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FR2888404 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN CIRCUIT INTEGRE COMPRENANT UNE PHOTODIODE ET CIRCUIT INTEGRE CORRESPONDANT | 20,070,112 | L'invention concerne la microélectronique, notamment les circuits intégrés comportant des photodiodes. Les capteurs d'image à base de composants semi-conducteurs tirent profit du principe de la conversion des photons en paires électrons/trous dans le silicium. Plus précisément, les charges créées dans les zones photosensibles sont stockées dans la photodiode et sont ensuite lues grâce à un système électronique. Ce système électronique qui commande la photodiode, comporte notamment un transistor de transfert autorisant le transfert des charges stockées dans la photodiode. Les technologies imageurs sont sensibles aux courants parasites de la photodiode, générés lors de la transformation de l'information optique en information électrique. Il existe en particulier un courant parasite appelé courant d'obscurité, qui est transféré par les transistors de lecture lorsque les photodiodes ne sont pas éclairées. Celui-ci est caractéristique des sensibilités aux faibles luminances des capteurs optiques basés sur la technologie CMOS. Cependant, pour améliorer la résolution de l'image captée, le courant d'obscurité doit être le plus faible possible. L'invention vise à apporter une solution à ce problème. Cette solution résulte tout d'abord de l'identification d'une cause importante des courants d'obscurité. Plus précisément, il a été observé qu'une part importante du courant d'obscurité est générée en surface, au niveau de la zone de contact du diélectrique et de la zone de charge d'espace de la photodiode sous l'espaceur du transistor de transfert. Dans ces conditions, l'invention résout le problème en supprimant la zone de contact de la zone de charge d'espace de la photodiode et du diélectrique en surface au niveau de l'espaceur. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un circuit intégré comprenant au moins une photodiode associée à un transistor de transfert, ladite photodiode comportant une jonction PN supérieure et le transistor comportant un espaceur latéral situé du côté de la photodiode. Selon une caractéristique générale de cet aspect de l'invention, la jonction PN supérieure comporte une extension surfacique latérale s'étendant sous l'espaceur. En d'autres termes, la photodiode selon l'invention comprend une couche surfacique se prolongeant sous l'espaceur, contrairement aux photodiodes déjà existantes où ladite couche s'arrête à l'implantation de l'espaceur. Actuellement, le procédé de fabrication des imageurs est basé sur une photodiode PNP accumulant les électrons photo-générés qui sont ensuite transférés dans le circuit de lecture et le traitement du signal par un transistor NMOS qui est passant lors de la lecture de l'information optoélectronique. Cependant, lors du procédé de fabrication des imageurs, des défauts physiques, tels que des défauts cristallins ou des contaminations, peuvent être créés dans la zone de charge d'espace de la photodiode PNP. Ces défauts peuvent être électriquement actifs s'ils modifient les courants de génération-recombinaison de porteurs dans la zone de charge d'espace stockant en régime normal les charges photo-générées dans le silicium. La zone de charge d'espace délimitée par les procédés d'implantation de la photodiode, se distribue spatialement dans l'architecture CMOS. Ainsi, tout contact de la zone de charge d'espace de la photodiode sur des interfaces diélectriques, par exemple à partir de silicium, SiO2, SiON, ou Si3N4, est également susceptible de modifier l'état de charge de la photodiode et par conséquent la valeur du courant d'obscurité. L'architecture de photodiode proposée permet ainsi de s'affranchir des problèmes d'interface liés au contact oxyde/silicium sous l'espaceur sans modifier significativement les caractéristiques de la photodiode, par exemple le potentiel de diode, et les caractéristiques électriques du transistor de transfert. Selon un mode de réalisation, l'épaisseur de l'extension surfacique est inférieure à 20 nm. Selon un mode de réalisation, la couche supérieure comprend une partie plus épaisse que l'extension surfacique et située à l'extérieur de l'espaceur. L'invention propose également un capteur d'image pouvant comprendre au moins un circuit intégré, tel que défini ci-dessus. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de fabrication d'un circuit intégré, comprenant dans un substrat semiconducteur une photodiode possédant une jonction PN supérieure et un transistor de transfert associé à la photodiode. Selon une caractéristique générale de cet autre aspect de l'invention, on réalise sur le substrat semiconducteur la grille isolée du transistor de transfert, puis on forme dans le substrat d'un côté du transistor, une zone semi-conductrice initiale ayant un premier type de conductivité, on réalise au sein de cette zone semi-conductrice initiale une couche surfacique ayant un deuxième type de conductivité opposé au premier avant de réaliser les espaceurs latéraux de la grille isolée, cette couche surfacique appartenant à la couche supérieure de la jonction PN supérieure. L'épaisseur de la couche surfacique est avantageusement inférieure à 20 nm. En outre, selon un mode de mise en oeuvre, la réalisation de la couche surfacique se fait par implantation à l'aide d'un procédé de dopage par plasma. L'utilisation d'un procédé de dopage par plasma a pour avantage de pouvoir réaliser une couche surfacique très fine, ce qui permet de ne pas altérer les caractéristiques de la photodiode. Selon un mode de mise en oeuvre, on réalise dans la zone-semi-conductrice initiale par une deuxième implantation à travers la partie découverte de la couche surfacique, une partie plus épaisse de la couche supérieure de la jonction PN supérieure. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de mise en oeuvre et de réalisation, nullement limitatifs, et des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 représente un mode de réalisation d'un circuit intégré selon l'invention, - les figures 2 à 5 illustrent schématiquement les principales étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé de fabrication selon l'invention. Sur la figure 1, est représenté un circuit intégré CI. La référence SB désigne un substrat semi-conducteur en silicium dopé ici P. Ce substrat SB peut être une plaque semi-conductrice P elle-même ou bien un caisson dopé P et situé au sein d'une plaque semi-conductrice N. Le transistor de transfert TG est un transistor MOS dont la source S dopée N, forme pour la photodiode PD une couche intermédiaire 2 qui s'étend au-dessus de la partie 1 du substrat SB. Deux espaceurs ESP1 et ESP2 sont adossés sur chaque flanc de la grille G du transistor TG. Par ailleurs, le transistor TG est isolé du substrat SB par une couche d'oxyde OX. Au-dessus de cette couche intermédiaire 2, est réalisée une couche supérieure 3, dopée P+. Par ailleurs, la partie 1 du substrat SB vient au contact de la couche supérieure 3, dopée P+. Cette couche 3 comprend une partie plus épaisse 3b. Elle comprend en outre une extension surfacique latérale 3a s'étendant sous l'espaceur ESP1. La photodiode PD est donc ici formée de ces trois couches, qui définissent deux jonctions PN (diodes), à savoir une jonction supérieure formée des couches 2 et 3, et une jonction inférieure formée de la couche 2 et de la partie sous-jacente du substrat 1. On se réfère à présent plus particulièrement aux figures 2 à 5, qui décrivent les principales étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. On réalise (figure 2) de façon classique et connue en soi, la grille G du transistor de transfert TG reposant sur la surface supérieure du substrat SB par l'intermédiaire d'une couche d'oxyde de grille OX. Puis, on réalise une région de source et de drain par implantation selon une technique bien connue de l'homme du métier. Comme illustré sur la figure 3, après avoir masqué les zones de grille G et de drain D, on procède à une première implantation de dopant IMPI, de façon à réaliser une couche surfacique 3a dopée P+. Cette couche surfacique peut être réalisée par implantation à l'aide d'un procédé de dopage par plasma. Cette technique bien connue de l'homme du métier est décrite par exemple dans les brevets US 6, 632,482 et US 6,380, 012. En effet, l'utilisation du dopage plasma se caractérise par rapport à l'implantation ionique standard par un profil de dopage très fin et surfacique, par exemple 200 À, impossible à reproduire en implantation ionique standard de par les très faibles énergies d'accélération mises en jeu (par exemple inférieures à 1 keV) et de par les forts budgets thermiques utilisés. À titre indicatif, pour un dopage au bore, le gaz précurseur utilisé est alors le triflorure de bore BF3 et les tensions appliquées sont inférieures à 1kV. Les doses implantées sont alors inférieures à 1015/cm2. Plus généralement, le procédé de dopage par plasma peut utiliser tout gaz dopant électriquement actif de type P ou de type N comme précurseur selon l'architecture imageur développée. De plus, étant donné que le procédé de dopage par plasma est auto-aligné sur la grille, l'enchaînement des procédés permettant de réaliser un circuit intégré selon l'invention est standard. Puis, comme on peut le voir sur la figure 4, on réalise de façon classique et connue en soi les espaceurs ESP1 et ESP2 du transistor TG au- dessus du substrat 1, sur les flancs de la grille G. En outre, l'espaceur ESP1 est réalisé au-dessus de la couche surfacique 3a, qui a été réalisée lors de l'étape précédente. Ensuite, comme illustré sur la figure 5, on procède à une seconde implantation de dopants IMP2, de façon à réaliser la couche 3b dopée P+. Contrairement à la couche surfacique 3a, la couche 3b s'arrête à l'implantation de l'espaceur ESP1. Bien que cette deuxième implantation IMP2 ne soit pas théoriquement nécessaire pour résoudre le problème de courant d'obscurité, elle est néanmoins avantageuse. En effet, elle permet de renforcer la couche surfacique 3a réalisée par un procédé de dopage par plasma et qui est par conséquent très fine. Cette seconde implantation IMP2 permet également de parer à l'endommagement éventuel de la couche surfacique 3a lors de la réalisation des espaceurs ESP1 et ESP2 | Circuit intégré comprenant au moins une photodiode (PD) associée à un transistor de transfert (TG), ladite photodiode (PD) comportant une jonction PN supérieure et le transistor (TG) comportant un espaceur (ESP1) latéral situé du côté de la photodiode (PD). La couche supérieure (3) de la jonction PN supérieure comporte une extension surfacique latérale et s'étendant sous l'espaceur (ESP1). | 1. Circuit intégré comprenant au moins une photodiode (PD) associée à un transistor de transfert (TG), ladite photodiode (PD) comportant une jonction PN supérieure et le transistor (TG) comportant un espaceur (ESP1) latéral situé du côté de la photodiode (PD), caractérisé par le fait que la couche supérieure (3) de la jonction PN supérieure comporte une extension surfacique latérale et s'étendant sous l'espaceur (ESP1). 2. Circuit intégré selon la 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur de l'extension surfacique est inférieure à 20 nm. 3. Circuit intégré selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la couche supérieure (3) comprend une partie (3b) plus épaisse que l'extension surfacique et située à l'extérieur de l'espaceur (ESP1). 4. Capteur d'image caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un circuit intégré (CI) selon l'une quelconque des 1 à 3. 5. Procédé de fabrication d'un circuit intégré comprenant dans un substrat semiconducteur (SB) une photodiode (PD) possédant une jonction PN supérieure et un transistor de transfert (TG) associé à la photodiode (PD), caractérisé par le fait que l'on réalise sur le substrat semiconducteur (SB) la grille (G) isolée du transistor de transfert (TG), puis on forme dans le substrat (SB) d'un côté du transistor (TG), une zone semi-conductrice (2) initiale ayant un premier type de conductivité, on réalise au sein de cette zone semi-conductrice initiale (2) une couche surfacique (3a) ayant un deuxième type de conductivité opposé au premier avant de réaliser les espaceurs latéraux (ESP1, ESP2) de la grille isolée (G), cette couche surfacique (3a) appartenant à la couche supérieure de la jonction PN supérieure. 6. Procédé selon la 5, caractérisé par le fait que l'épaisseur de la couche surfacique (3a) est inférieure à 20 nm. 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé par le fait que la réalisation de la couche surfacique (3a) se fait par implantation à l'aide d'un procédé de dopage par plasma. 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé par le fait qu'on réalise dans la zone-semi-conductrice initiale (2) par une deuxième implantation (IMP2) à travers la partie découverte de la couche surfacique (3a) , une partie (3b) plus épaisse de la couche supérieure (3) de la jonction PN supérieure. | H | H01 | H01L | H01L 27,H01L 21 | H01L 27/146,H01L 21/8232 |
FR2902818 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN OUVRANT DE VEHICULE | 20,071,228 | L'invention concerne un procédé et un dispositif de commande d'un ouvrant de véhicule. L'invention concerne plus précisément un procédé et un dispositif de commande de verrouillage d'un ouvrant de véhicule. L'invention trouve son application en particulier pour un ouvrant de coffre muni d'un hayon, équipant en particulier les véhicules automobiles de type monospace ou tout terrain. L'ouverture, la fermeture, le verrouillage et le déverrouillage d'un ouvrant de véhicule sont souvent contrôlées par un calculateur, qui est par exemple l'unité centrale habitacle (aussi appelé calculateur central). Par exemple, chaque serrure de porte et du hayon du véhicule comprend un contacteur électrique qui signale le début ou la fin d'une opération de fermeture de l'ouvrant concerné au calculateur central. L'information ainsi envoyée par chacun des contacteurs électriques permet alors à l'unité centrale habitacle d'intégrer le fait que tous les ouvrants sont à l'état fermé. A réception de ces informations, l'unité centrale habitacle peut alors enchaîner une autre action, par exemple le verrouillage des ouvrants. Dans les serrures de porte à double crans, un deuxième contacteur électrique signale la fin de l'opération de verrouillage. Le principal défaut connu de ce mode de fonctionnement est lié à la fiabilité des contacteurs électriques. En effet, si une panne arrive sur l'un au moins de ces contacteurs électriques, aucune information d'état de fermeture de l'ouvrant ne peut être transmise au calculateur central. Ainsi, cette unité centrale habitacle ne pourra pas enchaîner une action en mode de fonctionnement nominal. Par exemple, une action de verrouillage des ouvrants ne pourra pas advenir ou bien le calculateur central devra passer dans un mode de fonctionnement dégradé pour faire cette action, ce qui provoquera des défauts en cascade, rendant le diagnostic de la panne difficile. On a donc cherché à améliorer ces dispositifs, pour en augmenter la fiabilité à un coût raisonnable. Le document FR 2857742 propose par exemple un module capteur (contacteur) pour commande de verrouillage/déverrouillage d'un ouvrant de véhicule comprenant deux capteurs fonctionnant avec des principes différents. Ainsi, si l'un des capteurs présente un défaut, l'autre peut assurer la fonction dédiée au module. La fiabilité est ainsi augmentée, et le calculateur avec lequel ce module peut échanger des informations a une probabilité plus grande de fonctionner en mode de fonctionnement nominal. Cependant, le contrôle du module capteur reste assurée par un calculateur, qui peut toujours se retrouver à fonctionner dans un mode de fonctionnement dégradé si tous les capteurs d'un même module sont en panne. Cette solution présente de plus l'inconvénient de multiplier le nombre de capteurs nécessaires, pour chaque serrure d'ouvrant du véhicule et ne résout pas le problème de dysfonctionnement éventuel de la liaison entre le module capteur de l'ouvrant et le calculateur. Le procédé et le dispositif selon l'invention permettent de pallier ces inconvénients. Pour cela, il est prévu dans le cadre de l'invention un procédé de contrôle et de commande d'un ouvrant de véhicule, caractérisé en ce que, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et un calculateur depuis un arrêt d'un actionneur de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur que l'ouvrant est à l'état fermé. Il est également prévu dans le cadre de l'invention un dispositif de contrôle et de commande d'un ouvrant de véhicule incluant un capteur d'état de fermeture de l'ouvrant connecté à un calculateur et un actionneur de l'ouvrant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens agencés de sorte que, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et le calculateur depuis un arrêt de l'actionneur de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur que l'ouvrant est à l'état fermé. Le procédé selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : - il comprend en outre une étape consistant à commander le verrouillage de l'ouvrant depuis le calculateur ; - le calculateur étant un premier calculateur, on informe le premier calculateur que l'ouvrant est à l'état fermé depuis un deuxième calculateur ; - l'actionneur étant un moteur d'ouvrant motorisé, on détecte la position angulaire de fermeture de l'ouvrant, puis, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et un calculateur depuis un arrêt du moteur de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur que l'ouvrant est à l'état fermé ; - il comprend en outre une étape consistant à commander le 15 verrouillage de l'ouvrant depuis le deuxième calculateur. Le dispositif selon l'invention pourra quant à lui en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : - les moyens comprennent un deuxième calculateur ; - le deuxième calculateur est connecté au calculateur ; 20 - le deuxième calculateur est connecté au capteur ; - l'actionneur est connecté à la fois au calculateur et au deuxième calculateur. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va 25 suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : la figure 1 représente le schéma de principe du dispositif de l'invention selon un premier mode de réalisation ; la figure 2 représente le schéma de principe du dispositif de 30 l'invention selon un deuxième mode de réalisation ; la figure 3 représente le schéma de principe du dispositif de l'invention selon une variante au troisième mode de réalisation ; la figure 4 représente le schéma de principe du dispositif selon l'invention selon une variante au deuxième de réalisation de l'invention ; les figures 5 et 6 représentent des schémas de principe de 5 cycles d'ouverture de serrures, à un cran et à deux crans respectivement. Les figures 1 à 4 représentent le dispositif de l'invention selon différents modes de réalisation de l'invention. Pour ces différents modes de réalisation, l'architecture générale du 10 dispositif présente de nombreux points communs. En effet, pour ces deux modes de réalisation, le module 10 de l'ouvrant de véhicule comprend un capteur 11, souvent appelé CPO (Contacteur Porte Ouverte) et un actionneur 12, tous deux connectés à un calculateur 20 par des connexions 31, 32 respectivement. Le capteur 15 11 est adapté pour connaître l'état d'ouverture/fermeture de l'ouvrant, et est de préférence un contacteur. Le calculateur 20 est l'unité de contrôle habitacle (calculateur central). Le calculateur central 20 est par ailleurs connecté à un deuxième calculateur 30 au moyen d'une connexion 33. Ce deuxième 20 calculateur 30 est associé à l'ouvrant. La connexion 33 permet le transfert d'informations multiplexées entre les deux calculateurs 20, 30, ces informations étant échangées selon un protocole de communication connu sous le nom de CAN (selon l'expression anglo-saxonne Controller Area Network ) dite Low 25 Speed Fault Tolerant ou non limitativement CAN High Speed , ou LIN (selon l'expression anglo-saxonne Local Interconnect Network ), ou FLEXRAY (bus de données haut débit automobile). Le deuxième calculateur 30 est enfin connecté au contacteur électrique 11 par l'intermédiaire d'une connexion 34. Cette connexion 34 30 est reliée à la connexion 31 menant au contacteur 11. Le contacteur 11 est donc relié aux deux calculateurs 20, 30. Dans le cas de serrure à double crans demandée par les normes européennes relatives aux serrures de coffre à partir de 2009, un deuxième contacteur 11b est relié aux deux calculateurs 20, 30 pour signaler la fin de la phase de verrouillage d'ouvrant (voir figure 3) les liaisons respectives sont 34 et 34b. Le deuxième mode de réalisation (figure 2) se distingue du premier 5 mode de réalisation (figure 1), car il prévoit en outre une connexion 35 entre le deuxième calculateur 30 et l'actionneur 12. Plus précisément, la connexion 35 est reliée à la connexion 32 reliant quant à elle le calculateur central 20 à l'actionneur 12. Dans une variante du deuxième mode de réalisation, on utilise une 10 serrure avalante à double crans avec deux contacteurs 11 et llb. Le contacteur 11 signale le début de fermeture. Le contacteur llb signale la fin de la phase de verrouillage d'ouvrant (voir figure 4). Dans cette variante du deuxième mode de réalisation, un deuxième moteur 12b peut assurer la phase de verrouillage d'ouvrant. Le moteur 15 12 n'effectue que la phase d'ouverture d'ouvrant. Les liaisons respectives du moteur 12b sont 32b vers le calculateur 20, et 35b vers le calculateur ouvrant 30. Le calculateur 30 est relié à un capteur de mesure d'angle de la porte de coffre 40. Le capteur d'angle peut être de type relatif, comme 20 les capteurs à effet Hall, ou peut être de type absolu comme les capteurs à effet magnéto résistif ou potentiométrique. Quel que soit le mode de réalisation envisagé, il est prévu un logiciel pour gérer les opérations de contrôle et de commande du deuxième calculateur 30. 25 L'ouvrant est de préférence une porte de coffre à hayon, l'actionneur 12 pouvant quant à lui être une gâche motorisée, une serrure avalante ou un moteur d'ouvrant motorisé. Nous allons maintenant décrire le principe de fonctionnement du dispositif selon l'invention. 30 Typiquement, lorsqu'une commande à la fermeture d'un ouvrant est activée à la demande d'un utilisateur par exemple, l'actionneur 12 se met en marche pour assurer cette fermeture. En fonctionnement nominal, une fois la fermeture accomplie, l'actionneur 12 s'arrête et le contacteur 11 qui détecte la fermeture effective de l'ouvrant envoie cette information au calculateur central 10, qui peut alors enchaîner d'autres opérations, comme par exemple le 5 verrouillage de l'ouvrant concerné. En revanche, si le contacteur 11 est défectueux, ou si la connexion 31 entre le contacteur 11 et le calculateur central 20 est défectueuse ou encore si l'ouvrant n'est pas bien fermé, c'est-à-dire avec un angle d'ouverture faible, aucune information d'état de fermeture de l'ouvrant 10 n'est transmise entre le contacteur 11 et le calculateur central 20. Par ailleurs, dans la mesure où le contacteur 11 et le deuxième calculateur 30 sont également connectés l'un à l'autre, le deuxième calculateur 30 sait qu'aucune information n'a été transmise au calculateur central 20. 15 Plus précisément, l'invention prévoit la détermination du temps écoulé t à partir de l'arrêt de l'actionneur 12, et la comparaison de ce temps écoulé à un temps prédéterminé T. On a illustré sur la figure 5 un cycle d'ouverture pour une serrure à un cran. Sur cette figure, l'état 1 indique que le contacteur 11 est 20 fermé, l'état 0 indiquant quant à lui qu'il est à l'état ouvert. A t = Os, l'actionneur (non représenté) est en marche, mais le contacteur 11 indique un état fermé pour t < T, le temps prédéterminé T étant ici par exemple compris entre 80ms et 100ms (Fig. 5). Le cycle d'ouverture suit alors son cours et le contacteur indique un état ouvert à un temps 25 ultérieur ti. On a également illustré sur la figure 6, un cycle d'ouverture pour une serrure à deux crans. Sur cette figure, l'état 1 indique que le contacteur 11, iib signale un état fermé, l'état 0 indiquant quant à lui un état ouvert. A t = Os, l'actionneur 12 (moteur) est à l'arrêt et les 30 contacteurs 11, 11b indiquent un état fermé. Lorsqu'on commande l'ouverture (par exemple à t = Os), le contacteur 11 envoie un signal après un temps t2 (qui ne dépasse pas typiquement 10ms), permettant le décomptage du temps prédéterminé T, par exemple de l'ordre de T = 67ms. Lorsque t > T, l'actionneur se met alors en marche pour assurer l'ouverture de l'ouvrant, puis le cycle d'ouverture suit son cours au moins jusqu'à ce que les contacteurs 11, 11b signalent leur état d'ouverture (temps t3 et t4 respectivement). Cette détermination est gérée par le deuxième calculateur 30, et plus précisément par le logiciel de contrôle et de commande du calculateur 30 dans lequel le temps prédéterminé T est inscrit. Ainsi, si aucune information d'état de fermeture de l'ouvrant n'est transmise par le contacteur 11 au calculateur central 20 (et donc au deuxième calculateur 30) pendant la durée T, alors le deuxième calculateur 30 informe le calculateur central 20 qu'il doit effectuer l'opération de fermeture. En variante, le calculateur 30 peut décider de fermer et de verrouiller le hayon, puis informer le calculateur central 20 à l'aide de la liaison 33. Le calculateur central 20 sait alors que l'ouvrant est effectivement à l'état fermé. Dès lors, le calculateur central 20 peut continuer ses actions, sans engendrer d'erreurs en cascade. Parmi ces actions, et selon le mode de réalisation de la figure 1, le calculateur central 20 peut par exemple commander l'actionneur 12 20 pour le verrouillage de l'ouvrant. Selon le mode de réalisation présenté à l'appui de la figure 2, la commande de l'actionneur 12 pour le verrouillage de l'ouvrant peut est effectuée par le deuxième calculateur 30 par l'intermédiaire des connexions 35, 32. 25 On notera que le dispositif et le procédé selon l'invention permet d'obtenir une information redondante sur l'échange ou pas d'informations entre le contacteur 11 et le calculateur central 20. Bien entendu, de nombreuses fonctionnalités connues en soi peuvent être mises en oeuvre autour de cette architecture générale du 30 dispositif de l'invention. Parmi celles-ci, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs la fermeture centralisée depuis l'intérieur et/ou l'extérieur du véhicule, les vitres électriques, les toits ouvrants ou les toits escamotables (cabriolet). En variante aux modes de réalisations présentés à l'appui des figures 1 et 2, les connexions 34, 34b peuvent relier le deuxième calculateur 30 au contacteur 11, 11b (non représenté), sans passer par la connexion 31. Une telle disposition permet par exemple de savoir si l'absence de transmission d'information entre le contacteur 11 et le calculateur central 20 se tient au niveau du contacteur (contacteur défectueux, porte mal fermée) ou au niveau de la connexion 31. De manière analogue, en variante au mode de réalisation de la figure 2, la connexion 35 peut être reliée directement à l'actionneur 12. Lorsque l'actionneur 12 est un moteur d'ouvrant motorisé, passant de façon automatisée de sa position d'ouverture à sa position de fermeture et inversement, on peut doubler la mesure par un capteur de la position angulaire de l'ouvrant (par exemple par un capteur de position du moteur et/ou de comptabilisation du nombre de tours du moteur). Ainsi, l'information de fin de course qui est donnée par le contacteur de fermeture de l'ouvrant comme décrit précédemment est également donnée par le capteur de position angulaire de l'ouvrant. On peut donc comparer ces mesures, et les reboucler l'une par rapport à l'autre pour s'assurer de l'état de fermeture de l'ouvrant. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus, mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit, c'est-à-dire dans lequel deux calculateurs quelconques échangent des informations entre eux pour la gestion d'un ouvrant de véhicule.25 | L'invention concerne un procédé et un dispositif de contrôle et de commande d'un ouvrant de véhicule, procédé caractérisé en ce que, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et un calculateur (20) depuis un arrêt d'un actionneur (12) de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur (20) que l'ouvrant est à l'état fermé. | 1. Procédé de contrôle et de commande d'un ouvrant de véhicule, caractérisé en ce que, si aucune information d'état de fermeture 5 n'a été transmise entre l'ouvrant et un calculateur (20) depuis un arrêt d'un actionneur (12, 12b) de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur (20) que l'ouvrant est à l'état fermé. 10 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape consistant à commander le verrouillage de l'ouvrant depuis le calculateur (20). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 15 en ce que, le calculateur étant un premier calculateur, on informe le premier calculateur (20) que l'ouvrant est à l'état fermé depuis un deuxième calculateur (30). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 20 en ce que, l'actionneur (12) étant un moteur d'ouvrant motorisé, on détecte la position angulaire de fermeture de l'ouvrant, puis, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et un calculateur (20) depuis un arrêt du moteur (12) de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur 25 prédéterminée, on informe le calculateur (20) que l'ouvrant est à l'état fermé. 5. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape consistant à commander le 30 verrouillage de l'ouvrant depuis le deuxième calculateur (30). 6. Dispositif de contrôle et de commande d'un ouvrant de véhicule incluant un capteur (11, llb) d'état de fermeture de l'ouvrantconnecté à un calculateur (20) et un actionneur (12) de l'ouvrant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (30, 33, 31, 31b, 34, 34b) agencés de sorte que, si aucune information d'état de fermeture n'a été transmise entre l'ouvrant et le calculateur (20) depuis un arrêt de l'actionneur (12) de l'ouvrant pendant une période supérieure à une valeur prédéterminée, on informe le calculateur (20) que l'ouvrant est à l'état fermé. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (30, 33, 31, 31b, 34, 34b) comprennent un deuxième calculateur (30). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le deuxième calculateur (30) est connecté au calculateur (20). 9. Dispositif selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le deuxième calculateur (30) est connecté au capteur (11, 11b). 20 10.Dispositif selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que l'actionneur (12, 12b) est connecté à la fois au calculateur (20) et au deuxième calculateur (30). 25 | E,G | E05,G01 | E05B,E05F,G01D | E05B 65,E05F 15,G01D 21 | E05B 65/20,E05F 15/10,G01D 21/00 |
FR2898649 | A1 | PIVOT A LIAISONS FLEXIBLES ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,070,921 | La présente invention est relative à un pivot à liaisons flexibles comprenant des première et deuxième pièces identiques et mobiles en rotation d'angle limité l'une par rapport à l'autre autour d'un' axe commun, contre l'action d'au moins une lame de ressort de rappel présentant des premier et deuxième talons ancrés dans lesdites première et deuxième pièces, respectivement. Des pivots de ce type sont utilisés dans de nombreuses applications où un appareil ou organe est monté de manière à être mobile en rotation sans frottement dans un angle de faible ouverture, sous force de rappel. A titre d'exemple de tels appareils ou organes on peut citer des aiguilles indicatrices d'instruments de mesure, des miroirs oscillants, des plateaux de balances, etc.... Le brevet français n 2 797 923 aux noms du Centre National d'Etudes Spatiales et de BE System Etudes et Réalisations décrit un tel pivot dans lequel chacune des deux pièces identiques, partiellement engagées l'une dans l'autre est formée de première et deuxième parties disposées dans le prolongement l'une de l'autre, sur un même axe. La première partie présente une surface extérieure cylindrique de révolution et elle est creusée d'un évidement sensiblement hémicylindrique. La deuxième partie prend la forme d'un pied de forme extérieure sensiblement hémi-cylindrique. Les pièces sont glissées axialement l'une dans l'autre de manière que le pied de l'une soit logé dans l'évidement sensiblement hémi- cylindrique de l'autre. Le pied et l'évidement sont dimensionnés de manière à autoriser des rotations relatives des deux pièces, d'angle limité. Deux lames de ressort dont les plans se croisent sur l'axe commun des deux pièces assemblent élastiquement celles-ci pour développer un couple de rappel lorsque la position angulaire relative de ces pièces autour de leur axe commun s'écarte d'une position d'équilibre. Chacune des lames présente des première et deuxième extrérnités ancrées par coincement dans les première et deuxième pièces du pivot, respectivement. Ce coincement est assuré par des goupilles forcées dans des logements prévus dans ces pièces. Un tel ancrage par coincement est avantageux en ce qu'il n'altère pas les caractéristiques mécaniques des lames, contrairement à une fixation classique par soudure ou brasure. On a cependant observé que l'ancrage par coincement, pour être efficace, doit sensiblement déformer les pièces qui reçoivent les lames. Cela peut modifier défavorablement la géométrie d'interface des pièces, la position des plans d'appui des lames et finalement altérer la coaxialité des pièces. Du fait de la précision requise pour le positionnement et l'usinage des logements qui reçoivent les goupilles, il est en outre difficile de garantir la valeur de l'effort de serrage des lames par coincement. On a aussi proposé d'assurer la solidarisation des lames flexibles et des pièces qu'elles assemblent par engagement d'un talon de la lame dans une rainure formée dans la pièce et collage de ce talon dans cette rainure. Cependant, les géométries de rainure connues pèchent notamment par défaut d'étanchéité vis-à-vis du produit adhésif initialement fluide utilisé pour l'opération de collage, par défaut de guidage des lames ou encore par un collage unilatéral insuffisant de la lame. La présente invention a donc pour but de réaliser un pivot à lames flexibles non affecté des limitations ou inconvénients mentionnés ci-dessus. On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, avec un pivot à liaisons -flexibles comprenant des première et deuxième pièces identiques mobiles en rotation d'angle limité l'une par rapport à l'autre autour d'un axe commun (X), contre l'action d'au moins une lame de ressort de rappel présentant des premier et deuxième talons ancrés dans des logements formés dans les première et deuxième pièces, respectivement, ce pivot étant remarquable en ce qu'au moins un des logements comprend des moyens de guidage du talon associé, propres à maintenir le talon à l'écart de parois adjacentes du logement, en définissant ainsi deux canaux parallèles disposés de part et d'autre du talon, le talon étant noyé dans un produit adhésif durci coulé à l'état fluide dans les canaux. Comme on le verra plus loin en détail, un tel assemblage du talon à la pièce permet de respecter parfaitement la géométrie de la pièce, et celle de son assemblage avec l'autre pièce du pivot, tout en supprimant les inconvénients mentionnés ci-dessus des liaisons par collage ou coincement connues. Selon d'autres caractéristiques, optionnelles, de la présente invention : - les moyens de guidage comprennent une fente raccordant le logement à une surface cylindrique interne d'axe (X) de la pièce, la fente étant traversée par le talon et présentant une largeur sensiblement égale à l'épaisseur du talon, - les moyens de guidage comprennent en outre une rainure creusée dans une paroi du logement, en regard de la fente, pour accueillir et guider une bordure d'extrémité du talon, - les canaux sont symétriques par rapport au plan moyen du talon et présentent une profondeur constante, - le logement est formé dans une pièce s'étendant axialement entre deux bases et les canaux débouchent sur au moins une des bases, - le produit adhésif est choisi dans le groupe formé par : les résines époxy, les résines acryliques et les résines polyuréthane, - le pivot comprend deux lames conformées en "H" et en ""O"" respectivement, de manière à pouvoir être passées l'une dans l'autre selon deux plans sécants définissant l'axe (X) du pivot, une des branches de la lame en "H" étant raccourcie pour faciliter son insertion dans la lame en "0", - les pièces comportent chacune une partie mâle et une partie femelle 10 adjacentes de manière à pouvoir être engagées coaxialement tête-bêche l'une dans l'autre, - la partie mâle de l'une quelconque des pièces et la partie femelle de l'autre pièce comportent des surfaces de butée complémentaires délimitant le débattement angulaire maximum des deux pièces l'une par rapport à l'autre. 15 L'invention fournit aussi un procédé de fabrication du pivot suivant lequel, pour ancrer un talon de lame dans le logement associé, on insère le talon dans le logement et on coule ensuite un produit adhésif fluide durcissable dans les canaux du logement de manière à noyer ainsi le talon dans le produit adhésif. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à 20 la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une vue perspective d'un mode de réalisation préféré du pivot suivant la présente invention, - la figure 2 est une vue perspective d'une des deux pièces,ou manchons, identiques constituant, avec deux lames flexibles d'assemblage également visibles 25 sur cette figure, le pivot de la figure 1, - la figure 3 représente, en vue perspective, ces deux lames dégagées des manchons, dans leur position relative d'équilibre, - les figures 4 et 5 sont des vues en élévation de ces deux lames, et - la figure 6 est une vue en plan agrandie du détail A de la figure 1. 30 On se réfère maintenant aux figures 1 à 6 du dessin annexé pour décrire la structure du pivot suivant la présente invention. Celui-ci comprend deux pièces, ou manchons, identiques 1, 2 conformées chacune comme celle représentée à la figure 2, ces deux pièces étant engagées coaxialement tête-bêche l'une dans l'autre suivant un axe commun X, comme représenté à la figure 1. Un tel agencement est 35 connu du brevet cité en préambule de la présente description. Comme cela apparaît sur la figure 2, la pièce 1 comprend deux parties la et lb agencées coaxialement côte-à-côte, ces parties étant dites mâle et femelle respectivement, pour une raison qui apparaîtra dans la suite. La partie mâle la est sensiblement hémicylindrique d'axe X alors que la partie 1 b présente une surface extérieure cylindrique de révolution, coaxiale à la surface externe de la partie hémicylindrique la. La partie lb est aussi creusée d'un évidement sensiblement hémicylindrique dimensionné pour accueillir la partie mâle 2a de la pièce 2 (cachée dans la partie 1 b de la pièce 1 sur la vue de la figure 1), avec un jeu angulaire maximum limité. Celui-ci est défini par la mise en contact de surfaces de butée planes et axiales formées sur la partie mâle d'une des deux pièces, avec des surfaces de butée associées formées dans l'évidement de l'autre pièce qui reçoit cette partie mâle. Sur la figure 1 on voit ainsi les surfaces de butée 3, 3' formées sur la partie mâle la de la pièce 1 et les surfaces de butée 4, 4' formées dans l'évidement de la partie 2b de la pièce 2. Les mises en butée des surfaces 3 et 3', ou 4 et 4', définissent les lirnites des rotations relatives des pièces 1 et 2, et donc l'amplitude du débattement angulaire maximum de ces deux pièces. Un choix approprié de l'angle des surfaces 3, 3' d'une part, 4, 4' d'autre part, permet de régler cette amplitude à une valeur prédéterminée. Toutes ces dispositions sont connues du brevet précité, auquel on pourra se reporter pour plus de détail sur celles-ci. Toujours de manière connue, la rotation d'une pièce par rapport à l'autre se fait sous force de rappel. Celle-ci est exercée par deux lames de ressort 5 et 6 qui couplent les deux pièces 1 et 2 et qui peuvent prendre les formes générales d'un ""O"" et d'un "H", comme représenté sur les vues en plan des figures 4 et 5. Ces formes permettent de passer la lame 6 dans l'évidement de la lame 5, comme le montre la figure 3 qui représente l'agencement relatif des lames, au repos, entre les pièces 1 et 2. On remarquera le raccourcissement de la branche 6a de la lame 6, conçu pour faciliter le passage de cette lame dans la lame 5. Comme on le verra plus loin, ces lames présentent des parties actives en flexion autour de l'axe X du pivot suivant l'invention, délimitées par des traits interrompus sur les figures 4 et 5. Les parties actives de ces lames 5 et 6, coupées par l'axe X, sont repérées 53 et 54 sur la figure 4, 63 sur la figure 5, respectivement. Les parties 51, 52 de la lame 5 et les parties 61, 62 de la lame 6, qui sont parallèles et écartées de l'axe X, constituent des talons conçus pour être ancrés dans des logements 71,72 et 8,,,82 formés dans les pièces 1 et 2 respectivement, comme représenté aux Figures 1 et 2. Ces logements prennent la forme de rainures qui s'étendent sur toute la longueur axiale des pièces 1 et 2 et qui débouchent sur les deux bases distantes axialement de chaque pièce. Elles s'étendent aussi radialement dans ces pièces sur une profondeur sensiblement égale à la largeur des talons qu'elles accueillent. C'est ainsi que les talons 51 et 52 de la lame 5 sont ancrés dans les logements 71 et 82 des pièces 1 et 2 respectivement, alors que les talons 61 et 62 de la lame 6 sont ancrés dans des logements 72 et 81 de ces pièces 1 et 2, respectivement. Comme représenté aux figures 2 et 3, en l'absence de toute sollicitation, les plans des lames 5 et 6 sont sécants, avantageusement perpendiculaires, selon l'axe X. On comprend que l'application d'un couple d'axe X entre les pièces 1 et 2, tendant à faire tourner l'une de celles-ci par rapport à l'autre, provoque le fléchissement des deux lames et donc l'apparition d'un couple de rappel des deux pièces à leur position relative d'origine. L'ajustement de la concentricité des pièces 1 et 2, et la conservation de cette concentricité lors des flexions des lames de ressort, sont évidemment essentielles lorsque le pivot suivant l'invention est intégré à un mécanisme de précision, comme c'est le cas par exemple quand ce pivot supporte un miroir tournant faisant partie d'un appareil de mesures interférométriques. L'axe X du pivot n'étant défini que géométriquement, par l'intersection des plans moyens des lames 5 et 6, on comprend que la précision de l'alignement des pièces 1 et 2 dépend étroitement de la précision du positionnement des lames dans les logements des pièces 1 et 2 dans lesquelles elles sont ancrées. La présente invention a notamment pour but de fournir des moyens permettant d'obtenir un alignement de haute précision des pièces 1 et 2, satisfaisant aux standards en vigueur dans les industries de pointe telles que les industries spatiales par exemple. On se réfère à la figure 6 du dessin annexé, qui est une vue agrandie du détail A de la figure 1, pour décrire les caractéristiques des logements des talons des lames du pivot suivant la présente invention. Sur cette vue apparaît clairement la géométrie du débouché du logement 81 d'un talon de la lame 6 sur une base de la pièce 2. Cette géométrie est conforme à celle de la section droite courante de ce logement ainsi, avantageusement, qu'à celle des autres logements. Sur cette vue il apparaît que cette section droite du logement est de forme généralement rectangulaire, centrée sur un rayon de la partie cylindrique 2b de la pièce 2. Suivant une caractéristique de la présente invention, le logement 81 comprend des moyens de guidage 9,10 du talon 61 qu'il reçoit, agencés sur le rayon sur lequel il est centré de manière à maintenir ce talon sur ce rayon, sensiblement à égales distances des parois du logement qui sont parallèles au talon. Le talon 61 sépare ainsi dans le logement 81 deux canaux parallèles 11 a et 11 b propres à être comblés par un produit adhésif durci, comme on le verra plus loin. On remarquera que ces canaux sont symétriques par rapport au talon et présentent une profondeur constante. Ces moyens de guidage comprennent une fente 9 s'étendant dans la pièce 2 sur toute la longueur du logement 81 pour faire déboucher ce dernier sur une surface cylindrique interne 12 de la pièce 2 et autoriser ainsi l'insertion du talon 61 dans le logement 81 pendant l'assemblage du pivot suivant l'invention, comme on le verra plus loin. La largeur de cette fente 9 est sensiblement égale à l'épaisseur de la lame 6, en fait légèrement supérieure, de manière à permettre l'insertion sans contrainte du talon de la lame 6 dans le logement 81, à travers la fente. En outre, le léger jeu ainsi présent entre le talon et la fente permet de positionner précisément ce talon dans son logement pendant les opérations d'assemblage du pivot, de manière à obtenir un alignement parfait des deux pièces du pivot. Le guidage et le maintien du talon dans ce plan médian est assuré, d'une part, par cette fente et, d'autre part, par la présence en fond de logement d'une rainure de guidage 10 elle aussi centrée dans le plan médian du logement 81. Cette rainure est creusée dans ce fond pour accueillir la bordure d'extrémité du talon 61 en fin d'insertion de celui-ci dans le logement 81. La rainure 10 est de largeur sensiblement égale à celle de la fente 9 pour les raisons données ci-dessus. On comprend que les fentes et rainures des logements des talons des lames du pivot suivant l'invention permettent de disposer très précisément ces lames sur les pièces qu'elles couplent, et donc d'obtenir un parfait alignement de ces pièces sur un même axe pendant les opérations d'assemblage du pivot. Pour réaliser cet assemblage on engage les lames 5, 6 dans les logements correspondants des deux pièces 1, 2 du pivot, montées tête-bêche l'une dans l'autre. A l'aide de moyens de montage appropriés, on règle finement les positions des lames et des pièces de manière à obtenir une parfaite coaxialité de ces dernières. On coule ensuite un produit adhésif à l'état fluide dans les canaux délimités dans ces logements, par des extrémités ouvertes de ces canaux, en veillant à combler ceux-ci. L'étanchéité des canaux au niveau de la fente 9 est assurée par l'étroitesse du jeu (quelques centièmes de mm) demeurant entre le talon de lame passé dans cette fente et les bords de celle-ci ainsi que par la viscosité du produit adhésif à l'état fluide. Le durcissement de ce produit assure la fixation définitive des lames dans les logements qui accueillent leurs talons. De nombreux matériaux pourront être utilisés pour réaliser le pivot suivant l'invention en fonction de sa destination, au choix du concepteur. A titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, on décrit dans la suite un mode de réalisation de ce pivot plus particulièrement conçu pour être utilisé dans une ambiance spatiale, au sein d'un instrurnent de mesure comportant un organe soumis à des oscillations angulaires de fréquence élevée, comme c'est le cas d'un miroir oscillant dans l'application interférométrique évoquée plus haut. Les pièces, ou manchons, 1 et 2 sont réalisées en un matériau tel qu'un acier, rigide et résistant afin de limiter ses déformations et d'offrir une bonne tenue sous sollicitations. Son coefficient de dilatation thermique est avantageusement proche de celui du matériau constituant les lames de ressort afin de limiter les contraintes therrniques subies, notamment dans l'espace. Ce matériau est de préférence susceptible d'être découpé par électroérosion au fil pour l'usinage de la pièce. Les lames sont avantageusement réalisées en un acier inoxydable, trempé et vieilli, ou en un alliage de cuivre et de béryllium de manière à présenter l'élasticité requise ainsi qu'une bonne résistance à la fatigue propre à garantir une durée de vie suffisante au pivot. Son module d'élasticité doit être élevé pour donner aux lames une grande résistance au flambage, pour une épaisseur de lame déterminée. Bien entendu d'autres matériaux convenables, plastiques ou composites pourront être sélectionnés, au choix du concepteur. Le produit adhésif utilisé est une colle structurale thermodurcissable telle qu'une résine polyuréthane, époxy ou acrylique. Dans l'application spatiale mentionnée plus haut, elle sera choisie dans les " listes spatiales" éditées par l'ESA ou la NASA, de préférence parmi les résines époxy listées, à faible taux de dégazage et résistantes à une température absolue de 4 K. On remarquera à cet égard que la géométrie des canaux 11a et 11b assurent aux cordons de colle reçus dans ces canaux une épaisseur constante et calibrée. II est alors aisé de calculer précisément les dimensions de ces canaux qui sont propres à donner à la colle durcie une résistance au cisaillement assurant une résistance à l'arrachement des lames fixée par un cahier des charges. On a pu ainsi réaliser, pour une application spatiale, un pivot d'une longueur axiale de l'ordre de 20 mm et d'un diamètre de l'ordre de 10 mm. Les lames de ressort présentent une épaisseur de l'ordre de 0,1 mm, pour une distance entre appuis (soit entre talons) de 3 à 4 mm, ces dimensions étant fixées par la raideur de torsion imposée par le cahier des charges et par la tenue au flambage sous des torseurs d'efforts spécifiés dans ce cahier. Le jeu laissé entre les lames et les moyens de guidage 9, 10 est de quelques centièmes de mm. Les parties actives, ou poutres, des lames, sont respectivement d'une largeur de 4mm pour les parties 53, 54 de la lame 5, et d'une largeur double pour la partie 65 de la poutre 6. Les talons sont d'une largeur de l'ordre de 2 à 3 mm, correspondant à la profondeur des logements qui les reçoivent. Cette largeur est fonction de la contrainte de cisaillement maximale qui doit être supportée par les cordons de colle contenus dans les canaux 11 a et 11 b et des torseurs d'efforts subis. II apparaît maintenant que l'invention permet d'atteindre le but annoncé, à savoir réaliser un pivot à liaisons flexibles du type décrit en préambule de la présente description, dans lequel les deux pièces couplées par les lames de ressort sont alignées avec une grande précision, et ceci grâce aux moyens prévus pour guider ces lames ainsi qu'au léger jeu qui permet d'affiner la position de ces lames dans ces moyens avant la fixation par collage des lames du pivot suivant l'invention. On observera que l'assemblage du pivot est réalisé sans que les pièces 1, 2 n'aient à supporter des efforts susceptibles de les déformer, au détriment de la qualité de leur alignement. Les tolérances d'alignement de ces pièces ne dépendent que de la précision de l'outillage utilisé pour les assembler. On observera encore que l'encombrement réduit des logements des talons des lames permet de minimiser le diamètre du pivot et donc aussi sa masse. Egalement, la maîtrise dont on dispose de l'épaisseur des cordons de colle permet de fiabiliser la résistance des assemblages des lames de ressort et des pièces. On remarquera encore que le pivot suivant l'invention est de structure particulièrement simple, ne comptant que quatre éléments. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode réalisation décrit et représenté, qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que l'invention est évidemment applicable à des pivots d'autres types connus, dans lesquels les pièces assemblées par les lames de ressort ne sont pas conformées pour être emmanchées l'une dans l'autre tête-bêche, ou encore dans lesquels les lames de ressort sont de géométries et/ou en nombre différents | Le pivot comprend des première (1) et deuxième (2) pièces identiques mobiles en rotation d'angle limité l'une par rapport à l'autre autour d'un axe commun (X), contre l'action de deux lames (5,6) de ressort de rappel présentant des premier (51,61) et deuxième (62,62) talons ancrés dans des logements (71,72 ; 82,81) formés dans les première (1) et deuxième (2) pièces, respectivement. Suivant l'invention, un au moins des logements (71,72 ; 82,81) comprend des moyens de guidage (9,10) du talon associé, propres à maintenir le talon à l'écart de parois adjacentes du logement (71,72 ; 82,81), en définissant ainsi deux canaux parallèles (11a, 11b) disposés de part et d'autre du talon, le talon étant noyé dans un produit adhésif durci coulé à l'état fluide dans les canaux (11a,11b). | 1. Pivot à liaisons flexibles comprenant des première (1) et deuxième (2) pièces identiques mobiles en rotation d'angle limité l'une par rapport à l'autre autour d'un axe commun (X), contre l'action d'au moins une lame (5,6) de ressort de rappel présentant des premier (51,61) et deuxième (52,62) talons ancrés dans des logements (71, 72 ; 82, 81) formés dans lesdites première (1) et deuxième (2) pièces, respectivement, caractérisé en ce qu'au moins un desdits logements (71, 72 ; 82, 81) comprend des moyens de guidage (9, 10) du talon associé, propres à maintenir ledit talon à l'écart de parois adjacentes dudit logement (71, 72 ; 82, 81), en définissant ainsi deux canaux parallèles (11 a, 11 b) disposés de part et d'autre dudit talon, ledit talon étant noyé dans un produit adhésif durci coulé à l'état fluide dans lesdits canaux (11 a, 11 b). 2. Pivot conforme à la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage comprennent une fente (9) raccordant ledit logement (71, 72 ; 82, 81) à une surface cylindrique interne (12) d'axe (X) de ladite pièce (1 ; 2), ladite fente (9) étant traversée par ledit talon et présentant une largeur sensiblement égale à l'épaisseur dudit talon. 3. Pivot conforme à la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage comprennent en outre une rainure (10) creusée dans une paroi dudit logement (71, 72 ; 82, 81), en regard de ladite fente (9), pour accueillir et guider une bordure d'extrémité dudit talon. 4. Pivot conforme à l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits canaux (11a, 11b) sont symétriques par rapport au plan moyen dudit talon et présentent une profondeur constante. 5. Pivot conforme à l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit logement (71, 72 ; 82, 81) est formé dans une pièce (1 ; 2) s'étendant axialement entre deux bases, caractérisé en ce que lesdits canaux (11 a, 11 b) débouchent sur au moins une desdites bases. 6. Pivot conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le produit adhésif est choisi dans le groupe formé par : les résines époxy, les résines acryliques et les résines polyuréthane. 7. Pivot conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux lames conformées en "H" et en ""O"" respectivement, de manière à pouvoir être passées l'une dans l'autre selon deuxplans sécants définissant ledit axe (X) du pivot, une des branches de la lame en "H" étant raccourcie pour faciliter son insertion dans la lame en ""O"". 8. Pivot conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites pièces (1; 2) comportent chacune une partie mâle (la; 2a) et une partie femelle (1 b ; 2b) adjacentes de manière à pouvoir être engagées coaxialement tête-bêche l'une dans l'autre. 9. Pivot conforme à la 8, caractérisé en ce que la partie mâle (la; 1b) de l'une quelconque desdites pièces (1; 2) et la partie femelle (2a; 2b) de l'autre pièce comportent des surfaces de butée complémentaires (3, 4 ; 3', 4') délimitant le débattement angulaire maximum des deux pièces (1; 2) l'une par rapport à l'autre. 10. Procédé de fabrication du pivot conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, pour ancrer un talon (51, 61 ; 52, 62) de lame dans le logement (71, 72 ; 82, 81) associé, on insère ledit talon dans ledit logement et on coule ensuite un produit adhésif fluide durcissable dans lesdits canaux (11 a, 11 b) de manière à noyer ainsi ledit talon dans ledit produit adhésif. | F | F16 | F16C | F16C 11 | F16C 11/06 |
FR2899246 | A1 | FER A VAPEUR COMPORTANT UN INDICATEUR D'ENTARTRAGE | 20,071,005 | B.0783 . La présente invention se rapporte à un fer à repasser à vapeur comprenant un corps chauffant muni d'une chambre de vaporisation et se rapporte plus particulièrement à un fer à repasser comportant un indicateur d'entartrage permettant d'alerter l'utilisateur sur la nécessité d'effectuer une opération de maintenance. Il est connu, de la demande de brevet EP 1 045 932, un fer à vapeur muni d'une chambre de vaporisation alimentée par une pompe dans lequel un indicateur d'entartrage est activé après un temps d'utilisation prédéterminé du fer, ce dernier comportant des moyens permettant de mesurer le temps d'utilisation accumulé du fer à vapeur. Dans une variante perfectionnée de réalisation, l'indicateur d'entartrage n'est activé qu'après un temps prédéterminé de fonctionnement de la pompe de manière à avoir une meilleure précision sur l'état d'entartrage du fer. Un tel indicateur d'entartrage présente l'avantage d'inciter régulièrement l'utilisateur à effectuer une opération d'auto-nettoyage du fer pour évacuer les particules de tartre accumulées dans la chambre de vaporisation. Cependant, une telle méthode d'activation de l'indicateur d'entartrage présente l'inconvénient d'être peu représentative de l'état réel de calcification du fer dans son mode de réalisation le plus simple et d'être relativement coûteuse dans sa variante la plus complexe, cette variante étant de plus inutilisable sur les fers à vapeur comprenant un simple dispositif goutte-à-goutte à la place de la pompe pour alimenter la chambre de vaporisation. L'invention qui suit vise à pallier ces inconvénients en proposant un fer à vapeur muni d'un indicateur d'entartrage dans lequel l'indicateur est activé au moyen d'une méthode d'activation pouvant être utilisée sur les fers vapeurs les plus simples et permettant d'obtenir une meilleure adéquation entre l'état réel d'entartrage du fer et l'activation de l'indicateur d'entartrage tout en restant simple et économique à réaliser. 1 2 Le but de l'invention est atteint par un fer à vapeur présentant un indicateur d'entartrage et comprenant un corps chauffant comportant une chambre de vaporisation pour la production de vapeur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de calculer une énergie électrique consommée par le fer et des moyens servant à activer ledit indicateur d'entartrage lorsque l'énergie calculée dépasse un seuil préalablement déterminé. Un tel fer, dans lequel l'activation de l'indicateur d'entartrage se base sur le calcul d'une énergie consommée, permet d'obtenir une meilleure estimation de l'état d'entartrage du fer. En effet, dans un fer à production de vapeur au moyen d'une chambre de vaporisation, l'essentiel de l'énergie consommée est dépensé lors de la vaporisation de l'eau. Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant comporte une résistance chauffante électrique dont le fonctionnement est régulé par un thermostat et le fer comprend des moyens pour mesurer le temps cumulé pendant lequel le thermostat alimente électriquement la résistance chauffante. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens pour mesurer le temps cumulé de fonctionnement de la résistance chauffante sont intégrés à un circuit électronique commandant l'activation de l'indicateur d'entartrage, ce circuit électronique recevant du thermostat l'information relative à l'alimentation ou non de la résistance chauffante. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer comprend des moyens pour calculer la quantité d'énergie consommée par la résistance chauffante, l'indicateur d'entartrage étant activé lorsque la quantité d'énergie consommée par la résistance chauffante dépasse un seuil préalablement déterminé. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer comprend des moyens pour calculer la quantité d'énergie consommée pour produire de la vapeur et l'indicateur d'entartrage est activé lorsque ladite quantité d'énergie consommée pour la vaporisation dépasse un seuil préalablement déterminé. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'énergie consommée pour produire de la vapeur est calculée en soustrayant, de l'énergie consommée par la résistance chauffante, une estimation de l'énergie nécessaire pour le 3 repassage à sec d'un textile à la température de consigne du thermostat. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'énergie nécessaire pour le repassage à sec d'un textile à la température de réglage du thermostat est estimée en intégrant dans le temps une puissance standard nécessaire pour le repassage à sec d'un textile à la température de réglage du thermostat, la valeur de cette puissance étant déterminée à partir de valeurs stockées dans une mémoire du circuit électronique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le seuil d'activation de l'indicateur d'entartrage est modulé en fonction du degré de dureté de l'eau introduite dans 10 la chambre de vaporisation qui est indiqué par l'utilisateur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le fer comporte un bouton dont l'actionnement permet, lorsque l'indicateur d'entartrage est activé, de réinitialiser le calcul de l'énergie électrique consommée. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le bouton de 15 réinitialisation constitue également un bouton d'auto-nettoyage provoquant l'arrivée brutale d'une grande quantité d'eau dans la chambre de vaporisation On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention, présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant au dessin 20 annexé dans lequel : - La figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un fer à vapeur selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. 25 Le fer, représenté schématiquement à la figure 1, comprend un boîtier 1 disposé au dessus d'une semelle 2 munie de trous de sortie de vapeur, non représentés sur la figure. La semelle 2 est en liaison thermique avec un corps chauffant 3 comportant une chambre de vaporisation 30 fermée classiquement par une plaque 4. 30 Le corps chauffant 3 comprend une résistance chauffante 31 alimentée par un 4 thermostat 6 en relation thermique avec le corps chauffant, le thermostat 6 assurant la régulation de la température de la semelle 2 autour d'une température de consigne définie par l'utilisateur au moyen d'un bouton 60. Le fer est relié au réseau électrique par un cordon 5. De manière connue en soi, le boîtier 1 renferme un réservoir d'eau 8 muni d'un orifice 8a de remplissage débouchant sur la face avant du fer et comporte un dispositif goutte à goutte 9 qui ménage un passage de l'eau du réservoir 8 vers la chambre de vaporisation 30, ce dispositif possédant classiquement un orifice dont la section peut être réduite par un pointeau. Afin de prévenir l'utilisateur sur la nécessité d'effectuer une opération de détartrage de fer, ce dernier comporte un indicateur d'entartrage constitué par un voyant 10 qui est activé par un circuit électronique 11. Ce circuit électronique 11 est avantageusement alimenté en électricité par le réseau électrique lorsque le cordon 5 du fer à vapeur est raccordé au réseau. Plus particulièrement selon l'invention, le circuit électronique 11 est relié au thermostat 6 et reçoit de ce dernier l'information relative aux périodes d'alimentation en électricité de la résistance chauffante 31. A partir de cette information, le circuit électronique 11 renferme un microprocesseur qui mesure l'énergie électrique consommée par la résistance chauffante 31 depuis la première utilisation du fer. Cette mesure est effectuée avantageusement en intégrant dans le temps la puissance de la résistance chauffante 31, qui est par exemple de l'ordre de 2000 W, pendant le temps de fonctionnement de la résistance chauffante 31, ce temps de fonctionnement étant déterminé directement à partir du temps de fermeture du thermostat 6. L'accumulation de l'énergie consommée est enregistrée dans une mémoire du circuit électronique 11, de préférence une mémoire non volatile telle qu'une mémoire flash ou EEPROM. Dans une variante, le circuit électronique 11 peut également comporter un dispositif d'alimentation autonome, tel une batterie ou un condensateur, pour conserver la donnée en mémoire lorsque le cordon d'alimentation 5 du fer à vapeur est déconnecté du réseau. Lorsque le cumul de l'énergie consommée par la résistance chauffante 31 atteint un seuil prédéterminé, le circuit électronique 11 active le voyant 10, par exemple de manière clignotante, pour inviter l'opérateur à effectuer une opération de détartrage. L'utilisateur est alors invité à effectuer une opération de détartrage du fer en 5 positionnant par exemple le thermostat 6 sur la température maximale et en appuyant sur un bouton d'auto-nettoyage 12 prévu sur le fer de manière à provoquer, de manière connue en soi, une arrivée brutale d'eau du réservoir 8 vers la chambre de vaporisation 30 pour obtenir le décollement des particules de tartre et leur évacuation au travers des trous de vapeur de la semelle 2. De manière préférentielle, le circuit électronique 11 est relié au bouton d'auto-nettoyage 12 et effectue, lors de actionnement du bouton d'auto-nettoyage, une remise à zéro de la mémoire dans laquelle est stocké le cumul de l'énergie consommée par la résistance chauffante 31. A titre d'exemple, la valeur du seuil à partir duquel le voyant 10 est activé est obtenu expérimentalement en faisant fonctionner des fers à pleine vapeur avec de l'eau moyennement calcaire et en mesurant le seuil à partir duquel l'état d'entartrage du fer nécessite une opération de détartrage. Une telle activation du voyant d'entartrage à partir de la mesure de la somme de l'énergie consommée par la résistance chauffante permet d'obtenir, d'une façon simple, une bonne adéquation entre l'état réel d'entartrage du fer et l'activation du voyant indicateur d'entartrage. En effet, l'évaporation de l'eau pour la production de vapeur étant fortement consommatrice d'énergie, le voyant indicateur d'entartrage du fer sera activé beaucoup plus rapidement lorsque le fer sera utilisé pour repasser à la vapeur que lorsque le fer sera utilisé pour repasser à sec. Or, l'entartrage du fer dépend essentiellement de la quantité d'eau qui est évaporée dans la chambre de vaporisation. Dans une variante perfectionnée du mode de réalisation précédemment décrit, la détermination de l'état d'entartrage du fer sera encore améliorée en calculant l'énergie consommée par la résistance 31 utilisée uniquement pour évaporer l'eau. On obtient ainsi une très bonne estimation de la quantité d'eau évaporée dans la chambre de vaporisation, cette dernière étant en corrélation directe avec l'énergie dépensée pour la vaporisation. 6 Dans cette variante, le circuit électronique 11 calcule de manière approchée l'énergie utilisée pour évaporer l'eau en soustrayant, du cumul de l'énergie consommée par la résistance 31, une estimation de l'énergie nécessaire pour maintenir la semelle 2 à la température de consigne du thermostat 6 lors d'un repassage à sec du textile. Cette énergie nécessaire au repassage à sec est estimée en intégrant dans le temps une puissance standard nécessaire au repassage à sec du textile pour la température de consigne. De manière avantageuse, la valeur de cette puissance standard est déterminée par corrélation à partir de valeurs standards de puissance, stockées dans une mémoire du circuit électronique 11, pour différentes valeurs de température de la semelle 2. A titre d'exemple, ces valeurs de puissance standard sont de l'ordre de 100 W pour une température de semelle proche de 100 C et de 300 W pour une température de semelle proche de 200 C. Le circuit électronique 11 calcule alors simplement, à partir de ces valeurs, l'énergie consommée pour l'évaporation de l'eau en intégrant, sur le temps de fonctionnement de la résistance chauffante 31, déterminé à partir du thermostat 6, la puissance consommée par la résistance chauffante 31 à laquelle est soustraite la puissance standard utilisée pour maintenir la semelle 2 à la température de consigne. Lorsque l'énergie consommée pour l'évaporation de l'eau dans la chambre de vaporisation dépasse un seuil prédéterminé, correspondant par exemple à l'énergie nécessaire pour évaporer 15 litres d'eau, l'indicateur d'entartrage est alors activé. De manière avantageuse, le fer peut également comporter des moyens permettant à l'utilisateur d'indiquer le degré de dureté de l'eau introduite dans le réservoir, de sorte que la dureté de l'eau puisse être prise en compte par le circuit électronique 11 pour adapter le seuil d'activation du voyant 10 indicateur d'entartrage en fonction de la dureté de l'eau. Une telle variante permet d'améliorer encore l'adéquation entre l'activation de l'indicateur d'entartrage et l'état réel d'entartrage du fer. En particulier, avec une 7 telle variante, l'activation de l'indicateur d'entartrage n'aura pas lieu, ou seulement après une très grande durée d'utilisation du fer, si l'utilisateur repasse essentiellement à sec. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, le thermostat mécanique 10 du fer pourra être remplacé par un thermostat électronique relié à des capteurs de température | Fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage (10) et comprenant un corps chauffant (3) comportant une chambre de vaporisation (30) pour la production de vapeur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de calculer une énergie électrique consommée par le fer et des moyens servant à activer ledit indicateur d'entartrage (10) lorsque l'énergie calculée dépasse un seuil préalablement déterminé. | 1. Fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage (10) et comprenant un corps chauffant (3) comportant une chambre de vaporisation (30) pour la production de vapeur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de calculer une énergie électrique consommée par le fer et des moyens servant à activer ledit indicateur d'entartrage (10) lorsque l'énergie calculée dépasse un seuil préalablement déterminé. 2. Fer à repasser selon la 1, caractérisé en ce que ledit corps chauffant (3) comporte une résistance chauffante électrique (31) dont le fonctionnement est régulé par un thermostat (6) et en ce que le fer comprend des moyens pour mesurer le temps cumulé pendant lequel le thermostat (6) alimente électriquement la résistance chauffante (31). 3. Fer à repasser selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens pour mesurer le temps cumulé de fonctionnement de la résistance chauffante sont intégrés à un circuit électronique (11) commandant l'activation de l'indicateur d'entartrage (10), ledit circuit électronique (11) recevant du thermostat (6) l'information relative à l'alimentation ou non de la résistance chauffante (31). 4. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fer comprend des moyens pour calculer la quantité d'énergie consommée par la résistance chauffante (31) et en ce que l'indicateur d'entartrage (10) est activé lorsque la quantité d'énergie consommée par la résistance chauffante (31) dépasse un seuil préalablement déterminé. 5. Fer à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fer comprend des moyens pour calculer la quantité d'énergie consommée pour produire de la vapeur et en ce que l'indicateur d'entartrage (10) est activé lorsque ladite quantité d'énergie consommée pour la vaporisation dépasse un seuil préalablement déterminé. 6. Fer à repasser selon la 5, caractérisé en ce que l'énergie 9 consommée pour produire de la vapeur est calculée en soustrayant, de l'énergie consommée par la résistance chauffante (31), une estimation de l'énergie nécessaire pour le repassage à sec d'un textile à la température de consigne du thermostat. 7. Fer à repasser selon la 6, caractérisé en ce que l'énergie nécessaire pour le repassage à sec d'un textile à la température de réglage du thermostat (6) est estimée en intégrant dans le temps une puissance standard nécessaire pour le repassage à sec d'un textile à la température de réglage du thermostat (6), la valeur de cette puissance étant déterminée à partir de valeurs stockées dans une mémoire du circuit électronique (11). 8. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le seuil d'activation de l'indicateur d'entartrage (10) est modulé en fonction du degré de dureté de l'eau introduite dans la chambre de vaporisation (30) qui est indiqué par l'utilisateur. 9. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un bouton (12) dont l'actionnement permet, lorsque l'indicateur d'entartrage (10) est activé, de réinitialiser le calcul de l'énergie électrique consommée. 10. Fer à repasser selon la 9, caractérisé en ce que ledit bouton (12) de réinitialisation constitue également un bouton d'auto-nettoyage provoquant l'arrivée brutale d'une grande quantité d'eau dans la chambre de vaporisation. | D | D06 | D06F | D06F 75 | D06F 75/18,D06F 75/26 |
FR2893092 | A1 | GROUPE ELECTRO-POMPE, DU TYPE COMPRENANT AU MOINS UNE POMPE HYDRAULIQUE, NOTAMMENT A ENGRENAGE, ENTRAINEE EN ROTATION PAR UN DISPOSITIF MOTEUR | 20,070,511 | L'invention concerne un . Des groupes électro-pompes de ce type, qui sont connus et notamment utilisés par la direction assistée de véhicule automobile, présentent l'inconvénient majeur que la puissance du groupe est limitée bien que les véhicules à équiper d'une direction assistée sont de plus en plus lourds et les puissances nécessaires pour assurer la direction assistée sont de plus en plus élevées. Or, actuellement la puissance moteur des groupes électro-pompe est limitée pour des raisons technologiques, notamment du fait que l'alimentation et la connectique n'acceptent pas une intensité suffisante, que la technologie des moteurs de forte puissance (> 1,5 kW) est quasi inexistante pour une tension de 12V et que le développement de tels moteurs se limite à des faibles séries et présente un coût élevé. L'invention a pour but de pallier l'inconvénient des systèmes connus. Pour atteindre ce but, le groupe électro-pompe selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend deux pompes hydrauliques et deux moteurs électriques qui sont agencés de façon à ce que la puissance du groupe puisse être obtenue par additionnement des puissances des deux moteurs. Selon une caractéristique de l'invention, le groupe électro- pompe est caractérisé en ce qu'il comprend un manifold de refoulement qui comporte un canal de refoulement commun aux deux pompes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les deux pompes sont intégrées à un corps de pompe commun. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce qu'il comprend un manifold d'aspiration comportant un canal d'aspiration commun aux deux pompes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les moteurs d'entraînement des deux pompes sont disposés de part et d'autre du corps de pompe commun. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que le corps de pompe est disposé en sandwich entre le manifold d'aspiration et le manifold de refoulement, chaque manifold portant sur sa face extérieure un des deux moteurs. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que le corps de pompe comporte, à l'intérieur d'une paroi d'enveloppe extérieure un volume haute pression commun aux deux pompes, qui communique avec les chambres de travail des deux pompes et un volume haute pression commun prévu dans le manifold de refoulement, qui est en communication avec le canal de refoulement commun. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce qu'il comprend une semelle de support commun qui comporte, à l'intérieur, le canal de refoulement commun et sur une face de laquelle sont montés les deux pompes et sur l'autre les deux moteurs. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les deux pompes sont enfermées dans une chemise commune susceptible de constituer un réservoir de liquide basse pression. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce qu'au moins une des pompes comporte, dans sa voie de refoulement un clapet anti-retour si bien que cette pompe puisse être arrêtée sélectivement. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de pilotage des moteurs adapté pour assurer le pilotage d'un moteur de l'extérieur et en ce que ce moteur pilote la vitesse de l'autre. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les deux moteurs tournent dans le même sens ou dans les sens opposés. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les deux pompes sont adaptées pour tourner avec un décalage angulaire de quelques degrés pour procurer une diminution des pulsations de pression produites par le groupe électropompe. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les deux pompes sont susceptibles de fonctionner en opposition de phases. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que les pompes fonctionnent à des vitesses de rotation différentes. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le groupe électro-pompe est caractérisé en ce que la présence de deux moteurs constitue un moyen de sécurité par redondance. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un système de groupe électro-pompe selon l'invention ; - la figure 2 est une vue latérale du système représenté sur la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective du manifold d'aspiration indiqué en A sur la figure 1 du système selon l'invention, certaines parties du module pompe étant représentés supplémentairement ; - la figure 4 est une vue en perspective du corps de pompe B de la figure 1, disposé sur le module d'aspiration A ; - la figure 5 est une vue en perspective du manifold de refoulement indiqué en C sur la figure 1 ; - la figure 6 est une vue en coupe le long de la ligne VI-VI de la figure 2 ; - la figure 7 est une vue en coupe le long de la ligne VII-VII de la figure 2 ; - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 2 ; - la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne IX-10 IX de la figure 2 ; - la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 2 ; - la figure 11 est une vue en coupe selon la ligne XI-XI de la figure 2 ; 15 - la figure 12 est une vue en coupe de l'ensemble formé par le corps de pompe B et des manifolds A et C à l'état assemblé selon la ligne XII-XII de la figure 8 ; - la figure 13 est une vue en coupe de cet ensemble selon la ligne XIII-XIII des figures 8 et 9 ; 20 - la figure 14 est une vue en coupe de cet même ensemble selon la ligne XIV-XIV des figures 5 et 9 ; - la figure 15 est une vue latérale d'un second mode de réalisation du système groupe électro-pompe selon l'invention ; 25 - la figure 16 est une vue de dessus de la figure 15 ; - la figure 17 est une vue en coupe le long de la ligne XVII-XVII de la figure 16 ; - la figure 18 est une vue en coupe le long de la ligne XVIII-XVIII de la figure 16 ; et 30 - la figure 19 donne le schéma synoptique du système selon l'invention, comportant deux moteurs électriques d'entraînement de deux pompes hydrauliques. La figure 1 est la vue d'ensemble d'un groupe électro- 35 pompe selon l'invention, qui comporte deux moteurs électriques et deux pompes hydrauliques, chacune entraînée par un des deux moteurs. Sur la figure 1, les références 1 et 2 désigne les deux moteurs électriques, la référence B le corps de pompe qui enferme deux pompes hydrauliques à engrenages, A le manifold d'entrée ou d'aspiration des pompes et C le manifold de sortie ou de refoulement. Comme le montre les figures, le corps de pompe B est monté en sandwich entre les manifolds d'entrée A et de sortie C. Ces pièces forment ainsi un bloc compact disposé entre les deux moteurs. Chaque moteur comporte une partie d'embase respectivement 4 et 5 qui porte les connexions électriques 6 des moteurs et renferme les circuits électriques. La figure 19 donne le schéma synoptique du système selon la figure 1. On constate que le moteur 1 entraîne une première pompe désignée par la référence 8 et le deuxième le moteur 2 une seconde pompe 9. Les deux pompes 8 et 9 aspirent le fluide hydraulique dans un réservoir 10. Les voies de refoulement des deux pompes sont réunies au point de jonction 14 et alimentent ainsi en parallèle l'utilisateur en fluide hydraulique haute pression, en général en huile. Dans la voie de refoulement de chaque pompe en amont du point de jonction 14 est prévue un clapet anti-retour 12. Un limiteur de pression 11 et une soupape de réalimentation 13 sont montées en parallèle entre le point de jonction 14 et le réservoir. En se reportant aux figures 3 à 11 on décrira ci-après la structure du corps de pompe B et des manifolds d'aspiration A et de refoulement C d'un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 3 illustre la structure du manifold d'aspiration A et montre également les pignons des trains d'engrenage des deux pompes 8 et 9, noté 15 pour la pompe 8 et 16 pour la pompe 9, les pignons étant montrés avec leurs paliers inférieur 17 et supérieur 18. La présentation du manifold ou support d'aspiration A est complétée par les deux vues en coupe 6 et 7 qui sont faites le long des lignes VI-VI et VII-VII indiquées sur la figure 2. Le manifold d'aspiration A comporte un canal d'aspiration 20 qui débouche à l'extérieur dans la face latérale 21. Ce canal 20 qui est rectiligne comme on le voit sur les figures 6 et 7 communique avec des cavités capacitives basse pression 23, 24 creusées dans le manifold à partir de la face interne 25 destinée à recevoir le corps de pompe B. Ce canal d'aspiration 20 est relié à un réservoir 10 selon la figure 19, extérieur au groupe électro-pompe. On constate que la cavité 23 à proximité des pignons 16 de la pompe 9 est plus large et plus profonde que la cavité 24 du côté de l'autre pompe, qui est réalisé sous forme d'une rainure arquée. La cavité 23 présente une zone intermédiaire à fond surélevé 23' qui délimite une cavité 26 de réception du ressort 27 du limiteur de pression 11 (figure 19). Le canal d'aspiration 20 débouche directement dans la cavité 23 et communique avec la cavité 24 par un canal vertical 28, c'est-à-dire perpendiculaire au plan de coupe. La figure 7 indique en outre en 30 des gorges dans lesquelles sont placées des garnitures d'étanchéité non représentées. La référence 25 désigne la face de pose du corps de pompe B. Il ressort des figures 3, 6 et 7 que le fluide hydraulique, c'est-à-dire l'huile, après avoir été aspiré du réservoir remplit les cavités basse pression 23, 24 pour alimenter indépendamment les deux trains d'engrenage 15, 16 comme l'illustre la figure en perspective du corps de pompe B et les vues en coupe 8 et 9. Les figures 4, 8 et 9 montrent que le corps de pompe B comporte une paroi de fond 32 qui repose sur la face de pose 25 du manifold d'aspiration A et sur laquelle s'élève une paroi extérieure d'enveloppe 33, et à l'intérieur de cette enveloppe des presqu'îlots 35, 36 qui délimitent des chambres 37, 38 de logement des trains d'engrenage 15, 16 et des paliers 17, 18, des parties en forme de pédoncules 39 de rattachement des presqu'îlots à la paroi d'enveloppe 33 configurés pour la réalisation de deux logements cylindriques 40, 41 des deux clapets anti-retour 12 (figure 19) ainsi que du logement 39 en alignement avec la cavité 26 pour la réception du limiteur de pression 11 (figure 19). La paroi d'enveloppe 33 comporte un bossage qui délimite une cavité 43 destinée à recevoir la soupape de réalimentation 13 (figure 19). Le restant de l'espace à l'intérieur de la paroi d'enveloppe 33 constitue un volume capacitif comportant quatre cavités 45, 46, 47, 48 séparées les unes des autres seulement par les parties en forme de pédoncule et deux étroites nervures 49 de rattachement des presqu'îlots à la paroi d'enveloppe. La face frontale et les surfaces des presqu'îlots, des pédoncules et des nervures constituent la face de pose 34 pour le manifold C. Les vues en coupe parallèles au plan du corps de pompe des figures 8 et 9 montrent les canaux d'entrée 50 et 51 des chambres 37 et 38 de logement des trains d'engrenage avec les paliers des deux pompes et les canaux de sortie 53 et 54. Comme on le voit sur la vue en coupe perpendiculaire au plan du corps B, de la figure 12, le canal d'entrée 51 communique avec la cavité basse pression 23 dans laquelle s'ouvre le canal d'aspiration 20. Le canal d'entrée 50 est connecté au canal d'aspiration 20 d'une manière correspondante, non représentée spécifiquement. La figure 12 montre également que le canal de sortie 54 communique avec le logement 41 d'un des deux clapets anti-retour 12, à travers l'orifice 52 du siège de la bille 55 du clapet. La bille 55 est repoussée sur son siège par un ressort de rappel 57 prenant appui à son autre extrémité sur un socle d'appui 58 en étant guidée par un élément en forme d'une tige 59 du clapet, disposé au centre du logement 41. Le canal de sortie 53 communique de la même manière avec le logement 40 de l'autre clapet anti-retour 12. La figure en perspective 5 et les vues en coupe des 30 figures 10 et 11 illustrent la structure du manifold ou support de refoulement C. Le manifold de refoulement C comporte une paroi de fond 60 sur laquelle s'élève perpendiculairement une paroi extérieure d'enveloppe 61 qui enferme un volume capacitif 35 commun 63. La face frontale 62 de cette paroi est destinée à venir en appui sur la face frontale de pose du corps de pompe 34. Le volume 63 entoure deux îlots 65, 66 de support des paliers supérieurs 18 des deux trains d'engrenage, ces îlots sont reliés l'un à l'autre par une barrette relativement mince 67 et, au niveau de cette barrette, à la paroi d'enveloppe 61 par une zone surélevée 68. De cette zone s'élève deux saillies circulaires 69 jusqu'au niveau du plan de pose du manifold. Ces zones 69 sont destinées à servir de surface d'appui, chacune à la base d'un socle 58 d'appui de ressort d'un clapet antiretour 12. Celles-ci sont isolées si bien que ces portions et la zone surélevée 68 rétrécissent, mais n'empêchent pas que l'huile remplissant la cavité puisse passer par-dessus la zone 68 en s'écoulant autour des saillies 69. On constate encore en 70 des gorges dans la face libre des îlots 65, 66 pour la réception de joints de compensation à coeur qui entourent les zones de support des paliers 18 des trains d'engrenage, les parties 73 en creux étant remplies de l'huile basse pression de lubrification. A l'état assemblé du corps de pompe B et des manifolds A et C, les îlots 65 et 66 du manifold C sont en appui sur les presqu'îlots 35, 36 du corps de pompe B. En se reportant aux vues en coupe perpendiculaires, des figures 13 et 14, on constate que les cavités de logement 40, 41 du corps de pompe B communiquent avec le volume 63 du manifold de refoulement C, par des passages indiqués en 72 de part et d'autre et autour des saillies 69 d'appui des clapets anti-retour. La vue en coupe de la figure 10 montre que le volume capacitif 63 est en communication avec un canal de sortie haute pression 75 qui s'ouvre à l'extérieur dans la paroi latérale 76 du manifold de refoulement C. Sur la figure 5 l'ouverture vers l'extérieur du canal de sortie, c'est-à-dire de refoulement, n'est pas visible, mais on reconnaît au fond du volume 63 en 77 l'ouverture du canal 75 dans le volume 63. Etant donné que le manifold de sortie de refoulement C vient, à l'état assemblé, par sa face supérieure 62 en appui sur la face supérieure 34 du corps de pompe B, les cavités 45, 46, 47 et 48 du corps B et le volume 63 du manifold de refoulement C constituent un seul volume rempli de l'huile haute pression refoulé par les pompes 8 et 9 par les canaux de refoulement 53 et 54 (figure 9) en passant par les clapets anti-retour 12 disposés dans les chambres 40, 41. Concernant le limiteur de pression 11 (figure 19) il est placé dans la cavité 26 du manifold d'aspiration A (figures 3, 6, 7) et la cavité 39 du corps de pompe B (figures 4, 8, 9). Le fond de la cavité 26 est en communication avec l'espace d'aspiration basse pression 23, par un canal non représenté et la cavité 39 du corps de pompe B communique par un canal 75 visible aux figures 8 et 9 avec la cavité haute pression 48 et ainsi avec le canal de refoulement 75 par l'intermédiaire du volume 63 du manifold de refoulement C. En ce qui concerne la soupape de réalimentation 13, elle est logée dans la cavité 43 du corps de pompe B (figures 4, 8, 9) qui communique, comme on le voit sur la figure 13, avec la rainure basse pression 24 du manifold d'aspiration A, d'une part, et, d'autre part, le volume 63 du manifold de refoulement C. Dans ce premier mode de réalisation, les deux moteurs 1 et 2 sont disposés de part et d'autre de l'ensemble formé par les deux pompes et comprenant les manifolds d'aspiration A et de refoulement C et, disposé en sandwich entre ces deux manifolds, le corps de pompe B. Sur la figure 3 on a représenté en 80 l'arbre d'entraînement du moteur 2, qui est destiné à passer à travers l'alésage 81 visible dans l'îlot 66 du manifold de refoulement C. Concernant l'entraînement du train d'engrenage 15 de la pompe 8, il est entraîné par le moteur 1 dont l'arbre traversera alors la paroi de fond du manifold d'aspiration A. Les figures 15 à 18 illustrent un second mode de réalisation du système de groupe électro-pompe selon l'invention. Ce mode de réalisation comporte également deux moteurs notés 1 et 2, chacun destiné à l'entraînement d'une pompe hydraulique à engrenage par exemple du type décrit dans la demande de brevet européen EP 1 026 392. Ces deux pompes désignées par les références 8 et 9, comme dans le premier mode de réalisation, sont montées sur une face d'une semelle de support commun 83 et enfermées dans une chemise 84 qui délimite un réservoir de liquide basse pression. Les deux moteurs 1, 2 sont montés sur l'autre face de la semelle de support 83 La figure 17 montre en 86 les arbres moteurs des moteurs 1 et 2, en 87 les arbres menants entraînés en rotation par les arbres moteurs 86. Comme on le voit sur la figure 18, le support commun 83 des pompes et des moteurs comporte un canal 89 qui s'ouvre à l'extérieur dans la face latérale 90 du support et s'étend à l'intérieur du support en passant sous la pompe 8 jusqu'à la pompe 9. Les canaux de refoulement du liquide haute pression, désignés par la référence 92, des deux pompes débouchent dans le canal 89 qui constitue donc le canal de refoulement commun des deux pompes et ainsi du système selon l'invention. Il ressort de la description de l'invention et des figures, que celle-ci résout le problème d'augmentation de la puissance d'un système électro-pompe tout en utilisant les technologies connues. L'invention consiste donc à utiliser deux moteurs qui sont pilotés pour pouvoir additionner les puissances disponibles des deux pompes. L'invention permet également en entraînant deux pompes différentes et non couplées d'augmenter la différence entre le débit minimum et maximum du groupe électro-pompe. Les pompes étant généralement limitées en débit minimum du fait qu'il est nécessaire de les faire fonctionner sous un régime minimum, l'utilisation de deux pompes et de deux moteurs permet lors de faibles demandes de débit, de ne faire fonctionner qu'un moteur et de diminuer la consommation de courant. Grâce à la présence d'un clapet anti-retour à la sortie des pompes, l'une des deux pompes peut être arrêtée. L'invention permet d'utiliser des moteurs largement utilisés en série et d'assurer une redondance entre les deux moteurs, ce qui permet d'éviter l'arrêt d'assistance à la conduite en cas de panne d'un des moteurs. Concernant le pilotage des moteurs, celui-ci est effectué à partir de consignes du véhicule que le groupe électro-pompe équipe. Le pilotage pourrait être assuré par un des deux moteurs qui piloterait alors la vitesse du second. A l'avantage indiqué plus haut de la réduction du bruit et des pulsations hydrauliques grâce au grand volume de l'espace haute pression, s'ajoute que le bruit et les pulsations peuvent encore être réduits grâce à la coopération des deux pompes. En effet, chaque pompe génère des pulsations d'une fréquence égale au nombre de dents multiplié par la fréquence de rotation de la pompe. En faisant que les deux pompes tournent avec un calage de quelques degrés, il se produit une diminution des pulsations de pression, en même temps qu'une augmentation de la fréquence. Selon l'invention le pilotage moteur pourrait être effectué pour obtenir un fonctionnement des pompes en opposition de phase. On pourrait également piloter les moteurs à des vitesses différentes. Il ressort de la description des deux modes de réalisation de l'invention, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple, que l'invention permet, par une intégration des fonctions des deux pompes à un corps de pompe commun, de réduire l'encombrement du groupe, tout en prévoyant un volume haute pression commun important, qui apporte, malgré la présence de deux unités de pompe, une amélioration considérable de l'amortissement des pulsations produites par ces pompes | L'invention concerne un groupe électro-pompe, du type comprenant au moins une pompe hydraulique, notamment à engrenage, entraîné en rotation par un moteur électrique.Le groupe est caractérisé en ce qu'il comprend deux pompes hydrauliques (8, 9) et deux moteurs électriques (1, 2) qui sont agencés de façon à ce que la puissance du groupe puisse être obtenue par additionnement des puissances des moteurs.L'invention est utilisable avantageusement dans des véhicules automobiles. | 1. Groupe électro-pompe, du type comprenant au moins une pompe hydraulique, notamment à engrenage, entraîné en rotation par un moteur électrique, caractérisé en ce qu'il comprend deux pompes hydrauliques (8, 9) et deux moteurs électriques (1, 2) qui sont agencés de façon à ce que la puissance du groupe puisse être obtenue par additionnement des puissances des deux moteurs. 2. Groupe électro-pompe selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un manifold de refoulement (C, 83) qui comporte un canal de refoulement (75, 89) 15 commun aux deux pompes (8, 9). 3. Groupe électro-pompe selon la 2, caractérisé en ce que les deux pompes (8, 9) sont intégrées à un corps de pompe (B) commun. 4. Groupe électro-pompe selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un manifold d'aspiration (A) comportant un canal (20) d'aspiration commun aux deux pompes. 5. Groupe électro-pompe selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les moteurs (1, 2) d'entraînement des deux pompes (8, 9) sont disposés de part et d'autre du corps de pompe commun (B). 30 6. Groupe électro-pompe selon la 5, caractérisé en ce que le corps de pompe (B) est disposé en sandwich entre le manifold d'aspiration (A) et le manifold de refoulement (C), chaque manifold portant sur sa face 35 extérieure un des deux moteurs. 7. Groupe électro-pompe selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le corps de pompe (B) 20 25comporte, à l'intérieur d'une paroi d'enveloppe extérieure (33) un volume haute pression commun aux deux pompes, qui communique avec les chambres de travail des deux pompes et un volume haute pression commun prévu dans le manifold de refoulement (C), qui est en communication avec le canal de refoulement commun (75). 8. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une semelle de support commun (83) qui comporte, à l'intérieur, le canal de refoulement commun (89) et sur une face de laquelle sont montés les deux pompes (8, 9) et sur l'autre les deux moteurs (1, 2). 9. Groupe électro-pompe selon la 8, caractérisé en ce que les deux pompes (1, 2) sont enfermées dans une chemise commune (84) susceptible de constituer un réservoir de liquide basse pression. 10. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins une des pompes comporte, dans sa voie de refoulement un clapet anti-retour (12) si bien que cette pompe puisse être arrêtée sélectivement. 11. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de pilotage des moteurs (1, 2), adapté pour assurer le pilotage d'un moteur de l'extérieur et en ce que ce moteur pilote la vitesse de l'autre. 12. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les deux moteurs tournent dans le même sens ou dans les sens opposés. 13. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les deuxpompes (8, 9) sont adaptées pour tourner avec un décalage angulaire de quelques degrés pour procurer une diminution des pulsations de pression produites par le groupe électropompe. 14. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les deux pompes (8, 9) sont susceptibles de fonctionner en opposition de phases. 15. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que les pompes fonctionnent à des vitesses de rotation différentes. 15 16. Groupe électro-pompe selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que la présence de deux moteurs (1, 2) constitue un moyen de sécurité par redondance. 10 | F,B | F04,B62 | F04C,B62D,F04B | F04C 11,B62D 5,F04B 17,F04B 23,F04C 2 | F04C 11/00,B62D 5/07,F04B 17/03,F04B 23/04,F04C 2/14 |
FR2891840 | A1 | DISPOSITIF POUR GRAVER LES PIERRES CALCAIRES A L'AIDE D'ACIDE CHLORHYDRIQUE | 20,070,413 | 1- La présente invention concerne un dispositif de gravure sur pierre naturelle. Ce type de gravure n'est possible que sur des pierres d'origine calcaire. Ce nouveau type d'inscription sur pierre présente le double avantage d'être effectué rapidement (environ 20 minutes) et surtout d'être économiquement rentable de 5 par le faible coût des produits utilisés. Les dessins ou inscriptions à réaliser apparaissent en relief et s'exécutent aussi bien sur des pierres de faible épaisseur autant que sur de gros blocs. Ce procédé de gravure se détermine en six phases de travail : - en premier lieu nous procédons à un nettoyage du support à graver à 10 l'aide d'une brosse métallique et d'eau savonneuse : ceci afin d'enlever toutes les particules étrangères à la pierre (terre, débris de végétaux par exemple). Cette opération rapidement réalisée s'achève par le séchage de la pierre à l'aide d'un chiffon doux en coton. - la deuxième phase consiste à reproduire au crayon mine gras la gravure 15 à réaliser. Cela peut aussi bien se faire à main levée pour un exemplaire unique, ou bien à l'aide d'un pochoir en bois ou en carton si plusieurs pièces semblables sont à réaliser. - dans la troisième phase nous exécutons le masque de la gravure. A l'aide d'une cartouche de silicone sanitaire armée sur un pistolet à siliconer nous suivons les contours exécutés dans la deuxième phase. Ce travail nécessite deux 20 passages de silicone afin que le masque de silicone soit assez épais et large (au minimum cinq millimètre de large sur sept millimètres de hauteur). Une fois le motif à graver masqué, nous réalisons toujours au silicone un cadre autour de la future gravure, cadre qui va déterminer la zone d'activité de l'acide chlorhydrique. - la quatrième phase consiste à procéder au premier bain de morsure. La 25 pièce à graver est posée sur une table à acidifier avec bac récupérateur d'acide usagé. Nous noyons la zone encadrée au silicone d'acide chlorhydrique (chlorure d'hydrogène concentré à 33%) et laissons agir le produit cinq minutes. L'acide en attaquant le calcaire de la pierre produit des bulles et dégage des gaz. Pour remédier à ce problème nous promenons sur la surface acidifiée un pinceau en soie naturelle qui a pour effet 30 d'annihiler les réactions secondaires de l'acide. - la cinquième phase consiste après un rinçage à grande eau, à effectuer un deuxième bain de morsure identique à celui de la quatrième phase, avec un temps de réaction de quinze minutes. - enfin la sixième phase se détermine par un nouveau rinçage à grande 35 eau de la pierre et le retrait du masque en silicone à l'aide d'une spatule | Dispositif pour graver les pierres calcaires à l'aide d'acide chlorhydrique.L'invention conceme un dispositif permettant de graver rapidement et à faible coût des pierres calcaires avec de l'acide chlorhydrique.Ce dispositif de gravure est constitué d'un masque exécuté en silicone sanitaire et de deux bains successifs de morsure à l'acide chlorhydrique.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la gravure sur pierres calcaires exécutée par des passionnés amateurs mais peut avoir aussi une application industrielle. | 1) Dispositif de gravure sur pierre naturelle d'origine calcaire effectué à l'acide chlorhydrique. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'emploi exclusif de pierre à graver d'origine calcaire. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'emploi d'un masque en silicone sanitaire. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'emploi d'acide chlorhydrique pour effectuer la gravure. | C | C09,C04 | C09K,C04B | C09K 13,C04B 41 | C09K 13/04,C04B 41/53 |
FR2887994 | A1 | PROCEDE POUR OPTIMISER LES PERFORMANCES D'UN DETECTEUR A SEMI-CONDUCTEUR | 20,070,105 | La présente invention concerne le domaine de la détection de rayonnements électromagnétiques, et plus particulièrement des rayons X et des rayons y. L'invention met en oeuvre un détecteur à semi-conducteur. Plus particulièrement l'invention vise le domaine de l'imagerie médicale et scientifique, mais également des contrôles non destructifs de structures, outre le domaine de la sécurité (la détection de produits prohibés ou réglementés dans les bagages et sur les passagers). De manière plus synthétique, l'invention vise la détection d'un rayonnement électromagnétique permettant d'allier à la fois des performances de résolution d'énergie élevées à des performances tout aussi élevées de résolution spatiale. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE 20 La mise en oeuvre de détecteurs à semiconducteur est aujourd'hui bien connue dans le cadre de la détection des rayonnements électromagnétiques. De tels détecteurs réalisent directement la conversion du rayonnement incident en énergie, et ce, sans passer par des étapes intermédiaires du type émission de photons visibles, tel qu'on le connaît dans le domaine des scintillateurs. Au surplus, l'énergie nécessaire pour créer des charges électriques, et notamment des paires électrons / trous au sein d'un semi-conducteur est beaucoup plus faible que dans un gaz ou dans un scintillateur. Par voie de conséquence, le nombre de charges libres créées par photon détecté est plus important, permettant dès lors d'obtenir une meilleure résolution en énergie, avec un faible bruit. Enfm, le numéro atomique et la densité élevés des matériaux semiconducteurs permettent d'utiliser des volumes de détection nettement inférieurs à ceux des détecteurs à gaz ou des scintillateurs, tout en conservant la même efficacité quantique de détection. La mise en oeuvre de tels détecteurs à semi-conducteur impose l'application d'une tension de polarisation à ce dernier, par le biais de deux électrodes, généralement rapportées sur deux faces opposées du matériau semi-conducteur. Cette tension de polarisation créée un champ électrique, propre à induire le déplacement des charges électriques résultant de l'interaction des photons incidents avec ledit matériau semiconducteur. En raison du champ électrique résultant de cette tension de polarisation, les électrons créés sont dirigés vers l'anode (électrode positive) et les trous vont se diriger vers la cathode (électrode négative), leurs déplacements induisant de fait, des charges sur la ou les anodes et sur la cathode. En relation avec les implications envisagées de tels détecteurs, et plus particulièrement dans l'objectif de réaliser de l'imagerie à partir d'un rayonnement X ou y, il convient tout d'abord de déterminer la quantité de porteurs de charges (paires électrons / trous) créés par l'interaction de chacun des photons X ou y au sein du matériau semi-conducteur. Il convient, corollairement, de pouvoir localiser cette zone d'interaction avec précision. En d'autres termes, on cherche à obtenir une résolution optimale tant en termes d'énergie, et donc directement corrélée à la quantité de porteurs de charges résultant de chaque interaction, qu'en terme de localisation du lieu d'incidence desdits photons. S'agissant de la résolution en énergie, la mise en oeuvre d'un matériau semi-conducteur se heurte à un problème technique inhérent au matériau proprement dit. En effet, l'aptitude des porteurs de charge (électrons et trous) à migrer vers des électrodes sans se faire piéger par les défauts présents dans ledit matériau, conditionne la résolution en énergie du spectre mesuré. Cette aptitude est qualifiée dans la pratique de propriété de transport des porteurs de charge. Elle est mesurée par la mobilité et la durée de vie desdits porteurs de charge au sein du matériau semi-conducteur soumis à la tension de polarisation mentionnée précédemment. Les défauts observés au sein du matériau semi-conducteur sont aujourd'hui bien connus. Ils sont essentiellement constitués d'inclusions, de macles, de joints de grains, de pipes (tubes vides), de défauts chimiques (présences d'éléments étrangers, lacunes....), bref autant de défauts au niveau desquels sont susceptibles d'être piégés les porteurs de charge, et plus particulièrement les trous. Malgré les progrès réalisés dans le domaine de la cristallogenèse, de tels défauts natifs ne peuvent aujourd'hui être évités. Par exemple, dans un détecteur semi-conducteur réalisé à base de CdZnTe, les trous parviennent difficilement jusqu'aux électrodes, et notamment jusqu'à la cathode. C'est en raison de ce problème de collecte incomplète que d'une part, la résolution en énergie est dégradée, et que d'autre part, l'efficacité de collecte pour une énergie déterminée est également amoindrie. L'expérience démontre que seuls les électrons parviennent à migrer sur de longues distances, rendant de fait le signal induit à l'anode dépendant de leur lieu de création. Or, parmi les différentes possibilités visant à promouvoir la résolution spatiale, on a proposé de segmenter l'anode sous la forme de pixels et de réduire la taille desdits pixels, outre le pas séparant deux pixels consécutifs. L'avantage immédiat inhérent à la mise en oeuvre d'une anode pixellisée réside dans l'effet pixel", qui permet de rendre moins dépendant la collecte des électrons générée par l'interaction des photons du lieu de leur création ou, de manière générale, du lieu d'interaction du rayonnement. Cet effet pixel a par exemple été illustré dans la publication Charge Transport in Arrays of Semiconductor Gamma-Ray Detectors H. Barret et al, Physical Review Letter, Volume 75, p.156 159. Cependant, il convient de relever que cet "effet pixel" présente deux caractéristiques antinomiques: - le système d'imagerie mettant en oeuvre le détecteur précité, peut imposer une résolution spatiale optimisée, et partant un pas de pixel, notamment de l'anode, qui n'est pas nécessairement compatible avec une correction par "effet pixel" efficace; - le système d'imagerie précité peut imposer une performance en termes de résolution en énergie, et donc un pas de pixel anode qui n'est pas nécessairement compatible avec la résolution spatiale du système attendu. Afm de compenser également la collecte incomplète des charges, et notamment des trous générés en suite de l'interaction du rayonnement incident avec le matériau semi-conducteur constitutif du détecteur, on a également proposé d'utiliser en plus de la simple mesure d'amplitude du signal à l'anode, la mesure d'un ou de plusieurs autres paramètres en relation avec la forme du signal électrique obtenu. Ces paramètres peuvent par exemple être constitués par: - la durée de montée du signal anode ou du signal cathode à son amplitude maximum; -le signal cathode; - le rapport signal cathode / signal anode. On obtient ce faisant, un spectre bi-paramétrique, permettant de déterminer la profondeur d'interaction du photon dans le matériau semiconducteur constitutif du détecteur. On a décrit par exemple dans le document FR 2 738 919, la mise en oeuvre d'un tel procédé. Le procédé de correction qui y est décrit, est basé sur l'extraction de deux paramètres, en l'espèce l'amplitude et la durée de montée du signal, à partir du seul signal anode. Le spectre biparamétrique est obtenu alors en mesurant simultanément l'amplitude et la durée de montée du signal électrique obtenu en sortie d'un préamplificateur de charges relié à l'anode. Les données sont stockées dans un histogramme à deux dimensions constitutif du spectre biparamétrique. Cependant, compte tenu des signaux disponibles, il est possible d'obtenir d'autres spectres biparamétriques, notamment basés sur l'utilisation du signal cathode en plus du signal anode. A titre exemplatif, on a proposé les spectres bi-paramétriques suivants: rapport signal cathode / signal anode (C/A) ou signal cathode (C) en fonction du signal de chaque pixel anode, - rapport du signal cathode / signal somme des anodes (C/SA) ou signal cathode (C) en fonction de la somme de tous les signaux anode (SA), - durée de montée du signal cathode (TC) en fonction du signal cathode (C). Le spectre bi-paramétrique utilisant limitativement le signal anode, c'est-à-dire mettant en oeuvre la durée du signal anode en fonction du signal anode, présente l'intérêt de ne dépendre que du seul signal anode. Cette caractéristique permet d'utiliser un tel spectre soit sur les détecteurs dénommés selon l'expression anglo-saxonne "planars", c'est-àdire dont les deux électrodes, respectivement anode et cathode, sont opposées et pleine face, soit sur les détecteurs monolithiques, c'est à dire présentant une cathode pleine face et une anode segmentée comprenant un matrice de pixels (la cathode pouvant elle aussi être pixellisée). En revanche, la mise en oeuvre d'un tel spectre bi-paramétrique présente une difficulté : la mesure d'une durée de montée du signal anode accentuée en relation avec la diminution du pas de l'anode pixellisée. Le signal correspondant à la durée de montée ne peut pas être mesurée sur les détecteurs monolithiques (une cathode pleine face et une anode segmentée comprenant un matrice de pixels) présentant un rapport épaisseur du détecteur / pas du pixel inférieur à 2. La mise en oeuvre de spectres bi-paramétriques utilisant le signal cathode et anode présentent l'intérêt d'être utilisables quel que soit le pas du pixel anode, puisque ledit spectre est fonction du seul signal cathode. En revanche, la mise en oeuvre de tels spectres présente l'inconvénient inhérent au fait que le signal cathode devient très vite bruyant lorsque sa surface est grande, c'est-à-dire pour des détecteurs monolithiques de grandes dimensions. Quels que soient les spectres bi-paramétriques du type précité mis en oeuvre, un étalonnage de l'efficacité de la collecte (signal anode) en fonction de la profondeur d'interaction (durée de montée du signal anode ou rapport signal cathode / anode) permet alors de déterminer la charge réellement déposée par le photon incident, indépendamment du lieu d'interaction. Incontestablement, la mise en oeuvre simultanée des deux techniques précédentes, à savoir "effet pixel" et correction bi-paramétrique, permet de déterminer de manière satisfaisante la correction de la profondeur d'interaction du rayonnement incident au sein du détecteur, cette correction étant nécessaire pour combiner la résolution en énergie et l'efficacité de détection. Cependant, en raison des performances de plus en plus élevées demandées au détecteur, on est amené à réduire encore la taille des pixels, notamment au niveau anodique, aboutissant à la genèse d'un phénomène tendant à s'amplifier: le partage des charges, qui aboutit à la détérioration des performances globales du détecteur, malgré l'utilisation desdites techniques. Ce phénomène de partage de charges va être décrit ci-après. Lorsqu'un photon X ou y est absorbé dans un matériau semi-conducteur, l'interaction en résultant créée un nuage de paires électrons / trous. La taille de ce nuage de charges est principalement liée aux fluorescences de photons X, consécutive à l'effet photoélectrique. Cette taille est également inhérente à la distance parcourue par les photoélectrons et à l'effet Compton. La dimension typique de ce nuage de charges est de quelques centaines de microns. Lorsque ce nuage migre dans le détecteur, il est soumis à un phénomène de diffusion, ajoutant une distance comprise entre quelques dizaines et quelques centaines de m, selon l'épaisseur du détecteur, selon la tension appliquée à celui-ci et selon la profondeur d'interaction du photon dans le détecteur. La pratique montre que ce nuage de charges peut être partagé entre au moins deux anodes, si l'interaction se produit suffisamment près de la limite entre les deux dites anodes. Plus les dimensions des anodes sont réduites, plus ce problème de partage de charges devient important. Or, on a démontré qu'afro d'aboutir à une amélioration des performances des détecteurs en question, on souhaitait effectivement réduire la taille des anodes, permettant d'atteindre de plus hautes résolutions spatiales. Si la charge des paires de porteurs électriques résultant de l'interaction du photon au sein du matériau semi- conducteur est partagée entre deux ou plus de deux anodes, l'information relative à l'énergie d'une part, et à la localisation spatiale outre, à la profondeur d'interaction du photon, sont altérées, voire même perdues. Il est possible de mesurer simultanément l'amplitude du signal induit au niveau de chacune des anodes. Ainsi, on peut déterminer par convention un évènement réputé résulter d'un partage de charges si, pour plusieurs anodes et notamment pour au moins deux anodes, l'amplitude du signal mesuré est supérieur à un seuil déterminé. Le partage de charges est alors défmi comme la mesure simultanée de signaux ayant dépassé le seuil en question et associé à plusieurs anodes. On conçoit sans difficulté qu'un tel partage de charges induit une altération de la résolution spatiale. Aussi, et pour compenser ce partage de charges, il est envisageable: soit de supprimer les évènements ayant entraînés un tel partage de charges; dans ce cas, cette suppression intervient au détriment de l'efficacité de détection, qui peut même devenir nulle pour des très petits pixels; à l'évidence, bien évidemment, une telle solution ne favorise pas le but recherché de la présente invention, à savoir l'optimisation des performances de résolution en énergie et en résolution spatiale d'un tel détecteur; - soit, de manière alternative, de sommer des amplitudes mesurées sur chacune des anodes, afm de permettre de retrouver l'énergie des photons incidents. Cependant, cette sommation ne correspond pas nécessairement à cette énergie si, en raison de la différence entre la conductivité de surface et celle de volume et/ou en raison du piégeage des charges près de la surface, des charges sont effectivement perdues et la somme des amplitudes reste inférieure à l'énergie des photons absorbés. Quoi qu'il en soit dans cette alternative, le problème de la dépendance de la charge mesurée avec la profondeur d'interaction demeure. Il résulte de ces différentes constatations, qu'afro d'aboutir à une optimisation des performances d'un détecteur à semi-conducteur, il convient de tenir compte de ce phénomène de partage de charges avec ou sans perte de collecte de charges, outre de la dépendance de ce partage de charges avec la profondeur d'interaction et enfm, de la perte de collecte en raison de ce partage de charges. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention a pour objectif d'intégrer ces différentes données en conservant le 25 principe d'une diminution des dimensions des pixels anodiques, dont on aura bien compris qu'elle favorise l'optimisation de la résolution spatiale d'un tel détecteur. Celle-ci vise donc tout d'abord un procédé d'optimisation de la résolution d'un détecteur à semi-conducteur destiné à détecter des rayonnements électromagnétiques, et notamment des rayons X ou des rayons y, et muni d'électrodes rapportées sur deux faces opposées dudit détecteur, respectivement une cathode et une anode pixellisée. Selon l'invention, on détermine le signal représentatif de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes. Ce signal résulte notamment du signal 35 d'induction inhérent à la migration des charges générées en suite de l'interaction du rayonnement incident avec le matériau semi-conducteur constitutif du détecteur. A l'aide du signal représentatif de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes, on établit un ou plusieurs spectres biparamétriques en fonction de ce signal, de telle sorte à déterminer la perte éventuelle en termes de collecte lorsqu'un partage de charges est intervenu, et son corollaire, la mise en oeuvre d'un traitement adapté en fonction de la nature du résultat souhaité. Ce signal représentatif de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes inclut d'une part, les charges ayant effectivement atteint une ou plusieurs anodes, donc des charges réelles, et les charges dites induites, qui sont de nature virtuelle, dans la mesure où elles proviennent de la migration des porteurs de charge au sein du matériau semi-conducteur en suite de l'interaction d'un photon incident avec ce dernier, mais qui disparaissent une fois le déplacement terminé. Ces signaux résultent de la mesure du signal cathode ou du signal anode. Ces spectres bi-paramétriques peuvent être les suivants: É rapport signal cathode / signal somme des anodes (C/SA) en fonction du signal somme des anodes (SA) ; É rapport signal cathode (C) en fonction du signal somme des anodes (SA). Dans un souci de diminution du bruit inhérent à la mesure, pour chaque évènement, c'est à dire pour chaque photon incident, on détermine le signal induit sur chaque anode et sur la cathode, et l'on compare ces signaux à un seuil énergétique respectif défini au préalable, en deçà duquel, l'évènement en question n'est pas pris en compte. Ces seuils énergétiques respectifs des anodes et de la cathode sont directement liés aux performances intrinsèques de la chaîne de mesures, facilement déterminées par l'homme du métier. Le traitement adapté précité peut être de deux natures: Dans un premier cas, les évènements résultant d'une perte de collecte de charges, identifiés selon le procédé décrit précédemment sont purement et simplement supprimés au niveau du spectre fmal, dans un souci de ne pas affecter la résolution en énergie. Dans un second cas, on extrait du spectre bi-paramétrique correspondant au signal de la durée de montée du signal cathode (TC) en fonction du signal correspondant à l'amplitude de la cathode (C) l'énergie totale correspondant à cet évènement particulier, pour en tenir compte au niveau de la restitution du spectre fmal, et partant, pour conserver l'efficacité en termes de détection. Enfin l'optimisation des performances du détecteur de l'invention peut également se traduire par la correction de la profondeur d'interaction du photon incident au sein dudit détecteur. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être mise en oeuvre, et les avantages qui en résultent ressortiront mieux des exemples qui suivent, à l'appui des figures annexées, dans 15 lesquelles: La figure 1 est une illustration schématique d'un détecteur à semi-conducteur; La figure 2 est la représentation d'un spectre bi-paramétrique du signal de l'amplitude de la cathode en fonction du signal de la sommes des amplitudes des anodes collectances, dont la figure 3 est une exploitation; La figure 4 est la représentation d'un spectre illustrant le signal de l'amplitude mesurée sur une anode en fonction de celle mesurée sur l'anode adjacente en suite d'un phénomène de partage de charge sans perte de collecte de charges, et dont la figure 5 est le spectre en énergie associé ; Les figures 6 et 7 sont des représentations analogues aux figures 4 et 5 mais avec perte de collecte de charges. La figure 8 est une représentation d'un synoptique visant à illustrer le mode de gestion des évènements détectés selon l'invention au moyen d'un détecteur à semi-conducteur. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a très succinctement décrit en relation avec la figure 1 un détecteur à semi-conducteur, tel que mis en oeuvre par la présente invention. Celuici comprend un semi-conducteur massif 1 réalisé par exemple par cristallogenèse, et par exemple en CdZnTe ou en CdTe. Ces matériaux sont aujourd'hui bien connus pour leur capacité à transformer l'énergie résultant d'un photon X ou y 4 en une paire de charges électron / trou. Des électrodes, respectivement cathode 2 et anode 3 sont rapportées sur les deux faces principales opposées du semi-conducteur 1. Ce faisant, on applique une tension de polarisation au semi-conducteur, permettant d'assurer la migration des charges générées en suite de l'interaction du photon 4 avec le semi-conducteur 1. Par ailleurs, on mesure sur chacune des électrodes un signal, dont l'amplitude est directement corrélée à la quantité de charges ainsi générées. L'anode 3 mise en oeuvre est pixellisée, l'un des objectifs de la présente invention étant de réduire autant que faire se peut la dimension des pixels outre le pas inter-pixel, dans le souci d'optimiser la résolution spatiale du détecteur, sans pour autant altérer la résolution en énergie. Selon une première caractéristique de l'invention, on mesure pour chacun des photons absorbés par le détecteur, le signal induit à la cathode et le signal induit simultanément sur chacune des anodes (résultant de la pixellisation). Ces signaux sont en fait des tensions correspondant chacune à une charge collectée. Ces tensions correspondent à leur tour à une énergie. Chacun des signaux ainsi mesurés est comparé par l'électronique associée au détecteur à un seuil énergétique en deçà duquel, l'évènement ayant généré ledit signal est rejeté. Comme déjà mentionné précédemment, ces seuils sont définis en fonction des performances de détection de la chaîne de mesure. En revanche, tout signal supérieur à ce seuil est pris en considération au niveau de l'établissement du spectre fmal ou de l'image fmale, outre notamment pour la réalisation de un ou de plusieurs spectres biparamétriques, tel que décrit ci-après. Ainsi que rappelé en préambule de la présente description, parmi les différents éléments à prendre en considération pour optimiser la résolution en énergie d'un tel détecteur, tout en conservant une haute résolution spatiale, figurent notamment les phénomènes liés au partage des charges, et plus particulièrement des électrons entre deux ou plusieurs anodes, avec ou sans perte de collecte desdits électrons. Il convient donc, dans un premier temps, d'identifier ces phénomènes de partage de charges, puis une fois identifiés, de les traiter en tenant compte ou non de la perte de collecte des charges associée. IDENTIFICATION ET TRAITEMENT DU PARTAGE DE CHARGES Un tel partage de charges intervient dès lors qu'au moins deux seuils sont dépassés parmi les signaux anodes. On procède à la mesure simultanée des signaux anodes, permettant d'obtenir le signal SA correspondant à la somme des amplitudes de chacune des anodes. Cette somme SA permet de compenser le partage de charge sans perte de collecte. L'expérience démontre cependant que ce signal SA est le plus souvent pollué par un bruit important, car il inclut les signaux générés par toutes les anodes, c'est à dire y compris celles qui n'ont pas déclenché le seuil énergétique fixé une fois les charges collectées. Ce bruit associé à la mesure du signal SA peut alors devenir trop élevé si le nombre d'anodes est grand, et donc dans le cas où le pas des pixels est faible. Afm de surmonter cet inconvénient, l'invention propose de mesurer le signal SA dès le début de la migration affectant les charges générées en suite de l'interaction d'un photon avec le matériau semi-conducteur 1, et ce, afm de localiser au plus tôt les anodes qui seront effectivement sollicitées. Cela suppose la mise en oeuvre d'une électronique permettant de mesurer le signal d'induction transitoire. Un tel signal se produit seulement durant la migration des charges sur les anodes proches de l'anode qui va les collecter. Ce signal d'induction est dit transitoire car il revient à zéro quand les charges atteignent l'anode collectante. En d'autres termes, on procède à une pré-localisation, effectuée durant la migration des charges avant même d'être collectées par l'anode collectante. Cette pré-localisation va ainsi permettre de limiter le nombre d'anodes participant à la détermination du signal SA, et donc corollairement permet de limiter le bruit associé. En général, pour des photons de même énergie, on observe une corrélation sensiblement linéaire entre l'amplitude du signal anode A et la durée de montée dudit signal, ou entre le signal anode et le signal cathode et donc la profondeur d'interaction des photons au sein du matériau semiconducteur, et partant la correction qu'il convient d'y apporter en terme d'énergie. Selon l'invention, on procède à la correction de la profondeur d'interaction en établissant le spectre bi-paramétrique du rapport signal cathode / signal somme des anodes (C/SA) ou du seul signal cathode (C) en fonction du signal somme des anodes SA limité aux anodes induisant un signal transitoire, c'est à dire aux seules anodes collectantes. Cette corrélation a par exemple été décrite dans les publications suivantes: É 1-D position sensitive single carrier semiconductor detectors" Z. He et al Nuclear Instruments and Methods - A 380 (1996) 228 231; É "Spectroscopy with pixelated CdZnTe gamma detectors experiment versus 10 theory" A. Shor et al Nuclear Instruments and Methods A 458 (2001) 47 54. On a représenté au sein de la figure 2 le spectre bi-paramétrique du signal cathode C en fonction du signal représentatif de la somme des anodes SA. Au sein de celui-ci, la diagonale passant par l'origine correspond aux interactions proches de la cathode, c'est à dire à une profondeur maximale du détecteur. Pour chacune des interactions se produisant dans le détecteur et matérialisées par les points situés en dessous de cette diagonale, on observe une corrélation entre le signal SA et l'amplitude du signal mesurée à la cathode, due à la dépendance de l'amplitude induite en fonction de la profondeur d'interaction. Les amplitudes ainsi mesurées correspondent aux nuages de charges non partagées (cas 1) et partagées (cas 2) sans perte de collecte de charge et leur corrélation avec le signal cathode permet de visualiser puis corriger leur dépendance avec la profondeur d'interaction. Ces deux hypothèses (cas 1 et cas 2) sont représentées par les lignes isoénergies apparaissant sur la figure 3, qui est une exploitation plus pratique du spectre de la figure 2. En revanche, tous les points figurant au dessus de la diagonale sur ce spectre, et identifiés par le rond (cas 3) sur la figure 3 résultent d'interactions pour lesquelles le signal SA n'est pas corrélé avec le signal cathode C et sont donc mal mesurés: il s'agit d'interactions ayant induit un partage de charge avec perte de collecte de charges. Pour chacun de ces points, deux options de travail sont envisageables. Si l'on entend privilégier la résolution en énergie, alors ces points sont supprimés du spectre fmal. Si en revanche, on souhaite donner la priorité à l'efficacité en termes de détection, et donc d'évènements, on doit prendre en compte ces évènements, mais procéder à une correction, telle que définie ci-après. CORRECTION DE LA PERTE DE COLLECTE DU PARTAGE DE CHARGES AVEC LE SIGNAL CATHODE Pour ce faire, on utilise le signal, et donc l'énergie mesurée simultanément à la cathode, 10 par exemple à l'aide d'un spectre biparamétrique de la montée du signal cathode en fonction du signal cathode. En effet, quand des charges sont piégées près des anodes, la charge totale induite à la cathode n'est pas trop affectée car la cathode intègre une grande partie du mouvement des charges. Ces évènements sont pris en comptepour favoriser l'efficacité de détection, et la profondeur d'interaction est corrigée en utilisant le spectre biparamétrique TC vs C (durée de montée du signal cathode en fonction du signal cathode), et tel que par ailleurs explicitée au sein des publications précitées. CORRECTION DE LA PERTE DE COLLECTE DU PARTAGE DE CHARGES AVEC LE SIGNAL ANODE Dans une solution alternative, la correction de la profondeur d'interaction peut être réalisée à l'aide du signal anode. Lorsque les charges résultant d'une interaction sont partagées entre deux pixels, on mesure simultanément l'amplitude des deux signaux, c'est à dire l'amplitude sur deux anodes. Pour caractériser ce partage de charges, un graphique représentatif de l'amplitude mesurée au pixel 1 en fonction de l'amplitude mesurée au pixel 2 pour les évènements partagés est effectué. En théorie, ces points sont alignés sur un segment qui joint les deux croix matérialisées sur ces graphes. Si tous les photons incidents sont de même énergie et si l'on néglige la dépendance de l'amplitude mesurée avec la profondeur d'interaction, la perte de charges et le bruit, la somme des amplitudes ainsi déterminée doit être constante. En sommant les amplitudes, on retrouve l'énergie des photons incidents. Cette mesure permet de caractériser le partage de charges et de retrouver le spectre en énergie incidente. En pratique, il convient d'ajouter le bruit de chaque mesure, ainsi que la dépendance de l'amplitude mesurée avec la profondeur d'interaction. On obtient de fait un tracé du type de celui représenté sur la figure 4, obtenu pour un détecteur à base de CdZnTe soumis à une tension de polarisation de 400 Volts. Sur cette figure, le trait incliné relie l'amplitude mesurée à 122 KeV pour les deux pixels concernés. Bien évidemment, on observe une concentration élevée de détection au niveau de chacun des deux pixels. A l'aide de cette mesure, le spectre en énergie peut être réalisé en utilisant les coups à 15 droite du trait vertical et au-dessus du trait horizontal. Ces deux traits correspondent au seuil au-dessus duquel les charges sont considérées comme partagées. A cet égard, on peut noter que ce type d'acquisition peut être utilisé pour connaître le seuil à appliquer, mentionné précédemment. Dans ce cas de figure particulier, la somme des amplitudes des deux pixels peut être utilisée pour traiter les évènements partagés. Cependant, pour ce même détecteur, entre deux autres pixels, on peut observer des résultats plus éloignés de la théorie (figure 6). On mesure en effet dans cet autre cas de figure une "courbure" du partage de charges, entraînant un spectre en énergie très mal résolu (figure 7). L'identification et la prise en compte de ces courbures entre chaque anode lors d'une acquisition de pré-calibration permettent de corriger le compte et ainsi améliorer l'efficacité de détection. On a représenté en relation avec la figure 8, un synoptique propre à illustrer un mode de gestion des évènements obtenus au moyen d'un détecteur à semi-conducteur mettant en oeuvre une anode pixellisée à 16 pixels, notamment lorsque le phénomène de partage de charges est important. L'exemple donné s'appuie sur la mesure des signaux anodes (A), la mesure du signal de la somme des anodes collectantes (SA), la mesure du signal cathode (C), et la durée de montée du signal cathode (TC), afm de pouvoir construire en direct les spectres bi-paramétriques C vs A, C vs SA et TC vs C. Dans cette figure: É N représente le nombre de voies, c'est à dire le nombre de signaux anode supérieurs au seuil énergétique défmi; É BP signifie spectre bi-paramétrique; É z correspond à la profondeur d'interaction au sein du détecteur, mesurée depuis la cathode. Bien évidemment, les corrections dont il est fait mention sont réalisées à l'aide d'une électronique dédiée. Par ailleurs, la gestion même de la détection, considérée comme connue, et mettant en oeuvre des préamplificateurs, filtres, et autres composants électroniques n'est pas décrite, car considérée comme connue de l'homme du métier | Ce procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semi-conducteur destiné à détecter des rayonnements électromagnétiques, et notamment des rayons X ou des rayons gamma, et muni d'électrodes rapportées sur deux faces opposées dudit détecteur, respectivement une cathode et une anode pixellisée, consiste :. à déterminer le signal représentatif de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes ;. et, à l'aide du signal représentatif de ladite somme des charges, à établir un ou plusieurs spectres bi-paramétriques en fonction de ce signal, de telle sorte à déterminer la perte éventuelle en termes de collecte de charges lorsqu'un partage de charges est intervenu au niveau des anodes pixellisées, et son corollaire, la mise en oeuvre d'un traitement adapté en fonction de la nature du résultat souhaité. | 1. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur destiné à détecter des rayonnements électromagnétiques, et notamment des rayons X ou des rayons y, et muni d'électrodes rapportées sur deux faces opposées dudit détecteur, respectivement une cathode et une anode pixellisée, caractérisé : É en ce que l'on détermine le signal représentatif de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes; É et en ce qu'à l'aide du signal représentatif de ladite somme des charges, on établit un ou plusieurs spectres bi-paramétriques en fonction de ce signal, de telle sorte à déterminer la perte éventuelle en termes de collecte de charges lorsqu'un partage de charges est intervenu au niveau des anodes pixellisées, et son corollaire, la mise en oeuvre d'un traitement adapté en fonction de la nature du résultat souhaité. 2. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon la 1, caractérisé en ce que pour chaque évènement, c'est à dire pour chaque photon incident, on détermine le signal induit sur chaque anodes et sur la cathode, et l'on compare ces signaux à un seuil énergétique respectif défini au préalable, en deçà duquel l'évènement en question n'est pas pris en compte. 3. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le détecteur est muni d'une cathode également pixellisée. 4. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le signal représentatif de la somme des charges détectées par les anodes est déterminé par la mesure du signal d'induction inhérent à la migration des charges générées en suite de l'interaction du rayonnement incident avec le matériau semi-conducteur constitutif du détecteur. 5. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les spectres bi-paramétriques obtenus et mis en oeuvre sont choisis parmi les spectres suivants: É rapport signal cathode/signal de la somme des signaux anodes (C/SA) en fonction du signal somme des anodes (SA) ; É rapport signal cathode (C) en fonction du signal représentatif de la somme des anodes (SA). 6. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon la 5, caractérisé en ce que le traitement adapté pour tenir compte d'un évènement ayant entraîné un partage de charges avec perte de collecte de charges consiste à supprimer l'évènement correspondant au niveau du spectre, de la mesure ou de la restitution fmaux. 7. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon la 5, caractérisé en ce que le traitement adapté pour tenir compte d'un évènement ayant entraîné un partage de charges avec perte de collecte de charges consiste à extraire du spectre bi-paramétrique correspondant au signal de la durée de montée du signal cathode (TC) en fonction du signal de l'amplitude de la cathode (C) l'énergie totale correspondant à cet évènement particulier, et à en tenir compte au niveau de la restitution du spectre ou de la mesure ou restitution fmaux, pour conserver l'efficacité du détecteur en termes de détection. 8. Procédé d'optimisation des performances d'un détecteur à semiconducteur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'à l'aide des signaux représentatifs de la somme des charges détectées par toute ou partie des anodes, et des spectres bi-paramétriques établis en fonction de ceux-ci, on détermine la correction de la profondeur d'interaction des photons incidents détectés. | G | G01 | G01T | G01T 1 | G01T 1/24 |
FR2899194 | A1 | TABLEAU DE BORD POUR UN HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,005 | L'invention se rapporte d'une manière générale à un tableau de bord pour l'habitacle d'un véhicule automobile. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un tableau de bord comportant une structure de support et un ensemble d'habillage intérieur coopérant pour définir une partie d'exposition orientée vers l'habitacle. Les tableaux de bord comprennent habituellement une structure de support, un ensemble d'habillage intérieur disposé sur la structure de support et une pluralité de composants de tableau de bord supportés par l'ensemble d'habillage intérieur. La structure de support s'étend sur la largeur de l'habitacle entre les montants du châssis du véhicule pour améliorer la résistance latérale du véhicule et pour supporter l'ensemble d'habillage intérieur. L'ensemble d'habillage intérieur comprend généralement un ou plusieurs composants "d'exposition" constitués de matériaux agréables esthétiquement, tels qu'une matière plastique, du vinyle, du cuir, du tissu, du bois traité, ou du chrome, en vue de supporter les composants du tableau de bord et en vue de fournir un aspect souhaité. L'ensemble d'habillage intérieur peut également comprendre une couche intermédiaire entre la structure de support et les composants d'exposition pour communiquer une sensation voulue ou une structure absorbant les impacts. Par exemple, la couche intermédiaire peut être une mousse compressible de sorte que l'ensemble d'habillage intérieur présente un effet de sensation de mou. Les composants du tableau de bord sont habituellement reçus dans des ouvertures ou des cavités formées dans l'ensemble d'habillage intérieur. Ces composants comprennent généralement : des ensembles de sortie pour des unités de chauffage, ventilation et conditionnement d'air (HVAC) telles que des grilles de ventilation, des interfaces humainùmachine telles que des interfaces de système audio ou des interfaces de système HVAC, des composants d'affichage tels que des jauges et des compteurs d'instruments et des éléments de rangement tels que des supports de coupes et des compartiments utilitaires. Cependant, la disposition de l'ensemble d'habillage intérieur sur toute la structure de support peut augmenter le coût en pièces et/ou la complexité globale du tableau de bord. En outre, le fait de prévoir un habillage intérieur entre la structure de support et les composants du tableau de bord augmente de la même manière le coût en pièces et/ou la complexité globale du tableau de bord. Les tableaux de bord comprennent de préférence également un aspect agréable esthétiquement pour l'occupant du véhicule. Des éléments uniques, tels que des composants métalliques d'un fini et/ou d'un style de qualité élevée, sont souvent reliés à l'ensemble d'habillage intérieur des tableaux de bord actuels à de telles fins esthétiques. Cependant, une telle configuration peut davantage augmenter le coût en pièces et/ou les étapes de fabrication pour produire le tableau de bord. Il est par conséquent souhaitable de fournir un tableau de bord qui fournit le support latéral requis tout en réduisant le coût en pièces et/ou la complexité et en améliorant l'esthétique globale de l'habitacle. Pour surmonter les limitations et les inconvénients de la technique antérieure, la présente invention fournit un tableau de bord pour un habitacle d'un véhicule automobile, ledit tableau de bord présentant une longueur sensiblement équivalente à la dimension transversale du véhicule et étant caractérisé en ce qu'il comprend : une structure de support s'étendant sensiblement sur la longueur totale du tableau de bord pour renforcer le tableau de bord, la structure de support présentant une partie d'exposition de support définissant au moins un évidement, un composant de tableau de bord disposé dans le au moins un évidement, et un ensemble d'habillage intérieur disposé sur la partie non exposée de la structure de support, l'ensemble d'habillage intérieur comprenant une surface d'exposition coopérant avec la partie d'exposition de support pour définir une surface d'exposition de tableau de bord orientée vers l'habitacle. L'ensemble d'habillage intérieur est disposé sur une partie de la structure de support de sorte qu'une partie d'exposition d'habillage intérieur et une partie d'exposition de support coopèrent pour définir la surface d'exposition du tableau de bord. Ainsi, selon un premier aspect de la présente invention, le tableau de bord comprend en outre un composant de tableau de bord disposé dans un évidement défini par la partie de support de sorte que la partie d'exposition d'habillage intérieur et la partie d'exposition de support coopèrent avec une partie d'exposition de composants pour définir la surface d'exposition du tableau de bord. Le composant du tableau de bord peut être un ensemble de sortie pour une unité de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air, par exemple une grille de ventilation. De manière alternative ou en plus de la disposition précédente, le composant de tableau de bord peut, le cas échéant, également consister en un ou plusieurs éléments parmi les suivants : une interface humainùmachine, telle qu'une interface d'unité de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air ou une interface de système de loisir telle qu'une interface de système audio, un récipient de stockage ou de rangement, ou une jauge d'affichage d'instrument. La structure de support est de préférence au moins en grande partie ou globalement formée d'un métal, tel qu'un alliage de magnésium. De préférence, la structure de support peut être formée au moins globalement ou en grande partie d'un matériau composite. En outre, la partie d'exposition de la structure de support comprend de préférence un revêtement de traitement. La structure de support peut être un composant unique d'un seul bloc ou elle peut être constituée ou formée d'une pluralité de composants, réunis de façon solidaire. Dans un autre aspect de la présente invention, la structure de support comprend un composant longitudinal s'étendant dans une direction longitudinale entre les montants du pare-brise du véhicule pour renforcer le tableau de bord dans la direction longitudinale et un composant transversal s'étendant globalement de façon perpendiculaire à la direction longitudinale pour renforcer le tableau de bord dans la direction transversale qui est globalement perpendiculaire à la direction longitudinale. De plus, un ensemble d'habillage intérieur est disposé sur une partie de la structure de support de sorte qu'une partie d'exposition d'habillage intérieur, une partie d'exposition de composant longitudinale et une partie d'exposition de composant transversale coopèrent les unes avec les autres pour définir une surface d'exposition de tableau de bord orientée vers l'habitacle. Dans encore un autre aspect de la présente invention, un procédé de formation d'un tableau de bord pour un habitacle d'un véhicule automobile est prévu, comprenant les étapes de formation par moulage d'une structure de support et de disposition d'un ensemble d'habillage intérieur sur une partie de la structure de support de sorte qu'une partie d'exposition d'habillage intérieur et une partie d'exposition de support coopèrent pour définir une surface d'exposition de tableau de bord orientée vers l'habitacle. Le procédé comprend également de préférence les étapes consistant à réaliser un traitement de finition à la partie d'exposition de structure de support telle qu'une gravure ou l'application d'un revêtement en surface pour une résistance à une corrosion et/ou une oxydation. D'autres objectifs, caractéristiques et avantages de cette invention deviendront facilement évidents pour l'homme de l'art après un examen de la description suivante, en faisant référence aux dessins qui sont annexés à cette description et font partie de celleûci. Sur les dessins joints : La figure 1 est une vue isométrique d'un tableau de bord pour un habitacle d'un véhicule à moteur mettant en oeuvre les principes de la présente invention, La figure 2 est une vue isométrique d'une structure de support pour un mode de réalisation en variante d'un tableau de bord mettant en oeuvre les principes de la présente invention, La figure 3 est une vue isométrique du tableau de bord totalement monté présentant la structure de support représentée sur la figure 2, et La figure 4 est un organigramme représentant un procédé de formation d'un tableau de bord mettant en oeuvre les principes de la présente invention. En se référant à présent aux dessins, la figure 1 représente un tableau de bord 10 destiné à être utilisé dans un habitacle d'un véhicule à moteur. Le tableau de bord s'étend généralement sur la largeur de l'habitacle du véhicule et supporte divers composants de tableau de bord. Le tableau de bord 10 comprend une structure de support 14, un ensemble d'habillage intérieur 16 disposé sur la structure de support 14 et une pluralité de composants de tableau de bord 18. Plus particulièrement, la structure de support 14 comprend un composant longitudinal 14a s'étendant globalement dans une direction longitudinale 12 entre les montants de châssis du véhicule (non représentés) pour renforcer la résistance latérale du véhicule. De plus, la structure de support 14 comprend un composant transversal 14b s'étendant dans une direction verticale 20 qui est globalement perpendiculaire à la direction longitudinale 12 de façon à supporter verticalement le tableau de bord 10 et à séparer l'habitacle en les côtés respectifs conducteur et passager. La structure de support 14 est de préférence un composant unique métallique d'un seul bloc constitué d'un matériau approprié, un tel matériau étant un alliage de magnésium. Dans un mode de réalisation en variante, la structure de support 14 est formée d'un autre matériau approprié tel qu'un matériau composite, comme il sera décrit plus en détail ci-dessous. Dans encore un autre mode de réalisation en variante, la structure de support 14 peut être formée de multiples composants reliés les uns aux autres, comme il sera également décrit plus en détail ci-dessous. L'ensemble d'habillage intérieur 16 est disposé sur une partie de la structure de support 14 à des fins esthétiques et fonctionnelles. L'ensemble d'habillage intérieur 16 est fixé à la structure de support 14 par tout moyen approprié, tel que des attaches, des pinces, des structures de montage, des adhésifs, ou une connexion par encliquetage. En variante, l'ensemble d'habillage intérieur 16 peut être fixé à la structure de support 14 au cours de la formation de l'ensemble d'habillage intérieur 16. Par exemple, la structure de support 14 peut être insérée dans un moule de sorte qu'un matériau fondu peut être injecté dans le moule pour définir l'ensemble d'habillage intérieur 16. L'ensemble d'habillage intérieur 16 comprend une partie exposée constituée d'un matériau agréable esthétiquement, tel qu'une matière plastique, du vinyle, du cuir, du tissu, du bois traité ou du chrome pour améliorer l'aspect global du tableau de bord 10. De plus, l'ensemble d'habillage intérieur 16 comprend de préférence des zones d'impact 22 conçues pour absorber l'énergie provenant d'un occupant au cours d'un événement d'impact et par conséquent diminuer la décélération de l'occupant lorsqu'il heurte l'ensemble d'habillage intérieur 10. Les zones d'impact 22 peuvent être totalement constituées d'un matériau globalement flexible, tel qu'une matière thermoplastique, qui se déforme lors d'une application d'une force prédéterminée. En variante, les zones d'impact 22 peuvent comprendre une couche extérieure globalement rigide pour une longévité en surface et une couche intermédiaire ou sousûcouche pliable pour une absorption d'énergie. Comme mentionné ci-dessus, le tableau de bord 10 comprend une pluralité de composants de tableau de bord 18 tels que : des grilles de ventilation 18a pour des unités HVAC, des interfaces humainûmachine telles que des interfaces du système audio 18b ou des interfaces de système HVAC 18c, des composants d'affichage tels que des jauges 18d et compteurs d'instruments, et des éléments de rangement tels que des supports de coupes (non représentés), un compartiment utilitaire 18e pour un rangement ouvert de divers articles, un bac de rangement 18f pour le rangement fermé de divers articles, et des éléments de retenue utilitaires 18g qui peuvent servir de point de liaison par immobilisation pour les articles rangés dans le compartiment utilitaire 18e. Cependant, tout type de composant qui peut être supporté par le tableau de bord 10 peut être utilisé en association avec la présente invention. Les composants 18 sur la figure 1 sont chacun disposés dans un évidement 24 de la structure de support 14. Plus particulièrement, chaque évidement 24 est une dépression formée dans la structure de support 14, ou bien une ouverture formée à travers celle-ci, présentant des dimensions généralement égales au composant correspondant 18 pour une connexion par adaptation de forme entre ceux-ci. De plus, ou en variante, à la connexion par adaptation de forme, les composants 18 peuvent être fixés à la structure de support métallique 14 par l'intermédiaire d'un raccord approprié tel que des adhésifs, des attaches, des pinces et des structures de montage. La liaison directe entre les composants 18 et la structure de support 14 évite le besoin d'un matériau d'habillage intérieur entre ceux-ci, en réduisant de cette manière la complexité globale du tableau de bord 10 et en réduisant les coûts en pièces. Cependant, pour réduire les coûts d'usinage et améliorer la capacité de replacement des composants 18, au moins certains des composants 18 sont de préférence non définis par la structure de support 18. Par exemple, les grilles de ventilation 18a représentées sur la figure 1 sont chacune fixées à l'intérieur de l'évidement 24 plutôt que d'être définies par la structure de support 14. Cependant, d'autres composants, tels que le composant utilitaire 18e et l'élément de retenue utilitaire 18g, sont définis par la structure de support 14. Bien que la structure de support 14 représentée sur la figure 1 soit constituée d'un alliage de magnésium, tout autre matériau présentant un module d'élasticité suffisamment élevé pour fournir le support pour le tableau de bord 10 peut être utilisé. Par exemple, tout matériau présentant un module d'élasticité supérieur ou égal à 10 GPa est habituellement suffisamment rigide pour permettre un tel support, en fonction de son épaisseur et de sa position à l'intérieur du tableau de bord 10. Cependant, des matériaux présentant un module d'élasticité plus élevé, tel que 40 GPa peuvent être même plus souhaitables. Dans une autre conception en variante, la structure de support 14 peut être composée de deux composants, ou plus, qui sont reliés de façon solidaire ensemble pour définir la structure de support 14. Par exemple, la partie de la structure de support 14 définissant le compartiment utilitaire 18e et les éléments de retenue utilitaires 18g peut être un premier composant et le reste de la structure de support 14 peut être un second composant. Cette conception peut être particulièrement avantageuse pour réduire les coûts des pièces pour la structure de support 14. Par exemple, les parties exposées de la structure de support 14 peuvent être constituées d'un matériau agréable esthétiquement, tel qu'un alliage de magnésium, alors que les parties non exposées de la structure de support 14 peuvent être constituées d'un matériau présentant un coût en pièces inférieur, tel que de l'acier. La structure de support 14, l'ensemble d'habillage intérieur 16 et les composants 18 coopèrent pour définir une surface d'exposition 26 du tableau de bord 10 qui est orientée vers les occupants de l'habitacle. Plus particulièrement, la structure de support 14, l'ensemble d'habillage intérieur 16 et les composants 18 définissent respectivement une partie d'exposition de support 28, une partie d'exposition d'habillage intérieur 30 et une partie d'exposition de composant 32 qui coopèrent pour définir la surface d'exposition 26. En tant que produit devant être orienté vers l'habitacle, il est souhaitable que la partie d'exposition de support 28 présente une surface d'un fini et/ou d'un style de qualité élevée qui soit agréable esthétiquement et généralement dépourvue d'arêtes exposées pointues. Les figures 2 et 3 représentent un mode de réalisation en variante de la présente invention. Plus particulièrement, la figure 2 décrit une structure de support 114 avant d'être assemblée à un ensemble d'habillage intérieur et des composants de sorte que à la fois les parties d'exposition de support ou A 128 et des parties de support non visibles ou B 134 sont représentées à des fins d'illustration. La figure 3 décrit un tableau de bord totalement monté 110. La structure de support 114 comprend des parties d'exposition de support 128 définissant des évidements 124 destinés à supporter des grilles de ventilation 118a comme dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1. Plus particulièrement, les parties d'exposition de support 128 comprennent des collerettes d'encastrement 136 définissant les évidements 124. La structure de support 114 représentée sur les figures 2 et 3 est un composant unique d'un seul bloc. Cependant, dans une conception en variante, les collerettes d'encastrement 136 ou autres parties de la structure de support 114 peuvent être formées séparément et ensuite reliées par tout moyen approprié, par exemple en soudant ou en fixant des parties respectives ensemble. Dans le mode de réalisation illustré, les collerettes d'encastrement 136 sont reliées au châssis 135 de la structure de support 114 par des pattes décrochables 137 à des fins de sécurité. Les pattes 137 sont conçues pour se rompre et/ou se plier lors de l'application d'une force suffisante de façon à limiter les forces d'impact potentielles agissant sur l'occupant au cours d'un événement d'impact. Bien que quatre grilles de ventilation 118a soient représentées sur la figure 3, seules deux des quatre sont disposées à l'intérieur des évidements de la structure de support 114. Les deux autres grilles de ventilation sont chacune entourées par des manchons métalliques décoratifs 138 qui sont disposés dans les évidements de l'ensemble d'habillage intérieur 116. Les manchons sont conçus de telle sorte qu'ils s'adaptent aux collerettes d'encastrement 136 des deux autres grilles de ventilation. Les composants restants, tels que les interfaces humainûmachine et les composants d'affichage, sont disposés de la même manière dans les évidements définis dans l'ensemble d'habillage intérieur 116, et sont visibles à travers ceux-ci, plutôt que dans la structure de support 114. Il est par conséquent observé que la présente invention peut être utilisée avec un tableau de bord comportant des composants supportés par l'ensemble d'habillage intérieur de même que la structure de support 114. La partie d'exposition 128 de la structure de support 114 comprend une partie façonnée 140 à des fins esthétiques. Plus particulièrement, la partie façonnée 140 sur les figures comprend une pluralité de nervures parallèles s'étendant le long de la partie d'exposition de support 128. Bien que les nervures soient principalement réalisées à des fins esthétiques, elles peuvent également avoir un but fonctionnel, tel que le renforcement de la structure de support 114. Les nervures sont de préférence formées de façon unitaire dans la partie d'exposition de support 128 par un procédé de fabrication approprié. Les structures de support représentées sur les figures sont de préférence formées par moulage. Plus particulièrement, les structures de support sont de préférence formées par l'intermédiaire d'un moulage sous pression dans un moule fermé présentant une pression de moulage supérieure ou égale à 10 mégapascals (MPa). En variante, la structure de support peut être formée par un moulage à moule ouvert ou par tout autre procédé approprié, tel qu'un formage thermique ou un formage par compression. L'organigramme de la figure 4 décrit un procédé de formation d'un tableau de bord mettant en oeuvre les principes de la présente invention. Tout d'abord, à l'étape 250, une cavité de matrice définissant la forme d'une structure de support est remplie de métal fondu. Ensuite, à l'étape 252, la matrice est fermée et une pression est appliquée au matériau fondu. Cependant, le procédé peut également être utilisé avec une matrice ouverte utilisant les force de gravitation pour répartir totalement le métal fondu. Ensuite, à l'étape 254, la structure de support est retirée de la matrice après durcissement et refroidissement. Bien que tout métal fondu approprié puisse être utilisé, des alliages de magnésium peuvent durcir plus rapidement et se conformer aux surfaces moulées plus efficacement que d'autres métaux appropriés tels que l'aluminium. A l'étape 256, les parties d'exposition de support subissent un traitement en surface, tel qu'une gravure par acide ou la réception d'un revêtement protecteur, pour résister à une corrosion et/ou une oxydation. En plus ou en variante, les parties d'exposition de support peuvent subir un traitement de surface plus considérable, tel qu'en meulant, en polissant ou en usinant des éléments façonnés dans la surface, pour améliorer leur esthétique. Ensuite, à l'étape 258, un ensemble d'habillage intérieur est disposé sur une partie de la structure de support métallique de sorte qu'une partie d'exposition d'habillage intérieur et une partie d'exposition de support coopèrent pour définir une surface d'exposition de tableau de bord orientée vers l'habitacle. Enfin, à l'étape 260, un composant de tableau de bord est disposé à l'intérieur d'un évidement formé par la structure de support. Dans un procédé de fabrication en variante, la structure de support est formée par un matériau différent, tel qu'un matériau composite présentant un module d'élasticité approprié. Dans cette conception, la structure de support peut être formée par tout procédé approprié, tel qu'un moulage par injection ou un moulage composite. De plus, dans une conception où la structure de support est formée de multiples composants, les composants peuvent être assemblés les uns aux autres par l'intermédiaire d'un procédé de moulage. Par exemple, l'un des composants peut être formé par l'intermédiaire d'une première étape et ensuite inséré à l'intérieur d'un moule, où il est assemblé à un second composant au cours de la formation du second composant. Il est par conséquent prévu que la description détaillée précédente soit considérée comme illustrative plutôt que limitative | La présente invention concerne un tableau de bord (10) pour un habitacle d'un véhicule automobile, comprenant une structure de support (14) et un ensemble d'habillage intérieur (16). L'ensemble d'habillage intérieur est disposé sur une partie de la structure de support de sorte qu'une partie d'exposition d'habillage intérieur (30) et une partie d'exposition de support (28) coopèrent pour définir une surface d'exposition de tableau de bord (26) orientée vers l'habitacle. | 1. Tableau de bord pour un habitacle d'un véhicule automobile, ledit tableau de bord présentant une longueur sensiblement équivalente à la dimension transversale du véhicule et étant caractérisé en ce qu'il comprend : une structure de support (14 ; 114) s'étendant sensiblement sur la longueur totale du tableau de bord pour renforcer le tableau de bord, la structure de support présentant une partie d'exposition de support (28 ; 128) définissant au moins un évidement (24 ; 124), un composant de tableau de bord (18) disposé dans le au moins un évidement, et un ensemble d'habillage intérieur (16 ; 116) disposé sur la partie non exposée de la structure de support, l'ensemble d'habillage intérieur comprenant une surface d'exposition (30) coopérant avec la partie d'exposition de support (28 ; 128) pour définir une surface d'exposition de tableau de bord (26) orientée vers l'habitacle. 2. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que le composant de tableau de bord (18) est un ensemble de sortie pour une unité de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air. 3. Tableau de bord selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble de sortie est une grille de ventilation (18a ; 118a). 4. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que le composant de tableau de bord (18) est une interface humainùmachine. 5. Tableau de bord selon la 4, caractérisé en ce que l'interface humainùmachine est une interface d'unité de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air (18c). 6. Tableau de bord selon la 4, caractérisé en ce que l'interface humainùmachine est une interface de système de loisir. 7. Tableau de bord selon la 6, caractérisé en ce que l'interface de système de loisir est une interface de système audio (18b). 8. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que le composant de tableau de bord est un récipient de rangement (18e, 18f). 9. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que le composant de tableau de bord est une jauge d'affichage d'instrument (18d). 10. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support (14 ; 114) est au moins en grande partie ou globalement formée d'un métal. 11. Tableau de bord selon la 10, caractérisé en ce que la structure de support (14 ; 114) est au moins en grande partie ou globalement formée d'un alliage de magnésium. 12. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support (14 ; 114) est au moins en grande partie ou globalement formée d'un matériau composite. 13. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la partie d'exposition de support (28 ; 128) comprend un revêtement de traitement. 14. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la structure de support (14 ; 114) est un composant unique d'un seul bloc. 15. Tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la structure de 25 support (14 ; 114) est formée à partir d'une pluralité de composants (18).20 | B | B62,B60 | B62D,B60K | B62D 25,B60K 37 | B62D 25/14,B60K 37/04 |
FR2897952 | A1 | PROCEDE DE GENERATION ET SYSTEME METEOROLOGIQUE A PREDICTION PROGRESSIVE DE SITUATIONS METEOROLOGIQUES AUTOUR D'UN PORTEUR. | 20,070,831 | L'invention concerne un procédé de génération à prédiction progressive de données relatives à la situation météorologique autour d'un porteur. L'invention a aussi pour objet un système météorologique embarqué à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur. En particulier, l'invention s'applique aux systèmes météorologiques embarqués sur des aéronefs comportant un radar météorologique permettant la prédiction de l'évolution de formations nuageuses. Les systèmes météorologiques embarqués dans les aéronefs permettent notamment de cartographier les formations nuageuses à proximité de l'appareil, par exemple à l'aide d'un radar météorologique. Ainsi, dans le rayon d'action du système météorologique embarqué, il est possible de détecter et localiser les formations nuageuses pouvant être désagréables pour les passagers, voire dangereuses. Généralement, le système météorologique dispose d'un écran synthétisant la situation météorologique actuelle par une image. Le pilote doit anticiper les risques éventuels en corrélation avec la trajectoire future de l'aéronef, fournie par exemple par un système de gestion du vol. Cependant, l'interprétation humaine de telles images dans le temps est particulièrement complexe. D'une part, les images présentées sur l'écran du système météorologique ne permettent pas au pilote d'appréhender l'évolution des formations nuageuses. Pour résoudre ce problème, on connaît par exemple du brevet EP 0962890 publié le 8 décembre 1999 un procédé de suivi dynamique de l'évolution de milieux déformables et de prédiction de leur évolution, permettant notamment d'établir une prévision à un horizon temporel donné des évolutions des différentes formations nuageuses. D'autre part, le pilote doit pouvoir ajuster si possible la trajectoire de l'aéronef en fonction de la localisation des formations nuageuses. Une solution connue à ce problème est de générer deux cartes distinctes : une première carte comportant des représentations de formations nuageuses à un instant donné et une seconde carte comportant des représentations de formations nuageuses telles qu'elles ont été prédites à un horizon temporel donné. Certains systèmes proposent de générer sur une même carte les représentations des formations nuageuses à un instant donné et les représentations des formations nuageuses prédites à un horizon temporel donné. Or, les cartes ainsi générées n'intègrent pas la trajectoire de l'aéronef. La localisation géographique future des formations nuageuses prédites affichées ne tient donc pas compte de la trajectoire de l'aéronef : le pilote qui lit la carte ainsi générée doit donc intégrer mentalement les mouvements de l'aéronef afin de pouvoir exploiter utilement la carte générée. Cette tâche peut s'avérer particulièrement délicate lorsque la trajectoire de l'aéronef est complexe. En outre, en raison de la concentration demandée au pilote pour effectuer cette tâche, des erreurs d'interprétation nuisibles à la sécurité de l'aéronef peuvent donc se produire. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. L'invention a notamment pour objet un procédé de génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur. Le procédé comporte les étapes suivantes : (a) une étape de lecture de données relatives à la vitesse dudit porteur ; (b) une étape de lecture de données relatives aux formations nuageuses 20 présentes autour dudit porteur ; (c) des étapes de calcul pour chaque formation nuageuse de la position géographique et du vecteur des paramètres volumiques prédits à un horizon temporel donné, ledit horizon temporel étant fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse dudit porteur et de la 25 distance séparant la formation nuageuse du porteur; (d) une étape de génération d'une cartographie comportant une représentation correspondant à la position géographique et à la topologie calculées à l'étape (c) de chaque formation nuageuse. 30 Dans un mode de réalisation, à partir de la position géographique, de la distance au porteur et du vecteur de vitesse d'advection de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, la position de chaque formation nuageuse prédites à un horizon temporel donné est calculée en utilisant la 35 relation mathématique suivante : PNcaYe = PN + Va x DN . P Dans un mode de réalisation, à partir du vecteur des paramètres volumique, de la distance au porteur et du vecteur de vitesse de convection de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, le vecteur des paramètres volumiques prédit à un horizon temporel donné est calculée en utilisant la relation mathématique suivante : VNcar1e = VN + Vc x DN Vp Avantageusement, le vecteur des paramètres volumiques comporte au moins un squelette de contours fermés, modélisant la topologie de ladite formation nuageuse. 15 L'invention a encore pour objet un système à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur comportant au moins un calculateur et au moins un dispositif d'affichage. Le calculateur comporte une ou plusieurs interfaces et/ou bus de données lui permettant d'accéder à la vitesse du porteur et aux informations relatives aux formations 20 nuageuses autour du porteur. Le calculateur calcule la position géographique et le vecteur des paramètres volumiques prédits à un horizon temporel donné de chaque formation nuageuse. L'horizon temporel est fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse du porteur et de la distance séparant la formation nuageuse du porteur. Le dispositif d'affichage 25 comporte au moins un écran de navigation sur lequel est affichée une cartographie comportant une représentation correspondant à la position géographique et à la topologie calculées par le calculateur. Dans un mode de réalisation, à partir de la position géographique, 30 de la distance au porteur et du vecteur de vitesse d'advection de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, la position de chaque formation nuageuse prédites à un horizon temporel donné est calculée par le calculateur en utilisant la relation mathématique suivante :10 PNcar1e = PN + Va x . 9N p Dans un mode de réalisation, à partir du vecteur des paramètres volumique, de la distance au porteur et du vecteur de vitesse de convection de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, le vecteur des paramètres volumiques prédit à un horizon temporel donné est calculée par le calculateur en utilisant la relation mathématique suivante : VNcar1e = VN + Vc x DN Vp Le vecteur des paramètres volumiques peut comporter au moins un squelette de contours fermés, modélisant la topologie de ladite formation nuageuse. Avantageusement, la vitesse du porteur peut être extraite d'un 15 système de gestion du vol. Avantageusement, les informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur sont par exemple construites à partir des informations délivrées par un ou plusieurs radar météorologique. Le dispositif 20 d'affichage peut en outre être partagé avec d'autres dispositifs embarqués dans le porteur. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de ne pas avoir d'impacts négatifs sur la sûreté de fonctionnement du système 25 météorologique selon l'invention, les formations nuageuses prédites à proximité de l'aéronef étant calculées à un horizon temporel proche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui 30 représentent : • la figure 1, une cartographie produite par un système météorologique selon l'état de l'art ; • la figure 2, un système météorologique selon l'invention à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur ; • la figure 3, un synoptique des étapes du procédé selon l'invention de 5 génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur ; • la figure 4, un mode de réalisation d'un dispositif d'affichage selon l'invention. 10 La figure 1 montre une cartographie produite par un système météorologique selon l'état de l'art. Les systèmes météorologiques embarqués sur des porteurs, comme par exemple des aéronefs, comportent généralement un ou plusieurs dispositifs d'affichage de la situation 15 météorologique 1 à un horizon temporel donné. Aussi, à l'aide notamment des informations issues d'un radar météorologique embarqué à bord du porteur, un calculateur génère une représentation des formations nuageuses autour du porteur. Pour certains systèmes météorologiques, le dispositif d'affichage de la situation météorologique 1 n'affiche que la représentation 20 des formations nuageuses observées 2, c'est-à-dire l'ensemble des formations nuageuses observées par le radar météorologique à un instant donné dans une zone géographique autour du porteur délimitée. Pour d'autres systèmes météorologiques, le dispositif d'affichage de la situation météorologique 1 affiche en plus de la représentation des formations 25 nuageuses observées 2, la représentation des formations nuageuses prédites 3. La représentation des formations nuageuses prédites 3 peut notamment être générée à partir d'un procédé de suivi dynamique de l'évolution de milieux déformables et de prédiction de leur évolution. A titre d'exemple, le brevet EP 0962890 publié le 8 décembre 1999 décrit un 30 procédé permettant notamment d'établir une prévision à un horizon temporel donné des évolutions des différentes formations nuageuses. La figure 2 montre un système météorologique selon l'invention à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur. Sur 35 la figure 2, le système météorologique 10 selon l'invention comporte au moins un calculateur 12 et au moins un dispositif d'affichage 13. Le calculateur 12 a en outre pour fonction de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention de génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur, décrit ultérieurement notamment à l'aide des figures 3 et 4. Le calculateur 12 peut être un calculateur numérique, disposant par exemple d'un ou plusieurs processeurs adaptés aux calculs numériques. Le calculateur 12 dispose en outre d'une ou plusieurs interfaces et/ou bus de données lui permettant d'accéder d'une part à la vitesse ou plus généralement à la trajectoire du porteur et d'autre part aux informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur. La trajectoire du porteur peut par exemple être issue d'un système de gestion du vol 14 (ou selon l'expression anglo-saxonne Flight Management System). La trajectoire du porteur, c'est-à-dire au moins la vitesse du porteur, peut cependant être délivrée par n'importe quel autre dispositif délivrant des informations complètes ou partielles de trajectoire ou des informations qui permettent de déduire ces informations. Ces informations peuvent encore être délivrées par plusieurs dispositifs en combinaison. A titre d'exemple, on peut citer comme source d'informations de trajectoire les centrales inertielles ou encore les systèmes de navigations par satellite. La situation météorologique autour du porteur peut notamment être construite à partir des informations délivrées par un ou plusieurs radar météorologique 11. Le radar météorologique 11 a notamment pour fonction de détecter et localiser les formations nuageuses à proximité de l'appareil et donc de fournir des informations permettant d'établir la situation météorologique autour du porteur. La situation météorologique autour du porteur peut cependant être fournie au calculateur par un autre type de dispositif adapté à cette fonction : on peut notamment penser à un dispositif recevant des informations météorologiques en provenance d'un autre porteur, de stations météorologiques au sol et/ou encore de satellite météorologique ou de communications. Le calculateur 12 à partir notamment des informations recueillies relatives à la trajectoire du porteur et à la situation météorologique autour du porteur génère à l'aide du procédé selon l'invention de génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur une cartographie comportant des formations nuageuses prédites en fonction de la trajectoire du porteur. Le dispositif d'affichage 13 reçoit et affiche la cartographie comportant des formations nuageuses prédites en fonction de la trajectoire du porteur. Le dispositif d'affichage 13 peut notamment être un afficheur standard, comportant un ou plusieurs écrans. Le dispositif d'affichage 13 peut en outre être partagé avec d'autres dispositifs embarqués dans le porteur. Le dispositif d'affichage 13 est rafraîchit à un rythme compatible avec la vitesse du porteur. La figure 3 montre par un synoptique les étapes du procédé selon l'invention de génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Dans une étape 20, les données relatives à la vitesse du porteur 26 ou plus généralement des données relatives à la trajectoire du porteur comportant au moins la valeur absolue de la vitesse dudit porteur sont lues. Parmi les données relatives à la trajectoire du porteur 26, on peut notamment citer outre la vitesse du porteur des informations permettant de déduire la vitesse du porteur. Cependant, les informations concernant le cap du porteur ne sont pas nécessaires. Les données relatives à la trajectoire du porteur 26 peuvent être fournies par un système de gestion du vol 14. Dans une étape 21, des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur 27 sont lues. Les informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur 27 peuvent être fournies par un radar météorologique 11. Les informations relatives aux formations nuageuses peuvent par exemple comporter des informations sur la topologie, la vitesse instantané, les échos radar des formations nuageuses. Dans une étape facultative 22, le pilote du porteur donne une consigne 28 aboutissant à la sélection d'un horizon temporel limite, c'est-à-dire à l'horizon temporal le plus grand à inclure sur la cartographie. L'horizon temporel correspond au temps que va mettre le porteur pour atteindre une zone géographique donnée. Si cette étape 22 n'est pas effectuée, alors une valeur par défaut est assignée à l'horizon temporel limite. Dans des étapes 23 et 24 du procédé selon l'invention, la position géographique PNcarte et la topologie VNcarte prédites à un horizon temporel donné de chaque formation nuageuse sont calculées, l'horizon temporel étant fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse Vp dudit porteur et de la distance DN séparant la formation nuageuse du porteur. Ainsi, dans l'étape 23, à partir des informations reçues à l'issue de l'étape 20 de lecture des données relatives à la trajectoire du porteur 26, de l'étape 21 de lecture des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur, et éventuellement de l'étape 22 de sélection d'un horizon temporel donné, les positions des formations nuageuses à inclure sur la cartographie sont calculées. Cette étape est par exemple mise en oeuvre par un calculateur 12. Ainsi, à partir notamment des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur, pour chaque formation nuageuse, on connaît la position géographique PN de ladite formation nuageuse considérée et la distance DN de ladite formation nuageuse considérée au porteur. Pour chaque formation nuageuse, le vecteur de vitesse d'advection Va est soit calculé soit reçu d'un autre dispositif adapté au calcul des vecteurs d'advection Va. Le vecteur d'advection Va correspond à la vitesse de déplacement géographique de la formation nuageuse. Le vecteur d'advection Va donne le déplacement relatif d'une formation nuageuse dans l'espace pour une unité de temps. Le vecteur d'advection Va d'une formation nuageuse donnée peut être calculée à partir des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur délivré par exemple par un radar météorologique à l'aide par exemple du procédé de suivi dynamique de l'évolution de milieux déformables et de prédiction de leur évolution décrit dans le brevet EP 0962890 publié le 8 décembre 1999. Le module de la vitesse du porteur Vp est extrait des données relatives à la trajectoire du porteur 26. La position de chaque formation nuageuse PNcarte à intégrer sur la cartographie est calculée en utilisant la relation mathématique suivante : PNca,1e = PN + Va x DN Vp Dans l'étape 24, à partir des informations reçues à l'issues de l'étape 20 de lecture des données relatives à la trajectoire du porteur 26, de l'étape 21 de lecture des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur, et éventuellement de l'étape 22 de sélection d'un horizon temporel donné, la topologie des formations nuageuses à inclure sur la cartographie sont calculés. Cette étape est par exemple mise en oeuvre par un calculateur 12. Ainsi, à partir notamment des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur, pour chaque formation nuageuse, on connaît le vecteur des paramètres volumique VN de ladite formation nuageuse considérée (aussi appelé topologie) et la distance DN de ladite formation nuageuse considérée au porteur. Pour chaque formation nuageuse, le vecteur des paramètres volumiques VN est soit calculé soit reçu d'un autre dispositif adapté au calcul des vecteurs des paramètres volumiques. Le vecteur des paramètres volumique VN correspond à un vecteur comportant l'ensemble des paramètres permettant de décrire la topologie de la formation nuageuse. Le vecteur des paramètres volumiques VN peut par exemple prendre la forme d'une description d'au moins un squelette de contours fermés modélisant la topologie de ladite formation nuageuse. Pour déterminer le ou les squelettes, on peut par exemple mettre en oeuvre l'algorithme de Danielson. Pour chaque formation nuageuse, le vecteur de vitesse de convection Vc (qui peut aussi être désigné par le terme de vecteur d'expansion) est soit calculé soit reçu d'un autre dispositif adapté au calcul des vecteurs de convection Vc. Le vecteur de convection Vc correspond à la vitesse de variation volumique de la formation nuageuse. Le vecteur de convection Vc donne le déplacement relatif des paramètres volumiques d'une formation nuageuse dans l'espace pour une unité de temps. Dans le cas où un ou plusieurs squelettes sont utilisés pour décrire la topologie d'une formation nuageuse, le vecteur de convection Vc décrit l'évolution des paramètres décrivant le ou les squelettes pour une unité de temps. Le vecteur de convection Vc d'une formation nuageuse donnée peut être calculé à partir des informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur délivré par exemple par un radar météorologique à l'aide par exemple du procédé de suivi dynamique de l'évolution de milieux déformables et de prédiction de leur évolution décrit dans le brevet EP 0962890 publié le 8 décembre 1999. Le vecteur des paramètres volumiques VNcarte (appelé aussi topologie) de chaque formation nuageuse à intégrer sur la cartographie est calculé en utilisant la relation mathématique suivante : VNcarte = VN + Vc x DN Vp Dans une étape 25 de génération de la cartographie des formations nuageuses, une fois la position PNcarte el: le vecteur des paramètres volumiques VNcarte de chaque formation nuageuse calculé, une cartographie comportant une représentation de chaque formation nuageuse correspondant à sa position PNcarte et ses paramètres volumiques VNcarte est générée. Cette cartographie ainsi générée peut ensuite être transmise pour y être notamment affichée par le dispositif d'affichage 13. Cette cartographie peut en outre comporter d'autre représentation permettant par exemple d'améliorer l'intelligibilité de la carte. En outre, différents codes de couleurs en fonction par exemple de la dangerosité des différentes formations nuageuses peut être employée. La dangerosité des formations nuageuse peut par exemple être déterminer en fonction de la distance du nuage considéré par rapport au porteur et/ou par le vecteur de convection Vc. Accessoirement, la position ainsi que la topologie actuelle des formations nuageuses peuvent être affichées parallèlement, par exemple en surimpression. La figure 3 illustre un mode de réalisation d'un dispositif d'affichage selon l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Le dispositif d'affichage 13 comporte au moins un écran de navigation 30. L'écran de navigation 30 a notamment pour fonction d'afficher la cartographie des formations nuageuses générée par le procédé selon l'invention. La position du porteur 31 est située au centre du côté bas de l'écran de navigation 30. Le demi-cercle 32 représente le lieu de prédiction sur un horizon de temps t égal à p , la distance Dp étant égale au rayon du demi-cercle 32. Le demi-Vp cercle 32 montre l'ensemble des points où la position et la topologie des 25 formations nuageuses affichées sont prédites sur la base d'un même horizon temporel donné, c'est-à-dire prédite à un même instant futur donné | L'invention concerne un procédé de génération à prédiction progressive de données relatives à la situation météorologique autour d'un porteur. Il comporte les étapes de lecture de données relatives à la vitesse du porteur et aux formations nuageuses, des étapes de calcul pour chaque formation nuageuse de la position géographique et du vecteur des paramètres volumiques prédits à un horizon temporel donné. L'horizon temporel est fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse du porteur et de la distance séparant la formation nuageuse du porteur. Le procédé comporte aussi une étape de génération d'une cartographie comportant une représentation correspondant à la position géographique et à la topologie calculées de chaque formation nuageuse.L'invention a aussi pour objet un système météorologique embarqué à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur. En particulier, l'invention s'applique aux systèmes météorologiques embarqués sur des aéronefs comportant un radar météorologique permettant la prédiction de l'évolution de formations nuageuses. | 1. Procédé de génération à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : (e) une étape de lecture (20) de données relatives à la vitesse dudit porteur (26) ; (f) une étape de lecture (21) de données relatives aux formations nuageuses présentes autour dudit porteur (27) ; (g) des étapes de calcul (23,24) pour chaque formation nuageuse de la position géographique (PNcarte) et du vecteur des paramètres volumiques (VNcarte) prédits à un horizon temporel donné, ledit horizon temporel étant fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse (Vp) dudit porteur et de la distance (DN) séparant la formation nuageuse du porteur; (h) une étape de génération d'une cartographie comportant une représentation correspondant à la position géographique (PNcarte) et à la topologie (VNcarte) calculées à l'étape (c) de chaque formation nuageuse. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que, à partir de la position géographique (PN), de la distance (DN) au porteur et du vecteur de vitesse d'advection (Va) de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur (Vp) étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, la position de chaque formation nuageuse (PNcarte) prédites à un horizon temporel donné est calculée en utilisant la relation mathématique suivante : PNcaY1e = PN + Va x DN p 3. Procédé selon l'une des quelconques 1 à 2 caractérisé en ce que, à partir du vecteur des paramètres volumique (VN), de la distance (DN) au porteur et du vecteur de vitesse de convection (Vc) de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur (Vp) étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, le vecteur des paramètresvolumiques (VNcarte) prédit à un horizon temporel donné est calculée en utilisant la relation mathématique suivante : VNCQY1é = VN + Vc x DN Vp 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que le vecteur des paramètres volumiques (VN) comporte au moins un squelette de contours fermés, modélisant la topologie de ladite formation nuageuse. 5. Système à prédiction progressive de situations météorologiques autour d'un porteur comportant au moins un calculateur (12) et au moins un dispositif d'affichage (13) caractérisé en ce que le calculateur (12) comporte une ou plusieurs interfaces et/ou bus de données lui permettant d'accéder à la vitesse du porteur (26) et aux informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur (27), le calculateur (12) calculant (23,24) la position géographique (PNcarte) et le vecteur des paramètres volumiques (VNcarte) prédits à un horizon temporel donné de chaque formation nuageuse, ledit horizon temporel étant fonction pour chaque formation nuageuse de la vitesse (Vp) dudit porteur et de la distance (DN) séparant la formation nuageuse du porteur, le dispositif d'affichage (13) comportant au moins un écran de navigation sur lequel est affichée une cartographie comportant une représentation correspondant à la position géographique (PNcarte) et à la topologie (VNcarte) calculées par le calculateur (12). 6. Système selon la 5 caractérisé en ce que, à partir de la position géographique (PN), de la distance (DN) au porteur et du vecteur de vitesse d'advection (Va) de chaque formation nuageuse., le module de la vitesse du porteur (Vp) étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, la position de chaque formation nuageuse (PNcarte) prédites à un horizon temporel donné est calculée par le calculateur (12) en utilisant la relation mathématique suivante : PNcarte = PN + Va x . 9N Vp 7. Système selon l'une des quelconques 5 à 6 caractérisé en ce que, à partir du vecteur des paramètres volumique (VN), de la distance 15 20(DN) au porteur et du vecteur de vitesse de convection (Vc) de chaque formation nuageuse, le module de la vitesse du porteur (Vp) étant extrait des données relatives à la vitesse du porteur, le vecteur des paramètres volumiques (VNcarte) prédit à un horizon temporel donné est calculée par le calculateur (12) en utilisant la relation mathématique suivante : VNcc,ne = VN + Vc x DN Vp 8. Système selon la 7 caractérisé en ce que le vecteur des paramètres volumiques (VN) comporte au moins un squelette de contours 10 fermés, modélisant la topologie de ladite formation nuageuse. 9. Système selon l'une des quelconques 5 à 8, caractérisé en ce que la vitesse du porteur (26) est extraite d'un système de gestion du vol (14). 10. Système selon l'une des quelconques 5 à 9, caractérisé en ce que les informations relatives aux formations nuageuses autour du porteur (27) sont construites à partir des informations délivrées par un ou plusieurs radar météorologique (11). 11. Système selon l'une des quelconques 5 à 10, caractérisé en ce que le dispositif d'affichage (13) est partagé avec d'autres dispositifs embarqués dans le porteur. | G,H | G01,G06,H04 | G01W,G06T,H04N | G01W 1,G06T 7,H04N 7 | G01W 1/10,G06T 7/20,H04N 7/167 |
FR2902263 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE D'ELABORATION D'IMAGES PAR JUXTAPOSITION | 20,071,214 | La présente invention concerne un système et un procédé d'élaboration d'images contenant une ou plusieurs zones d'éblouissement, utilisant au moins deux capteurs de caméras. Elle concerne également un dispositif anti-éblouissement adaptable aux caméras standards. Elle trouve une application particulièrement importante bien que non exclusive dans le domaine de l'observation en milieu ponctuellement ou accidentellement éblouissant, entraînant une impossibilité de détection de tous les objets ou mouvements d'un environnement déterminé uniquement à certains moments. La surveillance d'emplacements ou de locaux par caméra présente une importance croissante. Ainsi, pouvoir déterminer à quel niveau d'embouteillage se trouve une voie de circulation, afin d'en mieux gérer la régulation, ou encore permettre la détection et l'identification ultérieure d'émeutiers ou de vandales sur la voie publique, est une préoccupation grandissante de la civilisation urbaine d'aujourd'hui. Pour ce faire, il est connu d'envisager des caméras de surveillance à relativement faible définition disposées aux emplacements cruciaux, et ce à un coût acceptable. De tels systèmes présentent néanmoins des inconvénients en cas d'éblouissement. On a ainsi pu constater qu'en cas de soleil rasant et/ou se réverbérant sur les carrosseries ou les portières de voitures, les caméras bas de gamme utilisées pour contrôler la circulation perdaient toute utilité. De même, il a été rapidement observé par les émeutiers qu'il suffisait d'éblouir à distance les caméras (même situées en hauteur), avec des torches électriques pour les rendre inutiles. La présente invention vise à proposer un système et un procédé d'élaboration d'images visibles de façon complète, même en cas d'éblouissements, répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle propose un système et un procédé avec capteurs de caméras numériques ou analogiques présentant un moindre coût que les systèmes anti-éblouissement existants, ainsi qu'une plus grande fiabilité et une grande simplicité de principe car autorisant notamment, et en partie, l'utilisation de caméras existantes, tout en obtenant une image non dégradée. Pour ce faire, l'invention part de l'idée de décomposer une image en deux types de zones, les zones dites actives d'une image, qui sont constituées par les pixels qui dépassent le niveau de saturation du capteur optique de la caméra utilisée et qui vont donc nécessiter une filtration optique pour être visualisés, et les zones dites passives qui ne sont pas saturées. Un autre niveau que le niveau de saturation peut être pris comme niveau de référence et correspondre à un seuil défini différent. Dans ce cas, sont déclarés actifs tous les pixels dont la luminosité dépasse ledit seuil par exemple potentiellement ajustable par un utilisateur ou par un calculateur. Pour simplifier on utilisera par la suite les termes de zone active et de zone passive. Lorsqu'une caméra classique, à capteur matriciel ou linéaire, fonctionne, elle s'adapte à la luminosité ambiante de façon connue en elle-même, notamment par ajustage de son diaphragme ou de son gain, sans pour autant résister complètement à l'éblouissement En cas d'éblouissement, une zone de l'image devient active. Avec l'invention, cette zone est alors éliminée pour être remplacée par une nouvelle zone filtrée en provenance par exemple d'une seconde caméra munie d'un filtre optoélectronique antiéblouissement, fournissant ainsi des informations jusqu'alors inexistantes ou inexploitables. De par la dégradation introduite par le filtre antiéblouissement (sensibilité et qualité d'image), cette caméra n'a pas besoin d'être munie d'un capteur de grande qualité, ce qui concourre au moindre coût du système global. En d'autres termes l'image restituée est, en nominal, intégralement fournie par la première caméra standard non filtrée, donc avec une sensibilité optimisée, et en cas d'éblouissement, complétée par une seconde caméra (ou un capteur), couplée à des moyens de filtration et de commande du découpage et de la juxtaposition des images actives et passives obtenues de l'une et de l'autre caméras. Les images passives, étant issues de la première caméra, ne subissent par conséquent aucune dégradation dues au filtre optoélectronique. Dans ce but, l'invention propose essentiellement un système d'élaboration d'une image comprenant une première caméra munie d'un premier capteur, et un second capteur, caractérisé en ce que le système comporte des moyens d'identification de la ou des zones de pixels saturés en cas d'éblouissement du premier capteur, dite(s) zone(s) active(s), des moyens de séparation des zones actives d'avec les zones non saturées du premier capteur, dites zones passives, des moyens d'élaboration d'une matrice filtre agencée pour ramener la quantité de lumière correspondant à la ou aux dites zones actives en dessous d'un seuil déterminé, en particulier et par exemple, du seuil de saturation Fsat, du second capteur de façon à obtenir une image visible desdites zones actives, et des moyens de traitement algorithmique de l'image agencés pour juxtaposer les zones passives du premier capteur et les zones filtrées du second capteur pour restituer une image complète ou sensiblement complète sans éblouissement. Avantageusement, le contour des zones filtrées du second capteur sont déterminées à partir des zones actives du premier capteur. Un tel système permet ainsi de conserver qualitativement les signaux correspondant aux zones non saturées composant une image, qu'elle contienne ou non une ou plusieurs zones d'éblouissement. Le premier capteur va donc pouvoir fonctionner en nominal, sans aucune atténuation due à un filtre, même transparent, autorisant ainsi un fonctionnement correct même en lumière faible (crépuscule par exemple), et ce contrairement aux systèmes antiéblouissement existants. Dans des modes de réalisation avantageux de l'invention on a de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le système comporte une seule optique de captation de l'image et des moyens de division (séparateur de rayons ou beam-splitter en langue anglo-saxonne) de l'image, d'une part vers le premier capteur sans filtration, et d'autre part vers le second capteur après filtration par la matrice filtre ; - le système comporte au moins deux caméras, à savoir une première caméra munie du premier capteur et une seconde caméra munie du second capteur et de la matrice filtre, ce qui permet notamment de s'affranchir du beam-splitter . Dans la majorité des cas d'utilisation, l'alignement parfait des deux capteurs peut être en effet considéré comme non nécessaire car selon l'invention il n'y a pas fusion d'images, mais simplement juxtaposition. Un montage en parallèle sans moyens de division ( beam-splitter ) est dès lors possible, évitant ainsi toute atténuation supplémentaire du niveau lumineux d'entrée due à la présence de tels moyens de division ; - la matrice filtre est par exemple un écran à cristaux liquide également appelé LCD (initiales anglo-saxonnes pour Liquid Crystal Display ), une matrice à micro-miroirs ou DMD (initiales anglo-saxonnes pour Digital Micro Device ) ou un écran Micro Système Electromécanique ou MEMS (initiales anglo-saxonnes pour Micro Electro Mechanical System ), placé devant le second capteur, dont les cellules sont pilotées selon un algorithme de filtration préalablement calculé en fonction de l'intensité en entrée ; - l'algorithme de filtration est agencé pour former un écran de blocage `noir' des pixels correspondant aux pixels des zones passives du premier capteur. En d'autres termes, la matrice filtre est agencée pour bloquer totalement l'activation des pixels appartenant aux zones passives vues par le second capteur. Dès que les sources saturantes s'évanouissent, la matrice, par exemple une matrice LCD, devient alors entièrement opaque et seul le premier capteur est utilisé pour fournir l'image finale. On notera certes que, dans le cas où la LCD est transparente sur la zone correspondant à l'image passive, les informations associées à cette zone issues du deuxième capteur ne sont en fait pas véritablement gênantes car elles ne sont pas prises en compte. Mais au cas où, du fait du parallaxe, une superposition des images était réalisée sur des zones périphériques, l'opacité de l'écran est alors utile. Ceci permet également de minimiser, voir d'éliminer complètement les échos parasites lumineux supplémentaires risquant de perturber la fonction filtrage ; - les moyens d'élaboration de la matrice filtre sont commandés par le premier capteur ; - les moyens d'élaboration de la matrice filtre 30 sont commandés par le second capteur ; - les moyens d'élaboration de la matrice filtre sont commandés par un capteur tierce. Ce capteur tierce peut éventuellement être intégré dans le premier ou le second capteur, comme ce serait le cas avec un capteur proposé par la société japonaise SONY, dit capteur Double Scan sous la référence ICX212BK. - le premier capteur est agencé pour fournir aux moyens d'identification les éléments engendrant les séparations en zones actives et zones passives ; - le système comporte de plus des moyens permettant un réglage séparé des images obtenues sur les deux capteurs. Ces moyens autorisent ainsi plusieurs combinaisons entre zones passives et zones actives, avec des conditions de réglage indépendantes, permettant non seulement l'obtention d'une image combinée par juxtaposition telle que décrite ci-avant, mais également l'obtention d'images totalement séparées, ou encore l'obtention d'images combinées avec seulement certaines des zones passives et/ou actives. Des réglages spécifiques pour chaque zone et/ou l'ensemble des zones peuvent encore être effectués, comme par exemple un zoom sur l'une et/ou l'autre des zones (en particulier une zone active) ou des sensibilités (ou gains) différentes pour chaque capteur; -le système comporte des moyens agencés pour autoriser un recouvrement partiel entre zones actives et zones passives, entre premier et second capteurs, lors de la juxtaposition; - le système comporte un circuit de contre-réaction agencé pour éliminer les parties de zones filtrées ou corrigées de façon excessive. On appelle correction excessive un signal de commande transmis à la matrice filtre, par exemple une matrice LCD, générant un résultat excessif, par exemple rendant la matrice insuffisamment filtrante ou trop filtrante. Les pixels image correspondants sur le second capteur sont alors soit trop blancs soit trop noirs. La boucle de contre-réaction enclenchée dès que le second capteur voit de tels pixels, permet de pallier cet inconvénient. Avantageusement, cette boucle est par exemple un circuit en retour du second capteur vers les moyens de traitement algorithmiques commandant la matrice. Dans ce cas, l'algorithme le plus simple consiste par exemple en une correction par incréments constants à chaque image, jusqu'à l'obtention d'une valeur seuil haute (correction signaux excessifs hauts) ou basse (correction signaux excessifs bas). On peut aussi utiliser comme algorithme général de filtrage une fonction permettant le traitement de l'image sous une forme dégradée du noir vers le gris, par exemple depuis son barycentre, et ce systématiquement pour toutes les zones actives. L'utilisation des barycentres peut ainsi être le point de départ permettant l'initialisation de la boucle de contre réaction. La différence entre la forme idéale, correspondant à cette fonction, et la forme réelle, qui se traduit par des zones de corrections excessives, est alors traitée jusqu'à disparition progressive (ici encore par incréments) des zones excessives noires et blanches. L'invention propose également le dispositif anti éblouissement correspondant au filtre associé au second capteur et aux moyens de calculs nécessaires, par exemple sous la forme tels que décrits ci-dessus. Il se présente alors, et par exemple, sous la forme d'une seconde caméra propre à être jumelée à la première caméra par exemple du commerce, pour obtenir le système décrit ci-avant. L'invention propose aussi un procédé de mise en œuvre du système tel que décrit ci-dessus. Elle propose en outre un procédé d'élaboration d'une image par une première caméra munie d'un premier capteur et un second capteur, caractérisé en ce que il comporte les étapes suivantes : on identifie la ou les zones de pixels saturés en cas d'éblouissement du premier capteur, dites zones 15 actives, on sépare les zones actives des zones non saturées du premier capteur, dites zones passives, on élabore une matrice filtre agencée pour ramener la quantité de lumière correspondant à la ou aux dites 20 zones actives en dessous d'un seuil prédéterminé, et plus particulièrement du seuil de saturation Fsat du second capteur, de façon à obtenir une image visible desdites zones actives, le contour des zones filtrées du second capteur étant par exemple et 25 avantageusement déterminée à partir des zones actives du premier capteur, et on traite l'image pour juxtaposer les zones passives du premier capteur et les zones filtrées du second capteur, pour restituer une image complète ou 30 sensiblement complète sans éblouissement. Avantageusement, on bloque l'activation des pixels appartenant aux zones passives du second capteur, c'est-à-dire aux zones ne devant pas être filtrées. Dans un mode de réalisation, on capte avantageusement l'image par le biais d'une seule optique, et on divise le faisceau optique issu de l'image via ladite optique en la dirigeant d'une part vers le premier capteur sans filtration et d'autre part vers le second capteur après filtration par la matrice filtre. Dans un mode de réalisation avantageux on interpose devant le second capteur un filtre dont les cellules sont programmées selon un algorithme de filtration , le filtre étant par exemple fourni par un écran LCD avantageusement corrigé par un circuit de contre-réaction. Ce filtre peut être piloté par le premier capteur, le deuxième capteur ou par un capteur tierce. Rappelons que l'un des problèmes de l'utilisation de deux capteurs est celui de leur alignement, de façon à ce que la zone du filtre activée pour réaliser sa fonction d'opacification se superpose à la zone effectivement perçue par le modulateur et par le second capteur comme susceptible d'être saturée. En d'autres termes, il convient que la tache opaque du filtre, par exemple LCD, soit spécialement alignée avec la source éblouissante vue par le deuxième capteur. Ce problème sera d'autant plus grand que la distance à la source lumineuse est petite (problème de parallaxe). 2902263 il Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de réaliser un montage mécanique précis. Mais, selon un mode de réalisation applicable à la présente invention de façon non limitative, il 5 existe également une autre possibilité, permettant alors de s'affranchir des risques de dérèglement dus, par exemple, à des chocs thermiques ou mécaniques, et qui réside dans une calibration astucieuse du système. 10 L'objectif est ici de permettre la correction des erreurs d'alignement entre la source et le filtre ou masque, sans avoir recours à une calibration humaine. Cette calibration est déclenchée manuellement avec une durée réduite (de 15 quelques secondes à une fraction de seconde), et peut être intégrée et automatisée par exemple de façon périodique. Par cette calibration, on corrige l'alignement masque ou matrice filtre/capteur en effectuant des 20 étapes de balayage par un champ obscur de l'écran en Ox et en Oy, pour identifier le positionnement de la zone active, puis ajouter ou programmer le masque en vis-à-vis de la source lumineuse utilisée pour ladite calibration. 25 Plus particulièrement, elle repose sur le principe suivant . Le capteur est tout d'abord placé devant un champ uniforme et sombre à une distance suffisante pour que l'erreur induite par la différence entre cette 30 distance et la distance normale d'utilisation soit acceptable. Une source lumineuse est alors placée au centre de ce champ. Elle est de taille adaptée de manière à avoir sur le capteur une forme régulière de petites dimensions, et de puissance ajustée de façon a être juste en dessous du seuil de blooming . La sortie vidéo de l'équipement est par exemple, quant à elle, connectée à un bloc de transformation du signal vidéo en signal électrique. On va maintenant décrire ci-après la description pour une seule source. Mais cette description peut bien évidemment être étendue à deux ou trois sources pour plus de précision. Il est alors nécessaire dans ce cas d'établir une valeur moyenne des coordonnées obtenues (barycentre). La surface du filtre est progressivement assombrie depuis Xo et parallèlement à l'axe Y, le signal électrique reçu étant alors la somme du signal du champ sombre VMax et du signal de la source lumineuse. Au moment Xa où la zone sombre rencontre le disque image, le signal électrique commence a décroître de VMax pour finir à Vo (Xb), en passant par une valeur moyenne Vm en Xm. Le système est alors agencé pour garder en mémoire cette valeur Xm, des mesures encore plus précises peuvent être obtenues grâce à plusieurs allers-retours. Avantageusement on adopte une forme rectangulaire pour la source choisie, plutôt qu'une forme ronde, ce qui permet une variation linéaire du signal électrique. La même procédure parallèlement à l'axe des X est ensuite suivie, de façon à obtenir la valeur moyenne Vm en Ym. En fin de calibration, le masque correspondant a la source est alors déplacé sur la surface, de sa position initiale (Xi,Yi) à la position corrigée (Xm, Ym) . On vérifie ensuite que la valeur de tension finale est égale ou proche de la valeur Vo mesurée en Xb. Dans certains cas particuliers, par exemple lorsque le champ observé n'est pas assez sombre, on s'efforce de placer la source rigoureusement au milieu du champ, afin que la valeur de vérification soit aussi grande que possible par rapport à la valeur Vo mesurée au point Xb. Dans un autre mode de réalisation, la zone sombre est de largeur sensiblement inférieure à celle de la source (par exemple une seule ligne de pixels noircis du filtre). Dans ce cas, le signal en sortie passe par un minimum correspondant à l'une des coordonnées du centre de la source (Xm ou Ym dans le mode précédent). L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation donnés ci-après à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels : La figure 1 est un schéma du principe mis en oeuvre dans l'invention. La figure 2 est un block diagramme du procédé mis en oeuvre selon le principe de la figure 1. La figure 3 est un schéma de principe d'un premier mode de réalisation d'un système selon l'invention. La figure 4 est un schéma de principe d'un autre mode de réalisation d'un système selon l'invention. La figure 5 est un schéma block de l'algorithme de juxtaposition selon l'invention, plus particulièrement décrit ici. La figure 6 est un schéma de principe général 5 montrant plusieurs moyens de mise en oeuvre de l'invention à deux caméras. Les figures 7 et 8 illustrent la méthode de calibrage utilisable avec un mode de réalisation de l'invention. 10 La figure 9 donne un exemple d'algorithme de filtrage utilisé avec l'invention. Les figures 10A, 10B et 10C donnent des exemples de courbes de répartition obtenues dans le cadre d'une image éblouie, d'une image filtrée de l'art 15 antérieur et dans le cas d'une image obtenue par découpage et juxtaposition selon l'invention. La figure 1 montre le principe de fonctionnement de l'invention. L'image 1 est captée par un premier capteur par 20 exemple appartenant à une première caméra CCD à couplage de charge. Elle comporte une zone 2 pour laquelle la quantité de lumière est supérieure au seuil de saturation du premier capteur. On notera que cette 25 zone 2, dite zone active, constitue une tache de plus grande dimension que la source elle-même, dû à l'effet de Blooming . Le reste de l'image 3 est par contre non saturé et constitue la zone passive. Les signaux (liaison 4) reçus par le premier 30 capteur sont ensuite traités par le calculateur 5 qui reconnaît et sépare les signaux saturants de la zone active, des signaux non saturants. Le calculateur 5 traite alors les signaux non saturants de la zone passive 3 qui passent en 6 à l'écran de restitution pour faire partie de l'image finale 7. Les signaux saturants de la zone active sont, quant à eux, également traités par le calculateur, mais ne sont pas transmis pour être restitués. Dans un mode avantageux de l'invention, ils sont par contre utilisés pour construire la matrice filtre, par exemple essentiellement formée d'un écran LCD, qui va être utilisée pour obtenir l'image filtrée 8 du deuxième capteur. Plus précisément, cette image 8 comporte donc une zone bloquée 9, et une zone filtrée visible 10 qui va être juxtaposée par le biais du calculateur 5 (liaison 11) avec la zone active 3 de l'image captée par le premier capteur, pour finir de constituer l'image finale 7 sans éblouissement. Dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit ici, la matrice LCD est rendue opaque sur tout le reste de l'image captée par le deuxième capteur. Autrement dit, et afin d'éviter les problèmes de superpositions, les signaux correspondant à la zone passive du premier capteur, issus du deuxième capteur, sont bloqués au niveau du filtre (ici LCD). Pour réaliser un tel blocage, il suffit simplement d'inverser au niveau algorithmique la polarité des pixels inactifs sur la LCD. Une telle disposition est possible car la contribution du deuxième capteur au renforcement de la zone passive de l'image finale telle que restituée, est négligeable. Le masque filtre construit à partir de la zone active 2 du premier capteur représente donc une fenêtre à travers laquelle le deuxième capteur va voir la zone active 2 de l'image, le reste, équivalent à la zone passive, étant bloqué par les pixels noirs. Comme indiqué ci-avant, la zone active filtrée vue par le deuxième capteur est alors transmise en 11 (simultanément à la zone passive 3) pour obtenir la io deuxième partie de l'image 7. Dès que les sources saturantes s'évanouissent, le filtre LCD devient totalement opaque, et seul le premier capteur fonctionne en transmettant une image normale. 15 On notera cependant qu'une telle opacité n'est pas indispensable, dans la mesure où les informations associées à la zone passive issues du deuxième capteur ne sont pas prises en compte par le calculateur. La juxtaposition des images est 20 réalisée, quant à elle, par exemple à partir d'un bloc processeur selon l'algorithme de fonctionnement décrit ci-après en figure 5. Un montage parallèle, sans beam splitter (cf.Figure 4 ci-après) est dès lors possible, ce qui 25 permet de fonctionner de manière nominale, sans aucune atténuation du premier capteur, tant qu'il n'y a pas de signaux saturants. On notera également ici que l'alignement parfait des images n'est pas essentiel puisqu'il n'y a pas 30 fusion d'image, mais juxtaposition. Enfin, tout comme dans le cadre du premier capteur, la partie de l'image vue par le deuxième capteur et filtrée pour être restituée de façon visible, a une dimension qui n'est pas uniquement fonction de celle de la source lumineuse éblouissante, mais est plus large pour tenir compte de l'effet Blooming . Ses dimensions sont en fait fonction de plusieurs facteurs, par exemple le réglage de la sensibilité du premier capteur, sur le coefficient de réflexion beam splitter . On a représenté sur la figure 2, le schéma bloc 10 de fonctionnement du système mettant en oeuvre le principe décrit en référence à la figure 1. Initialement, (bloc 12), le capteur 2 est bloqué (LCD noire) et la caméra comportant le capteur 1 fonctionne normalement, toute l'image qu'il capte 15 étant restituée de façon connue en elle-même. Un test de détection d'éblouissement est effectuée en 13. Si il est négatif, la caméra continue à fonctionner normalement (liaison 14) ; par contre, si 20 il est positif, il y a alors identification des zones actives et passives (étape 15), puis élaboration de la matrice filtre en 16, par pilotage de l'écran LCD (dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit ici), en créant la zone filtrée 10 à partir 25 des retours du deuxième capteur. Le calculateur tient compte par ailleurs des informations de définition des zones 2 et 3, ce qui permet d'une part, l'acquisition en 17 des données correspondant à la zone active 2 via le deuxième 30 capteur (zone filtrée 10) et d'autre part, le stockage éventuel en mémoire des données correspondant à la zone 3 issue du premier capteur noir 18. Il y a ensuite juxtaposition des zones 3 et 10 (correspondant à la zone 2 éblouie) en 19, et restitution de l'image ainsi combinée en 20, sur l'écran de restitution, qui donne ainsi une image complète ou sensiblement complète sans éblouissement, avec reprise du cycle en boucle pour l'image suivante (liaison 21). On a représenté sur les figures 3 et 4, et sous forme schématique, deux modes de réalisation du système selon l'invention. Par la suite, on utilisera les mêmes numéros de référence pour désigner les mêmes éléments ou des éléments similaires. La figure 3 montre un système 22 avec beam splitter 23, séparant les rayons lumineux 24, issus de l'image située dans la direction 25, et traversant une première optique 26 d'une caméra CCD 27 comprenant un boîtier 28 schématisé en trait mixte. Plus précisément, le système 22 comprend un premier capteur 29 par exemple formé par un écran CCD qui reçoit l'image brute ou image originale. La source saturante est vue comme une tache A (référence 2 sur la figure 1) de dimension supérieure à l'image lumineuse éblouissante B proprement dite de la source du fait de l'effet de Blooming . Le système comprend également un deuxième capteur 30 qui reçoit une image filtrée A [référence 10 sur la figure 1] selon un procédé connu en lui-même et par exemple décrit dans le document FR 2 864 740. Les signaux reçus par le premier capteur 29 sont alors traités par le calculateur 31 qui reconnaît et sépare les signaux saturants des signaux non saturants. Les signaux saturants correspondent à la zone intérieure A (référence 2 sur la figure 1) et les signaux non saturants correspondent à la zone extérieure C (référence 3 sur la figure 1). En d'autres termes, les signaux extérieurs à A font par définition partie de la zone passive, les signaux à l'intérieur de A faisant, quant à eux, partie de la zone active. Le calculateur 31 traite les signaux de la zone Io passive qui passent directement (lignes 32 et 33) à un périphérique de restitution 34 via un bloc d'intégration 35. Les signaux saturants de la zone active sont également traités par le calculateur 31 mais ne sont 15 pas transmis au bloc d'intégration 35. Ils peuvent être utilisés (ligne 36) pour construire le masque ou matrice filtre 37 sur la LCD comme décrit ci-avant. L'image active vue par le deuxième capteur 30 20 est transmise au bloc d'intégration 35 via la liaison 37'. Avantageusement, le système comporte des moyens de rétroaction permettant la correction des signaux excessifs (ligne 38) grâce à une programmation du 25 calculateur 31 de façon connue. Pour éviter que le deuxième capteur ne voit que des pixels blancs ou noirs, le mode de réalisation de l'invention, prévoit parexemple une correction par incrémentation constante à chaque image jusqu'à l'obtention d'une 30 valeur seuil haute. Dans ce mode de réalisation, il est également prévu un objectif 39, de sortie de la matrice filtre et d'entrée du deuxième capteur 30, et des moyens permettant de transmettre (ligne en trait mixte 40) les informations de constitution de la matrice filtre (ligne 36) au bloc 35. Avec un tel type de caméra, il est en particulier surtout possible d'utiliser des LCD comme matrice filtre, plutôt que des écrans DMD, dans tous les cas où la vitesse de réaction n'est pas un élément dimensionnant. Il est également possible d'observer plusieurs combinaisons d'images dans des conditions de réglage indépendantes, à savoir en image combinée par juxtaposition comme revendiqué, ou en images séparées respectivement du premier capteur (ligne en trait interrompu 41) ou du deuxième capteur (ligne en trait interrompu 42) vers des dispositifs de restitution 43. Différents réglages indépendants vont également pouvoir être réalisés, dont le zoom sur l'une ou l'autre image, en particulier les zones actives. On a représenté sur la figure 4 un autre mode de réalisation d'un système selon l'invention comprenant cette fois-ci deux caméras 44 et 45, comportant respectivement un boîtier 46, 47. L'ensemble des circuits est identique à ceux de la figure 3, à l'exception du beam splitter qui a été omis et remplacé par une optique 48 pour la seconde caméra. Les autres éléments sont intégrés à la caméra 44 qui est donc jumelée à la seconde caméra qui peut être une caméra de surveillance classique avec un capteur 29 de bonne qualité, le capteur 30 étant par contre de moins bonne qualité n'étant utilisé que pour les zones éblouies. On peut enfin proposer un algorithme général de filtrage, en transmettant par le biais du calculateur, l'image A sous une forme dégradée du noir vers le gris depuis son barycentre, et ce pour toutes les zones saturantes. La différence entre la forme idéale correspondant à cette fonction simple et la forme réelle qui se traduit par des zones de corrections excessives, est traitée par la boucle de contre-réaction évoquée ci-dessus. Le résultat se traduit alors par une compression jusqu'à disparition progressive (incréments) des zones excessives noires et blanches. On a représenté sur la figure 5 un exemple d'algorithme de juxtaposition. Plus précisément, et à partir de l'acquisition des images 1 et 2, sur les premier et second capteurs, (étape 49) on initialise au premier pixel (bloc 50), on teste en 51 si la valeur du pixel est supérieure à une valeur seuil. Si oui, on sélectionne l'information issue du second capteur pour ce pixel, éventuellement modifié, par exemple avec une valeur de calcul : Pixel S(,) = a. Pixel 2 (i) + b. (bloc 52) Avec:Pixel S(i): Pixel i en restitution d'image Pixel 2 (i): Pixel i du second capteur a et b ; paramètres fixes de connections ou d'harmonisation Si non, (étape 53), on a Pixel S (i) = Pixel 1 (i). (bloc 53) Avec:Pixel 1 (i): Pixel i du premier capteur. L'étape d'après consiste à incrémenter le numéro de pixel (bloc 54), puis à tester en 55 si le numéro de pixel correspond au dernier pixel de l'image que l'on souhaite en sortie, i.e correspondant à la résolution prédéterminée recherchée. NOTA : dans la pratique, le numéro de pixel (i) correspond à un couple (x,y) de numéros de ligne et de colonne. Si ce n'est pas le cas (ligne 56), on revient en 51. Si c'est le cas, on restitue l'image correspondante de sortie, ainsi constituée par juxtaposition en 57. On a représenté sur la figure 6 un schéma général d'un système selon l'invention permettant 15 d'illustrer les différents fonctionnements. Plus précisément, le système 60 comprend une première caméra 61, une deuxième caméra 62 affectée au filtre 63 qui peut par exemple être du type décrit dans le document FR 2864740. 20 Le filtre 63 est piloté par la caméra 62 via une boucle de contre réaction 64. Indépendamment de l'algorithme de filtrage, l'algorithme de juxtaposition détermine la zone active 2 à partir des informations de la caméra 61. 25 Cette zone active 2 est ensuite remplacée par l'image filtrée 10 de la caméra 62 et juxtaposée à la zone 3 de la caméra 61 (zone non saturée). Alternativement, avec un capteur type double scan de Sony, on ne pilote pas le filtre via une 30 boucle de contre réaction mais en utilisant le processus ci-après (ligne 65) à partir de la caméra 61 ou (ligne 66) à partir de la caméra 62. Deux modes d'utilisation dudit capteur sont envisagés quelque soit la caméra utilisée (61 ou 62). Dans le premier mode on effectue une première lecture dite longue, pour identifier A et C (et acquérir C) : en utilisant la notion de Saturation ; une deuxième lecture dite courte, est également effectuée pour identifier la zone B en utilisant les niveaux de gris en sorties Pixel du capteur de la caméra 61 ou 62 (entre A et B). Dans le deuxième mode, on effectue une première lecture dite courte pour identifier A, B et C, en utilisant les niveaux de gris en sorties Pixel du capteur de la caméra 61 ou 62 ; et une deuxième lecture dite longue pour acquérir la zone C. Cette dernière solution utilise les notions de seuils pour identifier les zones A, B et C. En ce qui concerne la différence existant entre les deux méthodes, on notera que la première méthode tend à réaliser les tâches en séquentiel, alors que la seconde méthode permet la parallélisation des tâches d'acquisition des zones A, B et C. Le temps de réponse de la seconde méthode est donc meilleur. Par contre, comme on anticipe les zones A et C dans la seconde méthode, il y a un risque de blooming sur l'image fusionnée, réduisant par conséquent les dimensions de la zone C. Enfin on notera que l'un des problèmes rencontré avec un système à double caméra, selon un mode de réalisation de l'invention, est lié au problème d'alignement. Il est donc également proposé selon l'un des aspects de l'invention un système simple qui permet la calibration. Il est décrit ci-après en référence aux figures 7 et 8. L'idée est ici de noircir progressivement (flèches 70 et 71) selon les axe OY, et OX, la surface du filtre 72 comportant une tâche lumineuse 73 et son masque de filtrage 74 excentré par rapport à la position qu'il devrait avoir pour un bon alignement entre source et masque. On mesure alors électriquement le comportement 20 de l'intensité lumineuse de la tâche. Au moment XA où la zone sombre 75 rencontre le disque image 73, le signal électrique 77 commence en effet à décroître de VM à Vo (Xb) en passant par une valeur moyenne Vm (Xm) avant de remonter en VM. 15 Le système garde alors en mémoire ces valeurs et la même procédure est effectuée avec une zone sombre 76 pour obtenir la valeur Ym. Le masque 74 correspondant à la source est alors déplacé dans la matrice masque de sa position 20 initiale Xi, Yi, à la position corrigée Xm, Ym. Le fonctionnement du système de calibration va être maintenant décrit plus précisément. L'ordre de calibration active un circuit logique, lequel isole (S) la sortie vidéo normale et 25 active le bloc de conversion signaux vidéo/signaux électriques. Si le signal mesuré au moment de l'allumage de la lampe est inférieur à une valeur seuil (ajustable en fonction des performances), cela signifie que le 30 masque est en place et la calibration sera shuntée. Sinon la calibration commence par le balayage en Ox et en Oy de la LCD (ou DMD). Le circuit logique est informé que la première coordonnée Xa est atteinte par le changement brusque de la vitesse de variation de la tension VM, puis de même pour Xb, puis Ya et Yb. Le bloc électronique du système élabore ensuite les coordonnées Xm, Ym, Deux options sont possibles pour obtenir ces coordonnées Soit après l'élaboration de Vm = VM/2-Vo/2, soit, après enregistrement des valeurs Xa, Xb, Ya, Yb lors des variations brutales de tension vues par C. Il vient alors Xm=Xa/2 + Xb/2 et Ym=Ya/2 + Yb/2. La figure 9 est un exemple d'algorithme de filtration représenté par la courbe 80. En abscisse figure la luminance d'entrée (dynamique utile de 40 à 210) et en ordonnée le niveau de gris appliqué sur la LCD. On note que le niveau de gris discernable est ici compris entre 160 et 207. Enfin on a représenté sur les figures 10A à 'oc 20 des courbes de répartition illustrant les résultats obtenus dans les trois cas ci-après décrits. Le niveau de gris de 0 à 255 figure en abscisse et le nombre de pixels de l'image concernée par le niveau de gris correspondant figure en ordonnée. 25 Dans une image éblouie sans traitement (figure 10A), on constate : - un grand nombre de pixels de valeur supérieure au seuil de saturation proche de 255 en niveau de gris [pic de saturation 81] 30 - une luminosité moyenne et forte, (due au blooming), (référence 82). Il y a donc un décalage de l'histogramme vers les hauts niveaux de gris. Dans une image filtrée de l'art antérieur, sans juxtaposition d'images(figure l0B), on constate : - une atténuation sur toute l'image (dite passive) jusqu'à un pic d'atténuation (83) dû à la combinaison de cette atténuation passive et de l'atténuation active du filtrage actif (suppression du pic de saturation précédent et donc de l'éblouissement). Il y a ainsi, et cette fois-ci, un décalage de 10 l'histogramme vers les bas niveaux de gris (référence 84). En d'autres termes, des informations précédemment perceptibles, deviennent non visibles. Enfin dans une image filtrée selon l'invention 15 (figure 10C), on constate : - une suppression du pic de saturation (filtrage actif - haut niveau de gris) - une diminution du pic d'atténuation (filtrage passif - bas niveau de gris)(flèche 85) 20 - la présence de l'ensemble des pixels sur une zone de niveaux de gris plus concentrée (référence 86). On obtient ainsi une image visible de meilleure qualité, avec les avantages sans les inconvénients 25 des deux images précédentes. Des moyens de sélection et d'analyse du seuil prédéterminé, (de juxtaposition) permettent avantageusement le découpage entre zones actives et passives. 30 Pour ce faire, une analyse automatique des histogrammes ou encore une analyse des contrastes, permettent d'optimiser encore la qualité de l'image, ceci pour le cas où la caméra filtrée est également meilleure loin de la zone de saturation, car dans certains cas l'image filtrée peut se révéler dans la pratique plus intéressante et/ou plus contrastée. Comme il va de soi et comme il résulte également de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation plus particulièrement décrits, mais en embrasse au contraire toutes les variantes et notamment celles où les algorithmes de filtration et/ou les masques sont différents de ceux précisément décrits, celles où les capteurs sont du type CMOS ou CID ou CCD, identiques ou non entre premier capteur et second capteur | La présente invention concerne un système (22) et un procédé d'élaboration d'une image comprenant un premier capteur (29), et un second capteur (30, 62) comportant des moyens (31) d'identification de la ou des zones (2, A) actives de pixels saturés en cas d'éblouissement du premier capteur. Des moyens (31) de séparation des zones actives des zones passives (3,C) non saturées du premier capteur et des moyens (31) d'élaboration d'une matrice filtre (37, 63) sont prévus de façon à obtenir une image visible des zones actives. Enfin le système comprend des moyens (35) de traitement algorithmique de l'image agencés pour juxtaposer les zones passives (3,C) du premier capteur et les zones filtrées du second capteur pour restituer une image complète ou sensiblement complète sans éblouissement. | 1. Système (22) d'élaboration d'une image comprenant une première caméra (27, 61) munie d'un premier capteur (29), et un second capteur (30, 62), caractérisé en ce que il comporte des moyens (31) d'identification de la ou des zones (2, A) de pixels saturés en cas d'éblouissement du premier capteur, dite(s) zone(s) active(s), des moyens (31) de séparation des zones actives des zones (3,C) non saturées du premier capteur, dites zones passives, des moyens (31) d'élaboration d'une matrice filtre (37, 63) agencée pour ramener la quantité de lumière correspondant à la ou aux dites zones (2,A) actives en dessous du seuil de saturation Fsat du second capteur, de façon à obtenir une image visible desdites zones actives, et des moyens (35) de traitement algorithmique de l'image agencés pour juxtaposer les zones passives (3,C) du premier capteur et les zones filtrées du second capteur pour restituer une image complète ou sensiblement complète sans éblouissement. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (31) d'élaboration de la matrice filtre sont commandées par le premier capteur (29). 3. Système selon la 1 caractérisé en ce que les moyens (31) d'élaboration de la matrice filtre sont commandées par un capteur tierce. 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (31) d'élaboration de la matrice filtre sont commandés par le second capteur (30). 5. Système selon l'une quelconque des , caractérisé en ce que le contour des zones filtrées du second capteur (30) sont déterminées à partir des zones actives (A) du premier capteur (29). 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la matrice filtre (37) est agencée pour bloquer totalement l'activation des pixels appartenant aux zones passives (3,C) vues par le second capteur (30). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il comporte une seule optique (26) de captation de l'image et des moyens (23) de division de l'image d'une part vers le premier capteur (29) sans filtration et d'autre part vers le second capteur (30) après filtration par la matrice filtre (37). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que il comporte deux caméras (44, 45 ; 61, 62) à savoir une première caméra (45) munie du premier capteur (29) et une seconde caméra (44) munie du second capteur (30) et de la matrice filtre (37). 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la matrice filtre (37) est un écran LCD, DMD ou MEMS placé devant le second capteur (30), dont les cellules sont pilotées selon un algorithme de filtration préalablement calculé en fonction de l'intensité en entrée. 10. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il comporte de plus des moyens de réglages permettant unréglage séparé des images obtenues sur les deux capteurs. 11. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il comporte des moyens agencés pour autoriser un recouvrement entre des zones actives et passives entre premier et second capteurs lors de la juxtaposition. 12. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il comporte un circuit (64) de contre-réaction agencé pour éliminer les parties de zones filtrées de façon excessive. 13. Procédé d'élaboration d'une image par une première caméra (27) munie d'un premier capteur (29) et un second capteur (30), caractérisé en ce que il comporte les étapes suivantes : on identifie la ou les zones de pixels saturés en cas d'éblouissement du premier capteur, dites 20 zones actives, on sépare les zones actives des zones non saturées du premier capteur, dites zones passives, on élabore une matrice filtre agencée pour ramener la quantité de lumière correspondant à la ou aux dites 25 zones actives en dessous du seuil de saturation Fsat du second capteur de façon à obtenir une image visible desdites zones actives , et on traite l'image pour juxtaposer les zones passives du premier capteur et les zones filtrées du 30 second capteur, pour restituer une image complète ou sensiblement complète sans éblouissement. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que on bloque l'activation despixels appartenant aux zones passives du second capteur. 15. Procédé selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce que on capte l'image par le biais d'une seule optique (26), et on divise le faisceau optique issu de l'image via ladite optique en la dirigeant d'une part vers le premier capteur sans filtration et d'autre part vers le second capteur après filtration par la matrice filtre. 16. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que on interpose devant le second capteur un filtre (37) dont les cellules sont programmées selon un algorithme de filtration, le filtre étant corrigé par un circuit de contre réaction. 17. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que on corrige l'alignement masque/capteur par une calibration comprenant les étapes de balayage par un champ obscur de l'écran en Ox et en Oy, pour identifier le positionnement de la zone active, puis on ajoute le masque en vis-à-vis de la source lumineuse utilisée pour la calibration.25 | H | H04 | H04N | H04N 5,H04N 7 | H04N 5/235,H04N 7/18 |
FR2890775 | A1 | ENSEIGNE LUMINEUSE DOUBLE FACE A DIODES ELECTROLUMINESCENTES CMS | 20,070,316 | Domaine technique La présente invention concerne le domaine des enseignes lumineuses double face, c'est-à-dire des enseignes lumineuses comportant au moins un motif lumineux qui est visible sur les deux faces de l'enseigne. Elle trouve plus particulièrement son application à la réalisation d'enseignes lumineuses extérieures dites drapeau , tel que par exemple, mais non exclusivement, les croix de pharmacie. Art Antérieur Les enseignes lumineuses dites drapeau , du type croix de pharmacie ou équivalent, sont destinées à être fixées sur un support extérieur (mur ou équivalent), en étant orientées perpendiculairement à ce support et en étant positionnées sensiblement dans un plan vertical. Ces enseignes lumineuses comportent des sources lumineuses qui forment au moins un motif lumineux, ledit motif devant être visible sur les deux faces de l'enseigne. Pour réaliser ce type d'enseigne lumineuse double face, il est usuel de mettre en oeuvre, en guise de sources lumineuses, des tubes néons qui forment le motif visible sur les deux faces de l'enseigne. Une enseigne lumineuse double face à tubes néons, de type croix de pharmacie, est décrite par exemple dans les demandes de brevet français FR 2 765 996 et FR2776810. Les enseignes lumineuses double face à tubes néons présentent les principaux inconvénients suivants. Les tubes néons sont relativement lourds et volumineux et constituent de ce fait de manière préjudiciable une limite à la réduction d'épaisseur et à la réduction de poids de l'enseigne lumineuse. Egalement, les tubes néons contiennent des produits toxiques, ce qui complique le recyclage des enseignes. Objectifs de l'invention La présente invention a pour objectif principal de proposer une nouvelle enseigne lumineuse double face qui pallie les inconvénients précités des enseignes à tubes néons. En particulier, l'invention vise à proposer une enseigne lumineuse double face ultra fine et de faible poids. Un autre objectif de l'invention est de proposer une nouvelle enseigne lumineuse double face dont la fabrication est simple et peut facilement être industrialisée. Résumé de l'invention L'invention a ainsi pour premier objet une enseigne lumineuse double face, c'est-à-dire comportant au moins un motif lumineux visible sur chacune des deux faces de l'enseigne. De manière caractéristique selon l'invention, l'enseigne lumineuse comporte au moins un module lumineux ou un assemblage d'au moins deux 15 modules lumineux, chaque module lumineux comprenant: une plaque support, et sur chacune des deux faces de ladite plaque support, dites faces de montage, un ensemble de diodes électroluminescentes CMS ( Composant à Montage de Surface ), qui sont agencées en sorte de former au moins un motif lumineux, et qui sont soudées à la surface de la face de montage correspondante de la plaque support. L'invention a également pour autre objet le module lumineux précité en tant que tel pour enseigne lumineuse double face. L'invention a pour autre objet un assemblage d'au moins deux 25 modules lumineux précités, dans lequel les deux plaques support des modules sont positionnées côte à côte dans un même plan. Plus particulièrement, un module lumineux de l'invention comporte les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison: - les motifs lumineux sur les deux faces de la plaque support sont alignés selon la direction perpendiculaire aux faces de la plaque support; plus particulièrement, mais non nécessairement, les motifs lumineux sur les deux faces de la plaque support peuvent être identiques; - il comporte des moyens permettant l'assemblage de sa plaque support avec la plaque support d'un autre module lumineux. Dans une variante particulière de réalisation, l'enseigne de l'invention constitue une croix de pharmacie lumineuse, et comporte plus particulièrement un assemblage de cinq modules lumineux agencés en forme de croix: un module lumineux central et quatre modules lumineux positionnés à la périphérie du module central et formant respectivement les quatre branches de la croix. Brèves description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après d'un exemple de réalisation d'une enseigne lumineuse de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente en perspective une croix de pharmacie lumineuse double face et ultra-fine, conforme à une variante préférée de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue de face de la croix de pharmacie de la figure 1, - la figure 3 est une vue de côté de la croix de pharmacie de la figure 1 - La figure 4 est une représentation en perspective de l'un de modules lumineux de la croix de pharmacie la figure 1 destiné à former l'une des branches de la croix de pharmacie, - la figure 5 est une vue de côté du module lumineux de la figure 4, - la figure 6 est une représentation en perspective du module lumineux central de la croix de pharmacie la figure 1, - la figure 7 est une vue de côté du module lumineux de la figure 6, la figure 8 est une représentation en perspective de l'assemblage en forme de croix du module central de la figure 6 et de quatre modules périphériques de la figure 4. Description détaillée On a représenté sur les figures 1 à 3 une croix de pharmacie lumineuse, étant rappelé que l'invention ne se limite par à ce type particulier d'enseigne drapeau, mais peut être appliquée pour réaliser tout type d'enseigne lumineuse fine double face comportant au moins un motif lumineux qui est visible sur les deux faces de l'enseigne. En référence aux figures 1 à 3, la croix de pharmacie lumineuse 1 double face comporte un assemblage de plusieurs modules lumineux fins 2, 2' en forme de croix, qui est représenté seul sur la figure 8 et qui est monté et fixé sur un cadre 3. De préférence, l'enseigne 1 comporte également un capotage 4 de protection transparent ou translucide, à l'intérieur duquel est logé l'assemblage précité de modules 2,2', et qui est de préférence étanche à l'eau. Ce capotage 4 est par exemple en matériau plastique de type plexiglas, ou en verre. Le cadre 3 est plus particulièrement constitué de plusieurs profilés tubulaire 3a assemblés bout à bout en sorte de former un cadre en forme croix. Ces profilés 3a sont par exemple en plastique ou en métal. En référence aux figures 4 à 7, chaque module lumineux 2 ou 2' comporte une plaque support 20 rigide de très faible épaisseur. Cette plaque support 20 comporte deux faces opposées 20a et 20b dites faces de montage. Sur chacune des deux faces de montage 20a, 20b de la plaque support 20 est monté un ensemble de diodes électroluminescentes CMS ( Composant A Montage de Surface ). Les diodes électroluminescentes CMS montées sur la face de montage 20a sont référencées 21a et les diodes électroluminescentes CMS montées sur la face de montage 20b sont référencées 21b. La structure d'une diode électroluminescente CMS est connue en soi et ne sera donc pas décrite dans le présent texte. Il sera simplement rappelé que ce type de composant électronique peut avantageusement être monté et soudé en surface d'une plaque support sans devoir percer la plaque support. Plus particulièrement, on optera pour des diodes CMS présentant un angle d'émission large, de préférence supérieur à 90 . A titre indicatif et non limitatif de l'invention, on peut par exemple utiliser, comme diodes électroluminescentes CMS 21a et 21b, les diodes qui sont commercialisées par la société Agilent Technologies, sous les références HSMx-A10x-xxxx PLCC-2 , et dont l'angle d'émission peut avantageusement atteindre 120 . Chaque diode électroluminescente CMS 21a, 21b est de manière connue en soi, soudée à la surface de la face de montage 20a, 21b qui lui correspond, c'est-à-dire à la surface de la face de montage 20a pour les diodes 21a et à la surface de la face de montage 20b pour les diodes 21b. Plus particulièrement, la face de montage 20a (respectivement 20b) de la plaque support 20 comporte un circuit électrique imprimé (non représenté sur les figures) qui permet de connecter les diodes 21a (respectivement 21b) à des moyens d'alimentation électrique et des moyens de commande électronique de l'allumage des diodes. Les diodes 21a (respectivement 21b) sont soudées sur le circuit imprimé de cette face de montage 20a (respectivement 20b). Pour chaque module lumineux 2 ou 2', l'ensemble de diodes 21a respectivement 21 b) de la face 20a (respectivement 20b) du support 20 est agencé en sorte de former sur cette face un motif lumineux La (respectivement Lb). Lorsque les diodes des deux faces de montage 20a et 20b sont allumées, elle forment ainsi deux motifs lumineux La et Lb qui sont visibles sur les deux faces du module lumineux 2 ou 2'. Plus particulièrement, les diodes 21a et 21b sont associées par paire en étant montées deux à deux, par exemple en vis-à-vis, de part et d'autre de la plaque support 20. Les motifs lumineux La et Lb des deux faces de montage 20a et 20b du support 20 sont identiques et alignés dans une direction X perpendiculaire au plan des deux faces 20a et 20b du support 20. La structure des modules lumineux 2 et 2' permet avantageusement selon l'invention de réaliser des modules lumineux double face ultra fins et très légers comparativement par exemple à des enseignes à tubes néons. A titre indicatif, et de manière non limitative de l'invention dans un exemple précis de réalisation, on a pu réaliser des modules 2 et 2' présentant une épaisseur el de l'ordre de 5,4mm, et montés dans un cadre 3 d'épaisseur e2 de l'ordre de 36mm. Egalement, comparativement à une enseigne lumineuse à tubes néons, la fabrication d'une enseigne lumineuse à base de modules lumineux 2, 2' de l'invention est avantageusement plus simple et plus rapide. Comparativement à des enseignes à tubes néons, la mise en oeuvre de diodes électroluminescentes pour réaliser l'enseigne de l'invention permet en outre avantageusement de diminuer la consommation électrique et d'augmenter la durée de vie de l'enseigne. Dans l'exemple particulier de réalisation des figures annexées, les modules 2, 2' de l'enseigne lumineuse 1 sont positionnés les uns par rapport aux autres de telle sorte que leurs plaques support 20 sont adjacentes et alignées dans un même plan d'assemblage P. Plus particulièrement, les plaques support 20 d'un module 2 (respectivement module 2') comportent des moyens d'assemblage A (respectivement A') permettant son assemblage avec un module lumineux 2'(respectivement module 2) adjacent. Plus particulièrement encore, dans l'exemple de réalisation des figures annexées, la plaque support 20 d'un module 2 est une plaque quadrangulaire comportant au moins un moyen d'assemblage A par emboîtement de type femelle, qui est réalisé sous la forme d'une encoche dans l'un des côtés de la plaque 20; la plaque support 20 d'un module 2' est une plaque quadrangulaire comportant au moins un moyen d'assemblage A' qui est complémentaire et apte à coopérer avec un moyen d'assemblage précité A; plus particulièrement, le moyen d'assemblage A' est constitué par une partie mâle en saillie qui s'étend depuis un bord de la plaque support 20 et qui est complémentaire et apte à s'emboîter dans l'encoche A de la plaque 20 d'un module 2. En référence au figures 1 et 8, la croix lumineuse 1 comporte un unique module lumineux 2' central, et quatre modules lumineux 2 identiques emboîtés sur la périphérie du module central 2', de telle sorte que les plaques support 20 des modules 2 et 2' forment une croix fine, les plaques 20 des modules 2 formant respectivement les quatre branches de la croix de pharmacie. La juxtaposition des motifs lumineux individuels La, Lb des modules 2 et 2' assemblés permet de former, sur chacune des deux faces la et lb de l'enseigne 1, un motif lumineux complet représentant notamment une croix lumineuse. Egalement dans l'exemple de réalisation illustré, le module lumineux central 2' de la croix comporte dans son centre un sous ensemble de diodes 21a, 21b qui sont agencées en sorte de permettre l'affichage d'un motif lumineux variable comportant par exemple la date et la température extérieure. L'enseigne 1 comporte des moyens d'alimentation électrique et des moyens électroniques de contrôle (carte électronique à microprocesseur) qui permettent de commander, de préférence individuellement, l'allumage des diodes 21a et 21b. Ces moyens sont connectés aux circuits électriques imprimés des deux faces 20a et 20b des plaques support 20, et sont de préférence fixés sur le cadre 3 de l'enseigne, en étant logés à l'intérieur du capotage de protection 4. L'invention peut indifféremment être mise en oeuvre avec tout type de moyen de commande de l'allumage des diodes, lesdits moyens de commande pouvant permettre, par exemple et indifféremment selon l'invention, un allumage permanent des diodes, un allumage clignotant, ou un allumage permettant d'obtenir un affichage dynamique avec défilement. L'invention n'est pas limitée à une enseigne 1 composée de plusieurs modules lumineux 2 ou 2' mais s'étend également à une enseigne lumineuse de faible épaisseur double face constituée d'un unique module lumineux. Par exemple, pour réaliser la croix de pharmacie des figures annexées, les modules 2 et 2' de petite dimension pourraient être remplacés par un unique module de grande dimension. Un avantage lié à la mise en oeuvre d'une structure modulaire réside dans la possibilité qui est offerte, en cas de fonctionnement défectueux de l'enseigne, de remplacer le cas échéant uniquement le module lumineux défectueux; également, la fabrication en série d'enseignes de grande dimension se trouve simplifiée | Le module lumineux (2 ; 2') pour enseigne lumineuse fine double face (1) comporte une plaque support (20), et sur chacune des deux faces de ladite plaque support, dites faces de montage, un ensemble de diodes électroluminescentes CMS, qui sont agencées en sorte de former au moins un motif lumineux, et qui sont soudées à la surface de la face de montage correspondante de la plaque support. | 1. Module lumineux (2; 2') pour enseigne lumineuse fine double face, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque support (20), et sur chacune des deux faces (20a/20b) de ladite plaque support, dites faces de montage, un ensemble de diodes électroluminescentes CMS (21a/21b), qui sont agencées en sorte de former au moins un motif lumineux (La/Lb), et qui sont soudées à la surface de la face de montage (20a/20b) correspondante de la plaque support. 2. Module lumineux selon la 1, caractérisé en ce que les deux motifs lumineux (La, Lb) sur les deux faces (20a,20b) de la plaque support sont alignés selon la direction (X) perpendiculaire aux faces (20a,20b) de la plaque support (20). 3. Module lumineux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux motifs lumineux (La, Lb) sont identiques. 4. Module lumineux selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (A,A') permettant l'assemblage de sa plaque support (20) avec la plaque support d'un autre module lumineux. 5. Assemblage d'au moins deux modules lumineux (2,2') visés à l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les deux plaques support (20) des modules sont positionnées côte à côte dans un même plan P. 6. Enseigne lumineuse (1) fine double face comportant au moins un motif lumineux visible sur chacune des deux faces de l'enseigne, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un module lumineux visé à l'une des 1 à 4 ou un assemblage de modules lumineux visé à la 5. 7. Enseigne selon la 6 caractérisée en ce qu'elle forme une croix de pharmacie lumineuse. 8. Enseigne selon la 7 caractérisé en ce qu'elle comporte un assemblage de cinq modules lumineux (2, 2') agencés en forme de croix: un module lumineux central (2) et quatre modules lumineux (2) positionnés à la périphérie du module central (2') et formant respectivement les quatre branches de la croix. | G | G09 | G09F | G09F 13 | G09F 13/22 |
FR2900091 | A1 | PROCEDE POUR LA FABRICATION D'UN RESERVOIR A CARBURANT EN MATIERE PLASTIQUE | 20,071,026 | Procédé peur la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique Selon un premier aspect, la présente invention concerne un procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant (RàC) en matière plastique muni d'un accessoire. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un accessoire particulier, à savoir : une capacité de séparation liquide/vapeur pour un système de ventilation de RàC. Les réservoirs à liquide, lorsqu'ils sont susceptibles d'être déplacés avec le liquide qu'ils contiennent sont généralement équipés d'un système de ventilation garantissant la sécurité par rapport à l'environnement alors que le réservoir est soumis à des sollicitations diverses : mouvements en tous sens et de toute amplitude, sollicitations thermiques, dépressions et surpressions. Cette exigence est rencontrée dans le cas de réservoirs à carburant, en particulier lorsqu'ils sont montés sur des véhicules automobiles et qu'il est impératif d'empêcher la sortie de carburant liquide et de gérer les changements importants de pression et volume de gaz au cours du remplissage et pendant la totalité de la durée du stockage dans le réservoir. Des solutions ont été développées pour résoudre ces problèmes, qui mettent en oeuvre des clapets de sécurité plongeant dans le réservoir et dont la partie supérieure traverse une paroi de celui-ci. Ces clapets débouchent généralement sur une conduite menant à un boîtier ou canister contenant une matière capable de piéger les vapeurs de liquide présentes dans les gaz en provenance du réservoir. Il n'est pas rare, toutefois, que des systèmes de ce type présentent encore des difficultés du fait qu'en raison des circonstances particulières d'utilisation, telles que mouvements brusques ou inclinaison excessive du véhicule, du liquide provenant du réservoir peut néanmoins passer la barrière du clapet de sécurité et se retrouver dans la conduite menant au canister, voire atteindre celui-ci et perturber le libre passage des vapeurs. En remède à cet entraînement accidentel de liquide hors du réservoir, on a cherché à retenir le liquide qui s'échapperait par la conduite menant au canister en intercalant dans cette conduite un volume mort destiné à jouer le rôle de capacité pour recueillir le liquide et laisser passer librement les vapeurs. Dans les systèmes à carburant classiques, les accessoires susmentionnés (clapets, capacité) sont fixés sur le réservoir à carburant après son moulage, et traversent la paroi de celui-ci. Or, on assiste actuellement, tant en Europe que dans le reste du monde, à un renforcement considérable des exigences concernant la limitation des émissions de polluants dans l'atmosphère et la nature en général. Pour limiter ces émissions, on a songé notamment à positionner les composants (lignes de ventilation, clapets, baffles, raidisseurs...) à l'intérieur du réservoir et/ou de la tubulure de remplissage (voir notamment la demande WO 2004/024487 au nom de la demanderesse). Toutefois, lorsque ces éléments sont fixés au réservoir après moulage de ce dernier, il est généralement nécessaire de pratiquer au moins une ouverture dans le réservoir pour pouvoir y introduire et y fixer lesdits éléments. Dès lors, la demanderesse a développé un procédé (objet de plusieurs demandes pendantes) permettant aisément de fixer ces éléments lors du moulage du réservoir. Toutefois, les accessoires mentionnés ci-dessus (clapets ; conduit de ventilation les reliant ; capacité de séparation liquide/vapeur (L/V , qui constituent ce que l'on appelle communément la ligne de ventilation , doivent être reliés au canister comme expliqué précédemment. Or, celui-ci est généralement situé à l'extérieur du réservoir et il faut donc prévoir un raccord traversant la paroi du réservoir et permettant de raccorder la ligne de ventilation au canister. Un tel système, avec ligne de ventilation interne raccordée au canister à travers la paroi du réservoir, est par exemple décrit dans le brevet US 6,860,285. Toutefois, ce document ne donne aucune indication sur la manière pratique de réaliser cette connexion. Or, il n'est pas évident d'une part, de repérer de l'extérieur, l'emplacement exact de l'extrémité de la ligne de ventilation interne à laquelle doit être raccordée la conduite vers le canister ; et d'autre part, d'obtenir une connexion qui soit étanche. Dès lors, selon un aspect, la présente invention concerne un muni d'un accessoire interne, selon lequel : on moule une paraison par soufflage ou thermoformage ; on munit l'accessoire d'une pièce métallique et on le fixe sur la paroi interne du réservoir lors même de son moulage ; on démoule le réservoir et on localise l'emplacement de la pièce métallique ; on pratique une ouverture dans la paroi du réservoir selon l'emplacement de la pièce métallique. Par réservoir à carburant, on entend désigner un réservoir étanche, apte à stocker du carburant dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple de ce réservoir est celui qui équipe les véhicules automobiles. Le réservoir à carburant selon l'invention est réalisé en matière plastique. Par maliere plastique on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra, Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). La paroi du réservoir peut être constituée d'une seule couche de matière thermoplastique ou de deux couches. Une ou plusieurs autres couches supplémentaires possibles peuvent, de manière avantageuse, être constituées de couches en matériau barrière aux liquides et/ou aux gaz. De préférence, la nature et l'épaisseur de la couche barrière sont choisies de manière à limiter au maximum la perméabilité des liquides et des gaz en contact avec la surface intérieure du réservoir. De préférence, cette couche est à base d'une résine barrière c'est-à-dire d'une résine imperméable au carburant telle que lEVOH par exemple (copolymère éthylène û acétate de vinyle partiellement hydrolysé). Alternativement, le réservoir peut être soumis à un traitement de surface (fluoration ou sulfonation) ayant pour but de le rendre imperméable au carburant. Le réservoir selon l'invention comprend de préférence une couche barrière à base d'EVOH située entre des couches externes à base de PEHD. Selon l'invention, l'accessoire interne au réservoir est également au moins en partie en matière plastique. De préférence, il est essentiellement à base de matière plastique. Il peut ou non être à base de la même matière plastique que le réservoir. Une matière plastique qui convient bien est le POM (ou poly-oxy-méthylène, un polyacetal), car il s'agit d'un matériau stable dimensionnellement dans le fuel et les essences alcoolisées, bien que coûteux. En alternative, le PEHD peut être utilisé pour sa possibilité d'injection plastique, son faible coût, sa compatibilité avec le carburant. La fixation aux parois du réservoir par bouterollage permet l'utilisation éventuelle d'autres matières. Selon l'invention, on réalise le réservoir par moulage d'une paraison. Par paraison, on entend une préforme, généralement extrudée, qui est destinée à constituer la paroi du réservoir après moulage aux formes et dimensions requises. Cette préforme ne doit pas nécessairement être d'une seule pièce. Ainsi, avantageusement, la paraison est en fait constituée de deux pièces séparées, qui peuvent être deux feuilles par exemple. Toutefois, de manière préférée, ces pièces résultent de la découpe d'une seule et même paraison tubulaire extrudée, tel que décrit dans la demande EP 1110697. Selon cette variante, après l'extrusion d'une paraison unique, celle-ci est découpée sur toute sa longueur, selon deux lignes diamétralement opposées, pour obtenir deux parties (feuilles) séparées. Par rapport au moulage de deux feuilles extrudées séparément, et dont l'épaisseur est constante, cette manière de procéder permet d'utiliser des paraisons d'épaisseur variable (c'est-à-dire non constante sur leur longueur), obtenues grâce à un dispositif d'extrusion adéquat (généralement, une extrudeuse munie d'une filière à poinçon dont la position est réglable). Une telle paraison tient compte de la réduction d'épaisseur qui a lieu lors du moulage à certains endroits de la. paraison, suite aux taux de déformation non constants de la matière dans le moule. Après moulage d'une paraison en deux pièces, celles-ci constituent généralement les parois inférieure et supérieure respectivement du réservoir à carburant. Comme évoqué précédemment, le moulage peut avoir lieu par thermoformage (généralement, en tirant sous vide derrière le moule) ou par soufflage (en insufflant un fluide sous pression dans le moule), voire en une combinaison des deux. L'accessoire dont il est question dans le cadre de l'invention est un accessoire faisant généralement partie des systèmes à carburant classiques. En particulier, tel qu'évoqué précédemment, l'accessoire interne peut consister en au moins une partie de la ligne de ventilation du réservoir et être destiné à être raccordé à un accessoire externe, qui est de préférence un canister. A noter toutefois que le procédé selon l'invention peut également convenir pour réaliser des connexions électriques ou tout autre type de connexion exigeant un passage à travers la paroi du réservoir pour raccorder deux composants respectivement interne et externe au réservoir. Dans cette variante, on procède au raccord des accessoires interne et externe à travers de l'ouverture réalisée dans la paroi du réservoir. Par externe , on entend en contact avec le milieu extérieur au réservoir, par opposition à interne , qui veut dire en contact avec le volume interne délimité par le réservoir. Dans la variante selon laquelle l'accessoire interne est au moins une partie de la ligne de ventilation, cette partie peut par exemple être un clapet, une tubulure, une capacité... De préférence, il s'agit d'une capacité de séparation L/V telle que décrite précédemment. Celle-ci est alors de préférence munie d'un conduit permettant son raccord à un conduit correspondant relié au canister. Dans le procédé selon l'invention, l'accessoire interne est fixé/solidarisé à la paraison destinée à constituer le réservoir à carburant après moulage. On entend par là qu'il est soit directement en contact avec la paroi du réservoir, soit solidaire d'un moyen de fixation intermédiaire qui est, lui, directement en contact avec la paroi du réservoir. Par contact , on entend soit une fixation mécanique qui peut être démontée (vis, boulons...), soit une fixation permanente telle qu'une soudure par exemple. Cette dernière donne de bons résultats du point de vue de la perméabilité et est pratique à utiliser dans le cadre de l'invention, puisque la paraison est fondue/ramollie durant le moulage. Mais il faut pour pouvoir l'appliquer, que la matière plastique du réservoir et celle de l'accessoire soient compatibles. Dès lors, d'autres techniques (tirant de préférence également profit du fait que la paraison est fondue/ramollie) peuvent être utilisées également, telle que le bouterollage ( rivet punching ) par exemple. Il s'agit d'une technique décrite dans la demande FR 04.08196 au nom de la demanderesse. Dans ce cas, de préférence, l'accessoire interne est muni d'au moins un orifice pour permettre d'appliquer ladite technique et donc, de forcer de la matière plastique fondue appartenant à la paraison à travers elle. Cet orifice est avantageusement réalisé dans le couvercle de l'accessoire et/ou dans une excroissance ou patte de fixation solidaire (ou moulé d'une pièce avec) de l'accessoire ou de son couvercle. De préférence, l'accessoire comprend plusieurs pattes de fixation réparties de manière à limiter les contraintes et les vibrations en fonctionnement. L'accessoire peut être fixé sur la paraison de toute manière connue, par exemple à l'aide d'un robot ou d'un noyau (partie interne du moule). Cette dernière variante est préférée et de plus amples détails à ce propos figurent dans la demande FR 05.06574 au nom de la demanderesse. La pièce métallique utilisée dans le procédé selon l'invention peut être de forme quelconque. Toutefois, lorsque l'accessoire interne est constitué de ou muni d'une tubulure (ou pipette), il s'agit de préférence d'une bague métallique enserrant ladite tubulure (pipette) substantiellement en son extrémité. Cette pièce peut être à base d'un métal quelconque, de préférence résistant aux hydrocarbures que le réservoir est destiné à contenir. Le métal est de préférence magnétique pour pouvoir être détecté ultérieurement par un capteur inductif L'acier inoxydable donne de bons résultats. Dans le procédé de l'invention, l'emplacement de la pièce métallique dans le réservoir est détecté au moyen d'un appareillage spécifique (détecteur). Il peut s'agir d'un détecteur aux rayons X (mais dont le traitement optique du résultat reste compliqué) ou d'un détecteur inductif (choisi pour sa facilité de mise en oeuvre et son coût). Ce dernier est préféré. Dans le procédé selon l'invention, l'ouverture dans la paroi du réservoir est généralement réalisée juste en face de la pièce métallique, et ce à l'aide de tout outil adéquat. Il peut s'agir du même couteau que celui servant à la découpe de toutes les ouvertures sur le réservoir. De préférence, ce couteau doit permettre d'éviter la chute de copeaux dans le réservoir. Une fois l'ouverture réalisée, selon une variante préférée déjà évoquée ci-dessus, on procède de préférence au raccord de l'accessoire interne à un accessoire externe. Généralement, pour ce faire, on munit les deux accessoires d'une tubulure de manière à raccorder entre elles les tubulures des deux accessoires. Dans ce cas, pour éviter les émissions d'hydrocarbures à l'atmosphère, le raccord est de préférence situé à l'intérieur du réservoir et pour des raisons pratiques, tout près de l'ouverture dans la paroi du réservoir. De manière tout particulièrement préférée, les deux tubulures présentent une extrémité de géométrie telle qu'elles puissent être assemblées par une technique de raccord rapide ( quick connect ou snap fit ). En général, dans cette technique, l'une des pièces (celle dite mâle) est emmanchée dans l'autre (dite femelle ). En particulier, lorsque l'extrémité de la tubulure de l'accessoire interne comporte une bague métallique externe, cette pièce est la partie femelle de la connexion et l'extrémité de la tubulure de l'accessoire externe est la partie mâle qui vient s'y enserrer. Pour obtenir un raccord étanche entre les 2 tubulures, généralement, l'une d'entre elle est munie d'un joint. Ce joint peut être sur la périphérie externe de la pièce mâle, ou sur la périphérie interne de la pièce femelle. De préférence, le joint est situé sur la périphérie interne de la pièce femelle et de manière tout particulièrement préférée, il s'agit d'un joint annulaire plat recourbé vers l'intérieur. De cette manière, l'extrémité de la tubulure de l'accessoire extérieur vient s'emmancher dans le joint. A cet effet, le joint est de préférence à base d'un matériau déformable. Il s'agit de préférence d'un élastomère (par exemple de type NBR û caoutchouc nitrile - ou FPM û caoutchouc fluoré) et plus particulièrement, d'un élastomère fluoré (FPM). Selon une variante pratique et économique, le joint et l'anneau métallique susmentionnés sont réalisés d'une pièce, par surmoulage du métal à l'aide de la matière constitutive du joint. Cette pièce est alors, moyennant une géométrie adéquate, montée sur la tubulure de l'accessoire interne avant sa fixation à l'intérieur du réservoir. Selon une variante préférée de l'invention, la tubulure de l'accessoire externe est munie d'une embase à base de matière plastique compatible avec celle du réservoir, et dont la taille, l'emplacement et la géométrie sont telles qu'elle peut être soudée sur le pourtour de l'ouverture dans le réservoir, sur la paroi externe de celui-ci. Cette manière de procéder permet de rendre l'ensemble de l'assemblage étanche. En général, cette soudure a lieu après que les 2 tubulures aient fait l'objet du raccord rapide décrit ci avant. Généralement, pour des raisons pratiques, l'embase est située non loin de la partie mâle de la connexion rapide, de manière à ce que cette dernière soit située tout près de la paroi du réservoir, juste en dessous de l'embase. Une embase d'une seule pièce avec la partie mâle du raccord rapide évoqué ci-dessus est pratique à réaliser (par moulage par injection par exemple) et à utiliser. Une telle pièce est généralement qualifiée de pipette . De préférence, l'embase (la pipette, le cas échéant) est substantiellement imperméable aux hydrocarbures et est par exemple multicouche ou traitée en surface (comme décrit précédemment). A noter enfin que pour renforcer encore l'étanchéité, la soudure, une fois réalisée, peut être recouverte d'un film soudé, par exemple par rayonnement laser. Cette technique fait l'objet du brevet EP 1439973 au nom de la demanderesse. Selon un autre aspect, la présente invention concerne également un accessoire pour réservoir à carburant essentiellement à base de matière plastique, ledit accessoire étant également essentiellement en matière plastique et comprenant au moins une tubulure (pipette) pour son raccord à un autre accessoire, caractérisé en ce que l'extrémité de cette tubulure est sertie en externe d'une bague métallique. D'après ce qui précède, l'extrémité de la tubulure de l'accessoire est de préférence également munie d'un joint, comme expliqué précédemment. En particulier, selon cet aspect de l'invention, l'accessoire fait partie du circuit de ventilation du réservoir. L'invention donne de bons résultats lorsque l'accessoire est une capacité de séparation L/V telle que décrite précédemment, essentiellement à base de matière plastique et comprenant au moins un volume mort, une tubulure d'entrée pour des gaz chargés de gouttelettes de liquide, une tubulure de sortie pour les gaz épurés en liquide et un dispositif d'évacuation du liquide piégé dans le volume mort. Dans ce type de capacité, le volume mort peut avoir une géométrie quelconque. De préférence, il s'agit d'un volume délimité par un boîtier substantiellement cylindrique. De préférence, des pièces (baffles, chicanes...) sont disposées dans ce volume de manière à abattre les gouttelettes contenues dans les gaz à évacuer vers le canister. De préférence, le boîtier comprend un couvercle est comme décrit précédemment, ce couvercle comprend de préférence des pattes de fixation munies d'orifices permettant de fixer ledit boîtier à la paroi du réservoir par bouterollage. Toutes ces pièces sont de préférence en matière plastique et elles sont moulées et assemblées par toute technique connue (soudure, raccord rapide...). Le dispositif d'évacuation du liquide présent dans la capacité peut également être de tout type connu. Il peut s'agir d'un simple clapet (par exemple, de type parapluie comme dans le brevet US 6,860,285 susmentionné) obturant un orifice dans le volume mort. Alternativement, il peut s'agir d'une pompe créant une dépression de manière à pouvoir aspirer le liquide à travers un orifice dans le volume mort. Cette pompe peut être une pompe prévue spécifiquement à cet effet mais de manière préférée, il s'agit de la pompe principale à carburant tel que décrit dans le brevet EP 1196303 au nom de la demanderesse. Dans cette variante, il est également avantageux de munir l'orifice d'un clapet anti-retour pour que du liquide ne puisse pas refouler à travers l'orifice lorsque la pompe est arrêtée. L'action de la pompe à carburant pour générer la dépression peut être directe, ou indirecte (c.à.d. que ladite pompe peut actionner un venturi). Selon une variante particulièrement préférée, le volume mort comprend une chambre secondaire où débouche l'orifice muni du clapet anti-retour, et cette chambre secondaire est vidangeable par un venturi actionné par la pompe d'alimentation en carburant du moteur. La présente invention est illustrée de manière non limitative par la figure 1, qui illustre certaines variantes de l'invention sur une coupe axiale (schématisée) à travers une capacité de séparation L/V. Cette capacité comprend une tubulure d'entrée de gaz (1) destinée à être raccordée à une ligne de ventilation, par exemple par une connexion sapin, quick connect ou autre. Elle comprend également une tubulure de sortie (2) de gaz ainsi qu'un volume mort (3) muni de baffles (4) permettant de séparer le liquide de la vapeur. Ce volume joue le rôle de zone de ventilation et il comprend une paroi horizontale (5) percée d'un orifice muni d'un clapet parapluie (6). Cet orifice aboutit dans une chambre secondaire (7) jouant le rôle de zone d'aspiration du liquide. Cette zone est solidaire d'une pipette (8) 2900091 -10- destinée à être raccordée à une pompe (non illustrée) également par une connexion de type sapin, quick connect.... La pipette (8) permet l'évacuation du liquide contenu dans la chambre (7) lorsque la pompe est en fonctionnement. Quant au clapet (6), il évite le 5 refoulement de liquide dans la zone de ventilation (3) à travers l'orifice (5) lorsque la pompe est à l'arrêt. L'extrémité de la tubulure de sortie (2) est munie en externe, d'une bague métallique (9) et en interne, d'un joint annulaire (10) recourbé vers l'intérieur. Cette extrémité constitue une partie femelle qui est destinée à recevoir une partie 10 mâle d'un raccord rapide, solidaire d'une tubulure (pipette) reliée à un canister (non représenté) et qui sera emmanchée à force dans le joint. Dans la variante illustrée, le joint surmoule la bague métallique | Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique muni d'un accessoire interne - tel qu'une capacité de séparation liquide/vapeur pour circuit de ventilation - selon lequel :- on moule une paraison par soufflage ou thermoformage ;- on munit l'accessoire d'une pièce métallique et on le fixe sur la paroi interne du réservoir lors même de son moulage ;- on démoule le réservoir et on localise l'emplacement de la pièce métallique ; et- on pratique une ouverture dans la paroi du réservoir selon l'emplacement de la pièce métallique.Capacité de séparation liquide/vapeur pour circuit de ventilation. | 1 û Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique muni d'un accessoire interne, selon lequel : û on moule une paraison par soufflage ou thermoformage ; û on munit l'accessoire d'une pièce métallique et on le fixe sur la paroi interne du réservoir lors même de son moulage ; û on démoule le réservoir et on localise l'emplacement de la pièce métallique ; û on pratique une ouverture dans la paroi du réservoir selon l'emplacement de la pièce métallique. 2 û Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'accessoire interne comprend au moins un couvercle et/ou une excroissance ayant un orifice et en ce qu'il est fixé sur la paraison par bouterollage à travers cet orifice. 3 û Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que à travers l'ouverture réalisée dans la paroi du réservoir, on raccorde l'accessoire interne à un accessoire externe. 4 û Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'accessoire interne est au moins une partie d'une ligne de ventilation du réservoir et en ce que l'accessoire externe est un canister. 5 û Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la partie de ligne de ventilation est une capacité de séparation liquide/vapeur. 6 û Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'accessoire interne est constitué de ou muni d'une tubulure, et en ce que la pièce métallique est une bague enserrant ladite tubulure substantiellement en son extrémité. 7 û Procédé selon la précédente, selon lequel on munit l'accessoire externe d'une tubulure également et selon lequel les tubulures de l'accessoire interne et de l'accessoire externe sont assemblées par une technique 2900091 - 12 - de raccord rapide selon laquelle une pièce mâle est insérée dans une pièce femelle. 8 ù Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrémité de la tubulure de l'accessoire interne est la pièce femelle de la 5 connexion ; en ce que l'extrémité de la tubulure de l'accessoire externe est la pièce mâle de la connexion ; et en ce qu'un joint est situé à l'extrémité de la pièce femelle, sur sa périphérie interne. 9 ù Procédé selon la 7 ou 8, selon lequel la tubulure de l'accessoire externe est munie d'une embase à base de matière plastique 10 compatible avec celle du réservoir, et selon lequel on soude cette embase sur le pourtour de l'ouverture dans le réservoir, du côté extérieur de celui-ci. 10 ù Accessoire pour réservoir à carburant essentiellement à base de matière plastique, ledit accessoire étant également essentiellement à base de matière plastique et comprenant au moins une tubulure (pipette) pour son raccord 15 à un autre accessoire, caractérisé en ce que l'extrémité de cette tubulure est sertie en externe d'une bague métallique. | B | B29,B60 | B29C,B60K | B29C 49,B29C 51,B60K 15 | B29C 49/20,B29C 51/12,B60K 15/03 |
FR2891592 | A1 | DEMARREUR DE MOTEUR THERMIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,406 | L'invention concerne un . Dans les véhicules automobiles connus, la mise en marche du moteur thermique est assuré par un démarreur ou un alterno-démarreur incluant un moteur électrique capable de mettre en rotation ce moteur thermique. Un tel démarreur ou alterno-démarreur est alimenté par un réseau électrique du véhicule, ce réseau comprenant notamment une batterie d'alimentation. La puissance électrique élevée qui est mise en jeu pour faire tourner le moteur thermique lors du démarrage perturbe temporairement le réseau électrique du véhicule, ce qui se traduit par une baisse de la puissance électrique délivrée à d'autres récepteurs électrique du véhicule, durant le démarrage. Si des feux de position du véhicule sont allumés, l'énergie électrique prélevée par le démarreur ou l'alterno-démarreur sur le réseau pénalise l'alimentation de ces feux de position, ce qui se traduit par une baisse de l'intensité d'éclairage de ces feux pendant le démarrage. Ce problème s'avère très pénalisant pour les véhicules fonctionnant en mode dit " start-stop ", c'est-à-dire dans lesquels le moteur thermique s'éteint automatiquement sur immobilisation du véhicule par exemple à un feu rouge, et redémarre automatiquement lorsque son occupant enfonce la pédale d'accélérateur pour repartir, par exemple après passage au vert du feu en question. A cet effet une électronique de puissance est généralement prévue pour assurer la délivrance d'une puissance électrique élevée au démarreur ou à l'alternodémarreur tout en minimisant les répercussions sur le réseau du véhicule et sur les autres récepteurs électriques. Une autre solution consiste à équiper le véhicule d'une seconde batterie électrique qui est dédiée à l'alimentation électrique du démarreur ou de l'alternodémarreur. Cependant, ces solutions induisent un surcoût de fabrication important sans pour autant donner entièrement 5 satisfaction. Le but de l'invention est de proposer une solution à faible coût permettant de démarrer un moteur de véhicule thermique sans perturber l'alimentation d'autres récepteurs électriques du véhicule durant le démarrage du moteur thermique. A cet effet, l'invention a pour objet un démarreur de moteur thermique de véhicule automobile, comprenant un train d'engrenage épicycloïdal incluant un planétaire, un porte satellite et une couronne, un embrayage apte à désaccoupler ou à accoupler le porte satellite avec un vilebrequin du moteur thermique, une roue libre autorisant la couronne à tourner uniquement dans un sens de rotation correspondant à celui du vilebrequin, un élément élastique d'accumulation d'énergie relié à la couronne et au planétaire pour faire tourner le planétaire par rapport à la couronne lorsque cet élément élastique se détend, un organe de blocage agissant sur le planétaire pour le maintenir immobile en rotation et pour le libérer. Lorsque le démarreur est armé, c'est-à-dire lorsque l'élément élastique est tendu, le démarrage du moteur thermique consiste à accoupler le porte satellite au vilebrequin avec l'embrayage, et à piloter l'organe de blocage pour qu'il passe dans un état de libération. En fonctionnement du moteur thermique, le démarreur est réarmé en commandant l'organe de blocage pour qu'il passe dans un état de libération, puis en commandant l'embrayage pour accoupler le porte satellite avec le vilebrequin, ce qui a pour effet de retendre l'élément élastique. Ce démarreur est armé en étant actionné dans le même sens de rotation que celui dans lequel il entraîne le vilebrequin pour démarrer le moteur thermique. L'invention concerne également un démarreur dans lequel l'élément élastique est un ressort en spirale. L'invention concerne également un démarreur dans lequel la roue libre est réalisée sous forme d'un cliquet agissant sur la couronne. L'invention concerne également un démarreur équipé d'un codeur angulaire apte à délivrer un signal représentatif d'une position angulaire de la couronne. L'invention concerne également un moteur thermique comprenant un démarreur tel que défini ci-dessus, et un véhicule automobile comprenant un moteur thermique équipé d'un tel démarreur. L'invention concerne également un démarreur dans lequel l'organe de blocage comprend une plaque maintenue en appui contre une partie complémentaire du planétaire par un ou plusieurs ressorts, et un actionneur apte à éloigner cette plaque de la partie complémentaire. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un démarreur selon l'invention; La figure 2 est une vue schématique de face d'un démarreur selon l'invention en phase d'armement du ressort; La figure 3 est une vue schématique de face d'un démarreur selon l'invention en phase de démarrage; La figure 4 est une vue générale schématique montrant un démarreur selon l'invention associé à un moteur thermique. L'idée à la base de l'invention est de stocker de 35 l'énergie dans un ressort en phase de fonctionnement du moteur thermique, et de restituer cette énergie emmagasinée dans le ressort pour démarrer le moteur thermique. A cet effet, le démarreur 1 représenté en figure 1, comprend un train d'engrenage épicycloïdal 2 lié en mouvement à un vilebrequin de moteur thermique non représenté, par l'intermédiaire d'un embrayage 3, ce train épicycloïdal portant un ressort 4 destiné à emmagasiner et à restituer l'énergie. Le train épicycloïdal 2 s'étend le long d'un axe AX. Il comprend un planétaire 6 qui inclut un arbre support 7 rigidement solidaire d'une roue dentée 8 qu'il porte. Ce train comprend encore une couronne 9 pourvue une denture périphérique 11 orientée radialement vers l'intérieur, cette denture périphérique 11 ayant un diamètre très supérieur au diamètre de la denture 10 de la roue planétaire 8. Ce train épicycloïdal comprend encore un porte satellite 12 qui s'étend le long de l'axe AX, et qui porte au moins deux roues satellites repérées par 13a et 13b sur les figures. Les roues satellites 13a et 13b sont libres de pivoter par rapport au porte satellite 12 autour d'axes parallèles à l'axe AX. Chaque roue satellite 13a, 13b qui est excentrée par rapport à l'axe AX comprend une denture externe 14a, 14b engagée d'une part dans la denture 10 de la roue planétaire 8 et d'autre part dans la denture périphérique 11 de la couronne 9. Le planétaire 7, la couronne 9 et le porte satellite 12 sont aptes à pivoter autour de l'axe AX, tout en étant liés en mouvement les uns avec les autres du fait de l'engrènement des différentes dentures. Le train épicycloïdal peut être accouplé ou désaccouplé du vilebrequin du moteur thermique par le porte satellite 12 qui est lié à ce vilebrequin par l'embrayage 3 qui peut être ouvert ou fermé. L'embrayage 3 peut être fermé pour que le porte satellite 12 entraîne en rotation le vilebrequin, soit pour que le vilebrequin entraîne en rotation le porte satellite 12. La couronne 9 est liée à un élément fixe du véhicule, repéré par 16, par un dispositif de type roue libre 17, qui autorise cette couronne 9 à tourner uniquement dans un sens de rotation qui correspond au sens de rotation du vilebrequin lorsque le moteur thermique tourne. La roue libre 17 peut être une roue libre à galets, à rouleaux, à bandes, ou autres. Cette roue libre peut encore être réalisée sous forme d'un cliquet coopérant avec la couronne 9. Le train épicycloïdal 2 constitue un réducteur mécanique. Lorsque la couronne 9 est immobile, une rotation du planétaire 6 à une certaine vitesse entraîne en rotation le porte satellite 12 à une autre vitesse inférieure, le rapport de ces vitesses dépendant des diamètres des dentures 10, 11, 14a et 14b. Le ressort 4 a une première extrémité 18 solidaire de la couronne 9, et une seconde extrémité 19 solidaire du planétaire 7. Le démarreur comprend encore un organe de blocage apte à immobiliser en rotation le planétaire 7, ou à le libérer pour lui permettre de tourner. Cet organe de blocage qui peut être un frein est représenté symboliquement par des flèches repérées par 21. La figure 2 illustre l'armement du démarreur selon l'invention, par le moteur thermique, c'est-à-dire le bandage du ressort 4 pour lui faire emmagasiner de l'énergie. Dans l'exemple de la figure 2, le ressort 4 est un ressort hélicoïdal positionné tangentiellement au périmètre externe de la couronne 9, ce ressort ayant sa première extrémité solidarisée à un arrêt 22 qui dépasse radialement de la couronne 9 en étant porté par cette couronne. L'autre extrémité 19 de ce ressort est rigidement solidarisée au planétaire 6 par un bras radial 23 qui est lui-même rigidement solidaire de ce planétaire 6, ce bras s'étendant radialement pour dépasser radialement de la couronne 9. L'armement du démarreur, c'est-à-dire du ressort 4 est effectué grâce au moteur thermique. L'organe de blocage 21 est d'abord commandé pour maintenir le planétaire 6 immobile, et l'embrayage 3 est fermé pour que le moteur thermique entraîne en rotation le porte satellite 12, dans le sens direct sur la figure 2. Le dispositif de roue libre 17 permet quant à lui à la couronne 9 de tourner uniquement dans le sens direct sur les figures. L'entraînement en rotation du porte satellite 12 dans le sens direct provoque une rotation dans le sens direct des satellites 13a, 13b et 13c qui roulent sur la denture 10 du planétaire qui est maintenu immobile. Il en résulte une rotation de la couronne 9 dans le sens direct, qui est autorisée par le dispositif de roue libre 17. La rotation de la couronne externe 9 se déroule alors que le planétaire 6 est maintenu immobile par l'organe de blocage 21, de sorte que l'arrêt 22 de la couronne 9 se rapproche de l'extrémité du bras radial 23 porté par le planétaire, ce qui permet de comprimer le ressort 4. En fin d'armement du ressort, l'embrayage 3 est commandé en ouverture pour désaccoupler le porte satellite 12 du vilebrequin. Dans cette situation, l'organe 21 reste commandé pour maintenir le planétaire 6 immobile, la couronne étant retenue de tourner en sens indirect pour détendre le ressort, par le dispositif de roue libre qui n'autorise pas cette couronne à tourner en sens indirect. Par conséquent, après ouverture de l'embrayage 3, le planétaire 6 étant bloqué en rotation par l'organe 21, le ressort 4 reste comprimé et pourra se détendre seulement sur libération du planétaire 6 par l'organe 21. La figure 3 illustre schématiquement le démarrage du moteur thermique par le démarreur selon l'invention. Dans ce cas, l'embrayage est fermé pour lier en mouvement le porte satellite 12 avec le vilebrequin qui est sensiblement immobile à ce stade. L'organe de blocage 21 est ensuite commandé pour libérer le planétaire. Dans cette situation, le ressort 4 est maintenu entre l'arrêt 22 qui est fixe et le bras 23 qui est rigidement solidaire du planétaire 6, ce planétaire étant alors mobile en rotation. La détente du ressort 4 fait tourner le planétaire 6 dans le sens direct qui entraîne à son tour en rotation le porte satellite 12, par l'intermédiaire des satellites 13a13c et de la couronne 9 qui est maintenue fixe par la roue libre 17. Cette rotation du porte satellite 12 qui est accouplé au vilebrequin par l'embrayage 3 permet d'entraîner ce dernier en rotation pour démarrer le moteur. Après démarrage du moteur, l'embrayage 3 est commandé pour désaccoupler le vilebrequin du porte satellite 12. Dans l'exemple illustré symboliquement sur les figures 2 et 3, le ressort 4 est un ressort hélicoïdal tangent à la couronne 9, mais le démarreur peut avantageusement être équipé d'un ressort en spirale monté autour de l'axe AX, et ayant une première extrémité centrale solidaire du planétaire, et une seconde extrémité radiale solidarisée à la périphérie de la couronne 9. Dans le cas d'un véhicule prévu pour fonctionner en mode " start-stop ", c'est-à-dire commandé pour éteindre automatiquement le moteur thermique sur immobilisation et pour redémarrer lorsque l'utilisateur sollicite la pédale d'accélérateur ou autre, le démarreur selon l'invention peut être exploité comme suit. Lorsque le véhicule est déplacé par le moteur thermique, l'embrayage 3 est ouvert. Lorsque le moteur doit être éteint du fait de l'immobilisation du véhicule, le planétaire est bloqué par l'organe 21, et l'embrayage 3 est fermé, de sorte que le vilebrequin arme le démarreur en comprimant le ressort 4. Le démarreur selon l'invention est avantageusement équipé d'un codeur angulaire 24, qui délivre un signal représentatif de la position angulaire de la couronne 9, qui est représentative du degré de compression du ressort 4. Ce codeur 24 permet par exemple de connaître le nombre de tours effectués par la couronne 9 à un instant donné, par rapport à une position de référence de cette couronne. Ainsi, la fin de l'armement du ressort 4, qui correspond à un certain degré de compression de celui-ci peut être détectée par le codeur 24 pour terminer cet armement en ouvrant l'embrayage 3 de façon à isoler le démarreur dans un état armé. Sur demande de redémarrage du moteur thermique, l'embrayage 3 est fermé puis l'organe 21 est commandé pour libérer le planétaire 6, de façon à entraîner en rotation le vilebrequin de ce moteur thermique, comme expliqué plus haut. Avantageusement, l'embrayage est ré-ouvert et le planétaire 6 bloqué dès que le moteur thermique atteint un régime prédéterminé. L'organe de blocage 21 du planétaire 6 peut être électromagnétique ou électro-mécanique. Dans le cas d'une solution électromagnétique, un électroaimant fixe est alimenté par un courant et génère un champs magnétique qui attire une plaque pour qu'elle vienne frotter contre l'arbre planétaire 7 afin de le bloquer. Pour libérer le planétaire 6, à partir d'un ordre de démarrage, le courant est alors coupé pour relâcher la plaque qui s'éloigne de l'arbre 7 grâce à des ressorts de rappel. Dans le cas d'une solution électromécanique, un piston mécanique est poussé par un ressort pour immobiliser l'arbre 7. Lors d'une demande de démarrage, 2891592 9 un actionneur agit sur le piston pour libérer le planétaire 6 afin d'entraîner le vilebrequin. En fin de démarrage, le piston peut être relâché pour bloquer à nouveau l'arbre 7. Dans ce cas la consommation électrique du démarreur est limitée à la durée du démarrage qui est de l'ordre de 300 ms. Le système d'emmagasinage d'énergie à ressort peut être un ressort à spirales, mais il peut également être conçu à partir d'un ressort linéaire associé à une vis à billes pour transformer un mouvement de translation en un mouvement de rotation. En figure 4, on a représenté symboliquement un exemple de montage du démarreur selon l'invention en association avec un moteur, dans lequel au lieu d'être couplé au vilebrequin directement par l'embrayage 3, le démarreur est couplé au vilebrequin 26 du moteur thermique repéré par 27 au moyen d'une courroie 28. Avantageusement, comme représenté sur cette figure 4, la courroie 28 entoure une poulie 29 qui intègre elle- même l'embrayage 3, afin de procurer un gain d'encombrement. Le train épicycloïdal est dimensionné pour apporter un couple suffisant au moteur thermique pour son démarrage en fonction de caractéristiques du système telles que le choix du ressort en ce qui concerne sa raideur, son nombre de tours ou de spires. L'invention offre notamment les avantages suivants. Le choix d'un train d'engrenage épicycloïdal assure un sens de rotation du système identique pour armer le ressort et pour le détendre. L'embrayage 3 permet de découpler le système du vilebrequin en dehors de phases d'armement et de démarrage. Le démarreur selon l'invention n'est pas dépendant 35 d'une source d'énergie électrique dont les performances sont dégradées par le type de sollicitations, l'environnement extérieur ou le temps écoulé entre chaque démarrage. Le démarreur selon l'invention est entièrement mécanique, ce qui lui confère simplicité et réduction de coût par rapport à un système électrique. Il permet d'isoler la fonction démarrage de la source électrique d'alimentation du réseau de bord. Ce démarreur peut être monté sur une façade accessoires pour transmettre du couple de la même façon qu'un alternateur, c'est-à-dire sans bruit et sans à-coups. Il peut également être monté de façon directe sur le vilebrequin suivant les démultiplications choisies pour le train épicycloïdal. 2891592 11 | L'invention concerne un démarreur destiné à équiper un moteur thermique d'un véhicule automobile.Ce démarreur comprend : un train d'engrenage épicycloïdal (2) incluant un planétaire (6, 7, 8), un porte satellite (12) et une couronne (9) ; un embrayage (3) apte à désaccoupler ou à accoupler le porte satellite (12) avec un vilebrequin du moteur thermique; une roue libre (17) autorisant la couronne (9) à tourner uniquement dans un sens de rotation identique à celui du vilebrequin ; un élément élastique (4) d'accumulation d'énergie relié à la couronne (9) et au planétaire (12) pour faire tourner le planétaire (12) par rapport à la couronne (9) lorsque cet élément élastique (4) se détend ; un organe de blocage (21) agissant sur le planétaire (6, 7, 8) pour le maintenir immobile en rotation et pour le libérer.L'invention s'applique notamment aux véhicules du start-stop. | 1. Démarreur de moteur thermique (27) de véhicule automobile, comprenant un train d'engrenage épicycloïdal (2) incluant un planétaire (6, 7, 8), un porte satellite (12) et une couronne (9), un embrayage (3) apte à désaccoupler ou à accoupler le porte satellite (12) avec un vilebrequin (26) du moteur thermique (27), une roue libre (17) autorisant la couronne (9) à tourner uniquement dans un sens de rotation correspondant à celui du vilebrequin (26), un élément élastique (4) d'accumulation d'énergie relié à la couronne (9) et au planétaire (12) pour faire tourner le planétaire (12) par rapport à la couronne (9) lorsque cet élément élastique (4) se détend, un organe de blocage (21) agissant sur le planétaire (6, 7, 8) pour le maintenir immobile en rotation et pour le libérer. 2. Démarreur selon la 1, dans lequel l'élément élastique (4) est un ressort en spirale. 3. Démarreur selon la 1 ou 2, dans lequel la roue libre est réalisée sous forme d'un cliquet (17) agissant sur la couronne (9). 4. Démarreur selon l'une des 1 à 3, équipé d'un codeur angulaire apte à délivrer un signal représentatif d'une position angulaire de la couronne (9) . 5. Démarreur selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'organe de blocage (21) comprend une plaque maintenue en appui contre une partie complémentaire du planétaire (6, 7, 8) par un ou plusieurs ressorts, et un actionneur apte à éloigner cette plaque de la partie complémentaire. 6. Moteur thermique de véhicule automobile comprenant un démarreur selon l'une des 1 à 5. 7. Véhicule automobile comprenant un moteur thermique équipé d'un démarreur selon l'une des 1 à 5. | F | F02 | F02N | F02N 5 | F02N 5/02 |
FR2902667 | A1 | DISPOSITIF ET METHODE DE SEPARATION GAZ-LIQUIDE AMELIORES POUR PLATEAUX DE COLONNES DE CONTACT GAZ-LIQUIDE | 20,071,228 | Domaine technique Le domaine technique de l'invention est le traitement de tout effluent gazeux, ou de charge hydrocarbonée liquide, notamment le traitement de gaz naturel, la capture de CO2, la distillation ou la distillation réactive. Objet de l'invention L'invention concerne un dispositif de séparation gaz-liquide pour les plateaux de colonnes de contact gaz-liquide. Le dispositif de séparation peut avantageusement être mis en place sur une colonne existante. L'invention concerne également une méthode de séparation gaz-liquide à l'amont des clapets pour plateaux de colonnes de contact gaz-liquide. L'invention a également pour objet une colonne de contact gaz-liquide comprenant un dispositif de séparation selon l'invention sur au moins un des plateaux. Art antérieur Principe général Dans les colonnes envisagées (distillation, traitement de gaz, lavage de gaz), l'objectif est de mettre en contact la phase vapeur ou le gaz à traiter avec la phase liquide pour favoriser le transfert de matière entre les deux phases. Le contact se fait le plus souvent à contre-courant. Dans le cas des colonnes à plateaux, le liquide est injecté en tête de colonne et s'écoule de plateau en plateau. Le gaz circule du bas de la colonne vers le haut et se distribue au moyen de clapets sur les plateaux recouverts de liquide. Pour ces plateaux, on observe une augmentation modérée de la perte de charge pour une augmentation du facteur cinétique FS =.JpGu à débit liquide 2 fixé. Au-delà d'un facteur cinétique critique, l'augmentation de la perte de charge s'accentue notablement. Cette rupture de pente est associée à l'initiation du phénomène d'engorgement. On désigne par engorgement l'entraînement massif de liquide par le gaz sous forme de gouttelettes de tailles variables vers le plateau supérieur. Outre l'augmentation notable de la perte de charge, l'engorgement conduit à la pollution du plateau supérieur par le liquide chargé du plateau inférieur. Ceci peut donner lieu à une nette diminution de l'efficacité en particulier dans le cas de distillation. Le point de fonctionnement est donc choisi en dessous de l'engorgement. Pour un débit gaz et un débit liquide donnés, cette valeur permet de déterminer le diamètre de la colonne. Il faut en effet que le diamètre soit suffisamment grand pour que le facteur cinétique soit en dessous du facteur cinétique d'engorgement. Par ailleurs, la hauteur entre chaque plateau est choisie de façon à augmenter le nombre de gouttes liquides sédimentées et ainsi à limiter l'entraînement vers le niveau supérieur. Elle est également imposée pour garantir une garde liquide suffisante pour le débit liquide. La figure 1 présente le fonctionnement normal d'un plateau de colonne. Le gaz à traiter ou la phase vapeur (1) traverse les clapets (2) du plateau (n) pour s'écouler sous forme de bulles de gaz dans la nappe liquide (3). Au-dessus de cette émulsion se détachent des gouttes (4) pour former en dessous du plateau suivant (n+1) une zone de brouillard dense (5). Le désengagement liquide, c'est-à-dire la sédimentation des gouttes, se fait dans la zone inter-plateaux, zone de brouillard dispersé (6). Le liquide (7) s'écoule du plateau (n+1) vers le plateau (n) le long d'un déversoir (8). Une zone de désengagement gaz (9), consistant en un liquide aéré, est ménagée en tête de déversoir. Afin d'augmenter la capacité des colonnes à plateaux en débit gaz, des brevets proposent, depuis plusieurs années, d'insérer des dispositifs de séparation du liquide et du gaz en dessous des plateaux. 3 Le document US 1,983,762 décrit un dispositif pour réduire l'entraînement de liquide dans le gaz en récupérant le liquide séparé et en le ramenant vers l'étage de contact inférieur. Le plateau extracteur de liquide est placé en dessous du plateau de contact, le liquide extrait par centrifugation rejoint le plateau de contact inférieur par une conduite. En tête de colonne sont nécessaires deux plateaux d'extraction et un plateau à trou alignés entre eux pour parfaire la séparation. Des solutions alternatives, délicates dans leur mise en oeuvre, ont été envisagées afin d'améliorer ce genre de dispositifs en combinant plateaux de séparation et plateaux de contact séparés avec retour de la phase liquide vers le plateau inférieur par écoulement gravitaire dans une conduite, notamment séparation par inertie grâce à un débrumiseur, décrit dans le document US2001/0015136, séparation par centrifugation avec des déflecteurs en U permettant d'arracher le film liquide à la paroi du séparateur dans le document WO 95/25571, séparation par tube à tourbillonnement EP 0 562 689 B1 dans un séparateur gaz-liquide arrangé au-dessus du moyen à contact gaz-liquide ou plateau de séparation associé à un plateau de contact comportant des moyens d'atomisation du liquide dans le document WO 02/34350 Al, ou enfin double plateau de séparation associant un étage pour la centrifugation et un étage pour forcer la sédimentation de la phase liquide dans le brevet DE 109 806. Description de l'invention La présente invention propose d'augmenter essentiellement la capacité de la colonne, mais aussi l'efficacité, en repoussant la limite de l'engorgement. L'invention s'appuie sur le principe d'une séparation du gaz et du liquide à l'amont du plateau afin de permettre une augmentation de la charge gazeuse. On envisage de disposer en amont de chaque clapet du plateau en se plaçant dans le sens de l'écoulement du gaz (en dessous de chaque clapet) un séparateur individuel gaz/liquide, le liquide récupéré étant recueilli au niveau du 4 même plateau. La séparation se fait avantageusement par centrifugation et/ou par impact. Cette invention a pour objet une amélioration des plateaux de colonne existants, type plateau à clapet ou plateaux à ouvertures fixes, à cloches ou à tout autre moyen de passage gaz. On désignera par extension dans le texte par "clapet" tout moyen de passage gaz dans une colonne de contact. L'invention prévoit la mise en oeuvre du dispositif de séparation pour les plateaux de colonnes de contact gaz/liquide (par exemple lavage de gaz sur champ d'exploitation de gaz ou en raffinerie, colonne à distiller etc). Résumé de l'invention Le dispositif de séparation pour plateau de colonne de contact gaz liquide selon l'invention comporte au moins un clapet caractérisé en ce qu'il comprend : • une cage disposée sous le clapet, • des moyens de circulation du gaz dans ladite cage, • des moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz inclus dans ladite cage, • des moyens d'évacuation du liquide vers un plateau inférieur. Outre la ou les ouvertures permettant l'évacuation par gravité du liquide en bas de la cage, les moyens d'évacuation du liquide peuvent comprendre au moins un autre orifice d'évacuation liquide situé de préférence dans la partie latérale supérieure de la cage. Dans un mode de réalisation, les moyens de centrifugation et/ou d'impact comportent une hélice. De préférence, la cage est de forme cylindrique. Dans un autre mode de réalisation, les moyens de centrifugation et/ou d'impact comportent un labyrinthe comprenant un réseau de plaques . 5 Dans la suite de la description, on désignera par "labyrinthe" tout réseau permettant des changements de trajectoire du gaz à l'intérieur de la cage. La méthode de séparation pour colonne à plateaux de contact gaz-liquide comportant au moins un clapet selon l'invention comprend les étapes suivantes • on place en amont du clapet d'au moins un plateau de la colonne, dans le sens de l'écoulement du gaz, un dispositif de séparation gaz-liquide comprenant une cage équipée intérieurement de moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz, • on fait circuler le gaz dans ladite cage, • on évacue vers le plateau inférieur le liquide récolté . L'invention concerne également une colonne de contact gaz liquide comprenant le dispositif de séparation selon l'invention. Description détaillée Afin de repousser la limite de l'engorgement, on propose de séparer le liquide du gaz à l'amont des clapets, dans le sens de l'écoulement du gaz. Pour la séparation, on utilise principalement l'effet de centrifugation et l'effet d'inertie. La figure 2 représente deux plateaux successifs de colonne de contact gaz-liquide à contre-courant comprenant un dispositif de séparation des deux phases selon l'invention. Les moyens de séparation (11) sont placés individuellement sous chacun des clapets (12) des plateaux (n) et (n+1) de la portion de colonne schématisée sur la figure 2. La colonne représentée permet un écoulement à contre-courant : le gaz s'écoule de bas en haut, par les clapets (12) tandis que le liquide s'écoule de haut en bas, sur les plateaux. Le dispositif de séparation dans un plateau de colonne de contact gaz liquide comporte pour chaque clapet d'un plateau n+1: • une cage située au-dessous du clapet (12), 6 • des moyens de circulation du gaz dans ladite cage, • des moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz contenus dans ladite cage comme représentés, • des moyens d'évacuation du liquide vers un plateau inférieur n. Les moyens d'évacuation du liquide comprennent la ou les ouvertures située(s) en bas de la cage et éventuellement un ou plusieurs orifices (13) situés sur la paroi latérale de la cage, préférentiellement en tête de la cage. Dans la colonne de contact à contre-courant de la figure 2, le gaz entre par le bas sur un plateau n par les clapets (12), génère une émulsion dans la nappe liquide et arrache des gouttes liquides qui sont entraînées en direction du plateau supérieur n+1. Avant d'entrer sur le plateau supérieur n+1 par les clapets dudit plateau, le gaz chargé de liquide entre dans un dispositif de séparation (11) selon l'invention. Dans un mode de réalisation, les moyens de centrifugation (par exemple par mise en rotation) et/ou d'impact (notamment par changement rapide de trajectoire) sont constitués par une hélice de plusieurs périodes autour d'un axe. De préférence, dans ce mode de réalisation, la cage est de forme cylindrique. Dans un autre mode de réalisation, les moyens d'impact sont constitués par un réseau de plaques alternées ou parallèles, symétriques ou asymétriques. De préférence, dans ce mode de réalisation, la cage est de forme parallélépipédique. La méthode de séparation gaz-liquide selon l'invention pour colonne à plateaux de contact gaz-liquide comprend les étapes suivantes : • on place en amont des clapets (12) d'au moins un plateau n+1 de la colonne, dans le sens de l'écoulement du gaz, un dispositif de séparation gaz-liquide individuel (11) sous forme d'une cage équipée intérieurement de moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz, 7 • on fait circuler le gaz entrant sur le plateau (n+1) par les clapets (12) dans ladite cage, • on sépare le gaz chargé du liquide par : a. centrifugation et/ou impact par changement de trajectoire du brouillard au moyen des obstacles imbriqués dans la cage, b. expulsion par centrifugation et/ou impact contre la paroi du séparateur individuel des gouttes liquides, c. formation d'un film liquide qui s'écoule par gravité le long de la paroi dans l'espace inter-plateaux, d. évacuation éventuelle des gouttelettes de liquide séparées, puis réarrachées par le gaz par au moins un orifice (13) situé en tête de la cage, dont la taille est ajustée en fonction du débit de gaz afin que la circulation principale du gaz s'effectue à l'intérieur du séparateur et non par ledit ou lesdits orifices d'évacuation liquide e. récupération du liquide récolté sur le plateau inférieur n. Le liquide récolté comprend le film liquide séparé par gravité le long de la paroi de la cage et évacué par le bas de la cage, mais également les gouttelettes éventuellement ré-entraînées par le gaz qui peuvent être évacuées par le ou les orifices d'évacuation liquide (13) situés latéralement, de préférence dans la partie supérieure de la cage. La figure 3 décrit des types de séparateurs selon l'invention : séparateur sous forme de labyrinthe comportant des plaques alternées (14) insérées dans une cage parallélépipédique (15) (figure 3a), labyrinthe comportant des plaques parallèles insérées dans une cage parallélépipédique (figure 3b), séparateur hélicoïdal comportant une hélice (17) insérée dans une cage cylindrique (18) (figure 3c), labyrinthe comportant un réseau de plaques inclinées (19) inséré dans une cage parallélépipédique (20) (figure 3d). Le gaz entre sur un plateau n par les clapets (12), génère une émulsion dans la nappe liquide et arrache des gouttes liquides qui sont entraînées en direction du plateau supérieur n+1. Avant d'entrer sur le plateau supérieur n+1 par les 8 clapets dudit plateau, le gaz chargé de liquide entre dans un dispositif de séparation selon l'invention en amont du clapet, le gaz purifié pénètre sur le plateau n+1 tandis que le liquide séparé s'écoule sur le plateau n. Les moyens de séparation (obstacles) à l'intérieur de la cage permettent la mise en rotation du brouillard ou/et de rapides changements de trajectoires. Les gouttes liquides, en raison de leur plus forte densité, sont expulsées par centrifugation ou viennent s'écraser contre la paroi. Elles forment un film qui s'écoule par gravité par le bas de la cage dans l'espace inter-plateaux. Au moins une partie du liquide est récoltée sur le plateau d'origine inférieur. Une autre partie du liquide peut aussi être réintégrée dans le brouillard dense au-dessus du plateau inférieur, où elle est rebrumisée. Bien que la majeure partie du liquide séparé s'écoule par gravité par le bas de la cage en formant un film suffisamment mince sur la paroi de la cage pour éviter le réarrachage de gouttelettes par le gaz, il peut être nécessaire de prévoir également des moyens d'évacuation du liquide en tête du dispositif de séparation. A cet effet, un ou plusieurs orifices de sortie liquide comme décrits précédemment (Figure 2 (13)) peuvent être placés latéralement, de préférence dans la partie supérieure de la paroi de la cage afin d'éviter le réentraînement des gouttes liquides vers le plateau suivant et de permettre leur évacuation vers le plateau inférieur. La taille caractéristique de l'orifice sera à ajuster en fonction du débit gaz. En effet, on s'assurera que la circulation principale du gaz s'effectue à l'intérieur du séparateur et ne passe pas par le ou les orifice(s) d'évacuation liquide. Le ou les orifices d'évacuation du liquide réarraché ne sont pas représentés sur la figure 3. Le dispositif est simple et facile à mettre en oeuvre puisqu'il ne comporte pas de plateau supplémentaire à ajouter. De manière avantageuse, le dispositif de séparation peut être mis en oeuvre dans une colonne de contact gaz-liquide ou, dans un autre mode de réalisation, adapté sur une colonne existante (revamping de colonne) pour en améliorer l'efficacité. On pourra alors envisager de fixer, par exemple par soudage, chaque séparateur sous l'ensemble des clapets dans le cas de modification d'une colonne existante. 9 La figure 4 représente le pourcentage de particules attrapées par les parois, a, en fonction du diamètre des gouttes, d, pour différentes vitesses d'entrée du gaz dans le cas d'un système hélicoïdal de pas 20 mm par exemple selon la figure 3c. Les courbes de séparation obtenues sont représentatives de celles obtenues avec la méthode de séparation pour colonne à plateaux de contact gaz-liquide selon l'invention pour différentes géométries de séparateurs. L'emploi du dispositif selon l'invention permet : d'augmenter sensiblement le débit de gaz à diamètre fixé ou de réduire le diamètre de colonne pour un même débit de gaz, d'augmenter le débit liquide et donc l'efficacité à débit gaz fixé, de diminuer la hauteur entre deux plateaux, en garantissant une hauteur minimale pour la garde liquide, et ainsi d'augmenter l'efficacité pour une hauteur de colonne donnée (augmenter le nombre de plateaux dans la colonne) ou de diminuer la hauteur de colonne à efficacité constante. En effet, une forte augmentation du débit gaz génère un brouillard entre les deux plateaux, mais le liquide n'est plus transporté vers le niveau supérieur grâce au dispositif de séparation selon l'invention. La perte de charge est augmentée par le dispositif de séparation, mais l'efficacité n'est pas diminuée puisque le liquide du plateau supérieur ne sera plus pollué par le liquide chargé du plateau inférieur. Une efficacité plus élevée peut même être obtenue en raison de la persistance d'une forte quantité d'interface gaz/liquide sur toute la hauteur entre deux plateaux consécutifs (émulsion puis brouillard). On peut envisager, dans un second temps, une diminution de la hauteur entre deux plateaux puisque une zone de désengagement liquide spécifique n'est plus nécessaire. La hauteur n'est limitée que par la hauteur de brouillard dense. L'ajustement se fait sur la hauteur de brouillard dispersé. 10 En conclusion, pour une charge gaz donnée, le diamètre de la colonne, ainsi qu'éventuellement sa hauteur, peuvent être notablement réduits par l'installation du dispositif de séparation selon l'invention. Dans le cas de dégoulottage, ce dispositif permet de passer sensiblement plus de débit dans la colonne existante. Les figures 1, 2, 3 et 4 sont présentées dans un but illustratif. 11 L'exemple suivant illustre l'invention à titre non limitatif. Exemple A titre d'exemple, des calculs ont été réalisés avec un code de calcul de simulation numérique des écoulements afin d'évaluer l'efficacité d'un séparateur pour différentes géométries. L'écoulement gaz est simulé. Les particules liquides sont injectées avec un diamètre et une densité définie dans la zone inter-plateaux. Le présent exemple montre les résultats obtenus pour : • un système hélicoïdal comprenant deux périodes de pas variant entre 15 et 30 mm et de rayon 35 mm (1.8 fois le rayon du clapet) inséré dans une cage cylindrique de 35 mm de rayon, • un système de plaques alternées symétriques ou antisymétriques de périodicité 20 mm inséré dans une cage de 35 mm de côté. Les courbes d'efficacité du tri (A), (B) et (C), données par la figure 4, représentent le pourcentage de particules captées par les parois, a, en fonction du diamètre des gouttes, d, pour différentes vitesses d'entrée de gaz vg=0.1, 0.5, 1 et 2 m.s-1 dans le cas d'un système hélicoïdal de pas 20 mm. Elles sont typiques de celles trouvées pour chacune des géométries de séparateur testées. Lorsque le diamètre augmente, le pourcentage de particules récupérées augmente. Les effets de centrifugation et d'inertie permettent la récupération suivant le diamètre. Les simulations montrent un fort effet de centrifugation pour un diamètre de gouttes inférieur à 10 m dans le cas hélicoïdal. Pour des diamètres supérieurs à 50 m, il semble que l'effet d'inertie soit prépondérant. Dans le cas de très faibles diamètres d=11.1m, aucun de ces deux effets ne suffit à capter l'ensemble des particules. Le diamètre de coupure dioo, pour lequel 100 % des gouttes sont récupérées, diminue avec la vitesse. Pour toute la gamme de vitesses et quel que soit le séparateur considéré, l'ensemble des gouttes est récupéré pour des diamètres nettement inférieurs au 12 diamètre de particules correspondant à la sédimentation pour la vitesse gaz imposée. Ceci n'est pas vérifié en l'absence de séparateur. Pour comparaison, on se reportera au tableau 1 qui donne les diamètres d1oo pour une même vitesse en l'absence et en présence du dispositif de séparation selon l'invention. Vg (m.s-l) 0.1 1 2 Référence (absence 58 350 >600 de séparateur) Séparateur hélicoïdal <5 7 9 Tableau 1 :Diamètre d1oo en mm pour différentes vitesses gaz dans un cas en absence de séparateur et dans le cas d'un séparateur hélicoïdal Par ailleurs, en présence du dispositif de séparation selon l'invention, le diamètre de coupure reste largement inférieur au diamètre minimal de gouttes attendu expérimentalement. Ce dernier point est particulièrement important puisqu'il garantit une séparation totale liquide/gaz. Si le système hélicoïdal reste le plus efficace et le moins contraignant en terme de perte de charge occasionnée, l'ensemble des dispositifs envisagés permet néanmoins de récupérer toutes les gouttelettes de diamètre supérieur à 10 pm. Tous sont donc satisfaisants au regard de l'application envisagée. 13 | L'invention concerne un dispositif de séparation gaz-liquide amélioré pour plateaux de colonnes de contact gaz-liquide.L'invention concerne également une méthode de séparation améliorée pour plateaux de colonnes de contact gaz-liquide. | Revendications 1. Dispositif de séparation pour plateau de colonne de contact gaz liquide comportant au moins un clapet caractérisé en ce qu'il comprend: • une cage disposée sous le clapet, • des moyens de circulation du gaz dans ladite cage, • des moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz inclus dans ladite cage, • des moyens d'évacuation du liquide vers un plateau inférieur. 2. Dispositif de séparation selon la 1 dans lequel les moyens d'évacuation du liquide comprennent au moins un orifice d'évacuation liquide situé dans la partie latérale supérieure de la cage. 3. Dispositif de séparation selon l'une des 1 ou 2 dans lequel les moyens de centrifugation et/ou d'impact comportent une hélice. 4. Dispositif de séparation selon la 3 dans lequel la cage est de forme cylindrique. 5. Dispositif de séparation selon l'une des 1 ou 2 dans lequel les moyens de centrifugation et/ou d'impact comportent un labyrinthe comprenant un réseau de plaques . 6. Dispositif de séparation selon la 5 dans lequel la cage est de forme parallélépipédique. 7. Méthode de séparation pour colonne à plateaux de contact gaz-liquide comportant au moins un clapet caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes: • on place en amont dudit clapet d'au moins un plateau de la colonne, dans le sens de l'écoulement du gaz, un dispositif de séparation gaz-liquide comprenant une cage équipée intérieurement de moyens de centrifugation et/ou d'impact du gaz, • on fait circuler le gaz dans ladite cage, • on évacue vers le plateau inférieur le liquide récolté. 14. Colonne de contact gaz liquide comprenant le dispositif de séparation selon l'une des 1 à 6. 15 | B | B01 | B01D | B01D 19,B01D 3 | B01D 19/00,B01D 3/16 |
FR2894560 | A1 | DISPOSITIF DE LANCEMENT A EXPLOSIF | 20,070,615 | Pour le lancement et l'éjection commandés de charges ou de matériels à partir d'un avion ou d'un aéronef en vol, il est habituel que l'avion comprenne un ou plusieurs dispositifs de lancement à explosif au moyen desquels les charges sont portées et qui, après avoir été déclenchés, lancent la charge et la projettent fermement à l'écart de l'avion. Ces dispositifs de lancement à explosif comprennent habituellement un ensemble à vérin télescopique qui, après la détonation de la charge explosive, se déploie rapidement pour entraîner la charge à l'écart de l'avion. Ceci évite à la charge d'être prise par l'écoulement de l'air sur l'avion et, par exemple, de heurter l'empennage horizontal de l'avion. Le mot "charge" est un terme utilisé pour désigner collectivement des bombes, des missiles, des conteneurs renfermant un certain nombre d'armes, du ravitaillement et autres matériels accrochés à un avion militaire et destinés à être largués en vol. Les forces appliquées par le dispositif de lancement ou de largage à explosif pour éjecter la charge devraient idéalement tenir compte de la dimension, de la force et du poids de la charge, de son angle d'éjection, de la vitesse de l'avion et des résistances mécaniques à la fois de la structure locale de l'avion et de l'enveloppe ou de la coque de la charge. En pratique, il faut prendre soin que le n'impose pas un effort trop grand à la structure de l'avion ou à l'enve- loppe de la charge pour provoquer une détérioration de l'un ou de l'autre, et cette condition est utilisée pour déterminer la pression maximale qui est appliquée à l'ensemble à vérin télescopique. Pour limiter la pression qui est appliquée à la charge par le dispositif de lancement à explosif, ce dernier comprend habituellement un ou plusieurs étranglements disposés entre la charge explosive et le vérin télescopique. Les étranglements limitent la pression maximale qui est appliquée au vérin télescopique et donc l'effort maximal imposé à l'enveloppe de la charge par le vérin et la réaction maximale appliquée à la structure de l'avion. Ces étranglements ont pour effet de limiter l'effort maximal qui est appliqué à la charge, mais ils tendent aussi à limiter les performances d'en-semble du dispositif de lancement ou de largage à explosif et à limiter la force maximale d'éjection qui peut être générée par le dispositif de lancement à explosif, et, par conséquent, la vitesse de séparation de la charge est limitée de façon similaire. Conformément à un premier aspect de l'invention, un dispositif de lancement ou de largage à explosif, destiné à éjecter une charge d'un avion en vol, comprend une chambre de combustion destinée à renfermer une charge explosive, un vérin télescopique disposé de façon à être déployé par des gaz à haute pression générés dans la chambre de combustion lors de l'explosion d'une charge explosive, et une valve à orifice variable montée dans un circuit d'écoulement entre la chambre de combustion et l'intérieur du vérin télescopique, la valve à orifice variable ayant une commande de manoeuvre reliée au vérin télescopique et disposée de manière que, lorsque le vérin est rétracté, la section transversale de passage de l'orifice variable de la valve soit faible pour limiter par étranglement la pression générée dans la chambre de combustion mais que, pendant le déploiement du vérin, la section transversale de passage de l'orifice variable augmente. Par conséquent, la valve à orifice variable élève progressivement la pression qui est appliquée à l'intérieur du vérin télescopique pendant que ce dernier se déploie. Il en résulte un accroissement de l'effort d'éjection qui est appliqué à la charge, ce qui a pour résultat que, lorsque la charge est accélérée à l'écart de l'avion, l'effort appliqué à l'intérieur du vérin augmente pour accélérer encore plus la charge. Grâce à un tel lancement, la pression initiale exercée par la charge explosive à l'intérieur de la chambre de combustion est limitée par étranglement à l'intérieur du vérin et maintenue au-dessous d'un seuil prédéterminé et, par conséquent, la force initiale exercée par le vérin sur la charge est maintenue audessous d'un seuil auquel une détérioration de la charge apparaît mais, lorsque la charge commence à accélérer en s'éloignant de l'avion et que la pression dans la chambre de combustion passe par son maximum, l'étranglement s'ouvre progressivement pour élever la pression à l'intérieur du vérin télescopique, ce qui a pour résultat que le vérin maintient une force élevée sur l'enveloppe de la charge, quand bien même celle-ci s'éloigne en accélérant de l'avion. Par conséquent, bien que la force exercée sur l'enveloppe de la charge ne dépasse jamais une valeur de seuil à laquelle apparaît une détérioration, la charge est fortement repoussée à l'écart de l'avion en même temps que la pression exercée à l'intérieur du vérin télescopique pendant l'éjection dépasse celle qui, au commencement de l'éjection, risque-rait d'endommager la charge. Le profil de l'élévation de la pression du vérin télescopique est avantageusement adapté pour convenir à la charge particulière à éjecter. Par conséquent, en faisant varier la manière dont la section transversale de passage de la valve à orifice variable augmente avec l'extension du vérin télescopique, il est possible d'adapter le profil, par rapport au temps, de la force d'éjection générée par le dispositif de lancement à explosif en tenant compte de la dimension, de la forme, du poids, de l'angle de déploiement et de la vitesse de l'avion lors du lancement et en tenant compte de la résistance mécanique de la structure de l'avion ou de l'enveloppe ou paroi de la charge. La valve à orifice variable peut être formée par un cylindre présentant un certain nombre d'ouvertures disposées sur sa longueur et par un piston ajusté de façon coulissante à l'intérieur du cylindre et relié au vérin télescopique de manière que, lorsque le vérin est en extension, le piston se déplace le long du cylindre pour mettre à découvert un nombre croissant d'ouvertures de la paroi latérale du cylindre et augmenter ainsi la section transversale disponible de passage par laquelle des gaz peuvent s'écouler à travers le cylindre et donc à travers la valve. En variante, la valve à orifice variable présente la forme d'une valve à pointeau ayant un pointeau profilé relié au vérin télescopique et disposé dans une ouverture de dimension fixe. Lors d'une extension du vérin télescopique, le pointeau profilé est retiré de l'ouverture et, par conséquent, la section transversale de passage de l'ouverture augmente au fur et à mesure du retrait du pointeau. Selon un deuxième aspect de l'invention, un dispositif de lancement ou de largage à explosif comprend un vérin télescopique dont les parties télescopiques comprennent des cannelures longitudinales en prise afin d'empêcher une rotation mutuelle de ces parties télescopi- ques pendant les mouvements d'extension et de retrait. Les cannelures longitudinales peuvent être situées sur des surfaces adjacentes de deux parties télescopiques adjacentes ou bien, en variante, elles peuvent être formées sur l'une des parties télescopiques et sur une partie fixe du corps du dispositif de lancement à explosif, éloignée de la partie télescopique. Les cannelures en prise empêchent les parties télescopiques de tourner entre elles. Ceci est d'une importance primordiale lorsque des brides sont ajustées sur les extrémités du vérin pour l'éjection d'un missile, car ceci assure le montage de la bride dans une position angulaire définie. Les cannelures assurent l'orientation fixe des brides pendant le retrait. Le vérin télescopique est avantageusement rétracté par la pression d'un gaz et, dans ce cas, une chambre annulaire à joints d'étanchéité coulissants est formée sur l'extérieur du vérin, entre des parties télescopiques adjacentes, et le dispositif de lancement à explosif comprend des moyens destinés à produire et introduire un gaz sous pression dans la chambre annulaire formée entre des parties télescopiques adjacentes afin de rétracter l'ensemble du vérin télescopique. Selon un troisième aspect de l'invention, un dispositif de lancement ou de largage à explosif comprend une chambre de combustion destinée à une chambre explosive, un vérin télescopique disposé de façon à être déployé par l'introduction de gaz sous haute pression générés dans la chambre de combustion pendant l'explosion de la charge explosive, à l'intérieur du vérin télescopique, une chambre annulaire à joints d'étanchéité coulissant axialement, formée sur l'extérieur du vérin télescopique entre des parties adjacentes, une chambre d'emmagasinage de pression destinée à emmagasiner une haute pression générée dans la chambre de combustion pendant l'explosion de la charge explosive, et une valve montée entre la chambre de combustion, •la chambre d'emmagasinage de pression et la chambre annulaire et comportant un élément de fermeture sensible à la pression, qui est mobile entre une première position dans laquelle il ferme toute communication entre la chambre de combustion et la chambre d'emmagasinage de pression et une autre position dans laquelle il ferme toute communication entre la chambre d'emmagasinage de pression et la chambre annulaire, l'agencement étant tel qu'une explosion de la charge explosive dans la chambre de combustion fait passer l'élément de fermeture de la valve dans son autre position afin que des gaz sous haute pression, générés dans la chambre de combustion, soient introduits et emmagasinés dans la chambre d'emmagasinage de pression, puis que, sous l'effet de la chute de la pression dans la chambre de combustion, l'élément de fermeture de la valve se déplace vers sa première position pour faire communiquer la chambre d'emmagasinage de pression avec la chambre annulaire afin que la haute pression emmagasinée dans la chambre d'emmagasinage'de pression soit appliquée à la chambre annulaire pour provoquer le retrait du vérin télescopique. Le vérin télescopique comporte avantageusement un évent qui est ouvert lorsque ce vérin télescopique est totalement déployé afin de mettre à l'atmosphère l'inté- rieur dudit vérin télescopique. L'évent comprend avantageusement une broche qui est repoussée vers l'extérieur par la pression régnant à l'intérieur du vérin et qui, lors de l'utilisation, porte contre la surface de la charge portée par le dispositif de lancement à explosif afin que, lorsque le vérin est totalement déployé et que la charge est lancée, la broche puisse se déplacer librement vers l'extérieur sous la pression régnant à l'intérieur du vérin pour ouvrir l'évent et libérer la pression à l'intérieur du vérin télescopique. Le vérin comprend avantageusement un corps fixé à l'avion et au moins deux parties télescopiques pouvant coulisser axialement. Dans ce cas, la chambre annulaire est avantageusement formée entre le corps et une première partie télescopique pouvant coulisser axialement. Il est en outre avantageux que l'élément de commande de la valve à orifice variable soit relié à la partie télescopique coulissante située le plus à l'intérieur. Le dispositif de lancement à explosif peut également comprendre un ressort monté entre deux des parties coulissantes ou l'une des parties coulissantes et le corps fixe de ce dispositif pour rétracter le vérin. Il est préférable que le dispositif de lancement ou de largage à explosif présente en totalité les trois aspects de l'invention. Le dispositif de lancement à explosif comprend également, de préférence, un système de libération à crochet de conception classique et la chambre de combustion est également reliée à un ensemble à piston et cylindre actionné par un tringlage de libération à crochet afin que, lorsque la charge explosive est déclenchée, le piston et le cylindre actionnent initialement le tringlage de libération de crochet pour libérer des crochets de suspension au moyen desquels la charge est reliée à l'avion. L'invention sera décrite plus en détail en 15 regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels : la figure 1 est un schéma simplifié d'un dispositif de lancement ou de largage à explosif ; la figure 2 est une élévation latérale avec 20 coupe partielle d'un ensemble à vérin télescopique dans une position rétractée ; la figure 3 est une élévation latérale avec coupe partielle d'un ensemble à vérin télescopique partiellement déployé ; 25 la figure 4 est une élévation latérale avec coupe partielle d'un ensemble à vérin télescopique totalement déployé ; la figure 5 est une élévation latérale avec coupe partielle d'un ensemble à vérin télescopique mis à 30 l'atmosphère par un évent ; la figure 6 est une élévation latérale avec coupe partielle d'une chambre d'emmagasinage de pression et d'une valve pendant le chargement ; la figure 7 est une élévation latérale avec 35 coupe partielle d'une chambre d'emmagasinage de pression et d'une valve pendant une décharge et un retrait ; et la figure 8 est une élévation latérale avec coupe partielle d'une variante de valve à orifice variable, représentée à échelle agrandie. L'exemple décrit de dispositif de lancement ou de largage à explosif comprend deux ensembles similaires à vérin télescopique 1, une chambre 61 de combustion contenant trois cartouches pyrotechniques 62, un ensemble 2 à chambre d'emmagasinage de pression et valve, et un 10 ensemble 63 à crochets de suspension. La chambre 61 de combustion et l'ensemble 63 à crochets de suspension sont de réalisation classique et ne seront pas dérits en détail. Les ensembles 1 à vérins télescopiques comprennent chacun un corps 3 fixé à la cellule de l'avion, un piston 15 intérieur coulissant 4 et un piston extérieur coulissant 5. Un ensemble 6 à valve à orifice variable, formé d'un corps de valve 7 et d'un organe rapporté d'étranglement 60 relié au corps 1, et un pointeau profilé 8 sont disposés dans le milieu du piston intérieur 4 et une valve d'évent 9, formée 20 d'un corps 10 et d'un passage 11 ménagé dans l'extrémité inférieure du pointeau 8, est disposée au bas du piston intérieur 4. Un ressort 12 de traction est monté entre un croisillon 13 relié à l'extrémité supérieure du piston 25 extérieur 5 et un support 14 de ressort relié à l'extrémité inférieure du piston intérieur 4. Des joints d'étanchéité coulissants 15 et 16 forment des joints qui coulissent axialement entre le corps 3 et le piston extérieur 5, et d'autres joints d'étanchéité coulissants 17 forment des 30 joints qui coulissent axialement entre le piston intérieur 4 et le piston extérieur 5. Des cannelures axiales 18 et 19, en prise entre elles et formées sur le piston intérieur 4 et le piston extérieur 5, respectivement, empêchent ces deux pistons de tourner l'un par rapport à l'autre. En 35 outre, des cannelures axiales allongées 20 et 21, formées5 sur le croisillon 13 et le corps de valve 7, respectivement, empêchent le piston extérieur 5 de tourner par rapport au corps et donc par rapport à la cellule. La surface extérieure du piston extérieur 5 est évidée pour former une chambre annulaire 22 dont l'étanchéité est également assurée par les joints 15 et 16, coulissant axialement, et cette chambre annulaire extérieure 22 communique par un orifice 23 et une entrée 24 avec l'ensemble 2 à chambre d'emmagasinage de pression et valve. La chambre de combustion est reliée à un orifice d'entrée 25 puis, par l'intermédiaire d'un conduit 26 d'alimentation, à une partie centrale du corps de valve 7. Lors de l'utilisation, une bride 28, représentée en trait mixte et agencée pour le montage de la chambre 29 à manipuler, est reliée à l'extrémité inférieure du piston intérieur 4 et est maintenue en place par le corps 10 de la valve d'évent. Le profil particulier de l'extrémité supérieure du pointeau 8 est également conçu pour convenir à la chambre particulière 29 manipulée par le dispositif de lancement à explosif. Lors d'un changement du type de charge à larguer par l'avion, l'armurier dévisse simplement le corps 10 de la valve d'évent et la bride 28, puis remplace ces pièces par celles conçues pour une charge différente, ou bien il peut simplement retirer le corps 10 de la valve d'évent et le pointeau 8, puis remplacer le pointeau 8 par un type différent avant de remettre en place le corps 10 de valve. Le mécanisme 2 à chambre d'emmagasinage de pression et valve, représenté plus clairement sur les figures 6 et 7, comprend une chambre 30 d'emmagasinage de pression et un clapet oscillant 31 à orifice latéral ayant une extrémité inférieure 32 qui ferme un siège de valve inférieur 33 situé à une extrémité d'un canal d'entrée 34 provenant de la chambre de combustion. L'orifice latéral 35 du clapet oscillant est relié par un orifice 37 à l' inté- rieur de la chambre 30 d'emmagasinage de pression. Le clapet oscillant 31 est rappelé vers le bas de façon que son extrémité 32 soit appliquée contre le siège 33 par un ressort 38 de compression. L'autre extrémité 39 du clapet 31 réalise un contact étanche avec un joint 40 de valve qui communique par l'intermédiaire d'un conduit 41 avec l'entrée 24 des ensembles _1 à vérins télescopiques. En supposant initialement qu'aucune cartouche pyrotechnique 62 n'équipe la chambre de combustion 61 et que celle-ci est ouverte à l'atmosphère, pour mettre en place la charge, on déploie manuellement la bride 28 et l'ensemble à piston jusqu'au maximum de la course du piston extérieur ; le piston intérieur, chargé par ressort, reste dans la position non déployée, c'est-à-dire rétractée. La charge 29 peut alors être mise en place sur la bride déployée 28 et, portant contre les butées anti-rotation, élevée dans sa position de vol en étant guidée par les brides 28. L'enclenchement de la charge 29 avec la bride 28 élève la valve il à pointeau/de décharge, en saillie, dans sa position haute d'obturation. Les crochets 64 et des coins, non représentés, du mécanisme 63 de verrouillage sont ensuite fermés manuellement ou automatiquement autour des crochets ou des pattes 65 de suspension situés sur la charge. Il convient de noter que des réglages peuvent être aisément réalisés quant à l'orientation de la charge, tout en maintenant la stabilité latérale entre ses points de chargement. Ceci est d'une grande importance lors du chargement de charges encastrées, c'est-à-dire des charges logées partiellement dans le profil de l'avion et de celles qui sont mises en place avec un déport, ou des pattes de suspension à rails ouverts sur le côté. Une fois que la charge est mise en position, les cartouches pyrotechniques 62 sont montées dans leurs réceptacles et vissées dans les culasses. Dans cet exemple, trois cartouches 62 sont utilisées. En service, les trois cartouches 62 sont toutes mises à feu simultanément. Pour lancer ou larguer la charge, on met à feu les cartouches pyrotechniques, ce qui provoque une élévation de pression dans la chambre 61 de combustion et une élévation de la pression dans le conduit 25 d'entrée et le conduit 26 d'alimentation, ainsi que dans l'entrée 34 de la chambre d'emmagasinage de pression et dans l'ensemble à valve par l'intermédiaire du conduit 66 de raccordement. Cette élévation de pression déclenche aussi l'ensemble 67 à piston et cylindre d'actionneur du tringlage de libération des crochets pour ouvrir les deux crochets 64 de suspension en même temps que la tête du piston frappe le bossage 68 de la came de l'actionneur du système de lancement et l'entraîne contre sa charge de compression jusque dans sa position centrale d'équilibre instable. La rotation d'un levier coudé relié est transmise par une liaison mécanique de façon à ouvrir les crochets de suspension avant et arrière 64. Le tringlage mécanique n'est illustré que schématiquement sur la figure 1. Dès que la pression régnant dans l'entrée 34 réagissant sur l'extrémité 33 de la valve oscillante 31 est suffisante pour vaincre la force de rappel du ressort 38, l'obturateur oscillant se déplace vers le haut afin d'appliquer l'extrémité 39 contre le siège de valve 40 et d'ouvrir un passage partant de l'entrée 34 par l'intermédiaire de l'orifice latéral 37 entre la chambre de combustion et la chambre 30 d'emmagasinage de pression pour élever la pression à l'intérieur de cette chambre 30 et l'isoler d'une mise à l'atmosphère par l'évent. Le gaz sous haute pression présent dans le conduit 26 d'alimentation est introduit dans le centre du corps de valve 7. Une petite quantité s'échappe par purge au-delà de l'orifice annulaire défini par le pointeau effilé 8 et l'organe rapporté 60 d'étranglement pour élever la pression à l'intérieur des ensembles à vérins télescopi- ques 1, ce qui provoque une descente des pistons. En même temps que les ensembles à pistons intérieur et extérieur descendent, il en est de même du pointeau 8, ce qui fait varier la section transversale d'écoulement de l'orifice annulaire défini entre le pointeau et son siège et, par conséquent, permet à une plus grande quantité de gaz sous haute pression de s'écouler à travers la valve à orifice variable 6. Ce gaz sous pression plus élevée exerce alors une poussée plus grande sur les ensembles à pistons et, par suite, sur la charge 29 pour la chasser de la cellule. La poursuite du mouvement des ensembles à pistons tire le pointeau 8 vers l'extrémité du corps de valve 7. Cette position est représentée sur la figure 3, position dans laquelle le piston extérieur 5 est en extension complète et en butée contre une bague 29 de retenue. La poursuite de l'action de la pression à l'intérieur du vérin télescopique 1 se prolonge alors de façon à repousser le piston intérieur 4 vers le bas. Après que le pointeau 8 s'est éloigné de l'extrémité inférieure du corps 7 de valve, la pression maximale régnant à 20 l'intérieur de la chambre de combustion est appliquée à l'intérieur de l'ensemble à vérin télescopique pour provoquer une accélération maximale de cet ensemble 1 à vérin télescopique. Les cannelures en prise 20 et 21 empêchent le piston extérieur. 5 de tourner par rapport au 25 corps 1. Cette prise se maintient pendant que le piston extérieur 5 se déplace, les cannelures 20 du croisillon 13 continuant d'être en prise avec les cannelures 21 formées sur la surface extérieure du corps de valve 7. Ce processus se poursuit jusqu'à ce qu'un épaulement situé sur la face 30 extérieure du piston extérieur 5 porte contre un manchon de retenue de piston fixé dans l'extrémité du corps 2 et portant le joint axial coulissant 16 d'étanchéité. Il s'agit de l'extension maximale du vérin télescopique et celle-ci est montrée sur la figure 4. Un étranglement 69 35 peut être prévu dans la conduite reliant les deux vérins15 télescopiques afin qu'une pression différentielle leur soit appliquée. De cette manière, une pression plus élevée étant appliquée au vérin avant, la charge peut être lancée avec son nez orienté vers le bas. L'accélération qui a alors été appliquée à la charge 29 a pour résultat de conférer à cette charge une force vive suffisante pour qu'elle continue de s'éloigner de l'avion. Pendant que la charge s'éloigne de l'extrémité du pointeau 8, la pression des gaz à l'intérieur du vérin télescopique, agissant sur le pointeau 8, provoque une mouvement de descente de ce dernier jusque dans la position montrée sur la figure 5. Dans cette position, le passage 11 est alors en communication à la fois avec l'intérieur du vérin télescopique et avec l'atmosphère et ceci permet à la haute pression de s'échapper de l'intérieur du vérin télescopique et, par suite, de la chambre 61 de combustion, vers l'atmosphère. Pendant que cette pression élevée est évacuée à l'atmosphère, le ressort 38 rappelle de nouveau la valve oscillante 31 vers le bas pour faire porter son extrémité 32 contre le siège 33 et couper ainsi la communication entre l'intérieur de la chambre 30 d'emmagasinage de pression et la chambre de combustion. En l'absence d'une pression gazeuse à l'inté- rieur du vérin télescopique 1 pour le maintenir dans sa position déployée, le ressort 12 est expansé pendant la phase d'extension du piston intérieur et, agissant entre le croisillon 13 et l'élément 14 de retenue du ressort relié à l'extrémité inférieure du piston intérieur 4, il tire le piston intérieur 4 vers le haut, le rétractant dans le piston extérieur 5. Comme précédemment, le mouvement de coulissement axial du piston 4 par rapport au piston 5 est maîtrisé par les cannelures 18 et 19 qui sont en prise pour empêcher toute rotation relative. En même temps que la première extrémité 33 de la valve oscillante 31 porte sur le siège 32, l'extrémité 39 de la valve oscillante s'éloigne du siège 40 pour ouvrir un passage de communication entre l'intérieur de la chambre 30 d'emmagasinage de pression, l'orifice 37, le siège 40 et un conduit extérieur 41 menant à l'entrée 24 du corps 1 des vérins télescopi- ques. Par conséquent, la pression emmagasinée dans la chambre 30 d'emmagasinage de pression est alors appliquée à la chambre annulaire 22 formée sur la surface extérieure du piston extérieur 5. Cette pression agit contre l'épaulement pour entraîner le piston 5 vers le haut à l'intérieur du corps 1. Ceci rétracte donc le piston intérieur 5 dans le corps 1 pour ramener le vérin télescopique dans la configuration montrée sur la figure 2, à l'exception du fait que le pointeau 8 est dans sa position la plus basse par rapport au corps 10 de la valve d'échappement comme montré sur la figure 5. La figure 8 montre une variante du dispositif à valve à orifice variable. Sur la figure 8, le corps 7' de la valve présente un certain nombre d'orifices 51, 52, 53, 54 et 55 ménagés dans sa paroi latérale. Le pointeau 8 du premier exemple est remplacé par un piston 8' qui est relié par une tige 59 de piston à l'ensemble à valve d'échappement 9. Parmi ces modifications, la partie restante de l'ensemble à vérin télescopique 1 est la même. Lors de l'utilisation, lorsque la pression régnant dans la chambre de combustion s'élève après la mise à feu des cartouches pyrotechniques 62, le gaz sous haute pression provenant du conduit 26 d'alimentation agit sur la face supérieure du piston 8' et fuit autour des côtés de ce piston 8', entre ce dernier et le corps 7' de valve, pour élever la pression à l'intérieur de l'ensemble à tubes télescopiques. Pendant que la pression s'élève et que le piston intérieur 4 commence à descendre, le piston 8' passe d'abord devant les orifices 50. Ces derniers élargissent la section d'écoulement entre le volume se trouvant au-dessus du piston 8' et l'intérieur du vérin télescopique pour permettre une élévation plus rapide de la pression à l'intérieur du vérin. Ce processus est répété pour les orifices 51, 52 et 53, tour à tour, jusqu'à ce que le piston 8' sorte du corps 7' de valve alors que le piston extérieur 5 se déplace le long du piston 1. Dans cet exemple, il est nécessaire de remplacer le corps 7' de valve pour modifier le profil extension/pression des vérins télescopiques. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif de lancement à explosif décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un dispositif de lancement à explosif d'une charge à partir d'un avion en vol.Le dispositif comprend une chambre (61) de combustion pour une charge explosive (62), un vérin télescopique (1) pouvant être déployé par des gaz sous haute pression générés dans la chambre (61) lors d'une explosion de la charge (62), et une valve à orifice variable montée dans un circuit d'écoulement entre la chambre de combustion et l'intérieur du vérin (1). La valve à orifice variable comporte un élément de commande relié au vérin télescopique de manière que la section transversale d'écoulement de l'orifice variable de la valve soit initialement faible et qu'elle s'élargisse progressivement pour élever progressivement la pression provoquant l'extension du vérin (1). La charge (29) à lancer est ainsi soumise à une accélération l'éloignant de l'avion et augmentant progressivement.Domaine d'application : lancement de charges diverses telles que des bombes, des missiles, des conteneurs, des armes, du ravitaillement, etc., à partir d'avions en vol. | 1. Dispositif de lancement à explosif destiné à éjecter une charge (29) d'un avion en vol, comprenant une chambre (61) de combustion destinée à une charge explosive (62), et un vérin télescopique (1) disposé de façon à être déployé par des gaz à haute pression générés dans la chambre (61) de combustion pendant l'explosion d'une charge explosive (62), le dispositif étant caractérisé en ce qu'une valve (62) à orifice variable est montée dans le circuit d'écoulement entre la chambre (61) de combustion et l'intérieur du vérin télescopique (1), la valve (6) à orifice variable ayant un élément de commande (8) relié au vérin télescopique (1) et agencé de manière que, lorsque le vérin (1) est rétracté, la section transversale de passage de l'orifice variable de la valve (6) soit faible pour étrangler le fluide sous pression généré dans la chambre (61) de combustion mais, lorsque le vérin (1) effectue un mouvement d'extension, la section transversale de l'orifice variable augmente. 2. Dispositif de lancement à explosif selon la 1, caractérisé en outre en ce que la valve (6) à orifice variable est formée par un cylindre (7') présentant un certain nombre d'orifices (50, 51, 52, 53, 54) disposés suivant sa longueur et par un piston (8') qui est ajusté de façon coulissante à l'intérieur du cylindre (7') et qui est relié au vérin télescopique (1) de manière que, lors d'une extension du vérin (1), le piston (8') se déplace le long du cylindre (7'), mettant ainsi à découvert un nombre croissant d'orifices (50-54) de la paroi latérale du cylindre (7') et augmentant ainsi la section transversale utilisable par laquelle un gaz peut s'écouler à travers le cylindre (7') et donc à travers la valve (6). 3. Dispositif de lancement à explosif selon la 1, caractérisé en outre en ce que l'orifice (6) à orifice variable présente la forme d'une valve àpointeau comportant un pointeau profilé (8) relié au vérin télescopique (1) et disposé dans une ouverture (7, 60) de dimension fixe, lors de l'utilisation, pendant que le vérin télescopique (1) est en extension, le pointeau profilé (8) est rétracté de l'ouverture (7, 60) et, par conséquent, la section transversale de l'ouverture augmente au fur et à mesure que le pointeau (8) est rétracté. 4. Dispositif de lancement à explosif selon l'une quelconque des précédentes, carac- térisé en ce que les sections télescopiques (3, 4, 5) du vérin télescopique (1) comprennent des cannelures longitudinales (18, 19, 21) en prise destinées à empêcher une rotation mutuelle des sections télescopiques (3, 4, 5) pendant l'extension et le retrait. 5. Dispositif de lancement à explosif comprenant un vérin télescopique (1) ayant des sections télescopiques (3, 4, 5), caractérisé en ce que les sections télescopiques (3, 4, 5) comprennent des cannelures longitudinales (18, 19, 20, 21) en prise afin d'empêcher une rotation mutuelle des sections télescopiques (3, 4, 5) pendant une extension et un retrait. 6. Dispositif de lancement à explosif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en outre en ce que le vérin télescopique (1) est rétracté par une pression gazeuse et en ce qu'une chambre annulaire (22), munie de joints d'étanchéité coulissants (15, 16), est formée sur l'extérieur du vérin (1), entre des sections télescopiques adjacentes (3, 5), le dispositif de lancement à explosif comprenant en outre des moyens (2) destinés à produire et introduire un gaz sous pression dans la chambre annulaire (22) formée entre les sections télescopiques (3, 5) afin de rétracter l'ensemble à vérin télescopique (1). 7. Dispositif de lancement à explosif corn-35 prenant une chambre (61) de combustion destinée à unecharge explosive, un vérin télescopique (1) destiné à être déployé par l'introduction de gaz sous haute pression, générés dans la chambre (61) de combustion pendant l'explosion de la charge explosive (62), à l'intérieur du vérin télescopique (1), une chambre annulaire (22) comportant des joints d'étanchéité (15, 16) coulissant axialement, formée sur l'extérieur du vérin télescopique (1) entre des sections adjacentes (3, 5), et une chambre (30) d'emmagasinage de pression destinée à emmagasiner une pression élevée générée dans la chambre (61) de combustion pendant une explosion de la charge explosive (62), le dispositif étant caractérisé par une valve montée entre la chambre (61) de combustion, la chambre (30) d'emmagasinage de pression et la chambre annulaire (22) et comportant un élément (31) de fermeture, sensible à la pression, qui est mobile entre une première position dans laquelle il bloque toute communication entre la chambre (61) de combustion et la'chambre (30) d'emmagasinage de pression, et une autre position dans laquelle il bloque toute communication entre la chambre (30) d'emmagasinage de pression et la chambre annulaire (22), l'agencement étant tel qu'une explosion de la charge explosive (62) dans la chambre (61) de combustion entraîne l'élément (31) de fermeture de la valve dans son autre position afin que des gaz sous haute pression générés dans la chambre (61) de combustion soient introduits et emmagasinés dans la chambre (30) d'emmagasinage de pression et que, ensuite, en réponse à une chute de pression régnant dans la chambre (61) de combustion, l'élément (31) de fermeture de la valve se déplace vers sa première position pour mettre en communication la chambre (30) d'emmagasinage de pression avec la chambre annulaire (22) afin que la pression élevée emmagasinée dans la chambre (30) d'emmagasinage de pression soit appliquée à la chambre annulaire (22) pour provoquer le retrait du vérin télescopique (1). 8. Dispositif de lancement à explosif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en outre en ce que le vérin (1) comprend un corps (3) conçu pour une fixation sur un avion et au moins deux sections télescopi- ques (4, 5) pouvant coulisser axialement, en ce que la chambre annulaire (22) est formée entre le corps (3) et une première section télescopique (5) pouvant coulisser axialement, et en ce que l'élément de commande (8, 8') de la valve à orifice variable est relié à la section télescopique coulissante (4) située le plus à l'intérieur. 9. Dispositif de lancement à explosif selon la 8, caractérisé en outre en ce qu'il comprend aussi un ressort (12) monté entre deux (4, 5) des sections télescopiques ou l'une des sections télescopiques (4) et le corps fixe (3) du dispositif de lancement à explosif pour rétracter le vérin (1). 10. Dispositif de lancement à explosif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en outre en ce que le vérin télescopique (1) comporte un évent (9) qui est ouvert lorsque le vérin télescopique (1) est en extension complète pour mettre à l'atmosphère l'intérieur du vérin télescopique (1). 11. Dispositif de lancement à explosif selon la 10, caractérisé en ce que l'évent (9) comprend une broche (11) qui est rappelée vers l'extérieur par la pression régnant à l'intérieur du vérin (1) et qui, lors de l'utilisation, porte contre la surface de la charge (29) portée par le dispositif de lancement à explosif de manière que, lorsque le vérin est en extension complète et que la charge (29) est lancée, la broche (11) soit alors libre de se déplacer vers l'extérieur sous l'effet de la pression à l'intérieur du vérin (1) pour ouvrir l'évent (9) et libérer la pression de l'intérieur du vérin télescopique. 12. Dispositif de lancement à explosif selon l'une quelconque des précédentes, carac- térisé en outre en ce qu'il comprend aussi un système (63) de libération de crochets de conception classique et en ce que la chambre (61) de combustion est également reliée à suspension au moyen desquels la charge (29) est reliée à l'avion. un actionneur (66), à piston et cylindre, de tringlage de libération de crochets afin que, lorsque la charge explosive (62) est déclenchée, l'actionneur à piston et cylindre actionne initialement le tringlage (63) de libération des crochets pour libérer des crochets (64) de | B,F | B64,F15,F42 | B64D,F15B,F42B | B64D 1,F15B 15,F42B 3 | B64D 1/04,F15B 15/19,F42B 3/00 |
