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FR2900248 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE ET D'OPTIMISATION DE L'EFFICACITE ENERGETIQUE D'UNE INSTALLATION DE PRODUCTION THERMIQUE FONCTIONNANT AU GAZ, ET INSTALLATION COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF. | 20,071,026 | DISPOSITIF. L'invention est relative à un dispositif de commande et d'optimisation de l'efficacité énergétique d'une installation de production thermique comprenant au moins un équipement principal fonctionnant au gaz (chaudière ou cogénération) et au moins un équipement auxiliaire comportant une chaudière pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération avec possibilité de réduction du régime, l'installation comportant, pour les éléments consommateurs, des compteurs de consommation de gaz, et des moyens de réglage de la puissance gaz consommée. Le marché du gaz, notamment en France, s'ouvre progressivement aux consommateurs de gaz qui pourront choisir entre plusieurs fournisseurs, et opter pour des contrats de fourniture de gaz dérégulés à la place des contrats régulés. Les contrats dérégulés permettent de bénéficier d'un meilleur prix du gaz mais nécessitent une souscription du consommateur qui s'engage à ne pas dépasser un volume consommé pour une période donnée, généralement une journée gazière (de 06h00 jour J, à 06h00 jour J+1). En cas de dépassement, de fortes pénalités sont facturées. De surcroît, en cas de sous-consommation, le consommateur est pénalisé par cette dernière (surévaluation de la souscription). Dans un contexte où l'énergie primaire a fortement augmenté, l'efficacité énergétique revêt une importance toute particulière, voire primordiale. De plus, dans le cas de contrats régulés, le prix du gaz peut dans certains cas, être plus élevé, ce qui réduit leur intérêt pour de gros consommateurs, entre autre pour les sociétés de services en efficacité enrgétique (SSEE) qui achètent des volumes importants de gaz pour transformer cette énergie primaire en énergies utiles, dans des installations de production thermique. La prévision de la consommation de gaz pour assurer une production thermique est difficile. Traditionnellement et en raison de cette difficulté les contrats dérégulés se voient rattachés à des souscriptions journalières et horaires surdimensionnées. Ces souscriptions, pouvant être majorées historiquement par rapport aux consommations maximales observées sur les installations, permettent certes d'assurer le non dépassement des seuils et donc d'éviter tout risque de pénalité. Mais cette majoration occasionne un investissement financier annuel très important. En effet la partie fixe du contrat gaz dérégulé est généralement directement proportionnelle à la souscription journalière choisie. Les pénalités liées à la surconsommation, journalière ou horaire, de gaz par rapport à la consommation contractuelle journalière ou horaire souscrite sont généralement établies comme suit : • Les pénalités journalières sont calculées par rapport à la quantité de gaz consommée sur la journée gazière officielle : de 6h00 jour J à 6h00 jour J+1. • Les pénalités horaires sont calculées par rapport à la consommation moyenne de gaz relevée sur les quatre dernières heures. L'invention a pour but, notamment, de fournir un dispositif fiable pour sécuriser les sites de production thermique contre les pénalités. Plus généralement, l'invention a également pour but d'exploiter et de consommer de manière optimale un volume de gaz alloué sur une période déterminée pour une production thermique. L'invention vise ainsi en premier à : o Maîtriser le pilotage des consommations de gaz pour éviter les pénalités importantes, et optimiser ce pilotage pour consommer le maximum du gaz acheté, o Arbitrer les combustibles disponibles sur un site (gaz 25 naturel, fioul, électricité, biomasse, énergies renouvelables) en fonction de leurs coûts et du respect de l'environnement, o Piloter les outils de production disponibles pour garantir le respect des engagements de consommations contractuels tout en maintenant le service ou la fourniture au client (ex : fourniture d'énergie 30 utile sous forme de vapeur). L'invention vise également à : o Constituer un historique des consommations d'énergie primaire pour anticiper les consommations à venir et pour optimiser annuellement les consommations contractuelles souscrites, 35 o Suivre et piloter en temps réel les consommations des installations à distance, o Permettre l'installation de l'outil sur un site en fonctionnement, donc, fonctionnant de manière indépendante. o Intégrer une souplesse d'évolution pour suivre les développements des marchés dérégulés (ex : nominations journalières). L'invention développée permet notamment de : o Assurer le non dépassement des seuils de souscriptions journaliers et horaires o Baisser les seuils de souscriptions en vue de dégager des économies annuelles d'exploitation importantes. Selon l'invention, un dispositif de commande d'une installation de production thermique comprenant au moins une chaudière principale au gaz et au moins un équipement auxiliaire comportant une chaudière auxiliaire pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération, avec possibilité de réduction du régime, assurant une production d'électricité et une production thermique complémentaire, l'installation comportant pour les éléments consommateurs des compteurs de consommation de gaz, des capteurs de paramètres de fonctionnement et des moyens de réglage de la puissance consommée, est caractérisé en ce qu'il comprend un automate relié aux différents compteurs, capteurs et moyens de réglage, lequel automate comporte : une mémoire interne dans laquelle est stockée, parmi les 20 paramètres, une courbe de consommation générale admissible de gaz pour l'installation sur une période de temps donnée, un moyen de calcul pour établir, à partir de la consommation générale réelle à un instant donné, une consommation générale estimée en fin de période déterminée ; 25 - un moyen de comparaison de la consommation générale estimée en fin de période déterminée et de la consommation générale admissible en fin de période déterminée, - un moyen de commande sensible au résultat de la comparaison pour assurer au mieux la production thermique sans dépasser la consommation 30 générale admissible de gaz , ce moyen de commande fournissant, lorsque la consommation générale estimée de gaz dépasse la consommation générale admissible, une information pour réduire la consommation de gaz en faisant intervenir la chaudière auxiliaire avec combustible de recours, et/ou réduire la consommation de gaz par la cogénération au bénéfice de la chaudière 35 principale . Avantageusement, la courbe de consommation générale admissible de gaz mise en mémoire décrit un profil de la consommation générale de gaz cumulée dans un scénario critique et passe par le seuil de souscription pour la période considérée. De préférence, l'automate fournit un signal de sortie pour appliquer des consignes données par l'automate à des régulateurs de puissance de l'installation selon deux types de fonctionnement possibles: • Automatique, lorsque le signal est raccordé aux régulateurs et agit automatiquement soit en réduction de puissance des chaudières gaz, soit en baisse de régime cogénération. • Manuel: le signal n'étant pas raccordé, l'automate ne réalise que de l'affichage sur une interface graphique pour qu'un opérateur sur site applique les consignes manuellement sur l'installation. Le moyen de calcul peut déterminer des seuils de déclenchement d'alerte . De préférence, le moyen de calcul détermine un premier seuil d'alerte (SA1) égal au seuil de souscription (SJ) majoré de X % soit [SA1= SJx (1+X%)], X étant une tolérance, qui permet de régler le déclenchement d' une alerte (niveau 1), intégrée dans les paramètres de l'automate, et l'automate demande une réduction de puissance des chaudières gaz ,ou une réduction du régime de la cogénération, l'automate calculant : - la puissance maximale autorisée pour les chaudières gaz afin de compenser le dépassement sur le temps restant (TR) de la période, selon la formule : Puissance max (MWh PCS) = (SJ - Pc) / TR, dans laquelle Pc est la consommation estimée pour la cogénération en fin de période, - l'engagement maximum autorisé sur la cogénération afin de compenser le dépassement sur le temps restant (TR) de la période, selon la formule : Régime max (%) = [ (Pc - CRg) - (SJ -Pc) x rendement chaudières / (rendement chaudières -- rendement cogénération) ] / Puissance nominale cogénération, CRg étant la consommation réelle mesurée pour la cogénération à un instant donné. Généralement, le moyen de calcul détermine un deuxième seuil d'alerte (SA2) égal au seuil de souscription (SJ) minoré de Y' %, soit [SA2= SJx (1-Y%)], Y étant une tolérance, qui permet de régler le déclenchement d'une alerte (niveau 2), intégrée dans les paramètres de l'automate, lequel demande, en cas de cette alerte, la coupure des chaudières gaz , et force le régime de la cogénération à un minimum technique déclaré au niveau des paramètres de l'automate. Le moyen de calcul détermine aussi un troisième seuil d'alerte (SA3) égal au seuil de souscription (SJ) minoré de Z %, soit [SA3 = SJ x (1- Z%)], Z étant une tolérance qui permet de régler le déclenchement d'une alerte (niveau 3), intégrée dans les paramètres de l'automate, lequel demande, en cas de cette alerte, la coupure de tout ce qui consomme du gaz. Le comptage de gaz en temps réel peut être effectué, pour chaque élément consommateur de gaz, selon une périodicité inférieure à vingt minutes. L'automate comporte, parmi les paramètres stockés dans sa mémoire interne, une entrée pour introduire la valeur du PCS (pouvoir calorifique supérieur) du gaz consommé et le moyen de calcul convertit le volume de gaz consommé en énergie consomrnée MWH PCS (Mégawattheures PCS). Le moyen de calcul peut effectuer une nouvelle prévision de consommation globale estimée en fin de période à chaque dernière mesure. La période considérée est en général la journée gazière. Une période horaire peut également être considérée, et le moyen de calcul détermine la consommation admissible pour une heure à venir en retranchant à un seuil concernant une période de N heures la consommation des N - 1 heures précédentes. Le dispositif comporte avantageusement un raccordement à un moyen de transmission d'informations à distance pour une connexion à distance. Le dispositif peut être raccordé à un superviseur distant accessible, avec adresse sécurisée. De préférence, le superviseur est programmé pour se connecter périodiquement, pour rapatrier les données stockées dans l'automate. Le dispositif est avantageusement prévu pour envoyer sur un téléphone d'astreinte du site un message en cas d'alerte ou de défaut. L'invention est également relative à une installation de production thermique comprenant au moins un équipement principal fonctionnant au gaz (chaudière ou cogénération) et au moins un équipement auxiliaire comportant une chaudière auxiliaire pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération, avec possibilité de réduction du régime, assurant une production d'électricité et une production thermique complémentaire, l'installation comportant pour les éléments consommateurs des compteurs de consommation de gaz, des capteurs de paramètres de fonctionnement et des moyens de réglage de la puissance consommée, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de commande tel que défini précédemment. L'automate peut fonctionner sur la base d'un seuil de nomination quotidien en lieu et place du seuil de souscription du contrat gaz dérégulé. Dans ce cas de figure le seuil de nomination lui est transmis la veille pour activation au lendemain 6h00. Le dispositif de commande est de préférence prévu pour envoyer sur un téléphone d'astreinte du site un message, notamment SMS, en cas d'alerte ou de défaut. La mise en place du dispositif de l'invention permet de choisir une souscription dimensionnée sur la consommation maximale observée sur le site (sans aucun surdimensionnement), voire inférieure à cette consommation maximale observée. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig.1 est un schéma d'une installation de production thermique avec dispositif de commande selon l'invention. Fig.2 est un graphe illustrant un fonctionnement de l'installation sans déclenchement d'alerte ; le temps exprimé en heure est porté en abscisse tandis que la consommation d'énergie exprimée en MWNh est portée en ordonnée. Fig.3 est un graphe, semblable à celui de Fig.2, pour le cas d'une alerte de niveau 1. Fig.4 est un graphe semblable à celui de Fig.3 illustrant le cas d'une alerte de niveau 2. Fig.5 est un graphe illustrant, semblablement à Fig.4, une alerte de niveau 3. Fig.6 illustre schématiquement un écran de visualisation et Fig.7 est un logigramme du fonctionnement du dispositif de commande. En se reportant à Fig.1, on peut voir un dispositif de commande A d'une installation B de production thermique. Cette production thermique consiste, dans l'exemple considéré, en une fourniture de vapeur d'eau surchauffée sous pression délivrée par une canalisation de sortie S. La production thermique n'est pas limitée à cet exemple ; notamment, le fluide caloporteur pressurisé pourrait être différent de la vapeur d'eau. L'installation B comprend au moins un équipement principal fonctionnant au gaz (cogénération G ou chaudière 1) et au moins un équipement auxiliaire (chaudière 2 pouvant fonctionner sur un combustible de recours ou cogénération G avec possibilité de réduction de régime). Selon le schéma de Fig.1, l'équipement auxiliaire D comporte une chaudière auxiliaire 2 pouvant fonctionner avec un combustible de recours, du fioul dans l'exemple considéré. La chaudière auxiliaire 2 est avantageusement de type mixte pouvant fonctionner soit au gaz soit au fioul. Le gaz arrive par une entrée 3. Le volume total de gaz consommé par l'installation B est mesuré par un compteur 4 disposé immédiatement en aval de l'entrée 3. Une canalisation de branchement 5, en aval du compteur 4 permet d'assurer par deux autres branchements en parallèle 6, 7 l'alimentation en gaz du ou des brûleurs des chaudières 1, 2. La canalisation 5 est équipée en amont des deux branchements 6, 7 d'un compteur de gaz 8 qui permet de mesurer le volume de gaz consommé par les deux chaudières 1, 2. L'admission de gaz aux chaudières 1, 2 est contrôlé par un régulateur de puissance sous forme d'une électrovanne 9, 10 montée respectivement sur les canalisations 6, 7. Le fioul est délivré à une entrée 11 reliée par une canalisation 12 au brûleur de la chaudière auxiliaire 2. La canalisation 12 est munie d'une électrovanne 13 qui permet de contrôler le débit de fioul et de réguler la puissance. Les chaudières 1 et 2 sont équipées de moyens d'allumage des combustibles non représentés. L'équipement auxiliaire D, selon l'exemple de Fig.1, comprend en outre une cogénération G qui permet d'assurer: - une production d'électricité envoyée par une ligne 14, munie d'un 30 compteur d'énergie électrique 14a, sur le réseau électrique, et - une production thermique complémentaire dans une chambre 15 qui comporte un échangeur de chaleur 16 pour produire de la vapeur à partir de la chaleur de gaz brûlés. La chambre 15 peut en outre comporter un dispositif 17 de post-combustion alimenté en gaz par une canalisation 18 munie d'une 35 électrovanne 19. La cogénération G comporte un moyen moteur schématisé par une turbine à gaz 20 selon Fig.1. Un moteur à gaz pourrait remplacer la turbine. L'arbre de sortie 21 de la turbine entraîne un alternateur 22 qui débite sur la ligne électrique de sortie 14. La turbine 20 est alimentée en gaz par une conduite 23 munie d'un régulateur de puissance sous forme d'une électrovanne 24. L'air de combustion pour la turbine est fourni par une alimentation 25. Les gaz brûlés sortant de la turbine 20 sont dirigés par une conduite 26 dans la chambre 15 et l'échangeur 16 permet de récupérer la chaleur des gaz brûlés. Un compteur de gaz 27 est disposé en aval du branchement 5 et en amont des deux conduites 23, 18 afin de mesurer le volume de gaz consommé par la turbine 20 et la post-combustion 17. Une partie de l'énergie du gaz, dans la cogénération, étant transformée en énergie électrique, la production de vapeur d'eau par la cogénération, fournie sur une conduite de sortie 28 présente un rendement thermique inférieur à celui des chaudières 1 et 2. Ces chaudières 1, 2 délivrent la vapeur d'eau dans des conduites respectives 29, 30 qui se rejoignent selon une conduite 31, laquelle rejoint la conduite 28 pour fournir la sortie S. Des compteurs 28a, 31a, des volumes de vapeur d'eau produits sont disposés respectivement sur les conduites 28 et 31. Un compteur 32 du volume total de vapeur d'eau produite est disposé sur la conduite S. La cogénération G peut fonctionner selon un régime réduit auquel correspond une production d'électricité inférieure à celle prévue, mais une telle baisse de production n'entraîne pas de pénalités. Bien que l'équipement auxiliaire ait été représenté avec une chaudière auxiliaire 2 et une cogénération G, l'installation peut ne comporter que l'un ou l'autre de ces éléments consommateurs. L'installation comporte en outre des capteurs de paramètres de fonctionnement tels que sondes de température, sondes de pression équipant les chaudières et la cogénération, qui ne sont pas représentées. Les différentes électrovannes 9, 10, 19, 24 correspondent à des représentations schématiques des moyens de réglage de la puissance consommée par chaque élément de l'installation, traditionnellement ces électrovannes sont actionnées par des régulateurs qui eux-mêmes peuvent être commandés par le signal de sortie de l'automate. Le dispositif A de commande de l'installation comprend un automate 33 comportant des entrées reliées aux différents compteurs 4, 8, 27, 32, aux différents capteurs de paramètres de fonctionnement, et des sorties reliées aux moyens de réglage 9, 10, 19, 24 de la puissance consommée par chaque élément. L'automate 33 comporte une mémoire interne 34 dans laquelle est stockée, parmi les paramètres, une courbe type aT (Fig.2) qui décrit le profil de la consommation journalière cumulée dans un scénario critique, c'est-à-dire que la courbe aT passe par le seuil de souscription journalier SJ à la fin de la journée gazière. Cette courbe aT est tracée sur Fig.2 avec, en abscisse, le temps exprimé en heures, le temps 0 correspond au début de la journée gazière à 6 heures du matin au jour J et le temps 24 correspond à la fin de la journée gazière à 6h du matin le jour J+1. En ordonnée sont portées les valeurs cumulées de consommation de gaz exprimées en mégawatts heures MWh. L'automate 33 comporte un moyen de calcul 35 pour établir, à partir de la consommation générale réelle de gaz à un instant donné CRg, une consommation générale estimée Pg, ou prévision générale de gaz, en fin de période déterminée. Un moyen de comparaison 36 reçoit en entrée la consommation générale estimée en fin de période Pg et la consommation générale admissible SJ en fin de période, et fournit en sortie le résultat de la comparaison sous forme d'un signal adressé à un moyen de commande 37 cornportant des sorties reliées aux moyens de réglage 9, 10, 19, 24 de l'installation. Comme expliqué plus loin, le moyen de commande 37 agit, lorsque la consommation générale estimée de gaz Pg dépasse la consommation générale admissible Sg en fin de période, pour faire intervenir la chaudière auxiliaire 2 avec combustible de recours et/ou réduire la consommation de gaz par la cogénération G au bénéfice de la chaudière principale 1 dont le rendement en production de vapeur est supérieur à celui de la cogénération G. Pour faciliter les explications, l'automate 33 a été représenté schématiquement sur Fig.1 avec des blocs, 34 pour la mémoire, 35 pour le moyen de calcul, 36 pour le moyen de comparaison et 37 pour le moyen de commande. Tous ces moyens sont constitués par des circuits logiques électroniques et l'automate 33 est avantageusement réalisé sous la forme d'un microprocesseur ou microordinateur programmé pour assurer les fonctions en question. L'automate 33 est prévu pour permettre une connexion à distance par exemple par raccordement à une ligne téléphonique 38 à un superviseur (ordinateur) distant 39 muni d'une interface 40 (généralement un modem) adaptée à l'automate 33, et équipé d'une console de visualisation 41. Le moyen de calcul 35 est prévu pour calculer l'énergie consommée à partir du volume de gaz consommé, mesuré par les compteurs, multiplié par le pouvoir calorifique supérieur PCS du gaz. La valeur du PCS est fournie périodiquement au moyen de calcul 35. Cette valeur du PCS réelle du site peut être injectée à distance à une fréquence journalière, notamment à partir du superviseur 39. Le superviseur 39 permet une connexion à distance avec les automates de plusieurs installations. Ce superviseur est accessible depuis tout poste informatique muni d'un accès Internet à une adresse déterminée. L'accès à ce portail Internet est bien entendu sécurisé par un identifiant et un mot de passe. Le superviseur 39 est programmé pour se connecter tous les jours, par exemple à 6h30, à l'automate 33 et rapatrier toutes les données stockées dans sa mémoire interne. II est également possible de connecter manuellement le superviseur 10 à toute heure de la journée pour bénéficier des dernières informations. Le superviseur est doté des fonctionnalités suivantes : - visualisation des alertes et défauts en cours -visualisation des mesures de consommation en cours - visualisation des mesures de l'ensemble des compteurs raccordés 15 - bilan énergétique du site modification des paramètres - injection journalière du dernier PCS en vigueur sur l'automate du site - historique de consommation de l'ensemble des compteurs raccordés, des alertes et défauts déclenchés et des consignes données par l'automate depuis 20 la mise en fonctionnement du système. Cet historique est notamment exportable en format usuel. L'automate du dispositif de l'invention permet d'optimiser la consommation de gaz sur un site afin de respecter les seuils de souscription journaliers et/ou horaire. Pour ce faire il mesure en temps réel la consommation 25 de gaz, anticipe les dépassements et prévient le personnel en charge du site au moyen d'alertes (expliquées dans les parties suivantes de la description). Les automates de l'invention sont de formes identiques, intégrés dans une armoire électrique standard comprenant : -les protections électriques, 30 - un automate servant à la réalisation des calculs et jouant également le rôle de transmetteur d'alarme, - une interface graphique tactile qui permet l'affichage des mesures et consignes, l'affichage de l'historique de la consommation générale de gaz, la modification des paramètres 35 - en option un gyrophare et une sirène en cas d'alerte Le dispositif de l'invention permet de gérer simultanément les périodes journalières et horaires. Le fonctionnement d'un dispositif de commande selon l'invention et l'exploitation de l'installation sont décrits en détail ci-après. Dans un premier temps sera expliquée la logique de fonctionnement journalière. La gestion horaire sera ensuite expliquée. Fonctionnement sur la période journalière Toutes les explications de cette partie seront illustrées par une courbe (Fig.2) des consommations sur la journée gazière, cette courbe est 10 construite de la manière suivante : • En abscisse : la journée gazière officielle de 24 heures, • En ordonnée : les cumuls de consommation en MWh PCS (Mégawattheures Pouvoir Calorifique Supérieur) (unité officielle de comptage des volumes de gaz). 15 Le compteur général 4 de gaz et le compteur 27 cle gaz cogénération sont tous deux raccordés à l'automate 33. Réel général : L'automate 33 compte en temps réel (une mesure toutes les 10 minutes) le volume de gaz général cumulé sur la journée gazière en Nm3, il transforme ensuite ce volume en MWH PCS grâce à la valeur de 20 PCS saisie au niveau des paramètres entrés dans l'automate. Réel cogénération : de la même manière l'automate 33 compte le volume de gaz consommé par la ou les cogénérations G. Courbe type : cette courbe aT (Fig.2) est paramétrée dans la mémoire 34 de l'automate 33. Elle décrit le profil de la consommation générale 25 de gaz cumulée dans un scénario critique, et passe par le seuil de souscription journalier SJ à la fin de la journée gazière. Tant que la consommation réelle générale CRg évolue sous cette courbe type, il n'y aura pas de dépassement possible du seuil de souscription. Prévision générale : en fonction de la consommation réelle générale 30 CRg atteinte à la dernière mesure, l'automate 33 calcule la prévision générale de consommation en fin de journée Pg. Cette prévision Pg est calculée en maintenant un écart constant Ah (voir Fig.2) entre la consommation réelle générale et la courbe type. Cet écart Ah est déterminé au moment d'une mesure par différence entre l'ordonnée du 35 point de la courbe aT ayant même abscisse que la mesure CRg, et cette mesure CRg. La prévision Pg donne une idée du volume total de gaz qui sera consommé à la fin de la journée gazière.5 Tant que cette prévision reste inférieure au seuil de souscription SJ, il n'y a pas de dépassement possible. La puissance maximale des chaudières fonctionnent au gaz est maintenue égale à leur puissance nominale, et le régime de la cogénération est maintenu à son régime nominal. Prévision cogénération : de la même manière, l'automate 33 calcule une prévision de consommation de gaz Pc par la cogénération G. Cette prévision donne une idée de la consommation générale atteinte en fin de journée si on alimente uniquement la cogénération sur le restant de la journée gazière. Cette prévision est calculée en maintenant une consommation de cogénération constante et égale à celle calculée entre les deux dernières mesures. Tant que cette prévision reste inférieure au seuil de souscription SJ, il reste suffisamment de gaz disponible pour alimenter la cogénération G sur la fin de la journée gazière. Le régime maximal de la cogénération est égal à 100%. Lorsque la consommation réelle générale CRg passe au-dessus de la courbe type (cas des Fig. 3 à 5), l'automate 33 prévoit que le seuil de souscription en fin de journée SJ va être dépassé. Son but est alors de trouver une solution pour réduire la consommation de gaz du site, tout en maintenant autant que possible le débit massique de vapeur sur la sortie S. Pour ce faire l'automate 33 dispose de deux leviers d'action : 1) Réduire la consommation de gaz par la chaudière principale 1, et éventuellement la chaudière auxiliaire 2 si elle fonctionnait au gaz, et compenser avec le combustible de recours, fioul dans le cas présent, arrivant par la canalisation 12 ; la chaudière 2 fonctionne alors exclusivement au fioul. La puissance des chaudières gaz est ainsi réduite. 2) Réduire le régime de la cogénération G, ce qui entraîne une diminution de la production d'électricité, mais permet de disposer de davantage de gaz pour les chaudières et pour la productionthermique de vapeur sur la sortie S. Le rendement thermique de production de vapeur par les chaudières 1 ou 2 est supérieur au rendement de production de vapeur par la cogénération G (qui utilise une partie de l'énergie pour la production d'électricité). Il est ainsi possible de maintenir la production de vapeur, malgré une baisse du débit de gaz consommé, grâce à la compensation obtenue par engagement supérieur des chaudières gaz. Déclenchement des alertes : L'automate 33 dispose de trois niveaux d'alertes en cas de prévision de dépassement. Plus le niveau augmente (de 1 à 3) plus l'alerte est critique et 5 le risque de dépassement élevé. Ces alertes sont réparties en deux catégories : les alertes journalières ou horaires. Une alerte horaire signifie qu'il y a un risque de dépassement sur la période horaire, idem pour l'alerte journalière sur la période journalière. 10 Ces six alertes différentes sont dès leur apparition affichées sur l'interface graphique 33a de l'automate et diffusées vers un fax et/ou un téléphone (SMS ou message vocal). Alerte de niveau 1 û Fig.3 : 15 La consommation réelle générale CRg passe au-dessus de la courbe type îT, la prévision de consommation générale Pg devient alors supérieure au seuil d'alerte 1. L'automate prévoit de dépasser le seuil de souscription. • Le seuil d'alerte 1, désigné par SA1, est égal au seuil de 20 souscription majoré de X % soit SA 1= SJx (1+X%) • X est une tolérance qui permet de régler le déclenchement de l'alerte de niveau 1, intégrée dans les paramètres de l'automate Suivant le levier d'action paramétré pour l'installation l'automate va 25 demander une réduction de puissance des chaudières gaz 1, 2, ou une réduction du régime de la cogénération G. Réduction de puissance des chaudières gaz : - L'automate calcule la puissance maximale autorisée pour 30 les chaudières gaz afin de compenser le dépassement sur le temps restant TR de la période. : Puissance max (MWh PCS) = (SJ û Pc) / T'R Réduction de réqime cogénération : 35 - L'automate calcule l'engagement maximum autorisé sur la cogénération afin de compenser le dépassement sur le temps restant TR de la période : Régime max (%) = [ (Pc - CRg) - (SJ -Pc) x rendement chaudières / (rendement chaudières - rendement cogénération) ] / Puissance nominale cogénération Alerte de niveau 2 - Fig.4 : La prévision cogénération Pc approche le seuil de souscription SJ. La prévision de consommation générale de gaz Pg devient alors supérieure au seuil d'alerte 2. Le gaz restant ne suffit qu'à couvrir les besoins de la cogénération sur la fin de la journée gazière. • Le seuil d'alerte 2, désigné par SA2, est égal au seuil de souscription SJ minoré de Y %, soit SA2= SJx (1-Y%) • Y est une tolérance qui permet de régler le déclenchement de l'alerte de niveau 2 intégrée dans les paramètres de l'automate 15 Réduction de puissance des chaudières gaz : L'automate demande la coupure des chaudières gaz 1,2 Réduction de régime cogénération : 20 L'automate force le régime de la cogénération G à son minimum technique déclaré au niveau des paramètres de l'automate 33. Régime max. cogénération = Puissance mini. cogénération / Puissance nominale cogénération [ % ] 25 Alerte de niveau 3 - Fig.5: La consommation réelle générale de gaz CRg approche le seuil de souscription SJ. CRg devient alors supérieure au seuil d'alerte 3. Il ne reste plus de gaz, cette fois, dans la limite souscrite. Si l'installation continue à fonctionner le seuil de souscription sera dépassé ! 30 • Le seuil d'alerte 3, désigné par SA3, est égal au seuil de souscription SJ minoré de Z %, soit SA3 = SJ x (1- Z%) • Z est une tolérance qui permet de régler le déclenchement de l'alerte de niveau 3, intégrée dans les paramètres de l'automate. 35 Réduction de puissance chaudières gaz et réduction de régime cogénération L'automate 33 demande la coupure de tout ce qui consomme du gaz. Comme les chaudières fonctionnant au gaz sont déjà arrêtées, l'automate demande la coupure de la cogénération G. Fonctionnement sur la période horaire Pour les sites raccordés au réseau de transport de gaz, des pénalités sont appliquées si la consommation générale de gaz cumulée sur les 4 dernières heures dépasse le quadruple du seuil de souscription horaire (seuil quadri horaire). L'automate 33 est programmé pour calculer une consommation autorisée pour l'heure à venir en retranchant au seuil quadri horaire le cumul de consommation gaz sur les 3 dernières heures. L'automate 33 recalcule pour chaque nouvelle heure, les seuils de déclenchement des alertes 1, 2 et 3 en fonction de cette consommation autorisée pour l'heure à venir. Le reste de la logique de fonctionnement est identique à celle illustrée dans les parties précédentes pour la période journalière y compris le déclenchement des alertes 1, 2 et 3. En résumé, l'automate 33 dispose de six alertes distinctes: • Alerte 1 horaire • Alerte 1 journalière • Alerte 2 horaire • Alerte 2 journalière • Alerte 3 horaire • Alerte 3 journalière Chaque niveau d'alerte engendre un impact sur l'installation technique, or il est possible de se trouver simultanément en alerte horaire et journalière. Dans un tel cas l'automate 33 prendra systématiquement en compte les consignes les plus restrictives. Paramètres introduits dans l'automate nécessaires aux calculs - Courbe type aT : elle est composée de 24 points (un par heure) et représente la consommation de gaz générale cumulée sur la35 journée gazière dans un scénario critique : c'est-à-dire lorsqu'on passe par le seuil de souscription journalier SJ en fin de période. - Seuils de consommation journalier et horaire - PCS : c'est le PCS employé pour que l'automate 33 puisse convertir les Nm3 de gaz relevés aux compteurs en MWh PCS - Puissance nominale chaudières gaz: utilisée dans le cas d'une réduction de puissance des chaudières gaz, c'est la puissance nominale consommée en MW PCS de l'ensemble des chaudières gaz utilisées dans le contrat dérégulé du site. - Puissance nominale cogénération : utilisée dans le cas d'une baisse de régime de la cogénération, c'est la puissance nominale consommée en MW PCS de l'ensemble des cogénérations (hors post combustion) utilisées dans le contrat gaz dérégulé. - Puissance minimale cogénération : utilisée dans le cas d'une baisse de régime de la cogénération, c'est la puissance minimale autorisée en MW PCS de l'ensemble des cogénérations (hors post combustion) utilisées dans le contrat gaz dérégulé. Si l'on descend en dessous de cette puissance l'automate 33 demandera l'arrêt de la cogénération G. - Rendement thermique cogénération Rendement thermique chaudières gaz - Tolérance X de déclenchement de l'alerte 1 journalière Tolérance Xhoraire de déclenchement de l'alerte 1 horaire - Tolérance Y de déclenchement de l'alerte 2 Tolérance Z de déclenchement de l'alerte 3 Fig.6 illustre un exemple d'écran qu'il est possible de faire apparaître sur l'interface graphique, cet écran recense l'ensemble des paramètres nécessaires au fonctionnement de l'automate. Dans la partie haute, sur la gauche, est tracée la courbe type de consommation admissible, avec mention de valeurs numériques et indication des seuils journalier et horaire. A droite de cette courbe figure un tableau donnant les tolérances d'alertes. Dans la partie inférieure de l'écran figure un tableau de Paramètres thermiques , pour la cascade de chaudières, et la cogénération. Ce tableau cornporte une colonne rendement thermique avec valeurs affichées montrant que le rendement thermique de la cogénération 51.3% est inférieur à celui 90% des chaudières ; une colonne puissance nominale , une colonne puissance minimum et une colonne autorisation d'arrêt avec instructions. La valeur du PCS est affichée à droite, 11.5 kWh/Nm3 dans le cas présent. Fig.7 est un logigramme ou schéma synoptique résumant le fonctionnement du dispositif de commande de l'invention. Une première zone verticale regroupe les seuils d'alertes désignés par SA1, SA2, SA3. Une deuxième zone verticale Déclenchement des alertes résume les comparaisons effectuées par le moyen de comparaison 34. Selon la réponse, oui ou non , à la comparaison, il y a déclenchement ou non d'une alerte. La dernière zone verticale, sur la droite, Consignes de limitation de puissance affiche les consignes correspondant aux différentes alertes, et à Aucune alerte . Intérêts du dispositif de commande de l'invention La logique de calcul employée permet non seulement de ne pas dépasser les seuils de souscriptions mais également de consommer le maximum du gaz disponible. Le principe de calcul de l'automate 33 est basé sur l'intégration, sur le temps restant TR à fonctionner de la journée gazière, de l'énergie gaz disponible. Cela permet d'obtenir des consignes très stables et d'éviter les phénomènes d'oscillation de puissance des installations techniques. Tous les automates tels que 33 sont munis d'un signal de sortie 0 ù 10V. Ce signal permet d'appliquer automatiquement les consignes données par l'automate sur les régulateurs, notamment électrovannes 9, 10, 19, 24 des installations techniques. II y a donc deux types de fonctionnement possibles: • Automatique : le signal 0 ù 10V est raccordé aux régulateurs des installations techniques et agit automatiquement soit en réduction de puissance des chaudières gaz, soit en baisse de régime cogénération. • Manuel : le signal 0 ù 10V n'est pas raccordé, l'automate ne réalise que de l'affichage sur son interface graphique 33a, c'est aux opérateurs sur site d'appliquer les consignes manuellement sur les installations techniques. Comme déjà exposé, l'automate 33 permet une connexion à distance via son raccordement à une ligne téléphonique 38. Il est donc possible de développer une interface sur le superviseur distant 39 pour consulter les calculs en temps réel, l'historique des consommations stocké dans sa mémoire interne ou modifier des paramètres. Cette passerelle permet également d'injecter à distance à une fréquence journalière le PCS réel du site. Hormis les compteurs, tels que 4, 8, 27, indispensables au bon fonctionnement de la logique de calcul (gaz général et gaz cogénération), 10 l'automate 33 permet un raccordement aux compteurs ou capteurs suivants : - sonde de température extérieure - production thermique générale 32 -production thermique cogénération 28a production électrique cogénération 14a 15 L'historique de tous les compteurs ou capteurs raccordés est stocké dans la mémoire interne de l'automate 33 et relevé toutes les 10 minutes. Cet historique peut également être consulté à distance via la liaison téléphonique 38, ce qui permet de réaliser les bilans énergétiques des sites et de contribuer 20 à la gestion des nominations et des quotas de CO2. On rappelle qu'une nomination consiste à annoncer à un fournisseur de gaz une prévision de consommation pour une période future, par exemple pour le lendemain. Le dispositif peut être modifié en fonction de l'évolution et des 25 contrats d'achat d'énergie, et des contraintes légales, juridiques, nouvelle loi ou directive européenne. Le dispositif de l'invention présente un intérêt direct pour les nouvelles problématiques énergétiques suivantes : o La gestion des nominations : définition la veille pour le 30 lendemain des consommations d'énergie primaire. On peut en effet envisager d'introduire la quantité nominée comme seuil de souscription de l'automate 33. Ce dernier assurera alors le respect de cette quantité. o Suivi des quantités de CO2 produites : l'historique de consommation des combustibles primaires donné par l'automate permet 35 de déterminer de manière journalière la quantité de CO2 émise Descriptif d' une installation type L'installation produit de la vapeur surchauffée à 21 bars et 250 C, elle alimente : - une usine pour son process industriel - des locaux d'habitation HLM : chauffage de 800 logements des bureaux : maintien des locaux hors gel L'installation technique est composée des éléments suivants, dont une partie apparaît sur Fig.1 : - une cogénération turbine G de 5MW électrique - une chaudière gaz naturel de 16th (tonnes/heure) vapeur (chaudière principale 1) - une chaudière mixte gaz naturel / fioul domestique de 16th vapeur (chaudière auxiliaire 2) - une chaudière gaz naturel de 12th vapeur (chaudière 3) non représentée sur Fig.1 Le site bénéfice d'une présence de personnel de 8h à 17h en semaine et de 8h à midi en fin de semaine. 20 Ce site, raccordé au réseau de transport de gaz, est assujetti à des pénalités horaires et journalières : - seuil de souscription journalier : 800MWh PCS - seuil de souscription horaire : 40MWh PCS 25 Fonctionnement d'un automate qui serait installé Sur ce site un automate 33 utiliserait les deux leviers d'action pour maîtriser la consommation de gaz : En présence de personnel sur site : réduction de la puissance des 30 chaudières gaz (chaudières 1 et 3) et compensation par engagement supplémentaire de la chaudière 2 (bloquée en fonctionnement fioul). Cette opération sera réalisée manuellement par le personnel sur site qui agira directement sur la chaufferie en fonction de la consigne de puissance maximale pouvant être engagée sur les chaudières gaz, donnée par l'automate. 35 Hors présence du personnel: réduction du régime de la cogénération et compensation par engagement supplémentaire des chaudières gaz (chaudières 1 et 3) 10 15 Cette opération est réalisée automatiquement par l'automate 33 dont le signal 0-10V à été raccordé au régulateur du régime de la cogénération G. L'affichage du régime maximal pouvant être engagé sur la cogénération est tout de même réalisé sur l'interface graphique de l'automate 33. Un écran est réalisé sur l'interface graphique pour l'affichage des mesures réalisées par l'automate et des consignes à appliquer sur l'installation. La forme de cet écran est la même quelque soit le site. Dès apparition d'une alerte, un SMS décrivant le type d'alerte est envoyé sur le téléphone portable d'astreinte du site et prévient donc le personnel. Un SMS est également envoyé par le même moyen en cas de défaut de l'automate : - défaut d'alimentation électrique - défaut de la batterie de secours défaut du programme de calcul - défaut de l'autotest journalier vérifiant le bon fonctionnement de la ligne téléphonique et des raccordements avec les compteurs d'entrée. La visualisation de l'historique de la consommation générale de gaz stockée dans la mémoire interne de l'automate peut se faire via un tableau ou une courbe développée sur l'interface graphique. Les paramètres insérés dans l'automate peuvent être consultés et modifiés via un écran développé sur l'interface graphique (figure 6), cet écran étant également similaire quelque soit le site équipé. Raccordement de l'automate Les entrées : - compteur général gaz 4 -compteur gaz cogénération 27 - compteur de production thermique cogénération 28a - compteur de production électrique cogénération 14a -sonde de température extérieure (non représentée sur Fig.1) - ligne téléphonique analogique 38 pour diffusion des alertes et consultation à distance de l'automate . Tous les compteurs sont repris par mode impulsionnel. L'automate calcule ensuite la consommation cumulée à partir de la différence d'index entre la première et la dernière mesure. Les sorties : - signal 0 û 10V pour la réduction automatique du régime cogénération câblé sur le régulateur de la turbine 20. Ce signal est inversement proportionnel au régime autorisé sur la cogénération : -Signal= OV régime maximal 100% - OV < Signal < 10V régime inversement proportionnel variant entre 100% et 80% (minimum technique de la cogénération) - Signal = 10V arrêt de la turbine, régime := 0% Les vues développées sur ce site sont exploitables pour tout site équipé d'un automate. Les domaines d'application de l'invention ne sont pas limités : l'invention s'applique aussi bien à des sites dérégulés et régulés, bien que l'intérêt économique le plus important se trouve sur les sites dérégulés. L'invention ne comporte pas de limite de puissance thermique. L'installation doit être alimentée en gaz et comporter au minimum un combustible de recours, ou une cogénération avec possibilité de réduction du régime. L'invention concerne toutes les technologies de production thermique dont les points suivants non exhaustifs : o Cogénération (turbine, moteur) o Cycle combiné, o Chaufferie conventionnelle o Site de production thermique alimenté par tous combustibles (fuel, gaz, électricité, biomasse, ...) | Dispositif de commande d'une installation de production thermique comprenant au moins un équipement principal (1) fonctionnant au gaz et au moins un équipement auxiliaire (D) comportant une chaudière auxiliaire (2) pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération (G), avec possibilité de réduction du régime. Le dispositif comprend un automate (33) relié à différents compteurs, capteurs et moyens de réglage, cet automate comportant une mémoire interne (34) dans laquelle est stockée, parmi les paramètres, une courbe de consommation générale admissible de gaz pour l'installation sur une période de temps donnée ; un moyen de calcul (35) pour établir, à partir de la consommation générale réelle à un instant donné, une consommation générale estimée en fin de période déterminée ; un moyen de comparaison (36) de la consommation générale estimée en fin de période déterminée et de la consommation générale admissible en fin de période déterminée, et un moyen de commande (37) sensible au résultat de la comparaison pour assurer au mieux la production thermique sans dépasser la consommation générale admissible de gaz | 1. Dispositif de commande et d'optimisation de l'efficacité énergétique d'une installation de production thermique comprenant au moins un équipement principal fonctionnant au gaz (chaudière (1) ou cogénération) et au moins un équipement auxiliaire (D) comportant une chaudière auxiliaire (2) pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération (G), avec possibilité de réduction du régime, l'installation comportant pour les éléments consommateurs des compteurs de consommation de gaz et des moyens de réglage de la puissance gaz consommée, caractérisé en ce qu'il comprend un automate (33) relié aux différents compteurs, capteurs et moyens de réglage, lequel automate comporte : - une mémoire interne (34) dans laquelle est stockée, parmi les paramètres, une courbe (aT) de consommation générale admissible de gaz pour l'installation sur une période de temps donnée, - un moyen de calcul (35) pour établir, à partir de la consommation générale réelle à un instant donné (CRg), une consommation générale estimée (Pg) en fin de période déterminée ; - un moyen de comparaison (36) de la consommation générale estimée en fin de période déterminée (Pg) et de la consommation générale admissible en fin de période déterminée (SJ), - un moyen de commande (37) sensible au résultat de la comparaison pour assurer au mieux la production thermique sans dépasser la consommation générale admissible de gaz (SJ), ce moyen de commande (37) fournissant, lorsque la consommation générale estimée de gaz (Pg) dépasse la consommation générale admissible (SJ), une information pour réduire la consommation de gaz en faisant intervenir la chaudière auxiliaire (2) avec combustible de recours, et/ou réduire la consommation de gaz par la cogénération (G) au bénéfice de la chaudière principale (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la courbe de consommation générale admissible de gaz (aT) mise en mémoire décrit un profil de la consommation générale de gaz cumulée dans un scénario critique et passe par le seuil de souscription (SJ) pour la période considérée. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'automate (33) fournit un signal de sortie pour appliquer des consignes données par l'automate à des régulateurs de puissance (9, 10, 19, 24) de l'installation selon deux types de fonctionnement possibles: • Automatique, lorsque le signal est raccordé aux régulateurs et agit automatiquement soit en réduction de puissance des chaudières gaz, soit en baisse de régime cogénération. • Manuel : le signal n'étant pas raccordé, l'automate ne réalise que de l'affichage sur une interface graphique (33a) pour qu'un opérateur sur site applique les consignes manuellement sur l'installation. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de calcul (35) détermine des seuils de déclenchement d'alerte (SA1, SA2, SA3). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de calcul (35) détermine un premier seuil d'alerte (SA1) égal au seuil de souscription (SJ) majoré de X % soit [SA1= SJx (1+X%)], X étant une tolérance, qui permet de régler le déclenchement d' une alerte (niveau 1), intégrée dans les paramètres de l'automate, et l'automate demande une réduction de puissance des chaudières gaz (1, 2) ou une réduction du régime de la cogénération (G), l'automate calculant : - la puissance maximale autorisée pour les chaudières gaz afin de compenser le dépassement sur le temps restant (TR) de la période, selon la formule : Puissance max (MWh PCS) = (SJ - Pc) / TR, dans laquelle Pc est la consommation estimée pour la cogénération en fin de période, l'engagement maximum autorisé sur la cogénération afin de compenser le dépassement sur le temps restant (TR) de la période, selon la formule : Régime max (%) = [ (Pc - CRg) - (SJ -Pc) x rendement chaudières / (rendement chaudières - rendement cogénération) ] / Puissance nominale cogénération, CRg étant la consommation réelle mesurée pour la cogénération à un instant donné. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de calcul (35) détermine un deuxième seuil d'alerte (SA2) égal au seuil de souscription (SJ) minoré de Y %, soit [SA2= SJx (1-Y%)], Y étant une tolérance, qui permet de régler le déclenchement d'une alerte (niveau 2), intégrée dans les paramètres de l'automate, lequel demande, en cas de cette alerte, la coupure des chaudières gaz (1,2), et force le régime de la cogénération (G) à un minimum technique déclaré au niveau des paramètres de l'automate. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de calcul (35) détermine un troisième seuil d'alerte (SA3) égal au seuil de souscription (SJ) minoré de Z %, soit [SA3 = SJ x (1ù Z%)], Z étant une tolérance qui permet de régler le déclenchement d'une alerte (niveau 3), intégrée dans les paramètres de l'automate, lequel demande, en cas de cette alerte, la coupure de tout ce qui consomme du gaz. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le comptage de gaz en temps réel est effectué, pour chaque élément consommateur de gaz, selon une périodicité inférieure à vingt minutes. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'automate (33) comporte, parmi les paramètres stockés dans sa mémoire interne, une entrée pour introduire la valeur du PCS (pouvoir calorifique supérieur) du gaz consommé et que le moyen de calcul (35) convertit le volume de gaz consommé en énergie consommée MWH PCS (Mégawattheures PCS). 10 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de calcul (35) effectue une nouvelle prévision 25 de consommation globale estimée en fin de période à chaque dernière mesure. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la période considérée est la journée gazière. 30 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'une période horaire est également considérée, et que le moyen de calcul (35) détermine la consommation admissible pour une heure à venir en retranchant à un seuil concernant une période de N heures la consommation des N ù 1 heures précédentes. 35 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un raccordement à un moyen de transmission d'informations à distance (38) pour une connexion à distance.14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il est raccordé à un superviseur distant (39) accessible, avec adresse sécurisée. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le superviseur (39) est programmé pour se connecter périodiquement, pour rapatrier les données stockées dans l'automate. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il envoie sur un téléphone d'astreinte du site un message en cas d'alerte ou de défaut. 17. Installation de production thermique comprenant au moins un équipement principal (chaudière (1) ou cogénération) fonctionnant au gaz et au moins un équipement auxiliaire (D) comportant une chaudière auxiliaire (2) pouvant fonctionner avec un combustible de recours et/ou une cogénération (G), avec possibilité de réduction du régime, l'installation comportant pour les éléments consommateurs des compteurs de consommation de gaz, des capteurs de paramètres de fonctionnement et des moyens de réglage de la puissance consommée, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes. | G,F | G05,F01,F02,F22 | G05B,F01K,F02C,F22B | G05B 13,F01K 13,F02C 6,F22B 33,F22B 35 | G05B 13/04,F01K 13/02,F02C 6/00,F22B 33/18,F22B 35/00 |
FR2901332 | A1 | SYSTEME DE VERROUILLAGE D'UN PREMIER ARBRE PAR RAPPORT A UN DEUXIEME ARBRE SUPPRIMANT LES JEUX ENTRE LESDITS ARBRES | 20,071,123 | avec un deuxième arbre dans lequel le jeu entre les arbres est supprimé de façon optimale lorsque le système est en position de verrouillage, ce système ne nécessitant pas d'outils de serrage pour assurer le verrouillage. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un système de verrouillage en rotation et en translation de la coopération d'un premier arbre avec un deuxième arbre, ledit premier arbre étant sensiblement coaxial au deuxième arbre, une partie dudit premier arbre étant disposée dans un alésage axial dudit deuxième arbre, ledit système comprenant un dispositif de io verrouillage mobile entre une position de verrouillage, dans laquelle le premier arbre est solidaire en rotation et en translation du deuxième arbre, et une position de déverrouillage, dans laquelle le premier arbre ne coopère pas avec le deuxième arbre, le premier arbre présentant une partie extrême comprenant deux parois inclinées l'une vers l'autre selon une direction transversale, 15 l'alésage axial comprenant deux parois correspondantes s'étendant dans la même direction que les parois inclinées du premier arbre en regard de celles-ci, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage entraînant un déplacement transversal de la partie extrême du premier arbre de sorte à mettre les parois inclinées de ladite partie extrême en appui contre les parois 20 correspondantes de l'alésage axial afin de supprimer sensiblement le jeu entre le premier et le deuxième arbre en position verrouillée. Ainsi, le premier arbre est introduit dans le deuxième arbre avec un certain jeu avant le verrouillage de ces arbres l'un par rapport à l'autre. Lors du passage en 25 position de verrouillage du dispositif de verrouillage entraîne le déplacement de la partie extrême du premier arbre contre les parois correspondantes du deuxième arbre, ce qui permet de bloquer complètement le premier arbre par rapport au deuxième arbre et de supprimer le jeu entre ces arbres. Les efforts sont du premier arbre ou du deuxième arbre sont alors transmis de façon 30 optimale sur l'autre arbre. Le premier arbre peut présenter une zone de forme sensiblement tronconique selon la direction axiale, ladite zone étant disposée en regard du bord libre de l'alésage axial, ledit bord présentant une forme sensiblement complémentaire de ladite zone tronconique, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage entraînant un déplacement axial de la zone tronconique contre le bord de l'alésage, ce déplacement entraînant le déplacement transversal de la partie extrême du premier arbre. La mise en appui de la zone tronconique contre le bord de l'alésage permet donc le déplacement transversal de la partie extrême du premier arbre. De plus, la zone tronconique du premier arbre permet un guidage de la partie extrême de cet arbre dans l'alésage du deuxième arbre lorsque le premier arbre est introduit io dans cet alésage. Selon une réalisation, le premier arbre comprend au moins un logement, le deuxième arbre comprenant au moins un orifice disposé en regard dudit logement en position de verrouillage, le dispositif de verrouillage comprenant is une bague disposée autour du premier et du deuxième arbre, ladite bague étant mobile en translation axiale entre la position de déverrouillage et la position de verrouillage et un organe de verrouillage actionné en translation radiale par la bague entre une position de déverrouillage, dans laquelle l'organe de verrouillage est disposé en dehors du logement, et une position de verrouillage, 20 dans laquelle l'organe traverse l'orifice du deuxième arbre et est disposé dans le logement de sorte à bloquer le premier arbre par rapport au deuxième arbre. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne l'utilisation d'un système de verrouillage tel que décrit ci-dessus pour la connexion d'une colonne de 25 direction sur un pignon de crémaillère d'un véhicule automobile, le premier arbre étant formé par ledit pignon de crémaillère, le deuxième arbre étant formé par une mâchoire comprenant des moyens d'association à la colonne de direction. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la 30 description qui suit, faite en référence aux figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en coupe transversale d'un système de verrouillage selon l'invention. La figure 2 est une représentation schématique en coupe du système selon l'axe II-II de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique en coupe du système selon l'axe III-III de la figure 1. La figure 4 est une représentation schématique en perspective éclatée du système selon un mode de réalisation. ro Dans la description, le terme axial est défini selon la direction dans laquelle s'étendent le premier et le deuxième arbre, le terme transversal est défini par rapport à un plan perpendiculaire à la direction axiale. En référence à la figure 1, on décrit un système de verrouillage 1 en rotation et 15 en translation de la coopération d'un premier arbre 2 avec un deuxième arbre 3. Le premier arbre 2 est sensiblement coaxial au deuxième arbre 3 et une partie du premier arbre 2 est disposée dans un alésage axial 4 du deuxième arbre 3. Le système de verrouillage 1 comprend un dispositif de verrouillage 5 mobile 20 entre une position de verrouillage, dans laquelle le premier arbre 2 est solidaire en rotation et en translation du deuxième arbre 3, et une position de déverrouillage, dans laquelle le premier arbre 2 ne coopère pas avec le deuxième arbre 3. 25 Selon la réalisation représentée sur les figures, le dispositif de verrouillage 5 comprend au moins un logement 6 prévu dans le premier arbre 2, au moins un orifice 7 prévu dans le deuxième arbre 3 et disposé en regard du logement 5 en position de verrouillage. Le dispositif de verrouillage 5 comprend en outre une bague 8 disposée autour du premier et du deuxième arbres 2 et 3, mobile en 30 translation axiale entre la position de déverrouillage et la position de verrouillage, et un organe de verrouillage 9 actionné en translation transversale par la bague 8 entre une position de déverrouillage, dans laquelle l'organe de verrouillage 9 est disposé en dehors du logement 6 (figure 1), et une position de verrouillage, dans laquelle l'organe 9 traverse l'orifice 7 du deuxième arbre 3 et est disposé dans le logement 6 de sorte à bloquer le premier arbre 2 par rapport au deuxième arbre 3 (figure 3). Afin de permettre l'actionnement en translation transversale de l'organe de verrouillage 9, la bague 8 présente une paroi interne 10 de forme sensiblement tronconique, ladite paroi étant en appui contre l'organe de verrouillage 9, comme représenté sur la figure 1. Ainsi, le déplacement en translation axiale de la bague 8 entraîne une réduction du diamètre de la paroi interne en regard de l'organe de verrouillage 9, ce qui entraîne le déplacement en translation transversale de l'organe de verrouillage 9 lors du passage de la position de déverrouillage à la position de verrouillage. L'organe de verrouillage 9 peut être un pion ou une bille. Selon la réalisation représentée sur les figures, l'organe 9 comprend une paroi de forme sensiblement complémentaire de la paroi interne 10 de la bague 8. Le logement 6 du premier arbre 2 présente deux parois 11 inclinées de sorte à présenter une forme évasée permettant le guidage de l'organe de verrouillage 9 vers le fond du logement 6 lors du passage en position de verrouillage. A cet effet, l'organe de verrouillage 9 peut comprendre une paroi 12 de forme sensiblement complémentaire à l'une des parois 11 du logement 6. Selon diverses réalisations, l'organe de verrouillage 9 peut être orienté sensiblement perpendiculairement aux premier et deuxième arbres ou peut former un angle par rapport à cette direction perpendiculaire. Cet angle est par exemple compris entre 20 et 30 . Un ressort 13 est disposé entre la bague 8 et une surface de butée 14, solidaire du deuxième arbre 3 et s'étendant sensiblement transversalement. Le ressort 13 est agencé pour pousser la bague 8 vers sa position de verrouillage, le passage à la position de déverrouillage comprimant le ressort 13. Le ressort 13 est par exemple introduit dans un alésage 15 de la bague 8 prévu autour du deuxième arbre 3 et prendre appui contre une paroi transversale de la bague formant un bord de l'alésage 15. Une fois que le ressort 13 a été introduit dans l'alésage 15, la surface de butée 14 peut être sertie autour du deuxième arbre 3. La course de la bague en translation axiale est par exemple sensiblement égale à 2,5 mm. La bague 8 est mobile en rotation selon une plage déterminée en position de déverrouillage, un dégagement 16 étant prévu dans la paroi interne 10, comme représenté sur la figure 3. Ce dégagement est en regard de l'organe de verrouillage 9 lorsque la bague 8 a subi une rotation sur la plage prédéterminée de sorte que la paroi interne 10 n'est plus en appui contre l'organe de verrouillage 9 et que celui-ci peut passer de sa position de verrouillage à sa ~o position de déverrouillage lorsque l'on retire le premier arbre 2 de l'alésage 4. A cet effet, la surface de butée 14 présente une lumière 17 dont la largeur défini la plage de rotation de la bague 8. La bague 8 présente une butée 18 introduite dans la lumière 17 lorsque la bague 8 est en position de déverrouillage de sorte 15 à arrêter la rotation de la bague 8 lorsque la butée 18 arrive contre un bord de la lumière 17, comme représenté sur la figure 2. Selon une réalisation, la lumière 17 présente une largeur agencée pour que la bague puisse subir une rotation d'environ 25 entre la position de verrouillage et la position de déverrouillage. 20 La bague 8 est pourvue de butées 19 venant en appui contre le deuxième arbre 3 lorsque la bague 8 est en position de verrouillage, de sorte à empêcher la rotation de ladite bague en position de verrouillage. Afin de positionner correctement la lumière 17 par rapport à la bague 8 et à la 25 butée 18, un détrompeur de position 20 peut être prévu sur le deuxième arbre 3 et sur la surface de butée 14, comme représenté sur la figure 2. Ainsi, pour faire passer le système de verrouillage en position de déverrouillage, on fait subir une translation axiale à la bague 8 vers sa position de 30 déverrouillage et à l'encontre de l'effort du ressort 13 de sorte à dégager les butées 19. On fait ensuite subir une rotation à la bague 8 de sorte à placer le dégagement 16 en regard de l'organe de verrouillage. Dans cette position, le premier arbre 2 peut être retiré de l'alésage 4, ce qui a pour effet de faire passer l'organe de verrouillage 9 en position de déverrouillage. 7 Une simple rotation de la bague 8 afin de remettre l'organe de verrouillage 9 en appui contre la paroi interne 10 de la bague 8 permet de faire passer le système en position de verrouillage lorsque le premier arbre 2 est introduit dans l'alésage 4 sous l'effet du ressort 13. Cependant, lorsque la paroi interne 10 est mise en appui contre l'organe de verrouillage 9 afin de passer en position de verrouillage, il faut s'assurer que le deuxième arbre 3 est bien positionné par rapport au premier arbre 2 afin de ne io pas risquer la perte de coopération entre ces deux arbres. Le montage du système se faisant en aveugle, l'invention prévoit l'utilisation d'une bague de sûreté 27 permettant de s'assurer que le passage en position verrouillée ne peut se faire que si les arbres sont bien positionnés l'un par rapport à l'autre. Ce mode de réalisation est représenté sur la figure 4. La bague de sûreté 27 est 15 disposée autour du premier arbre 2 et est solidaire en rotation de la bague 8 par l'intermédiaire d'au moins un tenon 30 solidaire de la bague 27 et introduit dans une gorge correspondante prévue sur la bague 8. La bague de sûreté 27 comprend au moins un décrochement 28 saillant vers l'intérieur d'un orifice de passage 31 du premier arbre 2 dans la bague 27. Le premier arbre 2 est 20 pourvue d'une gorge 29 qui se positionne en regard du décrochement 28 lorsque les arbres 2 et 3 sont correctement positionnés l'un par rapport à l'autre. Ainsi, lorsque les arbres sont correctement positionnés, le décrochement 28 peut s'engager dans la gorge 29 lors de la rotation de la bague 8. On comprend donc que si les arbres 2 et 3 ne sont pas correctement positionnés l'un par 25 rapport à l'autre, c'est-à-dire si le décrochement n'est pas disposé en regard de la gorge 29, la rotation de la bague 8 est empêchée, le décrochement 28 venant en butée contre le premier arbre 2 et on ne peut pas mettre la paroi interne 10 de la bague 8 en appui contre l'organe de verrouillage 9. On assure ainsi que le passage en position de verrouillage ne peut se faire que si les arbres 2 et 3 sont 30 correctement positionnés l'un par rapport à l'autre. On décrit à présent la façon dont l'invention permet de supprimer tous les jeux entre le premier et le deuxième arbre 2 et 3 lors du passage du système de verrouillage 1 en position de verrouillage, en référence aux figures 1 et 3. Au moins la partie extrême 21 du premier arbre 2, s'étendant au-delà du logement 6, comprend deux parois 22 inclinées l'une vers l'autre selon une direction transversale comme représenté sur la figure 3. Ainsi, la partie extrême 21 du premier arbre 2 présente une section de forme sensiblement trapézoïdale. L'alésage axial 4 comprend deux parois 23 correspondantes s'étendant dans la même direction que les parois inclinées 22 en regard de celles-ci. De plus, l'alésage 4 comprencl un espace 24 permettant d'introduire le premier arbre 2 dans l'alésage 4 avec un certain jeu. Une fois que le premier arbre 2 a été io introduit avec le jeu dans l'alésage 4, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage 5 entraîne un déplacement transversal de la partie extrême 21 du premier arbre 2 de sorte à mettre les parois inclinées 22 en appui contre les parois correspondantes 23 afin de supprimer sensiblement le jeu entre le premier et le deuxième arbre en position verrouillée. 15 A cet effet, le premier arbre 2 présente en outre une zone 25 de forme sensiblement tronconique selon la direction axiale, comme représenté sur la figure 1. Cette zone 25 est disposée en regard du bord libre 26 de l'alésage axial 4 lorsque l'arbre 2 est introduit dans l'alésage 4. Ce bord 26 présente une 20 forme sensiblement complémentaire de la zone tronconique 25 de sorte que le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage 5 entraîne un déplacement axial de la zone tronconique 25 contre le bord 26 de l'alésage 4, ce déplacement entraînant le déplacement transversal de la partie extrême 21 du premier arbre 2. En effet, selon la réalisation représentée sur les figures, 25 lorsque l'organe de verrouillage 9 pénètre dans le logement 6, il entraîne un déplacement axial de l'arbre 2 vers le fond de l'alésage 4 ce qui place la zone tronconique 25 contre le bord 26 qui entraîne à son tour le déplacement transversal de la partie extrême 21 de l'arbre 2. On supprime ainsi tous les jeux entre le premier et le deuxième arbre 2 et 3. 30 En outre, la zone tronconique 25 permet un guidage de la partie extrême 21 dans l'alésage 4. Le système de verrouillage 1 décrit ci-dessus peut s'appliquer tout particulièrement à la connexion d'une colonne de direction sur un pignon de crémaillère d'un véhicule automobile, le premier arbre étant formé par ledit pignon de crémaillère, le deuxième arbre étant formé par une mâchoire comprenant des moyens d'association à la colonne de direction | L'invention concerne un système de verrouillage en rotation et en translation de la coopération d'un premier arbre (2) avec un deuxième arbre (3), ledit premier arbre étant disposée dans un alésage axial (4) dudit deuxième arbre, ledit système comprenant un dispositif de verrouillage (5) mobile entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage, le premier arbre (2) présentant une partie extrême (21) comprenant deux parois inclinées (22) l'une vers l'autre selon une direction transversale, l'alésage axial (4) comprenant deux parois correspondantes (23) en regard de celles-ci, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage (5) entraînant un déplacement transversal de la partie extrême (21) de sorte à mettre les parois inclinées (22) en appui contre les parois correspondantes (23) de l'alésage axial (4). | 1. Système de verrouillage en rotation et en translation de la coopération d'un premier arbre (2) avec un deuxième arbre (3), ledit premier arbre étant sensiblement coaxial au deuxième arbre (3), une partie dudit premier arbre étant disposée dans un alésage axial (4) dudit deuxième arbre, ledit système comprenant un dispositif de verrouillage (5) mobile entre une position de verrouillage, dans laquelle le premier arbre (2) est solidaire en rotation et en translation du deuxième arbre (3), et une position de io déverrouillage, dans laquelle le premier arbre (2) ne coopère pas avec le deuxième arbre (3), ledit système étant caractérisé en ce que le premier arbre (2) présente une partie extrême (21) comprenant deux parois inclinées (22) l'une vers l'autre selon une direction transversale, l'alésage axial (4) comprenant deux parois correspondantes (23) s'étendant dans la même is direction que les parois inclinées (22) du premier arbre (2) en regard de celles-ci, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage (5) entraînant un déplacement transversal de la partie extrême (21) du premier arbre (2) de sorte à mettre les parois inclinées (22) de ladite partie extrême en appui contre les parois correspondantes (23) de l'alésage axial 20 (4) afin de supprimer sensiblement le jeu entre le premier et le deuxième arbre (2, 3) en position verrouillée. 2. Système de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que le premier arbre (2) présente une zone (25) de forme sensiblement 25 tronconique selon la direction axiale, ladite zone étant disposée en regard du bord libre (26) de l'alésage axial (4), ledit bord présentant une forme sensiblement complémentaire de ladite zone tronconique, le passage en position de verrouillage du dispositif de verrouillage (5) entraînant un déplacement axial de la zone tronconique (25) contre le bord (26) de 30 l'alésage (4), ce déplacement entraînant le déplacement transversal de la partie extrême (21) du premier arbre (2). 3. Système de verrouillage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier arbre (2) comprend au moins un logement (6), le deuxième arbre 2901332 Il (3) comprenant au moins un orifice (7) disposé en regard dudit logement en position de verrouillage, le dispositif de verrouillage (5) comprenant une bague (8) disposée autour du premier et du deuxième arbre (2, 3), ladite bague étant mobile en translation axiale entre la position de déverrouillage 5 et la position de verrouillage, et un organe de verrouillage (9) actionné en translation transversale par la bague (8) entre une position de déverrouillage, dans laquelle l'organe de verrouillage (9) est disposé en dehors du logement (6), et une position de verrouillage, dans laquelle l'organe (9) traverse l'orifice (7) du deuxième arbre (3) et est disposé dans le io logement (6) de sorte à bloquer le premier arbre (2) par rapport au deuxième arbre (3). 4. Système de verrouillage selon la 3, caractérisé en ce que la bague (8) présente une paroi interne (10) de forme sensiblement 15 tronconique, ladite paroi étant en appui contre l'organe de verrouillage (9) de sorte que le déplacement en translation axiale de la bague (8) entraîne le déplacement en translation transversale de l'organe de verrouillage (9) lors du passage de la position de déverrouillage à la position de verrouillage. 20 5. Système de verrouillage selon la 4, caractérisé en ce que la bague (8) est mobile en rotation selon une plage déterminée en position de déverrouillage, un dégagement (16) étant prévu dans la paroi interne (10), ledit dégagement étant en regard de l'organe de verrouillage (9) lorsque la bague (8) a subi une rotation sur ladite plage de sorte que la paroi interne 25 (10) n'est plus en appui contre l'organe de verrouillage (9) et que celui-ci peut passer de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage. 6. Système de verrouillage selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en qu'un ressort (13) est disposé entre la bague (8) et une 30 surface de butée (14) solidaire du deuxième arbre (3), ledit ressort étant agencé pour pousser la bague (8) vers sa position de verrouillage, le passage à la position de déverrouillage comprimant ledit ressort. 12 7. Système de verrouillage selon la 6 lorsqu'elle dépend de la 5, caractérisé en ce que la surface de butée (14) présente une lumière (17) dont la largeur défini la plage de rotation de la bague (8), ladite bague présentant une butée (18) introduite dans ladite lumière lorsque la bague (8) est en position de déverrouillage de sorte à arrêter la rotation de ladite bague lorsque la butée (18) arrive contre un bord de la lumière (17). 8. Système de verrouillage selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage (5) comprend une bague io de sûreté (27) solidaire en rotation de la bague (8), ladite bague de sûreté entourant le premier arbre (2) et comprenant au moins un décrochement (28), le premier arbre (2) étant pourvu d'une gorge (29) dans laquelle ledit décrochement peut s'engager, ladite bague de sûreté empêchant la rotation de la bague (8) si le décrochement (28) n'est pas disposé en regard de la 15 gorge (29). 9. Système de verrouillage selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que la bague (8) est pourvue de butées (19) venant en appui contre le deuxième arbre (3) lorsque la bague (8) est en position de 20 verrouillage, de sorte à empêcher la rotation de ladite bague en position de verrouillage. 10. Système de verrouillage selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que le logement (6) du premier arbre (2) présente deux 25 parois (11) inclinées de sorte à présenter une forme évasée permettant le guidage de l'organe de verrouillage (9) vers le fond du logement (6) lors du passage en position de verrouillage. 11 Utilisation d'un système de verrouillage (1) selon l'une quelconque des 30 1 à 10 pour la connexion d'une colonne de direction sur un pignon de crémaillère d'un véhicule automobile, le premier arbre (2) étant formé par ledit pignon de crémaillère, le deuxième arbre (3) étant formé par une mâchoire comprenant des moyens d'association à la colonne de direction. | F,B | F16,B62 | F16D,B62D | F16D 1,B62D 1 | F16D 1/108,B62D 1/16,F16D 1/00 |
FR2892668 | A1 | SUPPORT DE BARRE DE COMMUNICATION | 20,070,504 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un support pour recevoir une barre notamment une barre de boîte de vitesses comportant un manchon extérieur entourant au moins partiellement le contour exté- rieur de la barre, le manchon extérieur ayant au moins un premier moyen de prise coopérant avec un second moyen de prise prévu sur la barre pour bloquer la barre par rapport au manchon extérieur dans la direction longitudinale de la barre. Etat de la technique De telles barres de commutation (appelées également dans la suite barre d'actionnement) et les supports de telles barres sont connus selon l'état de la technique. Les barres de commutation servent à actionner des composants mécaniques par exemple dans les boîtes de vitesses de véhicules automobi- les. Les barres de commutation permettent de coulisser les composants d'une boîte de vitesses par exemple la fourchette de commutation. Les barres de commutation sont exposées à des sollicitations permanentes du fait de leur domaine d'application si bien qu'elles sont susceptibles de s'user. Selon l'état de la technique il est connu de munir les barres de commutation ou leurs extrémités avec des manchons ; ces manchons font eux-mêmes partie d'un pallier. Selon l'état de la technique on utilise des manchons en matière plastique qui toutefois finissent par s'user. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un support de barres de commutation permettant d'améliorer la tenue à l'usure par rapport au support connu selon l'état de la technique. L'invention doit également développer un support pour une barre de commutation applicable à un grand nombre de barres dif- férentes. L'invention doit également développer une barre de commutation ayant de bonnes caractéristiques d'amortissement et qui soit silencieuse. Exposé et avantage de l'invention A cet effet l'invention concerne un support du type défini ci-dessus caractérisé en ce que dans un intervalle qui entoure au moins partiellement la barre, entre le contour extérieur de la barre et la paroi intérieure du manchon il y a un manchon intérieur qui entoure au moins partiellement la barre. Le support selon l'invention servant à recevoir une barre comporte généralement un manchon extérieur qui entoure au moins partiellement le contour extérieur de la barre. Le manchon extérieur comporte au moins un premier moyen de prise qui coopère avec un second moyen de prise de la barre pour bloquer la barre par rapport au manchon extérieur dans la direction longitudinale de la barre, selon un blocage au moins périodique. Selon l'invention, dans l'intervalle qui entoure au moins en partie la barre, entre le contour extérieur de la barre et la face intérieure ou paroi intérieure du manchon extérieur on a un manchon intérieur. Ce manchon intérieur entoure au moins partielle-ment la barre. De manière préférentielle l'intervalle entoure complètement la barre. L'expression contour extérieur de la barre concerne une zone partielle extérieure de la barre située notamment dans sa di-rection périphérique. L'expression entourer au moins partiellement le contour extérieur signifie qu'il ne s'agit pas d'entourer toute la barre ou tout son contour extérieur mais seulement une zone partielle de cela comme par exemple la zone d'extrémité. Le manchon extérieur n'entoure pas non plus nécessairement totalement le contour extérieur mais on peut prévoir des plages d'angle qui ne sont pas entourées par le manchon extérieur. L'expression moyen de prise concerne tout moyen ou installation qui réalise au moins une prise périodique avec l'organe sur lequel ce moyen ou cette installation est prévue avec un autre organe. Les moyens de prise qui coopèrent peuvent être des nervures recevant des parties en saillie ; il peut également s'agir de bourrelets et ou de parties rétrécies qui coopèrent ; enfin il peut s'agir de moyens de prise qui coopèrent et stabilisent ou bloquent la barre par rapport au man- chon extérieur. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon intérieur est en matière plastique ou comporte de la matière plastique. Le manchon extérieur est réalisé de préférence en métal par exemple en tôle. La matière plastique permet un actionnement en dou- ceur ou silencieux des éléments de fonctionnement à l'aide de la barre de commutation. On peut également compenser ainsi d'éventuels défauts d'angle entre la barre de commutation et le manchon extérieur par un fluage ultérieur de la matière plastique. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon intérieur et le manchon extérieur ont pratiquement la même longueur axiale. Grâce au manchon extérieur et au manchon intérieur, ce dernier n'est pas directement sollicité par le frottement ce qui améliore la tenue du support vis-à-vis du frottement. Le manchon intérieur comporte de préférence un fond contre lequel s'appuie la barre. Le fond du manchon intérieur peut ainsi servir de butée axiale dans une boîte de vitesses. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon extérieur s'applique contre le fond du manchon intérieur. De cette façon le manchon extérieur peut être stabilisé ou bloqué par rapport au manchon intérieur ce qui augmente globalement la solidité du support. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le premier moyen de prise est constitué par une partie qui vient pratiquement en saillie radialement vers l'intérieur. Le second moyen de prise est une cavité. La partie radialement saillie vers l'intérieur pénètre dans la ca- vité c'est-à-dire dans le second moyen de prise. Cette partie en saillie peut avoir une forme dentelée ou celle d'un bord périphérique. De manière préférentielle, la partie en saillie n'est prévue que sur une partie de la périphérie. Inversement il est également possible de prévoir une par- tie en saillie sur la barre qui pénètre dans une rainure du manchon extérieur. Il est également possible de renforcer la barre dans une zone prédéfinie et de donner au manchon extérieur un rétrécissement dans une zone correspondante ce qui permet une liaison par la forme au moins transitoire entre le manchon extérieur et la barre. De façon préférentielle, la cavité entoure pratiquement toute la périphérie de la barre. Cela permet d'installer le manchon extérieur sans avoir à respecter des positions angulaires précises entre le manchon extérieur et la barre. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon extérieur comporte une partie en saillie qui s'étend dans la direction longitudinale de la barre et vient prendre dans une cavité réalisée dans le contour extérieur du manchon intérieur. Cela permet de bloquer le manchon extérieur et le manchon intérieur suivant une position de rotation relative. Inversement, le manchon extérieur peut comporter une cavité qui s'étend dans la direction longitudinale de la barre et reçoit une partie en saillie prévue sur le contour extérieur du manchon intérieur. Cela permet également de bloquer la rotation entre le manchon extérieur et le manchon intérieur. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon intérieur a une épaisseur de paroi pratiquement constante dans la direction périphérique. Le manchon intérieur peut toutefois avoir une épaisseur de paroi variable et être adaptée à la forme de la barre ou à la section de la barre pour une liaison par la forme. De façon préférentielle, le segment d'extrémité de la barre a une section choisie dans un groupe de sections comprenant une section rectangulaire, une section circulaire, une section elliptique, une section polygonale, des combinaisons de ces sections. Il est particuliè- rement avantageux d'utiliser des sections rectangulaires. La présente invention concerne également un dispositif d'actionnement d'une boîte de vitesses comportant un support du type défini ci-dessus. Il s'agit de préférence pour ce dispositif d'actionnement d'une barre de commutation des rapports de vitesse de la boîte de vites- ses. Selon un mode de réalisation préférentielle, le support est prévu à une zone d'extrémité du dispositif d'actionnement. Cette zone d'extrémité coopère de préférence avec des éléments de guidage dans la boîte de vitesses à actionner et déplace les différents composants. Dans la direction périphérique, le support a de préférence un contour extérieur pratiquement sans arête. Ce contour extérieur est défini par le contour extérieur du manchon extérieur. Les sections de ce contour extérieur sont de préférence circulaires ou elliptiques. Un con-tour extérieur sans arête facilite le mouvement du dispositif d'actionnement dans un élément de guidage. La présente invention concerne en outre une boîte de vitesses et notamment une boîte de vitesses d'un véhicule automobile comportant un dispositif d'actionnement du type défini ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un support de barre notamment de barre de boîte de vites-ses. Ce procédé est caractérisé en ce qu' - on emmanche un manchon extérieur sur la barre jusqu'à ce qu'un premier moyen de prise prévu sur le manchon extérieur et un second moyen de prise prévu sur la barre coopèrent, un intervalle étant formé entre le manchon extérieur et le contour extérieur de la barre, 15 - on introduit le manchon intérieur dans l'intervalle formé entre le manchon extérieur et le contour extérieur de la barre. Selon une autre caractéristique du procédé, on enfonce ou on engage un manchon intérieur dans l'intervalle entre le manchon extérieur ou son contour intérieur et le contour extérieur de la barre. 20 L'intervalle entoure de préférence pratiquement totalement la barre. De manière préférentielle, une fois réalisé l'engagement on déplace le manchon extérieur entre le premier moyen de prise et le second moyen de prise. De façon préférentielle, lorsqu'on engage le manchon extérieur sur la barre on le bascule. Selon un autre procédé 25 préférentiel on tourne le manchon extérieur par rapport à la barre pour arriver ainsi à le mettre en prise. On peut également combiner ces étapes de procédés. Le manchon intérieur est inséré de préférence sous pression dans l'intervalle. 30 En résumé l'invention permet de développer un pallier à faible usure, indépendamment de la forme de la barre de commutation et le manchon extérieur en tôle améliore d'une part la tenue à l'usure par rapport à de simples paliers en matière plastique et permet d'autre part une liaison par la forme liée à la construction des pièces en supprimant l'injection 35 ou le surmoulage de matière plastique. En même temps le manchon intérieur en matière plastique permet de compenser toute erreur d'angle entre la barre de commutation grâce à un léger fluage. L'invention permet d'utiliser les pièces identiques pour toutes les barres de commutation d'une boîte de vitesses et ne nécessite aucun outil d'injection différent. On minimise le bruit développé dans la boîte de vitesses et le fond du manchon intérieur peut servir de butée axiale dans la boîte de vitesses. Il est particulièrement avantageux que le manchon extérieur soit serti à l'extrémité axiale du manchon intérieur pour éviter que le manchon intérieur ne puisse s'échapper. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus du support selon l'invention avec une barre, - la figure 2 est une vue de côté d'un support selon l'invention avec une barre, - la figure 3 est une vue en perspective du support avec une barre selon la figure 1, - la figure 4 est une vue de dessus du support avec la barre selon la figure 1, - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne AA la figure 4, - la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne BB de la figure 4, - la figure 7 est une coupe selon la ligne CC de la figure 1, - les Fig.8A-8D montrent différentes étapes de réalisation du support selon l'invention, - la figure 9 montre un autre mode de réalisation d'un support selon l'invention avec une barre, - la figure 10 est une vue de dessus du support de la figure 9, - la figure 11 est une vue de côté du support de la figure 9, - la figure 12 est une vue en perspective du support de la figure 9, - les figure 13A-13D montrent différentes étapes de réalisation d'un support selon l'invention pour son mode de réalisation de la figure 9. Description de mode de réalisation de l'invention. La figure est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'un support 1 selon l'invention. La référence 4 concerne un manchon extérieur qui entoure le segment d'extrémité (caché) de la barre de commutation 2. La référence 8 désigne une autre partie de la barre de commutation dont la section est augmentée. Le manchon extérieur 4 est prévu au niveau de la zone d'extrémité de la barre de commutation comme le montre le mode de réalisation de la figure 1 ; il est toutefois également possible de prévoir le manchon extérieur 4 dans la zone médiane ou de façon générale à un autre endroit de la barre de commutation 2 qu'au niveau de sa zone d'extrémité. La vue de côté de la barre de commutation de la figure 2 montre la cavité ou une partie 45 en saillie vers l'intérieur qui pénètre dans une cavité correspondante du manchon intérieur (caché). La figure 3 est une vue en perspective du support 1 ter-miné. On remarque que la barre de commutation de ce mode de réalisation a un profil rectangulaire au niveau du manchon. Ce profil rectangulaire permet de bloquer le manchon extérieur 4 en rotation par rapport à la barre de commutation 2 dans la direction axiale de la barre 2 comme cela est présenté de manière plus détaillée ensuite. La partie en saillie 45 de la figure 3 est tournée de 90 par rapport à la représentation de la figure 2 et de la figure 1. La figure 4 est une vue de dessus du support 1 selon l'invention. Comme le montre la figure 4, le manchon extérieur 4 a une périphérie extérieure 62 essentiellement circulaire. Mais il est également possible de prévoir des périphéries extérieures différentes comme par exemple des périphéries polygonales ou elliptiques ou des périphériques analogues. La figure 5 montre la vue en coupe du support 1 coupée sur la ligne AA de la figure 4. La référence 22 concerne une rainure ou cavité réalisée dans la barre 2. Cette cavité reçoit le premier moyen de prise 42 réalisé ici sous la forme d'une partie en saillie. Un intervalle 5 est formé entre le manchon extérieur 4 et la barre 2 ; le manchon intérieur 6 se glisse dans cet intervalle 5. Le manchon intérieur 6 a un fond 62. La barre de commutation 2 s'appuie par ce fond. Ainsi le fond 62 sert de butée axiale dans la boîte de vitesses. Dans le mode de réalisation de la figure 5, le fond 62 du manchon intérieur dépasse par le prolongement 67 par rapport à la section de la barre 2. Le manchon extérieur 4 s'appuie par ce prolonge-ment ou épaulement 67. De manière préférentielle l'intervalle entre le manchon extérieur 4 et la barre 2 permet de réaliser un siège pressé lorsque le manchon intérieur 6 est en place. La figure 6 montre le support coupé sur la ligne BB de la figure 4. Les figures 5 et 6 montrent que la barre 2 a un profil rectangulaire ou de façon générale un profil avec deux longueurs d'arêtes différentes. Le manchon intérieur 4 a une paroi d'épaisseur différente ou une section intérieure permettant de recevoir la section rectangulaire de la barre. Comme cela paraît également à la figure 6, les grands côtés de la barre 2 ne comportent pas de cavité 22. Le manchon extérieur 4 de ce mode de réalisation a toutefois une section essentiellement circulaire et aussi le fond 62 du manchon intérieur 4 a une forme essentiellement circulaire. La référence 43 concerne la paroi intérieure ou face inté- rieure du manchon extérieur. La figure 7 montre une vue du support coupé suivant la ligne CC de la figure 1 c'est-à-dire une vue au niveau de la cavité 22 de la barre 2. Au centre du manchon 4 se trouve la cavité circulaire 22 elle-même. Dans les zones visibles 2c on voit que la barre a un profil rectangulaire. Le manchon extérieur 4 où les parties en saillies 42 for-ment une section rectangulaire. Les figures 8A-8D montrent les différentes étapes de réalisation du support selon l'invention. A la figure 8A on a représenté en vue éclatée les trois composants du support à savoir la barre 2, le man- chon extérieur 4 et le manchon intérieur 6. Le manchon intérieur 6 comporte une cavité 64 dirigée vers le bas, c'est-à-dire vers l'intérieur selon l'orientation de la figure 8. Le manchon intérieur 6 a un contour extérieur 63 qui dans ce mode de réalisation a pratiquement une section circulaire. La référence 62 désigne le fond du manchon intérieur. La barre 2 a un segment d'extrémité 23 ainsi qu'une cavité 22 réalisé dans la direction périphérique. Au niveau de cette cavité, la barre 2 a un profil essentiellement circulaire comme cela apparaît à la figure 7. Le manchon extérieur 4 a une partie en saillie 45 tournée vers l'intérieur. Au cours d'une première étape du procédé telle que le montre la figure 4B, on engage le manchon extérieur 4 sur la barre 2 et cela jusqu'à ce que la partie en saillie 42 se situe à la même hauteur axiale que la cavité 22 de la barre 2. Le segment d'extrémité 23 rectangulaire de la barre 2 pénètre dans une ouverture 46 également de forme rectangulaire réalisée par la partie en saillie 42. Cette ouverture 46 a une section légèrement supérieure au contour extérieur 25 de la barre. Selon la figure 8C, le manchon extérieur 4 est tourné par rapport à la barre 2 de 90 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour que la cavité 45 se trouve maintenant tournée vers le haut. Ainsi l'ouverture rectangulaire 46 est également tournée de 90 si bien que la partie en saillie 42 pénètre dans la cavité 22 pour réaliser une fixation dans la direction axiale. Le diamètre de la cavité 22 est légère-ment inférieur au petit côté de l'ouverture rectangulaire 46 pour per-mettre ainsi de tourner le manchon extérieur 4 par rapport à la barre 2. Cette situation est représentée en détail à la figure 7. Le manchon intérieur 4 se présente comme indiqué ci-dessus, également un bord périphérique 46 rectangulaire légèrement supérieur au segment rectangulaire 23 de la barre 2. Ce bord périphérique assure la fonction d'une partie en saillie. Dans la dernière étape du procédé on engage le manchon intérieur 4 dans l'intervalle entre le manchon extérieur et la barre 2. Plus précisément on presse le manchon intérieur 4 surdimensionné sur la barre ou dans le manchon extérieur. Cela permet de centrer le manchon extérieur par rapport à la barre de commutation 2. La partie en saillie 64 est tournée vers l'intérieur pénètre ainsi dans la cavité 45 du manchon intérieur 4 évi- tant que celui-ci ne puisse être tourné par rapport au manchon extérieur. On évite également de cette manière de perdre les pièces. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, le manchon extérieur et le manchon intérieur peuvent être de nouveau tournés par rapport à la barre de commutation 2 pour que de cette manière le i0 manchon intérieur soit protégé sur le manchon extérieur 22 et que soit également garanti ainsi le fond en relief 62 pour le manchon extérieur. La figure 8D est une vue en perspective de la barre de commutation à l'état assemblé. Selon le mode de réalisation décrit aux figures 1 à 8, le manchon intérieur 6, le manchon extérieur 4 et la barre de commutation 2 sont reliés de manière amovible. La figure 9 montre un autre mode de réalisation préférentielle d'une barre de commutation selon l'invention. Dans ce mode de io réalisation, le manchon extérieur 4 comporte une partie en saillie 42 pénétrant dans une cavité 22 correspondante de la barre de commutation 2. Dans ce mode de réalisation, la barre 2 a une section rectangulaire, mais d'autres sections sont envisageables telles qu'une section circulaire. 15 La figure 10 est une vue de dessus du support selon l'invention. Apparaît également dans cette figure le mode de réalisation du manchon extérieur 4 qui a une section pratiquement circulaire. La référence 43 concerne la paroi intérieure du manchon extérieur. La figure 11 est une vue de dessus de la barre selon 20 l'invention. La cavité 45 servant au blocage du manchon intérieur comme indiqué ci-dessus apparaît également dans cette figure. A la place de la cavité 45 on pourrait également inversement prévoir une cavité dans la périphérie intérieure du manchon extérieur recevant une partie en saillie correspondant du manchon intérieur. 25 La figure 12 est une vue en perspective du support selon l'invention. La partie en saillie 42 du manchon extérieur 4 est prévue dans la zone partielle inférieure. Selon un autre mode de réalisation, la partie en saillie pourrait également être prévue sur la partie supérieure dans la zone partielle gauche et/ou droite. Dans le mode de réalisation 30 présenté, la cavité a une section rectangulaire. Les figures 13A-13D montrent le procédé selon l'invention de réalisation du support. La figure 13A est une vue de des-sus de la barre de commutation 2 selon l'invention, du manchon extérieur 4 et du manchon intérieur 6. Le manchon extérieur 4 a une 35 périphérie extérieure 47 d'épaisseur donnée. La partie en saillie 49 ap- paraît ; cette partie est destinée à pénétrer dans la cavité 22 de la barre de commutation 2. Le manchon intérieur 6 a un fond 62. Contrairement au mode de réalisation ci-dessus, le manchon extérieur 4 ne s'appuie pas contre le fond 62. Mais on pourrait également envisager dans ce mode de réalisation de donner au fond 62 une forme telle que le man-chon extérieur 4 s'appuie contre celui-ci. La cavité 22 de la barre de commutation 2 passe dans la zone périphérique prédéfinie. Il est également possible de réaliser la cavité 22 simplement sous la forme d'un trou. Comme le montre la figure 13B, dans une première étape du procédé on engage le manchon extérieur 4 sur la barre de commutation 2 jusqu'à la hauteur de la cavité 22. Selon une autre étape on accroche la partie en saillie 42 dans la cavité 22 pour éviter de cette manière toute poursuite de coulissement axiale du manchon extérieur c'est-à-dire tout coulissement le long de la ligne x par rapport à la barre de commutation 2. Pour engager le manchon extérieur on bascule celui-ci de préférence par rapport à la barre de commutation selon un angle prédéfini. Cet angle est déterminé par la longueur du manchon extérieur 4 et la longueur de la partie en saillie 42. La section intérieure du manchon extérieur 6 est adaptée à la section de la barre de commutation et dans ce mode de réalisation cette section est rectangulaire. Selon une autre étape du procédé représentée à la figure 13C, on engage le manchon intérieur 6 dans l'intervalle 5 entre le man-chon extérieur 4 et la barre de commutation 2. Cela se fait également par un enfoncement de force du manchon intérieur dans le manchon extérieur. L'introduction du manchon intérieur 6 assure également le centrage du manchon extérieur 4 par rapport à la barre de commutation 2 comme cela apparaît à la figure 13C. La partie en saillie 42 pé- nètre également dans la cavité 22 de la barre de commutation. La périphérie intérieure du manchon extérieur 4 est légèrement supérieure au contour extérieur du manchon intérieur 6. La périphérie intérieure du manchon intérieur 6 est légèrement supérieure au contour extérieur de la barre de commutation 2. Dans ce mode de réalisation, le manchon intérieur et le manchon extérieur comportent comme indiqué ci-dessus des rainures/parties en saillie qui s'interpénètrent pour éviter la rotation du manchon extérieur par rapport au manchon intérieur. La rotation du manchon extérieur par rapport à la barre de commutation 2 est bloquée par la partie en saillie 42 ou par la cavité 22. La section rectangulaire de la barre 2 évite toute rotation du manchon intérieur 6 par rapport à la barre 2. La figure 13D montre un support selon l'invention, une fois assemblé. Dans ce mode de réalisation, le fond 62 dépasse légère-ment du manchon extérieur 4. A l'extrémité du manchon extérieur on a prévu un sertissage évitant que le manchon intérieur ne puisse s'échapper. D'autres types de prises sont également envisageables tels que par exemple des rainures qui se pénètrent ou des surfaces rendues rugueuses. Dans ce mode de réalisation, le manchon extérieur 4, le manchon intérieur 6 et la barre 2 sont reliés de manière solidaire. Le support selon l'invention permet d'utiliser pratiquement les mêmes pièces pour des barres de commutation différentes de boîtes de vites-ses ; ces pièces sont le manchon extérieur 4 et le manchon intérieur 6. Comme indiqué ci-dessus, le frottement ne sollicite pas directement le manchon intérieur 6 en matière plastique mais le manchon extérieur 4. Cela améliore globalement le comportement friction du support.25 NOMENCLATURE 1 - Support 2 - Barre de commutation 4 Manchon extérieur 5 - Intervalle 6 - Manchon intérieur 8 - Autre segment de la barre de commutation 22 -Cavité 23 - Segment d'extrémité de la barre 25 - Contour extérieur de la barre 42-45 - Partie en saillie 43 - Paroi intérieure ou face intérieure du manchon extérieur 46 - Orifice 47 Périphérie extérieure du manchon extérieur 62 - Fond du manchon intérieur 63 - Contour extérieur du manchon intérieur 64 - Cavité 67 - Epaulement. 25 | Support (1) pour recevoir une barre (2) notamment une barre de boîte de vitesses comportant un manchon extérieur (4) entourant au moins partiellement le contour extérieur (25) de la barre (2), le manchon extérieur (4) ayant au moins un premier moyen de prise (42) coopérant avec un second moyen de prise (22) prévu sur la barre pour bloquer la barre (2) par rapport au manchon extérieur (4) dans la direction longitudinale de la barre (2), caractérisé en ce que dans un intervalle (5) qui entoure au moins partiellement la barre, entre le contour extérieur (25) de la barre (2) et la paroi intérieure (43) du manchon (4) il y a un manchon intérieur (6) qui entoure au moins partiellement la barre (2). | 1 ) Support (1) pour recevoir une barre (2) notamment une barre de boîte de vitesses comportant un manchon extérieur (4) entourant au moins partiellement le contour extérieur (25) de la barre (2), le manchon extérieur (4) ayant au moins un premier moyen de prise (42) coopérant avec un second moyen de prise (22) prévu sur la barre pour bloquer la barre (2) par rapport au manchon extérieur (4) dans la direction longitudinale de la barre (2), caractérisé en ce que dans un intervalle (5) qui entoure au moins partiellement la barre, entre le contour extérieur (25) de la barre (2) et la paroi intérieure (43) du manchon (4) il y a un manchon intérieur (6) qui entoure au moins partiellement la barre (2). 2 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon intérieur (6) est en matière plastique. 3 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon intérieur (6) comporte un fond (62) appliqué contre la barre (2) 4 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon extérieur (4) est appliqué contre le fond (62) du manchon intérieur (6) 5 ) Support selon la 1 caractérisé en ce que le premier moyen de prise (42) est une partie en saillie (42) dirigée pratiquement radialement vers l'intérieur. 6 ) Support selon la 1, caractérisé en ce quele second moyen de prise (22) est une cavité (22). 7 ) Support selon la 6, caractérisé en ce que la cavité (22) s'étend pratiquement sur toute la périphérie de la barre (2). 8 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon extérieur (4) comporte une partie en saillie (45) s'étendant dans la direction longitudinale de la barre (2), et venant dans une cavité (64) réalisée dans le contour extérieur (63) du manchon intérieur. 9 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon extérieur (4) comporte une cavité qui s'étend dans la direction longitudinale de la barre (2), et vient prendre dans une partie en saillie du contour extérieur du manchon intérieur. 10 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon extérieur (4) est en tôle. 11 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le manchon intérieur (6) a une épaisseur de paroi variable dans la di-rection périphérique. 12 ) Support selon la 1, caractérisé en ce que le segment d'extrémité de la barre a une section choisie dans un groupe de sections comprenant une section rectangulaire, une section circulaire, une section elliptique, une section polygonale ou une combinaison de telles sections.13 ) Barre d'actionnement de boîte de vitesses comportant un support selon au moins l'une des 1 à 12. 14 ) Barre d'actionnement selon la 13, caractérisée en ce que le support (1) est prévu dans la zone d'extrémité de la barre d'actionnement. 15 ) Barre d'actionnement selon la 13, caractérisée en ce que le support (1) a dans la direction périphérique un contour extérieur pratiquement sans arrêtes. 16 ) Boîte de vitesses notamment de véhicule comportant une barre d'actionnement selon au moins une des 13 à 15. 17 ) Procédé de fabrication d'un support pour des barres et notamment des barres d'actionnement de boîtes de vitesses, caractérisé en ce qu' - on emmanche un manchon extérieur (4) sur la barre (2) jusqu'à ce qu'un premier moyen de prise (42) prévu sur le manchon extérieur (4) et un second moyen de prise (22) prévu sur la barre (2) coopèrent, un intervalle (5) étant formé entre le manchon extérieur (4) et le contour extérieur de la barre (2), - on introduit le manchon intérieur dans l'intervalle formé entre le manchon extérieur (4) et le contour extérieur de la barre (2). 18 ) Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu' on déplace le manchon extérieur (8) par rapport à la barre après avoir réalisé la prise entre le premier moyen de prise (42) et le second moyen de prise (22). 19 ) Procédé selon au moins l'une des 17, 18, caractérisé en ce qu'on engage le manchon intérieur (6) sous pression dans l'intervalle (5)5 | B | B60 | B60K | B60K 20 | B60K 20/02 |
FR2900614 | A1 | PIECE DE GARNISSAGE ET D'INSONORISATION D'UN SOL DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN ELEMENT DE RENFORT EN FEUTRE QUI EST SURMOULE | 20,071,109 | L'invention concerne une pièce de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile. Il est connu de réaliser une pièce de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile, ladite pièce comprenant un corps à base de mousse souple, usuellement de faible portance, ladite pièce intégrant au moins un élément de renfort rigide surmoulé, en tout ou partie, par la mousse, ledit élément étant agencé de sorte à présenter une portance supérieure à celle de la mousse, de sorte à limiter l'enfoncement provoqué par le pied d'un passager disposé en appui contre ladite pièce face audit élément. Les éléments employés usuellement sont à base d'aggloméré de bois, de carton, ou matériaux analogues. Ils présentent notamment les inconvénients d'un poids élevé, d'une élasticité faible, ne permettant pas de les utiliser comme ressorts d'un système d'isolation acoustique de type masse/ressort, et d'une porosité faible, ne permettant pas l'absorption des bruits de l'habitacle. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une pièce de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile dont le, ou les, élément de renfort présente une faible masse, une certaine élasticité, combinée à une bonne portance, et des propriétés d'absorption acoustique. A cet effet, l'invention propose une pièce de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile, ladite pièce comprenant un corps à base de mousse souple, ledit corps intégrant au moins un élément de renfort à base de feutre surmoulé par la mousse, ledit élément étant agencé de sorte à présenter une portance supérieure à celle de la mousse, de sorte à limiter l'enfoncement provoqué par le pied d'un passager disposé en appui contre ladite pièce face audit élément. 2 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique en coupe partielle d'une pièce selon un mode de réalisation de l'invention. En référence à la figure, on décrit à présent une pièce 1 de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile, ladite pièce comprenant un corps 2 à base de mousse souple, par exemple à base de polyuréthanne, ledit corps intégrant au moins un élément 3 de renfort à base de feutre surmoulé par la mousse, ledit élément étant agencé de sorte à présenter une portance supérieure à celle de la mousse, de sorte à limiter l'enfoncement provoqué par le pied d'un passager disposé en appui contre ladite pièce face audit élément. Selon la réalisation représentée, l'élément 3 présente une face 4 supérieure 15 non surmoulée par la mousse, de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes acoustiques en son sein. De façon non représentée, la face supérieure 4 et la face inférieure de l'élément 3 peuvent être non surmoulées par la mousse, seule sa tranche étant 20 surmoulée. De façon non représentée, lorsque l'on ne cherche pas une absorption des ondes sonores par l'élément 3, ledit élément peut être entièrement surmoulé par la mousse, ses faces supérieure 4 et inférieure, et sa tranche, étant 25 recouvertes de mousse. Selon une réalisation, au moins un élément 3 se présente sous forme d'un flan présentant une géométrie plane ou développable. Une telle réalisation présente une grande simplicité liée au fait qu'elle met en oeuvre un simple surmoulage 30 d'un flan de feutre par la mousse. Selon une autre réalisation, au moins un élément 3 se présente sous forme d'un flan pourvu d'au moins une découpe radiale agencée de sorte à permettre de lui conférer une géométrie non développable au sein de la mousse par laquelle il est surmoulé, ceci permettant de bénéficier d'un renfort sur des zones non développables, par exemple en zone de planche à talon. De façon non représentée, la pièce 1 peut comprendre en outre une couche étanche, par exemple à base d'élastomère thermoplastique chargé en charge minérale, ladite couche étant disposée contre le corps 2, de sorte à former un système d'isolation de type masse/ressort, la masse étant formée par ladite couche et le ressort étant formé par ledit corps. Selon la réalisation représentée, la pièce 1 comprend en outre une couche de revêtement d'aspect 5, par exemple à base de moquette. Selon une réalisation, la pièce 1 présente une géométrie tridimensionnelle pourvue de logements formant caves à pieds, un élément 3 étant disposé dans le fond de chacun desdits logements. 20 Selon une réalisation, au moins un élément 3 est formé d'au moins deux couches superposées à base de feutre, de sorte à optimiser la résistance à l'enfoncement. Bien entendu, la résistance à l'enfoncement peut être ajustée par tout autre 25 moyen connu de l'homme du métier, tel que par la densité du feutre, son épaisseur, la nature des fibres employées, etc.15 | L'invention concerne une pièce (1) de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile, ladite pièce comprenant un corps (2) à base de mousse souple. Le corps intègre au moins un élément (3) de renfort à base de feutre surmoulé par la mousse, ledit élément étant agencé de sorte à présenter une portance supérieure à celle de la mousse, de sorte à limiter l'enfoncement provoqué par le pied d'un passager disposé en appui contre ladite pièce face audit élément. | 1. Pièce (1) de garnissage et d'insonorisation d'un sol de véhicule automobile, ladite pièce comprenant un corps (2) à base de mousse souple, ladite pièce étant caractérisée en ce que ledit corps intègre au moins un élément (3) de renfort à base de feutre surmoulé par la mousse, ledit élément étant agencé de sorte à présenter une portance supérieure à celle de la mousse, de sorte à limiter l'enfoncement provoqué par le pied d'un passager disposé en appui contre ladite pièce face audit élément. 2. Pièce selon la 1, l'élément (3) présentant au moins une face (4) non surmoulée par la mousse, de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes acoustiques en son sein. 3. Pièce selon l'une des 1 ou 2, au moins un élément (3) se présentant sous forme d'un flan présentant une géométrie plane ou développable. 20 4. Pièce selon l'une des 1 ou 2, au moins un élément (3) se présentant sous forme d'un flan pourvu d'au moins une découpe radiale agencée de sorte à permettre de lui conférer une géométrie non développable au sein de la mousse par laquelle il est surmoulé . 25 5. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 4, ladite pièce comprenant en outre une couche étanche disposée contre le corps (2), de sorte à former un système d'isolation de type masse/ressort, la masse étant formée par ladite couche et le ressort étant formé par ledit corps. 30 6. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 5, ladite pièce comprenant en outre une couche de revêtement d'aspect (5). 5 7. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 6, ladite pièce présentant une géométrie tridimensionnelle pourvue de logements formant caves à pieds, un élément (3) étant disposé dans le fond de chacun desdits logements. 8. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 7, au moins un élément (3) étant formé d'au moins deux couches à base de feutre, de sorte à optimiser la résistance à l'enfoncement. | B | B60,B62 | B60R,B62D | B60R 13,B62D 25 | B60R 13/08,B62D 25/20 |
