sous-jacente (typiquement horizontale). La liaison pentue, instaurée vis-à-vis du bord, a pour effet de garantir que des eaux boueuses (et pluviales) soient expulsées desdites creusures. Fondamentalement, il est possible de répartir les creusures selon un motif aléatoire irrégulier, sur la surface de l'élément de pavage. De préférence, néanmoins, lesdites creusures sont agencées selon un motif régulier, notamment en tant que canaux s'étendant en forme de grille. D'après un perfectionnement des éléments de pavage, une "structure fine" ou une rugosité surajoutée peut être respectivement présente, en plus de la structure superficielle à base de creusures, afin de provoquer une résistance supplémentaire au dérapage. Les variations de hauteur de cette structure fine se situent, typiquement, dans la plage inférieure à 2 mm. Par exemple, ladite structure fine peut être matérialisée par des protubérances (rondes) d'une hauteur mesurant jusqu'à 2,5 mm et d'un diamètre de 3 mm à 6 mm ; ou bien par une structure martelée dont les crêtes se situent dans la plage de l mm. Les éléments de pavage du type décrit ci-avant peuvent consister, totalement ou en partie, en un matériau élastique tel que du caoutchouc (de préférence recyclé), par exemple. En outre, les éléments de pavage peuvent se présenter comme des pavages pour zones surélevées, notamment du genre correspondant aux directives/recommandations pertinentes concernant des éléments de sécurité du trafic (par exemple, aux recommandations du CROW aux Pays-Bas, ou du HUK en Allemagne ; cf. également ce qu'on appelle les "Euronormkissen"). En outre, cependant, lesdits éléments de pavage peuvent également revêtir la forme d'un seuil de signalisation, d'une aide à la traversée, d'un bornage élastique, d'un butoir de parc de stationnement, d'une poutrelle de séparation et de repérage, voire d'un élément fonctionnel analogue. L'invention concerne, par ailleurs, un élément de construction pouvant se présenter, par exemple, comme un élément de pavage du type décrit ci-avant, ou bien comme un produit d'environnement de l'habitacle tel qu'un panneau élastique, un bloc de pavage en caoutchouc, un système d'enchâssement ou un système de délimitation. Ledit élément possède une surface d'usure en un premier matériau du type caoutchouc, laquelle surface matérialise, typiquement, la face de l'élément de construction qui est dégagée, à l'état d'utilisation, et sur laquelle a par exemple lieu une déambulation ou une circulation. L'élément de construction est caractérisé par le fait qu'il renferme une substance de charge différant dudit premier matériau du type caoutchouc. Ainsi, à la différence des éléments de construction connus, l'élément conforme à l'invention n'est pas constitué à 100 % d'un matériau du type caoutchouc, mais renferme encore additionnellement une substance de charge. A l'aide de cette substance de charge, les propriétés mécaniques de l'élément peuvent être ajustées de la manière souhaitée. Il est de surcroît possible de choisir, en tant que substance de charge, un matériau moins onéreux que le matériau du type caoutchouc, d'où une possibilité de 5 baisse globale des coûts de fabrication dudit élément. Le premier matériau du type caoutchouc consiste, en particulier, en du caoutchouc. Il peut alors s'agir d'un caoutchouc pur (d'origine), ou bien provenant d'un processus de recyclage comme, par exemple, d'un rechapage de pneumatiques d'automobiles avec broyage consécutif du matériau de rebut. Différentes variantes sont offertes quant au choix de la substance de charge, en fonction de l'effet recherché. Ladite substance peut renfermer, en particulier, du caoutchouc (pur ou recyclé), du bois aggloméré, une matière plastique, une substance minérale ou un métal. Les matières plastiques se présentent, notamment, comme du PVC, une matière plastique extrudée ou un rebut de câbles en matière plastique. Un métal peut, en particulier, être utilisé sous forme de copeaux issus d'un rebut de production. Selon une forme de réalisation préférentielle de l'élément de construction, la substance de charge est intégralement noyée dans le premier matériau du type caoutchouc. En d'autres termes, toute la surface dudit élément est formée par le matériau du type caoutchouc. Ainsi, vers l'extérieur, ledit élément ne se différencie pas perceptiblement d'un élément de construction en caoutchouc massif. Dans le principe, il est possible que la substance de charge soit répartie, dans le premier matériau du type caoutchouc, sous la forme de particules ou d'ensembles "insulaires" cohérents, de petite taille. D'après une forme de réalisation préférentielle de l'élément de construction, ladite substance forme cependant un corps cohérent plus ou moins compact. Un tel corps cohérent peut par exemple, au cours d'un processus de pressage, être bien intégré, en un emplacement bien défini, dans un élément de construction devant être fabriqué. La substance de charge peut notamment être reliée, par solidarisation matérielle, au premier matériau du type caoutchouc. Une liaison matérielle peut, par exemple, être instaurée lors d'un processus de pressage avec un matériau du type caoutchouc soumis à fusion. Ladite liaison assure une retenue particulièrement ferme de la substance de charge dans l'élément de construction, de sorte que celui-ci peut être globalement manipulé comme un corps monobloc homogène. En fonction du cas d'application, le rapport respectif entre les volumes ou les 35 poids du premier matériau du type caoutchouc, et de la substance de charge, peut fluctuer dans une large plage comprise, typiquement, entre 1 : 20 et 20 : 1. Pour de nombreuses applications de l'élément de construction, il est avantageux que la surface d'usure du premier matériau du type caoutchouc présente une épaisseur d'au moins 5 mm, optimalement d'au moins 10 mm. Cela a pour effet de garantir que les propriétés élastiques dudit matériau entrent pleinement en action à la surface. Comme déjà mentionné, l'élément de construction peut notamment revêtir la forme d'un objet de sécurité du trafic comme, par exemple, un système de pavage pour surfaces de circulation ("Berliner Kissen", "Euronormkissen"), un seuil de signalisation, une aide à la traversée, une poutrelle de séparation et de repérage, une dalle de déambulation, etc. Comme déjà mentionné par ailleurs, ledit élément peut se présenter comme un produit d'environnement de l'habitacle, par exemple un panneau élastique, un pavé en caoutchouc, un système d'enchâssement ou un système de délimitation (gradin monobloc, châssis de bordure). Des exemples relatifs à de tels types de produits figurent, en particulier, dans les catalogues du déposant. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en plan d'un système de pavage comprenant deux éléments de pavage possédant une structure de surface munie de canaux en forme de grille ; la figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1, montrant les dépouilles pratiquées dans les éléments de pavage ; la figure 3 est une illustration d'une agrafe de solidarisation, respectivement observée par le côté et par-devant ; la figure 4 est une coupe, suivant la ligne IV-IV de la figure 1, passant par la surface structurée du système de pavage ; la figure 5 est une vue en plan d'un élément de pavage muni d'une structure de surface perforée ; la figure 6 montre l'élément de pavage de la figure 5, respectivement en perspective par-dessous (par la gauche) et par-dessus (par la droite) ; et la figure 7 est une coupe schématique d'un élément de construction ou pièce moulée en caoutchouc, conforme à l'invention. La figure 1 est une vue en plan à l'échelle, montrant deux éléments de pavage 10, 10' (ce dernier n'étant représenté que partiellement) d'un système de pavage, par exemple d'un "Euronormkissen" pouvant être mis en place sur une chaussée, en vue de la stabilisation du trafic. Les éléments 10, 10' individuels sont alors typiquement fabriqués en du caoutchouc recyclé et sont facultativement munis d'armatures en fer (non illustrées). En outre, ils comportent des trous débouchants 11 à travers lesquels ils peuvent être boulonnés sur la structure sous-jacente. Pour assurer une mise en place de longue durée, les éléments 10, 10' sont également, de temps à autre, collés sur la structure sous-jacente. Enfin, lesdits éléments peuvent comporter des réflecteurs 12, sur les faces latérales en forme de rampes, en vue d'une meilleure identification dans l'obscurité. Lorsque des éléments de pavage sont utilisés pendant une durée prolongée, il s'est avéré que la surface initialement munie, par exemple, d'une structure martelée (obtenue par une structure superficielle martelée du moule de coulée) devient glissante du fait de l'usure. En outre, les éléments de pavage intimement juxtaposés au stade initial peuvent riper, suite à un desserrage des vis de fixation, ce qui provoque des interstices entre eux. Conformément à l'invention, pour éliminer le problème mentionné en dernier lieu, les éléments de pavage 10, 10' sont équipés de moyens de fixation par lesquels ils peuvent être verrouillés à demeure l'un sur l'autre. Les figures 2 et 3 illustrent, à cet égard, une conception préférentielle des moyens de fixation. Ces derniers comprennent, d'une part, des dépouilles rectilignes 14 présentant, typiquement, une largeur de 10 mm à 20 mm (au fond desdites dépouilles), une profondeur de 30 mm à 50 mm (mesurée depuis la face inférieure de l'élément de pavage jusqu'au fond de la dépouille), et une longueur de 50 mm à 100 mm ; deux ou trois dépouilles sont alors typiquement pratiquées à la face inférieure des éléments 10, 10', à proximité de chaque bord. A l'état d'utilisation, les dépouilles 14 de deux éléments 10, 10' viennent s'appliquer spéculairement l'une contre l'autre (figure 2), de sorte qu'elles peuvent être solidarisées par l'intermédiaire d'une agrafe métallique 20 configurée en U (figure 3) insérée, par une branche respective, dans l'une desdites dépouilles 14. L'agrafe 20 interdit ensuite, de façon durable, une dissociation des éléments 10, 10' par ripage. La figure 3 montre un agencement structurel préférentiel de l'agrafe 20 mentionnée ci-avant. Cette agrafe 20 revêt pour l'essentiel la forme d'un U, comprenant deux branches latérales 23 se dressant verticalement, et une branche médiane 22 s'étendant transversalement par rapport à ces dernières. En outre, des branches extrêmes 21 de l'agrafe sont coudées avec saillie vers l'extérieur, afin de provoquer un élargissement infundibuliforme de ladite agrafe, dans la zone d'attaque, et de faciliter ainsi son introduction dans les dépouilles 14. L'agrafe 20 est de préférence dimensionnée de façon telle que les branches 23 soient légèrement écartées par flexion, lors de l'enfoncement dans les dépouilles 14, de telle sorte que lesdites branches compriment les éléments de pavage 10, 10' avec précontrainte. Un métal galvanisé (St 37), ou une matière plastique renforcée par des fibres de verre, est notamment envisageable en tant que matériau constituant l'agrafe 20. La figure 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 1, passant par la surface d'un élément de pavage 10. L'on constate alors la présence de creusures 13 en forme de canaux de section transversale rectangulaire, d'une largeur b mesurant typiquement 30 mm, et d'une profondeur h mesurant typiquement 15 mm. Les creusures ou canaux 13 s'étendent, de préférence, parallèlement les un(e)s aux autres selon deux systèmes mutuellement perpendiculaires, ce qui confère globalement, à la surface, une structure de canaux en forme de grille. Même après une durée d'utilisation prolongée, une surface dotée d'une structure ainsi accentuée ne fait pas l'objet d'une usure de nature à lui faire perdre son adhérence. La figure 5 est une vue en plan d'un élément de pavage 110, dont la surface possède une variante de configuration se caractérisant par des trous borgnes 113 répartis en un quadrillage. En outre, la vue en perspective de l'élément 110 permet de constater, sur la figure 6, la présence de dépouilles 114 pratiquées sur les bords de la face inférieure, ainsi que de trous 115 visant à économiser la matière. La figure 7 est une coupe schématique montrant respectivement, de façon générale, un élément de construction ou une pièce moulée en caoutchouc conforme à l'invention. Il peut alors s'agir, par exemple, de l'un des éléments de pavage décrits ci- avant, ou bien d'un élérnent de construction 201 se présentant comme un bloc de pavage d'un pavé en caoutchouc mis en place dans la région de surfaces de roulement, ou d'aires récréatives, en vue d'une protection contre les blessures. L'élément 201 est constitué sur sa périphérie, vers l'extérieur, d'un premier matériau 202 du type caoutchouc, par exemple en du granulat de caoutchouc recyclé provenant, respectivement de vieux pneus ou de rebuts de production. Ainsi, seul le matériau du type caoutchouc est visible sur une face supérieure d'usure 204 affectée, par exemple, à la déambulation ou à la circulation. A l'intérieur, l'élément 201 est toutefois doté d'un corps cohérent en une substance de charge 203, par exemple en un rebut de matière plastique (plus économique comparativement au matériau 202 du type caoutchouc). De ce fait, une utilisation de la substance de charge permet un abaissement des coûts au stade de la production de l'élément 201. De surcroît, ladite substance de charge 203 autorise également un ajustement adéquat des propriétés mécaniques de l'élément 201, par exemple dans le sens d'une rigidité accrue du produit. De la sorte, la substance de charge 203 permet d'atteindre, dans le noyau de l'élément 201, une stabilité supérieure souhaitable dans des applications déterminées. 9 En variante, la substance de charge pourrait également être intégrée, dans le matériau 202 du type caoutchouc, sous la forme de plusieurs ensembles unitaires cohérents, ou bien sous la forme de particules. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à 5 l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre | La présente invention concerne un élément de construction en particulier un élément de pavage ou produit d'environnement de l'habitacle tel qu'un panneau élastique, un bloc de pavage en caoutchouc, un système d'enchâssement ou un système de délimitation, muni d'une surface d'usure en un premier matériau du type caoutchouc.Elément de construction (201) caractérisé par le fait qu'il renferme une substance de charge différant du premier matériau (202) formant la surface d'usure (204). | 1. Elément de construction, en particulier élément de pavage ou produit d'environnement de l'habitacle tel qu'un panneau élastique, un bloc de pavage en caoutchouc, un système d'enchâssement ou un système de délimitation, ledit élément étant muni d'une surface d'usure en un premier matériau du type caoutchouc, élément de construction (10, 10' ; 110 ; 201) caractérisé par le fait qu'il renferme une substance de charge (203) différant du premier matériau (202) formant la surface d'usure (204). 2. Elément de construction selon la 1, caractérisé par le fait que le premier matériau (202) renferme du caoutchouc, en particulier du caoutchouc recyclé. 3. Elément de construction selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que la substance de charge (203) renferme du caoutchouc pur, du caoutchouc recyclé, du bois aggloméré, de la matière plastique, du PVC, une matière plastique extrudée, un rebut de câbles en matière plastique, une substance minérale, un métal et/ou des copeaux de métal. 4. Elément de construction selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que la substance de charge (203) est intégralement noyée dans le premier matériau (202). 5. Elément de construction selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par des éléments de fixation (14, 20 ; 114) destinés à la liaison avec un objet voisin (10') latéralement limitrophe. 6. Elément de construction selon la 5, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (14, 20 ; 114) génèrent une précontrainte en direction de l'objet voisin (10'). 7. Elément de construction selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé par le fait que les moyens de fixation comprennent une dépouille (14 ; 114) pratiquée dans ledit élément de pavage (10, 10' ; 110), ainsi qu'une agrafe (20) pénétrant dans ladite dépouille. 8. Elément de construction selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé par une structure de surface comprenant des creusures ou des trous borgnes (13 ; 113) d'une profondeur (h) mesurant au moins environ 5 mm. 9. Elément de construction selon la 8, caractérisé par le fait que les creusures (13) s'étendent, avec une profondeur (h) constante ou croissante, jusqu'au bord dudit élément de pavage (10, 10').11 10. Système de pavage en plusieurs parties, pour surfaces de circulation, caractérisé par au moins deux éléments de construction (10, 10' ; 110) selon l'une quelconque des 5 à 9, reliés l'un à l'autre. | E | E01,E04 | E01C,E01F,E04B | E01C 5,E01F 9,E04B 1 | E01C 5/00,E01C 5/18,E01F 9/529,E04B 1/02 |
FR2899664 | A1 | DISPOSITIF LIMITEUR DE PRESSION | 20,071,012 | L'invention objet de cette demande se rapporte à un dispositif de limitation de pression d'un fluide dans un circuit à haute pression, permettant une décharge dudit fluide lorsque la pression atteint un seuil prédéterminé. Ce dispositif peut par exemple être utilisé dans un système d'injection de carburant à rail commun pour moteurs de véhicules automobiles, afin de limiter la pression en cas de défaillance d'un des composants du circuit. II s'agit donc d'un composant de protection, permettant de garantir l'intégrité des composants du système lorsque la pression atteint des niveaux incompatibles avec un fonctionnement correct de l'ensemble. Dans la suite, l'exemple précité sera réutilisé à des fins explicatives. Un tel dispositif est en fait soumis à la pression qui règne à l'intérieur des rails communs, nécessaire à l'injection dans les poussoirs des moteurs, en particulier dans les moteurs diesel. Cette pression peut aller de 200 à 2500-bars, voire plus selon les systèmes. D'une manière générale, ces dispositifs de limitation sont classiquement constitués d'une chemise, formant l'enveloppe externe et à l'intérieur de laquelle coulisse un poussoir sollicité axialement par des moyens de rappel et actionnant des moyens d'obturation d'un orifice faisant communiquer dans certaines conditions le circuit de fluide à haute pression avec un circuit aval de décharge à basse pression. Les moyens de rappel sont alors calibrés de telle sorte que le clapet ne s'ouvre que lorsque la haute pression excède un seuil prédéterminé. Il existe de nombreux exemples de limiteurs de pression comportant des configurations de valves et de clapets offrant des courbes caractéristiques pression / débit de décharge très différentes selon les géométries choisies. C e dispositif étant un organe de sécurité, par conséquent supposé limiter l'augmentation de la pression pour ne pas endommager les composants du système, il faut pour qu'il remplisse sa fonction correctement que, lorsque les moyens d'obturation s'ouvrent, la pression dans le circuit à haute pression diminue ou au pire reste constante. En d'autres termes, ladite pression doit en principe suivre une caractéristique selon laquelle, lorsque le débit augmente, elle ne dépasse jamais la valeur seuil d'ouverture de l'orifice. Des configurations dans lesquelles la pression dans le circuit à haute pression est maîtrisée dans le sens d'une limitation lorsque le débit augmente ont donc été développées. II s'agit notamment de solutions dans lesquelles on applique une pression différente de part et d'autre du poussoir, de manière à générer sur ce dernier un effort différentiel qui s'oppose à l'action du ressort, et à diminuer sa charge en fonction du débit de décharge. En fait, il s'agit de réaliser une compensation qui vise principalement à réduire le gradient d'augmentation de la pression (lorsque le débit à décharger augmente. II se produit alors une décroissance de la valeur de la pression dans le circuit à haute pression lorsque le clapet de décharge est ouvert et que le débit augmente. Selon d'autres configurations, on crée une surpression en amont du poussoir en présence d'un débit de décharge, surpression qui agit sur le poussoir et diminue l'action du ressort en fonction de l'intensité du débit. La maîtrise des paramètres mécaniques aboutissant à la régulation de pression n'est cependant pas évidente, du fait de la dispersion des caractéristiques des composants résultant notamment de la fabrication. Ainsi, la dispersion dans les caractéristiques du ressort a une influence directe sur le seuil d'ouverture de la valve, seuil qui peut alors changer d'un dispositif à l'autre. De même, dans l'hypothèse des valves de l'art antérieur dans lesquelles la configuration était prévue pour maintenir la pression constante ou légèrement déclinante lorsque le débit augmentait après ouverture du clapet, la dispersion de chaque cornposant prenant part à la gestion et au contrôle de la pression joue un rôle plus ou moins maîtrisable dans le résultat d'ensemble. Or, la pression à débit maximal doit toujours être inférieure à un seuil qui correspond à la pression que peut supporter le système. La dispersion totale étant, dans les configurations précitées, la somme des dispersions à la pression d'ouverture et lors des variations de pression après ouverture, il subsiste une incertitude quant aux performances réellement assurées par les dispositifs de limitation de pression de ce type. C'est ce problème que résout la présente invention, en proposant une solution dans laquelle l'ouverture du clapet, après dépassement du seuil prédéterminé de pression dans le circuit à haute pression, provoque une chute de pression maîtrisée dans le circuit. Seule la dispersion influant la pression d'ouverture, c'est-à-dire la dispersion résultant de la fabrication du ressort, doit dès lors être prise en compte. Cela simplifie considérablement la conception globale du dispositif et des différents composants pris individuellement, pour lesquels les tolérances fabricationnelles à appliquer sont de plus bien moins exigeantes. Le dispositif de limitation de pression de l'invention, comportant classiquement une valve dotée d'un orifice de passage entre le circuit à haute pression amont et un circuit à basse pression aval, ledit orifice comportant un siège aval pour un clapet de fermeture mobile plaqué au contact dudit siège par un ressort de rappel jusqu'à dépassement d'un seuil de pression prédéterminé dans le circuit à haute pression, se caractérise à titre principal en ce que : - le clapet comporte une portion, située dans le prolongement irnmédiat de son extrémité au contact du siège, de section supérieure à l'orifice de passage du fluide et coulissant dans un logement du corps de la valve avec un jeu minimal garantissant l'étanchéité entre les circuits respectivement à haute pression et à basse pression jusqu'à expulsion de ladite portion du logement sous l'effet d'une surpression; - ladite portion coulissante du clapet est maintenue axialement et avec un jeu radial par rapport à un poussoir sur la face opposée duquel s'appuie le ressort de rappel et qui coulisse dans une chemise à laquelle est fixé le corps de la valve; - au moins un orifice d'échappement du fluide équipe le dispositif en aval du clapet pour permettre l'évacuation du fluide lorsque la portion coulissante du clapet est hors du logement. Des dispositifs fonctionnant avec une chute de pression après ouverture du clapet sont déjà connus, par exemple par l'intermédiaire du brevet US 6 536 413. La solution proposée ne va cependant pas dans le sens d'une simplification globale et individuelle des composants permettant de limiter les problèmes de dispersion évoqués auparavant. Ainsi, l'utilisation d'une bille, de surcroît au fond d'un orifice de profondeur non négligeable, pour gérer à la fois le guidage de la bille et l'ouverture de la valve, complique la fabrication puisqu'il faut s'assurer d'une bonne étanchéité au fond du puits, au niveau du contact bille-siège, ce qui n'est guère aisé compte tenu de la profondeur du puits. Or, cette profondeur est nécessaire car il convient non seulement de ne pas perdre la bille à l'ouverture, mais il est de plus nécessaire d'assurer un guidage de l'ensemble clapet / poussoir qui ne se fait pas au niveau de ce dernier dans la solution proposée, le fluide s'échappant sur sa périphérie vers un orifice situé en aval du poussoir. Dans cette :solution, le poussoir de la bille ne pouvant évidemment pas être expulsé hors de son logement dans la valve pour ne pas perdre la bille, le fluide ne peut s'échapper vers le poussoir que du fait de l'existence de méplats latéraux pratiqués sur le poussoir. Il faut donc en plus gérer, pour le contrôle de la chute de pression, la longueur axiale de ces méplats et la longueur de la partie du poussoir coulissant dans le logement de la valve et qui maintient l'étanchéité pendant une partie du coulissement. Cette structure est par conséquent complexe à réaliser. A l'inverse, la solution de la présente invention se contente de mettre en oeuvre une unique portion coulissante du clapet, dont le déplacement est géré par le poussoir et auto-guidé dans le logement du fait de l'existence du jeu radial dans le poussoir, ce qui permet une expulsion de ladite portion coulissante de son logement autorisant du même coup une grande souplesse de fonctionnement et de réglage. La variation du diamètre et de la portion coulissante de la portion coulissante permet d'ajuster facilement la chute de pression et d'obtenir un fonctionnement en mode dégradé du moteur, en cas de problème de surpression dans le rail, permettant à l'utilisateur de rejoindre un garage proche en cas de nécessité. De préférence, l'extrémité du clapet fermant la valve est conique, le siège étant constitué au débouché circulaire de l'orifice cylindrique de passage dans le logement. Une telle configuration avec une pointe conique venant s'insérer dans in orifice circulaire, est facile à fabriquer et garantit une excellente étanchéité. L'existence de cette pointe conique permet en combinaison avec la liaison à jeu radial clapet/ poussoir, de gérer le trajet de la portion coulissante du clapet dans et hors du logement sans avoir recours à des pièces compliquées nécessitant un assemblage avec des tolérances fines. Selon une possibilité, le corps de la valve est constitué d'un bouchon d'allure cylindrique serti dans