FR2888934 | A1 | ELEMENT DE DETECTEUR DE GAZ STRATIFIE COMPORTANT UNE COUCHE D'ELECTROLYTE SOLIDE ET DETECTEUR DE GAZ COMPRENANT UN TEL ELEMENT | 20,070,126 | La présente invention concerne un élément de détecteur de gaz et un détecteur de gaz pour détecter la concentration d'un composant gazeux spécifique dans un gaz destiné à être soumis à une mesure. Parmi les détecteurs de gaz connus, on connaît ceux pour détecter la concentration d'un composant gazeux spécifique dans un gaz faisant l'objet d'une mesure comme un gaz d'échappement produit par un véhicule automobile. Ce type de détecteur de gaz emploie un élément détecteur de gaz dont les caractéristiques électriques changent avec la concentration du composant gazeux spécifique dans le gaz soumis à la mesure. Cet élément de détecteur de gaz est muni d'un membre formant électrolyte solide qui est composé principalement de zircone, par exemple. De tels éléments de détecteur de gaz connus ont une forme externe globale analogue à une plaque produite par stratification d'un ou plusieurs membres formant électrolyte solide, d'une ou plusieurs électrodes, d'une couche isolante et d'un dispositif chauffant ou analogue. Le dispositif chauffant est constitué par stratification d'une couche isolante, par exemple une couche céramique composée principalement d'alumine, et d'une résistance chauffante ou analogue. Dans l'élément de détecteur de gaz décrit ci-dessus, une partie terminale (ou partie terminale antérieure) dans la direction longitudinale de la forme de plaque est fournie à titre de partie de détection destinée à être exposée au gaz qui fait l'objet d'une mesure, et l'autre partie terminale (ou partie terminale postérieure) est fixée sur une fixation principale. Ainsi, les éléments de détecteur de gaz connu (tels que décrits dans 3P-A-2003- 294687, par exemple) ont une électrode de référence et une électrode de détection disposées sur les deux faces du côté terminal antérieur du membre formant électrolyte solide sous forme de plaque, et des parties formant conducteur connectées à ces parties formant électrode qui sont formées individuellement dans la direction longitudinale du membre formant électrolyte solide. Il est connu également (comme décrit dans 3P-A-2002-202280, par exemple) que la durée d'activation de l'élément de détecteur de gaz (c'est-à-dire la durée nécessaire pour que le détecteur devienne actif après l'établissement de l'apport d'énergie électrique) peut être raccourcie en fixant l'aire de l'électrode de détection à 1,25 fois ou plus celle de l'électrode de référence. Cependant, dans l'élément de détecteur de gaz décrit ci-dessus, du fait des tolérances ou analogues dans le procédé de fabrication, une paire de parties formant électrode (par exemple l'électrode de référence et l'électrode de détection), qui sont formées sur la surface et la partie dorsale du membre formant électrolyte solide, peuvent être formées avec un léger écart de position l'une par rapport à l'autre. Si l'électrode de référence et l'électrode de détection sont formées de telle manière que leur position relative varie, l'aire efficace des parties formant électrode qui contribuent à la détection du gaz spécifique (c'est-à-dire l'aire des parties formant électrodes respectives qui sont directement opposées l'une à l'autre) diffère pour chaque détecteur de gaz ainsi produit. De ce fait, les détecteurs de gaz varient entre eux du point de vue de leurs performances, ce qui pose un problème. La présente invention a été conçue pour résoudre le problème précité et un objectif de l'invention consiste à fournir un élément de détecteur de gaz et un détecteur de gaz offrant la même aire d'électrode efficace et à obtenir ainsi des performances uniformes parmi plusieurs électrodes produites. Selon l'invention, cet objectif est atteint en fournissant un élément de détecteur de gaz comprenant: une couche d'électrolyte solide ayant une première surface et une seconde surface une première électrode formée dans ladite première surface de la couche d'électrolyte solide une seconde électrode formée sur ladite seconde surface de la couche d'électrolyte solide; et une couche isolante prévue entre ladite première électrode et ladite première surface de ladite couche d'électrolyte solide, couvrant un bord externe de ladite première électrode, dans lequel ladite couche isolante a une ouverture par laquelle une partie de ladite première électrode est exposée, cette ouverture ayant une aire plus petite que l'aire de ladite seconde électrode et étant prévue à une position opposée à ladite seconde électrode pour former une partie de détection constituée par la partie de ladite première électrode exposée par l'ouverture, ladite seconde électrode et ladite couche d'électrolyte solide. Ainsi, la couche isolante peut limiter l'aire efficace de la première 35 électrode à l'aire ouverte de l'ouverture. Même s'il apparaît un écart de position entre la première électrode et la seconde électrode, par exemple, l'aire efficace dans les parties d'électrode appariées peut être maintenue constante à condition que l'ouverture de la couche isolante soit située en face de la seconde électrode. Ainsi, il est possible de réduire les fluctuations ou la dispersion des performances de plusieurs détecteurs de gaz produits de cette manière. La première électrode est de préférence connectée avec une première partie formant conducteur qui s'étend dans la direction longitudinale de la couche d'électrolyte solide pour émettre un signal depuis ladite première électrode, et la couche isolante est disposée entre la première partie formant conducteur et la première surface de ladite couche d'électrolyte solide. Si un écart de position apparaît entre la première électrode et la seconde électrode, l'aire efficace est modifiée par la partie chevauchante entre la première partie formant conducteur et la seconde électrode. Ainsi, les performances des détecteurs de gaz peuvent fluctuer. De plus, une fuite électrique peut survenir entre la première partie formant conducteur et la seconde partie formant conducteur destinée à être connectée avec la seconde électrode, ce qui conduit à une dispersion des performances d'un détecteur de gaz à l'autre. Avantageusement, pour éviter ces problèmes, on interpose la couche isolante entre la partie formant conducteur et la couche d'électrolyte solide, le changement d'aire efficace dû au chevauchement avec la partie formant conducteur peut alors être supprimé, et la fuite électrique entre les parties formant conducteurs peut également être empêchée, ce qui supprime la dispersion des performances. De plus, la première électrode a de préférence une aire plus petite que ladite seconde électrode. Il en résulte que la partie de la première électrode qui doit être recouverte par la couche isolante est rendue plus petite que dans le cas où l'aire de la première électrode est égale ou supérieure à celle de la seconde électrode. C'est-à-dire que la partie de la première électrode qui ne contribue pas à l'aire efficace de la partie de détection peut être réduite en taille de manière à diminuer les coûts en matériaux. La couche isolante peut couvrir toute la périphérie de la première électrode. La première électrode peut avoir une forme rectangulaire ayant une plus petite largeur que la seconde électrode. Dans un tel cas, la couche isolante peut couvrir un côté terminal antérieur et un côté terminal postérieur de ladite première électrode, tout en exposant au moins une partie de deux côtés s'étendant longitudinalement à travers l'ouverture. En outre, les parties des deux côtés s'étendant longitudinalement exposées à travers l'ouverture sont opposées à la seconde électrode. Dans une telle configuration, du fait de la couche isolante, l'aire efficace de la partie de détection peut être maintenue inchangée, quel que soit l'écart de position dans la direction longitudinale. De plus, en rendant la largeur de la première électrode plus petite que celle de la seconde électrode, l'aire efficace de la partie de détection n'est pas affectée par un écart de position dans la direction de la largeur. En outre, la première électrode est de préférence une électrode de référence et la seconde électrode est une électrode de détection soumise à une exposition au gaz qui fait l'objet de la mesure. L'électrode de détection est exposée au gaz faisant l'objet de la mesure de sorte qu'elle a tendance à se dégrader plus précocement que l'électrode de référence. En formant la couche isolante sur l'électrode de référence mais pas sur l'électrode de détection, l'électrode de détection qui est exposée au gaz faisant l'objet de la mesure peut être prévue plus grande en terme d'aire de manière à atténuer sa dégradation. L'invention peut aussi être appliquée à un élément de détecteur de gaz dans lequel l'électrode de référence est constituée par un matériau poreux, et où l'électrode de référence est recouverte de la couche d'électrolyte solide et d'un membre formant écran et est mise sous forme d'une électrode de référence de type à auto-formation. Dans un tel agencement, de l'oxygène est pompé jusqu'au côté de l'électrode de référence de sorte qu'une concentration d'oxygène de référence d'un niveau prédéterminé est établie à l'intérieur de l'électrode de référence. Dans ce cas, en réduisant l'aire efficace avec la couche isolante, la durée pour atteindre la concentration d'oxygène de référence cible peut être rendue plus courte que dans le cas où aucune couche isolante n'est prévue. Ainsi, la durée d'activation peut être raccourcie. En rendant constante l'aire efficace de l'électrode, en outre, il est possible aussi de réduire les fluctuations de la durée d'activation. Les angles de l'ouverture sont de préférence incurvés pour avoir un rayon de courbure R de 0,05 mm ou plus mais de 0,5 mm ou moins, de manière à former aisément une ouverture dans la couche isolante. En outre, la couche protectrice poreuse est stratifiée avec ladite couche d'électrolyte solide de manière à couvrir la seconde électrode qui doit devenir l'électrode de détection. La couche protectrice est de préférence plus grande, quand elle est projetée dans la direction opposée à la seconde électrode, que ladite seconde électrode. La seconde électrode peut être empoisonnée quand elle est exposée au gaz faisant l'objet de la mesure. De ce fait, la couche protectrice poreuse est formée pour recouvrir et empêcher la seconde électrode d'être empoisonnée. En rendant la couche protectrice poreuse plus grande que la seconde électrode, la seconde électrode est exposée dans sa totalité au gaz faisant l'objet de la mesure de manière à empêcher une dégradation de la précision de détection d'un détecteur de gaz à l'autre. En outre, l'invention a pour objet un détecteur de gaz constitué par assemblage d'un élément de détecteur de gaz du type de celui précédemment décrit, dans une enveloppe métallique, de sorte que l'aire efficace de l'électrode peut être rendue constante pour produire plusieurs détecteurs de gaz présentant peu de fluctuations de performances. Selon l'élément de détecteur de gaz et le détecteur de gaz de l'invention, l'aire efficace des électrodes peut être maintenue constante d'un détecteur de gaz produit à l'autre, ce qui permet de produire plusieurs détecteurs de gaz ayant des performances uniformes. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif. Cette description fait référence aux figures annexées sur lesquelles: La figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant schématiquement un élément de détecteur de gaz selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue, prise depuis une partie formant électrode 132 jusqu'à une couche d'électrolyte solide 11, de l'élément de détecteur de gaz de la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe d'un détecteur de gaz selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue en perspective éclatée montrant schématiquement un élément de détecteur de gaz selon un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est un schéma montrant une modification de la figure 2. Les signes de référence utilisés pour identifier différentes caractéristiques structurales dans les dessins sont, notamment, les suivants: 1 corps d'élément de détecteur de gaz, 2 dispositif chauffant, 11 couche d'électrolyte solide, 132 électrode de référence, 142 électrode de détection, 15 couche isolante, 100 élément de détecteur de gaz, et 151 ouverture. Un élément de détecteur de gaz 100 de type stratifié selon un mode de réalisation de l'invention est décrit dans la suite en se référant aux dessins annexés. Cependant, la présente invention ne doit pas être considérée comme étant limitée à ce mode de réalisation. La figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant la structure de l'élément de détecteur de gaz 100 ayant une forme globale de plaque. L'élément de détecteur de gaz 100 comprend un stratifié d'un corps d'élément de détecteur de gaz 1 et d'un dispositif chauffant 2. Le corps d'élément de détecteur de gaz 1 inclut une couche d'électrolyte solide 11 pour une cellule de concentration d'oxygène, qui est constituée par un matériau fritté de zircone (ZrO2) ou de LaGaO3 contenant de l'oxyde d'yttrium (Y2O3) ou de l'oxyde de calcium (CaO) comme stabilisant. Dans ce mode de réalisation, la couche d'électrolyte solide de zircone 11 peut contenir 10 à 80 % en masse d'alumine en plus du stabilisant constitué par l'oxyde d'yttrium. Sur le côté de la couche d'électrolyte solide 11 en contact avec le dispositif chauffant 2, une électrode de référence (ou première électrode) 132, qui est constituée par un matériau poreux, est formée. Sur le côté de la couche d'électrolyte solide 11, situé à l'opposé de l'électrode de référence 132, une électrode de détection (ou seconde électrode) 142, qui est constituée aussi par un matériau poreux, est également formée. L'électrode de référence 132, la couche d'électrode solide intermédiaire 11 et l'électrode de détection 142 constituent ensemble une unité de détection 101 (montrée sur la figure 3). En outre, depuis l'électrode de référence 132 et l'électrode de détection 142, une première partie formant conducteur 131 et une seconde partie formant conducteur 141 s'étendent individuellement dans la direction longitudinale de la couche d'électrolyte solide 11. L'électrode de référence 132, l'électrode de détection 142, la première partie formant conducteur 131 et la seconde partie formant conducteur 141 sont en Pt ou analogue, par exemple. Dans ce mode de réalisation, l'électrode de référence 132 a une aire de 1,6 mm2, et l'électrode de détection 142 a une aire de 2,4 mm2 plus grande que l'électrode de référence 132. Une couche isolante 15 est disposée entre la couche d'électrolyte solide 11 et l'électrode de référence 132 et la première partie formant conducteur 131. Cette couche isolante 15 a une taille sensiblement égale à celle de la couche d'électrolyte solide 11, et couvre le bord externe de l'électrode de référence 132. La couche isolante 15 a aussi une ouverture 151 qui est située à une position correspondant à l'électrode de référence 132 mais qui a une aire plus petite que l'électrode de référence 132. Dans ce mode de réalisation, l'ouverture 151 a une aire de 1,1 mm2 et des angles d'un rayon de courbure R de 0,2 mm. En formant la couche isolante 15 qui recouvre le bord périphérique externe de l'électrode de référence 132, comme décrit ci-dessus, l'aire efficace de l'électrode de référence 132 est limitée à l'aire de l'ouverture 151. A titre de résultat, l'aire efficace chevauchante de l'électrode de référence 132 et de l'électrode de détection 142 sur le côté opposé reste constante, même si les électrodes sont en défaut d'alignement. L'électrode de référence 132 et l'ouverture 151 peuvent être dimensionnées relativement de telle sorte que l'ouverture ne se déplace pas à l'extérieur de l'électrode de référence 132 ou de l'électrode de détection 142 même si leur écart de position est à un maximum. Dans un cas ordinaire, l'écart de position lors de l'impression est d'environ 0,2 mm à 0,3 mm. De ce fait, les conditions mentionnées précédemment sont suffisamment satisfaites en rendant la taille de l'ouverture plus petite de plusieurs millimètres longitudinalement et transversalement que la taille externe de l'électrode de référence 132. En formant ainsi la couche isolante 15, l'aire efficace des parties formant électrodes appariées peut être rendue constante pour réduire les variations de performance. Spécifiquement, l'aire efficace constante des parties formant électrodes appariées peut produire un signal constant d'un détecteur à l'autre, et la résistance constante entre les parties formant électrode peut améliorer la précision du contrôle de température effectué sur la base de la résistance. Les angles de l'ouverture sont de préférence incurvés pour avoir un rayon de courbure R de 0,05 mm à 0,5 mm de manière à former plus aisément l'ouverture dans la couche isolante. De plus, la couche isolante 15 peut raccourcir la durée d'activation en réduisant l'aire efficace de l'électrode de référence 132. Dans le cas d'une électrode de référence de type à auto-formation, spécifiquement, un courant de pompage est appliqué dans une direction entre l'électrode de référence 132 et l'électrode de détection 142 de sorte que de l'oxygène est pompé jusqu'à une concentration de référence d'un niveau prédéterminé dans l'électrode de référence 132. En formant la couche isolante 15, la durée pour établir la concentration d'oxygène de référence peut être réduite pour raccourcir la durée d'activation. Il est possible aussi de réduire les variations de la durée d'activation. Quand l'électrode de référence 132 est rendue plus petite que l'électrode de détection 142 sans former la couche isolante 15, contrairement au cas mentionné précédemment, il est possible d'empêcher des fluctuations de l'aire chevauchante dues à un écart de position entre l'électrode de référence 132 et l'électrode de détection 142. Cependant, l'influence des parties chevauchantes entre les parties formant conducteur et l'électrode devient apparente, de sorte que l'aire efficace ne peut pas être rendue constante. Dans ce mode de réalisation, la couche isolante 15 recouvre non seulement le bord périphérique externe de l'électrode de référence 132 mais aussi la première partie formant conducteur 131. Même avec un écart de position, de ce fait, la couche isolante 15 empêche l'aire opposée entre la première partie formant conducteur 131 et l'électrode de référence 132 d'influencer les performances du détecteur. Il est possible aussi d'empêcher une fuite électrique depuis la première partie formant conducteur 131. La seconde partie formant conducteur 141 est connectée à son extrémité terminale par un trou traversant 124 qui s'étend dans une couche protectrice 12 décrite dans la suite, avec une borne d'extraction de signaux 126 destinée à une connexion avec une borne externe. L'extrémité terminale de la première partie formant conducteur 131 est connectée, par des trous 110 et 152 traversant la couche d'électrolyte solide 11 et la couche isolante 15 et un trou traversant 123 qui s'étend dans la couche protectrice 12, avec une borne d'extraction de signaux 127 pour une connexion avec une borne externe. De plus, la couche protectrice 12 est munie d'une couche de protection d'électrode poreuse 122 formée sur la surface de l'électrode de détection 142 pour protéger l'électrode de détection 142 contre des poisons, et une couche de protection et de renfort 121 formée sur la surface de la seconde partie formant conducteur 141 pour renforcer la couche d'électrolyte solide 11. Dans ce mode de réalisation, la couche de protection d'électrode 122 a une aire de 7,2 mm2. En rendant la couche de protection d'électrode 122 plus grande que l'électrode de détection 142, la couche protectrice 122 protège l'électrode de détection 142 contre une exposition à des gaz faisant l'objet de mesures et donc contre une dégradation de sa précision de détection quand elle est employée dans un détecteur de gaz 600 (figure 3). D'autre part, le dispositif chauffant 2 est muni d'un dispositif chauffant à résistance 21 qui est fixé entre une première couche de base 22 et une seconde couche de base 23 en céramique frittée ayant d'excellentes propriétés isolantes. Le dispositif chauffant à résistance 21 inclut une partie chauffante 212 sous forme de méandres, et une paire de parties formant conducteur de dispositif chauffant 213 connectées individuellement avec les parties terminales de la partie chauffante 212 et s'étendant dans la direction longitudinale. De plus, les parties terminales, située sur le côté opposé de la partie chauffante 212, sont connectées électriquement par deux trous traversants 231 qui s'étendent dans la seconde couche de base 23, avec une paire de bornes de conducteurs de dispositif chauffant 232 en vue d'une connexion avec les bornes externes et ensuite pour la connexion avec un circuit externe. La première couche de base 22 et la seconde couche de base 23 mentionnées précédemment sont constituées par une céramique frittée, bien que celleci ne soit pas limitée spécifiquement, comme l'alumine, le spinelle, la mullite ou la zircone. Ces céramiques peuvent être utilisées individuellement ou en combinaison. Le dispositif chauffant à résistance 21 peut être constitué par un métal noble, du tungstène, du molybdène ou analogues. Pt, Au, Ag, Pd, Ir, Ru ou Rh est utile comme métal noble, parmi lesquels seulement un ou deux ou plusieurs types peuvent être utilisés. Le dispositif chauffant à résistance 21 est de préférence constitué principalement par un métal noble, pour des raisons de résistance thermique ou de résistance à l'oxydation, et de préférence encore il est constitué principalement par Pt. De plus, le dispositif chauffant à résistance 21 peut contenir un composant céramique en plus du métal noble principal. Pour des raisons de solidité de fixation, le composant céramique du dispositif chauffant à résistance 21 est de préférence le même que le composant céramique principal de la première couche de base 22 et que celui de la seconde couche de base 23, où le dispositif chauffant à résistance 21 est enfoui. De plus, dans le dispositif chauffant à résistance 21, la partie chauffante 212 produit de la chaleur quand elle est alimentée, mais la partie formant conducteur 213 conduit une tension continue fournie extérieurement jusqu'à la partie chauffante 212 mais produit peu de chaleur par elle-même. Les formes de la partie chauffante 212 et de la partie formant conducteur 213 ne sont pas limitées particulièrement. Par exemple, la partie chauffante 212 peut être rendue plus mince que la partie formant conducteur 213 de sorte que la partie chauffante 212 décrivant des méandres a une configuration plus dense que la partie formant conducteur 213. Sur le côté terminal antérieur de l'élément de détecteur de gaz 100 ainsi formé par stratification du corps d'élément de détecteur de gaz 1 et du dispositif chauffant 2 qui est exposé au gaz qui faisait l'objet d'une mesure, une couche protectrice poreuse (non représentée) est formée sur toute sa circonférence. La figure 3 montre un détecteur de gaz dans lequel est monté l'élément de détecteur de gaz 100 mentionné précédemment, et il s'agit d'une vue en coupe montrant la totalité d'un exemple de détecteur de gaz 600, qui est fixé au tuyau d'échappement d'un moteur à combustion interne et qui est utilisé pour mesurer la concentration de l'oxygène dans le gaz d'échappement. Une enveloppe métallique 30, comme le montre la figure 3, inclut une partie filetée extérieurement 31 pour fixer le détecteur de gaz au tuyau d'échappement, et une partie hexagonale 32 à laquelle est appliqué un outil de fixation. L'enveloppe métallique 30 a une partie en gradin latérale de fixation 33 qui fait saillie radialement vers l'intérieur, qui soutient un support métallique 34 pour maintenir l'élément de détecteur de gaz 100. De plus, sur le côté interne du support métallique 34, un support céramique 35 et un membre de type talc 36 sont disposés successivement depuis l'extrémité antérieure pour fixer ainsi la position de l'élément de détecteur de gaz 100. Le membre de type talc 36 est composé d'une première partie de type talc 37 disposée dans le support métallique 34 et d'une seconde partie de type talc 38 disposée pour couvrir l'extrémité postérieure du support métallique 34. Une gaine 39 en alumine est disposée sur le côté terminal postérieur de la seconde partie de type talc 38. La gaine 39 est de forme cylindrique à étages multiples pour avoir un trou axial 391 dans lequel est fixé l'élément de détecteur de gaz 100. Une partie de fixation supplémentaire 301, située sur le côté terminal postérieur de l'enveloppe métallique 30, est incurvée vers l'intérieur, et la gaine 39 est poussée sur le côté terminal antérieur de l'enveloppe métallique 30 par un membre annulaire 40 en acier inoxydable. Un protecteur métallique 24 est soudé à la circonférence externe du côté terminal antérieur de l'enveloppe métallique 30. Le protecteur métallique 24 couvre la partie terminale antérieure de l'élément de détecteur de gaz 100 qui fait saillie de l'extrémité antérieure de l'enveloppe métallique 30 et est muni d'une pluralité de trous d'entrée de gaz 241. Le protecteur 24 a une structure double dont le côté externe est un protecteur externe 41 de forme cylindrique munie d'un fond ayant un diamètre externe uniforme. Le côté interne du protecteur 24 est un protecteur interne 42 de forme cylindrique muni d'un fond qui a au niveau de sa partie terminale postérieure 421 un diamètre plus grand qu'au niveau de sa partie terminale antérieure 422. D'autre part, un cylindre externe 25 est inséré au niveau de son côté terminal antérieur sur le côté terminal postérieur de l'enveloppe métallique 30. Ce cylindre externe 25 est fixé par soudage laser d'une partie terminale antérieure radialement élargie 251 à l'enveloppe métallique 30. A l'intérieur du côté terminal postérieur du cylindre externe 25, un membre de support 51 est disposé dans l'interstice entre le séparateur 50 et le cylindre externe 25. Le membre de support 51 coopère avec une partie en saillie 501 du séparateur 50, comme décrit dans la suite, de sorte qu'il est fixé par le cylindre externe 25 et le séparateur 50 en fixant encore le cylindre externe 25. Un trou traversant 502 s'étend dans le séparateur 50 qu'il traverse, et est formé depuis le côté terminal antérieur jusqu'au côté terminal postérieur de manière à recevoir des fils conducteurs 111 à 114 de l'élément de détecteur de gaz 100 (le fil conducteur 114 n'est pas représenté). Le trou traversant 502 contient une borne de connexion 116 qui connecte les fils conducteurs 111 à 114 et la borne externe de l'élément de détecteur de gaz 100. Les fils conducteurs 111 à 114 individuels sont connectés à un connecteur (non représenté) à l'extérieur du détecteur. Ce connecteur transmet vers l'intérieur/vers l'extérieur des signaux électriques entre un dispositif externe comme un ECU et les fils conducteurs individuels. De plus, chacun des fils conducteurs 111 à 114 a une structure dans laquelle un conducteur est recouvert d'une gaineisolante constituée par une résine, bien que cela ne soit pas montré spécifiquement. Sur le côté terminal postérieur du séparateur 50, un capuchon en caoutchouc 52 sensiblement cylindrique est prévu pour fermer une ouverture 252 sur le côté terminal postérieur du cylindre externe 25. Le capuchon en caoutchouc 52 est fixé dans le cylindre externe 25 en fixant en outre la circonférence externe du cylindre externe 25 radialement vers l'intérieur tandis que le capuchon en caoutchouc 52 est monté dans l'extrémité postérieure du cylindre externe 25. Un trou traversant 521 est formé aussi dans ce capuchon en caoutchouc 52 qu'il traverse, trou qui s'étend depuis le côté terminal antérieur jusqu'au côté terminal postérieur pour l'insertion des fils conducteurs 111 à 114. Selon le détecteur de gaz 600 dans lequel l'élément de détecteur de gaz 100 ainsi constitué est assemblé, l'aire efficace de l'électrode de détection 142 peut être maintenue constante pour réduire les variations de performances parmi plusieurs détecteurs. En bref, l'aire efficace de l'électrode de détection 142 est rendue constante pour produire sensiblement le même signal pour une concentration de composant gazeux donnée parmi plusieurs détecteurs. De plus, la résistance entre l'électrode de détection 142 et l'électrode de référence 132 peut être fixée à une valeur constante parmi plusieurs détecteurs de manière à améliorer la précision ou le contrôle sur la base de la résistance. De plus, il est possible de raccourcir la durée d'activation et aussi de réduire les fluctuations de la durée d'activation. La figure 4 montre la constitution d'un élément de détecteur de gaz 400 selon un autre mode de réalisation, mais elle omet la description chevauchante de parties correspondantes de l'élément de détecteur de gaz mentionné précédemment, tel qu'il est représenté sur la figure qui sont désignées par les mêmes signes de référence. L'élément de détecteur de gaz 400 de ce mode de réalisation constitue un stratifié du dispositif chauffant 2 et d'un corps d'élément de détecteur de gaz 3. Le corps d'élément de détecteur de gaz 3 est muni d'une cellule de détection de concentration d'oxygène 130 et d'une cellule de pompage d'oxygène 140. Une couche 160 formant une chambre de détection de gaz est disposée entre la cellule de détection de concentration d'oxygène 130 et la cellule de pompage d'oxygène 140, et une couche protectrice 12 est disposée sur le côté externe (sur le côté supérieur, tel que cela est représenté) de la cellule de pompage d'oxygène 140. La cellule de détection de concentration d'oxygène 130 est munie d'une couche d'électrolyte solide 11, et l'électrode de référence 132 et l'électrode de détection 142 sont formées sur les deux faces de la couche d'électrolyte solide 11. Une couche isolante 15 similaire à celle mentionnée précédemment est formée entre la couche d'électrolyte solide 11 et l'électrode de référence 132. D'autre part, la cellule de pompage d'oxygène 140 est munie d'une seconde couche d'électrolyte solide 181, et d'une troisième partie formant électrode 172 et d'une quatrième partie formant électrode 192 formées sur les deux faces de la seconde couche d'électrolyte solide 181. La troisième partie formant électrode 172 et la quatrième partie formant électrode 192 constituent une unité de détection avec la seconde couche d'électrolyte solide 181. La troisième partie formant électrode 172 est munie d'une troisième partie formant conducteur 171 qui s'étend longitudinalement le long de la seconde couche d'électrolyte solide 181. La quatrième partie formant électrode 192 est munie d'une quatrième partie formant conducteur 191 qui s'étend longitudinalement le long de la seconde couche d'électrolyte solide 181. La couche 60 formant chambre de détection de gaz, telle qu'elle est formée entre la cellule de pompage d'oxygène 140 et la cellule de détection de concentration d'oxygène 130, est composée d'une partie isolante 161 et d'une partie déterminant la vitesse de diffusion 163. Dans la partie isolante 161 de la couche formant chambre de détection de gaz 160, une chambre de détection de gaz 162 est formée à une position correspondant à l'électrode de détection 142 et à la troisième partie formant électrode 172. La chambre de détection de gaz 162 communique dans la direction de la largeur de la couche formant chambre de détection de gaz 160 avec l'atmosphère extérieure. Dans cette partie de communication, la partie déterminant la vitesse de diffusion 163 est disposée pour réaliser une diffusion de gaz entre l'extérieur et la chambre de détection de gaz 162 dans des conditions de détermination de vitesse prédéterminées. La partie isolante 161 est constituée par une céramique frittée ayant des propriétés isolantes, ou une céramique d'un groupe oxyde comme l'alumine ou la mullite, bien qu'elle ne soit pas limitée spécialement. La partie déterminant la vitesse de diffusion 163 est constituée par un membre poreux en alumine. La vitesse d'écoulement, à laquelle le gaz à détecter circule dans la chambre de détection de gaz 162, est déterminée par la partie déterminant la vitesse de diffusion 163. L'extrémité postérieure de la première partie formant conducteur 131 est connectée électriquement avec la borne d'extraction de signaux 127 par les trous traversants 110 et 152 formés dans la couche d'électrolyte solide 11 et la couche isolante 15, un trou traversant 164 formé dans la couche isolante 160, un trou traversant 182 formé dans la seconde couche d'électrolyte solide 181 et le trou traversant 123 formé dans la couche protectrice 12. L'extrémité postérieure de la seconde partie formant conducteur 141 est connectée électriquement avec la borne d'extraction de signaux 126 par un trou traversant 165 formé dans la couche isolante 160, un trou traversant 183 formé dans la seconde couche d'électrolyte solide 181 et le trou traversant 124 formé dans la couche protectrice 12. De plus, l'extrémité postérieure de la troisième partie formant conducteur 171 est connectée électriquement avec la borne d'extraction de signaux 126 par le trou traversant 183 formé dans la seconde couche d'électrolyte solide 181, et le trou traversant 124 formé dans la couche protectrice 12. L'extrémité postérieure de la quatrième partie formant conducteur 191 est connectée électriquement avec une borne d'extraction de signaux 128 par un trou traversant 125 formé dans la couche protectrice 12. Ici, la seconde partie formant conducteur 141 et la troisième partie formant conducteur 171 sont fixées au même potentiel par le trou traversant 165. Comme décrit ci-dessus, l'élément de détecteur de gaz 400 ayant la cellule de pompage d'oxygène 140 et la cellule de détection de concentration d'oxygène 130 peut extraire et introduire l'oxygène contenu dans le gaz faisant l'objet de la mesure dans la chambre de détection de gaz 162 par l'action de pompage d'oxygène de la cellule de pompage d'oxygène 140, et peut mesurer la concentration d'oxygène par l'action de cellule de concentration de la cellule de détection de concentration d'oxygène 130. Ainsi, l'élément de détecteur de gaz 400 peut être utilisé comme détecteur de rapport air/carburant ou analogue. Comme dans le cas mentionné précédemment de l'élément de détecteur de gaz 100, l'invention peut être appliquée à l'élément de détecteur de gaz 400 avec un effet similaire. Sur la figure 2, la couche isolante 15 est formée pour couvrir la totalité de la périphérie externe de l'électrode de référence 132. Comme le montre la figure 5, la couche isolante 15 ou plutôt l'ouverture 151' peut être modifiée de telle manière que la couche isolante 15 couvre seulement le côté terminal antérieur 132a et le côté terminal postérieur 132c des quatre côtés (le côté terminal antérieur 132a, le côté terminal postérieur 132c, et une paire de côtés 132b et 132d) de l'électrode de référence rectangulaire 132, mais de telle manière que les côtés appariés 132b et 132d sont exposés au moins au niveau de leur partie centrale. Ainsi, le côté terminal antérieur 132a et le côté terminal postérieur 132c sont recouverts par la couche isolante 15. De ce fait, même si un écart de position survient entre l'électrode de référence 132 et l'électrode de détection 142 dans la direction longitudinale, l'électrode de référence 132 est limitée par l'ouverture 151' de sorte que l'aire efficace au niveau de la partie de détection peut être maintenue constante. En outre, les côtés appariés 132b et 132d sont conçus de telle manière qu'ils sont positionnés, en projection, dans l'aire de l'électrode de détection 141. Spécifiquement, la largeur (c'est-à-dire la distance entre les côtés 132b et 132d) de l'électrode de référence 132 est fixée plus étroite que celle de l'électrode de détection 142 opposée à l'électrode de référence 132. De ce fait, même si un écart de position survient dans la direction transversale, la largeur de l'électrode de référence 132 est inférieure à celle de l'électrode de détection 142 de sorte que l'aire efficace au niveau de la partie de détection peut être maintenue constante. En outre, comme la première partie formant conducteur est recouverte par la couche isolante 15, la première partie formant conducteur et l'électrode de détection 142 ne sont pas opposées l'une à l'autre de manière à ne pas influencer l'aire efficace. En comparant avec le mode de réalisation montré sur la figure 2, l'aire de l'électrode de référence peut être réduite dans le mode de réalisation modifié montré sur la figure 5 de sorte que le coût du matériau, constitué par un métal noble, pour l'électrode de référence peut être réduit. Bien que l'invention ait été décrite dans le cas des modes de réalisation ci-dessus, l'invention ne doit pas être considérée comme étant limitée à ces modes de réalisation et elle peut être modifiée de manière appropriée dans le cadre de l'invention. Par exemple, sur la figure 4, la couche isolante 15 n'est pas formée dans la cellule de pompage d'oxygène 140. L'invention ne devrait pas être limitée à ce cas, mais une couche isolante ayant une ouverture peut être prévue entre la seconde couche d'électrolyte solide 181 et la troisième partie formant électrode 172 ou entre la seconde couche d'électrolyte solide 181 et la quatrième partie formant électrode 192. Par exemple, l'invention peut être appliquée également à un élément de détecteur de gaz de type stratifié qui est utilisé dans un détecteur de gaz différent d'un détecteur d'oxygène ou d'un détecteur de rapport air/carburant, comme un détecteur de HC, un détecteur de CO ou un détecteur de NOx | Elément de détecteur de gaz (100) qui comprend :une couche d'électrolyte solide (11) ayant une première surface et une seconde surface ;une première électrode (132) formée sur ladite première surface;une seconde électrode (142) formée sur ladite seconde surface; etune couche isolante (15) prévue entre ladite première électrode et ladite première surface, recouvrant un bord externe de ladite première électrode ;dans lequel ladite couche isolante a une ouverture (151) par laquelle une partie de ladite première électrode est exposée ; etladite ouverture a une aire plus petite que l'aire de ladite seconde électrode et est prévue à une position opposée à ladite seconde électrode pour former une partie de détection constituée par la partie de ladite première électrode exposée par l'ouverture, ladite seconde électrode et ladite couche d'électrolyte solide.Détecteur de gaz comprenant une enveloppe métallique et l'élément de détecteur de gaz précité. | 1. Elément de détecteur de gaz (100) caractérisé en ce qu'il comprend: une couche d'électrolyte solide (11) ayant une première surface et une 5 seconde surface une première électrode (132) formée sur ladite première surface de la couche d'électrolyte solide; une seconde électrode (142) formée sur ladite seconde surface de la couche d'électrolyte solide et une couche isolante (15) prévue entre ladite première électrode et ladite première surface de ladite couche d'électrolyte solide, recouvrant un bord externe de ladite première électrode dans lequel ladite couche isolante a une ouverture (151) par laquelle une partie de ladite première électrode est exposée; et ladite ouverture (151, 151') ayant une aire plus petite que l'aire de ladite seconde électrode (142) et étant prévue à une position opposée à ladite seconde électrode pour former une partie de détection constituée par la partie de ladite première électrode (132) exposée à travers l'ouverture (151, 151'), ladite seconde électrode (142) et ladite couche d'électrolyte solide (11). 2. Elément de détecteur de gaz selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une première partie formant conducteur (131) connectée à ladite première électrode (132) et s'étendant dans une direction longitudinale de ladite couche d'électrolyte solide (11), ladite couche isolante (15) étant disposée entre ladite première partie formant conducteur (131) et ladite première surface de ladite couche d'électrolyte solide. 3. Elément de détecteur de gaz selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite première électrode (132) a une aire plus petite que ladite seconde électrode (142). 4. Elément de détecteur de gaz selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite couche isolante (15) couvre toute la périphérie de ladite première électrode (132). 5. Elément de détecteur de gaz selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: ladite première électrode (132) a une forme rectangulaire incluant une première paire opposée de côtés terminal antérieur (132a) et terminal postérieur (132c) et une seconde paire opposée de côtés (132b, 132d) s'étendant longitudinalement, ladite première électrode ayant une largeur plus petite que celle de ladite seconde électrode ladite couche isolante (15) couvrant le côté terminal antérieur (132a) et le côté terminal postérieur (132c) de ladite première électrode, et au moins une partie de chacun desdits deux côtés (132b, 132d) s'étendant longitudinalement de ladite première électrode est exposée par ladite ouverture (151') ; et lesdites parties desdits deux côtés s'étendant longitudinalement exposées par ladite ouverture sont opposées à ladite seconde électrode. 6. Elément de détecteur de gaz selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: ladite première électrode (132) est une électrode de référence et ladite seconde électrode (142) est une électrode de détection soumise à une exposition audit gaz faisant l'objet d'une mesure. 7. Elément de détecteur de gaz selon la 6, caractérisé en ce que: ladite électrode de référence est constituée par un matériau poreux; et ladite électrode de référence est recouverte par ladite couche d'électrolyte solide (11) et un membre formant écran et est une électrode de référence à auto-formation, où de l'oxygène est pompé sur un côté de ladite électrode de référence de sorte qu'une concentration d'oxygène de référence d'un niveau prédéterminé est établie à l'intérieur de ladite électrode de référence par l'oxygène pompé. 8. Détecteur de gaz caractérisé en ce qu'il comprend une enveloppe métallique et l'élément de détecteur de gaz selon l'une quelconque des précédentes assemblé dans ladite enveloppe métallique. 9. Détecteur de gaz selon les 5 et 8, caractérisé en ce qu'une partie centrale de chacun desdits côtés (132b, 132d) s'étendant longitudinalement est exposée par ladite ouverture (151 . | G | G01 | G01N | G01N 27 | G01N 27/41 |
FR2902450 | A1 | DISPOSITIF POUR TRANSFORMER UN PARASOL EN TENTE | 20,071,221 | La présente invention concerne un dispositif qui permet de transformer un parasol en tente. Elle consiste en l'ajout d'une toile ou d'un tissu autour du parasol. Les parasols ont toujours eu l'avantage de nous protéger du 5 soleil grâce à sa toile, tenue par des tiges autour d'un axe central, que l'on peut ouvrir en remontant les tiges le long d'un anneau. Le problême est qu'il est impossible avec un parasol standard de se mettre à l'abri des petits vents, au moment du repas par exemple. 10 Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ce problême en donnant la possibilité de transformer le parasol (2) en tente (3). Une toile ou un tissu (1) fixé autour d'un parasol (2) par le biais d'attaches (la) telles qu'une fermeture, des boutons, des 15 crochets, des lacets ou tout autre moyen de fixation, permet de transformer le parasol en tente (3). Cette toile ou tissu (1) peut être en fixation permanente ou temporaire. Les deux parties verticales (4) de cette toile ou tissu peuvent être reliées par un moyen de fermeture quelconque (5): fermeture 20 éclair, boutons, crochets, lacets etc... Cette toile ou tissu (1) peut comporter des ouvertures (6) avec plastique tranparent et / ou moustiquaire (7) et dans sa partie basse des poches (8) pour mettre du sable, ou des anneaux (9) afin de pouvoir bloquer la tente sur le sol avec des piques comme pour 25 une tente normale. Elle peut comporter à l'intérieur des poches (13) Un plastique, un tissu ou une toile circulaire (10) ou ayant la forme du parasol permet d'isoler le parasol-tente du sol : terre ou sable. Ce tapis (10) comporte un trou au centre (11) afin d'y faire 30 pénétrer la tige du parasol (2a) qui s'enfoncera dans la terre ou le sable. Il comporte aussi des moyens d'attaches (12a) avec le dispositif (1). L'ensemble tapis (10) et dispositif (1) peut aussi être en fixation permanente avec de la couture par exemple. 10 15 | The device has a circular canvas/fabric (1) fixed temporarily or permanently, around a parasol (2) by an attachment e.g. fastening unit (5) such as hook, where the canvas/fabric is made of plastic. The canvas/fabric has vertical parts (4) that are connected by the fastening unit, and sand collecting pockets (8) are provided in a lower part of the canvas/fabric. A plastic carpet (10) has a central hole (11) in which a rod of the parasol is introduced, where the carpet is fixed by a seam or attachment units. | 1. Dispositif qui permet de transformer un parasol (2) en tente (3) caractérisé en ce qu'il est constitué d'une toile ou d'un tissu (1) qui entoure le parasol (2 ). 2. Dispositif selon les 1 caractérisé en ce que la toile ou le tissu (1) peut être en fixation permanente avec le parasol (2), ou temporaire par exemple des attaches, des boutons, des crochets ou des lacets (la). 3. Dispositif selon les 1 à 2 caractérisé en ce que la toile ou le tissu peut comporter des ouvertures (6) et des poches (13). 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que les ouvertures (6) peuvent comporter un moustiquaire (7) ou un plastique transparent. 5. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'on peut y ajouter un tapis (10) comportant un trou au centre (11) pour pouvoir y introduire la tige du parasol (2a). 6. Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que le tapis (10) peut être fixé par couture ou par des moyens d'attaches (12a) et (12b) quelconques. | E | E04 | E04H | E04H 15 | E04H 15/28,E04H 15/30 |
FR2889676 | A3 | MOYEU DE ROUE DE BICYCLETTE | 20,070,216 | La présente invention concerne une bicyclette ou un vélo, et plus particulièrement, un moyeu de roue de 5 bicyclette ou de vélo. Si l'on se réfère à la Figure 1, on peut voir que l'on a représenté une vue éclatée montrant un moyeu classique 11, plusieurs rayons 13 et une partie d'une jante 12. Les rayons 13 sont introduits dans les ouvertures 112 sur la bride de moyeu 111 du moyeu 11 d'une manière telle que la tête 131 des rayons respectifs 13 soit verrouillée dans les ouvertures 112 sur la bride de moyeu 111 et que l'extrémité filetée 132 des rayons 13 soit introduite à travers les ouvertures 121 sur la jante 12 et soit verrouillée sur le rebord de la jante 12 par les écrous de rayon 14. Ce moyeu type est apparu sur le marché depuis longtemps, mais il a encore quelques inconvénients qui nécessitent que l'on apporte des améliorations pour y remédier, ces inconvénients étant expliqués avec référence à la Figure 2: Tout d'abord, lorsque la personne roule à bicyclette, les rayons 13 doivent supporter le poids de la bicyclette et de la personne, la charge appliquée sur les rayons 13 est très importante. Par conséquent, les rayons 13 sont davantage sensibles à la déformation après une certaine période d'utilisation, de telle sorte que la jante 12 tournera autour du moyeu 11 d'une manière oscillante et ceci rendra difficile pour la personne de contrôler la bicyclette. En second lieu, après que les rayons 13 sont verrouillés dans les ouvertures 112 dans la bride de moyeu 111 du moyeu 11, puis sont verrouillés de façon alternée dans les ouvertures respectives 121 de la jante 12 (les ouvertures 121 sont disposées de façon alternée sur la surface interne de la jante 12 et situées près de la bordure gauche et de la bordure droite de la surface interne de la jante 12). Lorsque l'un des rayons 13 est déformé, les autres rayons 13 également ne seront pas totalement mis en tension, et, de ce fait, les rayons 13 seront plus facilement déformés. En troisième lieu, les rayons d'une bicyclette de montagne sont davantage sensibles à la déformation en raison du fait qu'une bicyclette de montagne roule souvent sur une mauvaise route pleine de trous et de bosses, d'où il résulte que la bicyclette de montagne nécessite davantage d'entretien pour des raisons de sécurité, et, de ce fait, les frais d'entretien sont accrus. La présente invention a pour but de diminuer et/ou de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus. La présente invention a pour principal objectif de proposer un moyeu pour une bicyclette tel que les rayons entre le moyeu et la jante sont mis en tension de manière égale et appropriée et peuvent être empêchés de subir une déformation inappropriée, en conséquence de quoi la bicyclette peut rouler de façon plus sûre. La présente invention a donc pour objet un moyeu de roue de bicyclette caractérisé par le fait qu'il comprend: - une bride formée de chaque côté de celui-ci, dans les brides étant formée de façon annulaire une pluralité d'ouvertures à travers chacune desquelles un rayon est introduit et connecté à une jante; sur une surface axiale du moyeu sont formés plusieurs trous de verrouillage qui sont situés entre les brides du moyeu pour fixer une extrémité de rayons supplémentaires, une autre extrémité de chacun desdits rayons supplémentaires étant fixée à la jante. Conformément à un mode de réalisation particulier du moyeu selon la présente invention, des tubes de connection en forme de T sont fixés respectivement dans les trous de verrouillage afin de connecter les rayons supplémentaires et le moyeu. La présente invention a également pour objet un roue de bicyclette comportant un moyeu tel que défini ci-dessus. La présente invention ressortira davantage à la lecture de la description suivante faite en liaison avec les dessins annexés qui montrent, à des fins d'illustration seulement, les modes de réalisation préférés conformes à la présente invention. Sur ces dessins. la Figure 1 est une vue éclatée montrant un moyeu classique, plusieurs rayons et une partie d'une jante; - la Figure 2 est une vue en coupe de la Figure 1 à l'état assemblé ; la Figure 3 est une vue éclatée montrant un moyeu, plusieurs rayons et une partie d'une jante selon la 20 présente invention; la Figure 4 est une vue de la Figure 3 à l'état assemblé; - la Figure 5 est une vue en coupe selon la présente invention, montrant le moyeu qui est connecté avec la jante par des rayons; la Figure 6 est une vue en coupe conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention, montrant le moyeu qui est connecté avec la jante par des rayons. Si l'on se réfère aux Figures 3 et 4, on peut 35 voir que l'on a représenté un moyeu 20, plusieurs rayons 31, 32, une jante 40 et plusieurs écrous de rayon 50. Le moyeu 20 comporte, de chaque côté de celui-ci, une bride 21 sur laquelle sont formées plusieurs ouvertures 22. Sur la surface axiale du moyeu 20, est formée une pluralité de trous de verrouillage 23 qui sont situés entre les brides 21. Les rayons 31 ont chacun une tête 311 et une extrémité filetée 312, la tête 311 des rayons 31 est verrouillée au niveau du bord des ouvertures 22 après que l'extrémité filetée 312 est introduite à travers les ouvertures 22. Les rayons 32 ont chacun deux extrémités filetées 321 et l'une des extrémités filetées 321 est vissée dans un trou de verrouillage respectif 23 du moyeu 20. La jante 40 comporte sur sa périphérie interne plusieurs ouvertures 41 qui sont disposées près des bordures gauche, droite et de la partie de milieu de la périphérie interne de la jante 40 d'une façon alternée. Les rayons 31 sont disposés par paires et se croisent d'une manière telle que la tête 311 est accrochée à l'ouverture 22 de la bride 21 du moyeu 20 et les extrémités filetées 312 des rayons respectifs 31 sont introduites dans les ouvertures 41 près des bordures gauche et droite de la jante 40. Les extrémités filetées 321 opposées à celles précitées des rayons respectifs 32 sont fixées aux ouvertures respectives 41 dans le milieu de la jante 40. Les écrous de rayon 50 sont vissés sur les extrémités filetées 312 et 321 des rayons respectivement 31 et 32, et sont ancrés à la bordure périphérique des ouvertures 41 de la jante 40. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, son opération et son fonctionnement, référence sera faite à la Figure 5, où l'on peut voir que les deux extrémités filetées 321 des rayons respectifs 32 sont vissées dans les trous de verrouillage 23 dans la surface axiale du moyeu 20 et fixées aux ouvertures 41 à la partie moyenne de la jante 40 par des écrous de rayon 50, respectivement. Par de telles dispositions, un nombre supplémentaire de rayons 32 peut être disposé entre le moyeu 20 et la jante 40 pour renforcer la force de connexion entre les deux, de telle sorte que les rayons 31 et 32 peuvent être mis en tension de manière égale et peuvent être empêchés de subir une tension inappropriée. Si l'on se réfère à la Figure 6, on peut voir qu'une structure de moyeu conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention est représentée et est analogue à celle du précédent mode de réalisation, excepté que: Dans chacun des trous de verrouillage 23 du moyeu 20, est fixé un tube de connexion 60 en forme de T, et sur la périphérie interne et externe du tube de connexion, sont formés des filets en vue d'un vissage avec le rayon associé 32 et le moyeu 20, respectivement. Alors que nous avons représenté et décrit divers modes de réalisation conformes à la présente invention, il apparaîtra clairement à l'homme du métier que d'autres modes de réalisation peuvent être effectués sans s'écarter du domaine de la présente invention | Un moyeu (20) de roue de bicyclette comprend une bride (21) formée de chaque côté de celle-ci, dans les brides (21) sont formées de façon annulaire plusieurs ouvertures (22) à travers lesquelles plusieurs rayons (31) sont introduits et connectés à une jante (40). Sur une surface axiale du moyeu (20) sont formés plusieurs trous de verrouillage (23) qui sont situés entre les brides (21) du moyeu (20) pour fixer une extrémité (321) de rayons supplémentaires (32), une autre extrémité (321) desdits rayons supplémentaires (32) étant fixée à la jante (40), de telle sorte que les rayons (31, 32) entre le moyeu (20) et la jante (40) sont mis en tension de manière égale et de façon appropriée et peuvent être empêchés de subir une déformation inappropriée, en conséquence de quoi la bicyclette peut rouler de façon plus sûre. | 1 - Moyeu (20) de roue de bicyclette, caractérisé par le fait qu'il comprend: - une bride (21) formée de chaque côté de celui-ci, dans les brides (21) étant formée de façon annulaire une pluralité d'ouvertures (22) a travers chacune desquelles un rayon (31) est introduit et connecté à une jante (4 0) ; sur une surface axiale du moyeu (20) sont formés plusieurs trous de verrouillage (23) qui sont situés entre les brides (21) du moyeu (20) pour fixer une extrémité (321) de rayons supplémentaires (32), une autre extrémité (321) de chacun desdits rayons supplémentaires (32) étant fixée à la jante (40). 2 - Moyeu de roue de bicyclette selon la 1, caractérisé par le fait que des tubes de connection (60) en forme de T sont fixés respectivement dans les trous de verrouillage (23) afin de connecter les rayons supplémentaires (32) et le moyeu (20). 3 - Roue de bicyclette comportant un moyeu tel que défini à l'une des 1 et 2. | B | B60 | B60B | B60B 1 | B60B 1/04 |
FR2895642 | A1 | MONTURE MULTI LEURRE A AGRAFE REUTILISABLE | 20,070,706 | -1- La présente invention concerne un dispositif pour leurrer et attraper les poissons carnassiers d'eau douce ou de mer, du plus petit au plus grand. Il s'agit d'une principalement destinée à maintenir une esche naturelle tel qu'un poisson mort mais elle peut également recevoir tout type de leurre souple. Notre temps libre étant de plus en plus court pour assouvir notre passion, les techniques de pêche doivent être faciles à mettre en place, présenter des solutions rapides suivant les biotopes rencontrés sur le lieu de pêche. La monture qui est présentée répond à toutes les exigences qu'un pêcheur sportif de carnassiers peut avoir. Cette monture n'a pas de limite d'action, seul le gabarit changera. Le pêcheur mettra très peu de temps pour fixer un poisson mort ou un leurre, quel qu'en soit le poids (quelques grammes ou plusieurs dizaines de gramme). Il pourra passer du poisson mort au leurre souple, pêcher très creux ou en surface et tout cela en quelques secondes et sans outil. La pêche au manier et toutes les dérivations qu'elle entraîne, notamment la verticale , concerne un grand nombre de pêcheurs aussi bien en France que dans le monde. Les montures existantes sont complexe à mettre en oeuvre et décourage beaucoup de pêcheurs (système d'attache du leurre compliqué et non fiable, bouclage de la monture sur des animations sous la canne, repositionnement du leurre sur la monture répétitive). La monture multi leurre à agrafe réutilisable qui est présentée évite ces désagréments. Elle est aussi simple à mettre en oeuvre qu'efficace, que ce soit en lancer ramené ou sous la canne. Elle a l'avantage de pouvoir être modifiée selon des critères importants rencontrés sur le lieu de pêche: - Changement rapide du type de leurre (esche naturelle, type poisson mort ou leurre souple) quelle que soit sa grosseur dans la limite seulement du gabarit de monture utilisé. -Changement du lest grâce à un système d'attache rapide. Les dessins annexés sur les planches allant de 1/5 à 5/5 illustrent l'invention : • Les figures 1 et 2 sur la planche 1 /5 représentent le dispositif de l'invention sans le poisson 25 mort sur ses deux vues de coté. • La figure 3 sur la planche 2/5 représente le dispositif de l'invention avec l'agrafe mise en place sans le poisson mort. • La figure 4 sur la planche 3/5 représente le dispositif de l'invention avec le poisson mort. • La figure 5 sur la planche 4/5 représente le dispositif de l'invention en coupe montrant 30 l'une des possibilités non limitative de la mise en place des oeillets (5) (6) et de l'axe (3) dans le moulage de corps (1). • Les figures 6 et 7 sur la planche 5/5 représentent des variantes au dispositif de l'invention. La monture multi leurre à agrafe selon l'invention, montrée par les dessins annexés, comporte : / Un corps creux en forme de tête de poisson (1) de 10 mm à 150 mm de longueur, 35 réalisé en toute matière qui puisse être moulée (par exemple en matière plastique mais aussi en matière métallique) recevant dans sa partie creuse (de diamètre allant de 7 mm à 1 50 mm) la tête -2- du poisson mort. Il possède une échancrure (2) sur la partie inférieure permettant d'avoir une plus grande liberté dans le choix de la grosseur du poisson mort. / Deux oeillets (6) et (5), réalisés en fil métallique rigide (par exemple en corde à piano inox de 20/100 à 150/100) et directement fixés dans le corps (I) par le moulage, verticalement opposés par rapport au corps de la monture et donc dans la continuité de la ligne, l'un (6) permet l'attache de la ligne (18) et l'attache de une ou plusieurs empiles (12), l'autre (5) reçoit la fixation du lest (4) : ainsi le leurre se maintient plus ou moins horizontalement et garde une allure naturelle. / Une agrafe (14) de 12 mm à 220 mm de longueur, réutilisable, en fil métallique souple sans mémoire (type fil de cuivre), de diamètre allant de 0.3 mm à 4 mm suivant la taille de la monture, fixant efficacement le leurre dans le corps de la monture. Elle est introduite par l'extrémité (15) dans l'orifice d'entrée (8) et par l'extrémité (16) dans l'orifice d'entrée (7), offrant deux points de fixation du poisson mort. La partie de l'agrafe de l'extrémité (15), étant plus longue que la partie de l'agrafe de l'extrémité (16), ressort par l'orifice de sortie (10). Cette partie de l'agrafe qui ressort de l'orifice (10) est repliée dans la rainure (11) assurant de ce fait la fixation. La fixation ce fait sur le côté du poisson et non sur le dessus pour éviter d'endommager son arête centrale (sa tenue s'en ressent améliorée). / Un axe (3), réalisé en fil métallique rigide (par exemple en corde à piano inox de 20/100 à 200/100) et fixé directement dans le corps (1) par le moulage, facilitant la mise en place du poisson mort par un guidage et un centrage s'opérant naturellement par sa bouche. / Une ou plusieurs empiles (12) (de résistance de 1.5 kg à 80 kg par exemple en fil multi filament) que l'on peut positionner selon son choix sur le corps du poisson mort (17). / Un hameçon triple (13) de n 16 à 6/0 fixé au bout de l'empile (12). / Trois orifices (7) (8) (10) (deux orifices d'entrée (7) et (8) de 0.5 mm à 5 mm de diamètre et un orifice de sortie (10) de 1.5 mm à 15 mm de diamètre) permettant la mise en place de l'agrafe (14) facilitée par une rainure (9) (facultative) entre les deux orifices d'entrée et une rainure verticale (11) (facultative) sur le corps de la monture au dessus de l'orifice de sortie (10). / Un lest (4) de 1 gr à 150 gr, à attache rapide, pouvant s'échanger rapidement. Le lest (19) peut aussi être moulé directement dans le corps (1) fig. 6 mais ne pourra pas dans ce cas être changé. La réalisation du montage ne présente aucune difficulté et cette facilité garantit la réussite. Le système de fixation avec agrafe reste très discret, très fiable, et permet de réaliser plusieurs prises avec le même poisson mort. Il peut être utilisé aussi pour un système à bavette (20) comme le montre la fig. 7.35 | Monture multi leurre à épingle pour leurrer et attraper les poissons carnassiers d'eau douce ou de mer.L'invention concerne un dispositif permettant de pêcher avec un leurre ou une esche naturelle de façon simple et efficace et pouvant être modifié en fonction des différentes caractéristiques du biotope de pêche.Elle est constituée, d'un corps (1) présentant une échancrure (2) en sa partie inférieure, un axe central permettant de guider l'introduction du poisson mort (17) par sa bouche dans le corps (1), un oeillet (6) permettant la fixation à la ligne (18), un oeillet (5) permettant la mise en place du lest (4), une épingle (14) permettant la fixation du leurre ou de l'appât naturel, trois orifices permettant la mise en place de l'épingle (14) facilitée par des rainures, une empile (12) munie de son hameçon (13) . | Revendications 1) Monture multi leurre à agrafe réutilisable pour la pêche des poissons carnassiers d'eau douce et de mer, comportant un corps en forme de tête de poisson (1) possédant trois orifices (7) (8) et (10) permettant la mise en place d'une agrafe (14) en acier souple sans mémoire permettant la fixation ferme du leurre dans le corps de la monture (1), un oeillet (6) permettant la liaison de la monture à la ligne (18) et permettant aussi la liaison avec l'empile (12) elle-même muni d'un hameçon (13). 2) Monture multi leurre selon la 1 caractérisée en ce que le maintien du leurre se réalise à l'aide d'une agrafe (14) réutilisable et guidée par deux rainures (9) et (11). 3) Monture multi leurre selon la 1 ou la 2 caractérisée en ce que un autre ceillet (5) permet l'accrochage du lest (4) à la monture, les deux oeillets (6) et (5), étant dans la continuité de la ligne, permettent ainsi un positionnement horizontal du leurre en action de pêche. 4) Monture multi leurre selon l'une quelconque des précédentes caractérisée par l'échancrure (2) sur la partie inférieure du corps de la monture permettant l'utilisation de 15 différentes grosseurs de poissons morts ou de leurres. 5) Monture multi leurre selon l'une quelconque des précédentes caractérisée par l'axe (3) permettant une mise en place facile du poisson dans l'axe de la monture. | A | A01 | A01K | A01K 83,A01K 85 | A01K 83/06,A01K 85/16 |
FR2892333 | A1 | SYSTEME DE REPERAGE POSITIONNEL D'UNE MACHINE TRIDIMENSIONNELLE DE MESURE OU D'USINAGE DANS UN REFERENTIEL FIXE | 20,070,427 | La présente invention concerne un système de repérage positionnel d'une machine tridimensionnelle de me-sure ou d'usinage dans un référentiel fixe. La machine tridimensionnelle concernée pourra être indifféremment une machine de mesure notamment à bras articulés, ou une machine d'usinage, en particulier une fraiseuse multi-axes. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Dans le domaine particulier des véhicules automo- biles, on peut avoir besoin de repérer différents points d'une carrosserie de véhicule automobile accidentée ou en cours de montage, afin d'effectuer un contrôle de sa géométrie en repérant des points prédéterminés de ladite carrosserie au moyen d'un dispositif de mesure tridimen- sionnel associé à un bâti de référence, plus communément appelé "marbre". De même, dans le cas d'un robot d'usinage, il est intéressant de pouvoir facilement repérer les points de la carrosserie de véhicule automobile qui nécessitent un usinage particulier, tel que fraisage ou perçage. On pourra à ce titre se référer aux documents FRA-2 740 546 et FR-A-2 764 992 de la demanderesse. On a également proposé des systèmes de repérage positionnel utilisant un module d'émission portant une source de rayon lumineux montée sur un socle pouvant pi-voter autour de deux axes distincts non parallèles entre eux, avec deux capteurs de position angulaire associés au mouvement de rotation correspondant de la source par rapport au socle, une pluralité de cibles étant disposées autour du module d'émission en des emplacements définis par rapport à un référentiel fixe, comme décrit dans le document WO-A-95/06479. On pourra également se référer au document US-A-6 611 346 de la demanderesse, dans lequel est décrit un système de repérage positionnel utilisant des douilles interactives qui sont intégrées dans la paroi de support. Les systèmes précités donnent toute satisfaction au niveau de la précision, mais restent très contrai- gnants lorsque la machine de mesure ou d'usinage doit être fréquemment déplacée par rapport à l'objet mesuré, en particulier une carrosserie de véhicule automobile. En effet, il convient de recommencer à chaque fois le processus de repérage pour connaître la machine dans le référentiel de la pièce, ou la pièce dans le ré- férentiel de la machine. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour but de concevoir un système de repérage positionnel ne présentant pas les inconvénients des systèmes précités, et qui soit en particulier agencé pour permettre des déplacements fréquents de la machine de mesure ou d'usinage par rapport à la pièce concernée, sans rencontrer les contraintes mentionnées plus haut. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformément à l'invention grâce à un , ladite machine reposant sur une paroi essentiellement plane associée à un socle de machine, ledit système comportant : - une première embase destinée à reposer en un point repéré de la paroi de support associée au socle de machine, ladite embase étant équipée supérieurement d'une plate-forme d'appui à indexage angulaire autour d'un axe central qui est perpendiculaire à ladite paroi de support lorsque ladite première embase est en place ; - une deuxième embase, identique à la première embase, destinée à reposer en un point repéré d'une sur-face de support associée au référentiel fixe ; - un ensemble multi-axes à deux bras articulés accouplés, et à deux bases d'extrémité accouplées auxdits bras et dont les faces inférieures sont adaptées pour un appui direct et repéré angulairement sur la plate-forme d'appui de l'une respective des première et deuxième em- bases, chaque base d'extrémité ayant un axe principal qui est confondu avec l'axe central de l'embase concernée lorsque ladite base d'extrémité est en place, ledit en-semble multi-axes étant en outre équipé de codeurs angulaires intégrés mesurant les angles de rotation respec- tifs autour de chacun de ses axes. Ainsi, si le socle de la machine est déplacé, par exemple en roulant sur une surface de plancher, l'ensemble multi-axes à deux bras articulés se déforme naturellement en suivant le déplacement dudit socle, et tous ces déplacements sont automatiquement calculés grâce aux codeurs angulaires intégrés dans l'ensemble multi-axes. On dispose alors d'un système suiveur qui procure une souplesse optimale. De préférence, la première embase est fixée sur le socle de machine, et la deuxième embase est fixée sur une barre horizontale elle-même fixée sur une surface de plancher. En particulier, la barre horizontale est agencée pour recevoir une pluralité de deuxièmes embases, notamment une deuxième embase au voisinage de chacune de ses extrémités. Ainsi, dans le cas d'une pièce de carrosserie automobile, on pourra fixer une telle barre sous la carrosserie de façon que les extrémités de ladite barre dépassent de la largeur de ladite carrosserie, la mise en place de l'ensemble multi-axes pouvant alors être très rapidement effectuée d'un côté ou de l'autre de cette carrosserie. Conformément à un mode d'exécution avantageux, l'ensemble multi-axes est à sept axes, et est équipé de sept codeurs angulaires intégrés associés. Avantageusement alors, l'ensemble multi-axes com- porte une chape d'extrémité articulée reliant un bras à la première base d'extrémité, une chape d'extrémité articulée reliant l'autre bras à la deuxième base d'extrémité, et une chape centrale articulée reliant les deux bras entre eux. On pourra alors prévoir que chaque bras comporte un tronçon central constitué par un tube creux intercalé entre deux tronçons de bras dont l'un reçoit le codeur angulaire mesurant l'angle de rotation autour de l'axe longitudinal dudit bras. Avantageusement alors, chaque tronçon central est choisi parmi un jeu de tubes creux de longueurs différentes. Il sera par ailleurs intéressant de prévoir que les liaisons entre chaque tronçon central et les tronçons de bras associés sont des liaisons d'accouplement à dé-montage rapide, et que la liaison entre chaque chape d'extrémité et la base d'extrémité associée est une liai-son vissée à démontage rapide. De préférence enfin, chaque base d'extrémité est équipée d'un boîtier de commande et/ou d'alimentation autonome. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concer- nant un mode d'exécution particulier. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures des dessins annexés où : - la figure 1 est une vue en perspective illus- trant un système de repérage positionnel conforme à l'invention associé à une machine tridimensionnelle d'usinage destinée à travailler sur une carrosserie de véhicule automobile représentée schématiquement ; - la figure 2 illustre le même système après dé- placement du socle de la machine par rapport à la carros- serie de véhicule automobile, l'ensemble multi-axes à deux bras articulés accouplés s'étant alors déformé en suivant le déplacement dudit socle ; - la figure 3 est une vue analogue illustrant une barre horizontale supportant deux embases, en vue d'une mise en place du système de repérage et d'un travail de la machine d'usinage d'un côté ou de l'autre de la car-rosserie de véhicule automobile ; - la figure 4 est une vue en perspective illustrant le système de repérage positionnel isolé, dont les bras forment un angle aigu ; - la figure 5 est une vue analogue à la précédente, montrant une autre conformation de l'ensemble multi-axes à deux bras, dont les bras forment un angle obtus - la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 4, mais montrant les composants principaux en vue éclatée, afin notamment d'illustrer la structure modulaire des deux bras de l'ensemble multi-axes ; - la figure 7 est une vue en perspective illustrant une embase du système de repérage positionnel selon l'invention, qui est surmontée d'une plaque inférieure d'appui faisant partie d'une base d'extrémité du système de repérage ; - la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 7, montrant la plaque d'appui en position sur l'embase associée. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE La figure 1 permet de distinguer une machine tridimensionnelle M à bras articulés, qui est en l'espèce un robot de fraisage destiné à intervenir sur une carrosserie de véhicule automobile C. La machine d'usinage M comporte une base 1 sur-montée d'une tourelle 2 pouvant tourner autour d'un axe essentiellement vertical 30, et équipée d'un bras 3 monté pour pivoter autour d'un axe essentiellement horizontal 31. Le bras 3 est à son tour équipé d'un ensemble fonctionnel 4 monté pour pivoter autour d'un axe 32, et pré-sentant un bras 5 d'axe longitudinal 6, ledit bras se terminant par une chape 7 montée pour tourner autour de l'axe 6, et également autour d'un axe transversal 33. La chape d'extrémité 7 est enfin équipée d'un outil d'usinage 9, par exemple une fraise rotative, montée pour tourner autour d'un axe 34. La base 1 de la machine M repose sur une paroi essentiellement plane 11 qui est associée à un socle de machine 12, ici réalisé sous la forme d'un ensemble cruciforme, avec des plots d'extrémité 13 se terminant par des éléments de roulement 14, le socle 12 en forme de croisillon cruciforme étant serré inférieurement et supérieurement par des plaques 15 assurant une fixation stable de la base 1 de la machine M. Sous la carrosserie de véhicule C, on distingue une barre horizontale 20 présentant supérieurement une surface de support 21 qui est associée au référentiel fixe, la barre horizontale 20 étant elle-même fixée sur une surface de plancher SP. On va maintenant décrire plus en détail le système de repérage positionnel noté 100 conforme à l'inven- tion, qui permet de repérer la machine M dans un référentiel fixe, et ce même en cas de déplacement du socle 12 de ladite machine. Comme cela est visible sur la figure 1, il est prévu une première embase 101 destinée à reposer en un point repéré de la paroi de support 11 associée au socle de machine 12, ladite embase étant équipée supérieurement d'une plate-forme d'appui à indexage angulaire autour d'un axe central et perpendiculaire à ladite paroi de support lorsque ladite première embase est en place. En l'espèce, cette première embase 101 est fixée, en par- ticulier boulonnée, sur l'une des branches du socle 12 cruciforme. L'axe central précité est alors confondu avec un axe Xl qui est ici vertical. Une deuxième embase 102, identique à la première embase 101, est également prévue, en étant destinée à re- poser en un point repéré de la surface de support 21 associée au référentiel fixe. L'axe central de cette deuxième embase 102 est alors confondu avec un axe X7, qui est ici également vertical. Comme on le verra par la suite en référence à la figure 4, le système de repérage permet une utilisation avec des embases 101, 102 en appui sur des plans qui ne sont pas parallèles entre eux, auquel cas les axes Xl et X7 précités ne sont pas parallèles. Le système de repérage positionnel 100 comporte également, en plus des embases 101 et 102, un ensemble multiaxes 110 à deux bras articulés accouplés 113, 115 et à deux bases d'extrémité 111, 117 accouplées auxdits bras. En l'espèce, l'ensemble multi-axes 110 est à sept axes, et il comporte une chape d'extrémité articulée 112 reliant le bras 113 à la première base d'extrémité 111, une chape d'extrémité articulée 116 reliant l'autre bras 115 à la deuxième base d'extrémité 117, et une chape centrale articulée 114 reliant les deux bras 113, 115 entre eux. Les faces inférieures des bases d'extrémité 111, 117 sont adaptées pour un appui direct et repéré angulairement sur la plate-forme d'appui de l'une respective des première et deuxième embases 101, 102, et chaque base d'extrémité 111, 117 a un axe principal X1, X7 qui est confondu avec l'axe central de l'embase 101, 102 concernée lorsque ladite base d'extrémité est en place. De plus, comme cela sera exposé plus en détail ci-après, l'ensemble multi-axes 110 est en outre équipé de codeurs angulaires intégrés mesurant les angles de rotation res- pectifs autour de chacun de ses axes, c'est-à-dire en l'espèce sept codeurs angulaires intégrés associés à chacun des sept axes. Pour une meilleure compréhension de l'appui de chaque base d'extrémité sur une embase 101 ou 102, on va se référer aux figures 7 et 8. L'embase 101 ou 102 comporte un corps cylindrique 120 d'axe central XC, présentant une semelle d'appui 121 avec des moyens de boulonnage 129 sur la surface d'appui associée, en l'espèce la face supérieure 21 de la barre horizontale 20 précitée ou la surface d'appui 11 associée au socle 12 de la machine M. Le corps cylindrique 120 est surmonté d'une plate-forme d'appui 122, dont la face supérieure est équipée de trois doigts 123 disposés à 120 , et dont la surface est en saillie par rapport au plan de la face supérieure de ladite plate-forme d'appui. L'embase 101 ou 102 comporte en outre un arbre central 124 monté pour tourner autour de l'axe central XC, et présentant une extrémité filetée extérieurement 127 qui débouche supérieurement. L'arbre 124 peut être mis en rotation autour de son axe XC grâce à un organe de manoeuvre 125, qui est accessible par une fenêtre 128, et peut être dé-placé grâce aux perçages radiaux 126 permettant l'insertion d'un outil adapté. On distingue également sur les figures 7 et 8 une plaque 130 qui est en fait le composant inférieur de chaque base d'extrémité 111 ou 117. La plaque 130 comporte un moyeu central 131 avec un filetage intérieur 132 adapté pour un vissage sur le filetage 127 de l'arbre 124. La face inférieure 135 de la plaque 130 présente trois enco- ches en V 133 destinées à coopérer avec les trois doigts 123 précités. En position d'appui, comme cela est illustré sur la figure 8, la plaque 130 repose par ses encoches en V 133 sur les trois doigts 123, sans contact entre les faces annulaires en regard. La fixation est assu- rée par un vissage de la partie filetée 127, jusqu'à un serrage assurant un repérage précis garantissant l'isostatisme, et assurant la précision du repérage par rapport à la surface d'appui. Ainsi, une fois les deux bases d'extrémité 111, 117 fixées et repérées sur les embases 101, 102, on dispose d'un système articulé qui peut être déformé au gré des déplacements du socle 12 de la machine M. Les codeurs angulaires intégrés dans l'ensemble multiaxes 110 permettent de mesurer automatiquement les angles de rotation respectifs autour de chacun des axes concer- nés, de sorte qu'il est inutile de réinitialiser le processus de repérage à chaque déplacement du socle de la machine. La figure 2 illustre ainsi une nouvelle configuration de l'ensemble multi-axes 110 dont les bras articu- lés accouplés 113, 115 forment maintenant un angle obtus. Pour plus de commodité, comme cela est illustré sur la figure 3, il sera prévu que la barre horizontale 20 supporte une autre deuxième embase 102 au voisinage de chacune de ses extrémités. Ainsi, lorsque l'on veut chan- ger de côté d'intervention pour la machine d'usinage, il suffit de désaccoupler la base d'extrémité 117 de son embase 102, puis de déplacer l'ensemble associé au socle de la machine, et enfin de repositionner cette base d'extrémité 117 sur l'autre embase 102 qui est déjà en place sur l'autre extrémité de la barre horizontale 20. Les figures 4 et 5 permettent de mieux distinguer les composants du système de réglage positionnel 100, qui ont été pour la plupart précédemment décrits. On distingue ainsi, en partant de la première em- base 101, la base d'extrémité 111 dont la face inférieure est en appui direct et repéré angulairement sur la plate- forme d'appui de l'embase 101, le plan d'appui étant schématisé en P1. La base d'extrémité 111 comporte un co- deur intégré Cl pour mesurer la rotation de son extrémité 111.1 autour de l'axe Xl de ladite base d'extrémité. La chape d'extrémité articulée 112 peut pivoter autour d'un axe X2, l'angle de rotation étant mesuré par un codeur intégré C2. On trouve ensuite le bras 113, dont l'autre extrémité est reliée à une chape 114 pouvant tourner au- tour de l'axe X3 dudit bras, l'angle de rotation étant mesuré par un capteur intégré C3. L'autre bras 115 est articulé sur la chape 114 en pouvant tourner autour d'un axe X4, l'angle de rotation étant mesuré par un codeur intégré C4 associé à la chape centrale articulée 114. L'autre extrémité du bras 115 est raccordée à la chape d'extrémité articulée 116, qui peut tourner autour de l'axe X5 du bras, l'angle de rotation étant mesuré par le codeur intégré C5. La chape d'extrémité 116 peut tourner autour d'un axe X6 sur la partie haute 117.1 de la base d'extrémité 117, l'angle de rotation étant mesuré par un codeur intégré C6. Enfin, la partie haute 117.1 de la base d'extrémité 117 peut tourner par rapport à ladite base autour d'un axe X7, l'angle de rotation étant mesuré par un codeur intégré C7. La face inférieure de la base d'extrémité 117 est en appui direct et repéré angulaire-ment sur la plate-forme d'appui de la deuxième embase 102, le plan d'appui étant repéré par un plan P7 qui, sur les figures 4 et 5, n'est pas parallèle au plan P1. L'ensemble précité permet d'avoir un repérage du référentiel X, Y, Z associé à la machine, c'est-à-dire en l'espèce à la première embase 101, par rapport à un référentiel fixe X, Y, Z, en l'espèce associé à la deuxième embase 102. On distingue également sur les figures 4 et 5, des boîtiers 111.2, 117.2 qui correspondent à la commande et/ou l'alimentation autonome des bases d'extrémité 111 et 117 respectivement. De préférence, on utilisera des moyens de transmission sans fil (WIFI ou autres) afin d'éviter la présence contraignante de câbles de liaison. La vue éclatée de la figure 6 permet de mieux distinguer les composants séparés, et en particulier de mieux appréhender l'agencement ici modulaire des deux bras 113, 115. En effet, chaque bras 113, 115 comporte un tron-çon central constitué par un tube creux 113.2, 115.2 intercalé entre deux tronçons de bras 113.1, 113.3 et 115.1, 115.3 dont l'un (113.1, 115.1) reçoit le codeur angulaire intégré C3, C5 mesurant l'angle de rotation au-tour de l'axe longitudinal X3, X5 dudit bras. Pour profiter au maximum des avantages d'une telle modularité, on pourra prévoir que chaque tronçon central 113.2, 115.2 est choisi parmi un jeu de tubes creux de longueurs différentes. Ceci permet de s'adapter avec une très grande flexibilité à la situation concer- née. Il sera également avantageux de prévoir que les liaisons entre chaque tronçon central 113.2, 115.2 et les tronçons de bras associés 113.1, 113.3 et 115.1, 115.3 sont des liaisons d'accouplement à démontage rapide. Ceci permet alors soit de ranger aisément l'ensemble multiaxes dans une valise, soit de remplacer un tube creux par un autre tube de longueur différente, et ce à la fois rapidement et sans avoir à réinitialiser le système. Comme cela a été exposé plus haut, la liaison en- tre chaque chape d'extrémité 112, 116 et la base d'extrémité associée 111, 117 est quant à elle une liaison vissée à démontage rapide. On est ainsi parvenu à réaliser un système de repérage positionnel procurant une très grande souplesse, et évitant d'avoir à recommencer les mesures chaque fois que l'on déplace le socle de la machine. Il devient main-tenant possible de déplacer ad libitum le socle de la ma-chine sans avoir à se préoccuper du positionnement correct du capteur de mesure ou de l'outil d'usinage associé à ladite machine par rapport à l'objet, en particulier la carrosserie de véhicule automobile. On aura compris que les deux embases peuvent être en appui sur des plans non parallèles ou de niveaux déca-lés, l'ensemble multi-axes se déformant aisément en trois dimensions pour suivre les déplacement du socle de la ma-chine. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut. En particulier, bien que cela n'ait pas été il-lustré ici, on pourra prévoir des moyens additionnels de support visant à faciliter le maintien des bras dans une position sensiblement horizontale, sans affaissement au niveau de la chape centrale sous l'effet du poids, ce qui sera en général intéressant dans le cas de bras de grande longueur. Ces moyens pourront par exemple comporter une roulette omnidirectionnelle agencée sous la chape centrale et/ou pour l'un au moins des deux bras, un système latéral de support à barre parallèle au bras et à ressort ou vérin d'assistance, comme illustré dans le document US-A-5 189 797 de la demanderesse | L'invention concerne un système de repérage positionnel d'une machine tridimensionnelle de mesure ou d'usinage dans un référentiel fixe.Conformément à l'invention, le système comporte :- une première embase (101) destinée à reposer en un point repéré d'une paroi de support (11) associée au socle de machine (12), ladite embase étant équipée supérieurement d'une plate-forme d'appui ;- une deuxième embase (102), identique à la première embase (101), destinée à reposer en un point repéré d'une surface de support (21) associée au référentiel fixe ;- un ensemble multi-axes (110) à deux bras articulés accouplés (113, 115), et à deux bases d'extrémité (111, 117) accouplées auxdits bras, chaque base d'extrémité ayant un axe principal (X1 ; X7) qui est confondu avec l'axe central de l'embase concernée lorsque ladite base d'extrémité est en place, ledit ensemble multi-axes étant en outre équipé de codeurs angulaires intégrés mesurant les angles de rotation respectifs autour de chacun de ses axes. | 1. Système de repérage positionnel d'une machine tridimensionnelle de mesure ou d'usinage dans un référen- tiel fixe, ladite machine reposant sur une paroi essentiellement plane associée à un socle de machine, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première embase (101) destinée à reposer en un point repéré de la paroi de support (11) associée au socle de machine (12), ladite embase étant équipée supérieurement d'une plate-forme d'appui (122) à indexage angulaire autour d'un axe central (XC) qui est perpendiculaire à ladite paroi de support lorsque ladite première embase est en place ; - une deuxième embase (102), identique à la première embase (101), destinée à reposer en un point repéré d'une surface de support (21) associée au référentiel fixe ; - un ensemble multi-axes (110) à deux bras arti- culés accouplés (113, 115), et à deux bases d'extrémité (111, 117) accouplées auxdits bras et dont les faces inférieures (135) sont adaptées pour un appui direct et repéré angulairement sur la plate-forme d'appui (122) de l'une respective des première et deuxième embases (101, 102), chaque base d'extrémité (111 ; 117) ayant un axe principal (X1 ; X7) qui est confondu avec l'axe central (XC) de l'embase (101 ; 102) concernée lorsque ladite base d'extrémité est en place, ledit ensemble multi-axes (110) étant en outre équipé de codeurs angulaires inté- grés (Cl à C7) mesurant les angles de rotation respectifs autour de chacun de ses axes (X1 à X7). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la première embase (101) est fixée sur le socle de machine (12), et la deuxième embase (102) est fixée sur une barre horizontale (20) elle-même fixée sur unesurface de plancher (SP). 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que la barre horizontale (20) est agencée pour recevoir une pluralité de deuxièmes embases (102). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que la barre horizontale (20) supporte une deuxième embase (102) au voisinage de chacune de ses extrémités. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'ensemble multi-axes (110) est à sept axes (Xl à X7), et est équipé de sept codeurs angulaires intégrés associés (Cl à C7). 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que l'ensemble multi-axes (110) comporte une chape d'extrémité articulée (112) reliant un bras (113) à la première base d'extrémité (111), une chape d'extrémité articulée (116) reliant l'autre bras (115) à la deuxième base d'extrémité (117), et une chape centrale articulée (114) reliant les deux bras (113, 115) entre eux. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que chaque bras (113 ; 115) comporte un tronçon central constitué par un tube creux (113.2 ; 115.2) intercalé entre deux tronçons de bras (113.1, 113.3 ; 115.1, 115.3) dont l'un (113.1 ; 115.1) reçoit le codeur angulaire (C3 ; C5) mesurant l'angle de rotation autour de l'axe longitudinal (X3 ; X5) dudit bras. 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que chaque tronçon central (113.2, 115.2) est choisi parmi un jeu de tubes creux de longueurs différentes. 9. Système selon la 7 ou la reven- dication 8, caractérisé en ce que les liaisons entre chaque tronçon central (113.2, 115.2) et les tronçons de bras associés (113.1, 113.3 ; 115.1, 115.3) sont des liaisons d'accouplement à démontage rapide. 10. Système selon l'une quelconque des revendica- tions 6 à 9, caractérisé en ce que la liaison entre cha-que chape d'extrémité (112 ; 116) et la base d'extrémité associée (111 ; 117) est une liaison vissée à démontage rapide. 11. Système selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que chaque base d'extrémité (111 ; 117) est équipée d'un boîtier de commande et/ou d'alimentation autonome (112.2 ; 117.2). | B | B25,B23 | B25J,B23Q | B25J 19,B23Q 3,B25J 18 | B25J 19/00,B23Q 3/18,B25J 18/04 |
FR2899340 | A1 | CIRCUIT DE MESURE ET CONTROLE DE TENSIONS DIFFERENTIELLES | 20,071,005 | CONTRâLE DE TENSIONS DIFFERENTIELLES L'invention concerne la gestion d'une source d'énergie de puissance composée d'un groupe de nombreuses sources en série. On connecte les sources en série pour pouvoir fournir une tension beaucoup plus élevée que la tension que peut fournir une source élémentaire individuelle. Une application typique de l'invention concerne la gestion d'une batterie de véhicule électrique ou de véhicule hybride (véhicule associant un moteur électrique et un moteur thermique). Pour ce type d'application à consommation d'énergie très élevée, io on a besoin de batteries ayant une forte capacité de stockage ainsi qu'un encombrement et un poids réduit, telles que des batteries au lithium/ion ; ces batteries fournissent une tension qui n'est que de quelques volts, alors qu'on souhaite utiliser des moteurs électriques fonctionnant sous plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de volts ; c'est pourquoi on met en série 15 plusieurs dizaines de batteries élémentaires, par exemple 60 batteries dont les tensions peuvent varier de 2,2 à 5 volts selon leur état de charge ; les 60 batteries peuvent fournir une tension de 130 à 300 volts. Ces batteries sont fragiles et leur durée de vie dépend de leurs conditions d'utilisation ; il faut qu'elles fonctionnent dans une gamme de 20 tensions bien déterminée, ni trop haute ni trop basse, et il faut qu'elles fonctionnent et vieillissent toutes de la même manière, faute de quoi la batterie qui vieillira le plus vite un dysfonctionnement, voire une destruction, de l'ensemble. De plus, pour réduire les risques d'explosion, il faut éviter que ces batteries ne soient trop chargées. Tout cela entraîne la nécessité de 25 contrôler étroitement la tension de chaque batterie élémentaire de l'ensemble en série, et éventuellement la nécessité de décharger individuellement une batterie trop chargée. Le contrôle des tensions individuelles doit être très précis ; typiquement la tension doit être mesurée à quelques millivolts près. Ce 3o contrôle est fait à partir de circuits électroniques de gestion de batteries, et la fonction de ces circuits est d'abord de mesurer individuellement la tension de chaque batterie, et ensuite de décharger les batteries qui présenteraient une tension trop élevée dans l'absolu (en raison du risque d'explosion) ou en relatif par rapport aux autres batteries (pour éviter un vieillissement différent des différentes batteries). Cependant, le contrôle individuel de nombreuses batteries en série est difficile, notamment parce que les circuits intégrés avec lesquels il faudrait faire ce contrôle ne sont pas adaptés pour fonctionner sous des tensions de plusieurs dizaines de volts. Or il faut pouvoir contrôler non seulement les batteries les plus proches du potentiel inférieur de l'ensemble en série, mais aussi celles qui sont au milieu et celles qui sont les plus proches du potentiel supérieur, sachant que l'intervalle entre le potentiel io inférieur et le potentiel supérieur peut atteindre plusieurs centaines de volts. Même si on décompose un ensemble de 60 batteries en 5 modules de 12 batteries, en adjoignant un circuit intégré de contrôle à chaque module, isolé des autres circuits de contrôle, le problème des niveaux de tension élevés (60 volts par exemple) reste critique, car il est difficile de mesurer une 15 tension différentielle de quelques volts à quelques millivolts près avec une tension de mode commun qui peut varier entre 0 et 60 volts. Une réjection de mode commun même excellente laisse subsister des erreurs de mesure de plusieurs millivolts. Par ailleurs, les amplificateurs d'instrumentation ne peuvent pas être réalisés avec des transistors supportant de telles tensions, 20 car ces transistors sont des composants particuliers (transistors dits "mos drift") qui ne se prêtent pas à la réalisation de circuits de mesure fine. Cette difficulté de réaliser des circuits de mesure existe aussi pour la réalisation des circuits de commande de décharge : notamment si on veut commander la décharge de la batterie à courant constant, il faut un circuit électronique 25 qui fonctionne même pour des tensions de mode commun très différentes les unes des autres. Enfin, pour les mêmes raisons de présence de tensions élevées, même si on divise le groupe de batteries en cinq modules de 12 batteries, il subsiste la nécessité d'un circuit de gestion global des cinq modules, qui doit communiquer avec des circuits de contrôle individuels 30 associés à chaque module donc associés à des tensions de fonctionnement très différentes les unes des autres. Une manière de résoudre le problème des tensions de mode commun variables pourrait consister à utiliser des ponts diviseurs entre les bornes d'une batterie à mesurer et une masse générale, pour ramener la 35 tension de mode commun à un niveau de quelques volts, pour chacune des batteries individuelles, avant d'appliquer la tension différentielle à un multiplexeur et un convertisseur analogique-numérique. Ces derniers éléments de circuit peuvent alors faire partie d'un circuit intégré de technologie standard à basse tension, donc relativement peu coûteux. Mais la précision finale devient très mauvaise car les ponts diviseurs ne font qu'introduire des erreurs supplémentaires de par leur imprécision naturelle et surtout du fait du rapport de division qui multiplie les erreurs de mesure par le rapport de division. La consommation de courant des ponts diviseurs est par ailleurs permanente, ce qui ne serait pas acceptable dans une application à un véhicule électrique, et d'ailleurs cette consommation serait variable d'une batterie à l'autre, ce qui ne serait pas acceptable non plus. Il faudrait alors des circuits supplémentaires pour couper l'alimentation des ponts diviseurs, ce qui rendrait l'ensemble plus complexe. Pour pallier ces inconvénients, la présente invention propose un circuit électronique de contrôle d'un groupe de k.N batteries en série, k entier supérieur ou égal à 1, et N entier supérieur à 1, comportant k puces de circuit intégré de contrôle associées chacune à un sous-groupe de N batteries en série, caractérisé en ce que : - chaque puce de contrôle comporte un substrat connecté à une 20 borne extrême de l'ensemble de N batteries, et un circuit de commande formé dans le substrat, - chaque puce comporte N cellules de mesure de tension et de commande de décharge, alimentées chacune par une batterie respective et fournissant une mesure numérique de la tension de la batterie, chaque 25 cellule étant apte à recevoir du circuit de commande un ordre de commande de décharge partielle de la batterie et à établir un chemin de décharge de courant en parallèle sur la batterie à réception de cet ordre, - chaque cellule, à l'exception éventuellement d'une première cellule du sous-groupe de N batteries, est réalisée à l'intérieur d'un caisson 30 respectif isolé du substrat de la puce et isolé des caissons correspondant aux autres cellules, ce caisson étant porté au potentiel d'une des bornes de la batterie associée à la cellule, - à chaque cellule est associé un circuit de translation de niveau de tension pour permettre la transmission de niveaux logiques entre une 35 cellule alimentée par une batterie et le circuit de commande formé dans le substrat, le circuit de translation de niveau comportant une partie formée dans le caisson associé à la cellule et une partie formée dans le substrat. Les caissons sont formés par exemple par des diffusions dans le substrat, ces diffusions ayant un type de conductivité opposé au substrat. Ils peuvent aussi être faits par séparation de zones semiconductrices dans un substrat de type SOI (silicium sur isolant), chaque caisson étant délimité à sa partie inférieure par une couche isolante enterrée et à sa périphérie par une zone de séparation diffusée ou isolante. Cette architecture est applicable dans le cas où le nombre N de ~o batteries permet d'obtenir avec une seule puce de circuit intégré (k=1) la tension globale désirée : par exemple 60 volts avec 12 batteries, et une seule puce de circuit intégré pour gérer les 12 batteries. Dans ce cas, le circuit de commande formé dans le substrat de la puce effectue toutes les opérations de fourniture d'ordres de mesure, de réception de valeurs de mesure, de 15 traitement de ces valeurs, de fourniture d'ordre de décharge. Mais le circuit de commande peut aussi recevoir d'un circuit intégré séparé (par exemple un simple microprocesseur programmé) les ordres de mesure et les ordres de décharge et transmettre les valeurs numériques mesurées, le traitement des valeurs étant effectué par le circuit intégré séparé. 20 L'architecture est aussi applicable dans le cas où la tension souhaitée est plus élevée et requiert k modules (k>1) de batteries avec k puces de circuits de contrôle. Dans ce cas la solution préférée selon l'invention consiste à prévoir que les puces sont reliées en cascade par un bus de type SPI (Serial Parallel Interface) dans lequel le bus reçoit les ordres 25 d'un circuit intégré supplémentaire (circuit de commande générale, par exemple un microprocesseur programmé), transmet ces ordres en cascade aux différentes puces en passant successivement dans les puces intermédiaires dans la cascade, recueille les valeurs numériques et les transmet au circuit de commande générale ; chaque puce comporte trois 30 bornes d'entrée/sortie (horloge, entrée, sortie) reliées à une puce précédente et trois autres bornes d'entrée/sortie reliées à une puce suivante ; la première puce est reliée au circuit intégré de commande générale. Les circuits de translation de niveau comprennent des parties pour abaisser la tension de mode commun et des parties pour élever la 35 tension de mode commun des signaux logiques. Ces parties utilisent des transistors supportant des tensions élevées du fait de la constitution particulière de leur canal (transistors appelés "mos drift"). Lorsque k est supérieur 1, k ensembles de N batteries sont placés en série, et k puces de circuit intégré sont connectées aux bornes des k ensembles. Ces puces sont connectées en cascade par un bus de contrôle de type SPI (bus normalisé "Serial/parallel/interface"). Chaque puce comporte alors trois bornes de connexion pour la connexion à une puce amont et trois bornes de connexion pour la connexion à une puce aval, chaque puce agissant comme esclave vis-à-vis d'une puce précédente et comme maître vis-à-vis d'une puce suivante, en vue d'une connexion en cascade des différentes puces pour le contrôle de plusieurs ensembles de N batteries. Le bus SPI transmet les ordres et recueille les mesures numériques de tensions de batteries individuelles. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente l'architecture générale d'un module de batteries avec son circuit de contrôle selon l'invention ; - la figure 2 représente un schéma simple de cellule de mesure et de commande de décharge ; - la figure 3 représente un autre schéma de cellule de mesure et de commande de décharge ; - la figure 4 représente un schéma de circuit de translation de 25 niveau bas vers un niveau haut ; - la figure 5 représente un schéma de circuit de translation de niveau haut vers un niveau bas ; - les figures 6 et 7 représentent des coupes de structures de circuits des figures 4 et 5 respectivement ; 30 -la figure 8 représente le principe de cascade de circuits de contrôle pour un ensemble de k.N batteries avec k>1. Sur la figure 1, on voit un ensemble de neuf batteries en série, B1 à B9 ; les batteries sont par exemple des batteries au lithium/ion pouvant 35 fonctionner correctement lorsqu'elles sont chargées entre 2,2 volts et 5 volts chacune, de sorte que la tension totale fournie par l'ensemble est entre 20 volts et 45 volts. Ces chiffres sont donnés à titre d'exemple ; on pourrait aussi bien avoir 8 ou 12 batteries en série ; toutefois on comprend que la technologie des circuits intégrés limite ce nombre puisqu'il faudra que certaines parties du circuit de contrôle supportent la tension maximale de l'ensemble en série. A cet ensemble de N=9 batteries on associe une puce de circuit intégré 10 servant à assurer le contrôle des batteries individuelles de l'ensemble. Si la tension à générer est de plus de 60 volts, on utilisera plusieurs ensembles en série de N batteries, par exemple k=5 ensembles en série, c'est-à-dire k.N = 45 batteries en série si N=9, pour obtenir une tension variant de 100 à 225 volts. Dans ce cas, on utilisera cinq puces de circuit intégré pour le contrôle des batteries individuelles, chaque puce étant associée à un ensemble respectif de N batteries. On reviendra par la suite sur la constitution du circuit de contrôle dans ce cas. Sur la puce de contrôle 10, on trouve une cellule de circuiterie électronique respective associée à chaque batterie Bi de rang i. Cette cellule CMi est une cellule de mesure de tension de la batterie et de commande de décharge de la batterie. Il y a donc N cellules CM1 à CM9. Chaque cellule de mesure et de commande CMi de rang i est reliée à deux plots de connexion respectifs de la puce, et ces plots sont reliés aux bornes de la batterie associée ; elles reçoivent de ces bornes des potentiels V;_, et V;. Une cellule de rang intermédiaire entre 1 et 9 partage donc un plot de connexion avec une cellule adjacente de rang inférieur et un autre plot avec une cellule adjacente de rang supérieur. La batterie Bi associée à une cellule CMi sert de source d'alimentation à la cellule comme on le détaillera plus loin. Par conséquent, les connexions représentées entre la cellule et la batterie associée jouent à la fois le rôle d'entrées d'alimentation électrique et le rôle d'entrées de mesure puisque la cellule sert à mesurer la tension de la batterie mais utilise cette tension comme tension d'alimentation. Toutes les cellules sont reliées à un circuit de commande CC qui fait partie de la puce et qui a les fonctions suivantes : il fournit des ordres de mesure de tension de batterie aux cellules ; il recueille les valeurs de tensions mesurées par chaque cellule ; il les exploite ou les transmet à un autre circuit intégré pour exploitation ; il fournit à une cellule un ordre de décharge de la batterie associée si l'exploitation montre que cette batterie a une tension trop élevée. Les valeurs de mesure de tension sont fournies au circuit CC sous 5 forme numérique ; cela veut dire qu'un convertisseur analogique-numérique respectif est prévu dans chaque cellule. Les cellules de mesure établissent une mesure différentielle de la tension V; û Vi_1 présente entre les bornes d'une batterie, mais la tension de mode commun est variable d'une cellule à l'autre puisqu'elle dépend de la 10 position de la batterie dans la série de N. Par conséquent les circuits de mesure fournissent des valeurs différentielles avec une tension de mode commun variable ; on considérera dans la suite pour simplifier que la tension de mode commun du circuit CMi est la tension Vi_1, c'est-à-dire le potentiel bas de l'alimentation de ce circuit. La tension de mode commun la plus 15 basse est Vo, potentiel le plus bas de l'ensemble de N batteries en série. La tension de mode commun variable d'une cellule à l'autre est très gênante pour le circuit de commande CC qui doit exploiter ou transmettre la valeur mesurée par la cellule et qui doit par ailleurs fournir des ordres à la cellule. C'est pourquoi on prévoit, entre la sortie de la cellule CMi 20 (sortie qui fournit une valeur numérique de mesure) et une entrée respective du circuit de commande CC, un circuit HBi de translation de niveau haut vers un niveau bas. Ce circuit ramène la valeur numérique mesurée en présence d'une tension de mode commun élevée (en proportion du rang de la batterie dans la série de N) à une valeur numérique identique mais affectée d'une 25 tension de mode commun basse (Vo), la même pour toutes les cellules. La valeur numérique mesurée, à faible tension de mode commun, devient utilisable par le circuit CC. De la même manière, pour qu'un ordre fourni (sous forme numérique) à une cellule par le circuit de commande CC soit exploitable par 30 la cellule CMi, il faut faire passer les niveaux logiques issus du circuit CC (à tension de mode commun Vo) à un niveau où la tension de mode commun correspond à l'alimentation de la cellule, donc à un niveau Vi_1 qui correspond au rang de la batterie associée. Un circuit de translation de niveau, BHi est donc associé à la cellule CMi. Pour séparer les fonctions électroniques qui travaillent à faible tension de mode commun, notamment le circuit de commande CC, des fonctions qui travaillent à mode commun variable d'une cellule à l'autre, on prévoit que le circuit CC est réalisé directement dans le substrat d'un circuit intégré, tandis que les cellules de mesure CM1 à CM9 sont réalisées chacune dans un caisson semiconducteur respectif isolé du substrat et ayant son potentiel égal à celui d'une des bornes de la batterie connectée à cette cellule. Les caissons sont représentés par un trait tireté entourant chaque cellule ; les circuits de translation de niveau associés à une cellule ont ~o chacun une partie dans le caisson et une partie en dehors du caisson, ce qui est symbolisé sur la figure par le fait que le trait tireté passe au milieu de ces circuits de translation de niveau. Enfin, on a représenté sur la figure 1 une autre puce de circuit intégré CGG, qui est un circuit de gestion globale (en pratique un 15 microprocesseur programmé), qui sert essentiellement dans le cas où le nombre de batteries à contrôler est largement supérieur à 9 ou 12 et nécessite une cascade de plusieurs circuits intégrés de contrôle telles que la puce 10. On reviendra sur ce point plus loin, mais d'ores et déjà on peut dire que le circuit de gestion globale communique avec la première puce de 20 contrôle et que les puces de contrôles communiquent chacune avec la puce précédente et avec la puce suivante, de manière que le circuit de gestion globale puisse donner des ordres à n'importe quel circuit intégré de contrôle et en recevoir des mesures. Trois bornes de communication CLK_A, MOSI_A, MISO_A sont prévues en amont de chaque puce (pour la 25 communication avec la puce précédente ou avec la puce de gestion globale CGG), et trois bornes de communication en aval (destinées à la puce suivante) CLK_B, MOSI_B, MISO_B. D'autres bornes de communication peuvent bien entendu être prévues en fonction des besoins, par exemple une borne de sélection de puce permettant d'envoyer aux puces un signal par 30 lequel elles se reconnaissent comme destinataire d'un message qui va suivre. La figure 2 représente un exemple de schéma-bloc d'une cellule CMi de mesure de tension et de commande de décharge d'une batterie, dans une version simplifiée. La cellule est connectée à une batterie Bi de 35 rang i de l'ensemble de batteries en série et reçoit les tensions V;_, et V. La cellule CMi comprend un convertisseur analogique-numérique CAN qui fournit au circuit de translation de niveau HBi des mesures de tension numériques. Le convertisseur CAN reçoit comme tension à convertir la tension différentielle Vi - V;_1 de la batterie Bi ; il reçoit par ailleurs une tension de référence Vref d'un circuit de référence de tension REF ; la tension Vref est définie en différentiel par rapport au potentiel bas V;_1 correspondant à cette cellule. Le circuit de translation de niveau BHi fournit au convertisseur CAN un ordre de conversion et le convertisseur fournit une valeur de mesure de io tension de batterie en réponse à cet ordre. Le circuit de translation de niveau BHi peut fournir par ailleurs, en provenance du circuit de commande CC, un ordre de décharge (disch) appliqué à un circuit de décharge de la batterie, faisant partie du circuit CMi. Le circuit de décharge est disposé entre les bornes de la batterie et permet 15 de décharger la batterie pendant un temps défini par la durée de l'ordre de décharge. La décharge est de préférence à courant constant. Le circuit de décharge a été représenté pour simplifier sous forme d'un ensemble de deux transistors en série dont l'un sert de commande de décharge (activée par l'ordre disch) et l'autre sert de résistance définissant la valeur du courant de 20 décharge. L'ordre de décharge disch est fourni par le circuit de commande cc, à partir d'instructions fournies par le microprocesseur CGG lorsque la mesure de la tension de batterie montre que cette tension est trop élevée en absolu ou en relatif. Les ordres de décharge peuvent être fournis sous forme d'impulsions courtes répétées, alternées avec de nouvelles mesures de 25 tension de batterie jusqu'à ce que la tension de batterie ait la valeur définie par le microprocesseur CGG. L'ensemble des éléments de la cellule CMi est alimenté par l'énergie de la batterie, à partir des bornes Vi et Vi_1 de la batterie. Les circuits de translation de niveau sont alimentés, comme on le détaillera plus loin, 30 entre la borne Vi (la borne la plus positive pour cette cellule) et le potentiel Vo du substrat du circuit intégré 10 (le potentiel le plus négatif de la première batterie du groupe de N batteries). S'il y a plusieurs circuits intégrés 10 en cascade, correspondant chacun à un sous-groupe de N batteries, les potentiels de substrat sont tous différents et égaux au potentiel le plus négatif 35 du sous-groupe de batteries respectif. La figure 3 représente un exemple un peu plus complexe de circuit de mesure et de commande de décharge. Dans cette version, le convertisseur analogique-numérique CAN peut mesurer non seulement la tension de batterie, mais aussi des valeurs de tension servant au calibrage. En effet, on rappelle qu'on veut mesurer la tension de batterie avec une grande précision (quelques millivolts) et des opérations de calibrage peuvent être nécessaires pour limiter les erreurs. A cet effet, on prévoit en amont du convertisseur CAN un multiplexeur MUX qui reçoit plusieurs valeurs de tension et qui peut transmettre l'une ou l'autre de ces valeurs au io convertisseur en vue de leur mesure. Les valeurs de tension que le convertisseur peut mesurer sont : - la tension différentielle V; - Vi_1 de la batterie - une tension différentielle nulle Vi_1ù Vi_1 qui permet de déterminer une valeur de décalage (ou offset) du convertisseur, c'est-à-dire l'erreur de 15 conversion qui fait qu'une tension nulle à l'entrée donne une valeur numérique non nulle à la sortie du convertisseur ; - la tension de référence Vref, définie en différentiel par rapport à la tension V;_1 ; cette mesure permet de calibrer le gain du convertisseur ; - et enfin, une tension Vtemp représentative de la température de 20 la batterie. La tension représentative de la température est obtenue par exemple à l'aide d'une thermistance TH collée sur la batterie et connectée à une borne spécifique du circuit intégré (une borne de mesure de température pour chaque cellule CMi). La thermistance est alimentée par une résistance 25 connectée à la tension de référence Vref pour constituer un pont diviseur dont le point milieu est relié au multiplexeur. Le circuit de translation de niveau numérique BHi fournit à la cellule des ordres à destination du multiplexeur (choix de tension à mesurer), à destination du convertisseur (ordre de conversion), et à destination du 30 circuit de décharge (ordre disch) ; il peut fournir aussi à l'ensemble de la cellule une commande de passage en mode de veille à consommation de puissance réduite, à condition que la cellule soit équipée de moyens de coupure des éléments qui consomment de l'énergie en utilisation. La figure 4 représente un exemple de circuit de translation de 35 niveau de tension numérique BHi permettant de convertir un niveau logique obtenu par référence au potentiel bas Vo de l'ensemble de N batteries en série en un niveau logique obtenu par référence au potentiel bas Vi_1 de la batterie Bi de rang i. Le potentiel Vo est le potentiel du substrat du circuit intégré 10. Dans l'exemple de la figure 4, on considère qu'il y a un seul bit de niveau logique à convertir, ce bit étant représenté par une valeur A ; s'il faut plusieurs bits (fonctionnement en parallèle plutôt qu'en série) on utilise autant de circuits similaires. Le circuit BHi de la figure 4 comporte deux parties : une partie formée directement dans un substrat dopé de type P et une partie formée dans un caisson HVNW de type N faiblement dopé, porté au potentiel Vi_1 de la batterie Bi. Le caisson est représenté par un rectangle tireté ; ce caisson est le même que le caisson dans lequel est formée toute la cellule de mesure et de commande CMi associée à la batterie Bi (un caisson respectif pour chaque cellule). Le dopage N du caisson est choisi pour assurer une tenue en tension de plusieurs dizaines de volts, typiquement 30 volts, aux bornes de la jonction inverse caisson/substrat. Le circuit de translation de niveau comporte : - des éléments de circuit ordinaires capables de supporter une tension faible (par exemple 5 volts), tels que les transistors Ti, T2, T3, T4, et les inverseurs 11, 12, tous formés à l'intérieur du caisson et alimentés entre les tensions Vi_1 et Vi de la batterie Bi ; - des éléments de circuit ordinaires capables de supporter une tension faible, tels que l'inverseur 13, formés directement dans le substrat du circuit intégré 10 et alimentés entre la tension Vo et la tension V1 de la première batterie B1 de l'ensemble de N batteries ; - et enfin des éléments de circuit à tenue en tension renforcée, capables de supporter des tensions de plusieurs dizaines de volts, tels que les transistors NMOS Q1 et Q2, formés directement dans le substrat du circuit intégré 10 mais comportant un canal de configuration particulière permettant la tenue en tension désirée. La configuration particulière de canal des transistors NMOS haute tension utilise de préférence, comme on le verra, une division de canal entre une région de type P peu dopée jouxtant la source et faisant partie du substrat et une région de type N peu dopée adjacente au drain et formée par un caisson de type N diffusé dans le substrat ; cette région N a été représentée sous forme d'un cercle tireté symbolique sur la figure 4. Ce type de transistor est connu sous le nom de "mos drift". L'exemple de circuit donné sur la figure 4 comprend un transistor NMOS haute tension Qnl dont la base reçoit le niveau logique A entre 0 et 5 volts, un transistor PMOS Tpl monté en diode, en série avec le transistor Qnl et relié à la borne positive, à V;, de la batterie Bi, un transistor PMOS Tp2 monté en miroir de courant du transistor Tpl , ayant sa source à V; et son drain relié à l'entrée d'un inverseur 11. Un deuxième inverseur 12 est rebouclé en inverse entre la sortie et l'entrée de 11 pour confirmer l'état io logique Q présent à l'entrée de 11. Les inverseurs 11 et 12 sont alimentés entre Vi_1 et V; et le niveau Q est donc référencé à basse tension par rapport à v". Lorsque le niveau logique A passe du niveau bas (à vo) au niveau haut (à V1 potentiel haut de la première batterie), le transistor Qnl devient 15 conducteur et tire vers le bas le potentiel de grille du transistor Tpl et du transistor Tp2. Le transistor Tp2 devient conducteur ; le niveau d'entrée Q de l'inverseur 11 change d'état et passe au niveau haut (à V;). L'inverseur 12 confirme ce basculement et maintient le niveau logique Q au niveau haut (à V;). 20 Pour le changement d'état dans l'autre sens, on prévoit un montage identique au montage de Qnl , Tpl et Tp2 mais commandé par un niveau AB complémentaire du niveau A. Ce niveau complémentaire est obtenu par un inverseur 13 formé dans lesubstrat et alimenté entre Vo et V1 (première batterie B1 de l'ensemble). L'inverseur 13 reçoit le niveau logique A 25 comme entrée et fournit le niveau complémentaire AB. Ce niveau est appliqué à un transistor haute tension NMOS Qn2 identique au transistor 01. Un ensemble de transistors PMOS Tp3 et Tp4, montés comme Tpl et Tp2, joue un rôle symétrique de celui de l'ensemble Tpl , Tp2 mais, alors que le drain de Tp2 est relié à l'entrée de 11 pour fournir le niveau logique Q, le 30 drain de Tp4 est relié à l'entrée de 12 pour fournir le niveau logique complémentaire QB, entre Vi_1 (niveau bas) et V; (niveau haut). On comprend donc que les transistors à haute tension Qnl et Qn2 font le lien entre les éléments de circuit alimentés entre les tensions Vo et V1 (dans le substrat du circuit intégré) et les éléments de circuit alimentés entre 35 les tensions Vi_1 et V; (dans le caisson HVNW). La figure 5 représente un circuit de translation de niveau numérique HBi, qui fonctionne en sens inverse du précédent et permet de transformer un signal logique A dont les niveaux logiques sont entre Vi_1 et V; en un signal logique Q dont les niveaux logiques sont entre Vo et V1. On n'entrera pas dans les détails : le schéma électrique est exactement complémentaire du schéma de la figure 4 ; les transistors haute tension sont maintenant des PMOS Qpl et Qp2 et non des NMOS ; leur source est connectée à V; et non à Vo ; les transistors Tni, Tn2, Tn3, Tn4, montés comme les transistors Tpl à Tp4, sont des NMOS, leur source est connectée io à vo et non V; ; les inverseurs 11 et 12 sont alimentés entre Vo et V1 et non Vi_1 et V; ; l'inverseur 13 est alimenté entre Vi_1 et V; et non Vo et V1. Outre cette inversion de polarités et de niveaux de tensions, les différences essentielles avec le schéma de la figure 4 sont les suivantes : - cette fois ce sont les éléments Tn 1, Tn2, Tn3, Tn4, 11, 12 15 qui sont formés directement dans le substrat, et les éléments Qp1, Qp2, et 13 qui sont formés dans le caisson HVNW ; ce caisson est le même que celui qui contient tous les éléments de circuit de la cellule de mesure CMi, donc le même que celui qui contient le circuit BHi ; - les transistors haute tension comportent un canal de 20 configuration particulière permettant la tenue en tension désirée, et cette configuration utilise de préférence une division de canal entre une région de type N peu dopée jouxtant la source et faisant partie du caisson HVNW et une région de type P peu dopée formée à l'intérieur du caisson HVNW et adjacente au drain ; cette région P a été 25 représentée sous forme d'un cercle tireté symbolique sur la figure 5. La figure 6 représente schématiquement une coupe de circuit intégré illustrant la manière dont on réalise pratiquement le circuit de translation de niveau logique BHi. Le circuit intégré 10 est formé par exemple dans un substrat de type P+ comportant une couche active épitaxiée de type 30 P à sa partie supérieure. Les échelles ne sont pas respectées. Les éléments de circuit formés dans ce substrat, par exemple les éléments du circuit de commande CC ne sont pas représentés. Ils sont tous alimentés entre la tension Vo et la tension V1 de la première batterie B1. Le substrat est porté au potentiel Vo, par exemple grâce à un contact formé sur une diffusion 35 locale superficielle de type P+. Un caisson profond diffusé HVNW, de type N, contient tous les éléments de circuit de la cellule de mesure CMi associée à la batterie Bi ; il est porté au potentiel V; par un contact sur une diffusion locale superficielle de type N+. Des transistors PMOS tels que le transistor Tpl de la figure 4 sont formés dans ce caisson. Des transistors NMOS (par exemple pour les inverseurs 11 et 12 qui sont à base de PMOS et NMOS) peuvent être réalisés à l'intérieur d'un caisson P diffusé à l'intérieur du caisson HVNW. Le transistor Qnl correspondant au transistor Qnl de la figure 4, comprend une source de type N+ diffusée dans le substrat et reliée au potentiel Vo, et un drain formé par une diffusion de type N+ à l'intérieur ~o d'un caisson de type N qui peut être semblable, en dopage et profondeur, à la diffusion du caisson HVNW, mais qui ne fait pas partie de ce dernier ; ce caisson de canal de Qnl a une frontière située sous la grille du transistor entre la région de source et la région de drain ; il laisse subsister sous cette grille une région de canal de type P adjacente à la source. Le canal de ce 15 transistor haute tension Qnl (de type "mos drift"), recouvert par une grille isolée, comprend donc en quelque sorte deux parties : une partie de substrat de type P adjacente à la source et une partie de type N adjacente au drain. La figure 7 représente schématiquement une coupe de circuit intégré illustrant la manière dont on réalise pratiquement le circuit de 20 translation de niveau logique HBi à partir du même caisson profond diffusé HVNW qui contient la cellule CMi et une partie du circuit BHi. Les transistors NMOS tels que le transistor Tnl de la figure 6 sont formés directement dans le substrat. Le transistor PMOS Qp1 de la figure 6, comprend une source de type P+, diffusée dans le caisson HVNW et reliée au potentiel V;, et un drain 25 formé par une diffusion de type P+ dans un caisson HVPW de type P peu dopé, diffusé à l'intérieur du caisson HVNW. Ce caisson de type P a une frontière située sous la grille du transistor entre la région de source et la région de drain, et il laisse subsister une région de canal de type N adjacente à la source. Le canal de ce transistor haute tension de type "mos drift", 30 recouvert par une grille isolée, comprend donc en quelque sorte deux parties une partie de caisson de type N adjacente à la source et une partie de type P adjacente au drain. La figure 8 représente un montage en cascade de trois circuits intégrés 10a, 10b, 10c pour l'application au contrôle d'un ensemble de 3 35 sous-groupe de 8 batteries. Les trois circuits intégrés sont placés sous le contrôle général d'un microprocesseur (circuit de gestion globale) dont la fonction principale est de donner aux différents circuits intégrés de contrôle les ordres nécessaires de mesure de tension de batteries individuelles, qui recueille les mesures numériques faites en réponse à ces ordres, qui les exploite pour vérifier les valeurs en absolu et en relatif, et qui donne les ordres de décharge de batteries individuelles. La communication entre les circuits est faite par un bus de type SPI ("serial/parallel/interface") permettant de connecter les circuits en cascade dans une relation mutuelle de maître-esclave où un circuit placé en amont est maître et un circuit placé en aval est esclave. Le microprocesseur est maître vis-à-vis de la première puce 10a. Chaque circuit comprend trois connexions avec un circuit amont : une connexion MOSI_A permettant de recevoir du maître amont des ordres numériques, une connexion d'horloge CLK_A permettant de recevoir une horloge de synchronisation du maître amont, et une connexion MOSI_B permettant de transmettre de la puce vers le maître amont des données numériques en série. Les initiales MOSI et MISO symbolisent les expressions anglaises Master Out Slave ln et Master ln Slave Out. De la même façon chaque circuit intégré comprend trois connexions avec un circuit aval : connexion MOSI_B et CLK_B pour envoyer des ordres et une horloge de synchronisation au circuit aval, connexion MISO_B pour en recevoir des données. Les ordres envoyés et les données reçues sont accompagnées de l'adresse du circuit intégré à qui ils sont destinés où d'où ils proviennent. Ils incluent aussi une identification précise de la cellule de mesure et de décharge qui est concernée par ces ordres et ces données à l'intérieur d'un circuit intégré. Le microprocesseur qui exploite les données peut faire partie d'un ensemble alimenté par autre chose que l'ensemble de k.N batteries qui est géré par ces circuits. Il peut par exemple être alimenté par une batterie de 12 volts du véhicule, indépendante de la batterie de puissance. Les ordres et données passent d'un circuit à l'autre à travers le circuit de commande CC qui a été mentionné en référence à la figure 1 (ce circuit est essentiellement un circuit d'adressage et d'aiguillage d'ordres et de données, ainsi qu'un circuit assurant les protocoles d'échanges sur le bus SPI). Pour que le passage des ordres, de l'horloge, et des données soit possible d'une puce à l'autre alors que les substrats de puces adjacentes sont à des potentiels très différents (la différence est N fois la tension d'une batterie), on prévoit de préférence une disposition de circuit de translation de niveau un peu particulière, analogue à celle qui a déjà été décrite, mais dans laquelle le circuit de translation est partagé entre les deux puces au lieu d'être partagé entre un substrat et un caisson. Le partage se fait à l'endroit des drains d'un transistor MOS haute tension dont le drain est relié au drain d'un transistor complémentaire basse tension. L'un des transistors est sur une puce avec son drain relié à une borne de connexion MOSI ou MISO et l'autre est sur l'autre puce avec son drain relié à une borne de connexion correspondante. Dans ce qui précède, on a considéré que les caissons sont des diffusions profondes de type N dans un substrat P. Si le substrat est de type N, il faut bien sûr inverser les polarités et les types de dopage. Par ailleurs les caissons peuvent être définis différemment, sans dopage différent de celui du substrat. C'est vrai tout particulièrement des circuits sur substrat de type SOI comportant une couche enterrée isolante en oxyde de silicium. Des zones d'oxyde de silicium épais entourant une zone semiconductrice et descendant jusqu'à la couche isolante permettent de définir des caissons. Ceci s'applique aux caissons globaux portés au potentiel bas d'une batterie respective et non pas aux régions locales de type N ou P servant à constituer le canal et le drain de transistors mos drift ; ces dernières régions restent des régions diffusées ayant le dopage indiqué.25 | L'invention concerne les circuits de gestion de tensions différentielles en série.Pour contrôler individuellement les tensions différentielles de sources de tension en série, on prévoit un circuit intégré de contrôle pour un ensemble de N sources (Bi) en série. Ce circuit comporte N cellules de mesure et de commande de décharge (CMi) qui sont réalisées chacune dans un caisson séparé, isolé du substrat et des autres caissons. Les cellules sont reliées aux circuits formés dans le substrat par des circuits de translation de niveau (BHi, HBi) ayant une partie dans le caisson et une partie hors du caisson. Ces circuits utilisent des transistors tenant des tensions de plusieurs dizaines de volts. Les circuits intégrés peuvent être mis en cascade sur un bus SPI si on veut contrôler un groupe de k.N sources avec k>1. | 1. Circuit électronique de contrôle d'un groupe de k.N batteries en série, k entier supérieur ou égal à 1, et N entier supérieur à 1, comportant k puces de circuit intégré de contrôle associées chacune à un sous-groupe de N batteries en série, caractérisé en ce que : - chaque puce de contrôle (10) comporte un substrat connecté à une borne extrême de l'ensemble de N batteries, et un circuit de commande (CC) formé dans le substrat, - chaque puce comporte N cellules de mesure de tension et de commande de décharge (CMi), alimentées chacune par une batterie ~o respective (Bi) et fournissant une mesure numérique de la tension de la batterie, chaque cellule étant apte à recevoir du circuit de commande un ordre de commande de décharge partielle de la batterie et à établir un chemin de décharge de courant en parallèle sur la batterie à réception de cet ordre, 15 - chaque cellule, à l'exception éventuellement d'une première cellule du sous-groupe de N batteries, est réalisée à l'intérieur d'un caisson respectif (HVNW) isolé du substrat de la puce et isolé des caissons correspondant aux autres cellules, ce caisson étant porté au potentiel (V;) d'une des bornes de la batterie associée à la cellule, 20 - à chaque cellule est associé un circuit de translation de niveau de tension (HBi, BHi) pour permettre la transmission de niveaux logiques entre une cellule alimentée par une batterie et le circuit de commande formé dans le substrat, le circuit de translation de niveau comportant une partie formée dans le caisson associé à la cellule et une partie formée dans le 25 substrat. 2. Circuit électronique de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que chaque cellule est réalisée à l'intérieur d'un caisson respectif diffusé dans le substrat. 3. Circuit électronique selon la 1, caractérisé en ce que le substrat de la puce est un substrat de type SOI comportant une couche isolante enterrée, et en ce que les caissons sont délimités à leur 30partie inférieure par cette couche et à leur périphérie par des zones isolantes descendant jusqu'à la couche isolante. 4. Circuit électronique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les circuits de translation de niveau comprennent des parties (HBi) pour abaisser la tension de mode commun et des parties (BHi) pour élever la tension de mode commun des signaux logiques. 5. Circuit électronique selon la 4, caractérisé en ce que le circuit de translation de niveau comporte des transistors supportant des tensions élevées, comprenant un canal divisé en deux parties entre une région de source et une région de drain, sous une grille isolée, une première partie comportant une région de type N et une région de type P, l'une de ces régions incluant une diffusion locale superficielle constituant le drain. 6. Circuit électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la puce de contrôle comporte N+1 entrées connectées respectivement aux bornes des batteries, trois bornes de connexion pour la connexion à une puce amont et trois bornes de connexion pour la connexion à une puce aval, chaque puce agissant comme esclave vis-à-vis d'une puce précédente et comme maître vis-à-vis d'une puce suivante, en vue d'une connexion en cascade des différentes puces pour le contrôle de plusieurs ensembles de N batteries.25 | G | G01 | G01R | G01R 31 | G01R 31/36 |
FR2889764 | A1 | PRESENTOIR POUR ECHANTILLONS DE LAMES DE PARQUETS | 20,070,216 | La présente invention concerne l'industrie du parquet et a pour objet un . De manière classique, les magasins spécialisés dans la commercialisation de parquets ont pour usage de présenter à leurs clients les différents modèles de revêtements de sols qu'ils distribuent, soit à partir d'échantillons de parquets disposés dans des salles d'exposition, soit à l'aide d'échantillons de lames, soit à partir de prospectus. L'engouement dont les parquets en bois ou en stratifié font l'objet depuis plusieurs années auprès des consommateurs, l'exploitation industrielle d'essences de bois exotiques ainsi que le grand nombre de possibilités de création de modèles qu'offre le stratifié ont conduit les fabricants de parquets à élargir considérablement la gamme de modèles produits. Cet accroissement de l'offre a eu pour conséquence directe de contraindre les distributeurs à la mise en place de méthodes adaptées pour présenter ou exposer, dans leurs locaux, un nombre toujours plus élevé de modèles de revêtements de sols en bois ou en stratifié. Les méthodes classiques d'exposition d'échantillons de parquets ou d'échantillons de lames ont en effet rapidement montré leurs limites et leurs inconvénients dans le cadre d'une offre aussi abondante. Ainsi, la première d'entre elles non seulement nécessite de disposer de surfaces au sol importantes, mais implique également des opérations répétées de montage, puis de démontage, destinées a remplacer régulièrement un modèle de parquet par un autre et ainsi augmenter le nombre de modèles exposés. Par ailleurs, les parquets ainsi exposés nécessitent également de régulières opérations d'entretien, destinées aussi bien a les maintenir propres qu'à les mettre en valeur. Quant a la présentation s'effectuant a partir d'échantillons de lames, regroupés par fabricants et souvent simplement réunis entre eux a l'aide de courroies ou au sein de catalogues, l'on a pu s'apercevoir que ses principaux avantages, a savoir la taille réduite et le caractère transportable, se révèlent constituer des inconvénients lorsque le nombre de modèles de lames augmente. En effet, les échantillons manipulés par les clients finissent par se retrouver éparpillés aux quatre coins du magasin ou égarés du fait d'une rupture de la courroie et nécessitent alors d'incessantes recherches de la part des vendeurs; par ailleurs, les catalogues sont lourds, volumineux et ne contiennent généralement que de très petits éléments de lames qui ne permettent que difficilement de s'imaginer l'aspect final du parquet. Enfin, la solution basée sur l'utilisation de brochures éditées par les fabricants et présentant des photos d'éléments de revêtements de sol, n'est pas satisfaisante car elle ne donne qu'une idée d'autant plus imprécise de l'aspect final du parquet que la photo est de moindre qualité. Les différentes méthodes connues de présentation de modèles de parquets présentent par conséquent de multiples inconvénients dans le cadre d'une abondance de l'offre telle que celle à laquelle on assiste actuellement. La présente invention se veut à même d'apporter une solution à ces inconvénients. En somme, l'invention a pour but de proposer un dispositif permettant de présenter un nombre élevé de modèles de lames de parquets, sans qu'il soit nécessaire de disposer d'une surface d'exposition importante, à partir d'échantillons de dimensions suffisantes pour qu'il soit possible de se représenter aisément l'aspect final du revêtement de sol considéré, et en ayant la possibilité d'effectuer une comparaison de différents modèles de lames entre eux, sans avoir cependant besoin de les déplacer. A cet effet, l'invention propose un présentoir pour échantillons d'éléments de revêtements de sols tels que des lames de parquets, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un mât à section circulaire monté sur un socle, et sur lequel peuvent être enfilés successivement des échantillons de lames de parquets, munis chacun à cet effet d'un orifice conformé au diamètre dudit mât, lesdits échantillons étant aptes, par leur pivotement libre sur ledit mât, à être déployés de manière hélicoïdale autour du mât. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le socle est défini par trois pieds équipés de moyens permettant un ancrage au sol. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les moyens permettant un ancrage au sol sont définis par des semelles équipant les pieds et percées de trous destinés à recevoir des vis. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le socle est défini par trois pieds équipés de moyens aptes à permettre le déplacement du présentoir, tels que des roues orientables. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, il comporte des moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons à une certaine hauteur sur le mât. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons à une certaine hauteur sur le mât consistent en une ou plusieurs bagues bridées sur ledit mât. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons à une certaine hauteur sur le mât consistent en un ou plusieurs bras montés, éventuellement de manière pivotante, sur ledit mât. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le mât est composé de l'assemblage, de manière réversible, par aboutement de plusieurs éléments tubulaires. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant à la figure 1 jointe en annexe, représentant une vue schématique d'un présentoir selon l'invention équipé de quelques échantillons de lames de parquets. 2889764 4 L'invention concerne le secteur des revêtements de sols en bois ou en stratifié et a pour objet un présentoir 1 pour échantillons 2 d'éléments de revêtements de sols tels que des lames de parquets. Conformément à l'invention, le présentoir 1 est de préférence réalisé en métal, et il comprend un mât 10 de section circulaire, monté sur un socle 11, sur lequel peuvent être enfilés des échantillons 2 de lames de parquets munis chacun d'un orifice 20 conformé au diamètre du mât 10. La pile définie par plusieurs échantillons 2 est avantageusement stabilisée en hauteur, grâce à la présence, sur le mât 10, de moyens spécifiques non représentés, tels que notamment une bague de serrage ou un bras monté(s) sur le mât 10. Ces moyens peuvent également servir à effectuer un réglage en hauteur de ladite pile, afin de la disposer à une hauteur confortable par rapport à la taille moyenne des consommateurs. D'autre part, il peut également être fait appel à plusieurs de ces moyens, lorsque l'on souhaite obtenir plusieurs piles issues de différents regroupements d'échantillons 2, par exemple en fonction du fabricant, en fonction d'une certaine essence de bois ou d'un type particulier de motif en cas de stratifié. Lorsque le présentoir 1 est en position d'utilisation, les échantillons 2 de lames de parquets sont aptes à être déployés progressivement de manière hélicoïdale autour dudit mât 10 et peuvent ainsi être aisément contemplés et comparés les uns avec les autres. Le présentoir 1 selon de l'invention repose sur un socle 11 qui comprend, dans le cas présent trois pieds 12. Le présentoir 1 peut être fixé à demeure en étant ancré au sol. A cet effet, dans le mode de réalisation représenté chacun des pieds 12 est muni d'une semelle 13 percée de trous 14 pour le passage de vis, non représentées. Selon une variante, les pieds 12 peuvent être équipés de moyens roulants, tels que des roues orientables, pour permettre le déplacement fréquent du présentoir 1, et répondre à certaines exigences d'utilisation spécifiques. Une telle conception peut poser le problème de l'équilibre du présentoir 1, puisqu'en effet l'ensemble des échantillons 2 peut représenter un poids important, susceptible de déséquilibrer le présentoir 1 lorsqu'ils sont, au-delà d'un 5 certain nombre, placés d'un même côté. Ce problème peut être résolu par le dimensionnement adéquat des pieds 12. On notera toutefois que le déplacement d'un échantillon 2 a pour effet d'entraîner en déplacement, par friction, les échantillons 2 placés audessus, sans modification de leurs positions relatives, en sorte qu'il est pratiquement impossible, sauf à vouloir le faire intentionnellement, que tous les échantillons 2 se retrouvent d'un même côté. Une autre caractéristique du présentoir 1 est par ailleurs encore définie par le fait que le mât 10 est composé de l'assemblage par aboutement de plusieurs éléments tubulaires, ce qui permet d'adapter ses dimensions selon les contraintes rencontrées, notamment selon la quantité d'échantillons 2 que l'on souhaite y disposer. Tel qu'il ressort clairement de ce qui précède, le présentoir 1 selon l'invention permet de résoudre avantageusement les problèmes rencontrés lors de la mise en oeuvre de méthodes classiques de présentation d'échantillons de revêtements de sol en bois ou en stratifié. Il permet en particulier d'exposer un nombre important d'échantillons de lames de parquets sur une surface restreinte, en autorisant une comparaison entre eux sur cette même surface. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de forme, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention | The case has a circular sectioned mast (10) mounted on a base (11) and on which samples (2) of flooring element are successively arranged, where the base is defined by legs (12) equipped with adjustable wheels. Each sample has an orifice (20) conformed to a diameter of the mast, and the samples freely rotate on the mast so that the samples are displayed in a helical manner around the mast when the case is in a utilization position. | 1. Présentoir (1) pour échantillons (2) d'éléments de revêtements de sols tels que des lames de parquets, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un mât (10) à section circulaire monté sur un socle (11), et sur lequel peuvent être enfilés successivement des échantillons (2) de lames de parquets, munis chacun à cet effet d'un orifice (20) conformé au diamètre dudit mât (10), lesdits échantillons (2) étant aptes, par leur pivotement libre sur ledit mât (10), à être déployés de manière hélicoïdale autour dudit mât (10). 2. Présentoir (1) selon la 1, caractérisé en ce que le socle (11) est défini par trois pieds (12) équipés de moyens (13) permettant un ancrage au sol. 3. Présentoir (1) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens permettant un ancrage au sol sont définis par des semelles équipant les pieds et percées de trous (14) destinés à recevoir des vis. 4. Présentoir (1) selon la 1, caractérisé en ce que le socle (11) est défini par trois pieds (12) équipés de moyens aptes à permettre le déplacement du présentoir (1), tels que des roues orientables. 5. Présentoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons (2) à une certaine hauteur sur le mât (10). 6. Présentoir (1) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons (2) à une certaine hauteur sur le mât (10) consistent en une ou plusieurs bagues bridées sur ledit mât (10). 7. Présentoir (1) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens aptes à stabiliser une pile d'échantillons (2) à une certaine hauteur sur le mât (10) consistent en un ou plusieurs bras montés, éventuellement de manière pivotante, sur ledit mât (10). 8. Présentoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mât (10) est composé de l'assemblage, de manière réversible, par aboutement de plusieurs éléments tubulaires. | G | G09 | G09G,G09F | G09G 5,G09F 1 | G09G 5/00,G09F 1/14 |
FR2901839 | A1 | SYSTEME DE PURIFICATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT ET PROCEDE DE PURIFICATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,071,207 | 1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un système et à un procédé de purification de gaz d'échappement provenant d'un moteur à combustion interne, utilisant un catalyseur. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un système de purification de gaz d'échappement comportant une vanne de carburant supplémentaire qui fournit du carburant à un conduit d'échappement de même qu'à un procédé de purification de gaz d'échappement destiné à fournir du carburant au conduit d'échappement. 2. Description de la technique apparentée En général, les moteurs à combustion interne à combustion pauvre, tels que les moteurs diesel, fonctionnent de manière prédominante dans le mode à combustion pauvre avec un rapport air-carburant élevé (mélange pauvre). Donc, de tels moteurs sont généralement équipés d'un catalyseur de stockage de NO, dans le conduit d'échappement pour purifier le gaz d'échappement en absorbant les oxydes d'azote (ci-après "NOX") contenus dans le gaz d'échappement. Lorsque la quantité de NO, absorbée par le catalyseur de stockage de NO. atteint la saturation, une réaction de réduction des NO, est nécessaire pour régénérer la capacité de stockage de NO, du catalyseur. Une approche pour réduire les NO, consiste à ajouter un réducteur de NO, (essence légère ou un autre carburant) en amont du catalyseur de stockage de NO. dans le conduit d'échappement afin de diminuer la concentration en oxygène dans le convertisseur catalytique et donc d'utiliser des réducteurs, tels que des hydrocarbures et du monoxyde de carbone en excès, pour favoriser la réduction des NOS. Le gaz d'échappement provenant des moteurs diesel contient des matières particulaires dont le composant principal est le carbone (ci-après "PM"), de la suie, une fraction organique soluble (SOF), etc. Ces émissions provoquent une pollution de l'air. Un système de purification de gaz d'échappement classique pour les moteurs diesel, qui est conçu pour purifier de telles matières PM et d'autres émissions, comporte un filtre à particules disposé dans le conduit d'échappement. Le filtre à particules piège les matières PM contenues dans le gaz d'échappement traversant le conduit d'échappement, en réduisant ainsi la quantité d'émissions de matières PM relâchées dans l'atmosphère. Par exemple, un filtre à particules de diesel (DPF) ou un catalyseur de système de réduction de particules de NO. de diesel (DPNR) peuvent être utilisés comme filtre à particules. Les dépôts de matières PM s'accumulent sur le filtre à particules à mesure que la quantité de matières PM piégées dans le filtre augmente, en amenant le filtre à particules à se colmater avec les dépôts de matières PM. Donc, la perte de pression du gaz d'échappement qui traverse le filtre à particules augmente et en conséquence, la contre-pression d'échappement du moteur augmente. Cela réduit la sortie de puissance du moteur et l'économie de carburant. Pour résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus, une technique classique fournit du carburant au conduit d'échappement (en amont du filtre à particules) pour augmenter la température du gaz d'échappement, en favorisant ainsi l'oxydation (combustion) des dépôts de matières PM sur le filtre à particules (procédé de régénération de catalyseur de matières PM). Comme décrit ci-dessus, dans le procédé de réduction des NO, et le procédé de régénération de catalyseur de matières PM, tous deux prévus pour maintenir les performances de purification de gaz d'échappement du catalyseur, du carburant est fourni au conduit d'échappement en utilisant une vanne de carburant supplémentaire disposée dans le conduit d'échappement. Cependant, du fait que le trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire est exposé à l'intérieur du conduit d'échappement, certaines substances contenues dans le gaz d'échappement, telles que la suie et la fraction SOF, peuvent adhérer et former des dépôts sur le trou de la vanne. Cela créé un souci en ce que l'exposition des dépôts à un gaz d'échappement à haute température peut modifier les propriétés des substances et les solidifier et colmater le trou de la vanne. Une approche d'exemple pour empêcher que la vanne de carburant supplémentaire ne se colmate est décrite dans le document JP-A-2003-222 019, dans lequel du carburant est fourni à tout moment, excepté au cours de la réduction des NOX et de la régénération du catalyseur de matières PM, pour diminuer la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire. Si le volume d'air d'admission dans le moteur est diminué, par exemple en raison de changements de l'environnement, tels que des variations de la pression atmosphérique lorsque l'on conduit d'une altitude plus basse à une altitude plus haute, ou lors d'un passage d'une conduite normale à une conduite transitoire. Cela a pour résultat une augmentation de la quantité d'émissions de matières PM. A mesure que la quantité d'émissions de matières PM augmente, la quantité de matières PM qui adhère au trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire et entre dans celui-ci augmente, ce qui contribue à l'accumulation de dépôts de matières PM. Les dépôts de matières PM peuvent colmater le trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire. Pour résoudre un problème tel que le colmatage du trou d'injection, la quantité supplémentaire de carburant (la quantité supplémentaire de carburant par unité de temps) peut être réglée lorsque la quantité d'émissions de matières PM atteint le maximum de la fluctuation admissible. Cependant, le réglage de la quantité supplémentaire de carburant de cette manière peut créer un autre souci en ce qui concerne une tendance d'économie de carburant réduite. RESUME DE L'INVENTION L'invention procure un système de purification de gaz d'échappement qui maintient l'économie de carburant, tout en empêchant le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire. Un premier aspect de l'invention se rapporte à un système de purification de gaz d'échappement comportant un catalyseur disposé dans un conduit d'échappement dans un moteur à combustion interne et une vanne de carburant supplémentaire destinée à fournir du carburant au conduit d'échappement. Le système de purification de gaz d'échappement comprend un moyen de réglage destiné à régler la quantité de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires provenant d'une chambre de combustion dans le moteur à combustion interne. Un deuxième aspect de l'invention est similaire au premier aspect, à l'exception du fait que le système de purification de gaz d'échappement comprend en outre un moyen de réglage qui règle la quantité de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement par unité de temps sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires (PM) provenant de la chambre de combustion dans le moteur à combustion interne. Le volume d'air d'admission vers le moteur diminue lors de changements de l'environnement, tels qu'une variation de la pression atmosphérique due au fait que l'on conduit d'une altitude plus basse à une altitude plus haute ou lors d'un passage d'une conduite normale à une conduite transitoire. Cela a pour résultat une augmentation de la quantité d'émissions de matières PM. Au vu d'une telle situation, la quantité d'alimentation en carburant par l'unité de temps est réglée sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières PM (par exemple la variation du volume d'air d'admission réel). Cela procure une quantité d'alimentation en carburant appropriée à la variation de la quantité d'émissions de matières PM en empêchant ainsi une fourniture de carburant excessive. En conséquence, le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire est empêché, alors que l'économie de carburant est maintenue. Conformément au deuxième aspect, une approche pour régler la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps, dans laquelle un intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par un coefficient de correction pour déterminer un intervalle d'alimentation en carburant cible est fourni, où l'intervalle d'alimentation en carburant de référence dépend de la condition de fonctionnement du moteur à combustion interne, et le coefficient de correction dépend de la variation de la quantité d'émissions de matières PM. Plus particulièrement, dans cette approche, si le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne est inférieur au volume d'air d'admission de référence (si le rapport de volume d'air (volume d'air d'admission réel divisé par le volume d'air d'admission de référence) est bas), l'intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par un coefficient de correction pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible, où le coefficient de correction fait varier ou raccourcit l'intervalle d'alimentation en carburant, c'est-à-dire en augmentant de la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps. Dans le système de purification de gaz d'échappement comportant la vanne de carburant supplémentaire pour fournir du carburant au conduit d'échappement, lorsque la température atmosphérique (température du gaz d'échappement) au niveau de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire augmente d'une valeur préétablie de référence, la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire augmente également, en produisant des dépôts de matières PM. Les dépôts de matières PM peuvent colmater le trou d'injection de la vanne d'alimentation en carburant. En conséquence, il apparaît un besoin d'augmenter la quantité d'alimentation en carburant. Au vu de cette situation, conformément à un troisième aspect de l'invention, l'intervalle d'alimentation en carburant cible est déterminé en prenant en considération la température de l'extrémité distale de la vanne d'alimentation en carburant. Le troisième aspect de l'invention est similaire au premier aspect de l'invention, à l'exception du fait que le système de purification de gaz d'échappement comprend en outre : un moyen de réglage destiné à régler l'intervalle d'alimentation en carburant pour fournir du carburant provenant de la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires provenant de la chambre de combustion dans le moteur à combustion interne (variation de la quantité d'émissions de matières PM), et un moyen d'estimation de température de vanne de carburant supplémentaire destiné à estimer la température de la vanne de carburant supplémentaire. Le moyen de réglage compare les premier et second coefficients de correction l'un à l'autre, où le premier coefficient de correction modifie ou raccourcit l'intervalle d'alimentation en carburant si le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne est inférieur au volume d'air d'admission de référence et le second coefficient de correction modifie ou raccourcit l'intervalle d'alimentation en carburant si la température de la vanne de carburant supplémentaire, estimée par le moyen d'estimation de température de vanne de carburant supplémentaire, augmente. L'intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par le coefficient parmi les premier et second coefficients de correction qui résulte en l'intervalle d'alimentation en carburant le plus court pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible. Comme décrit ci-dessus, le coefficient de correction, qui résulte en l'intervalle d'alimentation en carburant le plus court (quantité d'alimentation en carburant la plus grande par unité de temps) est sélectionné pour régler l'intervalle d'alimentation en carburant de référence, un premier coefficient de correction dépendant de la variation de la quantité d'émissions de matières PM, l'autre coefficient de correction dépendant de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire. Cela permet qu'un intervalle d'alimentation en carburant soit réglé pour l'un ou l'autre des changements de conditions qui est le plus susceptible de provoquer le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire, où les changements de conditions sont une augmentation de température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire et une augmentation de la quantité d'émissions de matières PM dues à des changements de l'environnement ou au cours de conditions de conduite transitoires. En conséquence, le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire peut être efficacement empêché. De plus, une quantité d'alimentation en carburant appropriée à la variation des conditions spécifiques précédentes est fournie. Cela empêche une alimentation en carburant excessive. En conséquence, alors que l'économie de carburant est maintenue et le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire est empêché. Bien que l'augmentation de la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps empêche le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire, le carburant peut également réagir avec l'oxygène dans le catalyseur, ce qui peut amener la température du catalyseur à dépasser une certaine plage de valeurs (par exemple 750 C). Une approche est offerte pour éviter cette situation dans laquelle, lorsque la température d'un catalyseur est supérieure ou égale à une valeur prescrite, la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps est réduite selon la température du catalyseur (c'est-à-dire la variation de la température du catalyseur par rapport à la valeur préétablie). Cette approche contribue à éviter un problème de dégradation thermique du catalyseur en raison de températures de catalyseur excessivement hautes provoquées par la quantité accrue d'alimentation en carburant. Une approche d'exemple est offerte pour réduire la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps, dans laquelle l'intervalle d'alimentation en carburant cible, plus court que l'intervalle d'alimentation en carburant de référence (par exemple l'intervalle d'alimentation en carburant cible corrigé) est utilisé pour raccourcir la durée d'alimentation en carburant par intervalle représenté sur la figure 8. Cette approche non seulement assure un intervalle d'alimentation en carburant plus court, ce qui peut empêcher le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire, mais assure également une quantité totale plus petite d'alimentation en carburant. Donc, alors qu'une augmentation excessive de la température du catalyseur est empêchée, le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire est également empêché. Une autre approche est offerte pour empêcher une augmentation excessive de la température du catalyseur, dans laquelle une correction ou une augmentation restrictive de la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps est exécutée, de sorte que la température du catalyseur, estimée sur la base de la température du gaz d'échappement, ne dépasse une valeur prescrite. Les inventions conformes aux deuxième et troisième aspects peuvent en outre comprendre un moyen de détection de température de catalyseur qui détecte la température du catalyseur. Si la variation de la température du catalyseur, détectée par le moyen de détection de température, est supérieure ou égale à une valeur préétablie, le moyen de réglage peut réduire la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps en fonction de la variation de la température du catalyseur. Les inventions conformes aux deuxième et troisième aspects 40 peuvent en outre comprendre un moyen de détection de température de liquide de refroidissement destiné à détecter la température du liquide de refroidissement dans le moteur à combustion interne. Si la variation de la température du liquide de refroidissement, détectée par le moyen de détection de température de liquide de refroidissement, est supérieure ou égale à une valeur préétablie, le moyen de réglage réduit la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps en fonction de la variation de la température du liquide de refroidissement. Le moteur à combustion interne peut être un moteur diesel. Le moteur à combustion interne peut être monté sur un véhicule. En outre, un quatrième aspect de l'invention se rapporte à un procédé de purification de gaz d'échappement qui fournit du carburant à un conduit d'échappement dans un moteur à combustion interne, le conduit d'échappement ayant un catalyseur disposé dans celui-ci. Le procédé de purification de gaz d'échappement comprend le réglage de la quantité de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires provenant d'une chambre de combustion dans le moteur à combustion interne. Conformément au quatrième aspect, la quantité de carburant peut être une quantité de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement par unité de temps. Conformément au quatrième aspect, pour régler la quantité de carburant, l'intervalle d'alimentation en carburant de référence peut être multiplié par le coefficient de correction qui dépend de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible. Conformément au quatrième aspect, pour régler la quntité de carburant, si le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne est plus petit que le volume d'air d'admission de référence, l'intervalle d'alimentation en carburant de référence peut être multiplié par un coefficient de correction pour régler ou raccourcir l'intervalle d'alimentation en carburant afin de déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible. Conformément au quatrième aspect, la quantité de carburant peut être un intervalle de carburant qui est fourni depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement. L'invention conforme au quatrième aspect peut en outre comprendre l'estimation de la température de la vanne de carburant supplémentaire. Pour régler la quantité de carburant, les premier et second coefficients de correction sont comparés l'un à l'autre, où le premier coefficient de correction est destiné à modifier ou raccourcir l'intervalle d'alimentation en carburant si le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne est inférieur au volume d'air d'admission de référence et le second coefficient de correction est destiné à modifier ou à raccourcir l'intervalle d'alimentation en carburant si la température de la vanne de carburant supplémentaire, qui est estimée par le moyen d'estimation de température de var..ne de carburant supplémentaire, augmente. Alors, l'intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par l'un ou l'autre des premier et second coefficients de correction, ce qui a pour résultat un intervalle d'alimentation en carburant plus court, et l'intervalle d'alimentation en carburant cible est déterminé. L'invention conforme au quatrième aspect peut en outre comprendre la détection de la température du catalyseur. Pour régler la quantité de carburant, lorsque la température du catalyseur détectée par le moyen de détection de température de catalyseur est supérieure ou égale à une valeur préétablie, la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps est réduite en fonction de la température du catalyseur. Conformément au quatrième aspect, une quantité d'injection de carburant par unité de temps peut être réduite en en raccourcissant l'intervalle d'alimentation en alors que la durée d'alimentation en carburant par est réduite. Un cinquième aspect de l'invention se rapporte à 35 de purification de gaz d'échappement comportant : un disposé dans un conduit d'échappement dans un réglant ou carburant, intervalle un système catalyseur moteur à combustion interne, une vanne de carburant supplémentaire destinée à fournir du carburant au conduit d'échappement et une partie de réglage destinée à régler une quantité de carburant 40 qui est fourni depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières particulaires provenant d'une chambre de combustion dans le moteur à combustion interne. Dans un sixième aspect de l'invention, le procédé de purification de gaz d'échappement peut en outre comprendre le réglage de la quar..tité de carburant qui est fourni depuis la vanne de carburant supplémentaire au conduit d'échappement sur la base de la variation de quantité d'émissions de matières particulaires provenant de la chambre de combustion dans le moteur à combustion interne. Conformément aux aspects de l'invention mentionnés ci-dessus, au vu de la quantité d'émissions de matières PM qui peut augmenter de la quantité dans les conditions de conduite sur sol plat et normale, :a quantité d'alimentation en carburant par unité de temps (intervalle d'alimentation en carburant) est réglée sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières PM. Cela permet une quantité d'alimentation en carburant appropriée à la variation de la quantité d'émissions de matières PM, en empêchant ainsi un colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire, tout en conservant l'économie de carburant. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les buts, caractéristiques et avantages précédents de l'invention, ainsi que d'autres, deviendront évidents d'après la description suivante de modes de réalisation d'exemple en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels des références numériques identiques sont utilisées pour représenter des éléments identiques, et dans lesquels : La figure 1 est un schéma simplifié représentant un exemple d'un moteur diesel équipé d'un système de purification de gaz d'échappement conforme à l'invention, La figure 2 est un schéma synoptique de la configuration 35 d'un système de commande comprenant une unité de commande électronique (ECU), La figure 3 est un organigramme représentant un exemple d'un traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant exécuté par l'unité ECU, La figure 4 est une mappe destinée à calculer un intervalle d'alimentation en carburant de référence, qui est utilisée dans le traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant de la figure 3, La figure 5 est une mappe illustrant un coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant qui est utilisée dans le traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant de la figure 3, La figure 6 est une mappe illustrant un coefficient de correction X pour une quantité d'émissions de matières PM, qui est utilisé dans le traitement de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant de la figure 3, La figure 7 est une mappe illustrant un coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant qui est utilisé dans le traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant de la figure 3, La figure 8 illustre un intervalle d'alimentation et une durée d'alimentation en carburant, La figure 9 est un autre exemple illustrant la mappe de coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, qui varie en fonction de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES 25 Un mode de réalisation de l'invention sera décrit ci-dessous en faisant référence aux dessins. La configuration générale d'un moteur diesel utilisant un dispositif d'alimentation en carburant de l'invention est décrite en faisant référence à la 30 figure 1. Dans ce mode de réalisation, le moteur diesel 1 (appelé ci-après "moteur 1") peut être un moteur à quatre cylindres à injection directe dans les cylindres à rampe d'alimentation commune. Le moteur 1 comprend, en tant que composants 35 principaux, un système d'alimentation en carburant 2, des chambres de combustion 3, un système d'admission 6 et un système d'échappement 7. Le système d'alimentation en carburant 2 comprend une pompe d'alimentation en carburant 21, une rampe d'alimentation commune 40 22, des injecteurs (soupapes d'injection de carburant) 23, une vanne de carburant supplémentaire 25, un conduit de carburant du moteur 26 et un conduit de carburant 27. La pompe d'alimentation en carburant 21 aspire du carburant depuis le réservoir de carburant et met sous pression le carburant pour fournir le carburant mis sous pression à la rampe d'alimentation commune 22 par le biais du conduit de carburant du moteur 26. La rampe d'alimentation commune 22 fonctionne comme un accumulateur pour maintenir la pression du carburant fourni depuis la pompe d'alimentation en carburant 21 à un niveau prescrit (en accumulant le carburant à haute pression fourni depuis la pompe d'alimentation en carburant 21). La rampe d'alimentation commune 22 distribue le carburant accumulé aux injecteurs 23. Chaque injecteur 23 est une électrovanne conçue pour s'ouvrir lorsqu'une tension spécifiée est appliquée et pulvériser le carburant dans la chambre de combustion associée 3. La pompe d'alimentation en carburant 21 est conçue pour fournir une partie du carburant aspiré depuis le réservoir de carburant à la vanne de carburant supplémentaire 25 par le biais du conduit de carburant 27. La vanne de carburant supplémentaire 25 est une électrovanne conçue pour s'ouvrir lorsqu'une tension spécifiée est appliquée et fournir du carburant au système d'échappement 7 (depuis des orifices d'échappement 71 vers un collecteur d'échappement 72). Un trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25 est exposé à l'intérieur du système d'échappement 7. Le système d'admission 6 comporte un collecteur d'admission 63 raccordé à des orifices d'admission formés dans la culasse. Un tuyau d'admission 64, compris dans le conduit d'admission, est raccordé au collecteur d'admission 63. Un épurateur d'air 65, un débitmètre d'air 32 et un papillon des gaz 62 sont disposés dans le conduit d'admission dans l'ordre depuis le côté amont. Le débitmètre d'air 32 est conçu pour fournir en sortie un signal électrique qui indique le volume de circulation d'air dans le conduit d'admission au travers de l'épurateur d'air 65. Le système d'échappement 7 comporte un collecteur d'échappement 72 raccordé aux orifices d'échappement 71 formés sur la culasse. Les tuyaux d'échappement 73 et 74, compris dans le conduit d'échappement, sont raccordés au collecteur d'échappement 72. Un convertisseur catalytique 4 est également disposé dans le conduit d'échappement. Le convertisseur catalytique 4 comprend un catalyseur de réduction de stockage des NOS 4a et un catalyseur de réduction DPNR 4b. Le catalyseur de réduction de stockage des NOS 4a est conçu pour absorber les NOS en la présence d'une concentration en oxygène élevée dans le gaz d'échappement lorsque la concentration en oxygène dans le gaz d'échappement est élevée et pour réduire les NOS en NO2 ou NO en tant qu'émissions en la présence d'une faible concentration en oxygène et d'une grande quantité de composant de réduction (composant non brûlé decarburant, tel que des hydrocarbures) dans le gaz d'échappement lorsque la concentration en oxygène est faible et qu'un excès de réducteur (c'est-à-dire du carburant non brûlé, tel que des hydrocarbures) dans le gaz d'échappement. Les émissions de NOS sous la forme de NO2 ou de NO réagissent immédiatement avec les hydrocarbures ou le CO contenu dans le gaz d'échappement, de sorte que le NO2 ou le NO soit réduit en N2. La réduction du NO2 ou du NO à N2 amène les hydrocarbures ou le CO à être oxydé en H2O ou en 002 . Dans un exemple, le catalyseur de réduction DPNR 4b emploie une structure de céramique poreuse qui contient le catalyseur de réduction de stockage des NOS. Les matières particulaires dans le gaz d'échappement sont piégées lorsqu'elles traversent la paroi poreuse. Lorsque le rapport air-carburant du gaz d'échappement est pauvre, le catalyseur de réduction de stockage des NOS absorbe les NOS contenus dans le gaz d'échappement. Lorsque le rapport air carburant est riche, les NOS stockés sont réduits. Le catalyseur de réduction DPNR 4b oxyde et brûle également les matières PM piégées. Le système de purification de gaz d'échappement comprend le convertisseur catalytique 4, la vanne de carburant supplémentaire 25 et le conduit de carburant 27, de même qu'une unité de commande électronique (ECU) 100. L'unité ECU 100 commande le fonctionnement de la vanne de carburant supplémentaire 25. Le moteur 1 comporte un turbocompresseur (compresseur) 5. Le turbocompresseur 5 comprend un arbre de turbine 5a, une roue de turbine 5b et une roue de compresseur 5c, la roue de turbine 5b et la roue de compresseur 5c sont raccordées l'une à l'autre par l'intermédiaire de l'arbre de turbine 5a. La roue de compresseur 5c fait face à l'intérieur du tuyau d'admission 64, alors que la roue de turbine 5b expose l'intérieur du tuyau d'échappement 73. Le turbocompresseur 5 ainsi configuré utilise une circulation d'échappement (pression d'échappement) reçue par la roue de turbine 5b pour faire tourner la roue de compresseur 5c afin de forcer l'air à entrer dans le moteur. Dans ce mode de réalisation, le turbocompresseur 5 est un turbocompresseur à tuyère variable présentant un mécanisme d'aubes de tuyère variable 5d du côté de la roue de turbine 5b. La surpression du moteur 1 peut être réglée en commandant le degré d'ouverture du mécanisme d'aubes de tuyère variable 5d. Le système d'admission 6 comporte un dispositif de refroidissement intermédiaire 61 prévu sur le tuyau d'admission 64. Le dispositif de refroidissement intermédiaire 61 est conçu pour refroidir l'air d'admission dont la température a augmenté en raison de l'entrée forcée par le turbocompresseur 5. Le papillon des gaz 62 est également prévu dans le tuyau d'admission 64 en aval du dispositif de refroidissement intermédiaire 61. Le papillon des gaz 62 est une électrovanne dont l'ouverture varie de manière continue. Le papillon des gaz 62 réduit la section transversale du conduit d'air d'admission dans certaines conditions afin de commander (diminuer) le volume de l'air d'admission. Le moteur 1 comporte un conduit de recirculation de gaz d'échappement (EGR) 8 qui relie le système d'admission 6 et le système d'échappement 7. Le conduit de recirculation EGR 8 fait recirculer une certaine partie du gaz d'échappement vers le système d'admission 6 selon ce qui est requis et fournit ce gaz d'échappement en retour aux chambres de combustion 3 afin de diminuer la température de combustion. Cela diminue la quantité d'émissions de NOS. Le conduit de recirculation EGR 8 comporte une vanne de recirculation EGR 81 et un dispositif de refroidissement de recirculation EGR 82 qui refroidit le gaz d'échappement qui passe (recircule) au travers du conduit de recirculation EGR 8. Le volume de recirculation EGR à introduire depuis le système d'échappement 7 dans le système d'admission 6 (volume de gaz d'échappement à faire recirculer) peut être réglé en commandant le degré d'ouverture de la vanne de recirculation EGR 81. Les capteurs seront à présent décrits. Le moteur 1 présente plusieurs types de capteurs installés à des emplacements spécifiques de celui-ci. Les capteurs fournissent en sortie des signaux qui indiquent les conditions de l'environnement des emplacements spécifiques de même que des signaux indiquant les conditions de fonctionnement du moteur 1. Par exemple, le débitmètre d'air 32, en amont du papillon des gaz 62 dans le système d'admission 6, fournit en sortie un signal qui indique le débit détecté de l'air d'admission (volume d'air d'admission). Le capteur de température d'admission 33, disposé sur le collecteur d'admission 63, fournit en sortie un signal qui indique la température détectée de l'air d'admission. Le capteur de pression d'admission 34, disposé sur le collecteur d'admission 63, fournit en sortie un signal qui indique la pression détectée de l'air d'admission. Un capteur de rapport A/C (rapport air-carburant) 35, en aval du convertisseur catalytique 4 dans le système d'échappement 7, fournit en sortie un signal de détection qui varie en continu en fonction de la concentration en oxygène dans le gaz d'échappement. Un capteur de température de gaz d'échappement 36, en aval du convertisseur catalytique 4 dans le système d'échappement 7, fournit en sortie un signal qui indique la température du gaz d'échappement détectée. Un capteur de pression de rampe d'alimentation commune 37 fournit en sortie un signal qui indique la pression détectée du carburant stocké dans la rampe d'alimentation commune 22. Un capteur de pression de carburant 38 fournit en sortie un signal qui indique la pression détectée du carburant qui s'écoule au travers du conduit de carburant 27 (pression de carburant). L'unité ECU sera à présent décrite. Comme indiqué sur la figure 2, l'unité ECU 100 comprend une unité UC 101, une mémoire morte 102, une mémoire vive 103 et une mémoire vive de sauvegarde 104. La mémoire morte 102 mémorise plusieurs programmes de commande, des mappes à utiliser pour exécuter ces programmes de commande et d'autres données. L'unité UC 101 exécute diverses opérations conformément aux programmes de commande et aux mappes respectifs mémorisés dans la mémoire morte 102. Le résultat des opérations dans l'unité UC 101 et les données reçues en entrée depuis les capteurs respectifs sont temporairement mémorisés dans la mémoire vive 103. La mémoire vive de sauvegarde 104 est une mémoire non volatile destinée à sauvegarder des données mémorisées lors d'une coupure d'alimentation, par exemple lorsque le moteur 1 s'arrête. La mémoire morte 102, l'unité UC 101, la mémoire vive 103 et la mémoire vive de sauvegarde 104 sont connectées les unes aux autres par l'intermédiaire d'un bus 107, tout en étant connectées à une interface d'entrée 105 et à une interface de sortie 106. L'interface d'entrée 105 se connecte au débitmètre d'air 32, au capteur de température d'admission 33, au capteur de pression d'admission 34, au capteur de rapport A/C 35, au capteur de température de gaz d'échappement 36, au capteur de pression de rampe d'alimentation commune 37 et au capteur de pression de carburant 38. En outre, l'interface d'entrée 105 se connecte à un capteur de température d'eau 31, à un capteur de pression atmosphérique 39, à un capteur d'appui sur l'accélérateur 40 et à un capteur de position de vilebrequin 41. Le capteur de température d'eau 31 fournit en sortie un signal qui indique la température du liquide de refroidissement détectée dans le moteur 1. Le capteur de pression atmosphérique 39 détecte la pression atmosphérique qui varie en fonction des conditions de l'environnement, y compris l'altitude. Le capteur d'appui sur l'accélérateur 40 fournit en sortie un signal qui indique le déplacement détecté de la pédale d'accélérateur. Le capteur de position de vilebrequin 41 fournit en sortie une impulsion lorsque l'arbre de sortie (vilebrequin) du moteur 1 tourne d'un angle donné. A son tour, l'interface de sortie 106 se connecte à l'injecteur 23, à la vanne de carburant supplémentaire 25, au mécanisme d'aubes de tuyère variable 5d, au papillon des gaz 62, à la vanne de recirculation EGR 81 et autres. L'unité ECU 100 exécute les commandes respectives dans le moteur 1 sur la base des sorties provenant des capteurs mentionnés ci-dessus. L'unité ECU 100 exécute également une commande de régénération de catalyseur de matières PM et un traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, qui seront décrits ultérieurement. Ensuite, la commande de régénération de catalyseur de matières PM sera décrite. L'unité ECU 100 estime tout d'abord la quantité de dépôts de matières PM dans le catalyseur de réduction DPNR 4b. Une approche pour estimer la quantité de dépôts de matières 2M consiste à utiliser une mappe tracée avec des données expérimentales sur la valeur d'adhérence de matières PM qui varie en fonction des conditions de fonctionnement du moteur 1 (par exemple la température du gaz d'échappement, la quantité d'injection de carburant et le régime du moteur). Les valeurs d'adhérence de matières PM lues à partir de la mappe sont résumées pour obtenir la quantité de dépôts de matières PM. Une autre approche consisterait à estimer la quantité de dépôts de matières PM sur la base de la distance de conduite ou de la durée de conduite du véhicule. Encore une autre variante consiste à utiliser un capteur de pression différentielle, disposé dans le convertisseur catalytique 4, pour détecter la pression différentielle entre l'amont et l'aval du catalyseur de réduction DPNR 4b. La quantité de dépôts de matières PM piégées par le catalyseur de réduction DPNR 4b est calculée sur la base de la sortie du capteur de pression différentielle. Si la quantité estimée de dépôts de matières PM est supérieure ou égale à une valeur de référence spécifiée, l'unité ECU 100 détermine de commencer la régénération du catalyseur de réduction DPNR 4b et exécute la commande de régénération de catalyseur de matières PM. Plus particulièrement, l'unité ECU 100 calcule une quantité d'alimentation et un intervalle d'alimentation en carburant requis sur la base de la sortie de régime de moteur provenant du capteur de position de vilebrequin 41 en faisant référence à la mappe précédemment tracée avec les résultats expérimentaux. Conformément au résultat du calcul, l'unité ECU 100 commande le fonctionnement de la vanne de carburant supplémentaire 25, au travers de laquelle du carburant est fourni au système d'échappement 7 de manière continue. L'alimentation en carburant a pour résultat une augmentation de la température du catalyseur de réduction DPNR 4b, laquelle favorise l'oxydation des dépôts de matières PM dans le catalyseur de réduction DPNR 4b en émissions d'H2O et de CO2. En plus de la commande de régénération de catalyseur de matières PM, l'unité ECU 100 peut exécuter une commande de récupération d'un empoisonnement par le soufre ou une commande de réduction des NON. La commande de récupération d'un empoisonnement par le soufre libère le soufre du catalyseur de réduction de stockage des NON 4a et du catalyseur de réduction DPNR 4b. Cela est réalisé en augmentant la température du catalyseur en fournissant de manière continue du carburant à partir de la vanne de carburant supplémentaire 25, tout en commandant le rapport air-carburant du gaz d'échappement au rapport stoechiométrique ou plus riche. La commande de réduction des NOX est prévue pour réduire les NOX stockés dans le catalyseur de réduction de stockage des N0, 4a et le catalyseur de réduction DPNR 4b en N2, CO2 et H2O en fournissant de manière intermittente du carburant à partir de la vanne de carburant supplémentaire 25. La commande de régénération de catalyseur de matières PM, la commande de récupération d'un empoisonnement par le soufre et la commande de réduction des NOX sont exécutées individuellement selon ce qui est approprié. Lorsqu'il est nécessaire d'exécuter la totalité des trois commandes simultanément, ces commandes peuvent être exécutées selon la séquence décrite ci-dessus. Ensuite, le traitement de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant sera décrit. Comme mentionné précédemment, le volume d'air d'admission dans le moteur 1 monté sur le véhicule diminue suivant certains changements de l'environnement, tels qu'un changement de la pression atmosphérique ou lors d'un passage d'une conduite normale à une conduite transitoire. Cela augmente la quantité d'émissions de matières PM. Lorsque la quantité d'émissions de matières PM augmente, la quantité de matières PM adhérant au trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25, et entrant dans celui-ci, augmente, ce qui contribue à l'accumulation de dépôts de matières PM. Les dépôts de matières PM peuvent colmater le trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25. Lorsque la température du gaz d'échappement au niveau de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire 25 augmente depuis la température préétablie de référence, la température de l'extrémité distale elle-même de la vanne de carburant supplémentaire 25 augmente également, en produisant des dépôts de matières PM. Les dépôts de matières PM peuvent colmater le trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25. Pour résoudre ce problème, dans ce mode de réalisation, un coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, qui est utilisé pour corriger l'intervalle d'alimentation en carburant, est calculé sur la base de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire 25. En outre, un coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, qui est utilisé pour corriger l'intervalle d'alimentation en carburant, est calculé sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières PM due à des changements de l'environnement ou au cours de conditions de conduite transitoires. Entre eminttemp et emintpm, le coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant qui résulte en une quantité plus grande d'alimentation en carburant par unité de temos, est sélectionné en tant qu'intervalle d'alimentation en carburant cible. Cela procure la caractéristique de conserver l'économie de carburant, tout en empêchant un colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25. Un exemple spécifique du traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant est décrit ci-dessous en faisant référence à l'organigramme de la figure 3. L'unité ECU 100 exécute le traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant. Un sous-programme de ce traitement de correction est répété à un intervalle de temps prédéterminé. A l'étape ST1, le régime du moteur Ne est lu à partir de la sortie du capteur de position de vilebrequin 41 pour calculer une quantité d'alimentation en carburant requise Q sur la base du régime du moteur Ne en faisant référence à une mappe, telle que celle représentée sur la figure 4. La relation entre le régime du moteur Ne et la quantité d'alimentation en carburant requise Q est obtenue à l'avance par le biais d'expériences, de calcul, etc. Puis, la mappe utilisée pour calculer la quantité d'alimentation en carburant requise Q est préparée en traçant la relation entre le régime du moteur Ne et la quantité d'alimentation en carburant requise Q et mémorisée dans la mémoire morte 102 de l'unité ECU 100. A l'étape ST2, un intervalle d'alimentation en carburant de référence Tb (se reporter à la figure 8) est calculé sur la base de la quantité d'alimentation en carburant requise Q et du régime du moteur Ne en faisant référence à la mappe représentée sur la figure 4. La mappe destinée à calculer l'intervalle d'alimentation en carburant de référence est également tracée avec des données expérimentales et de calcul sur la relation entre la quantité d'alimentation en carburant requise Q et le régime du moteur Ne et l'intervalle d'alimentation en carburant de référence Tb. La mémoire morte 102 de l'unité ECU 100 mémorise cette mappe à l'avance. Lors de l'étape ST2, une température du gaz d'échappement de référence (température ambiante de la vanne de carburant supplémentaire 25) est également obtenue lorsque l'intervalle d'alimentation en carburant de référence Tb est calculé. A l'étape ST3, le coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, qui est utilisé pour corriger l'intervalle d'alimentation en carburant, est calculé sur la base de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire 25. Plus particulièrement, sur la base de la différence entre la température du gaz d'échappement de référence obtenue à l'étape ST2 et la température du gaz d'échappement en cours (variation de la température du gaz d'échappement ATh), le coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, est calculé en faisant référence à la mappe représentée sur la figure 5. La mappe destinée à calculer le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant représentés sur la figure 5 est tracée avec des données d'expériences et de calcul sur la relation entre la variation de la température du gaz d'échappement ATh et le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp. La mémoire morte 102 de l'unité ECU 100 mémorise cette mappe à l'avance. Le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, est préétabli pour être plus petit lorsque la variation de la température du gaz d'échappement ATh augmente. Lorsque le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, qui est calculé sur la base de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire, est réduit, l'intervalle d'alimentation en carburant devient plus court. On doit comprendre que la température du gaz d'échappement (température ambiante de la vanne de carburant supplémentaire 25) peut être calculée en utilisant une mappe spécifique destinée à calculer la température du gaz d'échappement. La mappe peut utiliser des données expérimentales et de calcul sur 40 le régime du moteur Ne, la température d'admission, la pression atmosphérique, etc. en tant que paramètres. La mémoire morte 102 de l'unité ECU 10E) peut mémoriser cette mappe à l'avance. En variante, un capteur de température de gaz d'échappement peut être prévu pour détecter et fournir en sortie la température du gaz d'échappement en amont du turbocompresseur 5. A l'étape ST4, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, utilisé pour corriger l'intervalle d'alimentation en carburant, est calculé sur la base de la variation de la quantité d'émissions de matières PM due à des changements de l'environnement ou au cours de conditions de conduite transitoires. Plus particulièrement, tout d'abord, un rapport de volume d'air et un coefficient de correction X (rapport d'air en excès) pour la quantité d'émissions de matières PM sont calculés. Le rapport de volume d'air sera à présent décrit. Le rapport de volume d'air, gnr, est calculé en divisant le volume d'air d'admission réel dans le moteur 1, qui est obtenu à partir du signal de sortie du débitmètre d'air 32, par le volume d'air d'admission de référence dans des conditions de conduite sur sol plat (rapport de volume d'air gnr = volume d'air d'admission divisé par le volume d'air d'admission de référence). Ensuite, le calcul du coefficient de correction X. pour la quantité d'émissions de matières PM sera décrit. Sur la base du rapport de volume d'air gnr calculé dans le traitement mentionné ci-dessus et de la pression atmosphérique (valeur détectée) obtenue à partir du signal de sortie du capteur de pression atmosphérique 39, le coefficient de correction 2L,, emgpmimd, pour la quantité d'émissions de matières PM, est calculé en faisant référence à la mappe de la figure 6. La mappe de coefficient de correction X de la figure 6 est tracée avec des données expérimentales et de calcul sur le coefficient de correction X, en utilisant le rapport de volume d'air gnr et la pression atmosphérique comme paramètres. La mémoire morte 102 de l'unité ECU 100 mémorise cette mappe à l'avance. Le coefficient de correction X, emgpmlmd, est augmenté lorsque le rapport de volume d'air gnr et la pression atmosphérique diminuent. Sur la base du coefficient de correction X, emgpmlmd, ainsi calculé, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, est calculé en faisant 40 référence à la mappe de la figure 7. La mappe destinée à calculer le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant représentée sur la figure 7 est tracée avec des données d'expériences et de calcul sur la relation entre le coefficient de correction emgpmlmd, et le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm. La mémoire morte 102 de l'unité ECU 100 mémorise cette mappe à l'avance. Le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, est préétabli pour être plus petit lorsque la variation de la quantité d'émissions de matières PM (coefficient de correction emgpmlmd) augmente. Lorsque le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, diminue, l'intervalle d'alimentation de carburant devient plus court. Dans les étapes ST5 à ST7, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, calculé à l'étape ST3, est comparé au coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, calculé à l'étape ST4. La valeur la plus petite des deux est sélectionnée, c'est-à-dire celle qui résulte en une plus grande quantité d'alimentation en carburant par unité de temps. Plus particulièrement, si le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, qui dépend de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire, est plus petit que le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, qui dépend de la variation de la quantité d'émissions de matières PM (si le résultat de la détermination à l'étape ST5 est vrai), le coefficient de correction, eminttemp, est sélectionné en tant que coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant cible, emintad (étape ST6). Inversement, si le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, est plus petit que le coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp (si le résultat de la détermination à l'étape ST5 est faux), le coefficient de correction, emintpm, est sélectionné en tant que coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant cible, emintad (étape ST7). A l'étape ST8, le coefficient de correction de l'intervalle d'alimentation en carburant cible, emintad, sélectionné à l'étape ST6 ou ST7, est multiplié par l'intervalle d'alimentation en carburant de référence, calculé à l'étape ST2, pour obtenir un intervalle d'alimentation en carburant cible (intervalle d'alimentation en carburant cible = [intervalle d'alimentation en carburant de référence avant la correction] x emintad). Puis, le sous-programme s'achève. Conformément au traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, soit l'un ou l'autre des coefficients de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintterr.p ou emintpm, est sélectionné pour corriger l'intervalle d'alimentation en carburant cible. En particulier, le coefficient de correction, qui résulte en un intervalle d'alimentation plus court (une plus grande quantité d'alimentation en carburant par unité de temps) est sélectionné. Cela permet que l'intervalle d'alimentation en carburant soit corrigé de manière appropriée pour l'un ou l'autre des changements de condition qui est le plus susceptible de provoquer un colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25, lorsque la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire 25 augmente, ou lorsque la quantité d'émissions de matières PM augmente en raison de changements de l'environnement ou au cours de conditions de conduite transitoires. En conséquence, le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25 est efficacement empêché. De même, conformément au traitement de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, une quantité d'alimentation en carburant (quantité d'alimentation en carburant par unité de temps) appropriée au changement de conditions spécifique précédent est prévue. Cela maintient l'économie de carburant contrairement au cas où la quantité d'alimentation en carburant est réglée lorsque la quantité d'émissions de matières PM atteint le maximum de la fluctuation admissible. Bien que l'augmentation de la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps empêche le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25, le carburant réagit également avec l'oxygène dans le catalyseur, ce qui peut amener la température du catalyseur à dépasser une certaine plage de valeurs (par exemple 750 C). Une approche pour éviter une telle situation est présentée comme suit. La température du catalyseur de réduction DPNR 4b est estimée sur la base de la température du gaz d'échappement détectée par le capteur de température de gaz d'échappement 35. Si la température du catalyseur estimée est supérieure ou égale à une température prescrite, la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps est réduite conformément à la température du catalyseur estimée (plus particulièrement, la variation de la température du catalyseur par rapport à une valeur préétablie). En conséquence, une augmentation excessive de la température du catalyseur est empêchée. On doit comprendre que la température prescrite pour la température du catalyseur peut être obtenue de manière empirique en prenant la certaine plage de la température du catalyseur (par exemple 750 C) en considération. Une approche pour réduire la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps, la durée d'alimentation en carburant par intervalle représentée sur la figure 8 peut être raccourcie, alors que l'intervalle d'alimentation en carburant cible reste inchangé après que l'intervalle d'alimentation en carburant a été corrigé. Non seulement, cette approche assure un intervalle d'alimentation plus court, ce qui empêche le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25 mais cela assure également une quantité totale plus petite d'alimentation en carburant. Donc, alors qu'une augmentation excessive de la température du catalyseur est empêchée, le colmatage du trou d'injection de la vanne de carburant supplémentaire 25 est également empêché. Pour empêcher une augmentation excessive de la température du catalyseur, l'approche suivante peut également être prise. La température du catalyseur de réduction DPNR 4b peut être estimée sur la base de la température du gaz d'échappement détectée par le capteur de température de gaz d'échappement 35. Puis, sur la base de la température du catalyseur en cours estimée, et de l'intervalle d'alimentation en carburant cible, l'augmentation de la température du catalyseur, qui résulte de la fourniture de carburant à l'intervalle d'alimentation en carburant cible, est estimée. Une correction ou une augmentation restrictive de la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps est exécutée de sorte que la température du catalyseur estimée ne dépasse pas une valeur prescrite (une valeurdéterminée sur la base de la température du catalyseur admissible maximale). Un autre mode de réalisation de l'invention est en outre décrit. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, l'un ou l'autre des coefficients de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp ou emintpm, est utilisé pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible. Cependant, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation mentionné ci-dessus. Au lieu de cela, l'intervalle d'alimentation en carburant cible peut être calculé en n'utilisant que le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm. De même, dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, l'intervalle d'alimentation en carburant de référence Tb est multiplié par le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp ou emintpm, pour corriger la quantité d'alimentation en carburant. En variante, la durée d'alimentation en carburant de référence par intervalle (se reporter à la figure 8) peut être multipliée par le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp ou emintpm, pour corriger la quantité d'alimentation en carburant par unité de temps. Pour corriger la durée d'alimentation en carburant par intervalle, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, est établi pour être plus grand lorsque la variation de la température du gaz d'échappement ATh augmente. En outre, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, emintpm, est préétabli pour être plus grand lorsque la variation de la quantité d'émissions de matières PM (coefficient de correction emgpmlmd) augmente. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, qui dépend de la température de l'extrémité distale de la vanne de carburant supplémentaire 25, est calculé sur la base de la variation de la température du gaz d'échappement ATh. En variante, le coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant, eminttemp, peut être calculé sur la base de la température du liquide de refroidissement du moteur 1, obtenue à partir d'un signal fourni en sortie par le capteur de température d'eau 31, en faisant référence à la mappe de la figure 9. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, un moteur diesel à quatre cylindres à injection directe est équipé avec le système de purification de gaz d'échappement de l'invention. Cependant, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation. En variante, d'autres moteurs diesel, comportant un nombre quelconque de cylindres, tel qu'un moteur diesel à six cylindres à injection directe, peut être également équipé avec le système de purification de gaz d'échappement de l'invention. En outre, l'invention est limitée à une utilisation avec des moteurs diesel à injection directe mais peut être également appliquée à d'autres types de moteurs diesel. En outre, l'invention peut être utilisée non seulement avec des moteurs de véhicule mais également pour des moteurs conçus pour d'autres buts. Dans le mode de réalisation précédemment décrit, le convertisseur catalytique 4 comprend le catalyseur de réduction de stockage des NOX 4a et le catalyseur de réduction DPNR 4b. En variante, le convertisseur catalytique 4 peut comprendre un filtre DPF en plus du catalyseur de réduction de stockage des NO220 4a ou d'un catalyseur d'oxydation. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à des modes de réalisation d'exemple de celle-ci, il doit être compris que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ou conceptions décrits. Au contraire, il est prévu 25 que l'invention couvre diverses modifications et agencements équivalents. En outre, bien que les divers éléments des modes de réalisation soient représentés dans diverses combinaisons et configurations, d'autres combinaisons et configurations, comprenant plus d'éléments, moins d'éléments ou seulement un 30 élément unique, se trouvent également dans la portée de l'invention | Des diminutions du volume d'air d'admission dans un moteur (1) en réponse à des changements de l'environnement ont pour résultat une augmentation de la quantité d'émissions de matières PM. Au vu de cette situation, un coefficient de correction d'intervalle d'alimentation en carburant est calculé sur la base de la variation d'une quantité d'émissions de matières PM pour régler un intervalle d'alimentation en carburant de référence afin de déterminer un intervalle d'alimentation en carburant cible (étapes ST4 et ST8). En réglant l'intervalle d'alimentation en carburant, on obtient une quantité d'alimentation en carburant appropriée à la variation de la quantité d'émissions de matières PM, en empêchant ainsi le colmatage du trou d'injection d'une vanne de carburant supplémentaire (25) tout en maintenant l'économie de carburant. | 1. Système de purification de gaz d'échappement comportant un catalyseur (4) disposé dans un conduit d'échappement d'un moteur à combustion interne (1) et une vanne de carburant supplémentaire (2.5) qui fournit du carburant au conduit d'échappement, caractérisé par le fait de comprendre : un moyen de réglage (100) destiné à régler une quantité supplémentaire de carburant qui est fournie par la vanne de carburant supplémentaire (25) sur la base d'une variation de la quantité de matières particulaires émises depuis une chambre de combustion du moteur à combustion interne (1). 2. Système de purification de gaz d'échappement selon la 15 1, dans lequel : le moyen de réglage (100) règle la quantité supplémentaire de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire (25) au conduit d'échappement par unité de temps. 20 3. Système de purification de gaz d'échappement selon la 2, dans lequel : le moyen de réglage (100) multiplie un intervalle d'alimentation en carburant de référence par un coefficient de correction qui dépend de la variation de la quantité de matières 25 particulaires ém:.ses pour déterminer un intervalle d'alimentation en carburant cible. 4. Système de purification de gaz d'échappement selon la 3, dans lequel : 30 le moyen de réglage (100) multiplie un intervalle d'alimentation en carburant de référence par un coefficient de correction pour faire modifier l'intervalle d'alimentation en carburant pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible, lorsqu'un volume d'air d'admission réel dans le 35 moteur à combustion interne (1) est plus petit qu'un volume d'air d'admission de: référence. 5. Système de purification de gaz d'échappement selon la 1, dans lequel :le moyen de réglage (100) règle un intervalle d'alimentation en carburant d'un carburant qui est fourni depuis la vanne de carburant supplémentaire (25) au conduit d'échappement par unité de temps. 6. Système de purification de gaz d'échappement selon la 5, comprenant en outre : un moyen d'estimation de température de la vanne de carburant supplémentaire (25) destiné à estimer une température de la vanne de carburant supplémentaire (25), dans lequel le moyen de réglage (100) compare un premier coefficient de correction à un second coefficient de correction, le premier coefficient de correction est utilisé pour modifier l'intervalle d'alimentation en carburant lorsque le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne (1) est plus petit que le volume d'air d'admission de référence, le second coefficient de correction est utilisé pour modifier l'intervalle d'alimentation en carburant lorsque la température estimée de la vanne de carburant supplémentaire (25) augmente et multiplie l'intervalle d'alimentation en carburant de référence par le coefficient de correction parmi les premier et second coefficients de correction qui donne l'intervalle d'alimentation en carburant le plus court pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible. 7. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre : un moyen de détection de température de catalyseur (36) destiné à détecter une température du catalyseur (4), dans lequel le moyen de réglage (100) réduit la quantité supplémentaire de carburant par unité de temps selon la température du catalyseur détectée lorsque la température du catalyseur détectée est supérieure ou égale à une valeur préétablie. 8. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre : un moyen de détection de température de catalyseur (36) destiné à détecter une température du catalyseur (4), dans 40 lequelle moyen de réglage (100) réduit la quantité supplémentaire de carburant par unité de temps selon la température du catalyseur détectée lorsque la variation de la température du catalyseur détectée est supérieure ou égale à une valeur préétablie. 9. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre : un moyen de détection de température de liquide de refroidissement (31) destiné à détecter une température du liquide de refroidissement dans le moteur à combustion interne (1), dans lequel le moyen de réglage (100) réduit la quantité supplémentaire de carburant par unité de temps selon la température du 15 catalyseur détectée lorsque la variation de la température du liquide de refroidissement détectée est supérieure ou égale à une valeur préétablie. 10. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une 20 quelconque des 7 à 9, dans lequel une quantité d'injection de carburant par unité de temps est réduite en raccourcissant l'intervalle d'alimentation en carburant, alors que la durée d'alimentation en carburant par intervalle est réduite. 25 11. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le moteur à combustion interne (1) est un moteur diesel. 30 12. Système de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le moteur à combustion interne (1) est monté sur un véhicule. 13. Procédé de purification de gaz d'échappement qui fournit 35 du carburant à un conduit d'échappement d'un moteur à combustion interne (1), le conduit d'échappement ayant un catalyseur (4) disposé dans celui-ci, caractérisé par le fait de comprendre : un réglage d'une quantité supplémentaire de carburant qui est fournie par la vanne de carburant supplémentaire (25) sur la 40 base d'une variation de la quantité de matières particulairesémises depuis une chambre de combustion du moteur à combustion interne (1). 14. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 5 13, dans lequel la quantité supplémentaire de carburant qui est fournie depuis la vanne de carburant supplémentaire (25) au conduit d'échappement par unité de temps est réglée de manière à régler la quantité supplémentaire du carburant. 10 15. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 14, dans lequel un intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par un coefficient de correction qui dépend de la 15 variation de la quantité de matières particulaires émises pour déterminer un intervalle d'alimentation en carburant cible afin de régler la quantité supplémentaire du carburant. 16. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 20 15, dans lequel l'intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par un coefficient de correction qui règle l'intervalle d'alimentation en carburant pour déterminer l'intervalle d'alimentation en carburant cible lorsqu'un volume 25 d'air d'admission réel pour le moteur à combustion interne (1) est plus petit qu'un volume d'air d'admission de référence afin de régler la quantité du carburant. 17. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 30 13, dans lequel la quantité de carburant est un intervalle de carburant qui est fourni depuis la vanne de carburant supplémentaire (25) au conduit d'échappement. 35 18. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 17, comprenant en outre l'étape consistant à : estimer une température de la vanne de carburant supplémentaire (25), où un premier coefficient de correction et un second coefficient de correction sont comparés, le premier 40 coefficient de correction est utilisé pour modifier l'intervalled'alimentation en carburant lorsque le volume d'air d'admission réel dans le moteur à combustion interne (1) est plus petit que le volume d'air d'admission de référence, et le second coefficient de correction est utilisé pour modifier l'intervalle d'alimentation en carburant lorsque la température estimée de la vanne de carburant supplémentaire (25) augmente et où l'intervalle d'alimentation en carburant de référence est multiplié par le coefficient de correction parmi les premier et second coefficients de correction qui donne l'intervalle d'alimentation en carburant le plus court, grâce à quoi l'intervalle d'alimentation en carburant cible est déterminé. 19. Procédé de purification de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 13 à 18, comprenant en outre 15 l'étape consistant à : détecter la température du catalyseur, où la quantité supplémentaire du carburant par unité de temps est réduite lorsque la température du catalyseur détectée est supérieure ou égale à une valeur préétablie afin de régler la 20 quantité supplémentaire du carburant. 20. Procédé de purification de gaz d'échappement selon la 19, dans lequel : une quantité d'injection de carburant par unité de temps est 25 réduite en raccourcissant l'intervalle d'alimentation en carburant lorsque la durée d'alimentation en carburant par intervalle est réduite. | F | F01,F02 | F01N,F02D | F01N 3,F01N 9,F02D 45 | F01N 3/36,F01N 9/00,F02D 45/00 |
FR2897538 | A1 | UTILISATION DE FUCANES A DES FINS DE GREFFE, D'INGENIERIE ET DE REGENERATION OSSEUSES | 20,070,824 | La présente invention se rapporte à l'utilisation de fucanes de masse molaire moyenne en poids comprise entre 5000 et 100 000 g/mol à des fins de greffe, d'ingénier=_e et de régénération osseuses. 10 Les fucanes sont une famille de polysaccharides sulfatés (cf. Berteau et Mulloy, Glycobiology, vol 13, no 6, pp 29R-40R, 2003). Les fucanes sont des polysaccharides constitués majoritairement de chaînes 15 d'unités de fucose et riches en sulfate (homofucane) et de chaînes moins sulfatées composées d'unités de fucose, galactose, xylose et d'acide glucuronique (xylofucoglucuronanes). Les fucanes peuvent être extraits à partir des algues, notamment à partir 20 d'algues brunes (Phéophycée) ou à partir d'invertébrés marins. Les fucanes, une fois extraits, présentent généralement une masse molaire moyenne en poids supérieure à 500 000 g/mol. De nombreuses techniques existent pour dépolymériser les fucanes afin d'obtenir 25 des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol (cf. EPO403377) De nombreuses applications thérapeutiques des fucanes ont été décrites : anticoagulant (cf. EPO403377), traitement des pathologies parodontales et 30 des lésions dermiques (cf. W09932099), antithrombotique (cf. W0011565), traitement de l'arthrite et de l'ostéoarthrite (cf. W003018033).5 Le comblement des pertes de substance osseuse est un problème fréquemment rencontré dans les pathologies et les traumatismes ostéoarticulaires (tumeurs osseuses, séquelles traumatiques, pathologies dégénératives). Le cahier des charges d'un matériau de remplacement osseux idéal inclut en particulier : 1) une bonne tolérance sans risques infectieux pour le receveur 2) une intégration aux structures osseuses in situ 3) une capacité à permettre une néoformation osseuse de bonne qualité dotée de propriétés mécaniques suffisantes pour supporter les contraintes au niveau du site d'implantation. Parmi ces matériaux des biomatériaux naturels ou de synthèse constituent l'alternative aux greffes osseuses. Les propriétés recherchées pour ces matériaux sont l'ostéoconduction c'est-à-dire la capacité à guider la reconstruction osseuse à leur contact et/ou l'ostéoinduction c'est à dire la capacité à stimuler la formation osseuse même en site extraosseux. Plusieurs voies de recherche (cf. Heymann et al. Revue de chirurgie orthopédique, 2001 ; 87, 8-17) tendent à améliorer les propriétés ostéogènes des biomatériaux. L'association aux biomatériaux de protéines de la matrice extracellulaire ou de facteurs de croissance à potentiel ostéogène est un des axes de recherche. Ces facteurs de croissance peuvent être incorporés aux biomatériaux et relargués in vivo potentialisant ainsi l'ostéogénèse au sein de ceux-ci. Les céramiques en phosphate de calcium (PCa) ont été également considérées comme des systèmes de délivrance de substances pharmacologiques (anti-cancéreux, antibiotiques...). L'association de cellules ostéocompétentes, c'est-à-dire des cellules capables de constituer du tissu osseux, aux substituts osseux est l'autre voie de recherche principale. Cette association hybride > nécessite un substitut de comblement d'une part et une source autologue de cellules ostéocompétentes d'autre part. Ces cellules peuvent provenir d'expiants osseux à partir desquels les cellules ostéoblastiques sont isolées. Cette méthode ne permet cependant que d'obtenir une faible quantité de cellules ostéocompétentes. Les cellules ostéocompétentes peuvent également provenir d'ostéoprogéniteurs médullaires capables de se différencier in vitro et in vivo. A ce titre l'ensemble des cellules de moelle ou seulement les cellules stromales peuvent être utilisés. Il est encore possible d'obtenir un clone ostéoblastique différencié à partir des cellules progénitrices de la moelle. Des cellules de moelle osseuse injectées en site osseux peuvent à elles seules combler un déficit osseux calibré chez le rat. L'association de cellules de moelle osseuse à une céramique en Pca permet à la céramique d'acquérir un caractère ostéoconducteur. En effet de nombreux travaux réalisés chez l'animal mettent en évidence une ossification au sein de céramiques incubées avec des cellules de moelle osseuse autologue puis implantées en site extra-osseux. De plus les cellules de moelle osseuse potentialisent l'intégration du biomatériau en site osseux. Elles favorisent la rapidité et la qualité de la repousse osseuse. W00202051 décrit l'utilisation d'un polysaccharide excrété par l'espèce Vibrio Diabolicus en cicatrisation osseuse. Le polysaccharide peut être utilisé pour la préparation d'un revêtement d'un implant endoosseux ou d'un matériau de comblement ostéoconducteur. Selon l'enseignement de W00202051, les fucanes présentant un haut poids moléculaire (de l'ordre de 1 million de g/mol) n'ont aucun effet sur la cicatrisation osseuse. Au vu des insuffisances et des inconvénients de l'état de la technique en matière de reconstruction osseuse, les Inventeurs se sont donnés pour but de pourvoir à un substitut osseux aux propriétés ostéoconductrices améliorées. De façon surprenante, les Inventeurs ont découvert que ce but pouvait être atteint en utilisant une famille de polysaccharides particulière, à savoir les fucanes de masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol. Ces fucanes sont capables de promouvoir et d'accélérer, la migration, la prolifération des cellules ostéoblastiques, ainsi que la synthèse d'une nouvelle matrice extracellulaire osseuse et sa minéralisation. L'invention a pour objet un substitut osseux comprenant un biomatériau et des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. Les fucanes utilisés dans la présente invention présentent une masse molaire moyenne en poids comprise entre Ml et M2, les masses molaires moyennes en poids M1 et M2 étant choisies indépendamment l'une de l'autre, MIL étant choisie parmi les valeurs 5 000, 10 000, 15 000, 20 000 et 25 000 g/mol et M2 étant choisie parmi les valeurs 40 000, 60 000, 80 000, 90 000 et 100 000 g/mol. De manière préférentielle les fucanes sont obtenus à partir d'algue brune. L'homme du métier pourra utiliser les techniques usuelles pour obtenir les fucanes utilisés dans la présente invention. On peut citer à titre d'exemple de techniques utilisables : par la lyse ménagée des fucanes de haut poids moléculaire suivie d'une purification par chromatographie sur gel comme précédemment décrit (cf. EPO403377) ou par la dépolymérisation radicalaire des fucanes de haut poids moléculaire comme décrit précédemment (EP0846129 ou WO9708206), l'homme du métier adaptera facilement les conditions opératoires afin d'obtenir la masse molaire moyenne en poids souhaitée. Par biomatériau, on entend tout matériau voué au remplacement d'une fonction ou d'un organe. Il s'agit de tout matériau non vivant utilisé dans un dispositif médical et visant à remplacer ou traiter un tissu, un organe ou une fonction. Typiquement, pour préparer un substitut osseux selon l'invention, l'homme du métier pourra utiliser tout biomatériau couramment utilisé en ingénierie osseuse. A titre d'exemple, le biomatériau pourra comprendre un ou plusieurs matériaux choisis dans le groupe constitué par le titane, le collagène, l'os déprotéinisé et/ou déminéralisé, le corail, la céramique en phosphate de calcium, i_'hydroxyapatite, le phosphate tricalcique beta et les verres bioactifs. Avantageusement, un substitut osseux selon l'invention pourra comprendre en outre un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans les groupes comprenant les Fibroblast Growth Factors (FGFs), les Transforming Growth Factors (TGFs), les Insulin Growth Factors I (IGFs), les Platelet Derived Growth Factors (PDGFs) et les Bone Morphogenetic Proteins (BMPs), les Vascular Endothelial Growth Factors (VEGFs). Préférentiellement, un substitut osseux selon l'invention pourra comprendre en outre un ou plusieurs facteurs de croissance choisi(s) dans le groupe constitué par BMPs, FGFs, TGF beta et VEGFs. Avantageusement un substitut osseux selon l'invention pourra comprendre en outre une ou plusieurs cytokines choisie(s) dans le groupe constitué par l'interleukine 1, interleukine 6, l'interleukine 4, Tumor Necrosis Factor alpha, Granulocyte-Macrophage Colony-Stimulating Factor et Macrophage Colony-Stimulating Factor. Typiquement., la surface du biomatériau d'un substitut osseux selon l'invention présente un revêtement comprenant les fucanes. L'homme du métier pourra utiliser les techniques usuelles pour recouvrir la surface du biomatériau par un revêtement comprenant les fucanes. A titre d'exemple, l'homme du métier pourra greffer les fucanes sur la surface du biomatériau. Le biomatériau d'un substitut osseux selon l'invention pourra également être imprégné avec les fucanes. Avantageusement, un substitut osseux selon l'invention pourra comprendre en outre des cellules choisies dans le groupe constitué des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, d'expiants osseux ou périostés. Pour préparer de tels substituts osseux, l'homme du métier pourra procéder à la colonisation d'un substitut 15 osseux par les cellules souhaitées. Selon un mode de réalisation, l'invention a trait à un milieu de culture pour un type de cellules choisi dans le groupe constitué des cellules ostéocompétentes 20 issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste, comprenant des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. 25 Typiquement un milieu de culture selon l'invention pourra comprendre en outre un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans le groupe constitué par les Fibroblast Growth Factors (FGFs), les Transforming Growth Factor (TGFs), les Insulin Growth Factors I 30 (IGFs), les Platelet Derived Growth Factors (PDGFs) et les Bone Morphogenetic Proteins (BMPs) et les Vascular Endothelia7. Growth Factors (VEGFs). Selon un mode de réalisation, l'invention a trait à l'utilisation des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol pour la culture de cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste. Selon un mode de réalisation, l'invention a trait à un procédé de culture de cellules choisies dans le groupe des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste caractérisé en ce que lesdites cellules sont cultivées dans un milieu de culture décrit précédemment. Selon un mode de réalisation, l'invention a trait à un procédé de culture de cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste, caractérisé en ce que lesdites cellules sont cultivées sur un substitut osseux décrit précédemment. Selon un mode de réalisation, l'invention a trait à l'utilisation des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol pour la fabrication d'un dispositif médical présentant une activité sur la régénération osseuse. Typiquement un tel dispositif médical pourra être utilisé en. chirurgie orthopédique, parondontale et plastique afin de faciliter la régénération osseuse et de combler les défauts tissulaires survenant, par exemple, après une lésion due à une pathologie, à un accident ou à un acte chirurgical. Un tel dispositif médical pourra, par exemple, être utilisé comme matériau de réparation ou de comblement osseux, comme greffon osseux, comme implant endoosseux, comme implant dentaire ou ostéoarticulaire. Un tel dispositif médical pourra servir au traitement de pathologies osseuses comme, par exemple, l'ostéoporose. Un tel dispositif médical pourra, par exemple, comprendre les fucanes, préférentiellement sous une forme hydratée, par exemple sous la forme d'un hydrogel, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans le groupe constitué par les Fibroblast Growth Factors (FGFs), les Transforming Growth Factors (TGFs), les Insulin Growth Factors I (IGFs), les Platelet Derived Growth Factors (PDGFs) et les Bone Morphogenetic Proteins (BMPs), les Vascular Endothelial Growth Factors (VEGFs). L'association des fucanes à un facteur de croissance permet d'augmenter la vitesse de la régénération osseuse. Préférentiellement, un dispositif médical selon l'invention comprendra des fucanes sous une forme hydratée et un ou plusieurs facteurs de croissance choisi(s) dans le groupe des BMPs, FGFs, TGF beta et VEGFs. Typiquement un dispositif médical selon l'invention 30 pourra comprendre un substitut osseux selon l'invention. Le contenu de tous les documents cités doit être considéré comme faisant partie de la présente description. La présente invention sera mieux illustrée ci-après à l'aide des exemples qui suivent. Ces exemples sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'invention, dont ils ne constituent en aucune manière une limitation. La figure 1 présente l'évolution du nombre d'ostéoblastes en fonction du temps en présence et en absence des fucanes. Les figures 2a, 2b, 2c, 2d représentent des photographies de culture de cellules ostéoblastiques témoin sur lesquelles l'activité phosphatase alcaline est détectée. Les figures 2a, 2b, 2c et 2d représentent des photographies réalisées après 8, 15, 30 et 45 jours de culture respectivement. Les figures 3a, 3b, 3c représentent des photographies de culture de cellules ostéoblastiques faite en présence de 10 g/ml de fucanes. L'activité phosphatase alcaline a été détectée en final sur les cellules en culture. Les figures 3a, 3b, et 3c représentent des photographies réalisées après 8, 15 et 30 jours de culture respectivement. Les figures 4a, 4b, 4c, 4d représentent des photographies de culture de cellules ostéoblastiques 30 témoin (figures 4a et 4c) et de culture de cellules ostéoblastiques faite en présence 10 g/ml de fucanes (figures 4b et 4d). Les dépôts minéraux sont visualisés par la réaction de Von Kossa réalisée en final après fixation des cellules en culture. Les figures 4a et 4b représentent des photographies réalisées après 30 jours de culture. Les figures 4c et 4d représentent des photographies réalisées après 45 jours de culture. Les figures 5a, 5b représentent des photographies de culture de cellules ostéoblastiques témoin (figure 5a) et de cultures de cellules ostéoblastiques en présence de 10 g/ml de fucanes (figure 5b). Après 45 jours de culture, l' immuno-détection du collagène de type I est réalisée sur les cellules en culture. Les figures 6a et 6b représentent des images réalisées par microscopie électronique à balayage (MEB) de biomatériaux acellulaires témoins (figure 6a) ou imprégnés de fucanes (figure 6b). Les figures 7a et 7b représentent des images réalisées par microscopie électronique à balayage (MEB) de biomatériaux témoins (figure 7a) ou imprégnés de fucanes (figure 7b) sur lesquels des ostéoblastes ont été cultivés pendant 10 jours. Les figures 8a et 8b représentent des images réalisées par microscopie électronique à balayage (MEB) de biomatériaux témoins (figure 8a) ou imprégnés de fucanes (figure 8b) sur lesquels des ostéoblastes ont été cultivés pendant 30 jours La figure 9 représente montre la profondeur des biomatériaux imprégnés par les fucanes sur lesquels des ostéoblastes ont été cultivés pendant 30 jours. Les figures l0a et lob représentent des images réalisées par microscopie électronique à balayage (MEB) de biomatériaux témoins (figure 10a) ou imprégnés de fucanes (figure 10b) sur lesquels des ostéoblastes ont été cultivés pendant 10 jours et montrant la matrice extracellulaire sécrétée par les cellules Exemples Matériel et méthodes : Obtention des fucanes : Les fucanes utilisés dans l'invention sont extraits de Phéophycées ou algues brunes (Ascophyllum nodosum) selon des procédés déjà décrits (selon Black et al, J. Sci. Food Agric., 3,122-129, 1952 ou selon Nishino et al. Carbohyd. Res., 186, 119-129, 1989). Les fucanes de bas poids moléculaire (FBPM) utilisés sont obtenus par des procédés déjà décrits : par hydrolyse ménagée suivie d'un fractionnement préparatif sur gel perméable ou d'exclusion stérique (brevet EPO403377) ou par dépolymérisation radicalaire (brevets EP 0 846 129 et EP1207891). Obtention des ostéoblastes : Les cellules ostéoblastiques humaines proviennent de fragments osseux récupérés au bloc opératoire lors de réductions de fracture. Les prélèvements osseux sont rincés dans du PBS jusqu'à élimination des éléments figurés du sang. Des carottes osseuses sont découpées en cubes de 3 à 4 mm, puis déposées dans des boites de cultures. Une goutte de milieu de culture, (DMEM 40% de sérum de veau foetal (SVF), pénicilline (100 UI/ml), de la streptomycine (100 g/ml), fungizone (2 g/ml)) est déposé sur chaque explant pour permettre leur adhésion au plastique de la boite. La boite de culture est ensuite placée dans un incubateur (37 C, air (95%)/ CO2 (5%)) pendant 1 à 2 heures. Les explants sont alors recouverts de milieu de culture DMEM comprenant 20% de SVF. Ce milieu est changé tous les 3 jours. Les cellules migrent hors de l'expiant pour coloniser la boite de culture dès le 6eme jour de culture, la confluence est atteinte après 4 semaines de culture, les explants sont alors enlevés de la boite de culture. Culture des ostéoblastes en deux dimensions Les ostéoblastes confluents au leY passage de culture sont ensemencés à raison de 10000 cellules/ml dans des boites 24 puits puis incubés pendant 24 heures dans un milieu DMEM comprenant 10% de SVF additionné de pénicilline et de streptomycine. Après adhésion et étalement des cellules, les milieux de culture sont remplacés par des milieux DMEM comprenant 10% de SVF contenant ou non le fucane (10 g/ml). Ces milieux de culture sont ensuite changés tous les 3 jours. Au 21ème jours de culture, afin de parfaire la différenciation ostéoblastique du 0 glycérophosphate (10 mM) et de l'acide ascorbique 2 phosphate (25 mM) sont ajoutés. Après 8, 15, 30, et 45 jours de culture, les surnageants de culture sont prélevés afin d'étudier la sécrétion des métalloprotéases matricielles. Les cellules sont trypsinisées pour les numérations cellulaires ou fixées à l'éthanol absolu (-20 C) ce qui permettra par la suite les études morphologiques et immunocytochimiques. Préparation du biomatériau pour la culture cellulaire Le biomatériau est une trame osseuse spongieuse d'origine bovine obtenue par nettoyage des espaces inter-trabéculaire et par élimination des protéines non collagéniques. Le biomatériau est au préalable coupé en petits fragments (2mmx2mm),ces fragments sont laissés pendant 48 heures dans de l'éthanol absolu, puis incubés dans du DMEM pendant 24 heures à 37 C (air/5%CO2) dans une étuve de culture. Les biomatériaux osseux sont réhydratés dans les milieux de culture en présence ou non de fucanes (50 g/ml). Culture des ostéoblastes dans le biomatériau osseux. Les ostéoblastes humains normaux sont ensemencés dans des boites de culture 24 puits (20000 cellules/puits) contenant Les biomatériaux osseux imprégnés ou non de fucanes. Ces greffons sont maintenus dans un milieu de culture dit minéralisant composé de DMEM, de sérum de veau foetal (10%), d'acide ascorbique (50 gg/ml), d'insuline (5 g/ml) de transferrine (5 g/ml). Durant toute la durée de l'expérimentation, ce milieu de culture est renouvelé tous les 3 jours. Les greffons ainsi obtenus sont retirés des boites de culture après 10 ou 30 jours de culture, fixés et préparés pour les études histologiques et en microscopie électronique à balayage. Coloration des cellules au GIEMSA Cette coloration permet la visualisation du noyau et du cytoplasme. Après fixation, les cellules sont recouvertes pendant 2 minutes de colorant GIEMSA (MERCK) préalablement filtré. L'excès de colorant est éliminé par des rinçages successifs à l'eau distillée. Réaction de Von Kossa Cette réaction permet de visualiser les dépôts minéraux dans les cultures. Ces dépôts apparaissant comme des zones noires. Les cultures bidimensionnelles après fixation sont rincées à l'eau distillée puis incubées pendant 30 min dans une solution de nitrate d'argent (5%). Après rinçage à l'eau distillée le matériel est exposé à la lumière solaire. Visualisation de l'activité Phosphatase alcaline in situ Les cellules sont rincées au PBS puis incubées dans une solution tampon (Tris-HCL (0,05M) pH = 9,5, MgSO4 (0,1%), Naphtyl phosphate (0,1%), Fast red (0,1%)) pendant 1 heure à température ambiante. Le surnageant est éliminé et les puits sont rincés à l'eau distillée 2 à 3 fois. Les zones à activité phosphatase alcaline positive apparaissent brunes. Immuno-détection du collagène de type I Les cellules ou les coupes de biomatériau osseux sont rincées au PBS puis incubées dans une solution de CH3OH (80%) /H202 (20%) pendant 10 minutes afin d'inactiver les peroxydases endogènes. Les puits ou les coupes sont rincées au PBS, puis les sites antigéniques non spécifiques sont bloqués (lait écrémé 0,1%, 10 min). Après rinçage le matériel est incubé avec un IgG de souris ant:_-collagène humain (Sigma, 1/40ème) pendant 1 heure. Après rinçage le matériel subit une nouvelle incubation avec un anticorps de chèvre marqué à la peroxydase et dirigé contre les IgG de souris (1/60ème) (calbiochern). Après rinçage, l'activité péroxydase des zones comportant du collagène de type I est révélée après réaction avec la 3-3'-diaminobenzidine tétrachlorhydrate (Sigma) (15 min à l'abri de la lumière). Microscopie électronique à balayage Les biomatériaux osseux sont aux temps 10 et 30 jours fixés au paraformaldéhyde 4%. Après rinçage au PBS et une post fixation au tetroxyde d'osmium à 2% pendant 45 minutes, les biomatériaux sont rincés dans trois bains successifs de cacodylate de sodium, puis déshydratés par des solution d'éthanol croissantes jusqu'à l'éthanol absolu. La substitution de l'alcool par du CO2 liquide est effectuée dans un appareil à point critique. Une métallisation à l'or de la surface de l'échantillon est effectuée par pulvérisation cathodique sous vide afin d'obtenir une couche de surface conductrice nécessaire à une observation optimale de l'échantillon en microscopie électronique à balayage. Résultats : Cultures bidimensionnelles Les cellules issues d'expiants osseux sont considérées comme des cellules pré-ostéoblastiques qui, en culture vont acquérir leur phénotype purement ostéoblastique. Cette différenciation terminale se fait après plusieurs phases, correspondant à une phase proliférative, une phase de synthèse matricielle et enfin une phase maturation et de minéralisation. La fin de la phase proliférative se caractérise après confluence par l'apparition de nodules composés d'ostéoblastes matures dans une matrice extracellulaire tridimensionnelle. La synthèse de collagène de type I est maximale au moment de la formation de ces nodules puis diminue rapidement. La phase de maturation est caractérisée par une augmentation de l'expression de la phosphatase alcaline (PAL) qui atteint son apogée au début de la phase de minéralisation. Puis, avec la différenciation terminale des cellules ostéoblastiques, l'expression de la PAL diminue. Prolifération des ostéoblastes en culture bidimensionnelle L'addition de fucanes dans le milieu de culture stimule fortement la prolifération des cellules ostéoblastiques (+45% à 30 jours, +60% à 45 jours cf. Fig. 1)). Phosphatase alcaline La cinétique d'expression de la phosphatase alcaline (PAL) par les ostéoblastes en culture permet d'apprécier l'avancement de ces cellules dans leurs voies de différenciation. L'apparition de la phosphatase alcaline dans les cultures marque le début de la différenciation ostéoblastique alors que les ostéoblastes matures n'expriment plus cette enzyme. L'expression de la PAL dans les cultures témoins est observée dès 15 jours de culture (Fig. 2a) et est maximale à 45 jours (Fig. 2d), cette expression est beaucoup plus précoce dans les cultures incubées en 18 présence de fucanes (10 g/ml) (cf. Fig. 3a, 3b, 3c). En effet en présence de fucanes, l'expression de la PAL est observée dès 8 jours de culture (Fig. 3a) atteint son maximum après 15 jours (Fig. 3b), pour avoir nettement diminuée dans les culture observées au 30ème jour (Fig. 3c). L'observation de l'expression de la PAL n'est plus possible après 45 jours de culture en présence du fucanes, des dépôts minéraux couvrant la quasi totalité de la boite de culture. Réaction Von Kossa et immuno-détection du collagène de type I La réaction de Von Kossa permet d'apprécier l'état de minéralisation de la matrice extracellulaire sécrétée par les ostéoblastes en culture (Fig. 4). Quelques nodules de minéralisation sont détectés dans les cultures témoins à 45 jours (Fig. 4c), alors que ces mêmes nodules sont observés dès 30 jours dans les cultures en présence du fucanes (Fig. 4b). A 45 jours de culture, la matrice extracellulaire exprimée par les ostéoblastes incubés avec le polysaccharide est quasiment entièrement minéralisée (Fig. 4d). Après 45 jours, la présence de collagène de type I est détectée au sein de la matrice extracellulaire des cultures témoins ou incubées par le fucane (Fig. 5). Le dépôt de ce collagène fibrillaire dans les cultures témoins forme un réseau peu ou pas minéralisé, étroitement associé avec les prolongements cellulaires (Fig. 5a) La détection du collagène I dans les cultures traitées par les fucanes montre une trame collagénique associée à un dépôt dense correspondant au dépôt minéral observé après réaction de Von Kossa (Fig. 5b). Expression de la gélatinase A (MMP-2) et de la 5 collagénase 3 (MMP-13) Les ostéoblastes en culture expriment la MMP-2 et la MMP-13, la MMP-2 est surtout exprimée en début de culture tandis que la MMP-13 est exprimée par les ostéoblastes en fin de différentiation. L'addition de 10 fucanes à la culture semble diminuer l'expression de la gélatinase A par les ostéoblastes, tandis que l'expression de MMP-13 induite est le reflet de l'accélération de la différenciation des cellules dans la lignée ostéoblastique. 15 Conclusion : L'addition de fucanes au milieu de culture accélère la différentiation de lignées ostéoblastiques. 20 Culture tridimensionnelle Microscopie électronique à balayage: La microscopie électronique à balayage a permis d'observer, la structure macromoléculaire des biomatériaux ainsi que leur colonisation par les 25 ostéoblastes. Biomatériaux acellulaires L'observation des biomatériaux non ensemencés par des ostéoblastes montre que le prétraitement par les 30 fucanes ne modifie pas l'ultrastructure du biomatériau osseux (Fig. 6a, 6b). Biomatériaux ensemencés par des ostéoblastes A 10 jours de culture les cellules sont adhérentes à la surface des biomatériaux imprégnés ou non par les fucanes. Ces cellules possèdent un corps cellulaire aplati, qui adhère à la trame collagénique, d'où partent des pseudopodes fins et allongés permettant de parfaire l'adhésion à la matrice extracellulaire (Fig. 7). Après 30 jours de culture la cellularité des biomatériaux témoins et comprenant les fucanes est largement supérieure à celle observée après 10 jours, ce qui laisse supposer une prolifération desostéoblastes au sein même de la matrice collagénique (Fig. 8). De plus à 30 jours de culture la densité cellulaire des biomatériaux comprenant les fucanes (Fig. 8)3) est beaucoup plus importante que celle observée pour les biomatériaux non traités (Fig. 8a). En effet, sans fucane, les ostéoblastes (Fig. 8a), n'occupent pas tout le volume du biomatériau, les pores du biomatériau restent visibles. Après imprégnation par les fucanes, les biomatériaux présentent une forte densité cellulaire et les pores sont en grande partie obturés par les cellules (Fig. 8b). Les ostéoblastes colonisent en profondeur ces pores et forment des ponts de part et d'autre de leurs berges (Fig. 9). Au contact des cellules, la présence de matériel filamentaire extracellulaire est observée. Cela correspond à la sécrétion par les ostéoblastes d'une matrice extracellulaire fibrillaire. D'autre part, on observe la présence d'un matériel globulaire extracellulaire en contact avec les ostéoblastes et la matrice extracellulaire filamentaire (Fig. l0b). Cela correspond à de la matrice calcifiée Conclusions L'imprégnation du biomatériau osseux par les fucanes ne modifie pas l'adhésion cellulaire. L'imprégnation du biomatériau osseux par les fucanes stimule la prolifération des ostéoblastes. L'imprégnation du biomatériau osseux par les fucanes 10 accélère la minéralisation de la matrice extracellulaire sécrétée par les ostéoblastes | La présente invention se rapporte à l'utilisation de fucanes de masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol à des fins de greffe, d'ingénierie et de régénération osseuses. | 1. Substitut osseux présentant une activité sur la régénération osseuse, comprenant des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. 2. Substitut osseux selon la 1, caractérisé en ce que les fucanes sont obtenus à partir d'algue brune. 3. Substitut osseux selon l'une quelconques des 1 à 2, comprenant un biomatériau. 4. Substitut osseux selon l'une quelconques des 1 à 3, caractérisé en ce que le biomatériau comprend un ou plusieurs matériau(x) choisi(s) dans le groupe constitué par le titane, le collagène, l'os déprotéinisé et/ou déminéralisé, le corail, la céramique en phosphate de calcium, l'hydroxyapatite, le phosphate tricalcique beta et les verres bioactifs. 5. Substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en qu'il comprend en outre un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans le groupe constitué par Fibroblast Growth Factors (FGFs), Transforming Growth Factors (TGFs), Insulin Growth Factors I (IGFs), Platelet Derived Growth Factors 23 (PDGFs), Bone Morphogenetic Proteins (BMPs) et Vascular Endothelial Growth Factors (VEGFs). 6. Substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en qu'il comprend en outre une ou plusieurs cytokines choisie(s) dans le groupe constitué par l'interleukine 1, l'interleukine 4, l'interleukine 6, le Tumor Necrosis Factor alpha, le Granulocyte-Macrophage Colony-Stimulating Factor et le Macrophage Colony-Stimulating Factor. 7. Substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la surface du dit biomatériau présente un revêtement comprenant lesdits fucanes. 8. Substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le dit biomatériau est imprégné avec lesdits fucanes. 9. Substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en qu'il comprend en outre des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste. 10. Procédé de préparation de substitut osseux selon la 7, caractérisé en ce que la surface dudit biomatériau est recouverte par un revêtement comprenant lesdits fucanes. 11. Procédé de préparation de substitut osseux selon la 8, caractérisé en ce que le dit biomatériau est imprégné avec lesdits fucanes. 25 30 24 12. Procédé de préparation de substitut osseux selon la 9, caractérisé en ce qu'on procède à la colonisation d'un substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 8, par des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que les cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste sont cultivées dans un milieu de culture comprenant des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. 14. Milieu de culture pour un type de cellule choisi dans le groupe constitué de cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste, comprenant des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. 15. Milieu de culture selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un ou plusieurs facteurs de croissance choisis dans le groupe constitué par Fibroblast Growth Factors (FGFs), Transforming Growth Factors (TGFs), Insulin Growth Factors I (IGFs), Platelet Derived Growth Factors (PDGFs), Bone Morphogenetic Proteins (BMPs) et Vascular Endothelial Growth Factors (VEGFs). 25 16. Procédé de culture de cellules choisies dans le groupe des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste, caractérisé en ce que lesdites cellules sont cultivées dans le milieu de culture selon la 15 ou 16. 17. Procédé de culture de cellules choisies dans le groupe des cellules ostéocompétentes issues de la moelle osseuse, de l'os ou du périoste, caractérisé en ce que lesdites cellules sont cultivées sur le substitut osseux selon l'une quelconque des 1 à 9. 18. Dispositif médical présentant une activité sur la régénération osseuse, comprenant des fucanes présentant une masse molaire moyenne en poids comprise entre 5 000 et 100 000 g/mol, en particulier comprise entre 10 000 et 40 000 g/mol. 19. Dispositif médical selon la 18, comprenant un ou plusieurs facteurs de croissance choisi(s) dans le groupe constitué par Fibroblast Growth Factors (FGFs), Transforming Growth Factors (TGFs), Insulin Growth Factor I (IGFs), Platelet Derived Growth Factors (PDGFs), Bone Morphogenetic Proteins (BMPs) et Vascular Endothelial Growth Factors (VEGFs). 20. Dispositif médical selon la 18 ou la 19, comprenant un substitut osseux tel que défini dans l'une des 1 à 9.30 | A,C | A61,C12 | A61L,C12N | A61L 27,C12N 5 | A61L 27/36,A61L 27/38,A61L 27/54,C12N 5/02,C12N 5/077 |
FR2902753 | A1 | DISPOSITIF DE SUPPORT POUR CONTAINER DE RADEAU DE SURVIE | 20,071,228 | La présente invention concerne d'une façon générale le domaine des radeaux de survie et elle concerne plus spécifiquement les dispositifs de support propres à supporter un container renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif comportant un plateau de support propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage propres à solidariser le container au plateau de support. L'invention vise notamment, bien que non exclusivement, de tels dispositifs destinés à la navigation de plaisance, c'est-à-dire au support de containers qui renferment des radeaux de taille réduite ou relativement réduite (d'une capacité n'excédant pas habituellement l'ordre de la douzaine de personnes) et donc relativement peu volumineux et relativement peu lourds. On connaît diverses réalisations de dispositifs de support de container de radeau de survie, qui peuvent notamment être destinés à être fixés (par exemple par vissage) sur le pont, le balcon, le toit d'un habitacle, le tableau arrière ou une superstructure équivalente d'un navire de plaisance. Dans ces dispositifs connus, le plateau de support, quelle que soit sa forme (notamment plateau en panier constitué de profilés métalliques mis en forme), est dimensionnellement adapté à la conformation et aux dimensions d'un container spécifique, de sorte qu'il faut concevoir autant de plateaux de support qu'il existe de containers de dimensions différentes. Etant d'une diffusion limitée en raison de leur conformation spécifique, de tels plateaux de support sont d'un prix de revient élevé. Certains plateaux à structure simplifiée à l'extrême ne procurent pas une retenue suffisamment 5 efficace du container, qui risque d'être emporté par exemple par une lame violente. La solidarisation du container au plateau de support se fait généralement à l'aide de sangles fixées au plateau de support en étant serrées par-dessus le 10 container. L'inconvénient du mode de fixation réside dans la mauvaise tenue des sangles dans le temps en présence du soleil, de la pluie et de l'atmosphère marine. Les sangles se détendent et doivent être retendues régulièrement ; elles se détériorent rapidement et doivent être remplacées 15 régulièrement. Parfois, la solidarisation du container au plateau de support se fait à l'aide d'une ou plusieurs barres métalliques fixées au plateau en chevauchant le container. L'inconvénient de cette solution réside, là aussi, dans le 20 fait que les barres sont dimensionnellement adaptées à la conformation et aux dimensions d'un container déterminé. Il existe donc une attente de la pratique pour des dispositifs de support de container de radeau de survie qui retiennent efficacement le container, qui soient d'un 25 prix de revient aussi faible que possible à la fabrication, et qui ne nécessitent en utilisation qu'un entretien minimum. L'invention a pour but de proposer un dispositif de support de container de radeau de survie de conception perfectionnée qui réponde aux diverses exigences de la 30 pratique mieux que ceux actuellement connus. A ces fins, l'invention propose un dispositif de support pour supporter un container renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif comportant un plateau de support propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage propres à solidariser le container au plateau de support, lequel dispositif se caractérise, étant agencé selon l'invention, en ce que le plateau de support comprend deux embases indépendantes, en forme générale de plaques, disposées en vis-à-vis dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre. Grâce à ces dispositions, les deux embases peuvent être disposées à des distances ajustables l'une de l'autre en fonction d'une dimension correspondante du container de sorte que le dispositif de support peut supporter des containers de dimensions correspondantes (longueurs) diverses. Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit que les moyens d'arrimage s'étendent d'une embase à l'autre et que des moyens de blocage transversal du container sont propres à bloquer le container dans une direction transversale à l'étendue des moyens d'arrimage. Le dispositif de support de l'invention est facilement adaptable aux formes que peuvent présenter les containers de radeau de survie. En particulier, si le dispositif est destiné à supporter des containers de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, qui est la forme la plus courante des containers de radeau de survie utilisés dans le domaine de la navigation de plaisance, on prévoit que les moyens de blocage transversal comprennent au moins deux paires de plots latéraux solidaires respectivement des deux embases, les deux plots d'une paire étant fixés à une embase respective de part et d'autre de la dimension du container qui est transversale à l'étendue des moyens d'arrimage. En pratique alors, chaque embase peut comporter au moins un plot médian et deux plots latéraux non alignés avec le plot médian, lesdits plots étant propres à coopérer avec une extrémité respective du container. Les radeaux pneumatiques de survie destinés à la navigation de plaisance ont des capacités relativement restreintes (en général de l'ordre de quatre personnes jusqu'à un nombre n'excédant pas la dizaine de personnes) et les volumes des divers types de radeaux à l'état dégonflé et plié ne diffèrent pas de façon importante. Il en résulte que les volumes des containers de forme parallélépipédique destinés à enfermer ces divers types à l'état dégonflé et plié peuvent en principe être obtenus sans difficulté par un ajustement dimensionnel selon une dimension (longueur ou hauteur) ou éventuellement deux dimensions (longueur et hauteur). Le dispositif de support ajustable dimensionnellement en longueur et/ou en hauteur qui est exposé ci-dessus doit permettre de recevoir l'un quelconque de ces containers qui, alors, présentent tous la même dimension transversale (largeur). Le dispositif de support conforme à l'invention, qui permet de satisfaire ces besoins, se distingue par sa simplicité de structure, le petit nombre de pièces composantes et la facilité des réglages dimensionnels. Cependant, on peut concevoir la nécessité de disposer, au moins pour couvrir des besoins spécifiques, de containers susceptibles de présenter des dimensions transversales (largeurs) différentes, nonobstant les deux autres dimensions (longueur, hauteur). Pour couvrir ces besoins, l'invention propose que le dispositif de support comportant les dispositions ci-dessus appropriées aux containers de forme sensiblement parallélépipédique soit agencé de façon que chaque embase soit constituée sous forme de deux demi-embases indépendantes en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue des moyens d'arrimage et qu'au moins un moyen d'arrimage soit monté sur une demi-embase, et en prévoyant de préférence, afin d'assurer un arrimage stable et fiable du container, que deux moyens d'arrimage soient montés respectivement sur les deux demi-embases constitutives d'une embase. Le dispositif de support ainsi agencé peut présenter alors des capacités de réglage selon les trois dimensions, cependant au prix certes d'un nombre accru de pièces composantes et donc d'un prix de revient supérieur. Par contre, si le dispositif de support est destiné à supporter des containers de forme générale globalement cylindrique de révolution, on prévoit que les moyens de blocage transversal comprennent deux berceaux solidaires respectivement des deux embases. Quelle que soit la conception du dispositif de support, sa fabrication peut être simple et ne nécessiter que des outillages de base (emboutissage, pliage, perçage) si l'on prévoit que chaque embase, respectivement chaque demi-embase est formée dans une plaque de tôle découpée et pliée et que les moyens de blocage sont des pattes intégrales en saillie sur un ou des bords et relevées vers le haut. Dans un exemple de réalisation possible, les moyens d'arrimage comprennent au moins une bride rigide s'étendant d'une embase à l'autre, une extrémité de la bride rigide étant solidarisée à une embase de façon articulée en rotation et l'autre extrémité de la bride rigide étant solidarisable par des moyens de solidarisa- tion relâchable à l'autre embase, ladite bride rigide ayant une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases et étant conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau. Ainsi, le dispositif de support présente une grande universalité d'emploi, qui peut éventuellement être encore accrue en prévoyant que la au moins une bride rigide possède une hauteur variable ajustable, de sorte que le dispositif de support peut aussi supporter des containers ayant des hauteurs diverses. Autrement dit, le dispositif de support conforme à l'invention peut accepter des containers qui, présentant tous la même dimension transversale (largeur), peuvent avoir n'importe quelle longueur et n'importe quelle hauteur comprises dans des fourchettes respectives prédéterminées par la structure du dispositif. Si chaque embase est constituée sous forme d'une pièce d'un seul tenant, la dimension transversale (largeur) est figée pour tous les containers recevables : ceci ne constitue pas une contrainte gênante, car la modulation du volume du container en relation avec la capacité du radeau peut sans difficulté être obtenue par adaptation de la longueur et/ou éventuellement de la hauteur du dispositif de support. Sinon, on peut faire appel à des embases constituées sous forme de deux demi-embases comme exposé plus haut, de manière que le dispositif puisse être adapté dans les trois dimensions : dans ce cas, il peut être prévu qu'au moins une bride rigide soit montée sur une demi-embase, mais que de préférence, afin d'assurer un arrimage stable et fiable du container, deux brides rigides soient montées respectivement sur les deux demi- embases constitutives d'une embase. Un tel dispositif de support devient d'une grande universalité d'emploi, et de ce fait, étant fabriqué en séries importantes, son prix de revient est notablement réduit. Au surplus, la fixation du container ne fait plus appel à des sangles, de sorte que se trouvent écartées les contraintes associées à celles-ci. La maintenance est réduite. Par contre, si le dispositif de support est destiné à supporter des containers de forme générale globalement cylindrique de révolution, on prévoit que les moyens de blocage transversal comprennent deux berceaux solidaires respectivement des deux embases. Quelle que soit la conception du dispositif de support, sa fabrication peut être simple et ne nécessiter que des outillages de base (emboutissage, pliage, perçage) si l'on prévoit que chaque embase, respectivement chaque demi-embase est formée dans une plaque de tôle découpée et pliée et que les moyens de blocage sont des pattes intégrales en saillie sur un ou des bords et relevées vers le haut. Si l'on souhaite encore améliorer la retenue du container sur le dispositif de support, on peut en outre prévoir un aménagement du container de manière telle que les moyens de blocage transversal comprennent au moins une échancrure prévue dans le container et dans laquelle est reçue au moins une partie de la bride rigide. La conception et la réalisation de la bride rigide peuvent donner lieu à de nombreuses variantes de réalisation. Dans un mode de réalisation simple à fabriquer et à mettre en œuvre et, à ce titre, préféré, on prévoit que la bride rigide est en forme générale de L avec une jambe verticale ayant une extrémité libre qui est solidarisée à libre rotation à une embase, respectivement une demi-embase et avec un bras horizontal qui prolonge ladite jambe et qui s'étend au-dessus du container sur toute la dimension correspondante de celui-ci, ledit bras ayant une longueur variable adaptable à la dimension correspondante du container et ayant une extrémité libre qui est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase, respectivement l'autre demi-embase. Dans ce cas, de préférence le bras de la bride rigide possède une structure télescopique. Dans un tel mode de réalisation, on peut prévoir avantageusement que la jambe verticale de la bride rigide possède une structure télescopique. Les moyens de solidarisation relâchable mis en œuvre pour solidariser la bride rigide à l'embase opposée, respectivement la demi-embase opposée peuvent être de tout type approprié en fonction de la distance entre cette embase opposée et l'extrémité de la bride ; en général, ces moyens pourront consister en une chaîne, un câble ou analogue. On notera cependant que la conception du dispositif de support conforme à l'invention autorise que les moyens de solidarisation relâchable incorporent des moyens de largage hydrostatiques. Dans un exemple de réalisation de conception encore plus simple et plus économique, et qui à ce titre est actuellement préféré, on prévoit que les moyens d'arrimage comprennent au moins un câble déformable s'étendant d'une embase à l'autre, une extrémité du câble étant solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable à une embase, ledit câble ayant une longueur ajustable en fonction de la distance entre les deux embases pour, en position d'arrimage, chevaucher le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau. Une manière simple de permettre une adaptation du câble à la conformation du container peut consister en ce que le câble comporte des tronçons sectionnables permettant d'ajuster sa longueur. Pour procurer un arrimage sûr du container tout en conservant une structure simplifiée à l'extrême, on prévoit que le câble est disposé en double sensiblement en V, avec la pointe du V solidarisée à une embase et les deux extrémités libres du V solidarisées à l'autre embase et réunies l'une à l'autre par des moyens tenseurs réglables propres à autoriser une mise en tension du câble en position d'arrimage. On soulignera que le dispositif conforme à l'invention fait appel à un nombre réduit de pièces métalliques, qui sont de fabrication simple ne nécessitant qu'un outillage traditionnel. La fabrication de ces pièces ne requiert pas de main d'oeuvre qualifiée et les coûts de production sont réduits. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - les figures lA et 1B sont des vues en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de support de container de radeau de survie agencé conformément à l'invention, montré respectivement dans deux conformations d'utilisation ; - la figure 2 est une vue en perspective du 30 dispositif des figures lA et 1B montré dans la position qu'il occupe lors de la mise en place d'un container ; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif des figures précédentes en position fonctionnelle avec un container en place ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective 5 d'une variante de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention agencé pour recevoir un container de forme générale cylindrique de révolution ; - la figure 5 est une vue en perspective analogue à la figure lA montrant une variante possible de réali- 10 sation du dispositif de support conforme à l'invention ; et - la figure 6 est une vue schématique en perspective montrant un autre mode de réalisation, préféré, du dispositif de support conforme à l'invention, 15 le container n'étant pas montré. En se reportant tout d'abord à la figure 1A, il y est représenté un dispositif de support, désigné dans son ensemble par la référence numérique 1, propre à supporter un container (non représenté sur cette figure) renfermant 20 au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié. Le dispositif de support 1 comporte un plateau de support, désigné dans son ensemble par la référence 2, propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage, désignés dans leur ensemble par la référence 25 3, propres à solidariser le container au plateau de support 2. Conformément à l'invention, le plateau de support 2 comprend deux embases 4 (désignées respectivement 4a et 4b) indépendantes, en forme générale de plaques, disposées 30 en vis-à-vis dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre. De préférence, les moyens 3 d'arrimage s'étendent d'une embase 4a à l'autre 4b. Dans le mode de réalisation du dispositif de support de l'invention tel qu'illustré aux figures lA et 1B, les moyens d'arrimage 3 comprennent au moins une bride 5 rigide s'étendant d'une embase 4 à l'autre. Une extrémité 6 de la bride 5 rigide est solidarisée à une 4a des embases de façon articulée en rotation. L'autre extrémité 7 de la bride 5 rigide est solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable, dont un exemple sera donné plus loin, à l'autre embase 4b. La bride 5 rigide possède une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases 4a, 4b et est conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau comme cela sera exposé plus loin. Enfin, des moyens 8 de blocage transversal du container sont propres à bloquer le container dans une direction transversale à l'étendue des moyens 3 d'arrimage. Dans ce qui suit, on supposera que les moyens 3 d'arrimage s'étendent approximativement selon une dimension du container qui pourra être dénommée longueur du container, tandis que la dimension transversale à l'étendue des moyens 3 d'arrimage et parallèle au plateau de support pourra être dénommée largeur du container (cas d'un container de forme parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle) ou diamètre du container (cas d'un container de forme cylindrique). La dimension du container qui est sensiblement perpendiculaire aux deux précédentes pourra être dite hauteur du container (cas d'un container de forme parallélépipédique) ou diamètre du container (cas d'un container de forme cylindrique). Les deux embases 4a, 4b peuvent être fabriquées de façon strictement identique, de sorte qu'elles sont parfaitement interchangeables ; leur coût de fabrication se trouve ainsi réduit. Ces embases, qui doivent supporter et retenir le container renfermant le radeau de survie qui selon le modèle et la capacité peut être lourd, doivent être mécaniquement résistantes. Il est donc préférable qu'elles soient métalliques. On peut avantageusement les fabriquer par matriçage, découpe et pliage d'un flan de tôle d'acier inoxydable ou d'aluminium, de telle manière que toutes les parties constitutives soient formées sans nécessiter de reprise d'usinage. Dans l'exemple de réalisation qui est illustré à la figure 1A, chaque embase 4 comprend une partie en forme de plaque 9 sensiblement plane qui est appropriée pour reposer sur la partie de l'embarcation destinée à la supporter (par exemple le pont, le balcon, le tableau arrière, etc.) et lui être fixée, par exemple par vissage (à cet effet, la plaque 9 peut être percée aux emplacements appropriés, comme montré par les trous 10). Centralement sur son bord transversal (c'est-à-dire s'étendant selon la largeur du container) extérieur, la plaque 9 peut présenter une zone découpée en saillie qui, après des pliages appropriés, forme un palier 12 propre à recevoir un axe de rotation 11 pour la bride 5 rigide précitée lorsqu'on a recours à une telle bride pour constituer les moyens 3 d'arrimage. Dans le cas où le dispositif de support 1 est destiné à supporter des containers de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépi- pédique rectangle, les moyens 8 de blocage transversal peuvent avantageusement comprendre, de façon simple, au moins deux plots 13 latéraux solidaires respectivement de chaque embase 4, les deux plots 13 étant fixés à l'embase respective symétriquement sur ses deux bords s'étendant parallèlement à la longueur du container. De préférence cependant, le nombre des plots peut être plus élevé et chaque embase 4 peut comporter au moins un plot 14 d'extrémité (deux dans l'exemple illustré à la figure 1A) et deux plots 13 latéraux non alignés avec le plot 14 d'extrémité. Dans le mode préféré de fabrication plus spécifiquement envisagé plus haut, chaque plot 13, 14 est constitué par une zone découpée en saillie sur la plaque 9 et repliée vers le haut sous forme d'une patte intégrale approximativement verticale comme visible à la figure 1A. Pour ce qui est des moyens 3 d'arrimage qui, dans le mode de réalisation plus spécifiquement pris en considération en relation avec les figures lA et 1B, comprennent au moins une bride 5 rigide comme mentionné plus haut, on peut avoir recours à tout agencement propre à assurer la fonction requise de l'arrimage du container. En particulier, on pourrait envisager une bride rigide unique en forme générale de U inversé chevauchant le container d'une embase à l'autre, ou bien deux brides rigides en L supportées respectivement par les deux embases et se rejoignant par dessus le container. Toutefois la solution qui paraît aujourd'hui la plus simple à la fois pour la fabrication, le montage et l'exploitation consiste à mettre en œuvre une bride 5 rigide unique en forme de L. Ainsi, cette bride 5 rigide en forme de L possède une jambe 15 verticale ayant son extrémité libre 6 qui est solidarisée, par l'axe 11 précité, à libre rotation à l'embase 4a. La bride 5 rigide possède également un bras 16 horizontal qui prolonge ladite jambe 15 approximativement à angle droit et qui est propre à s'étendre au-dessus du container sur toute la longueur de celui-ci ; le bras 16 a une longueur variable adaptable à la longueur du container et son extrémité libre 7 est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase 4b. L'ajustement de la longueur du bras 16 peut être réalisé de toute manière appropriée dans le contexte de la présente invention. Toutefois, une solution qui est très simple à mettre en oeuvre par l'utilisateur et qui n'entraîne pas une complication extrême de la fabrication consiste en ce que le bras 16 possède une structure télescopique. A cet effet, le bras 16 peut comporter un tronçon principal 17 qui est solidaire de la jambe 15 et qui est fixe ; un tronçon 19 coulissant, dont l'extrémité libre constitue l'extrémité 7 précitée de la bride 5 rigide, peut être conformé, sur au moins une partie de sa longueur, avec deux ailes latérales repliées de manière à former une glissière 18 dans laquelle est engagé le tronçon principal 17 (l'agencement des deux tronçons pouvant tout aussi bien être inversé). Eventuellement, on peut prévoir des moyens de blocage mutuel des deux tronçons 17 et 19 soit dans n'importe quelle position de réglage, soit dans des positions prédéterminées correspondant à des longueurs prédéterminées de containers. Pour accroître encore l'universalité d'emploi du dispositif de support conforme à l'invention, on peut également prévoir que les moyens d'arrimage soient agencés de manière à accepter des containers de hauteurs diverses et qu'à cette fin la au moins une bride 5 rigide possède une hauteur variable ajustable. Autrement dit, dans le contexte de la bride 5 rigide unique en forme de L plus spécifiquement envisagé dans l'exemple préféré de réalisation décrit ci-dessus et illustré à la figure 1A, la jambe 15 de la bride 5 rigide possède une hauteur ajustable. Pour les mêmes raisons que celles exposées au sujet du bras 16, il est préférable que la jambe 15 soit agencée sous forme télescopique. A cette fin, on peut reconduire l'agencement décrit plus haut pour la constitution du bras 16. Ainsi, on prévoit que la jambe 15 soit formée par un tronçon 20 fixe dont l'extrémité libre constitue la susdite extrémité 6 qui est articulée sur l'embase 4a ; ce tronçon 20 peut être engagé à libre coulissement dans une glissière 21 définie par deux ailes latérales appartenant à un tronçon 22 coulissant, lequel est solidaire à angle droit du tronçon 17 principal précité du bras 16. A la figure 1A, le dispositif de support 1 est montré dans sa conformation minimale, c'est-à-dire avec la jambe 15 et le bras 16 de la bride 5 rigide positionnés dans leurs extensions respectives minimales. Le dispositif de support 1 ainsi conformé peut recevoir un container de petites dimensions aussi bien en longueur qu'en hauteur. L'embase 4b est disposée à une distance de l'embase 4a qui est en correspondance avec la petite longueur du container. A la figure 1B, le dispositif de support 1 est montré dans sa conformation maximale, c'est-à-dire avec la jambe 15 et le bras 16 de la bride 5 rigide positionnés dans leurs extensions respectives maximales. Le dispositif de support 1 ainsi conformé peut recevoir un container de grandes dimensions aussi bien en longueur qu'en hauteur. L'embase 4b est disposée à une distance de l'embase 4a qui est en correspondance avec la grande longueur du container. Compte tenu des solutions constructives adoptées pour la constitution du bras 16 et de la jambe 15, le dispositif de support peut être ajusté dans toutes les conformations dimensionnelles intermédiaires en longueur et/ou en hauteur, l'ajustement du bras et celui de la jambe étant indépendants l'un de l'autre. Le dispositif de support 1 illustré aux figures lA et 1B est prévu pour recevoir des containers ayant tous la même largeur. Pour recevoir des containers ayant des largeurs différentes, il est nécessaire de concevoir des embases conçues de façon identique, mais ayant des largeurs adaptées. Pour la mise en œuvre, les embases 4a, 4b ayant la largeur appropriée à la largeur du container sont montées et fixées, par exemple par vissage, à l'emplacement souhaité sur l'embarcation, par exemple sur son pont P, avec un écartement mutuel approprié à la longueur du container C. La bride 5 portée par l'embase 4a est soulevée comme montré à la figure 2 et le container C est déposé sur le support défini par les embases 4a, 4b, à l'intérieur du contour défini par les plots de retenue 13, 14. Puis, la bride 5, préalablement ajustée en longueur et éventuellement en hauteur, est rabattue par-dessus le container C comme montré à la figure 3. Des moyens 23 de solidarisation relâchable sont alors ajustés à l'extrémité 7 de la bride 5 pour la solidariser à l'embase 4b, de sorte qu'elle ne puisse pas être soulevée et que le container C soit assujetti au dispositif de support 1, et donc à l'embarcation. Les moyens 23 de solidarisation peuvent être de tout type approprié à la ou aux fonction(s) requise(s). Dans l'exemple illustré à la figure 3, les moyens 23 de solidarisation sont montrés comme étant constitués d'un lien 24, tel qu'une chaîne, engagé à travers des manilles 25 fixées à l'extrémité 7 de la bride 5 et à l'embase 4b et maintenu fermé sur lui-même par un organe 26 approprié de verrouillage de sécurité, qui peut être de tout type approprié, à actionnement manuel ou automatique par exemple hydrostatique. Eventuellement, notamment si le dispositif est destiné à recevoir des containers ayant une largeur sensible et/ou de poids important, il est possible de renforcer les moyens d'arrimage notamment en prévoyant plusieurs brides 5 parallèles, indépendantes ou couplées mécaniquement, de manière à assujettir le container de façon plus stable. Les dispositions qui viennent d'être exposées permettent de concevoir un dispositif desupport approprié pour recevoir des containers de forme sensiblement parallélépipédique se différenciant par une dimension (longueur) ou deux dimensions (longueur et hauteur), mais ayant tous la même dimension transversale (largeur), ce qui en principe permet de couvrir tous les besoins nécessaires à la navigation de plaisance (radeaux pneumatiques de survie ayant une capacité alors d'environ 4 personnes à la dizaine de personnes). Toutefois à titre de variante, le dispositif de support conforme à l'invention peut, si besoin en est, être agencé pour recevoir également des containers de forme sensiblement parallélépipédique ayant des dimensions transversales (largeurs) diverses. Comme illustré à la figure 5, chaque embase 4 est constituée sous forme de deux demi-embases 4', 4" indépendantes, en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue de la bride 5. Ainsi, l'embase 4a est composée des deux demi-embases 4a' et 4a" et l'embase 4b est composée des deux demi-embases 4b' et 4b". Une bride 5 rigide est montée de la façon exposée plus haut sur une demi-embase 4a'. Chaque demi-embase est équipée des plots 13, 14 de retenue précités. On notera que, dans l'agencement représenté à la figure 5, la bride 5 n'est plus disposée centralement par rapport au container, mais est déportée vers un bord de celui-ci ; de ce fait, l'arrimage du container risque d'être incertain. Pour procurer un arrimage fiable, il est alors avantageux de prévoir une seconde bride 5 (représentée en tirets sur la figure 5) montée sur l'autre demi-embase 4a" de manière à s'étendre parallèlement à la première bride. Pour simplifier la fabrication, le montage et la tenue des stocks de pièces, on réalise les demi-embases 4', 4" symétriquement identiques comme visible à la figure 5, chacune en particulier étant pourvue d'un palier 12 équipant une partie en forme de plaque 9', 9" dont les bords sont pourvus des plots 13, 14 de blocage. De la même manière que les embases 4 intégrales, les demi-embases 4', 4" peuvent être fabriquées dans une plaque de tôle découpée et mise en forme, avec les paliers 12 et les plots 13, 14 de blocage formés sous forme de pattes intégrales en saillie mises en forme par pliage. Les dispositions de l'invention qui viennent d'être exposées ont été présentées plus particulièrement en relation avec des containers de forme générale parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, car c'est ce type de container qui est le plus couramment utilisé dans le cadre de la navigation de plaisance plus spécifiquement, bien que non exclusivement, visé par l'invention. Toutefois, les dispositions conformes à l'invention peuvent trouver une application également en liaison avec des containers de forme générale cylindrique de révolution. Dans ce cas, comme illustré à la figure 4, les moyens 8 de blocage comprennent respectivement deux berceaux 27 agencés respectivement sur les deux embases 4. Chaque berceau 27 peut être constitué de façon intégrale, sous forme d'une zone saillante, dont le bord est découpé en arc de cercle, qui est formée sur le bord transversal intérieur de la plaque 9 et qui est pliée vers le haut approximativement perpendiculairement à la plaque 9. Dans ce contexte, il peut être avantageux de compléter les moyens 8 de blocage transversal en prévoyant au moins une échancrure, continue ou discontinue, d'étendue longitudinale à la partie supérieure du container, dans laquelle est reçue la bride 5 rigide en tout ou partie (non représenté), une telle disposition pouvant également être envisagée pour les containers parallélépipédiques. A la figure 6 est représenté schématiquement, en perspective, un autre mode de réalisation du dispositif de support de l'invention qui est actuellement le mode de réalisation préféré en raison de sa simplicité structurelle et de son coût relativement moindre. A la figure 6, le dispositif de support est représenté dans la disposition et la conformation d'arrimage d'un container, mais le container n'est pas dessiné pour rendre le dessin plus facilement lisible. Sur la figure 6, les mêmes références numériques sont conservées pour désigner les pièces ou parties identiques à celles correspondantes des figures 1 à 4. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 6, les embases 4 demeurent sensiblement identiques à ce qu'elles étaient dans le mode de réalisation des figures 1 à 4. Les moyens 3 d'arrimage par contre sont différents et sont ici constitués par au moins un câble 28 déformable (par exemple câble en acier, notamment du type dit câble à vélo , câble en matière synthétique) qui s'étend d'une embase 4a à l'autre 4b. Une extrémité 29 de ce câble 28 est solidarisée par des moyens 23 de solidarisation relâchable qui peuvent être agencés comme mentionné plus haut. La longueur du câble 28 est ajustable en fonction de la distance entre les deux embases de manière que le câble 28 puisse chevaucher de façon serrée le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau. De façon avantageuse, le câble 28 est configuré initialement avec une longueur maximale et comporte, au moins au voisinage d'une de ses extrémités ou de ses deux extrémités, un ou plusieurs tronçons sectionnables permettant d'ajuster sa longueur utile. Dans un exemple pratique de réalisation qui est illustré à la figure 6, le câble 28 est disposé en double selon une configuration sensiblement en V de manière que les deux brins 30 disposés en V retiennent de façon plus efficace le container. La pointe du V constitue alors la susdite extrémité 29 qui est retenue par les moyens 23 de solidarisation relâchable. Ces moyens 23 de solidarisation relâchable peuvent être attachés, par exemple à l'aide de moyens 31 de vissage ou de boulonnage, à une patte 32 de l'embase 4b. A l'opposé, les deux extrémités libres du câble 28 sont solidarisées à l'autre embase 4a : par exemple elles traversent deux lumières pratiquées dans l'embase 4a et distantes l'un de l'autre, ces lumières pouvant notamment être ouvertes dans les plots 14 médians ou bien (cas montré à la figure 6) être formées par des anneaux 33 rapportés sur la face externe des plots 14. Les deux extrémités libres du câble 28 sont réunies par des moyens 34 tenseurs réglables, tels qu'un tendeur 35 à double filetage inverse, qui permettent une mise en tension du câble 28 sur le container | Dispositif (1) de support d'un container renfermant un radeau pneumatique de survie, comportant un plateau (2) de support et des moyens (3) d'arrimage du container au plateau qui comprend deux embases (4) indépendantes situées en vis-à-vis dans le prolongement et à distance l'une de l'autre ; les moyens d'arrimage peuvent comprendre une bride (5) rigide de longueur variable s'étendant d'une embase à l'autre en chevauchant le container, avec une extrémité (6) articulée en rotation (11, 12) sur une embase (4a) et son autre extrémité (7) solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable à l'autre embase (4b) ; des moyens (8) de blocage bloquent le container transversalement à la bride ; ce dispositif de support peut supporter des containers de dimensions diverses. | 1. Dispositif (1) de support pour supporter un container (C) renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif (1) comportant un plateau (2) de support propre à supporter ledit container (C) et des moyens (3) d'arrimage propres à solidariser le container (C) au plateau (2) de support, caractérisé en ce que le plateau (2) de support comprend deux embases (4) indépendantes, en forme générale de plaques, disposées en vis-à-vis sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre, ce grâce à quoi les deux embases peuvent être disposées à des distances ajustables l'une de l'autre en fonction d'une dimension correspondante du container de sorte que le dispositif de support peut supporter des containers de dimensions correspondantes (longueurs) diverses. 2. Dispositif de support selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (3) d'arrimage s'étendent d'une embase (4a) à l'autre (4b) et en ce que des moyens (8) de blocage transversal du container (C) sont propres à bloquer le container (C) dans une direction transversale à l'étendue des moyens (3) d'arrimage. 3. Dispositif de support selon la 2, destiné à supporter des containers (C) de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, caractérisé en ce que les moyens (8) de blocage transversal comprennent au moins deux paires de plots (13) latéraux solidaires respectivement des deux embases (4), les deux plots (13) d'une paire étant fixés à une embase (4) respective de part et d'autrede la dimension du container (C) qui est transversale à l'étendue des moyens (3) d'arrimage. 4. Dispositif de support selon la 3, caractérisé en ce que chaque embase (4) comporte au moins un plot (14) médian et deux plots (13) latéraux non alignés avec le plot (14) médian, lesdits plots (13, 14) étant propres à coopérer avec une extrémité respective du container (C). 5. Dispositif de support selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que chaque embase (4) est constituée sous forme de deux demi-embases (4', 4") indépendantes, en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue des moyens (3) d'arrimage et en ce qu'au moins un moyen (3) d'arrimage est monté sur une demi-embase (4a'). 6. Dispositif de support selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque embase (4), respectivement chaque demi-embase (4', 4") est formée dans une plaque (9 ; 9', 9") de tôle découpée et mise en forme et en ce que les moyens (13, 14, 27) de blocage sont des pattes intégrales en saillie sur un ou des bords de cette plaque (9 ; 9', 9") et relevées vers le haut. 7. Dispositif de support selon la 2, destiné à supporter des containers (C) de forme générale globalement cylindrique de révolution, caractérisé en ce que les moyens (8) de blocage transversal comprennent deux berceaux (27) solidaires respectivement des deux embases (4). 8. Dispositif de support selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que les moyens (3) d'arrimage comprennent au moins une bride (5) rigides'étendant d'une embase (4a) à l'autre (4b), une extrémité (6) de la bride (5) rigide étant solidarisée à une embase (4a) de façon articulée en rotation (11, 12) et l'autre extrémité (7) de la bride (5) rigide étant solidarisable par des moyens (23) de solidarisation relâchable à l'autre embase (4b), ladite bride (5) rigide ayant une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases (4) et étant conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container (C) et empêcher celui- ci de se soulever du plateau (2). 9. Dispositif de support selon la 8, caractérisé en ce que la au moins une bride (5) rigide possède une hauteur variable ajustable (15, 20-22), ce grâce à quoi le dispositif de support peut supporter des containers (C) ayant des hauteurs diverses. 10. Dispositif de support selon la 5 et la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'au moins une bride (5) rigide est montée sur une demi-embase (4a'). 11. Dispositif de support selon la 10, caractérisé en ce que deux brides (5) rigides sont montées respectivement sur les deux demi-embases (4a', 4a") constitutives d'une embase (4a). 12. Dispositif de support selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que la bride 25 (5) rigide est en forme générale de L avec une jambe (15) verticale ayant une extrémité (6) libre qui est solidarisée à libre rotation (11, 12) à une embase (4a), respectivement une demi-embase (4a') et avec un bras (16) horizontal qui prolonge ladite jambe 30 (15) et qui s'étend au-dessus du container (C) sur toute la dimension correspondante de celui-ci, ledit bras (16) horizontal ayant une longueur variable adaptable à la dimension correspondante du container (C) et ayant uneextrémité (7) libre qui est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase (4b), respectivement l'autre demi-embase (4b'). 13. Dispositif de support selon la 12, caractérisé en ce que le bras (16) horizontal de la bride (5) rigide possède une structure (17-19) télescopique. 14. Dispositif de support selon les 9 et 12, caractérisé en ce que la jambe (15) verticale de 10 la bride (5) rigide possède une structure (20-22) télescopique. 15. Dispositif de support selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que les moyens (3) d'arrimage comprennent au moins un câble (28) 15 déformable s'étendant d'une embase (4a) à l'autre (4b), une extrémité (6) du câble étant solidarisable par des moyens (23) de solidarisation relâchable à une embase (4b), ledit câble (28) ayant une longueur ajustable en fonction de la distance entre les deux embases (4) pour, 20 en position d'arrimage, chevaucher le container (C) et empêcher celui-ci de se soulever du plateau (2). 16. Dispositif de support selon la 15, caractérisé en ce que le câble (28) comporte des tronçons sectionnables permettant d'ajuster sa longueur. 25 17. Dispositif de support selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que le câble (28) est disposé en double sensiblement en V, avec la pointe du V solidarisée à une embase (4b) et les deux extrémités libres du V solidarisées à l'autre embase (4a) et réunies 30 l'une à l'autre par des moyens (34) tenseurs réglables propres à autoriser une mise en tension du câble (28) en position d'arrimage. | B | B63 | B63C | B63C 9 | B63C 9/22 |
FR2898950 | A1 | EMBRAYAGE A DIAPHRAGME A BASCULEMENT DE DIAPHRAGME LIMITE | 20,070,928 | La présente invention se rapporte à un embrayage à diaphragme. Un tel embrayage, utilisé notamment dans le domaine automobile, comprend typiquement un couvercle, un plateau de pression, un diaphragme, éventuellement monté précontraint entre le couvercle et le plateau de pression, et des moyens d'articulation de ce diaphragme par rapport au couvercle. En position embrayée, le diaphragme exerce sur le plateau de pression des efforts suffisants pour bloquer la friction et permettre ainsi la transmission du couple moteur à la boîte de vitesses. Le débrayage est réalisé, par exemple, par appui sur des doigts formant la partie centrale du diaphragme. Ce diaphragme coopère alors avec les moyens d'articulation, ménagés entre le diaphragme et le plateau de pression, de manière que la partie radialement extérieure du diaphragme s'écarte du plateau de pression. Dans ces conditions, le plateau de pression s'éloigne du disque d'embrayage sous l'effet de moyens de rappel élastiques, libérant ainsi la friction, ce qui permet de cesser de transmettre le couple du moteur à la boîte de vitesses et, le cas échéant, d'effectuer les changements de rapports de vitesse nécessaires. L'usure de la friction conduit à une augmentation de l'amplitude du mouvement du plateau de pression, et donc du diaphragme, lors des débrayages. L'effort à fournir par le conducteur augmente donc dans le temps, ce qui est préjudiciable au confort de conduite. Pour éviter ce problème, il est connu de mettre en oeuvre des dispositifs de rattrapage d'usure, ou rattrapeurs d'usure , en anglais Self Adjusting Technology (SAT). Ces rattrapeurs d'usure sont par exemple décrits dans les documents EP 0 769 632 ou FR 2 847 625. Ils permettent d'augmenter l'épaisseur du plateau de pression au fur et à mesure de l'usure de la friction, de manière à maintenir constante la course minimale du diaphragme nécessaire au débrayage. Pendant la fabrication de l'embrayage, il est nécessaire de disposer provisoirement l'embrayage dans une position de stockage où les doigts du diaphragme sont soumis à une compression anormalement élevée. Le système d'actionnement du rattrapeur d'usure, entraîné par le diaphragme, peut alors casser. Il existe donc un besoin pour un embrayage à diaphragme apte à résister efficacement aux contraintes mécaniques subies dans la position de stockage. Le but de l'invention est de proposer une solution à ce besoin. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle, un plateau de pression, un diaphragme monté entre ledit couvercle et ledit plateau de pression et des moyens d'articulation destinés au basculement dudit diaphragme par rapport audit couvercle. L'embrayage selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte une butée conformée pour empêcher toute amplitude anormale du basculement dudit diaphragme. Par amplitude anormale , on entend une amplitude de basculement du diaphragme supérieure à l'amplitude maximale en service, c'est-à-dire susceptible d'être rencontrée lors d'un débrayage ou d'un embrayage. Ainsi, comme cela apparaîtra plus en détail dans la description qui va suivre, la butée n'entre en contact avec le diaphragme qu'en cas d'amplitude anormale du basculement dudit diaphragme. Lors d'un embrayage ou d'un débrayage, le diaphragme bascule donc autour des moyens d'articulation, sans jamais entrer en appui avec la butée. Mais si la compression exercée sur le diaphragme est anormale, par exemple pour le disposer dans la position de stockage, le diaphragme bascule jusqu'à s'appuyer sur la butée. Celle-ci empêche ainsi une course excessive du diaphragme et prévient donc avantageusement toute dégradation du système d'actionnement du rattrapeur d'usure. De manière préférée, l'embrayage selon l'invention présente en outre une ou, de préférence, plusieurs des caractéristiques suivantes : • L'embrayage est à mécanisme poussé et ladite butée est conformée pour empêcher toute amplitude anormale du basculement dudit diaphragme dans le sens de basculement correspondant à une usure des garnitures dudit embrayage. • Les moyens d'articulation sont déformables élastiquement sous l'effet dudit basculement. De préférence, ils présentent la forme de crochets ou de languettes élastiques. • La/les dite(s) butée(s) est/sont venue(s) de matière avec lesdites languettes élastiques et, de préférence, la/les butée(s) ser(ven)t de support aux dites languettes élastiques. De préférence les languettes élastiques et la/les butée(s) forment un jonc élastique du type rondelle Belleville . De préférence, la/les butée(s) prend/prennent appui sur le couvercle de l'embrayage ou est/sont fixée(s) sur ledit couvercle. • L'embrayage comporte au moins trois dites butées, de préférence trois butées, de préférence régulièrement réparties et, de préférence encore, fixées sur le couvercle. • L'embrayage comporte au moins un, et de préférence au moins six dits crochets ou languettes élastiques. De préférence encore, l'embrayage comporte six dits crochets ou languettes élastiques, de préférence régulièrement répartis et, de préférence toujours, fixés sur le couvercle. • L'embrayage comporte un rattrapeur d'usure, ladite butée étant montée sensiblement sur le même rayon qu'un système d'actionnement dudit rattrapeur d'usure. L'efficacité de la butée pour protéger le système d'actionnement est alors optimale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description des modes de réalisation préférés qui va suivre, présentés uniquement à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, en référence aux figures ci- annexées sur lesquelles : - les figures 1 et 2 représentent des coupes radiales partielles, selon les plans P1 et P2, respectivement, de l'embrayage selon l'invention représenté sur la figure 3 ; - la figure 3 représente un embrayage conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente une coupe radiale partielle d'un embrayage conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - les figures 5 et 6 représentent en perspective un jonc élastique mis en oeuvre dans l'embrayage de la figure 4 et un détail F de ce jonc, respectivement. Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique sont repérés, sauf mention contraire, par la même référence numérique. On se reporte à présent à la figure 1 sur laquelle un embrayage 10 d'axe A conforme à un premier mode de réalisation de l'invention est représenté. 30 L'embrayage 10 comporte un couvercle 12, un diaphragme 14, et un plateau de pression 18 destiné à presser ou libérer sélectivement une friction non représentée. 25 Le couvercle 12 est relié par des moyens de fixation appropriés à un volant d'inertie (non représenté) lui-même monté sur l'arbre de sortie d'un moteur, par exemple du type à combustion interne (non représenté). Le diaphragme 14 est monté, éventuellement précontraint, entre le couvercle 12 et le plateau de pression 18. Il comporte d'une part une partie radialement extérieure 20 et d'autre part des doigts 21 qui s'étendent radialement vers l'intérieur du diaphragme 14 à partir de la partie radialement extérieure 20. Le diaphragme 14 est monté basculant sur le couvercle 12 autour de moyens d'articulation 22, se présentant sous la forme de six crochets élastiques 26, fixés sur le couvercle 12 au moyen de rivets 28. Le diaphragme 14 s'appuie sur l'extrémité 30 des crochets 26 en des points d'articulation 32. Comme représenté sur la figure 3, les 6 crochets 26 sont régulièrement répartis à la périphérie du couvercle 12. Ce type de montage élastique est bien connu, et par exemple décrit dans le document FR 2 791 406. Avantageusement, il limite le jeu de l'articulation. Selon l'invention, l'embrayage 10 comporte également au moins une butée 40. Comme représenté sur la figure 2, cette butée 40 peut prendre la forme d'un plot dont une première extrémité 42 est fixée sur le couvercle 12, et dont une deuxième extrémité est conformée de manière à limiter l'amplitude possible du basculement du diaphragme 14 sur le couvercle 12, au moins dans une direction, de préférence au moins dans le sens correspondant au débrayage. La figure 2 représente le diaphragme 14 dans une position de butée, atteinte par exemple dans la position de stockage de l'embrayage. Dans la position de butée, le diaphragme 14 est en appui sur la deuxième extrémité, formant un épaulement 43, de la butée 40. Comme représenté sur la figure 3, l'embrayage 10 comporte de préférence trois butées 40 et six crochets 26, régulièrement répartis en périphérie de l'embrayage. Chaque butée 40 sépare deux groupes de deux crochets 26 et l'écart angulaire a entre deux crochets 26 ou entre un crochet 26 et une butée 40 est constant. De préférence encore, une butée 40 est disposée en face du rattrapeur d'usure décrit ci-après. Avantageusement, cette disposition est optimale pour protéger efficacement le rattrapeur d'usure et éviter une déformation permanente des crochets élastiques 26. Le plateau de pression 18 comporte un plateau de base 48 pourvu d'une rampe 50 et un cordon rampe 52 apte à glisser sur la rampe 50. Le diaphragme 14 appuie sur plateau de pression 18 par l'intermédiaire d'un contact 54 avec le cordon rampe 52. La rampe 50 est conformée de manière qu'une rotation du cordon rampe 52 par rapport au plateau de base 48 l'écarte axialement de ce dernier. Il devient ainsi possible de faire varier l'épaisseur utile du plateau de pression 18 afin de compenser l'usure des garnitures. Pour que cette compensation corresponde à l'usure réelle des garnitures, l'embrayage comporte un rattrapeur d'usure 60. Le rattrapeur d'usure 60 comporte une roue à rochet 62 dont la rotation entraîne, comme représenté sur la figure 3, une vis sans fin 64 engrenée avec une denture périphérique 66 du cordon rampe 52. Par ailleurs, la roue à rochet 52 comporte des encoches périphériques 68 coopérant avec une extrémité 70 d'un levier 72 couplé mécaniquement au diaphragme 14. Lorsque l'usure des garnitures de la friction conduit à un mouvement du diaphragme 14 dont l'amplitude dépasse une valeur déterminée, le levier 72 pousse sur les encoches 68 jusqu'à provoquer le passage du cliquet de la roue à rochet (non représenté) à l'encoche suivante. La rotation, irréversible, de la roue à rochet fait alors tourner la vis sans fin 64, et ainsi le cordon rampe 52. Ce dernier glisse sur la rampe 52, et ainsi s'écarte axialement du plateau de base 48, ce qui compense l'usure des garnitures. Un tel rattrapeur d'usure, connu en soi, est par exemple décrit dans les documents EP 0 769 632 ou FR 2 847 625. Le fonctionnement de l'embrayage 10 est le suivant. Lorsque l'utilisateur souhaite disposer l'embrayage 10 dans la position de stockage, il appuie sur les doigts 21 du diaphragme 14. Il ressent alors d'abord la réaction habituelle des crochets élastiques 26 lors d'un débrayage. Ensuite, s'il augmente encore la pression sur les doigts 21 du diaphragme 14, il accroît encore le basculement du diaphragme 14 jusqu'à la position de butée représentée sur la figure 2. La partie radialement extérieure 20 du diaphragme est alors en contact avec l'épaulement 43 de la butée 40. L'épaulement 43 s'oppose dès lors à tout déplacement supplémentaire de la partie radialement extérieure 20 du diaphragme, limitant ainsi également l'amplitude du mouvement du levier 72. Le rattrapeur d'usure est ainsi protégé contre les conséquences d'un déplacement excessif du levier 72. L'utilisateur peut alors poursuivre la déformation des doigts 21 jusqu'à la position de stockage sans risque. Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 4 à 6, l'embrayage 10 comporte un jonc 80 reposant, par l'intermédiaire d'une pluralité de butées 82 sur le couvercle 12. Entre les butées 82, le jonc 80 présente des languettes élastiques 84 sur lesquelles repose la partie radialement extérieure 20 du diaphragme 14. Les butées 82 servent donc avantageusement de supports aux languettes élastiques 84. Elles permettent ainsi la déformation élastique de ces dernières sous la poussée de la partie radialement extérieure 20 du diaphragme 14, tout en empêchant toute déformation excessive. De préférence, les butées 82 sont venues de matière avec les languettes élastiques 84. Le fonctionnement de l'embrayage 10 de ce deuxième mode de réalisation est le suivant. Lorsque l'utilisateur souhaite disposer l'embrayage 10 dans la position de stockage, il appuie sur les doigts du diaphragme 14. Il ressent alors la réaction normale des languettes élastiques 84. Ensuite, s'il augmente encore la pression sur les doigts du diaphragme 14, il accroît la pression de la partie radialement extérieure 20 du diaphragme 14 sur les languettes élastiques 84 et les languettes élastiques 84 se déforment progressivement jusqu'à ce que la partie radialement extérieure 20 entre en butée sur les butées 82. Ces butées 82 s'opposent alors à tout déplacement supplémentaire de la partie radialement extérieure 20 du diaphragme 14, limitant donc l'amplitude de mouvement des languettes élastiques 84 et du levier 72. Toute déformation irréversible des languettes élastiques 84 est ainsi évitée. En outre, le rattrapeur d'usure est protégé contre les conséquences d'un déplacement excessif du levier 72. L'utilisateur peut alors poursuivre la déformation des doigts jusqu'à la position de stockage sans risque. Comme cela apparaît clairement à présent, l'invention fournit un embrayage à diaphragme présentant un pilotage en course des déformations des moyens d'articulation du diaphragme, ce qui, avantageusement, permet • d'assurer, dans toutes les phases de fonctionnement de l'embrayage, une protection des éléments élastiques (crochets, languettes, ou autres) desdits moyens d'articulation, • par une limitation des déformations desdits moyens d'articulation, de mieux contrôler la cinématique de la partie radialement extérieure du diaphragme et donc de protéger les composants en contact avec cette dernière, comme le système d'actionnement d'un rattrapeur d'usure, • de bénéficier, en plus des avantages liés à une articulation rigide indéformable, des avantages d'une articulation élastique ne prenant pas de jeu, • d'éliminer des nuisances vibratoires et acoustiques qui surviennent lorsqu'un éventuel jeu apparaît. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs. En particulier, l'invention n'est pas limitée à un embrayage comportant un rattrapeur d'usure ou des articulations élastiques comme les crochets 26. Elle n'est pas non plus limitée à un embrayage à mécanisme poussé | Embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle (12), un plateau de pression (18), un diaphragme (14) monté entre le couvercle (12) et le plateau de pression (18) et des moyens d'articulation (22) destinés au basculement du diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12).L'embrayage selon l'invention comporte une butée (40;82) conformée pour empêcher toute amplitude anormale du basculement du diaphragme (14). | 1. Embrayage à diaphragme, comprenant un couvercle (12), un plateau de pression (18), un diaphragme (14) monté entre ledit couvercle (12) et ledit plateau de pression (18) et des moyens d'articulation (22) destinés au basculement dudit diaphragme (14) par rapport audit couvercle (12), caractérisé en ce qu'il comporte une butée (40;82) conformée pour empêcher toute amplitude anormale du basculement dudit diaphragme (14). 2. Embrayage à diaphragme selon la 1, l'embrayage étant à mécanisme poussé, dans lequel ladite butée est conformée pour empêcher toute amplitude anormale du basculement dudit diaphragme dans le sens de basculement correspondant à une usure des garnitures dudit embrayage. 3. Embrayage à diaphragme selon l'une des 1 et 2, dans lequel les moyens d'articulation (22) sont déformables élastiquement sous l'effet dudit basculement. 4. Embrayage à diaphragme selon la 3, dans lequel les moyens d'articulation (22) présentent la forme de crochets (26) ou de languettes (84) élastiques. 5. Embrayage à diaphragme selon la 4, dans lequel ladite butée (82) est venue de matière avec lesdites languettes élastiques (84). 6. Embrayage à diaphragme selon la 5, dans lequel ladite butée (82) sert de support aux dites languettes élastiques (84). 7. Embrayage à diaphragme selon l'une quelconque des précédentes comportant au moins trois dites butées (40;82). 8. Embrayage à diaphragme selon l'une quelconque des 4 à 7, comportant au moins six dits crochets (26) ou languettes (84) élastiques. 9. Embrayage à diaphragme selon la 8, comportant trois dites butées (40;82) et six dits crochets (26) ou languettes (84) élastiques.1O.Embrayage à diaphragme selon l'une quelconque des précédentes comportant un rattrapeur d'usure (60), ladite butée (40;82) étant montée sensiblement sur le même rayon qu'un système d'actionnement dudit rattrapeur d'usure (60).5 | F | F16 | F16D | F16D 13 | F16D 13/75,F16D 13/58 |