FR2898770 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE DE COUPURE ET DE REFOULEMENT DE L'EAU POUR ARROSEURS. | 20,070,928 | Contexte de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commande de coupure et de refoulement d'eau pour des arroseurs, utilisant des bouchons multiples reçus chacun dans un arbre de commande et vidangés vers le haut par la pression de l'eau pour entrer en contact avec une zone d'étanchéité à l'eau d'une bande d'étanchéité de manière à réduire la zone de contact et le coefficient de friction de celle-ci pour une opération économisant les efforts de l'arbre de commande de ce fait. Par ailleurs, dans le cas d'une pression de l'eau élevée, le bouchon est davantage renforcé par le courant fort de l'écoulement d'eau pour venir en butée étanche contre la zone d'étanchéité à l'eau de la bande d'étanchéité, évitant une fuite de l'eau à travers les buses ou orifices de pulvérisation pour mieux atteindre un effet étanche à l'eau de ce fait. Un arroseur conventionnel 10 tel que décrit dans le brevet de Taiwan, publication n I241157, et un brevet US, publication n 6736340B1, comprend une tige de commande 30 avec un goulot 33 qui est mis en correspondance avec un joint 20 équipé de sorties 21 et d'une sellette 25 de manière à commander le refoulement de l'eau par l'intermédiaire des sorties 21 de celle-ci. Cependant, en fonctionnement, le corps de la tige de commande 30 doit être totalement en butée et enveloppée au niveau de la sellette 25 du joint 20 dessus, ce qui peut augmenter la zone de contact entre le corps de tige et la sellette 25 et ainsi augmenter le coefficient de friction de ce fait. Par conséquent, beaucoup d'efforts doivent être faits pour pousser la tige de commande 30 en fonctionnement. Par ailleurs, le corps de tige et la sellette 25 entrent en contact l'un avec l'autre en butée circulaire, ce qui augmente leur résistance à la friction. Par conséquent, dans le cas d'une pression de l'eau élevée, le courant fort chasse le long de la périphérie de la tige de commande 30 pour secouer le côté intérieur de la sellette 25 et s'infiltrer dans les sorties 21 par l'intermédiaire des fissures entre le corps de tige et la sellette 25 de celle-ci, ce qui rend la tige de commande 30 inefficace pour éviter les fuites en cas de pression élevée de l'eau. Résumé de l'invention Il est, par conséquent, l'objet principal de la présente invention de proposer un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs dans lequel des arbres de commande multiples ayant chacun un bouchon monté dessus sont utilisés pour se mettre en correspondance avec une bande d'étanchéité ayant des zones d'étanchéité à l'eau disposées dessus, et un espace de mouvement est révélé entre chaque bouchon et la zone d'étanchéité à l'eau de sorte que l'arbre de commande peut être glissé sans à-coups d'une manière aisée ; même lorsque l'arbre de commande est déplacé à l'état de refoulement de l'eau, le bouchon est simplement mis en butée contre la zone d'étanchéité à l'eau, réduisant la zone de contact entre l'arbre de commande et la bande d'étanchéité et, ainsi, réduisant le coefficient de friction entre eux pour une opération de l'arbre de commande nécessitant de ce fait moins d'efforts. Il est, par conséquent, le deuxième objet de la présente invention de proposer un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs dans lequel le bouchon, la base de la bande d'étanchéité et la paroi interne d'une plate-forme d'un tube sont définies respectivement par une surface de butée plate de sorte que, lorsqu'il est chassé par un courant fort, le bouchon est renforcé pour se fermer vers le haut et de façon étanche à l'eau sur la zone d'étanchéité à l'eau de la bande d'étanchéité et pousser de façon synchrone un anneau d'étanchéité à l'eau de la base de celle-ci pour venir en butée étanche contre une surface plane interne de la plate-forme sur celle-ci, évitant précisément le risque de fuites d'eau à travers des buses ou orifices de pulvérisation pour mieux atteindre un effet d'étanchéité à l'eau, que la pression de l'eau soit élevée ou basse. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en perspective d'un 10 arroseur de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective en éclaté de la présente invention. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'un tube de la présente invention. 15 La figure 4 est une vue en coupe transversale d'une bande d'étanchéité de la présente invention. La figure 5 est une vue en perspective d'un logement de buse prise depuis le côté interne de celui-ci. 20 La figure 6 est une vue en coupe transversale assemblée de la présente invention. La figure 7 est une vue en coupe transversale assemblée du logement de buse de la présente invention monté au-dessus du tube avec des buses de pulvérisation 25 guidées pour s'incliner de façon séquentielle vers l'extérieur au niveau des deux côtés de celui-ci. La figure 8 est un schéma représentant un bouchon de la présente invention chassé par l'écoulement d'eau pour monter et couper le refoulement de l'eau de ce 30 fait. La figure 9 est un schéma représentant un nombre réduit des buses de pulvérisation pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 8. La figure 10 est un schéma représentant le bouchon de la présente invention levé vers le haut par la pression de l'eau dans un état de refoulement de l'eau. La figure 11 est un schéma représentant un nombre accru des buses de pulvérisation pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 10. La figure 12 est une vue en coupe transversale assemblée d'un autre mode de réalisation du bouchon de la présente invention. La figure 13 est un schéma représentant le bouchon de la figure 12 chassé vers le haut par la pression de l'eau pour couper le refoulement de l'eau de ce fait. La figure 14 est un schéma représentant le bouchon de la figure 12 chassé vers le haut par la pression de l'eau dans un état de refoulement de l'eau. La figure 15 est une vue en perspective en éclaté d'un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 16 est une vue à plat assemblée d'un autre mode de réalisation de la présente invention comme cela est représenté sur la figure 15 dans un état de refoulement de l'eau. La figure 17 est une vue à plat assemblée d'un autre mode de réalisation de la présente invention comme cela est représenté sur la figure 15 dans un état de coupure de l'eau. La figure 18 est une vue en perspective en éclaté 30 d'un troisième mode de réalisation de la présente invention. La figure 19 est une vue à plat assemblée du troisième mode de réalisation de la présente invention comme cela est représenté sur la figure 18 dans un état de refoulement de l'eau. La figure 20 est une vue à plat assemblée du troisième mode de réalisation de la présente invention comme cela est représenté sur la figure 18 dans un état de coupure de l'eau. Description détaillée des modes de réalisation préférés Référons-nous à la figure 1 représentant une vue en perspective de la présente invention (accompagnée de la figure 2). La présente invention concerne un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs, comprenant un arroseur 10, et un ensemble d'admission de l'eau composé d'un tuyau 20, des arbres de commande multiples 30, une bande d'étanchéité 40, et un logement de buse 50 pour être montés de façon transversale sur un siège de support 11 dessus. Un ensemble de commande d'arrosage 12 raccordé de façon fluide avec l'alimentation en eau est fixé à une extrémité de l'ensemble d'admission d'eau pour balancer l'assemblage d'admission d'eau d'avant en arrière dans différents 25 d'étanchéité 60 est joint l'ensemble d'admission d'eau angles, et un capot à l'autre extrémité de pour former une extrémité enfermée de ce fait. Le tuyau 20 comme cela est représenté sur la figure 3 comprend une partie supérieure coupée dans une plate-forme 21 avec une 30 surface plane 211 définissant la paroi interne sur celle-ci et une pluralité d'orifices 22 percés dessus. Les deux sections d'extrémité de la plate-forme 21 comprennent des canaux de commande multiples 23 faisant saillie dessus pour communiquer avec l'intérieure du tuyau 20 de celui-ci, et les deux bords d'extrémité internes de chaque canal de commande 23 présentent une bague d'arrêt de diamètre inférieur 24 s'étendant dedans respectivement. L'arbre de commande 30, découpé dans une surface plane au niveau des deux côtés supérieur et inférieur de celle-ci respectivement, présente une rainure annulaire dentée dessus au niveau des deux périphéries d'extrémité dessus pour le montage d'une frette d'étanchéité 31 à cela, une tête de limitation de diamètre supérieur 32 disposée au niveau d'une extrémité, et une paire de pieds d'insertion flexibles 33 s'étendant symétriquement au niveau de l'autre extrémité pour s'ajuster à une gaine d'arrêt 34 avec des trous d'insertion 341 définis dessus. Et, une cavité de restriction 37 définie par un orifice d'entrée 35 et un orifice de guidage 36 dessus est dentée au niveau d'une position appropriée de l'arbre de commande 30 dessus pour correspondre à un bouchon 38 avec cela. Le bouchon 38 est pourvu d'une ouverture d'entrée 381 et une tige de guidage 382 dessus, et une surface de butée 383 est prédéfinie vers un côté de l'ouverture d'entrée 381 dessus. La bande d'étanchéité 40 (en référence à la figure 4), moulée par un matériau plastique flexible dans une forme de courroie, est dotée d'une base 41. Des buses de pulvérisation multiples 42 ayant chacune une section de couplage 421 disposée dessus sont prévues en saillie sur la partie supérieure de la base 41 de celle-ci, et autour de la périphérie extérieure de chaque buse de pulvérisation 42 sur les deux surfaces supérieure et inférieure de la base 41 sont disposées respectivement des bagues d'étanchéité à l'eau flexibles et en anneau en saillie 43 et une zone d'étanchéité à l'eau 44 dessus. Le logement de buse 50 (en référence à la figure 5) est mis en correspondance avec le tuyau 20. Et au niveau des deux sections d'extrémité et des sections médianes du logement de buse 50 sont disposés respectivement des passages de guidage obliques multiples 51 agencés symétriquement pour s'incliner de façon séquentielle vers l'extérieur vers les deux côtés, et des passages multiples 52 pour correspondre aux orifices 22 du tuyau 20 de ce fait. Référons-nous à la figure 6. En assemblage, chaque buse de pulvérisation 42 de la bande d'étanchéité 40 est guidée à travers les orifices 22 du tuyau 20 respectivement jusqu'à ce que la section de couplage 421 et la bague d'étanchéité à l'eau 43 viennent respectivement en butée étanche contre l'orifice 22 et la surface plane 211 définissant la paroi interne de la plate-forme 21 de celle-ci. Ensuite, la tige de guidage 382 du bouchon 38 est jointe à l'orifice de guidage 36 de l'arbre de commande 30, permettant à l'orifice d'entrée 35 et à l'ouverture d'entrée 2381 de se mettre en correspondance l'un avec l'autre jusqu'à ce que le bouchon 38 soit reçu dans la cavité de restriction 37 dedans de sorte que la tige de guidage 382 peut monter ou descendre librement le long de l'orifice de guidage 36 de celle-ci. Les pieds d'insertion flexibles 33 de l'arbre de commande 30 sont guidés d'une extrémité du canal de commande 23 du tube 20 pour sortir au niveau de l'autre extrémité et se fixer aux trous d'insertion 341 de la gaine d'arrêt 34 de ceux-ci de sorte que l'arbre de commande 30 est restreint de façon précise pour se déplacer d'avant en arrière dans le canal de commande 23 dedans. Ensuite, les frettes d'étanchéité 31 sont mises en butée contre la paroi interne des bagues d'arrêt 24 de celle-ci, et la gaine d'arrêt 34 et la tête de limitation 32 de celui-ci sont restreintes respectivement en position par les bagues d'arrêt 24 selon le mouvement de l'arbre de commande 39 de cela. Dans le même temps, la base 41 de la bande d'étanchéité 40 est située de façon précise entre la plate-forme 21 et le bouchon 38 de l'arbre de commande 30, permettant à un espace de mouvement approprié A de se révéler entre la zone d'étanchéité à l'eau 44 et le bouchon 38 de celle-ci. Ensuite, les passages de guidage obliques 51 et les passages 52 du logement de buse 50 sont guidés respectivement vers chaque buse de pulvérisation 42 pour couvrir le logement de buse 50 vers le bas sur la partie supérieure du tuyau 20, permettant aux buses de pulvérisation 42 disposées au niveau des deux côtés de celle-ci et courbées par les angles des passages de guidage obliques 51 pour s'incliner naturellement vers l'extérieur d'une manière s'étendant de façon séquentielle comme cela est représenté sur la figure 7. Référons-nous à la figure 8. Lorsque l'écoulement d'eau passe à travers l'ensemble de commande d'arrosage 12 de l'arroseur 10 pour entrer à l'intérieur du tuyau 20, la pression générée par l'écoulement d'eau est transportée à travers l'orifice d'entrée 35 et l'orifice de guidage 36 de l'arbre de commande 30 pour chasser sur le bouchon 38, soulevant la tige de guidage 382 pour monter le long de l'orifice de guidage 36 vers l'espace de mouvement A jusqu'à ce que la surface de butée 383 soit en contact étroit avec la zone d'étanchéité à l'eau 44 de la bande d'étanchéité 40 de manière à bloquer totalement la buse de pulvérisation 42 et couper le refoulement de l'eau de ce fait, réduisant le nombre de buses de pulvérisation 42 pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 9. Pour augmenter le nombre de buses de pulvérisation 42 pour le refoulement d'eau, l'arbre de commande 30 est poussé simplement vers un côté jusqu'à ce que la gaine d'arrêt 34 et la bague d'arrêt 24 viennent en butée l'une contre l'autre comme cela est représenté sur la figure 10. Ensuite, la surface de butée 383 du bouchon 38 est actionnée par l'arbre de commande 30 pour glisser de façon synchrone le long de la zone d'étanchéité à l'eau 44, commutant l'ouverture d'entrée 381 en position pour correspondre de façon précise à la buse de pulvérisation 42 de manière à ouvrir la buse de pulvérisation 42 de ce fait. Ainsi, l'écoulement d'eau collecté dans le tuyau 20 dedans s'écoule à travers l'orifice d'entrée 35 de l'arbre de commande 30 et l'ouverture d'entrée 381 du bouchon 38 pour émettre vers l'extérieur par l'intermédiaire de la buse de pulvérisation 42 de celui-ci, augmentant le nombre de buses de pulvérisation 42 pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 11 pour atteindre un changement libre et flexible des buses de pulvérisation 42 en nombre pour le refoulement de l'eau de ce fait. Et, outre les passages 52 s'étendant dans la section médiane de celui-ci, les passages de guidage oblique 51 sont agencés de façon symétrique pour s'incliner vers l'extérieur dans une séquence au niveau des deux côtés du logement de buse 50, permettant aux buses de pulvérisation 42 disposées au niveau des deux côtés de se courber naturellement vers l'extérieur à la manière d'une extension séquentielle. De cette manière, l'écoulement d'eau éjecté depuis les deux côtés de celui-ci peut être guidé par les angles obliques des buses de pulvérisation 42 pour émettre vers l'extérieur depuis les deux côtés à la manière d'une dispersion de manière à augmenter la zone d'arrosage dans la distribution du refoulement de l'eau. Dans le même temps, le bouchon 38 de l'arbre de commande 30 est chassé par la pression de l'eau pour se lever vers le haut et venir en butée proche contre la zone d'étanchéité à l'eau 44 de la bande d'étanchéité 40 de sorte que la zone de contact entre l'arbre de commande 30 et la bande d'étanchéité 40 de sorte que la zone de contact entre l'arbre de commande 30 et la bande d'étanchéité 40 peut être réduite, et le coefficient de friction entre est relativement réduit pour permettre un fonctionnement plus régulier et plus facile de l'arbre de commande 30 de ce fait. Même dans une pression élevée de l'eau, en raison de la surface de butée plate du bouchon 38, la base 41 de la bande d'étanchéité 40, et la surface plane 211 définissant la paroi interne de la plate-forme 21 du tuyau 20, le bouchon 38 comprimé par le courant d'eau fort est davantage renforcé pour venir en butée étanche à l'eau contre la zone d'étanchéité à l'eau 44 et comprimer de façon synchrone la bague d'étanchéité à l'eau 43 de la base 41 venant en butée étroite contre la surface plane interne 211 de la plate-forme 21, empêchant efficacement l'écoulement d'eau de fuir vers l'extérieur à travers les buses de pulvérisation 42 ou les orifices 22 en cas de pression élevée de l'eau de celui-ci. Par conséquent, l'arbre de commande 30 peut atteindre un meilleur effet d'étanchéité à l'eau, que la pression de l'eau soit élevée ou basse. Référons-nous à la figure 12 représentant une vue en coupe transversale assemblée d'un autre mode de réalisation du bouchon de la présente invention. Le bouchon 38 de la présente invention peut également avoir la tige de guidage 382 définie par une cavité flexible 384 à l'intérieur de celle-ci, et un crochet inversé 385 est disposé en saillie au niveau du bord d'extrémité de la tige de guidage 382 dessus. Le crochet inversé 385 peut être pressé à travers l'orifice de guidage 36 de l'arbre de commande 30 et comprimé élastiquement dans la cavité flexible 384 de celui-ci, permettant à l'orifice d'entrée 35 et l'ouverture d'entrée 381 de correspondre l'un à l'autre jusqu'à ce que le bouchon 38 soit reçu dans la cavité de restriction 37 dans celui-ci. Ensuite, un espace opérationnel B légèrement plus grand que l'espace de mouvement A est révélé entre le crochet inversé 385 et la surface inférieure de l'arbre de commande 39 de ce fait. Et par l'intermédiaire de l'espace de mouvement A et de l'espace opérationnel B prédéfini au niveau des deux côtés d'extrémité du bouchon 38, la tige de guidage 382 est autorisée à monter ou descendre librement le long de l'orifice de guidage 36 de ce fait. Lorsque l'écoulement d'eau entre dans le tuyau 20 dans celui-ci, le bouchon 38 chassé par la pression de l'eau est actionné pour monter vers l'espace de mouvement A et l'espace opérationnel B jusqu'à ce que la surface de butée 383 entre en contact étroit avec la zone d'étanchéité à l'eau 44 de la bande d'étanchéité 40 de manière à bloquer totalement la buse de pulvérisation 42 et arrêter le refoulement de l'eau dans un état de coupure comme cela est représenté sur la figure 13. Ainsi, le nombre de buses de pulvérisation 42 appliqué pour l'arrosage peut être réduit de cette manière. Et, pour augmenter le nombre des buses de pulvérisation 42 pour l'arrosage de celles-ci, l'arbre de commande 30 est simplement poussé vers un côté jusqu'à ce que la gaine d'arrêt 34 vienne en butée contre la bague d'arrêt 24 comme cela est représenté sur la figure 14. Dans le même temps, la surface de butée 383 du bouchon 38 est actionnée par le mouvement de l'arbre de commande 30 pour glisser de façon synchrone le long de la zone d'étanchéité à l'eau 44, permettant à l'ouverture d'entrée 381 de correspondre de façon précise à la buse de pulvérisation 42 de manière à ouvrir la buse de pulvérisation 42 pour que l'écoulement d'eau collecté au niveau du tuyau 20 dans celle-ci s'écoule à travers l'orifice d'entrée 35 de l'arbre de commande 30 et l'ouverture d'entrée 381 du bouchon 38 et éjecter vers l'extérieur à travers la buse de pulvérisation ouverte 42. Ainsi, les buses de pulvérisation 42 peuvent être facilement augmentées en nombre pour le refoulement de l'eau, atteignant un changement flexible et libre des buses de pulvérisation 42 en nombre pour l'arrosage de ce fait. Référons-nous à la figure 15 représentant une vue en perspective en éclaté d'un autre mode de réalisation de la présente invention. La présente invention peut également comprendre des arbres de commande multiples 30' ayant chacun les deux sections d'extrémité définies par une rainure annulaire pour la réception d'une frette d'étanchéité 31' dessus. Une extrémité de l'arbre de commande 30' est dotée d'une tête de limitation de diamètre supérieur 32', et l'autre extrémité de celui-ci comprend une paire de pieds d'insertion flexibles 33' s'étendant symétriquement dessus pour s'ajuster à une gaine d'arrêt 34' définie par des trous d'insertion 341' dessus. Une surface plate 35' est coupée de niveau entre les frettes d'étanchéité 31' pour venir précisément en butée étanche contre la zone d'étanchéité à l'eau 44 de la bande d'étanchéité 40 de ce fait. La surface plate 35' de l'arbre de commande 30' comprend une zone d'admission d'eau de type trou 36' denté au niveau d'une position appropriée dessus, et est amenée à glisser le long de la zone d'étanchéité à l'eau 44 et à se déplacer d'avant en arrière dans le canal de commande 23 du tuyau 30 de manière à réduire la zone de contact entre eux pour une opération de l'arbre de commande 30' nécessitant moins d'efforts de ce fait. Ainsi, lorsque la zone d'admission d'eau 36' est située dans la zone d'étanchéité à l'eau 44 et mise en correspondance précise avec la b use de pulvérisation 42 comme cela est représenté sur la figure 16, l'écoulement d'eau collecté dans le tuyau 20 de celui-ci est chassé à travers la zone d'admission d'eau 36' pour émettre vers l'extérieur par l'intermédiaire de la buse de pulvérisation 42 de celui-ci. Et, lorsque l'arbre de commande 30' est glissé vers l'autre côté de celui-ci, la zone d'admission d'eau 36' est commutée en position pour se détacher de la buse de pulvérisation 42 jusqu'à ce que la zone d'étanchéité à l'eau 44 se ferme totalement et de façon égale sur la surface plate 35' comme cela est représenté sur la figure 17. Ensuite, la buse de pulvérisation 42 est bloquée pour couper le refoulement de l'eau, et les buses de pulvérisation 42 pour l'arrosage peuvent être facilement réduites en nombre, obtenant la commande du refoulement de l'eau de ce fait. Référons-nous à la figure 18 représentant une vue en perspective en éclaté d'un troisième mode de réalisation de la présente invention. La présente invention peut également comprendre des arbres de commande multiples 30' ayant chacun les deux sections d'extrémité définies par une rainure annulaire pour la réception d'une frette d'étanchéité 31' dessus. Une extrémité de l'arbre de commande 30' est dotée d'une tête de limitation de diamètre supérieur 32', et l'autre extrémité de celui-ci comprend une paire de pieds d'insertion flexibles 33 s'étendant symétriquement dessus pour correspondre mutuellement à une gaine d'arrêt 34' définie par les trous d'insertion 341' dessus. Une surface plate 35' est découpée de niveau entre les deux frettes d'étanchéité 31' pour venir précisément en butée étanche contre la zone d'étanchéité à l'eau 44 de la bande d'étanchéité 40 de ce fait. La surface plate 35' de l'arbre de commande 30' comprend une zone d'admission d'eau de type rainure 36" dentée au niveau d'une position appropriée dessus, et est autorisée à glisser le long de la zone d'étanchéité à l'eau 44 et à se déplacer d'avant en arrière dans le canal de commande 23 du tuyau 20 de manière à réduire la zone de contact entre eux pour une opération de l'arbre de commande 30 nécessitant moins d'efforts de ce fait. Lorsque la zone d'admission d'eau 36" est située dans la zone d'étanchéité à l'eau 44 et mise en correspondance précise avec la buse de pulvérisation 42 comme cela est représenté sur la figure 19, l'écoulement d'eau collecté dans le tuyau 20 de celle-ci est chassé à travers la zone d'admission d'eau 36" pour émettre vers l'extér_eur par l'intermédiaire de la buse de pulvérisation 42 de celui-ci. Et, lorsque l'arbre de commande 30' est glissé vers l'autre côté de celui-ci, la zone d'admission d'eau 36" est commutée en position pour se détacher de la buse de pulvérisation 42 jusqu'à ce que la zone d'étanchéité à l'eau 44 se ferme totalement et de façon égale sur la surface plate 35' comme cela est représenté sur la figure 20. Ensuite, la buse de pulvérisation 42 est bloquée pour couper le refoulement de l'eau de manière à réduire le nombre des buses de pulvérisation 42 pour l'arrosage, obtenant une commande du refoulement de l'eau d'une manière aisée de ce fait | Un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs comprend un ensemble d'admission d'eau monté sur un siège de support et basculé d'avant en arrière par un ensemble de commande d'arrosage dans lequel l'ensemble d'admission d'eau comprend un tuyau (20) avec de multiples orifices (22) percés dessus pour le montage d'une bande d'étanchéité (40) dotée de multiples buses de pulvérisation (42) et de zones d'étanchéité à l'eau. Les deux sections d'extrémité du tuyau (20) sont disposées des canaux de commande multiples se raccordant chacun à l'intérieur du tuyau pour l'extension d'un arbre de commande (30) avec un bouchon monté dessus. Chaque bouchon ayant une ouverture d'entrée et une surface de butée est mis en correspondance avec une zone d'étanchéité à l'eau de la bande d'étanchéité pour révéler un espace de mouvement (A) entre eux, permettant au bouchon chassé par l'écoulement d'eau de monter et, selon le mouvement de l'arbre de commande (30), de commuter en position par rapport à la buse de pulvérisation (42) pour une commande aisée de la coupure ou du refoulement de l'eau. | 1. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs, comprenant un arroseur (10) dans lequel un ensemble d'admission d'eau comprend un tuyau (20) qui présente un côté supérieur constituant une plate-forme (21) qui détermine une sous-face plane (211), une pluralité d'orifices (22) étant percés dans cette plate-forme pour le montage d'une bande d'étanchéité (40) dotée d'une pluralité de buses de pulvérisation (42) et d'une base (41) ; une bague d'étanchéité à l'eau (43) et une zone d'étanchéité (44) à l'eau sont formées en saillie autour de chaque buse de pulvérisation respectivement sur la surface de dessus et sur la surface de dessous de la base (41) de la bande d'étanchéité, la bague d'étanchéité à l'eau (43) venant en butée étroite contre la sous-face plane (211) de la plate-forme (21), des canaux de commande multiples (23) communiquant chacun avec le tuyau (20) pour le passage d'un arbre de commande transversal muni (30) d'un bouchon (38) étant disposés sur les deux côtés de la plate-forme (21) sont disposés aux extrémités de la plate-forme, le dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau étant caractérisé en ce que le bouchon (38) est disposé pour correspondre précisément à la zone d'étanchéité à l'eau (44) de la bande d'étanchéité (40) avec un espace de mouvement (A) prédéfini entre eux, en ce que des deux côtés du bouchon sont disposées respectivement une ouverture d'entrée (35) et une surface de butée, permettant au bouchon chassé parl'écoulement d'eau de monter et de venir en butée étanche contre la zone d'étanchéité à l'eau (44), en sorte que selon le mouvement de glissement de l'arbre de commande, l'ouverture d'entrée et la surface de butée du bouchon sont commutées en position pour correspondre respectivement à la buse de pulvérisation (42) réalisant la commande de la coupure et du refoulement de l'eau ; moyennant quoi l'arbre de commande (30) peut être glissé sans à-coups d'une manière aisée ; et que même lorsque l'arbre de commande (30) est déplacé dans l'état de refoulement de l'eau, le bouchon est simplement mis en butée contre la zone d'étanchéité à l'eau, réduisant la zone de contact entre l'arbre de commande (30) et la bande d'étanchéité (40) et, ainsi, réduisant le coefficient de friction entre eux pour une opération de l'arbre de commande (30) nécessitant moins d'efforts. 2. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel chaque canal de commande (23) du tuyau (20) comprend une bague d'arrêt (24) de diamètre inférieur. 3. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel chaque arbre de commande (30) comprend des côtés supérieur et inférieur découpés dans une surface plate respectivement, et une cavité de restriction dentée (37) pour recevoir ledit bouchon (38), la cavité de restriction comprenant un orifice d'entrée (35) disposé vers le haut pour correspondre à l'ouverture d'entrée du bouchon. 4. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 3, dans lequel la cavité de restriction (37) de l'arbre de commande comprend un orifice de guidage (36) disposé vers le haut pour le passage d'une tige de guidage (382) en saillie sur la surface inférieure du bouchon, permettant à cette tige de se déplacer de haut en bas le long dudit orifice de guidage. 5. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 4, dans lequel la tige de guidage (382) du bouchon comporte une cavité flexible, et un crochet inversé (385) prédéfini qui s'étend vers l'extérieur autour de la surface inférieure de l'arbre de commande (30) avec un espace opérationnel approprié entre eux. 6. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel les bagues d'étanchéité à l'eau (43) et les zones d'étanchéité (44) à l'eau de la bande d'étanchéité (40) sont moulées dans une bague flexible. 7. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel chaque buse de pulvérisation de la bande d'étanchéité (40) est dotée d'une section de couplage en plastique et flexible pour s'ajuster à un orifice du tuyau (20). 8. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel l'arbre de commande (30 ; 30') comprend à une extrémité une rainure annulaire pour le montage d'une frette d'étanchéité (31 ; 31'), une tête de limitationde diamètre supérieur (32 ;32') disposée à son autre extrémité, et une paire de pieds d'insertion flexibles (33 ; 33') s'étendant symétriquement pour s'ajuster à une gaine d'arrêt avec des trous d'insertion (341'). 9. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel le tuyau (20) comprend un logement de buse monté sur son côté supérieur, et au niveau des deux sections d'extrémité et des sections médianes du logement de buse sont disposées des passages de guidage obliques multiples (51) agencés de façon symétrique pour s'incliner de façon séquentielle vers l'extérieur vers les deux côtés, et des passages multiples (52) pour correspondre aux orifices (22) du tuyau (20) et aux buses de pulvérisation de la bande d'étanchéité (40). 10. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau dans lequel un arroseur (10) comprend un ensemble d'admission d'eau monté de façon transversale sur un siège de support et actionné par un ensemble de commande d'arrosage pour basculer d'avant en arrière dans différents angles, l'ensemble d'admission d'eau étant doté d'un tuyau (20) qui présente un côté supérieur constituant une plate-forme (21), laquelle présente une surface plane (211) et une pluralité d'orifices (22) percés dans cette surface pour le montage d'une bande d'étanchéité (70) dotée d'une pluralité de buses de pulvérisation (42) et d'une base (41), la périphérie de chaque buse de pulvérisation (42) présentant une bague d'étanchéité à l'eau (43) et une zone d'étanchéité à l'eau (44), et la bague d'étanchéité à l'eau venant en butée étanche àl'eau contre la surface plane de la plate-forme (21), les deux côtés de la plate-forme (21) comportant aux extrémités une pluralité de canaux de commande se raccordant chacun à l'intérieur du tuyau (20) pour le passage d'un arbre de commande (30), l'arbre de commande (30) présentant une surface plate supérieure découpée pour venir précisément en butée étanche contre la zone d'étanchéité à l'eau de la bande d'étanchéité (40), et une zone d'admission d'eau étant définie au niveau d'une position appropriée de la surface plate dans laquelle la surface plate de l'arbre de commande (30) est autorisée à glisser le long de la zone d'étanchéité à l'eau de la bande d'étanchéité (40) et à se déplacer d'avant en arrière dans le canal de commande du tuyau (20) de manière à réduire la zone de contact entre eux, permettant une opération de l'arbre de commande (30) nécessitant moins d'efforts, en sorte que selon le mouvement de glissement de l'arbre de commande (30), la zone d'admission d'eau et la surface plate de l'arbre de commande (30) sont commutées en position pour correspondre respectivement à la buse de pulvérisation (42) et la zone de commande (30) obtenant une commande facile du refoulement de l'eau. 11. Dispositif de commande de coupure et de 25 refoulement de l'eau selon la 10, dans lequel la zone d'admission d'eau de l'arbre de commande (30) est moulée en forme de trou. 12. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 10, dans 30 lequel la zone d'admission d'eau de l'arbre de commande (30) est moulée en forme de rainure. 13. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau selon la 10, dans lequel l'arbre de commande (30) comprend une rainure annulaire dentée au niveau des deux sections d'extrémité pour le montage d'une frette d'étanchéité sur ces sections, une tête de limitation de diamètre supérieur disposée au niveau d'une extrémité, et une paire de pieds d'insertion flexibles s'étendant symétriquement au niveau de l'autre extrémité pour s'ajuster à une gaine d'arrêt avec lesdits trous d'insertion. 14. Dispositif de commande de coupure et de refoulement d'eau selon la 10, dans lequel le tuyau (20) comprend un logement de buse monté sur son côté supérieur, et au niveau des deux sections d'extrémité et des sections médianes du logement de buse sont disposés des passages de guidage obliques multiples (51) agencés symétriquement pour s'incliner de façon séquentielle vers l'extérieur, et des passages multiples (52) pour correspondre aux orifices (22) du tuyau (20) et aux buses de pulvérisation (42) de la bande d'étanchéité (40). | A,B,F | A01,B05,F16 | A01G,B05B,F16K | A01G 25,B05B 1,F16K 3 | A01G 25/02,B05B 1/16,B05B 1/20,F16K 3/02,F16K 3/18 |
FR2893256 | A1 | GENERATEUR D'IMPULSIONS ELECTRIQUES UNIPOLAIRES. | 20,070,518 | i Description Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un dispositif permettant d'améliorer l'administration de substances dans des tissus in vivo et dans les cellules de ces tissus, en associant l'injection de principe actif à un processus physique. Le processus physique utilisé est l'administration de champs électriques ou de courants électriques. Ces champs et/ou ce courant ont pour effet de perméabiliser les cellules de façon transitoire et aussi d'améliorer la pénétration du principe actif dans le tissu. Etat de la technique antérieure. Contexte de l'invention L'électrotransfert ou l'électroperméabilisation consiste à injecter une molécule chimique ou un nucléotide dans un tissu, et à administrer simultanément ou après des impulsions de champs et de courant électrique, qui perméabilisent la paroi des cellules et par là même promeuvent l'entrée du nucléotide dans la cellule et, dans certains cas, jusqu'au noyau. Ceci résulte d'un effet d'électrophorèse ou d'iontophorèse sur le principe actif, par lequel les molécules du principe actif sont entraînées par convection électrique dans les tissus ou au sein même des cellules humaines, animales, végétales ou bactériennes. Dans la présente demande, nous appellerons "électrotransfert" ce procédé d'administration électriquement assistée, utilisant les champs électriques ou des courantes électriques pour améliorer l'administration d'un principe actif à des tissus biologiques, ainsi que son efficacité. Nous appellerons "champs" les champs électriques et électromagnétiques, ainsi que le courant électrique délivré entre deux électrodes soumises à des tensions différentes. La chimiothérapie antitumorale est un exemple dans lequel la pénétration de molécules chimiques à l'intérieur des cellules tumorales est nécessaire à une activité thérapeutique selon le procédé électrochimiothérapie . 2 L' électrotransfert d'ADN a pour effet de promouvoir la pénétration tissulaire et intracellulaire de ces ADN, ce qui rend possible leur expression sous forme d'ARN ou de protéine si ces ADN contiennent un gène précédé d'un promoteur et suivi d'une séquence de polyadénylation (ce que l'on appelle une cassette d'expression thérapeutique). Dans la présente demande, on entend par "principe actif' toute molécule ayant un effet bénéfique ou à des fins d'analyse comme l'imagerie, fonctionnelle, et en particulier, toutes macromolécules de type peptide ou acide nucléique. Parmi les acides nucléiques, les plasmides ou les brins d'ADN ou d'ARN linéaires produits par synthèse sont une forme préférée. L'invention concerne aussi tout acide nucléique, toute protéine, tout sucre ou toute autre molécule biologique modifiée génétiquement ou chimiquement, ou encore toute molécule entièrement synthétique, fabriquée selon les procédés de l'homme de l'art. L'électrotransfert peut être utilisé en particulier pour des ADN codant, des plasmides ou toute autre forme de matériel génétique (ADN, ARN ou autre) conduisant à l'expression du produit de ce gène, ce produit étant un ARN ou une protéine, notamment sur des tissus tel que muscles, tumeurs, peau, système nerveux ou foie. L'électrotransfert nécessite un dispositif composé au minimum d'un générateur d'impulsions 20 électriques et d'un dispositif d'électrodes. Le brevet US 5,273,525 décrit une seringue comportant deux aiguilles d'injection qui servent aussi d'électrodes. 25 Le brevet PCT WO FR98/01400 décrit l'amélioration du transfert d'acide nucléique dans le muscle apporté par l'utilisation de champs carrés unipolaires Le brevet FR98/01399 décrit l'amélioration du transfert d'acide nucléique dans les cellules d'organismes eucaryotes pluricellulaires Le brevet PCT FR 05-01611 décrit des dispositifs d'électrode et des méthodes permettant d'améliorer l'innocuité et baisser la toxicité de l'électrotransfert décrits dans cette demande Dans tout le présent document, nous entendons par impulsions carrées le sens communément 35 utilisé par l'homme de l'art, et comprend donc des impulsions pouvant aussi prendre une forme rectangulaire. 30 25 30 35 -3- Des générateurs d'impulsions carrées ont déjà été réalisés, mais n'offrent pas des impulsions parfaitement rectangulaires. Un exemple de méthode de réalisation de générateur consiste en l'utilisation d'un microcontrôleur générant des impulsions à haute fréquence, puis transférées à un transformateur qui amplifiera le signal à la tension requise, chaque paquet de micro impulsions correspondant à l'impulsion finale requise, l'ensemble étant transmis ensuite à un filtre. On obtient ainsi une impulsion carrée, mais dont la crête est en "dents de scie". Une autre méthode consiste à réaliser un cylindre, dont seulement une bande suivant l'axe du cylindre est conductrice électriquement, et reliée à un circuit générateur de courant continu à la tension requise. Ce cylindre étant en rotation à l'intérieur d'un deuxième cylindre creux suivant le même axe. Ce cylindre dispose d'une bande conductrice intérieure, reliée à une borne qui constitue l'une des bornes du générateur (l'autre borne est reliée à la terre). Les deux bandes métalliques sont en contact périodiquement du fait de la rotation, l'impulsion étant générée. La durée de l'impulsion, et la durée entre deux impulsions, dépend de la vitesse de rotation. L'inconvénient de ce générateur est notamment qu'il est mécanique, les systèmes numériques s'avérant plus précis. Description du problème La technologie de l'électrotransfert a d'abord été utilisée en Chimiothérapie, dans des conditions de voltage élevé (environ 2000 V pour des impulsions de l'ordre de quelques microsecondes). Elle peut être appliquée aussi à l'électrotransfert d'acide nucléique. II semble cependant que les conditions de champs bas (une tension inférieure à 500 V et de forme unipolaire) soient mieux tolérées. Il est d'autre part constaté que plus la forme des champs est parfaitement carrée, plus importante est la quantité d'acide nucléique ou de molécules chimiques transférées dans les cellules. Or, les technologies de générateurs existants n'offrent que des impulsions approximativement carrées, notamment une tension non constante lors de chaque impulsion (la tension allant en diminuant à la fin des impulsions). De plus, on constate que le passage de la tension nulle à la tension de l'impulsion et inversement n'est pas instantané, donnant un signal n'étant pas parfaitement rectangulaire. Il convient donc de proposer un dispositif d'électrotransfert le plus efficace possible. L'électrotransfert d'ADN peut provoquer des douleurs significatives, voir intolérables, et des contactions musculaires pouvant entraîner de grave séquelles parfois irréversibles. Or, la contraction musculaire peut avoir lieu même si le sujet est anesthésié. De plus, dans de nombreux cas, l'état de faiblesse ou l'âge du sujet rend l'anesthésie contre-indiquée. -4- Afin de pouvoir baisser les conditions de champs douloureuses, il convient de réaliser un acte le plus performant possible, afin de pouvoir donner des conditions de champs mieux tolérées sur le plan de l'innocuité, la perte d'efficacité conséquente étant compensée par les améliorations du dispositif de l'invention. II convient aussi d'apporter des méthodes et dispositifs d'électrotransfert mieux tolérés par le sujet. Il convient aussi d'apporter des mécanismes de plafonnement de l'intensité émise afin de parer aux situations de surcharge. Solution apportée au problème La présente invention propose un générateur d'impulsions électriques unipolaires performant. Associé à ce générateur, la présente invention propose des dispositifs d'électrodes invasives et non-invasives et des méthodes permettant d'améliorer l'efficacité et l'innocuité de l'électrotransfert et de diminuer sa toxicité et l'importance des contractions musculaires. La présente invention permet aussi d'injecter de manière optimum solution de principe actif dans tous les tissus. Par "délivrer" ou "délivrance" des champs, nous entendons par la présente demande la génération par le dispositif d'une différence de potentiel entre les électrodes, générant un courant 25 électrique et/ou des champs électriques entre les électrodes. Dans la présente demande, par "un jeu d'électrodes", on entend un ensemble d'au moins une électrode. LMmélioration de l'efficacité donne une marge permettant d'améliorer l'innocuité en diminuant les paramètres engendrant douleur et contraction musculaire. La présente invention est composée d'un dispositif pour améliorer la pénétration in vivo de molécules de principe actif dans les cellules des tissus d'un sujet humain ou animal, caractérisé 35 en ce qu'il comprend tous les composants suivants: - un générateur d'impulsions électriques unipolaires, appareil permettant de générer au moins une série d'impulsions électriques unipolaires carrées comprenant les composants suivants: o Un moyen permettant de renseigner la tension requise pour chaque série d'impulsions (130) 5 o Un moyen permettant de renseigner, pour chaque série d'impulsions, le nombre d'impulsions (133), la durée de chaque impulsion (132) et la durée entre chaque impulsion (131) o Un moyen (510) permettant, pour chaque série d'impulsions, de générer un signal à une faible et constante tension (611) en mode PWM (Pulses Width Modulation), et suivant la forme des impulsions requises (intervalle 131, durée 132, nombre 133), o Une source de tension continue (530) générant un courant (631) à une tension constante et supérieure à la plus haute tension requise pour les impulsions (130) o au moins un circuit générateur d'impulsions (1000) , utilisant: o ledit signal (611) et o la source de tension continue (530), pour générer à ses bornes de sortie (590) un courant (641) ayant les caractéristiques requises pour la série d'impulsions: • tension requise (130) et • forme des impulsions requises (intervalle 131, durée 132, nombre 133) 20 - au moins un dispositif d'électrodes relié électriquement à au moins un circuit générateur d'impulsions (1000) par ses bornes de sortie (590), chaque dispositif d'électrodes comprenant: o un premier ensemble d'électrodes comprenant au moins une électrode (10) reliée électriquement à une première borne (590b) du circuit o un deuxième ensemble d'électrodes comprenant au moins une électrode (11) reliée électriquement à une seconde borne (590a) du circuit - un moyen (8) d'injecter le principe actif dans les tissus. En complément de la caractéristique décrite ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le moyen (510) permettant de générer le signal requis à faible tension (611), comprend: o un moyen permettant de renseigner pour chaque série d'impulsions les caractéristiques des impulsions à générer (intervalle 131, durée 132, nombre 133) et o une source de signal informatique (510a) qui génère un signal électrique composé d'une série d'impulsions carrées (611): ^ à faible et constante tension et 25 30 35 -6 ^ aux caractéristiques citées: nombre d'impulsions (133), durée de chaque impulsion (132), durée entre chaque impulsion (131) En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être 5 caractérisé en ce que: - chaque circuit (1000) du générateur d'impulsions comprend : o un module de puissance (540) comprenant au moins un transistor (541) et o un circuit amplificateur d'impulsions (520 + 560): o comprenant un moyen permettant de renseigner la tension requise (130) 10 pour les impulsions o générant, à partir du signal de la série d'impulsions carrées (611), un signal (621) alimentant la base 543 de chaque transistor (541) du module de puissance (540) o le signal généré (621) ayant une tension U130a égale à la tension requise 15 citée (130) incrémentée de la différence de tension U130b entre la base 543 l'émetteur 544 de chaque transistor (541) du module de puissance (540); - la source de tension continue (530) est reliée au collecteur 542 de chaque transistor (541) du module de puissance (540) le module de puissance (540) délivre en conséquence, par son émetteur 544 aux bornes 20 de sortie (590) un courant : o dont la forme correspond à la série d'impulsions émises citée (611) et o dont la tension de chaque impulsion correspond à la tension cible requise (130) ; 25 En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que les impulsions émises aux bornes du générateur (590) sont caractérisées de la manière suivante: - la tension (130) entre les bornes de sortie (590) des impulsions émises est égale et constante et est inférieure à 500 V et 30 - la durée de l'intervalle entre les impulsions (131) émises est égale et comprise entre 1 et 150 ms et - la durée des impulsions (132) émises est égale et comprise entre 1 et 100 ms et - les champs générés entre chaque paire d'électrodes (100,101) sont compris entre 5 et 500 V/cm. et 35 -l'intensité (134) délivrée à chaque instant pendant la délivrance des champs est inférieure à ampères et - le nombre total d'impulsions (132) émises par série est inférieur à 25 - le nombre de séries émises simultanément est inférieur à 16 20 25 30 35 -7- - le nombre total de séries émises est inférieur à 32 En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que chaque circuit générateur d'impulsions (1000) dispose d'un module de contrôle d'intensité (550) qui permet en temps réel de plafonner à un certain seuil prédéfini (135) l'intensité de courant de chaque impulsion délivrée aux bornes de sortie (590) en induisant une résistance variable qui modifie en conséquence la tension délivrée aux bornes de sortie (590). En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le module de contrôle d'intensité (550): comprend: ^ une résistance de mesure (552) et ^ un transistor de contrôle (551) commandé par la différence de tension sur la résistance de mesure, le transistor étant relié: o à une extrémité de la résistance de mesure (552) par son émetteur (551c) et 15 o à la base (543) de chaque transistor de puissance (541) par son collecteur (551c) et o à l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) par sa base (551b) qui est aussi reliée à l'autre extrémité de la résistance de mesure (552); et permet de diminuer l'intensité de courant émis: • en générant un courant entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) dés que l'intensité de courant (134) dépasse très légèrement un certain seuil (135), la diminution de tension entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) ayant pour effet d'induire une résistance dans chaque transistor (541), et de diminuer ainsi la tension (130) entre les bornes de sortie (590) en ne générant plus de courant entre la base (543) et l'émetteur (544) une fois l'intensité de courant (134) descendue en dessous de du seuil d'intensité maximum (135). En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que chaque module de puissance (540) comprend au moins un transistor (541) de type IGBT En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que chaque circuit amplificateur de tension (520+560) comprend les composants suivants: 10 -8- - Un générateur de tension continue (560) générant une tension (661) à l'amplitude U130a vers la base (543) de chaque transistor (541) du module de puissance (540) - un circuit générateur du signal requis (520) permettant de découper la tension (661) selon le signal (611) émis par le générateur de signal (510), comprenant les composants suivants: o un optoisolateur (521) ayant fonction de commutateur et qui permet, en suivant les impulsions de la série d'impulsions carrées (611), de court-circuiter la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) et de rendre ainsi nul le courant émis (134) aux bornes de sortie de l'appareil (590) pendant la période entre deux impulsions (131) o un transistor (523), ayant aussi fonction de commutateur et qui permet, en suivant les impulsions de la série d'impulsions carrées (611) inversées obtenues au travers d'un optoisolateur (522), de relier la tension de la base (543) de chaque transistor de puissance (541) à la terre (526) o une résistance (524) comprise entre 20 KOHM et 560 KOHM se trouvant entre le générateur de tension (560) et le transistor commutateur (523) o une résistance 525 comprise entre10 KOHM et 470 KOHM se trouvant entre la base (543) de chaque transistor de puissance et le transistor commutateur (523) En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que chaque circuit de génération d'impulsions (1000) dispose d'un moyen de contrôle (570) permettant de collecter les informations sur les signaux et courants émis et les transmettre à un moyen informatique (510a) pouvant automatiquement, en cas d'anomalie ou de seuil d'intensité maximum atteint, réaliser l'une des actions suivantes: - Interrompre le courant avant son arrivée vers le module de puissance (540) à l'aide d'un circuit (538) - interrompre la génération des signaux (611) - signaler à l'opérateur les situations d'anomalie - prendre toute action logique préprogrammée En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le dispositif d'électrodes (23) est composé: - de deux électrodes invasives, chaque électrode étant reliée à une borne du générateur et - d'un moyen d'injecter le principe actif composé d'une aiguille d'injection se trouvant au centre des deux électrodes invasive, et à profondeur intermédiaire les électrodes et l'aiguille d'injection étant parallèles, assemblées et rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41), et les électrodes étant de même profondeur 5 10 15 20 25 30 35 -9- En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le dispositif d'électrodes (23) comprend: - un premier ensemble d'électrodes composé d'une électrode invasive centrale (11), et faisant aussi office d'aiguille permettant d'injecter le principe actif et relié à une borne nulle (590a) de chaque circuit (1000) - un deuxième ensemble (10) composé d'électrodes invasives externes situées approximativement sur un cercle dont l'électrode centrale (11) se trouve au centre, les électrodes externes (10) étant équidistantes entre elle, chaque électrode externe (10) étant reliée à une autre borne (590b) d'un circuit (1000); les électrodes des deux ensembles étant parallèles, de même profondeur, assemblées et rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41) En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de quatre électrodes invasives En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de trois électrodes invasives En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de deux électrodes invasives, les trois électrodes du dispositif étant alignées En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que les électrodes invasives de chaque dispositif d'électrodes (23) sont rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41) et que chaque dispositif d'électrodes (23) comprend en outre un boîtier (6) disposant d'un habitacle permettant de loger les électrodes solidaires et le moyen d'injection du principe actif et le réservoir (1) contenant le principe actif, ce boîtier permettant une bonne prise en main des électrodes et assurant la liaison électrique entre chaque ensemble délectrodes et sa borne (590a ou 590b) En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que le dispositif de prise en mains: - dispose d'un moyen permettant d'enfoncer successivement les électrodes invasives (10,11) dans les tissus à des profondeurs intermédiaires prédéfinies, et - dispose d'un moyen permettant d'injecter le principe actif à chaque position d'arrêt. -10- En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que les électrodes invasives de chaque dispositif d'électrodes (23) sont recouvertes dans leur partie supérieure pénétrant dans les tissus d'un isolant électrique (15). En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être 5 caractérisé en ce que : Chaque circuit générateur d'impulsions (1000) est relié à 1 seule paire d'électrodes si la distance moyenne entre les électrodes d'une paire d'électrodes varie au delà d'un certain seuil, lors de la génération des impulsions, on fait varier automatiquement et en temps réel la résistivité d'une résistance variable (552) en série afin de maintenir l'intensité 10 du courant émis (134), ceci ayant pour effet de faire varier proportionnellement à la variation de distance entre les électrodes la tension de sortie (130) et donc de garder approximativement constante la valeur des champs V/cm des impulsions électriques entre les électrodes de la paire électrodes En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que qu'il ne dispose que d'un seul circuit générateur d'impulsions (1000), émettant simultanément une seule série d'impulsions vers deux bornes (590) reliées à un seul dispositif d'électrodes (23). En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le dispositif peut aussi être caractérisé en ce que les différents dispositifs d'électrodes reliés à leur circuit générateur d'impulsions (1000) respectif sont appliqués sensiblement à la même zone de tissus contenant le principe actif La présente demande propose aussi un procédé mis en oeuvre avec un dispositif comprenant tout ou partie des caractéristiques décrites ci-dessus; ce procédé permet d'améliorer la pénétration de molécules de principe actif in vivo dans les cellules des tissus d'un sujet humain ou animal, ce procédé comprenant les étapes suivantes: on met en contact avec les tissus à traiter au moins un groupe d'électrodes, chaque électrode du premier ensemble d'électrodes (10) étant reliée électriquement à une borne (590b) d'un générateur d'impulsion (21) et chaque électrode du deuxième ensemble d'électrodes (11) étant reliée électriquement à une autre borne (590a) d'un générateur d'impulsion (21) on injecte le principe actif (36) dans la zone de tissus à traiter on renseigne pour chaque série d'impulsions à délivrer les caractéristiques suivantes du signal électrique à générer: le nombre d'impulsions (133), la durée de chaque impulsion (132) et la durée entre chaque impulsion (131); 15 20 25 30 35 -Il- on renseigne pour chaque série d'impulsions à délivrer l'amplitude de la tension des signaux électriques à délivrer (130) puis on délivre des impulsions électriques unipolaires carrées, les impulsions électriques étant générées par le générateur (21) de la manière suivante pour chaque série d'impulsions: o On génère un signal (611) à une faible tension constante en mode PWM (Pulses Width Modulation), le signal correspondant à la forme des impulsions requises (intervalle 131, durée 132, nombre 133) o on utilise ce signal 611 pour découper le courant émis par une source de courant continu 530 afin de générer les impulsions requises à la bonne forme (intervalle 131, durée 132, nombre 133), le courant émis étant ramené à la tension requise 130; les impulsions obtenues génèrent alors le champ électrique (120) requis entre les électrodes de chaque paire d'électrodes, ceci permettant la pénétration dans les cellules des tissus du principe actif.. En complément de la caractéristique décrite ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on renseigne pour chaque série d'impulsions à délivrer l'amplitude de la tension des signaux électriques à délivrer (130), ainsi que le nombre 133, la durée132 et intervalle 131 des impulsions en fonction notamment de la distance entre les électrodes, de la nature des tissus et de la géométrie des électrodes, et aussi en prenant en compte la tolérance du sujet à l'électrotransfert, la tolérance de la région contenant les tissus soumis aux impulsions, ainsi que la toxicité potentielle de l'acte sur les tissus traités et les objectifs d'efficacité requis; En complément de la caractéristique décrite ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en 25 qu'on génère les impulsions (641) de la manière suivante: o Le signal (611) est généré à l'aide d'un procédé informatique o on amplifie ledit signal (611) afin d'obtenir un signal (621) à une tension U130a supérieure à la tension requise (130) et à la forme des impulsions requises (durée 131, intervalle 132, nombre 133) 30 o Un utilise un module de puissance (540) comprenant au moins un transistor (541) pour générer les impulsions requises de la manière suivante: ^ on alimente la base (543) de chaque transistor (541) du module de puissance (540) avec le signal amplifié (621) ; ^ on alimente le collecteur (542) de chaque transistor (541) composant un 35 module de puissance (540) avec un courant continu (530) le module de puissance (540) délivre alors à l'émetteur (544) de chaque transistor un courant dont la forme correspond à la forme des impulsions requises (130,131,132) et la tension de chaque impulsion requise (130) 10 15 20 - 12 - En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'il qu'on génère des impulsions caractérisées de la manière suivante: - la tension (130) entre les bornes de sortie (590) des impulsions émises est égale et constante et est inférieure à 500 V et - la durée de l'intervalle entre les impulsions (131) émises est égale et comprise entre 1 et 150 ms et - la durée des impulsions (132) émises est égale et comprise entre 1 et 100 ms et - les champs générés entre chaque paire d'électrodes (100,101) sont compris entre 5 et 500 V/cm et -l'intensité de courant (134) délivrée à chaque instant pendant la délivrance des champs est inférieure à 5 ampères et - le nombre d'impulsions (132) émises par série est inférieur à 25 - le nombre de séries émises simultanément est inférieur à 16 - le nombre total de séries émises est inférieur à 32 En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on génère les impulsions avec un module de puissance (540) comprenant une pluralité de transistors à résistance quasiment nulle de mode IGBT (541), ces transistors étant mis en en parallèle Encomplément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que les impulsions sont générées avec la méthode suivante: - On génère une tension continue (661) à l'amplitude U130a dont l'amplitude est égale à l'amplitude requise (130) plus l'amplitude U130b entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor (541) du module de puissance (540) , cette tension continue (661) étant reliée à la base (544) de chaque transistor du module de puissance (541) - on découpe la tension citée selon le signal (611) émis par le générateur de signal de la manière suivante: o pour interrompre le courant pendant la durée entre deux impulsions (131): - on génère un court-circuit entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) afin de rendre nulle la tension U130b et donc la tension de sortie aux bornes de l'appareil (590) et - simultanément, on relie à la terre la base (543) de chaque transistor de puissance (541), ceci permettant aussi de vider les tensions résiduelles; o inversement, pour laisser passer le courant pendant la durée de chaque impulsion (132): - on supprime le court- circuit entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541), rétablissant ainsi la différence de tension U13b et : - 13 - - on isole simultanément la base (543) de chaque transistor de puissance (541) de la terre En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on puisse demander au générateur d'interrompre automatiquement et immédiatement la génération des impulsions si l'intensité de courant émis (134) aux bornes (590) de ce circuit dépasse un certain seuil (135). En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que la source de courant continu (530) provient d'une source d'alimentation en énergie alternative (500) du secteur, que l'on a transformée, puis redressée et enfin filtrée. En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que, avant de délivrer les champs on réalise les étapes suivantes: - on enfonce successivement dans les tissus, à des profondeurs intermédiaires, un dispositif comprenant au moins deux électrodes invasives (10,11) reliées chacune à une borne d'un circuit générateur d'impulsions (1000), le dispositif contenant un moyen d'injection du principe actif et - on injecte dans les tissus le principe actif à des profondeurs successives à l'aide du dispositif, le principe actif étant injecté au centre du dispositif, - on enfonce à une profondeur finale prédéfinie toutes les électrodes invasives avant de déclencher la délivrance des champs. les électrodes invasives étant introduites à la même profondeur dans les tissus, selon le même axe 25 En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on isole électriquement la partie supérieure de toutes électrodes invasives afin d'éviter le passage de courant électrique parasite (52) dans le volume de tissus situé d'une part entre les électrodes et située d'autre part entre la surface de la peau (51) et la zone de tissus contenant le principe actif (36). 30 En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on plafonne à un seuil prédéfini (135) l'intensité de courant émis (134) par chaque impulsion, en diminuant proportionnellement et en temps réel la tension (130) des impulsions aux bornes (590) des électrodes concernées. En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce qu'on régule l'intensité de courant (134) en induisant en temps réel une résistance variable au niveau de chaque transistor (541) du module de puissance (540), cette 15 20 35 -14-résistance étant générée en provoquant une diminution de tension entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor du puissance (541) dès que l'intensité de courant (134) dépasse un seuil (136) très légèrement supérieur au seuil d'intensité de courant (135) programmée. En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que la diminution de tension entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor (541) est provoquée à l'aide d'une résistance de mesure qui pilote un transistor (551) servant de commutateur à l'émission de courant entre la base et l'émetteur de chaque transistor de la manière suivante: o l'augmentation d'intensité 134 au-delà d'un certain seuil (135) entraîne l'ouverture du transistor (551) et donc le passage de courant entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor (541) o inversement, la baisse d'intensité 134 en dessous du seuil (135) entraîne l'ouverture du transistor (551) et donc stoppe le passage de courant entre la base (543) et 15 l'émetteur (544) de chaque transistor (541) En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que: les différents ensembles d'électrodes (10,11) reliés à chaque circuit du générateur d'impulsion (1000) sont appliqués sensiblement à la même zone de tissus contenant le principe actif on programme le générateur (21) pour émettre alternativement des d'impulsions électriques à chaque groupe d'électrodes associé à un même circuit, afin d'améliorer l'innocuité des impulsions électriques en ayant une durée de l'intervalle entre deux impulsions sur un groupe d'électrode supérieure à la durée de l'intervalle entre deux impulsions sur l'ensemble de la zone recevant les électrodes En complément de certaines des caractéristiques décrites ci-dessus, le procédé peut aussi être caractérisé en ce que: chaque circuit du générateur d'impulsion (1000) est associé à une seule paire d'électrodes (10,11) on programme le générateur (21) pour émettre alternativement des d'impulsions électriques à chaque paire d'électrodes, afin de pouvoir limiter indépendamment l'intensité de courant de chaque impulsion sur chaque paire à un seuil prédéfini (135) si la distance entre le électrodes varie, ceci ayant pour effet de maintenir 20 25 30 35 -15-approximativement constant les champs V/cm délivrés entre les électrodes une fois le seuil d'intensité de courant prédéfini atteint. 10 Brève description des figures La figure 1 synthétise les principaux modules du générateur d'impulsions délivrant des impulsions unipolaires carrées à la tension requise 641. La figure 2.a décrit un exemple de série d'impulsions unipolaires. La figure 2.b décrit un exemple de série d'impulsions unipolaires dont l'intensité atteint le seuil limite 135, et contrôlé par le module de contrôle d'intensité 550. Les figures 3.a et 3.b schématisent le procédé d'électrotransfert, avec un dispositif à deux 25 électrodes 10,11, respectivement vue de profil et vue de dessus. La figure 3.c schématise le procédé d'électrotransfert, le principe actif se trouvant entre les électrodes 10,11 (vue de dessus). 30 La figure 4 illustre un exemple de dispositif avec une électrode 11 du premier ensemble positionné au centre du principe actif et de signe opposé aux deux autres électrodes 10 bordant le principe actif, selon une vue de profil La figure 5 illustre un exemple de dispositif avec une électrode 11 du premier ensemble 35 positionnée au centre du principe actif et de signe opposé aux huit autres électrodes 100 à 107 externes bordant le principe actif, selon une vue de dessus. 15 20 -16- Les figures 6.a à 6.c illustrent les champs délivrés pour un dispositif avec une électrode 11 placée entre deux (figure 6.a) ou quatre (figure 6.b) ou trois (figure 6.c) électrodes 100 à 103 de signe opposé et les électrodes externes se trouvant à équidistante l'une de l'autre (fig 6.b et 6.c). La figure 7, schématise un exemple de dispositif où les deux électrodes sont positionnées en bordure du principe actif, le moyen d'injection 8 se trouvant au centre du dispositif et étant moins profond que les deux électrodes 10,11 Les figures 8.a et 8.b illustrent respectivement un exemple de dispositif composé de 3 électrodes 11, 100, 101 et d'une (respectivement deux) aiguilles d'injection 8 positionnées au centre du 10 dispositif à des profondeurs intermédiaires. Les figures 9.a, 9.b et 9.c illustrent un exemple de dispositif intégrant une électrode-aiguille 11 d'injection au centre, le principe actif étant respectivement délivré une fois les électrodes 11, 100, 101 enfoncées dans les tissus (figure 9.a), ou délivrés à une profondeur intermédiaire (figure 15 9.b), puis les électrodes étant enfoncées jusqu'à la garde (figure 9.c). Les figures 10.1 et 10.2 illustrent un exemple de dispositif dont les 3 électrodes invasives (respectivement l'électrode centrale) sont isolées électriquement sur une partie à l'aide d'un film d'isolant 15. La figure 10.3 illustre un exemple de dispositif dont l'électrode externe 10 est non-invasive, électrode invasive 15 isolée électriquement sur une partie à l'aide d'un film plastique La figure 11 illustre un exemple de dispositif d'électrodes 11,100,101 solidaires prévu pour être 25 utilisé sans boîtier. Les figures 12.a à 12.c proposent un exemple de pièces composant un dispositif selon l'invention incluant un boîtier 6, un dispositif d'électrodes 23, et un système de butée 20 La figure 13 illustre un exemple de pièce d'injection 23 posée dans son habitacle du boîtier 6. La figure 14 illustre un exemple d'anneau de verrouillage 22 glissant le long du boîtier 6 fermé. La figure 15 illustre un exemple de dispositif verrouillé prêt à être appliqué sur le sujet. Les figures 16.a à 16.c illustrent des exemples d'électrode cathéter. 20 30 35 5 15 20 25 30 35 - 17 - La figure 17 illustre un exemple de dispositif composé d'une électrode non-invasive 18 et d'une électrode invasive 17, cette dernière traversant les tissus afin d'atteindre la zone de tissus, selon un axe approximativement parallèle au plan de l'électrode non-invasive posée sur les tissus. La figure 18 illustre un exemple de dispositif composé d'une électrode non-invasive 18 et d'une électrode invasive 17, cette dernière traversant les tissus afin d'atteindre la zone de tissus, selon un axe approximativement perpendiculaire au plan de l'électrode non-invasive posée sur les tissus. La figure 19 illustre un exemple de dispositif composé d'une électrode non-invasive 18 et d'une électrode invasive 17, cette dernière traversant l'électrode non-invasive par un orifice, et dont la position et l'angle de l'axe de l'aiguille est guidé par un dispositif de guide. Les figures 20.a et 20.b illustrent des exemples d'électrodes non-invasives 18 ayant respectivement une forme de disque percé d'un orifice en son centre et de fer à cheval La figure 20.c illustre un exemple d'électrode non-invasives 18 composé de plusieurs électrodes plates non solidaires Les figures 21.a et 21.b illustrent les lignes de champs se propageant sous la surface des tissus, entre des électrodes non-invasives 9 avec des électrodes en forme de fil ou de pointe, sur une surface respectivement plane et bombée La figure 21.c illustre un exemple de dispositif composé de deux électrodes filaires 44a,44b parallèles maintenues par une bande adhésive 92 La figure 22 illustre les champs délivrés 120 pour un dispositif composé de deux paires d'électrodes, les impulsions (ou les séries d'impulsion) étant alternativement délivrées à chaque paire La figure 23 décrit un exemple de générateur dans une forme préférée de l'invention délivrant des impulsions unipolaires carrées à la tension requise 641. La figure 24 décrit le mécanisme de génération des ondes de forme exactement carrée à la tension requise 641dans une forme préférée de l'invention ainsi que le circuit de plafonnement de l'intensité 550 La figure 25a illustre les connections générateur/électrodes pour un dispositif 3 électrodes alignées, et 3 bornes au générateur, chaque électrode étant connectée à sa propre borne. -18- La figure 25.b synthétise les principaux modules du générateur émettant deux séries d'impulsions 641 simultanées à l'aide de deux circuits 1000 vers un dispositif à 3 électrodes alignées, l'électrode centrale étant reliée à la terre, commune à chaque circuit. Présentation de l'invention La présente invention permet d'injecter une solution de principe actif dans tous les tissus, notamment dans le muscle, les tumeurs, les articulations, le derme et l'épiderme, et dans tous les organes, à l'exception du coeur, et notamment la vessie, l'estomac, les reins, les poumons, tous les organes de la tête, incluant en particulier le cerveau, les oreilles, l'oeil, la gorge, d'un animal ou humain vivant ou non et de délivrer les champs afin de perméabiliser les tissus et de favoriser le transfert du principe actif dans les cellules. Le dispositif de l'invention est composé d'un générateur d'impulsions électriques unipolaires carrées, et d'un dispositif d'électrodes reliées au générateur et pouvant comprendre un moyen d'introduire le principe actif dans les tissus. Le principe de l'invention est de générer un signal à une faible tension constante en mode PWM (Pulses Width Modulation) et à la forme des impulsions requises. Ce signal est alors utilisé pour découper une source de courant à la tension requise 130 25 Ce principe est illustré en figure 1 et 2.a et exemplifié comme suit. Une source de courant continu 530 à tension suffisamment élevée émet un courant continu 631 vers un module, appelé dans la présente "module de puissance", 540, comprenant un ou plusieurs transistors. Le courant est émis vers le collecteur de chaque transistor 541, disposés en parallèles. Parallèlement, un signal électrique à tension faible composé d'une série d'impulsions carrées 611 est généré en mode 30 PWM (Pulses Width Modulation). Il peut être généré par un moyen informatique 510. Par moyen informatique, nous incluons les processeurs, microprocesseurs, contrôleurs, microcontrôleurs, leur association, ainsi que toutes mémoires et composants électroniques associés. Nous incluons notamment les éventuels périphériques utiles ou nécessaires à leur fonctionnement. Les impulsions 611 peuvent aussi être générées par un circuit électronique, mais ce dispositif a de 35 nombreux désavantages par rapport à une solution informatique. Les impulsions sont transmises à un générateur de signal requis 520 qui, associé à un générateur de tension 560, porte les impulsions à une tension U130a supérieure à la tension finale requise 130, vers la base de chaque transistor 541 du module de puissance. En résultat, les impulsions souhaitées 641 sont 10 15 20 -19- générées par l'émetteur de chaque transistor 541 à la tension requise 130. La tension U130a est calculée en fonction des transistors utilisés, afin d'obtenir à leur émetteur la tension 130 requise. Un régulateur de courant 550 permet ensuite d'empêcher le courant de dépasser une certaine intensité prédéfinie 135. Les impulsions 641 sont ensuite transmises au dispositif d'électrodes 23 implantées dans les tissus où le principe actif a préalablement été injecté, permettant de délivrer les champs entre les électrodes. Le générateur a pour fonction principale d'émettre une série d'impulsions unipolaires carrées d'un nombre d'impulsions 133, d'une durée 132 de chaque impulsion et d'une durée 131 entre chaque impulsion prédéfinies. Dans une forme préférée de l'invention, la tension de chaque impulsion est identique. La tension peut être définie par un potentiomètre ou tout autre moyen connu de l'homme de l'art. Comme illustré en figure 1, le générateur comprend une source de tension continue 530 qui permet d'obtenir l'intensité de courant requise. Sa tension peut prendre toute valeur supérieure à la tension U130a maximum (fonction des impulsions maximum 130 à délivrer aux électrodes 23), par exemple prendre une valeur de 265 V pour obtenir des impulsions maximum U130a de 269 V permettant d'obtenir une tension maximum 130 de 250 V. Toutes techniques connues de l'homme de l'art de fabrication d'un courant continu peuvent être utilisées. 20 D'une façon plus détaillée, le générateur comprend une source de signal qui émet un signal électrique composé d'une série d'impulsions carrées 611 générée en mode PWM (Pulses Width Modulation) avec une faible tension constante. Ce signal électrique est composé d'un nombre d'impulsions 133 et d'une durée 132 de chaque impulsion et d'une durée 131 entre deux impulsions successives. Ses caractéristiques sont prédéfinies avant le déclenchement de la 25 génération des impulsions. Toutes techniques connues de l'homme de l'art de fabrication de ce signal peuvent être utilisées. Dans une forme préférée de l'invention, le signal peut être généré par un moyen informatique, et la tension délivrée est définie par les propriétés de ce moyen. Ainsi, d'après la technologie actuelle, la tension varie entre 2,7 et 5 V. Le choix d'un moyen générant un signal de 5 V (impulsions TTL) peut s'avérer plus opportun pour interfacer le moyen 30 informatique avec d'autres périphériques. Le signal 611 est amplifié à la tension U130a requise à l'aide d'un circuit amplificateur d'impulsions (520+560) comprenant les éléments suivants: - un circuit générateur de tension 560 générant une tension à l'amplitude (U130a) en fonction 35 de la tension 130 définie par l'opérateur, à l'aide, par exemple, d'un potentiomètre. - un circuit générateur de signal requis 520 chargé de découper la tension émise par le circuit 560 en impulsions, correspondant au train d'impulsions 611; 10 15 - 20 - Le signal obtenu, 621, est émis vers la base de chaque transistor 541 du module de puissance 540. Le module de puissance 540 comprenant au moins un transistor 541 est utilisé comme un commutateur commandé par le signal 621. II permet de découper le courant 631 (à la tension U130a), provenant de la source d'alimentation de courant continu 530, en impulsions requises (à la tension 130). On obtient ainsi la série d'impulsions finales souhaitées 641, à savoir avec la forme du signal amplifié 621, et à la tension requise (130) et à une intensité de courant portée par la source de courant continu 530. Dans une forme préférée de l'invention, les transistors 541 utilisés par le module de puissance 540 sont de type IGBT. Les principaux avantages du transistor IGBT par rapport à un transistor classique sont les suivants: -La base peut être commandée avec très peu de courant, et entraîne moins de perte de tension en sortie; celle-ci est donc plus précise - La base ouverte est parfaitement isolée - Le transistor est caractérisé par une résistance faible en conduction et peut donc supporter une forte intensité pendant une certaine durée sans fondre. Ces caractéristiques du transistor sont importantes car l'appareil doit générer des impulsions de basse fréquence, inférieur à 100 hertz avec une amplitude pouvant atteindre plusieurs centaines de volts et devant supporter une intensité de courant jusqu'à 5 A par impulsion. Dans une autre forme de l'invention, les transistors 541 utilisés par le module de puissance 540 sont de type MOFSET, mais ils sont moins appropriés. 25 II est très important de contrôler les phénomènes d'intensité trop élevée, voir de court-circuit durant la délivrance des impulsions. En effet, dans le cas d'utilisation d'électrodes invasives et proches, la contraction musculaire du sujet, provoquée par l'émission des premières impulsions, peut déformer les aiguilles et diminuer de façon significative leur distance. Cela peut ainsi 30 provoquer une intensité très importante pouvant être très douloureuse pour le sujet, voir toxique. La déformation des aiguilles peut aussi provoquer un court-circuit et détruire certains composants du générateur (transistors par exemple), le temps de réaction d'un fusible classique étant trop long. 35 La présente invention propose alors un moyen de contrôle 550 d'intensité de courant émise 134 permettant, en temps réel, de plafonner cette dernière à une valeur prédéfinie 135, comme illustré en figure 2.b. Ce moyen permet de diminuer la tension de sortie 130 proportionnellement à la diminution de la résistance des tissus, une fois le seuil 135 atteint. 10 15 20 5 15 20 25 30 35 -21- La présente invention propose aussi un moyen de contrôle du courant émis en transmettant en temps réel la valeur de l'intensité de courant émise à un moyen d'analyse comparative comprenant un circuit 572 permettant de comparer en temps réel les informations reçues avec certaines valeurs prédéfinies. En cas d'anomalie, par exemple intensité nulle ou supérieur à un certain seuil, ou si un transistor 541 est endommagé. Le moyen d'analyse transmet l'information au générateur de signal faible, par exemple le microcontrôleur, ou à tout autre moyen de contrôle informatique. Tout autre moyen de collecte d'informations d'anomalie peut être mis en oeuvre pour envoyer les informations au moyen de contrôle informatique. Pour la clarté du document, le moyen de génération de signal et tous les moyens informatiques du générateur seront rassemblés dans un seul composant, le microcontrôleur 510, correspondant à une forme préférée de l'invention, mais peuvent bien sûr être constitués de composants indépendants et interconnectés. Le microcontrôleur 510, qui peut avoir un temps de réaction court, par exemple de l'ordre du dixième de ms, prendra les décisions appropriées. II pourra notamment interrompre le passage de courant si programmé en ce sens. Pour ce faire, il pourra interrompre la génération du signal faible 611, et/ou ouvrir le relais 538 commandant le passage de la source de courant continu 530 vers le module de puissance 540 afin de couper la source de courant 530 (notamment si le transistor de puissance 541 fond et génère un court circuit entre émetteur et collecteur). Les impulsions requises sont transmises aux électrodes par fil électrique. Le générateur génère pour chaque paire d'électrodes une ou plusieurs séquences prédéfinies d'impulsions électriques selon les caractéristiques suivantes dans la pratique pour chaque séquence: - la tension 130 entre les bornes de sortie 590 des impulsions émises est égale et constante et est inférieure à 500 V et - la durée de l'intervalle entre les impulsions 131 émises est égale et comprise entre 1 et 150 ms et - la durée des impulsions 132 émises est égale et comprise entre 1 et 100 ms et - les champs générés entre chaque paire d'électrodes 100,101 sont compris entre 5 et 500 V/cm. et - l'intensité 134 délivrée à chaque instant pendant la délivrance des champs est inférieure à 5 ampères et - le nombre total d'impulsions 132 émises par série est inférieur à 25 - le nombre total séries émises est inférieur à 32 La durée entre deux séquences d'impulsion est inférieure à 600 sec, et le nombre de séquences est inférieur à 25. L'intensité délivrée sera inférieure à 5 Ampères. 10 15 20 25 30 35 - 22 - Le dispositif d'électrodes de l'invention est composé: - d'un premier ensemble d'électrodes 11 composé d'au moins une électrode, les électrodes étant reliées à une borne d'un générateur d'impulsions électriques 21 - d'un deuxième ensemble d'électrodes 10 composé d'au moins une électrode, les électrodes étant reliées à l'autre borne du générateur d'impulsions électriques 21, et donc d'une tension différente du premier ensemble d'électrodes. - d'un moyen d'injecter le principe actif 36 Les impulsions peuvent être émises à chaque paire simultanément ou successivement. Le moyen d'injecter le principe actif peut être composé d'une ou plusieurs aiguilles. Il peut aussi s'agir d'un moyen d'introduire le principe actif sous pression, à l'aide, par exemple, d'un pistolet à pression, par patch ou tout autre moyen de l'homme de l'art. Dans la présente demande, l'expression "électrode" désigne tout type d'électrode, notamment pleine ou creuse, invasive ou non-invasive. Le terme "électrode invasive" désigne une électrode conçue pour pénétrer à l'intérieur des tissus, notamment toute électrode prenant la forme d'une aiguille pleine ou creuse (notamment une aiguille d'injection médicale). Le terme "électrode non-invasive" désigne une électrode conçue pour rester à la surface des tissus. Chacun des deux ensembles d'électrodes 11, 10 est composé d'une ou plusieurs électrodes invasives et/ou d'une ou plusieurs électrodes non-invasives. Les électrodes invasives et non-invasives sont composées de matériaux métalliques de préférence inoxydables et de qualité médicale. La présente demande propose différents dispositifs et procédés d'électrodes qui, associés au dispositif et procédé du générateur 21 décrit, correspondent à une forme préférée de l'invention. Un exemple de dispositif à deux électrodes invasives 10, 11 est décrit en figure 3.a et 3.b. La figure 3.c représente les champs 120 traversant une zone de principe actif 36 se trouvant entre deux électrodes. Si les électrodes du deuxième ensemble sont non-invasives, alors le deuxième ensemble d'électrodes et positionné à la surface des tissus, sur le site d'injection du principe actif. Dans une forme préférée de l'invention, si le dispositif est constitué de plus d'une électrode invasive, alors les électrodes invasives ont toutes la même profondeur. 10 15 20 25 30 35 - 23 - Une forme préférée de l'invention propose un dispositif d'électrodes invasives où le premier ensemble d'électrodes 11 est introduit au sein du principe actif, de préférence en son centre, et est entouré par le deuxième ensemble d'électrodes 10, comme illustré en figure 4 avec un dispositif à deux électrodes externes vu de profil. La figure 5 illustre un dispositif à 8 électrodes externes vu de dessus. Dans la suite du descriptif, sauf indication contraire, les électrodes du premier ensemble d'électrodes 11 sont composés d'une seule électrode invasive, appelée électrode centrale. Le deuxième ensemble d'électrodes invasives sera nommé parfois: "électrodes externes". Afin d'améliorer l'efficacité du transfert de principe actif dans les cellules, les électrodes du deuxième ensemble 100 à 107 doivent être réparties régulièrement en formant un cercle dont l'électrode centrale 11 forme le centre. Les figures 6.a et 6.b illustrent la surface électrotransférée avec un dispositif où le deuxième ensemble d'électrodes est composé respectivement de deux électrodes (100, 101) et de quatre électrodes (100 à 103). La distance 30 entre les électrodes est divisée de moitié par rapport à un dispositif à deux électrodes (figure 7) et offre ainsi une configuration plus tolérable en diminuant la tension et la distance entre les électrodes pour obtenir un champ d'une même valeur. Note: dans le dispositif illustré en figure 7 le moyen d'injection 8 se trouve au centre du dispositif et est moins profond que les deux électrodes afin que le principe actif se trouve bien entre les deux électrodes. Afin de positionner précisément le premier ensemble d'électrodes au centre du principe actif, l'aiguille d'injection 8 du principe actif ainsi que les électrodes 11,100,101 peuvent être maintenues entre-elles à l'aide d'une ou plusieurs pièces de sertissage non-conductrices 41, quipermettent le maintien dans une géométrie définie. Ceci est exemplifié en figure 8.a. Afin que le principe actif soit bien situé entre les électrodes, de manière exemplifiée en figures 7, 8.a et figure 8.b sur un dispositif de trois électrodes invasives, la (ou les) aiguille (s) d'injection 8 doivent avoir une profondeur inférieure à celle des électrodes centrales et/ou des électrodes externes. L'électrode centrale peut faire aussi office d'aiguille d'injection (figure 9.a). Cependant, l'inconvénient de ce dispositif est qu'une partie du principe actif est diffusé en dessous l'électrode aiguille centrale, et n'est plus traversée par les champs (figure 9.a). Une méthode proposée par l'invention, exemplifiée figure 9.b et 9.c est d'injecter le principe actif 36 à une ou plusieurs profondeurs intermédiaires dans les tissus (50). Le dispositif d'électrodes 23 est enfoncé à chaque étape plus profondément dans les tissus, afin d'injecter le principe actif. A la dernière étape, les électrodes sont enfoncées jusqu'à la garde, sans délivrer de principe actif. 10 15 20 25 30 35 - 24 - Cependant, des champs 12 sont aussi diffusés dans des tissus n'hébergeant pas de principe actif. Or, cela entraîne une toxicité et une contraction ou douleur du sujet inutile et parasite. L'invention propose d'appliquer un isolant électrique 15 à la partie supérieure des aiguilles 100,101,11, comme exemplifié en figure 10.1 pour un dispositif à trois électrodes invasives, ce qui limite fortement la quantité de courant traversant les tissus. Le fait de n'isoler que les aiguilles rattachées à une seule borne du générateur ne diminuera qu'en partie les courants parasites 12 comme illustré en figure 10.2. Il peut aussi être intéressant d'isoler la partie supérieure de l'électrode invasive pour un dispositif comprenant une ou plusieurs électrodes non-invasives (exemplifié figure 10.3). Les aiguilles et les électrodes invasives ou non-invasives peuvent être rendues solidaires et serties par un support rigide ou légèrement flexible non-conducteur 41. Les composants invasifs seront alors parallèles. Un exemple est illustré en figure 11 pour un dispositif d'aiguilles invasives (100,101), les électrodes invasives traversant un bloc isolant électriquement 41, tout en étant directement relié au générateur 21 à l'aide de fil électrique 7. Dans l'optique de dispositif d'électrodes jetable et économique, le dispositif pourra en outre comprendre un boîtier 6 permettant de relier les électrodes au générateur. Ce boîtier permettra une prise en main du dispositif d'électrodes, qui sera alors aisément manipulable et assure l'isolation du manipulateur vis-à-vis des courants électriques. Le boîtier pourra intégrer, en outre, le moyen d'injection du principe actif et son réservoir 1. De plus, dans une forme préférée de l'invention, il pourra permettre d'enfoncer le dispositif d'électrodes à des profondeurs pré-définies, par exemple à l'aide de butées 22. Un exemple de dispositif d'électrodes jetables 23, de boîtier 6 avec son système de butée 20,22 et présenté en figures 12.a, 12.b et 12.c. La méthode d'assemblage de cet exemple de boîtier 6 et de la pièce d'électrodes 23 et de sa butée est présentée figures 13 à 15 et décrite plus loin dans la présente demande. Le système de butée peut aussi consister en un obstacle, à épaisseur prédéfinie, par exemple 5 mm, comprenant un manche et étant positionné entre les tissus et le dispositif d'électrodes afin de maintenir ce dernier à une distance prédéfinie des tissus lors de l'injection du principe actif. Il est retiré une fois le principe actif injecté, afin d'enfoncer le dispositif d'électrodes jusqu'à la garde. II peut avoir la forme d'un fer à cheval. Afin de faciliter l'acte d'Electrotransfert, le boîtier 6 peut contenir un dispositif qui, par pression du doigt, émet un signal (électrique, électromagnétique ou une onde) déclenchant la génération des impulsions. Les électrodes invasives peuvent être adaptées pour le traitement de zones fragiles afin de ne pas blesser la zone traitée avec l'aiguille lors de la contraction musculaire provoquée par la 10 15 20 25 30 35 - 25 -délivrance des champs. Une électrode "Cathéter", illustrée en figures 16.a et 16.b, est une électrode invasive, composée d'une aiguille invasive 71 recouverte d'un cathéter 70. Un cathéter est un tube composé de matériaux fins, flexibles et résistants à des forces de compression suivant son axe, par exemple du silicone. II est prévu pour être introduit dans les tissus à l'aide de l'aiguille 71 placée à l'intérieur du cathéter et pointu à son extrémité. La surface du cathéter est rendue conductrice électriquement, tout en lui conservant une certaine flexibilité, par exemple par un film ou un tressage métallique 72, sauf sur la partie supérieure 15 qui n'est pas conductrice. Une fois l'électrode cathéter dans les tissus, l'aiguille est reculée partiellement, voir entièrement retirée totalement du dispositif. Le cathéter 70, faisant office d'électrode, ne peut alors détériorer les tissus. Les électrodes cathéter peuvent aussi être constituées d'un cathéter isolant mais percé d'orifices (78), comme exemplifié figure 16.c, l'aiguille conductrice n'étant retirée que partiellement au moment de la délivrance des champs. Dans un mode préféré de l'invention, tout ou partie des électrodes du deuxième ensemble d'électrodes sont non-invasives, solidaire ou non du premier ensemble, et disposées à la surface des tissus recouvrant (ou proche de) la zone contenant le principe actif. La surface de chaque électrode non-invasive en contact avec les tissus au moment de la délivrance des champs peut avoir toute taille. Elle peut être très petite, comme une pointe légèrement aplatie à son extrémité. Elle peut être plus grande, permettant par exemple de recouvrir de manière significative la surface des tissus contenant le principe actif, ou de recouvrir une surface plus importante. Elle peut avoir toute forme: rectangle, triangle, demi-cercle, arc de cercle, disque, ovale... Chaque électrode peut disposer d'un manche, d'un orifice 43, exemplifié figure 20.a (cercle) et 20.b (fer à cheval), permettant aux électrodes invasives de la traverser. La figure 20.c illustre un exemple d'électrode non-invasives composé de plusieurs électrodes plates non solidaires. Les électrodes invasives peuvent aussi traverser les tissus 50 afin d'atteindre la zone contenant le principe actif comme illustré figure 17 et figure 18. Dans une forme préférée de l'invention, un guide 49 peut permettre de positionner de manière précise l'emplacement où l'électrode invasive doit pénétrer les tissus et/ou l'angle de pénétration de l'axe 69 de l'électrode invasive (exemplifié figure 19). Les deux ensembles d'électrodes peuvent aussi être constitués d'électrodes non-invasives, solidaires ou non. Les électrodes peuvent se faire face, ou être appliquées sur une même face des tissus 51. Les champs délivrés 120 se propageant alors entre les électrodes à travers d'une couche de tissus intermédiaires (peau, graisse...) et traversent les tissus contenant le principe actif comme exemplifié en exemple figure 21. a et 21.b. La figure 21.c montre un exemple d'électrodes non-invasives filaires. - 26 Une forme préférée du dispositif d'électrodes de l'invention comprend plusieurs groupes d'au moins deux électrodes invasives localisées dans la même zone, les impulsions étant alternativement délivrées par le générateur à chaque groupes. Un exemple est illustré par la figure 22 pour un dispositif à deux groupes 123,124 composés chacun d'une paire de deux électrodes. Emettre les impulsions alternativement à chaque groupe d'électrode comporte plusieurs avantages. Ainsi, cela permet d'augmenter la fréquence d'impulsions globale au niveau de toute la zone de tissus (effet d'amélioration pour l'innocuité), sans augmenter la fréquence au niveau de chaque paire (pouvant engendrer une baisse d'efficacité). De plus, si chaque groupe est composé de seulement deux électrodes, alors les champs de chaque impulsion émise à chaque paire d'électrodes distincte peuvent être maintenus si celles-ci se déforment, notamment du fait de la contraction musculaire. Ils peuvent être maintenus à un seuil maximum, et/ou minimum dans une certaine mesure. La résistance entre les électrodes est proportionnelle à la distance moyenne entre les électrodes; le champ (Volt/cm) moyen entre les électrodes est inversement proportionnel à la distance moyenne entre les électrodes. Selon le théorème U=RI, maintenir l'intensité de courant émise 134 alors que les électrodes se déplacent revient à maintenir approximativement les champs dans la limite des seuils d'intensité de courant définis. II s'agit cependant d'une approximation, car si les électrodes se déplacent, la nature (et donc la conductivité) des tissus traversés peut varier. De plus, le passage du courant peut légèrement modifier dans le temps les propriétés conductrice des tissus Cependant, si un groupe contient plus de deux électrodes reliées au même module de puissance 520 au travers du module de contrôle d'intensité 550, alors le maintient d'intensité sur une paire dont la distance entre les électrodes varie va entraîner une modification significative des champs sur les autres paires d'électrodes. Le module de contrôle d'intensité comprend une résistance en série qui varie alors de manière à maintenir automatiquement et en temps réel l'intensité en dessous du seuil maximum et/ou en dessus du seuil minimum. Ceci aura pour effet de faire varier proportionnellement la tension de sortie 130, une fois les seuils atteints, afin de maintenir approximativement constants les champs délivrés. Note: en cas de limitation à un seuil inférieur, la tension maximum ne pourra de préférence dépasser un certain seuil pour des raisons évidentes de tolérabilité. Ainsi, si ce seuil 15 20 25 30 35 5 10 20 25 30 35 -27- est atteint, la résistance ne devra plus varier afin de maintenir la tension constante. Une alternative est aussi de stopper les émissions d'impulsions en coupant la source de courrant continue 530 et de signaler cette situation. Dans une forme préférée de l'invention, le générateur permet de générer plusieurs séries d'impulsions successives (avec une durée entre deux séries prédéfinie) ou simultanées. Un premier ensemble d'électrode 11 peut être ramené à une seule électrode, appelée électrode centrale, reliée à une borne du générateur reliée à la terre, les autres électrodes et groupes d'électrodes 10 étant reliés à leur borne respective, chaque borne reliée à son module de puissance 520 afin d'émettre sa série d'impulsions. Ainsi, les dispositifs précédemment décrits, notamment figures 5 à 6.c, 8.a à 10.2, 24.a et 24.b peuvent délivrer des séries d'impulsions simultanées, l'électrode centrale 11 reliée à la borne commune 590a, les électrodes externes étant reliées individuellement ou par groupe à leur électrode de puissance respective 590b, 590c... Dans la pratique, le nombre de séries émises simultanément est inférieur à 16. La programmation des impulsions (tension130, nombre133, durée132 et intervalle 131) doit prendre en compte tout ou partie des éléments suivants: o la distance entre les électrodes, afin de définir la bonne valeur des champs (V/cm) o de la nature des tissus, ainsi les champs requis sont différents entre muscle et tumeur o la géométrie des électrodes (électrodes invasives, non invasives, forme et nombre des électrodes...) o la tolérance du sujet à l'électrotransfert. Ceci est particulièrement valable pour la race chevaline, les mouvements réflexes induits pouvant provoquer des séquelles si les champs délivrés sont trop importants o la tolérance de la région contenant les tissus soumis aux impulsions, dépendant notamment du degrés d'innervation des tissus o la toxicité potentielle de l'acte sur les tissus traités, l'intensité émise pouvant détruire de nombreuses cellule, notamment en les brûlant ou en les perforant o l'efficacité du procédé, à savoir en particulier la quantité de produit actif à faire pénétrer dans les tissus en fonction de la quantité injectée Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention 10 15 20 25 30 35 -28- Dans ce mode de réalisation, qui correspond à une forme préférée de l'invention, le générateur émet un nombre prédéfini d'impulsions de chaque série ayant les caractéristiques suivantes: la tension de chaque impulsion est identique la durée de chaque impulsion est identique l'intervalle entre chaque impulsion est identique Le générateur est composé de plusieurs modules fonctionnels. Il est exemplifié en figure 23 et 24. II comprend une source de signal 510 qui émet un signal électrique 611 généré en mode PWM (Pulses Width Modulation) composé d'une série d'impulsions carrées TTL d'une tension de 5 V. Le signal électrique est composé d'un nombre d'impulsions 133 et d'une durée 132 de chaque impulsion et d'une durée 131 entre chaque impulsion. Dans cette forme préférée de l'invention, le signal est généré par un microcontrôleur 510a comportant un processeur de technologie RISC à 8MHz par exemple. L'interface utilisateur comprend un clavier 511, permettant notamment de déterminer les trois premiers paramètres du signal (nombre d'impulsion 133, durée 132 et intervalle 131), et/ou des boutons, interrupteurs ou par tout autre moyen d'interface utilisateur, et peut restituer les informations à l'aide d'un ou plusieurs écrans 512, voyants lumineux 514 ou sonores 513. Les programmations de séquences d'impulsions peuvent être enregistrées dans une mémoire informatique (qui dans cette forme préférée est intégrée dans le microcontrôleur) afin d'être réutilisées ensuite. Le générateur peut émettre une sonnerie pendant l'émission des impulsions afin d'informer de manière auditive l'opérateur. La génération de signal électrique est déclenchée en appuyant sur un bouton 515 relié au microcontrôleur, ou par tout autre moyen (télécommande, ondes, ordinateur...). Le signal électrique émis par le microcontrôleur 510a est transféré en étant inversé au circuit générateur de signal requis 520 au travers d'un circuit de commande 518 comprenant deux Optoisolators 521 et 522. Ce circuit 520, à l'aide d'un circuit générateur de tension 560, amplifie le signal 611 à la tension U130a en tenant compte de cette inversion. La tension U130a est calculée en fonction de la différence de tension U130b entre base et émetteur de chaque transistor de puissance, de façon à obtenir la bonne tension requise 130 (selon la règle U130a = U130b + 130) à l'émetteur de chaque transistor. La tension finale requise 130 est précisée par l'opérateur, par exemple à l'aide d'un potentiomètre 561 manuel ou motorisé ou programmable. Dans notre exemple, l'opérateur sélectionne en réalité une tension U130b, un écran digital 563 10 15 20 25 30 35 - 29 - lui restituant la tension requise 130 (le circuit générateur de tension 560 générant en fait la tension U130a). Le circuit générateur de tension 560 comprend un stabilisateur de tension en série qui est composé d'une diode zener 564, d'un potentiomètre 561 et d'un transistor 562. Le signal obtenu 621 est transmis vers la base de chaque transistor 541 du module de puissance 540 et en commande l'ouverture et la fermeture du courant, d'une manière décrite plus loin dans le présent document. Le collecteur 542 de chaque transistor du module de puissance est alimenté par une tension électrique continue constante. Dans une forme préférée de l'invention, cette tension est générée à partir du secteur au travers d'une prise de courant 501. Le bloc d'alimentation 500 peut comprendre un fusible 503, par exemple de 6,3 A slow blow, et un interrupteur 502. La tension est tout d'abord transformée à 190V à partir d'un transformateur 533, puis redressée à 265 V (dans notre exemple de réalisation) à l'aide d'un redresseur 534, pour être enfin filtrée à l'aide d'au moins un condensateur 537. Dans cette forme préférée de l'invention, le module de puissance 540 comprend au moins deux transistors IGBT 541 en parallèle. En effet, deux transistors sont nécessaires au vu des paramètres élevés d'impulsion requis. Ils sont aussi utilisés comme un commutateur commandé par la source de signal amplifié 621 et permettant de laisser passer ou d'arrêter le courant continu 631, et donc de prendre la forme exacte du signal amplifié 621 requis. En sortie de chaque transistor, on obtient les impulsions souhaitées 641, à la tension 130 souhaitée, avec un ampérage dépendant de la résistance des tissus entre les électrodes reliées aux bornes de sortie 590. Afin d'éviter les risques de trop grande intensité de courant émise par les électrodes, un fusible 591, par exemple de 3,15 A, se trouve en sortie du module de puissance 540. Mais cette protection est insuffisante et inopérante pour de nombreuses situations du fait de sa lenteur. Aussi, le générateur dispose d'un module de contrôle d'intensité 550 en temps réel comprenant une résistance 552 de faible résistivité, par exemple de l'ordre de 20 Ohm et un transistor 551 (avec son collecteur 551a, sa base 551b et son émetteur 551c). Ce module permet de plafonner le courant à une valeur d'intensité prédéfinie. Il est nécessaire en cas de surcharge et tension trop élevée. Dans une autre configuration, ce module 550 pourrait, plutôt que de limiter l'intensité de courant émis, actionner un commutateur, sous forme de transistor par exemple, et à l'aide d'un relais dans une forme préférée de l'invention, couper le courant émis 641 avant son arrivée aux bornes 590 ou couper le courant 631 au niveau de la source de courant 530, avant sont arrivée au collecteur 542 de chaque transistor de puissance 541. 10 15 20 - 30 - La figure 24 décrit le principe de fonctionnement du module de contrôle d'intensité 550. II est basé sur le principe d'une résistance variable, dont la valeur est nulle tant que l'intensité n'atteint pas le seuil limite prédéfini. Une fois ce seuil atteint, alors la résistance variable augmente au fur et à mesure que l'intensité en provenance du module de puissance 540 tente de dépasser ce seuil, de manière à fixer l'intensité de courant à ce seuil. Cette résistance est en fait constituée par les transistors de puissance 541 eux-même. Ainsi, quand l'intensité de courant d'une impulsion 641 atteint un seuil prédéfini, considéré comme intensité maximum autorisée 135, puis le dépasse très légèrement (une différence de l'ordre de quelques millièmes d'ampère), cela se traduit par une faible augmentation de tension entre chaque extrémité de la résistance 552, donc une augmentation de la tension entre base 551b et émetteur 551c du transistor de contrôle d'intensité 551. Si cette augmentation de tension au niveau de la résistance 552 dépasse alors une certaine amplitude, de l'ordre de 0,5 V par exemple pour certains transistors dans notre exemple, cela a pour effet d'ouvrir le transistor de contrôle d'intensité 551, et donc de laisser passer une intensité entre son émetteur 551c et son collecteur 551a. En conséquence, la tension entre la base 543 et l'émetteur 544 de chaque transistor de puissance 541 diminue, ce qui correspond à une augmentation de la résistance du transistor 541 entre son collecteur 542 et son émetteur 544, et entraîne ainsi une baisse d'intensité de courant 134, et donc le résultat escompté. La résistivité de la résistance 552 est ainsi calculée de façon à ce que, au moment où l'intensité de courant 134 dépasse très légèrement le seuil 135, alors la différence de tension aux bornes de la résistance corresponde au seuil d'ouverture du transistor 551 de contrôle d'intensité (de l'ordre de 0,5 V dans notre exemple). 25 30 35 Inversement, au moment où la baisse d'intensité de courant 134 (et donc de tension à la résistance 552) obtenue sera suffisante, au seuil 135, le transistor de contrôle d'intensité 551 sera fermé, bloquant le courant entre son émetteur 551c et son collecteur 551a, annulant de fait la résistance des transistors de puissance 541. Le courant émis 134 pourra alors augmenter de nouveau de quelques millièmes d'ampères. C'est cette succession de micro-interruptions qui permet globalement de limiter l'intensité émise. Note: en réalité, la tension émise par l'émetteur de chaque transistor de puissance 541, et donc à l'origine la tension U130a, doit prendre en compte la légère perte de tension due à la résistance 552 pour obtenir une tension 130 aux bornes 590. -31- En complément, un moyen de mesure, utilisant une résistance 593 se trouvant juste avant les bornes de sortie du courant 590 fournit la valeur de l'intensité émise à un moyen de comparaison 570. Ce moyen permet de comparer en temps réel les informations reçues avec certaines valeurs prédéfinies, et transmet une information au microcontrôleur en cas d'anomalie constatée. Ainsi il transmet par exemple les événements suivants: Intensité nulle Intensité atteignant une valeur prédéfinie haute - Intensité atteignant une valeur prédéfinie basse Anomalie de fonctionnement d'un transistor de puissance 541 ou autre transistor ou composant Dans une forme préférée de l'invention, le message est transmis à l'aide de trois Optoisolators 516 au travers d'un module de commande 571, vers un circuit d'interface du 517 du microcontrôleur. Le microcontrôleur, qui peut avoir un temps de réaction de l'ordre du dixième de ms, prendra les décisions appropriées pour lesquelles il est programmé, par exemple: Intensité nulle: affiche un message d'avertissement - Intensité atteignant une valeur prédéfinie: interrompre la génération de signal faible 611, afin d'interrompre l'émission d'impulsions, ou continuer la série d'impulsions, selon le choix de l'opérateur Anomalie de fonctionnement du transistor de puissance 541: fermeture, au travers du circuit 519 du relais 538 pour couper la source de courant 530 notamment si le transistor 541 fond. Ces actions peuvent être accompagnées d'un message à l'écran, d'un signal lumineux et/ou sonore. La manière dont les transistors IGBT génèrent les impulsions est exemplifiée dans la figure 24. Cette méthode et ce dispositif permettent d'obtenir des impulsions parfaitement carrées. Le dispositif doit tout d'abord générer un courant continu à la tension requise. Pour ce faire: - Une source de tension continue 631 à 265 V est utilisée, permettant de supporter des intensités du courant jusqu'à 2,5 A et alimente le collecteur 542 de chaque transistor 541. - Cette tension est aussi utilisée par le circuit de génération de tension 560. Ce circuit comprend un régulateur de tension en série composé d'une diode zener 564, un potentiomètre 561 et un transistor 562, MOFSET de préférence. Ce circuit délivre à travers les résistances 524 et 525 une tension U13b (signal 661) entre 9 et 259 V définie par 10 15 20 25 30 35 5 15 20 25 30 35 - 32 - l'opérateur à l'aide du potentiomètre 561. Cette tension est alors reliée à la base 543 de chacun des transistors IGBT 541. Dans notre exemple de réalisation, la différence de tension entre l'émetteur 544 et la base 543 de chacun des transistors 541 est fixe d'environ 9 V, et dépend des caractéristiques du transistor de puissance 541. Nous avons ici un deuxième régulateur de tension en série, générant une tension 130 réalisé dans ce cas avec le transistor 541. Le dispositif doit aussi fonctionner comme un générateur d'impulsions, piloté par le signal faible 611 émis par le microcontrôleur 510a, afin de découper le courant émis en impulsions requises. Pour ce faire, le circuit générateur du signal requis 520 suivant a été réalisé. Le microcontrôleur génère une série d'impulsions 611 qui est transmise et inversée par les optoisolateurs 521 et 522. Quand le signal nul, une fois transmis et inversé, devient élevé: - l'optoisolateur 521 génère un court circuit entre la base 543 du transistor de puissance 541 et son émetteur 544, ce qui a aussi effet de fermer le transistor et de bloquer le courant. La tension de sortie 130 est donc presque nulle, car il reste une tension résiduelle. - Simultanément, l'autre optoisolateurs 522 ouvre un transistor 523, MOFSET de préférence ayant fonction de commutateur. Le transistor relie alors à la terre 526 la base 543 du transistor 541, ce qui ferme le transistor 541 et vide la tension résiduelle du transistor 541 entre deux interruptions. Ce mécanisme empêche aussi le risque de destruction de certains composants lors du court-circuit généré par le premier optoisolateur 521 (car le transistor commutateur 523 ainsi que les transistors de puissance 541 peuvent être endommagés à tension élevée). Inversement, quand le signal élevé, une fois transmis et inversé, devient presque nul: - le premier optoisolateur 522 ferme le transistor 523 et isole la base 543 de chaque transistor de puissance 541 de la terre 526 -le second optoisolateur 521 coupe le lien entre la base et l'émetteur du transistor de puissance 541, et la tension U130b est rétablie. A ce moment, la tension du signal 631 s'applique à la base du transistor de puissance 541, et donc l'impulsion est générée à la tension 130 requise. 10 15 20 25 30 35 - 33 - Lors de la durée 131 entre deux impulsions, le transistor commutateur 523 est relié à la terre 526, et des résistances doivent être implémentées, car on est en situation de court circuit pouvant endommager les transistors 541 et 523 et il faut absorber les charges. Ainsi il faut intégrer: - une résistance 524 entre le module de source de tension 560 et la terre 526, - une résistance 525 entre la base 542 du transistor de puissance 541 et la terre 526 La valeur de chacune des deux résistances est critique. Ainsi, elle ne doit pas être trop faible, car ne peut alors absorber le courant efficacement pendant les phases entre deux impulsions 131, ni trop forte, ce qui diminuerait l'efficacité de chaque transistor de puissance 541 pendant les phases 132 générant d'impulsion. Cette valeur dépend principalement des caractéristiques des transistors utilisés, et peut varier respectivement entre 20 KOHM et 560 KOHM pour la résistance 524 et 10 KOHM et 470 KOHM pour la résistance 525. Le microcontrôleur 510a et le module générateur de signal requis 520 sont alimentés par des redresseurs (813, 826) puis par des filtres (814,821,822,823). Le module générateur de tension requise 560 peut être alimenté à partir du circuit de génération de courant continu 530. Une diode 549 permet aussi de protéger les transistors 541 du module de puissance. Dans une forme préférée de l'invention, une sortie 592 permet de restituer, liée à des appareils de représentation et d'analyse tel que oscilloscope, ordinateur ou autre, un signal indiquant l'intensité et la tension générée aux bornes de sortie 590. Le générateur délivre une série d'impulsions qui seront transmises au sujet au travers d'électrodes. La demanderesse présente ici un exemple préféré de dispositif d'électrodes exemplifié dans son ensemble, par les figures 12.a, 12.b et 12.c. Il est composé d'un boîtier de maintient 6 et de d'un ensemble de trois électrodes invasives assemblées par un support exemplifié aussi figure 10.1. Le boîtier est composé de deux demi-cylindres 3, et l'ensemble est verrouillé à l'aide d'un anneau 22. La pièce d'injection 23 est constituée de trois électrodes alignées, parallèles et de même profondeur,l'électrode centrale 11 se trouvant à distance égale entre les deux électrodes externes 100,101 et permettant d'injecter le principe actif. Un orifice est prévu pour recevoir la seringue 1 qui contiendra le principe actif qui sera injecté par l'électrode Centrale 11. 10 15 20 25 30 35 - 34 - Les aiguilles sont assemblées à l'aide d'un ou deux disques de sertissage non-conducteur 41. Un film isolant électrique en matière synthétique 15 peut aussi être appliqué sur la partie supérieure des électrodes sous le disque de sertissage 41. Le boîtier 6 sert d'habitacle pour la pièce d'injection 23. II sert aussi de connexion électrique avec les bornes électriques de la pièce d'injection 23 et les fils électriques 7 reliés au générateur 21. Les deux électrodes 100,101 externes de la pièce d'injection sont reliées à la même borne du générateur 590b, l'électrode centrale 11 à l'autre borne 590a. Le boîtier 6 est composé de pièces qui, une fois assemblées, permettent d'obtenir une prise en main aisée du dispositif d'électrodes 23. Le contact est réalisé par des formes métalliques 38 pressées contre l'électrode par un ressort ou une pièce élastique, ou aussi bien par des lamelles métalliques flexibles. Le boîtier 6 sert aussi d'habitacle pour la seringue 1 contenant le principe actif 36 à injecter entre les deux électrodes externes de la pièce d'injection 23. Un système de butée 20 permet d'enfoncer les électrodes-aiguilles à une profondeur prédéfinie. La figure 13 montre une coupe du dispositif avec la pièce d'injection, composée de la seringue et de la pièce d'injection assemblée, positionnées dans son habitacle. On définit le programme décrivant la ou les séries d'impulsions, ou on sélectionne un programme pré-enregistré, qui définit notamment le nombre et la durée de chaque impulsion, l'intervalle entre les impulsions, la synchronisation des séquences et la tension à appliquer entre les électrodes. On assemble la seringue et son produit actif avec la pièce d'électrode 23, et on les pose dans l'habitacle correspondant du boîtier, puis on assemble les deux demi-cylindres, puis on verrouille le boîtier 6 en enfilant le cylindre de verrouillage 22, figure 14, puis on insère la butée 20 (figure 15). On branche les bornes électriques 7 au générateur d'impulsions électriques 21, on retire le capuchon protecteur des aiguilles 24. Le dispositif est prêt (figure 15), et on peut alors le planter dans les tissus du sujet, selon les pratiques et gestes médicaux habituellement en pratique pour planter une aiguille munie d'une seringue. Le dispositif de butée bloque le dispositif à une profondeur intermédiaire prédéfinie. On injecte le principe actif, on retire la butée, et on enfonce le boîtier jusqu'à la garde. On peut maintenant déclencher la ou les séries d'impulsions préprogrammées. Puis, on retire le dispositif du sujet, on déverrouille le boîtier et on jette les consommables: seringue 1, pièce d'injection 23. Les impulsions peuvent aussi être émises successivement à chaque paire. Plusieurs moyens sont proposés. 