une extrémité de la chemise, et dans lequel sont pratiqués axialement l'orifice de passage et le logement. En termes de fabrication, le corps de valve reçoit le clapet sur lequel est déposé le poussoir puis le ressort, et enfin la chemise. Le montage de l'ensemble ne présente par conséquent aucune difficulté. De préférence, la chemise guidant le déplacement du ressort et du poussoir est d'une seule pièce avec le fond situé à l'opposé du corps de valve. De préférence encore, le ressort apte à maintenir le clapet en position de fermeture de la valve jusqu'à la valeur seuil de pression est disposée directement au contact respectivement du fond de la chemise situé à l'opposé du corps de valve d'une part, et du poussoir d'autre part. Le ressort est calculé à l'avance pour s'opposer au déplacement du clapet tant que la valeur seuil de pression n'est pas atteinte, et il n'y a par conséquent aucun réglage ou de prises de mesures supplémentaires à mettre en oeuvre dans le process, ce qui constitue un autre avantage prépondérant du dispositif de l'invention. Le montage du dispositif de l'invention est, on l'a vu, particulièrement simple et chacun des composants, pris individuellement, est également de conception simplifiée, de manière à permettre une fabrication industriellement la plus facile possible, laquelle s'avère en pratique économiquement très favorable. La portion coulissante du clapet est en fait située dans le prolongement d'un fût disposé avec un jeu radial dans un orifice du poussoir, qui comporte une collerette permettant son blocage axial lors de l'introduction du clapet dans l'orifice du poussoir. La désolidarisation du clapet de fermeture du poussoir est une condition indispensable au fonctionnement à cause de l'exigence de jeu réduit entre le logement et la portion coulissante du clapet. Par ailleurs, selon une possibilité, la chemise comporte de préférence ai moins un orifice d'échappement du fluide localisé entre le poussoir et la paroi du corps de la valve dans laquelle débouche le logement. La gestion de l'échappement se fait par conséquent immédiatement en sortie du corps de valve, et n'implique pas nécessairement de prévoir un écoulement au niveau du poussoir, comme dans l'art antérieur américain précité, où la périphérie du poussoir laisse passer ledit fluide, imposant que le guidage du clapet soit effectué au niveau de la portion coulissante. De préférence, la chemise comporte deux orifices coaxiaux. Selon une configuration possible, le poussoir peut par ailleurs comporter un orifice de passage du fluide. En fait, le principe sur lequel est basée l'invention est celui d'un clapet à deux étages, qui permet dans un premier temps une limitation de pression dans le circuit à haute pression grâce à un premier seuil d'ouverture, et qui stabilise dans un second temps le système à une pression inférieure, que l'on peut voir comme un second seuil de pression. Ce second seuil permet un fonctionnement dégradé d'un véhicule équipé du dispositif selon l'invention. Le fonctionnement détaillé de ce clapet à deux étages est expliqué dans la suite, en référence aux figures annexées, pour lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif de limitation de pression selon l'invention ; les figures 2a à 2c montrent un détail agrandi de la coopération clapet / valve, avec la portion coulissante du clapet en position respectivement de fermeture de la valve, de coulissement dans le logement de cette dernière, et en sortie dudit logement ; et - la figure 3 représente une courbe caractéristique de la pression en fonction du débit dans le dispositif de l'invention. En référence à la figure 1, le dispositif de l'invention se compose à titre principal d'une chemise (1) formant l'enveloppe extérieure et associée à un corps de valve (2) qui ferme l'une de ses extrémités. Le volume intérieur est occupé par un poussoir (3) dont le déplacement est notamment tributaire d'un ressort (4), qui exerce une force s'appliquant en direction du corps de valve (2). Un clapet (5) est relié au poussoir (3), par un fût (13) inséré dans un orifice (14) 6 avec un jeu radial, et bloqué axialement par une collerette (15). Ce clapet (5) comporte également une portion (6) coulissant dans un logement (7) du corps de valve (2), le jeu radial précité permettant un auto-centrage simple de l'un dans l'autre, encore amélioré par l'extrémité conique de la portion (6), à chaque fois que la portion coulissante arrive en position d'insertion dans le logement (7). Celui-ci est situé dans le prolongement d'un orifice (8) permettant la communication entre le circuit à haute pression amont (9) et les orifices d'échappement (10, 10') envoyant le fluide, en l'espèce le carburant d'un véhicule autonnobile dans l'exemple utilisé comme fil conducteur de cette description, vers un réservoir de carburant (non représenté). Le poussoir peut par ailleurs comporter un orifice (17) de passage du fluide dans la partie de la chemise (1) située au regard du fond (12) En référence aux figures 2a à 2c, qui montrent la configuration de manière schématique puisque le jeu entre l'orifice du poussoir (3) et le clapet (5) n'y est pas représenté, le fonctionnement du dispositif de l'invention est représenté dans ses trois phases principales. Ainsi, en figure 2a, la portion coulissante (6), représentée par une tige terminée par un pointeau conique, est au contact du siège (11) au débouché aval de l'orifice (8). Le clapet (5) est donc fermé, sa portion coulissante (6) totalement enfoncée dans le logement (7), et le liquide, symbolisé par la couleur sombre, est maintenu dans le circuit à haute pression (9). La force exercée par le ressort de rappel (4) est à ce stade supérieure à celle qui résulte de la pression dans le circuit à haute pression (9). Dès que la pression dans ledit circuit (9) excède une valeur seuil prédéterminée, c'est-à-dire que la force exercée sur le pointeau conique par la pression devient supérieure à Ila force rappel du ressort (4), le clapet (5) se déplace en comprimant le ressort (4), ce qui a pour effet de créer un espace entre le siège (11) et l'extrémité du tronçon coulissant (6). Le siège (11) est en fait constitué par l'arête circulaire de l'épaulement séparant l'orifice cylindrique (8) et la portion cylindrique (7) de plus grand diamètre dans laquelle coulisse la portion (6). La combinaison extrémité conique / siège circulaire (11) permet de garantir simplement l'étanchéité lorsque le seuil prédéterminé de pression n'est pas atteint. Dès que le fluide pénètre dans le volume (7), la surface exposée à la pression est plus grande que celle qui est mise en jeu pendant l'obturation. II s'agit en effet pratiquement de la section du volume (7), alors que, en phase d'obturation, il s'agit de la section de l'orifice cylindrique (8). lI en résulte une plus grande force, qui comprime davantage le ressort (4), et on obtient donc un déplacement supplémentaire du pointeau (6) qui coulisse naturellement dans l'alésage de la chambre (7) jusqu'à en sortir, au niveau du débouché du 7 logement (7) dans la surface (16) du corps de valve (2). Il est possible qu'une légère augmentation de pression soit à considérer, en fonction du temps de dépassement et de la fuite entre pointeau (6) et alésage de la chambre (7). La section du pointeau, c'est-à-dire de la portion coulissante (6), a été dimensionnée de sorte que la position apparaissant en figure 2c puisse être maintenue pour une pression inférieure à la pression initiale d'ouverture, en l'espèce la pression d'arrivée P, (voir figure 3) de la chute de pression, qui correspond en quelque sorte à un deuxième seuil. Le clapet (5) est donc maintenu ouvert par le débit de fluide, avec une pression minimale P, qui correspond à ce deuxième seuil de pression. Quand le débit augmente, la portion (6) et le poussoir (3) reculent en principe, et compriment par conséquent davantage le ressort (4). Il en résulte une légère augmentation de la pression, puisqu'il faut plus de force pour comprimer le ressort. Toutefois, la section de fuite et la section du pointeau sur laquelle s'exerce la pression étant beaucoup plus importantes que celles qui existent au déclenchement initial, au moment où la pression excède la première valeur seuil P2 la plus élevée, la variation de pression qui s'exerce sur le pointeau est beaucoup moins élevée. Pour en revenir à l'exemple d'un système d'injection dans un moteur de véhicule automobile, la pression dans le circuit à haute pression, c'est-à-dire dans le rail commun de l'injecteur, peut par exemple monter jusqu'à 2000 bars. Pour une pression plus élevée, la portion coulissante (6) s'écarte du siège (11), ce qui a pour effet comme on l'a vu d'augmenter la force s'exerçant à l'encontre du ressort (4), du fait de l'augmentation de section. Dès lors que ladite portion (6) est expulsée du logement (7), le clapet peut être maintenu ouvert par une pression par exemple de 800 à 1 000 bars s'exerçant sur la surface totale de ladite portion (6). La section de la portion (6) et la longueur du logement (7) sont les paramètres de réglage du second seuil de pression P,. Ladite pression P, est prévue pour que le moteur continue à fonctionner, en mode dégradé, pour que l'utilisateur ne se retrouve pas avec un véhicule immobilisé. Quand il n'y a plus de débit, ou que la pression redescend à un niveau inférieur au second seuil P,, le clapet (5) se referme. On se retrouve donc dans la configuration montrée en figure 2a. La figure 3 montre bien les deux seuils de pression P, et P2, le seuil le plus élevé P2 permettant l'ouverture initiale du clapet (5), et le second seuil P, maintenant le pointeau (6) hors du logement (7) et permettant l'écoulement du fluide vers le réservoir. Le débit est nul tant que le seuil de pression P2 n'est pas atteint. Après la chute de pression de P2 à P,, le débit peut augmenter sans que la pression n'excède sensiblement le seuil P,. Ce seuil P, est réglé, comme on l'a vu, par 8 les dimensions respectives du logement (7) et du pointeau (6). Il ne varie, encore que légèrement, que lorsque le débit augmente fortement. L'exemple de configuration représenté dans les figures ci-dessus n'est bien entendu pas limitatif de l'invention, et n'en représente qu'un aspect possible.5 | Dispositif de limitation de pression d'un fluide dans un circuit à haute pression (9), comportant une valve(2) dotée d'un orifice de passage (8) entre ledit circuit à haute pression amont (9) et un circuit à basse pression aval de décharge, ledit orifice (8) comportant un siège aval (11) pour un clapet (5) de fermeture mobile plaqué au contact dudit siège (11) par un ressort de rappel (4) jusqu'à dépassement d'un seuil de pression P2 prédéterminé dans le circuit à haute pression (9). Le clapet (5) comporte une portion (6) située dans le prolongement immédiat de son extrémité au contact du siège (11), de section supérieure à l'orifice de passage (8) du fluide et coulissant dans un logement (7) du corps de la valve (2) avec un jeu minimal garantissant l'étanchéité entre les circuits respectivement à haute pression (9) et à basse pression jusqu'à expulsion de ladite portion coulissante (6) du logement (7) sous l'effet d'une surpression. Ladite portion coulissante (6) du clapet (5) est par ailleurs maintenue axialement et avec un jeu radial par rapport à un poussoir (3) sur la face opposée duquel s'appuie le ressort de rappel (4) et qui coulisse dans une chemise (1) à laquelle est fixé le corps de la valve(2). Le dispositif est équipé, en aval du clapet (5), d'au moins un orifice d'échappement (10, 10') du fluide pour permettre l'évacuation du fluide lorsque la portion coulissante (6) du clapet est hors du logement (7). | 1. Dispositif de limitation de pression d'un fluide dans un circuit à haute pression (9), comportant une valve(2) dotée d'un orifice de passage (8) entre ledit circuit à haute pression amont (9) et un circuit à basse pression aval de décharge, ledit orifice (8) comportant un siège aval (11) pour un clapet (5) de fermeture mobile plaqué au contact dudit siège (11) par un ressort de rappel (4) jusqu'à dépassement d'un seuil de pression P2 prédéterminé dans le circuit à haute pression (9), caractérisé en ce que : le clapet (5) comporte une portion (6) située dans le prolongement immédiat de son extrémité au contact du siège (11), de section supérieure à l'orifice de passage (8) du fluide et coulissant dans un logement (7) du corps de la valve (2) avec un jeu minimal garantissant l'étanchéité entre les circuits respectivement à haute pression (9) et à basse pression jusqu'à expulsion de ladite portion coulissante (6) du logement (7) sous l'effet d'une surpression; ladite portion coulissante (6) du clapet (5) est maintenue axialement et avec un jeu radial par rapport à un poussoir (3) sur la face opposée duquel s'appuie le ressort de rappel (4) et qui coulisse dans une chemise (1) à laquelle est fixé le corps de la valve(2) ; - au moins un orifice d'échappement (10, 10') du fluide équipe le dispositif en aval du clapet (5) pour permettre l'évacuation du fluide lorsque la portion coulissante (6) du clapet est hors du logement (7). 2. Dispositif de limitation de pression selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrémité du clapet (5) fermant la valve (2) est conique, le siège (11) étant constitué au débouché circulaire de l'orifice (8) cylindrique de passage du fluide dans le logement (7). 3. Dispositif de limitation de pression selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le corps de la valve est constitué d'un bouchon (2) d'allure cylindrique serti dans une extrémité de la chemise (1), et dans lequel sont pratiqués axialement l'orifice de passage (8) et le logement (7). 4. Dispositif de limitation de pression selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chemise (1) guidant le déplacement du ressort (4) et du poussoir (3) est d'une seule pièce avec le fond (12) situé à l'opposé du corps de la valve (2). 5. Dispositif de limitation de pression selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ressort (4) apte à maintenir le clapet (5) en position de fermeture de la valve (2) jusqu'à la valeur seuil de pression P2 est disposé directement au contact respectivement du fond (12) de la chemise (1) situé à l'opposé du corps de valve (2) d'une part, et du poussoir (3) d'autre part. 6. Dispositif de limitation de pression selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion coulissante (6) du clapet (5) est située dans le prolongement d'un fût (13) disposé avec un jeu radial dans un orifice (14) du poussoir (3), qui comporte une collerette (15) permettant son blocage axial lors de l'introduction du clapet (5) dans l'orifice (14) du poussoir (3). 7. Dispositif de limitation de pression selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chemise (1) comporte au moins un orifice (10 ; 10') d'échappement du fluide, localisé entre le poussoir (3) et la paroi (16) du corps de la valve (2) dans laquelle débouche le logement (7). 8. Dispositif de limitation de pression selon la précédente, caractérisé en ce que la chemise (1) comporte deux orifices (10 ; 10') coaxiaux. 9. Dispositif de limitation de pression selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que le poussoir (3) comporte un orifice (17) de passage du fluide. | F | F16,F02 | F16K,F02M | F16K 17,F02M 63 | F16K 17/04,F02M 63/02,F16K 17/08 |
FR2897585 | A1 | COUVERCLE DE COFFRE A AXE DEPORTE | 20,070,824 | L'invention se rapporte à un couvercle de coffre. Pour l'accès au coffre, la partie supérieure de celui ci est constituée d'un couvercle . Ce couvercle comprend une première partie sensiblement horizontale qui se prolonge vers l'arrière par une partie sensiblement verticale. Cette première partie est globalement au même niveau que la ligne de caisse du véhicule c'est à dire que le couvercle s'étend vers l'arrière depuis la base de la lunette arrière. Ce couvercle est articulé sur l'un de ses bords tandis l'autre bord est pourvu d'un 10 moyen de verrouillage. Il est connu également des couvercles de coffre qui s'ouvrent dans les deux sens à savoir classiquement de l'arrière vers l'avant en pivotant autour du bord avant et dans l'autre sens de l'avant vers l'arrière en pivotant autour du bord arrière. Ces couvercles sont généralement utilisés sur des véhicules dits à toit escamotable 15 dans le coffre. Pour permettre ces manoeuvres dans un sens ou dans l'autre, on utilise des articulations dites libérables c'est à dire que l'articulation joue à la fois le rôle de verrou et d'articulation. Ces articulations situées notamment au niveau du bord avant du couvercle sont portées 20 par des structures techniques fixées sous la face inférieure du couvercle afin de les dissimuler. Ces structures sont nécessaires car on ne peut fixer les articulations directement sur la tôle constituant le couvercle. Ces structures pénètrent à l'intérieur du coffre et pénalisent donc le volume disponible notamment pour le rangement des toits escamotables. 25 Il s'agit également de libérer l'espace situé à l'arrière de la lunette arrière et au dessus du couvercle de coffre ceci afin d'améliorer la vision arrière et de disposer d'une réelle configuration cabriolet L'invention a pour objet d'apporter une solution nouvelle. A cet effet l'invention a pour objet, un couvercle de coffre pouvant basculer de l'avant 30 vers l'arrière et de l'arrière vers l'avant, comprenant une partie s'étendant vers l'arrière depuis le bas de la lunette arrière d'un véhicule en fermant le dessus de la malle et une partie orientée vers le bas fermant l'arrière de la malle, ce couvercle étant caractérisé en ce que chacun des deux bords avant latéraux du couvercle est relié à la caisse du véhicule par un ensemble de deux structures techniques qui, s'étendant au delà de la face supérieure du couvercle, sont articulées entre elles en leurs parties supérieures selon un axe transverse, l'une des structures techniques étant solidaire du couvercle, la seconde structure dite d'appui présentant un appui et un moyen de verrouillage sur la caisse du véhicule, les dits ensembles étant distincts. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 : Vue en perspective d'un véhicule avec son toit couvrant l'habitacle FIG 2 : : Vue en perspective d'un véhicule avec son toit rangé FIG 3 :Coupe longitudinale d'un véhicule avec couvercle de coffre ouvert FIG 4 Coupe longitudinale d'un véhicule avec manoeuvre du couvercle pour ranger le toit FIG 5 Vue en perspective d'un détail avant mise en place d'enjoliveur FIG 6 vue du détail de la figure 5, les enjoliveurs étant en place. En se reportant au dessin, on voit un couvercle 1 de coffre de voiture. Ce couvercle de coffre peut basculer de l'avant vers l'arrière et de l'arrière vers l'avant. Il comprend une partie lA sensiblement horizontale s'étendant vers l'arrière depuis le bas de la lunette arrière d'un véhicule et une partie 1B sensiblement verticale orientée vers le bas. La partie lA horizontale s'étend globalement selon la ligne de caisse. Pour son ouverture dans les deux sens, le coffre est pourvu d'articulations à l'avant et à l'arrière. De manière remarquable, chacun des deux bords 2 avant latéraux du couvercle est relié à la caisse du véhicule par un ensemble 3 de deux structures 3A,3B techniques qui, s'étendant au delà de la face 4 supérieure du couvercle, sont articulées entre elles en leurs parties supérieures selon un axe 5 transverse, l'une 3A des structures techniques étant solidaire du couvercle, la seconde structure 3B dite d'appui présentant un appui et un moyen de verrouillage sur la caisse du véhicule, les dits ensembles étant distincts. L'articulation utilisée entre les deux pièces techniques est une articulation classique c'est à dire fixe et donc non libérable. Plus précisément la première structure 3A technique permet de reprendre la charge du couvercle en s'accrochant le long du bord latéral dudit couvercle. Elle peut ainsi s'étendre loin vers l'arrière pour former une aile approximativement triangulaire. La deuxième structure 3B qui sert de pied à l'articulation de la première structure peut être plus compacte. C'est à dire elle s'étend peu selon l'axe longitudinal du couvercle. Elle s'étend en partie sous le couvercle pour trouver un appui sur la structure porteuse de la caisse du véhicule. Comme indiqué précédemment, cette seconde structure 3B est utilisée pour positionner le verrouillage à un niveau bas et sous le couvercle. Dans l'exemple représenté, la seconde structure est obtenue à partir d'un profilé conformé pour avoir en sa partie basse une large assise 25 globalement horizontale qui se prolonge vers le haut par une zone 6 inclinée par rapport à la verticale se prolongeant par une patte 7 verticale au niveau de laquelle patte se positionne l'articulation. La large assise comporte un anneau 8 ou gâche 8 dans laquelle s'engage un verrou. Dans l'exemple illustrée, le verrou est constitué par un crochet actionné par un moteur. Dans le cas présent, cet anneau est sous l'assise et pénètre dans une cavité. Des caches ou enjoliveurs 9 permettent de dissimuler les pièces techniques et donner un style particulier au véhicule. Ces deux excroissances sont ainsi portées par les bords latéraux du couvercle et 25 s'arrêtent au niveau du toit. On a ainsi dissocié les moyens de verrouillage de ceux de l'articulation du bord avant du couvercle. On a surtout reporté au dessus de la face supérieure du couvercle la structure technique nécessaire pour rigidifier le couvercle et reprendre les efforts. 30 Pour les moyens de verrouillage du bord arrière du couvercle, on fait appel à des articulations libérables 10. Avantage : l'invention permet un gain d'espace dans la malle tout en dégageant l'espace situé entre les caches jusqu'au niveau du couvercle. Une vitre arrière 20 (formant lunette arrière) peut descendre par coulissement sur des glissière ( figure 4) | L'invention a pour objet un couvercle de coffre pouvant basculer de l'avant vers l'arrière et de l'arrière vers l'avant, ce couvercle étant caractérisé en ce que chacun des deux bords (2) avant latéraux du couvercle est relié à la caisse du véhicule par un ensemble de deux structures techniques (3A, 3B) qui, s'étendant au delà de la face supérieure du couvercle, sont articulées entre elles en leurs parties supérieures selon un axe (5) transverse, l'une (3A) des structures techniques étant solidaire du couvercle, la seconde structure (3B) dite d'appui présentant un appui et un moyen de verrouillage sur la caisse du véhicule, les dits ensembles étant distincts . | 1. Couvercle de coffre pouvant basculer de l'avant vers l'arrière et de l'arrière vers l'avant, comprenant une partie (1A) s'étendant vers l'arrière depuis le bas d'une lunette arrière d'un véhicule fermant le dessus du coffre et une partie (1B) orientée vers le bas fermant l'arrière du coffre, ce couvercle étant caractérisé en ce que chacun des deux bords (2) avant latéraux du couvercle est relié à la caisse du véhicule par un ensemble de deux structures techniques (3A, 3B) qui, s'étendant au delà de la face supérieure du couvercle, sont articulées entre elles en leurs parties supérieures selon un axe (5) transverse, l'une (3A) des structures techniques étant solidaire du couvercle, la seconde structure (3B) (lite d'appui présentant un appui et un moyen de verrouillage sur la caisse du véhicule, les dits ensembles étant distincts . 2. Couvercle de coffre selon la 1 caractérisé en ce que la première structure (3A) technique reprend la charge du couvercle en s'accrochant le long du bord latéral dudit couvercle où elle s'étend loin vers l'arrière. 3. Couvercle de coffre selon la 1 caractérisé en ce que la deuxième structure (3B) qui sert de pied à l'articulation de la première structure s'étend en partie sous le couvercle pour trouver un appui sur la structure porteuse de la caisse du véhicule. 4. Couvercle de coffre selon la 3 caractérisée en ce que la seconde structure est obtenue à partir d'un profilé conformé pour avoir en sa partie basse une large assise (25) globalement horizontale qui se prolonge vers le haut par une zone (6) inclinée par rapport à la verticale se prolongeant par une patte (7) verticale au niveau de laquelle patte se positionne l'articulation . 5. couvercle de coffre selon la 4 caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comprend une gâche (8) placée sous l'assise de la seconde structure technique. | B | B62,B60 | B62D,B60J | B62D 25,B60J 7 | B62D 25/10,B60J 7/14,B60J 7/185,B60J 7/20 |