FR2902791 | A1 | DERIVES D'UREES DE TROPANE,LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE | 20,071,228 | La présente invention se rapporte à des dérivés d'urée de tropane, à leur préparation et à leur application en thérapeutique. Les présents composés modulent l'activité de la 1113-hydroxystéroïde déhydrogénase type 1 (11 RHSD1) et sont utiles pour le traitement des pathologies dans lesquelles une telle modulation est bénéfique, comme dans le cas du syndrome métabolique ou du diabète de type 2 non insulino dépendant. La 11(3-hydroxystéroïde déhydrogénase type 1 (11 j3HSD1) catalyse localement la conversion de glucocorticoïdes inactifs (cortisone chez l'homme) en glucocorticoïdes actifs (cortisol chez l'homme) dans différents tissus et organes, principalement le foie et le tissu adipeux, mais aussi dans les muscles, les os, le pancréas, l'endothélium, le tissu oculaire et dans certaines parties du système nerveux central. La 11 RHSD1 agit comme un régulateur de l'action des glucocorticoïdes dans les tissus et organes où elle est exprimée (Tomiinson et al., Endocrine Reviews 25(5), 831-866 (2004), Davani et al., J. Biol. Chem. 275, 34841 (2000) ; Moisan et al., Endocrinology, 127, 1450 (1990) ). Les pathologies les plus importantes dans lesquelles interviennent les glucocorticoïdes et l'inhibition de la 11 G3HSD1 sont indiquées ci-après. A. Obésité, diabète de type 2 et syndrome métabolique Le rôle de la 1113HSD1 dans l'obésité, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique (aussi connu sous le nom de syndrome X ou syndrome de résistance à l'insuline) où les symptômes incluent l'obésité viscérale, l'intolérance au glucose, la résistance à l'insuline, l'hypertension, le diabète de type 2 et l'hyperlipidémie (Reaven Ann. Rev. Med 44, 121 (1993)) est décrit dans de nombreuses publications. Chez l'homme, le traitement par la carbenoxolone (un inhibiteur non spécifique de la 11(3HSD1) améliore la sensibilité à l'insuline chez des patients volontaires minces et chez des diabétiques de type 2 (Andrews et al., J. Clin. Endocrinol. Metab. 88, 285 (2003)). De plus les souris, dont le gène de la 11 RHSD1 a été éteint, sont résistantes à l'hyperglycémie induite par le stress et l'obésité, montrent une atténuation de l'induction d'enzymes hépatiques de la néoglucogenèse (PEPCK et G6P) et présentent une augmentation de la sensibilité à l'insuline dans le tissu adipeux (Kotelevstev et al., Proc. Nat Acad. Sci. 94, 14924 (1997) ; Morton et al., J. Biol. Chem. 276, 41293 (2001)). Par ailleurs, les souris transgéniques où le gène de la 11 RHSD1 a été surexprimé dans les tissus adipeux présentent un phénotype similaire à celui du syndrome métabolique humain (Masuzaki et al., Science 294, 2166 (2001)). Il est à noter que le phénotype observé existe sans une augmentation du total des glucocorticoides circulants, mais est induit par l'augmentation spécifique de glucocorticoides actifs dans les dépôts adipeux. Par ailleurs, de nouvelles classes d'inhibiteurs spécifiques de la 11(3HSD1, sont apparus récemment : des arylsulfonamidothiazoles ont montré qu'ils amélioraient la sensibilité à l'insuline et réduisaient le niveau de glucose dans le sang de souris présentant une hyperglycémie (Bari et al., J. Med. Chem. 45, 3813 (2002)). De plus, dans une étude récente, il a été montré que ce type de composés réduisait la prise de nourriture ainsi que la prise de poids chez des souris obèses (Wang et Coll. Diabetologia 49, 1333 (2006)). - des triazoles ont montré qu'ils amélioraient le syndrome métabolique et ralentissaient la progression de l'athérosclérose chez des souris (Hermanowski-Vosatka et al., J. Exp. Med. 202, 517 (2005)). B. Cognition et démence Les problèmes cognitifs légers sont des phénomènes communs chez les personnes âgées et peuvent conduire finalement à la progression de la démence. Autant dans le cas d'animaux que d'humains âgés, les différences inter-individuelles pour les fonctions cognitives générales ont été reliées aux différences d'exposition à long terme aux glucocorticoïdes (Lupien et al., Nat. Neurosci. 1, 69, (1998)). Par ailleurs, la dérégulation de l'axe HPA (hypothalamo-hypophysio-surrénalien)) résultant dans l'exposition chronique aux glucocorticoïdes de certaines sous-régions du cerveau a été proposée comme contribuant au déclin des fonctions cognitives (Mc Ewen et al., Curr. Opin. Neurobiol. 5, 205, 1995). La 11I3HSDI est abondante dans le cerveau et est exprimée dans de nombreuses sous régions incluant l'hypothalamus, le cortex frontal et le cerebellum (Sandeep et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 101, 6734 (2004)). Les souris déficientes en 1113HSD1 sont protégées contre les dysfonctionnements de l'hypothalamus associés aux glucocorticoïdes qui sont rattachés à la vieillesse (Yau et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 98, 4716, (2001)). De plus, dans des études chez l'homme, il a été montré que l'administration de la carbenoxolone améliore la fluidité verbale et la mémoire verbale chez les personnes âgées (Yau et al., Proc. Natl. Acad. Sci. 98, 4716 (2001), Sandeep et al., Proc. Natl. Acad. Sci. 101, 6734 (2004)). Finalement, l'utilisation d'inhibiteurs sélectifs de la 11 PHSD1 de type triazole a montré qu'ils prolongeaient la rétention de la mémoire chez des souris âgées (Rocha et al., Abstract 231 ACS meeting, Atlanta, 26-30 Mars 2006). C. Pression intra-oculaire Les glucocorticoïdes peuvent être utilisés par voies topique ou systémique pour une grande variété de pathologies de l'ophtalmologie clinique. Une complication particulière de ces traitements est le glaucome induit par l'utilisation de corticostéroïdes. Cette pathologie est caractérisée par l'augmentation de la pression intra-oculaire (PIO). Dans les cas les plus graves et pour les formes non traitées, la P10 peut conduire à une perte de champ de vision partielle et éventuellement à une perte totale de la vision. La P10 est le résultat d'un déséquilibre entre la production d'humeur aqueuse et son drainage. L'humeur aqueuse est produite dans les cellules épithéliales non-pigmentées et le drainage est réalisé au travers des cellules du réseau trabéculaire. La 11(3HSD1 est localisée dans les cellules épithéliales non-pigmentées et sa fonction est clairement l'amplification de l'activité des glucocorticoïdes dans ces cellules (Stokes et al., Invest. Ophthalmol. Vis. Sci. 41, 1629 (2000)). Cette notion est confirmée par l'observation que la concentration en cortisol libre est fortement excédentaire par rapport à la cortisone dans l'humeur aqueuse (ratio 14/1) . L'activité fonctionnelle de la 11pHSD1 dans les yeux a été évaluée en étudiant l'action de la carbenoxolone chez des volontaires sains. Après sept jours de traitement à la carbenoxolone, la P10 est réduite de 18% (Rauz et al., Invest. Ophtamol. Vis. Sci. 42, 2037 (2001)). L'inhibition de la 11F3HSD1 dans les yeux est donc prédite comme réduisant la concentration locale en glucocorticoïdes et la P10, produisant un effet bénéfique dans le traitement du glaucome et d'autres désordres de la vision. D. Hypertension Les substances hypertensives issues des adipocytes comme la leptine et l'angiotensinogène ont été proposées comme étant des éléments clés dans les pathologies d'hypertension reliées à l'obésité (Wajchenberg et al., Endocr. Rev. 21, 697 (2000)). La leptine qui est secrétée en excès chez les souris aP2-11 pHSD1 transgéniques (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)), peut activer différents réseaux de systèmes neuronaux sympathiques, incluant ceux qui régulent la pression artérielle (Matsuzawa et al., Acad. Sci. 892, 146 (1999)). De plus, le système rénine- angiotensine (SRA) a été identifié comme étant une voie déterminante dans la variation de la pression artérielle. L'angiotensinogène, qui est produit dans le foie et le tissu adipeux, est un substrat-clé pour la rénine et est à l'origine de l'activation du SRA. Le niveau plasmatique en angiotensiogène est significativement élevé dans les souris aP2- 11 pHSD1 transgéniques, comme le sont ceux de l'angiotensine Il et de l'aldostérone (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)) ; ces éléments conduisent à l'élévation de la pression artérielle. Le traitement de ces souris par de faibles doses d'un antagoniste du récepteur de l'angiotensine II abolit cette hypertension (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)). Ces informations illustrent l'importance de l'activation locale des glucocorticoïdes dans le tissu adipeux et le foie, et suggère que cette hypertension puisse être causée ou exacerbée par l'activité de la 11 8HSD1 dans ces tissus. L'inhibition de la 11 F3HSD1 et la réduction du niveau de glucocorticoïdes dans le tissu adipeux et/ou dans le foie est donc prédit comme ayant un rôle bénéfique pour le traitement de l'hypertension et des pathologies cardiovasculaires associées. E. Ostéoporose Le développement du squelette et les fonctions osseuses sont aussi régulées par l'action des glucocorticoïdes. La 118HSD1 est présente dans les ostéoclastes et ostéoblastes. Le traitement de volontaires sains par la carbenoxolone a montré une diminution des marqueurs de résorption osseuse sans changement dans les marqueurs de formation des os (Cooper et al., Bone, 27, 375 (2000)). L'inhibition de la 11 8HSD1 et la réduction du niveau de glucocorticoïdes dans les os pourraient donc être utilisées comme un mécanisme de protection dans le traitement de l'ostéoporose. On a maintenant trouvé des dérivés d'urées de tropane qui modulent l'activité de la 11 BHSDI . La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) : 25 R4 30 35 dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le groupe o\So la liaison en pointillés est une liaison simple ou une liaison double ; Ria,b,c,d et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle , hydroxy ; hydroxy-(C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C1-05) alkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle, un groupe -NR6R,_ (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C1-05) alkyle , un groupe -S02NR6R, ; (R2a)p ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel il sont rattachés un groupe C=0 ; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy-(C1-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C1-05) alkyle ; (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R7; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R,-(C1-05) alkyle, un groupe - CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C1-05) alkyle. R4 représente : o un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono-ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de carbone ; o un groupe hétéroaryle mono- ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de carbone ; le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C1-05) alkyle; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué; -000R5 ; -NR6R7 ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle, un groupe -NR6R,_ (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C1-05) alkyle , un groupe - SO2NR6R, ; p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxyméthyl (C1-05) alkyle ; (C1-05)alcoxyméthyl (C1-05) alkyle ; un groupe aryle, un groupe -S02-R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister sous forme de stéréoisomères endo / exo. Ces stéréoisomères endo/exo ainsi que leurs mélanges font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou salifiés par des acides ou des bases, notamment des acides ou des bases pharmaceutiquement 10 acceptables. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I), font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates 15 ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, et sauf mention différente dans le texte, on entend par : 20 -atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; - un groupe (C1-05) alkyle : un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié ayant 1 à 5 atomes de carbone successifs. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe (C3-C6) cycloalkyle : un groupe alkyle cyclique ayant 3 à 6 atomes 25 de carbone. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; - un groupe (C1-05) alcoxy : un radical -O- (C1-05) alkyle où le groupe (C1-05) alkyle est tel que précédemment défini ; - un groupe aryle : un groupe aromatique mono- ou bi-cyclique comprenant 30 entre 5 à 10 atomes de carbone. A titre d'exemples de groupes aryles, on peut citer le groupe phényle, le groupe thiophène, le groupe furane ou le groupe naphtalène. - un groupe hétéroaryle : un groupe aromatique mono- ou bi-cyclique comprenant entre 5 et 9 atomes de carbone et comprenant entre 1 et 3 hétéroatomes, tels que l'azote, l'oxygène ou le soufre. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles, on 35 peut citer les groupes : pyridine pyrazine pyrimidine - pyrazole - oxadiazole thiazole -imidazole - un groupe (C1-05) halogénoalkyle : un groupe (C1-05) alkyle tel que défini ci- dessus substitué par 1 à 5 atomes d'halogène. On citera par exemple les groupes fluorométhyle, difluorométhyle, trifluorométhyle, trichlorométhyle ou encore pentafluoroéthyle. - un hétérocycle : un cycle éventuellement fusionné ou ponté comportant de 4 à 9 atomes dont un au moins est choisi parmi les atomes d'oxygène, d'azote ou de soufre. - un groupe "phényle éventuellement substitué", "benzyle éventuellement substitué", "hétérocycle éventuellement substitué" : un groupe phényle ou benzyle ou un hétérocycle qui sont éventuellement substitués par un ou plusieurs des groupes ci-après : les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle ; benzyle; -COOR5 ; -NR6R7 ; un groupe -000RS (C,-05) alkyle , un groupe -NR6R7-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R7-(C,-05) alkyle , un groupe - S02NR6R7. Ria,b,c,d désigne les groupes Ria, R,b, R,c et Rld et R2a,b, désigne les groupes R2a et R2b. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un sous-groupe de composés particulièrement préférés dans lesquels X est le carbone ou l'oxygène, R, à R7, X, p, r et la liaison en pointillés étant tels que définis ci-dessus. Parmi ces derniers composés, des composés particulièrement préférés de l'invention sont des composés de formule (I) dans lesquels: P et r représentent 1 ; la liaison en pointillés représente un liaison simple ou double ; Ria,b,c,d représentent l'hydrogène, ou l'un des groupes R,a,b,c,d est un halogène et les autres sont l'hydrogène ; R2a,b représentent l'hydrogène ou l'un des groupes R2a,b est un groupe (C1-05) 35 alkyle, de préférence le méthyle et l'autre groupe R2a,b est l'hydrogène ; 7 R3 représente l'hydrogène ; R4 en position 4 est choisi parmi les aryles ou hétéroaryles suivants : - pyridine - phényle Un autre groupe de composés particulièrement préférés au sens de l'invention correspond aux dérivés de formule (I) dans laquelle X représente l'atome de carbone et la liaison en pointillés représente un liaison double, R4 est un phényle, ou une pyridine, Rla,b,c,d R2a,b, R3, R5 à R7, p et r étant définis tels que définis ci-dessus. Un autre groupe de composés particulièrement préférés au sens de l'invention 10 correspond aux dérivés de formule (I) dans laquelle X représente l'atome d'oxygène et la liaison en pointillé représente un liaison simple, R4 est un phényle, ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R7, p et r étant tels que définis ci-dessus. Dans ce qui suit, on entend par groupe protecteur (Pg) un groupe qui permet, d'une part, de protéger une fonction réactive telle qu'un hydroxy ou une amine pendant 15 une synthèse et, d'autre part, de régénérer la fonction réactive intacte en fin de synthèse. Des exemples de groupes protecteurs ainsi que des méthodes de protection et de déprotection sont données dans Protective Groups in Organic Synthesis , Green et al., 3`d Edition (John Wiley & Sons, Inc., New York). On entend par groupe partant (Lg), dans ce qui suit, un groupe pouvant être 20 facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un mésyle, tosyle, triflate, acétyle, paranitrophényle etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des 25 références pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 3rd Edition, Wiley Interscience, p. 310-316. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) selon les procédés ci-après. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit 30 être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. 35 9 Schéma 1 (Méthode 1) : 10 + Lg ~Lg X-( (R2a)p (II) (R2b)r 15 R Dans le schéma 1, les composés de formule (IV) peuvent être préparés par réaction entre les intermédiaires de formule (11) et un carbonyle de formule (III) 25 présentant deux groupes partant Lg (par exemple un atome de chlore, un groupe trichlorométhoxy, un groupe para-nitrophényle, un groupe imidazole, ou méthylimidazolium) en présence d'une base comme la triéthylamine ou la diisopropylamine dans un solvant tel que le dichlométhane, le tétrahydrofurane à une température variant de la température ambiante à 80 C. Les composés de formules (I) sont obtenus par 30 couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (V) en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, l'acétonitrile ou l'eau, à une température variant de la température ambiante à 100 C. Les hétérocycles de formule générale (II) sont disponibles commercialement ou 35 peuvent être préparés par des méthodes décrites dans la littérature ( Comprehensive heterocyclic chemistry , Katritzky et al., 2rd Edition (Pergamon press)). Les hétérocycles de formule générale (V) sont disponibles commercialement ou peuvent être préparés par des méthodes décrites dans la littérature (Sikazwe et col. Biorg.Med. Chem. Lett 14, 5739 (2004) ; Gilbert et col. Biorg.Med. Chem. Lett 14, 515 (2004) ; Lu et col. Biorg.Med. Chem. Lett 13, 1817 (2003),) Le schéma 2 détaille une synthèse des composés de formule (VI) dans lesquels la liaison en pointillé est une liaison double et R4 représente un groupe aryle ou hétéroaryle tels que définis précédemment. Schéma 2 : 101 Y-R4 (IX) Pg-N O-S-A Pg-N O (X) 20 Dans le schéma 2, les héterocycles (VIII), dont la fonction amine est protégée par un groupement protecteur Pg (par exemple un groupement Boc ou Fmoc) présentant un groupe vinyle sulfonate-A (par exemple A peut être un groupe trifluorométhyle, un groupe nonafluorobutyle), peuvent être préparés par transformation 25 des cétones (VII) avec un agent de sulfonatation tel que l'anhydride trifluorosulfonique ou le N-phényltrifluorométhanesulfonimide en présence d'une base comme le diisopropyle amidure de lithium ou l'hexaméthyle disilazane de lithium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane ou l'éthylèneglycol diméthyl éther à une température variant de -78 C à la température ambiante. Les hétérocycles (X) sont obtenus par couplage 30 organométallique entre un composés (VIII) et un composé (IX) où Y est un dérivé du bore (par exemple un acide boronique ou un ester boronique), de l'étain (par exemple un groupe tri n-butyle étain) ou un atome d'halogène (par exemple le brome ou l'iode) en présence d'un dérivé métallique approprié (par exemple des dérivés du palladium, du zinc ou du cuivre) en présence d'une base ou non telle que le carbonate de potassium, 35 le fluorure de potassium ou phosphate de sodium dans un solvant ou mélange de solvants, tels que le dioxane, l'éthylène glycol diméthyléther, le toluène ou l'eau, à une température variant de la température ambiante à 120 C. Dans une dernière étape, les amines de formule (VI) sont obtenues par déprotection de la fonction amine des composés de formule (X), par des méthodes choisies parmi celles connues de l'homme du métier. Elles comprennent entre autres l'utilisation d'acide trifluoroacétique ou d'acide chlorhydrique dans le dichlorométhane, le dioxane, le tétrahydrofurane ou le diéthyléther dans le cas d'une protection par un groupement Boc, et de pipéridine pour un groupement Fmoc, à des températures variant de -10 à 100 C. Le schéma 3 détaille une synthèse des composés de formule (XI) dans lesquels 10 la liaison en pointillé est une liaison simple et R4 représente un groupe aryle ou hétéroaryle tels que définis ci-avant. Schéma 3 : 20 Dans le schéma 3, les héterocycles (XII) sont obtenus par hydrogénation de la double liaison des hétérocycles (X) avec un catalyseur métallique approprié dans le méthanol ou l'éthanol. Dans la deuxième étape, les amines de formule (XI) sont obtenues par déprotection de la fonction amine des composés de formule (XII) par des 25 méthodes choisies parmi celles connues de l'homme du métier. Elles comprennent entre autres l'utilisation d'acide trifluoroacétique ou d'acide chlorhydrique dans le dichlorométhane, le dioxane, le tétrahydrofurane ou le diéthyléther dans le cas d'une protection par un groupement Boc, et de pipéridine pour un groupement Fmoc, à des températures variant de -10 à 100 C. 30 Eventuellement dans le schéma 4, le mélange des stéréoisomères endo(XIII)/exo(XIV) peut être séparé au moyen d'une chromatographie flash, chromatographie liquide haute pression ou recristallisation, autrement il est utilisé tel que et dénommé mélange (XI). \ /N \ PgùN\/ R4 H \/ / Ra (XI) R3 15 35 Schéma 4 : HùN R4 HN\ }ùR4 + HN '71 / \. (XI) R3 (X111) R3 (XIV) R3 Le schéma 5 présente une voie de préparation alternative des composés de formule (XV) dans lesquels la liaison en pointillés est une liaison simple et R4 10 représente un groupe aryle ou hétéroaryle tels que définis précédemment. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 5 (Méthode 2) : 15 1a x \/ (R2a)p (XVII) (R2b)r O I I PqùN OùSùA I I O Lg O + HùN OùSùA (R2a)p O R3 (xvl) (R2b)r 20 25 R1b Ria [N N R4 '1 R3 X \(R2.)p (XV) (R2b)r Y-R4 (IX) 30 35 Dans le schéma 5, les amines (XVI) sont obtenues par déprotection de la fonction amine des composés de formule (VIII), par des méthodes choisies parmi celles connues de l'homme du métier. Elles comprennent entre autres l'utilisation d'acide trifluoroacétique ou d'acide chlorhydrique dans le dichlorométhane, le dioxane, le tétrahydrofurane ou le diéthyléther dans le cas d'une protection par un groupement Boc, et de pipéridine pour un groupement Fmoc, à des températures variant de -10 à 100 C. Les composés de formule (XVII) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (XVI) en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, l'acétonitrile ou l'eau, à une température variant de la température ambiante et 100 C. Dans l'étape suivante, les hétérocycles (XVIII) sont obtenus par couplage organométallique entre un composé (XVII) et un composé (IX) où Y est un dérivé du bore (par exemple un acide boronique ou un ester boronique), de l'étain (par exemple un groupe tri n-butyle étain) ou un atome d'halogène (par exemple le brome ou l'iode) en présence d'un dérivé métallique approprié (par exemple un dérivé du palladium, du zinc ou du cuivre) en présence d'une base ou non telle que le carbonate de potassium, le fluorure de potassium ou phosphate de sodium dans un solvant ou mélange de solvant tels que le dioxane, l'éthylène glycol diméthyléther, le toluène ou l'eau, à une température variant de la température ambiante à 120 C. Dans une dernière étape, la double liaison des hétérocycles (XVIII) est hydrogénée avec un métal approprié dans le méthanol ou l'éthanol pour conduire au dérivés (XV). Eventuellement dans le schéma 6, le mélange des stéréoisomères endo(XVI)/exo(XVII) peut être séparé au moyen d'une chromatographie flash, chromatographie liquide haute pression ou recristallisation, autrement il est utilisé tel que et dénommé mélange (XV). Schéma 6 : Les exemples suivants décrivent la préparation de certains composés conformes 35 à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente R1a O ~\ R1b R1a QI Rib R1a J R le X (R2 )p 3 Rie X (Rze), (XVI) (R2b)r (XVII) (R2b)r Rte X~ (R,.), (XV) (R2b)r30 invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau ci-après, qui illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Exemple 1: Chlorhydrate du 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-5 yI)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (Composé 4) 1.1 : tert-butyl 3-{[(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-8-azabicyclo[3.2.1] oct-2-èn-8-carbo-xylate. Dans un tricol de 500 ml sous azote, on ajoute goutte à goutte 10 ml d'une solution 2,5 N de n-butyl lithium dans l'hexane à une solution de 3,73 ml de 10 diisopropylamine dans 100 ml de tétrahydrofurane refroidi à -60 C. Après 1/4 d'heure d'agitation, on ajoute 5 g de N-tert-butyloxycarbonyl nortropinone dans le tétrahydrofurane (50 ml) à 0 C. Finalement, toujours à 0 C, on ajoute 8, 32 g de N-phényltrifluorométhanesulfonimide. Après 24 heures d'agitation à température ambiante, on évapore le tétrahydrofurane et on purifie le produit par filtration rapide sur alumine en 15 utilisant comme éluant un mélange d'heptane/acétate d'éthyle 2/1. On obtient 6,13 g de tert-butyl 3-{[(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-2-èn-8-carboxylate. M+H+=358 1.2 : Chlorhydrate du 8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-3-yl trifluorométhylsulfonate. 20 Dans unballon de 100 ml sont placés 2,76 g de tert-butyl 3-([(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-8-azabicyclo[3.2.1] oct-2-èn-8-carboxylate dans 13 ml de dioxane. On ajoute ensuite doucement, 12,8 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxane. Le mélange réactionnel est mis sous agitation pendant 3h. Le dioxane est évaporé pour conduire à 2,27 g de chlorhydrate du 8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-3-yl 25 trifluoro-méthylsulfonate. M+H+=258 1.3 8-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-3-yI trifluorométhanesulfonate. Dans un tricol de 250 ml sous atmosphère d'azote est placé 1,13 g de 1,2,3,4- 30 tétrahydroquinoline, 85 ml de dichlorométhane et 1,54 ml de triéthylamine. On ajoute à 0 C, 0,834 g de triphosgène, puis la réaction est laissée sous agitation à température ambiante pendant 4h. On rajoute ensuite 2,27 g de chlorhydrate du 8-azabicyclo[3.2. 1]oct-2-èn-3-yl trifluorométhylsulfonate ainsi que 1.19 ml de triéthylamine, puis le mélange réactionnel est mis au reflux pour 18h. On ajoute 200 ml d'une solution 35 aqueuse saturée de hydrogénocarbonate de sodium, puis la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. On rassemble les phases organiques, on sèche sur sulfate de sodium, et on évapore sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange d'heptane/acétate d'éthyle 8/2. On obtient 3,21 g de 8-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-2-èn-3yl trifluorométhanesulfonate. M+H+=417 1.4 : 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétra-hydroquinoline Dans un tube en verre de 10 ml est introduit 0,5 g de dihydroquinolin-1(2H)- ylcarbonyl)-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-2-èn-3-yl trifluorométhanesulfonate, 0,419 g de 3-(4,4,5,5-tétramethyl-1,3,2-dioxaborolan-2-yl)pyridine, 0,1 g de chlorure de lithium, 0,765 g de phosphate de potassium, 0,067 g de 2'-(diméthylamino)-2-biphénylpalladium(II) chlorure dinorbornylphosphine et 4,3 ml de dioxane. Le tube est scellé, puis chauffé à 100 C sous irradiation micro-ondes pendant 50 minutes. De l'eau et de l'acétate d'éthyle sont ajoutés. La phase aqueuse est extraite trois fois avec de l'acétate d'éthyle. On rassemble les phases organiques, on sèche sur sulfate de sodium et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange d'heptane/acétate d'éthyle 3/7. On obtient 0,3 g de 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-2-èn-8-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. M+H+=346 1.5 : 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline Dans un réacteur haute pression, sous azote, 0,148 g de palladium sur charbon 5% est additionné à 0,240 g de la 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline solubilisée dans 9 ml d'éthanol. Le mélange réactionnel est mis sous une pression de 3 atmosphères d'hydrogène, à 25 C, et agité mécaniquement pendant 15 heures. Le palladium est filtré sur papier Whatman et est lavé par du méthanol. Le solvant est évaporé, puis le résidu est chromatographié sur gel de silice, gradient d'éluant heptane/acétate d'éthyle (3/7) à heptane/acétate d'éthyle (2/8). On obtient 0,146 g de 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. M+H+=348, 3 1_6: Chlorhydrate du 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline On dissout 0,146 g de 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline dans 6 ml de dichlorométhane et on ajoute 4,2 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxane. Après évaporation, on reprend le résidu dans l'acétate d'éthyle. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On obtient 0,122 g de chlorhydrate du 1-[(3-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline. Point de fusion=218-220 C, M+H+=348,3, RMN 'H (DMSO, 200MHz), 8(ppm) : 1,4-2 (m, 9H), 2,2-2,44 (m, 1H), 2,6-2,78 (t, 2H), 2,9-3,1 (m, 0,4H), 3,2-3,45 (m, 0,6H), 3,5-3,61 (m, 2H), 4,1 (si, 2H), 6,78-6,98 (m,1H), 7-7,2 (m,3H), 7,8-7,96 (m, 1H), 8,3-8,55 (m, 1H), 8,64-8,9 (m, 2H). Exemple 2: Chlorhydrate du 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2. 1]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3,4-tetrahydroquinoline (Composé 5) 2.1 1-[(3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.I]oct-2-èn-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline Dans un tube en verre de 80 ml on introduit 2,87 g de tri n-butyl étain 2-pyridine, 0,6 g de chlorure de lithium, 0,5 g de dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-8-azabicyclo[3.2. 1]oct-2-èn-3-yl trifluorométhanesulfonate, 0,249 g de dichlorure de diphénylphosphine-palladium(ll) et 19 ml de tétrahydrofurane. Le tube est scellé, puis chauffé à 140 C sous irradiation micro-onde pendant 1 heure. Le mélange réactionnel est filtré, puis de l'acétate d'éthyle et une solution aqueuse de fluorure de potassium à 0,5N sont ajoutés. Le mélange est ensuite filtré, puis la phase organique est séchée sur sulfate de sodium et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange d'heptane/acétate d'éthyle. On obtient 0,73 g de 1-[(3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-en-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tetrahydroquinoline. M+H+=346 2.2 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline Dans un réacteur haute pression, sous azote, 0,5 g de palladium sur charbon 5% est additionné à 0,81 g de la 1-[(3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline solubilisée dans 29 ml d'éthanol. Le mélange réactionnel est mis sous une pression de 3 atmosphères d'hydrogène, à 25 C, et agité mécaniquement pendant 7 heures. Le palladium est filtré sur papier Whatman et lavé par du méthanol. Le solvant est évaporé, puis le résidu est chromatographié sur gel de silice, gradient d'éluant d'heptane/acétate d'éthyle. On obtient 0,221g de 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.I]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline et 0,141 g de 1-{[(3-exo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. M+H+=348, 3 2.3 Chlorhydrate du 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-5 yl]carbonyl}-1,2,3,4-tétrahydroquinoline On dissout 0,221 g de 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline dans 5,3 ml de dichlorométhane et on ajoute 6,4 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 0,2N dans l'éther. Après évaporation, on reprend le résidu dans de l'acétate d'éthyle. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On 10 obtient 0,161 g de chlorhydrate du 1-{[(3-endo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.I]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline. Point de fusion=161-163 C ; M+H+=348,3 ; RMN 1H (CDCI3, 200MHz), S(ppm) : 1,36-1,56 (m, 2H), 1,67-1,8 (m, 2H), 1,85-2,1 15 (m, 4H), 2,24-2,4 (m, 2H), 2,7 (t, 2H), 3 (q, 1H), 3,62 (t, 2H), 4-4,12 (m,2H), 6,82 (t,1H), 6,93-7,09 (m, 3H), 7,15-7,3 (m, 2H), 7,43-7,59 (m, 1H), 8,4-8,5 (m, 1H). Exemple 3 : Chlorhydrate du 1-{[(3-exo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline (Composé 6) 20 On dissout 0,13 g de 1-{[(3-exo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3, 4-tetrahydroquinoline obtenue selon l'exemple 2 (partie 2.2) dans 3,1 ml de dichlorométhane et on ajoute 3,7 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 0,2N dans de l'éther. Après évaporation, on reprend le résidu dans de l'acétate d'éthyle. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On obtient 0,101g de chlorhydrate du 1-{[(3exo)-3-pyridin-2-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl]carbonyl}-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. Point de fusion=178180 C ; M+H+=348,3 ; RMN 1H (CDCI3, 200MHz), S(ppm) : 1,65-2 (m, 10H), 2,7 (t, 2H), 3,09-3,3 (m, 1H), 3,2 (t, 2H), 4-4,2 (t, 2H), 6,84 (t, 1H), 6,95-7, 23 (m, 5H), 7,5-7,67 (m, 1H), 8,45 (d, 30 1H). Exemple 4: Chlorhydrate du 1-[(4-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tetrahydroquinoline (Composé 1) 4.1 tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-èn-8-carboxylate 35 Dans un tube en verre de 80 ml on introduit 1 g de tert-butyl 3-{[(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-8-azabicyclo[3.2.I] oct-2-ène-8-carboxylate, 0,975 g de 4-(4,4,5,5-tétraméthyl-1,3,2-dioxaborolan-2-yl)pyridine, 0,24 g de chlorure de lithium, 1,78 g de phosphate de potassium, 0,157 g de 2'-(diméthylamino)-2-biphényl-palladium(ll) chlorure dinorbornylphosphine et 10 ml de dioxane. Le tube est scellé, puis chauffé à 100 C sous irradiation micro-onde pendant 30 minutes. De l'eau et de l'acétate d'éthyle sont ajoutés. La phase aqueuse est extraite trois fois avec de l'acétate d'éthyle. On rassemble les phases organiques, on sèche sur sulfate de sodium et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange d'heptane/acétate d'éthyle. On obtient 0,458g de tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8- azabicyclo[3.2.1 ]oct-2-ène-8-carboxylate. M+H+=387 4.2 tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-8-carboxylate Dans un réacteur haute pression, sous azote, 0,17 g de palladium sur charbon 5% est additionné à 0,46 g de tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-2-ène-8- carboxylate solubilisé dans 20 ml de méthanol. Le mélange réactionnel est mis sous une pression de 3 atmosphères d'hydrogène à 25 C, et agité mécaniquement pendant 2 heures et demi. Le palladium est filtré sur papier Whatman et lavé par du méthanol. Le solvant est évaporé et on obtient 0,46 g de tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]octane-8-carboxylate. M+H+=289 4.3 Dichlorhydrate de 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]octane Dans un ballon de 10 ml on place 2,76 g de tert-butyl 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-8-carboxylate et 4 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 4N dans du dioxane. Le mélange réactionnel est mis sous agitation pendant 1 heure et demi. Le dioxane est évaporé et on obtient à 0,341 g de dichlorhydrate de 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]octane. M+H+=189 4.4 1-[(4-pyrid i n-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline Dans un ballon de 50 ml sous atmosphère d'azote on place 0,241 g de 1,2,3,4-tétrahydroquinoline, 20 ml de dichlorométhane et 0,24 ml de triéthylamine. On ajoute à 0 C, 0,178 g de triphosgène, puis le mélange réactionnel est laissé sous agitation à température ambiante pendant 3h. On rajoute ensuite 0,34 g de dichlorhydrate de 3-pyridin-4-yl-8-azabicyclo[3.2.1]octane ainsi que 1.19 ml de triéthylamine, puis le mélange réactionnel est mis au reflux pendant 3h. On ajoute 200 ml d'une solution aqueuse 19 saturée d' hydrogénocarbonate de sodium, puis la phase aqueuse est extraite trois fois avec du dichlorométhane. On rassemble les phases organiques, on sèche sur sulfate de sodium et on évapore sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange de dichlorométhane/méthanol 9/1. On obtient 0,04g de 1-[(4-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétrahydroquinoline. M+H+=348 4.5 Chlorhydrate du 1-[(4-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tetrahydroquinoline On dissout 0,04 g de 1-[(4-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3, 4-tétra-hydroquinoline dans 1,15 ml d'une solution d'acide chlorhydrique 0,2N dans de l'éther. Après évaporation, on reprend le résidu dans de l'acétate d'éthyle. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On obtient 0,004 g de chlorhydrate du 1-[(4-pyridin-3-yl-8-azabicyclo[3.2.1 ]oct-8-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tetrahydroq uinoline. Point de fusion=216-222 C ; M+H+=348,2 ; RMN'H (DMSO, 200MHz), S(ppm) : 1,65-1,95 (m, 10H), 2,65 (t, 2H), 3,2-3,4(m, 1H), 3,45 (t, 2H), 4,05 (si, 1H), 6,75-6,9 (m, 1H), 6,95-7,2 (m, 2H), 7,78 (d, 2H), 8,64 (d, 2H). Le tableau qui suit illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques exemples de composés selon l'invention. Dans ce tableau : - dans la colonne sel , - représente un composé sous forme de base libre, alors que HCI représente un composé sous forme de chlorhydrate. Tableau R 5 dans les exemples 1 à 8 ci-après : p = r = 1 et R2a = R2b = H N X -- R,a Rit, R,, R,d R3 Endo/exo R4 Sel PF Méthode ( C) 1 C H H H H H Endo/exo N HCI 211- 1 216 2 C H H H H H Endo/exo N HCI 150-2 1 76 3 C H H H H H Endo/exo \N HCI 218- 2 222 N X Ria R1b R1c R1d R3 Endo/exo R4 Sel C, Méthode 4 C H H H H H Endo/exo I HCI 218- 2 N 222 5 C H H H H H endo ùN HCI 1161- 2 63 6 C H H H H H Exo HCI 178- 2 180 7 C H H H H H Endo/exo - 133- 2 1 34 8 C H H H H H Endo/exo ùN HCI 98-99 2 \ ~~--F 22 Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques permettant de déterminer leur effet inhibiteur de l'enzyme 11 bêta-HSD1 qui est une enzyme qui intervient dans le métabolisme des lipides ou le métabolisme du glucose. Ces essais ont consisté à mesurer l'activité inhibitrice in vitro des composés de l'invention grâce à un test SPA (Scintillation Proximity Assay) en format 384 puits. La protéine 11bêta-HSDI recombinante a été produite en levure S.cerevisiae. La réaction a été réalisée en incubant l'enzyme en présence de 3H-cortisone et de NADPH, en absence ou en présence de concentration croissante d'inhibiteur. Des billes SPA couplées à un anticorps anti-souris, préincubées avec un anticorps anti- cortisol, ont permis de mesurer la quantité de cortisol formé au cours de la réaction. L'activité inhibitrice vis-à-vis de l'enzyme 11 bêta HSD1 est donnée par la concentration qui inhibe 50% de l'activité de 11 bêta-HSD1(CI50)• Les CI50 des composés selon l'invention sont inférieures à 1 M. Par exemple, les CI50 des composés n 4 et 7 sont respectivement de 0,019 M et 0,004 11M. II apparaît donc que les composés selon l'invention ont une activité inhibitrice de l'enzyme 11 béta-HSDI . Les composés selon l'invention peuvent donc être utilisés pour la préparation de médicaments, en particulier de médicaments inhibiteurs de l'enzyme 11 béta-HSD1. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement de l'obésité, des diabètes, de la résistance à l'insuline, du syndrome métabolique, du syndrome de Cushing, de l'hypertension, de l'athérosclérose, de la cognition et de la démence, des glaucomes, de l'ostéoporose et de certaines maladies infectieuses en augmentant l'efficacité du système immunitaire. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'Homme du métier. 23 Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg | L'invention concerne des composés répondant à la formule (I) : dans laquelle R1a, R1b, R1c, R1d, (R2b)r, (R2a)p, R3, R4, et X sont tels que définis dans la description.Procédé de préparation et application en thérapeutique. | 1. Composé répondant à la formule (I) dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le o 15 groupe s ; la liaison en pointillés est une liaison simple ou une liaison double Ria,b,c,d et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle, hydroxy; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C1-05) alkyle ; 20 cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R,_ (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C,-05) alkyle , un groupe -SO2NR6R, ; (R2a)p ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel ils sont rattachés un groupe C=0 ; 25 R3 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy-(C,-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle ; (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe NR6R,_ (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C1-05) alkyle ; 30 R4 représente : o un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de carbone ; o un groupe hétéroaryle mono ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de 35 carbone ; 10 R4 25 le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué; -000R5 ; ûNR6R7; un groupe û COOR5 û (C1-05) alkyle , un groupe NR6R7_ (C1-05) alkyle, un groupe ûCONR6R7, un groupe ûCONR6R7-(C,-05) alkyle , un groupe ûSO2NR6R7. p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxymethyl (C1-05) alkyle ; (C,-05)alcoxymethyl (C1-05) alkyle ; un groupe aryle ; un groupe -SO2-R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué ; leurs sels, solvats et hydrates ainsi que leurs énantiomères et diastéréoisomères, y compris les mélanges racémiques. 2. Composés selon la 1, dans lesquels dans lesquels X est le 20 carbone ou l'oxygène, R, à R7 , X, p, r et la liaison en pointillés sont tels que définis dans la 1. 3. Composés de formule (I) selon la 2, dans lesquels: p et r représentent 1 ; 25 la liaison en pointillés représente un liaison simple ou double ; Rla,b,c,d représentent l'hydrogène, ou l'un des groupes R,a,b,c,d est un halogène et les autres groupes Rla,b,c,d sont l'hydrogène ; R2a,b représentent l'hydrogène ou l'un des groupes R2a,b est un groupe (C1-05) alkyle, de préférence le méthyle et l'autre groupe est l'hydrogène ; 30 R3 représente l'hydrogène ; R4 en position 4 est choisi parmi les aryles ou hétéroaryles suivants : - pyridine - phényle 35 4. Composés de formule (I) selon la 2 dans lesquels X représente 26 l'atome de carbone et la liaison en pointillés représente un liaison double, R4 est un phényle, ou une pyridine, R2a,b, R3, R5 à R7, p et r étant tels que définis dans la 1. 5. Composés de formule (I) selon la 2, dans lesquels X représente l'atome d'oxygène et la liaison en pointillés représente un liaison simple, R4 est un phényle, ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R5 à R7, p et r étant tels que définis dans la 1. 6. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule (IV) : 20 dans laquelle : - Rla,b,c,d , R2a, b p et r sont tels que définis dans la 1 pour les composés de formule (I) et - Lg est un groupe partant ; 25 avec un composé de formule (V) (V) dans laquelle : - R3 et R4 sont tels que définis dans la 1 pour les composés de formule (I) ; et 35 éventuellement à transformer le composé ainsi obtenu en l'un de ses sels. 30 27 7. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 8. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 9. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité, des diabètes, de la résistance à l'insuline, du syndrome métabolique, du syndrome de Cushing, de l'hypertension, de l'athérosclérose, des troubles de la cognition et de la démence, des glaucomes, de l'ostéoporose et de certains états pathologiques nécessitant l'activation du système immunitaire. | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P | C07D 471,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 19,A61P 25,C07D 207,C07D 211,C07D 213,C07D 215 | C07D 471/08,A61K 31/4709,A61P 3/04,A61P 3/10,A61P 9/10,A61P 19/10,A61P 25/28,C07D 207/09,C07D 211/18,C07D 213/54,C07D 215/08 |
FR2896940 | A1 | DISPOSITIF DE RADIOCOMMUNICATION A MOYENS D'ACCES CONFORMES AUX TECHNOLOGIES GAN ET 3SPP-WLAN INTERWORKING, ET CONTROLEUR DE RESEAU D'ACCES CORRESPONDANT | 20,070,803 | Dispositif de radiocommunication à movens d'accès conformes aux technologies GAN et 3GPP-WLAN Interworking, et contrôleur de réseau d'accès correspondant, DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui de rinterfianctionnement (ou lntervvorking en anglais) entre réseaux, et plus précisément de 1'ïnterlonct ornement (2G/3G)AVLANi, c'est-à-dire de l'interfonctionnement entre au moins un réseatt local sans fil (WLAN, pour WirelesS Loctil Area Network etun rés,mu mobile Par réseau mobile 2G/3 3, on entend un réseau inob dL 2e"'e génération et IO génération, te!. que par exemple un réseau GSM/GPRS. ( Global System tbr Mobile Communication General Pack et Radio Service> ), un réseau UN:ILS Mobile TelecommunicatÏon Systern >4, un réseau CDMA2000 4< Code Division Multiple Access 2000 'i, etc. Un tel interfouctionneinent (2G3GVWLAN vise à permettre aux technologies 15 d'accès 1P ( Internet Protocoi sans iil (par exemple selon norme Wih ou WiMAX) de fendkm.11er avec des infraStructures de coeur de réseau mobile 2G/3G, afin de permettre à tan utilisateur \VLAN daccder a des seuices cirera.... (CS. pour Circuit-Switched. services ) et paqUetS (PS. pOUT Packet-Sitched services ) via des réseaux d'accès 1P sans fil. Le problêine technique à resoudre est la gestion des accès aux service. circuik et paquets, Plus precisément, il s it de permettre à un utilisateur \VLAN d'accder, au moyen d'un terminal de radiocotnmunication (aussi appelé par la suite dispositif de. radiocommunication) (par exemple, un radiotéléphone, un PDA ( Persona! Digital Assistant ), ou encore un ordinateur portable), d'une part a des services paquets haut 25 débit (par exemple, des services multimédias du type IMS ( - 1P Multimedia Subs' s t cm a t,.-ec des accès sans fils hetérogénes,et d'autre part â des services circuits (par exemple, .dus:.:servie0S tratisport ART ANTÉRIEUR Les normes 3CIP u.aeratioir Patrnersinrr Projee dé.finisent 3.0 teChnOlogies poi,.tri"aOcéS unrés Mritebtle Via un réSeàe.daCcès 10 15 2Q 25 30 On discute ci-après 'es inconvénients de l'art antérieur ù travers les cas particuliers des technologies daccès GAN (pour Generic Access Netv,, ork ) (généralement appelée LIMA pour t[nlcensed Mobilo Access ) et 3GPRWLAN Inter working (notée i< I-WLAN dans la suite do ce document). On va décrire maintenant cil relation aveu les figures 1 à 3, les architectures d'un réseau 100 et d'un terni ioa de radiocommunication 200 (aussi appelé par la suite station mobile, MS pour Mobile Station se-ion la technologie G AN . Comme illustré par la figure 1, la techno',o,je ,, GAN. permet à une station mobile (:^IS,1 ?On : d'accéder à un ou plusieurs services 3GPP à commutation de circuits 3GPP CS services en anglais) offerts par -u résctru coeur CN(a Core Net;' orle 'en anglais) (coeur de réseau 2G';G-1 o via un contrôleur de coeur de réseau MSC (pour Mobile SWitéhing Conter ) relié 'à -un contrôleur de réseau radio BSC/RNC ( Base Station Controller / Radio Network Comroller en anglais), appartenant a un réseau d'accès de type GERAN/UTRAN (pour GSM Fige Radio Access Netv,ork / UMTS Terrestrian Radio AccessNetwork ). Comme illustré par la figure 2, la station mobile (MS) 200 comprend des moyens 'accès 10 aux sen/ices circuits via le réseau GERAINj'UTRAN (voir le paragraphe 6.1.1.2 du document de normalisation 3GPP TS 43.318 pour une description détaillée do ces moyens d'accès). En référence à la figure 1, la station mobile (MS).,:200 os. éc àcale ...:SteiOri de base B T S./ N od B (p(Mt Bae Tnmsç ei v er '' it ... err are laps},'ti une Mterfa ce 1U..tri/V :f_. st a ti on. de base- :B17S/Node. ..B"' est ...au .c ontrffieur. de réseau radio BSC/RiNfI,....'Vi.a Une interface A s/ lu contrôleur de réeau radiée' SC.RNC eSt . relié it:t eentrôleur de et ter réseau. lMSÇ, Y ia Mie inter ee. ja{ Cs ou oiltr1eur de mur à un coutr') ré ara d'aceès enerirlir (l l,W (pote GA:1%,l tmparenarit: à :ui. sr a u d."acces... de IR (par eXenple, du type I O 15 20 25 30 Intrne), Con-nue illustré par la ligure 2, la station mobile ( 4S) 200 comprend des moyens d'accès 20 aux servis circuits via le 1-'iseati daccès 1P (voir le paragaphe 6,1.1.2 du docmnent de normalisation 3GPP TS 43.318 pour une description S2iadke, de ces moyens d'accès), En réf'Crence a la fi gure 1, la station mobile (MS) 20() communique, par l'interniediairc d'un relais radio 300, avec le contrôleur de réseau d'accès GANC, via une interface Up.. L contrôleur de réseau d'accès GANC est relié au contrôleur de coeur de réseau MSCä via une interface A. d'accéder à, un ou plusieurs services 3GPP a commutation de paquets ( 3GPP PS seviccs :> en anglais) offerts par le réseau coeur CN o via un noeud SGSN (pour Serving GPRS Support Nod ,)) relié au contrôleur de réseau radio .BSCtRNC, appartenant au réseau (t'accès GERAKUTRiAN, Comme illustré par la figure 3, la station mobile (MS) 200 comprend des moyens d'accès 30 aux services paquets via le eseait GERANUTRAN (voir le ptn 62,2 du document de nomlaliswion 3GPP TS 43.31 pour une description détaillée de ces moyens d'accès). En référence à la figure 1, la station mobile (MS) 200 est reliée à la Station de base BTS/Node B. via l'interface Um/Uu. La station ne base BTS,"Node B est reliée au contrôleur de réseau radio BSC/RNC, via l'iriterface Abis/lub. Le contrôleur de réseau radio BSCSRNC est relié au noeud SGSN, via une interface bilui-Ps ; ou via le noeud SGSN relié au contrôleur de réseau (l'accès GA NC, appartenant au réseau d'accès ER Comme illustré par la figure 3, la station mobiic (MS) 200 comprend des moyens d'accès 40 atrK services paqucts via le réseau d'accès .1P (voir le paragraphe 6.2,2 du document de none disation 3GPP TS 43318 pour une description détaillée de ces moyens d'accès). En référence à la figure 1, la station mobile (MS) 200 communique, par iiintermédiaire du relais radio 300, avec le contrôleur de réseau d'accès G ANC, via l'interface Up. Le contrôleur de réseau d'accès GANC est relié au nœud 5GS une interface G. L'avantage de la technologie GAN est qu'elle permet e maintenir une continuité de service à. travers les réseaux d'accès radio \VLAN et 2G/3G, pour les 5 services .12 transport de voix et de données bas débit. C .pcndant> peut les services dei transpon de données haut. débit elle préscut un lis certain nombre d'inconénients! En effet, Fefficacue de cette technologie est uitée par le fait que le nœud SGSN, qui est relié au réseau d'accès GANC via l'interface, (ii?, ne permet pas d ef.1-lectuer le transfert 1 lmdover en anglais) d> une communication temps 10 réel (type voix) en cours depuis un réseau WLAN vers un réseau 2G/3 , sans interrompre cette communication. On décrit désormais en relation avec les figures 4 et 5 les architectures d'un . réseau 400 et d" une station mobile 500 selon la technologie tel-WLAN . Corinne illustré par la figure 4, la technologie 1- 'LAN permet 'à une station 15 mobile (MS) 500 d'accéder à un ou plusieurs services 3GPP à commutation de paquets ( 3GPP VS services en anglais) offerts par un réseau cœur CN (cœur dé réseau 20/30) : via un nœud SGSN (pour Serving T,iPR Support Node ,) relie un contrôleur de réseau radio BSC/RNC appartenant à un réseau d'accès GERAN/UTRANt Comme illustré par la figtuie 5, la station mobile (MS) 500 comprend des moyens d'accès 50 aux services paquets via le réseau GER.N/LiTRAN (voir le document de nonnalisation 3GPP TS 3. )â0). En référence a la figure 4, :la station mobile ( !VIS) 500 est reliée à une station de base BTS/Node B. via une interPace Urn/Uu. La station de base WFS/N ode B est reliée au contrôleur dç réseau radio BC/RNC, via une interface, b! 'Wb. Le contrôleur de réseau radio BSCiKNC est relié au nœud SGSN. via une interface Gb/lu-Ps -, ou via un nœud GGSN (pour , Gateway GPRS Support Node ) relié à une passerelle f'fG pour Tunnel Termination Gateway ), le nœud GGSN et 30 la ixisséréllé Tl l apptemati tous deux au lés u cœur CM Comme illustré par la figure 5, la station mobile (MS) 500 comprend des moyens daccès 60 2.0 25 2896940 s aux services paquets via la passerelle I'TCi du réseau coeur CN (voir le paragraphe 62.1 du document de normalisation 3GPP TS 23.234). En référence à la ligure 4, la station mobile (MS) 500 communique, par rinte-médiaire d'un relais radio 600, avec la passerelle. TTG, via une interface Wu. La passerelle TlTi eSt reliée att noeud GGSN, via une interface On'/'Gn. Bien que la technologie :[WLAN ait représenté un progrès important dans 1 :. méeaiiisrne d'accès aux services paquets haut débit, cette technologie présente néimmoins les desavantages de ne pas permettre a un utilisateur \VLAN' d'accéder a des. , , . services circuits et de ne pas nuuntentr une continuité de service a travers les réseaux d'accès radio \VLAN et 20/3G, Il existe donc un besoin d'optimisation des architectures d'accès aux servi circuits et. paquets, tant du côté de la station mobile que du réseau, notamment pour permettre à un utilisateur WLAN de passer d'un réseau d'accès IP à wi réseau mobile 15 2G,_ et vice-versa, tout en conservant une continuité de service, et ce quel que soit le type de service accédé. 3 OBSECTIFS DE L'INVENTION L'invention a itotamrne pour objectif de palliet ces inconvénients de l'art antérieur. 20 Plus pri'tciséinent, Fun des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, cst de uirnir Irae technique d'accès aux services 3GPP qui soit simple à mettre en oeuvre et efficace, notamment en terme de rapidité d'accès, c'est-à-dire permettant un échange de données à haut débit entre une station mobile et un coeur de réseauCi. 25 '1-'invention a également Pour obi ecttf-de fournir une telle technique d'accès qui, dans au moins un mode de réalisation, soit notamment bien adaptée atix services 30PP à conuuutation de paqt;e,s, L'invention a aussi pour objectif de fournir une.telle technique d'accès qui, dans au moins un -mode de realisation, soit notamment bien adaptée aux sePA -3t:3PP à 30 cOittittutation de cir nits,5 L'invention a, également pour objeetif de fournir une telle tcchnique d'accès qui, dins un mode de réalisation particulier, soit notamment bien adaptée à tous les réseaux G/.3 G existants. Un objectif complémentaire de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est dn limrnir une telle technique d'accès qui ne conduise pas à une modification lourde ou complexe des sn_aons mobilns nt des rescaux d''accis atuels. :.:.. . 4.. EXPOSE 113111 ........ lENTION Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à. l'aide d'un di sp nSi tif deradiOeOrnMnnicatinn .comprenant..;. 1 pour des sers ives circuits. des d"aecéderàr une réseau: mobile .,.via un premier réseau d'accès :compris dans un réseau local sans fi 1:, .: pour des.Sef.vieeS paqUetS,. des dt:u ièmeSnneyeriS aodèS, permettant (1 icceder audit réseau mobile via ledit premier réseau d'!accès. 15 Selon l'invention, les premiers Minyens d noces sont conformes à..-lai...techrinlogie....DTD: GAN et les deuxièmes mOvens d'accès sont conformes à la technologie 3GP.P- WLAN hiterworking . Les technologies sont définies dans les normes 3GPP. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout a fait nouvelle et inventive pour l'incréés d'une station mobile (aussi appelée dispositif de radiocommunication) àux 20 services ..IGPP d'un cœur de réseau 2.G/G. En effet, l'inention propose d'implémenter dans une ni rrre station mobile des moyens d'accès selon les technologies GAN (c'est-à-dire UMA-CS ) et I-WLAN (e''eSt-à-dire 30PP-WLAN 1nterworking ), permettant d a_ncdnr à d..s services circuits et paquets, respectiement, En d'autres termes, l'invention propose une technologie hybride, qui associe une 25 gestion de continuité de service pour les services meulas selon le technologie GAN a UnegestiMi'd''..acees de snrv ire paquet haut débit selon la teehnolnsie l.,.WLAN ä 1elà préSenten in yen!. 3 ii coin=re ..également etts: d"une station tiebile, dans. laquelle -est mise.: en. couvre technologie GIN .. étendue ( ....U.M.A. extended Solution ) pin ne. de la-te.ehnnIngie santdes...intefacns de type lir-17>1lu-4>5 (à la pbiee des iliteniaçes A.,/(_ b de là...teehniolog GAN nt:assiqu),.. Selon un a spent à\ tuitageux ne rinVerttion, le dispositif cumprertd en ontre. pOur lesdits services euits, troisièmes movenS .d'accès perrtlettatit: d"accéder audit réseau al'ohi le via un deuxième réseau et ae'eés compris dans ledit réseau mobile ; et - pour lesdits services pauets des quatrièmes d'accès, permettant d''eeéder andit réSeeu mobile Viafedit deuXieiné .réseàU (Tl:'eeè.S'. ledit réseau mobile. Les triiisièmesintoyens d'acces:sont conformes à teelinologio< GAN et les quatrièmes. moyens: d'accès sont eenfül-nieS à la technologie 3GPP-WLAN IO Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif comprend en outre, pour lesdits services paquets, des moyens de répartition permettant d'affecter des flux PDP auxdits deuxièmes ou quatrièmes moyens d'accès. Avantageusement, lesdits deuxièmes moyens d'accès comprennent des moyens de contrôle permettant de : 15 gérer l'établissement-d'un tunnel 1P.w,e pour chaque flux PDP ; et effectuer une mise en. correspondance de chaque flux PDP _aire c umtunnel IPsee. L' invention concerne également un contrôleur de réseau d'accès, permutant à un dispos.ith de radiocommunication pour des services circuits, d'accéder à un réseau mobile via un premier réseau 20 d'accès compris dans unréseau local sans lil, _ pour des services paquets d'accéder audit réseau mobile via ledit premier réseau d'accès. Selon l'inention, ledit conttôleer de réseau d'accès comprend un bloc GANG-CS qui correspond à la partie relative aux sersic circuits d'un 25 contrôleur GANC conforme à la technologie GAN , permettant de gérer des flux pour les services circuits ; .. une laisse elle TTG. conforme à la technologie 3GPP-WLAN fnterwUrking , permettant &le g er des flux pour les services paquets, lesdites technologies étant définies dans ,os normes 3GPP ; et 30 des moyens de répartition permettant daffee ter ehaque flux audit bloc GANG CS ou à ladite passerelle TTG. Ainsi, l'invention s'appuie sur l'utilisation d'un contaô,etir de réseau 1P hybride 1-1vbrid-'WW pour Hybrid \Vireless Ili NetworL Coutroller 0, dans lequel sont implémentés un contrôleur de réseau d'accès GANC-CS permettant à une station mobile d'accéder à des services, cuits, et une passerelle TTC permettant à la station mobile d'accéder à des services paquets. Il est à noter que l'invention permet vantagetisement de reutiliser des infrastructures existantes de coeur de réseau _ 3G, notamment, mats non exclusivement, un contrôleur de coeur de réseau un noeud GGSN,. Par ailleurs. il est important de noter que des fonctionnalités stIpplénientaires 10 peuvent être réalisées par la passerelle TTG notamment mais non exclusiverneut, pour offrir une mobilité entre le réseau radio 2G/3G et le réseau MAN. De façon avantageuse, le contrôleur de réseau d"acet-_ chiral} [LI en outre une unique passerelle de sécurité SPGW placée cri amont dudit bloc GANG'-CS et de ladite passerelle TTC, cote dispositi f de radiocommunication. 15 De façon préférentielle, ladite passerelle de 7urité SEGW comprend lesdits moyens de répartition. 5. LISTE IDES FIGURE: D'autres caractéristiques et. plus clairement à lecture the la description suivante d'Un. .mode' dG réalisation donne à titre 20 de simple ex einple:: .îles des sin s ai n'u parmi leSqil el s les ligures: 1: 5, dei . commvi ité eSi en relatioii aitkice l'art: antéreur,. présentent :t. Heure 1. . Parai:tee:tune d'un réseau de cois ti. on. selon ',. 25 ligue .:.2.t 17architéetttrç selon. la. technologie; servicescircuits .;. fIgurre:j"arehite Lire de kr-StatienMobile ile la figure 2,pottr des servi ices paquets >. rarehitecture d'IFai iréseau ..oarmunicatiort selon technologie LAN '',ä. o liure 5t l'are Lc tared'in e station .rtto io Llu la. technologie WIaAN . pour servi éc i.aquelS Ia figure ....6 présente scbénia d' dispositif slç. radioeonimuriieatiOn selOit un i-nedede s a-Lion préféer, i i e l'in ention. pour des ..:. la figure 1 Présoted l t tic. réalistiben .petiotaiet d..''I.ttt ontre!e il r ré Seau d'accès selon l'invention, pour ün..:,e7e5 4 (lés services paquets y V{_ é. la figuré 8 picset:te un etnp le d diagrarrirne..:d'éeltan.ge de messages.... entre: différentes entités da 3 scau, dans cas accès aux services p aguets 10. illustré star fa ...figure 7., DESC SCRIPT ION 117 UN MODE lL :1RÉALISATION PARTICULIER Par souci delà deS,etiOtion, on se iimitera dans toute la suite' de- . . . . . te .eenMent, a.. déerh'e les moyens d'iteitts sers ives paquets d'un d spc?;iti:f' de radioeberritunieati6il f.ônetionnant s. ion les technologies GAN et UWLAN . Les 15' moyens ...eaceès aux set'vices circuits d'un tel présentés en dét.;ïl dans le document de al i On 30PP. TS 43:318 La figure 6 illustre de façon schematiquc un mode de réalisation particulier ii"ttn. . . . . . ...:. . ä. :dispositif de rencOrhMunication 700 (aussi appelé pela suite station n1obile) selon trçttre, crt (e.'uYu.,b.: la Îccl'inOlOgiç.. ..:1-WL.,.AN 20 dés services paquets, via des réseaux d'ace tes de type GERAWUTRAN et IP. Dans cc mode de réalisation, la station mobile 700 selon l'invention comprend, pour`l.lcs sur\ ictus paquets dos moyens de répartition 90 de flux PDP Packet Data Protocol ) spécifiques )nv cai Lion ::. deS 1PretItiet.S... moyns:. e ace 70 spécil- qUeS 1invention, qui, sont Conthrirres:r:à technologie 1--Y ..1,AN .:. Het qui permettent d'accéder a, u3 r éseatt mô bi le _'t nP Vi ré(seair d .s Cc s IP ; et -7- ces seconds moyetis(r acices 80'.:de type classiques et:t soi, titi' sont conformes à !à téebitàlOgte.. et qtit t'd'at céder au réseau turcs ail 30 -:.(),."3 G Via ::.W.1 réseau trac cés (3ERAN/U.TRAN., Dans la suite de ce document, on décrit le cas particulier d'une station mobile fonctionnant avec quatre flux PDP. L'Homme du Métier étndn) sans difficulté cc( enseignement à une station mobile fonctionnant avec un nombre supéniciir ou inférie r de flux PDP. Les moyens de répartition 90 reçoivent en entrée des flux PDP r1, , F2, F. et :F4 correspondant chacun à une .ineaneiation des couches App/lP ( Applicalion/Intemet Protocol ), et viii i` en sortie chaque flux PDP vers premiers 70 ou seconds 80 moyens d'accès au réseau mobile 2G'3G, I:ir d'autre tenues, les moyens de répartition 90 gère.nt la correspondance < mapping en anglais) du trafic de données (flux PDP) suivant l'accès radio utilisé, de sorte que si l'accès radio utilisé est un accès radio \VLAN par exemple du type WiFi, alors les flux PDP sont, affect .s ;m: premiers aalevens d'accès 70 5. en revanche, si l'accès radio utilise est un aunes .radio 2G/3G, par exemple du type GSM, alors les flux PDP sont affectés au seconds moyens d'accès zO. Comme on le verra dans la suite de la description, lorsque lés flux PDP sont transmis/reçus via l'accès radio WLAN, (n1aq:L1e flux PDP est associé a un tunnel Ipso. Dans le mode de réalisation illustré, tes premiers moyens d'accès 70 comprennent des moyens de contrôle 71 pet nit tant, d'une part de gérer l'établissement d'un tunnel IPsec Ti. 'T2, T3 et T4 pour chaque flux PDP FI, F2, F3 et F4, et d'autre part d'effectuer une mise en correspondance de chaque flux PDP avec un tunnel Ipsec. Ainsi, la station mobile 700 de l'invention est notamment bien adaptée à un service 1niquet mufti-accès radio et permet a un utilisateur \VLAN d'accéder à des services 3G Pp d'un réseau mobile 20i30 avec la meilleure connexion disponible. On décrit désormais en relation avec la figure 7, un réseau daccès IP 800 mettant en onuvre un contrôleur de réseau d'accès 90(,. selon. un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Dans le présent mode de réalisation, le contrôleur de réseau d'accès 900 comprend un module G.'ANC-CS (910) qui correspond à la partie relative aux services ail circuits d'un contrôleur 0 ANC (voir le paragraphe 4 du document de normalisat 1 on 3 GPII T S 4x.318) conforme à. technologie GA N".. 1>. t e üedtde (BANC C.S (910 p. erm et de gérer des' flux pour les services circuits une,. 0aSsécelie T. T'C (92 0) (yçir 11annee.. F du document . rle. nortria11Sati on.. 3GPP...'iTS 21234) confbrme....à la teehnofo ..111WL.,N, ., permettant de,. àr[ - des fltix. Pour les _ une passerelle de securité SEG\V ( Securitv Gateway ) (930) placée, amont du module GANC-CS (910) et de la passerelle TTG (920), côté station mobile 700. Dans ce mode de réahsatiOn, la passerelle de Sécurité SEGW (930) comprend IO des moyens de répartition 940 pcnncttant d'affecter chaque flux PDP au tnodule GANC-CIS (910) ou à la passerelle TTG (920). Comme. illustré par la figurç 7, pour des services paquets, la station mobile 700 (qui met en oeuvre les premiers moyens d'aceès 70 précités) communique avec la passerelle de sécurité SEGW (930), via une interface Wu. La passerelle de sécurité 15 SEGW (930) transmet/reçoit des flux, de données via la passerelle T'fG (920). La passerelle TTC:(920) est reliée à un noeud GGSN (960), via une interface On''/Gn. On présente maintenant, en relation avec la figure 8, un exemple de diagramme d'échange de messages entre différentes entités du réseau pour effectuer l'ecces aux services paquets illustré sur la figure 7. 20 Les entités concernèes, qui ont déjà el, présentées ci-dessus, sot les suivantes : la station mobile 700, réseau WLANä la passerelle de sécurité EGW (930), la passerelle 'FTG (920) et le noeud GGSN (960), On suppose que la station mobile 700 s'est authentifiée au. préalable auprès d'un serveur AAA 950 (en référence à la figure 7) ( Authentieation, Authorization & 25 ..:- :counting cornons dans le rescau Li- 1-.111. Dans un premier t:crrips, lei suuion mobile 700 établit une connexion avec le réseau \VLAN.. ptt s. la station noltille 701) fifeciue une demande DNS (pour Dizain Marne System afin dll, :retrouver d'e.. la passerelle cc s unité' S1 Cs ' (91M.... S7EG:W {9301I.a. station mobile 700 envoie une eétab un.tuertel. de bout en bout (12E. Tunnel 820 à la passerelle de s~.c.ttrit SE S' X920). :pies éception. de .1-1 r.equûte 82O.:, 1a.pass:girelle &.$êeLu-ité trnier t1a:ree4.,tetçue \...frs la psseelle. TTG (92(ti . Là pat*11e T..f.G ()20) eiVOie e,nsuito e neud GGSN(960) -une requête e de contexte relatives: à la session de communication (Çreate PU Refit: sti entext noeud GG SN (960)...et.ée inforffiationS d eôfitextepréCitéeS et l'et:Ontne e t..';ortfitrnationde...eréation Winfomations dg:...contexte Çontex.t iLa,passorelle.f G t'Y) 0 ) transfert, la confIrmation prcitt.k. 860 vers le passerelle desée iiité.:.SEÇiW(930)H Enfin; station 70Q tin 1.5 messaoc d'acceptation de 1'éti.tbliseetent d'ut ..,tunnel ...:de. bout en bout (E2E Tunnel Establihinent: Act) S70. 20 | L'invention concerne un dispositif de radiocommunication (700) comprenant :- pour des services circuits, des premiers moyens d'accès, permettant d'accéder à un réseau mobile via un premier reseau d'accès compris dans un réseau local sans fil,- pour des services paquets, des deuxièmes moyens d'accès (70), permettant d'accéder au réseau mobile via le premier réseau d'accès.Selon l'invention, les premiers moyens d'aceès sont conformes à la technologie « GAN » et les deuxièmes moyens d'accès sont conformes à la technologie « 3GPP-WLAN Interworking ». Les technologies sont définies dans les normes 3GPP. | 1. ä Dispositif de radiocommunication (700) comprenant pour des services circuits, des premiers moyens s, permettant d'accéder à un réseau mobile via un premier réseau d'accès compris dans un réseau local sans fil, pour des services paquets, des deuxièmes moyens d'accès (70), permettant d'accéder audit réseau mobile via ledit premier réseau d'accès, ctirastérisé en ce que lesdits premiers moyens d'accès sont conforrnes.à. la technologie> GAN est lesdits deuxièmes moyens d'!Iscès sont con1banes à la technologie 3GPP- 1 0 WLAN llntemorking , lesdites technologies étant définies dans les normes 3GPP.. Dispositif (700) selon la 1, -caractérisé en ee qu'il comprend en outre pour lesdits services circuits, des trois moyens d'accès, perniettant d'accéder audit réseau mobile via un deuxième réseau d'accès compris dans ledit 15 réseau mobile et. pour lesdits services paquets, des quatrièmes moyens d'accès (80), permettant d'accéder audit réseau mobile via ledit deuxième réseau cl'aeeès compris dans ledit réseau mobile et en ce que lesdits troisièmes moyens d'accès sont confbrmes à la technologie GAN 20 et lesdits quatrièmes moyens d'accès sont corifonues 1k la technologie 3GPP-Wl N !nterworking . 3, Dispositif (700) selon la 2, caractérisé en. ce qu'il comprend en outre, pour lesdits serviecs paquets, des moysas de répartition (9C!) permettant d'affecter des flux PDP (Fi t auxdj)s deuxièmes (70) ou quatrièmes (80) moyens d'accès, 25 4. Dispositif (700) selon l'une quelconque des 1 à , caractérisé en ce que lesdits deuxièmes moyens d'accès (70 eompsemient des moyens de contrôle (71 permettant de gérer l'établissement d'un tunnel IPsec (Tl F; : 'F4) pour chaque flux PDP (Fl à E4) ;H et. effeetner une mise en Cerreseonderayer de chaque faux l?I,W:avee un tinte] 11"sec,Contrôleur de réseau d'accès (900)ä permettant. t un dispositif de. cuti on (700) _ polir des services chienlits, d'accéder 'Un réseau mobile via un',ptemier réseau d' iccès cOMpris...dansi dans>un réseau local sans fil po tir des services paquetsd'ace edcr audit. réseau mobile via ledit p roulier réseau. d acc caraetériséetice .que lediteordrôtenr deréseaueaccès(900)Contpriend-ii - un bloc GANC-CS (910) qui correspond à lu partie relative aux services circuits d-uu concrôleur GANG conforme 'à la technologie GAN _ permettant de gérer IO des flux pour les services circuits ; - une passerelle TTG (920) conforme a la échnolo'_'.,GI)P-WLAN Interworking , penchant de gérer des flux -pour les services paquets. lesdites technologies etant definies dans lcs normes 3GPP ; et des moyens répartition (940permettant d'a fifeciér chaque flux audit bloc GANC-CS ou à ladite, pussérelle "'TG, 6. Contrôleur (le réseau d'accès (900) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend eu outre une unique passerelle:de sécurité SE(iW 930) placée en amont dudit bloc GANC-CS (910) et de ladite passerelle TTG (92O' côté dispositif de rad iocorrirl'i ilnicati on (700) . 20 7. Contrôleur de réseau daccès (90(!) selon La 6, caractérisé en ce que ladite pdd=isere e clé. sécurité SEG \k (93() comprend lesdits moyens de répartition (940 | H | H04 | H04W | H04W 84,H04W 88,H04W 92 | H04W 84/04,H04W 84/12,H04W 88/16,H04W 92/02 |
FR2899473 | A1 | UTILISATION D'UN COMPOSE ANTI-ATHEROTHROMBOTIQUE POUR L'OBTENTION DE MEDICAMENTS DESTINES AU TRAITEMENT DES TROUBLES VASCULAIRES | 20,071,012 | -1- La présente invention concerne l'utilisation d'un antagoniste spécifique des récepteurs thromboxane û prostaglandines (TP) pour l'obtention de médicaments destinés au traitement des troubles vasculaires chez le patient présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral (AVC), notamment pour la réduction des événements cérébro- vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident ischémique cérébral (AIC) ou d'attaque ischémique transitoire (AIT). Le thromboxane A2 (TXA2) est un métabolite instable de l'acide arachidonique qui est impliqué dans la pathogenèse de nombreuses maladies cardiovasculaires. Le TXA2 et d'autres métabolites de l'acide arachidonique tels que les endoperoxydes (PGG2-PGH2), les HETE et les isoprostanes sont des ligands de récepteurs communs nommés récepteurs TP (thromboxane - prostaglandines - endoperoxydes). Leurs liaisons aux récepteurs TP entraîne des effets délétères: activation et agrégation plaquettaire, dysfonction endothéliale, vasoconstriction, et prolifération cellulaire. L'athérosclérose est une maladie inflammatoire chronique, l'agent d'agression entraînant la réaction inflammatoire étant le cholestérol LDL qui s'accumule sous l'endothélium sous forme oxydée. L'inflammation intervient à plusieurs niveaux du processus athéromateux : 1) activation de l'endothélium et recrutement mono-lymphocytaire 2) production locale et systémique de cytokines pro-inflammatoires; 3) production de protéases de la matrice extracellulaire (métalloprotéases) entraînant la dégradation des protéines de la chape fibreuse et déstabilisation de la plaque ; 4) induction de l'apoptose des cellules de la plaque et formation d'un noyau lipidique pro-coagulant. La plaque athéromateuse ainsi formée peut se rompre suite à des stimuli d'inflammation locale et de stress oxydatif, initiant l'agrégation de plaquettes à la surface aboutissant à l'occlusion. La survenue de thrombose sur plaque est dénommée athérothrombose . La rupture complique principalement (mais non exclusivement) les plaques qui présentent un noyau lipidique large occupant plus de 40% du volume total de la plaque, et une chape fibreuse fine riche en macrophages et pauvre en cellules musculaires lisses. Elle est le -2- résultat du déséquilibre entre les contraintes hémodynamiques auxquelles la chape fibreuse est soumise et la solidité intrinsèque qui détermine sa résistance à la fracture. Dans les stratégies thérapeutiques nouvelles de l'athérosclérose, il apparaît important de cibler l'inflammation dans la plaque. La stabilisation de la plaque athéromateuse nécessite 5 la réduction de sa composante inflammatoire au bénéfice de la composante fibreuse. Récemment, de nombreux travaux de recherche ont été effectués dans le but de prévenir les phénomènes liés à la production excessive de thromboxane A2 dans les systèmes cardiovasculaire et neurovasculaire. Parmi ces antagonistes, ceux décrits dans le brevet EP 648 741 se sont avérés de puissants et sélectifs antagonistes des récepteurs TP, actifs par 10 voie orale et ayant une longue durée d'action. Plus particulièrement, l'acide 3-{6-[(4-chlorophénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl}propionique de formule (I) : H3C C1 (I) (CH,)2000H sous forme racémique ou d'isomère optiquement pur ainsi que ses sels d'addition 15 pharmaceutiquement acceptables, est un antagoniste spécifique des récepteurs TP, qui s'est avéré avoir un puissant effet anti-athérothrombotique. Le composé de forrnule (I) agit en bloquant l'agrégation plaquettaire induite par le thromboxane A2 et les autres ligands des récepteurs TP, quelle que soit leur origine, plaquettaire ou extraplaquettaire. Il agit de plus en inhibant la vasoconstriction induite par 20 le thromboxane A2 et en s'opposant au dysfonctionnement endothélial et à la prolifération ainsi qu'à l'inflammation de la paroi vasculaire. -3- Le composé de formule (I) présente donc des propriétés : antiagrégantes plaquettaires et anti-thrombotiques, anti-inflammatoires, anti-prolifératives et anti-vasoconstrictrices. Son effet bénéfique clans l'athérosclérose peut se traduire par l'inhibition de l'infiltration monocytaire/macrophagique dans la plaque, vraisemblablement via l'inhibition de l'expression des molécules d'adhésion vasculaires. Puisque ces cellules inflammatoires conditionnent la stabilité de la plaque, la réduction du recrutement monocytaire dans la paroi vasculaire peut, à long terme, stabiliser la plaque. En outre, l'effet anti-thrombotique du composé peut réduire l'inflammation vasculaire et l'activation endothéliale déterminées par l'adhérence des plaquettes à l'endothélium et l'interaction, de nature inflammatoire, pro-coagulante et pro-oxydante entre plaquettes, endothélium, cellules musculaires lisses et monocytes. L'acide 3-{6-[(4-.chlorophénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl} propionique, ainsi que ses sels et ses isomères optiques, leurs préparations et leur utilisation en thérapeutique ont été décrits dans le brevet européen EP 0 648 741. La demanderesse a présentement découvert que, de façon surprenante, le composé de formule (I) sous forme d'isomère actif et sous forme de sel, préférentiellement de configuration (R) et sous forme de sel de sodium possédait des propriétés intéressantes permettant de l'utiliser dans le traitement des troubles vasculaires chez le patient présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral, notamment pour la réduction des événements cérébro-vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'AIC ou d'AIT. De façon surprenante, le composé de formule (I) de configuration (R) préférentiellement sous forme de sel de sodium ne se comporte pas comme les autres anti-aggrégants plaquettaires : en effet, a doses faibles, l'aspirine n'a pas d'effet anti-athéroscléreux ou anti-athérogénique direct. Elle n'inhibe pas la formation de la néointima et l'accumulation de cellules inflammatoires dans la paroi vasculaire. Les effets vasculaires de clopidogrel ne sont pas non plus revendiqués chez l'Homme. Les récepteurs P2Y12, cible de clopidogrel, ne sont pas présents dans les cellules endothéliales. -4 L'invention concerne donc l'utilisation du composé de formule (I) sous forme d'isomère actif et préférentiellement sous forme de sel, pour l'obtention de compositions pharmaceutiques destinées au traitement des troubles vasculaires chez le patient présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral, notamment pour la réduction des événements cérébro-vasculaires et cardio- vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'AIC ou d'AIT. Parmi les sels d'addition du composé de formule (I), on peut citer à titre non limitatif les sels d'addition à une base pharmaceutiquement acceptable comme les sels de sodium, de potassium, de tertbutylamine, de diéthylamine, etc... A titre préférentiel, le sel utilisé sera le sel de sodium. Dans les compositions selon l'invention, le composé de formule (I) possède préférentiellement la configuration absolue (R). Les compositions pharmaceutiques seront présentées sous des formes convenant aux administrations par voie orale, parentérale, transcutanée, nasale, rectale, perlinguale, et notamment sous forme de préparations injectables, comprimés, comprimés sublinguaux, glossettes, gélules, capsules, tablettes, suppositoires, crèmes, pommades, gels dermiques, etc... Les compositions pharmaceutiques selon l'invention contiennent un ou plusieurs excipients ou véhicules choisis parmi des diluants, des lubrifiants, des liants, des agents de désintégration, des absorbants, des colorants, des édulcorants, etc... La posologie utile ne varie pas selon le sexe, l'âge et le poids du patient, la nature de l'affection et des traitements éventuellement associés. Les études ont été réalisées avec le sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule(I). -5- Dans les compositions selon l'invention les quantités de principe actif sont comprises entre 5 et 100 mg pour le sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I). De manière préférentielle, la dose journalière du sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I), sera de 30 mg par jour. Données pré-cliniques L'effet anti-thrombotique du sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I), a été démontré dans différents modèles de thrombose carotidienne in vivo : électrolyse vasculaire (chien), lésion mécanique (cobaye) et stimulation électrique (rat) et ex vivo : shunt artériel carotido-carotidien par capillaire en verre: le sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule(I) allonge le temps d'occlusion de façon dose dépendante. Les effets anti-prolifératif, anti-athéromateux et anti-inflammatoire du sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule(I) ont été explorés sur des modèles expérimentaux : il réduit significativement la surface de la lésion athérosclérotique, l'épaisseur de la paroi vasculaire et le ratio intima/media sans réduction du cholestérol sérique. Il inhibe aussi l'infiltration des macrophages dans la paroi vasculaire et l'expression des molécules d'adhésion et particulièrement des marqueurs comme l'endothéline, ICAM, VCAM. Données cliniques L'activité antithrombotique ex vivo du sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I) a été également évalué chez des patients à risque important de survenue d'AVC ischémique et une supériorité du composé de formule (I) versus l'aspirine après 10 jours d'administration a été démontré sur les principaux paramètres du modèle de chambre de perfusion (surface totale et surface dense du thrombus, % d'adhésion). Dans cette étude, le sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule(I) a également un effet sur les marqueurs de l'inflammation mesurés (sVCAM, s PAI-1, sP-sélectine, thrombomoduline). L'étude de la réponse vasomotrice périphérique à une administration unique ou chronique du composé de formule (I) chez des patients athéromateux à risque cardiovasculaire important et test d'hyperhémie anormal traités par aspirine a mis en évidence une supériorité du composé de formule (I) versus placebo sur la vasodilatation dépendante de -6- l'endothélium évaluée par le test d'hyperhémie provoquée (stimulus physiologique au niveau de l'artère radiale). Cette supériorité est observée quelle que soit la dose, après administration unique ou répétée (15 jours), l'effet vasodilatatoire étant évalué environ 2 heures après la prise médicamenteuse. Conclusion : Le composé de formule (I) sous forme d'isomère (R) et préférentiellement sous forme de sel de sodium qui possède des propriétés antiagrégantes plaquettaires et antithrombotiques, anti-inflammatoires, anti-prolifératives et anti-vasoconstrictrices apparaît donc comme un agent anti-athérothrombotique pour une utilisation en prévention secondaire des accidents cardio-vasculaires dans les maladies athérothrombotiques, en particulier chez des patients avec antécédent d'accident ischémique cérébral | La présente invention concerne l'utilisation d'un antagoniste spécifique des récepteurs TP pour l'obtention de médicaments destinés au traitement des troubles vasculaires chez le patient présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral, notamment pour la réduction des événements cérébro-vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident ischémique cérébral (AIC) ou d'attaque ischémique transitoire (AIT). | 1- Utilisation de l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl}propionique de formule (I) sous forme d'isomère optique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptable pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des troubles vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral. 2- Utilisation de l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl} propionique de formule (I) sous forme d'isomère optique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptable selon la 1 pour l'obtention d'un médicament destiné à réduire des événements cérébro-vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident cérébral. 3- Utilisation de l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-1-yl}propionique de formule (I) sous forme d'isomère optique ou d'un de ses sels pharrnaceutiquement acceptable pour l'obtention d'un médicament destiné à réduire des événements cérébro-vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident ischémique cérébral. 4- Utilisation de l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl}propionique de formule (I) sous forme d'isomère optique ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptable selon la 3 pour l'obtention d'un médicament destiné à réduire des événements cérébro-vasculaires et cardio-vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'attaque ischémique transitoire. 5- Utilisation de l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-l-yl}propionique de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que le composé de formule (I) est sous forme d'isomère optique de configuration (R) et sous forme de sel de sodium. 6- Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée en ce que l'isomère (R) du composé de formule (I) se présente sous la forme d'un sel de sodium. 7- Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 1 à 6 utiles pour la fabrication d'un médicament pour le traitement des troubles vasculaires chez des patients présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral. 8- Composition pharmaceutique selon la 7 caractérisée en ce que l'acide 3- { 6- [(4-chloro-phén yl sul fonyl) amino]-2-méthyl-5 ,6,7,8-tétrahydronapht-1-yl}propionique de formule (I) est sous la forme d'isomère optique de configuration (R). 9- Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 7 ou 8 caractérisée en ce que l'acide 3-{6-[(4-chloro-phénylsulfonyl)amino]-2-méthyl-5,6,7, 8-tétrahydronapht-1-yl}propionique de formule (I) de configuration (R) est sous forme de sel de sodium. 10- Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 7 à 9 caractérisé en ce que la quantité de sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I) est comprise entre 5 et 100 mg. 11- Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 7 à 10 caractérisé en ce que la quantité de sel de sodium de l'isomère (R) du composé de formule (I) est de 30 mg par jour. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 9,A61P 25 | A61K 31/18,A61P 9/10,A61P 25/00 |
FR2895785 | A1 | DISPOSITIF LUMINEUX POUR PANNEAUX DE SIGNALISATION | 20,070,706 | La présente invention est relative à un dispositif lumineux destiné, notamment, aux panneaux de signalisation. Il est connu de réaliser des panneaux, en matière transparente ou translucide, comportant des inscriptions, gravées par exemple sur l'une de leurs faces, lesdites inscriptions étant visuellement mises en relief par l'envoi d'un rayon lumineux dans l'épaisseur de la plaque constituant le panneau. Généralement, l'éclairement est réalisé par une batterie de diodes lo disposées linéairement au-dessus du champ supérieur du panneau. Cette disposition est rendue nécessaire du fait que les rayons lumineux s'étendent sensiblement selon l'axe géométrique de la diode. Le résultat n'est pas satisfaisant car une partie des rayons lumineux est perdue et ne pénètre pas dans la plaque. II faut signaler, aussi, que les diodes forment une rampe qui 15 doit comporter un moyen de fixation qui est distinct de celui du panneau. Depuis peu, une nouvelle génération de diodes est apparue sur le marché, lesdites diodes étant capables d'émettre des rayons situés sensiblement dans un plan s'étendant perpendiculairement à l'axe 20 géométrique de la diode. L'invention met à profit l'utilisation de cette nouvelle diode pour réaliser un panneau de signalisation incorporant sa source d'éclairage. 25 Selon l'invention, la diode est maintenue dans un orifice du panneau de façon à ce que son axe géométrique s'étende perpendiculairement audit panneau. De cette façon, les rayons lumineux émis par la diode sont intégralement transmis, sans perte, au panneau en s'étendant parallèlement à ses faces. Selon un mode de réalisation, la diode est maintenue en position par l'entremise d'un boîtier en deux parties, assemblées l'une sur l'autre et disposée, chacune, de part et d'autre du panneau, l'une des parties qui traverse le panneau étant transparente et l'autre étant métallique pour favoriser l'évacuation, par conduction, de la chaleur produite par la diode. La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre faite en se référant aux dessins annexés à titre d'exemple indicatif, seulement, sur lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée, en coupe verticale, montrant les composants 15 du dispositif de l'invention ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, les composants du dispositif étant représentés en position d'utilisation ; - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à celle 2 montrant une variante de réalisation permettant d'utiliser le dispositif de l'invention avec des 20 panneaux présentant des épaisseurs très différentes. Le problème consiste à envoyer des rayons lumineux à travers l'épaisseur d'une plaque 1, transparente ou translucide, comportant des inscriptions gravées ou fixées par un moyen adhésif. L'envoi des rayons 25 lumineux fait apparaître les inscriptions. Le but de l'invention vise un dispositif permettant d'utiliser, comme source de lumière, une diode 2 ayant la particularité d'émettre des rayons lumineux sensiblement dans un plan perpendiculaire à son axe géométrique XY. Selon l'invention, la diode 2 est maintenue dans une ouverture 3 de la s plaque 1 de façon à ce que son axe géométrique XY s'étende perpendiculairement au plan de ladite plaque. Selon un mode de réalisation, la diode est maintenue par un boîtier en deux parties 4 et 5. La partie 4, ou couvercle, traverse la plaque 1 et s'étend au-delà de cette dernière pour recevoir la partie 5. Comme cela ressort de l'exemple représenté, la plaque 1 est 15 emprisonnée entre l'épaulement 6 du couvercle 4 et l'extrémité 5a de la partie 5. Le couvercle 4 présente un évidement 7 permettant le logement de la partie active de la diode 2. La partie du couvercle comprise dans l'épaisseur de la plaque est réalisée en une matière pouvant être traversée librement par les rayons lumineux. 25 La diode 2 est fixée sur une embase 8, métallique, pouvant prendre appui sur un épaulement 9 de la partie 5, également métallique. De cette façon, la partie 5 peut évacuer la chaleur dégagée par la diode. 10 20 Comme cela ressort de la figure 2, un organe élastiquement déformable, tel qu'un joint torique 10, est interposé entre l'extrémité 4a du couvercle et l'embase 8. Lorsque le couvercle 4 est vissé à fond, comme montré sur la figure 2, l'organe 10 est comprimé et applique l'embase 8 contre l'épaulement 9. Sur les dessins, les câbles d'alimentation ne sont pas représentés, mais il est évident qu'il convient de raccorder les câbles usuels qui sortent de la diode, et qui traversent librement l'embase 8, au câble provenant du secteur d'alimentation qui pénètre dans la partie 5 par un orifice 11. Selon l'invention, un espace 1 2 est prévu dans la partie 5 pour loger les organes de raccordement. Les figures 3 et 4 montrent une variante du dispositif de l'invention 15 permettant de fixer ledit dispositif sur des panneaux présentant des épaisseurs très différentes. Le boîtier, enfermant la diode 2, est réalisé en deux parties 13 et 14, celle 13 étant réalisée en une matière transparente et celle 14 étant 20 métallique. La partie 13 se visse dans celle 14 en emprisonnant le panneau 1 a (fig.3) ou celui 1 b (fig.4). La partie 13, ou couvercle, présente un épaulement 1 5 contre lequel est appliquée la platine usuelle 2a de la diode 2. La platine est appliquée contre l'épaulement 1 5 par l'action d'un ressort 1 6 qui a également pour fonction de transmettre la chaleur émise par la diode à la partie métallique 14, ledit ressort étant interposé entre ladite platine et le fond 17 de la partie 1 5 dans laquelle se visse celle 13. 25 Une rondelle métallique, non représentée, peut être interposée entre l'extrémité du ressort hélicoïdal 16 et la platine 2a. Il est à noter que, par ce dispositif, les rayons émis par la diode restent à distance constante de la face externe du panneau et, ce, quelle que soit son épaisseur | Dispositif lumineux destiné à envoyer des rayons lumineux dans l'épaisseur d'une plaque (1) transparente ou translucide, comportant une source lumineuse (2) qui est maintenue dans un ouverture (3) de ladite plaque par un boîtier en deux parties (4, 13 et 5, 14), assemblées l'une à l'autre et disposées de part et d'autre de la plaque (1), caractérisé en ce que l'une (4, 13) des parties traverse la plaque (1 ) et est réalisée en une matière pouvant être traversée facilement par les rayons lumineux, tandis que l'autre partie (5, 14) est réalisée en une matière permettant d'évacuer facilement la chaleur dégagée par la source lumineuse . | 1-Dispositif lumineux destiné à envoyer des rayons lumineux dans l'épaisseur d'une plaque (1) transparente ou translucide, comportant une source lumineuse (2) qui est maintenue dans un ouverture (3) de ladite plaque par un boîtier en deux parties (4, 13 et 5, 14), assemblées l'une à l'autre et disposées de part et d'autre de la plaque (1), caractérisé en ce que l'une (4, 13) des parties traverse la plaque (1) et est réalisée en une matière pouvant être traversée facilement par les rayons lumineux, tanclis que l'autre partie (5, 14) est réalisée en une matière permettant d'évacuer facilement la chaleur dégagée par la source lumineuse ; 2-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la source lumineuse est fixée sur une embase (8) maintenue appliquée contre un épaulement (9) de la partie (5), par l'extrémité de la partie (4), avec interposition d'un organe élastiquement déformable ; 3-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la partie (13), ou couvercle présente un épaulement (15) contre lequel est appliquée la platine usuelle (2a) de la diode sous l'action d'un ressort (16). 6 | F,G | F21,G09 | F21V,F21Y,G09F | F21V 19,F21Y 101,G09F 13 | F21V 19/00,F21Y 101/02,G09F 13/18 |
FR2894739 | A1 | PROCEDE DE CODAGE, PROCEDE DE DECODAGE, DISPOSITIF DE CODAGE ET DISPOSITIF DE DECODAGE DE DONNEES VIDEO | 20,070,615 | L'invention concerne un dispositif et un procédé de codage et de décodage de données vidéo. Le développement des standards de compression a aujourd'hui conduit à la complexité des algorithmes de codage. Dès lors, il devient important de pouvoir tester les équipements de codage, surtout lorsqu'ils doivent être conformes à des standards de codage. Notamment, dans le cadre du standard de compression H264, les algorithmes de compression utilisés sont très complexes. Lorsque les algorithmes de compression sont réalisés par des circuits intégrés, il devient difficile de comprendre à quel niveau de l'encodage une erreur peut s'être produite, lorsqu'un problème est détecté au niveau du décodeur lors de la phase de décodage. Le codage des images étant, pour la plupart des images, dépendant du codage d'autres images, il est également difficile de déterminer sur quelle image le problème apparaît. Lors de l'encodage, il devient alors important de trouver des mécanismes permettant de marquer à l'aide d'information supplémentaire le procédé de décodage afin de déceler à quel niveau de codage ou de décodage le problème est survenu. La détection des problèmes d'encodage est souhaitable pour la validation des circuits intégrés et également pour la détection à distance de problèmes chez un client. L'invention propose de résoudre au moins un des problèmes précités. A cet effet, l'invention propose un dispositif de codage de données vidéo comprenant des moyens de coder les images en groupes de données. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens d'insérer, dans les groupes de données codées, un message comprenant des paramètres issus du codage du groupe et permettant lors d'un décodage ultérieur, une reconstruction des données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de coder les images en groupes de données comprennent des moyens de codage entropique, les paramètres issus du codage étant relatifs au codage entropique. Selon un mode de réalisation préféré, - les moyens de coder les images en groupes de données codent chaque image en tranche, - les moyens d'insérer dans les groupes de données codées le message insèrent un message relatif à chaque tranche avant chaque tranche. Préférentiellement, - les moyens de coder les images en groupes de données codent chaque tranche en macroblocs de pixels, - les paramètres de codage relatifs à chaque tranche comprennent des paramètres relatifs à chaque macrobloc. 15 Selon une caractéristique avantageuse, le message comprend un message correcteur d'erreur calculé sur les données non codées. Selon une autre caractéristique avantageuse, les moyens d'insérer dans les groupes de données codées le message insèrent un message relatif 20 à chaque tranche avant chaque tranche et le message correcteur d'erreur pour chaque image. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un dispositif de décodage de données comprenant des moyens de décoder des données en 25 groupes, chaque groupe de données comprenant au moins un message comprenant des paramètres issus du codage dudit groupe et permettant lors du décodage une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. Selon l'invention, le dispositif de décodage comprend - des moyens d'extraire le message, - des moyens de comparer le message à des paramètres de décodage, - des moyens de détecter une erreur lors du décodage ou lors du codage en fonction de la comparaison. 10 30 De manière préférée, le dispositif de décodage comprend des moyens de décodage entropique des données, le message comprenant des paramètres relatifs au codage entropique des groupes de données, les moyens de comparer le message à des paramètres de décodage comparent le message à des paramètres de décodage entropique. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de codage de données vidéo comprenant une étape de codage des images en groupes de données. Selon l'invention, le procédé de codage comprend une étape d'insertion, dans les groupes de données codées, d'un message comprenant des paramètres issus du codage du groupe et permettant lors d'un décodage ultérieur, une reconstruction des données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de décodage de données vidéo comprenant une étape de décodage des données en groupes, chaque groupe de données comprenant au moins un message comprenant des paramètres issus du codage du groupe et permettant lors du décodage une reconstruction des données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. Selon l'invention, le procédé de décodage comprend : - une étape d'extraction dudit message, - une étape de comparaison dudit message à des paramètres de décodage, - une étape de détection d'erreur lors du décodage ou lors du codage en fonction de ladite comparaison. L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples 30 de modes de réalisation et de mise en ceuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 représente la structure du flux codé selon un mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 2 représente un dispositif de codage selon un mode de réalisation préféré l'invention, - la figure 3 représente un dispositif de décodage selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Les modules représentés sur les différentes figures sont des unités fonctionnelles, qui peuvent ou non correspondre à des unités physiquement distinguables. Par exemple, ces modules ou certains d'entre eux peuvent être regroupés dans un unique composant, ou constituer des fonctionnalités d'un même logiciel. A contrario, certains modules peuvent éventuellement être composés d'entités physiques séparées. La description ci-dessous est basée sur un codage de données conforme à la norme H264. Cet exemple d'implémentation n'est pas limitatif à un codage de ce type. L'invention concerne effectivement tout type de codage dans lequel des informations sont insérées dans le flux afin de faciliter son utilisation ultérieure. Par groupe de données, on peut entendre toute décomposition en ensemble de données. On peut notamment comprendre groupe d'image (GOP, acronyme anglais de Group of Pictures ), on peut également comprendre les tranches d'images ( slice en anglais). La figure 1 représente la structure du flux codé selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Les images sont codées de manière découpée. Chaque image est découpée en tranches, mieux connues sous l'acronyme anglais de slice . Le découpage en tranches est décidé lors du codage. Ce découpage en tranches est fait par les utilisateurs du dispositif de codage et notamment par les diffuseurs de programmes. Selon ce mode de réalisation, un message SEI est inséré avant 30 chaque tranche d'image. Le message SEI étant référencé sur la figure 1 par SEI CRC CABAC_MES. Ce message SEI comprend des informations relatives au codage et permettant lors du décodage de la tranche auquel il se réfère de vérifier que le décodage est correct et si ce décodage n'est pas correct de pouvoir le détecter pour l'analyser. Lorsqu'une erreur est détectée, on peut par exemple remplacer la partie de l'image qui est erronée par l'image précédemment décodée. A ces fins, le message SEI contient des informations relatives au codage de type entropique réalisé par le dispositif de codage. La nature de ces informations est précisée ultérieurement. Dans le flux de données, le message SEI peut se référer soit à la tranche précédente soit à la tranche suivante, selon l'implémentation faite dans le codeur. Dans le mode de réalisation préféré, il se réfère à la tranche qui le suit dans le flux, la tranche étant mémorisée avant d'être transmise. La figure 2 représente un dispositif de codage selon le mode de réalisation préféré de l'invention. Une trame Fn courante est présentée en entrée du codeur pour y être codée. Cette trame est codée sous forme de tranches, c'est-à-dire qu'elle est découpée en sous-unités qui contiennent chacune un certain nombre de macro-blocs correspondant à des groupes de 1616 pixels. Chaque macrobloc est codé en mode intra ou inter. Que ce soit en mode intra ou en mode inter, un macrobloc est codé en se basant sur une trame reconstruite. Un module 109 décide du mode de codage en mode intra de l'image courante, en fonction du contenu de l'image. En mode Intra, P (représentée sur la figure 2) est composée d'échantillons de la trame courante Fn qui ont été précédemment encodés, décodés et reconstruits (uF'n sur la figure 2, u signifiant non filtré). En mode inter, P est constitué à partir d'une estimation de mouvement basée sur une ou plusieurs trames F'n-1. Un module d'estimation de mouvement 101 établit une estimation de mouvement entre la trame courante Fn et au moins une trame précédente F'n-l. A partir de cette estimation de mouvement, un module 102 de compensation de mouvement produit une trame P lorsque l'image courante Fn doit être codée en mode inter. Un soustracteur 103 produit un signal Dn, différence entre l'image Fn à coder et l'image P. Ensuite cette image est transformée par une transformation DCT dans un module 104. L'image transformée est ensuite quantifiée par un module 105 de quantification. Ensuite, les images sont réorganisées par un module 111. Un module de codage entropique 112 de type CABAC (acronyme anglais de Context-based Adaptive Binary Arithmetic Coding ) encode ensuite chaque image. Des modules 106 et 107 respectivement de quantification et de transformation inverses permettent de reconstituer une différence D'n après transformation et quantification puis quantification inverse et transformation inverse. Lorsque l'image est codée en mode intra, selon le module 109, un module 108 de prédiction intra code l'image. Une image uF'n est obtenue en sortie d'un additionneur 114, comme la somme du signal D'n et du signal P Ce module 108 reçoit également en entrée l'image F'n reconstruite non filtrée. Un module 110 de filtrage permet d'obtenir l'image F'n reconstruite filtrée à partir de l'image uF'n. Le module 112 de décodage entropique transmet les tranches codées encapsulées dans des unités de type NAL. Les NAL contiennent, outre les tranches, des informations relatives aux en-têtes par exemple. Les unités de type NAL sont transmises à un module 113. Le module 113 insère un message SEI avant l'envoi des différentes tranches d'images codées vers un réseau de transmission. Un message SEI est inséré afin d'obtenir un flux comme indiqué en figure 1. Ce message comporte en outre, des informations relatives au codage entropique réalisé par le module 112. Le module de codage entropique 112 utilise un algorithme de codage de type cabac . Les paramètres codlLow et codelRange sont des paramètres définis dans la norme H264. Ces paramètres sont calculés par le module de codage entropique 112 pour chaque tranche. Le message SEI inclue donc les valeurs codlLow et codelRange relatives au codage de chaque tranche. Le tableau ci-dessous illustre la partie payload d'un message SEI, utilisant un type de payload de type 6, correspondant dans la norme H264 à un payload de type user data_unregistered , représenté dans le tableau ci-dessous. user data unregistered( payloadSize) { Descriptor uuid_iso_iec_11578 u(128) for( i = 16; i < payloadSize; i++ ) user_data_payload_byte b(8) } - le mot de 128 bits uuid_iso_iec_11578 indique au décodeur lors de la phase de décodage le type de message. La norme H264 précise un certain nombre de valeurs pour ce mot en fonction de sa signification. L'une de ces valeurs indique qu'il s'agit d'un message du type user data_payload . - le mot user data_payload_byte est un mot de 8 bits composant une partie du message SEI. Ces 8 bits sont utilisés pour coder les données relatives à des applications propriétaires et notamment ici pour coder les données relatives à l'invention comme codé ci-dessous. On peut ainsi coder, dans cette série d'octets, les valeurs de codlRange et codlLow. Les valeurs de CodlRange et CodlLow sont chacune codées sur 9 bits. Outre ces données relatives au codage entropique, le message SEI contient une information de type code correcteur d'erreur (en anglais CRC pour cycle redundancy check ). Ce code correcteur d'erreur est calculé à partir des données non codées. Ce code correcteur d'erreur est calculé en utilisant des méthodes connues de l'homme du métier et notamment en utilisant des polynômes générateurs. Avantageusement, on insère un CRC pour chaque slice. La valeur de CRC est alors codée avec les valeurs de CodlLow et CodlRange. La figure 3 représente un dispositif de décodage selon l'invention. Un module 209 reçoit en entrée les messages SEI. Il extrait les différents messages SEI et les transmet à un module 210 de comparaison des valeurs relatives au décodage entropique et à un module 211 de comparaison de CRC les valeurs relatives au CRC. Les NALs de données utiles sont transmises à un module 201 de décodage entropique. Le module 210 mémorise le message SEI rentrant et compare les valeurs des CodelRange et CodelLow de la tranche reçue avec les valeurs obtenues lors du décodage arithmétique effectué par le module 201 de décodage entropique. Le module 201 de décodage entropique effectue l'opération inverse du module 112 de la figure 2. Si les valeurs CodelRange et CodelLow de la tranche reçue sont différentes des valeurs obtenues lors du décodage, alors une erreur s'est produite. Cette erreur s'est produite au niveau du décodage CABAC si l'on est sûr que la couche transport est fiable, ou au niveau du codage CABAC. Dans le cas de test, on peut notamment s'assurer que la couche transport est fiable. Ceci permet donc avantageusement de vérifier, soit un codeur, soit un décodeur lorsque l'on sait que le décodeur, respectivement le codeur, est fiable. Le module de décodage entropique essaye alors de reconstruire la tranche erronée grâce aux valeurs de CodelLow et CodelRange reçues et mémorisées dans le module 210. Lors du décodage entropique, les valeurs du décodeur arithmétique CodlLow et CodlRange sont transmises au module 210 de comparaison. Ensuite, les données sont transmises à un module 202 de ré ordonnancement de manière à obtenir un ensemble de coefficients. Ces coefficients subissent alors une quantification inverse dans le module 203 et une transformation DCT inverse dans le module 204 en sortie duquel on obtient les macro blocs D'n, D'n étant une version déformée de Dn. Un bloc prédictif P est ajouté à D'n, par un additionneur 205, pour reconstruire un macrobloc uF'n. Le bloc P est obtenu après compensation de mouvement, effectuée par un module 208, de la trame décodée précédente, lors d'un codage en mode inter ou après prédiction intra du macrobloc uF'n, par un module 207, dans le cas d'un codage en mode intra. Un filtre 206 est appliqué sur le signal uF'n pour réduire les effets de la distorsion et la trame F'n reconstruite est crée à partir d'une série de macroblocs. Un module 211 reçoit en entrée une valeur de code de redondance cyclique (CRC) extrait du message SEI reçu et relatif à la tranche courante. Le CRC est relatif à la tranche non codée. Le module 211 calcule donc le CRC relatif à la tranche qui vient d'être décodée et compare cette valeur calculée à la valeur reçue du module 209. Si cette comparaison montre une différence entre les deux valeurs, alors on sait qu'il y a une erreur lors du décodage, si la couche transport est fiable. Selon un autre mode de réalisation, le message SEI inséré comprend les valeurs codelRange et CodelLow du module arithmétique CABAC pour chaque macrobloc de la tranche et non seulement pour chaque tranche comme dans le mode de réalisation préféré. CodlRange et CodlLow sont codés chacun sur 9 bits, il reste donc 14 bits pour coder, sur 32 bits, le numéro de bloc. En format HD (haute définition), on utilise 8160 Macroblocs par image. On obtient alors, par exemple, comme message SEI le message suivant. Numéro de MB CodlRange (9 bits), valeur CodlLow (9 bits), valeur après décodage eos après décodage eos 0 Cir=Oxl eO Cio=0xl Oe 1 Cir=Oxl 80 Cio=OxObe 2 Cir=Oxl b0 Cio=0x022 3 Cir=Oxl cO Cio=0x006 Ceci permet avantageusement, en cas de mauvais décodage, de définir le macrobloc qui est erroné et de le récupérer. Une telles granularité est donc particulièrement efficace mais nécessite de mémoriser les valeurs de CodelRange et CodelLow pour chaque macrobloc d'une même tranche avant de les transmettre simultanément dans le même message SEI. Dans d'autres modes de réalisation, il est bien entendu possible d'insérer un CRC par GOP ou par image mais la granularité est moins fine et 25 la détection des erreurs est donc rendue plus difficile. Lorsqu'un CRC est inséré par image, il est par exemple inséré dans le message SEI relatif à la dernière tranche de l'image. Lorsqu'un CRC est inséré par groupe d'image (GOP), il est par exemple inséré dans le message SEI relatif à la dernière tranche de la dernière image codée du GOP | L'invention concerne un procédé et un dispositif de codage de données vidéo comprenant des moyens de coder les images en groupes de données. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens d'insérer (113), dans les groupes de données codées, un message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprenant des paramètres (CodlRange, CodlLow) issus du codage dudit groupe et permettant lors d'un décodage ultérieur, une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. | Revendications 1. Dispositif de codage de données vidéo comprenant des moyens de coder les images en groupes de données, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (113) d'insérer, dans les groupes de données codées, un message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprenant des paramètres (CodlRange, CodlLow) issus du codage dudit groupe et permettant lors d'un décodage ultérieur, une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de coder les images en groupes de données comprennent des moyens (112) de codage entropique, lesdits paramètres (CodlRange, CodlLow) issus du codage étant relatifs audit codage entropique. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que - les moyens de coder les images en groupes de données codent chaque image en tranche (slice), - les moyens (113) d'insérer dans les groupes de données codées ledit message (SEI_CRC_CABAC_MES) insèrent un message relatif à chaque tranche (slice) avant chaque tranche (slice). 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que - les moyens de coder les images en groupes de données codent chaque tranche en macroblocs de pixels, - les paramètres de codage relatifs à chaque tranche comprennent des paramètres (CodlRange, CodlLow) relatifs à chaque macrobloc. 5. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprend un message correcteur d'erreur (CRC) calculé sur les données non codées. 6. Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que les moyens (113) d'insérer dans les groupes de données codées ledit message (SEI CRC CABAC MES) inserent un message (SEI CRC CABAC MES) relatif à chaque tranche avant chaque tranche et ledit message correcteur d'erreur (CRC) pour chaque image. 7. Dispositif de décodage de données comprenant des moyens de décoder des données en groupes, chaque groupe de données comprenant au moins un message comprenant des paramètres issus du codage dudit groupe et permettant lors du décodage une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage, caractérisé en ce qu'il comprend - des moyens d'extraire ledit message (SEI_CRC_CABAC_MES) - des moyens de comparer ledit message (SEI CRC CABAC MES) à des paramètres de décodage (CodlRange, CodlLow) , - des moyens de détecter une erreur lors du décodage ou lors du codage en fonction de ladite comparaison. 8. Dispositif de décodage selon la 7 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (201) de décodage entropique des données, ledit message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprenant des paramètres (CodlRange, CodlLow) relatifs au codage entropique desdits groupes de données, lesdits moyens de comparer ledit message à des paramètres de décodage comparent ledit message (SEI CRC CABAC MES) à des paramètres de décodage entropique (CodlRange, CodlLow). 9. Procédé de codage de données vidéo comprenant une étape de codage des images en groupes de données, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'insertion, dans les groupes de données codées, d'un message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprenant des paramètres (CodlRange, CodlLow) issus du codage dudit groupe et permettant lorsd'un décodage ultérieur, une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage. 10. Procédé de décodage de données vidéo comprenant une étape de décodage des données en groupes, chaque groupe de données comprenant au moins un message (SEI_CRC_CABAC_MES) comprenant des paramètres (CodlRange, CodlLow) issus du codage dudit groupe et permettant lors du décodage une reconstruction desdites données en cas d'erreur lors du codage ou lors du décodage, caractérisé en ce qu'il comprend - une étape d'extraction dudit message (SEI CRC CABAC MES) - une étape de comparaison dudit message (SEI CRC CABAC MES) à des paramètres de décodage (CodlRange, CodlLow), - une étape de détection d'erreur lors du décodage ou lors du codage en fonction de ladite comparaison. | H | H03,H04 | H03M,H04N | H03M 13,H04N 19,H04N 5,H04N 7 | H03M 13/37,H04N 19/89,H04N 5/44,H04N 7/26 |
FR2890744 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE DE CAPTEUR DE RAPPORT AIR/COMBUSTIBLE ET PROCEDE DE COMMANDE DE CAPTEUR POUR COMMANDER UN TEL CAPTEUR DE RAPPORT AIR/COMBUSTIBLE | 20,070,316 | La présente invention se rapporte à un dispositif et procédé de commande de capteur pour commander un capteur du rapport air/combustible qui détecte une concentration d'un composant de gaz particulier des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne et particulièrement à un dispositif et procédé de commande de capteur apte à atteindre un démarrage plus précoce ou accéléré d'une commande du rapport air/combustible après le démarrage du moteur. Pour une commande du rapport air/carburant ou combustible d'un moteur à combustion interne, un dispositif de commande de capteur comportant un capteur du rapport air/carburant pour détecter une concentration de l'oxygène dans les gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne (rapport air/carburant) a été mis en utilisation pratique. Comme capteur du rapport air/carburant, on connaît généralement un capteur (soidisant capteur A) qui produit une sortie binaire en réponse à une concentration de l'oxygène dans les gaz d'échappement (c'est-à-dire une réponse à un rapport air/carburant riche ou appauvri) et un capteur (capteur d'oxygène du type à courant de pompe ou du type à courant limité) qui produit une sortie presque linéaire sur une grande plage de la concentration d'oxygène. Pendant ces dernières années, pour tenir compte des régulations sévères se rapportant aux gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, il est nécessaire de régler le rapport air/carburant d'une manière précise, et de ce fait un capteur d'oxygène du type à courant de pompe ou du type à courant de limitation ont été utilisés à la place du capteur A. Dans chacun des capteurs est utilisé, comme principe, une cellule de capteur comportant deux électrodes sur les côtés opposés d'un électrolyte solide (par exemple ZrO2) de manière à utiliser le phénomène selon lequel une force électromotrice est produite lorsque les gaz ambiants sur les côtés opposés de la cellule de capteur diffèrent en concentration d'oxygène et que les ions d'oxygène se déplacent entre les côtés opposés à travers l'électrolyte solide lorsque le courant est amené entre les électrodes. Un tel phénomène est atteint seulement lorsque l'électrolyte solide est chauffé et activé. Entre-temps, il peut y avoir un cas où il faut longtemps, plus que dix secondes à des dizaines de secondes, pour que le capteur d'oxygène du type à courant de pompe ou du type à courant limité apte à détecter une concentration d'oxygène sur une grande plage, soit activé. Généralement, un dispositif de commande de capteur est configuré pour pouvoir détecter si le capteur a atteint un état activé. La technique pour détecter un tel état activé est divulguée dans les publications de brevets japonais non examinées numéros 4-313056, 10-104195 et 9-170997. Entre-temps, pendant ces dernières années, des règlements plus stricts concernant les gaz d'échappement ont été demandés. Dans le cas du capteur d'oxygène du type à courant de pompe ou du type à courant limité qui requiert un temps relativement long jusqu'à ce qu'il atteigne un état activé et qui devient apte à servir de capteur linéaire, le capteur doit servir de capteur A qui peut déterminer si un rapport air/carburant des gaz d'échappement est plus riche ou plus appauvri qu'un rapport air/carburant théorique à un stade avant que le capteur ne devienne apte à servir de capteur linéaire, pour atteindre ainsi une commande à rétroaction du rapport air/carburant plus précoce ou accélérée. Cependant, les publications de brevets japonais non examinés indiqués cidessus n 4-313056 et 10-104195 se rapportent à une technique pour déterminer si le capteur (cellule) est complètement activé (c'est-à-dire si le capteur a atteint un état entièrement activé) et non pas à une technique pour déterminer si le capteur (cellule) a atteint un état semiactivé qui permet au capteur de déterminer si le rapport air/carburant des gaz d'échappement est riche ou appauvri. D'autre part, la publication non examinée du brevet japonais n 9-170997 décrit une technique pour estimer l'état semi-activé du capteur du rapport air/carburant sur la base d'une valeur intégrée de la tension de sortie du capteur du rapport air/carburant. Cependant, la tension de sortie du capteur du rapport air/carburant varie en fonction d'une variation de l'atmosphère gazeuse à laquelle le capteur du rapport air/carburant est exposé (en d'autres termes, l'état du rapport air/carburant du gaz à mesurer). Pour cette raison, par la technique pour estimer si le capteur du rapport air/carburant a atteint l'état semi-activé en comparant la valeur intégrée de la tension de sortie du capteur du rapport air/carburant avec une valeur de seuil qui est simplement déterminée sur la base d'un aspect d'une matière ou sujet, le cas peut se présenter où il est déterminé d'une manière erronée que le capteur du rapport air/carburant a atteint l'état semi-activé. Par la technique de la publication non examinée du brevet japonais n 9-170997, l'appréciation de l'état semi-activé du capteur du rapport air/carburant est largement influencée par l'atmosphère gazeuse à laquelle le capteur du rapport air/carburant est exposé de sorte que la détection précise de l'état semi-activé du capteur du rapport air/carburant ne peut pas être obtenue et qu'une commande à rétroaction précise du rapport air/carburant ne peut pas être réalisée. Par conséquent, la présente invention a pour objectif la réalisation d'un dispositif et procédé de commande de capteur apte à détecter une concentration d'un composant particulier des gaz d'échappement sur une grande plage et apte à détecter un état semi-activé du capteur du rapport air/carburant d'une manière précise sans être influencé par une atmosphère gazeuse à laquelle le capteur du rapport air/carburant est exposé de sorte 2890744 4 qu'un démarrage plus précoce ou accéléré d'une commande à rétroaction du rapport air/carburant peut être atteint. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un capteur du rapport air/combustible comportant une cellule de capteur avec une paire d'électrodes sur les côtés opposés d'un électrolyte solide et apte à détecter une concentration d'un composant de gaz particulier des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, une source de courant apte à fournir un courant prédéterminé entre la paire d'électrodes, une section de commande de courant qui met en/hors service la source de courant selon un cycle prédéterminé, une section de détection de tension qui détecte les tensions produites entre les deux électrodes à des temps ou instants respectifs lorsque la source de courant est mise en et hors service, une section de détection de tension différentielle qui détecte une tension différentielle entre les tensions qui sont produites aux instants ou temps respectifs auxquels la source de courant est mise en et hors service et détectées par la section de détection de tension, une première section de comparaison de tension qui compare la tension différentielle avec une première tension de seuil, et une section de détermination d'état semi-activé qui détermine que la cellule de capteur a atteint un état semi-activé qui permet au capteur du rapport air/combustible de mesurer si un rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base d'une sortie de la cellule de capteur, lorsque la tension différentielle est plus basse que la première tension de seuil. Dans le dispositif de commande de capteur, un courant prédéterminé est amené entre les deux électrodes disposées sur les côtés opposés de l'électrolyte solide tout en mettant en/hors service le courant selon un cycle prédéterminé. Les tensions qui sont produites entre les deux électrodes lorsque la source de courant est mise en et hors service sont détectées par la section de détection de tension. La différence de tension entre les deux électrodes est petite lorsque la cellule de capteur se trouve à l'état activé, et elle est considérablement grande lorsque la cellule de capteur est dans un état non activé à cause d'une grande valeur de résistance interne de l'électrolyte solide. D'autre part, la différence de tension entre les deux électrodes se situe entre une petite différence et une différence très grande au moment de la transition d'un état non activé à un état activé. Ainsi, par le dispositif, une différence intermédiaire est détectée par la section de détection de tension différentielle et la première section de détection de tension, et on peut savoir directement à partir de la sortie de la cellule de capteur si le capteur du rapport air/combustible a atteint l'état semi-activé. Lorsque le capteur du rapport air/combustible se trouve dans l'état semi-activé, il devient possible de permettre au capteur du rapport air/combustible capable de détecter une concentration d'un composant gazeux particulier des gaz d'échappement sur une grande plage de servir de capteur (soi-disant capteur A) qui peut produire une sortie binaire en réponse à un rapport air/combustible riche ou appauvri. Par conséquent, en utilisant une telle sortie du capteur du rapport air/combustible, il devient possible d'effectuer une commande à rétroaction du rapport air/combustible en utilisant le capteur du rapport air/combustible rapidement après le démarrage du moteur à combustion interne même si le capteur du rapport air/combustible n'a pas encore atteint l'état entièrement activé. Entre-temps, l'état semi-activé est utilisé ici pour indiquer l'état avant que le capteur du rapport air/combustible n'atteigne un état entièrement activé, et on peut mesurer sur la base de la sortie de la cellule du capteur si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri (c'est-à-dire la cellule de capteur peut produire une sortie binaire en réponse à un rapport air/combustible riche ou appauvri des gaz d'échappement). En outre, un point remarquable du dispositif de commande de capteur de la présente invention réside en ce que la tension différentielle est détectée sur la base des tensions qui sont produites aux instants respectifs auxquels la source de courant est mise en et hors service et détectés par la section de détection de tension, et on détecte sur la base de la tension différentielle si le capteur du rapport air/carburant a atteint l'état semi-activé. La valeur de tension Von produite entre la paire d'électrodes lorsque la source de courant est en service est obtenue par Ipc x RP + EMF (c'est-à-dire Von = Ipc x Rp + EMF, ou Ipc est une valeur du courant prédéterminé décrit ci-dessus, Rp est une résistance interne de la cellule de capteur et EMF est une force électromotrice de la cellule de capteur), et la valeur de tension Voff produite entre la paire d'électrodes lorsque la source de courant est coupée est obtenue par la EMF étant donné que la valeur du courant prédéterminé est 0 A (c'est-à-dire Voff = EMF). Conformément à la présente invention, pour déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé, on détecte comme décrit ci-dessus, la tension différentielle (Von-Voff) et de ce fait la force électromotrice EMF de la cellule de capteur est décalée. Alors que la force électromotrice EMF varie en fonction d'une variation de l'atmosphère gazeuse à laquelle le capteur (cellule de capteur) du rapport air/carburant est exposé, même si la résistance interne de la cellule de capteur est constante, l'influence de la force électromotrice EMF (en d'autres termes, l'influence de l'atmosphère gazeuse) sur la détermination de l'état semi-activé de la cellule de capteur est éliminée en utilisant la tension différentielle pour la détermination. Ainsi, conformément à la présente invention, on peut détecter d'une manière précise si la cellule de capteur a atteint l'état semi-ativé sans être influencée par l'atmosphère gazeuse à laquelle la cellule de capteur est exposée. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un dispositif de commande de capteur est réalisé qui peut comprendre en outre une seconde section de comparaison de tension qui compare, lorsqu'il a été établi par la section de détermination de l'état semi-activé que la cellule de capteur a atteint l'état semi- activé, la tension entre les deux électrodes, qui a été détectée par la section de détection de tension lorsque la source de courant est en ou hors service, avec une deuxième tension de seuil et une section d'émission de résultat de mesure riche/appauvri qui émet un signal qui indique si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base du résultat de la comparaison par la deuxième section de comparaison de tension. Cela améliore la fonction du dispositif de commande de capteur. En outre, le signal indiquant si le rapport air/combustible est riche ou appauvri peut être émis par la section de détermination du résultat de mesure riche/appauvri pendant le temps après qu'il a été déterminé que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé et avant que la cellule de capteur atteigne l'état entièrement activé en continuant l'amenée du courant prédéterminé et en comparant la tension à la paire d'électrodes avec la deuxième tension de seuil par la deuxième section de comparaison de tension. Ce faisant, il devient possible d'atteindre une bonne commande à rétroaction du rapport air/combustible continuellement jusqu'à ce que la cellule de capteur atteigne l'état entièrement activé. Selon un autre aspect de la présente invention, un dispositif de commande de capteur est réalisé qui peut comprendre en outre une section de détermination de l'état entièrement activé qui détermine si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base d'une information différente de la tension différentielle après qu'il a été déterminé par la section de détermination de l'état semi-activé que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé. Il est également possible de déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base de la tension différentielle. Cependant, pour déterminer d'une manière précise si la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé, il est préférable de régler la première tension de seuil à la première section de comparaison de tension à une valeur relativement petite (c'est-à-dire une valeur relativement proche de zéro). Pour cette raison, si on cherche à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé en utilisant la tension différentielle, il se peut qu'il soit difficile de conserver la précision pour déterminer l'état semi-activé de la cellule de capteur étant donné que la première valeur de seuil doit être réglée inévitablement à une valeur relativement grande pour le réglage de la tension de seuil pour la détermination de l'état entièrement activé. Ainsi, en déterminant si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base d'informations différentes de la tension différentielle, il devient possible d'obtenir une bonne précision pour la détermination de l'état semi-activé de la cellule de capteur. Entre-temps, le moyen pour déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base d'informations différentes de la tension différentielle n'est pas limité à un moyen particulier mais peut être, par exemple dans le cas où le capteur du rapport air/combustible possède un organe de chauffage, un moyen qui amène l'organe de chauffage à chauffer selon une relation synchronisée avec le démarrage du dispositif de commande de capteur, pour calculer la quantité totale de puissance consommée par l'organe de chauffage et pour déterminer si la quantité de puissance totale a atteint une quantité de puissance totale de référence qui a été réglée préalablement. Cependant, dans le cas où on détermine si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé, il est préférable du point de vue d'une augmentation de la précision pour la détermination d'utiliser directement les informations concernant la cellule de capteur d'une manière similaire à la détermination de l'état semi-activé. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un dispositif de commande de capteur est réalisé, dans lequel la section de détermination de l'état entièrement activé peut utiliser une valeur de résistance interne de la cellule de capteur comme information décrite ci-dessus. Selon encore un autre aspect de la présente invention, un dispositif de commande de capteur est réalisé, comprenant en outre une section de détection de la valeur de résistance qui détecte la valeur de résistance interne de la cellule de capteur, où la section de détection de l'état entièrement activé compare la valeur de résistance interne de la cellule de capteur avec une valeur de seuil et détermine que la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé lorsque la valeur de résistance interne est plus basse que la valeur de seuil. Ce faisant, il devient possible d'effectuer une commande à rétroaction du rapport air/combustible sur la base de la tension entre les deux électrodes après que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé tout en étant capable de détecter séparément si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé d'une manière précise. Conformément à encore un autre aspect de la présente invention, un dispositif de commande de capteur est réalisé, dans lequel le capteur du rapport air/combustible peut comprendre en outre une cellule de pompe comportant une paire d'électrodes sur les côtés opposés d'un électrolyte solide, l'une des électrodes de chacune de la cellule de pompe et de la cellule de capteur faisant face à une chambre de détection de gaz creuse dans laquelle les gaz d'échappement sont introduits, l'une des électrodes de la cellule de capteur, qui est positionnée sur le côté opposé à la chambre de détection de gaz, étant une électrode de référence fermée vers l'extérieur, le dispositif de commande de capteur comprenant en outre une section de commande qui fournit le courant prédéterminé de la source de courant à la cellule de capteur dans la direction pour pomper l'oxygène hors de la chambre de détection de gaz vers l'électrode de référence pour permettre ainsi à l'électrode de référence de fonctionner comme source d'oxygène de référence interne. La source de courant est doublée comme source pour fournir un courant prédéterminé à la cellule de capteur en vue d'amener l'électrode de référence de la cellule de capteur à stocker l'oxygène d'une concentration prédéterminée et à amener ainsi celle-ci à servir de source d'oxygène de référence interne et de source pour fournir un courant prédéterminé à la cellule de capteur pour la détermination de l'état semi-activé de la cellule de capteur. Ce faisant, l'entraînement du capteur du rapport air/combustible et la détermination de l'état semiactivé de celui-ci peuvent être atteints sans que plusieurs sources de courant soient nécessaires, en permettant ainsi de réduire le coût du dispositif de commande de capteur. La présente invention se rapporte également à un procédé de commande de capteur pour commander un capteur du rapport air/combustible comportant une cellule de capteur avec une paire d'électrodes sur les côtés opposés d'un électrolyte solide et apte à détecter une concentration d'un composant gazeux particulier d'un gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, le procédé comprenant les étapes consistant à : fournir un courant prédéterminé d'une source de courant entre la paire d'électrodes tout en mettant en/hors service la source de courant selon un cycle prédéterminé, détecter des tensions produites entre les deux électrodes à des instants respectifs auxquels la source de courant est mise en et hors service, détecter une tension différentielle entre les tensions qui sont produites entre les deux électrodes aux instants respectifs quand la source de courant est mise en et hors service et détectées par l'étape de détection, comparer la tension différentielle avec une première tension de seuil, et déterminer que la cellule de capteur a atteint un état semi-activé qui permet au capteur de rapport air/combustible de mesurer si un rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base d'une sortie de la cellule de capteur lorsque la tension différentielle est plus basse que la première tension de seuil. Ce procédé permet également de réaliser une commande à rétroaction du rapport air/carburant rapidement après le démarrage du moteur à combustion interne d'une manière similaire au dispositif de commande de capteur décrit ci-dessus. Selon un autre aspect de la présente invention, le procédé de commande de capteur peut comprendre en outre les étapes consistant à comparer, lorsqu'il a été déterminé à l'étape de détermination que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé, une tension produite entre les deux électrodes lorsque la source de courant est en ou hors service, avec une deuxième tension de seuil, et à émettre un signal indiquant si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri, sur la base du résultat de la comparaison à l'étape de comparaison de la tension entre les deux électrodes avec la deuxième tension de seuil. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le procédé de commande de capteur peut comprendre en outre une étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base d'une information différente de la tension différentielle après qu'il a été déterminé à l'étape de détermination que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé. Selon encore un autre aspect de la présente invention, dans le procédé de commande de capteur, l'étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé comprend l'utilisation d'une valeur de résistance interne de la cellule de capteur comme information précitée. Selon un autre aspect de la présente invention, on a réalisé un procédé de commande de capteur comprenant en outre l'étape de détection de la valeur de résistance interne de la cellule de capteur, où l'étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé comprend la comparaison de la valeur de résistance interne de la cellule de capteur avec une valeur de seuil et la détermination que la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé lorsque la valeur de résistance interne est plus basse que la valeur de seuil. Enfin, dans le procédé inventif de commande de capteur, le capteur du rapport air/combustible peut comprendre en outre une cellule de pompe ayant une paire d'électrodes sur les côtés opposés d'un électrolyte solide, l'une des électrodes de chacune de la cellule de pompe et de la cellule de capteur faisant face à une chambre de détection de gaz creuse dans laquelle les gaz d'échappement sont introduits, l'une des électrodes de la cellule de capteur, qui est positionnée sur le côté opposé à la chambre de détection de gaz, étant une électrode de référence fermée vers l'extérieur, le dispositif de commande de capteur comprenant en outre une section de commande qui fournit le courant prédéterminé de la source de courant à la cellule de capteur dans la direction pour pomper l'oxygène hors de la chambre de détection de gaz vers l'électrode de référence pour permettre ainsi à l'électrode de référence de fonctionner comme une source d'oxygène de référence interne. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: la figure 1 est un schéma fonctionnel représentant un dispositif de commande de capteur selon un mode de réalisation de la présente invention; les figures 2A à 2C sont des vues explicatives représentant des variations de la tension de sortie d'une cellule de force électromotrice dans un capteur d'oxygène de grande plage du dispositif de commande de capteur de la figure 1; la figure 3 est une vue explicative représentant, en utilisant une amplitude Vs, les variations de la 20 tension indiquées sur les figures 2A à 2C; les figures 4A à 4C sont des vues explicatives représentant la détermination riche/appauvrie en relation avec les variations de la tension indiquées sur les figures 2A à 2C; la figure 5 est une vue explicative représentant l'influence d'un facteur de marche d'entraînement sur les variations de tension indiquées sur la figure 2B; et la figure 6 est un organigramme indiquant un fonctionnement du dispositif de commande de capteur de la figure 1. En se reportant tout d'abord à la figure 1, un dispositif de commande de capteur selon un mode de réalisation de la présente invention comprend un capteur d'oxygène 1 d'une grande plage et un circuit de commande de capteur de gaz 4 relié au capteur 1. Le capteur d'oxygène de grande plage 1 présente, pour son échauffement, un organe de chauffage 2 qui est entraîné par une source de puissance de chauffage 3. Le circuit de commande 4 du capteur de gaz comprend un circuit pour commander le capteur d'oxygène de grande plage 1 ainsi qu'un système de traitement et comprend généralement en outre une autre structure non représentée sur la figure. Cependant, le circuit de commande 4 du capteur de gaz est représenté ici comme comprenant seulement une portion nécessaire pour l'explication de cette invention. Entre-temps, le capteur d'oxygène de grande plage 1 peut détecter une concentration de l'oxygène des gaz d'échappement sur une grande plage lorsqu'il est mis dans un état entièrement activé et équivaut à un capteur du rapport air-carburant ou combustible ayant une caractéristique du courant de sortie telle que le courant de sortie du capteur est presque proportionnel au rapport air- combustible, comme cela sera décrit ci-après. Le capteur d'oxygène de grande plage 1 comprend une plaque de protection ou de blindage 10, une couche électrolytique solide 11, deux électrodes poreuses 12 et 13, une chambre d'oxygène de référence 14, une autre couche électrolytique solide 15, une autre paire d'électrodes poreuses 16 et 17, une chambre de diffusion de gaz 14 et une chambre de détection de gaz 19. Sur un côté de la plaque de blindage 10 est positionnée la chambre d'oxygène de référence 14. Sur le côté de la chambre d'oxygène de référence 14, opposée à la plaque de blindage ou de protection 10, se trouve la couche électrolytique solide 11. Sur le côté de la couche électrolytique solide 11 opposée à la chambre d'oxygène de référence 14 sont positionnées une couche de commande de taux de diffusion de gaz poreuse 18 et une chambre de détection de gaz creuse 19. Sur le côté de la couche de commande de taux de diffusion de gaz 18 et de la chambre de détection de gaz 19, opposée à la couche électrolytique solide 11, se trouve la couche électrolytique solide 15. Sur les côtés opposés de la couche électrolytique solide 11 sont disposées les deux électrodes poreuses 12 et 13, respectivement. Sur les côtés opposés de la couche électrolytique solide 15 sont disposées les deux électrodes poreuses 16 et 17, respectivement. Les couches électrolytiques solides 11 et 15 sont réalisées, par exemple, en zircone (ZrO2) et, lorsqu'elles sont chauffées par un organe dechauffage et mises dans un état activé, elles sont de nature à subir une réduction de la valeur de résistance interne et à permettre à l'ion d'oxygène de se déplacer. Pour un certain temps à partir de maintenant, la description se rapportant au capteur d'oxygène de grande plage 1 se rapporte, parmi divers états d'activation, à un état entièrement activé. Un ensemble formé par la couche électrolytique solide 11 et les électrodes poreuses 12 et 13 sur les côtés opposés de celles-ci est appelée une cellule de force électromotrice ou cellule de capteur à laquelle est fourni par une source de courant de cellule de force électromotrice 41 un microcourant constant (par exemple de 16 g A) dans le sens d'un passage de l'électrode poreuse 12 à l'électrode poreuse 13. Ce faisant, l'oxygène est amené à passer de la chambre de détection de gaz 19 à la chambre d'oxygène de référence 14 qui est fermée vers l'extérieur, à travers la couche électrolytique solide 11, de sorte que l'oxygène de référence est recueilli dans la chambre d'oxygène de référence 14. A cet égard, l'électrode poreuse 12 est disposée dans la chambre d'oxygène de référence 14 et est apte à servir d'électrode de référence. C'est-à-dire que l'électrode poreuse 12 est fermée vers l'extérieur et est apte à stocker l'oxygène d'une concentration prédéterminée et à fonctionner ainsi comme une source d'oxygène de référence interne lorsqu'un micro-courant est amené entre les électrodes poreuses 12 et 13, comme décrit ci-dessus. Ainsi, lorsque la concentration de l'oxygène diffère aux côtés opposés de la couche électrolytique solide 11, une force électromotrice est produite entre les électrodes poreuses 12 et 13. Lorsque la concentration de l'oxygène dans la chambre de détection de gaz 19 correspond au rapport air/combustible stoïchiométrique, la cellule de force électromotrice devient presque égale à 450 mV pour la nature de la couche électrolytique solide 11, et lorsque la concentration d'oxygène diffère de celle correspondant au rapport air/combustible stoïchiométrique, la force électromotrice est saturée à une tension plus élevée ou plus basse que 450 mV. Alors que la chambre de détection de gaz 19 est séparée d'un espace recevant les gaz d'échappement au moyen de la couche de commande de taux de diffusion de gaz 18, le gaz d'échappement est introduit par diffusion dans la chambre de détection de gaz 19. Un ensemble formé par la couche électrolytique solide 15 et les électrodes poreuses 16 et 17 est appelé une cellule de pompe, et un courant de cellule de pompe (Ip) est amené à passer entre les électrodes 16 et 17 par un circuit de commande du type PID et un amplificateur 46. Plus spécifiquement, lorsqu'une tension de sortie (tension produite) de la cellule de force électromotrice est entrée dans le circuit de commande PID 44 au moyen d'un tampon réalisé par un circuit d'amplificateur opérationnel 43 et une résistance 47, la différence A Vs entre une tension cible de commande de 450 mV (la tension cible de commande est égale à la tension d'une source de tension cible de commande 42 et est introduite dans le circuit de commande PID 44 par un tampon réalisé par un circuit d'amplificateur opérationnel 48 et une résistance 49), et la tension de sortie de la cellule de force électromotrice est calculée par le circuit de commande PID 44. En réinjectant la différence A Vs dans l'amplificateur 46 par l'intermédiaire d'une résistance de détection de courant de cellule de pompe 45 qui sera décrite ultérieurement, le courant de cellule de pompe Ip est amené à passer entre les électrodes poreuses 16 et 17. Lorsque le courant de cellule de pompe (Ip) passe à travers la cellule de pompe, un mouvement de l'oxygène dans la direction dans laquelle le courant circule est provoqué entre l'espace recevant les gaz d'échappement et la chambre de détection de gaz 19 par l'intermédiaire de la couche électrolytique solide 15. Ce mouvement de l'oxygène, comme cela ressort de la description qui précède, a lieu dans l'une quelconque des directions de sorte que la concentration de l'oxygène dans la chambre de détection de gaz 19 correspond au rapport air/combustible stoïchiométrique. Ainsi, si la concentration de l'oxygène dans l'espace recevant les gaz d'échappement correspond au rapport air/combustible stoïchiométrique, un mouvement de l'oxygène à la couche électrolytique solide 15 n'est pas nécessaire de sorte que le courant de cellule de pompe redescend à zéro. Si la concentration de l'oxygène dans l'espace recevant les gaz d'échappement devient différente de celle correspondant au rapport air/combustible stoïchiométrique, le courant de cellule de pompe est amené à passer dans l'une quelconque des directions, en réponse à cela. Ainsi, le courant de cellule de pompe correspond à la concentration de l'oxygène (c'est-à-dire au rapport air/combustible des gaz d'échappement) dans l'espace alimenté en gaz d'échappement. Par conséquent, en détectant le courant de la cellule de pompe, il devient possible de mesurer la concentration de l'oxygène dans les gaz d'échappement sur une grande plage. C'est-à- dire que la cellule de pompe présente une caractéristique de sortie telle que le courant de la cellule de pompe est presque proportionnel à la concentration de l'oxygène (rapport air/combustible) des gaz d'échappement. Le circuit de commande 4 du capteur de gaz présente des bornes d'entrée/sortie 4a, 4b, 4c et est connecté électriquement au capteur d'oxygène de grande plage 1. Les fonctions de la source de courant 41 de la cellule de force électromotrice, de la source de courant cible de commande 42, de l'amplificateur 46, des circuits 43 et 38 de l'amplificateur opérationnel et des résistances 47 et 49 seront comprises à partir de la description qui précède et ne seront pas réexpliquées dans un souci de brièveté, mais ils fonctionnent comme une partie du dispositif de commande de capteur pour commander le capteur d'oxygène de grande plage 1, comme décrit cidessus. Les relations de leurs connections seront maintenant décrites et, comme représenté sur la figure 1, l'amplificateur 46 présente une borne d'entrée inverse connectée à un côté sortie du circuit de commande PID 44 par l'intermédiaire de la résistance de détection 45, une borne d'entrée non-inverse à laquelle une tension de référence de 3,6 V est appliquée ainsi qu'une borne de sortie reliée à la borne d'entrée 4c. En outre, le circuit de commande PID 44 est relié, côté entrée, à la borne d'entrée/sortie 4a par l'intermédiaire de la résistance 47 et le circuit 43 de l'amplificateur opérationnel et, côté sortie, à une borne d'entrée inverse de l'amplificateur 46 par l'intermédiaire de la résistance de détection 45 du courant de la cellule de pompe. En outre, la source de tension cible de commande 42 fournit une tension (450 mV) qui est une cible de commande pour commander ou régler le courant de la cellule de pompe au circuit de commande PID 44 par l'intermédiaire du circuit 48 de l'amplificateur opérationnel et de la résistance 49. Au circuit de commande 4 du capteur de gaz, la détection du courant (Ip) de la cellule de pompe est effectuée en utilisant la résistance de détection de courant de cellule de pompe 45 montée en série au côté sortie du circuit de commande PID 44 et reliée à une extrémité de la borne d'entrée/sortie 4b. Un premier commutateur 61 monté en série avec la source de courant de cellule de force électromotrice 41 est mis en service par l'instruction d'une section de commande 76 de marche/arrêt de courant lorsque le capteur d'oxygène de grande plage 1 se trouve dans l'état entièrement activé. On décrira maintenant la détection du courant (Ip) de la cellule de pompe. Pour détecter la tension à la résistance de détection de courant de cellule de pompe 45, un circuit de détection de courant de cellule de pompe 50 est prévu, comme représenté. Le circuit de détection de courant de cellule de pompe 50 comprend des circuits 51 et 52 de l'amplificateur opérationnel, des résistances 53, 54, 55 et 56, un circuit 57 de l'amplificateur opérationnel, une source de tension de référence de détection 58 et un circuit 59 de l'amplificateur opérationnel. Les circuits 51 et 52 de l'amplificateur opérationnel sont prévus pour servir de tampon à la tension à la résistance de détection de courant de cellule de pompe 45 et pour l'introduire dans la section de l'amplificateur différentiel à l'étape suivante. Pour cette raison, les circuits 51 et 52 de l'amplificateur opérationnel sont utilisés comme des circuits suiveurs de tension. Les résistances 53, 54, 55, 56 et le circuit 57 de l'amplificateur opérationnel constituent une section de l'amplificateur différentiel. C'est-à-dire qu'une extrémité de la résistance 53 est une borne d'entrée d'un pôle, et une extrémité de la résistance 54 est une borne d'entrée de l'autre pôle. Le facteur d'amplification d'un pôle est défini par la valeur de la résistance 55/la valeur de la résistance 53, et le facteur d'amplification de l'autre pôle est défini par la valeur de la résistance 56/la valeur de la résistance 54. Ces facteurs sont généralement réglés pour qu'ils soient égaux. La source de tension de référence de détection 58 et le circuit 59 de l'amplificateur opérationnel déterminent une tension de référence pour la sortie de la section de l'amplificateur différentiel décrite ci-dessus, c'est-à-dire une tension de référence pour la sortie du circuit de détection de courant de cellule de pompe 50, et la tension de la source de tension de référence de détection 58 devient la tension de référence de sortie du circuit de détection de courant de cellule de pompe 50. Le facteur d'amplification et la tension de référence de sortie décrits cidessus peuvent être conçus ou réglés d'une manière appropriée en accord avec les détails du traitement exécuté à l'étape suivante. Le circuit de détection de courant de cellule de pompe 50 émet, sur la base de la tension de la source de tension de référence de détection 50, une tension correspondant au courant de la cellule de pompe. La sortie du circuit de détection de courant de cellule de pompe 50 est transmise à un circuit de convertisseur A/N 80 dans une ECU 85 et est convertie en un signal numérique. Le signal numérique ainsi obtenu par conversion est utilisé comme une sortie de détection ou de mesure représentative du rapport air/combustible sur une grande plage de riche à appauvrie dans le traitement suivant exécuté par la ECU 85. C'est-à-dire que bien que cela ne soit pas représenté, par une réinjection de la sortie de mesure, une commande à rétroaction souhaitée du rapport air/combustible afin de commander une quantité de combustible à fournir est exécutée. La description suivante est faite en se reportant à une commande qui est exécutée après que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint un état entièrement activé, c'est-à-dire une commande dans un cas normal. Actuellement, à moins que le capteur d'oxygène de grande plage 1 soit mis dans un état où il est entièrement chauffé par l'organe de chauffage 2, une commande à rétroaction du rapport air/combustible utilisant la sortie de détection émise par le circuit de convertisseur A/N 80 après que le circuit de commande PID 44 et l'amplificateur 46 ont été entraînés, ne peut pas être exécutée. Dans le but de remédier à un tel état, où la commande à rétroaction du rapport air/combustible ne peut pas être exécutée, le dispositif de commande de capteur de cette invention est pourvu d'un système de traitement apte à détecter si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est plus riche ou plus appauvri que le rapport air/combustible stoïchiométrique (c'est-à-dire apte à produire une sortie binaire). En utilisant une telle information binaire, c'est-à-dire une information spécifiant si le rapport air/combustible est riche ou appauvri, dans la commande à rétroaction du rapport air/combustible, une commande à rétroaction du rapport air/combustible peu précoce ou accélérée après le démarrage du moteur à combustion interne peut être réalisée. A cette fin, la ECU 85 reliée au circuit de commande 4 du capteur de gaz comprend en outre un circuit de convertisseur A/N 71, une section de détection de tension 72, une section de détection de tension différentielle 73, une première section de comparaison de tension 74, une section de génération de signal 75 indiquant l'état semi-activé (section de détermination de l'état semi-activé), une section de commande de courant 76, une deuxième section de comparaison de tension 77, une section d'émission 78 du résultat de mesure riche/appauvrie, une section de détection de tension 31, une section de détection de valeur de résistance 32, une section de comparaison de valeur de résistance (section de détermination de l'état entièrement activé) 33 et une section de génération de signal indiquant l'état entièrement activé 34. Le circuit de convertisseur A/N 71 reçoit la tension de sortie Vs produite entre les deux électrodes de la cellule de force électromotrice du capteur d'oxygène de grande plage 1 par l'intermédiaire d'un circuit d'amplificateur différentiel 65 et la convertit en un signal numérique. Entre-temps, le circuit d'amplificateur différentiel 65 est prévu pour émettre la différence potentielle entre la paire d'électrodes de la cellule de force électromotrice au circuit de convertisseur A/N 71 et présente des bornes d'entrée reliées aux bornes d'entrée/sortie 4a, 4b, respectivement, bien que des lignes de connexion à cette fin soient omises sur la figure 1. Le signal numérique ainsi obtenu par le circuit de convertisseur A/N 71 est fourni à la section de détection de tension 72. La section de détection de tension 72 détecte la tension de la valeur numérique à deux instants (instants marche et arrêt) indiqués par la section de commande de courant 76. Les valeurs de tension détectées sont fournies à la section de détection de tension différentielle 73. La section de détection de tension différentielle 73 obtient une tension différentielle entre les valeurs de tension. La tension différentielle obtenue par la section de détection de tension différentielle 73 est fournie, comme une entrée, à la première section de comparaison de tension 74. La première section de comparaison de tension 74 compare la tension différentielle fournie par la section de détection de tension différentielle 73 avec une tension de référence (première tension de seuil) refl. Le résultat de la comparaison est transmis à la section de génération de signal indiquant l'état semi-activé 75. La section de génération de signal indiquant l'état semi-activé 75 émet un signal indiquant l'état semi- activé du capteur d'oxygène de grande plage 1 sur la base du résultat de la comparaison obtenu par la première section de comparaison de tension 74. A cet égard, état semi-activé est utilisé pour indiquer que le capteur d'oxygène de grande plage 1 se trouve dans un état apte à produire une sortie de détection binaire, c'est-à-dire une sortie indiquant riche ou appauvri. Le signal d'indication produit par la section de génération de signal indiquant l'état semi-activé 75 est transmis à la deuxième section de comparaison de tension 77 comme signal de validation. La section de commande de courant 76 commande la commutation marche/arrêt du premier commutateur 61 et produit un signal indiquant l'instant d'opération de la section de détection de tension 72. La commutation marche/arrêt du premier commutateur 61 est répétée selon un cycle prédéterminé jusqu'à ce que la section de génération de signal indiquant l'état semi-activé 75 détermine que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état semi-activé (c'est-à-dire jusqu'à ce qu'un signal indiquant l'état semi-activé soit entré dans la section de commande de courant 76. Entre-temps, le deuxième commutateur 63 qui sera décrit ultérieurement est commandé pour être mis à l'arrêt jusqu'à ce que le signal indiquant l'état semi-activé soit entré dans la section de commande de courant 76. En outre, le premier commutateur 61 est réglé pour être mis en marche après que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état entièrement activé. Après que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état semiactivé, la section de commande de courant 76 exécute un processus de commutation du deuxième commutateur 63 de l'état hors service à l'état en service à chaque fois qu'un temps prédéterminé s'est écoulé. La commutation du deuxième commutateur 63 de l'état hors service à l'état en service à chaque fois qu'un temps prédéterminé s'est écoulé, est exécutée jusqu'à ce que le capteur d'oxygène de grande plage 1 atteigne l'état semi-activé. Le signal fourni par la section de commande de courant 76 à la section de détection de tension 72 est un signal de cadencement correspondant à chaque instant auquel le premier commutateur 61 est mis en ou hors service. Le signal fourni par la section de commande de courant 76 à la section de détection de tension 31 est un signal de cadencement correspondant à l'instant auquel le deuxième commutateur 63 est commuté de l'état hors service à l'état en service. La deuxième section de comparaison de tension 77 reçoit, comme entrée, la tension émise par la section de détection de tension 72 lorsque le premier commutateur 61 est en service et la compare avec la tension de référence ref2 (à cet égard le signal indiquant l'état semi-activé est émis comme un signal de validation de l'opération de comparaison). Le résultat de la comparaison est fourni à la section de sortie de résultat de mesure riche/appauvrie 78. La section de sortie de résultat de mesure riche/appauvrie 78 émet un signal indiquant si le rapport air/combustible des gaz d'échappement fourni au capteur d'oxygène de grande plage 1 est riche ou appauvri sur la base du résultat de la comparaison obtenu par la deuxième section de comparaison de tension 77. Cette sortie est utilisée pour un processus exécuté ensuite par la ECU 85, bien qu'il soit non représenté, de sorte qu'une quantité de combustible à fournir ensuite est réglée pour réaliser une commande à rétroaction du rapport air/combustible plus précoce ou accélérée. Entre-temps, étant donné que le premier commutateur 61 est maintenu dans un état de mise en service continu jusqu'à ce que le capteur d'oxygène de grande plage 1 atteigne l'état entièrement activé après avoir atteint l'état semi-activé, la deuxième section de comparaison de tension 77 compare la tension émise par la section de comparaison de tension 72 avec la tension de référence (deuxième tension de seuil) ref2, fournit le résultat de la comparaison à la section de sortie de résultat de mesure riche/appauvrie 78 et émet un signal indiquant si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri à la ECU 85. La section de détection de tension 31 détecte la tension (différence potentielle) produite entre la paire d'électrodes de la cellule de force électromotrice par l'intermédiaire du circuit de convertisseur A/N 71 lorsque le second commutateur 63 est en service, et la section de détection de valeur de résistance 32 détecte, sur la base de la tension, la valeur de résistance interne de la cellule de force électromotrice du capteur d'oxygène de grande plage 1. La section de comparaison de la valeur de résistance 33 détermine si la valeur de résistance interne de la cellule de force électromotrice, qui est détectée par la section de détection de valeur de résistance est plus basse qu'une valeur de résistance de seuil prédéterminée et fournit lorsqu'il a été déterminé que la valeur de la résistance interne de la cellule de force électromotrice est devenue plus basse que la valeur de résistance de seuil, un signal indiquant cela à la section de génération de signal indiquant l'état entièrement activé 34. La section de génération de signal indiquant l'état entièrement activé 34 émet un signal indiquant l'état entièrement activé. Les figures 2A à 2C représentent une variation de la tension (Vs) produite par la cellule de force électromotrice au moment du démarrage du moteur à combustion interne et correspondant aux gaz à mesurer (gaz d'échappement) qui sont différents en ce qui concerne le rapport air/combustible (A/F). La variation cyclique dans la tension produite par la cellule de force électromotrice, qui est représentée dans les figures, est provoquée par la commutation marche/arrêt du premier commutateur 61. Dans ce cas, la commutation marche/arrêt du premier commutateur 61 est exécutée selon un facteur de marche de 50% et de 10 Hz. La raison pour laquelle l'amplitude au commencement du démarrage (l'amplitude représente la tension différentielle pour le capteur d'oxygène de grande plage 1 lorsque la source de courant 41 fournissant le courant de la cellule de force électromotrice est en service ou hors service et est référencée comme tension différentielle dans la description avec référence à la figure 1) est grande et que le capteur d'oxygène de grande plage 1 se trouve à l'état non activé et la couche électrolytique solide 11 possède une valeur de résistance élevée. L'amplitude devient plus petite au fur et à mesure que les couches électrolytiques solides 11 et 15 sont chauffées pour que leur valeur de résistance devienne plus petite (c'est-à-dire avec un laps de temps). La figure 3 représente la variation de tension dans la figure 2 par une valeur d'amplitude (A Vs). Comme représenté sur la figure 3, la diminution de la valeur d'amplitude avec un laps de temps est constante quelque soit la variation du rapport air/combustible. Par conséquent, quelque soit le rapport air/combustible des gaz à mesurer (gaz d'échappement), on peut connaître le degré d'activation de la couche électrolytique solide 11 en consultant l'amplitude avec un critère prédéterminé. Lorsque la valeur d'amplitude A Vs devient inférieure à 0, 05 V, il est établi que la couche électrolytique solide 11 a atteint l'état semi-activé. Cela correspond à ce que la tension de référence refl fournie à la section de comparaison de tension 74 dans le circuit de la figure 1 est de 0,05V. Comme représenté sur la figure 3, dans ce cas, le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état semi-activé en deux secondes après le démarrage du moteur à combustion interne. Les figures 4A à 4C représentent la détermination riche/appauvrie en relation avec les variations de tension sur les figures 2A à 2C, et elles sont exactement identiques aux figures 2A à 2C excepté que les expressions écrites se rapportant à la détermination sont ajoutées. Si, comme représenté sur la figure 3, le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état semi-activé en deux secondes après le démarrage du moteur à combustion interne, il peut alors être établi, en comparant la tension Vs produite par la cellule de force électromotrice, lorsque la cellule de force électromotrice reçoit un courant par la source de courant 41 de la cellule de force électromotrice, avec la tension de référence ref2, si le gaz d'échappement correspond à un rapport air/combustible riche ou un rapport air/combustible appauvri. Dans ce cas, la tension de référence ref2 est fixée à 0,45V. Ce faisant, on peut déterminer à partir de la tension Vs produite par la cellule de force électromotrice en deux secondes après le démarrage du moteur que le rapport air/combustible est riche, dans le cas des figures 4A et 4B, et appauvri dans le cas de la figure 4C. A cet égard, la tension de référence ref2 correspond à la tension ref2 fournie à la deuxième section de comparaison de tension 77 sur la figure 1. La raison pour laquelle la tension de référence ref2 est fixée à 0,45V est que la tension de la cellule de force électromotrice est réglée pour être de 0,45V lorsque le capteur d'oxygène de grande plage 1 se trouve dans l'état entièrement activé. Cela a déjà été décrit ci-dessus. Bien que dans les deux secondes après le démarrage du moteur sur les figures 4A à 4C, une opération complète du capteur d'oxygène de grande plage 1 dans l'état entièrement activé (opération normale) n'a pas encore été obtenue, les figures montrent que la cellule de force électromotrice a produit des tensions correspondant aux gaz d'échappement respectifs par suite de la diffusion des gaz d'échappement dans la chambre de détection de gaz 19. Entre-temps, alors que le rapport air/combustible A/F=14,1 sur la figure 4B correspond à celui au ou adjacent au rapport air/combustible stoïchiométrique, le résultat de la détermination dans ce cas est riche. Il se peut qu'une telle détermination soit provoquée étant donné qu'on cherche à ce moment d'obtenir une sortie binaire de riche/appauvri. La figure 5 représente l'influence du facteur de marche d'entraînement sur la variation de tension représentée sur la figure 2B. Le facteur de marche d'entraînement est un rapport d'un temps de travail pour mettre en service le premier commutateur 61 sur un temps total pour un cycle de commutation. Comme représenté sur la figure 5, il s'est avéré qu'en diminuant le facteur de marche d'entraînement à 25%, la tension Vs de la cellule de force électromotrice, qui a été émise dans l'ensemble, a été abaissée. Cependant, il s'est également avéré qu'un tel abaissement de la tension Vs n'avait pas d'influence sur la détermination de l'état semi- activé représenté sur la figure 3 et la détermination riche/appauvrie représentée sur la figure 4. Par conséquent, le facteur de marche d'entraînement n'est pas limité à 50% mais peut être réglé sélectivement à une valeur appropriée en procédant à un tel examen, comme décrit ci- dessus. Alors que la structure et le fonctionnement du dispositif et du capteur d'oxygène de grande plage 1 ont été entièrement décrits dans ce qui précède, le traitement à exécuter, par exemple, après le circuit de convertisseur A/N 71 représenté sur la figure 1, est un traitement numérique et peut donc être, bien évidemment, un traitement de logiciel au moyen d'un microprocesseur. Dans un tel cas, une sélection peut être faite de telle sorte que le traitement par un microprocesseur est exécuté après le traitement par la section de détection de tension différentielle 73 et la deuxième section de comparaison de tension 77 ou après le traitement par la deuxième section de comparaison de tension 77 seulement. La figure 6 est un organigramme du fonctionnement du dispositif de commande de capteur représenté sur la figure 1 dans le cas où l'ensemble du traitement après le circuit du convertisseur A/N 71 est exécuté par un traitement par logiciel par un microprocesseur. Dans ce cas, les structures décrites ci-dessus de la section de détection de tension 72, de la première section de comparaison de tension 74, de la section de génération de signal indiquant l'état semi-activé 78, de la section de détection de tension 31, de la section de détection de valeur de résistance 32, de la section de comparaison de valeur de résistance 33 et de la section de génération de signal indiquant l'état entièrement activé 34 sont réalisées par le mouvement obtenu par l'opération du logiciel du microprocesseur. Ci-après, le flux des opérations du dispositif de commande de capteur sera décrit. Tout d'abord, à l'étape 81, le premier commutateur 61 est mis en service par la section de commande de courant 76 de sorte que le courant de lasource de courant 41 de la cellule de force électromotrice est fourni à la cellule de force électromotrice du capteur d'oxygène de grande plage 1 (c'est-à-dire que Icp est en service). A l'étape 82, sous cette condition, la tension Vs produite par la cellule de force électromotrice est détectée par la section de détection de tension 72, et la tension détectée est stockée dans une mémoire (non représentée). Ensuite, à l'étape 83, le courant Icp est coupé par la section de commande de courant 76 après l'écoulement d'un temps prédéterminé (après l'écoulement de 50 msec dans le cas de la commutation selon un facteur de marche de 50% et de 10 Hz, comme décrit ci-dessus). A l'étape 84, la tension Vs produite par la cellule de force électromotrice dans un état de coupure est détectée. A l'étape 85, une tension différentielle A Vs entre la tension détectée Vs et la tension stockée décrite ci-dessus Vs est obtenue. A l'étape 86, la tension différentielle A Vs ainsi obtenue est comparée avec la tension de référence refl. Si la tension différentielle A Vs n'est pas inférieure à la tension de référence refl, le programme avance à l'étape 87 où le courant Icp est à nouveau en service après l'écoulement du temps prédéterminé. Ensuite, le processus à partir de l'étape 82 est répété. S'il s'avère lors de la comparaison à l'étape 86 que la tension différentielle est plus basse que la tension de référence, il est établi que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état semi-activé, et le programme avance au processus suivant. Tout d'abord, à l'étape 88, le premier commutateur 61 est mis en service (c'est-à-dire que le courant Icp est en service). Ensuite, à l'étape 89, la tension stockée Vs est comparée avec la tension de référence ref2. Si la tension stockée Vs est plus basse que la tension de référence ref2, le programme avance à l'étape 90 où un signal indiquant appauvri est émis par la section d'émission 78 du résultat de la mesure riche/appauvrie. Si la tension stockée Vs n'est pas inférieure à la tension de référence ref2, le programme avance à l'étape 91 où un signal indiquant riche est émis par la section 78 émettant le résultat de la mesure riche/appauvrie. Ensuite, à l'étape 92, l'horloge (non représentée) est démarrée. L'horloge est prévue pour produire un cadencement selon lequel un processus pour déterminer si le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état entièrement activé est exécuté. Par exemple, il peut s'agir d'une horloge de 100 msec. A l'étape 93, si l'écoulement d'un temps prédéterminé n'est pas détecté par l'horloge, le programme avance à l'étape 94 où la tension produite par la cellule de force électromotrice est détectée par la section de détection de tension 72, et la tension détectée est stockée dans la mémoire. Ensuite, le programme retourne à l'étape 89 pour exécuter le processus à partir de celle-ci d'une manière similaire à ce qui a été décrit ci-dessus. Dans le cas où le programme avance à l'étape 92 à nouveau après être retourné à l'étape 89, il n'y a pas d'exécution à l'étape 92 (c'est-à-dire une opération pour démarrer l'horloge est exécutée seulement pour la première fois). Si l'horloge a détecté à l'étape 93 que le temps prédéterminé s'est écoulé, le programme avance au processus suivant pour mesurer la valeur de résistance interne de la cellule de force électromotrice du capteur d'oxygène de grande plage 1. Tout d'abord, à l'étape 95, la source de courant 62 pour détecter la résistance de la cellule de force électromotrice est reliée à la cellule de force électromotrice. La valeur de courant de la source de courant 62 pour la détection de la résistance de la cellule de force électromotrice est par exemple de 1,22 mA. A l'étape 96, sous cette condition, la tension Vs de la cellule de force électromotrice est détectée par la section de détection de tension 31 et la valeur de la résistance interne est obtenue à partir de la tension Vs. Ensuite, à l'étape 97, le deuxième commutateur 63 est mis hors service par la section de commande de courant 76 en vue d'une déconnection entre la source de courant 62 pour la détection de la résistance de la cellule de force électromotrice et la cellule de force électromotrice. Maintenant, à l'étape 98, la valeur de résistance interne ainsi obtenue de la cellule de force électromotrice est comparée avec une valeur de résistance de seuil Rth. Si la valeur de résistance interne obtenue est plus basse que la valeur de résistance de seuil Rth, le programme avance à l'étape 99 où il est établi que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état entièrement activé, et un signal indiquant cet état est émis par la section de détection de tension 31. Ce faisant, le processus est terminé. Entre-temps, la valeur de résistance de seuil Rth peut être réglée à 22052, par exemple. S'il est établi à l'étape 98 que la valeur de résistance interne de la cellule de force électromotrice n'est pas inférieure à la valeur de résistance de seuil Rth, le programme avance à l'étape 100 où l'horloge est redémarrée pour obtenir le cadencement pour la prochaine mesure de la valeur de résistance, et le processus à partir de l'étape 93 est à nouveau exécuté. Après que le capteur d'oxygène de grande plage 1 a atteint l'état entièrement activé, le circuit de commande PID 44 et l'amplificateur 46 représenté sur la figure 1 sont entraînés pour exécuter une commande à rétroaction complète du rapport air/combustible au moyen d'un signal de sortie du circuit de détection 50 du courant de la cellule de pompe, comme cela a déjà été décrit. Lorsque le capteur d'oxygène de grande plage 1 se trouve dans l'état semi-activé avant d'atteindre l'état entièrement activé, une commande à rétroaction du rapport air/combustible du moteur à combustion interne est exécutée sur la base de la sortie de la section d'émission 78 du résultat de mesure riche/appauvri. Entre-temps, alors que dans l'organigramme du fonctionnement du dispositif de commande de capteur, une structure a été représentée et décrite dans laquelle un signal indiquant si le rapport air/carburant des gaz d'échappement est riche ou appauvri est émise sur la base du résultat de la comparaison entre la tension détectée lorsque le courant Icp est en service et la tension de référence ref2, cela n'a pas été fait dans un but de limitation. Par exemple, l'organigramme peut être modifié de telle sorte qu'un signal indiquant si le rapport air/carburant des gaz d'échappement est riche ou appauvri est émise sur la base du résultat de la comparaison entre la tension Vs détectée lorsque le courant Icp est coupé et la tension de référence ref2. Plus spécifiquement, l'organigramme peut être modifié de manière à remplacer l'étape 82 et l'étape 84 l'une par l'autre, à annuler le traitement de l'étape 88, à introduire une étape pour mettre en service le premier commutateur 61 après une détermination affirmative à l'étape 98 et à permettre ensuite à la commande d'avancer à l'étape 99. Le contenu entier de la demande de brevet japonais P2005-264879, déposée le 13 Septembre 2005 fait partie de la technique à laquelle on peut se référer. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en se référant à un certain mode de réalisation de l'invention, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus. Des modifications et variations du mode de réalisation décrit ci-dessus viendront à l'esprit de l'homme de l'art, à la lumière des enseignements ci-dessus. L'étendue de l'invention est définie avec référence aux revendications suivantes | L'invention se rapporte à un dispositif et un procédé de commande de capteur.Ce dispositif comprend un capteur (1) du rapport air/combustible ayant une cellule de capteur avec une paire d'électrodes (12, 13), une source de courant (41) apte à fournir un courant prédéterminé (Icp) entre les électrodes (12, 13), une section de commande de courant (76) qui met en/hors service la source de courant (41), une section (72) qui détecte les tensions produites entre les électrodes (12, 13) aux instants respectifs où la source de courant (41) est mise en et hors service, une section (73) qui détecte une tension différentielle (DeltaVs) entre les tensions qui sont produites aux instants respectifs auxquels la source de courant (41) est mise en et hors service, une première section de comparaison (74) qui compare la tension différentielle (DeltaVs) avec une première tension de seuil (ref1), et une section de détermination d'état semi-activé (75) qui détermine que la cellule de capteur a atteint un état semi-activé lorsque la tension différentielle (DeltaVs) est plus basse qu'une première tension de seuil (ref1).L'invention est applicable à des instruments de mesure. | Revendications 1. Dispositif de commande de capteur, caractérisé en ce qu'il comprend: un capteur (1) du rapport air/combustible comportant une cellule de capteur avec une paire d'électrodes (12, 13) sur les côtés opposés d'un électrolyte solide (11) et apte à détecter une concentration d'un composant de gaz particulier des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne; une source de courant (41) apte à fournir un courant prédéterminé (Icp) entre la paire d'électrodes (12, 13) ; une section de commande de courant (76) qui met 15 en/hors service la source de courant (41) selon un cycle prédéterminé ; une section de détection de tension (72) qui détecte les tensions produites entre les deux électrodes (12, 13) à des temps respectifs lorsque la source de 20 courant (41) est mise en et hors service; une section de détection de tension différentielle (73) qui détecte une tension différentielle (AVs) entre les tensions qui sont produites aux instants respectifs auxquels la source de courant (41) est mise en et hors service et détectées par la section de détection de tension (72) ; une première section de comparaison de tension (74) qui compare la tension différentielle (AVs) avec une première tension de seuil (refl) ; et une section de détermination d'état semi-activé (75) qui détermine que la cellule de capteur a atteint un état semi-activé qui permet au capteur de rapport air/combustible (1) de mesurer si un rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base d'une sortie de la cellule de capteur, lorsque la tension différentielle (AVs) est plus basse que la première tension de seuil (refl). 2. Dispositif de commande de capteur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une seconde section de comparaison de tension (77) qui compare, lorsqu'il a été établi par la section de détermination (75) de l'état semi-activé que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé, la tension (Vs) entre les deux électrodes (12, 13), qui a été détectée par la section de détection de tension (72) lorsque la source de courant (41) est en ou hors service, avec une deuxième tension de seuil (ref2) et une section d'émission de résultat de mesure riche/appauvri (78) qui émet un signal qui indique si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base du résultat de la comparaison par la deuxième section de comparaison de tension (77). 3. Dispositif de commande de capteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une section de détermination (33) de l'état entièrement activé qui détermine si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé sur la base d'une information différente de la tension différentielle (AVs) après qu'il a été déterminé par la section de détermination (75) de l'état semi-activé que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé. 4. Dispositif de commande de capteur selon la 3, caractérisé en ce que la section de détermination (33) de l'état entièrement activé utilise une valeur de résistance interne de la cellule de capteur comme information précitée. 5. Dispositif de commande de capteur selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une section de détection de valeur de résistance (32) qui détecte la valeur de résistance interne de la cellule de capteur, où la section de détection (33) de l'état entièrement activé compare la valeur de résistance interne de la cellule de capteur, compare la valeur de résistance interne de la cellule de capteur avec une valeur de seuil (Rth) et détermine que la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé lorsque la valeur de résistance interne est plus basse que la valeur de seuil (Rth). 6. Dispositif de commande de capteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le capteur (1) du rapport d'air/combustible comprend en outre une cellule de pompe comportant une paire d'électrodes (16, 17) sur les côtés opposés d'un électrolyte solide (15), l'une (13, 17) des électrodes de chacune de la cellule de pompe et cellule de capteur faisant face à une chambre de détection de gaz creuse (19) dans laquelle les gaz d'échappement sont introduits, l'une (12) des électrodes de la cellule de capteur, qui est positionnée sur le côté opposé à la chambre de détection de gaz (19), étant une électrode de référence fermée vers l'extérieur, le dispositif de commande de capteur comprenant en outre une section de commande qui fournit le courant prédéterminé (Icp) de la source de courant (41) à la cellule de capteur dans la direction pour pomper l'oxygène hors de la chambre de détection de gaz (19) vers l'électrode de référence (12) pour permettre ainsi à l'électrode de référence de fonctionner comme source d'oxygène de référence interne. 7. Procédé de commande de capteur pour commander un capteur de rapport air/combustible (1) comportant une cellule de capteur avec une paire d'électrodes (12, 13) sur les côtés opposés d'un électrolyte solide (11) et apte à détecter une concentration d'un composant de gaz particulier d'un gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : fournir un courant prédéterminé (Icp) d'une source de courant (41) entre la paire d'électrodes (12, 13) tout en mettant en/hors service la source de courant (41) selon un cycle prédéterminé ; détecter des tensions produites entre la paire d'électrodes (12, 13) à des instants respectifs auxquels la source de courant (41) est mise en et hors service; détecter une tension différentielle entre les tensions qui sont produites aux instants respectifs auxquels la source de courant est mise en et hors service est détectée par l'étape de détection; comparer la tension différentielle (AVs) avec une première tension de seuil (refl) ; et déterminer que la cellule de capteur a atteint un état semi-activé qui permet au capteur de rapport air/combustible (1) de mesurer si un rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri sur la base d'une sortie de la cellule de capteur lorsque la tension différentielle (AVs) est plus basse que la première tension de seuil (refl). 8. Procédé de commande de capteur selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes consistant à : comparer, lorsqu'il a été déterminé à l'étape de détermination que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé, une tension produite entre les deux électrodes (12, 13) lorsque la source de courant (41) est en service, avec une deuxième tension de seuil (ref2) ; et émettre un signal indiquant si le rapport air/combustible des gaz d'échappement est riche ou appauvri, sur la base du résultat de la comparaison à l'étape de comparaison de la tension entre les deux électrodes (12, 13) avec la deuxième tension de seuil (ref2). 9. Procédé de commande de capteur selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint un état entièrement activé sur la base d'une information différente de la tension différentielle (AVs) après qu'il a été déterminé à l'étape de détermination que la cellule de capteur a atteint l'état semi-activé. 10. Procédé de commande de capteur selon la 9, caractérisé en ce que l'étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé comprend l'utilisation d'une valeur de résistance interne de la cellule de capteur comme information précitée. 11. Procédé de commande de capteur selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape consistant à détecter une valeur de résistance interne de la cellule de capteur, où l'étape consistant à déterminer si la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé comprend la comparaison de la valeur de résistance interne de la cellule de capteur avec une valeur de seuil (Rth) et la détermination que la cellule de capteur a atteint l'état entièrement activé lorsque la valeur de résistance interne est plus basse que la valeur de seuil (Rth). 12. Procédé de commande de capteur selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce que le capteur du rapport air/combustible comprend en outre une cellule de pompe ayant une paire d'électrodes (16, 17) sur les côtés opposés d'un électrolyte solide (15), l'une (13, 17) des électrodes de chacune de la cellule de pompe et de la cellule de capteur faisant face à une chambre de détection de gaz creuse (19) dans laquelle les gaz d'échappement sont introduits, l'une (12) des électrodes de la cellule de capteur, qui est positionnée sur le côté opposé à la chambre de détection de gaz, étant une électrode de référence fermée vers l'extérieur, le dispositif de commande de capteur comprenant en outre une section de commande qui fournit le courant prédéterminé (Icp) de la source de courant (41) à la cellule de capteur dans la direction pour pomper l'oxygène hors de la chambre de détection de gaz (19) vers l'électrode de référence (12) pour permettre ainsi à l'électrode de référence de fonctionner comme une source d'oxygène de référence interne. | G,F | G01,F02 | G01N,F02D | G01N 27,F02D 41 | G01N 27/416,F02D 41/14 |
FR2890441 | A1 | DOSIFICATEUR AUTOMATIQUE D'HUILE ADAPTE A UN JERRYCAN D'ESSENCE. | 20,070,309 | La présente invention concerne un jerrycan à essence pourvu d'un dispositif automatique de dosage d'huile pour la réalisation du mélange d'huile et de carburant utilisé pour les moteurs à cycle à 2-temps tels que ceux des outils motorisés de tronçonneuses, débrousailleuses, coupe-haies, souffleurs etc.. Selon l'état de la technique il n'existe pas de dispositif de lubrification sur ce type de moteur alors qu'ils sont largement implantés sur les moteurs à 2-temps de petites cylindrées de cyclomoteurs ou scooters et que nous trouvons notamment décrits dans les brevets US6,318, 97, US4,411,225 et demande de brevet FR 0303443.L'absence de tels dispositifs de graissage sur lesdits petits moteurs se doit en raison de l'encombrement et le poids qu'entraîne l'implantation d'une pompe à huile ainsi que de l'obligation de prévoir un réservoir additionnel pour l'huile séparément de celui du carburant, les deux éléments faisant partie du poids à soulever. Le moteur d'un outils motorisé à main devant être le plus léger possible pour un usage aisé, comme c'est le cas par exemple pour une tronçonneuse, tout ajout de poids et volume est à éviter. Néanmoins un dosage précis de l'huile à mélanger au carburant est recherché pour assurer une lubrification optimale des éléments mécaniques du moteur ainsi que des émissions de gaz d'échappement les plus compatibles avec l'environnement. Si la quantité d'huile est insuffisante le moteur risque de gripper ou tout au moins de voir sa durée de vie fortement réduite tandis que quand il y a excès de lubrifiant les gaz d'échappement sont plus polluants et sont désagréables à l'utilisateur de part l'odeur et l'émission de fumée blanchâtre. Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif de dosage d'huile adapté non pas au moteur mais au jerrycan d'essence. De cette façon l'encombrement sur le moteur est évité . Le dispositif de dosage d'huile est associé au bidon ou jerrycan pour permettre un mélange précis de l'huile à chaque remplissage du bidon indépendamment de la quantité d'essence administrée. Point n'est besoin de remplir le bidon avec une quantité nominale d'essence pour rendre le calcul du pourcentage d'huile plus aisé. Il n'y a plus lieu non plus de se servir d'un dosette calibrée à partir d'un bidon d'huile. Dans les pays hautement développés,et plus particulièrement aux USA, cette opération est perçue comme fastidieuse du fait que l'utilisateur n'est jamais tout à fait sûr d'avoir réalisé le bon dosage. Souvent, il dose avec excès pour assurer le fonctionnement du moteur. Cela a des répercussions néfastes sur l'environnement mais surtout sur la tenue du catalyseur du pot d'échappement. Ce sont donc les fabricants d' outils motorisés qui seront le plus intéréssés à l'emploi généralisé d'un dispositif tel que décrit dans la présente invention pour assurer d'une part le bon fonctionnement du moteur (pas de risque de grippage et de retour de garantie) et d'autre part le respect des normes anti- pollution ainsi que la tenue du catalyseur des gaz d'échappement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de dosage d'huile placé en dessous du jerrycan et indépendant de celui-ci, de façon que le poids d'essence dans le jerrycan informe le dispositif de la quantité d'huile qu'il faudra doser selon un rapport préalablement établi. (généralement de 2% dans le cas des outils motorisés). L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux 10 dessins schématiques annexés. Figure 1 un vue schématique des 2 composants de l'ensemble jerrycan et support-dosificateur d'huile Figure 2 une vue schématique du dosificateur dans la position alimentation de l'huile dosée dans le jerrycan d'essence. Figure 3 une schéma d'une vue en coupe d'un exemple de réalisation du dosificateur d'huile selon l'invention Figure 4 un schéma d'une vue en coupe du poussoir de remise à zéro en position poussée . Figure 5 un schéma du dispositif permettant au robinet à 25 fermeture automatique de garder le niveau correct dans le réservoir d'huile. On reconnait dans la figure 1 un bidon d'essence (1) et son support (2) de même forme cylindrique. Le bidon (1) est pourvu dans sa partie inférieure d'un rebord de diamètre sensiblement inférieur au corps du jerrycan pour permettre un centrage parfait du bidon dans le diamètre intérieur de son support (2). La figure 3 montre une vue en coupe du dispositif de dosage d'huile. Le support coulissant (3) permettant au bidon (1) d'être posé et centré sur son extrémité supérieure peut se déplacer de haut en bas selon que le bidon est posé ou soulevé. Lorsque le bidon est posé les ressorts (4) sont comprimés en fonction du poids d'essence dans le jerrycan (1) et de leur tarage. En se comprimant au maximum les ressorts (4) permettent le déplacement maximum vers le bas du support coulissant (3) ainsi que le déploiement maximum du soufflet flexible (5) : c'est l'effet recherché de bascule-pompe. Le support basculant ou coulissant (3) fonctionne comme un élément de bascule mécanique; il pèse le poids de l'essence par compression des ressorts(4) et se déplace. Ce déplacement est repris par le soufflet (5) qui travaille comme l'élément de pompage d'une pompe a diaphragme. Il est coincé entre le réservoir d'huile qui est fixe (6) et la partie inférieure du support coulissant (3). Le réservoir d'huile (6) est fixé au fond innamovible (11) du dispositif de dosage (2) par des bras de fixation (7). Lorsque le soufflet (5) peut se déployer grâce au poids posé sur le support coulissant (3) il augmente son volume et aspire l'huile du réservoir (6) au travers de la soupape (8). Quand le jerrycan (1) est soustrait du support (3) les ressorts (4) le poussent et compriment le soufflet rempli d'huile (5). La soupape anti-retour étant fermée par la poussée de l'huile dans le soufflet (5), aucun déplacement n'est possible tant que le robinet à fermeture automatique (i 0) n'est ouvert. C'est donc à l'ouverture du robinet (10) que l'huile pourra sortir et être mélangée à l'essence dans le jerrycan (1) quand celui-ci est retiré de son support (2). Ceci est illustré en Figure 2. Nous avons donc bien d'abord une fonction de mesure et remplissage d'huile dans le soufflet (5) lorsque le jerrycan d'essence est posé sur son support (2).Cette mesure est rendue précise au moyen du tarage judicieux des ressorts et de la calibration du volume du soufflet d'huile (5) c'est le mouvement coulissant du support vers le bas - et ensuite une fonction d'expulsion de l'huile dosée dans le soufflet (5) à l'ouverture du robinet (10) c'est le mouvement coulissant du support vers le haut grâce à la compression du soufflet et à la soupape (8) fermant le passage d'huile en retour dans le réservoir (6). Une particularité de l'invention est de munir le dispositif de dosage d'huile d'un poussoir (9) permettant une remise à zéro du système avant chaque opération. La figure 4 montre ce poussoir (9) placé au milieu du couvercle du réservoir d'huile (6) et juste au- dessus de la soupape (8), Il est réalisé en matériau élastique pour pouvoir facilement se déformer par pression du doigt et provoquer ainsi une ouverture de la soupape quand celle-ci se trouve fermée par la pression de l'huile. L'huile contenue dans le soufflet retourne ainsi au réservoir et le dispositif remis à zéro est prêt pour la pesée suivante d'un jerrycan. Le poussoir revient à sa position initiale après déformation comme tout élément élastique. Une autre particularité de l'invention illustrée dans la Figure 5, est de munir le robinet (10) d'un bec verseur (12) assurant le maintient du niveau d'huile dans le réservoir (6) lorsque celui est ouvert de façon à ce que l'ouverture du robinet ait pour effet de libérer la dose d'huile expulsée par la compression du soufflet et d'arrêter l'écoulement de l'huile par équilibre du niveau.Ce bec en forme de cou de cygne place la sortie du robinet à une hauteur légèrement supérieure à celle que peut atteindre le niveau maximum de l'huile dans le réservoir. De ce fait, quand l'huile cesse de couler la dose est parfaitement évacuée et le levier du robinet peut être relâché pour provoquer la fermeture automatique. En résumé, le mode d'emploi de ce nouvel appareil est très simple: l'utilisateur se sert du bidon cylindrique pour réaliser son mélange à 2temps, la forme cylindrique permettant de ne pas le confondre avec le bidon à essence pure pour moteur à 4-temps (il faut noter qu'aujourd'hui grand nombre de moteurs à 4-temps pour les outils motorisés fonctionnent aussi avec un mélange),I1 rempli la quantité d'essence nécéssaire de 1 à 5 litres, effectue la remise à zéro du dosificateur (2) par simple pression du doigt sur le poussoir (9) , pose le jerrycan sur le support (2), le retire et ouvre le robinet (10) pour libérer la dose précise d'huile dans le jerrycan. Il secoue le bidon et le mélange est prêt à l'emploi | L'invention concerne un dosificateur d'huile (2) pour la réalisation automatique du mélange d'huile et de carburant pour les moteurs à 2 temps.Une particularité essentielle de ce dosificateur (2) est qu'il est adapté au jerrycan d'essence au lieu d'être monté sur le moteur.Il fonctionne comme une balance : le poids du bidon d'essence (1) entraîne la descente du support coulissant (3) du bidon avec pour effet le pompage de l'huile du réservoir (6) dans le soufflet (5). La soustraction du bidon (1) de son support (3) permet aux ressorts (4) de comprimer le soufflet (5) qui se vide à l'ouverture du robinet (10). Le tarage des ressorts ainsi que le volume du soufflet (5) constituent les moyens de réaliser un dosage à rapport constant indépendament de la quantité d'essence dans le jerrycan (1). | 1.Dosificateur d'huile (2) adapté à un jerrycan d'essence (1) pour réaliser le mélange automatique d'huile et d'essence pour les moteurs à 2 temps, caractérisé par sa forme cylindrique adaptée à celle du jerrycan, servant de support ou reposoir du jerrycan, le poids du jerrycan agissant sur une portion cylindrique du dosificateur (2) comme sur le plateaubascule d'une balance (3), ledit support agissant sur une soufflet élastique (5) attaché à une réservoir d'huile (6), pompe l'huile au travers d'une soupape anti-retour (8) et la dispense par un robinet à fermeture automatique (10), respectivement quand le déplacement du support coulissant (3) du dosificateur (2) s'éffectue de haut en bas et de bas en haut. 2.Dosificateur d'huile selon la 1, caractérisé par le fait que le jerrycan (1) et le dispositif de dosage d'huile (2) sont 2 composants séparés qui s'emboîtent l'un avec l'autre de part leur forme extérieure cylindrique et parce que chacun est muni d'un rebord pour permettre un centrage facile par simple pose du jerrycan. 3.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par un support coulissant posé sur des ressorts (4) tarés comme ceux d'une balance. 4.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par un soufflet (5) pris entre une butée fixe constituée par le fond du réservoir d'huile (6) et une butée battante constituée par la partie inférieure du support coulissant (3) de façon à réaliser un travail de pompage. 5.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par le fond du réservoir d'huile (6) maintenu de façon rigide par des bras (7) solidaires du fond du dosificateur (11). 6.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par un réservoir d'huile (6) muni d'une soupape anti-retour (8) dans son conduit au soufflet élastique (5) et d'un robinet à fermeture automatique (10) sur son conduit de sortie d'alimentation d'huile. 7,Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par uen adéquation entre le tarage des ressorts (4), leur course et le volume du soufflet élastique (5) de manière à produire un dosage à rapport constant entre l'huile et le poids du carburant existant dans le bidon d'essence. 8.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé en ce que le réservoir d'huile (6) est muni d'un poussoir (9) agissant sur la soupape anti-retour (8) assurant une remise à zéro avant chaque opération de dosage. 9.Dosificateur d'huile (2) selon quelconque des précédentes caractérisé par un robinet à fermeture automatique (10) pourvu d'un verseur en forme de bec de cygne (12) de façon que l'ouverture du robinet soit située plus haut que la ligne de niveau maximum de l'huile dans le réservoir (6) et que l'écoulement de l'huile cesse automatiquement après la décompression de l'huile dans le soufflet (5) en coincidant avec le rétablissement du niveau dans le réservoir (6). | G | G01 | G01G | G01G 19 | G01G 19/22 |
FR2888154 | A1 | UNITES DE MOULAGE ET MACHINE DE MOULAGE A PAS VAVIABLE | 20,070,112 | La présente invention se rapporte au domaine technique des machines de moulage, de soufflage ou 5 d'étirage soufflage. Dans une machine de soufflage, l'ébauche de récipient est une préforme préalablement injectée. Il est connu de fabriquer des récipients, notamment des bouteilles, en matières thermoplastiques telles que par exemple polyéthylène téréphtalate (PET) par étirage soufflage de préformes disposées à l'intérieur d'un moule dont la cavité de moulage a la forme du récipient à obtenir. Pour ce faire, des préformes ayant la forme d'un tube cylindrique fermé à une extrémité et dont l'autre extrémité, ouverte, constitue le goulot de la bouteille à obtenir, sont portées, dans un poste de conditionnement thermique, à une température telle qu'elles puissent être déformées. Puis, les préformes chaudes sont transférées dans un moule constitué de deux demi moules assemblés où elles sont étirées et soufflées, le soufflage étant réalisé au moyen d'un fluide gazeux sous pression, en général de l'air. Les pressions mises en jeu lors du soufflage atteignent fréquemment 40 bars. Il en résulte que lors de la fabrication d'une bouteille d'une contenance de 1,5 litre qui a une surface projetée de 250 cm2 environ, une force de l'ordre de 9.800 décanewtons tend à séparer les deux demi moules assemblés qui constituent le moule de soufflage. Le document FR 2793722 de la demanderesse divulgue un exemple de machine de soufflage de type à carrousel comportant un mécanisme de fermeture et de verrouillage combinés d'une unité de moulage dite en portefeuille . La figure 1 annexée illustre schématiquement cette technique antérieure. Deux supports de moule 1 sont articulés à un châssis 2, solidaire d'un rotor entraîné en rotation autour d'un axe 3. Le rotor comporte plusieurs unités de moulage identiques réparties angulairement autour de l'axe 3 de rotation. En position ouverte, le moule est ouvert radialement vers l'extérieur et l'ébauche de récipient peut être engagée entre les deux demi moules soit selon l'axe 4 du moule, soit selon une direction orientée sensiblement radialement de l'extérieur vers l'intérieur. L'ouverture de l'unité de moulage est obtenue en 15 tirant les supports 1 radialement vers l'intérieur du carrousel. Pour ce faire, l'unité de moulage comporte un coulisseau 5 qui coulisse sur le châssis 2 selon une direction radiale entre une position reculée d'ouverture et une position avancée de fermeture. Chaque unité de moulage est pourvue de deux biellettes 6. Chaque biellette 6 relie en articulation un support 1 au coulisseau 5. En position fermée des moules, l'orientation des 25 biellettes 6 est sensiblement perpendiculaire au plan de joint des deux demi moules. En position fermée des moules, l'orientation des biellettes 6 est sensiblement perpendiculaire à la direction radiale de coulissement du coulisseau 5. Le coulisseau 5 est déplacé entre ses positions avancée et reculée par un dispositif qui combine d'une part un actionneur 7 tel qu'un vérin à double effet et d'autre part un dispositif à came 8 et à suiveur de came 9. L'actionneur 7 est orienté radialement par rapport au rotor de la machine. Le piston 10 de l'actionneur 7 se trouve toujours à la même distance de l'axe de rotation du rotor tandis que le corps 11 de l'actionneur 7 est susceptible de suivre les mouvements radiaux du coulisseau 5. Le coulisseau 5 porte le galet 9 monté à rotation autour d'un axe vertical et qui coopère avec la came 8 fixe disposée sur une partie de la périphérie du rotor. La came 8 est agencée radialement à l'extérieur par rapport au galet 9. Elle comporte ainsi un tronçon central 12 circulaire dont l'axe est confondu avec celui de l'axe 3 du rotor et qui présente un rayon Rl. Sur chaque côté du rotor, il est prévu un tronçon d'engagement 13 et un tronçon de dégagement 14. Le tronçon d'engagement 13 est situé avant le 15 tronçon central 12 sur la trajectoire du rotor, donc celle du galet 9. Le tronçon d'engagement 13 permet d'amener radialement le galet 9 vers l'intérieur depuis un rayon R2, qui est supérieur au rayon Rl et qui correspond à la position avancée de fermeture du coulisseau 5, jusqu'au rayon R1 qui correspond à la position d'ouverture du coulisseau 5. Dans les paragraphes suivants de la description de l'état de la technique, l'actionneur 7 précité sera un 25 vérin double effet. La came 8 ne s'étend au total que sur un secteur d'environ 90 autour de l'axe 3 de rotation du rotor. Lorsque l'unité de moulage considérée n'est pas en regard de la came 8, le vérin 7 est alimenté en fluide de telle sorte que le coulisseau 5 soit poussé vers l'extérieur du carrousel, provoquant le serrage des deux demi moules l'un contre l'autre. Juste avant que l'unité de soufflage n'arrive en regard de la came 8, on alimente les deux chambres du 35 vérin 7 sous la même pression de fluide. Ainsi, lorsque le galet 9 arrive au contact du tronçon d'engagement 13 de la came 8, l'effort exercé par le vérin 7 est suffisamment faible pour permettre à la came 8 de repousser vers l'intérieur du carrousel le coulisseau 5 sans que cela ne provoque d'à-coup notable. La compression de l'air contenu dans la chambre externe du vérin 7 doit être telle que le vérin continue d'exercer un certain effort sur le coulisseau 5, pour plaquer le galet 9 sur la came 8 sans qu'il ne rebondisse. Lorsque le galet 9 atteint le tronçon central 12 de la came 8, le coulisseau 5 a atteint sa position la plus reculée et l'unité de moulage est complètement ouverte. Lorsque le galet 9 aborde le tronçon de dégagement 14 de la came 8, l'effort exercé par le vérin 6 doit être maintenu suffisant pour que le coulisseau 5 soit ramené radialement vers l'extérieur et que le mouvement de fermeture de l'unité de moulage qui en résulte se fasse sans effort excessif, de manière fluide. Lorsque le galet 9 a dépassé la fin du tronçon de dégagement 14, l'unité de moulage se trouve alors en position de fermeture et il est alors possible de n'alimenter que la chambre externe du vérin 7 pour éviter tout recul de ce vérin 7. La machine décrite dans le document FR 2793722 25 donne toute satisfaction mais présente toutefois quelques inconvénients. En premier lieu, les mouvements du coulisseau 5 qui conditionnent la force de serrage des moules, ainsi que leur ouverture/fermeture dépend notamment de la pression de travail dans le vérin 7. Il est délicat de contrôler les pressions dans chaque vérin 7 au cours de la rotation des unités de moulage. En deuxième lieu, la configuration de la machine présentée dans le document FR 2793 722, n'est pas compacte. 35 Le document FR 2 825 659 décrit un carrousel de machine de moulage par injection ou par soufflage tel que représenté en figure 2. Chaque demi moule 1', 1" est articulé par l'intermédiaire d'une bielle de liaison 3a, 3b sur une pièce 4a, 4b qui est montée pivotante autour d'un axe 5a, 5b. Les pièces pivotantes 4a, 4b sont mues en rotation chacune par une bielle d'actionnement 6a, 6b articulée par ses extrémités respectivement à ladite pièce 4a, 4b et à un chariot translatif. Une translation du chariot entraîne au moyen des bielles 6a, 6b, le pivotement des pièces 4a, 4b et ainsi la fermeture ou l'ouverture des moules par l'action des bielles de liaison 3a, 3b sur les demi moules 1', 1", les axes de pivotement 20, 5a et 5b étant fixes par rapport au mouvement du chariot 7. Pour actionner le chariot, une tige 21 de poussée et de traction articulée, d'une part audit chariot et d'autre part, à une bielle 22 qui est montée pivotante autour d'un axe 23 et qui est munie d'un galet d'axe 23. Le galet est destiné à coopérer avec une came 24, pour assurer l'ouverture et la fermeture des moules. La structure décrite dans le document FR 2825659 n'est pas compacte. La demanderesse s'est attachée à résoudre les problèmes mentionnés auparavant. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à un ensemble comprenant des unités de moulage de matières polymères. Par unité de moulage, on désigne aussi bien des unités pour le moulage par injection, que des unités de soufflage ou d'étirage soufflage. Ces unités sont disposées les unes à la suite des autres en une file mobile, par exemple en circuit sans fin, et notamment dans une machine à carrousel. Chacune desdites unités de moulage comprend au moins un moule, ce moule comprenant deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation. Le déplacement de ces deux pièces de moule l'une par rapport à l'autre intervient lors de l'ouverture et de la fermeture du moule. L'ensemble comprend des galets coopérant avec une came, chacun desdits galets étant relié par des bielles aux deux axes d'articulation d'unités de moulage contiguës. La trajectoire décrite par les galets contre la came et la trajectoire décrite par les axes d'articulation sont amenées à se rapprocher l'une de l'autre sur une course prédéterminée des unités de moulage, de sorte à ce que la distance entre les axes d'articulation des unités de moulage contiguës est augmentée sur cette course. L'on obtient ainsi un ensemble comprenant des unités de moulage à pas variable. Selon diverses réalisations l'ensemble présente les 20 caractères suivants, le cas échéant combinés. Les galets suivent une trajectoire ayant un rayon de courbure sensiblement fixe, et ce sont les axes d'articulation des moules qui suivent une trajectoire se rapprochant de celle des galets. Les axes d'articulation suivent une trajectoire ayant un rayon de courbure sensiblement fixe, et ce sont les galets qui suivent une trajectoire se rapprochant de celles des axes d'articulation. Les deux pièces mobiles des unités de moulage sont des porte-moules, ou forment chacune un demi moule, les deux demi moules étant articulés l'un à l'autre autour dudit axe d'articulation. Chaque porte moule ou chaque demi moule d'une unité de moulage est relié par une bielle ou une articulation à un porte moule ou un demi moule d'une unité de moulage contiguë. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à une machine de moulage, de soufflage, ou de tirage soufflage de récipients en thermoplastiques, notamment PET, PEN, cette machine comprenant au moins un ensemble tel que présenté auparavant. Dans une réalisation particulière, les unités de moulage sont des unités de soufflage montées mobiles en rotation autour d'un axe de carrousel sensiblement vertical, chacune desdites unités de soufflage comprenant deux support de moules sensiblement identiques, ces supports étant montés articulés l'un à l'autre autour d'un axe d'articulation sensiblement vertical, les galets coopérant avec une piste, chacun desdits galets étant relié par des bielles aux deux axes d'articulation d'unités de moulage contiguës, la trajectoire décrite par les galets contre la piste et la trajectoire décrite par les axes d'articulation étant amenées à se rapprocher l'une de l'autre sur une course prédéterminée des unités de moulage, de sorte à ce que la distance entre les axes d'articulation des unités de moulage contiguës est augmentée sur cette course. Dans une mise en oeuvre, les galets suivent une trajectoire sensiblement circulaire de rayon R1 par rapport à l'axe du carrousel, les axes d'articulation suivant une trajectoire sensiblement circulaire de rayon R3 par rapport à l'axe du carrousel. Les galets ou les axes d'articulation suivent, pour une valeur de course angulaire prédéterminée du carrousel, une trajectoire de rayon de courbure R2 compris entre R1 et R3, ce rayon de courbure étant notamment fixe. Dans une mise en oeuvre particulière, les rayons de courbures R1 et R2 sont définis par un chemin de cames pourvu d'un plan de symétrie sensiblement vertical. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisations, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - les figures 1 et 2 sont des vues de machines proposées 5 dans l'art antérieur; - la figure 3 est un schéma de principe d'une machine selon l'invention, pourvue de moyens d'espacement des moules et d'ouverture/fermeture asymétrique des moules; - la figure 4 est une vue de détail d'une variante de mise en oeuvre. Les supports de moule 30a, 30b sont schématisés en figure 3. Ces supports de moule sont destinés chacun à porter un demi moule (non représenté). Dans le mode de réalisation de la figure 3, les supports de moule présentent sensiblement la forme d'un demi tube de manière à recevoir des moules semi cylindriques. Pour chaque unité de moule, les deux supports 30a, 30b sont articulés entre une position fermée, et des 20 positions d'ouverture. En position fermée, les supports 30a, 30b définissent un espace interne sensiblement cylindrique de telle sorte que les demi moules qu'ils portent sont en appui l'un contre l'autre par leurs faces de plan de joint respectives. Chaque unité de moulage (ou de soufflage, d'étirage soufflage) est reliée à un galet 40 ou patin de guidage. Le galet 40 coopère avec un chemin de cames 50, ou un rail de guidage courbe. Pour chaque unité de moulage, les supports 30a,30b ou porte moules sont articulés entre eux, autour d'un axe 60. Lors de la rotation de unités de moulage autour de l'axe 70 du carrousel, les axes 60 d'articulation des 35 porte moules 30a, 30b ont une course sensiblement circulaire de rayon R3 autour de l'axe central 70 du carrousel. Chaque support 30a, 30b d'une première unité donnée de moulage est relié par une bielle articulée 80 au support le plus proche d'une deuxième unité de moulage contiguë. Dans une mise en oeuvre, les bielles 80 sont remplacées par des axes d'articulation reliant les supports immédiatement voisins des unités de moulage contiguës. Chaque axe d'articulation 60 des supports 30a, 30b est relié à deux galets 40 ou patins de guidage, par des bielles 90. Lorsque les galets 40 ou patins de guidage circulent contre une première partie en arc de cercle de rayon R1 du chemin de cames 50, les unités de moulage sont fermées et équidistantes d'un pas prédéterminé. Lorsque les galets 40 rencontrent le tronçon d'engagement 100, la position radiale de l'axe d'articulation 60 sur le rayon R1 étant fixe, et les bielles 90 étant rigides, les unités de moulage vont s'écarter les unes des autres. L'on obtient ainsi une variation du pas entre unités de moulage. Les axes d'articulation 60 des supports 30a, 30b suivant une course circulaire de rayon R1 et les supports 30a, 30b contigus étant reliés par des bielles rigides 80, l'écartement des unités de moulage est obtenu simultanément à un écartement des supports 30a, 30b permettant l'ouverture des moules. Ainsi qu'il apparaît en figure 3, l'ouverture des moules est asymétrique. En effet, tandis que l'un des supports d'un moule entrant dans la zone d'ouverture 110 est encore retenu par une première bielle 80 à un moule non ouvert, l'autre support est relié par une deuxième bielle 80 à un moule ouvert 120. Cette ouverture asymétrique est avantageuse. Dans les dispositifs carrousel de soufflage actuellement utilisés, les deux demi moules s'ouvrent sensiblement symétriquement de part et d'autre du plan de joint, ces plans de joints étant sensiblement radiaux. Dans ces dispositifs connus, les moyens d'introduction d'ébauches et les moyens d'extraction de bouteilles sont agencés sous forme de roues de transfert rotatives munies de pinces de préhension supportées par des bras approximativement radiaux. Chaque pince doit accompagner le moule sur une portion de sa trajectoire rotative, avec en complément: - un mouvement à composante radiale pour pénétrer dans le moule, - un mouvement à composante radiale pour sortir du 15 moule; ces déplacements de pinces devant être effectués sans interférence physique avec les bords des demi moules, de l'ébauche et du récipient. Il en résulte un agencement relativement complexe des moyens d'introduction et des moyens d'extraction. Par la mise en oeuvre d'une structure telle que présentée en figure 3, il est possible d'obtenir une ouverture asymétrique des moules. Pour une machine de soufflage, il est ainsi possible de réduire les temps d'introduction d'ébauche et de libération des bouteilles. La structure présentée en figure 3 permet en outre l'emploi de moyens de préhension de structure simplifiée, telle que présentée par exemple dans la demande FR 05 01269 de la demanderesse. Cette demande FR 05 01269 a été déposée le 8 février 2005. Dès lors, cette demande de brevet est non publiée au jour du dépôt de la présente demande de brevet français. La réalisation de moules à ouverture asymétrique a été décrite dans la demande FR 05 01269 du 8 février également. Dans la variante de réalisation de la figure 4, les unités porte moules ou supports 30a, 30b sont toujours reliées entre elles par des bielles 80. Les axes d'articulation 60 ne suivent plus une course circulaire fixe, mais un chemin de cames analogue à celui référencé 40 en figure 3. Les galets 40 suivent alors un trajet circulaire de rayon R1 fixe. L'invention offre de nombreux avantages. Certains de ces avantages sont indiqués ci-dessous, leur ordre d'énumération n'illustrant pas nécessairement leur importance relative, qui peut varier en fonction des applications visées pour la machine. En premier lieu, la compacité de la machine est augmentée. Les unités de moulage ne sont écartées les unes des autres que dans les zones où cet écartement est utile, c'est-à-dire les zones d'ouverture et de fermeture des moules. Deuxièmement, l'ouverture des moules étant asymétrique, l'écartement des moules dans les zones d'ouverture et de fermeture est moins important que dans les machines conventionnelles à angle d'ouverture aigu ou à ouverture symétrique des moules. Troisièmement, l'ouverture des moules étant asymétrique, il est possible d'employer des moyens de préhension d'ébauche et de bouteilles ayant une structure plus simple, et des vitesses de travail plus importantes. Quatrièmement, les moules peuvent être démontés indépendamment les uns des autres, pour maintenance. Cinquièmement, les moyens de verrouillage conventionnels des moules peuvent être évités, notamment lorsque la pression interne aux moules n'est pas très élevée. Cette phase de verrouillage correspondant à une course angulaire du carrousel, il en résulte une plus grande productivité | Ensemble comprenant des unités de moulage de matières polymères, ces unités étant disposées les unes à la suite des autres en une file mobile, chacune desdites unités de moulage comprenant un moule, ce moule comprenant deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation (60), le déplacement de ces deux pièces (30a, 30b) l'une par rapport à l'autre intervenant lors de l'ouverture et de la fermeture du moule, caractérisé en ce que l'ensemble comprend des galets (40) coopérant avec une piste (50), chacun desdits galets (40) étant relié par des bielles (90) aux deux axes d'articulation (60) d'unités de moulage contiguës, la trajectoire décrite par les galets (40) contre la piste (50) et la trajectoire décrite par les axes d'articulation (60) étant amenées à se rapprocher l'une de l'autre sur une course prédéterminée des unités de moulage, de sorte à ce que la distance entre les axes d'articulation (60) des unités de moulage contiguës est augmentée sur cette course. | 1. Ensemble comprenant des unités de moulage de matières polymères, ces unités étant disposées les unes à la suite des autres en une file mobile, chacune desdites unités de moulage comprenant un moule, ce moule comprenant deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation (60), le déplacement de ces deux pièces (30a, 30b) l'une par rapport à l'autre intervenant lors de l'ouverture et de la fermeture du moule, caractérisé en ce que l'ensemble comprend des galets (40) coopérant avec une came (50), chacun desdits galets (40) étant relié par des bielles (90) aux deux axes d'articulation (60) d'unités de moulage contiguës, la trajectoire décrite par les galets (40) contre la came (50) et la trajectoire décrite par les axes d'articulation (60) étant amenées à se rapprocher l'une de l'autre sur une course prédéterminée des unités de moulage, de sorte à ce que la distance entre les axes d'articulation (60) des unités de moulage contiguës est augmentée sur cette course. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les galets (40) suivent une trajectoire ayant un rayon de courbure sensiblement fixe. 3. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les axes d'articulation (60) suivent une trajectoire ayant un rayon de courbure sensiblement fixe. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les unités de moulage font partie d'un carrousel. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les deux pièces mobiles des unités de moulage sont des porte moule. 6. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les deux pièces mobiles des unités de moulage comportent chacune un demi moule, les deux demi moules étant articulés l'un à l'autre autour dudit axe d'articulation (60). 7. Ensemble selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que chaque porte moule ou chaque demi moule d'une unité de moulage est relié par une bielle ou une articulation à un porte moule ou un demi moule d'une unité de moulage contiguë. 8. Machine de moulage, de soufflage, ou de tirage soufflage de récipients en thermoplastiques, notamment PET, cette machine comprenant au moins un ensemble tel que présenté dans l'une quelconque des 1 à 7. 9. Machine selon la 8, caractérisée en ce que les unités de moulage sont des unités de soufflage montées mobiles en rotation autour d'un axe (70) de carrousel sensiblement vertical, chacune desdites unités de soufflage comprenant deux supports de moules (30a, 30b) sensiblement identiques, ces supports étant montés articulés l'un à l'autre autour d'un axe d'articulation (60) sensiblement vertical, les galets (40) coopérant avec une piste (50), chacun desdits galets (40) étant relié par des bielles (90) aux deux axes d'articulation (60) d'unités de moulage contiguës, la trajectoire décrite par les galets (40) contre la piste (50) et la trajectoire décrite par les axes d'articulation (60) étant amenées à se rapprocher l'une de l'autre sur une course prédéterminée des unités de moulage, de sorte à ce que la distance entre les axes d'articulation (60) des unités de moulage contiguës est augmentée sur cette course. 10. Machine selon la 9, caractérisée en ce que les galets (40) suivent une trajectoire sensiblement circulaire de rayon R1 par rapport à l'axe (70) du carrousel. 11. Machine selon la 9, caractérisée en ce que les axes d'articulation (60) suivent une 35 trajectoire sensiblement circulaire de rayon R3 par rapport à l'axe (70) du carrousel. 12. Machine selon la 11, caractérisée en ce que les galets (40) ou les axes d'articulation (60) suivent, pour une valeur de course angulaire prédéterminée du carrousel, une trajectoire de rayon de courbure R2 compris entre R1 et R3. 13. Machine selon la 12, caractérisée en ce que les rayons de courbures R1 et R2 sont définis par un chemin de cames (50) pourvu d'un plan de symétrie sensiblement vertical. | B | B29 | B29C | B29C 49 | B29C 49/56,B29C 49/36 |
FR2890815 | A1 | PROCEDE DE TRANSMISSION D'UN CONTENU MULTIMEDIA VERS UN TERMINAL DE RADIOCOMMUNICATION, PROGRAMME D'ORDINATEUR, SIGNAL, TERMINAL DE RADIOCOMMUNICATION ET SERVEUR DE DIFFUSION CORRESPONDANTS | 20,070,316 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la restitution de contenus multimédia sur un terminal de radiocommunication, par exemple de type radiotéléphone, PDA (en anglais Personal Digital Assistant , en français assistant numérique personnel ), ordinateur portable, etc. Plus précisément, l'invention repose sur la transmission d'un contenu multimédia, d'une portion de ce contenu, et/ou d'éléments représentatifs de celui-ci, vers un terminal de radiocommunication. On entend notamment par contenu multimédia un ensemble composé d'au moins une scène graphique animée, encore appelée scène multimédia, et d'une série de commandes permettant de faire évoluer cette scène d'un état à un autre. Une scène multimédia correspond notamment à l'agencement d'un ensemble d'objets graphiques dans le temps et dans l'espace, avec lesquels l'utilisateur du terminal de radiocommunication peut interagir. L'invention trouve des applications dans tous les domaines nécessitant une représentation des signaux sous forme d'un agencement spatio-temporel d'objets graphiques, avec interactivité. Notamment, l'invention s'applique aux formats de description de scènes graphiques déjà connus tels que le MPEG-4/BIFS (en anglais Binary Format Scene , en français format binaire pour scène ), le SVG (en anglais Scalable Vector Graphics , en français graphiques vectoriels adaptables ), le SMIL (en anglais Synchronized Multimedia Integration Language , en français langage d'intégration multimédia synchronisés ) , le XHTML (en anglais eXtensible HyperText Markup Language , en français langage de balisage hypertexte extensible ), etc. 2. Art antérieur Des techniques de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication sont déjà connues. Classiquement, selon une première technique de transmission, la conception d'un service, c'est-à-dire l'offre d'une information à un utilisateur d'un terminal de radiocommunication, met en oeuvre le schéma suivant: - un contenu initial est envoyé sur le terminal; l'utilisateur le consomme, et fait une requête; un contenu de réponse est alors envoyé sur le terminal de radiocommunication, etc. Le service est donc conçu comme une suite de contenus envoyés au terminal de l'utilisateur en réponse à des requêtes interactives. Par exemple, si l'utilisateur demande un service météo, le contenu initial envoyé sur le terminal comprend les prévisions météorologiques pour la journée. L'utilisateur le consomme, c'est-à-dire lit les prévisions météorologiques pour la journée, et fait une requête pour obtenir les prévisions météorologiques pour le lendemain. Un nouveau contenu de réponse, comprenant les prévisions météorologiques pour le lendemain, est alors envoyé sur le terminal de radiocommunication. Selon cette première technique de transmission, chaque contenu de réponse envoyé comprend une scène entière, représentative du contenu requis, alors que dans le cadre de l'exemple précité, seuls les pictogrammes de description du temps qu'il fera seront modifiés, les autres objets graphiques composant la scène multimédia de présentation des prévisions météo restant inchangés (par exemple la carte de France sous jacente). Par conséquent, un inconvénient majeur de cette première technique de l'art antérieur est qu'elle nécessite le téléchargement d'une scène entière en réponse à une requête de l'utilisateur, même s'il n'y a que peu de modifications entre le contenu initial et le contenu de réponse. Le téléchargement du contenu de réponse correspond donc au moins en partie à du temps gaspillé, ce qui est coûteux en termes de ressources de transmission, d'autant plus que les services multimédia interactifs pour terminaux de radiocommunication disposent de la plus faible bande passante des réseaux mobiles (de l'ordre d'une dizaine de kilobits par seconde), et souffrent de l'exemple interactif de l'Internet grande vitesse. De plus, le fait de charger une nouvelle scène introduit une rupture pour l'utilisateur: un éventuel contexte d'interactions locales est alors perdu, ainsi que d'éventuelles préférences d'utilisation. Il existe par ailleurs d'autres techniques de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication. Ainsi, selon une seconde technique, des commandes de scène permettent de créer des scènes qui sont ensuite envoyées progressivement vers le terminal de radiocommunication. De telles commandes sont notamment définies dans les formats de description BIFS et LASeR (en anglais Lightweight Application Scene Representation , en français Représentation de scènes applicatives légères ), tels que définis dans le document ISO/IEC 14496-20:2006, publié courant 2006, dont une version provisoire est disponible sous la référence MPEG N7480: Study Text of ISO/IEC 14496-20/FCD . Ces commandes de scène permettent ainsi de commencer à jouer une scène avant la fin de son téléchargement, si les commandes sont envoyées dans l'ordre temporel croissant. Cependant, un inconvénient de cette seconde technique est qu'elle nécessite également le chargement complet d'une scène entière en réponse à une interaction de l'utilisateur, même si selon cette technique le terminal de radiocommunication peut commencer à jouer la scène pendant son téléchargement. Finalement, une troisième technique connue de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication est présentée. Selon cette technique, le lecteur multimédia (terminal de radiocommunication) dispose d'un interprète d'un langage de programmation, par exemple de type ECMAScript ou Java (marques déposées). La scène comprend un script complexe qui se connecte à un serveur, implémente un protocole d'échange de données avec le serveur (analyse syntaxique parsing en anglais d'un document XML si les données échangées avec le serveur sont en XML par exemple) et construit des éléments dans la scène en fonction des données reçues. Cette troisième technique revient à implémenter un équivalent des commandes de scènes à l'intérieur même du script de la scène. Cependant, cette technique n'est pas applicable aux terminaux mobiles actuels, puisque très peu de terminaux disposent de l'environnement, des ressources ou des performances nécessaires pour la mettre en oeuvre. De plus, un inconvénient majeur de cette technique est qu'elle engendre un coût d'implémentation élevé, et compte tenu des ressources actuelles, elle ne peut s'appliquer qu'aux scènes simples, comprenant des objets graphiques simples effectuant peu de mouvements. D'autres inconvénients de cette technique de l'art antérieur résident encore dans la taille du contenu, la complexité de la création du contenu, et l'interdépendance entre les contenus et les serveurs implémentant la même variante de protocole d'échange de données. En effet, un contenu contenant un script de traitement du protocole d'échange de données avec le serveur a une taille minimale (hors scène proprement dite) d'environ 1000 à 40000 octets. La variabilité de la taille du script provient notamment de la possibilité de mettre en oeuvre des protocoles de type XML , plus volumineux en termes de taille, ou binaires, moins volumineux, et de prévoir des protocoles plus ou moins complets en terme de nombre de commandes de modification de scène possibles. Ainsi, la complexité de création d'un contenu selon cette technique de l'art antérieur est plus importante que celle d'un simple contenu passif , c'est-à-dire sans script. Enfin, un autre inconvénient de cette troisième technique est que pour être capable de servir des données à un tel contenu, le serveur doit implémenter le 2890815 5 protocole d'échange de données utilisé par le contenu qu'il doit servir. Le serveur doit donc être le cas échéant modifié ou remplacé par un autre serveur, pour être adapté à un contenu utilisant un autre protocole d'échange de données. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication ne nécessitant pas le téléchargement de scènes complètes en réponse à une interaction. Un autre objectif de l'invention est de mettre en oeuvre une telle technique permettant de réduire le temps de réponse aux interactions par rapport aux techniques de l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir une telle technique présentant de meilleures performances en termes de fluidité des services au niveau du terminal de radiocommunication. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique de transmission nécessitant peu de ressources en termes de bande passante. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique permettant la réalisation de terminaux multimédia simples et peu coûteux, ne nécessitant pas de moyens de traitement importants, ni de gros moyens de mémorisation des données. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication, le contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire évoluer la scène multimédia. Selon l'invention, un tel procédé de transmission comprend les étapes suivantes: - découpage du contenu multimédia en au moins deux portions de 2890815 6 contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène; - détermination du premier état de ladite portion suivante par différence avec le dernier état de ladite portion courante; -transmission de ladite portion suivante, débutant par la transmission de ladite différence. Ainsi, l'invention propose une approche tout à fait nouvelle et inventive de la transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication reposant sur la transmission d'une portion du contenu, dite portion courante, puis sur la transmission de la différence entre le dernier état de la portion courante et le premier état d'une portion suivante, de sorte à ce que le terminal n'ait pas à télécharger intégralement la portion suivante, mais puisse le déterminer à partir de la portion courante et de ladite différence. On remarque notamment que les deux dernières étapes de détermination et de transmission de la portion de contenu suivant sont répétées autant de fois que nécessaire, et notamment autant de fois qu'il y a de portions de contenu. En effet, le contenu multimédia peut être découpé en deux, trois, quatre, ... portions, la première correspondant à une portion courante et les suivantes correspondant aux portions de contenu suivant. Autrement dit, on dispose d'au moins deux portions de contenus comprenant chacune une série d'états de la scène, le flux vers le terminal de radiocommunication étant constitué d'une suite de différences entre les états successifs de la scène. Ce flux est réparti selon l'invention dans les différentes portions de contenus. Ainsi, chaque portion de contenu transmise au terminal comprend un ensemble d'états de la scène (éventuellement un seul état) et l'ensemble des différences entre l'état courant et l'état considéré, pour les états inclus dans la portion de contenu considérée. Il est également possible de considérer un état vide . Le premier état de la portion suivante est alors déterminé par différence avec l'état vide, 30 correspondant au dernier état de la scène courante. L'invention permet ainsi de structurer le contenu multimédia représentatif d'un service transmis à un terminal de radiocommunication, de manière à ce qu'une première portion du contenu, dite portion courante, soit d'abord transmise au terminal, puis, en réponse à une requête d'un utilisateur, à ce que la portion de contenu suivant, portant les modifications par rapport au dernier état de la portion courante, soit transmise, et ainsi de suite. Ainsi, en structurant les services sous forme de portions successives de contenu, on transmet une suite de portions incrémentales de taille réduite par rapport aux techniques de l'art antérieur, ce qui permet de réduire le temps de réponse des services mobiles. La technique selon l'invention permet ainsi d'obtenir un gain en temps de réponse aux interactions, et un gain en efficacité du service pour l'utilisateur et l'opérateur, puisqu'on obtient le même résultat (même contenu), en téléchargeant moins de données. L'invention offre ainsi une impression de continuité et de fluidité du service puisque celui-ci est conçu sous forme de modifications successives d'une scène multimédia, ainsi qu'une grande économie de temps puisque seule la modification du contenu courant (c'est-à-dire la différence entre le dernier état d'une portion courante et le premier état d'une portion suivante) est envoyée au terminal. De plus, par rapport aux techniques reposant sur l'utilisation d'un script complexe se connectant à un serveur, et nécessitant l'utilisation d'un interprète de langage de programmation de type ECMAScript ou Java (marques déposées) par exemple, l'invention permet l'utilisation d'un lecteur multimédia nécessitant moins de ressources, donc disponible sur des terminaux de communication, par exemple des téléphones, moins coûteux. Par ailleurs, une portion de contenu étant plus simple et de taille réduite par rapport aux techniques de l'art antérieur, le coût de sa création et son temps de transmission sont moins élevés. Finalement, tandis que selon la technique antérieure de type ECMAScript le serveur et le script du contenu multimédia implémentent nécessairement le même protocole de transmission d'information, l'invention permet une interopérabilité entre tous les serveurs et les contenus. Avantageusement, le procédé de transmission met en oeuvre une commande de modification globale d'une scène, pour la transmission de la différence. Cette commande globale permet notamment d'avertir le terminal que les commandes qui lui sont envoyées sont des commandes de modification d'éléments d'une scène, et non une scène entière à télécharger. Plus précisément, cette commande globale comprend un signal de configuration de la scène et au moins une commande de modification d'au moins un élément de la scène. On rappelle que la scène est en effet composée d'éléments graphiques, sonores, ..., avec lesquelles l'utilisateur du terminal de radiocommunication peut interagir. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le signal de configuration est un signal de type Append du format LASeR et les commandes de modification d'au moins un élément de la scène sont des commandes de scène LASeR Commands . Selon une première variante de réalisation, l'étape de découpage met en oeuvre un découpage prédéfini lors de la création ou le stockage du contenu multimédia. Selon une seconde variante de réalisation, l'étape de découpage met en oeuvre un découpage dynamique, effectué en fonction d'une requête d'un utilisateur. Ainsi, selon cette seconde variante, l'étape de détermination d'une différence est mise en oeuvre après réception de la requête de l'utilisateur. La différence est alors déterminée entre l'état de la scène dont est issue la requête de l'utilisateur et le premier état de la scène du contenu suivant à transmettre. Avantageusement, le procédé de transmission du contenu multimédia met en oeuvre au moins deux voies de transmission distinctes pour les différentes 2890815 9 portions de contenu. Ainsi, la différence transmise étant simple et demandant peu de ressources de transmission, le contenu suivant peut être transmis sur des réseaux à faible débit. La première portion de contenu, encore appelée portion initiale peut, quant à elle, être transmise à l'aide d'un canal à haut débit et/ou stockée dans le terminal. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé de transmission d'un contenu multimédia décrit. L'invention concerne encore un signal de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication. Selon l'invention, un tel signal comprend au moins deux portions de contenu, comprenant chacune une série d'au moins un état de la scène, dont une portion courante et au moins une portion suivante débutant par une information représentative d'une différence entre le dernier état de la portion courante et le premier état de la portion suivante. L'invention concerne par ailleurs un terminal de radiocommunication comprenant des moyens de restitution d'un contenu multimédia. Selon l'invention, un tel terminal comprend des moyens de réception d'au moins une portion du contenu, le contenu ayant été préalablement découpé en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante comprenant chacune une série d'au moins un état de la scène, et des moyens de traitement d'une différence entre le premier état de ladite portion suivante et le dernier état de ladite portion courante.Avantageusement, les moyens de réception du terminal reçoivent une pluralité de portions de contenu transmises suivant au moins deux voies de transmission distinctes, et les moyens de traitement comprennent des moyens d'ordonnancement et de reconstruction du contenu multimédia à partir des portions reçues. L'invention concerne finalement un serveur de diffusion d'au moins un 30 contenu multimédia vers au moins un terminal de radiocommunication. Selon l'invention, le serveur de diffusion comprend: des moyens de découpage du contenu multimédia en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène, des moyens de détermination du premier état de la portion suivante par différence avec le dernier état de la portion courante; des moyens de transmission de la portion suivante, débutant par la transmission de la différence. Avantageusement, le serveur de diffusion comprend également des moyens de création et d'exécution d'une commande de modification d'une scène, pour la transmission de la différence. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 présente le principe général de l'invention, selon lequel le contenu multimédia à transmettre vers le terminal de radiocommunication est découpé en au moins deux portions dont une portion courante et au moins une portion suivante, la portion courante étant d'abord transmise au terminal, puis une différence entre le premier état de la portion suivante et le dernier état de la portion courante étant déterminée et transmise au terminal; les figures 2A, 2B et 2C illustrent respectivement l'état de la scène en fin d'une première portion, l'état de la scène en début d'une seconde portion, et la différence entre les deux, selon la figure 1. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur le partitionnement d'un 30 contenu multimédia, comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire évoluer cette scène, en au moins deux portions, dont une portion courante et au moins une portion suivante comprenant chacune une série d'au moins un état de la scène. Une première portion de contenu est tout d'abord transmise au terminal de radiocommunication. Ensuite, on détermine une différence entre le dernier état de la première portion, ou d'une portion courante, et le premier état d'une deuxième portion, ou d'une portion suivante, , et on transmet cette différence au terminal de radiocommunication, avec la portion de contenu suivant. L'invention permet ainsi de reconstruire des scènes multimédias interactives donnant une impression de fluidité du service, tout en réduisant la quantité de données téléchargées par le terminal. Le découpage du contenu multimédia à transmettre en scènes incrémentales permet également de réaliser une économie importante sur les serveurs. En effet, un serveur est habituellement limité au traitement de N clients en parallèle, le nombre N étant dépendant de la puissance de la machine, de la complexité du service, etc. Si tous les utilisateurs maintiennent leur connexion avec le serveur en permanence, c'est-à-dire si le service est conçu comme une scène unique du début à la fin du service, recevant des modifications au cours du temps, alors le nombre limite de clients que le serveur peut servir est N. En revanche, si les utilisateurs coupent la connexion après chaque réponse reçue du serveur, et rétablissent une connexion pour recevoir la prochaine réponse du serveur, alors le serveur n'est limité qu'à N requêtes simultanées. Le nombre de clients servis par un serveur est alors beaucoup plus important, d'un facteur lié au rapport entre le temps de création d'une réponse (transmission de la portion du contenu suivant débutant par la transmission de la différence) et le temps moyen entre interactions utilisateurs, rapport qui peut dépasser 100. Plus précisément, selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la différence entre le premier état d'une portion suivante de contenu et le dernier état d'une portion courante de contenu est transmise via une commande de modification globale de scène, comprenant un signal de configuration de scène de type Append et des commandes de modification d'au moins un élément de la scène ( LASeR Commands ) au format LASeR . Ce mode append est défini classiquement dans la norme LASeR pour indiquer qu'une scène courante ne comprend pas de scène initiale, mais seulement une suite de commandes applicables à la scène déjà chargée dans le terminal. Les utilisateurs peuvent alors couper la connexion avec le serveur puisque ce dernier dispose du mode append , qui permet selon l'invention de signaler que la réponse doit être ajoutée à la scène courante. Par ailleurs, les serveurs ne pouvant conserver indéfiniment une session client ouverte, ils sont classiquement obligés de considérer qu'un client silencieux, c'est-à-dire n'émettant aucune requête à son attention, est automatiquement déconnecté au bout d'un temps donné. Selon l'invention, le découpage du contenu multimédia à transmettre en scènes incrémentales permet au serveur de couper la connexion immédiatement, et de rétablir une connexion après un temps arbitrairement long. On présente désormais le mode de réalisation préférentiel de l'invention, selon lequel la différence entre le premier état d'un contenu suivant et le dernier état d'un contenu courant est transmise via une commande de modification globale de scène, comprenant un signal de configuration de scène de type Append et des commandes de modification d'au moins un élément de la scène ( LASeR Commands ), au format LASeR . En effet, ce mode de réalisation préférentiel de l'invention repose sur l'utilisation de certaines fonctions du format LASeR: le mode append et les commandes de scène ( LASeR Commands ). Le mode append permet notamment d'exprimer qu'une scène envoyée par le serveur en réponse à une requête d'un utilisateur correspond à une modification de la scène dont est issue la requête. Les commandes de scène, encore appelées commande de modification d'un élément de la scène, permettent notamment d'exprimer une modification d'une scène, c'est-à-dire la différence entre l'état en fin d'une portion courante et l'état en début d'une portion suivante.. La figure 1 illustre notamment une application de l'invention selon laquelle un serveur 11 fournit un service à un terminal de radiocommunication 12. On rappelle qu'un service est conçu comme une suite de contenus, ou de portions de contenu, envoyés au terminal de l'utilisateur, notamment en réponse à des requêtes interactives. Selon l'invention, le contenu multimédia à transmettre vers le terminal de 10 radiocommunication 12 comprend au moins une scène multimédia et une série de commande permettant de faire évoluer la scène multimédia. Au cours d'une étape de découpage, le serveur 11 découpe le contenu multimédia en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de la scène. Ce découpage peut notamment être prédéfini lors de la création ou le stockage du contenu multimédia, ou être dynamique en fonction des requêtes de l'utilisateur. Le serveur 11 transmet alors une première portion, dite portion initiale ou contenu initial, au terminal de radiocommunication 12 au cours d'une étape 13 de transmission. Au cours d'une étape suivante de détermination, le serveur 11 détermine une différence entre le premier état de la portion suivante de contenu (deuxième portion) et le dernier état de la portion courante (première portion). Le serveur 11 transmet alors la portion de contenu suivant au terminal 12, débutant par la transmission de la différence déterminée, au cours d'une étape de transmission 14, sous la forme d'une scène additionnelle utilisant le mode append de LASeR. Comme indiqué précédemment, les deux dernières étapes de détermination et de transmission de la différence sont répétées autant de fois que nécessaire, et notamment autant de fois qu'il y a de portions de contenu. Ainsi, au cours d'une nouvelle étape de détermination, le serveur détermine une nouvelle différence entre le premier état de la portion suivante de contenu (troisième portion) et le dernier état de la portion courante (deuxième portion). Le serveur transmet alors au terminal 12, au cours d'une nouvelle étape de transmission, la portion de contenu suivant (troisième portion), débutant par la nouvelle différence déterminée, sous la forme d'une scène additionnelle utilisant le mode append de LASeR. On présente notamment en relation avec les figures 2A, 2B et 2C un exemple de réalisation de l'invention, pour la transmission vers le terminal de radiocommunication 12 d'un service de météorologie. On considère notamment dans cet exemple que la figure 2A correspond à une scène multimédia initiale, et représente les prévisions météorologiques pour la 15 France pour le jour. Lorsque l'utilisateur du terminal de radiocommunication 12 souhaite accéder au service météo, il envoie une requête au serveur 11. Celui-ci lui envoie alors la carte météo du jour, correspondant au contenu initial, c'est-à-dire à la première portion de contenu. On peut notamment considérer que lorsque le contenu initial est volumineux, et par conséquent long à télécharger, il n'est pas envoyé pendant une phase d'interaction. Au contraire ce contenu initial peut parexemple être pré-chargé sur le terminal 12, ou être transmis via un canal de multi-diffusion (par exemple de type DVBH en anglais Digital Video Broadcasting Handheld , DMB en anglais Digital Multimedia Broadcast , ou multicast). Sa taille est donc moins critique. Si l'utilisateur du terminal 12 souhaite visualiser la carte météo du lendemain, il doit envoyer une requête au serveur 11, lui demandant de lui transmettre la carte météo du lendemain, illustrée en figure 2B. Selon les techniques de l'art antérieur, le serveur 11 retransmet intégralement la carte météo de la figure 2B, même si les modifications entre la carte du jour (figure 2A) et la carte du lendemain (figure 2B) sont mineures. Selon l'invention, le serveur 11 détermine la différence entre l'état de la portion courante, correspondant à la carte météo du jour de la figure 2A, et l'état de la portion suivante, correspondant à la carte météo du lendemain de la figure 2B. Cette différence est illustrée en figure 2C, le dessin en traits pointillés correspondant à l'état de la portion courante et le dessin en traits pleins correspondant à la différence. Le serveur 11 transmet alors cette différence au terminal de radiocommunication 12, sous la forme d'une scène additionnelle utilisant le mode append du format LASeR. L'utilisateur peut alors formuler d'autres requêtes, et ainsi de suite. On peut notamment remarquer que le temps entre la requête de l'utilisateur et l'arrivée de la réponse sur le terminal 12, en s'abstrayant du temps de création de la réponse par le serveur 11, est proportionnel à la taille de la réponse, et inversement proportionnel à la bande passante. Ainsi, tout gain sur la taille de la réponse a une influence positive cruciale sur le temps de réponse, donc de façon induite, sur l'interactivité. Autrement dit, pour réduire la taille des contenus ou des portions de contenu multimédia à transmettre au terminal en réponse aux requêtes d'un utilisateur, et pour augmenter l'impression de fluidité du service, les contenus réponse sont considérés comme des modifications de la scène à partir de laquelle l'utilisateur a envoyé la requête. Ces modifications sont envoyées sous la forme d'une liste de commandes de scène (transmission de la portion de contenu suivant, débutant par la transmission de la différence). Cette liste correspond donc à un ajout à une scène existante: elle est donc empaquetée comme une scène en mode append . On présente ci-après un exemple de structure d'un contenu initial, comprenant au moins une scène multimédia, et une commande d'insertion de la scène, comportant: - un fond de carte de France avec diverses informations complémentaires d'origine du service; un texte TO: le temps aujourd'hui , avec toutes les informations de police, de style, de couleur et de positionnement; cinq textes Ti A T5, présentant la température, du type 15 C , en cinq points de la carte, avec toutes les informations de police, de style, de couleur et de positionnement associées; - un ensemble de liens ou boutons pour obtenir le temps demain et les jours suivants. La portion de contenu suivant, correspondant à une scène incrémentale, présente selon l'invention la structure suivante: un signal de configuration de type append ; - une commande de modification de la chaîne du texte TO en le temps demain ; cinq commandes de modifications des chaînes de textes Ti A T5 représentant la température; une commande de remplacement du bouton ou lien demain par un bouton ou lien aujourd'hui . Selon le mode de réalisation préférentiel de l'invention, la scène incrémentale est créée en réponse à l'utilisation du bouton ou du lien demain dans l'état de la scène multimédia de la portion courante, c'està-dire en réponse à une requête d'un utilisateur. On constate notamment selon cet exemple que seules les chaînes de textes sont remplacées, mais pas leur police, style, couleur et positions. On peut remarquer que cette commande de modification globale, comprenant le signal de configuration de la scène au mode append et les commandes de modification d'au moins un élément de la scène ( LASeR Commands ) sont potentiellement applicables à tous les formats de description de scènes multimédia. Ainsi, le format BIFS défini déjà des BIFS Commands qui sont similaires aux LASeR Commands . De même, les LASeR Commands sont applicables sans modification au format SVG. De plus, ces fonctions sont déjà implémentées de manière efficace dans les téléphones, ce qui permet une implémentation de l'invention dans les terminaux actuels, même relativement contraints. Ainsi, en structurant le contenu multimédia à transmettre vers un terminal de radiocommunication, l'invention permet de diminuer la taille des portions de contenu à envoyer au terminal, ce qui offre le double avantage de réduire la consommation de bande passante, donc d'économiser en temps de réponse, et d'obtenir une continuité et fluidité du service au niveau du terminal, puisque seule la modification du contenu courant est envoyée au terminal plutôt que le contenu réponse complet | L'invention concerne un procédé de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication (12), le contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire évoluer la scène multimédia.Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes :- découpage du contenu multimédia en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de la scène ;- détermination du premier état de la portion suivante par différence avec le dernier état de la portion courante ;- transmission de la portion suivante, débutant par la transmission de ladite différence (14). | 1. Procédé de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication (12), ledit contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire évoluer ladite scène multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: découpage dudit contenu multimédia en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène; -détermination du premier état de ladite portion suivante par différence avec le dernier état de ladite portion courante; - transmission de ladite portion suivante, débutant par la transmission de ladite différence (14). 2. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon la 1, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre une commande de modification globale d'une scène, pour ladite transmission de la différence. 3. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon la 2, caractérisé en ce que ladite commande de modification globale comprend un signal de configuration de ladite scène et au moins une commande de modification d'au moins un élément de ladite scène. 4. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon la 3, caractérisé en ce que ledit signal de configuration est un signal de type Append du format LASeR . 5. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étape de découpage met en oeuvre un découpage prédéfini lors de la création ou le stockage dudit contenu multimédia. 6. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étape de découpage met en oeuvre un découpage dynamique, effectué en fonction d'une requête d'un x utilisateur. 7. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon la 6, caractérisé en ce que ladite étape de détermination est mise en oeuvre après réception de ladite requête. 8. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon l'une quelconque des des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins deux voies de transmission distinctes pour les différentes portions de contenu. 9. Procédé de transmission d'un contenu multimédia selon la 8, caractérisé en ce que ladite portion courante dudit contenu est transmise à l'aide d'un canal à haut débit et/ou stockée dans ledit terminal. 10. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de transmission d'un contenu multimédia selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Signal de transmission d'un contenu multimédia vers un terminal de radiocommunication, ledit contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire évoluer ladite scène multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux portions de contenu, comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène, dont une portion courante et au moins une portion suivante débutant par une information représentative d'une différence entre le dernier état de ladite portion courante et le premier état de ladite portion suivante. 12. Terminal de radiocommunication (12) comprenant des moyens de restitution d'un contenu multimédia, ledit contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commande permettant de faire évoluer ladite scène multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens de réception d'au moins une portion dudit contenu, ledit contenu ayant été préalablement découpé en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène; des moyens de traitement d'une différence entre le premier état de ladite portion suivante et le dernier état de ladite portion courante. 13. Terminal de radiocommunication selon la 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de réception reçoivent une pluralité de portions de contenu transmises suivant au moins deux voies de transmission distinctes, et en ce que 10 lesdits moyens de traitement comprennent des moyens d'ordonnancement et de reconstruction dudit contenu multimédia à partir desdites portions reçues. 14. Serveur de diffusion d'au moins un contenu multimédia vers au moins un terminal de radiocommunication (12), ledit au moins un contenu comprenant au moins une scène multimédia et une série de commandes permettant de faire 15 évoluer ladite scène multimédia, caractérisé en ce qu'il comprenddes moyens de découpage dudit au moins un contenu multimédia en au moins deux portions de contenu, dont une portion courante et au moins une portion suivante, comprenant chacune une série d'au moins un état de ladite scène;- des moyens de détermination du premier état de ladite portion suivante par différence avec le dernier état de ladite portion courante; des moyens de transmission de ladite portion suivante, débutant par la transmission de ladite différence (14). 15. Serveur de diffusion selon la 14, caractérisé en ce qu'il 25 comprend des moyens de création et d'exécution d'une commande de modification d'une scène, pour ladite transmission de la différence. | H | H04 | H04L | H04L 29 | H04L 29/06 |
FR2901550 | A1 | SOLIDE CRISTALLISE IM-13 ET SON PROCEDE DE PREPARATION | 20,071,130 | typiquement proches de la neutralité. Un des avantages de ces systèmes réactionels fluorés est de permettre l'obtention de zéolithes purement siliciques contenant moins de défauts que les zéolithes obtenues en milieu OFF traditionnel (J.M. Chézeau et al., Zeolites, 1991, 11, 598). Un autre avantage décisif lié à l'utilisation de milieux réactionnels fluorés est de permettre l'obtention de nouvelles topologies de charpente silicique contenant des doubles cycles à quatre tétraèdres (D4R), comme dans le cas des zéolithes ITQ-7, ITQ-12 et ITQ-13. Par ailleurs, l'utilisation conjointe de sources de germanium et de silicium dans les milieux de synthèse peut aussi permettre l'obtention de nouvelles charpentes de ce type, c'est-à-dire contenant des unités D4R, aussi bien en milieu basique classique non fluoré qu'en milieu fluoré, comme dans le cas des zéolithes ITQ-17 et ITQ-21 (A. Corm et al, Chem. Commun., 2001, 16, 1486, Chem. Commun., 2003, 9, 1050), ou IM-12 (JL.Paillaud et al, Science, 2004, 304, 990). Description de l'invention La présente invention a pour objet un nouveau solide cristallisé, appelé solide cristallisé IM-13, présentant une nouvelle structure cristalline. Ledit solide présente une composition chimique exprimée par la formule générale suivante : mXO2 : nYO2 : pZ2O3 : qR : sF : wH2O dans laquelle R représente une ou plusieurs espèce(s) organique(s), X représente un ou plusieurs élément(s) tétravalent(s) différent(s) du germanium, Y représente le germanium, Z représente au moins un élément trivalent et F est le fluor, m, n, p, q, s et w représentant respectivement le nombre de moles de X02, YO2, Z2O3, R, F et H2O et m est compris entre 0 et 0,2, n est compris entre 0,8 et 1, p est compris entre 0 et 0,5, q est compris entre 0 et 0,7, s est compris entre 0 et 0,7 et w est compris entre 0 et 5. Le solide cristallisé IM-13 selon l'invention présente un diagramme de diffraction de rayons X incluant au moins les raies inscrites dans le tableau 1. Ce nouveau solide cristallisé IM-13 présente une nouvelle structure cristalline. Ce diagramme de diffraction est obtenu par analyse radiocristallographique au moyen d'un diffractomètre en utilisant la méthode classique des poudres avec le rayonnement Ka' du cuivre (X = 1,5406À). A partir de la position des pics de diffraction représentée par l'angle 20, 15 3 2901550 on calcule, par la relation de Bragg, les équidistances réticulaires dhkl caractéristiques de l'échantillon. L'erreur de mesure A(dhkl) sur dhki est calculée grâce à la relation de Bragg en fonction de l'erreur absolue A(20) affectée à la mesure de 20. Une erreur absolue A(20) égale à 0,02 est communément admise. L'intensité relative Irel affectée à chaque valeur de dhki est 5 mesurée d'après la hauteur du pic de diffraction correspondant. Le diagramme de diffraction des rayons X du solide cristallisé IM-13 selon l'invention, sous sa forme brute de synthèse, comporte au moins les raies aux valeurs de dhki données dans le tableau 1. Dans la colonne des dhkl, on a indiqué les valeurs moyennes des distances inter-réticulaires en Angstrôms (À). Chacune de ces valeurs doit être affectée de l'erreur de mesure A(dhkl) comprise entre 0,2À 10 et 0,003À. Tableau 1 : Valeurs moyennes des dhkl et intensités relatives mesurées sur un diagramme de diffraction de rayons X du solide cristallisé IM-13 brut de synthèse 2 thêta ( ) del (Â) 1/10 2 thêta ( ) dhkl (À;) 1/Io 3,58 24,64 ff 19,73 4,50 ff 6,21 14,23 F 20,05 4,43 ff _ 7,17 12,32 FF 20,38 4,35 ff 8,77 10,07 ff 21,19 4,19 ff 9,49 9,31 f 21,63 4,11 f 9,84 8,99 ff 21,92 4,05 ff 10,14 8,72 ff 22,23 4,00 ff 11,62 7,61 ff 22,51 3, 95 ff _11,91 7,42 mf 22,95 3,87 ff _12,45 7,10 ff 23,37 3,80 ff 12,71 6,96 ff 23,67 3,76 ff 12,94 6,84 ff 25,04 3,55 ff 13,44 6,58 ff 25,29 3,52 ff 13,91 6,36 ff 25,81 3,45 ff 14,37 6,16 ff 26,33 3,38 ff 15,25 5,80 ff 27,08 3,29 ff 15,66 5,65 ff 27,31 3,26 ff 16,08 5,51 ff 27,81 3,21 ff 16,48 5,38 ff 28,05 3,18 ff 17,25 5,14 ff 28,28 3,15 ff 17,63 5,03 ff 28,75 3,10 ff _18,70 4,74 ff 29,21 3,05 ff 19,04 4,66 ff 29,89 2,99 ff où FF = très fort ; m = moyen ; f = faible ; F = fort ; mf = moyen faible ; ff = très faible. 4 2901550 L'intensité relative I/Io est donnée en rapport à une échelle d'intensité relative où il est attribué une valeur de 100 à la raie la plus intense du diagramme de diffraction des rayons X : ff <15 ; 15 5 Le solide cristallisé IM-13 selon l'invention présente une nouvelle structure cristalline de base ou topologie qui est caractérisée par son diagramme de diffraction X sous la forme brute de synthèse donné par la figure 1. Ledit solide IM-13 présente une composition chimique définie par la formule générale 10 suivante : mXO2 : nYO2 : pZ2O3 : qR : sF : wH2O (I), où R représente une ou plusieurs espèce(s) organique(s), X représente un ou plusieurs élément(s) tétravalent(s) différent(s) du germanium, Y représente le germanium, Z représente au moins un élément trivalent et F est le fluor. Dans la formule (I), m, n. p, q, s et w représentent respectivement le nombre de moles de X02, YO2, Z2O3, R, F et H2O et m est compris entre 0 et 0,2, n est compris entre 0,8 et 1, p 15 est compris entre 0 et 0,5, q est compris entre 0 et 0,7, s est compris entre 0 et 0, 7 et w est compris entre 0 et 5. Avantageusement, le rapport X/Ge de la charpente du solide cristallisé IM-13 selon l'invention est compris entre 0 et 0,3, de préférence entre 0 et 0,25 et de manière très préférée entre 0,01 et 0,1. Le rapport {(n+m)/p} est supérieur ou égal à 5 et est de manière préférée supérieur ou 20 égal à 7. La valeur de p est comprise entre 0 et 0,5, très préférentiellement comprise entre 0 et 0,4 et de manière encore plus préférée comprise entre 0,01 et 0,4. La valeur de q est comprise entre 0 et 0,7, avantageusement entre 0,01 et 0,7 et très avantageusement entre 0,1 et 0,3. Selon l'invention, s est compris entre 0 et 0,7, de manière préférée, s est compris entre 0,1 et 0,7 et de manière très préférée s est compris entre 0,1 et 0,2. La valeur prise par w est, selon 25 l'invention, comprise entre 0 et 0,5, de préférence comprise entre 0,2 et 5. Conformément à l'invention, X est préférentiellement choisi parmi le silicium, l'étain et le titane, Y est le germanium et Z est préférentiellement choisi parmi l'aluminium, le bore, le fer, l'indium et le gallium et très préférentiellement Z est l'aluminium. De manière préférée, X est le silicium : le solide cristallisé IM-13 selon l'invention est alors un germanosilicate cristallisé 30 présentant un diagramme de diffraction des rayons X identique à celui décrit dans le tableau 1 lorsqu'il se trouve sous sa forme brute de synthèse. De manière encore plus préférée, X est le 5 2901550 silicium et Z est l'aluminium : le solide cristallisé IM-13 selon l'invention est alors un aluminogermanosilicate cristallisé présentant un diagramme de diffraction des rayons X identique à celui décrit dans le tableau 1 lorsqu'il se trouve sous sa forme brute de synthèse. Dans le cas où le solide cristallisé IM-13 selon l'invention se présente sous sa forme brute de 5 synthèse, c'est-à-dire directement issu de la synthèse et préalablement à toute étape de calcination(s) et/ou d'échange(s) d'ions bien connue de l'Homme du métier, ledit solide IM-13 comporte au moins une espèce organique telle que celle décrite ci-après ou ses produits de décomposition, ou encore ses précurseurs. Sous forme brute de synthèse, la (ou les) espèce(s) organique(s) R présente(s) dans la formule générale définissant le solide IM-13 est (sont) au 10 moins en partie, et de préférence entièrement, la(les)dite(s) espèce(s) organique(s). Selon un mode préféré de l'invention, R est le 1,6-diaminohexane. Ladite espèce organique R, qui joue le rôle de structurant, peut être éliminé par les voies classiques de l'état de la technique comme des traitements thermiques et/ou chimiques. Le solide cristallisé IM-13 selon l'invention est de préférence un solide zéolithique. 15 L'invention concerne également un procédé de préparation du solide cristallisé IM-13 dans lequel on fait réagir un mélange aqueux comportant au moins une source d'au moins un oxyde YO2, éventuellement au moins une source d'au moins un oxyde X02, éventuellement au moins une source d'au moins un oxyde Z2O3 et au moins une espèce organique R et éventuellement au moins une source d'ions fluorures, le mélange présentant préférentiellement 20 la composition molaire suivante : (X02+YO2)/Z2O3 : au moins 5, de préférence au moins 7, 25 H2O/(XO2+YO2) : 1 à 50, de préférence 2 à 30, R/(XO2+YO2) : 0,1 à 3, de préférence 0,25 à 1, YO2/XO2 : 0,5 à o., de préférence 1,5 à et de manière très préférée de 4 à o., F/(XO2+ YO2) : 0 à 2, de préférence 0,1 à 1, où X est un ou plusieur(s) élément(s) tétravalent(s) différent(s) du germanium, de préférence le silicium, Y est le germanium, Z est un ou plusieurs élément(s) trivalent(s) choisi(s) dans le groupe formé par les éléments suivants : aluminium, fer, bore, iridium et gallium, de préférence l'aluminium. 30 Conformément au procédé selon l'invention, R est une espèce organique jouant le rôle de structurant organique. Préférentiellement, R est le composé azoté 1,6-diaminohexane. 6 2901550 La source de l'élément X peut être tout composé comprenant l'élément X et pouvant libérer cet élément en solution aqueuse sous forme réactive. Avantageusement, lorsque l'élément X est le silicium, la source de silice peut être l'une quelconque de celles couramment utilisées dans la synthèse des zéolithes, par exemple de la silice solide en poudre, de l'acide silicique, de la 5 silice colloïdale ou de la silice dissoute ou du tétraéthoxysilane (TEOS). Parmi les silices en poudre, on peut utiliser les silices précipitées, notamment celles obtenues par précipitation à partir d'une solution de silicate de métal alcalin, telle que des silices aérosiles, des silices pyrogénées, par exemple du "CAB-O-SIL" et des gels de silice. On peut utiliser des silices colloïdales présentant différentes tailles de particules, par exemple de diamètre équivalent 10 moyen compris entre 10 et 15 nm ou entre 40 et 50 nm, telles que celles commercialisées sous la marque déposée "LUDOX". La source de l'élément Z peut être tout composé comprenant l'élément Z et pouvant libérer cet élément en solution aqueuse sous forme réactive. Dans le cas préféré où Z est l'aluminium, la source d'alumine est de préférence de l'aluminate de sodium, ou un sel d'aluminium, par 15 exemple du chlorure, du nitrate, de l'hydroxyde ou du sulfate, un alkoxyde d'aluminium ou de l'alumine proprement dite, de préférence sous forme hydratée ou hydratable, comme par exemple de l'alumine colloïdale, de la pseudoboehmite, de l'alumine gamma ou du trihydrate alpha ou bêta. On peut également utiliser des mélanges des sources citées ci-dessus. La source d'élément Y pourra être par exemple un oxyde de germanium GeO2. 20 Le fluor peut être introduit sous forme de sels de métaux alcalins ou d'ammonium comme par exemple NaF, NH4F, NH4HF2 ou sous forme d'acide fluorhydrique ou encore sous forme de composés hydrolysables pouvant libérer des anions fluorures dans l'eau comme le fluorure de silicium SiF4 ou les fluorosilicates d'ammonium (NH4)2SiF6 ou de sodium Na2SiF6. Selon un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, on fait réagir un mélange 25 aqueux comportant de la silice, éventuellement de l'alumine, un oxyde de germanium, du 1,6-diaminohexane et une source d'ions fluorures. Le procédé selon l'invention consiste à préparer un mélange réactionnel aqueux appelé gel et renfermant au moins une source d'au moins un oxyde YO2, éventuellement au moins une source d'au moins un oxyde XO2, éventuellement au moins une source d'au moins un oxyde 30 Z2O3, éventuellement au moins une source d'ions fluorures, et au moins une espèce organique R. Les quantités desdits réactifs sont ajustées de manière à conférer à ce gel une composition 7 2901550 permettant sa cristallisation en solide cristallisé IM-13 de formule générale mXO2 : nYO2 : pZ2O3 : qR : sF : wH2O, où m, n, p, q, s et w répondent aux critères définis plus haut. Puis le gel est soumis à un traitement hydrothermal jusqu'à ce que le solide cristallisé IM-13 se forme. Le gel est avantageusement mis sous conditions hydrothermales sous une pression de réaction 5 autogène, éventuellement en ajoutant du gaz, par exemple de l'azote, à une température comprise entre 120 C et 200 C, de préférence entre 140 C et 180 C, et de manière encore plus préférentielle à une température qui ne dépasse pas 175 C jusqu'à la formation des cristaux de solide IM-13 selon l'invention. La durée nécessaire pour obtenir la cristallisation varie généralement entre l heure et plusieurs mois en fonction de la composition des réactifs 10 dans le gel, de l'agitation et de la température de réaction. La mise en réaction s'effectue généralement sous agitation ou en absence d'agitation, de préférence en absence d'agitation. Il peut être avantageux d'additionner des germes au mélange réactionnel afin de réduire le temps nécessaire à la formation des cristaux et/ou la durée totale de cristallisation. Il peut également être avantageux d'utiliser des germes afin de favoriser la formation du solide 15 cristallisé IM-13 au détriment d'impuretés. De tels germes comprennent des solides cristallisés, notamment des cristaux de solide IM-13. Les germes cristallins sont généralement ajoutés dans une proportion comprise entre 0,01 et 10 % de la masse des oxydes (X02+YO2), X02 étant de préférence de la silice, utilisée dans le mélange réactionnel. A la fin de la réaction, la phase solide est filtrée et lavée ; elle est ensuite prête pour des étapes 20 ultérieures telles que le séchage, la déshydratation et la calcination et/ou l'échange d'ions. Pour ces étapes, toutes les méthodes conventionnelles connues de l'Homme du métier peuvent être employées. La présente invention concerne également l'utilisation dudit solide IM-13 en tant qu'adsorbant. De préférence, ledit solide IM-13 est débarrassé de l'espèce organique, de préférence du 1,6 25 diaminohexane, lorsqu'il est utilisé comme adsorbant. Lorsqu'il est utilisé comme adsorbant, le solide cristallisé IM-13 selon l'invention est généralement dispersé dans une phase matricielle inorganique qui contient des canaux et des cavités qui permettent l'accès du fluide à séparer au solide cristallisé. Ces matrices sont préférentiellement des oxydes minéraux, par exemple des silices, des alumines, des silices-alumines ou des argiles. La matrice représente 30 de manière générale entre 2 et 25% en masse de l'adsorbant ainsi formé. 8 2901550 L'invention est illustrée au moyen des exemples suivants. Exemple 1 : préparation d'un solide IM-13 selon l'invention. 5 1,613 g de 1,6-diaminohexane (Aldrich) sont ajoutés à 10 ml d'eau distillée dans un récipient en Téflon de 20 ml de volume intérieur. Le mélange est agité 5 minutes à l'aide d'un agitateur magnétique, puis 2,905 g d'oxyde de germanium (Aldrich) sont ajoutés. Le mélange est agité pendant une durée de 4 heures. La composition molaire du gel obtenu est : GeO2 : 0,5 1,6-diaminohexane : 20 H2O. 10 La chemise en téflon contenant le mélange de synthèse (pH û 12,5) est alors introduite dans un autoclave, qui est placé dans une étuve à 170 C pour une durée de 14 jours en absence d'agitation. Après filtration, le produit obtenu est lavé plusieurs fois avec de l'eau distillée. Il est ensuite séché à 70 C pendant 24 heures. La masse de produit sec obtenue est d'environ 2,75 g. 15 Le produit solide séché a été analysé par diffraction des rayons X et identifié comme étant constitué de solide IM-13. Exemple 2 : préparation d'un solide IM-13 selon l'invention. 20 4,032 g de 1,6-diaminohexane (Aldrich) sont ajoutés à 9,459 ml d'eau distillée dans un récipient en téflon de 20 ml de volume intérieur. Le mélange est agité 5 minutes à l'aide d'un agitateur magnétique, puis 5, 811 g d'oxyde de germanium (Aldrich) sont ajoutés. Le mélange est agité pendant 1 heure. 3,096 ml (2,891 g) de TEOS (tetraethoxysilane, Fluka) sont alors introduits. Le mélange est ensuite agité pendant 6 à 8 heures à température ambiante, afin 25 d'évaporer l'éthanol formé par l'hydrolyse du TEOS. L'ajout ultérieur de 1,536 ml (1,735 g) de solution aqueuse de HF (acide fluorhydrique 40 % massiques, Carlo Erba) se traduit par une augmentation de la viscosité du mélange réactionnel. Le mélange est alors agité manuellement à l'aide d'une spatule en acier inoxydable pendant 5 à 10 minutes. Après pesée et ajustement de la teneur en eau requise, la composition molaire du mélange obtenu est : 0,2 30 SiO2 : 0,8 GeO2 : 0,5 1,6-diaminohexane : 0,5 HF : 8 H2O 9 2901550 La chemise en téflon contenant le mélange de synthèse (pH ,.. 12,5) est alors introduite dans un autoclave, qui est placé dans une étuve à 170 C pour une durée de 14 jours en absence d'agitation. Après filtration, le produit obtenu est lavé plusieurs fois avec de l'eau distillée. Il est ensuite 5 séché à 70 C pendant 24 heures. La masse de produit sec obtenue est d'environ 6,72 g. Le produit solide séché a été analysé par diffraction des rayons X et identifié comme étant constitué de solide IM-13. Exemple 3 : préparation d'un solide IM-13 selon l'invention. 10 4,032 g de 1,6-diaminohexane (Aldrich) sont ajoutés à 9,422 ml d'eau distillée dans un récipient en téflon de 20 ml de volume intérieur. Le mélange est agité 5 minutes à l'aide d'un agitateur magnétique, puis 0, 108 g d'hydroxyde d'aluminium (63 à 67 % en masse d'Al203, Fluka) et 5,811 g d'oxyde de germanium (Aldrich) sont ajoutés. Le mélange est agité pendant 15 1 heure. 3,096 ml (2,891 g) de TEOS (tetraethoxysilane, Fluka) sont alors introduits. Le mélange est ensuite agité pendant 6 à 8 heures à température ambiante, afin d'évaporer l'éthanol formé par l'hydrolyse du TEOS. L'ajout ultérieur de 1,536 mi (1,735 g) de solution aqueuse de HF (acide fluorhydrique 40 % massiques, Carlo Erba) se traduit par une augmentation de la viscosité du mélange réactionnel. Le mélange est alors agité manuellement 20 à l'aide d'une spatule en acier inoxydable pendant 5 à 10 minutes. Après pesée et ajustement de la teneur en eau requise, la composition molaire du mélange obtenu est : 0,2 SiO2 : 0,8 GeO2 : 0,01 Al203 : 0,5 1,6-diaminohexane : 0,5 HF : 8 H2O La chemise en téflon contenant le mélange de synthèse (pH û 12,5) est alors introduite dans un autoclave, qui est placé dans une étuve à 170 C pour une durée de 14 jours en absence 25 d'agitation. Après filtration, le produit obtenu est lavé plusieurs fois avec de l'eau distillée. Il est ensuite séché à 70 C pendant 24 heures. La masse de produit sec obtenue est d'environ 6,87 g. Le produit solide séché a été analysé par diffraction des rayons X et identifié comme étant constitué de solide IM-13. 30 Exemple 4 : préparation d'un solide IM-13 selon l'invention. 10 2901550 4,032 g de 1,6-diaminohexane (Aldrich) sont ajoutés à 8,921 ml d'eau distillée dans un récipient en téflon de 20 ml de volume intérieur. Le mélange est agité 5 minutes à l'aide d'un agitateur magnétique, puis 0,108 g d'hydroxyde d'aluminium (63 à 67 % en masse d'Al2O3, 5 Fluka) et 7,264 g d'oxyde de germanium (Aldrich) sont ajoutés. Le mélange est agité pendant 1 heure. Environ 0,145 g du produit de la synthèse décrite dans l'exemple 1 préalablement broyé (soit 2 % de la masse de l'oxyde GeO2,) sont alors introduits en tant que germes. Le mélange est ensuite agité pendant 3 heures. L'ajout ultérieur de 1,536 ml (1,735 g) de solution aqueuse de HF (acide fluorhydrique 40 % massiques, Carlo Erba) se traduit par une 1 o augmentation de la viscosité du mélange réactionnel. Le mélange est alors agité manuellement à l'aide d'une spatule en acier inoxydable pendant 5 à 10 minutes. La composition molaire du gel obtenu est : 1 GeO2 : 0,01 Al2O3 : 0,5 1,6-diaminohexane : 0,5 HF : 8 H2O (+ 2% de germes en masse par rapport à GeO2). La chemise en téflon contenant le mélange de synthèse (pH ù 12,5) est alors introduite dans 15 un autoclave, qui est placé dans une étuve à 170 C pour une durée de 14 jours en absence d'agitation. Après filtration, le produit obtenu est lavé plusieurs fois avec de l'eau distillée. Il est ensuite séché à 70 C pendant 24 heures. La masse de produit sec obtenue est d'environ 7,47 g. Le produit solide séché a été analysé par diffraction des rayons X et identifié comme étant 20 constitué de solide IM-13. Exemple 5 : préparation d'un adsorbant contenant le solide cristallisé IM-13. Le solide utilisé est le solide brut de synthèse de l'exemple 2 et comprenant l'espèce organique 25 1,6 diaminohexane. Ce solide subit tout d'abord un chauffage sous balayage d'azote à la température de 200 C pendant 4 heures puis une calcination toujours sous atmosphère d'azote à 550 C pendant 8 heures. A la suite de ces premiers traitements, le solide obtenu est calciné à 550 C pendant 8 heures sous flux d'air puis encore 8 heures sous flux d'oxygène. Le solide obtenu est alors mis sous forme d'extrudés par malaxage avec de la boehmite (Pural 30 SB3, Sasol) dans un malaxeur à bras en Z et extrusion de la pâte obtenue avec une extrudeuse Il 2901550 piston. Les extrudés sont alors séchés à 120 C pendant 12 h sous air et calcinés à 550 C pendant 2 heures sous flux d'air dans un four à moufle. L'adsorbant ainsi préparé est composé de 80% du solide zéolithique IM-13 et de 20% d'alumine. 5 12 | L'invention concerne un solide cristallisé, désigné sous l'appellation IM-13, lequel présente un diagramme de diffraction de rayons X tel que donné ci-dessous. Le dit solide présente une composition chimique exprimée selon la formule générale mXO2 : nYO2 : pZ2O3 : qR : sF : wH2O, où R représente une ou plusieurs espèce(s) organique(s), X représente un ou plusieurs élément(s) tétravalent(s) différent(s) du germanium, Y représente le germanium, Z représente au moins un élément trivalent et F est le fluor. | 1. Solide cristallisée IM-13 présentant un diagramme de diffraction des rayons X incluant au moins les raies inscrites dans le tableau ci-dessous : 2 thêta ( ) dhl (À) I/10 2 thêta ( ) del (À) I/Io 3,58 24,64 ff 19,73 4,50 ff 6,21 14,23 F _ 4,43 ff 20,05 7,17 12,32 FF 20,38 4,35 ff 8,77 10,07 ff 21,19 4,19 ff 9,49 9,31 f 21,63 4,11 f 9,84 8,99 ff 21,92 4,05 ff 10,14 8,72 ff 22,23 4,00 ff 11,62 7,61 ff 22,51 3, 95 ff 11,91 7,42 mf 22,95 3,87 ff 12,45 7,10 ff 23,37 3,80 ff 12,71 6,96 ff 23,67 3,76 ff 12,94 6,84 ff 25,04 3,55 ff 13,44 6,58 ff 25,29 3,52 ff 13,91 6,36 ff _25,81 3,45 ff 14,37 6,16 ff 26,33 3,38 ff 15,25 5,80 ff 27,08 3,29 ff 15,66 5,65 ff 27,31 3,26 ff 16,08 5,51 ff 27,81 3,21 ff 16,48 5,38 ff 28,05 3,18 ff 17,25 5,14 ff 28,28 3,15 ff 17,63 5,03 ff 28,75 3,10 ff 18,70 4,74 ff 29,21 3,05 ff 19,04 4,66 ff 29,89 2,99 ff où FF = très fort ; m = moyen ; f = faible ; F = fort ; mf = moyen faible ; ff = très faible et présentant une composition chimique exprimée par la formule générale suivante : mXO2 : nY02 : pZ203 : qR : sF : wH2O dans laquelle R représente une ou plusieurs espèce(s) 10 organique(s), X représente un ou plusieurs élément(s) tétravalent(s) différent(s) du germanium, Y représente le germanium, Z représente au moins un élément trivalent et F est le fluor, m, n, p, q, s et w représentant respectivement le nombre de moles de X02, Y02, Z203, R, F et H2O et m est compris entre 0 et 0,2, n est compris entre 0,8 et 1., p est compris entre 0 et 0,5, q est compris entre 0 et 0,7, s est compris entre 0 et 0,7 et w est compris entre 0 et 5. 15 2. Solide cristallisé IM-13 selon la 1 dans lequel X est le silicium. 3. Solide cristallisé IM-13 selon la 1 ou la 2 dans lequel Z est l'aluminium. 13 2901550 4. Solide cristallisé IM-13 selon l'une des 1 à 3 dans lequel le rapport {(n+m)/p} est supérieur ou égal à 5, p est compris entre 0 et 0,4, q est compris entre 0,1 et 0,3, s est compris entre 0,1 et 0,2 et w est compris entre 0,2 et 5. 5. Procédé de préparation d'un solide cristallisé IM-13 selon l'une des 1 à 4 consistant à procéder au mélange d'au moins une source d'au moins un oxyde YO2, éventuellement d'au moins une source d'au moins un oxyde X02, éventuellement d'au moins une source d'au moins un oxyde Z2O3, éventuellement d'au moins une source d'ions fluorures, et d'au moins une espèce organique R puis à procéder au traitement hydrothermal dudit mélange jusqu'à ce que ledit solide cristallisé IM-13 se forme. l0 6. Procédé de préparation d'un solide cristallisé IM-13 selon la 5 tel que la composition molaire du mélange réactionnel est telle que : (XO2+YO2)/Z2O3 : au moins 5, H2O/(XO2+YO2) : 1 à 50, R/(XO2+YO2) : 0,1 à 3, 15 YO2/X02 : 0,5 à F/(XO2+ YO2) : 0 à 2, de préférence 0,1 à 1. 7. Procédé de préparation selon la 5 ou la 6 tel que ladite espèce organique R est le 1,6 diaminohexane. 8. Procédé de préparation selon l'une des 5 à 7 tel que des germes sont 20 additionnés au mélange réactionnel. 9. Utilisation du solide cristallisé IM-13 selon l'une des 1 à 4 ou préparé selon l'une des 5 à 8 comme adsorbant. | C,B | C01,B01 | C01B,B01J,C01G | C01B 39,B01J 20,C01G 17 | C01B 39/02,B01J 20/18,C01G 17/02 |
FR2891740 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN PIGMENT ET/OU UNE CHARGE PREALABLEMENT TRAITES EN SURFACE PAR UN AGENT ORGANIQUE ET UN MONOMERE ELECTROPHILE | 20,070,413 | La présente invention a pour objet une composition pour le traitement des matières kératiniques telles que la peau, les cheveux, les cils, les ongles, et en particulier des fibres kératiniques telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un monomère électrophile et au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface par au moins un agent organique, ledit pigment ou ladite charge étant différent d'un mica recouvert de titane et d'un pigment organique. Dans le domaine de la coloration des fibres kératiniques, il est déjà connu de colorer des fibres kératiniques par différentes techniques à partir de colorants directs ou de pigments pour des colorations non permanente ou de précurseurs de colorant pour des colorations permanentes. La coloration non permanente ou coloration directe consiste à teindre les fibres kératiniques avec des compositions tinctoriales contenant des colorants directs. Ces colorants sont des molécules colorées et colorantes ayant une affinité pour les fibres kératiniques. Ils sont appliqués sur les fibres kératiniques pendant un temps nécessaire à l'obtention de la coloration désirée, puis rincés. Les colorants classiques qui sont utilisés sont en particulier des colorants du type nitré benzénique, anthraquinonique, nitropyridinique, azoïque, xanthénique, acridinique, azinique, triarylméthane ou des colorants naturels. Certains de ces colorants peuvent être utilisés dans des conditions éclaircissantes ce qui permet d'obtenir des colorations visibles sur des cheveux foncés. II est aussi connu de teindre les fibres kératiniques de façon permanente par la coloration d'oxydation. Cette technique de coloration consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition contenant des précurseurs de colorant tels que des bases d'oxydation et des coupleurs. Ces précurseurs sous l'action d'un agent oxydant vont former dans le cheveu une ou plusieurs espèces colorées. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs et les colorations qui en résultent sont permanentes, puissantes, et résistantes aux agents extérieurs, notamment à la lumière, aux intempéries, aux lavages, à la transpiration et aux frottements. Pour être visibles sur cheveux foncés, ces deux techniques de coloration nécessitent une décoloration préalable ou simultanée des fibres kératiniques. Cette étape de décoloration mise en ceuvre avec un agent oxydant tel que le peroxyde d'hydrogène ou les persels entraîne une dégradation non négligeable des fibres kératiniques ce qui altère leurs propriétés cosmétiques. Les cheveux ont alors tendance à devenir rêches, plus difficilement démêlables et plus fragiles. Une autre méthode de coloration consiste à utiliser des pigments. En effet, l'utilisation de pigment à la surface des fibres kératiniques permet en général d'obtenir des colorations visibles sur cheveux foncés puisque le pigment en surface masque la couleur naturelle de la fibre. L'utilisation de pigment pour colorer des fibres kératiniques est par exemple décrite dans la demande de brevet FR 2 741 530, qui préconise l'utilisation pour la coloration des fibres kératiniques d'une composition comprenant au moins une dispersion de particules de polymère filmogène comportant au moins une fonction acide et au moins un pigment dispersé dans la phase continue de ladite dispersion. Les colorations obtenues par ce mode de coloration présentent l'inconvénient d'avoir une faible résistance aux shampooings. Dans le domaine du soin des matières kératiniques, il est connu d'utiliser des charges qui confèrent auxdites matières kératiniques des propriétés de douceur, de brillance et, dans le cas des cheveux, de volume et de lissage. Cependant, avec les méthodes de traitement classiques, les effets obtenus sont souvent insuffisants en terme d'efficacité et de durabilité. Il est connu de la demande de brevet FR 2 833 489 des compositions de traitement des cheveux à partir de compositions comprenant des monomères électrophiles. Une telle composition permet d'obtenir des cheveux parfaitement gainés et non gras. Il est également connu de l'art antérieur que la polymérisation des monomères électrophiles peut être accélérée par des pigments ou des charges. On peut citer à titre d'exemple le brevet US 5 290 825 qui décrit ce phénomène avec les alkyl cyanoacrylates. Le but de la présente invention est de fournir des compositions pour le traitement des matières kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques telles que les cheveux, qui permettent soit d'obtenir des colorations visibles sur support foncé sans qu'il soit nécessaire d'éclaircir ou de décolorer les fibres et qui présentent une bonne résistance aux shampooings, soit d'obtenir un effet de soin sur les matières kératiniques et en particulier les cheveux qui soit suffisamment marqué et durable dans le temps et face aux traitements classiques tels que les shampooings. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une composition pour le traitement des matières kératiniques comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un monomère électrophile et au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface par au moins un agent organique, ledit pigment ou ladite charge traité en surface étant différent d'un mica recouvert de titane et d'un pigment organique. La composition conforme à la présente invention permet dans le cas des pigments d'améliorer la visibilité de la coloration sur une matière kératinique foncée. En particulier, dans le cas des fibres kératiniques foncées, on obtient une coloration très visible sans qu'il soit nécessaire d'éclaircir ou de décolorer les fibres kératiniques et par conséquent sans dégradation physique des fibres kératiniques. De plus, la coloration obtenue présente une bonne résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux telles que les shampooings, les frottements, la lumière, les intempéries, la sueur et les déformations permanentes. Ces propriétés sont particulièrement remarquables en ce qui concerne la résistance de la coloration vis-à-vis des shampooings. La coloration est obtenue dans des nuances variées, elle est chromatique, puissante, esthétique et peu sélective. Les cheveux présentent par ailleurs de bonnes propriétés cosmétiques telles que la douceur ou un toucher naturel. Dans le cas des charges, les compositions selon l'invention permettent d'obtenir un bon niveau de douceur sur les matières kératiniques, rémanent dans le temps et face aux shampooings. De plus, on constate une bonne homogénéité de l'effet sur le support kératinique. Par ailleurs, le traitement en surface des pigments et / ou des charges présents dans la composition conforme à la présente invention permet d'obtenir une bonne stabilité de la composition conforme à l'invention. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement des fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition conforme à l'invention, ainsi que l'utilisation de cette composition pour le traitement des fibres kératiniques. La présente invention a aussi pour objet un kit de traitement comprenant d'une part un pigment et / ou une charge prélablement traités en surface par au moins un agent organique et d'autre part un monomère électrophile. Dans le cadre de l'invention, les pigments non traités en surface présentent une solubilité dans l'eau inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maximum. Le pigment non traité en surface, appelé par la suite pigment, peut-être un pigment organique. Par pigment organique, on entend tout pigment qui répond à la définition de l'encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment organique. Le pigment organique peut notamment être choisi parmi les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. Le ou les pigments organiques peuvent être choisis par exemple parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, la mélanine, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces Cl 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références Cl 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. Ces pigments peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique recouvert au moins partiellement d'un pigment organique et au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau. A titre d'exemple, on peut aussi citer les pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL IOG : Pigment YELLOW 3 (CI 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (CI 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (CI 71105) ; - ROUGE COSMENYL R" : Pigment RED 4 (CI 12085) ; -CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (CI 12490) ; - VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (CI 51319) ; - BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (CI 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (CI 74260) ; - NOIR COSMENYL R Pigment BLACK 7 (CI 77266). Le pigment peut aussi être une laque. Par laque, on entend les colorants insolubilisés adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble 15 ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de 20 cochenille. On peut également citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (Cl 45 380), D & C Orange 5 (CI 45 370), D & C Red 27 (CI 45 410), D & C Orange 10 (Cl 45 425), D & C Red 3 (CI 45 430), D & C Red 4 (CI 15 510), D & C Red 33 (Cl 17 200), D & C Yellow 5 (Cl 19 140), D & C Yellow 6 (Cl 15 985), D & C Green (Cl 25 61 570), D & C Yellow 1 0 (Cl 77 002), D & C Green 3 (CI 42 053), D & C Blue 1 (Cl 42 090). A titre d'exemples de laques, on peut citer le produit connu sous la dénomination suivante : D & C Red 7 (CI 15 850:1). Le pigment peut aussi être un pigment à effets spéciaux. Par 30 pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation, ...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. Il existe deux types de pigments à effets spéciaux, ceux à faible indice de réfraction tels que les pigments fluorescents, photochromes ou thermochromes, et ceux à plus fort indice de réfraction tels que les nacres ou les paillettes. A titre de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés tels que les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules semi conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques. Le pigment peut être un pigment minéral. Par pigment minéral, on entend tout pigment qui répond à la définition de l'encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment inorganique. On peut citer, parmi les pigments minéraux utiles dans la présente invention, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, le dioxyde de titane. Les pigments minéraux suivants peuvent aussi être utilisés : Ta2O5, Ti3O5, Ti2O3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2O5, CeO2, ZnS. Le pigment peut aussi être un pigment nacré tels que des pigments nacrés blancs par exemple le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, des pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. A titre d'exemple, on peut citer les pigments Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-Ti02- laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-TiO2), Colorona commercialisée par Merck (Mica-TiO2-Fe2O3). En plus des nacres sur un support mica, on peut envisager les pigments multicouches basés sur des substrats synthétiques comme l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 pm, de préférence entre 20 nm et 80 pm, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 pm. Par charge, on entend un composé substantiellement non coloré solide à température ambiante et pression atmosphérique, et insoluble dans les différents ingrédients de la composition, même lorsque ces ingrédients sont portés à une température supérieure à la température ambiante. Les charges peuvent être minérales ou organiques. Les charges peuvent être des particules de toute forme, notamment plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit leur forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorhombique). Parmi les charges utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut notamment citer le talc ; le mica naturel ou synthétique ; la silice ; le kaolin ; les poudres de polyamide (Nylon ), de poly-R-alanine et de polyéthylène ; les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ) ; la lauroyl-lysine ; l'amidon ; le nitrure de bore ; les poudres de polymères d'acide acrylique ; les microbilles de résine de silicone comme par exemple les TOSPEARLS de la société TOSHIBA ; les oxychlorures de bismuth ; le carbonate de calcium précipité ; le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium ; l'hydroxyapatite ; les microsphères de silice creuses telles que les 'SILICA BEADS SB 700/HA ' ou 'SILICA BEADS SB 700 ' de la société MAPRECOS, les 'SUNSPHERES H-33 ' et les 'SUNSPHERES H-51 ' de la société ASAHI GLASS ; les microsphères de polymères acryliques telles que celles en copolymère d'acrylate réticulé 'POLYTRAP 6603 ADSORBER ' de la société RP SCHERRER et celles de polyméthacrylate de méthyle 'MICROPEARL M 100 ' de la société SEPPIC ; les poudres de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous la dénomination PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI ; les microcapsules de verre ou de céramique ; les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, notamment de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium ; les microcapsules de polymères ou de copolymères d'acrylate ou de méthacrylate de méthyle, ou encore de copolymères de chlorure de vinylidène et d'acrylonitrile, comme l' EXPANCEL de la société EXPANCEL ; les poudres d'organopolysiloxane réticulés élastomères telles que celles vendues sous la dénomination TREFIL POWDER E-506C par la société DOW CORNING ; et leurs mélanges. Les charges traitées en surface ou non peuvent avoir un diamètre apparent allant de 0,01 à 150 pm et mieux de 0,5 à 150 pm. Un diamètre apparent correspond au diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la particule élémentaire selon sa plus petite dimension (épaisseur pour des lamelles). Les pigments et les charges préalablement traités en surface utiles dans le cadre de l'invention sont des pigments ou des charges qui ont subi totalement ou partiellement un traitement de surface de nature chimique, électronique, électro-chimique, mécano-chimique ou mécanique, avec un agent organique tel que ceux qui sont décrits notamment dans Cosmetics and Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p. 53-64 avant d'être dispersés dans la composition conforme à l'invention. Ces agents organiques peuvent être par exemple choisis parmi les acides aminés ; les cires, par exemple la cire de carnauba et la cire d'abeille ; les acides gras, les alcools gras et leurs dérivés, tels que l'acide stéarique, l'acide hydroxystéarique, l'alcool stéarylique, l'alcool hydroxystéarylique, l'acide laurique et leurs dérivés ; les tensio-actifs anioniques ; les lécithines ; les sels de sodium, potassium, magnésium, fer, titane, zinc ou aluminium d'acides gras, par exemple le stéarate ou laurate d'aluminium ; les alcoxydes métalliques ; les polysaccharides, par exemple le chitosane, la cellulose et ses dérivés ; le polyéthylène ; les polymères (méth)acryliques, par exemple les polyméthylmethacrylates ; les polymères et copolymères contenant des motifs acrylates ; les protéines ; les alcanoamines ; les composés siliconés, par exemple les silicones, les polydiméthylsiloxanes, les alcoxysilanes, les alkylsilanes, les siloxy- silicates ; les composés organiques fluorés, par exemple les perfluoroalkyle éthers ; les composés fluoro-siliconés. Le traitement en surface au sens de la présente invention est tel qu'un pigment traité en surface conserve ses propriétés intrinsèques de pigment avant traitement et une charge traitée en surface conserve ses propriétés intrinsèques de charge avant traitement. Par exemple, les substrats inorganiques tels que l'alumine ou la silice sur lesquels sont adsorbés des colorants organiques ne sont pas des charges traitées en surface au sens de la présente invention. Les pigments et les charges traités en surface utiles dans le cadre de l'invention peuvent aussi avoir été traités par un mélange de ces composés et / ou avoir subi plusieurs traitements de surface. Les pigments et les charges traités en surface utiles dans le cadre de la présente invention peuvent être préparés selon des techniques de traitement de surface bien connues de l'homme de l'art ou trouvés tels quels dans le commerce. De préférence, les pigments et / ou les charges traités en surface sont recouverts par une couche organique. L'agent organique avec lequel sont traités les pigments et les charges peut être déposé sur les pigments ou les charges par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments ou des charges et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266. De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments ou aux charges de manière covalente. L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments ou des charges traités en surface, de préférence de 0,5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids. De préférence, les traitements en surface des pigments et des charges sont choisis parmi les traitements suivants : - un traitement PEG-Silicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; -un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; - un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; - un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 25 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; 30 - un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; - un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ; - un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; - un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; - un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; - un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAI commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ; - un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito ; - un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Le ou les pigments traités en surface sont généralement présents dans la composition dans des quantités totales généralement comprises entre 0,05 et 50 % en poids du poids total de la composition, de préférence entre 0,1 et 35 % en poids, encore plus préférentiellement entre 0,5 et 20 % en poids. La ou les charges traitées en surface ou non sont généralement présentes dans la composition dans des quantités totales comprises entre 0,05 et 95 % en poids du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 50 % en poids, encore plus préférentiellement de 0,5 à 30 % en poids. La composition conforme à la présente invention peut de plus comprendre une ou plusieurs charges non traitées en surface. La composition conforme à la présente invention peut de plus comprendre un ou plusieurs pigments non traités en surface. Par monomère électrophile, on entend un monomère capable 25 de polymériser par polymérisation anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage Advanced Organic Chemistry , Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. 30 Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus capables de générer un carbanion au contact d'un agent électrophile, tels que les ions hydroxyde contenus dans l'eau à pH neutre. On entend par carbanion les espèces chimiques définies dans l'ouvrage Advanced Organic Chemistry , Third Edition de Jerry March, page 141. Le ou les monomères électrophiles présents dans la composition de l'invention peuvent par exemple être choisis parmi : - les dérivés benzylidène malononitrile (A), le 2-(4-chloro-benzylidène)-malononitrile (Al), le 2-cyano-3-phényl acrylate d'éthyle (B), le 2-cyano-3-(4-chloro-phényl) acrylate d'éthyle (B1) décrits dans Sayyah, J. Polymer Research, 2000, p. 97 : Ph (A) CN CI Ph / CN CN (B) (BI) - les dérivés de méthylidènemalonate comme le 2-méthylène-malonate de diéthyle (C) décrits par Hopff, Makromoleculare Chemie, 1961, p. 95, De Keyser, J. Pharm. Sci, 1991, p. 67 et Klemarczyk, Polymer, 1998, p. 173 : CO2Et CO2Et (C) - le 2-éthoxycarbonylméthyleneoxycarbonyl acrylate d'éthyle (D) décrit par Breton, Biomaterials, 1998, p. 271 et Couvreur, Pharmaceutical Research, 1994, p. 1270 : OEt (D) - les dérivés itaconate et itaconimide comme l'itaconate de diméthyle (E) par Bachrach, European Polymer Journal, 1976, p. 563, le N-butyl itaconimide (F), le N-(4-tolyl) itaconimide (G), le N-(2-éthylphényl) itaconimide (H), le N-(2,6-diéthylphényl) itaconimide (I) décrits par Wanatabe, J. Polymer Science : Part A : Polymer chemistry,1994, p. 2073 : CO2Me ~CO2Me (E) R= Butyle (F), 4-tolyle (G), 2-éthylphényle (H), 2,6-diéthyphényle (I) - les dérivés a-(méthylsulfonyl)acrylates de méthyle (K), a-(méthylsulfonyl)acrylates de d'éthyle (L), a-(tert-butylsulfonyl)acrylates de méthyle (M), a-(méthylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (N), a-(tertbutylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (0) décrits par Gipstein, J.Org.Chem, 1980, p. 1486, et - les dérivés 1,1-bis-(méthylsulfonyl)éthylène (P), 1-acétyl-1-méthyl sulfonyl éthylène (Q), a-(méthylsulfonyl) vinyl sulfonate de méthyle (R), améthylsulfonylacrylonitrile (S) décrits par Shearer dans le brevet US 2 748 050 : 16 CO2t-Bu (N) SO2Me SO2Me ),CO2Me 'CO2Et (K) (L) SO2t-Bu SO2MeSO2t-Bu CO2Me (M) SO2Me SO2Me 'CO2tBu SO2Me COMe SO3Me (Q) (R) CN SO2Me (S) - les dérivés méthyl vinyl sulfone (T) et phényl vinyl sulfone (U) décrits par Boor, J.Polymer Science, 1971, p. 249 : SO2Me SO2Ph (T) (U) - le dérivé phényl vinyl sulfoxide (V) décrit par Kanga, Polymer preprints (ACS, Divison of Polymer Chemistry), 1987, p. 322 : s'-Ph O (V) - le dérivé 3-méthyl-N-(phénylsulfonyl)-1-aza-1,3-butadiène (W) décrit par Bonner, Polymer Bulletin, 1992, p. 517 : NS02Ph (W) - les dérivés acrylates et acrylamides comme : • le N-propyl-N-(3-triisopropoxysilylpropyl)acrylamide (X) et le N-propyl-N-(3-triéthoxysilylpropyl)acrylamide (Y) décrits par Kobayashi, Journal of Polymer Science, Part A : Polymer Chemistry, 2005, p. 2754 : Pr OiPr NSi~ I OiPr OiPr o (X) Pr OEt NS1OEt OEt O (Y) • le 2-hydroxyéthyl acrylate (Z) et le 2-hydroxyéthyl méthacrylate (AA) décrits par Rozenberg, International Journal of Plastics Technology, 2003, p. 17. (Z) (AA) • le N-butyl acrylate (AB) décrit par Schmitt, Macromolecules, 2001, p. 2115 et le tert-butyl acrylate (AC) décrit par Ishizone, Macromolecules, 1999, p. 955 : O OtBu o (AC) (AB) Le monomère électrophile utile dans la présente invention peut être cyclique ou linéaire. Lorsqu'il est cyclique, le groupe éléctro-attracteur est de préférence exocyclique, c'est-à-dire qu'il ne fait pas partie intégrante de la structure cyclique du monomère. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le 15 monomère électrophile utile dans le cadre de l'invention présente au moins deux groupes électro-attracteurs. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les composés de formule (I) : R1 R3 R2 R4 (I) 20 dans laquelle : - RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : • un atome d'hydrogène, • un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, aromatique ou non, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -0O0R, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, • un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, • un groupement polyoxyalkylène ; - R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -CN, -COOH, -COOR, -COSR, -CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, ûOR, -COR, -SH, -SR, - OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy ; - R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', - OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par condensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un radical alkyle en CI-Cio. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et/ou siloxy 20 et/ou silanol et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut 25 notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou ù (CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n=1 à 20 et m= 1 à 20. Les substituants RI à R4 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de 30 groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les monomères de la famille des cyanoacrylates de formule (II) : R1 CN R2 COXR'3 (II) dans laquelle : - X peut désigner NH, S, O ; - R'3 peut désigner un atome d'hydrogène ou un groupe R ; - R, RI et R2 sont tels que définis précédemment. Dans les formules (I) et (II), RI et R2 représentent de préférence un atome d'hydrogène. Dans la formule (II), X désigne de préférence O et R'3 représente de préférence un radical alkyle en C6-CIO. A titre de composés de formule (II), on peut citer les 25 monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle tels que l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (III) : H CN H COO-CH2-CF2-CHF2 (III) ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (IV) : H CN H COO-CH2-CF3 (IV) b) appartenant à la famille des 2- cyanoacrylates d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (V) : R1 CN R2 COOR'3 (V) dans laquelle : - R'3 représente un radical alkyle en CI-Clo ou alcoxy(C1-C4)alkyle(C1- Cio) ; -RI et R2 sont tels que définis précédemment. On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2- cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans la formule (V) telle que définie ci-dessus, R'3 représente de préférence un radical alkyle en C6-CIO, et RI et R2 représentent un atome d'hydrogène. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères 25 définis en b). Les monomères le plus particulièrement préféré sont les composés de formule (VI) et leurs mélanges : H CN >-( H COOR'3 (VI) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants : -(CH2)7-CH3 ; -CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; - (CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; -(CH2)4-CH (C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Le ou les monomères électrophiles sont généralement présents dans la composition conforme à l'invention en quantité comprise entre 0,1 et 80 % en poids environ du poids total de la composition, et de préférence entre 1 % et 50 % en poids environ du poids total de la composition. Le ou les monomères électrophiles utiles dans le cadre de la présente invention peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la littérature. En particulier, les monomères de la famille des cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement des documents US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. Selon la présente invention, les monomères sont de préférence choisis parmi les monomères capables de polymériser sur les fibres kératiniques dans des conditions cosmétiquement acceptables. En particulier, la polymérisation du monomère s'effectue de préférence à une température inférieure ou égale à 80 C, de préférence entre 10 et 80 C, de préférence entre 20 et 80 C, ce qui n'empêche pas de terminer l'application par un séchage au casque, un brushing ou passage au fer plat ou à friser. Le ou les agents nucléophiles peuvent être appliqués indépendamment de la composition de l'invention. Ils peuvent aussi être ajoutés à la composition de l'invention au moment de l'emploi. Dans ce cas-là, la composition conforme à l'invention comprend de plus au moins un agent nucléophile. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le ou les agents nucléophiles sont choisis parmi las composés moléculaires, les oligomères, les dendrimères et les polymères portant au moins une fonction nucléophile choisie parmi les fonctions R2N-, NH2-, Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, R-CC-, RS-, SH-, RO-, R2NH, ArO-, N3 , OH-, ArNH2, NH3, Br , Cl-, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO-, CN-, NO3-, CI04 , H2O, Ph représentant un groupe phényle, Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en CI-Clo. De préférence, l'agent nucléophile est l'eau. Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition de l'invention est de préférence sous forme d'un milieu anhydre et non hygroscopique. On entend par milieu anhydre un milieu contenant moins de 1 % d'eau. Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition de l'invention est de préférence choisi parmi : • les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; • les alcools gras ; • les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; • les silicones volatiles ou non telles que la cyclopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions phényle et / ou siloxy et / ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle et / ou carboxylique et / ou béta'ine et / ou ammonium quaternaire ; • les huiles minérales, organiques ou végétales ; •les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les alcanes et plus particulièrement les alcanes en C5-Clo ; • les acides gras, les amides grasses, les esters gras et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras ; et leurs mélanges. Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition de l'invention peut aussi se présenter sous forme d'une émulsion directe ou inverse et / ou être encapsulé, les monomères électrophiles étant maintenus dans un milieu anhydre jusqu'au moment de l'emploi. La phase dispersée ou continue de l'émulsion peut être constituée par de l'eau, un alcool aliphatique en C1-C4, des silicones ou leurs mélanges. Les capsules ou microcapsules contenant la composition de l'invention peuvent être dispersées dans un milieu anhydre tel que défini précédemment, de l'eau, un alcool aliphatique en Cl-C4 ou leurs mélanges. La composition conforme à l'invention peut de plus comprendre au moins un inhibiteur de polymérisation. De préférence, le ou les inhibiteurs de polymérisation sont des inhibiteurs de polymérisation anionique et / ou radicalaire. A titre d'exemples d'inhibiteurs de polymérisation anionique et / ou radicalaire, on peut citer le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, les acides organiques tels qu'un acide sulfonique, l'acide phosphorique ou l'acide acétique, la lactone, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monoéthyléther, la tertiobutyl hydroquinone, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupements ayant de 1 à 6 atomes de carbone. Le ou les inhibiteurs de polymérisation sont généralement présents dans la composition conforme à l'invention en quantité comprise entre 0,01 % et 10 % en poids environ du poids total de la composition, et encore plus préférentiellement entre 0,05 % et 5 % en poids environ du poids total de la composition. La composition conforme à l'invention peut de plus comprendre au moins un polymère épaississant ne présentant pas de réactivité sur le ou les monomères électrophiles utiles dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemples de polymères épaississants ne présentant pas de réactivité sur le ou les monomères électrophiles utilisés dans le cadre de l'invention, on peut citer de façon non exhaustive le polyméthylméthacrylate (PMMA) ou encore les copolymères à base de cyanoacrylate tels qu'ils sont décrits dans le brevet US 6 224 622. Le ou les polymères épaississants sont généralement présents dans la composition conforme à l'invention en quantité comprise entre 0,1 et 50 %, de préférence entre 0,5 % et 25 %. Ils sont entre autres utiles pour moduler la vitesse de polymérisation des monomères électrophiles. La composition conforme à l'invention peut également contenir des composés additionnels utilisés classiquement en cosmétique. Ces composés peuvent être choisis parmi les agents réducteurs, les corps gras, les silicones organomodifiées ou non, les agents épaississants autres que les polymères épaississants définis ci-dessus, les polymères cationiques, anioniques, neutres ou amphotères, les adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les agents alcalinisants, les agents anti-oxydants, les agents anti-radicaux libres, les agents chélatants, les agents antipelliculaires, les agents régulateurs de séborrhée, les agents apaisants, les plastifiants, les filtres solaires, les colorants directs (naturels ou non) ou d'oxydation (bases et / ou coupleurs), les pigments, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les nacres, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, amphotères, zwittérioniques ou non-ioniques, les polymères fixants ou non, les polymères conditionneurs, les protéines hydrolysées ou non, les enzymes, les acides aminés, les oligopeptides, les peptides, les vitamines, les saccharides, les oligosaccharides, les polysaccharides hydrolysés ou non, modifiés ou non, les polyacides amines, les alcools gras ramifiés ou non, les cires animales, végétales ou minérales, les céramides, les pseudocéramides, les acides organiques hydroxylés, les polyisobutènes et poly(a-oléfines), les esters gras, les polymères anioniques sous forme dissoute ou dispersée, les polymères non ioniques sous forme dissoute ou dispersée. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérer par la ou les adjonctions envisagées. La composition conforme à l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que des lotions, des sprays, des mousses et être appliquées sous forme de shampooing ou d'après-shampooing. La composition conforme à l'invention peut également contenir un propulseur. Le propulseur est généralement constitué par un gaz comprimé ou liquéfié usuellement employé pour la préparation de compositions aérosols. De préférence, le gaz comprimé ou liquéfié est choisi parmi l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé, un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés tels que les hydrocarbures fluorés ou non halogénés, et leurs mélanges. La composition conforme à l'invention peut se présenter telle quelle ou résulter du mélange au moment de l'emploi de deux compositions. Par exemple, la première composition peut comprendre le ou les monomères électrophiles et la deuxième composition peut comprendre le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface. Le procédé selon la présente invention comprend l'application sur les fibres kératiniques d'une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface et au moins un monomère électrophile telle que définie précédemment en présence d'au moins un agent nucléophile. Selon une variante du procédé de l'invention, l'application de la composition conforme à l'invention est réalisée en au moins deux étapes, une des étapes consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface et l'autre étape consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les monomères électrophiles, l'ordre des étapes étant indifférent. L'agent nucléophile utile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Il peut être présent dans la composition contenant le pigment traité en surface. Il peut aussi être appliqué séparément. Dans ce cas, il est possible par exemple d'imprégner préalablement les fibres kératiniques à l'aide de cet agent nucléophile. Dans le cas où l'agent nucléophile est de l'eau, il est possible d'humidifier préalablement les fibres kératiniques à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'agents acidifiants et / ou alcalinisants. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (VII) suivante : Ra \ R b N.W-N R~ Rd (VII) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Cl-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, on augmente la nucléophilie des fibres kératiniques par transformation chimique de la matière kératinique. A titre d'exemple, on peut appliquer sur les fibres kératiniques, avant l'application de la composition conforme à l'invention telle que définie précédemment, au moins un agent réducteur de la kératine afin de réduire les ponts disulfure composant en partie la kératine en thiols. Parmi les agents réducteurs de la kératine utiles, on peut citer : • le thiosulfate de sodium anhydre ; • le métabisulfite de sodium en poudre ; • la thiourée ; • le sulfite d'ammonium ; • l'acide thioglycolique ; • l'acide thiolactique ; • le thiolactate d'ammonium ; • le mono-thioglycolate de glycérol ; • le thioglycolate d'ammonium ; • le thioglycérol ; • l'acide 2,5-dihydroxybenzoique ; • le di-thioglycolate de diammonium ; • le thioglycolate de strontium ; • le thioglycolate de calcium ; • le formo-sulfoxylate de zinc ; • le thioglycolate d'isooctyle ; • la dl-cystéine ; • le thioglycolate de monoéthanolamine. Afin d'améliorer entre autres l'adhésion du polycyanoacrylate formé in situ, on peut préalablement traiter les fibres kératiniques avec tous types de polymères, ou réaliser un traitement capillaire, comme une coloration directe ou d'oxydation, une permanente ou un défrisage. L'application des compositions sur les fibres kératiniques peut être suivie ou non d'un rinçage et / ou d'un séchage. Le séchage peut être effectué au casque, au sèche cheveux et / ou au fer à lisser. Ces compositions peuvent en outre contenir divers composés additionnels tels que définis précédemment. Selon le procédé conforme à l'invention, il est possible de réaliser des superpositions multiples d'applications. La présente invention a aussi pour objet un kit pour le traitement des fibres kératiniques, caractérisé par le fait qu'il contient une composition comprenant au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface tel que défini précédemment et une composition comprenant au moins un monomère électrophile tel que défini précédemment et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation. Selon un mode de réalisation particulier du kit conforme à l'invention, la composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface comprend de plus au moins un agent nucléophile tel que défini précédemment. Selon un autre mode de réalisation particulier du kit conforme à l'invention, le kit contient de plus une composition comprenant au moins un agent nucléophile tel que défini précédemment. Selon une première variante de l'invention, la composition comprenant le ou les pigments et / ou le ou les charges traités en surface et la composition comprenant le ou les monomères électrophiles et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présentes dans une seule composition anhydre. Selon une deuxième variante, la composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface est une composition aqueuse et la composition comprenant le ou les monomères électrophiles et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation est une composition anhydre. Le ou les monomères électrophiles sont présents dans la composition les comprenant dans une concentration généralement comprise entre 0,05 et 30 % en poids environ du poids total de la composition, de préférence entre 0,01 et 50 % en poids, et encore plus préférentiellement entre 0,1 et 20 % en poids. La présente invention a également pour objet l'utilisation pour le traitement des fibres kératiniques d'une composition telle que définie précédemment. Dans le cas où la composition comprend un ou plusieurs pigments traités en surface, le traitement des fibres kératiniques est une coloration. Dans le cas où la composition comprend une ou plusieurs charges traitées en surface, le traitement des fibres kératiniques est un soin. L'invention va être plus complètement illustrée à l'aide des exemples non limitatifs suivants. EXEMPLES Exemple 1 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom 40 g de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de cellulose commercialisé sous la référence 10 g C2-5 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher doux. Exemple 2 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom 40 g de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de C9-C15 perfluoroalkyl phosphate 10 g commercialisé sous la référence PF5 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La composition tinctoriale présente une bonne stabilité dans le temps. Exemple 3 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de polyméthylhydrogènesiloxane 10 g commercialisé sous la référence S101-2 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La composition tinctoriale présente une bonne stabilité dansle temps.20 Exemple 4 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de copolymère acrylate / diméthicone 10 g commercialisé sous la référence ASC-7 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. Les propriétés cosmétiques de la mèche obtenue sont très satisfaisantes. Exemple 5 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé d'isopropyl titanium triisostéarate 10 g commercialisé sous la référence ITT-2 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. Les propriétés cosmétiques de la mèche sont très satisfaisantes. Exemple 6 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de Lauryl Lysine commercialisé sous la 10 g référence LLD-5 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher doux.20 Exemple 7 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de Polyméthylhydrogène siloxane et de 10 g Phosphate de perfluoroalkyle commercialisé sous la référence FS01-52 Yellow LL-100PD par la société Daito Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0, 25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La composition tinctoriale présente une bonne stabilité dans le temps. Exemple 8 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé d'isostéaryl sébacate commercialisé 10 g sous la référence HS-C33-8073-10 par la société Miyoshi Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. Les propriétés cosmétiques de la mèche obtenue sont très satisfaisantes. Exemple 9 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé d'aluminium dimyristate commercialisé 10 g sous la référence MI-C33-8073-10 par la société Miyoshi Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. Les propriétés cosmétiques de la mèche obtenue sont très satisfaisantes.20 Exemple 10 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de disodium stéaroyl glutamate 10 g commercialisé sous la référence NAI-C33-8073-10 par la société Miyoshi Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher naturel. Exemple 11 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Oxyde de fer jaune enrobé de PEG-12 diméthicone commercialisé 10 g sous la référence Yellow Iron Oxide AQ R0402 par la société LCW Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en jaune et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher naturel. Exemple 12 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid D&C Red 7 enrobé de méthylhydrogène polysiloxane 10 g commercialisé sous la référence SI-D&C Red 7 par la société Miyoshi Kasei Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de 10 pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en rouge et la rémanence de la coloration obtenue est bonne, notamment vis-à-vis des shampooings. 15 20 Exemple 13 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 40 g le nom de DC245 Fluid Nacre mica û oxyde de titane û oxyde de fer enrobé d'isopropyl 10 g titanium triisostéarate commercialisé sous la référence KTZ Aruban Coral 12 par la société Taizhu Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en orange et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher naturel. Exemple 14 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 40 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 37 g le nom de DC245 Fluid Mica û oxyde de fer brun commercialisé sous la référence Prestige 10 g Bronze par la société Eckart Talc enrobé de polydiméthylsiloxane commercialisé sous la 3 g référence J-68-SAT par la société US Cosmetics Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g Acide acétique 0,25 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche est colorée en bronze et la coloration obtenue est résistante aux shampooings. La mèche obtenue présente un toucher doux. Exemple 15 : La composition suivante est réalisée : Ingrédient Quantité poly diméthyl siloxane alpha-omega dihydroxylé / 45 g cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous 42 g le nom de DC245 Fluid Talc enrobé de polydiméthylsiloxane commercialisé sous la 3 g référence J-68-SAT par la société US Cosmetics Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10 g 0,5 g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux gris à 90 % de blancs naturels propre et humide de 1 g. Après 15 minutes de pose à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche présente un toucher doux qui est rémanent aux shampooings.15 | La présente invention a pour objet une composition pour le traitement des matières kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques, comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un monomère électrophile et au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface par au moins un agent organique, ledit pigment ou ladite charge traité en surface étant différent d'un mica recouvert de titane et d'un pigment organique, un procédé de traitement des fibres kératiniques mettant en oeuvre une telle composition, ainsi que l'utilisation pour le traitement des fibres kératiniques d'une telle composition.La composition conforme à la présente invention permet d'obtenir une coloration visible sur des fibres kératiniques foncées sans les dégrader et sans altérer leurs propriétés cosmétiques. De plus, la coloration obtenue présente une bonne résistance aux shampooings.La composition conforme à l'invention permet d'obtenir un bon niveau de douceur sur les matières kératiniques, rémanent dans le temps et face aux shampooings, et homogène.La composition conforme à l'invention présente une bonne stabilité. | 1. Composition pour le traitement des matières kératiniques comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un monomère électrophile et au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface par un agent organique, ledit pigment ou ladite charge traité en surface étant différent d'un mica recouvert de titane et d'un pigment organique. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les pigments sont organiques et choisis parmi les pigments de type nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. 3. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les pigments sont des pigments composites composés de particules comportant un noyau inorganique recouvert au moins partiellement d'un pigment organique et au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau. 4. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les pigments sont des laques constituées d'un substrat inorganique choisi parmi l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium, le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium sur lequel est adsorbé un colorant organique. 5. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les pigments sont des pigments à effets spéciaux choisis parmi les pigments nacrés, les pigments à effets interférentiels non fixés sur un substrat, les pigments fluorescents, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques, les quantum dots. 6. Composition selon la renvendication 1, dans laquelle le ou les pigments sont des pigments nacrés choisis parmi le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titaneet d'un pigment organique, les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. 7. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les pigments sont minéraux et choisis parmi les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, le dioxyde de titane. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle la ou les charges sont choisies parmi le talc, le mica naturel ou synthétique, la silice, le kaolin, les oxychlorures de bismuth, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle la ou les charges sont choisies parmi : - les poudres de polyamide, de poly-R-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les poudres de polymères d'acide acrylique ; - les microbilles de résine de silicone ; - les microsphères de polymères acryliques ; - les poudres de polyuréthane ; - les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone ; - les microcapsules de polymères ou de copolymères d'acrylate ou de méthacrylate de méthyle, ou encore de copolymères de chlorure de vinylidène et d'acrylonitrile ; - les poudres d'organopolysiloxane réticulés élastomères. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la ou les charges ont un diamètre apparent allant de 0,01 à 150 m. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'agent organique avec lequel sont traités les pigments et les charges est choisi parmi les acides aminés ; les cires ; les acides gras, les alcools gras et leurs dérivés ; les tensio-actifs anioniques ; les lécithines ; les sels de sodium, potassium, magnésium, fer, titane, zinc ou aluminium d'acides gras ; les alcoxydes métalliques ; les polysaccharides ; le polyéthylène ; les polymères (méth)acryliques ; les polymères et copolymères contenant des motifs acrylates ; les protéines ; les alcanoamines ; les composés siliconés ; les composés organiques fluorés ; les composés fluoro-siliconés. 12. Composition selon la 11, dans laquelle l'agent organique avec lequel sont traités les pigments et les charges est choisi parmi les PEG-silicones ; le chitosane ; le triéthoxycaprylylsilane ; les méthicones ; les diméthicones ; les diméthicone / triméthylsiloxysilicate ; la lauroyl lysine ; les lauroyl lysine diméthicones ; le myristate de magnésium ; le dimyristate d'aluminium ; le perfluoropolyméthylisopropyl éther ; l'isostéaryl sébacate ; le disodium stéaroyl glutamate ; les diméthicone / disodium stéaroyl glutamate ; les phosphate de perfluoroalkyle ; les associations copolymères acrylate / diméthicone et phosphate de perfluoroalkyle ; les polyméthylhydrogène siloxane / phosphate de perfluoroalkyle ; le lauryl lysine / aluminium tristéarate ; l'octyltriéthylsilane ; les associations octyltriéthylsilane et phosphate de perfluoroalkyle ; les copolymère acrylate / diméthicone ; l'isopropyl titanium triisostéarate ; la cellulose microcrystalline et la carboxyméthyl cellulose ; la cellulose ; les copolymères acrylate ; les phosphate de perfluoroalkyle / isopropyl titanium triisostéarate. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les pigments et / ou les charges traités en surface sont recouverts par une couche organique. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'agent organique avec lequel sont traités lespigments et les charges peut être déposé sur lesdits pigments ou lesdites charges par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. 15. Composition selon la 14, dans laquelle l'agent organique avec lequel sont traités les pigments et les charges est lié auxdits pigments ou auxdites charges de manière covalente. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'agent avec lequel sont traités les pigments et les charges représente de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments ou des charges traités en surface. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les pigments traités en surface sont présents à une concentration comprise entre 0,05 et 50 % en poids du poids total de la composition. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la ou les charges sont présentes dans la composition dans une quantité comprise entre 0,05 et 95 % en poids du poids total de la composition. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins une charge non traitée en surface. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un pigment non traité en surface. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les composés de formule (I) : R1 R3 >-( R2 R4 (I) dans laquelle :- RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur ; et - R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur. 22. Composition selon la 21, dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, - COR, ûSH, -SR, -OH et les atomes d'halogène ; un résidu polyorganosiloxane modifié ou non ; un groupement polyoxyalkylène ; R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi û OR', -COOR', -COR', ûSH, -SR', -OH et les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' étant un radical alkyle en CI-Clo. 23. Composition selon la 21 ou 22, dans laquelle R3 et R4 sont choisis, indépendamment l'un de l'autre, parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, ûSH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -CN, -COOH, - COOR, -COSR, -CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, -OR, -COR, -SH, -SR, - OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle et aryloxy ; R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', ûSH, -SR', -OH et les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' étant un radical alkyle en C1-C1o. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les monomères de la famille des cyanoacrylates de formule (II) : R1 CN R2 COXR'3 (II) dans laquelle : - X peut désigner NH, S, O ; - R'3 peut désigner un atome d'hydrogène ou un groupe R ; - R, R1 et R2 sont tels que définis dans la 22. 25. Composition selon l'une quelconque des 21 à 24, dans laquelle R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. 26. Composition selon la 24 ou 25, dans laquelle X désigne O. 27. Composition selon l'une quelconque des 24 à 26, dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C6-C10. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les monomères de la famille des 2-cyanoacrylates d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (V) : R1 CN R2 COOR'3 (V) dans laquelle : - R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(C1-C4)alkyle(C1- C10) ; - R1 et R2 sont tels que définis à la 22. 29. Composition selon la 28, dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C6-C10. 30. Composition selon la 28 ou 29, dans laquelle R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. 31. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les composés de formule (VI) et leurs mélanges : H CN >ù\ H COOR'3 (VI) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants : - (CH2)7-CH3 ; - CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; - (CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les monomères électrophiles sont présents en quantité comprise entre 0,1 % et 80 % en poids environ du poids total de la composition. 15 33. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le milieu cosmétiquement acceptable est anhydre. 34. Composition selon la 33, dans laquelle le milieu cosmétiquement acceptable est choisi parmi : 20 • les alcools aromatiques ; • les alcools gras ; • les polyols modifiés ou non modifiés ; • les silicones volatiles ou non volatiles ; • les huiles minérales, organiques ou végétales ; 25 • les cires oxyéthylénées ou non oxyéthylénées, les paraffines, les alcanes ; • les acides gras, les amides grasses, les esters gras ; et leurs mélanges.10 35. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de plus au moins un agent nucléophile. 36. Composition selon la 35, dans laquelle l'agent nucléophile est l'eau. 37. Procédé pour le traitement des fibres kératiniques, comprenant l'application sur les fibres kératiniques d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 34 en présence d'au moins un agent nucléophile. 38. Procédé selon la 37, dans lequel l'application de la composition pour la coloration des fibres kératiniques est réalisée en au moins deux étapes, dans lequel une des étapes consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface et l'autre étape consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les monomères électrophiles, l'ordre des étapes étant indifférent. 39. Procédé selon la 37 ou 38, dans lequel l'agent nucléophile est appliqué séparément. 40. Procédé selon la 37 ou 38, dans lequel l'agent nucléophile est présent dans la composition comprenant le ou les pigments traités en surface. 41. Procédé selon l'une quelconque des 37 à 40, comprenant une étape qui consiste à appliquer sur les fibres kératiniques au moins un agent réducteur de la kératine, avant l'application de la composition pour la coloration des matières. 42. Kit pour le traitement des fibres kératiniques, caractérisé par le fait qu'il contient une composition comprenant au moins un monomère électrophile tel que défini à l'une quelconque des 1 et 21 à 31 et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation et une composition comprenant au moins un pigment et / ou une charge préalablement traités en surface tels que définis à l'une quelconque des 1 à 16. 43. Kit selon la 42, dans lequel la composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface comprend de plus au moins un agent nucléophile tel que défini à la 35 ou 36. 44. Kit selon la 42, contenant de plus une composition comprenant au moins un agent nucléophile tel que défini à la 35 ou 36. 45. Kit selon l'une quelconque des 42 à 44, dans lequel la composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface et la composition comprenant le ou les monomères électrophiles et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présentes dans une seule composition anhydre. 46. Kit selon l'une quelconque des 42 à 44, dans lequel la composition comprenant le ou les pigments et / ou la ou les charges traités en surface est une composition aqueuse et la composition comprenant le ou les monomères électrophiles et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation est une composition anhydre. 47. Utilisation pour le traitement des fibres kératiniques d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 36. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/895,A61Q 5/10 |