10 15 20 25 30 35 - 35 - Par exemple on peut utiliser un module alternateur évoluant en synchronisation avec le générateur, et mettant en contact alternativement chaque aiguille externe avec la borne 590b du générateur au moment de l'impulsion émise par le générateur. Dans une mode préféré de l'invention, illustré figures 25.a et 25.b, le générateur délivre chaque impulsion alternativement à chaque paire d'électrode: paires (101, 11) et (100,11); Chaque paire est reliée à ses propres bornes. Ainsi: l'électrode 100 est reliée à la borne 590b l'électrode 101 est reliée à la borne 590c - l'électrode 11 est reliée à la borne 590a La borne 590a, à la tension nulle, reliée à la terre, est commune aux paires d'électrodes. De plus, dans cet exemple, le dispositif d'électrode 23 est composé d'une électrode centrale 11 commune aux deux paires d'électrodes. Le générateur dispose de deux circuits de génération d'impulsions 1000, composé chacun des circuits ( 520, 540, 550, 560). Le circuit générateur de tension continue 530 peut être commun. Le moyen générateur d'impulsions faibles 510 peut aussi être commun, alternant les impulsions vers l'un ou l'autre circuit générateur 1000. Le circuit d'analyse 570 peut être commun et/ou faire partie de chaque circuit 1000. Si le dispositif comprend plus de deux électrodes externes, alors le nombre de circuit 1000 peut être multiplié. Quand une série d'impulsion à tension constante est émise entre deux électrodes invasives, et que celle-ci se déplacent, alors si l'intensité atteint le seuil maximum prédéfini (135), alors le module de contrôle d'intensité 550 entre en action, et diminue la tension 130 afin de maintenir l'intensité, ce qui a pour effet, la résistance entre les électrodes variant de manière proportionnelle, de maintenir les champs V/cm entre les deux électrodes. Application industrielle de l'invention Les applications industrielles de l'administration de nucléotides assistée par champs sont multiples. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'administration de médicaments, en particulier médicaments à base d'ADN, en médecine humaine et vétérinaire. Les applications thérapeutiques chez l'homme ou l'animal concernent, en particulier, mais de façon bien évidemment non exhaustive, le traitement des tumeurs et la production de protéines sanguines. 10 15 20 - 36 - La production de protéines dans le sang concerne le traitement de l'hémophilie, les troubles de la croissance, les myopathies, les maladies lysosomiales et métaboliques en général, l'insuffisance rénale chronique et la beta-thalassémie par la production endogène d'érythropoïétine. D'autres champs d'application concernent la néoangiogénèse, l'athérosclérose, en utilisant l'effet protecteur de cytokines telles que l'IL-10, la vaccination, l'utilisation d'oligonucléotides antisens, ou encore la prévention de la neuropathie périphérique induite par le cis-platine, par électrotransfert d'un plasmide codant pour une neurotrophine. Un accent particulier est mis actuellement sur l'utilisation dans la polyarthrite rhumatoïde articulaire ou dans des pathologies inflammatoires en général, en utilisant l'effet protecteur de l'IL-10, d'anti-TNF ou d'autres cytokines. L'utilisation de facteurs de croissance est aussi riche de potentiel dans des maladies neurodégénératives ou dégénératives de l'articulation (arthrose). En outre, sont aussi concernées toutes les pathologies pouvant bénéficier de l'expression locale d'une protéine sécrétée, comme par exemple une protéine anti-inflammatoire secrétée dans l'articulation pour le traitement de l'arthrite, ou une protéine anti-angiogénique pour le traitement du cancer. De même, la production dans une articulation dans facteur de croissance peut être envisagée pour le traitement de l'arthrose. L'utilisation de protéines angiogéniques sécrétées localement pour le traitement de l'artérite périphérique est aussi envisageable. Est aussi concerné la vaccination active et passive sur les êtres humains et les animaux, la fabrication de vaccins et la fabrication d'anti-corps, notamment dans le cadre des pathologies liées au bio-terrorisme. II faut aussi mentionner les applications thérapeutiques pour lesquelles l'expression intracellulaire d'une protéine est nécessaire, comme de nombreuses maladies neuromusculaires(myopathie), les tumeurs, etc.. 25 30 35 -37- | L'invention décrit un dispositif 21et une méthode permettant de générer des séries d'impulsions unipolaires carrées aux caractéristiques prédéfinies, complété par un mécanisme de contrôle d'intensité 550 émise en temps réel et complété par un dispositif d'électrodes 23 et leur boîtier 6 de prise en main et un moyen d'injection 6 de principe actif permettant de délivrer ces impulsions dans les tissus et de faire pénétrer le principe actif dans les cellules des tissus.Ce dispositif et sa méthode peuvent être appliqués principalement à l'électrotransfert d'acide nucléique ou de peptides, mais aussi pour l'électrotransfert de molécules chimiques. | Revendications 1) Dispositif pour améliorer la pénétration in vivo de molécules de principe actif dans les cellules des tissus d'un sujet humain ou animal, caractérisé en ce qu'il comprend tous les composants suivants: - un générateur d'impulsions électriques unipolaires, appareil permettant de générer au moins une série d'impulsions électriques unipolaires carrées comprenant les composants suivants: o Un moyen permettant de renseigner la tension requise pour chaque série d'impulsions (130) o Un moyen permettant de renseigner, pour chaque série d'impulsions, le nombre d'impulsions (133), la durée de chaque impulsion (132) et la durée entre chaque impulsion (131) o Un moyen (510) permettant, pour chaque série d'impulsions, de générer un signal à une faible et constante tension (611) en mode PWM (Pulses Width Modulation), et suivant la forme des impulsions requises (intervalle 131, durée 132, nombre 133), o Une source de tension continue (530) générant un courant (631) à une tension constante et supérieure à la plus haute tension requise pour les impulsions (130) o au moins un circuit générateur d'impulsions (1000) , utilisant: o ledit signal (611) et o la source de tension continue (530),- 38 - pour générer à ses bornes de sortie (590) un courant (641) ayant les caractéristiques requises pour la série d'impulsions: • tension requise (130) et • forme des impulsions requises (intervalle 131, durée 132, nombre 133) - au moins un dispositif d'électrodes relié électriquement à au moins un circuit générateur d'impulsions (1000) par ses bornes de sortie (590), chaque dispositif d'électrodes comprenant: o un premier ensemble d'électrodes comprenant au moins une électrode (10) reliée électriquement à une première borne (590b) du circuit o un deuxième ensemble d'électrodes comprenant au moins une électrode (11) reliée électriquement à une seconde borne (590a) du circuit - un moyen (8) d'injecter le principe actif dans les tissus. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (510) permettant de générer le signal requis à faible tension (611), comprend: o un moyen permettant de renseigner pour chaque série d'impulsions les caractéristiques des impulsions à générer (intervalle 131, durée 132, nombre 133) et o une source de signal informatique (510a) qui génère un signal électrique composé d'une série d'impulsions carrées (611): ^ à faible et constante tension et ^ aux caractéristiques citées: nombre d'impulsions (133), durée de chaque impulsion (132), durée entre chaque impulsion (131) 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - chaque circuit (1000) du générateur d'impulsions comprend : o un module de puissance (540) comprenant au moins un transistor (541) et o un circuit amplificateur d'impulsions (520 + 560): o comprenant un moyen permettant de renseigner la tension requise (130) pour les impulsions o générant, à partir du signal de la série d'impulsions carrées (611), un signal (621) alimentant la base 543 de chaque transistor (541) du module de puissance (540) o le signal généré (621) ayant une tension U130a égale à la tension requise citée (130) incrémentée de la différence de tension U130b entre la base 543 l'émetteur 544 de chaque transistor (541) du module de puissance (540);-39- - la source de tension continue (530) est reliée au collecteur 542 de chaque transistor (541) du module de puissance (540) - le module de puissance (540) délivre en conséquence, par son émetteur 544 aux bornes de sortie (590) un courant : o dont la forme correspond à la série d'impulsions émises citée (611) et o dont la tension de chaque impulsion correspond à la tension cible requise (130) ; 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les impulsions émises aux bornes du générateur (590) sont caractérisées de la manière suivante: - la tension (130) entre les bornes de sortie (590) des impulsions émises est égale et constante et est inférieure à 500 V et - la durée de l'intervalle entre les impulsions (131) émises est égale et comprise entre 1 et 150 ms et - la durée des impulsions (132) émises est égale et comprise entre 1 et 100 ms et - les champs générés entre chaque paire d'électrodes (100,101) sont compris entre 5 et 500 Vlcm. et - l'intensité (134) délivrée à chaque instant pendant la délivrance des champs est inférieure à 5 ampères et - le nombre total d'impulsions (132) émises par série est inférieur à 25 - le nombre de séries émises simultanément est inférieur à 16 - le nombre total de séries émises est inférieur à 32 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque circuit générateur d'impulsions (1000) dispose d'un module de contrôle d'intensité (550) qui permet en temps réel de plafonner à un certain seuil prédéfini (135) l'intensité de courant de chaque impulsion délivrée aux bornes de sortie (590) en induisant une résistance variable qui modifie en conséquence la tension délivrée aux bornes de sortie (590). 6) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le module de contrôle d'intensité (550): - comprend: ^ une résistance de mesure (552) et ^ un transistor de contrôle (551) commandé par la différence de tension sur la résistance de mesure, le transistor étant relié: o à une extrémité de la résistance de mesure (552) par son émetteur (551c) et o à la base (543) de chaque transistor de puissance (541) par son collecteur (551c) et-40- o à l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) par sa base (551b) qui est aussi reliée à l'autre extrémité de la résistance de mesure (552); et permet de diminuer l'intensité de courant émis: ^ en générant un courant entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) dés que l'intensité de courant (134) dépasse très légèrement un certain seuil (135), la diminution de tension entre la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) ayant pour effet d'induire une résistance dans chaque transistor (541), et de diminuer ainsi la tension (130) entre les bornes de sortie (590) ^ en ne générant plus de courant entre la base (543) et l'émetteur (544) une fois l'intensité de courant (134) descendue en dessous de du seuil d'intensité maximum (135). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque module de puissance (540) comprend au moins un transistor (541) de type IGBT 8) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque module de puissance (540) comprend au moins un transistor de type (541) MOFSET 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le chaque circuit amplificateur de tension (520+560) comprend les composants suivants: - Un générateur de tension continue (560) générant une tension (661) à l'amplitude U130a vers la base (543) de chaque transistor (541) du module de puissance (540) un circuit générateur du signal requis (520) permettant de découper la tension (661) selon le signal (611) émis par le générateur de signal (510), comprenant les composants suivants: o un optoisolateur (521) ayant fonction de commutateur et qui permet, en suivant les impulsions de la série d'impulsions carrées (611), de court-circuiter la base (543) et l'émetteur (544) de chaque transistor de puissance (541) et de rendre ainsi nul le courant émis (134) aux bornes de sortie de l'appareil (590) pendant la période entre deux impulsions (131) o un transistor (523), ayant aussi fonction de commutateur et qui permet, en suivant les impulsions de la série d'impulsions carrées (611) inversées obtenues au travers d'un optoisolateur (522), de relier la tension de la base (543) de chaque transistor de puissance (541) à la terre (526) o une résistance (524) comprise entre 20 KOHM et 560 KOHM se trouvant entre le générateur de tension (560) et le transistor commutateur (523)-41 - o une résistance 525 comprise entre10 KOHM et 470 KOHM se trouvant entre la base (543) de chaque transistor de puissance et le transistor commutateur (523) 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque circuit de génération d'impulsions (1000) dispose d'un moyen de contrôle (570) permettant de collecter les informations sur les signaux et courants émis et les transmettre à un moyen informatique (510a) pouvant automatiquement, en cas d'anomalie ou de seuil d'intensité maximum atteint, réaliser l'une des actions suivantes: -Interrompre le courant avant son arrivée vers le module de puissance (540) à l'aide d'un circuit (538) - interrompre la génération des signaux (611) - signaler à l'opérateur les situations d'anomalie - prendre toute action logique préprogrammée 11) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'électrodes (23) est composé: - de deux électrodes invasives, chaque électrode étant reliée à une borne du générateur et - d'un moyen d'injecter le principe actif composé d'une aiguille d'injection se trouvant au centre des deux électrodes invasive, et à profondeur intermédiaire; les électrodes et l'aiguille d'injection étant parallèles, assemblées et rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41), et les électrodes étant de même profondeur 12) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le dispositif d'électrodes (23) comprend: - un premier ensemble d'électrodes composé d'une électrode invasive centrale (11), et faisant aussi office d'aiguille permettant d'injecter le principe actif et relié à une borne nulle (590a) de chaque circuit (1000) - un deuxième ensemble (10) composé d'électrodes invasives externes situées approximativement sur un cercle dont l'électrode centrale (11) se trouve au centre, les électrodes externes (10) étant équidistantes entre elle, chaque électrode externe (10) étant reliée à une autre borne (590b) d'un circuit (1000); les électrodes des deux ensembles étant parallèles, de même profondeur, assemblées et rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41) 13) Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de quatre électrodes invasives-42- 14) Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de trois électrodes invasives 15) Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le deuxième ensemble (10) d'électrodes est constitué de deux électrodes invasives, les trois électrodes du dispositif étant alignées 16) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les électrodes invasives de chaque dispositif d'électrodes (23) sont rendues solidaires à l'aide d'un support non-conducteur (41) et que chaque dispositif d'électrodes (23) comprend en outre un boîtier (6) disposant d'un habitacle permettant de loger les électrodes solidaires et le moyen d'injection du principe actif et le réservoir (1) contenant le principe actif, ce boîtier permettant une bonne prise en main des électrodes et assurant la liaison électrique entre chaque ensemble d'électrodes et sa borne (590a ou 590b) 17) Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que le dispositif de prise en mains: - dispose d'un moyen permettant d'enfoncer successivement les électrodes invasives (10,11) dans les tissus à des profondeurs intermédiaires prédéfinies, et - dispose d'un moyen permettant d'injecter le principe actif à chaque position d'arrêt. 18) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les électrodes invasives de chaque dispositif d'électrodes (23) sont recouvertes dans leur partie supérieure pénétrant dans les tissus d'un isolant électrique (15). 19) Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 18, caractérisé en ce que: - Chaque circuit générateur d'impulsions (1000) est relié à 1 seule paire d'électrodes - si la distance moyenne entre les électrodes d'une paire d'électrodes varie au-delà d'un certain seuil, lors de la génération des impulsions, on fait varier automatiquement et en temps réel la résistivité d'une résistance variable en série afin de maintenir l'intensité du courant émis (134), ceci ayant pour effet de faire varier proportionnellement à la variation de distance entre les électrodes la tension de sortie (130) et donc de garder approximativement constante la valeur des champs V/cm des impulsions électriques entre les électrodes de la paire électrodes- 43 - 20) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que qu'il ne dispose que d'un seul circuit générateur d'impulsions (1000), émettant simultanément une seule série d'impulsions vers deux bornes (590) reliées à un seul dispositif d'électrodes (23). | A | A61 | A61N | A61N 1 | A61N 1/30,A61N 1/32 |
FR2893160 | A1 | PROCEDE DE RECONNAISSANCE AUTOMATIQUE D'EMPREINTES DIGITALES | 20,070,511 | La présente invention se rapporte à un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes digitales. Les procédés actuels de reconnaissance d'empreintes digitales, lorsqu'ils sont utilisés en particulier pour identifier des individus afin de permettre par exemple l'accès à des locaux protégés, l'utilisation de certains appareils ou le contrôle des identités, font souvent appel aux minuties de ces empreintes, c'est-à-dire des zones ou points particuliers des empreintes permettant de les discriminer entre elles. Les paramètres de ces minuties sont généralement leurs coordonnées, leur orientation et leur valence (c'est-à-dire le type de la minutie, qui peut être une bifurcation ou une fin de ligne). En outre, pour affiner la discrimination, on se sert d'autres paramètres complémentaires qui sont par exemple des informations statistiques locales ou des ridge-counts (comptage de crêtes). La prise en compte de la totalité de ces paramètres entraîne la constitution d'une base de données extrêmement volumineuse lorsqu'elle contient les empreintes digitales d'un grand nombre d'individus, et l'opération de comparaison d'empreintes digitales d'un individu avec celles d'une telle base de données comportant les empreintes d'un grand nombre d'individus nécessite un temps de calcul important. La présente invention a pour objet un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes digitales dont la mise en oeuvre nécessite le minimum possible de données à enregistrer sur une base de données et le minimum de temps de calcul pour la comparaison d'empreintes par rapport à celles enregistrées pour un certain nombre d'individus, et ce, avec un résultat optimal. Le procédé de l'invention est un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes digitales, consistant à établir une base de données en numérisant des images d'empreintes digitales d'individus, en détectant les minuties correspondantes, en sélectionnant les minuties les plus discriminantes, en enregistrant les paramètres caractéristiques de ces minuties, puis, lors de l'étape de reconnaissance d'empreintes d'un individu donné, à numériser les empreintes digitales de cet individu, à détecter les minuties de ces empreintes, à enregistrer leurs paramètres caractéristiques, à comparer ces paramètres avec ceux enregistrés dans la base de données, et il est caractérisé en ce que, lors de l'établissement de la base de données et lors de la prise d'empreintes dudit individu donné, on enregistre, pour chaque empreinte de la base et de l'individu en question, en tant que paramètres caractéristiques des minuties, au moins les spectres des minuties sélectionnées, et en ce qu'après comparaison des paramètres caractéristiques des empreintes de l'individu avec les paramètres correspondants des empreintes de la base de données, on déduit un score pour chacune des comparaisons ainsi effectuées, et on prend une décision. Selon une autre caractéristique de l'invention, on prend une décision en comparant le score final, issu de tous les résultats de comparaison, à un seuil déterminé par apprentissage. Selon une autre caractéristique de l'invention, on optimise le calcul du spectre de chaque minutie en extrayant une boîte englobante autour de cette minutie pour obtenir une imagette du contenu de cette boîte, en calculant le spectre de cette imagette, en recalant ce spectre par rotation en fonction de l'orientation de la minutie, en réduisant la dimension de ce spectre après rotation et en enregistrant ce spectre réduit. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : la figure unique est un chronogramme simplifié d'un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention. On a représenté sur la figure unique du dessin les principales étapes de mise en oeuvre du procédé de l'invention. Pour les étapes précédant celles relatives à la comparaison, on n'a pas fait apparaître la différence entre, d'une part, la prise d'empreintes digitales et leur traitement pour toute une population d'individus, en vue de constituer une base de données, et d'autre part les mêmes opérations effectuées postérieurement pour un individu donné que l'on cherche à identifier en comparant les caractéristiques de ses empreintes digitales à celles des empreintes mémorisées dans cette base de données, du fait que toutes ces opérations sont effectuées de la même manière. 3 Tout d'abord, on enregistre (1) toutes les empreintes digitales et on les numérise, puis on encode (2) ces informations numérisées. En option, on peut réaliser un pré-traitement (1A) entre les étapes 1 et 2. Ce pré-traitement consiste essentiellement en un contrôle de qualité des images obtenues à la suite de l'étape 1, en vue de rejeter les images inexploitables par suite d'une trop mauvaise qualité. Cet encodage (2) consiste essentiellement, pour chaque minutie détectée, à calculer et à enregistrer ses coordonnées, orientation, valence et spectre. On établit ensuite (3) le template (ensemble de données qui caractérisent une empreinte, à savoir ses minuties, des informations générales sur son image, ses centres, ...). Ensuite, on procède à la comparaison (4), deux à deux, des caractéristiques d'une empreinte donnée avec toutes celles des empreintes de la base de données. Ce type de comparaison est également bien connu sous le nom de matching , et sera simplement appelé comparaison dans tout le texte. Selon l'invention, cette comparaison peut se faire de trois façons principales différentes, notées 4A à 4C. Pour calculer un score de comparaison d'empreintes digitales, on calcule par exemple la probabilité d'appariement de chaque couple de minuties examiné (une minutie d'une empreinte de la base de données et une minutie correspondante de l'empreinte de l'individu à identifier). A cet effet, on calcule la corrélation C de ces deux spectres, puis la probabilité P d'appariement de ce couple. Cette probabilité est fonction de la corrélation C et des valences des deux minuties, ce qui représente trois paramètres d'entrée pour cette fonction. Selon la solution 4A, la comparaison (5) est effectuée uniquement par comparaison des spectres des minuties et examen de toutes les combinaisons possibles de minuties. Pour réaliser cette comparaison, on examine à chaque fois un couple de minuties, l'une appartenant à une empreinte de la base de données et l'autre à l'empreinte de l'individu à identifier. Ensuite, on calcule le score final (6) en utilisant tous les résultats de comparaison. Un score est calculé en sommant les différentes valeurs P pondérées par un coefficient déterminé, et on prend une décision (7) (identification ou non de l'individu dont on vient de comparer les empreintes à celles issues de la base de données). Cette décision est prise en comparant le score final à un seuil. Le seuil est trouvé par apprentissage, en faisant 4 des tests sur une base d'images représentatives de la population à qui est destiné le système de reconnaissance d'empreintes. Ce seuil est fixé à la livraison du système, et il n'y a pas d'adaptation automatique du seuil en fonction de la qualité des empreintes. C'est la méthode la plus rapide des trois méthodes 4A à 4C. On notera que, lors de la mise en oeuvre des méthodes 4B et 4C, décrites ci-dessous, on prend également une décision en comparant le score final à un seuil. Selon la solution 4B, on effectue préalablement une comparaison classique (8), ne prenant en compte que les coordonnées, valence et orientation des minuties. Cette comparaison est par exemple du type dit matching de Hough et est effectuée à chaque fois sur un couple de minuties (une minutie d'une empreinte de la base de données et une minutie de l'empreinte de l'individu à identifier). La comparaison du type matching de Hough est effectuée sur toutes les combinaisons possibles, selon une certaine tolérance, c'est à dire que la différence d'orientation entre deux minuties ne doit pas dépasser une certaine valeur maximale, et il en est de même pour les différences entre coordonnées. Cela permet de limiter le nombre de comparaisons à effectuer et de gagner ainsi en temps de calcul. En sortie de la comparaison de Hough, on obtient un premier score de comparaison d'empreintes (9) et une liste des meilleurs appariements de minuties. Ces meilleurs couples de minuties subissent ensuite une deuxième comparaison afin de consolider le premier résultat. Cette deuxième comparaison (10) est effectuée uniquement sur les spectres des minuties retenues à l'étape (9). On calcule le score final (11) à partir des différents résultats de ces comparaisons de spectres, et on prend une décision (12) à partir du score final. Selon la solution 4C, on effectue directement une comparaison (13) du type matching de Hough , cette comparaison portant sur les quatre paramètres caractéristiques suivants des minuties : coordonnées, orientation, valence et spectre. On calcule ensuite le score de comparaison de deux empreintes en utilisant les résultats de ces comparaisons de minuties (14) et on prend une décision (15). Cette solution est la plus performante des trois en termes de fiabilité d'identification. Le calcul de chacun des spectres des minuties est réalisé de la façon suivante. A partir des images obtenues à l'étape 1 (ou 1A), on extrait une boîte englobante autour de chaque minutie sélectionnée, cette boîte ne conservant que la partie pertinente de la minutie, c'est-à-dire la seule nécessaire à la comparaison ultérieure. On calcule alors le spectre de cette imagette à l'aide d'une transformée de Fourier (par exemple une FFT). Ensuite, on recale le spectre par rotation, cette rotation étant 5 fonction de l'orientation associée à la minutie correspondante, puis on réduit la dimension du spectre, par exemple par sélection d'une bande spectrale utile, ou bien grâce à une analyse en composantes principales ou à un sous-échantillonnage. Enfin, on enregistre le spectre ainsi traité dans le template associé à l'empreinte examinée. En conclusion, le procédé de l'invention permet de réaliser une reconnaissance optimale d'empreintes digitales du fait que les informations du domaine spectral sont moins sensibles que les informations de niveaux de gris aux conditions d'acquisition des empreintes (sous-encrage, sur-encrage,..), et que ces informations n'occupent pas un volume trop important (grâce à la possibilité de réduire les dimensions du spectre), | La présente invention est relative à un procédé de reconnaissance automatique d'empreintes digitales, consistant à établir une base de données en numérisant des images d'empreintes digitales d'individus, en détectant les minuties correspondantes, en sélectionnant les minuties les plus discriminantes, en enregistrant les paramètres caractéristiques de ces minuties, puis, lors de l'étape de reconnaissance d'empreintes d'un individu donné, à numériser les empreintes digitales de cet individu, à détecter les minuties de ces empreintes, à enregistrer leurs paramètres caractéristiques, à comparer ces paramètres avec ceux enregistrés dans la base de données, et elle est caractérisée en ce que, lors de l'établissement de la base de données et lors de la prise d'empreintes dudit individu donné, on enregistre, pour chaque empreinte de la base et de l'individu en question, en tant que paramètres caractéristiques des minuties, au moins les spectres des minuties sélectionnées, et en ce qu'après comparaison des paramètres caractéristiques des empreintes de l'individu avec les paramètres correspondants des empreintes de la base de données, on déduit un score pour chacune des comparaisons ainsi effectuées, et on prend une décision. | 1. Procédé de reconnaissance automatique d'empreintes digitales, consistant à établir une base de données en numérisant des images d'empreintes digitales d'individus, en détectant les minuties correspondantes, en sélectionnant les minuties les plus discriminantes, en enregistrant les paramètres caractéristiques de ces minuties, puis, lors de l'étape de reconnaissance d'empreintes d'un individu donné, à numériser les empreintes digitales de cet individu, à détecter les minuties de ces empreintes, à enregistrer leurs paramètres caractéristiques, à comparer ces paramètres avec ceux enregistrés dans la base de données, caractérisé en ce que, lors de l'établissement de la base de données et lors de la prise d'empreintes dudit individu donné, on enregistre, pour chaque empreinte de la base et de l'individu en question, en tant que paramètres caractéristiques des minuties, au moins les spectres des minuties sélectionnées, et en ce qu'après comparaison des paramètres caractéristiques des empreintes de l'individu avec les paramètres correspondants des empreintes de la base de données, on déduit un score pour chacune des comparaisons ainsi effectuées, et on prend une décision. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on prend une décision en comparant le score final, issu de tous les résultats de comparaison, à un seuil déterminé par apprentissage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on optimise le calcul du spectre de chaque minutie en extrayant une boîte englobante autour de cette minutie pour obtenir une imagette du contenu de cette boîte, en calculant le spectre de cette imagette, en recalant ce spectre par rotation en fonction de l'orientation de la minutie, en réduisant la dimension de ce spectre après rotation et en enregistrant ce spectre réduit. 7 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les spectres des minuties sont obtenus par transformée de Fourier. 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la réduction de la dimension du spectre est faite par sélection d'une bande spectrale utile. 6. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la réduction de la dimension du spectre est faite par analyse en composantes principales. 7. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la réduction de la dimension du spectre est faite par sous-échantillonnage. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que pour calculer un score de comparaison d'empreintes digitales, on calcule la probabilité d'appariement de chaque couple de minuties en calculant la corrélation C de leurs deux spectres, puis la probabilité P d'appariement de ce couple, qui est fonction de la corrélation C et des valences des deux minuties. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la comparaison est effectuée uniquement à l'aide des spectres des minuties. 10. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la comparaison est du type matching de Hough et est effectuée à l'aide des spectres des minuties, ainsi que des coordonnées, orientation et valence des minuties. 25 11. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la comparaison comporte une première étape du type matching de Hough effectuée à l'aide des coordonnées, orientation et valence des minuties, cette étape comportant un calcul de scores de comparaison et d'appariement de minuties, et une deuxième étape de 30 comparaison de spectres des appariements de minuties obtenus à la première étape. 10 15 20 | G,H | G06,H04 | G06K,H04L | G06K 9,H04L 9 | G06K 9/00,G06K 9/46,H04L 9/32 |
FR2891985 | A1 | RECOLTEUSE AGRICOLE EQUIPEE D'UN CONVOYEUR TRANSVERSAL PERFECTIONNE | 20,070,420 | La présente invention se rapporte à une récolteuse agricole équipée d'au moins un mécanisme de fauchage et d'un dispositif d'andainage qui est installé en aval dudit mécanisme de fauchage et est muni d'un convoyeur transversal doté d'un convoyeur à révolution sans fin, en particulier d'une bande convoyeuse au moyen de laquelle la matière récoltée, fauchée par ledit mécanisme de fauchage, peut être acheminée transversalement par rapport à la direction du déplacement de la récolteuse, et déposée en un andain. En présence de faucheuses pouvant être attelées à un tracteur, il est connu d'installer une bande convoyeuse transversale, en aval du mécanisme de fauchage, de façon que la matière récoltée fauchée soit déposée, en un andain, en juxtaposition latérale de l'ornière tracée par ledit mécanisme de fauchage. En particulier dans le cas de plusieurs mécanismes de fauchage agencés en juxtaposition ou en succession échelonnée, cela permet de regrouper la matière fauchée en un andain commun. Le modèle d'utilité DE-Ul-299 19 023 illustre, par exemple, une récolteuse agricole de ce genre, dans laquelle se trouve, derrière le mécanisme de fauchage, une bande convoyeuse transversale sur laquelle est déposée la matière récoltée fauchée par ledit mécanisme. En aval de la bande convoyeuse transversale, l'on a implanté une seconde bande convoyeuse transversale qui, pour ainsi dire, prolonge le trajet de convoyage de ladite première bande, et dont l'inclinaison et la vitesse d'entraînement peuvent être modifiées pour permettre une poursuite de l'acheminement latéral de ladite matière récoltée, respectivement vers l'intérieur ou vers l'extérieur. Un récolteuse agricole similaire, connue d'après le document EP-1 250 833, présente semblablement une bande convoyeuse transversale qui est installée en aval du mécanisme de fauchage, en vue de l'acheminement transversal de la matière récoltée fauchée. Un convoyeur longitudinal, composé de plusieurs rouleaux de convoyage placés horizontalement et dont les axes s'étendent transversalement par rapport à la direction du déplacement, est interposé entre la bande convoyeuse transversale et le mécanisme de fauchage, les rouleaux de ce convoyeur longitudinal étant entraînés par un moteur et matérialisant associativement une piste convoyeuse ascendante, afin d'acheminer la matière fauchée, vers le haut, jusque sur le convoyeur transversal placé en surélévation. Dans ces récolteuses agricoles connues, le rayon d'action des convoyeurs transversaux est, jusqu'à présent, insuffisamment satisfaisant par rapport à la longueur de réalisation desdits convoyeurs, et donc à la largeur de la récolteuse. Certes, le modèle d'utilité précité DE-U1-299 19 023 procure un rayon d'action plus étendu du convoyeur transversal, grâce à la présence de la seconde bande convoyeuse transversale additionnellement rapportée ; toutefois, cela se solde également par un accroissement de la longueur totale de réalisation de l'ensemble de convoyage transversal, ce qui est notamment désavantageux pour le transport sur routes. D'autre part, le rayon d'action des convoyeurs transversaux doit être suffisant pour pouvoir obtenir l'andainage souhaité, notamment lorsque les groupes de fauchage décrivent plusieurs ornières. De surcroît, les convoyeurs transversaux prévus jusque-là ne confèrent pas, dans la mesure souhaitée, la dispersion recherchée de la matière récoltée fauchée, dont elle accélère le séchage. De temps à autre, à la place, lesdits convoyeurs déposent pour ainsi dire ladite matière sous la forme d'un boudin compacté. En conséquence, la présente invention a pour objet de fournir une récolteuse agricole du type précité, améliorée de telle sorte qu'elle évite les inconvénients de l'art antérieur, et perfectionne avantageusement ce dernier. L'objectif recherché consiste, en particulier, à améliorer le rayon d'action du convoyeur transversal par rapport à sa longueur ou à sa largeur respective de réalisation ; et à procurer une dispersion plus intense de la matière récoltée. Conformément à l'invention, le convoyeur transversal possède, derrière le convoyeur à révolution sans fin et dans la zone de délivrance de celui-ci, au moins un rouleau de décharge pouvant être mené en rotation par un entraînement. A l'aide de ce rouleau, il est d'une part possible d'augmenter considérablement le rayon d'action du convoyeur transversal sans impliquer une augmentation perceptible de la longueur de réalisation de ce dernier. D'autre part, le rouleau de décharge permet d'obtenir une meilleure dispersion de la matière récoltée déversée par le convoyeur transversal. Ledit rouleau accélère le flux de matière provenant de la bande dudit convoyeur, ce qui provoque une poursuite de l'acheminement et une dispersion dudit flux. Dans ce cas, l'effet souhaité peut déjà être obtenu par le seul concours d'un rouleau de décharge situé derrière la bande convoyeuse du convoyeur transversal. Cela assure un mode de réalisation particulièrement compact. S'il convient, en revanche, d'obtenir un accroissement particulièrement grand de la largeur du convoyeur transversal, il est également possible d'installer, en amont de la bande convoyeuse de ce dernier, plusieurs rouleaux de décharge agencés en succession, disposés de manière échelonnée et provoquant, les uns après les autres, la poursuite de l'acheminement de la matière récoltée déversée par la bande convoyeuse. Cela permet également d'obtenir une dispersion particulièrement intense. D'après un perfectionnement avantageux de l'invention, le convoyeur transversal peut présenter au moins un rouleau de décharge respectif, des deux côtés de la bande convoyeuse, en particulier lorsque le sens de convoyage de ladite bande peut être inversé. En fonction de la direction dans laquelle ladite bande défile, la poursuite de l'acheminement du flux de matière récoltée provenant de ladite bande peut être assuré par le rouleau de décharge considéré. Le au moins un rouleau de décharge occupe avantageusement une position couchée, son axe de rotation étant orienté pour l'essentiel perpendiculairement au sens de convoyage de la bande convoyeuse. Si le convoyeur transversal est orienté perpendiculairement à la direction de déplacement de la récolteuse, l'axe de rotation dudit rouleau s'étend pour l'essentiel parallèlement à la direction du déplacement. Cependant, il est pareillement possible que le rouleau de décharge possède une orientation inclinée vis-à-vis de la direction de déplacement, de telle sorte que la matière récoltée puisse être évacuée, par ledit rouleau, à l'oblique et à angle aigu vis- à-vis de la direction du déplacement. Dans ce cas, il n'est pas impératif que le rouleau de décharge soit orienté parallèlement au bord de délivrance de la bande convoyeuse. De manière avantageuse, toutefois, ledit rouleau s'étend parallèlement au bord de délivrance de la bande convoyeuse transversale, en réservant un étroit espace interstitiel. Dans le principe, le rouleau de décharge peut être disposé à des hauteurs différentes par rapport à la bande convoyeuse du convoyeur transversal. Selon une caractéristique de réalisation avantageuse de l'invention, ledit rouleau est disposé, par sa face supérieure, sensiblement à la hauteur de la face supérieure du convoyeur à révolution sans fin ou, de préférence, légèrement au-dessus de ce dernier. D'après une caractéristique de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, le au moins un rouleau de décharge est monté réglable vis-à-vis du convoyeur à révolution sans fin, ce qui permet de modifier la position dudit rouleau par rapport à la bande convoyeuse transversale. Ledit rouleau peut, en particulier, être réalisé réglable en hauteur vis-à-vis de ladite bande. Cela permet de faire varier la direction de transfert et d'expulsion du rouleau de décharge et, par conséquent aussi, la largeur d'expulsion dudit rouleau. En variante ou en plus, le rouleau de décharge peut être sorti de la zone de délivrance de la bande convoyeuse transversale. Ledit rouleau peut notamment être monté avec faculté de pivotement de façon à pouvoir être éloigné, par pivotement, de la zone de délivrance précitée de la bande convoyeuse transversale et de telle sorte que, de ce fait, le convoyeur transversal puisse fonctionner sans la présence d'un rouleau de décharge opérant. Un agencement structurel avantageux du système de montage du rouleau de décharge consiste en ce que ledit rouleau est muni d'au moins une biellette qui est articulée, par une extrémité, sur le cadre du convoyeur à révolution sans fin et qui, par son extrémité saillante, porte le au moins un rouleau de décharge. Ladite biellette peut avantageusement pivoter, vis-à-vis dudit cadre, autour d'un axe horizontal orienté dans la direction du déplacement, de sorte que le rouleau de décharge est réglable en hauteur. Pour pouvoir régler la dispersion souhaitée et le rayon d'action du rouleau de décharge, l'entraînement dudit rouleau est, avantageusement, réalisé de façon telle que la vitesse périphérique dudit rouleau puisse être modifiée. Ledit rouleau peut alors, en particulier, être mené à une vitesse périphérique supérieure à la vitesse du moyen de convoyage tournant du convoyeur à révolution sans fin, notamment supérieure à la vitesse de la bande. Dans ce cas, l'entraînement du rouleau peut être réalisé distinctement de l'entraînement du convoyeur à révolution sans fin. Cela permet de faire varier la vitesse de rotation du rouleau de décharge indépendamment de la vitesse de la bande convoyeuse transversale. Dans le principe, néanmoins, il serait également possible de dériver l'entraînement du rouleau à partir de l'entraînement de la bande et de prévoir, entre eux, un étage démultiplicateur variable. En plus ou en variante, la vitesse de rotation du au moins un rouleau de décharge peut être réglable vis-à-vis de la vitesse de convoyage du convoyeur à révolution sans fin. Si plusieurs rouleaux de décharge sont prévus, l'entraînement 30 respectivement affecté auxdits rouleaux peut prévoir différentes vitesses de rotation pour les différents rouleaux. Une caractéristique de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention consiste en ce que l'entraînement du ou des rouleau(x) est un moteur hydraulique. Ce dernier peut être branché en parallèle à l'entraînement de la bande 35 convoyeuse transversale semblablement conçu, de manière avantageuse, comme un moteur hydraulique. Le au moins un rouleau de décharge peut posséder, à proprement parler, des formes et des géométries fondamentalement différentes. Selon une caractéristique de réalisation avantageuse de l'invention, pour améliorer les propriétés de convoyage, ledit rouleau peut posséder une section transversale s'écartant de la forme circulaire et/ou comporter, sur la surface de son enveloppe, des organes d'entraînement de la matière récoltée. Des moulures et/ou des nervures s'étendant axialement peuvent, en particulier, garnir la surface de l'enveloppe du au moins un rouleau de décharge. La récolteuse conforme à l'invention peut avantageusement compter 10 plusieurs mécanismes de fauchage décrivant des ornières différentes, en aval desquels est respectivement installé un convoyeur transversal respectivement muni d'au moins un rouleau de décharge. De préférence, le au moins un mécanisme de fauchage, et/ou le au moins un convoyeur transversal, peu(ven)t être amené(s) d'une position opérante abaissée à 15 une position de transport prise par pivotement ascendant. D'après une caractéristique de réalisation avantageuse de l'invention, le au moins un mécanisme de fauchage et le au moins un convoyeur transversal peuvent être respectivement suspendus de manière pivotante, sur un châssis commun de la machine, autour d'un axe horizontal de pivotement orienté dans la direction du 20 déplacement. De manière résumée, la présente invention porte sur une récolteuse agricole équipée d'au moins un mécanisme de fauchage et d'un dispositif d'andainage qui est installé en aval dudit mécanisme et est muni d'un convoyeur transversal doté d'un convoyeur à révolution sans fin, en particulier d'une bande 25 convoyeuse au moyen de laquelle la matière récoltée, fauchée par ledit mécanisme de fauchage, peut être acheminée transversalement par rapport à la direction du déplacement de la récolteuse, et déposée en un andain, récolteuse caractérisée par le fait qu'au moins un rouleau de décharge est disposé derrière le convoyeur à révolution sans fin, dans la zone de délivrance de ce dernier, et peut être mené en 30 rotation par un entraînement. Avantageusement, plusieurs rouleaux de décharge, agencés en succession, sont installés en aval du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le convoyeur à révolution sans fin présente un sens de convoyage pouvant être inversé, au moins un rouleau de décharge étant prévu, de 35 part et d'autre, dans chacune des zones de délivrance rendues possibles en fonction du sens de convoyage. Avantageusement, le convoyeur à révolution sans fin est réalisé sous la forme d'une bande convoyeuse transversale. Avantageusement, le au moins un rouleau de décharge possède un axe horizontal de rotation sensiblement orienté dans la direction du déplacement de ladite récolteuse. Avantageusement, le rouleau de décharge est disposé, par sa face supérieure, au moins sensiblement à la hauteur de la face supérieure du convoyeur à révolution sans fin, de préférence légèrement au-dessus de ce dernier. Avantageusement, le au moins un rouleau de décharge est disposé parallèlement à un bord de délivrance du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le rouleau de décharge est monté réglable vis-à-vis du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le rouleau de décharge est monté réglable en hauteur vis-à-vis du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le rouleau de décharge est monté de manière à pouvoir être éloigné, de préférence par pivotement, de la zone de délivrance du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le rouleau de décharge est monté sur au moins une biellette articulée sur un cadre du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le au moins un rouleau de décharge peut être mené à une vitesse périphérique supérieure à la vitesse de la bande convoyeuse tournante du convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, le rouleau de décharge peut être mené à vitesse variable. Avantageusement, l'entraînement destiné au rouleau de décharge est réalisé distinctement de l'entraînement du convoyeur à révolution sans fin ; et éventuellement, ou en variante, la vitesse de rotation dudit au moins un rouleau de décharge peut être réglée vis-à-vis de la vitesse de convoyage dudit convoyeur à révolution sans fin. Avantageusement, l'entraînement destiné au au moins un rouleau de décharge est un moteur hydraulique. Avantageusement, l'entraînement, destiné au au moins un rouleau de décharge et l'entraînement du convoyeur à révolution sans fin, sont branchés parallèlement l'un à l'autre. Avantageusement, le au moins un rouleau de décharge possède une section transversale s'écartant de la forme circulaire. Avantageusement, le au moins un rouleau de décharge comporte, sur la surface de son enveloppe, des organes d'entraînement de la matière récoltée qui se présentent notamment comme des moulures et éventuellement, ou en variante, comme des nervures s'étendant axialement. Avantageusement, il est prévu la présence de plusieurs mécanismes de fauchage décrivant des ornières différentes, en aval desquels est respectivement installé un convoyeur transversal respectivement muni d'au moins un rouleau de décharge. Avantageusement, le au moins un mécanisme de fauchage et, éventuellement, ou en variante, le au moins un convoyeur transversal peu(ven)t être amené(s) d'une position opérante abaissée à une position de transport prise par pivotement ascendant. Avantageusement, le au moins un mécanisme de fauchage et le au moins un convoyeur transversal sont respectivement suspendus de manière pivotante, sur un châssis commun de la machine, autour d'un axe horizontal de pivotement orienté dans la direction du déplacement. Avantageusement, la récolteuse selon l'invention est réalisée de manière à pouvoir être attelée à un tracteur. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples 20 nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue planaire d'une faucheuse attelée à un tracteur, munie de plusieurs mécanismes de fauchage qui décrivent des ornières différentes et en aval desquels se trouvent des convoyeurs transversaux, selon une réalisation préférentielle de l'invention ; 25 la figure 2 est une illustration schématique du convoyeur transversal de la figure 1, observé dans la direction du déplacement de la récolteuse ; et la figure 3 est une représentation schématique du convoyeur transversal de la figure 1, d'après une autre réalisation préférentielle, semblablement observé dans la direction du déplacement de la récolteuse. 30 La figure 1 montre une récolteuse 1 revêtant la forme d'une faucheuse 3 qui peut être attelée à un tracteur 2, et comporte plusieurs mécanismes de fauchage 4 décrivant des ornières différentes. Dans la réalisation illustrée, l'on a concrètement prévu un mécanisme de fauchage à montage frontal, ainsi que deux mécanismes de fauchage à montage postérieur faisant saillie latéralement. Cependant, il va de soi 35 que d'autres agencements sont également possibles dans le principe. Les mécanismes de fauchage 4 peuvent alors être réalisés, d'une manière connue en soi, sous la forme de mécanismes à disques ou à tambours. Ils sont montés sur un châssis 5 de la machine, pouvant être attelé au tracteur 2 par l'intermédiaire d'un sabot d'attelage 6. De manière avantageuse, les deux mécanismes 4 à montage postérieur sont montés sur des bras pivotants 7 pouvant pivoter vers le haut, en vue du transport, autour d'axes horizontaux de pivotement orientés dans la direction 15 du déplacement. L'entraînement des mécanismes 4 a avantageusement lieu à partir du tracteur 2, par l'intermédiaire d'un arbre de prise de force, mais peut toutefois aussi avoir lieu d'une autre manière. Un convoyeur transversal 8, respectivement situé en aval des mécanismes de fauchage 4 à montage postérieur suit à chaque fois, pour l'essentiel, l'ornière du mécanisme 4 associé. Les convoyeurs 8 sont semblablement articulés sur le châssis 5 de la machine et plus précisément, de manière avantageuse, par l'intermédiaire de bras pivotants distincts 9 auxquels des pivotements ascendants peuvent pareillement être imprimés, en vue du transport, autour d'axes horizontaux orientés dans la direction 15 du transport. Aux extrémités extérieures des bras pivotants 9, les convoyeurs 8 sont montés à suspension oscillante autour d'axes orientés dans la direction du transport. Chacun des convoyeurs transversaux 8 englobe un convoyeur 10 à révolution sans fin pouvant, dans le principe, posséder diverses réalisations. Le convoyeur 10 peut, par exemple, se présenter comme un convoyeur à chaîne, à bande ou à courroie. Il est avantageusement conçu sous la forme d'une bande convoyeuse transversale 11, comme cela est illustré sur la figure 2. Ladite bande 11 défile alors, sans fin, autour de deux galets ou rouleaux de renvoi 12 respectivement distants l'un de l'autre et orientés dans la direction 15 du déplacement. Dans ce cas, la bande 11 peut pour l'essentiel être agencée en position sensiblement couchée, notamment horizontale. Comme le montre la figure 2, un rouleau de décharge 13 se trouve à l'extrémité de la bande convoyeuse transversale 11 qui est située côté délivrance, ledit rouleau étant implanté dans la zone de délivrance de ladite bande 11 et son axe de rotation 14 s'étendant, pour l'essentiel, parallèlement à la direction 15 du déplacement. Le rouleau 13 est alors monté, par ses extrémités frontales, sur deux biellettes 16 qui sont articulées, autour d'un axe horizontal orienté dans la direction du déplacement, sur le cadre du convoyeur 10 à révolution sans fin. Lesdites biellettes 16 peuvent être animées de pivotements vers le haut et vers le bas, ce qui autorise un réglage en hauteur du rouleau 13 vis-à-vis de la bande 11. Dans ce cas, de manière avantageuse, ledit rouleau 13 peut être totalement rentré par pivotement au-dessous de la bande 11, si bien qu'il peut être sorti, par pivotement, de la zone de délivrance de ladite bande 11. Le rouleau de décharge 13 peut être avantageusement mené par l'intermédiaire d'un entraînement revêtant la forme d'un moteur à huile, la vitesse de rotation pouvant être avantageusement réglée vis-à-vis de la vitesse d'acheminement de la bande convoyeuse transversale 11. Dans tous les cas, il est possible d'entraîner le rouleau 13 à une vitesse supérieure à celle de la bande 11. Comme l'illustre la figure 3, il est également possible d'implanter, en aval de la bande convoyeuse transversale 11, plusieurs rouleaux de décharge 13a et 13b qui sont agencés en succession échelonnée et dont les axes de rotation 14 sont, de manière avantageuse, orientés avec parallélisme mutuel. L'entraînement des deux rouleaux 13a et 13b peut être dérivé d'un entraînement commun, mais des entraînements distincts peuvent toutefois aussi être prévus pour pouvoir entraîner lesdits rouleaux à des vitesses de rotation différentes. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la récolteuse décrite et représentée, sans sortir du cadre de l'invention | Récolteuse agricole équipée d'au moins un mécanisme de fauchage (4) et d'un dispositif d'andainage qui est installé en aval dudit mécanisme (4) et est muni d'un convoyeur transversal (8) doté d'un convoyeur (10) à révolution sans fin, en particulier d'une bande convoyeuse (11) au moyen de laquelle la matière récoltée, fauchée par ledit mécanisme de fauchage (4), peut être acheminée transversalement par rapport à la direction (15) du déplacement de la récolteuse, et déposée en un andain, récolteuse caractérisée par le fait qu'au moins un rouleau de décharge (13) est disposé derrière le convoyeur (10) à révolution sans fin, dans la zone de délivrance de ce dernier, et peut être mené en rotation par un entraînement. | 1. Récolteuse agricole équipée d'au moins un mécanisme de fauchage (4) et d'un dispositif d'andainage qui est installé en aval dudit mécanisme (4) et est muni d'un convoyeur transversal (8) doté d'un convoyeur (10) à révolution sans fin, en particulier d'une bande convoyeuse (11) au moyen de laquelle la matière récoltée, fauchée par ledit mécanisme de fauchage (4), peut être acheminée transversalement par rapport à la direction (15) du déplacement de la récolteuse, et déposée en un andain, récolteuse caractérisée par le fait qu'au moins un rouleau de décharge (13) est disposé derrière le convoyeur (10) à révolution sans fin, dans la zone de délivrance de ce dernier, et peut être mené en rotation par un entraînement. 2. Récolteuse selon la précédente, caractérisée par le fait que plusieurs rouleaux de décharge (13a, 13b), agencés en succession, sont installés en aval du convoyeur (10) à révolution sans fin. 3. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le convoyeur (10) à révolution sans fin présente un sens de convoyage pouvant être inversé, au moins un rouleau de décharge (13) étant prévu, de part et d'autre, dans chacune des zones de délivrance rendues possibles en fonction du sens de convoyage. 4. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le convoyeur (10) à révolution sans fin est réalisé sous la forme d'une bande convoyeuse transversale (11). 5. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un rouleau de décharge (13), possède un axe horizontal de rotation (14) sensiblement orienté dans la direction (15) du déplacement de ladite récolteuse. 6. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) est disposé, par sa face supérieure, au moins sensiblement à la hauteur de la face supérieure du convoyeur (10) à révolution sans fin, de préférence légèrement au-dessus de ce dernier. 7. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un rouleau de décharge (13), est disposé parallèlement à un bord de délivrance du convoyeur (10) à révolution sans fin. 8. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) est monté réglable vis-à-vis du convoyeur (10) à révolution sans fin. 9. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) est monté réglable en hauteur vis-à-vis du convoyeur (10) à révolution sans fin. 10. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) est monté de manière à pouvoir être éloigné, de préférence par pivotement, de la zone de délivrance du convoyeur (10) à révolution sans fin. 11. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) est monté sur au moins une 10 biellette (16) articulée sur un cadre du convoyeur (10) à révolution sans fin. 12. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un rouleau de décharge (13) peut être mené à une vitesse périphérique supérieure à la vitesse de la bande convoyeuse tournante (11) du convoyeur (10) à révolution sans fin. 15 13. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rouleau de décharge (13) peut être mené à vitesse variable. 14. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'entraînement destiné au rouleau de décharge (13) est 20 réalisé distinctement de l'entraînement du convoyeur (10) à révolution sans fin ; et éventuellement, ou en variante, la vitesse de rotation dudit au moins un rouleau de décharge (13) peut être réglée vis-à-vis de la vitesse de convoyage dudit convoyeur (10) à révolution sans fin. 15. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée par le fait que l'entraînement destiné au au moins un rouleau de décharge (13) est un moteur hydraulique. 16. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'entraînement, destiné au au moins un rouleau de décharge (13) et l'entraînement du convoyeur (10) à révolution sans fin, sont 30 branchés parallèlement l'un à l'autre. 17. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un rouleau de décharge (13) possède une section transversale s'écartant de la forme circulaire. 18. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, 35 caractérisée par le fait que le au moins un rouleau de décharge (13) comporte, sur la surface de son enveloppe, des organes d'entraînement de la matière récoltée qui seprésentent notamment comme des moulures et éventuellement, ou en variante, comme des nervures s'étendant axialement. 19. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par la présence de plusieurs mécanismes de fauchage (4) décrivant des ornières différentes, en aval desquels est respectivement installé un convoyeur transversal (8) respectivement muni d'au moins un rouleau de décharge (13). 20. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un mécanisme de fauchage (4) et, éventuellement, ou en variante, le au moins un convoyeur transversal (8) peu(ven)t être amené(s) d'une position opérante abaissée à une position de transport prise par pivotement ascendant. 21. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le au moins un mécanisme de fauchage (4) et le au moins un convoyeur transversal (8) sont respectivement suspendus de manière pivotante, sur un châssis commun (5) de la machine, autour d'un axe horizontal de pivotement orienté dans la direction (15) du déplacement. 22. Récolteuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est réalisée de manière à pouvoir être attelée à un tracteur (2). | A | A01 | A01D | A01D 57 | A01D 57/30 |
FR2898598 | A1 | INSTALLATION POUR LA DEGRADATION DE PRODUITS ORGANIQUES | 20,070,921 | La présente invention concerne, de façon générale, 5 le domaine de la dégradation de produits organiques, et plus particulièrement de déchets organiques pouvant contenir des matières inertes indésirables. Plus précisément, l'invention concerne une installation pour réaliser une dégradation biologique 10 d'un ensemble de produits organiques, comprenant une cuve délimitée au moins par une paroi latérale et une paroi de fond, ladite cuve comprenant au moins une ouverture d'entrée et au moins une ouverture de sortie. Une telle installation est connue de l'homme du 15 métier et est représentée schématiquement en vue de côté à la figure 1. Est représentée une cuve 1 délimitée au moins par une paroi latérale 111 et une paroi 112 de fond. La cuve 1 comprend une ouverture 13 d'entrée et deux ouvertures 20 141, 142 de sortie. Une telle installation est sujette à d'importants problèmes de bouchage des ouvertures de la cuve, dus à la décantation de matières, en particulier de matières inertes indésirables, au fond de la cuve, et à la 25 formation de talus, ou talutage, au niveau des angles formés par les parois à l'intérieur de la cuve. Ces problèmes de bouchage empêchent le bon fonctionnement de l'installation puis entraînent l'arrêt complet de l'installation. 30 Il faut ensuite vidanger l'installation bouchée, ce qui implique la mise en place de moyens importants 2 2898598 coûteux. Les opérations de vidange et de curage sont techniquement difficiles et risquées. Un autre inconvénient découlant de la décantation de matières est la réduction progressive du volume utile du digesteur dans le temps, et donc celle de la capacité de traitement de l'installation. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une installation exempte de l'une au moins des limitations précédemment évoquées. L'installation de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour refouler sélectivement les produits organiques d'au moins une ouverture d'entrée ou de sortie vers au moins une autre ouverture d'entrée ou de sortie. L'invention permet d'assurer une bonne homogénéisation de la matière dans la cuve. L'invention présente par exemple l'avantage de 20 permettre le cas échéant le débouchage d'une ouverture de sortie en l'utilisant comme entrée. De préférence, les moyens pour refouler les produits organiques comprennent au moins une pompe. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, 25 au moins une ouverture d'entrée et au moins une ouverture de sortie se trouvent dans des parties basse et/ou intermédiaire de la cuve, de préférence dans la partie basse de la cuve. On divise virtuellement la cuve en hauteur en trois 30 parties : une partie basse correspondant environ au tiers inférieur, une partie intermédiaire correspondant environ 3 2898598 au tiers médiar.. et une partie haute correspondant environ au tiers supérieur. De manière avantageuse, au moins une ouverture d'entrée et au moins une ouverture de sortie se trouvent 5 sur la paroi latérale de la cuve et de préférence dans une partie basse de la cuve. Ces dernières ouvertures sur la paroi latérale peuvent par exemple se trouver de part et d'autre et à proximité d'une paroi interne médiane verticale, ladite 10 paroi interne se trouvant dans la cuve. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, au moins une ouverture, de préférence une ouverture de sortie, se trouve sur la paroi de fond de la cuve. 15 Selon une version avantageuse, au moins deux ouvertures, de préférence des ouvertures de sortie, se trouvent sur la paroi de fond et à proximité de la paroi latérale. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins deux ouvertures, de préférence des ouvertures de sortie, se trouvent sur la paroi de fond et de part et d'autre et à proximité d'une paroi interne médiane verticale, ladite paroi interne se trouvant dans la cuve. De manière avantageuse, l'installation selon l'invention comprend au moins une ouverture, de préférence une ouverture d'entrée, dans une partie haute de la cuve. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description détaillée qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 4 2898598 - la figure 1 représente schématiquement une installation de l'état de la technique en vue de côté ; - la figure 2 représente schématiquement une installation de l'état de la technique en vue de dessus ; 5 - les figures 3 et 4 représentent chacune schématiquement une installation selon l'invention en vue de côté ; - la figure 5 représente schématiquement une installation selon l'invention en vue de dessus. 10 La figure =l_ montre une cuve 1 délimitée au moins par une paroi latérale 111 et une paroi 112 de fond. La cuve 1 comprend une ouverture 13 d'entrée et deux ouvertures 141, 142 de sortie. Ces ouvertures 13, 141, 142 se trouvent sur la paroi 15 latérale 111 de la cuve 1 et à proximité de la paroi 112 de fond. L'ouverture 142 de sortie est au-dessus de l'ouverture 141 de sortie. Cette cuve 1 ou digesteur ou fermenteur, lorsque l'installation est en fonctionnement, inclut l'ensemble 20 15 de produits organiques en cours de dégradation et, au-dessus de cet ensemble 15, un gaz 16 appelé biogaz issu de cette dégradation. En sortie de cuve 1, les produits organiques sont évacués par l'évacuation 3. Cette évacuation 3 peut 25 amener les produits organiques vers des équipements de traitement aval. La figure 2 montre une cuve 1 incluant une paroi 17 interne médiane verticale. Les ouvertures 13, 141 et 142 se trouvent à proximité de cette paroi 17. 30 Selon l'invention, telle que schématisée à la figure 3, l'installation comprend une ouverture 231 d'entrée et des moyens pour refouler, ou moyens de refoulement, les 5 2898598 produits organiques par exemple d'une ouverture 241 de sortie vers une ouverture 242 de sortie utilisée alors comme entrée. La cuve 2 inclut l'ensemble 25 de produits 5 organiques en cours de dégradation et, au-dessus de cet ensemble 25, un biogaz 26 issu de cette dégradation. Les produits organiques traités dans une installation selon l'invention incluent en général des matières inertes indésirables. 10 Ces matières inertes indésirables en particulier ont tendance à provoquer une décantation et une accumulation de sédiments compacts en partie basse des digesteurs et/ou le long de leurs parois. Les ouvertures 23, 241, 242 se trouvent sur la paroi 15 211 latérale, à proximité de la paroi 212 de fond. Une pompe 281 est par exemple placée entre ces deux ouvertures 241, 242. Avantageusement, le sens de fonctionnement de la pompe 281 peut être inversé afin de refouler les produits organiques de l'ouverture 242 vers 20 l'ouverture 241. Une évacuation 3 générale est représentée. Cette évacuation 3 peut amener les produits organiques vers des équipements de traitement aval. La figure 9 montre un autre mode de réalisation de 25 l'invention. L'installation représentée à la figure 4 comprend des ouvertures supplémentaires par rapport à celle représentée à la figure 3. Les éléments communs aux figures 3 et 4 sont indiqués par les mêmes références numériques sur chacune de ces deux figures. 30 Dans cet autre mode de réalisation, l'installation comprend de manière avantageuse des ouvertures 231, 232 d'entrée et des ouvertures 241, 242, 243, 244, 291, 292, 6 2898598 293 de sortie, se trouvant dans des parties basse et/ou intermédiaire de la cuve. La cuve 2 est composée virtuellement en hauteur de trois parties : une partie basse correspondant environ au 5 tiers inférieur, une partie intermédiaire correspondant environ au tiers médian et une partie haute correspondant environ au tiers supérieur. De préférence, les ouvertures se trouvent dans la partie basse de la cuve, soit sur la paroi 211 latérale 10 soit sur la paroi 212 de fond. Tout préférentiellement, l'installation comprend au moins une ouverture d'entrée et au moins une ouverture de sortie se trouvant sur la paroi 211 latérale de la cuve. Ces ouvertures se trouvent tout particulièrement dans une 15 partie basse de la cuve. Par exemple, sur la figure 4, la cuve 2 inclut des ouvertures 241, 242, 243 de sortie des produits organiques. Ces ouvertures sont en communication avec l'évacuation 3. 20 Selon un mode de réalisation de l'invention non représenté à la figure 4, ces ouvertures peuvent être en communication avec des moyens de refoulement. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la cuve 2 inclut, sur sa paroi 212 de fond, au moins une 25 ouverture, soit d'entrée soit de sortie. Par exemple, sur la figure 4, la paroi 212 de fond comprend trois ouvertures 291, 292, 293. L'ouverture 291 de sortie est en communication avec l'évacuation 3 et avec des moyens de refoulement. Comme 30 représenté sur la figure 4, une pompe 282 se trouve à la sortie de l'ouverture 291. 7 2898598 Cette pompe permet en particulier de refouler les produits organiques sortant de la cuve 2 par l'ouverture 291 vers l'ouverture 292 de sortie utilisée alors comme entrée. 5 L'ouverture 293 de sortie n'est reliée ni à l'évacuation ni aux moyens de refoulement. Cependant, elle peut l'être à tout moment si nécessaire, en particulier dans le cas où une autre ouverture de sortie se trouve bouchée pendant le fonctionnement de 10 l'installation. Quelques ouvertures peuvent se trouver dans la partie intermédiaire, et donc sur la paroi 211 latérale, de la cuve 2. Par exemple, sur la figure 4, une ouverture 244 de sortie trouve dans le tiers médian de la cuve 15 2. Cette ouverture 244, comme l'ouverture 293 sur la paroi 212 de fond, n'est pas reliée aux moyens de refoulement. Cependant, elle peut l'être à tout moment si nécessaire, en particulier dans le cas où une autre 20 ouverture de sortie se trouve bouchée pendant le fonctionnement de l'installation. Les ouvertures 244, 293 non raccordées mais raccordables sont équipées avantageusement de vannes de sectionnement et de brides supplémentaires permettant 25 tout raccordement ultérieur en toute sécurité. Selon une version avantageuse de l'invention, la cuve 2 inclut au moins une ouverture dans la partie haute de la cuve, soit sur la paroi 211 latérale soit sur une paroi 213 supérieure de la cuve 2. Par exemple, une 30 ouverture 232 d'entrée se trouve dans la partie haute de la cuve, et plus particulièrement sur la paroi 213 supérieure. 8 2898598 Cette ouverture 232 ouvre, du côté intérieur de la cuve, sur le biogaz 26. On préfère qu'une telle ouverture soit une ouverture d'entrée de produits organiques. Une ouverture de sortie de produits organiques peut 5 se trouver, selon l'invention, dans la partie haute de la cuve 2, à condition d'être en-dessous de la surface de l'ensemble 25 de produits organiques. Le biogaz est évacué pendant le fonctionnement de l'installation par des moyens connus d'évacuation, non 10 représentés dans les figures. La pompe 282 permet une recirculation de l'ouverture 291 vers l'ouverture 231 et vers l'ouverture 232. Une recirculation peut également être prévue vers un mélangeur, par exemple, placé en amont de l'ouverture 231 15 d'entrée des produits organiques. L'invention permet d'envisager de multiples voies de recirculation, en incluant par exemple une ou plusieurs pompes. Par exemple, on peut prévoir à partir de l'installation représentée à la figure 4 une 20 recirculation de l'ouverture 291 vers une au moins des ouvertures 241, 242, 243, 244 se trouvant sur la paroi 211 latérale. Cri peut aussi envisager une installation incluant deux pompes, combinant les caractéristiques des installations représentées aux figures 3 et 4. 25 La figure 5 est une représentation schématique d'une installation selon l'invention en vue de dessus. Les éléments communs aux figures 3, 4 et 5 sont indiqués par les mêmes références numériques. Sur la figure 5, est représentée une installation 30 incluant une cuve 2 présentant une paroi 27 interne médiane verticale. Cette paroi 27 a pour fonction d'imposer un certain trajet aux produits organiques de l'ensemble 25 dans la cuve 2, les produits organiques devant contourner cette paroi 27. De préférence, la paroi 27 possède une extrémité en contact direct avec la paroi 211 latérale de la cuve. De manière avantageuse, elle occupe environ deux tiers d'une ligne médiane d'une cuve, par exemple environ deux tiers du diamètre de ].a cuve 2 cylindrique. Chaque ouverture 231 d'entrée et 241, 242 de sortie se trouvant sur la paroi 211 latérale de la cuve 2 se trouve en outre avantageusement de part et d'autre et à proximité de ta paroi 27. Plus précisément, les ouvertures 231, 241, 242 se trouvent à un angle a inférieur à 30 . L'angle a est l'angle formé au centre de la cuve 2 entre la paroi 27 et une ouverture se trouvant sur la paroi 21?_ latérale. De préférence, cet angle a est inférieur à 20 . Les ouvertures 291, 292 se trouvant sur la paroi de fond sont représentées. La paroi de fond inclut en outre des ouvertures 294, 295. Chaque ouverture 294, 295 est tout préférentiellement une ouverture de sortie, pouvant être utilisée selon l'invention comme entrée par l'intermédiaire de moyens de refoulement. De manière avantageuse, les ouvertures 291, 292, 294 se trouvent à proximité de la paroi 211 latérale. Plus précisément, chaque ouverture 291, 292, 294 se trouve à une distance maximale de 3 mètres de la paroi 211 latérale, de préférence de 2,5 mètres, et tout préférentiellement de 1,5 mètres. Sont représentées également sur la figure 5 des ouvertures 295, qui sont de préférence des ouvertures de sortie, pouvant être utilisées selon l'invention comme entrées par l'intermédiaire de moyens de refoulement. Ces ouvertures 295 se trouvent sur la paroi de fond et de part et d'autre et: à proximité de la paroi 27 interne médiane verticale. Plus précisément, chaque ouverture 295 se trouve à une distance maximale de 3 mètres de la paroi 27, de prér'erence de 2,5 mètres, et tout préférentiellement de 1,5 mètres. De préférence, on cherche à éviter les phénomènes de passage direct entre une zone d'aspiration et une zone de refoulement. Pour cela, on espace ces zones d'aspiration et de refoulement. Par exemple, pour une cuve selon l'invention comcrenant trois ouvertures sur sa paroi latérale, une première ouverture peut se trouver jusqu'à 50 centimètres du fond de la cuve, de préférence jusqu'à 30 centimètres, une deuxième ouverture peut se trouver à plus d'1 mètre du fond, de préférence à plus d'1,5 mètres du fond, et une troisième ouverture peut se trouver à plus d'1,5 mètres du fond, de préférence à plus de 2,5 mètres du fond. De manière avantageuse, les ouvertures sur la paroi latérale sont espacées d'au moins 1 mètre, tout préférentiellement d'au moins 2 mètres. Le respect de ces distances minimales est préférable pour éviter le bouchage par talutage naturel, en particulier lorsque les ouvertures sur la paroi latérale sont sensiblement alignées verticalement. Les ouvertures sur la paroi latérale peuvent être sensiblement alignées verticalement ou décalées les unes par rapport aux autres. Sur les figures 4 et 5, une seule évacuation générale 3 est prévue. Toutefois, plusieurs évacuations peuvent être incluses dans une installation selon l'invention. L'invention concerne toute forme de cuve, telle qu'une cuve cylindrique ou une cuve parallélépipédique, à fond plat ou à fond conique. On préfère une cuve cylindrique à fond plat, tout préférentiellement munie d'une paroi interne médiane verticale. Par exemple, la cuve est une cuve cylindrique et mesure entre 20 et 30 mètres de haut et entre 10 et 15 mètres de diamètre. Avantageusement, les ouvertures dans la cuve ont une taille comprise entre 100 et 700 mm. De préférence, les ouvertures d'entrée ont une taille comprise entre 100 et 400 mm et les ouvertures de sortie ont une taille comprise entre 300 et 500 mm. Comme représenté aux figures 4 et 5, l'installation selon l'inventi_n inclut avantageusement des conduits munis de vannes. Ces vannes peuvent être manuelles ou automatisées. Une vanne manuelle peut être doublée d'une vanne automatisée et vice versa. Le contrôle des vanne(s) et pompe(s) éventuelles de 20 l'installation est de préférence automatisé. L'installation selon l'invention permet de réaliser sélectivement une évacuation par au moins une ouverture sur la paroi latérale, une évacuation par au moins une ouverture sur la paroi de fond, et/ou une recirculation 25 par au moins une des différentes voies possibles. On évite ainsi toute accumulation ou extension de zones de décantation de matières lourdes en fond de digesteur. L'installation selon l'invention est utilisée principalement pour la méthanisation de déchets solides 30 et/ou liquides pouvant contenir des matières inertes indésirables, telles que par exemple du sable et des morceaux de verre. Les produits organiques selon l'invention sont principalement ces déchets issus des ordures ménagères et assimilés, de L'agriculture, du traitement des eaux, et/ou de l'industrie. En général, on introduit dans la cuve une boue à environ 30% de ratière sèche. Dans l'invention, on peut traiter des boues contenant entre 15% et 40% de matière sèche. L'installation selon l'invention permet de garantir l'absence de tout phénomène irrémédiable de bouchage de digesteur et de réduction du volume utile d'un digesteur, tant dans le cadre d'un aménagement d'installations existantes que dans celui de la conception de nouveaux digesteurs à construire. 13 | L'invention concerne une installation pour réaliser une dégradation biologique d'un ensemble de produits organiques, comprenant une cuve 2 délimitée au moins par une paroi 211 latérale et une paroi 212 de fond. La cuve 2 comprend au moins une ouverture d'entrée et au moins une ouverture de sortie.Selon l'invention, l'installation comprend des moyens, incluant par exemple une pompe 281, pour refouler sélectivement les produits organiques d'au moins une ouverture 231, 241, 242 d'entrée ou de sortie vers au moins une autre ouverture 231, 241, 242 d'entrée ou de sortie. | 1/Inst.allati_on pour réaliser une dégradation biologique d'un ensemble de produits organiques, comprenant une cuve (2) délimitée au moins par une paroi (211) latérale et une paroi (212) de fond, ladite cuve (2) comprenant au moins une ouverture (231) d'entrée et au moins une ouverture (241, 242) de sortie ; ladite installation étant caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour refouler sélectivement les produits organiques d'au moins une ouverture (231, 241, 242) d'entrée ou de sortie vers au moins une autre ouverture (231, 241, 242) d'entrée ou de sortie. 2/Installation selon la 1, dans 15 laquelle les moyens pour refouler les produits organiques comprennent au moins une pompe (281). 3/Installation selon la 1 ou 2, dans laquelle au moins une ouverture (231) d'entrée et au moins une ouverture (241, 242, 243, 244, 291, 292, 293, 20 294, 295) de sortie se trouvent dans des parties basse et/ou intermédiaire de la cuve (2), de préférence dans la partie basse de la cuve. 4/Installation selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle au moins une 25 ouverture (231) d'entrée et au moins une ouverture (241, 242, 243, 244) de sortie se trouvent sur la paroi latérale de la cuve et de préférence dans une partie basse de la cuve. 5/Installat=i.on selon la 4, dans 30 laquelle lesdites ouvertures sur la paroi latérale se trouvent de part et d'autre et à proximité d'une paroi 14 2898598 (27) interne médiane verticale, ladite paroi interne se trouvant dans la cuve. 6/Installat:ion selon l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle au moins une 5 ouverture ;291, 292, 293, 294, 295), de préférence une ouverture de sortie, se trouve sur la paroi de fond de la cuve. 7/Installation selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle au moins deux 10 ouvertures (291, 292, 294), de préférence des ouvertures de sortie, se trouvent sur la paroi de fond et à proximité de la paroi latérale. 8/Installation selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle au moins deux ouvertures (295), de préférence des ouvertures de sortie, se trouvent sur la paroi de fond et de part et d'autre et à proximité d'une paroi (27) interne médiane verticale, ladite paroi interne se trouvant dans la cuve (2). 9/Installation selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant au moins une ouverture (232), de préférence une ouverture d'entrée, dans une partie haute de la cuve. | C | C02 | C02F | C02F 11 | C02F 11/04 |
FR2891176 | A1 | CLE DYNAMOMETRIQUE. | 20,070,330 | La présente invention concerne un outil dynamométrique destiné au serrage d'organes de fixation, du type comprenant un corps extérieur allongé s'étendant suivant un axe longitudinal et dans lequel la tête de l'outil est mobile en rotation; un poussoir mobile axialement dans le corps extérieur et sollicité vers la tête par un ressort taré ; un organe de transmission d'effort interposé entre l'extrémité avant du poussoir et l'extrémité arrière de la tête, cet organe étant apte à solliciter la tête en équilibre mécanique sous l'action du poussoir et à rompre l'équilibre sous l'action d'un couple de vissage supérieure à un seuil prédéterminé ; des moyens de détection de la rupture io d'équilibre mécanique par détection du déplacement d'une pièce constitutive de l'outil; et des moyens de déclenchement d'envoi d'une information correspondant à la rupture d'équilibre mécanique, lesdits moyens de déclenchement étant en liaison avec lesdits moyens de détection, ledit déplacement commandant le déclenchement d'envoi d'une information par lesdits moyens de déclenchement. L'invention s'applique notamment aux clés à déclenchement, aux clés à cassure et aux tournevis dynamométriques. De manière connue, les opérations de serrage d'éléments de fixation dans le milieu industriel demandent de plus en plus de traçabilité. Pour les opérations de serrage, les constructeurs d'outils dynamométriques proposent des outils mécaniques, dont le principe est basé sur une rupture d'équilibre de la tête de l'outil fortement perceptible, permettant de détecter la rupture d'équilibre par un dispositif comportant un circuit électrique pourvu d'un moyen de commutation dont l'état est modifié par la rupture d'équilibre, et d'une unité de traitement, adaptée pour exploiter l'information relative à l'état dudit moyen de commutation. L'ensemble du dispositif de détection est généralement logé dans un boîtier fixé extérieurement au corps de l'outil (voir par exemple FR-A-2 842 449). Une telle construction ne donne pas entière satisfaction, du fait que le boîtier définit une protubérance en périphérie du corps de l'outil, potentiellement gênante pour 30 l'introduction de l'outil dans un organe mécanique sur lequel l'opérateur intervient. De plus, cette construction connue utilise un interrupteur intégré à l'intérieur de la clé. Ceci pose des problèmes de fiabilité de contact électrique dans la mesure où l'interrupteur se trouve, pour les outils à rupture d'équilibre mécanique, dans un environnement contenant une grande quantité de graisse conductrice de l'électricité. Un but principal est de remédier à ces inconvénients, et de fournir un outil 5 dynamométrique permettant d'accroître la fiabilité de détection de la rupture d'équilibre sans augmenter l'encombrement de l'outil. A cet effet, dans un outil dynamométrique mécanique du type précité, les moyens de détection de la rupture d'équilibre mécanique sont adaptés pour détecter un lo déplacement significatif du poussoir. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - lesdits moyens de détection sont entièrement contenus à l'intérieur du corps extérieur; lesdits moyens de détection coopèrent avec un embout, positionné entre le poussoir et le ressort taré, et conjugué d'une partie de la section du corps extérieur, lesdits moyens de détection étant disposés dans le reste de cette section; - un support desdits moyens de détection guide l'embout; - les moyens de détection comprennent des moyens sans contact; - les moyens de détection comprennent un capteur à effet Hall coopérant avec au moins un élément magnétique; - le capteur est solidaire du corps extérieur et l'élément magnétique comprend un barreau aimanté, solidaire dudit embout; - les moyens de détection se trouvent dans un premier état tant que le poussoir 25 est dans sa position de repos correspondant à l'équilibre mécanique de la tête et dans un second état lorsque le poussoir se déplace en reculant axialement. - les moyens de détection détectent un déplacement correspondant au changement du premier état vers le second état; - les moyens de détection détectent en outre un second déplacement correspondant au changement du second état vers le premier état, ce second déplacement commandant un second déclenchement d'envoi d'information par lesdits moyens de déclenchement; - l'outil est soit une clé à déclenchement, soit une clé à cassure, soit un tournevis. Un mode de réalisation particulier de l'invention va maintenant être décrit plus en détail en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une conforme à l'invention; la figure 2 est une vue en coupe transversale, suivant la ligne II-II, de la clé illustrée à la figure 1; io la figure 3A est une vue de dessus, avec arrachement partiel, de la clé illustrée à la figure 1 lorsque la clé est en position d'équilibre mécanique; la figure 3B est une vue de détail en coupe, suivant la ligne 1118-IIIB, de la clé illustrée à la figure 3A lorsque la clé est en position d'équilibre mécanique; la figure 4A est une vue analogue à la figure 3A montrant la clé en position de is rupture d'équilibre mécanique; la figure 4B est une vue analogue à la figure 4A montrant la clé en position de rupture d'équilibre mécanique; la figure 5 est un graphique d'une courbe de mesure correspondant au serrage en fonction du temps de la clé illustrée aux dessins. Sur les figures 1 à 4B, est représentée une clé dynamométrique conforme à l'invention, la clé présentant un axe longitudinal X-X, orienté horizontalement pour la commodité de la description. La clé 1 comporte essentiellement une tête d'entraînement 5 à l'avant de la clé, un ensemble poignée 7 de préhension de l'outil, situé à l'arrière de la clé, et un corps extérieur tubulaire 3 de forme générale cylindrique, définissant un corps creux extérieur en partie intermédiaire. Le corps tubulaire 3 est formé d'un fourreau extérieur 3A et d'un tube intérieur 3B, le fourreau 3A étant emmanché de façon ajustée sur le tube 3B et recouvrant le tube 3B dans la partie avant de ce dernier. Le fourreau 3A, le tube 3B et la tête 5 sont de préférence des pièces métalliques. La clé représentée est de type clé de production à déclenchement. Pour ce type d'outil, il n'est pas nécessaire de réajuster fréquemment le couple de déclenchement. Il est entendu que l'invention s'applique aussi bien à une clé dite de production, notamment à déclenchement ou à cassure, qu'à une clé dynamométrique réglable. La tête d'entraînement 5 est une pièce qui comporte un bloc avant 21 en saillie à l'avant du corps 3, une zone intermédiaire d'articulation 23, et un bras arrière 25 emmanché avec jeu dans le tube 3 et monté avec possibilité de pivotement sur le tube 3B autour d'un axe Z-Z matérialisé par un tourillon 27 et supposé vertical. Le tourillon 27 traverse diamétralement la zone d'articulation 23, le fourreau 3A et le tube 3B, en étant solidaire des deux derniers. Le bloc 21 présente, à partir de son extrémité avant, un attachement 29, dans lequel peut s'emboîter et se fixer un dispositif d'actionnement (non représenté). Ce dernier est typiquement une tête de cliquet réversible, munie d'un carré d'entraînement sur lequel s'adapte une douille de vissage. L'ensemble poignée 7 est monté de façon fixe sur le corps tubulaire 3 et comprend un manchon extérieur 101. is Le manchon présente en partie distale ou avant quatre lumières 101A qui, une fois l'assemblage de la clé effectué, sont disposées en regard de quatre diodes électroluminescentes (DEL) 78 uniformément réparties angulairement, dont la fonction sera décrite ultérieurement. On notera que sur les figures, le plan X-Z de coupe est supposé vertical et l'axe 20 X-X est supposé horizontal, pour la commodité de la description. Dans la configuration d'utilisation de la clé telle que représentée sur les figures 1 et 2, les éléments suivants sont disposés coaxialement à l'intérieur du tube 3B, en équilibre mécanique, d'arrière en avant, jusqu'à l'extrémité arrière du bras 25: un cylindre fileté extérieurement 35, pourvu d'une forme d'entraînement 37 tournée vers l'extrémité arrière du tube 3B, et dont le filetage extérieur coopère avec un filetage interne formé sur une section arrière du tube 3B. Le cylindre fileté 35 peut ainsi être vissé ou dévissé à l'intérieur du tube 3B de façon à être déplacé axialement, et ainsi forme un mécanisme de butée arrière réglable axialement et solidaire du tube 3B; un embout arrière 63 qui comprend une face proximale ou arrière sur laquelle s'appuie une bille 64, elle-même en contact avec la face d'extrémité avant du cylindre 35, et une face distale sur laquelle un téton de centrage 63A s'étend en saillie axiale; - un ressort hélicoïdal taré 61 présentant une raideur élevée, et dont l'extrémité arrière est centrée sur le téton 63A et s'appuie sur la face distale de l'embout arrière 63; un embout avant 65, en matériau amagnétique, en forme de secteur cylindrique s'étendant sur environ 135 , dont l'extrémité arrière présente un téton 65A destiné à centrer l'extrémité avant du ressort 61. L'embout avant 65 est délimité par un méplat 66 sur lequel fait saillie une partie formant guide 65B de forme lo, parallélépipédique s'étendant suivant l'axe longitudinal X-X de la clé. La partie guide 65B comprend deux faces latérales 65E parallèles entre elles et au plan X-Z. Un alésage borgne 65C s'étend suivant un axe diamétral vertical et débouche dans la face supérieure 65D de la partie guide 65B. L'embout avant 65 peut coulisser axialement en étant guidé dans le tube 3B; Is - un barreau aimanté 65F est disposé dans l'alésage 65C et affleure la face supérieure 65D de la partie formant guide 65B de l'embout 65; un poussoir 66, de forme générale cylindrique, présente une face arrière en appui sur l'embout avant 65. Le poussoir 66 peut coulisser axialement en étant guidé dans le tube 3B, sous l'effet de la sollicitation du ressort 61, transmise par l'embout avant 65; un dé cubique 67 s'applique, dans une position de repos correspondant à l'équilibre de la tête 5, sur les fonds de deux évidements conjugués, l'un formé dans la face arrière du bras 25 et l'autre dans la face avant du poussoir 66, ces faces étant verticales et en regard l'une de l'autre. L'ensemble formé du poussoir 66 et du dé 67 définit un moyen d'appui axial sur le bras 25. La position axiale du cylindre fileté 35 détermine la compression du ressort 61, et ainsi l'effort axial d'appui du poussoir 66 sur le bras 25, par l'intermédiaire du dé 67. Lorsqu'une force est appliquée sur la poignée 7 suivant la flèche F de la figure 4A, une fois le couple de consigne déterminé par la compression du ressort 61 atteint, le dé 67 s'incline et l'allongement de la dimension axiale du dé qui en résulte fait reculer le poussoir 66. Le bras 25, par pivotement autour du tourillon 27, vient alors au contact de la surface intérieure du tube 3B. Le contact relativement violent, dû à la rupture d'équilibre mécanique, provoque une sensation physique à l'opérateur et lui indique clairement que le couple de 5 consigne a été atteint. Comme représenté sur les figures 2, 3A, 3B, 4A et 4B, des moyens de détection 130 sans contact détectent le déplacement axial du poussoir 66 et/ou du ressort 61. Il s'agit, dans l'exemple représenté, d'un capteur à effet Hall 131, positionné dans un plan parallèle à l'axe X-X et perpendiculaire à l'axe Z-Z, et solidaire d'un support io capteur 132. Une nappe 133 relie le capteur à un circuit électrique 134 disposé à l'intérieur de la poignée 7. Le tube 3B comprend, en regard de l'élément dont au moins un déplacement doit être détecté, en l'occurrence l'embout 65, une lumière 3C dans laquelle vient se positionner par agrafage une pièce plastique 135 de forme complémentaire à celle de la lumière 3C et s'intégrant parfaitement dans la section du tube 3B. La pièce plastique 135 forme un cadre dans lequel vient se fixer, par exemple par collage, l'ensemble formé du support capteur 132 et du capteur 131. Le support capteur 132 présente une section tournée vers l'extérieur du tube 3B de forme complémentaire à celle du tube 3B, et une section tournée vers l'intérieur du tube 3B comprenant deux ailettes 132A dont les faces internes 132B respectives sont aptes à coulisser sur les faces 65E de la partie guide 65B de l'embout avant 65. Ainsi, en positionnant fixement le capteur à effet Hall 131 sur le tube 3B en regard de la face supérieure du barreau aimanté 65F implanté sur l'embout avant 65 dans la position de repos de l'outil, il devient possible de détecter sans contact le déplacement axial de l'embout avant 65 et, donc, le déplacement axial du poussoir 66 et/ou du ressort 61 occasionné par l'inclinaison du dé 67 lorsque le couple de consigne prédéterminé par la compression du ressort 61 est atteint. Un circuit électrique 134 interne à la clé comprend des moyens électroniques d'acquisition des changements d'état du capteur à effet Hall 131 permettant de détecter, par exemple, si la rupture d'équilibre mécanique a eu lieu ou non. Le circuit électrique 134 comprend aussi des moyens électroniques de déclenchement d'envoi d'une information correspondant, par exemple, à la détection de rupture d'équilibre. La figure 3B présente la position relative du barreau aimanté 65F par rapport au capteur à effet Hall 131 avant la rupture d'équilibre mécanique. L'aimant 65F est au moins en partie en regard du capteur 131. Le capteur 131 est alors dans un premier état. La figure 4B présente la position relative du barreau aimanté 65F par rapport au capteur 131 après la rupture d'équilibre mécanique. L'embout avant 65 s'est déplacé 5 axialement en arrière suivant un premier sens indiqué par la flèche F'. L'aimant 65F n'est plus en regard du capteur 131. Le capteur 131 est alors dans un second état. Ce changement d'état du capteur à effet Hall 131 de son premier état à son second état permet de détecter de façon fiable un premier déplacement significatif du io poussoir 66, correspondant à la rupture d 'équilibre mécanique de la tête 5 de l'outil dynamométrique 1. Le premier déplacement commande un premier déclenchement d'envoi d'information par les moyens de déclenchement d'envoi. De même, le réarmement de la clé, c'est-à-dire le retour en position d'équilibre de la tête 5, peut être détecté par un second déplacement de même direction que le is premier déplacement, mais de sens inverse, c'està-dire vers l'avant. En effet, le réarmement de la clé engendre un changement d'état du capteur qui passe du second état au premier état. Ce second déplacement commande un second déclenchement d'envoi d'information par les moyens de déclenchement d'envoi. Des moyens de détection de déplacement connus avec ou sans contact, d'un autre type, peuvent être utilisés en restant dans le cadre de la présente invention. Des informations issues de l'équipement électronique de la clé décrit précédemment peuvent être affichées par l'intermédiaire d'un dispositif d'affichage. L'information relative à la rupture d'équilibre mécanique est, dans l'exemple représenté, transmise à l'opérateur par éclairement de diodes électroluminescentes 78 situées dans l'ensemble poignée 7. Le fonctionnement d'une séquence de serrage va maintenant être décrite. Le graphe de la figure 5 permet de visualiser les phases de changement d'état du capteur à effet Hall, dans le cas d'une clé à déclenchement. La figure 5 représente une courbe de mesure du couple Ci de serrage dans le temps t, caractéristique d'une clé à rupture d'équilibre mécanique à déclenchement. A partir d'un premier seuil CSO, la courbe présente trois pics 301, 303 et 307 successifs, séparés par deux formes en vallée 305 et 309 voisines des pics 301 et 307. Lorsque le couple de consigne prédéterminé par la compression du ressort 61 est atteint, la clé subit une rupture d'équilibre mécanique définissant le déclenchement A. Le pic 301 correspond au couple appliqué juste avant la rupture d'équilibre. La forme en vallée 305 correspond à la rupture d'équilibre mécanique. Une fois l'équilibre mécanique rompu, l'opérateur ne relâche pas instantanément l'effort exercé sur la clé. Un sur-couple, c'est à dire un couple supplémentaire au couple de consigne prédéterminé, est ainsi appliqué à l'élément de fixation après le déclenchement de la clé. Le pic 303 correspond au sur-couple appliqué après la rupture d'équilibre, c'est à dire le couple maximal appliqué à l'élément de fixation une fois l'équilibre rompu. io L'opérateur ayant identifié la rupture d'équilibre mécanique de la clé, celui-ci relâche l'effort exercé sur la clé. Les éléments mécaniques de la clé tendent à retourner vers leur position de repos correspondant à l'équilibre mécanique de la tête. Le couple atteint un seuil en forme de vallée 309 juste avant le réarmement B de la clé dans sa position de repos correspondant à l'équilibre mécanique. Le réarmement de la clé crée is un choc représenté par le pic 307. Ensuite, le couple diminue rapidement jusqu'à un second seuil CS1. La détection de rupture d'équilibre mécanique est ainsi réalisée par analyse du changement d'état du capteur à effet Hall 131 au moment du déclenchement et au moment du réarmement. La détection de la rupture d'équilibre mécanique est primordiale pour comptabiliser, par exemple, le nombre de cycles effectués par un opérateur de production et ainsi améliorer la traçabilité. Elle permet également de mesurer de façon fiable le couple maximal appliqué réellement à chaque organe de fixation. Grâce à la détection de mouvement réalisée suivant l'invention, la rupture d'équilibre est détectée de façon fiable dans tous les cas, même si une chaîne mécanique relativement élastique constituée d'accessoires de la clé et/ou de rallonges rend peu perceptibles les chocs de rupture d'équilibre et les pics 301 et 307. L'invention s'applique, de façon particulièrement adaptée, à une clé dynamométrique à déclenchement, comme décrit précédemment, mais elle pourrait convenir également à d'autres outils dynamométriques, par exemple une clé à cassure ou un tournevis dynamométrique. Comme il est bien connu, une clé à cassure est une clé dont le corps extérieur se décale angulairement, par rapport à la tête, d'un angle relativement important et visible, lorsqu'un couple appliqué prédéterminé est atteint. L'invention qui vient d'être décrite permet d'améliorer la traçabilité des serrages en fiabilisant la détection des ruptures d'équilibre mécanique, sans encombrement supplémentaire, pour un outil dynamométrique. -Io- | Cet outil dynamométrique (1) comprend un corps (3) extérieur allongé (X-X) dans lequel la tête (5) de l'outil est mobile en rotation ; un poussoir (66) mobile axialement dans le corps (3) extérieur et sollicité vers la tête (5) par un ressort (61); un organe (67) de transmission d'effort interposé entre le poussoir (66) et la tête (5), cet organe (67) étant apte à solliciter la tête (5) en équilibre mécanique et à rompre l'équilibre ; des moyens de détection (130) de la rupture d'équilibre mécanique par détection du déplacement d'une pièce de l'outil ; le déplacement commandant le déclenchement d'envoi d'une information par des moyens de déclenchement en liaison avec les moyens de détection. Les moyens de détection (130) de la rupture d'équilibre mécanique détectent un déplacement significatif du poussoir (66). | 1. Outil dynamométrique (1) destiné au serrage d'organes de fixation, du type comprenant un corps (3) extérieur allongé s'étendant suivant un axe longitudinal (X-X) et dans lequel la tête (5) de l'outil est mobile en rotation; un poussoir (66) mobile axialement dans le corps (3) extérieur et sollicité vers la tête (5) par un ressort (61) taré; un organe (67) de transmission d'effort interposé entre l'extrémité avant du poussoir (66) et l'extrémité arrière de la tête (5), cet organe (67) étant apte à solliciter la tête (5) en équilibre mécanique sous l'action du poussoir (66) et à rompre l'équilibre sous l'action d'un couple de vissage supérieur à un seuil prédéterminé ; des moyens de o détection (130) de la rupture d'équilibre mécanique par détection du déplacement d'une pièce constitutive de l'outil; et des moyens de déclenchement d'envoi d'une information correspondant à la rupture d'équilibre mécanique, lesdits moyens de déclenchement étant en liaison avec lesdits moyens de détection, ledit déplacement commandant le déclenchement d'envoi d'une information par lesdits moyens de déclenchement, ]s caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (130) de la rupture d'équilibre mécanique sont adaptés pour détecter un déplacement significatif du poussoir (66). 2. Outil selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (130) sont entièrement contenus à l'intérieur du corps extérieur (3). 3. Outil selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (130) coopèrent avec un embout (65), positionné entre le poussoir (66) et le ressort (61) taré, et conjugué d'une partie de la section du corps extérieur (3), lesdits moyens de détection étant disposés dans le reste de cette section. 4. Outil selon la 3, caractérisé en ce qu'un support (132) desdits moyens de détection (130) guide l'embout (65). 5. Outil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détection (130) comprennent des moyens sans contact. 6. Outil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détection (130) comprennent un capteur (131) à effet Hall coopérant avec au moins un élément magnétique (65F). 7. Outil selon la 6, caractérisé en ce que le capteur (131) est solidaire du corps extérieur (3) et en ce que l'élément magnétique comprend un barreau aimanté (65F), solidaire dudit embout (65). -1 1- 8. Outil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de détection (130) se trouvent dans un premier état tant que le poussoir (66) est dans sa position de repos correspondant à l'équilibre mécanique de la tête (5) et dans un second état lorsque le poussoir (66) se déplace en reculant axialement. 9. Outil selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de détection (130) détectent un déplacement correspondant au changement du premier état vers le second état. 10. Outil selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de détection (130) détectent en outre un second déplacement correspondant au changement du lo second état vers le premier état, ce second déplacement commandant un second déclenchement d'envoi d'information par lesdits moyens de déclenchement. 11. Outil dynamométrique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'outil (10) est soit une clé à déclenchement, soit une clé à cassure, soit un tournevis. | B | B25 | B25B | B25B 23 | B25B 23/143 |
FR2897389 | A1 | DISPOSITIF DE MOTORISATION VOLETS ROULANT | 20,070,817 | Actuellement la motorisation d'un volet roulant mécanique oblige le démontage du caisson et du tablier, changement de l'axe par un axe motorisé. Le dispositif de l'invention permet de motoriser le volet roulant sans démontage ni branchement. Ce dispositif se fixe à la place de la manivelle sur le dormant par quatre vis permettant le réglage en profondeur. II est compose d'un moteur, d'une batterie de 24v et d'une télécommande. Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente la position du dispositif sur la fenêtre La figure 2 représente, en coupe, le dispositif de l'invention. En référence à ses dessins, le dispositif comporte : a) un moteur avec réducteur(1) de vitesse adaptable sur tous diamètre de manivelle(2) pour entraîner l'axe du tablier. b) une batterie(3) clipsée sur le boîtier moteur, rechargeable par un chargeur fourni, donnant une autonomie de 2 mois minimum. c) une télécommande(5) pour activer la fermeture et l'ouverture du volet. d) la fixation du dispositif se fait par 4 vis à travers quatre vérins (4) permettant l'adaptation à toutes les dimensions. Le tout fixé sur le dormant de la fenêtre. Ce dispositif est particulièrement réservé pour motoriser des volets roulants existants et fonctionnant à manivelle. Ce dispositif permet de s'adapter aux fermetures par sangle. A partir du même boîtier, un engrnage pignon (6) et couronne dentée (7) entraine la poulie (8) fixé sur un axe qui actionne la sangle | Ce dispositif comporte un motoréducteur de vitesse(1) fixé sur le dormant par quatre verrins(4) une batterie 24 v(3) clipsée sur le boitier moteur, un chargeur, le tout fonctionnant avec une télécommande(5)Le disposif selon l'invention est particuliérement destiné a motorisé les volets roulants existants,l'installation du dispositif ne recquière pas l'expérience d'un professionnel | 1 Système de motorisation de volets roulants permettant l'ouverture et la fermeture d'un volet adapté particulièrement aux dispositif a sangle (non motorisé jusqu'a ce jour) caractérisé par un boîtier moteur, une batterie, et une télécommande. Dispositif selon la n 1 caractérisé par 4 vérins et 4 vis de fixation permettant l'adaptation a toutes les dimensions ('installation sans démontage .) S Dispositif selon les précédentes caractérisé par une alimentation par batterie clipsée sur le boitier moteur A partir du meme boitier, un engrenage pignon(6) et couronne dentée (7) entraine la po lie (8) fixé sur un axe qui actionne la sangle | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/68 |