FR2894041 | A1 | POIGNEE DE COMMANDE ROTATIVE VERROUILLABLE | 20,070,601 | [0001] L'invention est relative à une poignée de commande rotative comprenant des moyens de blocage placés dans un corps. Les moyens de blocage sont destinés à bloquer la rotation de la poignée de commande par rapport à un bâti et étant destinés à être verrouillés en interagissant avec au moins un cadenas. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] L'utilisation de poignée de commande rotative pour la commande de mécanismes est largement répandue. Lesdites poignées peuvent être associées notamment à moyens d'ouverture et/ou de fermeture des portes d'armoire électrique mais peuvent aussi être combinées à des moyens de commande de dispositifs électriques tels que notamment des dispositifs de coupure. [0003] Dans le domaine électrique, il existe des normes de sécurité visant à protéger l'utilisateur de tout risque d'électrocution. Ainsi, lorsqu'une poignée de commande rotative est associée à des moyens d'ouverture d'une armoire électrique ou à la commande de disjoncteur, la poignée de commande rotative doit comporter des moyens de verrouillage permettant notamment d'empêcher toute manoeuvre de la poignée par des personnes non autorisées. [0004] Certaines normes préconisent d'utiliser des cadenas pour verrouiller la poignée de commande rotative. [0005] Comme décrit dans le document EP0522848, un ou plusieurs cadenas sont utilisés simultanément pour bloquer la rotation de la poignée. Le simple positionnement des cadenas sur la poignée est suffisant pour s'opposer à la rotation de cette dernière. [0006] Les brevets EP0522848, GB639687 décrivent des solutions pour lesquelles l'introduction d'un cadenas dans la poignée provoque le déplacement d'un verrou coulissant qui vient interagir avec une partie du bâti sur lequel la poignée est fixée. En outre, le verrou reste en position active tant que le cadenas restent en position sur la poignée. [0007] Des solutions plus simples notamment décrites dans le brevet U3321589, consistent à bloquer la rotation de la poignée en positionnant simultanément un cadenas dans un trou de la poignée et dans un trou placé dans un bâti sur lequel est fixée la poignée. En effet, lorsque la poignée se trouve dans ~o une position déterminée, par exemple correspondant à une position d'ouverture d'un disjoncteur, un trou de la poignée est alors positionné en vis à vis avec un trou placé dans le bâti. L'arceau du cadenas passé dans les deux trous bloque le mouvement de la poignée par rapport au bâti. [0008] D'autres solutions proposent des poignées comportant des moyens 15 de blocage qui sont généralement opérationnels dans une des positions de la poignée de commande rotative. Comme décrit dans les brevets DE4206378, JP145813, US3171908, le déplacement des moyens de blocage bloquent la rotation de ladite poignée. Les moyens de blocage comportent un ou plusieurs trous permettant le passage et le positionnement des cadenas. Les cadenas 20 positionnés directement sur les moyens de blocage verrouillent leur déplacement et de façon indirecte empêchent le déplacement de la poignée. Les moyens de blocage sont généralement escamotables et sont placés dans le corps de la poignée rotative. Ils ne sont apparents et actifs que pour certaines positions de la poignée. En pratique, les cadenas viennent empêcher le déplacement des 25 moyens de blocage dans le corps de la poignée. Ce type de poignée de commande rotative présente l'inconvénient d'avoir des encombrements relativement important, notamment au moment où les moyens de blocage sont opérationnels. EXPOSE DE L'INVENTION [0009] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer une poignée de commande rotative compacte et comportant des moyens de blocage pouvant être verrouillés à l'aide d'au moins un cadenas. [0010] Les moyens de blocage de la poignée de commande rotative selon l'invention comportent un barillet rotatif ayant au moins un trou débouchant, ledit barillet rotatif pouvant se placer dans une position de blocage empêchant toute rotation de la poignée de commande et où dans ladite position de blocage, ledit au moins un trou est aligné avec un trou du corps permettant le passage d'un arceau d'un cadenas interdisant toute rotation du barillet rotatif de la position de blocage vers une position débloquée. [0011] Avantageusement, les moyens de blocage comportent au moins un pêne destiné à collaborer avec une gâche placée dans le bâti lorsque le barillet rotatif se trouve dans une position de blocage. [0012] Selon un mode de réalisation, la rotation du barillet rotatif vers sa position de blocage est provoquée par le mouvement de rotation de la poignée de commande. [0013] Selon un mode de réalisation, la rotation du barillet rotatif vers sa position de blocage, indépendante du mouvement de rotation de la poignée de commande, est provoquée par l'actionnement des moyens de préhension . [0014] Avantageusement, des moyens élastiques maintiennent le barillet rotatif dans une position débloquée. [0015] De préférence, le barillet rotatif comporte trois trous radiaux destinés à s'aligner respectivement avec trois trous du corps lorsque le barillet rotatif est dans sa position de blocage. 3 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0016] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : [0017] la figure 1 représente une vue en perspective de la poignée de commande en position non bloquée suivant un mode de réalisation de l'invention ; [0018] la figure 2 représente une vue en coupe de la poignée de commande suivant la figure 1 ; [0019] la figure 3 représente une vue en perspective de la poignée de commande en position bloquée ; [0020] la figure 4 représente une vue en coupe de la poignée de commande suivant la figure 3 ; [0021] la figure 5 représente une vue en perspective de la poignée de 15 commande en position bloquée avec des moyens de verrouillage ; [0022] la figure 4 représente une vue en coupe de la poignée de commande suivant la figure 5 ; [0023] la figure 7 représente une vue en perspective d'un barreau rotatif de la poignée de commande suivant les figures 1 à 6. 20 DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0024] Selon un mode de réalisation de l'invention, comme représenté sur la figure 1, la poignée de commande rotative 1 comporte un axe de rotation suivant l'axe Z. [0025] La poignée de commande rotative 1 est destinée à être positionnée 25 sur un bâti 5 et être reliée à des moyens d'actionnement non représentés. Suivant ce mode de réalisation, ces moyens d'actionnement, commandés par le 4 mouvement de rotation de la poignée de commande rotative 1 sont particulièrement destinés à commander l'ouverture ou à la fermeture du dispositif de coupure électrique [0026] La poignée de commande rotative 1 comporte un corps 2. Ledit corps comporte de préférence au moins deux surfaces extérieures de préhension 2A, 2B. Ces surfaces de préhension 2A, 2B ergonomiques permettent à l'utilisateur de tenir et de faire tourner la poignée de commande rotative notamment à l'aide du pouce et de l'index. Selon ce mode de réalisation les surfaces de préhension 2A, 2B sont sensiblement parallèles et définissent un plan de commande XZ. [0027] Le corps 2 comporte au moins un trou 3A traversant de part en part ledit corps. Selon ce mode de réalisation, ledit au moins un trou 3A a un axe longitudinal Ya sensiblement perpendiculaire au plan de commande XZ. Dans le mode de réalisation décrit, le corps 2 comporte trois trous 3A, 3B, 3C ayant respectivement des axes longitudinaux Ya, Yb, Yc. En outre, les axes longitudinaux desdits trous, parallèles entre eux, sont alignés suivant une direction parallèle à l'axe X. [0028] Le corps 2 comprend un volume interne dans lequel sont positionnés des moyens de blocage. Les moyens de blocage comportent d'une part au moins un barillet rotatif 4 ayant un axe longitudinal sensiblement parallèle avec l'axe X. Le barillet rotatif 4 peut pivoter librement autour de son axe longitudinal. Cette rotation du barillet, s'effectue entre une première position dite de blocage et une seconde position dite débloquée. [0029] Les moyens de blocage comportent aussi au moins un pêne 7 pouvant collaborer avec une gâche 8 placée dans le bâti 5. Selon ce mode de réalisation, les moyens de blocages comportent un seul pêne 7. Le pêne a, de préférence, une forme cylindrique. [0030] Comme représenté sur les figures 3 et 4, lorsque le barillet rotatif 4 est dans une position de blocage, le pêne collabore avec la gâche 8 et empêche alors tout mouvement de rotation selon l'axe Z de la poignée de commande rotative 1 vis à vis du bâti 5. [0031] Comme représenté sur les figures 1 et 2, lorsque le pêne 7 est à l'extérieur de la gâche 8, la poignée de commande rotative 1 peut alors effectuer librement une rotation autour de l'axe de rotation Z. [0032] De préférence, la rotation du barillet rotatif 4 vers sa position de blocage entraîne, de manière automatique, le déplacement du pêne 7 dans la gâche 8. [0033] Selon ce mode de fonctionnement, le déplacement du pêne 7 de la première position à la seconde position est commandé par la rotation du barillet rotatif 4. En effet, la rotation du barillet rotatif 4 autour de l'axe X entraîne le déplacement du pêne d'une position à l'autre. [0034] Comme représenté sur la figure 7, le barillet rotatif 4 est percé par au moins un trou 4A débouchant. Ledit au moins un trou est réalisé de manière radiale par rapport au barillet rotatif 4 et passe de préférence par le centre dudit barillet. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le barillet comporte trois trous radiaux 4A, 4B, 4C ayant des axes longitudinaux YA, YB, YC parallèles. En outre, les axes longitudinaux YA, YB, YC desdits trous sont alignés suivant l'axe longitudinal du barillet rotatif 4. [0035] Lorsque le barillet rotatif 4 est dans une position de blocage, au moins un trou 4A, 4B, 4C dudit barillet rotatif est aligné avec un trou 3A, 3B, 3C présents dans le corps 2 de la poignée de commande rotative 1. De préférence, chacun des trous du barillet rotatif 4 est aligné avec un trou du corps 2. Les axes longitudinaux Ya-YA, Yb-YB, Yc,-YC respectifs desdits trous sont alors confondus. [0036] Comme représenté sur les figures 5 et 6, dans cette position de blocage, il est alors possible de passer l'arceau 21 un cadenas 20 dans les trous alignés 3A-4A, 3B-4B, 3C-4C. La présence des cadenas 20 empêche toute rotation du barillet rotatif 4 de sa position de blocage vers la position débloquée. Le ou les cadenas 20 sont donc utilisés pour verrouiller les moyens de blocages dans leur position de blocage de la poignée de commande rotative 1. [0037] Le volume extérieur de la poignée de commande rotative 1 n'est pas modifié entre la position de blocage et la position débloquée. [0038] Selon une premier mode de réalisation préférentiel de l'invention, la rotation du barillet rotatif 4 est assujettie au mouvement de la poignée de commande rotative 1. La rotation de la poignée de commande rotative 1 d'une position d'ouverture vers une position de fermeture entraîne la rotation du barillet rotatif 4 d'une position de blocage vers une position débloquée. Inversement, la rotation de ladite poigné d'une position de fermeture vers une position d'ouverture entraîne la rotation du barillet rotatif 4 d'une position débloquée vers une position de blocage. [0039] Selon un second mode de réalisation préférentiel de l'invention, la rotation du barillet rotatif 4 est réalisée de manière indépendante au mouvement de la poignée de commande rotative 1. Après avoir déplacé la poignée de commande rotative 1 d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, l'utilisateur peut placer les moyens de blocage dans leur position de blocage. Pour cela, il entraîne le barillet rotatif 4 grâce à des seconds moyens de préhension 6. [0040] Selon une variante de réalisation, des moyens élastiques positionnent par défaut le barillet rotatif 4 dans une position débloquée. Le ou les cadenas 20 maintiennent le barillet rotatif dans sa position de blocage. Dès que les cadenas 20 sont retirés des trous 3A-4A, 3B-4B, 3C-4C, les moyens élastiques positionnent le barillet rotatif 4 dans sa position débloquée. Les trous 3A, 3B, 3C du corps ne sont alors plus alignés avec ceux 4A, 4B, 4C du barillet rotatif 4. Les moyens élastiques comportent par exemple un ressort de torsion. [0041] Selon une variante de réalisation, la poignée de commande rotative 1 comporte un corps 2 ayant un seul trou permettant le passage de plusieurs arceaux de cadenas. Le trou est de préférence de forme oblongue et comporte une taille suffisante pour recevoir trois arceaux 21 de cadenas 20. [0042] Selon une autre variante de réalisation, le barillet rotatif comporte un seul trou permettant le passage de plusieurs arceaux de cadenas. Le trou est de préférence de forme oblongue et comporte une taille suffisante pour recevoir trois arceaux 21 de cadenas 20. [0043] Les deux variantes précédentes peuvent être combinées afin de réaliser des solutions sensiblement différentes mais répondant toutes au même problème technique. Premièrement, il peut être envisagé d'utiliser une poignée ayant un corps 2 ayant un trou de forme oblongue et un barillet rotatif 4 ayant plusieurs trous distincts, les trous dudit barillet pouvant s'aligner avec le trou oblong du corps. Une seconde solution consisterait à utiliser un corps 2 avec un trou oblong pouvant recevoir plusieurs arceaux et un barillet comportant un trou de taille sensiblement similaire à celui du corps. Une troisième solution consisterait à utiliser un corps 2 avec plusieurs trous pouvant recevoir respectivement un arceau et un barillet comportant un trou oblong pouvant recevoir plusieurs arceaux. [0044] Selon une autre variante de réalisation, les moyens de blocage comportent plusieurs pênes 7. La rotation du barillet rotatif vers sa position de blocage entraîne alors le déplacement desdits pênes 7. Le ou les pênes peuvent comporter toutes formes géométriques pouvant collaborer avec la forme de la gâche 8. A titre d'exemple, le pêne 7 peut avoir une forme parallélépipédique | Poignée de commande rotative (1) comprenant des moyens de blocage placés dans un corps (2), les moyens de blocage étant destinés à bloquer la rotation de la poignée de commande (1) par rapport à un bâti (5) et étant destinés à être verrouillés en interagissant avec au moins un cadenas (20). Les moyens de blocage comportent un barillet rotatif (4) ayant au moins un trou (4A, 4B, 4C) débouchant. Ledit barillet rotatif peut se placer dans une position de blocage empêchant toute rotation de la poignée de commande (1) et où dans ladite position de blocage, ledit au moins un trou (4A, 4B, 4C) est aligné avec un trou (3A, 3B, 3C) du corps (2) permettant le passage d'un arceau (21) d'un cadenas (20) interdisant toute rotation du barillet rotatif (4) de la position de blocage vers une position débloquée. | 1. Poignée de commande rotative (1) comprenant des moyens de blocage placés dans un corps (2), les moyens de blocage étant destinés à bloquer la rotation de la poignée de commande (1) par rapport à un bâti (5) et étant destinés à être verrouillés en interagissant avec au moins un cadenas (20), caractérisée en ce que les moyens de blocage comportent un barillet rotatif (4) ayant au moins un trou (4A, 4B, 4C) débouchant, ledit barillet rotatif pouvant se placer dans une position de blocage empêchant toute rotation de la poignée de commande (1) et où dans ladite position de blocage, ledit au moins ~o un trou (4A, 4B, 4C) est aligné avec un trou (3A, 3B, 3C) du corps (2) permettant le passage d'un arceau (21) d'un cadenas (20) interdisant toute rotation du barillet rotatif (4) de la position de blocage vers une position débloquée. 2. Poignée de commande selon la 1 caractérisée en ce que les 15 moyens de blocage comportent au moins un pêne (7) destiné à collaborer avec une gâche (8) placée dans le bâti (5) lorsque le barillet rotatif (4) se trouve dans une position de blocage. 3. Poignée de commande selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la rotation du barillet rotatif (4) vers sa position de blocage est provoquée par le 20 mouvement de rotation de la poignée de commande (1). 4. Poignée de commande selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que la rotation du barillet rotatif (4) vers sa position de blocage, indépendante du mouvement de rotation de la poignée de commande (1), est provoquée par l'actionnement des moyens de préhension (6). 25 5. Poignée de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que des moyens élastiques maintiennent le barillet rotatif (4) dans une position débloquée. 6. Poignée de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le barillet rotatif (4) comporte trois trous 9radiaux (4A, 4B, 4C) destinés à s'aligner respectivement avec trois trous (3A, 3B, 3C) du corps (2) lorsque le barillet rotatif (4) est dans sa position de blocage. | G,H | G05,H02 | G05G,H02B | G05G 1,G05G 5,H02B 1 | G05G 1/10,G05G 5/08,H02B 1/26 |
FR2890168 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE DE CAPTEUR DE TEMPERATURE. | 20,070,302 | La présente invention concerne un dispositif de commande de capteur de température qui alimente un capteur de température dont la résistance électrique varie en fonction d'une température. Jusqu'ici, un dispositif de commande de capteur de température agencé pour alimenter un capteur de température dont la résistance varie en fonction d'une température a été utilisé, lors d'une détection de température d'un fluide mesuré, tel qu'un gaz d'échappement, en utilisant le capteur de température. Le dispositif de commande de capteur de température comprend des éléments de résistance de référence connectés en série avec le capteur de température. Le dispositif de commande de capteur de température détecte une valeur de tension divisée par les résistances par rapport à une tension appliquée (c'est-à-dire, un potentiel électrique d'un point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence), et détermine une valeur de résistance du capteur de température en fonction du potentiel électrique du point de connexion. Ce dispositif de commande de capteur de température détermine la température sur la base d'une caractéristique température-résistance du capteur de température. Le capteur de température a une caractéristique ayant une région dans laquelle une quantité de variation de la valeur de résistance est faible par rapport à une quantité de variation de la température, et une région dans laquelle une quantité de variation de la valeur de résistance augmente par rapport à une quantité de variation de la température. Par conséquent, la quantité de variation de la valeur de résistance n'est pas constante dans toute la région de température. Dans la région dans laquelle la quantité de variation de la valeur de résistance est faible par rapport à la quantité de variation de la température, la valeur de tension détectée divisée par la résistance tend à varier du fait du bruit, de sorte qu'une erreur de détection tend à être générée dans cette région. Pour résoudre le problème mentionné ci-dessus, une demande de brevet japonais publiée n H5-45231 et une demande de brevet japonais publiée n 2002-310807 présentent des dispositifs de commande de capteur de température conçus pour diminuer la valeur de résistance relative commutant connectés en série avec le capteur de température. Par conséquent, il est possible de diminuer l'influence du bruit. Cependant, le dispositif de commande de capteur de température classique est agencé pour commuter les éléments de résistance de référence en utilisant une section de commutation (un commutateur) connectée en série avec l'élément de résistance de référence, et le courant circulant à travers le capteur de température et les éléments de résistance de référence circule à travers la section de commutation (le commutateur). Dans cet agencement, lors de la détection du potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence (la tension divisée par les résistances), la précision de la valeur de tension divisée peut être diminuée par l'effet de la valeur de résistance (impédance) de la section de commutation (le commutateur). C'est-à-dire que le courant circulant à travers le capteur de température et les éléments de résistance de 35 référence circule également à travers la section de des éléments par les de résistance de référence de manière rapport au capteur de température en éléments de résistance de référence commutation (le commutateur) et, par conséquent, il est nécessaire non pas de détecter la tension divisée par les éléments de résistance de référence et le capteur de température, mais de détecter la valeur de tension divisée par les éléments de résistance de référence, le capteur de température et la section de commutation. Cependant, dans un cas dans lequel l'impédance de la section de commutation n'est pas prise en considération, la variation de la valeur de résistance (servant en tant que résistance de référence) divisant la tension par rapport au capteur de température peut être générée par l'influence de l'impédance de la section de commutation (le commutateur), et la précision de la détection de la tension divisée et la précision de la détection de la température peuvent être diminuées. La figure 6 est une vue schématique montrant un dispositif de commande de capteur de température 201 classique comprenant un capteur de température 11, deux éléments de résistance de référence 223 et 225 qui sont connectés en série l'un avec l'autre, et un commutateur 227 connecté en parallèle avec l'élément de résistance de référence 225. L'appareil de commande de capteur de température 201 classique est agencé pour modifier la valeur de résistance des éléments de résistance de référence utilisés pour la division de tension par les résistances. Dans ce dispositif de commande de capteur de température 201 classique, la valeur de résistance de l'élément de résistance de référence 223 est de 300 [SI], et la valeur de résistance de l'élément de résistance de référence 225 est de 14,7 [Al]. La figure 7 est un diagramme montrant des données mesurées d'une relation entre une tension divisée Vaut du capteur de température 11 et la température dans un cas dans lequel la résistance interne du commutateur 227 est 2890168 4 de 500 [SZ] et dans un cas dans lequel la résistance interne du commutateur 227 est de 0 [SI], dans le dispositif de commande de capteur de température 201 classique. Sur la figure 7, un trait plein montre le cas dans lequel la résistance interne du commutateur 227 est de 500 [SI], et une ligne en traits interrompus montre le cas dans lequel la résistance interne du commutateur est de 0 [SI]. Les données mesurées, telles que montrées sur la figure 7, sont des données auxquelles le commutateur 227 est amené dans un état ouvert dans une région de température égale ou inférieure à 400 [ C], et auxquelles le commutateur 227 est amené dans un état fermé dans une région de température supérieure à 400 [ C]. Comme montré sur la figure 7, un graphe lorsque la résistance interne du commutateur 227 est de 500 [SZ] est identique à un graphe lorsque la résistance interne du commutateur 227 est de 0 [SZ] dans la région de température égale ou inférieure à 400 [ C]. Par conséquent, on comprend qu'il n'y a aucune influence de la résistance interne du commutateur 227. Cependant, un graphe lorsque la résistance interne du commutateur 227 est de 500 [SZ] est différent d'un graphe lorsque la résistance interne du commutateur 227 est de 0 [SZ] dans la région de température supérieure à 400 [ C]. Par conséquent, on comprend qu'il y a une influence de la différence entre les résistances internes du commutateur 227 dans la région de température supérieure à 400 [ C]. C'est un objectif de la présente invention de proposer un dispositif de commande de capteur de température agencé pour juger avec précision un état d'un trajet de conduction comprenant un capteur de température lors d'une mise en marche du capteur de température. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un dispositif de commande de capteur de température qui comprend: une section de potentiel de référence fixée à un potentiel électrique de référence; une section de potentiel de commande fixée à un potentiel électrique de commande différent du potentiel électrique de référence; un capteur de température configuré pour faire varier une résistance en fonction d'une température d'un fluide, et disposé entre la section de potentiel de référence et la section de potentiel de commande pour être alimenté ; un trajet de conduction s'étendant de la section de potentiel de commande à travers le capteur de température jusqu'à la section de potentiel de référence; au moins deux éléments de résistance de référence disposés chacun dans le trajet de conduction pour être connectés en série avec le capteur de température; un point dont le potentiel est commandé disposé dans le trajet de conduction entre les éléments de résistance de référence; une section de réglage de potentiel configurée pour fixer un potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé au potentiel électrique de commande; et une section de commande de commutation de résistance configurée pour commander la section de réglage de potentiel pour commuter le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé, et pour commuter chacun des éléments de résistance de référence dans l'un d'un état alimenté et d'un état non alimenté. Selon des réalisations avantageuses, l'invention peut également comprendre au moins une des caractéristiques suivantes: - la section de réglage de potentiel comprend une diode de réglage ayant une anode et une cathode connectée au point dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de commande, et une section de commutation de réglage de potentiel configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure; - le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une section d'application de tension au démarrage configurée pour appliquer une tension de commande, correspondant à une différence de potentiel entre la section de potentiel de référence et la section de potentiel de commande, à un circuit série comprenant le capteur de température et les éléments de résistance de référence, lors d'une mise en marche du dispositif de commande de capteur de température; - le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une section de détection d'informations de capteur de température configurée pour détecter le potentiel électrique d'un point de connexion entre le capteur de température et l'un des éléments de résistance de référence adjacent au capteur de température, lors de l'application de la tension de commande; -le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une section de jugement de condition de trajet de conduction configurée pour juger si le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'un des éléments de résistance de référence est dans une région prédéterminée ou non, pour déterminer une condition normale du trajet de conduction lorsque le potentiel électrique du point de connexion est dans la région prédéterminée, et pour déterminer une condition anormale du trajet de conduction lorsque le potentiel électrique du point de connexion est en dehors de la région prédéterminée; - le capteur de température a une caractéristique négative dans laquelle une résistance diminue alors que la température du fluide augmente; - au moins deux éléments de résistance de référence sont respectivement un premier élément de résistance de référence et un deuxième élément de résistance de référence; la section de réglage de potentiel est une première section de réglage de potentiel; le point dont le potentiel est commandé est un premier point dont le potentiel est commandé disposé entre le premier élément de résistance de référence et le deuxième élément de résistance de référence; et le premier élément de résistance est disposé entre le capteur de température et le deuxième élément de résistance de référence; - le deuxième élément de résistance de référence a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du premier élément de résistance de référence; - le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre un troisième élément de résistance de référence disposé dans le trajet de conduction pour être connecté en série avec le capteur de température, et un deuxième point dont le potentiel est commandé disposé entre le deuxième élément de résistance de référence et le troisième élément de résistance de référence, et une deuxième section de réglage de potentiel configurée pour fixer un potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé au potentiel électrique de commande; le deuxième élément de résistance de référence est disposé entre le premier élément de résistance de référence et le troisième élément de résistance de référence; et la section de commande de commutation de résistance est configurée pour commander la première section de réglage de potentiel et la deuxième section de réglage de potentiel pour commuter les potentiels électriques du premier point dont le potentiel est commandé et du deuxième point dont le potentiel est commandé, respectivement, et pour commuter les éléments de résistance de référence dans l'un de l'état alimenté et de l'état non alimenté ; - chacune de la première section de réglage de potentiel et de la deuxième section de réglage de potentiel comprend une diode de réglage ayant une anode et une cathode connectée à celui correspondant du premier point dont le potentiel est commandé et du deuxième point dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de commande, et une section de commutation de réglage de potentiel configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure; - le troisième élément de résistance de référence a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du deuxième élément de résistance de référence; et le deuxième élément de résistance de référence a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du premier élément de résistance de référence; - le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une pluralité des éléments de résistance de référence, une pluralité des points dont le potentiel est commandé disposés chacun entre deux éléments adjacents des éléments de résistance de référence, et une pluralité des sections de réglage de potentiel configurées chacune pour fixer un potentiel électrique de l'un des points dont le potentiel est commandé au potentiel électrique de commande; et la section de commande de commutation de résistance est configurée pour commander chacune des sections de réglage de potentiel pour commuter le potentiel rique de l'un des points dont le potentiel est commandé, et pour commuter les éléments de résistance de référence dans l'un de l'état alimenté et de l'état non alimenté ; - chacune des sections de réglage de potentiel comprend une diode de réglage ayant une anode et une cathode connectée à l'un des points dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de commande, et une section de commutation de réglage de potentiel configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence, dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure, et -le capteur de température est disposé entre la section de potentiel de référence et les éléments de résistance de référence. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: La figure 1 est un schéma de circuit électrique montrant un système de commande de capteur de température selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un organigramme montrant un processus de commande principal de détection de température effectué par le dispositif de commande de capteur de température de la figure 1. Les figures 3A, 3B et 3C sont des graphes montrant des données mesurées concernant un capteur de température du dispositif de commande de capteur de température de la figure 1. La figure 4 est un schéma de circuit électrique montrant un deuxième dispositif de commande de capteur de température avec trois éléments de résistance de référence, selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est un organigramme montrant un processus de commande principal de détection de température effectué par le deuxième dispositif de commande de capteur de température de la figure 4. La figure 6 est un diagramme montrant une partie principale d'un dispositif de commande de capteur de température d'une technologie antérieure qui comporte un commutateur connecté en parallèle avec un élément de résistance de référence. La figure 7 est un diagramme montrant des données mesurées d'une relation entre une tension divisée du capteur de température de la figure 6 et la température lorsqu'une résistance interne du commutateur est de 500 [SZ] et de 0 [SI]. La figure 1 montre un schéma de circuit électrique montrant un dispositif de commande de capteur de température 1 selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Le dispositif de commande de capteur de température 1 est utilisé pour commander le capteur de température agencé pour détecter la température d'un fluide mesuré, tel qu'un gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule. Un capteur de température 11 connecté au dispositif de commande de capteur de température 1 a pour caractéristique de faire varier la résistance électrique en fonction de la température. C'est-à-dire que le capteur de température 11 a une caractéristique négative dans laquelle la résistance électrique diminue alors que la température du fluide mesuré augmente. Le dispositif de commande de capteur de température 1 comprend un microordinateur 21 agencé pour effectuer diverses opérations de commande, une borne de potentiel de référence 45 fixée à un potentiel de référence (0 [V] dans le premier mode de réalisation), une borne de potentiel de commande 47 fixée à un potentiel de commande (5 [V] dans le premier mode de réalisation), une borne de connexion au capteur de température 49 connectée au capteur de température 11, un trajet de conduction 13 s'étendant de la borne de potentiel de commande 47 à travers la borne de connexion au capteur de température 49 jusqu'à la borne de potentiel de référence 45, un premier élément de résistance de référence (première résistance de référence) 23 et un deuxième élément de résistance de référence (deuxième résistance de référence) 25 disposés chacun dans le trajet de conduction 13 pour être connectés en série avec le capteur de température 11, un point dont le potentiel est commandé (un point de réglage de potentiel) 29 disposé dans le trajet de conduction 13 entre le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25, et un circuit de réglage de potentiel 27 agencé pour régler un potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29. Le micro-ordinateur 21 effectue diverses opérations de commande pour la détection de température. Le micro-ordinateur 21 comporte une partie principale comprenant une unité centrale (CPU), une mémoire vive (RAM), une mémoire morte (ROM), et une section d'entrée/sortie. La section d'entrée/sortie du micro-ordinateur 21 est connectée à diverses parties de manière à recevoir le potentiel électrique de la borne de connexion au capteur de température 49, et pour délivrer un signal de commande au circuit de réglage de potentiel 27 (c'est-à-dire, un commutateur de réglage de potentiel 35 tel que décrit ultérieurement). Un signal analogique appliqué à la section d'entrée/sortie est converti, par une section de conversion d'analogique en numérique (A/N) (convertisseur), en un signal numérique que la CPU peut utiliser. La borne de potentiel de référence 45 est connectée à une ligne de potentiel de référence 15 dont un potentiel électrique est identique au potentiel électrique d'une borne de sortie d'un côté de potentiel faible (un potentiel électrique de 0 [V]) d'une alimentation (non montrée, une tension de sortie de 5 [V] dans le premier mode de réalisation). La borne de potentiel de commande 47 est connectée à une ligne de potentiel de commande 17 dont un potentiel électrique est identique à un potentiel électrique d'une borne de sortie d'un côté de potentiel élevé (un potentiel électrique de 5 [V]) de l'alimentation. L'alimentation délivre une puissance électrique au dispositif de commande de capteur de température 1 et à d'autres dispositifs du moteur à combustion interne. La borne de connexion au capteur de température 49 est connectée à une extrémité du capteur de température 11, et l'autre extrémité du capteur de température 11 est connectée à la ligne de potentiel de référence 15 (c'est- à-dire, la borne de potentiel de référence 45). C'est-à-dire que le capteur de température 11, le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25 sont connectés en série les uns avec les autres dans le trajet de conduction 13 connectant la borne de potentiel de référence 45 (la ligne de potentiel de référence 15) et la borne de potentiel de commande 47 (la ligne de potentiel de commande 17). Le premier élément de résistance de référence 23 est composé d'un élément de résistance de 300 [S2.]. Le deuxième élément de résistance de référence 25 est composé d'un élément de résistance de 15 [k.]. La section d'entrée/sortie du micro-ordinateur 21 est connectée à un trajet de signal pourvu d'un circuit d'écrêtage ou de fixation de niveau 51 agencé pour limiter la plage de tension du signal d'entrée à une plage de tension prédéterminée (0 - 5 [V] dans le premier mode de réalisation). Le circuit d'écrêtage 51 comprend une première diode d'écrêtage 53, une deuxième diode d'écrêtage 55 et un élément de résistance d'écrêtage (résistance d'écrêtage) 57. L'élément de résistance d'écrêtage 57 est connecté en série avec le trajet de signal connectant la section d'entrée/sortie du micro- ordinateur 21 et la borne de connexion au capteur de température 49. La première diode d'écrêtage 53 comprend une anode connectée à une extrémité de l'élément de résistance d'écrêtage 57 (c'est-à-dire, une extrémité connectée à la section d'entrée/sortie du micro-ordinateur 21), et une cathode connectée à la ligne de potentiel de commande 17. La deuxième diode d'écrêtage 55 comprend une anode connectée à la ligne de potentiel de référence 15, et une cathode connectée à ladite une extrémité de l'élément de résistance d'écrêtage 57 (c'est-à-dire, l'extrémité connectée à la section d'entrée/sortie du micro-ordinateur 21). Le circuit de réglage de potentiel 27 comprend une diode de réglage 31, un amplificateur opérationnel 33, un élément de résistance de réglage (résistance de réglage) 37, et un commutateur de réglage de potentiel 35. La diode de réglage 31 comprend une anode, et une cathode connectée au point dont le potentiel est commandé 29. L'amplificateur opérationnel 33 comprend une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage 31, une borne d'entrée inverseuse (-) connectée à la cathode de la diode de réglage 31, et une borne d'entrée non inverseuse (+). L'élément de résistance de réglage 37 est disposé entre la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 et la borne de potentiel de commande 45. Le commutateur de réglage de potentiel 35 est disposé entre la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 et la borne de potentiel de référence 45. Le commutateur de réglage de potentiel 35 est agencé pour mettre la connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 et la borne de potentiel de référence 45 dans un état de conduction (état de continuité) ou dans un état de coupure (état d'interruption) conformément à un signal de commande provenant du micro-ordinateur 21. Lorsque le commutateur de réglage de potentiel 35 est mis dans l'état de conduction sur la base du signal de commande provenant du microordinateur 21, la borne de potentiel de commande 47 est connectée électriquement à la borne de potentiel de référence 45 par l'intermédiaire de l'élément de résistance de réglage 37 et du commutateur de réglage de potentiel 35. Par conséquent, la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 reçoit le potentiel électrique de référence (0 [V]). De plus, la borne d'entrée inverseuse (-) de l'amplificateur opérationnel 33 reçoit le potentiel électrique (le potentiel électrique supérieur au potentiel électrique de référence) du point dont le potentiel est commandé 29 dans le trajet de conduction 13. Dans cet état, l'amplificateur opérationnel 33 délivre, à partir de la borne de sortie, le potentiel électrique inférieur au potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29. Dans un cas dans lequel l'amplificateur opérationnel 33 délivre, à partir de la borne de sortie, le potentiel électrique inférieur au potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29, la diode de réglage 31 empêche la circulation du courant électrique du point dont le potentiel est commandé 29 vers la borne de sortie de l'amplificateur opérationnel 33. Par conséquent, le circuit de réglage 27 n'est pas affecté par le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29, et le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est fixé sur la base de la tension divisée par les éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25) et le capteur de température 11. D'autre part, lorsque le commutateur de réglage de potentiel 35 est mis dans l'état de coupure sur la base du signal de commande provenant du micro-ordinateur 21, la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 reçoit le potentiel électrique de commande (5 [V]). Par conséquent, l'amplificateur opérationnel 33 délivre la tension à partir de la borne de sortie de manière à fixer le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29, connecté à la borne d'entrée non inverseuse (+), au potentiel électrique de commande (5 [V]). Dans cet état, le courant électrique ne circule pas à travers le deuxième élément de résistance de référence 25 (c'est-à-dire, l'élément de résistance de référence connecté entre la borne de potentiel de commande 47 et le point dont le potentiel est commandé 29 fixé au potentiel électrique de commande) des deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25), et le courant électrique circule dans une direction du point dont le potentiel est commandé 29 à travers le premier élément de résistance de référence 23 vers la borne de potentiel de référence 45. C'est-à-dire que le courant électrique circule à travers le premier élément de résistance de référence 23 et le capteur de température 11 qui sont disposés entre la ligne de potentiel de référence et le point dont le potentiel est commandé 29 fixé au potentiel électrique de commande. De cette manière, le circuit de réglage de potentiel 27 est agencé pour commuter le point dont le potentiel est commandé 29 dans un état arbitraire ou dans un état de potentiel fixé (un état forcé) conformément au signal de commande provenant du micro-ordinateur 21. Dans l'état arbitraire, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est fixé sur la base de la tension divisée par l'élément de résistance de référence et le capteur de température 11. Dans l'état de potentiel fixé, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est fixé de force au potentiel électrique de commande. Par conséquent, il est possible de commuter de force le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 vers le potentiel électrique de commande (5 [V]), en utilisant le circuit de réglage de potentiel 27. De plus, il est possible de modifier le nombre des éléments de résistance de référence alimentés des deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25). La figure 2 montre un organigramme montrant un processus de commande principal de détection de température effectué dans le micro-ordinateur 21. Le processus de commande principal de détection de température est débuté lorsque le dispositif de commande de capteur de température 1 est mis en marche. Une fois que le processus a été débuté, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour amener le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 dans l'état arbitraire à l'étape 5110. C'est-àdire que le micro-ordinateur 21 délivre le signal de commande pour amener le commutateur de réglage de potentiel 35 dans l'état de conduction. Lorsque le commutateur de réglage de potentiel 35 est mis dans l'état de conduction, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 n'est pas fixé de force par le circuit de réglage de potentiel 27, et est amené dans l'état arbitraire comme décrit ci-dessus. C'est-à-dire que le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est fixé à une valeur arbitraire conformément à la tension divisée par les éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25) et le capteur de température 11 sans subir l'influence du circuit de réglage de potentiel 27. A l'étape S120, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour détecter un potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, un potentiel électrique Vd d'un point de connexion entre le capteur de température 11 et l'élément de résistance de référence 23). C'est-à-dire que le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour recevoir le potentiel électrique (signal analogique) de la borne de connexion au capteur de température 49 par l'intermédiaire de la section d'entrée/sortie du micro-ordinateur 21, et effectue une conversion analogique/numérique (A/N) pour convertir le signal analogique reçu en un signal numérique. Le capteur de température 11 comprend une première extrémité connectée à la borne de connexion au capteur de température 49, et une deuxième extrémité connectée à la ligne de potentiel de référence 15 (la borne de potentiel de référence 45). Le potentiel électrique de la borne de connexion au capteur de température 49 correspond au potentiel électrique du point de connexion (point de jonction) entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23. A l'étape S130, le micro-ordinateur 21 juge si le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 qui est détecté à l'étape S120 est dans une plage normale prédéterminée ou non. Le microordinateur 21 effectue un jugement affirmatif (OUI) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est dans la région normale, et le processus avance à l'étape S150. Le micro-ordinateur 21 effectue un jugement négatif (NON) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est en dehors de la région normale, et le processus avance à l'étape S140. La plage normale est une plage prédéterminée dans laquelle le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 peut être développé conformément à la plage de température du fluide mesuré. C'est-à-dire que, lorsque le fluide mesuré peut être développé dans une plage de 0 - 1000 [ C], la plage normale est une plage que le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique Vd du point de connexion du capteur de température 11 et du premier élément de résistance de référence 23) peut couvrir conformément à la plage de température de 0 - 1000 [ C]. A la suite du jugement négatif à l'étape S130, le micro-ordinateur 21 juge une condition anormale du trajet de conduction 13 à l'étape S140, et informe les utilisateurs du dispositif de commande de capteur de température 1 de la condition anormale du trajet de conduction 13. Les conditions anormales du trajet de conduction 13 comprennent une condition anormale de coupure (déconnexion) du trajet de conduction 13, et une condition anormale de court-circuit de batterie dans laquelle le trajet de conduction 13 comprenant le capteur de température 11 est en court-circuit avec une alimentation par batterie (non montrée). Dans ces conditions anormales, le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique du point de connexion du capteur de température 11 et du premier élément de résistance de référence 23) est toujours (reste) au potentiel électrique élevé (5 [V] ou plus). Cependant, dans la condition normale, le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23) est toujours dans une plage de 0,1 - 4,9 [V]. Par conséquent, lorsque le potentiel électrique Vd est toujours à 5 [V], il est possible de juger un écart par rapport à la plage normale. De plus, il existe une condition anormale de court-circuit à la masse dans laquelle le trajet de conduction 13 comprenant le capteur de température 11 est connecté à la ligne de potentiel de référence 15. Dans cette condition anormale de court-circuit à la masse, le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23) est toujours à 0 [V]. Cependant, dans la condition normale, le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23) est toujours dans la plage de 0,1 4,9 [V]. Lorsque le potentiel électrique Vd est à 0 [V], il est possible de juger l'écart par rapport à la plage normale. A la suite de la détermination affirmative à l'étape S130, le microordinateur 21 juge si le potentiel électrique Vd détecté est inférieur à 0,4 [V] ou non à l'étape S150. Le micro-ordinateur 21 effectue un jugement affirmatif (OUI) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est inférieur à 0,4 [V], et le processus avance à l'étape S170. Le micro-ordinateur 21 effectue un jugement négatif (NON) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est égal ou supérieur à 0,4 [V], et le processus avance à l'étape S160. En outre, dans un cas dans lequel une opération à l'étape S210 a été effectuée comme décrit ultérieurement, le potentiel électrique Vd pour le jugement à l'étape S150 n'est pas le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S120, et est le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S210. A la suite du jugement négatif à l'étape S150, le micro-ordinateur 21 détermine la température, à l'étape S160, en utilisant une carte de détection de faible température conformément au potentiel électrique Vd détecté à l'étape S120. Dans un cas dans lequel l'opération à l'étape S210 est effectuée comme décrit ultérieurement, le potentiel électrique Vd utilisé à l'étape S160 n'est pas le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S120, et est le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S210. La carte de détection de faible température montre une relation entre le potentiel électrique Vd et la température du capteur de température 11. La carte de détection de faible température peut être dessinée sur la base de données mesurées. Dans le dispositif de commande de capteur de température 1 selon le premier mode de réalisation, la région de température qui peut être détectée en utilisant la carte de détection de faible température est fixée dans la plage de 0 - 400 [ C]. Les figures 3A, 3B et 3C montrent des graphes dessinés en utilisant des données mesurées. La figure 3A est le graphe montrant une relation entre la température et la valeur de résistance du capteur de température 11. La figure 3B est le graphe montrant une relation entre la température et la tension aux bornes du capteur de température 11 qui est divisée par les éléments de résistance de référence, sans commutation des éléments de résistance de référence. La figure 3C est le graphe montrant la relation entre la température et la tension aux bornes du capteur de température 11 qui est divisée par les éléments de résistance de référence, avec une commutation des éléments de résistance de référence. Le capteur de température 11 selon le premier mode de réalisation comprend un élément de thermistance dont la composition est (Sr, Y) (Al, Mn, Fe) 03. Comme montré sur la figure 3A, le capteur de température 11 a une caractéristique négative dans laquelle la résistance électrique diminue alors que la température augmente. Dans un circuit série comprenant le capteur de température 11 et les éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25), une tension appliquée (la différence entre le potentiel électrique de commande et le potentiel électrique de référence) est constante, et la résistance électrique des éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25) est constante. Par conséquent, le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, la tension aux bornes du capteur de température 11 qui est divisée par les éléments de résistance de référence) est déterminé en fonction de la résistance du capteur de température 11. La figure 3B consiste en les données mesurées montrant la relation mentionnée ci- dessus entre la température et la tension aux bornes du capteur de température 11 qui est divisée par les éléments de résistance de référence. Cependant, dans les données mesurées montrées sur la figure 3B, la quantité de variation du potentiel électrique Vd (la tension de division) de la borne de connexion au capteur de température 49 est faible par rapport à la variation de la température, dans la région de température élevée (par exemple, une région de température supérieure à 400 [ C]). Par conséquent, l'augmentation de l'erreur de détection de la détection de température du fait de l'influence du bruit est problématique. D'autre part, dans les données mesurées de la figure 3C, seul le premier élément de résistance de référence 23 des deux éléments de résistance de référence est utilisé pour diminuer la résistance des éléments de résistance de référence dans la région de température supérieure à 400 [ C], de sorte que le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à- dire, la tension aux bornes du capteur de température 11 qui est divisée par les éléments de résistance de référence) augmente. Par conséquent, il est possible d'augmenter la quantité de variation du potentiel électrique Vd (la tension divisée) de la borne de connexion au capteur de température 49 par rapport à la variation de la température même dans la région de température supérieure à 400 [ C], et de diminuer l'erreur de détection de la détection de température générée par l'effet du bruit, etc. Dans le dispositif de commande de capteur de température 1 selon le premier mode de réalisation, la carte de détection de faible température est formée sur la base des données mesurées de 0 - 400 [ C] montrées sur la figure 3C, et une carte de détection de température élevée telle que décrite ultérieurement est formée sur la base des données mesurées de 400 - 1000 [ C] montrées sur la figure 3C. Sur l'organigramme de la figure 2, à la suite du jugement affirmatif à l'étape S150, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour fixer le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 dans l'état de potentiel fixé à l'étape S170. C'est-à-dire que le microordinateur 21 délivre le signal de commande pour mettre le commutateur de réglage de potentiel 35 dans l'état de coupure. Lorsque le commutateur de réglage de potentiel 35 est mis dans l'état de coupure, le circuit de réglage de potentiel 27 fixe de force le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 au potentiel électrique de commande (5 [V] dans le premier mode de réalisation) comme décrit ci-dessus. Dans cet état, le courant électrique ne circule pas à travers le deuxième élément de résistance de référence 25 des deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25), et