FR2892353 | A1 | DISPOSITIF DE COULISSEMENT DE SIEGE POUR VEHICULE | 20,070,427 | s 2892353 TITRE DE L'INVENTION DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à un dispositif de coulissement de siège destiné à un véhicule. ARRIERE-PLAN Un dispositif de coulissement de siège connu, tel que décrit dans le document JP2002-154 356A, comprend un rail inférieur fixé à une surface supérieure d'un plancher de véhicule, un rail supérieur fixé à une surface inférieure d'un siège de véhicule et monté sur le rail inférieur pour un mouvement vers l'avant et vers l'arrière, un mécanisme de verrouillage comportant un levier de verrouillage destiné à verrouiller avec possibilité de libération le rail supérieur sur le rail inférieur, et des éléments de support de glissière (unités à billes) disposés entre le rail supérieur et le rail inférieur pour supporter les deux rails d'une manière telle que le rail supérieur glisse le long du rail inférieur. Comme illustré sur la figure 4 du document JP2002-154 356A, une partie de verrouillage est formée au niveau d'une partie centrale longitudinalement au niveau d'une première partie latérale du rail supérieur, une partie de verrouillage dans laquelle le levier de verrouillage est adapté selon une manière engagée et séparée. Les parties de coulissement sont prévues des deux côtés de la partie centrale longitudinalement du rail supérieur d'une manière telle que les éléments de support de glissière viennent en contact avec les parties de coulissement. En d'autres termes, les parties de coulissement et la partie de verrouillage sont agencées au niveau du rail supérieur à la suite le long de la direction longitudinale. Dans le dispositif de coulissement de siège décrit ci-dessus, il est nécessaire qu'une longueur totale du rail supérieur et du rail inférieur soit plus longue par une longueur de la partie de verrouillage qu'une longueur de coulissement du rail supérieur sur le rail inférieur du fait que les parties de coulissement et la partie de verrouillage sont agencées au niveau du rail supérieur à la suite le long de la direction longitudinale. De plus, comme il est clairement illustré sur la 2 2892353 figure 5 et la figure 6 du document JP2002-154 356A, la forme en coupe transversale du rail supérieur est modifiée au niveau de la limite entre les parties de coulissement et la partie de verrouillage, résultant en une difficulté de production. 5 La présente invention a été réalisée au vu des circonstances ci-dessus et fournit un dispositif de coulissement de siège pour véhicule, qui est produit facilement et atteint une résistance mécanique élevée même en diminuant la longueur du rail supérieur et du rail inférieur. 10 RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif de coulissement de siège pour un véhicule comprend un rail inférieur fixé à une partie immobile d'un plancher de 15 véhicule, un rail supérieur fixé à un siège de véhicule et installé sur le rail inférieur de façon à se déplacer par rapport au rail inférieur, un mécanisme de verrouillage comportant un levier de verrouillage destiné à verrouiller avec possibilité de libération le rail supérieur avec le rail 20 inférieur, un élément de support de glissière disposé entre le rail supérieur et le rail inférieur et supportant les deux rails supérieur et inférieur pour coulisser, une partie de coulissement prévue au niveau à la fois du rail supérieur et du rail inférieur, la partie de coulissement avec laquelle 25 l'élément de support de glissière vient en contact par coulissement, une première partie de verrouillage et une seconde partie de verrouillage prévues au niveau de l'un du rail supérieur et du rail inférieur, la première partie de verrouillage et la seconde partie de verrouillage étant opposées 30 l'une à l'autre, une troisième partie de verrouillage prévue au niveau de l'autre du rail supérieur et du rail inférieur et située entre la première partie de verrouillage et la seconde partie de verrouillage, le levier de verrouillage étant adapté de façon à pouvoir s'engager et se séparer dans au moins l'une 35 de la première, de la seconde et de la troisième parties de verrouillage, la partie de coulissement du rail supérieur étant formée le long d'une direction longitudinale sur toute une longueur du rail supérieur, et les première, seconde et troisième parties de verrouillage du rail supérieur étant agencées au niveau de l'un d'un côté supérieur et d'un côté inférieur de la partie de coulissement. Les parties de coulissement A sont formées le long de la direction longitudinale sur toute la longueur du rail supérieur 12 et les parties de verrouillage du rail supérieur B2, B3 sont formées sur la partie supérieure (ou la partie inférieure) des parties de coulissement A du rail supérieur 12. Par conséquent, les parties de verrouillage B2 et B3 peuvent être formées parallèlement, non pas à la suite, aux parties de coulissement A du rail supérieur 12. Donc, toute la longueur des parties de verrouillage B2 et B3 peut être diminuée par les longueurs des parties de verrouillage B2 et B3 par rapport à une longueur habituelle. De plus, la section transversale du rail supérieur 12 est continue le long de la direction longitudinale du fait que les parties de coulissement A du rail supérieur 12 sont formées de façon longitudinale sur tout le rail supérieur 12. Par conséquent, le rail supérieur 12 est facilement fabriqué et atteint une résistance mécanique élevée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents, ainsi que d'autres, de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante qui est considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue latérale d'un dispositif de coulissement de siège pour un véhicule, conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue latérale illustrant la structure interne du dispositif de coulissement de siège pour véhicule, 30 illustré sur la figure 1, La figure 3 est une vue en plan du dispositif de coulissement de siège, illustré sur la figure 1, La figure 4 est une vue en perspective éclatée du dispositif de coulissement de siège pour véhicule, illustré sur les figures 35 de 1 à 3, La figure 5 est une vue en coupe agrandie, prise suivant une droite V-V sur la figure 3, au niveau de laquelle une partie de coulissement et une partie de verrouillage du rail supérieur se chevauchent, La figure 6 est une vue en coupe agrandie du dispositif de coulissement de siège pour véhicule, prise le long d'une droite VI-VI sur la figure 3, illustrant uniquement la partie de coulissement du rail supérieur, La figure 7 est une vue en coupe agrandie La figure 8 est une vue en coulissement de siège conforme invention, et La figure 9 est une vue en coulissement de siège conforme invention. DESCRIPTION DETAILLEE réalisation de la présente invention seront en faisant référence aux dessins annexés. de réalisation] Des modes de réalisation de la présente invention seront décrits ci-dessous en faisant du dispositif coulissement de siège conforme au second mode de réalisation, du dispositif de de la présente coupe agrandie à une variante de coupe agrandie du dispositif de à une variante de la présente Des modes de décrits ci-dessous [Premier mode 20 référence aux respectivement dispositif de est une vue dispositif de dessins annexés. Les figures 1 et 3 représentent une vue latérale et une vue en plan illustrant un coulissement de siège pour véhicule. La figure 2 une structure interne du pour un véhicule. La figure latérale illustrant coulissement de siège 4 est une vue en perspective illustrant le dispositif de 25 coulissement de siège. La figure 5 est une vue en coupe illustrant une partie du dispositif de coulissement de siège, au niveau de laquelle une partie de coulissement et une partie de verrouillage du rail supérieur se chevauchent. La figure 6 est une vue en coupe transversale du dispositif de coulissement de 30 siège, illustrant seulement la partie de coulissement du rail supérieur. Un dispositif de coulissement de siège pour un véhicule conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention comprend : une paire de rails inférieurs 11, qui sont 35 montés fixement sur une surface supérieure d'un plancher 1 (partie immobile) du véhicule et sont disposés au niveau des parties gauche et droite d'un siège 2, une paire de rails supérieurs 12, qui sont fixés à une surface inférieure du siège 2 et sont montés sur les rails inférieurs 11, et un mécanisme de 40 verrouillage 20 disposé entre chaque rail inférieur 11 et le rail supérieur 12 correspondant. Chaque rail supérieur 12 est monté sur le rail inférieur 11 par l'intermédiaire de quatre unités à billes 13, dont chacune sert d'élément de support de glissière d'une manière telle que chaque rail supérieur 12 peut être déplacé par coulissement suivant une valeur de déplacement prédéterminée dans une direction avant-arrière du rail inférieur 11 ou dans une direction de déplacement du véhicule. Comme il est illustré sur les figures 5 et 6, chaque rail inférieur 11 comprend : une partie inférieure lla, une première paroi latérale llb, une partie pliée lic, une seconde paroi latérale lld, une première paroi supérieure lle, une seconde paroi supérieure 11f, une première partie verticale 11g et une seconde partie verticale 11h, et elles sont formées de façon solidaire pour établir le rail inférieur 11. Le rail inférieur 11 présente une section transversale approximativement identique sur toute une longueur le long de la direction avant-arrière ou longitudinale de celui-ci. Les figures 5 et 6 illustrent ici uniquement le rail inférieur 11, le rail supérieur 12, un levier de verrouillage 21 et des billes 13a. La partie inférieure lla présente une forme approximativement rectangulaire et est agencée parallèlement au plancher 1. La partie inférieure lla est montée fixement sur le plancher 1 (partie immobile). La première paroi latérale llb est formée intégralement au niveau d'un bord latéral de la partie inférieure lla et se dresse verticalement dans une direction supérieure. La seconde paroi latérale lld est formée intégralement au niveau de l'autre bord latéral de la partie inférieure lia et se dresse dans la direction supérieure. La seconde paroi latérale lld est plus haute que la première paroi latérale llb. La partie pliée llc est formée à un niveau intermédiaire ou à mi-chemin sur la seconde paroi latérale lid. La première paroi supérieure lle est reliée, au niveau de son bord, à un bord supérieur de la première paroi latérale lib et s'étend vers la seconde paroi latérale lld parallèlement à la partie inférieure lla. La seconde paroi supérieure 11f est reliée, au niveau de son premier bord, à un bord supérieur de la seconde paroi latérale lld et s'étend vers la première paroi latérale lib parallèlement à la partie inférieure lla. La première partie verticale 11g s'étend vers le bas en direction de la partie inférieure lla depuis l'autre extrémité de la première paroi supérieure lle. Des secondes saillies llgl et llgl sont formées au niveau des deux extrémités longitudinales de la première partie verticale 11g du rail inférieur 11. Les secondes saillies llgl et llgl sont disposées de façon à heurter une première saillie 12b1 formée au niveau du rail supérieur 12 de telle sorte qu'un mouvement longitudinal du rail supérieur 12 sur le rail inférieur 11 est limité par l'impact ou le contact entre chaque seconde saillie llgl et la première saillie 12b1. La seconde partie verticale 11h s'étend vers le bas vers la partie inférieure lla depuis l'autre bord de la seconde paroi supérieure 11f. Une pluralité de trous llhl sont formés sur toute une longueur de la seconde partie verticale 11h et sont agencés à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent llhl parmi les trous 11h1 . Les trous 11hl reçoivent ou s'engagent avec des chevilles 21a du levier de verrouillage 21. Une zone ou une partie de la seconde partie verticale 11h, au niveau de laquelle les trous llhl sont ménagés, est appelée partie de verrouillage B1 (troisième partie de verrouillage du rail inférieur 11). Comme cela est illustré sur les figures 5 et 6, chaque rail supérieur 12 comprend : une partie supérieure 12a, une troisième partie verticale 12b, une quatrième partie verticale 12c, une première partie inclinée 12d, une seconde partie inclinée 12e, une troisième partie inclinée 12f, une quatrième partie inclinée 12g et une partie dressée 12h, et elles sont formées de façon solidaire pour établir le rail supérieur 12. Le rail supérieur 12 présente une section transversale approximativement identique sur toute une longueur le long de la direction avant-arrière de celui-ci. La partie supérieure 12a est agencée parallèlement à la partie inférieure lla du rail inférieur 11 et est fixée fermement au siège 2. La troisième partie verticale 12b s'étend vers le bas depuis un bord de la partie supérieure 12a et est agencée entre la première partie verticale 11g et la seconde partie verticale 11h. La troisième partie verticale 12b est montée à proximité de la première partie verticale 11g et est opposée à celle-ci de manière parallèle. La première saillie 12bl est prévue au niveau d'une zone longitudinalement intermédiaire de la troisième partie verticale 12b et se projette vers la première partie verticale 11g. La première saillie 12b1 réalise un contact avec chaque seconde saillie llgl et limite un mouvement vers l'avant/vers l'arrière du rail supérieur 12 par rapport au rail inférieur 11. La quatrième partie verticale 12c s'étend vers le bas depuis l'autre bord de la partie supérieure 12a et est située entre la première partie verticale 11g et la seconde partie verticale 11h. La quatrième partie verticale 12c est conçue pour être approximativement de la même hauteur que la troisième partie verticale 12b. La quatrième partie verticale 12c est montée à proximité de la seconde partie verticale 11h et est opposée à celle-ci de manière parallèle. Une pluralité de trous 12c1 sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinalement de la quatrième partie verticale 12c. Les trous 12c1 sont réalisés à la même quantité que les chevilles 21a et sont ménagés à l'intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent 12c1 d'une manière telle que les trous 12c1 reçoivent ou sont engagés avec les chevilles 21a du levier de verrouillage 21. Une zone ou une partie de la quatrième partie verticale 12c, dans laquelle les trous 12c1 sont ménagés, est appelée partie de verrouillage B2 (première partie de verrouillage du rail supérieur 12). La première partie inclinée 12d est reliée, au niveau de son premier bord, à un bord inférieur de la troisième partie verticale 12b et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la première paroi latérale llb. Plus particulièrement, la première partie inclinée 12d est agencée de façon à faire face à un coin Cl, qui est défini par la partie inférieure lla et la première paroi latérale llb, avec un espace. La seconde partie inclinée 12e est reliée à l'autre bord de la première partie inclinée 12d et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la première partie verticale 11g. Plus particulièrement, la seconde partie inclinée 12e est agencée de façon à faire face à un coin C2, qui est défini par la première paroi latérale llb et la première paroi supérieure lle, avec un espace. La troisième partie inclinée 12f est reliée, au niveau de son premier bord, au bord inférieur de la quatrième partie verticale 12c et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la seconde paroi latérale lld. Plus particulièrement, la troisième partie inclinée 12f est agencée de façon à faire face à un coin C3, qui est défini par la partie inférieure lla et la seconde paroi latérale lld, avec un espace. La quatrième partie inclinée 12g est reliée, au niveau de son premier bord, à l'autre bord de la troisième partie inclinée 12f et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la seconde partie verticale 11h. Plus particulièrement, la quatrième partie inclinée 12g est agencée de façon à faire face à la partie pliée 11c, avec un espace. La partie dressée 12h est reliée à l'autre bord de la quatrième partie inclinée 12g dans une position verticale et est agencée à proximité de la seconde partie verticale 11h parallèlement à celle-ci. Une pluralité de trous 12hl sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinalement de la partie dressée 12h. Les trous 12h1 reçoivent ou sont engagés avec des chevilles 21a du levier de verrouillage 21 du fait que les trous 12h1 sont réalisés à la même quantité que les chevilles 21a et sont ménagés à l'intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent 12hl. Une zone ou une partie de la partie dressée 12h, dans laquelle les trous 12h1 sont réalisés, est appelée partie de verrouillage B3 (seconde partie de verrouillage du rail supérieur 12). Chaque unité à billes 13 (élément de support de glissière) est établie entre chaque rail supérieur 12 et le rail inférieur correspondant 11 et supporte les deux rails 11 et 12 de telle manière que le rail supérieur 12 peut se déplacer par coulissement par rapport au rail inférieur 11. En outre, l'unité à billes 13 positionne le rail supérieur 12, qui a déjà été assemblé sur le rail inférieur 11, à la position finalement assemblée illustrée sur les figures 5 et 6. En revenant à la figure 4, chaque unité à billes 13 comprend quatre billes (éléments de roulement) 13a et un support 13b supportant les billes 13a de sorte que les billes 13a roulent. En se référant de nouveau aux figures 5 et 6, la première bille 13a parmi les billes 13a est positionnée de façon à rouler à l'intérieur d'un espace défini entre le coin Cl et la première partie inclinée 12d opposée au coin Cl. De la même manière, la seconde bille 13a parmi les billes 13a est positionnée pour rouler à l'intérieur d'un espace défini entre le coin C2 et la seconde partie inclinée 12e, et la troisième bille 13a parmi les billes 13a est positionnée pour rouler à l'intérieur d'un espace entre le coin C3 et la troisième partie inclinée 12f. La quatrième bille 13a parmi les billes 13a est positionnée pour rouler à l'intérieur d'un espace entre la partie pliée lic et la quatrième partie inclinée 12g opposée à la partie pliée lic. Par conséquent, des parties de glissière A des rails supérieurs sont établies avec la première partie inclinée 12d, la seconde partie inclinée 12e, la troisième partie inclinée 12f et la quatrième partie inclinée 12g. Les quatre coins sont définis par le coin Cl, C2, C3 et la partie pliée lic comme décrit ci-dessus. De plus, la première partie inclinée 12d, la seconde partie inclinée 12e, la troisième partie inclinée 12f et la quatrième partie inclinée 12g présentent des surfaces opposées les unes aux autres. Le mécanisme de verrouillage 20 agit pour verrouiller avec possibilité de libération le rail supérieur 12 et le rail inférieur 11, c'est-à-dire agit pour interdire au rail supérieur 12 de se déplacer par rapport au rail inférieur 11 dans la direction longitudinale. Le mécanisme de verrouillage 20 comprend : le levier de verrouillage 21, un élément élastique 22, un levier d'actionnement 23, un corps élastique en forme de plaque 24, une paire de billes 25, une broche 26, des première et seconde pattes de fixation 27 et 28 et deux broches 29. Sur les figures 3 et 4, le levier d'actionnement 23, le corps élastique 24 et la broche 26 ne sont pas illustrés pour simplifier les illustrations. Comme il est évident d'après les figures 2 et 3, le levier de verrouillage 21 est fixé à l'intérieur d'une section transversale du rail supérieur 12 et du rail inférieur 11 et s'étend dans la direction avant-arrière. Le levier de verrouillage 21 est monté de façon à pouvoir pivoter sur le rail supérieur 12. Le levier de verrouillage 21 est doté des chevilles 21a, qui sont insérées dans les trous 12cl ou peuvent s'engager avec ceux-ci, de la quatrième partie verticale 12c et les trous 12hl de la partie dressée 12h. Les chevilles 21a sont en outre insérées dans les trous llhl, ou peuvent s'engager avec ceux-ci, de la seconde partie verticale 11h. Ces engagements entre les trous et les chevilles 21a sont chacun réalisés depuis l'intérieur des rails 11 et 12 vers le côté extérieur de ceux-ci. La quatrième partie verticale 12c et la partie dressée 12h représentent une paire de parties de paroi qui sont disposées au niveau du rail supérieur 12 et sont opposées l'une à l'autre. La seconde partie verticale 11h du rail inférieur 11 est une partie de paroi disposée entre la paire des parties de paroi du rail supérieur 12. C'est-à-dire que le levier de verrouillage 21 est adapté de façon à pouvoir s'engager et se détacher dans les parties de verrouillage B2 et B3, les deux étant formées au niveau du rail supérieur 12 et opposées l'une à l'autre, et la partie de verrouillage B1 du rail inférieur 11 est positionnée entre les parties de verrouillage B2 et B3. En variante, une paire de parties de paroi opposées l'une à l'autre peut être prévue au niveau du rail inférieur 11 de sorte qu'une paire de parties de verrouillage est formée au niveau des parties de paroi respectivement, et une partie de paroi peut être prévue au niveau du rail supérieur 12 et positionnée entre les parties de paroi du rail inférieur 11. La partie de paroi du rail supérieur 12 est munie d'une partie de verrouillage. Le levier de verrouillage 21 est doté d'un bras 21b poussé par le levier d'actionnement 23 en réponse au fonctionnement du levier d'actionnement 23. Le levier de verrouillage 21 est en outre formé d'une paire de roulements 21c, dont les deux sont formés au niveau de ses extrémités longitudinales et s'étendent dans une direction de la droite vers la gauche (latérale). Les roulements 21c présentent chacun une forme approximativement concave. Les première et seconde pattes de fixation 27 et 28 comprennent les roulements 27a et 28a, respectivement. Le levier de verrouillage 21 est supporté de façon à pouvoir pivoter par les première et seconde pattes de fixation 27 et 28 par l'intermédiaire des billes 25 qui viennent en contact avec les roulements 21c depuis l'avant et l'arrière et viennent en contact avec les roulements 27a et 28a. Comme cela est illustré sur les figures 3 et 4, l'élément élastique 22 est prévu entre le levier de verrouillage 21 et le rail supérieur 12 à l'intérieur de la section transversale des rails 11 et 12. L'élément élastique 22 comprend un trou de montage 22a à son extrémité avant et un long trou 22b à son extrémité arrière. L'élément élastique 22 est fixé de façon solidaire au rail supérieur 12 par l'intermédiaire du trou de montage 22a et est monté sur le rail supérieur 12 par l'intermédiaire du long trou 22b d'une manière telle que l'élément élastique 22 peut être déplacé dans la direction longitudinale. L'élément élastique 22 comprend en outre une partie d'arc au niveau de sa zone intermédiaire longitudinalement, une partie d'arc qui établit un contact avec le levier de verrouillage 21 et sollicite le levier de verrouillage 21 dans une direction de verrouillage, c'est-à-dire dans une direction dans laquelle les chevilles 21a sont adaptées dans au moins l'une des parties de verrouillage B1, B2 et B3. Le levier d'actionnement 23 agit pour incliner le levier de verrouillage 21 et comprend une partie d'actionnement 23a s'étendant depuis l'extrémité avant du rail supérieur 12 vers une partie antérieure. Le levier d'actionnement 23 est monté sur le rail supérieur 12 pour être incliné par l'intermédiaire du corps élastique en forme de plaque 24 à l'intérieur du rail supérieur 12. Le levier d'actionnement 23 fonctionne pour actionner de façon pivotante les leviers de verrouillage 21, qui sont fournis au niveau des parties du siège droite et gauche, en même temps. Par conséquent, le rail supérieur du côté gauche 12 est relié fonctionnellement au rail supérieur du côté droit 12 au moyen de la partie d'actionnement 23a du levier d'actionnement 23. Cette sorte de levier est désigné généralement par le terme de poignée à anse. Le corps élastique en forme de plaque 24 est monté de façon solidaire au rail supérieur 12 au moyen de la broche 26, c'est- à-dire qu'il est fixé au rail supérieur 12 en rivetant ou en matant une extrémité supérieure de la broche 26. Le corps élastique 24 comprend un bras de support 24a qui peut s'engager avec un trou d'engagement 23b du levier d'actionnement 23 pour supporter le levier d'actionnement 23 dans son inclinaison. Le corps élastique 24 comprend en outre une partie de support en forme de U 24b, qui supporte de façon flexible une partie d'extrémité arrière en section transversale en forme de U 23c du levier d'actionnement 23, et une partie de support en forme de I 24c. Une extrémité arrière de la partie de support 24b est engagée avec une surface inférieure de la partie d'extrémité arrière 23c du levier d'actionnement 23. Une extrémité arrière de la partie de support 24c est engagée avec une surface supérieure de la partie d'extrémité arrière 23c du levier d'actionnement 23, c'est-à-dire une surface inférieure de la section transversale en forme de U. La première patte de fixation 27 est fixée de façon solidaire au rail supérieur 12 au moyen d'une broche 29. Plus particulièrement, la première patte de fixation 27 est fixée au rail supérieur 12 par rivetage ou matage d'une partie supérieure de la broche 29. La première patte de fixation 27 est dotée d'un roulement 27a, qui s'étend dans la direction latérale et adopte une forme approximativement concave. Le roulement 27a vient en contact avec l'une des billes 25 supportées de façon à pouvoir tourner par le roulement 21c. Les roulements 27a et 21c sont insérés dans un trou pour roulements 12i tout en interposant la bille 25 entre ceux-ci. La seconde patte de fixation 28 est fixée de façon solidaire au rail supérieur 12 au moyen de deux broches 29. Plus particulièrement, la seconde patte de fixation 28 est fixée au rail supérieur 12 par rivetage ou matage d'une partie supérieure des broches 29. La seconde patte de fixation 28 est dotée d'un roulement 28a, qui s'étend dans la direction latérale et adopte une forme approximativement concave. Le roulement 28a vient en contact avec l'autre bille parmi les billes 25 supportées de façon à pouvoir tourner par le roulement 21c. Les roulements 28a et 21c sont insérés dans l'autre trou pour roulements 12i tout en interposant la bille 25 entre ceux-ci. Dans le dispositif de coulissement de siège pour véhicule présentant la structure décrite ci-dessus conforme au premier mode de réalisation de la présente invention, comme illustré sur la figure 5, lorsque le levier d'actionnement 23 n'est pas actionné, le levier de verrouillage 21 est sollicité par l'élément élastique 22, de façon à être maintenu à une position de verrouillage, et les chevilles 21a sont adaptées dans les trous 12c1, llhl et 12hl, ou engagées avec ceux-ci, depuis l'intérieur des rails 11, 12 vers l'extérieur de ceux-ci. Dans de telles circonstances, le rail supérieur 12 est donc bloqué avec le rail inférieur 11, c'est-à-dire que le rail supérieur 12 est empêché de se déplacer par coulissement par rapport au rail inférieur 11. Cependant, une fois que la partie d'actionnement 23a du levierd'actionnement 23 est soulevée et actionnée, le levier de verrouillage 21 est incliné contre la force de sollicitation de l'élément élastique 22. Les chevilles 21a sont alors séparées des trous 12c1 et 12hl du rail supérieur 12 et des trous llhl du rail inférieur 11. Dans de telles circonstances, le mécanisme de verrouillage 20 fonctionne de façon à libérer l'état verrouillé, et le rail supérieur 12 peut se déplacer par coulissement par rapport au rail inférieur 11. Comme il est évident d'après l'explication ci-dessus, dans le premier mode de réalisation, les parties de coulissement A sont formées le long de la direction longitudinale sur toute la longueur du rail supérieur 12 et les parties de verrouillage du rail supérieur B2, B3 sont formées sur la partie supérieure (ou la partie inférieure) des parties de coulissement A du rail supérieur 12. Par conséquent, les parties de verrouillage B2 et B3 peuvent être formées parallèlement, et non pas à la suite, des parties de coulissement A du rail supérieur 12. Donc, toute la longueur des parties de verrouillage B2 et B3 peut être diminuée par les longueurs des parties de verrouillage B2 et B3 par comparaison à une longueur classique. De plus, la section transversale du rail supérieur 12 est continue le long de la direction longitudinale du fait que les parties de coulissement A du rail supérieur 12 sont formées longitudinalement sur le rail supérieur entier 12. Par conséquent, le rail supérieur 12 est facilement fabriqué et atteint une résistance mécanique élevée. De même, comme décrit ci-dessus, dans le dispositif de coulissement de siège qui comporte les parties de verrouillage au niveau d'un côté du rail supérieur 12 et du rail inférieur 11 les parties de coulissement A du rail supérieur 12 sont formées facilement le long de la direction longitudinale sur toute la longueur du rail supérieur 12, et les parties de verrouillage B2, B3 sont facilement formées sur la partie supérieure des parties de coulissement A du rail supérieur 12. En outre, dans le premier mode de réalisation, les parties de verrouillage B2, B3 du rail supérieur 12 sont formées sur la partie supérieure des parties de coulissement A du rail supérieur 12. Les parties de verrouillage B2 et B3 peuvent être formées sur la partie inférieure des parties de coulissement A du rail supérieur 12. De plus, dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, le mécanisme de verrouillage 20 est structuré de telle manière que les chevilles 21a, qui s'étendent dans une direction prédéterminée, s'engagent depuis l'intérieur des deux rails 11 et 12 vers l'extérieur des deux rails 11 et 12. En variante, le mécanisme de verrouillage 20 peut être structuré de telle manière que les chevilles 21a s'engagent depuis l'extérieur des deux rails 11 et 12 vers l'intérieur des deux rails 11 et 12. De plus, dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, l'élément de support de glissière 13 comporte les billes 13a qui viennent en contact avec le rail supérieur 12 et le rail inférieur 11 pour rouler. Le rail inférieur 11 comporte les quatre coins comprenant les trois coins Cl, C2, C3 et la partie pliée 11C. Les billes 13a sont disposées dans les quatre coins du rail inférieur 11 dans une étendue positionnée verticalement, plus basses que les parties de verrouillage B1, B2, B3 dans un espace entouré par le rail supérieur 12 et le rail inférieur 11. Par conséquent, les parties de verrouillage B1, B2 et B3 et les parties de coulissement A sont agencées en parallèle dans une direction verticale, non pas à la suite le long de la direction longitudinale. De même, dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, les parties inclinées (la première partie inclinée 12d, la seconde partie inclinée 12e, la troisième partie inclinée 12f et la quatrième partie inclinée 12g) sont formées au niveau du rail supérieur 12 et chaque partie inclinée présente une surface opposée à chaque coin. Par conséquent, le rail supérieur 12 est supporté avec possibilité de coulissement par le rail inférieur 11 en ayant une structure simple. De plus, dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, le levier de verrouillage 21 comprend des chevilles 21a s'étendant dans la direction prédéterminée. Les chevilles 21a du levier de verrouillage 21 sont adaptées dans les parties de verrouillage B2 et B3, qui sont formées sur les parties de paroi (la quatrième partie verticale 12c et la partie dressée 12h respectivement) opposées les unes aux autres sur le rail supérieur 12, et la partie de verrouillage B1. La partie de verrouillage B1 est formée sur une partie de paroi (la seconde partie verticale 11h) qui est formée sur le rail inférieur 11 et disposée entre les parties de paroi du rail supérieur 12 (la quatrième partie verticale 12c et la partie dressée 12h). En variante, les chevilles 21 sont adaptées dans des parties de verrouillage formées sur des parties de paroi qui sont formées sur le rail inférieur 11 opposées chacune à une partie de verrouillage du rail supérieur 12. La partie de verrouillage du rail supérieur est formée sur une partie de paroi qui est formée sur le rail supérieur 12 et disposée entre les parties de paroi du rail inférieur 11. C'est-à-dire que lorsqu'une force est appliquée dans la direction vers l'avant et vers l'arrière, les chevilles 21a du levier de verrouillage 21, qui s'engagent avec les parties de verrouillage d'un rail au niveau de ses deux côtés, s'engagent avec la partie de verrouillage de l'autre rail à la position située entre les positions où les chevilles 21a s'engagent avec les parties de verrouillage. Par conséquent, le dispositif de coulissement de siège atteint une résistance élevée contre une force dans la direction vers l'avant et vers l'arrière avec une conception simple. Un second mode de réalisation de la présente invention sera expliqué en faisant référence aux illustrations des figures dessinées comme suit. La figure 7 est une vue en coupe transversale d'un dispositif de coulissement de siège, illustrant une partie au niveau de laquelle une partie de coulissement et une partie de verrouillage du rail supérieur se chevauchent. Dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, le levier de verrouillage 21 comporte les chevilles 21a s'étendant dans la direction prédéterminée et les parties de verrouillage sont formées sur un premier côté du rail inférieur 11 et du rail supérieur 12. Dans le second mode de réalisation, un levier de verrouillage 121 comporte des chevilles 121a et 121b qui s'étendent sur les deux côtés du levier de verrouillage 121 et s'étendent vers le côté extérieur. De même, les parties de verrouillage sont formées sur un côté d'un rail supérieur 112 et d'un rail inférieur 111. Le second mode de réalisation est différent du premier mode de réalisation pour le rail supérieur 112, le rail inférieur 111 et le levier de verrouillage 121, et les autres composants sont pratiquement identiques à ceux du premier mode de réalisation. Comme illustré sur la figure 7, chaque rail inférieur 111 comprend : une partie inférieure alla, une première partie pliée lllb, une première paroi latérale 111c, une seconde partie pliée 111d, une seconde paroi latérale llle, une première paroi supérieure 111f, une seconde paroi supérieure 111g, une première partie verticale lllh, et une seconde partie verticale 111i, et elles sont formées de façon solidaire pour établir le rail inférieur 111. Le rail inférieur 111 présente une section transversale approximativement identique sur toute une longueur le long de sa direction avant-arrière ou longitudinale. La partie inférieure llla présente une forme approximativement rectangulaire et est disposée parallèlement au plancher 1. La partie inférieure llla est montée fermement sur le plancher 1 (partie immobile). La première paroi latérale lllc est formée de façon solidaire au niveau d'un premier bord latéral de la partie inférieure llla et se tient debout dans une direction supérieure. La première partie pliée lllb est formée à un niveau intermédiaire ou à mi-chemin sur la première paroi latérale 111c. La seconde paroi latérale llle est formée de façon solidaire au niveau de l'autre bord latéral de la partie inférieure llla et se dresse dans la direction supérieure. La seconde partie pliée llld est formée à un niveau intermédiaire ou à mi-chemin sur la seconde paroi latérale llle et est conçue pour être approximativement de la même hauteur que la première pliée lllb. La première paroi supérieure lllf est reliée, au niveau de son premier bord, à un bord supérieur de la première paroi latérale lllc et s'étend vers la seconde paroi latérale 111e parallèlement à la partie inférieure 11la. La seconde paroi supérieure lllg est connectée, au niveau de son premier bord, à un bord supérieur de la seconde paroi latérale 111e et s'étend vers la première paroi latérale lllc parallèlement à la partie inférieure 111a. La première partie verticale lllh s'étend vers le bas en direction de la partie inférieure llla depuis l'autre extrémité de la première paroi supérieure lllf. La seconde partie verticale llli s'étend vers le bas en direction de la partie inférieure llla depuis l'autre bord de la seconde paroi supérieure 111g. Une pluralité d'encoches lllhl sont formées sur toute une longueur de la première partie verticale lllh et sont disposées à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque encoche adjacente lllhl parmi les encoches lllhl. Les encoches lllhl sont adaptées aux chevilles 121a ou engagées avec celles-ci qui sont formées sur un premier côté du levier de verrouillage 121. Une zone ou une partie de la première partie verticale 111h, au niveau de laquelle les encoches lllhl sont réalisées, est appelée partie de verrouillage B11 (partie de verrouillage du rail inférieur 111). Une pluralité d'encoches 111i1 sont formées sur toute une longueur de la seconde partie verticale llli et sont agencées à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque encoche adjacente lllil parmi les encoches lllil. Les encoches lllil sont adaptées aux chevilles 121b ou sont engagées avec celles-ci, lesquelles sont formées sur l'autre côté du levier de verrouillage 121. Une zone ou une partie de la première partie verticale llli, au niveau de laquelle les encoches lllil sont réalisées, est appelée partie de verrouillage B11 (la troisième partie de verrouillage du rail inférieur 111). Comme cela est illustré sur la figure 7, chaque rail supérieur 112 comprend : une partie supérieure 112a, une troisième partie verticale 112b, une quatrième partie verticale 112c, une première partie inclinée 112d, une seconde partie inclinée 112e, une troisième partie inclinée 112f, une quatrième partie inclinée 112g, et une première partie dressée 112h, et une seconde partie dressée 112i, et elles sont formées de façon solidaire pour établir le rail supérieur 112. Le rail supérieur 112 présente une section transversale approximativement identique sur toute une longueur le long de la direction avant-arrière de celui-ci. La partie supérieure 112a est agencée parallèlement à la partie inférieure llla du rail inférieur 111 et est fixée fermement au siège 2. La troisième partie verticale 112b s'étend vers le bas depuis un premier bord de la partie supérieure 112a et est disposée entre la première partie verticale lllh et la seconde partie verticale llli. La troisième partie verticale 112b est installée à proximité de la première partie verticale lllh et fait face à celle-ci de manière parallèle. Une pluralité de trous 112b sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinale de la troisième partie verticale 112b. Les trous 112b1 sont ménagés selon la même quantité que pour les chevilles 121a et sont agencés à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent d'une manière telle que les trous 112b sont adaptés aux chevilles 121a ou reçoivent celles-ci, du levier de verrouillage 121. Une zone ou une partie de la troisième partie verticale 112b, dans laquelle les trous 112bl sont ménagés, est appelée partie de verrouillage B12 (la première partie de verrouillage du rail supérieur 112). La quatrième partie verticale 112c s'étend vers le bas depuis l'autre bord de la partie supérieure 112a et est située entre la première partie verticale 111h et la seconde partie verticale llli. La quatrième partie verticale 112c est conçue pour être approximativement de la même hauteur que la troisième partie verticale 112b. La quatrième partie verticale 112c est installée à proximité de la seconde partie verticale llli et est opposée à celle-ci de manière parallèle. Une pluralité de trous 112c1 sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinalement de la quatrième partie verticale 112c. Les trous 112cl sont adaptés aux chevilles 121b ou reçoivent celles-ci, du levier de verrouillage 121 du fait que les trous 112cl sont réalisés selon la même quantité que les chevilles 121b et sont agencés à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent 112cl. Une zone ou une partie de la quatrième partie verticale 112c, dans laquelle les trous 112cl sont ménagés, est appelée partie de verrouillage B12 (la première partie de verrouillage du rail supérieur 112). La première partie inclinée 112d est reliée, au niveau de son premier bord, à un bord inférieur de la troisième partie verticale 112b et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la première paroi latérale lllc. Plus particulièrement, la première partie inclinée 112d est agencée de façon à faire face à un coin Cl, qui est défini par la partie inférieure llla et la première paroi latérale 111c, avec un espace. La seconde partie inclinée 112e est reliée à l'autre bord de la première partie inclinée 112d et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle vers la première partie verticale lllh. Plus particulièrement, la seconde partie inclinée 112e est agencée de façon à faire face à la première partie pliée lllb avec un espace. La troisième partie inclinée 112f est reliée, au niveau de son premier bord, au bord inférieur de la quatrième partie verticale 112c et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle en direction de la seconde paroi latérale 111e. Plus particulièrement, la troisième partie inclinée 112f est agencée de façon à faire face à un coin C2, qui est défini par la partie inférieure llla et la seconde paroi latérale 111e, avec un espace. La quatrième partie inclinée 112g est reliée, au niveau de son premier bord, à l'autre bord de la troisième partie inclinée 112f et s'étend suivant une direction vers le haut formant un angle en direction de la seconde partie verticale llli. Plus particulièrement, la quatrième partie inclinée 112g est agencée de façon à faire face à la seconde partie pliée 111d avec un espace. La première partie dressée 112h est reliée à l'autre bord de la seconde partie inclinée 112e et est agencée à proximité de la première partie verticale lllh parallèlement à celle-ci. Une pluralité de trous 112h1 sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinalement de la première partie dressée 112h. Les trous 112h1 sont adaptés aux chevilles 121a ou reçoivent celles-ci, du levier de verrouillage 121 du fait que les trous 112h1 sont. réalisés selon la même quantité que les chevilles 121a et sont agencés à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent 112h1. Une zone ou une partie de la première partie dressée 112h, dans laquelle les trous 112h1 sont réalisés, est appelée partie de verrouillage B13 (la seconde partie de verrouillage du rail supérieur 112). La seconde partie dressée 112i est reliée à l'autre bord de la quatrième partie inclinée 112g et est agencée à proximité de la seconde partie verticale 111i parallèlement à celle-ci. Une pluralité de trous 112i1 sont formés au niveau d'une zone approximativement intermédiaire longitudinalement de la seconde partie dressée 112i. Les trous 112i1 sont adaptés aux chevilles 121b, ou reçoivent celles-ci, du levier de verrouillage 121 du fait que les trous 112i1 sont réalisés selon la même quantité que les chevilles 121b et sont agencés à un intervalle prédéterminé vis-à-vis de chaque trou adjacent 11211. Une zone ou une partie de la seconde partie dressée 112i, dans laquelle les trous 112i1 sont ménagés, est appelée partie de verrouillage B13 (la seconde partie de verrouillage du rail supérieur 112). Les parties de coulissement A du rail supérieur 112 sont constituées par la première partie inclinée 112d, la seconde partie inclinées 112e, la troisième partie inclinée 112f et la quatrième partie inclinée 112g. Les chevilles 121a et 121b sont formées sur les deux côtés du levier de verrouillage 121. Les chevilles 121a sont formées sur une première partie latérale du levier de verrouillage 121 et s'adaptent dans les parties de verrouillage B12, B13, qui sont formées sur la troisième partie verticale 112b et la première partie dressée 112h du rail supérieur 112 respectivement, et la partie de verrouillage B11. La partie de verrouillage B11 est formée sur les premières parties verticales du rail inférieur 11. De même, les chevilles 121b sont formées sur l'autre partie latérale du levier de verrouillage 121 et s'adaptent dans les parties de verrouillage B12, B13 qui sont formées sur la quatrième partie verticale 112C et la seconde partie dressée 112i du rail supérieur 112 respectivement, et la partie de verrouillage B11. La partie de verrouillage B11 est formée sur la seconde partie verticale llli. Dans le dispositif de coulissement de siège pour véhicule présentant la structure décrite ci-dessus conforme au second mode de réalisation de la présente invention, comme illustré sur la figure 7, lorsque le levier d'actionnement 23 n'est pas actionné, le levier de verrouillage 121 est sollicité par l'élément élastique 22 de façon à être maintenu à une position de verrouillage, et les chevilles 121a et 121b sont insérées dans, ou engagées avec, les trous 112bl, 112cl, 112hl et 11211 et les encoches lllhl et 11111 depuis la partie inférieure des rails 11 et 12 vers la partie supérieure de ceux-ci. Dans de telles circonstances, le rail supérieur 112 est donc verrouillé avec le rail inférieur 111, c'est-à-dire que le rail supérieur 112 est empêché de se déplacer par coulissement par rapport au rail inférieur 111. Cependant, une fois que la partie d'actionnement 23a du levier d'actionnement 23 est soulevée et actionnée, le levier de verrouillage 121 est incliné en s'opposant à la force de sollicitation de l'élément élastique 22. Les chevilles 12la et 121b sont ensuite séparées des trous 112bl, 112c1, 112hl et 112il du rail supérieur 12 et des encoches lllhl et lllil du rail inférieur 111 pour descendre à la position indiquée par un trait à double pointillé. Dans de telles circonstances, le mécanisme de verrouillage 20 fonctionne de façon à libérer l'état verrouillé, et le rail supérieur 112 peut se déplacer par coulissement par rapport au rail inférieur 111. Conformément au second mode de réalisation, dans le dispositif de coulissement de siège qui comporte les parties de verrouillage des deux côtés du rail supérieur 112 et du rail inférieur 111, les parties de coulissement A du rail supérieur 112 sont facilement formées le long de la direction 21 2892353 longitudinale sur toute la longueur du rail supérieur 112, et les parties de verrouillage B12, B13 sont facilement formées sur la partie supérieure des parties de coulissement A du rail supérieur 112. 5 Sur la figure 8, la première partie de verrouillage B2 et la seconde partie de verrouillage B3 sont prévues au niveau du rail inférieur 11, et la troisième partie de verrouillage Bl est prévue au niveau du rail supérieur 12. Sur la figure 9, la première partie de verrouillage B2 et la seconde partie de 10 verrouillage B3 sont prévues au niveau de la seconde partie verticale 11h et de la seconde paroi latérale lld du rail inférieur 11, et la troisième partie de verrouillage B1 est prévue au niveau de la partie dressée 12h du rail supérieur 12. Les chevilles 21a du levier de verrouillage 21 sont adaptées 15 dans la partie de verrouillage B1 de la partie dressée 12h et les parties de verrouillage B2, B3 de la seconde partie verticale lld et la seconde paroi latérale 11h. Dans chaque mode de réalisation décrit ci-dessus, les unités à billes 13 sont employées en tant qu'éléments de support de 20 glissière. Cependant, d'autres matériaux, qui sont capables de s'introduire dans l'espace entre les deux rails 11 et 12 et de supporter par coulissement les deux rails 11 et 12 en fournissant une excellente capacité de glissement, peuvent être utilisés. Par exemple, un élément qui est constitué de matériaux 25 de résine ou de matériaux métalliques peut être utilisé en étant formé pour s'adapter dans l'espace entre les deux rails 11 et 12. Les principes du mode de réalisation préféré et le mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la 30 description précédente. Cependant, l'invention qui est destinée à être protégée, ne doit pas être conçue comme étant limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, le mode de réalisation décrit ici doit être considéré comme illustratif plutôt que comme restrictif. Des variantes et modifications 35 peuvent être apportées par d'autres, et des équivalents employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément prévu que de tels variantes, modifications et équivalents qui s'inscrivent dans l'esprit et la portée de la présente invention telle que définie dans les 40 revendications, soient tous englobés de cette manière | Un dispositif de coulissement de siège comprend un rail inférieur (11) et un rail supérieur (12) monté sur le rail inférieur pour se déplacer, un mécanisme de verrouillage (20) comportant un levier de verrouillage pour verrouiller le rail supérieur avec le rail inférieur, un élément de support de glissière (13), une partie de coulissement (A), des parties de verrouillage (B2, B3) opposées l'une à l'autre, une autre partie de verrouillage (B1) prévue au niveau de l'autre des rails située entre les parties de verrouillage, le levier de verrouillage étant adapté dans au moins l'une des parties de verrouillage. La partie de coulissement du rail supérieur est formée le long d'une direction longitudinale sur toute une longueur du rail supérieur et les parties de verrouillage du rail supérieur sont agencées au niveau de l'un d'un côté supérieur et d'un côté inférieur de la partie de coulissement. | 1. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprenant : un rail inférieur (11, 111) prévu au niveau d'une partie immobile d'un plancher de véhicule, un rail supérieur (12, 112) prévu au niveau d'un siège de véhicule et installé sur le rail inférieur (11, 111) de façon à se déplacer par rapport au rail inférieur (11, 111), un mécanisme de verrouillage (20) comportant un levier de verrouillage (21) destiné à verrouiller avec possibilité de libération le rail supérieur (12, 112) avec le rail inférieur (11, 111), un élément de support de glissière (13) disposé entre le rail supérieur (12, 112) et le rail inférieur (11, 111) et supportant les deux rails supérieur et inférieur pour coulisser, une partie de coulissement (A) prévue au niveau à la fois du rail supérieur et du rail inférieur, la partie de coulissement (A), avec laquelle l'élément de support de glissière (13) vient en contact par coulissement, une première partie de verrouillage (B2, B12) et une seconde partie de verrouillage (B3, B13) prévues au niveau de l'un du rail supérieur (12, 112) et du rail inférieur (11, 111), la première partie de verrouillage (B2, B12) et la seconde partie de verrouillage (B3, B13) étant opposées l'une à l'autre, et une troisième partie de verrouillage (B1, B11) prévue au niveau de l'autre du rail supérieur (12, 112) et du rail inférieur (11, 111) et située entre la première partie de verrouillage (B2, B12) et la seconde partie de verrouillage (B3, B13), le levier de verrouillage (21) étant adapté avec possibilité d'engagement et de détachement dans au moins l'une de la première, de la seconde et de la troisième parties de verrouillage (B1, B2, B3, B11, B12, B13), caractérisé en ce que la partie de coulissement (A) du rail supérieur (12, 112) est formée le long d'une direction longitudinale sur une longueur totale du rail supérieur (12, 112), et la partie de verrouillage (B1, B2, B3, B11, B12, B13) du rail supérieur est agencée au niveau de l'un d'un côté supérieuret d'un côté inférieur de la partie de coulissement (A) du rail supérieur. 2. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon 5 la 1, dans lequel le rail inférieur(11) comprend : une partie inférieure (11a) agencée parallèlement à la partie immobile du véhicule, une première paroi latérale (llb) agencée verticalement au 10 niveau d'un bord latéral de la partie inférieure (lla), une seconde paroi latérale (11d) agencée verticalement au niveau de l'autre bord latéral de la partie inférieure (11a) et latérale (11b), la d'une partie pliée (11e) reliée, à un bord de la première paroi latérale paroi latérale (lld), (11f) reliée, à un bord de 20 celle-ci, à un bord supérieur de la seconde paroi latérale (lid) et s'étendant vers la première paroi latérale (1lb), une première partie verticale (11g) s'étendant vers le bas depuis l'autre bord de la première paroi supérieure (lle) vers la partie inférieure (lla), 25 une seconde partie verticale (11h) s'étendant vers le bas depuis l'autre bord de la seconde paroi supérieure (11f) vers la partie inférieure (lla), le rail supérieur. (12) comprend : une partie supérieure (12a) disposée parallèlement à la 30 partie inférieure (11a) du rail inférieur (11), une troisième partie verticale (12b) s'étendant vers le bas depuis un bord de la partie supérieure (12a) et disposée entre la première partie verticale (11g) et la seconde partie verticale (11h), 35 une quatrième partie verticale (12c) s'étendant vers le bas depuis l'autre bord de la partie supérieure (12a) et disposée entre la première partie verticale (11g) et la seconde partie verticale (11h), la quatrième partie verticale (12c) présentant une hauteur identique à celle de la troisième partie verticale 40 (12b), étant plus élevée que seconde paroi latérale 15 (11c), une première paroi supérieure celle-ci, à un bord supérieur de (llb) et s'étendant vers la seconde une seconde paroi supérieure la première paroi (11e) étant dotéeune première partie inclinée (12d) reliée, à un bord de celle-ci, à un bord inférieur de la troisième partie verticale (12b) et s'étendant dans une direction vers le haut inclinée vers la première paroi latérale (11b), la première partie inclinée (12d) étant disposée de façon à faire face à un coin (Cl) avec un espace, le coin (Cl) étant défini par la partie inférieure (11a) et la première paroi latérale (llb), une seconde partie inclinée (12e) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à l'autre bord de la première partie inclinée (12d) et s'étendant dans une direction vers le haut inclinée vers la première partie verticale (11g), la seconde partie inclinée (12e) étant agencée de façon à faire face à un coin (C2) avec un espace, le coin (C2) étant défini par la première paroi latérale (llb) et la première paroi supérieure (11e), une troisième partie inclinée (12f) reliée, au niveau d'un bord, à un bord inférieur de la quatrième partie verticale (12c) et s'étendant dans une direction vers le haut inclinée vers la seconde paroi latérale (lld), la troisième partie inclinée (12f) étant agencée de façon à faire face à un coin (C3) avec un espace, le coin (C3) étant défini par la partie inférieure (lla) et la seconde paroi latérale (lld), une quatrième partie inclinée (12g) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à l'autre bord de la troisième partie inclinée (12f) et s'étendant dans une direction vers le haut inclinée vers la seconde partie verticale (11h), la quatrième partie inclinée (12g) étant agencée de façon à faire face à la partie pliée (llc), avec un espace, et une partie dressée (12h) reliée à l'autre bord de la quatrième partie inclinée (12g) et opposée à la seconde partie 30 verticale (11h) de manière parallèle, où l'élément de support de glissière (13) comprend une pluralité de billes (13a), chaque bille (13a) est agencée de façon à pouvoir tourner entre l'un du coin correspondant (Cl, C2, C3) et de la partie pliée (llc) et chaque partie inclinée (12d, 12e, 35 12f, 12g), la partie de coulissement du rail supérieur (12) comprend la première partie inclinée (12d), la seconde partie inclinée (12e), la troisième partie inclinée (12f) et la quatrième partie inclinée (12g), la première partie de verrouillage (B2) et la seconde partie de verrouillage (B3) sont 40 disposées au niveau de la quatrième partie verticale (12c) et dela partie dressée (12h) du rail supérieur (12), et la troisième partie de verrouillage (Bl) est prévue au niveau de la seconde partie verticale (11h) du rail inférieur (11) ou bien la première partie de verrouillage (B2) et la seconde partie de verrouillage (B3) sont prévues au niveau de la seconde partie verticale (11h) et de la seconde paroi latérale (lld) du rail inférieur (11), et la troisième partie de verrouillage (B3) est prévue au niveau de la partie dressée (12h) du rail supérieur (12), le levier de verrouillage (21) comprend des chevilles (21a) s'étendant dans une direction prédéterminée, les chevilles (21a) du levier de verrouillage (21) sont adaptées dans les première et seconde parties de verrouillage de la quatrième partie verticale et la partie dressée ainsi que dans la troisième partie de verrouillage de la seconde partie verticale, ou sont adaptées dans la partie de verrouillage de la partie dressée et dans les parties de verrouillage de la seconde partie verticale et de la seconde paroi latérale. 3. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon 20 la 1, dans lequel le rail inférieur (111) comprend : une partie inférieure (111a) agencée parallèlement à la partie immobile du véhicule, une première paroi latérale (lllb) agencée verticalement au 25 niveau d'un bord latéral de la partie inférieure (111a), la première paroi latérale (lllb) étant dotée d'une première partie pliée (lllb), une seconde paroi latérale (111c) agencée verticalement au niveau de l'autre bord latéral de la partie inférieure (llla), 30 la seconde paroi latérale (111c) étant dotée d'une partie pliée (111d) à la même hauteur que la première partie pliée (lllb), une première paroi supérieure (111f) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à un bord supérieur de la première paroi latérale (111c) et s'étendant vers la seconde paroi latérale 35 (111e), une seconde paroi supérieure (111g) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à un bord supérieur de la seconde paroi latérale (111e) et s'étendant vers la première paroi latérale (111c),une première partie verticale (111h) s'étendant vers le bas depuis l'autre bord de la première paroi supérieure (111f) vers la partie inférieure (llla), une seconde partie verticale (llli) s'étendant vers le bas 5 depuis l'autre bord de la seconde paroi supérieure (111g) vers la partie inférieure (111a), et le rail supérieur (112) comprend : une partie supérieure (112a) agencée parallèlement à la partie inférieure (111a) du rail inférieur (111), 10 une troisième partie verticale (112b) s'étendant vers le bas depuis un bord de la partie supérieure (112a) et agencée entre la première partie verticale (111h) et la seconde partie verticale (111i), une quatrième partie verticale (112c) s'étendant vers le bas 15 depuis l'autre bord de la partie supérieure (112a) et agencée entre la première partie verticale (111h) et la seconde partie verticale (111i), la quatrième partie verticale (112c) présentant une hauteur identique à la troisième partie verticale (112b), 20 une première partie inclinée (112d) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à un bord inférieur de la troisième partie verticale (112b) et s'étendant suivant une direction vers le haut inclinée vers la première paroi latérale (111c), la première partie inclinée (112d) étant agencée de façon à faire 25 face à un coin (Cl), avec un espace, le coin (Cl) étant défini par la partie inférieure (111a) et la première paroi latérale (111c), une seconde partie inclinée (112e) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à l'autre bord de la première partie inclinée 30 (112d) et s'étendant suivant une direction vers le haut inclinée vers la première partie verticale (111h), la seconde partie inclinée (112e) étant disposée de façon à faire face à la première partie pliée (lllb) avec un espace, une troisième partie inclinée (112f) reliée, au niveau d'un 35 bord, à un bord inférieur de la quatrième partie verticale (112c) et s'étendant suivant une direction vers le haut inclinée vers la seconde paroi latérale (111e), la troisième partie inclinée (112f) étant disposée de façon à faire face à un coin (C2) étant défini par la partie inférieure (111a) et la seconde 40 paroi latérale (111e),une quatrième partie inclinée (112g) reliée, au niveau d'un bord de celle-ci, à l'autre bord de la troisième partie inclinée (112f) et s'étendant suivant une direction vers le haut inclinée vers la seconde partie verticale (111h), la quatrième partie inclinée (112g) étant disposée de façon à faire face à la seconde partie pliée (llld) avec un espace, une première partie dressée (112h) reliée à l'autre bord de la seconde partie inclinée (112e) et faisant face à la première partie verticale (111h) de manière parallèle, une seconde partie dressée (112i) reliée à l'autre bord de la quatrième partie inclinée (112g) et faisant face à la seconde partie verticale (111i) de manière parallèle, où l'élément de support de glissière (13) comprend une pluralité de billes (13a), chaque bille (13a) est agencée de façon à pouvoir tourner entre l'un du coin correspondant et de chaque partie pliée et chaque partie inclinée (112d, 112e, 112f, 112g), la partie de coulissement du rail supérieur (112) comprend la première partie inclinée (112d), la seconde partie inclinée (112e), la troisième partie inclinée (112f) et la quatrième partie inclinée (112g), des premières parties de verrouillage (B12) sont prévues au niveau de la troisième partie verticale (112b) et de la quatrième partie verticale (112c) et des secondes parties de verrouillage (B13) sont prévues au niveau de la première partie dressée (112h) et de la seconde partie dressée (112i) du rail supérieur (112) et des troisièmes parties de verrouillage (B11) sont prévues au niveau de la première partie verticale (llli) et de la seconde partie verticale (llli) du rail inférieur (111), le levier de verrouillage (121) comprend des chevilles (121a, 121b) formées sur les deux extrémités du levier de verrouillage (21), les chevilles (121a, 121b) formées sur une première extrémité du levier de verrouillage (21) sont adaptées dans la première partie de verrouillage de la troisième partie verticale (112b) et la seconde partie de verrouillage de la première partie dressée (112h) et la troisième partie de verrouillage de la première partie verticale (111h), et les chevilles formées sur l'autre côté du levier de verrouillage sont adaptées dans les parties de verrouillage de la quatrième partie verticale (112c) et la seconde partie dressée (112i) ainsi que la partie de verrouillage de la seconde partie verticale (111i). 4. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 1, dans lequel l'élément de support de glissière (13) comprend des billes (13a) en contact par coulissement avec à la fois le rail supérieur et le rail inférieur, et le rail inférieur (11) comprend quatre coins définis par les trois coins (Cl, C2, C3) et une partie pliée (llc), où les billes (13a) sont disposées dans l'espace pris en sandwich entre le rail supérieur (12) et le rail inférieur (11) qui sont plus basses que les parties de verrouillage aux quatre coins du rail inférieur (11). 5. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 4, dans lequel le rail supérieur (12) comprend chaque partie inclinée ayant des surfaces opposées aux quatre coins correspondants. 6. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon l'une quelconque des 1, 4 et 5, dans lequel le levier de verrouillage (21) comporte des chevilles (21a) s'étendant dans la direction prédéterminée, où les chevilles (21a) du levier de verrouillage (21) sont adaptées dans les première et seconde parties de verrouillage (B2, B3) formées sur les parties de paroi du rail supérieur (12) opposées les unes aux autres et la troisième partie de verrouillage (B1) formée sur la partie de paroi du rail inférieur (11) disposée entre les parties de paroi du rail supérieur (12) ou sont adaptées dans les parties de verrouillage formées sur les parties de paroi du rail inférieur (11) opposées les unes aux autres et la partie de verrouillage formée sur la partie de paroi du rail supérieur (12) disposée entre les parties de paroi du rail inférieur (11). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/08 |
FR2892110 | A1 | PROCEDE ET ENSEMBLE POUR LA FORMATION D'UNE BANDE DE NON-TISSE MULTICOUCHE AVEC MAINTIEN ELECTROSTATIQUE DE LADITE BANDE DE NON-TISSE | 20,070,420 | Domaine technique La présente invention concerne un perfectionnement, apporté dans le domaine textile, à la formation et au transport d'une bande de non-tissé multicouche. La présente invention trouve son application à tout type de non-tissé (non-tissé cardé, spun , mettblown , airlaid ) et est utilisée de préférence avant consolidation de la bande de non-tissé multicouche. Art antérieur Bande de non-tissé multicouche Dans le présent texte, on désigne d'une manière générale par les termes bande de non-tissé multicouche , tout voile ou nappe de fibres ou de filaments constituée par la superposition d'au moins deux couches non-tissé de fibres ou de filaments, indépendamment de la méthode de fabrication des couches non-tissé. En particulier, chaque couche de non-tissé peut être constituée par un voile (ou nappe) de fibres ou filaments choisies parmi la liste : voile non-tissé cardé, voile non- tissé air laid , voile non-tissé de type meltblown , voile non-tissé de type spun . Les couches de non-tissé d'une bande de non-tissé multicouche peuvent être issus de bandes de non-tissé (monocouche ou multicouche) différentes, ou au contraire être issus d'une même bande de non-tissé (monocouche ou multicouche), tel que par exemple dans le cas d'une bande de non-tissé multicouche en sortie d'étaleur-nappeur. De surcroît, toutes les couches non-tissé d'une bande de non-tissé multicouche peuvent être du même type, ou la bande de non-tissé multicouche peut être composite, c'est-à-dire constituée de plusieurs couches de non-tissé de types différents tel que par exemple une bande de non-tissé multicouche composite de type CMC (voile cardé/voile meltblown /voile cardé) ou encore de type SMS (voile spun /voile meltblown / voile spun ) Il est rappelé qu'une bande de non-tissé multicouche subit généralement à un stade ultérieur de sa constitution une ou plusieurs étapes de consolidation, tel que notamment liage mécanique par exemple par aiguilletage, liage hydraulique par jets d'eau, thermoliage par calandrage, ou liage chimique par exemple au moyen d'un adhésif. Dans le présent texte, le terme bande de non-tissé désigne indifféremment une bande de non-tissé consolidée ou non consolidée. Formation et transport d'une bande de non-tissé multicouche Pour former une bande de non-tissé multicouche, on dépose une première couche de non-tissé sur une surface de transport en mouvement, du type par exemple bande de transport, et on dépose sur cette première couche de non-tissé en mouvement, au moins une deuxième couche de non-tissé. Dans la zone de réunification des deux couches, les risques de dégradation de la bande de non-tissé multicouche sont importants, la deuxième couche de non-tissé étant sensible dans cette région à toute perturbation extérieure, notamment à des perturbations aérauliques. Ces risques contribuent à limiter la vitesse de déplacement de la surface de formation et de transport de la bande de non-tissé multicouche. Egalement, en aval de la zone de la réunification des deux couches non-tissé, des problèmes de dégradation de la bande de non-tissé multicouches peuvent apparaître, en particulier, mais pas exclusivement, dans le cas d'une bande de non-tissé multicouche épaisse dont les couches non-tissé sont faiblement comprimées. En effet, la surface de transport, au cours de son déplacement, entraîne avec elle une couche d'air limite. Tant que la couche de non-tissé supérieure de la bande de non-tissé multicouche reste à l'intérieur de cette couche d'air limite, on ne rencontre généralement pas de problème. En revanche, dès que la couche de non-tissé supérieure de la bande de non-tissé sort en tout ou partie de cette couche d'air limite, on observe des problèmes de soulèvement et de retournement au moins de la couche supérieure qui sont extrêmement préjudiciables à la qualité de la bande de non-tissé multicouche. Ce phénomène est amplifié dans le cas d'une bande de non-tissé épaisse, dont les couches de fibres sont faiblement comprimées et/ou dans le cas d'une bande de non-tissé multicouche du type de celle obtenue en sortie d'un étaleur-nappeur. Les risques de détérioration sont également prépondérants dans les régions de transport dans lesquelles la bande de non-tissé multicouche subit un changement de direction. Objectif de l'invention La présente invention a pour objectif général de proposer une nouvelle solution technique aux problèmes précités de dégradation d'une bande de non-tissé multicouche rencontrés lors de la formation ou du transport de ladite bande de non-tissé multicouche. Résumé de l'invention Cet objectif est atteint par l'invention, qui a pour premier objet un procédé de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche, au cours duquel on dépose au moins une couche de non-tissé de fibres ou filaments sur au moins une autre couche de non-tissé de fibres ou filaments transportée par une surface de transport dans une direction de transport donnée. Selon l'invention, on charge électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche et/ou la surface de transport, ce qui permet de faire adhérer la bande de non-tissé multicouche (W) contre la surface de transport (70). Plus particulièrement, on charge électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche et/ou la surface de transport dans une région : (a) qui dans la direction de transport couvre la génératrice transversale de réunification des deux couches de non-tissé ou une zone transversale de transition entre les deux 30 couches de non-tissé, et/ou (b) qui s'étend transversalement à la direction de transport sur au moins toute la largeur de la bande de non-tissé multicouche. Dans une première variante, les couches de non-tissé sont constituées par deux bandes de non-tissé qui sont superposées dans la direction de transport et dans le sens de leur longueur. Dans une deuxième variante, au moins une couche de non-tissé supérieure est déposée sur au moins une couche de non-tissé sous-jacente, de telle sorte que la couche de non-tissé supérieure comporte une lisière transversale avant qui est orientée transversalement à la direction de transport de la bande de non-tissé multicouche. De préférence, cette deuxième variante est mise en oeuvre en sortie d'un étaleur-nappeur. L'invention a pour autre objet un ensemble de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche, ledit ensemble comportant au moins une surface de formation et de transport, qui est mobile dans une direction de transport donnée, et qui permet le transport d'au moins une première couche de non-tissé, et des moyens de transport permettant de déposer une deuxième couche de non-tissé sur ladite surface de formation et de transport. Selon l'invention, ledit ensemble comporte des moyens d'ionisation aptes, en fonctionnement, à générer un champ ionisant, permettant de faire adhérer de manière électrostatique la bande de non-tissé multicouche contre la surface de formation et de transport. Plus particulièrement, les moyens d'ionisation (6, 9, 11) sont aptes, en fonctionnement, à générer un champ ionisant (6a ; 9a ; 11 a) : (a) qui, dans la direction de transport, couvre la génératrice transversale de réunification des deux couches de non-tissé ou une zone transversale de transition entre les deux couches de non-tissé, et/ou (b) qui s'étend transversalement à la direction de transport sur au moins toute la largeur de la bande de non-tissé multicouche. Dans une première variante de réalisation, lesdits moyens de transport sont conçus et agencés par rapport à ladite surface de formation et de transport, en sorte de permettre la superposition de deux bandes de non-tissé dans le sens de leur longueur et dans la direction de transport. Dans une deuxième variante de réalisation lesdits moyens de transport sont conçus et agencés par rapport à ladite surface de formation et de transport , en sorte de déposer une couche de non-tissé supérieure sur au moins couche de non-tissé sous-jacente transportée par la surface de formation et de transport, de telle sorte que la couche de non-tissé supérieure comporte une lisière transversale avant qui est orientée transversalement à la direction de transport de la surface de formation et de transport. Plus particulièrement, dans le cadre de cette deuxième variante ledit ensemble constitue un étaleur-nappeur comportant des transporteurs à bande d'entrée et un transporteur à bande de sortie transversal formant ladite surface de formation et transport, et les moyens d'ionisation sont positionnés au niveau du transporteur de sortie et au moins à proximité des transporteurs à bande d'entrée. Brève description des fiqures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs exemples préférés de réalisation de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'une sortie de carde non-tissé, comportant deux transporteurs à bande successifs, 30 le premier transporteur à bande étant associé, conformément à l'invention, à des moyens d'ionisation, la figure 2 représente de manière schématique une deuxième application de l'invention mettant en oeuvre deux transporteurs à bande permettant de former une bande de non-tissé multicouche, par superposition de deux bandes de non-tissé dans le sens de leur longueur et dans la direction de transport de la bande de non-tissé multicouche, la figure 3 est une représentation schématique, en vue de dessus, de l'ensemble de formation et de transport de la figure 2, les moyens d'ionisation étant conformes à une première variante de réalisation, la figure 4 est une représentation schématique, en vue de dessus, de l'ensemble de formation et de transport de la figure 2, les moyens d'ionisation étant conformes à une deuxième variante de réalisation, la figure 5 est une représentation schématique, en vue de dessus, de l'ensemble de formation et de transport de la figure 2, les moyens d'ionisation étant conformes à une troisième variante de réalisation, la figure 6 est une représentation schématique, en vue de dessus, d'un étaleur-nappeur équipé en sortie de moyens d'ionisation, et la figure 7 est une vue schématique de coté de l'étaleur-nappeur de la figure 6. On a représenté, sur la figure 1, un premier exemple d'application de l'invention dans le domaine de la formation et du transport d'une bande de non-tissé multicouche W par superposition de plusieurs bandes (voiles) de non-tissé fabriquées en parallèle au moyen d'une carde 1. Sur cette figure 1, seuls les organes de sortie de la carde montés en aval du tambour de cardage principal ont été représentés. La carde 1 de la figure 1 comporte trois sorties S1, S2 et S3, comportant chacune au moins un cylindre 2 de formation de voile, par exemple un cylindre de type peigneur ou condenseur, associé à un cylindre détacheur 3. En fonctionnement, la carde permet de manière usuelle la production en parallèle de trois bandes de non-tissé W1, W2 W3 non consolidées. Les trois bandes de non-tissé W1, W2 et W3 sont constituées de fibres formant un matériau diélectrique. Il s'agit par exemple de fibres synthétiques à base de polypropylène ou polyéthylène, et/ou de fibres naturelles du type coton, et/ou de fibres artificielles de type viscose. Dans la configuration particulière de la figure 1, la carde 1 est en outre équipée en sortie de deux transporteurs à bande 4 et 5. Le premier transporteur à bande 4 permet d'une part la réception en sortie de carde des trois bandes de non-tissé W1, W2 et W3, la bande de non-tissé W3 étant déposée sur la bande de non-tissé W2, elle-même déposée sur la bande de non-tissé W1. On forme ainsi une bande de non-tissé multicouche W constituée de trois couches non-tissé W1,W2 et W3 superposées. Le premier transporteur à bande 4 permet d'autre part l'acheminement de la bande de non-tissé multicouche W jusqu'au deuxième transporteur à bande 5, en vue de son acheminement ultérieur par exemple jusqu'à une station de consolidation de type calandre, aiguilleteuse, etc... Plus particulièrement, le premier transporteur à bande 4 comporte une bande de transport 40 enroulée et tendue selon un trajet fermé sur des rouleaux de guidage 41a, 41b, 41c, dont l'un au moins (par exemple le rouleau 41c) est un rouleau d'entraînement motorisé, les autres rouleaux 41a et 41b étant par exemple montés libres en rotation et servant uniquement à guider la bande de transport 40. La bande de transport 40 peut avantageusement et indifféremment selon l'invention être perméable à l'air ou imperméable à l'air. Entre les deux rouleaux de guidage 41a et 41b, la bande de transport 40 forme une première portion rectiligne 40a entraînée dans la direction de transport Ti. Cette première portion rectiligne 40a se prolonge à la périphérie du rouleau de guidage 41b par une portion de transition courbe b. En fonctionnement de la carde 1, de la bande de non-tissé multicouche W est acheminée dans premier temps dans la direction de transport T1 jusqu'au rouleau de guidage 41b, où elle subit un changement de direction relativement brusque dans la portion courbe de transition 40b. Dans cette portion courbe 40b, la bande de non-tissé multicouche W est en contact avec la bande de transport 40 sur un secteur courbe (AB) ; la génératrice A correspond à la transition entre la première portion rectiligne 40a et la portion courbe 40b de la bande de transport 40 ; la génératrice B marque la limite où la bande de non-tissé multicouche W quitte la bande de transport 40 et est reprise par le deuxième transporteur à bande 5. En sortie du secteur courbe (AB), la bande de non-tissé multicouche W est reprise par le transporteur à bande 5 et est acheminée dans la direction de transport T2. Sur la figure 1, l'angle a correspond à l'angle de changement de direction de la bande de non-tissé multicouche W au niveau du rouleau de guidage 41 b. Cet angle a est supérieur à 45 . A proximité de la bande de transport 40, dans la région de transition entre la première portion rectiligne 40a et la portion courbe 40b, est montée une barre ionisante ionisante 6 fixe qui s'étend dans la direction perpendiculaire au plan de la figure 1, sur sensiblement toute la largeur de la bande de transport 40. La barre ionisante 6 permet, en fonctionnement, de générer un champ électrique puissant 6a, saturé en ions, dit champ ionisant. A cet effet, la barre ionisante 6 comporte par exemple une pluralité d'électrodes ou pointes haute tension qui sont alimentées par un générateur de haute tension continue (non représenté). Plus particulièrement, la barre ionisante 6 permet de générer des ions négatifs localement dans la région de transition entre la première portion rectiligne 40a et la portion courbe 40b, à proximité sur toute la largeur des trois bandes de non-tissé superposées W1/W2/W3. La bande de transport 40 est réalisée dans un matériau électriquement conducteur, et fait office de masse reliée à la terre. 8 Lorsque la bande de non-tissé multicouche W passe dans le champ ionisant 6a, elle se charge en ions négatifs. Ces ions sont attirés par bande de transport 40. La charge électrostatique des couches non-tissé superposées W1/W2/W3 permet de les plaquer et de les faire adhérer temporairement contre la surface de la bande de transport 40, au moins dans le secteur courbe (AB) correspondant au changement de direction. Egalement, on obtient une légère compression des couches non-tissé W1,W2,W3 avant le changement de direction. Les trois couches de non-tissé W1/W2/W3 de la bande multicouche W sont ainsi parfaitement maintenues contre la bande de transport 40 lors du changement de direction (de la direction de transport Ti vers la direction de transport T2), et on évite ainsi tout risque de décollement des bandes de non-tissé W1, W2 ou W3 lors du changement de direction. Par contraste, lorsque la barre ionisante 6 ne fonctionne pas (ou est retirée), compte tenu de leur inertie, les trois bandes de non-tissé W1,W2, W3 ont tendance en sortie de la première portion rectiligne 40a à poursuivre leur mouvement dans la direction Ti, et de ce fait à décoller localement de la bande de transport 40 dans la portion courbe 40b de changement de direction. Plus la vitesse d'entraînement des bandes de non-tissé W1,W2, W3 est élevée et/ou plus le poids des bandes de non-tissé W1,W2, W3 est important, et plus ce risque de décollement est important. Or un tel décollement des bandes de non-tissé W1, W2, W3 aboutit à une détérioration préjudiciable de leur structure. Le maintien électrostatique des trois bandes de non-tissé W1, W2, W3 permet d'éviter ce phénomène de décollement, et incidemment d'augmenter la vitesse de transport des bandes de non-tissé. Egalement, la couche de non-tissé supérieure W1 étant plaquée par sa charge électrostatique contre la couche de non-tissé intermédiaire, W2, ellemême plaquée par sa charge électrostatique contre couche de non-tissé inférieure W3, on obtient avantageusement un maintien électrostatique des trois couches de non-tissé l'une part rapport à l'autre, ce qui permet avantageusement d'éviter tout glissement relatif des couches de non-tissé l'une par rapport à l'autre dans la portion courbe 4Ob du changement de direction. De préférence, dans l'application particulière de la figure 1, la barre ionisante 6 est positionnée de telle sorte que le champ ionisant 6a permet de faire adhérer la bande de non-tissé multicouche W contre la bande de transport 40 depuis au moins la transition (A) entre la portion rectiligne 4Oa et la portion courbe 4Ob. Plus préférentiellement encore, tel que cela est illustré sur la figure 1, le champ ionisant 6a est présent dans une région qui s'étend depuis un point (Al) en amont de la transition A. Il permet ainsi de charger électrostatiquement, et par là-même de faire adhérer, la bande de non-tissé multicouche W contre la bande de transport 40 avant sont entrée dans la portion courbe 4Ob de changement de direction. Egalement, en aval de la transition (A), le champ ionisant 6a est appliqué jusqu'au point (A2), et ne s'étend pas nécessairement jusqu'au point de sortie B. Entre les points A2 et B, le champ ionisant 6a n'étant pas présent, les trois couches non-tissé W1/W2/W3 commencent à se décharger, les ions se déchargeant à la terre via la bande de transport conductrice 40. Néanmoins, la charge électrostatique reste de préférence suffisante pour faire adhérer les trois couches de non-tissé W1/W21W3 contre la bande de transport 40 dans la portion courbe qui s'étend entre les points A2 et B. Dans l'exemple particulier de la figure 1, pour faciliter la reprise de la bande de non-tissé multicouche W par le transporteur à bande 5, une boîte d'aspiration 7 est positionnée dans la région de transition entre les deux transporteurs à bande 4 et 5. En fonctionnement, cette boîte d'aspiration 7 permet de générer localement, à travers la bande 50 perméable à l'air du transporteur 5, un flux d'air (symbolisé par des flèches F sur la figure 1), qui permet de plaquer temporairement la bande de non- tissé multicouche W à la surface de la bande de transport 50. Le flux d'aspiration généré par cette boîte d'aspiration 7 permet de décoller de la bande de transport 40 la bande de non-tissé multicouche W qui adhére à ladite bande de transport 40 sous l'effet de sa charge électrostatique. On a représenté, sur la figure 2, une autre application de l'invention. Dans cette application, on met en oeuvre un ensemble de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche W, comprenant deux transporteurs à bande 7 et 8, et des moyens d'ionisation 9. Le transporteur à bande inférieur 7 comporte une bande de transport sans fin 70, qui est enroulée sur des rouleaux de guidage 71, au moins un des rouleaux de guidage 71 étant motorisé pour l'entraînement de la bande de transport 70. Le transporteur à bande supérieur 8 comporte une bande de transport sans fin 80, qui est enroulée sur des rouleaux de guidage 81a, 81b, au moins un des rouleaux de guidage 81a, 81b étant motorisé pour l'entraînement de la bande de transport 80. Selon le cas, les bandes de transport 70, 80 peuvent être imperméables ou perméables à l'air. Le rouleau de guidage avant 81a correspondant à l'extrémité avant 82 du transporteur à bande supérieur 8 est positionné au dessus et à proximité du brin supérieur de la bande de transport 70 du transporteur inférieur 7. En fonctionnement, une première bande de non-tissé W1 (par exemple délivrée par une carde non-tissé) est déposée sur la bande de transport 70, et est acheminée par cette bande de transport 70 dans la direction Ti. Une deuxième bande de non-tissé W2 (par exemple délivrée par une carde non-tissé) est déposée sur la bande de transport 80, et est acheminée par cette bande de transport 80 dans la direction T2, jusqu'au brin supérieur de la bande transport 70. En aval du rouleau de guidage avant 81a, la bande de non-tissé W2 est déposée sur la première bande de non-tissé W1, ce qui permet de former la bande de non-tissé multicouche W. En aval de la génératrice transversale de réunification R des deux bandes de non-tissé W1, W2, la bande de non-tissé multicouche W est acheminée par la bande de transport 70 dans la direction T1. Les moyens d'ionisation 9 sont positionnés au dessus de la bande de transport 70 et génèrent un champ ionisant 9a (schématisé en pointillés) qui permet de charger électrostatiquement la bande de non- tissé multicouche W, dans une région, qui dans la direction de transport Ti couvre la génératrice transversale de réunification R des première W1 et deuxième W2 couches de non-tissé. En fonctionnement, grâce à leur charge électrostatique, les couches de non-tissé W1, W2 sont plaquées contre la bande de transport 70 au moins au niveau de la génératrice de réunification transversale R, et on évite ainsi tout risque de flottement des couches dans cette zone, et en particulier de la couche supérieure W2. La formation de la bande de non-tissé multicouche W peut ainsi avantageusement être réalisée avec des vitesses de transport des bandes 70 et 80 plus importantes, ce qui permet d'augmenter les cadences de production, sans préjudice pour la qualité de la bande de non-tissé multicouche W. En sortie du champ ionisant 9a, les couches de non-tissé W1 et W2 se déchargent progressivement par l'intermédiaire de la bande de transport 70 réalisée dans un matériau électriquement conducteur. L'adhérence électrostatique est donc maintenue sur une certaine distance au-delà du champ ionisant 9a. Il est envisageable dans le cadre de l'invention, de prévoir des moyens d'ionisation supplémentaires (non représentés) en aval des moyens d'ionisation 9, en sorte de recharger électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche W. Le cas échéant ces moyens d'ionisation supplémentaires peuvent être prévus en sorte de faire adhérer de manière électrostatique la bande non-tissé multicouche W sur toute la longueur de son trajet au contact de la bande de transport 70. Plusieurs variantes de réalisation pour les moyens d'ionisation 9 sont représentées de manière schématique sur les figures 3 à 5. Sur ces figures, on a symbolisé par une ligne pointillée la génératrice R de réunification des deux couches de non-tissé W1 et W2. Dans une première variante de réalisation (figure 3), les moyens d'ionisation 9 sont choisis en sorte de générer un champ ionisant 9a, qui s'étend continûment dans la direction transversale de la bande de transport 70 (direction perpendiculaire au plan de la figure 2) et couvre toute la largeur (L) de la bande non-tissé multicouche W. Par exemple, les moyens de ionisation comportent au moins une barre ionisante 9 orientée transversalement à la direction de transport Ti. La bande de non-tissé multicouche W est ainsi plaquée de manière électrostatique sur toute sa largeur (L). Dans une deuxième variante de réalisation (figure 4) , les moyens d'ionisation 9 sont choisis en sorte de générer un champ ionisant 9a en deux parties disjointes, localisées au droit des lisières longitudinales L1 et L2 de la bande de non-tissé W. Les moyens d'ionisation 9 comportent par exemple deux pinceaux ionisants 9', 9" montés respectivement au dessus et au droit des deux lisières L1 et L2. Dans ce cas, dans la zone de réunification R des deux bandes de non-tissé W1 et W2, la bande de non-tissé multicouche W est plaquée de manière électrostatique contre la bande de transport 70 uniquement au niveau de ses lisières L1 et L2. Dans une troisième variante de réalisation (figure 5), les moyens d'ionisation 9 sont choisis en sorte de générer un champ ionisant 9a, qui couvre uniquement une partie centrale de la bande de non-tissé multicouche W, et ne s'étend pas jusqu'aux deux lisères LI et L2. On a représenté, sur les figures 6 et 7, une autre application de l'invention en sortie d'un étaleur-nappeur 10. La structure et le fonctionnement d'un étaleurnappeur sont connus de l'homme du métier et ne seront donc pas détaillés dans la présente description. L'homme du métier peut par exemple se référer au texte de la demande de brevet internationale publiée sous le numéro WO 92/21799. Sur la figure 6, l'entrée et la sortie de l'étaleur-nappeur 10 sont référencées respectivement E et S. Les deux transporteurs à bande d'entrée (avant et arrière) de l'étaleur-nappeur sont indiqués par la référence générale 100, et le transporteur à bande à sortie (orienté transversalement aux transporteurs d'entrée 100) est référencé 101. De manière connue en soi, en fonctionnement de I'étaleurnappeur 10, une bande de non-tissé W1 (par exemple un voile non-tissé non consolidé issu d'une carde non-tissé, qui n'est pas représentée et qui est positionnée en amont de l'étaleur-nappeur 10) est introduite à l'entrée E de I'étaleur-nappeur. Cette bande de non-tissé W est dans un premier temps acheminée dans la première direction TO. Dans un deuxième temps, cette bande de non-tissé W1 est repliée sur elle-même (grâce à des mouvements alternatifs et synchronisés de deux chariots avant et arrière non représentés) à la surface du transporteur de sortie 101. Au cours de la phase de repliement, la bande de non-tissé W1 est pincée entre d'une part les bandes de transport sans fin des deux transporteurs d'entrée 100 et d'autre part la bande de transport sans fin 101a du transporteur de sortie 101. En sortie de I'étaleur-nappeur 10, on obtient une bande de non-tissé multicouche W épaisse, formée d'une pluralité de couches de non-tissé Wla,Wlb, W1 c,..., qui se chevauchent, ladite bande multicouche W étant transportée en sortie dans la direction Ti sensiblement perpendiculairement à la direction d'entrée TO. En référence à la figure 7, tant que la bande de non-tissé multicouche W est pincée entre les transporteurs d'entrée 100 et le transporteur de sortie 101, les couches de non-tissé W1 a, W1 b, Wc sous-jacentes aux transporteurs d'entrée 100 sont légèrement comprimées. En revanche, dès que ces couches de non-tissé ne sont plus sous-jacentes aux transporteurs d'entrée 100, elles se détendent à la surface du transporteur de sortie 101, ce qui aboutit à une augmentation de l'épaisseur de la bande non-tissé W multicouche. Cette augmentation d'épaisseur, combinée à l'avancement de la bande de non-tissé multicouche W dans la direction de sortie Ti, occasionne des phénomènes de soulèvement et de retournement des lisières transversales avant LT de la couche supérieure de la bandemulticouche W. Les risques de soulèvement et de retournement des lisières transversales avant LT de chaque couche supérieure de la bande multicouche W sont accentués par le fait que, dans un d'étaleur-nappeur, la bande de transport de sortie 101a avance dans la direction T1 de manière discontinue. Ces phénomènes de soulèvement et de retournement, lorsqu'ils se produisent, engendrent localement des défauts transversaux dans la bande de non-tissé multicouche W, et sont donc très préjudiciables à la qualité de la bande de non-tissé multicouche W. Pour diminuer les risques de soulèvement et de retournement des lisères transversales avant LT de la couche de non-tissé supérieure, on est jusqu'à ce jour contraint de limiter la vitesse de déplacement de la bande de non-tissé W dans la direction Ti. Pour pallier aux problèmes précités de soulèvement et de retournement des lisères transversales avant LT de chaque couche supérieure de la bande de non-tissé multicouche W, l'étaleur-nappeur 10 de l'invention est équipé de moyens d'ionisation, qui sont réalisés sous la forme par exemple d'une barre ionisante 11, et qui sont disposés au dessus du brin supérieur de la bande de transport 101a du transporteur de sortie 101, à proximité des transporteurs d'entrée 100. Ces moyens d'ionisation génèrent un champ ionisant 11 a (champ électrique 11 a saturé en ions), qui est symbolisé par des pointillés sur la figure 7. Ce champ ionisant 11a s'étend de préférence sur au moins toute la largeur (L) de la bande de non-tissé W. En sortie des transporteurs d'entrée 100, les couches W1 a, W1 b, Wlc de la bande de non-tissé multicouche W, qui sont relâchées et ne sont plus comprimées par les transporteurs d'entrée 100 contre le transporteur de sortie 101, traversent le champ ionisant 11 a et se chargent électrostatiquement. Il en résulte avantageusement une compression des couches de non-tissé entre-elles et un maintien amélioré de la bande de non-tissé multicouche W contre la surface de la bande de transport de sortie 70. On évite ainsi le soulèvement et le retournement de la lisière transversale avant LT de chaque couche supérieure de non-tissé en sortie des transporteurs d'entrée 100. La compression en épaisseur et l'adhérence électrostatique de la bande de non-tissé multicouche W contre la bande de transport 100 sont maintenues en pratique au-delà du champ ionisant 11a, tant que la charge électrostatique reste suffisante. Le cas échéant, mais de manière facultative selon l'invention, il est envisageable de prévoir des moyens d'ionisation supplémentaires en aval des moyens d'ionisation principaux 11, pour éventuellement recharger de manière électrostatique la bande de non-tissé multicouche W, et prolonger la compression et/ou l'adhérence électrostatique de la bande de non-tissé multicouche W contre sa surface de transport. Dans les applications des figures annexées, on charge de manière électrostatique la bande de non-tissé multicouche W, laquelle se décharge ensuite progressivement par l'intermédiaire de sa surface de transport (50, 70, 101a) électriquement conductrice. Bien que cette solution soit préférentielle, elle n'est toutefois pas limitative de l'invention. A titre d'exemples, dans une autre variante, c'est la surface de transport qui peut être chargée de manière électrostatique ; dans une autre variante, à la fois la bande de non-tissé multicouche W et sa surface de transport peuvent être chargées électrostatiquement et avec des polarités opposées. L'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de bandes de transport, mais peut plus généralement être appliquée à toute surface de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche. En particulier, la surface de formation et de transport de la bande de non-tissé multicouche W peut être courbe, et notamment cylindrique | Pour former et transporter une bande de non-tissé multicouche (W), on dépose au moins une couche de non-tissé de fibres ou filaments (W2 ) sur au moins une autre couche de non-tissé de fibres ou filaments (W1) transportée par une surface de transport (70 ) dans une direction de transport donnée (T1 ), et on charge électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche (W) et/ou la surface de transport (70 ), en sorte faire adhérer la bande de non-tissé multicouche (W) contre la surface de transport (70). | 1. Procédé de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche (W), au cours duquel on dépose au moins une couche de non-tissé de fibres ou filaments (W2 ; W1a) sur au moins une autre couche de non-tissé de fibres ou filaments (W1 ; W1 b) transportée par une surface de transport (50 ; 70 ; 101a) dans une direction de transport donnée (Ti), en sorte de former une bande de non-tissé multicouche (W), caractérisé en ce qu'on charge électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche (W) et/ou la surface de transport (50 ; 70 ; 101a). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en en ce qu'on charge électrostatiquement la bande de non-tissé multicouche (W) et/ou la surface de transport (50 ; 70 ; 101a) dans une région : (a) qui dans la direction de transport (T1) couvre la génératrice transversale de réunification (R) des deux couches de non-tissé (W1,W2) ou une zone transversale de transition (LT) entre les deux couches de non-tissé (W1 a, W1 b), et/ou (b) qui s'étend transversalement à la direction de transport (T1) sur au moins toute la largeur (L) de la 25 bande de non-tissé multicouche (W). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les couches de non-tissé sont constituées par deux bandes de non-tissé (W1, W2) qui sont superposées dans la direction de transport (Ti) et dans le sens de leur longueur. 30 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une couche de non-tissé supérieure (Wla) est 10 15 20 5 15 20 25 30déposée sur au moins une couche de non-tissé sous-jacente (W1b), de telle sorte que la couche de non-tissé supérieure (W1 a) comporte une lisière transversale avant (LT) qui est orientée transversalement à la direction de transport (Ti) de la bande de non-tissé multicouche (W). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre en sortie d'un étaleur-nappeur (10). 6. Ensemble de formation et de transport d'une bande de non-tissé multicouche (W), comportant au moins une surface (50 ; 70 ; 101a) de formation et de transport, qui est mobile dans une direction de transport (Ti) donnée, et qui permet le transport d'au moins une première couche de non-tissé (W1, W1 b), et des moyens de transport (3 ; 8 ; 100) permettant de déposer une deuxième couche de non-tissé (W2, W1 a) sur ladite surface de formation et de transport en sorte de former la bande de non-tissé multicouche (W), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'ionisation (6, 9, 11) aptes, en fonctionnement, à générer un champ ionisant (6a ; 9a ; 11a) permettant de faire adhérer de manière électrostatique la bande de non-tissé multicouche (W) contre la surface de formation et de transport (50 ; 70 ; 101a). 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que les moyens d'ionisation (6, 9, 11) sont aptes, en fonctionnement, à générer un champ ionisant (6a ; 9a ; 11 a) : (a) qui, dans la direction de transport (Ti), couvre la génératrice transversale de réunification (R) des deux couches de non-tissé (W1,W2) ou une zone transversale de transition (LT) entre les deux couches de non-tissé (W1 a, W1 b), et/ou(b) qui s'étend transversalement à la direction de transport (Ti) sur au moins toute la largeur (L) de la bande de non-tissé multicouche (W). 8. Ensemble selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de transport (3 ; 8) sont conçus et agencés par rapport à ladite surface de formation et de transport (50 ; 70), en sorte de permettre la superposition de deux bandes de non-tissé (W1, W2) dans le sens de leur longueur et dans la direction de transport (Ti). 9. Ensemble selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de transport (100) sont conçus et agencés par rapport à ladite surface de formation et de transport (101a), en sorte de déposer une couche de non-tissé supérieure (W1a) sur au moins couche de non-tissé sous-jacente (W1 b) transportée par la surface de formation et de transport (100), de telle sorte que la couche de non-tissé supérieure (W1a) comporte une lisière transversale avant (LT) qui est orientée transversalement à la direction de transport (Ti) de la surface de formation et de transport (101a). 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce qu'il constitue un étaleur-nappeur (10) comportant des transporteurs à bande d'entrée (100) et un transporteur à bande de sortie (101) transversal formant ladite surface de formation et transport (101a), et en ce que les moyens d'ionisation (11) sont positionnés au niveau du transporteur de sortie (101) et au moins à proximité des transporteurs à bande d'entrée (100). | B,D | B65,D01,D04 | B65H,D01G,D04H | B65H 39,B65H 23,D01G 25,D04H 1 | B65H 39/16,B65H 23/34,D01G 25/00,D04H 1/70,D04H 1/74 |
FR2899129 | A3 | DISPOSITIF POUR MELANGER OU AMALGAMER DES VERNIS, DES PEINTURES, OU ANALOGUES | 20,071,005 | La présente invention se réfère à un dispositif pour mélanger ou amalgamer des vernis, des peintures, ou 5 analogues. Il était produit par les installations de fabrication de nombreux bidons de vernis ou de peinture dans différentes tonalités de couleurs ; ceci exigeait un grand magasin pour le stockage de ces bidons, et, également, le 10 vendeur devait disposer d'espaces suffisamment grands pour stocker la multiplicité de bidons avec les différentes tonalités de couleurs. Pour éviter cela, le vendeur conserve en magasin des couleurs de base, et, à l'aide de machines de dosage appropriées, il prépare instantanément 15 la tonalité de couleur désirée. Pour obtenir cela, il ne suffit pas de remplir un bidon avec des pourcentages déterminés de couleurs de base, mais il faut également amalgamer lesdites couleurs, ce qui peut être réalisé avec des machines appropriées qui assurent l'agitation du bidon 20 rempli. Ces machines peuvent recevoir des bidons de dimensions quelconques. Le bidon est bloqué entre deux plateaux, et, ensuite, grâce à un mécanisme approprié, on le fait tourner de façon gyroscopique pour obtenir un amalgame 25 parfait des couleurs. L'opération de serrage du bidon dans certaines machines se fait manuellement au moyen du serrage d'un petit volant. Dans d'autres machines, le serrage se fait 30 automatiquement. Dans le cas dans lequel les dimensions des bidons s'avèrent constantes à chaque fois, il est nécessaire d'effectuer l'extraction du bidon à partir de la machine manuellement ; dans le cas dans lequel lesdits bidons sont 35 particulièrement lourds, l'opération d'extraction s'avère être très fatigante pour l'opérateur, et produit une perte de temps notable. Ceci s'avère avoir une incidence considérable sur les coûts de préparation des bidons de vernis. L'objet de la présente invention est de remédier aux inconvénients cités ci-dessus. Le problème technique à résoudre est celui de la réalisation d'un dispositif qui permette l'adaptation de la machine de mélange à une hauteur quelconque du bidon, avec une ouverture et une extraction du bidon soit automatique soit manuelle. La solution du problème technique est caractérisée en ce que sont présents deux arbres, l'un central et l'autre excentrique, actionnés chacun par un moteur, un chariot pouvant être extrait manuellement par l'intermédiaire de guides linéaires, supporté par un bras inférieur au niveau duquel est disposé le plateau inférieur pour pouvoir porter le récipient de vernis, et qui coopère avec un bras supérieur portant un plateau pour pouvoir bloquer ledit récipient, des premiers moyens étant prévus pour transmettre le mouvement desdits arbres audit plateau supérieur pour faire tourner ledit récipient sur lui-même et des deuxièmes moyens étant prévus pour transmettre le mouvement dudit arbre excentrique audit plateau afin de le rapprocher pour bloquer et faire tourner ledit récipient sur un axe orthogonal à son axe. Dans un mode de réalisation, lesdits premiers moyens comprennent un premier engrenage conique fixé audit arbre central et accouplé à un deuxième engrenage fixé à une extrémité d'un petit arbre portant, à son autre extrémité, un élément d'actionnement relié à l'aide d'une courroie à une poulie reliée à ladite plaque supérieure, ladite plaque étant mise en rotation par ledit petit arbre quand ledit récipient est enfermé entre lesdites plaques supérieure et inférieure. Dans un mode de réalisation, lesdits deuxièmes moyens comprennent un engrenage à vis sans fin qui coopère avec ledit arbre à vis sans fin, ledit engrenage étant muni d'une vis à filetage à pas à droite et à gauche avec des pas différents pour transmettre le mouvement par l'intermédiaire de vis femelles auxdits bras, lesquels sont munis desdites plaques afin de rapprocher et d'éloigner ladite plaque supérieure de ladite plaque inférieure pour serrer et libérer ledit récipient. Dans un mode de réalisation, ledit arbre à vis sans fin coopère avec un montant de guidage pour empêcher la rotation desdits bras. Dans un mode de réalisation, ladite plaque inférieure est supportée par un chariot pouvant être extrait, muni d'une sécurité pour bloquer ledit chariot dans une position de fin de course. Dans un mode de réalisation, ladite plaque supérieure est réglée dans son déplacement par rapport à ladite plaque inférieure par l'intermédiaire d'un petit volant qui permet de rendre l'agitateur multifonction, soit automatique, soit manuel, soit indexé. Dans un mode de réalisation, lesdits bras supérieur et inférieur, lesdites poulies, ladite plaque de commande et ladite plaque folle sont en tôle ou en matière plastique. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à partir de la description qui suit et des dessins joints, dans lesquels : les figures 1 et 2 sont une vue latérale du dispositif faisant l'objet de la présente invention ; les figures 3 et 4 montrent un détail du dispositif des figures 1 et 2. Si l'on se réfère aux figures 1 et 2, on trouve indiquée globalement en 20 une machine d'agitation pour mélanger ou amalgamer des vernis, des peintures, ou analogues, comprenant un bâti 21 muni intérieurement d'une paroi verticale 22 à laquelle est fixé un flasque 23 dans lequel sont disposés deux arbres 24 et 25, l'un étant un arbre central et l'autre un arbre excentrique à vis sans fin (ou décalé par rapport au centre), l'arbre excentrique 25 à vis sans fin, du côté postérieur, étant muni d'un engrenage 26 qui s'accouple avec un autre engrenage 27 (figures 1 et 2) auquel est fixée une poulie 28, supportée par un petit arbre 29 appliqué postérieurement à l'arbre central 24, qui est actionnée par un moteur électrique 30 qui transmet le mouvement à l'aide d'une courroie 31 ; une poulie 32 est actionnée par un deuxième moteur électrique 33 par l'intermédiaire d'une courroie 34, et est fixée à l'arbre central 24. Ledit arbre 24 porte un engrenage conique 35 accouplé avec un deuxième engrenage 36, qui, par l'intermédiaire d'un arbre 37, actionne un élément d'actionnement 38 relié à l'aide d'une courroie 39 à la poulie 40, protégée par un carter 41 et reliée à une plaque supérieure 42 pour la faire tourner quand un récipient plein de vernis à mélanger est inséré. Comme cela sera mieux expliqué par la suite, la plaque 42 coopère avec une plaque inférieure 43 sur laquelle est disposé le récipient de vernis à mélanger. L'arbre excentrique à vis sans fin 25 porte, sur le côté postérieur, un engrenage 26 qui s'accouple avec un autre engrenage 27 auquel est fixée une poulie 28, qui transmet le mouvement par l'intermédiaire de la vis sans fin à un engrenage 44, lui aussi à vis sans fin, accouplé à une vis 45 avec un filetage à pas à droite et un filetage à pas à gauche avec des pas différents, la vis 45, qui est guidée par un moyeu central 46, est munie à une extrémité d'un autre élément d'actionnement 47 qui est relié, à l'aide d'une autre courroie 48, à une poulie 49 qui est munie d'un petit arbre 50 relié à un petit volant 51, soutenu par une fin de course 60, le tout étant également protégé par un petit carter 52. Ce petit volant permet de rendre l'agitateur multifonction, soit "automatique", soit, quand les besoins le demandent, "manuel", soit "indexé" quand il y a la possibilité de pouvoir disposer d'une unité "robot" externe pour le chargement des contenus dans l'agitateur. La vis 45, par l'intermédiaire de deux vis femelles, l'une droite, 61, et l'autre gauche, 62, coopère avec deux bras 53 et 54, auxquels bras, le bras supérieur et le bras inférieur, sont appliquées les plaques 42 et 43. Les deux bras 53 et 54 sont guidés dans leur déplacement vertical par la vis 45 et par un montant 55 pour empêcher la rotation desdits bras 53 et 54. En agissant sur une poignée 56 (figures 1, 2, 3 et 4), disposée sur un chariot 57, on peut extraire ledit chariot complètement, celui-ci étant guidé par deux guides linéaires 59 pour l'extraction totale, et l'on extrait le chariot 57 jusqu'au moment où le chariot arrive en fin de course, et, ensuite, s'accroche à l'arrêt de sécurité 58, et la plaque 43 est également extraite pour pouvoir porter le récipient de vernis à mélanger sans rencontrer de gêne ni de difficulté dans cette opération. Le récipient étant positionné sur la plaque 43, ledit chariot se déplace dans la direction opposée (figure 4) jusqu'au moment où il arrive en fin de course, et où il s'accroche à nouveau à l'arrêt de sécurité 58, de telle sorte que le chariot 57 avec la plaque 43 se trouve bloqué. Ensuite, le moteur 30 est actionné, et, par l'intermédiaire de la courroie 31, il transmet le mouvement à la poulie 28 qui est fixée à l'engrenage 27, qui transmet le mouvement à l'engrenage 26, qui fait lui-même tourner l'arbre sans fin "excentrique" 25, qui transmet le mouvement à l'engrenage à vis sans fin 44, appliqué à la vis à filetage à pas à droite et à gauche 45 qui fait se rapprocher les bras, supérieur et inférieur, 53 et 54 jusqu'à ce que le récipient de vernis se trouve bloqué par les plaques 42 et 43. Après le blocage du récipient de vernis entre les plaques 42 et 43, le moteur 33 est actionné, celui-ci, par l'intermédiaire de l'arbre central 24, de l'engrenage 35 accouplé à un deuxième engrenage 36, transmettant le mouvement à l'arbre 37 qui actionne l'élément d'actionnement 38 relié, par l'intermédiaire de la courroie 39, à la poulie 40, le tout étant protégé par le carter 41, celle-ci faisant tourner la plaque supérieure 42 autour de son propre axe, en conséquence de quoi le récipient de vernis tourne sur lui-même. La combinaison des deux rotations fait que le vernis à l'intérieur du récipient se trouve mélangé ou amalgamé d'une façon uniforme. A cause des masses mises en mouvement, pour avoir un équilibrage optimal et sans vibrations, le bras supérieur 53, le bras inférieur 54, les poulies 28 et 32, la plaque de commande 42 et la plaque folle 43 sont réalisés en tôle ou en matière plastique, de façon à obtenir ainsi une réduction des masses en mouvement, et, par conséquent, une réduction des vibrations | Un dispositif (20) pour mélanger ou amalgamer des vernis, des peintures, ou analogues, comprend deux arbres (24, 25), l'un central (24) et l'autre excentrique (25), actionnés chacun par un moteur (33, 30), un chariot (57) pouvant être extrait manuellement à l'aide de guides linéaires (59), supporté par un bras inférieur (54) auquel est reliée une plaque inférieure (43) pour pouvoir porter le récipient de vernis, et qui coopère avec un bras supérieur (53) portant une plaque (42) pour pouvoir bloquer ledit récipient, des premiers moyens étant prévus pour transmettre le mouvement desdits arbres (24, 25) à ladite plaque supérieure (42) pour faire tourner ledit récipient sur lui-même, et des deuxièmes moyens étant prévus pour transmettre le mouvement dudit arbre excentrique (25) auxdites plaques (42, 43) afin de les rapprocher pour bloquer et faire tourner ledit récipient sur un axe orthogonal à son axe. | 1. Dispositif (20) pour mélanger ou amalgamer des vernis, des peintures, ou analogues, caractérisé en ce qu'il comprend deux arbres (24, 25), l'un central (24) et l'autre excentrique (25), actionnés chacun par un moteur (33, 30), un chariot (57) pouvant être extrait manuellement à l'aide de guides linéaires (59), supporté par un bras inférieur (54) auquel est reliée une plaque inférieure (43) pour pouvoir porter le récipient de vernis, et qui coopère avec un bras supérieur (53) portant une plaque (42) pour pouvoir bloquer ledit récipient, des premiers moyens étant prévus pour transmettre le mouvement desdits arbres (24, 25) à ladite plaque supérieure (42) pour faire tourner ledit récipient sur lui-même, et des deuxièmes moyens étant prévus pour transmettre le mouvement dudit arbre excentrique (25) auxdites plaques (42, 43) afin de les rapprocher pour bloquer et faire tourner ledit récipient sur un axe orthogonal à son axe. 2. Dispositif (20) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens comprennent un premier engrenage conique (35) fixé audit arbre central (24) et accouplé à un deuxième engrenage (36) fixé à une extrémité d'un petit arbre (37) portant, à son autre extrémité, un élément d'actionnement (38) relié à l'aide d'une courroie (39) à une poulie (40) reliée à ladite plaque supérieure (42), ladite plaque (42) étant mise en rotation par ledit petit arbre (37) quand ledit récipient est enfermé entre lesdites plaques supérieure (42) et inférieure (43). 3. Dispositif (20) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits deuxièmes moyens comprennent un engrenage à vis sans fin (44) qui coopère avec ledit arbre à vis sans fin (25), ledit engrenage (44) étant muni d'une vis (45) à filetage à pas à droite et à gauche avec des pas différents pour transmettre le mouvement parl'intermédiaire de vis femelles auxdits bras (53, 54), lesquels sont munis desdites plaques (42, 43) afin de rapprocher et d'éloigner ladite plaque supérieure (42) de ladite plaque :inférieure (43) pour serrer et libérer ledit récipient. 4. Dispositif (20) selon la 3, caractérisé en ce que ledit arbre à vis sans fin (25) coopère avec un montant de guidage (55) pour empêcher la rotation desdits bras (53, 54). 5. Dispositif (20) selon la 1, caractérisé en ce que ladite plaque inférieure (43) est supportée par un chariot (57) pouvant être extrait, muni d'une sécurité pour bloquer ledit chariot (57) dans une position de fin de course. 6. Dispositif (20) selon la 1, caractérisé en ce que ladite plaque supérieure (42) est réglée dans son déplacement par rapport à ladite plaque inférieure (43) par l'intermédiaire d'un petit volant (51) qui permet de rendre l'agitateur (20) multifonction, soit automatique, soit manuel, soit indexé. 7. Dispositif (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits bras supérieur (53) et inférieur (54), lesdites poulies (40), ladite plaque de commande (42) et ladite plaque folle (43) sont 25 en tôle ou en matière plastique. | B | B01,B44 | B01F,B44D | B01F 9,B01F 15,B44D 3 | B01F 9/00,B01F 15/00,B44D 3/08 |
FR2892658 | A1 | NOUVEAU STRATIFIE DECORATIF SOUPLE | 20,070,504 | La présente invention concerne le domaine technique des stratifiés. En particulier, l'invention a pour objet un stratifié décoratif, un procédé de préparation d'un tel stratifié et les utilisations d'un tel stratifié, dans le secteur de la construction et de l'ameublement, notamment. Pour améliorer l'aspect de surface de panneaux le plus souvent à base de bois, il est classique d'utiliser des plaques ou feuilles, dites stratifiées ou lamifiées, à fonction de décor, nommées stratifiés décoratifs. De manière connue, de tels stratifiés décoratifs se présentent sous la forme d'une plaque qui comporte généralement une partie nommée noyau, formé d'un assemblage de couches ou feuilles superposées en matériau fibreux cellulosique, le plus souvent en papier kraft, associé sur l'une de ses grandes faces, à une couche décorative, le plus souvent sous la forme d'un papier décoré. La (ou les) couche(s) constitutives de la couche(s) décoratives, présentent des couleurs ou des motifs décoratifs, est (sont) imprégnée(s) de résines mélamines et/ou recouvertes d'un revêtement de surface imprégné de résine mélamine. Les couches constituant le noyau sont imprégnées de résines phénoliques. Les différents éléments constitutifs de ces stratifiés décoratifs sont liés ensemble par un procédé dit haute pression décrit ci-dessous. La face de la plaque opposée à la couche décorative est, le plus souvent, rendue apte au collage sur support. Il est habituel de disposer, sur le papier décoratif, un revêtement de surface, assurant sa protection. Ce revêtement de surface est le plus souvent constitué d'une feuille de papier, dite overlay , en fibres de cellulose alpha imprégnées d'une résine mélamine-formaldéhyde thermodurcissable permettant de réaliser un revêtement transparent de protection, après thermocompression. De tels stratifiés décoratifs sont, par exemple, décrits dans les documents US 3,616,021 ou encore FR 2 267 206 au nom de la société FORMICA, auxquels, on pourra se référer pour plus de détails. Ces types de stratifiés décoratifs sont assez rigides et ne peuvent être mis en forme à température ambiante. De tels stratifiés sont préparés selon un procédé discontinu à haute pression et présentent, en général une épaisseur comprise entre 0,5 et 1 mm. Le procédé haute pression consiste en l'application simultanée de chaleur (température 120 C) et d'une pression élevée déterminée (? 5 MPa), pour permettre le fluage, puis la polycondensation des résines thermodurcissables afin d'obtenir un matériau homogène non poreux (de masse volumique > 1,35g/cm3), dont la surface présente l'aspect requis. Une autre gamme de stratifiés décoratifs, cette fois-ci, préparée selon un procédé continu à plus faible pression, a été développée. Les stratifiés décoratifs obtenus par un tel procédé sont plus fins (le plus souvent d'une épaisseur de 0,25 à 0,6 mm), plus souples, mais présentent une résistance de surface, notamment aux agressions externes et aux produits chimiques, moins performante. Dans ce contexte, la présente invention se propose de fournir des stratifiés décoratifs beaucoup plus souples, qui puissent être mis en oeuvre à température ambiante, pour la réalisation de placage sur des formes courbées notamment. Un autre objectif de l'invention est de fournir un stratifié décoratif qui puisse être produit selon un procédé aisé, à faible coût et qui soit facilement usinable. Un autre objectif de l'invention est de proposer des stratifiés décoratifs qui présentent une stabilité dimensionnelle améliorée, notamment en cas de changement de température, ou en cas de changement des conditions d'humidité. Les stratifiés décoratifs selon l'invention se doivent donc de pouvoir être utilisés, non seulement sur des supports classiquement à base de bois, mais de façon innovante sur des supports de plâtre ou de métal. La présente invention a donc pour objet un stratifié décoratif souple comportant un noyau imprégné d'une résine thermodurcissable associé à une couche décorative, éventuellement recouverte d'un revêtement de protection, caractérisé en ce que le noyau comprend des fibres cellulosiques et des fibres de verre liées entre elles par un agent plastifiant. Le stratifié décoratif selon l'invention, présente, de préférence, l'une ou l'autre des caractéristiques ci-dessous, ou une combinaison quelconque de ces caractéristiques, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre : -le noyau est monocouche, les fibres de verre présentent une longueur supérieure ou égale à 4 mm, - les fibres de verre représentent de 10 à 20 %, de préférence de 16 à 17 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation, - les fibres cellulosiques sont des fibres de cellulose, blanchies, écrues ou recyclées, éventuellement en mélange, les fibres cellulosiques représentent au moins 60 %, de préférence au moins 67 % de la masse totale du noyau avant imprégnation, l'agent plastifiant est de l'amidon, - l'agent plastifiant représente de 10 à 20 %, de préférence de 14 à 16 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation, - le stratifié décoratif présente une épaisseur comprise entre 0,2 et 0,4 mm, avantageusement de l'ordre de 0,3 mm, - sa densité est préférentiellement supérieure ou égale à 1,35, - sa combustion dégage un potentiel calorique qui se situe à des valeurs inférieures à 4,5 MJ/m2 il peut être mis en forme, à température ambiante (c'est-à-dire à une température comprise entre 18 et 25 C), à des rayons de courbure de 11 mm et plus et, par chauffage à une température supérieure ou égale 80 C, avec des rayons de courbure de 2,8 mm et plus, - son expansion thermique se situe, sur une plage de température de 20 à 100 C, entre 0 et 500 ppm (10-6mètre), La présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'un stratifié décoratif tel que défini ci-dessus, dans lequel un empilement d'un noyau imprégné d'une résine thermodurcissable et d'une couche décorative, éventuellement recouverte d'un revêtement de protection, sont assemblés sous pression. De façon avantageuse, l'assemblage est réalisé à une température comprise entre 115 C et 195 C. De préférence, la pression appliquée est comprise entre 2 et 10 MPa. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'un stratifié 5 décoratif tel que défini ci-dessus, comme matériau de revêtement pour un support en bois, en plâtre, béton, béton cellulaire ou métal. La description qui va suivre, en référence aux figures annexées, va permettre de mieux comprendre l'invention. La fig. 1 représente une vue schématique en coupe des différents 10 constituants d'un stratifié conforme à l'invention. La fig. 2 représente une vue schématique en coupe d'un dispositif permettant de préparer, simultanément, plusieurs stratifiés décoratifs. De façon classique, les stratifiés décoratifs I selon l'invention sont composés d'un noyau 1, d'une couche décorative 2, le plus souvent 15 recouverte d'un revêtement de protection 3, comme illustré fig. 1. L'originalité des stratifiés décoratifs conformes à l'invention est directement liée au noyau 1, et aux matériaux qui le constituent. Ce noyau 1 présente une composition atypique pour un stratifié décoratif. Il ne contient pas seulement des fibres de cellulose, mais également des fibres de verre et 20 un agent plastifiant, le plus souvent sous la forme d'un polymère organique. Les fibres de verre sont, de préférence, de longueur supérieure ou égale 4 mm. Leur proportion représente avantageusement de 10 à 20%, et de préférence de 16 à 17 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation. Ces fibres de verre donnent sa rigidité et sa stabilité au nouveau stratifié 25 obtenu. Ces fibres de verre sont mélangées avec des fibres de cellulose, qui peuvent être de différentes qualités, notamment blanchies, écrues ou recyclées, éventuellement en mélange. La proportion de ces fibres dans le noyau représente avantageusement au moins 60%, de préférence au moins 30 67% de la masse totale du noyau avant imprégnation. La présence des fibres de verre permet d'obtenir une bonne stabilité dimensionnelle du stratifié et lui confère une bonne rigidité. Pour lier ces fibres et plastifier le support, un agent plastifiant est utilisé. Avantageusement, l'agent plastifiant représente de 10 à 20%, et de préférence de 14 à 16 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation. De préférence, cet agent plastifiant est de l'amidon végétal. D'autres agents plastifiant peuvent être utilisés comme l'alcool polyvinylique, le sucre, l'acétoguanamine (6-méthyl 1,3,5-triazine 2,4-diyldiamine), le caprolactame, les thiourées. Cet agent plastifiant contribue à l'obtention des caractéristiques de souplesse du stratifié décoratif obtenu. Mais surtout, l'agent plastifiant permet d'améliorer le comportement du stratifié, à l'expansion thermique, dans une gamme de température de l'ordre de 20 à 100 C. Le stratifié décoratif selon l'invention présente des propriétés plastiques avantageuses. La présence de cet agent plastifiant influence également les caractéristiques de résistance mécanique, telles que la rigidité et la contrainte à la rupture du noyau 1 et du stratifié décoratif 1 obtenu avec un tel noyau 1. Le noyau 1 est imprégné d'une résine thermodurcissable. En particulier, la résine thermodurcissable utilisée donne aux stratifiés décoratifs I obtenus des caractéristiques de résistance mécanique, suivant les différentes sollicitations mécaniques auxquelles ils sont soumis. La résine d'imprégnation du noyau 1 est, de préférence, un mélange phénol/formaldéhyde, obtenu en milieu réactionnel basique. Cette résine contribue, aussi, à la possible mise en forme du stratifié fini. Le taux d'imprégnation du noyau avec la résine thermodurcissable est telle, que la masse de résine représente, avantageusement, de 34 à 40%, de préférence de 36 à 38% de la masse totale du noyau imprégné. Le noyau imprégné contient, de préférence, un pourcentage massique de 6-8 % de volatils (masse volatils / masse du noyau imprégné x 100), de préférence de 6,5 à 7,5%. Ce noyau est associé sur sa grande face 11 à une couche décorative 2. Le décor peut être uni de couleur ou correspondre à un motif ou dessin. Tout type de couche décorative utilisée dans l'art antérieur pourra être mise en oeuvre. On pourra, par exemple, utiliser un papier uni, un papier portant un décor rapporté ... Il est également possible que la couche décorative comprenne plusieurs feuilles, avec par exemple une feuille unie, jouant le rôle d'écran, pour opacifier le décor. Cette couche décorative peut être imprégnée, d'une résine thermodurcissable, avantageusement, avec une résine mélamine. Le papier imprimé est, par exemple, réalisé en héliogravure et son grammage est, de préférence, compris entre 65 et 100 g/m2. La couche décorative peut être recouverte d'un revêtement de surface. C'est en particulier le cas, lorsqu'elle n'est pas imprégnée avec une résine thermodurcissable, c'est alors, le revêtement de surface qui assure la protection. Le revêtement de surface peut être, soit un papier de faible grammage, nommé overlay , soit directement une couche de résine thermodurcissable transparente, du type mélamine. Un papier overlay est, en général, en fibres de cellulose alpha imprégnées d'une résine mélamine-formaldéhyde thermodurcissable. Un tel papier présente, de préférence, un grammage de 14 à 50 g/m2, et permet d'apporter la quantité de résine mélamine suffisante à la surface du stratifié pour obtenir les caractéristiques de résistance souhaitées conformes à la norme EN438. De plus, I < overlay est une couche transparente et permet d'obtenir une très bonne réflexion de l'impression du décor présent sur la feuille décorative. Structurellement, le stratifié décoratif I selon l'invention se différencie donc par la nature du noyau qui n'est plus constitué de plusieurs feuilles de papier kraft, mais d'un noyau de papier spécifique à base de fibres de cellulose, de fibres de verre et d'agent plastifiant. Ce noyau est avantageusement constitué d'une seule feuille. Le stratifié décoratif selon l'invention présente, de préférence, une épaisseur comprise entre 0,2 et 0,4 mm, avantageusement de l'ordre de 0,3 mm. Sa densité est préférentiellement supérieure ou égale à 1,35. Les stratifiés décoratifs, conformes à l'invention, peuvent être préparés par stratification sous haute pression. De manière générale, leur procédé de préparation s'effectue en quatre étapes : 1. l'imprégnation 2. l'empilage 3. la stratification 4. la finition L'imprégnation consiste à introduire dans les différentes couches devant être imprégnées, à savoir le noyau, la couche décorative et le revêtement overlay, la résine correspondante. L'imprégnateur est constitué d'une tête appelée dévidoir permettant de dérouler les bobines de papier, d'une tête d'imprégnation qui comporte une cuve de réception de la résine et un système permettant de quantifier la quantité de résine que l'on souhaite introduire par m2, d'un séchoir qui élimine la quantité de solvant apportée par la résine et d'un système qui met le support imprégné sous forme de feuilles ou de bobines. L'empilage consiste à superposer les différents éléments constitutifs du stratifié : le noyau 1, puis la couche décorative 2 et le revêtement 3, de façon à ce que la couche décorative soit positionnée entre le noyau 1 et le revêtement 3. La stratification permet d'assembler les différentes couches et est réalisée par thermocompression, le plus souvent dans une presse. La stratification est, avantageusement, réalisée à une température de 115 C à 195 C. La pression appliquée est, de préférence, comprise entre 2 et 10 MPa. Plusieurs stratifiés peuvent être fabriqués simultanément. Les empilements sont alors disposés de façon symétrique, par rapport à une feuille de séparation 4. La face 12 du noyau 1, opposée à la face décorée, de chaque empilement faisant face à la feuille de séparation, comme illustré fig. 2. Des panneaux ou tôles, par exemple, en inox, structurés ou non, peuvent être positionnés en face de la face décorée 2, de façon à ce que chaque overlay 3 soit en contact avec une tôle. Ces tôles donnent un état de surface au stratifié, qui peut être brillant ou structuré. Une étape de finition consistant en une opération de découpe des bordures du stratifié obtenu, est, le plus souvent réalisée, pour mettre le stratifié décoratif au format final. Les stratifiés décoratifs selon l'invention sont, de préférence, obtenus sous pressage à haute pression, mais leurs caractéristiques mécaniques diffèrent des stratifiés haute pression (HPL) et des stratifiés en continu (CPL) que l'on trouve sur le marché. Les stratifiés décoratifs, conformes à l'invention, présentent les avantages suivants : - ils présentent une qualité M1, c'est-à-dire qu'ils sont ininflammable, - ils présentent une capacité calorifique bien plus faible que les stratifiés de l'art antérieur. De façon avantageuse, un stratifié décoratif conforme à l'invention dégage, par sa combustion, un potentiel calorique mesuré selon la méthode I805660 qui se situe à des valeurs inférieures à 4,5 MJ/m2, - ils présentent une grande facilité de mise en oeuvre et un usinage aisé, ils peuvent être découpés avec des outils classiques, tels que cutter ou ciseau, - ils présentent la même résistance de surface que les stratifiés haute pression, - ils peuvent être mis en oeuvre à température ambiante, compte tenu de leur grande souplesse et de leur faible épaisseur. Il est possible de réaliser une mise en forme des stratifiés décoratifs selon l'invention, à température ambiante, avec des rayons de courbure de 11 mm et plus et, par chauffage à une température supérieure ou égale 80 C, avec des rayons de courbure de 2,8 mm et plus. Les stratifiés décoratifs selon l'invention pourront servir de matériau de revêtement pour différents types de supports à base de bois, mais également en plaque de plâtre, plâtre, béton cellulaire (SIPOREX), métal ... Les stratifiés décoratifs selon l'invention présentent une expansion thermique dans le sens de la longueur et également dans le sens travers, bien supérieure à celle des stratifiés de l'art antérieur. De façon avantageuse, leur expansion thermique mesurée selon la les normes ISO 11359-2: octobre1999 Plastiques-Analyse thermomécanique (TMA) - partiel: détermination du coefficient de dilatation thermique linéique et de la température de transition vitreuse, et ISO 11359-1 : 1999 Octobre 1999 Plastiques-Analyse thermomécanique (TMA) - partiel : principes généraux. Elle se situe, sur une plage de température de 20 à 100 C, entre 0 et 500 ppm (10-6mètre) Ces stratifiés décoratifs autorisent une large gamme d'utilisations pour l'agencement et la décoration du bâtiment, et notamment pour la réalisation de cloisons, portes, mobiliers de cuisine, salle de bain, bureau. Les stratifiés décoratifs de l'invention peuvent être mis en oeuvre, notamment dans la construction d'immeubles de grande hauteur, d'établissements recevant du public, grâce à ces performances de comportement au feu. Un exemple de réalisation d'un stratifié décoratif conforme à l'invention est donné ci-après à titre illustratif. Exemple de réalisation d'un stratifié décoratif conforme à l'invention : On utilise une feuille de papier de 130 g/m2, destinée à constituer le noyau du stratifié. Cette feuille de papier est composée de 68% en poids de fibres de cellulose blanchies, de 10 à 20% en poids d'amidon et delO à 20% en poids de fibres de verre de longueur minimale de 4 mm. Cette feuille de papier est imprégnée de résine phénolique, de façon à ce qu'après imprégnation, la masse de résine corresponde à 36-38% de la masse totale du papier imprégné, La masse totale du papier imprégné comprend de 6,5-7,5% de volatils. On utilise également une feuille de papier légère et translucide de 24 g/m2 de matière papetière, que l'on imprègne de résine mélamine, de façon à ce qu'après imprégnation, la masse de résine corresponde à 76 -78 de la masse totale du papier imprégné. La masse totale du papier imprégné comprend de 7 û 8% de volatils. Cette feuille de papier est communément appelée : overlay. Le stratifié décoratif est, alors, réalisé manuellement en empilant les feuilles ci-dessous selon le format que l'on souhaite et dans l'ordre ci- dessous, comme illustré fig. 1 : - un revêtement de surface 3, correspondant à la feuille overlay, imprégnée de résine mélamine, - un papier décoré 2, - un noyau 1, correspondant à la feuille de papier imprégnée de résine phénolique, - une feuille séparatrice 4 en propylène de 40 microns. Le revêtement de surface 3, le papier décoré 2, et le noyau 1 constitue un empilement II. La stratification est ensuite réalisée par conduction thermique obtenue à l'aide de plateaux métallique 5 et 6 perforés, pour permettre le passage d'un serpentin d'eau surchauffé, ces deux plateaux jouant le rôle de presse. Le cycle de cuisson du stratifié est, alors, réalisé par chauffage jusqu'à une température maximale inférieure à 130 C, puis un refroidissement du stratifié est opéré jusqu'à 65 C. Ce cycle thermique est réalisé sous une isobare de 6 à 8 MPa. Voire 4 à 5MPa. Une fois la stratification terminée, la feuille séparatrice 4 est enlevée. L'étape qui suit est la finition, qui consiste à éliminer les bavures de chaque côté du stratifié. Cela est réalisé à l'aide de scie, couteau ou toupie. Il n'y a pas d'étape de ponçage du stratifié sur la face 12 du noyau 1, opposée à la couche décorative 2. La fig. 2 illustre un empilement dans une presse entre deux plateaux 5 et 6, permettant la réalisation de plusieurs stratifiés I, simultanément, ce qui permet d'améliorer la productivité. Les feuilles de matelas 7 servent à limiter partiellement les défauts de stratification. Des tôles 8 en inox structuré ou non sont positionnées en face de la face décorée, de façon à ce que chaque overlay soit en contact avec une tôle. Dans la partie inférieure de la presse, une tôle support peut être insérée entre le plateau 6 et le matelas 7 et permettre ainsi d'assurer le déplacement des différents éléments du haut vers le bas | La présente invention a pour objet un stratifié décoratif souple comportant un noyau imprégné d'une résine thermodurcissable associé à une couche de décorative, éventuellement recouverte d'un revêtement de protection, caractérisé en ce que le noyau comprend des fibres cellulosiques et des fibres de verre liées entre elles par un agent plastifiant. | 1 - Stratifié décoratif (I) souple comportant un noyau imprégné (1) d'une résine thermodurcissable associé à une couche décorative (2), éventuellement recouverte d'un revêtement de protection (3), caractérisé en ce que le noyau (1) comprend des fibres cellulosiques et des fibres de verre liées entre elles par un agent plastifiant. 2 - Stratifié décoratif (I) selon la 1, caractérisé en ce que le noyau (1) est monocouche. 3 - Stratifié décoratif (I) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les fibres de verre présentent une longueur supérieure ou égale à 4 mm. 4 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les fibres de verre représentent de 10 à 20 %, de préférence de 16 à 17 %, de la masse totale du noyau (1) avant imprégnation. 5 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les fibres cellulosiques sont des fibres de cellulose, blanchies, écrues ou recyclées, éventuellement en mélange. 6 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les fibres cellulosiques représentent au moins 60 h, de préférence au moins 67 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation. 7 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'agent plastifiant est de l'amidon. 8 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'agent plastifiant représente de 10 à 20 %, de préférence de 14 à 16 %, de la masse totale du noyau avant imprégnation. 9 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente une épaisseur comprise entre 0,2 et 0,4 mm, avantageusement de l'ordre de 0,3 mm. 10 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que sa densité est supérieure ou égale à 1,35. 11 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que sa combustion dégage un potentiel calorique qui se situe à des valeurs inférieures à 4,5 MJ/m2. 12 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il peut être mis en forme, à température ambiante, avec des rayons de courbure de 11 mm et plus et, par chauffage à une température supérieure ou égale 80 C, avec des rayons de courbure de 2,8 mm et plus. 13 - Stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 12, 10 caractérisé en ce que son expansion thermique se situe, sur une plage de température de 20 à 100 C, entre 0 et 500 ppm (10-6 mètre). 14 - Procédé de préparation d'un stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'un empilement (II) d'un noyau (1) imprégné d'une résine thermodurcissable et d'une couche décorative (2), 15 éventuellement recouverte d'un revêtement de protection (3), sont assemblés sous pression. 15 - Procédé selon la 14, caractérisé en ce que l'assemblage est réalisé à une température comprise entre 115 C et 195 C. 16 - Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que 20 l'assemblage est réalisé à une pression appliquée comprise entre 2 et 10 MPa. 17 - Utilisation d'un stratifié décoratif (I) selon l'une des 1 à 13 comme matériau de revêtement pour un support en bois, en plâtre, béton, béton cellulaire ou métal. | B | B32 | B32B | B32B 27,B32B 37 | B32B 27/04,B32B 27/22,B32B 37/18 |
FR2902297 | A1 | CEINTURE FONCTIONNELLE EXTENSIBLE NOTAMMENT POUR LA PRATIQUE D'UN SPORT | 20,071,221 | La présente invention a pour objet une ceinture fonctionnelle extensible. Il est connu de porter des ceintures fonctionnelles afin de transporter un ensemble d'objets nécessaires à la pratique d'une activité, telle que le bricolage ou le sport, sans être encombré par un sac à dos. Cependant, ces ceintures fonctionnelles sont généralement conçues dans le but d'être portées pour une activité donnée et présentent alors des avantages se transformant en inconvénients pour une activité différente, voire sont totalement inappropriées. Les ceintures fonctionnelles, notamment pour la pratique d'un sport, proposées sur le marché ont des emplacements fixes, prévus sur leurs longueurs, sur lesquelles des logements sont aménagés ou fixés de façon amovible afin qu'un ou plusieurs objets puissent être rapportés. Lorsque le logement est fixé de façon amovible, il n'est pas possible d'accéder à ce qu'il contient sans ôter ledit logement de son emplacement puisque ledit logement se présente sous forme d'une poche fermée, souvent disposée sur l'arrière de la ceinture. De plus, le volume des logements est adapté au volume d'un objet déterminé, d'où notamment le fait que la fonctionnalité de la ceinture soit prédéfinie lors de sa conception. Il faut alors à l'usager se munir d'autant de logements de volume différent que d'objets qu'il souhaite transporter. Par ailleurs, les emplacements pour emporter des objets, ne sont pas disposés sur la longueur de la ceinture afin de permettre à son usager d'équilibrer sa charge, notamment lors de la pratique d'un sport. Lorsque les ceintures ont sur leurs longueurs des poches aménagées, ces dernières sont souvent de petite taille afin de ne pas encombrer l'usager mais ne lui permettent pas d'emporter l'ensemble des objets qu'il souhaite. Par contre, lorsque lesdites poches sont de grande taille, si elles ne sont pas utilisées, étant inutiles, elles sont volumineuses et encombrantes. De plus, l'aménagement de ces poches crée une surépaisseur localisée sur la ceinture, augmentant ainsi la charge thermique de son usager. Enfin, les ceintures proposées sur le marché sont rigides et n'accompagnent pas les mouvements du corps de leur usager, pouvant ainsi engendrer une gêne, voire être blessantes, ce qui est particulièrement rédhibitoire notamment lors de la pratique d'un sport. Afin notamment de remédier à tout ou partie des inconvénients précités, la présente invention a pour objet une ceinture fonctionnelle extensible notamment pour la pratique d'un sport, comprenant une première extrémité et une seconde extrémité pourvue de moyens aptes à coopérer pour la fermeture de ladite ceinture, caractérisée en ce que : a) au moins une première zone de sa face extérieure est formée dans un premier tricot velours élastique à boucles assurant à la ceinture sa 15 fonction d'extensibilité, lesquelles boucles forment les éléments femelles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets, b) et en ce qu'elle comprend des moyens d'accrochage comprenant des éléments mâles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets aptes à s'engager avec lesdites boucles, 20 de sorte qu'un objet puisse être rapporté et fixé par le porteur de manière amovible et intuitive sur la longueur de la ceinture par l'intermédiaire desdits moyens d'accrochage. Ainsi, au moins la première zone de la face extérieure de ladite ceinture formée dans le tricot velours élastique à boucles procure à ladite ceinture 25 suffisamment d'extensibilité pour accompagner les mouvements du corps de son usager, notamment lors de la pratique d'un sport. Le tricot velours élastique à boucles sert aussi d'emplacement pour qu'un objet comportant des éléments mâles d'un système auto agrippant puisse être rapporté et fixé de façon amovible, lesdits éléments mâles coopérant avec les boucles du tricot 30 velours. La première zone peut occuper toute voir quasiment toute la surface extérieure de la ceinture. Il peut aussi y avoir une pluralité de premières zones réparties sur la longueur de ladite ceinture, autant de premières zones que nécessaires afin que son usager puisse rapporter, fixer et disposer d'un objet intuitivement sur la longueur de ladite ceinture, c'est-à-dire disposer de façon immédiate sans avoir recours au raisonnement audit objet, notamment pour rester concentré lors de la pratique de son activité, par exemple la course à pied. Lesdites premières zones peuvent être agencées de façon discontinue et 10 espacées par des zones formées dans un matériau différent dudit premier tricot. De préférence, plus de 60% de la surface totale de la face extérieure de ladite ceinture est formée dans un tricot velours élastique à boucles. L'usager peut ainsi répartir sur la longueur de la ceinture les objets qu'il transporte afin 15 d'ordonner et répartir sa charge. Etant donné que les objets sont rapportés sur la longueur de la ceinture par lesdits moyens d'accrochage, l'usager n'embarque que les objets nécessaires à son activité et n'est pas encombré par des logements fixes volumineux. 20 Dans une variante de réalisation, lesdits moyens d'accrochage sont aptes à faire office d'étuis et à serrer ledit objet. Ledit étui peut contenir entièrement ou non un ou plusieurs objets et être fermé ou non. Par exemple, l'étui est formé dans un matériau élastique afin que l'objet qu'il contient soit serré et gainé. L'élasticité permet à ce que le 25 logement ou l'étui soit peu volumineux et encombrant par rapport à un logement rigide puisque moins de matière est nécessaire pour maintenir l'objet suspendu sur la longueur de la ceinture. Ledit étui étant déformable, il s'adapte à des objets présentant des formes et volumes variés. De plus, si l'étui est disposé à vide sur la ceinture, en 30 prévision par son usager de récupérer un objet, ledit usager n'est pas gêné dans ses mouvements par l'étui. Dans une variante de réalisation, lesdits moyens d'accrochage se présentent sous la forme d'un bandeau extensible sur la face extérieure duquel un premier panneau, de préférence semi-rigide, comprenant lesdits éléments mâles, est fixé. Ledit premier panneau est souple et est formé dans une feuille plastique de préférence de faible épaisseur, plus particulièrement inférieure à 5 mm. Les éléments mâles, sous forme de crochets, harpons ou champignons sont formés directement dans ladite feuille plastique par des techniques connues telles que l'extrusion-étirage ou l'extrusion-moulage. Lesdits éléments mâles ont de préférence une forme de harpon, laquelle permet une accroche très résistante. Dans une sous-variante de réalisation, ledit bandeau est fixé en partie sur le premier panneau dont la face intérieure est entièrement revêtue desdits éléments mâles et la largeur de la zone d'assemblage du premier panneau au bandeau est inférieure à la largeur du premier panneau de façon à renforcer le maintien de l'objet à la ceinture et faciliter la conformation du bandeau à l'objet qu'il serre. Dans une variante de réalisation, ladite ceinture fonctionnelle extensible comprend dans une première zone une poche de rangement qui est formée entre d'une part le tricot velours élastique, et d'autre part une double intérieure, de préférence semi-rigide, l'ouverture de ladite poche étant disposée sur la face extérieure de ladite ceinture. Avantageusement, la face extérieure de ladite poche étant formée dans ledit tricot velours élastique à boucles, la poche est extensible et se conforme au volume du ou des objets qu'elle contient. De plus, si ladite poche est vide, elle est parfaitement plate et n'encombre pas l'usager de la ceinture. Il est aussi possible de rapporter des objets sur la face extérieure de la poche puisqu'elle comporte des boucles dudit premier tricot velours. Egalement cette disposition n'engendre pas de surépaisseur sur la ceinture puisque aucun matériau n'est rapporté pour former la face extérieure de la poche. Dans une sous-variante de réalisation, ladite poche est pourvue d'un rabat dont la face intérieure comprend des éléments mâles d'un système auto agrippant à boucles ou à crochets aptes à coopérer avec des boucles dudit premier tricot velours élastique pour la fermeture de ladite poche. Dans une variante de réalisation, ledit premier tricot velours élastique est doublé avec une bande élastique sur toute ou partie de la longueur de la 5 première zone. La bande élastique améliore l'extensibilité de la ceinture et aussi le confort de son usager, notamment lors de la pratique d'un sport. Dans une variante de réalisation, ladite ceinture fonctionnelle extensible comprend au moins une première zone de sa face intérieure formée dans un 10 second tricot velours élastique à boucles, lesquelles boucles forment les éléments femelles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets afin qu'un objet pourvu d'éléments mâles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets aptes à s'engager avec lesdites boucles, soit rapporté et fixé par le porteur de manière amovible et intuitivement sur la longueur de ladite ceinture. 15 Ladite ceinture peut ainsi être réversible. Dans une variante de réalisation, ladite ceinture fonctionnelle extensible comprend au moins une seconde zone de sa face extérieure et/ou de sa face intérieure formée dans une étoffe aérée afin d'améliorer la ventilation du porteur. 20 La ceinture est ainsi configurée afin d'optimiser l'attache intuitive d'objets sur sa longueur et la ventilation du porteur, afin que la transpiration puisse s'évaporer facilement via lesdites ouvertures, notamment lors de la pratique d'un sport. Dans une variante de réalisation de ladite ceinture fonctionnelle 25 extensible, de manière caractéristique : a) la seconde extrémité de la ceinture est pourvue d'un anneau de déviation de la dite première extrémité de façon à ajuster la ceinture à la taille du porteur en tirant sur la dite première extrémité à travers l'anneau, 30 b) des éléments mâles d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets sont placés sur ladite seconde extrémité afin de coopérer avec les boucles du tricot velours d'une première zone et assurer le blocage de la ceinture ajustée à la taille du porteur. Ainsi le tricot velours sert aussi à la fermeture de la ceinture. Dans une variante de réalisation, ladite ceinture fonctionnelle extensible comprend de manière caractéristique une ganse cousue sur tout ou partie de sa périphérie. Ladite ganse améliore le confort du porteur de la ceinture puisque les bords des faces extérieures et inférieures sont recouverts. Dans une sous-variante de réalisation, ladite ganse est confectionnée dans un matériau réfléchissant. Ladite ceinture peut ainsi être utilisée la nuit ou lorsque l'éclairage est faible pour son usager, notamment lors de la pratique d'un sport. Dans une variante de réalisation, lesdits premier et second tricots velours élastiques à boucles sont confectionnés à partir de panneaux tricotés sur des métiers circulaires. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description de deux exemples de ceinture fonctionnelle extensible, cités à titre non limitatif et illustrés par les figures ci-après annexées : la figure 1 est une représentation schématique de la face extérieure d'un premier exemple de ceinture extensible selon la présente invention ; la figure 2 est une représentation schématique de la poche de rangement ouverte du premier exemple de ceinture extérieure ; - la figure 3 est une représentation schématique de la face intérieure du premier exemple de la ceinture extensible ; la figure 4 est une représentation schématique vue de coté, des moyens 25 d'accrochage d'un objet sur la ceinture extensible selon la présente invention ; la figure 5 est une représentation schématique, vue de dos, des moyens d'accrochage représentés à la figure 4 ; la figure 6 est une représentation schématique en perspective du 30 premier exemple de ceinture extensible portée, sur la longueur de laquelle un bidon est fixé par l'intermédiaire des moyens d'accrochage représentés aux figures 4 et 5 ; - la figure 7 est une représentation schématique en perspective d'un second exemple de ceinture extensible selon la présente invention en position fermée. La ceinture fonctionnelle extensible 1, selon le premier exemple illustré à la figure 1, comprend une première extrémité 2 et une seconde extrémité 3 pourvues de moyens 4,5,5a aptes à coopérer pour la fermeture de la ceinture 1. La face extérieure 6 de la ceinture extensible 1 est formée dans un premier tricot velours élastique 7 à boucles 7a sur toute sa longueur à l'exception de la première extrémité 2. De par ses propriétés élastiques, le premier tricot 7 apporte à la ceinture 1 sa fonction d'extensibilité. La ceinture 1 suit ainsi les mouvements du corps de son usager et ne risque pas de le blesser, même lors de mouvements répétitifs, occasionnés notamment lors de la pratique d'un sport, par exemple la course à pied. De plus, les boucles 7a du premier tricot 7 forment les éléments femelles d'un système auto- agrippant à boucles et à crochets. Ainsi il est possible de rapporter et fixer un objet par le porteur de manière amovible et intuitive sur la longueur de la ceinture 1 par l'intermédiaire des moyens d'accrochage 15,16,16a représentés aux figures 4 et 5, comprenant les éléments mâles 16a dudit système auto agrippant. La ceinture 1 comporte une poche de rangement 8 formée extérieurement par le tricot velours élastique 7 et intérieurement par un second panneau 9 de doublure, représenté à la figure 3, de préférence semi-rigide. Avantageusement, la poche 8 est ainsi déformable et adopte son volume aux objets qu'elle contient. Du fait de l'élasticité de sa face extérieure 6, la poche 8 est plate à vide et ainsi non encombrante. Aucun matériau n'est rapporté pour former la face extérieure de la poche 8, ne générant pas ainsi de surépaisseur et de charge thermique supplémentaire. L'ouverture 10 de la poche 8 disposée sur la partie supérieure 11 de ladite ceinture 1, est pourvue d'un rabat 12 dont la face intérieure 12a comprend des éléments mâles 13 d'un système auto-agrippants à boucles et à crochets aptes à coopérer avec les boucles 7a du premier tricot velours élastique 7 pour la fermeture de la poche de rangement 8. Le rabat 12 peut être en deux parties telles que représentées à la figure 2, une première partie comprend les éléments mâles 13 pour la fermeture de la poche 8, la seconde partie un film plastique 14, sensiblement rectangulaire et soudé sur deux largeurs et une longueur, et permettant à son usager de glisser un document comprenant des informations importantes, notamment lors de la pratique d'un sport tel que par exemple des informations sur son état de santé. Lesdits moyens d'accrochage 15,16,16a se présentent sous la forme d'un bandeau ou manchon extensible 15 sur la face extérieure 15a duquel un premier panneau 16, de préférence semi-rigide, est fixé de préférence par couture. Le bandeau étant déformable, il s'adapte au volume d'objets variés. L'usager n'a donc pas besoin de prévoir des contenants de volume différent en fonction des objets qu'il souhaite transporter. De plus lorsque le bandeau est vide, il est moins encombrant qu'un logement rigide. Les éléments mâles 16a sont de préférence formés dans la feuille plastique dans laquelle est également formé en même temps le premier panneau 16 par extrusion-moulage ou extrusion-étirage. Lesdits éléments mâles 16a ont de préférence une forme dite de champignons, de crochets ou de harpons et plus particulièrement de harpons tels que représentés à la figure 4. Cette dernière forme permet l'obtention de fixations très résistantes avec les boucles 7a du premier tricot velours élastique 7. A la figure 5, le bandeau 15 est fixé en partie sur le premier panneau 16 selon la ligne de couture 17. De préférence, la face intérieure 16b est entièrement revêtue desdits éléments mâles 16a afin de renforcer la fixation du premier panneau 16 aux boucles 7a permettant ainsi de rapporter des objets assez lourds tels qu'un bidon d'eau rempli. Il n'est pas nécessaire d'ôter le logement 15 compris dans les moyens d'accrochage 15,16,16a pour prendre des objets sur la ceinture ni pour les y redisposer une fois utilisés. La largeur t de la zone d'assemblage 18 du premier panneau 16 au bandeau 15 est inférieure à la largeur L du premier panneau 16 afin de faciliter la conformation du bandeau à l'objet qu'il serre en ne rigidifiant le bandeau selon le premier panneau 16 que sur la largeur t. La largeur L du premier panneau est de préférence comprise entre 10mm et 80mm et plus particulièrement entre 30mm et 60mm. La largeur t de la zone d'assemblage 18 est de préférence comprise entre 5mm et 70mm et plus particulièrement entre 10mm et 30mm. Sur l'exemple à la figure 5, L vaut environ 44mm et t vaut environ 10 18mm. A la figure 3, la face intérieure 19 de la ceinture 1 est formée dans un second tricot velours élastique à boucles 20 sur toute sa longueur à l'exception du second panneau 9 de doublure. Le second tricot 20 comporte des boucles 20a faisant office d'éléments femelles d'un système auto-agrippant à boucles et 15 à crochets apte à coopérer avec les éléments mâles 16a du premier panneau 16. Pour la mise en place de la ceinture 1 sur la taille du porteur, ce dernier ajuste d'abord la longueur de la ceinture 1 à sa taille en passant la première extrémité 2 à travers l'anneau de déviation 4, lequel anneau 4 est fixé à la 20 seconde extrémité 3. Puis le porteur, en maintenant la ceinture 1 ajustée à sa taille, rabat et fixe de manière amovible la zone d'extrémité 5 comprenant les éléments mâles 5a sur la face extérieure 6 formée dans le premier tricot velours élastique 7 à boucles 7a. Avantageusement, lorsque la portion de ceinture qui est rabattue depuis 25 l'anneau de déviation à sa face intérieure 19, laquelle est formée dans le second tricot 20, des objets peuvent être disposés et fixés sur cette partie 19 qui est alors tournée vers l'extérieur. Ainsi, lorsque la ceinture 1 est portée, l'usager peut rapporter et fixer des objets à son gré sur toute la longueur de la ceinture et équilibrer sa charge 30 pour un confort personnalisé. De préférence toute la longueur de la face extérieure 6 de la ceinture 1 formée dans le premier tricot velours élastique 7 est doublée avec une bande élastique, non représentée, afin d'améliorer la fonction d'extensibilité et sa résistance mécanique. La ceinture 1 comprend une ganse périphérique 21, cousue et recouvrant ses bords latéraux, inférieur et supérieur sur toute sa périphérie afin de rendre les bords moins contondants et améliorer le confort de l'usager et l'esthétique de la ceinture 1. De préférence, la ganse 21 est confectionnée dans un matériau réfléchissant pour la sécurité de l'usager. De préférence, le premier tricot 7 et le second tricot 20 sont confectionnés dans des étoffes tricotées sur des métiers circulaires. De préférence, le premier 7 et le second 20 tricots velours élastiques sont à base de polyester, polyamide ou un mélange de ces deux polymères. Le second exemple de ceinture 22 selon la présente invention diffère notamment de la ceinture 1 du premier exemple en ce qu'elle comprend sur sa face intérieure 22b et extérieure 22a une seconde zone 23 formée dans une étoffe très aérée, par exemple un tricot à mailles ouvertes appelé mesh, améliorant la ventilation du porteur. La transpiration produite par l'usager, notamment lors de la pratique d'un sport, s'évapore vers l'extérieur via lesdites ouvertures. Cette seconde zone 23 ajourée est combinée avec les deux premières zones 24 et 25 formées sur la face extérieure 22a par un premier tricot velours élastique 26 à boucles 26a et sur la face intérieure 22b par un second tricot velours élastique 27 à boucles 27a. Lesdites boucles 27a,26a forment les éléments femelles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets aptes à coopérer avec les éléments mâles des moyens d'accrochage 28, supportant un bidon 29. La ceinture 22 est ajustée à la taille du porteur selon le même principe que pour la ceinture 1, avec un anneau de déviation 30 et des éléments mâles d'un système auto agrippant à boucles et à crochets sur la face extérieure 22a des deux extrémités 221,222 aptes à coopérer avec le premier tricot velours élastique 26 à boucles 26a recouvrant la face extérieure 22a des premières zones 24,25. Les premières zones 24,25 peuvent être doublées sur leur face intérieure 22b par un tricot à mailles ouvertes pour améliorer la ventilation du porteur. Afin que l'usager puisse rapporter et fixer de façon amovible et intuitivement sur la longueur de la ceinture 22 des objets, des premières zones 31,32 délimitées par des pointillés, formées dans un premier tricot velours élastique 26 à boucles 26a sont rapportées, de préférence par couture, sur la face extérieure 22a de la ceinture 22. 15 20 25 | Ceinture fonctionnelle extensible (1,22), notamment pour la pratique d'un sport, comprenant une première extrémité (2,221) et une seconde extrémité (3,222) pourvues de moyens aptes à coopérer pour la fermeture de la dite ceinture, et comprenant de manière caractéristique au moins une première zone de sa face extérieure (6,22a) formée dans un premier tricot velours élastique (7,26) à boucles (7a,26a) assurant à la ceinture (1,22) sa fonction d'extensibilité, lesquelles boucles forment les éléments femelles d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets, des moyens d'accrochage (15,16,16a,28) comprenant les éléments mâles (16a) d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets aptes à s'engager avec les dites boucles (7a,26a), de sorte qu'un objet (29) puisse être rapporté et fixé par le porteur de manière amovible et intuitive sur la longueur de la ceinture (1,22) par l'intermédiaire desdits moyens d'accrochage (15,16,16a,28). | 1. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22), notamment pour la pratique d'un sport, comprenant une première extrémité (2,221) et une seconde extrémité (3,222) pourvues de moyens aptes à coopérer pour la fermeture de la dite ceinture, caractérisée en ce qu'elle comprend : a) au moins une première zone de sa face extérieure (6,22a) formée dans un premier tricot velours élastique (7,26) à boucles (7a,26a) assurant à la ceinture (1,22) sa fonction d'extensibilité, lesquelles boucles forment les éléments femelles d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets, b) des moyens d'accrochage (15,16,16a,28) comprenant les éléments mâles (16a) d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets aptes à s'engager avec les dites boucles (7a,26a), de sorte qu'un objet (29) puisse être rapporté et fixé par le porteur de manière amovible et intuitive sur la longueur de la ceinture (1,22) par l'intermédiaire desdits moyens d'accrochage (15,16,16a,28). 2. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon la 1, caractérisée 20 en ce que les moyens d'accrochage (15,16,16a,28) sont aptes à faire office d'étui et à serrer ledit objet (29). 3. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage (15,16,16a,28) se présentent 25 sous la forme d'un bandeau extensible (15) sur la face extérieure (15a) duquel un premier panneau (16), de préférence semi-rigide, comprenant lesdits éléments mâles (16a) est fixé. 4. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon la 3, caractérisée 30 en ce que le bandeau (15) est fixé en partie sur le premier panneau (16) dont la face intérieure (16b) est entièrement revêtue desdits éléments mâles (16a)et en ce que la largeur de la zone d'assemblage (18) du premier panneau (16) au bandeau (5) est inférieure à la largeur L du premier panneau de façon à renforcer le maintien de l'objet (29) à la ceinture (1,22) et faciliter la conformation du bandeau (5) à l'objet (29) qu'il enserre. 5. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend dans une première zone une poche de rangement (8), qui est formée entre d'une part le tricot velours élastique, et d'autre part une doublure intérieure (9), de préférence semi-rigide, dont l'ouverture (10) est disposée sur la partie supérieure (11) de la dite face extérieure (1,22). 6. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon la 5, caractérisée en ce que la dite poche 8 est pourvue d'un rabat 12 dont la face intérieure 12a comprend des éléments mâles 13 d'un système auto-agrippants à boucles et à crochets aptes à coopérer avec les boucles (7a,26a) dudit premier tricot velours élastique (7,26) pour la fermeture de ladite poche 8. 7. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit premier tricot velours élastique (7,26) est doublé avec une bande élastique sur tout ou partie de la longueur de la première zone (1,22). 8. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une première zone de sa face intérieure (19,22b) formée dans un second tricot velours élastique (20,27) à boucles (20a,27a), lesquelles boucles (20a,27a) forment les éléments femelles d'un système auto-agrippant à boucles et à crochets. 9. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une seconde zone (23) de sa faceextérieure (6,22a) et/ou de sa face intérieure (19,22b) formée dans une étoffe aérée afin d'améliorer la ventilation du porteur. 10. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 9, 5 caractérisée en ce que : a) la seconde extrémité (3,222) de la ceinture (1,22) est pourvue d'un anneau de déviation (4,30) de la dite première extrémité (2,221) de façon à ajuster la ceinture (1,22) à la taille du porteur en tirant sur la dite première extrémité (2,221) à travers l'anneau (4,30), 10 b) et en ce que des éléments mâles (5a) d'un système auto-agrippants à boucles et à crochets sont placés sur ladite seconde extrémité (3,222) afin de coopérer avec les boucles (7a,26a,20a,27a) d'une première zone du tricot velours et assurer le blocage de la ceinture (1,22) ajustée à la taille du porteur. 15 11. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend une ganse (21) cousue sur tout ou partie de sa périphérie. 20 12. Ceinture fonctionnelle extensible selon la 11, caractérisée en ce qua la dite ganse (21) est confectionnée dans un matériau réfléchissant. 13. Ceinture fonctionnelle extensible (1,22) selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que lesdits premier (7,26) et second (20,27) tricots 25 velours élastiques à boucles (7a,26a,20a,27a) sont confectionnés à partir de panneaux tricotés sur des métiers circulaires. | A | A45,A41 | A45F,A41F | A45F 5,A41F 9 | A45F 5/02,A41F 9/02 |
FR2888160 | A1 | DISPOSITIF POUR RELIER DES AFFICHES ENTRE ELLES | 20,070,112 | La présente invention concerne un dispositif de reliure de type ZIP, composé de 2 parties s'imbriquant l'une dans l'autre, de matière différente afin d'assurer une bonne fermeture, permettant de relier entreelles deux affiches en papier, PVC, tissu, carton dans du mobilier urbain d'affichage publicitaire à panneaux déroulants. Une des parties du dispositif est munie d'un rail qui sert de guide à l'utilisation d'une pince qui va permettre à la fois une fermeture et une ouverture facile et régulière. Les dispositifs actuellement utilisés consistent à une simple fermeture entre 2 parties clipées, constituées d'un même matériau et dont l'application doit se faire par pression du doigt. Une fois les 2 parties clipées, il subsiste un gros inconvénient, à savoir qu'une fois les affiches reliées entre elles, celles-ci coulissent de gauche à droite ou vice et versa et l'on doit rajouter des bandes de Scotch pour en bloquer le glissement. Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients. En effet, la combinaison de 2 matières différentes, à savoir rigide pour l'une et souple pour l'autre (rail avec forme boule), va permettre d'éviter totalement le glissement latéral du fait des différences de matériaux. De plus, la partie réceptrice de ce rail boule permet de faciliter la rotation des affiches dans le mobilier urbain, du fait de la souplesse obtenue par la partie rectangulaire du rail récepteur. Grâce au rail situé sur la partie supérieure du profilé boule, on va clipser une pince à double utilisation qui une fois en place servira par simple pression de fermer le Zip ou de le retirer sans avoir à se servir des doigts ou de la main. Sur la partie plate de chaque partie du dispositif vient se poser un adhésif qui permettra de coller les affiches pour pouvoir les relier ensuite entre-elles. Dans le même dispositif, une version adapteur composée des deux systèmes, permettra de prolonger ou d'utiliser une des parties déjà en place dans le mobilier ou de raccorder d'autres affiches entre-elles. Dans le même dispositif, deux variantes ont été conçues: - Une variante de raccordement (figure 6) qui va permettre de donner une souplesse lors du déroulement des affiches afin qu'elles ne se déchirent pas lors de l'enroulement, du fait de la grande tension exercée par le support enrouleur. - Une autre variante d'inverseur (figure 7) qui va permettre, en cas d'erreur de fixation sur l'affiche de l'une ou l'autre des parties (avec boule ou avec rail), de raccorder tout de même les affiches entre elles. Les dessins annexés illustrent l'invention. 35 Figure 1: La figure 1 représente la partie du dispositif muni d'un rail guide qui va servir à la fermeture pour relier entre elles les 2 affiches et de 2 rails en forme de boule qui viendront s'encastrer dans la partie réceptrice (figure 2) Figure 2: La figure 2 représente la partie réceptrice du dispositif muni de 2 rails en creux dans lesquels vont venir se loger la partie rail guide (figure 1) Figure 3: La figure 3 illustre bien la fixation de l'affiche et l'assemblage des 2 parties s'imbriquant les unes dans les autres. Figure 4: La figure 4 illustre le principe d'application pour relier entre elles les affiches. Vue A: Positionnement et amorce de reliure Vue B: Fixation de l'outil de fermeture qui vient se clipser sur le rail guide. Vue C: Une fois les 2 parties imbriquées, il suffit de faire glisser l'outil en exerçant une pression et la fermeture se fait très aisément. Figure 5: La figure 5 représente le système déroulant du support affiche après les avoir relié entre elles. Figure 6: La figure 6 représente une variante d'adaptateur avec une partie large souple d'environ 30 mm. Cette variante va permettre de donner une souplesse à l'enroulement afin d'éviter le déchirement de l'affiche lors de son déroulement. Figure 7: La figure 7 représente une variante d'inverseur avec une partie large souple d'environ 30 mm. Cette variante va permettre, en cas d'erreur de collage des rails sur l'affiche à savoir la partie boule ou la partie rails récepteur, de tout de même raccorder les affiches entre elles. LEGENDES Figure 1 1. rail guide 2. forme boule partie adhésive Figure 2 6 et 7 rail récepteur du rail forme boule 5 partie adhésive 9 et 8 retour pour blocage de la partie boule Figure 3 13 partie rail guide avec forme boule 14 partie réceptrice Figure 4 - A. 13 et 14 amorce de reliure B. 20 fixation de l'outil de fermeture - C. 13-14-20 Position de l'outil à faire coulisser après la pression pour relier les affiches entre elles. Figure 5 1 rail guide 11 partie souple élément de raccordement partie souple 13 affiche Figure 7 10- partie souple permettant d'éviter le déchirement à la tension 1 partie guide pour fermeture 7- partie réceptrice Figure 6 système déroulant du support affiche publicitaire 11 partie souple de 30 mm | Dispositif de reliure de type ZIP adaptable à tous supports (papier, carton, PVC, tissus et autres) devant permettre de relier entre elles des affiches publicitaires qui seront ensuite mises en place dans le support déroulant prévu à cet effet.L'invention concerne un dispositif de reliure avec rail guide d'application permettant de relier entre elles deux affiches pour un déroulement continu dans un panneau publicitaire.Il est constitué d'une partie avec deux rails forme boule plus guide d'application intégré et d'une partie réceptrice assurant la bonne fermeture en évitant tout glissement latéral.Ces deux parties se fixent à l'aide d'un adhésif sur le bord de l'affiche à relier.Le dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné à l'affichage publicitaire dans des panneaux déroulants utilisant plusieurs affiches en continu. | 1/ Dispositif de reliure de type ZIP composé de 2 rails s'imbriquant l'un dans l'autre, l'un étant muni de 2 boules avec un guide servant à réceptionner 1 outil guide pour la Fermeture et l'autre formé de deux creux pour bloquer les parties boules afin d'éviter tout mouvement latéral. 2/ Dispositif selon 1 caractérisé par 1 double rail comprenant une partie avec deux boules et une partie comprenant deux creux permettant un raccordement des affiches. | B,G | B42,G09 | B42F,G09F | B42F 1,G09F 11 | B42F 1/00,G09F 11/00 |
FR2897636 | A3 | MECANISME DE GUIDAGE DE CORDON D'UN DISPOSITIF D'ENROULEMENT POUR STORE VENITIEN | 20,070,824 | La présente invention porte sur un mécanisme de 5 guidage de cordon d'un dispositif d'enroulement pour un store vénitien. Un store vénitien classique représenté sur la Figure 9 comprend un rail de tête 9, une pluralité de lames 71, au moins un cordon de traction 7 s'étendant à travers 10 chacune des lames 71 pour relever ou abaisser les lames 71, et un dispositif d'enroulement 8 monté sur le rail de tête 9 pour enrouler ou dérouler le ou les cordons de traction 7 de façon à relever ou à abaisser les lames 71. Le dispositif d'enroulement 8 comprend une tige d'enroulement 15 81 montée à rotation sur le rail de tête 9 pour enrouler et dérouler le ou les cordons de traction 7. Cependant, lorsque le ou les cordons de traction 7 sont enroulés autour de la tige d'enroulement 81, le ou chaque cordon de traction 7 est dévié, chevauché ou enchevêtré facilement 20 sur la tige d'enroulement 81 durant le processus d'enroulement par suite d'une vibration produite par la force de traction du dispositif d'enroulement 8, de telle sorte que le ou les cordons de traction 7 ne s'enroulent pas autour de la tige d'enroulement 81 sans à-coups et de 25 façon uniforme. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un dispositif d'enroulement ayant un mécanisme de guidage de cordon pour guider les cordons de traction du store vénitien. 30 La présente invention a donc pour objet un dispositif d'enroulement pour un store vénitien, caractérisé par le fait qu'il comprend : - une tige d'enroulement ; - un mécanisme de guidage de cordon, monté sur la tige 35 d'enroulement et ayant un trou de guidage de cordon parallèle à la tige d'enroulement. Le mécanisme de guidage de cordon peut être situé au voisinage d'une connexion du ou de chaque cordon de traction du store vénitien et de la tige d'enroulement. Le mécanisme de guidage de cordon peut être fixé à un rail de tête, et la tige d'enroulement peut être déplaçable axialement par rapport au mécanisme de guidage de cordon lorsque le ou chaque cordon de traction s'enroule autour de la tige d'enroulement. Le mécanisme de guidage de cordon peut être connecté à une douille taraudée, et la tige d'enroulement peut avoir une partie filetée montée de façon mobile dans la douille taraudée de telle sorte que la tige d'enroulement est déplaçable axialement par rapport au mécanisme de guidage de cordon. Le trou de guidage de cordon du mécanisme de guidage de cordon peut être situé au voisinage de la tige d'enroulement. La distance entre le trou de guidage de cordon du mécanisme de guidage de cordon et la tige d'enroulement peut être inférieure au diamètre du ou de chaque cordon de traction. Le trou de guidage de cordon du mécanisme de guidage de cordon peut comporter une ouverture, et le ou chaque cordon de traction peut être directement introduit à travers l'ouverture dans le trou de guidage de cordon du mécanisme de guidage de cordon. Le ou chaque cordon de traction peut avoir une extrémité distale s'étendant à travers et faisant saillie vers l'extérieur à partir du trou de guidage de cordon du mécanisme de guidage de cordon et fixée à la tige d'enroulement pour tourner avec celle-ci. Le ou chaque cordon de traction peut s'enrouler autour de la tige d'enroulement d'une manière parallèle. La tige d'enroulement peut avoir une partie filetée, et le mécanisme de guidage de cordon peut avoir un alésage taraudé vissé sur la partie filetée de la tige d'enroulement de telle sorte que la tige d'enroulement est axialement déplaçable par rapport au mécanisme de guidage de cordon. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire plusieurs modes de réalisation avec référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en coupe partielle d'un dispositif d'enroulement de cordon de la présente invention ; - la Figure 2 est une vue en perspective du mécanisme de guidage de cordon de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue en perspective d'un autre mécanisme de guidage de cordon selon la présente invention ; - la Figure 4 est une vue en coupe partielle d'un autre dispositif d'enroulement de cordon de la présente invention ; - la Figure 5 est une vue en perspective du mécanisme de guidage de cordon de la Figure 4; - la Figure 6 est une vue en perspective d'un autre mécanisme de guidage de cordon selon la présente invention ; - la Figure 7 est une vue en coupe partielle d'un autre dispositif d'enroulement de cordon de la présente 25 invention ; - la Figure 8 est une vue en perspective du mécanisme de guidage de cordon de la Figure 7 ; - La Figure 9 est une vue en coupe partielle d'un store vénitien classique. 30 Si l'on se réfère aux Figures 1 et 2, on peut voir qu'un store vénitien 10 selon la présente invention comprend un rail de tête 4, une pluralité de lames 101 attachées au rail de tête 4, au moins un cordon de traction 3 (de préférence deux cordons de traction) s'étendant à 35 travers chacune des lames 101 pour relever ou abaisser les lames 101, et un dispositif d'enroulement 1 monté sur le rail de tête 4 pour enrouler ou dérouler le ou les cordons de traction 3 de façon à relever ou abaisser les lames 101. Le dispositif d'enroulement 1 comprend une tige d'enroulement 11 montée à rotation et de façon déplaçable sur le rail de tête 4, et un mécanisme 2 de guidage de cordon monté sur la tige d'enroulement 11 et ayant un trou 21 de guidage de cordon parallèle à la tige d'enroulement 11. La tige d'enroulement 11 est déplaçable axialement par rapport au mécanisme 2 de guidage de cordon, et le mécanisme 2 de guidage de cordon est fixé au rail de tête 4. Le ou chaque cordon de traction 3 a une extrémité distale s'étendant à travers et faisant saillie vers l'extérieur à partir du trou 21 de guidage de cordon et fixée à la tige d'enroulement 11 pour tourner avec elle. De cette manière, le ou chaque cordon de traction 3 est enroulé autour de la tige d'enroulement 11 d'une manière parallèle, de telle sorte que le ou chaque cordon de traction 3 n'est pas dévié, chevauché ou enchevêtré sur la tige d'enroulement 11 pendant le processus d'enroulement par suite d'une vibration produite par la force de traction du dispositif d'enroulement 1, et le ou chaque cordon de traction 3 s'enroule à son tour autour de la tige d'enroulement 11 sans à-coups et de façon uniforme. Comme représenté sur la Figure 3, le mécanisme 2 de guidage de cordon est connecté à une douille taraudée 5, et le cordon d'enroulement 11 a une partie filetée 12 montée de façon mobile dans la douille taraudée 5 de telle sorte que la tige d'enroulement 11 est déplaçable axialement par rapport au mécanisme 2 de guidage de cordon. Comme représenté sur les Figures 4 et 5, le mécanisme 2 de guidage de cordon a un alésage taraudé 23 vissé sur la tige d'enroulement 11 de telle sorte que la tige d'enroulement 11 est déplaçable axialement par rapport au mécanisme 2 de guidage de cordon. Le trou de guidage de cordon 21 comporte une ouverture 22, et le ou chaque cordon de traction 3 est directement introduit à travers l'ouverture 22 dans le trou 21 de guidage de cordon. Comme représenté sur la Figure 6, l'ouverture 22 a une forme différente. Comme représenté sur les Figures 7 et 8, le mécanisme 2 de guidage de cordon est situé au voisinage d'une connexion du ou de chaque cordon de traction 3 et de la tige d'enroulement 11, de telle sorte qu'après que le ou chaque cordon de traction 3 fasse saillie vers l'extérieur à partir du trou 21 de guidage de cordon, le ou chaque cordon de traction 3 s'enroule autour de la tige d'enroulement 11 immédiatement et ne pendra pas dans l'air. De plus, le trou 21 de guidage de cordon est situé au voisinage de la tige d'enroulement 11, et la distance entre le trou 21 de guidage de cordon et la tige d'enroulement 11 est inférieure au diamètre du ou de chaque cordon de traction 3 pour empêcher le ou chaque cordon de traction 3 d'être dévié, chevauché ou enchevêtré. De préférence, la distance entre le trou 21 de guidage de cordon et la tige d'enroulement 11 est inférieure à la moitié du diamètre du ou de chaque cordon de traction 3. Ainsi, le ou chaque cordon de traction 3 faisant saillie vers l'extérieur à partir du trou 21 de guidage de cordon poussera la partie enroulée du ou de chaque cordon de traction 3, de telle sorte que le ou chaque cordon de traction 3 s'enroule autour de la tige d'enroulement 11 sans à-coups, facilitant de cette façon le fonctionnement du dispositif d'enroulement 1 | Un dispositif d'enroulement (1) pour un store vénitien (10) comprend une tige d'enroulement (11) pour enrouler et dérouler au moins un cordon de traction (3), et un mécanisme (2) de guidage de cordon monté sur la tige d'enroulement et ayant un trou (21) de guidage de cordon parallèle à la tige d'enroulement. Ainsi, le cordon de traction s'enroule autour de la tige d'enroulement de manière parallèle, de telle sorte que le cordon de traction n'est pas dévié, chevauché ou enchevêtré sur la tige d'enroulement pendant le processus d'enroulement par suite d'une vibration produite par la force de traction du dispositif d'enroulement, et le cordon de traction s'enroule à son tour autour de la tige d'enroulement sans à-coups et de façon égale. | 1 - Dispositif d'enroulement (1) pour un store vénitien, caractérisé par le fait qu'il comprend : 5 - une tige d'enroulement (11) ; - un mécanisme (2) de guidage de cordon, monté sur la tige d'enroulement (11) et ayant un trou (21) de guidage de cordon parallèle à la tige d'enroulement (11). 2 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 10 1, caractérisé par le fait que le mécanisme (2) de guidage de cordon est situé au voisinage d'une connexion du ou de chaque cordon de traction (3) du store vénitien et de la tige d'enroulement (11). 3 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 15 2, caractérisé par le fait que le mécanisme (2) de guidage de cordon est fixé à un rail de tête (4), et la tige d'enroulement (11) est déplaçable axialement par rapport au mécanisme (2) de guidage de cordon lorsque le ou chaque cordon de traction (3) s'enroule autour de la tige 20 d'enroulement (11). 4 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 2, caractérisé par le fait que le mécanisme (2) de guidage de cordon est connecté à une douille taraudée (5), et la tige d'enroulement (11) a une partie 25 filetée (12) montée de façon mobile dans la douille taraudée (5) de telle sorte que la tige d'enroulement (11) est déplaçable axialement par rapport au mécanisme (2) de guidage de cordon. - Dispositif d'enroulement (1) selon la 30 1, caractérisé par le fait que le trou (21) de guidage de cordon du mécanisme (2) de guidage de cordon est situé au voisinage de la tige d'enroulement (11). 6 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 2, caractérisé par le fait que la distance 35 entre le trou (21) de guidage de cordon du mécanisme (2) de guidage de cordon et la tige d'enroulement (11) estinférieure au diamètre du ou de chaque cordon de traction (3). 7 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 2, caractérisé par le fait que le trou (21) de guidage de cordon du mécanisme (2) de guidage de cordon comporte une ouverture (22), et le ou chaque cordon de traction (3) est directement introduit à travers l'ouverture (22) dans le trou (21) de guidage de cordon du mécanisme (2) de guidage de cordon. 8 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 2, caractérisé par le fait que le ou chaque cordon de traction (3) a une extrémité distale s'étendant à travers et faisant saillie vers l'extérieur à partir du trou (21) de guidage de cordon du mécanisme (2) de guidage de cordon et fixée à la tige d'enroulement (11) pour tourner avec celle-ci. 9 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 2, caractérisé par le fait que le ou chaque cordon de traction (3) s'enroule autour de la tige d'enroulement (11) d'une manière parallèle. 10 - Dispositif d'enroulement (1) selon la 1, caractérisé par le fait que la tige d'enroulement (11) a une partie filetée (12), et le mécanisme (2) de guidage de cordon a un alésage taraudé (23) vissé sur la partie filetée (12) de la tige d'enroulement (11) de telle sorte que la tige d'enroulement (11) est axialement déplaçable par rapport au mécanisme (2) de guidage de cordon. | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/28,E06B 9/32,E06B 9/327 |
FR2889079 | A1 | DISPOSITIF DE FILTRATION INTEGRANT UNE BOUCLE ET UNE POMPE DE CIRCULATION | 20,070,202 | La présente invention concerne le domaine technique de la séparation moléculaire ou particulaire mettant en oeuvre des éléments de séparation appelés généralement membranes, adaptés pour assurer la séparation des molécules ou des particules contenues dans un milieu fluide à traiter. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la filtration au sens général d'un milieu fluide à traiter, et en particulier de la nanofiltration, de l'ultrafiltration, de la microfiltration, etc. Dans l'état de la technique, il est connu de nombreuses variantes de réalisation d'une installation de filtration pour un fluide à traiter. Par exemple, une installation de filtration comporte au moins un et généralement deux dispositifs de filtration comportant chacun dans une enveloppe, une série d'éléments de filtration de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres, et montés de manière étanche à chacune de leurs extrémités sur une plaque de positionnement. Chaque élément de filtration comporte au moins un canal de circulation pour le fluide à traiter. Les éléments de filtration assurent la filtration tangentielle du fluide, en vue d'obtenir à la surface périphérique des éléments de filtration, la sortie du filtrat destiné à être récupéré dans un volume de collecte situé entre les plaques de positionnement et l'enveloppe. Les deux dispositifs de filtration sont montés en série à l'intérieur d'une boucle de circulation dans laquelle une pompe de circulation est reliée aux dispositifs de filtration par l'intermédiaire d'une canalisation d'amenée du fluide à traiter et d'une canalisation de retour récupérant le fluide ayant circulé à l'intérieur des éléments de filtration et appelé rétentat. La pompe de circulation permet d'assurer la circulation du fluide à traiter à grande vitesse à l'intérieur des éléments de filtration tendant à générer une contrainte de cisaillement qui redisperse les matières déposées sur la surface des canaux de la membrane. Il doit être considéré que ce principe de décolmatage est réalisé à l'intérieur d'une boucle de circulation qui comprend deux dispositifs de filtration montés en série et les canalisations d'amenée et de retour du fluide à traiter. Cette installation donne satisfaction au niveau du traitement du fluide. Toutefois, une telle installation présente un coût de fabrication relativement important compte tenu de la réalisation d'une boucle de circulation nécessitant la mise en oeuvre de diverses canalisations et raccords. De plus, une telle installation présente un encombrement relativement important. Pour tenter de remédier à ces inconvénients, la demande de brevet EP 0 217 568 propose un dispositif de filtration comportant, dans un carter, une série d'éléments de filtration de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres en traversant, de manière étanche, à chacune de leurs extrémités une plaque de positionnement. Les éléments de filtration comportent chacun au moins un canal de circulation pour le fluide à traiter et assurent la filtration dudit fluide en vue d'obtenir, à la surface périphérique des éléments de filtration, la sortie du filtrat destiné à être récupéré dans un volume de collecte situé entre les plaques de positionnement et le carter. L'une des extrémités des éléments de filtration débouche dans une chambre de communication qui assure la communication entre un circuit aller et un circuit retour pour le fluide à traiter circulant dans deux séries distinctes d'éléments de filtration. Cette boucle de circulation intégrée est reliée extérieurement à une pompe de circulation pour le fluide à traiter. Un tel dispositif nécessite ainsi un raccordement avec une pompe de circulation extérieure, ce qui augmente son coût de fabrication et son encombrement. La demande de brevet WO 01/96 003 vise à proposer un dispositif de filtration intégrant dans la boucle de circulation, une pompe de circulation. Un tel dispositif de filtration comporte une pièce de séparation montée dans une première chambre de communication dans laquelle débouche l'une des extrémités des éléments de filtration tandis que l'autre des extrémités des éléments de filtration débouchent dans une seconde chambre de communication. La turbine d'une pompe de circulation est montée à l'intérieur de la pièce de séparation qui divise les membranes en une première et une deuxième séries formant les circuits aller et retour d'une boucle de circulation. La seconde chambre de communication comporte l'entrée et la sortie pour le fluide à traiter qui traverse, sous l'effet de l'aspiration de la pompe, les membranes d'une série formant le circuit aller. La pompe refoule le fluide ayant traversé la première série vers les membranes de la série formant le circuit retour. Un tel dispositif peut présenter un inconvénient dans certaines conditions de fonctionnement. En partant du principe que la valeur de la perte de charge dans chaque circuit aller ou retour, consécutive à la vitesse de circulation du fluide, est égale à AP, la pompe de circulation ajoute deux fois la perte de charge (circuit aller et retour) à la valeur de la pression d'alimentation Pa pour assurer la circulation du fluide dans la boucle de circulation. La pression à la sortie du circuit aller, correspondant aussi à l'aspiration de la pompe de circulation, est égale à Pa AP. Au refoulement de la pompe de circulation, la pression est égale à Pa + AP. Il est à noter que la pression à l'aspiration est égale à Pa AP. Aussi, en fonction des valeurs de Pa et de AP, une telle pression à l'aspiration peut prendre une valeur négative, ce qui signifie que les éléments de filtration peuvent aspirer du filtrat. Il s'ensuit une perte inévitable de rendement sur la quantité de liquide filtré. L'objet de l'invention vise donc à remédier aux inconvénients de la technique antérieure en proposant un dispositif pour la filtration tangentielle d'un fluide à traiter, conçu pour présenter un coût de fabrication réduit et un encombrement limité, tout en conservant un débit de filtration important. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne un dispositif pour la filtration tangentielle d'un fluide à traiter destiné à être réparti en un filtrat et en un rétentat, le dispositif comportant, dans un carter: ^ au moins une entrée pour le fluide à traiter, ^ au moins une sortie d'évacuation du rétentat, ^ une série d'éléments de filtration de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres en traversant de manière étanche, à chacune de leurs extrémités, une plaque de positionnement, les éléments de filtration comportant chacun au moins un canal de circulation pour le fluide à traiter et assurant la filtration dudit fluide, en vue d'obtenir, à la surface périphérique des éléments de filtration, la sortie du filtrat destiné à être récupéré dans un volume de collecte situé entre les plaques de positionnement et le carter, É au moins une sortie pour le filtrat communiquant avec le volume de collecte du filtrat, É une première chambre de communication dans laquelle débouche l'une des extrémités des éléments de filtration et dans laquelle sont montés des moyens de séparation, en contact étanche avec la plaque de positionnement voisine, pour diviser ladite chambre en des premier et deuxième volumes délimités respectivement à l'intérieur et à l'extérieur des moyens de séparation et communiquant avec, respectivement, une première série et une deuxième série d'éléments de filtration formant des circuits aller et retour d'une boucle de circulation pour le fluide à traiter, les moyens de séparation comportant un passage de communication, entre le deuxième volume et le premier volume, à l'intérieur duquel est montée une turbine d'une pompe de circulation, munie d'un axe d'entraînement s'étendant à l'extérieur de la première chambre pour être reliée à un moteur d'entraînement, ^ et une deuxième chambre de communication dans laquelle débouche l'autre des extrémités des éléments de filtration et assurant une communication pour le fluide à traiter, entre les éléments de filtration de la première série et ceux de la deuxième série, Selon l'invention, l'entrée pour le fluide à traiter débouche dans la première chambre de communication du carter entre la turbine de la pompe de circulation et les éléments de filtration de la série formant le circuit retour de la boucle de circulation. Selon une première variante de réalisation, le moteur d'entraînement de la pompe est piloté de manière que les éléments de filtration de la deuxième série, alimentés par le deuxième volume forment le circuit aller, tandis que les éléments de filtration de la première série, débouchant dans le premier volume, forment le circuit retour et en ce que l'entrée pour le fluide à traiter débouche dans le premier volume de la première chambre entre la sortie des éléments de filtration de la première série et la turbine montée à l'intérieur des moyens de séparation. Selon une deuxième variante de réalisation, le moteur d'entraînement de la pompe est piloté de manière que les éléments de filtration de la première série, alimentés par le premier volume, forment le circuit aller, tandis que les éléments de filtration de la deuxième série, débouchant dans le deuxième volume, forment le circuit retour et en ce que l'entrée pour le fluide à traiter débouche dans le deuxième volume de la première chambre délimitée à l'extérieur des moyens de séparation entre la sortie des éléments de filtration de la deuxième série et la turbine montée à l'intérieur des moyens de séparation. Avantageusement, les moyens de séparation sont montés à l'intérieur d'un boîtier pour la pompe, monté sur une plaque de positionnement. Selon un exemple de réalisation, les moyens de séparation comportent au moins un stator tubulaire, à l'intérieur duquel est montée la turbine de la pompe. Avantageusement, le stator tubulaire est fixé de manière étanche sur la plaque de positionnement voisine. De préférence, le stator tubulaire est prolongé par un corps tubulaire monté, de manière étanche, sur la plaque de positionnement voisine. Selon un autre exemple de réalisation, le corps tubulaire est équipé d'une collerette de montage à l'intérieur du boîtier, cette collerette étant pourvue de passages pour le fluide. Dans une forme préférée de réalisation, l'entrée pour le fluide à traiter comporte un élément tubulaire traversant le boîtier et le stator tubulaire pour être accessible à l'extérieur du carter et déboucher à l'intérieur des moyens de séparation. Par exemple, l'entrée pour le fluide à traiter comporte un raccord tubulaire traversant le boîtier pour être accessible à l'extérieur du carter et déboucher à l'extérieur des moyens de séparation. Selon une autre caractéristique de l'invention, la deuxième chambre de communication est délimitée, entre un fond de fermeture et la plaque de positionnement ne délimitant pas la première chambre de communication, cette deuxième chambre assurant la récupération du fluide à traiter ayant circulé dans le circuit aller et l'alimentation en fluide pour le circuit retour. Par exemple, le fond de fermeture, qui délimite la deuxième chambre de communication, est équipé de la sortie d'évacuation du rétentat. Selon un exemple de réalisation, les plaques de positionnement sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'une virole délimitant le volume de collecte du filtrat, la virole étant équipée d'au moins une sortie pour le filtrat. De préférence, le carter comporte la virole, le boîtier pour la pompe et le fond de fermeture. Selon un exemple préféré de réalisation, les moyens de séparation sont montés de manière que les première et deuxième séries d'éléments de filtration comportent un nombre sensiblement égal d'éléments de filtration. Par exemple, l'axe d'entraînement est monté dans l'alignement de l'axe de la virole et en ce que le moteur d'entraînement est supporté par le boîtier. Selon une autre variante de réalisation, la sortie d'évacuation du rétentat est aménagée pour communiquer avec la première chambre de communication. Avantageusement, la sortie d'évacuation du rétentat communique soit avec le premier volume de ladite chambre en traversant le boîtier et les moyens de séparation, soit avec le deuxième volume de ladite chambre. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite cidessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en oeuvre de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en coupe longitudinale d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. La fig. 2 est une vue en coupe transversale prise sensiblement selon les lignes II-II de la fig. 1. La fig. 3 est une vue en coupe élévation partielle d'un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. Les fig. 1 et 2 illustrent un dispositif ou module 1 assurant la filtration tangentielle pour un fluide à traiter pouvant être de toute nature. Le dispositif 1 comporte, dans un carter 2, une série d'éléments de filtration 3 de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres. Chaque élément de filtration 3 possède une forme extérieure de section droite transversale, par exemple hexagonale ou circulaire. Chaque élément de filtration 3 comporte au moins un canal réalisé parallèlement à l'axe longitudinal de l'élément de filtration. La surface des canaux est recouverte par au moins une couche séparatrice, non représentée, destinée à être en contact avec le milieu fluide à traiter circulant à l'intérieur des canaux. La nature de la ou des couches séparatrices est choisie en fonction du pouvoir de séparation ou de filtration à obtenir. Les éléments de filtration 3 sont montés, à chacune de leurs extrémités, sur une plaque de positionnement 4 montée à l'intérieur du carter 2. De manière classique, chaque plaque de positionnement 4 comporte un trou permettant le passage de l'extrémité d'un élément de filtration tubulaire 3. Chaque trou est équipé d'un joint d'étanchéité permettant d'assurer un montage étanche des éléments de filtration 3 sur les plaques de positionnement 4. Les plaques de positionnement 4 définissent, entre elles et avec le carter 2, un volume de collecte 6 pour le filtrat sortant de la surface périphérique des éléments de filtration 3. Ce volume de collecte 6 communique, par au moins une et, dans l'exemple illustré, deux sorties 7 d'évacuation du filtrat. Dans l'exemple illustré, chaque sortie 7 pour le filtrat est constituée par un tronçon de canalisation raccordé sur une virole 9 constituant, en partie, le carter 2 et à chaque extrémité de laquelle sont 2889079 8 montées les plaques de positionnement 4. La virole 9 délimite ainsi, avec les plaques de positionnement 4, le volume de collecte 6. Le dispositif de filtration 1 comporte, également, une première chambre de communication 11 aménagée dans le carter 2 et dans laquelle débouche, au-delà de la plaque de positionnement 4, l'une des extrémités des éléments de filtration 3, tandis que l'autre extrémité des éléments de filtration 3 débouche au-delà de l'autre plaque de filtration 4, dans une deuxième chambre de communication 12. Tel que cela apparaît plus précisément à la fig. 1, la première chambre 11 est délimitée à l'intérieur d'un boîtier de fermeture 13 raccordé à la virole 9 et/ou à la plaque de positionnement 4, tandis que la deuxième chambre de communication 12 est délimitée entre la plaque de positionnement voisine 4 et un fond de fermeture 14 monté sur la virole 9 et/ou la plaque de positionnement 4. Ainsi, le carter 2 est constitué par la virole 9, le boîtier 13 et le fond de fermeture 14. Le dispositif 1 comporte des moyens de séparation 15 montés dans la première chambre de communication 11, afin de diviser cette première chambre, d'une part, en un premier volume V1r communiquant avec une première série si d'éléments de filtration 3, parcouru par le fluide à traiter selon un premier sens représenté par la flèche fi et, d'autre part, en un deuxième volume V2 communiquant avec une seconde série s2 d'éléments de filtration 3 traversés par le fluide selon un deuxième sens f2 contraire au premier sens f1. Les moyens de séparation 15 sont montés de manière étanche sur la plaque de positionnement 4 voisine, de manière à diviser le volume de la première chambre 11 en un premier volume V1 et en un deuxième volume V2, situés, respectivement, à l'intérieur et à l'extérieur des moyens de séparation. Il doit être compris que les éléments de filtration 3, appartenant à la première série, sont différents des éléments de filtration 3 de la seconde série s2. Selon une caractéristique préférée de réalisation, les moyens de séparation 15 sont montés de manière que les séries s2 des éléments de filtration 3 comportent un nombre sensiblement égal d'éléments de filtration 3. Selon cet exemple, les éléments de filtration 3, appartenant à la première série si, sont situés à l'intérieur de l'enveloppe virtuelle prolongeant les moyens de séparation 15, tandis que les éléments de filtration 3, appartenant à la deuxième série s2, sont situés à l'extérieur de cette enveloppe virtuelle. Il doit être compris que les éléments de filtration 3 des première série si et deuxième série s2 forment les circuits aller et retour d'une boucle de circulation pour le fluide à traiter, réalisée à l'intérieur du carter. Dans l'exemple illustré à la fig. 1, les éléments de filtration de la deuxième série s2 forment le circuit aller, tandis que les éléments de filtration de la première série si forment le circuit retour. Les moyens de séparation 15 délimitent intérieurement un logement 22 pour une turbine 23 d'une pompe de circulation. Les moyens de séparation 15, qui seront décrits en détail dans la suite de la description, se présentent sous une forme tubulaire ou cylindrique et sont montés, de manière étanche, sur la plaque de positionnement voisine 4. Les moyens de séparation 15 délimitent intérieurement le premier volume Vi et extérieurement par rapport au boîtier de fermeture 13, le deuxième volume V2. Le boîtier de fermeture 13 peut être fixé à la plaque de positionnement 4 par l'intermédiaire de moyens d'assemblage. Les moyens de séparation 15 comportent un passage de communication 24 assurant le passage du fluide à traiter entre les volumes V1, V2. La turbine 23 comporte un axe d'entraînement 25, relié à un moteur d'entraînement en rotation 26 monté sur le boîtier de fermeture 13. De préférence, l'axe d'entraînement 25 est monté dans l'alignement de l'axe de la virole 9 dans laquelle les éléments de filtration 3 sont répartis régulièrement suivant l'axe de la virole. Bien entendu, le boîtier de fermeture 13 comporte un passage étanche pour l'arbre d'entraînement 25. Dans l'exemple illustré à la fig. 1, il est considéré que le moteur 26 d'entraînement de la pompe fonctionne en mode aspiration. La turbine permet, d'une part, d'aspirer le fluide provenant des membranes de la première série si formant le circuit retour et, d'autre part, de refouler le fluide par le passage de communication 24 et le volume V2, afin d'alimenter les membranes de la deuxième série s2 formant le circuit aller de la boucle de circulation. Selon une autre caractéristique de l'objet de l'invention, le dispositif 2 comporte une entrée E pour le fluide à traiter qui débouche dans la première chambre de communication 11 du carter, entre la turbine 23 de la pompe de circulation et les éléments de filtration 3 de la série formant le circuit retour de la boucle de circulation, à savoir les éléments de filtration de la première série si dans l'exemple illustré à la fig. 1. Selon une autre caractéristique avantageuse, la deuxième chambre de communication 12 est aménagée dans le fond de fermeture 14 qui est équipé dans l'exemple illustré d'une sortie S d'évacuation du rétentat. La deuxième chambre de communication 12 est délimitée par la plaque de positionnement 4 voisine et assure la communication entre les éléments de filtration 3 de la deuxième série s2 et les éléments de filtration 3 de la première série si. Le fonctionnement du dispositif 1, décrit aux fig. 1 et 2, découle directement de la description qui précède. Le fluide à traiter arrive par l'entrée E dans le volume Vi et se trouve aspiré sous l'effet du fonctionnement de la turbine 23 dans les éléments de filtration 3 de la deuxième série $2 en ayant, au préalable, passé dans le volume V2, via le passage de communication 24. Le fluide traverse les éléments de filtration 3 de la deuxième série s2 qui forment ainsi le circuit aller de la boucle de circulation pour déboucher dans la deuxième chambre de communication 12 pour être distribué, d'une part, dans la sortie S d'évacuation du rétentat et, d'autre part, sous l'effet de l'aspiration de la turbine, à travers les éléments de filtration 3 de la première série si qui forment le circuit retour de la boucle de circulation. Le fluide ayant circulé à travers les éléments de filtration 3 de la première série si est récupéré dans le volume Vi. Le cycle de filtration se poursuit selon la description qui précède. Dans l'exemple illustré aux fig. 1 et 2, l'entrée E pour le fluide débouche dans le volume VI de la première chambre de communication 11, située à l'intérieur des moyens de séparation. Selon cet exemple, de réalisation, l'entrée E comporte un élément tubulaire 30 traversant le boîtier 13, le volume V2 de la chambre de communication 11 et les moyens de séparation 15, afin de déboucher dans le volume Vi délimité à l'intérieur des moyens de séparation 15. Selon un exemple de réalisation, les moyens de séparation 15 comportent un stator 151 de forme tubulaire, à l'intérieur duquel est montée la turbine 23. Les moyens de séparation 15 comportent également un corps tubulaire 152 prolongeant le stator 151 et monté, de manière étanche, sur la plaque de positionnement voisine 4 mais, également, sur le stator 151. De préférence, ce corps tubulaire 152 est pourvu d'une garniture métallique sur laquelle s'appuie la turbine. Cette garniture assure ainsi l'étanchéité entre le stator et le corps tubulaire, ainsi que la rotation de la turbine. Le corps tubulaire 152 possède une hauteur suffisante permettant le montage de l'élément tubulaire 30 qui est monté radialement sur le corps tubulaire 152. L'élément tubulaire 30 débouche ainsi à l'intérieur du corps tubulaire 152, entre la sortie des éléments de filtration 3 de la première série si et la turbine 23 montés à l'intérieur des moyens de séparation 15 c'est-à- dire dans le premier volume VI. L'élément tubulaire 30 est ainsi accessible de l'extérieur du carter, de manière à pouvoir être relié à un conduit de raccordement. Il est à noter que le corps tubulaire 152 peut être pourvu d'une collerette de montage en appui sur la paroi interne du boîtier 13. Cette collerette, qui s'étend ainsi radialement entre le corps tubulaire 152 et le boîtier 13, est munie de passages pour le fluide circulant à l'intérieur du volume V2. Dans l'exemple qui précède, la pompe aspire le fluide à travers les éléments de filtration de la première série si et rejette le fluide à travers les éléments de filtration de la deuxième série s2. Bien entendu, par inversion du sens de rotation de la turbine, il peut être prévu d'aspirer à travers les éléments de filtration 3 de la deuxième série s2 et de refouler le fluide à travers les éléments de filtration 3 de la première série si. Selon cette variante de réalisation illustrée à la fig. 3, les éléments de filtration 3 de la première série si sont alimentés par le premier volume VI formant ainsi le circuit aller de la boucle de circulation. En sortie des éléments de filtration 3 de la première série si, le fluide est réparti, d'une part, dans la sortie d'évacuation S du rétentat et, d'autre part, dans les éléments de filtration 3 de la deuxième série $2 qui forment le circuit retour. Le fluide pénètre dans le deuxième volume V2 en sortie des éléments de filtration 3 de la deuxième série s2. Dans cet exemple de réalisation, l'entrée E du fluide débouche dans le deuxième volume V2, c'est-à-dire entre la turbine 23 et les éléments de filtration 3 de la deuxième série $2 formant le circuit retour de la boucle de circulation. Ainsi, le fluide du deuxième volume V2, provenant de l'entrée E et de la sortie des éléments de filtration de la deuxième série s2 est aspiré par la turbine 23 via le passage de communication 24. Dans cet exemple de réalisation, l'entrée E pour le fluide à traiter comporte un raccord tubulaire 31 traversant le boîtier 13 pour être accessible de l'extérieur du carter et déboucher à l'extérieur des moyens de séparation 15. Dans l'exemple illustré, les moyens de séparation 15 comportent le stator 151 et le corps tubulaire 152. Il est à noter que le corps tubulaire 152 peut être supprimé selon cette variante de réalisation. Dans l'exemple illustré à la fig. 1, la sortie d'évacuation du rétentat S communique avec la deuxième chambre de communication 12. Il est à noter que cette sortie d'évacuation du rétentat S peut être aménagée pour communiquer avec la première chambre de communication 11 dans laquelle débouche également l'entrée E du fluide à traiter. Dans l'exemple illustré à la Fig. 1, la sortie d'évacuation du rétentat S peut traverser soit le boîtier 13 pour déboucher dans le deuxième volume V2, soit le boîtier 13 et le corps tubulaire 152 pour déboucher dans le premier volume V1 en face ou non de l'entrée E. Dans l'exemple illustré à la fig. 3, la sortie d'évacuation du rétentat S peut traverser le boîtier 13 pour déboucher dans le deuxième volume V2, en face ou non de l'entrée E. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre | L'invention concerne un dispositif pour la filtration tangentielle d'un fluide à traiter destiné à être réparti en un filtrat et en un rétentat, le dispositif comportant dans un carter (2), une série d'éléments de filtration (3) de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres, au moins une sortie (7) pour le filtrat communiquant avec le volume de collecte (6) du filtrat, une première chambre de communication (11), dans laquelle sont montés les moyens de séparation (15) communiquant avec, respectivement, une première série et une deuxième série d'éléments de filtration (3) formant des circuits aller et retour d'une boucle de circulation pour le fluide à traiter, les moyens de séparation comportant une turbine (23) d'une pompe de circulation.Selon l'invention, l'entrée (E) pour le fluide à traiter débouche dans la première chambre de communication (11) du carter entre la turbine de la pompe de circulation et les éléments de filtration (3) de la série formant le circuit retour de la boucle de circulation. | 1. Dispositif pour la filtration tangentielle d'un fluide à traiter destiné à être réparti en un filtrat et en un rétentat, le dispositif comportant, dans un carter (2) : É au moins une entrée (E) pour le fluide à traiter, É au moins une sortie (S) d'évacuation du rétentat, ^ une série d'éléments de filtration (3) de forme tubulaire s'étendant parallèlement les uns aux autres en traversant de manière étanche, à chacune de leurs extrémités, une plaque de positionnement (4), les éléments de filtration (3) comportant chacun au moins un canal de circulation pour le fluide à traiter et assurant la filtration dudit fluide, en vue d'obtenir, à la surface périphérique des éléments de filtration, la sortie du filtrat destiné à être récupéré dans un volume de collecte (6) situé entre les plaques de positionnement (4) et le carter (2), É au moins une sortie (7) pour le filtrat communiquant avec le volume de collecte (6) du filtrat, É une première chambre de communication (11) dans laquelle débouche l'une des extrémités des éléments de filtration et dans laquelle sont montés des moyens de séparation (15), en contact étanche avec la plaque de positionnement (4) voisine, pour diviser ladite chambre en des premier (VI) et deuxième (V2) volumes délimités respectivement à l'intérieur et à l'extérieur des moyens de séparation et communiquant avec, respectivement, une première série (si) et une deuxième série (s2) d'éléments de filtration (3) formant des circuits aller et retour d'une boucle de circulation pour le fluide à traiter, les moyens de séparation comportant un passage de communication (24), entre le deuxième volume (V2) et le premier volume (VI), à l'intérieur duquel est montée une turbine (23) d'une pompe de circulation, munie d'un axe d'entraînement (25) s'étendant à l'extérieur de la première chambre (11) pour être reliée à un moteur d'entraînement (26), É et une deuxième chambre de communication (12) dans laquelle débouche l'autre des extrémités des éléments de filtration et assurant une communication pour le fluide à traiter, entre les éléments de filtration de la première série (si) et ceux de la deuxième série (s2), caractérisé en ce que l'entrée (E) pour le fluide à traiter débouche dans la première chambre de communication (11) du carter entre la turbine (23) de la pompe de circulation et les éléments de filtration (3) de la série formant le circuit retour de la boucle de circulation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement de la pompe est piloté de manière que les éléments de filtration (3) de la deuxième série (s2), alimentés par le deuxième volume (V2) forment le circuit aller, tandis que les éléments de filtration (3) de la première série (si), débouchant dans le premier volume (VI), forment le circuit retour et en ce que l'entrée (E) pour le fluide à traiter débouche dans le premier volume (VI) de la première chambre (11) entre la sortie des éléments de filtration de la première série (si) et la turbine (23) montée à l'intérieur des moyens de séparation (15). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement de la pompe est piloté de manière que les éléments de filtration (3) de la première série (si), alimentés par le premier volume (VI), forment le circuit aller, tandis que les éléments de filtration (3) de la deuxième série (s2), débouchant dans le deuxième volume (V2), forment le circuit retour et en ce que l'entrée (E) pour le fluide à traiter débouche dans le deuxième volume (V2) de la première chambre délimitée à l'extérieur des moyens de séparation (15) entre la sortie des éléments de filtration (3) de la deuxième série (s2) et la turbine (23) montée à l'intérieur des moyens de séparation (15). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de séparation (15) sont montés à l'intérieur d'un boîtier (13) pour la 30 pompe, monté sur une plaque de positionnement (4). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de séparation (15) comportent au moins un stator tubulaire (151), à l'intérieur duquel est montée la turbine (23) de la pompe. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le stator tubulaire (151) est fixé de manière étanche sur la plaque de positionnement voisine (4). 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le stator tubulaire (151) est prolongé par un corps tubulaire (152) monté, de manière étanche, sur la plaque de positionnement voisine (4). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le corps tubulaire (152) est équipé d'une collerette de montage à l'intérieur du boîtier (13), cette collerette étant pourvue de passages pour le fluide. 9. Dispositif selon les 2, 4 et 5, caractérisé en ce que l'entrée (E) pour le fluide à traiter comporte un élément tubulaire (30) traversant le boîtier (13) et le stator tubulaire (151) pour être accessible à l'extérieur du carter et déboucher à l'intérieur des moyens de séparation (15). 10. Dispositif selon les 3 et 4, caractérisé en ce que l'entrée (E) pour le fluide à traiter comporte un raccord tubulaire (31) traversant le boîtier (13) pour être accessible à l'extérieur du carter et déboucher à l'extérieur des moyens de séparation (15). 11. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième chambre de communication (12) est délimitée, entre un fond de fermeture (14) et la plaque de positionnement ne délimitant pas la première chambre de communication (11), cette deuxième chambre (12) assurant la récupération du fluide à traiter ayant circulé dans le circuit aller et l'alimentation en fluide pour le circuit retour. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le fond de fermeture (14), qui délimite la deuxième chambre de communication (12), est équipé de la sortie (S) d'évacuation du rétentat. 13. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les plaques de positionnement (4) sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'une virole (9) délimitant le volume de collecte (6) du filtrat, la virole (9) étant équipée d'au moins une sortie (7) pour le filtrat. 14. Dispositif selon les 4, 11 et 13, caractérisé en ce que le carter comporte la virole (9), le boîtier (13) pour la pompe et le fond de fermeture (14). 15. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de séparation (15) sont montés de manière que les première et deuxième séries (si, S2) d'éléments de filtration (3) comportent un nombre sensiblement égal d'éléments de filtration (3). 16. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'axe d'entraînement (25) est monté dans l'alignement de l'axe de la virole (9) et en ce que le moteur d'entraînement (26) est supporté par le boîtier (13). 17. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la sortie (S) d'évacuation du rétentat est aménagée pour communiquer avec la première chambre de communication (11). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que la sortie (S) d'évacuation du rétentat communique soit avec le premier volume (VI) de la première chambre (11) en traversant le boîtier (13) et les moyens de séparation (15), soit avec le deuxième volume (V2) de ladite première chambre. | B | B01 | B01D | B01D 35,B01D 29,B01D 63,B01D 69 | B01D 35/26,B01D 29/25,B01D 29/56,B01D 63/06,B01D 69/04 |
FR2892072 | A1 | SYSTEME DE FIXATION D'UNE NAPPE DE SUSPENSION SUR UNE ARMATURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET SIEGE COMPORTANT UN TEL SYSTEME. | 20,070,420 | La présente invention concerne un système de fixation d'une nappe de suspension sur une armature de siège de véhicule automobile, et un siège comportant un tel système. On connaît déjà des sièges ayant une armature de dossier ou d'assise qui porte une nappe de support destinée à supporter la matelassure de rembourrage. Couramment aussi, cette nappe est formée d'un ensemble de fils métalliques, pliés ou cintrés pour leur donner une certaine capacité de déformation élastique en traction et flexion notamment. Ces fils sont par ailleurs assemblés entre eux pour former la nappe, et leurs extrémités fixées sur les flasques latéraux rigides de l'armature, de sorte que la nappe dans son ensemble puisse fléchir élastiquement sous la charge appliquée par l'utilisateur du siège. Aux fins de cette fixation, les extrémités de chaque fil sont pliées sensiblement à angle droit par rapport à la direction longitudinale générale du fil, de manière à s'étendre approximativement parallèlement aux dits flasques. Des crochets sont préformés sur ces flasques, par découpe et emboutissage et de la tôle qui les constitue, de manière à dépasser en direction de la nappe. Pour la mise en place de la nappe sur l'armature, les dites extrémités repliées des fils sont accrochées sur ces crochets. Puis les crochets sont rabattus vers l'armature pour assurer un meilleur maintien des extrémités des fils, tout en leur laissant une certaine latitude de pivotement, nécessaire pour accepter la déformation de cintrage des fils sous le poids ou l'effort d'appui du dos de l'occupant du siège. Le rabattement des crochets se fait actuellement à la main, avec un outil classique, ou avec un outillage portatif motorisé spécialisé permettant de réduire les efforts de l'opérateur. Compte tenu du nombre de crochets à rabattre, généralement au moins six par armature, on comprendra aisément la pénibilité de ces opérations et le temps induit, même lorsqu'elles sont assistées par l'outillage spécialisé. Par ailleurs, les crochets sont généralement formés à partir de l'arrière du siège et s'étendent vers l'avant, pour éviter qu'une poussée trop importante sur la face visible de l'assise ou du dossier n'ait tendance à faire glisser l'extrémité d'un fil hors de son crochet. Même après rabattement des crochets, et du fait du jeu subsistant requis, il arrive parfois que les crochets ne soient pas suffisamment refermés pour bien emprisonner l'extrémité du fil. Il arrive alors que, sous une forte poussée appliquée sur la nappe, venant de l'arrière du dossier, par exemple exercée par un passager situé derrière le siège concerné, la dite extrémité du fil se dégage du crochet et ne maintienne alors plus la nappe. Ce problème est particulièrement gênant car il n'est pas possible d'y remédier sans déshabiller le dossier de sa coiffe et dépose de la matelassure. La présente invention a donc pour but de résoudre ces problèmes et de proposer un système de fixation de réalisation simple et de mise en oeuvre simple et rapide, sans besoin d'outillage. Elle vise aussi à fournir un siège dont la nappe est fermement maintenue sur l'armature, tout en gardant la souplesse et la déformabilité requise. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet 35 un système de fixation d'une nappe de suspension sur une armature de siège de véhicule automobile, la nappe étant formée de fils comportant à au moins une extrémité une partie d'extrémité qui s'étend parallèlement à un flasque d'armature sur lequel la dite partie d'extrémité est maintenue par engagement dans un creux d'au moins un crochet solidaire de la dite armature. Selon l'invention, le système de fixation est caractérisé en ce qu'il comporte un verrou pivotant sur la dite partie d'extrémité autour de l'axe de cette partie, le verrou comprenant une palette de manoeuvre et une came agencée de manière qu'un pivotement du verrou dans une position de verrouillage amène la came en appui contre une paroi d'appui du flasque d'armature située à l'opposé du dit crochet, de sorte qu'un effort de poussée soit exercé par la came sur la partie d'extrémité du fil pour pousser la dite partie d'extrémité dans le creux du crochet. Grâce à l'invention, la mise en place et la fixation des fils de nappe sur l'armature du siège est grandement facilitée. Il suffit en effet de positionner la partie d'extrémité du fil dans le crochet correspondant, puis de faire pivoter manuellement le verrou au moyen de la palette de commande pour assurer la fixation du fil. Aucun outil n'est nécessaire. Par ailleurs, comme la partie d'extrémité est fermement maintenue dans le fond du crochet par la came, même un effort venant de l'arrière, comme indiqué précédemment, ne pourra déloger la dite partie d'extrémité. Préférentiellement, la came est conformée de manière que le point de contact de la came sur la paroi d'appui, lorsque la came est en position de verrouillage, est situé au-delà, dans le sens de rotation de verrouillage, d'un point de levée maximale de la came. Autrement dit, la position de verrouillage se situe après le passage du point dur correspondant au contact de la pointe de la came avec la dite paroi d'appui, ce qui confère donc au système une irréversibilité et exclut un déverrouillage inopportun par pivotement de la came en sens inverse, même si les déplacements de la nappe en cours d'utilisation du siège pourraient tendre à faire pivoter la dite partie d'extrémité sur elle-même. On notera d'ailleurs incidemment que, du fait notamment du matériau constitutif du verrou, en matière plastique, l'éventuel pivotement de la partie d'extrémité se produira par glissement de celle-ci dans le verrou, limitant ainsi très fortement le couple susceptible de faire pivoter le dit verrou. Selon une autre disposition préférentielle, la palette est conformée de manière que, en position verrouillée, elle s'étende sensiblement parallèlement à la dite paroi du flasque, à l'opposé de la dite partie d'extrémité par rapport au crochet. Cette disposition assure une garantie supplémentaire de maintien sur le crochet, puisque, comme on le verra mieux par la suite, la palette s'opposerait, le cas échéant, à un dégagement de la partie d'extrémité hors du crochet, en butant sur la partie liant le crochet à l'armature. Selon une autre disposition avantageuse, le verrou est formé d'une pièce avec une gaine enrobant la partie d'extrémité, l'ensemble étant surmoulé sur la dite partie d'extrémité, ce qui simplifie la fabrication. Le verrou est alors préférentiellement relié aux parties de la gaine situées de part et d'autre du verrou par des éléments de liaison temporaire adaptés pour rompre lors du pivotement du verrou, sous le seul effort exercé par l'opérateur sur la palette. Par ailleurs, avant la mise en place sur l'armature, les verrous des différents fils de la nappe sont maintenus exactement dans la position angulaire adaptée pour leur insertion sous le crochet, ce qui facilite encore l'opération de montage, en évitant à l'opérateur de devoir s'assurer du bon positionnement du verrou avant montage. Selon d'autres dispositions complémentaires, au niveau de chaque fixation, la partie d'extrémité est maintenue dans deux crochets, et la came du verrou est située entre les dits crochets. Dans ce cas, la palette de commande comporte deux ailes situées au droit de chaque crochet. L'invention a aussi pour objet un siège de véhicule automobile comportant une armature de dossier et une armature d'assise, caractérisé en ce que au moins une des dites armatures comporte un système de fixation d'une nappe de suspension telle que défini précédemment. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'une armature de dossier d'un siège d'automobile, conforme à l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble de l'armature de dossier équipée de sa nappe de suspension, - les figures 2 à 4 sont des vues de détail du 25 système successivement en positions début, en cours et fin de montage de la nappe, - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe selon la ligne A-A de la figure 2, respectivement en début et en fin de montage. 30 Le dessin de la figure 1 représente une armature de dossier 1, comportant deux flasques latéraux 11 reliés en haut et en bas respectivement par une traverse supérieure 12 et une traverse inférieure 13. Une nappe de suspension 35 2, formée de fils métalliques 21, 22 pliés et entrecroisés s'étend entre les flasques 11 sur lesquels elle est fixée. Pour cela, les parties d'extrémité 23 de certains des fils 22 s'étendant horizontalement sont repliées sensiblement à angle droit de manière à être parallèles au plan général des flasques 1 et orientées selon la direction longitudinale des dits flasques. Ces parties d'extrémité 23 sont revêtues par une gaine 24 en matière pLastique, et sont maintenues sur les flasques par des crochets 14, 15 qui sont formées par découpage-emboutissage de la tôle constituant les dits flasques. La gaine 24 est en deux parties : une partie 24a qui enrobe le fil 22 au niveau du coude qu'il forme avec sa partie d'extrémité 23 et qui s'étend sous un premier crochet 14 et une deuxième partie 24b qui enrobe le bout de la partie d'extrémité du fil et s'étend sous un deuxième crochet 15. Un verrou 25 est monté pivotant sur la partie d'extrémité 23 du fil entre les deux parties 24a, 24b de la gaine. Le verrou 25 comporte une came 26 et une palette de commande 27. Dans la position représentée sur les figures 1, 4 et 6, c'est-à-dire lorsque la nappe 2 est définitivement fixée sur l'armature, la came 26 appuie sur une partie de paroi 16 subsistant entre les découpes 17 constituées lors de la formation des crochets 14 par découpage-emboutissage, comme indiqué précédemment. Il résulte de cet appui de la came 26 que la partie d'extrémité 23 du fil est repoussée vers le fond du creux formé par les crochets 14 et 15, comme on le voit bien figures 4 et 6. De plus la palette de commande s'étend sensiblement parallèlement au plan général du flasque, comme on le voit bien figure 6, ce qui permet de ne pas créer d'encombrement supplémentaire entre les flasques. Le verrou 25 est conformé de manière que, dans la position de verrouillage illustrée figure 6, le point de contact de la came 26 sur la paroi 16 soit situé, selon la représentation de cette figure, à gauche de la perpendiculaire à la paroi 16 passant par l'axe de pivotement du verrou, cette perpendiculaire correspondant au point de levée maximale de la came. Aussi, la palette 27 vient en contact de butée, au point repéré 28 sur la figure 6, avec la partie 15a du crochet reliant le crochet 15 au flasque 11. Ainsi, le verrou est fermement maintenu dans sa position de verrouillage, sans risque de dégagement inopportun hors du crochet. De plus encore, les deux bras de la palette s'étendent de l'autre côté du crochet par rapport à la partie d'extrémité 23 du fil, ce qui, au cas où le verrou aurait malgré tout une tendance à s'échapper du crochet en glissant parallèlement au plan général du flasque, empêcherait la poursuite d'un tel mouvement. On va maintenant décrire les opérations de mise en place et verrouillage de la nappe sur l'armature. Préalablement, la nappe est préparée et conformée de manière classique par pliage et assemblage de ses fils constitutifs 21, 22. Le verrou 25 et les éléments de gaine 24a et 24b sont réalisés d'un seul tenant sur chaque partie d'extrémité des fils 22 par surmoulage de matière plastique. Comme on le voit figure 2, le verrou et les éléments de gaine 24a, 24b sont alors reliés par des liens 29, de sorte que, lors des manipulations de la nappe avant son montage et lors de son positionnement sur l'armature 1, la came 29 reste dans sa position angulaire adaptée à l'insertion de la partie d'extrémité 23 sous les crochets 14, 15, et la palette reste sensiblement dans le plan général de la nappe, réduisant ainsi son épaisseur d'ensemble. On met la nappe en place sur l'armature en glissant les parties d'extrémité 23 sous leurs crochets respectifs, selon la direction de la flèche F1 de la figure 5. La nappe est alors maintenue par les seuls efforts résultant de la légère déformation élastique des fils 22. :1 suffit ensuite d'appuyer sur les palettes de commande 27 pour faire pivoter le verrou 25, selon la flèche F2, jusqu'à venir en butée au point 28. Au passage, sous le couple appliqué au verrou, les liaisons 29 sont rcmpues, comme illustré figure 3, la dimension de ces liaisons étant prédéterminée de manière que l'effort requis pour leur rupture soit relativement faible et reste compatible avec un pivotement du verrou effectué à main nue et rapidement. Il n'y a ainsi besoin d'aucun outil pour assurer la fixation ferme et définitive de la nappe sur l'armature, cette fixation restant cependant facilement démontable en cas de nécessité. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus uniquement à titre d'exemple. Ainsi, le verrou pourrait être conformé différemment, de manière par exemple à permettre l'engagement de la partie d'extrémité sous un seul crochet, la palette ayant alors préférentiellement deux pattes de liaison avec la came, situées respectivement de part et d'autre du crochet | La nappe de suspension est formée de fils (22) comportant à au moins une extrémité une partie d'extrémité (23) qui s'étend parallèlement à un flasque d'armature (11) sur lequel la dite partie d'extrémité est maintenue par engagement dans un creux d'au moins un crochet (14,15) solidaire de la dite armature. Le système comporte un verrou (25) pivotant sur la partie d'extrémité (23), le verrou comprenant une palette de manoeuvre (27) et une came (26) agencée de manière qu'un pivotement du verrou dans une position de verrouillage amène la came en appui contre une paroi (16) du flasque d'armature confrontant le dit crochet, de sorte qu'un effort de poussée soit exercé par la came sur la partie d'extrémité du fil pour pousser la dite partie d'extrémité dans le creux du crochet. Application à la fixation d'une nappe de suspension (2) sur une armature (1) de siège de véhicule automobile. | 1. Système de fixation d'une nappe de suspension (2) sur une armature (1) de siège de véhicule automobile, la nappe étant formée de fils (22) comportant à au moins une extrémité une partie d'extrémité (23) qui s'étend parallèlement à un flasque d'armature (11) sur lequel la dite partie d'extrémité est maintenue par engagement dans un creux d'au moins un crochet (14,15) solidaire de la dite armature, caractérisé en ce qu'il comporte un verrou (25) pivotant sur la dite partie d'extrémité (23) autour de l'axe (XX) de cette partie, le verrou comprenant une palette de manoeuvre (27) et une came (26) agencée de manière qu'un pivotement du verrou dans une position de verrouillage amène la came en appui contre une paroi (16) du flasque d'armature située à l'opposé du dit crochet, de sorte qu'un effort de poussée soit exercé par la came sur la partie d'extrémité du fil pour pousser la dite partie d'extrémité dans le creux du crochet. 2. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la came (26) est conformée de manière que le point de contact de la came sur la paroi d'appui (16), lorsque la came est en position de verrouillage, est situé au-delà, dans le sens (F2) de rotation de verrouillage, d'un point de levée maximale de la came. 3. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la palette (27) est conformée de manière que, en position verrouillée, elle s'étende sensiblement parallèlement à la paroi du flasque (11), à l'opposé de la dite partie d'extrémité (23) par rapport au crochet (14, 15). 4. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que le verrou (25) est formé d'une pièce avec une gaine (24a,24b) enrobant la partie d'extrémité (23). 5. Système de fixation selon la 4, caractérisé en ce que l'ensemble du verrou (25) et de la gaine (24a, 24b) est réalisé par surmoulage sur la dite partie d'extrémité. 10 6. Système de fixation selon la 4, caractérisé en ce que, avant verrouillage, le verrou (25) est relié aux parties (24a, 24b) de la gaine situées de part et d'autre du verrou par des éléments de liaison 15 temporaire (29) adaptés pour rompre lors du pivotement du verrou. 7. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la partie d'extrémité (23) est 20 maintenue dans deux crochets (14, 15). 8. Système de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la came (26) du verrou (25) est située entre les dits crochets (14, 15). 25 9. Siège de véhicule automobile comportant une armature de dossier et une armature d'assise, caractérisé en ce que au moins une des dites armatures (1) comporte un système de fixation de la nappe de suspension (2) 30 selon l'une quelconque des précédentes.5 | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/64 |
FR2895551 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'IDENTIFICATION D'OBJETS | 20,070,629 | La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'identification d'objets. L'invention concerne notamment l'identification et la gestion des inventaires d'objets tels que des conteneurs et de leur logistique. Les applications possibles sont variées, notamment dans tous les domaines où des conteneurs réutilisables sont utilisés pour transporter des produits (agroalimentaire, chimie, pharmacie, automobile, etc...). Il est connu d'identifier des objets par un opérateur au moyen d'un lecteur laser faisant l'acquisition d'un identificateur de type code barre. Une autre solution connue est l'utilisation de transpondeur (système radiofréquence RFID passif), sur une distance de lecture très courte (quelques centimètres) avec l'emploi d'un lecteur à main adéquat. Ces solutions connues ne permettent cependant pas la capture rapide, multiple et longue distance d'identificateurs de façon automatisée. L'invention concerne vise notamment à permettre la capture, au passage d'engins de transport ou de manutention (typiquement à une vitesse variable de l'ordre de 20 Km/h), des identificateurs de conteneurs embarqués sur ces véhicules. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. L'invention concerne notamment un procédé d'identification d'objets tels que des conteneurs entrant dans une zone de détection, les objets comportant chacun des moyens d'identification actifs tels que des transpondeurs actifs aptes à émettre des informations sous la forme de signaux de type radio-fréquence. A cette fin, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins une étape de détection simultanée des signaux d'une pluralité d'objets dans la zone de détection, - une étape de traitement et d'analyse d'au moins une des caractéristiques des signaux détectés, pour distinguer les objets entrant dans la zone d'éventuels objets immobiles ou déjà présents dans la zone. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le procédé comporte une pluralité d'étapes successives de détection simultanée des signaux des objets dans la zone de détection, et au moins une étape de mesure et/ou de comparaison d'une caractéristique représentative de la puissance des signaux détectés lors des étapes successives, - le procédé comporte une étape d'analyse des caractéristiques de puissance des signaux détectés, notamment par calcul d'écart type, pour extraire une grandeur représentative du mouvement de chacun des objets relativement à la zone de détection, - le procédé comporte une étape de détection d'une entrée ou d'une sortie d'un corps relativement à la zone de détection et en ce que la ou les étapes de détection sont réalisées uniquement dans une fenêtre temporelle au moins proche de l'entrée ou de la sortie détectées, - la ou les étapes de détection sont réalisées chacune par plusieurs moyens de détection distincts et en ce que l'étape de traitement et d'analyse comprend une étape de comparaison des signaux détectés par les différents moyens de détections. L'invention concerne également un dispositif d'identification d'objets entrant dans une zone de détection tels que des conteneurs, les objets comportant chacun des moyens d'identification actifs tels que des transpondeurs actifs aptes à émettre des informations sous la forme de signaux de type radiofréquence, le dispositif comportant : - des moyens de détection de signaux du type radioélectriques conformés 25 pour permettre la détection simultanée des signaux des objets entrant dans la zone, - des moyens d'acquisition et de traitement de données aptes à coopérer avec les moyens dé détection de signaux, caractérisé en ce que les moyens d'acquisition et de traitement de données sont conformés pour comparer au moins 30 une caractéristique des signaux détectés de manière à identifier les objets dits arrivant qui entrent dans la zone d'éventuels objets immobiles ou déjà présents dans la zone. Selon d'autres particularités possibles : - le dispositif comporte des moyens de détection d'une éventuelle entrée ou sortie d'un corps relativement à la zone de détection, et coopérant avec les moyens des moyens de détection de signaux et/ou les moyens d'acquisition et de traitement de données, de manière à activer les moyens de détection de signaux uniquement lors d'au moins une période temporelle au moins proche d'une entrée ou d'une sortie détectée, - les moyens de détection d'une entrée ou sortie relativement à la zone comportent au moins l'un des moyens suivants : un capteur du type infrarouge, un capteur optique, un capteur magnétique, - les moyens de détection de signaux du type radioélectriques comportent aux moins deux antennes disposées en regard l'une de l'autre de manière et de manière à ménager entre elles passage pour des corps ou objets, les antennes étant orientées relativement pour détecter sensiblement en direction l'une de l'autre, - les moyens d'identification sont du type micro-transpondeur avec source d'énergie embarquée, - les moyens d'acquisition et de traitement de données comprennent des moyens de mémorisation des signaux détectés lors des identifications passées pour archiver l'historique des identifications en vue notamment de consolider les détections futures, le dispositif comporte des moyens de détection de signaux distincts conformés pour permettre la détection de signaux d'objets dans des zones de détection distinctes respectives, les moyens d'acquisition et de traitement de données étant conformés pour pouvoir coopérer avec les différents moyens de détection de signaux pour distinguer et identifier lesdits objets. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une antenne de détection bidirectionnelle susceptible d'être utilisée selon l'invention, - la figure 2 représente une antenne de détection unidirectionnelle susceptible d'être utilisée selon l'invention, - la figure 3 illustre schématiquement un exemple de flux de données détectées par les antennes selon l'invention, - la figure 4 illustre un premier exemple de système d'identification selon l'invention à un point de passage pour véhicule, -les figures 5 et 6 illustrent un second exemple de système d'identification selon l'invention à un point de passage pour véhicule, -la figure 7 illustre un troisième exemple de système d'identification selon l'invention, - la figure 8 illustre schématiquement un exemple de courbes de réponse théoriques (RT) d'un identificateur détecté par un système à quatre antennes tel que celui de la figure 7, - la figure 9 illustre schématiquement un exemple de courbes de réponse réelles (RR) d'un identificateur détecté par un système à quatre antennes tel que celui de la figure 7. L'invention propose une identification d'objets de type radiofréquence avec des micro transpondeurs équipés chacun d'une source d'énergie embarquée (technologie du type par exemple RFID = Radio Frequency Identification active). Le matériel d'identification sélectionné est composé, par exemple, de transpondeurs actifs (appelés également TAGS ) fixés sur les objets (par exemple des conteneurs) et d'équipements de lecture de ces transpondeurs constitués d'antennes 6 radio reliées à un dispositif électronique de traitement du signal radio appelé également lecteur (cf. figures 1 à 3). En se référant la figure 3, les antennes 6 de capture sont reliées à un système d'acquisition de données de type lecteur lui-même connecté à un ordinateur 7 de type, par exemple, ordinateur personnel (PC) permettant de stocker les flux d'informations captés. Les informations détectées sont traitées dans un flux de données émanant du système d'acquisition lecteur et filtré par l'ordinateur 7 utilisé pour le stockage des flux. L'ordinateur 7 peut également être utilisé pour alimenter une base de données 9 utile au stockage et à la consolidation des évènements détectés (entrées et sorties de conteneurs d'un site industriel par exemple). De préférence, le fonctionnement du système (et en particulier des lecteurs) est déclenché uniquement suite à un événement déclencheur. Par exemple, le déclenchement de la lecture, ou l'activation du système d'acquisition du lecteur 6, est effectué lors de la détection du passage d'un corps dans la zone de détection. Par exemple, en se référant à la figure 4, le système comporte deux antennes 6 reliées à un système de lecture. Les deux antennes 6 sont espacées l'une de l'autre de façon à délimiter entre elles un passage pour un véhicule 10 (camion par exemple). Les deux antennes 6 sont orientés de façon à détecter principalement dans le passage. Les antennes 6 de capture sont placées, par exemple, de part et d'autre d'une route et couvrent un périmètre défini, de la taille par exemple d'un camion. De cette façon, la lecture des moyens d'identification 2 portés par les objets 1 situés sur le véhicule 10 peut s'effectuer aux portes d'une usine ou d'un site, au moment ou le véhicule 10 entre ou sort par une porte d'accès. Le déclenchement de la lecture, ou l'activation du système d'acquisition lecteur, est effectué, par exemple, à l'aide des boucles 3, 4 de détection de masse métallique enterrées dans le sol sur la voie de passage du véhicule 10. Le résultat de la détection des boucles 3, 4 au sol est de préférence exploité par un automatisme de traitement séquentiel, qui déclenche le fonctionnement de l'acquisition des données radio par le système lecteur. Le sens de passage du véhicule 10 peut avantageusement être déterminé par l'automatisme à l'aide de la gestion chronologique des évènements de passage sur les boucles 3, 4 (première 3 puis seconde 4 ou seconde 4 puis première 3). Ce dispositif de déclenchement de la lecture suite à un événement est préféré à d'autres systèmes de détection car il permet simultanément : - de réduire le nombre de données à traiter par rapport à un système de lecture en continu, - de prédéterminer plutôt que de supposer le sens de passage du véhicule, - de ne pas épuiser prématurément les batteries d'éventuels 30 transpondeurs 2 fixés sur des conteneurs immobiles dans le rayon de lecture des antennes 6. Avantageusement, les boucles 3, 4 de détection au sol sont placées de part et d'autre d'une porte ou grille automatique d'un site, qui forme un emplacement qui, de par sa nature, doit interdire l'arrêt prolongé d'un véhicule. De cette façon l'invention permet de limiter le temps de lecture radio des transpondeurs 2 afin d'économiser leur source d'énergie embarquée. Par ailleurs, il est préférable d'interdire le stationnement de véhicule ou objets sur les aires de captures radio des transpondeurs 2, donc sur les boucles 3, 4 entre les antennes 6. De plus, la vitesse maximum de passage dans la zone de détection est fixée de préférence à 20Km/h environ. La technologie radio de type active a en général un fort pouvoir de rayonnement, la distance utile de lecture pouvant être de l'ordre de cent mètres en terrain découvert. Ce fort pouvoir de rayonnement est très pratique pour capturer les données embarquées dans des supports difficilement accessibles (dans le conteneur réfrigéré d'un camion par exemple). Cependant, ce fort pouvoir de rayonnement peut avoir quelques inconvénients sur un terrain encombré d'objets isolés en stationnement. En effet, la puissance de rayonnement de moyens d'identification parasites peut induire une réflexion d'ondes radio sur les véhicules passant au milieu des antennes 6. Ceci peut se traduire par la capture par les antennes 6 d'informations stationnées aux alentours, induisant un trop grand nombre de données inutiles. Pour limiter ces inconvénients, il est possible d'utiliser une ou plusieurs antennes d'environnement , c'est-à-dire tournée vers des zones de stationnement adjacentes à la zone de détection principale. De cette façon, il est possible de distinguer les transpondeurs 2 situés dans la zone de détection des autres transpondeurs 2 situés hors de la zone (par exemple en distinguant les transpondeurs dont la puissance radio à été constatée la plus forte sur la ou les antennes d'environnement). Les figures 1 et 2 illustrent deux exemples d'antennes d'environnement, respectivement bi-directionnelle et uni-directionnelle. Pour la surveillance d'une zone de détection, il est possible d'utiliser des pylônes à antennes multiples de manière à capturer des flux de passage d'identificateur actifs 2. Un exemple de lecture de ces données peut être le suivant : - lectures multiples pendant le passage d'un véhicule des informations des transpondeurs 2 des objets 1 stockés dans le véhicule 10, - examen des courbes de réponses en puissance des équipements détectés, -analyse de la courbe de gausse obtenue (puissances) et calcul d'écarts types de façon à extraire un coefficient de mouvement des objets correspondants. De cette façon il est possible d'identifier précisément les objets entrants ou sortants de ceux immobilisés. Un exemple de lecture va être décrit de façon plus détaillée en référence auxfigures7à9. Une porte ou un passage est équipé d'antennes Al, A2, A3, A4 pointant en direction du passage. Par exemple deux poteaux 11 portent chacun deux antennes A1, A2 ; et A3, A4. Lorsque qu'un véhicule 10 transportant des objets 1 portant des moyens 2 d'identification passe à travers la zone de détection, une séquence d'identification/lecture est déclenchée qui conduit à identifier/lire les transpondeurs dans champ de lecture des antennes. Durant toute la séquence, les transpondeurs auront plusieurs fois l'occasion de répondre aux moyens de détection/lecture avec, à chaque fois, des amplitudes de puissance qui évoluent. Pour chaque transpondeur il est ainsi possible de capturer une courbe de réponse par antenne. Théoriquement, les courbes de réponse d'un transpondeur 2 sont d'un type gaussien. En effet, lorsque le transpondeur 2 s'approche de l'antenne (A1, A2, A3, A4,) la réponse en puissance du transpondeur augmente (cf. figure 8 : courbes de réponse théoriques d'un transpondeur pour quatre antennes, avec la puissance P en ordonnée en fonction du temps T en abscisse). Les réponses réelles sont souvent plus chaotiques mais il est possible de distinguer une augmentation de la puissance P de réponse au moment du passage du transpondeur 2 devant l'antenne (cf. : figure 9 , courbes des réponses réelles RR d'un transpondeur pour quatre antennes, avec puissance P en ordonnée en fonction du temps T en abscisse). Un filtre de mouvement peut être appliqué à cet ensemble de réponses pour calculer une différence de réponse par rapport à une moyenne. Ce résultat peut être appelé coefficient de mouvement . De cette façon, un coefficient de mouvement relativement élevé signifie une grande amplitude de réponse en puissance, ce qui traduit un mouvement de passage devant l'antenne (en approche ou en éloignement). Un coefficient de mouvement minimum peut être fixé pour considérer qu'un transpondeur a réellement passé la zone. De même, le filtre peut être affiné en modulant la condition de mouvement sur une ou deux antennes. Par exemple, pour considérer un transpondeur en mouvement la condition peut exiger un coefficient de mouvement suffisant sur une antenne ou bien sur deux antennes. Dans ce dernier cas on parle d'antennes couplées . De préférence, le système comprend quatre antennes dirigées dans la direction de passage de l'objet. Une séquence de fonctionnement du système peut être résumée comme suit : i) passage d'objets revêtus de moyens d'identifications au travers d'une zone de détection (porte par exemple) ii) déclenchement d'une séquence de détection et détermination d'un sens 20 de passage des objets iii) acquisition des réponses de chaque moyen d'identification sur chaque antenne iv) fin de la séquence de détection v) filtrage logiciel des réponses pour extraire les moyens d'identification en 25 mouvement dans la zone de détection vi) fin de traitement, transfert éventuel des données vers un support, stockage des résultats obtenus en vue par exemple d'une évaluation de stock notamment. Comme représenté aux figures 5 et 6, l'invention peut être utilisée aux 30 portes de bâtiments au passage d'engins de manutention dans le chambranle de la porte par exemple. Deux antennes 6 radio sont positionnées respectivement de part et d'autre du chambranle de la porte. La hauteur de pose des antennes 6 est calculée pour être au plus approchant de la hauteur de passage des containers 1 dans la porte. Le transpondeur 2 est fixé sur le conteneur 1, par exemple sur un capot de protections des fourches de l'engin de manutention et à une hauteur déterminée. La puissance de lecture des antennes 6 au passage de porte est de préférence réduite au maximum du fait notamment du fort rayonnement de la technologie des transpondeurs actifs. Des boucles 3, 4 au sol de détection de masse métallique sont disposées de part et d'autre de la porte. De plus, un détecteur optique 5 est intégré au chambranle de la porte pour assurer le déclenchement de la lecture radio lors du passage d'un corps dans le faisceau. Un scénario d'usage peut être le suivant : - l'engin 10 de manutention est détectée par les boucles 3, 4 au sol de détection de masse métallique, ceci arme une séquence de traitement radio avec détection de sens (entrant/sortant) par chronologie d'événement boucle 3 puis 4, ou boucle 4 puis 3, - l'engin 10 coupe le faisceau lumineux du détecteur 5 optique, et arme une lecture radio, - l'engin de manutention roule sur la boucle 3, 4 au sol de détection de masse métallique ce qui clos la séquence de lecture et détermine le sens de passage du conteneur 1. De cette manière, la lecture au passage d'engins de manutention est courte, précise et réalisée sur une distance de lecture est très réduite. Diverses solutions algorithmiques peuvent être utilisées dans le traitement des flux de données émanant des systèmes de capture de transpondeurs. En particulier, les flux de données peuvent être traités de façon à s'affranchir du fort rayonnement radio de la technologie utilisée. En effet, dans le cas d'un environnement encombré de conteneurs 1 en stationnement portant des transpondeurs, il faut pouvoir faire le tri entre les conteneurs 1 transportés dans un camion, ou sur un appareil de manutention, par rapport à ceux en attente de manutention ultérieure. Dans ce but, il ainsi est possible d'utiliser une ou plusieurs des solutions ci-dessous afin de tendre vers un suivi de mouvement des objets sans perturbation due à des informations parasites : - calcul après acquisition des puissances de lectures en décibels des transpondeur, d'un écart type, qui serait à l'image d'un coefficient de mouvement, - calcul avec les valeurs de deux antennes, - calcul avec les valeurs de quatre antennes, appairées deux par deux, soit statistiquement 50% d'amélioration de la fiabilité de la mesure, - sommation des valeurs de puissance de lecture avec intégration des erreurs de lecture, - utilisation d'antenne(s) d'environnement supplémentaire(s) utilisée(s) pendant la lecture au passage d'un véhicule avec comparaison et élimination des flux parasites, - lecture de l'environnement à intervalle régulier, quand il n'y a pas de véhicule, afin de maintenir en mémoire une liste de conteneurs en stationnement, - travail sur l'historique des détections, avec par exemple chronologie et datage des événements dans une base de donnée afin de consolider dans le temps la véracité de l'information, -croisement des informations de capture de zones de détection distinctes (portiques à portiques dans le cas d'un site par exemple), - croisement en traitement central (par exemple déporté) sur base de donnée, des informations de capture émanant de plusieurs sites de détection. Le système de détection et d'identification peut utiliser, par exemple, le matériel commercialisé par la société IDENTEC (transpondeurs, lecteurs et antennes). La portée de détection peut avoir un rayon de 100m, avec une vitesse d'identification, par exemple de 100 transpondeurs ou tags par secondes. En variante ou en combinaison, le système peut utiliser les nanotechnologies embarquées sur la carte électronique des transpondeurs. Dans ce cas, il suffit d'introduire la notion de mouvement dans la réponse à la requête d'inventaire , cette requête est destinée à récupérer toutes les identités (ID) des transpondeurs dans la zone de détection. L'utilisation, par exemple, d'un gyroscope ou d'un accéléromètre électronique miniature pourrait déterminer l'état statique ou mobile du transpondeur 2. L'invention permet une capture multiple, rapide automatique et simultanée, des identificateurs par exemple sur plusieurs dizaines objets au passage de véhicules ouverts, fermés ou bâchés | Procédé d'identification d'objets (1) tels que des conteneurs entrant dans une zone de détection, les objets (1) comportant chacun des moyens (2) d'identification actifs tels que des transpondeurs actifs aptes à émettre des informations sous la forme de signaux (S) de type radiofréquence, le procédé comportant :- au moins une étape de détection simultanée des signaux (S) d'une pluralité d'objets (1) dans la zone de détection,- une étape de traitement et d'analyse d'au moins une des caractéristiques des signaux (S) détectés, pour distinguer les objets (1) entrant dans la zone d'éventuels objets (1) immobiles ou déjà présents dans la zone. | 1. Procédé d'identification d'objets (1) tels que des conteneurs entrant dans une zone de détection, les objets (1) comportant chacun des moyens (2) d'identification actifs tels que des transpondeurs actifs aptes à émettre des informations sous la forme de signaux (S) de type radiofréquence, le procédé comportant : - au moins une étape de détection simultanée des signaux (S) d'une pluralité d'objets (1) dans la zone de détection, - une étape de traitement et d'analyse d'au moins une des caractéristiques des signaux (S) détectés, pour distinguer les objets (1) entrant dans la zone d'éventuels objets (1) immobiles ou déjà présents dans la zone. 2. Procédé d'identification selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'étapes successives de détection simultanée des signaux (S) des objets (1) dans la zone de détection, et au moins une étape de mesure et/ou de comparaison d'une caractéristique représentative de la puissance des signaux détectés lors des étapes successives. 3. Procédé d'identification selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'analyse des caractéristiques de puissance des signaux (S) détectés, notamment par calcul d'écart type, pour extraire une grandeur représentative du mouvement de chacun des objets (1) relativement à la zone de détection. 4. Procédé d'identification selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détection d'une entrée ou d'une sortie d'un corps relativement à la zone de détection et en ce que la ou les étapes de détection sont réalisées uniquement dans une fenêtre temporelle au moins proche de l'entrée ou de la sortie détectées. 5. Procédé d'identification selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la ou les étapes de détection sont réalisées chacune par plusieurs moyens de détection distincts et ence que l'étape de traitement et d'analyse comprend une étape de comparaison des signaux détectés par les différents moyens de détections. 6. Dispositif d'identification d'objets (1) entrant dans une zone de détection tels que des conteneurs, les objets (1) comportant chacun des moyens (2) d'identification actifs tels que des transpondeurs actifs aptes à émettre des informations sous la forme de signaux (S) de type radiofréquence, le dispositif comportant : - des moyens (6) de détection de signaux du type radioélectriques conformés pour permettre la détection simultanée des signaux (S) des objets (1) entrant dans la zone, - des moyens (7, 8, 9) d'acquisition et de traitement de données aptes à coopérer avec les moyens (6) dé détection de signaux, caractérisé en ce que les moyens (7, 8, 9) d'acquisition et de traitement de données sont conformés pour comparer au moins une caractéristique des signaux (S) détectés de manière à identifier les objets (1) dits arrivant qui entrent dans la zone d'éventuels objets immobiles ou déjà présents dans la zone. 7. Dispositif d'identification d'objets selon la 6, 20 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (3, 4, 5) de détection d'une éventuelle entrée ou sortie d'un corps relativement à la zone de détection, et coopérant avec les moyens des moyens (6) de détection de signaux et/ou les moyens (7, 8, 9) d'acquisition et de traitement de données, de manière à activer les moyens (6) de détection de signaux uniquement lors 25 d'au moins une période temporelle au moins proche d'une entrée ou d'une sortie détectée. 8. Dispositif d'identification d'objets selon la 7, caractérisé en ce que les moyens (3, 4, 5) de détection d'une entrée ou sortie relativement à la zone comportent au moins l'un des moyens 30 suivants : un capteur du type infrarouge, un capteur optique, un capteur magnétique. 9. Dispositif d'identification d'objets selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que les moyens (6) de détection 15de signaux du type radioélectriques comportent aux moins deux antennes disposées en regard l'une de l'autre de manière et de manière à ménager entre elles passage pour des corps ou objets, les antennes étant orientées relativement pour détecter sensiblement en direction l'une de l'autre. 10. Dispositif d'identification d'objets selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que les moyens (2) d'identification sont du type micro-transpondeur avec source d'énergie embarquée. 11. Dispositif d'identification d'objets selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que les moyens (7, 8, 9) d'acquisition et de traitement de données comprennent des moyens de mémorisation des signaux détectés lors des identifications passées pour archiver l'historique des identifications en vue notamment de consolider les détections futures. 12. Dispositif d'identification d'objets selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (6) de détection de signaux distincts conformés pour permettre la détection de signaux (S) d'objets (1) dans des zones de détection distinctes respectives et en ce que les moyens (7, 8, 9) d'acquisition et de traitement de données sont aptes à coopérer avec les différents moyens (6) de détection de signaux pour distinguer et identifier lesdits objets (1). | G | G06 | G06K | G06K 19,G06K 7 | G06K 19/08,G06K 7/10 |
FR2891083 | A1 | INTERRUPTEUR ELECTRIQUE, NOTAMMENT DESTINE A EQUIPER UN VEHICULE AUTOMOBILE, ET DISPOSITIF ELECTRIQUE DE COMMANDE D'UNE VITRE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL INTERRUPTEUR. | 20,070,323 | La présente invention concerne un interrupteur électrique, notamment destiné à équiper un véhicule automobile, et un dispositif électrique de commande d'une vitre de véhicule automobile comportant un tel interrupteur. On connaît déjà, dans l'état de la technique, un interrupteur électrique, notamment destiné à équiper un véhicule automobile, du type comportant: un boîtier, comprenant des première et seconde parties, - un circuit imprimé, logé dans le boîtier, portant au moins un élément fixe de contact électrique, des moyens de positionnement axial du circuit imprimé dans la première partie de boîtier, comprenant des première et seconde butées d'appui axial opposées solidaires de cette première partie de boîtier, et des moyens de liaison des première et seconde parties de boîtier entre elles, coopérant avec la première butée d'appui axial. Habituellement, un circuit imprimé a une forme générale de plaque 15 comportant deux faces opposées. Par convention, on appelle direction axiale une direction perpendiculaire aux faces du circuit imprimé et on appelle direction transversale une direction perpendiculaire à la direction axiale. Un interrupteur de ce type est utilisé avantageusement dans un dispositif électrique de commande d'une vitre de véhicule automobile. Habituellement, la première partie du boîtier forme un corps de ce boîtier, et la seconde partie de ce boîtier forme un fond de ce boîtier. Afin de tenir compte des dispersions de cotes entre les deux parties du boîtier, il est connu d'utiliser des moyens de liaison de ces parties élastiques axialement. Ainsi, on a proposé des moyens de liaison comportant des pattes transversales déformables axialement de manière élastique, ménagées sur la seconde partie du boîtier, et destinées à coopérer par encliquetage avec la première butée d'appui. Le positionnement relatif de la première butée d'appui et des pattes élastiques est tel que, lorsque les pattes élastiques coopèrent avec la première butée d'appui, elles sont déformées de manière à exercer une force de rappel élastique de la seconde partie vers la première partie de boîtier. Ainsi, le circuit imprimé est pincé entre la seconde partie de boîtier et la seconde butée d'appui axial, ce qui lui assure un positionnement axial satisfaisant. Cependant, la force de rappel élastique a tendance à diminuer lorsque les pattes élastiques sont soumises à une température élevée. De plus, la durée de vie de ces pattes élastiques est généralement limitée. On notera par ailleurs que le circuit imprimé d'un tel interrupteur est habituellement soumis à des vibrations qui sont à l'origine de bruits indésirables, notamment lorsque la force élastique de rappel est faible. L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un interrupteur électrique du type précité, caractérisé en ce que les moyens de liaison sont rigides axialement, une masse élastique de compression en élastomère étant intercalée axialement entre le circuit imprimé et la seconde partie de boîtier. Dans ce cas, les moyens de liaison comportent de préférence des pattes transversales rigides axialement, ménagées sur la seconde partie du boîtier, et destinées à coopérer par encliquetage avec la première butée d'appui. Grâce à ces moyens de liaison rigides, les première et seconde parties de boîtier sont fixes axialement l'une par rapport à l'autre. La masse élastique de compression génère alors une force de rappel élastique du circuit imprimé vers la seconde butée. Les vibrations auxquelles le circuit imprimé est soumis sont absorbées par cette masse élastique de compression en matière élastomère, ce qui réduit considérablement les bruits indésirables. Par ailleurs, les propriétés d'absorption et d'élasticité de l'élastomère restent satisfaisantes lorsque la température varie, au moins dans un intervalle correspondant aux températures habituellement atteintes par un interrupteur équipant un véhicule automobile. On notera enfin que la durée de vie d'une telle masse élastique de compression en élastomère est généralement élevée. Un interrupteur électrique selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: les moyens de liaison des première et seconde parties de boîtier comportent au moins une patte d'encliquetage, rigide axialement, solidaire de la seconde partie de boîtier, coopérant avec la première butée d'appui axial; - le circuit imprimé est muni d'une première face portant l'élément fixe de contact électrique et d'une seconde face, opposée à la première face, en contact avec la masse élastique de compression; - l'interrupteur électrique comporte un élément mobile de contact électrique destiné à coopérer avec l'élément fixe de contact électrique lorsque l'interrupteur est actionné, cet élément mobile de contact électrique étant solidaire d'une masse élastique de rappel de cet élément mobile de contact électrique dans une position de repos; - la masse élastique de compression est venue de matière avec la masse élastique de rappel; - les masses élastiques de compression et de rappel sont reliées entre elles par une lèvre de liaison formant une ligne de pliage de la masse élastique de compression au droit de la masse élastique de rappel; - l'élément mobile de contact électrique est agencé en vis-à-vis de la première face du circuit imprimé ; - la masse élastique de compression comprend des bossages de positionnement transversal de cette masse de compression dans le boîtier coopérant avec des enfoncements complémentaires ménagés dans la seconde partie de boîtier; - l'interrupteur électrique comporte deux éléments fixes de contact électrique, portés par le circuit imprimé, et deux éléments mobiles de contact électrique, portés chacun par une masse élastique de rappel et destinés chacun à coopérer avec un élément fixe de contact électrique respectif lorsque l'interrupteur est actionné ; et l'interrupteur électrique comporte un organe de commande, susceptible de se déplacer entre une position de repos et des première et seconde positions d'activation, et un organe différentiel transformant le mouvement de basculement de l'organe de commande en déplacements différentiels des premier et second éléments mobiles de contact électrique, de sorte que, lorsque l'organe de commande est en position de repos, aucun élément mobile de contact électrique ne coopère avec l'élément fixe de contact électrique correspondant, lorsque l'organe de commande est en première position d'activation, seul le premier élément mobile de contact électrique coopère avec l'élément fixe de contact électrique correspondant, et lorsque l'organe de commande est en seconde position d'activation, les premier et second éléments mobiles de contact électrique coopèrent chacun avec l'élément fixe de contact électrique correspondant. L'invention à également pour objet un dispositif électrique de commande d'une vitre de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur tel que défini précédemment. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un interrupteur électrique selon l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe de l'interrupteur de la figure 1. On a représenté sur les figures 1 et 2 un interrupteur électrique, désigné par la référence générale 10. Un tel interrupteur électrique 10 est généralement destiné à équiper un véhicule automobile, notamment un dispositif électrique de commande d'une vitre de ce véhicule automobile. L'interrupteur 10 comporte un boîtier 12, comprenant des première 12A et seconde 12B parties, formant respectivement un corps et un fond de ce boîtier. Le corps 12A et le fond 12B du boîtier 12 sont reliés de manière rigide axialement à l'aide de moyens 14 de liaison du corps 12A et du fond 12B du boîtier 12 entre eux. Les moyens de liaison 14 comportent des pattes d'encliquetage 16, rigides axialement, ménagées sur une jupe 17 prolongeant axialement le fond 12B du boîtier 12. Ces pattes d'encliquetage 16 sont encliquetées dans des orifices 18 complémentaires ménagés dans le corps 12A du boîtier 12. L'interrupteur électrique 10 comporte un circuit imprimé 20 muni d'une première face 20A portant des premier 22A et second 22B éléments fixes de contact électrique. Ces premier 22A et second 22B éléments fixes de contact électrique sont reliés électriquement à un module de traitement de signal (non représenté). Le circuit imprimé 20 est également muni d'une seconde face 20B, opposée à la première face 20A, en contact avec une masse élastique de compression 24 en élastomère, intercalée axialement entre le circuit imprimé 20 et le fond du boîtier 12B. Cette masse élastique de compression 24 comporte de préférence des bossages 25 de positionnement transversal de cette masse de compression 24 dans le boîtier 12 coopérant avec des enfoncements complémentaires 26 ménagés dans le fond 12B du boîtier 12. L'interrupteur électrique 10 comporte des moyens 27 de positionnement axial du circuit imprimé 20 dans la première partie 12A du boîtier 12. Ces moyens de positionnement 27 comportent deux butées opposées solidaires du corps 12A de boîtier, à savoir une première butée d'appui axial 28, délimité par les contours des orifices 18 ménagés dans le corps 12A, et une seconde butée d'appui axial 30 opposée à la première butée d'appui axial 28, délimitant une saillie interne 31 du corps 12A du boîtier 12, contre laquelle la première face 20A du circuit imprimé 20 vient en appui. Ainsi, le fond du boîtier 12B, la masse élastique de compression 24 et le circuit imprimé 20 sont empilés entre ces première 28 et seconde 30 butées d'appui axial. La masse élastique de compression 24 génère un effort élastique sollicitant le fond du boîtier 12B contre la première butée d'appui 28 et sollicitant le circuit imprimé 20 contre la seconde butée d'appui 30. Ainsi, le circuit imprimé 20 est positionné axialement sans jeux dans le boîtier 12. L'interrupteur électrique 10 comporte également des premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique, agencés en vis-à-vis de la première face 20A du circuit imprimé 20. Ces premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique sont destinés à coopérer respectivement avec les premier 22A et second 22B éléments fixes de contact électrique lorsque l'interrupteur est actionné. Les premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique sont portés par une masse élastique 34 de rappel dans une position de repos dans laquelle ces premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique ne coopèrent pas avec les premier 22A et second 22B éléments fixes de contact électrique. La masse élastique de rappel 34 comporte des première 36A et seconde 36B cloches déformables axialement portant respectivement les premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique. On notera que la masse élastique de compression 24 est venue de matière avec cette masse élastique de rappel 34. En effet, les masses élastiques de compression 24 et de rappel 34 sont reliées entre elles par une lèvre de liaison 38 formant une ligne de pliage de la masse élastique de compression 24 au droit de la masse élastique de rappel 34. Ainsi, la fabrication de l'interrupteur 10 est facilitée, puisqu'il suffit de fabriquer une seule masse élastique que l'on replie pour former les masses élastiques de compression 24 et de rappel 34. L'interrupteur électrique 10 comporte un organe de commande 40 susceptible de basculer autour d'un axe transversal X entre une position de repos et des première et seconde positions d'activation. Un organe différentiel 42 relie cinématiquement cet organe de commande 40 à la masse élastique du rappel 34, afin de transformer le mouvement de basculement de l'organe de commande 40 en un déplacement différentiel des premier 32A et second 32B éléments mobiles de contact électrique. Lorsque l'organe de commande 40 est en position de repos, aucun élément mobile de contact électrique 32A, 32B ne coopère avec l'élément fixe de contact électrique 22A, 22B correspondant. Lorsque l'organe de commande 40 bascule en première position d'activation, l'organe différentiel déplace les première 36A et seconde 36B cloches déformables de manière différentielle, de sorte que seul le premier élément mobile de contact électrique 32A vient coopérer avec le premier élément fixe de contact électrique 22A. Lorsque l'organe de commande 40 bascule en seconde position d'activation, l'organe différentiel continue de déplacer les première 36A et seconde 36B cloches déformables de sorte que le second élément mobile de contact électrique 32B vient également coopérer avec le second élément fixe de contact électrique 22B, les premiers éléments mobile 32A et fixe 22A de contact électrique coopérant toujours. Dans le cas d'une commande de vitre électrique de véhicule automobile, la position de repos de l'organe de commande 40 correspond à une position de repos de la vitre, la première position d'activation de l'organe de commande 40 correspond à une commande d'ouverture partielle de la vitre et la seconde position d'activation de l'organe de commande 40 correspond à une commande d'ouverture complète de la vitre électrique. On notera que l'organe de commande 40 est également susceptible de basculer vers des positions opposées aux première et seconde positions d'activation, l'interrupteur 10 comportant des éléments identiques à ceux décrits précédemment, montés de manière symétrique, mutatis mutandis Ces éléments sont alors utilisés pour commander la fermeture de la vitre électrique. On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. Par exemple, l'interrupteur électrique pourrait ne comporter qu'un seul élément mobile de contact électrique et un seul élément fixe de contact électrique correspondant. L'organe de commande ne comporterait alors qu'une seule position d'activation, correspondant par exemple à une commande d'ouverture manuelle de la vitre. Par ailleurs, on notera qu'un interrupteur électrique selon l'invention peut également être destiné à équiper divers autres dispositifs de véhicule automobile, tels qu'un régulateur de vitesse de véhicule automobile ou un correcteur électronique de trajectoire ESP ( acronyme anglais de Electronic Stability Program) | Cet interrupteur électrique (10) comporte un boîtier (12), comprenant des première (12A) et seconde (12B) parties, un circuit imprimé (20), logé dans le boîtier (12), portant au moins un élément fixe de contact électrique (22A, 22B), des moyens (27) de positionnement axial du circuit imprimé (20) dans la première partie de boîtier (12A), comprenant des première (28) et seconde (30) butées d'appui axial opposées solidaires de cette première partie de boîtier (12A), et des moyens (14) de liaison des première (12A) et seconde (12B) parties de boîtier entre elles, coopérant avec la première butée d'appui axial (28). Les moyens de liaison (14) sont rigides axialement. Une masse élastique de compression (24) en élastomère est intercalée axialement entre le circuit imprimé (20) et la seconde partie de boîtier (12B). | 1. Interrupteur électrique (10), notamment destiné à équiper un véhicule automobile, du type comportant: - un boîtier (12), comprenant des première (12A) et seconde (12B) parties, - un circuit imprimé (20), logé dans le boîtier (12), portant au moins un élément fixe de contact électrique (22A, 22B), - des moyens (27) de positionnement axial du circuit imprimé (20) dans la première partie de boîtier (12A), comprenant des première (28) et seconde (30) butées d'appui axial opposées solidaires de cette première partie de boîtier (12A), et - des moyens (14) de liaison des première (12A) et seconde (12B) parties de boîtier entre elles, coopérant avec la première butée d'appui axial (28), caractérisé en ce que les moyens de liaison (14) sont rigides axialement, une masse élastique de compression (24) en élastomère étant intercalée axialement entre le circuit imprimé (20) et la seconde partie de boîtier (12B). 2. Interrupteur électrique (10) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (14) de liaison des première (12A) et seconde (12B) parties de boîtier comportent au moins une patte d'encliquetage (16), rigide axialement, solidaire de la seconde partie de boîtier (12B), coopérant avec la première butée d'appui axial (28). 3. Interrupteur électrique (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le circuit imprimé (20) est muni d'une première face (20A) portant l'élément fixe de contact électrique (22A, 22B) et d'une seconde face (20B), opposée à la première face (20A), en contact avec la masse élastique de compression (24). 4. Interrupteur électrique (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un élément mobile de contact électrique (32A, 32B) destiné à coopérer avec l'élément fixe de contact électrique (22A, 22B) lorsque l'interrupteur (10) est actionné, cet élément mobile de contact électrique (32A, 32B) étant solidaire d'une masse élastique (34) de rappel de cet élément mobile de contact électrique (32A, 32B) dans une position de repos. 5. Interrupteur électrique (10) selon la 4, caractérisé en ce que la masse élastique de compression (24) est venue de matière avec la masse élastique de rappel (34). 6. Interrupteur électrique (10) selon la 5, caractérisé en ce que les masses élastiques de compression (24) et de rappel (34) sont reliées entre elles par une lèvre de liaison (38) formant une ligne de pliage de la masse élastique de compression (24) au droit de la masse élastique de rappel (34). 7. Interrupteur électrique (10) selon la 3 prise en combinaison avec l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que l'élément mobile de contact électrique (32A, 32B) est agencé en vis-à-vis de la première face (20A) du circuit imprimé (20). 8. Interrupteur électrique (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la masse élastique de compression (24) comprend des bossages (25) de positionnement transversal de cette masse de compression (24) dans le boîtier (12) coopérant avec des enfoncements (26) complémentaires ménagés dans la seconde partie de boîtier (12B). 9. Interrupteur électrique (10) selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des premier (22A) et second (22B) éléments fixes de contact électrique, portés par le circuit imprimé (20), et des premier (32A) et second (32B) éléments mobiles de contact électrique, portés chacun par une masse élastique de rappel (34) et destinés chacun à coopérer avec un élément fixe de contact électrique (22A, 22B) respectif lorsque l'interrupteur (10) est actionné. 10. Interrupteur électrique (10) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de commande (40), susceptible de basculer entre une position de repos et des première et seconde positions d'activation, et un organe différentiel (42) transformant le mouvement de basculement de l'organe de commande (40) en déplacements différentiels des premier (32A) et second (32B) éléments mobiles de contact électrique, de sorte que: - lorsque l'organe de commande (40) est en position de repos, aucun élément mobile de contact électrique (32A, 32B) ne coopère avec l'élément fixe de contact électrique (22A, 22B) correspondant, - lorsque l'organe de commande (40) est en première position d'activation, seul le premier élément mobile de contact électrique (32A) coopère avec l'élément fixe de contact électrique (22A) correspondant, et - lorsque l'organe de commande (40) est en seconde position d'activation, les premier (32A) et second (32B) éléments mobiles de contact électrique coopèrent chacun avec leur l'élément fixe de contact électrique (22A, 22B) correspondant. 11. Dispositif électrique de commande d'une vitre de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur électrique (10) selon l'une quelconque des précédentes. | H | H01 | H01H | H01H 25,H01H 23 | H01H 25/00,H01H 23/30 |
FR2900846 | A1 | PERFECTIONNEMENT AUX INSTALLATIONS DE BRUMISATION HAUTE PRESSION | 20,071,116 | La présente invention concerne le domaine général des installations de fourniture d'eau sous haute pression ; elle concerne en particulier les installations de brumisation, c'est-à-dire les installations qui, à partir d'une source d'eau, d'un groupe motopompe et d'une ou plusieurs buses adaptées, permettent la pulvérisation de l'eau à haute pression sous la forme d'un brouillard de très fines gouttelettes. De telles installations de brumisation sont largement connues et mises en oeuvre en particulier dans les bâtiments d'élevage pour assurer un refroidissement d'ambiance. Elles sont classiquement constituées d'un groupe motopompe haute pression dont la canalisation d'entrée est connectée sur le réseau d'eau de la ville (arrivant à une pression de l'ordre de 1 à 3 bars). La canalisation de sortie du groupe motopompe alimente une ou plusieurs rampes de buses de brumisation adaptées, ceci généralement à une pression comprise entre 70 et 110 bars, le débit d'eau au niveau de chacune des buses étant compris entre 5 et 20 litres/heure. D'autre part, à côté de ce type d'installation à fonction de brumisation bien spécifique, les éleveurs ont très généralement besoin d'un matériel de lavage, notamment pour nettoyer et/ou désinfecter les bâtiments en période de vide-sanitaire, par exemple entre deux lots d'animaux. Le matériel de lavage utilisé par les éleveurs, ou par les sociétés prestataires de service spécialisées dans cette tâche, sont des nettoyeurs classiques fonctionnant à de hautes pressions comprises entre 150 et 300 bars. Cependant, les hautes pressions mises en oeuvre pour le lavage peuvent être source de dégradations des bâtiments et elles rendent aussi relativement pénibles les opérations de nettoyage correspondantes. En outre, l'utilisation de ce genre de matériel entraîne des consommations importantes d'eau. La présente invention propose une installation originale de brumisation, dont le groupe motopompe est muni de moyens permettant aussi l'alimentation d'une lance de lavage comprenant une buse appropriée ménagée à l'extrémité d'une canalisation flexible. Ce type de matériel multifonction utilisant le même groupe motopompe pour une fonction brumisation et pour une fonction lavage permet de réduire sensiblement l'investissement lié à l'acquisition des deux fonctionnalités correspondantes. Le groupe motopompe comporte à cet effet soit une sortie unique munie de moyens permettant: le raccordement, au choix, à une rampe de brumisation ou à une lance de lavage, soit une pluralité de sorties, dont l'une au moins est dédiée à une lance de lavage et dont une autre au moins est dédiée à une rampe de brumisation. De préférence, le groupe motopompe est muni : - de moyens permettant de délivrer au moins deux couples de pression/débit d'eau, fonction chacun d'une consigne réglable et du débit demandé par le réseau de pulvérisation, l'un desdits couples de pression/débit étant dédié à la lance de lavage, et l'autre couple de pression/débit étant dédié à la ou aux rampe(s) de brumisation, et - de moyens permettant de sélectionner à volonté l'un desdits couples de pression/débit. Encore de manière préférée, le groupe motopompe est adapté pour permettre un travail en fonctionnement brumisation , selon un couple de pression P1/débit Dl, et pour permettre un travail en fonctionnement lavage , selon un couple de pression P2/débit D2, la pression P2 en fonction lavage étant inférieure à la pression P1 en fonction brumisation . En particulier, le groupe motopompe est avantageusement adapté pour permettre un travail en fonctionnement brumisation à haute pression P1 comprise entre 70 et 110 bars, ceci à un débit Dl allant jusqu'à 20 litres/minute, selon le nombre et le type de buses de brumisation, et pour permettre un travail en fonctionnement lavage moyenne pression P2, entre 20 et 60 bars, à un débit D2 compris entre 20 et 35 litres/minute. De la sorte, on peut réaliser un nettoyage en effectuant une première opération de détrempage des zones ou équipements au moyen de l'installation de brumisation (après sélection de la pression adaptée), ceci pendant un temps adapté, puis en effectuant l'opération de lavage proprement dite au moyen de la lance de lavage (après sélection de la nouvelle pression adaptée). Cette opération de lavage peut s'effectuer à moyenne pression (par rapport aux hautes pressions classiquement mises en oeuvre), grâce au détrempage préalable. Cette mise en oeuvre de moyenne pression limite les dégradations éventuelles, diminue la pénibilité de la tâche et permet des économies d'eau importantes (et par voie de conséquence limite les volumes de lisier à stocker, à transporter et à épandre pour les installations d'élevage) ; elle permet également des économies d'énergie (électricité pour le lavage et gasoil pour l'épandage). Selon un mode de réalisation préféré, le groupe motopompe comporte une sortie dédiée à la ance de lavage et au moins une sortie dédiée à une rampe de brumisation, la sélection du mode lavage ou brumisation entraînant automatiquement la mise en oeuvre de la pression adaptée, l'alimentation de cet équipement étant réalisée par des opérations manuelles d'ouverture et de fermeture des vannes ménagées au niveau des sorties correspondantes. Toujours selon un mode de réalisation préféré, le groupe motopompe comporte une pompe haute pression actionnée par un moteur électrique, lequel moteur est associé - à un variateur de fréquence alimenté par un coffret électrique de puissance, et - à une régulation électronique, ladite régulation électronique recevant des informations d'une commande manuelle permettant de sélectionner l'une de deux valeurs de consigne de type pression et/ou débit pour asservir ledit variateur de fréquence et alimenter correctement soit la ou les rampe(s) de brumisation, soit la lance de lavage. Selon encore une autre particularité, la lance de lavage est munie d'une gâche à commande manuelle et le groupe motopompe comporte en outre des moyens pour arrêter le moteur électrique lorsque l'on désactive ladite gâche de la lance de lavage. Ces moyens se présentent de préférence sous la forme d'un pressostat placé en aval de la pompe haute pression et shunté électriquement en mode brumisation . Toujours selon une autre caractéristique, l'installation comporte une pompe doseuse de produit de traitement montée en aval de la pompe haute pression, ceci en parallèle d'une alimentation directe en eau, le passage de l'eau provenant de la source, par ladite alimentation directe ou par ladite pompe doseuse, étant déterminé par un dispositif de sélection manuelle de type vanne trois voies. L'invention concerne encore le procédé d'utilisation de cette installation pour assurer le nettoyage d'une structure équipée de la ou des rampes de brumisation, par exemple un bâtiment d'élevage, consistant : - à mettre en oeuvre l'installation en mode brumisation , pendant un temps adapté, pour assurer le détrempage de la structure, puis - à mettre en oeuvre l'installation en mode lavage pour permettre à un opérateur de réaliser le nettoyage moyenne pression de la structure au moyen de la lance de lavage. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière d'installation, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un dessin schématique des principaux éléments fonctionnels de l'installation conforme à l'invention ; - la figure 2 montre sous forme de schéma bloc le fonctionnement de l'installation illustrée sur la figure 1. L'installation de la figure 1 comprend un groupe motopompe 1 dont la canalisation d'entrée 2 est connectée à une source d'eau 3 (en particulier l'eau fournie par le réseau de la ville) et dont la canalisation de sortie 4 a la possibilité d'alimenter soit une lance de lavage 5, soit une ou plusieurs rampes de brumisation 6. L'alimentation de la lance de lavage 5 est réalisée par la sortie 7, associée à une vanne manuelle 8. La lance de lavage 5 comprend, en particulier, une buse d'extrémité appropriée 9 et une gâche à commande manuelle 10 ; elle est raccordée à la vanne 8 par une canalisation flexible 11 de longueur adaptée. L'alimentation des rampes de brumisation 6 est réalisée par des sorties 12 associées chacune à une vanne manuelle 13. La ou les rampes 6 consistent chacune en un réseau de canalisation rigide équipé d'une pluralité de buses de brumisation 14 classiques. Comme le montre la figure 1 en association avec la figure 2, le groupe motopompe 1 comprend une pompe haute pression 15 actionnée par une motorisation électrique 16 associée à un variateur de fréquence 17 (non représenté sur la figure 1). Le moteur électrique 16 est alimenté par un coffret électrique de puissance 18 (non représenté sur la figure 1) via le variateur de fréquence 17. En outre, ce variateur de fréquence 17 est asservi à une régulation électronique 19 (non représentée sur la figure 1) dont le rôle est de réguler automatiquement la pression au niveau de la canalisation de sortie 4, en fonction d'une consigne réglable et du débit demandé par le réseau de pulvérisation. En fait, le groupe motopompe 1 est adapté pour alimenter soit la lance de lavage 5, soit la ou les rampes de brumisation 6, cela selon deux couples adaptés différents de pression/débit et à partir d'une commande manuelle 20 à deux positions (position brumisation repérée 21 ou position lavage repérée 22, sur la figure 1), envoyant l'information correspondante de sélection à la régulation électronique 19. En pratique, le groupe motopompe 1 a la possibilité de fournir un débit d'eau à pression variable de 0à 110 bars. En fonction brumisation sélectionnée par la commande manuelle 20, ce groupe motopompe 1 est paramétré pour délivrer un premier couple de pression/débit adapté pour assurer un fonctionnement correct de la ou des rampes de brumisation 6 ; en particulier, il permet alors de travailler à une pression d'eau comprise entre 70 et 110 bars (de préférence voisine de 100 bars) par exemple jusqu'à 15 litres/minute. En fonction lavage sélectionnée par la commande manuelle 20, le groupe motopompe 1 est paramétré pour délivrer un second couple de pression/débit adapté pour assurer un fonctionnement correct de la buse de lavage 9 ; en particulier, il permet alors de travailler à une pression d'eau comprise entre 40 et 60 bars (de préférence voisine de 50 bars) par exemple jusqu'à 27 litres/minute. Le paramétrage correspondant est réalisé en fonction du type de buse 9, 14, et en fonction du nombre de buses 14 liées à la fonction brumisation. II est possible de paramétrer une valeur de consigne à atteindre, soit de pression, soit de débit. En pratique, on détermine la valeur maximale de débit à assurer en mode brumisation , puis on ajuste la fréquence de rotation du moteur par réglage de la consigne 2 du variateur. On fait de même pour le mode lavage avec la consigne 1. L'action sur le sélecteur 20 entraîne la mise en oeuvre du couple pression/débit recherché ; l'alimentation du matériel 5 ou 6 que l'on souhaite mettre en oeuvre s'effectue en ouvrant et en fermant manuellement, de manière adaptée, les vannes 8 et 13 des sorties 7 et 12. Pour assurer et/ou optimiser son fonctionnement, le groupe motopompe 1 15 intègre des éléments fonctionnels classiques tels que : - un accumulateur hydraulique 23 chargé d'azote, placé en aval de la pompe haute pression 15, - un régulateur de pression 24 placé en aval de la pompe haute pression 15, muni d'un retour 25 en amont de ladite pompe, 20 - un manomètre 26 et un clapet anti-retour 27, placés également tous deux en aval de la pompe 15, - un filtre 28 placé au niveau de la canalisation d'entrée 2. Sur les figures 1 et 2, on remarque encore la présence d'un pressostat 29 placé en aval de la pompe haute pression 15, apte à détecter un seuil haut et un seuil bas de 25 pression et apte à envoyer les informations correspondantes à la régulation électronique 19. A partir des valeurs de pression détectées, la régulation électronique 19 est chargée, en mode lavage , de stopper la motorisation électrique 16 lorsque le seuil haut de pression est atteint, et de remettre ladite motorisation en route lorsque le seuil bas est atteint. 30 En particulier, cette particularité permet de sécuriser le fonctionnement de la lance 5 et du groupe motopompe 1 en stoppant la motorisation 16 lorsque la gâche 10 de la lance de lavage 5 est désactivée. Le pressostat 29 est shunté électriquement en mode brumisation pour autoriser et ne pas perturber la mise en oeuvre de cette fonction. 35 D'autre part, en amont de la pompe haute pression 15 on remarque la présence d'une pompe doseuse 30 montée en parallèle d'une canalisation d'alimentation directe en eau 31. La sélection du passage de l'eau provenant de la source 3 pour alimenter la pompe 15, par la canalisation directe 31 ou par la pompe doseuse 30, s'effectue au moyen d'une vanne manuelle trois voies 32. La pompe doseuse 30 est une pompe volumétrique utilisée pour incorporer dans l'eau d'alimentation de la pompe haute pression 15 un dosage choisi d'un produit de traitement quelconque utile en mode lavage et/ou brumisation . Par exemple, il pourra s'agir pour le mode brumisation d'un produit de désinfection, d'un produit désinsectisant, d'un produit mouillant, d'un produit préventif et/ou curatif pour les animaux ou encore d'un produit de traitement des odeurs d'ammoniac, d'hydrogène sulfuré ou autres composants. En mode lavage il pourra s'agir d'un produit mouillant ou d'un produit nettoyant ou détergent. On obtient un appareil haute pression multifonction à régulation de pression qui permet de réaliser toutes les activités liées à la brumisation haute pression (refroidissement d'ambiance, destructeur d'odeurs, désinfection, désinsectisation, traitement curatif, détrempage, abattement de poussières ...) et d'effectuer des travaux de lavage moyenne pression . Ce type d'appareil multifonction (assurant le cooling , le lavage d'air, le nettoyage haute pression ou encore la thermo-nébulisation) permet de réduire sensiblement l'investissement matériel nécessaire à la mise en oeuvre de toutes ces fonctions. En outre, toutes ces fonctions peuvent être mises en oeuvre très rapidement, à partir d'une simple manoeuvre de la commande de sélection 20, des vannes de sorties 8, 13 et de la vanne trois voies 32, en association le cas échéant avec un choix approprié du produit de traitement fourni par la pompe doseuse 30. D'autre part, comme indiqué précédemment, cet appareillage permet la mise en oeuvre d'une procédure originale de nettoyage des structures ou des locaux/bâtiments équipés ; en effet, ce nettoyage peut avantageusement consister en une opération préalable de détrempage des structures en mettant en oeuvre l'installation en fonction brumisation , puis, lorsqu'on estime le détrempage suffisant, en utilisant la lance de lavage 5 pour réaliser le nettoyage proprement dit. Le détrempage préalable (qui utilise avantageusement un produit mouillant délivré par la pompe doseuse 30) permet de faciliter sensiblement le nettoyage ultérieur par la lance 5. Il permet en particulier l'utilisation de moyenne pression (40 à 60 bars, de préférence voisine de 50 bars) avec tous les avantages inhérents en terme de diminution de la pénibilité du travail, économie d'eau et diminution de la dégradation des structures. A titre de variante, on notera que le groupe motopompe 1 peut être muni d'une sortie unique équipée de moyens (par exemple du type raccord rapide) permettant de la raccorder au choix soit à la rampe de brumisation, soit à la lance de lavage | Cette installation de brumisation haute pression comprend un groupe motopompe (1) muni d'une canalisation d'entrée (2) apte à être connectée à une source d'eau (3) et d'au moins une sortie (12) apte à délivrer un couple de pression/débit d'eau adapté pour alimenter au moins une rampe (6) équipée d'une pluralité de buses de brumisation (14).Conformément à l'invention, le groupe motopompe (1) est muni de moyens qui permettent également l'alimentation d'une lance de lavage (5) comprenant une buse (9) appropriée ménagée à l'extrémité d'une canalisation flexible (11).De manière particulièrement avantageuse, le groupe motopompe (1) est muni - de moyens permettant de délivrer au moins deux couples de pression/débit d'eau, fonction chacun d'une consigne réglable et du débit demandé par le réseau de pulvérisation, l'un dédié à la lance de lavage (5) et l'autre dédié à la ou aux rampe(s) de brumisation (6), et - de moyens (20) permettant de sélectionner à volonté l'un desdits couples de pression/débit. Encore de préférence, la pression délivrée en fonction « lavage » est inférieure à la pression délivrée en fonction « brumisation ». | 1.- Installation de brumisation haute pression comprenant un groupe motopompe (1) muni d'une canalisation d'entrée (2) apte à être connectée à une source d'eau (3) et d'au moins une sortie (12) apte à délivrer un couple de pression/débit d'eau adapté pour alimenter au moins une rampe (6) équipée d'une pluralité de buses de brumisation (14), caractérisée en ce que ledit groupe motopompe (1) est muni de moyens permettant également l'alimentation d'une lance de lavage (5) comprenant une buse (9) appropriée ménagée à l'extrémité d'une canalisation flexible (11). 2.- Installation selon la 1, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) comporte une sortie unique munie de moyens qui permettent le raccordement, au choix, à la ou aux rampes de brumisation (6), ou à la lance de lavage (5). 3.- Installation selon la 1, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) comporte une pluralité de sorties (7, 12) dont l'une au moins (7) est dédiée à la lance de lavage (5) et dont une autre au moins (12) est dédiée à une rampe ou l'une des rampes de brumisation (6). 4.- Installation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) est muni : - de moyens permettant de délivrer au moins deux couples de pression/débit d'eau, fonction chacun d'une consigne réglable et du débit demandé par le réseau de pulvérisation, l'un desdits couples de pression/débit étant dédié à la lance de lavage (5), et l'autre couple de pression/débit étant dédié à la ou aux rampe(s) de brumisation (6), et - de moyens (20) permettant de sélectionner à volonté l'un desdits couples de pression/débit. 5.- Installation selon la 4, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) est adapté pour permettre un travail en fonctionnement brumisation , selon un couple de pression P1/débit Dl, et pour permettre un travail en fonctionnement lavage , selon un couple de pression P2/débit D2, la pression P2 en fonction lavage étant inférieure à la pression P1 en fonction brumisation . 6.- Installation selon la 5, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) est adapté pour permettre un travail en fonctionnement brumisation à haute pression P1 comprise entre 70 et 110 bars, à un débit Dl allant jusqu'à 20 litres/minute, selon le nombre et le type de buses de brumisation (14), et pourpermettre un travail en fonctionnement lavage moyenne pression P2 entre 20 et 60 bars, à un débit D2 compris entre 20 et 35 litres/minute. 7.- Installation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) comporte une sortie (7) dédiée à la lance de lavage (5) et au moins une sortie (12) dédiée à la rampe de brumisation (6), la sélection du mode lavage ou brumisation entraînant automatiquement la mise en oeuvre de la pression adaptée, l'alimentation de l'équipement (5, 6) correspondant étant réalisée par des opérations manuelles d'ouverture et de fermeture des vannes (8, 13) ménagées au niveau des sorties (7, 12) . 8.- Installation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le groupe motopompe (1) comporte une pompe haute pression (15) actionnée par un moteur électrique (16), lequel moteur (16) est associé - à un variateur de fréquence (17) alimenté par un coffret électrique de puissance (18) et - à une régulation électronique (19), ladite régulation électronique (19) recevant des informations d'une commande manuelle (20) permettant de sélectionner l'une de deux valeurs de consigne de type pression et/ou débit pour asservir ledit variateur de fréquence (17) et alimenter correctement soit la ou les rampe(s) de brumisation (6), soit la lance de lavage (5). 9.- Installation selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comporte une lance de lavage (5) munie d'une gâche (10) à commande manuelle, et en ce que le groupe motopompe (1) comporte des moyens (29) qui permettent d'arrêter automatiquement le moteur électrique (16) en fonctionnement lavage lorsque l'on désactive ladite gâche (10) de la lance de lavage (5). 10.- Installation selon la 9, caractérisée en ce que les moyens pour arrêter le moteur (16) lorsque l'on désactive la gâche (10) de la lance de lavage (5) consistent en un pressostat (29) placé en aval de la pompe haute pression (15) et shunté électriquement en mode brumisation . 11.- Installation selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce qu'elle comporte une pompe doseuse (30) de produit de traitement, montée en aval de la pompe haute pression (15), ceci en parallèle d'une alimentation directe en eau (31), le passage de l'eau provenant de la source (3) par ladite alimentation directe (31) ou par ladite pompe doseuse (30) étant déterminé par un dispositif de sélection manuelle (32) du type vanne trois voies. 12.- Procédé d'utilisation de l'installation selon l'une quelconque des 1 à 11, pour assurer le nettoyage d'une structure équipée de la ou desrampes de brumisation (6), par exemple un bâtiment d'élevage, caractérisé en ce qu'il consiste : - à mettre en oeuvre l'installation en mode brumisation pendant un temps adapté, pour assurer le détrempage de la structure, puis - à mettre en oeuvre l'installation en mode lavage pour permettre à un opérateur de réaliser le nettoyage moyenne pression de la structure au moyen de la lance de lavage (5). | B,A | B05,A01 | B05B,A01K | B05B 1,A01K 13 | B05B 1/14,A01K 13/00,B05B 1/12 |
FR2892159 | A3 | CUVE D'ASPIRATION D'AIR DE COMPRESSEUR D'AIR | 20,070,420 | La présente invention concerne une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air, dans laquelle de l'air s'écoule depuis un compresseur d'air vers une entrée d'air de manière à circuler à travers une pluralité de chambres d'air descendantes et une pluralité de chambres d'air ascendantes pour s'écouler hors de la sortie d'air, de sorte que de la vapeur d'eau dans l'eau se condense au niveau d'un fond du corps de cuve. La température de l'air est réduite de l'entrée d'air vers une sortie d'air. Le flux d'air est fréquemment utilisé en tant que source d'énergie pour entraîner de nombreuses machines. Généralement, l'air est entraîné par un compresseur d'air vers les machines. L'air contient des vapeurs qui sont néfastes pour les machines quand elles sont utilisées pendant de longues périodes, et cela peut conduire à des court-circuits ou de la rouille dans les outils. Ainsi, les machines peuvent être détruites ou provoquer des incendies. Le fonctionnement des machines augmente aussi leur température. Il est donc nécessaire de réduire la température de l'air s'écoulant dans les machines. Il est ainsi nécessaire de retirer la vapeur d'eau et de réduire la température de l'air provenant d'un compresseur d'air vers une machine. Dans l'art antérieur, l'air provenant d'un compresseur d'air s'écoule à travers une cuve d'aspiration d'air, un condenseur et un filtre à eau de manière à avoir une température basse et à être séché pour alimenter une machine. Toutefois, la structure mentionnée ci-dessus et le procédé sont trop compliqués. Le coût est ainsi élevé puisqu'une cuve d'aspiration d'air, un condenseur et un filtre à eau sont nécessaires. C'est pourquoi cet art antérieur n'est pas pratique. Par conséquent, l'objet principal de la présente invention est de proposer une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air, dans laquelle l'air s'écoule depuis un compresseur d'air vers l'entrée d'air de manière à circuler à travers une pluralité de chambres d'air descendantes et une pluralité de chambres d'air ascendantes pour s'écouler hors de la sortie d'air, de sorte que la vapeur d'eau contenue dans l'air se condense au niveau d'un fond du corps de cuve. La température de l'air est réduite de l'entrée d'air vers la sortie d'air. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur comprenant . - un corps de cuve, une pluralité de chambres d'air ascendantes 25 situées à l'intérieur du corps de cuve, - une pluralité de chambres d'air descendantes situées à l'intérieur du corps de cuve, de sorte que la pluralité de chambres d'air ascendantes et la pluralité de chambres d'air 30 descendantes soient reliées de manière alternée, une entrée d'air installée au niveau d'une première chambre d'air descendante, une sortie d'air installée au niveau d'une dernière chambre d'air ascendante, de sorte que l'air s'écoule depuis un compresseur d'air vers l'entrée d'air de manière à circuler à travers une pluralité de chambres d'air descendantes et une pluralité de chambres d'air ascendantes pour s'écouler hors de la sortie d'air, de sorte que la vapeur d'eau contenue dans l'air se condense au niveau d'un fond du corps de cuve. Selon un autre mode de réalisation, la présente invention se rapporte à une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air comprenant : - un corps de cuve, - une première chambre d'air descendante présentant une entrée d'air au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci, de l'air pouvant s'écouler dans le corps de cuve depuis l'entrée d'air de la première chambre d'air descendante, - une première chambre d'air ascendante présentant une extrémité inférieure communiquant avec la première chambre d'air descendante, - une deuxième chambre d'air descendante présentant une extrémité supérieure communiquant avec une extrémité supérieure de la première chambre d'air ascendante, et - une deuxième chambre d'air ascendante présentant une extrémité inférieure communiquant avec une extrémité inférieure de la deuxième chambre d'air descendante, la deuxième chambre d'air ascendante présentant une sortie d'air au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci, de sorte que la première chambre d'air descendante, la première chambre d'air ascendante, la deuxième chambre d'air descendante et la deuxième chambre d'air ascendante soient situées à l'intérieur du corps de cuve. Selon des modes préférés de réalisation de la présente invention : - un fond du corps de cuve présente au moins une vanne de purge d'eau destinée à purger l'eau condensée ; et - la température de l'air est réduite alors qu'il s'écoule de l'entrée d'air vers la sortie d'air. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence à des exemples de réalisation illustrés par les dessins annexés qui représentent respectivement : - la figure 1, une vue en perspective illustrant une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air de la présente invention, - la figure 2, une vue schématique en coupe selon la ligne II-II de la figure 4 illustrant la cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air de la présente invention, - la figure 3, une vue schématique en coupe selon la ligne III-III de la figure 4 illustrant la structure de la cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air de la présente invention, - la figure 4, une vue schématique illustrant la cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air de la présente invention. Afin que l'homme du métier puisse mieux comprendre la présente invention, une description détaillée est effectuée ci-après. Toutefois, cette description et les dessins annexés ne sont utilisés que pour permettre à l'homme du métier de comprendre les objets et les caractéristiques de la présente invention, mais ne doivent pas être utilisés pour restreindre la portée et l'esprit de la présente invention. En faisant référence aux figures 1 à 3, une cuve d'aspiration d'air 10 d'un compresseur d'air de la présente invention est illustrée. La cuve d'aspiration d'air comporte les éléments qui sont présentés et décrits ci-après. Une première chambre d'air descendante 101 comporte une entrée d'air 11 au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci. L'entré d'air 11 est reliée à un compresseur d'air (non illustré). De l'air dans le compresseur d'air peut ainsi s'écouler dans le corps de la cuve 10 depuis l'entrée d'air 11 de la première chambre d'air descendante 101. Une première chambre d'air ascendante 103 comporte 25 une extrémité inférieure communiquant avec la première chambre d'air descendante 101. Une deuxième chambre d'air descendante 102 comporte une extrémité supérieure communiquant avec une extrémité supérieure de la première chambre d'air 30 ascendante 103. Une deuxième chambre d'air ascendante 104 comporte une extrémité inférieure communiquant avec une extrémité inférieure de la deuxième chambre d'air descendante 102. La deuxième chambre d'air ascendante 104 comporte une sortie d'air 12 au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci destinée à s'engager avec un outil pneumatique ou d'autres outils. De l'air dans le compresseur d'air est ainsi envoyé après traitement par le corps de cuve de la présente invention. Au moins une vanne de purge d'eau 13 est installée au niveau d'un fond du corps de la cuve 10. En faisant référence à la figure 4, l'utilisation de la présente invention va être décrite. L'entrée d'air 11 du corps de cuve 10 est reliée à un compresseur d'air afin de recevoir de l'air du compresseur d'air. L'air est guidé dans la première chambre d'air descendante 101 depuis l'entrée d'air 11. Ensuite, l'air s'écoule à travers la première chambre d'air ascendante 103. L'élévation de l'air réduit la densité de l'air. En conséquence, de la vapeur d'eau se condense au niveau des fonds de la première chambre d'air descendante 101 et de la première chambre d'air ascendante 103. La vapeur d'eau peut être purgée à travers la vanne de purge d'eau 13. Ensuite, l'air circule vers la deuxième chambre d'air descendante 102, puis vers la deuxième chambre d'air ascendante 104. Quand l'air s'écoule dans la deuxième chambre d'air ascendante 104 depuis la deuxième chambre d'air descendante 102, de la vapeur d'eau se condense au niveau des fonds de la deuxième chambre d'air descendante 102 et de la deuxième chambre d'air ascendante 104, puis cette vapeur d'eau est purgée par la vanne de purge 13. Ensuite, l'air circule dans un autre outil mécanique. La vapeur d'eau est ainsi filtrée par le corps de cuve 10 de la présente invention, et la température de l'air est réduite. Par conséquent, grâce à la conception de la présente invention, l'air s'écoule à travers deux chambres d'air descendantes et deux chambres d'air ascendantes de manière à réduire la vapeur d'eau de l'air et la température de l'air dans le but de correspondre aux besoins de l'outil mécanique. Toutefois dans l'exemple de cette description, deux chambres d'air descendantes et deux chambres d'air ascendantes sont utilisées à titre d'exemple. Dans la présente invention, le nombre de chambres d'air ascendantes et de chambres d'air descendantes n'est pas limité à deux. D'autres nombres sont possibles. Il est seulement nécessaire que les chambres d'air descendantes et les chambres d'air ascendantes soient reliées de manière alternée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels il pourra être prévu d'autres modes et d'autres formes de réalisation sans pour autant sortir du cadre de l'invention | La présente invention se rapporte à une cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air comprenant un corps de cuve (10), une pluralité de chambres d'air ascendantes (103, 104) et descendantes (101, 102) situées à l'intérieur du corps de cuve (10), les chambres d'air ascendantes et descendantes étant reliées de manière alternée, une entrée d'air (11) installée au niveau d'une première chambre d'air descendante, une sortie d'air (12) installée au niveau d'une dernière chambre d'air ascendante, dans laquelle l'air s'écoule depuis un compresseur d'air vers l'entrée d'air (11) de manière à circuler à travers une pluralité de chambres d'air descendantes et ascendantes pour s'écouler hors de la sortie d'air (12), de sorte que la vapeur d'eau dans l'eau se condense au niveau d'un fond du corps de cuve. | 1. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un corps de cuve (10), - une pluralité de chambres d'air ascendantes (103, 104) situées à l'intérieur du corps de cuve (10), - une pluralité de chambres d'air descendantes (101, 102) situées à l'intérieur du corps de cuve (10), de sorte que la pluralité de chambres d'air ascendantes et la pluralité de chambres d'air descendantes soient reliées de manière alternée, - une entrée d'air (11) installée au niveau d'une première chambre d'air descendante, - une sortie d'air (12) installée au niveau d'une dernière chambre d'air ascendante, de sorte que l'air s'écoule depuis un compresseur d'air vers l'entrée d'air (11) de manière à s'écouler à travers une pluralité de chambres d'air descendantes et une pluralité de chambres d'air ascendantes pour s'écouler hors de la sortie d'air (12), de sorte que la vapeur d'eau dans l'eau se condense au niveau d'un fond du corps de cuve (10). 2. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air selon la 1, caractérisée en ce que le fond du corps de cuve (10) présente au moins une vanne de purge d'eau (13) destinée à purger l'eau condensée. 3. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air selon la 1, caractérisée en ce que la température de l'air est réduite alors qu'il s'écoule de l'entrée d'air (11) vers la sortie d'air (12). 4. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un corps de cuve (10) ; - une première chambre d'air descendante (101) présentant une entrée d'air (11) au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci, de l'air pouvant s'écouler dans le corps de cuve (10) depuis l'entrée d'air (11) de la première chambre d'air descendante (101), - une première chambre d'air ascendante (103) présentant une extrémité inférieure communiquant avec la première chambre d'air descendante (101) ; une deuxième chambre d'air descendante (102) présentant une extrémité supérieure communiquant avec une extrémité supérieure de la première chambre d'air ascendante (103), et - une deuxième chambre d'air ascendante (104) présentant une extrémité inférieure communiquant avec une extrémité inférieure de la deuxième chambre d'air descendante (102), la deuxième chambre d'air ascendante (104) présentant une sortie d'air (12) au niveau d'une extrémité supérieure de celle-ci, de sorte que la première chambre d'air descendante (101), la première chambre d'air ascendante (103), la deuxième chambre d'air descendante (102) et la deuxième chambre d'air ascendante (104) soient situées à l'intérieur du corps de cuve (10). 5. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air selon la 4, caractérisée en ce qu'un fond de corps de cuve (10) présente au moins une vanne de purge d'eau (13) destinée à purger l'eau condensée. 6. Cuve d'aspiration d'air d'un compresseur d'air selon la 5, caractérisée en ce que la température de l'air est réduite alors qu'il s'écoule de l'entrée d'air (11) vers la sortie d'air (12). | F | F04 | F04B,F04D | F04B 53,F04D 29 | F04B 53/08,F04D 29/58 |
FR2902439 | A1 | ARN DE TRANSFERT CHIMERIQUE ET SON UTILISATION POUR LA PRODUCTION D'ARN PAR UNE CELLULE | 20,071,221 | La présente invention concerne, en particulier, l'utilisation d'un ARNt chimérique, comprenant un ARN, pour la production dudit ARN par une cellule. A l'heure actuelle, la production d'ARN en grandes quantités fait appel, pour l'essentiel, à trois technologies distinctes : la synthèse chimique, la synthèse enzymatique in vitro, et la purification d'ARN produits in vivo. La synthèse chimique (Marshal & Kaiser (2004), Curr. Opin. Chem. Biot. 8 : 222-229) permet de produire une molécule d'ARN dans des quantités de l'ordre de 100 pg à 10 mg. Cette technologie est cependant limitée à des molécules relativement courtes, comprenant en général moins de 50 ribonucléotides, et ce d'autant plus que la synthèse est réalisée à grande échelle, i.e. pour des quantités supérieures au milligramme. Cette technologie est en outre relativement coûteuse. La synthèse enzymatique in vitro permet de produire des molécules d'ARN en utilisant une enzyme purifiée, une matrice d'ADN et des ribonucléotides triphosphates (Milligan et al. (1987) Nucleic Acids Res. 15: 8783-8798). Contrairement à la synthèse chimique il n'y a pas de limite de taille des molécules synthétisées. Toutefois, pour de grandes quantités, son utilisation reste délicate avec des rendements de production très variables et fortement dépendants de la séquence des molécules d'ARN à produire. De plus, la purification s'avère laborieuse et nécessite notamment de multiples électrophorèses et électroélutions. Cette technologie est également relativement coûteuse. Enfin, la purification d'ARN produits in vivo permet principalement d'obtenir des molécules d'ARN naturellement produites par les cellules et relativement abondantes, telles que des ARNt (Meinnel et al. (1988) Nucl. Acids Res. 16 : 80958096 ; Normanly et al. (1986) Proc. Nat/. Acad. Sci. 83 : 6548-6552 ; Tisne et al. (2000) RNA 6 : 1403-1412), la partie ribonucléotidique de la ribonucléase P (Meinnel & Blanquet (1995) J. Biol. Chem. 270: 15908-15914) ou l'ARNtm (Gaudin et al. (2003) J. Mol. Biol. 331 : 457-471). Cette technologie n'a jamais été appliquée systématiquement à des ARN autre que des ARN naturels, notamment en raison d'obstacles techniques prévisibles importants comme l'instabilité des ARN produits, la faiblesse du rendement d'expression ou les difficultés de purification. Un objet de l'invention est donc de fournir un moyen de production d'ARN dépourvu des inconvénients rencontrés pour les technologies mentionnées ci-dessus. Les ARNt sont des molécules fondamentales de la biosynthèse peptidique qui, une fois chargés de leurs acides aminés respectifs par les aminoacyl-ARNt synthétases, assurent, grâce au ribosome, la traduction du message génétique porté par les ARN messagers en séquences peptidiques (Hopper & Phisicky (2003), Genes dev. 17 :162-180 ). Le document Medina & Joshi (1999) Nucl. Acids Res. 27 : 1698-1708 décrit un ARNt chimérique dans lequel un ribozyme est inséré entre deux bases successives de la boucle de l'anticodon de l'ARNtL"3 humain. Toutefois, cet ARNt chimérique est produit in vitro avec les inconvénients inhérents à cette technologie mentionnés ci- dessus. La présente invention découle de la mise en évidence inattendue qu'il est possible de produire des quantités importantes d'une molécule d'ARN à partir de cellules exprimant un ARNt modifié, par exemple de façon qu'une partie de la tige-boucle de l'anticodon soit remplacée par la séquence codante de la molécule d'ARN. L'ARNt modifié contenant la molécule d'ARN est aisément purifié, en grande quantité, à partir des cellules, la molécule d'ARN à produire pouvant ensuite être excisée de l'ARNt chimérique. La présente invention concerne ainsi l'utilisation d'un acide nucléique codant un ARN de transfert (ARNt) chimérique, lequel ARNt chimérique provient de la modification d'un ARNt par insertion d'un ARN dans la tige-boucle de l'anticodon dudit l'ARNt et/ou par substitution de tout ou partie de la tige boucle de l'anticodon dudit l'ARNt par un ARN, pour la production dudit ARN, ou d'une partie dudit ARN, dans une cellule. Comme on l'entend ici, le terme production de l'ARN se réfère à la production de l'ARN en lui-même, ou d'une partie de cet ARN, mais également à la production de l'ARN au sein de l'ARNt chimérique ou d'une partie de cet ARNt chimérique. De préférence, la production se fait à partir de la transcription de l'acide nucléique par la cellule. La transcription de l'acide nucléique conduit à l'ARNt chimérique. Si nécessaire, cet ARNt chimérique peut être clivé dans ou hors de la cellule pour libérer l'ARN. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'ARN défini ci-dessus substitue tout ou une partie de la tige-boucle de l'anticodon comprise entre le premier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon et le dernier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon. L'utilisation selon l'invention d'un acide nucléique codant ARNt chimérique tel que défini ci-dessus dans le cadre de la production de l'ARN est particulièrement avantageuse car la présence de la partie ARNt, ou châssis ARNt, permet notamment de produire l'ARN (inclus dans l'ARNt chimérique) avec un rendement supérieur à celui qui serait obtenu en l'absence de la partie ARNt, et de protéger l'ARN (inclus dans l'ARNt chimérique) d'une dégradation, notamment liée à certains composants cellulaires. ARNt Les caractéristiques générales d'un ARNt sont bien connues de l'homme du métier. D'une manière préférée, un ARNt est formé d'une unique chaîne ribonucléotidique qui est susceptible de se replier pour adopter une structure secondaire caractéristique dite en trèfle. Cette structure secondaire caractéristique comprend : (i) une tige acceptrice composée des 7 premiers ribonucléotides du côté 5' de la chaîne ribonucléotidique et des 7 ribonucléotides précédant les 4 derniers ribonucléotides du côté 3' de la chaîne ribonucléotidique, formant ainsi une structure double brin comprenant 6 ou 7 paires de ribonucléotides, les ribonucléotides constitués par le premier ribonucléotide du côté 5' de la chaîne ribonucléotidique et le ribonucléotide précédant les 4 derniers ribonucléotides du côté 3' de la chaîne ribonucléotidique pouvant ne pas être appariés ; (ii) un bras D constitué de 4 paires de ribonucléotides et une boucle D constituée de 8 à 10 ribonucléotides, formés par le repliement d'une partie de la chaîne ribonucléotidique suivant les 7 premiers ribonucléotides du côté 5' de la chaîne ribonucléotidique ; (iii) une tige de l'anticodon constituée de 5 paires de ribonucléotides et une boucle de l'anticodon constituée de 7 ribonucléotides (tige-boucle de l'anticodon), formées par le repliement d'une partie de la chaîne ribonucléotidique suivant le bras D et la boucle D ; (iv) une boucle variable constituée de 4 à 21 ribonucléotides, formée par une partie de la chaîne ribonucléotidique suivant le tige de l'anticodon et la boucle de l'anticodon ; (v) un bras T constitué de 5 paires de ribonucléotides et une boucle T constituée de 8 ribonucléotides, formés par le repliement d'une partie de la chaîne ribonucléotidique suivant la boucle variable et précédant les ribonucléotides du côté 3' de la chaîne ribonucléotidique qui participent à la constitution de la tige acceptrice. Comme on l'entend ici, une paire de ribonucléotides est formée de l'appariement non covalent des bases puriques et pyrimidiques des deux ribonucléotides grâce à des liaisons faibles, telles que des liaisons hydrogènes, qui peuvent notamment être des liaisons de type Watson-Crick bien connues de l'homme du métier. De manière préférée également, depuis le côté 5' en direction du côté 3', 2 ribonucléotides sont présents entre les 7 premiers ribonucléotides du côté 5' de la chaîne ribonucléotidique et le bras et la boucle D, 1 ribonucléotide est présent entre le bras et la boucle D, d'une part, et la tige et la boucle de l'anticodon, d'autre part, 1 ribonucléotide est présent entre tige et la boucle de l'anticodon, d'une part, et la boucle variable, d'autre part. De manière préférée toujours, et selon la numérotation bien connue de l'homme du métier définie par Sprinzl et al. (1998) "Compilation of tRNA sequences and sequences of tRNA genes". Nucleic Acids Res. 26 : 148û153, l'ARNt comprend 17 ribonucléotides, assurant la structure tridimensionnelle de l'ARNt et la reconnaissance par les enzymes cellulaires, à savoir : U8, A14, (A ou G)15, G18, G19, A21, G53, U54, U55, C56, (A ou G)57, A58, (C OU U)60, C61, C74, C75, A76. Les ribonucléotides indiqués correspondent à la séquence de l'ARNt tel que transcrit avant modifications post-transcriptionnelles éventuelles de certains ribonucléotides par la machinerie cellulaire. En particulier, l'ARNt défini ci-dessus peut-être sélectionné parmi le groupe constitué des ARNt d'archée, de bactérie, de virus, de protozoaire, de champignon, d'algue, de plante ou d'animal. Les ARNt utilisables selon l'invention comprennent également l'ensemble des ARNt décrit par Sprinzl et al. (1998) "Compilation of tRNA sequences and sequences of tRNA genes". Nucleic Acids Res. 26 : 148û153 ou ceux disponibles sur le site : http://www.uni-bayreuth.de/departments/biochemie/trna/. Dans le cadre de l'invention, le terme ARNt englobe également des structures obtenues en modifiant un ARNt tel qu'il est défini ci-dessus ou des variants naturels d'un ARNt tel qu'il est défini ci-dessus, sous réserve que ces structures modifiées ou ces variants conservent les fonctionnalités de l'ARNt non modifié, à savoir notamment l'interaction avec des protéines telles que le facteur EF- t Tu (voir par exemple Rodnina et al. (2005) FEBS. Lett. 579: 938-942) ou la CCAse (voir par exemple Augustin et al. (2003) J. Mol. Biol. 328: 985-994) ARN L'ARN selon l'invention est une chaîne ribonucléique quelconque, qui de préférence comprend de 6 à 5 000 ribonucléotides, plus préférentiellement de 6 à 1 000 ribonucléotides, et plus préférentiellement encore de 6 à 300 ribonucléotides. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, tout ou partie de l'ARN défini ci-dessus est choisi dans la liste constituée d'un ARN antisens, d'un ARN interférent, d'un aptamère, d'un ribozyme, d'un ARN viral, d'un ARN ribosomique, et d'un ARN nucléolaire. On désigne par ARN antisens un ARN susceptible de se lier à une séquence nucléique cible (ADN ou ARN) de façon à limiter ou à empêcher son fonctionnement, en particulier les ARN antisens peuvent se lier à un ARN messager cible de façon à empêcher sa traduction (voir par exemple Tafech et al. (2006) Curr. Med. Chem. 13 : 863-881). On désigne par ARN interférent un ARN susceptible d'empêcher ou de limiter l'expression d'un gène cible par le phénomène d'interférence (voir par exemple Tafech et al. (2006) Curr. Med. Chem. 13 : 863-881). On désigne par aptamère un ARN susceptible de se lier à un composé 20 cible, telle qu'une macromolécule biologique, par exemple de nature protéique. (voir par exemple Nimjee et al. (2005) Ann. Rev. Med. 56 : 555-583). On désigne par ribozyme un ARN susceptible de catalyser une ou plusieurs réactions chimiques (voir par exemple Fiammenga & Jaschke (2005) Curr. Opin. Biotechnol. 16 : 614-621). 25 On désigne par ARN viral un ARN ou une partie d'ARN portée ou codée par un virus. On désigne respectivement par ARN ribosomique et ARN nucléolaire , un ARN ou une partie d'ARN constitutif du ribosome ou du nucléole. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'ARN est 30 structuré. On désigne par ARN structuré un ARN susceptible d'adopter une structure secondaire et éventuellement une structure tertiaire préférentielle. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'ARN comprend une étiquette de purification, l'étiquette de purification étant de préférence choisie dans le groupe constitué d'un ribozyme ou d'un aptamère. On désigne par étiquette de purification un motif, de préférence de nature ribonucléotidique, susceptible de favoriser la séparation, par exemple une séparation par affinité, de l'ARNt chimérique qui le comprend, du milieu dans lequel il se trouve. Le ribozyme est de préférence choisi dans le groupe constitué d'un ribozyme en épingle à cheveux (hairpin), d'un ribozyme à tête de marteau (hammerhead) ou d'un leadzyme (voir par exemple Doherty & Doudna (2000) Ann. Rev Biochem. 69 : 597-615). L'aptamère est de préférence choisi dans le groupe constitué d'un aptamère de liaison à l'avidine, au dextran (sephadexTM), à la biotine ou à l'arginine. ARNt chimérique De préférence, lorsque l'ARN substitue tout ou une partie de la tige-boucle de l'anticodon comprise entre le premier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon et le dernier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon, l'ARNt chimérique est tel que les deux ribonucléotides qui suivent le ribonucléotide qui précède la tige-boucle de l'anticodon dans l'ARNt avant modification sont appariés avec les deux ribonucléotides qui précèdent le ribonucléotide qui suit la tige boucle de l'anticodon dans l'ARNt avant modification. Ainsi, dans un cas particulier, l'ARNt chimérique est tel que les deux paires de bases de l'extrémité de la tige de l'anticodon dirigée vers le bras T et le bras D de I'ARNt sont conservées. Dans un autre cas particulier l'ARNt chimérique est tel que les deux premiers ribonucléotides de l'ARN s'apparient aux deux derniers ribonucléotides de l'ARN. De préférence, l'ARNt chimérique défini ci-dessus présente la formule (I) suivante : i A C C N NûN '2 XûZ XùZ XùZ 5XùZ X ù Z rrr^ (N) NRS U XùZZ5ZZZC NA (N) AXXXrXN ~~ii 55 R G ~6 ira N XXXXG U Ü C GNä N AllZZ IJXùZ R (N)() XùZ 1 R dans laquelle : - A représente l'adénine ou un de ses analogues, C représente la cytosine ou un des 5 ses analogues, G représente la guanosine ou un de ses analogues et U représente l'uridine ou un de ses analogues, - chacun des N, identiques ou différents, représente un ribonucléotide quelconque, - chacun des (N), identiques ou différents, représente un ribonucléotide quelconque, qui peut être présent ou absent, 10 - R représente A ou G, ou leurs analogues, - Y représente U ou C, ou leurs analogues - chacun des X-Z, identiques ou différents, représente une paire A-U, U-A, G-C, C-G, G-U ou U-G, ou leurs analogues, - les ribonucléotides N en position 1 et N en position 72 peuvent être appariés ou 15 non, - RI représente une séquence de 3 à 20 ribonucléotides, - R2 représente l'ARN inséré, à savoir une séquence de 6 à 5 000 ribonucléotides, plus préférentiellement de 6 à 1 000 ribonucléotides, et plus préférentiellement encore de 6 à 300 ribonucléotides. 20 Comme on l'entend ici, le terme analogue définit des éventuels dérivés du ribonucléotide provenant de l'activité d'enzymes de modification posttranscriptionnelles d'ARNt de la cellule dans laquelle ils sont produits. Les analogues des ribonucléotides A, C, G et U que l'on peut trouver dans un ARNt dépendent de la cellule dans laquelle est produit cet ARNt et de la position du ribonucléotide 7 considéré dans l'ARNt. Un grand nombre d'analogues sont donnés dans Sprinzl et al. (1998) "Compilation of tRNA sequences and sequences of tRNA genes". Nucleic Acids Res., 26, 148ù153 et sur la base de données "RNA modification database" (http://medstat.med.utah.edu/RNAmods/). Les analogues de A peuvent être plus particulièrement sélectionnés dans le groupe constitué de la 1-méthyl-A, de l'inosine et de la 2'-O-méthyl-A. Les analogues de C peuvent être plus particulièrement sélectionnés dans le groupe constitué de la 5-méthyl-C et de la 2'-O-methyl-C. Les analogues de G peuvent être plus particulièrement sélectionnés dans le groupe constitué de la 7-méthyl-G et de la 2'-O-méthyl-G. Les analogues de U peuvent être plus particulièrement sélectionnés dans le groupe constitué de la pseudouridine, de la ribothymidine, de la 2'-O-méthyl-ribothymidine, de la dihydrouridine, de la 4-thiouridine et de la 3-(3-amino-3-carboxypropyl)-uridine. Dans la formule ci-dessus, qui utilise les conventions bien connues de l'homme du métier de représentation des ARNt, les liaisons covalentes qui relient entre eux les ribonucléotides de la chaîne ribonucléique ne sont pas représentées et les traits entre les ribonucléotides N-N, X-Z et C-G représentent des liaisons faibles, de préférence de type hydrogène. En revanche, les traits reliant R2 à x et Z et RI à N et X représentent des liaisons covalentes. A titre d'exemple une représentation générale d'un ARNt chimérique selon l'invention est ainsi donnée dans la Figure 1. De manière préférentielle, l'ARNt chimérique défini ci-dessus présente l'une des formules suivantes : A C C G G-C C-G C-G C-G G-C G.0 D G A AU A-U GUCCCUGAA C CUCG G i ~AGGG T C G DA GAGC A U G-CGG 7G A C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G D GA AUG-CUGCCC UGA A D CUCG Gm ~CAGG T C ~ I ~It C-G `/ R3 C-G \R3 GDDAGAGCA V7 G-CGm 7G25 A C C G G-C C-G C-G C-G G-C G.0 D G A AU A-U GUCCC U G AA C CUCG 11111 G 1 1 1 1 CCAGGG T tp C G D AGAGCA U G-CGG 7G C-G G-C G-C C-G C-G G-C A C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G U G-C U GA D G A A UGÇÇÇ A D CUCG CAGG C Gm 1 1 1 1 T l(I G GAGCA DDA G-CG m7 7G C-G G G-C G-C C-G C -G G-C AUGA G U AU GA G U (V) A C C G G-C C-G C-G C-G G-C G.0 U A-U DGA A GUCCCUGAA C CUCG CAGGG i~r C G 1111 C G D AGAGCA U G-CGG 7G C-G G-C G-C C-G Ac UA C-G U A G-C G C A AA A AA CCAGCUC Ç A GU_GGGUCGAGU_AAC G-C 1 / C-G R3 G-C AU UG A A GAU dans lesquelles : - D représente la dihydrouridine, - Gm représente la 2'-O-méthyl-guanosine A C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G G-C U UGCCC UGA A D G A A D CUCG CAGG C Gm 1 1 1 1 T '!' GDDAGAGCA V7 G-CG Gm7G C-G G-C G-C C-G Ac UA C-G U A G-C C GA AA A A CCAGCUC A AGU-GGGUCGÂGU_AAC G-C 1 / C-G R3 G-C  U A A GAU L - T représente la ribothymidine, - représente la pseudouridine, - m'G représente la 7-méthyl-guanine, - V7 représente la 3-(3-amino-3-carboxypropyl)-uridine, - R3 représente une séquence de 6 à 5 000 ribonucléotides, plus préférentiellement de 6 à 1 000 ribonucléotides, et plus préférentiellement encore de 6 à 300 ribonucléotides. Les formules (II), (IV) et (VI) représentent un ARNtLys3 humain modifié. Les formules (III), (V) et (VII) représentent un ARNtmMet d'E. coli modifié. Dans les formules (IV) et (V) la partie ARNt est liée à un aptamère se liant au dextran (sephadexTM). Dans les formules (VI) et (VII) la partie ARNt est liée à un aptamère se liant à la streptavidine. Par ailleurs, dans les formules (II), (IV) et (VI) le point entre les ribonucléotides G et U de la tige acceptrice signifie qu'ils sont liés par l'intermédiaire de deux liaisons hydrogène dans un appariement de type non Watson-Crick, cette notation est bien connue de l'homme du métier. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'ARNt chimérique défini cidessus ne comprend pas la tige de l'anticodon essentiellement intacte de l'ARNt dont il provient. Ceci signifie, notamment, que dans l'ARNt chimérique, entre le ribonucléotide qui précède la tige-boucle de l'anticodon dans l'ARNt avant modification et le ribonucléotide qui suit la tige boucle de l'anticodon dans l'ARNt avant modification, la tige de l'anticodon de l'ARNt avant modification n'est plus présente. Cellule La cellule dans lequel est produit l'ARNt peut être une cellule de tout type, 25 eucaryote ou procaryote. De préférence, la cellule est une cellule de type bactérien. De manière particulièrement préférée la cellule est de type Escherichia coli. Acide nucléique Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'acide nucléique 30 codant pour l'ARNt chimérique défini ci-dessus est un ADN. De préférence, cet ADN est compris dans un vecteur d'expression comprenant un promoteur et un terminateur liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. t De préférence, l'acide nucléique défini ci-dessus est introduit dans la cellule au sein de laquelle il exprime un ARNt chimérique tel que défini ci-dessus. Les moyens d'introduction et d'expression d'un acide nucléique dans une cellule sont bien connus de l'homme du métier. La présente invention concerne également un ARNt chimérique tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un acide nucléique codant pour un ARNt chimérique tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également un vecteur d'expression comprenant un acide nucléique tel que défini ci-dessus, un promoteur et un terminateur, liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. La présente invention concerne également une cellule comprenant un acide nucléique tel que défini ci-dessus ou un vecteur d'expression tel que défini ci-dessus. 15 De préférence, la cellule est une bactérie, notamment du type E. coll. La présente invention concerne également un deuxième acide nucléique, adapté à la préparation d'un acide nucléique tel que défini ci-dessus, comprenant, dans le sens 5'-3', au moins : (i) une séquence codant pour une partie d'un ARNt s'étendant de l'extrémité 5' dudit 20 ARNt au ribonucléotide précédant le premier ribonucléotide de la tige de l'anticodon ou à un ribonucléotide de la tige ou de la boucle de l'anticodon ; (ii) éventuellement une séquence codant pour tout ou partie d'une étiquette de purification ; (iii) au moins un site de coupure d'une enzyme de restriction ; 25 (iv) éventuellement une séquence codant pour tout ou partie d'une étiquette de purification ; (v) une séquence codant pour une partie de l'ARNt s'étendant d'un ribonucléotide de la tige ou de la boucle de l'anticodon en aval du ribonucléotide de (i) ou du ribonucléotide suivant le dernier ribonucléotide de la tige de l'anticodon à l'extrémité 30 3' dudit ARNt. sous réserve que la séquence du deuxième acide nucléique dans son ensemble ne soit pas la séquence codante de l'ARNt. De préférence, dans le deuxième acide nucléique tel que défini ci-dessus, adapté à la préparation d'un acide nucléique tel que défini ci-dessus, la séquence  définie en (i) s'étend de l'extrémité 5' dudit ARNt au deuxième ribonucléotide de la tige de l'anticodon et la séquence définie en (ii) s'étend de l'avant dernier ribonucléotide de la tige de l'anticodon à l'extrémité 3' dudit ARNt. De préférence, la séquence du deuxième acide nucléique tel que défini ci- dessus, adapté à la préparation d'un acide nucléique tel que défini ci-dessus, est choisie parmi le groupe constitué de : - SEQ ID NO : 1 ; - SEQ ID NO : 2 ; - SEQ ID NO : 3 ; - SEQ ID NO : 4 ; - SEQ ID NO : 5 ; - SEQ ID NO : 6. SEQ ID NO : 1 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (II). SEQ ID NO : 2 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (III). SEQ ID NO : 3 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (IV) SEQ ID NO : 4 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (V) SEQ ID NO : 5 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (VI) SEQ ID NO : 6 est adapté à la préparation d'un ARNt chimérique de formule (VII) La présente invention concerne également un vecteur d'expression comprenant un deuxième acide nucléique tel que défini ci-dessus, adapté à la préparation d'un acide nucléique tel que défini ci-dessus, un promoteur et un terminateur, liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. La séquence de ce vecteur d'expression est de préférence choisie parmi le groupe constitué de : -SEQ IDNO:7; - SEQ ID NO : 8 ; -SEQ ID NO : 9 ; - SEQ ID NO : 10 ; - SEQ ID NO : 11 ; - SEQ ID NO : 12. SEQ ID NO : 7 à 12 comprennent respectivement SEQ ID NO : 1 à 6. De préférence, dans les vecteurs ci-dessus, le promoteur est choisi dans le groupe constitué des promoteurs lpp, lac, tac et trc et ara d'E. coli, du promoteur pL du bactériophage lambda ou du promoteur du bactériophage T7. De préférence, dans les vecteurs ci-dessus, le terminateur est un terminateur d'opérons d'ARN ribosomiques, notamment choisi dans le groupe constitué de rrnA, de rrnB et de rmC. De préférence, dans les vecteurs ci-dessus, le marqueur de sélection est un gène de résistance à un antibiotique, notamment choisi dans le groupe constitué d'un gène de résistance à l'ampicilline, à la kanamycine ou au chloramphénicol. La présente invention concerne également un procédé de production d'un ARN dans lequel : - on cultive des cellules transformées par un acide nucléique tel que défini ci-10 dessus ; - on récupère l'ARNt chimérique à partir des cellules cultivées ou du surnageant de culture des cellules cultivées, - éventuellement on clive l'ARNt chimérique pour récupérer l'ARN à produire sous forme isolée. 15 La présente invention concerne également un kit destiné à la production d'un ARN à l'aide d'un ARNt chimérique le comprenant, lequel kit comprend au moins : - un vecteur d'expression comprenant un deuxième acide nucléique tel que défini ; - un moyen de clivage d'un ARNt chimérique permettant de libérer l'ARN à produire ; - éventuellement au moins une enzyme de restriction coupant au niveau du site de 20 restriction défini ci-dessus ; - éventuellement des cellules aptes à être transformées par un acide nucléique et à produire un ARNt chimérique. Le kit ci-dessus peut également contenir un ligand de purification se liant à l'étiquette de purification comprise le cas échéant dans l'ARNt chimérique. 25 Dans un mode de réalisation particulier du kit défini ci-dessus, le vecteur d'expression est un plasmide bactérien et les cellules sont des bactéries. Dans un autre mode de réalisation particulier du kit tel que défini ci-dessus, le moyen de clivage est constitué de RNase H et de deux oligonucléotides complémentaires respectivement à une partie de la séquence de l'ARNt chimérique 30 précédant l'extrémité 5' de l'ARN à produire et à une partie de la séquence de l'ARNt chimérique suivant l'extrémité 3' de l'ARN à produire. Avantageusement, la RNase dégrade les hybrides oligonucléotide-ARN, ce qui libère l'ARN. Dans un mode de réalisation préféré du kit tel que défini ci-dessus : - les bactéries sont de type Escherichia coli ; - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 7 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 8 et les oligonucléotides 5 sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 9 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 10 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16, ou 10 - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 11 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 12 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16. L'invention concerne également l'utilisation d'un ARNt chimérique tel que 15 défini ci-dessus, pour résoudre la structure tridimensionnelle de l'ARN inséré ou substitué, en appliquant la technique de la résonance magnétique nucléaire à une solution de l'ARNt chimérique ou en appliquant la technique de la diffraction aux rayons X à des cristaux de l'ARNt chimérique. En effet, avantageusement, la structure de l'ARN inséré ou substitué est 20 conservée dans l'ARNt chimérique par rapport à l'ARN sous forme isolée.De plus, dans le cadre de la cristallographie, la présence de la partie ARNt peut favoriser la cristallisation de l'ARNt chimérique dans son ensemble. En outre, si un ARNt de structure cristallographique connue est utilisé pour la production de l'ARNt chimérique, alors les données de structure cristallographique de l'ARNt peuvent être 25 utilisées pour la résolution de la structure cristallographique de l'ARNt chimérique dans son ensemble, notamment lors de l'étape de phasage ou de remplacement moléculaire. L'invention concerne également l'utilisation d'un ARNt chimérique tel que défini ci-dessus, en tant qu'ARN antisens, ARN interférent, aptamère, ou ribozyme, 30 lorsque l'ARN inséré ou substitué est respectivement un ARN antisens, un ARN interférent, un aptamère, ou un ribozyme. En effet, avantageusement et le cas échéant, les ARNt chimérique de l'invention sont tels que l'activité de l'ARN inséré ou substitué est conservée par rapport à l'ARN sous forme isolée. La présente invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant un ARNt chimérique tel que défini ci-dessus à titre de substance active, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable. En outre, les ARNt chimériques selon l'invention peuvent être utilisés pour la réalisation de chimiothèques d'ARN, notamment à l'aide de molécules d'ARN obtenues de manière combinatoire. Ces chimiothèques d'ARN peuvent être utilisées afin de cribler des cibles pharmacologiques potentielles. A contrario, on peut cribler des ARNt chimériques selon l'invention, notamment lorsqu'ils expriment des ARN qui sont des cibles pharmacologiques potentielles, comme des ARN ribosomiques bactériens ou des ARN viraux, à l'aide de candidats médicaments. Enfin, l'expression des ARNt chimériques au sein de cellules permet d'envisager des co-purification avec des partenaires des ARN, comme par exemple une purification directe de complexes ribonucléoprotéiques, ce qui permettrait notamment l'identification des partenaires, protéiques ou autres, d'un ARN donné. L'invention sera davantage illustrée à l'aide des exemples suivants qui n'ont aucune valeur limitative. DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1 La figure 1 représente la structure d'un ARNt chimérique selon l'invention. La partie conservée de l'ARNt est nommée chassis ARNt. Les nucléotides indiqués entre parenthèses sont optionnels. Les nucléotides indiqués en gras et grisé correspondent aux positions conservées ou semi-conservées. Figure 2 La figure 2 représente la structure d'un ARNtL"3 chimérique incorporant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B humaine. Figure 3 La figure 3 représente la structure d'un ARNtLys3 chimérique incorporant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B humaine (à gauche) et le spectre HSQC correspondant (à droite). Le spectre enregistré à 15 C sur un spectromètre 600 MHz Bruker Avance. L'ARN chimérique a été dialysé contre de l'eau distillée, puis lyophilisé et enfin solubilisé dans un mélange 90% H2O/10% D2O à la concentration de 1 mmol/L (volume total environ 400 pL). La région spectrale montrée correspond aux déplacements (axes verticaux et horizontaux, ppm) des groupements NH imino impliqués dans les appariements de bases. A chaque appariement A-U ou G-C dans l'ARN correspond un pic donné. Ce spectre est une "signature" de la structure 2D et 3D de l'ARN étudié. On y retrouve les pics correspondant au chassis ARNt, d'une part, et à l'ARN epsilon, d'autre part, ce qui montre que, dans l'ARN chimérique, chacune des deux parties constituantes conserve sa structure propre. La numérotation des ribonucléotides dans le spectre HSQC correspond à celle donnée pour l'ARNt chimérique représenté. Figure 4 La figure 4 représente des photographies de cristaux d'un ARNt' 3 chimérique incorporant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B humaine û Cristaux obtenus par diffusion de vapeur en goutte assise, au moyen du kit Natrix (Hampton Research) sur un robot de cristallisation CyBio HTPC. La goutte représente un volume total de 1 pL. Figure 5 La figure 5 représente le résultat de la digestion à la RNase H d'un ARNtt 3 chimérique incorporant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B humaine. L'ARNt chimérique (environ 50 pg) est hybridé à deux oligonucléotides ADN complémentaires des régions en 5' et 3' de l'ARN epsilon dans un rapport 1:1:1, puis incubé à 37 C en présence de RNAse H d'E. col/ (10 unités/nmol ADN) dans un tampon 100 mM NaCl, 5mM MgCl2, 50 mM Tris-HCI pH 7,5. Des aliquots sont prélevés à divers temps d'incubation, puis analysés par électrophorèse sur gel de polyacrylamide-urée 16% en conditions dénaturantes. La présence d'ARN est révélée par ombrage aux ultraviolets (UV). Piste de gauche : ARNt chimérique non traité. Piste de droite : marqueur. Au centre, de gauche à droite : points de la cinétique de coupure après 1h, 2h et 3h d'incubation respectivement. Figure 6 La figure 6 représente le résultat d'une expérience de dimérisation d'un ARNt chimérique incorporant le domaine de dimérisation de l'ARN génomique viral du VIH. L'ARNt chimérique a été incubé en présence de 100 mM NaCl, 5mM MgCl2, 50 mM Tris-HCI pH 7,5, puis déposé sur un gel d'acrylamide 8% non dénaturant (conditions natives). La migration est effectuée à 4 C pour éviter la fusion des appariements de bases. La présence des espèces d'ARN est révélée par ombrage UV. Piste de gauche : ARNt chimérique contrôle. Piste de droite : ARNt chimérique portant la séquence de dimérisation du VIH. Les deux ARN insérés dans les ARNt chimériques ayant la même taille (environ 110 ribonucléotides), la différence de migration en conditions natives traduit la formation du dimère d'ARN, via les séquences de l'ARN viral. Figure 7 La figure 7 représente le spectre d'absorption du vert de malachite en absence et en présence d'un ARNt chimérique incorporant un aptamère de liaison au vert de malachite. Le graphe représente l'absorption (axe des ordonnées, unités arbitraires) en fonction de la longueur d'onde (axe des abscisses, en nm). Les spectres sont ceux de solutions aqueuses de vert de malachite à la même concentration (environ 100 nmol/L), en présence ou en absence d'ARNt chimérique. En présence d'ARNt chimérique portant l'aptamère spécifique du colorant, on observe une exaltation importante de l'absorption et un décalage vers le rouge du maximum. Ce déplacement n'est pas observé avec un ARNt chimérique contrôle. Ce phénomène est analogue à celui observé pour l'aptamère seul (sans chassis ARNt) et montre que son inclusion au sein de l'ARNt chimérique n'affecte pas ses propriétés fonctionnelles. Figure 8 La figure 8 représente le résultat d'une expérience de détermination de la constante de dissociation (Kd) entre un ARNt chimérique incorporant un aptamère de liaison au vert de malachite et le vert de malachite. La courbe montre le signal de fluorescence (axe des ordonnées, unité arbitraires) émis par le colorant en fonction de la concentration d'ARNt chimérique ajouté dans la cuve du spectrophotofluorimètre (axe des abscisses, x10-7 mol/L) (longueur d'onde d'excitation = 610 nm, longueur d'onde d'émission = 645 nm). Le Kd est déterminé par ajustement non-linéaire itératif de la courbe théorique aux valeurs expérimentales mesurées. Figure 9 La figure 9 représente la structure d'ARNtLys3 humains chimériques incorporant des aptamères de liaison au dextran (sephadexTM) (A) et à la streptavidine (B) et d'ARNtmMet chimériques incorporant des aptamères de liaison au dextran (sephadexTM) (C) et à la streptavidine (D). Figure 10 La figure 10 représente le profil électrophorétique des étapes de purification d'un ARNtLys3 chimérique incorporant un aptamère de liaison au sephadexTM. Les billes de sephadexTM ont tout d'abord été équilibrées dans un tampon A (Tris-HCI 50 mM pH 7,5 ; NaCI 100 mM ; MgCl2 5 mM), mises en présence des ARN cellulaires totaux obtenus par extraction phénolique, puis le tout a été agité pendant 30 min. à 4 C. Les billes ont été lavées trois fois à l'aide du tampon A puis les ARN comprenant un aptamère de liaison au sephadexTM ont été élués à l'aide de dextran soluble. Les différentes fractions ont ensuite été analysées par électrophorèse sur gel acrylamideurée. De gauche à droite : ARN totaux, ARN non retenus sur les billes, lavages 1, 2 et 3, ARN retenus sur les billes (avant élution), ARN élués par du dextran soluble. Figure 11 La figure 11 représente la structure d'un ARNtLys3 humains chimériques incorporant un aptamère de liaison à la streptavidine et au domaine epsilon du VHB humain. EXEMPLES Exemple 1 Production d'un ARNt chimérique comprenant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B L'ARNtLys3 humain a été modifié pour incorporer le domaine epsilon du virus de l'hépatite B (Fiqure 2). Brièvement, un vecteur d'expression pBSTNav-Lys comprenant la séquence codante de l'ARNtLys3 humain modifiée par insertion des sites de restriction Eagl, EcoRV et Sacll a été préparé (SEQ ID NO : 7), puis la séquence du domaine epsilon du virus de l'hépatite B humaine (SEQ ID NO : 17) a été insérée entre les sites Eagl et Sacll pour donner le vecteur pBSTNav-Lys-epsilon. Ce vecteur a été utilisé pour transformer des bactéries E. coll. Celles-ci ont ensuite été mises en culture dans un milieu riche (Luria-Broth, LB) en présence d'ampicilline à la concentration de 100 pg/ml, pendant 14-15 heures à 37 C. Les bactéries ont été récupérées par centrifugation (30 min. à 4000 tpm pour 1 litre de culture). Le culot a été solubilisé dans 8,6 ml d'un tampon 10 mM Mg acétate, 10 mM Tris-HCI pH 7,4. 10 ml de phénol saturé dans ce même tampon ont alors été ajoutés et le tout a été agité doucement pendant 1 h à température ambiante puis centrifugé 30 min. à 10 000 tpm. A la phase aqueuse ont alors été ajoutés 0,1 volume de NaCl 5M et 2 volumes d'éthanol pur. Le tout a été centrifugé 30 min. à 10 000 tpm (4 C) et le culot a été récupéré et solubilisé dans 5 ml de NaCI 1M. Le solubilisat a été centrifugé 30 min à 10 000 tpm (4 C) puis le surnageant a été récupéré. 2,5 volumes d'éthanol ont alors été ajoutés et une nouvelle centrifugation 30 min à 10 000 tpm (4 C) a été effectuée. Le culot a été récupéré et dissous dans de l'eau. A partir d'un litre de culture dans du milieu LB (Luria-Broth) on obtient environ 100 mg d'ARN totaux. Dans certains cas, les ARNt ont ensuite été purifiés sur résine échangeuse d'anion (60 mL de phase, Q-sepharose, Pharmacia). La purification s'est effectuée dans le phosphate de sodium pH 6,5 50 mM, avec un gradient allant de 500 mM à 650 mM d de NaCl sur 475 mL avec un débit de 0,5 mL/min. L'ARNt chimérique est élué après les ARNt endogènes, plus courts. Après cette étape, à partir d'1 litre de 19 culture, en fin d'échangeuse d'ion, on obtient environ 50 mg d'ARNt chimérique (ARNtLys3 + epsilon) purifié. L'ARNtLys3 chimérique comprenant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B marqué à l'azote 15N en appliquant la procédure décrite ci-dessus à une culture de bactéries cultivée sur un milieu enrichi (milieu Spectra-9N, Spectra Stable Isotopes, ou équivalent), a été caractérisé par résonance magnétique nucléaire (RMN). Le spectre HSQC (corrélation simple-quantum hétéronucléaire 1H-15N) présenté dans la Figure 3 montre ainsi que le domaine epsilon est structuré conformément à sa conformation naturelle. Ceci démontre que le procédé de production d'ARN selon l'invention permet d'obtenir des ARN correctement structurés et que de surcroît les ARNt chimériques selon l'invention sont utiles pour la résolution de structures RMN de molécules d'ARN sans qu'il soit nécessaire de séparer celles-ci de l'ARNt chimérique. Par ailleurs, l'ARNtLys3 chimérique comprenant le domaine epsilon du virus de l'hépatite B a pu être cristallisé (Figure 4). Ceci démontre également l'intérêt du procédé de production d'ARN selon l'invention pour la résolution de structures cristallographiques. Cet intérêt est renforcé par le fait dans le cas où la structure cristallographique de l'ARNt à partir duquel est formé l'ARNt chimérique est connue, il est alors possible d'utiliser cette structure pour l'étape de phasage ou de remplacement moléculaire lors de la résolution de la structure cristallographique de l'ARNt chimérique dans son ensemble. Enfin, le domaine espilon du virus de l'hépatite B a été séparé de l'ARNtL"3 chimérique par digestion à la RNase H. Brièvement, deux oligonucléotides (SEQ ID NO: 13 et 14) en solution aqueuse sont mis en présence de I'ARNtLys3 chimérique dans un rapport molaire 1:1. Le mélange ainsi obtenu (environ 100 pL) est porté à 95 C en bain marie, puis après refroidissement à température ambiante on ajoute un tampon de façon à obtenir en concentration finale 100 mM NaCl, 5mM MgCl2, 50 mM Tris-HCI pH 7,5 et de la RNase H d'E. coli (10 U / nmol ADN) que l'on laisse agir à 37 C pendant 4 heures. Le résultat de la digestion est présenté dans la Figure 5. De la même manière que ci-dessus, un vecteur d'expression pBSTNav-Met comprenant la séquence codante de I'ARNtmMet d'Escherichia coli modifiée par insertion des sites de restriction Eagl, EcoRV et Sacll a été préparé (SEQ ID NO : 8), puis la séquence du domaine epsilon du virus de l'hépatite B (SEQ ID NO : 17) a été insérée entre les sites Eagl et Sacll pour donner le vecteur pBSTNav-Met-epsilon. Exemple 2 Production d'un ARNt chimérique comprenant le site de dimérisation génomique du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) Le site de dimérisation génomique du VIH a été inséré au sein de l'ARNtLYs3 humain ou de l'ARNt,nMet d'Escherichia coli, comme cela a été décrit dans l'Exemple 1, respectivement par insertion d'un ADN codant le site de dimérisation (SEQ ID NO : 18) dans les vecteurs d'expression pBSTNav-Lys (SEQ ID NO : 7) et pBSTNav-Met (SEQ ID NO : 8) après coupure par les enzymes de restriction Eagl et Sacll. Le procédé de production de l'ARNt chimérique correspondant et les rendements sont analogues à ceux de l'Exemple 1. La fonctionnalité du site de dimérisation de l'ARN génomique du VIH au sein du châssis formé par l'ARNt a été contrôlée par électrophorèse en gel natif 8% acrylamide en absence d'urée, à 4 C (Figure 6). Dans ces conditions, on observe la migration d'une espèce correspondant au double de la taille attendue pour l'ARNt chimérique, ce qui démontre la formation du dimère et donc le caractère fonctionnel de la séquence d'ARN viral insérée dans le chassis ARNt Exemple 3 Production d'un ARNt chimérique comprenant un aptamère de liaison au vert 25 malachite Un aptamère de liaison au vert de malachite a été inséré au sein de l'ARNtLys3 humain, comme cela a été décrit dans l'Exemple 1, par insertion d'un ADN codant l'aptamère (SEQ ID NO : 19) dans le vecteur d'expression pBSTNav-Lys (SEQ ID 30 NO : 7) après coupure par les enzymes de restriction Eagl et Sacll. Le procédé de production de l'ARNt chimérique correspondant et les rendements sont analogues à ceux de l'Exemple 1. La fonctionnalité de l'aptamère a été contrôlée en vérifiant que l'ARNt chimérique était bien capable de lier le vert de malachite û la liaison du colorant à l'aptamère se traduisant par une augmentation de son coefficient d'extinction molaire (Figure 7). La constante de dissociation de I'ARNt chimérique selon l'invention pour le vert malachite a été estimée à 50.10"9 mol/L (Figure 8), ce qui est semblable à la valeur mesurée pour l'aptamère seul. Avantageusement, les ARNt chimériques comprenant un aptamère selon l'invention peuvent donc être utilisés directement comme aptamère, sans qu'il soit nécessaire de cliver le châssis ARNt. Exemple 4 Production d'un ARNt chimérique comprenant une portion de IARNr 16S d'E. 10 coli Une partie de I'ARNr 16S d'E. coli a été insérée au sein de l'ARNtLys3 humain comme cela a été décrit dans l'Exemple 1, par insertion d'un ADN codant la portion d'ARNr (SEQ ID NO : 20) dans le vecteur d'expression pBSTNav-Lys (SEQ ID NO : 15 7) après coupure par les enzymes de restriction Eagl et Sacll. Cet ARNt chimérique est utile, par exemple pour cribler des composés antibiotiques agissant sur cette région du ribosome bactérien, comme par exemple les aminoglycosides et leur analogues. 20 Exemple 5 Production d'un ARNt chimérique comprenant un aptamère de liaison à la streptavidine ou au sephadexTM Un aptamère de liaison à la streptavidine a été inséré au sein de l'ARNtLYs3 25 humain ou de l'ARNtmMet d'Escherichia coli, comme cela a été décrit dans l'Exemple 1, respectivement par insertion d'un ADN codant l'aptamère (SEQ ID NO : 21) dans le vecteur d'expression pBSTNav-Lys (SEQ ID NO : 7) et pBSTNav-Met (SEQ ID NO : 8) après coupure par les enzymes de restriction Eagl et Sacll, pour donner pBSTNav-Lys-strepta et pBSTNav-Met-strepta (voir Figure 9). 30 De même, un aptamère de liaison au sephadexTM (billes de dérivé de dextran commercialisées par Pharmacia) a été inséré au sein de l'ARNtL"3 humain ou de l'ARNtmMet d'Escherichia coli, comme cela a été décrit dans l'Exemple 1, respectivement par insertion d'un ADN codant l'aptamère (SEQ ID NO : 22) dans le vecteur d'expression pBSTNav-Lys (SEQ ID NO : 7) et pBSTNav-Met (SEQ ID NO : 8) après coupure par les enzymes de restriction Eagl et Sacll, pour donner pBSTNav-Lys-sepha et pBSTNav-Met-sepha (voir Fiqure 9). La fonctionnalité de I'ARNtLys3 comprenant un aptamère de liaison au sephadexTM est présentée à titre d'exemple. Pour ceci, une solution d'ARN obtenue après extraction au phénol comme cela est présenté dans l'Exemple 1,, a été directement purifiée à l'aide de billes de sephadexTM Brièvement, les billes de sephadexTM ont tout d'abord été équilibrées dans un tampon A (Tris-HCI 50 mM pH 7,5 ; NaCI 100 mM ; MgCl2 5 mM), mise en présence des ARN, puis le tout a été agité pendant 30 min. à 4 C. Les billes ont été lavées trois fois à l'aide du tampon A puis les ARN comprenant un aptamère de liaison au sephadexTM ont été élués à l'aide de dextran soluble (Sigma-Aldrich). Les résultats de cette purification sont présentés Figure 10. Par ailleurs, deux sites de restriction Sali et Aatll ont été insérés dans la partie correspondant à la séquence codant l'aptamère ce qui permet de fournir un système complet de production et de purification d'ARN constitué des vecteurs pBSTNav-Lyssepha, pBSTNav-Met-sepha, pBSTNav-Lys-strepta et pBSTNav-Met-strepta (SEQ ID NO : 9 à 12). Plusieurs ARN ont ainsi été exprimés à l'aide de ce système, notamment le domaine epsilon du virus de l'hépatite B (VHB) humain (SEQ ID NO : 23) (Fiqure 11), le domaine epsilon du HBV de canard (SEQ ID NO: 24), et le domaine d'interaction de l'ARN ribosomique 23S avec la protéine ribosomique L20 (SEQ ID NO : 25), ce dernier ARN étant notamment utile pour le criblage d'antibiotiques dirigés contre le ribosome bactérien | La présente invention concerne l'utilisation d'un acide nucléique codant un ARN de transfert (ARNt) chimérique, lequel ARNt chimérique provient de la modification d'un ARNt par insertion d'un ARN dans la tige-boucle de l'anticodon dudit l'ARNt et/ou par substitution de tout ou partie de la tige boucle de l'anticodon dudit l'ARNt par un ARN, pour la production dudit ARN, ou d'une partie dudit ARN, dans une cellule. | 1. Utilisation d'un acide nucléique codant un ARN de transfert (ARNt) chimérique, lequel ARNt chimérique provient de la modification d'un ARNt par insertion d'un ARN dans la tige-boucle de l'anticodon dudit l'ARNt et/ou par substitution de tout ou partie de la tige boucle de l'anticodon dudit l'ARNt par un ARN, pour la production ex vivo dudit ARN, ou d'une partie dudit ARN, dans une cellule. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle l'ARN substitue tout ou une partie de la tige-boucle de l'anticodon comprise entre le premier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon et le dernier ribonucléotide, inclus, de la tige-boucle de l'anticodon. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, dans laquelle l'ARNt chimérique présente la formule (I) suivante: A C C N 1NùN72 XùZ XùZ XùZ 5XùZ UXX--ZZZZZZ60CYNA (N) N Rs (N) AXXXfX N I I I I I G XXXXG 55 CR G ,o A Z Z Z Z N6 4N \5" U U N (N) (N) X ù Z '-Rl XùZ z (I) dans laquelle : - A représente l'adénine ou un de ses analogues, C représente la cytosine ou un des 20 ses analogues, G représente la guanosine ou un de ses analogues et U représente l'uridine ou un de ses analogues, - chacun des N, identiques ou différents, représente un ribonucléotide quelconque, chacun des (N), identiques ou différents, représente un ribonucléotide quelconque, qui peut être présent ou absent,- R représente A ou G, ou leurs analogues, - Y représente U ou C, ou leurs analogues - chacun des X-Z, identiques ou différents, représente une paire A-U, U-A, G-C, C-G, G-U ou U-G, ou leurs analogues, - les ribonucléotides N en position 1 et N en position 72 peuvent être appariés ou non, - RI représente une séquence de 3 à 20 ribonucléotides, - R2 représente l'ARN inséré, à savoir une séquence de 6 à 300 ribonucléotides. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3, dans laquelle l'ARNt est sélectionné parmi le groupe constitué des ARNt d'archée, de bactérie, de virus, de protozoaire, de champignon, d'algue, de plante ou d'animal. 5. Utilisation selon l'une des 1 à 4, dans laquelle tout ou partie de l'ARN est choisi dans la liste constituée d'un ARN antisens, d'un ARN interférent, d'un aptamère, d'un ribozyme, d'un ARN viral, d'un ARN ribosomique, et d'un ARN nucléolaire. 6. Utilisation selon l'une des 1 à 5, dans laquelle l'ARN est structuré. 7. Utilisation selon l'une des 1 à 6, dans laquelle l'ARN comprend une étiquette de purification. 8. Utilisation selon la 7, dans laquelle l'étiquette de purification est 25 choisie dans le groupe constitué d'un ribozyme ou d'un aptamère. 9. Utilisation selon l'une des 1 à 8, dans laquelle l'ARNt chimérique présente l'une des formules suivantes :20A C C G G-C C- G C-G C-G G-C G.0 U A-U DGA A GUCCCUGAA C CUCG G 1111 EAGGG T tp C G D AGAGCA U G-CG m7G A C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G UGCCC UGAA D GA UG-C D CUCG ICAGG C T Gm I 1 I i lif G GAGC DDA G-CG m' "G C-G G \R/ 3 A C C G G-C C-G C-G C-G G-C G.0 U A-U GUCCC U G A D G A C CUCG 11111 C G 11 1 I ~`AGGG T IF A C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G UG-C UGA D G A A UGCCC A D CUCG 1111 Gm 1 ICAGG T til C 1 1 1 G GAGCA V7 DDA G_CG m7G C-G G G-C G-C C-G C-G G-C G D AGAGCA U G_CGG 7G C-G G-C G-C C-G C-G G-C A U U U U AC-GG G U \ R3 AUGA G U A U U U U AC-GG G U \R/ 3 AU GA G UA C C A G-C G-C C-G U-A A-U C-G G-C U UGÇÇÇ UGA A D GA A D CUCG Gm 1 I CAGG T tj! G GAGC A V 7 D D A G-CG m7G C -G G G-C G-C C-G AG UA C-G U A G-C G C A A CCAGCUCAA GAA AG GGUCGAGU-AAC U-G G-C \ / C-G R3 G-C U U A G A A GAU dans lesquelles : - D représente la dihydrouridine, - T représente la ribothymidine, - Y représente la pseudouridine, m'G représente la 7-méthyl-guanine, - V7 représente la 3-(3-amino-3-carboxypropyl)-uridine, - R3 représente une séquence de 6 à 300 ribonucléotides. 10. Utilisation selon l'une des 1 à 9, dans laquelle l'acide nucléique est compris dans un vecteur d'expression comprenant un promoteur et un terminateur liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. 11. Utilisation selon l'une des 1 à 10, dans laquelle l'ARNt chimérique ne comprend pas la tige de l'anticodon substantiellement intacte de l'ARNt dont il provient. C-G G-C G-C C-G AG UA C-G U A G-C G GA AA A G A CCAGCUC A A 1 C G GGUCGAGU-AA U-G G-C \ / C- G R3 G-C U U A G A A DGA A GUCCC A C CUCG G I ~AGGG T C I I I ~` ip G D AGAGCA U G-CGG 7G A C C G G-C C-G C-G C-G G-C G.0 UA-U UGA GAU 20 12. ARNt chimérique tel que défini dans la 11. 13. Acide nucléique codant pour un ARNt chimérique tel que défini dans la 12. 14. Vecteur d'expression comprenant un acide nucléique tel que défini dans la 13, un promoteur et un terminateur, liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. 15. Cellule comprenant un acide nucléique tel que défini dans l'une des 1 à 11 et 13 ou un vecteur d'expression tel que défini dans l'une des 10 et 14. 16. Acide nucléique adapté à la préparation d'un acide nucléique tel que défini dans l'une des 1 à 11 et 13, comprenant, dans le sens 5'-3', au moins : (i) une séquence codant pour une partie d'un ARNt s'étendant de l'extrémité 5' dudit ARNt au ribonucléotide précédant le premier ribonucléotide de la tige de l'anticodon ou à un ribonucléotide de la tige ou de la boucle de l'anticodon ; (ii) éventuellement une séquence codant pour tout ou partie d'une étiquette de purification ; (iii) au moins un site de coupure d'une enzyme de restriction ; (iv) éventuellement une séquence codant pour tout ou partie d'une étiquette de purification , (v) une séquence codant pour une partie de l'ARNt s'étendant d'un ribonucléotide de la tige ou de la boucle de l'anticodon en aval du ribonucléotide de (i) ou du ribonucléotide suivant le dernier ribonucléotide de la tige de l'anticodon à l'extrémité 3' dudit ARNt. sous réserve que la séquence du deuxième acide nucléique dans son ensemble ne soit pas la séquence codante de l'ARNt. 17. Acide nucléique selon la 16, dont la séquence est choisie parmi le groupe constitué de : - SEQ ID NO : 1 ; - SEQIDNO:2; -SEQ ID NO : 3 ; - SEQ ID NO : 4 ;- SEQ ID NO : 5 ; - SEQ ID NO : 6. 18. Vecteur d'expression comprenant un acide nucléique tel que défini dans la 16 ou 17, un promoteur et un terminateur, liés de manière opérationnelle à l'acide nucléique, ainsi qu'une origine de réplication et un marqueur de sélection. 19. Vecteur d'expression selon la 18, dont la séquence est choisie parmi le groupe constitué de : - SEQIDNO:7; -SEQIDNO:8; - SEQ ID NO : 9 ; - SEQ ID NO : 10 ; - SEQ ID NO : 11 ; - SEQ ID NO : 12. 20. Procédé de production d'un ARN dans lequel : - on cultive des cellules transformées par un acide nucléique tel que défini dans l'une des 1 à 11 ; - on récupère l'ARNt chimérique à partir des cellules cultivées ou du surnageant de culture des cellules cultivées, -éventuellement on clive l'ARNt chimérique pour récupérer l'ARN à produire sous forme isolée. 21. Kit destiné à la production d'un ARN à l'aide d'un ARNt chimérique le comprenant, lequel kit comprend au moins : - un vecteur d'expression tel que défini dans la 18 ou 19 ; - un moyen de clivage d'un ARNt chimérique permettant de libérer l'ARN à produire ; - éventuellement au moins une enzyme de restriction coupant au niveau du site de restriction défini dans la 16 ; - éventuellement des cellules aptes à être transformées par un acide nucléique et à produire un ARNt chimérique. 29 22. Kit selon la 21, dans lequel le vecteur d'expression est un plasmide bactérien et les cellules sont des bactéries. 23. Kit selon la 21 ou 22, dans lequel le moyen de clivage est constitué de RNase H et de deux oligonucléotides complémentaires respectivement à une partie de la séquence de l'ARNt chimérique précédant l'extrémité 5' de l'ARN à produire et à une partie de la séquence de l'ARNt chimérique suivant l'extrémité 3' de l'ARN à produire. 24. Kit selon la 23, dans lequel : - les bactéries sont de type Escherichia coli ; - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 7 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 8 et les oligonucléotides 15 sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 9 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 10 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16, ou 20 - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 11 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 13 et SEQ ID NO : 14, ou - le vecteur d'expression est représenté par SEQ ID NO : 12 et les oligonucléotides sont représentés par SEQ ID NO : 15 et SEQ ID NO : 16. 25 25. Utilisation d'un ARNt chimérique tel que défini dans l'une des 1 à 11, pour résoudre la structure tridimensionnelle de l'ARN inséré ou substitué, en appliquant la technique de la résonance magnétique nucléaire à une solution de l'ARNt chimérique ou en appliquant la technique de la diffraction aux rayons X à des cristaux de l'ARNt chimérique. 30 26. Utilisation ex vivo d'un ARNt chimérique tel que défini dans l'une des 1 à 11, en tant qu'ARN antisens, ARN interférent, aptamère, ou ribozyme, lorsque l'ARN inséré ou substitué est respectivement un ARN antisens, un ARN interférent, un aptamère, ou un ribozyme. 27. Composition pharmaceutique comprenant à titre de substance active au moins un ARNt chimérique tel que défini dans l'une des 1 à 11, en association avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable. | C,A | C12,A61 | C12N,A61K,C12P | C12N 15,A61K 31,A61K 48,C12P 19 | C12N 15/10,A61K 31/7088,A61K 48/00,C12N 15/11,C12N 15/70,C12P 19/34 |