FR2893504 | A1 | PROCEDE D'OBTENTION D'UN PRINCIPE ACTIF EXHAUSTEUR DE LA RESISTANCE MECANIQUE CUTANEE, PRINCIPE ACTIF ET COMPOSITIONS | 20,070,525 | La présente invention se rapporte à un procédé d'obtention d'un principe actif issu de fibres et/ou de graines et/ou de sons de céréales et/ou de légumineuses, pour augmenter la résistance mécanique de la peau et lutter notamment contre l'apparition des signes du vieillissement cutané. L'invention concerne également le principe actif susceptible d'être obtenu par ce procédé et les compositions cosmétiques associées. Dans nos sociétés, on accorde une grande importance au vieillissement cutané, en particulier aux aspects esthétiques et psychosociaux qui en découlent. Le vieillissement cutané résulte de diverses altérations du derme provoquées par des facteurs à la fois génétiques et environnementaux. Il se manifeste notamment par la perte de la résistance mécanique et des propriétés liftantes du derme. La peau a alors tendance à s'étendre sous l'influence de son propre poids, provoquant ainsi des déformations de surface, la formation de rides et de plis disgracieux notamment au niveau des paupières et de la partie basse du massif facial. Pour paraître plus jeunes et raffermir leur peau, beaucoup de gens souhaitent atténuer ces modifications physiques inesthétiques directement visibles. C'est ce que propose le principe actif selon la présente invention en stimulant les équipements naturels cutanés impliqués dans la résistance mécanique de la peau et en renormalisant ses propriétés liftantes naturelles. Le derme est un tissu conjonctif de soutien essentiellement constitué de fibroblastes et d'un réseau microfibrillaire de collagène, d'élastine et de protéoglycanes formant la matrice extracellulaire. La matrice extracellulaire est le substrat d'adhésion des fibroblastes et le support mécanique du tissu. En cas de pression à la surface de la peau, les fibroblastes détectent les contraintes mécaniques transmises par des mécanorécepteurs, responsables de la jonction entre les fibroblastes et la matrice extracellulaire, et répondent notamment en stimulant la synthèse de collagène et en inhibant la production des métalloprotéinases. Les mécanorécepteurs sont constitués d'intégrines, protéines de la membrane cellulaire dont la partie intracellulaire est associée à un complexe d'adhésion focale composé d'un ensemble de protéines de structure et de signalisation telle que la vinculine. Au niveau de ce complexe, sont attachées des fibres de stress dont l'alpha-smooth muscle actine (a-SMA), éléments rétractiles du cytosquelette du fibroblaste. Ces fibres, produites par les fibroblastes pour élever leurs propriétés rétractiles, assurent la maturation des mécanorécepteurs et permettent une transmission du signal mécanique plus efficace. L'activité synergique des mécanorécepteurs et des fibres d'a-SMA assure 20 l'équilibre perpétuel entre l'état de contraction et de relaxation cutanée et régule ainsi les propriétés liftantes naturelles de la peau. Lors du vieillissement cutané, cet équilibre est perturbé conduisant à la perte des propriétés mécaniques du derme. Les fibroblastes provenant de peaux âgées ou photoexposées montrent en 25 particulier une diminution des intégrines a2131 et de la vinculine, et donc une diminution de la formation des mécanorécepteurs, qui conduit à la perte du contact entre les fibroblastes et la matrice extracellulaire. De fait, la présente invention a pour objectif de favoriser la formation des mécanorécepteurs en stimulant la synthèse des intégrines et de la vinculine, protéine marqueur des adhésions focales, et ainsi restaurer les capacités d'adhésion des fibroblastes. En outre, les fibroblastes issus de peaux âgées sont aussi caractérisés par des fibres de stress courtes et désorganisées contrairement aux fibroblastes de peaux jeunes. Cette désorganisation du cytosquelette entraîne une réduction des forces rétractiles et par conséquent une résistance mécanique cutanée amoindrie. C'est pourquoi la présente invention se propose également d'accroître la résistance mécanique de la peau en stimulant la synthèse des fibres d'a-SMA responsables de la génération des forces rétractiles des fibroblastes. Le principe actif selon la présente invention restaure donc la résistance de la peau et ses propriétés liftantes naturelles à la fois - en favorisant la formation des mécanorécepteurs par stimulation de la synthèse de l'intégrine a2131 et de la vinculine, et - en augmentant la résistance mécanique de la peau par stimulation de la synthèse d' a-SMA. Ainsi, en dopant les équipements naturels cutanés impliqués dans la résistance mécanique de la peau et en renormalisant ses propriétés liftantes naturelles, le principe actif selon l'invention raffermit le tissu cellulaire. Avantageusement, il permet de renforcer la résistance mécanique de la peau en augmentant la tonicité et la tension de la peau, et d'atténuer les rides et ridules notamment au niveau de la patte d'oie et du sillon nasogénien. La présente invention est maintenant décrite en détail pour permettre de mieux appréhender les résultats obtenus regroupés en tableaux. I/ PROCEDE D'OBTENTION DU PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION : Le procédé selon la présente invention comprend la succession des étapes suivantes : - solubilisation de fibres et/ou de graines et/ou de son de céréales et/ou de légumineuses dans l'eau, - hydrolyse(s) enzymatique(s) simultanées ou successives, - séparation des phases soluble et insoluble par filtration, centrifugation, décantation, - traitement de la fraction active, et -filtration stérilisante. II/ EXEMPLE 1 : PRINCIPE ACTIF OBTENU SELON L'INVENTION A PARTIR DE GRAINES ET/OU DE SON D'UNE CEREALE, LE SEIGLE II.1/Procédé d'obtention du principe actif Le procédé comprend la succession des étapes suivantes : -solubilisation de graines et/ou de son de seigle dans l'eau, -hydrolyse(s) enzymatique(s) simultanées ou successives, - séparation des phases soluble et insoluble par filtration, centrifugation, décantation, -traitement thermique, - purification de la fraction active par filtration, et - filtration stérilisante. II.2/Caractérisation du principe actif II.2-1/ Matières sèches On mesure le taux de matières sèches par passage à l'étuve à 105 C d'un échantillon de poids initial donné jusqu'à obtention d'un poids constant. Le taux de matières sèches est compris entre 17 et 210 g/I, plus particulièrement entre 50 et 70 g/I. II.2-2/ Mesure du pH Le pH mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante conduit à des valeurs comprises entre 6 et 9, plus particulièrement entre 7 et 8. II.2-3/ Détermination de la teneur en sucres totaux On utilise la méthode de DUBOIS (DUBOIS M. & al [1956], Analytical chemistry, 28, n 3 p 350-356). En présence d'acide sulfurique concentré et de phénol, les sucres réducteurs donnent un composé jaune-orangé. A partir d'une gamme étalon, on peut déterminer le taux de sucres totaux d'un échantillon. Le taux de sucres totaux du principe actif selon la présente invention est de 14 à 195 g/I, préférentiellement de 45 à 65 g/I. II.2-4/ Caractérisation des carbohydrates a. Dosage de sucres simples Le taux de sucres simples est réparti en 96,4% de glucose, en 2, 6% de xylose et en 1,0% d'arabinose. b. Degré de polymérisation Le tableau ci-dessous montre que la fraction glucidique du principe actif selon la présente invention comprend du glucose, du xylose et de l'arabinose essentiellement sous forme de disaccharides, pentasaccharides et d'oligosaccharides. Degré de Taux de polymérisation carbohydrates Monosaccharides 1 4,8% Disaccharides 2 25,0% Oligosaccharides 3 8,5% Oligosaccharides 4 3, 9% Oligosaccharides 5 19,1% Oligosaccharides 6 7,0% Oligosaccharides et polysaccharides 7 27,6% II.2-5/ Caractérisation des composés phénoliques La caractérisation et la quantification des composés phénoliques du principe actif obtenu selon l'exemple 1 sont réalisées par HPLC, (High Performance Liquid Chromatography). Le chromatogramme du principe actif obtenu selon l'exemple 1 montre la présence de composés hydroxybenzoïques et de composés hydroxycinnamiques, les proportions étant sensiblement de l'ordre des valeurs données dans le tableau suivant Composés phénoliques Concentration identifiés Hydroxybenzoïques 16,1 % Hydroxycinnamiques 83, 9% dont 71,4% d'acide férulique et 10,1% d'acide p-coumarique II.2-6/ Identification de la fraction active Dans le but d'identifier la ou les fractions actives, on fractionne les sucres du principe actif obtenu selon l'exemple 1 par chromatographie gel filtration. L'efficacité de la fraction obtenue est évaluée par l'expression des ARNm de la vinculine par PCR (Polymerase Chain Reaction ou Amplification en chaîne par Polymérase) quantitative. L'analyse des résultats montre que l'efficacité du principe actif obtenu selon l'exemple 1 réside dans une fraction oligosaccharidique riche en arabinoxylane et en glucose. II.3/Evaluation de l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 1 II.3-1/Evaluation de l'effet sur la synthèse des protéines du mécanorécepteur Cette étude a pour objectif d'évaluer l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 1 sur l'expression de protéines du mécanorécepteur, à savoir - les intégrines de type a2131, et - la vinculine, marqueur des adhésions focales. L'étude est réalisée par PCR quantitative sur des fibroblastes humains normaux, comparé à un modèle de fibroblastes humains vieillis. A J1, les fibroblastes humains normaux et vieillis sont ensemencés et incubés à 37 C. A J3, les cellules sont traitées. Elles sont cultivées en présence du principe actif obtenu selon l'exemple 1 dosé à 0,25% ou de TGF-131 à 1ng/ml, molécule de référence. A J4, les cellules sont récupérées et les ARN totaux sont extraits. Les ARN sont reverses-transcripts et les ADN complémentaires obtenus sont analysés par la technique de PCR quantitative. a. Effet sur la synthèse des intégrines a2131 sur fibroblastes humains normaux et fibroblastes humains vieillis Les résultats obtenus concernant l'expression des ARN messagers (ARNm) des intégrines a2131 sont exprimés en pourcentage dans le 5 tableau suivant : Taux d'ARNm des intégrines a213l (%) Fibroblastes humains Fibroblastes humains normaux vieillis Témoin (non traité) 100 84 TGF-131 à ing/ml 161 150 Principe actif selon l'exemple 1 120 109 de l'invention à 0,25% On constate que l'expression des ARNm des intégrines a2131 par les fibroblastes vieillis est réduite de 16% par rapport aux fibroblastes humains normaux. 10 Les résultats de l'étude montrent que le principe actif selon l'exemple 1 dosé à 0,25% augmente de 20% l'expression des ARNm des intégrines a2131 par les fibroblastes normaux et restaure l'expression des ARNm des intégrines a2131 par les fibroblastes vieillis. 15 b. Effet sur la synthèse de la vinculine sur fibroblastes humains normaux et fibroblastes humains vieillis Les résultats obtenus concernant l'expression des ARNm de la vinculine sont exprimés en pourcentage dans le tableau suivant : Taux d'ARNm de la vinculine (%) Fibroblastes humains Fibroblastes humains normaux vieillis Témoin (non traité) 100 81 Principe actif selon l'exemple 1 128 103 de l'invention à 0,25% On constate que l'expression des ARNm de la vinculine par les fibroblastes vieillis est réduite de 19% par rapport aux fibroblastes humains normaux. Le principe actif selon l'exemple 1 dosé à 0,25% augmente de 28% l'expression des ARNm de la vinculine par les fibroblastes normaux et restaure l'expression des ARNm de la vinculine par les fibroblastes vieillis. Le principe actif selon l'exemple 1 favorise donc la formation des mécanorécepteurs en stimulant la synthèse de l'intégrine a2131 et de la vinculine, et participe ainsi à l'augmentation de la résistance de la peau et de ses propriétés liftantes naturelles. II.3-2/Evaluation de l'effet sur l'expression de l'alpha smooth muscle actine L'objectif de l'étude est d'évaluer l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 1 sur l'expression de l'alpha-smooth muscle actine (a-SMA), fibre de stress impliquée dans les propriétés rétractiles des fibroblastes. Cette étude est réalisée sur des fibroblastes humains normaux comparés à un modèle de fibroblastes humains vieillis. a. Etude sur fibroblastes humains normaux et fibroblastes humains vieillis par spectrofluorimétrie Le protocole opératoire est le suivant A J1, les fibroblastes humains normaux et vieillis sont ensemencés et incubés à 37 C. A J3, les cellules sont traitées. Elles sont cultivées en présence du principe actif selon l'exemple 1 à 0,25% ou 0,50% ou de TGF-131 à 1ng/ml. A J5, les cellules sont traitées comme à J3. A J8, on réalise l'immunomarquage notamment avec un anticorps primaire anti-a-SMA. La fluorescence est quantifiée à l'aide d'un fluorimètre. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage d'a-SMA exprimés, sont présentés dans le tableau suivant : Taux d' a-SMA (%) Fibroblastes humains Fibroblastes humains normaux vieillis Témoin (non traité) 100 40 TGF-R1 à ing/ml 194 140 Principe actif selon l'exemple 1 134 65 à 0,25% Principe actif selon l'exemple 1 162 72 à 0,50% Ces résultats montrent que le principe actif obtenu selon l'exemple 1 testé à 0,50% sur fibroblastes normaux augmente le taux des a-SMA de 62% par rapport au témoin, et stimule le taux des a-SMA sur fibroblastes vieillis. b. Etude sur fibroblastes humains normaux et fibroblastes humains vieillis par immunocytologie Le protocole opératoire est le suivant A J1, les fibroblastes humains sont ensemencés dans un milieu de culture complet. A J3, les cellules sont traitées. Les fibroblastes humains normaux et vieillis sont traités avec le principe actif selon l'exemple 1 à 0,10% ou avec le TGF-131 à 0,50 ng/ml dans du milieu de culture complet. A J5, les cellules sont traitées comme à J3. A J8, on réalise le marquage immunocytologique des a-SMA, puis on réalise un immunomarquage à l'aide notamment d'un anticorps primaire anti-a-SMA. Les résultats sont visualisés sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. Ces résultats immunohistochimiques étant qualitatifs, 4 niveaux d'expression des a-SMA ont été définis : - très faible détection d'immunoréactivité + - faible détection d'immunoréactivité ++ - moyenne détection d'immunoréactivité +++ - forte détection d'immunoréactivité ++++ Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau qui suit : Expression des a-SMA Fibroblastes humains Fibroblastes humains normaux vieillis Témoin (non traité) +++ + Principe actif selon l'exemple 1 à 0,10% ++++ ++ On constate que le principe actif obtenu selon l'exemple 1 dosé à 0,10% augmente l'expression des a-SMA sur fibroblastes. Le principe actif obtenu selon l'exemple 1 augmente donc la résistance mécanique de la peau en stimulant la synthèse d' a-SMA. II.3-3/Evaluation de l'effet sur l'expression de collagène I Cette étude a pour objectif d'évaluer l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 1 sur la synthèse de collagène I sur des fibroblastes. L'étude est réalisée par PCR quantitative sur des fibroblastes humains normaux comparés à un modèle de fibroblastes humains vieillis. A J1, les fibroblastes humains normaux et vieillis sont ensemencés à 37 C. A J3, les cellules sont traitées. Elles sont cultivées en présence du principe actif obtenu selon l'exemple 1 dosé à 0,10% ou 0,25%. A J4, les cellules sont récupérées et les ARN totaux sont extraits 15 Les ARN sont reverses-transcripts et les ADN complémentaires obtenus sont analysés par la technique de PCR quantitative. Les résultats obtenus concernant l'expression des ARN messagers (ARNm) de collagène I sont exprimés en pourcentage dans le tableau suivant Taux d' ARNm de collagène I (%) Fibroblastes humains Fibroblastes humains normaux vieillis Témoin (non traité) 100 64 Principe actif selon l'exemple 1 - 106 à 0,10% Principe actif selon l'exemple 1 -129 à 0,25% 20 On constate que l'expression des ARNm de collagène I par les fibroblastes vieillis est réduite de 36% par rapport aux fibroblastes humains normaux. Les résultats de l'étude montrent que le principe actif selon l'exemple 1 dosé à 0,25% augmente de 29% l'expression des ARNm de collagène I par les fibroblastes vieillis. II.3-4/Evaluation de l'effet sur les propriétés biomécaniques de la peau Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité du principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion contre placebo sur les propriétés biomécaniques de la peau. L'étude est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin d'âge compris entre 39 et 70 ans. Les mesures sont réalisées au niveau du visage à l'aide d'un cutomètre. Le cutomètre est un appareil de mesure qui aspire la peau et permet de calculer divers paramètres caractéristiques des propriétés mécaniques cutanées: - La tonicité de la peau est appréciée par le paramètre X qui correspond à la tonicité ou rétractation élastique ; si X diminue, la tonicité augmente. - L'effet tenseur est apprécié par les paramètres Uf et Ue ; si Uf diminue, la peau est moins extensible donc plus tendue et si Ue diminue la peau est moins souple donc plus tendue également. L'étude est réalisée selon le protocole opératoire qui suit. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau du visage de chaque volontaire, une destinée au placebo, l'autre à l'émulsion contenant le principe actif obtenu, et on mesure les propriétés biomécaniques de la peau sur ces deux zones. Entre JO et J27, l'actif et le placebo sont appliqués biquotidiennement. A J28, on mesure les propriétés mécaniques de la peau sur les mêmes zones qu'à JO. Entre J28 et J55, l'actif et le placebo sont appliqués biquotidiennement. A J56, on mesure les propriétés mécaniques de la peau sur les zones 5 étudiées. a. Tonicité de la peau Les résultats obtenus pour le paramètre -X sont les suivants : 10 Ces résultats montrent qu'après 56 jours d'applications biquotidiennes et en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 1 15 augmente le paramètre -X caractéristique de la tonicité de la peau de 19%. b. Tension de la peau Les résultats pour le paramètre -Uf sont exprimés dans le tableau qui 20 suit . Placebo Principe actif selon l'exemple 1 JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne des volontaires 0,638 0,793 0,618 0,754 0,810 0,594 Variation (Principe actif /placebo en %) +11 +19 Concernant le paramètre -Ue, les résultats sont les suivants : On constate que le principe actif obtenu selon l'exemple 1 testé à 4% en émulsion augmente les paramètres -Uf de 16% et -Ue de 19%, paramètres représentatifs de la tension de la peau. Le principe actif obtenu selon l'exemple 1 améliore donc les propriétés 10 biomécaniques de la peau : il augmente la tonicité et la tension cutanée. II.3-5/Etude des propriétés anti-rides Cette étude a pour objectif de quantifier l'efficacité anti-rides du principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion contre 15 placebo. Elle est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin d'âge compris entre 39 et 70 ans. L'efficacité anti-rides est mesurée par l'intermédiaire d'empreintes siliconées réalisées au niveau des pattes d'oie ou du sillon naso-génien des Placebo Principe actif selon l'exemple 1 JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne des volontaires ,010 169 0,936 150 1,208 0,914 Variation (Principe actif/placebo en %) +9 +16 Placebo Principe actif selon l'exemple 1 JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne des volontaires 0,779 0,930 0,725 0,926 0,968 0, 709 Variation (Principe actif/placebo en %) +10 +19 volontaires. L'analyse de ces empreintes à l'aide d'un prof ilomètre muni d'un analyseur d'images permet d'obtenir trois paramètres : le nombre de rides, la surface totale ridée et la longueur totale des rides. a. Au niveau des pattes d'oie L'étude est réalisée selon le protocole ci-dessous. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau des pattes d'oie, une destinée à être traitée par le placebo, l'autre par le principe actif, et on prend les empreintes sur ces deux zones. Entre JO et J27, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J28, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Entre J28 et J55, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J56, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Les résultats obtenus pour le principe actif par rapport à ceux obtenus pour le placebo sont exprimés en pourcentage dans le tableau qui suit : Variation/Placebo (%) à J28 à J56 Nombre de rides +1 -14 Surface totale ridée -1 -16 Longueur totale +1 -16 On constate qu'après 56 jours d'applications biquotidiennes en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion diminue à la fois le nombre de rides, la surface totale ridée et la longueur totale des rides. b. Au niveau du sillon naso-génien L'étude est réalisée selon le protocole opératoire qui suit. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau du sillon naso-génien, une destinée à être traitée par le placebo, l'autre par le principe actif, et on prend les empreintes sur ces deux zones. Entre JO et J27, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J28, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Entre J28 et J55, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J56, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Les résultats obtenus pour le principe actif en comparaison de ceux obtenus pour le placebo sont exprimés en pourcentage dans le tableau suivant Variation/Placebo (%) à J28 à J56 Nombre de rides -17 -23 Surface totale ridée -9 -26 Longueur totale -13 -27 On constate qu'après 56 jours d'applications biquotidiennes en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion diminue le nombre de rides de 23% la surface totale ridée de 26% et la longueur totale des rides de 27%. Le principe actif obtenu selon l'exemple 1 a donc des propriétés liftantes et un effet anti-rides. II.3-6/Etude des propriétés lissantes Cette étude a pour objectif de quantifier l'efficacité lissante du principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion contre placebo. L'étude est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin d'âge compris entre 39 et 70 ans. L'efficacité lissante est mesurée par l'intermédiaire d'empreintes siliconées réalisées au niveau des pattes d'oie des volontaires. L'analyse de ces empreintes à l'aide d'un prof ilomètre muni d'un analyseur d'images permet d'obtenir deux paramètres : un indice Ra de rugosité moyenne, et un indice Rz de rugosité maximale. L'étude est réalisée selon le protocole ci-dessous. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau des pattes d'oie, une destinée à être traitée par le placebo, l'autre par le principe actif, et on prend les empreintes sur ces deux zones. Entre JO et J27, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J28, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Entre J28 et J55, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J56, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Les résultats obtenus pour le principe actif par rapport à ceux obtenus pour le placebo sont exprimés en pourcentage dans le tableau qui suit : Variation/Placebo (%)à J56 à J28 à J56 Indice de rugosité moyenne (Ra) -4,8 -7,8 Indice de rugosité maximale (Rz) -4,0 -5,0 On constate qu'après 56 jours d'applications biquotidiennes en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 1 formulé à 4% en émulsion diminue les indices de rugosité moyenne et maximale. Le principe actif obtenu selon l'exemple 1 présente donc un effet lissant. III/ EXEMPLE 2 : PRINCIPE ACTIF OBTENU SELON L'INVENTION A PARTIR DE FIBRES D'UNE LEGUMINEUSE, LE SOJA III.1/Procédé d'obtention du principe actif Le procédé comprend la succession des étapes suivantes : -solubilisation de fibres de soja dans l'eau, - hydrolyse(s) enzymatique(s) simultanées ou successives, - ajustement du pH, séparation des phases soluble et insoluble par filtration, centrifugation, décantation, -concentration de la fraction active par filtration, ultrafiltration, osmose inverse, ou nanofiltration, et - filtration stérilisante. III.2/Caractérisation du principe actif III.2-1/ Matières sèches On mesure le taux de matières sèches par passage à l'étuve à 105 C d'un échantillon de poids initial donné jusqu'à obtention d'un poids constant. Le taux de matières sèches est compris entre 4 et 54 g/I, plus particulièrement entre 12 et 18 g/I. III.2-2/ Mesure du pH Le pH mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante conduit à des valeurs comprises entre 4 et 9, plus particulièrement entre 6 et 7. III.2-3/ Détermination de la teneur en sucres totaux On utilise la méthode de DUBOIS (DUBOIS M. & al [1956], Analytical chemistry, 28, n 3 p 350-356). En présence d'acide sulfurique concentré et de phénol, les sucres réducteurs donnent un composé jaune-orangé. A partir d'une gamme étalon, on peut déterminer le taux de sucres totaux d'un échantillon. Le taux de sucres totaux du principe actif selon la présente invention est de 2 à 27 g/I, préférentiellement de 5 à 9 g/I. III.2-4/ Caractérisation des carbohydrates Le taux de sucres simples est réparti en 30,7% de mannose, 29,6% d'acide galacturonique, 15,5% de galactose, 8,9% de rhamnose, 7,2% de glucose, 5,8% d'arabinose et 2,3% de xylose. III.2-5/ Détermination de la teneur en protéines La détermination est réalisée par la méthode de Kjedhal. La teneur en protéines déduite est comprise entre 1,3 et 21 g/I, plus particulièrement 4 et 7g/l. III.3/Evaluation de l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 2 III.3-1/Evaluation de l'effet sur la synthèse des protéines du mécanorécepteur Cette étude a pour objectif d'évaluer l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 2 sur l'expression de protéines du mécanorécepteur, à savoir la vinculine, marqueur des adhésions focales. L'étude est réalisée par PCR quantitative sur des fibroblastes humains normaux. A J1, les fibroblastes humains normaux sont ensemencés et incubés à 37 C. A J3, les cellules sont traitées. Elles sont cultivées en présence du principe actif obtenu selon l'exemple 2 dosé à 0,25%. A J4, les cellules sont récupérées et les ARN totaux sont extraits. Les ARN sont reverses-transcripts et les ADN complémentaires obtenus sont analysés par la technique de PCR quantitative. Les résultats concernant l'expression des ARNm de la vinculine sont exprimés en pourcentage dans le tableau suivant Taux d'ARNm de la vinculine (%) Témoin (non traité) 100 Principe actif selon l'exemple 2 à 0,10% 126 Ces résultats montrent que le principe actif selon l'exemple 2 dosé à 0,10% augmente de 26% l'expression des ARNm de la vinculine par les fibroblastes normaux. Le principe actif selon l'exemple 2 favorise donc la formation des mécanorécepteurs en stimulant la synthèse de la vinculine, et participe ainsi à l'augmentation de la résistance de la peau et de ses propriétés liftantes naturelles. III.3-2/Evaluation de l'effet sur l'expression de l'alpha smooth muscle actine L'objectif de cette étude est dévaluer l'effet du principe actif obtenu selon l'exemple 2 sur l'expression de l'a-SMA, fibre de stress impliquée dans les propriétés rétractiles des fibroblastes. Cette étude est réalisée sur des fibroblastes humains normaux comparés à un modèle de fibroblastes humains vieillis. Le protocole opératoire est le suivant AJO, les fibroblastes humains sont ensemencés dans un milieu de culture complet. A J3, les cellules sont traitées. Les fibroblastes humains normaux sont traités avec le principe actif selon l'exemple 2 à 0,10% dans du milieu de culture complet. A J5, les cellules sont traitées comme à J3. A J8, on réalise le marquage immunocytologique des a-SMA, puis on réalise un immunomarquage à l'aide notamment d'un anticorps primaire anti-a-SMA. Les résultats sont visualisés sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. Ces résultats immunohistochimiques étant qualitatifs, 4 niveaux d'expression des a-SMA ont été définis : - très faible détection d'immunoréactivité + - faible détection d'immunoréactivité ++ - moyenne détection d'immunoréactivité +++ - forte détection d'immunoréactivité ++++ Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau qui suit : Expression des a-SMA Témoin (non traité) +++ Principe actif selon l'exemple 2 à 0,10% ++++ On constate que le principe actif obtenu selon l'exemple 2 dosé à 0,10% augmente l'expression des a-SMA sur fibroblastes. Le principe actif obtenu selon l'exemple 2 augmente donc la résistance mécanique de la peau en stimulant la synthèse d' a-SMA. 10 III.3-3/Evaluation de l'effet sur les propriétés biomécaniques de la peau Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité du principe actif obtenu selon l'exemple 2 formulé à 4% en émulsion contre placebo sur les propriétés biomécaniques de la peau. 15 L'étude est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin. Les mesures sont réalisées au niveau du visage à l'aide d'un cutomètre. Le cutomètre est un appareil de mesure qui aspire la peau et permet de calculer divers paramètres caractéristiques des propriétés mécaniques cutanées: 20 - la tonicité de la peau est appréciée par le paramètre X qui correspond à la tonicité ou rétractation élastique ; si X diminue, la tonicité augmente. - l'effet tenseur est apprécié par les paramètres Uf et Ue ; si Uf diminue la peau est moins extensible donc plus tendue et si Ue diminue 25 la peau est moins souple donc plus tendue également. L'étude est réalisée selon le protocole opératoire qui suit. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau du visage de chaque volontaire, une destinée au placebo, l'autre à l'émulsion 10 15 20 contenant le principe actif obtenu, et on mesure les propriétés biomécaniques de la peau sur ces deux zones. Entre JO et J27, l'actif et le placebo sont appliqués biquotidiennement. A J28, on mesure les propriétés biomécaniques de la peau sur les 5 mêmes zones qu'à JO. a. Tonicité de la peau Les résultats obtenus pour le paramètre -X sont les suivants : Ces résultats montrent qu'après 28 jours d'applications biquotidiennes et en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 2 augmente le paramètre -X caractéristique de la tonicité de la peau de 19%. b.Tension de la peau Les résultats pour le paramètre -Uf sont exprimés dans le tableau qui suit . Placebo Principe actif selon l'exemple 2 JO J28 JO J28 Placebo Principe actif selon l'exemple 2 JO J28 JO J28 Moyenne des volontaires 0,742 0,689 0,834 0,630 Variation (Principe actif/placebo en %) +19 M Moyenne des volontaires 1,151 1,071 1,253 1,005 Variation (Principe actif/placebo en %) +14 25 Concernant le paramètre -Ue, les résultats sont les suivants : Placebo Moyenne des volontaires 0,887 J0 0,847 J28 Principe actif selon l'exemple 2 0,997 JO 0,783 J28 Variation (Principe actif/placebo en %) +18 On constate que le principe actif obtenu selon l'exemple 2 testé à 4% en émulsion augmente les paramètres -Uf de 14% et -Ue de 18%, paramètres représentatifs de la tension de la peau. Le principe actif obtenu selon l'exemple 2 améliore donc les propriétés biomécaniques de la peau : il augmente la tonicité et la tension cutanée. 10 III.3-4/Etudes des propriétés anti-rides Cette étude a pour objectif de quantifier l'efficacité anti-rides du principe actif obtenu selon l'exemple 2 formulé à 4% en émulsion contre placebo. 15 Elle est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin. L'efficacité anti-rides est mesurée par l'intermédiaire d'empreintes siliconées réalisées au niveau des pattes d'oie ou du sillon naso-génien des volontaires. L'analyse de ces empreintes à l'aide d'un prof ilomètre muni d'un analyseur d'images permet d'obtenir trois paramètres : le nombre de rides, 20 la surface totale ridée et la longueur totale des rides. a. Au niveau des pattes d'oie L'étude est réalisée selon le protocole ci-dessous. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau des pattes d'oie, une destinée à être traitée par le placebo, l'autre par le principe actif, et on prend les empreintes sur ces deux zones. Entre JO et J27, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J28, on prend les empreintes sur les deux zones étudiées. Les résultats obtenus pour le principe actif par rapport à ceux obtenus pour le placebo sont exprimés en pourcentage dans le tableau qui suit : Variation/Placebo (%) J28 Nombre de rides -11 Surface totale ridée -19 Longueur totale -12 On constate qu'après 28 jours d'applications biquotidiennes en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 2 formulé à 4% en émulsion diminue à la fois le nombre de rides, la surface totale ridée et la longueur totale des rides. b. Au niveau du sillon naso-génien L'étude est réalisée selon le protocole opératoire qui suit. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau du sillon naso-génien, une destinée à être traitée par le placebo, l'autre par le principe actif, et on prend les empreintes sur ces deux zones. Entre JO et J27, le principe actif et le placebo sont appliqués deux fois par jour. A J28, les empreintes sont prises sur les deux zones étudiées. Les résultats obtenus pour le principe actif en comparaison de ceux obtenus pour le placebo sont exprimés en pourcentage dans le tableau suivant Variation/Placebo (%)J28 Nombre de rides -6 Surface totale ridée -30 Longueur totale -15 On constate qu'après 28 jours d'applications biquotidiennes en comparaison au placebo, le principe actif obtenu selon l'exemple 2 formulé à 4% en émulsion diminue le nombre de rides de 6% la surface totale ridée de 30% et la longueur totale des rides de 15%. Le principe actif obtenu selon l'exemple 2 a donc des propriétés liftantes 15 et un effet anti-rides. 20 IV/ COMPOSITION COSMETIQUE INCLUANT LE PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION : La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques incluant le principe actif selon la présente invention dans différentes formes galéniques, notamment gel, solution, émulsion, crème.... 10 15 20 25 Il convient alors d'analyser la stabilité des formes galéniques incluant le principe actif selon l'invention, ceci dans des proportions comprises entre 1 et 5 %. La stabilité est caractérisée par une absence de précipitation de l'actif, une absence de crémage et une absence de déphasage. On peut citer des formulations ayant montré une stabilité physique incluant 5% de principe actif selon l'invention. - Carbopol : 0,5% avec Triéthanolamine qsp pl-I=6,5 - Phénonip : 0,7% - Principe actif 5,0% -Eau:93,8% - Sépigel 305: 2,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% -Eau:92,3% Gel émulsionné : - Montanov 202 : 3,0% - Isopropyl palmitate : 12,0% -Phénonip : 0,7% - Viscolam AT 64 : 2,0% - Principe actif : 5,0% - Eau : 77,3% Emulsion non ionique : - Montanov 202 : 3,0% - Simulsol 165: 2,0% -Isopropyl palmitate : 20,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% -Eau : 69,3% Gel limpide : Gel opaque : Emulsion anionique : - Acide stéarique : 7,0% - Triethanolamine : 3,5% - Isopropyl palmitate : 20,0% -Phénonip : 0,7% - Principe actif 5,0% - Eau:63,8% Emulsion cationique : - Quaternium-82 : 5,0% - Alcool cétylique : 3,0% -Isopropyl palmitate : 15,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif 5,0% - Eau : 71,3% De plus, des tests ont montré la compatibilité du principe actif avec les matières premières utilisées en cosmétique | L'objet de l'invention est un procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- solubilisation de fibres et/ou de graines et/ou de son de céréales et/ou de légumineuses dans l'eau,- hydrolyse(s) enzymatique(s) simultanées ou successives,- séparation des phases soluble et insoluble par filtration, centrifugation, décantation,- traitement de la fraction active, et- filtration stérilisante.L'invention couvre le produit obtenu, les utilisations et la composition cosmétique incluant ce principe actif. | 1. Procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - solubilisation de fibres et/ou de graines et/ou de son de céréales et/ou de légumineuses dans l'eau, - hydrolyse(s) enzymatique(s) simultanées ou successives, - séparation des phases soluble et insoluble par filtration, centrifugation, décantation, - traitement de la fraction active, et - filtration stérilisante. 2. Procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de solubilisation consiste à solubiliser des graines et/ou du son de seigle. 3. Procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau selon la 2, caractérisé en ce que le traitement de la fraction active est réalisé par traitement thermique suivi d'une purification par filtration, ultrafiltration, osmose inverse ou nanofiltration. 4. Procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de solubilisation consiste à solubiliser des fibres de soja. 5. Procédé d'obtention d'un principe actif pour augmenter la résistance mécanique de la peau selon la 4, caractérisé en ce que le traitement de la fraction active consiste à concentrer la fraction active par filtration, ultrafiltration, osmose inverse ou nanofiltration. 6. Principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé par les paramètres suivants : - taux de matières sèches compris entre 17 et 210 g/I, - pH compris entre 6,0 et 9,0, et - teneur en sucres totaux comprise entre 14 et 195 g/I. 7. Principe actif selon la 6, caractérisé par les paramètres suivants : - taux de matières sèches compris entre 50 et 70 g/I, - pH compris entre 7,0 et 8,0, - teneur en protéines comprise entre 45 et 65g/l, - présence de carbohydrates sous forme de glucose, de xylose et d'arabinose, et - présence de composés phénoliques sous forme d'hydroxybenzoïques et d'hydroxycinnamique. 8. Principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la 4 ou 5, caractérisé par les paramètres suivants : - taux de matières sèches compris entre 4 et 54 g/I, - pH compris entre 4,0 et 9,0, - teneur en sucres totaux comprise entre 2 et 27 g/I, et - teneur en protéines comprise entre 1,3 et 21 g/I. 9. Principe actif selon la 8, caractérisé par les paramètres suivants : - taux de matières sèches compris entre 12 et 18 g/I, - pH compris entre 6,0 et 7,0, - teneur en sucres totaux comprise entre 5 et 9 g/I, - teneur en protéines comprise entre 4 et 7 g/I, et - présence de carbohydrates sous forme de mannose, d'acide galacturonique, de galactose, de rhamnose, de glucose, d'arabinose et de xylose. 10. Utilisation du principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il présente un effet exhausteur de la résistance mécanique cutanée. 11. Utilisation du principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il augmente la tension et la tonicité de la peau. 12. Utilisation du principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il présente un effet anti-rides. 13. Utilisation du principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il favorise la formation des mécanorécepteurs des fibroblastes du derme. 14. Utilisation du principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 5 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il stimule la synthèse des fibres d'alphasmooth actine. 15. Composition cosmétique incluant le principe actif selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un gel limpide, d'un gel opaque, d'un gel émulsionné, d'une émulsion non ionique, d'une émulsion anionique ou d'une émulsion cationique. | A,C | A61,C12 | A61K,A61Q,C12P | A61K 8,A61Q 19,C12P 1 | A61K 8/97,A61Q 19/08,C12P 1/00 |
FR2897798 | A1 | DISPOSITIF PARE-SOLEIL POUR LUNETTE ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,831 | -1- DESCRIPTION 10 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un dispositif formant un pare-soleil destiné à un véhicule automobile. L'invention se rapporte également plus spécifiquement à un pare-soleil monté à l'arrière et adapté pour atténuer l'intensité lumineuse à travers la lunette 15 arrière du véhicule. De manière habituelle, des pare-soleil sont installés communément sur les vitres d'une automobile afin de protéger l'intérieur de l'automobile des rayons du soleil. Un pare-soleil classique pour vitres de voiture comprend un écran opaque ou laissant passer 20 partiellement la lumière du soleil. L'écran est formé à partir d'une toile qui est enroulée sur un enrouleur. La toile passe d'une position escamotée de rangement, enroulée sur l'enrouleur, à une position d'utilisation, déployée et positionnée contre ou à proximité de la surface de la vitre. Pour maintenir le pare-soleil avec sa toile en extension, cette dernière présente des 25 moyens de fixation, disposés au niveau de son bord supérieur. Les moyens de fixation coopèrent avec des moyens de fixation complémentaires, situés en partie supérieure de la vitre ou au dessus de la vitre.5 -2-ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Pour la lunette arrière, l'enrouleur du pare-soleil est situé au niveau de la face supérieure de la tablette arrière. Le bord supérieur est rattaché par des moyens de fixation à des moyens de réception portés par la garniture de pavillon. Cependant, un tel pare-soleil présente l'inconvénient de demander des pièces supplémentaires pour sa fixation au niveau du toit de l'habitacle. En outre, l'utilisateur peut être confronté à des difficultés pour faire coopérer les moyens de fixation de la toile avec les moyens de réception. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un dispositif pare-soleil prévu pour la lunette arrière d'un véhicule automobile. Un deuxième problème est celui d'optimiser la fixation du pare-soleil au niveau du pavillon. Un troisième problème est la nécessité de diminuer le nombre de pièces nécessaires pour assurer la fixation d'un pare-soleil en position d'utilisation. Un quatrième problème est de réaliser un gain de temps lors du montage d'un pare-soleil, associé à des opérations de logistiques facilitées. Un autre problème encore est celui de conférer au pare-soleil une esthétique acceptable. L'invention concerne donc un dispositif pare-soleil, destiné à une lunette arrière d'un véhicule automobile, comprenant : - un écran de protection pouvant passer d'une position escamotée à une position déployée et inversement, - un enrouleur pour l'écran de protection, et - des moyens de fixation de l'écran de protection en position déployée au niveau d'une partie supérieure d'un habitacle du véhicule automobile. Conformément à la présente invention, le dispositif pare-soleil est caractérisé en ce que les moyens de fixation assurent une solidarisation amovible de l'écran de protection au niveau d'un avertisseur lumineux central de freinage. -3 Dans la description de la présente invention, l'avant est défini comme correspondant au sens d'avancement du véhicule et au conducteur regardant à travers le pare-brise avant et l'arrière est défini comme étant le sens de marche arrière du véhicule. Autrement dit, en position déployée, l'écran de protection vient se fixer sur l'avertisseur lumineux central de freinage, également appelé troisième feu stop . De nombreux véhicules possèdent un tel feu stop situé entre le pavillon et la lunette arrière. Les intégrations de pièces dans ce feu stop permettent une diminution des pièces et de la complexité des pièces du pare-soleil. Cette position sur le feu est ergonomiquement plus facilement accessible à l'utilisateur. De manière particulièrement avantageuse, les moyens de fixation peuvent coopérer avec une face avant de l'avertisseur lumineux. Les moyens de fixation peuvent coopérer avec une zone inférieure de la face avant de l'avertisseur lumineux. Les moyens de fixation peuvent coopérer avec des moyens de réception prévus sur l'avertisseur lumineux. Les moyens de fixation peuvent favorablement comprendre une partie mâle et/ou une partie femelle pouvant coopérer avec une partie femelle et/ou une partie mâle complémentaire de l'avertisseur lumineux. De préférence, la partie mâle des moyens de fixation peut être établie au niveau de l'écran de protection. La partie femelle des moyens de fixation peut être préférentiellement prévue au niveau de l'avertisseur lumineux. La partie mâle des moyens de fixation peut comprendre deux crochets. La partie femelle des moyens de fixation peut comprendre deux cavités, destinées à recevoir la partie mâle des moyens de fixation. De cette manière, les deux crochets viennent s'engager dans les deux cavités. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue partielle en perspective arrière d'un véhicule automobile, muni d'un pare-soleil selon l'invention ; et -4- la Figure 2 représente une vue partielle avant agrandie du pare-soleil de la Figure 1, fixé en position déployée à un avertisseur lumineux central de freinage. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustre la Figure 1, un véhicule automobile (1) comprend un hayon arrière (2) muni d'une lunette arrière (3). Un troisième feu stop (4) est monté sur le hayon arrière (2) au niveau du rebord supérieur de la lunette arrière (3). Un pare-soleil (6) est prévu pour protéger les utilisateurs contre les rayons lumineux du soleil traversant la lunette arrière (3). Le pare-soleil (6) comprend un écran de protection sous la forme d'une toile souple (7) et un enrouleur pour la toile (8). Cette toile (7) est réalisée en un tissu opaque ou légèrement ajouré, de forme globalement rectangulaire. L'enrouleur (8) est fixé sur une tablette arrière (9), prévue entre le hayon (2) et la banquette arrière (11). L'enrouleur (8) possède un boîtier allongé. L'enrouleur (8) est placé à l'horizontale et transversalement le long du rebord arrière de la tablette arrière (9). La toile (7) passe d'une position escamotée à l'intérieur de l'enrouleur (8) à une position déployée, par exemple sensiblement parallèle au plan formé par la lunette arrière (3). Des moyens de rappel (non visibles) sont montés dans l'enrouleur (8), en étant associés à la toile (7) et exercent un effort de rappel à l'encontre du déploiement de la toile (7) à partir de sa position escamotée. Ces moyens de rappel permettent de maintenir la toile (7) tendue contre la lunette arrière (3), ainsi qu'un escamotage et un rangement rapide de cette toile (7). La toile (7) présente un bord supérieur (12), rigidifié par exemple par une tige ou un jonc supérieur (13). Des moyens de fixations sont prévus sur la tige (13). Les moyens de fixation se présentent sous la forme de deux pièces mâles ou crochets (14). Les crochets (14) se déploient vers le haut à partir de la tige (13), lorsque la toile (7) dernière est prête à être en tension. Conformément à l'invention, les moyens de fixation vont assurer une coopération et une solidarisation amovible de la toile (7) avec le troisième feu stop (4). Pour ce faire, des moyens de réception sont prévus et se présentent sous la forme de deux parties -5 femelles ou cavités (16). Les deux cavités (16) sont conformées de façon à recevoir les deux crochets (14). Pour être facilement accessibles à l'utilisateur ayant en main la tige (13), les deux cavités (16) sont positionnées au niveau de la face avant (17) du feu stop (4), au niveau de sa zone inférieure. La face avant inférieure (17) est tournée vers l'intérieur de l'habitacle. Les deux cavités (16) sont placées sur le même plan longitudinal vertical que les deux crochets (14). Chaque partie recourbée d'un crochet (14) s'engage dans la cavité correspondante (16) et y est maintenue. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications | Un dispositif pare-soleil, destiné à une lunette arrière (3) d'un véhicule automobile (1), comprend :- un écran de protection (7) pouvant passer d'une position escamotée à une position déployée et inversement,- un enrouleur (8) pour l'écran de protection (7), et- des moyens de fixation de l'écran de protection (7) en position déployée au niveau d'une partie supérieure d'un habitacle du véhicule automobile (1),Les moyens de fixation (14) assurent une solidarisation amovible de l'écran de protection (7) au niveau d'un avertisseur lumineux central de freinage (4) | 1. Dispositif pare-soleil, destiné à une lunette arrière (3) d'un véhicule automobile (1), comprenant : - un écran de protection (7) pouvant passer d'une position escamotée à une position déployée et inversement, - un enrouleur (8) pour l'écran de protection (7), et - des moyens de fixation de l'écran de protection (7) en position déployée au niveau d'une partie supérieure d'un habitacle du véhicule automobile (1), caractérisé en ce que les moyens de fixation assurent une solidarisation amovible de l'écran de protection (7) au niveau d'un avertisseur lumineux central de freinage (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation coopèrent avec une face avant (17) de l'avertisseur lumineux (4). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation coopèrent avec une zone inférieure de la face avant (17) de l'avertisseur lumineux (4). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation coopèrent avec des moyens de réception prévus sur l'avertisseur lumineux (4). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent une partie mâle et/ou femelle coopérant avec les moyens de réception comprenant une partie femelle et/ou mâle complémentaire de l'avertisseur lumineux (4). 30-7- 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la partie mâle des moyens de fixation est établie au niveau de l'écran de protection (7) et en ce que la partie femelle des moyens de fixation est prévue au niveau de l'avertisseur lumineux (4). 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la partie mâle des moyens de fixation comprend deux crochets (14). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que 10 la partie femelle des moyens de fixation comprend deux cavités (16), destinées à recevoir la partie mâle des moyens de fixation.5 | B | B60 | B60J | B60J 3 | B60J 3/02 |
FR2888317 | A1 | CHARGE DOSEE D'UN OBUS | 20,070,112 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une charge explosive pour obus comportant une première chaîne pyrotechnique dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive et au moins un autre moyen de détonation, installé en sens opposé pour lancer l'initialisation par détonation et dont l'énergie transmise à la charge explosive suffit au plus à initialiser par déflagration la charge explosive Etat de la technique Les obus sont de plus en plus adaptés actuellement à des conditions d'utilisation variant en permanence. Comme les objectifs possibles à neutraliser pour affaiblir l'infrastructure ennemie, se situent de plus en plus dans des zones urbaines, il faut concevoir les obus pour qu'ils endommagent aussi peu que possible les installations situées au voisinage immédiat des objectifs. La direction d'action est conditionnée par la construction des obus. Ainsi, la seule possibilité pour réduire les dommages collatéraux consiste à influencer la puissance de l'obus ou à focaliser la direction de l'objectif. Selon le document DE 100 08 914 C2 on connaît déjà un obus qui décompose une partie de la charge explosive par déflagration à l'aide de cordons détonnants installés dans la charge explosive. La partie restante de la charge explosive est initialisée à l'aide d'une autre chaîne pyrotechnique. Pour accorder la position relative des points de déclenchement les uns par rapport aux autres on peut régler la puissance de l'objectif dans des plages très larges. Cette solution a été essayée et convient bien selon les résultats des essais pour de petits obus tels que des charges à fractionne-ment d'un calibre qui ne dépasse largement 100 mm. L'enveloppe de l'obus ne doit pas avoir des épaisseurs de paroi trop grandes pour que la masse des éclats à accélérer ne soit pas trop grande. Le dispositif évoqué ci- dessus ne convient toutefois pas pour des obus de grand calibre et en particulier pour des obus pénétrants ou des charges analogues à des obus pénétrants et qui ont nécessairement une enveloppe de structure très épaisse et cohérente. La raison est que la charge explosive décomposée mécaniquement par la déflagration et qui doit être accélérée vers l'extérieur, radialement par le cordon détonant, allumé, en est empêchée par l'enveloppe massive de l'obus ou du projectile pénétrant. La même situation se présente pour des obus de grand calibre du fait de la seule inertie de la masse explosive. Dans ces cas le développement de la défiagration est empêché de sorte que cela se traduit par une transformation par détonation de l'ensemble de la charge explosive. Le document DE 35 22 008 Al décrit un obus muni d'une enveloppe à fractionnement dont la charge explosive est appliquée sous la forme d'une couche cylindre contre la face intérieure de l'enveloppe et forme ainsi une cavité centrale creuse. Cette cavité est utilisée pour loger tous les composants de l'élément volant et le moteur de l'élément volant. Il n'est pas prévu d'influencer la puissance de l'obus ni de régler de manière intentionnelle une direction d'action préférentielle et à la conception de l'invention cela n'était pas un objectif de développement. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un moyen permettant d'augmenter la puissance d'un obus de grand calibre, c'est-à-dire d'un diamètre supérieur à 100 mm et qui convienne tout aussi bien pour des obus pénétrants et aussi permettre une focalisation dans la di-rection radiale vers un objectif possible. Exposé et avantage de l'invention A cet effet, l'invention concerne une charge explosive du type défini ci-dessus, caractérisée en ce que dans la zone centrale de la charge explosive au moins un volume de compensation est prévu pour compenser la diminution de la densité de charge explosive qui se produit dans le cas de l'initialisation par déflagration, et les moyens de détonation sont prévus entre le volume de compensation et l'enveloppe de l'obus et écartés d'une distance minimale de la première chaîne pyrotechnique. Les moyens détonants sont de préférence réalisés sous la forme d'un cordon détonant. De cette manière, la déflagration peut se déployer comme souhaité et sans être retenue après sont initialisation. De façon avantageuse, en particulier pour des charges explosives cylindriques, le volume de compensation est symétrique en rotation autour de l'axe principal de la charge explosive. L'expression déflagration désigne globalement tous les effets qui ne transforment pas la charge explosive en détonation, c'est-à-dire également les effets qui transforment mécaniquement la charge explosive sans réaction chimique. L'initialisation par déflagration peut être influencée avantageusement par l'utilisation de couches d'amortissement entourant de tous côtés les cordons détonants. Le volume de compensation peut également être rempli d'une charge explosive pour augmenter la puissance de la détonation, charge qui aura une densité beaucoup plus faible que la charge explosive elle-même, ce qui garantit également la compensation dans le cas d'une initialisation par déflagration de la charge explosive. En variante, l'ensemble de la charge explosive peut être formé d'un explosif de densité plus faible que l'explosif classique. La réduction nécessaire de la densité s'obtient alors grâce à des pores dans l'explosif ou en faisant mousser l'explosif au cours du procédé de coulée. Pour obtenir en plus de la commande de la puissance également une focalisation, il est intéressant de prévoir au niveau de l'enveloppe de l'obus, d'autres moyens de détonation ponctuels ou linéaires qui, en fonction des instants d'allumage des installations d'allumage déjà existantes, peuvent être initialisés à l'instant optimum. Selon un autre développement avantageux de l'invention, le cordon détonant est installé à une distance de l'enveloppe beaucoup plus faible que la distance des cordons détonants par rapport au volume de compensation, et entre les cordons détonants et l'enveloppe, le long des cordons détonants on a une installation passive en forme de longerons (12) pour répartir les efforts; cette installation peut être en métal ou en matière plastique. Cela permet une répartition large des forces d'accélération agissant de l'intérieur sur l'enveloppe. Le dispositif évoqué ci-dessus permet également d'allumer seulement une partie du cordon détonant ce qui permet d'enlever la partie correspondante de l'enveloppe formant des éclats. Cette opération réduit d'une part la puissance totale de la charge explosive, améliore la focalisation vers l'objectif et diminue de manière significative l'effet sur les objets en regard. Suivant une autre caractéristique, la charge explosive pour un obus cylindrique ayant une chaîne pyrotechnique, dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive, caractérisée en ce que la zone centrale de la charge explosive comporte au moins un volume de compensation, et la zone comprise entre le volume de compensation et l'enveloppe de l'obus est subdivisée en plusieurs volumes en forme de secteurs remplis d'explosif liquide, chaque secteur ayant au moins un passage vers le volume de compensation. Suivant les nécessités, le passage peut être une ouverture libérable ou une ouverture commandée, par exemple une soupape. Ainsi, la poussée du moteur qui existe de toute façon peut servir à faire passer plus rapidement l'explosif liquide dans la volume central de compensation. Cette disposition permet également d'évacuer au moins une partie du contenu de plusieurs secteurs dans le volume de compensation central. Cela permet avantageusement de tenir compte du fait qu'un secteur contenant de l'explosif liquide n'a pas à être vidé complètement. Il suffit en général de le vider partiellement pour réduire considérablement la puissance du secteur. Enfin, il est proposé d'initialiser les secteurs par une installation d'allumage commune ou qu'au moins l'un des volumes comporte une installation d'allumage qui lui est propre pour alors obtenir un effet de focalisation par un allumage immédiat ou temporisé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 15 détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un obus pénétrant avec des cordons de détonation et un volume de compensation centrale, - la figure 2 montre un obus pénétrant selon la figure 1 avec une charge explosive en partie décomposée, - la figure 3 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des cordons de détonation, - la figure 4 montre un segment d'une charge à fragmentation avec une charge explosive supplémentaire de faible densité, - la figure 5 montre un segment avec une charge à fractionnement et une charge explosive à faible densité, - la figure 6 montre un effet de focalisation avec une initialisation périphérique, - la figure 7 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des cordons détonants et une installation pour répartir les efforts, - la figure 8 montre un segment d'une charge explosive et d'un manchon en partie éclaté et enlevé, et - la figure 9 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des secteurs remplis d'explosif liquide. Description de modes de réalisation de l'invention La solution du problème posé consiste à loger un volume de compensation centrale 2 dans la charge explosive 1 comme cela sera décrit à l'aide des exemples de réalisation représentés dans les dessins. Mais l'invention ne se limite pas aux exemples qui ont simplement pour but de présenter certaines applications possibles. A la figure 1, à titre d'exemple, on a représenté une coupe longitudinale d'un obus pénétrant muni d'une enveloppe 4 renforcée. Le long de l'axe principal 5 de l'obus, on a le volume de compensation centrale 2. Les cordons détonants 3, prévus à une certaine distance mais répartis régulièrement à la périphérie du volume de compensation 2, sont complètement noyés dans la charge explosive. Le volume de compensation 2 et les cordons détonants 3 n'arrivent toutefois pas jusqu'au niveau de la chaîne pyrotechnique ZK2 de la charge explosive pour garantir l'initialisation de la charge explosive sur toute sa section. En fonction de la sensibilité aux ondes de choc de la charge explosive 1, utilisée, les cordons détonants comme cela apparaît aux figures 1-8 sont entourés d'une ou plusieurs couches d'amortissement 3a. Les cordons détonants 3 sont commandés par un dispositif de sécurité SV à partir d'une chaîne pyrotechnique ZK1 pour être initialisés à l'instant tl. Après une temporisation réglable qui définit l'importance de la décomposition mécanique de la charge explosive par déflagration, celle-ci est également déclenchée à l'instant t2 à l'aide d'une seconde chaîne pyrotechnique ZK2 qui peut également être commandée par le même dis- positif de sécurité SV. Par le choix de la temporisation t2-tl il est possible de dé-composer une partie quelconque de la charge explosive et de faire détoner la partie restante. Ainsi, on peut doser la charge en fonction de l'objectif. Cette opération est représentée à l'aide de l'exemple de réalisation de l'obus de pénétration à la figure 2. Il apparaît clairement que le volume de compensation 2 reçoit, après l'initialisation commune des cor-dons détonants 3, des particules de charge explosive décomposées et des restes. Le volume relatif de la charge explosive 1, d'une part, et le volume de compensation 2, d'autre part, doivent être conçus pour que par la décomposition et l'absorption consécutive de la densité de la charge explosive, aucune conversion par détonation ne pourra plus être excitée. Le dimensionnement dépend du choix de la charge explosive. Pour les charges explosives envisageables on connaît toujours chaque fois la densité minimale à partir de laquelle la charge n'est plus capable de détoner. Le choix de la dimension du volume de compensation 2 dépend de cette densité ; indirectement il en résulte la quantité maximale de charge explosive que l'on peut intégrer dans la tête de projectile. Pour l'obus on choisit des charges explosives insensibles et facilement décomposables. Pour une conception appropriée et un accord entre la charge explosive et les cor-dons détonants, on peut décomposer toute la charge sans qu'il n'y ait de détonation. On évite ainsi purement une réaction chimique car du fait de la quantité de gaz de réaction générée, l'effet souhaité serait considérablement réduit. Le procédé selon l'invention n'est pas limité aux obus pénétrants mais peut s'appliquer à tout type de charge explosive ou à fragmentation. La figure 3 montre comme exemple de réalisation une partie d'une charge à fragmentation avec une enveloppe métallique 4 non cloisonnée. De même, à cet endroit, on peut également utiliser une enveloppe fragmentée pour former des fragments de façon contrôlée. Enfin, l'enveloppe 4 peut être constituée d'éclats préformés et/ou avoir plusieurs couches. Le procédé peut même s'appliquer à des charges de pression sans enveloppe massive. La réduction de puissance occasionnée par le volume de compensation est faible si la conception est habile car l'accélération des éclats est principalement produite par la partie de la charge explosive qui se trouve au voisinage immédiat de l'enveloppe. Plus la charge est éloignée de l'enveloppe et moins elle participera à son accélération. Pour des conceptions de charges qui ne nécessiteraient qu'un faible volume de compensation 2, on peut en variante utiliser un volume plus grand, dépassant la quantité nécessaire. Cette situation est représentée à la figure 4 avec la charge explosive 2a de faible densité. Ce procédé s'applique toujours si les charges explosives ne sont pas trop grandes ou ne sont pas trop fortement amorties pour que la charge explosive puisse déflagrer vers l'intérieur et s'expanser vers l'extérieur. En variante, on peut également remplir l'ensemble du volume de la charge avec une charge explosive la de densité plus faible comme cela est montré à la figure 5. Des densités de charge explosive plus faibles s'obtiennent par exemple en y intégrant des pores de façon intentionnelle ou en faisant mousser la charge explosive encore liquide au cours du procédé de remplissage par coulée. Il est en outre possible de prévoir un ou plusieurs autres cordons détonants 3b au niveau proche de l'axe principal. L'utilisation de dispositifs de sécurité purement électroniques permet également la commande simultanée de différents détonateurs. Dans de tels cas on peut utiliser des détonateurs en film, plats, encore appelés EFI (Initiateur en forme de Film Explosif) et qui ne pré-sentent qu'un faible encombrement. La figure 6 montre une application possible de tels films EFI à l'aide d'un exemple de réalisation d'une charge à fragmentation avec des volumes de compensation 2 et en plus des ini-tiateurs périphériques 6. Dans le cas des initiateurs périphériques, selon la figure 6, l'onde de détonation passe des deux côtés autour du volume de compensation 2 pour se rencontrer de nouveau sur les côtés opposés (flèche). La composition d'onde de détonation crée localement une augmentation de la pression (effet dit d'accumulation ) de sorte que les éclats seront encore plus fortement accélérés et auront plus de puissance. Ainsi, dans le cadre du développement de l'invention, il est possible d'avoir en plus de la possibilité de dosage isotrope de la charge également une focalisation radiale de la puissance. La figure 7 montre un autre exemple de réalisation de l'invention à l'aide d'un segment d'une charge à fractionnement. Dans ce cas, les cordons détonants 3 sont plus loin à l'extérieur que dans les exemples précédents, c'est-à-dire sur un cercle géométrique de grand rayon. En plus, on a entre les cordons détonants 3 et l'enveloppe 4 au moins une installation passive en forme de longeron passif 7, le long des cordons détonants 3 pour répartir les efforts. Ces installations en forme de longerons sont en matière plastique ou en métal et du fait de la dispersion de la pression de la détonation engendrée par les cordons détonants cela répartit les forces d'accélération sur une zone plus importante de l'enveloppe 4. En général on prévoit un volume central de compensation 2. En option, on peut ne déclencher qu'une partie des cordons détonants 3 comme le montre par exemple la figure 8. Dans cette figure, les deux cordons détonants supérieurs ont été allumés de sorte que la partie voisine de l'enveloppe formant des éclats a été enlevée avant que la chaîne pyrotechnique ZK2 représentée aux figures 1 et 2, a initialisé la charge principale. Cela permet ainsi d'obtenir, d'une part, une réduction globale de la puissance, et, d'autre part, également une focalisation de la puissance en direction de l'objectif tout en réduisant de manière significative la puissance agissant en même temps sur une cible collatérale. Par une combinaison quelconque et appropriée des diffé- rentes possibilités de présenter et des procédés, on peut obtenir une grande souplesse pour l'obus à la fois du point de vue de l'effet isotrope dosé et aussi du travail de focalisation et ainsi une réduction correspondante des dommages collatéraux. Les exemples de réalisation décrits ciaprès augmentent encore plus cette souplesse. La figure 9 représente de manière simplifiée un obus ayant également un volume de compensation centrale 2. En variante des exem- pies de réalisation décrits ci-dessus, la charge principale se compose de secteurs d'explosif 8, divisés. L'explosif lui-même est à l'état liquide. De tels explosifs sont connus et sont utilisés. Chaque secteur a un ou plu-sieurs passages 9 arrivant vers le volume de compensation centrale 2. Les passages 9 peuvent être ouverts de différentes manières. Il est possible d'utiliser des soupapes qui s'ouvrent isolément ou en groupe. Lorsque l'obus est transporté par un engin volant on peut utiliser la pression des moteurs, à l'ouverture d'une soupape pour accélérer considérablement l'explosif liquide. On peut également envisager de fournir la pression du moteur directement à un ou plusieurs secteurs sélectionnés si bien qu'en cas de dépassement d'un certain niveau de pression, une membrane utilisée à la place d'une soupape se casse ou se déchire et libère le chemin vers le volume de compensation 2. D'autres possibilités sont envisageables comme par exemple l'ouverture par détonation des passages 9. L'allumage se fait comme présenté dans la partie droite de la figure 9, à l'aide d'une chaîne pyrotechnique qui agit sur un disque de charge explosive; cette charge est fabriquée de manière classique comme charge comprimée ou coulée. Lors de l'allumage de la chaîne pyrotechnique, lorsqu'on utilise le procédé proposé on aura un effet de souffle et de fractionnement focalisés. Il est en outre possible d'ouvrir simultanément les passages 9 de plusieurs secteurs 8. Le volume de compensation est alors dimensionné à la taille appropriée. Il faut veiller à ce qu'un secteur 8 contenant de l'explosif liquide ne se vide que partiellement car cela suffit en général pour éliminer la puissance de fractionnement du secteur concerné | Charge explosive pour obus comportant une première chaîne pyrotechnique dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive et au moins un autre moyen de détonation, installé en sens opposé pour lancer l'initialisation par détonation et dont l'énergie transmise à la charge explosive suffit au plus à initialiser par déflagration la charge explosive.La zone centrale de la charge explosive (1) comprend au moins un volume de compensation (2) pour compenser la diminution de densité de la charge explosive qui se produit dans le cas de l'initialisation par déflagration, et les moyens de détonation (3) sont prévus entre le volume de compensation (2) et l'enveloppe (4) de l'obus, à une distance minimale (D) par rapport à la première chaîne pyrotechnique (ZK2). | 1 ) Charge explosive pour obus comportant une première chaîne pyrotechnique dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive et au moins un autre moyen de détonation, installé en sens opposé pour lancer l'initialisation par détonation et dont l'énergie transmise à la charge explosive suffit au plus à initialiser par déflagration la charge explosive, caractérisée en ce que dans la zone centrale de la charge explosive (1) au moins un volume de compensation (2) est prévu pour compenser la diminution de la densité de charge explosive qui se produit dans le cas de l'initialisation par déflagration, et les moyens de détonation (3) sont prévus entre le volume de compensation (2) et l'enveloppe (4) de l'obus et écartés d'une distance minimale (D) de la première chaîne pyrotechnique (ZK2). 2 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de détonation sont conçus comme un cordon détonant (3). 3 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, caractérisée en ce que le volume de compensation (2) est symétrique en rotation par rapport à l'axe principal (5) de la charge explosive (1). 4 ) Charge explosive d'un obus selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que les cordons détonants (3) sont entourés par une couche d'amortissement. 5 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, 30 caractérisée en ce que le volume de compensation (2) est rempli d'une charge explosive (2a) de densité moindre que la charge explosive (1) habituelle. 6 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, 35 caractérisée en ce que la charge explosive (la) est une charge de densité plus faible. 7 ) Charge explosive d'un obus selon la 6, caractérisée en ce que la charge explosive (1) présente des pores expansés. 8 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, caractérisée par au moins un autre moyen de détonation (6) prévu dans la zone de l'enveloppe (4). 9 ) Charge explosive d'un obus selon la 1, caractérisée en ce que les cordons détonants (3) sont écartés de l'enveloppe (4) d'une distance plus faible que celle entre les cordons détonants et le volume de compensation (2), avec entre les cordons détonants (3) et l'enveloppe (4) au moins le long du cordon détonant (3) des installations passives (7) , en forme de longerons pour répartir les forces. 10 ) Charge explosive d'un obus selon la 9, caractérisée en ce que les installations (7) pour répartir les forces sont en matière plastique ou en 20 métal. 11 ) Charge explosive d'un obus selon la 9, caractérisée en ce que seulement la partie des cordons détonants (3) opposée dans la direction de 25 la cible peut être initialisée. 12 ) Charge explosive pour un obus cylindrique ayant une chaîne pyrotechnique, dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive, caractérisée en ce que la zone centrale de la charge explosive (1) comporte au moins un volume de compensation (2) , et la zone comprise entre le volume de compensation (2) et l'enveloppe (4) de l'obus est subdivisée en plusieurs volumes (8) en forme de secteurs rem- plis d'explosif liquide, chaque secteur (8) ayant au moins un passage (9) vers le volume de compensation (2). 13 ) Charge explosive selon la 12, caractérisée en ce que le passage (9) est commandé ou est réalisé sous la forme d'une membrane susceptible d'être cassée. 14 ) Charge explosive selon la 12, caractérisée en ce qu' au moins une partie du contenu de plusieurs secteurs (8) peut être transférée en même temps dans le volume de compensation (2). 15 ) Charge explosive selon la 12, caractérisée en ce qu' au moins un secteur (8) est exposé à la pression du gaz. 16 ) Charge explosive selon la 12, caractérisée en ce que l'initialisation des secteurs (8) se fait par l'intermédiaire d'une installation d'allumage (ZK) commune. 17 ) Charge explosive selon la 12, caractérisée en ce qu' au moins l'un des volumes (8) comporte une installation d'allumage distincte. | F | F42 | F42B | F42B 12 | F42B 12/20 |
FR2895530 | A1 | DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET SON PROCEDE DE FABRICATION | 20,070,629 | La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), et un procédé pour fabriquer celui-ci. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui utilise un sous-pixel blanc parmi des sous-pixels RVBW-4 en tant que composant de commande d'affichage pour obtenir un angle de vision étroit ainsi qu'un angle de vision large dans un mode de commutation de champ de frange, et un procédé pour fabriquer celui-ci. Ces dernières années, des avancées rapides des performances d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides ("LCD") à matrice active ont résulté en différentes applications du dispositif LCD, telles que des écrans pour des téléviseurs à écran plat et des moniteurs pour des ordinateurs portables. Parmi les dispositifs LCD à matrice active, un dispositif LCD de type nématique en hélice (TN) est largement utilisé. Le dispositif LCD de type TN désigne un dispositif LCD dans lequel, avec des cristaux liquides agencés de manière à avoir un directeur de cristaux liquides à 90 degrés de rotation entre deux substrats, chacun ayant une électrode, le directeur de cristaux liquides est commandé par application d'une tension aux électrodes. Bien que le dispositif LCD de type TN ait été mis en évidence en raison des excellents contraste et reproductibilité, il présente un problème significatif en ce qu'il a un angle de vision étroit. Afin de résoudre le problème du dispositif LCD de type TN ayant un angle de vision étroit, un dispositif LCD de type de mode de commutation de champ de frange ("FFS" (frange field switching)) a été introduit, dans lequel une électrode auxiliaire et une électrode de pixel sont formées d'un conducteur transparent, et sont espacées par une distance étroite pour permettre aux molécules de cristaux liquides d'être commandées par un champ de frange créé entre l'électrode auxiliaire et l'électrode de pixel. Le dispositif LCD de type à mode FFS est décrit de manière détaillée ci-après. La figure 1 est une vue plane illustrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides de type à mode FFS, et la figure 2 est une vue en coupe transversale faite le long de la ligne I-I' de la figure 1. Sur les figures 1 et 2, le dispositif LCD de type à mode FFS de l'art connexe comprend un substrat de matrice de transistors à couche mince 11, qui est formé sur celui-ci avec des lignes de grille 12 et des lignes de données 15, formées de métal, se R\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 162006 - 1/23 croisant mutuellement pour définir des sous-pixels, une ligne de référence 25 disposée parallèlement à la ligne de grille 12, un transistor à couche mince formé au niveau de chaque partie de croisement des lignes de grille et de données de manière à agir en tant qu'élément de commutation pour commuter une tension active/inactive, et une électrode auxiliaire 24 et une électrode de pixel 17 formées d'un métal transparent dans chaque sous-pixel tout en étant isolées l'une de l'autre par une couche diélectrique de manière à se chevaucher mutuellement. Dans ce cas, l'électrode auxiliaire 24 est amenée en contact avec la ligne de référence 25. Plus spécifiquement, l'électrode auxiliaire 24 est formée en forme de plaque l0 dans chaque sous-pixel, et l'électrode de pixel 17 est divisée en une pluralité d'électrodes de sous-pixel dans la direction des lignes de données pour définir des fentes 60 entre les électrodes de sous-pixel. Dans ce cas, lorsqu'un signal Vcom est appliqué à l'électrode auxiliaire 24, et un signal de pixel est appliqué à l'électrode de pixel 17 par l'intermédiaire du transistor à couche mince, un champ de frange est généré entre 15 l'électrode auxiliaire 24 et l'électrode de pixel 17. Chacune des fentes 60 a une largeur d'environ 2 à 6 gm, et les cristaux liquides sont commandés par le champ de frange généré entre l'électrode auxiliaire 24 et l'électrode de pixel 17. En d'autres termes, lorsqu'une tension n'est pas appliquée, les cristaux liquides sont tournés depuis une orientation initiale par le champ de frange E 20 par frottement, et permettent que la lumière soit transmise à travers ceux-ci. Parallèlement, un substrat de matrice de filtres chromatiques 21 est assemblé face au substrat de matrice de transistors à couche mince 11 avec une couche de cristaux liquides 31 intercalée entre ceux-ci, dans lesquels le substrat de matrice de filtres chromatiques 21 comprend des couches de filtres chromatiques RVB 23 agen- 25 cés dans un motif prédéterminé pour produire des couleurs rouge, verte et bleue, et des matrices noires 22 pour séparer les couches de filtres chromatiques RVB les unes des autres tout en masquant la lumière. Les couches de filtres chromatiques 23 sont formées de sorte que les sous-pixels respectifs aient leur propre pigment unique et soient commandés indépen- 30 damment de manière à présenter la couleur d'un pixel par combinaison de ceux-ci. Les couches de filtres chromatiques RVB 23 dans le dispositif LCD peuvent être agencées en un type à barrette, un type de mosaïque, un type delta, un type carré, et similaire selon une manière d'agencement des couches, et peuvent être agencées en différentes matrices selon la taille d'un panneau d'affichage à cristaux liquides, la 35 forme du filtre chromatique, et l'agencement de couleurs. Un tel dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe présente des problèmes comme suit. R VBrevets\25300A25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 2/23 3 Pour le dispositif LCD de type à mode FFS de l'art connexe, il est nécessaire de permettre une conversion aisée entre un angle de vision étroit et un angle de vision large afin d'éviter que des informations confidentielles d'un utilisateur soient vues par d'autres personnes proches de l'utilisateur. A cette fin, une couche de commande d'affichage peut être formée en outre dans le dispositif, ou une électrode de commande d'affichage peut être formée en outre sur la plaque supérieure totale pour commander l'angle de vision. Cependant, ces techniques présentent des problèmes comme suit. Premièrement, l'effet de commande d'affichage est insignifiant. Deuxièmement, l'agrandissement de la plage de la structure d'électrode modifiée ou ajoutée pour augmenter l'effet de commande d'affichage est très désavantageux en terme d'ouverture relative. Troisièmement, un facteur de contraste avant (CR) peut également être significativement réduit par l'angle de vision étroit. Le problème le plus important de ces techniques est un procédé de commande compliqué en raison de l'insertion de la couche d'électrodes supplémentaire et de l'application de signaux. En conséquence, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé pour fabriquer celui-ci qui résout sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux limitations et aux inconvénients de l'art connexe. Un avantage de la présente invention est la fourniture d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui peut produire un angle de vision étroit en plus d'un angle de vision large dans un mode de commutation de champ de frange (FFS) de manière à permettre qu'un sous-pixel blanc parmi des sous-pixels RVBW-4 soit commandé dans le même mode FFS que celui des sous-pixels RVB pour l'angle de vision large tout en étant commandé pour former un champ électrique vertical différent de celui des sous-pixels RVB adjacents uniquement pour l'angle de vision étroit, et un procédé pour fabriquer celui-ci. Pour réaliser ces avantages et autres et conformément à l'objet de l'invention, réalisée et généralement décrite présentement, il est proposé un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : des lignes de grille et des lignes de données se croisant mutuellement de manière à définir des sous-pixels RVBW sur un premier substrat ; un transistor à couche mince formé à chaque croisement des lignes de grille et de données ; une première électrode de référence formée dans chaque région des sous-pixels RVBW ; une électrode de pixel connectée au transistor à couche mince et isolée de la première électrode de référence, l'électrode de pixel ayant au moins une fente attachée au premier substrat, dans lequel les premier et second substrats se font mutuellement face avec une couche de cristaux liquides intercalée entre ceux-ci ; et R_\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 3/23 une seconde électrode de référence formée sur le second substrat et correspondant à chaque sous-pixel W. De préférence, le dispositif comprend en outre : des couches de filtres chroma-tiques RVB correspondant aux sous-pixels RVB sur le second substrat, respective- ment. De préférence, le dispositif comprend en outre : une couche d'enrobage sur une surface totale du second substrat comprenant les couches de filtres chromatiques RVB entre la seconde électrode de référence et les couches de filtres chromatiques RVB. Le sous-pixel W permet, selon un mode de réalisation, la conversion en fonctionnement entre un mode d'angle de vision large et un mode d'angle de vision étroit. Selon un autre mode de réalisation,, dans le mode d'angle de vision large, un champ de frange est créé entre l'électrode de pixel et la première électrode de réfé-15 rence dans les sous-pixels RVBW. Selon un autre mode de réalisation, la seconde électrode de référence n'est pas alimentée avec une tension, ou est alimentée avec la même tension que celle appliquée à la première électrode de référence. Selon un autre mode de réalisation,, dans le mode d'angle de vision large, la 20 couche de cristaux liquides dans les sous-pixels RVBW est commandée dans un mode FFS. Selon un mode de réalisation, dans le mode d'angle de vision étroit, un champ électrique vertical est formé entre la première électrode de référence du sous-pixel W et la seconde électrode de référence, et empêche la lumière de traverser le sous-pixel 25 W. Selon un autre mode de réalisation, dans le mode d'angle de vision étroit, un champ de frange est créé entre l'électrode de pixel et la première électrode de référence dans les sous-pixels RVB. Selon un autre mode de réalisation, l'électrode de pixel du sous-pixel W est 30 alimentée avec la même tension que la tension appliquée à la première électrode de référence, ou alimentée avec une tension inférieure à une tension de seuil. Selon un autre mode de réalisation, la seconde électrode de référence du sous-pixel W est alimentée avec une tension constante pour générer une différence de tension entre la première électrode de référence et la seconde électrode de référence. 35 Selon un autre mode de réalisation, la différence de tension entre la première électrode de référence et la seconde électrode de référence du sous-pixel W est d'environ 1 à 4 V ou d'environ -4 à -1 V de manière à créer un champ électrique vertical entre celles-ci. R \Brevets\25300\2 5 3 8 4-0606 1 5-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 4/23 Selon un autre mode de réalisation, la tension appliquée à la seconde électrode de référence est une tension C.C. ou C.A. Selon un autre mode de réalisation, dans le mode d'angle de vision étroit, la couche de cristaux liquides dans les sous-pixels RVB est commandée dans un mode FFS (fringe field switching), et la couche de cristaux liquides dans le sous-pixel W est inclinée dans une direction verticale. De préférence, le dispositif comprend en outre : un film d'orientation à l'intérieur des premier et second substrats ; et une plaque de polarisation supérieure et inférieure fixée aux surfaces externes des premier et second substrats. Selon un autre mode de réalisation, le film d'orientation est orienté dans la même direction que celle d'un axe de polarisation de l'une des plaques de polarisation supérieure et inférieure. Selon un autre mode de réalisation, les sous-pixels RVBW sont disposés dans une configuration de type carrée ou de type à barrette. Selon un autre mode de réalisation, l'au moins une fente de l'électrode de pixel est disposée dans la même direction que celle des lignes de grille ou des lignes de données. Selon un autre mode de réalisation, l'électrode de pixel, la première électrode de référence, et la seconde électrode de référence sont des couches conductrices transparentes. Selon un autre mode de réalisation, les secondes électrodes de référence sont connectées mutuellement et alimentées avec une tension provenant du premier substrat par l'intermédiaire de points d'argent. Selon un autre aspect de la présente invention, il est proposé un procédé pour fabriquer un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : la formation de premières électrodes de référence sur un premier substrat ; la formation de lignes de grille et de lignes de données se croisant mutuellement pour définir des sous-pixels RVBW sur le premier substrat ; la formation d'un transistor à couche mince à chaque croisement des lignes de grille et de données ; la formation d'une couche de passiva- tion sur une surface totale du premier substrat comprenant le transistor à couche mince ; la formation d'électrodes de pixel sur la couche de passivation, chacune ayant au moins une fente ; la fixation d'un second substrat au premier substrat, dans lequel le premier substrat et le second substrat se font face, le second substrat ayant une seconde électrode de référence formée de manière à correspondre uniquement à chaque sous-pixel W ; et la formation d'une couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats. De préférence, le procédé comprend en outre : la formation de matrices noires sur le second substrat ; la formation de couches de filtres chromatiques RVBW au- R'\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT. doc -16 juin 2006 - 5/23 6 dessus des matrices noires correspondant aux sous-pixels RVBW respectifs ; et la formation d'une couche d'enrobage sur une surface totale du second substrat comprenant les couches de filtres chromatiques, avant la formation des secondes électrodes de référence sur le second substrat. Selon un mode de réalisation, chaque couche de filtres chromatiques W est formée en même temps que la formation de la couche d'enrobage. Selon un autre mode de réalisation, la couche de filtres chromatiques W et la couche d'enrobage sont formées d'un même matériau. Selon un autre mode de réalisation, les secondes électrodes de référence sont fo formées d'une couche conductrice transparente. Selon un autre mode de réalisation, les secondes électrodes de référence sont formées de ITO ou de IZO. Selon un autre mode de réalisation, chacune des secondes électrodes de référence a sensiblement la même taille que celle du sous-pixel W. 15 De préférence, le procédé comprend en outre : la formation d'une seconde ligne de référence connectant les secondes électrodes de référence, lors de la formation des secondes électrodes de référence dans laquelle la seconde ligne de référence s'étend à une région extérieure à une région active. De préférence, le procédé comprend en outre : l'agencement de la seconde 20 ligne de référence de manière à être en contact avec les points d'argent formés aux coins d'un panneau pour être électriquement connectée à un circuit de commande du premier substrat. De préférence, le procédé comprend en outre : la formation d'une première ligne de référence qui est en contact avec les premières électrodes de référence lors 25 de la formation des lignes de grille. De cette manière, la présente invention est caractérisée en ce que les angles de vision large et étroit sont commandés au moyen du sous-pixel blanc parmi les sous-pixels RVBS-4, dans lesquels, la seconde électrode de référence étant introduite uniquement dans chaque sous-pixel W sur le second substrat (un substrat de matrice 30 de filtres chromatiques), une tension est appliquée de telle manière que, dans le cas d'un angle de vision large, la seconde électrode de référence du second substrat est alimentée avec le même niveau de tension que celui de la première électrode de référence du premier substrat (substrat de matrice de transistors à couche mince) ou n'est alimenté avec aucune tension pour le rendre dans un état flottant, et dans le cas d'un 35 angle de vision étroit, une différence de champ électrique d'environ 1 4 V ou d'environ -4 -1 V est induite entre la seconde électrode de référence du second substrat et la première électrode de référence du premier substrat. R-\Brevets\25300\25384-060615-IradTXT doc - 16juin 2006 -6/23 A savoir, dans le dispositif LCD dans lequel un pixel est constitué de quatre sous-pixels RVBW, les sous-pixels RVB sont toujours commandés dans le mode FES, tandis que le sous-pixel W est commandé dans le mode FFS pour l'angle de vision large, de manière à augmenter l'angle d'affichage, et génère le champ électri- que vertical pour l'angle de vision étroit, de manière à réduire l'angle de vision. Il doit être noté que la description générale ci-dessus et la description détaillée ci-après de la présente invention sont exemplaires et explicatives et sont destinées à expliquer plus avant l'invention selon les revendications. Les dessins annexés, qui sont inclus pour donner une explication complémen- taire de l'invention et sont incorporés dans et font partie de cette spécification, illustrent des modes de réalisation de l'invention et conjointement avec la description servent à expliquer les principes de l'invention. Dans les dessins : La figure 1 est une vue plane illustrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides de mode type FFS de l'art connexe ; La figure 2 est une vue en coupe transversale faite le long de la ligne I-I' de la figure 1 ; La figure 3 est une vue plane illustrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides de type de mode FFS selon la présente invention ; La figure 4 est une vue en coupe transversale faite le long de la ligne II-11' de la figure 3 ; La figure 5 est une vue illustrant des motifs sur un substrat de matrice de filtres chromatiques selon la présente invention ; Les figures 6A et 6B sont des vues en coupe transversale illustrant un mode pour un angle de vision large du dispositif LCD selon la présente invention ; Les figures 7A et 7B sont des vues en coupe transversale illustrant un mode pour un angle de vision étroit du dispositif LCD selon la présente invention ; et Les figures 8A à 8D sont des vues en coupe transversale illustrant des étapes de fabrication faites le long des lignes III-III' de la figure 3. Il est fait référence ci-après de manière détaillée à des modes de réalisation de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins annexés. Dans la mesure du possible, les mêmes numéros de référence sont utilisés dans l'ensemble des dessins pour désigner des parties identiques ou similaires. La figure 3 est une vue plane illustrant un dispositif LCD selon la présente invention de mode de type FFS, la figure 4 est une vue en coupe transversale faite le long de la ligne II-II' de la figure 3, et la figure 5 est une vue illustrant des motifs sur un substrat de matrice de filtres chromatiques selon la présente invention. De plus, les figures 6A et 6B sont des vues en coupe transversale illustrant un mode pour un angle de vision large du dispositif LCD selon la présente invention, les R-\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT.doc - 16 juin 2006 - 7;23 figures 7 A et 7B sont des vues en coupe transversale illustrant un mode pour un angle de vision étroit du dispositif LCD selon la présente invention, et les figures 8A à 8D sont des vues en coupe transversale illustrant des étapes de fabrication faites le long des lignes III-III' de la figure 3. Sur les figures 3 et 4, le dispositif LCD selon l'invention est constitué par un substrat de matrice de transistors à couche mince 111 et un substrat de matrice de filtres chromatiques 121 assemblés de manière à se faire mutuellement face avec une couche de cristaux liquides 131 intercalée entre ceux-ci. Le substrat de matrice de transistors à couche mince 111 est formé avec un transistor à couche mince formé dans chacun des sous-pixels RVBW de manière à agir en tant qu'élément de commutation, et avec des premières électrodes de référence 124 et des électrodes de pixel 117 pour former un champ de frange. Le substrat de matrice de filtres chroma-tiques 121 est formé avec une seconde électrode de référence 126 uniquement pour chaque sous-pixel W pour commander l'angle de vision. En d'autres termes, les sous-pixels RVB sont adaptés pour permettre qu'un champ de frange soit généré dans ceux-ci, et sont commandés dans le mode FFS indépendamment de l'angle de vision large ou de l'angle de vision étroit, et chaque sous-pixel W sert de sous pixel de commande d'angle de vision qui peut commander l'angle de vision large et l'angle de vision étroit. Pour le cas d'un mode d'angle de vision large, chaque sous-pixel W est commandé dans le même mode FFS que celui des sous-pixels RVB, de manière à augmenter l'angle de vision, et pour le cas du mode d'angle de vision étroit, un champ électrique vertical est généré dans chaque sous-pixel W, de manière à réduire le facteur de contraste et l'angle de vision. Présentement, selon une manière d'agencement des sous-pixels RVBW, le dispositif LCD peut être classé en un dispositif LCD de type carré dans lequel les sous-pixels RVBW sont agencés en une forme carrée pour former un pixel avec sous-pixels d'une structure 2X2, et un dispositif LCD de type à barrette dans lequel les sous-pixels RVBW sont agencés séquentiellement pour former un pixel avec quatre sous-pixels. Plus spécifiquement, sur le substrat de matrice de transistors à couche mince 111, les sous-pixels RVBW sont définis par des lignes de grille 112 et des lignes de données 115 isolées les unes des autres par l'intermédiaire d'un film d'isolation de grille 113 tout en se croisant verticalement mutuellement pour définir un transistor à couche mince à chaque partie de croisement de celles-ci. Chaque sous-pixel est formé dans celui-ci avec la première électrode de référence en forme de plaque 124 formée à laquelle un signal V,orä est appliqué, et une électrode de pixel 117 ayant une pluralité de fentes 160 isolées de la première électrode de référence 124 et amenées en contact avec une électrode de drain 1 15b du transistor à couche mince de sorte R:\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 8/23 9 qu'un signal de pixel soit appliqué à l'électrode de pixel 117. Un champ de frange est créé entre la première électrode de référence et l'électrode de pixel par l'intermédiaire des fentes 160, et commande la couche de cristaux liquides 131. Les premières électrodes de référence 124 et les électrodes de pixel 117 sont formées en déposant et en modelant un matériau conducteur transparent tel que ITO (oxyde d'indium-étain) ou IZO (oxyde d'indium-zinc). Présentement, les premières électrodes de référence 124 peuvent être formées sous les lignes de grille ou sur les lignes de données. Si les premières électrodes de référence 124 sont formées sur les lignes de données, elles sont formées de manière à être isolées des électrodes de pixel par l'intermédiaire du film d'isolation. Les fentes 160 de chaque électrode de pixel sont formées de sorte que l'axe longitudinal de celles-ci soit disposé dans la direction des lignes de grille ou des lignes de données. Les fentes 160 de l'électrode de pixel peuvent être disposées dans la direction des lignes de données afin de rétrécir l'angle de vision droit et gauche. A cet égard, il est nécessaire de disposer les fentes de l'électrode de pixel dans la même direction pour tous les sous-pixels RVBW. Chacune des premières électrodes de référence 124 est amenée en contact avec une première ligne de référence 125 pour recevoir le signal Vcom, où la première ligne de référence 125 est formée parallèlement aux lignes de grille pour recevoir le signal Vcom depuis une région extérieure à une région active. Chacune des électrodes de pixel 117 est amenée en contact avec l'électrode de drain 115b du transistor à couche mince par l'intermédiaire de la couche de passivation 116, et reçoit le signal de pixel. Parallèlement, chacun des transistors à couche mince sert d'élément de commutation pour commander l'activation/désactivation d'une tension. Chaque transistor à couche mince comprend une électrode de grille 112a dérivée depuis une ligne de grille associée 112, le film d'isolation de grille 113 formé sur la surface totale comprenant les lignes de grille 112, une couche de semi-conducteur 114 formée en déposant du silicium non-cristallin (a-Si) sur le film d'isolation de grille au-dessus de l'électrode de grille, et des électrodes de source/drain 115a et 115b dérivées depuis une ligne de données associée 115 tout en étant formées sur la couche de semi-conducteur afin de servir d'élément de commutation pour commander l'activation/désactivation de la tension. Le substrat de matrice de transistors à couche mince 111 est fixé au substrat de matrice de filtres chromatiques 121 de manière à se faire face mutuellement avec la couche de cristaux liquides 131 intercalée entre ceux-ci. Le substrat de matrice de filtres chromatiques 121 comprend des matrices noires 122 séparant les couches R, V et B les unes des autres tout en masquant la lumière, les couches de filtres chromati- R \Brevets\25300\253 84-0606 1 5-tradTXTdoc - 16 2006 - 923 ques 123 rouges, verts, bleus et blancs agencées en un motif prédéterminé pour produire du rouge, du vert, du bleu et du blanc, et une seconde électrode de référence 126 uniquement pour chacun des sous-pixels W pour commander l'angle de vision du sous-pixel W. La seconde électrode de référence 126 est formée en forme de plaque d'un matériau transparent, et formée de manière à correspondre uniquement à chaque sous-pixel W. Présentement, il est nécessaire pour la seconde électrode de référence 126 de recevoir un signal Vcom différent de celui de la première électrode de référence 124 sur le substrat de matrice de transistors à couche mince. A cette fin, comme décrit sur la figure 5, une seconde ligne de référence 127 est ajoutée en outre pour connecter intégralement les secondes électrodes de référence 126 correspondant aux sous-pixels W mutuellement. La seconde ligne de référence 127 est étendue à une région à l'extérieur de la région active. La seconde ligne de référence 127 est formée le long d'un bord de la région de pixel de manière à ne pas masquer une région dans laquelle une image est affichée, et peut être formée parallèlement aux lignes de grille. Afin d'appliquer le signal Vcot, à la seconde ligne de référence 127, la seconde ligne de référence 127 doit être connectée à un circuit d'excitation externe du premier substrat. La connexion entre la seconde ligne de référence 127 et le premier substrat est effectuée par l'intermédiaire de points d'argent 191, qui sont disposés aux coins d'un panneau, et connectent électriquement les substrats supérieur et inférieur. Parallèlement, les couleurs RVBW constituant les couches de filtres chromatiques sont commandées indépendamment pour présenter une couleur d'un pixel par combinaison de celles-ci. Présentement, chaque sous-pixel W produit une couleur W sans former une réserve en tant que couche de filtres chromatiques W. En variante, la couche de filtres chromatiques W de sous-pixels W est formée en utilisant une réserve, qui n'est pas mélangée avec des pigments RVB, avec les sous-pixels RVB dans un processus de formation des couches de filtres chromatiques RVB. Si le processus de formation des couches de filtres chromatiques n'est pas effectué sur les sous-pixels W, chacun des sous-pixels W a un pas différent de celui dessous-pixels RVB. A cet égard, une couche d'enrobage 128 est formée uniformément sur une surface entière comprenant les couches de filtres chromatiques pour résoudre le problème d'un pas non uniforme sur le substrat. A ce stade, la seconde électrode de référence 126 est formée sur la couche d'enrobage 128 de chaque sous-pixel W. En tant que tel, le dispositif LCD selon la présente invention comprend les sous-pixels W pour un motif blanc, qui ne comprennent pas de pigment, ainsi que les sous-pixels RVB de manière à constituer un pixel avec les sous-pixels RVBW. Présentement, les couches de filtres chromatiques sont formées de sorte que les sous- R.\13reveis\25300\25384-060615-tradTXT doc -16 juin 2006 - 10123 pixels RVB contiennent les pigments, de manière à abaisser la transmittance, et le sous-pixel W ne contient pas le pigment, ce qui augmente la transmittance du pixel entier. Parallèlement, le dispositif LCD comprend en outre un film d'orientation respectivement formé sur les surfaces internes du substrat de matrice de transistors à couche mince et du substrat de matrice de filtres chromatiques pour agencer les molécules de cristaux liquides dans une direction souhaitée à un taux initial, et des plaques de polarisation supérieure et inférieure respectivement fixées aux surfaces externes du substrat de matrice de filtres chromatiques et du substrat de matrice de transistors à couche mince pour polariser la lumière. La plaque de polarisation inférieure est fixée à la surface externe du substrat de matrice de transistors à couche mince, et la plaque de polarisation supérieure est fixée à la surface externe du substrat de matrice de filtres chromatiques de sorte que l'axe de polarisation de la plaque de polarisation inférieure soit orthogonal à celui de la plaque de polarisation supérieure, le film d'orientation étant disposé sensiblement parallèlement à l'axe de polarisation de l'une des plaques de polarisation supérieure et inférieure. Sur les dessins, le film d'orientation disposé à l'intérieur du substrat de matrice de transistors à couche mince est disposé sensiblement parallèle à l'axe de polarisation de la plaque de polarisation supérieure, de sorte que les cristaux liquides soient agencés dans un état initial dans la direction longitudinale des fentes de l'électrode de pixel. Le dispositif LCD selon la présente invention est caractérisé en ce que les sous-pixels RVB présentent la même transmittance par application de la même tension (tension de commande de mode FFS) à celui-ci indépendamment de l'angle de vision large et de l'angle de vision étroit, et les sous-pixels W commandent l'angle de vision par application de différentes tensions pour l'angle de vision large et l'angle de vision étroit, respectivement. Premièrement, lors de la commande du dispositif LCD dans un mode d'angle de vision large, tous les sous-pixels RVBW sont commandés dans le mode FFS. A cet égard, comme décrit sur la figure 6A, lorsque aucune tension n'est appliquée à la première électrode de référence 124 et l'électrode de pixel 117, les molécules de cristaux liquides 131a maintiennent un état d'agencement initial de sorte que la lumière incidente entrant par l'axe de polarisation de la plaque de polarisation inférieure orthogonale à une direction d'agencement initiale des molécules de cristaux liquides ne traverse pas la couche de cristaux liquides 131, de manière à produire un état noir. Ensuite, comme décrit sur la figure 6B, si une tension Vcom est appliquée à la première électrode de référence 124 et une tension de pixel est appliquée à l'électrode R \Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 11/23 de pixel 117, un champ de frange est formé entre la première électrode de référence 124 et l'électrode de pixel 117 de sorte que les molécules de cristaux liquides 131a se déplacent dans la direction horizontale sous l'effet du champ de frange. En conséquence, la lumière entrant par l'axe de polarisation de la plaque de polarisation inférieure traverse l'axe de polarisation de la plaque de polarisation supérieure par l'intermédiaire de la couche de cristaux liquides, de manière à produire un étant blanc. A ce stade, afin d'empêcher la seconde électrode de référence 126 de chaque sous-pixel W de participer à la formation du champ de frange, il est nécessaire d'amener la seconde électrode de référence 126 à avoir un état flottant dans lequel aucune tension n'est appliquée à celle-ci, ou d'appliquer la même tension que celle de la première électrode de référence 124 à celle-ci, de manière à empêcher sensible- ment le champ électrique vertical d'être créé dans la seconde électrode de référence. De cette manière, lorsque le dispositif LCD est commandé dans le mode pour l'angle de vision large, le sous-pixel W est également commandé dans le mode FFS conjointement avec les sous-pixels RVB, de manière à satisfaire à un effet de compensation de la luminosité blanche tout en produisant l'angle de vision large. Lors de la commande du dispositif LCD dans un mode d'angle de vision étroit, les sous-pixels RVB sont actionnés dans le mode FFS, tandis que le sous-pixel W sert simplement à commander l'angle de vision et ne sert pas de pixel de compensation de luminosité. Dans ce cas, contrairement au cas du mode d'angle de vision large, la seconde électrode de référence 126 participe à la formation du champ électrique. Premièrement, comme décrit sur la figure 7A, lorsqu'une tension prédéterminée est appliquée à la seconde électrode de référence 126 de chaque sous-pixel W pour former le champ électrique vertical entre la seconde électrode de référence 126 et la première électrode de référence 124 du sous-pixel W sans appliquer aucune tension à l'électrode de pixel 117 et la première électrode de référence 124 des sous-pixels RVB, les molécules de cristaux liquides 131a dans les sous-pixels RVB maintiennent l'état d'agencement initial de sorte que la lumière incidente entrant par l'axe de polarisation de la plaque de polarisation inférieure orthogonale à la direction d'agence-ment initiale des molécules de cristaux liquides ne traverse pas la couche de cristaux liquides 131, de manière à produire l'état noir. De plus, les molécules de cristaux liquides 131a dans le sous-pixel W sont inclinées dans la direction verticale par le champ électrique vertical formé entre la première électrode de référence 124 et la seconde électrode de référence 126 de sorte que la lumière ne puisse pas être observée à travers celles-ci. En d'autres termes, la lumière n'est pas observée devant le sous-pixel W indépendamment de l'état blanc ou R.\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT clac - 16 juin 2006 - 12/23 13 de l'état noir, il se produit une fuite de lumière dans les angles de vision droit et gauche du sous-pixel W. A savoir, étant donné que le champ électrique vertical est formé uniquement dans le sous-pixel W et il se produit une fuite de lumière dans les angles de vision droit et gauche, l'angle de vision étroit est produit dans l'état noir. En conclusion, il est possible d'observer une grande quantité de fuite de lumière dans les directions des angles de vision droit et gauche dans l'état noir. Compte tenu du fait que quatre sous-pixels constituent un pixel, lorsqu'un utilisateur observe les panneaux dans les directions des angles de vision droit et gauche, la luminosité noire est rapidement augmentée, ce qui conduit le facteur de contraste à diminuer. Par conséquent, l'angle de vision du dispositif devient étroit. Parallèlement, si la tension Vcom est appliquée à la première électrode de référence 124 des sous-pixels RVB, et une tension de pixel est appliquée à l'électrode de pixel 117 de ceux-ci tout en appliquant une tension prédéterminée à la seconde électrode de référence 126 du sous-pixel W de manière à former le champ électrique vertical entre la seconde électrode de référence 126 et la première électrode de référence 124, le champ de frange est formé entre la première électrode de référence 124 et l'électrode de pixel 117 des sous-pixels RVB, comme décrit sur la figure 7B. Par conséquent, les molécules de cristaux liquides 131a dans les sous-pixels RVB se déplacent dans la direction horizontale sous l'effet du champ de frange. En conséquence, la lumière entrant par l'axe de polarisation de la plaque de polarisation inférieure traverse la couche de cristaux liquides 131, de manière à produire l'état blanc. De plus, les molécules de cristaux liquides 131a dans le sous-pixel W sont inclinées dans la direction verticale par le champ électrique vertical formé entre la première électrode de référence 124 et la seconde électrode de référence 126, et empêchent la lumière de traverser celles-ci. Dans ce cas, bien que la lumière ne soit pas observée devant le sous-pixel W, il se produit également une fuite de lumière dans les directions des angles de vision droit et gauche depuis le sous-pixel W, de manière à réduire l'angle de vision. A savoir, l'angle de vision étroit est réalisé dans l'état blanc en formant un champ électrique horizontal pour les sous-pixels RVB tout en formant le champ électrique vertical pour le sous-pixel W. A ce stade, afin de réaliser l'angle de vision étroit, l'électrode de pixel 117 du sous-pixel W est alimentée avec une tension de pixel identique à la tension Vco,,, appliquée à la première électrode de référence 124 ou inférieure à une tension de seuil. De plus, la première électrode de référence 124 est alimentée avec la même tension que celle dans le mode d'angle de vision large, et la seconde électrode de référence 126 est alimentée avec une tension telle qu'une différence de champ électrique d'environ 1 à 4 V ou d'environ -4 à -1 V soit induite entre la seconde électrode R.'Brevets\25300A2 53 84-0606 1 5-tradTXT dot - 16 juin 2006 -1323 de référence 126 et la première électrode de référence 124. La tension appliquée à la seconde électrode de référence 126 peut être une tension C.C. ou C.A. De cette manière, dans le dispositif LCD selon la présente invention, lors de la réalisation de l'angle de vision large, tous les sous-pixels RVBW sont commandés dans le mode FFS. Au contraire, lors de réalisation de l'angle de vision étroit, les sous-pixels RVB sont commandés dans le mode FFS, et le sous-pixel W est commandé pour former le champ électrique vertical entre les premier et second substrats de sorte que les molécules de cristaux liquides dans ceux-ci soient inclinés au lieu d'être tournés, de manière à empêcher la lumière d'être transmise à travers le sous-pixel W. Un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides est décrit de manière détaillée ci-après. Premièrement, sur la figure 8 A, un matériau conducteur transparent tel que ITO (oxyde d'indium-étain) ou IZO (oxyde d'indium-zinc) est déposé sur un substrat diélectrique 111, et modelé pour rester dans les sous-pixels W, de manière à former des premières électrodes de référence en forme de plaque 124. Ensuite, des lignes de grille 112 (voir la figure 3), des électrodes de grille 112a, et des premières lignes de référence 125 (voir la figure 3) sont formées par dépôt d'un métal ayant une résistance spécifique faible, tel que le cuivre (Cu), l'aluminium (Al), un alliage d'aluminium (AINd), le molybdène (Mo), un alliage molybdène-tungstène (MoW), etc., sur toute la surface comprenant les premières électrodes de référence 124, suivi par un modelage. A ce stade, les premières lignes de référence 125 sont formées parallèlement aux lignes de grille 112 tout en étant amenées en contact avec les premières électro- des de référence 124. Les premières lignes de référence sont étendues à une région extérieure à une région active, et connectées à un circuit de commande externe du substrat de matrice de transistors à couche mince. Bien que les premières électrodes de référence 124 soient décrites ci-dessus comme étant formées avant la formation des lignes de grille 112, la présente inven- tion n'est pas limitée à ce processus, et les premières électrodes de référence 124 peuvent être formées après la formation des lignes de grille 112 ou après la formation des lignes de données 115. Ensuite, après qu'un film d'isolation de grille 113 ait été formé par dépôt d'un matériau d'isolation inorganique tel qu'un oxyde de silicium (SiO.) ou un nitrure de silicium (SiN.) sur la surface entière comprenant les électrodes de grille 112a par dépôt chimique en phase gazeuse par plasma (PECVD), du silicium amorphe est déposé sur la surface entière comprenant le film d'isolation de grille 113, suivi par un R \Brevets\25300\25384-060615-trndTXTdoe - 16 juin 2006- 14/23 processus de photolithographie pour former une couche de semi-conducteur 114 sur les électrodes de grille 112a. Ensuite, comme décrit sur la figure 8B, des lignes de données 115 et des électrodes de source/drain 115a et 115b sont formées par dépôt de métal ayant une faible résistance, tel que le cuivre (Cu), l'aluminium (Al), un alliage d'aluminium (AlNd), le molybdène (Mo), un alliage molybdène-tungstène (MoW), etc., sur la surface entière comprenant la couche de semi-conducteur 114, suivi par modelage. A ce stade, les lignes de données 115 croisent les lignes de grille 112 pour définir des sous-pixels RVBW, et les électrodes de source/drain 115a et 115b sont formées de manière à se chevaucher avec les deux extrémités de la couche de semi-conducteur 114, de manière à former des transistors à couche mince. Ensuite, une couche de passivation 116 est formée par dépôt d'un matériau inorganique tel qu'un oxyde de silicium, un nitrure de silicium et similaire sur la surface entière comprenant les lignes de données 115 ou en appliquant un matériau inorganique tel que le benzocyclobutène (BCB), une résine acrylique et similaire sur celle-ci. Ensuite, un trou de contact 200 est formé en enlevant sélectivement la couche de passivation 116 de sorte que l'électrode de drain de chaque transistor à couche mince soit exposée. Ensuite, comme décrit sur la figure 8C, les électrodes de pixel 117, ayant chacune une pluralité de fentes 160, sont formées par dépôt d'un matériau conducteur transparent tel que ITO ou IZO sur la surface entière comprenant la couche de passivation 116, suivi par modelage. A ce stade, les électrodes de pixel 117 formées dans les sous-pixels respectifs sont connectés intégralement les uns aux autres, et amenés en contact avec l'électrode de drain 115b par l'intermédiaire du trou de contact 200 (voir la figure 8B). Ensuite, comme décrit sur la figure 80, des matrices noires 122, des couches de filtres chromatiques 123, une couche d'enrobage 128, et des secondes électrodes de référence 126 sont formées sur un substrat de matrice de filtres chromatiques 121 comme suit. Premièrement, les matrices noires 122, sont formées par dépôt d'un matériau ayant une réflectance élevée tel que Cr sur le substrat de matrice de filtres chromatiques 121, et modelage du matériau de sorte qu'il reste à un site où la fuite de lumière se produit, par exemple, à un bord de chaque sous-pixel et à un site de chaque transistor à couche mince. Ensuite, une réserve colorée contenant des pigments est appliquée, sur la surface entière comprenant les matrices noires 122, et modelée pour former des couches de filtres chromatiques 123. Typiquement, une couche de filtres chromatiques R est formée dans le sous-pixel R par dépôt et modelage d'une réserve de couleur rouge, une couche de filtres chromatiques V est formée dans le sous-pixel V R'~Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 15/23 par dépôt et modelage d'une réserve de couleur verte, et ensuite une couche de filtres chromatiques B est formée dans le sous-pixel B par dépôt et modelage d'une réserve de couleur bleue. Ensuite, la couche d'enrobage 128 est formée en appliquant à plat un matériau organique tel qu'une résine acrylique sur la surface entière comprenant les couches de filtres chromatiques RVB 123. Etant donné que la couche d'enrobage 128 ne contient pas de pigment, elle présente une couleur blanche dans le sous-pixel W. Bien qu'il soit possible de former une couche de filtres chromatiques W séparée par application et modelage d'une réserve de couleur blanche durant la formation des l0 couches de filtres chromatiques, la couche d'enrobage 128 formée dans le sous-pixel W peut être utilisée à la place de la couche de filtres chromatiques W. Ensuite, un matériau conducteur transparent tel que ITO ou IZO est déposé sur la surface entière comprenant la couche d'enrobage 128, et modelé pour former la seconde électrode de référence 126 uniquement dans chaque sous-pixel W. La 15 seconde électrode de référence 126 est disposée dans le but de commander l'angle de vision, et a sensiblement la même taille que celle du sous-pixel W. Simultanément, une seconde ligne de référence 127 (voir la figure 5) est formée pour connecter intégralement les secondes électrodes de référence 126 mutuellement. Présentement, la seconde ligne de référence 127 est étendue à une 20 région extérieure à la région active, et est électriquement connectée à un circuit de commande externe du substrat de matrice de transistors à couche mince par l'intermédiaire de points d'argent 191 (voir la figure 5), qui sont disposés aux coins d'un panneau dans un processus ultérieur. Finalement, après l'application d'un matériau de scellement le long d'un bord 25 du substrat de matrice de transistors à couche mince, et la dispersion d'espaceurs sur la région active, le substrat de matrice de filtres chromatiques 121 est assemblé au substrat de matrice de transistors à couche mince 111 de manière à se faire mutuellement face, et une couche de cristaux liquides 131 est formée entre ces substrats, de manière à compléter le dispositif LCD selon l'invention. 30 Comme il apparaît à la lecture de la description ci-dessus, le dispositif d'affichage à cristaux liquides et le procédé de fabrication de celui-ci ont des effets avantageux comme décrit ci-dessous. Premièrement, un sous-pixel blanc parmi les sous-pixels RVBW-4 peut être commandé dans le même mode FFS que celui des sous-pixels RVB adjacents pour 35 un mode d'angle de vision large, de manière à élargir l'angle de vision tout en compensant la luminosité blanche, et est commandé dans un mode différent de celui des sous-pixels RVB adjacents pour former un champ électrique vertical pour un R:ABrevets\25300A25384-060615-Irad1XT doc - 16 juin 2006 - 16/23 mode d'angle de vision étroit, de manière à abaisser l'angle de vision de manière à protéger des informations confidentielles. Deuxièmement, selon la présente invention, étant donné que l'électrode de référence est ajoutée uniquement à une plaque supérieure de chaque sous-pixel W, les coûts de fabrication additionnels sont diminués, et le processus est simple comparé à une technique apparentée de commande de l'angle de vision. De plus, l'électrode de référence ajoutée à la plaque supérieure est rendue flottante ou alimentée avec la même tension que celle d'une autre électrode de référence ajoutée à une plaque inférieure dans le mode d'angle de vision large, et est commandée de manière à avoir une différence de tension prédéterminée entre les plaques supérieure et inférieure dans le mode d'angle de vision étroit, de manière à permettre une commande aisée du dispositif LCD. Il apparaîtra à l'homme du métier que différentes modifications et variantes peuvent être effectuées dans la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou la portée de l'invention. Par conséquent, la présente invention est destinée à couvrir les modifications et variantes de cette invention à condition qu'elles soient dans la portée des revendications annexées et leurs équivalents. R.1Brevets\25300\25384-060615-tradTXT. doc - 16 juin 2006- 17!23 | Le dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) comprend des lignes de grille et des lignes de données pour définir des sous-pixels RVBW sur un premier substrat (111), un transistor à couche mince à chaque croisement des lignes de grille et de données ; une première électrode de référence dans chaque région des sous-pixels RVBW, une électrode de pixel (117) connectée au transistor à couche mince, l'électrode de pixel (117) ayant au moins une fente (160), un second substrat fixé au premier substrat, dans lequel les premier et second substrat se font face, avec une couche de cristaux liquides (131) intercalée entre ceux-ci, et une seconde électrode de référence (126) sur le second substrat et correspondant à chaque sous-pixel W.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides utilisant un sous-pixel blanc parmi des sous-pixels RVBW-4 en tant que composant de commande d'affichage pour produire un angle de vision étroit ou un angle de vision large dans un mode de commutation dit de champ de frange | 1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : - des lignes de grille et des lignes de données se croisant mutuellement pour définir des sous-pixels RVBW sur un premier substrat (111) ; - un transistor à couche mince formé à chaque croisement des lignes de grille et de données ; - une première électrode de référence (124) formée dans chaque région des sous-pixels RVBW ; - une électrode de pixel (117) connectée au transistor à couche mince et isolée de la première électrode de référence (124), l'électrode de pixel ayant au moins une fente (160) ; - un second substrat fixé au premier substrat (111), dans lequel les premier et second substrats se font mutuellement face avec une couche de cristaux liquides (131) intercalée entre ceux-ci ; et - une seconde électrode de référence (126) sur le second substrat et correspondant à chaque sous-pixel W. 2. Dispositif LCD selon la 1, comprenant en outre : des 20 couches de filtres chromatiques RVB (123) correspondant aux sous-pixels RVB sur le second substrat, respectivement. 3. Dispositif LCD selon la 2, comprenant en outre : une couche d'enrobage (128) sur une surface totale du second substrat comprenant les 25 couches de filtres chromatiques RVB (123) entre la seconde électrode de référence (126) et les couches de filtres chromatiques RVB (123). 4. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le sous-pixel W permet la conversion en fonctionnement entre un mode 30 d'angle de vision large et un mode d'angle de vision étroit. 5. Dispositif LCD selon la 4, dans lequel, dans le mode d'angle de vision large, un champ de frange est créé entre l'électrode de pixel (117) et la première électrode de référence (124) dans les sous-pixels RVBW. 6. Dispositif LCD selon la 5, dans lequel la seconde électrode de référence (126) n'est pas alimentée avec une tension, ou est alimentée avec la même tension que celle appliquée à la première électrode de référence (124). R:\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 18/23 35 7. Dispositif LCD selon la 4, dans lequel, dans le mode d'angle de vision large, la couche de cristaux liquides (131) dans les sous-pixels RVBW est commandée dans un mode FFS. 8. Dispositif LCD selon la 4, dans lequel, dans le mode d'angle de vision étroit, un champ électrique vertical est formé entre la première électrode de référence (124) du sous-pixel W et la seconde électrode de référence (126), et empêche la lumière de traverser le sous-pixel W. 9. Dispositif LCD selon la 8, dans lequel, dans le mode d'angle de vision étroit, un champ de frange est créé entre l'électrode de pixel (117) et la première électrode de référence (124) dans les sous-pixels RVB. 10. Dispositif LCD selon la 8 ou 9, dans lequel l'électrode de pixel du sous-pixel W est alimentée avec la même tension que la tension appliquée à la première électrode de référence (124), ou alimentée avec une tension inférieure à une tension de seuil. 11. Dispositif LCD selon la 8, 9 ou 10, dans lequel la seconde électrode de référence (126) du sous-pixel W est alimentée avec une tension constante pour générer une différence de tension entre la première électrode de référence (124) et la seconde électrode de référence (126). 12. Dispositif LCD selon la Il, dans lequel la différence de tension entre la première électrode de référence (124) et la seconde électrode de référence (126) du sous-pixel W est d'environ 1 à 4 V ou d'environ -4 à -1 V de manière à créer un champ électrique vertical entre celles-ci. 13. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 11 à 12, dans lequel la tension appliquée à la seconde électrode de référence (126) est une tension C.C. ou C.A. 14. Dispositif LCD selon la 4, dans lequel dans le mode d'angle de vision étroit, la couche de cristaux liquides dans les sous-pixels RVB est commandée dans un mode FFS, et la couche de cristaux liquides dans le sous-pixel W est inclinée dans une direction verticale. R-.\Brevets\25300\25384-060615-tradT XT dot - 16 juin 2006 - 19/23 15. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 14, comprenant en outre : - un film d'orientation à l'intérieur des premier et second substrats ; et - une plaque de polarisation supérieure et inférieure fixée aux surfaces externes 5 des premier et second substrats. 16. Dispositif LCD selon la 15, dans lequel le film d'orientation est orienté dans la même direction que celle d'un axe de polarisation de l'une des plaques de polarisation supérieure et inférieure. 17. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 16, dans lequel les sous-pixels RVBW sont disposés dans une configuration de type carrée ou de type à barrette. 15 18. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel l'au moins une fente (160) de l'électrode de pixel (117) est disposée dans la même direction que celle des lignes de grille ou des lignes de données. 19. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 18, dans 20 lequel l'électrode de pixel (117), la première électrode de référence (124), et la seconde électrode de référence (126) sont des couches conductrices transparentes. 20. Dispositif LCD selon l'une quelconque des 1 à 18, dans lequel les secondes électrodes de référence (126) sont connectées mutuellement et 25 alimentées avec une tension provenant du premier substrat (111) par l'intermédiaire de points d'argent. 21. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : 30 - la formation de premières électrodes de référence sur un premier substrat ; - la formation de lignes de grille et de lignes de données se croisant mutuelle-ment pour définir des sous-pixels RVBW sur le premier substrat ; - la formation d'un transistor à couche mince à chaque croisement des lignes de grille et de données ; 35 - la formation d'une couche de passivation sur une surface totale du premier substrat comprenant le transistor à couche mince ; - la formation d'électrodes de pixel sur la couche de passivation, chacune ayant au moins une fente ; R-1Brevets12 53 0012 5 3 84-06061 5-tradTXT. doc - 16 juin 2006 - 20/23 10- la fixation d'un second substrat au premier substrat, dans lequel le premier substrat et le second substrat se font face mutuellement, le second substrat ayant une seconde électrode de référence formée de manière à correspondre uniquement à chaque sous-pixel W ; et la formation d'une couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats. 22. Procédé selon la 21, comprenant en outre : la formation de matrices noires sur le second substrat ; - la formation de couches de filtres chromatiques RVBW au-dessus des matri- ces noires correspondant aux sous-pixels RVBW respectifs ; et - la formation d'une couche d'enrobage (128) sur une surface totale du second substrat comprenant les couches de filtres chromatiques, avant la formation des secondes électrodes de référence sur le second substrat. 23. Procédé selon la 22, dans lequel chaque couche de filtres chromatiques W est formée en même temps que la formation de la couche d'enrobage. 24. Procédé selon la 23, dans lequel la couche de filtres chromatiques W et la couche d'enrobage sont formées d'un même matériau. 25. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 24, dans lequel les secondes électrodes de référence sont formées d'une couche conductrice transparente. 26. Procédé selon la 25, dans lequel les secondes électrodes de référence sont formées de ITO ou de IZO. 27. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 26, dans lequel chacune des secondes électrodes de référence a sensiblement la même taille que celle du sous-pixel W. 28. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 27, compre-nant en outre : la formation d'une seconde ligne de référence connectant les secondes électrodes de référence, lors de la formation des secondes électrodes de référence dans laquelle la seconde ligne de référence s'étend à une région extérieure à une région active. R.\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT.doc - 16 juin 2006 - 2123 5 10 29. Procédé selon la 28, comprenant en outre : l'agencement de la seconde ligne de référence de manière à être en contact avec les points d'argent formés aux coins d'un panneau pour être électriquement connectée à un circuit de commande du premier substrat. 30. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 29, comprenant en outre : la formation d'une première ligne de référence qui est en contact avec les premières électrodes de référence lors de la formation des lignes de grille. R\Brevets\25300\25384-060615-tradTXT doc - 16 juin 2006 - 22123 | G | G02,G09 | G02F,G09G | G02F 1,G09G 3,G09G 5 | G02F 1/1368,G02F 1/1337,G09G 3/36,G09G 5/02 |