circule à travers le point dont le potentiel est commandé 29 et le premier élément de résistance de référence 23. C'est-à-dire que le courant électrique circule à travers le premier élément de résistance de référence 23 et le capteur de température 11 qui sont disposés entre la ligne de potentiel de référence 15 et le point dont le potentiel est commandé 29 fixé au potentiel électrique de commande. A l'étape S180, le micro-ordinateur 21 effectue l'opération pour détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49. L'opération à l'étape S180 est identique à l'opération à l'étape S120. A l'étape S190, le micro-ordinateur 21 calcule la température sur la base du potentiel électrique Vd détecté à l'étape S180 en utilisant la carte de détection de température élevée. La carte de détection de température élevée montre la relation entre le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 et la température du capteur de température 11. La carte de détection de température élevée peut être réalisée sur la base des données mesurées montrées sur la figure 3C. Dans le capteur de température selon le premier mode de réalisation, la région de température qui peut être détectée en utilisant la carte de détection de température élevée est la région de température de 400 - 1000 [ C]. La température calculée à l'étape S160 ou à l'étape S190 est mémorisée dans une section de mémorisation (telle qu'une mémoire) du microordinateur 21, et est utilisée pour diverses opérations de commande. En outre, la température mémorisée dans la section de mémorisation est mise à jour à chaque opération de l'étape S160 et de l'étape S190. Après l'opération à l'étape S160 ou à l'étape S190, le processus avance à l'étape S200. A l'étape S200, le micro-ordinateur 21 effectue l'opération pour fixer le potentiel électrique du point dont le potentiel électrique est commandé 29 dans l'état arbitraire. L'opération à l'étape S200 est identique à l'opération à l'étape 5110. A l'étape S210, le micro-ordinateur 21 effectue l'opération pour détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, le potentiel électrique Vd du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23). L'opération à l'étape S210 est identique à l'opération à l'étape S120. Après l'opération à l'étape S210, le processus retourne à l'étape S150. Ensuite, le micro-ordinateur 21 effectue les opérations de l'étape S150 ou ultérieure, et répète le processus de détection de température en utilisant le capteur de température 11. Comme illustré ci-dessus, le système de commande de capteur de température 1 est agencé pour commuter le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 dans les deux états (l'état arbitraire et l'état de potentiel fixé). Par conséquent, il est possible de commuter le nombre des éléments de résistance de référence connectés en série avec le capteur de température 11, en modifiant le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29. Lorsque le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est fixé au potentiel électrique de commande (c'est-à-dire, lorsque le point dont le potentiel est commandé 29 est fixé dans l'état de potentiel fixé), le courant électrique circule uniquement à travers le premier élément de résistance de référence 23 des deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25) qui est disposé entre le point dont le potentiel est commandé 29 et le capteur de température 11. De cette manière, le dispositif de commande de capteur de température 1 commute de force le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29, et il est possible de modifier le nombre des éléments de résistance de référence utilisés pour diviser la tension avec le capteur de température 11. Par conséquent, il est possible de diminuer la valeur de résistance des éléments de résistance de référence qui divise la tension avec le capteur de température 11, en modifiant le nombre des éléments de résistance de référence de deux à un, et de ce fait d'augmenter le courant électrique circulant à travers le capteur de température 11. Par conséquent, il est possible de diminuer l'effet du bruit, même dans la région dans laquelle l'erreur de détection tend à être générée par l'effet du bruit lors de la détection de température qui est effectuée en utilisant une variation de la résistance du capteur de température 11. Dans le dispositif de commande de capteur de température 1, la section de commutation (un commutateur) n'est pas connectée en série avec le capteur de température 11 (c'est-à-dire que la section de commutation n'est pas disposée dans le trajet de conduction 13). Dans l'agencement mentionné ci-dessus, le courant électrique circulant à travers le capteur de température 11 ne circule pas à travers la section de commutation lors de la détection de température. Par conséquent, il est possible d'éviter la variation de la résistance pour diviser la tension, par l'effet de l'impédance de la section de commutation lors de la détection de la tension divisée du capteur de température 11. Dans le dispositif de commande de capteur de température 1 selon le premier mode de réalisation, l'erreur de détection n'est pas générée par l'effet de la section de commutation (le commutateur) lors de la détection du potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49. Par conséquent, il est possible d'éviter une diminution de la précision de la détection de température. Lorsque le circuit série comprenant le capteur de température 11 et les éléments de résistance de référence (c'est-à-dire, le trajet de conduction 13) est dans la condition anormale (la condition anormale de déconnexion et la condition anormale de court-circuit), le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, le potentiel électrique Vd du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23) devient la valeur anormale. Dans le mode de réalisation illustré, lorsque le potentiel électrique Vd est en dehors de la région normale (le jugement négatif à l'étape S130), le dispositif de commande de capteur de température 1 effectue une opération de jugement de condition anormale, et arrête l'opération de détection de température. Par conséquent, il est possible de juger l'état (l'état normal ou l'état anormal) du trajet de conduction 13 à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température 1. Dans le dispositif de commande de capteur de température 1, la borne de potentiel de référence 45 correspond à une section de potentiel de référence, la borne de potentiel de commande 47 correspond à une section de potentiel de commande, le circuit de réglage de potentiel 27 correspond à une section de réglage de potentiel, le micro-ordinateur 21 correspond à une section de commande de commutation de résistance, et le commutateur de réglage de potentiel 35 correspond à une section de commutation de réglage de potentiel. De plus, l'étape 5110 de l'opération de commande principale de détection de température correspond à une section d'application de tension de démarrage. L'étape S120, l'étape S180 et l'étape S210 correspondent à une section de détection d'informations de capteur de température. L'étape S130 correspond à une section de jugement de condition de trajet de conduction. Le dispositif de commande de capteur de température 1 selon le premier mode de réalisation comporte deux éléments de résistance de référence et, de plus, il est possible d'utiliser trois éléments de résistance de référence ou plus. La figure 4 est un schéma de circuit électrique montrant une configuration schématique d'un deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 comprenant trois éléments de résistance de référence (un premier élément de résistance de référence 23, un deuxième élément de résistance de référence 25 et un troisième élément de résistance de référence 26), et selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 comprend le troisième élément de résistance de référence 26, un deuxième circuit de réglage de potentiel 28 et un deuxième point dont le potentiel est commandé 30, à la différence du dispositif de commande de capteur de température 1 selon le premier mode de réalisation. De plus, le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 a un processus de commande différent du processus de commande du dispositif de commande de capteur de température 1. C'est-à-dire que le troisième élément de résistance de référence 26 est disposé entre le deuxième élément de résistance de référence 25 et la borne de potentiel de commande 47 pour être connecté en série avec le deuxième élément de résistance de référence 25 et la borne de potentiel de commande 47. Le deuxième point dont le potentiel est commandé 30 est disposé entre le troisième élément de résistance de référence 26 et le deuxième élément de résistance de référence 25. La structure du deuxième circuit de réglage de potentiel 28 est identique à la structure du circuit de réglage de potentiel 27. Le deuxième circuit de réglage de potentiel 28 peut commuter de force le potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 vers le potentiel électrique de commande (5 [V]) sur la base d'un signal de commande provenant du micro- ordinateur 21. Dans le dispositif de commande de capteur de température 3 selon le deuxième mode de réalisation, le premier élément de résistance de référence 23 est composé d'un élément de résistance de 300 [SI], le deuxième élément de résistance de référence 25 est composé d'un élément de résistance de 15 [Al], et le troisième élément de résistance de référence 26 est composé d'un élément de résistance de 5[Me]. Le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 fixe le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 et le potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 par le circuit de réglage de potentiel 27 et le deuxième circuit de réglage de potentiel 28, respectivement. De ce fait, le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 modifie le nombre des éléments de résistance de référence des trois éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23, le deuxième élément de résistance de référence 25 et le troisième élément de résistance de référence 26), qui divisent la tension par rapport au capteur de température 11 par l'alimentation. Premièrement, chacun des potentiels électriques du point dont le potentiel est commandé 29 et du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 est mis dans l'état arbitraire et, par conséquent, le courant électrique circule à travers les trois éléments de résistance de référence. Le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension par rapport au capteur de température 11 est fixé à trois (le premier élément de résistance de référence 23, le deuxième élément de résistance de référence 25 et le troisième élément de résistance de référence 26). Deuxièmement, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est amené dans l'état arbitraire, et le potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 est amené dans l'état de potentiel fixé. Par conséquent, le courant électrique circule à travers les deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25). Le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension par rapport au capteur de température 11 est fixé à deux (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25). Troisièmement, chacun des potentiels électriques du point dont le potentiel est commandé 29 et du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 est mis dans l'état de potentiel fixé, et le courant électrique circule à travers un seul élément de résistance de référence(le premier élément de résistance de référence 23). Le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension par rapport au capteur de température 11 est fixé à un (le premier élément de résistance de référence 23). C'est-à-dire que le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 est agencé pour commuter la valeur de résistance des éléments de résistance de référence aux trois niveaux. Par conséquent, la région de température qui peut être détectée par le capteur de température 11 est divisée en trois, et chacune des valeurs de résistance des éléments de résistance de référence est fixée à une valeur appropriée. De ce fait, il est possible de détecter avec précision la tension divisée du capteur de température 11 et la condition anormale de câblage, et d'améliorer la précision de la détection de température. Le micro-ordinateur 21 du deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 a deux cartes comprenant une carte de détection de faible température (0 - 400 [ C]) et une carte de détection de température élevée 400 - 1000 [ C]) qui consistent en des données pour le jugement du potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (la tension divisée du capteur de température 11), et qui montrent la relation entre le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (la tension divisée aux bornes du capteur de température 11) et la température du capteur de température 11. Le micro-ordinateur 21 comprend en outre une valeur de détermination pour détecter la condition anormale (une valeur de détermination montrant la région normale à l'étape S330) qui consiste en des données pour le jugement du potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (la tension divisée du capteur de température 11). La figure 5 est un organigramme montrant un processus principal de détection de température effectué par le micro-ordinateur 21 du deuxième dispositif de commande de capteur de température 3. Une fois que le processus de commande principal de détection de température a été débuté, le micro-ordinateur 21 du deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 effectue une opération pour mettre les potentiels électriques de tous les points dont le potentiel est commandé (le point dont le potentiel est commandé 29 et le deuxième point dont le potentiel est commandé 30) dans l'état arbitraire à l'étape S310. C'est-à-dire que le micro-ordinateur 21 délivre, au circuit de réglage de potentiel 27 et au deuxième circuit de réglage de potentiel 28, des signaux de commande pour mettre les commutateurs de réglage de potentiel 35 respectifs dans l'état de conduction. A l'étape S320, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, le potentiel électrique Vd du point de connexion du capteur de température 11 et du premier élément de résistance de référence 23). L'opération à l'étape S320 est identique à l'opération à l'étape S120 du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. A l'étape S330, le micro-ordinateur 21 juge si le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (le potentiel électrique Vd du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23) est dans une plage normale prédéterminée ou non. Le micro-ordinateur 21 effectue un jugement affirmatif (OUI) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est dans la région normale, et le processus avance à l'étape S350. Le microordinateur 21 effectue un jugement négatif (NON) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est en dehors de la région normale, et le processus avance à l'étape S340. L'opération à l'étape S330 est identique à l'opération de l'étape S130 du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. A la suite du jugement négatif à l'étape S330, le microordinateur 21 détermine la condition anormale du trajet de conduction 13, et effectue une opération pour informer l'utilisateur du deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 de la condition anormale du trajet de conduction 13 à l'étape S340. L'opération à l'étape S340 est identique à l'opération à l'étape S140 du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. A la suite de la détermination affirmative à l'étape S330, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour mettre le potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 dans l'état de potentiel fixé à l'étape S350. C'est-à-dire que le micro- ordinateur 21 délivre un signal de commande pour mettre le commutateur de réglage de potentiel 35 du deuxième circuit de réglage de potentiel 28 dans l'état de coupure. En outre, le point dont le potentiel est commandé 29 est mis dans l'état arbitraire. De cette manière, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 est mis dans l'état arbitraire, le potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 est dans l'état de potentiel fixé et, par conséquent, le courant électrique circule à travers les deux éléments de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25). Le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension par rapport au capteur de température 11 est fixé à deux (le premier élément de résistance de référence 23 et le deuxième élément de résistance de référence 25). A l'étape S360, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, le potentiel électrique Vd du point de connexion entre le capteur de température 11 et le premier élément de résistance de référence 23). L'opération à l'étape S360 est identique à l'opération à l'étape S120 du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. A l'étape S370, le micro-ordinateur 21 juge si le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S360 est inférieur à 0,4 [V] ou non. Le microordinateur 21 effectue un jugement affirmatif (OUI) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd détecté à l'étape S360 est inférieur à 0,4 [V], et le processus avance à l'étape S390. Le micro-ordinateur 21 effectue un jugement négatif (NON) dans un cas dans lequel le potentiel électrique Vd est égal ou supérieur à 0,4 [V], et le processus avance à l'étape S380. A la suite du jugement négatif à l'étape S370, le micro-ordinateur 21 calcule la température sur la base du potentiel électrique Vd détecté à l'étape S360 en utilisant la carte de détection de faible température. La carte de détection de faible température montre une relation entre le potentiel électrique Vd et la température du capteur de température 11, comme le dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. Dans le capteur de température selon le deuxième mode de réalisation, la région de température qui peut être détectée en utilisant la carte de détection de faible température est la région de température de 0 - 400 [ C]. A la suite du jugement positif à l'étape S370, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour mettre tous les points dont le potentiel est commandé (le point dont le potentiel est commandé 29 et le deuxième point dont le potentiel est commandé 30) dans l'état de potentiel fixé. C'est-àdire que le micro-ordinateur 21 délivre un signal de commande pour mettre chaque commutateur de réglage de potentiel 35 du circuit de réglage de potentiel 27 et du deuxième circuit de réglage de potentiel 28 dans l'état de coupure. De cette manière, les potentiels électriques du point dont le potentiel est commandé 29 et du deuxième point dont le potentiel est commandé 30 sont amenés dans l'état de potentiel fixé, et le courant électrique circule à travers un élément de résistance de référence (le premier élément de résistance de référence 23). Par conséquent, le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension par rapport au capteur de température 11 est fixé à un (le premier élément de résistance de référence 23). A l'étape S400, le micro-ordinateur 21 effectue une opération pour détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49. L'opération à l'étape S400 est identique à l'opération à l'étape S120 du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. A l'étape 410, le micro-ordinateur 21 calcule la température sur la base du potentiel électrique Vd détecté à l'étape S400 en utilisant la carte de détection de température élevée. La carte de détection de température élevée montre la relation entre le potentiel électrique Vd du capteur de température 49 et la température du capteur de température 11, comme la carte de détection de température élevée du dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. Dans le capteur de température selon le deuxième mode de réalisation, la région de température qui peut être détectée en utilisant la carte de détection de température élevée est la région de température de 400 - 1000 [ C]. La température détectée à l'étape S380 ou à l'étape S410 est mémorisée dans une section de mémorisation (telle qu'une mémoire) du microordinateur 21, et est utilisée pour diverses opérations. La température mémorisée dans la section de mémorisation est mise à jour à chacune des opérations de l'étape S380 ou de l'étape S410. Après l'opération à l'étape S380 ou à l'étape S410, le processus retourne à l'étape S350. Ensuite, le micro-ordinateur 21 répète les opérations de l'étape S350 ou ultérieure, pour répéter l'opération de détection de température en utilisant le capteur de température 11. Comme illustré ci-dessus, le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 peut diminuer la valeur de résistance des éléments de résistance de référence qui divise la tension avec le capteur de température 11, en modifiant le nombre des éléments de résistance de référence et, de ce fait, augmenter le courant électrique circulant à travers le capteur de température 11. Par conséquent, il est possible de diminuer l'effet du bruit, même dans la région dans laquelle l'erreur de détection tend à être générée par l'effet du bruit lors de la détection de température qui est effectuée en utilisant une variation de la résistance du capteur de température 11. Le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 a une structure dans laquelle la section de commutation (le commutateur) n'est pas connectée en série avec le capteur de température 11 (c'est-à-dire, une structure dans laquelle la section de commutation (le commutateur) n'est pas disposée dans le trajet de conduction 13), et le courant électrique circulant à travers le capteur de température 11 ne circule pas à travers la section de commutation (le commutateur) lors de la détection de la température. Par conséquent, il est possible d'éviter la variation de la résistance divisant la tension, par l'effet de l'impédance de la section de commutation lors de la détection de la tension divisée du capteur de température 11. Par conséquent, dans le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3, il est possible d'éviter une réduction de la précision de détection de la détection de température parce que l'erreur de détection n'est pas générée par l'effet de la section de commutation (le commutateur) lors de la détection du potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49. Dans le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3, la valeur de résistance des éléments de résistance de référence peut être fixée à trois niveaux, et il est possible de fixer (ajuster) la valeur de résistance de la résistance de référence par fins incréments, par rapport au dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. En particulier, les éléments de résistance de référence à la mise en marche du capteur de température comprennent le troisième élément de résistance de référence 26 (5 [Al]) qui a la valeur de résistance extrêmement grande. Par conséquent, même dans un cas dans lequel la résistance électrique du capteur de température 11 devient extrêmement grande, il est possible d'éviter l'augmentation extrême du potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, de la valeur de tension divisée du capteur de température 11). De cette manière, le deuxième dispositif de commande de capteur de température 3 peut fixer la valeur de résistance des éléments de résistance de référence à la valeur élevée extrême. Par conséquent, il est possible de détecter le potentiel électrique Vd de la borne de connexion au capteur de température 49 (c'est-à-dire, la tension divisée du capteur de température 11) de manière adéquate, même dans la région froide dans laquelle la résistance électrique du capteur de température 11 (le capteur de température présentant la caractéristique négative) devient extrêmement grande. Par conséquent, il est possible de juger avec précision le développement de la condition anormale du trajet de conduction 13 comprenant le capteur de température 11 immédiatement après la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température, par rapport au dispositif de commande de capteur de température selon le premier mode de réalisation. Le capteur de température n'est pas limité au capteur de température avec la caractéristique négative, et il est possible d'utiliser le capteur de température avec la caractéristique positive dont la résistance électrique augmente alors que la température augmente. Dans ce cas, il est nécessaire d'utiliser une carte correspondant à la caractéristique positive du capteur de température, et de prévoir de manière adéquate une étape pour juger la région de température. De ce fait, il est possible de détecter la température de manière précise. Le traitement de calcul (traitement arithmétique) de la température effectué en utilisant la tension divisée Vd du capteur de température (le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence) en tant que paramètre n'est pas limité au calcul par la carte. De plus, il est possible d'utiliser un traitement de calcul qui utilise des formules de calcul capables de calculer la température en attribuant la valeur de tension divisée Vd. De plus, le nombre des éléments de résistance de référence n'est pas limité à deux ou trois, et il est possible d'utiliser quatre éléments de résistance de référence ou plus. Dans ce cas, le nombre approprié des points dont le potentiel est commandé et le nombre approprié des sections de réglage de potentiel sont prévus en fonction du nombre des éléments de résistance de référence et, de ce fait, le dispositif de commande de capteur de température est agencé pour commuter la résistance des éléments de résistance de référence servant en tant que résistance divisant la tension par rapport au capteur de température. La section de commutation de résistance met tous les points dont le potentiel est commandé dans l'état arbitraire, et la température générale du fluide mesuré est déterminée sur la base de la valeur de tension divisée du capteur de température qui est détectée dans cet état. La section de réglage de potentiel est commandée pour ajuster la résistance des éléments de résistance de référence à une résistance appropriée pour déterminer la température générale, et chacun des points dont le potentiel est commandé est mis dans un état approprié. De plus, chaque valeur de