FR2888731 | A1 | PINCE A CHEVEUX MUNIE D'UN PODIUM | 20,070,126 | L'invention se rapporte à une pince à cheveux comprenant plus particulièrement deux coques munies de griffes et pivotant l'une par rapport à l'autre autour de deux charnières de coques s'étendant suivant une même direction axiale. Les deux coques pivotent d'une position de fermeture où les griffes sont rapprochées, voire entrecroisées, pour serrer des cheveux emprisonnés par les griffes et par une paroi intérieure de chaque coque, à une position d'ouverture où les griffes sont écartées pour libérer les cheveux. Un moyen de rappel élastique se déforme tendant à s'opposer au pivotement des deux coques dans la position d'ouverture en les rappelant dans la position de fermeture. Une pince à cheveux de ce type est notamment connue du document DE-A29600643 ou du document WO2005/025371. Dans le premier document, le moyen de rappel élastique est un ressort monté autour d'un axe porté par les deux charnières de coques et agissant sur deux leviers respectivement intégrés aux deux coques. Un cache comprenant deux pattes articulées entre elles et chacune reliée au levier de chaque coque par une charnière est prévu pour dissimuler le ressort, notamment dans la positon de fermeture. Le cache fixé au levier présente un encombrement important, plus particulièrement dans la position d'ouverture de la pince à cheveux. Dans le deuxième document, le ressort a été remplacé par un lien en matériau élastomère, tendu entre les deux coques pour être dissimulé par ces dernières, notamment dans la position de fermeture. Le but de l'invention est de modifier une pince à cheveux du type rappelé ci-dessus, pour augmenter sa valeur esthétique sans augmenter son encombrement. A cet effet, l'invention a pour objet une pince à cheveux du type rappelé précédemment, caractérisée en ce que qu'elle comprend un podium comprenant une plaque de support destinée à recevoir par exemple un bijou et deux pattes soutenant la plaque de support en étant fixées aux parois intérieures des deux coques et en s'étendant entre les deux charnières de coques et entre deux bords des coques se resserrant autour des pattes au fur et à mesure que la plaque de support s'élève au-dessus des deux coques lorsque ces dernières pivotent de la position de fermeture à la position d'ouverture. Par cet agencement, l'élévation de la plaque de support au-dessus des deux coques peut être réglée en fonction de la longueur des pattes qui la soutiennent et de la position de leur fixation sur les parois intérieures des deux coques. Le podium présente ainsi un encombrement réduit tant lorsqu'il est abaissé, la pince étant dans la position de fermeture, ou lorsqu'il est élevé, la pince étant dans la position d'ouverture. D'où il résulte que la plaque de support du podium peut recevoir un bijou de toute taille. De surcroît, la fixation des pattes aux parois intérieures des deux coques contribue à protéger le podium, moins exposé. Dans un mode préféré d'exécution, le podium possède deux pattes montées tête-bêche et coudées pour être croisées dans la position de fermeture et pour venir partiellement en coïncidence dans la position d'ouverture. Par cet agencement, on contrôle l'élévation du podium en une première phase à faible élévation pendant que les deux pattes sont croisées et en une deuxième phase à forte élévation lorsque des parties coudées des deux pattes viennent en coïncidence l'une avec l'autre. Cet agencement diminue également l'encombrement du podium et réduit l'écartement entre les deux bords des deux coques nécessaire à l'étendue des deux pattes. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description de deux modes de réalisation illustrés par les dessins. La figure 1 montre en coupe une pince en position fermée selon un premier mode d'exécution de l'invention. La figure 2 montre en coupe la pince de la figure 1 en position ouverte. La figure 3 montre en détail un mode de fixation du lien aux coques de la pince illustrée par les figures 1 et 2. La figure 4 montre en eoupe une pince en position fermée selon un deuxième mode d'exécution de l'invention. La figure 5 montre en coupe la pince illustrée par la figure 4 en position ouverte. La figure 6 montre en vue de face la pince illustrée par la figure 4. La figure 7 montre en vue de face une variante du deuxième mode d'exécution dans laquelle le moyen de rappel élastique est une paire de ressorts. La figure 8 montre en vue de face les charnières de coque d'une pince selon le premier ou le deuxième mode d'exécution. La figure 9 montre le podium utilisé dans la pince à cheveux selon le deuxième mode d'exécution, dans une position abaissée correspondant à une position de fermeture de la pince. La figure 10 montre le podium de la figure 9 dans une position élevée correspondant à une position d'ouverture de la pince. La figure 11 montre podium en vue de face les pattes du podium illustré par les figures 9 et 10, échancrées dans la région des gonds. La figure 12 montre schématiquement un plan de joint pour la fabrication par moulage-injection du podium illustré par les figures précédentes 9, 10 et 11. En référence aux figures 1 à 8, une pince à cheveux comprend deux coques 1,3 munies de griffes 5,7 et pivotant l'une par rapport à l'autre autour de deux charnières de coques s'étendant suivant une même direction axiale A. Dans l'exemple illustré par la figure 6, les deux charnières de coques comprennent chacune deux composants dont l'un 8,11 est fixé à l'une 1 des deux coques et dont l'autre 9,12 est fixé à l'autre 3 des deux coques. Comme également bien visible sur la figure 8, l'un 8,11 des composants de chaque charnière fixé à chaque coque est pourvu d'un gond pour s'insérer dans un alésage de l'autre composant 9,12 fixé à l'autre coque. Dans l'exemple illustré par la figure 7, les charnières de coques sont dédoublées chacune en deux paires. Une première paire de charnières de coques comprend deux composants 81,82 fixés à l'une 1 des deux coques et deux composants 91,92 fixés à l'autre 3 coque. De même, une deuxième paire de charnières de coques comprend deux composants 111,112 fixés à l'une 1 des deux coques et deux composants 121,122 fixés à l'autre 3 coque. Les deux paires de charnières de coques permettent aux deux coques de pivoter l'une par rapport à l'autre autour d'une même direction axiale A, chaque paire portant un axe 35, respectivement 37, passant par les composants 81,82,91,92, respectivement 111,112,121,122 de chaque paire de charnières de coques. II convient de noter que dans les deux cas décrits précédemment, les deux charnières de coque 8,9,11,12 ou les deux paires de charnières de coque 81,82,91,92 et 111,112,121,122 sont distantes l'une de l'autre suivant la direction axiale A pour permettre, comme cela sera exposé ci-après, le passage des pattes du podium selon l'invention. Les deux charnières de coques ou les deux paires de charnières de coques permettent aux deux coques 1,3 de passer d'une position de fermeture où les griffes 5,7 sont rapprochées, voire entrecroisées, pour serrer des cheveux emprisonnés par les griffes et par une paroi intérieure 10,30 de chaque coque, à une position d'ouverture où les griffes sont écartées l'une de l'autre. Dans l'exemple des figures 4 et 5, les deux coques viennent en butée par deux bords des coques 23,25 opposés aux griffes 5,7. Le pivotement dans la position d'ouverture s'effectue contre la déformation d'un moyen de rappel élastique qui tend à rappeler les deux coques 1,3 dans la position de fermeture. Dans l'exemple des figures 1 à 5, le moyen de rappel élastique est un lien 13 en matériau élastomère tendu entre les deux coques 1,3. Le lien 13 est par exemple plat ou cylindrique et fabriqué en caoutchouc ou en polyuréthane. De préférence, ce matériau possède une dureté Shore A comprise entre 60 et 90 unités. Le lien 13 est tendu entre les coques 1,3 à travers des passages 32 pour être reçu dans des encoches de fixation 2 et 4. II est fixé par exemple à l'aide d'une pièce en U 34 en prise avec chacune des deux extrémités du lien pour le retenir dans chacune des encoches de fixation correspondantes. Ce mode de fixation du lien est illustré par la figure 3, montrant en détail la disposition de la pièce en U en prise avec une extrémité du lien. D'autres pièces de fixation qu'une pièce en U conviennent également à la fixation du lien 13 sur chacune des coques 1,3 notamment une pièce de pincement métallique ou une agrafe. Dans l'exemple des figures 1 à 5, les encoches 2,4 de fixation sont prévues suffisamment proches des bords des coques 23,25 opposés aux griffes 5,7 pour permettre au lien 13 de traverser la direction axiale A de pivotement entre les deux charnières de coque 8,9,11,12 ou entre les deux paires de charnières de coque 81,82,91,92 et 111,112,121,122 lorsque les coques pivotent de la position de fermeture à la position d'ouverture. Par cet agencement, le lien 13 stabilise la pince à cheveux dans la position d'ouverture pour permettre à une utilisatrice de mieux la placer sur sa chevelure. Une fois la mise en place effectuée, l'utilisatrice peut aisément refermer la pince dans la position de fermeture. Dans l'exemple de la figure 7, le moyen de rappel élastique comprend deux ressorts 131, respectivement 132, montés autour des deux axes 35, respectivement 37, portés chacun par une paire de charnières de coques décrite précédemment. Chaque ressort 131,132 s'appuie par des pattes d'extrémités sur chacune des deux coques 1,3. Selon l'invention, la pince à cheveux comprend un podium 15 comprenant une plaque de support 17 destinée à recevoir par exemple un bijou et deux pattes 19,21 ou 20,22 soutenant la plaque de support 17 fixées aux parois intérieures 10,30 des deux coques 1,3. Dans les exemples illustrés par les figures 1 à 7, les pattes 19,21 ou 20,22 sont pourvues de gonds 27,28 engagés dans deux composants de charnières de podium 26,29 fixés aux parois intérieures 10,30 des deux coques. Les gonds 27,28 sont par exemple engagés dans les composants de charnières de podium 26,29 par un simple pincement élastique du gond dans le composant de charnière correspondant. Les deux pattes 19,21 ou 20,22 s'étendent entre les deux charnières de coques 8,9,11,12 ou entre les deux charnières 81,91 et 111,121 les plus rapprochées l'une de l'autre suivant la direction axiale A tout en appartenant pour l'une 81,91 à la première paire de charnières de coques et pour l'autre 111,121 à la deuxième paire de charnières de coques. II convient de noter que les pattes 19,21 ou 20,22 ainsi fixées à la parois intérieures des coques 1,3 et étendues entre les deux charnières de coque permettent avantageusement de bloquer en translation suivant la direction axiale A de pivotement, les composants des charnières de coque engagés les uns dans les autres. De cette façon, il n'est pas nécessaire de prévoir un moyen de retenu des gonds ou des axes 35,37 dans les alésages correspondants. Les deux pattes 19,21 ou 20,22 s'étendent également entre deux bords 23,25 des coques opposées aux griffes 5,7 et se resserrant autour des deux pattes au fur et à mesure que la plaque de support 17 s'élève au dessus des deux coques 1,3 lorsque ces dernières pivotent de la position de fermeture à la position d'ouverture. L'élévation du podium résulte de ce qu'au cours du pivotement, les deux composants de charnières de podium 26,29 fixés aux parois intérieures des deux coques 1,3 entraînent les deux gonds 27,28 suivant deux déplacements circulaires centrés sur la direction axiale A de pivotement mais dans deux sens de rotation opposés correspondant aux deux sens de pivotement opposés des deux coques 1,3. Les deux déplacements circulaires en sens de rotation opposé composent toutefois un déplacement en translation de même sens pour l'un et l'autre gond 27,28. Ce déplacement en translation des deux gonds 27,28 des pattes 19,21 ou 20,22 du podium est à l'origine de l'élévation de la plaque de support 17 au dessus des coques 1,3, étant observé que le sens de ce déplacement en translation est imposé par le fait que les pattes 19,21 ou 20,22 s'étendent entre les deux bords 23,25 des coques qui se resserrent autour de ces pattes 19,21 ou 20,22 lorsque les coques 1,3 pivotent dans la position d'ouverture. En réglant la longueur des pattes 19,21 ou 20,22 du podium, on contrôle l'élévation du podium juste au-dessus des deux coques 1 et 3 ouvertes l'une par rapport à l'autre dans la positon d'ouverture. D'où il résulte qu'un bijou de toute taille peut être fixé sur la plaque de support 17 sans gêner le pivotement des coques dans la position d'ouverture. Selon un premier mode d'exécution de l'invention, plus particulièrement illustré par les figures 1 et 2, les deux pattes 19,21 du podium 15 s'étendent chacune d'un côté de la plaque de support 17 sans se croiser. Selon un deuxième mode d'exécution plus particulièrement illustré par les figures 4 et 5 et détaillé par les figures 9 et 10, les deux pattes 20,22 du podium 15 sont montées tête-bêche et coudées en des premiers coudes 16, 18 et des deuxièmes coudes 6,8 pour être croisées lorsque la pince est dans la position de fermeture, figure 9, et pour venir partiellement en coïncidence lorsque la pince est dans la position d'ouverture, figure 10. La coïncidence concerne pour chacune des deux pattes 20,22 la portion comprise entre le premier coude 6,8 et le deuxième coude 16,18. Comme indiqué précédemment, l'élévation du podium 15 est ainsi contrôlée en une première phase à faible élévation au cours de laquelle les deux pattes 20, 22 sont encore croisées et en une deuxième phase à forte élévation lorsque les portions comprises entre les premier et les deuxième coudes viennent en coïncidence l'une avec l'autre. Cet agencement diminue l'encombrement du podium 15 et réduit l'écartement entre les bords 23,25 des deux coques 1,3 nécessaire à l'étendue des deux pattes 20,22. En référence à la figure 11, les pattes 20,22 du podium 15 sont de préférence échancrées 36,38 dans la région des gonds 27,28 pour recevoir lien 13 lorsque ce dernier a traversé la direction axiale A de pivotement dans la position d'ouverture des deux coques. Le podium 15, selon le premier ou le deuxième mode d'exécution, peut être réalisé par exemple en métal, l'épaisseur des pattes étant choisie pour permettre une déformation en flexion lorsque les attaches 27,28 décrivent les arcs de cercle de la trajectoire circulaire indiquée précédemment. De préférence, le podium 15 est une pièce en matière plastique moulée et injectée présentant des amincissements de matière 31,33 aux jonctions entre les pattes 19,21 et 20,22 et la plaque de support 17. La figure 12 montre schématiquement un plan de joints pour la fabrication par moulage et injection du podium illustré par les figures 9, 10 et 11 | Pince à cheveux comprenant deux coques (1,3) munies de griffes (5,7) et pivotant l'une par rapport à l'autre autour de deux charnières de coques (8-12) s'étendant suivant une même direction axiale (A), d'une position de fermeture où les griffes (5,7) sont rapprochées, voire entrecroisées, pour serrer des cheveux emprisonnés par les griffes et par une paroi intérieure (10,30) de chaque coque, à une position d'ouverture où les griffes sont écartées contre la déformation d'un moyen de rappel élastique (13) tendant à rappeler les coques (1,3) dans la position de fermeture.Selon l'invention, la pince à cheveux comprend un podium (15) comprenant une plaque de support (17) destinée à recevoir par exemple un bijou et deux pattes (20,22) soutenant la plaque de support (17) en étant fixées (26-29) aux parois intérieures (10,30) des deux coques (1,3) et en s'étendant entre les deux charnières de coques (8-12) et entre deux bords (23,25) des coques se resserrant autour des pattes (20,22) au fur et à mesure que la plaque de support (17) s'élève au-dessus des deux coques (1,3) lorsque ces dernières pivotent de la position de fermeture à la position d'ouverture. | 1. Pince à cheveux comprenant deux coques (1,3) munies de griffes (5,7) et pivotant l'une par rapport à l'autre autour de deux charnières de coques (8-12) s'étendant suivant une même direction axiale (A), d'une position de fermeture où les griffes (5,7) sont rapprochées, voire entrecroisées, pour serrer des cheveux emprisonnés par les griffes et par une paroi intérieure (10,30) de chaque coque, à une position d'ouverture où les griffes sont écartées contre la déformation d'un moyen de rappel élastique (13,131,132) tendant à rappeler les coques (1,3) dans la position de fermeture, caractérisée en ce qu'elle comprend un podium (15) comprenant une plaque de support (17) destinée à recevoir par exemple un bijou et deux pattes (19-22) soutenant la plaque de support (17) en étant fixées (26-29) aux parois intérieures (10,30) des deux coques (1,3) et en s'étendant entre les deux charnières de coques (8-12) et entre deux bords (23,25) des coques se resserrant autour des pattes (19-22) au fur et à mesure que la plaque de support (17) s'élève au-dessus des deux coques (1, 3) lorsque ces dernières pivotent de la position de fermeture à la position d'ouverture. 2. Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que les deux pattes (20,22) du podium (15) sont montées tête-bêche et coudées (6, 16;8,18) pour être croisées lorsque la pince est dans la position de fermeture et venir partiellement en coïncidence lorsque la pince est dans la position d'ouverture. 3. Pince à cheveux selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les pattes (19-22) du podium sont pourvues de deux gonds (27,28) engagés dans deux composants de charnière de podium (26,29) fixés par rapport aux parois intérieures (10,30) des deux coques. 4. Pince à cheveux selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le podium (15) est une pièce en matière plastique moulée et injectée présentant des amincissements de matière (31,33) aux jonctions entre les pattes (19-22) et la plaque de support (17). 5. Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de rappel élastique (13) comprend deux ressorts (131,132) montés autour de deux axes (35,37) portés chacun par une paire de charnières de coques (81-121;82- 122). 6. Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de rappel élastique (13) est un lien en matériau élastomère tendu entre les deux coques (1,3). | A | A45 | A45D | A45D 8 | A45D 8/20,A45D 8/22 |
FR2901632 | A1 | DISJONCTEUR DE FUITE A LA TERRE. | 20,071,130 | formant bobine de déclenchement qui reçoit un signal de sortie du circuit de détection de fuite et qui déclenche un mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur. De plus, en tant que source d'alimentation régulée pour le circuit de détection de fuite, une tension interphase du circuit principal est redressée et envoyée au circuit de détection de fuite. Par ailleurs, pour un , la résistance d'isolement interphase du circuit principal est stipulée dans des spécifications, et un test d'isolation et un test de tension de tenue (test au mégohmmètre) sont effectués pour chaque produit afin de mesurer la résistance d'isolement. Le test au mégohmmètre est exécuté par application d'une tension de test entre les phases terminales du circuit principal dans un état dans lequel les contacts du circuit principal du disjoncteur de fuite à la terre sont ouverts (non passants) ; la tension de test varie en fonction de la tension nominale du disjoncteur de fuite à la terre, par exemple la tension de test pour un disjoncteur de fuite à la terre ayant une tension nominale de 400 à 600 V est stipulée à 2500 V. Lors de l'exécution d'un tel test au mégohmmètre sur un disjoncteur de fuite à la terre, si la tension de test était appliquée avec le circuit de détection de fuite encore connecté entre les phases du circuit principal, alors le circuit de détection de fuite, qui est un circuit électronique, serait détruit par la tension de test. Le circuit de détection de fuite doit donc être déconnecté du circuit principal lors de l'exécution du test. On connaît donc un disjoncteur de fuite à la terre permettant une exécution aisée du test au mégohmmètre par l'utilisateur du disjoncteur de fuite à la terre, dans lequel le commutateur de test de tension de tenue (commutateur de test au mégohmmètre) est installé en supplément dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur de fuite à la terre, et un circuit d'alimentation pour le circuit de détection de fuite est déconnecté pendant le test au mégohmmètre (voir, par exemple, le Document de Brevet 1). De plus, la technique antérieure a également proposé un disjoncteur de fuite à la terre selon lequel le mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur, qui est relié au commutateur de test au mégohmmètre commuté à l'état non passant, est déclenché en force de manière mécanique, ce qui ouvre les contacts du circuit principal (voir, par exemple, le Document de Brevet 2) ; prenons comme exemple un disjoncteur de fuite à la terre pour un circuit du type triphasé à trois fils, dont le schéma de circuit est représenté sur la figure 5 et la structure d'assemblage du disjoncteur de fuite à la terre est représentée sur la figure 6. Premièrement, sur la figure 5, le numéro de référence 1 désigne un circuit principal pour les phases R, S et T, le numéro de référence 2 désigne les contacts du circuit principal, le numéro de référence 3 désigne un mécanisme d'ouverture/fermeture pour les contacts 2 du circuit principal, le numéro de référence ~E désigne une manette d'actionnement, et le numéro de référence 5 désigne un dispositif de déclenchement sur surintensité, qui détecte un courant de surcharge ou un courant de court-circuit du circuit principal 1 et déclenche le mécanisme d'ouverture/ fermeture 3. De plus, un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre qui détecte la survenue d'un défaut à la terre dans un réseau de distribution d'électricité et qui déclenche le mécanisme d'ouverture/fermeture 3 comprend. un transformateur de courant à phase nulle 6 qui détecte un déséquilibre de courant dans le circuit principal 1, où le circuit principal 1 pour chacune des phases R, S et T constitue un conducteur principal, un circuit de détection de fuite (un circuit électronique contenant un CI) 7 qui détecte la survenue d'un défaut à la terre à partir d'un niveau de sortie secondaire du transformateur de courant à phase nulle 6, et une unité formant bobine de déclenchement 8 qui reçoit un signal de sortie en provenance du circuit de détection de fuite 7 et qui déclenche le mécanisme d'ouverture/fermeture 3. Ici, le circuit de détection de fuite 7 reçoit, en tant que source d'alimentation régulée, une tension d'interphase de circuit principal fournie via des fils d'alimentation 9 qui connectent les phases du circuit principal 1 et un circuit de redressement 10 ; un commutateur de test au mégohmmètre (commutateur de test de tension de tenue) 11 est connecté dans le circuit d'alimentation. Lorsqu'un test au mégohmmètre doit être exécuté sur le disjoncteur de fuite à la terre, avant le test, le commutateur de test au mégohmmètre 11 est manuellement commuté à l'état non passant de façon à déconnecter le circuit de détection de fuite 7 du circuit principal, et le disjoncteur, qui est relié au commutateur commuté à l'état non passant, est déclenché en force de manière mécanique, ce qui ouvre les contacts du circuit principal. On notera que, dans l'exemple représenté, les tensions de phase R, S et T du circuit principal sont converties en courant continu et envoyées au circuit de détection de fuite 7, mais il existe également un cas dans lequel une tension interphase R-T est envoyée au circuit de détection de fuite 7. Pour continuer, la structure du disjoncteur de fuite à la terre dans lequel est installé le commutateur de test au mégohmmètre est représentée sur la figure 6. Sur la figure 6, le numéro de référence 12 désigne un boîtier d'enveloppe (article en résine moulée) du disjoncteur, comprenant un boîtier 12a et un couvercle 12b. Dans le boîtier d'enveloppe 12 sont installés, suivant une implantation représentée sur la figure 6, le mécanisme d'ouverture/fermeture 3, qui est du type genouillère, la manette d'actionnement 4, le dispositif de déclenchement sur surintensité 5, le transformateur de courant à phase nulle 6, le circuit de détection de fuite 7, l'unité formant bobine de déclenchement 8, et le commutateur de test au mégohmmètre 11. En outre, dans le boîtier 12a, des espaces pour les phases respectives R, S et T sont mutuellement cloisonnés par des parois de cloisonnement interphase, et, sur la figure 6, le numéro de référence 13 désigne un conducteur de circuit principal pour chacune des phases R, S et T, le numéro de référence 14 désigne un interrupteur de circuit prévu dans une section d'interruption de courant, et le numéro de référence 15 désigne une barre transversale de déclenchement qui reçoit un signal mécanique en provenance de l'appareil de déclenchement sur surintensité 5 et de l'unité formant bobine de déclenchement 8, et qui libère un verrou du mécanisme d'ouverture/fermeture 3 de façon à déclencher le mécanisme d'ouverture/fermeture 3. Ici, la carte à circuits imprimés du circuit de détection de fuite 7 est logée dans un boîtier formant unité, et le boîtier formant unité est logé dans un espace entouré par le transformateur de courant à phase nulle 6, un conducteur principal en forme de "U" qui pénètre à travers le transformateur de courant à phase nulle, et une paroi latérale gauche du boîtier 12a. Par ailleurs, le commutateur de test au mégohmmètre (commutateur coulissant) 11 a une structure dans laquelle un actionneur en forme de came inclinée 16 est formé sur une tige qui est reliée à un support de contacts mobiles et qui sort par le haut d'un boîtier de commutateur, et un bouton d'actionnement 17 est formé sur un sommet de l'actionneur 16. Le commutateur de test au mégohmmètre 11 est disposé sur le côté opposé à la position de logement du circuit de détection de fuite 7, dans un espace du type évidement entouré par le transformateur de courant à phase nulle 6, un conducteur de circuit principal en forme de "U" qui pénètre à travers le transformateur de courant à phase nulle, et une paroi latérale du boîtier 12a. Dans cette position installée, le bouton d'actionnement 17 se trouve au-dessus d'un trou d'actionnement de commutateur 12b-1 formé dans le couvercle 12b du boîtier d'enveloppe 12, et un sommet de l'actionneur (la came inclinée) 16 fait face à la barre transversale de déclenchement 15 via une extrémité d'actionnement (armature) du dispositif de déclenchement sur surintensité 5. De plus, l'unité formant bobine de déclenchement 8 est disposée du côté de la manette d'actionnement 4 qui se trouve au centre du boîtier d'enveloppe 12, et, dans l'implantation d'ensemble, les conducteurs 13 du circuit principal, le commutateur de test au mégohmmètre 11, le circuit de détection de fuite 7 et l'unité formant bobine de déclenchement 8 sont connectés entre eux en interne (voir figure 5). Lors de l'installation du disjoncteur de fuite à la terre dans un tableau de distribution électrique, le disjoncteur de fuite à la terre est installé dans le tableau de distribution électrique orienté verticalement, avec le couvercle 12b du boîtier d'enveloppe 12 dirigé vers l'avant ; la manette d'actionnement 4 ressort vers l'avant par une fenêtre formée dans un panneau de porte du tableau de distribution électrique, de telle sorte que les opérations nécessaires pour la commutation à l'état passant et à l'état non passant puissent être effectuées par l'extérieur du tableau de distribution électrique. Selon la structure ci-dessus, lorsqu'un test au mégohmmètre doit être effectué sur le disjoncteur de fuite à la terre, le bouton d'acticnnement 17 est tiré hors de la façade du boîtier d'enveloppe 12, de façon à commuter le commutateur de test au mégohmmètre 11 à l'état non passant, ce qui déconnecte le circuit d'alimentation du circuit de détection de fuite 7. En même temps, l'actionneur 16 frappe l'extrémité d'actionnement (armature) du dispositif de déclenchement 5, de façon à entraîner la barre transversale de déclenchement 15 dans une position de libération de verrcu. Il en résulte un déclenchement mécanique du mécanisme d'ouverture/ fermeture 3, de sorte que les contacts 2 du circuit principal (voir figure 5) s'ouvrent (sont commutés à l'état non passant). De plus, pour ramener le disjoncteur de fuite à la terre à l'état d'utilisation ordinaire une fois que le test au mégohmmètre est achevé, il faut pousser sur le bouton d'actionnement 17 de façon à ramener le commutateur de test au mégohmmètre 11 dans la position d'état passant. De ce fait, le circuit de détection de fuite 7 est connecté entre les phases du circuit principal 1. En même temps, l'actionneur 16 libère la retenue de la barre transversale de déclenchement 15. Dans cet état, si la manette d'actionnement 4 est abaissée dans une position de réinitialisation puis passée dans une position d'état passant, les contacts 2 du circuit principal se ferment, de sorte que le disjoncteur de fuite à la terre retourne à l'état d'utilisation ordinaire. Document de Brevet 1 : Demande de brevet japonais publiée et non examinée N 2004-319135 (Figure 1) Document de Brevet 2 : Demande de brevet japonais publiée et non examinée N 2004-349063 (Figures 1 à 4) Description de l'invention Problème à résoudre par l'invention Cependant, dans un disjoncteur de fuite à la terre tel que décrit ci-dessus, l'installation du commutateur de test au mégohmmètre 11 en supplément dans le boîtier d'enveloppe 12, ainsi que l'aménagement d'un espace dans lequel installer le commutateur, engendrent différents problèmes portant sur la capacité d'assemblage du commutateur, l'opérabilité, le verrouillage réciproque avec le mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur, etc. Plus précisément, pour un disjoncteur de fuite à la terre qui est réalisé de façon à avoir la même taille externe qu'un disjoncteur de circuit, par comparaison à un disjoncteur de circuit, il y a un plus grand nombre de composants fonctionnels tels que le transformateur de courant à phase nulle 6 et le circuit de détection de fuite 7, et donc différents composants fonctionnels essentiels doivent être insérés étroitement dans le boîtier d'enveloppe 12, de sorte qu'il reste très peut d'espace. Dans ces conditions, pour pouvoir installer le commutateur de test au mégohmmètre 11 dans l'espace restant dans le boîtier d'enveloppe 12, le commutateur de test au mégohmmètre 11 doit avoir une structure compacte, et, de plus, le commutateur de test au mégohmmètre 11 doit avoir une plus grande opérabilité et une grande fiabilité concernant le verrouillage réciproque avec le mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur. Concernant ces points, avec le disjoncteur de fuite à la terre classique décrit dans le Document de Brevet 2 (voir figure 6), le commutateur de test au mégohmmètre 11 est fabriqué de telle sorte que les commutations à l'état passant et à l'état non passant soient effectuées par application directe d'une force d'actionnement sur le bouton d'actionnement 17 de la tige qui sort par le haut du corps de commutateur du type coulissant, installé dans le boîtier d'enveloppe 12 du disjoncteur, et, de plus, le sommet de l'actionneur en forme de came inclinée 16 formé sur la tige est réalisé de façon à se trouver face à la barre transversale de déclenchement 15 du mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur, afin de permettre le verrouillage réciproque entre les deux. Cependant, avec cette structure d'assemblage, l'application d'une trop grande force sur le bouton d'actionnement 17 du commutateur de test au mégohmmètre 11, par exemple lorsque le bouton d'actionnement 17 est tiré ou poussé violemment, peut endommager le corps du commutateur. De plus, l'actionneur 16 formé sur la tige d'actionnement est une came inclinée qui monte et qui descend, tandis que la barre transversale de déclenchement 15 du disjoncteur est un levier basculant. Par conséquent, même dans la situation dans laquelle la tige du commutateur de test au mégohmmètre 11 a été tirée afin de déclencher le disjoncteur de fuite à la terre lorsqu'un test au mégohmmètre doit être effectué, si la manette d'actionnement 4 du disjoncteur est réinitialisée par erreur pendant le test au mégohmmètre, c'est-à-dire qu'une force est appliquée dans la direction de réinitialisation sur la barre transversale de déclenchement 15, alors l'actionneur (came inclinée) 16 est abaissé par la barre transversale de déclenchement, de sorte que le commutateur de test au mégohmmètre 11 revient de l'état non passant à l'état passant. Il se pose donc également un problème de sûreté en ce qu'une tension de test élevée est appliquée au circuit de détection de fuite 7, de sorte qu'une autre amélioration est également requise concernant l'augmentation de la fiabilité de la fonction de verrouillage réciproque. La présente invention a été développée aux vues de ce qui précède. Un objet de la présente invention consiste, sur la base du disjoncteur de fuite à la terre du Document de Brevet 2 décrit ci-dessus possédant un commutateur de test au mégohmmètre, à mettre à disposition un disjoncteur de fuite à la terre pour lequel l'assemblage du commutateur de test au mégohmmètre, l'opérabilité, et le verrouillage réciproque avec le mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur sont améliorés, et pour lequel la structure d'assemblage est également améliorée de façon que le commutateur de test au mégohmmètre puisse être installé en supplément sans changement de l'implantation des composants fonctionnels principaux installés dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur. Moyens de résoudre le problème Pour atteindre l'objectif ci-dessus, selon la présente invention, il est mis à disposition un disjoncteur de fuite à la terre ayant des fonctions de protection contre les surintensités et contre les défauts à la terre, le disjoncteur de fuite à la terre ayant un boîtier d'enveloppe dans lequel sont installés des 2.5 contacts de circuit principal, un mécanisme d'ouverture/ fermeture, une manette d'actionnement, un dispositif de déclenchement sur surintensité, et un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre qui comprend un transformateur de courant à phase nulle et un circuit de 30 détection de fuite, et dans lequel est également installé un commutateur de test au mégohmmètre actionné manuellement, qui commute à l'état passant et à l'état non passant un circuit d'alimentation électrique connecté entre le circuit de détection de fuite et un circuit principal, le commutateur de test au mégohmmètre étant commuté à l'état non passant afin de déconnecter le circuit de détection de fuite du circuit principal lorsqu'un test d'isolation et un test de tension de tenue doivent être effectués sur le disjoncteur, le disjoncteur de fuite à la terre étant fabriqué de façon telle que : le commutateur de test au mégohmmètre est installé dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur et comprend une unité d'assemblage constituée d'un corps de commutateur et d'un actionneur dont une extrémité est reliée à une tige d'actionnement du corps de commutateur et l'autre extrémité fait face à une barre transversale de déclenchement du mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur, un bouton poussoir du type verrouillage par pousser-tourner, qui fait face à l'actionneur et qui commute le corps du commutateur à l'état passant et à l'état non passant, est, en outre, installé dans un couvercle du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et, sous l'effet d'une opération de pousser-tourner du bouton poussoir, le corps du commutateur de test au mégohmmètre est commuté à l'état non passant par l'intermédiaire de l'actionneur, et, de plus, la barre transversale de déclenchement est amenée à une position de libération du verrou de façon à déclencher le disjoncteur, et, en même temps, le bouton poussoir est verrouillé en position de façon à retenir la barre transversale de déclenchement dans la position de libération du verrou (revendication 1). Plus spécifiquement, les structures des différentes parties sont telles que décrites dans les modes suivants. (1) Le corps du commutateur de test au mégohmmètre comprend un assemblage d'un boîtier de commutateur, qui est constitué d'un matériau isolant et qui est cloisonné entre les pôles, d'électrodes fixes qui sont disposées dans une partie inférieure du boîtier de commutateur en tant que paire de contacts gauche/droite, d'un contact mobile en forme de pont, qui est disposé en regard des électrodes fixes, par le dessus, et d'un support de contacts mobiles qui supporte ensemble les contacts mobiles de tous les pôles et dont une extrémité d'actionnement sort par le haut du boîtier de commutateur (revendication 2). (2) L'actionneur du commutateur de test au mégohmmètre a, en tant que base, un levier du type bascule combiné à un ressort de sollicitation, une partie d'engagement, qui est reliée à l'extrémité d'actionnement du corps de commutateur, est formée à un sommet de l'un des bras qui s'étendent vers l'extérieur de chaque côté d'une tige de l'actionneur, et un sommet de celui des bras qui se trouve de l'autre côté, qui fait face à un sommet du bouton poussoir, est replié de façon à se trouver en regard d'une extrémité d'actionnement de la barre transversale de déclenchement (revendication 3). (3) Le bouton poussoir est combiné à un ressort de rappel et est ajusté et maintenu dans un guide tubulaire formé dans le couvercle du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et une surface périphérique du guide 2.5 tubulaire présente une fente verticale dans laquelle s'engage une saillie formée sur le bouton poussoir, de façon à guider le bouton poussoir dans une direction d'état passant ou une direction d'état non passant, et un gradin d'engagement, qui s'étend dans une direction 30 circonférentielle depuis une extrémité inférieure de la fente et qui entre en prise avec le bouton poussoir, de façon à maintenir le bouton poussoir dans une position poussée-tournée verrouillée (revendication 4). (4) Dans la structure du point (1) ci-dessus, le commutateur de test au mégohmmètre est installé dans un espace du type évidement situé entre le transformateur de courant à phase nulle installé dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur et une paroi latérale du boîtier d'enveloppe, entouré à l'avant et à l'arrière par un conducteur de circuit principal en forme de U, qui pénètre à travers le transformateur de courant à phase nulle, et, un boîtier formant unité dans lequel sont contenus le corps de commutateur et l'actionneur présente une partie saillante d'engagement qui entre en prise avec une rainure d'engagement formée dans un bord supérieur de la paroi latérale du boîtier d'enveloppe, de façon à retenir l'ensemble de l'unité dans une position prédéterminée (revendication 5). (5) Dans la structure du point (3) ci-dessus, un couvercle de dessus est également prévu sur une surface supérieure du couvercle du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et une fenêtre d'actionnement pour le bouton poussoir est prévue dans le couvercle de dessus, à une position correspondant à une extrémité d'actionnement du bouton poussoir installé dans le couvercle (revendication 6) . Effets de l'invention Selon ce qui précède, les effets suivants peuvent 25 être obtenus. (1) Le commutateur de test au mégohmmètre comprend une unité d'assemblage d'un corps de commutateur et d'un actionneur, et un bouton poussoir du type verrouillage par pousser-tourner est installé en combinaison avec un 30 ressort de rappel dans un couvercle c.0 boîtier d'enveloppe du disjoncteur séparé de l'unité. En conséquence, même si une trop grande force d'actionnement est appliquée sur le bouton poussoir, la trop grande force d'actionnement est stoppée par le couvercle du boîtier d'enveloppe, ce qui protège le corps principal du commutateur de test au mégohmmètre de manière sûre contre la casse. (2) Ici, l'actionneur est conçu à la manière d'un levier du type bascule, dont un sommet replié d'un bras de levier fait face à une extrémité d'actionnement d'une barre transversale de déclenchement du disjoncteur. Par conséquent, la barre transversale de déclenchement, qui est liée au commutateur de test au mégohmmètre commuté à l'état non passant par une pression sur le bouton poussoir, peut être entraînée de manière fiable de sa position sur le côté jusqu'à une position de libération de verrou, ce qui déclenche mécaniquement le disjoncteur. (3) De plus, lorsque le commutateur de test au mégohmmètre est commuté à l'état non passant, le bouton poussoir est maintenu dans une position poussée-tournée verrouillée dans un guide tubulaire formé dans le couvercle du boîtier d'enveloppe, de sorte que la barre transversale de déclenchement peut être retenue de manière fiable dans la position de libération de verrou par l'actionneur. De plus, tant que le bouton poussoir n'est pas ramené dans la position d'état passant, même si l'on tente de réinitialiser la manette du disjoncteur, du fait que la barre transversale de déclenchement est retenue dans la position de libération de verrou, les contacts du circuit principal du disjoncteur ne peuvent pas être réinitialisés. Il est donc possible d'éviter d'une manière fiable des situations telles que la commutation du commutateur de test au mégohmmètre à l'état passant par un actionnement par erreur de la manette pendant l'exécution d'un test au mégohmmètre sur le disjoncteur de fuite à la terre, ou le fait que la fonction de détection de défaut à la terre ne fonctionne pas lors de la reprise de l'utilisation du disjoncteur de fuite à la terre en raison d'un oubli de commutation du commutateur de test au mégohmmètre à l'état passant après la fin du test au mégohmmètre, ce qui améliore la fiabilité de la fonction du commutateur. (4) De plus, un espace résiduel entre une surface latérale du transformateur de courant à phase nulle installé dans le disjoncteur et une paroi latérale du boîtier d'enveloppe est utilisé pour loger le commutateur de test au mégohmmètre, qui se présente sous la forme d'une unité. L'unité de commutateur de test au mégohmmètre peut ainsi être aisément installée en supplément dans le boîtier d'enveloppe sans changement de l'implantation des composants principaux et des composants fonctionnels auxiliaires du disjoncteur de fuite à la terre. De plus, une partie saillante d'engagement formée sur un boîtier formant unité du commutateur de test au mégohmmètre s'engage dans une rainure d'engagement formée dans un bord supérieur de la paroi latérale du boîtier d'enveloppe. L'unité de commutateur peut ainsi être maintenue entre le boîtier d'enveloppe et le couvercle placé dans une position prédéterminée. Meilleur mode de mise en oeuvre de l'invention Nous allons maintenant décrire une forme de réalisation de la présente invention, sur la base d'un exemple de travail représenté sur les figures 1 à 4. On notera que dans l'exemple de travail représenté sur les figures 1 à 4, les éléments qui sont équivalents à ceux des figures 5 et 6 sont désignés par les mêmes numéros de référence que sur les figures 5 et 6. Premièrement, la structure globale d'un disjoncteur de fuite à la terre dans lequel est installé une unité d'assemblage de commutateur de test au mégohmmètre selon la présente invention est représentée sur la figure 3. Sur la figure 3, le numéro de référence 12 désigne un boîtier d'enveloppe du disjoncteur de fuite à la terre, dont la structure est divisée en un boîtier 12a, un couvercle 12b, et un couvercle de dessus 12c. Ici, d'une manière similaire à la figure 6, dans le boîtier 12a du boîtier d'enveloppe 12 sont installés un mécanisme d'ouverture/fermeture 3, une manette d'actionnement 4, un dispositif de déclenchement sur surintensité 5, un transformateur de courant à phase nulle 6, un circuit de détection de fuite 7, une unité formant bobine de déclenchement 8, des conducteurs 13 de circuit principal, une chambre d'interrupteur de circuit 14, et une barre transversale de déclenchement 15, qui est reliée à un verrou du mécanisme d'ouverture/fermeture 3. En outre, une unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 selon la présente invention est logée dans un espace du type évidement situé entre le transformateur de courant à phase nulle 6 et une paroi latérale du boîtier 12a, entouré à l'avant et à l'arrière par un conducteur 13 de circuit intégré en forme de "U" (phase R), qui est ajusté dans un noyau toroïdal du transformateur de courant à phase nulle. De plus, un bouton poussoir 19 pour commuter le commutateur de test au mégohmmètre à l'état passant et à l'état non passant est installé sur le couvercle 12b, et une fenêtre d'actionnement 12c-1 pour le bouton poussoir 19 est prévue dans le couvercle de dessus 12c. Nous allons maintenant décrire la structure détaillée de l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 et du bouton poussoir 19, par référence à la vue éclatée représentée sur la figure 2. Premièrement, l'unité de commutateur 18 comprend un ensemble formé d'un corps de commutateur 20, d'un actionneur 21, et d'un boîtier formant unité 22. Le corps de commutateur 20 et l'actionneur 21 sont installés dans le boîtier formant unité 22 d'une manière que l'on décrira ultérieurement. Ici, tel que représenté sur la figure 4, le corps de commutateur 20 comprend un boîtier de commutateur en forme de boîte (boîtier en résine moulée) 20a, dont l'intérieur est cloisonné par des parois de cloisonnement pour chaque pôle, des électrodes fixes 20b qui sont insérées dans une partie inférieure du boîtier de commutateur 20a en tant que paire de contacts gauche/ droite, un contact mobile en forme de pont 20c qui fait face aux électrodes fixes, et un support de contacts mobiles 20d qui supporte ensemble les contacts mobiles 20c de tous les pôles et qui sort par le haut du boîtier de commutateur 20a. Une patte en forme de crochet 20d-1 est formée, en tant que tiged'actionnement, à un sommet du support de contacts mobiles 20d. Selon la structure ci-dessus, lorsque le support de contacts mobiles 20d est poussé vers l'intérieur dans la direction de la flèche A sur la figure 4 (a) , le contact mobile 20c entre en contact avec les électrodes fixes 20b, ce qui commute le commutateur à l'état passant. De plus, lorsque le support de contacts mobiles 20d est tiré vers le haut dans la direction de la flèche B sur la figure 4(b), le contact mobile 20c est séparé des électrodes fixes 20b, ce qui commute le commutateur à l'état non passant. Tel que représenté sur la figure 2, le corps de commutateur 20 est monté par le côté dans un gradin de support de commutateur 22a formé à une position centrale du boîtier formant unité 22, puis encliqueté dans une position fixe. Le numéro de référence 25 désigne les fils qui sont connectés aux électrodes fixes 20b du corps de commutateur 20 et qui conduisent hors du boîtier de commutateur 20a. De plus, une partie saillante d'engagement 22c est formée sur une surface extérieure du boîtier formant unité 22. Tel que représenté sur la figure 3, dans un état dans lequel l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 a été installée dans le boîtier d'enveloppe 12 du disjoncteur, la partie saillante d'engagement 22c s'ajuste dans une rainure d'engagement 12a-1 formée sous la forme d'une encoche dans un bord supérieur de la paroi latérale du boîtier 12a, de telle sorte que l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 soit positionnée et maintenue dans une position fixe. Par ailleurs, l'actionneur 21 a, en tant que base, un levier du type bascule dont les bras s'étendent vers la gauche et vers la droite, avec une tige 21a servant de pivot, et auquel est combiné un ressort de sollicitation (un ressort hélicoïdal de torsion) 21d ; l'actionneur 21 étant assujetti, via la tige 21a, à un palier 22b prévu dans une partie supérieure du boîtier formant unité 22. Ici, à un somment d'un bras de levier qui s'étend vers la droite depuis la tige 21a est formé un bras d'engagement 21b qui s'accroche à la patte 20-1 du support de contacts mobiles 20d qui sort par le haut du corps de commutateur 20. De plus, une partie de sommet 21c du bras de levier qui s'étend vers la gauche depuis la tige 21a est repliée vers le haut, de façon que la partie de sommet 21c se trouve en face de la barre transversale de déclenchement 15 du disjoncteur, comme on le décrira ci-après. Le ressort de sollicitation 21d attaché au levier de l'actionneur 21 sollicite le levier dans le sens des aiguilles d'une montre lorsque l'actionneur est libre, ce qui entraîne le support de contacts mobiles 20d du corps de commutateur 20 (voir figure 4) et le pousse dans une position d'état passant. Par ailleurs, le bouton pousscir 19 est un bouton poussoir du type verrouillage par pousser-tourner, et est ajusté et maintenu par l'intermédiaire d'un ressort de rappel (ressort hélicoïdal de compression) 24 dans un guide tubulaire 23 qui est moulé d'une seule pièce avec le couvercle 12b du boîtier d'enveloppe de façon à faire saillie sur le dessous du couvercle 12b ; dans cette position ajustée, un sommet du bouton poussoir 19 fait face au bras de levier (côté gauche) de l'actionneur 21. Ici, une rainure dans laquelle peut être inséré un tournevis (outil) est découpée dans une partie de tête située à une extrémité supérieure du bouton poussoir 19, et une saillie d'engagement 19a qui est formée à un sommet d'une tige qui s'étend vers le bas depuis la partie de tête est encliquetée et ainsi maintenue dans un sommet du guide tubulaire 23. De plus, une saillie de guidage 19b est formée sur une surface périphérique de la partie de tête du bouton poussoir 19, et une surface périphérique du guide tubulaire 23 présente une fente de guidage verticale 23a, en correspondance avec la saillie 19b, et un gradin d'engagement 23b qui s'étend dans une direction circonférentielle depuis une extrémité de la fente 23a. Selon cette structure, le bouton poussoir 19 est guidé dans une direction de poussée, et, de plus, sous l'effet d'une action de pousser-tourner, il est amené et maintenu dans une position verrouillée. Nous allons maintenant décrire le fonctionnement et l'actionnement de l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 et du bouton poussoir 19, par référence aux figures 1(a) et 1(b). Les figures 1(a) et 1(b) présentent un état dans lequel l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 et le bouton poussoir 19 ont été installés dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur, tel que décrit au moyen de la figure 2, les figures 1(a) et 1(b) présentant respectivement un état passant et un état non passant du commutateur de test au mégohmmètre. Plus précisément, dans un état d'utilisation ordinaire du disjoncteur de fuite à la terre, tel que représenté sur la figure 1(a), le bouton poussoir 19 reçoit une force de ressort exercée par le ressort de rappel 24, et est donc rappelé vers une position poussée vers le haut, au-dessus du guide tubulaire 23. Dans cet état, l'actionneur 21 de l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 est basculé dans le sens des aiguilles d'une montre par la force de ressort exercée par le ressort de sollicitation 21d (voir figure 2), et pousse donc le support de contacts mobiles 20d du corps de commutateur 20 (voir figure 4) vers le bas, de façon à retenir le commutateur à l'état passant. De plus, la partie de sommet repliée 21c de l'actionneur 21 s'écarte d'une extrémité d'actionnement de la barre transversale de déclenchement 15. De ce fait, la tension interphase du circuit principal 1 représenté sur la figure 5 est envoyée au circuit de détection de fuite 7. D'autre part, lorsqu'un test au mégohmmètre doit être effectué sur le disjoncteur de fuite à la terre, on utilise un outil tel qu'un tournevis pour pousser complètement le bouton poussoir 19 par l'extérieur dans la direction de la flèche A et tourner le bouton poussoir 19. Sous l'effet de cette opération, le sommet du bouton poussoir pousse l'actionneur 21 de l'unité de commutateur de test au mégohmmètre 18, de telle sorte que le levier de l'actionnement 21 soit basculé dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et, de plus, la saillie 19b formée sur la surface latérale de la partie de tête du bouton poussoir lui-même entre en prise avec le gradin d'engagement 23b formé sur le guide tubulaire 23, et le bouton poussoir 19 reçoit une force de ressort exercée par le ressort de rappel 24, de façon à être engagé et maintenu dans la position poussée. De plus, après que l'actionneur 21 a été basculé dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, l'actionneur 21 est poussé par le bouton poussoir 19 de façon à être retenu dans la position basculée. En conséquence, pour le corps de commutateur 20, tel que représenté sur la figure 4(b), le support de contacts mobiles 20d est tiré vers le haut dans la direction de la flèche B, de telle sorte que les contacts soient commutés à l'état non passant, et que le circuit des fils d'alimentation 9 représenté sur la figure 5 soit donc déconnecté. De plus, la partie de sommet 21c du levier de l'actionneur 21 frappe l'extrémité d'actionnement de la barre transversale de déclenchement 15, ce qui entraîne la barre transversale de déclenchement dans la direction .5 de la flèche C, jusque dans une position de libération de verrou, ce qui déclenche mécaniquement le mécanisme d'ouverture/fermeture du disjoncteur. De plus, il en résulte l'ouverture des contacts 2 du circuit principal représentés sur la figure 5, de façon qu'ils soient prêts 20 pour le test au mégohmmètre. En outre, dans cet état, même en cas de tentative de réinitialisation par erreur de la manette 4 du disjoncteur (voir figure 3), du fait que la barre transversale de déclenchement 15 est retenue dans la position de libération de verrou, les contacts du 25 circuit principal ne peuvent pas être commutés à l'état passant, de sorte que le test au mégohmmètre peut être effectué correctement. Une fois que le test au mégohmmètre a été effectué, le bouton poussoir 19 est ensuite tourné dans le sens 30 opposé à ci-dessus, de façon que la saillie 19b soit dégagée du gradin d'engagement 23b du guide tubulaire 23, ce après quoi le bouton poussoir 19 remonte sous l'effet de la force de ressort exercée par le ressort de rappel 24, de sorte que la retenue exercée par l'actionneur 21 est libérée. En conséquence, le levier de l'actionneur 21 bascule dans le sens des aiguilles d'une montre en raison de la force de ressort exercée par le ressort de sollicitation 21d, de sorte que le système revient à l'état représenté sur la figure 1(a), que le corps de commutateur 20 est commuté à l'état passant, et que la retenue de la barre transversale de déclenchement 15 est également libérée. Par conséquent, le fait de ramener tout d'abord à la position de réinitialisation la manette 4 (voir figure 3) du disjoncteur qui avait été arrêtée dans la position déclenchée, puis de la tourner jusqu'à la position d'état passant, ferme les contacts 2 du circuit principal (voir figure 5), de sorte que le disjoncteur de fuite à la terre retourne à l'état d'utilisation ordinaire. Ici, tant que le bouton poussoir 19 n'est pas revenu à son état d'origine, même si la manette d'actionnement 4 est réinitialisée, le mécanisme d'ouverture/fermeture 3 n'est pas réinitialisé, et les contacts 2 du circuit principal ne peuvent donc pas être commutés à l'état passant. En conséquence de ce qui précède, il est possible d'éviter le problème de non fonctionnement des fonctions de détection des défauts à la terre et de protection contre les fuites du disjoncteur de fuite à la terre dû à un oubli de commutation du commutateur de test au mégohmmètre à l'état passant. Brève description des dessins La figure 1 présente des vues explicatives de l'actionnement et du fonctionnement d'une unité de commutateur de test au mégohmmètre 18 selon un exemple de travail de la présente invention, les vues (a) et (b) étant des vues en perspectives de parties principales montrant les états opérationnels respectifs d'un bouton poussoir et d'un actionneur pour le commutateur de test au mégohmmètre à l'état passant et à l'état non passant. La figure 2 présente des vues structurelles détaillées de l'unité de commutateur de test au mégohmmètre et du bouton poussoir représentés sur la figure 1, la vue (a) étant une vue en. perspective éclatée des composants et la vue (b) étant une vue en perspective telle qu'on la voit par le dessous d'un guide tubulaire de la vue (a). La figure 3 est une vue en perspective présentant la structure interne globale d'un disjoncteur de fuite à la terre, dans lequel l'unité de commutateur de test au mégohmmètre et le bouton poussoir représentés sur la figure 1 sont installés dans un boîtier d'enveloppe. La figure 4 présente des vues montrant la structure interne et le fonctionnement d'un corps de commutateur représenté sur la figure 2, les vues (a) et (b) étant des vues montrant les états opérationnels respectifs du commutateur à l'état passant et à l'état non passant. La figure 5 est un schéma de circuit d'un disjoncteur de fuite à la terre possédant un commutateur de test au mégohmmètre. La figure 6 est une vue en perspective présentant la structure globale d'un disjoncteur de fuite à la terre classique dans lequel est installé un commutateur de test au mégohmmètre. Explication des numéros de référence 1 Circuit principal 2 Contact du circuit principal 3 Mécanisme d'ouverture/fermeture 4 Manette d'actionnement 5 Dispositif de déclenchement sur surintensité 6 Transformateur de courant à phase nulle 7 Circuit de détection de fuite 8 Unité formant bobine de déclenchement 12 Boîtier d'enveloppe 12a Boîtier 12b Couvercle 12c Couvercle de dessus 12c-1 Fenêtre d'actionnement 13 Conducteur de circuit principal 15 Barre transversale de déclenchement 18 Unité de commutateur de test au mégohmmètre 19 Bouton poussoir 19b Saillie 20 Corps de commutateur 20a Boîtier de commutateur 20b Electrode fixe 20c Contact mobile 20d Support de contacts mobiles 21 Actionneur 21d Ressort de sollicitation 22 Boîtier formant unité 22c Partie saillante d'engagement 23 Guide tubulaire 23a Fente 23b Gradin d'engagement 24 Ressort de rappel | Disjoncteur de fuite à la terre dans lequel le commutateur de test au mégohmmètre comprend une unité d'assemblage 18 constituée d'un corps de commutateur 20 et d'un actionneur (levier du type bascule) 21 dont une extrémité est reliée à une tige d'actionnement du corps de commutateur et l'autre extrémité fait face à une barre transversale de déclenchement 15 du mécanisme d'ouverture/fermeture 3 du disjoncteur, et, de plus, un bouton poussoir du type verrouillage par pousser-tourner 19 est installé dans un couvercle 12b du boîtier d'enveloppe en face de l'actionneur 21. | Revendications 1. Disjoncteur de fuite à la terre ayant des fonctions de protection contre les surintensités et contre les défauts à la terre, le disjoncteur de fuite à la terre ayant un boîtier (12) d'enveloppe dans lequel sont installés des contacts de circuit (1) principal, un mécanisme (3) d'ouverture/fermeture, une manette (4) d'actionnement, un dispositif (5) de déclenchement sur _0 surintensité, et un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre qui comprend un transformateur (6) de courant à phase nulle et un circuit (7) de détection de fuite, et dans lequel est également installé un commutateur (18) de test au mégohmmètre actionné manuellement, qui commute à 15 l'état passant et à l'état non passant un circuit d'alimentation électrique connecté entre le circuit (7) de détection de fuite et un circuit (1) principal, le commutateur (18) de test au mégohmmètre étant commuté à l'état non passant afin de déconnecter le circuit (7) de 20 détection de fuite du circuit (1) principal lorsqu'un test d'isolation et un test de tension de tenue doivent être effectués sur le disjoncteur, le disjoncteur de fuite à la terre étant caractérisé en ce que : le commutateur (18) de test au mégohmmètre est 25 installé dans le boîtier (12) d'enveloppe du disjoncteur et comprend une unité d'assemblage constituée d'un corps (20) de commutateur et d'un actionneur (21) dont une extrémité est reliée à une tige d'actionnement du corps (20) de commutateur et l'autre extrémité fait face à une :30 barre (15) transversale de déclenchement du mécanisme (3) d'ouverture/fermeture du disjoncteur, un bouton poussoir (19) du type verrouillage par pousser-tourner, qui fait face à l'actionneur (21) et qui commute le corps (20) du commutateur à l'état passant et à l'état non passant,est, en outre, installé dans un couvercle (12b) du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et, sous l'effet d'une opération de pousser-tourner du bouton poussoir (19), le corps (20) du commutateur de test au mégohmmètre est commuté à l'état non passant par l'intermédiaire de l'actionneur (21), et, de plus, la barre (15) transversale de déclenchement est amenée à une position de libération du verrou de façon à déclencher le disjoncteur, et, en même temps, le bouton poussoir (19) est verrouillé en position de façon à retenir la barre (15) transversale de déclenchement dans la position de libération du verrou. 2. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 1, caractérisé en ce que le corps (20) du commutateur de test au mégohmmètre comprend un assemblage d'un boîtier (20a) de commutateur, qui est constitué d'un matériau isolant et qui est cloisonné entre les pôles, d'électrodes (20b) fixes qui sont disposées dans une partie inférieure du boîtier (20a) de commutateur en tant que paire de contacts gauche/droite, d'un contact (20c) mobile en forme de pontet, qui est disposé en regard des électrodes (20b) fixes, par le dessus, et d'un support (20d) de contacts mobiles qui supporte ensemble les contacts mobiles (20c) de tous les pôles et dont une extrémité d'actionnement sort par le haut du boîtier (20a) de commutateur. 3. Disjoncteur de fuite à =_a terre selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur (21) du commutateur (18) de test au mégohmmètre a, en tant que base, un levier du type bascule combiné à un ressort de sollicitation, une partie d'engagement, qui est reliée à l'extrémité d'actionnement du corps (20) de commutateur, est formée à un sommet de l'un des bras qui s'étendent vers l'extérieur de chaque côté d'une tige del'actionneur, et un sommet de celui des bras qui se trouve de l'autre côté, qui fait face à un sommet du bouton poussoir (19), est replié de façon à se trouver en regard d'une extrémité d'actionnement de la barre (15) transversale de déclenchement. 4. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 1, caractérisé en ce que le bouton poussoir est combiné à un ressort (24) de rappel et est ajusté et maintenu dans un guide tubulaire formé dans le couvercle du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et une surface périphérique du guide tubulaire présente une fente (23a) verticale dans laquelle s'engage une saillie (19b) formée sur le bouton poussoir, de façon à guider le bouton poussoir dans une direction d'état passant ou une direction d'état non passant, et un gradin (23b) d'engagement, qui s'étend dans une direction circonférentielle depuis une extrémité inférieure de la fente (23a) et qui entre en prise avec le bouton poussoir, de façon à maintenir le bouton poussoir dans une position poussée-tournée verrouillée. 5. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 2, caractérisé en ce que le commutateur (18) de test au mégohmmètre est installé dans un espace du type évidement situé entre le transformateur (6) de courant à phase nulle installé dans le boîtier d'enveloppe du disjoncteur et une paroi latérale du boîtier d'enveloppe, entouré à l'avant et à l'arrière par un conducteur de circuit principal en forme de U, qui pénètre à travers le transformateur de courant à phase nulle, et, un boîtier formant unité dans lequel sont contenus le corps de commutateur et l'actionneur présente une partie saillante d'engagement qui entre en prise avec une rainure d'engagement formée dans un bord supérieur de la paroi latérale du boîtier d'enveloppe, de façon àretenir l'ensemble de l'unité dans une position prédéterminée. 6. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 4, caractérisé en ce qu'un couvercle (12c) de dessus est également prévu sur une surface supérieure du couvercle du boîtier d'enveloppe du disjoncteur, et une fenêtre (12c-1) d'actionnement pour le bouton poussoir est prévue dans le couvercle de dessus, à une position correspondant à une extrémité d'actionnement du bouton poussoir installé dans le couvercle.Légende des dessins Figure 1 12b Couvercle 15 Barre transversale de déclenchement 18 Unité de commutateur de test au mégohmmètre 19 Bouton poussoir 20 Corps de commutateur 21 Actionneur 22 Boîtier formant unité 23 Guide tubulaire Figure 2 19 Bouton poussoir 24 Ressort de rappel 23 Guide tubulaire 21d Ressort de sollicitation 21 Actionneur 18 Unité de commutateur de test au mégohmmètre 22c Partie saillante d'engagement 20 Corps de commutateur 22 Boîtier formant unité Figure 3 3 Mécanisme d'ouverture/fermeture 4 Manette d'actionnement 6 Transformateur de courant à phase nulle 7 Circuit de détection de fuite 12 Boîtier d'enveloppe 12a Boîtier 12b Couvercle 12c Couvercle de dessus 15 Barre transversale de déclenchement 18 Unité de commutateur de test au mégohmmètre 19 Bouton poussoirFigure 4 20d Support de contacts mobiles 20c Contact mobile 20a Boîtier de commutateur 20b Electrode fixe Figure 5 Phase R Phase S Phase T 3 Mécanisme d'ouverture/fermeture 7 Circuit de détection de fuite15 | H | H01 | H01H | H01H 83 | H01H 83/02 |
FR2892011 | A1 | PLAQUE D'OSTHEOSYNTHESE POUR RADIUS | 20,070,420 | L'invention se rapporte à une plaque d'ostéosynthèse de la partie distale d'un radius. Pour certaines fractures, il est nécessaire de réduire et fixer provisoirement les parties fracturées au moyen de matériels pouvant éventuellement être retirés après consolidation de la fracture. La pose de matériel a pour but également de permettre la rééducation plus rapidement de l'articulation en la sollicitant pour éviter différents phénomènes tels que l'arthrose. Pour la fixation de l'épiphyse d'un radius, il est connu d'utiliser une plaque d'ostéosynthèse fixée sur la face interne du radius. Une telle plaque a, en vue de face, une forme globale de Té. Cette plaque est appliquée contre l'os pour être maintenue par des vis engagées dans l'os. On connaît une telle plaque (US-A- 2004/0193165) dont la branche verticale du Té est fixée sur l'os proximal par des vis classiques de compression engagées au travers d'un perçage réalisé dans la plaque, tandis que, pour la branche horizontale du Té s'appliquant sur la tête, les implants utilisés sont adaptés pour obtenir un verrouillage en rotation de l'implant sur la plaque. Cette disposition évite ensuite tout mouvement de l'implant dans l'os pouvant entraîner des effets indésirables. La branche transversale comporte deux rangées de trous spéciaux pour y engager des implants telles des vis ou des broches. Une première rangée située près du bord supérieur comporte trois emplacements d'implants et la rangée en retrait quatre emplacements. Selon cette solution, la plaque initialement dans un plan est pliée en sorte que la partie 25 transversale du Té s'étend dans un plan incliné par rapport au plan dans lequel s'étend la branche verticale du Té pour former un angle de 25 . Les implants engagés au travers de la branche du Té sont montés en oblique par rapport au plan d'appui de la partie transversale de la plaque. Les axes des implants des deux rangées sont choisis pour que les rangées d'implants 30 convergent vers un plan médian transversal. Les vis des deux rangées sont alors disposées en quinconce. Cette solution présente différents inconvénients notamment en ce que l'orientation des implants montés sur la branche transversale contribuent à une concentration de contrainte dans l'os au niveau distale desdits implants. On constate par ailleurs que la plaque bascule légèrement autour de son axe de pliage 5 lors du serrage des vis. L'invention a pour objet d'obvier aux difficultés précitées. A cet effet, l'invention a pour objet une plaque d'ostéosynthèse de la partie distale d'un radius en forme de Té comprenant une branche verticale présentant des passages de vis et une branche transversale présentant des passages d'implants aptes à 10 verrouiller en rotation les dits implants sur la plaque, cette plaque d'ostéosynthèse étant caractérisée en ce que, d'une part, la face de la branche transversale destinée à s'appliquer sur la corticale de l' épiphyse du radius s'étend selon une génératrice courbe et, d'autre part, les passages d'implants précités sont orientés de sorte que l'axe longitudinal de chaque implant mis en place soit orthogonal par rapport à la tangente 15 au centre d'émergence de l'implant. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement FIG 1 : Vue de dessus en perspective d'une plaque selon l'invention FIG 2 : vue en perspective de la plaque selon une autre vue 20 FIG 3 : vue de profil de la plaque. En se reportant au dessin, on voit une plaque 1 d'ostéosynthèse pour réduire et fixer une fracture de la partie distale du radius. Cette plaque s'applique contre la face palmaire du radius. Elle a globalement une forme de Té comprenant une branche verticale lA présentant 25 des passages 2 de vis et une branche 1B transversale présentant des passages Pl,P2,P3,P4,P5,P6 d'implants aptes à verrouiller en rotation les dits implants 4 sur la plaque. Pour ce faire, les implants 4 comportent, au niveau de la tête 4A, juste sous celle-ci, un filet 4B de vis qui coopère avec celui que comporte les passages d'implants de la 30 plaque. Ces implants 4 peuvent être soit lisses pour la partie qui s'engage dans l'os soit comporter un filet de vis. Le filet de vis situé sous la tête de vis verrouille donc l'implant sur la plaque. Cette tête de vis comporte une empreinte 3 pour sa manoeuvre. La plaque a une forme de Té en vue de dessus mais plus précisément, la branche 1A verticale s'élargit progressivement pour former la branche 113 transversale. Cette branche transversale est dissymétrique. Un des cotés de la plaque 1 est plus long et plus écarté de l'axe longitudinal défini par la position des passages 2 de vis de la branche verticale. Cette branche transversale présente deux rangées Rl,R2 de passages d'implants. Dans l'exemple représenté, l'une des rangées comporte quatre passages numérotés Pl à P4 et l'autre deux passages numérotés P5,P6. Chacune de ces rangées ne s'étend pas suivant un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la plaque mais suivant une orientation différente c'est à dire 15 légèrement inclinée. Entre les deux rangées de passages pour implant précitées, est prévue une rangée de trous 5 pour des broches notamment de positionnement de l'ancillaire de pose. Selon l'invention, d'une part, la face 6 de la branche transversale 1B destinée à s'appliquer sur la corticale de l'épiphyse du radius s'étend selon une génératrice 20 courbe et, d'autre part, les passages Pl à P6 d'implants précités sont orientés de sorte que l'axe longitudinal de chaque implant mis en place soit orthogonal par rapport à la tangente au centre d'émergence de l'implant considéré. Cette génératrice courbe est définie par un rayon de courbure se déplaçant dans un plan contenant l'axe longitudinal et perpendiculaire au plan de la branche verticale. 25 En choisissant une surface courbe, on s'applique mieux sur l'os et on évite le phénomène de basculement de la plaque lors du serrage des vis et implants. Le rayon de courbure de la face 6 inférieure de la branche transversale est de vingt sept millimètres pour une longueur totale de la plaque de cinquante six millimètres. Avantageusement, l'implantation de la rangée de passage d'implants la plus proche du 30 bord supérieur de la branche transversale est disposée de sorte que les implants se localisent dans l'os sous-chondral au ras de la surface articulaire. Si, on numérote de un à quatre les passages d'implants situés au plus près du bord supérieur de la branche transversale et à partir du passage le plus éloigné de la base de la branche verticale, l'axe longitudinal du premier implant forme avec la verticale au plan contenant la branche verticale, un angle de 26,2 degrés; celui du deuxième passage un angle de 23,7 degrés; celui du troisième passage, un angle de 21,2 degrés et le dernier un angle de 18,7degrés. Pour la deuxième rangée de passages d'implants selon la même convention, le passage numéroté cinq est à 6,2 degrés et le sixième à 2,6 degrés par rapport à la verticale. La position des axes des implants évite ainsi les concentrations de contraintes. Il n'est pas nécessaire d'utiliser tous les passages d'implants. Le choix dépendra de la nature de la fracture simple ou multiple. La position des tous 5 pour les broches est de 15,5 degrés,13 degrés et 11 degrés par rapport à la verticale. Les champs de la plaque sont chanfreinés. Pour les passages de vis localisés sur la branche verticale, il est prévu quatre passages dont trois dits standards et un dit de compression. Le passage dit de compression est globalement oblong. Le passage situé au plus près de la branche transversale est légèrement décalé par rapport à l'axe longitudinal sur lequel sont centrés les trois autres passages. 20 Pour ces passages, il n'est pas prévu de verrouillage des vis. L'épaisseur de la plaque est constante de l'ordre de deux millimètres. Cette épaisseur est suffisante pour former un lamage et/ou le filetage pour loger la tête de l'implant ou de la vis. En choisissant ces orientations et la surface courbe, on améliore sensiblement la 25 résistance mécanique provisoire de la fracture en sorte que l'on peut solliciter l'articulation du poignet plus rapidement et plus énergiquement. La plaque est réalisée en matériau biocompatible tel le titane par exemple TA6V | L'invention a pour objet une plaque d'ostéosynthèse de la partie distale d'un radius en forme de Té, cette plaque d'ostéosynthèse étant caractérisée en ce que : d'une part, la face (6) de la branche transversale (1B) destinée à s'appliquer sur la corticale de l'épiphyse du radius s'étend selon une génératrice courbe et, d'autre part, les passages (Pl à P6) d'implants précités sont orientés de sorte que l'axe longitudinal de chaque implant mis en place soit orthogonal par rapport à la tangente au centre d'émergence de l'implant considéré. | 1. plaque d'ostéosynthèse de la partie distale d'un radius en forme de Té comprenant une branche verticale (lA) présentant des passages (2) de vis et une branche (1B) transversale présentant des passages (P1,P2,P3,P4,P5,P6) d'implants aptes à verrouiller en rotation les dits implants (4) sur la plaque , cette plaque d'ostéosynthèse étant caractérisée en ce que : d'une part, la face (6) de la branche transversale (1B) destinée à s'appliquer sur la corticale de l'épiphyse du radius s'étend selon une génératrice courbe et, d'autre part, les passages (P1 à P6) d'implants précités sont orientés de sorte que l'axe longitudinal de chaque implant mis en place soit orthogonal par rapport à la tangente au centre d'émergence de l'implant considéré. 2. Plaque d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisé en ce que le rayon de courbure de la face 6 inférieure de la branche transversale est de vingt sept millimètres. 3. Plaque d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisée en ce que l'axe longitudinal du premier implant forme avec la verticale au plan contenant la branche verticale, un angle de 26,2 degrés; celui du deuxième passage un angle de 23,7 degrés; celui du troisième passage, un angle de 21,2 degrés et le quatrième un angle de 18,7degré, le passage numéroté cinq, un angle de 6,2 degrés et le sixième un angle de 2,6 degrés. 4. Plaque d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisée en ce que la branche verticale présente quatre passages de vis. 5. Plaque d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisé en ce que la branche verticale s'élargit progressivement pour former la branche transversale et cette branche transversale est dissymétrique. 6. Plaque d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisée en ce que la plaque est d'épaisseur constante et présente un lamage pour y loger la tête de vis ou d'implant. 7. Plaque d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle est en titane. | A | A61 | A61B | A61B 17 | A61B 17/80 |
FR2890348 | A1 | DISPOSITIF D'ACCES A UN MODULE DE RANGEMENT DISPOSE AU DESSUS D'UNE ROUE DE VEHICULE, DU TYPE VEHICULE D'INTERVENTION COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF | 20,070,309 | La présente invention concerne un dispositif d'accès à un module de rangement disposé au dessus d'une roue de véhicule, du type véhicule d'intervention. Actuellement, la plupart des véhicules d'intervention comme les camions de pompiers, comporte à l'arrière une structure de chargement avec plusieurs modules de rangement dans chacun desquels sont rangés un ou plusieurs accessoires nécessaires à l'intervention. Le nombre d'accessoires utilisé ayant augmenté ces derniers temps, le volume des modules a également augmenté. En particulier, la hauteur de ces modules de chargement a augmenté. Etant donné la garde au sol des véhicules qui est en soi nécessairement importante, il est quasiment impossible pour un individu même de taille importante d'accéder complètement à la zone des modules de rangement la plus éloignée du sol. Pour remédier à ce problème général, il a déjà été proposé d'intégrer des marche-pieds basculants sur la structure de part et d' autre de l'essieu arrière du véhicule. Ces marche-pieds ne permettent cependant pas d'accéder à la zone du module de rangement situé au droit de l'essieu arrière puisque, par définition, l'individu est en appui sur l'un ou l'autre des marche-pieds à l'avant ou à l'arrière de l'essieu et en complète extension. Et, dans la configuration où le véhicule a une hauteur encore plus importante, jusqu'à 2,80 mètres du sol, l'individu ne peut attraper un objet dans cette dernière zone. Pour remédier à ce problème particulier, une première solution utilisée consiste à venir placer une passerelle en appui sur les deux marche-pieds déployés à l'avant et à l'arrière de l'essieu arrière. La mise en oeuvre d'une telle solution est délicate. En effet, le temps mis pour placer la passerelle peut ralentir l'intervention. Il est en outre nécessaire de dégager sur le camion de la place pour ranger la passerelle. Enfin, la passerelle une fois en place peut être instable et donc source de danger d'utilisation. Un deuxième solution proposée consiste à réaliser une sorte de trappe coulissante horizontalement au dessus de la roue arrière à l'aide d'un système mécanique compliqué à implanter constitué d'une double articulation, d'une glissière et de compas à gaz. En outre, ce système est lourd, difficile à manipuler et grève fortement le volume de rangement au niveau du module supérieur car venant se loger à l'intérieur. Le but de l'invention est alors de proposer une solution à la fois 15 simple et efficace de mise en oeuvre, qui soit sûr d'utilisation et qui ne grève pas le volume utile des modules de rangement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'accès à un module de rangement disposé au dessus d'une roue d'un véhicule, du type véhicule d'intervention, caractérisé en ce qu'il consiste en au moins une plaque formant marche-pied, escamotable entre une position extrême repliée dans laquelle il est logé au dessus de la roue et une position extrême déployée dans laquelle un individu peut se mettre debout dessus pour accéder à la zone du module de rangement la plus éloignée du sol, le marche-pied étant escamotable au moyen d'au moins d'une biellette dont une extrémité est montée pivotante sur un support latéral disposé à proximité de la roue et l'autre extrémité est montée pivotante sur le marche-pied. L'invention concerne également un véhicule du type véhicule d'intervention (1), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'accès (2) selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront 5 de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure la est une vue de côté d'un camion de pompier comprenant un dispositif d'accès selon l'invention avec le marche-pied en position extrême repliée; La figure lb est également une vue de côté du camion selon la figure la avec le marche-pied en position extrême déployée; Les figure 2a,2b et 2c sont des vues en perspective montrant respectivement le dispositif d'accès selon l'invention en position extrême repliée, intermédiaire déployée et extrême déployée. La figure 3 est une vue agrandie du dispositif d'accès selon l'invention au niveau d'un axe de pivotement de biellette. Le véhicule représenté est un véhicule de pompiers (1). Selon le mode de réalisation illustré et préféré, le dispositif d'accès (2) à un module de rangement (3) disposé au dessus de la roue arrière (4) de ce véhicule (1) consiste en au moins une plaque (20) formant marchepied, escamotable entre une position extrême repliée (figure la;figure 2a) dans laquelle il est logé au dessus de la roue (4) et une position extrême déployée (figure lb;figure 2c) dans laquelle un individu peut se mettre debout dessus pour accéder à la zone (Z.D) du module de rangement (3) la plus éloignée du sol, le marche-pied (20) étant escamotable au moyen d'au moins d'une biellette (21,22) dont une extrémité (210,220) est montée pivotante sur un support latéral (23) disposé à proximité de la roue (4) et l'autre extrémité (211,221) est montée pivotante sur le marche-pied (20). Selon le mode de réalisation préféré, le marche-pied (20) est articulé au moyen d'au moins deux biellettes (21 et 22) parallèles entre elles, chacune des deux biellettes (21,22) ayant une extrémité (210,220) montée pivotante sur le support latéral (23) et l'autre (211,221) montée pivotante sur le marche-pied (20) en formant ainsi un pantographe articulé. Selon le mode de réalisation illustré et préféré, le dispositif d'accès (2) comprend au moins un vérin à gaz (24) destiné à ramener le marchepied (20) de sa position extrême déployée (figure 1b; figure 2c) vers sa position extrême repliée (figure 1a; figure 2a). Selon le mode de réalisation illustré et préféré, l'une des extrémités (240) du vérin à gaz(24) est montée pivotante sur l'axe de pivotement (212) de l'une des biellettes (21) sur le support latéral (23) et l'autre des extrémités (241) du vérin (24) est montée pivotante sur l'extrémité (221) de l'autre biellette (22) la plus proche du marche-pied (20). Tel qu'illustré, à l'extrémité (211) d'une des biellettes (21) la plus proche du marche-pied (20) est fixée au moins une paroi (25) formant aile et dont le pourtour circulaire (250) est concentrique à celui de la roue (4) en position extrême repliée du marche-pied afin de constituer un passage de roue en dessous du marche-pied (20) et autour de la roue (4). Selon le mode de réalisation illustré et préféré, le dispositif d'accès (2) constitue un module unique destiné à être implanté autour d'une roue (4) de véhicule (1). Il est ainsi aisé d'implanter un dispositif d'accès selon l'invention (2) sur un véhicule déjà en service sans avoir d'aménagement important à réaliser sur la cabine de rangement du dessus. Le dispositif d'accès selon l'invention (2) est, tel qu'illustré, implanté autour de l'essieu arrière (4). L'invention qui vient d'être décrite répond au problème technique posé, à savoir proposer un ensemble mécanique facile et rapide à mettre en place autour de la roue avant de débuter l'intervention et avoir ainsi accès rapidement aux accessoires nécessaires rangés en zone non accessible (Z.D) . Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Ainsi, bien que non représenté, le dispositif (2) comprend avantageusement un doigt solidaire du rideau de fermeture (30) du module de rangement (3) disposé au droit de l'essieu arrière (4), la fermeture du rideau provoquant le verrouillage du marche-pied (20) en position extrême repliée sur le véhicule (figure la;figure 2a). Ainsi, lors de la fermeture du rideau on s'assure simultanément du verrouillage du marche- pied sur le véhicule sans autre précaution particulière à prendre | Dispositif d'accès (2) à un module de rangement (3) disposé au dessus d'une roue (4) d'un véhicule (1), du type véhicule d'intervention, caractérisé en ce qu'il consiste en au moins une plaque formant marche-pied (20), escamotable entre une position extrême repliée dans laquelle il est logé au dessus de la roue (4) et une position extrême déployée dans laquelle un individu peut se mettre debout dessus pour accéder à la zone (Z.D) du module de rangement (3) la plus éloignée du sol, le marche-pied (20) étant escamotable au moyen d'au moins d'une biellette dont une extrémité est montée pivotante sur un support latéral disposé à proximité de la roue (4) et l'autre extrémité est montée pivotante sur le marche-pied (20). | 1- Dispositif d'accès (2) à un module de rangement (3) disposé au dessus d'une roue (4) d'un véhicule (1), du type véhicule d'intervention, caractérisé en ce qu'il consiste en au moins une plaque formant marchepied (20), escamotable entre une position extrême repliée dans laquelle il est logé au dessus de la roue (4) et une position extrême déployée dans laquelle un individu peut se mettre debout dessus pour accéder à la zone (Z.D) du module de rangement (3) la plus éloignée du sol, le marche- pied (20) étant escamotable au moyen d'au moins d'une biellette (21,22) dont une extrémité (210,220) est montée pivotante sur un support latéral (23) disposé à proximité de la roue (4) et l'autre extrémité (211,221) est montée pivotante sur le marche-pied (20). 2-Dispositif d'accès (2) selon la 1, caractérisé en ce que le marche-pied (20) est articulé au moyen d'au moins deux biellettes (21 et 22) parallèles entre elles, chacune des deux biellettes (21,22) ayant une extrémité (210,220) montée pivotante sur le support latéral (23) et l'autre (211,221) montée pivotante sur le marche-pied (20) en en formant ainsi un pantographe articulé. 3-Dispositif d'accès (2) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un vérin à gaz (24) destiné à ramener le marchepied (20) de sa position extrême déployée vers sa position extrême repliée. 4-Dispositif d'accès selon la 3 en combinaison avec la 2, caractérisé en ce que l'une des extrémités (240) du vérin à gaz(24) est montée pivotante sur l'axe de pivotement (212) de l'une des biellettes (21) sur le support latéral (23) et l'autre des extrémités (241) du vérin (24) est montée pivotante sur l'extrémité (221) de l'autre biellette (22) la plus proche du marche-pied (20). 5-Dispositif d'accès (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'extrémité (211) d'une des biellettes (21) la plus proche du marche-pied (20) est fixée au moins une paroi (25) formant aile et dont le pourtour circulaire (250) est concentrique à celui de la roue (4) en position extrême repliée du marche- pied (20) afin de constituer un passage de roue en dessous du marche-pied (20) et autour de la roue (4). 6-Dispositif d'accès (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue un module unique destiné à être implanté autour d'une roue (4) de véhicule (1). 7-Véhicule du type véhicule d'intervention (1), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'accès (2) selon l'une quelconque 15 des précédentes. 8-Véhicule (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'accès (2) selon l'une quelconque des 1 à 6 implanté autour de l'essieu arrière (4). 9-Véhicule (1) selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend un doigt solidaire d'un rideau de fermeture du module de rangement disposé au droit de l'essieu arrière, la fermeture du rideau provoquant le verrouillage du marche-pied en position extrême repliée sur le véhicule. | B,A | B60,A62 | B60R,A62C | B60R 3,A62C 27 | B60R 3/02,A62C 27/00 |
FR2899198 | A1 | BATEAU A VOILES A ORIENTATION DES VOILES PERFECTIONNEE | 20,071,005 | La présente invention concerne les bateaux à voiles et concerne en particulier un bateau à voiles dont l'orientation facilitée de l'ensemble grand-voile et foc permet de respecter l'angle le plus favorable avec le vent indépendamment de l'orientation du bateau. Un bateau à voiles classique comporte un mât et deux voiles, une voile en arrière du mât ou grand-voile fixée sur une bôme elle-même reliée au mât par une articulation, et une voile d'avant ou foc fixée an bas à l'avant du bateau et en haut du mât supportée par un étai. A noter que l'étai est un cordage qui a pour mission de participer au maintien du mât en le tirant vers l'avant en même temps que des haubans tirent le mât latéralement et vers l'arrière. Le foc sert principalement à fournir la force vélique. Plus sa surface est grande, plus cette force est importante et plus le bateau pourra aller vite. Par conséquent, la performance du bateau est fonction de la hauteur du mât dans la mesure où la surface du foc est directement proportionnelle à la hauteur du mât. Ce type de voilier classique dans lequel le foc est fixé à l'avant du bateau fait que l'axe du bateau et de la voile d'avant est commun, ce qui oblige à diriger le bateau dans le sens où l'on veut orienter le foc par rapport au vent tant que cela est possible. De plus, lorsqu'il est nécessaire de recevoir le vent d'un bord différent, il est obligatoire d'effectuer un virement de bord. C'est une manoeuvre délicate qui peut aboutir à l'empannage si redouté des plaisanciers dès que le vent atteint une certaine force. Ce risque est d'ailleurs un des principaux freins à la pratique de la voile. Il existe cependant un autre mode de propulsion vélique connu depuis fort longtemps et qui consiste à utiliser un mât rotatif. Dans ce cas, le gréement est solidaire du mât mais totalement indépendant de la coque du bateau, si bien que le gréement se comporte comme un remorqueur par rapport à la coque du bateau puisqu'il est possible d'orienter le bateau dans une direction et le gréement dans une autre. La grand-voile et le foc sont alors supportés par un même espar solidaire du mât et pouvant pivoter latéralement de façon à orienter la voilure dans la direction recherchée. Ce système permet donc de tirer le meilleur parti du vent et permet des empannages en souplesse. Cependant, le principe du mât rotatif présente d'énormes problèmes techniques. Il a fallu attendre de pouvoir fabriquer des mâts en fibres de carbone pour obtenir des mâts rotatifs supportant des forces de vent importantes. Mais un mât en fibres de carbone est très coûteux puisque, souvent, son coût est supérieur au prix du bateau, ce qui fait qu'il est seulement utilisé par quelques gens fortunés propriétaires de gros voiliers. En outre, un mât en fibres de carbone ne se cintre pas et, en cas de surcharge excessive, il peut casser. Enfin, il est difficile sinon impossible d'installer un mât rotatif sur un bateau à voiles classique possédant un mât solidaire de la coque. C'est pourquoi le but principal de l'invention est de réaliser un bateau à voiles dans lequel l'orientation du gréement dans une direction voulue par rapport au vent est grandement facilitée. Un autre but de l'invention est de réaliser un bateau à voiles dans lequel le risque d'empannage lors d'un changement d'orientation du gréement est totalement supprimé. Encore un autre but de l'invention est de réaliser un bateau à voiles comportant une surface de voilure nettement plus importante sans augmentation de la hauteur du mât de manière à augmenter considérablement la force vélique de propulsion du bateau. Un dernier but de l'invention est d'adapter facilement 5 un bateau à voiles classique de manière à réaliser un bateau à voiles correspondant aux buts définis ci-dessus. L'objet de l'invention est donc un Bateau à voiles fixe solidaire de la coque, une grand-part au mât et d'autre part à une bôme une première articulation, et au moins utilisée principalement pour fournir la La voile d'avant est fixée à un tangon relié une seconde articulation et un moyen de est adapté pour maintenir la bôme et le une même direction quelle que soit l'orientation du bateau par rapport au vent. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : 20 la figure 1 est une représentation schématique d'un bateau à voiles conforme à l'invention ; la figure 2 est une représentation vue de dessus du bateau à voiles représenté sur la figure 1 ; et les figures 3A et 3B représentent le système à 25 plusieurs tangons conforme au mode de réalisation préférentiel de l'invention articulé selon cieux directions du vent. Le bateau à voiles représenté schématiquement sur la figure 1 comprend une coque 10 sur laquelle est fixé un mât 30 12. Le gréement du bateau est composé d'une voile d'arrière ou grand-voile 14 et d'une voile d'avant ou foc 16. Comme dans un bateau à voiles classique la grand-voile 14 est fixée en haut du mât ainsi qu'à une bôme 18. Cette comprenant un mât voile fixée d'une reliée au mât par une voile d'avant 10 force vélique. au mât par solidarisation tangon dans 15 dernière reste sensiblement perpendiculaire au mât 12 et est articulée dans le plan horizontal et le plan vertical grâce à une articulation 20 telle qu'un vit de mulet . Par contre, alors que dans un bateau à voiles classique le foc fixé en haut du mât est fixé en bas à l'avant du bateau et que son débattement arrière est limité par des écoutes qu'il faut régler manuellement, le foc 16 du bateau à voiles selon l'invention est fixé à un espar avant ou tangon 22, la fixation pouvant être complétée par un système enrouleur classique permettant de réduire la surface de voilure en fonction de la force du vent. Comme la bôme 18, le tangon est fixé au mât 12 par une articulation 24 telle qu'un vit de mulet permettant un pivotement dans les plans horizontal et vertical. Le tangon 22 est maintenu dans les plans horizontal et vertical par un ensemble souple composé d'un hale haut le tirant vers le haut en reliant l'extrémité du tangon au mât et d'un hale bas le tirant vers le bas en reliant le tangon au pied du mât. Comme on va le voir, la bôme 18 et le tangon 22 sont rendus solidaires de manière à ce qu'ils se trouvent dans le prolongement l'un de l'autre, quelle que soit la direction du vent, alors que le mât reste fixe. Puisque la bôme et le tangon restent solidaires, leur débattement latéral est le même. Ce débattement tribord ou bâbord est d'ailleurs automatique selon la direction du vent. En d'autres termes, si le vent change de direction, le débattement de l'ensemble bôme-tangon est réduit ou augmenté automatiquement. A noter que le débattement de l'ensemble est limité en amplitude par une écoute classique de grand-voile 26, réglable en fonction du débattement nécessaire de l'ensemble bôme-tangon, fixée à la bôme vers son milieu. La solidarisation de la bôme 18 et du tangon 22 peut se faire en utilisant différents moyens tels que le système par arcs et courbes ou par des vérins indépendants et synchronisés par des dispositifs mécaniques ou électroniques. A noter que ce dernier moyen est coûteux et plutôt réservé aux bateaux de course ou de grand prestige. Le meilleur système de solidarisation de la bôme et du tangon est toutefois celui illustré sur la figure 2. Il consiste à utiliser un filin textile ou métallique de chaque côté du mât, à bâbord et à tribord. Chacun des filins est fixé à la bôme et au tangon, de préférence entre leur milieu et leur extrémité, et passe par une poulie au niveau du mât. Ainsi, le filin 30 à bâbord est fixé à la bôme par un point de fixation 32, au tangon par un point de fixation 34 et passe autour de la poulie 36. Le filin 38 à tribord est fixé à la bôme pat le même point de fixation 32, au tangon par le même point de fixation 34 et passe autour de la poulie 40. A noter que les deux filins 30 et 38 ont la même longueur et forment donc un parallélogramme. En conséquence, la rotation de la bôme dans un sens ou dans l'autre selon la direction du vent et dont la limite est contrôlée par l'écoute 26 (voir figure 1) entraîne une rotation identique et en sens inverse du tangon 22. A noter que, dans la mesure où le foc est aligné avec la grand-voile, la force du vent qui s'exerce dans un sens sur l'une des voiles est à peu près compensée par la force du vent qui s'exerce dans le sens inverse sur l'autre voile. Il n'y a donc plus aucun risque d'accident lors d'un virement de bord dans la mesure où les deux forces s'équilibrent automatiquement contrairement au bateau à voiles classique où la bôme change de côté brusquement sous la force du vent. A partir du moment où grâce à la sol_Ldarisation des deux voiles, le barreur du bateau n'est plus obligé d'orienter l'axe du bateau par rapport au vent, mais uniquement l'ensemble de la voilure, il devient judicieux de prévoir plusieurs focs parallèles fixés à autant d'espars ou tangons qu'il y a de focs. Un système à trois voiles d'avant est illustré sur les figures 3A et 3B. Ce système comprend un espar ou tangon principal 42 fixé au mât 12 à l'aide d'une articulation 44 IO qui est de préférence un vit de mulet, et sur lequel est fixé un foc identique à celui de la figure 1. Deux tangons secondaires 46 et 48 fixés au tangon principal 42 servent à fixer deux autres focs secondaires qui peuvent être identiques au foc principal ou différents de lui. Deux 15 barres transversales 50 et 52 reliant les tangons secondaires permettent de maintenir les tangons parallèles entre eux. Lorsque la voilure à l'avant du mât comporte plusieurs focs comme c'est le cas des figures 3A et 3B, il est 20 judicieux de prévoir un système empêchant que, pour des directions du vent faisant un angle important avec l'axe du bateau, il n'y ait pas masquage d'une voile par une autre. Pour cela, les deux barres transversales 50 et 52 sont fixées aux tangons 42, 46 et 48 par des articulations de 25 façon à former un ensemble articulé dans lequel les tangons se déplacent les uns par rapport aux autres tout en restent toujours parallèles. Ainsi, lorsque la direction du vent est représentée par les flèches A de la figure 3A, on voit que les barres 30 transversales 50 et 52 peuvent rester perpendiculaires aux tangons puisque aucune partie du deuxième foc n'est masquée par le premier foc et qu'aucune partie du troisième foc n'est masquée par le deuxième foc, ceci indépendamment de l'orientation des voiles par rapport à l'axe du bateau. En supposant que le vent vienne à tourner légèrement vers la gauche dans la direction des flèches B de la figure 3B, il y aura, si rien n'est fait, masquage d'une partie du deuxième foc par le premier et masquage d'une partie du troisième foc par le deuxième. Comme illustré sur la figure 3B, il suffit alors de tirer sur la partie gauche de la barre transversale 50 dans le sens de la flèche C pour que cet effet de masquage disparaisse. En effet, comme on le voit sur la figure, aucune partie du foc n'est masquée par le premier foc et aucune partie du troisième foc n'est masquée par le deuxième foc. Ceci évite d'avoir à modifier le longueur de l'écoute 26 (voir figure 1) pour le moindre changement de la direction du vent. A la place, il suffit de prévoir un bout à chaque articulation entre la barre transversale 50 et chacun des tangons 46 et 48. A noter que l'extrémité de chacun des tangons est fixée par un étai à une barre de flèche de trouvant en haut du mât. Pour garder l'étai tendu lorsque l'ensemble des tangons pivote autour du mât ou lorsqu'on fait jouer l'articulation entre les barres transversales et les tangons comme c'est le cas de la figure 3B, il y a deux possibilités. La première possibilité consiste à installer un moyen de pivotement de la barre de flèche tel que cette dernière reste toujours parallèle aux barres transversales. La deuxième possibilité consiste à installer un étai fixé aux extrémités du premier tangon et du dernier tangon, et à faire passer cet étai alternativement par des poulies fixées d'une part sur la barre de flèche et d'autre part à l'extrémité des tangons intermédiaires. Ainsi, dans le cas de trois tangons et trois focs associés, deux poulies sont installées sur la barre de flèche et une poulie à l'extrémité du tangon principal, l'étai étant fixé aux extrémités des deux tangons secondaires. Avec un tel système, l'étai de longueur constante reste constamment tendu quel que soit la disposition des focs par rapport à l'axe du bateau. L'invention qui vient d'être décrite ci-dessus en référence aux figures, présente de nombreux avantages. Ainsi, la solidarisation des voiles d'avant et d'arrière par l'ensemble bôme-tangon, outre le fait qu'il permet d'obtenir une meilleure puissance vélique, a l'avantage de faire disparaître les risques liés aux virements de bord et aux empannages, ceci sans aucune autre intervention du pilote que d'actionner la barre d'un côté ou de l'autre. Un autre avantage résulte de la multiplication des focs puisque ceci permet d'augmenter considérablement la surface totale de la voilure et donc d'augmenter la force de propulsion du bateau sans que l'une des focs ne masque une partie du foc voisin par rapport au vent. A noter que cet avantage peut permettre de réduire la hauteur du mât, ce qui réduit la gîte du bateau et, bien entendu, limite son coût. Enfin, il faut noter que l'invention est ses variantes de réalisation peuvent être installées aisément et pour un faible coût sur un bateau à voiles classique | Bateau à voiles comprenant un mât fixe (12) solidaire de la coque (10), une grand-voile (14) fixée d'une part au mât et d'autre part à une bôme (18) reliée au mât par une première articulation (20), et au moins une voile d'avant (16) utilisée principalement pour fournir la force vélique. La voile d'avant est fixée à un tangon (22 ou 42) relié au mât par une seconde articulation (24). Un moyen de solidarisation (30, 36, 38, 40) est adapté pour maintenir la bôme et le tangon dans une même direction quelle que soit l'orientation du bateau par rapport au vent. Il est possible en outre d'installer plusieurs voiles d'avant fixés à plusieurs tangons maintenus parallèles entre eux. | 1. Bateau à voiles comprenant un mât fixe (12) solidaire de la coque (10), une grand-voile (14) fixée d'une part au mât et d'autre part à une bôme (18) reliée au mât par une première articulation (20), et au moins une voile d'avant (16) utilisée principalement pour fournir la force vélique ; ledit bateau étant caractérisé en ce que ladite voile d'avant est fixée à un tangon (22 ou 42) relié audit mât par une seconde articulation (24) et en ce qu'il comporte en outre un moyen de solidarisation (30, 36, 38, 40) adapté pour maintenir ladite bôme et ledit tangon dans une même direction quelle que soit l'orientation du bateau par rapport au vent. 2. Bateau à voiles selon la 1, dans lequel ledit moyen de solidarisation est constitué de deux filins placés de chaque côté de la voilure du bateau, chacun des filins (30 ou 38) étant fixé par des points de fixation (32 et 34) à ladite bôme (18) et audit tangon (22) et passant par une poulie (36 ou 40) au niveau dudit mât (12). 3. Bateau à voiles selon la 2, dans lequel lesdits points de fixation (32 et 34) sont respectivement situés entre le milieu et l'extrémité de ladite bôme (18) et dudit tangon (22) et ont la même longueur de manière à former un parallélogramme. 4. Bateau à voiles selon la 1, 2 ou 3, comportant en outre une écoute de grand-voile (26), réglable en fonction du débattement nécessaire de l'ensemble formé par ladite bôme (18) et ledit tangon (22), ladite écoute étant fixée à ladite bôme vers son milieu. 5. Bateau à voiles selon la 4, dans lequel ladite bôme (18) et ledit tangon (22) sont chacun reliés audit mât (12) par une articulation telle qu'un vit de mulet permettant un pivotement dans les plans horizontal et vertical. 6. Bateau à voiles selon l'une des 1 à 5, comportant en outre plusieurs tangons secondaires (46, 48) en plus dudit tangon principal (42), chacun desdits tangons secondaires servant à fixer un foc secondaire identique ou différent dudit foc principal (16). 7. Bateau à voiles selon la 6, dans lequel lesdits tangons secondaires (46, 48) sont maintenus parallèles audit tangon principal (42) grâce à des barres transversales (50, 52). 8. Bateau à voiles selon la 7, dans lequel lesdites barres transversales (50, 52) sont articulées avec lesdits tangon principal (42) et secondaires (46, 48), lesdits tangons étant adaptés pour se déplacer les uns par rapport aux autres tout en restent toujours parallèles de manière à ce que les focs qui y sont fixés ne soient pas masqués par le foc voisin lorsque le vent change de direction. 9. Bateau à voiles selon la 8, dans lequel un étai est fixé aux extrémités du premier tangon de l'ensemble constitué dudit tangon principal (42) et desdits tangons secondaires (46, 48) et du dernier tangon, ledit étai passant alternativement par des poulies fixées d'une part sur une barre de flèche placée en haut dudit mât (12) et d'autre part à l'extrémité des tangons intermédiaires. | B | B63 | B63H | B63H 9 | B63H 9/08 |
FR2901177 | A1 | PNEUMATIQUE AVEC ZONE BASSE COMPORTANT UN ELEMENT DE RENFORT BIELASTIQUE | 20,071,123 | 1] L'invention concerne un pneumatique comportant au moins un élément de renfort biélastique circonférentiel étant constituée d'un tissu biélastique. [0002] De façon classique, les pneumatiques sont sans cesse soumis à de nombreuses sollicitations mécaniques d'origines diverses, en fonction notamment du type de véhicule, du style de conduite du conducteur, du type d'itinéraire emprunté, de l'état général du réseau routier sur lequel le véhicule évolue, etc. Chacun de ces paramètres a un impact direct ou indirect sur le type et l'intensité des sollicitations et contraintes mécaniques que le pneumatique est amené à subir lors de son utilisation. En outre, la zone basse du pneumatique est particulièrement concernée par ces phénomènes puisque cette zone concentre une grande partie des contraintes, notamment du au fait de la présence du crochet de jante, qui, en étant en contact direct avec la zone basse du pneumatique, engendre une zone de concentration de contraintes. [0003] En conséquence un premier objet de l'invention consiste en un pneumatique comprenant au moins une structure de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis un bourrelet vers un flanc, ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, ledit ancrage comportant un retournement de ladite structure de renfort de type carcasse autour d'une tringle de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, une portion de retournement de la structure de renfort depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle de façon à former une section retournée se terminant par une extrémité, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, ledit pneumatique comportant par ailleurs au moins un élément de renfort biélastique circonférentiel étant constituée d'un tissus biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage, ledit au moins un élément de P10-1850 renfort biélastique étant agencé de façon à s'étendre sensiblement parallèlement le long d'une portion de la structure de renfort située dans la zone du bourrelet du pneumatique, axialement extérieurement à la structure de renfort, à proximité immédiate de celle-ci (c'est-à-dire à une distance plus faible de la portion axialement intérieure de la structure de renfort que de la section retournée de ladite structure de renfort). Grâce à une telle mise en oeuvre de l'élément de renfort biélastique, les propriétés mécaniques du pneumatique telles que l'endurance et la résistance aux chocs sont améliorées. L'élément de renfort biélastique procure un effet d'absorption et de diffusion de l'énergie bénéfique à ces propriétés. i0 [0004] L'utilisation d'un élément de renfort biélastique améliore la résistance à la propagation des fissures. L'endurance et la durée de vie des produits peuvent ainsi être améliorées. Une telle architecture est particulièrement avantageuse pour les pneumatiques de type tourisme. En effet, ces pneumatiques sont susceptibles d'être is fortement sollicités dans certains types d'utilisation, tel qu'en virage à haute vitesse et/ou dans certains types d'environnement hostiles. La zone basse est alors sujette à de fortes contraintes. La présente invention permet de diminuer les effets néfastes de telles contraintes. [0005] Selon un mode de réalisation avantageux, ledit renfort biélastique s'étend 20 radialement intérieurement, depuis une position radiale correspondant à celle de l'extrémité de la section retournée de la structure de renfort, sur plus de la moitié de la distance radiale séparant ladite extrémité de la portion radialement extérieure de la tringle. [0006] Ledit renfort biélastique s'étend de préférence radialement intérieurement, 25 depuis une position radiale correspondant à celle de l'extrémité de la section retournée de la structure de renfort, sur plus de 70 % (et de manière encore plus préférentielle plus de 85 %) de la distance radiale séparant ladite extrémité de la portion radialement extérieure de la tringle. Selon un exemple de réalisation avantageux, le renfort biélastique s'étend radialement intérieurement d'au minimum 30 cinq mm par rapport à l'extrémité de la structure de renfort de type carcasse (distance D2). Selon ces différents exemples de réalisation, on positionne ainsi l'élément de renfort biélastique en priorité le long de la portion de structure de renfort 30 de type carcasse qui est fortement sollicitée et où un effet de diffusion de l'énergie est particulièrement bénéfique. [0007] Selon un mode de réalisation avantageux, la portion du bourrelet comprise entre les deux sections concourantes de structures de renfort forme une zone de remplissage occupée par un matériau caoutchoutique de remplissage dans lequel la totalité de l'élément de renfort biélastique est logé. Selon un exemple de réalisation avantageux, l'extrémité radialement extérieure de l'élément de renfort biélastique est située à au moins cinq mm de la limite radialement supérieure de la zone de remplissage (distance Dl). Le matériau caoutchoutique de remplissage, dû à son haut module, procure de bonnes caractéristiques d'ancrage. En contrepartie, ce type de matériau est plus fragile. La présence de l'élément de renfort biélastique permet d'atténuer ou de compenser ce dernier effet, grâce à un découplage mécanique entre la structure de renfort de type carcasse et la zone de remplissage. Selon un mode de réalisation avantageux, le matériaux de la zone de remplissage comporte un module plus élevé que celui situé à de part et d'autre de cette zone. 8] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, ledit élément de renfort biélastique se prolonge radialement intérieurement de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, une portion de retournement de l'élément de renfort biélastique, depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle jusqu'à une position radiale inférieure ou égale à celle de l'extrémité de la section retournée de structure de renfort. [0009] Selon d'autres formes de réalisation, la portion de retournement de l'élément de renfort biélastique s'étend radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle jusqu'à une position radiale supérieure à celle de l'extrémité de la section retournée de structure de renfort. ] Selon une variante, l'extrémité de l'élément de renfort biélastique situé du côté de la section retournée de la structure de renfort de type carcasse est située dans la zone de remplissage. Selon un exemple de réalisation avantageux, cette P10-1850 5 extrémité est située à au moins cinq mm de l'extrémité libre de la section retournée de la structure de renfort de type carcasse (distance D3). Selon ces exemples de réalisation, toute la portion sollicitée de la zone d'ancrage est protégée par la présence de l'élément de renfort biélastique. [0011]La zone de remplissage s'étend de préférence radialement extérieurement au-delà de l'extrémité de la section retournée de structure de renfort. 2] De manière avantageuse, l'élément de renfort biélastique présente au moins io l'une et de préférence l'ensemble des caractéristiques suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de préférence 200 mailles par décimètres. [0013] L'élément de renfort biélastique comprend de préférence au moins un 15 matériau choisi parmi les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. [0014] De manière avantageuse, l'élément de renfort biélastique comprend une certaine proportion de fils élastiques. [0015] Egalement de manière avantageuse, l'élément de renfort biélastique 20 présente une épaisseur pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. [0016] L'élément de renfort biélastique présente une masse surfacique de préférence généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de manière encore plus préférentielle entre 140 et 410 g/m2. 25 [0017] Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'élément de renfort biélastique est composée d'au moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les polymères thermoplastiques. [0018] De manière avantageuse, le tissu utilisé est un tricot biélastique, c'est-à-dire un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se 30 déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage. Par biélastique, on entend que le matériau en question possède des propriétés le rendant élastique dans au moins deux directions sensiblement perpendiculaires, et de préférence dans toutes les directions. [0019] L'utilisation de fibres élastomériques pour réaliser ce tissus ou tricot n'est 5 donc pas indispensable. On peut éventuellement en prévoir en faible proportion pour favoriser la mise en oeuvre et faciliter le retour élastique. [0020] Si toutefois on ne souhaite qu'un découplage mécanique, l'utilisation d'une matrice élastomérique peut permettre d'amplifier la capacité de découplage. [0021] Le terme de tissus biélastique recouvre également des structures qui ont la lo possibilité de se déformer élastiquement de manière réversible mais qui ne sont pas forcément obtenues par tricotage. Il peut s'agir en particulier de structures obtenues au crochet ou des assemblages sous forme de bouclettes ou des aiguilletés. [0022] L'entrelacement des boucles forme un réseau déformable de manière élastique dans deux directions sensiblement perpendiculaires. Dans le cas 15 avantageux où on utilise un tricot biélastique, la capacité de déformation de ce tricot biélastique selon l'invention résulte en particulier de la structure en tricot, les fibres constituant le tricot glissant les unes par rapport aux autres dans le réseau maillé. De manière générale, le taux d'allongement élastique du tricot biélastique selon l'invention est d'au moins 10% dans au moins une des deux directions 20 d'allongement. Il est avantageusement de 50% ou plus, voire plus particulièrement de 100% ou plus. Ces propriétés s'entendent avant la mise en oeuvre du tricot dans le pneumatique selon l'invention. 3] Le sens de pose du tricot biélastique sur les zones à protéger est avantageusement tel que la direction du tricot ayant le taux d'allongement le plus 25 important est parallèle à la direction de la contrainte la plus élevée agissant sur ladite zone. [0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un exemple de réalisation d'un pneumatique conforme à l'invention, en référence aux figures en annexe, dans lesquelles : [0025] -la figure 1 représente une coupe transversale d'une moitié d'un pneumatique, avec un flanc et une portion du sommet, avec un premier exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; [0026]-la figure 2 représente une coupe similaire à celle de la figure 1, avec un 5 second exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique. [0027] Dans le présent document, on entend par axiale une direction parallèle à l'axe de rotation du pneumatique ; cette direction peut être axialement intérieure lorsqu'elle est dirigée vers l'intérieur du pneumatique et axialement extérieure lorsqu'elle est dirigée vers l'extérieur du pneumatique. 10 [0028] Le terme structure de renfort de sommet est utilisé dans le texte. De manière usuelle, cet élément est souvent désigné par le terme armature de sommet . [0029] La figure 1 représente de manière schématique une demie coupe radiale d'un pneumatique 1 à armature de carcasse. Ce pneumatique 1 comporte un 15 sommet 2, des flancs 3, des bourrelets 4, une structure de renfort de type carcasse 6 s'étendant de préférence d'un bourrelet à l'autre. Le sommet 2 est surmonté d'une bande de roulement 5. Les structures de renfort 6 sont ancrées dans le bourrelet de façon classique, par enroulement autour d'une tringle 15. Un tel type d'ancrage comporte un retournement de ladite structure de renfort de type carcasse 6 autour 20 d'une tringle 15 de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, une portion de retournement 7 de la structure de renfort depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle de façon à former une section retournée 8 se terminant par une extrémité 13. 25 [0030]Au moins un élément de renfort biélastique 10 est disposé à proximité de ladite structure de renfort de type carcasse. A la figure 1, l'élément 10 est positionné, d'une part axialement extérieurement à la structure de renfort 6, et d'autre part, dans la portion radialement intérieure du flanc, au niveau du bourrelet 4. 30 [0031]La boucle quasi-fermée formée par le retournement de la structure de renfort de type carcasse 6 autour de la tringle 15 est de préférence remplie d'un matériau P10-1850 caoutchoutique de remplissage 9, dont le module est plus élevé que celui du matériau occupant la portion externe de cette même boucle. Cette zone de remplissage est définie radialement intérieurement par la tringle 15, latéralement par les deux portions axialement interne et externe de structure de renfort de type carcasse, et radialement extérieurement par l'extrémité 13 de la section retournée 8 de la section retournée de structure de renfort de type carcasse. Dans les exemples des figures 1 et 2, la zone de remplissage va au-delà de l'extrémité 13 en reliant ce dernier à un point radialement extérieur de la structure de renfort 6. L'élément de renfort biélastique 10 est de préférence situé dans cette zone de remplissage 9. De manière encore plus préférentielle, l'élément 10 est entièrement logé dans cette zone 9. Dans l'exemple de la figure 1, l'extrémité radialement externe de l'élément de renfort 10 se situe à une distance minimale de 5 mm (distance Dl) par rapport à l'extrémité radialement externe de la zone de remplissage 9. L'élément de renfort biélastique 10 s'étend radialement intérieurement, depuis l'extrémité 13, sur au moins la moitié de la distance radiale séparant ledit point 13 de la portion radialement extérieure de la tringle 15. Selon d'autre variantes avantageuses de réalisation, l'élément de renfort biélastique 10 s'étend radialement intérieurement, depuis le point 13, sur au moins 70 %, et de manière encore plus préférentielle, sur plus de 85 %, de la distance radiale séparant ledit point 13 de la portion radialement extérieure de la tringle 15. [0032]La figure 2 illustre un autre exemple de réalisation dans lequel la disposition de l'élément de renfort diffère du premier exemple. [0033] En effet, dans l'exemple de la figure 2, l'élément de renfort biélastique 10 se prolonge radialement intérieurement de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle 15, une portion de retournement 11 de l'élément de renfort biélastique, depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle 15 jusqu'à une position radiale inférieure ou égale à celle de l'extrémité 13 de la section retournée 8 de structure de renfort de type carcasse, formant ainsi une portion retournée 12 de l'élément de renfort biélastique. [0034] L'extrémité de la portion retournée 12 est située dans la zone de remplissage 9. Cette extrémité est de préférence située à une distance D3 supérieure ou égale à 5 mm par rapport à l'extrémité 13 de la section retournée 8 de la structure de renfort de type carcasse. [0035] L'élément de renfort 10 est avantageusement constitué d'un tricot élastique de faible densité apparente et très déformable. Ceci permet une élasticité par glissement des fils et déformation des mailles. Il permet dans une certaine mesure un découplage mécanique entre les différents composants architecturaux entre lesquelles il s'interpose. Par ailleurs, l'avantage d'un tricot élastique est clairement io d'avoir suffisamment de souplesse de structure pour suivre les déformations du pneumatique. On pourra ainsi choisir différentes natures de matériau pour former ce tricot élastique : son épaisseur, son taux de vide et sa densité sont directement liés à ce choix et à la structure du tricot (diamètre du fil, nombre de mailles au dm et serrage). 15 [0036] Le tissu biélastique présente au moins l'une et de préférence l'ensemble des caractéristiques suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de 20 préférence 200 mailles par décimètres. [0037] Par exemple, des essais effectués avec un tricot comportant 240 mailles par décimètre d'un côté, et 235 mailles par décimètre de l'autre côté, ont permis l'obtention de résultats fort intéressants, notamment en terme de résistance à la fissuration. 25 [0038] De manière générale, le tricot biélastique selon l'invention est constitué de fibres synthétiques, de fibres naturelles ou d'un mélange de ces fibres. A titre de fibres synthétiques, le tricot biélastique selon l'invention peut comprendre au moins un type de fibres choisi parmi le polyamide 6, le polyamide 6,6 (nylon), les polyesters, etc. 30 [0039] Ainsi, de manière avantageuse, ledit tissu comprend au moins un matériau choisi parmi les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. [0040] Selon une variante de réalisation avantageuse, une certaine proportion de fils élastiques tels qu'en polyuréthane, latex, caoutchouc naturel ou synthétique peut s'avérer utile afin d'assurer le rappel élastique, ce qui permet de faciliter la mise en oeuvre du tissu. Ainsi, à titre de tricot biélastique selon l'invention, on peut citer le tricot commercialisé par Milliken sous la référence 2700 composé de 82% de fibre de polyamide 6 et de 18% de polyuréthane de 44 dTex. io [0041] Le tissu ou tricot biélastique selon l'invention présente une épaisseur pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. [0042] Sa masse surfacique est généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de préférence entre 140 et 410 g/m2. [0043] Selon une variante de réalisation, le tricot biélastique est composée d'au 15 moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les polymères thermoplastiques. [0044] De manière préférentielle, le tricot élastique pourra présenter une masse volumique d'au moins 0,02 g/cm3, mesurée de manière classique, cette masse volumique pouvant aller jusqu'à 0,50 g/cm3. 20 [0045] Une autre caractéristique du tricot élastique utilisable dans le cadre de l'invention est son taux de vide. De manière générale selon l'invention, le taux de vide sera avantageusement d'au moins 40 % pour que le tricot soit suffisamment compressible. Ce taux de vide peut-être calculé en comparant la masse volumique du tricot avec celle du matériau compact constituant sa matrice, mesurée par tout 25 moyen classique. [0046] Parmi les matériaux non élastomériques pouvant constituer la matrice de ces tricots, on peut citer : -les fibres textiles naturelles, comme le coton, la laine, le lin, le chanvre, la soie, etc. -les fibres textiles artificielles comme la rayonne; i0 -des fibres textiles synthétiques par exemple en polyesters, polyamides, aramides, polychlorure de vinyle, polyoléfines etc. -des fibres minérales par exemple en verre, silice, ou laine de roche. [0047]Parmi les matériaux élastomériques, on peut citer le caoutchouc naturel, le 5 polybutadiène, le SBR, le polyuréthane, etc | Pneumatique comprenant au moins une structure de renfort (6) de type carcasse ancrée de chaque côté du pneumatique, ledit ancrage comportant un retournement de ladite structure de renfort de type carcasse autour d'une tringle (15) de façon à former une section retournée (8), ledit pneumatique comportant par ailleurs au moins un élément de renfort biélastique (10) circonférentiel étant constituée d'un tissus biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres, ledit au moins un élément de renfort biélastique (10) étant agencé de façon à s'étendre sensiblement parallèlement le long d'une portion de la structure de renfort (6) située dans la zone du bourrelet (4) du pneumatique, axialement extérieurement à la structure de renfort, à proximité immédiate de celle-ci. | 1. Pneumatique comprenant au moins une structure de renfort (6) de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet (4) vers ledit flanc (3), ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, ledit ancrage comportant un retournement de ladite structure de renfort de type carcasse autour d'une tringle (15) de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, une portion de retournement (7) de la structure de renfort depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle de façon à former une section retournée (8) se terminant par une extrémité (13), chaque bourrelet (4) se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc (3), les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement (5), ledit pneumatique comportant par ailleurs au moins un élément de renfort biélastique (10) circonférentiel étant constituée d'un tissus biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage, ledit au moins un élément de renfort biélastique (10) étant agencé de façon à s'étendre sensiblement parallèlement le long d'une portion de la structure de renfort (6) située dans la zone du bourrelet (4) du pneumatique, axialement extérieurement à la structure de renfort, à proximité immédiate de celle-ci. 2. Pneumatique selon la 1, dans lequel ledit renfort biélastique (10) s'étend radialement intérieurement, depuis une position radiale correspondant à celle de l'extrémité (13) de la section retournée (8) de la structure de renfort, sur plus de la moitié de la distance radiale séparant ladite extrémité (13) de la portion radialement extérieure de la tringle (15). 3. Pneumatique selon la 1, dans lequel ledit renfort biélastique (10) s'étend radialement intérieurement, depuis une position radiale correspondant à celle de l'extrémité (13) de la section retournée (8) de la structure de renfort sur plus de 70 % et de préférence plus de 85 % de la distance radiale séparant ladite extrémité (13) de la portion radialement extérieure de la tringle(15). P10-1850 4. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel la portion du bourrelet (4) comprise entre les deux sections concourantes de structures de renfort forme une zone de remplissage (9) occupée par un matériau caoutchoutique de remplissage dans lequel la totalité de l'élément de renfort biélastique (10) est logé. 5. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel ledit élément de renfort biélastique (10) se prolonge radialement intérieurement de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, une portion de retournement (7) de l'élément de renfort biélastique, depuis un point axialement intérieur à la tringle (15) vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle jusqu'à une position radiale inférieure ou égale à celle de l'extrémité (13) de la section retournée (8) de structure de renfort. 6. Pneumatique selon l'une des 4 ou 5, dans lequel l'extrémité de l'élément de renfort biélastique (10) situé du côté de la section retournée (8) de la structure de renfort de type carcasse est située dans la zone de remplissage (9). 7. Pneumatique selon l'une des 5 ou 6, dans lequel la zone de remplissage (9) s'étend radialement extérieurement au-delà de l'extrémité (13) de la section retournée de structure de renfort. 8. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de renfort biélastique (10) présente au moins l'une et de préférence 25 l'ensemble des caractéristiques suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de préférence 200 mailles par décimètres. 9. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel ledit 30 élément de renfort biélastique (10) comprend au moins un matériau choisi parmi les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. 10. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de renfort biélastique (10) comprend une certaine proportion de fils élastiques. 11. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel 5 l'élément de renfort biélastique (10) présente une épaisseur pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. 12. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de renfort biélastique (10) présente une masse surfacique généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de préférence entre 140 et 410 g/m2. 10 13. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de renfort biélastique (10) est composée d'au moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les polymères thermoplastiques. | B | B60 | B60C | B60C 15,B60C 9 | B60C 15/00,B60C 9/22 |
FR2899334 | A1 | DETECTEUR ELECTROCHIMIQUE PRESENTANT UN COMPOSE MEDIATEUR. | 20,071,005 | L'invention porte sur un détecteur électrochimique, destiné en particulier aux gaz, présentant un composé médiateur à base de sels de métaux de transition d'acides polybasiques et/ou de sels de métaux de transition d'acides polyhydroxycarboxyliques, et leur utilisation. Les cellules électrochimiques de mesure sont largement utilisées dans l'analyse de substances, et les principes de mesure les plus importants sont la potentiométrie, la voltamétrie/polarographie, la coulométrie et la conductométrie. De plus, l'utilisation de cellules électrochimiques de mesure est connue depuis longtemps pour l'analyse des gaz. Cependant, on cherche à mettre au point de nouveaux détecteurs toujours plus sensibles et fiables, en particulier lorsqu'il faut détecter des gaz toxiques exprimés en ppb et qu'il faut même les quantifier, le cas échéant. Afin de pratiquer une analyse très sensible, on attend des détecteurs électrochimiques de gaz de ce type que : • ils présentent un faible courant de base lo • que les variations de l'humidité de l'air et/ou de la température de l'air n'influencent pas le courant de base lo, ou tout du moins ne l'influencent que très faiblement, • on constate une faible sensibilité transversale aux gaz perturbateurs, • ils présentent une faible capacité de la double couche de l'électrode de mesure, en particulier en relation avec les procédés de mesure dynamiques, et • ils présentent une stabilité à long terme élevée. Les propriétés d'un détecteur électrochimique de gaz sont déterminées de façon prépondérante par le matériau, la morphologie et l'épaisseur de couche de l'électrode de mesure. Dans le document US 3,795,589, le platine, l'or ou le graphite sont cités, par exemple, comme matériaux constitutifs d'une électrode de mesure. De très nombreux gaz peuvent se transformer directement, c'est-à-dire sans médiateur, au niveau des métaux précieux, très actifs du point de vue catalytique, que sont le platine et l'or. La sélectivité recherchée ne peut donc souvent pas être obtenue. La stabilité à long terme des électrodes en graphite, qui sont moins actives sur le plan catalytique, est faible et elles font preuve - selon le potentiel de l'électrode û d'une sensibilité transversale élevée vis-à-vis du NO et/ou du NO2. Dans le document DE 199 39 011 Cl est décrit un détecteur dont l'électrode de mesure est constituée en carbone sous forme de diamant amorphe (DLC, Diamand like Carbon). Le document DE 101 44 862-Al décrit une électrode de mesure en diamant dopé au bore (BDD). Ces matériaux constitutifs d'électrodes possèdent les caractéristiques requises énoncées ci-dessus, mais ont besoin d'un médiateur, qui réagit sélectivement avec la substance à analyser. Le document US 3,795,589 suggère l'utilisation de ferroine sulfate de [phénanthroline-1,10- fer(II)] comme médiateur. Cependant, la ferroine û pour pouvoir réagir avec le SO2 û doit pouvoir s'oxyder dans le détecteur jusqu'au degré d'oxydation III. Pour le détecteur, cela implique une longue durée de mise en fonctionnement et des courants de base élevés (parasitage ("cross taik") avec l'électrode auxiliaire, qu'il faut éviter. La présente invention a pour but de mettre au point un médiateur stable à long terme, qui soit sélectif en particulier vis-à-vis des gaz soufrés susceptibles d'oxydation, en particulier vis-à-vis du S02. Outre les exigences mentionnées ci-dessus, la présente invention a également pour but de fournir un détecteur de gaz présentant une moindre sensibilité transversale aux gaz perturbateurs, un temps de réponse court et une sensibilité élevée vis-à-vis de la substance à analyser. Le gaz à analyser, dans ce cas, peut aussi bien être mélangé à d'autres gaz qu'être dissous dans un liquide, en particulier dans de l'eau. L'invention porte sur un détecteur électrochimique de gaz qui, outre un électrolyte connu en soi, contient un nouveau médiateur à base de sels de métaux de transition d'acides polybasiques et/ou de sels de métaux de transition d'acides polyhydroxycarboxyliques. Selon l'invention, le composé acide est un acide carboxylique. Avantageusement, l'acide carboxylique est un acide carboxylique aromatique avec deux ou trois groupes carboxyliques, en particulier de l'acide phtalique, de l'acide isophtalique ou de l'acide téréphtalique. De façon avantageuse, le composé acide est un acide polycarboxylique aliphatique, en particulier l'acide citrique. De préférence, le composé acide est l'acide gluconique. De façon préférée, le composé acide est l'acide borique. Selon une forme d'exécution de l'invention, l'électrolyte contient des sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, de préférence LiCI. En particulier, les composés médiateurs sont des composés qui comportent, outre au moins un groupe acide, au moins un autre groupe choisi parmi les groupes hydroxy et acide. En particulier, le composé médiateur est un sel d'acide carboxylique présentant, outre un groupe acide carboxylique, au moins un groupe hydroxy, de préférence au moins deux groupes hydroxy et/ou au moins un autre groupe acide carboxylique. Les tétraborates, tels que le tétraborate de sodium ou le tétraborate de lithium, constituent également des composés adaptés. Les sels de métaux de transition, en particulier les sels de Cu, de ce type de médiateurs permettent une détermination sélective du SO2. Mais il est également possible d'utiliser ce type de composés médiateurs pour déterminer la concentration d'autres gaz recherchés, comme par exemple le H2S. Selon l'invention, le sel de métal de transition est un sel de 15 cuivre, de préférence un sel Cul+. Suivant une forme de réalisation de l'invention, le sel Cul+ est du CuCl2 et la concentration en CuCl2 est comprise entre 0,2 et 1,0 molaire, et se monte de préférence à 0,5 molaire, dans une solution LiCI 2-10 molaire. Suivant un mode d'exécution de l'invention, le sel de métal de 20 transition est un sel de fer, de préférence un sel Fei+ Il s'est avéré de façon surprenante que, parmi les composés médiateurs selon l'invention, il était particulièrement avantageux d'utiliser les sels de Fei+ tels que l'hydrogénophtalate de fer ou le phtalate de fer, pour la détection du H2S. II n'a pas été observé de formation de soufre élémentaire. 25 Contrairement aux détecteurs que l'on trouve sur le marché, les détecteurs de ce type ne présentent pas non plus de sensibilité transversale au SO2. Les médiateurs selon l'invention présentent en outre des propriétés de tampon pH, ce qui permet de gazer les détecteurs pendant plusieurs heures sans perte de sensibilité. 30 Pour détecter et identifier le S02, on utilise de préférence des sels de Cul+ adaptés. Selon l'invention, il est en outre prévu une électrode de référence. Conformément à l'invention, une électrode de protection est 35 prévue derrière l'électrode de mesure. Selon un mode de mise en oeuvre de l'utilisation selon l'invention, pour détecter le S02, l'électrolyte est ou contient, de préférence, un chlorure. Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'utilisation selon 5 l'invention, pour détecter le H2S, l'électrolyte est ou contient, de façon encore préférée, un chlorure. De préférence, les médiateurs ne sont pas complètement solubles dans la composition fluide du détecteur de gaz. L'utilisation de suspensions ou de solutions formant médiateurs avec des dépôts offre une 10 série d'avantages supplémentaires, comme suit : • concentration constante du médiateur par humidité variable de l'air, • potentiels d'équilibre identiques sur l'électrode de mesure et l'électrode de référence au cas où l'électrode de référence est également 15 constituée en carbone, • effet filtrant du dépôt et • le détecteur peut également fonctionner dans des conditions anaérobies, dans le cas où l'électrode de référence est également constituée en carbone et où le médiateur détermine également son 20 potentiel. On utilise de préférence, comme électrolytes conducteurs, en solution aqueuse, des halogénures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux hygroscopiques, de préférence des chlorures. Lorsqu'on utilise des solvants organiques, comme par exemple le carbonate d'éthylène et/ou le 25 carbonate de propylène, il est également possible d'employer par exemple des halogénures d'ammonium. Il est préféré d'utiliser des électrodes de mesure en carbone semblable au diamant (DLC, Diamond like Carbon), en particulier celles qui sont connues par le document DE 101 44 862-Al ou des électrodes de 30 mesure en diamant dopé au bore (BDD), dont le matériau permet un potentiel encore plus grand que les électrodes en DLC, et qui peuvent être utilisées dans le cas d'exigences extrêmes, comme par exemple pour détecter une substance à analyser à potentiel d'oxydation extrêmement élevé et/ou à très faible potentiel de réduction. Pour de nombreuses 35 substances à analyser, il suffit d'utiliser du DLC, qui peut être fabriqué de façon simple et économique. Pour plus d'informations concernant la structure du détecteur de gaz et, spécialement, en ce qui concerne l'électrode de mesure, il convient de se référer au document DE 199 39 011-C1, dans lequel sont décrites des électrodes de mesure en carbone semblable au diamant, et au document DE 101 44 862-A1, dans lequel sont décrites des électrodes de mesure en diamant dopé au bore (BDD). Avantageusement, l'électrolyte contient des sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, de préférence LiCI. On suppose que le BDD et le DLC, matériaux constitutifs de l'électrode, en combinaison avec un électrolyte inactif sur le plan de l'oxydoréduction, ont toujours besoin d'une substance à analyser susceptible d'effectuer un "outer sphere electron transfer" (transfert d'électrons des couches extérieures) lorsqu'elle se trouve en contact avec l'électrode. Etant donné que, selon ce qui a été expérimenté jusqu'à présent, peu de gaz recherchés effectuent un tel transfert de charge entre l'électrode et le gaz recherché, il est nécessaire d'ajouter à l'électrolyte un médiateur permettant une conversion au niveau de l'électrode de mesure. La présence supplémentaire d'un médiateur offre la possibilité, grâce au choix de médiateurs adaptés, de fournir un détecteur extrêmement 20 sélectif vis-à-vis du gaz à analyser souhaité. Dans le cas des électrodes de mesure en DLC, du carbone diamantaire est appliqué en très fine couche sur une membrane perméable aux gaz. La couche de carbone diamantaire peut être constituée à l'aide d'un procédé de pulvérisation cathodique au magnétron à radiofréquences, 25 ou à l'aide d'autres procédés d'enduction. L'épaisseur de la couche en carbone diamantaire est comprise entre 50 et 1000 nanomètres. Lorsque l'électrode est en BDD, l'électrode de mesure se présente sous la forme d'une fine couche en diamant dopé au bore ou à 30 l'azote appliquée sur un substrat poreux, le substrat poreux étant avantageusement constitué par un matériau fibreux sur du quartz chimiquement pur. Lorsque l'électrode de mesure est constituée sur un support poreux, il n'est pas nécessaire de prévoir une membrane séparée perméable aux gaz devant l'électrode de mesure. 35 L'épaisseur de la couche mince en diamant dopé est comprise entre 0,5 et 5 micromètres. Pour une couche en diamant dopé au bore, le dopage est compris entre 1019 et 1021 atomes de bore par centimètre cube de diamant. Pour l'azote, le dopage représente approximativement 1020 atomes d'azote par centimètre cube de diamant. De façon avantageuse, la substance à analyser parvient dans la 5 zone de l'électrode de mesure par l'intermédiaire d'une membrane perméable aux gaz. Outre les électrodes de mesure en DLC, BDD ou en métaux précieux (électrode en métaux précieux obtenue par pulvérisation cathodique), il est également possible d'utiliser, comme matériau pour 10 l'électrode de mesure, ce que l'on appelle des nanotubes de carbone (NTC). Les nanotubes de carbone sont des molécules de carbone cylindriques de la famille des fullerènes, comme décrit par exemple dans le document EP 1591 417 Al. Les électrodes de mesure fabriquées à partir de nanotubes de 15 carbone (NTC) sont stables à long terme, il est facile de les intégrer dans des structures de détecteurs existantes, elles sont adaptées à de nombreux médiateurs et on peut s'en procurer à bas prix. On ne constate que peu de sensibilités transversales provoquées par le matériau constitutif de l'électrode. Ceci est valable, en particulier, pour les nanotubes de carbone à 20 parois multiples (MWNT). Des électrodes de mesure de ce type sont imprégnées sur toute leur surface par l'électrolyte, ce qui donne une grande surface disponible pour la réaction électrochimique. Les nanotubes de carbone présentent une affinité structurelle avec les fullerènes, qui peuvent être fabriqués par exemple par vaporisation 25 de carbone grâce à un procédé de vaporisation laser. Un nanotube de carbone à simple paroi présente par exemple un diamètre d'un nanomètre et une longueur d'approximativement mille nanomètres. Outre les nanotubes de carbone à simple paroi, il existe également des nanotubes ,de carbone à double paroi (DW CNT) et des structures à parois multiples (MW CNT). 30 En raison de leur fabrication, les nanotubes de carbone sont pourvus d'atomes de métal, par exemple d'atomes de Fe, Ni, Co, y compris leurs oxydes, de sorte que des nanotubes de carbone de ce type présentent des activités catalytiques sur les électrodes de mesure. II s'est avéré avantageux que ces particules métalliques soient retirées par traitement à 35 l'acide. Il est cependant possible de fixer, de façon ciblée, des catalyseurs et/ou des médiateurs (comme par exemple la porphyrine ou la phtalocyanine) sur les nanotubes de carbone. Généralement, il est cependant préférable d'ajouter un médiateur soluble à l'électrolyte. Avantageusement, les nanotubes de carbone sont appliqués sur un support poreux, un matériau fibreux ou sur une membrane de diffusion. Dans ce cas, les nanotubes de carbone sont assemblés par auto-agrégation ou à l'aide d'un liant. Comme liant, on utilise avantageusement de la poudre de PTFE. II est particulièrement avantageux de fabriquer les nanotubes de carbone à partir d'une feuille préfabriquée, c'est-à-dire ce que l'on appelle du papier de nanotubes ou "Bucky paper". Il est alors possible de matricer directement l'électrode de mesure à partir du "Bucky paper". Ceci permet une fabrication économique de grandes quantités. L'épaisseur de couche des nanotubes de carbone au niveau de l'électrode de mesure dépend de sa structure. Si les nanotubes de carbone se présentent sous la forme de nanotubes de carbone à parois multiples, l'épaisseur de couche est comprise entre un micromètre et mille micromètres, de préférence entre 50 et 150 micromètres. Si les nanotubes de carbone sont à simple paroi, l'épaisseur de couche est comprise entre 0,5 micromètre et 500 micromètres, de préférence entre 10 et 50 micromètres. L'épaisseur de couche dépend également de la pureté du matériau. Lorsque le matériau est particulièrement pur, l'épaisseur de couche évolue plutôt dans les valeurs inférieures de cette plage. L'épaisseur de couche d'électrodes en couche mince en métaux précieux, généralement fabriquées par pulvérisation cathodique, est comprise entre 100 et 500 nanomètres. L'activité catalytique d'électrodes en couche mince en métaux précieux est nettement plus réduite que celle des électrodes correspondantes en couches épaisses, mais est cependant supérieure à celle des électrodes en DLC ou en BDD. L'épaisseur de couche préférée, pour les électrodes en couche épaisse en métaux précieux, est comprise entre 200 et 500 pm. Il n'est pas autant préféré d'utiliser des électrodes classiques à diffusion de couche (en couche épaisse), car elles présentent des courants de base élevés et de faibles sélectivités. La cellule de mesure comprend l'électrode de mesure et l'électrode auxiliaire ainsi que, de préférence, une électrode de protection et une électrode de référence. L'échantillon contient l'électrolyte et le médiateur d'oxydoréduction sous forme dissoute, le cas échéant également sous forme de dépôt. La cellule de mesure possède des ouvertures équipées d'une membrane perméable à la substance à analyser et qui, autrement, obturent la cellule de mesure vis-à-vis de l'extérieur. La cellule électrochimique contient une électrode de mesure, une électrode de protection, une électrode de référence et l'électrode auxiliaire, et elles peuvent être coplanaires, à faces planes et parallèles, ou disposées radialement les unes par rapport aux autres, et être chacune plate. L'interstice entre les électrodes planes-parallèles peut être rempli par un séparateur laissant passer le fluide, qui maintient les électrodes séparées les unes des autres. Le fonctionnement de la cellule de mesure est le suivant : Lors du gazage de la membrane avec du gaz à analyser, qu'il soit gazeux ou dissous dans un fluide, le gaz à analyser diffuse à travers la membrane et passe dans l'électrolyte, et est oxydé et/ou réduit par le médiateur. Le médiateur ainsi réduit et/ou oxydé est réoxydé et/ou subit une nouvelle réduction au niveau de l'électrode de mesure. Les processus les plus importants qui se déroulent au niveau de l'électrode de mesure vont maintenant être expliqués rapidement, en prenant l'exemple des ions de Cu2+ comme composants du médiateur et du SO2 en tant que gaz à analyser. Le S02 diffusé à partir de l'extérieur dans la cellule de mesure est tout d'abord oxydé par les ions Cu2+ pour devenir du SO42. S02 + 2 H2O + 2 Cu2+ SO42- + 2 Cu+ + 4 H+ Les ions Cu+ qui en résultent sont réoxydés au niveau de l'électrode de mesure. 2 Cu+' 2Cu2++2e-35 Le mélange médiateur formant électrolyte selon l'invention peut être fabriqué de la façon suivante : A une solution LiCI est ajoutée une quantité de CuCl2 telle qu'on obtienne une concentration en CuCl2 comprise entre 0,2 et 1,0 molaire, de préférence à 0,5 molaire. Avec ce médiateur, le détecteur présente une sensibilité élevée vis-à-vis du S02. Il a cependant une sensibilité transversale au H2S et il se forme du soufre élémentaire, qui bouche la membrane si le gazage est prolongé. Le complexe chloré qui en résulte peut alors être mélangé, par exemple, avec de l'hydrogénophtalate de potassium, du tétraborate de sodium, ou du tricitrate de sodium. La concentration obtenue doit correspondre de préférence à la concentration en CuCl2 ciûdessus et être, en particulier, d'approximativement 0,5 molaire. Un précipité bleu-vert se forme respectivement lorsqu'on ajoute de l'hydrogénophtalate de potassium ou du tétraborate de sodium. L'hydrogénophtalate de cuivre, le phtalate de cuivre et le tétraborate de cuivre ont été décrits, dans la littérature, comme des composés dimère ou polymère. Ces substances n'ont pas encore été utilisées comme médiateurs. Il en est de même pour le composé cuivre-citrate que l'on peut aussi obtenir. Grâce à l'addition d'hydrogénophtalate de potassium, de tétraborate de sodium et/ou de tricitrate de sodium, il a été possible de réduire nettement la sensibilité transversale au H2S, d'empêcher complètement la formation de soufre élémentaire, ce qui est surprenant, d'augmenter nettement la sensibilité au SO2 et de réduire les courants de base. Un exemple d'exécution de l'invention est représenté sur le dessin et va maintenant être expliqué plus en détail. Sur le dessin : La figure 1 représente, vu en coupe longitudinale, un premier détecteur électrochimique. La figure 2 représente un deuxième détecteur électrochimique. Dans la première forme d'exécution d'un premier détecteur électrochimique 1 selon l'invention, représentée à la figure 1, une électrode de mesure 3 disposée derrière une membrane de diffusion 4, urne électrode de protection 5, une électrode de référence 6 dans une mèche 7, ainsi qu'une électrode auxiliaire 8, sont montées dans un boîtier de détecteur 2. L'intérieur du boîtier de détecteur 1 est rempli d'un mélange médiateur formant électrolyte 9, le médiateur étant également présent sous forme de dépôt 10. Les électrodes 3, 5, 6, 8 sont maintenues à une distance fixe les unes des autres par des nappes de fibres 11, 12, 13, 14 perméables aux liquides. Le gaz pénètre par une ouverture 15 ménagée dans le boîtier de détecteur 2. Le premier détecteur électrochimique 1 est raccordé, de façon connue, à un potentiostat non représenté en détail. La figure 2 représente un deuxième détecteur électrochimique 20 dans lequel, par rapport au premier détecteur électrochimique 1 de la figure 1, une électrode de référence 16 en forme de plaque est disposée derrière l'électrode de protection 5. Les mêmes composants sont désignés par les mêmes références qu'à la figure 1 | L'invention porte sur un détecteur électrochimique, en particulier destiné aux gaz, présentant un composé médiateur à base de sels de métaux de transition d'acides polybasiques et/ou de sels de métal de transition d'acides polyhydroxycarboxyliques, contenant de préférence, en outre, une électrode de mesure (3) en couche mince constituée en métal précieux, en DLC ou en BDD, que l'on utilise pour déterminer la présence de SO2 et de H2S. | Revendications 1. Détecteur électrochimique de gaz destiné à détecter une substance à analyser, présentant une électrode de mesure (3), une électrode auxiliaire (8) ainsi qu'un électrolyte (9) contenant un composé médiateur, caractérisé en ce que le composé médiateur est un sel de métal de transition d'un composé acide, le composé acide présentant au moins deux groupes acides ou, outre au moins un groupe acide, au moins un groupe hydroxy. 2. Détecteur électrochimique de gaz selon la 1, caractérisé en ce que le composé acide est un acide carboxylique. 3. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'acide carboxylique est un acide carboxylique aromatique avec deux ou trois groupes carboxyliques, en particulier de l'acide phtalique, de l'acide isophtalique ou de l'acide téréphtalique. 4. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le composé acide est un acide polycarboxylique aliphatique, en particulier l'acide citrique. 5. Détecteur électrochimique de gaz selon la 1, caractérisé en ce que le composé acide est l'acide gluconique. 6. Détecteur électrochimique de gaz selon la 1, caractérisé en ce que le composé acide est l'acide borique. 7. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'électrolyte contient des sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, de préférence LiCI. 35 8. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'on utilise, comme solvant, de 30l'eau ou des solvants organiques, en particulier du carbonate d'éthylène et/ou du carbonate de propylène. 9. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'électrode de mesure est une électrode en couche mince constituée en métal précieux, en DLC, en BDD ou en nanotubes de carbone. 10. Détecteur électrochimique de gaz selon la 9, caractérisé en ce que l'épaisseur de l'électrode en couche mince en métal précieux est comprise entre 100 et 500 nanomètres. 11. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le sel de métal de transition est un sel de cuivre, de préférence un sel Cul+. 12. Détecteur électrochimique de gaz selon la 11, caractérisé en ce que le sel Cul+ est du CuCl2 et en ce que la concentration en CuCl2 est comprise entre 0,2 et 1,0 molaire, se monte de préférence à 0,5 molaire, dans une solution LiCI 2-10 molaire. 13. Détecteur électrochimique de gaz selon au moins l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le sel de métal de transition est un sel de fer, de préférence un sel Fei+ 14. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la substance à analyser parvient dans la zone de l'électrode de mesure (3) par l'intermédiaire d'une membrane (4) perméable aux gaz. 15. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 ou 14, caractérisé en ce qu'une électrode de référence (6) est en outre prévue. 30 16. Détecteur électrochimique de gaz selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'une électrode de protection (5) est prévue derrière l'électrode de mesure (3). 17. Utilisation du détecteur électrochimique de gaz selon la 11 ou 12 pour détecter le S02, l'électrolyte étant ou contenant, de préférence, un chlorure. 18. Utilisation du détecteur électrochimique de gaz selon la 13 pour détecter le H2S, l'électrolyte étant ou contenant, de façon encore préférée, un chlorure. | G | G01 | G01N | G01N 27,G01N 33 | G01N 27/49,G01N 27/30,G01N 33/00 |
FR2888823 | A1 | CONTENEUR A DOUBLE PAROI | 20,070,126 | La présente invention concerne les conteneurs à double paroi du genre comprenant une enceinte extérieure dans laquelle se trouve une enceinte intérieure contenant un explosif. L'explosif est déclenché dans certaines conditions pour provoquer la destruction du contenu de l'enceinte intérieure. Par exemple, l'explosion fait répandre une solution destructrice (souillure ou attaque chimique) dans l'enceinte intérieure. Ce fonctionnement peut être celui d'une valise de transport de fonds. Afin de dissuader les braqueurs, une telle valise a un système de sécurité qui provoque la destruction des fonds transportés en cas de détection d'une intrusion sur l'enceinte extérieure, ou si un temps supérieur à une temporisation déterminée s'écoule entre deux événements donnés (par exemple entre le passage devant une borne à bord d'un véhicule de transport et le passage devant une autre borne dans une agence bancaire). L'explosion a pour rôle de détruire les billets ou documents contenus dans la valise de transport et non de porter atteinte à la sécurité de la personne qui tient la valise (cette personne peut être le transporteur en cas de déclenchement intempestif). Or l'explosion se donne lieu à une secousse qui peut être brutale au niveau de la poignée. Pour éviter que le porteur soit blessé lors de l'explosion, il est connu de garnir de mousse l'intervalle entre les enceintes intérieure et extérieure. Mais cette architecture est d'une conception délicate. La mousse doit avoir une inertie suffisante pour absorber une partie de l'énergie de la détonation, mais du fait de cette inertie le choc de l'explosion est en partie transmis à l'enceinte extérieure et à la poignée de transport. D'autre part, la mousse augmente le poids de la valise. Un but de la présente invention est de proposer une autre architecture du conteneur à double paroi, qui réduise les effets de l'explosion ressentis de l'extérieur. L'invention propose ainsi un conteneur à double paroi, comprenant une enceinte extérieure dans laquelle se trouve une enceinte intérieure contenant un explosif, dans lequel l'enceinte intérieure est suspendue dans l'enceinte extérieure et un espace libre d'épaisseur au moins égale à 10 mm est ménagé autour de l'enceinte intérieure sur sensiblement toute la périphérie de l'enceinte intérieure. L'espace libre ménagé autour de l'enceinte intérieure permet à sa paroi de se déformer lorsque l'explosion a lieu en son sein. L'espace d'épaisseur au moins dix millimètres facilite l'adoption d'une structure de l'enceinte intérieure qui lui permette de se déformer suffisamment par dilatation lors de l'explosion, sans venir heurter l'enceinte extérieure. En conséquence, il n'est pas communiqué de choc à la poignée ou autre organe de préhension utilisé par le porteur. On évite généralement les effets extérieurs, même si la valise n'est pas portée par la poignée. L'espace évite notamment que la valise saute en l'air de plus d'un mètre dans le cas où cette valise est posée sur une table ou sur le sol, comme on a pu le constater par des essais. En réduisant ainsi le risque qu'elle heurte une partie du corps de l'utilisateur, on évite qu'elle provoque des blessures. Dans une réalisation préférée, l'espace libre autour de l'enceinte intérieure est d'épaisseur au moins égale à quinze millimètres, ce qui allège encore les contraintes de conception. Naturellement, on évitera que l'espace libre soit d'épaisseur trop importante, afin de préserver un rapport suffisamment élevé entre le volume disponible dans l'enceinte intérieure et le volume extérieur global du conteneur. Pour que l'enceinte intérieure offre une résistance satisfaisante à la déformation lors de l'explosion, elle est avantageusement réalisée en acier. Typiquement, l'enceinte extérieure pourra être réalisée en matière plastique. Pour la suspension de l'enceinte intérieure, l'enceinte extérieure peut présenter deux épaulements internes parallèles à deux bords opposés du conteneur. L'explosif est de préférence placé dans l'enceinte intérieure le long de deux côtés opposés perpendiculaires à ces deux bords opposés du conteneur, qui sont avantageusement parallèles au plus grand côté du conteneur. Dans le cas typique où l'enceinte extérieure a un élément de fond et un élément de couvercle articulés entre eux, ces deux épaulements sont de préférence situés en partie supérieure de l'élément de fond. Dans un mode de réalisation préféré, l'enceinte intérieure présente deux nervures externes respectivement au contact des deux épaulements internes de l'enceinte extérieure, et les nervures sont attachées aux épaulements par des connecteurs transversaux tels que rivets, goupilles ou vis. Ces connecteurs sont avantageusement dimensionnés pour être sectionnés entre les nervures et les épaulements sous l'effet du déclenchement de l'explosif dans l'enceinte o intérieure. Ils servent alors de fusible pour éviter que le choc de l'explosion soit transmis à l'enceinte extérieure. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un conteneur à double paroi selon l'invention, sans son élément de couvercle; - la figure 2 est une vue schématique d'une section du conteneur, prise selon le plan II-II indiqué sur la figure 1; la figure 3 est une vue semblable à la figure 2 montrant le conteneur après déclenchement de l'explosif dans son enceinte intérieure; et - la figure 4 est une vue schématique d'une autre section du conteneur après déclenchement de l'explosif, prise selon le plan IV-IV indiqué sur la figure 1. Dans l'exemple de réalisation décrit ci-après à titre non limitatif, les enceintes extérieure 1 et intérieure 2 du conteneur à double paroi, consistant en une valise de transport de fonds, sont de forme générale parallélépipédique. En référence aux figures 1 et 2, ce conteneur a une enceinte extérieure 1, par exemple réalisée en matière plastique telle qu'un polypropylène, et une enceinte intérieure 2 de préférence réalisée en acier. Comme le montre la figure 2, l'enceinte extérieure 1 comporte un élément de fond la et un élément de couvercle 1 b, qui sont articulés entre eux par des charnières non représentées et peuvent être verrouillés entre eux en position fermée par un système de verrouillage non représenté. De même, l'enceinte intérieure 2 comporte un élément de fond 2a et un élément de couvercle 2b, qui sont articulés entre eux par des charnières non représentées et peuvent être verrouillés entre eux en position fermée par un système de verrouillage non représenté. L'enceinte intérieure 2 contient un explosif 3 qui peut être sous la forme d'un cordeau détonant. Ce cordeau est associé à un réservoir plat contenant une solution destructrice (par salissure ou attaque chimique). L'explosif 3 sert, en cas de nécessité, à rompre le réservoir plat et à projeter la solution destructrice qu'il contient dans tout le volume de l'enceinte intérieure 2. Le récipient plat et le cordeau détonant 3 sont disposés contre la paroi de l'enceinte intérieure 2, le long de deux côtés opposés perpendiculaires au fond, pour ne pas trop encombrer l'enceinte 2. Ces deux côtés opposés sont de préférence les côtés les plus longs de l'enceinte 2, comme le montrent les figures 1 et 2, afin de répandre de façon optimale la solution destructrice. L'explosif 3 est déclenché sous le contrôle d'un circuit de commande 4 situé dans l'enceinte extérieure 1 à côté de l'enceinte intérieure 2, dans un compartiment délimité par une cloison 7. Ce circuit 4 comprend une antenne pour échanger des signaux sans fil avec des bornes émettricesréceptrices extérieures à la valise. Le circuit 4 est également associé à un certain nombre de capteurs destinés à détecter certains états de l'enceinte extérieure 1 ou plus généralement de la valise. On peut ainsi prévoir des détecteurs d'ouverture ou de fermeture de l'enceinte 1, des détecteurs d'intrusion sensibles à la pénétration d'objets à travers la paroi de l'enceinte extérieure 1, des capteurs de température, etc. Un mode de sécurité du circuit de commande 4 est par exemple activé à partir du moment où la valise fermée est présentée devant une borne placée dans un véhicule de transport avant de sortir la valise de ce véhicule, et jusqu'à ce que la valise soit présentée devant une autre borne dans une agence bancaire. Dans un tel mode de sécurité, la détection de conditions anormales par les capteurs au niveau de l'enceinte extérieure 1 (ouverture intempestive, tentative d'intrusion, élévation anormale de température, ...) donne lieu au déclenchement de l'explosif 3 par le circuit de commande 4, pour détruire le contenu de l'enceinte intérieure 2. L'explosion du cordeau 3 répand la solution destructrice dans l'enceinte intérieure 2 et déforme sa paroi comme le montrent schématiquement les figures 3 et 4. Du fait de la pression interne, les gaz dégagés entrent dans un filtre 5 situé dans un compartiment de l'enceinte extérieure 1 adjacent à l'enceinte intérieure 2 et délimité par une cloison 8. Ces gaz sont filtrés avant d'être évacués vers l'extérieur de la valise par l'intermédiaire d'orifices 6. Un joint non représenté fait l'étanchéité entre l'élément de fond la et l'élément de couvercle 1 b afin que ces gaz consécutifs à l'explosion ne s'échappent pas sans être passés à travers le filtre 5. Comme le montrent les figures 1 et 2, on ménage tout autour de l'enceinte intérieure 2 un espace libre dans l'enceinte extérieure 1. L'épaisseur e de cet espace libre est prévue suffisante pour admettre la déformation par dilatation de la paroi de l'enceinte intérieure lors du déclenchement de l'explosif 3, sans que la paroi dilatée vienne heurter la paroi de l'enceinte extérieure 1. Cette déformation peut déjà être réduite par un dimensionnement approprié de l'enceinte 2 en acier. L'épaisseur e de l'espace libre autour de l'enceinte intérieure 2 a une épaisseur e d'au moins dix millimètres et, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, d'au moins quinze millimètres. L'enceinte intérieure 2 est montée suspendue dans l'enceinte extérieure 1, laquelle présente à cet effet deux épaulements internes 15. Dans l'exemple représenté, ces épaulements 15 sont placés sur les deux cloisons 7, 8 parallèles aux petits côtés du conteneur. Cette disposition est bien adaptée à la disposition de l'explosif 3 le long des plus grands côtés de l'enceinte intérieure 2 car cette disposition minimise la déformation des petits côtés de l'enceinte interne. Le long de ses petits côtés, l'enceinte intérieure 2 présente deux nervures externes 16 qui viennent reposer sur les épaulements 15 pour réaliser la suspension. Les nervures 16 sont fixées sur les épaulements 15 au moyen de connecteurs transversaux 17 consistant avantageusement en des rivets, des goupilles ou des vis. Dans l'agencement schématisé sur les figures, les deux épaulements internes 15 de l'enceinte extérieure 1 sont situés près du bord supérieur de l'élément de fond 1 a. Cet agencement contribue aussi à placer la fixation entre les deux enceintes dans des zones de déformation minimale de l'enceinte intérieure 2. Néanmoins, lors de l'explosion, une impulsion est communiquée aux nervures externes de l'enceinte intérieure 2. Le dimensionnement des connecteurs transversaux 17 est avantageusement prévu pour que ceux-ci soient sectionnés par cisaillement entre les nervures 16 et les épaulements 15 lors de l'explosion. Les connecteurs servent ainsi de fusibles pour absorber une partie de l'énergie dégagée et pour laisser une capacité supplémentaire de déformation de la paroi de l'enceinte intérieure dans les limites admises par l'épaisseur e de l'espace libre. La rupture des connecteurs 17 évite que la déformation mécanique de l'enceinte intérieure soit transmise à l'enceinte extérieure 1 et au bras du porteur par l'intermédiaire de la poignée de transport 10. Comme l'enceinte extérieure 2 sur laquelle est fixée la poignée de transport 10 ne se déforme quasiment pas et ne reçoit pas une secousse importante lors de l'explosion, la valise ne présente pas de danger pour l'utilisateur lors de l'explosion des cordeaux détonants 3 | Le conteneur à double paroi a une enceinte extérieure (1) dans laquelle se trouve une enceinte intérieure (2) contenant un explosif (3). L'enceinte intérieure est suspendue dans l'enceinte extérieure, et un espace libre d'épaisseur (e) au moins égale à 10 mm est ménagé autour de l'enceinte intérieure sur sensiblement toute la périphérie de l'enceinte intérieure. | 1. Conteneur à double paroi, comprenant une enceinte extérieure (1) dans laquelle se trouve une enceinte intérieure (2) contenant un explosif (3), caractérisé en ce que l'enceinte intérieure est suspendue dans l'enceinte extérieure, un espace libre d'épaisseur (e) au moins égale à 10 mm étant ménagé autour de l'enceinte intérieure sur sensiblement toute la périphérie de l'enceinte intérieure. 2. Conteneur à double paroi selon la 1, dans lequel l'espace libre autour de l'enceinte intérieure est d'épaisseur (e) au moins égale 1 o à 15 mm. 3. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, pour la suspension de l'enceinte intérieure (2), l'enceinte extérieure (1) présente deux épaulements internes (15) parallèles à deux bords opposés du conteneur. 4. Conteneur à double paroi selon la 3, dans lequel l'explosif (3) est placé dans l'enceinte intérieure (2) le long de deux côtés opposés perpendiculaires auxdits bords opposés du conteneur. 5. Conteneur à double paroi selon la 4, dans lequel lesdits bords opposés du conteneur sont parallèles au plus grand côté du conteneur. 6. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel l'enceinte extérieure (1) a un élément de fond (la) et un élément de couvercle (1 b) articulés entre eux, et dans lequel les deux épaulements (15) sont situés en partie supérieure de l'élément de fond. 7. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel l'enceinte intérieure (2) présente deux nervures externes (16) respectivement au contact des deux épaulements internes de l'enceinte extérieure, les nervures (16) étant attachées aux épaulements (15) par des connecteurs transversaux (17). 8. Conteneur à double paroi selon la 7, dans lequel les connecteurs transversaux (17) sont des rivets, des goupilles ou des vis dimensionnés pour être sectionnés par les nervures et épaulements (15, 16) sous l'effet du déclenchement de l'explosif (3) dans l'enceinte intérieure (2). 9. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'enceinte intérieure (2) est en acier. 10. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'enceinte extérieure (1) contient un circuit de commande (4) pour déclencher l'explosif (3) dans l'enceinte intérieure (2) en réponse à la détection d'au moins une condition de l'enceinte extérieure. 11. Conteneur à double paroi selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'enceinte extérieure (1) contient un filtre (5) pour l'évacuation hors du conteneur de gaz dégagés suite au déclenchement de l'explosif (3). | B | B65 | B65D | B65D 85,B65D 77,B65D 81 | B65D 85/84,B65D 77/04,B65D 81/26 |
FR2897073 | A1 | APPAREIL DANS UNE MACHINE TEXTILE AYANT UN PREMIER ROULEAU OU ROULEAU PRINCIPAL A GRANDE VITESSE | 20,070,810 | L'invention se rapporte à un appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un premier rouleau ou rouleau principal à grande vitesse, qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des trois rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, lesquels moyens d'entraînement sont agencés de telle sorte que le deuxième rouleau est entraîné en rotation dans un sens de rotation qui est le même que celui du premier rouleau et opposé à celui du troisième rouleau, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le premier rouleau de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le premier rouleau, où il est transféré en retour vers le premier rouleau, un couteau de séparation étant disposé en aval, vu dans le sens de rotation du premier rouleau, du deuxième rouleau. Dans un appareil connu (EP 1 290 252 Dl), des moyens de collecte ou de transport sont prévus pour recueillir des débris ou une matière contaminée qui ont été séparés de la nappe de fibres pendant le fonctionnement des rouleaux. Tout près ou le long du deuxième rouleau (inverseur) est disposée une plaque de collecte destinée à recueillir la matière contaminée. La matière contaminée est prévue pour être transportée à l'écart de la plaque de collecte. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que le degré de nettoyage est considérablement amélioré. Ce but est atteint par un appareil du type décrit en introduction, caractérisé en ce que, entre le bord du couteau de séparation et le pincement du premier rouleau ou rouleau principal avec le deuxième rouleau, se trouve une ouverture de séparation ayant une largeur d'environ 40 à 60 mm. Comme cela résulte des mesures prises selon l'invention, le degré de nettoyage est considérablement amélioré. En dépit de l'ouverture extrêmement grande entre le bord de couteau et le point étroit du deuxième rouleau par rapport au premier rouleau disposé à l'opposé, des teneurs sombres très élevées sont obtenues avec de grandes quantités de déchets. Ceci est surprenant du fait que le couteau de séparation est disposé de manière espacée de la nappe de fibres. Plus particulièrement, le premier rouleau, le deuxième rouleau et le troisième rouleau peuvent avoir une garniture sur leur surface extérieure cylindrique, dont les aiguilles sont inclinées dans le sens de rotation. Lors de la transition des fibres du deuxième rouleau vers le troisième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux peuvent être inclinées dans la même direction. Le diamètre du deuxième rouleau peut être d'environ 50 à 140 mm et celui du troisième rouleau d'environ 60 à 90 mm. Le deuxième rouleau peut avoir une vitesse de rotation d'environ 0,5 à 2 tours par minute. Le troisième rouleau peut avoir une vitesse de rotation d'environ 5 à 15 tours par minute. La vitesse circonférentielle du deuxième rouleau peut être faible comparée au premier rouleau. La vitesse circonférentielle du troisième rouleau peut être plus élevée que la vitesse du deuxième rouleau mais plus faible que la vitesse du premier rouleau. Une ouverture de séparation ayant une largeur d'environ 40 à 50 mm peut être disposée en aval, vue dans le sens de rotation du premier rouleau, du deuxième rouleau. L'ouverture de séparation peut avoir un couteau de séparation ou équivalent. L'ouverture de séparation peut être associée à un dispositif d'aspiration, par exemple un capot d'aspiration, pour des débris ou équivalent. Le fond de la garniture peut comprendre la profondeur de dent. Le fond de la garniture peut comprendre la différence entre la hauteur globale et la hauteur de pied. La densité de pointe de la garniture sur le deuxième rouleau peut être inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. L'angle avant peut être d'environ 40 à 50 . La hauteur de garniture peut être d'environ 4 à 5 mm. Au moins certaines des garnitures peuvent être des garnitures tout en acier. Au moins certaines des garnitures peuvent être des garnitures flexibles. Le premier rouleau peut être le ou un avant-train d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. Dans le cas d'un groupe d'avant- trains se composant de trois avant-trains disposés l'un après l'autre, le premier rouleau est l'avant-train disposé au milieu. La densité de pointe par cm2 de la garniture sur le deuxième rouleau peut être faible. Une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention se rapporte à un appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un cylindre à grande vitesse qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le cylindre de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le cylindre, où il est transféré en retour vers le cylindre, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du cylindre vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du cylindre. Un tel appareil est caractérisé en ce que le deuxième rouleau est un rouleau de travail et est entraîné dans un sens de rotation qui est opposé à celui du cylindre et le même que celui du troisième rouleau. Dans cette forme de réalisation, l'angle avant des dents du rouleau de travail peut être d'environ 10 à 50 et les espaces de garniture sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres. En amont d'une paire se composant d'un rouleau de travail et d'un rouleau inverseur, vue dans le sens de rotation du cylindre, peut être disposé au moins un élément de cardage fixe dans lequel les dents de la garniture sont inclinées à l'opposé du sens de rotation du cylindre. Entre le bord du couteau de séparation et le pincement du cylindre avec l'élément de travail peut se trouver une ouverture de séparation ayant une largeur d'environ 40 à 60 mm. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation d'exemple représentées dans les dessins. La figure 1 est une vue de côté schématique d'une carde à chapeau ayant l'appareil selon l'invention; La figure 2 est une vue de côté d'une partie de la carde à chapeau selon la figure 1 en détail, l'avant-train médian étant associé à l'appareil selon l'invention, qui comprend deux rouleaux de nettoyage et un rouleau de séparation des saletés. La figure 3 est une vue schématique des deux rouleaux de nettoyage montrant la trajectoire de déplacement de la matière fibreuse; Les figures 4a, 4b sont une vue de côté (4a) et une vue de face en coupe (4b) de la garniture du deuxième rouleau (inverseur); La figure 5 montre les garnitures de l'élément de cardage fixe et du deuxième rouleau, lesquelles garnitures sont disposées à l'opposé l'une de l'autre dans la position de cardage; et La figure 6 est une forme de réalisation dans laquelle le cylindre est associé à une paire d'élément de travail et d'inverseur ayant un dispositif de séparation. La figure 1 montre une carde à chapeau, par exemple une carde à chapeau Trützschler TC 03, ayant un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, une partie supérieure de carde rotative 13 avec des rouleaux de guidage de partie supérieure de carde 13a, 13b et des chapeaux 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont indiqués par des flèches courbes. La référence M désigne le point central (axe) du cylindre 4. La référence 4a indique la garniture et la référence 4b indique le sens de rotation du cylindre 4. La flèche A indique la direction de travail. Les flèches courbes représentées à l'intérieur des rouleaux indiquent les sens de rotation des rouleaux. Le dispositif de nettoyage 17 selon l'invention comprend un rouleau 18 (inverseur) et un rouleau 19 (débourreur) qui sont associés à l'avant-train 3b. Selon la figure 2, les avant-trains 3a, 3b et 3c sont agencés l'un après l'autre dans la direction de travail A. Le premier avant-train 3a a un diamètre dl 172,5 mm et une vitesse circonférentielle = 10m/s. Le deuxième avanttrain (médian) 3b a un diamètre d2 = 250,0 mm et une vitesse circonférentielle U2 = 15,8 m/s, et le troisième avant-train a un diamètre d3 = 172,5 mm et une vitesse circonférentielle U3 21,0 m/s. Sur la surface extérieure cylindrique des avant-trains 3a, 3b, 3c sont disposées des garnitures en dent de scie 31, 32, 33 (garnitures tout en acier), dont les dents sont inclinées dans la direction de travail 3', 3", 3"' des avant-trains 3a, 3b, 3c respectifs (voir la figure 3 pour la garniture 32). Dans la zone circonférentielle supérieure de l'avant-train médian 3b sont disposés à la suite, vus dans le sens de rotation 3", un élément de cardage fixe 20, un élément de capot 21, le troisième rouleau 19, le deuxième rouleau 18 et une ouverture de séparation 21' pour les débris et équivalent. L'ouverture de séparation 21' est soumise à l'aspiration par un capot d'aspiration 23. Selon la figure 2, le premier rouleau à grande vitesse est l'avant-train 3b qui supporte ou transporte une nappe de fibres en mouvement. Le deuxième rouleau 18 associé et le troisième rouleau 19 forment un pincement 24 l'un avec l'autre, et le premier rouleau 3b forme un pincement 25 avec le deuxième rouleau 18 et un pincement 26 avec le troisième rouleau 19. Les rouleaux 3b, 18 et 19 sont entraînés par des dispositifs d'entraînement (non représentés), par exemple des moteurs d'entraînement, de telle sorte que le premier rouleau 3b (sens de rotation 3") et le deuxième rouleau 18 (sens de rotation 18') tournent tous les deux dans le sens des aiguilles d'une montre, alors que le troisième rouleau 19 (sens de rotation 19') tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le deuxième rouleau 18 est disposé en aval du troisième rouleau 19. Comme cela est représenté dans la figure 3, le deuxième rouleau 18 coopère avec le premier rouleau 3b de telle sorte qu'une couche de fibres 27 sur le premier rouleau 3b est ouverte et détachée, la couche de fibres 27 est transférée vers le pincement 24 avec le troisième rouleau 19 et transportée par le troisième rouleau 19 vers le pincement 26 avec le premier rouleau 3b, où elle est transférée en retour vers le premier rouleau 3b. Les rouleaux 18 et 19 ont une garniture 181, 191 avec des dents 182, 192 qui sont inclinés avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation 18', 19'. Dans la zone de la transition de la couche de fibres 27 du premier rouleau 3b vers le deuxième rouleau 18, les dents des garnitures 32, 181 des rouleaux 3b, 18 respectifs sont inclinées dans des directions différentes. Le deuxième rouleau 18 a un diamètre d4 de 100,0 mm et une vitesse de rotation de 1 m/minute, c'est-à-dire que la vitesse circonférentielle du deuxième rouleau 18 est faible comparée à la vitesse circonférentielle du premier rouleau 3b. Le troisième rouleau 19 a un diamètre d5 de 75,0 mm et une vitesse de rotation de 10 m/minute. Selon la figure 4a, les dents 182 de la garniture 181 du deuxiême rouleau 18 ont un angle avant a = 40 . L'angle avant (angle de travail) est agressif, à a = 40 , et facilite la séparation des débris au niveau de l'ouverture de séparation 21' (voir la figure 2). Plus la densité de pointe par cm2 est faible, plus la tendance de la garniture 181 dans le cas du deuxième rouleau 18 à être encombrée de débris est faible. La densité de pointe de la garniture 181 est de manière avantageuse inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. Selon la figure 4b : = hauteur globale du fil (par exemple de 4 à 5 mm) (distance depuis la base jusqu'à la pointe du fil) h2 = hauteur de pied (hauteur du pied 183 mesuré depuis la base) - h2 = hauteur depuis la pointe du fil jusqu'au fond de la garniture h6 = profondeur de dent (profondeur de la découpe d'espace 10 de dent, mesurée depuis la pointe de la dent) x1 = distance entre des dents 182 adjacentes au fond de l'espace de dent x2 = distance entre des dents 182 adjacentes au niveau des pointes des dents 15 a angle avant (angle entre la face avant et l'axe vertical par rapport à la base de fil) La référence 28 indique les espaces de garniture entre les dents 182 disposées l'une après l'autre et la référence 29 indique les espaces de garniture entre les 20 dents 182 disposées l'une à la suite de l'autre. La figure 5 montre une forme d'un élément de cardage fixe adapté à une utilisation comme élément de cardage fixe 20 de la figure 2. Un ou plusieurs éléments de garniture 201 ayant des dents 202 sont montés sur un 25 élément de support qui maintient les éléments de garniture 201 en relation opposée à la garniture du rouleau 3b. Comme cela peut se voir sur la figure 5, les dents 202 sont inclinées dans une direction opposée à la direction de travail 3" du premier rouleau 3b. 30 Selon la figure 6, le dispositif de nettoyage est associé au cylindre 4 de la carde à chapeau entre l'avant-train 3c et le rouleau arrière de guidage de partie supérieure de carde 13a (voir la figure 1). Dans cette forme de réalisation, l'élément de travail 30 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (voir la flèche 30 . L'invention a été expliquée en utilisant l'exemple d'une carde à chapeau. Son utilisation dans d'autres machines qui nettoient de la matière fibreuse, par exemple des dispositifs de nettoyage ou équivalent, est également incluse | Dans un appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un premier rouleau ou rouleau principal (3b), qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, le deuxième rouleau (18) étant disposé en aval du troisième rouleau (19) et coopérant avec le premier rouleau (3b) de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, un couteau de séparation (22) est disposé en aval, vu dans le sens de rotation du premier rouleau, du deuxième rouleau (18). Afin d'améliorer le degré de nettoyage, une ouverture de séparation (21') ayant une largeur (b) d'environ 40 à 60 mm se trouve entre le bord du couteau de séparation (22) et le pincement du premier rouleau ou rouleau principal (3b) avec le deuxième rouleau (18). | 1. Appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un premier rouleau ou rouleau principal à grande vitesse, qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des trois rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, lesquels moyens d'entraînement sont agencés de telle sorte que le deuxième rouleau est entraîné en rotation dans un sens de rotation qui est le même que celui du premier rouleau et opposé à celui du troisième rouleau, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le premier rouleau de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le premier rouleau, où il est transféré en retour vers le premier rouleau, un couteau de séparation étant disposé en aval, vu dans le sens de rotation du premier rouleau, du deuxième rouleau, caractérisé en ce que, entre le bord du couteau de séparation (22) et le pincement (25) du premier rouleau ou rouleau principal (3b) avec le deuxième rouleau (18), se trouve une ouverture de séparation (21') ayant une largeur (b) d'environ 40 à 60 mm. 2. Appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un cylindre à grande vitesse qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le cylindre de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le cylindre, où il est transféré en retour vers le cylindre, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du cylindre vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du cylindre, caractérisé en ce que le deuxième rouleau est un rouleau de travail (30) et est entraîné dans un sens de rotation (30') qui est opposé (4b) à celui du cylindre (4) et le même (19') que celui du troisième rouleau (19). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier rouleau, le deuxième rouleau (18) et le troisième rouleau (19) ont une garniture (181, 191) sur leur surface extérieure cylindrique, dont les aiguilles sont inclinées dans le sens de rotation (18'; 19'). 10 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, lors de la transition des fibres du deuxième rouleau (18) vers le troisième rouleau {19), les aiguilles ou les dents des rouleaux (18, 19) sont inclinées dans la même direction. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le diamètre (d4) du deuxième rouleau (18) est d'environ 50 à 140 mm. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le diamètre (d5) du troisième rouleau (19) est d'environ 60 à 90 mm. 15 7. Appareil 1 à rouleau (18) a une tours par minute. 20 8. Appareil 1 à rouleau (19) a une tours par minute. selon l'une quelconque des 6, caractérisé en ce que le deuxième vitesse de rotation d'environ 0,5 à 2 selon l'une quelconque des 7, caractérisé en ce que le troisième vitesse de rotation d'environ 5 à 15 25 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la vitesse circonférentielle du deuxième rouleau (18) est faible comparée au premier rouleau (3b). 30 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la vitesse circonférentielle du troisième rouleau (19) est plus élevée que la vitesse du deuxième rouleau (18) mais plus faible que la vitesse du premier rouleau (3b). 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'une ouverture de séparation (21') ayant une largeur d'environ 40 à 50 mm est disposée en aval, vue dans le sens de rotation (3") du premier rouleau (3b), du deuxième rouleau (18). 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que l'ouverture de séparation (21') a un couteau de séparation (22) ou équivalent. 13. Appareil selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'ouverture de séparation (21') est associée à un dispositif d'aspiration (23), par exemple un capot d'aspiration, pour des débris ou équivalent. 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le fond de la garniture comprend la profondeur de dent (h6). 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le fond de la garniture comprend la différence entre la hauteur globale (hl) et la hauteur de pied (h2). 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la densité de pointe de la garniture (181) sur le deuxième rouleau (18) est inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'angle avant (cc) est d'environ 40 à 50 . 25 30 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la hauteur de garniture (hl) est d'environ 4 à 5 mm. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'au moins certaines des garnitures (32, 181, 191, 4a) sont des garnitures tout en acier. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'au moins certaines des garnitures (32, 181, 191, 4a) sont des garnitures flexibles. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que le premier rouleau est le ou un avant-train (3a, 3b, 3c) d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que, dans le cas d'un groupe d'avant-trains se composant de trois avant-trains disposés l'un après l'autre, le premier rouleau est l'avant-train (3b) disposé au milieu. 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que la densité de pointe par cm2 de la garniture (181) sur le deuxième rouleau (18) est faible. 24. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que l'angle avant (oc) des dents (182) du rouleau de travail (30) est d'environ 10 à 50 et les espaces de30garniture (28, 29) sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres (27). 25. Appareil selon la 2 ou 24, caractérisé en ce que, en amont d'une paire se composant d'un rouleau de travail (30) et d'un rouleau inverseur (19), vue dans le sens de rotation (4b) du cylindre (4), est disposé au moins un élément de cardage fixe (20) dans lequel les dents (202) de la garniture (201) sont inclinées à l'opposé du sens de rotation (4b) du cylindre (4). 26. Appareil selon l'une quelconque des 2, 24, 25, caractérisé en ce que, entre le bord du couteau de séparation (22) et le pincement (25) du cylindre (4) avec l'élément de travail (30), se trouve une ouverture de séparation (21') ayant une largeur d'environ 40 à 60 mm. | D | D01 | D01G | D01G 15 | D01G 15/04,D01G 15/18,D01G 15/26 |
FR2898993 | A1 | PROCEDE DE DETERMINATION D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE PROGRESSIVE | 20,070,928 | La présente invention a pour objet un procédé de détermination d'une lentille 5 ophtalmique progressive ; en particulier d'une lentille progressive personnalisée aux besoins spécifiques d'un porteur donné. Toute lentille ophtalmique, destinée à être portée dans une monture, est associée à une prescription. La prescription en matière ophtalmique peut comprendre une prescription de puissance, positive ou négative, ainsi qu'une prescription 10 d'astigmatisme. Ces prescriptions correspondent à des corrections à apporter au porteur des lentilles pour corriger les défauts de sa vision. Une lentille est montée dans la monture en fonction de la prescription et de la position des yeux du porteur par rapport à la monture. Pour les porteurs presbytes, la valeur de la correction de puissance est 15 différente en vision de loin et en vision de près, du fait des difficultés d'accommodation en vision de près. La prescription est alors composée d'une valeur de puissance en vision de loin et d'une addition (ou progression de puissance) représentative de l'incrément de puissance entre la vision de loin et la vision de près; ceci revient à une prescription de puissance en vision de loin et à une prescription de 20 puissance en vision de près. Les lentilles adaptées aux porteurs presbytes sont des lentilles multifocales progressives; ces lentilles sont décrites par exemples dans FRA-2 699 294, US-A-5 270 745 ou US-A-5 272 495, FR-A-2 683 642, FR-A-2 699 294 ou encore FR-A-2 704 327. Les lentilles ophtalmiques multifocales progressives comprennent une zone de 25 vision de loin, une zone de vision de près, une zone de vision intermédiaire, une méridienne principale de progression traversant ces trois zones. Elles sont généralement déterminées par optimisation, à partir d'un certain nombre de contraintes imposées aux différentes caractéristiques de la lentille. La plupart des lentilles commercialisées sont généralistes, en ce qu'elles sont adaptées aux différents 30 besoins courants des porteurs. Une lentille multifocale progressive peut être définie par des caractéristiques géométriques sur au moins une des ses surfaces asphériques. Pour caractériser une surface asphérique, on utilise classiquement les paramètres constitués par les R Allrevets'24800124657ù 060327 texte depot dos,. - 23103'06 - 16.03 - 1/17 courbures minimales et maximales en chaque point, ou plus couramment leur demi-somme et leur différence. Cette demi-somme et cette différence multipliées par un facteur n-1, n étant l'indice de réfraction du matériau de la lentille, sont appelées sphère moyenne et cylindre. Par ailleurs, une lentille multifocale progressive peut aussi être définie par des caractéristiques optiques prenant en considération la situation du porteur des lentilles. En effet, les lois de l'optique des tracés de rayons entraînent l'apparition de défauts optiques quand les rayons s'écartent de l'axe central de toute lentille. On s'intéresse classiquernent aux aberrations dites défaut de puissance et d'astigmatisme. Ces aberrations optiques peuvent être appelées de façon générique défauts d'oblicité des rayons. Les défauts d'oblicité des rayons ont déjà été bien identifiés dans l'art antérieur et des améliorations ont été proposées. Par exemple, le document WO-A-98 12590 décrit une méthode de détermination par optimisation d'un jeu de lentilles ophtalmiques multifocales progressives. Ce document propose de définir le jeu de lentilles en considérant les caractéristiques optiques des lentilles et notamment la puissance porteur et l'astigmatisme oblique, dans les conditions du porté. La lentille est optimisée par tracé de rayons, à partir d'un ergorama associant à chaque direction du regard dans les conditions du porté un point objet visé. EP-A-O 990 939 propose aussi de déterminer une lentille par optimisation en tenant compte des caractéristiques optiques et non plus surfaciques de la lentille. On considère à cette fin les caractéristiques d'un porteur moyen, notamment pour ce qui est de la position de la lentille devant ]'oeil du porteur en termes de galbe, d'angle pantoscopique et de distance verre-oeil. Or, il a été constaté que chaque porteur présente un comportement verre-oeil différent. On a donc cherché, ces dernières années, à personnaliser les lentilles ophtalmiques progressives afin de répondre au mieux aux besoins de chaque porteur. Par exemple, il est proposé, en particulier par les sociétés ZEISS et RODENSTOCK sous les références respectives Zeiss Individual et Impression ILT , de tenir compte, pour la définition de lentilles progressives, de la position réelle de la lentille devant ]'oeil du porteur. A cette fin, on procède à des mesures de la position de la lentille dans la monture choisie par le porteur. La mesure de la position de la lentille par rapport à l'oeil du porteur est d'abord difficile à effectuer R VBrevets\24800`,24857-060324_texte depct doc -2303/06 - 1603 - 2"I7 avec précision. Ensuite, l'optimisation s'effectue pour une position mesurée de la lentille devant l'oeil du porteur; or il s'avère que la position de la monture varie en fonction du temps et ne peut être considérée comme constante pour un porteur donné. Du fait de ces deux facteurs, la prise en compte de la position de la lentille ne semble pas apporter au porteur un confort supplémentaire par rapport à des solutions ne prenant en considération que la position moyenne de la lentille. La demanderesse commercialise, sous la marque VARILUX IPSEO une gamme de verres progressifs, qui sont définis en fonction du comportement oeil-tête du porteur. Cette définition repose sur le constat que tout porteur, pour regarder différents points à une hauteur donnée dans l'espace objet, peut déplacer soit la tête, soit les yeux et que la stratégie de vision d'un porteur repose sur une combinaison des mouvements de la tête et des yeux. La stratégie de vision du porteur influe sur la largeur perçue des champs sur la lentille. Ainsi, plus la stratégie de vision latérale du porteur fait intervenir un mouvement de la tête, moins la zone de la lentille balayée par le regard du porteur est large. Si le porteur bougeait uniquement la tête pour regarder différents points à une hauteur donnée de l'espace objet, son regard passerait toujours par le même point de la lentille. Le produit VARILUX IPSEO propose donc des lentilles différentes, pour un même couple amétropie-addition, en fonction de la stratégie de vision latérale du porteur. Par ailleurs, les documents US-A-6 637 880 et US-A-6 871 955 décrivent des lentilles ophtalmiques optimisées en tenant compte de la position réelle du centre de rotation de l'oeil du porteur, noté CRO. La distance verre û CRO est définie comme la somme de la distance verre û cornée (notée VC) et cornée û CRO (notée CR). La valeur VC est fonction des conditions de port et la valeur CR est liée à la mesure de la longueur axiale de l'oeil. La longueur axiale peut être mesurée chez l'opticien ou chez l'optométriste pour chaque individu et la position du CRO en est déduite par une règle de trois. La longueur axiale de l'oeil peut être mesurée par exemple avec l'appareil commercialisé sous la marque IOLMaster par la société ZEISS. Pour l'optimisation de lentilles ophtalmiques progressives, les documents US- A-6 637 880 et US-A-6 871 955 proposent de prendre en compte le fait que le CRO est situé à des distances différentes lorsque le porteur regarde en vision de loin, en vision de prés ou en tout autre point du verre et de l'intégrer lors de l'optimisation. Par exemple, il est indiqué qu'un changement de la distance verre û CRO a un RVBrevets\24800'24857--060324_texte depot doc- 3/03/06-16.03-3/17 impact sur le décalage latéral en vision de près ; le design optique est donc calculé en fonction de cette valeur. Il est aussi indiqué que la distance verre û CRO a un impact sur la puissance requise en vision de loin ; l'asphérisation du verre est donc modifiée en fonction de cette valeur. La demanderesse a également développé un appareil de mesure de la position du centre de rotation de l'oeil d'un individu donné, qui fait l'objet de la demande de brevet français déposée par la demanderesses sous le titre Procédé et dispositif de détermination du centre de rotation d'un oeil le 08 avril 2005 sous le numéro FR 05 50902. Les mesures de la longueur axiale de l'eeil ou du centre de rotation de l'oeil sont faites chez l'opticien ou l'optométriste ; elles sont complexes à mettre en oeuvre et les appareils sont relativement coûteux. En outre, ces mesures ne sont pas utilisées pour déterminer les répartitions de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille optimisée. Or, des essais menés dans les laboratoires de la demanderesse ont montrés que la longueur axiale de l'oeil influe sur la perception des champs et des gradients par le porteur. Il existe donc toujours un besoin d'une lentille qui satisfasse mieux les besoins spécifiques de chaque porteur individuel. L'invention propose en conséquence de prendre en compte l'amétropie du porteur pour déterminer la longueur axiale de l'oeil et son centre de rotation afin d'éviter des mesures complexes sur le porteur. L'invention propose alors de prendre en compte cette longueur axiale pour déterminer les champs et les gradients du défaut de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille optimisée. Le confort visuel du porteur pourra ainsi être amélioré. L'invention propose plus particulièrement un procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive personnalisée pour un porteur donné auquel une prescription en vision de loin (Ave) a été donnée et auquel une addition de puissance (Add) a été prescrite pour la vison de près, le procédé comprenant les étapes de : - détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) du porteur ; - détermination d'un ergorama associant un point visé à chaque direction du regard dans les conditions du porté ; RABrevets\24800A24857ù 060324_1exte depoi doc - 23//03/06 - 1603 - 4/17 -détermination de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans les conditions du porté, les cibles étant fonction de la longueur axiale de l'ceil du porteur ; calcul de la puissance requise sur la lentille pour chaque direction du regard par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et l'astigmatisme résultant cible. Selon un mode de réalisation, l'étape de détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) est effectuée à partir de la prescription en vision de loin (AvL) donnée au porteur. Selon un mode de réalisation, l'étape de détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) est effectuée à partir de la prescription en vision de loin (AvL) donnée au porteur et de la mesure du rayon de la cornée du porteur (Kerato). Selon une caractéristique, la position du centre de rotation de l'eeil (CRO) est calculée à partir de la longueur axiale de l'oeil déterminée. Selon une caractéristique, l'étape de détermination des cibles comprend la détermination des gradients de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant et la détermination des largeurs de champs de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. L'invention concerne aussi une lentille ophtalmique progressive personnalisée obtenue par le procédé de détermination de l'invention, ainsi qu'un équipement visuel comportant au moins une lentille selon l'invention et un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un tel équipement. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins qui montrent: - figure 1, un schéma d'un système optique oeil-lentille, en vue de dessus ; - figures 2 et 3, des schémas en perspective d'un système oeil-lentille ; - figure 4, un schéma illustrant la fonction de transfert entre une lentille ophtalmique progressive et la rétine ; R `,Brevets' 24800\24857--060324_texte dept-y: dot - 23, 03!06 - 1603 - 5! 17 figures 5a et 5b, des schémas illustrant respectivement les gradients projetés sur la rétine et les largeurs de champs perçus par le porteur en fonction de la longueur axiale de l'ceil ; - figure 6, un graphe de la variation relative de gradient et de champ avec la 5 longueur axiale de l'ceil ; -figure 7, un graphe reportant des mesures de longueur axiale corrélées à l'amétropie des porteurs ; - figure 8, un graphe reportant des mesures de rapport de longueur axiale de l'oeil sur kératométrie corrélées à l'amétropie des porteurs. 10 - figure 9, une carte de cylindre d'une lentille selon l'invention destinée à un porteur hypermétrope ; - figure 10, une carte de cylindre d'une lentille selon l'invention destinée à un porteur myope. 15 L'invention propose un procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive pour un porteur presbyte, c'est-à-dire pour lequel une addition de puissance Add a été prescrite pour la vision de près. De manière connue en soi, une lentille progressive présente une zone de vision de loin avec un point de contrôle VL, une zone de vision de près avec un point de 20 contrôle VP et. une zone de vision intermédiaire. Une méridienne principale de progression traverse ces trois zones. La méridienne présente donc une progression de puissance entre le point de contrôle en vision de loin VL et le point de contrôle en vision de près VP ; cette progression correspond sensiblement à la valeur de l'addition prescrite Add. Une croix de montage CM est matérialisée par un repère sur 25 la surface complexe et constitue une aide au montage de la lentille détourée dans la monture ; cette croix de montage CM permet de repérer sur la lentille la direction primaire du regard dans les conditions du porté. Dans ce contexte, on appelle longueur de progression LP, la distance verticale entre la croix de montage CM et le point de la méridienne en vision de près VP pour lequel la progression de puissance 30 atteint la puissance Add. La longueur de progression LP définit l'accessibilité aux puissances nécessaires en vision de près. De manière classique, on définit pour une lentille donnée des grandeurs optiques caractéristiques, à savoir une puissance et un astigmatisme résultant, dans R\Brevets\24800A24857ù 060324 texte depot doc - 230306 - 1603 - 6/17 les conditions du porté. La figure 1 montre un schéma d'un système optique oeil et lentille en vue de côté, et montre les définitions utilisées dans la suite de la description. On appelle Q' le centre de rotation de l'oeil; l'axe Q'F' représenté sur la figure en traits mixtes est l'axe horizontal passant par le centre de rotation de l'eeil et s'étendant devant le porteur ù autrement dit l'axe Q'F' correspond à la direction primaire du regard. Cet axe coupe, sur la face avant, un point de la lentille appelé Croix de Montage CM, qui est matérialisé sur les lentilles pour permettre leur positionnement par un opticien. Soit le point O, point d'intersection de la face arrière et de cet axe Q'F'. On définit une sphère des sommets, de centre Q', et de rayon q', qui coupe la face arrière de la lentille au point O. A titre d'exemple, une valeur du rayon q' de 27 mm correspond à une valeur courante et fournit des résultats satisfaisants lors du porté des lentilles. On peut dessiner la coupe de la lentille dans le plan (O, x, y) défini en référence à la figure 2. La tangente à cette courbe au point O est inclinée par rapport à l'axe (O, y) d'un angle appelé angle pantoscopique. La valeur de l'angle pantoscopique est couramment de 8 . On peut également dessiner la coupe de la lentille dans le plan (O, x, z). La tangente à cette courbe au point O est inclinée par rapport à l'axe (O, z) d'un angle appelé galbe. La valeur du galbe est couramment de 0 . Une direction donnée du regard ù représentée en traits pleins sur la figure 1 ù correspond à une position de l'oeil en rotation autour de Q' et à un point J de la sphère des sommets; une direction du regard peut aussi être repérée, en coordonnées sphériques, par deux angles a et (3. L'angle a est l'angle formé entre l'axe Q'F' et la projection de la droite Q'J sur le plan horizontal contenant l'axe Q'F'; cet angle apparaît sur le schéma de la figure 1. L'angle [3 est l'angle formé entre l'axe Q'F' et la projection de la droite Q'J sur le plan vertical contenant l'axe Q'F'. Une direction donnée du regard correspond donc à un point J de la sphère des sommets ou à un couple (a, [3). Dans une direction donnée du regard, l'image d'un point M de l'espace objet situé à une distance objet donnée, se forme entre deux points S et T correspondant à des distances JS et JT minimale et maximale (qui seraient des distances focales sagittales et tangentielles dans le cas de surfaces de révolution, et d'un point M à l'infini). L'angle y, repéré comme l'axe d'astigmatisme, est l'angle formé par l'image correspondant à la distance la plus petite avec l'axe (zm), dans le plan (zm, ym) défini R',Brevets\24800A24857--0603'_4 texte depot duc - 3!03106 - 16 03 - 7117 en référence aux figures 2 et 3. L'angle y est mesuré dans le sens trigonométrique direct lorsque l'on regarde le porteur. Dans l'exemple de la figure 1, sur l'axe Q'F', l'image d'un point de l'espace objet à l'infini se forme au point F'; les points S et T sont confondus, ce qui revient à dire que la lentille est localement sphérique dans la direction primaire du regard. La distance D est la frontale arrière de la lentille. Les figures 2 et 3 montrent des schémas en perspective d'un système oeil-lentille. La figure 2 montre la position de l'oeil et du repère lié à l'oeil, dans la direction de regard principale, a = (3 =0, dite direction primaire du regard. Les points J et O sont alors confondus. La figure 3 montre la position de l'oeil et du repère qui y est lié dans une direction (a, (3). On a représenté sur les figures 2 et 3 un repère {x, y, z} fixe et un repère {xm, ym, zm} lié à l'oeil, pour bien montrer la rotation de l'oeil. Le repère {x, y, z} a pour origine le point Q'; l'axe x est l'axe Q'F' le point F' n'étant pas représenté sur les figures 2 et 3 et passe par le point O; cet axe est orienté de la lentille vers l'oeil, en correspondance avec le sens de mesure de l'axe d'astigmatisme. Le plan {y, z} est le plan vertical; l'axe y est vertical et orienté vers le haut; l'axe z est horizontal, le repère étant orthonormé direct. Le repère {xm, ym, z,,,} lié à l'oeil a comme centre le point Q'; l'axe xm est donné par la direction JQ' du regard, et coïncide avec le repère {x, y, z} pour la direction primaire du regard. La loi de Listing donne les relations entre les repères {x, y, z} et {xm, ym, zm} pour chaque direction du regard, voir Legrand, Optique Physiologique, tome 1, Edition de la Revue d'Optique, Paris 1965. A l'aide de ces éléments, on peut définir une puissance optique porteur et un astigmatisme, dans chaque direction du regard. Pour une direction du regard (a, [3), on considère un point M objet à une distance objet donnée par l'ergorama. On détermine les points S et T entre lesquels se forme l'image de l'objet. La proximité image PI est alors donnée par PI= - 1-+ I 2~JT JS, tandis que la proximité objet PO est donnée par PO = 1 MJ La puissance est définie comme la somme des proximité objet et image, soit RABrecets'24800A24857-M60324_texte depol doc - 3/03/06 - 16 03 - 8/17 1 ( 1 1 P =PO+PI = +_ + MJ 2 JT JS) L'amplitude de l'astigmatisme est donnée par A= 1 1 JT JS L'angle de l'astigmatisme est l'angle y défini plus haut : il s'agit de l'angle mesuré dans un repère lié à l'oeil, par rapport à la direction zm, avec lequel se forme l'image T, dans le plan (z,,,, yn,). Ces définitions de puissance et d'astigmatisme sont des définitions optiques, dans les conditions du porté et dans un repère lié à l'oeil. Qualitativement, la puissance et l'astigmatisme ainsi définis correspondent aux caractéristiques d'une lentille mince, qui placée à la place de la lentille dans la direction du regard, fournirait localement les mêmes images. On remarque que la définition fournit, dans la direction primaire du regard, la valeur classique de prescription de l'astigmatisme. Une telle prescription est effectuée par l'ophtalmologiste, en vision de loin, sous la forme d'un couple formé d'une valeur d'axe (en degrés) et d'une valeur d'amplitude (en dioptries). La puissance et l'astigmatisme ainsi définis peuvent être mesurés expérimentalement sur la lentille en utilisant un frontofocomètre; ils peuvent aussi être calculées par tracé de rayons dans les conditions du porté. La présente invention propose de tenir compte de la géométrie de ]'oeil du porteur pour optimiser une lentille ophtalmique progressive spécifiquement adaptée aux besoins du porteur. La prise en compte de tels paramètres individuels est aujourd'hui possible de manière industrielle grâce aux méthodes d'usinage direct des surfaces complexes constituant les lentilles progressives. La figure 4 illustre la relation qui existe entre le design de la lentille et sa projection sur la rétine dans le système verre -- oeil. De nombreux modèles d'oeil ont été mis au point pour définir des systèmes verre-oeil et permettre l'optimisation optique des lentilles ophtalmiques progressives. On peut se reporter par exemple au modèle défini dans la publication Accommodation dependent model of the human eye with aspherics de R. Navarro, J. Santamaria et J. Bescos, Optical Society of America, Vol. 2, No 8, Août 1985. Dans le cadre de l'invention, on s'intéressera plus particulièrement à la position et la forme de la rétine ainsi qu'à la position du centre de rotation de l'oeil, noté CRO. R ABrevets\24800124857ù 060324_texte depot toc - 23/03106 - 16 03 - 9/17 9 La figure 4 montre un oeil 10 ayant une longueur axiale LA. L'oeil est schématisé avec une cornée, une pupille et une rétine. Une lentille 100 est placée devant ]'oeil 10. La longueur axiale de ]'oeil LA est la distance cornée û rétine. Cette longueur axiale est propre à chaque individu et il a été constaté qu'elle est fortement corrélée à l'amétropie du porteur, comme cela sera expliqué plus bas. On a illustré en bas sur la figure 4, une représentation schématique du défaut d'astigmatisme résultant de la lentille et en haut une représentation de la perception de cet astigmatisme résultant sur la rétine pour les différentes directions du regard derrière la lentille. Ainsi, à partir de quantités optico-rétiniennes souhaitées en matière de largeur de champs et de gradients, on peut définir des cibles de défauts de puissance et d'astigmatisme résultant pour optimiser la lentille progressive dans les conditions du porté. Or, la fonction de transfert entre la lentille optimisée dans les conditions du porté et la rétine dépend des paramètres biométriques de ]'oeil et en particulier de la longueur axiale de l'oeil. En effet, comme illustré sur les figures 5a et 5b, la longueur de ]'oeil a un impact sur les gradients projetés sur la rétine et sur la largeur des champs perçus. Comme illustré figure 5a, lorsque ]'oeil est plus long qu'un oeil moyen emmétrope, c'est-à--dire présente une longueur axiale égale à L + OL. (AL>0), la rétine est située plus loin et est de forme plus étirée que pour un oeil ayant une longueur axiale moyenne : en d'autres termes, la projection d'un ensemble de points objets perçus à travers la lentille est plus étalée sur la rétine que pour un oeil ayant une longueur axiale moyenne L. La longueur axiale moyenne L d'un oeil emmétrope est en général de 24 mm. Pour un oeil long, la sensation de gradient sur la rétine sera donc plus douce. Les gradients de défauts de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille peuvent donc être plus forts sans gêner le porteur ayant un oeil long. De même, comme illustré sur la figure 5b, lorsque ]'oeil est long, la position du centre de rotation CRO s'éloigne de la pupille en proportion par rapport à un oeil moyen emmétrope. L'angle de rotation de ]'oeil pour percevoir un objet à travers un même point de la lentille est donc réduit. Ainsi, plus ]'oeil est long et plus la sensation de champ réduit est importante. Les champs de puissance et d'astigmatisme résultant sur la lentille doivent donc être élargis pour apporter un bon confort visuel à un porteur ayant un oeil long. Inversement dans le cas d'un oeil court, la sensation de gradients sur la rétine sera moins douce et la sensation de champ sur la rétine plus R.ABrevets\248001,24857--060524 texte depot doc - 23/03,06 -16.03 - 10/17 large que dans le cas d'un oeil ayant une longueur axiale moyenne L. En effet, la rétine est située en avant et est de forme plus aplatie que dans le cas d'un oeil moyen. On privilégiera donc la douceur des gradients pour apporter un bon confort visuel à un porteur ayant un oeil court. La figure 6 est un graphe montrant la variation relative de gradient et de champ avec la longueur axiale de l'oeil. La courbe en pointillés représente la variation relative de gradient perçu, soit le rapport G'/G avec G' le gradient perçu sur la rétine du porteur et G le gradient pour une longueur d'oeil moyenne L. La courbe en trait plein représente la variation relative de champ perçu, soit le rapport C'/C avec C' le champ perçu sur la rétine du porteur et C le champ pour la longueur d'oeil moyenne L. Ce graphe montre bien que la longueur de l'oeil a un impact en terme de champ et de gradients projetées sur la rétine. Plus l'oeil est long (variation positive), plus les gradients perçus seront faibles et les champs perçus réduits et plus l'oeil est court (variation négative), plus les gradients perçus seront forts et les champs perçus larges. Pour compenser ces effets morphoscopiques, le procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive selon l'invention propose de tenir compte des paramètres biométriques de l'oeil et en particulier de la longueur axiale de l'oeil afin de définir un compromis champ/gradient lors de la détermination des cibles d'optimisation optique de la lentille afin d'apporter un confort visuel optimal au porteur. Comme expliqué précédemment, la longueur axiale de l'oeil peut être mesurée chez l'opticien ou l'optométriste, mais cette mesure est complexe et n'est pas toujours effectuée. Il a en effet été établi qu'il existe une corrélation importante entre l'amétropie Av_ du porteur, c'est-à-dire la prescription en vision de loin donnée au porteur, et la longueur de l'oeil. L'article de David A. Atchison Optical Models for human myopie eyes . Vision Research 46 (2006) 2236-2250 a discuté cette corrélation et a montré que plus le porteur est myope, plus l'oeil est long. Le graphe de la figure 7 illustre cette corrélation entre la longueur de l'oeil exprimée en mm et la réfraction exprimée erg dioptries ou prescription de puissance au porteur en vision de loin AvL Une fonction linéaire a pu être construite à partir de mesures effectuées sur 1.21 porteurs ; cette fonction peut s'exprimer comme suit : LA = -0,299 A\q + 23,58 (1) R VBrevets\24800A24857--060124_ texte depoi doc - 230;06 - 16 03 - 11/17 Il est donc possible de gérer le compromis champ/gradient pour tenir compte des paramètres biométriques de l'eeil directement par l'amétropie AvL du porteur. Il a également été établi qu'il existe une corrélation encore plus importante entre l'amétropie du porteur AvL et le rapport de la longueur de l'ceil sur la kératométrie û ou le rayon de la cornée de l'oeil. L'article de T. Grosvenor & R. Scott, Role of the Axial Length/Corneal Radius Ratio in Determining the Refractive State of the Eye , Optometry and Vision Science Vol. 71, No. 9, pp. 573-579 a discuté cette corrélation et a montré que le rapport longueur de l'eeil sur kératométrie (LA/Kerato) est bien dépendant de l'amétropie du porteur AvL. Le graphe de la figure 8 illustre cette corrélation LA/Kerato avec la prescription de puissance au porteur en vision de loin AvL et une fonction linéaire a pu être construite à partir de mesures effectuées sur 194 porteurs. Cette fonction peut s'exprimer comme suit : LA / Kerato = -0,05446 AvL + 2.9988 (2) On notera que la dispersion des mesures autour de la fonction (2) est plus faible que celle des mesures autour de la fonction (1). La connaissance de l'amétropie et du rayon de la cornée du porteur permet, à partir de la fonction du graphe de la figure 8, de déduire la longueur axiale de l'oeil de manière relativement fiable. Le rayon de la cornée peut être mesuré à l'aide d'un appareil classique tel qu'un kératomètre manuel ou qu'un autoréfracteur. Cet appareil est moins coûteux et plus facile d'utilisation que celui utilisé pour mesurer le centre de rotation de l'oeil ou la longueur axiale de l'oeil. La mesure du rayon de la cornée peut donc être effectuée chez l'opticien ou l'optométriste, à moindre coût et de façon fiable. Ces mesures de la kératométrie et de la valeur de l'amétropie du porteur sont alors utilisées pour déterminer la longueur axiale de l'oeil du porteur avec la fonction (2) ci-dessus. Le procédé de l'invention propose alors de fixer des cibles de puissance et d'astigmatisme résultant qui dépendent de la longueur axiale de l'oeil pour déterminer la lentille par optimisation optique. En particulier, les valeurs des cibles de puissance et d'astigmatisme résultant déterminent des gradients et des largeurs de champs qui tiennent compte de la longueur axiale de l'oeil. En outre en utilisant une des fonctions (1) et (2) définies précédemment, les cibles de puissance et d'atigmatisme pourront être déterminés à partir de la prescription donnée en vision de loin AvL et de l'addition prescrite Add au porteur. La détermination de la R'Breeets\24800A24857ù 060324, teste depot doc 23;03/06 - 16.03 - 12/17 longueure axiale de l'oeil du porteur permet de calculer la position du centre de rotation de l'oeil (CRO) saris nécessiter de recourir à des mesures complexes. A partir des cibles fixées tenant compte de la longueur axiale de l'oeil, la lentille peut être optimisée dans les conditions du porté avec une modélisation des gradients projetés sur la rétine et des champs perçus tenant compte de la position réelle du centre de rotation de l'oeil du porteur. Les figures 9 et 10 montrent des cartes de cylindres pour des lentilles déterminées à partir du procédé selon l'invention respectivement pour un porteur hypermétrope et pour un porteur myope. La lentille de la figure 9 a été optimisée pour un porteur hypermétrope présentant une prescription de puissance AVL égale à 2 dioptries et une addition de puissance pour la vision de près Add égale à 2,0 dioptries ; et la lentille de la figure 10 a été optimisée pour un porteur myope présentant une prescription de puissance AvL égale à -5,75 dioptries et une addition de puissance pour la vision de près Add égale à 2,0 dioptries. En appliquant la formule (1) on en déduit une longueur axiale d'oeil du porteur hypermétrope égale à 23 mm et une longueur axiale d'oeil du porteur myope égale à 25,3 mm. La longueur axiale de l'oeil du porteur myope est donc environ 10% plus grande que la longueur axiale de l'oeil du porteur hypermétrope. Si on se reporte au graphe de la figure 6, pour une élongation de la longueur axiale de l'oeil de 10%, il faut augmenter la largeur de champ de 5% et le gradient de 10% pour la lentille destinée au porteur myope par rapport à la lentille destinée au porteur hypermétrope. Sur les cartes de cylindres des figures 9 et 10, on retrouve cette augmentation proportionnelle de la largeur de champ en mesurant la largeur entre les lignes isocylindres à 0,5 dioptrie sur une ligne horizontale passant par le point de contrôle en vision de loin. On mesure ainsi une largeur de champ de 36 mm pour la lentille hypermétrope (figure 9) et une largeur de champ de 38 mm pour la lentille myope (figure 10). De même, on retrouve les cartes de cylindres des figures 9 et 10 cette augmentation proportionnelle du gradient en mesurant le niveau de gradient de cylindre maximal sur une ligne horizontale passant par le point de contrôle en vision de loin. On mesure ainsi un gradient maximal de 0.09 D/mm pour la lentille R ,Rrevets'24800A24857-060324 texte depot doc - 23/03/06 - 16.03 - 13/17 hypermétrope (figure 9) et un gradient maximal de 0.10 D/mm pour la lentille myope `figure 10). Ainsi, chaque porteur, en fonction de son amétropie, peut porter une lentille qui réponde au mieux à sa perception des points images sur sa rétine pour les 5 différentes directions du regard derrière la lentille. R:ABrevets\24800A24857--060324 texte depot doc . 23!03/06 - 16 03 - 14/17 | L'invention a pour objet un procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive pour un porteur donné auquel une prescription en vision de loin (AVL) a été donnée et auquel une addition de puissance (Add) a été prescrite pour la vison de près.Le procédé comprend les étapes de :- détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) du porteur ;- détermination d'un ergorama associant un point visé à chaque direction du regard dans les conditions du porté ;- détermination de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour chaque direction du regard dans les conditions du porté, les cibles étant fonction de la longueur axiale de l'oeil du porteur ;- calcul de la puissance requise sur la lentille pour chaque direction du regard par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et l'astigmatisme résultant cible. | 1. Procédé de détermination d'une lentille ophtalmique progressive personnalisée pour un porteur donné auquel une prescription en vision de loin (AvL) a été donnée et auquel une addition de puissance (Add) a été prescrite pour la vison de près, le procédé comprenant les étapes de : -détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) du porteur ; --détermination d'un ergorama associant un point visé à chaque direction du regard dans les conditions du porté ; - détermination de cibles de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant pour 10 chaque direction du regard dans les conditions du porté, les cibles étant fonction de la longueur axiale de l'oeil du porteur ; - calcul de la puissance requise sur la lentille pour chaque direction du regard par itérations successives pour atteindre le défaut de puissance cible et l'astigmatisme résultant cible. 15 2. Le procédé de la 1, dans lequel l'étape de détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) est effectuée à partir de la prescription en vision de loin (AvL) donnée au porteur. 3. Le procédé de la 1, dans lequel l'étape de détermination de la longueur axiale de l'oeil (LA) est effectuée à partir de la prescription en vision de 20 loin (AvL) donnée au porteur et de la mesure du rayon de la cornée du porteur (Kerato). 4. Le procédé de l'une des 1 à 3, dans lequel la position du centre de rotation de ]'oeil (CRO) est calculé à partir de la longueur axiale de /'oeil déterminée. 5. Le procédé de l'une des 1 à 4, dans lequel l'étape de 25 détermination des cibles comprend la détermination des gradients de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant et la détermination des largeurs de champs de défaut de puissance et d'astigmatisme résultant. 6. La lentille ophtalmique progressive personnalisée obtenue par le procédé de détermination de l'une des 1 à 5. R.ABrevets\24800A24857--060324 texte depot dot: - 3/03/06 - 1603 - 15/17 7. Un équipement visuel comportant au moins une lentille selon la 6. 8. Un procédé de correction de la vision d'un sujet presbyte, comprenant la fourniture au sujet ou le port par le sujet d'un équipement selon la 7. R\Brevets\248D0\24857ù(b0324 texte depot dcc 23/03/06-16.03 - 16/17 | G | G02 | G02C | G02C 7 | G02C 7/06 |
FR2899487 | A1 | APPLICATION D'ULTRASONS AUX ONGLES | 20,071,012 | L'invention concerne le traitement des maladies de l'ongle, en particulier de l'onychomycose et du psoriasis de l'ongle. La présente invention se rapporte plus particulièrement à l'utilisation des ultrasons dans le traitement des maladies de l'ongle, en particulier de l'onychomycose et du psoriasis de l'ongle. L'onychomycose est une infection mycosique de l'ongle qui se traduit par des ongles opaques, blancs, épais, friables et fragiles. Elle affecte généralement plus d'un seul ongle. L'onychomycose atteint 2 à 13 % de la population et augmente à environ 15-20 % chez les personnes âgées de 40 à 60 ans. Les traitements de l'onychomycose couramment utilisés se classent en trois catégories: - les traitements systémiques et locaux d'antifongiques; - les interventions chirurgicales pour enlever l'ongle infecté en tout ou partie suivies d'un traitement topique pour les tissus exposés; ou bien - les applications topiques de crèmes, lotions, gels ou solutions sur l'ongle infecté. Ces différentes approches présentent de multiples inconvénients. L'administration systémique (par voie orale) d'agents antifongiques pour le traitement de l'onychomycose ne donne un effet thérapeutique qu'à long terme. Par exemple, le traitement par voie orale avec le composé antifongique Kétoconazole nécessite typiquement l'administration de 200 à 400 mg par jour pendant six mois avant qu'un bénéfice thérapeutique significatif soit obtenu. Or, ces agents antifongiques peuvent à long terme provoquer des effets secondaires indésirables non négligeables. L'ablation de l'ongle par voie chirurgicale comporte également un certain nombre d'inconvénients, dont notamment la douleur et l'inconfort associés à 30 l'intervention chirurgicale et l'apparence inesthétique de l'ongle. Dans le cas de traitements par voie topique habituels à l'aide de crèmes, lotions, gels ou solutions, la diffusion du principe actif à travers la surface de l'ongle est très faible et la durée du traitement est particulièrement longue. De plus, ces formes de dosage topique ne permettent pas de maintenir le principe actif en contact avec l'ongle pendant une durée prolongée et des bandages doivent donc être utilisés. Une autre forme topique connue est le vernis à ongle (Murdan et al., International Journal of Pharmaceutics, 236 (2002), 1-26). Le Locéryl est un exemple de vernis composé d'amorolfine (5 %), d'Eudragit RL 100, de triacétate de glycérol, d'acétate de butyle, d'acétate d'éthyle et d'éthanol. Le vernis est appliqué sur la plaque cornée de l'ongle et séché pendant quelques minutes pour évaporer les solvants et laisser un film de polymère imperméable à l'eau sur la surface de l'ongle. Le principe actif est ensuite libéré du film et diffuse à travers la plaque cornée de l'ongle. Le Locéryl est appliqué une à deux fois par semaine pendant six mois sur les ongles des mains et neuf à douze mois pour les ongles des pieds. La durée de traitement dépend essentiellement de l'intensité, de la localisation de l'infection et de la surface de l'ongle atteinte. Le traitement des ongles par un vernis s'avère ainsi relativement contraignant car il est répétitif, demande un entretien de l'ongle avant chaque application et exige une attention particulière afin d'éviter toute contamination des ongles non atteints. Une autre forme topique proposée est un patch contenant un agent antifongique, notamment un patch contenant de l'amorolfine (WU2005/092299), qui évite la plupart des inconvénients mentionnés ci-dessus, mais dont l'efficacité reste conditionnée à une bonne pénétration de l'agent antifongique à travers l'ongle. Le problème partagé par tous les agents antifongiques topiques utilisés pour traiter I'onychomycose, et la raison de leur faible efficacité, est la très faible pénétration des principes actifs au travers de l'ongle pour atteindre le réservoir de l'agent infectieux, le lit de l'ongle. Concernant le psoriasis de l'ongle, il s'agit d'une maladie inflammatoire qui peut toucher la matrice, le corps ou le lit de l'ongle ou encore la peau à la base de l'ongle. Les dommages causés à l'ongle peuvent être plus ou moins sévères et peuvent aller jusqu'à la perte de ce dernier. Actuellement, les méthodes de traitement du psoriasis de l'ongle consistent en l'application topique de corticostéroïdes ou de rétinoïdes, ou encore en une administration locale de glucocorticoïdes par injection locale. Cependant, ces méthodes de traitement restent peu efficaces. Les inventeurs de la présente invention proposent de résoudre les problèmes liés aux techniques de l'art antérieur pour traiter des maladies de l'ongle, en utilisant des ultrasons. L'utilisation médicale des ultrasons a été abondamment décrite par ailleurs. Par exemple, les ultrasons sont utilisés en imagerie médicale, notamment pour observer la structure de la lame unguéale humaine et pour mesurer l'épaisseur de l'ongle. De nombreux brevets décrivent également l'utilisation d'ultrasons pour faciliter la pénétration de molécules actives dans la peau. Ces techniques ont pour objet l'administration systémique de médicaments par voie transdermique. Par exemple, la demande WO2006/003305 décrit un transducteur d'ondes ultrasonores permettant une perméabilisation de la peau pour permettre l'administration transdermique de molécules actives. Cependant aucun document n'a jusqu'à présent décrit l'utilisation efficace des ultrasons dans le traitement d'une maladie de l'ongle. En effet, les auteurs du seul document faisant mention d'un essai d'utilisation d'ultrasons dans le traitement d'une maladie de l'ongle, une dystrophie de l'ongle, concluent leur étude sur l'incapacité des ultrasons à traiter cette maladie (Lauber et al., South Med J 81, (9), Suppl 4, 18, 1988). La présente invention fournit maintenant une méthode de traitement d'une maladie de l'ongle, comprenant l'application d'ultrasons sur l'ongle d'un patient nécessitant un tel traitement. L'invention vise encore l'utilisation d'un émetteur d'ultrasons pour la fabrication d'un dispositif thérapeutique destiné à traiter une maladie de l'ongle. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les ultrasons sont utilisés pour favoriser la pénétration d'une molécule, telle qu'un agent thérapeutiquement actif. Les détails de l'invention vont être exposés dans la description détaillée qui suit. Emetteur d'ultrasons 10 Par ultrasons ou onde ultrasonore on entend une onde de longueur d'onde comprise dans l'intervalle 10 kHz - 10 MHz. Les ultrasons de basse fréquence ont une longueur d'onde comprise entre 10 kHz et 200 kHz, de préférence entre 20 kHz et 200 kHz. Les ultrasons de haute fréquence ont une longueur d'onde comprise 15 entre 2 et 10 MHz, de préférence entre 2 MHz et 5 MHz. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, on utilise une onde de haute énergie dont la fréquence est comprise entre 20 kHz et 1MHz, de préférence entre 20 kHz et 100 kHz. 20 Le type d'ondes ultrasonores utilisables dans le cadre de l'invention peut être adapté en fonction de la maladie à traiter, de l'avancement de cette maladie, de l'épaisseur de l'ongle et éventuellement de l'agent thérapeutique utilisé. L'onde peut ainsi être une onde de longueur d'onde unique, une combinaison de plusieurs ondes ultrasonores de fréquences différentes, à modulation de fréquence, etc. De même, 25 l'onde peut être appliquée par pulsations ou de manière continue. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif émetteur d'ultrasons utilisé dans l'invention génère une onde ultrasonore à une intensité acoustique inférieure à 20 W/cm2. Tout type d'émetteur d'ultrasons peut être adapté à l'utilisation selon l'invention. 30 Selon un mode de réalisation particulier, le transducteur décrit dans la demande W02006/003305 peut être mis à profit dans la présente invention. Il s'agit d'un dispositif pour la perméabilisation des membranes biologiques comportant au moins un transducteur, caractérisé en ce que ledit transducteur comprend au moins un moyen pour générer une onde ultrasonore spécifique correspondant à la modulation en fréquence d'une première onde ultrasonore basse fréquence et d'une deuxième onde ultrasonore haute fréquence. Un tel dispositif comprend un transducteur basse fréquence de type composite, par exemple de type Langevin. Ce type de transducteur est bien connu pour la production d'ultrasons de forte puissance et de basse fréquence. Il est par exemple constitué d'un sandwich de matériaux piézo-électriques placés entre deux plaques métalliques utilisé pour générer des ultrasons de forte intensité. Ce type de transducteur est constitué de 2n (n entier positif) éléments piézo-électriques juxtaposés en opposition de polarisation et alimentés en parallèle. Ces éléments piézo-électriques sont positionnés entre deux plaques métalliques. La première masse sert d'amortisseur (ou backing) et empêche les ultrasons de se propager vers l'arrière en amortissant les ondes. La seconde masse, placée à l'avant, sert de guide d'onde ainsi que d'adaptation d'impédance acoustique entre les céramiques piézo-électriques et le milieu couplant. Le dispositif décrit dans W02006/003305 comprend en outre un transducteur de puissance haute fréquence constitué d'un élément piézo-électrique d'épaisseur relative à la fréquence de résonance. L'élément piézo-électrique est excité par l'intermédiaire d'une haute tension alternative haute fréquence. Cet élément piézo-électrique peut par exemple être collé sur une lame d'adaptation d'impédance acoustique dont l'épaisseur est relative à la fréquence de résonance du transducteur haute fréquence. L'onde haute fréquence est générée au niveau de la face avant du transducteur. Traitement de l'ongle L'invention concerne l'utilisation d'un émetteur d'ultrasons pour la fabrication d'un dispositif thérapeutique destiné à traiter une maladie de l'ongle.30 Par traitement , on entend les traitements préventifs, palliatifs ou curatifs, permettant une stabilisation ou une guérison complète de la malaclie. De préférence, l'invention concerne l'utilisation d'un émetteur d'ultrasons, tel que décrit ci-dessus par exemple, pour la fabrication d'un dispositif thérapeutique destiné au traitement de l'onychomycose ou du psoriasis de l'ongle. Tous les types d'onychomycose sont visés, à savoir notamment l'onychomycose distalsubunguéale, l'onychomycose proximal-subunguéale blanche, l'onychomycose blanche superficielle et l'onychomycose induite par une souche du genre Candida. Tous les types de psoriasis de l'ongle sont également visés. Le traitement de l'ongle malade peut être réalisé par la seule application d'ultrasons sur cet ongle. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de traitement par ultrasons est disposé directement sur l'ongle, en utilisant un gel de contact. Une onde ultrasonore est alors appliquée. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie, il est possible que les ultrasons aient, dans le cas du traitement de l'onychomycose, un effet biocide direct en raison de phénomènes de sonication, cavitation ou par l'intermédiaire d'un effet thermique, qui pourraient rompre les formes mycéliennes des agents infectieux dermatophytes. Dans un mode préféré de réalisation, les ultrasons sont utilisés en combinaison avec l'application sur l'ongle d'un agent thérapeutiquement actif. En effet, les ultrasons ont un effet pro-pénétrant dans l'ongle. On entend par effet pro-pénétrant dans l'ongle un effet de promotion de la pénétration d'une molécule dans ou à travers l'ongle. L'invention concerne donc également l'utilisation d'un dispositif émetteur d'ultrasons pour la fabrication d'un dispositif thérapeutique destiné à traiter une maladie de l'ongle, dans laquelle le dispositif favorise la libération d'un agent thérapeutiquement actif dans ou à travers l'ongle. Ce phénomène de transport moléculaire au travers d'une membrane est appelé sonophorèse ou phonophorèse. Les agents thérapeutiquement actifs peuvent être appliqués avant ou après émission des ultrasons sur l'ongle. Ainsi dans un mode de réalisation, l'utilisateur applique l'agent actif sous l'une des formes topiques décrites ci-dessous puis applique des ultrasons sur l'ongle recouvert de l'agent actif. Dans un mode de réalisation alternatif, des ultrasons sont d'abord appliqués seuls sur l'ongle afin de préparer l'ongle à la pénétration de l'agent actif, puis l'agent est appliqué sur l'ongle ainsi préparé. Avantageusement, l'agent thérapeutiquement actif peut être présent sous la forme d'une base ou d'un acide libre, non complexé sous forme de sel. Par agent thérapeutiquement actif , on entend une molécule efficace contre la maladie de l'ongle à traiter. Dans un mode de réalisation particulier, l'agent thérapeutiquement actif est un agent antifongique efficace dans le traitement de l'onychomycose. Tout antifongique connu de l'homme du métier pour être efficace dans le traitement de l'onychomycose peut être utilisé en association avec le dispositif thérapeutique de l'invention. En particulier, le dispositif est utilisé pour faciliter la pénétration dans ou à travers l'ongle de fluconazole, éconazole, oxiconazole, itraconazole, naftifine, buténafine, terbinafine, clotrimazole, miconazole, kétoconazole et/ou d'amorolfine. De préférence, l'agent antifongique est l'amorolfine, de préférence encore l'amorolfine HCI, ou la terbinafine. De manière la plus préférée, l'agent antifongique est la terbinafine. On peut également envisager l'utilisation des ultrasons pour favoriser la pénétration dans ou à travers l'ongle de médicaments qui ne sont pas utilisés à l'heure actuelle dans le traitement de l'onychomycose en raison de leur faible pénétration dans l'ongle. Dans un autre mode de réalisation particulier, l'agent thérapeutiquement actif est un composé efficace dans le traitement du psoriasis de l'ongle. On peut citer à ce titre les corticostéroïdes (par exemple clobétasol, propionate de clobétasol, hydrocortisone, dexaméthasone), rétinoïdes (par exemple adapalène, tazarotène) ou des composés de la famille des vitamines D (par exemple colécalciférol, calcitriol, calcipotriol, tacalcitol, alphacalcidol, maxacalcitol). Il est en outre possible qu'en plus d'un effet pro-pénétrant des agents thérapeutiquement actifs dans l'ongle, les ultrasons aient un effet sur le passage d'un champignon d'une forme dormante à une forme métabolisant les médicaments, rendant ainsi le champignon plus sensible aux agents thérapeutiquement actifs appliqués sur l'ongle. Avantageusement, l'agent thérapeutiquement actif peut être appliqué sur l'ongle en association avec un agent promoteur d'absorption dans l'ongle. On entend par promoteur d'absorption dans l'ongle des composés chimiques acceptables sur le plan pharmaceutique capables d'accroître la perméabilité d'une membrane biologique telle que la peau ou l'ongle vis-à-vis d'un agent thérapeutiquement actif, de manière à augmenter la cinétique de pénétration de l'agent thérapeutiquement actif ou ses dérivés à travers la membrane. On entend par promoteur d'absorption dans l'ongle des composés chimiques pharmaceutiquement acceptables capables d'accroître la perméabilité d'une membrane biologique telle que la peau ou l'ongle vis-à-vis d'un agent thérapeutiquement actif tel que la terbinafine ou ses dérivés, de manière à augmenter la cinétique de pénétration de l'agent thérapeutiquement actif ou ses dérivés à travers la membrane. Cette cinétique de pénétration peut être mesurée en utilisant des techniques bien connues de l'homme du métier. Ainsi, on peut utiliser un appareillage de diffusion cellulaire tel que les cellules de Franz décrites par Merrit et al. (Diffusion Apparatus for Skin Penetration, J. Controlled Release, 1984,1, 161- 162) ou encore le procédé décrit dans Walters et al. (fate of substances delivered to follicles, ducts and nails, ASCC, 2005) ou dans Gupchup et al. (structural characteristics and permeability properties of the human nail : a review, J. Cosmet. Sci., 1999, 50, 363- 385). Une autre méthode est décrite dans la demande WO2005/011565. Les promoteurs d'absorption sont bien connus de l'état de la technique et peuvent inclure notamment des a-hydroxyacides, des esters d'acides gras et des amides de ceux-ci, des alcools gras, des acides gras et des esters de glycérol notamment le 2-(2-éthoxyéthoxy)-éthanol, le glycérolmonolaurate, le propylène glycol, les polyéthylène glycols, les glycérides polyglycosylés, les polyglycols insaturés (Labrafil M1944CS , Gattefosse), les polyglycérides saturés (Labrasol, Gattefosse), Labrafac HydroWL1219 (Gattefosse), le décylrnéthylsulfoxide, les pyrrolidones, l'acide salicylique, l'acide lactique, le myristalte d'isopropyle, le diméthylformamide, le diméthylacétamide, le dodécylsulfate de sodium, les phospholipides, Transcutol (Gattefosse), des mélanges d'acide oléique et de 2-(2-éthoxyéthoxy)-éthanol, d'acide oléique et Labrafil , ces mélanges d'acide oléique préférentiellement dans un rapport d'approximativement 1 : 1. Des composés enzymatiques, tel que des enzymes protéolytiques qui facilitent la pénétration des principes actifs à travers les tissus kératiniques ou à travers l'ongle, peuvent également être utilisés comme promoteurs d'absorption. A titre d'exemples non limitatifs d'acides gras utilisables selon l'invention, on peut citer, les acides caprique, aurique, myristique, palmitique, stéarique, arachidique, béhénique, lignocérique, myristoléique, palmitoléique, pétrosélinique, oléique, linoléique et linolénique. D'autres promoteurs d'absorption connus fonctionnent par le biais d'une hydrolyse, kératolyse, dénaturation ou autre mécanisme équivalent qui détruisent l'ongle ou la membrane. A titre d'exemples de promoteurs d'absorption fonctionnant ainsi, on peut citer l'urée, les acides aminés comportant des groupes sulfydryles, les alkylsulfoxides, et tout composé équivalent qui fonctionne en détruisant ou dénaturant l'ongle et/ou la membrane permettant ainsi au composé pharmaceutique de pénétrer les couches profondes de la membrane. A titre d'exemple de promoteurs d'absorption, on peut citer notamment l'urée, l'exaltolide, la N-acétylcystéine et l'acide lactique ou un mélange de ceux-ci, l'urée associée à l'acide lactique ou à la N-acétylcystéine, et l'exaltolide seul, étant particulièrement préférés. La quantité de chaque promoteur d'absorption peut être déterminée par l'homme du métier en fonction, notamment, de la forme d'administration de l'agent thérapeutiquement actif, de l'aspect de l'ongle et/ou de l'avancement de la maladie à traiter. L'agent thérapeutiquement actif, éventuellement associé à un promoteur d'absorption, peut être appliqué sous la forme d'une crème, d'une lotion, d'un gel, d'une solution, d'un vernis, ou sous la forme d'un patch ou d'un pansement. Dans un mode préféré de réalisation, l'agent actif est appliqué sur l'ongle par l'intermédiaire d'un conditionnement tel qu'un patch ou un pansement. Avantageusement, le conditionnement est perméable uniquement du côté en contact avec l'ongle. Dans un mode particulier de réalisation, le conditionnement de l'agent thérapeutiquement actif comprend une face adhésive afin de maintenir ledit conditionnement sur l'ongle pendant que les ultrasons sont appliqués. Avantageusement, l'agent thérapeutiquement actif peut être présent sous la forme d'une base ou d'un acide libre, non complexé sous forme de sel, dans un tel conditionnement. Les doses d'agent thérapeutiquement actif peuvent être adaptées par l'homme du métier en fonction du patient et de la pathologie à traiter. Le niveau de dosage choisi dépendra de divers facteurs comprenant l'activité du composé particulier utilisé, du mode d'administration, de la durée de l'administration, du taux d'excrétion du composé particulier qui est utilisé, de la durée du traitement, d'autres médicaments, des composés et/ou des matériaux utilisés en combinaison avec l'agent thérapeutiquement actif particulier utilisé, de l'âge, du sexe, du poids, de l'état, de la santé générale et de l'histoire médicale antérieure du patient qui est traité et autres facteurs bien connus dans le métier médical. L'homme du métier peut facilement déterminer et prescrire la quantité requise d'agent thérapeutiquement actif. Par exemple, il peut démarrer avec des doses d'agent thérapeutiquement actif à des niveaux inférieurs que ceux requis pour obtenir l'effet thérapeutique désiré et accroître progressivement le dosage jusqu'à ce que l'effet désiré soit obtenu. Dans un mode de réalisation particulier, l'ongle est préparé avant l'application des ultrasons ou de la composition pharmaceutique contenant l'agent thérapeutiquement actif. Par exemple, l'ongle peut être pré-conditionné par prétraitement avec un promoteur d'absorption ou à l'aide d'un patch occlusif afin de l'hydrater. Un tel patch occlusif est décrit dans le brevet FR 2 871 292. Alternativement ou de manière combinée, l'ongle peut également être préparé par abrasion à l'aide d'une lime à ongle ou à l'aide d'une cornposition chimique abrasive pour l'ongle, telle que celle décrite dans la demande US 2004/0197280 | L'invention concerne l'utilisation d'un émetteur d'ultrasons pour la fabrication d'un dispositif thérapeutique destiné à traiter une maladie de l'ongle, notamment l'onychomycose et le psoriasis de l'ongle. Le dispositif favorise en particulier la libération d'un agent thérapeutiquement actif dans ou à travers l'ongle. | 1. Ensemble pour le traitement d'une maladie de l'ongle, caractérisé en ce qu'il comprend un agent thérapeutiquement actif et un émetteur d'ultrasons. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'agent thérapeutiquement actif est sous forme de base ou d'acide libre, non complexé sous forme de sel. 10 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent actif est un agent antifongique choisi parmi l'amorolfine, le fluconazole, l'éconazole, l'oxiconazole, l'itraconazole, la naftifine, la buténafine, la terbinafine, le clotrimazole, le miconazole et le kétoconazole. 15 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que l'agent antifongique est la terbinafine. 5. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent actif est un corticostéroïde ou un rétinoïde. 6. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle l'émetteur d'ultrasons émet une onde ultrasonore de fréquence comprise entre 20 kHz et 1 MHz. 25 7. Ensemble selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'émetteur d'ultrasons émet une onde ultrasonore de fréquence comprise entre 20 kHz et 100 kHz. 20 | A | A61 | A61N,A61K,A61P | A61N 7,A61K 31,A61P 17 | A61N 7/00,A61K 31/137,A61K 31/203,A61K 31/573,A61P 17/06 |
FR2888393 | A1 | DISPOSITIF DE MAINTIEN POUR SUPPORT DE CONDENSATEURS ET SUPPORT COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF | 20,070,112 | [0001] Le domaine de l'invention est la mise en oeuvre de condensateurs de puissance, et plus particulièrement le domaine des équipements électriques présentant des supports pour des condensateurs déformables, tels que des condensateurs de puissance en film de polypropylène métallisé équipés d'un système anti-explosion qui ont la particularité de s'étendre le long de leur axe principal en réponse à une défaillance. 2] L'invention concerne un dispositif de maintien pour support d'au moins un condensateur doté de bornes de contact électriques, ledit dispositif comprenant un châssis. L'invention concerne également un support comportant un tel dispositif de maintien. ETAT DE LA TECHNIQUE 3] Les condensateurs dotés d'un système anti-explosion sont généralement conçus pour s'allonger d'environ 15 millimètres en cas de défaut intrinsèque, ce qui permet de déconnecter leur fusible interne et de prévenir toute défaillance, telle que, par exemple, un départ d'incendie. La mise en oeuvre de tels condensateurs est difficile à cause de l'impact de leur déformation sur les connexions électriques et sur la tenue mécanique. 4] La mise en oeuvre d'un support permettant un maintien mécanique des condensateurs dans un circuit électrique est connue de l'homme de métier. La mise en oeuvre d'un support permettant, en outre, un montage en parallèle de plusieurs condensateurs est également connue. Souvent, la fonction de maintien des condensateurs est en partie réalisée par des moyens permettant, de surcroît, la connexion électrique des bornes de contact électrique. 5] Ainsi, il est connu de connecter les bornes de condensateurs par des barres de cuivre rigides, ce qui permet d'assurer à la fois le maintien mécanique des condensateurs et le passage de forts courants. Les moyens de maintien que constituent les barres de cuivre sont généralement complémentés par un dispositif de maintien, telle qu'une tôle rigide sur laquelle les extrémités des condensateurs dépourvues de borne sont fixées par une liaison rigide. Cependant, un tel support de condensateurs n'autorise aucune tolérance sur les dimensions des condensateurs, et ne permet donc pas l'utilisation de condensateurs déformables. 6] L'utilisation de condensateurs déformables dans un tel support de condensateurs pourrait être envisagée si la barre de cuivre rigide est remplacée par des câbles souples, par exemple des tresses électriques. Ces câbles souples permettraient d'assurer un contact électrique permanent aux bornes des condensateurs n'entravant pas la déformation desdits condensateurs. Cependant, la mise en oeuvre de tresses électriques est onéreuse et ne permet pas le passage d'un courant élevé. 7] Il est également connu d'utiliser un support de condensateurs comprenant des premiers moyens de maintien rigides, telles que des barres de cuivre fixées sur les bornes des condensateurs, ainsi qu'un dispositif de maintien comportant des colliers coulissants autorisant une déformation longitudinale des condensateurs. Un tel dispositif de maintien est généralement compliqué à mettre en oeuvre, en particulier en ce qui concerne le serrage du dispositif sur les parois latérales des condensateurs. De surcroît, la mise en oeuvre de ce type de dispositif de maintien entrave la dissipation thermique sur les parois latérales de ces condensateurs. EXPOSE DE L'INVENTION [0008] L'invention a pour objet d'éliminer et/ou de limiter les inconvénients décrits ci- dessus. 9] Selon l'invention, ces objectifs sont atteints grâce à un dispositif de maintien pour support d'au moins un condensateur doté de bornes de contact électriques, ledit dispositif comprenant un châssis, au moins un capot pour le au moins un condensateur destiné à coopérer avec une extrémité dudit condensateur, et au moins une bande de liaison déformable reliant ledit capot au châssis. 0] Le châssis d'un tel dispositif comporte, de préférence, des bords de rigidité. 1] De préférence, le au moins un capot et la au moins une bande de liaison sont conformés dans une plaque perforée. La plaque perforée peut être avantageusement en acier galvanisé. Les bords de rigidité du châssis sont avantageusement obtenus par pliage de bords latéraux de la plaque perforée. 2] Selon un mode préféré de l'invention, la plaque perforée comporte, pour le au moins un capot, au moins une ouverture, ladite ouverture étant dotée d'une fente principale et de deux parties latérales reliées aux extrémités de ladite fente principale, - le contour dudit capot étant délimité par des bords intérieurs d'un groupe d'au moins une fente principale de la au moins une ouverture, et la au moins une bande de liaison étant définie par des bords en vis-à-vis de deux parties latérales connexes. 3] La plaque perforée comporte avantageusement, pour le au moins un capot, au moins trois ouvertures, ce qui permet d'assurer une bonne tenue mécanique. 4] Selon un mode de réalisation, les bords en vis-à-vis de parties latérales connexes forment une bande de liaison dépliante présentant une composante perpendiculaire au contour du capot à l'extérieur dudit contour. 5] Dans ce mode de réalisation, la bande de liaison est, de préférence, reliée au capot et au châssis par des jointures déformables. 6] Selon un autre mode de réalisation, les bords en vis-à-vis de parties latérales connexes sont substantiellement tangentiels au contour du capot, et chaque ouverture comporte une partie latérale extérieure par rapport au contour du capot et une partie latérale intérieure ou disposée sur ledit contour. 7] De préférence, le au moins un condensateur présente une extrémité comportant les bornes de contact électrique et une autre extrémité dotée d'une vis de fixation, le au moins un capot comportant un orifice destiné à recevoir la vis de fixation. 8] L'invention concerne, en outre, un support d'au moins un condensateur doté de bornes de contact électrique, comprenant le dispositif de maintien décrit précédemment, et des moyens de maintien rigides, les moyens de maintien coopérant avec le dispositif de maintien de sorte que, lors de la déformation d'un condensateur, ledit condensateur fait pression sur le capot du dispositif de maintien, par contre réaction avec les moyens de maintien rigide, et déforme la ou les bande(s) de liaison reliant le capot au châssis dudit dispositif de maintien. 9] De préférence, les moyens de maintien sont également des moyens de contact électrique destinés à être montés sur les bornes de contact électrique du condensateur. 0] A titre d'exemple, les moyens de maintien comportent deux barres métalliques coopérant avec les bornes de contact des condensateurs. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 1] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. 2] La figure 1 représente une vue de profil du support selon l'invention dans laquelle seulement deux condensateurs sont représentés, l'un à l'état normal, et l'autre à l'état déformé. 3] La figure 2 représente un mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention conformé dans une plaque perforée comportant: un châssis, un capot pour chaque condensateur et quatre bandes de liaison associées à chaque capot. 4] La figure 3 représente un autre mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention conformé dans une plaque découpée. 5] La figure 4 représente encore un autre mode de réalisation du dispositif de maintien selon l'invention conformé dans une plaque découpée. DESCRIPTION DETAILLEE 10026] Le support de la figure 1 est représenté avec deux condensateurs montés en parallèle. Un premier condensateur 1 est représenté à l'état normal de fonctionnement, c'est à dire sans déformation. Un deuxième condensateur 2 est représenté à l'état déformé. Chaque condensateur comporte une partie cylindrique 3 dissipant généralement une certaine quantité de chaleur, et à l'une de ses extrémités, deux bornes 4 permettant d'établir un contact électrique avec le circuit électrique dans lequel ils sont utilisés. Les condensateurs 1 et 2 sont dotés également d'une vis de fixation 5 à leurs extrémités dépourvues de borne de contact. 7] Le support comprend un dispositif de maintien 11, ce dernier étant représenté de manière plus détaillée à la figure 2. Le dispositif de maintien 11 comporte un châssis 12 doté de deux bords de rigidité 16. Le dispositif de maintien comporte également un capot 13 pour chaque condensateur ainsi que des bandes de liaison 14 reliant le châssis à chaque capot. Les capots 13 comportent des orifices 38 destinés à recevoir les vis de fixation 5 des condensateurs. Des boulons 15 permettent de fixer les extrémités des condensateurs 1 et 2 aux capots 13. Les bandes de liaison 14 sur le côté droit du support comportant le condensateur déformé 2, apparaissent à l'état déformé. Du côté du condensateur 1 non déformé, les bandes de liaison non déformées sont dans un même plan que le capot 13. 8] Le support comprend, en outre, des moyens de maintien rigides 21 qui sont également des moyens de contact électrique destinés à coopérer avec les bornes de contact 4 du condensateur. Les moyens de maintien rigide 21 sont essentiellement constitués, en l'occurrence, par des barres métalliques montées sur les bornes de contact 5 des condensateurs 1 et 2. 10029] Les moyens de maintien 21 coopèrent avec le dispositif de maintien 11 de sorte que, lors de la déformation d'un condensateur, ledit condensateur fait pression sur le capot du dispositif de maintien, par contre réaction avec les moyens de maintien rigide, et déforme les bandes de liaison 14 dudit dispositif de maintien. Dans le cas représenté à la figure 1, les moyens de maintien 21 et le dispositif de maintien 11 sont reliés de manière rigide par des moyens de liaison 22. La liaison rigide entre les moyens de maintien et le dispositif de maintien peut être réalisée par un bâti, non représenté, sur lequel le support est monté. Notons que dans le support de la figure 1, la présence du condensateur 1, non déformé, suffit pour constituer un moyen de liaison assurant la rigidité entre les moyens de maintien 21 et le dispositif de maintien 11. 0] Le dispositif de maintien représenté à la figure 2 est conformé dans une plaque perforée. Par plaque perforée on entend toute plaque comportant des ouvertures obtenues par tout moyen connu de l'homme du métier, tel que par perforation, par découpage ou par poinçonnage, par exemple par fraisage ou perçage ou par découpage à l'aide d'un rayon laser. Dans le cas représenté à la figure 2, la plaque perforée peut être obtenue par fraisage ou perçage. 1] Le dispositif de maintien 11 représenté à la figure 2 comporte un châssis 12 conformé dans la plaque et doté de deux bords de rigidité 16 représentée de profil. Les bords de rigidité 16 sont destinés à rigidifier le châssis. Dans le mode représenté à la figure 2, les bords de rigidité 16 sont obtenus par pliage des bords latéraux de la plaque. Le dispositif de maintien 11 comporte, en outre, un capot 13 pour chaque condensateur et quatre bandes de liaison 14 associées à chaque capot. 2] La plaque perforée représentée à la figure 2 comprend, pour chaque capot, quatre ouvertures 31 comportant une fente principale 32 et deux parties latérales 33 et 34 reliées aux extrémités de ladite fente principale. Le contour de chaque capot est délimité par les bords intérieurs 35 des fentes principales. Chaque bande de liaison est définie par des bords 36 et 37 en vis-à-vis de deux parties latérales 33 et 34 connexes, lesdits bords étant substantiellement tangentiels au contour du capot. De surcroît, chaque ouverture comporte une partie latérale extérieure 33 par rapport au contour du capot et une partie 34 latérale intérieure ou disposée sur ledit contour. 3] Lorsqu'un condensateur subit une déformation de long de son axe longitudinal, chaque bande de liaison est étirée dans la direction de cet axe de sorte que le capot des dispositifs des figures 2 ou 3, sur lequel le condensateur est fixé, se déplace en translation le long de cet axe et en rotation autour de ce même axe. Toutefois le déplacement en rotation du capot est très léger, de l'ordre de quelques degrés. Pour un tel montage, il est nécessaire de prévoir des couplages autorisant une telle rotation entre le condensateur et les moyens de maintien que constituent les barres de cuivres 21, d'une part, et le dispositif de maintien 11, d'autre part. 4] Le dispositif de maintien 11 représenté à la figure 3 peut être obtenu par découpage et comporte la plupart des éléments de celui représenté à la figure 2. Par rapport à la figure 2, les bords intérieurs des fentes principales délimitant le contour du capot épousent de plus près la circonférence des condensateurs. 5] Les bandes de liaison des dispositifs de maintien représentées dans les figures 1, 2 et 3 sont déformables au moins au niveau des jointures les reliant au capot et au châssis. 6] Le dispositif de maintien représenté à la figure 4 comporte un certain nombre d'éléments déjà représentés à la figure 2 et 3. Contrairement aux dispositifs des figures 2 et 3, les bords en vis-à-vis de parties latérales connexes ne sont pas tangentiels au contour du capot, mais forment une bande de liaison dépliante présentant une composante perpendiculaire au contour du capot à l'extérieur dudit contour. 7] Par bande de liaison dépliante, on entend une bande de liaison non linéaire, c'est à dire présentant plusieurs segments ou des parties courbes destinés à être dépliés lorsque le condensateur fait pression sur le capot. Dans ce cas, les bandes de liaison sont déformables au moins au niveau des jointures entre les segments ou au niveau des parties courbes. 8] Lorsqu'un condensateur subit une déformation de long de son axe longitudinal, chaque bande de liaison est étirée dans la direction de cet axe. Le capot sur lequel le condensateur est fixé subit une translation le long de l'axe longitudinal du condensateur, mais ne subit aucune rotation sensible autour de cet axe. 9] Les plaques dans lesquelles sont conformés les dispositifs de maintien représentés aux figures 2, 3 et 4 sont suffisamment rigides pour assurer une bonne tenue mécanique du support et suffisamment déformables pour permettre la déformation des bandes de liaison. L'homme du métier peut choisir la matière et l'épaisseur de la plaque de façon à satisfaire un compromis entre la rigidité et la résilience. A titre d'exemple, la plaque peut être en acier galvanisé et peut présenter une épaisseur de l'ordre du millimètre. 0] Un avantage du dispositif de maintien selon l'invention et du support comportant un tel dispositif est de permettre l'utilisation de condensateurs susceptibles de se déformer tout en assurant une bonne tenue mécanique desdits condensateurs dans le circuit électrique et n'entravant pas leurs dissipations thermiques | Le dispositif de maintien (11) pour support d'au moins un condensateur (1, 2) doté de bornes de contact électriques (4), comprend un châssis (12), un capot (13) pour le ou chaque condensateur destiné à coopérer avec une extrémité dudit condensateur, et des bandes de liaison (14) déformables reliant le ou chaque capot au châssis.Le support d'au moins un condensateur (1, 2) doté de bornes de contact électrique (4), comprend le dispositif de maintien (11) et des moyens de maintien rigides (21) coopérant avec le dispositif de maintien de sorte que, lors de la déformation d'un condensateur (2), ledit condensateur fait pression sur le capot (13) du dispositif de maintien, par contre réaction avec les moyens de maintien rigide (21), et déforme la ou les bande(s) de liaison (14) reliant le capot (13) au châssis (12) dudit dispositif de maintien. | 1. Dispositif de maintien (11) pour support d'au moins un condensateur (1, 2) doté de bornes de contact électriques (4), ledit dispositif comprenant un châssis (12), le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte: au moins un capot (13) pour le au moins un condensateur destiné à coopérer avec une extrémité dudit condensateur, et au moins une bande de liaison (14) déformable reliant ledit capot au châssis. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le châssis comporte des bords de rigidité (16). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le au moins un capot (13) et la au moins une bande de liaison (14) sont conformés dans une plaque perforée. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les bords de rigidité (16) du châssis (12) sont obtenus par pliage de bords latéraux de la plaque perforée. 5. Dispositif selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que la plaque 20 perforée est en acier galvanisé. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que la plaque perforée comporte, pour le au moins un capot, au moins une ouverture (31), ladite ouverture étant dotée d'une fente principale (32) et de deux parties latérales (33, 34) reliées aux extrémités de ladite fente principale, le contour dudit capot (13) étant délimité par des bords intérieurs (35) d'un groupe d'au moins une fente principale de la au moins une ouverture, et la au moins une bande de liaison (14) étant définie par des bords en vis-à-vis (36, 37) de deux parties latérales connexes. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la plaque perforée comporte, pour le au moins un capot, au moins 3 ouvertures (31). 8. Dispositif selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les bords en vis- à-vis (36, 37) de parties latérales connexes (33, 34) forment une bande de liaison (14) dépliante présentant une composante perpendiculaire au contour du capot (13) à l'extérieur dudit contour. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ladite bande de liaison (14) est 10 reliée au capot (13) et au châssis (12) par des jointures déformables. 10. Dispositif selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les bords en vis-à-vis (36, 37) de parties latérales connexes (33, 34) sont substantiellement tangentiels au contour du capot (13), et en ce que chaque ouverture (31) comporte une partie latérale extérieure (33) par rapport au contour du capot et une partie latérale (34) intérieure ou disposée sur ledit contour. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé le au moins un condensateur présente une extrémité comportant les bornes de contact électrique et une autre extrémité dotée d'une vis de fixation, le au moins un capot (13) comportant un orifice (38) destiné à recevoir la vis de fixation (5). 12. Support d'au moins un condensateur (1, 2) doté de bornes de contact électrique (4), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de maintien (11) selon l'une des 1 à 11, et des moyens de maintien rigides (21), lesdits moyens de maintien coopérant avec le dispositif de maintien de sorte que, lors de la déformation d'un condensateur (2), ledit condensateur fait pression sur le capot (13) du dispositif de maintien, par contre réaction avec les moyens de maintien rigide (21), et déforme la ou les bande(s) de liaison (14) reliant le capot (13) au châssis (12) dudit dispositif de maintien. 13. Support selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de maintien (21) sont également des moyens de contact électrique destinés à être montés sur les bornes (4) de contact électrique du condensateur (1, 2). 14. Support selon la 13, caractérisé en ce que les moyens de maintien (21) comportent deux barres métalliques coopérant avec les bornes de contact (4) des condensateurs (1, 2). | H | H01 | H01G | H01G 2 | H01G 2/02 |
FR2896716 | A1 | PROCEDE DE PILOTAGE D'UNE STATION DE TRAVAIL ROBOTISEE ET STATION DE TRAVAIL ROBOTISEE CORRESPONDANTE | 20,070,803 | j La présente invention concerne un procédé de pilotage d'une station de travail automatisée et une station de travail correspondante. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Une ligne automatisée de production de pièces comprend généralement une succession de stations de travail comprenant des unités opérationnelles reliées à un automate de pilotage. Il existe de très nombreux types d'unités opérationnelles et par exemple : les robots de manutention, les robots de soudage, les machines automatiques d'usinage, les outils de maintien en position, les convoyeurs, les moyens mobiles de positionnement, les organes de serrage... Dans chaque station de travail, les unités opérationnelles sont agencées et commandées pour réaliser en commun sur une ou des pièces un travail résultant d'un enchaînement d'actions réalisées par les unités opérationnelles. L'automate de pilotage exécute un programme de pilotage assurant la synchronisation des unités opérationnelles et déclenche les actions à réaliser par chaque unité opérationnelle. Des ac- tions peuvent être réalisées successivement ou simultané-ment par plusieurs unités opérationnelles, dans ce cas les unités opérationnelles agissent pendant un temps de façon simultanée et indépendante, jusqu'au moment ou leurs actions respectives sont terminées. Le programme de pilotage est élaboré spécialement pour chaque station de travail en fonction des besoins de l'utilisateur de la station de travail. L'élaboration du programme comprend une étape d'écriture du programme en un langage évolué ou langage utilisateur et une étape de corn- pilation dans laquelle le programme en langage évolué est traduit en un langage machine. L'élaboration du programme et notamment: l'étape de compilation sont relativement longues et demandent des ressources informatiques relativement importantes. Dans ce mode de fonctionnement, le programme doit être réécrit en tout ou partie pour chaque nouvelle station de travail ou pour toute modification d'une station de travail existante. OBJET DE L'INVENTION Il serait donc intéressant de disposer d'un moyen 5 permettant de simplifier mise en œuvre du pilotage d'une station de travail automatisée. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un pro-cédé de pilotage d'une station de travail comprenant des 10 unités opérationnelles reliées à un automate de pilotage exécutant un programme de pilotage, le programme de pilotage comportant pour chaque unité opérationnelle au moins une sous-partie définissant une pluralité d'enchaînements d'actions en fonction d'états de synchronisation, le procé- 15 dé de pilotage comportant une phase de configuration et une phase d'exécution du programme de pilotage, la phase de configuration comportant les étapes de sélectionner les unités à mettre en œuvre, de paramétrer les sous-parties correspondantes en sélectionnant l'enchaînement d'actions à 20 réaliser et: les états de synchronisation associés, la phase d'exécution comprenant l'étape d'exécuter le programme de pilotage ainsi configuré. Ainsi, la compilation du programme n'est réalisée qu'une fois et peut être commune à des stations de travail 25 réalisant des travaux différents. Une modification du travail réalisé dans la station peut être facilement réalisée en reconfiqurant le programme de pilotage. L'invention a également pour objet une station de travail comprenant des unités opérationnelles reliées à un 30 automate de pilotage commandé par un programme de pilotage, le programme de pilotage comportant pour chaque unité opérationnelle au moins une sous-partie d'une pluralité d'enchaînements d'actions et des moyens de paramétrage des sous-parties. 35 Cette station de travail permet une mise en oeuvre du procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de mise en œuvre particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence à la figure unique annexée représentant schématiquement une station de travail con-forme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure, la station de travail conforme à l'invention, généralement désignée en 1, comprend une pluralité d'unités opérationnelles, à savoir un convoyeur 2, un outil 3 de positionnement, un robot manipulateur 4, un robot de soudage 5 et un robot de soudage 6. Les unités opérationnelles incorporent de façon connu en soi des actionneurs et des capteurs qui sont reliés (par exemple par un bus) à un automate de pilotage 7 comportant une unité informatique 8 qui est reliée à un dispositif d'entrée/sortie formé ici d'un afficheur tactile 9 et qui est agencée pour exécuter un programme de pilotage contenu dans une mémoire 10 de l'unité informatique 8. Les unités opérationnelles et l'automate de pilotage sont connus en eux-mêmes et ne seront pas décrits en détail. Les unités opérationnelles sont agencées pour en-25 chaîner des actions. Le convoyeur 2 et le robot manipulateur 4 réalisent des actions selon trois enchaînements A, B, C. Dans l'enchaînement A, le convoyeur 2 doit attendre la pièce à travailler en une position d'entrée dans la sta-30 tion de travail pour l'amener en une position intermé- diaire voisine de l'outil de positionnement 3. Le robot ma- nipulateur 4 doit prendre la pièce sur le convoyeur 2 en position intermédiaire pour la déposer dans l'outil de po- sitionnement 3 puis, après soudage par les robots 5 et 6, 35 retirer la pièce de l'outil de positionnement 3 pour la re- poser sur le convoyeur 2. Le convoyeur 2 doit attendre la pièce en position intermédiaire pour l'amener en une position de sortie de la station de travail. Dans l'enchaînement B, le robot manipulateur 4 doit saisir une pièce dans une zone 16 externe à la station pour l'amener sur l'outil de positionnement 3 puis, après soudage, déposer la pièce sur le convoyeur 2. Le convoyeur 2 doit attendre la pièce en position intermédiaire pour l'amener en une position de sortie de la station de travail 1. Dans l'enchaînement C, le convoyeur 2 doit attendre la pièce à travailler en une position d'entrée dans la station de travail pour l'amener en position intermédiaire. Le robot manipulateur 4 doit saisir la pièce sur le convoyeur 2 pour la déposer sur l'outil de positionnement 3 et, après soudage, saisir la pièce sur l'outil de positionnement 3 pour la déposer dans la zone 16 externe à la station de travail 1. Dans ces enchaînements, l'outil de positionnement 3 serre la pièce lorsqu'il la détecte et la desserre lorsque 20 le soudage est terminé. Dans chacun de ces enchaînements, les robots de soudage 5, 6 peuvent réaliser des actions selon trois enchaînements D, E, F à savoir : - une fois la pièce en position sur l'outil de po- 25 sitionnement 3, le robot 5 intervient en premier et le ro-bot 6 intervient une fois que le robot 5 a terminé (enchaînement D), - une fois la pièce en position sur l'outil de positionnement, les robots 5 et 6 interviennent simultanément 30 (enchaînement E), - une fois la pièce en position sur l'outil de positionnement, le robot 6 intervient en premier et le robot 5 intervient une fois que le robot 6 a terminé (enchaîne-ment F). 35 On notera que lorsque des actions de plusieurs uni-tés opérationnelles doivent être réalisées indépendamment et en parallèle, l'enchaînement avec les actions suivantes est réalisé lorsque que les actions précédentes sont toutes accomplies. Les enchaînements d'actions de chaque unité opéra- tionnelle font l'objet d'une sous-partie du programme de pilotage. Les actions sont synchronisées les unes par rapport aux autres en fonction de l'état qu'au moins une unité opérationnelle doit avoir pour que débute une action ultérieure d'une unité opérationnelle en interaction (cet état est appelé état de synchronisation). Pour adapter la station de travail 1 au travail à réaliser, le procédé de pilotage comprend une phase de configuration du programme de pilotage. La configuration du programme est réalisée après la compilation de celui-ci de sorte que la compilation n'est réalisée qu'une fois pour toutes et que le programme est exécutable dès la configuration terminée, sans compilation ultérieure. La phase de configuration comprend l'étape de sélectionner les unités opérationnelles à mettre en oeuvre, sélectionner les sé- quences d'actions à réaliser par chaque unité opérationnelle et sélectionner les états de synchronisation respectifs si nécessaire. Les unités opérationnelles, les séquences d'actions et les états de synchronisation constituent des variables ou paramètres du programme de pilotage. A titre d'exemple, on sélectionne l'enchaînement A du convoyeur 2 et du robot de manutention 4 et l'enchaîne-ment E des robots de soudage 5 et 6. La phase de configuration est mise en œuvre au moyen d'une routine informatique du programme de pilotage qui est agencée pour permettre une modification des paramètres dudit programme et pour afficher sur l'afficheur tactile 9 une page d'écran de saisie 11 des valeur des paramètres. La page d'écran de saisie 11 comporte des champs 12, 13, 14, 15 correspondant pour chaque unité opérationnelle respectivement aux paramètres modifiables. Par action, on entend soit une phase active de l'unité opérationnelle, par exemple un serrage ou un soudage, ou une phase passive de l'unité opérationnelle telle qu'une attente de l'évènement qui va déclencher son entrée en action, ou bien encore une mémorisation de la réalisa- tion de tout ou partie de l'ensemble des actions à réaliser par une unité opérationnelle. En général l'évènement déclencheur de la réalisation d'une action par une unité opérationnelle est la fin d'une action d'une autre ou de la même unité opération- nelle. Lorsque l'évènement déclencheur est systématique et obligatoire par exemple pour des questions de sécurité, le programme de pilotage est prédéfini de façon à ce que l'évènement déclencheur n'ait pas à être indiqué. Tel est le cas notamment de l'action de validation effectuée par l'opérateur de chargement de pièce à chaque fois qu'il a chargé une pièce et qu'il a dégagé la zone d'intervention des unité opérationnelles. Pour une action les paramètres modifiables sont gé-20 néralement : - le numéro de l'étape, - l'action à réaliser ou l'état dans lequel se trouve l'unité à la fin de l'action, - :l'identification de l'unité opérationnelle qui 25 réalise l'action, - le lieu de l'action, par exemple sous la forme de l'identifiant d'une unité opérationnelle telle qu'un outil assurant le positionnement d'une pièce à travailler. 30 Pour une attente, les paramètres modifiables sont: - le numéro de l'étape, - l'identification de l'unité opérationnelle en attente, - l'identification de l'unité opérationnelle réali-35 sant l'étape dont la fin est attendue, - le numéro de l'étape de l'unité opérationnelle dont la fin déclenchera l'action enchaînée sui-vante. Pour une mémorisation, les paramètres sont : - le numéro de l'étape, - le lieu de l'action, par exemple sous la forme de l'identifiant d'une unité opérationnelle telle qu'un outil assurant le positionnement d'une pièce à travailler. S'il n'est pas nécessaire d'attendre un état parti- culier pour passer à l'action suivante de l'unité opérationnelle dont on renseigne l'enchaînement des actions, alors les champs désignant l'évènement attendu et l'unité opérationnelle à l'origine de cet évènement, ne sont pas renseignés. Il est possible bien entendu de prévoir d'autres paramètres modifiables comme des durées de temporisation dans les phases d'attente, des types de pièces différents mettant en jeu des serrages ou positionneurs différents. Lorsque l'utilisateur indique qu'il veut entrer une valeur dans un des champs 12, 13, 14, 15 (en appuyant sur la zone de l'afficheur tactile 9 correspondant au champ), la routine affiche un menu contextuel 17 à choix multiple qui présente les différents enchaînements prédéfinis pour le type d'unité opérationnelle choisi. La sélection s'ef- fectue par appui sur la zone de l'afficheur tactile 9 correspondant à la possibilité sélectionnée. A partir des valeurs de champ sélectionnées, la routine paramètre la ou les sous-parties du programmes de pilotage correspondant à l'unité opérationnelle en cours de configuration. Ce paramétrage active la sous-partie correspondante. Il est ainsi procédé à un entrelacement des actions ou enchaînements d'actions des différentes unités qui per-mettent aux unités de travailler ensemble. On comprend que le programme de pilotage incorpore ainsi des sous-parties relatives aux unités opérationnelles correspondant à un grand nombre d'enchaînements d'actions réalisables par les unités opérationnelles que la phase de configuration permet de sélectionner et de paramétrer. Le procédé de pilotage se poursuit par une phase d'exécution des sous-parties sélectionnées et paramétrées du programme de pilotage ainsi configuré. Lors de la phase de pilotage, le programme de pilotage commande l'affichage, sur l'afficheur tactile 9, de pages écran similaires à celles présentées lors de la phase de configuration (les champs étant toutefois déjà remplis conformément à la configuration). Afin de permettre un contrôle visuel du bon déroulement du pilotage, le pro-gramme de pilotage affiche les actions accomplies et celles en cours lors de la phase d'exécution. L'accomplissement des actions par les unités opérationnelles est signalé par exemple par un changement de couleur sur ces pages écran tandis que les actions en cours de réalisation ou non ter-minées sont signalées par exemple par un clignotement. Il va de soi que le mode de mise en oeuvre décrit ici est extrêmement simple pour faciliter la compréhension du procédé. En pratique, le nombre d'enchaînements possibles dans une station de travail est plus important, et ce d'autant plus que le nombre d'unités opérationnelles est élevé. On comprend que le programme de pilotage, avant configuration, est identique pour toutes les stations de travail d'une ligne de production. Ceci augmente la modularité de la ligne et l'interchangeabilité des stations. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, la structure de la station de tra- vail est décrite ici uniquement pour permettre une compré- hension du procédé et n'est en aucun cas limitative. La station de travail peut ainsi avoir une structure diffé- rente de celle décrite et comporter un nombre différent d'unités opérationnelles et/ou des types différents d'uni-tés opérationnelles. Les sous-parties de programme mentionnées dans la description du mode de réalisation ci-dessus peuvent être soit des parties à proprement parler d'un programme unique, soit des sous-programmes d'un programme principal, soit des programmes esclaves d'un programme maître... Le programme de pilotage peut avoir une structure différente de celle ici décrite. Les sous-parties de programmes peuvent correspondre à tout ou partie d'un enchaînement d'actions d'une ou plu-sieurs unités opérationnelles. Il peut être envisagé de mener la phase de configu-15 ration à l'extérieur de la station de travail. Il est possible d'utiliser un dispositif d'entrée/sortie différent d'un écran tactile et par exemple un clavier, une souris et un écran. Le dispositif d'entrée/sortie peut être agencé pour être connectable à plu- 20 sieurs automates afin de configurer les programmes de pilotage de ceux-ci | L'invention concerne un procédé de pilotage d'une station de travail (1) comprenant des unités opérationnelles (2, 3) reliées à un automate de pilotage (7) exécutant un programme de pilotage, le programme de pilotage comportant pour chaque unité opérationnelle au moins une sous-partie définissant une pluralité d'enchaînements d'actions en fonction d'états de synchronisation, le procédé de pilotage comportant une phase de configuration et une phase d'exécution du programme de pilotage, la phase de configuration comportant les étapes de sélectionner les unités à mettre en oeuvre, de paramétrer les sous-parties correspondantes en sélectionnant l'enchaînement d'actions à réaliser et les états de synchronisation associés, la phase d'exécution comprenant l'étape d'exécuter le programme de pilotage ainsi configuré.L'invention a également pour objet une station de travail permettant la mise en oeuvre de ce procédé. | 1. Procédé de pilotage d'au moins une station de travail (1) comprenant des unités opérationnelles (2, 3, 6) reliées à un automate de pilotage (7) exécutant un pro- gramme de pilotage, le programme de pilotage comportant pour chaque unité opérationnelle au moins une sous-partie définissant. une pluralité d'enchaînements d'actions en fonction d'états de synchronisation, le procédé de pilotage comportant une phase de configuration et une phase d'exécu- tion du programme de pilotage, la phase de configuration comportant les étapes de sélectionner les unités à mettre en œuvre, de paramétrer les sous-parties correspondantes en sélectionnant l'enchaînement d'actions à réaliser et les états de synchronisation associés, la phase d'exécution comprenant l'étape d'exécuter le programme de pilotage ainsi configuré. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de configuration est mise en œuvre au moyen d'une routine infrormatique de modification de paramètres du pro- gramme de pilotage, agencée pour afficher un écran de saisie (11) de valeurs des paramètres. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'écran de saisie (11) comporte au moins un menu contextuel (17) à choix multiple. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'écran de saisie (11) est affiché sur un afficheur tactile (9). 5. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape de configuration est mise en œuvre sur l'automate 30 de pilotage (7). 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de configuration est mise en oeuvre par chargement dans la mémoire de l'automate de pilotage (7) d'un fichier informatique au moyen d'une machine informatique extérieure 35 à la station. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le 11 programme de pilotage est agencé pour afficher, lors de la phase d'exécution, les actions accomplies et/ou en cours d'accomplissement. 8. Procédé selon la 1, dans lequel le procédé de pilotage avant configuration est identique pour au moins deux stations (1) d'une ligne de production. 9. Station de travail (1) comprenant des unités opérationnelles (2, 3) reliées à un automate de pilotage (7) commandé par un programme de pilotage, caractérisée en ce que le programme de pilotage comporte pour chaque unité opérationnelle au moins une sous-partie d'une pluralité d'enchaînements d'actions et des moyens de paramétrage des sous-parties. 10. Station de travail selon la 9, 15 dans laquelle l'automate de pilotage (7) est associé à un dispositif d'entrée/sortie (9) agencé pour permettre une modification de paramètres du programme de pilotage. il. Station de travail selon la 9, dans laquelle le dispositif d'entrée/sortie comprend un 20 écran tactile (9). 12. Station de travail selon la 10, dans laquelle le dispositif d'entrée/sortie (9) est amovible. 13. Station de travail selon la 12, 25 dans laquelle le dispositif d'entrée/sortie (9) est agencé pour être connectable à un automate de pilotage d'une autre station de même type. | B | B25,B23 | B25J,B23Q | B25J 9,B23Q 41,B25J 18 | B25J 9/16,B23Q 41/06,B25J 18/04 |
FR2890747 | A1 | METHODE ET DISPOSITIF D'ANALYSE DE COMPOSES CHIMIQUES | 20,070,316 | La présente invention concerne une méthode et un dispositif optique qui permettent de collecter et détecter les rayonnements émis par un composant sous l'action d'un faisceau laser incident. Elle s'applique en particulier à l'étude et l'analyse de molécules en mode non destructif. Elle peut notamment être appliquée pour suivre en temps réel l'évolution de la structure d'un composant excité en fonction de l'environnement de ce composant. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Certaines méthodes d'analyse en continu de phénomène physico-chimique font appel à des techniques basées sur des capteurs. Un phénomène physico chimique peut être une variation de température, une mesure de pression, une mesure de pH, une mesure de concentration,... Le élément qui permet de traduire ce phénomène physico chimique en une information exploitable électriquement (ou électroniquement) se dénomme usuellement sous le nom de capteur. Il existe bien entendu un très grand nombre de capteurs. Les technologies utilisées évoluent très rapidement en fonction des progrès de la science. On assiste de plus en plus à des transferts entre métiers 2 2890747 qui apparemment n'ont que peu de rapport: en particulier, les nanotechnologies issues du monde de la microélectronique ont été adaptées avec succès dans le domaine de la biologie. La biologie est en effet un des secteurs de la science les plus demandeurs de ces nouvelles technologies. Il est en effet très délicat de transformer des données d'origine biologique en données exploitables, c'est-à-dire qui peuvent se matérialiser sous forme de signal électrique. Pour répondre à la problématique, les scientifiques cherchent à se rapprocher le plus possible du fonctionnement de phénomènes biologiques. Un exemple concerne la détection d'odeur. Les travaux récents de Richard Axel et de Linda Luck (1991) ont mis en évidence l'existence de récepteurs olfactifs dans les organes sensoriels des mammifères supérieurs. A ce jour, les instruments qui ont été développés pour assurer la détection d'odeur utilisent des technologies basées sur des capteurs essentiellement issus du monde de la microélectronique. Ils ne sont ni sensibles, ni sélectifs, et présentent des performances très éloignées d'un nez naturel (humain ou animal). Il est donc tentant d'étudier le fonctionnement d'un neurone olfactif, et d'essayer d'en extraire le récepteur spécifique qui pourrait être potentiellement utilisé pour capter une odeur, ou, plus précisément, une molécule odorante. De nombreux travaux 3 2890747 ont donc été entrepris pour identifier ce principe, et une des propositions les plus intéressantes est basée sur l'utilisation de protéine(s) recombinante(s) issue(s) de la séquence des gènes codant les récepteurs olfactifs. Cette protéine recombinante (ces protéines recombinantes), si la séquence a été correctement choisie, est (sont) susceptible(s) de lier spécifiquement la ou les molécules odorantes correspondantes. Une analyse détaillée du fonctionnement du récepteur olfactif montre qu'il s'agit en fait d'une modification de la structure de la protéine: d'un coté la protéine seule, de l'autre la protéine avec une molécule odorante. A ce stade, les groupes de recherche butent sur une difficulté majeure: comment identifier la différence entre une protéine (ici un récepteur olfactif) suivant qu'elle s'est liée ou non à une molécule odorante, ou plus généralement, un récepteur, suivant qu'il est lié ou non à son ligand? Plusieurs techniques sont disponibles en 25 chimie analytique, pour l'analyse de la structure d'une molécule. La plus connue concerne la spectrométrie de masse. Cette technique permet de d'identifier très précisément les atomes qui entrent dans la composition de la molécule. Elle délivre des informations extrêmement précises sur les différents constituants 4 2890747 d'une molécule. La Spectrométrie de Masse présente néanmoins un inconvénient majeur: elle est destructive. L'échantillon est définitivement détruit pendant l'analyse. Il n'est donc pas possible d'étudier les transformations d'une molécule dans un processus continu. Il existe une autre méthode qui repose sur la fluorescence. Un marqueur fluorescent est greffé sur le récepteur olfactif, et l'homme de l'art espère que cette fluorescence sera modifiée par la réception de la molécule d'odeur. Cette technologie a deux principales faiblesses: le greffage du marqueur perturbe nécessairement le fonctionnement du récepteur, et la mesure de la variation de fluorescence est très délicate à mettre en place, ne serait-ce que parce que le niveau du signal de fluorescence est lui-même très faible. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention vise à résoudre les difficultés rencontrées avec les techniques précédentes pour détecter la variation des propriétés, notamment le changement conformationnel, d'un récepteur biologique sous l'effet d'un ligand. L'invention repose sur l'utilisation des propriétés de l'effet Raman lorsqu'on excite le récepteur biologique avec un faisceau laser. 2890747 On s'est en effet rendu compte que les spectres Raman émis par un récepteur biologique peuvent fournir des indications particulièrement pertinentes sur des changements conformationnels d'un tel récepteur biologique sous l'effet d'un ligand. En particulier, ces indications peuvent être utilisées pour identifier la présence ou non de molécule odorante. Le récepteur biologique peut être en son état naturel ou modifié par génie génétique. L'effet Raman est un phénomène connu depuis très longtemps (Chandrasekhara Venkata Raman, Nature, 121-619, 1928). Un laser excite le composant à une longueur d'onde donnée. Ce composant, sous l'effet de cette énergie, se met à émettre un spectre de lumière qui est très proche de la longueur d'onde d'excitation. Le spectre émis est fonction non seulement de la composition, mais aussi de la structure de la molécule dans une mesure qui peut être suffisante pour détecter l'association d'un récepteur avec un ligand L'avantage majeur de cette technique est qu'elle ne touche pas à l'intégrité du récepteur. En pratique, l'analyse de structure d'une molécule par effet Raman, très prometteuse, est limitée par deux facteurs: la sensibilité peut s'avérer difficile à obtenir, et l'identification de chacun des constituants de la molécule le long du spectre obtenu peut se révéler très difficile. 6 2890747 Une avancée importante est apparue en 2001, quand on a pu montrer que l'utilisation de lasers fonctionnant dans l'UV (224 nm ou 248 nm) augmentait considérablement le niveau d'émission de l'effet Raman (Storrie-Lombardi M.C., Hollow cathode ion lasers for deep ultraviolet Raman Spectroscopiy and Fluorescence imaging. American Institute of Physics. 2001). Les résultats de cette publication ont montré qu'il est tout à fait possible d'utiliser l'effet Raman pour étudier la structure d'une molécule. Par ailleurs, la puissance instantanée de ces lasers, autour de 10 mW réel, est compatible avec les molécules utilisées en biologie moléculaire, ce qui n'est pas vrai pour les lasers dits pulsés, où la puissance instantanée peut atteindre plusieurs kW, et détruire ainsi la molécule irradiée. Profitant de cette constatation, il est prévu selon une réalisation préférentielle de l'invention d'utiliser, pour identifier une différence exploitable entre un récepteur biologique seul et un récepteur biologique lié avec un ligand l'effet Raman produit par son excitation par des lasers fonctionnant dans les UV (200 à 300nm, et avantageusement dans la partie basse des longueurs d'onde où le rendement de l'émission du spectre Raman est le plus important, 224 nm par exemple). Une deuxième difficulté pratique, malheureusement rencontrée, est que les lasers UV sont très difficiles à manipuler, et les expérimentations sont restées au niveau de la recherche. A cet égard, l'invention prévoit de mettre avantageusement à profit une deuxième avancée réalisée par l'utilisation d'un système de collecte basé sur les propriétés de réflexion d'un matériau approprié aux longueurs d'onde du spectre Raman collecté. A cet effet, il est proposé d'utiliser avantageusement le dispositif optique de la demande de brevet FR 03 14519 pour collecter l'effet Raman émis par les récepteurs biologiques. Ce dispositif présente non seulement un excellent rendement de collecte de l'effet Raman, mais est aussi compatible avec la longueur d'onde laser 224 nm qui est la plus performante. L'invention permet ainsi d'utiliser, pour identifier une différence exploitable entre un récepteur biologique seul et un récepteur biologique sur laquelle s'est lié un ligand tel qu'une molécule odorante, un procédé de détection non destructif qui est l'effet Raman, en association avec des lasers fonctionnant dans les UV (224 nm par exemple), et une cellule de collecte de l'Effet Raman compatible avec les lasers UV, et qui seule peut proposer un rendement de collecte suffisant pour avoir un signal exploitable. L'invention est compatible avec des procédés de mesure continue. 8 2890747 Selon un autre aspect, l'invention a pour objet une méthode d'analyse spectrale non destructive d'un échantillon de matière dans laquelle on irradie une zone quasi ponctuelle de celui-ci avec une radiation lumineuse incidente et on détecte en une autre zone spatialement distincte de la zone irradiée tout ou partie du rayonnement émergent de l'échantillon en réponse pour détecter le spectre Raman reflétant les propriétés de résonance de l'échantillon sous l'effet de la radiation incidente, caractérisé en ce qu'on récupère le rayonnement émergent dans un angle solide couvrant au moins 10 % de la totalité des émissions Raman de l'échantillon dans au moins une longueur d'onde voisine de la longueur d'onde du rayonnement incident pour analyser une partie substantielle de l'intensité du spectre Raman émis par l'échantillon. Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet un dispositif d'analyse spectrale non destructive d'un échantillon de matière, comportant des moyens pour présenter une zone quasi-ponctuelle de l'échantillon à une radiation lumineuse incidente, des moyens de collection d'une radiation lumineuse émergeant de l'échantillon sous l'effet de l'excitation de la radiation incidente pour la diriger vers une zone de détection dans le dispositif, caractérisé en ce que ces moyens de collection comportent une surface réfléchissante concave disposée autour d'un axe passant par la zone quasi ponctuelle apte à concentrer une fraction substantielle de la lumière émergente vers 9 2890747 ladite zone de détection et en ce que ladite surface réfléchissante est réalisée en un matériau adapté à la réflexion des rayons ultraviolets de préférence dans la fourchette de 200 nm à 300 nm et avantageusement à 224 nm. La surface réfléchissante concave peut être un miroir elliptique concave, où la zone quasi-ponctuelle et la zone de détection sont placées respectivement aux deux foyers du miroir elliptique. Un mode de réalisation d'un dispositif conforme à un aspect de l'invention comporte des moyens de présentation d'un échantillon destiné à être irradié par un faisceau laser et des moyens de collection de la lumière émise en réponse par l'échantillon. Les moyens de présentation comprennent un disposition de circulation de fluide au voisinage immédiat de la zone quasi-ponctuelle de l'échantillon, cette dernière contenant au moins un capteur susceptible de réagir à la présence d'un ligand dans le fluide. Dans un mode de réalisation comportant une série de capteurs placés les uns à coté des autres, un système de déplacement relatif entre les capteurs et le dispositif d'irradiation et de collecte permet d'analyser séquentiellement l'état des capteurs (présence ou non de ligand) à l'aide d'un moyen unique d'excitation/détection. Le dispositif de réalisation comprend un support, en forme de bande étroite, réalisé dans un matériau transparent aux UV (Silice UV par exemple), et de faible épaisseur, de façon à limiter les 2890747 perturbations dues aux variations d'indice de diffraction, que ce soit pour le laser ou pour l'énergie lumineuse émise par le récepteur biologique. A l'extrémité de ce support, le récepteur biologique est fixé sur le support par des moyens appropriés. Ce support est inséré dans un tube de silice transparente aux UV, de telle façon qu'il soit possible de faire circuler un fluide à l'intérieur de ce tube. Le tube peut avoir une section circulaire, carrée, ou rectangulaire. Le tube et son support sont installés dans une cellule elliptique creuse, dont la surface réfléchissante est réalisée en aluminium ou alliage d'aluminium, protégée ou non par un dépôt de nickel, de telle façon que le récepteur biologique soit placé sur un des deux foyers, et que l'axe du tube soit perpendiculaire à l'axe de révolution de l'ellipse. Un faisceau laser est focalisé sur le récepteur biologique, grâce à une ouverture aménagée à proximité du deuxième foyer de la cellule elliptique. Il est prévu une deuxième ouverture dans le prolongement du faisceau laser, pour éviter les réflexions dues à la cellule elliptique, et une troisième ouverture autour de l'axe de réflexion du faisceau laser sur le support, aussi pour éviter les réflexions du faisceau laser dans la cellule. Une lentille est placée à proximité du deuxième foyer, de telle façon que son point focal coïncide avec le deuxième foyer de l'ellipse. De cette façon, l'effet Raman collecté par la cellule se matérialise sous forme de rayons lumineux parallèles. 11 2890747 Un spectrographe, l'instrument qui permet la détection de l'effet Raman, est placé dans le grand axe de la cellule elliptique, juste après la lentille de collecte. Dans un tel dispositif adapté spécifiquement à la détection d'odeur, un écoulement gazeux circulant à l'intérieur du tube vient lécher le récepteur biologique constitué d'un récepteur olfactif fixé à l'extrémité du support. Ce récepteur olfactif émet donc un effet Raman en permanence. Cet effet Raman est collecté par la cellule elliptique, et est analysé par le Spectrographe, qui délivre le spectre Raman du récepteur olfactif. Quand ce récepteur olfactif fixe une molécule d'odeur portée par l'écoulement, elle émet aussi un effet Raman, mais différent de celui du précédent. Le Spectrographe est alors en mesure d'afficher cette différence, et donc de détecter la présence ou non d'une molécule odorante. Selon une variante de réalisation, il est possible d'installer plusieurs récepteurs olfactifs à l'extrémité du support longitudinal en silice. Le support longitudinal est glissé à l'intérieur d'un tube de silice transparente aux UV. La mesure de l'effet Raman de chacune des récepteurs olfactifs sera assurée d'une manière séquentielle de façon à ce que chaque récepteur olfactif soit éclairé tour à tour par le faisceau 12 2890747 laser. Cette fonction peut être assurée soit en déplaçant le support longitudinal, soit en déplaçant la cellule elliptique. Les mouvements mécaniques du support longitudinal ou de la cellule elliptique peuvent être réalisés en mode pas à pas, ou en continu. Des moyens logiciels appropriés permettent de piloter le spectrographe, et donc d'isoler les différents spectres Raman correspondant aux récepteurs olfactifs déposés sur le support. Cette variante permet des analyses beaucoup plus complètes des molécules d'odeur contenues dans le fluide. Le tube qui assure la mobilité des fluides sera dimensionné pour recevoir le support longitudinal. Bien entendu, la méthode et le dispositif ainsi décrits peuvent être étendu à d'autres types de mesures, autre que les molécules odorantes, et à d'autres types de milieu, qu'ils soient liquides ou gazeux, et à des mesures continues ou discontinues. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des dessins annexés parmi lesquels: 13 2890747 - les figures la et lb sont des vues en coupe illustrant, de manière schématique, un procédé de collecte de l'effet Raman, selon l'invention; - les figures 2a et 2b sont des vues de dessus, illustrant, de manière schématique, l'utilisation du procédé pour collecter de l'Effet Raman sur plusieurs récepteurs olfactifs. 14 2890747 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure la est une vue détaillée en coupe longitudinale illustrant, de manière schématique, le positionnement du récepteur olfactif dans le dispositif. Le récepteur olfactif 1 est positionné sur le support longitudinal 2, et l'ensemble support/récepteur olfactif est inséré dans un tube 3, de telle façon qu'un fluide liquide ou gazeux puisse circuler, de 4 en 5. La figure lb est une vue détaillée de 15 l'ensemble du dispositif permettant de collecter l'effet Raman du récepteur olfactif. Le tube 3, avec le support 2 du récepteur olfactif 1, est positionné à l'intérieur d'une cellule elliptique 6, de telle façon que le récepteur olfactif coïncide avec le foyer de la cellule elliptique, et que l'axe du tube 3 soit perpendiculaire à l'axe de révolution de la cellule elliptique. Un faisceau laser 7 est focalisé au moyen d'une lentille 17 sur le récepteur olfactif 1 en traversant le tube 3. Une partie du faisceau laser 8 traverse ensuite le support 2, traverse de nouveau le tube 3, et est évacué par l'orifice 9, de façon à éviter les réflexions directe sur la paroi de la cellule elliptique. Une autre partie du faisceau laser 2890747 est réfléchie par le support 2 et est évacuée par l'orifice 11 de façon, de nouveau, à éviter les réflexions parasites du faisceau laser sur la paroi de la cellule elliptique. Une lentille 12 collecte l'énergie lumineuse 13 émise par le récepteur olfactif 1, pour rendre les faisceaux parallèles 14. Un spectrographe 15 est placé en sortie de la lentille pour assurer la détection du spectre Raman. Les spectres Raman sont stockés et comparés par informatique 16. La comparaison donne l'information sur le couplage ou non d'une molécule odorante sur un récepteur olfactif. Les figures 2a et 2b donnent les schémas du dispositif optique, quand plusieurs récepteurs olfactifs sont installés sur le support. La figure 2a est une vue détaillée de dessus du support longitudinal, avec plusieurs récepteurs olfactifs. Les récepteurs olfactifs 1 sont positionnés sur le support longitudinal 2. Leur nombre n'est pas limitatif, et est fonction de la précision attendue en terme de détection d'odeur. 16 2890747 La figure 2b est une vue de dessus, la coupe étant faite au foyer de la cellule elliptique, et dans un plan perpendiculaire à l'axe de symétrie de la cellule elliptique. Elle montre les mouvements du support longitudinal par rapport à la cellule elliptique de façon à ce que chaque récepteur olfactif se présente à tour de rôle au point focal de la cellule elliptique, de façon à ce que le Spectrographe soit en mesure de collecter le spectre Raman correspondant. Soit la cellule elliptique est fixe, et c'est le support longitudinal qui est en mouvement, soit la le support longitudinal est fixe, et c'est la cellule elliptique qui est en mouvement. La figure 2b montre un exemple où le support reçoit 15 récepteurs olfactifs. Il y aura donc 15 positions différentes du support ou de la cellule. La figure 2b ne montre que 3 positions. 17 2890747 | L'invention permet d'utiliser une différence exploitable entre un récepteur biologique seul et un récepteur biologique sur lequel s'est lié un ligand tel qu'une molécule odorante, en irradiant l'échantillon contenant le récepteur avec un laser fonctionnant dans les UV (224 nm par exemple) et en analysant l'effet Raman produit à l'aide d'une cellule comportant une surface réfléchissant une partie des rayonnements émis par l'échantillon. | 1. Méthode d'analyse non destructive par effet Raman d'un milieu contenant un récepteur biologique, notamment olfactif, susceptible de fixer un ligand, notamment une cellule odorante, dans laquelle on irradie dans une cellule d'analyse elliptique un échantillon de ce milieu à l'aide d'une radiation lumineuse contrôlée et on analyse au moins une partie de la lumière émise par l'échantillon et réfléchie par la cellule d'analyse en réponse à cette excitation par la radiation incidente, caractérisé en ce que ledit composant est un récepteur olfactif capable de fixer sélectivement au moins un molécule odorante au contact d'un environnement donné, que la radiation incidente est choisie pour favoriser l'excitation d'un effet Raman dans le composant irradié et que l'on analyse au moins une partie du spectre Raman ainsi produit pour déterminer si le récepteur olfactif a fixé ou non une molécule odorante en provenance dudit environnement. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que la radiation incidente est sélectionnée dans l'ultraviolet, de préférence dans la fourchette de 200 nm à 300 nm et avantageusement à 224 nanomètres. 3. Méthode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que l'on excite le composant par la radiation lumineuse dans une zone quasiponctuelle d'une cellule d'analyse et qu'on reçoit le rayonnement 18 2890747 Raman émis par l'échantillon en une autre zone spatialement distincte de la zone d'excitation. 4. Méthode selon la 3 caractérisée en ce que la zone quasi ponctuelle et le point de réception constituent les deux foyers d'une portion de miroir elliptique concave qui réfléchit les rayons de la zone quasi-ponctuelle d'excitation vers la zone où l'on reçoit le rayonnement Raman. 5. Méthode selon la 4 caractérisée en ce que l'on fait circuler un fluide contenant des molécules odorantes au contact d'au moins un capteur contenant ladite protéine de récepteur olfactif (OR). 6. Méthode selon la 5 caractérisée en ce qu'on fait circuler ledit fluide au contact d'une batterie de capteurs comportant chacun au moins un OR spécifique et qu'on détecte le ou les capteurs correspondant à une protéine ayant fixé une molécule odorante pour obtenir une indication sur la nature de cette molécule. 7. Méthode selon la 6 caractérisée en ce qu'on interroge successivement la réponse des capteurs à l'aide d'un moyen unique d'excitation/détection 8. Méthode selon la 1 caractérisée en ce qu'on récupère le rayonnement 19 2890747 émergent dans un angle solide couvrant au moins 10 % de la totalité des émissions Raman de l'échantillon dans au moins une longueur d'onde voisine de la longueur d'onde du rayonnement incident pour analyser une partie substantielle de l'intensité du spectre Raman émis par l'échantillon. 9. Méthode selon la 8 caractérisée en ce que la récupération du rayonnement émergent s'effectue par réflexion et que l'on concentre l'énergie réfléchie vers une zone de détection distincte de la zone quasi ponctuelle d'irradiation. 10. Méthode d'analyse spectrale non destructive selon la 9, caractérisée en ce que la zone de détection est une zone quasi ponctuelle de rayonnement dans une deuxième zone quasi ponctuelle distincte de la zone quasi ponctuelle 20 d'irradiation placée au second foyer d'un miroir elliptique concave au premier foyer duquel est située la zone quasiponctuelle d'irradiation. 11. Méthode selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce qu'on utilise une radiation lumineuse incidente dans le domaine de l'ultraviolet de préférence dans la fourchette de 200 nm à 300 nm et avantageusement à 224 nanomètres. 12. Dispositif de mise en oeuvre de la méthode d'analyse non destructive selon l'une des 2890747 quelconques précédentes, comportant des moyens pour présenter une zone quasi-ponctuelle de l'échantillon à une radiation lumineuse incidente, des moyens de collection d'une radiation lumineuse émergeant de l'échantillon sous l'effet de l'excitation de la radiation incidente pour la diriger vers une zone de détection dans le dispositif, caractérisé en ce que ces moyens de collection comportent une surface réfléchissante concave disposée autour d'un axe passant par la zone quasi ponctuelle, apte à concentrer une fraction substantielle de la lumière émergente vers ladite zone de détection et en ce que ladite surface réfléchissante est réalisée en un matériau adapté à la réflexion des rayons ultraviolets de préférence dans la fourchette de 200 nm à 300 nm et avantageusement à 224 nm. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que la surface réfléchissante est réalisée en aluminium ou en un alliage d'aluminium et les moyens de détection sont sensibles à une longueur d'onde voisines de la longueur d'onde émise pour permettre la détection du spectre Raman de l'échantillon. 14. Dispositif selon la 12 caractérisé en ce que les moyens de présentation comportent une dispositif de circulation de fluide à proximité de la zone ponctuelle. 21 2890747 15. Dispositif selon la 14 dans le quel les moyens de présentation présentent un capteur susceptible de réagir avec le fluide dans la zone quasi ponctuelle pour modifier sa réponse à la radiation d'excitation en fonction de la présence d'un constituant prédéterminé dans le fluide. 16. Dispositif selon la 15, caractérisant en ce que les moyens de présentation présentent une pluralité de capteurs en contact avec le fluide circulant, et des moyens propre à déplacer le support des capteurs par rapport à la zone ponctuelle d'irradiation relativement à l'autre. 20 25 | G | G01 | G01N,G01J | G01N 33,G01J 3 | G01N 33/50,G01J 3/44 |