FR2892087 | A1 | STRUCTURE AVANT DU VEHICULE AUTOMOBILE ADAPTEE POUR EMPECHER L'INTRUSION D'UNE ROUE DANS L'HABITACLE EN CAS DE CHOC FRONTAL. | 20,070,420 | La présente invention concerne une structure de la partie avant d'un véhicule automobile assurant une sécurité améliorée pour le ou les occupants du véhicule en cas de choc frontal. En cas de choc frontal, notamment dans le cas d'un véhicule automobile présentant un porte à faux avant très réduit (faible distance entre l'avant du véhicule et les roues avant), au moins l'une des deux roues avant, poussée vers l'arrière sous l'effet du choc, risque de faire intrusion dans l'habitacle et constitue ainsi un danger pour les occupants. La figure 1 des dessins annexés est une vue en plan schématique d'une structure classique de la partie avant d'un véhicule automobile. Cette structure comporte un berceau constitué par deux longerons 1, 2 reliés entre eux par une traverse avant 3 et une traverse arrière 4. La traverse avant 3 supporte la crémaillère de direction 5 qui comporte à chacune de ses extrémités une biellette 6 reliée de façon articulée à une roue avant 7 du véhicule. Chacun des longerons 1, 2 porte un triangle de suspension 8 relié à une roue 7 du véhicule. En cas de choc frontal du véhicule (voir figure 2 des dessins annexés) contre un objet 9, affectant le côté avant gauche du véhicule, la crémaillère de direction 5 est poussée vers l'arrière. Le triangle de suspension 8 de la roue gauche s'incline vers l'arrière. La roue 7 pivote et son côté arrière vient heurter le bavolet 10 qui est situé à la partie inférieure du passage de roue. En fonction de l'importance du choc, la roue 7 risque de faire intrusion à l'intérieur de l'habitacle du véhicule et blesser les occupants. Le but de la présente invention est de limiter un tel risque. Suivant l'invention, la structure de la partie avant d'un véhicule automobile, comportant un berceau constitué par deux longerons reliés entre eux par une traverse avant et une traverse arrière, la traverse avant supportant la crémaillère de direction qui comporte à chacune de ses extrémités une biellette reliée de façon articulée à une roue avant du véhicule, chacun des longerons portant un triangle de suspension relié à une roue du véhicule est caractérisée en ce que chacun des longerons est adapté pour pouvoir se déformer, en cas de choc frontal du véhicule, de façon à former un coude dont la convexité est dirigée vers l'extérieur du véhicule pour que le triangle de suspension s'incline vers l'arrière et que la roue pivote vers l'extérieur de façon que l'arrière de celle-ci se dégage du passage de roue. Ainsi, la déformation du longeron permet à la roue de se dégager du passage de la roue, de sorte qu'elle ne risque pas de faire intrusion à 5 l'intérieur de l'habitacle. Selon une version préférée de l'invention, chacun des longerons comprend une partie avant reliée à la traverse avant et une partie arrière reliée à la traverse arrière, ces parties du longeron étant reliées l'une à l'autre et à la traverse correspondante par une liaison formant 10 une rotule plastique de façon à former ledit coude, en cas de choc frontal. Ces "rotules plastiques" peuvent être réalisées de différentes façons, qui seront précisées plus loin. Pour que la déformation du longeron puisse se faire dans de 15 bonnes conditions, il est avantageux que le triangle de suspension de la roue soit fixé à la partie arrière du longeron. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: 20 la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, la structure comportant un longeron modifié selon l'invention, la figure 4 est une vue montrant le comportement de la structure selon la figure 3 en cas de choc frontal. Dans la réalisation selon l'invention, montrée sur la figure 3, le 25 longeron 1 de la structure avant du véhicule a été modifié pour pouvoir se déformer, en cas de choc frontal du véhicule, de la manière illustrée par la figure 4. Cette figure 4 montre que sous l'effet du choc contre l'objet 9, le longeron 1 se déforme sous la forme d'un coude dont la convexité est 30 dirigée vers l'extérieur. Du fait de ce coude, le triangle de suspension s'incline vers l'arrière dans le sens de la flèche F, et la roue 7 tirée par la biellette 6, pivote vers l'extérieur et sa partie arrière se dégage du passage de roue, c'est-à-dire du bavolet 10. Dans l'exemple montré sur les figures 3 et 4, le longeron 1 35 comprend une partie avant la reliée à la traverse avant 3 et une partie arrière lb reliée à la traverse arrière 4. Chacune de ces parties la, lb du longeron est reliée à l'autre partie et à la traverse 3 ou 4 correspondante par une liaison formant une rotule plastique de façon à former le coude défini plus haut, en cas de choc frontal. Il existe ainsi pour chaque longeron trois rotules plastiques: l'une, au niveau de la liaison de la partie la avec la traverse 3, la deuxième, au niveau de la jonction entre les deux parties la et lb et la troisième, au niveau de la liaison entre la partie lb et la traverse arrière. Par rotule plastique, on désigne tout type d'assemblage ou de liaison entre deux parties, pouvant sous l'effet d'une force prédéterminée exercée dans la direction des deux parties, céder et provoquer une rotation angulaire entre les deux parties. De telles liaisons formant rotule plastique peuvent être réalisées de diverses façons, en elle-même connues par l'homme du métier. Dans l'exemple représenté sur les figures 3 et 4, la liaison formant rotule plastique entre la partie arrière lb et la partie avant la du longeron est située en avant du triangle de suspension 8. En effet, la partie lb du longeron est elle-même difficilement déformable du fait de l'assemblage rigide réalisé avec le triangle de suspension | Structure de la partie avant d'un véhicule automobile, comportant un berceau constitué par deux longerons (1, 2) reliés entre eux par une traverse avant (3) et une traverse arrière (4), la traverse avant supportant la crémaillère de direction (5) qui comporte à chacune de ses extrémités une biellette (6) reliée de façon articulée à une roue avant (7) du véhicule, chacun des longerons (1, 2) portant un triangle de suspension (8) relié à une roue (7) du véhicule, caractérisée en ce que chacun des longerons (1, 2) est adapté pour pouvoir se déformer, en cas de choc frontal du véhicule, de façon à former un coude dont la convexité est dirigée vers l'extérieur du véhicule pour que le triangle de suspension (8) s'incline vers l'arrière et que la roue (7) pivote vers l'extérieur de façon que l'arrière de celle-ci se dégage du passage de roue. | 1) Structure de la partie avant d'un véhicule automobile, comportant un berceau constitué par deux longerons (1, 2) reliés entre eux par une traverse avant (3) et une traverse arrière (4), la traverse avant supportant la crémaillère de direction (5) qui comporte à chacune de ses extrémités une biellette (6) reliée de façon articulée à une roue avant (7) du véhicule, chacun des longerons (1, 2) portant un triangle de suspension (8) relié à une roue (7) du véhicule, caractérisée en ce que chacun des longerons (1, 2) est adapté pour pouvoir se déformer, en cas Io de choc frontal du véhicule, de façon à former un coude dont la convexité est dirigée vers l'extérieur du véhicule pour que le triangle de suspension (8) s'incline vers l'arrière et que la roue (7) pivote vers l'extérieur de façon que l'arrière de celle-ci se dégage du passage de roue. 15 2) Structure selon la 1, caractérisée en ce que chacun des longerons (1, 2) comprend une partie avant (la) reliée à la traverse avant (3) et une partie arrière (lb) reliée à la traverse arrière (4), ces parties (la, lb) du longeron étant reliées l'une à l'autre et à la traverse (3, 4) correspondante par une liaison formant une rotule plastique de 20 façon à former ledit coude, en cas de choc frontal. 3) Structure selon la 2, caractérisée en ce que le triangle de suspension (8) de la roue (7) est fixé à la partie arrière (lb) du longeron. 4) Structure selon la 3, caractérisée en ce que la 25 liaison formant une rotule plastique entre la partie arrière (lb) et la partie avant (la) du longeron est située en avant du triangle de suspension (8). | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 21,B60R 19 | B62D 21/15,B60R 19/14 |
FR2900541 | A1 | SYSTEME FIXE SUR UNE CANNE A PECHE DONNANT LES INFORMATIONS : FORCE DE LA CANNE DURANT LE COMBAT ET LE LANCER ET LA LIMITE DE RUPTURE DE LA CANNE ET DU FIL | 20,071,109 | La présente invention concerne un dispositif fixé sur une canne à pèche pour donner à son utilisateur plusieurs inli irmations concernant le fonctionnement de la dite canne à pèche. Actuellement , les seules informations données sont : le poids et la longueur de la canne à pèche, le matériaux utilisé pour sa fabrication , le poids du leurre à lancer. L'utilisateur n'a aucune information concen Luit la puissance de la canne à pèche pendant son utilisation. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte une jauge de contrainte fixée sur la canne à pèche , cette jauge est reliée à un micro ordinateur qui analyse les signaux envoyé< par la dite jauge , pour les transformer en informations lisibles ou audibles par l'utilisateur. I O Selon des modes particuliers de réalisation : - la jauge de contrainte mesure les déformations à la flexion de la canne à pèche et envois l'information à un micro ordinateur. - la jauge de contrainte est reliée par fil au support du micro ordinateur. - le micro ordinateur est soit fixé directement sur son support , soit relié à distance à son 1 5 support par liaison sans fil . le micro ordinateur ana!"se l'information reçue et la transforme en plusieurs informations utiles pour l'utilisateur. - ces informations utiles sont : soit affichées sur un écran à lecture digital , soit envoyées sous forme d'alarme sori+,re ou visuelle. ~O Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente la version : micro ordinateur fixé sur son support. En référence à ce dessin , k dispositif comporte la canne à pèche(1),la jauge de contrainte(2) fixée sur la canne à pèche (1) , les fils (3) reliant la jauge (2) au support (4). Le support (4) est fixé sur la canne à pèche. Le micro ordinateur (5) est fixé sur son support (4). Ce micro 2. 5 ordinateur (5) est équipé d'un écran à affichage digital (6) , d'une alarme sonore (7) et d'une alarme visuelle ( 8). La figure 2 représente la version : micro ordinateur posé à distance du support avec une liaison sans fil. En référence à ce dessin , le dispositif comporte la canne à pèche(1),la jauge de contrainte(2) 30 fixée sur la canne à pèche (1 ), les fils(3) reliant la jauge(2) au support(4).Le support(4) est fixé sur la canne à pèche. Le micro ordinateur (5) est relié à distance à son support (4) par liaison sans fil. Le micro ordinateur (5) est équipé d'un écran à l'affichage digital(6) , d'une alarme sonore (7) et d'une ,i1. rme visuelle (8) | Dispositif fixé sur une canne à pèche donnant en temps réel les informations suivante à l'utilisateur :- Affichage digital de la puissance ( en Kg ) de la canne pendant le combat avec le poisson.- Affichage digital de la puissance ( en Kg ) de la canne pendant le lancer du leurre.- Alerte sonore ou visuelle concernant la limite de rupture de la canne à pèche et du fils de pèche. | 1. Dispositif fixé sur une canne à pèche (1) comportant une jauge de contrainte (2) mesurant les déformation, la flexion de la dite canne à pèche ,qui transmet les signaux résultant de ces déformations à un micro ordinateur ( 5) qui les transforme en informations : lisible , audible et visuelle par l'utilisateur. S 2. Dispositif selon la revei.dication 1 caractérisé en ce que l'utilisateur est informé en temps réel de la force de la canne à pèche pendant le combat avec le poisson. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que l'utilisateur est informé en temps réel de la force de 1,, canne à pèche pendant le lancer du leurre. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que l'utilisateur est informé en O temps réel des limites de rupture de la canne à pèche et du fil de pèche. | A | A01 | A01K | A01K 97 | A01K 97/12 |
FR2889531 | A1 | COMPOSION COMPRENANTUN EXTRAIT DE GUAR ET UTILISATION D'UN EXTRAIT DE GUAR COMME AGENT DE TRAITEMENT ET/OU DE MODIFICATION DE SURFACES | 20,070,209 | La présente invention a pour objet une composition pour le traitement et/ou la modification de surfaces, par exemple une composition cosmétique ou pharmacologique ou phytosanitaire ou pour les soins ménagers comprenant un extrait de guar. Elle a également pour objet l'utilisation de l'extrait comme agent de traitement et/ou de modification de surfaces. La composition et l'utilisation présentent notamment un intérêt particulier dans le domaine de la cosmétique, notamment pour la réalisation de produits de coiffage, pour la mise en forme des cheveux, ou pour la réalisation de shampoings, après-shampoings ou gels douches, pour le conditionnement de la peau et/ou des cheveux. Elles présentent également un intérêt dans le domaine de la détergence, notamment pour les soins domestiques, et dans le domaine phytosanitaire. L'utilisation d'extraits de guar est connue. Par exemple, on connaît l'utilisation de gomme de guar ou de dérivés de guar dans les domaines de la cosmétique et de l'alimentaire, notamment comme agent de modification de la rhéologie et/ou de la texture d'une composition ou d'un aliment, ou comme agent conditionneur sur la peau et/ou les cheveux. Par ailleurs, les fractions de protéines contenues dans la gomme de guar ou dans les farines d'extraction de guar ont également été décrites (Anderson et al., Food Additives and Contaminants, 1985, vol. 2, N 4, 225230; Nath et al., J. Agric. Food Chem., 1980, 28, 844-847). M. M. Khalil, (Production of Isolated Guar Protein, Food 45, 2001, N 1, 21-24) s'est plus particulièrement intéressé aux qualités nutritionnelles des protéines isolées à partir de farines de graines de guar ("guar seed flour"). Il existe par ailleurs dans l'industrie un besoin constant pour de nouvelles compositions, par exemple comprenant de nouveaux produits, pouvant présenter de nouvelles propriétés ou améliorer des propriétés. En particulier, il existe un grand intérêt pour les produits d'origine végétale. Il a maintenant été mis en évidence que l'extrait protéinique de guar et ses dérivés présentaient des propriétés bénéfiques sur la peau et les phanères, notamment les cheveux, qui les rendent particulièrement utiles en cosmétique de soin et en pharmacologie, en particulier dans les applications dermatologiques. Ainsi, les compositions comprenant un extrait protéinique de guar peuvent présenter d'excellentes propriétés de conditionnement des cheveux ou de la peau, ainsi que des propriétés sensorielles ou cosmétiques intéressantes, qui peuvent être recherchées par les consommateurs. Ainsi, elles peuvent procurer un profil intéressant de douceur, de souplesse, de volume, de démêlage, d'aptitude au coiffage sur cheveux mouillé et/ou d'aptitude au coiffage sur cheveux sec, d'aptitude à réparer les cheveux. Ces effets peuvent rendre plus simples les formulations et/ou moins coûteuses. Ces compositions sont également particulièrement utiles pour réparer et/ou hydrater la peau. Par ailleurs, l'extrait présente une modularité de formulation (formulabilité) élevée. Cela peut rendre son utilisation simple et peu coûteuse. Il a également été montré que ces composés peuvent être utilisés dans les compositions pour les soins ménagers (aussi bien pour les soins mis en oeuvre dans la sphère privée des consommateurs, que pour les soins mis en oeuvre dans une sphère publique comme le nettoyage industriel ou institutionnel des surfaces et textiles), en particulier des compositions détergentes, notamment pour le traitement, par exemple le nettoyage, des surfaces dures, dont la vaisselle, ou des surfaces textiles. De façon plus spécifique, ces compositions permettent d'adoucir et de faciliter le repassage des tissus. Elles permettent également de faciliter le nettoyage des surfaces dures. De manière inattendue, il a en outre été mis en évidence qu'il était possible de diminuer le rebond des gouttes et d'accroître la rétention des formulations phytosanitaires et/ou d'éléments nutritionnels en introduisant des extraits protéiniques de guar ou des dérivés de ceux-ci dans lesdites formulations appliquées à des plantes. Les extraits protéiniques de guar et leurs dérivés possèdent un effet positif sur l'adhésion instantanée et, par conséquent, sur la rétention, dans des conditions de granulométrie élevée, des gouttes de pulvérisation. Avantageusement, ces extraits limitent significativement les phénomènes de rebond, usuellement observés lors de la pulvérisation sous forme de gouttes de granulométrie élevée et limitent par ailleurs le phénomène de ruissellement. Les extraits de protéines de guar ou leurs dérivés améliorent ainsi l'adhésion instantanée et, par conséquent, la rétention phytosanitaire et/ou d'éléments nutritionnels appliqués sous forme de gouttelettes sur les plantes à traiter. Ainsi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet une composition pour le traitement et/ou la modification de surfaces, comprenant un extrait protéinique de guar, le cas échéant sous forme d'un dérivé, ledit extrait protéinique comprenant au moins 65 % en poids de protéines. La composition peut par exemple être: - une composition cosmétique, - une composition pharmacologique, - une composition pour les soins ménagers, ou - une composition phytosanitaire. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet l'utilisation de l'extrait protéinique de guar, le cas échéant sous forme d'un dérivé, en tant qu'agent de traitement et/ou de modification de surfaces. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de traitement et/ou de modification de surfaces comprenant une étape d'application d'un composition comprenant l'extrait protéinique de guar, éventuellement sous forme d'un dérivé, sur une surface. Définitions Dans la présente demande, on désigne par quar la plante Cyanopsis tetragonoloba. Dans le présent exposé, les pourcentages en poids sont exprimés en poids sec, sauf mention contraire. Dans la présente demande on désigne par "graines de quar" ("guar seeds" en anglais) les graines issues du guar. Les graines de guar comprennent l'écorce ("Hull" en anglais), plus ou moins fibreuse, le germe, et deux cupules de guar ("guar splits" on "endosperme halves" en anglais) qui constituent l'endosperme de guar. Les cupules (respectivement l'endosperme) sont (est) riche(s) en galactomannes. Les graines de guar sont constituées généralement de 35 à 40% en poids de l'endosperme, de 42 à 47% en poids du germe, et de 14 à 17 % en poids de l'écorce. Dans la présente demande, on désigne par "farine de guar" ("guar flour" en anglais) ou par poudre de guar ("guar powder" en anglais), une poudre issue de l'endosperme de guar. Dans la présente demande, on désigne par ';guar natif' des chaînes macromoléculaires de type galactomannane issues de l'endosperme de guar, n'ayant pas subi de modification chimique par greffage de groupes chimiques. Le guar natif comprend des macromolécules comportant une chaîne principale d'unités D-mannopyranose liées en position bêta(1-4) substituée par des unités D-galactopyranose en position bêta(1-6). Le guar natif présente un rapport mannose/ galactose d'environ 2. Le guar natif peut éventuellement avoir été partiellement dépolymérisé (abaissement de la masse moléculaire). Dans la présente demande, on désigne par "gomme de quar" ("guar gum" en anglais) un produit essentiellement constitué de guar natif, sous forme de cupules guar ("guar splits") ou de farine ou de poudre de guar ("guar flour" ou "guar powder"). Le germe du guar comprend généralement de 35 à 45 % en poids de protéines, de 30 à 35% en poids de fibres, moins de 5% de galactommanes, environ 5% de sels, environ 5-10% d'eau, environ 6% de graisses, les pourcentages en poids étant exprimés par rapport au poids total de germe de guar. Le germe de guar ("churi" dans la langue utilisée dans les bassins de culture de l'Inde et du Pakistan notamment) est parfois désigné de manière impropre sous le terme de "protéine de guar". Dans la présente demande, le terme "protéine de guar" ne désigne pas le germe du quar. Les cupules de guar comprennent environ 4 à 6% de matière protéinique. L'écorce de guar ne comprend généralement pas de protéines (environ 0% en poids). L'écorce de guar est parfois désignée par "korma" dans la langue utilisée dans les bassins de culture de l'Inde et du Pakistan notamment. La gomme de guar est obtenue par un procédé comprenant la séparation plus ou moins fine d'un produit comprenant les cupules de guar, d'une part, (avec éventuellement des impuretés) et d'un sous-produit comprenant l'écorce et le germe, d'autre part (avec éventuellement des impuretés). Le procédé est généralement essentiellement mécanique, mais des étapes de lavage et/ou d'extraction à l'aide d'eau ou de solvants ou d'agents gonflants, ainsi que des étapes de purification avec des agents acides ou basiques peuvent intervenir. Ces procédés, étapes, produits et sousproduits sont connus de l'homme du métier. Dans la présente demande, on désigne par "farine d'extraction de guar" ("guar meal" en anglais), le sous-produit issu de la récupération des cupules, comprenant typiquement environ 70-80% en poids de germe de guar ("churi"), et environ 20-30% en poids d'écorce ("korma") et moins de 10% en poids d'endosperme. Dans la présente demande, on désigne par "extrait protéinique de quar" ou "protéine de guar" un produit comprenant au moins 65% en poids de protéines, typiquement de 65 à 95% en poids, extraites du germe de guar, typiquement issu d'un procédé de concentration et/ou d'extraction et/ou d'isolement à partir de farine d'extraction de guar. Dans la présente demande, on pourra également se référer à un "isolat de protéine de guar" ("guar proteine isolate" en anglais) ou à un "concentré de protéine de guar" ("guar proteine concentrate" en anglais). Dans la présente demande, sauf mention contraire, les quantités en poids de protéines sont déterminées à partir du taux d'azote mesuré selon la méthode Kjeldhal, connue. Cette méthode est par exemple décrite sur le lien suivant: http://www.rosesci. com/Products/Chemical%20Analysis/Kjeldahl%20 Chemistry%20-%200verview.htm. Le taux d'azote est multiplié par 6,25 pour obtenir la quantité en poids de protéine. La composition comprend un extrait protéinique de guar, éventuellement sous forme d'un dérivé, ledit extrait protéinique comprenant au moins 65%, de préférence de 65% à 95%, par exemple de 65% à 85%, en poids de protéines. L'extrait protéinique de guar peut comprendre en outre des matières grasses, de l'eau, des sucres, et des sels minéraux. La composition en acides aminés de la distribution de la masse moléculaire de l'extrait protéinique est susceptible de varier de manière plus ou moins importante en fonction de l'origine des graines de guar, de leur maturation, des conditions d'extraction utilisées. Parmi les acides aminés présents dans l'extrait protéinique de guar, on peut citer principalement l'acide glutamique (Glu), l'arginine (Arg), l'acide aspartique (Asp), la leucine (Leu), la glycine (Gly), la sérine (Ser) et la proline (Pro). L'extrait protéinique de guar peut comprendre ainsi: - de 10 % à 30 % d'acide glutamique, notamment de 15 % à 25 %; - de 5 % à 25 % d'arginine, notamment de 10 % à 20 %, et plus particulièrement de 12 % à 16 % ; - de 5 % à 20 % d'acide aspartique, notamment de 10 % à 15 %; - de 1 % à 10 % de leucine, et notamment de 5 à 10 % ; - de 1 % à 8% de glycine, et notamment de 4 % à 6 % ; les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés contenu dans l'extrait. De préférence, l'extrait protéinique de guar comprend les compositions en acides aminés suivantes: Acides aminés % Cystéine 1,38 Méthionine 1,19 acide aspartique 10,90 Thréonine 2,75 Sérine 4,83 acide glutamique 22,97 Proline 4,21 Glycine 5,19 Alanine 3,32 Valine 3,51 Isoleucine 3,18 Leucine 6,21 Tyrosine 3,70 Phénylalanine 4,14 Lysine 3,78 Histidine 2,89 Arginine 14,41 Tryptophane 1,44 les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés de l'échantillon de la protéine isolée. L'extrait protéinique de guar possède ainsi une quantité relativement importante d'arginine comparée aux protéines couramment utilisées dans le domaine cosmétique telles que les protéines de soja, les protéines de lait ou les protéines d'avoine. Or, l'arginine est un acide aminé particulièrement utile dans le domaine cosmétique car il possède par exemple une action hydratante sur la peau. Dérivés Les compositions selon l'invention peuvent comprendre un extrait protéinique de guar sous forme d'un dérivé. L'extrait protéinique de guar sous forme d'un dérivé peut typiquement présenter la même répartition en acides aminés que l'extrait non dérivé, le cas échéant avec des masse molaires plus faibles. Dans la présente demande, on désigne par "extrait protéinique de guar sous forme d'un dérivé" ou "extrait protéinique de guar dérivé" ou "protéine de quar dérivée" un produit susceptible d'être obtenu par modification chimique des molécules de l'extrait protéinique de guar. En d'autres termes, il s'agit - d'un extrait protéinique comprenant des groupes, identiques ou différents, greffés sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique, et/ou - hydrolysé. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, les groupes chimiques sont susceptibles de se greffer notamment sur les fonctions OH ou NH2 ou COOH portées par les chaînes latérales des acides aminés et/ou les fonctions terminales des protéines. Parmi les groupes chimiques que l'on peut greffer sur les acides aminés compris dans l'extrait protéinique, on peut citer: - les groupes cationiques ou cationisables. Par "groupements cationisables", on entend des groupements qui sont potentiellement cationiques, i.e. qui peuvent être rendus cationiques en fonction du pH du milieu. - les groupes anioniques ou anionisables. Par "groupements anionisables", on entend des groupements qui sont potentiellement anioniques, i.e. qui peuvent être rendus anioniques en fonction du pH du milieu. - les groupes non chargés hydrophiles ou hydrophobes. L'extrait protéinique de guar dérivé par des groupes non chargés hydrophobes peut présenter un caractère de tensioactif. - les groupes réticulant l'extrait protéinique de guar, le cas échéant polymériques. Dans ce dernier cas on peut parler de polymères réticulés (Cross-polymères) dérivés de l'extrait protéinique de guar Il est possible de combiner plusieurs modifications, par exemple une hydrolyse et un greffage. II est possible de combiner des greffages de plusieurs groupes différents. Dérivés cationiques ou potentiellement cationiques Parmi les groupements cationiques ou cationisables, on peut citer les groupements comprenant des ammoniums quaternaires ou des amines tertiaires, des pyridiniums, des guanidiniums, des phosphoniums ou des sulfoniums. Les produits cationiques selon l'invention peuvent être obtenus en faisant réagir de façon classique les protéines de l'extrait protéinique de guar telles quelles ou après qu'elles aient subi une hydrolyse enzymatique ou chimique de manière à cliver les liaisons peptidiques. Cationisation par substitution nucléophile L'introduction de groupements cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar peut être réalisée par une réaction de substitution nucléophile. Dans le cas où l'on souhaite introduire un groupement ammonium, le réactif adapté utilisé peut être: - le chlorure de 3-chloro-2hydroxypropyltriméthylammonium, vendu sous le nom de QUAB 188 par la société DEGUSSA; - un époxyde porteur d'un ammonium quaternaire tel que le chlorure de 2,3-époxypropyltriméthylammonium vendu sous le nom de QUAB 151 par la société DEGUSSA ou des composés analogues; - le chlorure de diéthylaminoéthyle; ou des accepteurs de Michaël comme, par exemple, des acrylates ou des méthacrylates porteurs d'ammonium quaternaires ou d'amines tertiaires. Cationisation par estérification L'introduction de groupements cationiques ou cationisables sur les acides aminés de l'extrait de protéines de guar peut être réalisée par une estérification avec des acides aminés tels que, par exemple, la glycine, la lysine, l'arginine, l'acide 6-aminocaproïque ou avec des dérivés d'acides aminés quaternisés tel que, par exemple, le chlorhydrate de bétaïne. Cationisation par polymérisation radicalaire L'introduction de groupements cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar peut être réalisée par une polymérisation radicalaire comprenant le greffage de monomères comprenant au moins un groupement cationique ou cationisable sur les acides aminés de l'extrait protéique de guar. L'amorçage radicalaire peut être effectué à l'aide de cérium comme cela est décrit dans la publication European Polymer Journal, vol. 12, p. 535541, 1976. L'amorçage radicalaire peut également être effectué par un rayonnement ionisant et en particulier un bombardement sous faisceau d'électrons. Les monomères comprenant au moins un groupement cationique ou cationisable mis en oeuvre pour réaliser cette polymérisation radicalaire peuvent être, par exemple, des monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable en ajustant le pH. Parmi ces monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable en ajustant le pH, on 5 peut citer les composés de formules (I), (Il), (III), (IV) ou (V) suivants: É le composé de formule générale (I) (I) dans laquelle: - An représente un ion Cl , Br , 1 , SO42O, CO320, CH3-OS030, OH ou CH3-CH2OS030, - R' à R5 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical benzyle ou un atome de H, et n vaut 1 ou 2, ou générale (Il) É le composé de formule R4 CH2 ( RI ( C X R5 NQI R2 0/ 13 R n dans laquelle: - X représente un groupe -NH ou un atome d'oxygène O, Ane n Bn e - R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - R5 représente un groupe alcène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - RI, R2, R3 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - BN0 représente un ion CI0, Br , 10, SO420, CO32O, CH3-OS030, OH ou CH3-CH2-OS03O, et - n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (III) R2N R6 RI dans laquelle: - RI à R6 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 15 atomes de carbone, mais avec un des groupes R' à R6 représentant un groupe CH = CH2, - CNO représente un ion CIO, Br , 10, SO420, CO320, CH3-OS03 , OH ou CH3-CH2-OS030, et - n vaut 1 ou 2, ou - le composé de formule générale (IV) C n0 12 CH2 CH CH3\0 CH2 N CH CH2 CH3 CH2" n dans laquelle: - Dn0 représente un ion Cl , Br , 10, SO420, CO320, CH3-OSO30, OH ou CH3-CH2-OSO30, et -nvaut 1 ou 2. De préférence, les monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable sont choisis parmi: - l'acrylate de 2-diméthylaminoéthyle (ADAM), - l'acrylate de 2-diméthylaminoéthyle quaternisé (ADAM-Quat), - le méthacrylate de 2-diméthylaminoéthyle (MADAM), - le méthacrylate de 2- diméthylaminoéthyle quaternisé (MADAM-Quat), - le méthacrylate de 2- diéthylaminoéthyle quaternisé forme chlorure dénommé Pleximon 735 ou TMAE MC 80 par la société Rôhm, - le chlorure de diallyldiméthylammonium (DADMAC), - le triméthyl ammonium propyl méthacrylamide forme chlorure dénommé MAPTAC, ou - leurs mélanges. L'extrait protéinique de guar dérivé cationique peut contenir des motifs cationiques ou cationisables issus d'une transformation chimique après polymérisation de monomères précurseurs de fonctions cationiques ou cationisables. On peut citer à titre d'exemple du poly-pchlorométhylstyrène qui, après réaction avec une amine tertiaire telle qu'une triméthyl amine, forme du polyparatriméthylaminométhylstyrène quaternisé. Les motifs cationiques ou cationisables sont associés avec des contreions chargés négativement. Ces contre-ions peuvent être choisis parmi les ions Dne chlorures, bromures, iodures, fluorures, sulfates, méthylsulfates, phosphates, hydrogénophosphates, phosphonates, carbonates, hydrogénocarbonates, ou hydroxydes. De préférence, on utilise des contre-ions choisis parmi les hydrogénophosphates, les méthylsulfates, les hydroxydes et les chlorures. Le degré de substitution des extraits protéiniques de guar modifiés cationiques selon l'invention est d'au moins 0,01 et de préférence d'au moins 0,05. Si le degré de substitution est inférieur à 0,01, l'efficacité de la fixation de l'extrait protéinique sur la surface à traiter peut être réduite. Si le degré de substitution dépasse 0,05, l'efficacité en terme d'affinité pour la surface peut être nettement améliorée. Le degré de substitution de l'extrait protéinique de guar modifié cationique correspond au nombre moyen de charges cationiques introduites par acide aminé. Ce degré de substitution peut être déterminé par analyse élémentaire, par exemple sur l'azote. Dérivés anioniques ou potentiellement anioniques Les groupement anioniques ou potentiellement anioniques peuvent être obtenus par réaction avec un agent anionisant tel que le saltone de propane, le saltone de butane, l'acide monochloroacétique, l'acide chlorosulfonique, l'anhydride d'acide maléique, l'anhydride d'acide succinique, l'acide citrique, les sulfates, les sulfonates, les phosphates, les phosphonates, les orthophosphates, les polyphosphates, les métaphosphates et similaires. Dérivés non charqés hydrophiles ou hydrophobes Parmi les groupements hydrophiles on peut citer notamment un ou plusieurs résidus saccharides ou oligosaccharides, un ou plusieurs groupements éthoxy, un ou plusieurs groupements hydroxyéthyle, ou un ou plusieurs oligoéthylène oxyde. Parmi les groupements hydrophobes que l'on peut introduire on peut citer notamment un groupement alkyle, aryle, phényle, benzyle, acétyle, hydroxybutyle, hydroxypropyle ou leur mélange. On peut citer également les restes acides gras, un acide gras étant greffé sur des fonctions d'acides aminés. Par radical alkyle ou aryle ou acétyle, on entend des radicaux alkyles ou aryles ou acétyle ayant de 1 à 22 atomes de carbone. Dérivés réticulés Les groupes réticulants peuvent être introduits par réticulation chimique. La réticulation chimique de l'amidon peut être obtenue par l'action d'un agent de réticulation choisi parmi le formaldéhyde, le glyoxal, les halohydrines telles que l'épichlorhydrine ou l'épibromhydrine, l'oxychlorure de phosphore, les polyphosphates, les diisocyanates, la biséthylène urée, les polyacides tel que l'acide adipique, l'acide citrique, l'acroléïne et similaires. La réticulation chimique peut également être obtenue par l'action d'un complexant métallique tel que par exemple du Zirconium (IV). La réticulation chimique peut également être obtenue sous l'effet d'un rayonnement ionisant. Procédé d'obtention de l'extrait protéinique de guar L'extrait protéinique de guar peut être préparé à partir des graines de guar, ou de préférence à partir de farine d'extraction de guar (guar meal), selon les techniques usuelles d'extraction des protéines à partir de végétaux, notamment de protéines de soja. De telles techniques sont décrites dans l'encyclopédie Kirk Othmer, "Encyclopedia of Industrial Chemistry", vol. A22, pages 295 à 300 et pages 612 à 614. L'extrait protéinique de guar peut notamment être isolé ou concentré à partir de la farine d'extraction de guar, laquelle est le sous-produit de la récupération des cupules des graines de guar. Cette farine d'extraction de guar est disponible dans le commerce. Elle est par exemple commercialisée par Rhodia sous le nom "Guar Meal" 100% ou 31%. Les farines d'extraction de guar peuvent être également préparées selon la méthode décrite par North J. P., Subramanian N., Narasinja Rao, M. S., J. Agric. Food Chem. 26 (5), 1243 (1978). L'extrait protéinique de guar peut être préparé selon la méthode dite de concentration . Cette méthode comprend généralement: a1) la mise en suspension de germes de guar, de préférence d'une farine d'extraction de guar, dans un liquide d'extraction; b1) la séparation de la phase solide S1 et la récupération de la phase liquide LI; cl) l'ajustement du pH de la phase liquide LI récupérée à un pH acide; d1) la récupération de l'extrait protéinique sous la forme d'un précipité. Les germes de guar mis en oeuvre à l'étape a1) du procédé englobent les germes de guar qui peuvent être présents, par exemple dans les graines de guar éventuellement dépourvues de leur écorce et/ou broyées sous forme de poudre, dans les farines de guar ou encore dans les farines d'extraction de guar. De préférence, à l'étape a1), on procède à l'extraction de farines d'extraction guar. Le liquide d'extraction à l'étape a1) peut être choisi parmi les solvants organiques, de l'eau ou un mélange de ceux-ci. Parmi les solvants organiques utiles à titre de liquide d'extraction, on peut par exemple citer les alcools tels que l'éthanol, les solvants hydrocarbonés tels que le n-hexane, les éthers tels que le diéthyl éther. Le liquide d'extraction peut être également de l'eau, de préférence déminéralisée, et plus préférentiellement une solution à pH basique, éventuellement en combinaison avec un co-solvant organique, tel qu'un alcool. Les solutions à pH basique sont des solutions de pH > 7, notamment > 8, et plus particulièrement > 9. Il peut s'agir notamment de solutions d'hydroxyde de métal alcalin telles que des solutions d'hydroxyde de sodium ou de potassium. Le milieu d'extraction peut, en outre, contenir des sels minéraux tels que le chlorure de sodium ou de potassium. La concentration des sels minéraux dans le milieu d'extraction peut varier dans une large mesure et est généralement comprise entre 0,5 M et 1,5 M. L'extraction peut avoir lieu dans une vaste gamme de températures, notamment entre 20 C et 80 C, de préférence entre 40 C et 60 C, et plus préférentiellement à 55 C environ. L'extraction peut être réalisée avec une proportion de farine d'extraction de guar:liquide d'extraction comprise entre 1:100 à 50:100 exprimée en poids, de préférence avec une proportion comprise entre 2:100 et 25:100 exprimée en poids. Le temps requis pour l'extraction peut également varier considérablement selon de nombreux facteurs, notamment la température de l'extraction et le liquide d'extraction. Une durée généralement comprise entre 10 mn et 3 heures s'avère généralement suffisante. L'extrait brut obtenu à l'étape a1) est ensuite séparé par exemple par filtration ou centrifugation. La phase solide S1, moins riche en protéines et qui peut par exemple contenir de l'endosperme et/ou l'écorce, est éliminée, et la phase liquide L1, correspondant à l'extrait, riche en protéines, est récupérée. Selon une variante, préalablement à l'étape c1), le solide S1 est récupéré à l'issue de l'étape b1) et extrait à son tour avec un liquide d'extraction qui peut être identique ou différent du liquide d'extraction mis en oeuvre avec les germes de guar à l'étape a1). L'extrait brut obtenuest ensuite séparé, et la phase liquide L2 est récupérée. Les/la phase(s) liquide(s) extraite(s) L1 ou (L1 + L2) est/sont ensuite acidifiée(s) par addition d'une solution concentrée d'un acide minéral tel que l'acide chlorhydrique. Une quantité suffisante de cet acide est additionnée de façon à ce que le pH du liquide L1 ou L1+L2 soit ajusté à une valeur Le précipité qui se forme à la suite de cette opération est récupéré, par exemple par centrifugation ou filtration. II peut être ensuite séché, par exemple par concentration sous vide, atomisation ou lyophilisation. II est à noter qu'une fraction particulière du précipité obtenu peut être purifiée ou concentrée par extraction liquide/liquide au moyen de solvants organiques ou par chromatographie préparative. Selon une variante intéressante, l'extrait protéinique de guar est préparé à partir des farines d'extractions de guar ou de farines de guar selon la technique dite d'isolation . Cette méthode comprend les étapes mises en oeuvres dans l'étape de concentration à la différence que les germes de guar mis en oeuvre à l'étape a1) sont sous la forme de farines de guar ou d'extraction de guar préalablement enrichis en protéines selon les étapes de: a2) tamisage des farines de guar ou d'extraction de guar et récupération des particules de diamètre inférieur à 1500 pm, notamment à 1400 m; b2) séparation et récupération des particules les plus lourdes contenues dans la farine de guar ou d'extraction de guar tamisée. Au cours de l'étape a2), une partie importante de l'endosperme de guar, pauvre en protéine, est éliminée. L'étape b2) peut être réalisée selon des techniques conventionnelles, par exemple au moyen d'un sécheur à lit fluidisé, équipé d'un dispositif pour collecter les particules les plus légères entraînées par un courant d'air. Cette étape permet ainsi l'élimination des particules légères, riches en fibres, et la récupération des particules les plus denses qui sont généralement plus riches en protéines. L'extrait protéinique obtenu peut être utilisé tel que résultant du procédé d'extraction, lequel peut conduire à une dépolymérisation, i.e. une hydrolyse partielle des protéines. En variante, de façon subséquente à l'étape dl), le procédé peut comprendre en outre une réaction d'hydrolyse chimique ou enzymatique des liaisons peptidiques. Selon une réalisation préférée, les protéines ont des masses moléculaires inférieures à 30 000 Da, notamment de 100 à 30 000, de préférence entre 500 et 20 000, et de façon plus préférentielle de l'ordre de 750 à 15 000 Da, lesquelles sont particulièrement préférées dans le domaine des produits cosmétiques. Les protéines hydrolysées sont en effet généralement plus substantives et pénètrent plus facilement dans le cortex du cheveu ou dans l'épiderme. Parmi les enzymes utiles pour cette étape de dépolymérisation des protéines, on peut citer, par exemple, les protéases d'origine animale, végétales, microbiennes ou fongique. Comme exemples de réactifs chimiques utiles pour cette étape de dépolymérisation, on peut citer les bases minérales telles que les hydroxydes de métal alcalin ou alcalino-terreux, les acides minéraux tels que l'acide chlorhydrique. L'extrait protéinique de guar dérivé peut être préparé selon le procédé comprenant les étapes suivantes: a) préparation d'un extrait protéinique de guar; b) réaction de greffons sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique; et éventuellement c) récupération du produit obtenu. L'extrait protéinique de guar, mis en oeuvre à l'étape a), peut être préparé selon l'une des méthodes décrites ci-dessus. Des techniques pour l'étape b) ont été décrites plus haut. Les réactions des greffons sur les fonctions portées par les acides aminés contenus dans l'extrait protéinique de guar peuvent être réalisées par l'application ou l'adaptation de procédés de substitution nucléophile, d'estérification ou de polymérisations radicalaires utilisés jusque là ou décrits dans la littérature, par exemple ceux décrits dans R.C. Larock, Comprehensive Organic Transformations, VCH Publishers, 1989. Dans le cas où le dérivé est un hydrolysat, l'étape b) n'est pas mise en oeuvre. On peut mettre en oeuvre les hydrolyses telles que décrites cidessus. Compositions Utilisations La composition pour la modification et/ou le traitement de surfaces comprend l'extrait protéinique de guar, éventuellement sous forme d'un dérivé, et généralement d'autres ingrédients (ou "composants"). En particulier elle comprend généralement un vecteur, le plus souvent liquide, appelé vecteur d'application topique pour les compositions cosmétiques ou pharmacologiques. Ainsi des compositions utiles peuvent être des compositions pour le traitement et/ou la modification de surfaces comprenant: - un vecteur liquide, par exemple un vecteur aqueux, alcoolique ou hydroxyalcoolique, et 2889531 19 l'extrait protéinique de guar, éventuellement sous forme d'un dérivé, - éventuellement au moins un tensioactif, par exemple un tensioactif anionique, non ionique, amphotère, ou un mélange, éventuellement d'autres ingrédients. La composition peut être utilisée dans un procédé de traitement ou de modification d'une surface, comprenant les étapes suivantes: -appliquer sur la surface la composition, et - éventuellement, éliminer le vecteur ou diluer la composition ou modifier le pH. 10 Les surfaces visées peuvent notamment être: - la peau et/ou les cheveux pour les compositions cosmétiques - les dents pour des compositions pour soins buccaux dentaires, - les surfaces dures, dont la vaisselle, pour des compositions pour les soins 15 ménagers, par exemple - les surfaces (métal, céramique, plastic, verre...) de la vaisselle, des formulations destinées au nettoyage de la vaisselle à la main ou en machine, - les sols (bois, céramique, plastic, béton...) pour des compositions de 20 nettoyage multi- usage ou de nettoyage des sols, - les surfaces présentes dans les cuisines pour des compositions de nettoyage multi-usage ou de nettoyage des cuisines, - les surfaces présentes dans les salles de bain pour des compositions de nettoyage multi-usage ou de nettoyage des salles de bain, - les vitres ou pare-brise, pour des compositions de nettoyage des vitre ou des pare-brise - la peau pour des compositions pharmacologiques, - les feuilles des plantes pour des compositions phytosanitaires. - les surfaces textiles pour les compositions de nettoyage et/ou de rinçage (par 30 exemple des assouplissants) et/ou de repassage du linge. L'application d'une composition cosmétique selon l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition est destinée plus particulièrement au traitement de la peau ou du cheveu et peut se présenter sous forme d'onguent, de crème, d'huile, de lait, de pommade, de poudre, de tampon imbibé, de solution, de fluide, de gel, de spray, de lotion, de suspension, d'un produit moulé (un savon par exemple), de mousse. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent ainsi se présenter sous la forme d'émulsion simple huile-dans-eau ou eau-dans-huile, d'émulsion multiple, de microémulsion, de gel aqueux ou hydroalcoolique. Il peut notamment s'agir d'un shampooing, d'un après shampooing (rinçé ou non rinçé), d'un produit de coiffage (pour la mise en forme des cheveux par exemple) ou d'un gel douche. Les compositions cosmétiques peuvent être des compositions pour le soin et l'hygiène de la peau et/ou du cheveu. Des exemples de compositions cosmétiques pour cheveu, sont notamment des compositions de shampooing, d'après-shampooing, de produit de coiffage, de produits protecteurs, réparateurs, adoucissants ou encore de produits pour permanente et coloration. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, il a été observé que les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés présentent une très bonne affinité pour le cheveu, ce qui pourrait expliquer leurs propriétés de fixation importantes, et notamment leur résistance à l'humidité sur cheveux secs. Des exemples de compositions cosmétiques pour la peau sont notamment des produits pour le visage et le corps, des produits de jour ou de nuit, des produits solaires, des produits d'hygiène anti-âge ou anti-rides, des produits anti- pollution, des gels douches, des crèmes pour les mains. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent comprendre de 0, 0001 à 4% dudit extrait par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 à 1%. Les protéines de guar contenues dans les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent ainsi représenter de 0,00003% à 4 % en poids, notamment de 0,001% à 1 % en poids de la composition cosmétique. Des exemples de compositions détergentes sont notamment des compositions à usage domestique et/ou de soins ménagers comme les produits pour le traitement des textiles tels que les lessives, les assouplissants, des produits d'entretien du linge, ou encore des produits de traitement des surfaces dures tels que les produits de nettoyage ou d'entretien des sols. Les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés selon l'invention sont particulièrement utiles pour le traitement des phanères, tels que le cheveu ou la peau ou encore des textiles ou des surfaces ménagères, ou bien encore des plantes, en particulier de la surface foliaire des plantes. Les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés peuvent être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable dans des compositions destinées à soigner et/ou réparer et/ou protéger la peau, les cheveux ou le cuir chevelu. Les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés peuvent ainsi être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable, pour augmenter ou améliorer l'hydratation, l'élasticité, l'aspect satiné de la peau, ou encore pour raffermir la peau. Ils peuvent également être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable, dans des compositions antipelliculaires, repousse du cheveu, antichute du cheveu, des compositions de soin du cheveu hydratantes, nourrissantes, revitalisantes. Ils peuvent être utilisés dans des compositions destinées à la protection du cheveu contre les agressions dues au froid, au soleil ou à la pollution (compositions dites winter care , summer care , anti-pollution). Enfin, ils peuvent être utilisés dans des compositions destinées à apporter du volume, de la brillance, de l'éclat à la couleur naturelle ou à la coloration, un toucher agréable, du ressort aux boucles, un effet lissant. Par "véhicule cosmétiquement acceptable", on entend un véhicule adapté pour une utilisation en contact avec des cellules humaines et animales, en particulier des cellules de l'épiderme, sans toxicité, irritation, réponse allergique indue et similaire, et proportionné à un rapport avantage / risque raisonnable. Les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés peuvent être utilisés dans les lessives, les assouplissants, les produits d'entretien pour la maison, par exemple les produits de nettoyage pour les sols ou les surfaces domestiques, et les produits anti-poussière. De façon avantageuse, les produits selon l'invention présentent un effet adoucissant et anti-froissage s'agissant du traitement des textiles, ou encore un effet anti-traces, anti-salissures s'agissant des surfaces ménagères. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, l'application des produits selon l'invention conduirait à hydrophiliser les surfaces textiles ou ménagères, ce qui permettrait d'empêcher la formation de traces au séchage et de faciliter le nettoyage suivant. Les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés peuvent être utilisés dans une composition phytosanitaire et/ou d'éléments nutritionnels destinée à être pulvérisée sur la surface foliaire des plantes, en tant qu'agent anti-rebond. Cet agent anti-rebond permet avantageusement d'améliorer l'adhésion instantanée et, par conséquent, la rétention et donc l'efficacité de la composition pulvérisée. Des exemples de compositions phytosanitaires sont des formulations contenant une matière active telle qu'un herbicide, défanant, débroussaillant, bactéricide, fongicide, insecticide, acaricide, régulateur de croissance. Ainsi, les extraits protéiniques de guar ou leurs dérivés permettent de limiter la perte au sol des compositions pulvérisées, laquelle est susceptible de générer une pollution des sols et des nappes phréatiques souterraines. D'autres détails ou avantages pourront apparaître au vu des exemples qui suivent, sans caractère limitatif. Exemple 1: Préparation d'un extrait protéinique de quar "protéine de quar" 1. Enrichissement en protéines par traitement mécanique On utilise comme matière première du guar meal (farine d'extraction de guar) 31% mode fourni par l'usine Rhodia de Vernon, USA. Ce produit contient 34% en poids de protéines (= % Azote mesuré selon la méthode Kjeldhal x 6,25). On tamise manuellement 1 kg de guar meal 31% mode pour retirer les particules supérieures à 1400 pm. Cette étape permet d'éliminer 116 g 5 d'endosperme de guar qui sont pauvres en protéines. Les 884 g de produit restant sont ensuite placés dans un sécheur à lit fluidisé de laboratoire (Retsch TG1) équipé d'un dispositif pour collecter les particules les plus légères entraînées par le courant d'air. Il est généralement admis que les parties de la graine riches en protéines (par exemple les morceaux de germes) sont plus denses. Ce dispositif permet donc d'isoler les particules les plus riches en protéines en éliminant les particules riches en fibre plus légères. Après séparation à l'aide du sécheur, on récupère 625 g de particules lourdes (A) et 259 g de poussière. Les particules lourdes contiennent 39, 2 % de protéines (= % Azote mesuré selon la méthode Kjeldhal x 6,25). Des essais de séparation précédents ont permis d'obtenir un produit contenant jusqu'à 42% de protéines. 2. Extraction des protéines Dans un bécher de 5 L contenant 2280 g d'eau déminéralisée chauffée à 55 C, on ajoute 120 g de guar meal (A) enrichi en protéines selon le procédé détaillé ci-dessus. Le pH est ajusté à 10 à l'aide de soude 30 %. Cette suspension est agitée pendant 1 heure, en maintenant la température à 55 C. La suspension est ensuite centrifugée 5 minutes à 3000 g. On récupère ainsi 2491 g de liquide (1) et 391,4 g de solide (2). Le solide (2) est à nouveau suspendu dans de l'eau à 55 C pour préparer 3 kg de suspension. Le pH est aux alentours de 7. On ajoute de la soude 30 0/0 pour relever le pH à 10, et on maintient 1 heure sous agitation à 55 C. Cette suspension est également centrifugée 5 minutes à 3000 g. On récupère ainsi 2504,3 g de liquide (3) et 386 g de solide (4). Les 2 liquides surnageants (1) et (3) obtenus précédemment sont mélangés dans un bécher de 5 L. Le pH est abaissé à 4,3 à l'aide d'acide chlorhydrique 35%, ce qui entraîne la précipitation des protéines. Cette suspension est centrifugée 10 minutes à 4200 g. On récupère 4772 g de liquide (5) et 135,5 g de solide (6). Le solide (6) est séché en étuve sous vide (40 C, -30 mm Hg) pendant 24 heures. Le produit obtenu contient 7,4 % d'eau et 73,8 % de protéines (= % Azote mesuré selon la méthode Kjeldhal x 6,25). Exemple 2: Préparation d'un extrait protéinique de guar "protéine de guar" 10 On prépare une suspension contenant 10 % de guar meal en dispersant 45,3 kg de guar meal (Rhodia, usine de Vernon) dans 454 L d'eau.préchauffée à 55 C. Le pH initial de la suspension est de 4,85. On ajoute 1980 mL de soude % pour relever le pH à 9,53. La suspension est maintenue 45 minutes à 55 C sous agitation. La suspension est centrifugée, et on récupère 394,4 kg de liquide (1) et 107,7 kg de solide (2). Le solide (2) n'est pas réutilisé. Le pH du liquide (1) est de 8,62. On ajoute 3920 mL d'acide chlorhydrique 30% pour abaisser le pH à 4,54, ce qui entraîne la précipitation des protéines. Cette suspension est maintenue 30 minutes à 45 C sous agitation. La suspension est centrifugée. Le solide (3) est récupéré et on élimine 310,5 kg de liquide (4). Le solide (3) est à nouveau suspendu dans de l'eau pour être lavé. On ajoute une quantité d'eau environ identique à la masse de solide (3). Le pH de 25 cette suspension est de 4,75. Cette suspension est centrifugée. On récupère 46,3 kg de solide (4) et 110,7 kg de liquide (5). Le liquide (5) n'est pas réutilisé. On ajoute 510 mL de soude 30% au solide humide (4) pour amener le pH à 6, 94. Ce solide est ensuite pasteurisé par traitement thermique à 90 C pendant 20 secondes, puis atomisé. On obtient ainsi 6,8 kg de protéines de guar isolées. L'échantillon de la protéine isolée contient: 71-72% protéines 5, 6% cendres (calcination) 6,6% matières grasses (hydrolyse / extraction) 8, 8% teneur en eau (Karl Fischer)] Sucres (HPLC/Réfractométrie) Fructose <0,1% Glucose <0,1% Saccharose 0,3% Maltose <0,5% Lactose <0, 5% Aminogramme Acide aminé % en masse sur le contenu total en acides aminés de l'échantillon 15 de la protéine isolée. Acides aminés % cystéine 1,38 méthionine 1,19 acide aspartique 10,90 thréonine 2,75 serine 4,83 acide glutamique 22,97 proline 4,21 glycine 5, 19 alanine 3,32 valine 3,51 isoleucine 3,18 leucine 6,21 tyrosine 3,70 phénylalanine 4,14 lysine 3,78 histidine 2,89 arginine 14,41 tryptophan 1, 44 Acide aminé % en masse sur l'échantillon entier de protéine isolée. cystéine 0,98 méthionine 0,84 acide aspartique 7,72 thréonine 1,95 serine 3,42 acide glutamique 16,27 proline 2,98 glycine 3,68 alanine 2,35 valine 2,49 isoleucine 2,25 leucine 4,4 tyrosine 2,62 phénylalanine 2,93 lysine 2,68 histidine 2,05 arginine 10,21 tryptophane 1,02 Masse moléculaire de la protéine: 13133 Da (Analyse MALDI-TOF-MS). Métaux lourds: As+Cd+Cr+ Ni+ Hg+Pb+Se+Sn <15 ppm. Exemple 3: Préparation d'un extrait protéinique de quar dérivé, cationisé Modification d'un extrait protéinique de guar pour introduire des groupements cationiques de type triméthylammonium. On utilise comme composé de départ l'extrait protéinique de guar de l'exemple 2. Dans un réacteur en verre double-enveloppe de 1 litre équipé d'une agitation mécanique et d'un réfrigérant ascendant, on introduit 160 ml d'eau déminéralisée, puis 0,75 g d'hydroxyde de sodium en pastilles. L'agitation est mise en marche à 50 tours par minutes pour dissoudre la soude solide. Une fois l'hydroxyde de sodium dissout, on ajoute 30 g de poudre d'extrait protéinique de guar présentant un taux d'humidité de 7, 3% en masse. Le réacteur est porté à 60 C masse au moyen d'une circulation de fluide caloporteur chaud dans la double enveloppe. Après 1 heure à 60 C sous agitation, on ajoute en goutte à goutte sur 20 minutes un volume de 66 ml de Quab 151 (solution de chlorure de 2,3-époxypropyltriméthylammonium à 70% en masse dans l'eau, commercialisée par la société Degussa). Après addition, le mélange réactionnel est maintenu sous agitation à 60 C pendant 5 heures. Après refroidissement et retour à température ambiante, on ajoute au milieu réactionnel de l'acide acétique glacial jusqu'à atteindre un pH égal à 7. Le contenu du réacteur est transvasé dans une ampoule à décanter et additionné en goutte à goutte à 2 litres d'éthanol absolu agricole placés sous agitation. Un précipité apparaît. Ce solide est lavé par une succession de 3 séquences d'opérations de décantation, élimination du surnageant, remise en suspension dans 1,5 litre d'éthanol frais. En final, le solide est essoré sur entonnoir filtrant en verre fritté de porosité 2. II est séché pendant 16 heures à 45 C sous vide 200 mbar compensé à 180 mbar avec de l'azote. On obtient en final 21,6 g de solide en poudre. Les exemples 4 à 6 ont été réalisés avec les extraits protéiniques obtenus à l'exemple 2 (ci-après désignés protéine de guar naturel ) et à l'exemple 3 (ci-après désignés protéine de guar cationisée ). Exemple 4: Propriétés de l'extrait protéinique de quar et de l'extrait protéinique de guar cationisé a) Point isoélectrique de l'extrait protéinique de guar naturel et cationisé (absence de sel) Le point isoélectrique de l'extrait protéinique obtenu à l'exemple 2 a été 5 déterminé en mesurant la transmittance au moyen d'un spectrophotomètre UVVis à 600 nm, en fonction du pH. On prépare une solution à 1% d'extrait protéinique dans l'eau distillée. Le pH de la solution est de 7,3. Dès qu'on abaisse le pH, la solution devient laiteuse. A pH=4,9 on observe une précipitation: on a alors atteint le point isoélectrique de la protéine, c'est-à-dire le pH pour lequel la charge globale de la protéine est nulle. Il faut abaisser le pH jusqu'à 2,8 pour commencer à redissoudre la protéine, due à la charge globale cationique de la protéine. Pour des pH basiques, la turbidité diminue, du fait de l'augmentation de la charge globale négative de la protéine. Le point isoélectrique de l'extrait protéinique cationisé de l'exemple 3 a été déterminé en mesurant la turbidité de la solution au moyen d'un spectrophotomètre UV-Vis à 600 nm, en fonction du pH mesuré par un pHmètre. On réalise un diagramme qui montre l'influence du pH sur la turbidité et donc la solubilité d'une solution à 0,5% en protéine de guar cationisée dans l'eau déminéralisée. Aucune précipitation n'est observée mais à un pH de 11,4 la solution devient très turbide et la transmittance est alors nulle. Puis, en augmentant encore le pH, la solution devient plus claire. Le point isoélectrique de la protéine cationisée se trouve déplacé aux pH plus élevés (à pH =11,4 environ) du fait de la cationisation. Le point isoélectrique de l'extrait protéinique cationisé se situe donc aux environs de pH = 11,4. b) Tension superficielle L'évolution dans le temps de la tension superficielle d'une solution à 0,5% d'extrait protéinique de guar naturel ou cationisé dans l'eau distillée a été mesurée avec un tensiomètre à goutte pendante, pendant 300s. L'abaissement de la tension superficielle est rapide. Les valeurs à l'équilibre se situent vers 45mN/m (en isoconcentration, on a environ la même valeur d'équilibre pour des protéines animales comme la gélatine ou la bêta-lactoglobuline). c) Emulsification L'émulsification d'une huile d'orange a été réalisée: à pH neutre, 2,5% de protéines de guar naturel ou cationisé permettent d'émulsifier 10% d'huile avec l'Ultra Turrax et conduisent à une taille d'émulsion de 4 pm environ. Exemple 5: Shampooings et formulabilité La formulation classique utilisée comprend les composants suivants: - 0,3% d'extrait protéinique de guar naturel ou cationisé ; - 2% de tensioactif amphotère; 14% de tensioactif anionique; - 1-2% de sel NaCI; - de l'eau jusqu'à atteindre 100% de formulation Les tensioactifs utilisés: CAPB: cocamidopropyl bétaine (tensioactif amphotère) ; SLES: lauryléthersulfate de sodium (tensioactif anionique). Mode opératoire Le mode opératoire pour obtenir une formulation de shampooing appropriée est le suivant: mélanger l'extrait protéinique de guar naturel de l'exemple 2 ou modifié de l'exemple 3 dans l'eau dans un bécher, agiter jusqu'à dissolution (durée très variable suivant le polymère, peut nécessiter une modification du pH) ; ajouter le sel, agiter jusqu'à dissolution; pendant ce temps, mélanger les deux tensioactifs dans un autre bécher pendant 30 minutes; verser l'eau qui contient le sel et le polymère dans le bécher contenant les tensioactifs. Agiter 2 h; ajuster le pH entre 5,5 et 6,5 avec de la soude ou de l'acide citrique. Mesure de la viscosité La viscosité des shampooings a été mesurée à l'aide d'un viscosimètre de 5 type Brookfield. Un mobile (mobile 4) est plongé dans le shampooing et mis en rotation à la vitesse de 12 tours par minute à 25 C. Stabilité dans le temps Un échantillon dans un flacon en verre hermétique est mis dans une 10 étuve à 45 C pendant 3 mois pour accélérer son vieillissement. Transmittance La transmittance a été mesurée dans une cellule de 1 cm avec un spectrophotomètre W-Vis à une longueur d'onde de 600 nm. Les résultats sont les suivants: Polymère % Viscosité Couleur Transmittance Floculation Stabilité NaCl (cp) (%) Protéine 2 4800 Marron51,0 non 3 mois de guar jaune ok Protéine 2 7940 Marron- 60,3 non 3 mois de guar jaune ok cationisée Les protéines de guar "naturelles" ou cationisées permettent d'obtenir des formulations présentant une viscosité appropriée pour un shampooing. La viscosité d'un shampooing doit se situer généralement entre 2000 et 15000 cp. Bien que les shampooings obtenus soient transparents, la transmittance en % n'est pas très élevée du fait que les protéines de guar naturelles ou cationisées, légèrement colorées, absorbent la lumière à 600 nm. Les compositions de shampooing préparées ici peuvent être utiles, par exemple, pour apporter de la brillance, pour réparer et/ou protéger le cheveu, pour protéger et/ou fixer la couleur. Facteur de dilution T % (5min) T% (5min) Protéine de guar Protéine de guar cationisée 2,1 73,2 77,3 3,9 83,7 86,6 6,1 89,1 93,1 8,0 96 100 9,8 98,9 100 15,0 100 100 Tableau 1: Transmittance T(%) de la formulation en fonction du facteur de dilution Exemple 6: Produits de coiffage a) Préparation d'un produit de coiffage contenant l'extrait protéinique de guar Produits utilisés: - Polymères épaississants (selon la formulation: gel, mousse ou spray) : Carbomer C (Carbomer C (Rhodia)) - Produit fixant: l'extrait protéinique de guar, naturel ou cationisé - Autres composants: AMP (Aminométhylpropanol) 90%, neutralise les charges; Kathon CG, conservateur. Mode opératoire: Une solution mère de polymère épaississant contenant également I'AMP d'une part, et une solution mère du produit fixant dans l'eau, d'autre part, sont préparées. Dans un bécher de 100 mL muni d'une pale cadre, sont versés l'eau, la solution de polymère épaississant et AMP, la solution de produit fixant, dans les proportions définies au tableau ci-dessous. Deux gouttes de conservateur sont ensuite ajoutées, puis le pH est ajusté entre 5,5 et 7, 5. Nature ou Fonction Composant % MA Solvant Eau 99,54 Polymère épaississant Carbomère 0,2 Ajusteur de pH, neutralise Aminométhylpropanol 0,16 les charges (-) Produit fixant Extrait protéinique de 0,1 guar naturel ou cationisé Conservateur Kathon CG 2 gouttes %MA représente le pourcentage en masse de matière active. La stabilité des formulations dans le temps a été évaluée en étudiant le vieillissement accéléré à l'étuve à 45 C dans un flacon en verre muni d'un bouchon bien étanche. Durée: 3 mois. Le pH, ajusté entre 5,5 et 7,5, a été mesuré au pHmètre. La viscosité : les formulations réalisées pour les différents polymères viscosants déterminent la viscosité et ainsi le conditionnement du gel: Conditionnement en pot (rl>30000cp). Formulation en pompe (5000<11<30000cp).Formulation en spray (i<5000cp). La transparence de la solution a été mesurée avec un turbidimètre (662 photometer, Metrohm) à 600 nm. Les gels obtenus étant colorés, on a donc une 15 mesure de la couleur en même temps que la transparence à 600 nm. Polymère Produit fixant Condition- Stabilité épaississant nement CarbomèreExtrait Spray Stable protéinique de guar Carbomère Protéine guar Spray Stable cationisée b) Test de résistance sous humidité contrôlée La résistance sous humidité contrôlée des formulations à 0,2% de carbomère et 0,1% d'extrait de protéine de guar naturel ou cationisé a été testée dans les conditions définies ci-dessous. Le test consiste à appliquer sur des mèches de cheveux naturelles calibrées une quantité contrôlée de gel; on utilise trois mèches de cheveux pour l'étude de la reproductibilité. Une fois les mèches préparées, elles sont placées dans une pièce à température ambiante et humidité ambiante pour être séchées pendant environ 2 h, elles sont positionnées verticalement afin qu'il n'y pas de déformation. Une fois les mèches sèches, elles sont placées horizontalement dans une étuve à 21 C et 90% d'humidité, puis on mesure l'évolution de l'angle d'inclinaison (par rapport à l'horizontal) à t = 5 min, 15 min, 30 min, 1h, 2h, 3 h et 4h. Le pourcentage de tenue au cours du temps de la mèche a été mesuré selon l'équation: ((90 a) / (90 a o)) * 100 a = angle d'inclinaison à t a o = angle d'inclinaison à to (= 0 pour toutes les formulations) t = temps où la mesure de l'angle est réalisée Cette résistance à l'humidité a été comparée avec différentes formulations comparables à celles que l'on trouve dans le commerce, comprenant: - 0,4% de polymère épaississant, et 0,3 % de produit fixant: PQ4 (Celquat H100 de National Starch), PQ11 (Gafquat d'ISP), PVP (PolyVinylPyrrolidone, ISP), PQ46 (Luviquat Hold de BASF), PVPNA (ISP). % moyen de tenue de la mèche Temps 0,1% de 0,1% d'extrait 0,3% de 0,3% 0, 3% PVP 0,3% 0,3% de (mn) protéine de de protéine de Gafquat Celquat + 0, 4% de Luviquat PVPNA guar guar naturel + (PQ11 ISP) H100 + polymère Hold +0,4% de cationisée 0,2% de + 0,4% de 0,4% de épaississant + 0,4% de polymère + 0,2% de polymère polymère polymère polymère épaississant polymère épaississant épaississant épaississant épaississant épaississant 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 98,89 94,81 96,30 93,06 93,33 97,04 94,07 86 85 86,30 88,33 86,94 76,67 85,93 76,85 73 52 - 77,78 67,78 60,28 57,78 67,41 57,04 66,85 72,41 57,22 51,94 52,04 57,22 52,04 64,81 70,19 47,41 46,11 46,30 46,67 46,67 64,81 70,00 43,70 46,11 43,70 42,04 44,44 240 64,81 69,26 42,04 45,00 42,22 39,81 42,59 Tableau 2: Résistance de la fixation par les produits de coiffage sous humidité contrôlée (21 C, 90% d'humidité) Les résultats obtenus rapportés dans le tableau 2 montrent que, malgré la faible concentration de produit fixant (0,1 % de protéine de guar naturel ou cationisé), une très bonne résistance des formulations à l'humidité, supérieure à 60%, même après 4 heures, est obtenue. En revanche, le pourcentage de tenue de la mèche obtenu avec les polymères fixants PQ4, PQ11, PQ46, PVP et PVPNA est inférieur à 60 % après 60 mn bien que les proportions de carbomère et de polymère fixant utilisées soient plus importantes. En utilisant 0,2% de polymère épaississant et 0,1 % de produit fixant, les 10 pourcentages de tenue de la mèche obtenus avec les produits fixants PQ4, PQ11, PQ46, PVP et PVPNA sont encore moindres | La présente invention a pour objet une composition pour le traitement et/ou la modification de surfaces, par exemple une composition cosmétique ou pharmacologique ou phytosanitaire ou pour les soins ménagers, comprenant un extrait protéinique de guar, éventuellement sous forme d'un dérivé, ledit extrait protéinique comprenant au moins 65 % en poids de protéines. Les extraits protéiniques de guar sont particulièrement utiles comme agent de traitement et/ou de modifications de surfaces, par exemple choisies parmi la peau, les cheveux, les surfaces ménagères, les surfaces textiles, la surface foliaire des plantes. | 1. Composition pour le traitement et/ou la modification de surfaces, comprenant un extrait protéinique de guar, le cas échéant sous forme d'un dérivé, ledit extrait 5 protéinique comprenant au moins 65 % en poids de protéines. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la composition est: - une composition cosmétique, - une composition pharmacologique, - une composition pour les soins ménagers, ou - une composition phytosanitaire. 6. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle l'extrait protéinique 15 comprend de 65 à 95 % en poids de protéines. 7. Composition selon la 3, dans laquelle l'extrait protéinique comprend de 65 à 85 % en poids de protéines. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'extrait protéinique comprend: - de 10 % à 30 % d'acide glutamique; - de 5 % à 25 % d'arginine, - de 5 % à 20 % d'acide aspartique; - de 1 % à 10 % de leucine; - de 1 % à 8% de glycine; les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés contenus dans l'extrait. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les protéines ont des masses moléculaires inférieures à 30 000 Da. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'extrait est obtenu par extraction et/ou concentration et/ou isolement à partir de farines d'extraction de guar. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'extrait protéinique de guar est un dérivé: -comprenant des groupes greffés, identiques ou différents, sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique, et/ou -hydrolysé. 9. Composition selon la 8, dans laquelle les groupes greffés comprennent des groupes cationiques ou cationisables. 10. Composition selon la 9, dans laquelle les groupes cationiques ou cationisables sont choisis parmi des groupements comprenant des ammoniums quaternaires ou des amines tertiaires, des pyridiniums, des guanidiniums, des phosphoniums ou des sulfoniums. 11. Composition selon les 9 ou 10, dans laquelle les groupes cationiques ou cationisables sont associés avec des contre-ions chargés négativement choisis parmi les ions chlorures, bromures, iodures, fluorures, sulfates, méthylsulfates, phosphates, hydrogénophosphates, phosphonates, carbonates, hydrogénocarbonates, ou hydroxydes. 12. Composition selon la 8, dans laquelle les groupes greffés comprennent des groupes anioniques ou potentiellement anioniques. 13. Composition selon la 8, dans laquelle les groupes greffés comprennent des groupes non chargés hydrophiles ou hydrophobes. 14. Composition selon la 8, dans laquelle les groupes greffés comprennent des groupes réticulant l'extrait protéinique de guar, le cas échéant polymériques. 15. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'onguent, de crème, d'huile, de lait, de pommade, de poudre, de tampon imbibé, de solution, de fluide, de gel, de spray, de lotion, de suspension, d'un produit moulé, de mousse. 16. Composition selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un shampoing, d'un gel douche, d'un après-shampoing, ou d'un produit de coiffage. 17. Utilisation d'un extrait protéinique de guar, le cas échéant sous forme d'un dérivé, comme agent de traitement et/ou de modifications de surfaces, choisies parmi la peau, les cheveux, les surfaces ménagères, dont les surfaces textiles, de la surface foliaire des plantes. 18. Utilisation selon la 17, pour soigner et/ou réparer et/ou 20 protéger les cheveux et/ou la peau. 19. Utilisation selon la 17, comme agent fixant dans une composition de coiffage. 20. Utilisation selon la 17, dans les lessives, les assouplissants, les produits de nettoyage des surfaces dures, dont la vaisselle. | C,A | C07,A01,A61,C11 | C07K,A01N,A01P,A61K,A61Q,C11D | C07K 4,A01N 25,A01P 15,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C11D 3 | C07K 4/10,A01N 25/24,A01P 15/00,A61K 8/97,A61Q 5/02,A61Q 19/00,C11D 3/26 |
FR2892604 | A1 | PRESSOIR | 20,070,504 | La présente invention est relative à un de type vertical utilisable pour l'extraction de jus, notamment, mais non exclusivement, de fruits, tel que du raisin par exemple. Un tel dispositif comprend classiquement un réceptacle destiné à accueillir la matière à presser, un plateau de pressage, actionné verticalement au travers d'une presse et apte à écraser ladite matière dans ledit réceptacle, des moyens de séparation du jus, et des moyens de collecte de ce dernier pour les diriger vers un élément de stockage. Ainsi, le réceptacle se présente sous la forme d'une cage dont la paroi ajourée constitue les moyens de séparation du jus, et qui repose sur une base configurée pour recueillir le jus qui s'en écoule. De manière habituelle, après le pressurage, le plateau de pressage est relevé, la cage est déchargée par l'évacuation des résidus de pressurage, puis l'ensemble est éventuellement lavé, puis chargé avec de la matière à presser. On peut constater qu'une telle manière de procéder n'est pas optimisée puisque, par exemple, la presse demeure inutilisée pendant les opérations de déchargement et de chargement. La présente invention a pour but de proposer un pressoir permettant notamment de remédier à cet inconvénient. Ainsi, l'invention concerne un pressoir de type vertical, utilisable pour l'extraction de jus, notamment, mais non exclusivement, de fruits, tel que du raisin par exemple, comprenant un réceptacle destiné à accueillir la matière à presser, un plateau de pressage, actionné verticalement au moyen d'une presse et apte à écraser ladite matière dans ledit réceptacle, des moyens de séparation du jus, et des moyens de collecte de ce dernier pour les diriger vers un élément de stockage, et il se caractérise essentiellement en ce que ledit réceptacle se présente sous la forme d'une cuve ou analogue monobloc qui incorpore lesdits moyens de séparation et lesdits moyens de collecte, et en ce que ladite cuve ou analogue monobloc est prévue amovible par rapport audit plateau de pressage et à ladite presse, en sorte de pouvoir en être séparée pour permettre son déchargement et son chargement. On comprendra que, puisque les opérations de chargement et de déchargement peuvent être réalisées extérieurement à la presse, il est possible d'utiliser celle-ci de manière continue, en disposant de plus d'un réceptacle. On peut ainsi réaliser le déchargement, le lavage et le chargement d'un réceptacle pendant qu'un pressurage est réalisé avec un autre réceptacle. Selon une caractéristique additionnelle du pressoir selon l'invention, le réceptacle comprend un fond ajouré constituant les moyens de séparation du jus, et sous lequel s'étend une cavité destinée à la collecte du jus, et qui comprend au moins un moyen d'écoulement pour permettre l'évacuation dudit jus. Selon une autre caractéristique additionnelle du pressoir selon l'invention, le réceptacle comporte des moyens prévus aptes à permettre son saisissement latéral. Selon une autre caractéristique additionnelle du pressoir selon l'invention, le réceptacle comporte des moyens prévus aptes à permettre son saisissement par le dessous. Selon une autre caractéristique additionnelle du pressoir selon l'invention, les moyens permettant le saisissement du réceptacle, sont conformés pour permettre, en association avec un engin manipulateur adéquat, le retournement dudit réceptacle. Selon une forme de réalisation particulière du pressoir selon l'invention, la presse présente une architecture de type en col de cygne. Cette architecture favorise la préhension du réceptacle selon de nombreux accès. Selon une forme de réalisation particulière du pressoir selon l'invention, le réceptacle se présente sous la forme d'une cuve cylindrique. Selon une autre caractéristique additionnelle du pressoir selon l'invention, le fond ajouré se présente sous la forme de deux grilles montées pivotantes selon un axe médian. Les avantages et les caractéristiques du pressoir selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un pressoir selon l'invention, - les figure 2, 3 et 4 représentent des vues schématiques 5 partielles illustrant différentes phases de la mise en oeuvre du même pressoir. En référence à la figure 1, on peut voir qu'un pressoir 1 selon l'invention comprend une presse 2 associée à un réceptacle 3. 10 En référence également à la figure 2, on peut voir que le réceptacle 3 se présente sous la forme d'une cuve cylindrique monobloc amovible, comprenant deux fonds, un premier fond 30 ajouré destiné à recevoir la matière à presser M et constituant des moyens d'extraction, et un second fond 31 placé en dessous 15 du premier et qui délimite avec ce dernier une cavité 32 constituant une maie de réception du jus issu du pressurage. Le réceptacle 3 est de plus équipé d'une vanne 33 débouchant dans la cavité 32, et destinée à permettre le vidage de celle-ci. En référence également à la figure 3, on peut voir que la 20 presse 2 est de type à bâti 20 en col de cygne, et il comprend une embase 21 destinée à recevoir le réceptacle 3 et un plateau de pressage 22 mobile, apte à pénétrer dans le réceptacle pour presser la matière M. Le réceptacle 3 est par ailleurs, et selon l'invention, 25 prévu préhensible, en vue de permettre sa séparation de la presse 2. A cet effet il comporte inférieurement, comme cela est visible sur la figure 1, des trous 34 destinés à permettre sa préhension au moyen de la fourche d'un chariot élévateur. 30 D'autre part, et toujours selon l'invention, sa paroi extérieure 35 est prévue suffisamment rigide pour permettre également son saisissement au moyen d'une pince. La forme cylindrique du réceptacle 3 et celle en col de cygne de la presse 2, favorisent les manoeuvres de dépose et de 35 pose du réceptacle 3 sur la presse 2, puisque l'accès à la presse 2 peut être réalisé sur pratiquement tout son pourtour. D'autre part, le réceptacle 3 n'a pas besoin d'être placé de manière précise, si ce n'est qu'il doit être centré, et que la vanne 33 doit demeurer accessible. En référence aux figures 2, 3 et 4, on peut voir les 5 différentes étapes d'un pressurage au moyen d'un pressoir 1 selon l'invention. La première opération, illustrée par la figure 2, consiste à charger le réceptacle avec la matière M à presser, ce qui, de préférence, peut être fait hors de la presse 2. En cas d'auto- 10 pressurage, le jus J est recueilli dans la cavité 32, tandis que la vanne 33 est fermée. L'opération suivante, illustrée par la figure 3, consiste à placer le réceptacle 3 sur la presse 2, puis à réaliser le pressurage par déplacement du plateau de pressage 22, et à faire 15 s'écouler le jus J au travers de la vanne 33 pour le récupérer dans une cuve annexe 4. L'étape suivante, illustrée par la figure 4, consiste, après que le pressurage ait été réalisé, à saisir le réceptacle 3 au moyen d'un chariot élévateur-retourneur C, soit par le 20 dessous en introduisant la fourche dudit chariot dans les trous 34 prévus à cet effet, soit latéralement au moyen d'une pince, puis à retourner le réceptacle 3 en vue d'évacuer la matière résiduelle R. Le réceptacle 3 peut ensuite être lavé avant d'être rechargé en matière M. 25 De manière avantageuse, l'amovibilité du réceptacle 3 permet que les opérations de chargement, de pressurage et de déchargement puissent être réalisées simultanément, en temps masqué, dans la mesure où on dispose de plus d'un réceptacle 3. On notera que selon une forme de réalisation 30 préférentielle, non représentée, le fond ajouré 30 est constitué de deux grilles chacune en forme de demi-disque, articulées selon un axe diamétral, en sorte de pouvoir se replier l'une sur l'autre, pour faciliter l'évacuation de la matière résiduelle R ainsi que son nettoyage. 35 Le pressoir 1 selon l'invention présente des avantages non seulement en ce qui concerne la facilité d'utilisation et de nettoyage, et l'accroissement de la productivité, mais également du point de vue de la qualité du pressurage obtenu. En effet, d'une part le jus ne s'écoule que par le fond 30, en sorte qu'une grande quantité doit traverser la matière M, laquelle constitue un filtre apte à retenir certaines impuretés, que le fond 30 ne pourrait pas retenir, telles que les bourbes. D'autre part, à l'inverse des pressoirs classiques, le jus J est moins en contact avec l'air en sorte qu'il y a moins d'oxydation.10 | Pressoir de type vertical, utilisable pour l'extraction de jus, notamment, mais non exclusivement, de fruits, tel que du raisin, comprenant un réceptacle (3) destiné à accueillir la matière à presser (M), un plateau de pressage (22), actionné verticalement au moyen d'une presse (2) et apte à écraser la matière (M) dans le réceptacle (3), des moyens (30) de séparation du jus (J), et des moyens (32) de collecte de ce dernier pour les diriger vers un élément de stockage (4).Le réceptacle (3) se présente sous la forme d'une cuve ou analogue monobloc qui incorpore les moyens (30) de séparation et les moyens (32) de collecte, et en ce que la cuve ou analogue monobloc est prévue amovible par rapport au plateau de pressage (22) et à la presse (2), en sorte de pouvoir en être séparée pour permettre son déchargement et son chargement. | 1) Pressoir de type vertical, utilisable pour l'extraction de jus, notamment, mais non exclusivement, de fruits, tel que du raisin, comprenant un réceptacle (3) destiné à accueillir la matière à presser (M), un plateau de pressage (22), actionné verticalement au moyen d'une presse (2) et apte à écraser ladite matière (M) dans ledit réceptacle (3), des moyens (30) de séparation du jus (J), et des moyens (32) de collecte de ce dernier pour les diriger vers un élément de stockage (4), caractérisé en ce que ledit réceptacle (3) se présente sous la forme d'une cuve ou analogue monobloc qui incorpore lesdits moyens (30) de séparation et lesdits moyens (32) de collecte, et en ce que ladite cuve ou analogue monobloc est prévue amovible par rapport audit plateau de pressage (22) et à ladite presse (2), en sorte de pouvoir en être séparée pour permettre son déchargement et son chargement. 2) Pressoir selon la 1, caractérisé en ce que le réceptacle (3) comprend un fond ajouré (30) constituant les moyens de séparation du jus, et sous lequel s'étend une cavité (32) destinée à la collecte du jus (J), et qui comprend au moins un moyen d'écoulement (33) pour permettre l'évacuation dudit jus (J). 4) Pressoir selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le réceptacle (3) comporte des moyens (35) prévus aptes à permettre son saisissement latéral. 5) Pressoir selon la 4, caractérisé en ce que le réceptacle (3) comporte une paroi extérieure rigide (35). 6) Pressoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réceptacle (3) comporte des moyens (34) prévus aptes à permettre son saisissement par le dessous. 7) Pressoir l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que les moyens (34, 35) permettant le saisissement du réceptacle, sont conformés pour permettre, en 6association avec un engin manipulateur adéquat (C), le retournement dudit réceptacle (3). 8) Pressoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la presse (2) présente une 5 architecture de type en col de cygne (20). 9) Pressoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réceptacle (3) se présente sous la forme d'une cuve cylindrique. 10) Pressoir selon l'une quelconque des 2 à 10 9, caractérisé en ce que le fond ajouré (30) se présente sous la forme de deux grilles montées pivotantes selon un axe médian. | A | A23 | A23K | A23K 1 | A23K 1/00 |
FR2899130 | A3 | MACHINE D'AGITATION POUR AMALGAMER DES VERNIS, DES PEINTURES DES ENCRES, OU ANALOGUES | 20,071,005 | La présente invention se réfère à une machine d'agitation pour amalgamer des vernis, des peintures, des encres, ou analogues. Il était produit par les installations de fabrication de nombreux bidons de vernis ou de peinture dans différentes tonalités de couleurs ; ceci exigeait un grand magasin pour le stockage de ces bidons, et, également, le vendeur devait disposer d'espaces suffisamment grands pour stocker la multiplicité de bidons avec les différentes tonalités de couleurs. Pour éviter cela, le vendeur conserve en magasin des couleurs de base, et, à l'aide de machines de dosage appropriées, prépare instantanément la tonalité de couleur désirée. Pour réaliser cela, il ne suffit pas de remplir un bidon avec des pourcentages déterminés de couleurs de base, mais il faut également amalgamer lesdites couleurs, et ceci est effectué à l'aide de machines appropriées qui assurent l'agitation du bidon rempli. Dans les gros centres de vente où sont réalisées et vendues de grandes quantités de vernis de la même tonalité, on utilise des agitateurs mécaniques qui sont introduits dans les bidons pleins, et qui, grâce au mouvement de rotation de la tige, amalgament les différents vernis de base. Ce procédé n'est utile que pour les gros centres et pour la préparation de grosses quantités de vernis ou de peinture de la même tonalité, et, en fait, à chaque changement de tonalité ou de couleur, il est nécessaire de remplacer l'agitateur par un agitateur propre, et ceci implique des temps longs pour le remplacement et le nettoyage de l'agitateur sale, ce qui a une incidence sur le coût du produit, qui augmente sensiblement si les quantités de vernis ou de peinture sont très réduites. Dans les centres de distribution ou dans les magasins sont prévues des machines d'agitation de grande taille, avec toute une série de composants coûteux et sophistiqués, à savoir : des moteurs avec une certaine puissance, des mouvements particuliers pour l'ouverture et la fermeture des pots, des logiciels et des dispositifs électroniques coûteux, la complexité de construction des différentes pièces et la main-d'oeuvre de production importante faisant par conséquent augmenter notablement les coûts de production. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. Le problème technique à résoudre était celui de la réalisation d'une machine d'agitation simple et d'encombrement réduit, avec peu de pièces, et, par conséquent, peu coûteuse, fiable, et avec de faibles masses en rotation. La solution du problème technique est caractérisée en ce qu'il est prévu un arbre auquel est appliquée une motorisation en prise directe, ledit arbre étant relié à un bras fixe qui transmet le mouvement en prise directe à un engrenage conique qui, par l'intermédiaire d'un petit arbre, d'une courroie, de poulies crantées, transmet le mouvement à un plateau inférieur, un plateau supérieur susceptible de coopérer avec ledit plateau inférieur et relié à un bras mobile, des moyens étant prévus pour bloquer un pot entre ledit plateau supérieur et ledit plateau inférieur. Dans un mode de réalisation, lesdits moyens comprennent un élément d'actionnement et une courroie crantée, qui, par l'intermédiaire d'une poulie fixée à un petit volant, permettent de pouvoir rapprocher ledit plateau supérieur dudit plateau inférieur et de bloquer un récipient. Dans un mode de réalisation, ledit bras mobile, ledit plateau inférieur et ledit plateau supérieur sont en tôle ou en matière plastique. Dans un mode de réalisation, ledit bras mobile est muni d'une fermeture de sécurité pour faire en sorte que, une fois que le récipient est enfermé entre lesdits deux plateaux, il ne puisse pas s'échapper lors de la phase de mélange. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à partir de la description qui suit et des dessins joints, dans lesquels : la figure 1 est une vue latérale de la machine faisant l'objet de la présente invention ; et la figure 2 montre un détail de la machine de la figure 1. Si l'on se réfère à la figure 1, il est indiqué de façon globale en 10 une machine d'agitation pour mélanger ou amalgamer des vernis, des peintures, des encres, ou analogues, comprenant un bâti 11 muni intérieurement d'une partie verticale 12 à laquelle est fixé un moyeu 13 dans lequel est prévu un arbre 14 auquel est fixée, à une partie, une motorisation 15 et, à l'autre partie, un bras fixe 16. La motorisation 15 transmet le mouvement directement à l'arbre 14, qui met lui-même en mouvement un engrenage conique 17 accouplé à un deuxième engrenage conique 18, l'engrenage conique 17 étant accouplé à un petit arbre 19, et, à la partie opposée, à une poulie dentée 20 qui transmet par l'intermédiaire d'une courroie crantée 21 le mouvement à une autre poulie dentée 22, laquelle transmet le mouvement au plateau inférieur 23, tout le mouvement étant protégé par un carter 24, le bras 16 étant lui-même muni d'un montant 25, d'une vis 26 et d'un bras mobile 27 ; le bras mobile 28, qui coulisse lui-même sur le bras 16, est muni de coussinets de coulissement 29. Un élément d'actionnement à vis femelle 30 transmet lui-même, par l'intermédiaire d'une courroie crantée 31, le mouvement, par l'intermédiaire d'un petit volant 32, à une autre poulie dentée 33, laquelle provoque l'ouverture et la fermeture du bras 27 ; la poulie dentée 33 est munie d'un système de blocage 34, qui s'accouple lui-même avec un anneau 35, qui est lui-même tenu par un petit arbre à cames 36 pour pouvoir effectuer le blocage du pot par l'intermédiaire du plateau supérieur 37, le tout étant protégé par un carter 38. Le bras mobile 25, le plateau inférieur 23 et le plateau supérieur 37, pour éliminer les anomalies de phase du fonctionnement, ou, autrement dit, pour l'équilibre des masses en phase de rotation, les vibrations de celles-ci en phase de centrifugation, par l'équilibrage des poids non homogènes, les différentes anomalies provoquées en phase d'agitation des différents produits, sont construits en tôle ou en matière plastique. Ces matériaux ont permis d'effectuer les modifications affectant les moulages en aluminium pour pouvoir équilibrer les masses en phase de rotation, et éliminer ainsi les vibrations | Une machine d'agitation (10) pour amalgamer des vernis, des peintures, des encres, ou analogues, comprend un arbre (14) auquel est appliquée une motorisation (15) en prise directe, ledit arbre (14) étant relié à un bras fixe (16) qui transmet le mouvement en prise directe à un engrenage conique (17), qui, par l'intermédiaire d'un petit arbre (19), d'une courroie (21), de poulies dentées (20, 22), transmet le mouvement à un plateau inférieur (23), un plateau supérieur (37) susceptible de coopérer avec ledit plateau inférieur (23) et relié à un bras mobile (27), des moyens étant prévus pour bloquer un pot entre ledit plateau supérieur (37) et ledit plateau inférieur (23) . | 1. Machine d'agitation (10) pour amalgamer des vernis, des peintures, des encres, ou analogues, caractérisée en ce qu'il est prévu un arbre (14) auquel est appliquée une motorisation (15) en prise directe, ledit arbre (14) étant relié à un bras fixe (16) qui transmet le mouvement en prise directe à un engrenage conique (17), qui, par l'intermédiaire d'un petit arbre (19), d'une courroie (21), de poulies dentées (20, 22), transmet le mouvement à un plateau inférieur (23), un plateau supérieur (37) susceptible de coopérer avec ledit plateau inférieur (23) et relié à un bras mobile (27), des moyens étant prévus pour bloquer un pot entre ledit plateau supérieur (37) et ledit plateau inférieur (23). 2. Machine d'agitation (10) selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens comprennent un élément d'actionnement (30) et une courroie crantée (31), qui, par l'intermédiaire d'une poulie (33) fixée à un petit volant (32), permettent de pouvoir rapprocher ledit plateau supérieur (37) dudit plateau inférieur (23) et de bloquer un récipient. 3. Machine d'agitation (10) selon les 1 et 2, caractérisée en ce que ledit bras mobile (27), ledit plateau inférieur (23) et ledit plateau supérieur (37) sont en tôle ou en matière plastique. 4. Machine d'agitation (10) selon les 1 et 2, caractérisée en ce que ledit bras mobile (27) est muni d'une fermeture de sécurité pour faire en sorte que, une fois que le récipient est enfermé entre lesdits deux plateaux (23, 37), il ne puisse pas s'échapper lors de la phase de mélange. | B | B01,B44 | B01F,B44D | B01F 35,B01F 29,B44D 3 | B01F 35/60,B01F 29/83,B44D 3/08 |
FR2901968 | A1 | PERFECTIONNEMENT POUR MOYENS DE MAINTIEN D'UN CASQUE DE PROTECTION | 20,071,214 | La présente invention concerne un casque de protection et plus particulièrement les moyens de maintien et de positionnement dudit casque, et notamment une jugulaire destinée à la fixation du casque sur la tête de son utilisateur. On connaît déjà des casques de protection qui sont utilisés dans différents domaines et portés par des utilisateurs divers tels que les cyclistes, les motocyclistes, les sapeurs pompiers, les skieurs et autres, tels que les soldats, les pilotes d'avions ou d'hélicoptères. Tous les casques actuels, quelle que soit leur utilisation, comprennent une coque rigide externe ayant la forme générale d'une sphère comprenant une ouverture faciale et dont la cavité ainsi formée comprend des éléments de rembourrage de protection et de confort destinés à emboîter la tête de l'utilisateur. Par ailleurs, le casque est retenu traditionnellement sur la tête de l'utilisateur par des moyens de maintien et de positionnement, comme par exemple une jugulaire souple fixée aux parties latérales du casque. Il est actuellement très délicat de réaliser une retenue et un positionnement corrects du casque par rapport à la tête de l'utilisateur. Le casque peut alors se révéler un objet d'inconfort pour celui-ci et il n'assure pas sa fonction de protection dans de bonnes conditions. En particulier, si des dispositifs améliorés de positionnement du casque sur la tête de l'utilisateur ont été prévus en fonction des différentes tailles de crâne, c'est-à-dire du volume global de la boîte crânienne, aucun ne tient réellement compte des différentes morphologies de tête d'utilisateur. Ainsi, la présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et donc de proposer une solution qui permette, à l'aide de moyens simples, fiables et faciles à mettre en oeuvre, d'affiner le positionnement du casque sur la tête de l'utilisateur quelle que soit sa morphologie. Selon la caractéristique principale du casque de protection selon l'invention, il est formé en partie par une coque externe principale de plan de symétrie longitudinal et du type comportant des moyens de maintien et de positionnement destinés à permettre sa fixation sur la tête d'un utilisateur, lesdits moyens comportant un ensemble de sangles souples dont deux extrémités sont fixées à la portion avant de la coque externe afin de positionner au moins une partie de sangles en dessous du menton de l'utilisateur, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens d'indexage angulaire d'au moins une des deux extrémités de sangle fixées à la coque dans un plan sensiblement parallèle à celui des parois latérales de cette dernière . Selon un mode de réalisation du casque de protection selon l'invention, les moyens d'indexage angulaire sont constitués par une boucle d'accrochage de sangle en formant l'extrémité de sangle qui coopère dans une lumière de coulissement ménagée selon un arc de cercle le long de la paroi intérieure de la coque externe, le coulissement de la boucle d'accrochage dans la lumière étant destiné à être bloqué dans une pluralité de positions constituant les différentes positions d'indexage angulaire L'invention concerne également un procédé de montage d'un casque de protection du type comprenant une coque externe et un ensemble de sangles souples en tant que moyens de positionnement et de maintien du casque sur la tête d'un utilisateur, dans lequel dont on fixe deux extrémités à la portion avant de la coque externe, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes suivantes : a/insertion d'une partie de sangles dans une boucle d'accrochage comportant une patte de blocage; b/introduction de la boucle d'accrochage dans une lumière ménagée selon un arc de cercle dans une pièce d'indexage de façon à ce que la boucle soit solidarisée à la pièce d'indexage et qu'elle puisse coulisser le long de l'arc de cercle et que sa patte de blocage soit bloqué angulairement ; c/fixation de l'ensemble constitué de la boucle d'accrochage, de la partie de sangles et de la pièce d'indexage au casque par fixation de cette dernière avec blocage angulaire à l'intérieur de la coque externe. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront 5 de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 3 illustrent le mode de réalisation préféré du casque de protection selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective du casque de l'invention. 10 La figure 2 est une vue en coupe du casque de la figure 1 selon l'axe A-A. Les figures 3a et 3b représentent deux étapes de montage du casque selon l'invention. Le casque de protection représenté à titre d'exemple aux figures 1 15 à 12 portant la référence générale (1) est notamment un casque de pompier, qui présente un plan longitudinal de symétrie générale (P) qui comprend de façon connue en soi une coque externe principale (2) présentant une ouverture faciale avant (3). La coque externe principale (2) est constituée par une paroi 20 sensiblement sphérique de plan général vertical de symétrie (P) qui est réalisée avantageusement en matériau composite du type comprenant un empilage de couches de fibres de renfort, imprégnées et liées entre elles par une matrice en résine. Les fibres peuvent être des fibres de verre, d'aramide, de Nylon, de polyéthylène ou de carbone, tandis que la matrice 25 peut être une résine du type thermodurcissable ou thermoplastique. Bien entendu, la coque pourrait être en tout autre matériau comme, par exemple, en acier. La coque externe principale (2) comprend plusieurs portions de paroi, comme le montre la figure 1, à savoir une portion avant supérieure 30 de paroi (4) prolongée vers l'arrière par une portion arrière supérieure de paroi (5), elle-même prolongée vers le bas par une portion arrière inférieure de paroi (6), et comprend, par ailleurs, deux portions latérales de paroi (7). La portion avant supérieure (4) correspond à la zone occupée par le front de l'utilisateur et est limitée par la bordure supérieure (8) de l'ouverture faciale (3) qui, quant à elle, est limitée latéralement par deux bordures latérales (9). La portion arrière supérieure de paroi (5) correspond à la zone occupée par la boîte crânienne de l'utilisateur, tandis que la portion arrière inférieure de paroi (6) correspond à la zone occupée par la nuque de l'utilisateur. Ajoutons à cela que la paroi de la coque est limitée vers le bas par une bordure inférieure (10). Les portions latérales de paroi (7) correspondent aux zones occupées par les oreilles de l'utilisateur et sont limitées vers l'avant par la bordure latérale correspondante (9) de l'ouverture faciale (3) et vers le bas par la bordure inférieure (10). Selon l'invention, le casque de protection (1) comporte des moyens de maintien et de positionnement destinés à permettre son ajustement et sa fixation sur la tête de l'utilisateur, lesdits moyens comportant une jugulaire (11). La jugulaire (11) est constituée par un ensemble de sangles souples, à savoir une sangle avant (12) et une sangle arrière (13) se rejoignant dans leur partie centrale. La sangle avant (12) est constituée d'une portion gauche (12a) de sangle avant et d'une portion droite (12b) de sangle avant, tandis que la sangle arrière (13) est constituée par une portion gauche (13a) de sangle arrière et une portion droite (13b) de sangle arrière, tel qu'illustré figure 1. Les portions gauche (12a) et droite (12b) de sangle avant se rejoignent entre elles au niveau d'une pièce (15) qui épouse le menton de l'utilisateur dite mentonnière . Par ailleurs, les autres extrémités des portions de sangles droites avant et arrière (12b, 13b) sont fixées ensemble en un point de concours (50), les extrémités des portions gauches se rejoignant respectivement au point de concours (51). Les deux points de concours (50, 51) sont avantageusement destinés à être reliés ensemble par une ou plusieurs portions complémentaires de sangle (53), destinée(s) à passer sous le menton ou à entourer le menton de l'utilisateur pour fixer le casque (1). Selon le mode de réalisation illustré et préféré de l'invention, les extrémités des portions gauche (12a) et droite (12b) de sangle avant (12) sont fixées à des points (X) à la bordure supérieure de l'ouverture faciale à proximité des bordures latérales (8) de la coque externe principale, tandis que les extrémités des portions gauche (13a) et droite (13b) de sangle arrière (13) sont fixées au centre et à l'arrière de la bordure inférieure (10). Selon le mode de réalisation illustré du casque de protection selon l'invention, les moyens de maintien et de positionnement comportent en outre des moyens d'indexage angulaire (16) des deux extrémités de sangle (120b,120a) fixées à la coque (2) dans un plan sensiblement parallèle à celui des parois latérales (7a,7b) de cette dernière. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens d'indexage angulaire (16) sont constitués par une boucle d'accrochage (17) de sangle en formant l'extrémité de sangle (120a) qui coopère dans une lumière de coulissement (18) ménagée selon un arc de cercle le long de la paroi intérieure (20) de la coque externe (2), le coulissement de la boucle d'accrochage dans la lumière (18) étant destiné à être bloqué dans une pluralité de positions (19a,19b,19c,19d) constituant les différentes positions d'indexage angulaire. Selon une autre caractéristique du mode de réalisation préféré de l'invention, la boucle d'accrochage (17) comporte une patte (170) de forme complémentaire avec celle d'une pluralité de fenêtres de blocage angulaire (19a,19b,19c,19d) disposées parallèlement à la lumière (17), le changement d'indexage angulaire étant réalisé par poussée manuelle sur la patte (170) logée dans une des fenêtres (19a ou 19b ou 19c ou 19d) et coulissement de la patte jusqu'à son logement dans une autre fenêtre de blocage. Selon le mode de réalisation préféré et illustré, la lumière (17) et les fenêtres de blocage angulaire (19a,19b,19c,19d) sont réalisées dans une pièce intermédiaire d'indexage angulaire (19) fixée avec blocage angulaire directement à la paroi intérieure (20) de la coque externe (2) (figure 2). Selon le procédé de montage du casque selon l'invention, on fixe 30 les deux extrémités (120a,120b) à la portion avant ( 7a,7b) de la coque externe (2), en réalisant les étapes suivantes : a/insertion d'une partie de sangles (120a,120b) dans une boucle d'accrochage (17) comportant une patte de blocage (170) (figure 3a); b/introduction de la boucle d'accrochage (17) dans une lumière (18) ménagée selon un arc de cercle ( C) dans une pièce d'indexage angulaire (19) de façon à ce que la boucle (17) soit solidarisée à la pièce d'indexage (19) et qu'elle puisse coulisser le long de l'arc de cercle (C) et que sa patte de blocage (170) soit bloquée angulairement; c/fixation de l'ensemble (16,17,18,19) constitué de la boucle d'accrochage, de la partie de sangles et de la pièce d'indexage (19) au casque par fixation de cette dernière avec blocage angulaire à l'intérieur de la coque externe (2) ( figure 3b). Dans le mode de réalisation illustré, le blocage angulaire de la pièce d'indexage est réalisé au moyen d'une patte également de blocage (190) insérée dans une cavité (21) de forme complémentaire ménagée à l'intérieur de la coque externe (2). Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, une fois le blocage angulaire de la pièce d'indexage (19) réalisé, on procède à la fixation de l'ensemble par vissage au point (X) directement à l'intérieur de la coque externe (2). En outre, il est à noter qu'afin d'obtenir encore un meilleur positionnement du casque de protection (1) sur la tête de l'utilisateur, la liaison des extrémités des portions gauche et droite des sangles arrières avec la coque se fait grâce à une pièce intermédiaire de liaison (14) ayant la forme d'un Y inversé. Les moyens d'indexage angulaire ainsi prévus par l'invention permettent de positionner au mieux le casque de protection par rapport à la tête de l'utilisateur et plus particulièrement en tenant compte de la morphologie de la partie du menton de l'utilisateur Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend 30 aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Si dans le mode de réalisation illustré, les moyens d'indexage angulaire permettent d'obtenir quatre positions (19a,19b,19c,19d) par blocage de la patte (170) dans l'une des quatre fenêtres (19a,19b,19c,19d), il peut tout aussi être prévu plus de positions angulaires. De même, si dans le mode de réalisation illustré, on a représenté un moyen d'indexage angulaire par paroi latérale du casque, il peut tout 5 aussi bien en être prévu un seul pour le casque | Casque de protection (1) formé en partie par une coque externe principale (2) de plan de symétrie longitudinal (P) et du type comportant des moyens de maintien et de positionnement (11,12,13,14,15,16) destinés à permettre sa fixation sur la tête (100) d'un utilisateur, lesdits moyens comportant un ensemble de sangles souples (12, 13) dont deux extrémités (120a,120b) sont fixées à la portion avant (7a,7b) de la coque externe (2) afin de positionner au moins une partie de sangles (12a,12b,15) en dessous du menton de l'utilisateur, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens d'indexage angulaire (16) d'au moins une des deux extrémités (120a,120b) de sangle fixées à la coque dans un plan sensiblement parallèle à celui des parois latérales (7a,7b) de cette dernière (2). | 1. Casque de protection (1) formé en partie par une coque externe principale (2) de plan de symétrie longitudinal (P) et du type comportant des moyens de maintien et de positionnement (11,12,13,14,15,16) destinés à permettre sa fixation sur la tête (100) d'un utilisateur, lesdits moyens comportant un ensemble de sangles souples (12, 13) dont deux extrémités (120a,120b) sont fixées à la portion avant (7a,7b) de la coque externe (2) afin de positionner au moins une partie de sangles (12a,12b,15) en dessous du menton de l'utilisateur, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens d'indexage angulaire (16) d'au moins une des deux extrémités (120a,120b) de sangle fixées à la coque dans un plan sensiblement parallèle à celui des parois latérales (7a,7b) de cette dernière (2). 2. Casque de protection (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'indexage angulaire sont constitués par une boucle d'accrochage (17) de sangle en formant l'extrémité de sangle qui coopère dans une lumière de coulissement (18) ménagée selon un arc de cercle (C) le long de la paroi intérieure (20) de la coque externe (2), le coulissement de la boucle d'accrochage (17) dans la lumière (18) étant destiné à être bloqué dans une pluralité de positions (19a,19b,19c,19d) constituant les différentes positions d'indexage angulaire. 3. Casque de protection (1) selon la 2, caractérisé en ce que la boucle d'accrochage comporte une patte (170) de forme complémentaire avec celle d'une pluralité de fenêtres de blocage angulaire (19a,19b,19c,19d) disposées parallèlement à la lumière, le changement d'indexage angulaire étant réalisé par poussée manuelle sur la patte logée dans une des fenêtres (19a ou 19b ou 19c ou 19d) et coulissement de la patte jusqu'à son logement dans une autre fenêtre de blocage. 4. Casque de protection (1) selon la 3, caractérisé en ce que la lumière (18) et les fenêtres de blocage angulaire (19a,19b,19c,19d) sont réalisées dans une pièce intermédiaire (19) d'indexage angulaire fixée avec blocage angulaire directement à la paroi intérieure (20) de la coque externe (2). 5.Casque de protection (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comprennent une jugulaire (11), constituée par un ensemble de sangles souples, la jugulaire étant ainsi constituée par une sangle avant (12) et une sangle arrière (13) se rejoignant dans leur partie centrale, tandis que la sangle avant (12) est constituée d'une portion gauche (12a) de sangle avant et d'une portion droite (12b) de sangle avant et que la sangle arrière (13) est constituée par une portion gauche (13a) de sangle arrière et une portion droite (13b) de sangle arrière, les portions gauches (12a, 13a) étant reliées à un point de concours (51), tandis que les portions droites (12b, 13b) sont également reliées à un point de concours (50), lesdits points de concours étant destinés à être reliés entre eux pour fixer le casque (1). 6.Casque de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble des sangles souples comporte une sangle avant (12) et une sangle arrière (13) qui est formée par une portion de sangle gauche (13a) et une portion droite (13b) et en ce que la liaison des extrémités des portions gauche (13a) et droite (13b) de sangle arrière avec la coque (2) se fait grâce à une pièce intermédiaire de liaison (14) ayant la forme d'un Y inversé. 7. Casque de protection (1) selon la 6, caractérisé en ce que la pièce intermédiaire de liaison arrière (14) est semi rigide et en ce qu'elle est articulée autour de son point de fixation (75) à la coque dans un plan transversal orthogonal au plan longitudinal de symétrie (P) de manière à pouvoir épouser la nuque de l'utilisateur. 8. Casque de protection (1) selon l'un quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la jugulaire comprend au moins une boucle automatique (19) de connexion et de déconnexion, cette boucle automatique, et plus particulièrement la zone de sa connexion, étant disposée au point de concours (51) de la portion gauche (12a) de la sangle avant (12) avec la portion gauche (13a) de la sangle arrière (13). 9.Procédé de montage d'un casque de protection (1) du type comprenant une coque externe (2) et un ensemble (11) de sangles souples (12,13) en tant que moyens de positionnement et de maintien du casquesur la tête d'un utilisateur, dans lequel dont on fixe deux extrémités (120a,120b) à la portion avant (7a,7b) de la coque externe (2), caractérisé en ce qu'on réalise les étapes suivantes : a/insertion d'une partie de sangles (120a,120b) dans une boucle 5 d'accrochage (17) comportant une patte de blocage (170); b/introduction de la boucle d'accrochage dans une lumière (18) ménagée selon un arc de cercle (C) dans une pièce d'indexage angulaire (19) de façon à ce que la boucle soit solidarisée à la pièce d'indexage et qu'elle puisse coulisser le long de l'arc de cercle et que sa patte de blocage 10 soit bloquée angulairement ; c/fixation de l'ensemble (16,17,18,19) constitué de la boucle d'accrochage, de la partie de sangles et de la pièce d'indexage au casque par fixation de cette dernière avec blocage angulaire à l'intérieur de la coque externe. 15 | A | A42 | A42B | A42B 3 | A42B 3/08 |