résistance des éléments de résistance de référence n'est pas limitée à la valeur mentionnée ci-dessus. Il est possible de fixer chaque valeur de résistance des éléments de résistance de référence en fonction des utilisations, et d'améliorer la précision de détection de la détection de température. Le dispositif de commande de capteur de température selon les modes de réalisation comprend la section de potentiel de référence 45 fixée au potentiel électrique de référence; la section de potentiel de commande 47 fixée au potentiel électrique de commande différent du potentiel électrique de référence; le capteur de température 11 configuré pour faire varier la résistance en fonction de la température du fluide, et disposé entre la section de potentiel de référence 45 et la section de potentiel de commande 47 pour être alimenté ; le trajet de conduction 13 s'étendant de la section de potentiel de commande 47 à travers le capteur de température 11 jusqu'à la section de potentiel de référence 45; au moins deux éléments de résistance de référence (23, 25, 26) disposés chacun dans le trajet de conduction 13 pour être connectés en série avec le capteur de température 11; le point dont le potentiel est commandé 29 disposé dans le trajet de conduction 13 entre les éléments de résistance de référence (23, 25, 26) ; la section de réglage de potentiel 27 configurée pour fixer un potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29 au potentiel électrique de commande; et la section de commande de commutation de résistance 21 configurée pour commander la section de réglage de potentiel 27 pour commuter le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé 29, et pour commuter chacun des éléments de résistance de référence (23, 25, 26) dans l'un de l'état alimenté et de l'état non alimenté. Ce dispositif de commande de capteur de température est configuré pour commuter le point dont le potentiel est commandé prévu dans le trajet de conduction vers le potentiel électrique de commande et, de ce fait, pour commuter l'élément de résistance de référence alimenté des éléments de résistance de référence. C'est-à-dire que le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé est fixé au potentiel électrique de commande, et l'élément de résistance de référence à travers lequel le courant électrique circule est limité à l'élément de résistance de référence disposé entre le point dont le potentiel est commandé et la section de potentiel de référence. De cette manière, le dispositif de commande de capteur de température selon l'invention commute le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé vers le potentiel électrique de commande, et il est possible de modifier le nombre (la valeur de résistance) des éléments de résistance de référence divisant la tension avec le capteur de température. Par conséquent, il est possible de diminuer la valeur de résistance en modifiant le nombre des éléments de résistance de référence divisant la tension avec le capteur de température et, de ce fait, d'augmenter la valeur de courant circulant à travers le capteur de température. Par conséquent, il est possible de diminuer l'effet du bruit lors de la détection de température qui est effectuée en utilisant la variation de la résistance, même dans la région de température dans laquelle l'erreur de détection tend à être générée du fait de l'influence du bruit. En particulier, dans ce dispositif de commande de capteur de température, la section de commutation (le commutateur) pour modifier la valeur de résistance des éléments de résistance de référence n'est pas prévue dans le trajet de conduction et, de ce fait, l'impédance de la section de commutation (le commutateur) n'affecte pas la division de tension par le capteur de température et les éléments de résistance de référence. C'està-dire qu'il est possible d'éviter le développement de la variation de la valeur de résistance des éléments de résistance de référence divisant la tension, par l'influence de l'impédance de la section de commutation (le commutateur), lors de la détection du potentiel électrique (la valeur de tension divisée) du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence qui est effectuée par la division de tension. Par conséquent, il est possible d'éviter une fausse détection du potentiel électrique (la valeur de tension divisée) du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence du fait de l'influence de l'impédance de la section de commutation (le commutateur). Par conséquent, dans le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention, il est possible d'éviter la diminution de la précision de détection lors de la détection de température qui est effectuée par le capteur de température en modifiant le nombre (la valeur de résistance) des éléments de résistance de référence connectés en série avec le capteur de température. Dans le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention, la section de réglage de potentiel 27 comprend la diode de réglage 31 ayant l'anode et une cathode connectée au point dont le potentiel est commandé 29, l'amplificateur opérationnel 33 ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage 31, la borne d'entrée inverseuse (-) connectée à la cathode de la diode de réglage 31, et la borne d'entrée non inverseuse (+), un élément de résistance de réglage 37 disposé entre la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 et la section de potentiel de commande 47, et une section de commutation de réglage de potentiel 35 configurée pour fixer l'état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur opérationnel 33 et la section de potentiel de référence 45 à l'un de l'état de conduction et de l'état de coupure. Dans la section de réglage de potentiel, lorsque la section de commutation de réglage de potentiel met la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'état de conduction, la section de potentiel de commande est connectée électriquement à la section de potentiel de référence par l'intermédiaire de la section de commutation de réglage de potentiel et de l'élément de résistance de réglage, et le potentiel électrique de référence est appliqué à la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel. Dans cet état, la borne d'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel reçoit le potentiel électrique de la cathode de la diode de réglage (c'est-à-dire, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé dans le trajet de conduction (qui est supérieur au potentiel électrique du potentiel électrique de référence)). Par conséquent, l'amplificateur opérationnel délivre, à partir de la borne de sortie, le potentiel électrique inférieur au potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé. Dans le cas dans lequel l'amplificateur opérationnel délivre, à partir de la borne de sortie, le potentiel électrique inférieur au potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé de cette manière, la diode de réglage empêche la circulation du courant électrique du point dont le potentiel est commandé vers la borne de sortie de l'amplificateur opérationnel. Par conséquent, le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé est fixé sur la base de la tension divisée par les éléments de résistance de référence et le capteur de température, sans recevoir l'influence de la section de réglage de potentiel. Lorsque la section de commutation de réglage de potentiel met la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'état de coupure, le potentiel électrique de commande est appliqué à la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel. Dans cet état, l'amplificateur opérationnel délivre la tension à partir de la borne de sortie de sorte que le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé connecté à la borne d'entrée inverseuse devient le potentiel électrique de commande. Par conséquent, dans les éléments de résistance de référence, le courant électrique ne circule pas à travers l'élément de résistance de référence disposé entre la section de potentiel de commande et le point dont le potentiel est commandé fixé au potentiel électrique de commande, et circule à travers l'élément de résistance de référence disposé entre la section de potentiel de référence et le point dont le potentiel est commandé fixé au potentiel électrique de commande. C'est-à-dire que le courant électrique circule à travers les éléments de résistance de référence et le capteur de température qui sont disposés entre la section de potentiel de référence et le point dont le potentiel est commandé fixé au potentiel électrique de commande. Le courant électrique ne circule pas à travers tous les éléments de résistance de référence, et circule à travers une partie des éléments de résistance de référence. En utilisant la section de réglage de potentiel de cette manière, il est possible de commuter le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé, de modifier le nombre des éléments de résistance de référence auxquels le courant électrique est appliqué, et de faire varier la valeur de résistance des éléments de résistance de référence servant en tant que résistances divisant la tension par rapport au capteur de température. De cette manière, le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention peut être utilisé pour la détection de température du gaz d'échappement du moteur à combustion interne. Ces dernières années, le dispositif de commande de capteur de température pour le moteur à combustion interne effectue la détection de la condition anormale (défaillance) du 25 capteur de température d'un système OBD (systèmes de diagnostic embarqués). Par conséquent, il est nécessaire de détecter avec précision le fil rompu ou le court-circuit du capteur de température à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température. Dans l'opération de détection de la condition anormale du capteur de température, lorsque la coupure se produit dans le trajet de conduction comprenant le capteur de température, le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence devient le potentiel électrique élevé (par exemple, le potentiel électrique de commande). Par conséquent, il est possible de détecter si la condition anormale est générée dans le trajet de conduction comprenant le capteur de température ou non, en détectant le potentiel électrique du point de connexion. Cependant, dans le capteur de température présentant la caractéristique négative dans laquelle la valeur de résistance diminue alors que la température augmente, la valeur de résistance du capteur de température est extrêmement élevée (par exemple, de quelques mégohms [Al] à quelques dizaines de mégohms [Al]) dans la condition de faible température (-40 [ C] - 0 [ C]). Par conséquent, le potentiel électrique du point deconnexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence devient élevé. Par conséquent, dans un cas dans lequel le dispositif de commande de capteur de température pour commander le capteur de température avec la caractéristique négative est mis en marche dans la région froide, il est difficile de juger avec précision si la valeur de tension divisée (le potentiel électrique de connexion) du capteur de température indique le potentiel électrique élevé du fait de l'apparition de la condition anormale du trajet de conduction, ou indique le potentiel électrique élevé dû au fait que la valeur de résistance est extrêmement élevée bien que le trajet de conduction soit dans la condition normale. Dans le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention, le capteur de température 11 a la caractéristique négative dans laquelle la résistance diminue alors que la température du fluide augmente. Le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre la section d'application de tension de démarrage 5110 configurée pour appliquer la tension de commande, correspondant à la différence de potentiel entre la section de potentiel de référence 45 et la section de potentiel de commande 47, au circuit série comprenant le capteur de température 11 et les éléments de résistance de référence (23, 25, 26), à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température. Le dispositif de commande de capteur de température comprend la section de jugement de condition de trajet de conduction S130 configurée pour juger si le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température 11 et ledit un des éléments de résistance de référence (23, 25, 26) est dans la région prédéterminée ou non, pour déterminer la condition anormale du trajet de conduction 13 lorsque le potentiel électrique du point de connexion est dans la région prédéterminée, et pour déterminer la condition anormale du trajet de conduction 13 lorsque le potentiel électrique du point de connexion est en dehors de la région prédéterminée. C'est-à-dire que la tension de commande est appliquée au circuit série comprenant le capteur de température et tous les éléments de résistance de référence à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température et, par conséquent, il est possible de diminuer la valeur de tension divisée aux bornes du capteur de température, par rapport au cas dans lequel la tension de commande est appliquée au circuit série comprenant le capteur de température et une partie des éléments de résistance de référence. Par conséquent, il est possible de détecter avec précision la tension divisée appropriée du capteur de température à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température sans qu'elle devienne la valeur de tension élevée, même lorsque la valeur de résistance du capteur de température avec la caractéristique négative devient la valeur de résistance élevée, à l'exception du cas dans lequel le trajet de conduction comprenant le capteur de température est dans la condition anormale. Lorsque le circuit série (c'est-à-dire, le trajet de conduction) comprenant le capteur de température et les éléments de résistance de référence est dans la condition anormale (telle que la coupure et le court-circuit), la tension divisée aux bornes du capteur de température (c'est-à-dire, le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence) devient la valeur anormale. Lorsque le trajet de conduction comprenant le capteur de température est dans la condition anormale de coupure ou la condition anormale de courtcircuit dans laquelle le trajet de conduction comprenant le capteur de température est en court-circuit avec l'alimentation par batterie, le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de référence devient le potentiel électrique élevé (le potentiel électrique de commande ou le potentiel électrique de sortie de batterie). De plus, dans la condition anormale de court-circuit à la masse dans laquelle le trajet de conduction comprenant le capteur de température est en court-circuit avec le potentiel électrique de masse, le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence devient égal à 0 [V]. Dans le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention, même dans le cas dans lequel le capteur de température avec la caractéristique négative indique la valeur de résistance élevée à faible température, la valeur de tension divisée du capteur de température ne devient pas la tension élevée, et est détectée dans la région de tension appropriée (la région normale), à l'exception du cas dans lequel le trajet de conduction comprenant le capteur de température est dans la condition anormale. Par conséquent, le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention peut juger de manière appropriée si le trajet de conduction est dans la condition normale ou dans la condition anormale en jugeant si le potentiel électrique (le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température et l'élément de résistance de référence) détecté par la section de détection d'informations de capteur est dans la région normale ou non. Par conséquent, le dispositif de commande de capteur de température selon la présente invention peut juger avec précision l'état du trajet de conduction comprenant le capteur de température à la mise en marche du dispositif de commande de capteur de température. La présente demande est basée sur une demande de brevet japonais antérieure n 2005-251856. Le contenu entier de la demande de brevet japonais n 2005-251856, dont la date de dépôt est le 31 août 2005, fait partie de la technique à laquelle on peut se référer. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en faisant référence à certains modes de réalisation de l'invention, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Des modifications et des variantes des modes de réalisation décrits ci-dessus viendront à l'esprit de l'homme de l'art à la lumière des enseignements ci-dessus. L'étendue de l'invention est définie avec référence aux revendications qui suivent | L'invention se rapporte à un dispositif de commande de capteur de température.Le dispositif comprend une section de potentiel de référence (45), une section de potentiel de commande (47) fixée à un potentiel électrique de commande, un capteur de température (11) pour faire varier une résistance en fonction d'une température, un trajet de conduction (13), deux éléments de résistance de référence (23, 25) connectés chacun en série avec le capteur de température, un point (29) dont le potentiel est commandé disposé entre les éléments de résistance de référence, une section de réglage de potentiel pour fixer un potentiel électrique du point (29) au potentiel électrique de commande, et une section de commande de commutation de résistance pour commander la section de réglage de potentiel pour commuter le potentiel électrique du point (29), et pour commuter chacun des éléments de résistance de référence dans l'un d'un état alimenté et d'un état non alimenté.L'invention est applicable à des systèmes de mesure. | 1. Dispositif de commande de capteur de température, caractérisé en ce qu'il comprend: une section de potentiel de référence (45) fixée à un potentiel électrique de référence; une section de potentiel de commande (47) fixée à un potentiel électrique de commande différent du potentiel électrique de référence; un capteur de température (11) configuré pour faire varier une résistance en fonction d'une température d'un fluide, et disposé entre la section de potentiel de référence et la section de potentiel de commande pour être alimenté ; un trajet de conduction (13) s'étendant de la section de potentiel de commande à travers le capteur de température jusqu'à la section de potentiel de référence; au moins deux éléments de résistance de référence (23, 25) disposés chacun dans le trajet de conduction (13) pour être connectés en série avec le capteur de température; un point dont le potentiel est commandé (29) disposé dans le trajet de conduction (13) entre les éléments de résistance de référence; une section de réglage de potentiel (27) configurée pour fixer un potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé (29) au potentiel électrique de commande; et une section de commande de commutation de résistance (21) configurée pour commander la section de réglage de potentiel pour commuter le potentiel électrique du point dont le potentiel est commandé, et pour commuter chacun des éléments de résistance de référence dans l'un d'un état alimenté et d'un état non alimenté. 2. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que la section de réglage de potentiel (27) comprend une diode de réglage (31) ayant une anode et une cathode connectée au point dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel (33) ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage (37) disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de commande, et une section de commutation de réglage de potentiel (35) configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure. 3. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande de capteur de température (1) comprend en outre une section d'application de tension au démarrage configurée pour appliquer une tension de commande, correspondant à une différence de potentiel entre la section de potentiel de référence et la section de potentiel de commande, à un circuit série comprenant le capteur de température (11) et les éléments de résistance de référence (23, 25) , lors d'une mise en marche du dispositif de commande de capteur de température (1). 4. Dispositif de commande de capteur de température selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une section de détection d'informations de capteur de température configurée pour détecter le potentiel électrique d'un point de connexion entre le capteur de température (11) et l'un des éléments de résistance de référence adjacent au capteur de température, lors de l'application de la tension de commande. 5. Dispositif de commande de capteur de température selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une section de jugement de condition de trajet de conduction configurée pour juger si le potentiel électrique du point de connexion entre le capteur de température (11) et l'un des éléments de résistance de référence (23, 25) est dans une région prédéterminée ou non, pour déterminer une condition normale du trajet de conduction lorsque le potentiel électrique du point de connexion est dans la région prédéterminée, et pour déterminer une condition anormale du trajet de conduction lorsque le potentiel électrique du point de connexion est en dehors de la région prédéterminée. 6. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que le capteur de température a une caractéristique négative dans laquelle une résistance diminue alors que la température du fluide augmente. 7. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que lesdits au moins deux éléments de résistance de référence sont respectivement un premier élément de résistance de référence (23) et un deuxième élément de résistance de référence (25) ; la section de réglage de potentiel est une première section de réglage de potentiel; le point (29) dont le potentiel est commandé est un premier point dont le potentiel est commandé disposé entre le premier élément de résistance de référence (23) et le deuxième élément de résistance de référence (25) ; et le premier élément de résistance est disposé entre le capteur de température (11) et le deuxième élément de résistance de référence. 8. Dispositif de commande de capteur de température selon la 7, caractérisé en ce que le deuxième élément de résistance de référence (25) a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du premier élément de résistance de référence (23). 9. Dispositif de commande de capteur de température selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de commande de capteur de température (1) comprend en outre un troisième élément de résistance de référence (26) disposé dans le trajet de conduction (13) pour être connecté en série avec le capteur de température (11), et un deuxième point (30) dont le potentiel est commandé disposé entre le deuxième élément de résistance de référence (25) et le troisième élément de résistance de référence (26), et une deuxième section de réglage de potentiel (28) configurée pour fixer un potentiel électrique du deuxième point dont le potentiel est commandé au potentiel électrique de commande; le deuxième élément de résistance de référence (25) est disposé entre le premier élément de résistance de référence (23) et le troisième élément de résistance de référence (26) ; et la section de commande de commutation de résistance est configurée pour commander la première section de réglage de potentiel et la deuxième section de réglage de potentiel pour commuter les potentiels électriques du premier point (29) dont le potentiel est commandé et du deuxième point (30) dont le potentiel est commandé, respectivement, et pour commuter les éléments de résistance de référence dans l'un de l'état alimenté et de l'état non alimenté. 10. Dispositif de commande de capteur de température selon la 9, caractérisé en ce que chacune de la première section de réglage de potentiel (27) et de la deuxième section de réglage de potentiel (28) comprend une diode de réglage ayant une anode et une cathode connectée à celui correspondant du premier point (29) dont le potentiel est commandé et du deuxième point (30) dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel (33) et la section de potentiel de commande (47) , et une section de commutation de réglage de potentiel configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure. 11. Dispositif de commande de capteur de température selon la 9, caractérisé en ce que le troisième élément de résistance de référence (26) a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du deuxième élément de résistance de référence (25) ; et le deuxième élément de résistance de référence (25) a une valeur de résistance supérieure à une valeur de résistance du premier élément de résistance de référence (23). 12. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande de capteur de température comprend en outre une pluralité des éléments de résistance de référence, une pluralité des points dont le potentiel est commandé disposés chacun entre deux éléments adjacents des éléments de résistance de référence, et une pluralité des sections de réglage de potentiel configurées chacune pour fixer un potentiel électrique de l'un des points dont le potentiel est commandé au potentiel électrique de commande; et la section de commande de commutation de résistance (21) st configurée pour commander chacune des sections de réglage de potentiel pour commuter le potentiel (27) rique de l'un des points dont le potentiel est commandé, et pour commuter les éléments de résistance de référence dans l'un de l'état alimenté et de l'état non alimenté. 13. Dispositif de commande de capteur de température selon la 12, caractérisé en ce que chacune des sections de réglage de potentiel (27) comprend une diode de réglage ayant une anode et une cathode connectée à l'un des points dont le potentiel est commandé, un amplificateur opérationnel (33) ayant une borne de sortie connectée à l'anode de la diode de réglage, une borne d'entrée inverseuse connectée à la cathode de la diode de réglage et une borne d'entrée non inverseuse, un élément de résistance de réglage disposé entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel (33) et la section de potentiel de commande (47), et une section de commutation de réglage de potentiel configurée pour mettre un état de connexion électrique entre la borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel et la section de potentiel de référence, dans l'un d'un état de conduction et d'un état de coupure. 14. Dispositif de commande de capteur de température selon la 1, caractérisé en ce que le capteur de température (11) est disposé entre la section de potentiel de référence (45) et les éléments de résistance de référence. | G | G01 | G01K | G01K 7 | G01K 7/24 |