FR2888241 | A1 | METHODE D'OBTENTION D'UN PROFIL GENETIQUE SPECIFIQUE D'UNE VARIETE DE BLE A L'AIDE DE COUPLES D'AMORCES. | 20,070,112 | [0001] La présente invention concerne un ensemble de couples d'amorces, comprenant au moins 5 couples d'amorces, lesdits couples étant choisis dans le but d'obtenir un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé c'est-à-dire représentatif de son identité variétale. L'invention porte également sur un ensemble de fragments d'ADN amplifiés par un ensemble de couples d'amorces selon l'invention. 2] L'invention fournit également un kit d'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé comprenant un ensemble de couples d'amorces selon l'invention. Dans un mode de réalisation particulier, ces couples d'amorces sont présentés sous forme d'une composition unique. 3] L'invention porte encore sur une méthode d'obtention d'un profil génétique spécifique d'une variété végétale de blé c'est-à-dire représentatif de son identité variétale, comprenant l'amplification simultanée d'au moins 5 loci d'une solution d'acides nucléiques obtenue à partir d'un produit dérivé de blé, au sein d'un unique mélange réactionnel, par un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, conduisant à l'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés, et la détection de l'ensemble formé par lesdits fragments d'ADN amplifiés et ainsi l'obtention d'un profil génétique. Fait également partie de l'invention, une méthode de discrimination de variétés végétales de blé comprenant une méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'invention et la comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues. 4] Le blé est une céréale dont les utilisations sont nombreuses, et notamment dans la fabrication de farines destinées à l'alimentation. La qualité, qui peut varier considérablement d'une variété à l'autre, est déterminée par plusieurs facteurs et entre autres le contenu en protéines totales ou la force boulangère (essai de panification). Ainsi, la valeur d'une farine résultant d'une variété de blé particulière détermine si la variété végétale testée peut être utilisée dans la fabrication de farine destinée à la fabrication du pain, seule ou en mélange, et dans quelle proportion. Par conséquent, il est nécessaire de pouvoir identifier avec certitude la nature de la variété végétale utilisée notamment dans la fabrication de farines ou de produits à base de farines, d'une part, pour s'assurer de sa qualité et, d'autre part, dans le respect de la réglementation sanitaire et alimentaire. 5] L'identification de variétés végétales a longtemps reposé sur des techniques telles que la visualisation directe du grain ou la croissance de la plante, ou plus récemment sur l'électrophorèse protéique. Cependant, l'utilisation de ces techniques se trouve limitée par la présence sur le marché européen, et plus particulièrement français, d'un grand nombre de variétés végétales de blé, dont l'identité génétique est proche. 6] Le brevet EP 0 835 324 liste 233 couples d'amorces en indiquant qu'elles sont utilisables pour l'amplification de loci de blé de l'espèce Triticum aestivum. Ce brevet indique, au paragraphe 8, que les couples listés amplifient des fragments ayant un degré de polymorphisme (couples polymorphes) élevé entre les différentes variétés et permettent de détecter plusieurs allèles par locus. Cependant, aucun test expérimental ni résultat ne viennent confirmer ces allégations, mettant ainsi en doute que l'ensemble des couples cités dans le brevet soit utilisable afin d'obtenir plusieurs allèles par locus. Les résultats ci-dessous (Tableau 8) montreront qu'un certain nombre de ces couples n'est pas approprié pour l'amplification de loci de blé dans la mesure où ils sont soit monomorphes, soit faiblement polymorphes. Ceci est confirmé dans la publication de Roder et al. (Genetics 149: 2007-2003; August 1998) qui, tout en listant 279 couples d'amorces, indique qu'un nombre important d'entre eux (environ 70%) n'est pas fonctionnel (page 2008), c'est-à-dire non adapté à des analyses génétiques, parce que l'amplification conduit à l'obtention d'un nuage de bandes (smear), de fragments de taille incorrecte ou de fragment de taille unique (page 2009, deuxième colonne). Cette publication vise à effectuer une carte génétique des microsatellites du blé. 7] Il convient également de rapporter que le paragraphe 10 du brevet EP 0 835 324 mentionne qu'il est possible ainsi de différencier presque toutes les lignées de blé européennes, sans qu'il soit fait référence à aucune de ces lignées. De plus, la demande ne donne pas de précision quant au nombre de marqueurs et au nombre de réaction d'amplification nécessaires, pour discriminer les différentes variétés végétales de blé. 8] Il est à noter dans ce brevet, tout comme dans la publication de Roder et al., qu'il est procédé à l'amplification d'un seul couple d'amorces par volume réactionnel, comme en témoigne le paragraphe 14 de la demande EP 0 835 324 qui indique que les réactions PCR sont mélangées, avant la séparation des fragments sur gel. Les mêmes conclusions peuvent être apportées vis-à-vis de Roder et al. qui mentionne, dans le paragraphe Polymerase chain reaction and fragment analysis , 3 températures d'hybridation (50, 55 ou 60 C) suivant le microsatellite utilisé. Ainsi, le fait que chaque marqueur microsatellite ait une température d'hybridation différente d'une part et que chaque couple soit amplifié indépendamment dans un volume réactionnel d'autre part, complique la procédure d'identification par de multiples étapes, chacune étant une source potentielle d'erreurs, et la rend longue et coûteuse. 9] Il existe donc un réel besoin pour une technique d'identification de variétés végétales de blé avec un nombre limité d'étapes, rapide et bon marché par rapport aux techniques existantes, sans cependant réduire la certitude des résultats. La présente invention se propose de résoudre ces problèmes par l'utilisation d'un faible nombre de couples d'amorces permettant l'obtention d'un profil génétique spécifique, et ainsi de discriminer au moins 50 variétés végétales de blé. 0] La présente invention concerne un ensemble de couples d'amorces, dans lequel au moins 5 couples d'amorces, constitués chacun d'une amorce sens et d'une amorce antisens, sont choisis parmi les couples illustrés dans le Tableau 1 ci-dessous. Par conséquent, l'ensemble de couples d'amorces selon l'invention peut comprendre plus de 5 couples, dont au moins 5 couples sont choisis parmi ceux du Tableau 1. II est également envisageable d'utiliser un ensemble de couples d'amorces qui comprend ou consiste en 6, 7 ou 8 couples choisis parmi ceux du Tableau 1. L'expression constitués d'une amorce sens et d'une amorce antisens signifie que chaque couple (désigné par les majuscules A à x) identifié dans le Tableau 1 correspond à une seule paire d'amorces à savoir la paire SEQ ID NO:1 / SEQ ID NO:2 pour le couple A, la paire SEQ ID NO:3 / SEQ ID NO:4 pour le couple B, et ainsi de suite. II n'est pas envisageable de mélanger les amorces de différents couples. En effet, chaque couple permet l'amplification d'un locus déterminé. 1] Dans la présente invention, les définitions suivantes sont utilisées: Par le terme locus (au pluriel, des loci), on entend la position de la région amplifiée par le couple d'amorces dans le génome du blé. A un locus donné correspondent des allèles , c'est-à-dire des formes différentes de l'ADN du même locus, en terme de composition nucléotidique (remplacement d'une ou plusieurs bases par d'autres) ou en terme de taille (insertion ou délétion d'une ou plusieurs paires de bases, nombre variable de répétions contenues au locus). Un locus est dit polymorphe lorsque qu'il présente au moins deux allèles observés entre plusieurs génomes, et monomorphe lorsqu'il présente un seul type d'allèle. L'amplification d'un locus donné permet d'obtenir des fragments d'amplification (ou amplicons ou fragments d'ADN amplifiés), représentatifs des différents allèles présents au locus. 2] Dans un mode de réalisation particulier, les couples d'amorces selon l'invention correspondent à des loci hautement polymorphes chez le blé c'est-à-dire que l'amplification d'un génome de blé produit des fragments amplifiés présentant des tailles variables. Dans un autre mode de réalisation préféré, les loci amplifiés sont des microsatellites, c'est à dire que chaque locus présente des répétitions dont le nombre est variable d'une variété végétale à l'autre. Ainsi, les couples d'amorces choisis selon l'invention amplifient un locus présentant un nombre d'allèles par locus supérieur à 3. Le nombre d'allèles par locus est préférentiellement compris entre 3 et 10. 3] Dans un mode de réalisation particulier, le nombre d'allèles par locus est déterminé sur au moins 10, 20, 30, 40 ou 50 variétés végétales. Ainsi, un locus polymorphe selon la définition donnée ci-dessus convient aux fins de la présente invention lorsqu'il a été identifié au moins 3 allèles après amplification d'au moins 36 variétés végétales testées. Dans un autre mode de réalisation particulier, le nombre d'allèles attaché à un couple d'amorces de l'invention est supérieur ou égal à 3, 4, 5, 6, 7 ou 8. 4] Le blé tendre (Triticum aestivum) est une espèce hexaploïde, c'est à dire qu'il présente 3 génomes diploïdes différents (génomes A, B et D). Ainsi, l'amplification d'un locus donne 2 fragments d'ADN amplifiés (provenant des deux chromosomes d'une même paire) dont la taille peut être identique ou différente. Dans une variété pure, les deux chromosomes d'une paire considérée sont identiques; après amplification d'un locus, on obtient donc deux fragments de même taille. En revanche, dans une variété hybride, les deux chromosomes d'une paire considérée peuvent être différents; on obtient donc soit des fragments de taille différente, soit des fragments de taille identique (lignées parentes présentant un allèle de même taille). Seq ID NO Couple Amorce sens GGA TTG GAG TTA AGA GAG AAC CG GCA GAG CCT GGT TCA AAA AG TGC TCT TTG GCG AAT ATA TGG CGC ACC ATC TGT ATC ATT CTG TGC CTG GCT CGT TCT ATC TC AAC TTG CAA AAC TGT TCT GA ATC GCA TGA TGC ACG TAG AG TCA GTG GGC AAG CTA CAC AG CGT ACT CCA CTC CAC ACG G TCA TAC GGG TAT GGT TGG AC GAG TCC TGA TGT GAA GCT GTT G TCA AAA CAT AAA TGT TCA TTG GA CCA TTT CAC CTA ATG CCT GC GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC CCA ACC GTG CTA TTA GTC ATT C AAT AGA GCC CTG GGA CTG GG GCT TGA GAC CGG CAC AGT GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC ATG ACC CTT CTG CCA AAC AC ATG GAG ATA TTT GGC CTA CAA C GCA ATC TTT TTT CTG ACC ACG GTG AAG CAG ACC CAC AAC AC GTG CTT GCT GAG CTA TGA GTC TTC CTC ACT GTA AGG GCG TT Amorce antisens GCA GAG TGA TCA ATG CCA GA CGC CTC TAG CGA GAG CTA TG GTT CAA AAC AAA TTA AAA GGC CC TGG TCG TAC CAA AGT ATA CGG CTA GCT TAG CAC TGT CGC CC TAT TTG AAG CGG TTT GAT TT ACA TGC ATG CCT ACC TAA TGG AAA ACT TAG TAG CCG CGT CGG TCC AAG TGC TAC CTT TC CAC CCC CTT GTT GGT CAC CTC ATT GGG GTG TGT ACG TG TCA ACC GTG TGT AAT TTT GTC C AAT AAA ACC ATG AGC TCA CTT GC CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG CAA TGC AGG CCC TCC TAA C GAA GGA CGA CAT TCC ACC TG CGA GAC CTT GAG GGT CTA GA CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG ATC GAC CGG GAT CTA GCC CTT GAC TTC AAG GCG TGA CA ATG TGC ATG TCG GAC GC GAC GGC TGC GAC GTA GAG GTG CCA CGT GGT ACC TTT G CAG CCT TAG CCT TGG CG Seq ID NO Tableau 1: Couples d'amorces (toutes les amorces se lisent selon une orientation de 5' vers 3') rn [0015] Dans un mode de réalisation particulier, les couples d'amorces de l'ensemble selon l'invention sont choisis pour amplifier des loci qui ne sont pas liés génétiquement, c'est-à-dire que la ségrégation d'un locus est indépendante de celle d'un autre locus. Ceci est atteint en choisissant a) des loci présents sur des chromosomes de génomes différents, b) des loci présents sur différents chromosomes d'un même génome ou c) des loci présents sur un même chromosome mais à une distance génétique suffisamment élevée pour que la transmission des loci lors d'un phénomène de méiose soit indépendante. 6] Les couples d'amorces de l'ensemble de l'invention sont choisis afin d'obtenir avec ces seuls couples d'amorces un ensemble de fragments qui s'avère spécifique pour chaque variété végétale de blé. Par spécifique , on entend que chaque variété végétale de blé donne, après amplification, avec un ensemble de couples d'amorces selon l'invention un ensemble unique de fragments d'ADN qui est caractéristique de ladite variété et qui peut donc permettre de l'identifier parmi d'autres. En d'autres termes, cet ensemble de fragments d'ADN ainsi obtenu n'est retrouvé chez aucune autre variété végétale de blé d'un groupe de variétés choisies. En d'autres termes, une variété végétale de blé peut être caractérisée par un ensemble de fragments d'ADN. 7] A l'heure actuelle, les ensembles de couples d'amorces selon l'invention permettent d'identifier avec certitude une variété végétale de blé parmi les variétés végétales de blé connues en France et en Europe, et particulièrement parmi les variétés végétales de blé citées dans le tableau 2 suivant. Chaque variété végétale citée dans le tableau 2 donne, après amplification conformément aux conditions de l'invention, un ensemble de fragments d'ADN spécifique et unique, permettant ainsi à l'aide d'un nombre minimum de couples d'amorces de discriminer ces variétés entre elles. 8] Ainsi, un ensemble selon l'invention comprenant ou consistant en 5 couples d'amorces permet d'identifier une variété végétale de blé parmi au moins 50 variétés végétales connues. Il est bien entendu que l'ensemble de couples d'amorces selon l'invention est capable de discriminer une variété parmi des groupes de variétés végétales moins importants en nombre, c'est-à-dire au moins 20, au moins 30 ou au moins 40 variétés végétales. Dans un mode de réalisation particulier, 5 couples d'amorces choisis dans le tableau 1 sont capables de discriminer une variété végétale de blé parmi au moins 50 variétés végétales connues, et particulièrement parmi les 50 variétés végétales de blé du Tableau 2. ALTRIA CAPHORN GALIBIER ORVANTIS ROYSSAC ALLISTER CATALAN GUADALUPE PAINDOR SCIPION ANDALOU CEZANNE ISENGRAIN PIKO SEMAFOR APACHE CHARGER LANCELOT PR22R28 SHANGO ASTRAKAN CRACKLIN LIMES PARADOR SIDERAL AUBUSSON CLAIRE MACRO PULSAR SOISSONS AUTAN COURTOT MALACCA PYTAGOR SPONSOR BALTIMOR CROUSTY NIRVANA QUATUOR THESEE BASTIDE E9715 OCCITAN RASPAIL TP506 CAMP REMY EVEIL ORNICAR RECITAL VIVANT Tableau 2: Variétés végétales pures susceptibles d'être discriminées avec un ensemble de couples d'amorces selon l'invention. 9] Parmi, les ensembles de couples d'amorces selon l'invention, on citera tout particulièrement un ensemble comprenant ou consistant en les couples d'amorces suivants: a) A, B, L, P, U et W cités dans le tableau 1 ci-dessus, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, U et W, e) X, B,P,UetW,f)X,C,S,UetW,g)A,C,S,UetW,h)X,C,L,UetW,i)X, C,P,UetW,j)X,B,U, W,SetP,k)A,C,U,W,LetOetl)A,B,W,Uet L. Est compris dans l'invention, un ensemble comprenant 5 couples d'amorces selon le Tableau 1 et éventuellement au moins un autre couple répondant aux mêmes exigences d'hétérozygotie. Un tel ensemble permet de discriminer toutes les variétés végétales de blé, et au moins 50, 60, 70, 80, 90, 100, 200, 300, 400, 500, 1000 ou 2000 variétés végétales de blé (pures et/ou hybrides) d'un groupe prédéterminé. 0] Les couples d'amorces sont choisis pour le nombre important d'allèles qu'ils génèrent après amplification de l'ADN de blé (marqueurs hautement polymorphes). Ainsi, les couples du Tableau 1, lorsqu'ils sont associés dans des ensembles d'au moins 5 couples, sont capables de générer un nombre important de fragments ADN de taille variable. Ainsi, après amplification avec un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, il apparaît possible d'obtenir jusqu'à 10000 ensembles de fragments d'ADN théoriques, se différenciant par le nombre de fragments qu'ils contiennent et/ou par la taille des fragments. II est donc parfaitement envisageable d'utiliser les ensembles de couples d'amorces selon l'invention pour discriminer une variété végétale de blé parmi au moins 50, 60, 70, 80, 90, 100, 200, 300, 400, 500, 1000 ou 2000 variétés végétales de blé (pures et/ou hybrides). La possibilité de discriminer autant de variétés végétales de blé peut être réalisée aussi bien avec des ensembles de couples d'amorces consistant en 5 couples, ou comprenant 5 couples, et de préférence consistant en 6 ou 7 couples d'amorces. 1] La présente invention englobe également le remplacement d'au moins un des 5 couples choisis parmi le Tableau 1 par un autre couple d'amorces répondant aux mêmes exigences que celles s'appliquant aux couples du Tableau 1, à savoir une forte hétérozygotie et un grand nombre d'allèles. De même, l'ensemble d'amorces selon l'invention comprend, en plus des couples d'amorces choisis dans le Tableau 1, au moins un couple d'amorces permettant l'amplification d'un locus de blé, et qui répond aux exigences citées ci-dessus. 2] Dans un mode de réalisation préféré, les amorces selon l'invention comprennent, attaché à l'extrémité 5', un polynucléotide dit universel. Le terme universel , dans la présente demande, signifie que ce polynucléotide présente la même séquence nucléotidique (taille et composition) pour toutes les amorces utilisées au sein d'un même ensemble de couples d'amorces selon l'invention. Le polynucléotide universel est choisi pour ne s'apparier ni à l'une quelconque des amorces de l'ensemble de couples d'amorces selon l'invention, ni aux produits d'amplification résultants (fragments d'ADN amplifiés), ce qui dans les deux cas réduirait l'efficacité de l'amplification et altérerait la composition de l'ensemble de fragments d'ADN obtenu. Un tel polynucléotide possède par exemple la séquence suivante: CCAGGACGTTGTAAAACGAC (Seq ID N 57). 3] Le polynucléotide universel peut être attaché en 5' des amorces sens d'un même ensemble, en 5' des amorces antisens d'un même ensemble ou indifféremment en 5' des amorces sens ou antisens. L'attachement en 5' répond à une contrainte lors de l'amplification, puisque l'amplification est réalisée à partir de l'extrémité 3' des amorces; par conséquent, alors que les amorces s'hybrident à l'acide nucléique à amplifier, le polynucléotide universel se retrouve lors de l'amplification non-hybridé à l'ADN. Dans un mode réalisation préféré, le polynucléotide universel est fixé à l'amorce de façon covalente. 4] Dans un mode de réalisation particulier, les couples d'amorces sont choisis pour pouvoir être amplifiés au sein d'un même volume réactionnel, c'est-à-dire que plusieurs amplifications avec des couples d'amorces différents sont réalisées au sein d'une même composition. 5] La présente invention concerne également un ensemble de fragments d'ADN amplifiés par un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, et plus particulièrement un ensemble de fragments d'ADN amplifiés spécifique, selon la définition ci-dessus, d'une variété végétale de blé. Dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble de fragments d'ADN amplifiés selon l'invention est spécifique d'une variété végétale parmi au moins 10, au moins 20, au moins 30, au moins 40, au moins 50, au moins 60, au moins 70, au moins 80, au moins 90, au moins 100, au moins 200, au moins 300, au moins 400, au moins 500, au moins 1000 ou au moins 2000 variétés végétales de blé connues, et particulièrement parmi les 50 variétés végétales de blé pures du tableau 2. Ainsi, chaque variété végétale de blé citée dans le Tableau 2 est caractérisée par un ensemble de fragments d'ADN amplifiés qui lui est propre, c'est-à-dire que cet ensemble n'est retrouvé à l'identique chez aucune autre variété végétale du Tableau 2. 6] Un ensemble de fragments d'ADN amplifiés est considéré comme différent d'un ou de plusieurs autre(s) ensemble(s) lorsqu'au moins un des paramètres ci-dessous est vérifié : [0027] - un ensemble présente au moins un fragment qui a une taille différente de la taille des fragments des autres ensembles. Ceci résulte de la nature des allèles amplifiés qui sont de préférence des allèles qui possèdent un nombre de répétions nucléotidiques variables; ainsi, une variété végétale peut présenter a) un fragment de taille particulière qui lui est caractéristique, c'est-à- dire que ce fragment n'est pas retrouvé chez une autre variété du groupe des variétés considérées ou bien b) une combinaison de fragments particulière qui n'est pas retrouvée chez une autre variété du groupe des variétés considérées; [0028] - le nombre de fragments d'ADN détectés est différent entre les ensembles; ceci résulte en partie du fait que bien que le nombre de loci amplifiés soit le même d'une variété végétale à l'autre, les variétés de blé peuvent présenter des allèles identiques ou différents, en terme de taille, entre les 2 chromosomes d'une même paire. Ceci conduit lors de l'étape de détection à la mise en évidence d'un nombre plus ou moins grand de fragments, selon l'identité ou non en terme de taille des fragments. Ainsi pour deux loci, on peut avoir les combinaisons suivantes: - locus A: 2 fragments de taille identique et locus B: 2 fragments de taille identique; on détecte donc deux fragments. - locus A ou locus B: 2 fragments de taille identique et respectivement locus B ou locus A: 2 fragments de taille différente; on détecte donc trois fragments. - locus A: 2 fragments de taille différente et locus B: 2 fragments de taille différente; on détecte donc quatre fragments. 2888241 12 [0029] - un ensemble présente, pour une taille particulière une intensité différente (plus ou moins importante) par rapport à l'intensité d'un autre ensemble (pour un fragment de même taille). Ainsi, deux fragments migrant à la même position correspondant à la même taille donneront une intensité double par rapport à une intensité reflétant la présence d'un seul fragment. L'intensité reflète ici la quantité de fragment d'une certaine taille, dépendamment ou indépendamment de sa séquence nucléotidique. On peut en effet envisager l'amplification de deux loci qui donneraient des allèles dont les tailles se chevaucheraient. Peu importe dans ce cas la séquence nucléotidique du fragment dans la mesure où l'intensité est révélatrice d'une différence dans la composition des deux ensembles et reflète ainsi la nature différente des deux variétés végétales. 0] C'est ainsi que des ensembles de fragments d'ADN amplifiés présentant un de ces paramètres ou une combinaison d'au moins deux de ces paramètres permettent de discriminer à partir d'un faible nombre de loci un grand nombre de variétés végétales dans la mesure où les couples d'amorces sont choisis pour refléter de façon optimale les différences existantes dans le génome des variétés de blé à tester par rapport au groupe de variétés de référence. 1] Dans un mode de réalisation préféré, un ensemble de fragments d'ADN amplifiés est tel qu'obtenu par amplification du génome d'un grain de blé d'une variété donnée, au moyen d'un ensemble comprenant ou consistant en les couples d'amorces suivants: a) A, B, L, P, U et W cités dans le tableau 1 ci-dessus, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, V et W, e) X, B, P, V et W, f) X, C, S, V et W, g) A, C, S, U et W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, S et P, k) A, C, U, W, L et O et I) A, B, W, U et L. Par génome d'un grain de blé , on entend l'ADN d'une cellule végétale d'un grain de blé. L'expression génome d'un grain de blé couvre également tout acide nucléique issu de l'ADN d'un grain de blé d'une variété donnée, tel que l'ADN génomique, l'ARN, l'ADNc. 2] La présente invention concerne également des ensembles de fragments d'ADN ainsi amplifiés qui sont représentés par un profil génétique tel que représenté aux Figures 2 et 3. Par profil génétique , on entend toute représentation d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés, permettant de détecter le nombre de fragments, leur taille, leur quantité et/ou leur intensité, au sein de cet ensemble. Alors que l'ensemble de fragments d'ADN amplifiés représente le résultat de l'amplification par les couples d'amorces selon l'invention, le profil génétique représente le résultat de la détection de cet ensemble, par tout moyen approprié, qui finalement permet de distinguer un ensemble de fragments d'ADN amplifiés par rapport à un autre ou d'autres ensemble(s). 3] Fait également partie de l'invention, un kit d'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés selon l'invention. Ce kit comprend un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, et particulièrement un ensemble de couples d'amorces comprenant au moins 5 couples choisis parmi ceux du Tableau 1. Dans un mode de réalisation préféré, un ensemble de couples d'amorces selon l'invention est l'ensemble comprenant ou consistant en les couples d'amorces suivants: a) A, B, L, P, U et W cités dans le tableau 1 ci-dessus, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W,d)X,B, L,VetW,e)X,B,P,VetW,f)X,C,S,VetW,g)A,C,S,Uet W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, Set P, k) A, C, U, W, LetOetl)A,B,W,UetL. 4] Le kit comprend également au moins une solution servant de marqueur de taille, afin d'identifier la taille des fragments amplifiés. Ce marqueur de taille est constitué de fragments dont la taille est connue et qui servent ainsi de référence pour déterminer la taille des fragments d'ADN amplifiés. On peut aussi choisir des marqueurs de taille commerciaux, préférentiellement marqués, tel que le RDyeTM 700 infrared dye 50-350 sizing standard (Science Tec)... De façon préférée, on choisira comme marqueur de taille un ensemble de fragments d'ADN amplifié à partir de l'ADN d'une variété végétale connue, optionnellement marqué. L'avantage d'un tel marqueur de taille par rapport à un marqueur de taille commercial résulte du fait que certains fragments servant de référence présentent des tailles identiques aux fragments dont la taille est à déterminer, puisque l'origine des fragments est identique, à savoir une variété végétale de blé. Avantageusement, on utilisera plusieurs ensembles de fragments d'ADN amplifiés comme référence. Dans ce cas, on choisira des ensembles couvrant un large éventail en terme de tailles minimale ou maximale, mais aussi des ensembles possédant des fragments dont l'incrémentation de taille est régulière. Ainsi sont préférés, les ensembles de fragments d'ADN amplifiés à partir d'une variété végétale de blé, obtenus avec des ensembles de couples d'amorces suivants: a) A, B, L, P, U et W cités dans le tableau 1 ci-dessus, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, V et W, e) X, B, P, V et W, f) X, C, S, V et W, g) A, C, S, U et W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, S et P, k) A, C, U, W, L et O et I) A, B, W, U et L. De façon avantageuse, on utilisera le même ensemble de couples d'amorce pour l'identification des variétés végétales et pour la réalisation du ou des marqueur(s) de taille. Dans un mode de réalisation préférée, les variétés végétales de blé choisies pour réaliser ces marqueurs de taille sont au moins une variété végétale de blé parmiPytagor, Andalou, Isengrain, Bastide, Charger, Thésée, Claire, Crousty et/ou Altria. 5] Dans le kit selon l'invention, l'ensemble de couples d'amorces peut se présenter sous la forme de compositions en nombre égal au nombre d'amorces constituant l'ensemble de couples d'amorces; dans ce cas, l'utilisateur du kit est libre de combiner les différentes amorces dans des concentrations ou rapports entre amorces qu'il souhaite. Dans un autre mode de réalisation, l'ensemble de couples d'amorces peut se présenter sous la forme d'une composition unique, c'est-à-dire que les amorces sont regroupées au sein d'une seule et même composition, la concentration de chaque amorce, et le rapport de chaque amorce par rapport aux autres étant prédéfinis. Les amorces dans la composition de l'invention peuvent se présenter sous forme liquide ou sous forme lyophilisée. 6] Le kit peut optionnellement comprendre les réactifs nécessaires à l'amplification, et particulièrement à l'amplification en chaîne par polymérase (ACP ou PCR). Ainsi, peuvent faire partie du kit selon l'invention une polymérase, de préférence une polymérase thermostable telle que la Taq polymérase, et/ou des desoxyribonucléotide triphosphates (dNTP) dont un peut éventuellement être marqué. 7] Le kit selon l'invention peut également comprendre un polynucléotide dont la séquence nucléotidique est complémentaire (polynucléotide complémentaire) de celle d'un polynucléotide universel attaché à la partie 5' des amorces de l'invention. Le kit peut également comprendre un manuel divulguant les profils génétiques obtenus pour chaque variété végétale pouvant être testée et/ou les spécificités des profils de ces variétés. 8] Les amorces selon l'invention ou le polynucléotide complémentaire peuvent éventuellement être marqués de façon radioactive, fluorescente, enzymatique, chemoluminescente. 9] L'invention se rapporte également à une méthode d'obtention d'un profil génétique spécifique d'une variété végétale. Les termes profil génétique et spécifique sont ici utilisés conformément aux définitions données ci-dessus. La méthode de l'invention comprend: a. l'amplification simultanée d'au moins 5 loci d'une solution d'acides nucléiques obtenue à partir d'un produit dérivé de blé, au sein d'un unique mélange réactionnel, par un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, conduisant à l'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés, et b. la détection de l'ensemble formé par lesdits fragments d'ADN amplifiés et l'obtention d'un profil génétique. 0] Par "produit dérivé de blé", on entend notamment les matières premières (grain ou malt de blé), les produits de première transformation (par exemple la farine de blé), les produits de seconde transformation (boulangerie, pâtisserie, viennoiserie, traiteur) et les produits finis (pain, bière). Par malt de blé , on entend un grain de blé germé. L'obtention d'une solution d'acides nucléiques peut par exemple consister en l'extraction de l'ADN. 1] Dans un mode de réalisation particulier, la méthode de l'invention est réalisée sur une solution d'acides nucléiques obtenue à partir d'un produit dérivé de blé, tel qu'un grain de blé, du malt de blé, du broyat de grains ou de malt de blé, de la farine de blé, du pain, de la bière ou tout produit de la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie, traiteur. 2] Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'amplification est réalisée par amplification en chaîne par polymérase (ACP ou PCR), bien que toute méthode permettant l'amplification d'un locus à l'aide d'amorces puisse également être utilisée. 3] L'expression amplification simultanée , signifie que l'amplification des différents loci est réalisée en même temps, c'est-àdire suivant un programme d'amplification identique quel que soit le locus amplifié. Ainsi, le temps des différentes étapes d'une ACP, à savoir la dénaturation, l'hybridation et l'élongation, sont identiques pour tous les couples d'amorces utilisés. 4] L'expression unique mélange réactionnel signifie que les différents couples d'amorces sont utilisés au sein d'un même volume, permettant ainsi l'amplification de plusieurs loci dans une unique procédure d'amplification (communément appelée amplification multiplex). Ainsi, en plus d'être réalisée avec un programme identique en termes de temps de dénaturation, d'hybridation et d'élongation, l'amplification est également réalisée à des températures d'hybridation identiques pour tous les couples d'amorces, puisque les amorces sont contenues dans une unique composition. Plus particulièrement, l'efficacité d'une amplification dépend en grande partie de la stabilité de l'hybridation des amorces avec l'acide nucléique cible, ladite stabilité étant dépendante de la température utilisée pendant l'étape d'hybridation. En effet, c'est la composition nucléotidique des amorces qui détermine la température optimale théorique d'hybridation, celle-ci pouvant cependant se révéler différente dans les conditions expérimentales. 5] La détermination d'ensembles de couples d'amorces appropriés pour la méthode d'obtention d'un profil génétique spécifique d'une variété végétale a donc fait appel à une sélection, en plusieurs étapes successives, de quelques couples d'amorces parmi un grand nombre de couples d'amorces potentiels: [0046] 1 ère étape: sélection de couples d'amorces amplifiant des loci polymorphes; toutes les amorces, que ce soit celles décrites dans l'art antérieur ou celles capables potentiellement d'amplifier un locus de variété végétale de blé, ne conviennent pas forcément dans la présente méthode (Tableau 8). En effet, un nombre non-négligeable de couples d'amorces amplifient des loci monomorphes (un seul fragment) ou donnent des fragments de taille incorrecte ou une pluralité de fragments réalisant un nuage (smear). Pour la méthode de l'invention, n'ont été retenus que les couples d'amorces amplifiant des loci présentant un fort taux d'hétérozygotie, c'est-à-dire présentant un grand nombre d'allèles, comme expliqué ci-dessus. Le caractère polymorphe d'un locus amplifié par un couple d'amorces déterminé dépend du génome contenant ledit locus, et donc des variétés végétales testées. Il n'est donc pas possible de prévoir, avant la réalisation de l'amplification, quels sont les loci qui seront polymorphes dans les variétés végétales à discriminer. En effet, un locus pourrait être faiblement polymorphe dans un groupe de variétés végétales qui proviendraient d'une lignée commune, mais être fortement polymorphes pour des variétés végétales d'origine différente. Le choix des couples d'amorces ne se fait donc pas en fonction des résultats d'amplification sur une seule variété végétale, mais plutôt en fonction d'un groupe de variétés végétales donné considéré comme groupe de référence. 7] 2ème étape: sélection de couples d'amorces amplifiant à une température d'hybridation expérimentale déterminée; parmi les couples d'amorces sélectionnées à la première étape, il convient de déterminer ceux qui non seulement sont susceptibles d'amplifier à une température d'hybridation commune, mais aussi sont susceptibles de donner une amplification efficace en terme de qualité (taille de fragments correcte et absence de fragments additionnels qui pourraient résulter de la modification de la température théorique) et en terme de quantité finale de fragments. 8] 3ème étape: sélection de couples d'amorces amplifiant au sein d'un même volume réactionnel. II est essentiel de préciser à ce stade que la réaction d'amplification requiert une stoechiométrie (proportions des différents réactifs participant à la réaction) assez stricte et n'autorise pas de très grandes variations dans la concentration des différents réactifs (acide nucléique cible, amorces, enzyme, dNTP, sels..) . Ainsi, alors que deux couples d'amorces peuvent donner une amplification d'un loci efficace lorsque les amplifications sont réalisées dans des volumes réactionnels séparés, l'utilisation de ces mêmes couples d'amorces dans un unique volume réactionnel peut conduire à une diminution de l'efficacité de l'amplification d'un des deux loci ou des deux loci. 9] La réalisation d'une amplification multiplex impose les contraintes suivantes; il s'agit d'éviter d'une part les phénomènes de compétition entre amorces, c'est-à-dire l'hybridation (même incomplète) de deux amorces à la même séquence nucléique cible, et d'autre part l'hybridation des amorces entre elles ou avec un des produits d'amplification. En effet, toute hybridation d'une amorce à une autre séquence que la séquence cible altère, c'est-à-dire diminue, l'amplification normalement attendue entre les deux amorces du couple, et peut éventuellement conduire à l'amplification de fragments de taille incorrecte. 0] Les inventeurs ont dans la présente invention identifié des couples d'amorces qui, lorsqu'ils sont utilisés ensemble au sein d'un même volume réactionnel, sont capables d'amplifier efficacement leur locus, et permettent ainsi d'obtenir un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé. Ces couples d'amorces, résumés dans le tableau 1, ont montré, selon plusieurs combinaisons possibles d'au moins 5 couples d'amorces, une amplification efficace d'au moins 5 loci d'une variété végétale de blé. Un ensemble de couples d'amorces préféré pour la méthode de l'invention est un ensemble comprenant ou consistant en les couples d'amorces suivants: a) A, B, L, P, U et W cités dans le tableau 1 ci-dessus, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, V et W, e) X, B, P, V et W, f) X, C, S, V et W, g) A, C, S, U et W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, S et P, k) A, C, U, W, L et O et l) A, B, W, U et L. [0051] Les autres contraintes imposées par une amplification multiplex sont les suivantes: [0052] - il convient de s'assurer qu'au sein d'un même volume réactionnel, chaque réaction d'amplification (c'est à dire chaque réaction d'un couple d'amorces), pourra être correctement réalisée en présence d'une quantité suffisante (non limitative) de réactifs. Par conséquent, les proportions des différents réactifs doivent être adaptées au nombre de couples d'amorces. Ainsi, dans un mode de réalisation préféré, la concentration finale de chaque amorce permettant la réaction d'amplification est comprise entre 10 nM et 1 pM, et particulièrement entre 50 et 500 nM. Dans un autre mode de réalisation préféré, qui peut être dépendant ou indépendant du précédent, la concentration finale d'ADN sur lequel est réalisée l'amplification est comprise entre 10 et 20 ng/pI. 3] - enfin, on sait qu'il existe une grande variabilité d'efficacité dans la réaction d'amplification entre différents couples d'amorces, provenant probablement, entre autres, de la séquence nucléotidique particulière de la séquence cible à amplifier. Ainsi, dans le cas d'un ensemble de couples d'amorces utilisé dans un seul volume réactionnel, il convient d'adapter la proportion des concentrations des différents couples d'amorces entre eux, afin de favoriser une efficacité aussi identique que possible de toutes les réactions d'amplification. Ainsi, les ensembles de couples d'amorces selon l'invention permettent une amplification efficace aussi bien en terme de qualité qu'en terme de quantité. 2888241 20 [0054] L'expression détection de l'ensemble formé par lesdits fragments d'ADN amplifiés signifie que les fragments d'ADN amplifiés sont identifiés selon des paramètres permettant de distinguer un ensemble de fragments d'ADN amplifiés d'un autre ensemble. De tels paramètres sont par exemple le nombre de fragments, leur taille, leur quantité, leur intensité, leur charge, leur structure tridimensionnelle, . ... 5] Dans un mode de réalisation particulier, la détection des fragments d'ADN amplifiés par l'amplification multiplex requiert leur séparation et leur visualisation. La séparation peut être réalisée selon un unique paramètre, ou bien selon la combinaison d'au moins deux paramètres, par exemple choisis parmi les paramètres suivants: la taille, la charge, la structure tridimensionnelle.... 6] Dans un exemple de réalisation, les fragments sont séparés selon leur taille, par migration électrophorétique; les méthodes suivantes bien connues de l'homme du métier peuvent être utilisées afin de séparer les fragments d'ADN amplifiés obtenus dans le cadre de la présente invention: le gel d'électrophorèse (électrophorèse sur gel d'agarose ou sur un gel d'acrylamide) ou les techniques d'électrophorèse capillaire. 7] A titre d'exemple, la migration éléctrophorétique est effectuée sur un gel d'acrylamide, et de façon préférée sur un gel hautement résolutif et/ou en conditions dénaturantes (permettant la séparation des deux brins d'ADN d'un fragment amplifié). 8] La détection (sans séparation) ou la visualisation (après séparation) peut être réalisée par n'importe quelle technique connue, et notamment à l'aide de molécules qui se fixent à l'ADN (traceurs) ou s'intercalent dans l'ADN (agents intercalants) radioactifs, fluorescents, chemoluminescents et enzymatiques. II est ainsi possible de détecter ou visualiser l'ensemble de fragments à l'aide de bromure d'éthidium. Alternativement, la détection ou la visualisation des fragments d'amplification est réalisée par fluorescence, soit à l'aide d'un fragment nucléotidique marqué par fluorescence ou par l'intermédiaire des amorces sens ou antisens, auxquelles est liée une molécule fluorescente. 9] Dans un mode de réalisation préféré, la détection ou la visualisation est réalisée à l'aide d'un fragment nucléotidique marqué par fluorescence, qui est complémentaire d'un polynucléotide universel localisé en 5' de l'amorce sens. Par exemple, le fragment marqué par fluorescence est complémentaire de la séquence CCAGGACGTTGTAAAACGAC (Seq ID N 57). L'utilisation d'un seul fragment nucléotidique marqué (par opposition à une pluralité d'amorces sens ou antisens marquées) permet de réduire les coûts de détection, puisqu'une seule molécule est utilisée pour la détection de l'ensemble des fragments d'ADN amplifiés. Dans un mode de réalisation particulier, le fragment nucléotidique marqué par fluorescence possède, liée en 5', une molécule émettant dans l'infrarouge à 800 nm. 0] De plus, la méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'invention peut optionnellement comprendre des étapes supplémentaires: [0061] (1) une étape d'extraction de l'ADN à partir d'un produit dérivé de blé (matières premières, produits de transformation ou finis), l'étape d'extraction précédant l'étape d'amplification simultanée multiplex. Dans un mode de réalisation particulier, l'extraction de l'ADN est réalisée par lyse chimique et/ou thermique et/ou enzymatique. 2] (2) une étape de broyage du grain de blé, précédant celle d'extraction, par exemple une étape de broyage mécanique, qui peut être réalisée sans addition de tampon. 3] Afin de rendre la présente méthode d'obtention encore plus rapide, on peut envisager de réaliser l'étape d'amplification, sans purification de l'ADN, c'est à dire directement après une étape optionnelle de broyage et une étape de lyse. 4] La méthode utilisée ci-dessus répond aux problèmes posés initialement, dans la détection d'une variété végétale de blé, à savoir la rapidité, le coût, et la certitude des résultats. 5] Ainsi, l'utilisation d'un ensemble de couples d'amorces au sein d'un unique volume réactionnel accélère la préparation des échantillons pour l'amplification dans la mesure où l'analyse de l'ADN d'une variété végétale requiert une seule réaction d'amplification, et rend sans objet les opérations de mélange des différents produits d'amplification, qui peuvent de plus être source d'erreurs et de contaminations. De plus l'absence de purification de l'ADN après son extraction n'altère pas l'efficacité et la qualité des amplifications, mais réduit de nouveau le temps nécessaire à l'obtention d'un profil génétique spécifique d'une variété végétale. Par conséquent, en réduisant le nombre d'étapes au stade de l'amplification mais également lors des étapes optionnelles antérieures, la méthode est plus rapide et permet d'obtenir un profil génétique environ 8 à 10 heures après le prélèvement du produit dérivé de blé. 6] Le coût s'en trouve également diminué du fait de l'utilisation d'un seul volume réactionnel pour l'amplification d'au moins 5 loci ce qui réduit, d'une part, la quantité de réactifs nécessaires et, d'autre part, la consommation de matériel utilisé. Enfin, le coût peut encore être diminué par l'utilisation d'une molécule marquée unique lors de l'étape de détection ou de visualisation. 7] La présente demande se rapporte également à une méthode de discrimination de variétés végétales de céréales, notamment de variétés de blé, comprenant une méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'invention, et une étape c. de comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues, notamment les profils de variétés d'un groupe déterminé, considéré comme groupe de référence. Ainsi, la méthode de discrimination comprend: a. l'amplification simultanée d'au moins 5 loci d'une solution d'acides nucléiques obtenue à partir d'un produit dérivé de blé, au sein d'un unique mélange réactionnel, par un ensemble de couples d'amorces selon l'invention, conduisant à l'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés, b. la détection de l'ensemble formé par lesdits fragments d'ADN amplifiés et l'obtention d'un profil génétique, et c. la comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues. 8] Cette méthode peut comprendre les étapes optionnelles mentionnées ci-dessus pour la méthode d'obtention d'un profil génétique. Toutes les caractéristiques particulières décrites pour la méthode d'obtention d'un profil génétique s'appliquent également à la présente méthode. Dans un mode de réalisation préféré, la méthode de discrimination de variétés végétales de céréales selon l'invention permet de discriminer au moins 10, au moins 20, au moins 30, au moins 40, au moins 50, au moins 60, au moins 70, au moins 80, au moins 90, au moins 100, au moins 200, au moins 300, au moins 400, au moins 500, au moins 1000 ou au moins 2000 variétés végétales de blé, c'est à dire qu'il est possible de distinguer, avec certitude, une variété végétale de blé parmi un ensemble de 50 variétés végétales de blé connues (pures et/ou hybrides), et plus particulièrement parmi les 50 variétés végétales de blé du Tableau 2. 9] Par comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues , on entend toute technique qui permet de déterminer, à partir d'un profil génétique obtenu selon l'invention, l'identité de la variété à l'origine du grain de blé ayant donné ce profil. Dans un mode de réalisation préféré, le profil génétique dont l'origine est à déterminer est comparé à des profils génétiques de référence, déterminés par la méthode selon l'invention ou contenus dans une base de données et associés au nom d'une variété végétale de blé. Ainsi, chaque variété végétale est caractérisée par un profil génétique spécifique, tel que représenté sur les Figures 2 et 3. Tout profil génétique dont l'origine est à déterminer peut être comparé aux profils de référence par tous paramètres pertinents tels que ceux cités ci-dessus, et entre autres le nombre de fragments, leur taille, leur quantité et/ou leur intensité. Dans un mode de réalisation, un profil 2888241 24 génétique sera considéré comme identique à un profil génétique de référence lorsque ces profils ont le même nombre de fragments, et ces fragments ont exactement la même taille. 0] L'invention concerne également l'utilisation d'un ensemble de couples d'amorces selon l'invention pour discriminer des variétés végétales de blé. L'utilisation d'un ensemble de couples d'amorces permet de discriminer au moins 10, au moins 20, au moins 30, au moins 40 et avantageusement au moins 50, au moins 60, au moins 70, au moins 80, au moins 90, au moins 100, au moins 200, au moins 300, au moins 400, au moins 500, au moins 1000 ou au moins 2000 variétés végétales de blé (pures et/ou hybrides), et plus particulièrement les 50 variétés végétales de blé listées dans le Tableau 2. 1] L'utilisation de l'ensemble de couples d'amorces selon l'invention s'applique aux variétés végétales selon la définition de l'article premier de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et/ou à toute plante de l'espèce Triticum aestivum qui ne répond pas à la définition d'une variété végétale selon la Convention UPOV. 2] Une quantité de grains de blé peut également être hétérogène quant à sa composition. Il est ainsi souhaitable de déterminer le nombre et/ou la nature des variétés végétales présentes au sein de cette quantité. Après prélèvement d'un échantillon représentatif de la quantité initiale, les méthodes explicitées ci-dessus sont appliquées indépendamment à chaque grain de blé constituant l'échantillon représentatif. L'identification de la variété végétale correspondant à chaque grain par les méthodes de l'invention permet ainsi: a) de déterminer le caractère homogène (une seule variété végétale) ou hétérogène (au moins deux variétés végétales) de la quantité de grains de blé initiale, et/ou b) de mettre en évidence une variété végétale qui ne fait pas partie du groupe de variétés de référence choisi, et/ou c) de mettre en évidence une plante qui ne répond pas à la définition d'une variété végétale (dans la mesure où une telle plante peut ne donner aucun fragment ou donner des fragments de taille aberrante après amplification), et/ou d) de distinguer des variétés végétales pures de variétés végétales hybrides. DESCRIPTION DES FIGURES 3] Figure 1: Description du principe d'amplification avec un polynucléotide universel et du marquage des fragments au cours de l'amplification. 4] Figure 2: Exemple de profils génétiques de variétés végétales, obtenus avec un ensemble de couples d'amorces selon l'invention consistant en 6 couples d'amorces A, B, L, P, U et W cités dans le Tableau 1 ci-dessus. De gauche à droite, on retrouve les variétés végétales suivantes: Piste Variété 1 Andalou 2 Charger 3 Ornicar 4 Shango Vivant 6 Pytagor 7 Occitan 8 Cracklin 9 Astrakan Apache 11 Altria 12 Isengrain 13 Baltimor 14 Semafor Quatuor 16 Pulsar 17 Recital 18 Galibier 19 Galibier Sponsor Piste Variété 28 Inconnu 29 Apache Apache 31 Apache 32 Apache 33 Sideral 34 Nirvana Eveil 36 Catalan 37 Aubusson 38 Macro 39 Guadalupe Caphorn 41 Paindor 42 Bastide 43 Courtot 44 Limes PR22R28 46 Parador 47 Thesee Piste Variété Piste Variété 21 Soissons 48 Cezanne 22 Soissons 49 Claire 23 Sideral 50 Claire 24 Nirvana 51 Orvantis Eveil 52 Autan 26 Catalan 53 Raspail 27 Apache [0075] Figure 3: Exemple de profils génétiques de variétés végétales, obtenus avec un ensemble de couples d'amorces selon l'invention consistant en 5 couples d'amorces A, B, W, U et L (Figure 3A) ou X, B, W U et S (Figure 3B) cités dans le Tableau 1 cidessus. A: 1: Astrakan; 2: Cracklin; 3: Soisson; 4: Limes; 5: Pytagor; 6: Eveil 7: Orvantis; 8: Nirvana; 9: Parador; 10: Bastide. B: 1: Altria; 2: Charger; 3: Isengrain; 4: Shango; 5: PR22R28. EXEMPLES 6] Principe: Un échantillon, après homogénéisation et réduction, est constitué de 40 grains d'une même variété de céréale ou d'une pluralité (au moins 2) variétés végétales. Les 40 grains sont broyés individuellement et subissent une lyse chimique, thermique et enzymatique. Après une brève centrifugation, l'ADN de chaque grain de l'échantillon en solution dans le surnageant est amplifié à l'aide d'au moins 5 couples d'amorces ciblant 5 loci microsatellites génétiquement non-liés et présentant un haut degré de polymorphisme. L'étape d'amplification est réalisée en présence d'un polynucléotide universel fluorescent permettant de marquer les fragments (Figure 1). Ceux-ci sont séparés par électrophorèse en gel de polyacrylamide en conditions dénaturantes et le gel est révélé en temps réel par un analyseur génétique. Les profils génétiques sont analysés à l'aide d'un logiciel de traitement d'image et comparés à une banque de données comprenant les profils préétablis. Un nom de variété est ainsi attribué à chaque grain. La composition variétale de l'échantillon de départ est déduite de ces résultats. 7] Etape 1: Sélection de l'échantillon [0078] L'échantillon pour analyse doit être homogénéisé et réduit selon la méthode BIPEA BE103D 8909, Méthode d'échantillonnage en vue d'une analyse grain par grain. Le matériel utilisé est un diviseur à rifle. La masse de la fraction du souséchantillon à obtenir est calculée avec la formule suivante: m = (P x N x 10) / 1000, où : [0079] P = poids de 1000 grains estimé et N = nombre de grains à prélever pour réaliser l'électrophorèse. Il faut obtenir avant la division finale une fraction ayant un poids le plus proche possible du double du poids théorique à obtenir soit, dans cet exemple, 40 g. 0] Un sous-échantillon de 40 grains est ensuite sélectionné dans l'échantillon avec le Numigral Il. Cet appareil permet de faire un échantillonnage statistique en prélevant un grain sur 10 dans un échantillon. 1] Etape 2: Broyage des grains Le broyage grain par grain est réalisé en plaques format 96 en Teflon . Après ajout d'un grain et de 2 billes en tungstène ou en acier par puits, la plaque est fermée à l'aide d'une plaque de perçage en plexiglas munie de cônes en métal (un par puits). Avec le broyeur Mixer Mill 301 (Retsch) muni d'un adaptateur à plaques, les grains de blé sont broyés pendant 2 fois 10 minutes à une fréquence de 30 mouvements par seconde. 2] Etape 3: Extraction de l'ADN [0083] 3.1 Moutures et farines [0084] L'ADN des moutures et des farines est extrait avec le kit Nucleospin Food (Macherey Nagel), utilisé selon les informations du fournisseur. Le dosage de l'ADN est réalisé par fluorimétrie (Versafluor, Biorab) avec le kit de dosage distribué par Interchim (PicoGreen DSDNA quantification kit, Molecular Probes) et utilisé selon les informations du fournisseur. 2888241 28 [0085] 3.2. Grain par grain [0086] La technique utilisée pour extraire l'ADN repose sur une adsorption du lysat de l'échantillon brut sur un papier filtre spécialement traité pour lyser les cellules et adsorber l'ADN (papier FTA, Whatman). Après broyage à sec des échantillons, ceux ci sont additionnés de 150 pl d'eau ou de tampon de lyse (Tris HCI pH 8.0 10 mM; NaCl 150mM, EDTA 2mM, SDS 1%) et de protéinase K (Macherey Nagel). Après une incubation de 30 minutes à 65 C, les échantillons sont additionnés de RNAse et d'a-amylase (Sigma-Aldrich), et incubés 15 minutes à température ambiante. Après une brève centrifugation, 5 pl du surnageant de chacun des échantillons est appliqué sur une carte CloneSaver (whatman), et laissé à sécher pendant 1 heure sous une hotte à flux laminaire. Une rondelle de 2 mm de diamètre est découpée et placée dans un microtube de 200 pl. Les rondelles sont lavées 2 fois avec 100 pl d'eau qualité biologieMoléculaire, 2 fois avec 100 pl d'éthanol absolu et 2 fois avec 100 pl d'eau qualité biologie moléculaire. Les tubes sont ensuite placés, ouverts, à 50 C pendant l h afin de sécher les rondelles de papiers. 7] Etape 4: Préparation d'un ensemble de couples d'amorces [0088] 4.1. Sélection des couples d'amorces Dans les 3 tableaux suivants (3A à 3C), est indiquée en minuscule la séquence du polynucléotide universel, et en majuscule la séquence propre à chaque amorce. NOM SEQUENCE SEQ ID A sens cacgacgttgtaaaacgacGGATTGGAGTTAAGAGAGAACCG 49 B sens cacgacgttgtaaaacgacGCAGAGCCTGGTTCAAAAAG 50 L sens cacgacgttgtaaaacgacTCAAAACATAAATGTTCATTGGA 51 U sens cacgacgttgtaaaacgacGCAATCTTTTTTCTGACCACG 52 W sens cacgacgttgtaaaacgacGTGCTTGCTGAGCTATGAGTC 53 A antisens GCAGAGTGATCAATGCCAGA 2 B antisens CGCCTCTAGCGAGAGCTATG 4 L antisens TCAACCGTGTGTAATTTTGTCC 24 U antisens ATGTGCATGTCGGACGC 42 W antisens GTGCCACGTGGTACCTTTG 46 Tableau 3A: Séquence nucléotidique des amorces utilisées dans un 25 ensemble de 5 couples d'amorces selon l'invention. NOM SEQUENCE SEQ ID X sens cacgacgttgtaaaacgacTTCTCACTGTAAGGGCGTT 54 B sens cacgacgttgtaaaacgacGCAGAGCCTGGTTCAAAAAG 50 S sens cacgacgttgtaaaacgac ATG ACC CTT CTG CCA AAC AC 55 U sens cacgacgttgtaaaacgacGCAATCTTTTTTCTGACCACG 52 W sens cacgacgttgtaaaacgacGTGCTTGCTGAGCTATGAGTC 53 X antisens CAGCCTTAGCCTTGGCG 48 B antisens CGCCTCTAGCGAGAGCTATG 4 S antisens,ATC GAC CGG GAT CTA GCC 38 U antisens ATGTGCATGTCGGACGC 42 W antisens GTGCCACGTGGTACCTTTG 46 Tableau 3B: Séquence nucléotidique des amorces utilisées dans un ensemble de 5 couples d'amorces selon l'invention. Tableau 3C: Séquence nucléotidique des amorces utilisées dans un ensemble de 6 couples d'amorces selon l'invention. 9] 4.2. Préparation d'une composition unique contenant l'ensemble de couples d'amorces [0090] Chaque amorce se présente sous la forme d'une composition de concentration initiale de 1 mM. Les amorces sont mélangées au sein d'une composition unique, c'est à-dire qu'un volume variant entre 1 et 10 pl selon l'amorce est ajouté dans une composition de volume final de 1 ml. La concentration finale de chaque amorce au sein de cette composition peut ainsi varier entre 1 et 10 pM, selon l'amorce. A cette solution, est également ajouté un polynucléotide complémentaire du polynucléotide universel lié en 5' des amorces sens, pour permettre la détection des fragments d'ADN amplifiés, dont la concentration finale varie entre 10 et 20 pM, et est avantageusement 20 pM. NOM SEQUENCE SEQ ID A sens B sens L sens P sens U sens W sens A antisens B antisens L antisens P antisens U antisens W antisens cacgacgttgtaaaacgacGGATTGGAGTTAAGAGAGAACCG 49 cacgacgttgtaaaacgacGCAGAGCCTGGTTCAAAAAG 50 cacgacgttgtaaaacgacTCAAAACATAAATGTTCATTGGA 51 cacgacgttgtaaaacgacAATAGAGCCCTGGGACTGGG 56 cacgacgttgtaaaacgacGCAATCTTTTTTCTGACCACG 52 cacgacgttgtaaaacgacGTGCTTGCTGAGCTATGAGTC 53 GCAGAGTGATCAATGCCAGA 2 CGCCTCTAGCGAGAGCTATG 4 TCAACCGTGTGTAATTTTGTCC 24 GAAGGACGACATTCCACCTG 32 ATGTGCATGTCGGACGC 42 GTGCCACGTGGTACCTTTG 146 [0091] Etape 5: PCR multiplex [0092] 5.1 Préparation des réactifs d'amplification [0093] Les différents réactifs permettant l'amplification multiplex sont mélangés dans les proportions indiquées dans le Tableau 4 suivant. Les volumes s'entendent pour l'amplification de l'ADN d'un grain de blé. La concentration de l'ADN de blé est indiquée en génome (Go), 1 Go étant égal à une concentration d'ADN de 17 pg/pl. Mélange Concentration finale ADN (1000 Go/pl) 1 pl 1000 Go MgCl2 (25 mM) 0,4 pl 2 mM Master Mix (Multiplex Qiagen) 2,5 pI 0,5 X Mélange Amorces/Poly. Compl. suivant la concentration finale souhaitée Eau qsp 10 pl / Tableau 4: Préparation du mélange réactionnel pour une réaction 10 d'amplification multiplex dans 10 pI final. 4] A ces réactifs d'amplification, est ajouté le mélange amorces/sonde préparé selon le point 4.2 ci-dessus de manière à obtenir une concentration finale en amorce au sein du volume réactionnel variant entre 25 nM et 1 pM. 5] Les tableaux 5A à 5C suivants indiquent les concentrations optimales d'amorces et du polynucléotide complémentaire (Poly. compl.) au sein du volume réactionnel ([réaction]) dans la réalisation du procédé de l'invention, et plus particulièrement pour les conditions de préparation indiquées ci-dessus. Amorces [réaction] A sens 25 nM à 100 nM A antisens B sens 250 nM à 750 nM B antisens W sens W antisens U sens 100nMà500nM U antisens L sens 50 nM à 250 nM L antisens Poly. compl. 250 nM à 1 pM Tableau 5A: Concentration finale optimale des amorces, au sein d'un mélange réactionnel d'amplification, de l'ensemble défini au tableau 3A. Amorces [réaction] X sens 100 nM à 500 nM X antisens B sens B antisens W sens W antisens U sens U antisens S sens 200 nM à 500 nM 1 S antisens Poly. compl. 250 nM à 1 pM Tableau 5B: Concentration finale optimale des amorces, au sein d'un mélange réactionnel d'amplification, de l'ensemble défini au tableau 3B. Amorces [réaction] A sens 25 à 100 nM A antisens B sens 250 à 750 nM B antisens W sens W antisens U sens 100 à 500 nM U antisens L sens 1 L antisens P sens 50 à 250 nM P antisens Poly. compl 250 nM à 1 pM Tableau 5C: Concentration finale optimale des amorces, au sein d'un mélange réactionnel d'amplification, de l'ensemble défini au tableau 3C. 6] 5.2. Programme PCR [0097] 10 pl de mélange réactionnel de PCR sont ajoutés directement dans chacun des tubes. Les tubes sont ensuite scellés et le milieu réactionnel est incubé selon le programme d'amplification (Tableaux 6 et 7) préconisé par le fournisseur de l'enzyme. L'appareil utilisé est soit le thermocycleur Master Cycle (Eppendorf) soit GeneAmp 9700 (Applied Biosystem). Etape Durée Température 1 15 min 95 C 2 1 min 95 C 3 1 min 30 sec 56 à 60 C 40 cycles 4 1 min 72 C 2 min 72 C 6 1 min 20 C Tableau 6: Programme d'amplification d'un ensemble de couples d'amorces selon l'invention. Pour chaque ensemble de couples d'amorces spécifique est déterminée une température d'hybridation (indiquée ici en gras). Ensemble de couple d'amorces Température d'hybridation ( C) A, B, W, U et L 60 X,B,W,UetS 60 A,B,W,U,LetP 56 Tableau 7: Température d'hybridation (en C) utilisée en fonction des différents ensembles de couples d'amorces [0098] Etape 6: Détection de l'ensemble de fragments d'ADN amplifiés [0099] 6.1. Séparation des fragments [00100] Après l'amplification, les fragments sont additionnés de 10% de solution de dépôt (Formamide 80%, EDTA 10 mM, Bleu de bromophénol, 2 mg/ml) et dénaturés par chauffage à 95 C, 2 minutes. La séparation en fonction de la taille est réalisée par électrophorèse en gel de polyacrylamide dénaturant (USB RapidGel 6% Ultrapure, Amersham) (Dimensions du gel 25 cm X 15 cm X 0,2 mm) (paramètres de migration: 1500V, 40 mA, 40W, 50 C). L'appareil utilisé est un analyseur génétique LiCor NEN2 Global Controler System. [00101] 6.2 Visualisation des fragments [00102] Marquage IRD 800 (système à 3 amorces) : un polynucléotide universel est inséré en 5' de chacune des amorces sens. L'amplification est réalisée en présence d'un troisième polynucléotide, complémentaire du polynucléotide universel. Ce troisième polynucléotide est modifié en 5' par l'ajout d'une molécule fluorescente émettant dans l'infrarouge à 800 nm. Lors des cycles d'amplification, la molécule fluorescente, par incorporation aux fragments d'amplification, sert à marquer ces fragments. Le principe du marquage est schématisé sur la Figure 1. [00103] Durant la migration des fragments d'ADN amplifiés, le laser Infrarouge de l'analyseur génétique balaie le bas du gel à travers une fenêtre de 3 x 15 cm et collecte les informations de fluorescence qui sont numérisée sous le format TIFF. [00104] Etape 7: Comparaison du ou des profils avec des profils de référence [00105] L'image du gel est analysée à l'aide du logiciel Bionumerix, qui compare les profils obtenus à une banque de profils préétablis sur les variétés végétales de blé pures connues. RESULTATS [00106] A. Couples d'amorces monomorphes ou faiblement polymorphes [00107] Afin de déterminer les couples d'amorces appropriés pour la réalisation d'un ensemble de couples d'amorces utilisable au sein d'une réaction multiplex et permettant de discriminer un grand nombre de variétés végétales, le caractère polymorphes des loci ont été testés. Les marqueurs listés dans le Tableau 8 se sont révélés monomorphes lorsqu'une amplification a été réalisée sur les 36 variétés végétales suivantes, c'est-à- dire que dans toutes ces variétés l'amplification n'a produit qu'un fragment de taille unique ALTRIA, CAPHORN, ORVANTIS, VIVANT, CATALAN, GUADALUPE, PAINDOR, ANDALOU, CEZANNE, ISENGRAIN, SEMAFOR, APACHE, CHARGER, ASTRAKAN, CRACKLIN, LIMES, PARADOR, SHANGO, AUBUSSON, CLAIRE, SIDERAL, AUTAN, COURTOT, PYTAGOR, SOISSONS, NIRVANA, QUATUOR, SPONSOR, BASTIDE, OCCITAN, RASPAIL, THESEE, CAMP REMY, EVEIL, ORNICAR, RECITAL. De plus, deux couples d'amorces parmi ceux testés ont montré un polymorphisme dans seulement quelques variétés, ce qui n'apparaît pas suffisant afin de discriminer au moins 50 variétés végétales de blé. [00108] B. Couples d'amorces ne conduisant pas à une amplification efficace dans les conditions multiplex retenues [00109] De plus, certains couples d'amorces, bien qu'ils présentent un caractère polymorphe, n'ont pas été considérés dans la mesure où leur utilisation au sein d'ensemble de couples d'amorces selon l'invention ne permettait pas une amplification efficace, dans un même volume réactionnel, avec tous les couples d'amorces de cet ensemble. Ceci s'explique notamment par la température d'hybridation propre à chaque couple, les éventuels phénomènes de compétition entre amorces et l'hybridation des amorces entre elles ou avec un produit d'amplification et l'absence d'amplification lorsque certaines amorces sont utilisées dans des conditions multiplex (stoechiométrie). Ces amorces sont indiquées dans le Tableau 8. Amorce sens Séquence Amorce antisens Séquence Statut F.TA. MS.183 CTA AAC ACG ACA GCG GTG G R.TA.MS.183 GAT ATG TGA GCA GCG GTC AG NA F.TA. MS.185 CGG TAG TTT TTA GCA AAG AG R.TA.MS.185 CCT TAC AGT TCT TGG CAG AA NA F.TA. MS.187 GCA CCC ACA TCT TCG ACC R.TA.MS.187 TGC TGC TGG TCT CTG TGC NA F. TA.MS.188 CTA AAC ACG ACA GCG GTG G R.TA. MS.188 GAT ATG TGA GCA GCG GTC AG NA F.TA. MS.190 AAG ATG GAC GTA TGC ATC ACA R.TA. MS.190 GCC ATA TTT GAT GAC GCA TA NA F.TA.MS.191 GGC AGA GCA GCG AGA CTC R.TA.MS.191 CAA GTG GAG CAT TAG GTA CAC G NA F.TA.MS.192 GGG ATT GCA TAT GAG ACA ACG R.TA.MS. 192 TGC CAT GGT TGT AGT AGC CA NA F. TA. M S.194 GCA TCT GGT ACA CTA GCT GCC R. TA. M S.194 TCA TGG ATG CAT CAC ATC CT 3 NA F.TA.MS.195 GGG TGG GAG AAA GGA GAT G R.TA.MS.195 MA CCA TCC TCC ATC CTG G NA F.TA.MS.197 CGC ACC ATC TGT ATC ATT CTG R.TA.MS.197 TGG TCG TAC CAA AGT ATA CGG NA F.TA. MS.198 CAA TAG TTC TGT GAG AGC TGC G R.TA.MS.198 CCA ACC CAA ATA CAC ATT CTC A NA F.TA.MS.199 ACA AAC AGA AAA TCA AAA CCC G R.TA. MS.199 ATC CAT CGC CAT TGG AGT G NA F.TA.MS.200 CAT CCC TAC GCC ACT CTG C R.TA. MS.200 MT GGT ATC TAT TCC GAC CCG NA F. TA. M S.202 AAT CAC AAC AAG GCG TGA CA R. TA.MS.202 CAG GGT GGT GCA TGC AT NA F.TA.MS.203 GGT GGT ATG GAC TAT GGA CAC T R.TA.MS.203 TTT GCA TGG AGG CAC ATA CT NA F.TA.MS.204 GCC CGG TCA TGT AAA ACG R.TA.MS.204 TTT CAG TTT GCG TTA AGC TTT G NA F.TA.MS.205 AAT TCA ACC TAC CAA TCT CTG R.TA.MS.205 GCC TAA TAA ACT GAA AAC GAG NA F.TA. MS.206 TTC AGT GGT AGC GGT CGA G R.TA.MS.206 CCG ACA TCT CAT GGA TCC AC NA F.TA.MS.207 CAA ATG GAT CGA GAA AGG GA R.TA.MS.207 CTG CCA TTT TTC TGG ATC TAC C NA F.TA.MS.210 CAC CGA CGG TTT CCC TAG AGT R.TA. MS.210 GGT GAG TGC AAA TGT CAT GTG NA F.TA. MS.211 TGC CTG GCT CGT TCT ATC TC R.TA. MS. 211 CTA GCT TAG CAC TGT CGC CC NA F.TA. MS.212 AAC TTG CAA AAC TGT TCT GA R.TA.MS.212 TAT TTG MG CGG TTT GAT TT NA F.TA. MS.213 ACG GCG AGA AGG TGC TC R.TA. MS.213 CAT GAA AGG CAA GTT CGT CA NA F.TA.MS.214 ATC TTA GCA TAG MG GGA GTG GG R.TA.MS.214 TTC TGC ACC CTG GGT GAT NA F.TA.MS.215 ATA GTG TGT TGC ATG CTG TGT G R.TA.MS 215 TCT AAT TAG CGT TGG CTG CC non Tableau 8 Amorce sens Séquence Amorce antisens Séquence Statut F.TA.MS.216 AGG GGA TAT GTT GTC ACT CCA R.TA.MS.216 TTA TGT GAT TGC GTA CGT ACC C non F.TA.MS. 217 TCA CCG TGG TCA CCG AC R.TA.MS.217 CCA CCG AGC CGA TAA TGT AC non F. TA.MS.218 CGT ATC ACC TCC TAG CTA AAC TAG R.TA.MS.218 AGC CTT ATC ATG ACC CTA CCT T non F.TA.MS.219 ATC GCA TGA TGC ACG TAG AG R.TA.MS.219 ACA TGC ATG CCT ACC TAA TGG non FTA.MS.220 TCA GTG GGC AAG CTA CAC AG R.TA.MS.220 MA ACT TAG TAG CCG CGT non F.TA.MS.221 GGG TTC CTA TCT GGT MA TCC C R.TA. MS.221 GAC ACA CAT GTT CCT GCC AC non F.TA.MS.222 CGT ACT CCA CTC CAC ACG G R.TA.MS.222 CGG TCC MG TGC TAC CTT TC non F.TA.MS.224 GAG TCC TGA TGT GAA GCT GTT G R.TA.MS.224 CTC ATT GGG GTG TGT ACG TG non F.TA.MS.226 CCA TTT CAC CTA ATG CCT GC R.TA.MS.226 AAT MA ACC ATG AGC TCA CTT GC non F.TA. MS.227 GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC R.TA.MS.227 CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG non F.TA.MS.230 GCT TGA GAC CGG CAC AGT R.TA.MS.230 CGA GAC CTT GAG GGT CTA GA non F.TA.MS.311 GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC R.TA.MS.311 CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG non F.TA.MS.313 GGT TTT CTT TCA GAT TGC GC R.TA.MS.313 CGT TGT CTA ATC TTG CCT TGC non F.TA.MS.317 GAC CAA GAT ATT CAA ACT GGC C R.TA.MS.317 AGC TCA GCT TGC TTG GTA CC non F.TA.MS.330 ATG GAG ATA TTT GGC CTA CM C R.TA.MS.330 CTT GAC TTC MG GCG TGA CA non F.TA.MS.331 TGC AGT GGT CAG ATG TTT CC R.TA.MS.331 CTT TTC TTT CAG ATT GCG CC non F.TA.MS. 333 AGT GGC TGG GAG AGT GTC AT R.TA.MS.333 GCC CAT TAC CGA GGA CAC pauvre F.TA.MS.337 ACG CCA GTT GAT CCG TAA AC R.TA.MS.337 GAC ATC AAT AAC CGT GGA TGG pauvre Tableau 8 (suite) : couples d'amorces non utilisables pour former un ensemble de couples d'amorces selon l'invention. NA: non approprié pour une amplification multiplex; non: caractère monomorphe du locus; pauvre: caractère polymorphe dans un nombre de variétés restreint. [00110] C. Exemple de profils obtenus avec des ensembles de couples d'amorces selon l'invention [00111] Les tableaux 9A à 9C suivants listent le nombre d'allèles obtenus avec les ensembles de couples d'amorces cités ci-dessus, ainsi que la taille respective de ces allèles, et le nombre de profils théoriques que l'on peut obtenir en considérant que le procédé de l'invention est appliquée à des variétés pures, c'est-à-dire présentant deux allèles de même taille. Amorces Longueur des Nombre Nombre de profils fragments d'allèles théoriques A 85 pb à 121 pb 8 3600 B 148pbà172pb 6 U 178 pb à 184 pb 5 W 221 pb à 233 pb 5 L 255 pb à 273 pb 3 Tableau 9A: Nombre de profils génétiques théoriques avec l'ensemble de 10 couples d'amorces défini au tableau 3A. Amorces Longueur des Nombre Nombre de profils fragments d'allèles théoriques X 99pbà123pb 14 18900 B 148 pb à 172 pb 6 U 178 pb à 184 pb 5 W 221 pb à 233 pb 5 S 211 pbà273pb 9 Tableau 9B: Nombre de profils génétiques théoriques avec l'ensemble de couples d'amorces défini au tableau 3B. Amorces Longueur des Nombre Nombre de profils fragments d'allèles théoriques A 85 pb à 121 pb 8 14400 B 148pbà172pb 6 U 178 pb à 184 pb 5 W 221 pbà233pb 5 L 255pbà273pb 3 P 310pbà340pb 4 Tableau 9C: Nombre de profils génétiques théoriques avec l'ensemble de couples d'amorces défini au tableau 3C. [00112] Le nombre de profils génétiques théoriques, calculé en fonction du nombre d'allèles par couple d'amorces, varie selon les 3 ensembles de couples d'amorces cités entre 3600 et 18900 pour une variété pure. Ceci reflète la possibilité de discriminer un grand nombre de variétés végétales, si ce n'est toutes les variétés végétales existantes, et à tout le moins les 50 variétés végétales identifiées dans le tableau 2. Il est bien entendu que le nombre de profils génétiques théoriques est bien plus grand lorsque l'amplification est réalisée sur des variétés hybrides, dans la mesure où une variété hybride peut présenter deux allèles de taille différente pour un même locus. [00113] La Figure 2 représente un exemple de gel d'électrophorèse obtenu avec un ensemble de 6 couples d'amorces selon l'invention, à savoir les couples P, L, W, U, B et A. Le gel comprend 53 pistes correspondant à 47 variétés végétales. Les variétés végétales Apache, Galibier, Nirvana, Soissons et Claire ont été déposées plusieurs fois pour s'assurer de l'homogénéité de la migration sur l'ensemble du gel. Avec l'ensemble de couples d'amorces utilisé, toutes les variétés végétales sur lesquelles a été réalisée l'amplification présentent un profil génétique spécifique, c'est-à-dire qu'aucune des variétés végétales ne présente un profil identique à une autre variété utilisée. Ces résultats confirment d'une part que, de par la sélection de couples d'amorces appropriés, il est possible de discriminer au moins 50 variétés végétales avec un faible nombre de couples d'amorces (au moins 5 couples), et d'autre part que l'amplification d'au moins 5 couples dans des conditions multiplex (au sein d'un même volume réactionnel) permet d'obtenir, dans des variétés pures, un fragment d'amplification unique par locus amplifié. Ceci valide donc le caractère sûr, rapide et bon marché de la méthode par rapport aux méthodes de discrimination conventionnelles [00114] Le gel de la Figure 2 a permis également de déterminer que l'ADN amplifié et déposé à la piste 28 ne provenait pas d'une variété végétale qui faisait partie du groupe des 50 variétés végétales du tableau 2. En effet, après migration et comparaison du profil génétique de cette variété avec les profils génétiques de référence des 50 variétés végétales du tableau 2, il est apparu que celui-ci présentait une composition différente dans l'ensemble de fragments d'ADN amplifiés. Ceci confirme donc que la méthode de la présente invention permet non seulement de discriminer des variétés végétales d'un groupe prédéterminé mais aussi d'identifier une variété végétale exclue de ce groupe. [00115] La figure 3 présente des exemples de gels obtenus sur 10 et 5 variétés végétales avec des ensembles de 5 couples d'amorces de l'invention. Ainsi, la méthode de l'invention peut être réalisée avec aussi peu que 5 couples d'amorces; Cette figure démontre qu'une PCR multiplex est réalisée dans les conditions définies ci-dessus avec les amorces sélectionnées et définies dans le tableau 1 | La présente invention concerne un ensemble de couples d'amorces, comprenant au moins 5 couples d'amorces, lesdits couples étant choisis dans le but d'obtenir un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé. Cet ensemble est utilisé dans une méthode d'obtention d'un profil génétique d'une variété végétale de blé et dans une méthode de discrimination de variétés végétales de blé par comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues. | 1. Ensemble de couples d'amorces, dans lequel au moins 5 couples d'amorces, constitués d'une amorce sens et d'une amorce antisens, sont 5 choisis parmi les couples suivants: Couple Amorce sens Seq Amorce antisens Seq ID ID A GGA TTG GAG TTA AGA GAG AAC CG 1 GCA GAG TGA TCA ATG CCA GA 2 B GCA GAG CCT GGT TCA AAA AG 3 CGC CTC TAG CGA GAG CTA TG 4 C TGC TCT TTG GCG AAT ATA TGG 5 GTT CAA AAC AAA TTA AAA GGC CC 6 D CGC ACC ATC TGT ATC ATT CTG 7 TGG TCG TAC CAA AGT ATA CGG 8 E TGC CTG GCT CGT TCT ATC TC 9 'CTA GCT TAG CAC TGT CGC CC 10 F AAC TTG CAA AAC TGT TCT GA 11 TAT TTG AAG CGG TTT GAT TT 12 GÎATC 13 ACA TGC ATG CCT ACC TAA TGG 14 GCA TGA TGC ACG TAG AG H TCA GTG GGC AAG CTA CAC AG 15 AAA ACT TAG TAG CCG CGT 16 I CGT ACT CCA CTC CAC ACG G 17 CGG TCC AAG TGC TAC CTT TC 18 J TCA TAC GGG TAT GGT TGG AC 19 CAC CCC CTT GTT GGT CAC 20 K GAG TCC TGA TGT GAA GCT GTT G 21 CTC ATT GGG GTG TGT ACG TG 22 L TCA AAA CAT AAA TGT TCA TTG GA 23 TCA ACC GTG TGT AAT TTT GTC C 24 M CCA TTT CAC CTA ATG CCT GC 25 AAT AAA ACC ATG AGC TCA CTT GC 26 N GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC 27 CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG 28 O CCA ACC GTG CTA TTA GTC ATT C 29 CAA TGC AGG CCC TCC TAA C 30 P AAT AGA GCC CTG GGA CTG GG 31 GAA GGA CGA CAT TCC ACC TG 32 Q GCT TGA GAC CGG CAC AGT 33 CGA GAC CTT GAG GGT CTA GA 34 R GCA AGA AGC AAC AGC AGT AAC 35 CAG ATG CTC TTC TCT GCT GG 36 S ATG ACC CTT CTG CCA AAC AC 37 ATC GAC CGG GAT CTA GCC 38 T ATG GAG ATA TTT GGC CTA CAA C 39 CTT GAC TTC AAG GCG TGA CA 40 U GCA ATC TTT TTT CTG ACC ACG 41!ATG TGC ATG TCG GAC GC 42 V GTG AAG CAG ACC CAC AAC AC 43 GAC GGC TGC GAC GTA GAG 44 W GTG CTT GCT GAG CTA TGA GTC 45 GTG CCA CGT GGT ACC TTT G 46 X TTC CTC ACT GTA AGG GCG TT 47 CAG CCT TAG CCT TGG CG 48 2. Ensemble de couples d'amorces selon la 1 qui consiste en 5 couples d'amorces. 3. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 1 à 2, dans lequel le nombre d'allèles par locus amplifié par lesdits couples d'amorces dans une quelconque variété végétale de blé est supérieur ou égal à 3 et de préférence supérieur ou égal à 5. 4. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les loci sont non-liés génétiquement. 5. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 10 1 à 4, permettant d'obtenir un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé parmi des variétés végétales de blé connues constituant un groupe de référence. 6. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 15 1 à 5 permettant d'obtenir un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé parmi au moins 50 variétés végétales de blé connues constituant un groupe de référence. 7. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 20 1 à 6, choisi parmi les combinaisons de couples d'amorces suivantes: a) A, B, L, P, U et W, b)X,B,S,VetW, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, U et W, e)X,B,P,UetW, f)X,C,S,UetW, g)A,C,S,UetW, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, Set P, k) A, C,U,W,LetOet I) A, B, W, U et L. 8. Ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 5 1 à 7 dans lequel chaque amorce sens possède, attaché en 5', un polynucléotide universel. 9. Ensemble de couples d'amorces selon la 8, dans lequel le polynucléotide universel possède la séquence CCAGGACGTTGTAAAACGAC (Seq ID N 57). 10. Ensemble de fragments d'ADN tel qu'obtenu par amplification à partir de l'ADN de blé d'une variété donnée, au moyen d'un ensemble de couples d'amorces, dans lequel au moins 5 couples d'amorces sont choisis parmi les couples désignés A à x de l'une quelconque des 1 à 9, ledit ensemble de fragments d'ADN étant spécifique d'une variété végétale de blé. 11. Ensemble de fragments d'ADN selon la 10, ledit ensemble de fragments d'ADN étant spécifique d'une variété végétale de blé parmi au moins 50 variétés végétales de blé connues constituant un groupe de référence. 12. Ensemble de fragments d'ADN selon l'une quelconque des 10 à 11, lesdits fragments étant amplifiés par un ensemble de couples d'amorces choisi parmi: a) A, B, L, P, U et W, b) X, B, S, V et W,c)A,B,S, UetW,d)X,B,L,UetW,e)X,B,P,UetW,f)X,C,S,Uet W, g) A, C, S, U et W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U et W, j) X, B, U, W, S etP,k)A,C,U,W,Let0etl)A, B,W,UetL. 13. Kit d'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN spécifique d'une variété végétale de blé comprenant: a. un ensemble de couples d'amorces, dans lequel au moins 5 couples d'amorces sont choisis parmi les couples A à x de l'une quelconque des 1 à 9, et b. au moins une solution servant de marqueur de taille pour lesdits fragments. 14. Kit selon la 13, dans lequel une solution servant de marqueur de taille est un ensemble de fragments amplifiés par les couples d'amorces (A à x) spécifique d'une variété végétale de blé, et préférentiellement d'au moins une variété végétale choisie parmi Pytagor, Andalou, Isengrain, Bastide, Charger, Thésée, Claire, Crousty et/ou Altria. 15. Kit selon l'une quelconque des 13 à 14, dans lequel l'ensemble de couples d'amorces est choisi parmi: a) A, B, L, P, U et W, b) X, B, S, V et W, c) A, B, S, U et W, d) X, B, L, U et W, e) X, B, P, U et W, f) X, C, S, U et W, g) A, C, S, U et W, h) X, C, L, U et W, i) X, C, P, U etW,j)X,B,U,W,SetP,k)A,C,U,W,LetOetl)A,B,W,UetL. 16. Kit selon l'une quelconque des 13 à 15, dans lequel les au moins 5 couples d'amorces sont présentés sous forme d'une composition unique. 17. Kit selon l'une quelconque des 13 à 16, comprenant en outre au moins une solution d'ADN d'une variété végétale de blé connue. 18. Kit selon l'une quelconque des 13 à 17, comprenant en outre les réactifs nécessaires à l'amplification: une 2888241 44 polymérase et des désoxyribonucléotides tri-phosphates ou dNTP (dGTP, dATP, dTTP et dCTP). 19. Kit selon l'une quelconque des 13 à 18, 5 comprenant en outre un polynucléotide complémentaire dudit polynucléotide universel. 20. Kit selon la 19, dans lequel le polynucléotide complémentaire est marqué. 21. Méthode d'obtention d'un profil génétique spécifique d'une variété végétale de blé comprenant: a. l'amplification simultanée d'au moins 5 loci d'une solution d'acides nucléiques obtenue à partir d'un produit dérivé de blé, au sein d'un unique mélange réactionnel, par un ensemble de couples d'amorces selon l'une quelconque des 1 to 9, conduisant à l'obtention d'un ensemble de fragments d'ADN amplifiés, et b. la détection de l'ensemble formé par lesdits fragments d'ADN 20 amplifiés et l'obtention d'un profil génétique. 22. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon la 21, dans laquelle la solution d'acides nucléiques est obtenue à partir d'un grain ou de malt de blé, de broyat de grains ou de malt de blé, de farine de blé, de pain, de bière ou de tout produit de la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie, traiteur. 23. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 22, dans laquelle l'amplification est réalisée par 30 réaction de polymérisation en chaîne (PCR). 24. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 23, dans laquelle la concentration finale de chaque amorce permettant la réaction d'amplification est comprise entre 10 nM et 1 pM. 25. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 24, dans laquelle la concentration finale d'ADN sur lequel est réalisée l'amplification est comprise entre 10 et 20 ng/pl. 26. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 25 dans laquelle la détection desdits fragments d'ADN amplifiés requiert leur séparation puis leur visualisation. 27. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon la 26, dans laquelle lesdits fragments d'ADN amplifiés sont séparés selon un critère de taille. 28. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon la 27, dans laquelle lesdits fragments d'ADN amplifiés sont séparés par migration électrophorétique. 29. Méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 28 dans laquelle la détection ou la visualisation des fragments d'amplification est réalisée par fluorescence. 30. Méthode de discrimination de variétés végétales de céréales comprenant une méthode d'obtention d'un profil génétique selon l'une quelconque des 21 à 29, et une étape c. de comparaison du ou des profil(s) obtenu(s) avec des profils de variétés connues. 31. Méthode de discrimination de variétés végétales de céréales selon la 30 permettant de discriminer au moins 50 variétés végétales de blé. | C | C07,C12 | C07H,C12N,C12Q | C07H 21,C12N 15,C12Q 1 | C07H 21/00,C12N 15/29,C12Q 1/68 |
FR2888817 | A1 | SOUCOUPE PLANETAIRE AVEC SES 24 REACTEURS | 20,070,126 | r j r. rL du G e]1 (J 1 Gitetie r wP, f)s c 6 zU Ed / Ukt( eanf I.S' etiu et ami Se& (k. 7ar e e 1îlé,/t/t,tLI jo.LU ci( A s i e G 1u (s J7 o, Cc4 cc'm P.tn cL v a, 4') e Set. (' e SI S' I S)av,.4 k1 C ém J 4.,,c-é U 21 J Cl Ch't f6?CQZr(ufeS -àO d., e- ?-e etc' â-e L e r de-76-(k i eu Sbe, qe-x - rc eH eI L2H / J GfC/OA,tGl QQQ -té' (Ja, C I,eue yc, e' 2Cst Eiav u. v,e i /Lwr (c CY&c/ C ffx C4 âce (et,pu 1zeurtc2 4Et c j-eici, t c/ç wn< et') ente tes G" Cc fX/a n G 0, -e, uteJ î w'P, es cé44. â,,N (Mit û nelm & c ( .e cx C Q ? e ' - e- , É Li cl- C u. t t 2 u t9 ty c ove" à-(/1 cc 1-e c(9t V J e/U Cbeq e Ccp ((iL2 t J A, ((Am(' ces? u( nu,ffrI -0,1 YI file éj- dit-ltl c romne ic de 51i ve J (9-u c Rl a c, eeew Sec( da' e) b.mc,J jIL UC trj 2, c/al /f I'v' c é cul t/t 3 t (rir 4,à 5 ..g' c, nn a cétA S ten G,wt rie rd? b h n ai t h e con c/J FJes CL'(G acea CX 1c Yu a erg 3 e.t' k S ilei e. à ke Iftc b-e vr e oc mm é Un C R 1Ç v) b É4 lert et?'e;-z.Sc -e GL /k a rn e jn&,n-rac, -et, r X Vt GGt t a (-0 te s r ce Cv5L17, 055 7 Crl w Svt e ZQ'Cc,l Teze,, cj^4 J V (X(11 MA I,! v (. A aces e GJGIn.te\ ru etc /-cuS ', S G. r //1 U c I CU11 o 'â.( \e.tz, t cu,?. 2 0 Y( VI( C L'r Qos cC (g c>/ FiCvLA(eti.4 Ouk Pe dC ci g(Or,! peu cet_ aces / ci a- f/ reZvt Crt.A-6 a, i /off 'J | Ce projet est unique en son genre et regroupe plusieurs systèmes de fonctionnement réunis afin d'obtenir une soucoupe planétaire pouvant conquérir l'espace, le système solaire et plus particulièrement la planète France issue du système solaire. | null | B | B64 | B64C | B64C 39 | B64C 39/00 |
FR2900425 | A1 | JEU D'ELEMENTS POUR LA REALISATION D'UNE CLOISON MOBILE | 20,071,102 | La présente invention concerne une cloison mobile, en particulier pour la protection de chantiers. Lors de travaux de réfection dans les centres commerciaux et les galeries commerciales, il est obligatoire de créer une cloison provisoire pour masquer les travaux, protéger l'accès au chantier en interdisant l'accès du chantier aux usagers du centre commercial, tout en présentant un caractère esthétique. En outre, cette cloison doit répondre à un certain nombre d'objectifs : la cloison doit comporter une porte pour l'accès du chantier au personnel du chantier, aux outils et divers matériaux, cette porte devant fermer à clé, le cloisonnement doit être hermétique la pose de la cloison ne doit endommager aucun élément de la structure du lieu où elle est installée le montage et le démontage doivent être aisés et rapides. L'invention répond à tous ces objectifs et consiste en un jeu d'élément pour la réalisation d'une cloison mobile, caractérisé en ce qu'il est composé d'un ensemble de panneaux rectangulaires et d'au moins un module-porte rectangulaire tous équipés de moyen de solidarisation avec le panneau ou le module porte voisin, et composé également d'un ensemble d'équerres de stabilisation et d'un jeu d'étais. De façon préférentielle, les moyens de solidarisation sont des moyens d'emboîtement ou de clipsage aptes à positionner les panneaux ou modules dans un même plan après solidarisation. L'invention porte également sur une cloison réalisée à l'aide de ce jeu d'éléments, les équerres étant fixées en bas de la cloison et d'un même côté, les étais étant disposés verticalement et prenant appui entre le bord supérieur de la cloison et le plafond du local. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes : figures 1 et 2 : vue de face et vue de dessus d'un exemple non limitatif de cloison selon l'invention, figure 3 : exemple de panneaux de différentes dimensions constituant une cloison selon l'invention - figure 4 : vue de face d'un module de porte pour une cloison selon l'invention -figure 5 : vue de dessus d'une partie latérale d'une cloison selon l'invention - figure 6 : vue arrière d'une cloison selon l'invention montrant des équerres de stabilisation, - figure 7 : vue de détail d'un étai de maintien à disposer entre le dessus de la cloison et le plafond. Une cloison (1) selon l'invention se compose d'un ensemble d'éléments, à savoir : un jeu de panneaux rectangulaires (2) encliquetables ou emboîtables les uns aux autres, un module de porte (3) encliquetable ou emboîtable avec lesdits panneaux (2), des équerres de stabilisation (4) prévues sur l'arrière de la cloison, - des étais de maintien (5) prévus sur le haut de la cloison. Afin de s'adapter au mieux aux dimensions du local où doit être installée la cloison, on propose un jeu de panneaux rectangulaires de hauteur H et de largeur L ainsi que, par exemple, un jeu de panneaux rectangulaires de dimensions H/2 et L/2 (figure 3). Ces panneaux étant destinés à être utilisés verticalement, on désigne par hauteur un bord du panneau de dimension H/2 ou H et par largeur un bord de dimension L ou L/2. Tous les panneaux sont équipés sur leur bordure de moyens de solidarisation par encliquetage ou par emboîtement de telle sorte que chaque hauteur gauche (6) d'un panneau puisse coopérer avec la haute droite (7) du panneau voisin, et que chaque largeur supérieure (8) puisse coopérer avec la largeur inférieure (9) du panneau supérieur. A titre d'exemple, on peut prévoir un jeu de panneaux de (L = 120 cm, H = 140 cm) (L=60 cm, H = 140 cm) (L = 30 cm, H= 140 cm) Un panneau (2) est, par exemple, constitué d'un cadre en aluminium recouvert d'une plaque d'aluminium, le profil du cadre réalisant l'emboîtement et la fixation de deux cadres successifs. Un module porte (3) tel que représenté en figure 3 est constitué d'un cadre ouvert en bas, avec deux montants verticaux (12,14) et un montant horizontal (13) entourant une porte à deux vantaux (10) (11) ouvrants ou coulissants, l'absence de montant horizontal en partie basse permet de ne pas entraver le passage de chariot ou autre moyen de déplacement de matériaux. Les montants (12,13,14) sont équipés des mêmes moyens de solidarisation que les panneaux de façon à pouvoir coopérer avec eux. Selon la hauteur à réaliser on peut prévoir de solidariser un panneau tel que (2) au montant horizontal (13) au-dessus de celui-ci. La porte est, de préférence, équipée de poignée et de serrures de verrouillage. Une fois assemblés les uns aux autres les panneaux et module porte forment une cloison qui est stabilisée par une pluralité d'équerres fixées par une pluralité d'équerres fixées en bas et à l'arrière (côté chantier) empêchant le basculement de ladite cloison vers le chantier, et de contre-poids placés sur les équerres et empêchant le basculement de la cloison en sens inverse. On prévoit également des panneaux appelés retours (16) de préférence montés sur charnières aux deux extrémités verticales de la cloison (1). Par pivotement du retour (16) autour des charnières (17), on peut adapter au mieux la cloison à la largeur du local. De même., chaque retour peut être de largeur variable, par exemple au moyen de panneaux coulissants, également dans un but d'adaptation de largeur. En outre, l'invention comporte des étais tels que (18) composés avec une barre de soutien (19) réglable et deux appuis (20.21) dont un appui bas destiné à prendre un appui sur le bord supérieur de la cloison, et un appui haut (21) destiné à prendre appui au plafond. Ces étais sont disposés verticalement entre la cloison et le plafond. Pour réaliser une cloison de hauteur prédéterminée, on emboîte des panneaux de même largeur l'un au dessus de l'autre de façon à former des modules qu'on emboîte ensuite latéralement les uns aux autres de façon à réaliser une cloison rectiligne de longueur proche de la longueur désirée puis, si nécessaire, on complète avec un retour à une extrémité ou à chaque extrémité, sachant que le ou lesdits retours peuvent être disposés en oblique par rapport au plan de la cloison (voir figure 5) de façon à obturer exactement tout espace libre qui pourrait exister entre l'extrémité de la cloison et le mur du local. En outre, ces retours peuvent être composés de panneaux coulissants afin d'adapter la largeur et l'angle desdits retours aux contraintes que constituent la taille de la cloison. Les avantages de la cloison sont les suivants : - aucune fixation dans le sol ou dans les murs de la galerie n'est susceptible de dégrader le site, elle doit être autoportée, la cloison ne porte pas préjudice aux personnes, cela comprend les usagers, les services de sécurité ainsi que les techniciens travaillant sur le chantier, elle est stable, résistante aux chocs, ininflammable, et non contendante, cette cloison est lisse en extérieur afin de pouvoir servir de support publicitaire pour de l'adhésif ou du papier, - cette cloison s'adapte à différentes tailles de locaux, donc plus ou moins grande en largeur, avec une porte d'accès qui n'est pas systématiquement placé au centre de la cloison cette cloison doit attendre au minimum 2,8 mètres de hauteur, et peut être plus haute en fonction des centres commerciaux ou locaux, - cette cloison est suffisamment résistante aux chocs, et suffisamment stable pour ne pas basculer, cette cloison est décalée de la façade du point de vente d'un espace variant de 40 à 80 cm, afin de permettre la circulation de personnes entre la cloison et le 5 mur, afin de permettre d'éventuels travaux de façade, - le montage et le démontage sont simples et rapides et ne nécessitent ni personnel qualifié ni outillage spécial, - les éléments qui composent la cloison sont facilement transportables sur palette ou dans des caisses standards, 10 -elle répond aux normes de sécurité (résistance aux chocs et basculements) | Jeu d'éléments pour la réalisation d'une cloison mobile, caractérisé en ce qu'il est composé d'un ensemble de panneaux rectangulaires et d'au moins un module-porte rectangulaire tous équipés de moyen de solidarisation avec le panneau ou le module porte voisin, et composé également d'un ensemble d'équerres de stabilisation et d'un jeu d'étais (19).De façon préférentielle, les moyens de solidarisation sont des moyens d'emboîtement ou de clipsage aptes à positionner les panneaux ou modules dans un même plan après solidarisation.L'invention porte également sur une cloison réalisée à l'aide de ce jeu d'éléments, les équerres étant fixées en bas de la cloison et d'un même côté, les étais étant disposés verticalement et prenant appui entre le bord supérieur de la cloison et le plafond du local. | 1. Jeu d'éléments pour la réalisation d'une cloison mobile, caractérisé en ce qu'il est composé d'un ensemble de panneaux rectangulaires (2) et d'au moins un module-porte rectangulaire tous équipés de moyen de solidarisation avec le panneau ou le module porte voisin, et composé également d'un ensemble d'équerres de stabilisation (15) et d'un jeu d'étais (19). 2. Jeu d'éléments selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de 10 solidarisation sont des moyens d'emboîtement ou de clipsage aptes à positionner les panneaux ou modules dans un même plan après solidarisation. 3. Cloison mobile pour réaliser une séparation dans un local, caractérisée en ce qu'elle est réalisée à partir d'éléments selon l'une des 1 à 2, les équerres étant fixées en bas de la cloison et d'un même côté, les étais étant 15 disposés verticalement et prenant appui entre le bord supérieur de la cloison et le plafond du local. | E | E04 | E04B,E04G | E04B 2,E04G 23 | E04B 2/74,E04G 23/00 |
FR2889648 | A3 | CANNE A PECHE FLUORESCENTE | 20,070,216 | La présente invention concerne une canne à pêche fluo- rescente spécialement conçue pour la pêche de nuit et qui per- met de surveiller à distance la canne ou les cannes que le pê- cheur aura disposé sur des supports prévus à cet effet et 5 d'intervenir au moment opportun La canne peut être utilisée normalement en journée, la fluorescence prenant effet automatiquement dans l'obscurité. S'il s'agit d'une canne composée de plusieurs éléments, seul le dernier élément situé en bout de canne pourra être fluorescent, le cas échéant. S'il s'agit d'une canne en fibre de verre ou similaire, le fluor pourra être amalgamé directement dans la matière. S'il s'agit d'une canne en bambou, seul le dernier sillor pourra être enduit d'une matière fluorescente à défaut de la canne entière. - 3 | L'invention concerne une canne à pêche fluorescente permettant au pêcheur de pêcher la nuit en lui procurant une vue de contrôle sur sa ou ses cannes disposées sur des supports er bord de mer ou de rivières et ainsi d'intervenir au moment opportun. | 1) Intervention permettant au pêcheur de mieux contrôler la position de sa canne ou de ses cannes et leurs mouvements afin d'intervenir rapidement. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par la 5 fluorescence de la canne ou de l'un de ses éléments suivant la matière avec laquelle elle a été fabriquée. 3) La canne à pêche en question pourra être utilisée normalement comme une canne ordinaire, la fluorescence n'intervenant que la nuit. | A | A01 | A01K | A01K 87 | A01K 87/00 |
FR2895653 | A1 | SYSTEME AUTOPORTEUR DE RECOUVREMENT D'ECRANS, PROTECTEUR ET ESTHETIQUE. | 20,070,706 | La présente invention concerne un dispositif automatisé ou non, permettant de protéger les écrans et les rendre plus esthétiques. Actuellement les écrans sont exposés à la poussière et aux projections dues aux incidents domestiques. Or recouvrir les écrans d'une housse reviendrait à prendre un risque important, celui du surchauffement de la housse et de l'appareil par manque de ventilation. L'invention, sous forme d'enveloppe protectrice lo autoporteuse, donc englobant l'écran et laissant un espace permettant à l'air de circuler, vise à remédier à ces inconvénients. En effet celui-ci est destiné à recouvrir facilement, et esthétiquement les écrans dans leur intégralité, tout en constituant une structure tenant en forme indépendamment de ceux-ci. 15 Pour répondre à ces contraintes mais également pour des raisons esthétiques le système est composé de la sorte : Différents pans ouverts se trouvent autour de l'écran. Ces pans se rabattent jusqu'à se rejoindre par un système de fermeture et de cette façon créer une forme géométrique en trois dimensions 20 enveloppant le poste. La fermeture s'effectue entre autres grâce à un système aimanté : chacun des pans est muni en son bout d'un aimant, sauf un, au bout duquel est intégré une partie métallique sur laquelle viennent adhérer les aimants. Le système aimanté est remplacé, selon les 25 modèles, par des scratch, des matières adhésives ou magnétiques .La fermeture pour d'autres modèles s'effectuera grâce à un rajout le long des pans d'une bande de matière souple sur laquelle seront fixés boutons, boutonnières, pressions, clips, zips, glissières ou crochets. D'autres systèmes de fermeture raccordent les pans. Par exemple 30 pour un modèle de forme pyramidale, le pan triangulaire se trouvant sur le dessus lorsqu'il est rabattu, est muni à distance égale en son contour d'élastiques ou rubans pendants, que l'on tend jusqu'à des crochets, vis ou punaises par exemple, fixés aux pans latéraux et/ou inférieurs. 35 Les pans sont selon d'autres modèles munis d'une pièce fendue sauf un au bout duquel se trouve une pièce métallique en U que l'on introduit dans les fentes des autres pans lors de la fermeture. -2- Ensuite un cadenas par exemple ou un fil de fer introduit dans la pièce en U, bloque les pièces fendues pour qu'elles ne se retirent pas. Selon d'autres modèles les pans sont équipés d'un système que l'on ferme grâce à une clef ou verrous, un système à encoches, à vis, loquet ou languette, des crochets ou mousquetons, un système d'emboîtement, ou grâce à un phénomène d'équilibre dû à des charnières autobloquantes. Le système se caractérise également par une pliure des pans. Cette pliure est réalisée par l'intermédiaire de charnières, de gons, de fiches à visser, de spirales, d'anneaux, d'un affaiblissement de la matière au niveau de la pliure, d'un rajout de matière souple. Les pans composant ledit système de recouvrement d'écrans peuvent comporter des armatures, d'autant plus quand ils sont de matière souple. Matière qui, selon les modèles, est avantageusement imperméable (notamment pour palier aux incidents extérieurs) ou ininflammable (notamment pour contrer les risques de surchauffement de l'écran enveloppé). S'il s'agit d'écrans muraux, les pans sont fixés à un cadre que l'on accroche au mur,cadre entourant l'écran. S'il s'agit d'écrans non muraux les pans sont juxtaposés à une base sur laquelle est posé le poste. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente un des dispositifs de fermeture de l'invention. Il s'agit ici d'un système de fermeture à aimants. La figure 2 représente un modèle de l'invention, montré fermé, utilisant le dispositif de fermeture de la figure 1. La figure 3 représente le modèle de la figure 2, montré ici ouvert, utilisant le dispositif de fermeture de la figure 1. La figure 4 représente un modèle de l'invention, montré ouvert, 30 utilisant le système de fermeture de la figure 1. La figure 5 représente le modèle de la figure 4, montré ici fermé. La figure 6 représente un modèle de l'invention montré ouvert et utilisant un système de fermeture à boutonnière. La figure 7 représente le modèle de la figure 6 montré ici fermé par 35 le système à boutonnière. En référence à ces dessins, l'invention comporte différents pans (4), séparés ou non d'armatures (1).Ceux-ci sont destinés à se rejoindre jusqu'à constituer une forme fermée en trois dimensions. L'union des -3- pans (4) ou des armatures (1) est due, pour les modèles représentés à des aimants (2) venant adhérer à une pièce métallique (3), ou à des boutons (8), venant s'insérer dans des boutonnières (9), intégrées dans une bande de matière souple (10) accolée aux pans ( 4). Lorsque les pans (4) ne sont pas fermés ledit système décore l'écran. Pour un écran mural les pans (4) ouverts épousent le mur. Ces pans (4), fixés au cadre (7) sont rabattables grâce à un système de pliure, par exemple des charnières (5). i o Pour un écran non mural l'invention comporte une base (6) sur laquelle est posé le poste et une partie mobile constituée de pans (4) destinés à se rejoindre. A titre d'exemple non limitatif, le dit s:ystème de recouvrement d'écrans s'adapte aussi bien aux postes de télévisions, 15 écrans d'ordinateurs, écran de cinéma, et écrans géants. L'invention est destinée essentiellement à équiper des habitats et entreprises modernes mais pas exclusivement. 20 25 30 35 | L'invention permet de protéger l'écran de la poussière et de projections dues à des incidents domestiques tout en évitant, grâce à sa structure autoporteuse, un risque d'échauffement dû à une proximité entre le poste et une éventuelle housse.L'invention se ferme grâce à des à des pans (4) ou des armatures (1) qui se rejoignent de façon à former une structure esthétique.L'invention est destinée essentiellement à équiper des habitats et entreprises modernes mais pas exclusivement. | 1) Système de recouvrement d'écrans caractérisé en ce qu'il permet de protéger l'écran grâce à sa forme d'enveloppe protectrice autoporteuse, englobant l'écran en laissant un espace permettant à l'air de circuler entre le dispositif et le poste, le dispositif comportant des pans (4) ou armatures (1) qui se rabattent jusqu'à se rejoindre par un système de fermeture. 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que les pans (4) se referment grâce à des aimants (2) venant adhérer à lo une pièce de matière (3) attirant les aimants (2). 3) Système selon la 1 caractérisé par une pliure permettant aux pans (4) de se rabattre. Cette pliure étant réalisée par l'intermédiaire d'au moins l'un de ces éléments : charnières, gons, fiches à visser, spirales, anneaux, affaiblissement 15 de la matière au niveau de la pliure, rajout de matière souple. 4) Système selon la 1 est caractérisé en ce qu'il est automatisé. 5) Système selon la 1 caractérisé en ce qu'il se referme grâce à au mois l'un des éléments suivants : système 20 élastique ou à ruban, zip ou glissière, boutons, pressions ou clips, système à clefs ou verrous, système à encoches, à vis, loquet ou languette, crochets ou mousquetons, système d'emboîtement, scratch ou adhésif, ou grâce à un phénomène d'équilibre dû à des charnières autobloquantes. 25 6) Système selon la 1 caractérisé en ce que les pans sont composés de matière imperméable. 7) Système selon la 1 caractérisé en ce que les pans sont composés de matière ininflammable. 8) Système selon la 1 caractérisé en ce que 30 lorsque que les pans (4) sont composés de matière souple, ils sont munis d'armatures (1). 9) Système selon la 1 caractérisé en ce que lorsqu'il s'adapte à des écrans muraux il possède un cadre (7) entourant l'écran, cadre (7) fixé au mur sur lequel sont raccordés les 35 pans (4). 10) Système selon la 1 caractérisé en ce que lorsqu'il s'adapte à des écrans non muraux il possède une partie (6) sur lequel est posé l'écran. | A,H | A47,H04,H05 | A47B,H04N,H05K | A47B 97,H04N 5,H05K 5 | A47B 97/00,H04N 5/64,H05K 5/00 |
FR2898226 | A1 | DISPOSITIF D'EMISSION ELECTROLUMINESCENT POUR LA TRANSMISSION OPTIQUE EN ESPACE LIBRE | 20,070,907 | DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention concerne un dispositif d'émission pour la transmission à travers l'espace, utilisant des ondes électromagnétiques du domaine infrarouge et/ou du domaine visible et/ou 5 du domaine ultraviolet produites par une ou plusieurs diodes électroluminescentes. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans la suite, le terme "lumière" désignera un rayonnement électromagnétique pouvant comporter de la lumière visible et/ou de la lumière infrarouge et/ou de la lumière ultraviolette. Dans la suite, le terme "diode électroluminescente" désignera une diode électroluminescente 10 de type quelconque. Cette diode électroluminescente peut par exemple être une diode électroluminescente infra-rouge, une diode électroluminescente blanche de forte puissance incorporant un matériau phosphorescent, une diode électroluminescente organique, etc. Un dispositif d'émission pour la transmission optique en espace libre, comportant une ou plusieurs lampes à décharge utilisées comme source de lumière pour la transmission et un 15 ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie, est décrit dans la demande de brevet français numéro 04 09939, intitulée Dispositif d'émission pour la transmission optique en espace libre, et dans la demande PCT/IB2005/003309 intitulée Transmitting device for free-space optical transmission. Un des avantages de ces dispositifs connus est que la lumière produite peut aussi être utilisée pour l'éclairage qu'elle procure. 20 Dans ce cas, la fonction de transmission optique en espace libre peut être ajoutée à la fonction d'éclairage avec un coût très faible. On note que, si des luminaires utilisant des diodes électroluminescentes ont été choisis pour l'éclairage, cet avantage de l'utilisation de ces dispositifs connus disparaît. Il faut aussi noter qu'il est difficile de moduler dans une bande de fréquences de 25 modulation plus large que 10 kHz la lumière produite par une lampe à décharge, alors qu'il est facile de moduler dans une large bande la lumière produite par une diode électroluminescente. Cette modulation de la lumière produite par des diodes électroluminescentes peut être obtenue avec plusieurs méthodes, qui permettent de faire parvenir aux différentes diodes électroluminescentes un "courant de diode" convenablement modulé, produit par un "dispositif 30 de commande", le courant de diode circulant toujours dans le même sens. Des dispositifs d'éclairage ayant une fonction de communication et comportant des diodes électroluminescentes sont décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique numéro 6,956,338, intitulé Analog control of light sources, et dans la demande de brevet français numéro 02 15359, intitulée Dispositif d'éclairage à diodes électroluminescentes comportant un dispositif de communication et installation comportant un tel dispositif. En particulier lorsque le courant de diode comporte des composantes à haute fréquence, il est clair pour le spécialiste qu'il est souhaitable que le câblage entre le dispositif de commande et la ou les diodes électroluminescentes soit aussi court que possible. Les avantages obtenus en maintenant ce câblage court concernent par exemple la compatibilité électromagnétique, la sécurité électrique, ou le rendement de l'ensemble de l'installation. En pratique, un câblage court entre le ou les dispositifs de commande et la ou les diodes électroluminescentes va impliquer que chaque luminaire contenant une ou plusieurs diodes électroluminescentes comporte son propre dispositif de commande, ce qui implique, selon les techniques connues, que deux câblages distincts soient utilisés, l'un pour fournir l'alimentation électrique à chaque luminaire, par exemple en le connectant à un réseau de distribution d'énergie en courant alternatif, et l'autre pour fournir les signaux à transmettre par chaque luminaire. Selon les procédés et dispositifs connus, la question du moyen de faire parvenir les signaux à transmettre jusqu'aux diodes électroluminescentes n'est pas abordée de façon satisfaisante pour toutes les applications, car l'emploi de deux câblages distincts est évidemment plus coûteux qu'un câblage classique pour des luminaires uniquement destinés à l'éclairage. Pour n'utiliser qu'un seul câblage, il pourrait être envisagé de faire parvenir à chaque luminaire les signaux à transmettre en utilisant une liaison par radio, mais cette solution supprime le principal intérêt des transmissions optiques en espace libre, qui est de ne pas utiliser le spectre radioélectrique. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a pour objet un dispositif d'émission pour la transmission optique en espace libre ne nécessitant pas de câblage distinct pour lui faire parvenir les signaux d'entrée, dépourvu des inconvénients des procédés et dispositifs connus. L'invention concerne un dispositif d'émission pour la transmission optique en espace libre, comportant : - une ou plusieurs diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique ; - un ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie, capable de fournir à sa sortie des "signaux démodulés" obtenus par démodulation de signaux apparaissant sur les bornes permettant d'alimenter ledit dispositif d'émission ; - un dispositif de commande modulant la lumière produite par les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique, en fonction des "signaux démodulés". Les spécialistes comprennent qu'à une distance du dispositif selon l'invention suffisamment grande devant la plus grande dimension du dispositif selon l'invention, il est possible de mesurer l'intensité énergétique de la lumière produite par les diodes électroluminescentes, dans chaque direction. Un dispositif selon l'invention peut être tel que la lumière émise par toutes les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique ne produit, dans aucun angle solide de moins 0,005 stéradian, un flux énergétique de plus de 50 % du flux énergétique total produit par les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique. Lorsque cette condition est remplie, ce flux énergétique total ne peut être concentré en un pinceau très étroit, et la lumière modulée correspondante est donc rayonnée avec une faible directivité par le dispositif selon l'invention. Par exemple, avec un laser, plus de 50 % du flux énergétique total est habituellement compris dans un pinceau qui, à distance suffisante, correspond à un cône de révolution dont l'angle au sommet est inférieur à 2 milliradians, soit un angle solide inférieur à environ 3.10-6 stéradian. Selon l'invention, lorsque ladite condition est remplie, la lumière produite par les diodes électroluminescentes doit donc être émise dans un angle solide beaucoup plus grand que l'angle solide des lasers typiquement utilisés dans les dispositifs disponibles dans le commerce pour les transmissions optiques en espace libre entre immeubles. Cette caractéristique rend inutile un alignement précis entre un dispositif selon l'invention et un récepteur de transmission optique, qui peut donc être mobile. Par contre, l'utilisation d'un angle solide d'émission relativement important (c'est-à-dire une faible directivité) conduit à une portée de transmission relativement plus faible. Par conséquent, un dispositif selon l'invention peut être tel qu'il est prévu pour être installé à l'intérieur d'un immeuble, ou à l'intérieur d'un véhicule. En effet, un dispositif selon l'invention satisfaisant la condition définie ci-dessus est par exemple adapté à la transmission vers des récepteurs de transmission optique portés par des personnes se déplaçant à l'intérieur d'un immeuble ou d'un véhicule. L'ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie exploite les signaux apparaissant aux bornes d'alimentation du dispositif d'émission selon l'invention. Ce réseau de distribution d'énergie peut être quelconque, par exemple être un réseau en courant continu, un réseau en courant alternatif relié au réseau public basse tension, un réseau en courant alternatif à bord d'un navire, etc. L'ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie est la partie réceptrice d'un système de transmission par lignes de réseau de distribution d'énergie, qui peut aussi être appelé "système de télécommunication par courants porteurs" en français et "power-line communication" ou "PLC" en anglais. Les caractéristiques et modes de réalisation d'un tel système sont bien connus des spécialistes, certains aspects étant présentés dans l'article de N. Pavlidou, A.J. Han Vinck, J. Yazdani et B. Honary intitulé "Power Line Communication: State of the Art and Future Trends" parus dans la revue IEEE Communications Magazine, Vol. 41, No. 4, April 2003, pages 34 à 40. Notamment, il faut remarquer que selon la réglementation de l'Union Européenne, les fréquences allouées à certaines transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie sont supérieures à 3 kHz. Selon l'invention, l'ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie peut donc obtenir les "signaux démodulés" par la démodulation de signaux de fréquences supérieures à 3 kHz apparaissant sur les bornes permettant d'alimenter le dit dispositif d'émission. Les signaux transmis par le système de transmission par lignes de réseau de distribution d'énergie peuvent être des signaux numériques ou des signaux analogiques, modulés par un 15 procédé quelconque, lui-même numérique ou analogique. L'article de E. Biglieri intitulé "Coding and Modulation for a Horrible Channel" paru dans la revue IEEE Communications Magazine, Vol. 41, No. 5, May 2003, aux pages 92 à 98, nous enseigne que, pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie, la modulation d'une seule porteuse n'est souvent pas une bonne solution technique. Par 20 conséquent, un dispositif selon l'invention peut être caractérisé en ce que le dit ensemble de réception pour la transmission par lignes de réseau de distribution d'énergie utilise un procédé de modulation à plusieurs porteuses ou à étalement de spectre. Par exemple, une modulation à plusieurs porteuses, comme dans le procédé de multiplexage de fréquences orthogonales (aussi appelé OFDM), peut donner de bons résultats. 25 Le courant de diode peut être modulé de diverses façons bien connues des spécialistes. Selon l'invention, il est par exemple possible d'utiliser une modulation optique tout-ou-rien (modulation 00K) pour moduler la lumière. Par exemple, pour transmettre un signal analogique, il est possible d'utiliser une modulation d'impulsion en fréquence (modulation PFM) du courant de diode, pour obtenir une modulation optique tout-ou-rien. Par exemple, 30 pour transmettre des informations numériques, il est possible d'utiliser un courant de diode en bande de base en mode binaire CMI (coded mark inversion), pour obtenir une modulation optique tout-ou-rien. Par exemple, pour transmettre des informations numériques, il est possible d'utiliser une modulation d'impulsion en position (modulation PPM) du courant de diode, pour obtenir une modulation optique tout-ou-rien. 35 Selon l'invention, il est par exemple possible d'utiliser un courant circulant toujours dans le même sens, constitué d'un courant continu auquel un courant variable à moyenne nulle est superposé, pour obtenir une modulation optique d'intensité (modulation IM) pour moduler la lumière. Par exemple, pour transmettre des informations numériques, le courant variable à moyenne nulle peut être un courant en bande de base en mode biphasé (aussi appelé code Manchester) ou en mode à haute densité HDB3, bien connus des spécialistes, pour obtenir une 5 modulation optique d'intensité. Par exemple, le courant variable à moyenne nulle peut être une sous-porteuse modulée d'une façon quelconque par des informations analogiques ou numériques à transmettre, pour obtenir une modulation optique d'intensité. La sous-porteuse peut être modulée par un procédé quelconque faisant varier sa phase ou sa fréquence, par exemple une modulation par déplacement de fréquence FSK pour un signal numérique. La sous-porteuse peut aussi être modulée par un procédé quelconque faisant varier son amplitude. Il est également possible d'utiliser plusieurs sous-porteuses. Il est clair pour le spécialiste que, pour obtenir une modulation optique d'intensité, les divers types de modulation du courant de diode peuvent par exemple être obtenus en faisant varier le rapport cyclique d'un dispositif de commande à découpage. En général, il est souhaitable que la modulation de la lumière ne soit pas perceptible par les observateurs humains. Ce résultat peut être obtenu lorsque les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique produisent une lumière invisible pour les observateurs humains. Un dispositif selon l'invention peut donc être caractérisé en ce que les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission produisent une lumière invisible pour les observateurs humains, par exemple de la lumière infra-rouge. Dans un tel dispositif selon l'invention, il est possible que de la lumière visible soit produite par au moins une source de lumière qui n'est pas utilisée pour la transmission optique, par exemple par une ou plusieurs lampes à décharge ou par des diodes électroluminescentes blanches qui ne sont pas utilisées pour la transmission. Un tel dispositif selon l'invention peut être caractérisé en ce que la lumière visible produite est aussi utilisée pour l'éclairage qu'elle procure. Une modulation de la lumière imperceptible par les observateurs humains peut aussi être obtenu lorsque les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique produisent une lumière visible, grâce au phénomène de persistance rétinienne, qui élimine la sensation de papillotement pour les variations lumineuses suffisamment rapides. Un dispositif selon l'invention peut donc être caractérisé en ce que les variations du flux lumineux correspondant à la modulation de la lumière ne contiennent pratiquement pas de composante à des fréquences inférieures à 24 Hz. Pour certaines modulations, cette limite de 24 Hz pourra être suffisante pour qu'il n'y ait pas perception de la présence d'une modulation par un observateur humain. Pour certaines modulations, il pourra être utile de prévoir une limite plus élevée, par exemple 200 Hz. Par exemple, cette caractéristique peut être facilement obtenue avec une modulation optique 00K et un courant de diode en mode CMI, ou avec une modulation optique IM et un courant de diode présentant une partie variable utilisant le code Manchester. Un tel dispositif selon l'invention peut être caractérisé en ce que la lumière produite est aussi utilisée pour l'éclairage qu'elle procure. Un dispositif selon l'invention produisant une lumière appropriée pour l'éclairage pourra être conçu de façon à ressembler à un luminaire ordinaire. Par conséquent, un dispositif selon l'invention peut être caractérisé en ce que sa fonction de transmission optique en espace libre est secrète, sa fonction apparente étant l'éclairage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ D'UN MODE DE RÉALISATION D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront plus clairement de l'exemple suivant, donné à titre non limitatif et représenté sur la figure 1. Ce dispositif est électriquement relié par ses bornes d'entrée (1) à un réseau de distribution d'énergie en courant alternatif. Un filtre secteur (2) permet de réduire fortement les perturbations électromagnétiques conduites produites aux fréquences supérieures à 150 kHz par les circuits de puissance, conformément à la réglementation en matière de compatibilité électromagnétique. Les circuits de puissance comportent un redresseur (3), un circuit de correction de facteur de puissance (4), une alimentation auxiliaire (5) et un convertisseur continu/continu (8). Le circuit de correction de facteur de puissance (4) bien connu des spécialistes est constitué d'un hacheur élévateur non isolé, et permet d'obtenir une absorption sinusoïdale de courant, donc une faible émission de courant harmonique conformément à la réglementation en matière de compatibilité électromagnétique, et une prérégulation. Le convertisseur continu/continu (8) comporte une alimentation flyback. La sortie du convertisseur continu/continu (8) est reliée à plusieurs diodes électroluminescentes de forte puissance connectées en série (9), ces diodes étant connectées en série avec le secondaire d'un transformateur de modulation (10). La sortie du convertisseur continu/continu (8) est régulée en courant, et présente donc une impédance dynamique élevée aux fréquences inférieures à 1 Hz. La sortie du convertisseur continu/continu (8) présente une impédance dynamique faible aux fréquences supérieures ou égales à 1000 Hz, du fait de son condensateur de filtrage de sortie. Le primaire du transformateur de modulation (10) reçoit un courant de modulation, fourni par le circuit de contrôle (7) en utilisant un étage de sortie en classe D. Le courant de modulation est obtenu par modulation à déplacement minimum MSK d'une sous-porteuse à 375 kHz, avec un signal numérique à 500 kbit/s, une telle modulation ayant une densité spectrale de puissance moyenne nulle à la fréquence 0 Hz. Ainsi, les diodes électroluminescentes (9) reçoivent un courant continu fourni par le convertisseur continu/continu (8), ce courant continu étant superposé à un courant à moyenne nulle provenant du secondaire du transformateur de modulation (10). Un ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie (6) fournit à sa sortie des signaux démodulés obtenus par démodulation de signaux de fréquences supérieures à 3 kHz apparaissant sur les deux bornes d'entrée (1). Ces signaux démodulés sont appliqués à l'entrée du circuit de contrôle (7) qui fournit à une première sortie la consigne de courant du convertisseur continu/continu (8) et à une seconde sortie le courant de modulation appliqué au primaire du transformateur de modulation (10). Les signaux en sortie du circuit de contrôle (7) dépendent de la température mesurée par un capteur de température (11) et des signaux démodulés, de façon à ce que la lumière produite par les diodes électroluminescentes (9) soit convenablement modulée et à ce que le courant moyen traversant les diodes électroluminescentes ait une valeur adaptée à leur température. Le circuit de contrôle (7), le convertisseur continu/continu (8), le transformateur de modulation (10) et le capteur de température (11) constituent un dispositif de commande à découpage qui module le courant de diode, en fonction des signaux démodulés, de façon à ce que la lumière produite soit aussi modulée en fonction des signaux démodulés, avec peu de pertes grâce à l'utilisation d'une alimentation flyback et d'un étage de sortie en classe D. L'alimentation auxiliaire (5) alimente l'ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie (6), le circuit de contrôle (7) et le convertisseur continu/continu (8). Nous notons que le circuit de contrôle (7) pourrait également être relié à un capteur d'intensité lumineuse, comportant par exemple une photodiode, de façon à ce que les signaux fournis par le circuit de contrôle dépendent du flux énergétique produit par les diodes électroluminescentes, car le vieillissement des diodes électroluminescentes de forte puissance cause souvent une diminution du flux lumineux. Nous notons aussi qu'il serait théoriquement possible d'obtenir une modulation du courant de diode en faisant varier la consigne de courant du convertisseur continu/continu (8), ce qui permettrait de supprimer le transformateur de modulation (10) et la seconde sortie du circuit de contrôle (7). En fait, cette solution pourrait convenir pour une modulation lente, mais, pour la modulation envisagée dans cet exemple, cette solution n'est en pratique pas compatible avec de faibles pertes. Sur la figure 1 n'apparaissent ni connexion à un conducteur de protection électrique au niveau des bornes d'entrée (1), ni connexion de masse ou de terre. De telles connexions peuvent évidemment être présentes, par exemple pour la sécurité électrique et/ou pour la compatibilité électromagnétique. La modulation de la lumière produit une densité spectrale de puissance moyenne très faible aux fréquences inférieures à 10 kHz et n'est donc pas perceptible. Nous notons aussi que, si les diodes électroluminescentes (9) sont des diodes blanches, le procédé de modulation choisi évite le phénomène de changement des couleurs décrit dans la demande de brevet français numéro 02 15359 mentionnée ci-dessus. Le dispositif selon l'exemple représenté sur la figure 1 est réalisé de façon à ressembler à un luminaire courant, uniquement destiné à l'éclairage. Les signaux démodulés peuvent aussi être utilisés pour d'autres fonctions que la modulation de la lumière, par exemple des fonctions liées à la fonction d'éclairage, par exemple la mise en service ou hors service de l'éclairage, ou la variation de l'intensité de la lumière visible produite (fonction de gradation). INDICATIONS SUR LES APPLICATIONS INDUSTRIELLES Grâce à un dispositif selon l'invention, des signaux envoyés par l'émetteur d'un système de transmission par lignes de réseau de distribution d'énergie sont transformés en signaux lumineux pouvant être reçus par un récepteur de transmission optique approprié. Cette transmission optique permet une transmission sans fil et sans radio. Les signaux optiques ainsi transmis peuvent correspondre à de la voix, des données, etc. Ces signaux optiques peuvent aussi comprendre d'autres informations d'origine interne au dispositif selon l'invention, par exemple relatives à l'état d'usure des diodes électroluminescentes, qui peut se déduire de certaines grandeurs électriques du dispositif de commande, ou d'une mesure de l'intensité de la lumière produite, comme le savent les spécialistes. Un dispositif selon l'invention peut être tel que l'émission de la lumière modulée pour la transmission d'un ensemble de données se produise à un moment bien déterminé, par exemple en utilisant une synchronisation par rapport à des signaux transmis par le réseau de distribution d'énergie. De cette façon, une pluralité de dispositifs selon l'invention pourront produire chacun une lumière modulée, ces modulations étant identiques et en phase. Ceci renforcera donc le signal reçu par un récepteur de transmission optique qui recevrait de la lumière produite par plusieurs de ces dispositifs selon l'invention. Il est également possible que différents dispositifs selon l'invention connectés aux 25 mêmes lignes de réseau de distribution d'énergie émettent des signaux optiques différents, en utilisant un procédé d'adressage bien connu des spécialistes. Le dispositif selon l'invention pour la transmission optique en espace libre est particulièrement adapté à la diffusion d'informations à l'intérieur des locaux et des véhicules, totalement protégée des perturbations et interférences électromagnétiques radiofréquences 30 d'origine externe. De multiples applications sont possibles, par exemple l'application à des transmissions de données sur les prix dans des locaux de grande distribution. Le dispositif selon l'invention peut notamment être appliqué à un système de transmission d'urgence dans les bâtiments, car dans un contexte de sinistre de grande ampleur ou de catastrophe, les capacités de transmission radio sont souvent saturées ou très perturbées. Pour cette application, un dispositif selon l'invention pourrait aussi avoir une fonction d'éclairage de sécurité. Le dispositif selon l'invention peut notamment être appliqué à un système de transmission dans un véhicule, ne produisant pas de perturbations électromagnétiques 5 radiofréquence. Le dispositif selon l'invention peut notamment être appliqué à un système de transmission dans un milieu transparent mais suffisamment conducteur pour limiter les possibilités des communications par radio, par exemple l'eau de mer. Le dispositif selon l'invention peut notamment être appliqué à un système de 10 transmission dans des lieux où des perturbations électromagnétiques intenses limitent les possibilités des communications par radio. N'utilisant pas de transmission radio susceptible d'être captée à distance, le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté aux transmissions secrètes, spécialement lorsque la lumière produite n'est pas susceptible d'atteindre un dispositif de réception optique auquel 15 elle n'est pas destinée | L'invention concerne un dispositif d'émission pour la transmission à travers l'espace, utilisant des ondes électromagnétiques du domaine infrarouge et/ou du domaine visible et/ou du domaine ultraviolet produites par une ou plusieurs diodes électroluminescentes.Le dispositif est relié par ses bornes d'entrée (1) à un réseau de distribution d'énergie. Un filtre secteur (2) réduit les perturbations électromagnétiques produites par les circuits de puissance comportant un redresseur (3), un circuit de correction de facteur de puissance (4), une alimentation auxiliaire (5) et un convertisseur continu/continu (8). Le convertisseur continu/continu (8) a sa sortie reliée à plusieurs diodes électroluminescentes connectées en série (9). Un ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie (6), fournit des signaux démodulés appliqués au circuit de contrôle (7), qui délivre la consigne de courant du convertisseur continu/continu (8) et le courant modulé appliqué aux diodes électroluminescentes (9) à travers le transformateur de modulation (10), en fonction des signaux démodulés et de la température mesurée par un capteur de température (11). La lumière produite est modulée en fonction des signaux démodulés. | 1. Dispositif d'émission pour la transmission optique en espace libre, comportant : - une ou plusieurs diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique ; - un ensemble de réception pour les transmissions par lignes de réseau de distribution d'énergie, capable de fournir à sa sortie des "signaux démodulés" obtenus par démodulation de signaux apparaissant sur les bornes permettant d'alimenter ledit dispositif d'émission ; - un dispositif de commande modulant la lumière produite par les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique, en fonction des "signaux démodulés". 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la lumière émise par toutes les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique ne produit, dans aucun angle solide de moins 0,005 stéradian, un flux énergétique de plus de 50 % du flux énergétique total produit par les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dit ensemble de réception pour la transmission par lignes de réseau de distribution d'énergie utilise un procédé de modulation à plusieurs porteuses ou à étalement de spectre. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une 2 0 modulation optique tout-ou-rien est utilisée pour moduler la lumière 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une modulation optique d'intensité est utilisée pour moduler la lumière 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique 25 produisent une lumière invisible pour les observateurs humains. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel de la lumière visible est produite par au moins une source de lumière qui n'est pas utilisée pour la transmission optique. 10 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les diodes électroluminescentes utilisées comme source de lumière pour la transmission optique produisent une lumière visible, la modulation de la lumière étant imperceptible par les observateurs humains. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la lumière visible produite est aussi utilisée pour l'éclairage qu'elle procure. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la fonction de transmission optique en espace libre est secrète, sa fonction apparente étant l'éclairage. | H | H04 | H04B | H04B 3,H04B 10 | H04B 3/54,H04B 10/114,H04B 10/116 |
FR2890971 | A1 | COMPOSITIONS DE POLYMERES FLUORES ADHERENTES SUR SURFACE METALLIQUE | 20,070,323 | [1] La présente invention se rapporte à de nouveaux additifs porteurs de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide et à leur utilisation en tant qu'agent d'adhésion de résines fluorés sur surface métallique. Cette invention peut être appliquée aux revêtements de type polymères fluorés pour surface métallique (tubes, profilés, électrodes de batterie, etc.) pour lesquels la résistance chimique et la résistance à la corrosion est demandée. ETAT DE L'ART [2] Les polymères fluorés et notamment le polyfluorure de vinylidène (PVDF) présentent une résistance chimique exceptionnelle (principalement aux acides) et une excellente résistance aux U.V. Ils sont utilisés principalement pour les revêtements de protection de différents substrats et notamment les substrats métalliques. Pour l'ensemble de ces raisons, les polymères fluorés sont utilisés dans de nombreuses applications et plus particulièrement en tant que revêtement dans des domaines de haute technologie (peintures industrielles, composants électriques, électronique, tubes métalliques pétrolifères, batteries, etc.). [3] Cependant, les polymères fluorés présentent l'inconvénient d'avoir de faibles propriétés d'adhérence sur leurs supports (polymères, métaux, ciment, etc.). Ainsi, il demeure difficile de conférer à ces supports les propriétés exceptionnelles des polymères fluorés. [4] Afin d'améliorer ces propriétés d'adhésion, il a été essayé d'insérer des groupements polaires par le biais de copolymérisation du VDF avec un monomère porteur de groupement polaire ou par greffage sous irradiation de monomères polaires sur du PVDF. JP-B1-2-604 et JP A1-6-172452 proposent d'introduire des groupements acide carboxylique en copolymérisant le VDF avec des monomères porteurs d'acide carboxylique. Cependant, cette méthode est particulièrement difficile à mettre en place pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est très difficile de synthétiser des monomères porteurs d'acide carboxylique qui polymérisent de façon régulière avec le VDF. Par ailleurs, les polymères fluorés obtenus présentent des masses molaires relativement faibles ce qui a tendance à générer la perte des principales propriétés du PVDF. JP-A1-50- 41791 propose une voie de greffage de PVDF par irradiation de monomère porteur d'acide carboxylique. Cependant, cette voie, très difficile à mettre en place industriellement, conduit également à des coupures de chaîne et à des phénomènes de réticulation. [5] Les résines de type polyméthyl méthacrylate (PMMA) sont connues pour être bien compatibles avec le PVDF (US5242976). Cependant, la température de transition vitreuse du PMMA étant trop élevée, le mélange de PMMA et de PVDF présente une perte d'élasticité et par conséquent ne présente pas d'adhésion sur métal. Par ailleurs, d'autres essais de mélange avec des polymères acryliques (US5242976) de type élastomère et présentant par conséquent des températures de transition vitreuse plus faible, ont été réalisés. Cependant aucun résultat d'adhésion sur surface métallique n'est obtenu par le biais de ce système. Etant donné la compatibilité du PMMA avec le PVDF, le brevet W09727260 propose d'utiliser des copolymères méthacryliques porteurs de groupements fonctionnels (acide carboxylique, mercaptans, oxazoline, etc.) en tant qu'additifs d'adhésion de résine PVDF sur métal. Cependant, parmi ces groupements réactifs, aucun n'est fortement lié au métal et les propriétés d'adhésion au métal sont médiocres. [6] Le brevet W00049103 propose également d'utiliser des copolymères méthacryliques porteurs de groupements fonctionnels (acide carboxylique, mercaptans, oxazoline, etc.), cependant il est nécessaire de rajouter des promoteurs d'adhésion de type polysulfuré pour obtenir de bonnes propriétés d'adhésion. [7] Le brevet US2003/0170538 propose une alternative totalement différente par un procédé de synthèse en deux étapes. La première étape consiste à générer des double liaison sur le PVDF par des réactions de déshydrofluoration au moyen de composés basiques. La deuxième étape consiste à oxyder ces double liaison en milieu aqueux, préférentiellement par de l'eau oxygénée. Cependant, cette méthode est particulièrement agressive vis à vis du PVDF et à tendance à conduire à des diminutions de masse molaire et des pertes de propriétés. De plus cette méthode est difficilement envisageable dans le cadre d'un développement industriel. OBJET DE L'INVENTION [008] L'objet de cette invention réside dans la préparation d'additifs porteurs de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide puis dans l'utilisation de ces additifs en mélange avec des polymères fluorés afin de leur conférer des propriétés d'adhésion sur surface métallique tout en conservant leurs propriétés thermiques, mécaniques et de résistance aux solvants. [009] Les inventeurs ont constaté qu'une composition fluorée comportant au moins deux des trois composants suivants - (a) une résine PVDF (A), (b) une résine de copolymère du VDF (B) (c) un copolymère de type vinylique ou (méth)acrylique ou allylique dont l'un des comonomères est porteur de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide ayant de fortes propriétés d'adhésion sur surface métallique (C), présente de bonnes propriétés d'adhérence sur des matériaux métalliques en particulier, et ils ont découvert que de telles caractéristiques confèrent à ces revêtements de métaux de meilleures propriétés de stabilité de résistance aux solvants, chimique et thermique. [010] L'utilisation de mélange de 1 à 99 % en poids de (A) et de 1 à 99 % en poids de (B) permet d'obtenir des résines fluorées présentant des propriétés d'élasticité modulables. Ainsi, plus la proportion de (B) est importante et plus la résine sera élastique. Cependant, plus la proportion de (B) est importante et moins le mélange sera perméable aux solvants. Il est donc nécessaire de choisir un pourcentage adéquat répondant aux propriétés requises du revêtement en terme d'élasticité et de perméabilité aux solvants. [011] Le polymère ou copolymère de PVDF utilisée dans la présente invention peut être obtenu par polymérisation en suspension (US3553185, EP0120524) ou par polymérisation en émulsion (US4025709, US4569978, US4626396, EP0655468) du fluorure de vinylidène et présente préférentiellement une valeur de MFR melt flow rate sous 2.16 kg comprise entre 0.005 et 300 g / 10 minutes et de préférence entre 0.01 g et 30 g / 10 minutes. [012] La résine de copolymère du VDF (B) est basée sur la copolymérisation du VDF avec un comonomère qui copolymérise de façon acceptable avec le VDF. La proportion de VDF dans le copolymère est comprise entre 10 et 99% en poids et préférentiellement entre 50 et 99%. Le comonomère peut également être de type fluoré, par exemple, le 2890971 4 tétrafluoroéthylène, l'hexafluoropropène, le trifluoroéthylène, le trifluorochloroethylène, le fluorure de vinyle et les perfluoroalkyl vinyl éther. Le comonomère peut être de type oléfine insaturée par exemple, l'éthylène, le propylène ou un composé de type vinyl éther hydrocarboné ou un composé de type allyl éther hydrocarboné. Un ou plusieurs de ces comonomères peut être utilisé. Ces copolymères peuvent être obtenus par polymérisation en suspension (US3553185, EP0120524) ou par polymérisation en émulsion (US4025709, US4569978, US4626396, EP0655468) du fluorure de vinylidène et présente préférentiellement une valeur de MFR melt flow rate sous 2.16 kg comprise entre 0.005 et 300 g / 10 minutes et de préférence entre 0.01 g et 30 g / 10 minutes. [13] Les copolymères porteurs de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide (C) sont composés de plusieurs monomères. Ces copolymères peuvent être synthétisés par un procédé de polymérisation en solution ou en émulsion ou en suspension. Ils peuvent être sous la forme de copolymères statistiques, copolymères à gradient, copolymères à blocs, copolymères greffés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation radicalaire, polymérisation radicalaire contrôlée, polymérisation ionique, polymérisation par transfert de groupe, polymérisation de coordination à partir de un ou plusieurs des monomères choisis à partir des suivants; fluorure de vinylidène, hexafluorure de propylène, tétrafluoroéthylène, chlorotrifluoroéthylène, méthacrylate de perfluoroalkyle, méthacrylate d'alkyle, acrylate d'alkyle, acétate de vinyle ainsi que le (ou les) monomères porteur de groupement acide phosphonique ou phosphate diacide. [14] Dans cette série, le (ou les) composé(s) de type (méth)acrylate d'alkyle peut(vent) être choisi(s) parmi la liste suivante composée de (méth)acrylate de méthyle, 30 (méth)acrylate d'éthyle, (méth)acrylate de butyle, (méth)acrylate de 2-éthylhexyle. [15] Le monomère porteur de groupement acide phosphonique ou phosphate diacide qui présente une forte affinité avec le métal peut être choisi parmi la liste suivante non exhaustive: 2-Propenoic acid, 2-methyl-, phosphonomethyl ester [87243-97-8]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, (phosphonooxy)methyl ester [73310-45-9]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 2phosphonoethyl ester [80730-17-2]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 2(phosphonooxy)ethyl ester [24599-21-1]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 3phosphonopropyl ester [252210-30-3]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 3(phosphonooxy)propyl ester [82427-01-8]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 4phosphonobutyl ester [477874-42-3]; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 4(phosphonooxy)butyl ester [40074-59-7]; les composés aminoalkylène phosphonique polymérisables décrits dans la revendication n 1 du brevet FR0403272; Méthacrylate de polyéthylène glycol porteur de groupement phosphate diacide tel que 10 par exemple le SIPOMER PAM 100 (RHODIA) [658695-59-1] ; Méthacrylate de polypropylène glycol porteur de groupement phosphate diacide tel que par exemple le SIPOMER PAM 200 (RHODIA) [658695-60-4] ; Acide vinyl phosphonique [1746-03-8] [016] Les copolymères porteurs de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide (C) sont composés: - de 50 à 99 % en poids d'un ou plusieurs monomères qui présentent une compatibilité avec le PVDF, par exemple, le fluorure de vinylidène, I'hexafluorure de propylène, le tétrafluoroéthylène, le chlorotrifluoroéthylène les (méth)acrylates d'alkyle, les esters vinyliques - de 1 à 50% en poids d'un ou plusieurs monomères décrits dans [15] et qui présentent une forte affinité avec le métal [17] Ainsi, les formulations fluorées adhérentes sur substrat métallique présentent les 25 proportions de (A), (B) et (C) suivantes: de 0 à 99 % en poids de PVDF (A) de 0 à 99 % en poids de copolymère du VDF (B) de 0.5 à 50 % en poids de copolymère porteurs de groupements acide phosphonique ou phosphate diacide (C) [18] Les formulations fluorées adhérentes sur substrat métallique peuvent être préparées par un procédé en phase solvant ou par un procédé en phase aqueuse (émulsion ou suspension) ou par mélange mécanique à l'état fondu. Dans le cas du procédé en phase solvant, les composants (A), (B) et (C) sont dissous dans un solvant choisi parmi la N-méthylpyrrolidone, la N,N diméthylformamide, le tétrahydrofurane, la diméthylacétamide, le di méthylsulfoxyde, I'hexaméthylphosphoramide, la tétraméthylurée, l'acétone, la méthyl éthyl cétone à une température inférieure au point d'ébullition du solvant. Dans le cas du procédé en phase aqueuse (émulsion ou suspension), les trois composants (A), (B) et (C) se présentent sous une forme aqueuse (émulsion ou Phosphonic acid, [(4-ethenylphenyl)methyl]-; [53459-43-1] ; Phosphonic acid, [(4-ethenylphenyl)methyl]-, monomethyl ester [71303-24-7] ; suspension) et la composition est préparée par mélange de ces phases aqueuses (émulsion ou suspension). Dans le cas du procédé par mélange mécanique à l'état fondu, les composants (A), (B) et (C) peuvent être mélangés à l'état fondu par des procédés conventionnels (rhéomètre, extrudeuse mono et bivis) à des températures comprises entre 100 et 300 C et de préférence entre 140 et 200 C. [19] Les substrats métalliques sur lesquels les formulations fluorées de la présente invention peuvent adhérer sont choisis dans la liste suivante: fer, acier inoxydable, acier galvanisé, aluminium, titane, plomb, argent, nickel, chrome, cuivre, manganèse, vanadium, lithium, cobalt et divers alliages de tels métaux. [20] Comme il a été expliqué ci-dessus, au moyen de la présente invention, il devient possible d'améliorer fortement l'adhérence des résines fluorées sur des substrats métalliques. Les substrats métalliques peuvent être de différentes formes (film, feuille, panneau, tube, tige, rive, monofilament, etc. ) et peuvent être revêtues par les résines fluorées selon différents procédés (calendrage, extrusion, lamination, injection multicouche, revêtement par lit fluidisé, trempage, vaporisation et pressage à chaud). [21] Exemples Les exemples ci-après sont donnés uniquement à titre illustratif et n'ont donc aucun caractère limitatif de la présente invention. [22] Exemple 1 Dans un ballon bicol de 500 ml équipé d'un réfrigérant et d'une arrivée d'argon, on introduit 25 g (0.1202 mol.) de 2-Propenoic acid, 2-methyl-, (dimethoxyphosphinyl)methyl ester [86242-61-7], 108 g de méthacrylate de méthyle (1.08 mol.) dans 250ml d'acétonitrile. On réalise un balayage de la solution par un flux d'argon pendant 15 minutes et on le porte à 70 C. On introduit alors 2 g d'azobis- isobutyronitrile (AIBN) (0.012 mol.). Après 16 h de réaction, l'acétonitrile est évaporé par distillation sous pression réduite et on solubilise le copolymère dans 200 ml de tétrahydrofuranne. Cette solution est alors précipitée dans 10 litres de pentane. Après filtration et séchage, on obtient une poudre blanche composée de copolymère 40 porteur de groupement ester phosphonique avec un rendement de 90 %. [023] Exemple 2: Dans un ballon bicol de 500 ml équipé d'un réfrigérant et d'une arrivée d'argon, on introduit 100 g de copolymère méthacrylique phosphoné selon l'exemple 1 que l'on dissout dans 200 ml de chloroforme. On additionne goutte à goutte 45 g de triméthylbromosilane et on laisse la réaction se dérouler pendant 10 h. Finalement, on additionne 100 g de méthanol puis on procède à l'évaporation des solvants puis on solubilise le copolymère dans 200 ml de tétrahydrofuranne. Cette solution est alors précipitée dans 10 litres de pentane. Après filtration et séchage, on obtient une poudre blanche composée de copolymère porteur de groupement acide phosphonique avec un rendement de 90 %. [024] Exemple 3: On introduit 90 parts en poids de résine homopolymère PVDF SOLEF 1010/1001 (SOLVAY) dans un rhéomètre HAAKE POLYLAB à une température comprise entre 170 et 240 C pendant 5 minutes. On ajoute à cette résine fondue 10 parts en poids de copolymère méthacrylique porteur de groupements acide phosphonique selon l'exemple 2. Après cette étape de mélange, on obtient une composition fluorée que l'on peut mettre sous la forme de granulés par le biais d'une extrudeuse bivis à des températures comprises entre 170 et 240 C Finalement, on réalise un revêtement multicouche composée des couches suivantes: (a) Feuille d'acier (1 mm épaisseur) (b) Film à base de PVDF et d'additif phosphonique selon le présent exemple jouant le rôle d'adhésif entre le métal et le PVDF (200 m d'épaisseur) (c) PVDF SOLEF 1010/1001 (500 m d'épaisseur) Cette structure multicouche a été pressée pendant 10 minutes à 180 C à une pression maximale de 10 kg/cm2et a montré des propriétés d'adhésion de l'ordre de 3 kg / cm. [025] Exemple 4: On introduit 90 parts en poids de résine homopolymère PVDF SOLEF 1010/1001 (SOLVAY) dans 1000 parts de N-méthyl pyrrolidinone. On ajoute à cette solution 10 parts en poids de copolymère méthacrylique porteur de groupements acide phosphonique selon l'exemple 2. On dépose sur une plaque acier Q-panel cette solution de PVDF phosphonique référencé PVDF A. On obtient un film d'épaisseur 5 à 10 m par évaporation thermique du solvant. [026] Contre Exemple 4: 1. On introduit 100 parts en poids de résine homopolymère PVDF SOLEF 1010/1001 (SOLVAY) dans 1000 parts de N-méthyl pyrrolidinone. On dépose sur une plaque acier Q-panel cette solution de PVDF référencé PVDF B. On obtient un film d'épaisseur 5 à 10 m par évaporation thermique du solvant. 2. On introduit 90 parts en poids de résine homopolymère PVDF SOLEF 1010/1001 (SOLVAY) dans 1000 parts de N-méthyl pyrrolidinone. On ajoute à cette solution 10 parts en poids de copolymère méthacrylique porteur de groupements acide carboxylique obtenu par copolymérisation du méthacrylate de méthyle avec l'acide méthacrylique (90/10 molaire). On dépose sur une plaque acier Q-panel cette solution de PVDF carboxylique référencé PVDF C. On obtient un film d'épaisseur 5 à 10 gm par évaporation thermique du solvant. [027] Comparaison des 3 revêtements PVDF A, PVDF B et PVDF C Les deux tableaux suivants présentent successivement: - les essais de quadrillage (CROSS CUT TEST) ISO 2409 - les essais de stabilité des revêtements immergés dans l'eau Essai de quadrillage (Cross-cut Test) ISO 2409 PVDF B 100% d'arrachement PVDF C 40% d'arrachement PVDF A 0% d'arrachement Essais de stabilité des revêtements immergés dans l'eau t=0 t= 1 mn t= 5 mn t= 10 mn t= 30 mn t= 60 mn t= 120 mn PVDF Faible décollement adhésion important PVDF C Bonne Bonne faible faible décollement décollement adhésion adhésion décollement décollement modéré important PVDF A Bonne Pas de Pas de Pas de Pas de Pas de Pas de adhésion décollement décollement décollement décollement décollement décollement | Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux caractérisée en ce qu'elles sont constituées au moins de :- de 0 à 99 % en poids de PVDF (A)- de 0 à 99 % en poids de copolymère du VDF (B)- de 0.5 à 50 % en poids de copolymère de type (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métalCes compositions fluorées présentent d'excellentes propriétés d'adhésion sur surface métallique et peuvent être appliquées sur de nombreux type de métal (fer, acier inoxydable, acier galvanisé, aluminium, titane, plomb, argent, nickel, chrome, cuivre, manganèse, vanadium, lithium, cobalt et divers alliages de tels métaux) et sur nombreux types de substrat (tubes, profilés, électrodes de batterie, etc.). | 1 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux caractérisée en ce qu'elle est constituée au moins de: - de 0 à 99 % en poids de PVDF (A) - de 0 à 99 % en poids de copolymère du VDF (B) - de 0.5 à 50 % en poids de copolymère de type (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal (C) 2 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon la 1, dans lesquelles les groupements réactifs avec le métal du copolymère (C) sont des groupements phosphate ou phosphonate porteurs d'au moins un groupement acide (groupement P-OH). 3 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1 et 2, dans lesquelles le copolymère (C) de type (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteur de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal est un copolymère composé de 50 à 99.5 % en poids d'un ou plusieurs monomères qui présente une bonne compatibilité avec le PVDF et de 0.5 à 50% en poids d'un ou plusieurs monomères porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal. 4 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1, 2 et 3 dans lesquelles le (ou les) comonomères de l'additif C qui apportent la compatibilité avec A sont choisi(s) parmi le fluorure de vinylidène, l'hexafluorure de propylène, le tétrafluoroéthylène, les (méth)acrylate de perfluoroalkyle, les (méth)acrylates d'alkyle, les ester vinylique. Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1, 2 et 3 dans lesquelles le (ou les) comonomères porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal est (sont) choisi(s) parmi: 2- Propenoic acid, 2-methyl-, phosphonomethyl ester; 2-Propenoic acid, 2- methyl-, (phosphonooxy)methyl ester; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 2- phosphonoethyl ester; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 2-(phosphonooxy)ethyl ester; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 3-phosphonopropyl ester; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 3-(phosphonooxy)propyl ester; 2890971 10 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 4-phosphonobutyl ester; 2-Propenoic acid, 2-methyl-, 4(phosphonooxy)butyl ester; Phosphonic acid, [(4-ethenylphenyl)methyl]-; Phosphonic acid, [(4-ethenylphenyl)methyl]-, monomethyl ester les composés aminoalkylène phosphonique polymérisables; Méthacrylate de polyéthylène glycol porteur de groupement phosphate diacide tel que par exemple le SIPOMER PAM 100 (RHODIA); Méthacrylate de polypropylène glycol porteur de groupement phosphate diacide tel que par exemple le SIPOMER PAM 200 (RHODIA) Acide vinyl phosphonique. 6 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1, 2 et 3 dans lesquelles le copolymère (C) (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal est synthétisé par un procédé de polymérisation en solution ou émulsion ou microémulsion ou miniémulsion ou suspension. 7 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1, 2 et 3 dans lesquelles le copolymère (C) (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal est sous la forme de copolymère statistique, copolymère à gradient, copolymère à blocs ou copolymère greffés. 8 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon les 1, 2 et 3 dans lesquelles le copolymère (C) (méth)acrylique ou vinylique ou allylique porteurs de groupements chimiques phosphorés réactifs avec le métal peut être synthétisé par différentes techniques de polymérisation telles que la polymérisation radicalaire, la polymérisation radicalaire contrôlée, la polymérisation ionique, la polymérisation par transfert de groupe, la polymérisation de coordination. 9 Compositions à base de polyfluorure de vinylidène présentant des propriétés d'adhésion sur divers métaux selon la 1 dans lesquelles le copolymère du VDF (B) est obtenu par copolymérisation du VDF avec un (ou des) monomère(s) fluoré(s) choisi(s) parmi le tétrafluoroéthylène, l'hexafluoropropène, le trifluoroéthylène, le trifluorochioroethylène, le fluorure de vinyle et les perfluoroalkyl vinyl éther ou avec un 2890971 11 (ou des) monomère(s) non fluoré(s) choisi(s) parmi l'éthylène, le propylène, les composés de type vinyl éther hydrocarboné et les allyl éther hydrocarboné. Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon la 1 est utilisée en tant que couche adhésive entre le revêtement fluoré et la surface métallique. 11 Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon la 1 est utilisée en mélange avec le revêtement fluoré puis déposée sur la surface métallique. 12 Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon les 10 et 11 est appliquée à l'état fondu, en émulsion (ou phase aqueuse) ou en phase solvant. 13 Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon les 10 et 11 est appliquée par calendrage, extrusion, lamination, injection multicouche, revêtement par lit fluidisé, trempage, vaporisation et pressage à chaud. 14 Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon les 9 et 10 est appliqué sur une surface métallique de type film ou feuille ou panneau ou tube ou tige ou rive ou monofilament. Procédé permettant l'adhésion de polymère fluoré sur le métal, caractérisé en ce que la composition fluorée selon les 9 et 10 est appliqué sur les substrats métalliques suivants: fer, acier inoxydable, acier galvanisé, aluminium, titane, plomb, argent, nickel, chrome, cuivre, manganèse, vanadium, lithium, cobalt et divers alliages de tels métaux. | C | C09,C08 | C09J,C08L,C09D | C09J 127,C08L 27,C08L 43,C09D 5,C09D 127,C09D 143,C09J 143 | C09J 127/16,C08L 27/16,C08L 43/02,C09D 5/12,C09D 127/16,C09D 143/02,C09J 143/02 |
FR2897174 | A1 | PROCESSEUR COMPORTANT UNE INTERFACE DE DEBOGAGE INTEGREE CONTROLEE PAR L'UNITE DE TRAITEMENT DU PROCESSEUR | 20,070,810 | La présente invention concerne les processeurs (microprocesseurs ou microcontrôleurs) et plus particulièrement une interface de déboguage intégrée dans un processeur. Une telle interface de déboguage permet à un émulateur externe de se connecter à l'unité de traitement du processeur et de lui envoyer des instructions à exécuter. Le processeur comprend un mode de mise au point dans lequel l'interface de déboguage est active et fournit à l'unité de traitement des instructions reçues de l'émulateur externe. Les instructions fournies au processeur par l'interface de déboguage remplacent alors les instructions provenant de la mémoire programme. A cet effet, l'interface de déboguage comprend généralement un ensemble de registres internes d'état, de commande et de transfert de données, qui sont accessibles à l'émulateur externe par l'intermédiaire d'un port externe. Le port externe est par exemple conforme au standard IEEE 1149.1 également appelé JTAG (Joint Test Access Group). Le registre commande mémorise des commandes reçues de l'émulateur externe à appliquer à l'interface de déboguage. Le registre d'état fournit à l'émulateur externe des informations sur l'état de l'interface de déboguage. Les registres de transfert de données mémorisent des données et des commandes à exécuter par l'unité de traitement, provenant de l'émulateur externe, et des données provenant de l'unité de traitement vers l'émulateur externe. Un objectif de la présente invention est de permettre à l'unité de traitement du processeur d'accéder en lecture et/ou en écriture aux registres internes de l'interface de déboguage, notamment lorsqu'aucun émulateur externe n'est connecté à l'interface de déboguage. Cet objectif peut être atteint simplement en attribuant une adresse de l'espace adressable du processeur à chacun des registres internes de l'interface de déboguage, à rendre accessible. Cette solution est illustrée par la figure 1 représentant sous la forme de blocs un processeur pP connecté à un émulateur externe H par l'intermédiaire d'un port de connexion JTP par exemple de type JTAG. Le processeur comprend une unité centrale CPU et une interface de déboguage OCE, connectées par un bus MB à une mémoire externe MEM et à des organes périphériques PPH. L'interface de déboguage OCE comprend des registres internes ERO, ER1, ... ERn, accessibles de l'extérieur du processeur, en lecture et en écriture, par l'intermédiaire d'une unité d'interface de bus JRG connectée au port de connexion JTP. Chacun des registres internes ERO, ER1, ... ERn de l'interface de déboguage OCE est connecté directement au bus MB de communication entre l'unité de traitement CPU, la mémoire interne ou externe MEM du processeur pP, et les organes périphériques PPH. Dans les architectures classiques des processeurs, le bus d'accès à la mémoire et aux organes périphériques constitue fréquemment un chemin critique pouvant pénaliser les performances du système. La solution illustrée par la figure 1 contribue à charger davantage le bus d'accès à la mémoire. En terme de nombre de composants mis en oeuvre, cette solution n'est pas non plus optimale. Un autre objectif de la présente invention est de rendre les registres internes de l'interface de déboguage accessible en lecture et/ou en écriture à l'unité de traitement du processeur, sans charger davantage le bus d'accès à la mémoire du processeur, et en limitant le nombre de composants supplémentaires nécessaires. Ces objectifs sont atteints par la prévision d'un... Plus particulièrement, l'invention prévoit un processeur comprenant une unité de traitement et une interface de déboguage susceptible d'être connectée à un émulateur externe pour déboguer un programme exécuté par le processeur, l'interface de déboguage comprenant des ressources internes au moins partiellement accessibles à l'émulateur externe. Selon l'invention, l'interface de déboguage comprend un circuit de sélection pour sélectionner une ressource interne de l'interface de déboguage, en fonction d'une référence fournie par l'unité de traitement, et des moyens d'accès pour transférer une donnée entre la ressource sélectionnée et un champ de donnée accessible par l'unité de traitement. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interface de déboguage comprend des moyens pour charger dans le champ de donnée une donnée contenue dans la ressource interne sélectionnée, lorsqu'un mode de lecture est sélectionné. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interface de déboguage comprend des moyens pour charger dans la ressource sélectionnée, une donnée contenue dans le champ de donnée, lorsqu'un mode d'écriture est sélectionné. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interface de déboguage comprend un registre de communication accessible par l'unité de traitement, le registre de communication comprenant le champ de donnée, un champ d'adresse pour recevoir la référence de la ressource interne à sélectionner, et un champ de commande pour recevoir une commande spécifiant un mode d'accès, en écriture ou en lecture, à la ressource interne sélectionnée par la référence figurant dans le champ d'adresse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le registre de communication est également accessible à l'émulateur externe pour accéder aux ressources internes de l'interface de déboguage. Selon un mode de réalisation de l'invention, les ressources internes de l'interface de déboguage IO comprennent un ensemble de registres. Selon un mode de réalisation de l'invention, les ressources internes de l'interface de déboguage comprennent une commande agissant sur le fonctionnement de l'unité de traitement. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention, les ressources internes de l'interface de déboguage comprennent une commande de surveillance d'un événement particulier survenant dans l'unité de traitement. L'invention concerne également un procédé d'accès 20 par une unité de traitement d'un processeur à des ressources internes d'une interface de déboguage intégrée au processeur et susceptible d'être connectée à un émulateur externe pour déboguer un programme exécuté par le processeur, les ressources internes étant au moins 25 partiellement accessibles à l'émulateur externe. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes réalisées par l'interface de déboguage et consistant à : ù sélectionner une ressource interne de l'interface de déboguage, en fonction d'une référence fournie par 30 l'unité de traitement, et ù transférer une donnée entre la ressource interne sélectionnée et un champ donnée accessible par l'unité de traitement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend des étapes de sélection d'un mode de lecture, et de chargement dans le champ de donnée, d'une donnée contenue dans la ressource interne sélectionnée. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend des étapes de sélection d'un mode d'écriture, et de chargement dans la ressource interne sélectionnée, d'une donnée contenue dans le champ donnée. Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé comprend une étape de sélection d'un mode d'accès, en écriture ou en lecture, de la ressource interne sélectionnée par le champ d'adresse, en fonction d'une commande fournie par l'unité de traitement à l'interface de déboguage. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'unité de traitement écrit dans un registre de communication de l'interface de déboguage, le registre de communication comprenant le champ de donnée, un champ d'adresse pour recevoir la référence de la ressource interne à sélectionner, et un champ de commande pour recevoir une commande spécifiant un mode d'accès, en écriture ou en lecture, à la ressource interne sélectionnée par la référence figurant dans le champ d'adresse. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'émulateur externe accède aux registres internes de l'interface de déboguage par l'intermédiaire du registre de communication. Selon un mode de réalisation de l'invention, les 30 ressources internes de l'interface de déboguage comprennent un ensemble de registres. Selon un mode de réalisation de l'invention, les ressources internes de l'interface de déboguage comprennent une commande agissant sur le fonctionnement 35 de l'unité de traitement. Selon un mode de réalisation de l'invention, les ressources internes de l'interface de déboguage comprennent une commande de surveillance d'un événement particulier survenant dans l'unité de traitement. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante de modes de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 déjà décrite représente sous la forme de blocs une architecture de processeur comportant une interface de déboguage, selon l'art antérieur, - la figure 2 représente sous la forme de blocs une architecture de processeur comportant une interface de déboguage, selon un premier mode de réalisation de la présente invention, - la figure 3 est un schéma électrique de l'interface de déboguage représentée sur la figure 2, - la figure 4 représente sous la forme de blocs une architecture de processeur comportant une interface de déboguage, selon un second mode de réalisation de la présente invention, - la figure 5 est un schéma électrique de l'interface de 25 déboguage représentée sur la figure 4. La figure 2 représente un processeur uP connecté à un émulateur externe H par l'intermédiaire d'un port de connexion JTP par exemple de type JTAG. Le processeur comprend une unité centrale CPU et une interface de 30 déboguage OCE, connectées par un bus de communication MB à une mémoire externe MEM et à des organes périphériques PPH. L'interface OCE comprend des registres internes ERO, ER1, ... ERn, accessibles de l'extérieur du processeur, en lecture et en écriture, par l'intermédiaire d'une unité d'interface de bus JRG connectée au port de connexion JTP. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, chacun des registres internes ERO-ERn de l'interface OCE est relié à un registre de communication COR de l'interface de test et à l'unité d'interface de bus JRG par l'intermédiaire d'un multiplexeur MX1. Le registre COR est accessible directement depuis le bus MB. De cette manière, l'unité de traitement CPU peut fournir dans le registre COR une donnée à écrire et une adresse de registre interne ERO-ERn dans lequel la donnée doit être inscrite. L'interface de déboguage peut déterminer à l'aide de ces informations, l'opération d'écriture à effectuer dans un registre interne. De même, l'unité CPU peut fournir dans le registre COR une adresse de registre interne ERO-ERn à lire. L'interface de déboguage peut alors lire le registre correspondant à l'adresse reçue et inscrire la donnée lue dans le registre COR. L'unité de traitement peut ensuite lire le registre COR pour obtenir la valeur lue dans le registre interne correspondant à l'adresse fournie. Ces opérations d'écriture et de lecture sont possibles sans que les registres internes ERO-ERn aient une adresse dans l'espace adressable par le bus MB. La figure 3 est un schéma électrique d'un mode de réalisation de l'interface de déboguage OCE représentée sur la figure 2. La figure 3 représente le registre de communication COR relié aux registres internes ERO-ERn de l'interface OCE par l'intermédiaire du multiplexeur MX1 réalisé par deux multiplexeurs MXla et MXlb. Le bus MB comporte deux bus unidirectionnels MBI, MBO de sens inverses. Le bus MBI est relié au registre COR par l'intermédiaire d'un multiplexeur MX2. Le bus MBO est connecté au registre COR. Le registre COR comprend un champ d'adresse ADR, un champ de donnée D et un champ de mode d'accès CM, indiquant si le registre sélectionné par le champ adresse doit être accédé en écriture ou en lecture. Les entrées du multiplexeur MXla sont connectées au champ adresse ADR et à l'unité d'interface de bus JRG. Les entrées du multiplexeur MXlb sont connectées au champ CM et à l'unité JRG. La sortie du multiplexeur MXlb est connectée à une entrée de sélection de mode d'écriture/lecture des registres ERO-ERn. Les registres ERO-ERn sont connectés au champ D du registre COR et à l'unité JRG par l'intermédiaire de deux bus de donnée DBI et DBO unidirectionnels de sens inverses. Le bus DBO est connecté à une entrée du multiplexeur MX2 commandé par le signal CW. Par défaut (signal CW à 0), le multiplexeur MX2 transmet la donnée présente sur le bus DBO dans le registre COR. Lorsque le signal de commande CW est à 1, le multiplexeur MX2 transmet la donnée présente sur le bus MBI au registre COR. L'interface OCE comprend également un décodeur d'adresse ADEC connecté à la sortie du multiplexeur MXla et une bascule (Flip-Flop) UR recevant en entrée un signal de commande d'écriture CW du registre COR, provenant de l'unité de traitement CPU, et sur son entrée d'horloge le signal d'horloge du processeur pP. Le décodeur ADEC comprend une sortie de signal de sélection par registre interne ERO-ERn à accéder. Chaque sortie de signal de sélection du décodeur ADEC est connectée à l'entrée d'une porte logique AG2 de type ET dont une autre entrée reçoit le signal de sortie CS de la bascule UR par l'intermédiaire d'une porte logique OG2 de type OU. La sortie de chaque porte AG2 est connectée à une entrée de sélection d'un des registres ERO-ERn. Une autre entrée de la porte OG2 reçoit un signal de commande d'écriture JW provenant de l'unité JRG. De cette manière, le décodeur ADEC sélectionne un registre interne ERO-ERn en fonction de l'adresse fournie dans le champ ADR lorsque la sortie de la bascule UR ou le signal JW est à 1. La sortie de la bascule UR est également connectée à l'entrée d'une porte logique AGI de type ET dont une autre entrée inversée reçoit le signal de sortie du multiplexeur MXlb. La sortie de la porte AGI est connectée à une entrée d'une porte logique OG1 de type OU dont une autre entrée reçoit le signal CW. La sortie de la porte OG1 est connectée à une entrée de commande d'écriture du registre COR. Lorsque l'unité CPU écrit une commande dans le registre COR par l'intermédiaire du bus MBI, elle met le signal CW à 1. Le signal de sortie CS de la bascule UR passe alors à l'état 1 au front montant suivant du signal d'horloge CK. Le registre ERO-ERn est sélectionné en fonction du champ ADR du registre COR, et le mode d'accès au registre est sélectionné grâce au champ CM. Si le champ CM est à 1 indiquant une commande d'écriture du registre ERO-ERn sélectionné, la donnée figurant dans le champ D est transférée dans le registre sélectionné en écriture par l'intermédiaire du bus DBI. Si le champ CM est à 0 indiquant une commande de lecture du registre sélectionné, la donnée figurant dans le registre ERO-ERn sélectionné est transférée sur le bus DBO. Par ailleurs, la bascule UR dont l'état est à 1 maintient le registre COR en mode d'écriture. Parallèlement, le signal CW est repassé à 0. Par conséquent, la donnée présente sur le bus DBO est transférée dans le champ D du registre COR par le multiplexeur MX2. La donnée lue dans le registre sélectionné est donc accessible à l'unité CPU par l'intermédiaire du bus MBO, dans le champ D du registre COR, au cycle d'horloge suivant. L'unité CPU peut donc émettre une commande de lecture d'un registre interne ERO-ERn en exécutant une instruction d'écriture à l'adresse du registre COR, suivie d'une instruction de lecture de cette même adresse du registre COR. Si l'interface de déboguage OCE n'est pas capable de fournir la donnée à lire en un cycle d'horloge, il suffit d'intercaler autant d'instructions NOP (No Operation) que nécessaire entre l'instruction d'écriture et l'instruction de lecture. Grâce aux multiplexeurs MXla et MXlb et au signal JW, une commande analogue provenant de l'unité d'interface JRG est traitée de la manière décrite précédemment par le circuit représenté sur la figure 3. Toutefois, il n'est pas nécessaire dans ce cas de maintenir le registre COR en mode d'écriture dans le cas d'une commande de lecture d'un des registres ERO-ERn. Il est à noter que les valeurs des adresses des registres ERO-ERn, susceptibles d'être inscrites dans le champ adresse sont les mêmes que celles utilisées par l'interface de déboguage OCE pour accéder à ces registres. Le but de l'invention est notamment de fournir à l'unité de traitement CPU un accès à l'interface de déboguage OCE notamment lorsque celle-ci n'est pas connectée à un émulateur externe H. Les deux chemins d'accès par l'intermédiaire du registre COR, d'une part, et d'autre part, par l'intermédiaire de l'unité d'interface JRG sont donc exclusifs. Le multiplexeur MUX1 (MUX1a, MUXlb) réalise alors une fonction logique OU. Toutefois, il peut être intéressant d'autoriser les deux accès simultanés, en donnant une priorité par exemple à l'unité de traitement CPU qui communique avec l'interface C)CE beaucoup plus rapidement que l'émulateur externe. Dans ce cas, si un accès en provenance de l'émulateur externe H apparaît pendant un accès de l'unité CPU, l'accès en provenance de l'émulateur H est perdu. Cependant, il peut être souhaitable de ne perdre aucun accès. A cet effet, un registre supplémentaire mémorise les demandes d'accès en provenance de l'émulateur externe H. Les conflits éventuels entre les accès provenant de l'unité CPU et de l'émulateur externe H peuvent être gérés à l'aide d'une liste des registres internes ERO-ERn accédés par l'unité de traitement lors de l'exécution d'un programme. L'émulateur externe doit alors faire en sorte de ne pas utiliser ces registres lors de la mise au point du programme. La figure 4 représente un second mode de réalisation du processeur selon l'invention. La figure 4 est identique à la figure 2, mis à part que le registre COR n'est pas accessible directement depuis le bus MB mais par l'intermédiaire d'un multiplexeur MX1', et le registre COR est relié au reste du circuit sans passer par un multiplexeur tel que MX1. Une autre entrée du multiplexeur MX1' est connectée à l'unité d'interface de bus JRG. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, l'unité CPU peut fournir dans le registre COR une donnée à écrire et une adresse de registre interne EROERn dans lequel la donnée doit être inscrite. L'interface de déboguage OCE peut déterminer à l'aide de ces informations, l'opération d'écriture à effectuer dans un registre interne. De même, l'unité de traitement CPU peut également fournir dans le registre COR une adresse de registre interne ERO-ERn à lire. L'interface OCE peut alors de la même façon transférer le contenu du registre correspondant à l'adresse reçue dans le registre COR. L'unité de traitement peut ensuite lire le registre COR pour obtenir la valeur lue dans le registre interne correspondant à l'adresse fournie. Ces opérations d'écriture et de lecture sont également possibles sans que les registres internes EROERn aient une adresse dans l'espace adressable par le bus MB. La figure 5 est un schéma électrique d'un mode de réalisation de l'interface de déboguage OCE représentée sur la figure 4. La figure 5 représente le registre de communication COR, relié aux registres internes ERO-ERn de l'interface OCE. Le bus MB comporte deux bus MBI, MBO unidirectionnels de sens inverses. Le bus MBI est relié au registre COR par l'intermédiaire du multiplexeur MXl', tandis que le bus MBO est connecté au registre COR. Une entrée du multiplexeur MXl' est connectée à l'unité JRG. Le registre COR comprend un champ d'adresse ADR, un champ de donnée D et un champ de mode d'accès CM, indiquant le si le registre sélectionné par le champ d'adresse doit être accédé en écriture ou en lecture. Le champ CM du registre COR est connecté à une entrée de sélection de mode d'écriture/lecture des registres ERO-ERn. Les registres ERO-ERn sont connectés au champ D du registre COR et à l'unité JRG par l'intermédiaire de deux bus de donnée DBI et DBO unidirectionnels et de sens inverses. Le bus DBO est connecté à une entrée du multiplexeur MXl' commandé par les signaux CW et JW. Par défaut (signaux CW et JW à 0), le multiplexeur MXl' transmet la donnée présente sur le bus DBO dans le registre COR. Lorsque le signal de commande CW est à 1, le multiplexeur MXl' transmet la donnée présente sur le bus MBI au registre COR. Lorsque le signal de commande JW est à 1, le multiplexeur MXl' transmet la donnée fournie par l'unité JRG au registre COR. L'interface de déboguage OCE comprend également un décodeur d'adresse ADEC recevant le contenu du champ d'adresse ADR, et une bascule (Flip-Flop) UR recevant sur son entrée d'horloge le signal d'horloge du processeur pP, et dont une entrée est connectée à une porte logique OG3 de type OU. La porte OG3 applique à la bascule UR un signal de commande d'écriture CW, JW du registre COR provenant soit de l'unité de traitement CPU, soit de l'interface OCE. Le décodeur d'adresse ADEC comprend une sortie de signal de sélection par registre interne ERO-ERn à accéder. Chaque sortie de signal de signal de sélection du décodeur ADEC est connectée à l'entrée d'une porte logique AG2 de type ET dont une autre entrée reçoit le signal de sortie CS de la bascule UR. La sortie de chaque porte AG2 est connectée à une entrée de sélection d'un des registres ERO-ERn. De cette manière, le décodeur ADEC sélectionne un registre interne ERO-ERn en fonction de l'adresse fournie dans le champ ADR lorsque la sortie de la bascule UR est à 1. La sortie de la bascule UR est également connectée à l'entrée d'une porte logique AGI de type ET dont une autre entrée inversée reçoit la valeur du champ CM du registre COR. La sortie de la porte AGI est connectée à une entrée d'une porte logique OG1 de type OU dont une autre entrée est connectée à la sortie de la porte OG3. La sortie de la porte OG1 est connectée à une entrée de sélection d'écriture du registre COR. Lorsque l'unité CPU écrit une commande dans le registre COR par l'intermédiaire du bus MBI, elle met le signal CW à 1. La bascule UR passe alors à l'état 1 au front montant suivant du signal d'horloge CK. Le registre ERO-ERn est sélectionné en fonction du champ ADR du registre COR, et le mode d'accès au registre sélectionné est commandé grâce au champ CM. Si le champ CM est à 1 indiquant une commande d'écriture du registre ERO-ERn sélectionné, la donnée figurant dans le champ D est transférée dans le registre sélectionné et commandé en écriture par l'intermédiaire du bus DBI. Si le champ CM est à 0 indiquant une commande de lecture du registre sélectionné, la donnée figurant dans le registre sélectionné est transférée sur le bus DBO. Par ailleurs, la sortie de la bascule UR reliée à l'entrée de sélection de mode d'écriture par l'intermédiaire des portes AGI et OG1 maintient le registre COR en mode d'écriture. Par conséquent, la donnée présente sur le bus DB est transférée dans le champ D du registre COR par l'intermédiaire du multiplexeur MX1'. Grâce au multiplexeur MX1' et au signal JW, une commande analogue provenant de l'unité d'interface JRG est traitée de la manière décrite précédemment par le circuit représenté sur la figure 5. Dans un mode de réalisation alternatif, l'entrée de donnée de l'unité JRG est connectée, non pas au bus DBO, mais au bus MBO. Par rapport au premier mode de réalisation décrit en référence aux figures 3 et 4, le second mode de réalisation présente l'avantage de donner à l'unité CPU un accès aux commandes émises par l'émulateur externe H et au résultat de l'exécution de ces commandes. Il est à noter que dans les deux modes de réalisation décrits en référence aux figures 3 et 5, le nombre de composants supplémentaires à prévoir pour accéder aux ressources internes de l'interface de déboguage est notablement réduit. En outre, une grande partie de ces composants est utilisée à la fois par l'unité de traitement et l'émulateur externe. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses variantes de réalisation. En particulier, le principe de l'invention ne s'applique pas uniquement à l'accès à des registres internes. Il s'applique plus généralement à tout accès à une ressource interne de l'interface de déboguage OCE. Ainsi, ce principe peut par exemple être appliqué à la mise à disposition de commandes de configuration (par exemple initialisation) agissant sur le fonctionnement de l'unité de traitement CPU, qui sont prévues dans l'interface OCE. L'unité de traitement peut ainsi se configurer elle-même. D'une manière générale, le registre de communication COR peut être utilisé pour modifier ou lire l'état de n'importe quel signal interne de l'interface OCE. L'interface OCE peut également comprendre une ressource permettant de surveiller des événements particuliers pouvant se produire dans l'unité de traitement. Un tel événement est par exemple l'accès de l'unité de traitement à une adresse particulière. Grâce à l'invention, l'unité de traitement peut accéder à cette ressource pour commander à l'interface OCE de surveiller des événements particuliers, et accéder à un registre d'état de l'interface OCE pour déterminer si un événement ainsi surveillé s'est produit. Il n'est pas non plus nécessaire que l'accès aux ressources de l'interface OCE, qui est fourni à l'unité de traitement CPU soit bidirectionnel. L'accès aux ressources de l'interface OCE peut être limité simplement à la modification ou à la consultation du contenu de registres ou à la valeur de signaux internes. Par ailleurs, les ressources auxquelles l'unité de traitement à accès grâce à l'invention ne sont pas nécessairement toutes accessibles à l'émulateur externe H. Certains signaux apparaissant dans des traitements intermédiaires peuvent ainsi être rendus accessibles à l'unité de traitement. Inversement, il peut ne pas être nécessaire de donner à l'unité de traitement un accès à toutes les ressources de l'interface de déboguage accessibles à l'émulateur externe | L'invention concerne un processeur (&muP) comprenant une unité de traitement (CPU) et une interface de déboguage (OCE) susceptible d'être connectée à un émulateur externe (H) pour déboguer un programme exécuté par le processeur, l'interface de déboguage comprenant des ressources internes (ER0-ERn) au moins partiellement accessibles à l'émulateur externe. Selon l'invention, l'interface de déboguage (OCE) comprend un circuit de sélection pour sélectionner une ressource interne (ER0-ERn) de l'interface de déboguage, en fonction d'une référence (ADR) fournie par l'unité de traitement (CPU), et des moyens d'accès pour transférer une donnée entre la ressource sélectionnée et un champ de donnée (D) accessible par l'unité de traitement. | 1. Processeur (pP) comprenant une unité de traitement (CPU) et une interface de déboguage (OCE) susceptible d'être connectée à un émulateur externe (H) pour déboguer un programme exécuté par le processeur, l'interface de déboguage comprenant des ressources internes (ERO-ERn) au moins partiellement accessibles à l'émulateur externe, caractérisé en ce que l'interface de déboguage (OCE) comprend un circuit de sélection (ADEC) pour sélectionner une ressource interne (ERO-ERn) de l'interface de déboguage, en fonction d'une référence (ADR) fournie par l'unité de traitement (CPU), et des moyens d'accès pour transférer une donnée entre la ressource sélectionnée et un champ de donnée (D) accessible par l'unité de traitement. 2. Processeur selon la 1, dans lequel l'interface de déboguage (OCE) comprend des moyens pour charger dans le champ de donnée (D) une donnée contenue dans la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée, lorsqu'un mode de lecture est sélectionné. 3. Processeur selon la 1 ou 2, dans lequel l'interface de déboguage (OCE) comprend des moyens pour charger dans la ressource (ERO-ERn) sélectionnée, une donnée contenue dans le champ de donnée (D), lorsqu'un mode d'écriture est sélectionné. 4. Processeur selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'interface de déboguage (OCE) comprend un registre de communication (COR) accessible par l'unité de traitement (CPU), le registre de communication comprenant le champ de donnée (D), un champ d'adresse (ADR) pour 17 recevoir la référence de la ressource interne à sélectionner, et un champ de commande (CM) pour recevoir une commande spécifiant un mode d'accès, en écriture ou en lecture, à la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée par la référence figurant dans le champ d'adresse. 5. Processeur selon la 4, dans lequel le registre de communication (COR) est également accessible à l'émulateur externe (H) pour accéder aux ressources internes (ERO-ERn) de l'interface de déboguage (OCE). 6. Processeur selon l'une des 1 à 5, dans lequel les ressources internes de l'interface de 15 déboguage (OCE) comprennent un ensemble de registres (ERO-ERn). 7. Processeur selon l'une des 1 à 6, dans lequel les ressources internes de l'interface de 20 déboguage (OCE) comprennent une commande agissant sur le fonctionnement de l'unité de traitement (CPU). 8. Processeur selon l'une des 1 à 7, dans lequel les ressources internes de l'interface de 25 déboguage (OCE) comprennent une commande de surveillance d'un événement particulier survenant dans l'unité de traitement (CPU). 9. Procédé d'accès par une unité de traitement 30 (CPU) d'un processeur (pP) à des ressources internes (ERO-ERn) d'une interface de déboguage (OCE) intégrée au processeur et susceptible d'être connectée à un émulateur externe (H) pour déboguer un programme exécuté par le processeur, les ressources internes étant au moins 35 partiellement accessibles à l'émulateur externe, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes réalisées par l'interface de déboguage (OCE) et consistant à : û sélectionner une ressource interne (ERO-ERn) de l'interface de déboguage, en fonction d'une référence (ADR) fournie par l'unité de traitement (CPU), et û transférer une donnée entre la ressource interne sélectionnée et un champ donnée (D) accessible par l'unité de traitement. 10. Procédé selon la 9, comprenant des étapes de sélection d'un mode de lecture, et de chargement dans le champ de donnée (D), d'une donnée contenue dans la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée. 11. Procédé selon la 9 ou 10, comprenant des étapes de sélection d'un mode d'écriture, et de chargement dans la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée, d'une donnée contenue dans le champ donnée (D). 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, comprenant une étape de sélection d'un mode d'accès, en écriture ou en lecture, de la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée par le champ d'adresse (ADR), en fonction d'une commande (CM) fournie par l'unité de traitement (CPU) à l'interface de déboguage (OCE). 13. Procédé selon l'une des 9 à 12, dans lequel l'unité de traitement (CPU) écrit dans un registre de communication (COR) de l'interface de déboguage (OCE), le registre de communication comprenant le champ de donnée (D), un champ d'adresse (ADR) pour recevoir la référence de la ressource interne à sélectionner, et un champ de commande (CM) pour recevoir une commande spécifiant un mode d'accès, en écriture ou en lecture, à la ressource interne (ERO-ERn) sélectionnée par la référence figurant dans le champ d'adresse. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'émulateur externe (H) accède aux registres internes (ERO-ERn) de l'interface de déboguage (0CE) par l'intermédiaire du registre de communication (COR). 15. Procédé selon l'une des 9 à 14, dans lequel les ressources internes de l'interface de déboguage (0CE) comprennent un ensemble de registres (ERO-ERn). 16. Procédé selon l'une des 9 à 15, dans lequel les ressources internes de l'interface de déboguage (O0E) comprennent une commande agissant sur le fonctionnement de l'unité de traitement (CPU). 20 17. Procédé selon l'une des 9 à 16, dans lequel les ressources internes de l'interface de déboguage (OCE) comprennent une commande de surveillance d'un événement particulier survenant dans l'unité de 25 traitement (CPU). 10 15 | G | G06 | G06F | G06F 11,G06F 9 | G06F 11/36,G06F 9/455,G06F 11/30 |
FR2894896 | A1 | MECANISME DE REGLAGE DE L'INCLINAISON D'UN SIEGE POUR VEHICULE AU NIVEAU DU DOSSIER | 20,070,622 | vehicule equips d'un tel mecanisme d'articulation. La presente invention se rapporte aux mecanismes d'articulation de sieges de vehicule et aux sieges de vehicule equipes de tels m&canismes d'articulation. Plus particulierement, !'invention concerne un mecanisme d'articulation de siege de vehicule pour regler en inclinaison, autour d'un axe de rotation, un dossier par rapport a une armature de base faisant pietement un dispositif de commande adapts pour permettre le deverrouillage de I armature dos Avec les mecanismes d'articulation de ce type, le dossier ne peut pas pivoter tant que le mecanisme est verrouille, c'esta-dire tant que le dispositif de commande n'a pas deplace le premier grain vers sa position effacee. Le document FR 2 740 406 decrit un exemple d'un tel mecanisme, qui donne toute satisfaction. Dans ce mecanisme d'articulation, tant que le pion du premier grain glisse sur le secteur angulaire de deverrouillage, le dossier est situe dans une plage angulaire de non verrouillage qui peut correspondre a une plage angulaire dans laquelle le dossier est situe entre une position rabattue contre I'assise et une position relevee. Le premier ressaut qui delimite la frontiere entre les secteurs angulaires de deverrouillage et de verrouillage correspond pour le dossier a une premiere position de reglage verrouillable du dossier. Ainsi, lrsque le dossier est ramene vers une position relevee, le pion du premier grain glisse sur le secteur angulaire de deverrouillage puis passe le premier ressaut pour venir directement cooperer avec le secteur angulaire de verrouillage. Lorsque le pion du premier grain coopere avec le secteur angulaire de verrouillage, la deuxieme serie de dents du premier grain vient alors cooperer avec la premiere serie de dents du deuxieme flasque de maniere a bloquer en rotation les premier et deuxieme flasques run par rapport a I'autre. Neanmoins, apres une utilisation prolongee d'un tel mecanisme d'articulation, ou lorsqu'il est utilise dans des conditions severes de fonctionnement, it existe un risque d'usure ou de deformation du premier ressaut. Cette deformation du premier ressaut peut alors amener le pion du premier grain a glisser prematurement sur la deformation ou 1'usure du premier ressaut en amenant donc la deuxieme serie de dents du premier grain a cooperer prematurement avec la premiere serie de dents du deuxieme flasque. Cette cooperation prematuree des premiere et deuxieme series de dents est alors susceptible d'entrainer un recrantage partiel de la deuxieme serie de dents du premier grain avec la premiere serie de dents du deuxieme flasque en provoquant ainsi un verrouillage partiel du dossier dans une position qui ne correspond plus a sa premiere position de reglage verrouillable mentionnee ci-dessus. On comprend donc qu'un tel recrantage partiel des premiere et deuxieme series de dents n'assure pas une immobilisation parfaite des premier et deuxieme flasques run par rapport a I'autre, ce qui est susceptible d'entrainer le deverrouillage du dossier par rapport a I'assise par exemple tors d'un choc violent du vehicule. La presente invention a notamment pour but de pallier les inconvenients cites ci-dessus. A cet effet, selon ['invention, un mecanisme d'articulation du genre en question est caracterise en ce que le dossier de siege comporte deux Parties d'armatures later-ales reliees en leur partie superieure a une traverse, et en leur partie basse par un axe de rotation horizontal. Faisant le lien avec les flasques later-ales de !'armature de base. Ces deux parties d'armatures laterales se prolongent vers le bas, sous !'axe de rotation transversal ,par deux bras de levier. Ces deux bras de levier se terminent en leur partie inferieure par une partie evasee ,perforee,en arc de cercle. Les perforations suivent la courbe de cet arc de cercle et cooperent avec un index de blocage du dossier du siege, fix& sur une des flasques later-ales. Par ailleurs, les flasques later-ales servent aussi a un dispositif de rotation de l'assise. Sur les dessins: - la figure 1 est une vue schematique later-ale d'un siege de vehicule comportant un mecanisme d'articulation selon !'invention, La figure 1 est une vue de cote un siege de vehicule equips d'une structure d'assise relevable (vue partielle) ainsi que le mecanisme d'inclinaison du dossier conformement a la presente invention. ('armature de base(1) s'inscrit dans une forme generale exterieure parallelepipedique. Elie se compose de traverses droites ou incurvses ,Horizontales,verticales ou inclinees,et est placee pour sa partie avant sous I' armature d assise (2)du siege en laissant un degagement suffisant pour le pivotement en position verticale(3) de cette derniere . La partie arriere(4) de I armature de base remonte verticalement et depasse legerement par sa hauteur ('armature d assise (2)lorsqu elle est en position horizontale par rapport au plancher du vehicule. Deux grandes flasques laterale(5) revenant vers le devant selon le sens du vehicule sont fixee sur sa partie haute (4) et permettent I'insertion et la liaison par des axes(7)(8) du pivotement de ('armature dos (6) et celle de I'assise(2). Le dossier de siege(3) comprend une armature de dossier de siege comportant deux parties d'armature Iaterales (6) Les deux parties d'armature laterales (6) sont reliees de maniere fixe au niveau de leur extremite superieure a une traverse (non representee) et en leur partie basse par un axe de rotation(7) faisant le lien avec les flasques laterales (5) de ('armature de base (1). Les deux parties d'armature laterales se prolongent en partie basse par un bras de levier (9) se terminant en leur partie inferieure (10) par une partie evasee, perforee, en arc de cercle. Les perforations (11) suivent la courbe de cet arc de cercle et cooperent avec un doigt d'indexage de blocage (12)qui permet le verrouillage du dossier de siege. Ces bras de levier longent les flasques Iaterales(5) tors des mouvement d 'inclinaison (F) du dossier. Ce doigt d'indexage possede deux positions. une position active de blocage ou ce doigt coopere avec au moins une perforation (11) faite sur la partie inferieure en arc de cercle(10) du bras de levier. Une position de repos, ou le doigt d'indexage sollicite par I'utilisateur se retire du percage, par une translation perpendiculaire du flasque concerns et parallele au sol du vehicule. Cette manipulation permet I'inclinaison du dossier .Les deux parties d'armatures Iaterales (6) sont aussi reliees transversalement, sous ('axe de rotation par une tige metallique (13) servant d'accrochage a des ressorts (14)fixes a leur deux extrsmites .11 font le lien entre cette tige metallique et la partie arriere superieure (4)de I armature de base et assure une resistance elastique du dossier tors de sa mise en inclinaison par un utilisateur | Siège de véhicule équipé d'une armature de dossier inclinable reliée de manière pivotante à l'armature de base (1) faisant piètement et Pouvant être incliné par un utilisateur selon la course « F ». | 1. Siege de vehicule equipe dune armature de dossier inclinable relive de maniere pivotante a ('armature de base (1) faisant pietement et Pouvant etre incline par un utilisateur selon la course c F D. 2. Siege de vehicule selon la 1, caracterise en ce que I'armature du dossier (6)) est disposee entre deux larges flasques(5) fixes sur le haut de la partie arriere (4)de ('armature de base (1) 3 Siege de vehicule selon la 2,caracterise en ce que ('armature du dossier (2)composee de deux parties d'armatures laterales (6) sont traversee par un axe de rotation (7) qui les relie aux flasques Iateraux (5).Cet axe(7) coopere avec un trou (14) de pergage fait dans les flasques Iateraux. Ce trou (14) est forme dans la zone de I'extremite superieure arriere de chaque flasque lateral de I'armature de base 4 Siege de vehicule selon la 3, caracterise en ce que les deux parties D'armature Laterales (6) du dossier se prolongent en partie basse par un bras de levier (9) se terminant en leur partie inferieure (10) par une partie evasee, perforee,en forme d'arc de cercle. les perforations (11) suivent la course de cet arc cet arc de cercle. Les bras de levier longent la face interieure des flasques tors de I'inclinaison de ('armature dossier. Siege de vehicule selon la 2, caracterise en ce qu' un doigt d'indexage (12) fixe perpendiculairement sur le cote externe d'au moins un flasque sert de blocage a I'inclinaison de ('armature dossier. Ce doigt d'indexage(12) coopere avec au moins un pet-gage (11) de la partie evasee , perforee, en arc de cercle du ras de levier (9). . | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/235 |
FR2902152 | A1 | SYSTEME DE PULVERISATION DU CARBURANT POUR LES BASSES TEMPERATURES D'UN MOTEUR | 20,071,214 | L'invention concerne le domaine de la formation d'un mélange carburé pour les moteurs à combustion interne. L'invention concerne notamment un système pour améliorer l'homogénéité du mélange carburé durant la phase de réchauffement du moteur. Dans les moteurs à combustion interne, le respect de normes antipollution passe par une maîtrise de la combustion. Au démarrage, le moteur encore froid fonctionne moins régulièrement et émet plus de composants polluants comme du monoxyde de carbone ou du carburant non brûlé. De plus lors d'un fonctionnement du moteur à froid, l'usure du moteur est accentuée car une partie du carburant non brûlé lave l'huile sur les parois du cylindre accentuant l'usure due au frottement et une partie de ce carburant pénètre dans le réservoir d'huile altérant alors la qualité de l'huile. L'amélioration de la pulvérisation du carburant dans un mélange gazeux pour former le mélange carburé permet d'améliorer la combustion du moteur. La combustion est contrôlée par exemple par la stabilité du moteur qui correspond aux combustions non ratées du moteur, une stabilité opérationnelle minimum du moteur étant déterminée par le constructeur. Par exemple, pour améliorer le réchauffement du moteur en augmentant l'énergie calorifique dégagée à l'échappement, plus le moteur aura une bonne stabilité et plus un allumage tardif, en sous avance, sera toléré par le moteur. La création d'une perturbation aérodynamique dans la chambre de combustion a une influence sur la stabilité du moteur. La création d'un tourbillon d'air d'axe voisin de celui du cylindre, dit mouvement de swirl, ou d'un tourbillon d'air d'axe perpendiculaire à l'axe du cylindre, dit mouvement de Tumble a pour effet d'augmenter la vitesse de combustion. L'augmentation de la vitesse de combustion améliore la combustion, qui est plus rapide et plus complète, et donc améliore la stabilité du moteur. Le brevet JP 6-213081 décrit un système dans un moteur à combustion interne comprenant une valve de perturbation du flux d'admission créant une perturbation aérodynamique dans la chambre de combustion sous la forme d'un tourbillon d'axe perpendiculaire à l'axe de la chambre de combustion, dit de tumble. Ce système comprend de plus un conduit de réinjection des gaz d'échappement débouchant dans un conduit d'admission. La réinjection des gaz d'échappement par ce conduit est réalisée d'une part pour accentuer la perturbation créée par la valve et d'autre part pour augmenter la proportion de gaz d'échappement du mélange carburé dans la chambre de combustion afin de baisser la température de combustion. Cependant ce document n'enseigne pas la création d'une perturbation aérodynamique ou la réinjection des gaz d'échappement, durant une phase de réchauffement du moteur. Un problème durant une phase de réchauffement d'un moteur à combustion interne est notamment que le carburant, injecté dans un milieu à faible température, est moins volatile, ce qui entraîne une dégradation de l'homogénéité du mélange carburé. Un mélange carburé moins homogène entraîne donc une dégradation de la combustion. De plus la création d'une perturbation aérodynamique, selon l'art antérieur, ralentit le flux d'alimentation en gaz et dégrade encore l'homogénéité du mélange carburé. La présente invention a pour objet de pallier un ou plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un système de pulvérisation du carburant permettant, lors d'une phase de réchauffement du moteur, d'améliorer l'homogénéité du mélange carburé et de générer une perturbation aérodynamique pour augmenter la stabilité du moteur. Cet objectif est atteint grâce à un système de pulvérisation du carburant dans un moteur à combustion interne comprenant au moins une chambre de combustion communiquant avec au moins un conduit d'admission et au moins un conduit d'échappement, un injecteur pulvérisant du carburant dans le conduit d'admission pour former un mélange carburé, une unité de contrôle, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - un élément de perturbation disposé dans le conduit d'admission positionné dans au moins une position active ou une position passive, par un actionneur recevant un signal de commande de positionnement de l'unité de contrôle par des premiers moyens de communication, - un conduit de réinjection des gaz d'échappement provenant au moins du conduit d'échappement, relié au conduit d'admission, comportant au moins une vanne de commande et débouchant dans le conduit d'admission en face de l'élément de perturbation, - la vanne de commande recevant un signal de commande d'ouverture ou de fermeture du conduit de réinjection des gaz d'échappement, de l'unité de contrôle, par des deuxièmes moyens de communication, - des moyens de détecter, par l'unité de contrôle, qu'une température mesurée du moteur est inférieure à une température basse déterminée pour envoyer les signaux pour commander l'ouverture de la vanne de commande et le positionnement de l'élément de perturbation dans sa position active. Selon une autre particularité, l'injecteur est disposé de façon à projeter au moins une partie du carburant dans la direction de l'élément de perturbation dans sa position active. Selon une autre particularité, les moyens de détecter que la température mesurée du moteur est inférieure à la température basse déterminée comprennent un capteur de température en contact avec une culasse du moteur. Selon une autre particularité, le conduit de réinjection des gaz d'échappement est alimenté par un premier conduit d'alimentation en gaz d'échappement non refroidis et/ou par un deuxième conduit d'alimentation en gaz d'échappement refroidis comportant chacun une vanne d'ouverture ou de fermeture, commandée par l'unité de contrôle, pour régler la température des gaz contrôlée par un capteur disposé dans le conduit de réinjection des gaz d'échappement. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures référencées ci-dessous : - la figure 1 représente un exemple de système de pulvérisation du carburant selon l'invention dont l'élément de perturbation du flux est dans une position active ; - la figure 2 représente un exemple de système de pulvérisation du carburant selon l'invention dont l'élément de perturbation du flux est dans une position passive ; - la figure 3 représente un exemple de système de pulvérisation du carburant selon l'invention associé à un dispositif de réinjection des gaz d'échappement de type EGR. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées. Une unité de contrôle (UC) comprenant des moyens de traitement associés à des moyens de mémorisation, commande l'injection de carburant (11) dans le conduit (5) d'admission de façon synchronisée par rapport aux soupapes (7, 8) d'accès et de sortie de la chambre (10) de combustion située au-dessus du piston (9). L'unité de contrôle (UC) envoie, à un injecteur (7), par une liaison électrique, un signal de commande (C3) d'injection ou de non injection du carburant (11) dans le conduit (5) d'admission. L'unité (UC) de contrôle, en liaison avec un actionneur (1), envoie à l'actionneur (1), un signal (Cl) de commande d'activation ou de non activation d'une perturbation aérodynamique. L'actionneur (1) lié mécaniquement à un élément (2) de perturbation aérodynamique, recevant une commande d'activation ou respectivement de désactivation de la perturbation aérodynamique, pivote de façon à placer l'élément (2) de perturbation aérodynamique en travers du conduit (5) d'admission ou respectivement tangent à celui-ci. L'élément (2) de perturbation aérodynamique est par exemple une plaque ou une aiguille liée à l'actionneur (1), l'actionneur étant en liaison rotation par rapport à une culasse (12) du moteur, formant la chambre avec un bloc (13) moteur dans lequel coulisse le piston (9). Un conduit (4) d'injection de gaz d'échappement chauds relie le conduit (5) d'admission avec un circuit d'échappement, par exemple au niveau d'un collecteur (61) d'échappement alimenté, en partie, par le conduit (6) d'échappement communicant avec la chambre (10) de combustion. L'unité (UC) de contrôle, en liaison électrique, avec la vanne (14) de commande, envoie à la vanne (14) , un signal de commande (C14) d'ouverture ou de fermeture du conduit (40) de réinjection des gaz d'échappement chauds. L'unité (UC) de contrôle est associée à des moyens de mesure de la température du moteur qui comprennent, par exemple, un capteur (T) de température disposé contre la culasse (12) et lié électriquement à l'unité de contrôle (UC). Le capteur (T) de température produit par exemple un signal (t1) électrique représentatif de la température du moteur, transmis à l'unité de contrôle. Le signal (ti) représentatif de la température du moteur est par exemple comparé, par l'unité (UC) de contrôle, avec une information codée (Ml) résidante en mémoire et représentative d'un seuil bas déterminé de température. Si la température mesurée est inférieure au seuil bas déterminé de température, l'unité (UC) de contrôle exécute, par exemple, un sous programme (SPI), résidant en mémoire, d'activation de l'aide à la pulvérisation. Lorsque l'aide à la pulvérisation est active, l'unité (UC) de contrôle envoie d'une part un signal de commande (C14) d'ouverture de la vanne (14) de commande et d'autre part un signal de commande (Cl) d'activation de la perturbation aérodynamique à l'actionneur (1). L'actionneur (1) commandé selon un mode d'activation de la perturbation aérodynamique pivote par rapport à la culasse (12) de façon à placer l'élément (2) perturbateur en travers du conduit (5) d'alimentation comme représenté à la figure 1. Le conduit (4) d'alimentation en gaz d'échappement chauds est disposé de façon à ce que le flux de gaz d'échappement chauds soit dirigé contre l'élément (2) de perturbation du flux. Le conduit (4) d'alimentation en gaz d'échappement chauds se termine par exemple par une portion (4a) rectiligne débouchant dans le conduit (5) d'admission, dont le prolongement rencontre l'élément (2) de perturbation. L'ouverture du conduit (4) d'alimentation en gaz d'échappement chauds est disposée, par exemple, en face de l'élément (2) de perturbation aérodynamique. Ainsi les gaz d'échappement chauds sont projetés contre l'élément (2) de perturbation aérodynamique et réchauffent ce dernier. L'élément (2) de perturbation réchauffé par le flux de gaz d'échappement chauds, transmet une partie de sa chaleur au flux de mélange carburé venant contre celui-ci. Le flux de mélange carburé recevant de l'énergie calorique, la température des particules de carburant contenues dans le mélange carburé est augmentée. Ces particules de carburant sont donc plus volatiles, ce qui améliore l'homogénéité du mélange carburé. L'élément (2) de perturbation du flux crée dans la chambre de combustion une perturbation aérodynamique. De manière non limitative, la perturbation aérodynamique est réalisée sous la forme d'un tourbillon d'axe voisin de celui du cylindre, dit de swirl, ou d'axe perpendiculaire à l'axe du cylindre, dit de tumble. La perturbation aérodynamique à l'intérieur de la chambre de combustion améliore ainsi la stabilité du moteur. De manière non limitative, l'injecteur (3) de carburant est orienté vers l'élément (2) de perturbation lorsque celui-ci est dans sa position de perturbation du flux, en travers du conduit (5) d'admission. Lorsque l'unité (UC) de contrôle commande une activation de l'aide à la pulvérisation, l'élément de perturbation étant alors en travers du conduit (5) d'alimentation et chauffé par des gaz d'échappement chauds, le carburant est injecté dans le flux des gaz d'admission en direction de l'élément de perturbation chauffé. Ainsi une partie des gouttelettes de carburant est projetée contre cet élément (2). Le carburant se volatilise alors au contact de l'élément (2) de perturbation chauffé, ce qui améliore encore l'homogénéité de mélange carburé. Lorsque le capteur (T) de température produit un signal (t1) représentatif d'une température supérieure au seuil bas de température, l'unité (UC) de contrôle exécute une commande de désactivation de l'aide à la pulvérisation. L'exécution de cette commande de désactivation comprend, par exemple, l'envoi d'un signal de fermeture de la vanne (14) de commande d'injection des gaz d'échappement chauds. L'injection de gaz d'échappement chauds est ainsi désactivée pour les températures du moteur supérieures au seuil bas déterminé de température. D'autre part, de manière non limitative, l'unité de (UC) contrôle commande une désactivation de la perturbation aérodynamique, pour les températures du moteur supérieures au seuil bas déterminé de température. L'actionneur (1) est alors commandé de façon à placer l'élément (2) de perturbation dans une position tangente au conduit (5) d'admission, comme représenté à la figure 2. Dans un mode de fonctionnement, pour les températures du moteur supérieures au seuil bas déterminé de température, pour au moins un régime moteur déterminé, l'unité de contrôle commande une activation de la perturbation aérodynamique. L'actionneur est alors commandé de façon à placer l'élément (2) de perturbation dans une position en travers du conduit (5) d'admission comme représenté à la figure 1. Selon un mode de réalisation, représenté à la figure 3, de manière non limitative, le système selon l'invention, est associé à un système de réinjection des gaz d'échappement refroidis, dit EGR. Un conduit EGR (40) relie le circuit d'échappement, par exemple, au niveau du collecteur (61) d'échappement, avec un refroidisseur (Regr) des gaz d'échappement. L'unité de contrôle (UC) en liaison avec une vanne EGR (Vegr), envoie à cette vanne (Vegr), un signal de commande (Cegr) d'ouverture ou de fermeture du conduit (40) de réinjection des gaz d'échappement refroidis. Les gaz d'échappement refroidis sont injectés ou respectivement non injectés dans le circuit d'admission, si la vanne EGR (Vegr) est dans une position ouverte ou respectivement fermée. De manière non limitative, le conduit (40) EGR débouche dans un répartiteur (51) d'admission en amont du conduit d'admission, comme représenté à la figure 4, ou débouche directement dans le conduit (5) d'admission (3). Le conduit (40) EGR est par exemple relié au conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement chauds par un premier conduit (41) de liaison, en amont du refroidisseur (Regr), et par un deuxième conduit (42) de liaison, en aval du refroidisseur (Regr). Les conduits de liaison comprennent chacun une vanne (V41 et respectivement V42) de commande d'ouverture ou de fermeture du conduit (41 et respectivement 42) de liaison. Chaque vanne (V41 et respectivement V42) reçoit, par une liaison avec l'unité (UC) de contrôle, un signal de commande (C41 et respectivement C42) d'ouverture ou de fermeture du conduit de liaison. L'unité de contrôle (UC) envoie par exemple un signal de commande (C41) d'ouverture du conduit connecté en amont du refroidisseur associée à un signal de commande (C42) de fermeture du conduit connecté en aval du refroidisseur, pour alimenter uniquement en gaz chauds, le conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement chauds destinés à réchauffer l'élément (2) de perturbation. Selon un autre mode de fonctionnement, les gaz d'échappement injectés par le conduit (4) de réinjection des gaz chauds, destinés à chauffer l'élément (2) de perturbation sont refroidis en partie par le refroidisseur (Regr). L'unité (UC) de contrôle envoie à la vanne (V42) dans le conduit (42) de liaison en aval du refroidisseur (Regr), un signal de commande (C42) d'ouverture de ce conduit (42) pour alimenter, en partie, en gaz d'échappement refroidis, le conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement destinés à réchauffer l'élément (2) de perturbation. De manière non limitative, la vanne (V41) dans le conduit (41) en amont du refroidisseur (Regr), reçoit un signal de commande (C41) d'ouverture partielle, émise par l'unité (UC) de contrôle. L'ouverture partielle de cette vanne (V41) permet d'alimenter, en partie, en gaz d'échappement chauds non refroidis, le conduit de réinjection (4). Ainsi les signaux de commande (C41, C42), envoyés par l'unité de contrôle (UC) aux deux vannes (V41, V42) permettent de régler la température du mélange de réchauffement réinjecté. Cette température est par exemple contrôlée par un capteur de température (CT4) disposé dans le conduit (4) de réinjection (4) des gaz d'échappement chauds, relié à l'unité de contrôle (UC) et produisant un signal (t4) représentatif de la température dans la conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement destinés à réchauffer l'élément (2) de perturbation. Ce capteur (CT4) de température produit par exemple un signal (t4) représentatif de la température des gaz d'échappement de réchauffement, comparé, par les moyens de traitement, à une plage de température mémorisée (M2). La température mesurée est, par exemple, supérieure aux températures de la plage mémorisée (M2), le moteur ayant toujours une température inférieure au seuil bas de température. L'unité de contrôle (UC) commande (C41, C42) alors, de manière non limitative, une ouverture partielle de la vanne (V41) dans le conduit (41) en amont du refroidisseur (Regr) et une ouverture partielle ou complète de la vanne (V42) dans le conduit (42) en aval du refroidisseur (Regr). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | L'invention concerne un système de pulvérisation du carburant dans un moteur à combustion interne comprenant :- un élément (2) de perturbation, disposé dans un conduit (5) d'admission, positionné dans une position active ou passive, par un actionneur (1) commandé par l'unité (UC) de contrôle,- un conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement, relié au conduit d'admission, comportant au moins une vanne (14) de commande et débouchant dans le conduit d'admission en face de l'élément de perturbation,- des moyens (T, t1, M1) de détecter, par l'unité (UC) de contrôle, qu'une température mesurée du moteur est inférieure à une température basse déterminée pour commander l'ouverture de la vanne de commande et le positionnement de l'élément (2) de perturbation dans sa position active. | 1. Système de pulvérisation du carburant dans un moteur à combustion interne comprenant au moins une chambre (10) de combustion communiquant avec au moins un conduit (5) d'admission et au moins un conduit (6) d'échappement, un injecteur (3) pulvérisant du carburant (11) dans le conduit (5) d'admission pour former un mélange carburé, une unité (UC) de contrôle, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - un élément (2) de perturbation disposé dans le conduit (5) d'admission positionné dans au moins une position active ou une position passive, par un actionneur (1) recevant un signal de commande (Cl) de positionnement de l'unité (UC) de contrôle par des premiers moyens de communication, - un conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement provenant au moins du conduit (6) d'échappement, relié au conduit (5) d'admission, comportant au moins une vanne (14) de commande et débouchant dans le conduit (5) d'admission en face de l'élément (2) de perturbation, - la vanne (14) de commande recevant un signal de commande (C14) d'ouverture ou de fermeture du conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement, de l'unité (UC) de contrôle, par des deuxièmes moyens de communication, - des moyens (T, t1, Ml) de détecter, par l'unité (UC) de contrôle, qu'une température mesurée du moteur est inférieure à une température basse déterminée pour envoyer les signaux pour commander l'ouverture de la vanne (14) de commande et le positionnement de l'élément (2) de perturbation dans sa position active. 2. Système de pulvérisation du carburant selon la 1, caractérisé en ce que l'injecteur (3) est disposé de façon à projeter au moins une partie du carburant (11) dans la direction de l'élément (2) de perturbation dans sa position active. 3. Système de pulvérisation du carburant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de détecter que la température mesurée du moteur est inférieure à la température basse déterminée comprennent un capteur (T) de température en contact avec une culasse (12) du moteur. 4. Système de pulvérisation du carburant selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que le conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement est alimenté par un premier conduit (41) d'alimentation en gaz d'échappement non refroidis et/ou par un deuxième conduit (42) d'alimentation en gaz d'échappement refroidis comportant chacun une vanne (V41, V42) d'ouverture ou de fermeture, commandée par l'unité (UC) de contrôle, pour régler la température des gaz contrôlée par un capteur (CT4) disposé dans le conduit (4) de réinjection des gaz d'échappement. | F | F02 | F02M,F02B | F02M 31,F02B 31,F02M 25 | F02M 31/08,F02B 31/06,F02M 25/07 |
FR2892525 | A1 | DISPOSITIF A IMAGERIE VIDEO, UTILISABLE SUR UN AUTODIRECTEUR INFRAROUGE PASSIF | 20,070,427 | La présente invention concerne des perfectionnements aux dispositifs à imagerie vidéo dont l'application est plus particulièrement envisagée pour réaliser des autodirecteurs infrarouges passifs. Une solution courante pour réaliser ces dispositifs consiste à placer le détecteur et son optique sur un même support orientable selon deux axes orthogonaux. Le support ainsi équipé est stabilisé par effet gyroscopique, soit directement par la toupie du gyroscope placée sur le support formé par un cardan, soit indirectement par liaison mécanique ou électrique avec une plateforme stabilisée. L'axe optique, constituant l'axe de visée du dispositif, peut ainsi se déplacer vis-à-vis d'un axe de référence, tel l'axe longitudinal de l'engin dans le cas d'un autodirecteur. Ce montage présente des inconvénients dus aux couples parasites introduits par les liaisons entre le détecteur et les circuits portés par le missile. Il est connu par le brevet français 2 492 516 de monter le détecteur fixe sur le bâti qui supporte l'ensemble, c'est-à-dire sur le corps de l'engin dans une réalisation autodirecteur. Le détecteur n'étant plus porté par la structure orientable en site (ou élévation) et en gisement (ou circulaire), il en résulte une grande simplifica- tion de l'équipement et l'amélioration de ses performances. Suivant cette solution le dispositif à imagerie vidéo est doté de moyens optiques de déport d'image, permettant de maintenir invariable la position du centre de l'image dans le plan détecteur en présence des rotations en élévation et en circulaire. Ces moyens de déport d'image, sont constitués avec des miroirs plan réfléchissants ou des montages équivalents à prismes, ou encore, à l'aide de faisceaux de fibres optiques ordonnées. Cette optique de déport 2 d'image bien qu'assurant la stabilité de l'axe optique en sortie, introduit par contre une rotation de l'image qui est fonction des rotations imprimées selon les axes du montage orientable, rotations dites en élévation et en circulaire de l'axe optique. Pour compenser cette rotation d'image, il est nécessaire d'équiper le dispositif de capteurs angulaires mesurant les rotations en élévation et en circulaire et de moyens de compensation effectuant la correction nécessaire à partir des valeurs angulaires détectées. Ces moyens de compensation peuvent être de diverses sortes, la solution adoptée pouvant être électronique ou optique. Une solution de ce genre décrite dans la demande de brevet français N 84 04554 du 23 Mars 1984 permet de réaliser une tête orientable à faible inertie et pouvant présenter des débattements angulaires importants, par exemple jusqu'à 60 , voire 70 , sans altérer la pupille du dispositif par des éléments tels que des fixations mécaniques, moteurs, capteurs angulaires, ou autres, au cours de ces débattements. De plus, la faible inertie de l'équipage permet une réponse très rapide de l'ensemble qui peut être utilisé pour effectuer une phase de recherche de la cible. Pour atteindre ces résultats les moyens d'entraînement en rotation autour des deux axes orthogonaux du support orientable, comportent deux moteurs qui sont disposés, ainsi que les capteurs angulaires qui leur sont associés, à l'extérieur du support orientable et qui sont montés fixes, solidaires du corps de l'engin. Pour une exploitation dans le domaine infrarouge, notamment dans les bandes 3 à 5 microns et 8 à 12 microns, on utilise généralement une barrette détectrice. Pour faire défiler l'image de champ devant la barrette détectrice, il faut équiper le dispositif avec un système de déflexion optique. Certaines solutions font défiler l'image linéairement selon une direction perpendiculaire à la barrette, ce qui produit un balayage cartésien en X et Y ; d'autres solutions produisent un balayage circulaire en faisant tourner l'image autour d'un centre, la barrette étant disposée radialement à partir de ce centre. 5 10 15 20 25 30 Pour une telle exploitation le dispositif à imagerie vidéo précité est équipé d'un système de déflexion optique qui, selon un mode de réalisation, produit durant la phase de recherche un balayage circulaire rapide d'un champ élémentaire tandis que les moteurs de commande du support orientable sont alimentés pour produire un déplacement lent de ce champ élémentaire de manière à couvrir le champ total désiré. En alimentant les moteurs avec des signaux appropriés le déplacement lent du centre du balayage circulaire décrit une spirale. L'objet de l'invention est d'introduire dans un tel dispositif à imagerie vidéo pour autodirecteur, un mode de balayage de veille ou de recherche, de type cartésien qui peut être utilisé à la place du balayage en spirale, de manière à pouvoir choisir en fonction des conditions opérationnelles l'un ou l'autre de ces modes de balayage. Ce balayage de type spirale plus ou moins aplatie est obtenu en appliquant des signaux sinusoïdaux de fréquence légèrement différente aux moteurs couples de circulaire et d'élévation. On peut ainsi décrire rapidement le domaine de balayage désiré avec des accélérations raisonnables des moteurs couples. A ce mouvement de balayage se superpose le balayage rotatif rapide du champ optique. Ce mode de recherche ne convient bien que si la figure de balayage demandée n'est pas trop aplatie. D'autre part, la probabilité de détection dans le domaine de balayage n'est pas uniforme à cause de la combinaison des deux balayages qui crée des points d'accumulation. Aussi, dans le cas d'une figure de balayage plus aplatie, ou si une probabilité de détection uniforme est nécessaire, il est préférable de passer à l'autre mode de balayage proposé selon l'invention. Les particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit donnée à titre d'exemple, à l'aide des figures annexées qui representent : - Fig.l, un schéma général d'un dispositif à imagerie vidéo conforme à la présente invention ; - Fig.2, les trièdres de référence du bâti et de l'optique de visée ; 10 15 20 25 30 - Fig.3, un schéma simplifié montrant une optique de déflexion pour le balayage d'image ; - Fig.4, un schéma de rappel du mode de balayage de recherche en spirale. - Fig.5, un schéma du mode de balayage cartésien réalisé ; - Fig.6, un schéma concernant le balayage cartésien lié au trièdre engin ; - Fig.7, un schéma concernant le balayage cartésien lié au trièdre galiléen ; - Fig.8, des courbes de variation des valeurs angulaires programmées de circulaire et d'élévation ; - Fig.9, un bloc diagramme relatif aux moyens utilisés pour produire le mode de balayage de recherche cartésien selon l'invention dans le cas d'application de la Fig.6 ; - Fig.10, un bloc diagramme relatif aux moyens utilisés pour produire le mode de balayage de recherche cartésien selon l'invention dans le cas d'application de la Fig.7. En se reportant au schéma général de la figure 1, le dispositif à imagerie vidéo comporte un objectif d'entrée 1 porté par un montage orientable à deux degrés de liberté 2, une optique de déport d'image 3 et un détecteur 4. Le montage orientable est un montage à la cardan qui comporte un premier cadre 21 orientable autour d'un axe Z appelé axe de circulaire,et un deuxième cadre 22 qui tourne autour d'un axe Y perpendiculaire à l'axe Z et appelé axe d'élévation. Ce deuxième cadre supporte l'optique d'entrée 1 et une partie de l'optique de déport d'image. On a considéré l'optique de déport d'image constituée par une formule catadioptrique à l'aide de cinq miroirs plans réfléchissants. Les miroirs 31, 32, 33 sont solidaires du cadre 22 et utilisés pour réfléchir l'axe optique d'entrée selon la direction de rotation du cadre 22. Un quatrième miroir 34 positionné au centre O du cardan et solidaire du cadre 21 permet le renvoi selon l'autre direction de rotation. Enfin, un dernier miroir 35 solidaire du bâti fixe 5, ou corps du missile, renvoie l'axe optique selon sa direction terminale vers le détecteur 4 lui-même fixé au bâti 5. Le bloc 6 représente l'ensemble des circuits d'alimentation, de traitement des signaux détectés d'asservissement de position et 5 d'exploitation de ces signaux. Dans le cas d'une barrette détectrice, les moyens de déflexion optique sont représentés par l'optique 7 qui effectue le balayage de champ, cette optique étant entraînée par un moteur 70 auquel est couplé un capteur angulaire 71. De manière à assurer de grands débattements angulaires et préserver la pupille du dispositif, l'entraînement des cadres 21 et 22 est effectué par des organes moteurs extérieurs. En ce qui concerne la rotation en circulaire autour de l'axe Z cette rotation est symbolisée sur le schéma par un moteur 10 monté sur l'axe et dont la cage extérieure c'est-à-dire le stator est montée fixe, solidaire du bâti 5. Il en est de même pour la rotation en élévation autour de l'axe Y qui est faite à l'aide d'un moteur 11 à cage extérieure fixe et qui entraîne le cadre 22 par l'intermédiaire d'un montage 17 non détaillé, par exemple à bielle et manivelle comme il a été décrit dans la demande de brevet 84 04554 précitée. Les autres éléments indiqués comportent les détecteurs angulaires 12 et 13 des rotations en élévation et en circulaire. Ces détecteurs sont représentés couplés directement aux moteurs 10 et 11. Les valeurs angulaires détectées sont utilisées en particulier pour produire les corrections de rotation d'image dues au dispositif de déport 3. Les moyens correspondants ne sont pas représentés sur ce schéma et peuvent être inclus dans l'ensemble 7 et 70. La figure 2 permet de définir les axes de cet équipement. Les axes X, Y et Z représentent le trièdre cartésien de référence normalisé de l'engin et les axes Xl, Y1 et Z1 celui solidaire de l'optique d'entrée orientable, la direction X1 représentant l'axe optique, c'est à dire l'axe de visée de l'équipement. Sur la configuration représentée on a considéré une première rotation 8 1 de circulaire autour de l'axe Z, suivant laquelle l'axe de visée est venu dans la position intermédiaire Xi, et une rotation en élévation de 5 10 15 20 25 30 6 valeur 9 2 autour de l'axe Y1 suivant laquelle est obtenue la configuration définitive X1 Y1 Z1 du trièdre engin. Il va de soi qu'on peut intervertir l'ordre des rotations. Ainsi, l'optique réceptrice 1 et l'optique catadioptrique de tête constituée par les miroirs 31, 32 et 33, étant solidaires du cadre 22 subissent les deux rotations 9 1 et 9 2. Le miroir 34 qui est solidaire du cadre 21 ne subit que la rotation 9 1. Le miroir 35 est fixe, monté solidaire du bâti 5. Le détecteur 4, constitué par une barrette pour une exploitation dans l'infrarouge, est représenté associé à son système de refroidissement 40, l'ensemble étant fixé à la structure 5. Le système optique de l'ensemble comporte en outre des lentilles de champ ou additionnelles concourant à la correction et à la formation d'une image de bonne qualité sur le détecteur, ces éléments additionnels ne sont pas représentés sur ce schéma simplifié. L'optique réceptrice est réalisée de préférence selon un montage Cassegrain avec un miroir principal concave et un miroir secondaire plan ou convexe. Comme représenté sur la figure 2, l'axe optique de réception passe par le centre O du cardan lequel constitue le centre instantané de rotation de l'équipage mobile orientable. Le montage cardan assure un découplage naturel des petits mouvements de l'engin autour des axes Y et Z. Les moteurs 10 et 11 commandant les deux mouvements sont à cage extérieure fixe solidaire du bâti 5 support de l'ensemble, ou corps de l'engin dans le cas d'un autodirecteur. Le moteur 10 commande directement l'axe Z. L'asservissement de position en circulaire est représenté par le bloc 61 qui reçoit d'un capteur de position angulaire 12 la valeur 9 1 de positionnement et d'un circuit de gestion et de commande 60 la valeur 9 1P programmée, cette programmation pouvant provenir d'une commande extérieure à partir de circuits annexes ou émanant du pilote. Le circuit 61 alimente le moteur de circulaire 10 jusqu'à 10 15 20 25 30 7 obtention de la valeur 8 1P affichée. Le deuxième mouvement est accompli par le moteur 11 qui commande le cadre 22 monté sur l'axe Y1 de l'équipage mobile pour effectuer la rotation en élévation Q 2 autour de cet axe. La rotation Q 3 du moteur 11 n'est pas égale à la rotation 8 2 à obtenir autour de l'axe Y1 ; c'est une fonction connue (obtenue par des considérations de géométrie) dont le calcul fait intervenir les paramètres angulaires Q 1 et Q 2 ainsi que les paramètres mécaniques de la liaison 17 entre le moteur 11 et le cadre 22. L'asservissement de position en élévation comporte le circuit 62 qui reçoit la valeur d'élévation 8 2P programmée et la valeur 8 3 mesurée par un capteur de position angulaire 13. Le circuit 62 comporte une boucle secondaire prévue de manière à préserver la valeur 0 2 si elle est inchangée alors qu'une variation de Q 1 est commandée. Ce circuit alimente le moteur 11 qui tourne jusqu'à obtention de la valeur Q 2P affichée, ou bien pour préserver cette valeur dans le cas précité. Le signal SD détecté par le détecteur 4 est appliqué à des circuits de traitement et d'utilisation symbolisés par le bloc 18 et des liaisons extérieures 19. Pour une utilisation dans le domaine infrarouge au moyen d'un détecteur 4 linéaire, le dispositif comporte entre la sortie de l'optique de déport d'image et le détecteur un système de déflexion optique 7 qui effectue un balayage rotatif. Ce balayage peut être réalisé à l'aide de lentilles cylindriques, ou au moyen de systèmes optiques, prisme de Wollaston ou équivalent, telle une formule à trois miroirs rappelée sur la figure 3 où l'on a considéré une optique d'entrée 1 du type Cassegrain, un objectif convergent complémentaire 1C pour reproduire le rayonnement sous forme d'un faisceau parallèle à l'entrée du dispositif du déport d'image 3 et le montage de balayage rotatif 70 constitué par les trois miroirs plan 72, 73 et 74. L'ensemble est entrainé en rotation autour de l'axe optique de sortie du dispositif de déport d'image par le moteur 71 qui imprime une vitesse de rotation constante w, ce par quoi l'image tourne dans le plan de détection à la vitesse 2 w et en sorte que tous ses points se trouvent successivement analysés par la barrette 4, chaque élement photodétecteur analysant les points situés à une distance correspondante du centre C de l'image. La conjonction du balayage rotatif qui vient d'être rappelé et de l'ensemble optique orientable qui permet de déplacer l'axe de visée par rapport à l'axe de référence X du système, permet de produire des balayages de recherche intéressants. La recherche est réalisée autour d'une direction et avec des amplitudes angulaires définies. Selon un premier mode de fonctionnement envisagé pour la recherche les deux moteurs d'entrainement en circulaire et en élévation sont asservis à cet effet de façon à décrire chacun des oscillations sinusoïdales décalées de 90 pour produire des figures de Lissajoux. Avec des amplitudes en circulaire et en élévation qui sont lentement croissantes puis lentement décroissantes en fonction du temps de façon que le centre du champ décrive une spirale d'Archimède en expansion puis en contraction on obtient un diagramme de balayage lent du centre du champ dont le tracé est rappelé sur la figure 4. En outre, selon la figure de recherche demandée ce balayage peut être circulaire comme representé ou elliptique ; dans ce dernier cas les amplitudes en circulaire et en élévation sont différentes. Le balayage rapide du champ instantané (balayage de champ à 25 vitesse 2 w) superposé au mouvement précité conduit à la configuration representée au point M à l'instant considéré. Suivant l'invention on réalise un autre mode de balayage recherche du type cartésien, suivant un format sensiblement rectangulaire. Le balayage rapide circulaire n'est pas utilisé pour ce mode 30 de recherche mais, comme il sera décrit ultérieurement, le moteur de balayage circulaire est asservi de façon que le champ instantané reste toujours perpendiculaire à la grande dimension L 1 du champ de recherche schématisé sur la figure 5. .5 10 15 20 30 Les moteurs couples de circulaire 10 et d'élévation 11 sont utilisés pour décrire le format rectangulaire de balayage. Le moteur de circulaire 10 donne le mouvement dans la direction de la grande dimension L1 et est commandé à vitesse rapide et constante dans un sens puis dans l'autre, pour produire l'exploration gauche droite puis droite gauche. Simultanément le moteur d'élévation 11 est commandé à vitesse lente et constante pour fournir la déviation dans le sens de la petite dimension L2 orthogonale à la précédente. Le moteur d'élévation 11 est également commandé dans un sens et ensuite dans l'autre pour produire le déplacement du balayage de haut en bas puis de bas en haut. Les mouvements conjugués font que le champ instantané représenté en début d'exploration, en Al A2 par exemple par l'image de la barrette aura parcouru une demi-hauteur de barrette selon la dimension L2 après une exploration en circulaire d'étendue L1 par le moteur 10. On peut assimiler cette durée à celle d'un balayage ligne et comparer la période de balayage du moteur i l à une période de balayage de trame. En observant la figure on remarque que le champ est exploré deux fois en tous ces points à l'exception des parties triangulaires terminales en début et en fin d'exploration qui ne sont elles explorées qu'une fois ; pour les distinguer, les parties terminales sont figurées avec des hachures verticales. Les dimensions L1 et L2 sont choisies à volonté ; des valeurs possibles pour ces paramètres correspondent à un champ de recherche de 30 /20 . Dans la pratique, comme on ne peut avoir d'accélération infinie, les changements de sens du moteur sont réalisés avec une loi de décélération-accélération convenable, en imprimant une constante d'accélération maximale commandable au moteur, jusqu'à inversion de la vitesse d'exploration selon la direction considérée. En conséquence, la figure de balayage est plus précisément composée de droites avec des raccords terminaux courbes au voisinage des changements de sens. Le moteur de circulaire 10 peut également être commandé selon une loi sinusoïdale. La figure de balayage est alors composée de sinusoïdes dans la mesure où le déplacement selon la petite dimension L2 peut être considéré linéaire, ce qui est le cas sauf au voisinage des changements de sens du moteur 11, c'est-à-dire aux extrémités en haut et en bas de la figure. Deux modalités d'application sont envisageables pour ce deuxième mode de balayage de recherche. Le balayage peut être réalisé soit dans un trièdre lié à l'engin, soit dans un trièdre lié à la terre. Le premier cas d'application représenté sur la figure 6 est obtenu en asservissant les moteurs 10 et 11 à suivre un programme de recherche pré-établi tel que celui exposé précédemment en X et en Y. La direction CI du champ instantané est maintenue fixe dans le trièdre de l'engin (OXYZ, O étant au centre de gravité de l'engin) au moyen d'un asservissement de position du dispositif de balayage circulaire de manière à compenser la rotation d'image A + A 2. Le champ instantané est généralement parallèle à O Y si la longueur L1 du rectangle de balayage est dirigée suivant O Z, ou parallèle à OZ si la dimension L1 est dirigée suivant O Y. La figure de balayage et la direction du champ instantané sont fixes par rapport à l'engin. Le second cas d'application représenté sur la figure 7 nécessite d'asservir les moteurs couples de circulaire et d'élévation en sorte que l'axe optique de l'autodirecteur est pointé dans une direction définie dans le trièdre engin XYZ et déduite de la direction désirée définie dans le trièdre terrestre XS YS Z. La succession dans le temps des paramètres de ces directions constitue un des program- mes de recherche. OXS représente la direction horizontale de référence et OZS la verticale du lieu. La direction désirée de l'axe optique de l'autodirecteur définie dans le trièdre engin se déduit à chaque instant de la direction désirée définie dans le trièdre terrestre, par les trois rotations respectives de l'angle de gite, de l'assiette longitudinale et de l'azimut de l'engin (angle changé de signe). D'autre part, la direction CI du champ instantané est maintenue dans le plan vertical contenant la direction de visée si le rectangle de recherche a sa grande dimension horizontale ou parallèle à l'horizontale OX, et perpendiculaire à la direction de visée si le rectangle de recherche a sa grande dimension verticale. Plus généralement si le rectangle de recherche a sa grande dimension dans un plan incliné d'angle 8 par rapport au sol et constituant la direction de visée, la direction du champ instantané est maintenue perpendiculaire à ce plan. Cette direction du champ instantané est obtenue par asservissement de position du dispositif de balayage circulaire à l'angle de gite de l'engin changé de signe. L'angle de gite, l'assiette longitudinale et l'azimut sont obte-10 nus à partir d'une centrale inertielle portée par l'engin, ou à partir d'un dispositif gyroscopique autonome. Pour réaliser l'asservissement de position du dispositif de balayage circulaire utilisé dans le second mode de recherche, il y a lieu de noter qu'à l'angle désiré il faut rajouter la compensation 15 angulaire à cause de la rotation de l'image créée par le cadran optique. Cette compensation est égale à la somme des angles de circulaire et d'élévation. Le circuit d'asservissement correspondant est représenté par les blocs 63 et 64 sur la figure 1. Le circuit 64 élabore la somme (8 1 + 8 2) à partir des données angulaires A 1 et 8 3 20 mesurée par les capteurs 12 et 13 ; l'asservissement 63 proprement dit reçoit la donnée angulaire Q R mesurée par le capteur 71 et élabore à partir de la somme (8 1 et 8 2) et de la valeur Q R le signal d'alimentation du moteur 70 pour effectuer la rotation de position nécessaire telle que la barrette reste parallèle à la direction 25 d'élévation du champ rectangulaire à observer, cette direction étant fonction du trièdre auquel est lié le balayage. Le système optique de déflexion 7 doit d'une part, en utilisation autodirecteur accroché tourner à vitesse constante pour assurer un balayage rotatif rapide, d'autre part, en recherche être asservi en 30 position fixe ou en position à angle de gite changé de signe. Le moteur 70 qui lui est associé peut être un moteur couple à collecteur et balai et aimant permanent, ou un moteur asynchrone d'asservissement, ou un moteur à hystérésis, ou un moteur autosynchrone déphasé à commutation par deux capteurs à effet Hall, ou 35 encore des bobines disposées à 90 . Le capteur 71 peut être de différents types également, soit un capteur inductif tel un résolver ou un transformateur de coordonnées, ou un ensemble de deux capteurs à effet Hall, ou des bobines disposées à 90 , ou un codeur optique absolu, ou un capteur optique incrémental comportant une détection de la position origine. La figure 9 représente de manière plus détaillée un mode de réalisation des circuits d'asservissement dans le cas où le balayage est lié au trièdre avion. On considère que les valeurs de circulaire Q 1P et d'élévation Q 2P programmées ont l'allure représentée sur la figure 8 pour obtenir le type de balayage représenté sur la figure 5, c'est-à-dire des formes de dents de scie ; sur l'axe inférieur on a représenté le déplacement dans le temps d'un point image par exemple le point Al à l'instant initial viendra au point BN lorsque le balayage d'élévation aura parcouru la hauteur L2 et ensuite, le trajet le ramènera au point Al pour le déplacement en sens inverse d'amplitude L2 en élévation. Pendant chacune de ces périodes TB le balayage de circulaire aura fait un certain nombre d'allers et retours suivant la direction L 1 ce nombre étant en fonction du nombre des dents de scie présenté par le signal Q 1P durant l'intervalle TB. Le signal 8 1P est appliqué à l'asservissement 61 qui se décompose en un circuit de comparaison 61C où la valeur mesurée Q 1 est comparée à 01P, la différence étant appliquée à l'amplificateur d'asservissement 61A pour alimenter le moteur de circulaire 10 et effectuer le rattrapage. De même, pour l'asservissement d'élévation 62 on a un comparateur 62C et un amplificateur 62A mais la valeur Q 2P est préalablement transformée en une valeur de comparaison Q 3P en faisant intervenir dans un circuit préliminaire 62F la fonction F 1 qui lie la valeur Q 3 aux valeurs Q 2 et 8 1. On obtient ainsi une valeur 03P correspondant à la programmation Q 2P et à Q 1 mesuré et qui peut être comparée à la valeur Q 3 mesurée par le capteur 13 pour effectuer le rattrapage. Le circuit 62F reçoit la valeur 81 du capteur 12. Le circuit d'asservissement de position du balayage comporte dans la partie 63 un circuit de comparaison 63C dans 5 10 15 20 25 3035 laquelle la valeur (QI + 8 2) est comparée à la valeur Q R/2, Q R étant la valeur angulaire mesurée par le capteur 11, et un amplificateur 63A qui alimente le moteur 70. Le circuit 63 effectue la compensation de la rotation d'image ; en effet, la valeur 8R mesurée est à diviser par 2, le facteur 0,5 provenant de ce que l'optique de rotation d'image fait tourner celle-ci de deux fois sa rotation propre puisqu'elle est composée de miroirs. Le circuit 64 permet d'élaborer la somme (Q 1 + Q 2) à partir des valeurs 8 1 et 8 3 mesurées. Il comporte à cet effet le circuit 64F qui assure la fonction F2 pour produire à partir des valeurs Q 1 et Q 3 la valeur 8 2. Le circuit 64C permet ensuite d'obtenir la somme (QI + Q 2). Sur la figure 10, on a représenté les circuits complémentaires utilisés lorsque le balayage est lié à un trièdre terrestre. Le circuit 60 se décompose comme précédemment, en une partie 60P de gestion et de commande qui reçoit la commande de mode désiré, dans le cas présent le mode de recherche cartésien, et qui élabore, à partir de données qu'il reçoit de capteurs annexes non figurés et grâce à une unité de calcul, la valeur de pente instantanée P(t) la valeur d'azimut instantané AZ(t) et des valeurs d'azimut AZ0 et d'assiette longitudinale ASL0 correspondant à la direction du centre du champ de recherche sélectionné. Ces signaux sont appliqués à un circuit transformateur de coordonnées 60T qui reçoit d'une centrale inertielle 60I annexe faisant partie de l'équipement de bord de l'avion, les mesures d'azimut AZ, d'assiette longitudinale ASL et de gite GT. La valeur de gite issue de la centrale 60I est envoyée également à un comparateur 60C qui est interposé sur la liaison allant du comparateur 64C au comparateur 63C (entre les blocs 64 et 63 de la figure 9). Dans ce comparateur 60C sont donc comparées la somme (8 1 + Q 2) avec la valeur gite GT avec le signe convenable pour produire un signal qui est ensuite appliqué à 63C où il est comparé à la valeur Q R /2. Le circuit de transformation de coordonnées 60T élabore à partir des données reçues des circuits 60P et la centrale 60I les valeurs Q 1P de circulaire et Q 2P d'élévation à appliquer au montage orientable pour rester asservi au trièdre galiléen de référence XS,YS,ZS. 10 15 20 25 30 | Dispositif comportant une structure orientable à faible inertie et à débattements angulaires importants aménagé à produire un balayage de recherche en X et Y.Il comporte à cet effet des moyens d'asservissement de circulaire (61) pour produire un balayage rapide à vitesse constante en circulaire, des moyenss d'asservissement en élévation (62) pour produire un balayage lent à vitesse uniforme, et des moyens d'asservissement de la compression de rotation d'image (63,64) pour maintenir la direction de l'image de champ dans le plan de détection.Le dispositif s'applique, notamment, à la réalisation d'auto-directeurs infrarouges passifs. | 1. Dispositif à imagerie vidéo comportant, un ensemble optique pour produire une image du champ observé dans le plan de photodétection d'un dispositif détecteur, cet ensemble groupant, un objectif d'entrée, un montage orientable du type cardan pour orienter l'axe optique de visée autour d'un centre de rotation à l'aide d'un premier cadre solidaire d'un bâti et orienté en circulaire et qui supporte un deuxième cadre orienté en élévation lequel supporte l'optique d'entrée, des moyens d'entraînement en rotation comportant un moteur de circulaire qui entraîne le premier cadre et un moteur d'élévation qui entraîne le deuxième cadre par l'intermédiaire d'un montage mécanique, les deux moteurs étant disposés à l'extérieur du montage et avec la cage extérieure fixe solidaire du bâti, et une optique de déport d'image à miroirs portée par le cardan pour préserver le centrage de l'image dans le plan de détection, le détecteur étant solidaire du bâti ; des moyens de compensation de la rotation d'image produite par l'optique de déport, les moyens de compensation utilisant des capteurs angulaires pour détecter les rotations élévation et circulaire, ces capteurs étant accouplés aux moteurs correspondants et montés également solidaires du bâti, des moyens de balayage optique pour faire défiler l'image dans le plan détecteur où se trouve disposée une barrette détectrice, lesdits moyens de balayage produisant selon un premier mode de recherche, un balayage circulaire rapide d'un champ élémentaire tandis que le cardan optique produit le déplacement relativement lent du centre de ce champ élémentaire pour couvrir le champ total à observer, les moyens de balayage comportant un dispositif déflecteur optique entraîné par un moteur d'entraînement couplé à un capteur angulaire et à un asservissement de position ; ainsi que des moyens d'asservissement en circulaire et en élévation pour pointer la direction de visée dans la direction désirée, ledit dispositif d'imagerie vidéo 10 15 20 25 30 étant caractérisé en ce que les moyens de balayage et d'asservissement (6) sont prévus pour produire un deuxième mode de recherche en X et en Y pour avoir une image de champ rectangulaire en asservissant le moteur de circulaire (10) à vitesse uniforme et rapide avec changement de signe périodique, et le moteur d'élévation (11) à vitesse uniforme et lente avec changement de signe périodique également, et en commandant l'asservissement de balayage optique (63-64) en sorte que le champ élémentaire observé par la barrette détectrice reste parallèle à la direction d'exploration en élévation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'asservissement comportent un dispositif de gestion et de commande (60) qui fournit les valeurs de circulaire (A 1P) et d'élévation (Q 2P) programmées à des asservissements de position correspondants (61,62), l'asservissement de position d'élévation comportant un circuit intermédiaire (62F) qui reçoit la donnée d'élévation programmée et la donnée angulaire de circulaire mesurée (A 1) pour produire une valeur angulaire de conversion (A 3P) qui est comparée à la valeur angulaire (A 3) de rotation du capteur d'élévation (13). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'asservissement du balayage d'image pour effectuer la compensation d'image comportent un circuit diviseur par deux (63D) de la valeur angulaire (Q R) mesurée par le capteur de rotation d'image (71), de manière à comparer la sortie du diviseur à la somme des valeurs de circulaire et d'élévation (A 1+02), cette somme étant produite en utilisant un circuit de conversion (64F) qui élabore à partir des données angulaires de circulaire (A 1) et de rotation (A 3) du moteur (11) d'élévation, la valeur effective (A 2) de rotation en élévation de l'équipage mobile (2). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le balayage en mode de recherche cartésien est lié à un trièdre galiléen et dont les moyens d'asservissement utilisent ledit circuit de gestion et de commande (60P) qui élabore des données d'azimut désiré (AZ0) d'assiette longitudinale désirée (ASL0), de pente instantanée (P(t)) 1016 et d'azimut instantané (AZ(t)), ces données étant transmises à un circuit de transformation de coordonnées (60T) qui élabore les valeurs de circulaire (Q 1P) et d'élévation (Q 2P) programmées en recevant, par ailleurs, d'une centrale inertielle annexe (60I), les valeurs instantanées mesurées d'azimut (AZ), d'assiette longitudinale (ASL) et de gîte (GT), les circuits d'asservissement du balayage comportant en outre un circuit de comparaison interposé sur la connexion de sortie de celui (64C) délivrant la somme des angles de circulaire et d'élévation, ce circuit complémentaire (60C) recevant, par ailleurs, la donnée de gîte avec un signe approprié et étant connecté au circuit de comparaison (63C) qui reçoit la donnée angulaire présentée par le balayage d'image après division par deux (Q R/2). | G,F | G01,F41,G02 | G01S,F41G,G02B | G01S 3,F41G 7,G02B 26,G02B 27 | G01S 3/786,F41G 7/22,G02B 26/10,G02B 27/64 |
FR2895692 | A1 | ETABLI REGLABLE EN HAUTEUR A USAGES MULTIPLES | 20,070,706 | TRIPLEX15.FRD L'invention se rapporte au domaine des établis, et spécialement de ceux destinés à des usages domestiques. Elle concerne plus particulièrement un établi du type comprenant un plateau de travail et/ou de serrage porté par une structure porteuse repliable comportant deux montants télescopiques réglables en hauteur qui supportent le plateau en extrémité supérieure, pour amener sélectivement le plateau soit dans une position basse soit dans au moins une position haute. Dans les établis de ce type, chacun des montants télescopiques est habituellement relié par une articulation à un pied, si bien que la structure porteuse peut être placée soit dans une position repliée ou de rangement dans laquelle chacun des montants télescopiques s'étend dans une direction généralement parallèle au pied correspondant, soit dans une position dépliée ou d'utilisation, dans laquelle chacun des montants forme un angle déterminé avec le pied qui lui correspond. Ces établis ont rencontré un grand succès commercial notamment du fait qu'ils occupent une place limitée lorsqu'ils sont dans la position repliée de rangement. Le plus souvent, le plateau de l'établi comprend deux mâchoires planes et coplanaires susceptibles d'être rapprochées ou écartées l'une de l'autre sous l'action d'un 1 mécanisme de réglage d'écartement, constitué le plus souvent par deux manivelles d'axes parallèles. Ces deux mâchoires forment principalement un étau mais 5 elles peuvent aussi contribuer à définir une surface de travail. Comme ces établis sont réglables en hauteur, ils peuvent s'adapter à la taille de leur utilisateur. De plus, 10 certains d'entre eux sont également munis de moyens permettant de régler l'inclinaison du plateau, si bien qu'ils peuvent être utilisés aussi dans une position haute inclinée comme table à dessin ou chevalet. 15 On connaît par ailleurs des établis réglables en hauteur pouvant servir soit d'escabeau, soit de tabouret, et dont le plateau constitue une plate-forme de repos de l'escabeau. L'utilisateur se trouve ainsi debout sur le plateau de l'établi qui lui sert alors d'escabeau ou de 20 tabouret. Toutefois, dans ce dernier cas, l'utilisateur se trouve placé dans une position d'équilibre plus ou moins stable en étant dépourvu de support d'outils et de garde-corps pour assurer sa sécurité. 25 L'invention vise essentiellement à procurer un établi perfectionné du type défini précédemment qui est susceptible d'offrir d'autres possibilités d'utilisation et de fournir ainsi un établi à usages multiples. 30 Elle vise encore à procurer un établi du type précité qui peut faire aussi office d'escabeau sans présenter les inconvénients des établis formant escabeau ou tabouret selon la technique antérieure. L'invention propose à cet effet un établi du type défini en introduction, dans lequel les montants supportent au moins une marche de manière à former un escabeau lorsque le plateau est amené dans une position haute. Ainsi, dans la position basse, l'établi offre les fonctions habituelles d'un établi, tandis que dans la ou les position(s) haute(s), l'établi fait office d'escabeau, le plateau de travail et/ou de serrage pouvant alors servir de porte-outils et/ou de garde-corps. Dans ce dernier cas, l'utilisateur n'a pas à monter sur le plateau et il se trouve alors dans une position plus stable puisqu'il peut se servir de ce plateau pour déposer ses outils, le plateau lui servant également d'appui ou de garde-corps pour assurer sa sécurité dans cette position surélevée. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, les montants comprennent chacun une partie inférieure reliée par une articulation à un pied d'appui et une partie supérieure montée de façon télescopique dans la partie inférieure et supportant le plateau de travail et/ou de serrage. Dans ce cas, la ou les marche(s) est ou sont portée(s) par les parties inférieures respectives des montants. Dans une réalisation avantageuse de l'invention, l'établi comprend au moins une marche fixe en partie inférieure et 30 une marche repliable en partie supérieure. Dans un exemple de réalisation de l'invention, l'établi comprend deux marches fixes surmontées par la marche repliable. Pour des raisons d'encombrement et d'ergonomie, il est avantageux que, dans une position dépliée, chacun des montants télescopiques forme avec la verticale un angle d'inclinaison qui est compris entre 20 et 35 , de préférence de 27,5 . En outre, lorsque chacun des montants télescopiques est relié par une articulation à un pied, comme mentionné précédemment, il est avantageux que, dans la position dépliée, chacun des pieds forme avec la verticale un angle d'inclinaison qui est sensiblement égal à l'angle d'inclinaison des montants télescopiques. Autrement dit, dans la position dépliée, la bissectrice de l'angle formé par un montant télescopique et le pied qui lui correspond passe sensiblement par la verticale. Selon une caractéristique avantageuse, dans la position haute, le plateau de travail et/ou de serrage forme en même temps un garde-corps. L'établi peut comporter soit une seule position haute, 25 correspondant à la hauteur maximale possible, soit encore une pluralité de positions hautes. L'établi de l'invention peut être réalisé en différentes dimensions. Toutefois, il est avantageux que, dans la 30 position haute, la marche repliable se trouve à une distance du sol comprise entre 40 et 70 cm, idéalement 55 cm, et que le plateau de travail et/ou de serrage se trouve à une distance de la marche repliable comprise entre 60 et 80 cm. Ces dimensions permettent à un utilisateur de taille moyenne d'accéder facilement à des travaux sous plafonds pour des plafonds standard dont la hauteur est de 2,40 m ou de 2,50 m, respectant ainsi une position ergonomique de l'utilisateur. Pour améliorer les possibilités d'utilisation de l'établi de l'invention, il est avantageux que le plateau de travail et/ou de serrage soit supporté en partie supérieure des montants par des moyens de réglage en inclinaison. Dans une réalisation préférentielle de l'invention, le plateau de travail et/ou de serrage comprend deux mâchoires généralement planes susceptibles d'être rapprochées ou écartées l'une de l'autre sous l'action d'un mécanisme de réglage d'écartement. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un établi selon l'invention, en positon repliée de rangement ; - la figure 2 est une vue de côté de l'établi de la figure 25 1 dans une position dépliée, le plateau de serrage et/ou de travail étant représenté en position basse ; et - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 dans laquelle le plateau de serrage et/ou de travail est 30 représenté en position haute. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente un établi 10 à usages multiples, pouvant aussi faire office20 d'escabeau. L'établi 10 comprend un plateau de travail et/ou de serrage 12 porté par une structure porteuse repliable 14. Le plateau 12 comprend deux mâchoires généralement planes, à savoir une mâchoire avant 16 et une mâchoire arrière 18, susceptibles d'être rapprochées ou écartées l'une de l'autre sous l'action d'un mécanisme de réglage d'écartement comportant deux manivelles 20 d'axes parallèles. Les mâchoires 16 et 18 sont supportées par deux longerons parallèles 22 dans lesquels sont logées respectivement deux tiges filetées (non représentées) entraînées par les manivelles 20 pour déplacer la mâchoire avant 16, réalisée mobile, par rapport à la mâchoire arrière 18, qui est réalisée fixe. Par ailleurs, les longerons 22 supportent, du côté de leur extrémité arrière, un plateau porte-outils 24. Dans la position de rangement de la figure 1, le plateau 12 et la structure 14 sont dans une disposition générale verticale facilitant le rangement de l'établi 10 contre une surface verticale, par exemple contre un mur. La structure porteuse 14 comporte deux montants télescopiques 26 réglables en hauteur qui comprennent chacun une partie inférieure 28 et une partie supérieure 30 (voir figure 3) montée de façon télescopique dans la partie inférieure et supportant le plateau de travail et/ou de serrage 12. Comme on le voit sur la figure 2, la partie inférieure 28 de chaque montant 26 est reliée par une articulation 32 à un pied d'appui 34 de manière à former deux paires de pieds, chaque paire comprenant un pied avant formé par la partie inférieure 28 d'un montant 26 et un pied arrière formé par un pied 34. Comme on le voit également sur la figure 2, le plateau 12 est supporté par deux brides 36 fixées chacune sous un longeron 22. Ces brides 36 sont montées pivotantes chacune en extrémité supérieure de la partie supérieure 30 d'un montant et elles peuvent être maintenues dans une position d'inclinaison souhaitée grâce à un organe de verrouillage 38 coopérant à chaque fois avec une fente 40 en forme d'arc de cercle. Les deux brides 36 constituent ainsi des moyens de réglage en inclinaison. Conformément à l'invention, l'établi 10 comporte en outre des marches de manière à pouvoir servir aussi d'escabeau. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, l'établi comporte, dans l'exemple, trois marches toutes portées par les parties inférieures 28 des montants 26. Ces marches comprennent une marche inférieure 42, une marche intermédiaire 44 et une marche supérieure 46. Les deux marches 42 et 44 sont fixes, tandis que la marche 46 est une marche repliable qui s'étend sur une profondeur plus importante. On voit en effet (figures 2 et 3) que dans la position dépliée, cette marche 46 dépasse aussi du côté des pieds arrière 34 en formant une plate-forme. La marche 46 se situe à une distance d du sol qui est avantageusement comprise entre 40 cm et 70 cm, idéalement 55 cm. La marche 46 est montée articulée entre les parties inférieures 28 des montants et elle sert également d'entretoise pour maintenir les pieds dans la position dépliée. Dans la position dépliée représentée aux figures 2 et 3, chacun des montants 26 forme avec la verticale un angle d'inclinaison A qui est compris et 200 et 35 et est de préférence voisin de 27,5 . De même, dans cette position dépliée, chacun des pieds 34 forme avec la verticale un angle d'inclinaison B qui est sensiblement égal à l'angle d'inclinaison A. Autrement dit, la bissectrice de l'angle formé à chaque fois par un montant 28 et par le pied 34 correspondant s'étend sensiblement à la verticale. Cette structure contribue à la stabilité et à l'ergonomie. Dans la position dépliée et basse de la figure 2, la marche repliable 46 se trouve à une distance d du sol qui est avantageusement comprise entre 40 et 70 cm. Dans la position basse de la figure 2, les marches 42, 44 et 46 n'ont en principe pas d'utilité, le dispositif servant d'établi. Cependant, l'utilisateur peut éventuellement appuyer un pied sur l'une des marches, par exemple la marche inférieure 42, l'établi. pour augmenter la stabilité de Le plateau 12 peut être déplacé de la position basse représentée à la figure 2 à au moins une position haute, comme représenté sur la figure 3. Dans l'exemple de la figure 3, il s'agit d'une position haute maximale étant entendu que d'autres positions hautes ou positions intermédiaires peuvent éventuellement être rendues possibles. Pour cela, il suffit de déployer les montants télescopiques en exerçant une traction appropriée sur les parties supérieures 30 respectives des montants. Dans chaque paire ainsi constituée, un organe de blocage 48 assure le maintien des pieds dans la position angulaire représentée aux figures 2 et 3. Il suffit alors d'actionner les organes de blocage 48 pour assurer le blocage en position. Les organes de blocage 48 peuvent être, par exemple, des poignées de serrage montées pivotantes ou encore des poignées dont les axes respectifs constituent des broches susceptibles de coopérer avec des trous appropriés aménagés dans les parties supérieures 30 des montants. Dans une réalisation avantageuse, les parties inférieure et supérieure des montants sont des profilés creux de section rectangulaire susceptibles de s'emboîter mutuellement. Dans la position basse de la figure 2, l'angle d'inclinaison des pieds permet un faible encombrement des pieds de l'établi et un positionnement ergonomique de l'utilisateur face au plateau de travail, comme indiqué par la distance horizontale b. Dans la position haute de la figure 3, l'angle d'inclinaison des pieds permet de dégager le passage nécessaire au positionnement de l'utilisateur sur la plate-forme comme montré par les distances horizontales g et la distance verticale f comprise entre la marche 46 formant plate-forme et le plateau 12. Dans cette position haute, le plateau de travail et/ou de serrage 12 se trouve à une distance f de la marche repliable 46 comprise entre 60 et 80 cm. Cette position haute est rendue possible par le fait que la partie inférieure 28 et la partie supérieure 30 de chaque montant présentent une longueur plus importante que dans le cas d'un établi classique. Les valeurs indiquées précédemment sont données seulement à titre d'exemple. Elles constituent un bon compromis pour permettre à un utilisateur de taille moyenne d'accéder facilement à des travaux sous un plafond de hauteur standard soit de 2,40 m ou de 2,50 m. En position escabeau, comme montré à la figure 3, l'utilisateur peut grimper sur la marche 46 formant plate-forme grâce aux marches 42 et 44. Du fait que la marche 46 offre une surface d'appui importante, l'utilisateur se trouve parfaitement en sécurité. Par ailleurs, le plateau de travail 12 sert aussi de porte-outils et/ou de garde-corps améliorant ainsi la sécurité de l'utilisateur. Dans la position haute de la figure 3, le plateau 12 peut éventuellement être réglé en inclinaison, bien que ce réglage serve plutôt dans la position basse de la figure 2. L'invention procure ainsi un établi à usages multiples combinant les fonctions et avantages d'un établi et d'un escabeau et offrant un intérêt tout particulier pour les applications domestiques. Le dispositif de l'invention est susceptible de nombreuses variantes, notamment en ce qui concerne la réalisation du plateau et de la structure porteuse et également en ce qui concerne ses dimensions | L'établi de l'invention comprend un plateau de travail et/ou de serrage (12) porté par une structure porteuse repliable (14) comportant deux montants télescopiques (26) réglables en hauteur qui supportent le plateau en extrémité supérieure, pour amener sélectivement le plateau soit dans une position basse soit dans au moins une position haute. Les montants (26) supportent au moins une marche (42, 44, 46) de manière à former un escabeau lorsque le plateau est amené dans une position haute. Application aux escabeaux à usages domestiques. | Revendications 1. Établi comprenant un plateau de travail et/ou de serrage (12) porté par une structure porteuse repliable (14) comportant deux montants télescopiques (26) réglables en hauteur qui supportent le plateau en extrémité supérieure, pour amener sélectivement le plateau soit dans une position basse soit dans au moins une position haute, caractérisé en ce que les montants (26) supportent au moins une marche (42, 44, 46) de manière à former un escabeau lorsque le plateau est amené dans une position haute. 2. Établi selon la 1, caractérisé en ce que les montants (26) comprennent chacun une partie inférieure (28) reliée par une articulation (32) à un pied d'appui (34) et une partie supérieure (30) montée de façon télescopique dans la partie inférieure et supportant le plateau de travail et/ou de serrage (12), la ou les marches (42, 44, 46) étant portée(s) par les parties inférieures respectives (28) des montants (26). 3. Établi selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une marche fixe (42, 44) en partie inférieure et une marche repliable (46) en partie inférieure. 4. Établi selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend deux marches fixes (42, 44) surmontées par la marche repliable (46). 5. Établi selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que dans la position dépliée chacun des montants 1130télescopiques (26) forme avec la verticale un angle d'inclinaison (A) qui est compris entre 200 et 35 . 6. Établi selon la 5, caractérisé en ce que 5 l'angle d'inclinaison (A) est voisin de 27,5 . 7. Établi selon les 2 et 5, prises en combinaison, caractérisé en ce que dans la position dépliée chacun des pieds d'appui (34) forme avec la verticale un 10 angle d'inclinaison (B) qui est sensiblement égal à l'angle d'inclinaison (A) des montants télescopiques (26). 8. Établi selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, dans la position haute, le plateau de travail 15 et/ou de serrage (12) forme en même temps un garde-corps. 9. Établi selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que, dans la position haute, la marche repliable (46) se trouve à une distance (d) du sol comprise entre 40 et 70 20 cm et que le plateau de travail et/ou de serrage (12) se trouve à une distance (f) de la marche repliable comprise entre 60 et 80 cm. 10. Établi selon l'une des 1 à 9, 25 caractérisé en ce que le plateau de travail et/ou de serrage (12) est supporté en partie supérieure des montants télescopiques (26) par des moyens de réglage en inclinaison (36). 30 11. Établi selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le plateau de travail et/ou de serrage (12) comprend deux mâchoires (16, 18) généralement planes susceptibles d'être rapprochées ou écartées l'unede l'autre sous l'action d'un mécanisme de réglage d'écartement(20). | B,E | B25,E04 | B25H,E04F | B25H 1,E04F 11 | B25H 1/04,E04F 11/06 |
FR2893660 | A1 | ENSEMBLE DE GUIDAGE ET DE SUPPORT POUR PORTE COULISSANTE DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT | 20,070,525 | La présente invention concerne un ensemble de support et de guidage pour porte coulissante de véhicule automobile, du type comprenant un rail et un chariot muni d'un galet porteur destiné à rouler le long du rail en étant en appui selon une direction d'appui principale. Dans les dispositifs de porte coulissante de véhicule automobile, un ou plusieurs ensembles de guidage et de support du type précité sont disposés entre la structure du véhicule automobile et la porte coulissante. Ces ensembles de guidage et de support ont pour fonction de supporter le poids de la porte, et d'assurer le coulissement longitudinal de la porte, ainsi que son guidage latéral. Le guidage de la porte doit s'effectuer avec des jeux suffisants pour faciliter l'actionnement de la porte, tout en étant limités, car des jeux trop importants affectent la qualité perçue par les utilisateurs. Un but de l'invention est de fournir un ensemble de guidage et de support pour porte coulissante de véhicule automobile procurant un guidage précis de la porte, tout en permettant un actionnement facile. A cet effet, l'invention propose un ensemble de guidage et de support du type précité, caractérisé en ce que le galet porteur comprend deux surfaces de roulement parallèles et une gorge de roulement toroïdale située entre les surfaces de roulement, et le rail comprend une première piste de roulement définie par une nervure s'étendant longitudinalement le long du rail et adaptée pour être reçue dans la gorge, et une deuxième piste de roulement sensiblement plane, perpendiculaire à la direction d'appui principale, et située en vis-à-vis de la première piste de roulement, le galet porteur étant adapté pour venir en appui sélectivement sur la nervure reçue dans la gorge, de façon que le galet porteur est guidé latéralement avec un jeu faible par coopération de la nervure et de la gorge, ou en appui par ses surfaces de roulement sur la deuxième piste de roulement, de façon que le galet porteur est guidé avec un jeu latéral plus important. Selon d'autres modes de réalisation, l'ensemble de guidage et de support comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - le rail comprend une âme reliant les pistes de roulement, - le rail comprend une ouverture latérale s'étendant entre les pistes de roulement, - le rail comprend un rebord libre prolongeant latéralement la deuxième piste de roulement et délimitant l'ouverture latérale, le rebord s'étendant côté opposé à la première piste de roulement, - le rail comprend des pistes de guidage latéral parallèles à la direction d'appui principale et en vis-à-vis l'une de l'autre, le chariot comprenant au moins un galet de guidage latéral, destiné à venir en appui sur les pistes de guidage latéral, - le chariot comprend deux galets de guidage latéral disposés de part et d'autre du galet porteur le long du rail. L'invention concerne également un véhicule automobile, du type comprenant une structure, et une porte latérale coulissante montée sur la structure par l'intermédiaire d'au moins un premier ensemble de guidage et de support tel que défini ci-dessus, de façon que le galet du premier ensemble de guidage et de support est sollicité contre la première piste de roulement ou la deuxième piste de roulement selon la position de la porte au cours de son déplacement. Dans un mode de réalisation, le galet est sollicité contre la deuxième piste de roulement au début de l'ouverture de la porte, et contre la première piste de roulement en fin d'ouverture de la porte, Dans un mode de réalisation, la porte est montée coulissante par l'intermédiaire d'un deuxième ensemble de guidage et de support comprenant un rail solidaire de la porte et un chariot porteur destiné à coulisser le long du rail et monté sur la structure, de façon que le galet du premier ensemble de guidage et de support est sollicité contre la première piste de roulement lorsque le centre de gravité de la porte se situe entre le chariot du deuxième ensemble et le chariot du premier ensemble, et contre la deuxième piste de roulement lorsque le centre de gravité de la porte se situe du côté du chariot du deuxième ensemble opposé au chariot du premier ensemble. Dans un mode de réalisation, le rail est disposé de façon que la deuxième piste de roulement soit une piste de roulement inférieure, et que la première piste de roulement concave soit une piste de roulement supérieure. L'invention concerne encore l'utilisation d'un ensemble de guidage et de support de porte coulissante pour monter une porte coulissante sur la structure d'un véhicule automobile. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : ù les figures 1 et 2 sont des vues latérales schématiques d'un véhicule automobile conforme à l'invention, comprenant une porte latérale coulissante illustrée en position respectivement fermée et ouverte ; et ù la figure 3 est une vue en coupe d'un ensemble de guidage et de support utilisé pour monter la porte coulissante sur le véhicule automobile. Tel qu'illustré sur les figures 1 et 2, le véhicule automobile 2 comprend une structure 4 ayant une ouverture latérale 6 permettant d'accéder à l'intérieur du véhicule 2, et une porte latérale 8. La porte 8 est montée coulissante sur la structure 4 entre une position fermée (figure 1) dans laquelle la porte 8 obture l'ouverture 6, et une position ouverte (figure 2) dans laquelle la porte 8 est dégagée de l'ouverture 6 pour libérer l'accès à l'intérieur du véhicule 2. La porte 8 est montée sur la structure 4 par l'intermédiaire de trois ensembles de guidage et de support 10, 12 et 14. L'ensemble 10 comprend un rail 16 fixé horizontalement sur la structure 4 le long d'un bord inférieur de l'ouverture 6, et un chariot 18 monté sur la porte 8 à proximité d'un coin inférieur avant de la porte 8 et monté coulissant le long du rail 16. L'ensemble 12 comprend un rail 20 fixé horizontalement le long d'un bord inférieur de la porte 8, et un chariot 22 monté sur la structure 4 à proximité d'un bord arrière de l'ouverture 6 et coulissant le long du rail 20. L'ensemble 14 comprend un rail 24 fixé horizontalement sensiblement à mi-hauteur de la porte 8, et un chariot 26 monté sur la structure 4 à proximité d'un bord arrière de l'ouverture 6 et coulissant le long du rail 24. Lors du mouvement longitudinal de la porte 8, le chariot 18 coulisse le long du rail 16, et les chariots 22 et 26 sont sensiblement immobiles par rapport à la structure 4. Au début de l'ouverture de la porte 8, celle-ci se déplace transversalement vers l'extérieur de la structure 4 selon un mouvement dit de déhanchement , permettant de sortir la porte 8 du cadre de l'ouverture 6 afin de permettre son coulissement longitudinalement vers l'arrière (flèche F1 ), A cet effet, le rail 16 comprend par exemple une portion d'extrémité avant courbe rentrant vers l'intérieur de la structure 4 pour provoquer le déplacement latéral de la partie avant de la porte 8, et les chariots 22 et 26 sont montés sur un bras de déhanchement (non représenté) monté pivotant sur la structure 4 entre un position rabattue le long de la structure 4, correspondant à la position fermée de la porte 8, et une position déployée vers l'extérieur de la structure 4, permettant de décaler les chariots 22 et 24 et la partie arrière de la porte 8 vers l'extérieur de la structure 4. Les rails 20 et 24 sont rectilignes. Au début de l'ouverture (figure 1), le chariot 18 est écarté des chariots 22 et 26. Ainsi, la porte 8 repose sur des points d'appuis écartés, ce qui permet un appui stable de la porte 8, évitant les vibrations et les bruits. Le guidage de la porte 8 est donc amélioré. Au cours de l'ouverture, le chariot 18 se rapproche longitudinalement des chariots 22 et 26. Par ailleurs, le rail 16 est masqué par la porte 8 lorsque celle-ci est fermée, et les rails 20 et 24 ne sont pas visibles depuis l'extérieur du véhicule 2. L'agencement des ensembles 10, 12 et 14 permet donc de préserver l'aspect extérieur du véhicule 2. L'ensemble 14 assure principalement un guidage transversal de la porte 8, alors que les ensemble 10 et 12 sont des ensembles porteurs supportant le poids de la porte 8, et assurant aussi son guidage transversal. Les sollicitations verticales des ensembles 10 et 12 varient en fonction de la position du centre G de gravité de la porte 8 par rapport au chariot 22. Lorsque le centre G est situé à l'avant du chariot 22 (figure 1), le rail 20 est sollicité en appui vers le bas sur le chariot 22, et le chariot 18 est sollicité vers le bas en appui sur le rail 16. Lorsque le centre G est situé à l'arrière du chariot 22 (figure 2), la porte 8 a tendance à basculer vers l'arrière, et le rail 20 est sollicité en appui vers le bas sur le chariot 22, et le chariot 18 est sollicité en appui vers le haut sur le rail 16. Par conséquent, le chariot 22 est principalement sollicité vers le haut relativement au rail 20, et le chariot 18 est sollicité vers le haut ou le bas relativement au rail 16. Tel que représenté sur la figure 3, le rail 16 comprend des pistes de roulement inférieure 28 et supérieure 30 disposées en regard l'une de l'autre. Le chariot 18 comprend une broche 32 s'étendant en saillie dans le rail 16 à travers une ouverture latérale 34 du rail 16, et portant un galet 36 porteur monté à rotation autour d'un axe horizontale H1 sur la broche 32 et destiné à venir en appui sur la piste 28 ou la piste 30 verticalement selon une direction P1 pour compenser le poids de la porte 8. Le galet 36 comprend sur sa surface périphérique 38 une gorge toroïdale 40 et deux surfaces de roulement 42 situées axialement de part et d'autre de la gorge 40. La gorge 40 présente une section concave à concavité orientée radialement vers l'extérieur. La piste 28 est sensiblement plane et horizontale. La piste 30 est définie par une nervure 44 s'étendant longitudinalement le long du rail 20. La nervure 44 est de section sensiblement complémentaire de celle de la gorge 40. Le rayon de courbure de la nervure 44 est légèrement inférieur à celui de la gorge 40. Comme indiqué précédemment, le galet 36 est sollicité en appui contre la piste 30, en fin d'ouverture (ou début de fermeture) de la porte 8, ou contre la piste 28, en début d'ouverture (ou fin de fermeture) de la porte (8). Lorsque le galet 36 est sollicité contre la piste 30, le galet 36 est en appui sur la nervure 44. Du fait de la complémentarité de forme de la nervure 44 et de la gorge 40, le galet 36 est guidé latéralement par rapport au rail 16. Les jeux latéraux de la porte 8 par rapport à la structure 4 sont très faibles, et la qualité perçue par l'utilisateur est améliorée. Lorsque le galet 36 est sollicité contre sur la piste 28, les surfaces 42 sont en appui sur la piste 28. La piste 28 étant plane, le galet 36 n'est pas guidé latéralement du fait du contact entre les surfaces 42 et la piste 28. La nervure 44 reste engagée dans la gorge 40, sans toutefois être en appui au fond de la gorge 40. La nervure 44 guide latéralement le galet 36 mais avec un jeu latéral plus important que lorsque le galet 36 est en appui verticalement sur la nervure 44, ce qui facilite le déplacement de la porte 8 lors de son mouvement de déhanchement lorsque le galet 36 se situe dans la portion courbe du rail 16. La distance entre les pistes 28 et 30, d'une part, et le diamètre du galet 36, d'autre part, sont tels que le débattement selon la direction P1 du galet 36 par rapport au rail 16 est d'environ 0,3 mm à 1 mm. Dans une partie droite du rail 16, ce débattement est par exemple de 0,6 mm et dans une partie courbe, il est par exemple de 1 mm. Le rail 16 comprend une âme 46 reliant les pistes 28 et 30, fixée sur la porte 8. Du côté opposé à l'âme 46, c'est-à-dire du côté de l'ouverture 34, la piste 28 se prolonge par un rebord 48 replié vers le bas, du côté opposé à la piste 30. La piste 28 plane et le rebord 48 permettent d'éviter l'accumulation de saletés au fond du rail 16, de façon à préserver le bon fonctionnement de l'ensemble 10 et la propreté du véhicule 2. En option, le rail 16 comprend des pistes de roulement 50 verticales situées en vis-à-vis. Dans l'exemple illustré, une piste 50 est délimitée par un rebord 52 vertical prolongeant la piste 30 en direction de la piste 28 du côté opposé à l'âme 44, et une piste 50 est délimitée sur l'âme 46. Le chariot 22 comprend un galet 54 de guidage latéral monté sur le chariot 22 à rotation autour d'un axe vertical V1, le galet 54 étant destiné à venir en appui sur les pistes 50. Le chariot 22 comprend un galet de guidage 54, disposé devant ou derrière le galet 36, ou, en variante, deux galets de guidage disposés de part et d'autre du galet 36 le long du rail 20. Le ou chaque galet de guidage 54 améliore le guidage du chariot 18 dans une portion courbe du rail 16, lorsque le galet 36 est en appui sur la piste 30. Le rail 20 présente par exemple une section identique à celle du rail 16, et le chariot 22 comprend un galet porteur identique au galet 36. Dans ce cas, le galet porteur du chariot 22 est principalement sollicité contre la piste de roulement supérieure du rail 20, et le guidage du chariot 22 par rapport au rail 20 est précis. En variante, le rail 20 présente une section différente | Cet ensemble est du type comprenant un rail (16) et un chariot (18) muni d'un galet porteur (36) destiné à rouler le long du rail (16).Selon un aspect de l'invention, le galet porteur (36) comprend deux surfaces de roulement (42) parallèles et une gorge de roulement toroïdale (40) située entre les surfaces de roulement (42), le galet (36) étant adapté pour venir en appui sélectivement sur une première piste de roulement (30) du rail (16) formée par une nervure (42) longitudinale, la nervure (42) étant reçue dans la gorge (40) de façon que le galet porteur (36) est guidé latéralement avec un jeu faible, ou par ses surfaces de roulement (42) sur une deuxième piste de roulement (28) du rail (16), plane et située en vis-à-vis de la première piste de roulement (30), de façon que le galet porteur (36) est guidé avec un jeu latéral plus important. | 1.- Ensemble de support et de guidage pour porte coulissante (8) de véhicule automobile (2), du type comprenant un rail (16) et un chariot (18) muni d'un galet porteur (36) destiné à rouler le long du rail (16) en étant en appui selon une direction d'appui principale (P1), caractérisé en ce que le galet porteur (36) comprend deux surfaces de roulement (42) parallèles et une gorge de roulement toroïdale (40) située entre les surfaces de roulement (42), et le rail (16) comprend une première piste de roulement (30) définie par une nervure (44) s'étendant longitudinalement le long du rail (16) et adaptée pour être reçue dans la gorge (40), et une deuxième piste de roulement (28) sensiblement plane, perpendiculaire à la direction d'appui principale (P1), et située en vis-à-vis de la première piste de roulement (30), le galet porteur (36) étant adapté pour venir en appui sélectivement sur la nervure (44) reçue dans la gorge (40), de façon que le galet porteur (36) est guidé latéralement avec un jeu faible par coopération de la nervure (44) et de la gorge (40), ou en appui par ses surfaces de roulement (42) sur la deuxième piste de roulement (28), de façon que le galet porteur (36) est guidé avec un jeu latéral plus important. 2.- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le rail (20) comprend une âme (46) reliant les pistes de roulement (28, 30). 3.- Ensemble selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le rail (20) comprend une ouverture latérale (34) s'étendant entre les pistes de roulement (28, 30). 4.- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que le rail (16) comprend un rebord libre (48) prolongeant latéralement la deuxièmepiste de roulement (28) et délimitant l'ouverture latérale (34), le rebord (48) s'étendant côté opposé à la première piste de roulement (30). 5.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le rail (16) comprend des pistes de guidage latéral (50) parallèles à la direction d'appui principale (P1) et en vis-à-vis l'une de l'autre, le chariot (18) comprenant au moins un galet (54) de guidage latéral, destiné à venir en appui sur les pistes de guidage latéral (48). 6.- Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le chariot (18) comprend deux galets de guidage latéral (54) disposés de part et d'autre du galet porteur (36) le long du rail (20). 7.- Véhicule automobile, du type comprenant une structure (4), et une porte latérale (8) coulissante montée sur la structure (4) par l'intermédiaire d'au moins un premier ensemble (10) de guidage et de support selon l'une quelconque des précédentes, de façon que le galet (36) du premier ensemble (10) de guidage et de support est sollicité contre la première piste de roulement (30) ou la deuxième piste de roulement (28) selon la position de la porte (8) au cours de son déplacement. 8.- Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que le galet (36) est sollicité contre la deuxième piste de roulement (28) au début de l'ouverture de la porte (8), et contre la première piste de roulement (30) en fin d'ouverture de la porte (8). 9.- Véhicule automobile selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que la porte (8) est montée coulissante par l'intermédiaire d'un deuxième ensemble (12) de guidage et de support comprenant un rail (20) solidaire de la porte (8) et un chariot porteur (22) destiné à coulisser le long du rail (20) et monté sur la structure (4), de façon que le galet (36) dupremier ensemble (10) de guidage et de support est sollicité contre la première piste de roulement (30) lorsque le centre de gravité (G) de la porte (8) se situe entre le chariot (22) du deuxième ensemble (12) et le chariot (18) du premier ensemble (10), et contre la deuxième piste de roulement (28) lorsque le centre de gravité (G) de la porte (8) se situe du côté du chariot (22) du deuxième ensemble (12) opposé au chariot (18) du premier ensemble (10). 10.- Véhicule selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que le rail (20) est disposé de façon que la deuxième piste de roulement (28) soit une piste de roulement inférieure, et que la première piste de roulement concave (30) soit une piste de roulement supérieure. 11.- Utilisation d'un ensemble de guidage et de support de porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 6 pour monter une porte (8) coulissante sur la structure (4) d'un véhicule automobile. | E,B | E05,B60 | E05D,B60J | E05D 15,B60J 5 | E05D 15/06,B60J 5/06 |
FR2900364 | A1 | MATERIAU MULTICOUCHE EN FEUILLE SEMI-RIGIDE A HAUTE RESISTANCE THERMIQUE POUR LA FABRICATION PAR PLIAGE DE RECIPIENTS DE CONDITIONNEMENT DE PRODUITS | 20,071,102 | Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général du conditionnement de produits traités thermiquement, notamment stérilisés, pasteurisés, remplis à chaud ou aseptiques. Dans le domaine alimentaire par exemple, il existe plusieurs types de conserves qui servent au conditionnement de légumes, de plats préparés, de nourriture pour bébés, de viandes, de fruits, de jus de fruits, de sauces... Ce sont soit des boites ou barquettes métalliques, soit des bocaux de verre, soit encore des sachets souples ou des barquettes plastiques semi-rigides, soit des boites réalisées avec un complexe papier-aluminium. Toutes les conserves et semi-conserves subissent un traitement thermique, classiquement en autoclave, pour garantir la conservation et/ou la cuisson des produits. Dans la mesure où les conserves sont destinées à être justement conservées un temps parfois très prolongé par rapport à la durée de péremption du produit à l'air libre, il est nécessaire que le matériau avec lequel est réalisée la conserve soit très étanche aux gaz et en particulier à l'oxygène, premier facteur de péremption par oxydation des produits. Les différents matériaux de conserve connus présentent de bonnes étanchéités à l'oxygène mais présentent divers inconvénients. Concernant les boites métalliques, des risques de coupures ou de blessures existent lors de leur ouverture et des déformations peuvent entrainer une perte d'étanchéité. En outre, les boites métalliques ne sont pas facilement compactables. Concernant les bocaux de verre, leur fragilité et leur constitution même engendrent des risques de casse et de fuite lors de l'élaboration, du transport ou de l'utilisation de la conserve. En outre, les bocaux en verre ne sont pas compactables. 2 Concernant les sachets qui ne peuvent pas être facilement empilés, ils ne protègent pas forcément l'intégrité des produits qu'ils contiennent et il n'est pas possible d'optimiser les volumes de rangement ce qui pose un problème logistique. Concernant les complexes papier-aluminium, comme pour les boites métalliques, des difficultés vis-à-vis des contrôleurs à rayons X et des détecteurs de métaux et de corps étrangers sont rencontrées. Globalement les matériaux connus pour réaliser des conserves sont difficilement recyclables et présentent de faibles capacités de biodégradation. Par ailleurs, il existe de nombreux matériaux en plastique transparents pour former des sachets ou des barquettes par extrusion, éventuellement extrusion-soufflage. Cependant de tels matériaux ne sont adaptés ni au traitement thermique ni à la conservation sur une longue durée à cause d'une étanchéité insuffisante. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un matériau, résistant à une température supérieure à 124 C, recyclable, compactable, voire biodégradable, contrôlable par détecteur de métaux ou rayons X et présentant une faible perméabilité aux gaz, une grande robustesse et une masse faible. Ce matériau permet la fabrication de récipients d'emballage pour lesquels les volumes de rangement et de transport peuvent être optimisés et pour lesquels l'ouverture est facile et peut être réalisée sans déchet indépendant après ouverture. L'invention propose ainsi un matériau multicouche en feuille semi-rigide destiné à la fabrication par pliage de récipients définissant un espace intérieur pour le conditionnement de produits traités thermiquement, ledit matériau multicouche comprenant au moins une couche dite extérieure de matériau polymère et une couche dite intérieure de matériau polymère entre lesquelles le matériau présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau par 3 évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. Avec un tel matériau multicouche, on exploite le traitement thermique du récipient fabriqué à partir de la feuille pour faire sécher le matériau. Lors du traitement thermique du récipient, l'atmosphère de traitement est généralement riche en humidité. Comme le matériau multicouche présente un gradient positif de sensibilité à l'humidité de la perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, en atmosphère humide, la perméabilité aux gaz sera plus importante vers l'extérieur. Cela permet, à la suite du traitement thermique, de laisser sécher les couches les plus sensibles à l'humidité, qui sont les plus proches de l'extérieur du récipient, par évaporation de l'humidité vers l'extérieur. En revanche, en atmosphère sèche, la barrière aux gaz sera optimale puisque le matériau présente alors globalement une perméabilité minimale aux gaz. Selon un mode de réalisation avantageux, il existe un gradient positif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau lorsque le matériau est placé en atmosphère humide et un gradient négatif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau lorsque le matériau est placé en atmosphère sèche. Cette caractéristique permet de bénéficier de hautes propriétés d'étanchéité aux gaz d'un matériau très sensible à l'humidité dès que celui-ci est sec et de bloquer l'entrée de gaz lorsque le matériau sensible à l'humidité est humide, le temps que celui-ci sèche. Dans un mode de réalisation, le matériau multicouche comprend au moins une couche d'alcool polyvinylique (noté EVOH dans la suite) entre les deux couches extérieures et intérieures de matériau polymère, le gradient de sensibilité à l'humidité permettant le séchage de IEVOH par évaporation vers l'extérieur. L'EVOH est en effet très sensible à l'humidité et son étanchéité aux gaz diminue avec l'humidité. L'évacuation vers l'intérieur de l'humidité est bloquée par le gradient positif de sensibilité à l'humidité générant une plus faible 4 perméabilité aux gaz vers l'intérieur du récipient. L'EVOH disposé à proximité de la couche extérieure de polymère peut donc sécher. Ici, le gradient positif est alors réalisé par un matériau de faible perméabilité aux gaz ayant une sensibilité à l'humidité plus faible que la sensibilité à l'humidité de l'EVOH. Au fur et à mesure de son séchage, l'EVOH réacquiert une basse perméabilité aux gaz. Une fois séché, cette basse perméabilité déterminera la perméabilité aux gaz vers l'intérieur du récipient. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le gradient est réalisé en intercalant un matériau dit différentiel faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH entre la couche de matériau polymère intérieure et la couche d'EVOH. Un tel matériau différentiel peut être intercalé au cours d'un procédé d'extrusion à l'aide par exemple d'une tête d'extrusion supplémentaire ou par un procédé de complexage du matériau différentiel sur la couche d'EVOH. Avantageusement, le matériau différentiel est un matériau polymère dit porteur recouvert d'oxyde de Silicium (SiOx) ou d'oxyde d'Aluminium (AlOx) et préfabriqué. De tels matériaux sont disponibles dans le commerce. Le matériau polymère porteur recouvert de silicium cristallisé, donc de verre, présente une faible perméabilité aux gaz. Ce matériau est en outre facile à complexer avec une couche d'EVOH par exemple extrudée avec la couche extérieure de matériau polymère et la couche intérieure de matériau polymère. Un avantage de l'utilisation d'un tel matériau est sa compacité. Cela permet de réaliser un matériau peu épais. En outre, un tel matériau polymère revêtu a un comportement robuste au pliage. C'est en revanche un matériau qui ne peut pas être extrudé ni aisément thermoformé. Avantageusement, le matériau différentiel est orienté de telle manière que la face orientée vers l'intérieur est la face recouverte de SiOx ou AlOx. Le revêtement de SiOx ou d'AlOx étant relativement fragile, on permet ainsi que le pliage du matériau multicouche en feuille n'engendre pas de cassure par extension à ce niveau. Avantageusement, le matériau polymère porteur est du polyester. Dans un mode de réalisation, le matériau différentiel est un mélange obtenu par rebroyage d'EVOH et de polypropylène. Un tel matériau est moins sensible à l'humidité que de IEVOH seul. En plus, ce matériau peut être extrudé directement. La fabrication du matériau 5 multicouche est alors particulièrement simple. Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'épaisseur du matériau multicouche est comprise entre 100 pm et 500 pm. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le matériau est tel qu'il permet d'obtenir des récipients par pliage dont, pour une contenance de 500m1, la perméabilité à l'oxygène après stabilisation du matériau est inférieure à 0,01 cc d'02/24 heures à 23 C à 50% d'humidité relative par récipient. Une telle étanchéité est proche de celle obtenue avec les emballages métalliques sertis. Selon des caractéristiques particulières de l'invention, le matériau est transparent, translucide ou opaque. Selon d'autres caractéristiques particulières de l'invention, le matériau est imprimable extérieurement ou en sandwich. Selon une caractéristique de l'invention, le matériau polymère utilisé dans les couches de matériau polymère est principalement du polypropylène. Ce matériau présente les avantages d'être neutre chimiquement, amorphe, d'avoir une bonne tenue à la température et de pouvoir être chargé, par exemple de manière à être pelable. En outre, il est recyclable plus aisément que le verre ou encore que le métal. L'invention concerne également un récipient pour le conditionnement de produits traités thermiquement obtenu par pliage d'un matériau semi rigide multicouche en feuille ayant une haute imperméabilité aux gaz selon l'invention. Un tel récipient est micro-ondable après ouverture afin de réchauffer les aliments. Avantageusement, le récipient est destiné à conditionner un produit choisi parmi les produits alimentaires, d'hygiène, pharmaceutiques. L'invention concerne aussi un procédé d'obtention d'un matériau multicouche en feuille semi-rigide ayant une tenue et une résistance à une température supérieure à 124 C et une basse perméabilité aux gaz destiné à la 6 fabrication par pliage de récipients définissant un espace intérieur pour le conditionnement de produits traités thermiquement comprenant au moins les étapes d'extruder en feuille des matériaux monocouches et/ou multicouches dits intermédiaires et/ou complexer des matériaux monocouches et/ou multicouches intermédiaires, comprenant au moins une couche dite extérieure de matériau polymère et une couche dite intérieure de matériau polymère. Le procédé selon l'invention étant tel que l'étape d'extrusion et/ou de complexage est réalisée de manière à ce que le matériau multicouche présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau par évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. Selon un mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend au moins une étape d'extrusion d'une couche d'EVOH avec la couche extérieure de matériau polymère. Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend l'étape d'extruder ou de complexer un matériau intermédiaire dit différentiel faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH entre la couche de matériau polymère intérieure et la couche d'EVOH. Selon une caractéristique de l'invention, le matériau différentiel est un matériau polymère dit porteur recouvert d'oxyde de Silicium ou d'oxyde d'Aluminium. Selon une caractéristique, le matériau différentiel est obtenu dans une étape de préfabrication au cours de laquelle un matériau faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH est déposé sur un matériau intermédiaire polymère, le matériau différentiel ainsi préfabriqué étant ensuite complexé avec les autres matériaux monocouches ou multicouches intermédiaires pour l'obtention du matériau multicouche en feuille final. L'invention concerne enfin un procédé de conditionnement d'un produit comprenant les étapes de plier et souder selon une forme de récipient un matériau multicouche en feuille selon l'invention, remplir le récipient ainsi obtenu avec le produit, fermer le récipient par scellage, traiter thermiquement 7 l'ensemble, laisser l'ensemble refroidir à température ambiante afin de laisser sécher le matériau par évaporation vers l'extérieur du récipient. Selon une caractéristique particulière, les étapes de soudure et/ou de scellage sont réalisées par un procédé choisi parmi les procédés thermiques et les procédés utilisant des ultrasons. Dans un mode de réalisation, l'étape de traitement thermique consiste à faire un traitement thermique dans un autoclave à contre-pression. Le traitement thermique peut être choisi parmi la pasteurisation, la stérilisation, le remplissage aseptique. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - les figures la et lb sont des sections montrant la structure multicouche d'un matériau en feuille semi-rigide selon l'invention; - les figures 2a et 2b représentent des types de récipients réalisés à l'aide d'un matériau multicouche en feuille selon l'invention ; - les figures 3a et 3b illustrent le principe de l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 illustre la structure d'un matériau multicouche 10 selon l'invention. Ce matériau comprend une couche extérieure 11 et une couche intérieure 12 de matériau polymère, par exemple du polypropylène. Les termes extérieur et intérieur sont utilisés pour désigner respectivement les faces extérieure et intérieure du matériau multicouche, la face extérieure étant destinée à être à l'extérieur d'un espace intérieur défini par pliage du matériau multicouche et la face intérieure étant destinée à être à l'intérieur de l'espace intérieur ainsi défini. L'utilisation de polypropylène pour réaliser les couches intérieure 12 et extérieure 11 est avantageuse dans la mesure où ce polymère est déclinable en des résines présentant des propriétés distinctes. Par exemple, un PP 8 homopolymère présente une très bonne transparence et se soude facilement. Les propriétés des soudures sont importantes puisque c'est bien souvent à leur niveau qu'est déterminée la perméabilité du récipient obtenu. Il existe également des PP peel , pelable en français, permettant une ouverture aisée au niveau de certaines soudures. Le polypropylène présente une perméabilité aux gaz assez élevée d'environ 2000 cc/24h/23 C/50% H.R./m2 pour 40 pm d'épaisseur dans les conditions standards mais il donne sa rigidité au matériau. Avantageusement, le grade du matériau multicouche obtenu est compris entre 8 et 15. Cela permet d'obtenir une élasticité et une résistance à la rupture adaptée au pliage. L'utilisation de polyéthylène dans les couches intérieure 12 et extérieure 11 peut aussi être envisagée. Cependant il n'est alors pas possible de dépasser 121 C et l'aspect est translucide. Entre les deux couches de matériau polymère 11 et 12 le matériau multicouche 10 présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau 10 par évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. Le gradient peut être continu ou discontinu. Selon la figure la, il est réalisé à l'aide de deux couches 13 et 14 constituées de matériaux présentant une faible perméabilité aux gaz et une sensibilité à l'humidité différente. La couche 13 présente une sensibilité à l'humidité plus importante que la couche 14. Avantageusement, il existe un gradient négatif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau 10 lorsque le matériau 10 est placé en atmosphère humide et un gradient positif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau 10 lorsque le matériau 10 est placé en atmosphère sèche. La couche 13 présente alors une perméabilité aux gaz plus importante que la couche 14 en atmosphère humide et une perméabilité plus faible que la couche 14 en atmosphère sèche. 9 La couche 13 est avantageusement constituée d'EVOH et la couche 14 est, selon un premier mode de réalisation, un rebroyé d'EVOH et de polypropylène. L'EVOH présente un retrait thermique faible ce qui est un grand avantage pour les applications visées. Les autres matériaux plastiques peu perméables aux gaz que sont les polyamides, le nylon, le polychlorure de vinylidène présentent des caractéristiques mécaniques moindres. L'EVC)H présente l'avantage supplémentaire d'être un matériau élastique qui peut donc être étiré. Cela lui donne un grand atout face à l'utilisation classique de feuille d'Aluminium dans lesquelles il est très courant que soient générées des microfissures notamment lors du pliage. Présentant peu de risque de cassure mécanique, IEVOH est un matériau de choix du point de vue de l'étanchéité des récipients obtenus. La couche 13 présente avantageusement une épaisseur d'au minimum 10 pm et préférentiellement autour de 20 pm. Cela permet d'obtenir un compromis pour avoir un comportement satisfaisant lors du pliage et une étanchéité permettant la conservation sur une durée de l'ordre de plusieurs années. Le rebroyé présente quand à lui des propriétés intermédiaires de sensibilité à l'humidité et de perméabilité. Etant moins sensible à l'humidité, il conserve, en atmosphère humide, de bonnes qualités de perméabilité alors que I'EVOH les perd. En revanche une fois LEVOH sec, c'est ce dernier qui présente la meilleure étanchéité aux gaz entre les deux couches. Une telle superposition de couches peut être réalisée par un procédé d'extrusion. L'homme du métier de la fabrication de plastiques connaît bien cette technique et met ainsi en oeuvre l'ensemble de têtes d'extrusion nécessaires pour une telle superposition de couches. En particulier, pour réaliser la dissymétrie du matériau, il sera nécessaire d'ajouter une tête d'extrusion supplémentaire. Il mettra aussi en oeuvre au besoin une couche de colle entre deux couches distinctes de la manière décrite dans la suite. Exemple de réalisation : Le matériau multicouche réalisé présente une couche extérieure de polypropylène d'une épaisseur de 80 pm, une couche d'adhésif à base de 10 copolymère éthylène ù vinylacétate, une couche d'EVOH de 20 pm, une couche d'adhésif, une couche de rebroyé de 60 pm puis une couche intérieure de polypropylène de 70 pm. La figure lb illustre un second mode de réalisation de l'invention. La couche 13 d'EVOH est liée à la couche extérieure de polymère 11 par une couche de colle 15a, par exemple une colle à base de copolymère éthylène ù vinylacétate. Cette couche de colle est avantageusement extrudée en même temps que les couches de polymères qu'elle assemble. Une couche 14 d'un matériau dit différentiel faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH est ensuite complexée entre la couche de matériau polymère intérieure 12 et la couche d'EVOH 13. Le matériau différentiel 14 est avantageusement un matériau polymère dit porteur recouvert d'oxyde de Silicium (SiOx) ou d'oxyde d'Aluminium (AlOx) et préfabriqué. De tels matériaux sont trouvés dans le commerce sous les appellations génériques Pet SiOx et Pet AlOx. Il s'agit d'une feuille de polyester recouvert d'une couche de l'ordre de 4 pm d'épaisseur de SiOx ou d'AlOx. Le film de SiOx ou de AlOx est obtenu par exemple par pulvérisation sur une feuille de polyester extrudée soufflée. La perméabilité aux gaz de ce matériau est équivalente à celle d'une feuille d'Aluminium non pliée après traitement thermique. Elle est d'environ 2 cc/m2/23 C/50%H.R.. Ce matériau supporte le pliage éventuellement en présence d'un chauffage pouvant aller jusqu'à 150 C. Ce matériau ne peut en revanche pas être étiré car cela mène à la cassure du film ayant les caractéristiques du verre. L'utilisation de Pet SiOx ou de Pet AlOx en combinaison avec l'EVOH est particulièrement avantageusement du point de vue de l'étanchéité globale d'un matériau destiné à être plié. Si le Pet SiOx présente en effet des risques de cassure ponctuelle proche de celle des feuilles d'aluminium, son utilisation en combinaison avec l'EVOH permet de garantir une très bonne étanchéité aux gaz à la combinaison des deux matériaux. Il est aussi envisageable d'utiliser une couche de polypropylène sur laquelle on a déposé un film d'oxyde de Silicium ou d'Aluminium. 11 Pour minimiser les risques de cassure du film d'oxyde, dans la mesure où les formes des récipients obtenus après pliage sont généralement convexes, on prévoit avantageusement de placer le matériau différentiel de manière telle que le film d'oxyde soit vers l'intérieur du récipient. Ainsi, lors du pliage, le film sera contraint en compression et non en extension. Cela minimise les risques de rupture. Le complexage est avantageusement réalisé en utilisant des couches de colle 15b et 15c entre, respectivement, la couche d'EVOH 13 et le matériau différentiel 14 et le matériau différentiel 14 et la couche intérieure 12. L'homme du métier de la fabrication des plastiques connaît les procédés d'extrusion et de complexage utiles à la fabrication du matériau multicouche selon la structure présentée sur la figure lb. Après extrusion d'un premier matériau intermédiaire comprenant la couche extérieure et la couche d'EVOH, il procèdera au complexage du matériau différentiel sur ce matériau intermédiaire puis au complexage de la couche intérieure sur le matériau différentiel. Exemple de réalisation : Le matériau multicouche réalisé présente une couche extérieure de polypropylène pelable d'une épaisseur de 80 pm, une couche d'adhésif à base de copolymère éthylène ù vinylacétate, une couche d'EVOH de 20 pm, une couche d'adhésif, une feuille de polyester standard de 12 pm recouverte d'une couche de l'ordre de 1 à 4 pm d'épaisseur de SiOx ou d'AlOx, une couche d'adhésif puis une couche intérieure de polypropylène de 120 pm. Les figures 2a et 2b donnent des illustrations de récipients 20a et 20b obtenus à partir d'une feuille de matériau multicouche selon l'invention. Ces récipients sont obtenus par pliage et soudure de surfaces de la feuille de matériau 20a et 20b selon l'invention. L'homme du métier des emballages pliés connaît de nombreuses techniques pour plier une feuille destinée à la fabrication d'un emballage. Une technique connue consiste à plier la feuille autour d'une colonne présentant une section carrée ou rectangulaire. Pour plier la feuille, l'homme du métier adaptera éventuellement la courbure présente aux coins du carré ou du rectangle. 12 Ensuite, la technique de fabrication du récipient consiste à souder le matériau face intérieure contre face extérieure (soudure chair/cuir) ou face intérieure, respectivement extérieure contre face intérieure, respectivement extérieure (soudure chair/chair). Une telle soudure est avantageusement réalisée par un procédé thermique ou un procédé utilisant des ultrasons. Ces deux procédés consistent tous deux à faire fondre localement les couches en matériau polymère placées préalablement au contact l'une de l'autre. L'avantage du procédé à ultrasons est de pouvoir être utilisé quelle que soit l'épaisseur du matériau alors que les procédés thermiques nécessitent que le matériau ne soit pas trop épais. Les couches intérieures et/ou extérieures de polymère sont des couches homopolymère de manière à pouvoir être soudées l'une contre l'autre. Avantageusement, la colonne de pliage sera légèrement chauffée pour diminuer les risques de cassures et faciliter le pliage. Les formats présentés sur les figures 2a et 2b permettent respectivement de mettre côte à côte les récipients ou de les empiler aisément en optimisant le volume global occupé. En outre, le récipient ne risque pas d'être cassé par rapport aux récipients en verre. Le stockage se fait comme pour les boites de conserve métalliques, à température ambiante, par exemple dans un simple placard. Les durées de conservation sont identiques à celles des boites de conserve, à savoir jusqu'à quatre ans. L'étanchéité obtenue est similaire à celle obtenue avec un bocal en verre au niveau de son couvercle. Eventuellement, les couches intérieures et/ou extérieures sont chargées pour donner un coloris au récipient ou le rendre opaque. Il est aussi possible de rendre l'emballage localement pelable, c'est-à-dire que deux surfaces du récipient liées l'une à l'autre peuvent aisément être séparées pour ouverture du récipient. Par exemple, une telle zone pelable est située au niveau des parties désignées 21a et 21b sur les figures 20a et 20b. Le geste d'ouverture est alors rendu simple et facile. Cela est utile pour les enfants et les personnes âgées. Aucun outil n'est nécessaire pour ouvrir le récipient et il n'existe pas de risque de blessure à l'ouverture. Le caractère pelable est conférée par l'introduction de charges au niveau des endroits où il est souhaitable de pouvoir décoller deux parties de la 13 feuille constituant le récipient. Ainsi du sucre, éventuellement entouré de résine, de la chaux pulvérulente ou encore du talc, sont introduits de manière à générer des points mal collés entre eux. La soudure réalisée est alors d'une qualité moindre et est donc rendue facile à casser. Les récipients formés sont ensuite remplis et scellés par soudure. Une fois scellé le récipient est traité thermiquement, généralement en autoclave. La température de traitement que peut supporter un matériau selon l'invention est en général déterminée à partir de la résistance au chauffage des adhésifs utilisés. Ce sont en effet généralement des matériaux limitants à ce sujet. Classiquement il est possible de chauffer de tels adhésifs jusqu'à 127-128 C. La pression imposée dans l'autoclave où l'atmosphère est humide est choisie telle qu'elle permet de maintenir la forme du récipient constante et stable tout en montant en température. L'invention permet en outre d'optimiser l'utilisation de l'autoclave. En effet, une fois chauffé en atmosphère humide, à la sortie de l'autoclave, le récipient 20a ou 20b présente une humidité telle que la couche d'EVOH a une perméabilité relativement faible. Mais, par inertie, le contenu du récipient 20 est chaud. Classiquement, à la sortie de l'autoclave, le contenu est à une température de 55 C à coeur. Comme illustré sur lafigure 3a, représentant schématiquement une section du matériau selon l'invention, la température intérieure T;a est supérieure à la température extérieure Tea. Cela permet alors de favoriser l'évaporation de l'humidité H20 présente notamment dans la couche 13 d'EVOH vers l'extérieur du récipient 20. Comme illustré, la circulation des gaz, en particulier de l'eau H20, vers l'intérieur du récipient 20 est à ce moment là bloquée par la présence de la couche 14 de Pet SiOx. Au fur et à mesure du refroidissement du récipient, la couche d'EVOH 13 sèche et sa perméabilité aux gaz diminue. Comme illustré sur la figure 3b, cela garantit, une fois le récipient 20 refroidi de manière que la température intérieure T;b soit identique à la température extérieure Teb, une étanchéité optimale du récipient 20. En particulier, la circulation d'oxygène 02 est bloquée par la couche 13 d'EVOH. 14 En résumé, l'invention permet d'obtenir un matériau pour fabriquer des récipients de perméabilité à l'oxygène minimale, éventuellement transparents, légers, peu fragiles, recyclables, voire biodégradables, aisément compactables, contrôlables aux rayons X ou au détecteur de métaux, micro- ondables, traitables thermiquement de 60 C à des températures supérieures à 125 C, aisément empilables pour optimiser les volumes de rangement et à ouverture facile et sans déchet indépendant à l'ouverture. L'invention permet donc de proposer un réchauffage direct au four micro-ondes ou au bain-marie sans utiliser un autre récipient. L'utilisation du produit hors domicile, par exemple sur un lieu de travail, dans un bureau, à l'école, est facilitée. L'invention permet de voir le produit au travers de l'emballage, possibilité offerte uniquement par les conserves en verre. Cette visibilité permet une identification facile et directe. Comme tous les récipients destinés à la commercialisation de portions, les récipients fabriqués à l'aide de l'invention présente un aspect ludique permettant à chacun de composer une garniture sans contrainte dans le cadre d'un repas pris en commun. Le matériau selon l'invention présente enfin l'avantage d'être peu couteux. Son utilisation revient approximativement au même prix que l'utilisation d'une boite de conserve et est moins cher que l'utilisation d'un complexe carton-papier. En outre, des techniques d'impression et d'étiquetage sur des matériaux plastiques sont bien connues pour faciliter l'information du consommateur. On remarque enfin que des mises en oeuvre diverses peuvent être réalisées selon les principes de l'invention énoncés dans les revendications suivantes | L'invention concerne un matériau [10] multicouche en feuille semi-rigide, ayant une tenue et une résistance à une température supérieure à 124 degree C et une haute imperméabilité aux gaz et destiné à la fabrication par pliage de récipients [20] définissant un espace intérieur pour le conditionnement de produits traités thermiquement, un tel récipient [20], un procédé pour obtenir un tel matériau [10] et un procédé de conditionnement de produit.Le matériau [10] comprend au moins une couche dite extérieure [11] de matériau polymère et une couche dite intérieure [12] de matériau polymère entre lesquelles le matériau [10] présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif [14, 13] de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau [10] par évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau [10] consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. | 1. Matériau multicouche en feuille semi-rigide, ayant une tenue et une résistance à une température supérieure à 124 C et une haute imperméabilité aux gaz et destiné à la fabrication par pliage de récipients définissant un espace intérieur pour le conditionnement de produits traités thermiquement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche dite extérieure de matériau polymère et une couche dite intérieure de matériau polymère entre lesquelles le matériau présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau par évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. 2. Matériau selon la 1, caractérisé en ce qu'il existe un gradient positif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau lorsque le matériau est placé en atmosphère humide et un gradient négatif de perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur du matériau lorsque le matériau est placé en atmosphère sèche. 3. Matériau selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche d'alcool polyvinylique (noté EVOH) entre les deux couches extérieures et intérieures de matériau polymère, le gradient de sensibilité à l'humidité permettant le séchage de IEVOH par évaporation vers l'extérieur. 4. Matériau multicouche selon la 3, caractérisé en ce que le gradient est réalisé en intercalant un matériau dit différentiel faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH entre la couche de matériau polymère intérieure et la couche d'EVOH. . Matériau multicouche selon la 4, caractérisé en ce que le matériau différentiel est un matériau polymère dit porteur recouvert d'oxyde de Silicium (SiOx) ou d'oxyde d'Aluminium (AlOx) et préfabriqué. 6. Matériau multicouche selon la 5, caractérisé en ce que le matériau différentiel est orienté de telle manière que la face orientée vers l'intérieur est la face recouverte de SiOx ou AlOx. 7. Matériau multicouche selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que le matériau polymère porteur est du polyester. 8. Matériau multicouche selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le matériau différentiel est un mélange obtenu par rebroyage d'EVOH et de polypropylène. 9. Matériau multicouche selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que son épaisseur est comprise entre 100 pm et 500 pm. 10. Matériau multicouche selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il permet d'obtenir des récipients par pliage dont, pour une contenance de 500m1, la perméabilité à l'oxygène après stabilisation du matériau est inférieure à 0,01 cc d'02/24 heures à 23 C à 50% d'humidité relative par récipient. 11. Matériau multicouche en feuille selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est transparent ou translucide. 12. Matériau multicouche en feuille selon les précédentes, caractérisé en ce que le matériau polymère utilisé dans les couches de matériau polymère est principalement du polypropylène. 13. Récipient pour le conditionnement de produits traités thermiquement obtenu par pliage d'un matériau semi rigide multicouche enfeuille ayant une haute imperméabilité aux gaz selon l'une des 1 à 12. 14. Récipient selon la 13, caractérisé en ce qu'il est micro ondable après ouverture afin de réchauffer les aliments. 15. Récipient selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce qu'il est destiné à conditionner un produit choisi parmi les produits alimentaires, d'hygiène, pharmaceutiques. 16. Procédé d'obtention d'un matériau multicouche en feuille semi-rigide ayant une tenue et une résistance à une température supérieure à 124 C et une haute imperméabilité aux gaz destiné à la fabrication par pliage de récipients définissant un espace intérieur pour le conditionnement de produits traités thermiquement caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : Extruder en feuille des matériaux monocouches et/ou multicouches dits intermédiaires et/ou complexer des matériaux monocouches et/ou multicouches intermédiaires, comprenant au moins une couche dite extérieure de matériau polymère et une couche dite intérieure de matériau polymère, dans lequel l'étape d'extrusion et/ou de complexage est réalisée de manière à ce que le matériau multicouche présente une faible perméabilité aux gaz telle qu'il existe un gradient positif de sensibilité à l'humidité de cette perméabilité aux gaz de l'intérieur vers l'extérieur, ce gradient permettant le séchage du matériau par évaporation vers l'extérieur pendant une phase de stabilisation du matériau consécutive au traitement thermique des produits conditionnés. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape d'extrusion d'une couche d'EVOH avec la couche extérieure de matériau polymère. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'extruder ou de complexer un matériau intermédiaire ditdifférentiel faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH entre la couche de matériau polymère intérieure et la couche d'EVOH. 19. Procédé selon la 18, dans lequel le matériau différentiel est un matériau polymère dit porteur recouvert d'oxyde de Silicium ou d'oxyde d'Aluminium. 20. Procédé selon l'une des 18 ou 19, dans lequel le matériau différentiel est obtenu dans une étape de préfabrication au cours de laquelle un matériau faisant barrière aux gaz et présentant une sensibilité à l'humidité inférieure à l'EVOH est déposé sur un matériau intermédiaire polymère, le matériau différentiel ainsi préfabriqué étant ensuite complexé avec les autres matériaux monocouches ou multicouches intermédiaires pour l'obtention du matériau multicouche en feuille final. 21. Procédé de conditionnement d'un produit comprenant les étapes de . Plier et souder selon une forme de récipient un matériau multicouche en feuille selon l'une des 1 à 12, Remplir le récipient ainsi obtenu avec le produit, Sceller le récipient par soudure, Traiter thermiquement l'ensemble, Laisser l'ensemble refroidir à température ambiante afin de laisser sécher le matériau par évaporation vers l'extérieur du récipient. 22. Procédé de conditionnement d'un produit selon la 21, dans lequel l'étape de scellage est réalisée par un procédé choisi parmi les procédés thermique et les procédés utilisant des ultrasons. 23. Procédé de conditionnement d'un produit selon l'une des 21 et 22, dans lequel l'étape de traitement thermique consiste àfaire subir à l'ensemble le traitement thermique dans un autoclave à contre-pression. 24. Procédé de conditionnement d'un produit selon l'une des 21 à 23, dans lequel le traitement thermique est choisi parmi la pasteurisation, la stérilisation, le remplissage aseptique. | B | B32,B31,B65 | B32B,B31B,B65B,B65D | B32B 27,B31B 50,B32B 37,B65B 7,B65D 81 | B32B 27/06,B31B 50/64,B32B 37/15,B65B 7/00,B65D 81/24,B65D 81/34 |
FR2889730 | A1 | PROCEDE DE REMPLISSAGE D'UN RESERVOIR DE GAZ SOUS PRESSION | 20,070,216 | La présente invention concerne un . L'invention concerne plus particulièrement un procédé de remplissage d'un réservoir de gaz sous pression, en particulier un réservoir sous pression pour un système de protection du type à sac gonflable, avec un gaz ou un mélange gazeux comportant une première étape d'introduction d'une première quantité déterminée de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir. Selon ce procédé de remplissage, un ou plusieurs gaz sont introduits à l'état liquide cryogénique dans le réservoir. Après l'introduction du gaz à l'état liquide puis éventuellement l'introduction d'un gaz supplémentaire à l'état gazeux, le réservoir est ensuite refermé et réchauffé (le réchauffage peut être réalisé par un chauffage actif ou par l'arrêt de son refroidissement en le laissant à la température ambiante). De cette façon, le gaz ou mélange gazeux se vaporise dans le réservoir et génère ainsi une pression élevée, par exemple 500 bar, 700 ou au-delà. Un tel procédé est décrit notamment dans le document WO 2005/59431. Dans un tel procédé, il est très important de maîtriser le dosage précis de la quantité de gaz à l'état liquide introduit dans le réservoir. En effet, ce dosage détermine les caractéristiques de fonctionnement du réservoir rempli et notamment la pression du gaz qu'il renferme lorsqu'il est à température ambiante. Une solution connue pour réaliser ce dosage consiste à mesurer précisément la quantité de gaz qui est introduite dans le réservoir, par exemple par des moyens manométriques ou de détection de débit. Une autre solution consiste à mesurer précisément le volume de liquide introduit en utilisant un réservoir tampon entre la source de liquide et le réservoir à remplir. Le réservoir tampon a des caractéristiques de volume qui permettent de contrôler le volume de gaz délivré au réservoir à remplir. Cependant, ces méthodes sont relativement complexes, coûteuses et difficiles à mettre en oeuvre industriellement à grande échelle, notamment à des cadences élevées. Par ailleurs, dans le cas où le réservoir n'est pas refermé aussitôt après l'introduction de gaz à l'état liquide et qu'il doit subir une opération supplémentaire (par exemple l'introduction d'un gaz ou mélange gazeux supplémentaire), il y a un risque qu'une partie du gaz liquéfié s'évapore et s'échappe du réservoir. Ces éventuelles fuites peuvent se produire également lorsque le réservoir est amené vers une machine de soudage destinée le refermer hermétiquement. Ces dispersions ainsi créées modifient les caractéristiques du réservoir final. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le procédé de remplissage d'un réservoir de gaz sous pression selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que la première étape d'introduction comprend une étape d'introduction intermédiaire d'une quantité intermédiaire de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir, la quantité intermédiaire étant supérieure à la première quantité, et une étape de retrait d'une partie du gaz à l'état liquide du réservoir en excès à la première quantité, de façon à doser la première quantité de gaz à l'état liquide dans le réservoir. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le réservoir est refroidi avant et/ou pendant au moins l'étape d'introduction intermédiaire, - la quantité intermédiaire correspond sensiblement au remplissage total du réservoir, l'étape d'introduction intermédiaire comprend une opération d'écoulement du gaz ou du mélange gazeux à l'état liquide depuis une source vers l'intérieur du réservoir via un orifice du réservoir, - l'étape d'introduction intermédiaire comprend une étape d'immersion du réservoir dans un bain constitué du gaz ou du mélange gazeux à l'état liquide destiné à remplir le réservoir, de façon permettre l'écoulement du liquide du bain vers l'intérieur du réservoir, - l'étape de retrait comprend une opération de détermination du niveau de liquide dans le réservoir correspondant à la quantité déterminée, 2889730 3 - l'étape de retrait comprend une opération d'aspiration du gaz à l'état liquide à l'intérieur du réservoir, - le gaz à l'état liquide introduit dans le réservoir lors de la première étape d'introduction comprend de l'Argon, - le procédé comporte une seconde étape d'introduction d'une seconde quantité déterminée d'un gaz ou mélange gazeux supplémentaire à l'état gazeux dans le réservoir, - le gaz ou mélange gazeux supplémentaire introduit à l'état gazeux dans le réservoir lors de la seconde étape d'introduction comprend de l'Hélium. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles: -la figure 1 représente une vue de côté et schématique illustrant la structure et le fonctionnement d'un exemple de réalisation d'une étape d'introduction du procédé de remplissage selon l'invention, - la figure 2 représente une vue schématique illustrant la structure et le fonctionnement d'un exemple de réalisation d'un système d'aspiration apte à être utilisé lors d'une étape de retrait du procédé de remplissage selon l'invention, - la figure 3 représente une vue de côté et schématique illustrant la structure et le fonctionnement d'un exemple de réalisation d'une étape de retrait du procédé de remplissage selon l'invention, - la figure 4 représente une vue en perspective et schématique illustrant la structure et le fonctionnement d'un exemple de réalisation du procédé de remplissage selon l'invention appliqué à une pluralité de réservoirs, - la figure 5 représente schématiquement en vue de dessus, la structure et le fonctionnement d'un exemple de réalisation d'un poste de refroidissement de réservoirs selon l'invention, - la figure 6 représente une vue de côté du poste de refroidissement de la figure 5, - la figure 7 représente schématiquement en vue de côté, la structure et le 30 fonctionnement d'un exemple de réalisation d'un poste de manipulation de réservoirs de mise en ceuvre du procédé selon l'invention. Un exemple de remplissage d'un réservoir 1 avec un mélange gazeux Argon/Hélium va à présent être décrit en référence aux figures 1 à 3. Dans cet exemple, une première quantité Q1 d'Argon est d'abord introduite à l'état liquide, une seconde quantité Q2 d'Hélium étant introduite ultérieurement à l'état gazeux. Pour introduire une première quantité Q1 déterminée d'Argon liquide dans le réservoir 1, une première étape A (figure 1) peut consister à introduire dans le réservoir 1 une quantité Q3 d'Argon liquide qui est supérieure à la première quantité Q1. Dans une seconde étape B (figure 3), l'Argon liquide du réservoir 1 qui est en excès par rapport à la première quantité Q1 est retiré du réservoir 1. La première étape A peut consister à immerger le réservoir 1, par exemple complètement, dans un bain 3 d'Argon cryogénique liquéfié (LAr, température de -186 C ou inférieure). C'est à dire-que le réservoir 1 vide est ouvert au niveau d'au moins un orifice 4 et est plongé dans le bain 3 d'Argon liquide de façon que l'Argon pénètre dans son volume intérieur. De préférence, le réservoir 1 peut être complètement rempli d'Argon liquide. Avantageusement, le réservoir 1 peut être pré-refroidi avant d'être plongé dans le bain 3 d'Argon liquide. Par exemple, et comme décrit plus en détail ci-après en référence aux figures 4 à 6, le réservoir 1 peut être pré-refroidi à une température inférieure à la température du bain 3 d'Argon. Par exemple, le réservoir 1 est immergé partiellement dans un bain 5 d'azote liquide à une température de -196 C ou inférieure. L'immersion est de préférence conformée pour empêcher l'entrée d'azote liquide à l'intérieur des réservoirs 1 (en contrôlant notamment le niveau d'immersion et/ou avec des moyens de protection contre des projections d'azote). Des moyens de protection 14 tels que des déflecteurs ou des écrans peuvent notamment être prévus sur le cadre 11 qui maintient les réservoirs 1 dans le bain 10. Les moyens de protection 14 peuvent former un écran entre la surface du bain 10 et l'entrée des réservoirs 1 (figure 6). En variante ou en combinaison, il est possible d'envisager que le bain 3 d'Argon liquide soit maintenu à une température inférieure à la température d'ébullition de l'Argon liquide (inférieure à -186 C). Par exemple, le bain 3 d'Argon liquide peut être refroidi par un second bain extérieur plus froid (azote liquide par exemple). Après son remplissage dans le bain 3 d'Argon (quantité Q3), le réservoir 1 est retiré du bain 3 d'Argon et peut faire l'objet d'autres manipulations/opérations ou être mis en attente à la température ambiante (ou au moins à des températures plus chaudes que celles du bain 3). Ainsi, entre les instants to juste après la sortie du bain 3 et un instant t1 ultérieure, une quantité d'Argon liquide peut s'évaporer du volume intérieur du réservoir 1 (figure 3). Cette évaporation ne porte pas préjudice au dosage final des gaz dans le réservoir 1. En effet, du fait que le réservoir 1 contient une quantité Q3 d'Argon liquéfié qui est supérieure à la première quantité Q1 nécessaire, le réservoir 1 a ainsi une plus grande autonomie et une plus grande inertie thermique vis-à-vis des risques d'évaporation excessifs d'Argon hors de son volume. De cette façon, le réservoir 1 froid contenant de l'Argon liquide peut être utilisé avec plus de flexibilité dans un procédé plus global. Après des manipulations et/ou un temps d'attente (entre to et t1, figure 3) et peu avant l'instant t4 d'introduction d'Hélium dans le réservoir 1, l'Argon liquide en excès à la première quantité Q1 est retiré du réservoir 1 (instant t2, figure 3). En effet, de préférence l'Argon liquide en excès à la première quantité Q1 est retiré du réservoir 1 peu avant la fermeture du réservoir 1. De cette façon le réservoir 1 clos contient précisément la première quantité Q1 d'Argon voulue. Le retrait de l'Argon liquide en excès peut être réalisé, par exemple, en aspirant l'Argon liquide dans le réservoir 1. Par exemple, et comme représenté aux figures 2 et 3, une conduite 6 d'aspiration peut être prévue pour retirer l'excédent d'Argon liquide. La conduite 6 d'aspiration peut comporter une première extrémité reliée à des moyens de dépression ou de vide V, et une seconde extrémité destinée à plonger dans le réservoir 1 via son orifice. Entre ses deux extrémités, la conduite 6 d'aspiration peut comporter une capacité destinée à collecter l'Argon aspiré dans le réservoir 1 (en vue par exemple de son recyclage). Pour aspirer précisément la quantité d'Argon liquide en excès dans le réservoir 1 et pas davantage, la seconde extrémité de la conduite 6 d'aspiration peut comporter des moyens 8 de limitation d'aspiration permettant de limiter le niveau de liquide en dessous duquel le liquide n'est plus aspiré dans le réservoir 1. Par exemple, les moyens 8 de limitation d'aspiration coopèrent en butée avec l'extrémité du réservoir 1 (au niveau de l'orifice par exemple). Ces moyens 8 de limitation d'aspiration sont de préférence réglables en hauteur h pour permettre de régler précisément la quantité de liquide à conserver dans le réservoir 1. Ce réglage permet notamment d'adapter l'aspiration à différentes géométries/volumes de réservoirs 1 ainsi qu'à différentes quantités de liquide Q1. Après aspiration (instant t3, figure 3), le réservoir 1 contient précisément la première quantité Q1 d'Argon voulue. Le réservoir 1 peut être amené à un poste de remplissage de gaz comprimé. Ainsi, lors d'une étape ultérieure, (instant t4, figure 3), une seconde quantité Q2 d'Hélium gazeux peut être introduite dans le réservoir 1. L'hélium gazeux est introduit par exemple à température ambiante à une pression entre 5 et 50 bar, et de préférence de l'ordre de 10 à 20 bar. Le réservoir 1 est ensuite rapidement refermé. De préférence, l'orifice du réservoir 1 est refermé au niveau du poste de remplissage d'Hélium. Le réservoir 1 refermé peut être réchauffé activement ou laissé à la température ambiante. De préférence, les quantités Q1 d'Argon liquide et d'Hélium Q2 remplies dans le réservoir 1 sont choisies de façon à former un mélange gazeux dans le réservoir 1 à température ambiante (par exemple 15 C) avec les proportions suivantes en volume: Argon 97% et Hélium 3%. Bien entendu, l'invention peut s'appliquer à tout autre type de gaz ou de mélange de gaz (Argon, Hélium, 002, N2, N2O, H2, 02...) avec toutes les proportions relatives possibles. Pour réaliser le remplissage de réservoirs à échelle industrielle, toutes ou partie des étapes décrites ci-dessus sont de préférence réalisées simultanément et/ou successivement sur une pluralité de réservoirs 1. Par exemple un ensemble de huit à douze réservoirs 1 est disposé dans sur un support 9 commun (cf. figures 4 à 6). De cette façon, le nombre de manipulation et la durée du procédé de remplissage selon l'invention peuvent être réduits. En se référant à présent à la figure 4, quatre étapes du procédé sont symbolisées pour un ensemble de neuf réservoirs 1 montés dans un même support 9. Les quatre étapes sont représentées chronologiquement de gauche à droite sur la figure 4. Dans une première étape les réservoirs 1 sont disposés dans un support 9 à la température ambiante (T=Tamb). Puis, le support 9 contenant les réservoirs 1 est immergé le bain de prérefroidissement (température T= TLIN = température du bain d'azote liquide). Puis le support 9 contenant les réservoirs 1 est immergé le bain d'Argon liquide (température T = TLAR) et les réservoirs 1 y sont remplis d'Argon liquide. Enfin, lors de la quatrième étape, les réservoirs 1 sont sortis du bain d'Argon liquide (T = température ambiante Tamb), sont vidés d'une partie de leur Argon liquide puis remplis d'Hélium gazeux et enfin sont clos. 2889730 7 Les figures 5 et 6 illustrent un exemple de réalisation de l'étape de pré-refroidissement des réservoirs 1. Il est en effet possible de prévoir un pré-refroidissement simultané d'une pluralité de réservoirs 1 et en particulier, un pré-refroidissement simultané d'une pluralité de supports 9 de réservoirs 1. Comme représenté, le bain 10 de prérefroidissement (azote liquide ou autre) peut comporter un cadre 11 immergé et mobile permettant d'accueillir plusieurs supports 9 de réservoir 1 à la fois. Si le cadre 11 est rotatif et peut accueillir six supports 9, il est possible d'immerger/retirer du bain les cadres de façon séquentielle et successive (chargement/déchargement à chaque rotation de 60 degrés). Dans une telle configuration non limitative, les réservoirs 1 peuvent ainsi séjourner dans le bain 10 pendant une durée cinq fois supérieure à la durée d'un chargement/déchargement d'un support 9. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de manipulation des réservoirs 1 sont conformés de façon que leurs éléments constitutifs sensibles aux basses températures (moteurs, articulations lubrifiées, pièces mécaniques mobiles en frottement, parties électriques...) soient relativement éloignés des réservoirs 1 et des bains 3, 10 cryogéniques. Par exemple, les moyens de manipulation et/ou de traitement des réservoirs 1 sont agencés selon deux niveaux de distance relativement aux parties à basses températures (réservoirs froids, bains cryogéniques). Ainsi, les éléments de manipulation/traitement sont disposés proches et/ou au contact des parties froides. Ces éléments de manipulation/traitement, tels que des bras manipulateurs 12, sont constitués de préférence d'acier inoxydable et/ou de matériaux faiblement conducteurs thermiques (figure 7) et peu sensibles aux basses températures cryogéniques. Les éléments 13 sensibles aux basses températures sont quant à eux disposés à une distance plus importante des éléments froids, par exemple de l'ordre d'au moins 1,5 à 2m. A la figure 7, ces éléments 13 sensibles aux basses températures sont situées au-dessus des parties 12 peu sensibles aux basses températures et sont symbolisés par des lignes discontinues. De cette façon, seules les pièces adaptées à résister aux températures cryogéniques sont exposées à ces basses températures. Les pièces 13 sensibles aux basses températures sont hors de portée des risques de refroidissement directs ou indirects provoqués par les parties froides. Les éléments 12 de manipulation/traitement sont susceptibles d'accumuler du givre ou de la glace au contact des parties à basses températures. Avantageusement, il peut être prévu des zones de dégivrage entre les postes d'immersion dans les bains cryogéniques. Ces zones de dégivrage (non représentées) peuvent par exemple comporter des moyens de réchauffage des éléments 12 de manipulation/traitement, par exemple par soufflage. On conçoit donc aisément que le procédé selon l'invention, tout en étant de 10 structure simple, permet un remplissage efficace de réservoirs et adapté à une production à grande échelle, notamment à des cadences élevées. L'invention s'applique de façon particulièrement avantageuse au remplissage des réservoirs ou cylindres de gaz sous pression pour des sacs gonflables (airbags). Bien entendu le procédé selon l'invention peut s'appliquer à toute autre application équivalente. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit. Ainsi, l'étape de pré-refroidissement des réservoirs peut être réalisée par tout autre moyen équivalent (jet ou écoulement de liquide cryogénique contre les parois extérieures du réservoir par exemple). De même, il est possible d'omettre cette étape de pré-refroidissement. Dans ce cas, le refroidissement du réservoir 1 est réalisé uniquement par le gaz à l'état liquide du bain 3 (refroidissement extérieur et intérieur par l'Argon liquide). De plus, la première quantité Q1 de gaz introduite peut comporter du gaz à l'état solide (mélange liquide/solide). De même, la seconde quantité Q2 de gaz à l'état gazeux peut être refroidie préalablement à son introduction dans le réservoir 1. En variante, cette seconde quantité Q2 de gaz (facultative) peut être constituée ou comporter du gaz à l'état liquide et/ou solide. En outre, l'étape A d'introduction intermédiaire d'une quantité Q3 de gaz à l'état liquide dans le réservoir 1 peut être réalisée par tout autre moyen connu équivalent. Par exemple il est possible d'acheminer l'Argon liquide dans le réservoir 1 via une conduite alimentée par une source d'Argon liquide | Procédé de remplissage d'un réservoir (1) de gaz sous pression, en particulier un réservoir sous pression pour un système de protection du type à sac gonflable, avec un gaz ou un mélange gazeux, comportant une première étape d'introduction d'une première quantité (Q1 ) déterminée de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir (1), caractérisé en ce que la première étape d'introduction comprend une étape (A) d'introduction intermédiaire d'une quantité intermédiaire (Q3) de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir (1), la quantité intermédiaire (Q3) étant supérieure à la première quantité (Q1), et une étape (B) de retrait d'une partie du gaz à l'état liquide du réservoir (1) en excès à la première quantité (Q1), de façon à doser la première quantité (Q1) de gaz à l'état liquide dans le réservoir (1). | 1. Procédé de remplissage d'un réservoir (1) de gaz sous pression, en particulier un réservoir sous pression pour un système de protection du type à sac gonflable, avec un gaz ou un mélange gazeux, comportant une première étape d'introduction d'une première quantité (Q1) déterminée de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir (1), caractérisé en ce que la première étape d'introduction comprend: - une étape (A) d'introduction intermédiaire d'une quantité intermédiaire (Q3) de gaz ou mélange gazeux à l'état liquide dans le réservoir (1), la quantité intermédiaire (Q3) étant supérieure à la première quantité (Q1), et - une étape (B) de retrait d'une partie du gaz à l'état liquide du réservoir (1) en excès à la première quantité (Q1), de façon à doser la première quantité (Q1) de gaz à l'état liquide dans le réservoir (1). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le réservoir (1) est refroidi avant et/ou pendant au moins l'étape (A) d'introduction intermédiaire. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la quantité intermédiaire (Q3) correspond sensiblement au remplissage total du réservoir (1). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (A) d'introduction intermédiaire comprend une opération d'écoulement du gaz ou du mélange gazeux à l'état liquide depuis une source vers l'intérieur du réservoir (1) via un orifice du réservoir (1). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (A) d'introduction intermédiaire comprend une étape d'immersion du réservoir (1) dans un bain constitué du gaz ou du mélange gazeux à l'état liquide destiné à remplir le réservoir (1), de façon permettre l'écoulement du liquide du bain vers l'intérieur du réservoir (1). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (B) de retrait comprend une opération de détermination du niveau de liquide dans le réservoir (1) correspondant à la quantité (Q1) déterminée. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape (B) de retrait comprend une opération d'aspiration du gaz à l'état liquide à l'intérieur du réservoir (1). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le gaz à l'état liquide introduit dans le réservoir (1) lors de la première étape d'introduction comprend de l'Argon. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une seconde étape (C) d'introduction d'une seconde quantité (Q2) déterminée d'un gaz ou mélange gazeux supplémentaire à l'état gazeux dans le réservoir (1). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le gaz ou mélange gazeux supplémentaire introduit à l'état gazeux dans le réservoir (1) lors de la seconde étape (C) d'introduction comprend de l'Hélium. | F | F17 | F17C | F17C 5 | F17C 5/04 |