FR2889988 | A3 | COUTEAU A GATEAUX | 20,070,302 | La présente invention porte sur un couteau à gâteaux, et plus particulièrement, sur un couteau à gâteaux ayant une lame pliée suivant une forme spécifique et dotée d'orifices ou évents et d'encoches. Les orifices ou évents et encoches formés sur la lame produisent des intervalles entre le gâteau et la lame pour empêcher le gâteau d'adhérer à la lame, permettant à un utilisateur de découper plus facilement le gâteau en morceaux ayant une dimension uniforme. Les personnes commandent habituellement un gâteau pour des réceptions d'anniversaire, des réceptions de mariage, etc., et découper le gâteau constitue une opération importante pour augmenter le plaisir et l'amusement de la réception. Un couteau à gâteaux est habituellement fourni en même temps que le gâteau commandé pour que le consommateur découpe le gâteau de manière commode. Compte tenu du prix, le couteau à gâteaux est habituellement un produit jetable fait d'une matière plastique. On se réfèrera aux Figures 1 et 2. Pour découper un gâteau B, un utilisateur utiliserait habituellement une lame Al d'un couteau à gâteaux A pour découper le gâteau entier B en plusieurs morceaux C de forme triangulaire, puis utilise la lame Al du couteau à gâteaux A pour soulever et transporter les morceaux C de forme triangulaire pour les placer sur des assiettes un à un. La lame Al du couteau à gâteaux A a habituellement une surface relativement petite qui n'est pas suffisante pour soulever et transporter de façon stable et sûre les morceaux C de forme triangulaire pour venir les placer sur les assiettes, en particulier lorsque les morceaux C de forme triangulaire sont de dimension relativement importante. Il est très possible que le morceau de gâteau C supporté sur la lame Al tombe de la lame Al. Le beurre ou similaire étalé sur le gâteau B a une densité élevée et a tendance a adhérer à la lame Al sans laisser un quelconque intervalle entre le morceau de gâteau C découpé et la lame Al. Autrement dit, une condition de formation de vide est produite entre le morceau de gâteau C et la lame Al, rendant difficile de retirer le morceau de gâteau C de la lame Al pour le placer sur l'assiette. De plus, avec le couteau à gâteaux A en matière plastique classique, il n'est pas facile pour un utilisateur de découper le gâteau B en morceaux C ayant une dimension uniforme et par conséquent un bel aspect. Il est par conséquent souhaitable de développer un couteau à gâteaux perfectionné qui permet à un utilisateur de découper facilement un gâteau en plusieurs morceaux ayant une dimension uniforme. Un objectif principal de la présente invention est de proposer un couteau à gâteaux qui est doté de moyens pour empêcher un gâteau d'adhérer à la lame du couteau lorsque le couteau à gâteaux est utilisé pour découper le gâteau. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un couteau à gâteaux qui entoure un espace fixe pour permettre à tous les morceaux découpés à partir d'un gâteau entier d'avoir une dimension uniforme. Pour atteindre les objectifs ci-dessus, ainsi que d'autres, le couteau à gâteaux de la présente invention comprend une partie de découpe et une partie de manche. La partie de découpe comprend une lame ayant une pluralité d'orifices ou évents formés sur celle-ci et étant pliée suivant une forme spécifique avec deux extrémités tournées vers l'intérieur pour se connecter à la partie de manche, de telle sorte qu'un espace est enfermé dans la partie de découpe. Les orifices ou évents s'étendent à travers la lame d'un côté extérieur à un côté intérieur de celle-ci, et ont différents diamètres ou dimensions. La lame comporte également, sur une bordure supérieure de celle-ci, des encoches incurvées. Et la partie de manche a une extrémité arrière arrondie. Après que le couteau à gâteaux a été utilisé pour découper un gâteau, on applique simplement deux forces vers l'intérieur opposées sur la partie de manche pour serrer le morceau découpé du gâteau entre deux côtés opposés de la lame, on retire le morceau de gâteau découpé pour le placer sur une assiette à gâteaux, et on relâche la partie de manche. Les orifices ou évents et les encoches incurvées qui sont formés sur la lame produisent des intervalles entre le gâteau et la lame pour empêcher le gâteau d'adhérer à la lame, permettant à un utilisateur de découper plus facilement le gâteau en morceaux ayant une dimension uniforme. La présente invention a donc pour objet un couteau à gâteaux, caractérisé par le fait qu'il comprend une partie de découpe et une partie de manche; ladite partie de découpe comprenant une lame pliée suivant une forme spécifique avec deux extrémités tournées vers l'intérieur pour se connecter à ladite partie de manche, de telle sorte qu'un espace est enfermé dans ladite partie de découpe; et ladite lame ayant une pluralité d'orifices ou évents formés sur celle-ci. Lesdits orifices ou évents peuvent avoir des diamètres différents. Lesdits orifices ou évents peuvent s'étendre à travers la lame d'un côté extérieur dans un côté intérieur de celle-ci. Ladite lame peut comporter, sur une bordure supérieure de celle-ci, des encoches incurvées. Ladite partie de manche peut avoir une extrémité arrière arrondie. Ledit couteau à gâteaux peut être fait d'une matière métallique ou d'une matière plastique. Lesdits orifices ou évents peuvent être des ouvertures allongées. La structure et les moyens techniques adoptés par la présente invention pour atteindre les objectifs ci-dessus ainsi que d'autres peuvent être mieux compris par référence à la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés et des dessins annexés, sur lesquels: la Figure 1 montre l'utilisation d'un couteau à gâteaux classique pour découper un gâteau; la Figure 2 montre l'utilisation du couteau à gâteaux 15 classique de la Figure 1 pour prélever un morceau découpé hors du gâteau; la Figure 3 est une vue en perspective d'un couteau à gâteaux selon un premier mode de réalisation de la 20 présente invention; la Figure 4 montre la première étape d'utilisation du couteau à gâteaux de la Figure 3 pour découper un gâteau; la Figure 5 montre la seconde étape d'utilisation du couteau à gâteaux de la Figure 3 pour découper un gâteau; - la Figure 6 montre la troisième étape d'utilisation du couteau à gâteaux de la Figure 3 pour découper un gâteau; la Figure 7 montre l'utilisation du couteau à gâteaux 35 de la Figure 3 pour transporter un morceau de gâteau découpé pour venir le placer sur une assiette; la Figure 8 montre la séparation du couteau à gâteaux de la Figure 3 d'avec le morceau de gâteau découpé positionné sur l'assiette; la Figure 9 est une vue en perspective d'un couteau à gâteaux selon un second mode de réalisation de la présente invention; et - la Figure 10 est une vue en perspective d'un couteau à gâteaux selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. Si l'on se réfère à la Figure 3, qui est une vue 15 en perspective d'un couteau à gâteaux 10 selon un premier mode de réalisation de la présente invention, on peut voir que le couteau à gâteaux 10 comprend une partie de découpe 11 et une partie de manche 12. La partie de découpe 11 comprend une lame 13, qui est pliée suivant une forme 20 spécifique, telle qu'un triangle isocèle représenté sur la Figure 3, avec deux extrémités tournées vers l'intérieur pour se connecter à la partie de manche 12, de telle sorte qu'un espace soit enfermé dans la partie de découpe 11. La lame pliée 13 présente plusieurs orifices ou évents 14 25 formés sur celle-ci. Les orifices ou évents 14 s'étendent à travers la lame 13 à partir d'un côté extérieur dans un côté intérieur de celle-ci, et peuvent avoir différents diamètres. Des encoches incurvées 15 sont formées sur une bordure supérieure de la lame 13. La partie de manche 12 a une extrémité arrière arrondie. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le couteau à gâteaux 10 est fait d'une 35 matière métallique. Dans un mode de réalisation idéal de la présente invention, le couteau à gâteaux 10 est fait d'une matière plastique. On se réfèrera maintenant aux Figures 4 et 5. Pour utiliser le couteau à gâteaux 10, on tient d'abord le couteau à gâteaux 10 par la partie de manche 12 d'une main et on déplace le couteau à gâteaux 10 sur la partie supérieure d'un gâteau 20 devant être découpé. Ensuite, on aligne l'espace enfermé dans la lame pliée 13 de la partie de découpe 11 avec une portion du gâteau 20 devant être découpé, et on applique une force vers le bas sur le couteau à gâteaux 10. A ce moment, la lame 13 de la partie de découpe 11 coupe dans le gâteau 20, de telle sorte qu'un morceau de gâteau 30 de forme triangulaire est enfermé dans la lame pliée 13. Après que le morceau de gâteau 30 de forme triangulaire a été enfermé dans la lame pliée 13 et séparé de la partie restante du gâteau 20, on serre fermement la partie de manche 12 pour appliquer deux forces vers l'intérieur opposées sur la partie de manche 12 et, en conséquence, amener deux extrémités de la lame pliée 13 vers l'intérieur. A ce moment, l'espace enfermé dans la partie de découpe 11 est pressé et le morceau de gâteau 30 de forme triangulaire est serré entre deux côtés opposés de la lame pliée 13. Si l'on se réfère aux Figures 6 et 7, on peut voir que le morceau de gâteau 30 de forme triangulaire serré dans l'espace enfermé de la partie de découpe 11 peut être retiré du gâteau 20 et placé sur une assiette 40 simplement par traction du couteau à gâteaux 10 vers l'arrière à partir du gâteau 20 tout en maintenant la partie de manche 12 dans l'état étroitement saisi. Comme on peut le voir sur les Figures 7 et 8, après que le couteau à gâteaux 10 serrant le morceau de gâteau 30 de forme triangulaire a été transporté pour venir être placé sur l'assiette 40, le morceau de gâteau 30 peut venir facilement reposer sur l'assiette 40 simplement par la libération de la partie de manche 12 étroitement saisie et application d'une force vers le haut mineure pour soulever le couteau à gâteaux 10, et la partie de découpe 11 est séparée du morceau de gâteau 30 de forme triangulaire. Les mêmes modes opératoires peuvent être répétés pour découper davantage de morceaux 30 de forme triangulaire à partir du gâteau 20. Lorsque la lame 13 de la partie de découpe 11 du couteau à gâteaux 10 est pressée vers le bas pour découper le gâteau 20, le gâteau 20 pourrait venir en contact avec la lame 13. Cependant, avec les orifices ou évents 14 formés sur la lame 13 et les encoches incurvées 15 formées sur la bordure supérieure de la lame 13, il y a des intervalles existant entre le gâteau 20 et la lame 13 pour produire un effet de mise à l'air libre, et, de ce fait, empêcher le gâteau 20 d'adhérer aux surfaces internes de la lame pliée 13 par suite de l'état de mise sous vide entre le gâteau 20 et la lame 13. Ainsi, le morceau de gâteau 30 de forme triangulaire peut être facilement découpé à partir de la totalité du gâteau 20 et libéré de la partie de découpe 11. Etant donné que l'espace enfermé dans la partie de découpe 11 du couteau à gâteaux 10 est fixe, tous les morceaux de gâteau 30 découpés à partir du gâteau 20 auront les mêmes forme et dimension pour produire un bel aspect uniforme. La partie de découpe 11 peut avoir une configuration différente en fonction de la forme du gâteau devant être découpé, de façon à satisfaire un besoin réel. La Figure 9 montre un couteau à gâteaux 10 selon un second mode de réalisation de la présente invention. Dans le second mode de réalisation, la partie de découpe 11 a une forme carrée pour enfermer un espace carré. Plusieurs orifices ou évents allongés 14 sont prévus sur deux côtés opposés de la lame 13 de la partie de découpe carrée 11 pour produire l'effet de mise à l'air libre et empêcher le gâteau 20 d'adhérer aux surfaces internes de la lame 13. La Figure 10 montre un couteau à gâteaux 10 selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. Dans le troisième mode de réalisation, la partie de découpe 11 a une forme circulaire pour enfermer un espace rond. Plusieurs orifices ou évents allongés 14 sont disposés le long de la lame 13 de la partie de découpe 11 pour produire l'effet de mise à l'air libre. Lorsqu'un utilisateur utilise le couteau à gâteaux 10 de la présente invention pour découper un gâteau 20, les orifices ou évents 14 disposés sur la lame 13 produisent des intervalles entre la gâteau 20 et la partie de découpe 11 du couteau à gâteaux 10, empêchant le gâteau d'adhérer à la partie de découpe 11 ou à la lame 13 pour produire un état de mise sous vide entre le gâteau et la lame, amenant l'utilisateur à découper le gâteau plus facilement. De plus, avec l'espace fixé enfermé dans la partie de découpe 11 du couteau à gâteaux 10, tous les morceaux de gâteau 30 découpés dans le gâteau entier 20 ont une forme et un volume uniformes, donnant aux morceaux de gâteau 30 un bel aspect attrayant. La présente invention a été décrite avec certains modes de réalisation préférés de celle-ci et il est entendu que de nombreux changements et modifications dans les modes de réalisation décrits peuvent être apportés sans s'écarter du domaine et de l'esprit de l'invention qui est destinée à être limitée seulement par les revendications annexées | Un couteau à gâteaux (10) comprend une partie de découpe (11) et une partie de manche (12). La partie de découpe (11) comprend une lame (13) ayant plusieurs orifices ou évents (14) formés sur celle-ci et étant pliée suivant une forme spécifique avec deux extrémités tournées vers l'intérieur pour se connecter à la partie de manche (12), de telle sorte qu'un espace est enfermé dans la partie de découpe (11). Après que le couteau à gâteaux (10) a été utilisé pour découper un gâteau, on applique simplement deux forces vers l'intérieur opposées sur la partie de manche (12) pour serrer le morceau découpé du gâteau entre deux côtés opposés de la lame (13), on retire le morceau de gâteau découpé pour le placer sur une assiette à gâteaux, et on relâche la partie de manche (12). Les orifices ou évents (14) formés sur la lame (13) produisent des intervalles entre le gâteau et la lame (13) pour empêcher le gâteau d'adhérer à la lame (13), permettant à l'utiliser à un utilisateur de découper plus aisément le gâteau en morceaux ayant une dimension uniforme. | 1 - Couteau à gâteaux, caractérisé par le fait qu'il comprend une partie de découpe (11) et une partie de manche (12) ; ladite partie de découpe (11) comprenant une lame (13) pliée suivant une forme spécifique avec deux extrémités tournées vers l'intérieur pour se connecter à ladite partie de manche (12), de telle sorte qu'un espace est enfermé dans ladite partie de découpe (11) ; et ladite lame (13) ayant une pluralité d'orifices ou évents (14) formés sur celle-ci. 2 - Couteau à gâteaux selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits orifices ou évents (14) ont des diamètres différents. 3 - Couteau à gâteaux selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits orifices ou évents (14) s'étendent à travers la lame (13) d'un côté extérieur dans un côté intérieur de celle-ci. 4 - Couteau à gâteaux selon la 1, 20 caractérisé par le fait que ladite lame (13) comporte, sur une bordure supérieure de celle- ci, des encoches incurvées (15). - Couteau à gâteaux selon la 1, caractérisé par le fait que ladite partie de manche (12) a 25 une extrémité arrière arrondie. 6 - Couteau à gâteaux selon la 1, caractérisé par le fait que ledit couteau à gâteaux (10) est fait d'une matière métallique. 7 - Couteau à gâteaux selon la 1, 30 caractérisé par le fait que ledit couteau à gâteaux (10) est fait d'une matière plastique. 8 - Couteau à gâteaux selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits orifices ou évents (14) sont des ouvertures allongées. | B | B26 | B26B,B26D | B26B 3,B26D 3 | B26B 3/04,B26D 3/24 |
FR2897582 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION D'UN ETAT DE REMORQUAGE | 20,070,824 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé pour déterminer un état de remorquage par un véhicule, c'est-à-dire pour détecter l'existence d'une charge tractée par un véhicule tracteur. Etat de la technique Les programmes de stabilité électronique facilitent la stabilisation d'un véhicule par des actions dirigées de freinage et de couple moteur. Pour cela, les mouvements actuels du véhicule, détectés par les capteurs sont comparés aux mouvements souhaités par le conducteur et des mesures appropriées sont prises en cas de différence. Pour ne pas arriver à des régulations erronées à cause de signaux faux de capteur, les programmes de stabilité ont différents moyens de surveillance qui reconnaissent les signaux faux ou erronés et font des contrôles de plausibilité entre les différents signaux. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un procédé de détection de l'existence d'une charge tirée par un véhicule selon lequel : - on détermine une grandeur réelle de dynamique transversale décri- vant la dynamique transversale du véhicule tracteur, -on détermine une grandeur de dynamique transversale décrivant une valeur modélisée de la dynamique transversale du véhicule, - à partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dynamique transversale, on conclut à l'existence d'une charge tractée. Grâce à l'invention, on détecte une charge tractée par un véhicule en particulier un véhicule remorqué grâce à des moyens simples. Un développement avantageux de l'invention est caractérisé en ce que la grandeur de la dynamique transversale est l'angle de braquage. L'angle de braquage est détecté en série dans les véhicules actuels et c'est pourquoi la mise en oeuvre de l'invention ne nécessite aucun moyen supplémentaire. Un développement avantageux de l'invention est caractérisé en ce qu'on détermine la valeur modélisée de la dynamique trans- versale au moins à partir de la vitesse de lacet en procédant par calcul. Pour cela, on peut utiliser par exemple le modèle suivi de trajectoire. Un développement avantageux de l'invention est caractérisé en ce qu'on détermine la grandeur réelle de la dynamique transver- sale à partir du signal de sortie fourni par un capteur d'angle de braquage. Selon un développement avantageux de l'invention en plus, - on détermine une grandeur réelle de dynamique longitudinale décrivant la dynamique longitudinale du véhicule tracteur, - on détermine une grandeur de dynamique longitudinale comme va-leur modélisée de la dynamique longitudinale du véhicule tracteur, et -à partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale, de la 15 grandeur réelle de la dynamique longitudinale, de la valeur modéli- sée de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dy- namique longitudinale, on conclut à l'existence d'une charge tractée. Selon un autre développement avantageux de l'invention, la grandeur de dynamique longitudinale est l'accélération longitudinale. 20 On peut déterminer facilement et simplement l'accélération longitudi- nale par exemple à l'aide d'un capteur d'accélération longitudinale. Un développement avantageux de l'invention est caractérisé en ce qu'on détermine la valeur modélisée de la dynamique longitudinale en exploitant un bilan des forces par le calcul. 25 Selon un développement intéressant de l'invention, la grandeur réelle de la dynamique longitudinale se détermine à partir de la vitesse de rotation des roues ou à partir du signal fourni par un capteur d'accélération longitudinale. Un autre développement avantageux de l'invention est 30 calculé en ce qu'on détecte l'existence d'une charge tirée si, - la différence entre la grandeur réelle de la dynamique transversale et la valeur modélisée de la dynamique transversale dépasse un premier seuil, et - la différence entre la grandeur réelle de la dynamique longitudinale et la valeur modélisée de la dynamique longitudinale dépasse un second seuil. Un développement avantageux de l'invention est caracté- risé en ce que la charge tractée est un véhicule remorqué, fixé au véhicule tracteur par une unité de transmission de force notamment de façon asymétrique c'est-à-dire décalée latéralement dans la direction transversale du véhicule par rapport au milieu du véhicule tracteur. L'unité de transmission des forces peut être notamment un câble de remorquage ou une barre de remorquage. Selon un développement avantageux de l'invention lors-qu'on reconnaît une charge tractée, on interdit la neutralisation ou coupure du système de régulation de la dynamique de roulage du véhicule automobile, produite indépendamment du conducteur par la diffé- rence entre la grandeur réelle de la dynamique transversale et sa valeur modélisée. L'invention concerne également un dispositif comportant des moyens pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un véhicule avec différentes grandeurs tracées sur le dessin, et -la figure 2 montre l'exécution d'un mode de réalisation du procédé de l'invention. Description d'un mode de réalisation de l'invention Lors d'un remorquage utilisant une boucle de remorquage installée de façon asymétrique à l'arrière d'un véhicule, on risque d'appliquer un couple de lacet extrêmement important sur le véhicule. Cela se traduit par un mouvement de traction du véhicule tracteur qui doit être compensé par un contre-braquage effectué par le conducteur. Le mouvement de braquage compensateur donné par le conducteur applique au système ESP un angle de braquage significatif bien que tous les autres signaux des capteurs indiquent que le véhicule se déplace en ligne droite. Cet angle de braquage qui n'est pas plausible pour le sys- tème ESP peut conduire à la coupure du système ESP. En détectant une situation de remorquage, on peut influencer le contrôle de plausibilité du capteur d'angle de braquage de façon qu'il ne produise pas la coupure du système ESP. A la place des signaux de braquage, on peut également comparer les signaux de vitesse de lacet. Cela signifie que l'on compare la vitesse réelle de lacet à la vitesse de consigne de lacet calculée à l'aide de l'angle de braquage. On détecte ou reconnaît une situation de remorquage par exemple comme suit : Dès qu'une force de traction importante est appliquée à la boucle de remorquage du véhicule remorqueur, l'accélération effective du véhicule tracteur ou remorqueur est inférieure à l'accélération théorique calculée à partir des forces motrices. La différence entre l'accélération effective et l'accélération calculée est d'autant plus im- portante que l'action de la force extérieure exercée sur le véhicule tracteur est importante. Cette différence est appelée ciaprès décalage d'accélération. si la force agit de manière asymétrique (comme dans le cas d'une boucle de remorquage installée dans une position asymétrique), il faut que le conducteur réagisse par le braquage approprié de l'angle de direction pour conserver le cap. Par la définition d'un seuil approprié pour le décalage de l'accélération ainsi que d'un autre seuil pour la différence entre l'angle effectif de braquage et l'angle de braquage calculé selon le modèle à partir du signal de vitesse de rotation, on peut conclure avec une grande sécurité que l'on est en phase de re- morquage. A partir de cette détection, on peut neutraliser le compteur de défaut du contrôle de plausibilité et éviter la neutralisation non intentionnelle du système ESP. La figure 1 montre l'effet d'une force de traction 100 appliquée à une boucle de remorquage 104 d'un véhicule remorqueur se déplaçant dans la direction 101. Cette traction 100 asymétrique produirait un couple de lacet 102 autour de l'axe vertical du véhicule sans le braquage exécuté par le conducteur. Pour compenser ce couple de lacet 102, il faut que le conducteur réagisse par un braquage approprié exercé par le volant 103. La figure 2 montre l'exécution d'un mode de réalisation du procédé de l'invention. Après le démarrage du procédé dans le bloc 200, on détermine dans le bloc 201, une grandeur réelle de la dynamique transversale décrivant la dynamique transversale du véhicule au- tomobile. Ensuite, dans le bloc 202, on détermine la valeur modélisée de la dynamique transversale représentant la dynamique transversale du véhicule. Puis, dans le bloc 203, on détermine une grandeur réelle de dynamique longitudinale décrivant la dynamique longitudinale du véhicule automobile et dans le bloc 204, on détermine la valeur modélisée de la dynamique longitudinale représentant la dynamique longitudinale du véhicule. A partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale, de la grandeur réelle de la dynamique longitudinale, de la valeur modélisée de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dynamique longitudinale, on conclut dans le bloc 205 à l'existence 15 d'une charge tractée ou à la non existence d'une charge tractée. 20 | Procédé de détection de l'existence d'une charge tirée par un véhicule tracteur selon lequel,- on détermine une grandeur réelle de dynamique transversale décrivant la dynamique transversale du véhicule tracteur,- on détermine une grandeur de dynamique transversale décrivant une valeur modélisée de la dynamique transversale du véhicule tracteur,- à partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dynamique transversale, on conclut à l'existence d'une charge tractée (205). | 1 ) Procédé de détection de l'existence d'une charge tirée par un véhicule tracteur selon lequel, - on détermine une grandeur réelle de dynamique transversale décri- vant la dynamique transversale du véhicule tracteur, - on détermine une grandeur de dynamique transversale décrivant une valeur modélisée de la dynamique transversale du véhicule tracteur, et - à partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dynamique transversale, on conclut à l'existence d'une charge tractée (205). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur de dynamique transversale est l'angle de braquage. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la valeur du modèle de dynamique transversale est calculée à partir au moins de la vitesse de lacet. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine la grandeur réelle de la dynamique transversale à partir du signal de sortie d'un capteur d'angle de braquage. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' en plus, - on détermine une grandeur réelle de dynamique longitudinale décri- vant la dynamique longitudinale du véhicule tracteur (203), - on détermine une grandeur de dynamique longitudinale (204) comme valeur modélisée de la dynamique longitudinale du véhicule tracteur, et- à partir de la grandeur réelle de la dynamique transversale, de la grandeur réelle de la dynamique longitudinale, de la valeur modélisée de la dynamique transversale et de la valeur modélisée de la dynamique longitudinale, on conclut à l'existence d'une charge tractée (205). 6 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la grandeur de la dynamique longitudinale est l'accélération longitudinale. 7 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu' on détermine la valeur modélisée de la dynamique longitudinale en ex- 15 ploitant le calcul d'un bilan des forces. 8 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu' on détermine la grandeur réelle de la dynamique longitudinale à partir 20 des vitesses de rotation des roues ou du signal de sortie d'un capteur d'accélération longitudinal. 9 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu' 25 on détecte une charge tractée comme existante si, - la différence entre la grandeur réelle de la dynamique transversale et la valeur modélisée de la dynamique transversale dépasse un premier seuil, et - si la différence entre la grandeur réelle de la dynamique longitudi- 30 nale et la valeur modélisée de la dynamique longitudinale dépasse un second seuil. 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce quela charge tractée est un véhicule remorqué, le véhicule remorqué étant fixé au véhicule tracteur par une unité de transmission de force notamment asymétrique, c'est-à-dire avec un point d'application de la force décalé par rapport à la direction transversale du véhicule tracteur, latéralement par rapport au milieu du véhicule. 11 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lorsque l'on détecte une charge tractée, on interdit la neutralisation du système de régulation de la dynamique de roulage du véhicule tracteur produite indépendamment du conducteur par la différence entre la grandeur réelle et la valeur modélisée de la dynamique transversale. 12 ) Dispositif comportant des moyens pour la mise en oeuvre du procé-15 dé selon l'une quelconque des 1 à 11. 20 | B | B60 | B60W | B60W 40 | B60W 40/10,B60W 40/12 |
FR2893022 | A1 | PROCEDE DE RENFORCEMENT D'ARTICLES EN VERRE CREUX | 20,070,511 | La présente invention a trait à des articles en verre creux, présentant notamment certaines formes particulières. II s'agit plus précisément d'articles en verre creux qui, positionnés les uns à côté des autres avec la même orientation sur un même plan, sont susceptibles d'entrer en contact mutuel selon une surface de révolution. C'est le cas notamment de bouteilles coniques dans leur partie basse à partir de l'épaule (diamètre décroissant vers le fond) ; ainsi en est-il de bouteilles de vin io de Bordeaux, de Pineau des Charentes, de Cognac ... De telles bouteilles posées verticalement sur leur fond sur un plan horizontal peuvent entrer en contact mutuel selon une bande horizontale périphérique dans la zone de l'épaule. D'autre part le procédé de fabrication d'articles en verre creux intègre 15 généralement deux étapes visant à améliorer la protection des articles vis-à-vis de la rayure, notamment avec des articles identiques lors du stockage, de la manipulation (remplissage ...), du transport. Le traitement à chaud consiste à déposer sur la bouteille à 500 C environ, entre la machine I.S. (Individual Section) et la roue de transfert, un 20 revêtement d'oxyde métallique, tel qu'oxyde d'étain. Ce revêtement contribue à renforcer la peau du verre. Sa fonction principale est cependant de servir de primaire d'adhérence pour le revêtement à froid. Ce dernier est déposé en sortie d'arche de recuisson, sur les bouteilles à 120 C environ, lors du traitement à froid. Le 25 revêtement à froid est en général un polymère appliqué par pulvérisation, qui donne un caractère glissant à la surface de verre, protège de l'abrasion et empêche la formation de rayures, et finalement préserve la résistance au choc et à la pression interne de l'article. Cependant, bien qu'ainsi traités à chaud et à froid, les articles de formes 30 particulières mentionnées précédemment ne doivent pas frotter les uns sur les autres lors de leur stockage ou transport, à vide ou remplis, ou lors de leur manipulation (remplissage ...). Sinon, on observe sur leur bande horizontale périphérique de contact mutuel, dans la zone de l'épaule, une abrasion du verre sous forme de rayures et du dépôt de poudre de verre entraînant un défaut 35 d'aspect, appelé rodage, ne permettant pas une exploitation des articles. On est donc amené à mettre en oeuvre des moyens complexes, longs et coûteux en particulier pour le conditionnement des articles. On utilise des plateaux thermoformés dans lesquels les bouteilles s'emboîtent sans se toucher les unes les autres, ou bien encore on emploie des croisillons adaptés dans le même but de séparer les bouteilles les unes des autres. L'utilisation de plateaux thermoformés ou de croisillons requiert un développement spécifique ; elle constitue une dépense supplémentaire. D'autre part, on sait que les revêtements de protection du verre mentionnés ci-dessus, en particulier le revêtement à froid, peuvent constituer io une gêne pour le collage des étiquettes. En effet, les colles aqueuses adhèrent difficilement au revêtement à froid, hydrophobe. L'invention a donc pour but de supprimer le rodage de produits en verre creux de géométrie particulière décrite ci-dessus, lorsqu'ils sont stockés, manipulés et transportés en contact les uns avec les autres sans utiliser de is plateaux thermoformés ni de croisillons. L'aspect des produits doit alors être excellent, compatible avec le commerce de produits de luxe. D'autre part la facilité de collage des étiquettes ne doit pas être affectée. Ce but est atteint par l'invention, qui a donc pour objet un procédé de fabrication d'articles de série en verre creux qui, positionnés les uns à côté des 20 autres avec la même orientation sur un même plan, sont susceptibles d'entrer en contact mutuel selon une surface de révolution. Ce procédé se distingue par le fait qu'après la sortie des articles de l'arche de recuisson, ils sont mis en rotation sur un tour au moins selon l'axe de ladite surface de révolution, cette dernière étant alors revêtue d'une couche additionnelle diminuant le coefficient 25 de friction par un procédé sans contact solide. Les inventeurs ont donc découvert qu'une surépaisseur de revêtement diminuant le coefficient de friction, comparable au revêtement à froid classique précité, pouvait suffire à empêcher la formation de rayures et le dépôt de poudre de verre dans la région de contact mutuel des articles. Une telle 30 surépaisseur suffisante n'est pas visible à l'oeil nu, l'aspect des articles fabriqués selon le procédé de l'invention est compatible avec le commerce de produits de luxe (vin, parfum ...). Le traitement de l'invention permet une palettisation simple des articles en verre creux, c'est-à-dire par exemple et à titre indicatif la disposition et mise sous film thermoplastique de cinq lits superposés de 15 x 15 bouteilles en contact les unes avec les autres, sans déplorer de rodage significatif après tout transport habituel. Chaque lit est délimité par un simple élément de carton contre les bords duquel les bouteilles des côtés sont en butée. Les bouteilles sont disposées de manière la plus compacte possible. On n'utilise ni plateaux thermoformés ni croisillons coûteux. Le traitement de l'invention est localisé, car la surface de révolution selon laquelle les bouteilles peuvent se toucher est en général une bande relativement étroite à hauteur de l'épaule, c'est-à-dire représente une fraction io limitée de la surface extérieure. La ou les zones de collage d'étiquette ne sont pas concernées, et ainsi évite-t-on tout problème de décollement d'étiquette ou de tenue de décor. L'emploi d'un procédé de revêtement sans contact solide garantit l'obtention d'une couche additionnelle régulière et homogène, donc de qualités 15 optique et mécanique maximales. De préférence, ladite surface de révolution est revêtue de ladite couche additionnelle en position de l'article dans la machine de contrôle optique. Selon des modes de réalisation préférés du procédé : - ladite surface de révolution est revêtue de ladite couche additionnelle 20 par un procédé de projection de gaz et/ou de liquide, réactif ou non (on peut employer un aérosol, c'est-à-dire une suspension de particules liquides dans un gaz porteur ou dans l'air) ; on peut citer à titre d'exemple la pulvérisation non réactive de liquide à une température de ladite surface de révolution comprise entre 20 et 25 100 C ; - on laisse sécher ladite couche additionnelle après son application, en l'absence de tout contact solide avec ladite couche additionnelle pendant son séchage. Ces réalisations préférées sont mises en oeuvre de manière 30 particulièrement pratique en revêtant de ladite couche additionnelle ladite surface de révolution en position de l'article sur le dernier poste de la machine de contrôle optique, qui doit alors mettre l'article en rotation. En effet la machine de contrôle optique comporte plusieurs postes de contrôle non nécessairement tournants, mais dont certains peuvent être fixes. Sorti du dernier poste de la machine de contrôle optique, l'article n'est alors soumis à aucun autre contact solide que celui de son fond sur le convoyeur. Ladite surface de révolution est libre de tout contact solide, le séchage de ladite couche additionnelle peut avoir lieu dans les conditions préférées. Sont donc évités de préférence une application et un séchage de ladite couche additionnelle avec contact solide tels qu'une application par chiffon ou support poreux tel qu'éponge, ou séchage avec essuyage. Ainsi peut-on obtenir un revêtement de caractéristiques mécaniques û adhésion, cohésion et résistance à l'abrasion û optimales et du plus bel aspect. io De manière avantageuse, les organes de contrôle optiques sont isolés de la zone de revêtement de ladite couche additionnelle par un rideau d'air. Le procédé spécifique de l'invention se combine idéalement à un traitement à chaud et un traitement à froid mentionnés dans la partie introductive ci-dessus. 15 Ainsi les articles sont-ils de préférence munis d'un premier revêtement entre la machine I.S. et la roue de transfert. Ce revêtement à chaud consiste en oxyde métallique obtenu par dépôt chimique en phase gazeuse réactif de précurseurs sur les articles à environ 500 C. Des précurseurs utilisés sont par exemple SnCl4, respectivement TiCI4 pour des revêtements à chaud de SnO2, 20 respectivement TiO2. Ce dépôt est réalisé dans un tunnel placé sur le convoyeur. De plus, les articles sont de préférence munis d'un second revêtement diminuant le coefficient de friction, après leur sortie de l'arche de recuisson et avant leur passage dans la machine de contrôle optique. Ce revêtement à froid 25 est de type éphémère (acide oléique, stéarates) ou au contraire permanent (cires ou vernis û cires de polyéthylène) vis-à-vis de la tenue à la pasteurisation, stérilisation. Il est appliqué par pulvérisation sur les articles à 120 C environ. L'invention a également pour objet un article en verre creux qui, 30 positionné à côté d'un article semblable de même orientation, sur un même plan, est susceptible d'entrer en contact avec celui-ci selon une surface de révolution présentant une épaisseur maximale de revêtement diminuant le coefficient de friction. Bien que des mesures d'épaisseurs ne soient pas aisées, notamment parce que le revêtement à chaud présente fréquemment des irrégularités compensées par le revêtement à froid, on entend ici par épaisseur maximale , une épaisseur de revêtement à froid substantiellement plus importante, en moyenne au moins 1,5 fois plus importante jusqu'à plus de 3, voire 5 fois plus importante que sur les parties de la surface extérieure autres que ladite surface de révolution. De préférence, l'article en verre creux de l'invention est une bouteille, un flacon ou un pot dont ladite surface de révolution représente au plus 50%, de préférence au plus 30% de la surface extérieure. La surface de contact entre les articles est donc relativement faible, laissant une proportion complémentaire io de la surface extérieure non revêtue d'une épaisse couche de traitement à froid relativement importante, sur laquelle le collage d'étiquettes ou la tenue de décors n'est pas spécialement difficile. Un autre objet de l'invention consiste en un ensemble de conditionnement d'articles en verre creux décrits ci-dessus et/ou obtenus par le 15 procédé décrit ci-dessus, vides ou remplis, positionnés les uns à côté des autres avec la même orientation sur un même plan, en contact mutuel selon leurs dites surfaces de révolution. Un tel ensemble de conditionnement revêt par exemple la forme d'une palette constituée de plusieurs lits superposés étroitement et solidairement entourés d'un film thermoplastique résistant. 20 Chaque lit comprend un fond de carton avec des prolongements latéraux formant des butées pour les articles situés sur les côtés du lit. Cet ensemble de conditionnement est simple et économique. Les bénéfices procurés par l'invention sont décrits dans l'exemple suivant. 25 Exemple On transporte des palettes de bouteilles de Pineau des Charentes traitées ou non selon l'invention, constituées de cinq lits superposés de 15 x 15 bouteilles. Toutes les bouteilles sont soumises à un traitement à chaud et à froid 30 classique. Le revêtement à chaud consiste en SnO2 obtenu par dépôt chimique en phase gazeuse (CVD) sur les bouteilles à 500 C environ, à partir du précurseur SnCI4. Son épaisseur moyenne approximative est de 22 nm. Le revêtement à froid est une cire de polyéthylène additivée adaptée à un dépôt sur substrat à 80 û 150 C, à 1,5 % en poids dans l'eau. Les zones de contact mutuel des bouteilles traitées conformément à l'invention reçoivent en plus la pulvérisation de cire de polyéthylène commercialisée par la société Rohm and Haas sous la référence Polyglass D4333, à 2% en poids dans l'eau. Le substrat est à température ambiante notamment comprise entre 20 et 40 C. La pulvérisation est effectuée dans le dernier poste de la machine de contrôle optique. On compare le rodage des bouteilles traitées ou non selon l'invention io après un transport routier d'environ 800 kms, selon l'échelle suivante : - 0 = parfait - 1 = acceptable - 2 = limite - 3 = mauvais 15 Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous, sous forme du pourcentage de bouteilles dans chaque degré de cotation de la gravité du rodage. 0 1 2 3 2+3 Bouteilles non traitées 40,8 39,4 13,4 6,4 19,8 Bouteilles traitées 87,5 11,0 1,4 0,1 1, 5 20 L'efficacité du traitement de l'invention est ainsi démontrée | L'invention concerne- Un procédé de fabrication d'articles de série en verre creux qui, positionnés les uns à côté des autres avec la même orientation sur un même plan, sont susceptibles d'entrer en contact mutuel selon une surface de révolution, caractérisé en ce qu'après leur sortie de l'arche de recuisson, ils sont mis en rotation sur un tour au moins selon l'axe de ladite surface de révolution, cette dernière étant alors revêtue d'une couche additionnelle diminuant le coefficient de friction par un procédé sans contact solide ;- Un article en verre creux tel qu'obtenu par ce procédé ; et- Un ensemble de conditionnement de tels articles. | 1. Procédé de fabrication d'articles de série en verre creux qui, positionnés les uns à côté des autres avec la même orientation sur un même plan, sont susceptibles d'entrer en contact mutuel selon une surface de révolution, caractérisé en ce qu'après leur sortie de l'arche de recuisson, ils sont mis en rotation sur un tour au moins selon l'axe de ladite surface de révolution, cette dernière étant alors revêtue d'une couche additionnelle diminuant le coefficient de friction par un procédé sans contact solide. io 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite surface de révolution est revêtue de ladite couche additionnelle en position de l'article dans la machine de contrôle optique. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite surface de révolution est revêtue de ladite couche additionnelle par un 15 procédé de projection de gaz et/ou de liquide, réactif ou non. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite surface de révolution se trouve à une température comprise entre 20 et 100 C, lorsqu'elle est revêtue de ladite couche additionnelle par un procédé de pulvérisation de liquide non réactif. 20 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on laisse sécher ladite couche additionnelle après son application, en l'absence de tout contact solide avec ladite couche additionnelle pendant son séchage. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite surface de révolution est revêtue de ladite couche additionnelle en 25 position de l'article sur le dernier poste de la machine de contrôle optique. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les organes de contrôle optique sont isolés de la zone de revêtement de ladite couche additionnelle par un rideau d'air. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 30 qu'entre la machine I.S. et la roue de transfert, les articles sont munis d'un premier revêtement. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'après leur sortie de l'arche de recuisson et avant leur passage dans la machine de contrôle optique, les articles sont munis d'un second revêtement 35 diminuant le coefficient de friction. 10. Article en verre creux qui, positionné à côté d'un article semblable de même orientation, sur un même plan, est susceptible d'entrer en contact avec celui-ci selon une surface de révolution, caractérisé en ce que ladite surface de révolution présente une épaisseur maximale de revêtement diminuant le coefficient de friction. 11. Bouteille, flacon ou pot selon la 10, dont ladite surface de révolution représente au plus 50%, de préférence au plus 30% de la surface extérieure. 12. Ensemble de conditionnement d'articles en verre creux selon la io 10 et/ou obtenus par un procédé selon l'une des 1 à 9, vides ou remplis, positionnés les uns à côté des autres avec la même orientation sur un même plan, en contact mutuel selon leurs dites surfaces de révolution. | C,B | C03,B65 | C03C,B65D | C03C 17,B65D 1,B65D 23 | C03C 17/00,B65D 1/02,B65D 23/08 |
FR2893301 | A3 | STRUCTURE DE SUPPORT POUR LIBERER AUTOMATIQUEMENT UN GARDE-BOUE. | 20,070,518 | L'invention est relative à une structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue et, en particulier, à une structure de support qui peut être détachée d'un garde-boue en exerçant une force, sans utiliser d'outil et au réglage de la distance par rapport au garde-boue afin de s'adapter à différents types de bicyclette. Le garde-boue classique de bicyclette est généralement immobilisé dans une position fixe. Depuis quelques années, la pratique du vélo tout terrain est devenue une activité de loisir très appréciée. En roulant à bicyclette sur divers types de terrains où poussent des herbes et des rameaux sont répandus, le garde-boue risquait facilement d'être pris et heurté et de se déformer. Pour remédier à ce problème, certains constructeurs de bicyclettes ont conçu un système de sécurité permettant de libérer automatiquement le support de garde-boue (cf. figures 1 et 2). Il comprend principalement un support 10 dont une extrémité supérieure est fixée à une pièce de fixation 11 et une extrémité inférieure est fixée par une vis 121 à un siège de réglage 12. La pièce de fixation 12 située à l'extrémité supérieure comporte une gorge supérieure d'accouplement 111 à enclencher sur deux côtés d'un garde-boue 22. Comme représenté sur la Fig. 2, le support 10 comporte une gorge inférieure d'accouplement 112 destinée à recevoir l'extrémité supérieure du support 10 afin de former un accouplement. La gorge inférieure d'accouplement comporte une paroi extérieure 13 destinée à être accouplée avec une extrémité supérieure 14 d'insertion du support 10. L'accouplement ainsi formé pouvait être très solide. Lorsqu'on souhaite libérer le support du garde-boue 22, il faut exercer une grande force. Une libération automatique n'est pas possible. En outre, le siège de réglage 12 présent à l'extrémité inférieure du support 10 est fixé à l'aide de la vis 121. Un outil (tournevis) est nécessaire pendant la pratique, ce qui n'est pas commode. Compte tenu des inconvénients ci-dessus, la présente invention vise principalement à réaliser une structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue qui comporte une structure d'attache pour assurer une fonction de serrage et créer un effet de libération automatique sous l'action d'une force générale de desserrage afin que le garde-boue puisse être protégé et qu'on puisse rouler d'une manière plus sûre à bicyclette. L'invention vise également à réaliser une structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue, qui présente une longueur réglable et peut s'adapter sur des bicyclettes à garde-boue avec diverses caractéristiques sans l'utilisation d'aucun outil. La structure de support selon l'invention comprend principalement un élément de réglage pour accoupler un manchon de fixation à une pièce de fixation. La pièce de fixation comporte une gorge supérieure d'accouplement à une extrémité supérieure, destinée à être accouplée avec deux côtés d'un garde-boue, et une gorge d'accouplement élastique à une extrémité inférieure, destinée à être accouplée de manière élastique avec une plaque de verrouillage située à une extrémité supérieure de l'élément de réglage. La gorge d'accouplement élastique comporte deux parois intérieures avec une gorge arquée en regard de l'une et de l'autre, destinées à être accouplées avec une arête transversale et arquée formée sur une surface avant et une surface arrière de la plaque de verrouillage de façon qu'un accouplement élastique soit créé. Ainsi, lorsque le garde-boue est soumis à une force extérieure, il peut se libérer automatiquement du support. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue schématique d'un support selon la technique antérieure pour libérer automatiquement un garde-boue ; la Fig. 2 est une vue partielle en coupe d'un support selon la technique antérieure pour libérer automatiquement un garde-boue ; la Fig. 3 est une vue en perspective d'une forme de réalisation de l'invention; la Fig. 4 est une vue éclatée de l'invention ; la Fig. 5 est une vue en coupe de l'invention après assemblage ; la Fig. 6 est une vue schématique de l'invention en configuration de réglage de la longueur du support ; la Fig. 7 est une vue schématique de l'invention en configuration de libération ; la Fig. 8 est une vue schématique de l'invention en configuration d'installation sur une bicyclette.35 Considérant les figures 3 et 4 illustrant une forme de réalisation de l'invention, celle-ci comprend principalement une pièce de fixation 40, un élément de réglage 50 et un manchon de fixation 60. La pièce de fixation 40 est un élément allongé qui comporte, à une extrémité supérieure, une gorge transversale supérieure d'accouplement 41 correspondant à des faces latérales d'un garde-boue 22. La gorge supérieure d'accouplement 41 comporte extérieurement une bague filetée 411 destinée à recevoir une vis 412 pour fixer la pièce de fixation sur les faces latérales du garde-boue 22 (comme représenté sur la Fig. 5). La pièce de fixation 40 comporte à une extrémité inférieure une gorge d'accouplement élastique 42 avec une ouverture transversale orientée vers le bas. La gorge d'accouplement élastique 42 a deux parois latérales internes ayant chacune une gorge arquée 421 en regard de l'autre. Une gorge de réception 422 s'étend depuis le dessus de la gorge d'accouplement élastique 42. L'élément de réglage 50 comporte à une extrémité supérieure une plaque de verrouillage 51 qui comporte elle-même une plaque de prolongement 511 dépassant de son extrémité supérieure. L'élément de réglage 50 a une surface avant et une surface arrière qui ont respectivement une arête transversale et arquée 512, et une cavité 52 formée dans celui-ci avec une ouverture orientée vers le bas pour recevoir une extrémité supérieure d'un support 30. L'élément de réglage comporte en outre une partie extérieure filetée 53 sur une paroi extérieure de la cavité 52 et une partie conique 54 à extrémité inférieure conique. L'extrémité formant l'ouverture de la cavité 52 constitue une fente longitudinale 55 atteignant le milieu de la partie extérieure filetée 53. Le manchon de fixation 60 comporte une cavité 61 à filetage intérieur et avec des nervures longitudinales 62 sur la paroi extérieure. La cavité 61 possède dans le bas une cavité conique 63. A l'aide de la structure présentée ci-dessus, on insère l'extrémité supérieure du support 30 à travers la cavité filetée 61 du manchon de fixation 60, jusque dans la cavité d'accouplement 52 de l'élément de réglage 50 ; la cavité filetée 61 s'accouple avec la partie extérieure filetée 53 de l'élément de réglage 50 pour former une structure extensible à l'extrémité supérieure du support 30. La plaque de verrouillage 51 à l'extrémité supérieure de l'élément de réglage 50 est coincée dans la gorge d'accouplement élastique 42 à l'extrémité inférieure de la pièce de fixation 40 pour former un accouplement élastique, et la gorge supérieure d'accouplement 41 est accouplée avec les deux faces latérales du garde-boue 22 pour former une structure d'attache représentée sur la Fig. 3. En référence à la Fig. 5, la crête arquée 512 sur chaque face de la plaque de verrouillage 51 sont coincées dans les rainures arquées 421 de la gorge d'accouplement élastique 42 à l'extrémité inférieure de la pièce de fixation 40. La plaque de prolongement 511 sur la plaque de verrouillage 51 est coincée dans la gorge réceptrice 422 de la gorge d'accouplement élastique 42. En référence à la Fig. 6, pendant une utilisation pour régler la longueur du support, en réglant la force de serrage entre la partie conique 54 de l'élément de réglage 50 à l'aide de la fente longitudinale 55 et de la cavité conique 63 du manchon de fixation 60 via la cavité 61 à filetage interne et la partie extérieure filetée 53, les deux parois latérales de la cavité d'accouplement 52 peuvent serrer l'extrémité supérieure du support 30. Lorsque le manchon de serrage 60 est desserré, le serrage de l'extrémité supérieure du support 30 se relâche et la longueur du support 30 peut être réglée. Après qu'une longueur voulue a été atteinte, on resserre le manchon de fixation 60. Ainsi, la structure peut être adaptée à différents types de bicyclettes. Considérant la Fig. 7, lorsqu'il s'agit de retirer la structure du garde-boue, on exerce une force sur le garde-boue 22, et la crête arquée 512 de la plaque de verrouillage 51 peut se séparer des deux parois latérales de la gorge d'accouplement élastique 42, comme représenté par la flèche sur le dessin. On se reportera à la Fig. 8 pour l'installation de l'invention sur une bicyclette. Une bague annulaire 31 présente à l'extrémité inférieure du support 30 est destinée à être accouplée avec un élément de verrouillage 32. L'élément de verrouillage 32 est monté sur deux côtés d'un moyeu 21 de roue d'un cadre 20 de bicyclette. Ainsi, la structure selon l'invention peut être installée sur le cadre de bicyclette. Grâce à la construction présentée ci-dessus, la structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue selon l'invention assure la protection du garde-boue et permet de rouler d'une manière sûre à bicyclette. En outre, la distance par rapport au garde-boue peut être réglée à volonté sans utiliser d'outil. Cette structure peut s'adapter facilement à différents types de bicyclette | Structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue, comprenant une pièce de fixation (40), un élément de réglage (50) et un manchon de fixation (60). La pièce de fixation (40) est un élément allongé comportant dans le haut une gorge transversale supérieure d'accouplement (41) correspondant à des faces latérales du garde-boue et, à une extrémité inférieure, une gorge d'accouplement élastique pourvue d'une ouverture transversale orientée vers le bas, la gorge d'accouplement élastique (42) ayant deux parois latérales internes pourvues chacune d'une rainure arquée (421) en regard de l'autre. L'élément de réglage (50) comporte une plaque de verrouillage (51) à une extrémité supérieure, une surface avant et une surface arrière qui comportent respectivement une arête transversale et arquée (512) et une cavité (52) formée dans celui-ci, avec une ouverture orientée vers le bas pour recevoir une extrémité supérieure d'un support (30), la cavité (52) ayant une partie extérieure filetée (53) sur une paroi extérieure et une partie conique (54) à extrémité inférieure conique. Le manchon de fixation (60) comporte une cavité (61) à filetage intérieur et une cavité conique (63) dans le bas. | , 1. Structure de support pour libérer automatiquement un garde-boue (22), comprenant une pièce de fixation (40), un élément de réglage (50) et un manchon de fixation (60), caractérisée en ce que : la pièce de fixation (40) est un élément allongé qui possède une gorge transversale supérieure d'accouplement (41) sur une face supérieure correspondant à des faces latérales du garde-boue (22), et une gorge d'accouplement élastique (42) à une extrémité inférieure, qui comporte une ouverture transversale orientée vers le bas, la gorge d'accouplement élastique (42) ayant deux parois latérales intérieures pourvues chacune d'une rainure arquée (421) en regard de l'autre ; l'élément de réglage (50) comporte une plaque de verrouillage (51) à une extrémité supérieure, une surface avant et une surface arrière qui comportent respectivement une crête transversale et arquée (512), et une cavité (52) formée dans celui-ci avec une ouverture orientée vers le bas pour recevoir une extrémité supérieure d'un support (30), la cavité (52) ayant une partie extérieure filetée (53) sur une paroi extérieure et une partie conique (54) à extrémité inférieure conique ; et le manchon de fixation (60) comporte une cavité (61) à filetage intérieur et une cavité conique (63) dans le bas. 2. Structure de support selon la 1, caractérisée en ce que la gorge d'accouplement élastique (42) de la pièce de fixation (40) comporte une gorge de réception (422) s'étendant depuis une extrémité supérieure de celle-ci. 3. Structure de support selon la 1, caractérisée en ce que la pièce de fixation (40) comporte une bague filetée sur une paroi extérieure de la gorge supérieure d'accouplement (41) pour recevoir une vis (412) de fixation aux faces latérales du garde-boue (22). 4. Structure de support selon la 1, caractérisée en ce que la plaque de verrouillage (51) de l'élément de réglage (50) comporte une plaque de prolongement (511) qui dépasse à une extrémité supérieure. 5. Structure de support selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de réglage (50) comporte une fente longitudinale (55) formée depuis l'extrémité d'ouverture de la cavité (52) jusqu'au milieu de la partie extérieure filetée (53). 6. Structure de support selon la 1, caractérisée en ce que le manchon de fixation (60) comporte des nervures longitudinales (62) sur la surface périphérique. | B | B62 | B62J | B62J 15 | B62J 15/02 |
FR2900016 | A1 | MODULE, PROCEDE ET PROGRAMME D'ORDINATEUR DE GENERATION DE MESSAGES | 20,071,019 | La présente invention concerne le domaine de la génération de messages dans les réseaux de télécommunications, ces messages étant générés par des tiers, par exemple des fournisseurs de services et étant envoyés à des utilisateurs. Généralement, chaque fournisseur de services dispose d'un système de génération de messages comportant des modules logiciels de deux types. Dans un tel système, in module d'un premier type détermine le contenu du message et le mode de messagerie retenu pour acheminer le message à l'utilisateur. Des modules d'un second type, chacun dédié à un mode de messagerie, gèrent ensuite la transmission des messages sur des réseaux de télécommunications, via les médias respectivement adaptés pour les modes de messagerie, à destination des utilisateurs. Parmi les modes de messageries connus figure par exemple le service de messages courts, encore appelé short message service ou SMS, dans lequel un message écrit comportant entre 70 et 160 caractères (selon les langues) est envoyé sur le terminal de l'utilisateur connecté à un réseau mobile. Un autre mode de messagerie standard est le service de messagerie multimédia, encore appelé multimedia messaging service ou MMS, dans lequel une image ou un message écrit agrémenté de données multimédia est envoyé sur le terminal de l'utilisateur connecté à un réseau mobile. Il existe encore d'autres modes de messagerie, par exemple le service de message électronique ou email dans lequel le message est envoyé via Internet vers la boîte aux lettres électronique de l'utilisateur, ou le service de messagerie instantanée etc. Ainsi, ces systèmes détenus par les fournisseurs de services, doivent comporter un module du second type pour chaque mode de messagerie utilisée, ce qui est coûteux, notamment lors d'une évolution liée à un mode de messagerie existant ou encore lors de l'introduction d'un nouveau mode de messagerie. En outre, chaque fournisseur souhaitant adapter le message en fonction de spécificités propres aux utilisateurs doit traiter ces aspects au niveau de son système de génération de messages. Suivant un premier aspect, l'invention propose un module de 5 génération de messages pour un système de télécommunication, comprenant : - une interface avec au moins un fournisseur de services ; - une interface avec au moins un point d'acheminement de messages pour transmettre des messages vers des utilisateurs conformément à un mode de messagerie donné ; 10 - une base de stockage de groupes de modèles de messages, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe ; - des moyens adaptés pour, suite à la réception d'une requête en provenance d'un fournisseur de service indiquant un identifiant de groupe et un identifiant d'utilisateur, déterminer un modèle de message dans la base de 15 stockage et un format de message associé à un mode de messagerie en fonction au moins de l'identifiant d'utilisateur et de l'identifiant de groupe de messages ; -des moyens pour générer un message en fonction au moins du modèle de message et du format déterminés et pour le transmettre au point 20 d'acheminement de messages en vue de l'acheminement du message généré, dans le mode de messagerie donné, vers l'utilisateur identifié dans la requête. Un tel module est donc particulièrement bien adapté à la génération de messages par une pluralité de fournisseurs de services et à destination d'une pluralité d'utilisateurs, qui sont personnalisés tant en fonction du fournisseur de 25 service émetteur que de l'utilisateur destinataire. La teneur du message, c'est-à-dire le sens ou encore la signification du contenu du message qu'il s'agit de porter à la connaissance de l'utilisateur, est décidée par le fournisseur de services et elle est désignée au module de génération de message par l'identifiant du groupe. Puis une adaptation de la 30 teneur du message est réalisée en fonction de données propres à l'utilisateur, par exemple la langue d'expression de la teneur du message et/ou le mode de messagerie utilisé. Seul le module de génération de messages accède aux données propres aux utilisateurs, qui indiquent des spécificités liées aux messages à envoyer à chacun de ces utilisateurs. Cette disposition permet dune part de préserver la confidentialité de ces données, en n'y donnant pas accès aux fournisseurs de services eux-mêmes et d'autre part d'avoir une seule base à tenir à jour avec les données utilisateurs, pour la pluralité des fournisseurs de services. La prise en compte d'un nouveau format de messagerie est en outre simplifiée puisque les adaptations nécessaires peuvent être limitées au seul module de génération de messages, et ce pour l'ensemble des fournisseurs de services. L'ouverture de nouveaux services nécessitant l'envoi de messages à destination des utilisateurs est également facilitée, puisque la principale tâche pour permettre la création et l'envoi des messages se limite à la définition d'au moins un groupe de modèles de message et de l'identifiant: associé. Dans un mode de réalisation, un groupe de message comporte plusieurs modèles de message correspondant à un même contenu traduit dans des langues respectives distinctes. Le module est adapté pour déterminer une langue en fonction de l'identifiant de l'utilisateur indiqué clans la requête. Le message est généré en fonction du modèle dans ladite langue ainsi déterminée. Ainsi le fournisseur de services n'a pas à définir dans quelle langue les messages doivent être exprimés à chacun des utilisateurs, ceux-ci recevant néanmoins des messages conformes à leurs souhaits, tels que spécifiés dans les données utilisateurs accessibles par le module de génération de messages à partir de leur identifiant d'utilisateur. Dans un mode de réalisation, le nodule de génération de messages est adapté pour être interfacé à une pluralité de points d'acheminement de messages aptes à transmettre des messages conformément à des modes de messagerie respectifs. Le module de génération de messages est adapté pour déterminer, en fonction d'au moins l'identifiant de l'utilisateur indiqué dans la requête, un format parmi une pluralité de formats, chaque format étant associé à un desdits modes de messagerie. Le message généré est un message au format ainsi déterminé et est transmis au point d'acheminement de messages apte à la transmission conformément au mode de messagerie associé au format déterminé. Ainsi le fournisseur de services se contente d'indiquer quel est le groupe de modèles de message et l'utilisateur destinataire. Le mode de messagerie qui sera finalement utilisé pour transmettre le message est déterminé en fonction de données relatives à l'utilisateur, par exemple de préférences exprimées par ce dernier. Avantageusement, le format est déterminé en fonction d'informations relatives à l'utilisateur indiquant un mode de messagerie actuellement préféré par l'utilisateur. Ces informations sont par exemple du type notification de présence utilisées dans les services de messagerie instantanée et qui indiquent la disponibilité, l'humeur, le moyen de communication actuellement préféré des utilisateurs. Dans un mode de réalisation de l'invention, un modèle de message d'un groupe comprend au moins un paramètre générique. Le module selon l'invention est alors adapté pour, suite à la réception d'une requête en provenance d'un fournisseur de service indiquant en outre une valeur pour ce paramètre générique, générer un message dans lequel le paramètre générique aura été remplacé par la valeur indiquée. Les messages générés à partir des modèles peuvent donc être complétés avec des données maîtrisées par le fournisseur. de services et qui n'étaient pas détenues au moment de la définition des modèles de messages, ou qui sont des données régulièrement mises à jour. Suivant un second aspect, l'invention propose un procédé de génération de messages dans un module de génération de messages pour un système de télécommunication, comprenant : une interface avec au moins un fournisseur de services ; une interface avec au moins un point d'acheminement de messages pour transmettre des messages vers des utilisateurs conformément à un mode de messagerie donné ; - une base de stockage de groupes de modèles de message, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe. Le procédé comprend les étapes suivantes : - suite à la réception d'une requête en provenance d'un fournisseur de service indiquant un identifiant de groupe et un identifiant d'utilisateur, déterminer, en fonction au moins de l'identifiant d'utilisateur et de l'identifiant de groupe, un modèle de message dans la base de stockage et un format de message associé à un mode de messagerie ; - générer un message en fonction au moins du modèle de message et du format déterminé ; - transmettre le message généré au point d'acheminement de 10 messages en vue de l'acheminement vers l'utilisateur identifié dans la requête, dans le mode de messagerie donné. Suivant un troisième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur apte à être installé dans un module de génération de messages pour un système de télécommunication. Le module de génération de message 15 comporte : - une interface avec au moins un fournisseur de services ; une interface avec au moins un point d'acheminement de messages pour transmettre des messages vers des utilisateurs conformément à un mode de messagerie donné ; 20 une base de stockage de groupes de modèles de message, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe. Le programme selon l'invention comprend des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé suivant le second aspect de l'invention lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du module de 25 génération de messages. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un système mettant en oeuvre un mode 30 de réalisation de l'invention ; la figure 2 représente une partie du contenu de la base de stockage du système représenté en figure 1. Sur la figure 1 est représenté un système 1 dans un mode de réalisation de l'invention, qui comporte un module de génération de messages 2 interfacé en entrée à une pluralité de fournisseurs de services et interfacé en sortie à une pluralité de points d'acheminement de messages. Sur la figure 1, deux fournisseurs de service 3, 4 et trois points d'acheminement 6, 7, 8 sont représentés. Le fournisseur de services 3 est le fournisseur Fournix et le fournisseur de services 4 est le fournisseur Urmix . Chaque point d'acheminement de messages est un point d'entrée d'un 10 service de messagerie distinct, adapté pour transmettre des messages reçus par les points d'acheminement à des utilisateurs, indiqués dans des en-têtes de ces messages. Dans le mode de réalisation considéré, le point d'acheminement 6 est un SMSC, chargé de transmettre des messages de type SMS à des utilisateurs 15 connectés à un réseau mobile 9 par l'intermédiaire de leurs terminaux portables (dont trois sont représentés : 11, 12, 13). Le réseau mobile 9 est de type GPRS ( Gereral Packet Radio Service ). Le point d'acheminement 7 est un MMSC, chargé de transmettre des 20 messages de type MMS à des utilisateurs connectés au réseau mobile 9, qui par l'intermédiaire de leurs assistants personnels ou PDA (dont trois sont représentés : 14, 15, 16). Le point d'acheminement 8 est un équipement de messagerie électronique mettant en oeuvre les protocoles SMTP/POP, apte à transférer les 25 messages emails vers des serveurs de messagerie électronique, permettant la récupération des messages par des utilisateurs connectés au réseau Internet 10, par l'intermédiaire de leurs ordinateurs (dont trois sont représentés : 18, 19, 20). Ces points d'acheminement ont en charge un certain nombre de 30 tâches, par exemple de gérer des files d'attentes de messages, de provoquer le stockage du message en cas d'absence du destinataire etc. Le module de génération de messages 2 comporte un bloc de traitement de requêtes 21, un bloc de gestion de messages 23, un bloc d'administration 26, une zone mémoire 25 pour stocker un historique relatif aux messages envoyés et un bloc de mémorisation de modèles de messages 24. Le bloc de traitement de requêtes 21 est connecté à un ensemble de bases de données BDD, stockant des données relatives aux utilisateurs U1, U2, U3, ...Un, identifiés chacun par un identifiant IDIJ_l, IDU_2, IDU_3, IDU n. Par exemple, l'ensemble de bases de données BDD stocke notamment des préférences indiquées par les utilisateurs, telles que la langue de communication écrite préférée, le mode de messagerie préféré, les adresses des utilisateurs pour les différents modes de messagerie, etc. Ainsi pour l'utilisateur U1, les données mémorisées dans la base BDD indiquent que sa langue de communication préférée est l'anglais, et que son mode de messagerie préféré est l'email. Pour l'utilisateur U2, sa langue de communication préférée, telle que mémorisée dans la base BDD est le français, son mode de messagerie préféré est le SMS. Pour l'utilisateur U3, h langue de communication préférée mémorisée dans la base BDD est le français, le mode de messagerie préféré est le mode de messagerie préférée indiqué dans la base stockant les notifications de présence de la messagerie instantanée. Des groupes de messages sont mémorisés dans le bloc de mémorisation de modèles de messages 24. Chaque groupe de messages est identifié par un identifiant de groupe IDG_x. Chaque groupe de messages comporte un ou plusieurs modèles de messages. Par exemple, en référence à la figure 2, le groupe IDG_n comporte deux modèles de messages : Mn(français), Mn(anglais). Les langages français et anglais sont par la suite représentés respectivement par FR et GB . Le modèle Mn(FR) correspond au texte un nouveau service est proposé par Fournix : connectez-vous sur fourrix.com . Le modèle Mn(GB) correspond au texte a new service is offered by Fourrix : connect to the site fourrix.com . Les deux modèles Mn(GB) et Mn(FR) correspondent donc au même contenu exprimé dans des langues différentes. Le groupe IDG_p comporte deux modèles de messages : Mp(français)(X, Y), Mp(anglais) (X, Y). Les langages français et anglais sont par la suite représentés respectivement par FR et GB . Les modèles Mp(FR) (X, Y) et Mp(GB) (X, Y) correspondent au même 10 contenu exprimé dans des langues différentes. X et Y sont des paramètres génériques, dont la valeur est à renseigner ultérieurement. Le groupe IDG_k comporte un modèle de message : Mk(Z). Le modèle Mk(Z) correspond au contenu suivant : Le bloc de traitement de requêtes 21 rédige alors une requête R1 bis destinée au bloc de gestion de messages 23, comportant les éléments nécessaires pour lui permettre de sélectionner un modèle de message parmi les modèles de messages du groupe identifié par IDG_n dans la requête R1 reçue par le module de génération de messages 2, et pour lui permettre d'envoyer dans le mode de messagerie spécifié, un message correspondant à ce modèle de message sélectionné à l'utilisateur identifié dans la requête R1. Le bloc de traitement de requêtes 21 complète ainsi la requête R1 en fonction de données propres à l'utilisateur de manière à permettre la sélection d'un modèle de message et la génération d'un message comportant comme squelette le modèle de message sélectionné dans le format souhaité. Ainsi la requête R1 bis comporte les éléments suivants : l'identifiant de groupe de modèle de messages IDG_n, l'identifiant du fournisseur de services IDfournix, l'identifiant de l'utilisateur IDU-1 et son adresse email, le mode de messagerie retenu : email identifié par l'identifiant IDfvl_email, la langue d'expression du contenu du message : anglais. Sur réception de cette requête R1 bis, le bloc de gestion de messages 23 sélectionne dans le groupe de modèles de message IDG_n du bloc de mémorisation 24, le modèle de message en langue anglaise, soit Mn(GB). Puis le bloc de gestion de messages 23 effectue une copie du modèle de message Mn(GB) sélectionné, renseigne l'adresse du destinataire du message avec l'adresse email de l'utilisateur U1 et l'adresse de l'émetteur du message avec celle de Fournix Le mode de messagerie indiqué dans la requête R1 bis étant l'email, le bloc de gestion de messages 23 effectue les adaptations nécessaires sur b message ainsi constitué, pour le rendre conforme au format des messages email. Il obtient ainsi un message M1, au format adapté pour la messagerie électronique, dont le contenu est a new service is offered by Fournix: connect to the site fourrix.com , qui est prêt à être transmis. Le mode de messagerie retenu étant la messagerie électronique, le bloc de gestion de messages 23 envoie M1 au serveur SMTPIPOP 8, pour que ce dernier l'achemine par messagerie électronique dans la boîte de messages électroniques de l'utilisateur U1, où ce dernier pourra le consulter par l'intermédiaire de son ordinateur 17. Le bloc de gestion de messages 23 met ensuite à jour l'historique 25 en y indiquant l'envoi du message M1. Dans un mode de réalisation, lorsque le module de génération de messages 2 reçoit un message en provenance d'un des points d'acheminement, par exemple le serveur 8, le bloc de gestion des messages 23 détermine si le message reçu fait suite à un message précédemment envoyé par le bloc de gestion des messages au point d'acheminement. Puis, s'il s'agit bien d'un message M' qui fait suite à un message M précédemment envoyé par le module de génération de messages 2, les éléments pertinents qui sont contenus dans M', par exemple un accusé de remise au destinataire du message M envoyé par le module ou une réponse en provenance de l'utilisateur, sont extraits par le bloc de gestion des messages 23. Ces éléments, ainsi que les données permettant d'identifier le message initial M, sont ensuite envoyés au fournisseur de service pour lequel avait été envoyé le message M. Ainsi le module de génération de messages 2 effectue la gestion des sessions pour le compte des fournisseurs de services. Le fournisseur de services 4, Urmix, est un gestionnaire de droits d'accès à des données personnelles des utilisateurs. II est ainsi fréquemment amené à notifier aux utilisateurs l'accès de tiers à des données (par exemple au crédit du compte courant, à des coordonnées postales ou électroniques) concernant ces utilisateurs. Dans l'exemple maintenant décrit, le fournisseur de services 4 envoie une requête R2 au module de génération de messages 2. La requête R2 commande l'envoi d'un message à l'utilisateur U2. Ce message est destiné à avertir l'utilisateur U2 qu'un tiers, le service d'achat en ligne ServAchat , a demandé à accéder aux données personnelles le concernant et indiquant le crédit de son compte courant. La requête R2 contient l'identifiant du fournisseur de services 4 IDurmix, l'identifiant de l'utilisateur U2 IDU_2, la valeur ServAchat destinée à renseigner le paramètre X, la valeur débit du compte courant destinée à renseigner le paramètre Yet l'identifiant d'un groupe de modèles de messages IDG_n. Similairement à ce qui a été décrit précédemment, le bloc de traitement de requêtes 21 reçoit la requête R2, consulte le bloc 24 de mémorisation de modèles de messages et détermine ainsi que le groupe de modèles de messages IDG_n comporte deux modèles de messages. Chaque modèle correspondant à une langue d'expression du même contenu parmi les langues française et anglaise. En outre chacun de ces modèles est exprimé en fonction de deux paramètres génériques X et Y. La langue du message à émettre et le mode de messagerie à utiliser n'étant pas spécifiés dans la requête R2, le bloc de traitement de requêtes 21 émet à destination de l'ensemble de bases de données BDD une requête pour connaître la langue de communication préférée de l'utilisateur U2 identifié par IDU_2, le mode de messagerie préféré de U2 et l'adresse de cet utilisateur pour ce mode de messagerie préféré. La base de données BDD envoie une réponse au bloc de traitement de requêtes 21, indiquant que la langue préférée de l'utilisateur U2 d'identifiant IDU_2 est le français, que le mode de messagerie préféré est le SMS, d'identifiant IDM_SMS et lui indiquant le numéro de téléphone portable de cet utilisateur U2. Le bloc de traitement de requêtes 21 rédige alors une requête R2bis destinée au bloc de gestion de messages 23, comportant les éléments suivants : l'identifiant de groupe de modèle de messages IDG_p, l'identifiant du fournisseur de services IDurmix l'identifiant de l'utilisateur IDU-2 et son numéro de téléphone portable, le mode de messagerie retenu : SMS, identifié par IDM_SMS, la langue d'expression du contenu du message : français, la valeur ServAchat destinée au paramètre générique X et la valeur crédit du compte courant destinée au paramètre générique Y. Sur réception de cette requête R2bis, le bloc de gestion de messages 23 sélectionne dans le groupe de modèles de message IDG_p, le modèle de message en langue française, soit Mp(FR)(X, Y). II effectue une copie de ce modèle de message sélectionné, remplace les paramètres génériques X et Y par les valeurs indiqués dans la requête T2bis et obtient donc un message dont le contenu est le service ServAchat a souhaité accéder à votre attribut Crédit du compte courant : OK ? Puis le bloc de gestion de messages 23 renseigne le numéro du destinataire du message avec celui de l'utilisateur U2 indiqué dans la requête R2bis et le numéro d'émetteur du message avec le numéro du fournisseur de services Urmix Il effectue les adaptations nécessaires sur le message ainsi constitué pour qu'il soit conforme au format des messages SMS, et obtient b message M2 ainsi prêt à être transmis. Le mode de messagerie retenu étant la messagerie SMS, le bloc de gestion de messages 23 envoie le message M2 au SM SC 6, pour que ce dernier l'achemine sur le réseau mobile 9 à l'utilisateur U2. par l'intermédiaire de son téléphone mobile 11. Le bloc de gestion de messages 23 met ensuite à jour l'historique 25 en y indiquant l'envoi du message M2. Ultérieurement un message M2' en provenance du SMSC 6, indiquant que le message M2 a bien été envoyé à l'utilisateur U2 est reçu par le bloc de gestion des messages 23, qui détermine que ce message M2' reçu fait suite au message M2 précédemment envoyé. Les éléments indiquant que cet envoi a été effectué sont extraits par le bloc de gestion des messages 23. Ces éléments, ainsi que les données permettant d'identifier le message initial M2, sont ensuite envoyés au fournisseur de service Urmix 4. Puis un autre message en provenance du SMSC 6, en provenance de l'utilisateur U2 indiquant que l'utilisateur U2 est d'accord pour permettre l'accès du service ServAchat aux informations de crédit de compte courant, est reçu par le bloc de gestion des messages 23, qui détermine que ce message reçu fait suite au message M2 précédemment envoyé. Les éléments indiquant l'accord de l'utilisateur U2 sont extraits par le bloc de gestion des messages 23. Ces éléments, ainsi que les données permettant d'identifier le message initial M2, sont ensuite envoyés au fournisseur de service 4, lequel va à l'aide de ces données faire le nécessaire pour laisser le service ServAchat accéder aux données de crédit du compte courant de l'utilisateur U2. Dans un autre exemple, le fournisseur de services 3 envoie une requête R3 au module de génération de messages 2, qui commande l'envoi d'un message à un groupe d'utilisateurs comprenant les utilisateurs U1, U2 et U3. Ce message est destiné à avertir les utilisateurs qu'une réduction de 15% leur est accordée sur leur facture. La requête R3 contient l'identifiant du fournisseur de services 3 IDfournix, l'identifiant des utilisateurs U1, U2 et U3 IDU_1, IDU_2 et IDU_3, la valeur 15% destinée à renseigner le paramètre Z et l'identifiant d'un groupe de modèles de messages, IDG_k. Comme vu précédemment, le bloc de traitement de requêtes 21 reçoit la requête R3, consulte le bloc 24 de mémorisation de modèles de messages et détermine ainsi que le groupe de modèles de messages. IDG_k comporte un modèle de message. Le modèle est exprimé en fonction d'un paramètre générique Z . Le bloc de traitement de requêtes 21 émet à destination de l'ensemble de bases de données BDD une requête pour connaître les éléments qui ne sont pas précisés dans la requête R3 et qui sont nécessaires à la génération et à l'envoi des messages, c'est-à-dire les éléments suivants : le mode de messagerie préféré de U1, U2, U3 et les adresses ou numéros des utilisateurs U1, U2, U3 dans leur mode de messagerie préféré. La base de données BDD envoie une réponse au bloc de traitement de requêtes 21, indiquant que le mode de messagerie préféré de U1 est l'email et fournissant l'adresse email de l'utilisateur U2. La réponse précise également que le mode de messagerie préféré de U2 est le SMS et fournit le numéro de téléphone portable de l'utilisateur U2. La réponse indique enfin que le mode de messagerie préféré de U3 dépend de ses informations de présence gérées par le service de messagerie instantanée. Le bloc de traitement 21 requiert alors auprès de l'ensemble de bases de données BDD quel est le mode de messagerie indiqué couramment dans les informations deprésence relative à l'utilisateur U3. La réponse de la BDD indique qu'il s'agit de la messagerie MMS et lui fournit le numéro de téléphone portable de l'utilisateur U3. Le bloc de traitement de requêtes 21 rédige alors trois requêtes R3bisa, R3bisb et R3bisc destinées au bloc de gestion de messages 23, comportant chacune les éléments suivants : l'identifiant de groupe de modèle de messages IDG_k, l'identifiant du fournisseur de services IDservix, la valeur 15% destinée au paramètre générique Z. La requête R3bisa contient en outre l'identifiant de l'utilisateur U1 IDU- 1, son adresse email et l'identifiant du mode de messagerie retenu : IDM_email. La requête R3bisb contient en outre l'identifiant de l'utilisateur U2 IDU- 2, son numéro de portable et l'identifiant du mode de messagerie retenu : IDM_SMS. La requête R3bisc contient en outre l'identifiant de l'utilisateur U3 IDU- 3, son numéro de portable et l'identifiant du mode de messagerie retenu : IDM_MMS. Sur réception de chacune de ces requêtes R3bisa, R3bisb et R3bisc, le bloc de gestion de messages 23 sélectionne dans le groupe de modèles de message IDG_k. Il effectue une copie de ce modèle de message, remplace le paramètre générique Z par la valeur de 15% indiquée dans les requêtes R3bisa, R3bisb, R3bisc et obtient donc trois messages respectifs M3a, M3b, M3c dont le contenu est une réduction de 15% vous est octroyée sur votre facture Fournix . Puis le bloc de gestion de messages 23 renseigne l'adresse du destinataire du message M3a avec l'adresse email de l'utilisateur U1 indiqué dans la requête R3bisa, renseigne le numéro du destinataire du message M3b avec celui de l'utilisateur U2 indiqué dans la requête R3bisb et enfin renseigne le numéro du destinataire du message M3a avec celui de l'utilisateur U3 indiqué dans la requête R3bisc. II renseigne aussi le champ émetteur des messages avec les coordonnées correspondantes du fournisseur de services 3. Le bloc de gestion de messages 23 effectue les adaptations nécessaires sur les messages ainsi constitués pour qu'ils soient conformes au format des modes de messageries respectivement retenus, pour obtenir les message M3a, M3b et M3c ainsi prêts à être transmis. Le mode de messagerie retenu pour le message M3a étant la messagerie électronique, le bloc de gestion de messages 23 envoie ensuite le message M3a au serveur 8, pour que ce dernier b transmette sur le réseau Internet 10 à l'utilisateur U1, par l'intermédiaire de son ordinateur 17. Le mode de messagerie retenu pour le message M3b étant la messagerie SMS, le bloc de gestion de messages 23 envoie le message M3b au SMSC 6 pour que ce dernier le transmette sur le réseau mobile 9 à l'utilisateur U2, par l'intermédiaire de son téléphone mobile '11. Le mode de messagerie retenu pour le message M3c étant la messagerie MMS, le bloc de gestion de messages 23 envoie le message M3c au MMSC 4, pour que ce dernier le transmette sur le réseau mobile 9 à l'utilisateur U3, par l'intermédiaire de son assistant personnel 16. Le bloc de gestion de messages 23 met ensuite à jour l'historique 25 en y indiquant l'envoi des messages M3a, M3b et M3c. Ultérieurement à réception de chacun de messages M3a', M3b' et M3c' en provenance du serveur 8, du SMSC 6 et du MMSC 7, indiquant respectivement que les messages M3a, M3b et M3c ont bien été envoyés respectivement à l'utilisateur U1, à l'utilisateur U2 et à l'utilisateur U3, le bloc de gestion des messages 23 détermine que chacun de ces messages reçus fait suite à un des trois messages M3a, M3b et M3c précédemment envoyés. Puis des éléments indiquant que l'envoi du message M3a a été effectué sont extraits du message M3a' par le bloc de gestion des messages 23 et sont envoyés, ainsi que les données permettant d'identifier le message initial M3a, au fournisseur de service 3. De même, de tels éléments et données relatifs respectivement au message M3b et au message M3c sont envoyés au fournisseur de service 3 . Les adaptations nécessaires pour rendre les copies des modèles conformes à un format associé à un mode de messagerie portent par exemple sur le type de codage (par exemple, pour le SMS, chaque caractère doit être codé sur 7 bits alors que pour l'email et le SMS les caractères sont interprétés), sur la localisation des champs émetteur et destinataire . La valeur des variables dans les exemples décrits ci-dessus est envoyée par le fournisseur de services dans sa requête. Dans un autre mode de réalisation, elle pourrait être identifiée par un identifiant de valeur à l'aide duquel le bloc de traitement des requêtes 24 pourrait extraire de l'ensemble de bases BDD la valeur effective correspondant à cet identifiant de valeur. L'ensemble des étapes réalisées ci-dessus par le module de génération de messages 2 sont, dans un mode de réalisation de l'invention, mises en oeuvre par l'exécution, sur des moyens de traitement du module de génération de messages, d'un programme d'ordinateur. Ainsi le module de génération de messages permet de réaliser de façon centralisée la création et l'envoi de messages à destination d'utilisateurs. Le modèle de message constitue une trame structurant le message généré. Les messages envoyés sont personnalisés par le module en fonction des utilisateurs destinataires. En effet, la langue du message et/ou le format sont choisis parmi plusieurs langues ou formats par le module de génération de messages en fonction de données personnelles relatives à l'utilisateur destinataire du message. L'accès à ces données est limitée au module de génération. Lorsqu'un fournisseur de service souhaite envoyer des messages d'un nouveau type, il suffit qu'il définisse un groupe de modèles de message avec un contenu éventuellement décliné en plusieurs langues et/ou comportant ou non des paramètres génériques | Générateur de messages (2), pour un système de télécommunication, comprenant :- une interface avec au moins un fournisseur de services (3) ;- une interface avec au moins un point d'acheminement de messages (8) pour transmettre des messages vers des utilisateurs (U1, U2, U3) conformément à un mode de messagerie donné ;- une base de stockage (24) de groupes de modèles de messages, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe;- des moyens pour, suite à la réception d'une requête (R1) d'un tiers indiquant un identifiant de groupe et un identifiant d'utilisateur, déterminer, en fonction desdits identifiants, un modèle de message dans la base de stockage et un format de message associé à un mode de messagerie;- des moyens pour générer un message (M1) en fonction du modèle de message et du format déterminé et pour le transmettre au point d'acheminement pour transmission vers l'utilisateur (U1) identifié dans la requête. | 1. Module de génération de messages (2) pour un système de télécommunication, comprenant : une interface avec au moins un fournisseur de services (3) ; une interface avec au moins un point d'acheminement de messages (8) pour transmettre des messages vers des utilisateurs (U1, U2, U3) conformément à un mode de messagerie donné ; une base de stockage (24) de groupes de modèles de messages, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe (IDG_n), et - des moyens pour, suite à la réception d'une requête (RI) en provenance d'un fournisseur de service indiquant un identifiant de groupe et un identifiant d'utilisateur, déterminer un modèle de message (Mn(GB)) dans la base de stockage et un format de message associé à un mode de messagerie en fonction au moins de l'identifiant d'utilisateur et de l'identifiant de groupe ; - des moyens pour générer un message (Ml) en fonction au moins du modèle de message et du format déterminé et pour le transmettre au point d'acheminement de messages en vue de l'acheminement du message généré, dans le mode de messagerie donné, vers l'utilisateur (U1) identifié dans la requête (RI). 2. Module de génération de messages (2) selon la précédente, dans lequel un groupe de message comporte plusieurs modèles de messages correspondant à un même contenu traduit dans des langues respectives distinctes, et dans lequel le module est adapté pour déterminer une langue en fonction de l'identifiant de l'utilisateur indiqué dans la requête, et dans lequel le message est généré en fonction du modèle dans ladite langue ainsi déterminée. 3. Module de génération de messages (2) selon la 1 ou la 2, adapté pour être interfacé à une pluralité de points d'acheminement de messages (6, 7, 8) aptes à transmettre des messages conformément à des modes de messagerie respectifs, dans lequel le module est adapté pour déterminer, en fonction d'au moins l'identifiant de l'utilisateur indiqué dans la requête, un format parmi une pluralité de formats, chaque format étant associé à un desdits modes de messagerie; et dans lequel le message généré est un message au format ainsi déterminé et transmis au point d'acheminement de messages apte à la transmission conformément au mode de messagerie associé au format déterminé. 4. Module de génération de messages (2) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le format est déterminé en fonction d'informations relatives à l'utilisateur indiquant un mode de messagerie actuellement préféré par l'utilisateur. 20 5. Module de génération de messages (2) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel un modèle de message d'un groupe comprend au moins un paramètre générique (X, Y), ledit module étant adapté pour, suite à la réception d'une requête en provenance d'un 25 fournisseur de service indiquant en outre une valeur pour ledit paramètre générique, générer un message (M2) dans lequel le paramètre générique aura été remplacé par ladite valeur. 6. Procédé de génération de messages, dans un module de génération de 30 messages (2) pour un système de télécommunication, ledit module comportant :15- une base de stockage (24) de groupes de modèles de message, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe (IDG_n); - une interface avec au moins un fournisseur de services (3) ; - une interface avec au moins un point d'acheminement de messages (8) pour transmettre des messages vers des utilisateurs (U1, U2, U3) conformément à un mode de messagerie donné ; le procédé comprenant les étapes suivantes : - suite à la réception d'une requête (R1) en provenance d'un fournisseur de service indiquant un identifiant de groupe et un identifiant d'utilisateur, déterminer, en fonction au moins de l'identifiant d'utilisateur et de l'identifiant de groupe, un modèle de message (Mn(GB)) dans la base de stockage et un format de message associé à un mode de messagerie ; -générer un message (M1) en fonction au moins du modèle de message et du format déterminé ; - transmettre le message généré au point d'acheminement de messages en vue de l'acheminement vers l'utilisateur identifié dans la requête, dans le mode de messagerie donné. 7. Procédé selon la 6, un groupe de message comportant plusieurs modèles de messages correspondant à un même contenu traduit dans des langues respectives distinctes, comprenant une étape de détermination d'une langue en fonction de l'identifiant de l'utilisateur indiqué dans la requête, le message étant généré en fonction du modèle dans ladite langue ainsi déterminée. 8. Procédé selon la 6 ou la 7, le module de génération de messages (2) étant adapté pour être interfacé à une pluralité de points d'acheminement (6, 7, 8) de messages aptes à transmettre des messages conformément à des modes de messagerie respectifs, le procédé comprenant en outre les étapes suivantes :-déterminer un format en fonction d'au moins l'identifiant de l'utilisateur indiqué dans la requête, parmi une pluralité de formats, chaque format étant associé à un desdits modes de messagerie, le message généré étant un message audit format ainsi déterminé ; - sélectionner le point d'acheminement de messages apte à la transmission conformément au mode de messagerie associé au format déterminé, le message généré étant transmis audit point d'acheminement sélectionné pour acheminement vers l'utilisateur identifié dans la requête. 9. Procédé selon l'un quelconque des 6 à 8, au moins un modèle de message d'un groupe comprenant au moins un paramètre générique (X, Y), selon lequel dans le message généré (M2), le paramètre générique aura été remplacé par une valeur pour ledit paramètre générique, indiquée dans la requête (R2) reçue en provenance d'un fournisseur de service (4). 10. Programme d'ordinateur apte à être installé dans un module de génération de messages (2) pour un système de télécommunication, ledit module comportant : - une base de stockage (24) de groupes de modèles de message, au moins un groupe étant identifié par un identifiant de groupe (IDG_n); - une interface avec au moins un fournisseur de services (3) ; -une interface avec au moins un point d'acheminement de messages (8) pour transmettre des messages vers des utilisateurs (U1, U2, U3) conformément à un mode de messagerie donné ; ledit programme comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé selon rune quelconque des revenclications 6 à 9 lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement dudit module de génération de messages.30 | H | H04 | H04L | H04L 12 | H04L 12/58,H04L 12/16 |
FR2895761 | A3 | CLOTURE D'OCCULTATION A BASE DE BRANDE | 20,070,706 | CLâTURES AMELIOREES POUR ENCLOS, OBJET DE L'INVENTION Selon l'énoncé de ce mémoire descriptif, l'invention concerne une clôture améliorée pour enclos, utilisée pour fermer des parcelles afin de les protéger des regards extérieurs. Cette clôture s'ajuste et se fixe sur un support du périmètre à fermer. Il s'agit donc d'obtenir une clôture d'une épaisseur adéquate avec un minimum de matériel, permettant ainsi d'optimiser son coût et sa fonctionnalité, en plus d'être totalement écologique et adaptable à l'environnement à utiliser. CHAMP D'APPLICATION La clôture améliorée pour enclos, décrite tout au long de ce mémoire, est utilisée pour toutes les sortes de terrains, principalement pour les parcelles, ayant pour but de les isoler des regards extérieurs. Cette clôture peut ainsi s'installer dans des villas, des maisons avec jardins individuels, des lotissements, des piscines privées (individuelles ou collectives) ou publiques, etc.... ART ANTERIEUR Normalement, les enceintes ou parcelles sont délimitées par des clôtures de toutes sortes, de façon à ce que la fermeture du périmètre à clôturer se fasse essentiellement par travaux ou bien par l'installation d'une clôture constituée de barres ou poteaux métalliques, entre lesquels se réunissent des fils de fer tendus ou bien encore un grillage ou une clôture métallique entrecroisée. Lorsque la clôture est composée de barres ou poteaux métalliques, ayant entre eux des fils de fer tendus à différentes hauteurs ou bien un grillage ou encore une clôture métallique entrecroisée, si l'on souhaite cacher l'intérieur des regards extérieurs, on posera et fixera dessus une clôture opaque d'occultation. De cette façon, la clôture opaque du contour à fermer peut se matérialiser de différentes façons, de manière que celle-ci puisse se constituer à base de plantes naturelles très proches les unes des autres ou par une clôture préfabriquée de matériel de fibres végétales naturelles ou artificielles, pouvant être définie par des canisses, de la brande ou de l'osier naturel, lesquels sont tissés en longues couches qui se posent et se fixent sur la clôture de base, ou pouvant encore se définir par une couche de matières ou fibres artificielles montées sur la clôture de base correspondante. II est donc très fréquent de clôturer par des couches de brande d'épaisseur variable, de manière que le choix des couches de brande se fasse souvent, premièrement en fonction de son coût et ensuite selon la valorisation du degré d'opacité que l'on souhaite obtenir. De cette manière, plus la couche de brande est épaisse, plus elle est opaque mais son coût augmente de façon considérable, non seulement pour son matériel mais principalement pour le transport, car les couches sont volumineuses et de longueurs réduites couvrant donc une longueur réduite du périmètre à clôturer. Il est par conséquent fréquent, comme nous pouvons observer au quotidien, que les couches de brandes installées dans le but d'isoler les parcelles des regards extérieurs, présentent entre les branches de brande des espaces libres, visibles principalement sur les jointures des fils de fer et fixation, perdant ainsi sa fonction d'occultation. De la même façon, il est également fréquent que l'on clôture des parcelles pour isoler des regards extérieurs, avec des mailles plastiques obtenant une opacité plus ou moins importante en fonction du grammage que présente cette maille. D'autre part, l'utilisation des mailles plastiques est une option qui présente certains inconvénients : premièrement son plus grand35 inconvénient, comme tout le monde sait, est qu'il dégrade l'environnement et avec comme aggravant, sa durée de vie limitée par sa casse rapide. Ainsi, lorsqu'on clôture avec des couches de brande, il existe l'inconvénient de que l'isolation visuelle n'est pas l'adéquate, puisque, entre les branches il reste certains espaces qui avec le temps produisent la rupture des branches de la brande. Aussi clôturer avec des mailles plastiques affecte l'environnement. DESCRIPTION DE L'INVENTION Dans ce mémoire, on décrit une clôture améliorée pour enclos, utilisée pour fermer des parcelles afin de les protéger des regards extérieurs. Cette clôture s'ajuste et se fixe sur un support du périmètre à fermer, de façon à ce que cette clôture améliorée pour enclos soit constituée par deux couches de brande tressée de fine épaisseur formant un ensemble unitaire lorsqu'on unit ces dernières de façon conventionnelle, obtenant une clôture d'une grande densité, totalement écologique et évitant la vision depuis l'extérieur. De préférence, les deux couches de brande tressée de fine épaisseur composant un ensemble unitaire, s'assembleront par les brindilles de l'une et de l'autre dans une position décalée, permettant ainsi la jonction des fils de fer des brindilles tressées de l'autre couche, dans le but d'obturer les ouvertures qui apparaissent sur la jointure des fils de fer. De préférence, deux couches de brande tressée de fine 30 épaisseur composant un ensemble unitaire peuvent incorporer une série de tuteurs longitudinaux qui facilitera sa pose. En définitive, il s'agit de pouvoir obtenir une clôture qui puisse 35 présenter une grande opacité, qui puisse isoler de la vision extérieure, qui soit totalement écologique et qui à la fois ait une grande stabilité et une longue durée de vie, tous ses composants présentant une grande résistance aux conditions climatiques. Pour compléter la description qui va suivre et afin de permettre 5 une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, nous joignons à ce mémoire descriptif des plans dans lesquels des dessins illustratifs et non restreints présentent les détails les plus caractéristiques de cette invention. 10 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Figure 1. Vue en perspective de deux couches de brande tressée, où l'on peut observer lorsque l'on unit ces deux couches, comment les espaces qui apparaissent entre les branches de la brande 15 peuvent s'obturer. Figure 2. Vue frontale d'une clôture qui se compose par l'union de deux couches de brande tressée de la figure précédente, où l'on peut observer une grande opacité, les brindilles d'une des couches 20 s'entrecroisant avec la paire de fils de fer tressés de brindilles de l'autre couche. Figure 3. Vue frontale détaillée du tressage d'une couche de brande où l'on observe les espaces qui restent dans le tressage en relation avec les intersections de la paire de fils de fer du tressage des 25 brindilles. DESCRIPTION D'UNE REALISATION PREFERENTIELLE D'après les dessins ci-dessus et suivant la numération adoptée à 30 continuation, nous pouvons observer que la clôture 1. améliorée pour enclos est constituée de deux couches de brande 2. tressée de fine épaisseur formant un ensemble unitaire, pouvant être unies de n'importe quelle façon traditionnelle. De cette façon, on obtient par cette clôture,l. constituée de deux couches de brande 2. de fine épaisseur, une fermeture visuelle à un coût minimum, optimisant ainsi l'investissement réalisé avec le résultat obtenu, en réussissant à obtenir une opacité qui permet d'isoler la zone à protéger des regards extérieurs. Cette clôture, de matières naturelles, est également totalement écologique et présente une grande résistance aux conditions climatiques extrêmes augmentant sa durée de vie. Nous pouvons observer sur le dessin n 3.une couche de brande 2. de fine épaisseur se fabricant par le tressage des brindilles 6. de la brande, tressées par plusieurs paire de fils de fer 3 , de manière où apparaissent, de façon spéciale , des espaces 4. ouverts sur la jointure du tressage de la paire de fils de fer déjà citée. D'autre part, sur le dessin n 1, nous pouvons également observer, lors de sa fabrication 2, l'apparition d'espaces 4 ouverts sur toute la longueur des couches de brande tressées par la paire de fils de fer des brindilles de la brande 3, obtenant ainsi une opacité inadéquate. De cette façon, avec les couches de brande 2 individuelles de fine épaisseur utilisées habituellement, nous n'obtenons pas une isolation visuelle adéquate dû au problème technique existant qui empêche que les brindilles de brande au niveau de la jonction de la paire de fils de fer 3 du tressage des brindilles 6 puissent se fixer entre elles. Dans le but de solutionner cet inconvénient cité dans cette invention, on nous présente la clôture 1 faite par l'union de deux couches de brande 2 de fine épaisseur fixées entre elles : les brindilles 6 tressées des 2 couches sont en position intercalées. De cette manière, les brindilles 6 tressées d'une des couches restent en relation aux jointures des paires de fils de fer 3 du tressage des brindilles 6 de l'autre couche (là où apparaissent normalement les espaces ouverts) fermant les espaces ouverts et permettant d'obtenir une isolation visuelle adéquate à un moindre coût. De cette façon, les brindilles 6. d'une des couches de brande 2 coïncident verticalement et sur la longueur à la jointure de la paire des fils de fer 3 du tressage des brindilles 6 de la brande de l'autre couche de brande 2, fermant l'espace ouvert 4, des deux couches de brande 2, que génèrent les croisements des paires de fils de fer 3. De la même manière, la clôture 1 composée par deux couches de brande 2 peut incorporer des tuteurs 5, pouvant être de matériaux différents, et permettant une pose plus facile sur la clôture de base. 15 20 25 | Clôture améliorée pour enclos, du type utilisé pour la fermeture de parcelles dans le but de les protéger des regards extérieurs, et qui s'adosse et se fixe sur une clôture de support du périmètre à fermer, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux couches de brande (2) tressée de fine épaisseur formant un ensemble unitaire. | 1. Clôture améliorée pour enclos, du type utilisé pour la fermeture de parcelles dans le but de les protéger des regards extérieurs, et qui s'adosse et se fixe sur une clôture de support du périmètre à fermer, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux couches de brande (2) tressée de fine épaisseur formant un ensemble unitaire. 2. Clôture améliorée pour enclos, selon la 1, caractérisée en ce que les deux couches s'unissent par les brindilles (6) tressées des deux couches de brande en position décalée, les brindilles (6) d'une des couches (2) se posant sur l'espace vertical longitudinal ouvert apparent sur la jointure de la paire de fils de fer (3)du tressage des brindilles (6) de l'autre couche de brande (2). 3. Clôture améliorée pour enclos, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle incorpore plusieurs tuteurs (5) longitudinaux. 25 | E | E04,E06 | E04H,E06B | E04H 17,E06B 9 | E04H 17/00,E06B 9/24 |