FR2894881 | A1 | STRUCTURE DE TRANSMISSION D'EFFORTS A TRAVERSE POUR TRAIN ARRIERE DE VEHICULE TERRESTRE | 20,070,622 | L'invention concerne, de facon generale, la conception de la liaison au sol des vehicules terrestres. Plus precisement, 1'invention concerne une structure de transmission d'efforts, au moins composee d'une traverse d'essieu, pour train arriere de vehicule terrestre, la traverse comprenant deux tubes et deux elements de liaison, les deux tubes etant partiellement enfiles 1'un dans 1'autre suivant une direction axiale par des extremites engagees respectives et comprenant un tube male et un tube femelle, et les elements de liaison assurant un guidage mutuel des tubes et presentant chacun une position distale vis-a-vis de 1'extremite engagee d'un tube et une position proximale vis-a-vis de 1'extremite engagee de 1'autre tube, un premier des elements de liaison opposant une resistance elastique a au moins une rotation relative des tubes autour de la direction axiale. Des structures de ce type sont connues dans fart anterieur, notamment par les documents de brevets WO 97/47486 et WO 01/70527. Dans une telle structure, la traverse d'essieu est destinee a relier deux bras de roues, 1'extremite non engagee du premier tube etant fixee au premier bras, situe d'un cote du vehicule, et 1'extremite non engagee du deuxieme tube etant fixee au deuxieme bras, situe de 1'autre cote du vehicule. Sur le vehicule equipe dune structure complete, les bras de roues sont montes oscillants par rapport a la caisse du vehicule, par exemple autour d'axes respectifs dont les directions convergent vers le centre de ce vehicule comme indique dans le document de brevet DE 38 18 412, et chaque bras est relie a la caisse au moyen d'organes de suspension typiquement constitues par un ressort et par un amortisseur hydraulique. Selon 1'enseignement du document de brevet WO 97/47486 precite, les deux elements de liaison de la traverse sont constitues par des articulations antiroulis respectives, realisees sous forme de paliers annulaires en matiere elastomere, espacees suivant la direction longitudinale des tubes, et logees entre la surface externe du tube male et la surface interne du tube femelle. Chacune de ces articulations antiroulis presente une raideur radiale et une raideur de torsion propres, la raideur de torsion caracterisant la force elastique qui s'oppose a la rotation des tubes de la traverse autour de la direction axiale, et la raideur radiale caracterisant la force elastique qui s'oppose au deplacement relatif des tubes suivant un plan transversal a la direction axiale. Toujours selon 1'enseignement du document de brevet WO 97/47486 pre-cite, les bras de roues sont articules sur la caisse au moyen de paliers en materiau elastomere du meme type que ceux qui equipent la traverse Les paliers en materiau elastomere qui equipent la traverse ont principalement pour fonction, avec la suspension des bras de roues, de contro1er le vehicule en roulis. Neanmoins, d'autres mesures peuvent avantageusement titre prises pour optimiser la transmission a la caisse des efforts dynamiques qui s'exercent sur les roues d'un vehicule terrestre en mouvement, de meme que la repartition et 1'absorption de ces efforts. Par exemple, it peut titre avantageux de decaler la 10 traverse par rapport a 1'axe d'articulation des bras de roues pour ameliorer le comportement en virage du train de roues concerne. Par ailleurs, le document de brevet WO 01/70527 souligne 15 l'interet de decaler les articulations anti-roulis vers 1'extremite non engagee du tube femelle pour obtenir un comportement elastique symetrique de 1'essieu. I1 peut egalement titre judicieux, comme le decrit 20 notamment le document de brevet DE 38 18 412, d'autoriser une translation relative des deux tubes suivant la direction axiale pour diminuer la concentration des efforts dans la jonction entre les bras de roue et les tubes de la traverse. 25 Ainsi, bien que la structure decrite dans le document de brevet WO 97/47486 donne toute satisfaction, it est apparu difficile voire impossible dans le cas general, et notamment en cas d'utilisation de suspensions classiques 30 a amortisseurs et a ressorts, de dimensionner les paliers en materiau e1astomere equipant la traverse de maniere a optimiser 1'ensemble des parametres de deformation 3 souhaitables pour une telle structure. L'invention, qui s'inscrit dans ce contexte, a precisement pour but de proposer une structure concue pour s'affranchir des contraintes liees a cette problematique d'optimisation. A cette fin, la structure de 1'invention, par ailleurs conforme a la definition generique qu'en donne le preambule ci-dessus, est essentiellement caracterisee en ce que le second element de liaison autorise une libre rotation relative des tubes et maintient la position relative de ces tubes dans un plan transversal a la direction axiale passant par ce second element de liaison. En particulier, it est ainsi possible de prevoir que le second element de liaison n'oppose a une translation relative des tubes suivant la direction axiale qu'une force de frottement et / ou une force elastique. En revanche, le premier element de liaison peut continuer a opposer une resistance elastique a tout deplacement relatif des tubes par rapport a une position de repos, et, a cette fin, comprendre essentiellement un palier annulaire, realise en materiau elastomere et fixe a chacun des deux tubes. Dans un mode de realisation possible de 1'invention, le second element de liaison comprend une rotule, un logement de rotule et des premier et second supports, la rotule etant engagee dans le logement de rotule et liee a un premier des deux tubes par le premier support, et le logement de rotule etant lie au second tube par le second support, le premier tube pouvant titre constitue par le tube femelle. Les premier et second supports comprennent par exemple des premiere et seconde entretoises respectives s'etendant dans des plans paralleles respectifs perpendiculaires a la direction axiale, chaque entretoise etant elastiquement flexible vis-a-vis d'un effort exerce perpendiculairement a son plan et rigide vis-a-vis d'un effort exerce dans son plan. A cette fin, les premiere et seconde entretoises peuvent notamment titre essentiellement formees de lames elastiques respectives, allongees suivant des directions respectives croisees. Dans ce cas, le second element de liaison peut titre dispose a 1'extremite engagee du tube femelle, 1'une des entretoises traversant alors des lumieres pratiquees dans le tube male et dispose-es radialement en vis-a-vis 1'une de 1'autre. Neanmoins, les premiere et seconde entretoises peuvent aussi titre formees de diaphragmes circulaires respectifs, eventuellement ajoures. La structure de transmission d'efforts de 1'invention peut titre completee par des premier et second bras tires fixes sur les extremites non engage-es respectives des premier et second tubes, auquel cas it est possible de prevoir que le premier support comprenne une tige, et que la rotule soit liee au premier tube par fixation de la tige sur le premier bras et fixation du premier bras sur le premier tube. Au lieu de comprendre un rotule, le second element de liaison peut comprendre essentiellement un palier lisse annulaire, et realise dans un materiau anti-friction presentant un module de compression eleve, par exemple en bronze fritte ou dans un polymere rigide anti-friction tel que le polyamide ou le PTFE. Ce second element de liaison peut aussi prendre la forme d'un palier annulaire comprenant une couche centrale realisee en materiau elastomere, une armature externe recouvrant la couche centrale, et une garniture interne realisee en materiau anti-friction. Dans ce cas, la couche de materiau elastomere peut titre 20 precontrainte entre les tubes male et femelle et titre realisee au moins partiellement en caoutchouc. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention ressortiront clairement de la description qui en est 25 faite ci-apres, a titre indicatif et nullement limitatif, en reference aux dessins annexes, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective dune structure susceptible de mettre en oeuvre 1'invention; 30 - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'une traverse d'essieu conforme a un premier mode de realisation possible de 1'invention; - la figure 3 est une vue agrandie d'un troncon de la traverse illustree a la figure 2; - la figure 4 est une vue du troncon illustre a la figure 3, observe suivant 1'incidence reperee par la fleche IV 10 de la figure 3; - la figure 5 est une vue du troncon illustre a la figure 3, observe suivant 1'incidence reperee par la fleche V de la figure 3; - la figure 6 est une vue ecorchee en perspective du troncon illustre a la figure 3, represents a plus petite echelle; 20 - la figure 7 est une vue agrandie d'un troncon de traverse correspondant a une premiere variante d'execution de la traverse illustree a la figure 2; - la figure 8 est une vue ecorchee en perspective du 25 troncon illustre a la figure 7, represents a plus petite echelle; - la figure 9 est une vue ecorchee en perspective d'un troncon de traverse correspondant a une deuxieme variante 30 d'execution de la traverse illustree a la figure 2; 15 - la figure 10 est une vue ecorchee en perspective d'une traverse d'essieu correspondant a un deuxieme mode de realisation possible de 1'invention; - la figure 11 est une premiere vue en coupe axiale verticale de la traverse illustree a la figure 10; - la figure 12 est une deuxieme vue en coupe axiale horizontale de la traverse illustree a la figure 10; - la figure 13 est une vue ecorchee en perspective d'une structure incluant une traverse d'essieu correspondant a un troisieme mode de realisation possible de 1'invention; 15 - la figure 14 est une vue agrandie d'un detail de la figure 13; - la figure 15 est une vue ecorchee en perspective d'une traverse d'essieu correspondant a un quatrieme mode de 20 realisation possible de 1'invention; et - la figure 16 est une vue en perspective d'un element de liaison constituant une variante de celui qui est utilise dans la traverse illustree a la figure 15. 25 Comme annonce precedemment, 1'invention concerne une structure de transmission d'efforts pour train arriere de vehicule terrestre, cette structure etant au moins constituee par une traverse d'essieu T comprenant elle- 30 meme deux tubes, 1 et 2, et deux elements de liaison, 3 et 4.10 Ces deux tubes 1 et 2 sont partiellement enfiles 1'un dans 1'autre, suivant une direction axiale Y, par des extremites engagees respectives, 11 et 21, le tube 1 formant par exemple un tube femelle et le tube 2 un tube male. La traverse d'essieu T est destinee (figure 1) a relier deux bras de roues B1 et B2, 1'extremite non engagee 12 du tube femelle 1 etant fix-6e au bras B1, par exemple situe du cote droit du vehicule, et 1'extremite non engagee 22 du tube male 2 etant fixee au bras B2, situe du cote gauche du vehicule. Les bras de roues B1 et B2 sont equipes de porte-fusees respectifs, PF1 et PF2, et sont montes oscillants par rapport a la caisse du vehicule autour d'axes respectifs, Yl et Y2. Par ailleurs, chaque bras est relie a la caisse au moyen d'organes de suspension typiquement constitues par un ressort tel que R1 et R2, et par un amortisseur hydraulique tel que Al et A2. Les elements de liaison 3 et 4, qui ont pour fonction d'assurer un guidage mutuel des tubes 1 et 2, presentent chacun une position distale vis-a-vis de l'extremite engagee d'un tube et une position proximale vis-a-vis de 1'extremite engagee de 1'autre tube. En d'autres termes, par exemple pour la traverse illustree a la figure 2, 1'element de liaison 3 est relativement proche de 1'extremite engagee 11 du tube 1 5 et relativement eloigne de 1'extremite engagee 21 du tube 2, tandis que 1'element de liaison 4 est relativement proche de 1'extremite engagee 21 du tube 2 et relativement eloigne de 1'extremite engagee 11 du tube 1. L'un de ces elements de liaison, par exemple 1'element de liaison 3, est concu pour opposer une resistance elastique a au moins une rotation relative des tubes 1 et 2 autour de la direction axiale Y. 10 En pratique, cet element de liaison 3 peut titre concu pour opposer une resistance elastique a tout deplacement relatif des tubes 1 et 2 par rapport a leur position de repos, et donc par exemple titre constitue par un palier 15 annulaire realise en materiau elastomere et fixe a chacun des deux tubes 1 et 2, comme decrit dans le document de brevet precite WO 97/47486. Selon 1'invention, 1'autre element de liaison 4 est en 20 revanche congu pour autoriser une Libre rotation relative des tubes 1 et 2 autour de la direction axiale Y, et pour maintenir la position relative de ces memes tubes dans le plan P qui est transversal a la direction axiale Y et qui passe par ce second element de liaison 4. 25 L'expression "libre rotation relative des tubes 1 et 2" ici utilisee doit titre comprise comme indiquant qu'aucune force d'intensite significative, par rapport aux efforts de torsion susceptibles d'etre appliques en 30 fonctionnement sur la traverse T, ne s'oppose a la rotation relative de ces tubes. En pratique, le second element de liaison 4 sera donc choisi pour ne presenter aucune raideur notable en torsion et pour n'introduire que des forces de frottement negligeables en rotation, au moms 80 pourcents des efforts de torsion etant ainsi absorbes par le premier element de liaison 3. Ce second element de liaison 4 sera en outre de preference choisi pour n'opposer, a une translation relative des tubes 1 et 2 suivant la direction axiale Y, qu'une force de frottement et / ou une force elastique, les figures 2 a 14 illustrant des modes de realisation dans lesquels le second element de liaison 4 oppose une force elastique a la translation relative des deux tubes, tandis que les figures 15 et 16 illustrent un mode de realisation dans lequel le second element de liaison 4 n'oppose a ce mouvement qu'une force de frottement eventuellement infime. Comme le montrent les figures 1 a 14, le second element de liaison 4 peut comprendre une rotule 41, un logement de rotule 42, et deux supports 43 et 44. La rotule 41 est engagee dans le logement de rotule 42 et nee a 1'un des deux tubes, par exemple le tube femelle 1, par le premier support 43, le logement de rotule 42 etant quant a lui lie, par le second support 44, a 1'autre tube, en 1'occurrence le tube male 2. Comme le montrent 1'ensemble des figures 1 a 12, les supports 43 et 44 peuvent comprendre des entretoises respectives, le support 43 presentant des entretoises 15 431a (figures 3, 5, 6, 10, 11), 431b (figures 7, 8) ou 431c (figure 9) et le support 44 presentant des entretoises 441a (figures 5, 6, 10, 12), 441b (figures 7, 8) ou 441c (figure 9). Les entretoises de ces supports 43 et 44 s'etendent dans des plans paralleles respectifs P1 et P2, perpendiculaires a la direction axiale Y (figures 7 et 12). 10 Chacune de ces entretoises est elastiquement flexible vis-a-vis d'un effort exerce perpendiculairement a son plan, et rigide vis-a-vis d'un effort exerce dans son plan. Comme le montrent le mieux les figures 4, 5, 6, et 10, les entretoises des supports respectifs 43 et 44 peuvent etre essentiellement forme-es de lames elastiques respectives, allongees suivant des directions respectives 20 croisees. Dans ce cas, le second element de liaison 4 peut etre dispose a 1'extremite engagee 11 du tube femelle 1 (figures 10 a 12), 1'entretoise 431a du support 43 25 traversant alors des lumieres 20 qui sont pratiquees dans le tube male 2 et qui sont disposees radialement en regard 1'une de 1'autre. En variante (figures 7 a 9), ces entretoises peuvent etre 30 forme-es de diaphragmes circulaires respectifs, eventuellement ajoures (figures 7 et 8).5 Dans le cas ou la structure de transmission d'efforts consideree inclut (figures 13 et 14) des bras tires Bl et B2 fixes sur les extremites non engagees respectives 12 et 22 des tubes 1 et 2, le support 43 peut se reduire a une simple tige 432, et la rotule 41 peut etre liee au tube 1 par 1'intermediaire de la fixation de la tige 432 sur le bras B1, et de la fixation de ce bras B1 sur le tube 1. La figure 15 illustre un autre mode de realisation, dans lequel le second element de liaison 4 est constitue par un palier annulaire lisse 45, realise dans un materiau anti-friction presentant un module de compression eleve. Par exemple, le palier 45 peut etre realise en bronze fritte ou dans un polymere rigide anti-friction, tel que le polyamide, le PTFE (polytetrafluoroethylene) ou le polymere vendu par la societe Igus sous la marque "Iglidur". La figure 16 illustre un autre palier utilisable pour constituer le second element de liaison 4. Dans cette variante, cet element de liaison 4 prend la forme d'un palier annulaire 46 constitue d'une couche centrale 462 realisee en materiau elastomere, par exemple en caoutchouc, dune armature externe 461 recouvrant la couche centrale, et dune garniture interne 463 realisee en materiau anti-friction. Dans ce mode de realisation, 1'armature externe 461 est par exemple fixee sur 1'interieur du tube femelle 1, le tube male 2 coulisse sur la garniture interne 463, et la couche 462 de materiau elastomere est radialement precontrainte entre les tubes male 2 et femelle 1 pour rattraper dans le temps 1'usure au niveau de la garniture interne 463. Selon 1'invention, la raideur en torsion de la traverse T est realisee essentiellement ou exclusivement par le premier element de liaison 3. Les solutions decrites permettent en outre d'autoriser une translation relative des tubes 1 et 2 suivant la direction axiale d'une amplitude de 1'ordre de quelques millimetres entre les tubes (2 a 3 mm par exemple), cette translation relative etant limitee au moms par la raideur en cisaillement du premier element de liaison 3, a laquelle s'ajoute eventuellement la raideur en flexion du deuxieme element de liaison 4. Au total, la raideur axiale entre les tubes 1 et 2, qui caracterise la force elastique s'opposant a la translation relative de ces tubes est de preference comprise entre 0 et 10 000N/mm. Le controle des plans de roues est pilote par la raideur radiale de chacun des elements de liaison 3 et 4, qui caracterise la resistance sous effort au deplacement relatif des tubes 1 et 2 dans le plan transversal a la direction axiale Y passant par cet element de liaison. Typiquement, la raideur radiale du premier element de liaison 3 est maximisee et toujours superieure a 1000N/mm, la raideur radiale du deuxieme element de liaison 4 etant avantageusement superieure a celle du premier element de liaison 3 | L'invention concerne une structure de transmission d'efforts, au moins composée d'une traverse d'essieu (T), pour train arrière de véhicule terrestre, la traverse comprenant un tube femelle (1), un tube mâle (2) partiellement engagé dans le tube femelle, et deux éléments de liaison (3, 4) assurant un guidage mutuel des tubes (1, 2), l'un (3) de ces éléments opposant une résistance élastique à une rotation relative des tubes (1, 2) autour de leur direction axiale commune (Y).Selon l'invention, l'autre élément de liaison (4) autorise une libre rotation relative des tubes (1, 2) et maintient leur position relative dans un plan (P) transversal à la direction axiale (Y) passant par cet élément de liaison (4). | 1. Structure de transmission d'efforts, au moins composee d'une traverse d'essieu (T), pour train arriere de vehicule terrestre, la traverse (T) comprenant deux tubes (1, 2) et deux elements de liaison (3, 4), les deux tubes (1, 2) etant partiellement enfiles 1'un dans 1'autre suivant une direction axiale (Y) par des extremites engage-es respectives (11, 21) et comprenant un tube male et un tube femelle, et les elements de liaison (3, 4) assurant un guidage mutuel des tubes (1, 2) et presentant chacun (3; 4) une position distale vis-a-vis de 1'extremite engagee (21; 11) d'un tube (2; 1) et une position proximale vis-a-vis de 1'extremite engagee (11; 21) de 1'autre tube (1; 2), un premier (3) des elements de liaison opposant une resistance elastique a au moins une rotation relative des tubes (1, 2) autour de la direction axiale (Y), caracterisee en ce que le second element de liaison (4) autorise une libre rotation relative des tubes (1, 2) autour de la direction axiale (Y) et maintient la position relative de ces tubes (1, 2) dans un plan (P) transversal a la direction axiale (Y) passant par ce second element de liaison (4). 2. Structure de transmission d'efforts suivant la 1, caracterisee en ce que le second element de liaison (4) n'oppose a une translation relative des tubes (1, 2) suivant la direction axiale (Y) qu'une force de frottement et / ou une force elastique. 3. Structure de transmission d'efforts suivant 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le premier element de liaison (3) oppose une resistance elastique a tout deplacement relatif des tubes (1, 2) par rapport a une position de repos. 4. Structure de transmission d'efforts suivant la 3, caracterisee en ce que le premier element de liaison (3) comprend essentiellement un palier annulaire, realise en materiau elastomere et fixe a chacun des deux tubes (1, 2). 5. Structure de transmission d'efforts suivant 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le second element de liaison (4) comprend une rotule (41), un logement de rotule (42) et des premier et second supports (43, 44), la rotule (41) etant engagee dans le logement de rotule (42) et liee a un premier (1) des deux tubes (1, 2) par le premier support (43), et le logement de rotule (42) etant lie au second tube (2) par le second support (44). 6. Structure de transmission d'efforts suivant la 5, caracterisee en ce que le premier support (43) lie la rotule (41) au tube femelle (1). 7. Structure de transmission d'efforts suivant 1'une quelconque des precedentes combinee a la 5, caracterisee en ce que les premier et second supports (43, 44) comprennent des premiere et seconde entretoises respectives (431a, 441a; 431b, 441b; 431c, 441c) s'etendant dans des plans parallelesrespectifs (Pl, P2) perpendiculaires a la direction axiale (Y), chaque entretoise (431a, 441a; 43lb, 441b; 431c, 441c) etant elastiquement flexible vis-a-vis d'un effort exerce perpendiculairement a son plan et rigide vis-a-vis d'un effort exerce dans son plan. 8. Structure de transmission d'efforts suivant Tune quelconque des precedentes combinee a la 5, caracterisee en ce que les premiere et seconde entretoises (431a, 441a) sont essentiellement forme-es de lames elastiques respectives, allongees suivant des directions respectives croisees. 9. Structure de transmission d'efforts suivant la 7, caracterisee en ce que les premiere et seconde entretoises sont formees de diaphragmes circulaires respectifs (431b, 441b; 431c, 441c), eventuellement ajoures. 10. Structure de transmission d'efforts suivant la 8, caracterisee en ce que le second element de liaison (4) est dispose a 1'extremite engagee (11) du tube femelle (1) et en ce que Tune (431a) des entretoises traverse des lumieres (20) pratiquees dans le tube male (2) et disposees radialement en vis-a-vis 1'une de 1'autre. 11. Structure de transmission d'efforts suivant Tune quelconque des precedentes combinee a la 6, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre des premier et second bras tires (Bl, B2) fixes sur les extremites non engage-es respectives (12, 22) despremier et second tubes (1, 2), en ce que le premier support (43) comprend une tige (432), et en ce que la rotule (41) est liee au premier tube (1) par fixation de la tige (432) sur le premier bras (Bl) et fixation du premier bras (Bl) sur le premier tube (1). 12. Structure de transmission d'efforts suivant 1'une quelconque des 1 a 4, caracterisee en ce que le second element de liaison (4) comprend essentiellement un palier lisse (45) annulaire, realise dans un materiau anti-friction presentant un module de compression eleve, par exemple en bronze fritte ou dans un polymere rigide anti-friction tel que le polyamide ou le PTFE. 13. Structure de transmission d'efforts suivant Tune quelconque des 1 a 4, caracterisee en ce que le second element de liaison (4) prend la forme d'un palier annulaire (46) comprenant une couche centrale (462) realisee en materiau elastomere, une armature externe (461) recouvrant la couche centrale, et une garniture interne (463) realisee en materiau anti-friction. 14. Structure de transmission d'efforts suivant la 13, caracterisee en ce que la couche (462) de materiau elastomere est precontrainte entre les tubes male (2) et femelle (1) et comprend du caoutchouc.30 | B | B60 | B60G | B60G 21,B60G 3 | B60G 21/05,B60G 3/14 |