FR2896714 | A1 | METHODE ET DISPOSITIF DE FOREUSE POUR CONTROLER ET OPTIMISER UN FLUIDE DE COUPE | 20,070,803 | , La présente invention concerne une méthode et un dispositif permettant de suivre l'évolution et d'optimiser les performances d'un fluide de coupe en opération, par le biais d'une mesure du rythme d'enlèvement de matière, dans des opérations d'usinage comme le fraisage, le décolletage, le perçage et tout autre usinage caractérisé en ce que les efforts d'enlèvement de matière sont prépondérants devant les efforts de friction et de glissement. La sélection du fluide de coupe le mieux adapté revêt une grande 10 importance pour l'usinage de métaux et alliages, car au travers de fonctions de lubrification et de refroidissement de l'outil, ce fluide peut avoir un impact important sur le rythme possible d'enlèvement du métal et donc sur la productivité des installations. Néanmoins, quelles que soient ses qualités initiales, les performances 15 d'un tel fluide de coupe ont tendance à se dégrader au cours du temps, jusqu'à provoquer des arrêts non programmés des machines de production. Avec l'augmentation régulière des prix des matières premières, les opérateurs sont de moins en moins enclins à un remplacement régulier et programmé du fluide de coupe, et demandent souvent un remplacement du 20 fluide en opération selon l'état, ou même une maintenance sur site. Face à ce besoin de contrôle sur site, l'utilisateur est aujourd'hui assez dépourvu. Il existe bien un certain nombre de machines qui servent aux concepteurs de lubrifiants pour mesurer l'effet de divers additifs dits antiusure ou extrême-pression, mais ces machines sont d'une part, hors de 25 portée du plus grand nombre du fait de leur coût prohibitif et d'autre part, elles ne sont pas toujours assez proches de l'application d'usinage. Il y a donc un besoin croissant pour des machines de test tout à la fois économiques et proches des applications, mais ne le cédant en rien sur le plan de la fiabilité par rapport à ce qui existe. 30 Enfin, parce qu'elles seront plus pertinentes par rapport au travail de métaux, de telles machines pourront aussi faciliter la tâche des formulateurs, qui sont eux-mêmes engagés dans le remplacement de gammes d'additifs aujourd'hui obsolètes, du fait des récentes évolutions dans les normes relatives à l'environnement ou la santé. Historiquement les premières machines de test de lubrifiants à avoir été mises au point sont plutôt basées sur des phénomènes de lubrification et de friction alors que les tests de coupe proprement dits, c'est à dire d'enlèvement de métal, sont une préoccupation plus récente. On peut classer le type de machine en fonction de la géométrie du contact métal-métal (figures 1A-1C). La disposition en tétraèdre de quatre billes (figure 1A) est revendiquée pour la première fois dans des brevets de la société Shell délivrés dans les années 30 en Grande-Bretagne sous le numéro 409903 et aux Etats-Unis sous le numéro 2019948, d'où le nom de "Shell 4 bail test" souvent donné à cette méthode. Dans ce test, trois billes en acier sont maintenues au contact dans le même plan et sont immobilisées dans une cavité contenant aussi le lubrifiant à tester. Une quatrième bille d'acier, solidaire d'un mandrin, est appliquée sur les trois autres avec une force qui peut dépasser la demi-tonne puis on imprime à cette bille un mouvement de rotation de 600 ou 1200 tours/min., pour provoquer soit une usure, soit une soudure du système de billes. La plupart des brevets que l'on observe sont des améliorations tendant à fiabiliser le système qui est assez coûteux hormis les consommables. La machine FALEX "Pin on vee block", est un système presque aussi ancien, puisque les brevets ont été délivrés en 1938 aux Etats-Unis sous les numéros 2106170 et 2110288. Dans ce test, 2 mâchoires en acier formant une gorge en V enserrent un axe tournant à grande vitesse (figure 1B). La pression exercée par les mâchoires peut dépasser la demi-tonne ce qui pose des problèmes de déformation de la structure à la longue. Le constructeur a d'ailleurs modifié la machine à partir de 1965 de façon à ce qu'elle puisse être recalibrée régulièrement à cause de ces déformations. Les consommables sont également plus chers que dans la machine 4 billes. On connaît encore d'autres machines de tests par friction dont la principale est celle de la société Timken (figure 1C), dont les brevets ont été délivrés dès 1935 sous les numéros 1990771 et 1995832. Ce test est plus simple dans son principe mais est souvent moins bien en accord avec le comportement en service réel de sorte qu'il est relativement peu utilisé. Bien qu'elles soient très utiles pour la conception des additifs anti-usure, ces machines de tests par friction ne conviennent pas aussi bien aux simples utilisateurs de fluides de coupe pour deux raisons, qui sont le coût mais surtout la géométrie du contact métal-métal. Un des systèmes de test le mieux reconnu aujourd'hui pour l'évaluation des fluides de coupe est le "tapping torque test", ce que l'on peut traduire par "machine de mesure de couple de taraudage". Cette méthode est basée sur la mesure du couple nécessaire pour 5 effectuer un taraudage sur un alésage (figure ID). Dans cette méthode, plus le couple nécessaire est faible pour un travail donné, meilleur est le lubrifiant. La procédure actuelle recommande de donner le résultat comme un coefficient d'efficacité par rapport à un fluide de référence (produit qui reste au choix de l'utilisateur). 10 Le principal fabricant de ce type de machine est aujourd'hui la société FALEX, qui ne dispose pas cependant d'un brevet correspondant. Cette machine est assez coûteuse du fait de la précision d'avance, qui doit être stable à 0,1 m/min. et surtout du fait de la cellule de mesure du couple, qui ne doit pas interférer avec l'opération. 15 Le coût des consommables dans cette méthode est également assez élevé à cause de la précision nécessaire sur les alésages d'essai (norme ISO 2306: tolérance sur le diamètre au moins IT 7, cylindricité 20 microns, rugosité 1 micron), et compte tenu que les tarauds sont généralement des outils assez coûteux par nature. 20 En conclusion, le "Tapping Torque Test" reste globalement un test assez coûteux qui, s'il convient à des applications de taraudage, ne correspond pas vraiment à de la coupe "pure" car au fur et à mesure que le taraud s'enfonce, les efforts de friction sur le filetage peuvent devenir relativement importants par rapport aux efforts de coupe. 25 La situation est très différente avec le perçage d'un trou borgne par un foret : les efforts sur les flancs restent généralement négligeables et tout le travail se fait au niveau du front de coupe où survient de plus, un dégagement de chaleur qui reste très difficile à évacuer. Actuellement, la seule référence en la matière est constituée par la norme 30 ISO 3685 qui permet en principe de comparer la durée de vie des forets en opération. Dans les grandes lignes, le test consiste à enchaîner une série de perçages "le plus rapidement possible", jusqu'à ce qu'il y ait rupture du foret, puis on compte le nombre de trous réussis. Cette méthode doit être examinée sous les angles économiques et d'objectif : les études récentes montrent que les coûts des forets, ne représentent souvent qu'une faible part du coût total d'usinage. En même temps, la part relativement importante des autres sources de dépenses, dont le temps d'usinage, est mis en exergue. En d'autres termes, il est plus intéressant sur le plan économique, de chercher à améliorer le rythme d'enlèvement de métal que d'optimiser simplement la durée de vie du foret. Cette méthode est également coûteuse en terme d'automatisation nécessaire des perçages. Il faut travailler sur un grand nombre de consommables pour obtenir des statistiques fiables, car la rupture d'un foret reste un événement imprévisible et aléatoire malgré toutes les précautions que l'on peut prendre. Les raisons en sont multiples : échauffement, défauts d'alignement, réintroduction de copeaux, difficultés de retrait,... Notre invention concerne une méthode et un dispositif répondant au besoin de suivre l'évolution ou d'optimiser les performances d'un fluide de coupe en opération, par le biais d'une mesure du rythme d'enlèvement de métal, dans des opérations d'usinage telles que le décolletage, le fraisage, le perçage et tout autre usinage caractérisé en ce que les efforts d'enlèvement de matière sont prépondérants devant les efforts de friction ou de glissement. La méthode se caractérise premièrement en ce que l'on qualifie un fluide de coupe par la mesure du rythme d'enlèvement de métal par action d'un foret normalisé dans une éprouvette en métal ou alliage également normalisé. La mesure de 1"enlèvement de matière peut se faire de différentes manières : par mesure du déplacement relatif du foret, par mesure de la profondeur du trou obtenu, mais de préférence, elle peut être obtenue par une mesure de la perte de masse de l'éprouvette après une durée d'usinage prédéterminée. Cette méthode se caractérise deuxièmement en ce que la vitesse de rotation et la pression sur l'outil sont fixées et que l'on laisse évoluer l'avance selon le gré de l'outil, à l'inverse de ce qui est pratiqué en général pour les machines de test d'usinage. La raison principale de cette inversion par rapport notamment aux machines de test de tarauds de type "Tapping Torque Test", tient au fait que l'on n'est pas limité ici par la nécessité de régler l'avance selon le filetage que l'on veut obtenir. Le dispositif selon la méthode se caractérise aussi en ce qu'on utilise 35 pour entraîner l'outil, un servomoteur à aimants permanents fonctionnant en courant continu avec une régulation de vitesse par valeurs discrètes. -Un premier avantage de ce dispositif est une quasi-insensibilité du couple et de la vitesse de rotation par rapport à la charge de travail. Un deuxième avantage est une très faible inertie du système pour les démarrages et les arrêts, ce qui garantit une bonne précision du temps d'usinage dans la méthode. - Un troisième avantage consiste en la possibilité de réglage de la vitesse par plots de valeurs discrètes, laquelle disposition élimine toute source d'imprécisions manuelles ou électroniques. - En fonction de l'usage, il est possible d'ajouter au servomoteur, un 10 étage réducteur ou multiplicateur de vitesse, de façon à accéder à différentes gammes de vitesses et de couples. La charge est obtenue en positionnant des poids sur un portique recevant également le servomoteur et le mandrin. Optionnellement, la charge peut également être obtenue par action de systèmes hydrauliques ou pneumatiques 15 avec compensation. Pour la description détaillée du dispositif selon l'invention, on se reportera pour plus de facilité sur les figures annexées : - Les figures 2A et 2B montrent le dispositif dans son ensemble tel qu'il se présente selon la capacité de l'installation. - La figure 3 montre le détail d'un bloc métallique formant une cuvette 20 d'essai destinée à recevoir le fluide de coupe aussi bien que les éprouvettes devant être usinées. Le servomoteur 1 piloté par une alimentation 2, est installé avec son mandrin 3 sur un portique 4 pouvant coulisser librement le long d'une ou deux colonnes verticales 5 ou bien pouvant être bloqué en position haute à 25 l'aide de poignées de serrage 6. Ce portique reçoit également le ou les poids de charge 7 servant à fixer la pression de l'outil (figures 2A et 2B). La ou les colonnes du portique sont solidaires d'une plate-forme 8 sur laquelle on vient déposer un bloc parallèlipèdique de métal 9, d'au moins 10 kilogrammes dans lequel une cuvette d'essai 10 a été directement taillée. 30 Le fond de la cuvette est percé et fileté pour fixer l'éprouvette 11 directement au contact du bloc de façon à assurer une bonne dissipation thermique, tout en travaillant par immersion dans le fluide (figure 3). Dans une première version du dispositif, le bloc formant cuvette est déplacé et repositionné manuellement par rapport au portique et au mandrin à 35 chaque opération de perçage. La masse du bloc suffit alors à assurer une immobilité parfaite de l'ensemble du système pendant l'essai (figure 2A). Dans une deuxième version qui concerne les installations à double colonne ou disposant de servomoteurs dépassant 20 N.m (figure 2B), le bloc formant cuvette est plus massif avec un ratio par rapport au couple disponible supérieur à 2Kg/N.m et de préférence supérieur à 5Kg/N.m. Le bloc est alors avantageusement monté sur une table à mouvement croisés 12, dotée de poignées de serrage 13 ou tout autre dispositif du commerce permettant un positionnement précis et sécurisé sur deux axes (figure 2B). Le caractère massif du bloc formant cuvette présente un autre avantage en terme d'inertie et d'équilibre thermique, notamment lorsque les essais doivent être conduits à une température particulière. A cet effet, le bloc formant cuvette comporte différents alésages, dont les plus importants 14, sont réservés à des éléments chauffants alors que les plus petits, servent à la circulation de liquide de refroidissement 15 ainsi qu'à l'enregistrement et la régulation de la température 16 (figure 3). Grâce à sa forme simple, le bloc de métal peut facilement recevoir un caisson réfractaire (non représenté) pour les essais. On donne ensuite quelques exemples d'illustration de l'invention : A titre d'information, ces essais ont été conçus et effectués sur un prototype mis au point dans le cadre d'une collaboration entre la société CILA (Compagnie Industrielle des Lubrifiants d'Aulnoye) et la société ADINOV (Analyse Developpement Innovation Veille), située à Roubaix. Exemple 1. Recherche de la concentration d'un additif anti-usure optimisant le rythme d'enlèvement de métal (méthode par pesée). Préparatifs : Sauf indication contraire, on utilise des forets laminés en acier rapide HSS répondant aux standards DIN 338 ou DIN 1412, ainsi que des éprouvettes taillées dans de l'acier normalisé. Chaque essai d'une concentration d'additif nécessite un foret neuf avec lequel une série de perçage va être effectuée. Chaque foret neuf est examiné pour rechercher tout défaut qui conduirait à sa mise à l'écart puis les forets retenus sont initialement dégraissés pour éliminer toute trace de produit de stockage qui pourrait venir fausser les mesures. Une éprouvette est initialement dégraissée et séchée pour être pesée au 1/10 de milligramme, puis après chaque perçage d'un trou borgne, l'éprouvette est démontée, dégraissée et séchée pour être pesée de nouveau avant d'être remontée dans la cuve. Conduite d'un perçage (figure 2A) : Après avoir vérifié le poids de travail 7 installé sur le portique 4 et le bon état de graissage de la colonne 5, le levier de serrage 6 du portique 4 est desserré et le foret sécurisé dans son mandrin 3 est progressivement descendu jusqu'au contact avec l'éprouvette 11. Le levier du portique est ensuite desserré au maximum pour que toute la charge repose sur l'outil. La quantité de fluide dans la cuve est éventuellement ajustée de façon à assurer l'immersion de l'éprouvette sous 5 mm de fluide, puis on enclenche enfin le moteur pendant une durée prédéterminée. Autres précautions : Pour le choix de la zone de perçage, on doit respecter une distance entre les trous égale au moins au diamètre du foret, de façon à éviter qu'une modification du métal engendrée par les perçages précédents vienne fausser les mesures. Pour distinguer le positionnement avec les fluides de couleur foncée, on peut utiliser une pipette et une poire qui permet de faire baisser momentanément le niveau du fluide de coupe dans la cuve. Lorsque les essais doivent être conduits à une température particulière, les opérations de perçage proprement dites ne commencent qu'après une stabilisation d'au moins une demi-heure. Expression des résultats : Au procès verbal de l'essai est d'abord portée la composition du fluide autant qu'elle puisse être connue, puis les conditions opératoires : nature et traitement des rnétaux, diamètre du foret, charge sur le portique, nombre de tours par minute, température et durée de chaque perçage. La droite du cumul d'enlèvement de matière de l'éprouvette est tracée et la pente est calculée sur une série de 3 à 6 perçages successifs, ou tout au moins de façon à obtenir un coefficient de linéarité d'au moins 0,98. La figure 4 montre que le meilleur compromis d'enlèvement de matière n'est pas toujours obtenu pour la dose d'additif anti-usure la plus élevée. Les paramètres étaient : température de 25 C, éprouvettes d'acier 40CMD8 d'un centimètre d'épaisseur, forets HSS de 2 mm de diamètre DIN 338 TYP N, 5 perçages successifs de 5 minutes chaque à la charge de 5Kg. Le servomoteur était de type Engels GNM21 à 6000 tours / min. avec un réducteur planétaire de rapport 30:1, fournissant une vitesse finale de 200 tours/min. Exemple 2. Méthode par mesure de la profondeur de perçage. Dans ce mode d'utilisation, on mesure les profondeurs atteintes lors des perçages à l'aide d'un pied à coulisse équipé d'une jauge de profondeur ronde ou tout autre dispositif de métrologie similaire. Ce mode d'utilisation est particulièrement utile si on ne possède pas de balance de laboratoire ou lorsqu'on désire travailler avec des profondeurs de perçage importantes, avec des éprouvettes dont la masse dépasse la portée usuelle des balances de précision. Ce mode d'utilisation est aussi plus rapide donc économique, du fait que l'éprouvette n'ayant plus à être pesée, n'a pas besoin non plus d'être démontée, ni dégraissée ni séchée et peut être laissée dans la cuve d'essai tant que l'on ne change pas de fluide. Si on connait la densité du métal de l'éprouvette, on peut enfin tracer de la même manière que dans l'exemple 1, la droite du cumul d'enlèvement de matière et calculer la pente sur une série de 3 à 6 perçages successifs, ou tout au moins de façon à obtenir un coefficient de linéarité d'au moins 0,98 | L'invention concerne une méthode et un dispositif permettant de suivre l'évolution et d'optimiser les performances d'un fluide de coupe en opération, par le biais d'une mesure du rythme d'enlèvement de matière, dans des opérations d'usinage comme le fraisage, le décolletage, le perçage et tout autre usinage caractérisé en ce que les efforts d'enlèvement de matière sont prépondérants devant les efforts de friction et de glissement.Cette méthode se caractérise en ce que la vitesse de rotation est fixée avec précision par un servomoteur servi par une alimentation par plots de valeurs discrètes alors que la pression sur l'outil est fixée par des masses marquées et qu'enfin on laisse évoluer l'avance selon le gré de l'outil, à l'inverse de ce qui est pratiqué en général pour les machines de test d'usinage.Les résultats successifs cumulés sur plusieurs essais s'inscrivent sur une droite dont la pente caractérise le fluide de coupe. | 1. Dispositif permettant de suivre l'évolution et d'optimiser les performances d'un fluide de coupe en opération, par le biais d'une mesure du rythme d'enlèvement de métal ou d'alliage, dans des opérations d'usinage telles que le décolletage, le fraisage, le perçage et tout autres travaux d'usinage, comprenant un servomoteur (1), un porte-outil (3) et un outil d'enlèvement de matière, ainsi qu'une cuvette d'essai (10) destinée à recevoir le fluide et les éprouvettes d'essai, caractérisé en ce que l'outil d'enlèvement de matière génère des efforts d'enlèvement de matière prépondérants devant les efforts de friction ou de glissement lors desdits travaux d'usinage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'outil d'enlèvement de matière est un foret normalisé. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'entraînement d'outil est réalisé par un servomoteur à aimants permanents (1) fonctionnant en courant continu et comprenant de préférence un étage réducteur ou multiplicateur de vitesse, ou tout autre système d'entraînement caractérisé par une quasi-insensibilité du couple et de la vitesse de rotation par rapport à la charge de travail et une faible inertie lors des démarrages et des arrêts. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le 20 servomoteur (1) est accompagné d'une régulation de vitesse par plots de valeurs discrètes (2), laquelle élimine toute source d'imprécision manuelle. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la pression à appliquer sur l'outil est obtenue en positionnant de simples poids sur un portique (4) recevant également le servomoteur et l'outil, l'ensemble 25 pouvant coulisser librement le long d'une ou deux colonnes verticales (5) solidaires d'une plate-forme d'essai (8). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la stabilité du portique est obtenue par disposition sur la plate-forme d'essai (8), d'un bloc parallèpipèdique de métal (9), d'une masse suffisante par rapport au couple 30 servomoteur disponible, de préférence compris entre 2 Kg et 5Kg par Newton-mètre et dans tous les cas d'une masse supérieure ou égale à 10Kg. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'une cuvette d'essai (10), prévue pour recevoir le fluide à tester, est directement taillée dans la masse du bloc de métal, le fond de cette cuvette étant en outre équipée de taraudages pour une fixation d'éprouvettes directement au contact du métal pour une meilleure inertie thermique lors des essais. 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le bloc parallèpipèdique de métal (9), peut facilement recevoir un caisson isotherme ou réfractaire grâce à sa forme géométrique simple et est d'origine équipé pour des essais à différentes températures, grâce à la présence de différents alésages, les plus importants étant réservés à des éléments chauffants alors que les autres sont destinés à une circulation d'un liquide de refroidissement ainsi qu'à la régulation et l'enregistrement de la température. 9. Procédé permettant de suivre l'évolution et d'optimiser les performances d'un fluide de coupe en opération, au moyen d'un dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on mesure un rythme d'enlèvement de matière, soit par le biais de pesées successives d'éprouvettes subissant des usinages, soit par le biais d'une mesure des profondeurs d'usinage, par exemple obtenues à l'aide de gauges de profondeur. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la vitesse de rotation et la pression sur l'outil sont fixées et qu'on laisse évoluer l'avance selon le gré de l'outil, à l'inverse de ce qui est pratiqué en général pour les machines de test d'usinage. | B,G | B23,G01 | B23Q,B23B,G01N | B23Q 17,B23B 35,G01N 33 | B23Q 17/09,B23B 35/00,G01N 33/30 |
FR2895292 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION PAR EMBOUTISSAGE PROGRESSIF D'UNE PIECE COMPORTANT UNE BAGUE SERTIE | 20,070,629 | La présente invention concerne un perfectionnement aux presses de découpe-emboutissage de pièces métalliques et à leur mise en œuvre pour la fabrication de pièces embouties, prévues notamment pour comporter des bagues de frottement ou similaires, insérées et serties dans des trous découpés dans ces pièces. Plus précisément, elle concerne les presses mécaniques de découpe-emboutissage pourvues d'un outillage progressif, de principe général connu en soi, agencé pour réaliser une pièce finie ou semi-finie par une succession d'opérations de découpe et d'emboutissage effectuées sur une bande de tôle amenée dans la presse et déplacée progressivement entre les deux parties de l'outillage dans différents postes intégrés dans le même outillage de presse. Au cours de ce déplacement, ces différents postes effectuent les opérations successives de découpe et de mise en forme qui transforment la tôle plane en une pièce de forme en trois dimensions. Souvent, ces pièces, telles que par exemple la biellette représentée aux figures 1 et 2, doivent comporter des bagues, paliers ou autres éléments similaires, sertis sur la pièce. Dans l'exemple présenté dans les dessins, la biellette 1 comporte une bague de frottement fendue 13 insérée et sertie dans un trou découpé préalablement dans la pièce. Couramment, le trou est réalisé par poinçonnage lors de la fabrication de la pièce dans la presse à outillage progressif, et la bague est insérée et sertie sur la pièce lors d'une opération spécifique ultérieure, qui nécessite donc une reprise des pièces préalablement découpées et formées. Cette opération supplémentaire induit donc des coûts unitaires importants qu'il est souhaité de réduire, d'autant plus que les pièces sont fabriquées en grande série. Il a déjà été proposé d'intégrer, dans la suite des opération de découpe et de mise en forme par un outillage progressif de presse, une étape d'insertion et de sertissage d'un insert de fixation, écrou, goujon ou similaire. Les documents EP-A-827804 et US2001/0010114 notamment décrivent de tels procédés et montre des outillages prévus pour leurs mises en oeuvre. Le système décrit dans le document EP-A-827804 montre en particulier un dispositif adapté pour la mise en place d'un écrou auto-sertissable. Dans ce système, un écrou auto-sertissable est amené en position par un tiroir coulissant puis repris dans un logement formé de deux demi bagues serrées entre elles par des ressorts. Puis l'écrou auto-sertissable est inséré et serti dans la tôle, en une même opération, par une frappe réalisée au moyen d'un poinçon actionné par la presse. Un tel procédé ne peut être utilisé pour la mise en place et le sertissage de bagues telles que visées par l'invention, c'est à dire de bagues fendues à collerette, de faible épaisseur. En effet de telles bagues sont beaucoup plus fragiles que les écrous auto-sertissables du procédé précité et ne peuvent être insérées et serties par frappe, sans risque important d'être déformées avant insertion dans le trou de la tôle ou au moins pendant l'insertion, le sertissage ne pouvant d'ailleurs s'effectuer dans de telles conditions. Le système décrit dans le document US2001/0010114 vise à la mise en place d'un goujon serti dans une tôle. L'outillage d'amenée en place du goujon est complexe et son encombrement peut en rendre l'intégration malaisée dans un outillage progressif de type classique. De plus, cet outillage d'amenée ne serait pas compatible avec la mise en place de bagues telles que visées dans la présente invention. En fait les systèmes, tels que mentionnés ci-dessus, alliant une mise en place d'une pièce rapportée dans une pièce emboutie avec les opérations de découpe emboutissage progressif, visent essentiellement à l'insertion et au sertissage de pièces relativement massives, tels que les écrous ou goujons pré-mentionnés. De telles pièces peuvent en effet être insérées et serties sans qu'il soit besoin d'assurer une grande précision au positionnement, et le sertissage peut être effectué à la volée, sous l'effet d'une force importante exercée par la presse directement sur la pièce rapportée selon la direction de l'axe de celle-ci. Un tel mode opératoire est inapplicable pour des pièces dont la faible épaisseur et la relative fragilité qui en résulte ne sauraient supporter des chocs ou forces aussi importantes sans subir de déformations incontrôlées irrémédiables. La présente invention a pour but de résoudre les divers problèmes évoqués ci-dessus et vise en particulier à permettre l'insertion et le sertissage de bagues de frottement minces dans des pièces en tôle découpées et embouties sur presse à outillage progressif, et cela dans le cours normal du cycle de fabrication de la pièce, et en utilisant l'outillage progressif. L'invention vise ainsi à éliminer l'opération de reprise indispensable selon l'art antérieur, et donc à réduire sensiblement les coûts de fabrication de la pièce finie équipée de sa bague sertie. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'une pièce métallique emboutie comportant une bague sertie dans un trou de la pièce, selon lequel la pièce métallique est découpée et emboutie dans une presse à outillage progressif, ce procédé étant caractérisé en ce que l'insertion et le sertissage de la bague sont réalisés au moyen de l'outillage progressif dans la suite des opérations de découpe et emboutissage, et comprennent une étape d'insertion et de pré-sertissage de la bague et une étape séparée de sertissage final. La bague peut ainsi être positionnée précisément, insérée dans le trou et pré-sertie sans subir d'efforts importants susceptibles de la détériorer, le sertissage final étant assuré sur un poste séparé. Préférentiellement, une étape de contrôle de présence de la bague est réalisée entre l'étape d'insertion et de pré-sertissage et l'étape de sertissage final. Selon une disposition préférentielle, l'étape d'insertion et de pré-sertissage comprend une phase d'amenée et de positionnement de la bague pour amener la bague en position d'alignement axial avec un doigt de guidage, et une phase d'insertion et de pré-sertissage par un poinçon d'insertion coulissant coaxialement autour du doigt de guidage et agencé pour insérer la bague dans le trou de la pièce puis effectuer un pré-sertissage par un évasement du bord de la bague dépassant de la pièce, au moyen d'une matrice de pré-sertissage comportant une portée tronconique, située coaxialement et en face du poinçon d'insertion. On notera que la déformation de la bague pour son pré-sertissage sur la pièce commence seulement après que la bague soit totalement insérée dans le trou. Ceci résulte du fait que la bague est d'abord insérée dans le trou de la pièce, maintenue en surélévation par rapport à la matrice de pré-sertissage, et seulement ensuite la pièce, qui est supportée par un plateau porte pièce déplaçable verticalement, est abaissée sous la poussée exercée par le poinçon d'insertion sur la bague jusqu'à ce que le bord inférieur de la bague arrive au contact de la dite matrice de pré-sertissage et commence à s'évaser sur celle-ci. De plus, jusqu'à la fin du pré-sertissage, le doigt de guidage reste présent dans l'alésage de la bague, ce qui apporte une garantie supplémentaire contre un risque éventuel de déformation de la bague sous les inévitables efforts axiaux dus au pré-sertissage 5 L'invention a aussi pour objet un dispositif de fabrication d'une pièce métallique emboutie comportant une bague sertie dans un trou de la pièce, le dispositif comportant notamment un outillage progressif de découpe- emboutissage, comportant un plateau supérieur et un plateau inférieur, pour réaliser la dite pièce à partir d'une bande de tôle entraînée en défilement entre les dits plateaux, caractérisé en ce que l'outillage progressif comprend : - des moyens d'amenée et de positionnement des bagues, - des moyens de guidage des bagues pour guider chaque bague selon la direction axiale du trou de la pièce, - des moyens d'insertion, coulissant axialement autour des moyens de guidage pour introduire la bague dans le trou, et coopérant avec des moyens de pré-sertissage situés coaxialement et face aux moyens d'insertion, pour évaser le bord de la bague ayant traversé la pièce, - des moyens de sertissage, situés en aval, dans la direction de défilement de la bande de tôle, des moyens de guidage, d'insertion et de pré-sertissage, pour sertir complètement la bague sur la pièce. Selon des dispositions complémentaires : - les moyens d'insertion comprennent un poinçon d'insertion entraîné verticalement par le plateau supérieur de l'outillage et dans lequel les moyens de guidage des bagues sont montés coulissant et soumis à un ressort de poussée axiale. - les moyens de pré-sertissage comprennent une matrice de pré-sertissage solidaire du plateau inférieure et comportant une extrémité de pré-sertissage tronconique. - des moyens de contrôle sont disposés entre les moyens de guidage, d'insertion et de pré-sertissage et les moyens de préférentiellement une plateau inférieur pour sertissage, et comprennent matrice de contrôle agencée sur le supporter la bague pré-sertie dans la pièce et un palpeur monté coulissant sur un guide solidaire du plateau supérieur et agencé pour actionner un contacteur de présence et d'insertion correcte de la bague. Selon un premier mode de réalisation, les moyens d'amenée et de positionnement comportent un tiroir de chargement pour déplacer chaque bague et la mettre en alignement axial avec les moyens de guidage et d'insertion, reposant sur un jeu de pinces de support, les moyens d'insertion comportant des cames de commande pour écarter les pinces lors de la descente des moyens d'insertion, pour permettre l'introduction de la bague dans le trou de la pièce. Selon une première variante, les moyens d'amenée et de positionnement comportent un tiroir de chargement pour déplacer chaque bague et la mettre en alignement axial avec les moyens de guidage et d'insertion, le tiroir portant un cliquet de support de bague et le cliquet étant escamotable pour permettre l'introduction de la bague dans le trou de la pièce. Selon une deuxième variante, les moyens d'amenée et de positionnement comportent un chariot de chargement portant les moyens d'insertion et de guidage et mobile horizontalement, les moyens de guidage étant agencés pour déplacer chaque bague et la mettre en alignement axial avec les moyens de pré-sertissage lors d'un déplacement du chariot commandé par la descente du plateau supérieur, les bagues étant supportées lors de ce déplacement par un rail de guidage fixe et la pièce qui jouxte le dit rail. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite, à titre d'exemple non limitatif, d'un procédé et d'un dispositif de découpe-emboutissage conforme à l'invention, pour la réalisation d'une biellette pourvue d'une bague de frottement. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de la 15 biellette, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la dite biellette, - la figure 3 est une vue d'ensemble de la presse équipée d'un outillage progressif de découpe-emboutissage 20 comportant le dispositif d'insertion et de sertissage de bague, - la figure 4 est une vue de dessous du plateau supérieur de l'outillage progressif, - la figure 5 est une vue de dessus du plateau 25 inférieur de l'outillage progressif, - la figure 6 montre la bande de tôle à partir de laquelle les biellettes sont réalisées, et plus précisément la portion de cette bande située à un moment donné dans l'emprise de l'outillage progressif, 30 - la figure 7 est une vue du dispositif d'amenée et de positionnement des bagues, lors de la phase d'amenée, - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne A-A de la figure 7, - la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne 35 B-B de la figure 7, - les figures 10 à 12 sont des vues correspondantes aux figures 7 à 9, lors de la phase de positionnement, - les figures 13 et 14 sont des vues correspondantes, au début de la phase d'insertion, - les figures 15A, 15B, 15C illustrent les différents postes de l'outillage progressif, respectivement d'insertion et pré-sertissage, de contrôle de présence de la bague, et de sertissage final, au même moment, en position de course haute de la presse et donc du plateau supérieur de l'outillage progressif, - les figures 16A, 16B, 16C illustrent de manière similaire les différents postes en position intermédiaire, - les figures 17A, 17B, 17C illustrent de manière similaire les différents postes en position basse, - les figures 18 à 20 illustrent une première variante de réalisation des moyens d'amenée et de positionnement de la bague, dans les trois positions successives d'amenée, de positionnement et de retour, - les figures 21 à 23 illustrent les positions successives, lors de la descente du plateau supérieur, des moyens de guidage et de pré-sertissage de cette première variante, - les figures 24 à 26 illustrent une deuxième variante de réalisation des moyens d'amenée, de positionnement, et de pré-sertissage de la bague, dans les trois positions successives d'amenée, de positionnement et de pré-sertissage La biellette 1 représentée figure 1 et 2 comporte un corps 11 en tôle métallique emboutie et découpée, dans lequel deux trous 12 sont poinçonnés, l'un recevant une bague fendue à collerette 13, la collerette 14 s'appuyant contre une face de la biellette 1 et l'extrémité 15 de la bague opposée à la collerette étant rabattue contre l'autre face de la biellette pour assurer le sertissage de la bague. A titre d'exemple, non limitatif, le diamètre de la bague 13 peut être de 8 à 30 mm, avec une épaisseur de paroi de l'ordre de 0,5 mm. La figure 3 illustre de manière schématique l'ensemble de la presse 2 de découpe emboutissage utilisée pour réaliser la biellette 1, conformément à l'invention. La presse 2 comporte notamment un bâti 21 où est placé un outillage progressif 22 comportant un plateau inférieur 23 et un plateau supérieur 24, entre lesquels la bande de tôle 3, à partir de la quelles les biellettes 1 sont réalisées, défile de manière à passer dans chacun des postes de l'outillage progressif, de manière connue en soi. On notera la présence de deux bols vibrants 25, ou dispositifs classiques de distribution pièces similaires, qui servent à amener les bagues 13 jusqu'à l'outillage progressif 22, au moyen de deux goulottes 26 de transport, qui peuvent être par exemple des rails ou tubes plastiques flexibles, où les bagues sont déplacées par soufflage ou vibrations. L'outillage progressif, dont les plateaux supérieurs 24 et inférieurs 25 sont respectivement représentés, de manière simplifiée, figures 4 et 5, comporte de manière classique les outils nécessaire à la découpe et à la mise en forme de la biellette, répartis sur des postes successifs schématiquement repérés sur les dessins, à savoir : - des postes de pré-découpe 27, suivis par - des postes d'emboutissage 28, et - des postes de découpe et poinçonnage complémentaires 29. Cette première partie de l'outillage progressif ne présente que des éléments de type connus, visant à former progressivement de manière également connue, les biellettes 1 à partir de la bande de tôle 3, comme cela est illustré par la figure 6, qui montre la dite bande de tôle 3 dans l'état où elle se présente au cours de la fabrication, permettant de voir apparaître progressivement les biellettes 1, découpées et embouties et encore accrochées à la bande centrale d'entraînement, de laquelle les biellettes sont définitivement séparées ultérieurement, juste à la sortie de la presse. Selon l'invention, l'outillage progressif 22 comporte une deuxième partie située en aval, dans le sens de défilement de la bande 3, de la première partie, et destinée à la mise en place et au sertissage des bagues 1, et sur laquelle les goulottes 26 de transport des bagues aboutissent, l'une des goulotte 26a alimentant le dispositif d'insertion situé d'un côté de l'outillage, et l'autre goulotte 26b alimentant le dispositif d'insertion situé de l'autre côté, comme on le voit notamment figure 5. Les deux ensembles d'outils, utilisés pour la mise en place et le sertissage des bagues sur les biellettes situés des deux côtés de la bande centrale d'entraînement, étant de constitutions identiques, à une symétrie près éventuellement, on décrira par la suite uniquement un de ces ensembles d'outillage. Cet ensemble comporte trois postes successifs : - un poste 31 d'insertion et de pré-sertissage, - un poste de contrôle 32, - un poste de sertissage final 33. Au niveau du poste d'insertion, l'outillage comporte - des moyens 4 d'amenée et de positionnement des bagues, - des moyens 5 de guidage des bagues, - des moyens d'insertion 6, - des moyens de pré-sertissage 7. Les moyens 4 d'amenée et de positionnement des bagues comportent un tiroir 41 coulissant dans un logement 422 d'un bloc de support 42 et actionné par un vérin 43. Le bloc de support 42 comporte par ailleurs un chemin de guidage 421 sur lequel se raccorde la goulotte 26 et qui débouche dans le logement du tiroir, en face d'une chambre 411 ménagée dans le tiroir pour recevoir une bague 13, lorsque le tiroir 41 est en position de retrait comme représenté figure 7. Un doigt de retenue 44 est guidé dans le bloc de support 42 à l'aplomb du chemin de guidage 421 et déplaçable verticalement par un vérin 45, de manière à s'insérer dans la première bague 13a qui reste dans le chemin de guidage 421 lorsque le tiroir 41 est déplacé, pour retenir la dite bague 13a, comme on le voit bien figure 11, et éviter ainsi que cette bague soit poussée contre le tiroir 41 par les autres bagues provenant du dispositif de distribution 25. Le bloc de support porte par ailleurs un jeu de pinces de support 45 guidées en translation horizontalement sur le dit bloc et poussées l'une vers l'autre par des ressorts 451. Les pinces 45 comportent dans leurs parties en regard, des fourches 452 qui présentent une découpe 453 en demi-cercle et dont la face supérieure 454 est située au niveau de la paroi inférieure du logement 422, qui supporte la bague déplacée par le tiroir 41. Les fourches 452 sont donc disposées de manière à supporter la bague 13 amenée par le tiroir 41, comme représenté figures 10 et 12, la dite bague tombant dans le trou formé par les dites découpes 453 de dimensions prévues à cet effet, mais étant retenue par sa collerette 14 reposant sur les dites fourches 452. On notera que la course du tiroir, et le positionnement des fourches sont déterminées de manière que le trou formé par les découpes 453, et donc la bague 13 lorsqu'elle est amenée dans ce trou par le tiroir, soient axialement alignés avec les moyens de guidage 5 et d'insertion 6 des bagues, comme on le voit figure 15A et comme cela va être expliqué par la suite. Les moyens 5 de guidage des bagues comportent un doigt de guidage 51 ayant une extrémité inférieure 511 conique ou tronconique et un diamètre sensiblement égal, à un jeu minimal près, au diamètre intérieur des bagues 13. Les moyens d'insertion 6, qui sont rigidement liés au plateau supérieur 24 de l'outillage progressif, comportent une partie tubulaire constituant un poinçon d'insertion 62 dont l'extrémité inférieure est de dimension et de forme apte à appuyer et pousser sur les collerettes 14 des bagues, tout en ayant une dimension extérieure suffisamment faible pour passer dans la chambre 411 du tiroir 41, comme on le voit figures 14 et 16A. Le doigt de guidage 51 est monté coulissant verticalement coaxialement dans le poinçon d'insertion 62, et poussé vers le bas par un ressort 52 placé dans un alésage 611 du corps 61 des moyens d'insertion 6, cet alésage comportant un épaulement formant butée pour une collerette 512 d'extrémité supérieure du doigt de guidage. Les moyens d'insertion comportent par ailleurs deux doigts de came 63 verticaux, dont l'extrémité inférieure 631 est biseautée. Les formes et dimensions de ces doigts de came sont déterminées pour qu'ils puissent pénétrer dans des trous 455 des pinces de support 45, ces trous comportant également une partie biseautée 456, de manière que, en s'insérant dans les dits trous 455 par un déplacement vers le bas lors de la descente du plateau supérieur 24, les doigts de came 63 écartent les pinces de support 45 l'une de l'autre, en les poussant à l'encontre des ressorts 451. La valeur de l'écartement des pinces provoqué par les doigts de came 63 est prévu pour que les fourches 453, en s'écartant, laissent entre elles un espace suffisant pour le passage de la collerette 14 de la bague et du poinçon d'insertion, comme on le voit figures 14 et 16A notamment. Les moyens de pré-sertissage 7 comportent une matrice de pré-sertissage 71, coaxiale au doigt de guidage 51 et au poinçon d'insertion62, et solidaire du plateau inférieur 23. L'extrémité supérieure de la dite matrice comporte un téton cylindrique 711, de diamètre correspondant au diamètre interne de la bague 1, qui se raccorde sur le corps de la matrice 71 par une portion tronconique 712, sensiblement à 45 par exemple. Par ailleurs, la bande de tôle et les biellettes en cours de réalisation sont supportées par un plateau porte-pièces 72, mobile verticalement et soutenu par des ressorts 73. Un poussoir 74 solidaire du plateau supérieur 24 est agencé pour venir appuyer sur la bande 3 et le plateau porte pièces 72 lorsque le plateau supérieur 24 descend. Ainsi les biellettes, qui se trouvent, en course haute du plateau supérieur, soutenues à un niveau légèrement plus élevé que celui de l'extrémité supérieure de la matrice de pré-sertissage 71, peuvent descendre pour que les bagues 13, après avoir été insérées dans le trou de la biellette par le poinçon 62, puissent s'insérer sur le dit téton, et être évasées sur la portion tronconique, comme on le voit figure 17A et comme cela sera expliqué par la suite. Au poste de contrôle 32, et comme on le voit figure 15B, l'outillage de contrôle 8 comporte une matrice de contrôle 81, solidaire du plateau inférieur 23, et dont la face frontale d'extrémité supérieure comporte une cuvette 811, propre à recevoir le bord 15a de la bague partiellement évasé après le pré-sertissage Un palpeur de contrôle 82 est monté, coaxialement aligné avec la matrice de contrôle 81, coulissant dans un guide 83 solidaire du plateau supérieur et poussé vers la bas par un ressort 84. Le palpeur 82 a une extrémité inférieure de diamètre sensiblement égal à celui de la collerette 14 de la bague 13 et porte un doigt de palpeur 821, agencé pour actionner un contacteur 85 lorsque le palpeur est repoussé vers le haut. Au poste de sertissage 33, comme on le voit figure 15C, l'outillage de sertissage 9 comporte une matrice de sertissage 91 solidaire du plateau inférieur 23, et dont l'extrémité supérieure porte un téton de sertissage 911 de diamètre égal au diamètre intérieur de la bague 13, et qui se raccorde au corps de la matrice 91 par un épaulement de sertissage 912. Un poinçon de sertissage 92 est monté, coaxialement aligné avec la matrice 91 et solidaire du plateau supérieur, son extrémité inférieure étant agencée pour presser à plat sur la collerette 14 de la bague 13 et comportant un dégagement 921 apte à s'insérer et se centrer sur le téton de sertissage 911 en course basse du plateau supérieur, pour finir le sertissage de la bague en rabattant complètement le bord évasé 15a, le téton 911 empêchant la partie centrale de la bague de se déformer. On va maintenant reprendre l'ensemble de la succession d'opérations effectuées pour le sertissage d'une bague 13 sur la biellette 1, conformément à l'invention. Après qu'une bague précédente ait été insérée dans le trou d'une biellette et pré-sertie, le plateau supérieur 24 remonte, et le tiroir 41 est rappelé dans la position des figures 7 et 8. Le doigt de retenue 44 est levé par le vérin 441, permettant à l'ensemble des bagues situées dans la goulotte 26 et le chemin d'amenée 421 d'avancer, la bague 13 qui se trouvait retenue par le doigt 44 venant alors se loger dans la chambre 411 du tiroir 41. Le dit doigt de retenue 44 reprend sa place pour maintenir les autres bagues (voir figure 11), et le tiroir 41 est alors actionné par le vérin 43, pour amener la bague 13 au dessus des fourches 452 des pinces de support 45, comme représenté figure 10, la bague 13 tombant par gravité dans le trou formé entre les fourches mais étant retenu sur celles-ci par sa collerette 14, comme on le voit figures 12 et 15A. Dans cette position la bague est déjà sensiblement centrée sur l'axe du trou de la biellette 1, amenée en position par les mécanismes classique classiques d'avance de la bande 3. Les opérations, qui viennent d'être décrites, d'amenée en position de la bague 13 sont effectuées dans le cours normal du cycle de fonctionnement de la presse, entre le moment où la remontée du plateau supérieur, et donc du doigt de guidage 51, autorise le tiroir 41 à reculer, et le moment où la descente du plateau supérieur vient à nouveau engager le doigt de guidage dans la bague positionnée sur les fourches. Du fait de la descente du plateau supérieur 24, le doigt de guidage 51 s'engage dans la bague 13, l'extrémité conique du doigt facilitant le centrage de la bague. Simultanément, les doigts de came 63 pénètrent dans les trous 455 des pinces de support 45 et les écartent, la bague pouvant alors descendre vers la biellette 1 tout en restant parfaitement guidée sur le doigt de guidage 511, dont l'extrémité pointue vient elle-même se centrer dans un trou conique 713 du téton de pré-sertissage 711. La poursuite de la descente du plateau supérieur 24 amène le poinçon d'insertion 62 au contact de la collerette 14 de la bague, et pousse la bague dans le trou de la biellette, comme illustré figure 16A. On notera qu'à ce moment, la biellette reste soutenue par le plateau porte pièces 72, les ressorts 73 étant dimensionnés pour résister sans fléchir à l'effort d'insertion de la bague. La poursuite de la descente du plateau supérieur 24 provoque alors d'une part la descente du plateau porte pièces 72 sous l'effet du poussoir 74, et simultanément le poinçon d'insertion amène la bague 13, en la faisant glisser sur le doigt de guidage 51, sur le téton de pré- sertissage et au contact de la portion tronconique 712. On notera que le poinçon d'insertion et le poussoir 74 sont agencés de manière que, pendant le mouvement de descente, la bague reste bien poussée dans le trou de la biellette avec sa collerette 14 appliquée contre la surface de la biellette. Ainsi, lorsque le bord inférieur 15a de la bague est poussé contre la portion tronconique 712 qui va provoquer son évasement, comme illustré figure 17A, le reste de la bague, bien maintenu par le doigt de guidage et el poinçon d'insertion, ne risque pas de se déformer malencontreusement malgré la minceur de la bague. En fin de course, la bague se trouve donc pré-sertie sur la biellette, avec son bord inférieur évasé comme représenté figure 17A, telle qu'elle va se retrouver aux poste suivant, c'est-à-dire au poste de contrôle 32, où le contrôle est illustré par les figures 15B, 16B, 17B. Pour ce contrôle, la descente du plateau supérieur 24 amène le palpeur 82 au contact de la collerette 14 de la bague 13, comme on le voit figure 16B. La poursuite de la descente du plateau supérieur 24 amène la biellette 1 sensiblement au contact de la matrice de contrôle 81, le bord évasé 15a de la bague étant engagé dans lacuvette 811 de la matrice de contrôle 81, et reposant au fond de cette cuvette, comme on le voit figure 17B. Si la bague est bien en place, le palpeur 82 se retrouve repoussé légèrement dans son guide 83, à l'encontre de la poussée exercée par le ressort 84, ce déplacement actionnant le contacteur 85. En cas d'absence de bague, le palpeur pourra descendre plus bas, et le contacteur ne sera pas actionné. Au cas contraire où la bague ne serait pas suffisamment insérée, le palpeur serait alors plus repoussé, le contacteur pouvant aussi détecter ce déplacement supérieur à la normale. On notera encore que, pour faciliter la détection malgré la très faible épaisseur de la collerette 14, il est prévu que, lorsque la biellette arrive au contact de la matrice de contrôle, la bague puisse se trouver légèrement soulevée par rapport à la biellette, par exemple de l'ordre de lmm, par le fond de la cuvette 811, de sorte que la différence de positions du palpeur entre les cas de présence normale de bague et d'absence de bague soit plus sensible. Ce léger déplacement axial de la bague dans le trou de la biellette restant possible à ce stade du fait que l'évasement du bord 15a de la bague ne l'immobilise cependant pas totalement sur la biellette. Le signal fourni par le contacteur 85 peut être utilisé soit pour seulement signaler une pièce défectueuse, soit pour arrêter la presse en cas de problème plus grave de mauvaise insertion de bague. Au poste de sertissage 33, lors d'une course ultérieure de la presse, la bague insérée et pré-sertie sur la biellette se retrouve positionnée axialement alignée avec la matrice de sertissage 91. La descente du poinçon de sertissage l'amène au contact de la collerette 14 de la bague, comme on le voit figure 16C, et la poursuite de la descente, simultanément avec la descente du plateau porte-pièces 72, provoque l'insertion de la bague sur le téton de sertissage 911 de la matrice de sertissage 91, puis le sertissage final par aplatissement complet du bord 15a pour former le bord rabattu 15 de la bague. On notera que pendant ce sertissage final, une déformation de la partie centrale de la bague est évitée par la présence du téton de sertissage 911, qui garantit le bon diamètre intérieur de la bague. De plus la pénétration de ce téton dans le dégagement 921, visible figure 17C, garantit d'une part le centrage du poinçon de sertissage 92 par rapport à la matrice 91, et prévient tout risque de reflux de la bague du côté de la collerette 14. Une variante de réalisation des moyens d'amenée et de des moyens d'insertion et de pré-sertissage est représentée aux figures 18 à 23. Le système de tiroir et de pinces de support décrit précédemment est remplacé ici par un tiroir 46 qui porte un cliquet pivotant 47, escamotable dans un logement 461 aménagé à cet effet dans le tiroir, comme on le voit figure 20, et repoussé hors de ce logement, dans une position active visible figures 18 et 19, par un ressort 462. Le cliquet 47 à une forme de crochet 471, conformé pour recevoir et supporter une bague 13, comme on le voit bien figures 18 et 21. En position de retrait du tiroir 46, illustrée figure 18, le crochet 471 est positionné de manière que les bagues, provenant du chemin de guidage 421, puissent se placer dans le creux du crochet, la collerette 14 étant soutenue par le crochet. Le tiroir est ensuite déplacé par le vérin 43, comme illustré figure 19, pour amener la bague dans sa position d'insertion, alignée axialement avec le doigt de guidage 55, comme visible figure 21. Après que le doigt de guidage 55 soit inséré dans la bague suite à la descente du plateau supérieur 24, le cliquet 47 est escamoté et le tiroir est ramené en position de retrait (figure 20). La bague 13 est alors centrée par le doigt de guidage 55, comme on le voit figure 22, et la poursuite de la descente du plateau supérieur amène le poinçon d'insertion 65 au contact de la collerette 14 de la bague, pour insérer la bague dans la biellette et la pré-sertir, comme illustré figure 23, de manière similaire à l'exemple décrit précédemment. Une deuxième variante des moyens d'amenée et d'insertion est représentée figures 24 à 26. Dans cette variante, le poinçon d'insertion 67 est monté coulissant verticalement sur un chariot de chargement 48 mobile horizontalement, guidé sur un support 49 solidaire du plateau inférieur 23. Le doigt de guidage 57 est monté dans le poinçon 67 de manière similaire aux exemples précédents. Le déplacement du chariot 48 est commandé par la descente du plateau supérieur 24, au moyen par exemple d'une came 481 qui pénètre dans un trou vertical 482 du chariot, l'extrémité inclinée de la came agissant pour déplacer le chariot à l'encontre d'un ressort de rappel 483. Lorsque le plateau supérieur 24 est en position haute, comme représenté figure 24, le chariot 48 est repoussé par le ressort 483 dans une position où le doigt de guidage 57 est situé à l'aplomb de la première bague à la sortie du chemin de guidage 421. La descente du plateau supérieur amène celui-ci en contact avec le poinçon d'insertion et le pousse vers le bas à l'encontre d'un ressort 671, entraînant ainsi le doigt de guidage qui pénètre dans la bague 13. La poursuite de la descente du plateau 24 amène la came 481 à déplacer le chariot 48, entraînant ainsi la bague 13 par l'intermédiaire du doigt de guidage 57. On notera que, malgré la descente du poinçon d'insertion, le doigt de guidage ne descend pas du fait que sa pointe inférieure est soutenue, au cours du déplacement horizontal, d'abord par le chemin ou rail de guidage 421 puis par la biellette elle-même. De même, la bague est soutenue d'abord par le rail de guidage 421, puis par la biellette qui jouxte le rail. Lorsque le doigt de guidage et la bague sont arrivé en position d'alignement axial avec la matrice de pré-sertissage 71, le doigt de guidage peut passer dans le trou de la biellette et se centrer sur la dite matrice de pré-sertissage, comme précédemment décrit, et illustré figure 25. On notera incidemment sur cette figure la présence du doigt de retenue 44, qui s'est déplacé pour retenir les bagues en attente dans le chemin 421. La poursuite de la descente du plateau supérieur amène le poinçon d'insertion 67 à pousser la bague et à la pré-sertir dans le trou de la biellette 1. Pendant cette dernière partie de la descente, le chariot 48 reste immobile du fait que c'est alors la partie verticale de la came 481 qui coulisse verticalement dans le trou 482 du chariot, donc sans provoquer aucun déplacement horizontal. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations et applications décrits ci-dessus à titre d'exemples. En particulier, l'alimentation des bagues pourrait aussi se faire par des rails vibrants rigides ou par tube et soufflage par air comprimé. Les mouvements des tiroirs, doigts de retenue, pinces de support, pourraient aussi être réalisés par d'autres moyens technologiquement équivalents aux vérins et cames décrits. Le contacteur pourrait aussi être remplacé par des moyens de détection de position du palpeur équivalents | L'insertion et le sertissage de la bague (13) sont réalisés au moyen d'un outillage progressif (22) dans la suite des opérations (27, 28, 29) de découpe et emboutissage, et comprennent une étape (31) d'insertion et de pré-sertissage de la bague et une étape (33) séparée de sertissage final. L'outillage progressif (22) comprend des moyens (4) d'amenée et de positionnement des bagues, des moyens (5) de guidage pour guider chaque bague selon la direction axiale, des moyens d'insertion (6), coulissant axialement autour des moyens de guidage pour introduire la bague dans le trou de la pièce, et coopérant avec des moyens de pré-sertissage (7) situés coaxialement et face aux moyens d'insertion, pour évaser le bord (15a) de la bague ayant traversé la pièce, et des moyens de sertissage (9), situés en aval, dans la direction de défilement de la bande de tôle, des moyens de guidage, d'insertion et de pré-sertissage, pour sertir complètement la bague sur la pièce. | 1. Procédé de fabrication d'une pièce métallique emboutie (1) comportant une bague (13) sertie dans un trou de la pièce, selon lequel la pièce métallique est découpée et emboutie dans une presse (2) à outillage progressif (22), caractérisé en ce que l'insertion et le sertissage de la bague (13) sont réalisés au moyen de l'outillage progressif (22) dans la suite des opérations (27, 28, 29) de découpe et emboutissage, et comprennent une étape (31) d'insertion et de pré-sertissage de la bague et une étape (33) séparée de sertissage final. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que une étape (32) de contrôle de présence de la bague (13) est réalisée entre l'étape d'insertion et de pré- sertissage et l'étape de sertissage final. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'insertion et de pré-sertissage (31) comprend une phase d'amenée et de positionnement de la bague (13) pour amener la bague en position d'alignement axial avec un doigt de guidage (51, 55, 57), et une phase d'insertion et de pré-sertissage par un poinçon d'insertion (62, 65, 67) coulissant coaxialement autour du doigt de guidage et agencé pour insérer la bague (13) dans le trou de la pièce puis effectuer un pré-sertissage par un évasement du bord (15a) de la bague dépassant de la pièce, au moyen d'une matrice de pré-sertissage (71) comportant une portée tronconique (712), située coaxialement et en face du poinçon d'insertion. 4. Dispositif de fabrication d'une pièce métallique emboutie comportant une bague sertie dans un trou de la pièce, le dispositif comportant notamment un outillageprogressif (22) de découpe-emboutissage, comportant un plateau supérieur (24) et un plateau inférieur (23), pour réaliser la dite pièce à partir d'une bande de tôle (3) entraînée en défilement entre les dits plateaux, caractérisé en ce que l'outillage progressif comprend : - des moyens (4) d'amenée et de positionnement des bagues, - des moyens (5) de guidage des bagues pour guider chaque bague selon la direction axiale du trou de la pièce, - des moyens d'insertion (6), coulissant axialement autour des moyens de guidage pour introduire la bague dans le trou, et coopérant avec des moyens de pré-sertissage (7) situés coaxialement et face aux moyens d'insertion, pour évaser le bord (15a) de la bague ayant traversé la pièce, - des moyens de sertissage (9), situés en aval, dans la direction de défilement de la bande de tôle, des moyens de guidage, d'insertion et de pré-sertissage, pour sertir complètement la bague sur la pièce. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'insertion comprennent un poinçon d'insertion (62, 65, 67) entraîné verticalement par le plateau supérieur (24) de l'outillage (22) et dans lequel les moyens (51, 55, 57) de guidage des bagues sont montés coulissant et soumis à un ressort (52) de poussée axiale. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de pré-sertissage comprennent une matrice de pré-sertissage (71) solidaire du plateau inférieur (23) et comportant une extrémité de pré-sertissage tronconique (712). 7. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que des moyens de contrôle (8) sont disposés entre,d'une part, les moyens de guidage, d'insertion et de pré-sertissage et, d'autre part, les moyens de sertissage, et comprennent une matrice de contrôle (81) agencée sur le plateau inférieur (23) pour supporter la bague (13) pré- sertie dans la pièce et un palpeur (82) monté coulissant sur un guide (83) solidaire du plateau supérieur (24) et agencé pour actionner un contacteur (85) de présence et d'insertion correcte de la bague. 8. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'amenée et de positionnement comportent un tiroir de chargement (41) pour déplacer chaque bague et la mettre en alignement axial avec les moyens de guidage (51) et d'insertion (62), la bague reposant sur un jeu de pinces de support (45), les moyens d'insertion comportant des cames de commande (63) pour écarter les pinces lors de la descente des moyens d'insertion, pour permettre l'introduction de la bague dans le trou de la pièce. 9. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'amenée et de positionnement comportent un tiroir de chargement (46) pour déplacer chaque bague et la mettre en alignement axial avec les moyens de guidage (55) et d'insertion (65), le tiroir portant un cliquet (47) de support de bague et le cliquet étant escamotable pour permettre l'introduction de la bague dans le trou de la pièce. 10. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'amenée et de positionnement comportent un chariot de chargement (48) qui porte les moyens d'insertion (67) et de guidage (57) et qui est mobile horizontalement, les moyens de guidage (57) étant agencés pour déplacer chaque bague (13) et la mettre en alignement axial avec les moyens de pré-sertissage (71) 5lors d'un déplacement du chariot commandé par la descente du plateau supérieur (24), les bagues étant supportées lors de ce déplacement par un rail de guidage fixe (421) et par la pièce (1) qui jouxte le dit rail. 10 | B | B23 | B23P | B23P 19 | B23P 19/06 |
FR2895895 | A3 | ASPIRATEUR RECHARGEABLE | 20,070,713 | La présente invention concerne le domaine des aspirateurs rechargeables, et plus particulièrement un conçu pour prolonger le temps de fonctionnement et la durée de vie de ses batteries. La plupart des aspirateurs rechargeables selon la technique antérieure utilisent pour alimenter un moteur un ensemble de batteries rechargeables branchées en parallèle, telles que quatre batteries 12 Volts, 1300 mA avec une tension de sortie de 4,8 Volts. On utilise en- suite le moteur pour fournir une action de nettoyage par aspiration. Comme le montre la figure 1, le circuit électrique d'un aspirateur rechargeable selon la technique antérieure comprend un circuit de charge et un circuit d'alimentation en liaison avec un ensemble de batteries rechargeables destinées à alimenter un moteur noté M. On distingue ainsi une tension d'entrée notée V, des diodes en pont notées Dl-D4, D5 et LED, ainsi qu'un condensateur noté C. Le circuit d'alimentation comprend en outre un interrupteur noté SW destiné à commander la charge de l'ensemble de batteries rechargeables noté BT et la délivrance d'énergie par celles-ci. Le temps de fonctionnement de l'aspirateur est déterminé par la capacité énergétique de l'ensemble de batteries rechar- geables divisée par le courant électrique du moteur. Un aspirateur équipé d'un seul ensemble de batteries rechargeables a donc un temps de fonctionnement limité, et une charge continue de l'ensemble de batteries rechargeables est nécessaire pour utiliser l'aspirateur rechargeable de manière continue. De ce fait, on pré- voit des résistances électriques R1, R2 pour réduire le courant délivré au moteur M quand l'énergie électrique stockée est faible dans l'ensemble de batteries re- chargeables BT, grâce à quoi on peut prolonger le temps de fonctionnement de l'aspirateur. Toutefois, cette conception ne peut pas résoudre de façon sensible le problème de la durée de vie limitée d'un ensemble de batteries rechargeables. Le problème de la durée de vie limitée des ensembles de batteries rechargeables se produit en particulier dans les aspirateurs rechargeables comportant plus d'un ensemble de batteries rechargeables. La figure 2 illustre un aspirateur rechargeable selon la technique antérieure, qui comporte deux ensembles de batteries rechargeables 5 et 6, respectivement en l'espèce pour le corps principal noté A et pour la partie détachable associée notée B. Quand les deux élé- ments A et B sont combinés, on utilise les deux ensembles 5 et 6 de batteries rechargeables pour l'alimentation. Quand la partie détachable B est seule utilisée, on utilise seulement l'ensemble 5 de batteries rechargeables afin d'y entraîner le moteur. Ainsi, après avoir utilisé la partie détachable B pendant quelque temps, l'ensemble 5 de batteries rechargeables a une charge électrique qui est inférieure à celle de l'en-semble 6 de batteries rechargeables. Quand on recombine ensuite à nouveau le corps principal A et la partie dé- tachable B associée, les ensembles de batteries rechargeables 5, 6 se chargent mutuellement du fait du dés-équilibre entre les charges. Or, ceci endommage progressivement les batteries et raccourcit donc la durée de vie de l'aspirateur rechargeable. La figure 3 illustre un autre aspirateur rechargeable selon la technique antérieure, qui est du type à un seul élément A', et comporte là encore deux ensembles de batteries rechargeables 7, 8 qui peuvent avoir une charge électrique différente. La charge de la batterie à faible charge par la batterie à charge élevée est également inévitable. Le but principal de la présente invention est de fournir un aspirateur rechargeable ne présentant pas les inconvénients précités. Dans le cadre de l'invention, on utilise une technique de division de tension, réalisée en disposant un ensemble au silicium ou une diode entre deux ensembles de batteries rechargeables afin d'empêcher les ensembles de batteries rechargeables de se charger mutuelle-ment du fait du déséquilibre de leur charge électrique, ce qui a pour effet de prolonger la durée de vie des ensembles de batteries rechargeables. On utilise ainsi la technique de la division de tension sur au moins deux ensembles de batteries rechargeables de manière à prolonger le temps de fonctionnement de l'aspirateur rechargeable. Cette technique de division de tension ne modifie pas la tension de sortie vers le moteur, et permet de commander de manière appropriée le processus de charge et de décharge afin d'empêcher l'endommagement des ensembles de batte-ries rechargeables. Afin de parvenir aux buts ci-dessus, un aspirateur rechargeable en conformité avec la présente invention comprend un corps principal d'aspirateur, au moins deux ensembles de batteries rechargeables, un moteur destiné à créer la fonction de nettoyage par aspiration et une unité de commande d'alimentation, et ledit aspirateur est remarquable en ce que l'unité de commande d'alimentation est couplée aux ensembles de batteries rechargeables et au moteur. Ceci permet de faire en sorte qu'une charge de l'ensemble de batteries rechargeables à charge électrique relativement faible par l'ensemble de batteries rechargeables à charge relativement élevée est exclue. Le couplage ci-dessus mentionné entre l'unité de commande d'alimentation, les ensembles de batteries rechargeables et le moteur est plus précisément constitué par la connexion électrique de la borne positive des ensembles de batteries rechargeables à une borne du mo- teur par l'intermédiaire de l'unité de commande d'alimentation, et par la connexion électrique de la borne négative des ensembles de batteries rechargeables à l'autre borne du moteur. Conformément à un mode d'exécution particulier, l'aspirateur rechargeable comprend en outre une unité de charge et un interrupteur. L'unité de charge est reliée à l'unité de commande d'alimentation afin de charger les ensembles de batteries rechargeables. Une borne de l'interrupteur est connectée à la borne négative des ensembles de batteries rechargeables, et l'autre borne est reliée soit à l'unité de charge, soit au moteur, grâce à quoi l'interrupteur peut soit charger, soit dé-charger les ensembles de batteries rechargeables. En outre, l'unité de commande d'alimentation peut comporter un ensemble au silicium ou une diode. L'en-semble au silicium est par exemple un redresseur en pont. La présente invention présente les avantages suivants. L'installation de plus d'un ensemble de batteries rechargeables au moyen de la technique de la division de tension permet de prolonger le temps de fonctionne-ment de l'aspirateur rechargeable. En outre, les ensem- bles de batteries rechargeables peuvent être gérés de manière à ce que tous puissent fournir de l'énergie au moteur même si leurs charges électriques respectives sont différentes, et la charge mutuelle entre les en- sembles de batteries rechargeables du fait du déséquilibre de charge est évitée, ce qui améliore ainsi la durée de vie des batteries. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre en référence aux figures des dessins annexés, pour des modes de réalisation particuliers. Sur ces figures : la figure 1 est un schéma du circuit d'alimentation du moteur d'un aspirateur rechargeable selon la technique antérieure ; la figure 2 est une vue en perspective d'un aspirateur rechargeable du type à deux éléments assemblables selon la technique antérieure ; la figure 3 est une vue en perspective d'un aspi- rateur rechargeable à un seul élément selon la techni- que antérieure ; la figure 4 est un schéma de circuit illustrant le principe de la technique de la division de tension utilisé dans un aspirateur selon la présente invention ; la figure 5 est une vue en perspective éclatée d'un mode de réalisation préféré de l'aspirateur selon la présente invention, qui est du type à deux éléments ; la figure 6 est une vue illustrant le raccordement électrique entre le corps principal et l'élément déta- chable de l'aspirateur de la figure 5 ; la figure 7 est une vue en perspective d'un aspirateur rechargeable du type à un seul élément selon la présente invention ; la figure 8 est une vue en perspective d'un aspi- rageur rechargeable du type à deux éléments selon la présente invention , montrant l'emplacement d'une carte imprimée de circuit de commande, avec une vue de détail agrandie de la carte imprimée de circuit de commande placée sur celui-ci ; la figure 9 est une vue perspective d'un aspirateur rechargeable du type à un seul élément selon la présente invention, montrant l'emplacement d'une carte imprimée de circuit de commande, avec une vue de détail agrandie de la carte imprimée de circuit de commande placée sur celui-ci ; la figure 10 est une vue isolée du détail agrandi de la carte imprimée de circuit de commande de l'aspirateur rechargeable du type à deux éléments de la figure 8 ; et la figure 11 est une vue isolée du détail agrandi de la carte imprimée de circuit de commande de l'aspirateur rechargeable du type à un seul élément de la figure 9. Comme cela a été dit plus haut, la présente inven- tien vise à mettre en oeuvre une technique de division de tension pour les aspirateurs rechargeables équipés de plus d'un ensemble de batteries rechargeables, de façon que la tension d'entrée du moteur soit maintenue constante quand : (1) l'un des ensembles de batteries rechargeables est utilisé seul ; (2) deux ensembles de batteries rechargeables sont utilisés ensemble ; et (3) s'il y a un déséquilibre de la charge électrique entre les ensembles de batteries rechargeables. En faisant référence à la figure 4, les bornes à polarité positive, ci-après bornes positives , des deux ensembles de batteries rechargeables BT1 et BT2 sont reliées à une borne d'un moteur M par l'intermé- diaire d'une unité de commande d'alimentation 100, choisie entre un ensemble au silicium ou une diode. L'ensemble au silicium illustré ici est un redresseur en pont 1, 2, 3, 4. Les bornes à polarité négative, ci-après bornes négatives , des deux ensembles de bat- teries rechargeables BT1 et BT2 sont reliées à l'autre borne du moteur M. En outre, l'aspirateur rechargeable comprend une unité de charge UC reliée à l'alimentation en tension V, et un interrupteur SW. L'unité de charge UC est con- nectée à l'unité de commande d'alimentation 100, et est destinée à charger les ensembles de batteries rechargeables BT1 et BT2 par l'intermédiaire de l'unité de commande d'alimentation 100. Une borne de l'interrupteur SW est connectée aux bornes à polarité négative des ensembles de batteries rechargeables BT1 et BT2, alors que l'autre borne dudit interrupteur est connectée soit à l'unité de charge UC soit au moteur M. Ain-si, on peut commuter les ensembles de batteries rechargeables BT1 et BT2 dans un état de charge. Quand la tension aux bornes de l'ensemble de batteries rechargeables BT1 est supérieure à celle aux bornes de l'ensemble de batteries rechargeables BT2, la tension du côté 2 de l'ensemble au silicium va être supérieure à la tension du côté 3, entraînant ainsi une coupure au niveau de la diode prévue sur le côté 3. L'ensemble de batteries rechargeables BT2 ne va donc pas charger l'ensemble de batteries rechargeables BT1. Quand la tension aux bornes de l'ensemble de batteries rechargeables BT2 est supérieure à celle aux bornes de l'ensemble de batteries rechargeables BT1, la tension du côté 2 de l'ensemble au silicium va être su- périeure à la tension du côté 1, entraînant ainsi une coupure au niveau de la diode prévue sur le côté 1. L'ensemble de batteries rechargeables BT1 ne va donc pas charger l'ensemble de batteries rechargeables BT2. Quand la différence de tension entre les ensembles de batteries rechargeables BT1 et BT2 disparaît, il va y avoir une chute de tension comprise entre 0,7 et 1,1 Volt, grâce à quoi les deux ensembles délivreront de l'énergie et ne se chargeront pas l'un l'autre. Quand l'aspirateur rechargeable est activé, le circuit de division de tension va donc automatiquement commuter entre les ensembles de batteries rechargeables en fonction de la tension actuelle aux bornes de chacun des ensembles de batteries rechargeables, de sorte que la charge de l'alimentation, ainsi que la recharge, se- rorit uniformément réparties par les ensembles. En faisant référence aux figures 5 et 6, un mode de réalisation de la présente invention comprend un aspirateur rechargeable du type à deux éléments, à savoir un corps principal A et une unité détachable B, dans lesquels sont installés des ensembles 5 et 6 de batte-ries rechargeables, et auxquels sont fixées des bornes homologues 9 et 10 de connexion électrique. Quand le corps principal A et l'unité détachable B sont réunis ensemble, les deux ensembles de batteries rechargeables 5 et 6 délivrent de l'énergie. Quand l'unité détachable B est séparée du corps principal A et utilisée isolé-ment, l'ensemble 5 de batteries rechargeables délivre de l'énergie au moteur. Après avoir été utilisé pendant un certain temps, l'ensemble 5 de batteries rechargeables dispose d'une charge électrique plus faible. Quand le corps principal A et l'unité détachable B sont à nouveau réunis, l'ensemble au silicium précité va sé- lectionner l'ensemble 6 de batteries rechargeables, maintenant avec une tension supérieure, de manière à délivrer de l'énergie jusqu'à ce que la tension dudit ensemble de batteries rechargeables tombe au-dessous de celle de l'autre l'ensemble 5 de batteries rechargea- bles. L'ensemble au silicium commute alors sur l'autre ensemble de batteries rechargeables. Ainsi, le temps de fonctionnement de l'aspirateur rechargeable est prolongé. Plus précisément, l'aspirateur rechargeable du type à deux éléments est caractérisé en ce que l'unité détachable B et le corps principal A comportent des en-sembles respectifs 5 et 6 de batteries rechargeables. Quand on utilise l'unité détachable B pendant un certain temps, la charge électrique de l'ensemble 6 de batteries rechargeables reste totale, et on utilise celle-ci grâce à la commande par le circuit de division de tension, quand on réunit à nouveau l'unité détachable B et le corps principal A. En faisant référence à la figure 7, un aspirateur rechargeable du type à un seul élément A' utilise deux ensembles 7 et 8 de batteries rechargeables qui y sont installées et reliées par un câblage électrique 11. Une carte imprimée de circuit de commande (non représentée sur la figure 7) sélectionne l'un des ensembles de bat- teries rechargeables 7 ou 8 pour alimenter le moteur. Du fait qu'il est difficile de maintenir des charges égales pour les ensembles 7 et 8 de batteries rechargeables lors d'un processus de charge, l'unité de com- mande d'alimentation associée à l'unité de charge, qui est un ensemble au silicium ou une diode, va choisir l'ensemble de batteries rechargeables qui a une charge supérieure pour alimenter le moteur, et va interdire la charge mutuelle entre les ensembles 7 et 8 de batteries rechargeables. Ainsi, le temps de fonctionnement de l'aspirateur rechargeable est prolongé. Plus précisément, l'aspirateur rechargeable du type à un seul élément est caractérisé par deux ensem- blés de batteries rechargeables 7, 8, dont un seul est utilisé à un moment donné pour alimenter le moteur. Commandés par la technique de division de tension, les ensembles de batteries rechargeables 7, 8 sont utilisés alternativement, grâce à quoi on double la durée pen- dant laquelle fonctionnent les ensembles de batteries rechargeables. L'ensemble précité au silicium 100 est ici un redresseur en pont capable de charger en même temps les ensembles de batteries rechargeables et d'empêcher la charge mutuelle entre les ensembles de batteries rechargeables, du fait qu'une tension inverse quelconque supérieure à 50 Volts active l'effet de prévention. L'ensemble 100 au silicium peut aussi être remplacé par une diode. Le circuit de charge utilise aussi des transformateurs linéaires ou tout ou rien ordinaires pour charger les ensembles de batteries rechargeables. En faisant référence aux figures 8 à 11, la carte imprimée de circuit de commande (PCB), tant pour le type à un seul élément A' que pour le type à deux éléments A, B, est placée à un emplacement prédéterminé dans l'aspirateur rechargeable. L'unité de commande d'alimentation 100 est placée au-dessus de la carte imprimée de circuit de commande. Pour résumer, l'aspirateur rechargeable selon la présente invention met en oeuvre la technique de divi- Sion d'énergie dans le but de prolonger son temps de fonctionnement. Du fait que les aspirateurs à courant continu classiques n'utilisent qu'un seul ensemble de batteries pour alimenter le moteur, pour prolonger le temps de fonctionnement, certains aspirateurs rechar- geables utilisent plus d'un ensemble de batteries. La présente invention utilise une unité de commande d'alimentation, pour commuter alternativement entre les en-sembles de batteries rechargeables pour alimenter le moteur. Ainsi, le temps de fonctionnement de l'aspira- teur rechargeable peut être encore prolongé. La présente invention est ainsi décrite, et il sera évident que celle-ci peut varier de nombreuses façons. De telles variantes ne doivent pas être considérées comme s'écartant de l'esprit et du champ de la présente invention et, comme il sera évident pour l'homme de l'art, il est prévu d'inclure la totalité de telles modifications dans le champ des revendications annexées | Un aspirateur rechargeable comprend un corps principal (A), au moins deux ensembles (5, 6) de batteries rechargeables destinées à alimenter un moteur agencé dans le corps principal et une unité de commande d'alimentation (100). L'unité de commande d'alimentation (100) est couplée aux ensembles de batteries rechargeables et au moteur, de manière à affecter un ensemble de batteries rechargeables de tension plus élevée à l'alimentation en énergie du moteur, et à empêcher l'ensemble concerné de batteries rechargeables de charger un autre ensemble de batteries rechargeables de tension plus faible, ce qui permet de prolonger le temps de fonctionnement et d'empêcher l'endommagement des batteries. L'unité de commande d'alimentation (100) comprend avantageusement un ensemble au silicium tel qu'un redresseur en pont ou une diode. | 1. Aspirateur rechargeable comprenant : un corps principal (A ; A') avec une éventuelle unité détachable (B) ; au moins deux ensembles (5, 6 ; 7, 8) de batteries rechargeables destinées à alimenter un moteur (M) placé dans ledit corps principal ; caractérisé en ce qu'il comporte une unité de corn- mande d'alimentation (100) couplée auxdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8) et au moteur (M), destinée à commander lesdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8) alimentant ledit moteur (M). 2. Aspirateur rechargeable selon la 1, dans lequel la borne positive desdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8) est reliée à une borne dudit moteur (M) par l'intermédiaire de ladite unité de commande d'alimentation (100), et dans lequel la borne négative desdits ensembles de batteries (5, 6 ; 7, 8) rechargeables est reliée directement à l'autre borne dudit moteur (M). 3. Aspirateur rechargeable selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une unité de charge (UC) reliée à ladite unité de commande d'ali- mentation (100), au moyen de laquelle ladite unité de commande d'alimentation peut assurer la charge desdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8). 4. Aspirateur rechargeable selon la 3, comprenant en outre un interrupteur (SW) dont une borne est reliée à la borne négative desdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8), et une autre borne est reliée soit à l'unité de charge (UC), soitaudit moteur (M), par commutation entre la charge et la décharge desdites batteries rechargeables. 5. Aspirateur rechargeable selon la 1, dans lequel ladite unité de commande d'alimentation (100) est agencée pour interdire à l'un desdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8) possédant une charge électrique plus élevée de charger l'autre desdits ensembles de batteries rechargeables (5, 6 ; 7, 8) possédant une charge électrique plus faible. 6. Aspirateur rechargeable selon la 1, dans lequel ladite unité de commande d'alimentation (100) est un ensemble au silicium (1, 2, 3, 4) ou une diode. 7. Aspirateur rechargeable selon la 6, dans lequel ledit ensemble au silicium est un re- dresseur en pont (1, 2, 3, 4). 8. Aspirateur rechargeable selon la 1, du type à structure composée de deux éléments constitués par un corps principal (A) et une unité détacha- ble (B) équipés chacun d'un ensemble de batteries rechargeables (5, 6), dans lequel ledit corps principal (A) et ladite unité détachable (B) sont électriquement connectés par une prise de connexion (9, 10) quand ils sont réunis ensemble. 9. Aspirateur rechargeable selon la 1, du type à une structure composée d'un seul élément constitué par un corps principal (A') équipé des ensembles de batteries rechargeables (7, 8). | A,H | A47,H02 | A47L,H02J | A47L 9,H02J 7 | A47L 9/28,H02J 7/00 |
FR2900090 | A1 | PROCEDE POUR LA FABRICATION D'UN RESERVOIR A CARBURANT EN MATIERE PLASTIQUE COMPRENANT UN RACCORD MUNI D'UN PAS DE VIS | 20,071,026 | La présente invention concerne un procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique comprenant un raccord muni d'un pas de vis ; il concerne également un réservoir à carburant susceptible d'être obtenu par ce procédé. Les réservoirs à carburant (RàC) embarqués dans les véhicules de nature diverse doivent généralement satisfaire à des normes d'étanchéité et de perméabilité en rapport avec le type d'usage pour lequel ils sont conçus et les exigences en matière d'environnement qu'ils doivent respecter. On assiste actuellement, tant en Europe que dans le monde à un renforcement considérable des exigences concernant la limitation des émissions de polluants dans l'atmosphère et la nature en général. La conception de réservoirs à carburant évolue en conséquence rapidement vers des techniques capables de mieux garantir l'étanchéité et la sécurité sous des conditions variées d'utilisation. Par ailleurs, on s'est aussi efforcé de réduire au maximum les pertes ayant pour origine les canalisations et accessoires divers liés aux réservoirs. Un moyen parfois utilisé a été d'incorporer certains accessoires et canalisations à l'intérieur des réservoirs, éliminant ainsi leur interface avec l'atmosphère extérieure. De préférence, ces éléments sont fixés sur la paroi interne du réservoir et ne passent pas à travers elle, pour éviter d'endommager la couche barrière souvent présente dans ces réservoirs et éliminer le risque de fuites liée au recours à des dispositifs d'étanchéité. Le brevet EP 875411 au nom de la demanderesse propose un moyen de fixation d'accessoires à l'intérieur d'un RàC en matière plastique tirant profit de l'état fondu de la matière plastique lors de son moulage, et qui consiste à réaliser un relief dans sa paroi, pour venir y fixer un module pompe/jauge muni d'un relief correspondant lors d'une opération de finition postérieure au moulage. Ce relief consiste en fait en une queue d'aronde ( dove tait ), ce qui implique un faible encombrement aux alentours de l'endroit de fixation (pour pouvoir glisser le composant clans le relief) ainsi que le recours à une pièce supplémentaire ou cale pour sécuriser/bloquer la fixation. 2 La demande de brevet WO 2006/008308 au nom de la demanderesse divulgue un procédé de fabrication d'un RàC en matière plastique profitant du fait qu'une paraison est fondue durant son moulage pour y fixer directement des accessoires, et qui utilise pour ce faire un noyau. Dans ce procédé, l'accessoire est fixé sur la paraison par bouterollage, c.à.d. par la formation in situ d'un rivet de matière plastique fondue que l'on force à travers un orifice et qu'on y laisse se solidifier. Cette méthode implique toutefois un séjour à haute température et éventuellement à haute pression (si le moulage a lieu par soufflage), ce que ne peuvent tolérer certains accessoires fragiles de ce point de vue. En outre, certains accessoires sont trop lourds pour être attachés à chaud (risque de déformation de la paraison). Enfin, la fixation obtenue est permanente c.à.d. qu'elle ne peut pas être démontée sans abîmer le réservoir et/ou le composant. La présente invention vise à résoudre ces problèmes en fournissant un moyen d'accrochage pour les accessoires des RàC qui est à la fois sûr, pratique et démontable; qui s'accommode d'un environnement encombré et qui peut même, dans une variante, convenir pour tous les types d'accessoires y compris ceux qui sont fragiles et/ou lourds. A cet effet, l'invention concerne un procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique par moulage d'une paraison dans un moule, selon lequel lors du moulage de la paraison, on la déforme localement pour obtenir un raccord intégré étanche et muni d'un pas de vis, et ce au moyen d'une contre forme concave et d'une forme convexe apte à pénétrer dans la contre forme, ces deux pièces étant solidaires l'une du moule et l'autre, d'un noyau situé à ['intérieur du moule, ou vice versa ; et l'une au moins de ces pièces étant munie d"un pas de vis. Par réservoir à carburant, on entend désigner un réservoir (c.à.d. un volume fermé délimité par une paroi et comprenant au moins une ouverture pour son remplissage) étanche, apte à stocker du carburant dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple de ce réservoir est celui qui équipe les véhicules automobiles. Le réservoir à carburant selon l'invention est réalisé en matière plastique. Par matière plastique on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. 3 Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PERD). La paroi du réservoir peut être constituée d'une seule couche de matière thermoplastique ou de deux couches. Une ou plusieurs autres couches supplémentaires possibles peuvent, de manière avantageuse, être constituées de couches en matériau barrière aux liquides et/ou aux gaz. De préférence, la nature et l'épaisseur de la couche barrière sont choisies de manière à limiter au maximum la perméabilité des liquides et des gaz en contact avec la surface intérieure du réservoir. De préférence, cette couche est à base d'une résine barrière c'est-à-dire d'une résine imperméable au carburant telle que l'EVOH par exemple (copolymère éthylène û acétate de vinyle partiellement hydrolysé). Alternativement, le réservoir peut être soumis à un traitement de surface (fluoration ou sulfonation) ayant pour but de le rendre imperméable au carburant. La présente invention s'applique tout particulièrement bien à la fabrication d'un RàC à base de PEHD et ayant une couche barrière à base d'EVOH. 4 Selon l'invention, on réalise le réservoir par moulage d'une paraison. Par paraison, on entend une préforme, généralement extrudée, qui est destinée à constituer la paroi du réservoir après moulage aux formes et dimensions requises. Cette préforme ne doit pas nécessairement être d'une seule pièce. Ainsi, avantageusement, la paraison est en fait constituée de deux pièces séparées, qui peuvent être deux feuilles par exemple. Toutefois, de manière préférée, ces pièces résultent de la découpe d'une seule et même paraison tubulaire extrudée tel que décrit dans la demande EP 1110697 au nom de la demanderesse. Selon cette variante, après l'extrusion d'une paraison unique, celle-ci est découpée sur toute sa longueur, selon deux lignes diamétralement opposées, pour obtenir deux parties (feuilles) séparées. Par rapport au moulage de deux feuilles extrudées séparément, et dont l'épaisseur est constante, cette manière de procéder permet d'utiliser des paraisons d'épaisseur variable (c.à.d. non constante sur leur longueur), obtenues grâce à un dispositif d'extrusion adéquat (généralement, une extrudeuse munie d'une filière à poinçon dont la position est réglable). Une telle paraison tient compte de la réduction d'épaisseur qui a lieu lors du moulage à certains endroits de la paraison, suite aux taux de déformation non constants de la matière dans le moule. Par accessoire dans le cadre de l'invention, on entend désigner un composant ou un ensemble de composants ayant une fonction active dans le réservoir telle que ventiler, amener du carburant vers le moteur, mesurer le niveau de liquide, diminuer le bruit lié aux vagues...L'invention s'applique préférentiellement aux accessoires fragiles (jauge, module pompe/jauge, bloc électronique) et/ou lourds (module pompe/jauge). Le procédé selon l'invention utilise un noyau. On entend par là une pièce de taille et de forme appropriée pour pouvoir être insérée entre les empreintes (ou parties extérieures) du moule. Une telle pièce est par exemple décrite dans le brevet GB 1,410,215. Dans le cadre de l'invention, le noyau a notamment pour fonction de mouler le raccord, en collaboration avec un relief adéquat présent sur les empreintes du moule. Le noyau peut également servir à insuffler un gaz sous pression dans le moule pour plaquer la paraison sur les empreintes du moule. Enfin, le noyau peut également être utilisé pour réaliser au moins en partie le contrôle du procédé. A cet effet, on peut par exemple intégrer une caméra au noyau afin de visualiser et de contrôler la qualité de la fixation des accessoires par analyse d'image. Un ou des capteur(s) de mesure de grandeur(s) comme la 5 force, la course, la pression, la température peu(ven)t également être installé(s) sur le noyau afin de mieux contrôler la fixation des accessoires. Selon l'invention, on déforme la paraison localement pour mouler un raccord étanche destiné à la fixation d'un accessoire. Par raccord , on entend désigner dans le cadre de l'invention, une forme généralement substantiellement cylindrique munie d'un relief d'accrochage pour la fixation mécanique de l'accessoire. Ce relief est, dans le cadre de l'invention, un pas de vis complémentaire d'un pas de vis présent sur l'accessoire à fixer. Par raccord étanche , on entend en fait que la paroi du réservoir n'est pas percée c.à.d. qu'on lui a simplement imprimé une déformation ù de préférence vers l'intérieur du réservoir c.à.d. vers son volume interne ù sans la percer ni la déchirer. Le moulage du raccord est généralement réalisé indépendamment du moulage du réservoir proprement dit. Il peut avoir lieu avant ou après celui-ci. Pour des raisons pratiques, il a de préférence lieu avant le moulage du réservoir ou en tout cas, avant la dernière étape de celui-ci (qui peut être l'assemblage de deux coquilles moulées séparément dans le même moule par exemple). Généralement, le procédé selon l'invention comprend au moins les étapes suivantes : on introduit une paraison dans le moule; on introduit le noyau dans le moule, à l'intérieur de la paraison ; on ferme le moule ; on plaque la paraison sur le moule par soufflage au travers du noyau et/ou aspiration sous vide derrière le moule ; on procède au moulage du raccord par déplacement de la forme à l'intérieur de la contre forme. Donc, selon l'invention, le moulage du raccord a lieu en utilisant deux pièces complémentaires : une forme convexe et une contre forme concave de forme et de dimensions adéquates pour que la forme puisse y pénétrer et ce faisant, mouler le raccord par compression locale de la matière. Ces deux pièces sont solidaires l'une du noyau, et l'autre, du moule. On entend par là que si la contre forme est solidaire du noyau (cas d'un raccord rentrant dans le volume du 6 réservoir), la forme est solidaire du moule, et vice versa (dans le cas d'un raccord sortant du volume du réservoir). Ces deux pièces sont donc à un moment donné mobiles l'une par rapport à l'autre, puisqu'il faut que la forme pénètre dans la contre forme pour mouler le raccord. Généralement, le mouvement d'une des 2 pièces est provoqué par un dispositif adéquat de type vérin hydraulique. Ce dispositif est avantageusement porté par le noyau (et donc, la pièce mobile l'est également). Le procédé selon l'invention a été développé pour la fixation d'accessoires internes au réservoir. Toutefois, il convient également pour la fixation d'accessoires externes au réservoir. En réalité, il pourrait même convenir pour le moulage d'un raccord ayant à la fois un pas de vis interne (c.à.d. situé sur la surface interne de la paroi du réservoir ou dirigé vers l'intérieur du volume délimité par la paroi) et un pas de vis externe (c.à.d. situé sur la surface externe de la paroi du réservoir ou dirigé vers l'extérieur du volume délimité par la paroi) de manière à permettre le raccord à la fois à un composant interne et à un composant externe. Dans cette variante, à la fois la forme et la contre forme sont munies d'un pas de vis. Selon une variante de l'invention, soit la forme, soit la contre forme est en fait constituée par l'accessoire lui-même. Dans ce cas, le pas de vis de l'accessoire sert directement à déformer la paraison et à y mouler un pas de vis complémentaire au sien. Lorsque l'accessoire joue le rôle de contre forme, le raccord obtenu est rentrant (et sert au raccord d'un accessoire interne) et lorsqu'il joue le rôle de forme, le raccord obtenu est sortant (et sert au raccord d'un accessoire externe). Cette variante présente comme avantage que l'opération de vissage peut être supprimée, mais elle présente comme inconvénient le fait de ne pas pouvoir s'appliquer à des accessoires fragiles et/ou lourds. Selon une autre variante (qui présente en réalité les avantages et inconvénients opposés), le noyau comprend une pièce mobile creuse munie d'un pas de vis interne qui joue le rôle de contre forme et qui est dévissée du raccord intégré une fois celui-ci moulé. Dans cette variante, il est avantageux de munir le noyau d'un dispositif permettant le dévissage automatique de ladite pièce du raccord formé avant que le noyau ne soit retiré du moule (de manière à ce que cette pièce soit enlevée du moule avant le soufflage ou le thermoformage final). Dans cette variante, il est dès lors avantageux de refroidir la contre forme (par exemple par circulation d'une fluide réfrigérant) de manière à pouvoir figer la matière en surface du -7 raccord et à pouvoir le démouler (par dévissage de la contre forme) sans l'abîmer. A noter que le moule peut également être refroidi à l'endroit de la forme complémentaire qu'il porte et ce également pour aider au figeage de la matière constitutive du raccord. Il également avantageux de munir la contre forme d'un système d'évacuation/aspiration de l'air emprisonné entre la paraison et la contre forme de façon à assurer un bon moulage des filets du pas de vis. Dans le procédé selon l'invention, le moulage du réservoir peut avoir lieu par soufflage de la paraison (plaquage de la paraison sur le moule au moyen d'un fluide sous pression (air généralement)). Dans ce procédé, la paraison a parfois déjà subi l'influence du fluide sous pression avant le soufflage et/ou la formation du raccord et ce pour s'assurer que la paraison soit bien collée au moule. Ainsi par exemple, avant soufflage et/ou moulage du raccord, il peut s'avérer avantageux de coller la paraison au moule par soufflage au travers du noyau. Par conséquent, dans ce cas-là, avant de retirer le noyau du moule, il convient de dégazer celui-ci afin notamment d'éviter l'expansion trop brusque du fluide sous pression emprisonné et le bruit associé. Aussi, selon une variante préférée, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : on introduit une paraison dans le moule; on introduit le noyau dans le moule, à l'intérieur de la paraison ; on ferme le moule ; on plaque la paraison sur l'empreinte du moule par soufflage au travers du noyau et/ou aspiration sous vide derrière le moule ; on procède au moulage du raccord par déplacement de la pièce mobile à l'intérieur de la contre forme ; on dévisse éventuellement la contre forme si celle-ci est solidaire du noyau et vissée au raccord moulé ; on dégaze ; on ouvre le moule pour retirer le noyau ; on referme le moule sur la paraison et on souffle la paraison pour réaliser le réservoir ; on sort le réservoir du moule. L' étape de dégazage peut se faire de toute manière appropriée. Généralement, on perce d'abord la paraison (par exemple en la piquant avec une aiguille) et ensuite, on évacue le fluide du moule (par exemple à l'aide d'une vanne). 8 Alternativement, le moulage du réservoir peut avoir lieu par thermoformage de la paraison (c.à.d. par plaquage de la paraison (= une ou deux feuille(s) en matière fondue) sur la paroi du moule de thermoformage en tirant sous vide le volume entre la matière en fondue et la paroi du moule). La présente invention concerne également un réservoir à carburant en matière plastique susceptible d'être obtenu par un procédé tel que décrit précédemment. En particulier, elle concerne un réservoir à carburant en matière plastique comprenant un raccord intégré étanche et muni d'un pas de vis, ledit raccord étant constitué par une déformation locale de la paroi du réservoir. De préférence, ce réservoir comprend une couche barrière telle que définie précédemment et cette couche barrière est également présente et continue (non percée) dans le raccord et à la transition raccord/réservoir. Ce raccord peut être rentrant (dirigé vers le volume interne du réservoir) ou sortant (constituant une excroissance vers l'extérieur du réservoir). Il peut comprendre un pas de vis interne (c.à.d. situé sur la surface interne de la paroi du réservoir et destiné au raccord d'un accessoire interne) et/ou un pas de vis externe (c.à.d. situé sur la surface externe de la paroi du réservoir et destiné au raccord d'un accessoire externe). La présente invention est illustrée de manière non limitative par les figures 1 à 4, où des N identiques désignent des éléments identiques, à savoir : une contre forme mobile (1) solidaire d'un noyau (non représenté), une paraison (2) et un moule (3) porteur d'une forme (4). Ces figures illustrent en fait 4 étapes successives du moulage d'un raccord intégré selon l'invention. A la figure 1, la paraison est insérée entre la forme (4) portée par le moule (3) et la contre forme (1) portée par le noyau. A la figure 2, la paraison (2) a été plaquée contre le moule (3) et la contre forme (1) du noyau est venue épouser la forme (4) du moule (3). A la figure 3, la contre forme a été dévissée et retirée du moule en même temps que le noyau. Il ne reste que la paraison (2), qui est plaquée sur le moule (3) pour le soufflage final du réservoir. A la figure 4, on peut voir une fraction du réservoir démoulé qui comprend une paroi extérieure (5) lisse et un raccord interne (6) muni d'un pas de vis | Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique par moulage d'une paraison dans un moule, selon lequel lors du moulage de la paraison, on la déforme localement pour obtenir un raccord intégré étanche et muni d'un pas de vis, et ce au moyen d'une contre forme concave et d'une forme convexe apte à pénétrer dans la contre forme, ces deux pièces étant solidaires l'une du moule et l'autre, d'un noyau situé à l'intérieur du moule, ou vice versa ; et l'une au moins de ces pièces étant munie d'un pas de vis. | 1. - Procédé pour la fabrication d'un réservoir à carburant en matière plastique par moulage d'une paraison dans un moule, selon lequel lors du moulage de la paraison, on la déforme localement pour obtenir un raccord intégré étanche et muni d'un pas de vis, et ce au moyen d'une contre forme concave et d'une forme convexe apte à pénétrer dans la contre forme, ces deux pièces étant solidaires l'une du moule et l'autre, d'un noyau situé à l'intérieur du moule, ou vice versa ; et l'une au moins de ces pièces étant munie d'un pas de vis. 2. - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : ù on introduit une paraison dans le moule; - on introduit le noyau dans le moule, à l'intérieur de la paraison ; - on ferme le moule ; on plaque la paraison sur le moule par soufflage au travers du noyau et/ou aspiration sous vide derrière le moule ; - on procède au moulage du raccord par déplacement de la forme à l'intérieur de la contre forme. 3. - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à la fois la forme et la contre forme sont munies d'un pas de vis de manière à ce que le raccord comprenne à la fois un pas de vis interne et un pas de vis externe. 4. - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce soit la forme, soit la contre forme est constituée par un accessoire que l'on désire fixer au réservoir. 5. - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le noyau comprend une pièce mobile creuse munie d'un pas de vis interne qui joue le rôle de contre forme et qui est dévissée du raccord intégré une fois celui-ci moulé.- 10- 6. - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le noyau est muni d'un dispositif permettant de dévisser la pièce mobile du raccord avant que le noyau ne soit retiré du moule. 7. - Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la pièce mobile est refroidie de manière à pouvoir figer la matière en surface du raccord et à permettre son dévissage sans abîmer le raccord. 8. - Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la pièce mobile est munie d'un système d'aspiration. 9. - Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'après le moulage du raccord et le dévissage éventuel de la contre forme, le cas échéant, il comprend les étapes suivantes : - on dégaze ; ù on ouvre le moule pour retirer le noyau ; - on referme le moule sur la paraison et on souffle la paraison pour réaliser le réservoir ; - on sort le réservoir du moule. 14. - Réservoir à carburant susceptible d'être obtenu par un procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un raccord intégré étanche et muni d'un pas de vis, ledit raccord étant constitué par une déformation locale de la paroi du réservoir. 15. - Réservoir selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend une couche barrière qui est continue (non percée) dans le raccord et à la transition raccord/réservoir. | B | B29,B60 | B29C,B60K | B29C 49,B60K 15 | B29C 49/20,B60K 15/03 |
FR2891293 | A1 | DISPOSITIF DE VERROUILLAGE DE TYPE SERRURE, CREMONE-SERRURE OU AUTRE | 20,070,330 | L'invention concerne un , comprenant, monté en rotation dans un boîtier, un fouillot pour la commande d'un organe de verrouillage quelconque de type pêne, tringle de manoeuvre ou similaire. L'invention concerne encore une roue d'entraînement en générale. La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait, tout particulièrement, au mécanisme de ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure ou analogue, intégrant en tant qu'organe de commande, un fouillot. Précisément, on connaît déjà de nombreuses ferrures de verrouillage comportant, montées en rotation dans un boîtier, un fouillot pour la commande de verrouillage ou de déverrouillage, selon le cas, d'un pêne dormant, d'un pêne demi-tour, d'une tringle de manoeuvre ou autre. La particularité d'un tel fouillot consiste en ce qu'il comporte un moyeu usuellement traversé, axialement, d'une ouverture pour le passage d'un carré de manoeuvre de poignée ou bouton de commande sur lequel agit l'usager pour assurer une commande de déverrouillage ou de verrouillage. A ce propos, ce moyeu du fouillot est habituellement équipé, en périphérie, d'un doigt d'entraînement et/ou d'une denture et/ou d'un autre organe d'entraînement, tandis que l'ouverture pour le passage de carré de manoeuvre est positionnée angulairement par rapport ce ou ces organes de telle sorte qu'en position de verrouillage ou de déverrouillage, la poignée de commande vienne adopter une position, selon le cas, horizontale ou verticale. Il se trouve qu'en raison d'un ajustement approximatif entre la section de l'ouverture et celle du carré de manoeuvre, celui-ci présente un certain jeu angulaire par rapport au fouillot et même à supposer que l'ensemble du mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage puisse être conçu sans jeu, la poignée de commande, alors qu'elle devrait être strictement horizontale, par exemple dans une situation de verrouillage de ladite ferrure, se présente à l'usager avec une certaine inclinaison particulièrement inesthétique. En dehors de ce problème d'esthétisme, la présence de jeu entre un carré de manoeuvre et un fouillot modifie, sensiblement, les conditions de commande de verrouillage et/ou de déverrouillage. Par exemple, si, pour assurer le verrouillage d'une crémone, l'usager doit commander en rotation la poignée, partant d'une position horizontale, en repoussant cette poignée dans une position strictement verticale, cet usager peut estimer avoir parfaitement accompli cette commande de verrouillage de la ferrure, alors qu'il aurait dû poursuivre son mouvement pour rattraper le différentiel angulaire lié au jeu précité et garantir l'engagement parfait des organes de verrouillage commandés dans leur gâche respective. Contrairement, lors du déverrouillage ce jeu peut être à l'origine d'une commande d'ouverture imparfaite dans laquelle lesdits organes de verrouillage ne sont pas totalement dégagés de leur gâche. Ainsi, lorsque l'usager, persuadé d'avoir amené sa poignée de commande dans cette position de déverrouillage, rencontre une résistance à l'ouverture d'une menuiserie de type porte ou fenêtre, il sera tenté de forcer cette manoeuvre en contraignant les organes de verrouillage à s'extraire de leur gâche, ce qui, à la longue, peut nuire au bon fonctionnement de la ferrure. A cela, il faut ajouter l'amplification que peut connaître cet inconvénient au travers d'un jeu fonctionnel entre le fouillot lui-même et les organes commandés, par exemple, le jeu qui peut résulter entre la denture d'un fouillot et celle d'une crémaillère sur laquelle il vient s'engréner pour la commande en translation de tringles de manoeuvre ou similaires ou l'entraînement en rotation d'une autre roue dentée. La présente invention se veut à même de répondre au problème précité au travers d'une solution qui se veut particulièrement surprenante en raison des avantages qu'elle procure. 2891293 3 Ainsi, l'invention concerne un dispositif de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure ou autre, comprenant, monté dans un boîtier autour d'un axe de rotation, un fouillot pour la commande, directe ou indirecte, d'un organe de verrouillage, de type pêne ou tringle, caractérisé par le fait que ledit fouillot est subdivisé, suivant un plan de jonction perpendiculaire à son axe de rotation, en au moins une première partie et une deuxième partie de fouillot mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre, des moyens élastiques de répulsion repoussant lesdites parties de fouillot dans une position angulaire décalée. Tout particulièrement, le fouillot comporte un moyeu traversé d'une ouverture pour le passage d'un carré de manoeuvre d'une poignée ou d'un bouton de commande, chaque partie de fouillot comportant une partie de moyeu. On comprend bien que pour l'engagement du carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande dans ces parties de moyeu, les ouvertures, de section carrée, dans chacune de ces dernières ne doivent pas présenter de décalage angulaire, sans quoi cette insertion du carré de manoeuvre est rendu impossible. Pourtant, pour obtenir cet alignement angulaire des parties de moyeu, donc des parties de fouillot, les moyens élastiques, les repoussant naturellement dans une position décalée, sont nécessairement mis sous contrainte. Précisément, cette contrainte vient s'appliquer sous forme de couples opposés par les parties de fouillot sur le carré de manoeuvre de la poignée ou du bouton de commande, le maintenant sans jeu par rapport au fouillot. De manière tout particulièrement avantageuse, le fouillot de ce dispositif de verrouillage comporte encore, en combinaison les moyens élastiques de compensation de son jeu axial dans le boîtier dans lequel il est monté. Selon une caractéristique de l'invention, ces moyens élastiques de compensation du jeu axial sont définis, substantiellement, par les moyens élastiques définis aptes à 2891293 4 repousser les parties de fouillot dans leur position de décalage angulaire. Selon une autre particularité de l'invention, le fouillot comporte encore des moyens d'indexation escamotables de sa 5 position dans le boîtier. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématisée et en plan d'un dispositif de verrouillage conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 2; - la figure 4 illustre de manière schématisée et en perspective le fouillot composé de deux parties mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre et maintenues décalées angulairement au travers de moyens élastiques; - la figure 5 illustre de manière schématisée et en coupe un dispositif de verrouillage exécuté selon un autre mode de réalisation; - la figure 6 est une vue de dessus de la figure 5; 25 - la figure 7 illustre de manière schématisée et en perspective les deux parties de fouillot; - la figure 8 illustre, de manière schématisée, l'engagement des moyens élastiques de répulsion repoussant les parties de fouillot en position de décalage angulaire, ces moyens élastiques contribuant également à l'indexation de la position du fouillot dans le boîtier et à la compensation de son jeu axial dans ce dernier. Tel que visible dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention concerne le domaine des dispositifs de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire. Un tel dispositif de verrouillage 1 comporte un mécanisme de commande logé dans un boîtier 4 et comprenant, usuellement, un fouillot 2 pour la commande d'un organe de verrouillage quelconque, de type pêne, tringle de manoeuvre ou autre. Ce fouillot 2 comporte un moyeu 3 pour son montage en rotation dans le boîtier 4 du dispositif de verrouillage 1. Bien évidemment, différentes formes de réalisation peuvent être adoptées pour le maintien en rotation de ce fouillot 2. Ainsi, le moyeu 3 peut être saillant de part et d'autre de ce dernier pour son maintien en rotation dans des ouvertures 5 adaptées dans des parois 6, 7, du boîtier 4. D'autres configurations sont envisageables. En particulier, ces parois 6, 7 du boîtier 4 peuvent présenter, intérieurement, un rebord annulaire destiné à coopérer avec une gorge annulaire que comporte, alors, de part et d'autre le moyeu 3. Usuellement, encore, celui-ci est traversé d'une ouverture 8 pour le passage d'un carré de manoeuvre 9 d'une poignée ou d'un bouton de commande. Autrement dit, au travers de cette poignée ou de ce bouton de commande, l'usager commande en rotation le carré de manoeuvre 9 qui entraîne dans sa course le fouillot 2 venant agir sur le mécanisme de commande du dispositif de verrouillage 1 en vue du déverrouillage ou du verrouillage. Selon une particularité de l'invention, le fouillot 2 est subdivisé, suivant un plan de jonction perpendiculaire à son axe de rotation X, en au moins une première partie 2A et une deuxième partie de fouillot 2B mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre, préférentiellement selon une course angulaire limitée, entre une position décalée angulairement P1, par exemple visible dans les figures 3 et 4 et dans une position dans laquelle ces parties de fouillot 2A, 2B sont au contraire alignées. Comme rappelé, ci-dessus, le moyeu 3 est habituellement traversé d'une ouverture 8 pour le passage du carré de manoeuvre 9. Avantageusement, chaque partie de fouillot 2A, 2B comporte une partie de moyeu 10A, 10B. Aussi, dans la position décalée P1, les ouvertures, de section carrée, 8A et 8B, respectivement de la partie de moyeu 10A et de celle 10B, sont angulairement décalées, tandis que dans la position alignée ces ouvertures 8A, 8B se situent strictement dans le prolongement l'une de l'autre. Selon l'invention encore, des moyens élastiques de répulsion il sont prévus pour, justement, repousser les parties de fouillot 2A, 2B dans leur position de décalage P1. Aussi, par leur intermédiaire, les parties de moyeu 10A, 1OB exercent des couples opposés sur le carré de manoeuvre 9 introduit, dans leur ouverture respective 8A, 8B. Il s'ensuit un resserrage de l'ouverture 8 du moyeu 3 autour dudit carré de manoeuvre 9. Celui-ci est donc sans jeu par rapport au fouillot 2. Comme déjà indiqué précédemment, le fouillot 2 porte, en périphérie, au moins un organe d'entraînement comme une denture 12 ou autre doigt de commande pour l'entraînement d'un élément de verrouillage quelconque. Ces organes d'entraînement peuvent être associés à une seule des parties de fouillot 2A, 2B, tout comme ils peuvent être départagés au niveau de ces dernières. Toutefois, dans une conception originale selon l'invention, au moins un organe de commande, en l'occurrence l'ensemble des dents d'une denture 12, comme dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, ou une seule de ces dents, voire un doigt de commande, tel qu'illustré dans les figures 5 à 8 correspondant à un autre mode de réalisation, est subdivisé en deux parties 12A, 12B associées, chacune, à une partie de fouillot 2A, 2B, de sorte qu'un décalage angulaire entre ces dernières créé, par ailleurs, un décalage entre les deux parties de dentures 12A, 12B. En somme les deux modes de réalisation représenté illustre que cette subdivision peut se faire selon un plan de jonction perpendiculaire à l'axe de rotation X ou suivant un plan parallèle à cet axe. En conséquence, une dent 13 de cette denture 12 (ou d'un doigt de commande) présente une largeur 14 totale supérieure à sa largeur nominale 14A déterminée en fonction de la taille des ouvertures, par exemple de la crémaillère avec laquelle ladite denture 12 est amenée à coopérer. Justement, cette largeur nominale 14A est définie en tenant compte d'un jeu fonctionnel indispensable pour permettre l'engrènement de la denture 12 sur la crémaillère. Or, justement, si ce jeu fonctionnel est indispensable, il est à l'origine d'une mobilité relative, par exemple d'une tringle de manoeuvre par rapport au fouillot 2 ce qui peut conduire, lors d'une commande exercée sur ce dernier, en un actionnement incomplet de ladite tringle de manoeuvre, donc en un verrouillage ou un déverrouillage qui n'est pas total. Justement, la présente invention permet de remédier à cet inconvénient dans la mesure où la largeur 14 d'une dent 13 peut venir s'ajuster, strictement, à la taille d'une ouverture dans une crémaillère que comporte, par exemple une tringle de manoeuvre ou un chevalet de transmission. Pour autant, l'absence de jeu n'empêche pas le fonctionnement en raison des moyens de répulsion élastiques 11 qui, en cas de contrainte pour l'engagement d'une dent 13 dans ladite crémaillère, sont en mesure d'absorber cette contrainte en autorisant un ajustement de la largeur 14 de ladite dent 13. Plus exactement, sous l'effet de cette contrainte les deux parties de denture 12A, 12B sont susceptibles d'être repoussées, contre l'action des moyens élastiques de répulsion 11, dans une position d'alignement l'une par rapport à l'autre jusqu'à ce que la ou les dents 13 atteignent leur largeur 14A nominale. Quoi qu'il en soit, une fois la contrainte relâchée, du moins partiellement, et que la ou les dents 13 sont convenablement engagées dans la ou les ouvertures correspondantes d'une crémaillère, sous l'impulsion des moyens de répulsion élastique 11, cette ou ces dents 13 viennent y occuper un encombrement maximal sans jeu. A ce propos, dans le cadre d'un même concept inventif, l'on peut tout à fait imaginer associer la conception qui vient 35 d'être décrite à une roue d'entraînement. Dans ces conditions, cette roue d'entraînement comporte un moyeu qui n'est pas nécessairement traversé d'une ouverture pour la réception d'un carré de manoeuvre. Il n'en reste pas moins que la conception de cette roue d'entraînement, sous forme de deux parties assemblées selon un plan de jonction perpendiculaire à l'axe de rotation de ladite roue et la présence de moyens élastiques de répulsion repoussant ces parties de roue dans une position de décalage angulaire l'une par rapport à l'autre, permet, justement, d'obtenir cette annihilation des jeux entre un organe d'entraînement, de type doigt de commande ou denture et un organe d'entraînement complémentaire, par exemple, une crémaillère de chevalet, de tringle de manoeuvre ou similaire, une autre roue dentée, un fouillot. Ainsi, l'invention s'attache également à une telle conception d'une roue d'entraînement dont le moyeu n'est pas pourvu d'une ouverture pour la réception d'un carré de manoeuvre. Comme illustré dans le mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 4, les moyens de répulsion élastiques 11 peuvent se présenter sous forme d'un silentbloc 15 s'intercalant entre deux mâchoires de blocage 16A, 16B équipant, respectivement, une partie de fouillot 2A, 2B, une partie de moyeu 10A, 10B ou une partie de roue d'entraînement. De manière tout particulièrement avantageuse, chacune de ces mâchoires de blocage 16A, 16B constitue encore des moyens butées qui, en coopération avec l'autre partie de fouillot par rapport à celle que cette mâchoire équipe, limite le déphasage angulaire. Ainsi, comme visible dans les figures 1 à 4, une mâchoire de blocage 16A, 16B d'une partie de fouillot 2A, 2B s'étend au- delà du plan de jonction pour coopérer avec un décrochement 17B, 17A, dont est précisément équipé l'autre partie de fouillot 2B, 2A. Dans le mode de réalisation illustré dans les figures 5 à 8, les moyens de répulsion élastiques 11 sont définis par une simple cale silentbloc 18 s'intercalant dans une encoche 19 entre deux mâchoires de blocage 20A, 20B définies, substantiellement, par une première 12A et une deuxième partie 12B d'une dent 12 ou autre organe d'entraînement que porte en périphérie, respectivement, les parties de fouillot 2A, 2B. En fait, celles-ci portent chacune, pour partie, la denture 12 ou doigt d'entraînement contribuant à la commande, d'une tringle de manoeuvre, d'un pêne de verrouillage ou autre au travers du fouillot 2. D'ailleurs, chacune de ces parties de dentures définit des 10 moyens butées limitant le décalage angulaire des parties de fouillot 2A, 2B. Ainsi, tel que visible dans la figure 5, ces parties de dentures sont prévues pour venir en butée l'une contre l'autre du côté diamétralement opposé à l'encoche 19. Selon l'invention, le dispositif de verrouillage 1 comporte également des moyens d'indexation 31 de la position de fouillot 2 dans le boîtier 4. Tout particulièrement, selon l'invention, ces moyens d'indexation 31 sont associés aux moyens élastiques de répulsion 11. Plus particulièrement, ils consistent en au moins une languette 32 faisant saillie d'un côté et/ou de l'autre du fouillot 2 pour coopérer, directement ou indirectement, avec l'une ou l'autre paroi 6, 7 du boîtier 4. En particulier, dans le mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 4, en fond de boîtier 33 sont prévus une ou plusieurs encoches 34 dans la ou lesquelles peut venir s'engager une languette 32. Celle-ci est rendue solidaire de manière sécable aux moyens élastiques de répulsion 11, en l'occurrence du silentbloc 15. En d'autres termes, lors d'une première rotation du fouillot 2, ces languettes 32 viennent se sectionner par rapport au silentbloc 15. Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 5 à 8, les languettes 32 définissant les moyens d'indexation 31 consistent en des patins de blocage 35 s'étendant latéralement au fouillot 2 et dont est rendu solidaire la cale silentbloc 18. Là encore, cette cale silentbloc 18 est solidaire de manière sécable avec ces patins 35. Avantageusement, ce ou ces patins 35 constituent en outre des moyens élastiques de compensation du jeu axial du fouillot 2 5 dans le boîtier 4 du dispositif de verrouillage 1. Ainsi, de tels patins 35, constitués en un matériau élastique, peuvent être à même de maintenir sous légère contrainte axiale ce fouillot 2. Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 4, il est illustré le montage du fouillot 2 dans son boîtier 4. Tout particulièrement, les deux parties de fouillot 2A, 2B sont juxtaposées. Il est alors engagé, entre les mâchoires 16A, 16B le silentbloc 15. De manière préférentielle, celui-ci est engagé sous contrainte entre lesdites mâchoires à l'aide d'un outil adapté. En outre, pour éviter qu'il ne puisse se dégager radialement, lesdites mâchoires 16A, 16B, peuvent chacune, porter, à leur extrémité libre, un rebord de retenue 36A, 36B. Le fouillot 2 ainsi prémonté est engagé dans son boîtier 4 à l'intérieur duquel il est immobilisé en rotation au travers des moyens d'indexation 31. Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 5 à 8, une fois les deux parties de fouillot 2A, 2B assemblées, elles sont engagées dans le boîtier monobloc 4. Il est alors inséré, entre les mâchoires 20A, 20B que définit une dent 12 la cale silentbloc 18, ainsi que les patins de blocage axial 35 dont elle est solidaire de manière sécable, immobilisant l'ensemble dans une position prédéfinie jusqu'à première manipulation du dispositif de verrouillage 1. Comme il ressort de la description qui précède, la présente 30 invention vient répondre de manière tout particulièrement avantageuse au problème posé. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention | L'invention a trait à un dispositif de verrouillage (1) de type serrure, crémone-serrure ou autre, comprenant, monté dans un boîtier (4) autour d'un axe de rotation (X), un fouillot (2) pour la commande, directe ou indirecte, d'un organe de verrouillage, de type pêne ou tringle.Ce dispositif est caractérisé par le fait que ledit fouillot (2) est subdivisé, suivant un plan de jonction perpendiculaire à son axe de rotation (X), en au moins une première partie (2A) et une deuxième partie (2B) de fouillot mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre, des moyens élastiques de répulsion (11) repoussant lesdites parties de fouillot (2A, 2B) dans une position angulaire décalée. | Revendications 1.Dispositif de verrouillage (1) de type serrure, crémone-serrure ou autre, comprenant, monté dans un boîtier (4) autour d'un axe de rotation (X), un fouillot (2) pour la commande, directe ou indirecte, d'un organe de verrouillage, de type pêne ou tringle, caractérisé par le fait que ledit fouillot (2) est subdivisé, suivant un plan de jonction perpendiculaire à son axe de rotation (X), en au moins une première partie (2A) et une deuxième partie (2B) de fouillot mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre, des moyens élastiques de répulsion (11) repoussant lesdites parties de fouillot (2A, 2B) dans une position angulaire décalée. 2. Dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisé par le fait que les parties de fouillot (2A, 2B) sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre suivant une course angulaire limitée, entre une position décalée angulairement (P1) et une position dans laquelle ces parties (2A, 2B) sont alignées. 3. Dispositif de verrouillage, selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un moyeu (3) traversé d'une ouverture (8) pour le passage d'un carré de manoeuvre (9) d'une poignée ou d'un bouton de commande, caractérisé par le fait que chaque partie de fouillot (2A, 2B) comporte une partie de moyeu (10A, 1OB) traversée d'une ouverture (8A, 8B) de passage du carré de manoeuvre (9). 4. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un fouillot (2) portant, en périphérie, au moins un organe d'entraînement, comme une denture (12) ou autre doigt de commande pour l'entraînement d'un élément de verrouillage quelconque, caractérisé par le fait que le ou les organes d'entraînement sont associés à une seule des parties de fouillot (2A, 2B). 5. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 35 1 à 3, comprenant un fouillot (2) portant en périphérie, au moins un organe d'entraînement, comme une denture (12) ou autre doigt de commande pour l'entraînement d'un élément de verrouillage quelconque, caractérisé par le fait que chacune des parties de fouillot (2A, 2B) comporte au moins un organe d'entraînement. 6. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant un fouillot (2) portant en périphérie, au moins un organe d'entraînement, comme une denture (12) ou autre doigt de commande pour l'entraînement d'un élément de verrouillage quelconque, caractérisé par le fait qu'au moins un organe de commande est subdivisé en deux parties (12A, 12B) associées, chacune à une partie de fouillot (2A, 2B). 7. Dispositif de verrouillage selon la 6, caractérisé par le fait que les deux parties d'organe de commande (12A, 12B) sont subdivisées selon un plan de jonction perpendiculaire à l'axe de rotation (X) du fouillot (2). 8. Dispositif de verrouillage selon la 6, caractérisé par le fait que les deux parties d'organe de commande (12A, 12B) sont subdivisées suivant un plan parallèle à l'axe de rotation (X) du fouillot (2). 9. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de répulsion élastiques (11) se présentent sous forme d'un silentbloc (15) s'intercalant entre deux mâchoires de blocage (16A, 16B) équipant, respectivement, une partie de fouillot (2A, 2B). 10. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que les moyens élastiques de répulsion (11) sont constitués par une cale silentbloc (18) s'intercalant dans une encoche (19) entre deux mâchoires de blocage (20A, 20B) définies par une première partie (12A) et une deuxième partie (12B) d'un organe d'entraînement (12), tel qu'une dent d'une denture ou un doigt de commande, que portent en périphérie, respectivement, les parties de fouillot (2A, 2B). 11. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens d'indexation (31) de la position de fouillot (2) dans le boîtier (4). 12. Dispositif de verrouillage selon la 11, caractérisé par le fait que les moyens d'indexation (31) sont 5 associés aux moyens élastiques de répulsion (11). 13. Dispositif de verrouillage selon la 11 ou 12, caractérisé par le fait que les moyens d'indexation (31) consistent en un moyen de languette (32) sécable faisant saillie d'un côté et/ou ou de l'autre du fouillot (2) pour coopérer directement ou indirectement avec l'une ou l'autre paroi (6, 7) du boîtier (4). 14. Dispositif de verrouillage selon les 13, caractérisé par le fait que la ou les languettes (32) définissant les moyens d'indexation (31) consistent en des patins de blocage (35) s'étendant latéralement au fouillot (2). 15. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens élastiques de compensation du jeu axial du fouillot (2) dans le boîtier (4). 16. Dispositif de verrouillage selon les 14 et 15, caractérisé par le fait que les moyens élastiques de compensation sont constitués, substantiellement, par le ou les patins de blocage (35) constitués en un matériau élastique. 17. Roue d'entraînement caractérisée par le fait qu'elle est subdivisée en deux parties de roue (2A, 2B) selon un plan de jonction perpendiculaire à l'axe de rotation de cette roue, des moyens élastiques de répulsion (11) repoussant les parties de roue dans une position de décalage angulaire (P1). | E,F | E05,F16 | E05B,F16H | E05B 15,F16H 55 | E05B 15/00,F16H 55/17,F16H 55/18 |
FR2896104 | A1 | PROCEDE DE DETERMINATION DE LA POSITION D'UN ROTOR D'UNE MACHINE SYNCHRONE MUNI D'AU MOINS UN ENROULEMENT D'EXCITATION | 20,070,713 | Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de détermination de la position à l'arrêt ou à faible vitesse d'un rotor d'une machine synchrone muni d'au moins un enroulement d'excitation. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans les domaines du secteur automobile, du secteur aéronautique, du secteur industriel. Elle concerne aussi un dispositif mettant en oeuvre ledit procédé de détermination de la position à l'arrêt ou à faible vitesse d'un rotor d'une machine synchrone muni d'au moins un enroulement d'excitation. Etat de la technique Actuellement, une machine électrique synchrone autopilotée comporte deux parties concentriques, une partie tournante qui est le rotor et une partie fixe qui est le stator. La machine électrique est par exemple une machine réversible telle qu'un alterno-démarreur. Le rotor et le stator sont séparés par un entrefer. Le stator comporte une pluralité d'enroulements statoriques, appelés les phases de la machine. Ces enroulements statoriques, régulièrement répartis autour d'un axe central de la machine, permettent de générer un champ magnétique tournant. Le rotor, peut être pourvu d'un aimant permanent. Le rotor peut être également muni d'un ou de plusieurs enroulements d'excitation disposés de façon à ce que leurs inductances mutuelles avec les enroulements statoriques soit une fonction de la position dudit rotor. Un problème rencontré avec ce type de machine est qu'il est nécessaire de déterminer la position angulaire à l'arrêt du rotor par rapport aux enroulements statoriques, pour pouvoir faire démarrer la machine électrique avec un couple maximal. En effet, pour commander un dispositif de pilotage de la machine alimentant les enroulements statoriques, on doit déterminer la position angulaire du rotor à l'instant où l'on applique des tensions d'alimentation aux enroulements statoriques. Connaissant cette position, il est alors possible d'alimenter la machine de sorte que le flux créé 2 au stator reste toujours sensiblement en quadrature électrique avec le flux du rotor, permettant ainsi d'obtenir un couple maximal. La connaissance de cette position permet également de fixer le sens de démarrage de la machine. Une première solution classique au problème de détermination de la position angulaire du rotor consiste à équiper la machine électrique de capteurs de position tels que trois capteurs magnétiques à effet Hall. Ces trois capteurs magnétiques sont décalés spatialement de 120 degrés électriques. Le rapport entre les degrés électriques et les degrés mécaniques dépend du nombre de pôles du rotor. Une période électrique est un tour complet entre un pôle nord et le pôle nord suivant du rotor. Cette période électrique est égale à 360 électriques. Les capteurs magnétiques se situent dans le champ magnétique d'une cible magnétique fixée au rotor de la machine. Cette cible magnétique subit une opération de magnétisation, réalisée en usine. Les capteurs magnétiques sont fixés au stator, en face de cette cible magnétique, de manière à commuter lors des inversions de champs magnétiques. On rappelle qu'une cellule à effet Hall est agencée pour pouvoir détecter les variations d'un champ magnétique avoisinant. Pour une période de 360 électrique, chaque capteur magnétique délivre un signal binaire égal à 0 sur une durée angulaire de 180 électriques et un signal binaire égal à 1 sur le reste de la période. La combinaison logique de ces trois signaux binaires permet d'en déduire la position angulaire du rotor avec une résolution de 60 électriques. Cette résolution peut être affinée par une augmentation du nombre de capteurs magnétiques. Ce type de capteur permet de détecter la position du rotor tant à l'arrêt qu'en rotation dudit rotor. Une telle solution présente divers inconvénients. Notamment, les capteurs magnétiques à effet Hall sont relativement onéreux, et leur montage au voisinage de la machine augmente l'encombrement de cette dernière. En outre, il est nécessaire d'utiliser, en plus des câbles d'alimentation de la machine, d'autres câbles pour alimenter les capteurs magnétiques à effet Hall et de la connectique pour collecter les informations fournies par lesdits capteurs. Il va de soi que l'agencement de tels câbles et connectique dans un environnement difficile d'accès où sont installés les capteurs va à 3 l'encontre des contraintes de maniabilité, de poids, de robustesse, de fiabilité et de coût. De plus, l'opération de magnétisation réalisée sur la cible magnétique augmente le coût global d'une telle machine. Une deuxième solution classique au problème de détermination de la position angulaire du rotor consiste à équiper la machine de capteurs optiques. Ces capteurs optiques détectent le passage d'une bande réfléchissante ou opaque solidaire du rotor. Ils ont le même type de fonctionnement que les capteurs à effet Hall précédemment décrits. De même, la résolution est de 60 degrés électriques. Ce type de capteurs présente les mêmes inconvénients que les capteurs magnétiques. Ces capteurs de position de l'état de la technique présentent un inconvénient considérable du fait que la méthode de détection utilisée pour déceler la position du rotor est une détection mécanique de la position du rotor ayant une résolution angulaire mécanique. Avec cette méthode, plus le nombre de paires de pôles du rotor augmente plus la résolution électrique se dégrade. Une troisième solution classique au problème de détermination de la position du rotor consiste à équiper la machine d'un résolveur permettant de fournir une position quasi absolue du rotor par rapport au stator. Un inconvénient d'une telle solution réside dans le fait que le résolveur est fragile et difficile à mettre en oeuvre dans la machine. Cette solution est plus onéreuse que les solutions précédentes même si ses performances sont nettement supérieures à celles desdites solutions. On observe donc que les solutions proposées dans l'état de la technique pour répondre au problème de détection de la position à l'arrêt du rotor ne sont pas satisfaisantes pour répondre notamment à des contraintes d'encombrement, de fiabilité, de poids et surtout de coût et à des préoccupations propres à des domaines d'application spécifiques, tels que l'automobile. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose de modifier les techniques de détection de la position à l'arrêt du rotor existantes dans le but de supprimer les capteurs de position usuels et la cible magnétique. Cette suppression de tels éléments dans l'invention permet de supprimer les câbles ainsi que la connectique, de manière à répondre notamment aux contraintes de coût, de maniabilité, d'encombrement, de poids, de fiabilité. L'invention permet ainsi une détection de la position à l'arrêt de la machine à rotor bobiné en l'absence de capteurs de position usuels tels que les capteurs magnétiques, optiques, résolveur, mécaniques, capacitifs... La suppression du capteur et de sa mise en place entraîne un gain de place dans la machine d'où une possibilité ultérieure d'accroître la puissance de la machine pour un même volume disponible. L'invention propose une technique de détection de la position du rotor à l'arrêt ou en rotation très lente, à partir des informations contenues dans les tensions engendrées aux bornes des enroulements statoriques, lorsque la tension appliquée à l'enroulement du rotor est soumise à des variations. Avec l'invention, les seules mesures nécessaires pour mettre en oeuvre la technique de détection sont des mesures de tension. Elles ne nécessitent donc pas de transducteur spécifique, d'où un coût réduit. Cette technique de l'invention utilise une méthode de détection électrique augmentant de la même manière la précision sur la position du rotor. Avec cette méthode, le nombre de paires de pôles du rotor peut être augmenté sans pour autant perdre cette précision. Cette méthode permet de déterminer une position électrique du rotor qui est un angle entre les axes magnétiques des enroulements du stator et les axes magnétiques du rotor. La technique de détection de la position à l'arrêt du rotor de l'invention assure un démarrage ferme, dans le bon sens et rapide de la machine. Elle assure également un début de rotation pour une application d'un procédé de détection de position du rotor en rotation. Avec l'invention, l'autopilotage n'est plus basé simplement sur la position du rotor, mais sur des phénomènes électromagnétiques. De ce fait les performances de la commande du dispositif de pilotage sont nettement améliorées. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de détermination de la position d'un rotor d'une machine, le rotor étant muni d'au moins un enroulement d'excitation, l'enroulement d'excitation étant connecté à un hacheur, la machine comportant n enroulements statoriques, n étant un nombre entier, le rotor étant couplé magnétiquement avec chacun des n enroulements statoriques de la machine, cette machine étant connectée à un dispositif de pilotage apte à la piloter en pleine onde ou en modulation de largeur d'impulsions, 5 caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - inhibition du dispositif de pilotage, - application d'une tension d'excitation variable dans le temps sur le rotor, au moyen du hacheur, - mesure d'une force électromotrice induite (e1, e2 ou en) dans 10 chacun des enroulements statoriques, - détermination d'une position du rotor à l'arrêt ou à faible vitesse, à partir des forces électromotrices mesurées, - mise en oeuvre des commandes du dispositif de pilotage, selon la position déterminée du rotor. 15 Selon des modes de réalisation non limitatifs, le procédé selon l'invention comporte les caractéristiques supplémentaires suivantes : - démodulation synchrone des forces électromotrices mesurées. 20 -comparaison d'une force électromotrice induite avec au moins l'un des éléments de l'ensemble formé par : - une autre force électromotrice induite, - une référence commune, 25 - l'opposée d'une autre force électromotrice induite. - lorsqu'une première force électromotrice e1 du premier enroulement statorique est supérieure à une deuxième force électromotrice e2 du deuxième enroulement statorique, alors on produit un premier signal C1.2 30 égal à 1, sinon le premier signal C1.2 est égal à 0, - lorsque la deuxième force électromotrice e2 du deuxième enroulement statorique est supérieure à une troisième force électromotrice e3 du troisième enroulement statorique, alors on produit un deuxième signal C2.3 égal à 1, sinon le deuxième signal C2.3 est égal à 0, 35 - lorsqu'une (n-1)eme force électromotrice e(ä _1) du (n-1)eme 6 enroulement statorique est supérieure à une dernière force électromotrice en du (n)eme enroulement statorique alors on produit un (n-1)eme signal C(n-1).(n) égal à 1, sinon le (n-1)eme signal C(n-1).(n) est égal à 0, -lorsque la dernière force électromotrice en du (n)eme enroulement statorique est supérieure à la première force électromotrice e1 du premier enroulement statorique alors on produit un neme signal Cn.1 égal à 1, sinon le ème signal n Cn.1 est égal à 0, - détermination de la position du rotor à partir de la valeur des n signaux C1.2, C2.3, C(n_1).(n) et Cn,1 représentatifs de la position du rotor, selon des règles prédéfinies. - dans le cas où n est impair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. - dans le cas où n est pair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/n degrés électriques. - dans le cas où n est pair et/ou les n/2 enroulements forment un premier système d'enroulements régulièrement répartis, les n/2 autres enroulements forment un second système d'enroulements régulièrement répartis, les deux systèmes étant déphasés de 360/(2n) degrés électriques, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. - comparaison de chaque force électromotrice avec un signal de référence, - lorsque la première force électromotrice e1 du premier enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on produit un (n+1)eme signal Cl o égale à 1, sinon le (n+1)eme signal Cl o est égal à 0, - lorsque la deuxième force électromotrice e2 du deuxième enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on 7 produit un (n+2)eme signal C20 égal à 1, sinon le (n+2)eme signal C20 est égal à 0, - lorsque la (n)eme force électromotrice en du dernier enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on produit un (2n)eme signal Cno égal à 1, sinon le (2n)eme signal Cno est égal à 0, - détermination de la position du rotor à partir de la valeur des 2n signaux C1.2, C2.3, C(n-1).(n), Cn.1, C10, C20, et Cno représentatifs de la position du rotor, selon des règles prédéfinies. -dans le cas où n est impair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/4n degrés électriques. - dans le cas où n est pair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. - dans le cas où n est pair et/ou n/2 enroulements forment un premier système d'enroulements régulièrement répartis, les n/2 autres enroulements forment un second système d'enroulements régulièrement répartis, les deux systèmes étant déphasés de 360/(2*n) degrés électriques, - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/4n degrés électriques. - les 2n signaux C1.2, C2.3, C(n-1).(n), Cn.1, C1o, C20, et Cno sont rectangulaires et de même fréquence, - ils sont obtenus par une démodulation synchrone. - cette démodulation synchrone est une synchronisation définie par un retard relativement à un front montant de la commande du hacheur. - conversion des forces électromotrices mesurées en numérique, 35 -détermination d'une tension de commande (UH) du hacheur et d'un30 8 rapport cyclique (a) du hacheur, - détermination d'une première valeur (-1/(a.UH) ) et d'une seconde valeur (1/((1û a) . UH) )dépendant de la tension de commande du hacheur ainsi que du rapport cyclique, - lorsque la tension de commande du hacheur est positive alors on multiplie chaque force électromotrice numérique par la première valeur, sinon on les multiplie par la seconde valeur, - détermination d'une position du rotor à partir des résultats des multiplications, selon des règles prédéfinies. -détermination de la position du rotor, lorsque la machine est à l'arrêt. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé, caractérisé en ce qu'il comporte une machine électrique reliée à un dispositif de pilotage, ledit dispositif de pilotage étant connecté à une logique de commande, la logique de commande mettant en oeuvre ledit procédé et fournissant une position du rotor. Selon des modes de réalisation non limitatifs, le dispositif selon l'invention comporte les caractéristiques supplémentaires suivantes : - la machine comporte un rotor muni d'au moins un enroulement d'excitation alimenté en tension variable dans le temps par un hacheur. - le rapport cyclique du hacheur appartient à l'intervalle [0.01, 0.99]. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : Figure 1 : Une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention, Figure 2 : Une représentation schématique d'un rotor et d'un stator d'une machine triphasée, Figure 3 : Une illustration des étapes, dans un premier mode de 9 réalisation, du procédé selon l'invention, Figure 4 : Une illustration des étapes, dans un deuxième mode de réalisation, du procédé selon l'invention, Figure 5 : Une illustration de moyens mettant en oeuvre le premier mode de réalisation de l'invention, dans le cas d'une machine triphasée, Figure 6 : Une représentation graphique du premier mode de réalisation de l'invention dans le cas d'une machine triphasée, Figure 7 : Une représentation des positions vectorielles du rotor à l'arrêt ou à faible vitesse avec le premier mode de réalisation, selon l'invention, dans le cas d'une machine triphasée, Figure 8 : Une illustration de moyens mettant en oeuvre le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas d'une machine triphasée, Figure 9 : Une représentation graphique du deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas d'une machine triphasée, Figure 10 : Une représentation des positions vectorielles du rotor à l'arrêt ou à faible vitesse avec le deuxième mode de réalisation, selon l'invention, dans le cas d'une machine triphasée, Figure 11 : Une représentation graphique du premier ainsi que du deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas d'une machine 20 comportant 6 phases, Figure 12 : Une illustration de moyens mettant en oeuvre un troisième mode de réalisation de l'invention, Figure 13 : Une représentation des positions quasi absolues du rotor à l'arrêt ou à faible vitesse avec le troisième mode de réalisation, selon 25 l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre une machine électrique 1 reliée à un dispositif de pilotage 2 commandé par une logique de commande 3. Dans le domaine 30 des machines électriques, on connaît différents types de machines, parmi lesquels on trouve essentiellement : - des machines à griffe avec ou sans aimants, -des machines synchrones à pôles saillants, - des machines synchrones à rotor bobiné lisse, 35 - des machines à excitation hybride dont le flux à vide est obtenu 10 par une association d'enroulements d'excitation parcourus par des courants électriques et d'aimants permanents, Pour le reste de la description, la machine électrique 1 est une machine synchrone munie d'au moins un bobinage d'excitation. Elle peut 5 être monophasée ou polyphasée. La machine synchrone 1 comporte deux parties concentriques, le rotor 4 et le stator 5. Le rotor 4 ou inducteur est la partie tournante et le stator 5 ou induit est la partie fixe de la machine synchrone 1. Le rotor 4 est muni d'au moins un enroulement d'excitation. L'enroulement d'excitation du rotor 4 est 10 parcouru par un courant d'excitation délivré, dans un exemple préféré, par un hacheur 6. Le courant d'excitation de l'enroulement du rotor crée un champ magnétique. Le hacheur 6 permet de découper en une suite de rectangles périodiques une tension continue délivrée par une source continue 6a. Cette 15 source de tension continue 6a peut être une batterie. Ce découpage périodique de la tension continue est obtenu, au moyen d'un interrupteur statique (non représenté). Lorsque l'interrupteur statique est fermé, la tension continue est appliquée aux bornes de l'enroulement du rotor 4. Le reste du temps, l'interrupteur statique est ouvert et la tension aux bornes de 20 l'enroulement du rotor 4 est nulle. Dans un exemple préféré, la tension continue est égale à 12 volts. Ainsi, la tension appliquée à l'enroulement d'excitation est variable dans le temps. Dans un mode de réalisation préféré, la machine 1 est à l'arrêt ou à faible vitesse quand l'enroulement du rotor 4 est parcouru par le courant 25 d'excitation délivré par le hacheur 6. Dans ce cas, la machine se comporte comme un transformateur tournant ayant pour primaire l'enroulement d'excitation du rotor 4 et pour secondaire les enroulements du stator 5. Ainsi, des forces électromotrices sont induites dans les enroulements statoriques. Ces forces électromotrices sont proportionnelles d'une part à une tension 30 alternative délivrée par le hacheur 6 et d'autre part au cosinus de l'angle que font les enroulements du stator 5 avec un axe de l'enroulement du rotor 4. Le stator 5 peut être muni de plusieurs enroulements. Ces enroulements du stator sont connectés au dispositif de pilotage 2. Ce dispositif de pilotage 2 peut être notamment un onduleur. Dans l'exemple de 35 la figure 1, le dispositif de pilotage 2 est un onduleur de tension. L'onduleur 2 est destiné à convertir une tension continue en plusieurs tensions sinusoïdales, une par enroulement statorique. L'onduleur 2 est alimenté par une source de tension continue 7. Cette source de tension continue 7 est, dans un exemple préféré, une batterie ou un réseau redressé. L'onduleur 2 comporte plusieurs bras de pont (non représentés). Chaque bras de pont est constitué de plusieurs interrupteurs commandables électroniquement. Le point milieu de chaque couple d'interrupteurs d'un même bras de pont de l'onduleur 2 est relié à un enroulement du stator 5. L'onduleur 2 est piloté en pleine onde ou en modulation de largeur d'impulsions, couramment appelé MLI ou encore PWM en anglais, par la logique de commande 3. Pour piloter un onduleur polyphasé, la logique de commande 3 définit l'état ouvert ou fermé de l'ensemble des interrupteurs de l'onduleur 2. Dans l'exemple de la figure 1, l'onduleur 2 est un onduleur triphasé deux niveaux en sachant qu'il peut être remplacé par d'autres types d'onduleur existants. L'onduleur 2 comporte donc trois bras de pont. La logique de commande 3 est souvent réalisée sous forme de circuits intégrés. Dans un exemple, cette logique de commande 3 comporte un microprocesseur 8, une mémoire 9 de programme, une mémoire de calcul M, et une interface 10 d'entrée sortie. Le microprocesseur 8, la mémoire 9, la mémoire M et l'interface 10 d'entrée sortie sont interconnectés par un bus de communication 11. La mémoire M de calcul comporte des règles de calculs ou des abaques permettant de déterminer la position du rotor. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 3 est un tel dispositif. La mémoire 9 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 9 comporte une zone 12 comportant des codes instructions pour déterminer le nombre n d'enroulements du stator. Ce nombre n est un nombre entier. La mémoire 9 comporte une zone 13 comportant des codes instructions pour commander l'inhibition de la commande de l'onduleur. La mémoire 9 comporte une zone 14 comportant des codes instructions pour effectuer des mesures des forces électromotrices induites sur les enroulements statoriques ainsi que la transmission de ces mesures à la logique de commande 3. La mémoire 9 comporte une zone 15 comportant des codes instructions pour réaliser une démodulation synchrone ou asynchrone des forces électromotrices induites. La mémoire 9 comporte une zone 16 comportant des codes instructions pour effectuer soit une comparaison entre elles des forces électromotrices ou une comparaison des forces électromotrices à des valeurs de référence pour déterminer un intervalle d'appartenance de la position du rotor, soit pour effectuer une comparaison des forces électromotrices avec un signal de référence, par exemple un signal nul. Dans une variante, la zone 16 de comparaison peut être effectuée avant la zone de démodulation 15. La mémoire 9 comporte une zone 17 comportant des codes instructions pour effectuer un traitement numérique des mesures des forces électromotrices induites. La mémoire 9 comporte une zone 18 comportant des codes instructions pour déterminer une position du rotor en fonction des résultats fournis par les zones 16 ou 17 associés à des règles de calcul ou à des abaques préalablement définis et enregistrés dans la mémoire M. La mémoire 9 comporte une zone 19 comportant des codes instructions pour calculer une précision de la position du rotor. Cette précision dépend de la parité du nombre n d'enroulement du stator ainsi que de la répartition desdits enroulements. La mémoire 9 comporte une zone 20 comportant des codes instructions pour déterminer une commande de l'onduleur à partir de la position du rotor déterminée grâce aux codes instructions de la zone 18. La figure 2 montre une représentation schématique d'un rotor et d'un stator, dans le cas d'une machine triphasée. La machine comporte un entrefer 20 situé entre le rotor et le stator. Le stator peut être monté indifféremment en triangle, en étoile avec ou sans neutre. Le stator peut comporter une pluralité d'enroulements fixes. De même le rotor peut comporter une pluralité de pôles. Dans l'exemple de la figure 2, le stator comporte un premier enroulement statorique 21, un deuxième enroulement statorique 22 et un troisième enroulement statorique 23. Les trois enroulements 21 à 23 du stator sont répartis de manière régulière dans l'espace. On entend par répartition régulière, un angle uniforme entre les différents enroulements statorique de la machine. Les courants alimentant les enroulements 21 à 23 du stator ont la même valeur efficace. Ces courants statoriques créent un champ magnétique 24 tournant dans le stator. Ce champ tournant 24 statorique est synchrone de la fréquence des courants statoriques. Le champ statorique tourne à la pulsation électrique du rotor. A l'arrêt du rotor le champ statorique est immobile. Dans l'exemple de la figure 2, le rotor est bipolaire. Il comporte deux pôles, un pôle nord et un pôle sud. Le rotor peut être également multipolaire. Le stator possède le même nombre de paires de pôles que le rotor. Le rotor comporte un enroulement 25 centré sur les enroulements 21 à 23 fixes du stator. L'enroulement 25 du rotor est alimenté par un courant d'excitation le rendant semblable à un aimant, entraînant une création d'un champ magnétique 26 rotorique. Ce champ magnétique 26 rotorique ainsi créé cherche en permanence à s'aligner sur celui du stator. Ce champ magnétique 26 rotorique tourne à la même vitesse que le champ statorique 24. Les enroulements statoriques de l'induit ou stator sont soumis au champ magnétique tournant de l'entrefer provoquant la création de forces électromotrices. La force électromotrice induite est la tension produite par la variation du flux magnétique à travers le stator. Les enroulements du stator sont disposés dans le stator de telle sorte que la force électromotrice soit de forme sinusoïdale. Dans le cas d'une machine triphasée, en étoile ou en triangle, chaque enroulement présente une force électromotrice induite de même valeur 25 efficace et déphasée de 120 degrés. Les machines comportant un rotor multipolaire se ramènent à une machine comportant un rotor bipolaire au prix d'une transformation angulaire. La figure 3 montre un procédé, selon l'invention, d'un premier mode de fonctionnement des moyens illustrés à la figure 1. La figure 3 montre une 30 étape 30 préliminaire dans laquelle les commandes de l'onduleur sont entièrement inhibées, pour ne pas court-circuiter les enroulements du stator et fausser les mesures des forces électromotrices induites. Après l'inhibition des commandes de l'onduleur, la logique decommande commande l'excitation de l'enroulement inducteur du rotor avec 35 une période de découpage très inférieure à la constante de temps du rotor. 14 Cette excitation induit des forces électromotrices de même fréquence aux bornes du stator. L'amplitude relative de ces forces électromotrices dépend de la position du rotor. A l'étape 31, la logique de commande effectue les mesures des forces électromotrices. Lors de ces mesures, le rotor est de préférence à l'arrêt ou en rotation très lente. Pour chaque enroulement statorique, la logique de commande mesure une force électromotrice induite au moyen, par exemple, d'un capteur de tension. Pour le premier enroulement statorique la logique de commande mesure une première force électromotrice e,. Pour le deuxième enroulement statorique, elle mesure une deuxième force électromotrice e2 ainsi de suite jusqu'au dernier enroulement statorique où elle mesure la neme force électromotrice en. Ces notations seront gardées pour le reste de la description. Lorsque les mesures des forces électromotrices induites el à eä sont effectuées selon un point neutre ou une référence quelconque alors, on parle de force électromotrice induite simple. Lorsque, les mesure des forces électromotrices induites e, à eä sont complètement différentielles sans recours à un point neutre ou à un point de référence quelconque alors on parle de force électromotrice induite composée. Que les forces électromotrices soient simples ou composées, le résultat obtenu est le même. Ces forces électromotrices induites ont pour expressions : e, = k.vf(t).cos(0 ù B,) e z = k.vf(t). co s(8 ù 02 ) eä == k.vf(t).cos(0 ù 9ä) Où vf(t) est la composante alternative de la tension d'excitation, 0 une position du rotor par rapport à une référence donnée, 01, 02 0n sont les positions des n enroulements du stator par rapport à la même référence et k une constante liée aux paramètres de la machine. L'amplitude de ces forces électromotrices induites est modulée par le cosinus de la position du rotor. A l'étape 32, la logique de commande effectue une démodulation des forces électromotrices induites e, à en mesurées et acquises par la logique de commande. 15 Cette démodulation est de préférence synchrone. Elle permet d'extraire un signal utile noyé dans du bruit. Ce principe s'applique généralement à des signaux de très faibles amplitudes. La démodulation synchrone est un moyen de minimiser l'influence du bruit sur le signal. Dans l'exemple de la figure 3, les forces électromotrices sont démodulées par la tension v, (t). Cette démodulation synchrone est un échantillonnage des forces électromotrices e,, e2 à eä à des instants ayant un retard fixe par rapport aux instants de commutation de la tension v, . Cette démodulation synchrone permet d'obtenir des signaux sinusoïdaux évoluant en fonction de la position du rotor. Dans une variante, la logique de commande peut effectuer une démodulation asynchrone basée sur l'extraction de l'enveloppe des forces électromotrices induites en utilisant un détecteur de crête. Les étapes 33 à 48 montrent les différentes étapes de comparaisons des forces électromotrices induites afin de déterminer un intervalle d'appartenance de l'angle de position du rotor. Ces étapes de comparaison peuvent comporter au moins l'un des éléments de l'ensemble formé par : - comparaison d'une force électromotrice avec une autre force électromotrice, - comparaison d'une force électromotrice avec une référence commune, - comparaison d'une force électromotrice avec l'opposée d'une autre force électromotrice induite. Dans l'exemple de la figure 3, les étapes 33 à 48 effectuent une comparaison de chaque force électromotrice avec une autre force électromotrice. Les résultats de ces comparaisons sont synchrones avec le signal d'excitation puisque les mesures des forces électromotrices sont synchronisées sur les fronts montants du signal de commande du hacheur. Dans une variante, la logique de commande peut comparer les forces électromotrices induites à des valeurs de références. Dans une variante, la logique de commande peut d'abord effectuer les étapes de comparaisons 33 à 48 avant d'effectuer l'étape de démodulation 32. Le fonctionnement de ces étapes de comparaisons 33 à 48 est illustré à la figure 4 pour n égal à 3. 16 A l'étape 33, la logique de commande compare la première force électromotrice e1 à la deuxième force électromotrice e2. Lorsque la première force électromotrice e1 est supérieure à la deuxième force électromotrice e2 alors la logique de commande applique l'étape 34 sinon elle applique l'étape 35. A l'étape 34, la logique de commande produit un premier signal C12, de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 35, le signal C12 a une amplitude nulle. A partir du premier signal C12 obtenu à l'étape 34 ou 35, la logique de commande détermine à l'étape 36, un premier signal R1 représentatif de la position du rotor. A l'étape 37, la logique de commande compare la deuxième force électromotrice e2 à la troisième force électromotrice e3. Lorsque la deuxième force électromotrice e2 est supérieure à la troisième force électromotrice e3 alors la logique de commande applique l'étape 38 sinon elle applique l'étape 39. A l'étape 38, la logique de commande produit un deuxième signal C23, de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 39, le signal C23, a une amplitude nulle. A partir du deuxième signal C23 obtenu à l'étape 38 ou 39, la logique de commande détermine à l'étape 40, un deuxième signal R2 représentatif de la position du rotor. Ainsi de suite jusqu'à la Hème force électromotrice en. A l'étape 41, la logique de commande compare la (n-1)ème force électromotrice en_1 à la dernière force électromotrice en. Lorsque la (n-1 1)ème force électromotrice en_1 est supérieure à la neme force électromotrice en alors la logique de commande applique l'étape 42 sinon elle applique l'étape 43. A l'étape 42, la logique de commande produit un (n-Dème signal C(n_l)(n) de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 43, le signal C(n_1)(n) a une amplitude nulle. A partir du (n-1)ème signal C(n_1)(n) obtenu à l'étape 42 ou 43, la logique de commande détermine à l'étape 44, un (n-1)ème signal Rn_1 représentatif de la position du rotor. A l'étape 45, la logique de commande compare la Hème force électromotrice en à la première force électromotrice e1. Lorsque la nème force électromotrice en est supérieure à la première force électromotrice e1 alors la 17 logique de commande applique l'étape 46 sinon elle applique l'étape 47. A l'étape 46, la logique de commande produit un nème signal Cn1, de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 47, le signal Cm a une amplitude nulle. A partir du nème signal C- obtenu à l'étape 46 ou 47, la logique de commande détermine à l'étape 48, un nème signal Rn représentatif de la position du rotor. Dès que les n signaux R1, R2, Rn_1, Rn représentatifs de la position du rotor, sont obtenus respectivement aux étapes 36, 40, 44 et 48 la 10 logique de commande applique l'étape 49. Dans cette étape 49, la logique de commande détermine la position du rotor en fonction des n signaux binaires R1, R2, Rn_,, Rn représentatifs de la position du rotor associés à des règles de calculs ou abaques contenus dans la mémoire de calcul. La logique de commande 15 code en décimal les n signaux binaires R1, R2, Rn_1, Rn sur une période électrique de sorte que R1 soit le plus faible bit et Rn le plus fort bit. Par conséquent, la logique de commande caractérise la position du rotor par des niveaux pouvant aller de 1 à n ou de 1 à 2n selon la parité de n. Lorsque n est impair, la logique de commande applique les étapes 50, 20 51 afin de calculer la précision de la position du rotor déterminée. Lorsque n est pair, la logique de commande applique les étapes 53-56 pour calculer la précision de la position du rotor déterminée. A l'étape 51, la position du rotor est déterminée avec une précision égale à 360/2n degrés électriques. 25 Lorsque n est pair et que les enroulements du stator sont régulièrement répartis dans l'espace, alors la logique de commande calcule à l'étape 54 la précision de la position du rotor. Cette précision est égale à 360/n degrés électriques. Lorsque n 'est pair et que les enroulements du stator sont 30 irrégulièrement répartis dans l'espace, alors la logique de commande calcule à l'étape 56 la précision de la position du rotor. Cette précision est égale à 360/2n degrés électriques. Ce premier mode de réalisation de l'invention, ci-dessus décrit, est illustré aux figures 5, 6 et 7, dans le cas d'une machine triphasée. Ce premier 35 mode de réalisation permet d'obtenir le même résultat que les capteurs de 18 position à effet hall ou optique de l'état de la technique pour une même machine triphasée. La figure 4 montre un procédé, selon l'invention, d'un deuxième mode de fonctionnement des moyens illustrés à la figure 1. La figure 4 comporte 5 les mêmes étapes 30 à 48 de la figure 3 Les étapes 60 à 75 montrent les différentes étapes de comparaisons de chaque force électromotrice induite à un signal de référence. Dans un exemple préféré, ce signal de référence est un signal nul. Le fonctionnement de ces étapes de comparaisons 60 à 75 est illustré à la figure 8. 10 A l'étape 60, la logique de commande compare la première force électromotrice e1 à un signal nul. Lorsque la première force électromotrice e1 est supérieure au signal nul alors la logique de commande applique l'étape 61 sinon elle applique l'étape 62. A l'étape 61, la logique de commande produit un (n+1)ème signal C10, 15 de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 62, le signal Co, 1a une amplitude nulle. A partir du (n+1)ème signal C10 obtenue à l'étape 61 ou 62, la logique de commande détermine à l'étape 63, un (n+1)ème signal Rn+1 représentatif de la position du rotor. 20 A l'étape 64, la logique de commande effectue une première combinaison C1 du premier signal R1 et du (n+1)ème signal Rn+1 représentatif de la position du rotor. Cette combinaison peut être mise en oeuvre par une addition ou une soustraction. Dans un exemple préféré, cette combinaison est une addition. 25 A l'étape 65, la logique de commande compare la deuxième force électromotrice e2 à un signal nul. Lorsque la deuxième force électromotrice e2 est supérieure au signal nul alors la logique de commande applique l'étape 66 sinon elle applique l'étape 67. A l'étape 66, la logique de commande produit un (n+2)ème signal C20, 30 de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 67, le signal C20, a une amplitude nulle. A partir du (n+2)ème signal C20 obtenue à l'étape 66 ou 67, la logique de commande détermine à l'étape 68, un (n+2)ème signal Rn+2 représentatif de la position du rotor. 35 A l'étape 69, la logique de commande effectue une deuxième 19 combinaison C2 du deuxième signal R2 et du (n+2)ème signal Rn+2 représentatif de la position du rotor. Ainsi de suite jusqu'à la nème force électromotrice en. A l'étape 70, la logique de commande compare la (n-1)ème force électromotrice en_, à un signal nul. Lorsque la (n-1 1)ème force électromotrice en_ 1 est supérieure au signal nul alors la logique de commande applique l'étape 71 sinon elle applique l'étape 72. A l'étape 71, la logique de commande produit un (2n-1)ème signal Con_ 1)0, de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 72, le signal Cn_10 a une amplitude nulle. A partir du (2n-1)ème signal Cn_io obtenue à l'étape 71 ou 72, la logique de commande détermine à l'étape 73, un (2n-1)ème signal R2n_1 représentatif de la position du rotor. A l'étape 74, la logique de commande effectue une (n-1)ème combinaison Cn_1 du (n-1 1)ème signal Rn_1 et du (2n-1)ème signal R2n_1 représentatif de la position du rotor. A l'étape 75, la logique de commande compare la Hème force électromotrice en à un signal nul. Lorsque la nème force électromotrice en est supérieure au signal nul alors la logique de commande applique l'étape 76 sinon elle applique l'étape 77. A l'étape 76, la logique de commande produit un (2n)ème signal Cno, de préférence binaire, dont l'amplitude est égale à 1. A l'étape 77, le signal Cno, a une amplitude nulle. A partir du (2n)ème signal Cno obtenue à l'étape 76 ou 77, la logique de commande détermine à l'étape 78, un (2n)ème signal R2n représentatif de la position du rotor. A l'étape 79, la logique de commande effectue une nème combinaison Cr, du nème signal Rn et du (2n) ème signal R2n représentatif de la position du rotor. Dès l'obtention des n combinaisons C,, C2 Cn_1 et Cn des signaux représentatifs de la position du rotor, la logique de commande applique l'étape 80. Dans cette étape 80, la logique de commande détermine la position du rotor, en associant aux combinaisons C,, C2 Cn_1 et Cn les règles de calculs ou les abaques préalablement définis de la mémoire M. Par conséquent, la logique de commande caractérise la position du 20 rotor par des niveaux pouvant aller de 1 à 2n ou de 1 à 4n selon la parité de n. A l'étape 81 si n est impair, la logique de commande applique l'étape 82 sinon elle applique l'étape 83. A l'étape 81, la précision de la position du rotor déterminée est égale à 360/4n degrés électriques. A l'étape 83, comme n est pair, la logique de commande détermine si les n enroulements du stator sont répartis de manière régulière dans l'espace. Si c'est le cas, elle calcule à l'étape 84 la précision de la position du rotor déterminée qui est égale à 360/2n degrés électriques. Sinon, elle détermine à l'étape 85 la position du rotor avec une précision de 360/4n degrés électriques. Ce deuxième mode de réalisation de l'invention, ci-dessus décrit, est illustré aux figures 8, 9 et 10. Ce deuxième mode de réalisation permet d'affiner la résolution de la position du rotor sans pour autant augmenter le coût. Un troisième mode de réalisation de l'invention est décrit aux figures 11 et 12. La figure 5 montre des moyens mettant en oeuvre le procédé du premier mode de réalisation de l'invention, de la figure 3. Dans l'exemple de la figure 5, n est égale à 3. La machine électrique est une machine triphasée. Après une éventuelle amplification, les forces électromotrices induites sont comparées entre elles pour aboutir à trois signaux rectangulaires de même fréquence. Pour réaliser cette comparaison, les forces électromotrices sont envoyées deux à deux à un comparateur à hystérésis 200a. La logique de commande comporte autant de comparateurs à hystérésis 200a qu'il y a de comparaisons à effectuer. Ce comparateur à hystérésis est de préférence un ampli opérationnel fonctionnant en régime de commutation. L'état de sortie du comparateur définit si une force électromotrice est supérieure ou inférieure à une autre force électromotrice. Le premier comparateur à hystérésis 200a compare la première force électromotrice et à la deuxième force électromotrice e2. Le deuxième comparateur à hystérésis 200b compare la deuxième force électromotrice e2 à la troisième force électromotrice e3. Le troisième comparateur à hystérésis 200c compare la troisième force électromotrice e3 à la première force électromotrice e,. 21 Le signal de sortie de chaque comparateur 200a, 200b et 200c est envoyé respectivement vers un circuit de mise en forme 201a, 201b et 201c. Ces circuits de mise en forme 201a, 201b et 201c permettent d'adapter le signal de sortie des comparateurs afin qu'il puisse être correctement interprété par l'entrée d'une bascule. Dans l'exemple de la figure 5, les circuits de mise en forme 201a, 201b et 201c produisent chacun un signal binaire possédant un état haut et un état bas, à partir du signal de sortie des comparateurs à hystérésis. Ainsi les circuits de mise en forme 201a, 201b et 201c fournissent à la sortie trois signaux rectangulaires de même fréquence. Le signal binaire délivré par chaque circuit de mise en forme 201a, 201b et 201c est respectivement envoyé vers des bascules 202a, 202b et 202c. Les bascules 202a, 202b et 202c sont des portes séquentielles permettant le stockage d'un bit. Ainsi, l'état de la sortie de ces bascules dépend de ses entrées mais également de la valeur qu'elle contient. Dans un mode de réalisation, ces bascules sont des bascules D. Ils peuvent être également tout autre circuit permettant de réaliser une fonction de mémorisation. La bascule D comporte deux entrées, une entrée D correspondant au signal produit par le circuit de mise en forme et une entrée H correspondant à un signal d'horloge fournie par un bloc 203. Ce signal d'horloge est élaboré à partir d'un retard sur les fronts montants de la commande du hacheur. La bascule D comporte une sortie fournissant les signaux représentatifs de la position du rotor. A chaque front montant d'horloge, la sortie recopie la valeur de l'entrée D, et à chaque front descendant d'horloge, la valeur de l'entrée recopiée est mémorisée, dans ce cas la bascule est verrouillée. La bascule D permet ainsi d'obtenir les signaux représentatifs de la position du rotor par synchronisation d'un retard aux fronts montant du signal de commande du hacheur. Dans une variante, un signal Reset peut être mis en place afin d'initialiser une valeur initiale de la bascule, lors de la mise sous tension. Le bloc 203 permet de fournir le signal d'horloge aux bascules 202a, 202b et 202c. Pour ce faire, le bloc 203 comporte un monostable 204. Le monostable 204 est une bascule comportant un état stable et un état instable. II peut passer de l'un à l'autre de ces états sous l'action d'une commande du hacheur 205. Le monostable 205 est utilisé pour faire des temporisations. Avec ce signal d'horloge, les signaux issus de la comparaison sont synchrones au signal d'excitation et périodiques à la fréquence de découpage. En vue de l'extraction d'une information utile sur la position du rotor, la logique de commande prélève les amplitudes des signaux issus des circuits de mise en forme à des instants légèrement retardés par rapport aux fronts montants du signal d'excitation. Le résultat de ce prélèvement conduit à l'élaboration des trois signaux R1, R2 et R3 représentatifs de la position du rotor à des intervalles de 360/(2x3) degrés électriques égale à 60 électriques. La figure 6 montre dans un graphe l'allure des trois forces électromotrices démodulées ainsi que l'allure des résultats des comparaisons entre elles. L'ordonnée représente l'amplitude en volt du signal. L'abscisse représente la position angulaire du rotor. La courbe el montre l'allure de la première force électromotrice e1 démodulée. La courbe e2 montre l'allure de la deuxième force électromotrice e2 démodulée et déphasée de 2n/3 par rapport à la courbe de la première force électromotrice e1 démodulée. La courbe e3 montre l'allure de la troisième force électromotrice e3 démodulée et déphasée 2n/3 par rapport à la courbe de la deuxième force électromotrice e2 démodulée. La figure 6 montre également les représentations binaires des résultats de la comparaison deux à deux des forces électromotrices. La courbe f1 représente le résultat binaire de la comparaison des courbes el et e3. La courbe f2 représente le résultat binaire de la comparaison des courbes e2 et e1. La courbe f3 représente le résultat binaire de la comparaison des courbes e3 et e2. Le résultat binaire comporte un état haut égal à 1 et un état bas égal à 0. Dans l'intervalle -01 à 00, la courbe el étant supérieure à la courbe e3 entraîne que la courbe f1 est à l'état haut. La courbe e2 étant inférieure à la courbe el entraîne que la courbe f2 est à l'état bas. La courbe e3 étant supérieure à la courbe e2 entraîne que la courbe f3 est à l'état haut. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état haut, le deuxième signal R2 est à l'état bas de même que le troisième signal R3. Dans l'intervalle 00 à 01, la courbe e3 devient inférieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état bas. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état haut de même que le deuxième signal R2 et le troisième signal R3 est à l'état bas. Dans l'intervalle 01 à 02, la courbe e2 devient supérieure à la courbe el entraînant un changement d'état de la courbe f2. La courbe f2 passe à l'état haut. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état bas de même que le troisième signal R3, le deuxième signal R2 est à l'état haut. Dans l'intervalle 02 à 03, la courbe el devient inférieure à la courbe e3 entraînant un changement d'état de la courbe f1. La courbe f1 passe à l'état bas. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état bas, le deuxième signal R2 est à l'état haut de même que le troisième signal R3. Dans l'intervalle 03 à 04, la courbe e3 devient supérieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état haut. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état bas de même que le deuxième signal R2 et le troisième signal R3 est à l'état haut. Dans l'intervalle 04 à 05, la courbe e2 devient inférieure à la courbe el entraînant un changement d'état de la courbe f2. La courbe f2 passe à l'état bas. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état haut de même que le troisième signal R3, le deuxième signal R2 est à l'état bas. Dans l'intervalle 05 à 06, la courbe el devient supérieure à la courbe e3 entraînant un changement d'état de la courbe f1. La courbe f1 passe à l'état haut. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état haut, le deuxième signal R2 est à l'état bas de même que le troisième signal R3. Dans l'intervalle 06 à 07, la courbe e3 devient inférieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état bas. Dans ce cas, le premier signal R1 est à l'état haut de même que le deuxième signal R2 et le troisième signal R3 est à l'état bas. Les résultats de ces comparaisons sont déphasés de 360/(2x3) degrés électriques. Ces résultats sont alors obtenus avec une précision de 60 degrés électriques. Physiquement, il n'est pas possible d'obtenir à la fois les trois signaux R1, R2 et R3 représentatif de la position du rotor à l'état haut ou à l'état bas. La figure 7 montre la position d'un vecteur position du rotor élaboré à partir des trois signaux R1, R2 et R3 représentatifs de la position du rotor. Ce 35 vecteur position est obtenu selon la relation suivante : 24 P(9)= 3 {Ri+aR 2+a2R3} 'I 3 où a = e Ce vecteur position est représenté en ordonnée par la composante py et en abscisse par la composante px. Il occupe successivement les six sommets d'un hexagone à des intervalles angulaires réguliers de 60 électriques. Sur la machine comportant un rotor bipolaire, les différents vecteurs de position P 1 à P 6 mettent en évidence six secteurs S1 à S6 angulaires représentatifs des différentes comparaisons possibles entre les forces électromotrices induites par l'excitation du bobinage rotorique. Chaque secteur angulaire a son sommet au centre de l'hexagone et fait un angle de 60 électrique. Chacun des vecteurs de position forme avec le vecteur de position consécutif un secteur angulaire. Le premier secteur angulaire S1 est formé par les vecteurs de position P 1 et P 2 ainsi de suite jusqu'au sixième secteur angulaire S6 qui est formé par les vecteurs de position P 6 et P 1 . La figure 8 montre des moyens mettant en oeuvre le procédé du deuxième mode de réalisation de l'invention, de la figure 4, pour la même machine triphasée que dans les exemples des figures 5, 6 et 7. La figure 8 montre un schéma synoptique de la comparaison des forces électromotrices entres elles ainsi que le passage de ces forces électromotrices à zéro. La logique de commande effectue comme dans le premier mode de réalisation une première comparaison correspondante à la comparaison de chaque force électromotrice à une autre force électromotrice. Cette première comparaison est effectuée par des comparateurs 301a, 301b et 301c. La logique de commande effectue une deuxième comparaison correspondante à la comparaison de chaque force électromotrice à un signal nul. Cette deuxième comparaison est effectuée par des comparateurs 300a, 300b et 300c. Le comparateur 300a compare la première force électromotrice e, à un signal nul. Le comparateur 300b compare la deuxième force électromotrice e2 à un signal nul. Le comparateur 300c compare la troisième force électromotrice e3 à un signal nul. Le comparateur 301a compare la première force électromotrice e, à la deuxième force électromotrice e2. Le 25 comparateur 301b compare la deuxième force électromotrice e2 à la troisième force électromotrice e3. Le comparateur 301c compare la troisième force électromotrice e3 à la première force électromotrice e1. La sortie de chaque comparateur est envoyée vers une bascule, de préférence bascule D, dont le signal d'horloge est fourni par un bloc 303. La bascule 302a reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 300a et fournit un quatrième signal R4 représentatif de la position du rotor. La bascule 302b reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 301a et fournit le premier signal R1 représentatif de la position du rotor. La bascule 302c reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 300b et fournit un cinquième signal R5 représentatif de la position du rotor. La bascule 302d reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 301 b et fournit le deuxième signal R2 représentatif de la position du rotor. La bascule 302e reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 300c et fournit un sixième signal R6 représentatif de la position du rotor. La bascule 302f reçoit le résultat de la comparaison du comparateur 301c et fournit le troisième signal R3 représentatif de la position du rotor. En d'autres termes, les bascules ayant comme entrée le résultat de comparaison des forces électromotrices entre elles fournissent trois signaux R1, R2 et R3 représentatifs de la position du rotor. Les bascules ayant comme entrée le résultat de comparaison de chaque force électromotrice au signal nul fournissent trois autres signaux R4, R5 et R6 représentatifs de la position du rotor. Pour tirer profit du déphasage entre les signaux R1, R2, R3 et R4, R5, R6 la logique de commande combine ces signaux. Cette combinaison est de préférence réalisée par un additionneur. L'additionneur 304a reçoit le premier signal R1 et le quatrième signal R4 représentatifs de la position du rotor, et fournit en sortit une première combinaison C1. L'additionneur 304b reçoit le deuxième signal R2 et le cinquième signal R5 représentatifs de la position du rotor, et fournit en sortit une deuxième combinaison C2. L'additionneur 304c reçoit le troisième signal R3 et le sixième signal R6 représentatifs de la position du rotor, et fournit en sortit une troisième combinaison C3. Ces trois signaux de combinaisons C1, C2 et C3 sont transmis à un calculateur 305. Ce calculateur 305 détermine le vecteur position du rotor à partir des abaques ou des règles de calculs contenus dans la mémoire de calcul M. Il fournit en 26 sortit les composantes py et pX du vecteur position du rotor. La figure 9 montre dans un graphe l'allure des courbes des trois forces électromotrices démodulées ainsi que le résultat de la comparaison des courbes deux à deux et le résultat de la comparaison de chaque courbe avec le signal nul. Les trois courbes e1, e2 et e3 des trois forces électromotrices e,, e2 et e3 sont les mêmes que celles représentées dansla figure 6. De même, les trois courbes f1, f2 et f3 représentent les mêmes résultats de comparaison que ceux présentées à la figure 6. La courbe f4 représente le résultat binaire de la comparaison de la courbe el à un signal nul. La courbe f5 représente le résultat binaire de la comparaison de la courbe e2 à un signal nul. La courbe f6 représente le résultat binaire de la comparaison de la courbe e3 à un signal nul. Dans l'intervalle -03 à -02, la courbe el étant inférieure à la courbe e3 entraîne que la courbe f1 est à l'état bas. La courbe e2 étant inférieure à la courbe el entraîne que la courbe f2 est à l'état bas. La courbe e3 étant supérieure à la courbe e2 entraîne que la courbe f3 est à l'état haut. La courbe el étant positif entraîne que la courbe f4 est à l'état haut. La courbe e2 étant négatif entraîne que la courbe f5 est à l'état bas. La courbe e3 étant positif entraîne que la courbe f6 est à l'état haut. Dans l'intervalle -02 à -01, la courbe el devient supérieure à la courbe e3 entraînant un changement d'état de la courbe f1. La courbe f1 passe à l'état haut. Dans l'intervalle -01 à 00, la courbe e3 devient négative entraînant un changement d'état de la courbe f6. La courbe f6 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 00 à 01, la courbe e3 devient inférieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 01 à 02, la courbe e2 devient positive entraînant un changement d'état de la courbe f5. La courbe f5 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 02 à 03, la courbe e2 devient supérieure à la courbe el entraînant un changement d'état de la courbe f2. La courbe f2 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 03 à 04, la courbe el devient négative entraînant un changement d'état de la courbe f4. La courbe f4 passe à l'état bas. 27 Dans l'intervalle 04 à 05, la courbe el devient inférieure à la courbe e3 entraînant un changement d'état de la courbe f1. La courbe f1 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 05 à 06, la courbe e3 devient positive entraînant un changement d'état de la courbe f6. La courbe f6 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 06 à 07, la courbe e3 devient supérieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 07 à 08, la courbe e2 devient négative entraînant un changement d'état de la courbe f5. La courbe f5 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 08 à 09, la courbe e2 devient inférieure à la courbe el entraînant un changement d'état de la courbe f2. La courbe f2 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 09 à 010, la courbe el devient positive entraînant un changement d'état de la courbe f4. La courbe f4 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 010 à 011, la courbe el devient supérieure à la courbe e3 entraînant un changement d'état de la courbe f1. La courbe f1 passe à l'état haut. Dans l'intervalle 011 à 012, la courbe e3 devient négative entraînant un changement d'état de la courbe f6. La courbe f6 passe à l'état bas. Dans l'intervalle 012 à 013, la courbe e3 devient inférieure à la courbe e2 entraînant un changement d'état de la courbe f3. La courbe f3 passe à l'état bas. Les résultats de ces comparaisons sont déphasés de 30 degrés électriques qui est égale à 360/(4x3) degrés électriques. La figure 9 montre la position d'un vecteur position du rotor élaboré à partir des trois combinaisons C,, C2 et C3 respectivement des six signaux R, + Rn+1, R2 + Rn+2 et R3 + Rn+3 représentatifs de la position du rotor. Ce vecteur position est obtenu selon la relation suivante : P(B)= 3 {C1+aC 2+a2C3} 2z où a=e Les composantes pX et py de ce vecteur position sont données par : 28 2( c+c3 c' 3 2 =T(c2 ùc,) La figure 10 montre les douze positions angulairement distantes de 30 électriques et successivement occupées par le vecteur de position. Les différents vecteurs de position P 1 à P 12 du rotor mettent en évidence douze secteurs S1 à S12 angulaires représentatifs des différentes comparaisons possibles entre les forces électromotrices induites par l'excitation du bobinage rotorique ainsi que la comparaison de chaque force électromotrice avec le signal nul. Le premier secteur angulaire S1 est formé par les vecteurs de position P 1 et P 2 ainsi de suite jusqu'au douzième secteur angulaire S12 qui est formé par les vecteurs de position P 12 et P 1 . Dans un exemple, le vecteur position du rotor se situe dans le premier secteur S1 lorsque : -la première force électromotrice e, est supérieure à la troisième force électromotrice e3, - la deuxième force électromotrice e2 est supérieure à la première force électromotrice el, et - la première force électromotrice e, est positive, la deuxième force électromotrice e2 est négative et la troisième force électromotrice e3 est positive. La détection de la position du rotor est donc deux fois plus précise quand l'information sur les changements de signes des forces électromotrices induites est exploitée. La localisation du rotor se fait à 15 électriques de sa position réelle. Ceci permet de définir douze secteurs angulaires du vecteur position sur une machine bipolaire. Les exemples des moyens ci-dessus décrits mettant en oeuvre le procédé de l'invention peuvent être appliqués aux machines comportant un nombre pair de phases. Dans le cas d'une machine comportant un nombre pair d'enroulements du stator, la logique de commande calcule la précision de la position du rotor en fonction de la répartition des phases dans l'espace. La figure 11 a montre l'allure des courbes des forces électromotrices des 6 enroulements statoriques irrégulièrement répartis. Les 6 enroulements statoriques peuvent être répartis en deux sous-groupes. Dans ce cas, ils sont X' i 29 répartis en deux doubles triphasés. Dans ce cas, on répartit régulièrement les 3 premiers enroulements à 360/n degrés électriques les uns des autres, égale ici à 60 degrés électriques. Puis, on répartit les 3 derniers enroulements du stator à 360/2n degrés électriques, égale ici à 30 degrés électriques, des 3 premiers enroulements. Autrement dit, le premier enroulement du deuxième groupe est déphasé de 30 degrés électriques par rapport au premier enroulement du premier groupe. Et ainsi de suite. La figure 11 b montre l'étape de comparaison du premier mode de réalisation de l'invention, dans le cas d'une machine comportant 6 phases irrégulièrement réparties. Cette étape de comparaison, dans l'exemple de la figure 11 b, utilise la comparaison d'une force électromotrice avec une autre ainsi que la comparaison d'une force électromotrice avec l'opposée d'une autre. La précision de la position du rotor est égale à 30 degrés électriques avec le premier mode de réalisation de l'invention. La figure 11c montre l'étape de comparaison des forces électromotrices avec un signal nul du deuxième mode de réalisation de l'invention. Le deuxième mode de réalisation de l'invention combine les résultats obtenus à la figure 11 b ainsi que les résultats obtenus à la figure 11 c. La précision obtenue avec cette combinaison est de 15 degrés électriques. On obtient avec ce type de répartition la même précision que lorsque n est impair. Lorsque les 6 enroulements du stator sont régulièrement répartis dans l'espace, alors la précision de la position du rotor est égale à 60 degrés électriques, avec le premier procédé de l'invention. Cette précision est de 30 degrés électriques pour le deuxième procédé de l'invention. Avec ce type de répartition des enroulements du stator la précision sur la position du rotor est deux fois moins bonne que lorsque n est pair et irrégulièrement répartis. La figure 12 montre des moyens mettant en oeuvre le troisième mode de réalisation de l'invention. Dans ce troisième mode de réalisation la logique de commande exploite de manière instantanée les mesures de forces électromotrices afin de déterminer une position instantanée du rotor avec une résolution extrêmement fine. Pour ce faire, la logique de commande comporte un processeur 400 30 de signaux numérique appelé en anglais Digital Signal Processor ou DSP. Ce processeur 400 est un calculateur optimisé pour effectuer des calculs complexes en un coup d'horloge, mais aussi pour accéder très facilement à un grand nombre d'entrées numériques ou analogiques. Il permet de manipuler et traiter facilement des signaux numériques issus de la conversion de signaux analogiques. Pour évaluer la position du rotor à l'arrêt dont la vitesse est quasi nulle, la logique de commande commence par inhiber la commande de l'onduleur puis par exciter le bobinage inducteur du rotor par le biais du hacheur à une fréquence suffisamment importante pour réduire l'ondulation du courant d'excitation. Le processeur 400 reçoit à l'entrée d'un convertisseur analogique numérique 401 les n forces électromotrices el, e2, e3.... en. Ces n signaux e,, e2, e3.... en analogiques sont convertis en signaux numériques. Ces n signaux numériques sont envoyés chacun vers un multiplicateur. Le multiplicateur 501 comporte une première entrée 501a recevant la première force électromotrice e, convertie. Le multiplicateur 502 comporte une deuxième entrée 502a recevant la deuxième force électromotrice e2 convertie. Le multiplicateur 503 comporte une première entrée 503a recevant la troisième force électromotrice e3 convertie. Ainsi de suite, jusqu'au multiplicateur 50n comportant une première entrée 50na recevant la nème force électromotrice en convertie. Les multiplicateurs 501, 502, 503 50n comportent une deuxième entrée 504 recevant soit une première valeur égale à : _1/(a. UH) ou soit une deuxième valeur égale à : 1/((1ù a) • UH) . En sachant que UH est la commande du hacheur et a le rapport cyclique du hacheur. Ces deux valeurs peuvent être changées selon les besoins de l'invention. Pour utiliser l'une ou l'autre de ces valeurs, le processeur comporte un comparateur 402. Lorsque la commande du hacheur est positive alors le comparateur délivre la première valeur qui est envoyée aux entrées 504 de chaque multiplicateur. Sinon, l'entrée 504 de chaque multiplicateur reçoit la deuxième valeur. Les données fournies par les multiplicateurs sont transmises à des moyens de filtrage. Les moyens de filtrage 601, 602, 603 60n filtrent respectivement les données reçues des multiplicateurs 501, 502, 503 31 50n. le filtrage des signaux est réalisé avec la plus faible modification de phase possible. Les données filtrées sont envoyées vers un calculateur 403. Par des règles de calculs prédéfinis ou par des abaques, le calculateur calcule la position du rotor de manière instantanée. Le calculateur détermine les composantes px et py du vecteur position du rotor. Ces composantes sont envoyés vers un convertisseur numérique analogique 404. Les composantes px et py suivent toujours le cosinus et le sinus de la position angulaire du rotor mais avec une certaine avance de phase liée à la présence de la vitesse du rotor. Cette avance est d'autant plus faible que la rotation est très lente. Les composants des trois modes de réalisation de l'invention peuvent être remplacés par des composants correspondants. De même d'autres composants peuvent être intercalés entre les composants décrits desdits trois modes de réalisation. La figure 13 montre les différentes positions qu'occupe le rotor par rapport au stator, selon le troisième mode de réalisation. Comme représenté à la figure 13, l'ensemble des vecteurs positions du rotor a une forme circulaire représentative de la position instantanée du rotor. Le vecteur position instantanée du rotor est donné par la relation 20 suivante : n P(9) = n . [cos(8ùek ).e1 Bk j k=1 Les projections de p(9) sur l'axe réel et imaginaire de la figure 13 sont respectivement proportionnelles à cos(0) et à sin(0). Dans ce cas, la 25 position du rotor est définie par : 8=arctg( ) p Px | La présente invention a pour objet un procédé de détermination de la position à l'arrêt d'un rotor d'une machine muni d'au moins un enroulement d'excitation. L'invention propose une technique de détection de la position du rotor à l'arrêt, à partir des informations contenues dans les tensions engendrées aux bornes des enroulements statoriques, lorsque la tension appliquée à l'enroulement du rotor est soumise à des variations. L'invention permet ainsi une détection de la position à l'arrêt de la machine à rotor bobiné en l'absence de capteurs de position usuels tels que les capteurs magnétiques, optiques, résolveur, mécaniques, capacitifs... | 1 - Procédé de détermination de la position d'un rotor (4) d'une machine (1), le rotor étant muni d'au moins un enroulement d'excitation (25), l'enroulement d'excitation étant connecté à un hacheur (6), la machine comportant n enroulements statoriques, n étant un nombre entier, le rotor étant couplé magnétiquement avec chacun des n enroulements statoriques de la machine, cette machine étant connectée à un dispositif de pilotage (2) apte à la piloter en pleine onde ou en modulation de largeur d'impulsions, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : -inhibition du dispositif de pilotage, - application d'une tension d'excitation variable dans le temps sur le rotor, au moyen du hacheur, -mesure d'une force électromotrice induite (e1, e2 ou en) dans chacun des enroulements statoriques, - détermination d'une position du rotor à l'arrêt ou à faible vitesse, à partir des forces électromotrices mesurées, - mise en oeuvre des commandes du dispositif de pilotage, selon la position déterminée du rotor. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détermination de la position du rotor comporte l'étape suivante : -démodulation synchrone des forces électromotrices mesurées. 3 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le procédé comporte l'étape suivante : - comparaison d'une force électromotrice induite avec au moins l'un des éléments de l'ensemble formé par : - une autre force électromotrice induite, - une référence commune, -l'opposée d'une autre force électromotrice induite. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que - lorsqu'une première force électromotrice (e1) du premier enroulement statorique est supérieure à une deuxième force électromotrice (e2) du deuxième enroulement statorique, alors on produit un premier signal (C1.2) égal à 1, sinon le premier signal (C1.2) est égal à 0, - lorsque la deuxième force électromotrice (e2) du deuxième 33 enroulement statorique est supérieure à une troisième force électromotrice e3 du troisième enroulement statorique, alors on produit un deuxième signal (C2.3) égal à 1, sinon le deuxième signal (C2.3) est égal à 0, - lorsqu'une (n-1)eme force électromotrice (e(n-1)) du (n-1)eme enroulement statorique est supérieure à une dernière force électromotrice en du (n)eme enroulement statorique alors on produit un (n-1)eme signal (C(n_ 1).(n)) égal à 1, sinon le (n-1)eme signal (C(n_1).(n)) est égal à 0, - lorsque la dernière force électromotrice (en) du (n)eme enroulement statorique est supérieure à la première force électromotrice (e1) du premier enroulement statorique alors on produit un neme signal (Cn.1) égal à 1, sinon le neme signal (Cn.1) est égal à 0, - détermination de la position du rotor à partir de la valeur des n signaux (C1.2, C2.3, C(n-1).(n) et Cn,1) représentatifs de la position du rotor, selon des règles prédéfinies. 5- Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est impair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, l'étape suivante - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. 6 - Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est pair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, l'étape suivante : - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/n degrés électriques. 7- Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est pair et/ou les n/2 enroulements forment un premier système d'enroulements régulièrement répartis, les n/2 autres enroulements forment un second système d'enroulements régulièrement répartis, les deux systèmes étant déphasés de 360/(2n) degrés électriques, l'étape suivante : - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. 8 - Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, 34 caractérisé en ce que le procédé comporte aussi les étapes suivantes : -comparaison de chaque force électromotrice avec un signal de référence, -lorsque la première force électromotrice (e,) du premier enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on produit un (n+1)eme signal (C10) égale à 1, sinon le (n+1)eme signal (C10) est égal à 0, - lorsque la deuxième force électromotrice (e2) du deuxième enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on produit un (n+2)eme signal (C20) égal à 1, sinon le (n+2)eme signal (C20) est égal à 0, - lorsque la (n)eme force électromotrice (en) du dernier enroulement statorique est supérieure au signal de référence, alors on produit un (2n)eme signal (Cn0) égal à 1, sinon le (2n)eme signal (Cn0) est égal à 0, - détermination de la position du rotor à partir de la valeur des 2n signaux (C1.2, C2.3, C(n-1).(n), Cn.1, C10, C20, et Cn0) représentatifs de la position du rotor, selon des règles prédéfinies. 9 - Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est impair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, l'étape suivante : - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/4n degrés électriques. 10 - Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est pair et/ou les n enroulements statoriques sont répartis de manière régulière, l'étape suivante : - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/2n degrés électriques. 11 - Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le procédé comporte, dans le cas où n est pair et/ou les n/2 enroulements forment un premier système d'enroulements régulièrement répartis, les n/2 autres enroulements forment un second système d'enroulements régulièrement répartis, les deux systèmes étant déphasés de 360/(2n) degrés électriques, l'étape suivante : - détermination de la position du rotor avec une précision de 360/4n degrés électriques. 12- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11,caractérisé en ce que - les 2n signaux (C1.2, C2.3, C(n-1).(n), Cn.1, C10, C20, et Cno) sont rectangulaires et de même fréquence, - ils sont obtenus par une démodulation synchrone. 13- Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le procédé comporte l'étape suivante : - cette démodulation synchrone est une synchronisation définie par un retard relativement à un front montant de la commande du hacheur. 14- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - conversion des forces électromotrices mesurées en numérique, - détermination d'une tension de commande (UH) du hacheur et d'un rapport cyclique (a) du hacheur, - détermination d'une première valeur (4(a-U11 et d'une seconde valeur (1/((1ûa) Uä)) dépendant de la tension de commande du hacheur ainsi que du rapport cyclique, - lorsque la tension de commande du hacheur est positive alors on multiplie chaque force électromotrice numérique par la première valeur, sinon on les multiplie par la seconde valeur, -détermination d'une position du rotor à partir des résultats des multiplications, selon des règles prédéfinies. 15- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le procédé comporte l'étape suivante : - détermination de la position du rotor, lorsque la machine est à l'arrêt. 16 - Dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte une machine électrique reliée (1) à un dispositif de pilotage (2), ledit dispositif de pilotage étant connecté à une logique de commande (3), la logique de commande mettant en oeuvre ledit procédé et fournissant une position du rotor. 17 - Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que la machine comporte un rotor (4) muni d'au moins un enroulement d'excitation (25) alimenté en tension variable dans le temps par un hacheur (6). 18 - Dispositif selon la 17 caractérisé en ce que le rapport cyclique du hacheur appartient à l'intervalle [0.01, 0.99]. 35 | H | H02 | H02P | H02P 1 | H02P 1/04 |
FR2900361 | A1 | SYSTEME AUTOMATISE POUR SCIER DE COURTS MORCEAUX DE BOIS | 20,071,102 | L'invention concerne d'une façon générale les systèmes automatisés de sciage de bois. Plus particulièrement, l'invention est relative au sciage de précision de courts tronçons de bois. L'augmentation des coûts de main-d'oeuvre et des exigences d'améliorations des délais et de la rentabilité de la construction ont rendu souhaitable la fabrication d'éléments et de modules de construction hors chantier dans des locaux de fabrication spécialisés. Avec les constructions à charpente en bois, en particulier les constructions préfabriquées pour habitations, il y a de grandes économies à réaliser en disposant d'équipements automatisés capables de mesurer et de scier des éléments en bois utilisés dans des cloisons, des fermes et autres structures préfabriquées. Lorsqu'un élément de construction particulier se répète encore et encore, l'utilisation de tels équipements automatisés peut abréger les délais de construction et abaisser le coût. Les économies permises par une telle solution sont encore plus intéressantes pour des conceptions personnalisées de constructions. Pour des structures de charpente en bois impliquant une élaboration de la charpente sur le chantier, le prédécoupage et le marquage de bois dans des locaux situés hors d'un chantier permettent de disposer d'une conception à éléments prêts à assembler, ce qui limite les mesures, le sciage et le besoin de main-d'oeuvre spécialisée sur le chantier. Il peut en résulter un raccourcissement des délais de construction ainsi qu'une forte limitation des coûts. Il est également possible de réduire très fortement les erreurs de construction sur le chantier. L'utilisation de fermes ou de panneaux préfabriqués limite aussi très fortement les retards de construction dus aux problèmes posés par les intempéries sur le chantier. Les fermes et les panneaux peuvent être construits dans des ateliers abrités sans que les conditions météorologiques n'aient d'incidence sur le rendement des ouvriers et des équipements concernés. Les fermes préfabriquées, en particulier, comportent de multiples pièces de bois qui doivent être découpées avec précision à des longueurs données tout en ayant des extrémités taillées d'onglets avec précision pour former des assemblages bien ajustés. Une ferme de toit classique comporte deux membrures supérieures, une membrure inférieure, plusieurs pièces telles que des tirants et peut également comporter des cales en coin et des portes à faux. Nombre de ces pièces nécessitent la préparation de tailles d'onglets aux extrémités des pièces en bois. Nombre des pièces nécessitent de multiples tailles d'onglets à une extrémité. Pour qu'une ferme atteigne le maximum de son intégrité et de sa résistance de construction, les assemblages entre les diverses pièces de bois doivent être bien ajustés. Ainsi, le découpage de précision des éléments d'une ferme est très important pour créer une ferme qui réponde aux normes techniques. En réponse à ces besoins, dans bien des cas, les travaux de sciage et de taille d'onglets pour des éléments de ferme ont été automatisés afin d'améliorer la précision, la vitesse et le rendement. En particulier les fermes de toits préfabriquées comprennent de multiples pièces de bois qui doivent être sciées avec précision à des longueurs tout en ayant des extrémités taillées d'onglet avec précision afin de former des joints bien ajustés. Comme illustré sur la Fig. 1, une ferme de toit classique comprend deux membrures supérieures TC, une membrure inférieure BC, plusieurs pièces WB telles que des contre-fiches, jambettes, poinçons et autres et peut également comporter des cales en coin WD et des portes à faux O. Comme on peut le voir en examinant la Fig. 1, nombre de ces pièces nécessitent la réalisation de tailles d'onglets aux extrémités des pièces de bois. Nombre des pièces nécessitent de multiples tailles d'onglets à une extrémité. Pour qu'une ferme parvienne au maximum de son intégrité et de sa résistance mécanique de construction, les joints entre les diverses pièces de bois doivent être bien ajustés. Ainsi, un sciage de précision des éléments de ferme est très important pour créer une ferme qui satisfasse les normes techniques. Ainsi, dans bien des cas, le travail de découpage et de taille d'onglets d'éléments de ferme a été automatisé afin d'améliorer la précision. En particulier, lorsqu'on scie du bois destiné à des fermes de toits, certains des éléments en bois peuvent être très courts. Certains éléments en bois de fermes de toits peuvent avoir une longueur ne dépassant pas environ 150 mm (6"). Bien que les équipements automatisés de mesure et de sciage qui existent actuellement permettent de couper des pièces de bois à cette longueur, les équipements actuels se heurtent à certaines limites. Par exemple, une fois qu'un court élément en bois est coupé, il tombe généralement dans un bac à déchets, car un grand nombre des équipements de découpage de bois qui existent actuellement ne comportent aucun moyen pour emporter de courts éléments en bois une fois qu'ils sont coupés. Une autre limite à laquelle se heurtent les équipements automatisés de mesure et de sciage qui existent actuellement est que, une fois qu'est faite une première entaille séparant le court élément en bois d'un élément en bois plus long, l'équipement automatisé n'a pas la possibilité de réaliser d'autres entailles dans ce court élément en bois. Par exemple, si on a besoin d'un élément en bois de 300 mm (environ 12") avec deux tailles d'onglets à chaque extrémité, les équipements automatisés actuels peuvent sans difficultés réaliser les deux tailles d'onglets à la première extrémité, puis faire avancer un tronçon de bois plus long dans lequel est découpé l'élément court jusqu'à un endroit où la troisième entaille peut être réalisée. Cependant, une fois que la troisième entaille est réalisée, le court élément en bois tombe dans un bac à déchets et n'est plus utilisable pour réaliser la quatrième entaille. Ainsi, soit la quatrième entaille doit être faite à la main, soit l'élément court doit être entièrement réalisé manuellement. Une autre limite à laquelle se heurtent les équipements existants est que, puisque les courts éléments en bois ne continuent pas à être transportés une fois qu'ils sont coupés mais qu'ils tombent dans le bac à déchets avec les véritables déchets de matière à mettre au rebut, les courts éléments en bois voulus doivent être triés dans le bac par un opérateur pour les sortir des vrais déchets. Avec de très courts éléments en bois, il peut être très difficile de distinguer quels éléments sont vraiment des déchets à mettre au rebut et quels éléments en bois sont en fait des pièces utilisables qu'il convient de récupérer. Ainsi, l'industrie du sciage automatisé du bois devrait bénéficier d'un système servant à manipuler de courts morceaux de bois tout en conservant la possibilité de réaliser des entailles précises sur les courts éléments en bois. Selon un premier aspect de la présente invention, un système de sciage automatisé pour couper un morceau de bois comprend globalement une scie pour découper un morceau de bois et un transporteur disposé par rapport à la scie et mobile dans une direction pour mettre en place le morceau de bois afin qu'il soit coupé par la scie. Le transporteur est réglable dans une direction sensiblement orthogonale à ladite direction de déplacement. Le transporteur peut comprendre un mors flottant mobile dans ladite direction sensiblement orthogonale à ladite direction de mouvement du transporteur. Le transporteur peut comporter un ressort, le mors flottant se déplaçant dans ladite direction orthogonale à l'encontre de la poussée exercée par le ressort. Le transporteur peut comporter un second mors, le mors flottant et/ou le second mors comporte(nt) une face striée pourvue de saillies vives et l'autre comportant une face à crêtes pourvue de saillies arrondies. Selon un autre aspect de la présente invention, un procédé de sciage d'un court morceau de bois consiste globalement à immobiliser un morceau de bois entre les mors d'un transporteur. Le morceau de bois est acheminé jusqu'à une scie dans une direction sensiblement parallèle à un axe longitudinal du morceau de bois. Au moins un des mors du transporteur est réglé dans une direction sensiblement orthogonale à la direction de transport du morceau de bois. Le morceau de bois est découpé. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront ci-après, et sont illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 illustre un exemple de ferme de toit selon la technique antérieure ; la Fig. 2 est une vue schématique en plan d'un système de sciage automatisé selon la présente invention ; la Fig. 3A est une vue schématique en élévation du système de sciage automatisé ; la Fig. 3B est une vue agrandie partielle en perspective du système de sciage automatisé ; la Fig. 4 est une vue en perspective d'un ensemble de mors flottants du système de sciage automatisé ; la Fig. 5 est une vue partielle éclatée en perspective de l'ensemble de mors flottants, dont des parties sont supprimées pour plus de clarté ; la Fig. 6 est une vue en perspective d'un convoyeur pour élément court du système de sciage automatisé comprenant un chariot et l'ensemble de mors flottants ; la Fig. 7 est une illustration schématique d'exemples d'entailles réalisées dans un élément en bois selon la présente invention ; et la Fig. 8 est une vue en perspective d'un exemple de système de sciage automatisé selon l'invention. Des repères correspondants désignent, sur toutes les différentes vues des dessins, des parties correspondantes. Considérant les figures 2, 3A, 3B et 8, il y est représenté globalement le système de sciage automatisé 10 selon la présente invention. Comme représenté sur la Fig. 8, le système comprend globalement un système de transport 12 pour l'acheminement de bois et un poste de sciage 13. Le dispositif de transport 12 pour l'acheminement de bois comprend globalement une partie formant convoyeur transversal 20 et une partie formant convoyeur longitudinal 22. Le dispositif de transport 12 pour l'acheminement de bois comprend globalement une partie formant transporteur transversal 20 et une partie formant convoyeur longitudinal 22. Le dispositif de transport 12 pour l'acheminement de bois transporte des éléments en bois (non représentés sur la Fig. 7) jusqu'au poste de sciage 13 pour qu'ils y soient coupés. Le dispositif de transport 12 pour l'acheminement de bois transporte des éléments en bois depuis un système d'alimentation 23 à magasin, un dispositif d'alimentation à berceau (non représenté) ou une autre source d'alimentation pour des éléments en bois. La partie formant convoyeur transversal 20 reçoit des éléments en bois venant de la source d'alimentation 23 à magasin et les achemine dans une direction transversale à leur axe longitudinal jusqu'à la partie formant convoyeur longitudinal 22. On pourra trouver de plus amples détails concernant les parties formant convoyeurs, les systèmes de commande de processus et le fonctionnement précis dans le brevet des E.U.A. n 6 539 830, appartenant au titulaire de la présente demande. A moins que le contexte n'indique clairement le contraire, il est entendu que les termes "planches", "bois" et "éléments en bois" sont interchangeables dans la présente description. La partie formant convoyeur longitudinal 22 transporte des éléments en bois dans une direction longitudinale parallèle à leur axe longitudinal (cf. Fig. 2, laquelle illustre un axe longitudinal 24' d'un élément en bois 24), jusqu'au poste de sciage 13. La partie formant convoyeur longitudinal 22 peut comporter une pince 27 qui saisit une extrémité d'un élément en bois respectif et place celui-ci avec précision par rapport à l'emplacement d'entailles le long de l'élément en bois. Considérant les figures 2-3B, le poste de sciage 13 comprend globalement une scie 14, un dispositif de transport 16 d'éléments courts et un dispositif de commande de processus 18. La scie 14 comporte globalement un moteur 28, une lame 30 et un support 32. Le moteur 28 de scie entraîne la lame 30 de scie. La scie 14 peut être une scie de type circulaire comme illustré ici, cependant il doit être entendu que la scie 14 peut être constituée par d'autres types de scies ou d'outils coupants à moteur tels qu'une scie à ruban, une scie à va-et-vient, un outil coupant à laser ou un outil coupant à eau sous forte pression. Le moteur 28 de scie peut être couplé à la lame 30 de scie par l'intermédiaire d'un mécanisme d'entraînement à transmission ou réduction (non représenté). Le support 32 de scie comprend globalement un piston 34 de course de sciage, un dispositif de réglage d'angle 36 et un dispositif de réglage de hauteur 38 (Fig. 3B). Le piston 34 de course de sciage peut être un piston pneumatique, un piston hydraulique ou une autre forme d'actionneur électromécanique qui anime la lame 30 de scie avec une course de sciage indiquée par la flèche Al sur la Fig. 3B 6 (on se reportera également à la Fig. 2 représentant, par des traits discontinus, le déplacement de la lame 30 de scie). Le dispositif de réglage d'angle 36 peut faire tourner la lame 30 de scie autour du piston 34 de course de sciage, comme indiqué par la flèche A2 sur la Fig. 3B. De manière avantageuse, le dispositif de réglage d'angle 36 est apte à régler la lame 30 de scie depuis environ deux degrés par rapport à l'horizontale jusqu'à environ cent soixante-dix-huit degrés par rapport à l'horizontale. Le dispositif de réglage d'angle 36 peut fonctionner à l'aide d'un moteur pneumatique, hydraulique, électrique ou d'un autre actionneur approprié réglant l'angle de la lame 30 de scie. Ainsi, la lame 30 de scie peut réaliser une course de sciage avec un réglage par rapport à un angle de taille d'onglets. Le dispositif de réglage de hauteur 38 règle la hauteur de la lame 30 de scie par rapport à la position de l'élément en bois 24 dans la direction indiquée par A3 sur la Fig. 3B. De manière avantageuse, le dispositif de réglage de hauteur 38 est réglable par petits incréments. Par exemple, le dispositif de réglage de hauteur 38 peut être réglable par incréments d'environ 0,8 mm (environ 0,030" ou environ 1/32"). Le dispositif de réglage peut, par exemple, être un mécanisme à longues courroies, crémaillère et pignon, un servomoteur, un mécanisme d'entraînement à chaine ou autre afin de transformer la rotation du servomoteur en réglage linéaire de hauteur. La lame 30 de scie, le piston 34 de course de sciage et le dispositif de réglage d'angle 36 sont de préférence tous levés par le dispositif de réglage de hauteur 38. En référence aux figures 2-3B et 6, le dispositif de transport 16 pour éléments courts en bois comprend globalement un ensemble d'embase 40 et un transporteur 42. L'ensemble d'embase 40 comporte globalement une extrémité d'entrée 44, une extrémité de sortie 46 et des rails 48. Les rails 48 relient l'une à l'autre l'extrémité d'entrée 44 à l'extrémité de sortie 46. Comme représenté le plus clairement sur la Fig. 6, l'extrémité d'entrée 44 comporte globalement un biseau d'entrée 54, un galet d'entrée 56, une poulie folle 60 et un support 62 de poulie. Le biseau d'entrée 54 sert à supporter les éléments en bois à l'extrémité d'entrée. Le galet d'entrée 56 peut être placé de manière à être partiellement entouré par le biseau d'entrée 54, comme illustré sur la Fig. 3A. L'extrémité de sortie 46 comprend globalement un moteur 50 d'actionneur, une transmission 52 d'actionneur, un biseau de sortie 64 et un galet de sortie 68. Le moteur 50 d'actionneur entraîne la courroie 58 par l'intermédiaire de la transmission 7 52 d'actionneur. Le moteur 50 d'actionneur fonctionne dans deux sens et est commandé par le dispositif de commande 15 de processus. La poulie folle 60 supporte la courroie 58. Le support 62 de poulie supporte la poulie folle 60. Le biseau de sortie 64 est une structure allongée sensiblement symétrique du biseau d'entrée 54. Le biseau de sortie 64 peut également entourer le galet de sortie 68. Les rails 48 peuvent comporter, par exemple, deux tiges rectilignes polies sur lesquelles la tête 42 de la pince peut aller et venir entre l'extrémité d'entrée 44 et l'extrémité de sortie 46. Les rails 48 peuvent également comporter d'autres structures qui permettent le déplacement linéaire de la tête 42 de pince entre l'extrémité d'entrée 44 et l'extrémité de sortie 46. La tête 42 de pince comporte globalement l'ensemble coulissant 70 et l'ensemble de préhension 72. L'ensemble coulissant 70 illustré ici est conçu pour coulisser le long de tiges 74. L'ensemble coulissant 70 peut être n'importe quel type d'ensemble, par exemple un chariot, qui permet à la tête 42 de pince de se déplacer d'une manière sensiblement linéaire entre l'extrémité d'entrée 44 et l'extrémité de sortie 46. L'ensemble de préhension 72, comme on le voit le plus clairement sur les figures 4 et 5, comprend globalement un corps 76, un mors actif mobile 78 et un mors 80. Le mors mobile 78 est placé de façon à se trouver en regard du mors 80. Le corps 76 supporte le mors mobile 78 et le mors 80. Le mors mobile 78 est relié à un actionneur 79 (Fig. 5), qui peut être de préférence électrique ou pneumatique, et qui rapproche le mors mobile 78 du mors 80 avec une force suffisante pour immobiliser des éléments en bois. Le mors 80 peut flotter pour compenser le gauchissement d'éléments en bois. Le mors flottant 80 comporte globalement une plaque 84, des éléments de serrage 86, un élément formant mors 88, un ressort 90, une rondelle 92 et un boulon 94. Dans la forme de réalisation illustrée, l'élément formant mors 88 est maintenu, à peu de distance, en regard de la plaque 84 par les éléments de serrage 86. L'élément formant mors 88 peut coulisser dans une direction verticale par rapport à la plaque 84. Le ressort 90 est immobilisé au niveau d'une plaque élastique 96 par le boulon 94 et la rondelle 92 de façon que le ressort 90 ait tendance à pousser vers le bas l'élément formant mors 88. La plaque 84 est fixée au corps 76 pour supporter l'élément formant mors 88 de manière globalement opposée au mors mobile 78. L'élément formant mors 88 a une face striée 98 présentant une pluralité d'angles vifs 100. Le mors mobile 78 a une face 102 pourvue de crêtes, présentant des angles arrondis 104. En fonctionnement, du bois s'avance jusqu'au système de scie automatisé 10 à l'aide du dispositif de transport 12 pour l'acheminement de bois. Des éléments en bois 24 sont déplacés, par la partie formant convoyeur transversal 20, jusqu'à la partie formant convoyeur longitudinal 22. Lorsqu'un élément en bois 24 est en place, la lame 30 de scie est réglée par le dispositif de commande de processus 18 de façon que la lame 30 de scie soit correctement placée, d'après le fonctionnement du dispositif de réglage 36 de taille d'onglets et le dispositif de réglage de hauteur 38. Une course de sciage est exécutée à l'aide du piston 34 de course de sciage. Lorsqu'on souhaite couper un court élément en bois 24, la tête 42 de pince se rend à l'extrémité d'entrée 44 de l'ensemble d'embase 40. A cet endroit, la tête 42 de pince saisit l'élément en bois 24. Pour saisir l'élément en bois 24, le mors mobile 78 est rapproché du mors 80. L'élément formant mors 88 est mis au contact de l'élément en bois 24 de façon que la face striée 98 serre fortement l'élément en bois 24. La face 102 à crêtes du mors mobile 78 saisit l'élément en bois 24 mais permet un plus grand glissement que la face striée 98. Dans le cadre de l'invention, on pourrait employer le mors 78 de manière flottante. Considérant également la Fig. 7, après que des tailles d'onglets voulues Cl, C2 ont été réalisées sur un bord avant de l'élément en bois 24, l'élément en bois 24 est amené à avancer de façon que l'ensemble de préhension 72 se rapproche de l'extrémité de sortie 46. Ainsi, l'ensemble de préhension 72 est au-delà de la lame 30 de scie servant à réaliser des entailles dans le bord avant. Après qu'une incision initiale C3 dans le bord arrière a été réalisée par la lame 30 de scie, l'ensemble de préhension 72 se rapproche de l'extrémité de sortie 46 pour mettre en place, si nécessaire, l'élément en bois 24 en vue d'une seconde incision C4 dans le bord arrière. Le piston 34 de course de sciage se met en marche pour exécuter une course de sciage en réalisant de ce fait une seconde ou autre taille d'onglets sur le bord arrière du court élément en bois 24. Une fois que les incisions dans le bord arrière de l'élément en bois 24 sont terminées, l'ensemble de préhension 72 continue à se rapprocher de l'extrémité de sortie 46 du dispositif de transport 16 d'éléments en bois courts. Ainsi, le court élément en bois 24 est transféré depuis l'ensemble de préhension 72 de manière à être supporté par le biseau de sortie 64 et le galet de sortie 68. Si le court élément en bois 24 est découpé dans un élément en bois 24 qui présente un gauchissement ou autre absence de rectitude, le court élément en bois 24 peut se trouver pincé contre le biseau de sortie 64 ou le galet de sortie 68. Lorsque cela à se produit, le mors flottant 80 peut s'élever en raison de la poussée élastique du ressort 90. Ainsi, on évite que le court élément en bois 24 ne soit endommagé pendant qu'il sort par-dessus le biseau de sortie 64 et le galet de sortie 68. Une fois que le court élément en bois 24 est placé sur le biseau de sortie 64 et le galet de sortie 68, l'ensemble de préhension 72 libère le court élément en bois 24 et un autre cycle peut débuter. Le système automatisé de sciage de bois selon la présente invention résout un grand nombre des problèmes évoqués plus haut. Pour résumer ce qui précède, le système automatisé de sciage de bois selon la présente invention comprend globalement un convoyeur transversal de bois, un convoyeur longitudinal de bois, une tête de scie et un système de transport d'éléments courts à tête flottante. Le convoyeur transversal de bois selon la présente invention transporte et charge les éléments en bois à découper jusque dans le convoyeur longitudinal de bois. Le convoyeur transversal de bois transporte les éléments en bois assez longs dans une direction transversale par rapport à leur axe longitudinal, depuis une zone de stockage ou un magasin qui fournit les éléments en bois. Le convoyeur longitudinal de bois déplace les éléments en bois dans une direction parallèle à leur grand axe et fournit les éléments en bois à la tête de scie pour qu'ils soient découpés. Le convoyeur longitudinal de bois est apte à placer avec précision des éléments en bois pour les marquer et les découper. Une fois que le convoyeur longitudinal a mis en place l'élément en bois, la tête de scie peut exécuter une course de sciage. La tête de scie est orientée de façon adéquate pour que la course de sciage soit horizontale, puis perpendiculaire au grand axe de l'élément en bois. La tête de scie peut également tourner autour de l'axe de course ou sur un axe parallèle à l'axe de course pour permettre la mise en place de la lame de scie afin de réaliser des tailles d'onglets des éléments en bois. De plus, la tête de scie peut être réglable dans une direction verticale perpendiculaire à l'axe de la course de scie afin de permettre la réalisation de multiples tailles d'onglets de manière voulue sur de larges morceaux de bois acheminés jusqu'à la tête de scie. Le dispositif de transport d'éléments courts comprend globalement une tête de préhension capable de saisir l'élément en bois et de séparer le court élément en bois du long élément en bois et de mettre en place avec précision celui-ci par rapport à la tête de scie pour pouvoir réaliser de multiples tailles d'onglets à l'extrémité arrière du court élément en bois. Dans une forme de réalisation de l'invention, la tête de préhension comporte un mors de serrage flottant décrit précédemment ici, capable de se déplacer verticalement pour compenser le gauchissement ou le cintrage de bois qui risquerait de se coincer dans des équipements de manipulation. Compte tenu de ce qui précède, on constate que les différents aspects de l'invention sont atteints et que d'autres résultats avantageux sont obtenus. Lors de la présentation d'éléments selon la présente invention ou selon la/les formes de réalisation préférées de celle-ci, les articles "un", "une", "le", "la", "les", "ledit", "ladite", "lesdits", "lesdites" sont destinés à signifier qu'il y a un ou plus d'un élément. Les termes "comportant", "comprenant" et "ayant" sont entendus comme étant inclusifs et signifiant qu'il peut y avoir des éléments supplémentaires autres que ceux indiqués. Divers changements peuvent être faits dans ce qui précède sans sortir du cadre de l'invention, il est entendu que tout ce qui est contenu dans la description qui précède et montré dans les dessins l'accompagnant doit être interprété comme étant à titre d'exemple et n'ayant pas un caractère limitatif | Système de sciage automatisé, comprenant une tête de scie mobile sur une course de sciage et pouvant tourner de manière angulaire pour réaliser des tailles d'onglets, et un transporteur (42) pour acheminer du bois à couper jusqu'à la tête de scie. Le dispositif de transport de courts éléments en bois a un ensemble de préhension flottant (72) qui est mobile sur un trajet sensiblement linéaire qui est sensiblement parallèle au grand axe du bois, par lequel un élément en bois court découpé dans le bois est supporté par le transporteur (42) de court élément en bois pendant au moins une partie d'un processus de sciage et, au terme du processus de sciage, qui est transporté depuis le voisinage de la tête de scie jusqu'à une zone de sortie pour évacuation. | 1. Système de sciage automatisé (10) servant à scier un morceau de bois, le système de scie (10) étant caractérisé en ce qu'il comprend : une scie (14) servant à scier un morceau de bois (24) ; un transporteur (42) installé par rapport à la scie (14) et mobile dans une direction pour mettre en place le morceau de bois à couper à l'aide de la scie (14), le transporteur (42) étant réglable dans une direction sensiblement orthogonale à ladite direction de mouvement. 2. Système de scie (10) selon la 1, dans lequel le transporteur (42) comprend un mors flottant (80), le mors (80) étant mobile dans ladite direction sensiblement orthogonale à ladite direction de mouvement du transporteur (42). 3. Système de scie (10) selon la 2, dans lequel le transporteur (42) comporte un ressort (90), le mors flottant (80) se déplaçant dans ladite direction orthogonale à l'encontre de la poussée exercée par le ressort (90). 4. Système de scie (10) selon la 2, dans lequel le transporteur (42) comporte un second mors (78), le second mors (78) étant mobile par rapport au mors flottant (80) pour immobiliser entre eux un morceau de bois. 5. Système de scie (10) selon la 4, dans lequel le mors flottant (80) et/ou le second mors (78) comporte(nt) une face striée (98) pourvue de saillies vives (100) et l'autre comportant une face (102) à crêtes pourvue de saillies arrondies. 6. Système de scie (10) selon la 1, dans lequel le transporteur (42) est mobile par rapport à la scie (14). 7. Système de scie (10) selon la 6, comprenant en outre un rail sensiblement linéaire (48), le transporteur (42) se déplaçant sur le rail (48). 8. Procédé pour scier un court morceau de bois, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : immobiliser un morceau de bois entre des mors (80, 78) d'un transporteur (42) ; acheminer le morceau de bois (24) jusqu'à une scie (14) dans une direction sensiblement parallèle à un axe longitudinal du morceau de bois ; régler au moins un des mors (80, 78) du transporteur (42) dans une direction sensiblement orthogonale à la direction d'acheminement du morceau de bois ; 35 scier le morceau de bois. 11 9. Procédé selon la 8, comprenant en outre une étape consistant à faire aller le transporteur (42) d'un premier côté de la scie (14) à un deuxième côté de la scie (14) après que le morceau de bois (24) a été scié. 10. Procédé selon la 9, comprenant en outre une étape consistant à scier le morceau de bois (24). 11. Procédé selon la 8, comprenant en outre des étapes consistant à : faire tourner la scie (14) afin de régler un angle de coupe de la scie (14) ; scier le morceau de bois (24) en réalisant une seconde entaille. | B | B27 | B27B | B27B 31,B27B 5,B27B 27 | B27B 31/06,B27B 5/24,B27B 27/06 |
FR2900427 | A1 | BLOC DE BETON PREFABRIQUE A ALVEOLE DE CHAINAGE VERTICAL DE FORME ALLONGEE | 20,071,102 | La présente invention concerne le domaine technique du bâtiment et, notamment, le domaine.de la fabrication de murs de locaux au moyen de blocs de béton préfabriqués appelés, également, parpaings ou agglomérés. La fabrication de murs en parpaings fait généralement intervenir la superposition de rangs de parpaings avec interposition," d'une part, d'une couche de. mortier de l'ordre du centimètre déposée à la truelle entre chaque rang et,, d'autre part, d'un joint de mortier également déposé à la truelle entre les parpaings adjacents d'un même rang. Dans le cas de l'érection des murs extérieurs d'une maison, il peut être nécessaire de prévoir un chaînage vertical dans les angles, ce chaînage vertical. devant être relié à un chaînage horizontal prévu. en haut et en bas de chaque mur. À cet effet, il a été proposé des parpaings d'angle qui présentent, à proximité immédiate.. de l'une de leurs extrémités, un alvéole traversant qui forme. une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical. Dé tels blocs de béton préfabriqués 'd'angle à alvéole de chaînage vertical donnent pleinement satisfaction pour _ l'érection des parties pleines des angles de deux murs. Toutefois, dans certaines zones sismiques, l'obligation de chaînage vertical existe également pour les ouvertures. Or, la. construction des maisons modernes fait générales-vent intervenir la mise en place au niveau des linteaux. des ouvertures d'éléments préfabriqués susceptibles soit de constituer le linteau en lui-même, soit de constituer une réservation ou un coffre d'installation de la mécanique de volets roulants. Les blocs de béton préfabriqués d'angle à alvéole de ' chaînage vertical n'apparaissent alors pas adaptés à la réalisation des entourages d'ouverture dans la. mesure où leur conformation ne permet pas la mise en place de linteaux préfabriqués ou de coffres de volets roulants préfabriqués sans obstruction de l'alvéole de chaînage vertical. Il est donc apparu le besoin d'un nouveau type de bloc préfabriqué qui permette de réaliser des entourages d'ouverture tout en autorisant l'usage 2900427. d'éléments préfabriqués au niveau du linteau et en permettant la réalisation du chaînage vertical et sa reprise avec le chaînage horizontal supérieur. Afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne un bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une forme générale 5 parallélépipédique définie par deux faces d'assemblage supérieure et inférieure, deux faces de parement et deux faces latérales et comprenant un alvéole, dit de chaînage,. qui est ouvert au niveau des faces d'assemblage et . qui forme une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical. Selon l'invention, le bloc préfabriqué est caractérisé en ce que. l'une des 10 faces latérales est plane et en ce que l'alvéole de chaînage possède une forme allongée .qui s'inscrit dans un rectangle de longueur L et de largueur t avec : ^ L supérieure ou égale à l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement et de. préférence inférieure ou égale à 2 e, 15 • et e strictement' inférieure à l'épaisseur e dû bloc. La mise en oeuvre d'un alvéole de chaînage allongé permet, !Ors de la réalisation de l'entourage d'une fenêtre, d'obturer une partie de l'alvéole de chaînage avec la pièce préfabriquée formant le linteau de la fenêtre tout en conservant suffisamment d'espace pour le passage du ferraillage de 20 ' chaînage. . Selon une caractéristique de l'invention, la longueur L et la largueur e de l'alvéole de chaînage vérifient les relations suivantes : . • 0,75 e < e 0,85 e, . . ^ e < L .1,50 e et, de préférence, 1,10 e L 1,20e . 25 Selon une forme préférée de réalisation du bloc préfabriqué conforme à l'invention, l'alvéole de chaînage est centré par .. rapport aux faces de parement et en ce que la distance minimale entre la paroi interne de l'alvéolé de chaînage et la face latérale plane est sensiblement égale à la distance entre la paroi interne de l'alvéole de chaînage et l'une ou l'autre des faces latérales de parement. Une telle forme de réalisation rend, •de manière particulièrement avantageuse, le bloc préfabriqué . selon l'invention adapté tant pour la réalisation des entourages de fenêtre que pour la réalisation des angles de murs. Le bloc préfabriqué ainsi constitué est donc à la fois un bloc d'angle et un bloc d'entourage de fenêtre. Selon l'invention., l'alvéole de chaînage est susceptible de présenter différentes formes en vue de dessus ou section droite transversale. Ainsi, l'alvéole de chaînage peut présenter une forme rectangulaire où encore une forme oblongue. Afin de permettre 'une liaison entre un bloc selon l'invention et un bloc adjacent, dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation du bloc préfabriqué, la face latérale opposée à la face latérale plane comprend au moins un redan. Bien entendu,' il est possible de prévoir un ou plusieurs. redans selon la forme des autres blocs utilisés avec le bloc selon l'invention. Ainsi, selon une variante de réalisation de l'invention, la face latérale opposée à la face latérale plane comprend au moins deux redans. Séton une caractéristique • de l'invention,* les redans. définissent ensemble une rainure verticale, de section droite transversale trapézoïdale, qui est ouverte au niveau des faces supérieùre et inférieure. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux redans définissent ensemble 'une languette verticale, de section droite transversale trapézoïdale, qui s'étend de la face inférieure à lâ face supérieure. . Selon 'une' autre variante de réalisation de l'invention, la face latérale opposée à la face latérale plane comprend un redan centrai, ainsi que deux . redans latéraux, situés de part et d'autre du redan central, s'étendant de la face inférieure à la face supérieure et étant placés à une distance de la face de parement la plus proche qui est, d'une part, supérieure à 1 cm et, d'autre part, inférieùre au quart de l'épaisseur e du bloc, mesurée entre les faces de parement. Selon une caractéristique de l'invention attachée à . cette dernière variante : . ^ le. redan central et un redan latéral définissent ensemble une rainure. verticale de section droite transversale trapézoïdale qui est ouverte au niveau des faces supérieure et inférieure et qui présente une largeur, d'une part, inférieure aux deux tiers et, d'autre part, supérieure au tiers de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement, ^ et le redan central et l'autre redan latéral définissent ensemble une • ` languette verticale, de section droite transversale trapézoïdale, qui s'étend de la face inférieure à la face supérieure et qui présente une largeur, d'une part, inférieure à la largeur de la rainure et, d'autre part, supérieure ou égale au tiers de l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bloc préfabriqué comprend au moins un alvéole d'allègement débouchant au moins au niveau de-la face supérieure ou inférieure. Selon encore une autre • caractéristique de l'invention et afin de permettre un ajustement de la longueur du bloc préfabriqué en fonction des besoins de l'utilisateur, le bloc préfabriqué comprend au moins une zone de découpe transversale. Selon une forme de réalisation de i'inventiôn, seul l'alvéole de chaînage' et éventuellement un ou plusieurs alvéoles de découpe débouchent au niveau des faces supérieure et inférieure du bloc préfabriqué. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées ci-dessus peuvent être ' mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes dés autres. Par ailleurs, diverses autres.caractéristiqués de l'invention ressortent de 30 la description faite ci-dessous en référence aux dessins . annexés qui. .2900427 . montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une perspective d'un bloc de béton préfabriqué, selon l'invention. . . La fig. 2 est une vue de dessus d'une variante courte de réalisation du bloc de béton préfabriqué illustré à la fig. 1. La fig. 3 est une vue en coupe. partielle de l'entourage d'ouverture réalisée.au-moyen de blocs préfabriqués selon l'invention. La fig. 4 est une vue schématique de dessus montrant la mise en 10 oeuvre de blocs préfabriqués selon la fig. 1 pour la réalisation d'un angle de murs. La fig. 5 est une vue de dessus, analogue à la fig. 2, d'une autre forme de réalisation d'un bloc de béton préfabriqué selon l'invention. Un bloc en béton préfabriqué selon l'invention, tel qu'illustré à la fig. 1,. 15 . désigné dans son ensemble par la référence 1, possède une forme générale parallélépipédique rectangle, définie par deux faces d'assemblage supérieure 2, visible sur la figuré, et inférieure 3, cachée sur la figure.' La forme du bloc préfabriqué est également définie par deux faces de parement 4 visible et 5 cachée, ainsi que par ' deux faces latérales 6 cachée et 7 visible, 20 respectivement droite et gauche sur la fig. 2. Lé bloc préfabriqué 1 comprend également un alvéole 10 de chaînage vertical traversant qui se trouve donc ouvert au niveau des faces d'assemblage 2 et 3. L'alvéole de chaînage vertical 10 forme alors une réservation pour la 'mise en place d'un chaînage vertical comme cela 25 apparaîtra par la suite. Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, l'une au moins des faces latérales 6 et 7, et, selon l'exemple illustré, ' la seule face latérale droite 7 est plane. Dé plus, . selon une autre caractéristique essentielle de l'invention, l'alvéole de chaînage 10 possède, en vue de -30 dessus ou en section droite transversale, une forme allongée et, selon 2900427: l'exemple illustré, une forme oblongue. La forme allongée de l'alvéole de chaînage 10 s'inscrit alors dans un rectangle de longueur L et de largueur e avec t strictement inférieure à l'épaisseur e du bloc mesurée entre les faces de parement 4, 5 et L supérieure ou égale à l'épaisseur e du bloc, de préférence inférieure ou égale à 2e. De manière plus particulièrement préférée, la longueur L et la largueur e de l'alvéole.de chaînage 10 vérifient les relations suivantes : 0,75e découper. Il sera noté que, selon l'exemple illustré à la fig. 5, l'alvéole de chaînage. possède une forme allongée sensiblement rectangulaire. De plus, selon cet exemple de réalisation, seuls les alvéoles de chaînage 11 et de découpe 26 sont traversants, les alvéoles d'allégement 15 étant obturés au niveau de la face supérieure du bloc. Par ailleurs, selon l'exemple illustré à la fg. 5, le bloc préfabriqué 1 comprend une seule zone de découpe 23. Toutefois selon l'invention, lé bloc de béton préfabriqué pourrait comprendre plus d'une zone de découpe 23: De même, l'alvéole. de découpe 26 pourrait présenter une autre forme ou i0 être remplacé par deux ou plus alvéoles de découpe. Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées aux blocs selon l'invention sans sortir du cadre de cette dernière | L'invention concerne un bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une forme générale parallélépipédique définie par deux faces d'assemblage supérieure (2) et inférieure (3), deux faces de parement (4, 5) et deux faces latérales (6, 7) et comprenant un alvéole (10), dit de chaînage, qui est ouvert au niveau des faces d'assemblage (2, 3) et qui forme une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical. L'une (7) des faces latérales est plane et l'alvéole de chaînage (10) possède une forme allongée qui s'inscrit dans un rectangle de longueur L et de largueur l avec :▪ L supérieure ou égale à l'épaisseur (e) du bloc mesurée entre les faces de parement (4, 5) et de préférence inférieure ou égale à 2 e,▪ et l strictement inférieure à l'épaisseur (e) du bloc. | 1 - Bloc préfabriqué en béton pour l'érection de murs, présentant une forme générale parallélépipédique définie par deux faces d'assemblage supérieure (2) et inférieure (3), deux faces de parement (4, 5) et deux faces latérales (6, 7) et comprenant. un alvéole (10), dit de chaînage,' qui est ouvert au niveau des faces d'assemblage (2,. 3) et qui forme une réservation pour la mise en place d'un chaînage vertical,.. caractérisé en ce que l'une (7) des faces latérales est plane et en ce que. l'alvéole de chaînage (10) possède une forme allongée qui s'inscrit dans 10 un rectangle dé longueur L et de largueur f avec : ^ L supérieure ou égale à l'épaisseur (e) du bloc mesurée entre les faces de parement (4, 5) et de préférence inférieure ou égale à 2 e, ^ et 1 strictement inférieure à l'épaisseur (e) du bloc. . 2 - Bloc préfabriqué selon la :. 1, caractérisé en ce que la 15 longueur L et la largueur 1 de l'alvéole de chaînage (10) vérifient les relations suivantes : ^ 0,75e51 0,85 e, ^ e L 1,50 é et, de préférence, 1,10 e 5 L 3 - Bloc préfabriqué selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que 20 l'alvéole de chaînage est centré par rapport aux faces de parement (4,5) et en . ce ' que la distance minimale (d7) entre la paroi -interne de l'alvéole de chaînage (10) - et la face latérale plane (7) est sensiblement 'égale à la distance d entre la paroi interne (11) de l'alvéole de chaînage (10) et l'une ou l'autre dés faces latérales de parement (4,5). 25 . 4 - Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'alvéole de chaînage (10) possède une forme oblongue. 5 - Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ' l'alvéole de chaînage (10) possède une forme sensiblement rectangulaire. 6 -Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce. que la face latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) comprend au moins un redan (16). 7 - Bloc préfabriqué selon la 6, caractérisé en ce que la face 5 latérale (6) opposée à la face latérale plane (7) comprend au moins deux redans (16). 8 - Bloc préfabriqué selon la 7, caractérisé en ce que les redans .(16) définissent ensemble une rainure verticale (17), de section droite transversale trapézoïdale, qui est ouverte au niveau des faces 10 supérieure.(2) et inférieure (3). 9 : Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un alvéole d'allègement (15) débouchant au moins au niveau de la face supérieure ou inférieure. 10 - Bloc préfabriqué selon la 9, caractérisé en ce que seul 15. l'alvéole.de chaînage (10) débouche au niveau des faces supérieure (2) et inférieure (3). 11 - Bloc préfabriqué selon l'une des 1 à 9, caractérisé én ce qu'il comprend au moins une zone de découpe (23) transversale. | E | E04 | E04C,E04B | E04C 1,E04B 2 | E04C 1/39,E04B 2/24 |
FR2896679 | A1 | ASPIRATEUR | 20,070,803 | L'invention concerne le domaine électroménager des aspirateurs et plus particulièrement la structure d'un aspirateur. B. 07402 Historiquement, les appareils électroménagers, dont les aspirateurs, ont intégré avec bénéfice les diverses matières plastiques qui devenaient disponibles, au fur et à mesure du développement de la technologie de mise en oeuvre des polymères et de leurs performances différenciées, chacune étant spécifiquement choisie pour une fonction particulière : résistance à la température, rigidité ou souplesse, amortissement acoustique, aspect esthétique, etc.... Aujourd'hui, on trouve plus d'une demi-douzaine de matières plastiques différentes dans le corps d'un aspirateur : ABS, polyamide, polyéthylène, polypropylène, PVC, élastomères, etc.. Plusieurs éléments sont ainsi fabriqués séparément et fixés pour former le corps de l'appareil ainsi que le couvercle pour le logement du sac de récupération des poussières, les supports des éléments filtrants, etc... Les matières plastiques utilisées dans les aspirateurs sont aussi minces que possible de manière à limiter le poids de l'appareil, et réduire les efforts nécessaires pour la manipulation de l'aspirateur au cours de son utilisation, cette manipulation étant une cause importante de fatigue, par exemple lorsque des étages sont à gravir ou lorsque des escaliers sont à nettoyer. Un premier problème rencontré lors de la fabrication d'un aspirateur est donc la réduction du poids de l'appareil, ce problème étant un souci permanent pour les fabricants d'aspirateurs. La diminution de poids recherchée se traduit par l'amincissement de la coque et du corps qui va à l'encontre de la solidité de l'appareil. De fait, le poids de matière plastique employée pour la fabrication d'un aspirateur atteint rapidement une limite fixée par la solidité de l'ensemble. Un deuxième problème est donc de maintenir la solidité de la coque et du corps tout en diminuant fortement le poids de matière plastique employée et celui de l'aspirateur. Le passage de l'aspirateur dans la maison n'est généralement pas une tâche considérée comme très agréable et de ce fait, l'appareil est utilisé sans ménagement. Il arrive donc fréquemment que l'appareil heurte des meubles, des murs ou divers objets placés dans la pièce à nettoyer. A cette occasion, compte tenu de la rigidité du bâti de l'aspirateur, la partie choquée est souvent endommagée. Un troisième problème qui se pose aux fabricants d'aspirateurs est donc d'allier des bonnes caractéristiques mécaniques du bâti avec une absorption possible des chocs pour limiter les effets induits des manipulations imprudentes. Une solution à ce problème peut notamment être trouvée par des bandeaux en caoutchouc entourant, telle une ceinture, le corps de l'appareil. Une telle solution génère un surcoût non négligeable. Par ailleurs, dans la situation actuelle du recyclage des déchets de toutes sortes, et notamment des appareils électroménagers en fin de vie, tous les fabricants soucieux de l'environnement et inscrivant leur démarche vers un développement durable recherchent des solutions pour limiter le poids des matières à recycler et utilisent autant que possible des matériaux pouvant être récupérés aisément. Il est en effet connu que l'impact sur l'environnement d'un aspirateur provient, en grande part, de sa constitution. Un quatrième problème qui se pose est donc de fabriquer un aspirateur dont les matériaux puissent être facilement, et si possible intégralement, recyclés. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés, c'est à dire vise à réaliser un aspirateur de faible poids, de solidité élevée, pouvant absorber des chocs et disposant d'une recyclabilité élevée en fin de vie, tout en étant simple dans le montage des différents éléments le constituant. Selon l'invention, l'aspirateur comporte un corps inférieur et un corps supérieur 30 renfermant notamment un moto-ventilateur et un dispositif de séparation des déchets, caractérisé en ce que : le corps inférieur et le corps supérieur sont réalisés en polypropylène expansé, au moins une pièce rigide dite supérieure est en appui sur le corps supérieur, ou est intégrée au corps supérieur, au moins une pièce rigide dite inférieure est en appui sous le corps inférieur, ou est intégrée au corps inférieur, au moins un élément de liaison rigide est lié mécaniquement à au moins une pièce supérieure et une pièce inférieure en traversant le corps supérieur et le corps inférieur, afin de réaliser un maintien par compression des corps supérieur et inférieur. Par corps de l'appareil, il faut entendre la partie extérieure visible de l'appareil, qui peut prendre diverses dénominations : boîtier, coque, bâti... . Le polypropylène expansé (PPE) est formé de perles qui sont moulées en objet à l'aide de presse en présence de vapeur. Principalement utilisé comme matériau absorbant les chocs, notamment récemment dans l'automobile (amortisseur de chocs), le PPE possède de multiples qualités : tenue à la température jusqu'à 110 C, excellente stabilité, légèreté, résistance aux chocs, aptitude à être recyclé, etc.. qui le rende attractif. Toutefois, sa faible tenue mécanique n'en fait pour l'instant qu'un matériau complémentaire lors de la réalisation de sous-ensembles. La présente invention ose ainsi présenter des parties constitutives du corps de l'aspirateur, nécessitant une certaine rigidité, solidité et tenue mécanique, réalisées en PPE, qui n'est pas prévu, à l'origine, pour cet usage. La réalisation des corps inférieur et supérieur en PPE leur confère une grande souplesse, en plus des avantages découlant de ses propriétés intrinsèques décrites précédemment. Cet aspect est utilisé dans la présente invention. En effet, par la déformation 30 relativement importante du PPE qui, notamment, n'altère pas ses propriétés mécaniques, la présente invention vise particulièrement à simplifier le mode d'assemblage d'un corps supérieur sur un corps inférieur en comprimant le corps supérieur sur le corps inférieur par des pièces rigides prenant appui sous le corps inférieur, ou intégrées au corps inférieur et sur le corps supérieur, ou intégrées au corps supérieur, ce qui permet une mise en oeuvre simple tout en permettant de contrôler et d'ajuster la déformation des deux corps afin de réaliser l'étanchéité entre le corps supérieur et le corps inférieur, sans joint spécifique. Avantageusement, afin de simplifier le nombre d'éléments, au moins un 10 élément de liaison est issu de l'une des pièces rigides. Toutefois, selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, au moins un élément de liaison est composé de deux tiges issues respectivement d'une pièce rigide en appui sur le corps supérieur et d'une pièce rigide en appui sous le corps inférieur, lesdites tiges étant liées mécaniquement l'une à l'autre, soit 15 par vissage, soit par clipage, soit par tout autre moyen connu en tant que tel. Un autre but de la présente invention est de privilégier le polypropylène dans le choix de la matière plastique. Un autre objectif de l'invention est d'utiliser, à plus de 90 %, un seul type de matière plastique, le polypropylène, dans tout le corps de l'aspirateur. Le polypropylène peut alors être employé sous deux 20 formes : le polypropylène classique (PP) qui possède les propriétés classiques des matières plastiques et le polypropylène expansé (PPE). Ainsi, de préférence, le ou les éléments de liaison, ainsi que les pièces rigides sont réalisés en polypropylène (PP) non expansé. Avantageusement, afin de répartir l'effort sur la pièce supérieure et limiter les 25 risques de fuite aéraulique, l'appui de la pièce rigide supérieure sur le corps supérieur forme une platine couvrant au moins 20 % de la face supérieure dudit corps. Par ailleurs, toujours dans un souci de simplification et de rationalisation des éléments constitutifs de l'appareil, l'appui de la pièce inférieure sous le corps 30 inférieur comporte des organes de déplacement de l'aspirateur. Cette simplification génère des réductions de coûts d'assemblage et de composants. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont être donnés par la description qui va suivre, en regard des figures annexées qui ne constituent qu'un exemple non limitatif de réalisation, où les figures 1 à 6 présentent une première mise en oeuvre de l'invention, tandis que les figures 7 à 13 présentent une seconde mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un aspirateur selon un premier mode de mise en oeuvre de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective des corps supérieur et inférieur de 10 l'aspirateur. La figure 3 est une vue éclatée en perspective des corps supérieur et inférieur de l'aspirateur. La figure 4 est une vue de dessus des corps inférieur et supérieur, séparés volontairement l'un de l'autre. 15 La figure 5 est une vue éclatée de dessous de l'aspirateur. La figure 6 est une vue éclatée de certaines parties de l'aspirateur. La figure 7 est une vue en perspective d'un aspirateur assemblé selon un second mode de mise en oeuvre de la présente invention. La figure 8 est une vue éclatée des différentes pièces principales de 20 l'aspirateur. La figure 9 est une vue en perspective, de dessous, de certaines parties de l'aspirateur. La figure 10 est une vue de dessus, du corps supérieur de l'aspirateur. La figure 11 est une vue éclatée en perspective de certaines pièces de 25 l'aspirateur. Les figures 12 et 13 sont des vues selon deux perspectives de certaines pièces assemblées de l'aspirateur. Selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, tel qu'illustré aux figures 1 à 6, un aspirateur 1 est classiquement constitué d'un corps d'aspirateur à l'intérieur duquel est logé un moto-ventilateur (non représenté) générant une force d'aspiration et une circulation d'air depuis l'extrémité d'un tuyau venant se connecter, par une tubulure 4, dans une ouverture 30 ménagée sur le corps de l'aspirateur, jusqu'à l'évacuation vers l'arrière de l'appareil, par des fentes 34. Dans ce processus d'élimination des poussières, le flux d'air traverse un logement 24 contenant le sac filtrant de récupération des poussières (non représenté). Le corps de l'aspirateur est composé de deux pièces principales fabriquées séparément puis assemblées l'une sur l'autre : • un corps inférieur 20 disposant d'un logement 26 pour le moto-ventilateur, d'un espace 24 aménagé pour la réception du sac filtrant, d'un logement 28 pour un enrouleur 13 de câble électrique, d'aménagement pour les organes de manoeuvre tels que roues ou roulettes 10. Le corps inférieur 20 dispose également d'un insert 5 pour la connexion de la tubulure 4 permettant le raccordement du suceur d'aspiration. Une poignée 22 est également formée dans le corps inférieur. • un corps supérieur 40 sur lequel viennent s'ajuster des organes de commande, tels un bouton marche/arrêt 8 en prise avec un interrupteur 9, ainsi qu'un bouton 6 de rembobinage du câble électrique. Le corps supérieur comporte également un évidement 46 de réception d'une carte électronique de commande. Tel que bien visible aux figures 3 et 4, le corps supérieur comporte un logement 42 du moto-ventilateur, s'étendant vers le corps inférieur par des parois 44 de cloisonnement du moto-ventilateur. Une partie avant 48 du corps supérieur réalise, avec le corps inférieur, le logement 24 du dispositif de séparation des déchets. Cette imbrication des deux corps dans cette partie s'étendant essentiellement horizontalement permet de positionner correctement les deux corps l'un sur l'autre, et assure un bon appui du corps supérieur sur le corps inférieur. Selon l'invention le matériau constitutif du corps de l'aspirateur, soit donc le corps inférieur 20, le corps supérieur 40, est en polypropylène expansé (PPE). La faible tenue mécanique du PPE a toutefois nécessité d'augmenter considérablement les épaisseurs des parois pour présenter une solidité suffisante. Cependant, et de manière surprenante, même si le volume de matériau nécessaire entraîne alors un aspirateur légèrement plus volumineux que la normale, la masse de matière plastique peut être fortement réduite, et le poids de l'aspirateur final peut être divisé par deux. 10 La quantité de matière plus faible est également avantageuse d'un point de vue économique puisque l'aspirateur est moins coûteux à fabriquer. La grande souplesse du PPE permet une absorption améliorée des chocs par rapport aux autres plastiques traditionnellement utilisés pour fabriquer les aspirateurs. A cette grande souplesse est associée, selon le degré 15 d'expansion, une mémoire élastique du matériau, ce qui présente également des avantages importants en terme d'assemblage des différentes pièces complémentaires ajustées sur le corps de l'appareil. En effet, il est ainsi possible d'articuler par exemple les différents couvercles sans charnière et de les verrouiller simplement en déformant la matière. Cette curieuse particularité 20 permet également de fixer des inserts, par emboîtement, sans difficulté. Il suffit en effet de forcer la matière à se déformer pour verrouiller ou fixer un insert, la matière reprenant sa forme après la déformation pour maintenir l'assemblage. Les différentes parties sont ainsi assemblées de manière très étanche, ce qui 25 présente un avantage important pour l'efficacité d'aspiration du moto-ventilateur et l'efficience des divers organes filtrants. La grande souplesse du PPE permet de verrouiller de nombreuses pièces, inserts ou câbles électriques dans le matériau absorbant sans possibilité de mouvement, plus particulièrement au cours du temps, sous l'effet notamment des vibrations du moto-ventilateur. 7 Cette grande étanchéité du matériau lui-même permet d'éviter, ou du moins de limiter fortement l'emploi de joints, notamment au niveau du canal d'aspiration, ce qui est économique en terme de quantité de matière et en temps d'assemblage de l'aspirateur. L'aspirateur comporte ainsi avantageusement au moins un assemblage entre une pièce réalisée en polypropylène expansé et une autre pièce, réalisé par déformation de la pièce en polypropylène expansé. Cette déformation peut permettre, outre la tenue mécanique des pièces, de réaliser un joint d'étanchéité. Selon l'exemple proposé, un couvercle 60 réalisé en polypropylène expansé est disposé sur les corps inférieur et supérieur. Ce couvercle permet la fermeture du logement du sac à poussières. Accessoirement, ce couvercle peut recevoir, dans son épaisseur, différents accessoires d'aspiration tels que petite brosse, sucette d'aspiration, etc. Selon l'invention, la tenue du corps supérieur sur le corps inférieur est assurée par des éléments de liaison constitués par des tiges 12 prenant appui sous le corps inférieur 20 et venant en prise avec une pièce rigide 80 disposée sur le corps supérieur 40. Un tel agencement est particulièrement illustré par les figures 5 et 6. Les appuis des tiges 12 sous le corps inférieur 20 sont réalisés par des pièces rigides 14 pour les tiges situés à l'arrière, préférentiellement associés avec les roulettes 10 de l'aspirateur. En ce qui concerne la tige 12 située à l'avant, elle est associée à la roulette centrale par l'intermédiaire d'une plateforme 11 permettant de recentrer la roulette par rapport à l'ensemble de l'aspirateur, tout en procurant une surface d'appui conséquente. Les tiges pénètrent dans des ouvertures 32 du corps inférieur 20, telles que bien visibles figure 4 ou 5. L'assemblage à proprement parlé du corps supérieur sur le corps inférieur consiste, selon l'exemple présenté, à visser les tiges 12 dans des tubes 82 correspondants issus de la pièce rigide 80, ces tubes traversant avantageusement une partie du corps supérieur 40 en trois ouvertures 50 présentées figures 3 et 4. Le vissage permet ainsi de comprimer, par l'intermédiaire de la pièce rigide 80, le corps supérieur sur le corps inférieur, la déformation relativement importante du PPE, tel que précédemment décrit, permettant de réaliser l'étanchéité entre les corps inférieur et supérieur, sans joint spécifique. La pièce rigide 80 peut présenter des formes et conformations très différentes, allant d'une pièce couvrant sensiblement toute la surface du corps supérieur, tel que présenté, à une pièce plus échancrée, favorisant la compression uniquement autour des tubes 82. Il est même possible d'envisager la réalisation de plusieurs pièces indépendantes. De même, et a contrario, la surface d'appui sous le corps inférieur peut être assuré par une plaque plus ou moins étendue, à l'instar de la pièce rigide 80. Il est alors possible de disposer une pièce rigide sous le corps inférieur et des points d'appui plus ponctuels sur le corps supérieur. La version telle qu'illustrée offre toutefois l'avantage de pouvoir réaliser d'autres fonctions par la pièce rigide disposée sur le corps supérieur. Ainsi, la pièce rigide présente un logement 86 pour une mousse 84 permettant de filtrer l'air sortant du moto-ventilateur, ainsi que les emplacements des boutons de commande 6 et 8. Par ailleurs, la présente invention n'est pas limitée à une liaison entre le corps supérieur et le corps inférieur en trois points, d'autres architectures pouvant être envisagées dans le cadre de l'invention. D'autres modes d'assemblage et de configuration peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l'invention. Notamment les tiges 12, ou les tubes 82, peuvent traverser totalement les corps inférieur et supérieur, l'assemblage étant alors réalisé par un écrou ou dispositif équivalent, le principe étant de réaliser une compression des corps inférieur et supérieur. Les voyants, organes de commande et de manoeuvre 6, 8, ainsi que la pièce rigide 80, les tubes 12, les pièces 14 ainsi que les roulettes 10 seront préférentiellement élaborés en polypropylène non expansé. Selon un second exemple de réalisation de l'invention, présenté aux figures 7 à 13, l'aspirateur 100 selon l'invention est constitué d'un corps d'aspirateur composé de trois pièces principales fabriquées séparément puis assemblées par la suite : • un petit corps inférieur 200 disposant : o d'un logement 220 de la partie inférieure du moto-ventilateur, o d'un emplacement 222 pour les organes de manoeuvre arrière tels que roues ou roulettes 153, visibles figures 12 et 13, o d'une sortie d'air 260 de l'aspirateur, o d'un logement 230 de la partie inférieure d'un enrouleur 110 de câble électrique, • un corps supérieur 400 important comprenant : o un espace 402 aménagé pour la réception d'un sac à poussières filtrant, o un logement 404 de la partie supérieure de l'enrouleur 110 de câble électrique, o un emplacement 406 pour les organes de manoeuvre avant 20 (roulette 155) de l'aspirateur, o un évidement 408 de logement de la partie supérieure du moto-ventilateur, conjointement avec le logement 220 du corps inférieur 200, o un insert 405 permettant le raccordement de tubulures 25 d'aspiration, cet insert coopérant avec un support de sac 407 disposé dans l'espace 402. • un corps arrière 500 comportant une large poignée 502 de transport de l'aspirateur. Tout comme pour le premier exemple de mise en oeuvre de l'invention le 30 matériau constitutif de l'aspirateur, soit donc le corps supérieur 400, le corps inférieur 200, ainsi que le corps arrière 500, est en polypropylène expansé (PPE). Toutefois, afin de renforcer la tenue aux chocs de la poignée 502, le corps arrière 500 comprend une ossature rigide 510 en PP non expansé autour de laquelle est surmoulé un habillage 513 en polypropylène expansé, afin de pouvoir résister mécaniquement à un éventuel choc violent sur ladite poignée. Une partie de l'ossature forme donc un renfort de poignée de transport de l'aspirateur. Une telle ossature 510 est nettement visible à la figure 11 qui présente le corps arrière 500 dans une vue éclatée où l'ossature 510 est artificiellement séparée de l'habillage 513. L'ossature 510 présente notamment un renfort de poignée 512 terminé par une nervure plane 514 en arc de cercle, permettant une meilleure accroche et une meilleure tenue du PPE. Selon ce second exemple de réalisation, l'aspirateur comporte également un couvercle 180 permettant la fermeture du logement du sac, réalisé en polypropylène expansé et disposé sur le corps supérieur. La tenue mécanique du couvercle sur le corps supérieur 400 de l'aspirateur est obtenue par emboîtement, en déformant la matière, comme précédemment expliqué. Selon l'exemple proposé, la tenue des corps supérieur et inférieur l'un à l'autre est assurée par des tiges 150, 160 prenant appui sous le corps inférieur 200. Les tiges 150 viennent en prise avec la pièce arrière 500, tandis que la tige 160 est liée à une pièce rigide 190 disposée sur le corps supérieur 400. Les appuis des tiges 150 et 160 sous le corps inférieur 200 sont préférentiellement associés avec les roulettes de l'aspirateur, tel qu'il est bien visible sur les figures 12 et 13. En ce qui concerne la roulette centrale 155, cette dernière est associée à une plateforme 162 permettant de recentrer la roulette par rapport à l'ensemble de l'aspirateur, tout en permettant de répartir l'effort de serrage. Les roulettes arrière 153 sont associées à une pièce rigide 152 qui participe à la compression du corps inférieur sur le corps supérieur, ladite pièce portant les deux tiges arrière 150. L'assemblage à proprement parlé du corps supérieur sur le corps inférieur consiste, selon l'exemple présenté, à visser les tiges 150 et 160 dans des tubes correspondants issus des pièces 190 et 500, les tubes et/ou les tiges traversant avantageusement une partie du corps supérieur 400. Les figures 8, 12 et 13 montrent particulièrement un tel tube 194 issu de la pièce 190, ce tube recevant la tige 160 qui traverse le corps inférieur 200 par l'orifice 224. Le tube 194 traverse quant à lui le corps supérieur 400 par l'orifice 410, tel qu'illustré figure 10. Selon l'invention, l'ossature 510 du corps arrière est lié mécaniquement à au moins une pièce rigide en appui sous le corps inférieur, par l'intermédiaire d'au moins un élément de liaison. Ainsi, les tiges 150 traversent le corps inférieur 200 par les ouvertures 226 et sont en prise mécanique avec des tubes complémentaires 520 issu de l'ossature 510 du corps arrière 500, et traversant partiellement le corps supérieur 400 par des orifices 412. Les figures 12 et 13 illustrent des différentes pièces rigides permettant la compression des corps inférieur et supérieur. Tel qu'il est notamment bien visible sur la figure 13, le corps arrière 500 appuie sur la platine 190, donc indirectement sur le corps supérieur 400. Par ailleurs, tel que le montre la figure 8, les deux tiges 150 sont inclinées par rapport à la tige 160, afin de favoriser la compression de la pièce arrière sur les corps inférieur et supérieur. De même que pour le premier exemple de réalisation, la pièce rigide 190 peut présenter des formes et conformations très différentes, allant d'une pièce couvrant sensiblement toute la largeur du corps supérieur, tel que présenté, en arrière du compartiment du sac à poussières, à une pièce plus échancrée. Il est même possible d'envisager la réalisation de plusieurs pièces indépendantes. De même, et a contrario, la surface d'appui sous le corps inférieur peut être assurée par une plaque plus ou moins étendue, à l'instar de la pièce rigide 162. II est alors possible de disposer une pièce rigide sous le corps inférieur et des points d'appui plus ponctuels sur le corps supérieur. La pièce rigide 190 présente également les emplacements du bouton de commande marche/arrêt 196, ainsi que celui du bouton 198 de rembobinage du câble électrique sur l'enrouleur 100. La pièce rigide 190 présente également un logement 192 pour un boîtier 195 5 renfermant un filtre plissé de type HEPA, permettant de filtrer l'air en provenance du sac à poussières, avant son entrée dans le moto-ventilateur. Les voyants, organes de commande et de manoeuvre 196, 198, ainsi que la pièce rigide 190, les tubes 194, 150, 160 ainsi que les pièces qui leur sont associées, tout comme les roulettes, seront préférentiellement élaborés en 10 polypropylène non expansé. Le moto-ventilateur, non représenté, sera avantageusement disposé dans un carter 120, comportant une cheminée 124 à l'intérieur de laquelle est disposée une carte de commande du moto-ventilateur. Cette cheminée est un prolongement d'une pièce 122 constituant le couvercle du carter 120 du moto- 15 ventilateur. Ce carter est avantageusement constitué de pièces rigides réalisées en polypropylène non expansé. Le carter 120 comporte également un carénage 130 sensiblement cylindrique, entourant le moto-ventilateur et sur lequel vient se fixer le couvercle 122 par un assemblage de type baïonnette. 20 Avantageusement, le carénage comporte une multitude d'ouvertures 132 d'échappement d'air, ces ouvertures, de forme cylindrique, présentant un diamètre de l'ordre de 2, 5 mm. Afin de réduire davantage le bruit généré par le moto-ventilateur, une mousse 134 est disposée devant les ouvertures 132, de sorte que l'air sortant du 25 carénage 130 passe au travers d'une telle mousse avant de rejoindre la sortie 260 du corps inférieur 200. Avantageusement, le carénage du moto-ventilateur est réalisé en polypropylène non expansé afin de limiter la diversité des matériaux utilisés. En ce qui concerne le polypropylène expansé, il sera utilisé à des degrés d'expansion définis par la quantité de matière (polypropylène) par litre. On utilisera de manière privilégiée des teneurs comprises entre 40 g et 80 g de matière par litre. Par ailleurs, afin de faciliter le recyclage du polypropylène utilisé, on privilégiera l'utilisation d'homopolymères. Bien que les exemples de réalisation montrent les pièces rigides supérieures et inférieures distinctes des corps supérieur et inférieur, il peut être envisagé, dans le cadre de l'invention, d'insérer lesdites pièces dans les corps respectifs. Ainsi, l'une des pièces rigides supérieures, participant au maintien des corps supérieur et inférieur, peut être intégrée au corps supérieur, pour autant que la pièce soit située en partie supérieure dudit corps afin que la compression soit réalisée sur une épaisseur suffisante du corps supérieur. De même, l'une des pièces inférieure participant au maintien des corps supérieur et inférieur peut également être intégrée au corps inférieur, préférentiellement dans sa partie inférieure, afin de garder une épaisseur suffisante du corps inférieur pour réaliser la compression et le maintien des différents corps. L'intégration des pièces rigides dans les corps supérieur et inférieur permet de réduire les risques d'endommagement du mobilier et des objets présents dans la pièce à nettoyer, puisque ces pièces rigides sont recouvertes et protégées par un habillage en PPE | L'invention concerne un aspirateur (100) comportant un corps inférieur (200) et un corps supérieur (400) renfermant notamment un moto-ventilateur et un dispositif de séparation des déchets, caractérisé en ce que :- le corps inférieur (200) et le corps supérieur (400) sont réalisés en polypropylène expansé,- au moins une pièce rigide (190) dite supérieure est en appui sur le corps supérieur (400), ou est intégrée au corps supérieur,- au moins une pièce rigide (152, 162) dite inférieure est en appui sous le corps inférieur (200), ou est intégrée au corps inférieur,- au moins un élément de liaison rigide (150, 160, 194, 520) est lié mécaniquement à au moins une pièce supérieure (190) et une pièce inférieure (152, 162) en traversant le corps supérieur (400) et le corps inférieur (200),afin de réaliser un maintien par compression des corps supérieur (400) et inférieur (200). | 1. Aspirateur (1, 100) comportant un corps inférieur (20, 200) et un corps supérieur (40, 400) renfermant notamment un moto-ventilateur et un dispositif de séparation des déchets, caractérisé en ce que : le corps inférieur (20, 200) et le corps supérieur (40, 400) sont réalisés en polypropylène expansé, au moins une pièce rigide (80, 190, 510) dite supérieure est en appui sur le corps supérieur (40, 400), ou est intégrée au corps supérieur, au moins une pièce rigide (11, 14, 152, 162) dite inférieure est en appui sous le corps inférieur (20, 200), ou est intégrée au corps inférieur, au moins un élément de liaison rigide (12, 82, 150, 160, 194, 520) est lié mécaniquement à au moins une pièce supérieure (80, 190, 510) et une pièce inférieure (11, 14, 152, 162) en traversant le corps supérieur (40, 400) et le corps inférieur (20, 200), afin de réaliser un maintien par compression des corps supérieur (40, 400) et inférieur (20, 200). 2. Aspirateur (1, 100) selon la précédente, caractérisé en ce que au moins un élément de liaison (12, 82, 150, 160, 194, 520) est issu de l'une des pièces rigides (11, 14, 80, 152, 162, 190, 510). 3. Aspirateur (1, 100) selon la 1, caractérisé en ce que au moins un élément de liaison est composé de deux tiges (12, 82, 150, 160, 194, 520) issues respectivement d'une pièce rigide (80, 190, 510) en appui sur le corps supérieur (40, 400) et d'une pièce rigide (11, 14, 152, 162) en appui sous le corps inférieur (20, 200), lesdites tiges (12, 82, 150, 160, 194, 520) étant liées mécaniquement l'une à l'autre. 4. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la liaison mécanique entre l'une des pièces supérieures (80, 190,. 510) et l'une des pièces inférieures (11, 14, 152, 162) par l'élément de liaison (12, 82, 150, 160, 194, 520) est de type vissage. 15 5. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la liaison mécanique entre l'une des pièces supérieures (80, 190, 510) et l'une des pièces inférieures (11, 14, 152, 162) par l'élément de liaison (12, 82, 150, 160, 194, 520) est de type clipage. 6. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de liaison (12, 82, 150, 160, 194, 520) et les pièces rigides (11, 14, 80, 152, 162, 190, 510) sont réalisés en polypropylène non expansé. 7. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'appui de la pièce rigide supérieure (80, 190) sur le corps supérieur (40, 400) forme une platine (80, 190) couvrant au moins 20 % de la face supérieure dudit corps. 8. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'appui de la pièce inférieure (11, 14, 152, 162) sous le corps inférieur (20, 200) comporte des organes (10, 153, 155) de déplacement de l'aspirateur (1, 100). 9. Aspirateur (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un corps arrière (500) comprenant une ossature rigide (510) autour de laquelle est surmoulé un habillage (513) en polypropylène expansé. 10.Aspirateur (100) selon la précédente, caractérisé en ce qu'une partie de l'ossature (510) forme un renfort de poignée (512) de transport de l'aspirateur (100). 11.Aspirateur (100) selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le corps arrière (500) est en appui sur le corps supérieur (400). 12.Aspirateur (100) selon la précédente, caractérisé en ce que l'ossature (512) du corps arrière est lié mécaniquement à au moins une pièce rigide (152) en appui sous le corps inférieur (200), par l'intermédiaire d'au moins un élément de liaison (150). 13. Aspirateur (100) selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que l'ossature (512) du corps arrière (500) est réalisé en polypropylène non expansé. 14. Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un couvercle (60, 180) de fermeture réalisé en polypropylène expansé venant se positionner sur le corps supérieur (40, 400) et/ou sur le corps inférieur (20). 15. Aspirateur (1, 100) selon la précédente, caractérisé en ce que le polypropylène expansé et le polypropylène non expansé utilisés sont des homopolymères. 16.Aspirateur (1, 100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le polypropylène expansé présente une teneur comprise entre 40 g et 80 g de matière par litre. | A | A47 | A47L | A47L 9 | A47L 9/00 |
FR2899716 | A1 | PROCEDE DE SECURISATION DE BLOCS DE DONNEES DANS UNE MEMOIRE PROGRAMMABLE ELECTRIQUEMENT | 20,071,012 | La présente invention concerne un procédé de sécurisation d'une zone mémoire comprenant des blocs de données, ainsi qu'un circuit électronique comprenant des groupes de cellules mémoire recevant chacun un bloc de données, et des moyens pour exécuter une commande d'écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire. La présente invention concerne notamment la sécurisation d'un compteur binaire implémenté sur circuit intégré , notamment les circuits intégrés pour compteurs kilométriques de véhicules automobiles. La présente invention concerne également la sécurisation des circuits intégrés utilisés pour gérer des données de transaction, comme les circuits intégrés pour carte à puce de type porte-monnaie électronique, carte téléphonique, carte de transport, etc.. Les données de transaction ou de comptage ont généralement une valeur monétaire tangible, qu'il s'agisse de données de transaction permet d'accéder à un service ou de données de comptage d'un compteur kilométrique permettant d'établir la valeur d'un véhicule. De ce fait, les circuits intégrés comprenant de telles données sont souvent la cible des fraudeurs qui tentent de falsifier ou de régénérer ces données. Les mémoires utilisées pour stocker ce type de données sont des mémoires rémanentes généralement du type programmable et effaçable électriquement. Ainsi, un fraudeur souhaitant régénérer la valeur d'un compteur d'unités de transaction ou d'un compteur binaire tentera généralement d'effacer des cellules mémoire se trouvant dans l'état programmé pour que tout ou partie des unités du compteur soit remise à 0. La technique d'effacement la plus couramment utilisée est l'effacement collectif des cellules mémoire, en exposant la mémoire à un faisceau de particules, généralement un faisceau UV (faisceau de lumière ultraviolette). Une exposition aux UV a pour effet d'extraire des charges électriques des cellules mémoire et de les placer dans un état électrique vierge correspondant généralement, en lecture, à l'état effacé. Une solution pour contrer ce type de fraude, décrite par EP 1 006 532, est de prévoir une cellule mémoire témoin qui est portée dans un état initial, effacé ou programmé, et est ensuite lue avec deux tensions de lecture afin de détecter si la cellule mémoire se trouve dans l'état initial ou dans un état intermédiaire correspondant à l'état UV. Cette solution présente l'inconvénient de nécessiter deux tensions de lecture, l'une étant une tension de lecture "standard" et l'autre permettant de détecter si la cellule mémoire est dans l'état UV. De plus, cette solution ne permet pas de contrer certains types de fraudes comme la corruption du processus de lecture, permettant d'inhiber des mécanismes de protection intervenant au moment de la lecture des données, ou la corruption du processus d'écriture, permettant d'écrire des données falsifiées dans une mémoire. Ainsi, un objectif de la présente invention est de perfectionner les procédés de sécurisation de données basés sur l'utilisation d'une cellule mémoire témoin. Un autre objectif de la présente invention est de sécuriser un compteur binaire d'une manière plus efficace que les procédés connus. Ces objectifs sont atteints par la prévision d'un procédé de sécurisation d'une zone mémoire comprenant des blocs de données, comprenant les étapes consistant à associer au moins deux bits témoins à chaque bloc de données ; avant l'écriture d'un nouveau bloc de données dans la zone mémoire, lire dans la zone mémoire les bits témoins associés à un bloc de données actuel destiné à être remplacé par le nouveau bloc de données, et engager une action de sécurisation de la zone mémoire si les deux bits témoins ont la même valeur ; et à chaque écriture d'un nouveau bloc de données dans la zone mémoire, écrire simultanément dans la zone mémoire des bits témoins ayant des valeurs inverses l'une de l'autre. Selon un mode de réalisation, chaque bit témoin écrit dans la zone mémoire pendant l'écriture d'un nouveau bloc de donnée a une valeur inverse de celle du bit témoin correspondant lu dans la zone mémoire avant l'écriture du nouveau bloc de données. Selon un mode de réalisation, l'action de sécurisation comprend le fait d'empêcher l'écriture du 15 nouveau bloc de données dans la zone mémoire. Selon un mode de réalisation, l'action de sécurisation comprend la fourniture d'un signal d'erreur ou d'un message d'erreur. Selon un mode de réalisation, les bits témoins 20 associés à un bloc de données sont écrits dans des cellules mémoire qui sont contiguës à un groupe de cellules mémoire recevant le bloc de données associé. Selon un mode de réalisation, une cellule mémoire recevant un bit témoin est agencée à une extrémité du 25 groupe de cellules mémoire recevant le bloc de données associé et une cellule mémoire recevant l'autre bit témoin est agencée à une autre extrémité du groupe de cellules mémoires recevant le bloc de données associé. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend 30 une étape d'initialisation de la zone mémoire consistant à écrire dans la zone mémoire des groupes d'au moins deux bits témoins associés chacun à un bloc de données, en conférant à deux bits témoins d'un même groupe des valeurs inverses l'une de l'autre. 35 L'invention concerne également un procédé de sécurisation d'une chaîne de bits dans une zone mémoire rémanente, comprenant les étapes consistant à décomposer la chaîne de bits en une pluralité de blocs de données, et sécuriser chaque bloc de données conformément au procédé de sécurisation d'une zone mémoire décrit ci-dessus. Selon un mode de réalisation, la chaîne de bits forme un compteur binaire, et le procédé comprend les étapes consistant à lire simultanément dans la zone mémoire le bloc de données actuel et les deux bits témoins associés avant l'écriture d'un nouveau bloc de données dans la zone mémoire, et engager l'action de sécurisation de la zone mémoire si au moins l'une des deux conditions suivantes est rencontrée : 1) les deux bits témoins ont la même valeur, 2) la valeur du nouveau bloc de données n'est pas différente de la valeur du bloc de données actuel selon un sens de variation déterminé du compteur. La présente invention concerne également un circuit électronique comprenant une zone mémoire sécurisée comprenant des groupes de cellules mémoire recevant chacun un bloc de données, des moyens pour exécuter une commande d'écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par la commande, dans lequel la zone mémoire comprend, pour chaque bloc de données, au moins deux cellules mémoire témoins associées au groupe de cellules mémoire recevant le bloc de données, le circuit comprenant des moyens de sécurisation agencés pour : avant l'écriture d'un nouveau bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, lire les cellules mémoire témoins associées au groupe de cellules mémoire, et engager une action de sécurisation de la zone mémoire si deux bits lus dans les cellules mémoire témoins ont la même valeur, et à chaque écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, écrire simultanément dans les cellules mémoire témoins associées au groupe de cellules mémoire au moins deux bits ayant des valeurs inverses l'une de l'autre. Selon un mode de réalisation, les moyens de sécurisation sont agencés pour, à chaque écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire, écrire dans chaque cellule mémoire témoin associée au groupe de cellules mémoire, un bit ayant une valeur inverse de celle du bit lu dans la cellule mémoire témoin avant l'écriture du bloc de données. Selon un mode de réalisation, les moyens de sécurisation sont agencés pour engager une action de sécurisation comprenant le fait d'empêcher l'écriture du bloc de données dans la zone mémoire. Selon un mode de réalisation, les moyens de sécurisation sont agencés pour engager une action de sécurisation comprenant la fourniture d'un signal d'erreur ou d'un message d'erreur. Selon un mode de réalisation, les cellules mémoire témoins sont contiguës au groupe de cellules mémoire recevant le bloc de données associé. Selon un mode de réalisation, une cellule mémoire témoin est agencée à une extrémité du groupe de cellules mémoire associé et une cellule mémoire recevant l'autre bit témoin est agencée à une autre extrémité du groupe de cellules mémoires associé. Selon un mode de réalisation, le circuit électronique comprend une chaîne de bits formant un compteur binaire, décomposée en une pluralité de blocs de données, et des moyens de gestion du compteur binaire incluant lesdits moyens de sécurisation. Selon un mode de réalisation, les moyens de gestion du compteur binaire sont agencés pour : avant chaque écriture d'un nouveau bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, lire le groupe de cellules mémoire désigné par la commande et les cellules mémoire témoins associées au groupe de cellules mémoire, et engager l'action de sécurisation de la zone mémoire si au moins l'une des deux conditions suivantes est rencontrée : 1) deux bits présents dans les cellules mémoire témoins ont la même valeur, 2) la valeur du nouveau bloc de données n'est pas différente de la valeur actuelle du bloc de données lu dans le groupe de cellules mémoire, selon un sens de variation déterminé du compteur. L'invention concerne également un circuit intégré sur semi-conducteur comprenant un circuit électronique selon l'invention. L'invention concerne également une carte à puce comprenant un circuit intégré selon l'invention. L'invention concerne également un compteur électronique comprenant un circuit intégré selon l'invention. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé de l'invention et d'un exemple de réalisation d'un circuit électronique mettant en oeuvre ce procédé, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure :L représente schématiquement une zone mémoire classique comprenant une chaîne de bits formant un compteur binaire, - la figure 2 illustre schématiquement l'application du 25 procédé de l'invention à la chaîne de bits de la figure 1, - la figure 3 représente l'architecture d'un circuit électronique comprenant une mémoire effaçable et programmable électriquement et des moyens de sécurisation 30 selon l'invention, et - la figure 4 est un organigramme illustrant la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans le circuit de la figure 3. A titre d'exemple de mise en oeuvre du procédé de 35 l'invention, considérons une chaîne de bits b0, bl, b3... bN telle que représenté en figure 1 et supposons que la chaîne de bits forme un compteur binaire dont le contenu doit être modifié de temps en temps pour revoir une nouvelle va=leur de comptage. La chaîne de bits est mémorisée dans une zone mémoire MZ de type effaçable et programmable électriquement. La chaîne de bits est décomposée en une pluralité de mots ou blocs de données Wk de rang k (WO, Wl,...,Wk,...Wn) comprenant chacun un même nombre de bits, par exemple 16 bits, chaque bit étant mémorisé par une cellule mémoire. A chaque rafraîchissement, un nouveau bloc de données doit être écrit dans la zone mémoire à la place d'un bloc de données précédent. Pour s'affranchir du risque de fraude consistant à écrire dans le compteur un bloc de données de valeur inférieure au bloc de données précédent (cas d'un compteur à valeurs croissantes), le nouveau bloc de données est comparé au bloc de données précédent et n'est écrit dans le compteur que s'il présente une valeur supérieure à ce dernier. Par exemple, si la valeur actuelle du compteur est la suivante :. Wn Wo Wl 00000-0 -------------------------------- 00111-1 ----------------- ---------------------------------- 11111-1 Wk et si la valeur suivante du compteur est la valeur suivante : Wn 00000-0 --------------------- ----------- 10001-1 --------------------------------------------------- 11111-1 Wk' WO W1 le bloc de données Wk' n'est écrit dans le compteur que si sa valeur est supérieure à la valeur précédente Wk. Outre le risque d'un effacement global de la zone mémoire aux UV, le risque de fraude du compteur comprend également le risque de corruption du processus de lecture du bloc de données précédent Wk afin que celui-ci soit lu comme étant inférieur au bloc de données suivant Wk' même lorsque cela n'est pas le cas, ce qui permet de diminuer la valeur de comptage présente dans le compteur. Le risque de fraude comprend également le risque de corruption du processus d'écriture du nouveau bloc de données, pour écrire une valeur de comptage inférieure après que l'étape de comparaison est effectuée. Ainsi, la simple comparaison de la valeur précédente du bloc de données à rafraîchir avant l'écriture du bloc de données dans la zone mémoire n'est pas suffisante pour s'affranchir du risque de fraude. Selon l'invention et comme illustré en figure 2, on ajoute à la zone mémoire MZ des cellules mémoire témoins de manière qu'à chaque bloc de données soit associés au moins deux bits témoins CBO, CB1. Comme représenté, des cellules mémoire CELOk, CELlk recevant les bits témoins CBO, CB1 sont préférentiellement ajoutées à droite et à gauche de chaque emplacement d'un bloc de donnée, formé par un groupe de cellules mémoire COk-ClSk. Avant d'être mis en service, le compteur est initialisé de manière que les deux bits témoins CBO, CB1 associés à chaque bloc de données présentent des valeurs opposées, soit 0 et 1 ou 1 et O. Cette opération est effectuée dans un mode de test et ne peut plus être réalisée une fois le compteur mis en service. Lorsque le bloc de données Wk doit être remplacé par le nouveau bloc de données Wk', le bloc de données Wk ainsi que les bits témoins CBO, CB1 associés à ce bloc sont lus, comme représenté schématiquement par une étape "READ". Les deux bits témoins CBO, CB1 sont comparés l'un à l'autre pour vérifier qu'ils sont différents, par exemple au moyen d'une porte XOR (OU EXCLUSIF) qui fournit un signal d'erreur ERR1 égal à 1 si les deux bits sont différents ou égal à 0 (valeur active) si les deux bits sont égaux. Simultanément, le nouveau bloc de données Wk' est comparé au bloc de données Wk lu dans la zone mémoire, par exemple au moyen d'un comparateur binaire BCOMP qui fournit un signal d'erreur ERR2 égal à 1 si la valeur du bloc de données Wk' est supérieure à la valeur du bloc de données Wk, ou égal à 0 (valeur active) dans le cas contraire. Si l'un ou l'autre des signaux d'erreur ERR1, ERR2 est égal à 0, l'opération d'écriture est annulée. Sinon, l'opération d'écriture du bloc de données Wk' est effectuée. De façon optionnelle mais avantageuse, l'écriture du bloc de données Wk' est accompagnée de l'écriture dans les deux cellules mémoire témoins de deux nouveaux bits témoins CBO', CB1' ayant chacun une valeur inverse de celle du bit témoin correspondant CBO, CB1 précédemment lu dans la zone mémoire (CBO'=/CBO, CB1'=/CB1). Les bits témoins CBO', CB1' sont par exemple fournis par des portes inverseuses I0, Il qui reçoivent en entrée les bits témoins CBO, CB1, respectivement. Cette étape de réécriture des deux bits témoins en inversant leurs valeurs respectives permet de rafraîchir les cellules mémoires témoins et de s'affranchir d'un vieillissement prématuré de celles-ci ou d'une altération des valeurs des bits témoins par phénomène de perte de charge ("retention loss"), tout en conservant la dualité de valeurs entre les deux bits témoins. Le procédé selon l'invention offre ainsi une triple 25 protection : 1) une protection contre une corruption du processus de lecture, qui sera détectée par le fait que les bits témoins présenteront la même valeur lorsqu'ils seront lus, 30 2) une protection contre une corruption du processus d'écriture, qui sera détectée par le fait que les bits témoins présenteront la même valeur lorsqu'ils seront écrit, et donc également lorsqu'ils seront lus ultérieurement, 35 3) une protection contre un effacement global de la zone mémoire, qui sera également détecté par le fait que les bits témoins présenteront la même valeur lorsqu'ils seront lus. De ce fait, le procédé de l'invention peut être appliqué à la sécurisation d'une mémoire dans diverses applications autres que la gestion d'un compteur binaire, dans lesquelles l'étape de comparaison du nouveau bloc de données Wk' et du précédent bloc de données Wk n'est pas mise en œuvre. La figure 3 illustre un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention dans un circuit intégré IC comprenant une mémoire effaçable et programmable électriquement de type EEPROM. La mémoire comprend classiquement un plan mémoire MA, un décodeur de ligne RDEC assurant la sélection des lignes de mots du plan mémoire, un décodeur de colonne CDEC assurant la sélection de groupes de lignes de bits du plan mémoire (colonnes), un circuit de programmation PCT et un circuit de lecture RCT. La mémoire est conçue ici pour être accessible en lecture et en écriture par bloc de données de 16 bits, soit par paire d'octets. Dans le plan mémoire MA, une ligne de mots (page physique de la mémoire) est réservée à la gestion d'un compteur binaire CMPT. Chaque ligne de mots comprend par exemple 16 blocs de données de 16 bits chacun. Au lieu de prévoir 16x16 soit 256 cellules mémoire par page physique, on prévoit ici 16x18 soit 288 cellules mémoire dans chaque ligne de mots, soit seize colonnes de dix-huit lignes de bits chacune, afin d'associer deux cellules mémoire témoins CELOk, CELlk à chaque bloc de données Wk contenu dans seize cellules mémoire COk-Cl5k. De façon correspondante, le circuit de lecture RCT comprend dix-huit amplificateurs de lecture au lieu de seize. Plus particulièrement, seize amplificateurs de lecture SAO-SA15 sont prévus pour lire simultanément un bloc de données, un amplificateur de lecture CSAO est prévu pour lire le premier bit témoin CBO du bloc de données et un amplificateur de lecture CSA1 est prévu pour lire le second bit témoin CB1 du bloc de données. Les amplificateurs de lecture CSAO, SAO-SA15, CSA1 sont reliés au plan mémoire par l'intermédiaire de transistors de lecture RT, d'un bus de multiplexage MXB et d'un circuit de sélection SELCT reliant le bus MXB aux lignes de bits du plan mémoire. Les transistors de lecture RT sont rendus passant par un signal RD qui est actif en mode lecture du plan mémoire. Toujours de façon correspondante, le circuit de programmation PCT comprend dix-huit verrous de programmation au lieu de seize. Seize verrous de programmation LO-L15 sont prévus pour programmer simultanément seize bits dans un bloc de données, un verrou de programmation CLO est prévu pour programmer le premier bit témoin CBO associé au bloc de données et un verrou de programmation CL1 est prévu pour programmer le second bit témoin CB1 associé au bloc de données. Les verrous de programmation CLO, LO-L15, CL1 sont reliés au plan mémoire par l'intermédiaire du bus de multiplexage MXB et du circuit de sélection SELCT. Ils sont activés par un signal WR qui est actif en mode écriture du plan mémoire. Le circuit de sélection SELCT comprend seize groupes de dix-huit transistors de sélection de colonne TSC pilotés par des signaux de sélection de colonnes SCOLk (k= 0 à 15) fournis par le décodeur CDEC, chacun des signaux SCOLk étant dédié à l'activation d'un groupe de transistors de sélection de colonne TSC. Ainsi, en mode lecture, dix-huit lignes de bits d'une colonne parmi les 16x18 lignes de bits du plan mémoire sont reliées aux amplificateurs de lecture CSAO, SAO-SA15, CSA1 lorsque l'un des signaux SCOLk sélectionne la colonne en mettant dans l'état passant les transistors TSC affectés à la sélection de cette colonne. De même, en mode écriture, dix-huit lignes de bits d'une colonne parmi les 16x18 lignes de bits du plan mémoire sont reliées aux verrous CLO, LO-L15, CL1 lorsque l'un des signaux SCOLk sélectionne la colonne en mettant dans l'état passant les transistors TSC correspondants. Le circuit intégré comprend également un circuit de contrôle CTCT, un registre d'adresse AREG à entrée série et sortie parallèle, un registre de données d'entrée IREG à entrée série et sortie parallèle, un registre de données de sortie OREG à entrée parallèle et sortie série. Sont également prévus les éléments décrits plus haut permettant la mise en oeuvre du procédé de l'invention, à savoir les portes inverseuses I0, Il, la porte XOR dont la sortie fournit le signal ERR1 et le comparateur F3COMP dont la sortie fournit le signal ERR2. Le circuit de contrôle CTCT, par exemple un séquenceur à logique câblée, gère l'ensemble des éléments de la mémoire pour exécuter des commandes de lecture et d'écriture du plan mémoire. Il comprend une entrée/sortie série reliée à un bus série de type SPI (Serial Peripheral Interface) au moyen de laquelle il reçoit des commandes de lecture ou d'écriture et notamment une commande spécifique WRITECMPT d'écriture du compteur CMPT, du type : , comprenant le code de la commande, le rang du bloc de données à écrire dans le compteur (allant ici de 0 à 15) et la nouvelle valeur à écrire NVAL. Le circuit CTCT comporte une sortie interne reliée à l'entrée série du registre IREG, une autre sortie interne reliée à l'entrée série du registre AREG et une entrée interne reliée à la sortie série du registre OREG. La sortie parallèle du registre IREG, de 16 bits, est reliée d'une part à une première entrée du comparateur :BCOMP et d'autre part à l'entrée du circuit de programmation. Plus particulièrement, chaque fil de sortie véhiculant un bit de donnée présent dans le registre IREG est relié à l'un des verrous de programmation LO-L15. Le circuit de lecture RCT comporte une sortie parallèle de 18 bits correspondant à la juxtaposition des sorties des amplificateurs de lecture SAO-SA15 et des amplificateurs de lecture CSAO, CSA1. Les bits témoins CBO, CB1 fournis par les amplificateurs de lecture CSAO, CSA1 sont envoyés d'une part sur les entrées des portes inverseuses I0, Il, et d'autre part sur les entrées de la porte XOR. La sortie de la porte I0, fournissant le bit témoin CBO'=/CBO, est appliquée à l'entrée du verrou CLO tandis que la sortie de la porte Il, fournissant le bit témoin CB1'=/CB1, est appliquée à l'entrée du verrou CL1. Les seize bits de données fournis par les amplificateurs de lecture SAO-SA15 forment un bloc de données Wk qui est envoyé d'une part sur une seconde entrée du comparateur BCOMP et d'autre part sur l'entrée parallèle du registre OREG. Le fonctionnement du circuit intégré IC en réponse à une commande d'écriture du compteur reçue sur le bus SPI comprend les étapes suivantes, illustrées par l'organigramme de la figure 4 : Etape Si) réception d'une commande WRITECMPT: le circuit de contrôle CTCT reçoit et décode la commande, puis enregistre la nouvelle valeur reçue NVAL dans le registre IREG, formant le bloc de données Wk' à écrire. Etape S2) préparation de la lecture du bloc de données Wk : le circuit CTCT charge dans le registre d'adresse AREG une adresse de sélection du bloc de données du compteur CMPT désignée par le paramètre RANK présent dans la commande. Cette adresse comprend des bits de poids fort désignant la ligne de mots (page physique du plan mémoire recevant le compteur) qui sont appliqués au décodeur de ligne RDEC, et des bits de poids faible désignant la colonne du plan mémoire dans laquelle se trouve le bloc de données visé, qui sont appliqués au décodeur de colonne CDEC. Etape S3) lecture du bloc de données Wk : le circuit CTCT applique une tension de lecture au plan mémoire, active tous les amplificateurs de lecture du circuit de lecture RCT. La valeur actuelle AVAL du bloc de données Wk devant être remplacée par la valeur NVAL du nouveau bloc de données Wk' est alors appliquée au comparateur BCOMP (celui-ci recevant sur son autre entrée la valeur NVAL présente dans le registre IREG) et les valeurs actuelles des bits témoins CBO, CB1 sont appliquées à la porte XOR. Optionnellement, le circuit CTCT charge le bloc Wk dans le registre de sortie OREG pour la retransmettre ultérieurement sur le bus SPI en cas de refus d'écriture. Le bit d'erreur ERR1 passe à 0 (valeur active) si les bits CBO, CB1 sont égaux et le bit d'erreur ERR2 passe à 0 si la nouvelle valeur NVAL n'est pas supérieure à la valeur actuelle AVAL du bloc de données Wk (on suppose comme précédemment que le compteur est géré par valeurs croissantes). Etape S4) test des signaux d'erreur : le circuit CTCT teste les signaux d'erreur ERR1, ERR2. Si au moins l'un des deux signaux est égal à 0, le circuit CTCT passe à l'étape S5 décrite ci-après. Sinon, le circuit CTCT passe à l'étape S6. Etape S5) le circuit CTCT refuse d'exécuter la commande d'écriture de la valeur NVAL et renvoie sur le bus SPI un message d'erreur. Optionnellement, le type d'erreur (ERR1 ou ERR2) est signalé. Toujours de façon optionnelle, le message d'erreur est accompagné de la valeur AVAL (à titre de justificatif du refus) si le refus est imputable au passage à 0 du signal ERR2. Etape S6) le circuit CTCT active les verrous de programmation LO-L15 et CLO, CL1 de manière que le bloc de données Wk' de valeur NVAL du bloc de données soit chargée dans les verrous L0-L15, et que les bits témoins inversés CBO'=/CBO, CB1'=/CB1 fournis par les portes I1, I2 soient chargés dans les verrous CLO, CL1. Le circuit de contrôle applique ensuite aux décodeurs RDEC, CDEC et au plan mémoire MA les tensions nécessaires à l'effacement des cellules mémoire contenant le bloc de données sélectionné, puis applique aux décodeurs RDEC, CDEC et au plan mémoire MA les tensions nécessaires à la programmation des cellules mémoire contenant le bloc de données sélectionné (seules les cellules mémoire devant recevoir une valeur logique de programmation, par exemple 1, étant programmées). Etape S7) le circuit CTCT renvoie sur le bus SPI une confirmation d'écriture comprenant optionnellement la valeur AVAL ayant été remplacée par la valeur NVAL. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses variantes de réalisation, notamment en ce qui concerne la taille des blocs de données, le nombre de bits témoins qui sont associés à chaque bloc de données (limité à deux dans un souci de simplicité dans l'exemple décrit ci-dessus), les moyens de contrôle des bits témoins. Notamment, le procédé selon l'invention peut être exécuté par un microprocesseur sous le contrôle d'un programme, bien que cette solution présente un niveau de sécurité plus faible en raison des risques de fraude portant sur le programme lui-même (le niveau de sécurité étant ainsi maximal lorsque l'implémentation est faite avec des circuits à logique câblée). D'autre part, le procédé de l'invention est applicable à tout type de plan mémoire. Notamment, bien que les cellules mémoire témoins recevant les bits témoins CBO CB1 sont préférentiellement disposées le long d'une ligne de mots, respectivement à droite et à gauche du groupe de cellules mémoire recevant le bloc de données associé, d'autres agencements peuvent être prévus. Par exemple, une région du plan mémoire peut être réservée auxcellules mémoires témoins, à raison d'un ou de plusieurs paires par bloc de données. Il est toutefois préférable de conserver les cellules mémoires témoins d'un bloc de données à côté des cellules mémoire recevant le bloc de données concerné, pour contrer plus efficacement les attaques localisées ne concernant qu'une partie du plan mémoire, à moins que l'architecture de la mémoire soit basée sur un entrelacement de cellules mémoire (mémoires FLASH notamment). La présente invention est également susceptible de diverses applications. La présente invention est notamment applicable à la réalisation de cartes à puce et de circuits intégrés pour carte à puce contenant un compteur d'unités de transaction (qui peut aussi être un compteur à valeurs décroissantes, ou "décompteur"). De plus, comme on l'a indiqué ci-dessus, la prévision des bits témoins offre une triple protection et permet de détecter, en sus d'une corruption du processus d'écriture ou du processus de lecture, un effacement global du plan mémoire (par exemple un effacement W). De ce fait, la présente invention peut être utilisée pour la protection d'un plan mémoire en écriture et en lecture, indépendamment de l'application à la gestion d'un compteur binaire.25 | L'invention concerne un procédé de sécurisation d'une zone mémoire (MZ) comprenant des blocs de données (Wk), dans lequel on associe au moins deux bits témoins (CB0, CB1) à chaque bloc de données. Le procédé comprend une étape de lecture des bits témoins (CB0, CB1) associés à un bloc de données actuel (Wk) destiné à être remplacé par le nouveau bloc de données, avant l'écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire. Une action de sécurisation de la zone mémoire est engagée si les deux bits témoins (CB0, CB1) ont la même valeur. A chaque écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire, des bits témoins (CB0', CB1') ayant des valeurs inverses l'une de l'autre sont écrits dans la zone mémoire. Application notamment à la sécurisation d'un compteur binaire. | 1. Procédé de sécurisation d'une zone mémoire (MZ, MA, CMPT) comprenant des blocs de données (Wk), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à . - associer au moins deux bits témoins (CBO, CB1) à chaque bloc de données, - avant l'écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire, lire dans la zone mémoire les bits témoins (CBO, CB1) associés à un bloc de données actuel (Wk) destiné à être remplacé par le nouveau bloc de données, et engager une action de sécurisation de la zone mémoire si les deux bits témoins (CBO, CB1) ont la même valeur, et -à chaque écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire, écrire simultanément dans la zone mémoire des bits témoins (CBO', CB1') ayant des valeurs inverses l'une de l'autre. 2. Procédé selon la 1, dans lequel chaque bit témoin (CBO', CBl') écrit dans la zone mémoire pendant l'écriture d'un nouveau bloc de donnée (Wk') a une valeur inverse de celle du bit témoin correspondant (CBO, CB1) lu dans la zone mémoire avant l'écriture du nouveau bloc de données. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'action de sécurisation comprend le fait d'empêcher l'écriture du nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire. 30 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'action de sécurisation comprend la fourniture d'un signal d'erreur (ERR1, ERR2) ou d'un message d'erreur. 17 35 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel les bits témoins (CBO, CB1) associés à un bloc de données (Wk) sont écrits dans des cellules mémoire (CELOk, CELlk) qui sont contiguës à un groupe de cellules mémoire (COk-Cl5k) recevant le bloc de données associé. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel une cellule mémoire (CELOk) recevant un bit témoin (CBO) est agencée à une extrémité du groupe de cellules mémoire (COk-Cl5k) recevant le bloc de données associé (Wk) et une cellule mémoire (CELlk) recevant l'autre bit témoin (CB1) est agencée à une autre extrémité du groupe de cellules mémoires (COk-C15k) recevant le bloc de données associé. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, comprenant une étape d'initialisation de la zone mémoire consistant à écrire dans la zone mémoire des groupes d'au moins deux bits témoins (CBO, CB1) associés chacun à un bloc de données, en conférant à deux bits témoins d'un même groupe des valeurs inverses l'une de l'autre. 8. Procédé de sécurisation d'une chaîne de bits dans une zone mémoire rémanente (MZ, MA, CMPT), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - décomposer la chaîne de bits en une pluralité de blocs de données (Wk), et - sécuriser chaque bloc de données conformément au procédé selon l'une des 1 à 7. 9. Procédé selon la 8, dans lequel la chaîne de bits forme un compteur binaire (CMPT), et 35 comprenant les étapes consistant à : -avant l'écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans la zone mémoire, lire simultanément dans la zonemémoire le bloc de données actuel (Wk) et les deux bits témoins associés (CBO, CB1), et - engager l'action de sécurisation de la zone mémoire si au moins l'une des deux conditions suivantes est 5 rencontrée : - les deux bits témoins (CBO, CB1) ont la même valeur, - la valeur du nouveau bloc de données (Wk') n'est pas différente de la valeur du bloc de données actuel (Wk) selon un sens de variation déterminé du compteur. 10 10. Circuit électronique comprenant : - une zone mémoire sécurisée (MZ, MA, CMPT) comprenant des groupes de cellules mémoire recevant chacun un bloc de données, 15 - des moyens pour exécuter (CTCT) une commande d'écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par la commande, caractérisé en ce que la zone mémoire comprend, pour chaque bloc de données (Wk), au moins deux cellules 20 mémoire témoins (CELOk, CELlk) associées au groupe de cellules mémoire (COk-C15k) recevant le bloc de données, et en ce qu'il comprend des moyens de sécurisation (CTCT, BCOMP, XOR, I0, Il) agencés pour : - avant l'écriture d'un nouveau bloc de données 25 (Wk') dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, lire les cellules mémoire témoins (CELOk, CELlk) associées au groupe de cellules mémoire, et engager une action de sécurisation de la zone mémoire si deux bits lus dans les cellules 30 mémoire témoins ont la même valeur, et - à chaque écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, écrire simultanément dans les cellules mémoire témoins (CELOk, CELlk) associées au groupe de 35 cellules mémoire (COk-Cl5k) au moins deux bits (CBO', CB1') ayant des valeurs inverses l'une de l'autre. 11. Circuit électronique selon la 10, dans lequel les moyens de sécurisation sont agencés pour, à chaque écriture d'un bloc de données dans un groupe de cellules mémoire, écrire dans chaque cellule mémoire témoin (CELOk-CELlk) associée au groupe de cellules mémoire, un bit (CBO', CB1') ayant une valeur inverse de celle du bit (CBO, CB1) lu dans la cellule mémoire témoin avant l'écriture du bloc de données. 12. Circuit électronique selon l'une des 10 et 11, dans lequel les moyens de sécurisation sont agencés pour engager une action de sécurisation comprenant le fait d'empêcher l'écriture du bloc de données dans la zone mémoire. 13. Circuit électronique selon l'une des 10 à 12, dans lequel les moyens de sécurisation sont agencés pour engager une action de sécurisation comprenant la fourniture d'un signal d'erreur (ERR1, ERR2) ou d'un message d'erreur. 14. Circuit électronique selon l'une des 10 à 13, dans lequel les cellules mémoire témoins (CELOk-CELlk) sont contiguës au groupe de cellules mémoire (COk-C15k) recevant le bloc de données associé. 15. Circuit électronique selon l'une des 10 à 14, dans lequel une cellule mémoire témoin (CELOk) est agencée à une extrémité du groupe de cellules mémoire associé (COk-C15k) et une cellule mémoire (CELOk) recevant l'autre bit témoin est agencée à une autre extrémité du groupe de cellules mémoires associé. 16. Circuit électronique selon l'une des 10 à 15, comprenant une chaîne de bits formant un compteur binaire (CMPT), décomposée en une pluralité de blocs de données (Wk), et des moyens (CTCT) de gestion du compteur binaire incluant lesdits moyens de sécurisation. 17. Circuit électronique selon la 16, dans lequel les moyens (COk-C15k) de gestion du compteur binaire (CMPT) sont agencés pour : -avant chaque écriture d'un nouveau bloc de données (Wk') dans un groupe de cellules mémoire désigné par une commande, lire le groupe de cellules mémoire désigné par la commande et les cellules mémoire témoins associées au groupe de cellules mémoire, et - engager l'action de sécurisation de la zone mémoire si 15 au moins l'une des deux conditions suivantes est rencontrée : - deux bits présents (CBO, CB1) dans les cellules mémoire témoins ont la même valeur, - la valeur (NVAL) du nouveau bloc de données (Wk') n'est 20 pas différente de la valeur actuelle (AVAL) du bloc de données lu dans le groupe de cellules mémoire, selon un sens de variation déterminé du compteur. 18. Circuit intégré sur semi-conducteur comprenant 25 un circuit électronique selon l'une des 10 à 17. 19. Carte à puce comprenant un circuit intégré selon la 18. 20. Compteur électronique comprenant un circuit intégré selon la 18. 30 | G | G11 | G11C | G11C 16 | G11C 16/22 |
FR2898466 | A1 | BOISSON AROMATISEE CONCENTREE SANS SUCRE, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SES UTILISATIONS | 20,070,921 | La présente invention concerne, dans le domaine agroalimentaire, le domaine des boissons aromatisées et, plus particulièrement, le domaine des boissons aromatisées concentrées sans sucre. La présente invention concerne également un procédé de préparation desdites boissons. La présente invention permet donc de répondre à la demande sans cesse croissante de denrées alimentaires non cariogènes à valeur énergétique réduite et d'aliments sans sucres ajoutés. La présente invention peut également être mise en oeuvre pour produire des produits diététiques ou destinés à une alimentation particulière comme l'alimentation de personnes devant surveiller l'apport glucidique de leur alimentation et, plus particulièrement, l'alimentation de personnes diabétiques. Il n'existe pas actuellement sur le marché des boissons concentrées sans sucre de gammes de plusieurs parfums. Les boissons sans sucre actuellement disponibles se présentent sous la forme de boissons diluées prêtes à l'emploi. La présente invention propose une boisson aromatisée concentrée sans sucre à diluer selon son propre goût plus ou moins sucré, tout en gardant un arôme ou un goût de fruit intact. Ceci permet, en particulier pour les enfants, de ne pas les habituer à une saveur sucrée trop prononcée, ou, pour des personnes âgées qui doivent boire de l'eau, mais ne le peuvent pas, d'en boire plus facilement grâce à une boisson amenant plus d'appétence. L'analyse sensorielle réalisée par la Demanderesse a permis la sélection des composants les plus adaptés et leur dosage respectif pour obtenir une boisson aromatisée concentrée sans sucre présentant une saveur sucrée, des notes aromatiques les plus naturelles possible et une texture plus proche de la texture des sirops habituels. Ainsi, la présente invention concerne une boisson aromatisée concentrée sans sucre présentant un index glycémique inférieur à 25 et un index insulinémique inférieur à 15. De façon avantageuse, la boisson aromatisée concentrée sans sucre de l'invention comprend au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité. Par sans sucre dans le cadre de la présente invention, on entend contenant moins de 0,5% de mono et di saccharides . La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention présente une viscosité suffisante pour présenter une consistance en bouche également appelée corps significative et agréable. La consistance de la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention est comparable à la consistance obtenue avec 600 à 900 grammes de sucres par litre. Dans le cadre de la présente invention, on entend par édulcorant tout additif alimentaire utilisé principalement pour donner une saveur plus ou moins sucrée aux denrées alimentaires dans lesquelles il est rajouté. Parmi les édulcorants, on distingue les édulcorants intenses et les édulcorants de charge . Les édulcorants intenses ont un goût sucré intense sans apporter de calories ou, plus exactement, présentent un apport infime de calories aux doses utilisées. Les édulcorants intenses sont soit naturels, soit semi- synthétiques ou synthétiques. À titre d'exemples d'édulcorants intenses et de façon non exhaustive, on peut citer l'aspartame, la thaumatine, l'acésulfame K, les stéviosides, la saccharine, le cyclamate, la néohespiridine, l'altame, le néotame et le sucralose. Les édulcorants de charge tels que ceux mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention sont également appelés édulcorant de masse . Ils ont un pouvoir sucrant faible voire très faible et une masse semblable à celle de certains sucres comme le fructose ou le dextrose. Les édulcorants de charge entraînent un apport de calories. A titre d'exemples d'édulcorants de charge et de façon non exhaustive, on peut citer les polydextroses, les dextrines et les polyols tels que le sorbitol, le maltitol, le xylitol, et les amidons transformés. Par amidon transformé , on entend une substance obtenue au moyen d'un ou de plusieurs traitements physiques d'amidons alimentaires. Les amidons alimentaires mis en oeuvre tels que les amidons de céréales (blé, maïs, autres), de riz, de manioc peuvent avoir été soumis à un ou plusieurs traitements physiques et/ou enzymatiques puis avoir été fluidifiés par traitement acide ou alcalin ou blanchis. La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention contient au moins un édulcorant de charge, avantageusement un mélange d'au moins deux ou plus édulcorants de charge. De façon préférée dans le cadre de la présente invention, l'édulcorant de charge mis en oeuvre est un amidon transformé et, plus particulièrement, un amidon natif transformé avec peu ou pas de saveur sucrée, tout particulièrement, un amidon traité par la chaleur pour ne pas se dégrader dans le temps en sucres réducteurs par hydrolyse acide, quel que soit le temps de conservation de la boisson concentrée sans sucre de l'invention. De façon plus particulière encore, l'amidon natif transformé utilisé dans le cadre de la présente invention est une maltodextrine branchée ou un mélange de maltodextrines branchées. Un exemple préféré de telles maltodextrines est celui décrit dans la demande de brevet EP 1245578 et le brevet EP 1006128. Un autre avantage de l'édulcorant de charge mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention est le fait qu'il permet de stabiliser microbiologiquement la boisson aromatisée concentrée sans sucre. La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention contient au moins un agent texturant, avantageusement un mélange d'au moins deux ou plus agents texturants. Dans le cadre de la présente invention, l'agent texturant est avantageusement choisi parmi les épaississants et les gélifiants. De façon avantageuse, l'agent texturant mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention est choisi parmi la pectine, le xanthane, la carboxyméthylcellulose, des alginates, des carraghenates et des composés du type gomme guar ou gomme arabique ainsi que les mélanges d'au moins deux de ceux-ci ou plus. Un tel agent texturant permet avantageusement d'apporter à la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention une texture veloutée et épaisse proche de la texture des sirops habituels. Un mélange préféré d'agents texturant dans le cadre de la présente invention est un mélange de pectine, de carboxyméthylcellulose et de xanthane. Par mélange de pectine, de carboxyméthylcellulose et de xanthane , on entend dans le cadre de la présente invention les mélanges dans lesquels les rapports (pectine / (pectine + xanthane + carboxymethylcellulose)), (xanthane / (pectine + xanthane + carboxymethylcellulose)) et (carboxyméthylcellulose / (pectine + xanthane + carboxymethylcellulose)) sont des nombres décimaux identiques ou différents variant de 0 à 1. Par exemple, dans le cadre du rapport (pectine / (pectine + xanthane + carboxymethylcellulose)), ce dernier est égal à 0 lorsque le mélange ne contient pas de pectine et il est égal à 1 lorsqu'il ne contient que de la pectine. La pectine est une substance gélifiante très répandue dans le règne végétal et en particulier dans les jus de certains fruits comme les pommes, les agrumes et le tamarin. Tout type de pectine connue de l'homme du métier peut être mise en oeuvre dans le cadre de la présente invention. De la même façon, tout type de xanthane correspondant à une substance polysaccharidique colloïdale naturellement produite par voie microbienne et connu de l'homme du métier peut être mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention. La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention contient au moins un agent de sapidité, avantageusement un mélange d'au moins deux ou plus agents de sapidité. Dans le cadre de la présente invention, l'agent de sapidité mis en oeuvre est choisi parmi les arômes naturels, les arômes identiques aux naturels, les arômes artificiels, les préparations aromatisantes, les huiles essentielles, les jus, les extraits et les concentrés de fruits, de plantes, de fleurs ou les mélanges de ceux-ci. Un arôme naturel correspond à une substance chimique définie ayant des propriétés aromatisantes caractéristiques, obtenue par des procédés physiques appropriés (y compris distillation et extraction au solvant), par des procédés enzymatiques ou microbiologiques à partir d'une matière d'origine végétale ou animale, destinées à être consommées soit en l'état, soit après transformation selon les méthodes traditionnelles de préparation des denrées alimentaires (y compris le séchage, la torréfaction et la fermentation). Un arôme identique aux naturels correspond à une substance chimique définie ayant des propriétés aromatisantes caractéristiques, obtenue par synthèse chimique ou isolées par des procédés chimiques et chimiquement identique à une substance présente naturellement dans une matière d'origine végétale ou animale. Un arôme artificiel est une substance chimique définie ayant des propriétés aromatisantes caractéristiques, obtenue par synthèse chimique, mais chimiquement non identique à une substance présente naturellement dans une matière d'origine végétale ou animale Les préparations aromatisantes sont des produits concentrés ou non, ayant des propriétés aromatisantes, obtenus par les procédés mis en oeuvre pour les arômes naturels. On préfère particulièrement comme agent de sapidité dans le cadre de la présente invention les jus, extraits et concentrés de fruits, de plantes, de fleurs ainsi que leurs mélanges. Tout fruit peut être utilisé dans le cadre de la présente invention. À titre d'exemple et de façon non exhaustive, on peut citer comme fruits utilisables dans le cadre de la présente invention les agrumes tels que citrons, oranges, pamplemousses, pamplemousses roses, mandarines, clémentines, les fruits rouges tels que fraises, cerises, framboises, cassis, myrtilles, groseilles et d'autres fruits tels que pommes, poires, abricots, nectarines, brugnons, pêches, bananes, goyaves, fruits de la passion, etc. À titre d'exemple et de façon non exhaustive, on peut citer comme fleur ou plante utilisables dans le cadre de la présente invention angélique, menthe, verveine, anis, violette, basilic, armoise, génépi, etc. L'homme du métier connaît, pour chaque fruit, fleur ou plante cités, des procédés pour en préparer un jus, un extrait ou un concentré. De façon avantageuse, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention peut en outre comprendre un édulcorant intense tel que précédemment défini ou un mélange d'au moins deux ou plus édulcorants intenses. La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs additifs ou ingrédients habituellement utilisés dans le domaine agroalimentaire et, plus particulièrement, un ou plusieurs additifs choisis parmi les agents émulsifiants, les colorants, les acidifiants et les conservateurs. L'homme du métier sait quels autres additifs ajouter et dans quelle quantité en fonction de l'effet recherché sur le produit final. De façon avantageuse, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention peut comprendre : de 5 à 25% d'édulcorants de charge tels que précédemment définis, plus particulièrement de 6,5 à 20% 20 et, tout particulièrement, de 8 à 15%, - de 0,01 à 5% d'agents texturants tels que précédemment définis, plus particulièrement de 0,05 à 2% et, tout particulièrement, de 0,1 à 1%, - le reste étant constitué par de l'eau, le ou les 25 agents de sapidité tels que définis précédemment et éventuellement un ou plusieurs des autres additifs envisagés au paragraphe précédemment. Avantageusement, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention comprend en outre de 0,01 à 2%, 30 plus particulièrement, de 0,05 à 1% et, tout particulièrement, de 0,1 à 0,5% d'édulcorants intenses tels que précédemment définis. Les pourcentages ci-dessus s'entendent en poids par rapport au volume total de la boisson aromatisée concentrée sans sucre de la présente invention. La boisson aromatisée concentrée sans sucre selon la présente invention peut être utilisée pour aromatiser une denrée alimentaire. Dans une première forme de mise en oeuvre, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon la présente invention peut être utilisée pour préparer une boisson diluée prête à l'emploi. Cette préparation peut être réalisée en diluant la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention dans un liquide approprié tel que de l'eau plate, de l'eau gazeuse, du lait, du café, du thé, de la bière, etc. Dans une seconde forme de mise en oeuvre, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon la présente invention peut être utilisée pour aromatiser des préparations alimentaires telles que des pâtisseries, des glaces, des sorbets, des entremets, des yaourts, etc. Dans les deux formes de mise en oeuvre citée ci-dessus, la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention s'utilise dans un rapport (boisson aromatisée concentrée sans sucre sur volume total de la boisson diluée) ou (boisson aromatisée concentrée sans sucre sur poids total de la préparation) allant de 0,01 à 1, avantageusement de 0,05 à 1 et, particulièrement, de 0,1 à 1. La présente invention concerne également le procédé de préparation de la boisson concentrée aromatisée sans sucre selon l'invention. En effet, les boissons actuellement commercialisées sont réalisées par un mélange fait à froid des divers ingrédients avec une agitation classique. Les ingrédients mis en oeuvre dans le cadre de la boisson aromatisée concentrée sans sucre selon l'invention nécessitent un procédé de préparation différent avec des conditions particulières. Ainsi, la présente invention concerne un procédé de préparation d'une boisson concentrée aromatisée sans sucre comprenant une étape d'homogénéisation des ingrédients comprenant au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité et, éventuellement, d'autres additifs ou ingrédients tels que précédemment définis avec un fort taux de cisaillement et une étape de traitement thermique sous vide. Le procédé objet de la présente invention peut comprendre une étape préalable au cours de laquelle les ingrédients sont alimentés et, avantageusement, introduits dans une zone de pré-mélange. L'introduction des ingrédients tels que précédemment définis peut se faire de différentes façons : les ingrédients sont introduits les uns après les autres, sous forme d'un mélange ou via une introduction séquentielle d'ingrédients simples et/ou de mélanges d'au moins deux ingrédients. De plus, chacun des ingrédients précédemment définis peut être introduit aussi bien sous forme solide que sous forme liquide. De façon avantageuse, le débit matière lors de l'introduction des ingrédients tels que précédemment définis se présentant sous forme solide est compris entre 10 et 150 kg/min, plus particulièrement comprise entre 20 et 100 kg/min, tout particulièrement comprise entre 40 et 70 kg/min. De plus, le débit matière lors de l'introduction des ingrédients tels que précédemment définis se présentant sous forme liquide est compris entre 0,5 et 15 1/s, plus particulièrement comprise entre 1 et 10 1/s, tout particulièrement comprise entre 2 et 6 1/s. Les ingrédients après introduction dans la zone de pré-mélange sont soumis à un traitement thermique sous vide. La présente étape sous vide permet de désaérer le mélange et d'éviter la présence d'air dans ce dernier. Le traitement thermique s'effectue avantageusement à une température comprise entre 10 C et 100 C, plus particulièrement entre 15 C et 90 C et, tout particulièrement entre 20 C et 80 C. Le traitement thermique dure de quelques minutes à plusieurs heures, avantageusement de 5 minutes à 5 heures et, plus particulièrement, de 10 minutes à 1 heure. De façon avantageuse, le traitement thermique est effectué grâce aux parois chauffantes de la cuve dans laquelle le mélange des ingrédients tels que précédemment définis se trouve après l'étape de dosage et avant l'étape d'homogénéisation. Dans le cadre de la présente invention, on entend par fort taux de cisaillement un cisaillement compris entre 10 à 50 m/s, plus particulièrement entre 20 à 30 m/s et avantageusement de l'ordre de 25 m/s. De façon avantageuse dans le cadre de la présente invention, l'étape d'homogénéisation des ingrédients au moyen d'un fort taux de cisaillement met en oeuvre un système denté de rotor/stator. Dans le procédé objet de la présente invention, les ingrédients comprenant au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité et, éventuellement, d'autres ingrédients ou additifs tels que précédemment définis se présentent après dosage, traitement thermique et homogénéisation sous la forme d'une émulsion présentant une taille globulaire de l'ordre du micron. Le système mis en oeuvre dans le cadre du procédé de préparation d'une boisson aromatisée sans sucre selon l'invention comprend - une zone de pré-mélange, - un homogénéiseur présentant un système denté de rotor/stator, - une cuve de forme conique présentant des parois à double enveloppe dans laquelle les ingrédients sont continuellement agités au moyen d'un racloir/agitateur et subissent le traitement thermique tel que précédemment défini, les valeurs de température précédemment fournies correspondant aux valeurs programmées pour la température de la cuve, - un système antivortex présent au niveau de la cuve qui permet de faciliter l'homogénéisation, - un système de vide permettant que le traitement thermique soit effectué sous vide, - un système de nettoyage, - un exutoire de sortie adapté permettant de récupérer le produit fini à savoir la boisson aromatisée concentrée sans Sucre selon l'invention | La présente invention concerne le domaine agroalimentaire et, plus particulièrement, une boisson aromatisée concentrée sans sucre présentant un index glycémique inférieur à 25 et un index insulinémique inférieur à 15. Ladite boisson comprend au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité. La présente invention concerne également l'utilisation de ladite boisson aromatisée concentrée pour aromatiser une denrée alimentaire et un procédé de préparation. | 1) Boisson aromatisée concentrée sans sucre présentant un index glycémique inférieur à 25 et un index 5 insulinémique inférieur à 15. 2) Boisson selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité. 10 3) Boisson selon la 2, caractérisée en ce que ledit édulcorant de charge est choisi parmi les polydextroses, les dextrines et les polyols tels que le sorbitol, le maltitol, le xylitol, et les amidons 15 transformés. 4) Boisson selon la 3, caractérisée en ce que ledit amidon transformé est une maltodextrine branchée ou un mélange de maltodextrines branchées. 5) Boisson selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que ledit agent texturant est choisi parmi les épaississants et les gélifiants. 25 6) Boisson selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que ledit agent texturant est choisi parmi la pectine, le xanthane, la carboxyméthylcellulose, des alginates, des carraghenates et des composés du type gomme guar ou gomme arabique ainsi que 30 les mélanges d'au moins deux de ceux-ci ou plus. 7) Boisson selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisée en ce que ledit agent de sapidité est choisi parmi les arômes naturels, les arômes identiques aux 20naturels, les arômes artificiels, les préparations aromatisantes, les huiles essentielles, les jus, les extraits et les concentrés de plantes, de fleurs et de fruits ou les mélanges de ceux-ci. 8) Boisson selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisée en ce que ladite boisson comprend en outre au moins un édulcorant intense. 10 9) Boisson selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisée en ce que ladite boisson comprend en outre un ou plusieurs additifs ou ingrédients habituellement utilisés dans le domaine agroalimentaire et, plus particulièrement, un ou plusieurs additifs choisis 15 parmi les agents émulsifiants, les colorants, les acidifiants et les conservateurs. 10) Boisson selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend 20 - de 5 à 25% d'édulcorants de charge tels que définis dans les 2 à 4, plus particulièrement de 6,5 à 20% et, tout particulièrement, de 8 à 15%, de 0,01 à 5% d'agents texturants tels que définis 25 dans les 2, 5 et 6, plus particulièrement de 0,05 à 2% et, tout particulièrement, de 0,1 à 1%, - de 0,01 à 2%, plus particulièrement, de 0,05 à 1% et, tout particulièrement, de 0,1 à 0,5% d'édulcorants intenses tels que définis dans la 8. 30 11) Utilisation d'une boisson aromatisée concentrée selon l'une quelconque des précédentes pour aromatiser une denrée alimentaire.5 12) Procédé de préparation d'une boisson concentrée aromatisée sans sucre comprenant une étape d'homogénéisation des ingrédients comprenant au moins un édulcorant de charge, au moins un texturant et au moins un agent de sapidité et, éventuellement, d'autres ingrédients ou additifs tels que définis dans les 1 à 10 avec un fort taux de cisaillement et une étape de traitement thermique sous vide. 13) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape d'homogénéisation met en oeuvre un système denté de rotor/stator. 14) Procédé selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit traitement thermique s'effectue à une température comprise entre 10 C et 100 C, plus particulièrement entre 15 C et 90 C et, tout particulièrement entre 20 C et 80 C et dure de quelques minutes à plusieurs heures, avantageusement de 5 minutes à 5 heures et, plus particulièrement, de 10 minutes à 1 heure. | A | A23 | A23L | A23L 2,A23L 33 | A23L 2/60,A23L 33/00,A23L 33/20 |