FR2891915 | A1 | DETECTION DE DIODE OUVERTE DE REDRESSEUR | 20,070,413 | La présente invention concerne des auto-transformateurs redresseurs et plus particulièrement un circuit pour détecter une diode défectueuse dans un redresseur. Dans certaines architectures de systèmes d'alimentation, y compris les applications aéronautiques, des circuits redresseurs sont utilisés pour convertir une alimentation en courant alternatif (CA) en alimentation en courant continu (CC). Ces architectures de systèmes d'alimentation peuvent aussi comprendre un transformateur, auquel cas l'unité combinée est appelée transformateur redresseur. Si le transformateur est du type non isolant, alors elle est appelée auto- transformateur redresseur (ATRU). Un ATRU connu applique une entrée de CA triphasé à un circuit de transformateur. Neuf noeuds sur le transformateur sont ensuite chacun reliés à un rail haut ou positif par une diode et à un rail bas ou négatif par une autre diode dans le circuit redresseur. Si l'une de ces diodes est défectueuse (autrement dit crée un circuit ouvert), alors l'alimentation en CC fournie sera détériorée. Il est souhaitable de détecter la défectuosité de l'une quelconque des diodes dans le circuit redresseur. La présente invention propose un circuit pour détecter une diode ouverte dans un redresseur du type décrit ci-dessus, en particulier un redresseur incorporé dans un auto-transformateur redresseur du type décrit ci-dessus. Le circuit de détection de diode ouverte comprend une pluralité de premières diodes reliant chacune l'un des noeuds du transformateur (autrement dit l'une des entrées du redresseur) à un rail haut dans le circuit de détection. Chacun des noeuds est également relié à un rail bas dans le circuit de détection par une autre diode. Le rail haut du circuit détecteur est ensuite comparé au rail haut du circuit redresseur tandis que le rail bas du circuit détecteur est comparé au rail bas du circuit redresseur. Un comparateur compare les rails hauts et génère un signal si les rails hauts diffèrent d'une certaine marge, tandis qu'un autre comparateur compare les rails bas et génère un signal s'ils diffèrent de plus d'une certaine marge. En fonctionnement, si l'une des diodes hautes est défectueuse (ouverte), le rail haut dans le circuit redresseur sera plus bas que le rail haut dans le circuit de détection. Le comparateur détectera que la différence entre les rails hauts dépasse le seuil et générera un signal indiquant la défectuosité d'une diode dans le circuit redresseur. De manière similaire, si l'une des diodes basses dans le circuit redresseur est défectueuse (ouverte), le rail bas aura une tension qui n'est pas aussi négative que celle du rail bas du circuit de détection. Le comparateur détectera que la différence de tension dépasse le seuil et générera une indication selon laquelle une diode est défectueuse. Ainsi l'invention concerne un système d'alimentation comprenant : un transformateur ayant une pluralité de noeuds ; un redresseur ayant une pluralité de premières diodes reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de redresseur ; un détecteur ayant une pluralité de premières diodes reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de détecteur ; et un comparateur comparant le rail de redresseur au rail de détecteur et générant un signal basé sur la comparaison. De préférence, le rail de redresseur est un rail de redresseur haut, le redresseur comprenant en outre une pluralité de secondes diodes reliant chacune les noeuds à un rail de redresseur bas. Dans ce cas, de préférence, le rail de détecteur est un rail de détecteur haut et le redresseur comprend en outre une pluralité de secondes diodes reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à rail de détecteur haut, le redresseur comprend en outre une pluralité de secondes diodes reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de redresseur bas, le comparateur est un premier comparateur, le système d'alimentation comprenant en outre un second comparateur comparant le rail de redresseur bas avec le rail de détecteur bas et générant un signal basé sur la comparaison. Dans ce cas, de préférence, le système d'alimentation comprend en outre une source d'alimentation en courant alternatif reliée au transformateur, :la source d'alimentation en courant alternatif étant de préférence une source d'alimentation en courant alternatif triphasé, auquel cas, de préférence, la pluralité de noeuds comprend neuf noeuds, de telle sorte que le transformateur génère une sortie à neuf phases sur les neuf noeuds. Le système d'alimentation selon l'invention peut être tel que le transformateur et le redresseur comprennent un auto-transformateur redresseur. L'invention concerne également un procédé de détection d'un redresseur défectueux dans un auto-transformateur redresseur ayant une pluralité de noeuds à séparation de phases couplés à un rail de redresseur dans le redresseur, le procédé comprenant les étapes de : a) comparer le rail de redresseur dans l'auto-transformateur redresseur avec chacun de la pluralité de noeuds ; et b) générer un signal basé sur la comparaison à ladite étape a). Selon d'autres particularités : - le procédé comprend en outre l'étape de coupler la pluralité de noeuds à un rail de détecteur par une pluralité de premières diodes de détecteur. - ladite étape a) comprend en outre l'étape de comparer le rail de détecteur avec le rail de redresseur, auquel cas, de préférence, selon une première variante, le rail de redresseur est un rail de redresseur haut et le rail de détecteur est un rail de détecteur haut, le redresseur comprenant en outre un rail de redresseur bas couplé à chacun des noeuds, le détecteur comprenant en outre un rail de détecteur bas couplé à chacun des noeuds par une pluralité de secondes diodes de détecteur, ladite étape a) comprenant en outre les étapes de comparer le rail de détecteur bas avec le rail de redresseur bas et de comparer le rail de détecteur haut avec le rail de redresseur haut Selon une seconde variante, le procédé comprend en outre l'étape de déterminer si une différence entre le rail de redresseur et le rail de détecteur dépasse un seuil. L'invention concerne en outre un détecteur de diode ouverte comprenant : une pluralité de diodes hautes reliant chacune l'un d'une pluralité de noeuds à un rail haut ; et un premier comparateur comparant le rail haut avec une première entrée. En particulier le détecteur comprend en outre une pluralité de diodes basses reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail bas ; et un second comparateur comparant le rail bas avec une seconde entrée. De préférence, dans ce cas, la pluralité de diodes hautes comprend neuf diodes hautes, la pluralité de diodes basses comprend neuf diodes basses et la pluralité de noeuds comprend neuf noeuds. D'autres avantages de la présente invention peuvent être compris en référence à la description détaillée qui suit étudiée en rapport avec les dessins joints sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique illustrant le circuit de détection de diode ouverte selon un mode de réalisation de la présente invention utilisé avec un auto-transformateur redresseur. Un système d'alimentation 20 est illustré sur la figure 1. Le système d'alimentation comprend un détecteur de diode ouverte 22 relié à un auto-transformateur redresseur 24. L'auto-transformateur redresseur 24 délivre une alimentation en CC à partir d'une entrée en CA, dans le cas présent une source d'alimentation en CA triphasé 26, générant trois phases sinusoïdales. L'auto-transformateur redresseur 24 comprend un transformateur 28 et un redresseur 30. Le redresseur 30 comprend une pluralité de premières diodes ou diodes hautes 36, reliant chacune l'un des noeuds 1 à 9 du transformateur 28 à un rail haut 38 dans le redresseur 30. Le redresseur 30 comprend aussi une pluralité de secondes diodes ou diodes basses 37, reliant chacune des noeuds 1 à 9 à un rail bas 40. Des condensateurs 32 peuvent en outre lisser le signal en reliant le rail haut 38 au rail bas 40 et en reliant les rails 38, 40 à la masse. Le détecteur 22 comprend une pluralité de premières diodes ou diodes hautes 46 reliant chacune l'un des noeuds 1 à 9 à un rail haut 48 dans le détecteur 22. Le détecteur 22 comprend en outre une pluralité de secondes diodes ou diodes basses 47 reliant chacune l'un des noeuds 1 à 9 à un rail bas 50 du détecteur 22. Il convient de noter que, tandis que les diodes hautes 36 et les diodes basses 37 du redresseur 30 sont de grandes diodes à haute intensité et à forte puissance, les diodes hautes 46 et les diodes basses 47 du détecteur 22 sont de petites diodes à faible puissance et à faible intensité. Le détecteur comprend en outre un premier comparateur 52 couplé au rail haut 38 du redresseur 30 et au rail haut 48 du détecteur 22. Le comparateur 52 peut être un photocoupleur ayant une DEL qui clignote en présence de toute différence de tension entre les rails hauts 38, 48 qui dépasse un seuil. De manière similaire, un second comparateur 54 est couplé entre les rails bas 40, 50. Le second comparateur 54 peut aussi comprendre un photocoupleur ayant une DEL qui indique quand la différence de tension entre les rails bas 40, 50 dépasse un seuil. Les sorties des comparateurs 52, 54 peuvent être l'objet d'une opération de réunion logique comme indiqué pour simplement indiquer que l'une quelconque des diodes, hautes ou basses, est défectueuse. En fonctionnement, lorsque chaque noeud 1 à 9 monte, sa diode haute 36 associée se met en marche et délivre une haute tension au rail haut 38 du redresseur 30. Quand un noeud 1 à 9 du transformateur 28 descend, sa diode basse 37 associée se met en marche, tirant ainsi le rail bas 40 vers la négative. Le détecteur 22 fonctionne de manière similaire. Quand l'un quelconque des noeuds 1 à 9 est haut, sa diode haute 46 associée se met en marche et entraîne le rail haut 48 vers le haut. Quand tout noeud descend, sa diode basse 47 associée se met en marche, tirant ainsi le rail bas 50 du détecteur 22 vers le bas. Quand les diodes hautes 36 et les diodes basses 37 du redresseur 30 sont opérationnelles, le rail haut 38 du redresseur 30 aura une tension égale à celle du rail haut 48 du détecteur 22. Le premier comparateur 52 ne verra pas de différence de tension dépassant le seuil et ne se mettra donc pas en marche. De manière similaire, la tension sur le rail bas 40 sera sensiblement égale à la basse tension sur le rail bas 50 du détecteur 22, et le second comparateur 54 ne verra donc pas de différence de tension qui dépasse le seuil et ne se mettra donc pas en marche. Dans le cas où l'une des diodes hautes 36 est défectueuse (ouverte), le rail haut 38 du redresseur 30 ne sera pas relié au noeud associé à ce moment-là et aura donc une tension qui est inférieure à ce qu'elle aurait été si la diode haute 36 n'avait pas été défectueuse. Comme le rail haut 48 du détecteur 22 sera relié à ce même noeud par une diode haute 46 à ce moment-là, le premier comparateur 52 détectera la différence de tension entre le rail haut 38 du redresseur 30 et le rail haut 48 du détecteur 22 et se mettra en marche, donnant ainsi une indication selon laquelle une diode haute 36 dans le redresseur 30 est défectueuse. Le premier cornparateur 52 fera clignoter son indicateur à chaque fois que le noeud associé montera. En variante, la sortie du premier comparateur 52 peut être couplée à un verrou ou condensateur afin de maintenir sa sortie activée en cas de défectuosité de l'une des diodes. De manière similaire, si l'une des diodes basses 37 dans le redresseur 30 était défectueuse, le rail bas 40 du redresseur ne sera pas connecté à ce noeud associé dans le transformateur 28. Cependant, comme le rail bas 50 dans le détecteur 22 sera connecté au noeud par sa diode basse 37 associée, le rail bas 50 dans le détecteur 22 sera tiré vers le bas. A ce moment-là, les tensions sur le rail bas 40 dans le redresseur 30 et sur le rail bas 50 du détecteur 22 différeront d'une valeur dépassant le seuil et le second comparateur 54 indiquera qu'une diode basse 37 est défectueuse. Là encore, la sortie du second comparateur 54 peut être verrouillée et/ou retenue d'une autre manière. Ainsi, le détecteur 22 de la présente invention fournit un circuit simple et bon marché pour détecter une défectuosité d'une diode 36, 37 dans un redresseur 30. En particulier, comme illustré, ce détecteur 22 est particulièrement utile dans l'auto-transformateur redresseur 24. Selon les dispositions du droit et de la jurisprudence des brevets, les configurations décrites ci-dessus données à titre d'exemple sont considérées représenter un mode de réalisation préféré de l'invention. Cependant, il convient de noter que l'invention peut être mise en oeuvre autrement que de la manière spécifiquement illustrée et décrite, sans s'écarter de son esprit ou de sa portée. Les identifiants alphanumériques cités dans les étapes du procédé sont destinés à s'y référer plus facilement dans les revendications dépendantes et ne désignent pas une séquence obligatoire, sauf indication contraire dans la revendication | La présente invention concerne un circuit de détection de diode ouverte destiné à être utilisé avec un auto-transformateur redresseur (24), comprenant une pluralité de premières diodes (36) reliant chacune l'un d'une pluralité de noeuds de transformateur à un rail de détecteur. Un comparateur (52, 54) compare le rail de détecteur avec un rail de redresseur, qui est également relié par une pluralité de diodes à la pluralité de noeuds de transformateur. Si l'une des diodes dans le circuit redresseur est défectueuse, la tension sur le rail dans le circuit redresseur différera de la tension sur le rail dans le circuit de détection. Cette différence dépassera un seuil qui est détecté par un comparateur (52, 54), qui génère alors une indication selon laquelle une diode est défectueuse. | 1. Système d'alimentation (20) comprenant : un transformateur (28) ayant une pluralité de noeuds ; un redresseur (30) ayant une pluralité de premières diodes (36) reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de redresseur ; un détecteur (22) ayant une pluralité de premières diodes (46) reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de détecteur ; et un comparateur (52, 54) comparant le rail de redresseur au rail de détecteur et générant un signal basé sur la comparaison. 2. Système d'alimentation (20) selon la 1, caractérisé en ce que le rail de redresseur est un rail de redresseur haut (38), le redresseur (30) comprenant en outre une pluralité de secondes diodes (37) reliant chacune les noeuds à un rail de redresseur bas (40). 3. Système d'alimentation (20) selon la 2, caractérisé en ce que le rail de détecteur est un rail de détecteur haut (48) et en ce que le redresseur (30) comprend en outre une pluralité de secondes diodes (37) reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail de redresseur bas (40), en ce que le comparateur est un premier comparateur (52), le système d'alimentation (20) comprenant en outre un second comparateur (54) comparant le rail de redresseur bas (40) avec le rail de détecteur bas (50) et générant un signal basé sur la comparaison. 4. Système d'alimentation (20) selon la 3, comprenant en outre une source d'alimentation en courant alternatif reliée au transformateur (28). 5. Système d'alimentation (20) selon la 4, caractérisé en ce que la source d'alimentation en courant alternatif est une source d'alimentation en courant alternatif triphasé (26). 6. Système d'alimentation (20) selon la 5, caractérisé en ce que la pluralité de noeuds comprend neuf noeuds, de telle sorte que le transformateur (28) génère une sortie à neuf phases sur les neuf noeuds. 7. Système d'alimentation (20) selon la 1, caractérisé en ce que le transformateur (28) et le redresseur (30) comprennent un auto-transformateur redresseur (24). 8. Procédé de détection d'un redresseur défectueux dans un auto-transformateur redresseur (24) ayant une pluralité de noeuds à35séparation de phases couplés à un rail de redresseur dans le redresseur (30), le procédé comprenant les étapes de : a) comparer le rail de redresseur dans l'auto-transformateur redresseur (24) avec chacun de la pluralité de noeuds ; et b) générer un signal basé sur la comparaison à ladite étape a). 9. Procédé selon la 8, comprenant en outre l'étape de coupler la pluralité de noeuds à un rail de détecteur par une pluralité de premières diodes (36) de détecteur. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite étape a) comprend l'étape de comparer le rail de détecteur avec le rail de redresseur. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le rail de redresseur est un rail de redresseur haut (38) et en ce que le rail de détecteur est un rail de détecteur haut (48), le redresseur (30) comprenant en outre un rail de redresseur bas (40) couplé à chacun des noeuds, le détecteur (22) comprenant en outre un rail de détecteur bas (50) couplé à chacun des noeuds par une pluralité de secondes diodes (37) de détecteur, ladite étape a) comprenant en outre les étapes de comparer le rail de détecteur bas (50) avec le rail de redresseur bas (40) et de comparer le rail de détecteur haut (48) avec le rail de redresseur haut (38). 12. Procédé selon la 10, comprenant en outre l'étape de déterminer si une différence entre le rail de redresseur et le rail de détecteur dépasse un seuil. 13. Détecteur de diode ouverte comprenant : une pluralité de diodes hautes (46) reliant chacune l'un d'une pluralité de noeuds à un rail haut (48) ; et un premier comparateur (52) comparant le rail haut (48) avec une première entrée. 14. Détecteur de diode ouverte selon la 13, comprenant en outre : une pluralité de diodes basses (47) reliant chacune l'un de la pluralité de noeuds à un rail bas (50); et un second comparateur (54) comparant le rail bas (50) avec une seconde entrée. 15. Détecteur de diode ouverte selon la 14, caractérisé en ce que la pluralité de diodes hautes (46) comprend neufdiodes hautes, la pluralité de diodes basses (47) comprend neuf diodes basses et la pluralité de noeuds comprend neuf noeuds. | G,H | G01,H02 | G01R,H02H | G01R 31,H02H 7 | G01R 31/02,H02H 7/125 |
FR2898291 | A1 | NORMOGRAPHE POUR LE RASAGE. | 20,070,914 | -1-DESCRIPTION La présente invention concerne un dispositif pour se raser artistiquement. Le rasoir seul, ne permet pas de laisser une ou, plusieurs zones du poil bien délimitée et précise. Le dispositif selon l'invention permet d'assurer une précision remarquable, il comporte en effet selon une première caractéristique, un corps en plastique collant, très fin, pourvu de perforations à différentes tailles à la manière d'un normographe. Ces mots, chiffres, formes géométriques, symboles animaux et végétaux, symboles mécaniques, symboles astronomiques (étoiles, planètes, galaxies, astéroïdes.) Ces perforations peuvent être constituées en pièces indépendantes à différentes tailles. Ces perforations peuvent également être constituées en pièces pleines et indépendantes de différentes tailles de matière caoutchouc souple et épais à l'instar de pièce de puzzle, collant au verso, que l'on maintient avec l'index et raser autour ,on obtient alors la représentation symbolique de la pièce choisie avec une grande précision. Selon des modes particuliers de réalisation, le plastique peut être comme un scotch se collant à la peau et se décollant comme une étiquette, et les perforations peuvent être de différentes formes et tailles ainsi que les répliques de ces perforations en pièces pleines à l'instar de celles d'un puzzle. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure 2 représente une variante de ce dispositif. La figure 3 représente une autre variante de ce dispositif. En références à ces dessins, le dispositif comporte un corps en plastique fin(1) traversé par des fentes ayant des représentations symboliques(2) ces fentes pouvant être en pièces pleines à l'instar de celles d'un puzzle(3). A titre d'exemple non limitatif, le dispositif a des dimensions variable en fonction de l'ouvrage, qu'il soit sur le visage ,la moustache, le menton, le torse, et toutes autres parties du corps présentant des poils. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à se raser artistiquement | L'invention concerne un dispositif permettant de se raser artistiquement sur toutes les parties du corps sans risque de blessure.Il est constitué d'un corps en plastique fin et adhérant à la peau(1) pourvu de perforations à représentations symboliques et artistiques(2) ces perforations peuvent être individualisées(3) en pièces pleines à l'instar de celles d'un puzzle, Lorsque l'utilisateur exerce une force à l'aide d'un rasoir électrique ou traditionnel autour d'une pièce pleine ou sur une perforation, il obtient des formes artistiques et symboliques. | 1. Dispositif pour se raser artistiquement caracterisé en ce qu'il comporte un corps en plastique fin adhérant(l) muni de perforations à représentations symboliques(2)ces perforations pouvant être individualisées(3)individualisées aussi en pièces pleines en caoutchouc souple et épais à l'instar de pièces de puzzle, lorsque l'utilisateur exerce une force sur les pièces appliquées sur la peau à l'aide d'un rasoir électrique ou traditionnel, il obtient des représentations symboliques artistiques. | B | B26 | B26B | B26B 19,B26B 21 | B26B 19/38,B26B 21/42 |
FR2893793 | A1 | DISPOSITIF DE CONFIGURATION D'UN ACTIONNEUR DOMOTIQUE | 20,070,525 | L'invention concerne un comprenant un moteur électrique pour entraîner un élément mobile dans un bâtiment, le dispositif de configuration comprenant une interface utilisateur et un premier câble pour connecter électriquement et de manière amovible le dispositif de configuration à l'actionneur à configurer. Elle concerne aussi un procédé de détermination automatique du type d'un actionneur. L'invention concerne un dispositif de configuration d'un actionneur d'un élément mobile du bâtiment. Cet élément mobile peut par exemple consister en un volet roulant, en un store, en une fenêtre, en une porte de garage ou en un portail. Par configuration, on entend par exemple toute procédure permettant de définir, modifier ou supprimer une position particulière de l'élément mobile (position de fin de course ou position intermédiaire) dans laquelle l'alimentation de l'actionneur doit être coupée et toute procédure permettant de contrôler le sens de rotation du moteur en réponse à un ordre de commande. De manière plus générale, la configuration est une procédure dans laquelle il y a apprentissage au sein de l'actionneur. Différents types d'actionneurs domotiques existent. Parmi ces types, on distingue les actionneurs comportant un système mécanique de repérage de position particulière ou de détection de butée ou d'obstacle. Ces actionneurs comportent trois fils d'alimentation : un fil de neutre, un premier fil de phase et un second fil de phase. Selon que la tension du réseau alternatif commercial est appliquée entre le neutre et le premier ou le deuxième fil de phase, le moteur tourne dans un premier sens ou un deuxième sens, jusqu'à ce que soient détectés une position MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc particulière, une butée ou un obstacle. On désigne ces actionneurs par les termes : actionneur à détection mécanique . On distingue également les actionneurs comportant un système électronique de repérage de position particulière ou de détection de butée ou d'obstacle. Parmi ces derniers, on distingue enfin les actionneurs recevant les ordres de commande de mouvement au moyen du câble d'alimentation, comme précédemment décrit, et les actionneurs recevant les ordres de commande de mouvement au moyen d'ondes électromagnétiques. Dans ce dernier cas, l'actionneur comporte deux fils d'alimentation : un fil de phase et un fil de neutre, pour la liaison au réseau alternatif commercial. On désigne ces actionneurs par les termes : actionneur à détection électronique et commande filaire et actionneur à détection électronique et commande radio . Des méthodes et des dispositifs de configuration de ces actionneurs sont connus. On connaît par exemple, pour ce qui est des actionneurs à détection électronique et commande filaire, les méthodes et les dispositifs décrits dans les documents EP 0 426 577, EP 0 770 757, US 5,850,131 et DE 298 09 592 et pour ce qui est des actionneurs à détection électronique et commande radio, les méthodes et les dispositifs décrits dans les documents EP 1 274 199, US 2002/196376 et DE 201 02 366. Le brevet US 5,374,791 décrit un système de détection et apprentissage mécanique de position, pour actionneur à détection mécanique. Les contenus de ces documents sont incorporés par référence dans la présente demande. Bien que certains de ces dispositifs soient compatibles pour effectuer la configuration des actionneurs à détection mécanique et des actionneurs à détection électronique et commande filaire, un dispositif différent est nécessaire pour effectuer la MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc configuration des actionneurs à détection électronique et commande radio. En conséquence, l'installateur professionnel doit être équipé de différents dispositifs pour être en mesure de réaliser la configuration des différents types d'actionneurs. Le but de l'invention est de fournir un dispositif de configuration d'actionneurs permettant de remédier au problème identifié ci-dessus et d'améliorer les dispositifs de configuration connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un dispositif de configuration simple pour l'utilisateur, permettant d'effectuer la configuration des différents types d'actionneurs. Le dispositif de configuration selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour configurer un actionneur à détection mécanique, des moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande filaire et des moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio. Les moyens pour configurer un actionneur à détection mécanique peuvent comprendre des boutons associés à des interrupteurs permettant d'appliquer un signal de phase sur un premier ou sur un deuxième fil du premier câble. Les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande filaire peuvent comprendre un bouton associé à un interrupteur permettant d'appliquer simultanément un signal de phase sur un premier et sur un deuxième fil du premier câble. Les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et 30 commande radio peuvent comprendre un bouton associé à un interrupteur permettant de couper l'alimentation de l'actionneur. MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc Dans ce cas, les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio peuvent comprendre un émetteur de signaux électromagnétiques. Ils peuvent en outre comprendre un 5 récepteur de signaux électromagnétiques. Le dispositif de configuration peut comprendre des moyens d'information de l'utilisateur. 10 Le dispositif de configuration peut comprendre un deuxième câble permettant de le connecter à une source d'énergie électrique externe. Le dispositif de configuration peut comprendre des moyens de mise en oeuvre d'un procédé d'identification du type d'actionneur raccordé au 15 premier câble. Ces moyens peuvent comprendre des moyens de mesure des courants dans le premier câble. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une étape de connexion électrique entre l'actionneur et un dispositif et une 20 étape d'analyse de grandeurs électriques par le dispositif pour déterminer si l'actionneur est du type à détection mécanique, à détection électronique et commande filaire ou à détection électronique et commande radio. 25 Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation du dispositif de configuration selon l'invention et mode d'exécution d'un procédé de détermination du type d'actionneur relié au dispositif de configuration. 30 La figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation du dispositif de configuration selon l'invention. MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution du procédé de détermination. Le dispositif 10, représenté à la figure 1, permet de réaliser la configuration d'actionneurs domotiques. Le terme configuration doit être compris comme incluant notamment au moins l'une des actions suivantes : le basculement de l'actionneur dans un mode dans lequel il est susceptible de stocker des informations et/ou des données telles que des informations de positions de fins de course, des informations de positions intermédiaires ou des paramètres de fonctionnement, - la première définition d'une position de fin de course de l'élément 15 mobile, - la première définition d'une position intermédiaire de l'élément mobile, - la modification d'une position de fin de course de l'élément mobile, la modification d'une position intermédiaire de l'élément mobile, 20 la suppression d'une position de fin de course de l'élément mobile, la suppression d'une position intermédiaire de l'élément mobile, la suppression de toutes les positions de fin de course de l'élément mobile, la suppression de toutes les positions intermédiaires de l'élément 25 mobile, - la suppression de toutes les informations et/ou données stockées dans l'actionneur, - le contrôle du sens adéquat du mouvement de l'actionneur en réponse à un ordre de commande, MS\2.S649.12FR.552.dpt. doc le réglage en position de l'élément mobile jusqu'à atteindre une position fin de course non encore enregistrée. Le dispositif de configuration 10 comprend principalement une interface de configuration 11 reliée électriquement à un premier câble 12 à trois conducteurs (un premier fil susceptible d'être relié à la phase d'une source de tension, un deuxième fil susceptible d'être relié à la phase de la source de tension et un troisième fil susceptible d'être relié au neutre de la source de tension). Ce câble comprend à l'une de ses extrémités une fiche 13 de connexion permettant de relier électriquement et de manière amovible un actionneur à programmer au câble et, par conséquent, de relier électriquement et de manière amovible un actionneur à programmer à l'interface de configuration. De préférence, on utilise une fiche permettant des connexions et des déconnexions simples et rapides. Différents types de fiches peuvent être utilisés, notamment des fiches de type Hirschmann. Ce câble permet notamment d'alimenter électriquement l'actionneur lors de la configuration. Le dispositif de configuration peut de plus comprendre un deuxième câble 14 terminée par une fiche et permettant la liaison au réseau électrique de distribution. Le deuxième câble 14 comprend un conducteur de phase et un conducteur de neutre. Alternativement, le dispositif de configuration peut être autonome et comprendre pour ce faire des moyens de stockage d'énergie électrique. Par exemple, le dispositif de configuration peut comprendre une batterie d'accumulateur, une pile à combustible ou un panneau photovoltaïque associé à un condensateur de forte capacité, et un onduleur. La source de tension est alors intégrée au dispositif de configuration plutôt qu'être constituée par le réseau alternatif commercial. Cette variante est utile lorsque le raccordement électrique sur le chantier est difficile. Par MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc convention, les deux sorties de l'onduleur constituent les bornes de phase et de neutre de la source d'énergie autonome. Pour assurer une manipulation aisée du dispositif de configuration, les premier et deuxième câbles sont raccordés à l'interface de configuration au niveau d'une même face et de préférence au niveau de la face inférieure de l'interface. Des moyens telle qu'une sangle peuvent être prévus pour maintenir les câbles dans une position repliée lorsque le dispositif de configuration n'est pas utilisé. De plus, le dispositif de configuration peut comprendre des moyens pour lui permettre d'être suspendu, par exemple suspendu à un mur. L'interface de configuration 11 comprend un moyen de saisie constitué par exemple par un clavier 20 présentant plusieurs boutons 21, 22, 23, 15 24 et 25 associés à des interrupteurs. Un autre type de moyen de saisie peut être utilisé. L'interface de configuration comprend des moyens de configuration d'actionneur à détection mécanique, des moyens de configuration 20 d'actionneur à détection électronique et commande filaire et des moyens de configuration d'actionneur à détection électronique et commande radio, ces différents moyens étant activés par actions sur le clavier 20. Un appui sur le bouton 21 permet d'appliquer la phase de la source de 25 tension sur le premier fil du premier câble 12 et, par conséquent de donner un ordre de mouvement dans un premier sens à un actionneur à détection mécanique. Un appui sur le bouton 22 permet d'appliquer la phase de la source de tension sur le deuxième fil du premier câble 12 et, par conséquent de donner un ordre de mouvement dans un deuxième 30 sens à cet actionneur. Un appui sur le bouton 23 permet d'arrêter MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc l'application de la phase de la source de tension et, par conséquent de donner un ordre d'arrêt de mouvement à cet actionneur. Ces boutons et les interrupteurs qui y sont associés font par conséquent partie de moyens de configuration d'actionneur à détection mécanique. En effet, ils permettent par exemple le réglage du sens de rotation de l'actionneur en réponse à un ordre de commande donné. Pour ce faire, l'installateur appuie sur l'un des boutons 21 ou 22. Il observe alors le sens de rotation de l'actionneur et intervient éventuellement directement au niveau de l'actionneur pour modifier ce sens de rotation. De même, ils permettent le réglage des positons de fin de course. Pour ce faire, l'installateur appuie sur les boutons 21 ou 22 pour amener l'actionneur dans une position devant être enregistrée comme étant une position de fin de course. Une fois dans cette position, il intervient directement au niveau de l'actionneur, sur les moyens d'enregistrement mécanique, pour enregistrer cette position comme étant une position de fin de course. Un appui sur le bouton 24 permet d'appliquer la phase de la source de tension simultanément sur les premier et deuxième fils du premier câble 12. La conséquence de cet appui est détectable par un actionneur à détection électronique et commande filaire : elle est interprétée comme un ordre de basculement de l'actionneur dans un mode de configuration dans lequel des données et/ou des informations peuvent être stockées. Ce bouton et l'interrupteur qui y est associé fait par conséquent partie de moyens de configuration d'actionneur à détection électronique et commande filaire. Une fois l'actionneur dans ce mode de fonctionnement différentes séquences d'appuis sur les touches 21, 22 et 23 sont détectables par l'actionneur et correspondent à diverses opérations de modifications de l'état des mémoires de l'actionneur : ajout de nouvelles MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc données, suppression de certaines données, modification de certaines données. Ces données définissant notamment le sens de rotation de l'actionneur en réponse à un ordre de commande donné ou des positions particulières telles que des positions de fin de course. Un appui sur le bouton 25 permet d'interrompre, pendant une durée calibrée ou selon une séquence déterminée, l'alimentation électrique d'un actionneur à détection électronique et commande radio. La séquence déterminée consiste par exemple en une première interruption de 5 secondes, un rétablissement de la tension pendant 3 secondes, une nouvelle interruption de 5 secondes et le rétablissement de la tension. Un tel actionneur à détection électronique et commande radio a son fil de phase indifféremment raccordé au premier fil ou au deuxième fil du premier câble 12, et son fil de neutre raccordé au troisième fil du premier câble 12. L'appui sur le bouton 25 supprime la liaison entre le neutre de la source et ce troisième fil. La conséquence de cet appui est détectable par l'actionneur : elle est interprétée comme un ordre de réinitialisation de l'actionneur. Une fois réinitialisé, l'actionneur est susceptible de communiquer avec n'importe quel émetteur d'ordres utilisant le même protocole de communication radio. Ce bouton et l'interrupteur qui y est associé fait par conséquent partie de moyens de configuration d'actionneur à détection électronique et commande radio. L'interface de configuration peut en outre comprendre un moyen 30 d'information de l'utilisateur fournissant un signal sensoriel. Ce moyen peut notamment consister en un indicateur simple tel qu'une diode électroluminescente ou en un écran. Ce moyen permet par exemple d'indiquer si l'actionneur est ou non alimenté, l'état de l'actionneur, le MS\2. S649.12FR.552.dpt.doc type de l'actionneur ou l'étape de configuration dans laquelle on se trouve. II est possible que les actions sur les boutons décrites plus haut soient remplacées par des séquences d'appuis sur un même bouton ou sur différents boutons. De plus, l'appui sur un seul bouton du clavier peut déclencher une séquence prédéfinie d'actions de configuration d'actionneur. Dans ce cas, il est préférable que les séquences exécutables puissent être visualisées sur un écran préalablement à leur exécution afin d'assurer une utilisation simple et rapide du dispositif de configuration. Dans une variante de réalisation, le dispositif de configuration permet d'identifier le type d'actionneur auquel il est raccordé. Après une étape de communication entre le dispositif de configuration et l'actionneur, ce dernier renvoie un signal d'information signifiant son type. Ce signal peut être mouvement particulier de l'actionneur qui est détecté et interprété par l'installateur. Ce signal peut aussi être un signal sensoriel d'un autre type par exemple sonore. Alternativement, les actionneurs peuvent être conçus pour répondre à ce type d'interrogation de la part du dispositif de configuration par l'émission d'un signal électrique détecté par le dispositif de configuration. Dans ce cas, le type de l'actionneur raccordé au dispositif de configuration pourrait être signifié à l'installateur par les moyens d'information 30. Celui-ci sait alors quels moyens doivent être mis en oeuvre pour configurer l'actionneur. De manière préférée, la détermination du type d'actionneur raccordé au dispositif de configuration est automatique, et seuls les moyens pour configurer ce type d'actionneur deviennent opérationnels. MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc30 Dans le cas le plus simple, une étape de communication entre le dispositif de configuration et l'actionneur raccordé à celui-ci se réduit à l'application de la phase de la source d'énergie électrique sur le premier et le deuxième fil du premier câble 12 tandis que le neutre de la source est appliqué au troisième fil. La durée d'application de la tension est très courte, par exemple une seule période de tension alternative, soit 20 ms en 50 Hz. Le signal d'information est la mesure du courant absorbé sur les fils du premier câble. Un mode d'exécution du procédé de détermination est décrit en référence à la figure 2. Dans une première étape E10, l'installateur raccorde électriquement l'actionneur au premier câble 12. Les étapes suivantes se déroulent automatiquement, par exemple après appui par l'installateur sur le bouton 23 pour signifier que le raccordement est effectué. A l'étape E20, un dispositif d'analyse 40, contenu dans le dispositif de configuration, réalise les connexions indiquées ci-dessus pendant une période de la tension alternative. Les courants, respectivement notés 11 et 12, sont mesurés sur le premier et le deuxième conducteur. Un premier test T10 évalue si les deux courants sont unidirectionnels. Les moteurs à détection électronique et à commande filaire contiennent en effet un module d'alimentation simple alternance raccordé à chaque fil de phase de l'actionneur. Si le premier test T10 est positif, c'est donc qu'il s'agit d'un actionneur de ce type et le procédé passe à l'étape E30 dans lequel sont activés les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et à commande filaire, noté ACT-WEM. Si ce test est négatif, on passe à un deuxième test T20 dans lequel on 30 évalue si l'un des deux courants est nul sur l'ensemble de la période, alors que l'autre ne l'est pas. Si oui, c'est qu'il s'agit d'un actionneur à MS\2. S649.12FR.552.dpt.doc détection électronique et à commande radio, puisqu'un tel actionneur ne comporte qu'un seul conducteur de phase. On passe alors à l'étape E40 dans laquelle sont activés les moyens pour configurerrelatifs à un tel actionneur, noté ACT-RF. Si non, c'est qu'il s'agit d'un actionneur à détection mécanique. On passe alors à l'étape E50 où sont activés les moyens pour configurer un tel actionneur, noté ACT-MEC. 10 Le procédé est décrit ici dans sa version la plus simple et est susceptible de nombreuses variantes. L'intensité du courant mesuré permet par exemple de différencier, s'il y a lieu, différentes gamme d'actionneurs à l'intérieur d'un même type. 15 Dans une variante de réalisation du dispositif de configuration, celui-ci comprend en outre un émetteur de signaux électromagnétiques. Dans ce cas, cet émetteur fait partie des moyens de configuration d'actionneur à détection électronique et commande radio. En effet, il permet l'émission d'ordres de configuration tels qu'un ordre d'enregistrement de la position 20 courante de l'actionneur comme une position particulière ou un ordre d'enregistrement de changement de sens de rotation de l'actionneur en réponse à un ordre de commande donné. L'interface de configuration peut en outre être munie d'un récepteur de signaux électromagnétiques lui permettant de recevoir des accusés de réception de signaux reçus par 25 l'actionneur. Dans cette variante, les boutons 21-23 servent également d'organes de commande pour l'émetteur de signaux électromagnétiques. MS\2. S649.12FR.5 52.dpt.doc | Le dispositif est destiné à configurer un actionneur domotique comprenant un moteur électrique pour entraîner un élément mobile dans un bâtiment. II comprend une interface utilisateur (11) et un premier câble (12) pour connecter électriquement et de manière amovible le dispositif de configuration à l'actionneur à configurer. Il est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (21, 22, 23) pour configurer un actionneur à détection mécanique, des moyens (24) pour configurer un actionneur à détection électronique et commande filaire et des moyens (25) pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio. | Revendications : 1 Dispositif (10) de configuration d'un actionneur domotique comprenant un moteur électrique pour entraîner un élément mobile dans un bâtiment, le dispositif de configuration comprenant une interface utilisateur (11) et un premier câble (12) pour connecter électriquement et de manière amovible le dispositif de configuration à l'actionneur à configurer, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (21, 22, 23) pour configurer un actionneur à détection mécanique, des moyens (24) pour configurer un actionneur à détection électronique et commande filaire et des moyens (25) pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio. 2. Dispositif de configuration selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour configurer un actionneur à détection mécanique comprennent des boutons (21, 22, 23) associés à des interrupteurs permettant d'appliquer un signal de phase sur un premier ou sur un deuxième fil du premier câble. 3. Dispositif de configuration selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande filaire comprennent un bouton (24) associé à un interrupteur permettant d'appliquer simultanément un signal de phase sur un premier et sur un deuxième fil du premier câble. 4. Dispositif de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour configurer un 30 actionneur à détection électronique et commande radio MS\2.S649.12FR.552.dpt.doccomprennent un bouton (25) associé à un interrupteur permettant de couper l'alimentation de l'actionneur. 5. Dispositif de configuration selon la 4, caractérisé en ce que les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio comprennent un émetteur de signaux électromagnétiques. 6. Dispositif de configuration selon la 5, caractérisé en ce que les moyens pour configurer un actionneur à détection électronique et commande radio comprennent un récepteur de signaux électromagnétiques. 7. Dispositif de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (30) d'information de l'utilisateur. 8. Dispositif de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième câble (14) permettant de le connecter à une source d'énergie électrique externe. 9. Dispositif de configuration selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mise en oeuvre d'un procédé d'identification du type d'actionneur raccordé au premier câble, ces moyens comprenant des moyens (40) de mesure des courants dans le premier câble. 10. Procédé de détermination automatique du type d'un actionneur, 30 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de connexion électrique entre l'actionneur et un dispositif et une étape d'analyse de MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc15 grandeurs électriques par le dispositif pour déterminer si l'actionneur est du type à détection mécanique, à détection électronique et commande filaire ou à détection électronique et commande radio. MS\2.S649.12FR.552.dpt.doc | H,E,G | H04,E06,G05 | H04B,E06B,G05B | H04B 3,E06B 9,G05B 19 | H04B 3/54,E06B 9/88,G05B 19/045 |
FR2891066 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE DE PHOTOLITHOGRAPHIE DANS LA FABRICATION DE SEMI CONDUCTEURS | 20,070,323 | La présente invention concerne de façon générale la fabrication de dispositifs à semi-conducteurs et, plus particulièrement, un procédé de photolithographie dans la fabrication de semi-conducteurs. Depuis les débuts de l'industrie des semi-conducteurs, la photolithographie est utilisée pour former les composants de circuits intégrés. En général, des faisceaux de lumière traversent un masque dont le motif a été dessiné à partir d'une image agrandie des circuits intégrés en question. Les faisceaux de lumière sont alors focalisés par une lentille de projection sur une plaquette, ce qui produit une image des circuits intégrés dans la couche de photoréserve de la plaquette. Entre autres facteurs, la résolution de l'image est liée à la longueur d'onde de rayonnement et à l'ouverture numérique du système optique. Plus précisément, il est souhaitable d'obtenir une combinaison d'une petite longueur d'onde et d'une grande ouverture numérique pour imprimer des circuits denses. Des améliorations sont souvent nécessaires pour s'adapter à la densité accrue des circuits intégrés. Certaines techniques de lithographie améliorées se sont concentrées sur la réduction de la longueur d'onde de rayonnement. En l'état actuel de l'art, les systèmes de lithographie utilisent une longueur d'onde de rayonnement de 193 nm pour produire des dispositifs à semi-conducteurs qui comprennent plus d'un demi-milliard de transistors par dispositif. Cependant, il n'est pas commode de continuer à réduire la longueur d'onde de rayonnement car les faisceaux de lumière ayant une longueur d'onde inférieure à 193 nm sont absorbés par les lentilles de projection qui transportent les faisceaux de lumière jusque sur la plaquette, au lieu de les traverser. C'est pourquoi, afin de poursuivre les progrès dans la fabrication de semi- conducteurs, il est souhaitable d'améliorer encore la lithographie, par exemple en augmentant l'ouverture numérique du système optique. Une telle technique de lithographie améliorée, qui permet une ouverture numérique supérieure du système optique, est la lithographie par immersion. Dans la lithographie par immersion (également connue sous le nom de lithographie humide), de l'eau est insérée entre la lentille de projection et la plaquette (au contraire, dans la lithographie sèche, on introduit de l'air entre la lentille de projection et la plaquette). Puisque l'eau a un indice de réfraction de 1,4, l'ouverture numérique du système optique obtenue est augmentée d'un facteur de 1,4. Par conséquent, la résolution d'image peut être sensiblement améliorée. Même si la lithographie par immersion fonctionne bien pour améliorer la résolution d'image pendant la fabrication de semi-conducteurs, plusieurs expositions restent souvent nécessaires pour parvenir à la performance globale et à l'uniformité de dimension critique (CD) requises par rapport à certains dispositifs à semi-conducteurs. Les coûts liés aux techniques de lithographie améliorées, comme la lithographie par immersion, peuvent par conséquent être prohibitifs, en particulier dans le cas d'expositions multiples. De nombreux aspects de la présente invention seront compris au mieux à la lecture de la description détaillée ci-après faite en référence aux figures annexées. Il est important de souligner que, conformément aux pratiques habituelles en vigueur dans l'industrie, divers éléments ne sont pas dessinés à l'échelle. En fait, les dimensions des divers éléments peuvent être à loisir agrandies ou réduites par souci de clarté de l'exposé. La figure 1 illustre un procédé de photolithographie permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La figure 2 illustre un système de photolithographie permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Les figures 3 à 6 illustrent des composants sélectionnés d'un système de photolithographie permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Les figures 7a et 7b illustrent des motifs de photoréserve permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Les figures 8a et 8b illustrent des motifs de photoréserve permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. La figure 9 illustre une plaquette permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Il faut bien comprendre que la description ci-après propose de nombreux modes de réalisation, ou exemples, différents permettant de mettre en oeuvre différentes caractéristiques de l'invention. Des exemples spécifiques de composants 2891066 3 et d'agencements sont décrits ciaprès afin de simplifier la présente description. Bien entendu, il s'agit simplement d'exemples et ils ne sont pas censés être limitatifs. De plus, la présente description peut répéter des numéros et/ou des lettres de référence dans les divers exemples. Ces répétitions ont pour objectif la simplicité et la clarté et elles n'impliquent en soi aucune relation entre les divers modes de réalisation et/ou configurations exposés. En outre, la formation d'un premier élément sur ou au-dessus d'un deuxième élément dans la description qui suit peut couvrir des modes de réalisation dans lesquels les premier et deuxième éléments sont formés en contact direct, et peut également couvrir des modes de réalisation dans lesquels des éléments supplémentaires peuvent être formés en s'intercalant entre les premier et deuxième éléments d'une manière telle que les premier et deuxième éléments ne peuvent pas être en contact direct. Dans un mode de réalisation, la présente invention propose des expositions multiples sur une plaquette. Une ou plusieurs des expositions multiples sont exécutées selon un procédé lithographique de grande précision, telle une lithographie par immersion, tandis qu'une ou plusieurs autres expositions sont exécutées selon des procédés lithographiques de faible précision, telle une lithographie sèche. La séquence des expositions peut être différente dans différents modes de réalisation. Par exemple, une exposition de grande précision peut être effectuée en premier lieu, suivie d'une exposition de faible précision. Dans un autre exemple, l'ordre peut être inversé. Dans un troisième exemple, toutes les expositions peuvent être par immersion, certaines expositions ayant une précision supérieure à d'autres. De même, dans un autre mode de réalisation, toutes les expositions peuvent être sèches, certaines expositions ayant une précision supérieure à d'autres. De cette manière, on équilibre le coût et la précision d'un procédé à double exposition de façon à intégrer le bénéfice de la précision de l'exposition de grande précision (par exemple en utilisant une lithographie par immersion à la longueur d'onde de 193 nm) et le bénéfice du coût de l'exposition de faible précision (par exemple en utilisant une lithographie sèche à la longueur d'onde de 193 nm). En référence à la figure 1, il est représenté un procédé de photolithographie simplifié 10 permettant de mettre en oeuvre un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Une plaquette est préparée à l'étape 14. Au cours de l'étape 16, au moins une exposition est exécutée sur la plaquette par lithographie par immersion puis, à l'étape 18, une ou plusieurs expositions sont exécutées sur la plaquette par lithographie sèche. Le procédé 10 peut être utilisé dans la fabrication de divers dispositifs à semi-conducteurs, tels des dispositifs de mémoire (y compris mais pas exclusivement une mémoire statique (SRAM)), des dispositifs logiques (y compris mais pas exclusivement un transistor à effet de champ à semiconducteur à oxyde métallique (MOSFET)) et/ou d'autres dispositifs. En particulier, le procédé 10 peut être applicable à la fabrication de dispositifs à semi-conducteurs dont la taille des composants est inférieure à 56 nm. Le procédé 10 sera décrit plus avant en référence aux figures 2 à 8. Les paragraphes suivants décrivent les figures 2 à 6, qui présentent un procédé d'ajustement ayant valeur d'exemple, de façon à illustrer un procédé à double exposition utilisant une technique plus avancée, telle une lithographie par immersion, pour une première exposition, et une technique moins avancée, telle une lithographie sèche, pour une deuxième exposition. En référence en particulier à la figure 2, un système de photolithographie simplifié ayant valeur d'exemple 20 comprend une source de lumière 21 destinée à émettre des faisceaux de lumière 23 condensés par un condenseur 22. Un masque 24 qui comporte des motifs est illuminé de manière uniforme par des faisceaux de lumière 27. Après avoir traversé le masque 24, des faisceaux de lumière 25 sont focalisés par une lentille de projection 26 avant d'être projetés sur une plaquette 28. Les paragraphes suivants décrivent en plus amples détails la première exposition du procédé à double exposition. En référence à la figure 3, il est représenté des composants sélectionnés à partir du système de la figure 2, qui comprennent la plaquette 28 préparée au cours de l'étape 14 du procédé 10 (figure 1) ; la lentille de projection 26; et le masque 24. Dans ce mode de réalisation, la plaquette 28 comprend une couche de photoréserve 302. La couche de photoréserve 302 peut être déposée sur la plaquette selon un procédé de revêtement par centrifugation et/ou d'autres procédés. Dans le présent exemple, une solution de photoréserve est répartie sur la surface de la plaquette 28 qui est centrifugée rapidement jusqu'à ce que la solution de photoréserve soit pratiquement sèche. Dans un exemple, la couche de photoréserve 302 peut être une réserve amplifiée chimiquement qui emploie une catalyse acide. Dans cet exemple, la couche de photoréserve peut être formulée en dissolvant un polymère sensible aux acides dans une solution de coulage. La lentille de projection 26 peut comprendre de la silice fondue (dioxyde de silicium amorphe) et/ou un quelconque autre matériau approprié connu dans l'art. Le masque 24 peut être une plaque de haute précision contenant des images microscopiques de circuits électroniques. Le masque 24 peut comprendre divers matériaux tels que du quartz, de la chaux sodée, du verre crown blanc et/ou d'autres matériaux. En général, une couche de chrome peut être incorporée sur un côté du masque 24 et les circuits électroniques (fréquemment appelés géométrie) peuvent être gravés dans la couche de chrome (désignée par 24a). Dans un exemple, l'épaisseur du masque 24 peut se situer approximativement entre 60 nm environ et 250 nm environ. Dans un exemple, un liquide (non représenté) peut être intercalé entre la lentille de projection 26 et la plaquette 28 de façon à couvrir au moins une partie de celle-ci. Le liquide peut contenir de l'eau, de l'eau dopée (ion Cr), un fluide ayant une valeur de PH qui est supérieure à 7, un fluide ayant un indice de réfraction qui est supérieur à 1 et/ou une autre substance. Dans un mode de réalisation, un film liquide 308, qui peut couvrir la zone exposée de la plaquette 28, peut être injecté par une ouverture dans un logement destiné à la lentille de projection 26. Au cours de l'étape 16 du procédé 10, la première exposition de la plaquette 28 est exécutée par photolithographie par immersion. Dans un exemple, la lithographie par immersion peut comprendre une source de lumière (non représentée), telle une source électromagnétique ayant une longueur d'onde qui n'est pas supérieure à 250 nm et/ou d'autres sources de lumière. Dans un mode de réalisation, la longueur d'onde des faisceaux de lumière émis par la source de lumière est d'environ 193 nm, 157 nm et/ou d'autres valeurs. On peut concevoir que l'ouverture numérique (NA) du système optique soit supérieure à environ 0,75. En référence à la figure 4, à la suite de la première exposition, le film liquide 308 peut être retiré sous vide (non représenté) et/ou par d'autres procédés appropriés. Puis la couche de photoréserve 302 peut être développée par des procédés connus dans l'art, ce qui produit les structures de photoréserve 304a, 304b et 304c. Au cours de l'étape 18 du procédé 10 (qui peut être effectuée avant l'étape 16 dans certains modes de réalisation), la deuxième exposition de la plaquette 28 est exécutée par lithographie sèche. En référence à la figure 5, il est représenté des composants sélectionnés d'un système de lithographie qui comprend un masque 402 et la plaquette 28'. Ici aussi, le masque 402 peut être une plaque de haute précision contenant des images microscopiques de circuits électroniques, et peut comprendre divers matériaux tels que du quartz, de la chaux sodée, du verre crown blanc et/ou d'autres matériaux. En général, une couche de chrome peut être incorporée sur un côté du masque 402 et les circuits électroniques (fréquemment appelés géométrie) peuvent être gravés dans la couche de chrome (désignée par 402a). La deuxième exposition peut être effectuée par une photolithographie sèche qui peut intégrer un quelconque procédé connu dans l'art. Les longueurs d'ondes de rayonnement de la lithographie sèche peuvent être d'environ 193 nm, 248 nm et/ou d'autres valeurs. Il convient de noter que dans certains modes de réalisation, il est possible de supprimer le masque 402 afin d'effectuer une exposition sans masque. Dans un autre exemple, la première exposition et les suivantes sont toutes effectuées par lithographie par immersion, avec différentes ouvertures numériques. Par exemple, lorsqu'on expose une région de rapport cyclique élevé et une région de faible rapport cyclique dans une seule puce, il est possible d'utiliser une première lithographie par immersion avec une ouverture numérique supérieure pour exposer la région de rapport cyclique élevé, et d'utiliser une deuxième lithographie par immersion avec une ouverture numérique inférieure pour exposer la région de faible rapport cyclique. Bien que le coût de fabrication soit plus élevé, l'utilisation de l'ouverture numérique supérieure pour exposer la région de rapport cyclique élevée peut aboutir à une meilleure résolution d'image. Par ailleurs, l'utilisation de l'ouverture numérique inférieure pour exposer la région de faible rapport cyclique peut réduire le coût de fabrication. Dans certains modes de réalisation, la première et la deuxième lithographie par immersion sont exécutées dans un même instrument d'exposition, tel un moteur pas-à-pas ou un scanneur, afin de maintenir une qualité d'alignement. Dans le cadre du présent exemple, le pas d'espacement des lignes dans la région de rapport cyclique élevé est inférieur ou égal à environ 0,25 m et le pas d'espacement des lignes dans la région de faible rapport cyclique est supérieur à environ 0,25 m. A nouveau en référence à la figure 6, après la deuxième exposition et le développement, les couches de photoréserve 304a et 304c de la figure 5 sont retirées. Il convient de noter que dans l'exemple ci-avant, la première exposition peut à l'inverse être effectuée par lithographie sèche et la deuxième exposition peut être effectuée par lithographie par immersion. Il convient également de noter que par rapport à l'exemple ci-avant, il est également envisagé des expositions supplémentaires qui peuvent être mises en oeuvre par lithographie par immersion et/ou lithographie sèche. On notera que de nombreuses applications du procédé 10 sont envisagées par la présente description. Dans un deuxième exemple, le procédé 10 peut être appliqué à un processus impliquant un motif hybride de motifs actif et factices, tel un processus d'impression à trous utilisant des masques à déphasage (processus au tampon). Le processus au tampon est décrit plus avant dans le brevet US n 6 664 011 B2 de Lin et al., qui est incorporé ici dans son ensemble à titre de référence. En référence à la figure 7a, il est représenté une vue de dessus d'un motif de photoréserve 700 selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention. Dans ce mode de réalisation, au cours de l'étape 16 du procédé 10, une plaquette (figure 1) est exposée en premier lieu par lithographie par immersion à la longueur d'onde de 193 nm avec un premier masque et le motif de photoréserve 700 est formé à la suite du développement d'une couche de photoréserve (non représentée). Dans cette illustration, un motif actif 702 est entouré de motifs factices 704. Les motifs factices 704 peuvent comprendre des barres factices, des barres virtuelles pour fin de ligne, des barres virtuelles pour arrondir les angles, des tampons factices et/ou d'autres motifs. En référence à la figure 7b, au cours de l'étape 18 du procédé 10, les motifs factices 704 peuvent être supprimés par l'intermédiaire d'une deuxième exposition utilisant une lithographie sèche à la longueur d'onde de 248 nm. Il est envisagé que la deuxième exposition puisse être mise en oeuvre avec un deuxième masque. En variante, la deuxième exposition peut être mise en oeuvre sans masque. Dans un exemple, la source de lumière de la lithographie sèche peut comprendre une source électromagnétique, une source de faisceaux et/ou d'autres sources appropriées. Il convient de noter que la deuxième exposition peut également être mise en oeuvre par lithographie par immersion. Dans un troisième exemple, le procédé 10 peut être appliqué à un processus à trous borgnes. En référence à la figure 8a, il est représenté ici une vue de dessus ayant valeur d'exemple d'un motif de photoréserve 800 qui est formé à l'étape 16 du procédé 10, qui expose une plaquette par lithographie par immersion à la longueur d'onde de 193 nm. Dans cette illustration, le motif de réserve en photoréserve 800 est dépourvu du motif 804 (représenté sur la figure 8b). A l'étape 18 du procédé 10, il est exécuté une deuxième exposition sur la plaquette par lithographie sèche à la longueur d'onde de 193 nm. Il est entendu qu'une ou plusieurs étapes intermédiaires peuvent être ajoutées (tel le dépôt d'une couche de photoréserve supplémentaire et/ou d'autres étapes), comme cela est bien connu dans l'art. La lithographie sèche peut comprendre de quelconques procédés connus dans l'art avec ou sans masque, y compris mais pas exclusivement une exposition à faisceaux électroniques. Ensuite, le motif désiré 804 de la figure 8b est formé à la suite du processus de développement. Il convient de noter que la deuxième exposition peut également être réalisée par lithographie par immersion. Par exemple, la première exposition est une lithographie par immersion à la longueur d'onde de 193 nm et la deuxième exposition est une lithographie par immersion à la longueur d'onde de 248 nm. De nombreuses variantes des exemples susmentionnés sont envisagées ici. Dans un exemple, si le procédé 10 est appliqué à un motif hybride comprenant des motifs actif et factices, la dimension critique (CD) du motif actif peut comprendre une CD de ligne qui n'est pas supérieure à 90 nm, une CD d'espace qui ne dépasse pas 120 nm et/ou une CD de trou qui est inférieure à 120 nm. Dans un autre exemple, le procédé 10 peut être appliqué à un processus à expositions multiples qui comprend une seule couche de photoréserve ou une pluralité de couches de photoréserve. Dans un troisième exemple, le procédé 10 peut être appliqué à un processus à expositions multiples qui comprend un seul processus de gravure à la suite des multiples expositions. Dans un quatrième exemple, il est possible d'avoir recours à une pluralité d'étapes de gravure dont chacune est appliquée à la plaquette à la suite d'un seul processus d'exposition. Dans un cinquième exemple, le procédé 10 peut être appliqué à divers processus, tels qu'un raccourcissement de fin de ligne, une suppression d'au moins une grille factice, la restauration de motifs manquants, la diminution de l'effet de disparité entre des motifs denses et isolés et/ou d'autres processus. En référence à la figure 9, à titre d'exemple, la plaquette 28 de la figure 3 est agrandie de façon à présenter un substrat 910, une couche diélectrique 914 et une couche BARC (à revêtement antireflet de fond) 920. Le substrat 910 peut comprendre une ou plusieurs couches d'isolant, de conducteur et/ou de semi-conducteur. Par exemple, le substrat 910 peut comprendre un semi-conducteur élémentaire, tel du silicium cristallin, du silicium polycristallin, du silicium amorphe et/ou du germanium; un semiconducteur composé, tel du carbure de silicium et/ou de l'arsenic de gallium; un semi-conducteur en alliage, tel SiGe, GaAsP, AlInAs, AlGaAs et/ou GaInP. De plus, le substrat 910 peut comprendre un semi-conducteur massif, tel du silicium massif, et ce semi-conducteur massif peut comprendre une couche de silicium épitaxié. Il peut en plus, ou en variante, comprendre un substrat de semi-conducteur sur isolant, tel un substrat de silicium sur isolant (SOI) ou un substrat de transistor à couches minces (TFT). Le substrat 910 peut en plus, ou en variante, comprendre une structure de silicium multiple ou une structure de semiconducteur composé multicouche. La couche diélectrique 914 peut être déposée sur la surface du substrat 910. La couche diélectrique 914 peut être formée par CVD (dépôt chimique en phase vapeur), PECVD (dépôt chimique en phase vapeur activé au plasma), ALD (dépôt de couches atomiques), PVD (dépôt physique en phase gazeuse), revêtement par centrifugation et/ou d'autres processus. La couche diélectrique 914 peut être un diélectrique d'interconnexion métallique (IMD) et peut comprendre des matériaux à faible permittivité (low-k), du dioxyde de silicium, du polyimide, du verre centrifugé (SOG), du verre de silicate dopé au fluor (FSG), du Black Diamond (un produit de la firme Applied Materials à Santa Clara, Californie), du Xerogel, de l'Aerogel, du carbone fluoré amorphe et/ou d'autres matériaux. La couche BARC 920 peut être déposée sur la couche diélectrique 914 selon diverses techniques, y compris mais pas exclusivement un revêtement par centrifugation, un PVD, un CVD et/ou d'autres processus. Dans un exemple, la couche BARC 920 peut absorber la lumière qui pénètre malencontreusement dans le fond d'une couche de photoréserve (non représentée). Afin d'assurer l'absorption de lumière, la couche BARC 920 peut comprendre un matériau ayant un fort coefficient d'extinction et/ou une épaisseur considérable. Par ailleurs, un fort coefficient de la couche BARC 920 peut développer la forte réflectivité de la couche BARC, ce qui nuit à l'efficacité de la couche BARC 920. Par conséquent, il est envisagé que la couche BARC 920 puisse posséder une valeur de coefficient approximativement entre 0,2 environ et 0,5 environ et puisse posséder une épaisseur d'environ 200 nm. Cependant, il convient de noter que d'autres plages de valeurs de coefficient et d'épaisseur sont également envisagées dans la présente description. En plus, ou en variante, il est possible d'adopter une approche d'adaptation d'indice pour la couche BARC 920. Dans ce cas, la couche BARC 920 peut comprendre un matériau ayant une épaisseur et un indice de réfraction adaptés aux caractéristiques de la lumière. En fonctionnement, une fois que la lumière atteint la couche BARC 920, une partie de la lumière est réfléchie par celle-ci. Dans le même temps, une autre partie de la lumière pénètre dans la couche BARC 920 et est transformée en une lumière ayant une phase décalée, qui interfère avec la première partie de la lumière réfléchie par la couche BARC 920, ce qui se solde par la réduction de la réflectivité de la lumière. Il est envisagé que la couche BARC 920 puisse employer à la fois les approches d'absorption de lumière et d'adaptation d'indice afin d'obtenir les résultats désirés. Dans certains cas, la couche BARC 920 peut simplement reposer sur la couche diélectrique 914 et servir de barrière de diffusion pour la plaquette 28 car le retrait de la couche BARC 920 peut être difficile à exécuter. Après le dépôt de la couche de photoréserve, la plaquette 28 peut faire l'objet d'une cuisson douce et d'un processus à double exposition (décrit ci-avant en relation avec le procédé 10). Par la suite, des étapes supplémentaires sont adoptées afin de former un dispositif à semi-conducteurs complet. Puisque ces étapes supplémentaires sont connues dans l'art, elles ne seront pas décrites plus avant ici. Bien que seuls quelques modes de réalisation de cette invention, ayant valeur d'exemple, aient été décrits en détail ci-avant, l'homme du métier comprendra facilement que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation ayant valeur d'exemple sans s'écarter matériellement des enseignements et avantages innovants de cette invention. En outre, les éléments illustrés et présentés ci-avant par rapport à certains modes de réalisation peuvent être combinés à des éléments illustrés et présentés ci-avant par rapport à d'autres modes de réalisation. Par conséquent, toutes ces modifications sont censées se situer dans la portée de cette invention | Un procédé de production d'un motif sur un substrat comprend les étapes consistant à exécuter au moins une exposition du motif sur une couche du substrat par un mécanisme de lithographie de précision supérieure (16) et à exécuter au moins une exposition du motif sur une couche du substrat par un mécanisme de lithographie de précision inférieure (18). Les expositions peuvent être effectuées dans n'importe quel ordre et des expositions supplémentaires peuvent être ajoutées. Le mécanisme de lithographie de précision supérieure (16) peut être une lithographie par immersion et le mécanisme de lithographie de précision inférieure (18) peut être une lithographie sèche. | 1. Procédé de production d'un motif sur une couche de substrat, le procédé comprenant les étapes consistant à : exécuter au moins une première exposition sur la couche par un mécanisme de lithographie de précision supérieure (16) ; et exécuter au moins une deuxième exposition sur la couche par un mécanisme de lithographie de précision inférieure (18) ; de manière à produire le motif sur la couche. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le mécanisme de lithographie de 10 précision supérieure (16) est mis en oeuvre avant le mécanisme de lithographie de précision inférieure (18). 3. Procédé selon la 1, dans lequel le mécanisme de lithographie de précision supérieure (16) est mis en oeuvre après le mécanisme de lithographie de 15 précision inférieure (18). 4. Procédé selon la 1, dans lequel le mécanisme de lithographie de précision supérieure (16) est une lithographie par immersion et le mécanisme de lithographie de précision inférieure (18) est une lithographie sèche. 5. Procédé de photolithographie dans la fabrication de semi-conducteurs, comprenant les étapes consistant à : préparer une première couche de photoréserve destinée à une plaquette (28) ; préparer un premier masque (24) destiné à la plaquette (28) ; exécuter une première exposition (16) sur la plaquette (28) par lithographie par immersion, dans laquelle la première exposition (16) utilise la première couche de photoréserve et le premier masque (24) ; et exécuter une deuxième exposition (18) sur la plaquette (28) par lithographie sèche, dans laquelle la deuxième exposition (18) utilise la première couche de photoréserve. 6. Procédé selon la 5, dans lequel une ouverture numérique de la lithographie par immersion est supérieure à environ 0,82. 7. Procédé selon la 5, dans lequel un fluide de la lithographie par 5 immersion comprend un fluide ayant une valeur de PH qui est supérieure à 7. 8. Procédé selon la 5, dans lequel la lithographie par immersion comprend l'étape consistant à utiliser une source électromagnétique ayant une longueur d'onde qui n'est pas supérieure à environ 250 nm. 9. Procédé selon la 5, dans lequel la deuxième exposition (18) est destinée à un processus d'impression à ouverture utilisant des masques à déphasage (24). 10. Procédé selon la 5, dans lequel un seul processus de gravure est appliqué à la plaquette (28) à la suite des première et deuxième expositions (16, 18). 11. Procédé selon la 5, dans lequel des premier et deuxième processus de gravure sont appliqués à la plaquette (28) à la suite des première et deuxième 20 expositions (16, 18), respectivement. 12. Procédé de photolithographie à double exposition dans la fabrication de semi-conducteurs, comprenant les étapes consistant à : préparer une première couche de photoréserve destinée à une plaquette (28) ; 25 préparer un premier masque (24) destiné à la plaquette (28) ; exécuter une première exposition (16) sur la plaquette (28) par lithographie par immersion, dans laquelle la première exposition (16) utilise la première couche de photoréserve et le premier masque (24), dans laquelle une longueur d'onde de faisceaux de lumière utilisés pour la lithographie par immersion n'est pas supérieure à 193 nm, et dans laquelle une ouverture numérique de la lithographie par immersion est supérieure à environ 0,75; et exécuter une deuxième exposition (18) sur la plaquette (28) par lithographie sèche, dans laquelle la deuxième exposition (18) utilise un deuxième masque (24) ou n'en utilise aucun. 13. Procédé de production d'un motif sur une couche de substrat ayant des première et deuxième régions de rapport cyclique, le procédé comprenant les étapes consistant a: exécuter une première lithographie par immersion avec une première ouverture numérique sur la première région de rapport cyclique; et exécuter une deuxième lithographie par immersion avec une deuxième ouverture numérique sur la deuxième région de rapport cyclique; de telle manière que le motif est produit sur la couche à l'aide des deux opérations de lithographie. 14. Procédé selon la 13, dans lequel un pas d'espacement des lignes dans la première région de rapport cyclique est inférieur ou égal à environ 0,25 m. 15. Procédé selon la 13, dans lequel la première lithographie par immersion et la deuxième lithographie par immersion sont exécutées dans un 20 instrument d'exposition commun. | G | G03 | G03F | G03F 7 | G03F 7/20 |
FR2897624 | A1 | SYSTEME DE TRAPPE D'ACCES AUTOMATISEE AVEC GARDE-CORPS ESCAMOTABLE | 20,070,824 | L'invention se rattache au secteur technique des trappes d'accès à des puits, conduits, canalisations ou tunnels souterrains, accessibles par l'extérieur pour les personnels de maintenance par exemple des réseaux souterrains d'adduction d'eau et similaires. L'invention se rattache aussi aux installations pouvant être équipées de trappe d'accès ou d'écoulement de produits. A la connaissance du demandeur, l'accès aux conduits et tunnels souterrains s'effectue par la réalisation de puits verticaux, agencés avec des échelles fixes, des trappes ou couvercles métalliques permettant l'accès ou la fermeture de l'accès. Ces trappes ou couvercles métalliques sont souvent difficiles à manoeuvrer. Outre cette manipulation peu aisée, se pose un autre problème qui est celui de la sécurité autour du trou ouvert lorsque la trappe ou couvercle a été enlevé. Il faut soit mettre des gardes corps conçus avec des moyens de signalisation autour du puits, soit mettre des barrières avec des rubans de signalisation fixés à un piquetage. Les barrières ne sont pas toujours disponibles, cela pose le problème de leur stockage et de leur transport sur le site. Elles ne constituent pas un moyen de sécurité totale, car si elles sont mises bout à bout, elles peuvent être enlevées, déplacées facilement par un individu. Elles n'offrent pas toutes les garanties de sécurité. L'utilisation de simples rubans de signalisation est un pis-aller et constitue un moyen minimum d'information de risque, mais non une sécurité en soi. Ces rubans de signalisation peuvent être déplacés, écartés, soulevés par les enfants. Leur rôle est essentiellement informatif et non sécuritaire. Si l'on considère l'importance, en particulier en agglomération, des canaux et tunnels souterrains pour les adductions d'eau par exemple, on est confronté à un problème de sécurité latent. Pour d'autres applications où il y a utilisation de trappes, en particulier sur des édifices ou structures métalliques utilisés dans le domaine de l'agriculture et/ou du stockage de produits, les trappes peuvent se situer à des hauteurs élevées pour des fonctions particulières avec des risques élevés d'accidents. C'est la raison pour laquelle il est prévu l'utilisation de barrières de sécurité qui sont verrouillables entre elles. La démarche du demandeur a donc été de s'intéresser à ce problème et de recherche un nouveau concept sécuritaire qui associe l'ouverture ou fermeture d'une trappe d'accès à un puits, tunnel ou similaires, avec la mise en place automatique de moyens de protection autour du puits laissé ouvert après le relevage ou enlèvement de la trappe. La démarche du demandeur à partir de cette idée a été de mettre en oeuvre un système d'ouverture ou fermeture de trappe qui soit sécuritaire, simple à mettre en oeuvre, d'un coût de revient non prohibitif, car le nombre de trappes concernées est immense et qu'il doit y avoir une maîtrise des investissements d'agencement, pour une commune, une collectivité, une entreprise, en fonction de ses besoins. Le but recherché est aussi que le système reste fiable, verrouillable en situation d'accès au puits et déverrouillable exclusivement par un opérateur à l'aide d'un moyen de commande du type clé. Un autre but recherché était que la mise en place d'ouverture fermeture s'effectue de manière automatique à l'aide d'un moyen de commande unique à distance ou par clés. Ces buts et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Selon une première caractéristique de l'invention, le système de trappe automatisée est remarquable en ce que la trappe de profil correspondant à la zone d'encastrement réceptrice est articulée par rapport au châssis fixe à l'aide de moyens de commande et de levage sous forme de couple de vérins eux-mêmes disposés dans la partie sous-jacente du châssis dans le puits d'accès, et en ce que la trappe est agencée pour coopérer avec des modules et mécanismes permettant la mise en forme d'au moins deux gardes corps latéraux et, le cas échéant, d'un garde corps transversal récepteur d'un portillon d'accès, le relevage de la trappe entraînant simultanément le déploiement automatique desdits gardes corps latéraux et transversal les uns par rapport aux autres jusqu'à leur mise en position verticale les uns par rapport aux autres par rapport à la verticalité de la trappe, et en une seule opération. Selon une autre caractéristique, le système incluant des moyens de guidage et de verrouillage en position desdits garde corps latéraux et, le cas échéant, transversal, et en ce que les moyens de guidage des garde corps sont, soit directement associés auxdits garde corps dans un mouvement relatif entre eux, soit intégrés dans le châssis récepteur. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention illustrée de manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue de l'installation d'un système de trappe automatisée avec garde-corps en position fermeture et selon une première variante de mise en oeuvre. - la figure 2 est une vue selon la figure 1 du système de trappe automatisée en position déployée totalement dans sa première version. - la figure 3 est une vue de face selon la flèche F de la figure 2. - la figure 4 est une vue montrant le relevage de la trappe avec vérins. - la figure 5 est une vue de dessus selon la figure 2 de la trappe ouverte. - la figure 6 est une vue de détail selon la figure 5 illustrant un moyen de guidage sous forme de galet. - la figure 7 est une vue de dessus de la trappe fermée. -les figures 8 à 13 sont des vues montrant la cinématique de fonctionnement du système de trappe automatisée dans la première version selon différentes phases intermédiaire de relevage de la trappe. - la figure 14 est une vue du système de trappe automatique dans sa première version mais adaptée à une trappe de configuration rectangulaire. - la figure 15 est une vue du système de trappe automatique dans une seconde version de mise en oeuvre, la trappe étant, selon cette figure, en position repliée et fermée. - la figure 16 est une vue selon la figure 15 dans laquelle la trappe est en position ouverte. - la figure 17 est une vue partielle montrant les moyens de relevage ou d'abaissement de la trappe. - la figure 18 est une vue illustrant la position du mécanisme associé à la trappe en position fermée de celle-ci. - la figure 19 est une vue intermédiaire à la figure 15 avec l'ouverture de la trappe à 60 . la figure 20 est une vue de dessus de la trappe en position ouverte. - la figure 21 est une vue illustrant une troisième version de la mise en oeuvre de l'invention en position fermée de la trappe et les gardes corps non déployés. - la figure 22 est une vue similaire à la vue de la figure 21 de la trappe en position ouverte et gardes corps non déployés. - la figure 23 est une vue similaire à la vue, selon les figures 21 et 22, de la trappe en position ouverte et gardes corps déployés. - la figure 24 est une vue de face selon la figure 22 selon la flèche F. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. 15 Le système de trappe automatique avec garde corps escamotable, selon l'invention, est référencé dans son ensemble par S et il est destiné à être positionné, par exemple, autour d'un puits d'accès P établi de manière classique et appropriée pour avoir accès à des canalisations souterraines, 20 tunnels, souterrains, dans le cas de l'application de l'invention à des circuits d'adduction d'eau, mais aussi dans d'autres applications où il y a des installations en surélévation agencées avec des trappes pour la distribution de produits de toute nature. 25 On a représenté aux figures des dessins une zone Z d'encastrement de la trappe, cette zone pouvant être au sol ou établie dans une construction en surélévation. Ladite zone Z reçoit un châssis (C) de configuration carrée ou rectangulaire se fixant par pourtour périphérique (Cl) intérieur et autorisant le centrage et l'appui du système selon l'invention. Selon l'invention, le système de trappe automatisée dans ses diverses versions est remarquable en ce que la trappe (1) de profil correspondant à la zone d'encastrement réceptrice est articulée par rapport au châssis fixe à l'aide de moyens de commande et de levage sous forme de couple de vérins (V) eux-mêmes disposés dans la partie sous-jacente du châssis dans le puits d'accès, et en ce que la trappe est agencée pour coopérer avec des modules et mécanismes permettant la mise en forme d'au moins deux gardes corps latéraux et, le cas échéant, d'un garde corps transversal récepteur d'un portillon d'accès, le relevage de la trappe entraînant simultanément le déploiement automatique desdits gardes corps latéraux et transversal les uns par rapport aux autres jusqu'à leur mise en position verticale les uns par rapport aux autres par rapport à la verticalité de la trappe, et en une seule opération. Selon les mises en oeuvre, le système incluant des moyens de guidage et de verrouillage en position desdits garde corps latéraux et, le cas échéant, transversal. Les moyens de guidage des garde corps sont, soit directement associés auxdits garde corps dans un mouvement relatif entre eux, soit intégrés dans le châssis récepteur. Ainsi, selon l'invention, l'actionnement des moyens de commande et de levage du type vérins de la trappe permet, selon l'invention, la mise en forme automatique et en position de la ceinture de sécurité constituée par des modules constituant les gardes corps latéraux et le garde corps transversal selon la configuration dimensionnelle de la trappe, c'est-à-dire dans une configuration carrée ou rectangulaire, ainsi qu'il apparaîtra par la suite. Il convient dès lors, en se rapportant aux figures 1 à 12, de décrire les caractéristiques de mise en oeuvre du système de trappe automatisée dans une première version et dans une configuration carrée de la trappe. Dans ce cas, la trappe (1) basculante est articulée par un couple de vérins disposés latéralement pour un équilibre de poussée et côté garde corps. La trappe (1) reçoit à fixation, sous sa face inférieure non apparente, un premier module (M1) sous forme d'une ossature (2) métallique profilée en L constituant gardes corps latéraux, et comprenant une base tubulaire (2a) solidarisée par tous moyens appropriés à la trappe. Cette base se prolonge perpendiculairement latéralement par deux bras (2b) de grande longueur et qui se trouvent rentrés et parallèles à la génératrice verticale du puits d'accès lorsque la trappe est fermée, et dans un plan horizontal lorsque la trappe est ouverte complètement. Chaque bras (2b) reçoit en outre, à l'avant, à environ les deux tiers ou trois quart de sa longueur, un élément tubulaire (2c) perpendiculaire auxdits bras et parallèle à la base. Une partie grillagée (2d) est fixée entre les montants constitutifs de la base et de l'élément tubulaire (2c). Ces éléments sont constitutifs du ou des garde corps latéraux en recevant en plus un sous ensemble (2e) télescopique profilé en U avec un fond (2e1) et deux ailes (2e2) parallèles entre elles, tubulaires, susceptibles de s'engager et se fixer en hauteur après verrouillage par rapport à leurs parties réceptrices (2a ù 2c), ainsi qu'il sera exposé par la suite. Le premier module (M1) définissant les gardes corps latéraux est ainsi défini avec les composants (2a ù 2b ù 2c ù 2d ù 2e). En outre, et selon l'invention, chaque module (M1) reçoit deux galets de guidage (3 ù 4) disposés, l'un (3) en extrémité et prolongement du bras (2b), et l'autre (4) disposé à mi hauteur sensiblement de l'élément tubulaire (2c). Ces deux galets (3 ù 4) sont montés en léger déport à l'aide de supports appropriés (5) et moyens de fixation (6) du type connu. La longueur de ce premier module (M1) est telle que les parties latérales formant garde corps sont établies sur une partie de la largeur de l'encastrement entourant le puits d'accès. Le premier module (M1) coopère avec un second module (M2) disposé en opposition et qui sollicité à articulation et pivotement par le premier module lors du relevage de celui-ci. Plus particulièrement, ce second module (M2) est également constitué par une ossature (7) profilée en L définissant des parties de gardes corps latérales complémentaires aux précédentes et pouvant être disposées dans leur prolongement ainsi que le garde corps transversal récepteur du portillon d'accès au puits. Plus particulièrement, ladite ossature comprend une base (7a) transversale articulée par ses extrémités à des points d'ancrage (8) disposés à partir du châssis disposé dans l'encadrement du puits d'accès. Ladite ossature comprend un panneau transversal (7b) grillagé ou non et deux montants tubulaires (7c) d'extrémité à partir desquels sont disposés en prolongement latéral des montants d'extrémité (7d) tubulaires également. Des panneaux grillagés ou non (7e) se trouvent entre les montants (7c ù 7d). Lesdits montants (7c ù 7d) sont susceptibles de recevoir, à montage télescopique, un sous-ensemble (7f) profilé en U, réglable en position, avec un fond (7f 1) et deux ailes (7f2) parallèles entre elles. Ce sous-ensemble (7f) est donc réglable en hauteur par rapport au sous-ensemble (2e) du premier module pour définir ensuite une paroi uniforme continue et de même hauteur. Les montants (7c ù 7d), outre la définition des gardes corps latéraux et transversal, assurent une autre fonction en constituant des chemins de guidage des galets (3 ù 4) en vue du relèvement ou de l'abaissement du second module (M2) par rapport au premier module (M1). En effet, et selon la mise en oeuvre spécifique de l'invention, les deux modules sont étroitement imbriqués, de sorte que tout mouvement et déplacement du premier module, commandé par le positionnement de la trappe, entraîne le relevage ou l'abaissement du second module. En se référant aux figures 8 à 13 illustrant le fonctionnement du système de trappe automatisée, le basculement progressif par relevage de la trappe va mettre en contact le galet (4) avec le profil en regard du montant (7c) du second module et provoquer un appui et déplacement permettant le relevage du second module précité. Lorsque l'amplitude de relevage atteint environ 75 à 80 , le galet (4) se trouve en bout de course le long du montant (7c) et c'est le galet (3) qui, à son tour, va être en contact avec le montant (7d) dans la partie basse de celui-ci et agir à son tour pour le relevage final du module (M2) en position verticale. On a ainsi identifié sur ces figures les variations d'angulation en degrés pour montrer progressivement la position des modules entre eux. Dans cette situation qui apparaît illustrée figure 13, le module (M2) se trouve être, par ses gardes corps latéraux et transversal, dans un plan sensiblement inférieur à ceux du module (M1). On procède alors, si besoin est, au relevage du sous-ensemble (7f) pour le mettre à niveau, selon la représentation de la figure 2. Des moyens de verrouillage en position sont utilisés pour assurer la mise en position de l'ensemble. Le côté transversal du module (M2) est agencé avec un portillon qui permet l'accès au puits. Ainsi, dans cette mise en oeuvre, le relevage de la trappe sous l'action des vérins, dont le fonctionnement est commandé par tous moyens de télécommande, clé ou autre, permet la sortie progressive des deux modules (M1 û M2), le module (M1) associé à la trappe engendrant par son mouvement de sortie celle du module (M2) et la mise en place de celui-ci dans une position verticale. Ainsi, dans cette mise en oeuvre pour une zone d'ouverture carrée, la ceinture de sécurité autour du puits d'accès, lorsque la trappe est relevée, est définie sur un côté par la trappe elle-même, par les gardes corps latéraux qui sont, eux, en deux parties précitées issues des composants concernant les modules (M1 û M2), et aussi du garde corps transversal recevant le portillon d'accès au puits. Cet aménagement décrit précédemment est spécifique à la configuration dimensionnelle de l'ouverture formée autour du puits d'accès. Si l'on se réfère à la figure 14 où ladite configuration d'ouverture est différente, à savoir rectangulaire, le système de trappe automatisé est configuré de manière sensiblement différente mais mettant en oeuvre le même concept. Dans ce cas, on utilise deux trappes identiques disposées en opposition par leurs ouvertures respectives et celles-ci sont ainsi agencées avec chacune un module (M1) en constituant alors les gardes corps latéraux. Chaque trappe est commandée par un couple de vérins du type précité, et d'une commande moteur appropriée, et la commande en ouverture de la ou des deux trappes peut s'effectuer simultanément ou successivement. Le ceinturage de sécurité obtenu autour du puits d'accès est donc défini dans ce cas par le positionnement de deux trappes en opposition et les deux gardes corps latéraux définis par la mise en forme et en alignement des parties constitutives des modules (M1). Il convient dès lors de se référer à la seconde variante du système de trappe automatisée illustrée figures 15 à 20. Dans cette version, qui est essentiellement applicable à une configuration dimensionnelle carrée, autour du puits d'accès, l'environnement de positionnement de la trappe est le même que précédemment avec le châssis et le couple de vérins susceptible de provoquer le relevage ou l'abaissement de la trappe, les vérins étant commandés par tout système motorisé approprié. Le module (M3), qui est associé à la trappe, est agencé avec un mécanisme définissant les gardes corps latéraux et le garde corps transversal pour fonctionner à la manière d'un parallélogramme déformable et repliable en étant guidé aussi par des couples de galets susceptibles de se déplacer cette fois-ci dans des chemins de guidage conformés sur les parois latérales en regard du châssis, parois parallèles entre elles et perpendiculaires à la trappe. Plus précisément, en se référant auxdites figures, le module (M3) comprend les gardes corps latéraux (10) définis chacun en deux parties (10a û 10b) articulées entre elles avec leur zone médiane (10c) par rapport à un axe (11) d'articulation. Une extrémité (10d) est fixée et articulée sur un moyen support (12) solidaire de la trappe par sa face inférieure, et l'autre extrémité (10e) est accouplée aux montants (13) constitutifs de l'encadrement du garde corps transversal (14). Ce dernier est agencé dans sa partie basse transversale avec des moyens supports (15) de galets de guidage (16) susceptibles de se déplacer dans des rainures de guidage (17) profilées formées sur les parois du châssis (C) disposé dans l'encadrement autour du puits d'accès. Le profil de ces rainures est établi de manière à permettre le déploiement progressif du module (M3) dans son parallélogramme déformable de manière à obtenir, en fin de course, des gardes corps latéraux linéaires et parallèles et un garde corps transversal linéaire parallèle à la trappe et perpendiculaire aux gardes corps latéraux. Dans ce cas aussi, le garde corps transversal est agencé avec un portillon. En position fermée de la trappe, le module (M3) se trouve en position repliée et superposée des composants de gardes corps latéraux et transversal. Il y a lieu maintenant, à partir du même concept de l'invention, de décrire la troisième variante de réalisation qui s'applique aussi à une configuration dimensionnelle carrée autour du puits d'accès, illustrée aux figures 21 à 24. L'environnement du positionnement de la trappe est le même que précédemment avec le châssis et le couple de vérins susceptibles de provoquer le relevage ou l'abaissement de la trappe. Dans cette configuration, la trappe (1) est agencée avec un module (M4) qui comprend latéralement deux parois (20) formant gardes corps ayant une configuration en trapèze rectangle. La base (20a) de cette forme en trappe est fixée en regard de la face inférieure de la trappe (1) de sorte que sa partie inclinée (20b) située à l'opposé de ladite base (20a) entre le petit montant supérieur (20c) et le grand montant inférieur (20d), orientée vers la base lorsque la trappe est fermée, et en regard de l'ouverture d'accès face à un opérateur lorsque la trappe est ouverte. De manière importante, ladite partie inclinée (20b) constitue l'axe d'articulation d'un battant (21) de forme triangulaire correspondant à la dimension et au volume de l'espace manquant pour constituer la forme finale du garde corps. Le battant (21) est articulé à sa base et verrouillé par rapport à la base (20a) de la paroi. Lorsque le module (M4) est complètement relevé avec la trappe ouverte complètement, il suffit à l'opérateur de déverrouiller le battant (21), de le basculer et de le mettre en position verticale, ainsi qu'il apparaît figure 23. Des moyens de verrouillage en position verticale du battant confortent le positionnement et la fixation des gardes corps latéraux. Par ailleurs, un portillon (22) transversal est lui aussi relevé à la verticale par rapport aux parois (20) et/ou battant (21) et ce de toute manière appropriée, puis verrouillé en position, ainsi qu'il apparaît figure 24. Les différentes variantes de l'invention sont décrites à titre d'exemple et seront mises en oeuvre en fonction des contraintes environnementales à l'installation de systèmes de trappes automatisées et des investissements engendrés et leur coût. 10 L'invention présente de nombreux avantages. On souligne notamment l'automatisation de fonctionnement de la trappe qui peut être déclenchée avec tout moyen de commande approprié, par clé, par télécommande à distance ou autre, interagissant sur les moyens moteurs commandant le fonctionnement 15 des vérins. On souligne aussi la meilleure sécurité des installations recevant ces systèmes de trappes automatisées car il faut nécessairement actionner les vérins pour modifier l'installation en l'état d'utilisation ou non. Les 20 mécanismes restent simples et peu coûteux à mettre en oeuvre.5 | Le système de trappe automatisée est remarquable en ce que la trappe (1) de profil correspondant à la zone d'encastrement réceptrice est articulée par rapport au châssis fixe à l'aide de moyens de commande et de levage sous forme de couple de vérins (2) eux-mêmes disposés dans la partie sous-jacente du châssis dans le puits d'accès, et en ce que la trappe est agencée pour coopérer avec des modules et mécanismes permettant la mise en forme d'au moins deux gardes corps latéraux et, le cas échéant, d'un garde corps transversal récepteur d'un portillon d'accès, le relevage de la trappe entraînant simultanément le déploiement automatique desdits gardes corps latéraux et transversal les uns par rapport aux autres jusqu'à leur mise en position verticale les uns par rapport aux autres par rapport à la verticalité de la trappe, et en une seule opération. | 1- Système de trappe automatisée caractérisé en ce que la trappe (1) de profil correspondant à la zone d'encastrement réceptrice est articulée par rapport au châssis fixe à l'aide de moyens de commande et de levage sous forme de couple de vérins (2) eux-mêmes disposés dans la partie sous-jacente du châssis dans le puits d'accès, et en ce que la trappe est agencée pour coopérer avec des modules et mécanismes permettant la mise en forme d'au moins deux gardes corps latéraux et, le cas échéant, d'un garde corps transversal récepteur d'un portillon d'accès, le relevage de la trappe entraînant simultanément le déploiement automatique desdits gardes corps latéraux et transversal les uns par rapport aux autres jusqu'à leur mise en position verticale les uns par rapport aux autres par rapport à la verticalité de la trappe, et en une seule opération. - 2- Système de trappe, selon la 1, caractérisé en ce qu'il inclut des moyens de guidage et de verrouillage en position desdits garde corps latéraux et, le cas échéant, transversal, et en ce que les moyens de guidage des garde corps sont, soit directement associés auxdits garde corps dans un mouvement relatif entre eux, soit intégrés dans le châssis récepteur. - 3- Système de trappe automatisée, selon la 2, caractérisé en ce que la trappe (1) reçoit à fixation, sous sa face inférieure non apparente, un premier module (M1) sous forme d'une ossature (2) métallique profilée en L constituant gardes corps latéraux, et comprenant une base tubulaire (2a) solidarisée par tous moyens appropriés à la trappe, et en ce que la base se prolonge perpendiculairement latéralement par deux bras (2b) de grande longueur et qui se trouvent rentrés et parallèles à lagénératrice verticale du puits d'accès lorsque la trappe est fermée, et dans un plan horizontal lorsque la trappe est ouverte complètement, et en ce que le module (M1) reçoit sur ses bras des galets de guidage (3 û 4), et en ce que le premier module (Ml) coopère avec un second module (M2) disposé en opposition et qui sollicité à articulation et pivotement par le premier module lors du relevage de celui-ci. -4- Système de trappe automatisée, selon la 3, caractérisé en ce que chaque bras (2b) reçoit, à l'avant, à environ les deux tiers ou trois quart de sa longueur, un élément tubulaire (2c) perpendiculaire auxdits bras et parallèle à la base, et en ce que les éléments sont constitutifs du ou des garde corps latéraux en recevant en plus un sous ensemble (2e) télescopique profilé en U avec un fond (2e1) et deux ailes (2e2) parallèles entre elles, tubulaires, susceptibles de s'engager et se fixer en hauteur après verrouillage par rapport à leurs parties réceptrices (2a û 2c). -5- Système de trappe automatisée, selon les 3 et 4, caractérisé en ce que chaque module (Ml) reçoit deux galets de guidage (3 û 4) disposés, l'un (3) en extrémité et prolongement du bras (2b), et l'autre (4) disposé à mi hauteur sensiblement de l'élément tubulaire (2c), et en ce que les deux galets (3 û 4) sont montés en léger déport à l'aide de supports appropriés (5) et moyens de fixation (6). -6- Système de trappe automatisée, selon la 4, caractérisé en ce que la longueur du premier module (M1) est telle que les parties latérales formant garde corps sont établies sur une partie de la largeur de l'encastrement entourant le puits d'accès.- 7- Système de trappe automatisée, selon la 3, caractérisé en ce que le second module (M2) est constitué par une ossature (7) profilée en L définissant des parties de gardes corps latérales complémentaires aux précédentes et pouvant être disposées dans leur prolongement ainsi que le garde corps transversal récepteur du portillon d'accès au puits. - 8- Système de trappe automatisée, selon la 7, caractérisé en ce que ladite ossature comprend une base (7a) transversale articulée par ses extrémités à des points d'ancrage (8) disposés à partir du châssis disposé dans l'encadrement du puits d'accès, et en ce que ladite ossature comprend un panneau transversal (7b) et deux montants tubulaires (7c) d'extrémité à partir desquels sont disposés en prolongement latéral des montants d'extrémité (7d) tubulaires également, et en ce que des panneaux (7e) se trouvent entre les montants (7c û 7d), lesdits montants (7c û 7d) étant susceptibles de recevoir, à montage télescopique, un sous-ensemble (7f) profilé en U, réglable en position, avec un fond (7f1) et deux ailes (7f2) parallèles entre elles. -9- Système de trappe automatisée, selon la 8, caractérisé en ce que les montants (7c û 7d), outre la définition des gardes corps latéraux et transversal, assurent une autre fonction en constituant des chemins de guidage des galets (3 û 4) en vue du relèvement ou de l'abaissement du second module (M2) par rapport au premier module (M1). - 10- Système de trappe automatisée, selon les 1 à 9, caractérisé en ce que, pour une zone d'ouverture carrée, la ceinture de sécurité autour du puits d'accès, lorsque la trappe est relevée, est constituéesur un côté par la trappe elle-même, par les gardes corps latéraux qui sont, eux, en deux parties issues des composants concernant les modules (M1 û M2), et aussi du garde corps transversal recevant le portillon d'accès au puits. -11 - Système de trappe automatisée, selon les 1 à 6, caractérisé en ce que, pour une zone d'ouverture de configuration rectangulaire, la ceinture de sécurité autour du puits d'accès est constituée par deux trappes identiques disposées en opposition par leurs ouvertures respectives et celles-ci sont ainsi agencées avec chacune un module (M1) en constituant alors les gardes corps latéraux. -12- Système de trappe automatisée, selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un module (M3) associé à la trappe et est agencé avec un mécanisme définissant les gardes corps latéraux et le garde corps transversal pour fonctionner à la manière d'un parallélogramme déformable et repliable en étant guidé aussi par des couples de galets susceptibles de se déplacer cette fois-ci dans des chemins de guidage conformés sur les parois latérales en regard du châssis, parois parallèles entre elles et perpendiculaires à la trappe. -13- Système de trappe automatisée, selon la 12, caractérisé en ce que le module (M3) comprend des gardes corps latéraux (10) définis chacun en deux parties (10a û 10b) articulées entre elles avec leur zone médiane (10c) par rapport à un axe (11) d'articulation, et en ce qu'une extrémité (1Od) est fixée et articulée sur un moyen support (12) solidaire de la trappe par sa face inférieure, et l'autre extrémité (10e) est accouplée aux montants (13) constitutifs de l'encadrement du garde corps transversal (14),et en ce que ce dernier est agencé dans sa partie basse transversale avec des moyens supports (15) de galets de guidage (16) susceptibles de se déplacer dans des rainures de guidage (17) profilées formées sur les parois du châssis (C) disposé dans l'encadrement autour du puits d'accès, et en ce que le profil de ces rainures est établi de manière à permettre le déploiement progressif du module (M3) dans son parallélogramme déformable de manière à obtenir, en fin de course, des gardes corps latéraux linéaires et parallèles et un garde corps transversal linéaire parallèle à la trappe et perpendiculaire aux gardes corps latéraux. 14- Système de trappe, selon la 1, caractérisé en ce qu'elle est agencée avec un module (M4) qui comprend latéralement deux parois (20) formant gardes corps ayant une configuration en trapèze rectangle, et en ce que la base (20a) de cette forme en trappe est fixée en regard de la face inférieure de la trappe (1) de sorte que sa partie inclinée (20b) située à l'opposé de ladite base (20a) entre le petit montant supérieur (20c) et le grand montant inférieur (20d), orientée vers la base lorsque la trappe est fermée, et en regard de l'ouverture d'accès face à un opérateur lorsque la trappe est ouverte, et en ce que ladite partie inclinée (20b) constitue l'axe d'articulation d'un battant (21) de forme triangulaire correspondant à la dimension et au volume de l'espace manquant pour constituer la forme finale du garde corps, et en ce qu'un portillon transversal (22) est disposé et articulé par rapport aux parois (20) et au battant (21). -15- Système de trappe, selon la 14, caractérisé en ce que le battant (21) est articulé à sa base et verrouillé par rapport à la base (20a) de la paroi,et en ce que des moyens de verrouillage en position verticale du battant confortent le positionnement et la fixation des gardes corps latéraux et le positionnement du portillon par rapport auxdites parois (20). | E | E02,E04,E05 | E02D,E04F,E05F | E02D 29,E04F 11,E05F 15 | E02D 29/14,E04F 11/18,E05F 15/00 |
FR2890079 | A1 | DETECTION DES SALMONELLES LACTOSE + | 20,070,302 | La présente invention se rapporte à un milieu de détection et/ou d'identification de Salmonelles. La détection et l'identification de la bactérie Salmonella, pathogène pour l'homme, est un problème majeur de la bactériologie médicale et de la surveillance de l'hygiène agro-alimentaire. Cette bactérie est notamment responsable chez l'homme de la fièvre typhoïde et d'intoxications alimentaires. Dans le cas d'épidémies transmises par des élevages de poules, les volailles infestées au niveau du tractus intestinal ne sont pas malades mais constituent un réservoir de Salmonelles. Celles-ci peuvent être ensuite propagées, notamment par les oeufs, dans l'alimentation. D'ailleurs, Salmonella est une bactérie à déclaration obligatoire. Il est donc nécessaire de prévoir la mise en oeuvre à grande échelle de la détection des sites infectés et plus particulièrement des fermes infectées par les Salmonelles pour réduire ces épidémies et limiter les contaminations. La détection des Salmonelles est habituellement réalisée sur un milieu gélosé d'isolement sélectif pour entérobactéries permettant la différenciation des entérobactéries pathogènes et la détection des colonies suspectes de Salmonelles. Un milieu de détection et/ou d'identification idéal doit permettre la croissance d'entérobactéries, la différenciation des diverses espèces présentes afin de permettre l'identification ultérieure d'une colonie de chaque type, et la détection des colonies suspectes de Salmonelles. Plus particulièrement, il est important de détecter les Salmonelles, qui pour la plupart d'entre elles sont lactose, il est important de pouvoir également détecter les souches de Salmonelles lactose+ qui, tout en représentant un faible pourcentage des souches totales de Salmonelles rencontrées, notamment en agro-alimentaire, sont très souvent identifiées, de façon erronée, en tant que Escherichia coli et donnent donc lieu à des faux positifs. En effet, il a été longuement considéré que la fermentation en présence de lactose permettait de différencier les bactéries Salmonella des autres Enterobacteriaceae. Il était en effet connu depuis fort longtemps que Escherichia coli présentait le caractère lactose+ tandis que les Salmonelles présentaient le caractère lactose-. La découverte de souches de Salmonelles lactose+ a donc mis en évidence le manque de fiabilité des tests basés sur le caractère lactose des entérobactéries et a mis en exergue l'importance de la détection des Salmonelles lactose+. L'objet de la présente invention est de permettre de réaliser des tests de routine pour la détection et l'identification des Salmonelles par exemple des méthodes de surveillance de la qualité microbiologique de l'eau par des méthodes de trempage, ou la surveillance de la qualité microbiologique des usines agro-alimentaires par des méthodes de contact, le diagnostique ou encore la recherche de microorganismes pathogènes par les méthodes microbiologiques traditionnelles sur boîte de Petri, sur milieu solide ou sur milieu sélectif semi-solide, à l'aide de milieux conformes à l'invention. L'objet de la présente invention est d'augmenter la sensibilité et la sélectivité de la détection et la différenciation des Salmonelles dans un échantillon contaminé au moyen d'un milieu de culture qui, tout en permettant la mise en évidence de l'activité estérase propre à ces bactéries, permet une différenciation accrue des Salmonelles parmi les autres entérobactéries, y compris les Salmonelles lactose+. L'homme du métier connaît déjà les milieux de culture destinés à mettre en évidence des Salmonelles au moyen d'agents chromogènes (brevet FR 2 197 028, Rambach) mais si ce type de milieu permet de différencier les Salmonelles des autres entérobactéries, il ne distingue pas nécessairement les Salmonelles lactose+. Les milieux de l'art antérieur sont d'ailleurs généralement fondés sur le caractère lactose- ou béta-galactosidase des Salmonelles. Le milieu de détection et/ou d'identification des Salmonelles de la présente invention comprend un chromogène lié au caprylate ou l'un de ses dérivés, substrat des estérases, qui sera libéré dans le milieu sous l'action de ces enzymes permettant de ce fait, l'identification des colonies de Salmonelles. Cependant, afin d'augmenter la sélectivité et la sensibilité du milieu de l'invention permettant alors la détection des Salmonelles lactose+, ledit milieu comprend également un détergent de la famille des nonylphénol éthoxylates Il a été trouvé d'une manière inattendue, que l'addition d'un tel détergent au milieu de l'invention, à une concentration appropriée et compatible avec une bonne croissance des Salmonelles, permettait non seulement la détection plus aisée des colonies de Salmonelles mais également la détection des Salmonelles lactose+. Parmi les nonylphénol éthoxylates utilisables dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les Tergitol NP (commercialisés par The Dow Chemical Company) et en particulier le Tergitol NP-7 et le Tergitol NP-9 également appelé Igepal CO-630 ou Triton N-60. Il s'agit du a-(nonylphenyl)-co-hydroxypoly(oxy-1,2- éthanediyl). D'une manière préférentielle, le détergent approprié sera utilisé à une concentration comprise entre 0,5 et 2,5 g/l, de préférence entre 1 et 2 g/1 et plus préférentiellement encore entre 1,3 et 1,7 g/1. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le composé chromogène est un ester de l'acide caprylique, avantageusement choisi dans le groupe comprenant les dérivés indolyl caprylate et les dérivés hydroxy-quinoline caprylate ainsi que leurs sels. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les dérivés halogéno-indolyl caprylate (bromo-indolyl caprylate, chloro-indolyl caprylate, fluoro-indolyl caprylate, iodo-indolyl caprylate, dichloro-indolyl caprylate, chloro- bromo-indolyl caprylate, tri-chloro-indolyl caprylate), les dérivés méthyl-indoxyl caprylate. Plus particulièrement encore, l'ester de l'acide caprylique est choisi dans le groupe comprenant les dérivés 6-chloro-indolyl caprylate, 5-bromoindolyl caprylate, 3-bromo-indolyl caprylate, 6-fluoro-indolyl caprylate, 5-iodo-indolyl caprylate, 4,6-dichloro-indolyl caprylate, 6,7-dichloroindolyl caprylate, 5-bromo-4-chloro-indolyl caprylate, 5-bromo-6-chloroindolyl caprylate, 4,6,7-trichloroindolyl caprylate, N-méthyl-indolyl caprylate et 8-hydroxy-quinoline caprylate. Le chromogène est utilisé, de manière préférentielle, à une concentration comprise entre 0,1 à 0,4 g/1, de préférence entre 0,15 à 0,3 g/1. L'homme du métier est tout à fait en mesure de compléter le milieu de l'invention dans le but d'éliminer les bactéries autres que les Salmonelles, par exemple par la mise en évidence, chez ces autres bactéries, de caractères absents chez les Salmonelles qui sont notamment béta-glucosidase. Par conséquent, le milieu de l'invention pourra également comprendre des dérivés de béta-glucoside liés à un chromophore différent de celui utilisé pour la mise en évidence des Salmonelles. Le milieu de la présente invention permet donc de détecter et d'identifier une colonie colorée de Salmonella, de façon accrue, même en présence de milliers d'autres colonies, sur un milieu solide ou semi- solide. En fait, les colonies de Salmonelles détectées par le milieu de l'invention sont colorées d'une certaine couleur tandis que les autres microorganismes apparaissent de couleurs différentes ou incolores. La détection des colonies de Salmonelles dans le cadre de la présente invention est directe en ce sens qu'elle ne nécessite aucun acte ou intervention ultérieur(e) à la fermentation des colonies telle que l'utilisation d'un révélateur quelconque ou celui d'une lumière particulière. La présente invention concerne également un procédé de détection et/ou d'identification de Salmonelles dans un prélèvement ou un échantillon quelconque comprenant l'inoculation du milieu de culture de l'invention avec l'échantillon ou le prélèvement à tester et en la mise en évidence de la coloration caractéristique de la présence de colonies de Salmonelles. En fonction de la forme et la présentation du milieu et en fonction du type de protection effectuée, l'inoculation sera réalisée de préférence par contact, par trempage, en surface ou dans la masse. L'exemple ci-après est destiné à illustrer la présente invention et ne peut aucunement être considéré comme limitatif. Exemple: détection de Salmonelles Plusieurs milieux ont été testés pour la détection et la différenciation de E.coli (formant la flore commensale des milieux dans lesquels on recherche la présence de Salmonelles) et des Salmonella (en particulier des Salmonella lactose+). Chacun desdits milieux est constitué de la même base à laquelle sont ajoutés d'autres composés comme indiqué ci-dessous. Base (g/1) : Extrait de viande ou levure 3 Peptone 5 Chlorure de sodium 5 Agar 15 5-bromo-6-chloro-3-indolyl caprylate 0,2 5-bromo-4-chloro-3indolyl beta glucoside 0,1 Milieu A (g/1) : Base + Sodium deoxycholate 2, 5 Milieu B (g/1D: Base + Sodium deoxycholate 1,5 + Triton XL-80N deoxycholate 1,5 Milieu C de l'invention (g/1) : Base + Sodium deoxycholate 1,5 + Tergitol NP-9 deoxycholate 1,5 Milieu A B C Salmonella spp + + ++ Salmonella lactose positive + + ++ E. coli + + incolore + représente l'intensité de la coloration mauve obtenue. Seul le milieu de l'invention permet de distinguer les Salmonella spp et les Salmonella lactose+ des E. coli. 2890079 7 | La présente invention se rapporte à un milieu de détection et/ou d'identification de Salmonelles y compris des Salmonelles lactose. | 1. Milieu de détection et/ou d'identification de Salmonelles 5 comprenant un substrat chromogène de la caprylate estérase ou l'un de ses sels et un détergent de la famille des nonylphénols éthoxylates. 2. Milieu selon la 1, caractérisé en ce que le substrat chromogène de la caprylate estérase est un ester de l'acide caprylate. 3. Milieu selon la 2, caractérisé en ce que l'ester de l'acide caprylique est choisi parmi les dérivés indolyl-caprylate et les dérivés hydroxy-quinoline-caprylate. 4. Milieu selon la 3, caractérisé en ce que l'ester de l'acide caprylique est choisi dans le groupe comprenant les dérivés halogénoindolyl caprylate (bromo-indolyl caprylate, chloro-indolyl caprylate, fluoroindolyl caprylate, iodo-indolyl caprylate, dichloroindolyl caprylate, chlorobromo-indolyl caprylate, tri-chloro-indolyl caprylate), les dérivés méthyl-indoxyl caprylate. 5. Milieu selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'ester de l'acide caprylique est choisi dans le groupe comprenant les dérivés 6chloroindolyl caprylate, 5-bromo-indolyl caprylate, 3-bromo-indolyl caprylate, 6-fluoro- indolyl caprylate, 5-iodo-indolyl caprylate, 4,6dichloro-indolyl caprylate, 6,7-dichloro-indolyl caprylate, 5-bromo-4chloro-indolyl caprylate, 5-bromo-6-chloro-indolyl caprylate, 4,6,7trichloro-indolyl caprylate, N-méthyl-indolyl caprylate et 8-hydroxyquinoline caprylate. 2890079 8 6. Milieu selon la 5, caractérisé en ce que le dérivé indolyl caprylate est le 5-bromo-6-chloro-3-indolyl caprylate. 7. Milieu selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le détergent est choisi dans le groupe comprenant le Tergitol NP-9, 1'Igepal CO-630 et le Triton N-60. 8. Milieu selon la 7, caractérisé en ce que le Tergitol NP9 est présent dans ledit milieu à une concentration comprise entre 0,5 et 2,5 g/1, de préférence entre 1 et 2 g/1 et plus préférentiellement encore entre 1,3 et 1,7 g/l. 9. Procédé de détection et/ou d'identification de Salmonelles dans un échantillon comprenant les étapes suivantes: - inoculation d'un milieu selon l'une des 1 à 8 avec ledit échantillon, et - mise en évidence de la coloration caractéristique de la présence des Salmonelles. | C | C12 | C12N,C12Q,C12R | C12N 1,C12Q 1,C12R 1 | C12N 1/20,C12Q 1/10,C12R 1/42 |