FR2889120 | A1 | GLISSIERE POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE A RENFORT INTRINSEQUE | 20,070,202 | La présente invention concerne une glissière pour siège de véhicule automobile. Il est connu dans le domaine automobile d'utiliser des glissières du type comprenant un premier profilé et un deuxième profilé montés coulissant l'un par rapport à l'autre selon une direction longitudinale, lesdits premier et deuxième profilés étant destinés à être fixés pour l'un au siège et pour l'autre au plancher du véhicule. Lorsque de telles glissières sont soumises à des contraintes importantes, par exemple à l'occasion d'un choc, elles risquent de se déformer. Une telle déformation est préjudiciable car elle modifie les caractéristiques dimensionnelles de la glissière, cette modification pouvant entraver le bon fonctionnement en coulissement de la glissière ou ne pas permettre de retenir le passager de manière satisfaisante. Afin de pallier cet inconvénient il est connu de FR-2 735 427 de conformer les deux profilés relativement l'un par rapport à l'autre, de manière à ce qu'une déformation sous contrainte soit rapidement limitée par un contact du premier profilé contre le deuxième. Cependant une telle conformation des profilés est complexe et n'est pas toujours possible. Il n'est ainsi pas souhaitable de modifier la conformation de profilés existants, couramment utilisés et présentant d'autres qualités éprouvées. L'invention vise à renforcer la rigidité d'une glissière en empêchant ou du moins en limitant la déformation des deux profilés lors de l'application de contraintes de compression, de flexion ou de torsion, ainsi qu'en cas de choc, sans modifier la conformation des profilés de manière importante. A cet effet, conformément à l'invention, la glissière comprend un ensemble comportant au moins une patte, chaque patte étant intégrée au premier profilé, réalisée par emboutissage, conformée et localisée de telle manière à : - former une butée positive entre les deux profilés en venant en contact avec le deuxième profilé afin de s'opposer à une déformation relative des profilés tendant à leur rapprochement, lorsque la glissière est soumise à une contrainte produisant ladite déformation, - ménager un jeu entre ladite patte et le deuxième profilé lorsque la glissière n'est pas déformée, ledit jeu autorisant le coulissement relatif des deux profilés. Ainsi, la patte formant une butée positive en compression reprend les efforts et limite la déformation de la glissière. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, chaque patte est délimitée par un pourtour détaché du reste du premier profilé et une ligne de jonction par laquelle chaque patte est maintenue au reste du profilé, et chaque patte fait saillie par rapport au reste du premier profilé en direction du deuxième profilé. Ainsi, la réalisation de la glissière est relativement simple et peu coûteuse tout en procurant une glissière robuste. Afin d'assurer une bonne reprise des efforts de déformation, chaque patte est avantageusement conformée de manière à s'étendre principalement dans une direction sensiblement parallèle à une direction de déformation 30 relative des profilés. Selon d'autres caractéristiques conformes à l'invention, ladite glissière présente selon la direction longitudinale une première extrémité et une deuxième extrémité et l'ensemble comprend au moins une patte disposée: - à proximité de la première extrémité de la glissière, et/ou à proximité de la deuxième extrémité de la glissière, et/ou - sensiblement au milieu de la première extrémité et de la deuxième extrémité. Ainsi, on limite respectivement la déformation en cas de contrainte ou de choc au niveau de la première extrémité et/ou de la deuxième extrémité et/ou la souplesse en flexion, ce qui améliore le confort en utilisation normale. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la glissière comprend deux chemins de roulement disposés respectivement entre le premier profilé et le deuxième profilé afin de guider le premier profilé et le deuxième profilé l'un par rapport à l'autre dans leur mouvement de coulissement, et l'ensemble comprend deux sous-ensembles comprenant chacun au moins une patte, les deux sous-ensembles s'étendant chacun à proximité de l'un des chemins de roulement et étant appariées selon la direction longitudinale. Ceci permet une combinaison des effets de renfort et de résistance à la déformation des deux sous-ensembles de pattes. L'invention concerne en outre un siège de véhicule automobile maintenu sur un plancher de véhicule automobile par une glissière telle que précitée. Conformément à l'invention, la première extrémité de la glissière est disposée vers l'avant du siège et la deuxième extrémité de la glissière est disposée vers l'arrière du siège. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints, dans lesquels: la figure 1 est une représentation schématique d'un siège comportant une glissière conforme à l'invention, la figure 2 est une vue en plan d'une glissière selon un premier mode de réalisation conforme l'invention, la figure 3 illustre la glissière de la figure 2 soumise à une contrainte de compression verticale, la figure 4 est une vue en perspective de la glissière de la figure 2, la figure 5 est une vue en perspective d'une 10 variante de la glissière de la figure 2, la figure 6 est une vue en perspective d'une glissière selon un second mode de réalisation conforme à l'invention, les figures 7 et 8 sont des vues en coupe transversale de la glissière de la figure 6 soumise respectivement à une contrainte de compression verticale et à une contrainte de torsion. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Les figures représentent une glissière 10 comprenant un profilé mobile 1 et un profilé fixe 2. Tel qu'illustré plus précisément à la figure 1, le profilé fixe 2 est fixé à un châssis et plus précisément un plancher 18 de véhicule automobile, tandis que le profilé mobile 1 supporte un siège 12 de véhicule automobile. Le siège 12 comporte une assise 14 à laquelle le profilé mobile 1 est fixé et un dossier 16 articulé sur l'assise à l'arrière du siège. Le profilé mobile 1, est mobile en coulissement relativement au profilé fixe 2 selon une direction longitudinale X, afin de permettre le déplacement du siège 12 suivant cette direction. Le profilé mobile 1 est guidé dans son mouvement de coulissement par deux chemins de roulement 6, 6' s'étendant suivant la direction de coulissement X, formé ici par une succession de billes, interposées entre le premier profilé 1 et le second profilé 2. Les figures 2 à 5 illustrent un premier mode de réalisation de la glissière 10. Dans ce premier mode de réalisation, le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 sont identiques, la glissière 10 présente par conséquent une symétrie axiale suivant un axe s'étendant parallèlement à la direction de coulissement. Le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 comprennent chacun un ensemble de pattes 3, 3' se succédant suivant la direction longitudinale X à proximité d'un chemin de roulement 6, 6'. Les pattes 3 du profilé mobile 1 et les pattes 3' du profilé fixe 2 sont appariées, autrement dit disposées dans une même section transversale de la glissière 10, afin de combiner leur effet de renfort et de résistance à la déformation. Les pattes 3, 3' sont toutes sensiblement identiques. Elles sont intégrées au profilé correspondant 1, 2. Plus précisément, les pattes 3, 3' sont réalisées par emboutissage dans une portion de base 20, 20' sensiblement plane du profilé 1, 2 correspondant. Elles sont sensiblement rectangulaires, et présentent un pourtour 22, 22' s'étendant sur trois côtés et une ligne de jonction 24, 24'. Elles ne sont reliées à la portion de base correspondante 20, 20' que par la ligne de jonction 24, 24'. Lors de l'emboutissage, la matière des profilés est découpée suivant le pourtour 22, 22' et pliée suivant la ligne de jonction 24, 24'. Les pattes font saillie par rapport à la portion de base correspondante 20, 20' vers l'autre profilé suivant une direction d'extension 7, 7' à partir de la ligne de jonction 24, 24' jusqu'à des portions extrêmes 5, 5' appartenant au pourtour 22, 22' de pattes 3, 3'. Les portions extrêmes 5 des pattes 3 du profilé mobile 1 s'étendent en regard d'une surface d'appui 8 située sur le profilé fixe 2, à proximité du chemin de roulement 6. De manière identique, les portions extrêmes 5' des pattes 3' du profilé fixe 2 s'étendent en regard d'une surface d'appui 8' située sur le profilé mobile 1, à proximité du chemin de roulement 6'. Lorsque la glissière n'est pas déformée, un jeu 4 est ménagé entre les pattes 3 du profilé mobile 1 et la surface d'appui 8 du profilé fixe 2 et un jeu 4' similaire est ménagé entre les pattes 3' du profilé fixe 2 et la surface d'appui 8' du profilé mobile 1. Le jeu 4, 4' ainsi ménagé suivant la direction d'extension 7, 7' entre les portions extrêmes 5, 5' des pattes 3, 3' et les surfaces d'appui 8, 8' autorisent un coulissement relatif nominal du profilé mobile 1 par rapport au profilé fixe 2. Ce jeu est avantageusement compris entre 0,3 millimètre et 2 millimètres et de préférence entre 0,5 millimètre et 1,5 millimètres. Tel qu'illustré à la figure 3, sous l'effet d'une contrainte de compression C, la glissière 10 se déforme. Le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 se rapprochent l'un de l'autre suivant des directions de déformation correspondant sensiblement aux directions d'extension 7, 7' des pattes 3, 3' jusqu'à ce que les portions extrêmes 5, 5' des pattes 3, 3' viennent appuyer contre les surfaces d'appui 8, 8'. Les pattes 3 du profilé mobile 1 et les pattes 3' du profilé fixe 2 forment alors des butées limitant la déformation relative du profilé mobile 1 et du profilé fixe. Les pattes 3, 3' agissent comme butée en compression suivant leur direction d'extension 7, 7', offrant ainsi une résistance optimale à la déformation. La glissière 10 s'étend longitudinalement selon la direction X entre une extrémité avant l0a disposée vers l'avant du siège et une extrémité arrière 10b disposée vers l'arrière du siège. Tel qu'illustré à la figure 4, afin de limiter la déformation de la glissière 10 en cas de contrainte en compression s'appliquant sur l'extrémité avant 10a, le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 comprennent au moins une patte 3, 3' à proximité de cette extrémité avant 10a. Afin de limiter la déformation de la glissière 10 en cas de contrainte s'appliquant au niveau de l'extrémité arrière 10b, le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 comprennent au moins une patte 3, 3' à proximité de cette extrémité arrière 10b. Le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 comprennent en outre au moins une patte 3, 3' dans une portion médiane 10c s'étendant sensiblement au milieu de l'extrémité avant 10a et de l'extrémité arrière 10b. D'autre part, tel qu'illustré à la figure 5, les pattes 3, 3' sont régulièrement réparties sur le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 suivant la direction longitudinale X entre l'extrémité avant 10a et l'extrémité arrière 10b Les figures 6 à 8 illustrent un deuxième mode de réalisation de la glissière. Ce deuxième mode de réalisation se distingue essentiellement du premier mode de réalisation en ce que le profilé mobile 1 et le profilé fixe 2 sont différents l'un de l'autre et présentent chacun une symétrie suivant un plan de symétrie vertical s'étendant suivant la direction longitudinale X. La glissière 10 présente par conséquent cette même symétrie plane. Dans ce deuxième mode de réalisation, deux séries de pattes 3, 3' s'étendant suivant la direction longitudinale X sont réalisées dans le profilé mobile 1. Les pattes 3, 3' s'étendent de leur ligne de jonction 24 vers leur portion extrême 5, 5' suivant une direction d'extension 7, 7' dirigée vers le chemin de roulement 6, 6'. Les surfaces d'appui 8, 8' se succèdent sur le profilé fixe 2, suivant la direction longitudinale X, à proximité immédiate du chemin de roulement 6, 6' correspondant. La figure 7 illustre que lorsque la glissière 10 est soumise à une contrainte C s'étendant sensiblement suivant le plan de symétrie de la glissière, la série de pattes 3 et la série de pattes 3' viennent toutes deux en contact avec les surfaces d'appui 8, 8'. La figure 8, illustre que lorsque la glissière 10 est soumise à une contrainte C dissymétrique par rapport plan de symétrie de la glissière, une seule des séries de pattes 3, 3' vient en contact avec les surfaces d'appui 8 | Glissière (10) pour siège de véhicule automobile comprenant :- un premier profilé (1) et un deuxième profilé (2) montés coulissant l'un par rapport à l'autre,- un ensemble comprenant au moins une patte (3), réalisée par emboutissage, intégrée au premier profilé (1), conformée et localisée de telle manière à :- former une butée positive entre les deux profilés (1, 2) adaptée pour venir en contact avec le deuxième profilé (2), afin de s'opposer à une déformation relative des profilés (1, 2) tendant à leur rapprochement lorsque la glissière (10) est soumise à une contrainte produisant ladite déformation,- ménager un jeu (4) entre ladite patte (3) et le deuxième profilé (2) lorsque la glissière (10) n'est pas déformée.Un tel ensemble de pattes confère une plus grande rigidité à la glissière en cas de déformation en compression, en torsion ou en flexion. | 1. Glissière (10) pour siège (12) de véhicule automobile comprenant un premier profilé (1) et un deuxième profilé (2) montés coulissant l'un par rapport à l'autre selon une direction longitudinale (X), lesdits premier et deuxième profilés étant destinés à être fixés pour l'un au siège et pour l'autre au plancher du véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend un ensemble comportant au moins une patte (3), chaque patte étant intégrée au premier profilé (1), réalisée par emboutissage, conformée et localisée de telle manière à . - former une butée positive entre les deux profilés (1, 2) en venant en contact avec le deuxième profilé (2), afin de s'opposer à une déformation relative des profilés (1, 2) tendant à leur rapprochement lorsque la glissière (10) est soumise à une contrainte (C) produisant ladite déformation, - ménager un jeu (4) entre ladite patte (3) et le deuxième profilé (2) lorsque la glissière (10) n'est pas déformée, ledit jeu (4) autorisant le coulissement relatif des deux profilés (1, 2). 2. Glissière selon la 1, dans laquelle: chaque patte (3) est délimitée par un pourtour (22) détaché du reste du premier profilé (1) et une ligne de jonction (24) par laquelle chaque patte (3) est maintenue au reste (20) du profilé, chaque patte (3) fait saillie par rapport au reste (20) du premier profilé (1) en direction du deuxième 30 profilé (2). 3. Glissière selon la 1 ou 2, dans laquelle chaque patte (3) s'étend principalement dans une direction (7) correspondant sensiblement à une direction de déformation relative des profilés (1, 2). 4. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le jeu (4) est comprise entre 0,5 millimètre et 1,5 millimètres. 5. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, comprenant deux chemins de roulement (6, 6') disposés respectivement entre le premier profilé (1) et le deuxième profilé (2) afin de guider le premier profilé (1) et le deuxième profilé (2) l'un par rapport à l'autre dans leur mouvement de coulissement, où l'ensemble comprend deux sousensembles comprenant chacun au moins une patte (3, 3'), les deux sousensembles s'étendant chacun à proximité de l'un des chemins de roulement (6, 6') et étant appariées selon la direction longitudinale (X). 6. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, où l'ensemble comprend une pluralité de pattes (3) régulièrement espacées sur la longueur de la glissière (10). 7. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, ladite glissière (10) présentant selon la direction longitudinale (X) une première extrémité (l0a) et une deuxième extrémité (10b), où l'ensemble comprend au moins une patte (3) disposée à proximité de la première extrémité (l0a) de la glissière (10). 8. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, ladite glissière (10) présentant selon la direction longitudinale (X) une première extrémité (l0a) et une deuxième extrémité (10b), où l'ensemble comprend au moins une patte (3) disposée à proximité de la deuxième extrémité (10b) de la glissière (10). 9. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, ladite glissière (10) présentant selon la direction longitudinale (X) une première extrémité (l0a) et une deuxième extrémité (10b), où l'ensemble comprend au moins une patte (3) disposée sensiblement au milieu de la première extrémité (l0a) et de la deuxième extrémité (10b). 10. Siège (12) de véhicule automobile maintenu sur un plancher (18) de véhicule par une glissière (10) selon lo l'une quelconque des précédentes, la première extrémité (10a) de la glissière étant disposée vers l'avant du siège et la deuxième extrémité (10b) de la glissière étant disposée vers l'arrière du siège. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/07 |
FR2894554 | A1 | STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PORTE CHARGES POUR UNE TELLE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,070,615 | La présente invention concerne une structure de véhicule automobile et un porte-charges pour une telle structure de véhicule automobile. Les véhicules automobiles sont généralement équipés à l'arrière d'un élément de fixation pour un anneau de remorquage amovible. A cet effet, la partie arrière du véhicule qui comporte, de manière classique, un panneau arrière, une poutre de pare-chocs et une peau de pare-chocs est également équipée d'un élément de fixation pour l'anneau de remorquage amovible. Cet élément de fixation est généralement constitué par une plaque solidaire de la poutre arrière et qui comporte un embout dans lequel vient se visser l'anneau de remorquage. On connaît également des systèmes porte-charges, comme par exemple des porte-vélos, qui sont destinés à équiper momentanément les véhicules automobiles et qui permettent aux passagers de pouvoir voyager avec un ou plusieurs vélos. Plusieurs types de porte-vélos sont couramment utilisés. Le porte-vélo le plus simple est formé par un support qui se fixe directement sur le coffre du véhicule ou sur le hayon arrière par une sangle. Mais, avec ce genre de système, les vélos ne sont pas tenus de manière suffisamment robuste ce qui risque de dégrader la carrosserie en provoquant des rayures, des bosses ou mêmes des bris de vitres sur de longs trajets. On connaît également un système constitué par des barres de toit longitudinales ou transversales et sur lesquelles le ou les vélos sont fixés. Mais, ce système impose de soulever les vélos à hauteur du pavillon ce qui est quasiment impossible avec des véhicules de type monospace compte tenu de leur gabarit. On connaît également un autre système qui se fixe sur l'attache de remorque. Ce système est très facile d'utilisation, mais il impose à l'utilisateur d'acheter et de faire monter une attache de remorque sur le véhicule bien qu'il n'en ait pas forcément l'utilité par la suite. L'invention a pour but d'éviter ces inconvénients en proposant une structure de véhicule automobile qui permet de monter facilement des éléments30 additionnels, comme par exemple un anneau de remorquage ou un porte-charges. L'invention a donc pour objet une structure de véhicule automobile, du type comprenant un panneau arrière, une poutre de pare-chocs arrière et une peau de pare-chocs, caractérisée en ce qu'elle comprend, entre le panneau arrière et la poutre de pare-chocs, deux platines situées de part et d'autre de l'axe longitudinal du véhicule et destinées à la fixation d'au moins un anneau de remorquage ou d'un porte-charges, comme particulièrement par exemple un porte-vélo. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les platines comportent chacune une plaque de fixation sur le panneau arrière et la poutre de pare-chocs et un embout dirigé vers l'arrière du véhicule, muni d'un orifice fileté, et - la peau de pare-chocs comporte dans l'axe de l'embout de chaque platine une trappe amovible. L'invention a également pour objet un porte-charges pour une structure de véhicule automobile telle que précédemment mentionnée, caractérisé en ce qu'il comprend deux entretoises de liaison montées chacune sur un embout d'une platine et un cadre support comportant deux tiges destinées à être fixées chacune sur l'extrémité libre d'une entretoise de liaison. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - chaque tige est fixée sur une extrémité libre d'une entretoise de liaison par un système de fixation rapide, comme par exemple par encliquetage, et - le cadre support comprend des éléments de positionnement et de fixation d'au moins un vélo. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue en perspective et partielle d'une structure arrière d'un véhicule automobile, conforme à l'invention, 30 - la Fig. 2 est une vue en perspective d'une platine fixée sur la structure arrière du véhicule automobile, - la Fig. 3 est une vue en perspective de la structure arrière équipée d'un anneau de remorquage, - la Fig. 4 est une vue en perspective de la structure arrière équipée de deux entretoises de liaison destinées à supporter un porte-vélo, et - la Fig. 5 est une vue schématique de dessus d'un porte-vélo monté sur la structure arrière du véhicule automobile. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule automobile. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement et partiellement une structure arrière d'un véhicule automobile, désignée dans son ensemble par la référence 10. De manière classique, la structure 10 comprend, notamment, de l'avant vers l'arrière du véhicule, un panneau arrière 11, une poutre de pare-chocs 12 arrière et une peau de pare-chocs 13 recouvrant ladite poutre. Le panneau arrière 11, la poutre de pare-chocs 12 ainsi que la peau de pare-chocs 13 s'étendent transversalement par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. Dans un but de simplification, la peau 13 de pare-chocs a été représentée en traits mixtes sur les Figs. 1, 3 et 4. La structure 10 comprend, entre le panneau arrière 11 et la poutre de pare-chocs 12, deux platines désignées par la référence générale 20 situées de part et d'autre de l'axe longitudinal du véhicule. De préférence, les platines 20 sont disposées symétriquement par rapport à cet axe longitudinal. Ainsi que montré à la Fig. 2, chaque platine 20 est formée par une plaque 21 de fixation sur le panneau arrière 11 et sur la poutre de pare-chocs 12, ainsi que montré à la Fig. 1. Chaque platine comporte également un embout 22 muni d'un orifice fileté 23. La poutre de pare-chocs 12 comporte, dans l'axe de l'embout 22 de chaque platine 20, un orifice 15 (Fig. 1) permettant le passage d'un élément additionnel, comme par exemple un anneau de remorquage ou d'une entretoise de liaison destinée à supporter un porte-charges, comme par exemple un porte-vélo. De plus, la peau de pare-chocs 13 comporte dans l'axe de l'embout 22 de chaque platine 20 et dans l'axe de chaque orifice 15 ménagé dans la poutre de pare-chocs 12, une trappe 16 amovible. Ainsi que montré à la Fig. 3, un anneau de remorquage 25 peut être monté sur une platine 20. A cet effet, l'utilisateur retire une trappe amovible 16 et introduit la tige 26 de l'anneau de remorquage 25 dans l'orifice 15 correspondant de la poutre de pare-chocs 12 et visse cette tige 26 dans l'orifice fileté 23 de l'embout 22 de la platine 20. Bien évidemment, un anneau de remorquage peut être monté dans chaque platine 20. Comme montré sur les Figs. 4 et 5, un porte-charges, comme par exemple un porte-vélo 30 peut également être monté sur la structure arrière 10 du véhicule automobile au moyen des deux platines 20 de fixation. A cet effet, le porte-charges 30 est équipé de deux entretoises de liaison 31 munies chacune d'une extrémité 31a filetée, destinée à être vissée dans un orifice fileté 23 de l'embout 22 d'une platine 20. L'extrémité libre 31b de chaque entretoise 31 comporte un orifice 32 (Fig. 4) muni d'un système de fixation rapide, non représenté, comme par 20 exemple un système d'encliquetage. A cet effet, le porte-vélos 30 est formé par un cadre support 35 comportant deux tiges 36 destinées à être fixées chacune sur l'extrémité libre 31b d'une entretoise de liaison 31, ainsi que montré à la Fig. 5. Le cadre support 35 comporte également, de manière classique, 25 des entretoises de rigidification 37, ainsi que les éléments 38 de positionnement et de fixation d'au moins un vélo, non représenté. Pour le montage du cadre support 35 du porte-vélos 30, il suffit à un utilisateur d'enlever les trappes 16 amovibles de la peau de pare-chocs 13 et de visser chaque entretoise de liaison 31 sur un embout 22 d'une platine 20, ainsi 30 que montré à la Fig. 4. Ensuite, l'utilisateur, après avoir assemblé les différents éléments du cadre support 35, introduit les tiges 36 dans les entretoises de liaison 31, ces tiges 36 étant maintenues dans les entretoises de liaison 31 par le système d'encliquetage. Après le montage du cade support 35, l'utilisateur peut installer le ou les vélos en les fixant sur ce cadre support 35. Les platines de fixation d'au moins un anneau de remorquage ou d'un porte-charges, comme par exemple un porte-vélo, sont parfaitement intégrées lorsqu'elles ne sont pas utilisées et elles sont, de plus, parfaitement dimensionnées pour la tenue de l'un de ses éléments. La poutre arrière de la structure du véhicule est donc utilisée comme interface de fixation d'un élément additionnel ce qui contribue à la rigidité de l'ensemble | L'invention a pour objet une structure (10) de véhicule automobile, du type comprenant notamment un panneau arrière (11), une poutre de pare-chocs (12) arrière et une peau de pare-chocs (13), caractérisée en ce qu'elle comprend entre la panneau arrière (11) et la poutre de pare-chocs (12), deux platines (20) situées de part et d'autre de l'axe longitudinal du véhicule et destinées à la fixation d'au moins un anneau de remorquage ou d'un porte-charges, comme par exemple un porte-vélo. | 1. Structure de véhicule automobile, du type comprenant notamment un panneau arrière (Il), une poutre de pare-chocs (12) arrière et une peau de pare-chocs (13) arrière, caractérisée en ce qu'elle comprend, entre le panneau arrière 11 et la poutre de pare-chocs (12), deux platines (20) situées de part et d'autre de l'axe longitudinal du véhicule et destinées à la fixation d'au moins un anneau de remorquage (25) ou d'un porte-charges (30), comme par exemple un porte-vélo. 2. Structure selon la 1, caractérisée en ce que les platines (20) comportent chacune une plaque de fixation (21) sur le panneau arrière (11) et sur la poutre de pare-chocs (12) et un embout (22) dirigé vers l'arrière du véhicule et muni d'un orifice fileté (23). 3. Structure selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la peau de pare-chocs (13) comporte, dans l'axe de l'embout (22) de chaque platine (20), une trappe amovible (16). 4. Porte-charges pour une structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend deux entretoises de liaison (31) montées chacune sur un embout (22) d'une platine (20) et un cadre support (35) comportant deux tiges (36) destinées à être fixées chacune sur l'extrémité libre (31b) d'une entretoise de liaison (31). 5. Porte-charges selon la 4, caractérisé en ce que chaque tige (36) est fixée sur l'extrémité libre (31b) d'une entretoise de liaison (31) par un système de fixation rapide, comme par exemple par encliquetage. 6. Porte-charges selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le cadre support (35) comprend des éléments de positionnement et de fixation d'au moins un vélo. | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 25,B60R 9 | B62D 25/00,B60R 9/06,B60R 9/10 |
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