FR2901048 | A1 | PANNEAU D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES, DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES LE COMPRENANT ET PROCEDE DE PILOTAGE DE CELUI-CI | 20,071,116 | CELUIùCI La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides et plus particulièrement, un panneau d'affichage à cristaux liquides, un dispositif d'affichage à cristaux liquides le comprenant et un procédé de pilotage de celuiùci capable d'améliorer une qualité d'image. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) affiche une image en commandant un facteur de transmission de la lumière de cellules de cristal liquide selon un signal d'image. Le dispositif LCD peut être entraîné selon un mode à inversion dans lequel des données sont périodiquement inversées afin de réduire un tremblement d'image et une image rémanente. Le type à inversion comprend un mode à inversion de lignes dans lequel des données sont inversées dans des unités d'une ligne verticale, un mode à inversion de colonnes dans lequel des données sont inversées dans des unités d'une ligne horizontale, et un mode à inversion de points dans lequel des données sont inversées pour chaque cellule de cristal liquide adjacente. La figure 1 est un schéma de circuit simplifié représentant un panneau à cristaux liquides d'un dispositif LCD de la technique apparentée. En se référant à la figure 1, le panneau à cristaux liquides de la technique apparentée est construit par injection de cristaux liquides entre des substrats de verre supérieur et inférieur. Sur le substrat de verre inférieur, une pluralité de lignes de grille Gnù1, (in et Gn+1 sont agencées dans une première direction, et une pluralité de lignes de données Dm-1, Dm et Dm+1 sont agencées dans une seconde direction. Des régions de pixels P sont définies par les lignes de grille Gn-1, Gn et Gn+l, et les lignes de données Dm-1, Dm et Dm+l. Un transistor en couche mince T et une électrode de pixel sont formés dans chaque région de pixels P. Des filtres chromatiques rouge (R), vert (G) et bleu (B) et une électrode commune sont formés sur le substrat de verre supérieur. Dans ce cas, chaque cellule de cristal liquide Clc est formée entre l'électrode de pixel du substrat de verre inférieur et l'électrode commune du substrat de verre supérieur. La cellule de cristal liquide Clc est entraînée par une tension de données délivrée à l'électrode de pixel et une tension commune délivrée à l'électrode commune. Un condensateur de stockage Cst (non représenté) est formé lorsque l'électrode de pixel et une ligne de grille située au niveau d'une position antérieure se chevauchent entre elles. Le condensateur de stockage Cst entretient une tension de données délivrée à l'électrode de pixel pendant une première période horizontale H. R.ABrevets\26000A26022-06I 122-IradTXT doc - 23 novembre 2006 - Ii20 Un signal de balayage est délivré séquentiellement à la pluralité de lignes de grille Gnù1, Gn et Gn+l, et grâce au signal de balayage, les transistors en couche mince raccordés aux lignes de grille GnùI, Gn et Gn+l sont mis sous tension. Dans ce cas, une tension de données délivrée à la pluralité de lignes de données Dmù1, Dm et Dm+l est appliquée aux électrodes de pixel par le biais des transistors en couche mince T. Par conséquent, la tension de données délivrée aux électrodes de pixel du substrat de verre inférieur et la tension commune délivrée à l'électrode commune du substrat de verre supérieur sont délivrées aux cellules de cristal liquide Cic, de sorte qu'une image prédéterminée est affichée. En se référant à la figure 2, lorsqu'une haute tension de grille Vhg est commutée vers une basse tension de grille Vgl, une tension de retour AVp, comme représenté sur l'équation 1 ciùdessous, est générée par une capacitance parasite Cgd du transistor en couche mince T. Une tension baissée de la tension de retour AVp est chargée dans la cellule de cristal liquide Clc. Cette tension de retour AVp amène une baisse de tension dans le type à inversion à tout moment, que la polarité de la tension des données soit positive ou négative. Cgd AVp _ (Vgh ù Vgl) Cgd + Cst + Cic (Equation 1) où AVp indique une tension de retour, Cgd indique une capacitance entre une électrode de grille et une électrode de drain du transistor en couche mince T et Cst indique un condensateur de stockage. Comme permet de le comprendre l'Equation 1, AVp varie principalement en fonction de la capacitance parasite Cgd du transistor en couche mince. Dans le cas où la même échelle de gris est exprimée, la quantité chargée de la tension de données à polarité positive baissée de la tension de retour AVp devient différente de celle de la tension de données à polarité négative baissée de la tension de retour AVp en référence à une tension commune Vcom, résultant en un tremble-ment. Le tremblement peut survenir entre des points, des lignes ou des trames. Bien que le dispositif LCD soit entraîné par un mode à inversion, une image rémanente survient encore de manière peut souhaitable. De même, dans le dispositif LCD apparenté, afin d'obtenir une luminosité élevée, une tension de données est relevée par rapport à la tension commune Vcom afin d'augmenter une différence de potentiel électrique entre cellesùci. Etant donné que la tension de données est relevée afin d'obtenir la luminosité élevée, une consommation de puissance est augmentée de manière désavantageuse. R VBrevetsV26000A2 6022-061 1 2 2-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 2120 En général, différentes tensions de données sont délivrées aux cellules de cristal liquide Clc respectives. Dans ce cas, différentes tensions de retour sont générées par les différentes tensions de données car la capacitance parasite Cgd est affectée par la tension de données. Pour cette raison, l'utilisation de la tension commune Vcom ne peut commander de manière efficace la tension de retour variant en fonction des tensions de données différentes. Par conséquent, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui pare sensiblement à un ou des problèmes dus aux limitations et inconvénients de la technique apparentée. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un panneau d'affichage à cristaux liquides, un dispositif d'affichage à cristaux liquides le comprenant, et un procédé de pilotage de celuiùci capable d'améliorer une qualité d'image en empêchant une image rémanente et un tremblement d'image. Un autre objet de la présente invention consiste à mettre a disposition un panneau d'affichage à cristaux liquides, un dispositif d'affichage à cristaux liquides le comprenant et un procédé de pilotage de celuiùci capable d'améliorer une qualité d'image en commandant de manière efficace des tensions de retour différentes. Encore un autre objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un panneau d'affichage à cristaux liquides, un dispositif d'affichage à cristaux liqui- des le comprenant et un procédé de pilotage de celuiùci capable de réduire une consommation de puissance. Pour parvenir à ces objets et autres avantages et conformément au but de l'invention, un panneau d'affichage à cristaux liquides est mis à disposition et comporte une pluralité de régions de pixels agencées en une matrice. Chaque région de pixel comporte : une ligne de grille ; des première et seconde lignes de données croisant la ligne de grille ; un premier transistor en couche mince raccordé à la ligne de grille et à la première ligne de données ; un second transistor en couche mince raccordé à la ligne de grille et à la seconde ligne de données ; et une cellule de cristal liquide formée entre les premier et second transistors en couche mince, dans lequel une tension de données et une tension commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données. Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième transistors en couche mince ont la même capacitance parasite. Selon un autre mode de réalisation, la tension de données et la tension 35 commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données pendant chaque période prédéterminée. Selon un mode de réalisation, la période est une unité à s trames. R `Brevets\26000126022-061122-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 3/20 4 Selon un autre mode de réalisation, la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. Selon un mode de réalisation, la. tension de données et la tension commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données dans des unités de s trames et dans des unités de t lignes de grille à l'intérieur de chaque trame. Dans un autre aspect, la présente invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant un panneau d'affichage à cristaux liquides comportant des régions de pixels agencées en une matrice, chacune étant définie par une ligne de grille et des première et seconde lignes de données croisant la ligne de grille ; un dispositif de pilotage de grille délivrant un signal de balayage à la ligne de grille ; et un dispositif de pilotage de données délivrant de manière alternative une tension de données et une tension commune aux première et seconde lignes de données. Selon un mode de réalisation, les régions de pixels comportent chacune : un premier transistor en couche mince raccordé à la ligne de grille et à la première ligne de données ; un second transistor en couche mince raccordé à la ligne de grille et à la seconde ligne de données ; et une cellule de cristal liquide formée entre les premier et deuxième transistors en couche mince.. Selon un autre mode de réalisation, les premier et deuxième transistors en couche mince ont la même capacitance parasite. Selon un autre mode de réalisation, la tension de données et la tension commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données pendant chaque période prédéterminée. Selon un mode de réalisation, la période est une unité à s trames. Selon un autre mode de réalisation, la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. Selon un mode de réalisation, la tension de données et la tension commune sont délivrées de manière alternative aux premières et seconde lignes de données dans des unités de s trames et dans des unités de t lignes de grille à l'intérieur de chaque trame. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides peut comprendre en outre une unité de commutation commutant de sorte que la tension de données et la tension commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données. Selon un mode de réalisation, l'unité de commutation est prévue au niveau du dispositif de pilotage de données. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de commutation est formée sur le panneau d'affichage à cristaux liquides. R:!Brevets V26000126022-06I I22-IradTXT doc - 23 novembre 2006- 4/20 Selon un mode de réalisation, l'unité de commutation comporte une pluralité de commutateurs correspondant à une région de pixels pour une ligne du panneau d'affichage à cristaux liquides. Selon un autre mode de réalisation, les commutateurs comportent chacun une 5 pluralité de transistors destinés à commuter de manière alternative la tension de données et la tension commune. Selon un autre mode de réalisation, les transistors sont l'un parmi un transistor NMOS et un transistor PMOS. Dans un autre aspect supplémentaire, la présente invention propose un procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui comporte un panneau d'affichage à cristaux liquides comportant des régions de pixels agencées en une matrice, chacune comportant une ligne de grille et des première et seconde lignes de données croisant la ligne de grille ; et un dispositif de pilotage de grille et un dispositif de pilotage de données destiné à entraîner le panneau d'affichage à cristaux liquides, le procédé comportant les étapes consistant à : délivrer une première tension de données à la première ligne de données et délivrer une tension commune à la seconde ligne de données pendant une première période ; et délivrer une seconde tension de données à la seconde ligne de données et délivrer la tension commune à la première ligne de données pendant une seconde période. Selon un mode de réalisation, la période est une unité de s trames. Selon un autre mode de réalisation, la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante de la présente invention sont exemplaires et explicatives de 25 l'invention. Les dessins joints illustrent un/des mode(s) de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, et conjointement avec la description, servent à expliquer le principe de l'invention. Sur les dessins : la figure 1 est un schéma de circuit simplifié représentant un panneau d'affi-30 chage à cristaux liquides d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée ; la figure 2 est une vue représentant une tension de retour générée dans le panneau d'affichage à cristaux liquides de la figure 1 ; la figure 3 est un schéma de circuit simplifié représentant une région de pixels 35 selon un mode de réalisation de la présente invention ; RBrevets 26000'26022-061122-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 - 5/20 6 la figure 4 est une vue de forme d'onde représentant un signal de balayage délivré à une ligne de grille de la région de pixels de la figure 3 ; la figure 5 est un schéma de circuit simplifié représentant des régions de pixels de la figure 3 agencées en une matrice ; la figure 6 est un schéma de principe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comportant le panneau d'affichage à cristaux liquides de la figure 5 ; la figure 7 est un schéma de principe d'un dispositif de pilotage de données de la figure 6; la figure 8 est un schéma de circuit simplifié d'une unité de cornmutation de la 10 figurez; la figure 9 est une vue de forme d'onde représentant le fait qu'une tension de données et une tension commune sont délivrées de manière alternative dans des unités d'une ligne ; la figure 10 est une vue de forme d'onde représentant le fait qu'une tension de 15 données et une tension commune sont délivrées de manière alternative dans des unités d'une trame ; et la figure 11 est une vue représentant une tension de retour générée à partir du panneau d'affichage à cristaux liquides de la figure 5. Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés 20 de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. La figure 3 est un schéma de circuit simplifié représentant une région de pixels selon la présente invention. En se référant à la figure 3, une région de pixels P selon la présente invention peut être définie par une ligne de grille Gn et des première et seconde lignes de 25 données Dl l et Drl. La région de pixels P comporte des premier et second transistors en couche mince Tl et Tr et une cellule de cristal liquide Ct. Des électrodes de grille des premier et second transistors en couche mince Tl et Tr sont raccordées en commun à la ligie de grille Gn, et des électrodes de drain de ces derniers sont raccordées en commun à la cellule de cristal liquide Ct, alors que 30 des électrodes sources de ces derniers sont raccordées aux première et seconde lignes de données Dll et Drl, respectivement. La cellule de cristal liquide Ct comporte une capacitance de cristal liquide (CIc) formée par des cristaux liquides et un condensateur de stockage formé par une ligne de grille située au niveau d'une position antérieure ou une ligne de tension 35 commune prédéterminée. Des première et seconde électrodes de pixels (non représentées) sont raccordées entre les premier et second transistors en couche mince Tl et Tr et la cellule de cristal liquide Ct. R.'Brevets`26000'26022-061122-tradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 620 En se référant à la figure 4, un signal de balayage, c'estùà--dire, une haute tension de grille Vgh, est délivrée à la ligne de grille Gn pendant une première période horizontale H et une basse tension de grille est délivrée à celleùci après la première période horizontale H jusqu'à la trame suivante. Par conséquent, lorsque le signal de balayage, c'estùàùdire, la haute tension de grille Vgh est délivrée à la ligne de grille Gn, les premier Ti et second Tr transistors raccordés à la ligne de grille Gn sont simultanément mis sous tension. Une tension de données ou une tension commune peut être délivrée aux première et seconde lignes de données Dl et Dr. Par exemple, la tension de données peut être délivrée à la première ligne de données Dl, alors que la tension commune est délivrée à la seconde ligne de données Dr. Au contraire, la tension commune peut être délivrée à la première ligne de données Dl, alors que la tension de données est délivrée à la seconde ligne de données Dr. La tension de données et la tension commune peuvent être délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données Dl et Dr dans des unités d'une trame. De même, la tension de données et la tension commune peuvent être délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données Dl et Dr dans des unités de deux, trois, quatre, ..., et s trames. Par exemple, la tension de données peut être délivrée à la première ligne de données Dl et la tension commune peut être déli- urée à la seconde ligne de données Dr pendant les s premières trames,, et la tension de données peut être délivrée à la seconde ligne de données Dr et la tension commune peut être délivrée à la première ligne de données Dl pendant les s deuxièmes trames. La tension de données et la tension commune peuvent être délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données Dl et Dr dans des unités d'une ligne de grille à l'intérieur d'une trame. De même, la tension de données et la tension commune peuvent être délivrées de manière alternative aux première et seconde, lignes de données DI et Dr dans des unités de deux, trois, quatre, ..., et t lignes de grille. Par exemple, la tension de données peut être délivrée à la première ligne de données Dl et la tension commune est délivrée à la seconde ligne de données Dr pour les t premières lignes de grille, et la tension de données peut être délivrée à la seconde ligne de données Dr et la tension commune peut être délivrée à la première ligne de données Dl pour les t secondes lignes de grille. En se référant à la figure 5, des régions de pixels P sont agencées en matrice afin de constituer un panneau d'affichage à cristaux liquides (LCD). Chaque région de pixels peut avoir la même structure que celle de la région de pixels P illustrée sur la figure 3. La figure 6 est un schéma de principe représentant un dispositif LCD comportant le panneau à cristaux liquides de la figure 5. En se référant à la figure 6, le R.1Brevels\26000A2602 2-061 1 2 2-tradTXT.doc - 23 novembre 2006 - 7/20 dispositif LCD comportant la présente invention comporte un dispositif de commande de rythme 10, un dispositif de pilotage de grille 15, un dispositif de pilotage de données 20 et un panneau à cristaux liquides 30. Le dispositif de commande de rythme 10 génère des premier et second signaux de commande destinés à commander le dispositif de pilotage de grille 15 et le dispositif de pilotage de données 20 en utilisant un signal d'horloge CLK et des signaux de synchronisation verticale/horizontale V et H délivrés de l'extérieur. C'estùàùdire, le dispositif de commande de rythme 10 génère le premier signal de commande destiné à commander le dispositif de pilotage de grille 15 et le second signal de commande destiné à commander le dispositif de pilotage de données en utilisant les signaux de synchronisation vertical/horizontal V et H et le signal d'horloge CLK. Le premier signal de commande comporte une horloge de décalage de grille (GSC), une impulsion de démarrage de grille (GSP), des signaux d'activation de sortie de grille (GOE), etc., et le second signal de commande comporte des signaux d'horloge de décalage de balayage (SSC), d'impulsion de démarrage de balayage (SSP), d'activation de sortie de balayage (SOE), POL, etc. Le dispositif de commande de rythme IO délivre le premier signal de commande au dispositif de pilotage de grille 15, tout en délivrant le second signal de commande et un signal de données numériques RGB au dispositif de pilotage de données 20. Le dispositif de pilotage de grille 15 génère séquentiellement des signaux de balayage de la première période horizontale H, c'estùàùdire, des hautes tensions de grille Vgh et délivre les hautes tensions de grille Vgh aux lignes de grille Gnù1, Gn et Gn+1 respectives en réponse au premier signal de commande. En se référant à la figure 7, le dispositif de pilotage de données 20 comporte un registre à décalage 21, un premier verrou 22, un second verrou 23, un convertisseur numériqueùanalogique (CNA) 24, une unité tampon 25 et une unité de commutation 26. Le registre à décalage 21, le premier verrou 22, le second verrou 23, le CNA 24 et l'unité tampon 25 sont bien connus dans la technique et donc, la description de ceuxùci sera brève. Le registre à décalage 21 sort de manière séquentielle un signal prédéterminé en utilisant le signal SSC et le signal SSP. Un signal de données numériques (rouge (R), vert (G), ou bleu (B)) pour une ligne est verrouillé de manière séquentielle sur le premier verrou 22 en réponse au signal de sortie. Lorsqu'il est complètement verrouillé sur le premier verrou 22, le signal de données numériques RGB pour une ligne est verrouillé sur le second verrou 23. Le CNA 24 sort une tension de données Vd correspondant au signal de données numériques RGB verrouillé sur le second verrou 23, en utilisant une valeur gamma prédéterminée Vgamma générée à partir d'un générateur de valeurs gamma R' Brevets'26000'26022-061122tradTXT-doc - 23 novembre 2006 - 8/20 (non représenté). Le signal de données numériques pour une ligne peut subir une inversion vers une tension de données de polarité positive ou négative en réponse au signal POL délivré à partir du dispositif de commande de rythme 10. Par conséquent, la tension de données de la polarité positive ou négative est sortie pour l'unité tampon 25 depuis le CNA 24. L'unité tampon 25 sort une tension de données Vd en réponse au signal SOE. L'unité de commutation 26 est une caractéristique technique de la présente invention et celleùci va maintenant être décrite en détail. L'unité de commutation 26 reçoit une tension de données Vd depuis l'unité tampon 25 et reçoit une tension l0 commune Vcom depuis un générateur 12 de tension commune. La tension de données Vd et la tension commune Vcom peuvent être sorties de manière alternative par des signaux de commande prédéterminés S1 et S2. La tension de données Vd et la tension commune Vcom sorties de l'unité de commutation 26 sont délivrées de manière alternative périodiquement aux premières 15 lignes de données D11, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 de la région de pixels P. Par exemple, la tension de données Vd est délivrée à la première ligne de données Dll et la tension commune Vcom est délivrée à la seconde ligne de données Drl au cours d'une première période. Au cours d'une seconde période, la tension de données Vd est délivrée à la seconde ligne de données Drl et la 20 tension commune Vcom est délivrée à la première ligne de données DI1 par commutation de l'unité de commutation 26. De cette manière, la tension de données Vd et la tension Vcom peuvent être délivrées de manière alternative aux premières Dll et seconde Drl lignes de données pour chaque période. La période peut faire référence à une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame, ou une unité de s 25 trames. En se référant à la figure 8, l'unité de commutation 26 peut comporter une pluralité de commutateurs 27a, 27b et 27c correspondant aux régions de pixels P respectives du panneau à cristaux liquides 30. Chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c peut comporter des premier à quatrième transistors Tl à T4. Les premier à 30 quatrième transistors Tl à T4 peuvent être des transistors du type NMOS ou des transistors de type PMOS La figure 8 est une vue exemplaire représentant une structure de raccord des premier à quatrième transistors destinée à faciliter la description et divers types de structures de raccord peuvent être disponibles. 35 Par exemple, des électrodes de drain des premier et deuxième transistors Tl et T2 peuvent être raccordées aux premières lignes de données Dll, D12 et D13, alors que des électrodes de drain des troisième et quatrième transistors T3 et T4 sont raccordées aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3. R \Brevets\26000\26022-061122-IradTXT doc - 23 novembre 2006 -9/20 2901048 lo Des électrodes de grille des premier et quatrième transistors Ti et T4 peuvent être raccordées à une première ligne de commande au travers de laquelle un premier signal de commande S1 est délivré, alors que des électrodes de grille des deuxième et troisième transistors T2 et T3 peuvent être raccordées à une seconde ligne de 5 commande au travers de laquelle un second signal de commande S2 est délivré. Des électrodes source des premier et troisième transistors Ti et T3 sont raccordées aux lignes de sortie Dl, D2 et D3 de l'unité tampon 25, alors que des électrodes source des deuxième quatrième et transistors T2 et T4 peuvent être raccordées aux lignes communes au travers desquelles une tension commune Vcom est délivrée. Chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c peut commuter de telle manière que la tension de données Vd et la tension commune Vcom puissent être délivrées de manière alternative périodiquement aux premières lignes de données Dll, D12 et D13, et les secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3. Par exemple, dans le cas où le premier signal de commande SI a un niveau haut et le second signal de commande S2 a un niveau bas au cours d'une première période, les premier et quatrième transistors Ti et T4 sont mis sous tension, et les deuxième et troisième transistors T2 et T3 sont mis hors tension. Par conséquent, la tension de données Vd est délivrée aux lignes de données Dll, D12 et D13 par le biais des premier transistors Tl, et la tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 par le biais des quatrièmes transistors T4. Dans le cas où le premier signal de commande Si a un niveau bas et le second signal de commande S2 a un niveau haut au cours d'une seconde période, les deuxième et troisième transistors T2 et T3 sont mis sous tension, et les premier et quatrième transistors T1 et T4 sont mis hors tension. Par conséquent, la tension commune Vcom est délivrée aux premières lignes de données Dll, D12 et Dl3 par le biais des deuxièmes transistors T2 et la tension de données Vd est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 par le biais des troisièmes transistors T3. Comme mentionné ciùdessus, la tension de données Vd et la tension commune Vcom peuvent être délivrées de manière alternative aux premières ligies de données D11, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 pour chaque période. La période peut faire référence à une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame, ou une unité de s trames. Pour mieux comprendre la présente invention, les cas où une tension de données Vd et une tensioncommune Vcom sont délivrées aux premières lignes de données Dll, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 dans des unités d'une ligne de grille (figure 9) à l'intérieur d'une trame ou dans des unités d'une trame (figure 10) seront décrits en tant qu'exemple. RABrevets\26000'26022-061122-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 10/20 En se référant à la figure 9, des signaux de balayage SC1, SC2 et SC3, à savoir, des hautes tensions de grille Vgh, sont délivrés séquentiellement aux lignes de grille Gnû1, Gn et Gn+1 respectives du panneau à cristaux liquides 30 dans des unités d'une première période horizontale. Une basse tension de grille Vgl est délivrée à chacune des lignes de grille Gnû1, Gn et Gn+l après la première période horizontale jusqu'à la trame suivante. Alors que le premier signal de balayage SC1 est délivré à la n--l'ème ligne de grille Gnû1, le premier signal de commande S1 a un niveau haut, et le second signal de commande S2 a un niveau bas. Par conséquent, les premier quatrième transistors Tl et T4 de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26 sont mis sous tension, de sorte que la tension de données Vd est délivrée aux premières lignes de données Dl1, D12 et D13 des régions de pixels P sur la nùl'ème ligne de grille Gnû1 et la tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 des régions de pixels P sur la nùl'ème ligne de grille Gnû1. Alors que le deuxième signal de balayage SC2 est délivré à la n1ème ligne de grille Gn, le premier signal de commande Si a un niveau bas, et le second signal de commande S2 a un niveau haut. Par conséquent, les deuxième et troisième transistors T2 et T3 de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26 sont mis sous tension, de sorte que la tension de données Vd est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 des régions de pixels P sur la n'ème ligne de grille Gn, et la tension commune Vcom est délivrée aux premières lignes de données Dll, D12 et D13 des régions de pixels P sur la n1ème ligne de grille Gn. Alors que le troisième signal de balayage SC3 est délivré à la n+hème ligne de grille Gn+l, le premier signal de commande S1 a un niveau haut et le second signal de commande S2 a un niveau bas. Par conséquent, les premier quatrième et transis-tors T1 et T4 de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26 sont mis sous tension, de sorte que la tension de données Vd est délivrée aux premières lignes de données Dll, D12 et D13 des régions de pixels P sur la n+hème ligne de grille Gn+ 1 et la tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 des régions de pixels P sur la n+l1ème ligne de grille Gn+l. Donc, la tension de données Vd et la tension commune Vcom sont délivrées de manière alternative périodiquement aux premières lignes de données D11, Dl2 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 dans des unités de chaque ligne de grille Gn-1, Gn et Gn+l à l'intérieur d'une trame. Par conséquent, un CC résiduel n'existe sur aucune des lignes de grille Gnû1, Gn et Gn+l, empêchant de ce fait l'apparition d'images rémanentes. R Brecets`.26000\26022-061122-tradTXT. doc - 23 novembre 2006 - 1 1/20 En se référant à la figure 10, un deuxième signal de balayage SC2 est délivré à la n1ème ligne de grille Gn à l'intérieur d'une première trame, et un deuxième signal de balayage SC2 est délivré à la n'ème ligne de grille Gn à l'intérieur d'une seconde trame. Pour faciliter la description, la description sera faite en se limitant à la n1eme ligne de grille Gn de chaque trame. Alors que le deuxième signal de balayage SC2 est délivré à la n1e"' ligne de grille Gn dans la première trame, un premier signal de commande S1 a un niveau haut et un second signal de commande S2 a un niveau bas. Par conséquent, les premier et quatrième transistors Tl et Tr de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26 sont mis sous tension, de sorte qu'une tension de données Vd est délivrée aux premières lignes de données Dl1, D12 et D13 et une tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3. Alors que le deuxième signal de balayage SC2 est délivré à la n'ème ligne de grille Gn dans la seconde trame, un premier signal de commande SI a un niveau bas et un second signal de commande S2 a un niveau haut. Par conséquent, le deuxième et troisième transistors T2 et T3 de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c sont mis sous tension, de sorte que la tension de données Vd est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 et la tension commune Vcom est délivrée aux premières lignes de données DI1, D12 et D13. Donc, la tension de données Vd et la tension commune Vcom sont délivrées de manière alternative périodiquement aux premières lignes de données Dll, Dl2 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3, dans des unités de chaque trame. Par conséquent, un CC résiduel n'existe sur aucune des lignes de grille, empêchant de ce fait une image rémanente. La tension de données Vd et la tension commune Vcom peuvent être délivrées de manière alternative périodiquement aux premières lignes de données D11, D12 et D13 et aux secondes lignes de données DrI, Dr2 et Dr3 dans des unités, non seule-ment, de chaque trame mais également de chaque ligne de grille à l'intérieur de chaque trame. De même, la tension de données Vd et la tension commune Vcom peuvent être délivrées de manière périodique aux premières lignes de données DU, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 dans des unités de chaque trame, uniquement. D'un autre côté, à l'intérieur de chaque trame, la tension de données Vd et la tension commune Vcom sont délivrées aux premières lignes de données DI1, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 de manière prédéterminée pour la trame correspondante quelle que soit la ligne de grille. Par exemple, dans le cas où la tension de données Vd est délivrée aux premières lignes de données R \BrevetsV26000A26022-061122-tradTXT.doc - 2. novembre 2006 -12120 DII, D12 et D13 et la tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 dans une trame correspondante, la tension de données Vd peut être délivrée à la première lignes de données Dl1 et la tension commune Vcom peut être délivrée à la seconde ligne de données Drl pour chaque ligne de données de la trame correspondante. Bien que l'unité de commutation 26 soit prévue au niveau du dispositif de pilotage de données 20 dans la description ciùdessus, l'unité de commutation 26 peut être formée directement sur le panneau à cristaux liquides 30 par un processus à semiùconducteurs. Dans ce cas, les premier à quatrième transistors TI à T4 de chacun des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26 peuvent être formés à partir de polysilicium, de silicium microcristallin, de silicium amorphe, ou analogues. La présente invention peut contribuer à empêcher non seulement des images rémanentes mais également un tremblement d'image. Ceci va maintenant être 15 compris aisément grâce à la figure 11. En se référant à la figure 11, le deuxième signal de balayage SC2, à savoir, une haute tension de grille Vgh, est délivré à la n1ème ligne de grille Gn, de sorte que les premier et deuxième transistors en couche mince Tl et Tr des régions de pixels P sur la nteme ligne de grille Gn sont mis sous tension. Dans ce cas, une tension de données 20 Vd est délivrée aux premières lignes de données D11, D12 et D13. et une tension commune Vcom est délivrée aux secondes lignes de données Drl, Dr2 et Dr3 par commutation des commutateurs 27a, 27b et 27c de l'unité de commutation 26. Ainsi, une première différence de potentiel AVdI entre la tension de données Vd et la tension commune Vcom est délivrée aux cellules de cristal liquide Clc. 25 Une haute tension de grille Vgh est délivrée à la n'ème ligne de grille Gn pendant la première période horizontale H et une basse tension de grille Vgl est délivrée à celleùci après la première période horizontale H. Lorsque la haute tension de grille Vgh change pour la basse tension de grille Vgl, une tension de retour AVp est générée par une capacitance parasite Cgd des premier et deuxième transistors Tl et 30 Tr. Lorsque la capacitance parasite Cgd du premier transistor en couche mince Tl et celle du deuxième transistor en couche mince Tr sont égales entre elles, les tensions de retour de ceuxùci deviennent identiques. Lorsque la haute tension de grille Vgh change pour la basse tension de grille Vgl, la tension de données Vd est baissée de la tension de retour AVp et la tension commune Vcom est également baissée de la 35 tension de retour AVp. Par conséquent, dans la cellule de cristal liquide Clc, une seconde différence de potentiel AVd2 entre la tension de données Vd baissée de la tension de retour AVp et la tension commune Vcom baissée de la tension de retour AVp est entretenue. Etant donné qu'à la fois la tension de données Vd et la tension R ABrevetsV 26000'26022-061 122-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 13/20 commune Vcom sont baissées de la même tension de retour AVp, la première différence de potentiel AVd1 et la seconde différence de potentiel AVd2 sont égales entre elles. Donc, les premier et deuxième transistors en couche mince Tl et Tr amenant la même tension de retour sont prévus clans chaque région de pixels P de sorte que la différence de potentiel délivrée à la cellule de cristal liquide Clc devient identique après et avant que la haute tension de grille Vgh soit inversée pour la basse tension de grille Vgl. Ainsi, l'échelle de gris souhaitée peut être correctement exprimée et le tremblement d'image peut être empêché, améliorant de ce fait la qualité d'image. De même, dans la présente invention, les premier transistors en couche mince Tl raccordés à la première ligne de données Dll et les deuxième transistors en couche mince Tr raccordés à la seconde ligne de données Dr sont prévus dans chaque région de pixels P de sorte que la tension de données Vd et la tension commune Vcom sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données Dll et Drl. Par conséquent, un CC résiduel existant sur chaque ligne de grille est éliminé, empêchant de ce fait l'apparition d'images rémanentes. Comme décrit jusqu'ici, selon la présente invention, les premier et deuxième transistors en couche mince amenant la même tension de retour sont prévus dans chaque région de pixels, de sorte que l'échelle de gris souhaitée peut être exprimée, un tremblement est empêché et ainsi, une qualité d'image peut être améliorée. Selon la présente invention, les première et seconde lignes de données sont raccordées aux premier et deuxième transistors en couche mince respectifs dans chaque région de pixels. Ainsi, la tension de données et la tension commune sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données, éliminant de ce fait un CC résiduel sur chaque ligne de grille et empêchant des images rémanentes. Par conséquent, la qualité d'image peut être améliorée. Selon la présente invention, au contraire de la technique apparentée dans laquelle une tension de retour est commandée en utilisant une tension commune Vcom, la tension de données Vd et la tension commune Vcom sont délivrées de manière alternative périodiquement aux premières lignes de données D11, D12 et D13 et aux secondes lignes de données Dr l , Dr2 et Dr3 des régions de pixels P. Ainsi, l'échelle de gris peut être correctement exprimée quelle que soit la tension de retour. Par conséquent, la présente invention peut contribuer à une commande efficace de la tension de retour. Selon la présente invention, étant donné que la tension de données et la tension commune varient relativement entre elles, une largeur d'oscillation de la tension de données peut être diminuée de moitié par rapport à une largeur d'oscillation de la technique apparentée où la tension commune est fixe. Par conséquent, une consommation de puissance est diminuée de manière avantageuse. R'.Brevets\26000\26022-061122-tradTXT. don - 23 novembre 2006 - 14/20 15 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R:,Brevets'26000•26022-061122-tradTXTdoc - 27 novembre 2006 - 15'20 | Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un panneau d'affichage à cristaux liquides (30) ; un dispositif de pilotage de grille (15) ; et un dispositif de pilotage de données (20).Le panneau d'affichage à cristaux liquides (30) comporte des régions de pixels agencées en une matrice, chacune étant définie par une ligne de grille (Gn) et des première et seconde lignes de données (Dl1) et (Dr1). Le dispositif de pilotage de grille (15) délivre un signal de balayage à la ligne de grille (Gn), le dispositif de pilotage de données (20) délivrant de manière alternative une tension de données (Vd) et une tension commune (Vcom) aux première et seconde lignes de données. | 1. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) comprenant une pluralité de régions de pixels (P) agencées en une matrice, chaque région de pixels compor- tant : - une ligne de grille (Gn) ; - des première et secondes lignes de données (DI 1) et (Drl) croisant la ligne de grille (Gn) ; - un premier transistor en couche mince (Tl) raccordé à la ligne de grille 10 (Gn) et à la première ligne de données (DII) ; - un deuxième transistor en couche mince (Tr) raccordé à la ligne de grille (Gn) et à la seconde ligne de données (Drl) ; et - une cellule de cristal liquide (Ct) formée entre le premier (Tl) et le second (Tr) transistors en couche mince, 15 dans lequel une tension de données (Vd) et une tension commune (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux première (Dll) et aux seconde (Drl) lignes de données. 2. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) selon la 1, 20 dans lequel les premier et deuxième transistors en couche mince (Tl) et (Tr) ont la même capacitance parasite (Cgd). 3. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) selon lune quelconque des 1 ou 2 , dans lequel la tension de données (Vd) et la tension commune 25 (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données (Dll) et (Drl) pendant chaque période prédéterminée. 4. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) selon la 3, dans Iequel la période est une unité à s trames. 5. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) selon la 3, dans lequel la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. 6. Panneau d'affichage à cristaux liquides (30) selon lune quelconque des 35 1 ou 2, dans lequel la tension de données (Vd) et la tension commune (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données (Dl l) et (Drl) dans des unités de s trames et dans des unités de t lignes de grille à l'intérieur de chaque trame. R\Brevets\26000\26022-06I 122-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 16/20 30 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un panneau d'affichage à cristaux liquides (30) comportant des régions de pixels (P) agencées en une matrice, chacune étant définie par une ligne de grille (Gn) et des première seconde lignes de données (Dll) et (Drl) croisant la ligne de grille (Gn) ; - un dispositif de pilotage de grille (15) délivrant un signal de balayage (SC1, SC2, SC3) à la ligne de grille (Gn) ; et un dispositif de pilotage de données (20) délivrant de manière alternative 10 une tension de données (Vd) et une tension commune (Vcom) aux première et seconde lignes de données(Dl l) et (Drl). 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 7, dans lequel les régions de pixels (P) comportent chacune : 15 - un premier transistor en couche mince (Tl) raccordé à la ligne de grille (Gn) et à la première ligne de données (Dll) ; - un second transistor en couche mince (Tr) raccordé à la ligne de grille (Gn) et à la seconde ligne de données (Drl) ; et - une cellule de cristal liquide (Ct) formée entre les premier et deuxième 20 transistors en couche mince (Tl) et (Tr). 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 8, dans lequel les premier et deuxième transistors en couche mince (Tl) et (Tr) ont la même capacitance parasite (Cgd). 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon lune quelconque des 7 à 9, dans lequel la tension de données (Vd) et la tension commune (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données (Dll) et (Drl) pendant chaque période prédéterminée. 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel la période est une unité à s trames. 12. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, 35 dans lequel la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. 13. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon lune quelconque des 7 à 9, dans lequel la tension de données (Vd) et la tension commune R.`,Brevers\26000'26022-06 1 1 22-tradTXT. doc - 23 novembre 2006 - 17120 25 30 18 (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux premières et seconde lignes de données (Dl1) et (Drl) dans des unités de s trames et dans des unités de t lignes de grille à l'intérieur de chaque trame. 14. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon lune quelconque des 7 à 13, comprenant en outre une unité de commutation (26) commutant de sorte que la tension de données (Vd) et la tension commune (Vcom) sont délivrées de manière alternative aux première et seconde lignes de données (Dll) et (Drl). 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 14, dans lequel l'unité de commutation (26) est prévue au niveau du dispositif de pilotage de données (20). 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 14, dans lequel l'unité de commutation (26) est formée sur le panneau d'affichage à cristaux liquides (30). 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 14, dans lequel l'unité de commutation (26) comporte une pluralité de commutateurs (27a, 27b, 27c) correspondant à une région de pixels (P) pour une ligne du panneau d'affichage à cristaux liquides (30). 18. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 17, dans lequel les commutateurs (27a, 27b, 27c) comportent chacun une pluralité de transistors (Tl à T4) destinés à commuter de manière alternative la tension de données (Vd) et la tension commune (Vcom). 19. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 18, dans lequel les transistors (T1 à T4) sont l'un parmi un transistor NMOS et un transistor PMOS. 20. Procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comportant un panneau d'affichage à cristaux liquides (30) comportant des régions de pixels (P) agencées en une matrice, chacune comportant une ligne de grille (Gn) et des première et seconde lignes de données (Dll) et (Drl) croisant la ligne de grille (Gn) ; et un dispositif de pilotage de grille (15) et un dispositif de pilotage de R 18revets`,26000\26022-061122-IradTXT doc - 23 novembre 2006 - 18/20 15données (20) destinés à entraîner le panneau d'affichage à cristaux liquides (30), le procédé comprenant les étapes consistant à : délivrer une première tension de données (Vd) à la première ligne de données (D11) et délivrer une tension commune à la seconde ligne de données (Drl) pendant une première période ; et délivrer une seconde tension de données (Vd) à la seconde ligne de données (Drl) et délivrer la tension commune à la première ligne de données (Dl1) pendant une seconde période. 21. Procédé selon la 20, dans lequel la période est une unité de s trames. 22. Procédé selon la 20, dans lequel la période est une unité de t lignes de grille à l'intérieur d'une trame. R:\Brevets'Q6000\26022-061122-tradTXl. duc - 23 novembre 2006 - 19/20 | G | G09,G02 | G09G,G02F | G09G 3,G02F 1 | G09G 3/36,G02F 1/1368 |
FR2894751 | A1 | RECEPTEUR DE SIGNAUX NUMERIQUES CODES DIFFERENTIELLEMENT ET A SAUTS DE PHASE | 20,070,615 | DIFFEItENTIELLEMENT ET A SAUTS DE PHASE La présente invention concerne un récepteur de signaux numériques codés différentiellement et transmis par sauts de phase appliqués à une fréquence porteuse ; elle s'intéresse plus particulièrement à l'opération de démodulation par un oscillateur local, encore appelée transposition en bande de base, effectuée dans un tel récepteur. Un problème se pose pour réaliser cette opération, qui est que la phase et la fréquence relatives de l'onde porteuse et de l'onde oscillateur local varient dans le temps, principalement du fait de l'effet Doppler et de l'instabilité des oscillateurs locaux. Pour résoudre ce problème, suivant l'art antérieur, la démodulation s'effectue en parallèle sur deux voies dites "en phase" et "en quadrature", et la phase et la fréquence de l'onde oscillateur local sont asservies à celles de l'onde porteuse au moyen d'une boucle de reconstitution de l'onde porteuse commandée à partir des signaux VI et VQ obtenus sur ces deux voies de démodulation, comme représenté sur la figure 1. Sur cette figure on a désigné par ak cos (wot+cpi+(p) le signal reçu, et par cos (wot+cp) le signal d'oscillateur local ; fo (avec wo=2ôfo) et cp désignent respectivement la fréquence et la phase de la porteuse, et cp i désigne les différentes valeurs d'un code de phase superposé au message transmis dont les bits sont représentés par ak = + 1. Cette solution a notamment pour inconvénient d'être sensible aux brouilleurs pendant la phase de synchronisation, et d'être difficilement capable de séparer la réception de deux fréquences très proches venues de deux émetteurs différents. Suivant l'invention, le problème est résolu suivant une approche différente, qui ne vise pas à compenser ces écarts de phase et de fréquence entre onde porteuse et onde oscillateur 10 15 20 25 30 35 local, mais qui cherche au contraire le meilleur moyen de s'en accommoder. L'invention a donc pour objet un récepteur asynchrone, au sens où il ne nécessite pas de reconstitution de la phase et de la fréquence de la porteuse. Suivant l'invention, un récepteur de signaux numériques codés différentiellement et à sauts de phase à deux états (0, ô) appliqués à une fréquence porteuse, comportant des moyens, associés à un oscillateur local, de transposition en bande de base des signaux reçus, suivant deux voies en quadrature, et des moyens de décodage des signaux ainsi transposés, est essentiellement caractérisé en ce que l'oscillateur local est à fréquence fixe, en ce que lesdits moyens de décodage sont prévus sur chacune des deux voies en quadrature, et en ce que, les moyens de transposition fournissant respectivement, sur les deux voies en quadrature, des fonctions circulaires orthogonales de la somme du code de phase et de l'écart de phase entre onde porteuse et onde oscillateur local, ce récepteur comporte en outre des moyens pour déterminer, à partir des signaux transposés ainsi obtenus respectivement sur les deux voies en quadrature, respectivement des fonctions circulaires orthogonales de l'écart de phase entre onde porteuse et onde oscillateur local, des moyens pour déterminer laquelle de ces deux fonctions a la plus grande amplitude, et des moyens pour sélectionner la sortie des moyens de décodage situés sur la voie correspondante, celle-ci constituant la sortie du récepteur. D'autres objets et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation dans laquelle, outre la figure 1 relative à l'art antérieur : - la figure 2a est un schéma d'un émetteur réalisant un codage avec sauts de phase (0, ô) appliqués à une fréquence porteuse, la figure 2b représentant les messages émis ; - la figure 3a est un schéma d'un récepteur suivant l'invention ; 10 15 20 25 30 - la figure 3b représente plus en détail les moyens de sélection de voie utilisés dans ce récepteur ; - la figure 4 montre une variante d'un récepteur suivant l'invention ; -la figure 5 est un schéma d'un émetteur associé à un récepteur suivant la figure 4. Dans ce qui suit on considère à titre d'exemple le cas de signaux dits à étalement de spectre obtenus par superposition d'un codage différentiel et d'un codage "par séquences", comme représenté sur les figures 2a (schéma de l'émetteur) et 2b (message émis). L'invention s'appliquerait néanmoins au cas où seul un codage différentiel serait utilisé. On rappelle brièvement les avantages de chacune de ces techniques. Le codage par séquences numériques codées offre la possibilité d'assurer une liaison entre deux participants ayant la connaissance de la séquence, sans interception possible par d'autres récepteurs s'ils ignorent la séquence de codage. Le codage différentiel permet quant à lui de simplifier la réception en rendant celle-ci asynchrone, au sens où elle ne nécessite pas de reconstitution de la phase de référence pour les bits transmis. Un codage différentiel du message xk à transmettre est tout d'abord réalisé au moyen d'un codeur 1. Dans l'exemple considéré les valeurs cp i possibles sont 0 et ô, et le message ak obtenu à l'issue de ce codage différentiel présente une transition à chaque fois que le message xk à transmettre comporte un "1". Un codage "par séquences pseudo-aléatoires" est ensuite réalisé, remplaçant un bit de durée T1, s'il s'agit d'un "0" par une séquence codée A de même durée T1, comportant M moments (ou états), et s'il s'agit d'un "1" par une séquence B orthogonale de même longueur, ces codes A et B étant par exemple des codes pseudo-aléatoires de longueur .5 maximale. Ce codage "par séquences pseudo-aléatoires" est obtenu de manière classique au moyen d'un générateur de séquences 2 associé à un additionneur 3. Un modulateur de phase 4 permet ensuite de moduler une porteuse Fo par le signal ainsi obtenu. On considère plus particulièrement un récepteur dans lequel l'opération de décodage correspondant au code décrit ci-dessus est effectuée suivant une technique de corrélation passive, consistant à effectuer en permanence le calcul du 10 nombre de bits correspondants identiques sur la séquence reçue et sur celle qui est attendue, prise comme référence. Cette technique permet également de rendre la réception asynchrone, au sens où elle ne nécessite pas de reconstitution de l'instant de début des séquences "d'étalement". Pour simplifier le traitement de corrélation, le code B peut être choisi égal au code A complémentaire. La figure 3a représente un récepteur suivant l'invention applicable à l'exemple de codage considéré. Le signal reçu ak cos (wot+c)l+q) (avec les mêmes notations que précédemment) est démodulé par un oscillateur local à fréquence fo fixe, suivant deux voies en quadrature. On désigne par 5 l'oscillateur local, par 6 le déphaseur de 90 permettant d'obtenir les deux voies en quadrature I et Q et par 7 et 8 les mélangeurs effectuant la démodulation respectivement sur ces deux voies. Des moyens de décodage, respectivement 9 et 10, sont disposés en sortie des mélangeurs 7 et 8, respectivement sur les voies I et Q. Ces moyens de décodage comportent des moyens 11 pour effectuer une numérisation des signaux ainsi transposés en bande de base, avec une fréquence d'échantillonnage au moins égale au double 2M/T1 de la fréquence des moments de la séquence d'étalement (théorème d'échantillonnage de Nyquist). Le signal numérisé par exemple sur un bit est ensuite introduit et décalé périodiquement, au rythme de la fréquence 15 20 25 30 35 d'échantillonnage 2M/T1, dans un corrélateur 12 où il est comparé à une séquence de référence reproduisant le code A. Si la numérisation était effectuée sur t bits, le décalage serait produit au rythme 2Mt/T1. La corrélation peut par exemple être réalisée par un circuit câblé, pour des débits pouvant dépasser plusieurs mégahertz, ou par un microprocesseur, pour des débits plus faibles. Elle fournit une indication de probabilité de présence du signal attendu. En sortie du corrélateur 12, donc après décision sur la réception d'un code A ou d'un code A complémentaire, le signal est décodé différentiellement dans un décodeur 13, à la fréquence 1/T1 (rythme de sortie des informations du corrélateur) pour reconstituer le message. En sortie des mélangeurs 7 et 8 sont obtenus respectivement les signaux ak cos (cpi+(p) et ak sin (cpi+cp) , soit des fonctions circulaires orthogonales de la somme du code de phase pi et de l'écart de phase (p entre l'onde porteuse et l'onde oscillateur local. Ce récepteur comporte également des moyens, respectivement 14 et 15, pour déterminer, à partir de ces deux fonctions, les fonctions cos cp et sin cp , soit des fonctions circulaires orthogonales du seul écart de phase cp entre onde porteuse et onde oscillateur local. La comparaison des amplitudes 'cos y I et f sin y ~ , dans un comparateur 16, permet ensuite de choisir, au moyen d'un commutateur 17, celle des deux voles I et Q où le signal utile ayant la plus forte amplitude, le plus faible taux d'erreur est obtenu, après un temps d'analyse égal au minimum à la durée 30 T1 En effet les deux états de phase (pi possibles étant 0 et ô, les expressions cos (cpi+cp) et sin (cpi+cp) se réduisent respectivement à cos y et sin y. Les moyens 14 et 15 permettant d'obtenir respectivement les amplitudes f cos cp et f sin y comportent un 10 15 20 25 35 5 15 20 25 30 redresseur, respectivement 18 et 19, suivi d'un filtre passe-bas, respectivement 20 et 21. La figure 3b montre un exemple de réalisation des moyens de sélection de voie de décodage qui ont été représentés symboliquement sur la figure 3a par le commutateur 17. La sortie d'un comparateur logique 16 est appliquée à une première porte logique 18 du type "ET", et, via un inverseur 19, à une deuxième porte logique 20 du type "ET". Ces deux portes reçoivent par ailleurs respectivement les bits de sortie des moyens de décodage associés aux voies I et Q. Les signaux de sortie de ces deux portes sont ensuite appliqués à une porte logique 21 du type "OU" dont la sortie constitue la sortie -du récepteur. La vitesse maximum de commutation du commutateur 17, donc l'écart de fréquence maximum admissible entre la porteuse et l'oscillateur local, sont inversement proportionnels à la durée T1 d'une séquence codée. Lorsque le débit à transmettre est faible et les bits de grande durée, le glissement de fréquence admissible est donc faible. Une variante permettant de supporter des glissements de fréquence plus importants est maintenant décrite en relation avec la figure 4. Cette variante s'accompagne d'une modification du code émis, suivant laquelle le codage différentiel est effectué sur les séquences "d'étalement", soit après le codage par séquences. Ceci correspond à un schéma de l'émetteur tel que représenté sur la figure 5, où l'on a désigné par les mêmes références les mêmes éléments que sur la figure 2a. En réception, comme représenté sur la figure 4, une numérisation sur un bit par exemple est tout d'abord réalisée sur chaque voie I et Q par échantillonnage, au moyen d'un échantillonneur 22, avec la même fréquence 2M/T1 que précédemment, suivi d'une quantification sur un bit, au moyen d'un circuit de quantification 23. Un décodage différentiel est ensuite effectué avec une période T1/M, soit sur deux bits non consécutifs obtenus après numérisation. Ce décodage est réalisé de manière classique au moyen 5 d'un multiplieur 24, et le retard de deux bits est obtenu au moyen de deux circuits à mémoire 25 et 26. Les informations issues du décodeur différentiel, à la fréquence 2M/T1 sont ensuite appliquées à un corrélateur unique 27, après sélection de la "meilleure" voie, réalisée 10 suivant le même critère que précédemment. Le temps d'analyse minimum nécessaire à ce choix étant maintenant égal à la durée T1/M d'un moment de la séquence "d'étalement", la vitesse maximum de commutation de voies, et donc le glissement de fréquence maximum admissible, sont augmentés dans le rapport M. 15 | Ce récepteur comporte des moyens (6, 7, 8), de transposition en bande de base des signaux reçus, suivant deux voies en quadrature (I, Q) associés à un oscillateur local (5) de fréquence fixe, des moyens de décodage (9, 10) des signaux ainsi transposés, sont prévus sur chacune des deux voies en quadrature, des moyens (14, 15) pour déterminer, à partir des signaux transposés obtenus respectivement sur les deux voies en quadrature, respectivement des fonctions circulaires orthogonales de l'écart de phase (ϕ) entre onde porteuse et onde oscillateur local, des moyens (16) pour déterminer laquelle de ces deux fonctions a la plus grande amplitude, et des moyens (17) pour sélectionner la sortie des moyens de décodage situés sur la voie correspondante, celle-ci constituant la sortie de ce récepteur.Application à la transmission d'informations par codage de phase. | 1. Récepteur de signaux numériques codés différentiellement et à sauts de phase (0, ô) appliqués à une fréquence porteuse, comportant des moyens (6, 7, 8), associés à un oscillateur local (5), de transposition en bande de base des signaux reçus, suivant deux voies en quadrature (I, Q), et des moyens de décodage des signaux ainsi transposés, caractérisé en ce que l'oscillateur local (5) est à fréquence fixe, en ce que lesdits moyens de décodage (9, 10) sont prévus sur chacune des deux voies en quadrature (I, Q), et en ce que, les moyens de transposition fournissant respectivement, sur les deux voies en quadrature, des fonctions circulaires orthogonales de la somme du code de phase ((pi) et de l'écart de phase (cp) entre onde porteuse et onde oscillateur local, ce récepteur comporte en outre des moyens (14, 15) pour déterminer, à partir des signaux transposés obtenus respectivement sur les deux voies en quadrature, respectivement des fonctions circulaires orthogonales de l'écart de phase (cp) entre onde porteuse et onde oscillateur local, des moyens (16) pour déterminer laquelle de ces deux fonctions a la plus grande amplitude, et des moyens (17) pour sélectionner la sortie des moyens de décodage situés sur la voie correspondante, celle-ci constituant la sortie de ce récepteur. 2. Récepteur suivant la 1, caractérisé en ce que le codage différentiel est superposé à un codage par séquences pseudo-aléatoires et en ce que le codage différentiel 25 s'applique de séquence à séquence. 3. Récepteur suivant la 1, caractérisé en ce que le codage différentiel est superposé à un codage par séquences pseudo-aléatoires et en ce que le codage différentiel s'applique de moment à moment d'une séquence. .5 10 15 20 10 4. Récepteur selon la 3, caractérisé en ce que, les moyens de décodage comportant alors un décodeur différentiel suivi d'un corrélateur, les moyens (17) de sélection de voie sont interposés entre les décodeurs différentiels (24) prévus sur chacune des voies (I, Q) en quadrature, et un corrélateur unique (27) commun à ces deux voies. 5. Récepteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer des fonctions circulaires orthogonales de l'écart de phase instantané (y) entre onde porteuse et onde oscillateur local comportent un circuit redresseur (18, 19) suivi d'un filtre passe-bas (20, 21). | H | H04 | H04L | H04L 27 | H04L 27/38 |
FR2892872 | A1 | FILTRE PASSE-BANDE COMPLEXE | 20,070,504 | La présente invention concerne l'électronique et plus particulièrement un filtre passe-bande complexe. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Les filtres passe-bande sont bien connus. Les filtres passe-bande sont généralement utilisés dans des systèmes de communication, dans lesquels des signaux de haute fréquence sont transposés par abaissement de fréquence et souvent démodulés en signaux basse fréquence. Une architecture bien adaptée est généralement choisie en fonction de la largeur de bande d'entrée, des canaux adjacents, et de la sensibilité et de la sélectivité demandées du système mettant en oeuvre le filtre passe-bande. La plupart des filtres passe-bande sont réalisés à partir de transconducteurs classiques, qui comprennent généralement des paires différentielles de transistors, et ces filtres passe-bande sont souvent accordés avec une tension de polarisation à haute impédance. Quelques autres filtres sont accordés avec une source à basse impédance. Par exemple, les filtres utilisant le transconducteur Nauta sont accordés en modifiant leur tension d'alimentation. Les variations de processus de transconducteurs sont des problèmes bien connus. Cependant, des solutions classiques pour les filtres accordés avec une source à basse impédance n'ont pas été mis en oeuvre pour résoudre de manière appropriée les variations de processus. En conséquence, ce dont on a besoin est un système pour fournir un filtre passe-bande amélioré. La présente invention traite un tel besoin. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un filtre passe-bande complexe est décrit. Le filtre passe-bande complexe comprend un filtre passe-bande couplé à une source de tension. Le filtre passe-bande comprend une première pluralité de transconducteurs qui reçoit une première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande. Le filtre passe-bande comprend aussi une deuxième pluralité de transconducteurs, où la deuxième pluralité de transconducteurs reçoit une deuxième tension, où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande. Selon le système décrit dans le présent document, le filtre passe-bande complexe a un réglage d'accord de fréquence automatique contre les variations de processus, une fréquence centrale programmable et une largeur de bande programmable. Dans son sens plus large, l'invention concerne un circuit comprenant . un filtre passe-bande couplé à une source de tension, le filtre passe-bande comprenant : une première pluralité de transconducteurs qui reçoit une première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande ; et une deuxième pluralité de transconducteurs couplée à la première pluralité de transconducteurs, où la deuxième pluralité de transconducteurs reçoit une deuxième tension, où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande. De préférence, la source de tension est une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui produit une tension de commande, et dans laquelle les première et deuxième tensions suivent une tension de commande pour fournir l'accord automatique des fréquences pour le filtre passe-bande. Dans un mode de réalisation préféré, les première et deuxième tensions égalent la tension de commande. Avantageusement, la source de tension est une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui produit une tension de commande, dans laquelle le circuit comprend en outre : une première mémoire tampon couplée entre la PLL et la première pluralité de transconducteurs ; et une deuxième mémoire tampon couplée à la PLL et la deuxième pluralité de transconducteurs, et où les première et deuxième tensions suivent la tension de commande pour fournir l'accord automatique des fréquences pour le filtre passe-bande, où la première mémoire tampon régule la première tension pour programmer la fréquence centrale du filtre passe-bande, et où la deuxième mémoire tampon régule la deuxième tension pour programmer la largeur de bande du filtre passe-bande. Selon un mode de réalisation particulier, les première et deuxième mémoires tampons fournissent un diviseur de tension pour réguler les première et deuxième tensions pour fournir la possibilité de programmation de la fréquence centrale et la possibilité de programmation de la largeur de bande pour le filtre passe-bande. De préférence, la PLL comprend : un oscillateur commandé par tension (VCO) ; et une mémoire tampon de VCO qui alimente le VCO. Avantageusement, la PLL comprend une mémoire tampon de VCO. Dans un mode de réalisation préféré, la PLL comprend en outre un VCO comprenant une troisième pluralité de 5 transconducteurs. Selon un mode de réalisation particulier, les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs gm-C différentiels. De préférence, les transconducteurs du circuit sont 10 des transconducteurs Nauta. L'invention appartient aussi à un système comprenant : une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui produit une tension de commande ; et un filtre passe-bande couplé à la PLL, le filtre 15 passe-bande comprenant : une première pluralité de transconducteurs adaptés pour recevoir une première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande ; et 20 une deuxième pluralité de transconducteurs couplée à la première pluralité de transconducteurs et adaptée pour recevoir une deuxième tension, où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande ; une première mémoire tampon couplée entre la PLL et 25 la première pluralité de transconducteurs ; et une deuxième mémoire tampon couplée à la PLL et à la deuxième pluralité de transconducteurs, et où les première et deuxième tensions suivent la tension de commande pour fournir l'accord automatique des fréquences 30 pour le filtre passe-bande, où la première mémoire tampon régule la première tension pour programmer la fréquence centrale du filtre passe-bande et où la deuxième mémoire tampon régule la deuxième tension pour programmer la largeur de bande du filtre passe-bande. Selon un mode de réalisation préféré, la PLL comprend : 5 un oscillateur commandé par tension (VCO) ; et une mémoire tampon de VCO qui alimente le VCO. Avantageusement, la PLL comprend une mémoire tampon de VCO. De préférence, la PLL comprend en outre un VCO comprenant une troisième pluralité de transconducteurs. Selon un mode de réalisation préféré, les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs gm-C différentiels. Selon un mode de réalisation préféré, les 15 transconducteurs du circuit sont des transconducteurs Nauta. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe d'un filtre 20 passe-bande complexe avec accord automatique des fréquences, conformément à la présente invention. La figure 2 est un diagramme schématique d'un filtre passe-bande, qui peut être utilisé pour mettre en œuvre le filtre passe-bande de la figure 1, conformément à la 25 présente invention. La figure 3 est un diagramme représentant VCTRL en fonction des variations de processus quand les tensions VFC = VBW = VCTRL, conformément à la présente invention. La figure 4 est un diagramme schématique d'un canal 30 différentiel, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre chacun des canaux différentiels de la figure 2, conformément à la présente invention. La figure 5 est un diagramme schématique d'un transconducteur, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre chacun des transconducteurs des figures 2 et 3. La figure 6 est un diagramme schématique d'un filtre passe-bas passif, qui représente le canal différentiel de la figure 4. La figure 7 est un diagramme schématique illustrant une transformation complexe sur des nœuds internes pour le filtre passe-bande de la figure 2, conformément à la présente invention. La figure 8 est un diagramme représentant les réponses CA du filtre passe-bande en fonction des variations VFC, conformément à la présente invention. La figure 9 est un diagramme représentant les réponses CA du filtre passe-bande en fonction des variations VBW, conformément à la présente invention. La figure 10 est un diagramme représentant VCTRL, VFC et VBW en fonction des variations de processus quand VFC et VBW sont les rapports de VCTRL, conformément à la présente invention. La figure 11 est un schéma de principe représentant un filtre passe-bande complexe où la fréquence centrale Fc et la largeur de bande BW sont programmables, conformément à la présente invention. La figure 12 est un schéma de principe d'un filtre polyphasé exemplaire, dans lequel le filtre passe-bande de la figure 2 peut être mis en oeuvre, conformément à la présente invention. La figure 13 est une simulation schématique du filtre passe-bande complexe utilisée pour simuler le filtre passe-bande complexe de la figure 11, conformément à la présente invention. La figure 14 est un schéma de principe d'un oscillateur commandé par tension (VCO), qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le VCO des figures 1 et 11, conformément à la présente invention. La figure 15 est un diagramme schématique d'une cellule de polarisation, qui peut être utilisée pour mettre en oeuvre la cellule de polarisation de la figure 11, conformément à la présente invention. La figure 16 est un schéma de principe d'une cellule de contrôle de PLL, qui peut être utilisée pour mettre en oeuvre le PFD, la pompe de charge (CP) et le filtre en boucle des figures 1 et 11, conformément à la présente invention. La figure 17 est un diagramme schématique d'un PFD, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le PFD des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 18 est un diagramme schématique d'une pompe de charge (CP), qui peut être utilisée pour mettre en oeuvre la CP des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 19 est un diagramme schématique d'un filtre en boucle, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le filtre en boucle des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 20 est un diagramme schématique d'une mémoire tampon de VCO, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre la mémoire tampon de VCO des figures 1 et 11, conformément à la présente invention. La figure 21 est un diagramme schématique de mémoires tampons FC et BW, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre les mémoires tampons FC et BW de la figure 11, conformément à la présente invention. 8 La figure 22 est un diagramme schématique du décodeur, qui peut être utilisé pour mettre en œuvre le décodeur de la figure 21, conformément à la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La présente invention concerne l'électronique, et plus particulièrement un filtre passe-bande complexe. La description suivante est présentée pour permettre à l'homme du métier de réaliser et utiliser l'invention, et est fournie dans le contexte d'une demande de brevet et de ses exigences. Diverses modifications au mode de réalisation préféré et aux principes et fonctions génériques décrits dans le présent document seront aisément évidents à l'homme du métier. Ainsi, la présente invention n'est pas censée se limiter au mode de réalisation représenté, mais une portée la plus large doit lui être accordée, compatible avec les principes et fonctions décrits dans le présent document. Un filtre passe-bande complexe est décrit. Le filtre passe-bande complexe comprend un filtre passe-bande doté d'un accord automatique des fréquences. Dans un autre mode de réalisation, le filtre passe-bande complexe a aussi une fréquence centrale programmable et une largeur de bande programmable. Le filtre passe-bande complexe comprend aussi une boucle à verrouillage de phase et des mémoires tampons qui fournissent des tensions à basse impédance séparées au filtre passe-bande. Une tension programme la fréquence centrale et l'autre tension programme la largeur de bande. Pour décrire plus particulièrement les fonctions de la présente invention, référez-vous maintenant à la description suivante en conjonction avec les figures d'accompagnement. Bien que la présente invention décrite dans le présent document soit décrite dans le contexte de filtres passe-bande mis en oeuvre avec transconducteurs Nauta, la présente invention peut s'appliquer à d'autres éléments de circuit et d'autres types de transconducteurs, et rester toujours dans l'esprit et la portée de la présente invention. La figure 1 est un schéma de principe d'un filtre passe-bande complexe 100 avec accord automatique des fréquences, conformément à la présente invention. Le filtre passe-bande complexe 100 comprend un filtre passe-bande 110 et une boucle à verrouillage de phase (PLL) 112, qui est couplée à une horloge de référence 114. Le PLL 112 fonctionne comme une source de tension et produit une tension de commande VCTRL pour le filtre passe-bande. Le PLL 112 comprend un détecteur phase fréquence (PFD) 120, une pompe de charge (CP) 122, un filtre en boucle 124, une mémoire tampon d'oscillateur commandé par tension (VCO) 126, et un VCO 128. Le filtre passe-bande 110 est un filtre intégré complexe temps continu à transconductance C (gm-C) utilisant des transconducteurs faible impédance d'entrée sur leur signal de contrôle. En fonctionnement, le filtre passe-bande complexe 100 utilise la mémoire tampon du VCO 126 et le VCO 128 pour accorder automatiquement la fréquence d'exploitation du filtre passe-bande 110. Plus spécifiquement, la mémoire tampon du VCO 126 fournit la tension de commande VCTRL au VCO 128 (et au filtre passe-bande 110). Le VCO 128 a des intégrateurs qui utilisent des transconducteurs et des condensateurs de sorte que la constante de temps 10 des intégrateurs est proportionnelle à C/gm-diff. La tension de commande VCTRL qui est produite par la mémoire tampon du VCO 126 accorde la constante de temps des intégrateurs avec l'horloge de référence 114 de sorte que la fréquence Fvco du VCO soit indépendante du processus, car Fvco est contrôlée par la PLL 112, où Fvco = Fref/N, et où N est un entier et Fref vient d'une quantité externe avec de très faibles variations de température et de processus. Aussi, la fréquence centrale Fc et la largeur de bande BW du filtre passe-bande 110 dépendent de la constante de temps des intégrateurs. Le rapport entre la constante de temps et la tension de commande est exprimé par l'équation suivante : t = a (C/gm_diff), où a est un entier, où gm diff = (VCTRL - Vtn + Vtp) ((3n(3p) , où Vtn et Vtp sont des tensions de seuil de NMOS et PMOS, respectivement, où (3n/p = n/pCox (W/L) n/p (e /trous) et où (e-/trous) = mobilité. L'impédance d'entrée de la tension de commande VCTRL est suffisamment élevée, comme celle d'une grille de transistor oxyde de métal à semi-conducteur (MOS) pour empêcher les problèmes de stabilité dans le filtre en boucle 124. La mémoire tampon du VCO 126 ne perturbe pas la stabilité de la boucle PLL tant que son produit largeur de bande gain est suffisamment supérieur à la fréquence centrale (Fc) du filtre passe-bande 110. Dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention, la tension de commande VCTRL peut être directement fournie par une tension d'alimentation autre qu'une PLL. La figure 2 est un diagramme schématique d'un filtre passe-bande 200, qui peut être utilisé pour mettre en œuvre le filtre passe- bande 110 de la figure 1, conformément à la présente invention. Le filtre passe-bande 200 comprend un groupe de transconducteurs 202 qui est adapté pour recevoir une tension VBW. La tension VBW commande la largeur de bande du filtre passe-bande 200. Le filtre passe-bande 110 comprend aussi un groupe de transconducteurs 204 qui est adapté pour recevoir une tension VFC. La tension VFC commande la fréquence centrale du filtre passe-bande 200. Dans ce mode de réalisation spécifique, le filtre passe-bande 200 comprend des canaux différentiels 206 et 208, qui sont couplés aux transconducteurs 204. Aussi, le filtre passe-bande 200 est un filtre passe-bande de 10ème ordre et a une tension d'exploitation faible (par exemple 1,6 V). En référant aux deux figures 1 et 2 ensemble, si les tensions VBW et VFC et la tension de commande VCTRL sont liées ensemble, il y a accord automatique des fréquences du filtre passe-bande 200, car les tensions VBW et VFC suivront la tension de commande VCTRL. La figure 3 est un diagramme représentant VCTRL en fonction des variations de processus quand les tensions VFC = VBW = VCTRL, conformément à la présente invention. Si VFC = VBW = Vdd (= VCTRL), la fréquence centrale Fc et la largeur de bande BW du filtre passe-bande seront constantes indépendamment des variations de processus et seront égales à une fréquence centrale (préconçue) initiale Fc et à la largeur de bande BW. Si des variations de processus quelconques se produisent, VCTRL s'adaptera pour maintenir les mêmes Fc et BW. VCTRL se déplacera automatiquement à l'intérieur de la PLL pour atteindre le rapport, Fvco = Fref/N (système). C'est l'accord automatique des fréquences, selon la fréquence de référence (externe) disponible et Fc. Fvco peut varier et dépendra de la mise 12 en œuvre spécifique (par exemple, Fvco = Fc, Fvco = 2Fc, etc.). Dans un exemple spécifique, une tension VCTRL de 1,6 V correspond à une fréquence centrale Fc de 4 MHz et à une largeur de bande BW de 3 MHz. Dans ce mode de réalisation spécifique, comme les tensions VBW et VFC sont liées ensemble, il n'y a aucun possibilité de programmation séparée de la fréquence centrale et de la largeur de bande. Des modes de réalisation où il y a accord automatique des fréquences et possibilité de programmation séparée de la fréquence centrale et possibilité de programmation de la largeur de bande sont décrits ci-dessous. La figure 4 est un diagramme schématique d'un canal différentiel 400, qui peut être utilisé pour mettre en œuvre chacun des canaux différentiels 206 et 208 de la figure 2, conformément à la présente invention. Le canal différentiel 400 comprend des transconducteurs 402 à 422 et fonctionne comme un filtre passe-bas passif. Le fonctionnement de canaux différentiels est bien connu. La figure 5 est un diagramme schématique d'un transconducteur 500, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre chacun des transconducteurs des figures 2 et 3. Le transconducteur 500 est mentionné comme un transconducteur Nauta. Les transconducteurs Nauta sont basés sur des inverseurs simples et reçoivent un signal de contrôle de faible impédance. Les transconducteurs Nauta et le fonctionnement de transconducteurs Nauta sont bien connus. Pour obtenir la meilleure précision et de bonnes caractéristiques du filtre passe-bande 110 (figure 1), un renforcement de gain CC est réalisé en raison du principe de "résistance négative" (INV3, INV4, INV5 et INV6). Comme on peut le voir dans l'équation [1] 13 (représentée sur la figure 5), le différentiel transconducteur (gm_diff) est linéaire à Vdd. Conformément à la présente invention, Vdd fonctionne comme la tension de commande VCTRL (figure 1) pour l'accord automatique des fréquences. Bien que la présente invention décrite dans le présent document décrite utilise un transconducteur Nauta, la présente invention peut utiliser d'autres types de transconducteurs et rester toujours dans l'esprit et la portée de la présente invention. La figure 6 est un diagramme schématique d'un filtre passe-bas passif 600, qui représente le canal différentiel 400 de la figure 4. Dans ce mode de réalisation spécifique, le filtre passe-bas 600 est un filtre passe bas Butterworth normalisé à une seule extrémité de 5ème ordre. Les transconducteurs 402-422 de la figure 4 émulent les résistances et les inducteurs (gyrateurs électroniques) représentés sur la figure 6. En référant à la fois aux figures 2, 4 et 6 conjointement, le canal différentiel 400 est utilisé pour mettre en oeuvre un filtre passe-bas, qui à son tour est utilisé pour créer le filtre passe-bande 200 de la figure 2. Le canal différentiel 400 a des bonnes propriétés de sensibilité et de gamme dynamique, et est donc un composant idéal pour un filtre gm-C. Pour que le filtre de bande passante 200 de la figure 2 soit centré sur une fréquence intermédiaire particulière (IF) et la largeur de bande (par exemple 4 MHz avec un largeur de bande de 3 MHz), le filtre passe-bas 600 est conçu avec une fréquence centrale particulière (par exemple 1,5 MHz). La figure 7 est un diagramme schématique illustrant une transformation complexe sur des nœuds internes pour le filtre passe-bande 200 de la figure 2, conformément à la présente invention. La transformation complexe est une transformation du canal différentiel 400 (figure 4) au filtre passe-bande 200 (figure 2), qui est appliquée en utilisant un signal en phase (le signal I) et un signal de phase de quadrature (le signal Q) (représenté comme "I" et "Q" sur la figure 1). En termes mathématiques, la transformation complexe est représentée par l'expression suivante : H(jw) -> H(jw-jw0). Dans un filtre gm-C, cette transformation est appliquée à chaque composant réactif (C) dans un filtre passe-bas prototype : jwC -> j(w-wO).0 = jw.C-jwO.C. L'utilisation de cette transformation pour chaque noeud interne du canal différentiel 206 et 208 de la figure 2 aboutit à la mise en oeuvre active du filtre passe-bande 200. En référant de nouveau à la figure 2, conformément à la présente invention, la fréquence centrale (Fc) et la largeur de bande (BW) du filtre passe-bande 200 peuvent être programmées. Pour programmer la fréquence centrale Fc et la largeur de bande BW, deux tensions d'alimentation sont utilisées. Une tension d'alimentation VFC est dédiée au contrôle de la fréquence centrale Fc, et l'autre tension d'alimentation VBW est dédiée au contrôle de la largeur de bande BW. La fréquence centrale Fc du filtre passe-bande 200 est déterminée par le gm diff de l'ensemble de transconducteurs 204. La tension d'alimentation VFC des transconducteurs dans les canaux différentiels 206 et 208 détermine le gm diff du filtre passe-bas initial et détermine de là la largeur de bande finale BW du filtre passe-bas. 15 La figure 8 est un diagramme montrant les réponses CA du filtre passe-bande 200 en fonction des variations de la tension VFC, conformément à la présente invention. La figure 9 est un diagramme représentant les réponses CA du filtre passe-bande 200 en fonction des variations de la tension VBW, conformément à la présente invention. La figure 10 est le diagramme représentant VCTRL, VFC et VBW en fonction des variations de processus où VFC et VBW sont des rapports de VCTRL, conformément à la présente invention. Si VFC = k et VCTRL et VBW = p (k et p étant des entiers), et si des variations quelconques de processus se produisent, ces rapports initiaux (k et p) restent les mêmes pour maintenir les mêmes valeurs de Fc et BW, comme illustré sur la figure 3. Dans un exemple spécifique, si VFC = 0, 09*VcTRL typ = 1,44 V, et VBW = 0, 8*VcTRL typ = 1,28 V, donc BW = 2 MHz et Fc = 3 MHz. Un mode de réalisation qui peut être mis en oeuvre pour contrôler séparément VFC et VBW est décrit en outre ci-dessous sur la figure 12. La figure 11 est un schéma de principe représentant un filtre passe-bande complexe 1100 où la fréquence centrale Fc et la largeur de bande BW sont programmables, conformément à la présente invention. Similaire au filtre passe-bande complexe 100 de la figure 1, le filtre passe-bande complexe 1100 comprend un filtre passe-bande 110 et une boucle à verrouillage de phase (PLL) 112, qui est couplée à une horloge de référence 114 et produit une tension de commande VCTRL. La PLL 112 comprend un PFD 120, une pompe de charge (CP) 122, un filtre en boucle 124, une mémoire tampon de VCO 126 et un VCO 128. Le filtre passe-bande complexe 1100 comprend aussi une mémoire tampon de fréquence centrale 1102 et une mémoire tampon de largeur de bande 1104 qui propose un rapport de 16 tension tel que les tensions d'alimentation VFC et VBW sont les rapports de VCTRL et d'une cellule de polarisation 1105. La cellule de polarisation 1105 fournit quatre courants de polarisation (par exemple, ibias_CP, ibiaspVCO, ibiaspFc et ibiaspBW, qui sont des courants de polarisation pour la mémoire tampon de VCO 126, la mémoire tampon de fréquence centrale 1102 et la mémoire tampon de largeur de bande 1104, respectivement). Trois tensions de polarisation (par exemple vbiasp, vcasp et vcasn) sont aussi utilisées pour la polarisation interne des mémoires tampons 126, 1102 et 1104. En fonctionnement, la tension VFC contrôle/régule la fréquence centrale Fc, et la tension VBW contrôle ou régule la largeur de bande BW. Si le processus change comme décrit plus haut sur la figure 10, les tensions VFC et VBW suivent la tension de commande VCTRL. Le rapport VFC à VBW reste le même. Les résistances R1, R2, R3 et R4 fournissent des rapports de résistance et peuvent être ajustées (par exemple par des commandes numériques) pour ajuster le rapport des tensions VFC et VBW. La possibilité de programmation de la fréquence centrale Fc et de la largeur de bande BW offre une alternative pour des standards multiprotocoles avec différents canaux (changements de Fc) et pour des améliorations d'acquisition temporelles (changements de BW). Les tensions VFC et VBW ont les mêmes propriétés en ce qui concerne les variations de processus et de température, car le rapport VFC et VBW est fonction du rapport de résistance, qui est indépendant du processus. Comme telles, la tension VFC = (R1/R1 + R2) *VCTRL et la tension VBW = (R3/R3+R4) *VCTRL. R1 et R3 sont modifiés 17 respectivement par des commandes numériques Dig_FC<1:0> et Dig BW<1:0>. La tension de commande "initiale" à l'intérieur de la boucle (VCTRL) est de préférence la valeur la plus haute qui puisse être appliquée au filtre passe-bande complexe 1100. Les OPAMP 1106 et 1108 ont de préférence un gain élevé et les résistances Rl-R4 sont de préférence grandes. La figure 12 est un schéma de principe d'un filtre polyphasé exemplaire 1200, dans lequel le filtre passe-bande 200 de la figure 2 peut être mise en oeuvre, conformément à la présente invention. Dans ce mode de réalisation spécifique, la largeur de bande est programmable. La figure 13 est une simulation schématique du filtre passe-bande complexe 1300 utilisé pour simuler le filtre passe-bande complexe 1100 de la figure 11, conformément à la présente invention. Le filtre passe-bande complexe 1300 est similaire au filtre passe-bande complexe 1100 sauf que le filtre passe-bande complexe 1300 comprend des condensateurs externes optionnels 1302 et 1304. Dans ce mode de réalisation spécifique, les condensateurs 1302 et 1304 comprennent des lignes métalliques de 7 ohms. La figure 14 est un schéma de principe d'un oscillateur commandé par tension (VCO) 1400, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le VCO 128 des figures 1 et 11, conformément à la présente invention. Les entrées comprennent : supply_ext (alimentation externe [1,8 V ; 2 V]) ; Clk ref (horloge de référence (4,092 MHz) venant de la PLL sur puce dans un récepteur RF) ; on (activé) (on=1 système activé) ; ip, in, qp, qn (signaux différentiels I, Q venant d'un mélangeur ; digFC <1:0> (deux bits programmant la valeur de tension FC) ; et digBW <1:0> (deux bits programmant la valeur BW). Les sorties comprennent : sorties (outip, outin) ; et outqp outqn (sorties différentielles I, Q du Filtre). Les sorties internes comprennent : sup Fvco (la sortie du bloc PLL Control et cette tension est alors mise en mémoire tampon pour alimenter le VCO) ; VCTRL (la sortie de la mémoire tampon du VCO BUF VCO). Cette tension estla tension de commande initiale du filtre. Un facteur de multiplication obtenu grâce au rapport de résistance de la mémoire tampon de fréquence centrale BUF Fc et la mémoire tampon de largeur de bande BUF BW donne les deux tensions nécessaires pour changer la valeur initiale de la fréquence centrale Fc et de la largeur de bande BW. Dans cet exemple spécifique, le facteur diviseur de sortie du VCO 1400 est 2. La figure 15 est un diagramme schématique d'une cellule de polarisation 1500, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre la cellule de polarisation 1105 de la figure 11, conformément à la présente invention. La figure 16 est un schéma de principe d'une cellule de contrôle de mettre en oeuvre et le filtre conformément à La figure 1700, qui peut PLL 1600, qui peut être utilisé pour 122 11, PFD PFD le PFD 120, la pompe de charge (CP) en boucle 124 des figures 1 et la présente invention. 17 est un diagramme schématique d'un être utilisé pour mettre en oeuvre le 120 des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 18 est un diagramme schématique d'une CP 1800, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre la CP 122 des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 19 est un diagramme schématique d'un filtre en boucle 1900, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le filtre en boucle 124 des figures 1, 11 et 16, conformément à la présente invention. La figure 20 est un diagramme schématique d'une mémoire tampon de VCO 2000, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre la mémoire tampon de VCO 126 des figures 1 et 11, conformément à la présente invention. La figure 21 est un diagramme schématique de mémoires tampons FC et BW 2100, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre les mémoires tampons FC et BW 1104 et 1106 de la figure 11, conformément à la présente invention. Les mémoires tampons FC et BW 2100 comprennent un décodeur 2102. La figure 22 est un diagramme schématique du décodeur 2200, qui peut être utilisé pour mettre en oeuvre le décodeur 2102 de la figure 21, conformément à la présente invention. Par exemple, dans une mise en oeuvre, le décodeur 2200 transforme des données binaires (par exemple, deux bits) en quatre choix de "canal" possibles. Comme indiqué sur les figures 21 et 22, des commandes de commutation SW entrent dans les mémoires tampons FC et BW 2100 pour programmer et modifier le pont de résistance (feedback) dans les mémoires tampons FC et BW 2100. Selon le système décrit dans le présent document, la présente invention offre de nombreux avantages. Par exemple, elle permet des variations de processus et de température en offrant un accord automatique des fréquences. Les modes de réalisation de la présente invention permettent aussi des variations de processus et de température en offrant une fréquence centrale programmable et une largeur de bande programmable. 20 Un filtre passe-bande complexe a été décrit. Le filtre passe-bande complexe comprend un filtre passe-bande qui possède l'accord automatique des fréquences. Dans un autre mode de réalisation, le filtre passe-bande complexe a aussi une fréquence centrale programmable et une largeur de bande programmable. Le filtre passe-bande complexe comprend aussi une boucle à verrouillage de phase qui fournit des tensions de commande à basse impédance séparées au filtre passe-bande. Une commande programme la fréquence centrale et l'autre tension de commande programme la largeur de bande. La présente invention a été décrite conformément aux modes de réalisation représentés. L'homme du métier reconnaîtra aisément qu'il pourrait y avoir des variations aux modes de réalisation et que toutes variations seraient dans l'esprit et la portée de la présente invention. En conséquence, de nombreuses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier sans s'écarter de l'esprit et de la portée des revendications annexées | Un filtre passe-bande complexe. Le filtre passe-bande complexe comprend un filtre passe-bande couplé à une source de tension. Le filtre passe-bande comprend une première pluralité de transconducteurs qui reçoit une première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande. Le filtre passe-bande comprend aussi une deuxième pluralité de transconducteurs, où la deuxième pluralité de transconducteurs reçoit une deuxième tension, où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande. Selon le système décrit dans le présent document, le filtre passe-bande complexe a un accord automatique des fréquences en fonction des variations de processus, une fréquence centrale programmable et une largeur de bande programmable. La possibilité de programmation de la fréquence centrale (Fc) et de la largeur de bande (BW) offre une alternative pour des standards multiprotocoles avec différents canaux (changements de Fc) et pour des améliorations d'acquisition de temps (changements de BW). | 1. Circuit comprenant : un filtre passe-bande couplé à une source de tension, le filtre passe-bande comprenant : une première pluralité de transconducteurs qui reçoit une 5 première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande ; et une deuxième pluralité de transconducteurs couplée à la première pluralité de transconducteurs, où la deuxième pluralité de transconducteurs reçoit une deuxième tension, 10 où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande. 2. Circuit de la 1 dans lequel la source de tension est une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui 15 produit une tension de commande, et dans lequel les première et deuxième tensions suivent une tension de commande pour proposer un accord automatique des fréquences pour le filtre passe-bande. 20 3. Circuit de la 2 dans lequel les première et deuxième tensions sont égales à la tension de commande. 4. Circuit de la 1 dans lequel la source de tension est une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui 25 produit une tension de commande, où le circuit comprend en outre : une première mémoire tampon couplée entre la PLL et la première pluralité de transconducteurs ; et une deuxième mémoire tampon couplée à la PLL et à la 30 deuxième pluralité de transconducteurs, et où les 22 première et deuxième tensions suivent la tension de commande pour fournir un accord automatique des fréquences pour le filtre passe-bande, où la première mémoire tampon régule la première tension pour programmer la fréquence centrale du filtre passe-bande, et où la deuxième mémoire tampon régule la deuxième tension pour programmer la largeur de bande du filtre passe-bande. 5. Circuit de la 4 dans lequel les première et deuxième mémoires tampons proposent un diviseur de tension pour réguler les première et deuxième tensions pour proposer une possibilité de programmation de la fréquence centrale et une possibilité de programmation de la largeur de bande pour le filtre passe-bande. 6. Circuit de la 1 dans lequel la PLL comprend : un oscillateur commandé par tension (VCO) ; et une mémoire tampon de VCO qui alimente le VCO. 7. Circuit de la 6 dans lequel la PLL comprend une mémoire tampon de VCO. 8. Circuit de la 7 dans lequel la PLL 25 comprend en outre un VCO comprenant une troisième pluralité de transconducteurs. 9. Circuit de la 1 où les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs gm-C différentiels. 10. Circuit de la 1 où les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs Nauta. 30 11. Système comprenant : une boucle à verrouillage de phase (PLL) qui produit une tension de commande ; et un filtre passe-bande couplé à la PLL, le filtre passe-bande comprenant : une première pluralité de transconducteurs adaptée pour recevoir une première tension, où la première tension commande la fréquence centrale du filtre passe-bande ; et une deuxième pluralité de transconducteurs couplée à la première pluralité de transconducteurs et adaptée pour recevoir une deuxième tension, où la deuxième tension commande la largeur de bande du filtre passe-bande ; une première mémoire tampon couplée entre la PLL et la première pluralité de transconducteurs ; et une deuxième mémoire tampon couplée à la PLL et à la deuxième pluralité de transconducteurs, et où les première et deuxième tensions suivent la tension de commande pour proposer un accord automatique des fréquences pour le filtre passe-bande, où la première mémoire tampon régule la première tension pour programmer la fréquence centrale du filtre passe-bande, et où la deuxième mémoire tampon régule la deuxième tension pour programmer la largeur de bande du filtre passe-bande. 12. Système de la 11 dans lequel la PLL comprend : un oscillateur commandé par tension (VCO) ; et une mémoire tampon de VCO qui alimente le VCO. 13. Système de la 12 dans lequel la PLL comprend une mémoire tampon de VCO.30 14. Système de la 13 dans lequel la PLL comprend en outre un VCO comprenant une troisième pluralité de transconducteurs. 15. Système de la 11 dans lequel les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs gm-C différentiels. 10 16. Système de la 11 dans lequel les transconducteurs du circuit sont des transconducteurs Nauta.5 | H | H03 | H03H | H03H 11 | H03H 11/04 |
FR2892940 | A1 | DISPOSITIF BIOMEDICAL DE TRAITEMENT PAR IMMERSION VIRTUELLE | 20,070,511 | La présente invention concerne un dispositif biomédical utilisant un environnement virtuel spécifique à trois dimensions destiné à soulager les douleurs, stimuler le système immunitaire d'un être humain, traiter les maladies neuro-dégénératives, accélérer les processus de cicatrisations cellulaires et stabiliser une chute de cheveux. Actuellement aucune technologie biomédicale n'est susceptible d'agir directement à la fois sur la douleur, le système immunitaire, et les maladies neuro-dégénératives.On a recours à des technologies distinctes faisant appel à des praticiens de spécialités différentes, ce qui entraîne un coût social très important. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. A cet effet, l'invention concerne un dispositif biomédical comportant des moyens de calcul, des moyens d'immersion permettant de plonger un patient dans un environnement virtuel, une interface de contrôle des moyens de calcul, de commande des moyens d'immersion, et de captage de résultats de moyens médicaux connexes, et les divers moyens pour obtenir ces résultats, dispositif caractérisé par le fait que les moyens de calcul sont agencés pour commander les moyens d'immersion pour ainsi créer des environnements virtuels tridimensionnels, selon des étapes prédéterminées d'un processus de guérison du patient. De préférence, les moyens d'immersion sont agencés pour représenter un personnage virtuel de sexe correspondant à celui du patient. Conformément à une application particulière, le dispositif est destiné à soulager les douleurs, et également les douleurs de membres fantômes. Dans ce dernier cas, l'interface de contrôle est agencée pour commander les moyens de calcul d'amputer ledit personnage, et les moyens de calcul sont agencés pour, en conséquence, faire représenter le personnage amputé d'un membre par les moyens d'immersion. Avantageusement, les moyens d'immersion sont agencés pour représenter une scène tridimensionnelle éclairée par des lumières colorées changeant en fonction des étapes prédéterminées du processus de guérison préétabli. Avantageusement les moyens d'immersions sont agencés pour accélérer les processus de cicatrisation. Plus particulièrement les moyens d'immersion sont agencés pour représenter une forme fermée au contour rayonnant des lumières colorées plus ou moins fortes et centrée autour du personnage virtuel changeant en fonction des étapes prédéterminées du processus de guérison L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation préférée de l'invention, en référence au dessin annexé à la figure unique représentant un schéma par blocs fonctionnels du dispositif biomédical selon l'invention. En référence à la figure unique, le dispositif biomédical comporte des moyens de calcul 1, par exemple un calculateur comportant un programme informatique d'exploitation ordinaire d'une application de génération d'environnement géométrique tridimensionnel (3D) en couleurs paramétrables, un casque immersif 2 à trois dimensions, ou tout appareil permettant de créer une immersion virtuelle 3D, une interface de contrôle 31 qui permet en entrée de saisir l'identification du patient et d'indiquer la zone du patient à traiter par une zone rouge et d'afficher et enregistrer les résultats 32 sur un support, magnétique ou autre, tel que disque DVD, et/ou papier issu de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) , de l'électroencéphalogramme (EEG), ou de tous autres résultats médicaux propres au patient traité. Le dispositif biomédical comporte également les divers moyens 4 ordinairement utilisés pour obtenir les résultats IRM, EEG,... ci-dessus. L'utilisation du dispositif va maintenant être expliquée. Un patient est invité à porter le casque 2. Sur l'interface 31, un praticien introduit l'identification du patient, son sexe, la localisation de la zone affectée du patient, et les étapes prédéterminées du processus de guérison envisagé pour le patient, avec ses paramètres, par exemple choix de couleurs dominantes, choix de processus de guérison. L'application 3D du calculateur 1 crée un décor qui comporte un personnage virtuel stylisé homme ou femme assis sur un fauteuil de jade, dans les tons verts, un sol carrelé de tuiles de jade et de quartz de couleur blanche, des fontaines aux reflets verts argentés lançant des jets de couleurs vertes à une hauteur qui inondent le décor de mêmes tons. Le décor est aussi constitué de fleurs et de plantes de formes diverses aux couleurs émeraudes. On y trouve aussi une pierre de jade de forme ovale de grande taille qui remplit une bonne partie du décor, et à son sommet repose un calice de jade au contour blanc, la base est plate et il abrite une flamme émeraude. Le personnage stylisé est entouré d'une coquille de forme ovale rayonnant de façon douce une couleur verte émeraude dans l'environnement de teint vert, le personnage stylisé est de couleur vert émeraude, tous les contrastes sont assurés par une couleur blanche. L'environnement créé intègre un effet miroir dans lequel le patient voit devant lui le personnage stylisé qui souffre des mêmes pathologies que lui. i0 35 Le sexe du personnage stylisé correspond au sexe du patient traité, et la zone à traiter y est repérée par une zone rouge. Au début de la séance, le personnage stylisé a une texture de peau normale, et la coquille n'est pas activée. La zone à traiter est activée par le praticien au moyen de l'interface 31. Le décor est vert. Le processus est alors le suivant. La coquille se forme quelques secondes après l'activation de la zone à traiter et le décor vert dure 4 minutes. Ensuite la couleur du décor passe dans les teintes bleues pendant 2 minutes, puis 15 la couleur du décor se décale vers les teintes violettes. Dans ce dernier décor, le jade est remplacé par l'améthyste et l'émeraude par une couleur violette pure. L'étape coquille violette dure 1 minute, rayonnant de façon douce, puis intensifiant ses rayons violets et se transformant en une sorte 20 de flamme violette pendant 5 minutes. A la 12ème minute, la flamme se transforme à nouveau en coquille violette qui rayonne faiblement. 25 A la 13eme minute, l'application revient au décor bleu, puis à la 14eme minute, elle retourne au décor vert, et enfin à la 15 ème minute, le personnage virtuel ou stylisé retrouve sa texture de peau normale, la zone rouge ayant disparu. Il persiste alors une petite flamme violette au centre du personnage stylisé pour 30 faire comprendre au patient que la thérapie continue son action sur le corps. Le déroulement des étapes ci-dessus peut être accompagné de la diffusion d'une bande sonore permettant d'introduire en douceur et sécurité le patient dans l'environnement virtuel. La bande sonore fait notamment comprendre au patient que la flamme violette n'est pas brûlante et qu'elle est plutôt fraîche. Le dispositif peut inclure plusieurs modes de représentation de l'environnement 40 virtuel: - L'environnement peut comporter différents décors et tons de couleurs verts, bleus ou violets. - La coquille peut être remplacée par une flamme ou une sphère. 35 - Les durées des étapes colorées et de la séance peuvent également être paramétrées. Selon une première variante de l'environnement virtuel, on peut aider les patients souffrant de douleurs fantômes, c'est à dire ayant au moins un membre amputé continuant de les faire souffrir. Grâce à l'interface 31, le praticien a alors la possibilité de commander l'application pour qu'elle calcule et commande l'environnement virtuel pour représenter le personnage stylisé amputé du même membre que le patient concerné. i0 Selon une seconde variante de l'environnement virtuel, on peut aider les patients souffrant d'une calvitie débutante, en stabilisant la chute de cheveux par utilisation du personnage stylisé. 15 Dans cette variante, le praticien introduit sur l'interface 31 la zone où la calvitie commence, et lance l'application pour créer le personnage stylisé avec cette zone de calvitie repérée en rouge. Durant l'étape de retour au moment où le personnage stylisé retrouve sa texture de peau normale, la zone initialement en rouge est totalement recouverte de cheveux, la zone rouge ayant disparu pour 20 faire comprendre au patient que le processus de réparation est en oeuvre. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à traiter les personnes qui souffrent de douleurs ou qui ont un système immunitaire faible (cancers,...) pour les rendre plus fortes, ou qui souffrent de maladies neuro-dégénératives ou 25 encore pour accélérer les processus de cicatrisation ou stabiliser une chute de cheveux. C'est en fonction des résultats des moyens connexes 4 et affichés par les moyens de captage 32 que le praticien choisit les processus de guérison envisagé pour le 30 patient. Cette technologie fondée sur l'optoélectronique stimule les capacités du cerveau humain et permettra à terme de mieux comprendre le rôle du cerveau dans les mécanismes de la guérison. L'environnement virtuel ainsi peut contribuer à permettre au cerveau de fonctionner de façon optimale en créant un mécanisme d'auto-guérison par induction d'une réponse psycho-neuro-immunologique | L'invention porte sur un dispositif biomédical comportant des moyens de calcul (1), des moyens (2) d'immersion permettant de plonger un patient dans un environnement virtuel, une interface (31) de contrôle des moyens de calcul (1), de commande des moyens (2) d'immersion, et de captage (32) de résultats de moyens médicaux connexes (4), et les divers moyens (4) pour obtenir ces résultats.Le dispositif est caractérisé par le fait que les moyens de calcul (1) sont agencés pour commander les moyens d'immersion (2) pour ainsi créer des environnements virtuels tridimensionnels, selon des étapes prédéterminées d'un processus de guérison du patient. | 1) Dispositif biomédical notamment pour soulager les douleurs ou pour accélérer les processus de cicatrisation comportant des moyens de calcul (1), des moyens (2) d'immersion permettant de plonger un patient dans un environnement virtuel, une interface (31) de contrôle des moyens de calcul (1), de commande des moyens (2) d'immersion, et de captage (32) de résultats de moyens médicaux connexes (4), et les divers moyens (4) pour obtenir ces résultats, dispositif caractérisé par le fait que les moyens de calcul (1) sont agencés pour commander les moyens d'immersion (2) pour ainsi créer des environnements virtuels tridimensionnels, selon des étapes prédéterminées d'un processus de guérison du patient. 2) Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens d'immersion (2) sont agencés pour représenter un personnage virtuel de sexe correspondant à celui du patient. 15 3) Dispositif selon la 1 ou 2 dans lequel, le dispositif étant destiné à soulager les douleurs de membres fantômes, l'interface de contrôle (31) est agencé pour commander les moyens de calcul (1) d'amputer ledit personnage, et les moyens de calcul (1) sont agencés pour, en conséquence, faire représenter le personnage amputé 20 d'un membre par les moyens d'immersion (2). 4) Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens d'immersion (2) sont agencés pour représenter une scène tridimensionnelle éclairée par des lumières colorées changeant en fonction des étapes prédéterminées du processus de guérison préétabli. 5) Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel les moyens d'immersion 25 (2) sont agencés pour représenter une forme fermée au contour rayonnant des lumières colorées plus ou moins fortes et centrée autour du personnage virtuel changeant en fonction des étapes prédéterminées du processus de guérison préétabli. | A | A61 | A61M | A61M 21 | A61M 21/00 |
FR2893927 | A1 | CARTON D'EMBALLAGE POUR LA PRESENTATION ET/OU LE TRANSPORT DE PLANTES EN POT, EN PARTICULIER DE LA FAMILLE DES ORCHIDACEES, ET EMBALLAGE CORRESPONDANT | 20,070,601 | Le domaine de l'invention est celui de l'emballage. Plus précisément, l'invention concerne un carton d'emballage destiné à accueillir une plante de la famille des orchidacées, celle-ci étant en pot ou dans un réceptacle similaire. Les orchidées sont importées depuis le début du 20ème siècle pour des jardins botaniques, des universités et des collections privées. La connaissance sur la culture des orchidées s'est depuis lors développée. Ainsi, cette plante est actuellement très fréquente dans les intérieurs des lieux d'habitations. Cette plante est donc fréquemment proposée par les fleuristes, dans différentes formes de conditionnement. Or, une première contrainte liée aux caractéristiques des orchidacées concerne les dimensions en hauteur de leur hampe florale qui dépasse régulièrement les 50 cm lorsqu'elles sont proposées en pot. En effet, les fleurs de l'orchidée sont composées de trois sépales et trois pétales, dont l'un est modifié en labelle. Celui-ci est souvent frisé et coloré pour attirer les pollinisateurs vers les étamines et le pistil, soudé en un organe appelé colonne. C'est cette structure qui caractérise les orchidées. La hampe florale peut donc être relativement haute en fonction nu nombre de fleurs. De plus, ces plantes peuvent présenter un feuillage rigide, dont l'encombrement peut aller jusqu'à 50 cm de diamètre. On note que, si certaines espèces d'orchidées se cultivent en épiphytes (sur les végétaux), par exemple sur une plaque de liège ou sur racines de fougères, la plupart des espèces sont cultivées en pot, par exemple dans de l'écorce, de la racine de fougère, de la fibre d'osmonde, de la mousse de sphaigne ou un mélange de ces composants. II est donc souhaitable pour les fleuristes de disposer d'un conditionnement adapté aux orchidées, ou à des plantes présentant des caractéristiques similaires, c'est-à-dire des plantes en pot dont la hampe florale est haute (de l'ordre de 50 cm et plus). L'invention a notamment pour objectif de proposer un emballage qui réponde à cette attente non actuellement satisfaite. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir un tel emballage qui assure le conditionnement d'une plante telle que l'orchidée et la protection de hampe florale imposante de cette plante lors de la présentation et/ou du transport de celle-ci. L'invention a également pour objectif de fournir un tel emballage qui 10 limite les effets des variations de température sur la plante. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel emballage qui puisse être stocké aisément. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel emballage qui puisse être rendu opérationnel aisément et rapidement. 15 Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel emballage qui permette la mise en valeur ou la présentation de l'esthétisme de la plante. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel emballage qui soit simple de conception, facile à mettre en oeuvre et peu coûteux à réaliser. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints 20 grâce à l'invention qui a pour objet un carton d'emballage pour la présentation et/ou le transport d'au moins une plante en pot de la famille des orchidacées ou d'une plante présentant une hampe florale dont les dimensions en hauteur sont similaires à celles des orchidacées, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois parties destinées à être repliées pour former un volume d'emballage, chaque 25 partie comprenant un rabat de base et un côté destinés à former une base délimitant un volume de réception dudit ou desdits pots, lesdits côtés se prolongeant chacun par un pan articulé sur ledit côté correspondant, lesdits pans étant destinés à être regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure de façon à délimiter un volume pour ladite ou lesdites hampes florales. Ainsi, l'invention propose un emballage permettant le conditionnement de plantes en satisfaisant deux critères : - l'emballage est prévu pour réceptionner un pot dans lequel la plante est présentée ; - l'emballage assure la protection d'une hampe florale de grande dimension en hauteur. En outre, tel que cela va apparaître plus clairement par la suite, cet emballage peut être proposé sous forme d'un carton à plat, prêt à être plié et mis en forme. Sous sa forme à plat, le carton peut être aisément stocké, y compris en nombre relativement important. Par ailleurs, un emballage selon l'invention présente une inertie thermique suffisante pour limiter les variations de température à l'intérieur de l'emballage, par exemple lors du transport, ces variations étant suceptibles d'entraîner la chute des boutons floraux. Selon un mode de réalisation préféré, le carton comprend quatre parties destinées à être repliées. On notera toutefois que d'autres modes de réalisation sont envisageables, le nombre des parties destinées à être repliées étant suffisant à partir de trois pour obtenir un volume. Selon une solution avantageuse, le carton présente des rabats de base encliquetables deux à deux. L'emballage peut de cette façon être rapidement mis en forme à partir d'une configuration de stockage dans laquelle il est à plat. Selon une solution préférée, lesdits pans présentent à leur extrémité supérieure des découpes destinées à former une poignée une fois lesdites parties repliées pour former ledit volume d'emballage. Une telle structure facilite la manipulation de l'emballage lorsque celui-ci intègre une plante et son pot, ce qui s'avère donc très pratique pour transporter la plante. Dans ce cas, deux desdites parties présentent préférentiellement à leur extrémité supérieure des prolongements pourvus d'au moins une fente destinée à coopérer avec une échancrure ménagée de part et d'autre de ladite anse pour assurer le maintien desdites découpes l'une contre l'autre. Avantageusement, lesdits prolongements comprennent deux pans rabattables l'un contre l'autre. On peut ainsi augmenter la rigidité des prolongements, ceci grâce à la double épaisseur obtenue en rabattant les pans l'un contre l'autre. Selon une solution préférée, le carton comprend des moyens de calage dudit ou desdits pots. On évite ainsi des dégradations de la plante, celle-ci pouvant intervenir pendant son transport au fur et à mesure des mouvements de l'emballage ou des secousses s'exerçant sur celui-ci. Dans ce cas, selon une solution préférée, au moins une découpe est formée dans au moins un desdits côtés de façon à délimiter au moins une patte rabattable vers l'intérieur de ladite base, au moins deux desdits rabats étant avantageusement pourvus de ladite découpe délimitant une patte rabattable. L'invention concerne également, un emballage cartonné pour la présentation et/ou le transport d'au moins une plante en pot de la famille des orchidées ou de plantes présentant une hampe florale dont les dimensions en hauteur sont similaires à celles des orchidacées, caractérisé en ce qu'il comprend une base comprenant un fond et au moins trois côtés, ladite base délimitant un volume de réception dudit ou desdits pots, lesdits côtés se prolongeant chacun par un pan articulé sur ledit côté correspondant, lesdits pans étant regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure de façon à délimiter un volume pour ladite ou lesdites hampes florales. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues d'un carton à plat destiné à formé un emballage selon l'invention, respectivement vu de face et vu en perspective ; - les figures 3, 4, 4b et 5 à 7 sont des vues des étapes de repliement du carton illustré par les figures 1 et 2 en vue de former un emballage selon l'invention ; la figure 8 est une vue en perspective d'un emballage formé à partir du carton illustré par les figures 1 et 2 ; - la figure 9 est une vue d'un carton à plat destiné à former un plateau de transport ; la figure 10 est une vue d'un carton à plat destiné à former une coiffe de protection. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de proposer un carton d'emballage et un emballage correspondant adaptés à la présentation et/ou au transport en pot de plantes de la famille des orchidacées (ou de plantes présentant des hampes florales de hauteur similaire à celle des orchidacées), l'emballage comprenant un volume de réception pour le pot de la plante et un volume de protection pour la hampe florale. En référence aux figures 1 et 2, il est proposé pour ce faire, un carton à plat comprenant des parties repliables pour former un emballage volumique. Un tel carton comprend : - des côtés 11 destinés à former les parois d'une base 1 telle qu'elle apparaît sur la figure 8, cette base délimitant un volume de réception pour le pot de la plante ; des rabats 121, 122 solidaires des côtés 11 et repliables par rapport à ceux-ci en vue de former le fond de la base 1 ; des pans 21, 22 solidaires des côtés 11 et repliables par rapport à ceux-ci, ces pans 21, 22 étant destinés à être regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure pour former un volume 2 (figure 8) de réception de la hampe florale de la plante. Selon le présent mode de réalisation, le carton comprend quatre parties comprenant chacune un côté de base, un rabat de base et un pan latéral. On note qu'un emballage volumique selon l'invention pourrait être obtenu à l'aide de trois parties seulement, des modes de coopération particulières entre les parties devant alors être prévus. La mise en forme et le maintien en forme d'un tel carton sont illustrés en référence aux figures 3 à 7. Selon une première étape illustrée par la figure 3, le carton est replié selon les lignes de pliage 3 (indiquées sur la figure 1) de façon à former le volume délimité par la base 1. Le maintien du carton dans cette position est obtenu à l'aide d'une languette 111 portée par l'un des côtés 11. Cette languette présente des ergots 1111 destinés à être insérés dans des fentes 112 ménagées dans un côté 11 contigu au côté 11 portant la languette 111 une fois le carton replié selon les lignes de pliage 3. Le fond de la base est réalisé par encliquetage deux à deux des rabats 121 (figure 4) et 122 (figure 5). Les rabats 121 présentent chacun des languettes 1211 de formes inversées qui sont destinées à être rabattues vers l'intérieur de la base 1, ceci en accordéon tel qu'illustré par la figure 4b. Ainsi, les languettes 1211 définissent entre elles un espace de réception à l'intérieur duquel le pot est destiné à être placé et calé. Concernant les rabats 122, l'un d'entre eux présente une fente 1221 (figure 1) dans laquelle l'extrémité de l'autre rabat 122 est destinée à être engagée. Une fois les étapes illustrées par les figures 4 et 5 réalisées, on obtient une base dont la structure est similaire à celle des caisses dites caisses américaines . En référence aux figures 6 et 7, les pans 21, 22 sont ensuite regroupés par leur extrémité supérieure. Dans un premier temps, les extrémités des pans 21 sont rassemblées, les pans 22 occupant une position de dégagement telle que celle apparaissant sur les figures 6 et 7. Selon le présent mode de réalisation, les pans 21, 22 présentent à leur extrémité supérieure des découpes destinées à former une poignée telle que celle illustrée par la figure 8. Pour ce faire, les pans 21 présentent chacun une découpe 211 en forme d'anse, des échancrures 2111 étant ménagées de chaque côté des anses. Parallèlement, les pans 22 présentent chacun une fente 221 dans laquelle une échancrure des pans 21 est destinée à venir s'insérer, le maintien en position des pans 21, 22 étant ainsi réalisé (figure 8). L'étape de réalisation du volume de réception de la hampe florale est donc obtenue en rassemblant les extrémités supérieures des pans 21 puis en ramenant les extrémités de chaque pan 22 au niveau des extrémités supérieures des pans 21, de façon à faire glisser les fentes 221 des pans 22 sur les pans 21 jusqu'à ce que ces fentes 221 prennent place dans les échancrures 2111 des pans 21. Préférentiellement, les extrémités supérieures des pans 22 comprennent chacun deux pans 222, 223 (figure 1) rabattable l'un contre l'autre, le pan 222 présentant une fente 2221 destinée à venir en correspondance avec la fente 221 du pan 223. On note que certains des pans 21, 22 (voire tous), en l'occurrence les pans 21, présentent des évidements 212 permettant un accès visuel à l'intérieur de l'emballage lorsque celui-ci est mis en forme. On note également que les pans 21 présentent des bordures 213 incurvées permettant de donner un galbe au pan correspondant lorsque l'emballage est mis en forme tel que cela apparaît sur la figure 8. Par ailleurs, le carton qui vient d'être décrit comprend avantageusement des moyens de calage du pot de la plante à l'intérieur de la base 1 de l'emballage. Pour ce faire, on réalise dans le carton, au niveau des côtés 11, au moins une découpe, prévue pour délimiter une patte rabattable 224 vers l'intérieur de la base 1. Bien entendu, cette ou ces pattes 224 sont dimensionnées pour venir au contact du pot en vue de limiter voire de bloquer les déplacements de celui-ci à l'intérieur de l'emballage. Selon le présent mode de réalisation, une patte rabattable 224 est prévue sur chacun des côtés 11 se prolongeant par un pan 22, ces pattes rabattables coopérant avec les languettes 1211 repliées en accordéon mentionnées précédemment pour obtenir un calage complet du pot de la plante. A titre indicatif, un carton d'emballage selon l'invention présente par exemple les dimensions suivantes : les côtés 11 présentent une largeur d'environ 350 mm et une hauteur de 226 mm ; - les pans 21, 22 présentent une hauteur d'environ 665 mm. Les figures 9 et 10 illustrent chacune un carton destiné à être utilisé de façon complémentaire de l'emballage selon l'invention. La figure 9 est une vue d'un carton à plat destiné à être replié pour former un plateau 9 pour le transport de cinq plantes en pot conditionnées dans un emballage selon l'invention. La figure 10 est une vue d'un carton à plat destiné à être replié pour former une coiffe de protection 10 destinée à être rapportée sur des emballages présentés dans un plateau 9 tel que celui illustré par la figure 9. 30 | L'invention a pour objet un carton d'emballage pour présentation et/ou le transport d'au moins une plante en pot de la famille des orchidacées ou d'une plante présentant une hampe florale dont le dimensions en hauteur son similaires à ces des orchidacées, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois parties destinées à être repliées pour former un volume d'emballage, chaque partie comprenant un rabat de base (121) , (122) et un côté (11) destinés à former une base (1) délimitant un volume de réception dudit ou desdits pots, lesdits côtés (11) se prolongeant chacun par un pan (21), (22) articulé sur ledit côté correspondant, lesdits pans (21), (22) étant destinés à être regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure de façon à délimiter un volume (2) pour ladite ou lesdites hampes florales. | 1. Carton d'emballage pour présentation et/ou le transport d'au moins une plante en pot de la famille des orchidacées ou d'une plante présentant une hampe florale dont les dimensions en hauteur sont similaires à celles des orchidacées, caractérisé en ce qu'il comprend au moins trois parties destinées à être repliées pour former un volume d'emballage, chaque partie comprenant un rabat de base (121) , (122) et un côté (11) destinés à former une base (1) délimitant un volume de réception dudit ou desdits pots, lesdits côtés (11) se prolongeant chacun par un pan (21), (22) articulé sur ledit côté correspondant, lesdits pans (21), (22) étant destinés à être regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure de façon à délimiter un volume (2) pour ladite ou lesdites hampes florales. 2. Carton d'emballage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend quatre parties destinées à être repliées. 3. Carton d'emballage selon la 2, caractérisé en ce qu'il présente des rabats de base (21), (22) encliquetables deux à deux. 4. Carton d'emballage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits pans (21) présentent à leur extrémité supérieure des découpes (211) destinées à former une poignée une fois lesdites parties repliées pour former ledit volume d'emballage. 5. Carton d'emballage selon les 2 et 4, caractérisé en ce que deux desdites parties présentent à leur extrémité supérieure des prolongements pourvus d'au moins une fente (221) destinée à coopérer avec une échancrure (2111) ménagée de part et d'autre de ladite anse pour assurer le maintien desdites découpes (211) l'une contre l'autre. 6. Carton d'emballage selon la 5, caractérisé en ce que lesdits prolongements comprennent deux pans rabattables (222), (223) l'un contre l'autre. 7. Carton d'emballages selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de calage dudit ou desdits pots. 8. Carton d'emballages selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins une découpe est formée dans au moins un desdits côtés (11) de façon à délimiter au moins une patte rabattable (224) vers l'intérieur de ladite base. 9. Carton d'emballage selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins deux desdits côtés (11) sont pourvus de ladite découpe délimitant une patte rabattable (224). 10. Emballage cartonné pour la présentation et/ou le transport d'au moins une plante en pot de la famille des orchidées ou de plantes présentant une hampe florale dont les dimensions en hauteur sont similaires à celles des orchidacées, caractérisé en ce qu'il comprend une base (1) comprenant un fond (21), (22) et au moins trois côtés (11), ladite base (1) délimitant un volume de réception dudit ou desdits pots, lesdits côtés (11) se prolongeant chacun par un pan (21), (22) articulé sur ledit côté correspondant, lesdits pans (21), (22) étant regroupés au voisinage de leur extrémité supérieure de façon à délimiter un volume (2) pour ladite ou lesdites hampes florales. | B | B65 | B65D | B65D 85,B65D 5 | B65D 85/52,B65D 5/18,B65D 5/36 |
FR2899070 | A1 | CRAVATE A DOUBLE EPAISSEUR | 20,071,005 | La présente invention concerne une . Traditionnellement, les cravates sont confectionnées avec une seule couche principale de tissu, qui peut être de la soie, de la laine, une peau, ou tout autre matériau suffisamment souple pour pouvoir être plié et cousu. Outre cette couche principale de tissu, une cravate comprend traditionnellement une triplure qui permet de lui donner du volume et une certaine tenue. La cravate comprend également un bonnet, qui est une pièce de tissu cousue au revers de la cravate, au niveau de la pointe du grand pan, qui est destinée d'une part à alourdir la pointe du grand pan et également à masquer le côté revers du tissu formant le devant de la cravate. II apparaît néanmoins que malgré la présence de la triplure et du bonnet, certaines cravates ù notamment celles qui sont confectionnées avec des textiles fins et légers comme de la soie ù manquent de tenue ou de planéité, et présentent une tendance à se vriller, ce qui est évidemment disgracieux au porté. La présente invention vise donc à remédier aux défauts précités et concerne donc une cravate avec une face supérieure dite "endroit" qui est visible au porté et une face inférieure dite "envers", ladite cravate comprenant au moins un petit pan et un grand pan, reliés l'un à l'autre au niveau d'un point de noeud ou d'un collier Plus particulièrement, l'invention est caractérisée en ce qu'au moins le grand pan comprend, outre la triplure et le bonnet, au moins deux couches distinctes de tissu et/ou de peau, superposées et cousues l'une à l'autre, une première couche ù supérieure ù, et une seconde couche ù inférieure ù constituant le dos de la cravate, dont la largeur est supérieure à la largeur de la première couche. La demanderesse a constaté que, de manière surprenante, une cravate comprenant ainsi deux couches superposées ne pivote pas au porté, grâce à sa rigidité accrue en torsion autour de son axe longitudinal. En outre, la planéité et le volume de l'enveloppe de la cravate sont renforcés. La superposition de deux couches de tissu et/ou de peau au niveau des bords longitudinaux du grand pan, couches distinctes qui sont cousues l'une à l'autre, permettent d'éviter une rotation du grand pan autour de son axe longitudinal. Avantageusement, la seconde couche comprend deux volets disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal de la cravate, les première et seconde couches étant fixées l'une à l'autre au moyen de points de couture disposés le long de leurs bords longitudinaux externes. Les bords longitudinaux externes des première et seconde couches, sont préférentiellement repliés vers l'intérieur de la cravate, les coutures entre lesdites couches étant réalisées entre les replis ainsi formés. De préférence, la première couche, supérieure, et/ou la seconde couche, inférieure, du grand pan comprennent une matière textile. Avantageusement, la triplure comprend deux parties disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la cravate et cousues chacune à l'un des bords longitudinaux de la première couche du grand pan. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description détaillée qui suit, et en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme d'exécution d'une cravate double épaisseur selon l'invention. Figure 1 est une vue de dessus de la cravate dépliée ; Figures 2 et 3 en sont des vues en coupe, selon 11/11 et III/III de figure 1. L'invention, telle que représentée au dessin, en particulier à la figure 1, concerne une cravate 1 comprenant plusieurs épaisseurs. Cette cravate 1 comprend une face supérieure 2 dite "endroit" qui est visible au porté et une face inférieure 3 dite "envers". Elle comprend en outre un petit pan 4 et un grand pan 5, reliés l'un à l'autre au niveau d'un point de noeud 6. Alternativement, les deux pans pourraient être reliés au niveau d'un collier, c'est-à-dire d'un troisième pan intermédiaire entre les petit et grand pans. Selon l'invention, le grand pan 5 comprend, outre une triplure 7 û qui correspond au squelette de la cravate û et un bonnet 8, ou doublure, qui est situé à l'extrémité libre du grand pan. Le grand pan 5 comprend également une enveloppe constituée d'au moins deux couches distinctes de tissu, superposées et cousues l'une à l'autre, une première couche 9 û supérieure û, et une seconde couche 10 û inférieure û constituant le dos de la cravate et possédant une largeur qui est supérieure à la largeur de la première couche 9. Du fait de cette largeur supérieure de la couche inférieure 10 de l'enveloppe, par rapport à la couche supérieure 9, deux débords 11 sont créés 35 le long des bords longitudinaux de la cravate 1. Les bords longitudinaux externes 12 des première et seconde couches, sont repliés vers l'intérieur de la cravate d'un angle de 180 , comme cela est représenté en coupe aux figures 2 et 3, les coutures 13 entre lesdites couches étant réalisées entre les replis 14 ainsi formés. Les points de couture sont représentés au dessin par des traits simples verticaux, traversant perpendiculairement les différentes couches de tissu ainsi reliées entre elles. La seconde couche comprend deux volets disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal û non illustré au dessin û de la cravate. Les deux couches supérieure 2 et inférieure 3 du grand pan sont réalisées en une matière textile souple et légère, par exemple de la soie. Enfin, comrne cela est représenté aux figure 2 et 3, la triplure 7 est constituée de deux parties 7a et 7b disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la cravate et cousues chacune au niveau de son bord longitudinal externe 15, à l'un des bords longitudinaux 12 de la première couche 2 du grand pan 5. La fabrication de la cravate selon l'invention est réalisée comme décrit ci-après. D'abord, on découpe d'après les patronages, toutes les pièces qui constituent la cravate (enveloppe, doublure et triplure notamment). Ensuite on pose une bande de transfert autocollant double face sur les bords longitudinaux de l'envers de la couche du dessus. Puis on applique les bords longitudinaux externes 15 des deux portions 7a et 7b de la triplure sur le transfert 16, et on réalise une piqûre de maintien. Cette dernière forme les points de couture entre les première et seconde couches de l'enveloppe du grand pan, lorsque ces dernières sont à plat. Ensuite, on coud le bonnet (ou doublure) 8 au niveau de la pointe du grand pan (et le cas échéant, au niveau de la pointe du petit pan), comme 30 pour une cravate classique. On assemble ensuite le petit pan 4avec le grand pan 5 préparé. Les première 2 et seconde 3 couches de l'enveloppe du grand pan sont ensuite repliées de 180 vers l'intérieur de la cravate, au niveau de leur bord longitudinal externe 12, puis on marque les plis longitudinaux au fer à 35 repasser. Enfin, on ferme le dos de la cravate par de grands points glissés, comme habituellement. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes 5 les variantes | L'invention concerne une (1) avec une face supérieure (2) dite "endroit" qui est visible, au porté et une face inférieure (3) dite "envers", ladite cravate comprenant au moins un petit pan (4) et un grand pan (5), reliés l'un à l'autre au niveau d'un point de noeud (6) ou d'un collier, caractérisée en ce qu'au moins le grand pan comprend, outre la triplure (7) et le bonnet (8), au moins deux couches distinctes de tissu et/ou de peau, superposées et cousues l'une à l'autre, une première couche (9) - supérieure -, et une seconde couche (10) - inférieure - constituant le dos de la cravate, dont la largeur est supérieure à la largeur de la première couche. | 1 ù Cravate (1) avec une face supérieure (2) dite "endroit" qui est visible au porté et une face inférieure (3) dite "envers", ladite cravate comprenant au moins un petit pan (4) et un grand pan (5), reliés l'un à l'autre au niveau d'un point de noeud (6) ou d'un collier, caractérisée en ce qu'au moins le grand pan comprend, outre la triplure (7) et le bonnet (8), au moins deux couches distinctes de tissu et/ou de peau, superposées et cousues l'une à l'autre, une première couche (9) ù supérieure ù, et une seconde couche (10) ù inférieure ù constituant le dos de la cravate, dont la largeur est supérieure à la largeur de la première couche. 2 ù Cravate (1) selon la 1, caractérisée en ce que la seconde couche (10) comprend deux volets disposés symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal de la cravate, les première et seconde couches étant fixées l'une à l'autre au moyen de points de couture disposés le long de leurs bords longitudinaux externes (12). 3 ù Cravate (1) selon la 2, caractérisée en ce que les bords longitudinaux externes (12) des première (9) et seconde (10) couches, sont repliés vers l'intérieur de la cravate, les coutures entre lesdites couches étant réalisées entre les replis ainsi formés. 4 ù Cravate (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la première couche (9), supérieure, du grand pan comprend une matière textile. 5 ù Cravate (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la seconde couche, inférieure, du grand pan comprend une matière textile. 6 ù Cravate (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la triplure comprend deux parties disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la cravate et cousues chacune à l'un des bords longitudinaux de la première couche du grand pan. | A | A41 | A41D | A41D 25 | A41D 25/00,A41D 25/16 |
FR2891992 | A1 | AGENT STIMULANT LE SYSTEME DEFENSIF DE PLANTES, SON UTILISATION ET PROCEDE POUR SA MISE EN OEUVRE | 20,070,420 | La présente invention est relative à un agent stimulant le système défensif de plantes, ainsi qu'à l'utilisation d'un tel agent pour stimuler les réactions de défense naturelle de plantes et à un procédé pour mettre en oeuvre un tel agent. Depuis quelques années, il a été montré que les plantes possèdent des mécanismes de protection de deux ordres : en premier lieu des moyens de protection préexistants tels que la présence de couches externes rigides comme la cuticule bloquant l'entrée des agents contaminants qui ne peuvent donc pénétrer dans la plante que par des blessures ou des pores naturels, ou tels que des composés antimicrobiens stockés notamment dans des vacuoles ; et en second lieu, des réactions induites destinées à protéger la plante. Ces réactions conduisent à la production d'antibiotiques végétaux, les phytoalexines, de protéines de défense, les PR-protéines, et de composés destinés à renforcer les parois des cellules végétales. De plus, les cellules infectées sont capables de prévenir leurs voisines du danger et seront aptes à réagir immédiatement aux attaques ultérieures. Ces 15 réactions peuvent être provoquées par des molécules appelées éliciteurs, issues de la plante ou de microorganismes (pathogènes ou non). Les éliciteurs isolés, mis au contact d'une plante, sont capables de stimuler dans celle-ci les mêmes réactions de défense que celles que développe la plante quand elle est attaquée par un agent pathogène. 20 Par le terme "stimuler", il faut comprendre aussi bien "déclencher", que "promouvoir" ou que "augmenter". Il en est de même pour les substantifs correspondants. Si l'on met une plante en contact avec un éliciteur capable d'activer les défenses naturelles de celle-ci avant qu'elle ne soit entrée en contact avec l'agent 25 pathogène, cette plante sera mieux protégée voir immunisée contre la maladie provoquée par cet agent. Comme on aura pu le comprendre, l'utilisation d'éliciteurs présente un grand nombre d'avantages : en premier lieu, celui de respecter l'environnement puisque l'utilisation de pesticides pourra être réduite voir même abolie ; et, en second lieu, 30 l'utilisation d'éliciteurs permet d'activer le système de défense de la plante, et par conséquent est efficace contre un grand nombre de microorganismes pathogènes. Parmi les plantes susceptibles d'être mises en contact avec des agents éliciteurs, on citera notamment la vigne, le tabac et l'arabette. Cette dernière est tout particulièrement intéressante car elle est une plante modèle pour les biologistes 35 moléculaires. Aussi un des buts de la présente invention est-il de fournir un agent stimulant le système défensif d'une plante afin de lui permettre de mieux lutter contre des microorganismes pathogènes. Ce but, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints par un agent stimulant le système défensif de plantes à l'encontre de microorganismes pathogènes tels que des champignons, qui est, selon la présente invention, constitué par une composition aqueuse de rhamnolipides R1 et/ou R2. Avantageusement, la composition aqueuse comprend au moins 0,01% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2, et, de préférence au moins 0,1% (v/v) de 10 rhamnolipides R1 et/ou R2. La présente invention est aussi relative à une utilisation de rhamnolipides R1 et/ou R2 en tant qu'agent de stimulation des réactions de défense naturelles des plantes, ainsi qu'à un procédé pour stimuler des réactions de défense naturelles des plantes, caractérisé par le fait que l'on applique sur les plantes à traiter une 15 composition aqueuse comportant une concentration d'au moins 0,01% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. De préférence, on applique sur les plantes à traiter une composition aqueuse comportant une concentration d'au moins 0,1% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. 20 Les rhamnolipides sont des glycolipides comprenant une chaîne d'acide gras couplée avec un (R1) ou deux (R2) rhamnoses dans la partie carboxy terminale de la chaîne d'acide gras. Un rhamnolipide R1 ou RLL est un ester d'acide décanoïque et de 3-[(6-déoxy--L-mannopyranosyl)oxy]-, 1- (carboxyméthyl)octyl ; un rhamnolipide R2 ou RRLL est un ester d'acide 25 décanôique et de 3-{[(6-déoxy-2-O-(6-déoxy--L-mannopyranosyl)- -L- mannopyranosyl]oxy}-, 1-(carboxyméthyl)octyl. Ce sont des molécules très stables qui sont utilisées en tant qu'agents mouillants, émulsifiants, adjuvants pour des herbicides et pesticides. Elles sont aussi utilisées pour détoxiquer les sols, en particulier dans le cadre de la dépollution 30 en hydrocarbures et métaux lourds. De plus, les rhamnolipides R1 et R2 ne sont pas toxiques pour l'homme : ils sont d'ailleurs utilisés comme additifs pour certains produits alimentaires. On utilise en particulier des biosurfactants tels que ceux de la famille des rhamnolipides en tant que biofongicides pour lutter contre les champi-gnons à zoospores. 35 Les rhamnolipides sont isolés à partir de la bactérie Pseudomonas aeruginosa. L'obtention des rhamnolipides et les utilisations énumérées ci-dessus sont en particulier décrits dans les documents suivants : Langmuir (2001) 17, 1367-1371; Pest Manag. Sci. (2000) 56, 1029-1035; Appl. Microbiol. Biotechnol. (2000) 54, 625-633. Les rhamnolipides R1 et R2 sont en particulier commercialisés sous la forme de solutions telles que la solution JBR215 par la société Jeneil biosurfactant co., Ilc (400 N. Dekora Woods Blvd. Saukville, WI 53080). La limite supérieure de la concentration en rhamnolipides R1 et/ou R2 des compositions mises en oeuvre conformément à l'invention n'est pas donnée comme critique ; mais, dans la pratique, une concentration supérieure à 0,1% (v/v) n'apporte aucun bénéfice supplémentaire. Dans le cadre de la présente invention, on a examiné la stimulation des réactions de défense naturelles obtenue dans le cas de la vigne et de l'arabette en procédant au traitement de ces plantes par des solutions de rhamnolipides R1 et /ou R2 selon les exemples ci-après. La composition en rhamnolipides R1 et /ou R2 utilisée est celle commercialisée sous la dénomination JBR215 par la société américaine Jeneil Biosurfactant Co., LLC : ce produit est une solution aqueuse à une concentration de 15% (v/v) en rhamnolipides R1 et R2. Exemple 1 On traite des vitroplants de Vitis vinifera (vigne, cépage Chardonnay) par infiltration de deux compositions aqueuses de rhamnolipides R1 et/ou R2, l'une en contenant 0,01% (v/v), et l'autre en contenant 0,1% (v/v); la composition témoin est de l'eau pure. Ce traitement est réalisé par infiltration de ces compositions dans le méso-phylle des vitroplants soit à l'aide d'une seringue, soit sous cloche à vide. On récolte les feuilles 24 heures après l'application du traitement. L'induction des réponses de défense, en l'occurrence l'expression des gènes de défense tels que les gènes chit4-c, glucanase, pgip, pr27, pal et lox est mesurée par PCR quantitative en temps réel sur les ADNc correspondant aux ARNm extraits des feuilles prélevées à 24h. La méthode d'extraction ainsi que l'analyse par PCR en temps réel sont décrites dans Eur. J. Plant Bio. (2002) 108, 111-120 et Mol. Plant Microb. Interact. (2003) 16, 1118-1128. Ces résultats sont regroupés dans les figures 1 à 6. Il apparaît qu'une solution de rhamnolipides R1 et/ou R2 à une concentration de 0,01% (v/v) dans l'eau appliquée à des vitroplants de vigne selon le présent exemple, induit de 5 fois l'expression des gènes de défense chitinases (chit-4c) comme représenté à la figure 1, de plus de 4 fois le gène de glucanase (figure 2), de plus de 3 fois le gène pgip (figure 3), de plus de 2 fois le gène de pr27 (figure 4), de plus de 3 fois le gène pal (figure 5) et de plus de 2 fois le gène lox (figure 6). De même, une solution de rhamnolipides R1 et/ou R2 à une concentration de 0,1% (v/v) dans l'eau appliquée à des vitroplants de vigne par infiltration induit de plus de 6 fois l'expression des gènes de défense chit-4c comme représenté à la figure 1, de plus de 8 fois le gène glucanase (figure 2), de plus de 4 fois le gène pgip (figure 3), de plus de 3 fois le gène pr27, de plus de 4 fois le gène pal (figure 5), de plus de 8 fois le gène lox (figure 6). Exemple 2 On traite des vitroplants de Vitis vinifera (vigne, cépage chardonnay) par immersion pendant 30 secondes dans une composition aqueuse de rhamnolipides R1 et/ou R2 en contenant 0,1% (v/v) ; la composition témoin est de l'eau pure. Ce traitement par immersion équivaut à une pulvérisation et intéresse le vitroplant dans son entier, tiges et feuilles. L'induction des réponses de défense, en l'occurrence l'expression des gènes de défense tels que les gènes chit4-c, glucanase, pgip et pr27 est mesurée par PCR quantitative en temps réel sur les ADNc correspondant aux ARNm extraits des feuilles prélevées à 24h. La méthode d'extraction ainsi que l'analyse par PCR en temps réel sont décrites dans Eur. J. Plant Bio. (2002) 108, 111-120 et Mol. Plant Microb. Interact. (2003) 16, 1118-1128. Ces résultats sont regroupés dans les figures 7 à 10. Ainsi une solution rhamnolipides R1 et/ou R2 à une concentration de 0,1% (v/v) dans l'eau appliquée à des vitroplants de vigne selon le présent exemple, induit de 2,5 fois l'expression des gènes de défense chitinases (chit-4c) comme représenté à la figure 7 et de 5 fois le gène glucanase (figure 8), d'environ 1,6 fois le gène pgip (figure 9) et de plus de 6 fois le gène pr27 (figure 10). Exemple 3 On traite par infiltration des plantes entières d'Arabidopsis thaliana (arabette) en pots par des compositions aqueuses comportant 0,1% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. Ce traitement est réalisé par infiltration de ces compositions dans le méso- phylle des plantes soit à l'aide d'une seringue, soit sous cloche à vide. On récolte les feuilles 3 heures, 6 heures et 24 heures après l'application du traitement. L'induction des réponses de défense, en l'occurrence l'expression des gènes de défense tels que les gènes pr1 et pdfl.2 est mesurée par PCR quantitative en temps réel sur les ADNc correspondant aux ARNm extraits des feuilles prélevées aux différents temps mentionnés ci-dessus. La méthode d'extraction ainsi que l'analyse par PCR en temps réel sont décrites dans Eur. J. Plant Bio. (2002) 108, 111-120 et Mol. Plant Microb. Interact. (2003) 16, 1118-1128. Ces résultats sont regroupés dans les figures 11 et 12. Comme indiqué sur ces figures, une solution de rhamnolipides R1 et/ou R2 à une concentration de 0,1% (v/v) dans l'eau appliquée par infiltration dans des feuilles d'Arabidopsis thaliana induit de 60 fois l'expression des gènes de défense pr1 (figure 11) et de plus de 20 fois le gène de défense pdfl.2 (figure 12) dès 3 heures après traitement. Les résultats des exemples 1 à 3 montrent que les rhamnolipides R1 et/ou R2 ont la capacité de stimuler les mécanismes de défense (activité élicitrice) chez les plantes telles que la vigne (Vitis vinifera) et l'arabette (Arabidopsis thaliana). Exemple 4 Des tests de protection ont également été effectués sur la vigne, notamment contre le champignon Botrytis cinerea. Des vitroplants de vignes ont été traités par immersion comme décrit ci-dessus à l'exemple 1 avec deux compositions aqueuses de rhamnolipides R1 et/ou R2, l'une en contenant 0,01% (v/v), et l'autre en contenant 0,1% (v/v). 5 jours après ce traitement, les feuilles ont été détachées puis placées fa-ces inférieures vers le haut dans une boite de pétri contenant un disque de papier Wattman humidifié avec de l'eau. Ensuite, elles ont été inoculées avec une pastille de mycélium de Botrytis cinerea issue d'une culture de 3 jours sur du milieu V8. Les boites sont incubées à 26 C et les résultats de l'infection sont visualisés 96 heures après inoculation avec le champignon. Il a été ainsi constaté que l'infection est stoppée dès les premières heures suivant l'inoculation. A 96 heures après infection, aucun mycélium n'est visible sur les échantillons traités avec les compositions aqueuses de rhamnolipides R1 et/ou R2 à 0,01 et 0,1% alors que le mycélium a complètement colonisé les feuilles lorsqu'il n'y a pas eu de traitement avec les rhamnolipides R1 et/ou R2. Des résultats complémentaires obtenus sur croissance mycélienne sur boite en milieu V8 montrent que, de plus, les rhamnolipides R1 et/ou R2 inhibent la croissance fongique dès 0,01% et préférentiellement à 0,1% avec plus de 70% d'inhibition de croissance radiale. Ces résultats montrent que les rhamnolipides R1 et/ou R2 protègent donc efficacement la vigne contre Botrytis cinerea. Ces exemples tendent à prouver à l'homme de métier que de telles compositions de rhamnolipides R1 et/ou R2 sont efficaces sur les plantes agronomique-ment utiles et les plantes modèles | Agent stimulant le système défensif de plantes, utilisation d'un tel agent pour stimuler les réactions de défense naturelle de plantes et pour mettre en oeuvre un tel agent.Cet agent est constitué par une composition aqueuse de rhemnollpides R1 et/ou R2.Application notamment dans ta lutte contre des micro-organismes pathogènes tels que les champignons. | 1. - Agent déclenchant le système défensif de plantes à l'encontre de microorganismes pathogènes tels que des champignons, constitué par une composition aqueuse de rhamnolipides R1 et/ou R2. 2. - Agent selon la 1, caractérisé par le fait que la composi- tion aqueuse comprend au moins 0,01% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. 3. - Agent selon la 2, caractérisé par le fait que la composition aqueuse comprend au moins 0,1% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. 4. - Utilisation de rhamnolipides R1 et/ou R2 en tant qu'agent de stimulation des réactions de défense naturelles des plantes. l0 5. - Procédé pour stimuler des réactions de défense naturelles des plantes, caractérisé par le fait que l'on applique sur les plantes à traiter une composition aqueuse comportant une concentration d'au moins 0,01% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. 6.- Procédé selon la 5, caractérisé par le fait que l'on applique 15 sur les plantes à traiter une composition aqueuse comportant une concentration d'au moins 0,1% (v/v) de rhamnolipides R1 et/ou R2. | A | A01 | A01N | A01N 63,A01N 3 | A01N 63/02,A01N 3/00 |
FR2901164 | A1 | PINCE A ENSERRER DES TOLES, UTILISEE EN ASSOCIATION AVEC UN BRAS MANIPULATEUR, ET A MODULE D'EQUILIBRAGE DEPORTE | 20,071,123 | DEPORTE. La présente ention concerne tout type de pinces destinées à enserrer des tôles et utilisées en association avec un bras manipulateur, dit robot. Ledit robot peut servir soit à déplacer l'outil autour de l'assemblage à réaliser ou inversement à déplacer l'assemblage devant l'outil, lui-même mors fixé à un pied rigide. Plus particrlièrement, cette invention concerne les pinces à souder par résistance électrique, du type général comprenant un bâti rigide, lié à un support tel que pied rigide ou robot manipulateur, un sous-ensemble mobile, lié au bâti et comportant lui-même une première électrode de soudage, dite fixe, solidaire d'un premier bras, dit fixe, une seconde électrode de soudage, dite mobile, solidaire d'un second bras, dit mobile, et un actionneur de soudage, prenant appui_ sur ledit bras fixe pour déplacer le bras et l'électrode mobiles par rapport au bras et à l'électrode fixes, suivant un: premier degré de liberté, en translation ou en rotation, afin de fermer ou d'ouvrir la pince pour respectivement, enserrer un assemblage de tôles à souder entre les électrodes (rapprochées l'une de l'autre par l'actionneur) ou libérer l'assemblage de tôles (en écartant les électrodes l' ur_e de l'autre par l'actionneur), la pince comportant également un module d'équilibrage, introduisant un degré de liberté supplémentaire, en translation ou rotation, entre ledit support d'une part, et, d'autre part, un ensemble intngrant ledit sous-ensemble mobile, afin d'équilibrer les efforts exercés sur les électrodes en position de fermeture, notamment. Sur les pinces à souder par résistance électrique de l'état de la technique, selon le travail à réaliser, deux cinématiques sont possibles pour le bras et l'électrode mobiles : - le premier degré de liberté est une translation du bras et de l'électrode mobiles par rapport au bras fixe portant l'électrode fixe, par un guidage linéaire assuré par l'actionneur de soudage, qui est un actionneur linéaire de tout type convenable connu, hydraulique, pneumatique, mécanique ou électrique, qui déplace directement le bras et l'électrode mobiles, la pince étant alors dite en C ou en J, comme représentée sur les figures 1 à 5 annexées, ou - le second degré de liberté est une rotation du bras et de l' électrode mobiles, autour d' un axe sur le bâti, par rapport au bras fixe portant l'électrode fixe, la pince étant alors Ji ou en ciseaux, l'actionneur de soudage pouvant encore e-r un actionneur linéaire, soit monté pivotant par son. corps sur Le support de bras fixe autour d'un axe P rallèle à l'axe d'articulation du bras et de l'électrode m h' s, soit fixé de façon rigide sur ce même support de bras Fixa, une liaison mécanique adéquate à 2 degrés de ert permettant alors à la tige du vérin se déplaçant linéairement suivant une direction donnée de suivre le mouvemen e basculement du bras mobile autour de l'axe d'articulation. L' effort de pivotement du bras et de 1' électrode mobil s est transmis de l'actionneur au bras mobile par un levier, dont le bras mobile est solidaire, pivotant autour de l'axe d'articulation, et sur lequel pivote trémité de la tige de l'actionneur, comme représenté sur s uses 6 et 7 annexées. Sur les figures 1 à 7, les mêmes références désignent des composants identiques ou analogues sur les pinces en C et en X représentées dans différentes positions décrites ci-dessous. Pour assure le soudage électrique par points d'un assemblage de tôles 1, les pinces en C des figures 1 à 5 comprennent principalement une électrode fixe 2 montée à l'extrémité d'un bras fixe 3 solidaire du corps 5 d'un actionneur de soudage 4, par exemple de type vérin pneumatique, dont 1c piston 6 et la tige 7 sont solidaires en déplacement d'un bras mobile 8, dans le prolongement de la tige 7, et dont -l'extrémité libre supporte une électrode mobile 9, ces composants constituant un sous-ensemble monté mobile, selon un degré de liberté supplémentaire qui, sur ces figures, correspond également à une translation, sur un bâti 10 rig-dement f xé à un support, qui peut être un robot manipulateur ou un Pied rigide, ce degré de liberté supplémenta-re d- sous-ensemble mble (2-9) par rapport au bâti 10 étant procuré par module 11 décrit ci-dessous. De irn , sur les pi .ces en X des figures 6 et 7, l'eleetrKia t le bras fi' e 3 sont soï.daires d'un support da ras raide 12 monté sur un axe de pivot 13 autour duque l un levier rigtde II supportant le bras mobile 8 et L'el ( irege mobile 9, l'actionneur je soudage 4, également néai , -tans pivotant par son corps 5 sur le support 12 autour d'un axe 15 parallèle à l'axe 13, tandis que l'extrémité litre de la tige 7 de l'actionneur 4 actionne le Levier 14, sur lequel le tige 7 pivote autour d'un axe 16 Eir. Iement parallèle à l'axe 13, de sorte à commander pivotements du bras et de l'électrode 9 mobiles par rapport au bras 3 et à L'électrode 2 fixes par rotation autour de l'axe 13 supporté par une console rigide 17 du bâti 10 de l'outil, fixé rigidement au support d'outil (pied fixe ou robot manipulateur). Un degré de liberté supplémentaire, qui est une rotation, est donné au sous-ensemble des bras (3, 8) et électrodes (2, 9) fixes et mobiles et de l'actionneur 4 de soudage par..' rapport au bâti 10 par pivotement de ce sous- ensemble avec le support de bras 12 et le levier 14 pivotant autour de l'axe 13 grâce à un module 21, dont la structure et les fonctions sont décrites ci-dessous. Lorsque le procédé d' assemblage par soudage, qui peut débuter lorsque les tôles 1 sont enserrées entre les électrodes 2 et , est automatisé, la pince ou l'assemblage des tôles 1 à souder est porté (e) à l' extrémité d'un bras articulé d'un robot manipulateur. Mais, dans le mode le plus habituel de mrise en œuvre du procédé de soudage, comme décrit ci-dessous, pince est transportée par le robot et positionnée devart l'assemblage de tôles 1, la problématique étant la même da s cas inverse où l'assemblage de tôles 1 est transp rté nné devant la pince. Suivant r ammat ion de trajectoire, le robot vient positionner 1' e sectrode fixe 2 de la pince devant l'assemblage de tôles 1 à souder. Toutefois, pour des raisons technigt liées à : la précis .on e positionnement du robot ; u le sur i.e a géométrie de la pince (toldrancs -l'usinage et de montage de ses composants, usure éventuelle des électrodes 2 et 9 lors du procédé) ;et, - l'erreur quant à la position réelle de l'assemblage de tôles 1 par rapport à sa position théorique, il est nécessaire, lors de la programmation du robot, de prévoir une certaine distance entre la position théorique de l'électrode fixe 2 au bout du bras fixe 3 et la position théorique de l'assemblage de tôles 1. Cette distance doit permettre, pendant les phases dynamiques de déplacement du robot, de garantir toute absence de contact entre l'électrode 2 du bras fixe 3 et l'assemblage de tôles 1, afin d'éviter tout frottement et/ou appui de dette électrode 2 sur les tôles 1 provoquant des marquages, rayures ou déformations des tôles 1. En pratique, dans le cas d'un procédé de soudage par résistance, la valeur de cette distance est comprise entre environ 5 et environ 15 mm et est appelée course de détalonnage. A la suite de cette phase de positionnement de la pince par rapport l'assemblage de tôles 1, le degré de liberté supplémentaire menti nné ci-dessus est libéré sur la pince, de sorte que sous-ensemble m( .Lle intégrant les électrodes et bras fixes et mobiles (2, 3, 8 et 9) et l'actionneur de soL) age 4 peut alors effectuer un mouvement relatif par rapport à son bâti 10, ce mouvement relatif, autorisé par le module 1' ou 21 précité, pouvant être une translation, parmlléle à celle du bras mobile 8, comme sur les pinces en C des figures 1 à 5, ou une rotation autour de l'axe 13, comme sur les pinces en X des figures 6 et 7, cette opération, dénommée opération d'accostage, ayant pour but de permettre a L'électrode 2 du bras fixe 3 de venir au contact de l'assemblae de tôles 1 à souder. Idéalement, ce mouvement d'accostage doit être réalisé complètement, sans pour autant entraîner un effort ou un choc susceptible de déformer les tôles 1, alors que ce mouvement doit être assuré sans connaître avec exactitude l'écart entre les positions théorique et réelle de l'assemblage de tôles 1 et de l'électrode fixe 2, pour différentes masses le la pince et différentes positions de son centre de gravité, et quelque soit l'inclinaison de la pince dans l'espaec. A la suite de cette opération d'accostage, l'actionneur de soudage 4 est commandé et déplace le bras mobile 8 de sorte que 1' iectrode mobile 9 vient se refermer vers l'électrode fixe 2 1 enserrant, entre les deux électrodes 2 et 9, l'assemblage de tôles 1. Après l'entrée en contact de l'électrode mobile avec les tôles 1, il se déroule une phase d'appllcatl et de montée de l'effort de soudage. Or, lors d'ar fern ture à vide de la pince (en l'absence de tôles 1), la itlon du point de contact entre les électrod7)fi r mobile 9 vient dériver en fonction de la différence de ibilité entre le bras fixe 3 et le bras mobile 8, tande de cette dérive ou déplacement étant directement pr ....annelle à. la valeur de l'effort appliqué. En conseque , pour éviter toute déformation des tôles 1, il est néfl,-saine que la position de la pince (de ses électrodes 2 >t 9) soit corrigée tout au long de la phase de montée de l'effort, de sorte que le point de contact entre les électrodes 2 et 9 corresponde en permanence à la position réelle de l'assemblage de tôles 1, cette opération étant dénommée opération d'équilibrage ou de centrage de la pince sur l'assemblage de tôles 1. De même que pour l'opération d'accostage, pour une pince d'une masse définie, cette opération d'équilibrage doit idéalement pouvoir être assurée de façon autonome et avec la même qualité pour toutes les inclinaisons de la pince dans l'espac D' une manière générale, lorsque le point naturel de contact entre les électrodes 2 et 9 se trouve déplacé du côté du bras fixe 3, on parle de sous-accostage, et, inversement, lorsque ce point naturel de contact est déplacé du côté du bras mobile 8, on parle de sur-accostage. Les cons quences d'une opération d' accostage et/ou d'une opération d'équilibrage pas assurée(s) ou mal assurée(s) sont: un isque de produire une déformation des tôles 1 qui viendrait irréversible du fait du dépassement de la contrainte limite élastique de ces mêmes tôles ou encore une fois assemblage par soudage réalisé, et un i..bre '' fort entre les deux électrodes et 9 (perte d'effort sur le bras fixe 3 en cas de sur-accostage, augmentation de 1' rtfort en cas de sous-accostage) qui provoque une dégradation de la qualité du procédé d'assemblage. En effet, l'importance de la déformation des tôles 1 par rapport au déséquilibre d' effort entre les deux électrodes 9 est fonction. de la rigidité de l'assemblage et de position des moyens de préhension. Enfin, à la suite des opérations d'accostage et d'équilibrage, il est nécessaire d'effectuer une opération de retour et maintien de la pince en position de référence, dénommée opération de détalonnage, idéalement d'une façon également autonome, sans réglage et pour toutes les orientations de la pince dans l'espace. Dans la position dite détalonnée, les deux électrodes 2 et 9 sont écartées de l'assemblage de tôles 1, dans une position initiale à partir de laquelle l'opération d'accostage, pour le point de soudure suivant, peut être commandée. Comme Ind-icprécédemment, dans les cas d'application où la pince est fixée sur un support et l'assemblage de tôles 1 à souder transporté par un robot manipulateur, la problématique reste la méme, avec toujours la nécessité d'opérations d'acLostage et d'équilibrage de la pince sur l'assemblage Ge tôles s, puis de détalonnage (retour en position de r,:t -c), seule l'inclinaison de la pince, dans ce cas, n ta t plus une variable. Dans les inc _ s de soudage par résistance de l'état de la technique, les figures 1 à 7, les opérations d'accostag , d'quilibeage et de détalonnage sont rendues possibles âce d gré de liberté supplémentaire, par translation du 1 -ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) par rapport au bâti IO ur les pinces en C, ou par basculement (rotation) du sous-ensemble mobile autour d'un axe 13 du bâti 1.0 sur les ::es en X, et sont assurées grâce au module 11 ou 21, ectivement dans les types de pinces en C ou en qui omprend essentiellement au moins une cassette ,i ou 21a de guidage en translation, complétée, éventuellement, par des ressorts d'équilibrage, et au moins un actionneur llb ou 21b d'accostage, de détalonnage et de blocage et maintien du sous-ensemble mobile en position détalonnée, cet actionneur llb ou 21b pouvant présenter, lorsque la cassette de guidage ne comporte pas de ressort d'équilibrage, au moins deux moyens élastiques d'équilibrage sollicitant de manière antagoniste au moins un organe de cet actionneur qui est solidaire en déplacement de ladite cassette, par exemple un actionneur pneumatique à deux chambres de gaz sous pression de part. et d'autre d'un piston relié rigidement par la tige de l'actionneur à un coulisseau monté coulissant en translation dans la cassette, afin de réaliser deux moyens élastiques antagonistes d'équilibrage. Dans les modules d'équilibrage 11 des figures 1 à 5 et 21 des figures 2 z, les fonctions d'accostage et de détalonnage sont associées à la fonction d'équilibrage, et les moyens se en œuvre de ces trois fonctions sont combinés, -e permutent soit un mouvement linéaire du sous- e m,bi- s -ore appelé chari)t, comprenant les deux bras g, tes Je x electrodes 2, 9 et l'actionneur de soudage pport au b'al 13 rigidenent Luxé au support (voir figures 1 D', so_t un mouvement de rotation du sous- ensemble ois l r rapport au bât.'.. IO (voir figures 6 en: 7). Sur les figures 1 à , chacun des modules d'équilibrage I1 et 21 compl 1 un cassette de guidage linéaire lia ou 21a, remplissant éventuellement la fonction supplémentaire d'accostage ('_quilibrage par des ressorts antagonistes, et un actionneur linéaire de détalonnage llb ou 21b, remplissant éventuellement en plus la fonction d'accostage et d'équilibrage si la cassette lla ou 21a est dépourvue de ressort d'équilibrage (figure 4 et ou n'est pas présente (figure 7). Lorsque les trois fonctions combinées sont réalisées par des mouvements de basculement (rotation) du sous-ensemble mobile par rapport au bâti 10, les moyens de mise en œuvre peuvent être transposés à partir de ceux mentionnés ci-dessus et comprendre au moins un actionneur rotatif d'accostage et de détalonnage ainsi qu'au moins une cassette de guidage en r tation et éventuellement d'équilibrage par au moins deux ressorts de torsion antagonistes. Sur les figures 1 à 3, la pince en C de l'état de la technique a son module 11 d'équilibrage, accostage et détalonnage constitué d' une cassette ila de guidage en translation, d'accostage et d'équilibrage à ressorts, et d' un actionneur llb de détalonnage qui est un actionneur à simple effet, généralement pneumatique ou hydraulique. La cassette 111 comporte un corps rigide rectangulaire 22, dans chacun , deux grands côtés opposés duquel est ménagé l'un ressecti-ement de deux évidements Identiques, traverses long ]tudrillemenL chacun par l'gne respect l.ve vent de deu D'ors s de duidage 23, identiques, espacées, parallèles entre elles _ aux grands côtés du corps 22, fixées au corps par leur deux extrémités, et montées coulissanUe, chacune dans l'un respectivement de deux coulisseaux ou maachons tubulaires identiques 24, parallèles et solidaires d 10, tandis que i.e e corps 22 est fixé rigidement sous corps 5 de l'actionneur de soudage 4. Les deux parties d'extrémité axiales opposées de chaque colonne 23 qui ressortent de part et d'autre du manchon 24 correspondant sont entourées chacune par l'un respectivement de deux ressorts hélicoïdaux 25, identiques et antagonistes, prenant appui par une extrémité axiale sur le corps 22, à l'extrémité correspondante de l'évidement correspondant, et par l'autre extrémité axiale sur l'extrémité axiale correspondante du manchon 24 correspondant. Ainsi, quatre ressorts d'équilibrage 25 prennent appui sur les manchons 24 rigidement fixes au bâti 10 pour solliciter le corps 22 de la cassette Il a, et donc aussi le sous-ensemble mobile qui lui est rigidement laé, axialement d'un côté ou de l'autre, pour équilibrer la pince, après que le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) e (-té translaté suite au mouvement d'accostage de la position détalonnée (initiale de référence) de ia figure 1. à la position d'équilibrage de la figure 2, par inversion des deux positions du distributeur fluidique de coran a"le 26, interposé entre l'actionneur llb d'une p'art, et, t' aune part, une conduite d' alimentation en fluide sou: 1)1(n-sic: et une conduite de retour de fluide. 7-1t,a,cren', sous-ensemble mobile a été amené en position d(tai' ée (figure 1), dans laquelle l'électrode fixe 2 est écn les tôles 1, par admission de fluide sous pression duos la chambre de travail 27a délimitée dans le cylindre 27 de l'actionneur lib par le piston 28 qui est solidaire par la tige 29 du corps 22 de cassette 11e, jusqu'à ampner e piston 28 en butée contre le cylindre 27. Ce déplacement du piston 28 et de la tige 29 entraîne la translation de l'ensemble du corps 22 de cassette lla avec le sous-ensemble mobile (2,3,4,8,9) dans le sens qui I2 comprime les ressorts 25 à droite des manchons 24 et détend les ressorts 25 à gauche des manchons 24. Le sous-ensemble mobile est alors lié de façon rigide au bâti 10 et la pince se trouve en position de référence, dite détalonnée. L'inversion du distributeur 26 commande l'accostage de l'électrode fixe 2 contre les tôles 1 par la vidange de la chambre de travail 27a précédemment sous pression dans l'actionneur lIb, sous l'effet de la détente des ressorts 25 préalablement comprimés, entraînant la translation en sens opposé du corps 22 de cassette lia avec le sous-ensemble mobile (2,3,.4,8, 9), ainsi libéré de sa butée, jusqu'à ce que le sous-ensemble mobile et le corps 22 de la cassette lia se trouvent en équilibre entre les deux paires de ressorts 25 antagonistes (voir figures 2 et 3). La course de l'opération d'accostage dépend de la raideur et de la. tension. des ressorts 25, de la masse et de l'inclinaison de la charge à équilibrer, et des frottements éventuels pouvant freiner le déplacement de la charge. Lorsque la position d'équilibre a été atteinte, le sous-ensemble mobile conserve une certaine souplesse axiale, grâce aux ressort s 27 Dans exemp: , le cylindre 27 de l'actionneur 11h est rigidement fis comme les manchons 24, au bâti 10, et le corps 22 de cassette lia est rigidement fixé au sous-ensemble mobile. En. variante, les manchons 24 peuvent être solidaires du soss-ensemble mobile, et le corps de cassette 22 solidaire du bâti 10, auquel cas la tige 29 du piston 28 de l'actionneur 11h entraîne les manchons 24 en traversant le corps 22. variante encore, cylindre 27 de l'actionneur llb peut être solidaire de celui du ou des éléments, parmi le corps 22 et les manchons 24, qui est ou sont solidaire(s) du sous-ensemble mobile, auquel cas la tige 29 du piston 28 prend appui sur l'autre ou les autres des éléments précités qui est ou sont solidaires du bâti 10, pour déplacer 1? sous-ensemble mobile en translation par rapport au bâti 10, contre l'action ou sous l'action des ressorts 25. Sur la variante de pince en C des figures 4 et 5, la cassette lia ne diffère de celle des figures 1 à 3 que par l'absence des ressorts 25, de sorte qu'elle ne remplit pas la fonction d'accostage et d'équilibrage élastique, mais uniquement celle de guidage en translation du sous-ensemble mobile par rapport au bâti 10 grâce aux colonnes 23 et aux manchons-coulisseaux 24. La fonction. d'accostage et d' équilibrage est assurée par l'actionneur llb de détalonnage, qui est un vérin pneumatique à double effet, dont le cylindre 27 est solidaire du bâti ) et la tige 29 du piston 28 solidaire du corps de casset 22, lui-même solidaire du corps 5 de l'actionneur de soudage 4. La commande pneumatique est assurée par e distributeur à deux positions 26 coopérant avec une vanne régulation 30 permettant de piloter ou bloquer l'slime ta ion o la vida: ;r de l'une 27a des deux chambres de ara 27a et 27b de l'actionneur llb (chambre de droite sur s Lgures 4 et 5) en air comprimé, qui est vidangé de l'autre chambre de travail 27b ou alimenté vers cette autre chambre 27b au travers du distributeur 26. Dans un premier temps, la chambre 27a du vérin. llb est alimentée, tandis que la chambre 27b est vidangé au travers du distributeur 26 de façon à repousser le piston 28 en butée contre le cylindre 27, et donc, par la tige 29, le sous-ensemble mobile en position de détalonnage (position de référence en butée par rapport au bâti 10) de sorte que ce sous-ensemble mobile est alors lié de façon rigide au bâti 10 (figure 5), l'électrode fixe 2 étant écartée des tôles 1. La vanne 30 permet d'isoler l'actionneur pneumatique llb dans cette position, pour maintenir la pince dans cette position détalonnée. Puis les op(ration d'accostage et d'équilibrage sont réalisées en commandant l'inversion du distributeur 26 afin de remettre sous pression la chambre 27b et en régulant grâce à la vanne 30 la différence de pression entre les deux chambres 27a et 27b du vérin llb, de façon à déplacer le piston 28 et la tige 29, et donc le sous-ensemble mobile, de sorte à amener l'électrode fixe 2 en contact avec les tôles 1 (accostage) et; de açon à compenser l'effet de la masse de la charge (équilibrage -voir figure 4). C.. a e à i.e a -edulatLon de la difféience de pression entre les 3hembr 3 a et et a la différence de surface active entre :1C.7.-S 0pp sees du piston 28 Iiiée à la présence de _a tiJ pince est équilibrée de tacon fine su- 1, course necessaice à l'opéraeicn d'accostage. utLiisan-, comme distrieutelr 86 et vanne de régulati. or; .16, moins un régulateu-r à commande proportionnel l'opération d'éouilibrage peut être réalisée pcur utes les orientations de la pince dans l'espace au cours de -a mise en œuvre du procédé de soudage. L'accc-tage, J.' équilibrage et détalonnage sont donc pneumatique_ sur cette variante de pince en C. Dans cette dernière variante, les deux chambres 27a et 27b de gaz sous pression de part e-: d'autre du piston 28 relié rigidement par la tige 29 au corps de cassette 22, et donc au sous-ensemble mobile, réalisent les deux moyens élastiques antagonistes d'équilibrage. De manière analogue, les variantes de pince en X des figures 6 et 7 se distinguent l'une de l'autre en ce que la pince de la figure 6 bénéficie d'un équilibrage à ressorts par la cassette de guidage 21a de module 21 réalisant également la fonction d'accostage, alors que les fonctions de détalonnage s ont assurées par l'actionneur 21b de type vérin à simple effet, pneumatique ou hydraulique, tandis que sur la pince de la figure 7, le module d'équilibrage 21 ne comprend pas de cassette de guidage, mais uniquement un actionneur 21b du type vérin à double effet, pneumatique, remplissant les fonctions d'accostage, d' équilibrage, et de détalonnage de pnc; Sur figure 6, la cassette de guidage et d'équilibrage 21a comprend un piston 31, solidaire d'une tige 32 montée v :ante sur i.e. support de bras 12 autour d' un axe parallèl - e l'axe de rotation 13, et le piston 31 est monté co-ulisup- nt dans un tIA_ndre 33 monté pivotant, par son extrémité pp sée delle traversée par la tige 3e, sur la console ide 17 du bâti 10, autour d' un axe également parallèle à l'axe (_ rotation 13, le cylindre 33 logeant deux ressorts 34 h(licoïdaux et antagonistes prenant chacun appui sur l'une des extrémités du cylindre 33, d'un côté, et de l'autre, ontl e l'une respectivement des deux faces opposées du piston 31. Ainsi, les deux ressorts 34 assurent l'équilibrage du sous-ensemble mobile en rotation autour de l'axe 13 par rapport au bâti 10, dans les mêmes conditions que les ressorts 25 de la pince en C des figures 1 à 3. L'actionneur linéaire à simple effet 21b de la pince en X de la figure 6 a son cylindre 35 et sa tige 36 montés pivotants, par leurs extrémités opposées, respectivement sur la console rigide 17 du bâti 10 et sur le support de bras 12, autour d'axes parallèles à l'axe 13, et le piston 37 solidaire de la Lige 36 délimite dans le cylindre 35 une chambre de travail 35a (du côté de la tige 36) qui est sélectivement mise en communication, par le même distributeus fluidique 26 à deux positions des figures 1 à 5, avec une alamentation en fluide sous pression ou une conduite de retour de ce fluide, l'alimentation de cette chambre de Lravail 35e en fluide sous pression permettant de déplacer le piton 37 en butée contre la partie montée pivotante du dintintre 35, ce qui fait pivoter le support de bras 12, et donc le sous-ensemble mobile supporté par ce dernier, en rot 1 u autour de l'axe 13 pour amener et maintenir ce sous-ei-sehble mobile en peisLtion de détalonnage ositidn -nit le ir rétérence) dans laquelle l'éiectrode fixe 2 est é cal tandis qu' à 1..' :i_ntér.:i_eur de la cassst, 2la te oraton 31 est taré vers l'extérieur du cylindr 3 ls - d( 1 i 32) , ei comprimant a- nsL l'un des ressdr 34 , rn détendant L'autre. En commandant l'invers: tcn t ibuieu- de commence 26, la chambre de travail 35e de 1' actionneur 21b est mise hors pression grâce à la mise en immunication avec un échappement 26e. Sous l'action d=s ressarts d'équilibrage 34, le piston 31 retrouve ie , iition d'équilrbre à l'intérieur de la cassette 21e on taisent pivoter le support de bras 12 par rapport à la console 17 rigide du bâsi 10, ce pivotement du support de bras 12 exerçant simultanément une traction sur la tige 36 de l'actionneur 21b, dont le piston 37 est déplacé dans 1_ P sens qui tend à réduire le volume de la chambre de travail 35a, et de sorte que l'électrode fixe 2 au bout du bras fin- . 3 lié au bras support 12 vienne en contact avec les tôles 1, en position d'accostage et d'équilibrage. Sur la figure 7, l'équilibrage pneumatique de la pince est assuré par l'actionneur 21b qui est, comme déjà mentionné, un vérin pneumatique à double effet, commandé par le distributeur 26 et la. vanne de régulation 30 utilisés dans les mêmes conditions pour assurer l'équilibrage pneumatique de la pince en C des figures 4 et 5. En effet, par la commande du distributeur 26, la chambre 35b de l'actionneur 21b est relié à l'échappement 26a et donc mise hors pression. Le piston 37 vient alors en butée contre l'extrémité pivotant du cylindre 35 ce qui permet de maintenir la pince ens cette position de détalonnage. Puis, 1 s opérstion d'accostage et d'équilibrage sont réalisées e : c r nt "inversion du distributeur 26 afin de remettre sou sssion la chambre 35b et en régulant grâce à la. vanne 30 différence de pression entre les deux chambres de travail 35e et 35b du vérin, de façon à compenser le couple autour de l'axe de rotation 13 créé par la masse et la p(sition du centre de gravité du sous-ensemble mobile, et, comme dans l'exemple de la rince en C des figures 4 et 5, on utilise de préférence au moins un régulateur à commande proportionnelle pour que l'opération d'équilibrage puisse être réalisée avec la même souplesse pour toutes les orientations de la pince dans l'espace, au cours du procédé de soudage. Ainsi, dans l'état actuel de la technique, sur les pinces en C comme en X, les fonctions de détalonnage d'accostage et d' équilibrage sont remplies par des moyens qui font partie ;intégrante de la pince, puisque montés entre le sous-ensemble mobile des deux bras, deux électrodes et de l'actionneur de soudage, d'une part, et, d'autre part, le bâti rigidement lié au support de la pince, ces fonctions impliquant, sur la pince, un degré de liberté supplémentaire (s'ajoutant au degré de liberté procuré par l'actionneur de soudage) soit sous la forme d'un mouvement de translation (accostage linéaire) soit d'une rotation partielle (accostage curviligne par basculement autour d'un axe de rotation). Dans tous Les cas, la partie mobile de la pince lors de ces opératiol s de détalonnage, d'accostage et d'équilibrage est sous- ensemble comprenant le bras et l'électrode fi le bras et l'électrode mobile et l'actionneur. de soudage (actionneur principal de fermeture de la pinc aucun cas la pince complète. L'idée de l'invention est que la fonction d'équilibrage oit pas remplie par des moyens faisant partie intégrant de l'outil, mais par des moyens montés à l'extérieur de la pince proprement dite, tout en conservant, pour réaliser 'oo ration d'équilibrage, les moyens connus à cet effet, nt pneumatiques qu'hydrauliques, électromagnétiqt s ou électromécaniques, afin de bénéficier des avantages La fonction d'équilibrage peut être fournie en tant qu'option, sans surcoût sur la pince de base, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas d'applications n'imposant pas l: fonction d' équilibrage, comme cela est le cas lorsque _l'accostage et le positionnement de l'électrode fixe sur l'assemblage de tôles sont directement assurés par le robot manipulateur. En effet, dans ce cas, il convient de supprimer sur In pince le degré de liberté supplémentaire lié à cette fonction d'équilibrage, car le robot, bénéficiant d' une précision suffisante, est renseigné sur l'évolution de le géométrie de la pince, liée à, notamment, l'usure des eloetctdes, et la dérive du point de contact entre les électrode, lors de l'application de l'effort. Grâce à la connaissance de ces valeurs, l'incertitude sur le positionnement relatif des tôles est réduite et le robot peut réaliser d-lui-m(2,Tc les opérations d'accostage de la pince sur les cette solution présentant l'intérêt d' être économiqL e grâce à la suppression du degré de liberté sur le corps de pince, et d'être opérationnelle indépendamment l'orientation de la pince dans l'espace. Un. autre Tan- ge de l'invention est que le module d'équilibrage emolilnt les moyens d'équilibrage) peut é t r a coco en an lardisé à toutes les pinces, indépendamment leur cinématique, en permettant simultanément ne mportante smplification de la pince de base, grâce un réduction importante du nombre de pièces. A cet ef fet, invention propose une pince destinée à enserrer des tôl et utilisée en association avec un bras manipulateur, dit robot et comprenant : - un bâti rigide, lié à un support, tel qu'un pied rigide ou ledit robot, - un sous-ensemble mobile, lié audit bâti, et comportant : un premier bras, dit fixe, un second bras, dit mobile, et un actionneur, prenant appui sur ledit bras fixe pour déplacer le bras mobile par rapport au bras fixe, suivant un premier degré de liberté, en translation ou rotation, afin de fermer ou d'ouvrir la pince pour, respectivement, enserrer un assemblage de tôles entre les bras fixe et mobile ou libérer l'assemblage de tôles, et un module d'équilibrage, introduisant un degré de liberté supplémentaire, en translation ou rotation, entre le support, d'une pot, et, d'autre part, un ensemble intégrant ledit sous-ensemble mobile afin d' équilibrer les efforts exercés sur les extrémités respectivement des bras fixe et mobile en position fermeture, et qui se caractérise en ce que ledit modul.e d' équilibrage est déporté à l'extérieur de l'ensemble tetu~ par ledit sous-ensemble mobile et ledit bâti. Ce dépo, du 'adule d'équilibrage à l'extérieur de l'ensemble du so 25 rien f~,_.. luii-ensemble mobile et du bâti ne gêne en comme connu sur les pinces à souder par résistanse de L' bat aie la technique, et tel que décrit ci-dessus e réifi- -11-e aux figures 1 à 7, le module d'équilibrar;e t Ivilntageusement combiné à des moyens d'accost-aoe, permettant d'amener 1' extrémité fixe au contact 30 de l'assemblage de tôles, par déplacement dudit sous-ensemble mobile ut), s libee:ation dudit degré de liberté supplémentaire, s ,ite à un positionnement initial de la pince ouverte avec un jeu initial entre l'assemblage de tôles et l' extzém:..té fixe, et/ou à des moyens de détalonnage, permettant de ramener et maintenir le sous-ensemble mobile en position de référence, en butée par rapport audit support, et, avantageusement sur une pince selon l'invention, le module d'équilibrage est combiné à des moyens d'accostage et à des moyens de détalonnage. Selon l'invention, le module d' équilibrage peut être monté en interface entre deux parties dudit support, dont une première partie est solidaire dudit bâti et/ou du sous-ensemble mobile et_ la seconde partie constitue le reste du support oa est solidaire du reste du support, mais, avantageusement, le module d'équilibrage est monté en interface entre 1L Ledit support et ledit bâti et/ou sous-ensemble mobile. Dans ce .vernie cas, il est avantageux que le module d' r- fixe sur un flanc du bâti supportant le sous-ensemble mo e e /ou du corps de l'actionneur du sous- ensemble mobile. Le 1 i.. ' Ii 1.=i.brage peut, comme les modules d' éf e ilibr r , connus l'état de la technique, autoriser des 1_< m r , rr at i ~,n en z~ u '~ oY .t:.1.on du sc-_I emble mob _ .t son pâti par rapport aa support, on réalisant :l Cm); _.né d' equil brage, d' accostage et de détalonnage en rit que module indépendant fixé sur l'un des côtés de la pince, "interface du pel :t de fixation de la pince par son b â t i vec le support, du type pied support fixe ou bras ma __ ~_~'..1 ttear . Que le module d'équilibrage autorise des déplacements en translation ou. en rotation du sous-ensemble mobile et de son bâti par rapport au support, le module d'équilibrage comprend avantageusement : au moins une cassette Ce guidage du mouvement relatif, selon le degré de liberté supplémentaire, entre le sous-ensemble mobile avec son bâti et le support, au moins deux moyens élastiques d' équilibrage 10 sollicitant de manière antagoniste au moins un organe qui est guidé dans ladite cassette de guidage, ou solidaire en déplacement de ladite cassette, et au Teins un actionneur d'accostage, de détalonnage et de blocage et maintien du sous-ensemble 15 mobile en pos:..t -n détalonnée. En particulier sur une pince de type en C, à mouvement linéaire du bras mobile par rapport au bras fixe, le module d' équilibrage est avantageusement mis en place de sorte que 20 les déplacements en translation autorisés par ledit module sont sensiblement parallèles aux déplacements du bras mobile, et donc sensiblement perpendiculaires au plan d'assemblage des 51es. 25 Avant ge . eme t, sur une pince de type en X, à mouvements de r( tion du bras mobile par rapport au bras fixe, le module d'équilibrage, qui peut être le même que celui monté sur une pince en C, est mis en place de sorte que les déplacements en translation autorisés par le module 30 sont également sensiblement perpendiculaires au plan d'assemblage des tôles, et donc sensiblement parallèles à la5 direction des deux électrodes bout à bout en position de fermeture de la Pince en X. Dans une réalisation avantageuse, simplifiant la structure et le montage du module d'équilibrage sur des pinces de l'un ou l'autre des deux types en C et en X, et simultanément simplifiant la réalisation de ces pinces, le module d'équilibrage est monté sur une première face d'une plaque d'interface qui est tournée vers un organe solidaire du support et sur lequel le module prend appui pour déplacer ladite plaque d'interface, qui est solidaire par sa seconde face du bâti et/du du sous-ensemble mobile. Avantageusement, le module d'équilib.rage est apte à se monter sur ladite première face de ladite plaque d'interface, dans l'une ou l'autre d'au moins deux positions autorisant des déplacements en translation sensiblement parallèle à respectivement l'une ou l'autre d' au moins deux directions inclinées entre elles, et de préférence sensiblement perpendiculaires entre elles, dans le plan de ladite première face, .1on que la pince est du type en C ou en X, respectivement à déplacements en translation ou en rotation du bras mob le par rapport au bras fixe. De préfèrsr dans ce cas, ladite seconde face de la plaque d' int ,.:à e t équipée de moyens de fixation. rigide du bras fixe et de l' stionneur du sous-ensemble mobile. La pince se. )n l'invention car avantageusement une pince à soudr. par ré,sistance et les extrémités respectivement des ras fixe et mobile sont des électrodes de soudage. Sur une telle pince à souder, comme dans les pinces en C et en X de 1' tat di- la technique, un transformateur de soudage est avantageusement intégré à l'ensemble du sous-ensemble mobile et de bâti, et est solidaire du bâti et/ou du bras fixe. Dans ce cas, le transformateur de soudage est avantageusement fixé rigidement à ladite seconde face de la plaque d'interface. Avantageusement, pour que le module d'équilibrage ainsi que la plaque d'interface soient totalement interchangeables entre des pinces en X et des pinces en C, ladite plaque d'interface s~ ~ en cue d'une ouverture de passage .~. t.re percée é.~, aménagée pour - réception d' un axe d' articulation du bras mobile en rotation, de préférence ledit axe d' articulation se molit_ans également dans une plaque de renforcement fixée rigidement entre ledit a--_e d'articulation et l'actionneur de soudage, sur une pince de type en X. En outre, loi-s !c' un transformateur de soudage est fixé à la seconde ce d ' la plaque d' interface, deux conducteurs électriques sont antageuseme_nt fixes sur la sortie du trans formater r de soudage et destinés chacun à l' alimentet C: igue de l'un respectivement des deux bras T Ç ;.. 1 .. et t du sous-en-semble nubile, le conducteur destiné au bras fixe s' étendant de la sortie du transforma manchon de serrage, .f:i_xé en saillie sur la seconde fus- de ~.a plaque d'interface, pour la fixation rigide du bras x ladite plaque interface. Dans un mode de réalisation particulièrement adapté à l ' inter (:; an e.~k..:. _ . t• entre les pinces en C et en X, la p :.nce de l' iï . _ n ion est équipée d'un module dont la cassette de e:Lct comporte avantageusement un cadre rigide rectangulaire, tradmrse parallèlement à deux côtes opposés, de préférence les grands côtés, par deux colonnes de guidage fixées de façon rigide à ladite plaque d'interface, espacées et parallèles, et guidées en translation à leurs extrémités sur des paliers solidaires du cadre, au moins une barrette étant fixée solidaire des colonnes et liée elle-même à la tige d'un actionneur linéaire de type vérin, parallèle aux colonnes et s'étendant entre elles, et dont le cylindre est fixé au cadre de: la cassette, le cadre étant fixé de façon directe ou au moyen d'un support intermédiaire rigide au bras manipulateur ou à un pied rigide , ou inversement, le cadre étant fixé rigidement à la première face de la plaque d'interface et le sous-ensemble rigide constitué par les colonnes et la ou. barrettes est fixé de façon directe ou au moyen d'un support intermédiaire rigide au bras manipulateur ou à un pied rigide, de sorte que l'actionneur est apte à commander l'accostage et le détalonnage, au moins une colonne dry guidage étant entourée de deux ressorts hélicoïdaux antagonistes prenant chacun appui par une extrémité sur cadre et par l'autre extrémité sur l'une au moins des barrettes , du côté opposé à l'autre ressort, ou ledit actionneur ôtent pneumatique à deux chambres de gaz sous pression (,= part et d'autre d' un piston relié rigidement par à l'lne au moins des barrettes , afin de réaliser deux moyens élastiques antagonistes d'équilibrage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention, ressortiront de description donnée ci-dessous, à titre non Il mit tir, i' emples de réalisations décrits en référence aux de -u3in annexés, sur lesquels la figure 1 est une vue schématique en partie en coupe axiale et en partie en élévation latérale d'une pince en C de l'état de la technique à module d'équilibrage à ressorts, en position détalonnée ; la figure .-) est une vue analogue à la figure 1 représentant la pince en C en position d'accostage/d'équilibrage ; 10 la figure 3 est une vue schématique, en partie en plan et en partie en coupe horizontale, de la pince en C dans la même posi ion que sur la figure 2 ; 15 la figire 4 est une vue analogue à la figure 2 d'une pince en C de l'état de la technique à module d' cclu il ibra pneumatique, en position d'accostage /d' ibrage ; 20 la figure 5 est une vue analogue à la figure 3 de la pince en C c gare 4, en position détalonnée ; la figu 6 est une vue analogue à la figure 1 d'une pince n d l'état de la technique, à module 25 d'équilibrage ressorts, en position d'accon tage/d' _1ilibrage. la figure est ne vue analogue à la figure 6 d'une p Ince Ï de fat de la technique, à module 30 d'équilibrage pneumatique, dans la même position que sur la figure 6 ;5 - la figure 8 est une vue schématique, en partie en élévation latérale et en partie en coupe, d'une pince en C avec module d'équilibrage pneumatique, analogue à celle des figures 4 et 5, mais avec mise en place du module d'équilibrage indépendant sur un côté de la pince et avec guidage linéaire parallèle au vecteur ii normal au plan d'assemblage des tait les figures 9 et 10 sont des vues schématiques respectivement en plan et. de face de la pince en C avec module d'équilibrage pneumatique de la figure 8 ; - les figures 11, 12 et 13 sont des vues analogues respectivement aux figures 8, 9 et IO pour une pince en X, analogue à celle des figure 6 et 7, équipée du même module d' équilibrage pneumatique indépendant que la pince en C des figures 8 à 10, eg,lement montée sur l'un des côtés de la pince et avec s .gin guidage linéaire parallèle au vecteur ii perpendiculaire au plan d'assemblage des tôles ; - les fi pures 14 et 15 sont es vues schématiques en perspective d'une autre pince en C avec une plaque d'interface suppdr' nt i.e module d'équilibrage indépendant correspondant, s "-vivement du côté de la pince et du côté du module ; les fis Ires 16 et 17 sont des vues analogues respective men a _]x figures 14 et 15 pour une pince en X avec la même plaqu d' interface ; et30 - la figure 16 est une vue de la plaque d'interface commune aux deux types de pinces en C et en X. Selon l'inventen, comme représenté sur les figures 8 à 18 et décrit ci-dessous, les pinces en C comme en X, ayant la même structure de base et fonctionnant selon le même principe que les pinces analogues de l'état de la technique, sont également équipées d'un module d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage, lui-même réalisé selon les structures connues et pour mettre en oeuvre les mêmes principes que les modules analogues de l'état de la technique. Pour cette raison, sur les figures 8 à 18, les mêmes références numériques sont utilisées pour désigner les mêmes composants identiques ou analogues des pinces de l'invention comme des pinces de l'état de la technique, et des modules d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage de l'invention comme ceux de l'état de la technique, puisque les pinces équip es de tels modules selon l'invention ne se distinguent des pinces équipées de t ls modules selon l'état de la technique que par la position des modules, qui sont déportés à 1' téreur de la pince proprement dite, à savoir l'ensemble con itu par le sous-ensemble mobile de chaque pince et lr: rrespondant, ledit sous-ensemble mobile rassemblant c. deux bras et les deux électrodes, fixes et mobiles, al si o-neur E e soudage. Selon nven s le module d'équillbrage, avantageuse-lent -ompiné à des moyens o'accostage et à des moyens de détaon ag , est, dans un premier exemple, monté er interface entre deux parties du support (tel que pied fixe ou bras m n-p laseuc), dont une première partie est solidaire ou bât , lui-même solidaire du corps de l'actionneur de soudage de la pince, tandis que la seconde partie constitue le reste du support ou est solidaire du reste du support. Selon un autre exemple, et comme décrit ci-dessous en iéférence aux figures 8 à 18, le module d'équilibrage, d'accostage et détalonnage est monté en interface entre le support, d' une part, et, d' autre part, le bâti est solidaire du corps de l'actionneur de soudage, et donc du sous-ensemble mobile de la pince. Dans les exemples préférés de réalisation des figures 8 à 18, le module d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage est transféré, sous la forme d'un module indépendant, sur l'un des côtés de la pince proprement; dite, en interface entre le bâti et le support. Dans ces emempl s le module indépendant d'équilibrage décrit et représenté offre un degré de liberté en translation, dort. _es avantages peuvent également être obtenus avec modoe d'équilibrage indépendant et déporté, transposé de csmu géerits et représentés pour procurer un mouvement b' équilibrage par basculement partiel de l'ensemble de p 3e proprement dire (sous-ensemble mobile et bâti; aug,r b'un axe. Dans s inces selon l'invention, l'opération d'équilibrage peL Ion être indifféremment obtenue par un mouvement Linéaire u par un mouvement de rotation. A t___ _t premier exemple, la pince avec module d'équilibrage, d'accstage et de détalonnage pneumatique des figures 8 à IO e la structure de pince proprement dite et la même structure de module d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage pneumatique que la pince décrite ci-dessus en référence aax figures 4 et 5, avec pour seules différences que le bâti 10 est réalisé sous la forme d'une plaque verticale directement solidaire d'un côté du corps 5 de l'actionneur de soudage 4 qui supporte le bras fixe 3 avec l'électrode fixe 2 et qui déplace linéairement le bras mobile 8 avec l'électrode mobile 9, le corps 22 de la cassette de guidage lla étant directement solidaire de la face de la plaque de bâti 10 du côté opposé à la face de liaison de cette plaque de bâti 10 au sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9), et le corps du cylindre 27 de l'actionneur llb pneumatique ''équilibrage, d'accostage et détalonnage étant directement; solidaire d'une plaque verticale 38, elle-même solidaire le la partie verticale d' une cornière 39 rigide, constituant un élément du support 40 de la pince, ce support 40 pouvant être, comme déjà dit, soit un pied fixe soit encore un bras ,.anipulateur. Une autre inférence est que les deux manchons- coulisseaux 24, ans lesquels sont guidées en translation longitudinale, parallèlement à la direction de déplacement du bras mobii deux colonnes de guidage 23 de la cassette de guid ge , sont rigidement liés à le plaque 38 du support. Airsi, t ige 2 9 liée au piston de l'actionneur llb pneumatique double effet, alimente, comme sur les t'-_gures e pa u' distributeur 26 et une vanne de régulation 30 (tan représentés) , déplace le corps 22 et les colonnes de gul ge 23 de la cassette de guidage lia par coulissement dans les manchons 24 solidaires du support 38- 40, parallèlemen a. direction de déplacement du bras 8 et de l'électrode 9 mobiles. Ainsi, la cassette lia, et plus généralement le module 11 d'équilibrage, d'accostage et détalonnage pneumatique, est monté sur l'un des côtés de l'ensemble constitué par le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et le bâti 10 de la pince, avec son guidage parallèle au vecteur n normal au plan d'assemblage des tôles 1. Il est clair que les fonctionnements de la pince proprement dite et de son module 11 sont identiques aux fonctionnements décrits ci-dessus en référence aux fi Jures 4 et 5. En variante, quatre ressorts tels que les ressorts 25 des figures 1 à 3 peuvent être montés autour des extrémités des deux colonnes de guidage 23 dans la cassette lia des figures 8 à IO, de sorte à obtenir une cassette lia de guidage et d'équilibrage élastique, l'actionneur llb pouvant alors être simplement un vérin hydraulique ou pneumatique à simple eff et, assurant les fonctions d'accostage, de détalonnage et de maintien de la pince en position détalonnée, comme décrit précédemrent en référence aUT_ figures 1 à 3. Ainsi, la Dinde de soudage proprement dite n' intègre pas les fonctnI d' équilibrage, d'accostage et de détalonnag , le module indépendant d'équilibrage, d'accostage et ,. talonnage est monte en interface entre la pince: proprement d-te, d'une part, le support, du type pied fi e bras Iman pulateur, d'autre part. En dutr , e ï: comme connu de l'état de la technique, un transformateur soudage 41 est avantageusement intégré à la pince proprement dite, en étant rendu solidaire du corps 5 de l'actionneur de soudage 4 et/ou de la plaque de bâti 10. Le second exemple des figures 11 à 13 est celui d'une pince en X, dont la structure de le pince proprement dite est telle que celle de la pince en X des figures 6 et 7, et qui est équipée d'un module 11 indépendant d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage identique à celui de la pince en C des figures 8 à 10, mais orienté à 90 par rapport à l'orientation du module 11 de l'exemple des figures 8 à 10, en faisant référence à la direction générale du mouvement de l' actionneur 4 de soudage. En effet, cl retrouve sur la pince en X des figures 11 à 13, l'électrode 9 l'extrémité du bras mobile 8 solidaire du levier 14 pivotant autour de l'axe de basculement 13 sur le bâti 10, ri idement lié au bras fixe 3 avec l'électrode fixe 2, et sur lequel_ est monté pivotant, autour de l'axe 15, le corps 5 de l'actionneur 4 de soudage, dont la tige 7 a son extrémité alement pivotante autour de l'axe 16 sur le levier 14, pour que l'actionneur 4 commande les basculements du bras mobile 8 et du levier 14 autour de l'axe 13, ' vrir ou de fermer la pince sur l'assemblage es 1 à souder. Par contre, contrairement à l'état de la technique selon les figures et 7, la partie du bâti 10, dont sont rigidement solidaires le bras fixe 3 et le corps 5 de l'actionneur 4, ne peut pas être pivotée autour de l'axe de basculement 13, par rapport au reste du bâti 10, à l'aide de l'actionneur pneuma igue à double effet remplissant les fonctions d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage, ou par une cassette de guidage et d'équilibrage élastique associée à un actionneur à simple effet de détalonnage, mais le bâti 10 se présente sous la forme d'une plaque de bâti verticale et latérale, sur une face de laquelle sont montés les composants du sous-ensemble mobile, à savoir le bras fixe 3 et l'électrode fixe 2, le bras mobile 8 avec l'électrode mobile 9 et le levier 14, et l'actionneur 4 de soudage ainsi que les axes 13 et 15. De même que sur les figures 8 à 10, un transformateur de soudage 41 peut également être fixé sur cette face de la plaque de soudage 10, dont l'autre face est rigidement liée au corps 22 de la cassette de guidage lia, qui est positionnée de sorte que, dans cet exemple, ses deux colonnes de guidage 23 parallèles et espacées sont verticales et coulissent longitudinalement dans les deux fourreaux 2..~ sol ide ires d'une face de la plaque de support 38 verticale, e même solidaire par son autre face d'une cornière de su. port 39 rigidement liée par son aile supérieure au support 40 (pied fixe ou bras manipulateur), entre ce support 40 et la pince, le eur pneumatique x double effet llb, d'équilibrage, d'accostage et de étant fi yé rigidement également à 38, ,r ..e que sa tige 29 soit la cassette de guidage 11a, afin ,~77 d' obten'.. , dan ; cet.. exemple également, un guidage parallèle au vecteur n normal i plan d' assemblage des tôles 1. 30 Dans ce cas é alement, le module 11 d'équilibrage, cl' accostage e._ talonnage pneumatique est monté par la pour assurer corps 27 d assurant h détalonnage p__ , .mac 25 la. plaque solidaire du cassette 22 sur l'un des côtés du bâti 10 de la pince, en interface entre ce bâti 10 et la plaque de support 38, la cornière 39 et le support proprement dit 40, la cornière 39 et/ou la plaque de support 38, pouvant, éventuellement, être omise selon les configurations du support 40. En variante, comme d'ailleurs dans l'exemple des figures 8 à 10, le module 11 peut être monté en interface entre la plaque 38 et l'aile verticale de la cornière 39, le corps 22 de la cassette de guidage 11e étant fixé par exemple à la plaque 38 et les deux manchons 24 ainsi que le corps 27 de l'actionneur llb à la cornière 39, ou encore le module 11 peut être monté en interface entre l'aile horizontale de le cornière 39 et le support 40, le corps 22 de la cassette de guidage lla étant alors fixé par exemple à la cornière 39 et les deux manchons 24 ainsi que le corps 27 de l'actionneur llb au support 40. En variante é, alement, dans l'exemple des figures 11 à 13, les colonnes 23 peuvent être entourées, de part et d'autre des manchons 24, de ressorts 25 d'équilibrage, comme dans l'état de la ti.echnique selon les figures 1 à 3, de sorte que le sousnsemble mobile de la pince ainsi que le bâti et, éventuell at, une ou des parties du support rigidement solidaira (s) du bâti, se trouvent en. équilibre entre les ressorts. Dans ce cas, et également comme dans l'état de la technique selon les figures 1 à 3, l'actionneur llb associé peut être un actionneur à simple effet, hydraulique ou pneumatique, assurant seulementla fonction de détalonnage. Donc, dans l'exemple de la pince en C des figures 8 à 10, comme dans l'exemple de la pince en X des figures 11 à 13, le m'erre module d'équilibrage 11 peut autoriser des déplacements en translation du sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et de son bâti 10 par rapport au support 40, l'actionneu llb associé à la cassette de guidage lia de ce module 11 assurant le détalonnage en permettant de ramener le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) en position de référence, en butée par rapport au support 40. Dans les deux exemples, les déplacements en translation autorisés par le module 11 sont sensiblement perpendiculaires au plan d'assemblage des, tôles 1 à souder, en étant également sensiblement parallèles au déplacement du bras mobile 8 dans l'exemple de la pince en C des figures 8 à 10, et sensiblement parallèles à la direction des deux électrodes 2 et 9 bout boat en position de fermeture de la pince en X des figures il a 13. Les figures 14 et 15 représentent un autre exemple de pince en C selon l'invention, vue respectivement du côté de la pince proprement dite et en. position de fermeture, et du côté du module in Dendant d'équilibrage et pince ouverte, la pince prapremnt te étant montée sur une face d'un côté et le module indépendant d'équilibrage sur la face du côté opposé d'une le que d'interface rigide, représentée sur la figure 18, et commune à l'exemple de la pince en C des figures 14 à 15 et à l'exemple de la pince en X des figures 16 et 17, comme décrit ci-dessous. Comme rep eeenté sur la figure 14, la plaque d'interface 42 tésente, sur sa face 44 du côté de la pince proprement dite, d ux platines 45a et 45b de montage de l'actionneur de soudage 4, dont l'une, 45a, est utilisée pour la fixation rigide du corps 5 de l'actionneur de soudage 4 contre la face 44 de la plaque d'interface 42, sur la pince en C des Figures 14 et 15. Sur cette même face 44, sont rigidement fixés le transformateur de soudage 41, éventuellement par l'intermédiaire -l'une plaque de bâti, complétant la plaque d'interface 42 Pour constituer le bâti rigide 10, ainsi qu'un manchon fendu 46 fixé en saillie sur cette face 44 de la plaque _l' interface 42, et dans lequel est emmanché et serré, par vissage rapprochant l'une de l'autre deux parties du manchon 46 fendu, l'extrémité du bras fixe 3 qui est à l'opposé de l'électrode fixe 2, pour la bras fixe 3 à la plaque d'interface 42 secondaires 47 du transformateur 41 conducteurs 612( 111.3 l'autre 49, es_ lest i ne fixe 3, et. s'étend donc transformateur 41 jusqu'au manchon de serrage 46, de sorte que l'extrémit) iU. bras fixe 3 emmanchée et serrée dans ce manchon 4 6 , en contact électrique avec le conducteur rigide 40. L tre conducteur rd ide 49 perm t l'alimentati du bras mobile 8 et de l'électrode mobile 9 à 1', tré _té libre (e ce dernier, de préférence Ir l'intermédiaire d'un dispositif 50 de connexion souple électrique et rque, tel que décrit dans la demande de brevet FR 06 02-73, qui permet une alimentation électrique par au mbims un conducteur flexible central dans une gaine souple assurant simultanément l'alimentation en eau de retroic,sseme -t rie l 'électrode mobile 9 au travers du bras fixation rigide du . Sur deux sorties sont fixés deux 48 et 49, dont l'un 48, fixé sous à l'alimentation électrique du bras d' une des serties secondaires 47 du p mobile 8, sur lequel ce dispositif de connexion souple 50 est raccordé, comme représenté sur la figure 14. La figure 15 montre que le module indépendant 11' d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage est monté sur l'autre face 43 de la plaque d'interface 42, cette autre face 43 étant tournée vers un organe solidaire du support, par exemple vers une plaque de support telle que 38 ou vers l'aile verticale de la cornière de support 39 des figures 10 et 13, et sur lequel organe le module 11' peut prendre appui pour déplacer la plaque d'interface 42 et donc, avec elle, le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et/ou le bâti 10 éventuel, constituant la pince proprement dite. Comme clans les exemples précédents, le module 11' est constitué d'une cassette de guidage 11'a et d'un actionneur 11' b. Mais, dans c exemple, l'actionneur 11'b est monté dans la cassette 11'a. Cette casset de guidage 11'a comporte un cadre rigide rectangulaire traversé parallèlement à deux côtés opposés, de préférence les grands côtés, par deux colonnes de guidage xées de façon rigide à ladite plaque interface 42 m-:cn vis au travers des orifices 56 de réalisés dans )dnnes 23. 9e-3 colonnes 23 sont espacées, paral_nr, es guidées en translation à leurs extrémités su .-s Hers solidaires du cadre 51. Soli aire des colonnes 23 est fixée au moins une barrette 52 liée elle-même à. là 29 d'un actionneur linéaire 11' b de type vérin, parallèle aux colonnes 23 et s'étendant entre elles, et dont le cylindre 27 est fixé au cadre 51 de la cassette 11' . Le cadre 51 est lui-même vissé au moyen des taraudages 53 au bras manipulateur ou à un pied rigide 40 par l'intermédiaire t'une plaque de support telle que 38 ou l'aile verticale de la cornière de support 39 des figures 10 et 13. De sorte que l'actionneur 11'b est apte à commander l'accostage, l'équilibrage et le détalonnage de la pince. Ledit actionneur 11'b étant pneumatique à deux chambres de gaz sous pression de part et d'autre d'un piston relié rigidement par la tige 29 à l'une au moins des barrettes 52, afin de réaliser les deux moyens élastiques antagonistes d'équilibrage tel gu décrit sur les figures 8, 9 et 10. Dans cet exemple, la cassette 11'a est uniquement une cassette de guidage, l'actionneur 11'b étant un vérin pneumatique à double effet assurant les fonctions d'accostage, équilibrage et détalonnage pneumatique, mais, en variante, les parties des colonnes 23 de part et d' autre de la barrette 52 peuvent être entourées de quatre ressorts hélicoïdaux pour assurer un équilibrage à ressorts, auquel cas la casseste 11'a est une cassette de guidage et d'équilibrage stiq l'actionneur 11'b pouvant être un actionneur hydra ligue ou pneumatique à simple effet assurant ia font:ti de détalonnage seulement. Aine i, cornes le sous-cnsembie rigide (23, 52, 29) est f- la , aque l'(terface 42, et que le cadre 51 est CIgLE'l,-n-7-_ fixé au supDart, l'actionneur 11'b est acte à ccrat-i( -let des déplacemerts linéaires du seus- ensemble rigide avec la plaque d'interface 42 et la pince proprement dite sur l'autre face de cette plaque 42, parallèlement la direction de déplacement donnée par l'actionneur de soulage 4 au bras et à l'électrode 9 mobiles, c'est-à-dire sensiblement perpendiculairement au plan de l'assemblage des tôles à souder. Lorsque la cassette 11'e assure l'équilibrage élastique, .chaque colonne 23 est entourée de deux ressorts hélicoïdaux antagonistes tels que les ressorts 25 de l'exemple ce l'état de la technique des figures 1 à 3, chaque ressort: prenant appui par une extrémité sur le cadre 51 et par l'autre extrémité sur la barrette 52, du côté opposé à l'autre ressort. La pince proprement dite avec le transformateur 41 et la Plaque d'interface 42 sont alors en équilibre entre les ressorts. Lorsque la cassette 11'a assure seulement le guidage longitudinal, l'actionneur 11'b est alors pneumatique avec 28 de I ' a::tior._ par la tige 29 moyens élastiques c deux chambres 27a et 27b de part lin var i~ nte,sous pression, telles que les chambres d'autre cl' un piston, tel que le piston de .= figures 4 et 5, et relié rigidement barrette 52, afin de réaliser deux -z7,stes d' ,quiliorage sous-ensemble rigide e 52, 29) de la .ass•ett, dre d' Inter _a :e a plaque d' t r fixer le cadre 5.1 de sort à deux directions permettre r., rigidement fixé au support et i.e fi à la lace 43 de la plaque ect sur i.e face 43 de am.énagéa Pour pouvoir l'une ou l'autre d'au. cadre 51 est orienté des colonnes 23 selon l'une à l'autre, pour de la même plaque d'interface 42 et 54 de fi.. xat: 42 étant alors . eY•e?7iTTleTlt dans moins deux positions dans lesquelles r le long rpendicu_aires i a du même module il' également sur une pince en X, comme représenté sur les figures 16 et 17. A l'effet d'être également compatible avec une pince en X, la plaque d'interface 42 présente également une ouverture transversale circulaire 55, formant palier aménagé pour recevoir l'axe 13 de basculement du levier 14 supportant rigidement le bras mobile 8 avec l'électrode mobile 9 de la pince en X, comme représenté sur la figure 16. Sur cette figure 16, 1ne plaque de renforcement 56 est fixée de façon rigide entre l' extrémité de l'axe d'articulation 13 et le corps 5 de l'actionneur 4 de soudage, monté pivotant par son corps 5 sur la platine 45b sur la face 44 de la plaque d'interface 42. Comice dans les exemples précédents de pinces en X, la tige 7 de ''actIonneur 4 de soudage est également montée pivotante pas son extrémité extérieure au corps 5 dans une chape supelieurc du levier 14 ainsi basculé avec le bras mobile 8 par l'a(tionneur 4 autour de l'axe 13. Pour assurer les fonctions d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage de cette pince en X, sur l'autre face 43 de la ptiaque dterface 42 est monté le même module indépendant Il' 1le sur la pince en C des figures 14 et 15, mais, pour tenir -nempte du fait que, sur cette pince en X, les deux tlecttnd. 2 et 9 sont au bout d'extrémités recourbées l'une vers l'autre des bras 3 et 8, et donc que le vecteur ii normal au plan d' assemblage des tôles à souder est orienté sensiblement verticalement, et non plus sensiblement horizontalement comme sur la pince en C des figures 14 et 15, ce module indépendant 11' est fixé sur la platine de montage 54 sur cette face 43 de la plaque d'interface 42 de sorte que les colonnes 23 de la cassette de guidage 11'a et l'actionneur 11'b sont orientés sensiblement verticalement, ce qui est aisément permis par le vissage des quatre boulons au travers des orifices 57 dans les colonnes 23 pour la fixation du sous-ensemble rigide (23, 52, 29 de la cassette de guidage 11'a, la platine de montage 54 étant aménagé en conséquence, d'alésages taraudes. Ainsi, le module 11' , qui fonctionne dans les mêmes conditions et de la même manière que sur la pince en C des figures 14 et 1 procure encore un degré de liberté en translation perp ndiculairement au pian de l'assemblage des tôles à souder. Le module d'équilibrage, d'accostage et de détalonnage est don- apte à se monter sur la face 43 de la plaque d'int if 42 dans l'une ou l'autre de quatre positions autorisant des déplacements en translation sensiblement r ilêles à l'une ou l'autre de deux directi ra sen aidl e ment perpendiculaires entre elles, dans le plan de t ce 43, deux pdsi- ions oppdsées l'une :à l'autre -spondant à direction sensiblement hcrisdntir_ 00u pince en C comme sur les figures 14 et 15, Et les ;eu; dcsr:iens opposées correspondant à la direction nt verticale pour la pince en X des figures 16 es 1. S1_ les directidns d'action du module d'équilibrage ent être inclinées l'une sur l'autre, en passant d' une e:"? C a une pince en X, et inversement, sans que ces ire lions soient perpendiculaires l'une à l'autre, les m cans de fixation du cadre rigide 51 sur la platine 54 de la plaque d'interface 42 doivent être aménagés en conséquence. Dans les différentes réalisations de pinces en X et en C selon l'invention, on constate que le fait de déporter les fonctions d' équilibrage, d'accostage et de détalonnage à l'extérieur de l'ensemble constitué par le sous-ensemble mobile de la pince proprement dite et son bâti permet d'avoir un plus grand nombre de composants et sous-ensembles communs aux deux types de pinces, tout en réduisant le nombre d' éléments mobiles sur la pince proprement dite. Il en résulte également que l'invention permet de procurer les fonctions d'équilibrage, accostage et détalonnage sous la forme d'un module indépendant et optionnel, sans surcoût sur la pince de base, de type en C ou en X, ce qui st un avantage particulièrement intéressant dans le cas d'applications n'imposant pas la fonction d'équilibrage, comme cela est le cas lorsque le positionnement est assuré par un robot. Il en résulte aussi une importante implification de la pince de base, ainsi d'ailleurs g.du module d'équilibrage, qui peut être commun et standardis pour toutes les pinces, indépendamment de leur ciné:1 1:igle ou en C, du fait de la fixation du module sur les fa es latérales de la pinc , de préférence par l'intermédiaire d'une plaque d'interface, sur laquelle il suf d'orienter la cassette de guidage, et, éventuellement d'équilibrage, de façon à obtenir un déplacement .1 et de l'électrode fixes qui soit rû sensiblement perpendiculaire au plan d' assemblage des tôles | La pince comprend un bâti auquel est lié un sous-ensemble mobile comportant une extrémité fixe (2) et une extrémité mobile (9) solidaires respectivement d'un bras fixe (3) et d'un bras mobile (8), et un actionneur (4) en appui sur le bras fixe (3) pour déplacer le bras (8) et l'extrémité (9) mobiles par rapport aux bras (3) et extrémité (2) fixes, suivant un premier degré de liberté, en translation ou rotation, afin de fermer ou d'ouvrir la pince pour enserrer un assemblage de tôles entre les extrémités(2, 9) ou libérer cet assemblage de tôles, et un module d'équilibrage (11') introduisant un degré de liberté supplémentaire, en translation ou rotation, qui est déporté à l'extérieur de l'ensemble constitué par le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et le bâti.Application aux pinces en C et en X. | 1. Pince destinée à enserrer des tôles et utilisées en association avec un bras manipulateur, dit robot et comprenant - un bâti (10) rigide, lié à un support (40), tel qu'un pied rigide ou ledit robot, - un sous-ensemble mobile, lié audit bâti (10), et comportant :. un premier bras (3), dit fixe, un second bras (8), dit mobile, et un actionneur (4), prenant appui sur ledit bras fixe (3) pour déplacer le bras (8) mobile par rapport au bras (3) fixe, suivant. un premier degré de liberté, en translation ou rotation, afin de fermer ou d'ouvrir la pince pour, respectivement, enserrer un assemblage de tôles (1) entre les bras fixe et mobile (3, 8) ou libérer l'assemblage de tôles (1), et un module d' équilibrage (Il), introduisant un degré de Liberté supplémentaire, en translation ou rotation, entre ledit support (40) , d'une part, et, d'autre part, un ensemble intégrant ledit sous-ensemble mobile ( 3, 4, 8), afin ô' éq er 1 :- ..-or_t:_, exercés _, sur les extrémités (2, 9) reste i 0E bras fixe et bi e (3, 8) en position de f grue ut_ at_; r _ s-e en ce que ledit module d' équailibr a9e 1l est déporté à l'extérieur de l'ensemble constitué par "dit: sus-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et ledit bâti (1o) 2. Pince selon la 1, caractérisée en ce ledit module d'équilibrage 11) est combiné à des moyens que 1'b d'accostage permettant d'amener l'extrémité fixe (2) ~.au contact de l'assemblage de tôles (1), par déplacement dudit sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) après libération dudit degré de liberté supplémentaire, suite à un positionnement nitial de la pince ouverte avec un jeu initial entre l'assemblage de tôles (1) et l'extrémité fixe (2). 3. Pince selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit module d'équilibrage (11) est combiné à des moyens de détalonnage (11b) permettant de ramener et maintenir le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) en position de référence, en butée par rapport audit support (40). 4. Pince selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit module d'équilibrage {11) est monté en t rtace entre deux parties (38, 39) dudit support (40), 1,e première partie (38) est solidaire dudit bâti (10) et/( du sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9), et la seconde par ~ie U39) constitue le reste du support (40) ou. est ..da du reste du support (40). P on,..' une que., conque des _ ve dicat._ es a 3, ça rt.té_i.é 25 est mont r bâti (10) que ledit module d'équilibrage (11) entre ledit support (40) et ledit _._:semble mobi (?, 4, 8, 9). 6. Pince scion la 5, caractérisée en ce que ledit md_l_e 4' .pu_i_l _orage (11) se fixe sur un flanc du 30 bâti (10) :pportant-. sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et/ou du c _,rps I . l'actionneur du sous-ensemble ..-tobile. ' Pince ; . c ,J ._CT: _ une q ~?l. .:.t...onqt 1`. des bc'. d . ca t ï :s à que le module d' équilibrage (11) est pince de type en a mouuvement7. Pince selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit module d'équilibrage (11) autorise des déplacements en translation ou en rotation du sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et de son bâti (10) par rapport au support (40). 8. Pince selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le module d'équilibrage (11) comprend . - au moins une cassette de guidage (11a) du mouvement relatif, salon le degré de liberté supplémentaire, entre le sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) avec son bâti (10) et le support (40), au moins deux moyens élastiques (25 27a, 27b) d'équilibrage sollicitant de manière antagoniste au moins un organe (24, 28) qui est guidé dans ladite cassette de guidage (lia) ou solidaire en déplacement de ladite cassette (11a), et - au moins un actionneur (llb) d'accostage, de détalonnage et de blocage et maintien du sous-ensemble mobile (2, 40, 9) en position détala née. linéaire au ras . b_ic par ?S) 'rappo t. au bras )fixe .3,, de ~~ r sorte que _ï..es acenents en translation autorisés par ledit module (11_, sont sensiblement parallèles aux déplacement-3 du btaC. mobile l81, et donc sensiblement 30 perpendiculaires au plan d' assemblage des tôles (1). car antan i 25 mis en p10. Pince selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le module d'équilibrage (11) est mis en place sur une pince de type en X, à mouvement de rotation du bras mobile (8) par rapport au bras fixe (3), de sorte que les déplacements en translation autorisés par ledit module (11) sont sensiblement perpendiculaires au plan d'assemblage des tôles (1), et donc sensiblement parallèles à la direction des deux électrodes (2, 9) bout à bout en position de fermeture de la pince. 11. Pince selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le module d'équilibrage (11') est monté sur une ;rem ,_ère face (43) d'une plaque d' interface (42) qui e ,t tournée vers un organe (38, 39) solidaire du support (40) et sur lequel le module (11') prend appui pour déplacer ladite plaque d'interface (42), qui est solidaire par sa seconde face (4 4) du bâti (10) et/ou du sous-ensemble mobile (?, 3, 4, 3, ) 12 .Pi,ce selon la 11, caractérisée en ce que le module (YE .~'..'_:..;br.age 1') est apte à se monter sur ladite prer:^_Ère (43) de ladite plaque d'interface (42), dans l'une .' d'au moins deux positions autorisant des déplaceme i. translation sensiblement parallèle a r 'sp ..:::_ cu l'autre d'au moins deux directions inclinées entre 1les, et de préférence sensiblement perpendiculaires entre elles, dans plan de ladite première face en x., e ec selon que la pince est du type en C, ou .r à déplacements en ranslation ou en rotation du bras mobile (8) par rapport au bras fixe (3).13. Pince selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisée en ce que ladite seconde face (44) de la plaque d'interface (42) est équipée de moyens de fixation rigide (46 ; 45a) du bras fixe (3) et de l'actionneur (4) du sous- ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9). 14. Pince selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que l'outil est une pince à souder par résistance et que les extrémités (2, 9) respectivement des bras fixe et mobile (3, 8) sont des électrodes de soudage. 15. Pince selon la revend.icationl4, caractérisée en ce qu'un transformateur (41) de soudage est intégré à l'ensemble du sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9) et du bâti (10), et est solidaire du bâti (10) et/ou du bras f(3) . 16. Pince se on la . 15 telle que rattachée e J' une quelcon~ ue des 11 a 13, caractérisée en ce que le t r a..._ :) rmat ~u r (41) de soudage est f ix rigidement cl' interface 2). 1.7. seconde face (44) de la plaque or l'une (1 ((conque des à 13 et 16, c.ar,_ ._..~ risée en ce que ladite plaque 'interface (42) est percee a' _ne ouverture de passage (55) aménagée pour la reception d'un axe (13) d'articulation du bras mobile (8) en rotation, de préférence led.i.t: axe (13) d' articulation se t-. tintant également dans une plaque de renforcement _xée rigidement entre ledit axe (13)d'articulation et 1' actionneur (4) de soudage, sur une pince de type en X. 18. Pince selon l'une des 16 et 17, telle que rattachée à la 13, caractérisée en ce que deux conducteurs électriques (48, 49) sont fixés sur la sortie (47) du transformateur (41) de soudage et destinés chacun à l'alimentation électrique de l'un respectivement des deux bras mobile (8) et fixe (3) du sous-ensemble mobile (2, 3, 4, 8, 9), le conducteur (48) destiné au bras fixe (3) s'étendant de la sortie (47) du transformateur (41) à un manchon (46) de serrage, fixé en saillie sur la seconde face (44) de la plaqu( du bras fixe (3) 19. Pince s 13 et 166 à 18, caractérisée en comporte un parallèlement côtés, par deux es de guidage (23) :`Axées de façon rigide a 1r dit plaque d'interface (42) espacées et parai i et gl..11 _ en tl: anslat::i o ?. a leurs extrémités sur des paliers ._ o1: >>. a ires du cadre (51), au moins une barrette aire des coi. it ces (23) et liée elle- 'un actionneur linéaire (11'b) de type vérin, pan: .. e aux colonnes (23) et s'étendant entre elles, et dont le cy I ndre (27) est fixé au cadre (51) de la cassette ' I cadra (51) étant f.._.'F-' de façon directe 01..1 30 au moyen 'un support intermédiaire rigide au bras manipulateur >u un pied. rigide , ou nversement, le cadre (51) étant fixé rigidement à la première face (43) de la d'interface (42), pour la fixation rigide ladite plaque d' interface (42). 1...n l'une quelconque:: des 11, telle que rattachée à la 8, que la cassette de guidage (11'a) odre rigide rectangulaire (51), traversé deux côtés opposés, de préférence les grands (52) étant ,.txé même à la tigeplaque d'interface (42) et le sousensemble rigide constitué par les colonnes (23) et la ou les barrettes (52) est fixé de façon directe ou au moyen d'un support intermédiaire rigide au bras manipulateur ou à un pied rigide, de sorte que l'actionneur (11'b) est apte à commander l'accostage et le détalonnage, au moins une colonne (23) de guidage étant entourée de deux ressorts hélicoïdaux antagonistes prenant chacun appui . par une extrémité sur le cadre (51) et par l'autre extrémité sur une au moins des barrettes (52), du côté opposé à l'autre ressort, ou ledit actionneur (11'b) étant pneumat_que à deux chambres de gaz sous pression de part et d'autre d'un piston relié rigidement par la tige (29) à l'une au moins des barrettes (52), afin de réaliser les deux moyens élastiques antagonistes d'équilibrage. | B | B23,B25 | B23K,B25J | B23K 11,B25J 18 | B23K 11/11,B23K 11/31,B25J 18/00 |
FR2892787 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE DE RAPPORT DE VITESSE POUR TRANSMISSION DE VEHICULE VARIABLE CONTINUMENT | 20,070,504 | CONTINêMENT ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale un dispositif de commande de rapport de vitesse agencé pour commander le rapport de vitesse d'une transmission de véhicule variable continûment, de telle sorte que la valeur réelle de la vitesse d'entrée de la transmission coïncide avec une valeur cible de la vitesse d'entrée et plus particulièrement, pour fixer à la demande la valeur de vitesse d'entrée cible pour l'accélération d'un véhicule. Description de la technique associée En tant que transmission variable continûment disposée sur un véhicule à moteur, on connaît un dispositif de commande de rapport de vitesse agencé pour commander le rapport de vitesse de la transmission variable continûment, de telle sorte que la valeur réelle de la vitesse d'entrée de la transmission coïncide avec une valeur cible de la vitesse d'entrée, qui est fixée sur la base de l'état d'avancement du véhicule, comme représenté par sa vitesse d'avancement et l'importance de l'actionnement de la pédale d'accélérateur. JP-2001-3301434A décrit un exemple d'un tel dispositif de commande de rapport de vitesse pour une transmission d'un véhicule variable continûment. Ce dispositif de commande de rapport de vitesse est agencé de manière à fixer une valeur cible transitoire de la vitesse d'entrée de la transmission, afin de varier en suivant une courbe d'un retard de temps du premier ordre, durant l'avancement normal du véhicule, et pour commander par rétroaction le rapport de vitesse de la transmission variable continûment de façon que la vitesse d'entrée réelle coïncide d'abord avec la valeur de vitesse transitoire et finalement, coïncide avec une valeur cible finale, de telle sorte que le rapport de vitesse de la transmission soit modifié jusqu'à un taux de changement de vitesse ne provoquant pas de choc de changement de vitesse ou de retard de changement de vitesse de la transmission. D'autre part, pour une accélération rapide du véhicule sur demande avec une importance relativement grande d'actionnement de la pédale d'accélérateur, le dispositif de commande de rapport de vitesse met en oeuvre, durant une période de changement de vitesse rapide, un accroissement par échelon de la vitesse d'entrée cible transitoire jusqu'à une valeur inférieure à la valeur cible finale, de façon que le rapport cible de la transmission soit modifié à un taux relativement élevé pour satisfaire aux exigences du conducteur du véhicule pour faire rapidement accélérer le véhicule. Durant une période de changement de vitesse à taux constant, qui suit la période de changement de vitesse rapide durant laquelle la différence entre les vitesses d'entrée cible réelle et transitoire a été réduite jusqu'à une certaine quantité par la commande de rétroaction du rapport de vitesse de la transmission, le dispositif de commande de rapport de vitesse augmente progressivement, par exemple, augmente linéairement, la vitesse d'entrée cible transitoire jusqu'à la vitesse cible finale, pour réduire encore ainsi la différence de vitesse d'entrée indiquée ci-dessus, de telle sorte que le rapport de vitesse soit modifié à un taux relativement bas, pour éviter le choc de changement de vitesse à la fin de l'action de changement de vitesse. Le rapport de vitesse de la transmission variable continûment est commandé par rétroaction de façon que la vitesse d'entrée réelle coïncide initialement avec la valeur cible transitoire ainsi fixée puis, avec la vitesse cible finale. L'accroissement par échelon de la vitesse cible transitoire de la vitesse d'entrée à la demande pour une accélération rapide du véhicule avec un enfoncement rapide de la pédale d'accélérateur d'une grande quantité pour faire avancer le véhicule avec un haut degré de confort de conduite, a pour conséquence une accélération rapide du véhicule, satisfaisant le souhait du conducteur du véhicule pour une conduite puissante du véhicule. Lorsque la valeur de l'accélération du véhicule, comme souhaité par le conducteur du véhicule, n'est pas assez élevée, l'accroissement par échelon de la vitesse d'entrée cible transitoire ayant pour conséquence l'accélération rapide du véhicule présente de manière défavorable un risque de dégradation du confort de conduite, tel qu'il est ressenti par le conducteur du véhicule.35 RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée en considérant l'arrière-plan technologique décrit ci-dessus. En conséquence, un objet de la présente invention est de fournir un dispositif de commande de rapport de vitesse pour une transmission d'un véhicule variable continûment, dont le rapport de vitesse est commandé de telle sorte que la vitesse d'entrée réelle de la transmission coïncide avec une valeur cible fixée sur la base de la condition de déplacement ou état d'avancement du véhicule, dispositif de commande de rapport de vitesse qui est agencé de manière à fixer à la demande de façon adéquate la valeur cible transitoire de la vitesse d'entrée pour une accélération du véhicule avec un actionnement de l'élément d'accélération du véhicule, de telle sorte que la valeur cible transitoire fixée représente de manière adéquate l'exigence d'accélération du véhicule du conducteur du véhicule. L'objectif indiqué ci-dessus peut être atteint selon le principe de cette invention, qui fournit une transmission variable continûment, disposée dans un chemin de transmission d'énergie entre une source d'énergie motrice et une roue motrice d'un véhicule, de telle sorte que la vitesse d'entrée réelle de la transmission variable continûment coïncide avec une vitesse d'entrée cible fixée sur la base de l'état d'avancement du véhicule, le dispositif de commande de rapport de vitesse comprenant : (a) une partie de détermination d'exigence d'accélération pouvant être actionnée, sur la base de l'actionnement d'un élément d'accélération de véhicule, pour déterminer si une accélération non rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule et si une accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur, et (b) une partie de détermination de vitesse d'entrée cible pouvant être actionnée, lors de la détermination par la partie de détermination d'exigence d'accélération que l'accélération non rapide du véhicule est requise par le conducteur, pour (i) mettre en oeuvre un accroissement par échelon instantané de la vitesse d'entrée cible jusqu'à une première vitesse d'entrée cible transitoire qui est supérieure à la vitesse d'entrée réelle, (ii) maintenir la vitesse d'entrée cible à la première vitesse d'entrée cible transitoire dans une première partie d'une période de changement de vitesse rapide, (iii) réduire instantanément, à la fin de la première partie de la période de changement de vitesse rapide, la vitesse d'entrée cible jusqu'à une valeur initiale d'une seconde vitesse d'entrée cible transitoire, valeur initiale qui est proche de la vitesse d'entrée réelle et inférieure à la première vitesse d'entrée cible transitoire, et (iv) augmenter progressivement, dans une seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à la première partie, la vitesse d'entrée cible revenant vers la première vitesse d'entrée cible transitoire et, lors de la détermination par la partie de détermination d'exigence d'accélération que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible maintenant la vitesse d'entrée cible à la première vitesse d'entrée cible transitoire durant la période de changement de vitesse rapide, sans se fixer à la seconde vitesse d'entrée cible transitoire. Dans le dispositif de commande de rapport de vitesse de la présente invention décrit ci-dessus, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible met en oeuvre un accroissement par échelon instantané de la vitesse d'entrée cible jusqu'à la première vitesse cible transitoire et maintient la vitesse d'entrée cible transitoire à la première valeur cible transitoire dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide, lorsque la partie de détermination d'exigence d'accélération a déterminé, sur la base de l'importance de l'actionnement de l'élément d'accélération du véhicule, que l'accélération non rapide (normale) (pas l'accélération rapide) du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. À la fin de la première partie de la période de changement de vitesse rapide, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible réduit instantanément la vitesse d'entrée cible transitoire jusqu'à une valeur initiale d'une seconde vitesse d'entrée cible transitoire, valeur initiale qui est proche de la vitesse d'entrée réelle et inférieure à la première vitesse d'entrée cible transitoire. Dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à la première partie, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible augmente progressivement la seconde vitesse d'entrée cible transitoire revenant vers la première vitesse d'entrée cible transitoire. En conséquence, le rapport de vitesse de la transmission variable continûment est initialement modifié à un taux comparativement élevé dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide, pour une accélération relativement rapide du véhicule, fonction de l'actionnement de l'élément d'accélération du véhicule, et modifié par la suite à un taux comparativement bas dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide, pour une accélération relativement lente du véhicule, de telle sorte que le véhicule accélère à un taux commandé de manière adéquate durant la commande du rapport de vitesse, de telle sorte que le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule soit répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y. D'autre part, lorsque la partie de détermination d'exigence d'accélération a déterminé que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible maintient la vitesse d'entrée cible à la première vitesse d'entrée cible transitoire durant toute la période de changement de vitesse rapide, sans se fixer à la seconde valeur cible transitoire, de telle sorte que le rapport de vitesse de la transmission variable continûment soit modifié durant toute la période de changement de vitesse rapide, à un taux élevé pour une accélération rapide du véhicule fonction d'un actionnement rapide de l'élément d'accélération du véhicule, de telle sorte que le souhait du conducteur du véhicule pour une accélération rapide du véhicule soit répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse. Ainsi, la vitesse d'entrée cible transitoire est fixée différemment selon que l'accélération non rapide ou l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, de telle sorte que le rapport de vitesse de la transmission variable continûment soit commandé à un taux conforme au souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule. Selon une première forme préférée du dispositif de commande de rapport de vitesse de cette invention, la partie de détermination de vitesse cible d'entrée augmente progressivement la seconde vitesse d'entrée cible transitoire vers la première vitesse d'entrée cible transitoire en suivant une courbe d'un retard de temps du premier ordre. Dans cette forme de cette invention, la seconde vitesse d'entrée cible transitoire qui est initialement proche de la vitesse réelle de l'arbre d'entrée est progressivement augmentée revenant vers la première valeur cible transitoire en suivant la courbe du retard de temps du premier ordre, de façon que le rapport de vitesse de la transmission variable continûment soit modifié à un taux relativement bas convenable pour une accélération relativement lente du véhicule tout en évitant un choc de changement de vitesse ou un changement de vitesse retardé de la transmission variable continûment, dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à la première partie durant laquelle le rapport 5 de vitesse est modifié à un taux relativement élevé. Dans un agencement avantageux de la première forme préférée de l'invention décrite ci-dessus, la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 définie par la courbe du retard de temps du premier ordre est représentée par une équation NIN*p2(t) = 1 û e-tn-, dans laquelle 10 T est une constante de temps qui diminue avec une augmentation du taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement dudit élément d'accélération du véhicule. Dans cet agencement, le taux de variation du rapport de vitesse de la transmission variable continûment dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide augmente 15 avec l'augmentation du degré d'exigence d'accélération du véhicule en conséquence de l'actionnement de l'élément d'accélération du véhicule par le conducteur du véhicule, de telle sorte que l'exigence du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule puisse être répercutée de manière plus adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse de la 20 transmission variable continûment. Selon une deuxième forme préférée de cette invention, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible détermine la première vitesse d'entrée cible transitoire sur la base de l'importance de l'actionnement de l'élément d'accélération du véhicule et de la vitesse d'avancement du 25 véhicule. Dans la forme présente de l'invention, le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule peut être répercuté de manière plus adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse de la transmission variable continûment. Selon une troisième forme préférée de cette invention, la 30 longueur de la première partie de la période de changement de vitesse rapide est déterminée sur la base du taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement de l'élément d'accélération du véhicule. Dans cette forme de l'invention, le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule peut être répercuté de manière plus adéquate 35 sur le taux de variation du rapport de vitesse de la transmission variable continûment. Selon une quatrième forme préférée de cette invention, la partie de détermination d'exigence d'accélération détermine une exigence d'accélération non rapide du véhicule et une exigence d'accélération rapide du véhicule, sur la base d'au moins une grandeur parmi : l'importance de l'actionnement de la pédale d'accélérateur fournie comme élément d'accélération du véhicule ; l'angle d'ouverture du papillon des gaz fourni comme source d'énergie motrice et commandé par l'élément d'accélération du véhicule ; le taux de variation de l'importance de l'actionnement de la pédale d'accélérateur le taux de variation de l'angle d'ouverture du papillon des gaz ; l'importance de l'injection de carburant dans les conduites d'admission ou les cylindres d'un moteur fourni en tant que source d'énergie motrice ; la quantité d'air d'entrée introduit dans les conduites d'admission et tout autre paramètre représentant un degré d'exigence d'accélération du véhicule. Selon une cinquième forme préférée de cette invention, la transmission variable continûment est une transmission variable continûment du type à courroie et poulies incluant une paire de poulies de diamètre variable dont les largeurs effectives sont variables et une courroie de transmission reliant la paire de poulies de diamètre variable. À titre de variante, la transmission variable continûment est une transmission variable continûment du type à traction incluant une paire de cônes pouvant tourner autour d'un axe commun et une pluralité de rouleaux dont chacun peut tourner autour d'un axe coupant l'axe commun, et qui sont intercalés entre, et en contact par pression avec, la paire de cônes, et dans lequel le rapport de vitesse de la transmission variable continûment est variable en modifiant l'angle de l'intersection entre l'axe comme et l'axe de rotation de chaque rouleau. Selon une sixième forme préférée de cette invention, la source d'énergie motrice comporte un moteur à combustion interne tel qu'un moteur à essence et un moteur diesel. La source d'énergie motrice peut inclure en outre, une source motrice auxiliaire telle qu'un moteur électrique ou des moteurs électriques. À titre de variante, la source d'énergie motrice est constituée seulement d'un moteur électrique ou de moteurs électriques. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs, caractéristiques, avantages et la signification technique et industrielle de la présente invention ci-dessus, ainsi que d'autres, seront mieux compris en lisant la description détaillée qui suit des modes de réalisation préférés de l'invention, considérée en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique illustrant un système de motorisation de véhicule incluant une transmission variable continûment commandée par un dispositif de commande de rapport de vitesse construit selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est un schéma par blocs montrant les éléments majeurs d'un système de commande électrique pour commander le système de motorisation de véhicule ; la figure 3 est un schéma de circuit hydraulique illustrant les parties majeures d'une unité de commande hydraulique agencée pour commander la tension de courroie de la transmission variable continûment, le rapport de vitesse de la transmission et les pressions hydrauliques à appliquer à un embrayage en marche avant et un freinage en marche arrière, qui sont en prise de manière sélective selon l'actionnement du levier de changement de vitesse ; la figure 4 est une vue montrant un exemple d'une carte de commande de rapport de vitesse utilisée pour fixer une valeur cible de la vitesse d'entrée de la transmission variable continûment, pour commander l'action de changement de vitesse de la transmission ; la figure 5 est un exemple d'une carte de commande de tension de courroie utilisée pour déterminer la pression hydraulique requise à appliquer à la transmission variable continûment, pour commander la tension de courroie, sur la base du rapport de vitesse de la transmission et de l'importance de l'actionnement de la pédale d'accélérateur ; la figure 6 est un schéma fonctionnel par blocs illustrant les parties de commande fonctionnelle d'un dispositif de commande électronique du système de commande électronique de la figure 2 ; la figure 7 est une vue montrant un exemple d'une carte de commande de rapport de vitesse utilisée pour fixer une première valeur cible transitoire de la vitesse d'entrée de la transmission variable continûment, pour commander l'action de changement de vitesse de la transmission ; la figure 8 est un organigramme illustrant un sous-programme de commande exécuté par l'unité de commande électronique représentée sur la figure 2, pour fixer la valeur de la vitesse d'entrée cible de la transmission variable continûment, lors de la détermination d'une exigence d'accélération du véhicule, pour commander le rapport de vitesse de la transmission variable continûment ; la figure 9 est un chronogramme destiné à expliquer le fonctionnement de la commande du rapport de vitesse de la transmission selon l'organigramme de la figure 8, lors de la détermination d'une exigence d'accélération normale ou non rapide du véhicule ; la figure 10 est un chronogramme destiné à expliquer le fonctionnement de la commande du rapport de vitesse de la transmission selon l'organigramme de la figure 8, lors de la détermination d'une exigence d'accélération rapide du véhicule ; et la figure 11 est un organigramme fragmentaire correspondant à l'organigramme de la figure 8, illustrant les étapes d'un sous-programme de commande pour fixer la vitesse d'entrée cible selon un autre mode de réalisation de cette invention, ces étapes étant différentes de celle de l'organigramme de la figure 8. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Les modes de réalisation préférés de cette invention vont être décrits en détail en référence aux dessins annexés. En se référant d'abord à la vue schématique de la figure 1, est illustré un système de motorisation de véhicule 10 incluant une transmission variable continûment (CVT) 18 du type à courroie et poulies, qui est commandée par un dispositif de commande de rapport de vitesse construit selon un mode de réalisation de l'invention. Le système de motorisation de véhicule 10 est du type installé transversalement, utilisé convenablement sur un véhicule FF (véhicule à traction avant à moteur à l'avant) et comporte une source d'énergie motrice sous la forme d'un moteur à combustion interne 12. La sortie du moteur 12 est transmise aux roues motrices gauche et droite 24R, 24L, d'un véhicule à moteur par l'intermédiaire du vilebrequin du moteur 12, d'un dispositif de transmission d'énergie actionné par un fluide sous la forme d'un convertisseur de couple 14, d'un dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16, de la transmission variable continûment indiquée ci-dessus 18, d'un dispositif d'engrenage réducteur 20 et d'un dispositif d'engrenage différentiel 22. Le convertisseur de couple 14 comporte une turbine de pompage 14p reliée au vilebrequin du moteur 12 et une pale de turbine 14t reliée au dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 par l'intermédiaire d'un arbre de turbine 34, jouant le rôle d'élément de sortie du convertisseur de couple 14. Entre la turbine de pompage 14p et la pale de turbine 14t, est disposé un embrayage de verrouillage 26 comportant une chambre hydraulique d'embrayage et une chambre hydraulique de débrayage. Cet embrayage de verrouillage 26 est embrayé ou débrayé de manière sélective par la commande des écoulements d'un fluide de travail sous pression vers et depuis les chambres hydrauliques d'embrayage et de débrayage par l'intermédiaire d'un dispositif de vanne de commutation (non représenté) incorporé dans une unité de commande hydraulique 100 représentée sur les figures 2 et 3. Lorsque l'embrayage de verrouillage 26 est mis dans son état entièrement embrayé, la turbine de pompage 14p et la pale de turbine 14t tournent ensemble. Le fluide de travail sous pression pour embrayer et débrayer l'embrayage de verrouillage est généré par une pompe à huile mécanique 28, qui est également utilisée pour commander les actions de changement de vitesse et la tension de courroie de la transmission variable continûment 18 et pour délivrer le fluide de travail en tant que lubrifiant à divers éléments du système de motorisation de véhicule 10. Le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est principalement constitué d'un ensemble d'engrenages planétaires du type à double pignon incluant un planétaire 16s solidaire de l'arbre de turbine 34 du convertisseur de couple 14, d'un support 16c solidaire de l'arbre d'entrée 36 de la transmission variable continûment 18 et d'une couronne d'entrée 16r fixée de manière sélective à son carter par l'intermédiaire d'un frein de marche arrière B1. Le support 16c et la couronne 16s sont reliés l'un à l'autre de manière sélective par l'intermédiaire d'un embrayage de marche avant Cl. L'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1, coopèrent pour agir en tant que dispositif de débrayage et sont des dispositifs de couplage par frottement actionnés de manière hydraulique qui sont embrayés par frottement et sont débrayés par des dispositifs d'actionnement hydrauliques. Lorsque l'embrayage de marche avant Cl est mis dans son état embrayé tandis que l'embrayage de marche arrière B1 est mis dans son état débrayé, les éléments rotatifs du dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 tournent ensemble, et l'arbre de turbine 34 est directement relié à l'arbre d'entrée 36, de telle sorte que le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est mis dans son état de marche avant pour transmettre une force motrice en marche avant du véhicule à la transmission variable continûment 18. Lorsque le frein de marche arrière B1 est mis dans son état embrayé, tandis que l'embrayage de marche avant Cl est mis dans son état débrayé, le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est mis dans son état de marche arrière, dans lequel l'arbre d'entrée 36 tourne dans le sens inverse du sens de rotation de l'arbre de turbine 34, de telle sorte qu'une force motrice en marche arrière du véhicule est transmise à la transmission variable continûment 18. Lorsque l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 son tous deux mis dans leur état débrayé, le dispositif de commutation marche avant/marche arrière 16 est mis dans son état au point mort, dans lequel aucune force motrice du véhicule n'est transmise à la transmission variable continûment 18. La transmission variable continûment 18 comporte un élément du côté entré sous la forme d'une poulie d'entrée de diamètre variable (galet primaire) 42 montée sur son arbre d'entrée 36 et ayant un diamètre variable, un élément du côté sortie sous la forme d'une poulie de sortie de diamètre variable (galet secondaire) 46 montée sur son arbre de sortie 44 et ayant un diamètre variable et une courroie de transmission 48 reliant ces poulies d'entrée et de sortie 42, 46. Une force d'entraînement est transmise de la poulie d'entrée 42 à la poulie de sortie 44 par l'intermédiaire de la courroie de transmission 48 maintenue en contact par frottement avec les poulies d'entrée et de sortie 42, 46. Les poulies d'entrée et de sortie de diamètre variable 42, 46, comportent respectivement des éléments rotatifs stationnaires 42a, 46a, montés fixement sur les arbres respectifs d'entrée et de sortie 36, 44, des éléments rotatifs mobiles 42b, 46b, montés axialement de manière coulissante et non rotative sur les arbres d'entrée et de sortie respectifs 36, 44 et des vérins hydrauliques du côté entrée et du côté sortie 42c, 46c, chacun pouvant être actionné pour modifier la largeur d'une gorge en V définie par et entre les éléments rotatifs stationnaires et mobiles 42a et 42b ou 46a et 46b. La pression hydraulique (pression de commande de rapport de vitesse PRATIO) du vérin hydraulique du côté entré 42c est commandée par l'unité de commande hydraulique 100, pour modifier ainsi les largeurs des gorges en V des deux poulies de diamètre variable 42, 46, pour modifier le diamètre effectif de la courroie de transmission 48, de façon que le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 (= vitesse NIN de l'arbre d'entrée 36/vitesse Nom- de l'arbre de sortie 44) soit variable continûment. La pression hydraulique (pression de commande de tension de courroie PBELT) du vérin hydraulique du côté sortie 46c est également commandée par l'unité de commande hydraulique 100, pour commander ainsi la tension de la courroie de transmission 48 de façon à éviter le glissement de la courroie de transmission 48. En se référant ensuite au schéma par blocs de la figure 2, sont représentés les éléments majeurs d'un système de commande électrique pour commander le système de motorisation de véhicule 10. Le système de commande électrique comporte un dispositif de commande électronique 50 qui est constitué principalement par un micro-ordinateur incorporant un CPU (unité centrale de traitement), une RAM (mémoire àaccès aléatoire), une ROM (mémoire à lecture seule) et une interface d'entrée-sortie. Le CPU fonctionne en exécutant des opérations de traitement de signal conformément à un programme de commande enregistré dans la ROM, tout en utilisant une fonction de mémorisation de données temporaires de la RAM, pour commander la sortie du moteur 12, les actions de changement de vitesse et la tension de courroie de la transmission variable continûment 18 et la capacité de couple de l'embrayage de verrouillage 26, par exemple. Le dispositif de commande électronique 50 peut inclure des parties de commande séparées pour commander le moteur 12, la transmission variable continûment 18, l'embrayage de verrouillage 26, etc., comme nécessaire. Le dispositif de commande électronique 50 est agencé pour 35 recevoir divers signaux tels que : le signal de sortie d'un capteur de vitesse de moteur 52 indiquant la position angulaire AcR( ) et la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur 12, correspondant à la vitesse de fonctionnement (vitesse de moteur) NE du moteur 12 ; le signal de sortie d'un capteur de vitesse de turbine 54 indiquant la vitesse de rotation (vitesse de turbine) NT de l'arbre de la turbine 34 ; le signal de sortie d'un capteur de vitesse d'arbre d'entrée 56 indiquant la vitesse de rotation (vitesse d'arbre d'entrée) NIN de l'arbre d'entrée 36 de la transmission variable continûment 18 ; le signal de sortie d'un capteur de vitesse de véhicule 58 indiquant la vitesse de rotation (vitesse d'arbre de sortie) NouT de l'arbre de sortie 44 de la transmission variable continûment 18, d'après laquelle on peut obtenir la vitesse d'avancement V du véhicule ; le signal de sortie d'un capteur d'ouverture de papillon des gaz 60 indiquant l'angle d'ouverture OTH du papillon électronique des gaz 30 disposé dans la conduite d'admission 32 du moteur 12 ; le signal de sortie d'un capteur de température d'eau 64 indiquant la température Tw de l'eau de refroidissement du moteur 12 ; le signal de sortie d'un capteur de température d'huile CVT 64 indiquant la température TovT du fluide de travail dans les circuits hydrauliques pour la transmission variable continûment 18, etc. ; le signal de sortie d'un capteur d'importance d'actionnement d'accélérateur 66 indiquant l'importance d'actionnement Aoo de l'élément accélérateur du véhicule sous la forme d'une pédale d'accélérateur 68 ; le signal de sortie d'un commutateur de pédale de frein 70 indiquant l'état actionné BON de la pédale de frein pour actionner un système de freinage de service du véhicule ; et le signal de sortie d'un capteur de position de changement de vitesse 72 indiquant la position sélectionnée Ps du levier de changement de vitesse 74. Le dispositif de commande électronique 50 est agencé pour générer divers signaux tels que : un signal de commande pour commander un dispositif d'actionnement de papillon des gaz 76 pour ouvrir et fermer le papillon électronique des gaz 30 en fonction de l'importance d'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68 (appelée ci-après importance d'actionnement de l'accélérateur Acc ), pour commander la sortie du moteur 12 ; un signal d'injection de carburant pour commander l'importance d'injection du carburant depuis un dispositif d'injection de carburant 78 ; un signal de commande de temps d'allumage pour commander le temps d'allumage du dispositif d'allumage 76 ; divers signaux de commande destinés à être appliqués à l'unité de commande hydraulique 100, tels que des signaux de commande destinés à être appliqués à des vannes à solénoïde électrovalves marche-arrêt DS1 et DS2 pour commander la pression de commande de rapport de vitesse PRA10 pour modifier le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18, un signal de commande destiné à être appliqué à une vanne à solénoïde linéaire SLT pouvant être actionnée pour recevoir une pression de ligne PL pour commander la pression de commande de tension de courroie PBELT pour régler la tension de la courroie de transmission 48 et un signal de commande destiné à être appliqué à une vanne à solénoïde linéaire (non représentée) pour les actions d'embrayage, de débrayage et de glissement de l'embrayage de verrouillage 26 pour régler la capacité de couple de l'embrayage de verrouillage 26. La pression de ligne PL est réglée par une vanne régulatrice du type à limitation de pression (non représentée) dans l'unité de commande hydraulique 100, en commandant la pression hydraulique générée par la pompe à huile de type mécanique 28 actionnée par le moteur 28. La pression de ligne PL est réglée à une valeur fonction de l'action de charge du moteur 12, qui est représentée par l'importance d'actionnement de l'accélérateur Arc ou l'angle d'ouverture 0TH du papillon électronique des gaz 30. Le véhicule est muni d'un levier de changement de vitesse 74 (représenté sur les figures 2 et 3) qui est disposé à côté du siège du conducteur et qui peut être actionné manuellement dans une position choisie parmi cinq positions de fonctionnement P , R , N , D et L . La position P est une position de stationnement dans laquelle le système de motorisation de véhicule 10 est mis dans un état au point mort pour interrompre son chemin de transmission d'énergie et dans lequel le mouvement rotatif de l'arbre de sortie 44 est mécaniquement empêché par un mécanisme de stationnement convenable. La position R est une position de marche arrière dans laquelle l'arbre de sortie 44 tourne en sens inverse pour faire reculer le véhicule et la position N est une position de point mort dans laquelle le système de motorisation de véhicule 10 est mis dans sa position de point mort. La position D est une position de marche avant dans laquelle l'arbre de sortie 44 tourne 15 dans le sens de la marche avant pour faire avancer le véhicule, la transmission variable continûment 18 étant mise dans son état de changement de vitesse automatique et la position L est une position de frein moteur pour faire avancer le véhicule, dans laquelle le frein moteur est appliqué au véhicule. En se référant au schéma de circuit hydraulique de la figure 3, sont illustrées les parties majeures de l'unité de commande hydraulique 100 agencée pour commander la tension de courroie et le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 et les pressions hydrauliques à appliquer à l'embrayage de marche avant Cl et au frein de marche arrière B1 en fonction de la position sélectionnée du levier de vitesse 74. L'unité de commande hydraulique 100 comporte une vanne de commande de tension de courroie 110 pouvant être actionnée pour commander la pression hydraulique du vérin hydraulique du côté sortie 46c, c'est-à-dire, la pression de commande de tension de courroie PBELT de façon à éviter le glissement de la courroie de transmission 48, une vanne d'augmentation de rapport de vitesse 116 et une vanne de réduction de rapport de vitesse 118 pouvant être actionnées pour commander la pression hydraulique du vérin hydraulique du côté entrée 42c, c'est-à-dire, la pression de commande de rapport de vitesse PRA o de façon à modifier en continu le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 et une vanne manuelle 120 pouvant être actionnée pour commuter mécaniquement un circuit hydraulique pour embrayer et débrayer de manière sélective l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1. La vanne manuelle 120 comporte un port d'entrée 120a qui reçoit une pression de modulateur PM générée par une vanne de modulateur (non représentée) sur la base de la pression de ligne PL. C'est-à-dire que la vanne de modulateur peut être actionnée pour générer le fluide de travail ayant la pression de modulateur PM. La vanne manuelle 120 comporte en outre, un port de sortie de marche avant 120f, un port de sortie de marche arrière 120r et un port d'évacuation EX. Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est actionné dans la position D ou L , la vanne manuelle 120 est actionnée dans une position dans laquelle la pression de modulateur PM est appliquée, en tant que pression de sortie de marche avant, à l'embrayage de marche avant Cl par l'intermédiaire du port de sortie de marche avant 120f, tandis que le fluide de travail est évacué du frein de marche arrière B1 par l'intermédiaire du port de sortie de marche arrière 120r et du port d'évacuation EX vers un réservoir exposé à la pression atmosphérique, par exemple, de façon que l'embrayage de marche avant Cl soit embrayé tandis que le frein de marche arrière BI est débrayé. Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est actionné dans la position R , la vanne manuelle 120 est actionnée dans une position dans laquelle la pression de modulateur PM est appliquée, en tant que pression de sortie de marche arrière, au frein de marche arrière B1 par l'intermédiaire du port de sortie de marche arrière 120r, tandis que le fluide de travail est évacué de l'embrayage de marche avant Cl par l'intermédiaire du port de sortie de marche avant 120f et du port d'évacuation EX vers le réservoir, de façon que l'embrayage de marche arrière B1 soit embrayé tandis que l'embrayage de marche avant Cl est embrayé. Lorsque le levier de changement de vitesse 74 est actionné dans la position P ou N , la vanne manuelle 120 est actionnée dans une position dans laquelle un passage de fluide reliant le port d'entrée 120a et le port de sortie de marche avant 120f, et un passage de fluide reliant le port d'entrée 120a et le port de sortie de marche arrière 120r sont tous deux fermés ou coupés et le fluide de travail est évacué de l'embrayage de marche avant Cl et du frein de marche arrière B1, de telle sorte que l'embrayage de marche avant Cl et le frein de marche arrière B1 soient tous deux débrayés. La vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 comporte un port d'entrée-sortie 116t et un port d'entrée-sortie 116i, et comporte un tiroir 116a mobile axialement pour ouvrir et fermer ces ports d'entrée- sortie 116t, 116i, et un moyen de poussée sous la forme d'un ressort 116b poussant le tiroir 116a dans le sens de la communication entre les deux ports d'entrée-sortie 116t, 116i. La vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 comporte en outre, une chambre d'huile 116c qui reçoit le ressort 116b et qui reçoit la pression de sortie sous la forme d'une pression de commande Pst de la vanne à solénoïde marche-arrêt DS2 dont le rapport cyclique est commandé par le dispositif de commande électronique 50, pour générer une force de poussée agissant sur le tiroir 17 116a dans le sens de la communication entre les deux ports d'entrée-sortie 116t, 116i. La vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 comporte en outre, une chambre d'huile 116d qui reçoit la pression de sortie sous la forme d'une pression de commande Psi de la vanne à solénoïde marche-arrêt DS1 dont le rapport cyclique est commandé par le dispositif de commande électronique 50, pour générer une force de poussée agissant sur le tiroir 116a dans le sens de la fermeture du port d'entrée-sortie 116i. La vanne de réduction de rapport de vitesse 118 comporte un port d'entrée-sortie 118t, et comporte un tiroir 118a mobile axialement pour ouvrir et fermer le port d'entrée-sortie 118t, et un moyen de poussée sous la forme d'un ressort 118b poussant le tiroir 118a dans le sens de la fermeture du port d'entrée-sortie 118t. La vanne de réduction de rapport de vitesse 118 comporte en outre, une chambre d'huile 118c qui reçoit le ressort 118b et qui reçoit la pression de commande Psi de la vanne à solénoïde marche-arrêt DS1, dont le rapport cyclique est commandé par le dispositif de commande électronique 50, pour appliquer une force de poussée agissant sur le tiroir 118a dans le sens de la fermeture du port d'entrée-sortie 118t, et une chambre d'huile 118d qui reçoit la pression de commande Psi de la vanne à solénoïde marche-arrêt DS1, dont le rapport cyclique est commandé par le dispositif de commande électronique 50, pour appliquer une force de poussée agissant sur le tiroir 118a dans le sens de l'ouverture du port d'entrée-sortie 118t. La vanne de réduction de rapport de vitesse 118 comporte en outre, un port d'évacuation 118x. La vanne à solénoïde marche-arrêt DS1 est agencée pour générer la pression de commande Psi pour la vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 pour générer la pression de commande de rapport de vitesse PRA-no à appliquer au vérin hydraulique du côté entré 42c, pour réduire la largeur de la gorge en V de la poulie d'entrée de diamètre variable 42 pour réduire le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. La vanne à solénoïde marche-arrêt DS2 est agencée pour générer la pression de commande PS2 pour la vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 pour générer la pression de commande de rapport de vitesse PRATIO à appliquer aux vérins hydrauliques du côté entré 42c, pour augmenter la largeur de la gorge en V de la poulie d'entrée de 18 diamètre variable 42 pour augmenter le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. En détail, l'application de la pression de commande P5i à la vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 et à la vanne de réduction de rapport de vitesse 118, a pour conséquence que la pression de ligne reçue PL est commandée continûment en pression de commande de rapport de vitesse Pana à appliquer au vérin hydraulique du côté entrée 42c, et l'application de la pression de commande PS2 à la vanne d'accroissement de rapport de vitesse 116 a pour conséquence l'évacuation du fluide de travail du vérin hydraulique du côté entrée 42c et l'évacuation par l'intermédiaire du port d'entrée-sortie 116t, du port d'entrée-sortie 116i et du port d'évacuation 118x, de telle sorte que la pression de commande de rapport de vitesse Pm-no est commandée continûment. La pression de commande de rapport de vitesse PRano à appliquer au vérin hydraulique du côté entrée 42 est commandée de manière à modifier continûment le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 conformément à la différence ONIN (= NIN*-NIN) entre la valeur de vitesse réelle NIN de l'arbre d'entrée 36 (appelée ci- après vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN ) et une valeur de vitesse cible NIN* de l'arbre d'entrée 36 (appelé ci-après vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* ) qui est déterminée sur la base de l'état du véhicule représenté par la vitesse réelle du véhicule V et l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, et en fonction de la carte de commande de rapport de vitesse mémorisée représentée sur la figure 4 à titre d'exemple, qui constitue une relation entre l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, la vitesse du véhicule V et la vitesse cible d'entrée NIN*. En conséquence, le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 est commandé de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN*. La carte de commande de rapport de vitesse de la figure 4 pour commander le rapport de vitesse y est formulée de façon que la vitesse d'entrée cible NIN* augmente afin d'augmenter le rapport de vitesse y avec une diminution de la vitesse du véhicule V et une augmentation de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc. On notera que la vitesse du véhicule V correspond à la vitesse de l'arbre de sortie NouT et que la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* correspond à la valeur cible du rapport de vitesse y et est déterminée dans une plage comprise entre des valeurs correspondant à une valeur minimale ym,n et à une valeur maximale Ymax de la transmission variable continûment 18. La vanne de commande de tension de courroie 110 comporte un port de sortie 110t, une chambre d'huile 110c, et une chambre d'huile à rétroaction 110d, et comporte un tiroir 110a mobile axialement pour ouvrir et fermer le port de sortie 110t, et un moyen de poussée sous la forme d'un ressort 110b poussant le tiroir 110a dans le sens de l'ouverture du port de sortie 110t. La chambre d'huile 110c reçoit le ressort 110b et reçoit la pression de sortie sous la forme d'une pression de commande PsLT de la vanne à solénoïde linéaire SLT dont le rapport cyclique est commandé par le dispositif de commande électronique 50, pour générer une force de poussée agissant sur le tiroir 1 la dans le sens de l'ouverture du port de sortie 110'1. La chambre d'huile à rétroaction 110d reçoit la pression de commande de tension de courroie PBELT pour générer une force de poussée agissant sur le tiroir 110a dans le sens de la fermeture du port de sortie 110t. La vanne de commande de tension de courroie 110 est ainsi agencée pour commander continûment la pression de ligne PL en pression de commande de tension de courroie PBELT, en fonction de la pression de commande PsLT reçue en tant que pression pilote depuis la vanne à solénoïde linéaire SLT. La pression de commande de tension de courroie PBELT à appliquer au vérin hydraulique du côté sortie 46 est commandée de telle sorte que la pression de commande de tension de courroie PBELT coïncide avec une valeur cible PBELT* qui est déterminée sur la base de l'état du véhicule représenté par le rapport de vitesse réel y et l'importance d'actionnement de l'accélérateur Ace, et en fonction de la carte de commande de tension de courroie mémorisée représentée sur la figure 5 à titre d'exemple, qui est la relation entre l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc (correspondant à un couple que l'on désire transmettre par l'intermédiaire de la transmission variable continûment 18), le rapport de vitesse y et la pression de commande cible de tension de courroie PBELT*. La carte de commande de tension de courroie est formulée de manière à éviter le glissement de la courroie de transmission 48. La tension de la courroie de transmission 48, c'est-à-dire, la force de frottement entre la courroie de transmission 48 et les poulies de diamètre variable 42, 46, est commandée en fonction de la pression de commande de tension de courroie PBELT commandée par la vanne de commande de tension de courroie 110. Il est maintenant fait référence au schéma fonctionnel par blocs de la figure 6 illustrant des parties de commande fonctionnelle du dispositif de commande électronique 50 incluant une partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82, une partie de commande de rapport de vitesse 84, une partie de détermination de vitesse de véhicule 86, une partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 et une partie de détermination d'exigence d'accélération 90. La partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 est agencée de manière à déterminer la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* sur la base de l'état du véhicule représenté par la vitesse réelle détectée du véhicule V et l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc et en fonction de la carte de commande de rapport de vitesse mémorisée représentée sur la figure 4, à titre d'exemple. La partie de commande de rapport de vitesse 84 est agencée de manière à mettre en oeuvre une commande de rétroaction du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 en fonction de la différence MIN = NIN*-NIN, de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* déterminée par la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82. C'est-à-dire que la partie de commande de rapport de vitesse 84 fournit à l'unité de commande hydraulique 100 une commande hydraulique Sp pour régler la pression de commande de rapport de vitesse PRATIO à appliquer au vérin hydraulique du côté entré 42c, pour modifier ainsi continûment le rapport de vitesse y. En fonction de la commande hydraulique Sp reçue depuis la partie de commande de rapport de vitesse 84, l'unité de commande hydraulique 100 commande les vannes à solénoïde DS1 et DS2 pour régler la pression de commande de rapport de vitesse PATIO pendant le réglage de la pression de commande de tension de courroie PBELT, pour commander le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. Comme décrit ci-dessus, le rapport de vitesse y est commandé par la commande de rétroaction de la pression de commande de rapport de vitesse PRATIO par la partie de commande de rapport de vitesse 84 sur la base de la différence de vitesse àNIN, de telle sorte que le taux de variation du rapport de vitesse y augmente avec l'accroissement de la différence de vitesse ANIN, ce qui a pour conséquence une augmentation rapide de la valeur d'accélération du véhicule. Considérant ce qui précède, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 est agencée de manière à déterminer une valeur transitoire NIN*p de la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* en fonction de la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN*, dépendant du fait que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. La vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN* et la valeur transitoire NIN*P sont respectivement appelées ci-après vitesse d'entrée cible de base (finale) NIN*c et vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p . La partie de commande de rapport de vitesse 84 commande le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 en fonction de la différence de vitesse àNINp (= NIN*p-NIN) entre la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN et la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p, déterminée par la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82, de façon que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse d'entrée cible transitoire fixée NIN*P. en conséquence, le souhait où l'exigence du conducteur du véhicule pour l'accélération du véhicule est répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y, taux de variation qui change en fonction du fait que l'accélération du véhicule est requise ou souhaitée par le conducteur du véhicule. En détail, la détermination du fait que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule est effectuée par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90, sur la base de la sortie de la 30 partie de détermination de vitesse de véhicule 86 et de la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88. La partie de détermination de vitesse du véhicule 86 est agencée pour déterminer si la vitesse du véhicule V est égale ou supérieure à un seuil prédéterminé V'. La partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 35 est agencée pour déterminer si l'importance de l'actionnement Acc de la pédale de l'accélérateur 66 est égale ou supérieure à un seuil prédéterminé Acc'. La partie de détermination d'exigence d'accélération 90 détermine que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, si la partie de détermination de vitesse du véhicule 86 a déterminé que la vitesse du véhicule V est égale ou supérieure au seuil V', et si la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 a déterminé que l'importance de l'actionnement Acc de la pédale de l'accélérateur 68 servant d'élément d'accélération du véhicule est égale ou supérieure au seuil Acc'. Ainsi, la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 effectue la détermination du fait que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, sur la base de la vitesse du véhicule V et de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc. Le seuil V' est une limite inférieure au-dessus de laquelle la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée selon le principe de cette invention et le seuil Acc' est une limite inférieure au-dessus de laquelle on considère que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. Par exemple, le seuil V' est d'environ 20 à 30 km/h et le seuil Acc' est d'environ 30 à 40% des 100% totaux d'actionnement de la pédale d'accélérateur 68. Durant l'état normal d'avancement du véhicule sans la détermination de la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 fixe la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*P de manière à augmenter progressivement vers la vitesse d'entrée cible de base ou finale NIN*c, par exemple, fixe la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p qui présente un retard de temps du premier ordre par rapport à la vitesse d'entrée cible de base Nec, de telle sorte que la différence de vitesse àNIN soit rendue plus faible pour une accélération plus lente du véhicule que dans le cas où l'exigence d'accélération du véhicule est déterminée par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90. La vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p qui présente le retard de temps du premier ordre par rapport à la vitesse d'entrée cible de base NIN*c est ici appelée vitesse d'entrée cible transitoire de retard de temps du premier ordre NIN*p . La vitesse d'entrée cible transitoire de retard de temps du premier ordre NIN*p est généralement représentée par une équation NIN*p2(t) = 1 - e, dans laquelle T est une constante de temps). Le taux d'accroissement de la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p augmente et la réponse de la valeur NIN*p augmente avec une augmentation de la constante de temps T. Par exemple, la constante de temps T est une valeur fixe prédéterminée destinée à permettre une modification du rapport de vitesse y sans choc de changement de vitesse ou changement de vitesse retardé de la transmission variable continûment 18, ou une variable qui varie sur la base d'un paramètre convenable tel que l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc ou l'importance de la variation 3, Acc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, et en fonction d'une relation prédéterminée mémorisée entre le paramètre et la variable. Par exemple, la constante de temps T est déterminée de façon à diminuer avec une augmentation de l'importance de variation oAcc par unité de temps, c'est-à-dire, avec un taux d'accroissement dAcc de l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. Durant l'état d'avancement du véhicule dans lequel l'exigence pour une accélération non rapide ou normale est déterminée par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 met en oeuvre une augmentation par échelon instantanée de la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p en une première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI, suffisamment plus grande que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN, et maintient cette première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl dans une première partie prédéterminée (Ti) d'une période de changement de vitesse rapide, comme indiqué par le chronogramme de la figure 9, de façon que la différence de vitesse AN1N soit rendue plus grande pour une accélération plus rapide du véhicule que dans le cas où l'exigence pour l'accélération du véhicule n'est pas déterminée par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90. À la fin de la première partie de la période de changement de vitesse rapide, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 réduit instantanément la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p jusqu'à la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN ou une valeur initiale d'une seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, qui est initialement proche de la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN et inférieure à la première vitesse d'entrée 24 cible transitoire NIN*pl. Dans une seconde partie prédéterminée de la période de changement de vitesse rapide qui suit la première partie et quicommence avec la réduction instantanée indiquée ci-dessus de la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 augmente progressivement la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 revenant vers la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl, par exemple, en suivant une courbe prédéterminée d'un retard du premier ordre comme indiqué également sur la figure 9, de façon que la différence de vitesse àN1N soit rendue plus faible pour une accélération plus lente du véhicule. Ainsi, durant la période de changement de vitesse rapide constituée de la première et de la seconde partie, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN varie (augmente) de façon non linéaire en suivant une courbe prédéterminée, comme indiqué sur la figure 9 à titre d'exemple, en d'autres termes, de façon que le rapport de vitesse y varie de manière non linéaire en suivant une courbe prédéterminée. Durant une période de changement de vitesse à taux constant suivant la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide durant laquelle la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 est fixée, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 détermine une vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à vitesse constante NIN*pc de façon que cette vitesse NIN*pc augmente à un taux relativement bas vers la vitesse d'entrée cible transitoire de base ou finale NIN*c. ainsi, durant la période de changement de vitesse à taux constant, la vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à vitesse constante NIN*pc est fixée de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN varie à un taux constant prédéterminé, comme indiqué sur la figure 9 à titre d'exemple, en d'autres termes, de façon que le rapport de vitesse y change à un taux constant prédéterminé. Durant une période de changement de vitesse normale faisant suite à la période de changement de vitesse à taux constant durant laquelle la différence de vitesse àNIN est plus petite qu'une valeur prédéterminée, la partie de commande de rapport de vitesse 84 commande le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 35 18 de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse d'entrée cible de base ou finale NIN*c. Comme décrit ci-dessus, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 peut être actionnée de manière à fixer la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p lors de la détermination de l'exigence de l'accélération du véhicule durant une opération de changement de vitesse de la transmission variable continûment 18 de telle sorte que le véhicule accélère à un taux tel que désiré par le conducteur du véhicule. En détail, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 détermine la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI, sur la base de l'état du véhicule représenté par la vitesse réelle du véhicule et l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc et en fonction d'une carte de commande de rapport de vitesse mémorisée représentée sur la figure 7 à titre d'exemple, qui est une relation entre la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl, l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc et la vitesse du véhicule V. La carte de commande de rapport de vitesse de la figure 7 correspond à la carte de commande de rapport de vitesse de la figure 4, modifiée pour déterminer la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl de façon que la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI augmente pour accroître le rapport de vitesse y, avec une diminution de la vitesse du véhicule V et avec une augmentation de l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc. La partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI jusqu'à ce qu'un laps de temps prédéterminé Ti se soit écoulé après le moment de la détermination par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. Ce laps de temps Ti peut être une valeur fixe prédéterminée pour modifier le rapport de vitesse y pour une accélération rapide du véhicule pour conduire le véhicule avec un haut degré de confort de conduite, comme désiré par le conducteur du véhicule, ou une variable qui varie sur la base d'un paramètre convenable tel que l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, l'importance de la variation \Acc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc ou la vitesse du véhicule V, et en fonction d'une relation prédéterminée mémorisée entre la variable et le paramètre. Par exemple, le laps de temps Ti varie avec l'augmentation de l'importance de la variation Acc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc. Dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide à partir du moment de la fin du laps de temps prédéterminé Tl jusqu'au moment où la différence de vitesse NINPI (= NIN*pl - NIN) entre la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl et la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN a été réduite à une valeur prédéterminée àN1N', la partie de détermination de vitesse d'entrée cible maintient la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, de telle sorte que le rapport de vitesse y soit modifié à un taux plus bas que le taux durant lequel la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p a été maintenue à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl pour une variation rapide du rapport de vitesse y dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide. Comme la vitesse d'entrée cible transitoire de retard de temps du premier ordre NIN*p utilisée durant la période de changement de vitesse normale comme décrit ci-dessus, la seconde vitesse d'entrée cible transitoire de retard de temps du premier ordre NIN*p2 est représentée par une équation NIN*p2(t) = 1 - e-t/T. La constante de temps T est une valeur fixe prédéterminée destinée à permettre une modification du rapport de vitesse 7 sans choc de changement de vitesse ou changement de vitesse retardé de la transmission variable continûment 18, ou une variable qui varie sur la base d'un paramètre convenable tel que l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc ou l'importance de la variation AAcc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, et en fonction d'une relation prédéterminée mémorisée entre le paramètre et la variable. Par exemple, la constante de temps T est déterminée de façon à augmenter avec une augmentation de l'importance de la variation AAoe. Lorsque la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 a déterminé que le degré d'exigence pour l'accélération du véhicule est supérieur à un seuil prédéterminé pour une accélération rapide du véhicule, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl durant la totalité de la période de changement de vitesse rapide, sans la détermination suivante à la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 durant cette période, de telle sorte que le véhicule accélère à un taux supérieur au cas où le degré d'exigence pour 27 l'accélération du véhicule n'est pas supérieur au seuil prédéterminé. Dans ce cas, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 ne maintient pas la première vitesse d'entrée transitoire NIN*pl seulement pendant le premier laps de temps prédéterminé T1, mais maintient la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI à partir du moment de la détermination par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 que l'accélération du véhicule est requise, jusqu'au moment où la différence de vitesse àNlNpl (= NIN*pl - NIN) entre la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl et la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN a été réduite à la valeur prédéterminée NIN'. C'est-à-dire que durant la période de changement de vitesse rapide durant laquelle le degré d'exigence pour l'accélération du véhicule est supérieur au seuil prédéterminé, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est maintenue à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl, de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN augmente de manière non linéaire en suivant une courbe prédéterminée, comme indiqué sur la figure 10 à titre d'exemple, à un taux supérieur au cas où le degré d'exigence pour l'accélération du véhicule n'est pas supérieur au seuil prédéterminé. Ainsi, lorsque l'accélération rapide du véhicule est requise, la partie de détermination de vitesse d'entrée transitoire 82 détermine la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p de façon à permettre une accélération rapide du véhicule, comme désiré par le conducteur du véhicule. Pour déterminer l'accélération rapide du véhicule, c'est-à-dire pour déterminer que le degré d'exigence pour l'accélération du véhicule est supérieur au seuil prédéterminé, la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 est agencée en outre, pour déterminer si l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égale ou supérieure à un second seuil prédéterminé ACC2', et pour déterminer si le taux d'accroissement dAcc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égal ou supérieur à un seuil prédéterminé dAcc . En outre, la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 comporte une partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 pouvant être actionnée pour déterminer qu'une accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, si la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 a déterminé que 28 l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égale ou supérieure au second seuil prédéterminé ACC2' ou que le taux d'accroissement dAcc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égal ou supérieure au seuil prédéterminé dAcc'. Ainsi, la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 est agencée pour effectuer la détermination du fait que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, sur la base de la manière de l'actionnement de la pédale d'accélérateur 68. Le second seuil Acu' et le seuil dAcc' sont des limites supérieures au-dessus desquelles on considère que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule qui a enfoncé la pédale d'accélérateur 68 d'une grande quantité et/ou rapidement. Par exemple, le second seuil Am' est d'environ 70 à 80% de l'actionnement complet à 100% de la pédale d'accélérateur 68 et le seuil dAcc' est une importance de variation AAce d'environ plusieurs % jusqu'à un ordre de grandeur de 10% par temps de cycle d'un sousprogramme de commande illustré sur l'organigramme de la figure 8, qui va être décrit La partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 est agencée en outre, pour dévalider un indicateur SHIFTING-RATE GUARD (protection du taux de changement) si la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 a déterminé que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule et pour valider l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD si la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 n'a pas déterminé que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. Lorsque l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD est maintenu dans l'état validé par la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 détermine la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI et la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 durant la période de changement de vitesse rapide (dans la première et la seconde partie respectives) de façon que le rapport de vitesse y soit modifié à un taux convenable pour le degré d'exigence pour une accélération normale ou non rapide du véhicule, qui n'est pas supérieur au seuil prédéterminé. D'autre part, lorsque l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD est positionné dans l'état dévalidé par la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 détermine la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl, sans effectuer de détermination à la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, durant la période de changement de vitesse rapide, de telle sorte que le rapport de vitesse y est modifié à un taux convenable pour le degré d'exigence pour l'accélération rapide du véhicule, qui est supérieur au seuil prédéterminé. En se référant ensuite à l'organigramme de la figure 8, est illustré le sous-programme de commande exécuté par l'unité de commande électronique 50 pour fixer la vitesse cible de l'arbre d'entrée NIN de la transmission variable continûment, lors de la détermination de l'exigence d'accélération du véhicule, pour commander le rapport de vitesse de la transmission variable continûment 18. Ce sous-programme est exécuté de manière répétée avec un temps de cycle extrêmement court d'environ quelques millisecondes jusqu'à quelques dizaines de millisecondes. Les chronogrammes des figures 9 et 10 expliquent respectivement les opérations pour commander le rapport de vitesse de la transmission variable continûment 18 selon l'organigramme de la figure 8, lors de la détermination d'une exigence pour une accélération non rapide du véhicule (figure 9) et lors de la détermination d'une exigence pour une accélération rapide du véhicule (figure 10). Le sous-programme de commande de la figure 8 est initialisé par l'étape S1 correspondant à la partie de détermination de vitesse du véhicule 86, pour déterminer si la vitesse du véhicule V est égale ou supérieure au seuil prédéterminé V'. Si l'on obtient une décision affirmative (OUI) à l'étape S1, le déroulement passe à l'étape S2 correspondant à la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88, pour déterminer si l'importance de l'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68 est égale ou supérieure au seuil prédéterminé Acc'. Si l'on obtient une décision négative (NON) à l'étape S1 ou à l'étape S2, un cycle d'exécution du présent sous-programme de commande est terminé. Dans ce cas, la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 détermine que l'accélération du véhicule n'est pas requise par le conducteur du véhicule et la partie de détermination de 30 vitesse d'entrée cible 82 détermine la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p, de façon que cette valeur NIN*p augmente progressivement vers la valeur cible finale ou de base NIN*c, en suivant la courbe prédéterminée du retard de temps du premier ordre, par exemple, tandis que la partie de commande de rapport de vitesse 84 commande le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 dans l'état de fonctionnement normal du véhicule sans l'exigence de l'accélération du véhicule, de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p. En conséquence, le rapport de vitesse y est modifié à un taux convenable pour éviter un choc de changement de vitesse ou un changement de vitesse retardé de la transmission variable continûment 18. Si l'on obtient la décision affirmative (OUI) à l'étape S1 et si l'on obtient une décision affirmative (OUI) à l'étape S2, le déroulement passe à l'étape S3 correspondant à la partie de détermination d'exigence d'accélération 90, pour déterminer que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. L'étape S3 est suivie par l'étape S4 correspondant à la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88, pour déterminer si l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égale ou supérieure au second seuil prédéterminé Acc2'. Si l'on obtient une décision négative (NON) à l'étape S4, le déroulement passe à l'étape S5 correspondant également à la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88, pour déterminer si le taux d'accroissement dAcc de l'importance d'actionnement Acc est égal ou supérieur au seuil prédéterminé dAcc'. Si l'on obtient la décision négative (NON) à l'étape S4 et si l'on obtient une décision négative (NON) à l'étape S5, le déroulement passe à l'étape S6 correspondant à la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92, pour déterminer que l'accélération rapide du véhicule n'est pas requise par le conducteur du véhicule, et pour valider l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD. Tandis que l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD est maintenu dans l'état validé, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 35 maintient la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*P1 dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide, c'est-à-dire, jusqu'à ce que le laps de temps prédéterminé Ti se soit écoulé ou ait expiré après le moment de la détermination à l'étape S3 que l'accélération du véhicule est requise. Après que le laps de temps Ti a expiré, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide, c'est-à-dire, jusqu'à ce que les différences de vitesse ANINpl aient été réduites à la valeur prédéterminée LNIN'. La partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient ensuite la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc durant la période de changement de vitesse à taux constant, de telle sorte que la valeur NIN*pc augmente progressivement à un taux prédéterminé vers la valeur cible finale ou de base NIN*c. la partie de commande de rapport de vitesse 84 commande le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18, de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la première valeur de vitesse d'entrée cible transitoire, la deuxième valeur de vitesse d'entrée cible transitoire et la valeur de vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pl, NIN*p2 et NIN*pc. En conséquence, le rapport de vitesse y est initialement modifié à un taux comparativement élevé pour une accélération relativement rapide du véhicule et par la suite, est modifié à un taux comparativement bas pour une accélération relativement lente du véhicule, de telle sorte que le véhicule accélère comme requis ou désiré par le conducteur du véhicule, c'est-à-dire que le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule est répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. Sur le chronogramme de la figure 9, l'indicateur SHIFTING- RATE GUARD est validé à un instant ti, en conséquence de l'opération d'appui sur la pédale d'accélérateur 68. Dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide Ti qui commence à l'instant ti, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est instantanément augmentée jusqu'à la première valeur cible transitoire NIN*pl et est maintenue à cette valeur NIN*pl. Dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide qui suit la première partie et qui se termine à l'instant t2, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée à la seconde valeur cible transitoire NIN*p2, qui est initialement fixée à une valeur légèrement plus grande que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN est ensuite progressivement augmentée vers la première valeur cible transitoire NIN*pl en suivant la courbe de retard de temps du premier ordre prédéterminée. En conséquence, la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN est initialement accrue à un taux comparativement élevé dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide Ti, et est par la suite accrue à un taux comparativement bas dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide se terminant à l'instant t2. Durant la période de changement de vitesse à taux constant à partir de l'instant t2 jusqu'à un instant t3, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée à la valeur transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc, qui est progressivement accrue à un taux constant prédéterminé vers la vitesse cible finale ou de base NIN*c, de façon que la vitesse d'entrée réelle NIN augmente à un taux comparativement bas, faisant suite à la valeur cible transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc. Durant la période de changement de vitesse normale commençant à l'instant t3, le rapport de vitesse y est commandé de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la vitesse cible de base ou finale NIN*c. Si l'on obtient une décision affirmative (OUI) à l'étape S4 ou à l'étape S5, le déroulement passe à l'étape S7 correspondant également à la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92, pour déterminer que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule et pour dévalider l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD. Tandis que l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD est maintenu dans l'état dévalidé, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*P1 durant la totalité de la période de changement de vitesse rapide (première et seconde partie) commençant au moment de la détermination de l'étape S3, jusqu'à ce que la différence de vitesse ANINp1 ait été réduite à la valeur prédéterminée oNIN', sans positionnement à la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, qui est déterminée dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide lorsque l'accélération non rapide du véhicule est requise. La partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient ensuite la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc durant la période de changement de vitesse à taux constant, de telle sorte que la valeur NIN*pc augmente progressivement au taux prédéterminé vers la valeur cible finale ou de base NIN*c. la partie de commande de rapport de vitesse 84 commande le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la première valeur de vitesse d'entrée cible transitoire et la valeur de vitesse d'entrée cible transitoire de changement de vitesse à taux constant N'en et NIN*pc, de façon que le rapport de vitesse y soit modifié à un taux comparativement élevé pour une accélération rapide du véhicule, dans la première et la seconde partie des périodes de changement de vitesse rapide, de façon que le souhait du conducteur du véhicule pour une accélération rapide du véhicule soit répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. Sur le chronogramme de la figure 10, l'indicateur SHIFTING- RATE GUARD est dévalidé à l'instant ti, en conséquence de l'opération d'appui sur la pédale d'accélérateur 68. Durant la totalité de la période de changement de vitesse à partir de l'instant tl jusqu'à l'instant t2, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est accrue instantanément jusqu'à la première vitesse cible transitoire NIN*pl et est maintenue à cette valeur NIN*pl, de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN soit accrue à un taux comparativement haut durant la période de changement de vitesse rapide. Durant la période de changement de vitesse à taux constant à partir de l'instant t2 jusqu'à l'instant t3, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée à la valeur transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc qui est progressivement accrue à un taux constant prédéterminé vers la valeur cible finale ou de base NIN*c, de façon que la vitesse d'entrée réelle NIN augmente à un taux comparativement bas, faisant suite à la valeur cible transitoire de changement de vitesse à taux constant NIN*pc. Durant la période de changement de vitesse normale commençant à l'instant t3, le rapport de vitesse y est commandé de telle sorte que la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN coïncide avec la valeur cible de base ou finale NIN*c. Dans le dispositif de commande de rapport de vitesse selon le présent mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 met en oeuvre un accroissement par échelon instantané de la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p jusqu'à la première valeur cible transitoire NIN*pl et maintient la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p à la première valeur cible transitoire NIN*pl, dans la première partie de la période de changement de vitesse, lorsque la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 a déterminé, sur la base de l'importance de l'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68, que l'accélération non rapide ou normale (pas l'accélération rapide) du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. À la fin de la première partie de la période de changement de vitesse rapide, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 réduit instantanément la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p jusqu'à la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN ou à une valeur initiale de la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, valeur initiale qui est proche de la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN et inférieure à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl. Dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à la première partie, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 accroît progressivement la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2 revenant jusqu'à la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2. En conséquence, le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 est initialement modifié à un taux comparativement haut dans la première partie de la période de changement de vitesse rapide, pour une accélération relativement rapide du véhicule en fonction de l'actionnement de la pédale d'accélérateur 68, et modifié par la suite à un taux comparativement bas dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide, pour une accélération relativement lente du véhicule, de façon que le véhicule accélère à un taux commandé de manière adéquate durant la commande du rapport de vitesse de telle sorte que le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule soit répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y. Lorsque la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 a déterminé que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 maintient la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl, en tant que vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p durant la totalité de la période de changement de vitesse rapide, sans détermination à laseconde valeur cible transitoire NIN*p2, de façon que le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 soit modifié durant la totalité de la période de changement de vitesse rapide, à un taux élevé pour une accélération rapide du véhicule conformément à une opération d'appui rapide sur la pédale d'accélérateur 68, de façon que le souhait du conducteur du véhicule pour une accélération rapide du véhicule soit répercuté de manière adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y. Ainsi, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée différemment selon que l'accélération non rapide ou l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule, de telle sorte que le rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18 soit commandé à un taux fonction du souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule. Le présent mode de réalisation est agencé en outre, de telle sorte que la seconde vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p2, qui est initialement proche de la vitesse réelle de l'arbre d'entrée NIN soit accrue revenant vers la première valeur cible transitoire NIN*pl, en suivant la courbe du retard du premier ordre, de telle sorte que le rapport de vitesse y soit modifié à un taux relativement bas de manière convenable pour une accélération relativement lente du véhicule tout en évitant un choc de changement de vitesse ou un changement de vitesse retardé de la transmission variable continûment, dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à la première partie durant laquelle le rapport de vitesse est modifié à un taux relativement élevé. Dans le présent mode de réalisation, la constante de temps T dans l'équation représentant la courbe du retard de temps du premier ordre diminue avec une augmentation du taux d'accroissement dAcc de l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc, de telle sorte que le taux de variation du rapport de vitesse y dans la seconde partie de la période de changement de vitesse rapide augmente avec l'augmentation du degré d'exigence pour l'accélération du véhicule en conséquence d'une action sur la pédale d'accélérateur 68 par le conducteur du véhicule, de telle sorte que l'exigence du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule soit répercutée de manière plus adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. Dans le présent mode de réalisation, la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est déterminée sur la base de l'importance de l'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68 et de la vitesse du véhicule V, de telle sorte que le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule puisse être répercuté de manière plus adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. Dans le présent mode de réalisation, la première partie de la période de changement de vitesse rapide, c'est-à-dire, le laps de temps prédéterminé Ti est déterminé sur la base du taux d'accroissement dAcc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc, de façon que le souhait du conducteur du véhicule concernant l'accélération du véhicule puisse être répercuté de manière plus adéquate sur le taux de variation du rapport de vitesse y de la transmission variable continûment 18. En se référant ensuite à l'organigramme fragmentaire de la figure 11, un deuxième mode de réalisation de cette invention va être décrit. Dans le deuxième mode de réalisation, on utilise les mêmes symboles de référence que dans le premier mode de réalisation pour identifier les éléments fonctionnellement correspondants, qui ne seront pas décrits. Dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 est agencée pour effectuer la détermination du fait que l'accélération rapide du véhicule est requise, si la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 a déterminé que l'importance d'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68 est égale ou supérieure au second seuil Am', ou que le taux d'accroissement dAcc de l'importance d'actionnement de l'accélérateur Acc est égal ou supérieur au seuil dAcc'. Toutefois, dans le présent deuxième mode de réalisation, la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92 est agencée pour effectuer la détermination du fait que l'accélération rapide du véhicule est requise, si la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 a déterminé que l'importance de l'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68 est égale ou supérieure au second seuil Acc2' , et si la partie de détermination d'actionnement de l'accélérateur 88 a déterminé que le taux d'accroissement dAcc de l'importance de l'actionnement de l'accélérateur Acc est égale ou supérieure au seuil dAcc'. L'organigramme fragmentaire de la figure 11, qui correspond à l'organigramme de la figure 8, illustre les étapes S4, S5, S6' et S7' d'un sous-programme de commande pour déterminer la vitesse d'entrée cible NIN selon le deuxième mode de réalisation, étapes qui sont différentes de celles de l'organigramme de la figure 8. Les déterminations effectuées lors des étapes S4 et S5 de l'organigramme de la figure 11 sont identiques à celles des étapes S4 et 15 S5 de l'organigramme de la figure 8. Si l'on obtient une décision négative (NON) lors de l'étape S4 ou de l'étape S5, le déroulement passe à l'étape S6', correspondant à la partie de détermination de l'exigence d'accélération rapide 92, pour déterminer que l'accélération rapide du véhicule n'est pas requise par le 20 conducteur du véhicule et pour valider l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD. Si l'on obtient une décision affirmative (OUI) à la fois à l'étape S4 et à l'étape S5, le déroulement passe à l'étape S7', correspondant à la partie de détermination d'exigence d'accélération rapide 92, pour 25 déterminer que l'accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule et pour dévalider l'indicateur SHIFTING-RATE GUARD. Dans le deuxième mode de réalisation décrit ci-dessus, la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p est fixée différemment selon que 30 l'accélération non rapide ou rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. Le deuxième mode de réalisation a le même avantage que le premier mode de réalisation selon lequel le véhicule accélère à un taux fonction de l'exigence du conducteur pour l'accélération du véhicule. Bien que les modes de réalisation préférés de cette invention aient été décrits en détail en référence aux dessins, on comprendra que la présente invention peut être réalisée d'une autre manière. Par exemple, chacune des cartes de commande de rapport de vitesse des figures 4 et 7 utilisées dans les modes de réalisation illustrés peut être fournie sous la forme d'une pluralité de modèles correspondant à des importances respectives différentes de variation Acc de l'importance de l'actionnement Acc de la pédale d'accélérateur 68. Ces modèles des cartes de commande de rapport de vitesse peuvent être formulés de telle sorte que la vitesse d'entrée cible NIN* ou la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl augmente avec une augmentation de l'importance de la variation AAcc. Dans les modes de réalisation illustrés, la partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 est agencée de façon à fixer la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pI sur la base de l'état du véhicule et en fonction de la carte de commande de rapport de vitesse représentée sur la figure 7 à titre d'exemple. La partie de détermination de vitesse d'entrée cible 82 peut être agencée pour fixer la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl sur la base de la vitesse de base ou finale de l'arbre d'entrée NIN*c et une vitesse initiale réelle de l'arbre d'entrée NINO dans une partie initiale de la période de changement de vitesse rapide, par exemple, au moment de la détermination par la partie de détermination d'exigence d'accélération 90 que l'accélération du véhicule est requise par le conducteur du véhicule. Par exemple, la première vitesse d'entrée cible transitoire NIN*pl est obtenue sous la forme d'une somme (NINO + K.àNlNo) de la vitesse initiale réelle de l'arbre d'entrée NINO et d'une partie prédéterminée (K.àNINo) de la différence de vitesse ANIN0 (= NIN*c - NINO) entre la vitesse cible finale NIN*c et la vitesse initiale réelle de l'arbre d'entrée NINO, dans laquelle K est un rapport prédéterminé). La vitesse de l'arbre d'entrée NIN, et les paramètres associés tels que la vitesse d'entrée cible NIN*, la vitesse d'entrée cible finale ou de base NIN*c et la vitesse d'entrée cible transitoire NIN*p, qui sont utilisés dans les modes de réalisation illustrés, peuvent être remplacés par la vitesse du moteur NE et les paramètres associés, tels que la vitesse cible du moteur NE*, ou par la vitesse de la turbine NT et les paramètres associés tels que la vitesse cible de la turbine NT*. Dans les modes de réalisation illustrés, le système de motorisation de véhicule 10 comporte un dispositif de transmission d'énergie actionné par un fluide sous la forme d'un convertisseur de couple 14 qui est muni de l'embrayage de verrouillage 26. Toutefois, il n'est pas nécessaire que le dispositif de transmission d'énergie soit muni de l'embrayage de verrouillage 26. En outre, on peut remplacer le convertisseur de couple 14 par un couplage fluide ou un autre type quelconque de dispositif de transmission d'énergie actionné par un fluide ne disposant pas d'une fonction d'amplification de couple. On comprendra que la présente invention peut être réalisée avec diverses autres variantes, modifications et améliorations, pouvant apparaître aux hommes de l'art, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de la présente invention définie dans les revendications annexées | Dispositif pour commander le rapport de vitesse d'une transmission variable d'un véhicule, tel que la vitesse d'entrée (NIN) coïncide avec une vitesse cible (NIN*), permettant de déterminer si une accélération non rapide ou rapide est requise et, pour une accélération non rapide, (i) d'augmenter la vitesse cible (NIN*) jusqu'à une première valeur transitoire (NIN*P1), (ii) de maintenir la vitesse d'entrée cible à cette valeur transitoire dans un premier temps, (iii) de réduire instantanément, la vitesse cible jusqu'à une seconde valeur transitoire (NIN*P2), proche de la vitesse d'entrée réelle et inférieure à la première valeur transitoire, et (iv) d'augmenter progressivement la vitesse cible revenant vers la première valeur transitoire et, pour une accélération rapide, de maintenir la vitesse cible à la première vitesse cible transitoire, sans se fixer à la seconde valeur cible transitoire. | 1. Dispositif de commande de rapport de vitesse pour commander le rapport de vitesse d'une transmission variable continûment (18), disposée dans un chemin de transmission d'énergie entre une source d'énergie motrice (12) et une roue motrice (24) d'un véhicule, de telle sorte que la vitesse d'entrée réelle (NIN) de ladite transmission variable continûment coïncide avec une vitesse d'entrée cible (NIN*) fixée sur la base de l'état d'avancement du véhicule, ledit dispositif de commande de rapport de vitesse étant caractérisé en ce qu'il comprend : une partie de détermination d'exigence d'accélération (90) pouvant être actionnée, sur la base de l'actionnement d'un élément d'accélération de véhicule (68), pour déterminer si une accélération non rapide du véhicule est requise par le conducteur du véhicule et si une accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur ; et une partie de détermination de vitesse d'entrée cible (82) pouvant être actionnée, lors de la détermination par ladite partie de détermination d'exigence d'accélération (90) que ladite accélération non rapide du véhicule est requise par le conducteur, pour (i) mettre en oeuvre un accroissement par échelon instantané de ladite vitesse d'entrée cible (NIN*) jusqu'à une première vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*pi) qui est supérieure à ladite vitesse d'entrée réelle (NIN), (ii) maintenir ladite vitesse d'entrée cible à ladite première vitesse d'entrée cible transitoire dans une première partie d'une période de changement de vitesse rapide, (iii) réduire instantanément, à la fin de ladite première partie de la période de changement de vitesse rapide, ladite vitesse d'entrée cible jusqu'à une valeur initiale d'une seconde vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*p2), valeur initiale qui est proche de ladite vitesse d'entrée réelle et inférieure à ladite première vitesse d'entrée cible transitoire, et (iv) augmenter progressivement, dans une seconde partie de la période de changement de vitesse rapide faisant suite à ladite première partie, la vitesse d'entrée cible revenant vers ladite première vitesse d'entrée cible transitoire et, lors de la détermination par ladite partie de détermination d'exigence d'accélération que ladite accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur, ladite partie de détermination de vitesse d'entrée cible maintenant la vitesse d'entrée cible à ladite première vitesse d'entrée cibletransitoire durant ladite période de changement de vitesse rapide, sans se fixer à ladite seconde vitesse d'entrée cible transitoire. 2. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon la 1, caractérisé en ce que ladite partie de détermination de vitesse d'entrée cible (82) fait augmenter progressivement ladite seconde vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*p2) vers ladite première vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*pl) en suivant une courbe d'un retard de temps du premier ordre. 3. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon la 2, caractérisé en ce que ladite seconde vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*p2) définie par ladite courbe du retard du premier ordre est représentée par une équation NIN*p2(t) = 1 - e, dans laquelle T est une constante de temps qui diminue avec l'augmentation du taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement (Acc) dudit élément d'accélération du véhicule (68). 4. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite partie de détermination de vitesse d'entrée cible (82) détermine ladite première vitesse d'entrée cible transitoire (NIN*pl) sur la base de l'importance de l'actionnement (Acc) dudit élément d'accélération du véhicule (68) et la vitesse d'avancement (V) du véhicule. 5. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la durée (Ti) de ladite première partie de ladite période de changement de vitesse rapide est déterminée sur la base du taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement (Acc) dudit élément d'accélération du véhicule (68). 6. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite partie de détermination d'exigence d'accélération (90) détermine que ladite accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur si l'importance de l'actionnement (Acc) dudit élément d'accélération du véhicule (68) n'est pas inférieure à un seuil prédéterminé (Acu ou si le taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement dudit élément d'accélération du véhicule n'est pas inférieur à un seuil prédéterminé (dAcc). 42 7. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite partie de détermination d'exigence d'accélération (90) détermine que ladite accélération rapide du véhicule est requise par le conducteur si l'importance de l'actionnement (Acc) dudit élément d'accélération du véhicule (68) n'est pas inférieure à un seuil prédéterminé (ACC2') et si le taux d'accroissement de l'importance de l'actionnement dudit élément d'accélération du véhicule n'est pas inférieur à un seuil prédéterminé (dAcc). 8. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite partie de détermination d'exigence d'accélération (90) détermine une exigence pour ladite accélération non rapide du véhicule et une exigence pour ladite accélération rapide du véhicule, sur la base d'au moins une grandeur parmi l'importance de l'actionnement (Acc) de la pédale d'accélérateur (68) fournie en tant que dit élément d'accélération du véhicule ; l'angle d'ouverture (8TH) du papillon des gaz (30) fourni en tant que dite source d'énergie motrice (12) et commandé par ledit élément d'accélération du véhicule ; le taux de variation (dAcc) de l'importance de l'actionnement de ladite pédale d'accélérateur ; le taux de variation de l'angle d'ouverture dudit papillon des gaz ; l'importance de l'injection de carburant dans les conduites d'admission ou les cylindres du moteur (12) fourni en tant que dite source d'énergie motrice ; et l'importance de l'admission d'air introduit dans lesdites conduites d'admission. 9. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite transmission variable continûment (18) est une transmission variable continûment du type à courroie et poulies, incluant une paire de poulies de diamètre variable (42, 46), dont les largeurs effectives sont variables et une courroie de transmission (48) reliant ladite paire de poulies de diamètre variable. 10. Dispositif de commande de rapport de vitesse selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite source d'énergie motrice comporte un moteur à combustion interne (12). | F | F16 | F16H | F16H 59,F16H 9,F16H 61 | F16H 59/06,F16H 9/00,F16H 59/18,F16H 59/44,F16H 59/48,F16H 61/02,F16H 61/24,F16H 61/66,F16H 61/662 |
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