FR2893517 | A1 | GODET PERMETTANT DE MELANGER ET DE DISTRIBUER DES PRODUITS GRANULAIRES OU FIBREUX EN VRAC DESTINES PAR EXEMPLE A L'ALIMENTATION DU BETAIL. | 20,070,525 | La présente invention concerne un . Ce type de matériel est généralement associé à un engin de manutention auquel il est amoviblement lié par un attelage, notamment à trois points ou chargeurs frontaux, et permet le chargement, le mélange, le transport et la distribution de produits en ensilage et en vrac utilisés dans le domaine agricole pour l'alimentation du bétail. Les dispositifs formant godets mélangeur et distributeur connus actuellement se présentent sous la forme d'une benne comportant un moyen de malaxage et d'entraînement logé dans la benne qui comporte une ouverture latérale obturable par un volet pouvant être commandée à sa position d'ouverture pour assurer la distribution des produits. Ce moyen de malaxage et d'entraînement consiste généralement en une vis sans fin mélangeant les produits contenus dans le godet et entraînant le mélange vers l'ouverture latérale dégagée d'où s'échappent les produits de manière contrôlée suivant la dimension de l'ouverture et la vitesse de rotation de la vis sans fin. Ce dispositif connu présente cependant l'inconvénient de privilégier l'entraînement des produits dans le godet au détriment de leur mélange. Pour remédier à cet inconvénient, on a déjà proposé d'associer à la vis sans fin d'entraînement au moins un arbre rotatif à pales de malaxage monté dans le godet parallèlement à la vis d'entraînement et positionné au-dessus de celle-ci. Cette disposition connue présente toutefois les inconvénients de ne pas assurer un mélange homogène des produits, d'imposer plusieurs moyens d'entraînement à moteurs électriques ou hydrauliques et ensembles à pignons-chaîne propres à la vis distributrice et à l'arbre de support des pales de malaxage, et de limiter la capacité du godet à une valeur de 2,5 m3 maximum. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des godets mélangeur et distributeur connus en proposant un godet mélangeur et distributeur d'une conception extrêmement simple tout en assurant un mélange et une distribution efficaces des produits contenus dans le godet. A cet effet, selon l'invention, le godet permettant de mélanger et de distribuer des produits granulaires ou fibreux en vrac destinés par exemple à l'alimentation du bétail, et comprenant deux parois longitudinales raccordées par une paroi de fond arrondi et deux parois latérales délimitant l'espace interne du godet, une vis de distribution montée à rotation dans l'espace interne du godet à proximité de la paroi de fond arrondi parallèlement à celle-ci et permettant de transporter les produits vers une ouverture d'évacuation obturable par une trappe réalisée dans au moins l'une des parois latérales, et un ensemble de pales monté en rotation dans l'espace interne du godet de manière à permettre le mélange des produits, est caractérisé en ce que la vis de distribution et les pales de mélange des produits sont portées par un même arbre monté à rotation entre les deux parois latérales du godet perpendiculairement à celles-ci. La vis de distribution comprend deux bandes enroulées hélicoïdalement autour de l'arbre rotatif dans le même sens et suivant un même pas en étant décalées longitudinalement l'une de l'autre d'un demi pas et de diamètres externes identiques légèrement inférieur au diamètre de l'espace interne en forme de demi-cylindre du godet. Les pales mélangeuses sont solidaires radialement de l'arbre rotatif et disposées par paires espacées le long de cet arbre, deux pales d'une même paire étant diamétralement opposées et formant une hélice réversible de manière à amener les produits en sens inverse de la vis de distribution. Deux paires de pales successives sont décalées angulairement l'une de l'autre, de préférence de 90 . Les pales ont une longueur inférieure au diamètre externe de la vis de distribution de manière à être logées dans un espace interne défini par les deux bandes hélicoïdales de la vis de distribution. Deux paires de pales mélangeuses sont fixées à l'arbre rotatif à deux emplacements correspondant respectivement aux 1/3 et 2/3 de la longueur de cet arbre. Les deux bandes hélicoïdales formant chacune une spire sont solidarisées à l'arbre rotatif par les barres diamétralement opposées et espacées le long de cet arbre transversalement à celui-ci et décalées angulairement les unes des autres. Les extrémités d'un même côté des deux spires des bandes hélicoïdales sont en forme d'ailettes situées en regard de la paroi latérale correspondante du godet et qui sont inclinées relativement à l'arbre rotatif en divergeant l'une de l'autre vers la paroi latérale et étant symétriques par rapport à l'axe longitudinal de l'arbre rotatif, de manière à guider les produits vers la partie centrale du godet pour empêcher le tassage des produits contre la paroi latérale du godet. L'une des extrémités de l'arbre rotatif est solidaire de la paroi latérale correspondante par un palier de support et les deux ailettes des deux spires sont fixées au voisinage de cette extrémité de l'arbre respectivement par deux barres inclinées divergeant vers la paroi latérale symétriquement à l'arbre rotatif, tandis que l'autre extrémité de cet arbre est accouplée à un ensemble moto-réducteur logé dans un carter solidaire de l'autre paroi latérale perpendiculairement à celle-ci et les deux autres ailettes sont fixées aux extrémités respectivement de deux barres longitudinales solidaires de l'arbre rotatif parallèlement à ce dernier en étant diamétralement opposées et disposées de part et d'autre du carter. Le moteur de l'ensemble moto-réducteur est de préférence du type hydraulique. La trappe de fermeture de l'ouverture d'évacuation des produits est constituée par une plaque demi-circulaire montée à rotation commandée autour du centre de son bord diamétral à la face externe de la paroi latérale correspondante entre une position de fermeture par recouvrement de l'ouverture demi-circulaire des produits et une position de dégagement de cette ouverture demi-circulaire. Les moyens de commande d'entraînement en rotation de la plaque semi-circulaire comprennent un pignon en engrènement avec des dents du bord périphérique circulaire de la plaque et un moteur, hydraulique ou électrique, solidaire de la paroi latérale du godet et dont l'arbre de sortie entraîne le pignon. Le pivotement de la trappe dans le sens de fermeture ou de dégagement de l'ouverture d'évacuation des produits est limité par une butée solidaire de la face externe de la paroi latérale. L'autre paroi latérale comprend également une ouverture d'évacuation des produits de forme demi-circulaire obturable par une trappe constituée par une plaque semi-circulaire montée pivotante autour du centre de son bord diamétral à la face externe de la paroi latérale, sous la commande d'un ensemble à pignon en engrènement avec des dents du bord périphérique circulaire de la plaque et moteur hydraulique ou électrique solidaire de cette paroi, entre ses deux positions de fermeture et de dégagement de l'ouverture d'évacuation délimitées par une butée solidaire de la face externe de la paroi latérale. Le pivotement de la trappe est guidé par un arceau à goulotte de réception du bord périphérique circulaire de la trappe, l'arceau étant amoviblement fixé à la face externe de la paroi latérale correspondante. La surface de l'ouverture d'évacuation des produits est sensiblement égale à la moitié de la surface de la paroi latérale associée. L'ouverture ou la fermeture de l'une ou l'autre des deux trappes est sélectivement commandée en fonction du 10 sens de rotation de la vis de distribution. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins 15 annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du godet mélangeur et distributeur de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective en arrière 20 du godet de la figure 1 selon la flèche II ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'ensemble unitaire à vis de distribution et pales mélangeuses de l'invention ; - la figure 4 est une vue de face suivant la flèche 25 IV de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue de côté suivant la flèche V de la figure 1; - la figure 6 est une vue semblable à celle de la figure 5 et représentant la trappe à sa position de 30 dégagement de l'orifice d'évacuation latéral du godet ; - la figure 7 est une vue agrandie de la partie cerclée en VII de la figure 6 ; et - la figure 8 est une vue en perspective suivant la flèche VIII de la figure 1. 35 En se reportant aux figures, la référence 1 désigne le godet de l'invention permettant de mélanger et de distribuer des produits, notamment d'alimentation du bétail. Ce godet comprend deux parois longitudinales 2, 3 raccordées l'une à l'autre par une paroi de fond arrondi 4 et deux parois latérales 5, 6 s'étendant perpendiculairement aux parois longitudinales 2, 3, au moins l'une des deux parois latérales 5, 6, de préférence les deux, comportant une ouverture 7 d'évacuation des produits, l'ouverture 7 pouvant être fermée par une trappe 8 comme on le verra ultérieurement. Le godet 1 comporte, solidaire de la partie externe de la paroi de fond 4, un système 9, connu en soi, permettant d'atteler amoviblement le godet à un engin de manutention. Ce système d'attelage peut être du type à trois points. Les parois longitudinales 2, 3 et la paroi de fond arrondi 4 présentent approximativement la forme d'un demi-cylindre pouvant occuper, par le système de liaison du godet 1 à l'engin de manutention, une position telle que l'ouverture du demi-cylindre soit sensiblement horizontale de façon que les produits alimentaires soient mélangés dans l'espace interne semi-cylindrique du godet 1. La paroi supérieure 2 du godet 1 prolonge la paroi de fond arrondi 4 de celui-ci en étant elle-même arquée et se termine par un bord supérieur 10 constitué par une barre cylindrique transversale de renforcement formant le côté supérieur de l'ouverture du demi-cylindre du godet 1. La paroi inférieure 3 du godet 1 prolonge la partie de paroi de fond arrondi 4 du demi-cylindre de ce godet et se termine par une partie de paroi plane comportant un bord d'arête 11 constituant le côté inférieur de l'ouverture du demi-cylindre, la partie de paroi plane de la paroi inférieure 3 formant la pelle du godet 1 permettant, lorsque le godet 1 est amené par son système d'attelage à l'engin de manutention à une position basse de chargement, de prélever des produits. Une vis de distribution 12 est montée à rotation dans l'espace interne du godet 1 à proximité de sa paroi de fond 4 et des parties arquées des parois longitudinales 2, 3 définissant le demi-cylindre en s'étendant parallèlement aux parois 2, 3 et 4. La vis de distribution 12 permet de transporter les produits dans l'espace interne semi-cylindrique vers l'ouverture d'évacuation 7 de la paroi latérale correspondante 5, 6 lorsque la trappe 8 occupe sa position de dégagement de l'ouverture 7. Le godet 1 comporte également un ensemble de pales 13 monté à rotation dans l'espace interne semicylindrique du godet 1 et permettent d'homogénéiser le mélange de produits contenus dans cet espace et d'assurer une vidange régulière de ce mélange vers l'une des ouvertures d'évacuation 7 en déplaçant les produits dans le sens inverse de leur distribution par la vis 12. La vis de distribution 12 et les pales 13 de mélange des produits contenus dans le godet 1 sont portées par un même arbre 14 monté à rotation entre les deux parois latérales 5, 6 du godet 1 perpendiculairement à celles-ci. Plus précisément, l'une des extrémités de l'arbre rotatif 14 est engagée dans un palier 15 solidaire de la paroi latérale 5 et son extrémité opposée est accouplée à l'arbre moteur d'un ensemble moto-réducteur MR logé dans un carter 16 solidaire de la face interne de la paroi latérale 6 en s'étendant dans le godet 1 coaxialement à l'arbre rotatif 14. Le moteur, de préférence hydraulique, de cet ensemble est entraîné par une transmission appropriée logée dans un carter 17 solidaire de la face interne de la paroi latérale 6 en s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'ensemble moto-réducteur et de l'arbre rotatif 4. La vis de distribution 12 comprend deux bandes 18 enroulées hélicoïdalement autour de l'arbre rotatif dans le même sens et suivant un même pas à la façon de filets de vis en étant décalées longitudinalement suivant l'arbre 14 d'un demi pas. Les deux bandes hélicoïdales 18 s'étendent longitudinalement relativement à l'arbre 14 en définissant chacune une spire et sont de diamètres externes identiques et légèrement inférieur au diamètre de l'espace interne semi-cylindrique du godet 1. Comme le montre la figure 4, les deux bandes hélicoïdales 18 s'apparentent, en vue de face, à deux ondes sinusoïdales en opposition de phase. Chacune des deux bandes hélicoïdales 18 a une hauteur h déterminée en étant perpendiculaires relativement aux génératrices définissant le demi-cylindre du godet 1, de manière que l'une ou l'autre des deux faces latérales de chaque bande exerce le mouvement de distribution par poussée des produits dans l'espace interne semi-cylindrique d'une extrémité à l'autre du godet 1 suivant le sens de rotation imparti à la vis 12. Les deux bandes hélicoïdales 18 sont solidarisées à l'arbre rotatif 14 par une série de deux barres diamétralement opposées 19 espacées le long de cet arbre transversalement à celui-ci et décalées angulairement les unes des autres. Chaque barre 19 a ainsi l'une de ses extrémités solidaires de l'arbre 14 par tout moyen approprié, par exemple par soudage, et son extrémité opposée solidaire de la bande correspondante 18, par exemple par soudage. Comme représenté, trois paires de barres diamétralement opposées 19 sont prévues, l'une des paires de barres 19 étant solidarisée à l'extrémité de l'arbre 14 accouplé à l'ensemble moto-réducteur d'entraînement en rotation de cet arbre. Les extrémités d'un même côté des deux spires des bandes hélicoïdales 18 sont en forme d'ailettes 20 situées en regard de la paroi latérale correspondante 5, 6 et qui sont inclinées relativement à l'arbre rotatif 14 en divergeant l'une de l'autre vers cette paroi latérale en étant symétriques par rapport à l'axe longitudinal de l'arbre rotatif de manière à guider les produits vers la partie centrale du godet 1 pour empêcher le tassage des produits contre la paroi latérale 5, 6 de ce godet. Les deux ailettes 20 situées en regard de la paroi latérale 5 à laquelle est montée à rotation l'extrémité correspondante de l'arbre 14 sont fixées à cet arbre respectivement par deux barres inclinées 21 divergeant vers la paroi latérale 5 symétriquement à l'arbre rotatif, chaque barre étant solidaire de l'arbre 14 par exemple par soudage. Les deux autres ailettes 20 d'extrémités respectivement des deux spires des deux bandes hélicoïdales 18 sont fixées aux extrémités respectivement de deux barres longitudinales 22 parallèles à l'arbre 14 en étant diamétralement opposées l'une de l'autre, les extrémités opposées des barres 22 étant solidarisées à l'extrémité de l'arbre 14, à proximité des deux bras diamétralement opposés 19 de support des bandes 18, par deux branches rigides solidaires, par exemple par soudage de l'arbre 14 perpendiculairement à celui-ci. En outre, les deux barres 22 de liaison des bandes 18 à l'arbre 14 s'étendent de part et d'autre du carter du boîtier 16 de l'ensemble moto-réducteur. Le cas échéant, les deux barres 22 peuvent être rigidifiées l'une par rapport à l'autre au voisinage de leurs extrémités de liaison aux ailettes 20 par une pièce annulaire 23 fixée par soudage aux barres 22 à l'extérieur de celles-ci et s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'arbre rotatif 14, la pièce annulaire entourant coaxialement sans le contacter le carter 16 de l'ensemble moto-réducteur. Bien que chacune des ailettes 20 des bandes hélicoïdales 18 permettent d'éviter le coincement ou tassage de produits entre l'extrémité de chacune des spires et la paroi latérale correspondante du demi- cylindre du godet 1 lors de l'opération du mélange des produits, il est possible d'empêcher complètement tout tassage de ces produits en prévoyant en plus au moins une plaque 24 solidaire de la face interne d'au moins l'une des parois latérales 5, 6 du godet 1 de laquelle font saillie dans l'espace interne semi-cylindrique plusieurs ailettes 24a perpendiculaires à la plaque 24 et en face desquelles viennent en regard successivement les deux ailettes d'extrémités 20 des bandes hélicoïdales 18 lors de la rotation de la vis de distribution 12. A titre d'exemple non limitatif, le godet 1 comprend deux paires de pales mélangeuses 13 solidaires radialement de l'arbre rotatif 14 en étant espacées le long de celui-ci. Deux pales 13 d'une même paire sont diamétralement opposées pour former une hélice réversible permettant d'amener les produits en sens inverse de la vis de distribution 12 suivant le sens de rotation de cette dernière. En outre, les deux paires de pales successives sont décalées angulairement l'une de l'autre, de préférence de 90 , les pales ayant une longueur identique et inférieure au diamètre externe D de la vis de distribution 12. Ainsi, les pales 13 sont logées dans l'espace interne défini par les deux bandes hélicoïdales 18 de la vis 12. Les deux paires de pales mélangeuses 13 sont fixées à l'arbre rotatif, par exemple par soudage, à deux emplacements correspondants respectivement aux 1/3 et 2/3 de la longueur de cet arbre en partant de son extrémité accouplée à l'ensemble moto-réducteur d'entraînement de l'arbre. La trappe 8 de fermeture de chacune des ouvertures d'évacuation 7 réalisée au travers de la paroi latérale correspondante 5, 6 est constituée par une plaque semi-circulaire montée à rotation commandée suivant un axe Xl- X2 perpendiculaire à la paroi 5, 6 et passant par le centre O de son bord diamétral entre une position de fermeture par recouvrement de l'ouverture semi-circulaire 7 comme cela est représenté notamment aux figures 1 et 5 et une position de dégagement partiel ou total de cette ouverture, comme cela est représenté à la figure 6. La trappe 8 s'étend par conséquent parallèlement à la paroi correspondante 5, 6 De préférence, la surface de chaque ouverture d'évacuation 7 des produits est sensiblement égale à la moitié de la surface de la paroi latérale associée 5, 6. Les moyens d'entraînement en rotation de chaque plaque semi-circulaire 8 comprennent un pignon 25 monté à rotation à la face externe de la paroi latérale correspondante 5, 6 autour d'un axe X3-X4 perpendiculaire à cette paroi et qui est en engrènement avec des dents 26 formées sur le bord périphérique externe circulaire de la plaque 8. Ces moyens d'entraînement comprennent en outre un moteur 27, hydraulique ou électrique, solidaire de la plaque latérale 5, 6 à l'opposé du pignon 25 et dont l'arbre moteur est accouplé directement à ce pignon. Le pignon 25 est protégé de l'extérieur par un capot 28 fixé à la face externe de la paroi latérale correspondante 5, 6. Le moteur 27 d'entraînement du pignon 25 est commandé à distance à partir du poste de conduite de l'engin de manutention. Le pivotement de chaque trappe 8 dans le sens de fermeture complète de l'ouverture d'évacuation 7 ou dans le sens de dégagement complet de cette ouverture est limité par une butée 29 solidaire de la face externe de la paroi latérale 5, 6 à l'opposé du pignon 25. Le pivotement de chaque trappe 8 est guidé par un arceau sensiblement semi-criculaire 30 amoviblement fixé à la face externe de la paroi latérale correspondante 5, 6, par exemple par des vis de fixation 30a, en étant disposé au niveau du bord périphérique semi-circulaire de l'ouverture d'évacuation 7. L'arceau 30 comporte une goulotte interne de réception du bord périphérique circulaire à dents 26 de la trappe 8. Lorsque le godet 1 comporte deux trappes 8 de fermeture de deux ouvertures d'évacuation 7 de produits, l'ouverture et la fermeture de l'une ou l'autre des deux trappes 8 est sélectivement commandée à distance en fonction du sens de rotation de la vis de distribution 12. En position d'ouverture totale de chaque trappe 8, celle-ci est opposée à l'ouverture 7 pour s'inscrire ensemble dans un même cercle. Comme cela est connu en soi, le godet 1 peut comporter un dispositif commandé à griffe 31 monté pivotant relativement au godet 1 par deux bras 32 articulés en partie supérieure de ce godet pour prélever les différents composants des produits alimentaires et les charger dans le godet 1. Les deux bras 32 sont reliées à leurs extrémités opposées à celles articulées au godet 1 par un support transversal 33 portant des dents 34 et le basculement de ce dispositif formant griffe est assuré par deux vérins latéraux, hydrauliques ou pneumatiques 35, articulés chacun entre la partie supérieure du godet 1 et l'extrémité inférieure du bras correspondant 32. Le fonctionnement du dispositif de l'invention ressort déjà de la description qui précède et va être maintenant expliqué. Lorsque les produits à mélanger sont chargés dans le godet 1 et que l'ouverture de sa partie demi- cylindrique définie par les bords supérieurs des parois latérales 5, 6 et les bords 10, 11 respectivement des parois longitudinales 2, 3 est amenée par le système d'attelage à sa position sensiblement horizontale, l'ensemble moto-réducteur de l'arbre 14 est commandé dans un sens déterminé, par exemple celui indiqué par la flèche Fl pour entraîner à l'unisson dans ce sens la vis de distribution 12 et les pales 13 de manière à propulser les produits situés dans le demi-cylindre du godet 1 vers la paroi latérale 5 suivant le sens de la flèche F2 et les pales 13 sont disposées de façon à déplacer les produits dans le sens inverse suivant la flèche F3 pour homogénéiser le mélange. Les ailettes d'extrémités 20 de la vis de distribution 12 permettent, lors du mélange, de guider les produits vers le centre et d'éviter le coincement de ces produits contre les parois latérales du godet 1, de sorte que ces produits ne sont pas propulsés vers l'extérieur de ce godet. Lorsque la trappe 8 de fermeture de l'ouverture 7 de la paroi latérale 5 est commandée pour pivoter à sa position de dégagement complet de ces ouvertures, les produits sont entraînés au travers de l'ouverture de vidange 16 par la vis 12 et les ailettes d'extrémité 20 sont façonnées pour augmenter la portance des produits en périphérie du demi-cylindre du godet 1 et obtenir de la sorte une bonne évacuation régularisée de ceuxci lors de la vidange. On obtient ainsi une évacuation régularisée des produits mélangés lorsque l'orifice d'évacuation latéral correspondant est ouvert. Le moteur 27 d'entraînement du pignon 25 peut être protégé en fin de course de la trappe 8 sur la butée 29 par un limiteur de pression si ce moteur est hydraulique ou un disjoncteur thermique à réarmement automatique si ce moteur est électrique. Le dispositif d'ouverture à trappe 8 de l'orifice semi-circulaire 7 d'évacuation des produits est d'une conception simple, peut encombrant et exigeant un minimum d'éléments mécaniques, contrairement aux trappes de vidange connues à coulisse ou glissière rectiligne à déplacement commandé par un vérin. En outre, ce dispositif permet d'obtenir un orifice d'évacuation de grande ouverture et ainsi d'assurer un grand débit de vidange | La présente invention concerne un godet permettant de mélanger et de distribuer des produits granulaires ou fibreux en vrac destinés par exemple à l'alimentation du bétail.Le godet est caractérisé en ce que la vis de distribution (12) et les pales (13) de mélange des produits contenus dans le godet sont portées par un même arbre (14) monté à rotation entre les deux parois latérales (5, 6) du godet 1 perpendiculairement à celles-ci.L'invention trouve application dans le domaine agricole. | 1. Godet (1) permettant de mélanger et de distribuer des produits granulaires ou fibreux en vrac destinés par exemple à l'alimentation du bétail, comprenant deux parois longitudinales (2,3) raccordées par une paroi de fond arrondi (4) et deux parois latérales (5,6) délimitant l'espace interne du godet (1), une vis de distribution (12) montée à rotation dans l'espace interne du godet (1) à proximité de la paroi de fond arrondi (4) parallèlement à celle-ci et permettant de transporter les produits vers une ouverture d'évacuation (7) obturable par une trappe (8) réalisée dans au moins l'une des parois latérales (5,6), et un ensemble de pales (13) monté à rotation dans l'espace interne du godet (1) de manière à permettre le mélange des produits, caractérisé en ce que la vis de distribution (12) et les pales (13) de mélange des produits sont portées par un même arbre (14) monté à rotation entre les deux parois latérales (5,6) du godet (1) perpendiculairement à celles-ci. 2. Godet selon la 1, caractérisé en ce que la vis de distribution (12) comprend deux bandes (18) enroulées hélicoïdalement autour de l'arbre rotatif (14) dans le même sens et suivant un même pas en étant décalées longitudinalement l'une de l'autre d'un demi-pas et de diamètres externes identiques légèrement inférieurs au diamètre de l'espace interne en forme de demi-cylindre du godet (1). 3. Godet selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les pales mélangeuses (13) sont solidaires radialement de l'arbre rotatif (14) et disposées par paires espacées le long de cet arbre, deux pales (13) d'une même paire étant diamétralement opposées et formant une hélice réversible de manière à amener les produits en sens inverse de la vis de distribution (12). 4. Godet selon la 3, caractérisé en ce que deux paires de pales successives (13) sont décalées angulairement l'une de l'autre, de préférence de 900. 5. Godet selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les pales (13) ont une longueur inférieure au diamètre externe de la vis de distribution (12) de manière à être logées dans un espace interne défini par les deux bandes hélicoïdales (18) de la vis de distribution (12). 6. Godet selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend deux paires de pales mélangeuses (13) fixées à l'arbre rotatif (14) à deux emplacements correspondant respectivement aux 1/3 et 2/3 de la longueur de cet arbre. 7. Godet selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que les deux bandes hélicoïdales (18) formant chacune une spire sont solidarisées à l'arbre rotatif (14) par des barres diamétralement opposées (19) espacées le long de cet arbre transversalement à celui-ci et décalées angulairement les unes des autres. 8. Godet selon la 7, caractérisé en ce que les extrémités d'un même côté des deux spires des bandes hélicoïdales (18) sont en forme d'ailettes (20) situées en regard de la paroi latérale correspondante (5,6) du godet (1) et qui sont inclinées relativement à l'arbre rotatif (14) en divergeant l'une de l'autre vers la paroi latérale (5,6) et étant symétriques par rapport à l'axe longitudinal de l'arbre rotatif (14) de manière à guider les produits vers la partie centrale du godet (1) pour empêcher le tassage des produits contre la paroi latérale (5,6) du godet (1). 9. Godet selon la 8, caractérisé en ce que l'une des extrémités de l'arbre rotatif (14) est solidaire de la paroi latérale correspondante (5,6) par un palier de support (15) et les deux ailettes (20) des deux spires sont fixées au voisinage de cette extrémité de l'arbre respectivement par deux barres inclinées (21)divergeant vers la paroi latérale (5) symétriquement à l'arbre rotatif (14), tandis que l'autre extrémité de cet arbre est accouplée à un ensemble moto-réducteur logé dans un carter (16) solidaire de l'autre paroi latérale (6) perpendiculairement à celle-ci et les deux autres ailettes (20) sont fixées aux extrémités respectivement de deux barres longitudinales (22) solidaires de l'arbre rotatif (14) parallèlement à ce dernier en étant diamétralement opposées et disposées de part et d'autre du carter (16). 1O.Godet selon la 9, caractérisé en ce que le moteur de l'ensemble moto-réducteur est du type hydraulique. 11.Godet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la trappe (8) de fermeture de l'ouverture d'évacuation des produits est constituée par une plaque semi-circulaire montée à rotation commandée autour du centre de son bord diamétral à la face externe de la paroi latérale correspondante (5,6) entre une position de fermeture par recouvrement de l'ouverture semi-circulaire (7) d'évacuation des produits et une position de dégagement de cette ouverture semi-circulaire. 12.Godet selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de commande d'entraînement en rotation de la plaque semi-circulaire comprennent un pignon (25) en engrènement avec des dents (26) du bord périphérique circulaire de la plaque (8) et un moteur (27), hydraulique ou électrique, solidaire de la paroi latérale (5,6) du godet (1) et dont l'arbre de sortie entraîne le pignon (25). 13.Godet selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que le pivotement de la trappe (8) dans le sens de fermeture ou de dégagement de l'ouverture d'évacuation (7) des produits est limité par une butée (29) solidaire de la face externe de la paroi latérale (5,6).14.Godet selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que l'autre paroi latérale comprend également une ouverture d'évacuation (7) des produits de forme semi-circulaire obturable par une trappe (8) constituée par une plaque semi-circulaire montée pivotante autour du centre de son bord diamétral à la face externe de la paroi latérale, sous la commande d'un ensemble à pignon (25) en engrènement avec des dents (26) du bord périphérique circulaire de la plaque (8) et moteur hydraulique ou électrique (27) solidaire de cette paroi, entre ses deux positions respectivement de fermeture et de dégagement de l'ouverture d'évacuation (7) délimitées par une butée (29) solidaire de la face externe de la paroi latérale. 15.Godet selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que le pivotement de la trappe (8) est guidé par un arceau (30) à goulotte de réception du bord périphérique circulaire de la trappe (8), l'arceau (30) étant amoviblement fixé à la face externe de la paroi latérale correspondante (5,6). 16. Godet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface de l'ouverture d'évacuation (7) des produits est sensiblement égale à la moitié de la surface de la paroi latérale associée (5,6) . 17.Godet selon la 14, caractérisé en ce que l'ouverture et la fermeture de l'une ou l'autre des deux trappes (8) est sélectivement commandée en fonction du sens de rotation de la vis de distribution (12). | B,A | B01,A01 | B01F,A01K | B01F 7,A01K 5,B01F 15 | B01F 7/04,A01K 5/00,B01F 15/02 |
FR2900882 | A1 | TABLETTE POUR SIEGE AUTOMOBILE, KIT DE RANGEMENT UTILISANT UNE TELLE TABLETTE ET STOCKAGE D'UN TEL KIT DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,071,116 | La présente invention concerne l'aménagement de l'habitacle et plus particulièrement, elle concerne une tablette pour siège de véhicule automobile et un kit de rangement utilisant ladite tablette. Elle concerne, en outre, un véhicule automobile comprenant un tel ensemble de rangement. Afin d'augmenter la modularité et la mobilité des rangements dans un véhicule automobile, diverses solutions de tablettes ont été proposées. La publication FR 2 656 841 divulgue une structure de plateau fixée sur la ou les tiges supportant l'appui-tête d'un siège et constituée d'un couvercle et d'un bac susceptible de former une boite de rangement que l'on peut basculer vers le haut de manière à la disposer sensiblement orthogonalement au dossier du siège de véhicule pour l'utiliser. Dans sa position d'utilisation, le couvercle se bascule vers l'avant du véhicule de manière à être disposé sensiblement parallèlement au dossier du siège pour laisser accès au bac. Un des inconvénients réside dans le fait cette tablette est encombrante dans la direction longitudinale en position de rangement ou escamotée car elle doit avoir une profondeur adaptée pour ranger des objets dans ledit bac. Il est un objet de la présente invention de fournir une tablette de siège améliorée. Dans ce but, l'invention propose une tablette apte à recevoir un bac, la tablette étant disposée sur la face arrière d'un dossier de siège de véhicule automobile et mobile autour d'un axe transversal entre une position escamotée dans laquelle elle est rabattue contre ledit dossier et une position d'utilisation dans laquelle elle se trouve 2900882 -2- sensiblement orthogonale au plan de ladite face arrière dudit dossier, ladite tablette comprenant un plateau principal et un plateau auxiliaire, ledit plateau principal étant apte à masquer ledit plateau auxiliaire en position escamotée de la tablette, ledit plateau principal 5 étant mobile en rotation autour dudit axe transversal de manière à rendre accessible ledit plateau auxiliaire qui est un cadre sans fond définissant au moins un espace vide. Un des avantages de la présente invention réside dans le fait que cette tablette est très peu encombrante dans la direction 10 longitudinale lorsqu'elle est en position escamotée. En effet, la tablette est constituée de deux plateaux plans. Ainsi, la tablette ne détériore pas le confort d'un passager arrière souhaitant utiliser ou non la tablette selon l'invention. Ledit cadre sans fond peut présenter une zone de support 15 sensiblement centré et s'étendant sur tout ou partie de la longueur selon la direction longitudinale dudit plateau auxiliaire, ladite zone de support étant apte à accueillir un mécanisme de maintien de la tablette en position d'utilisation. Ladite zone de support peut s'étendre entre un bord avant et 20 un bord arrière dudit cadre sans fond de manière à former deux espaces vides distincts. L'invention concerne également un bac apte à être monter sur une telle tablette, ledit bac comprenant des rebords externes disposés sur tout ou partie du pourtour de sa surface supérieure, 25 lesdits rebords étant orientés vers l'extérieur en saillie par rapport aux surfaces externes dudit bac. Ledit bac peut présenter deux compartiments de rangement distincts orientés longitudinalement et solidarisés par une bande de raccordement. 30 L'invention concerne, d'autre part, un kit de rangement apte à être monté sur le dossier d'un siège de véhicule automobile, comprenant une telle tablette et un tel bac. 2900882 -3- La surface supérieure dudit cadre sans fond peut être plane de manière à recevoir lesdits rebords externes dudit bac. La longueur selon la direction transversale et la longueur selon la direction longitudinale dudit bac sont sensiblement inférieures à 5 celles dudit cadre sans fond de manière à faciliter l'insertion du bac dans ledit cadre. La bande de raccordement dudit bac peut être apte à reposer sur la zone de support s'étendant sur tout ou partie de la largeur dudit plateau auxiliaire lorsque ledit bac est monté sur ladite 10 tablette. Le bac amovible constituant ledit kit de rangement selon l'invention peut être stocké dans un véhicule automobile, et plus précisément dans un compartiment définit dans le plancher. Le compartiment peut se trouver sensiblement au niveau des 15 pieds d'un utilisateur dudit kit de rangement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée, seulement à titre exemplaire, dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 20 - la figure 1 est une vue en perspective de dessus d'une tablette en position d'utilisation selon l'invention comprenant un plateau principal et un plateau auxiliaire, la figure 2 est une vue en perspective de la tablette 25 selon le premier mode de réalisation de l'invention, le plateau principal étant relevé, la figure 3 est une vue en perspective de dessus d'un bac de rangement selon le premier mode de réalisation, ledit bac étant apte à coopérer avec le plateau 30 auxiliaire, 2900882 -4- la figure 4 est une vue en perspective de la tablette selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, le plateau principal étant relevé, la figure 5 est une vue en perspective de dessus d'un 5 bac de rangement selon le deuxième mode de réalisation, ledit bac étant apte à coopérer avec le plateau auxiliaire, et - la figure 6 est une vue en perspective de l'ensemble de rangement selon l'invention. 10 Dans la description qui va suivre, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale selon l'orientation traditionnellement utilisée dans l'automobile et indiquée par le trièdre L, V, T. Par ailleurs, les termes avant et arrière seront utilisés en référence au sens traditionnel de marche d'un 15 véhicule automobile. En référence aux figures, et en se focalisant pour le moment au premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3 et 6, une tablette 10 apte à améliorer l'exploitation des espaces de rangement dans un habitacle de véhicule automobile est décrite. La tablette 10 20 est disposée sur la face arrière d'un dossier 12 de siège 14 de véhicule automobile. Elle est mobile autour d'un axe transversal 16 entre une position escamotée dans laquelle elle est rabattue contre ledit dossier 12 et une position d'utilisation dans laquelle elle se trouve sensiblement orthogonale au plan de la face arrière du 25 dossier 12 du siège 14. En référence à la figure 2, la tablette selon la présente invention comprend un plateau principal 18 et un plateau auxiliaire 20, tous deux pouvant être superposés en position escamotée ou d'utilisation de la tablette 10. 30 Le plateau principal 18 est une plaque plane qui est apte à masquer ledit plateau auxiliaire lorsque la tablette 10 est en position escamotée ou en position d'utilisation. Ses dimensions sont 2900882 -5- sensiblement les mêmes que celles du plateau auxiliaire 20. Lorsque la tablette 10 est en position d'utilisation, le plateau principal 18 est mobile en rotation autour de l'axe transversal 16 de manière à se basculer vers l'avant et à se trouver sensiblement parallèle au 5 dossier 12 du siège 14. Il laisse ainsi accessible le plateau auxiliaire 20. Le plateau auxiliaire 20 possède la particularité d'être un cadre sans fond qui définit un espace vide 22. Il définit un quadrilatère dont les dimensions externes sont sensiblement égales à celles du 10 plateau principal 18. La surface supérieure du cadre est plane de manière à accueillir les rebords externes 26 d'un bac de rangement 24 apte à obturer l'espace vide 22 tel qu'illustré sur la figure 3. Les rebords externes 26 du bac 24 sont disposés sur le pourtour de la surface supérieure du bac de rangement 24 et sont 15 orientés vers l'extérieur en saillie par rapport aux surfaces externes 30 du bac 24. Ces derniers doivent être suffisamment larges pour résister au poids d'un objet lourd disposé dans le bac lorsque ce dernier est monté sur la tablette 10. Ainsi, la surface inférieure des rebords est destinée à se poser sur la surface supérieure du cadre 20 sans fond 20. Les dimensions du bac, c'est-à-dire ses longueurs dans la direction longitudinale et transversale, sont sensiblement inférieures à celles du cadre sans fond 20 de manière à faciliter l'insertion du bac dans ledit cadre 20. En référence à la figure 6, le bac de rangement 24 est 25 amovible et disponible dans l'habitacle du véhicule. En effet, selon l'invention, il est disposé dans un logement 28 situé au niveau des pieds du passager souhaitant utiliser la tablette 10. Plus particulièrement, le logement 28 est créé dans le plancher P et est refermé par une trappe 29. La profondeur et plus généralement les 30 dimensions du logement 28 sont sensiblement supérieures à celle du bac de rangement 24 de manière à pouvoir ranger et retirer le bac 24 facilement lorsque l'on souhaite l'utiliser avec la tablette 10. 2900882 -6- En se focalisant maintenant sur le deuxième mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, la différence avec le premier mode de réalisation réside dans le fait que la tablette 10 comporte un mécanisme de maintien 32 en position d'utilisation disposé sous 5 cette dernière. A ce titre, le plateau auxiliaire 31 présente une zone de support 34 s'étendant sur tout ou partie de la largeur du plateau auxiliaire 31, la zone de support 34 étant apte à accueillir le mécanisme 32 de mise en position d'utilisation de la tablette 10 sur sa surface inférieure. Le mécanisme 32 est un mécanisme connu de 10 l'homme du métier, par exemple, un mécanisme de tige à crantage solidaire d'une part de la face arrière du dossier du siége et d'autre part de la zone des support 34. Tel qu'illustré sur la figure 4, ladite zone de support s'étend entre un bord avant et un bord arrière du cadre sans fond 31 et se 15 situe sensiblement au milieu de ce cadre dans la direction transversale pour équilibrer la tablette 10 lorsqu'elle est en position d'utilisation. Le cadre 20 définit désormais deux espaces vides 36 qui sont aptes à accueillir deux bacs distincts (non représentés) ou un bac principal 38 comprenant deux compartiments distincts 20 solidarisés ensemble par une bande de raccordement longitudinale 40. Les bacs distincts présentent des rebords externes 42 disposés sur le pourtour de leur surface supérieure et sont orientés vers l'extérieur en saillie par rapport à ses surfaces externes 44. 25 Ainsi, seulement trois des quatre surfaces inférieures des rebords 42 sont destinées à se poser sur la surface supérieure du plateau auxiliaire 31. Une des surfaces inférieures des rebords 42 étant destinée à se poser sur la surface supérieure de la zone de support 34. Par ailleurs, les dimensions longitudinale et transversale des 30 bacs sont sensiblement inférieures à celles des espaces vides 36 du plateau auxiliaire 31 de manière à faciliter l'insertion des bacs dans ledit plateau 31. 2900882 -7- Le bac principal 38 présentent des rebords externes 42 disposés sur le pourtour de la surface supérieure et sont orientés vers l'extérieur en saillie par rapport à ses surfaces externes 44. Les surfaces inférieures des rebords 42 sont destinées à se poser sur la 5 surface supérieure du plateau auxiliaire 31. Par ailleurs, la bande de raccordement 40 est apte à se poser sur la zone de support 34 du plateau 31. Les dimensions longitudinale et transversale des deux compartiments sont sensiblement inférieures à celles des espaces vides 36 du plateau auxiliaire 31 de manière à faciliter l'insertion du 10 bac 38 dans ledit plateau 31. En outre, la bande de raccordement 40 est sensiblement plus large que la zone de support 34 de manière à pouvoir se poser entièrement sur cette dernière. Pour l'un ou l'autre des modes de réalisation, un passager qui souhaite utiliser la tablette selon l'invention, doit mettre ladite 15 tablette en position d'utilisation puis faire basculer vers l'avant le plateau principal de manière à ce qu'il laisse accès au plateau auxiliaire. Ensuite, le passager récupère ledit bac de rangement rangé dans un logement du plancher et le positionne sur le plateau auxiliaire. Une fois son utilisation terminée, il repositionne le bac 20 dans son logement, referme sa trappe et escamote la tablette contre le dossier du siège. Ainsi, selon l'invention, un passager accédant à une tablette telle que décrite précédemment peut ranger de nombreux objets dans le bac, les utiliser en déployant la tablette et les ranger dans le 25 plancher. Avec cette solution, on s'affranchit de l'épaisseur de la tablette en position escamotée tout en disposant d'un bac de rangement important quand on souhaite l'utiliser. Par ailleurs, les espaces de rangement aménagés dans le plancher sont de plus en plus courant de nos jours mais souvent peu utilisés de par leur 30 accès est malaisé. Le fait qu'ils soient amovibles et utilisables sur une tablette offre une multitude de solutions pour améliorer le 2900882 -8- confort du passager puisque les objets rangés dans le bac se retrouve à portée de mains pendant la durée d'un trajet. Il convient de noter qu'un espace de rangement selon l'invention pourrait se trouver dans tout l'habitacle d'un véhicule. Par 5 exemple, selon le deuxième mode de réalisation, les bacs de rangement peuvent être distincts. L'avantage de ces bacs est qu'ils sont moins encombrants et peuvent par exemple se ranger dans les consoles centrales, les boites à gants ou dans les portières. Un autre avantage de la présente invention est que les 10 espaces vides du plateau auxiliaire quelque soit le mode de réalisation, peuvent être obturé par tout type de bac, éventuellement très peu profond présentant des rebords apte à se poser sur le plateau auxiliaire et peuvent comprendre, par exemple, des aménagements tel que un dispositif de porte-boisson, un cendrier 15 mobile, etc. 5 1. 10 15 20 2. 25 3. 30 | L'invention concerne une tablette (10) apte à recevoir un bac (24 ; 38), la tablette étant disposée sur la face arrière d'un dossier (12) de siège (14) de véhicule automobile et mobile autour d'un axe transversal (16) entre une position escamotée dans laquelle elle est rabattue contre ledit dossier et une position d'utilisation dans laquelle elle se trouve sensiblement orthogonale au plan de ladite face arrière dudit dossier (12), ladite tablette comprenant un plateau principal (18) et un plateau auxiliaire (20 ; 31), ledit plateau principal (18) étant apte à masquer ledit plateau auxiliaire (20 ; 31) en position escamotée de la tablette (10), ledit plateau principal (18) étant mobile en rotation autour dudit axe transversal (16) de manière à rendre accessible ledit plateau auxiliaire (20 ; 31) qui est un cadre sans fond définissant au moins un espace vide (22). L'invention concerne également un bac apte à être monté sur une telle tablette. Elle concerne enfin un kit de rangement comprenant un tel bac et une telle tablette. | 1. Tablette (10) apte à recevoir un bac (24 ; 38), la tablette étant disposée sur la face arrière d'un dossier (12) de siège (14) de véhicule automobile et mobile autour d'un axe transversal (16) entre une position escamotée dans laquelle elle est rabattue contre ledit dossier et une position d'utilisation dans laquelle elle se trouve sensiblement orthogonale au plan de ladite face arrière dudit dossier (12), ladite tablette comprenant un plateau principal (18) et un plateau auxiliaire (20 ; 31), ledit plateau principal (18) étant apte à masquer ledit plateau auxiliaire (20 ; 31) en position escamotée de la tablette (10), ledit plateau principal (18) étant mobile en rotation autour dudit axe transversal (16) de manière à rendre accessible ledit plateau auxiliaire (20 ; 31) qui est un cadre sans fond définissant au moins un espace vide (22). 2. Tablette selon la 1, caractérisé en ce que ledit cadre sans fond présente une zone de support (34) sensiblement centré et s'étendant sur tout ou partie de la longueur selon la direction longitudinale dudit plateau auxiliaire (20), ladite zone de support (34) étant apte à accueillir un mécanisme de maintien (32) de la tablette en position d'utilisation. 3. Tablette selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite zone de support (34) s'étend entre un bord avant et un bord arrière dudit plateau 10 15 20 25 30 - 10 - auxiliaire (20 ; 31) de manière à former deux espaces vides (36). 4. Bac apte à être monter sur une tablette selon l'une des 1 à 3, ledit bac (24 ; 38) comprenant des rebords externes disposés sur tout ou partie du pourtour de sa surface supérieure, lesdits rebords (26 ; 42) étant orientés vers l'extérieur en saillie par rapport aux surfaces externes dudit bac (24 ; 38). 5. Bac selon la 4, caractérisé en ce que ledit bac (24 ; 38) présente deux compartiments de rangement distincts orientés longitudinalement et solidarisés par une bande de raccordement (40). 6. Kit de rangement apte à être monté sur le dossier d'un siège de véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit kit comprend une tablette (10) selon l'une des 1 à 3 et un bac (24 ; 38) selon les 4 et 5. 7. Kit de rangement selon la 6, caractérisé en ce que la surface supérieure dudit plateau auxiliaire (20 ; 31) est plane de manière à recevoir lesdits rebords externes (26 ; 42) dudit bac (24 ; 38). 8. Kit selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que la longueur selon la direction transversale et la longueur selon la direction longitudinale dudit bac (24 ; 38) sont sensiblement inférieures à celles dudit plateau auxiliaire (20 ; 31) de manière à faciliter l'insertion du bac (24 ; 38) dans ledit plateau auxiliaire (20 ; 31). 10 15 2900882 - 11 - 9. Kit selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la bande de raccordement (40) dudit bac (38) est apte à reposer sur la zone de support (34) s'étendant sur tout ou partie de la largeur dudit plateau auxiliaire (31) lorsque ledit bac (38) est monté sur ladite tablette (10). 10. Stockage dans un véhicule automobile d'un kit selon les 6 à 9, caractérisé en ce que ledit bac (24 ; 38) est stocké dans un logement (28) définit dans le plancher (P). 11. Stockage selon la 10, caractérisé en ce que le logement (28) se trouve sensiblement au niveau des pieds d'un utilisateur dudit kit de rangement. | B | B60,B62 | B60N,B62D | B60N 3,B62D 25 | B60N 3/00,B62D 25/20 |
FR2888656 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE LOCALISATION DE LA POSITION DROITE OU GAUCHE D'UNE ROUE DE VEHICULE | 20,070,119 | L'invention concerne un procédé et un dispositif de localisation de la position droite ou gauche d'une roue de véhicule. Elle s'étend à un composant de mesure magnétique adapté pour être intégré dans un boîtier électronique de système de surveillance d'un véhicule. De plus en plus de véhicules automobiles possèdent, à des fins de sécurité, des systèmes de surveillance comportant des capteurs montés sur chacune des roues du véhicule, dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression ou température des pneumatiques équipant ces roues, et destinés à informer le conducteur de toute variation anormale du paramètre mesuré. Ces systèmes de surveillance sont classiquement dotés d'un boîtier électronique monté sur chacune des roues du véhicule et intégrant un capteur comportant un microprocesseur et un émetteur radiofréquence (ou émetteur RF), et d'une unité centrale de réception des signaux émis par les émetteurs, comportant un calculateur intégrant un récepteur radiofréquence (ou récepteur RF) connecté à une antenne. Un des problèmes que nécessitent de résoudre de tels systèmes de surveillance réside dans l'obligation de devoir associer à chaque signal reçu par le récepteur de l'unité centrale, une information concernant la localisation du capteur et donc de la roue à l'origine de ce signal, cette obligation perdurant pendant la durée de vie du véhicule, c'est à dire devant être respectée même après des changements de roues ou plus simplement des inversions de la position de ces roues. A l'heure actuelle, une première méthode de localisation consiste à utiliser trois antennes basse fréquence positionnées chacune à proximité d'une des roues du véhicule, et à effectuer une procédure de localisation consistant à exciter successivement chacune de ces trois antennes par l'émission d'un champ magnétique basse fréquence. Selon cette procédure, le capteur monté sur la roue située à proximité de l'antenne excitée commande, en réponse et à destination de l'unité centrale, l'émission d'un signal basse fréquence comportant un code d'identification du dit capteur, de sorte que l'excitation successive des trois antennes conduit à la localisation des trois capteurs montés sur les roues jouxtant ces antennes, et par déduction, à la localisation du quatrième capteur. Le principal avantage d'un tel procédé réside dans le fait que la procédure de localisation est très rapide et conduit à une localisation quasi-instantanée après le démarrage du véhicule. Par contre, cette solution impose d'équiper le véhicule de trois antennes avec toutes les sujétions afférentes: câbles de connexion, amplificateurs de commande..., de sorte qu'elle s'avère coûteuse. Afin de limiter le coût requis par la procédure de localisation, une seconde solution mise en oeuvre actuellement consiste, en premier lieu, à réduire à deux le nombre d'antennes, et à positionner ces deux antennes à proximité des deux roues avant, de façon à permettre de localiser les dites deux roues avant, et de différencier ces dernières des deux roues arrière. Cette seconde solution combine, en outre, à l'utilisation des deux antennes, une technique basée sur une méthode statistique consistant à comparer les accélérations des roues en virage, pour opérer une discrimination entre les roues gauches et les roues droites. Du fait de la suppression d'une antenne, cette seconde solution s'avère, tel que précité, moins onéreuse que celle précédemment décrite. Toutefois, cette économie est réalisée au détriment de la rapidité de la procédure de localisation qui s'avère, selon cette seconde solution, relativement longue du fait qu'un temps de roulage conséquent est requis pour réaliser la discrimination gauche/droite. La présente invention vise à pallier l'inconvénient lié à la longueur de la procédure de localisation droite/gauche de la seconde technique cidessus décrite, et a pour principal objectif de fournir un procédé de localisation droite/gauche très performant en terme de réactivité, nécessitant en outre, en vue de sa mise en oeuvre, un composant d'un prix global de revient et d'installation inférieur au prix global d'une antenne. Ce composant doit en outre être de petite dimension. A cet effet, l'invention vise, en premier lieu, un procédé de 25 localisation de la position droite ou gauche d'une roue de véhicule équipée d'un boîtier électronique de système de surveillance, selon lequel: - on intègre dans le boîtier électronique un composant de mesure magnétique comportant un noyau en matériau ferromagnétique sur lequel sont enroulés de façon croisée deux enroulements formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 8, et à disposer le dit composant de mesure magnétique dans le dit boîtier électronique de façon que les axes de sensibilité maximale des enroulements s'étendent dans un plan sécant par rapport à l'axe de rotation de la roue, - et, lors des déplacements du véhicule selon un sens de 35 déplacement donné : É on mesure un signal généré par la variation d'un champ magnétique aux bornes de chacun des enroulements, de façon à délivrer deux signaux périodiques déphasés l'un par rapport à l'autre d'une valeur angulaire égale à (+ ou -) représentatifs chacun des variations des valeurs du champ magnétique détectées par les dites enroulements pendant un tour de roue, É on détermine à partir de ce déphasage le sens de rotation 5 de la roue, É et on déduit de ce sens de rotation et du sens de déplacement du véhicule, la localisation de la position droite ou gauche de la roue. Le principe à la base de l'invention a donc été d'équiper chaque roue à localiser d'un véhicule d'une bobine à deux enroulements, (chaque enroulement faisant office de capteurs magnétiques), disposés de façon que les signaux aux bornes des dits enroulements soient déphasés l'un par rapport à l'autre, et de déduire de ce déphasage le sens de rotation et la localisation droite/gauche de la roue. Selon ce principe, l'invention conduit à une localisation très rapide de la position droite/gauche d'une roue, obtenue, en effet, après quelques tours de roue. De plus, selon l'invention, les deux enroulements (formant les capteurs magnétiques) sont réunis dans un seul et même composant comportant un noyau unique autour duquel sont placés les deux enroulements, et dont les faibles dimensions permettent de l'intégrer directement dans un boîtier électronique classique. De ce fait, l'invention conduit à une solution dont le prix de revient global (coût et installation) est notablement inférieur à celui des solutions nécessitant des antennes. En outre en combinant deux enroulements autour d'un même noyau de ferrite, on réalise un composant présentant deux fonctions (capteurs magnétique selon deux axes distincts) sous un encombrement minimal. La place disponible pour ce type de composant est en effet comptée. En vue d'obtenir deux signaux facilement discriminables, et selon un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, on positionne le composant de mesure magnétique dans le boîtier magnétique de façon que les axes de sensibilité maximale des enroulements s'étendent dans un plan orthogonal par rapport à l'axe de rotation de la roue. Dans le même but, et de façon avantageuse selon l'invention, on utilise un composant de mesure magnétique doté d'un noyau présentant deux paires de faces parallèles autour de chacune desquelles est placé un enroulement, ménagés de façon que les dites paires de faces parallèles soient orthogonales l'une par rapport à l'autre. Dans l'optique d'augmenter la sensibilité et donc la fiabilité du procédé selon l'invention, on équipe par ailleurs avantageusement le véhicule d'un aimant fixe par rapport à chaque roue équipée d'un composant de mesure magnétique, le dit 35 aimant étant positionné et présentant une puissance adaptée pour générer un champ magnétique couvrant une zone traversée par les enroulements lors de la rotation de la dite roue. L'invention s'étend à un dispositif de localisation de la position droite ou gauche d'une roue de véhicule équipée d'un boîtier électronique de système de surveillance. Selon l'invention, ce dispositif de localisation comprend, intégrés dans chaque boîtier électronique: É un composant de mesure magnétique comportant un noyau en matériau ferromagnétique sur lequel sont enroulés de façon croisée deux enroulements formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 8, le dit composant de mesure magnétique étant disposé dans le dit boîtier électronique de façon que l'axe de sensibilité maximale de chaque enroulement s'étende dans un plan sécant par rapport à l'axe de rotation de la roue, É des moyens de mesure d'un signal aux bornes de chacun des enroulements, aptes à délivrer deux signaux périodiques déphasés l'un par rapport à l'autre d'une valeur angulaire égale à (+ ou -) 8, représentatifs chacun des variations des valeurs du champ magnétique détectées par les dites enroulements pendant un tour de roue, É et une unité de calcul programmée pour déterminer, à partir du déphasage entre les deux signaux périodiques, le sens de rotation de la roue, et pour déduire de ce sens de rotation et du sens de déplacement du véhicule, la localisation de la position droite ou gauche de la roue. De façon avantageuse selon l'invention, le composant de mesure magnétique est positionné dans le boîtier magnétique de façon que les axes de sensibilité maximale des enroulements s'étendent dans un plan orthogonal par rapport à l'axe de rotation de la roue. De plus, ce composant de mesure magnétique est avantageusement doté d'un noyau présentant deux paires de faces parallèles autour de chacune desquelles est enroulé un enroulement, ménagées de façon que les dites paires de faces parallèles soient orthogonales l'une par rapport à l'autre. Le dispositif de localisation selon l'invention comprend, en outre, avantageusement un aimant monté fixe sur le véhicule par rapport à chaque roue équipée d'un composant de mesure magnétique, le dit aimant étant positionné et présentant une puissance adaptée pour générer un champ magnétique couvrant une zone traversée par les enroulements lors de la rotation de la dite roue. L'invention s'étend également, en tant qu'élément essentiel à la mise en oeuvre du procédé de localisation selon la dite invention, à un composant de mesure magnétique adapté pour être intégré dans un boîtier électronique de système de surveillance d'un véhicule, comprenant un noyau en matériau ferromagnétique sur lequel sont enroulés de façon croisée deux enroulements formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 8. De plus, le noyau de ce composant de mesure magnétique présente avantageusement deux paires de faces parallèles autour de chacune desquelles est disposé un enroulement, ménagées de façon que les dites paires de faces parallèles soient orthogonales l'une par rapport à l'autre. De façon avantageuse, ce composant de mesure magnétique est ainsi par exemple doté d'un noyau de forme parallélépipédique rectangle. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins: - la figure 1 est une vue en perspective partielle et schématique d'un véhicule équipé d'un dispositif de localisation selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective schématique d'un composant de mesure magnétique d'un dispositif de localisation selon l'invention, - la figure 3 est un schéma synoptique fonctionnel de l'électronique de traitement de ce dispositif de localisation, - et les figures 4a et 4b sont deux schémas illustratifs du principe du procédé de localisation mis en oeuvre conformément à l'invention. Le dispositif de localisation selon l'invention représenté à titre d'exemple à la figure 1 est destiné à la localisation de la position droite ou gauche d'une roue d'un véhicule. Ce dispositif de localisation est plus spécifiquement destiné à être installé sur des véhicules dotés d'un système de surveillance comportant des boîtiers électroniques 1 montés sur chacune des roues 2 de véhicules 3, intégrant des capteurs dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression et/ou température des pneumatiques équipant ces roues 2, et destinés à informer le conducteur de toute variation anormale du paramètre mesuré. Ce dispositif de localisation comprend, en premier lieu, un composant de mesure magnétique 4 adapté pour être intégré dans un boîtier électronique 1, comportant deux enroulements 8, 9 disposées de façon que leurs axes de sensibilité maximale respectifs S8, S9 s'étendent dans un même plan perpendiculaire à l'axe de rotation (R) de la roue 2, et soient décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 6 = 90 . A cet effet, et tel que représenté à la figure 2, ce composant de mesure magnétique 4 comprend un noyau en ferrite 5 de forme cubique doté, au niveau de quatre arêtes parallèles, de barrettes telles que 6, 7 en saillie par rapport aux dites arêtes de façon à s'étendre en bordure et en saillie de quatre faces du dit noyau cubique: une première paire de deux faces parallèles opposées telles que 5a, et une seconde paire de deux faces parallèles opposées telles que 5b. De plus le premier enroulement 8 est formé autour de la première 10 paire de faces parallèles 5a, tandis que le second enroulement 9 est formé autour de la seconde paire de faces parallèles 5b. Ainsi disposé, lors de la rotation de la roue 2, chacun de ces enroulements 8, 9 présente, entre ses deux bornes, une différence de potentiel variable selon une fonction sinusoïdale de période égale à la période de rotation de la dite roue. Il est à noter que dans l'exemple représenté les deux enroulements 8, 9 sont indépendants l'un de l'autre. En variante, ces enroulements pourraient être dépendants. Il suffit en effet que l'on soit capable de mesurer une différence de potentielle variable aux bornes de chacun d'eux. Un enroulement 8, 9 monté sur une roue 2 de véhicule 3 détecte, en effet, le champ magnétique global régnant autour de cet enroulement, composé du champ magnétique terrestre additionné du champ magnétique environnemental pouvant notamment résulter de la présence d'équipements électriques ou magnétiques embarqués dans le véhicule ou présents à l'extérieur du véhicule (ligne à haute tension...). Or, lors de la rotation de la roue 2, chaque enroulement 8, 9 se déplace selon une trajectoire circulaire, de sorte que cet enroulement 8, 9 détecte un champ magnétique variable et que la différence de potentiel mesurée aux bornes de l'enroulement présente des variations cycliques correspondantes. En outre, les deux enroulements 8, 9 étant positionnés, selon l'invention, de façon que leurs axes de sensibilité maximale S8, S9 soient orthogonaux, les signaux représentatifs de la différence de potentiel aux bornes des dits enroulements sont déphasés l'un par rapport à l'autre d'un angle égal à (+ ou -) 90 , de sorte que, tel que représenté aux figures 4a et 4b, l'analyse de ce déphasage permet de déterminer le sens de rotation de la roue 2. En vue de la mesure et du traitement de la différence de potentiel aux bornes de chaque enroulement 8, 9 le dispositif selon l'invention comporte, en premier lieu, un module d'amplification 10 et un module de mise en forme 11 incorporant un comparateur, de sorte que, lors de la rotation de la roue 2: - le signal aux bornes de chaque enroulement 8, 9 est un signal sinusoïdal de très faible amplitude, - le signal en sortie du module d'amplification 10 est un signal sinusoïdal de même période que le signal précédent mais d'amplitude supérieure à celle du dit signal, et le signal en sortie du module de mise en forme 11 est un signal carré de même période que les signaux sinusoïdaux. Le dispositif selon l'invention comporte, en outre, une unité de calcul 12 vers laquelle est délivré le signal mis en forme, programmée pour: déterminer, tel que précité, à partir de l'analyse du déphasage entre les deux signaux sinusoïdaux, le sens de rotation de la roue 2, - et déduire de ce sens de rotation et du sens de déplacement du 15 véhicule 3, déterminé par ailleurs par tout procédé connu en soi, la position droite ou gauche de la roue 2. En dernier lieu, et selon l'invention, le véhicule 3 peut également comporter, tel que représenté à la figure 1, des aimants permanents ou électromagnétiques 13 fixés sur la carrosserie au niveau des passages de roues 14, de sorte que le champ magnétique créé par chacun de ces aimants 13 est détecté par les enroulements 8, 9 montés sur la roue 2 correspondante, augmentant le champ magnétique global détecté par les enroulements, et par conséquent l'amplitude des signaux sinusoïdaux en sortie du module d'amplification 10. Le dispositif selon l'invention décrit ci-dessus permet donc, moyennant d'intégrer un simple composant de mesure magnétique 4 de faibles dimension et coût de revient et d'installation aisée dans chaque boîtier électronique 1 embarqué sur une roue 2 de véhicule 3, de localiser très rapidement, après quelques tours de roue 2, la position droite ou gauche de la dite roue | L'invention concerne un procédé et un dispositif de localisation de la position droite ou gauche d'une roue (2) de véhicule (3). Selon l'invention, on équipe la roue (2) d'un composant de mesure magnétique (4) constitué d'un noyau en matériau ferromagnétique sur lequel sont disposés, de façon croisée, deux enroulements adaptés pour présenter des axes de sensibilité maximale s'étendant dans un plan sécant par rapport à l'axe de rotation de la dite roue, et décalés l'un par rapport à l'autre, dans ce plan sécant, d'un angle prédéterminé theta, et lors des déplacements du véhicule, on mesure un signal généré par la variation d'un champ magnétique aux bornes de chacun des enroulements de façon à délivrer deux signaux périodiques déphasés l'un par rapport de (+ ou -) theta, on détermine à partir de ce déphasage le sens de rotation de la roue (2), et on déduit de ce sens de rotation et du sens de déplacement du véhicule (3), la localisation de la position droite ou gauche de la roue (2).. | 1/ Procédé de localisation de la position droite ou gauche d'une roue (2) de véhicule (3) équipée d'un boîtier électronique (1) de système de surveillance, caractérisé en ce qu'il consiste: - à intégrer dans le boîtier électronique (1) un composant de mesure magnétique (4) comportant un noyau (5) en matériau ferromagnétique sur lequel sont disposés, de façon croisée, deux enroulements (8, 9) formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale (S8, S9) décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 8, et à disposer le dit composant de mesure magnétique dans le dit boîtier électronique de façon que les axes de sensibilité maximale (S8, S9) des enroulements (8, 9) s'étendent dans un plan sécant par rapport à l'axe de rotation (R) de la roue (2), - et, lors des déplacements du véhicule selon un sens de déplacement donné : É à mesurer un signal généré par la variation d'un champ magnétique aux bornes de chacun des enroulements (8, 9), de façon à délivrer deux signaux périodiques déphasés l'un par rapport à l'autre d'une valeur angulaire égale à (+ ou -) 8, représentatifs chacun des variations des valeurs du champ magnétique détectées par les dits enroulements pendant un tour de roue (2), É à déterminer à partir de ce déphasage le sens de rotation de la roue (2), É et à déduire de ce sens de rotation et du sens de déplacement du véhicule (3), la localisation de la position droite ou gauche de la roue (2). 21 Dispositif de localisation de la position droite ou gauche d'une roue (2) de véhicule (3) équipée d'un boîtier électronique (1) de système de surveillance, caractérisé en ce qu'il comprend, intégrés dans le dit boîtier électronique: É un composant de mesure magnétique (4) comportant un noyau (5) en matériau ferromagnétique sur lequel sont disposés, de façon croisée, deux enroulements (8, 9) formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale (S8, S9) décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 8, le dit composant de mesure magnétique étant disposé dans le dit boîtier électronique de façon que les axes de sensibilité maximale (S8, S9) des enroulements (8, 9) s'étendent dans un plan sécant par rapport à l'axe de rotation (R) de la roue (2), É des moyens (10, 11) de mesure d'un signal aux bornes de chacun des enroulements (8, 9), aptes à délivrer deux signaux périodiques déphasés l'un par rapport à l'autre d'une valeur angulaire égale à (+ ou -) 8, représentatifs chacun des variations des valeurs du champ magnétique détectées par les dits enroulements pendant un tour de roue (2), É et une unité de calcul (12) programmée pour déterminer, à partir du déphasage entre les deux signaux périodiques, le sens de rotation de la roue (2), et pour déduire de ce sens de rotation et du sens de déplacement du véhicule (3), la localisation de la position droite ou gauche de la roue (2). 31 Dispositif de localisation selon la 2 caractérisé en ce que le composant de mesure magnétique (4) est positionné dans le boîtier magnétique (1) de façon que les axes de sensibilité maximale (S8, S9) des enroulements (8, 9) s'étendent dans un plan orthogonal par rapport à l'axe de rotation (R) de la roue (2). 41 Dispositif de localisation selon la 3 caractérisé en ce que le composant de mesure magnétique (4) est doté d'un noyau (5) présentant deux paires de faces parallèles (5a, 5b) autour de chacune desquelles est enroulé un enroulement (8, 9), ménagées de façon que les dites paires de faces parallèles soient orthogonales l'une par rapport à l'autre. 51 Dispositif de localisation selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce qu'il comprend un aimant (10) monté fixe sur le véhicule (3) par rapport à chaque roue (2) équipée d'un composant de mesure magnétique (4), le dit aimant étant positionné et présentant une puissance adaptée pour générer un champ magnétique couvrant une zone traversée par les enroulements (8, 9) lors de la rotation de la dite roue. 61 Composant de mesure magnétique (4) adapté pour être intégré dans un boîtier électronique (1) de système de surveillance d'un véhicule (3), caractérisé en ce qu'il comprend un noyau (5) en matériau ferromagnétique sur lequel sont disposés, de façon croisée, deux enroulements (8, 9) formés de façon à présenter des axes de sensibilité maximale (S8, S9) décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle prédéterminé 6. 71 Composant de mesure magnétique (4) selon la 6 caractérisé en ce qu'il est doté d'un noyau (5) présentant deux paires de faces parallèles (5a, 5b) autour de chacune desquelles est disposé un enroulement (8, 9), ménagées de façon que les dites paires de faces parallèles soient orthogonales l'une par rapport à l'autre. 81 Composant de mesure magnétique (4) selon la 7 30 caractérisé en ce qu'il est doté d'un noyau (5) de forme parallélépipédique rectangle. | G,B,H | G08,B60,H01 | G08C,B60C,H01F | G08C 17,B60C 23,H01F 3 | G08C 17/04,B60C 23/00,H01F 3/02 |
FR2891384 | A1 | DSPOSITIF SECURISE DE COLLECTE DE PIECES DE MONNAIE ET PROCEDE SECURISE DE TRANSFERT ET VIDAGE DE CAISSES A PIECES DE MONNAIE. | 20,070,330 | Dispositif sécurisé de collecte de pièces de monnaie et procédé sécurisé de transfert et vidage de caisses à pièces de monnaie. L'invention concerne un dispositif sécurisé de collecte de pièces de monnaie ainsi qu'un procédé sécurisé de transfert et vidage de caisses de pièces de monnaie. En particulier, l'invention s'applique au transfert d'une caisse à pièces de monnaie d'un distributeur vers un point de collecte sécurisé où est effectué le vidage du contenu de la caisse à pièces de monnaie, sans que le personnel n'aie de contact physique avec les pièces de monnaie. De nombreux points de vente automatiques acceptent comme moyen de paiement des pièces de monnaie. Une fois collectées, celles-ci sont dirigées et stockées au sein du distributeur dans au moins une caisse à pièces de monnaie. Une fois remplie, la caisse à pièces de monnaie est remplacée par un agent de convoyage, puis convoyée vers un point de collecte sécurisé. La caisse à pièces de monnaie y est alors vidée. Les opérations de collecte et de convoyage des caisses à pièces de monnaie doivent se faire en limitant au maximum les possibilités de fraude. Pour cela, il est important de limiter le contact physique et la possibilité de voir les pièces de monnaie au cours de ces opérations, y compris pour le personnel réalisant la collecte et le convoyage. Une caisse à pièce de monnaie comporte généralement une serrure interdisant lorsqu'elle est verrouillée son extraction hors du distributeur. Seul le personnel réalisant le convoyage et la collecte dispose de la clé permettant de déverrouiller la serrure interdisant l'extraction. L'ouverture de la caisse à pièces de monnaie est généralement bloquée par une autre serrure. Le personnel de convoyage, ne disposant pas de la clé déverrouillant cette autre serrure, n'a donc pas accès physiquement aux pièces de monnaie au cours de l'extraction du distributeur et du transfert vers le point de collecte. Une fois la caisse à pièces de monnaie parvenue au point de collecte, un agent de collecte dispose de la clé lui permettant d'ouvrir la serrure bloquant l'ouverture de la caisse à pièces de monnaie. L'agent de collecte a alors accès physiquement aux pièces de monnaie lors de cette opération. Il y a donc une possibilité de fraude par l'agent de collecte ouvrant la caisse à pièces de monnaie au point de collecte. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif sécurisé de collecte de pièces de monnaie. Il comporte un support pouvant accueillir au moins une caisse à pièces de monnaie. La caisse à pièces de monnaie est fermée par un couvercle comportant un évidemment pouvant être obstrué par une trappe. L'ouverture et la fermeture de l'évidemment par la trappe étant contrôlées par un mécanisme interne. La caisse à pièces de monnaie comporte: - un moyen de verrouillage permettant d'autoriser ou d'interdire l'introduction et l'extraction de la caisse de pièces de monnaie dans le support; un moyen de verrouillage permettant de donner l'autorisation ou l'interdiction d'ouverture de la trappe au mécanisme interne; 15 Le mécanisme interne agit sur la trappe: en l'ouvrant lorsque le moyen de verrouillage l'autorise et que la caisse à pièces de monnaie est introduite dans le support; en la maintenant fermée dans tous les autres cas. Dans un mode de réalisation, le support comporte au moins une tige qui, lorsque la caisse à pièces de monnaie est introduite dans le support, pénètre par l'intermédiaire d'une ouverture dans la caisse de pièces de monnaie. La tige entre en interaction avec le mécanisme interne pour lui signaler l'introduction de la caisse à pièces de monnaie dans le support. La tige peut en outre comporter des moyens lui permettant de s'authentifier auprès du mécanisme interne. Avantageusement, la caisse à pièces de monnaie comporte un moyen de verrouillage permettant au personnel de maintenance d'ouvrir le 30 couvercle de la caisse de pièce de monnaie. L'invention a encore pour objet un procédé sécurisé de transfert d'une caisse à pièces de monnaie d'un point de vente comportant un support vers un point de collecte comportant un support pour être vidée. La caisse à pièces de monnaie est fermée par un couvercle. Le couvercle comporte un évidemment pouvant être obstrué par une trappe. L'ouverture et la fermeture de l'évidemment par la trappe sont contrôlées par un mécanisme interne. Le procédé comporte les étapes suivantes: - autorisation, donnée par un agent de collecte, d'ouverture de la trappe, - autorisation, donnée par un agent de convoyage, d'introduction de la caisse à pièces de monnaie dans le support du distributeur; introduction de la caisse à pièces de monnaie dans le support du distributeur, le mécanisme interne provoquant alors l'ouverture de la trappe; autorisation, donnée par un agent de convoyage, d'extraction de la caisse à pièces de monnaie du support du distributeur, lorsque la caisse à pièce de monnaie doit être vidée, -extraction de la caisse à pièces de monnaie du support du distributeur, le mécanisme interne provoquant alors la fermeture de la trappe; transfert de la caisse à pièces de monnaie vers un point de collecte; -autorisation, donnée par un agent de collecte, d'ouverture de la trappe; -autorisation, donnée par un agent de collecte, d'introduction de la caisse à pièces de monnaie dans le support de la machine de vidage; -introduction de la caisse à pièces de monnaie dans le support de la machine de vidage, le mécanisme interne provoquant alors l'ouverture de la trappe; autorisation, donnée par un agent de collecte, d'extraction de la caisse à pièces de monnaie du support de la machine de vidage; extraction de la caisse à pièces de monnaie du support de la machine de vidage, le mécanisme interne provoquant alors la fermeture de la trappe; transfert de la caisse à pièces de monnaie vers un point de vente. Dans un mode de réalisation, le mécanisme interne authentifie le support avant de procéder à l'ouverture de la trappe. Avantageusement, la caisse à pièces de monnaie peut être ouverte après autorisation donnée par le personnel de maintenance. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de concilier un niveau de sécurité élevé avec des contraintes d'exploitation limitées. En outre, l'invention ne nécessite pas de modification importante des distributeurs déjà installés. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 10 à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent: É la figure 1, le transfert d'une caisse à pièces de monnaie dans une machine de vidage selon l'état de l'art; É la figure 2a, une caisse à pièces de monnaie selon l'invention vue de profil; É la figure 2b, une caisse à pièces de monnaie selon l'invention vue de 20 haut; É la figure 3, un support de caisse à pièces de monnaie selon l'invention; É la figure 4, le procédé sécurisé de transfert et vidage de caisse à pièces de monnaie selon l'invention. La figure 1 illustre le transfert d'une caisse à pièces de monnaie dans une machine de vidage selon l'état de l'art. Un distributeur 1 est disposé dans un point de vente. Le distributeur 1 accepte notamment comme moyen de paiement des pièces de monnaie. Les pièces de monnaie sont introduites dans un monnayeur 2. Les pièces de monnaies sont ensuite dirigées et stockées au sein du distributeur 1 dans au moins une caisse à pièces de monnaie 4. La caisse à pièce de monnaie 4 comporte une trappe par laquelle les pièces de monnaie pénètrent dans la caisse à pièces de monnaie 4. La caisse à pièces de monnaie 4 dispose généralement d'une serrure verrouillant l'ouverture de la caisse à pièces de monnaie 4. La caisse à pièces de monnaie 4 est disposée dans le distributeur 1 dans un support 3 assurant notamment l'interface entre le monnayeur 2 et la caisse à pièces de monnaie 4. Le support 3 comporte généralement un système de verrouillage à serrure permettant de verrouiller la caisse à pièces de monnaie 4 dans le support 3. Lorsque la caisse à pièces de monnaie 4 est utilisée pour collecter les pièces de monnaie, Le système de verrouillage à serrure disposée sur le support 3 est verrouillé et interdit donc l'extraction de la caisse à pièces de monnaie 4 du support 3. Une fois remplie, la caisse à pièces de monnaie 4 doit être extraite du support 3 par un agent de convoyage. L'agent de convoyage dispose d'une clé permettant de verrouiller la trappe d'introduction des pièces et de déverrouiller le système de verrouillage à serrure disposée sur l'interface 3. Une fois le système de verrouillage à serrure disposée sur l'interface 3 déverrouillée, l'agent de convoyage peut extraire la caisse à pièce de monnaie 4 de l'interface 3. Cependant, l'agent de convoyage ne dispose pas de la clé lui permettant de déverrouiller la serrure de la trappe d'introduction des pièces disposée sur la caisse à pièces de monnaie. L'agent de convoyage ne peut donc pas avoir accès physiquement aux pièces de monnaie. L'agent de convoyage transfert la caisse à pièces de monnaie 4 vers un point de collecte. Au point de collecte, un agent de collecte réceptionne la caisse à pièces de monnaie 4. La pièce à caisse de monnaie 4 est ensuite ouverte par l'agent de collecte qui dispose d'une clé permettant de déverrouiller la serrure disposée sur la caisse à pièces de monnaie 4. L'agent de collecte a alors accès physiquement aux pièces de monnaie. La caisse à pièces de monnaie est ensuite vidée dans une machine de collecte 6. La figure 2a et la figure 2b montre une caisse à pièces de monnaie selon l'invention vue de profil et de haut. Une caisse à pièces de monnaie 27 comporte notamment une boîte, servant de réceptacle pour les pièces de monnaie, fermée par un couvercle 28. Le couvercle 28 comporte un évidemment 20 pouvant être fermé par une trappe 21. La trappe 21 possède principalement deux états: un état où elle n'obstrue pas l'évidemment 20 et un état où elle ferme totalement l'évidemment 20. La trappe 21 est actionnée automatiquement par un mécanisme interne 29 disposé à l'intérieur de la caisse à pièces de monnaie 27. La caisse de pièces de monnaie 27 peut généralement être positionnée sous le monnayeur 2 d'un distributeur 1. Lorsque la trappe 21 n'obstrue pas l'évidemment 20, les pièces provenant du monnayeur 2 peuvent entrer dans la caisse à pièces de monnaie 27. La caisse à pièces de monnaie 27 est conçue pour avoir une résistance importante vis à vis notamment des agressions mécaniques auxquelles elle est susceptible d'être soumise. Le couvercle 28 comporte en outre au moins une ouverture 26 permettant l'insertion d'une tige. Le mécanisme interne 29 peut ainsi détecter la présence ou non d'une tige dans la caisse à pièces de monnaie 27. La caisse à pièces de monnaie 27 selon l'invention possède en outre un moyen de verrouillage 23 pour le contrôle de l'introduction dans un support de la caisse à pièces de monnaie 27. Le moyen de verrouillage 23 peut notamment être une serrure accompagnée d'une clé Cl correspondante. Le moyen de verrouillage 23 fonctionne en collaboration avec le mécanisme interne 29. Le moyen de verrouillage 23 permet soit d'interdire soit d'autoriser l'introduction de la caisse à pièces de monnaie 27 dans un support. Pour cela, lorsque le moyen de verrouillage 23 est verrouillé, le mécanisme interne 29 peut par exemple obstruer l'ouverture 26. La caisse à pièces de monnaie 27 selon l'invention possède en outre un moyen de verrouillage 24 pour le verrouillage de la trappe 21. Le moyen de verrouillage 24 peut notamment être une serrure accompagnée d'une clé C2 correspondante. Le moyen de verrouillage 24 fonctionne en collaboration avec le mécanisme interne 29. Le moyen de verrouillage 24 permet soit d'interdire soit d'autoriser l'ouverture de la trappe 21. Pour cela, lorsque le moyen de verrouillage 24 est verrouillé, le mécanisme interne 29 peut par exemple bloquer le déplacement de la trappe 21 dans une position où la trappe 21 obstrue l'évidemment 20. Avantageusement, la caisse de pièces de monnaie 27 selon l'invention peut posséder un moyen de verrouillage 25 pour la maintenance de la caisse à pièces de monnaie 27. Le moyen de verrouillage 25 peut notamment être une serrure accompagnée d'une clé C3 correspondante. Le moyen de verrouillage 25 fonctionne en collaboration avec le couvercle 28. 2891384 7 Le moyen de verrouillage 25 permet soit d'interdire soit d'autoriser l'ouverture du couvercle 28. Le moyen de verrouillage permet notamment d'ouvrir la caisse à pièces de monnaie 27 à des fins de maintenance par un personnel de maintenance dédié. La maintenance peut donc être réalisée dans un local de maintenance sécurisé distinct du point de collecte par un personnel de maintenance spécifique. Seul le responsable de l'exploitation et de la maintenance a accès à la clé C3. Dans un mode de réalisation particulier, les clés Cl, C2 et C3 sont des clés de haute sécurité faisant partie d'un système hiérarchisé de serrures. Dans ce cas, la clé C3 permet de verrouiller ou de déverrouiller les moyens de verrouillage 23, 24 et 25. La clé C2 permet de verrouiller ou de déverrouiller les moyens de verrouillage 23 et 24. La clé Cl permet de verrouiller ou de déverrouiller le moyen de verrouillage 23. La figure 3 montre un support de caisse à pièces de monnaie selon l'invention. Les éléments identiques à ceux déjà présentés sur les figures précédentes portent les mêmes références. Le support 30 selon l'invention est dimensionné pour accueillir une caisse de pièces de monnaie 27 selon l'invention. La trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27 une fois introduite dans le support 30 n'est plus accessible de l'extérieur lorsque le support 30 est fixé sous un monnayeur 2 ou sur une machine de collecte 6. Ainsi, même lorsque la trappe 21 est ouverte, il n'est pas possible d'accéder au contenu de la caisse à pièces de monnaie 27. Le support 30 comporte notamment une tige 31 disposée de telle sorte que la tige 31 s'introduit dans l'ouverture 26 lorsque la caisse à pièce de monnaie 27 est insérée dans le support 30. La tige 31 interagit alors avec le mécanisme interne 29. Avantageusement, la tige 31 comporte sur la partie interagissant avec le mécanisme interne 29 des moyens d'authentification 32. Il peut s'agir notamment de formes permettant d'identifier la tige 32, comme par exemple des creux disposés d'une manière comparable aux formes d'une clé. La tige 31 peut accessoirement servir d'élément de guidage de la caisse à pièces de monnaie 27. De plus, la description fait état d'une tige 31. Naturellement, le support 30 peut comporter plusieurs tiges comparables à la tige 31. La figure 4 illustre le procédé de sécurisation de la collecte de pièces de monnaie selon l'invention. Les éléments identiques déjà présentés sur les figures précédentes portent les mêmes références. Dans une première phase, la caisse à pièces de monnaie 27 selon l'invention collecte les pièces de monnaie issues du monnayeur 2 du distributeur 1. Durant cette phase, la caisse à pièces de monnaie 27 est introduite dans un support 40 du même type que le support 30 selon l'invention. La trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27 est maintenue ouverte par le dispositif interne 29. La caisse à pièces de monnaie 27 est verrouillée par le moyen de verrouillage 23 à l'intérieur du support 40. Une fois la caisse de pièces de monnaie 27 remplie, un agent de convoyage doit la transférer jusqu'au point de collecte où celle-ci sera introduite et vidée par un agent de collecte dans un support 41 d'une machine de vidage. Le support 41 est du même type que le support 30 selon l'invention. La caisse de pièces de monnaie 27 dispose des moyens de verrouillage 23, par exemple une serrure et sa clé Cl, assurant notamment le verrouillage de l'extraction ou de l'introduction de la caisse à pièces de monnaie 27 dans les supports 40 et 41. Ainsi, une fois les moyens de verrouillage 23 verrouillés et sans la clé Cl, il n'est pas possible d'extraire la caisse à pièces de monnaie 27 de son support 40. De plus, une fois les moyens de verrouillage 23 déverrouillés et sans la clé Cl, il n'est pas possible d'introduire la caisse à pièces de monnaie 27 dans le support 41. La caisse à pièces de monnaie 27 dispose des moyens de verrouillage 24, par exemple une serrure accompagnée d'une clé C2 correspondante, permettant de donner l'autorisation d'ouverture de la trappe 21 au mécanisme interne 29. Seuls les possesseurs de la clé C2 peuvent donner l'autorisation d'ouverture de la trappe 21 au mécanisme interne 29. Toutefois, la clé C2 seule ne permet pas d'ouvrir la trappe 21. L'agent de convoyage dispose de la clé Cl lui permettant d'extraire la caisse à pièces de monnaie 27 de son support 40. Dans une première étape, l'agent de convoyage déverrouille à l'aide de la clé Cl les moyens de verrouillage 23 interdisant l'extraction de la caisse de pièces de monnaie 27 de son support 40. Cette opération s'effectue sur le point de vente. La trappe est condamnée automatiquement par le mécanisme interne 29. Une fois la caisse à pièces de monnaie 27 extraite, le dispositif mécanique 29 ne maintient plus ouverte la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27. La trappe 21 ne peut être à nouveau ouverte sans notamment déverrouiller les moyens de verrouillage 24 à l'aide de la clé C2. Cependant, la clé C2 ne suffit pas à elle seule à ouvrir la trappe 21. La caisse à pièces de monnaie 27 transite ensuite entre le point de vente et le point de collecte. Lors de ce transit, la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27 ne peut être ouverte. L'agent de convoyage n'a pas accès physiquement aux pièces de monnaie. Dans le point de collecte, situé dans une zone sécurisée, un agent de collecte réceptionne la caisse à pièces de monnaie 27. L'agent de collecte dispose de la clé Cl et de la clé C2. L'agent de collecte utilise alors la clé C2 sur les moyens de verrouillage 24 afin d'autoriser l'ouverture de la trappe 21 puis il utilise la clé Cl sur les moyens de verrouillage 23 afin d'autoriser l'introduction de la caisse à pièces de monnaie 27 dans le support 41 de la machine de vidage 6. Cependant, l'agent de collecte ne peut ouvrir la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27. L'agent de collecte n'a donc pas accès physiquement aux pièces de monnaie. Pour vider les pièces de monnaie, il est nécessaire d'introduire la caisse à pièces de monnaie 27 dans le support 41 de la machine de vidage 6. Seule la combinaison de l'autorisation d'ouverture de la trappe 21 donnée par la clé C2, de l'autorisation d'introduction dans le support 41 donnée par la clé Cl et l'insertion de la caisse de pièces de monnaie 27 dans le support 41 permet d'ouvrir la trappe 21. Le vidage des pièces de monnaie présentes dans la caisse à pièces de monnaie 4 est effectué automatiquement par la machine de vidage 6 sans intervention d'un tiers. Dans un mode de réalisation, le support 41 est disposé de telle sorte que la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27 soit orienté vers le bas: ainsi par l'effet de la gravité, lorsque la trappe 21 est ouverte par le mécanisme 29, les pièces de monnaie tombent dans la machine de vidage 6. Une fois le vidage terminé, l'agent de collecte utilise la clé 1 dans les moyens de verrouillage 23 pour autoriser l'extraction de la caisse à pièces de monnaie 27 hors du support 41 de la machine de vidage 6. La caisse à pièces de monnaie 27 est ensuite extraite hors du support 41. Une fois la caisse à pièces de monnaie 27 extraite, le mécanisme interne 29 ne maintient plus ouverte la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27. La trappe 21 ne peut être à nouveau ouverte sans notamment déverrouiller les moyens de verrouillage 24 à l'aide de la clé C2. L'agent de collecte utilise alors la clé C2 sur les moyens de verrouillage 24 pour autoriser le mécanisme interne 29 à ouvrir la trappe 21 de la caisse à pièces de monnaie 27. La caisse à pièces de monnaie 27 vidée et re-armée transite alors jusqu'au point de vente. La caisse à pièces de monnaie 27 est à nouveau introduite à l'aide de la clé Cl dans le support 40 du distributeur 1. La description précédente repose sur une caisse à pièces de monnaie 27. Toutefois, l'invention s'applique indifféremment à tout contenant devant être transféré puis vidé sans que le contenu ne puisse être accessible par le personnel effectuant ces opérations | L'invention concerne un dispositif sécurisé de collecte de pièces de monnaie. Il comporte un support accueillant une caisse à pièces comportant une trappe contrôlée par un mécanisme interne. La caisse à pièces comporte :- un moyen de verrouillage permettant d'autoriser son introduction et son extraction dans le support ;- un moyen de verrouillage permettant d'autorisation l'ouverture de la trappe au mécanisme interne ;Le mécanisme interne agit sur la trappe :- en l'ouvrant lorsque le moyen de verrouillage l'autorise et que la caisse à pièces est introduite dans le support ;- en la maintenant fermée autrement.L'invention a encore pour objet un procédé sécurisé de vidage de caisses de pièces. L'invention s'applique au transfert sans contact de pièces de monnaie. | 1. Dispositif sécurisé de collecte de pièces de monnaie, comportant un support (30) pouvant accueillir au moins une caisse à pièces de monnaie (27), ladite caisse à pièces de monnaie (27) étant fermée par un couvercle (28), le couvercle (28) comportant un évidemment (20) pouvant être obstrué par une trappe (21), l'ouverture et la fermeture de l'évidemment (20) par la trappe étant contrôlées par un mécanisme interne (29) caractérisé en ce que la caisse à pièces de monnaie (27) comporte: un moyen de verrouillage (23) permettant d'autoriser ou d'interdire l'introduction et l'extraction de la caisse de pièces de monnaie (27) 10 dans le support (30) ; un moyen de verrouillage (24) permettant de donner l'autorisation ou l'interdiction d'ouverture de la trappe (21) au mécanisme interne (29) ; le mécanisme interne (29) agissant sur la trappe (21) : en l'ouvrant lorsque le moyen de verrouillage (24) l'autorise et que la 15 caisse à pièces de monnaie (27) est introduite dans le support (30) ; en la maintenant fermée dans tous les autres cas. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le support (30) comporte au moins une tige (26) qui, lorsque la caisse à pièces de monnaie (27) est introduite dans le support (30), pénètre par l'intermédiaire d'une ouverture (26) dans la caisse de pièces de monnaie (27), la tige (26) entrant en interaction avec le mécanisme interne (29) pour lui signaler l'introduction de la caisse à pièces de monnaie (27) dans le support (30). 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la tige (26) comporte des moyens (26) lui permettant de s'authentifier auprès du mécanisme interne (29). 4. Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que la caisse à pièces de monnaie (27) comporte un moyen de verrouillage (25) permettant au personnel de maintenance d'ouvrir le couvercle (28) de la caisse de pièce de monnaie (27). 5. Procédé sécurisé de transfert d'une caisse à pièces de monnaie (27) d'un point de vente comportant un support (40) vers un point de collecte comportant un support (41) pour être vidée, ladite caisse à pièces de monnaie (27) étant fermée par un couvercle (28), le couvercle (28) comportant un évidemment (20) pouvant être obstrué par une trappe (21), l'ouverture et la fermeture de l'évidemment (20) par la trappe (21) étant contrôlées par un mécanisme interne (29), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: autorisation, donnée par un agent de collecte, d'ouverture de la trappe 10 (21) ; autorisation, donnée par un agent de convoyage, d'introduction de la caisse à pièces de monnaie (27) dans le support (40) du distributeur (1); introduction de la caisse à pièces de monnaie (27) dans le support 15 (40) du distributeur (1), le mécanisme interne (29) provoquant alors l'ouverture de la trappe (21) ; autorisation, donnée par un agent de convoyage, d'extraction de la caisse à pièces de monnaie (27) du support (40) du distributeur (1), lorsque la caisse à pièce de monnaie (27) doit être vidée, extraction de la caisse à pièces de monnaie (27) du support (40) du distributeur (1), le mécanisme interne (29) provoquant alors la fermeture de la trappe (21) ; transfert de la caisse à pièces de monnaie (27) vers un point de collecte; autorisation, donnée par un agent de collecte, d'ouverture de la trappe (21) ; - autorisation, donnée par un agent de collecte, d'introduction de la caisse à pièces de monnaie (27) dans le support (41) de la machine de vidage (6); introduction de la caisse à pièces de monnaie (27) dans le support (41) de la machine de vidage (6), le mécanisme interne (29) provoquant alors l'ouverture de la trappe (21) ; autorisation, donnée par un agent de collecte, d'extraction de la caisse à pièces de monnaie (27) du support (41) de la machine de vidage; extraction de la caisse à pièces de monnaie (27) du support (41) de la machine de vidage, le mécanisme interne (29) provoquant alors la fermeture de la trappe (21) ; transfert de la caisse à pièces de monnaie (27) vers un point de vente. 6. Procédé selon la 5 caractérisé en ce que le mécanisme interne (29) authentifie le support (40,41) avant de procéder à l'ouverture de la trappe (21). 7. Procédé selon l'une des quelconques 5 à 6, caractérisé en ce que la caisse à pièces de monnaie (27) peut être ouverte après autorisation donnée par le personnel de maintenance. | G | G07 | G07F | G07F 9 | G07F 9/06 |
FR2898688 | A1 | DISPOSITIF D'IDENTIFICATION D'ELEMENTS ENTERRES | 20,070,921 | La présente invention a pour objet un . De nombreux éléments ou ouvrages sont enterrés dans le sol. Il s'agit notamment de canalisations pour le transport de fluides tels que gaz, eau, ou de câbles pour l'électricité ou les télécommunications. En dehors des agglomérations urbaines, la densité de tels éléments est relativement faible. Au contraire, en agglomération urbaine, les différents réseaux sont proches les uns des autres, pouvant être disposés parallèlement, et parfois se croisant. Lorsqu'une intervention doit être faite sur un réseau, il convient d'enlever le revêtement de chaussée et la terre se trouvant au-dessus de ce réseau, sans détériorer celui-ci, et sans détériorer les réseaux voisins. A cet effet, existent des dispositifs avertisseurs permettant de détecter un ouvrage enterré lors d'une excavation ultérieure, des dispositifs de repérage qui ont pour mission l'identification précise d'un ouvrage enterré depuis la surface du sol et des dispositifs de protection mécanique permettant de protéger les ouvrages enterré contre une agression mécanique externe. Un dispositif avertisseur est généralement constitué par un grillage en matière synthétique, ce grillage étant disposé au-dessus de la canalisation qu'il est destiné à repérer, à une distance prédéterminée. Ce grillage est destiné à être rompu sous l'action du godet d'une pelle mécanique ou d'un autre outil, la structure de ce grillage et d'éventuels éléments qui lui sont associés étant tels que le grillage ou les éléments associés soient visibles dans la fouille et dépassent du godet de la pelle mécanique intervenant sur le chantier, afin de prévenir l'opérateur qu'il est proche d'un ouvrage. Un dispositif de protection est le plus souvent constitué de plaques rigides ou semi-rigides, qui sont disposées au plus proche au-dessus de l'ouvrage à protéger, ces plaques jouant un rôle de protection mécanique, notamment en évitant un phénomène de poinçonnement de l'ouvrage sous l'effet d'éléments extérieurs Un dispositif d'identification est généralement constitué d'un fil traceur en acier inoxydable isolé de l'environnement extérieur dans lequel est envoyé un signal) électrique ou électromagnétique permettant le repérage de l'ouvrage protégé à l'aide d'un détecteur approprié. Ce type de dispositif est décrit dans le brevet 2 819 055 déposé au nom de la Demanderesse. Tous ces dispositifs sont conçus pour assurer une protection, une identification mécanique ou visuelle et / ou permettre le tracé de l'ouvrage ainsi que sa discrimination par rapport aux autres réseaux présents dans le sous-sol, à l'aide d'un détecteur électromagnétique comportant ou non un logiciel de traitement de signal. Le but de l'invention est de fournir un dispositif d'identification d'éléments ou d'ouvrages enterrés, qui soit d'une mise en oeuvre simple, qui permette un repérage et une identification précis des points singuliers d'un réseau et qui possède une excellente fiabilité en évitant tout risque de détérioration du système de codage dans le temps, et qui puisse éventuellement être réutilisé, si le dispositif n'est mis en oeuvre que pour une protection ou une identification d'un ouvrage pendant une durée déterminée. A cet effet, le dispositif qu'elle concerne, comporte un système de codage comprenant au moins des éléments de codage réalisés en des alliages ferro-magnétiques du type nano-cristallin, les éléments de codage étant fixés sur un film support destiné à éviter toute modification des caractéristiques du codage, les éléments de codage étant recouverts sur leur autre face par une couche réalisant avec le film un encapsulage des éléments en vue de leur protection dans le temps. Suivant une caractéristique de l'invention, le support des éléments de codage est constitué par un film en polymère thermoplastique, notamment du type polyoléfine, polyamide, polyester, styrénique ou vinylique. Avantageusement, la face du film recevant les éléments de codage possède un revêtement adhésif. En outre, la couche de recouvrement des éléments de codage est constituée par un film réalisé en un matériau choisi préférentiellement parmi les matériaux suivants : polyester adhésivé par une colle acrylique ou thermocollable, polyoléfine, polychlorure de vinyle adhésivé par une colle acrylique ou therrnocollable. Le fait que le système de codage soit encapsulé assure une parfaite protection du système, évitant toute dégradation de celui-ci dans le temps. Compte tenu de l'absence de dégradation du système de codage dans le temps, il est possible, en cas de détection temporaire d'un ouvrage enterré, de réutiliser les pièces contenant le système de codage pour identifier un autre ouvrage, l'essentiel étant que l'autre ouvrage corresponde au premier, puisque chaque codage est destiné à identifier un élément ou un ouvrage de nature spécifique. Suivant une caractéristique de l'invention, les éléments de codage en alliages de type nano-cristallin sont eux-mêmes inclus entre deux films de polymère, tel que polyester ou polyoléfine, avant d'être mis en oeuvre dans le système de codage. Le système de codage peut également avoir une structure beaucoup complexe et revêtir la forme d'un matériau "sandwich" : composé magnétique/feuille isolante/composé magnétique, ou bien encore être constitué d'un assemblage de plusieurs couches de matériaux magnétiques, séparés par une feuille de matière conductrice comme du cuivre. Il peut également se composer d'une association de pavés de matériaux conducteurs et / ou magnétiques. L'utilisation de formes différentes, l'association de volumes et de surfaces différentes et/ou de matériaux magnétiques de saturation différente peut également permettre d'augmenter fortement le nombre de codes accessibles. L'inclusion d'aimants permanents facilement détectables peut être utilisée pour identifier les zones de début et de fin de codes ou pour donner une orientation du code. La composition et la structure précises de l'ensemble ferromagnétique sont fonctions de l'utilisation finale du produit. Les éléments de base du codage peuvent comprendre, outre les alliages ferro-magnétiques de type nano-cristallin, des pavés métalliques, tels qu'en aluminium, des alliages fer / nickel à haute perméabilité ou du mumétal. L'utilisation de dispersions de matériaux magnétiques au sein d'une matrice polymère est également envisageable. Suivant un mode de mise en oeuvre, le système de codage est fixé à la surface d'une pièce réalisée en un polymère thermoplastique, notamment 25 du type polyoléfine, polyamide, polyester styrénique ou vinylique. Dans ce cas, le système de codage est fixé sur la pièce support par collage à l'aide d'un adhésif, par thermocollage ou par assemblage mécanique, suivant les matériaux utilisés. Suivant un autre mode de mise en oeuvre, le système de codage 30 est inclus dans l'épaisseur d'une pièce réalisée en un polymère thermoplastique, notamment du type polyoléfine, polyamide, polyester styrénique ou vinylique, qui forme elle-même la couche de recouvrement des éléments de codage. Avantageusement, le système de codage s'étend sur la quasi-35 totalité de la surface de la pièce et permet par l'assemblage de pièces de réaliser des surfaces continues d'éléments d'alliages ferromagnétiques. La pièce comportant le système de codage peut se présenter sous la forme d'une plaque rigide ou semi-rigide assurant également la protection mécanique de l'ouvrage au-dessus duquel elle est disposée, d'une bande flexible, ou d'un tronçon de tube, d'un tuyau ou d'une demi-coquille de forme 5 hémicylindrique. La forme de la pièce dépend de l'utilisation finale du produit : identification simple d'un ouvrage enterré ou identification et protection. Les plaques sont rigides, possèdent généralement une longueur de quelques dizaines de centimètres, ce qui facilite leur stockage et leur manipulation, et 10 peuvent être fixées mécaniquement les unes aux autres. Des plaques de longueur supérieure peuvent cependant être réalisées si le besoin s'en fait sentir. Lorsqu'il s'agit d'une bande, cette bande peut faire plusieurs mètres de long, et être mise en oeuvre par exemple par dévidage à partir d'une 15 bobine. La structure en tube ou en demi-coquilles susceptibles d'être assemblées pour former les tubes est utilisée notamment pour la protection et la détection de câbles enterrés. Suivant le mode de réalisation retenu, l'épaisseur de la pièce de matière synthétique varie, et peut être comprise entre 2 et 20 millimètres, et 20 être de préférence de l'ordre de 5 à 10 millimètres lorsqu'il s'agit d'une plaque. Un procédé de fabrication de ce dispositif consiste à préparer le système de codage en associant les éléments de codage à un support, puis à inclure le système de codage dans la pièce en matière synthétique, lors de la fabrication de cette dernière. 25 Suivant un premier mode de mise en oeuvre, ce procédé consiste à positionner le système de codage dans un moule, puis à injecter dans le moule au moins une matière synthétique. Il peut s'agir d'une mono-injection de matière synthétique dans un moule dans lequel a été au préalable disposé le système de codage, ou d'une 30 co-injection permettant l'obtention de géométries plus complexes, le système de codage pouvant être à l'interface des deux polymères, ou bien un deuxième polymère pouvant recouvrir un premier polymère qui supporte lui-même le système de codage. Les avantages de la technique d'injection sont notamment la 35 possibilité de réaliser des surfaces complexes et précises intégrant des systèmes d'assemblage entre plaques ou d'autres fonctionnalités. II s'agit également de lignes de production très courtes. En revanche, la taille des plaques est imposée par le moule, et les cycles de production sont relativement longs. Suivant un autre mode de mise en oeuvre, ce procédé consiste à 5 inclure le système de codage dans la pièce en matière synthétique au cours de l'extrusion de la matière synthétique constitutive de la pièce. Il est possible de réaliser cette extrusion au moyen d'une filière permettant une répartition maîtrisée de la matière autour du système de codage. En sortie de filière et après refroidissement, il peut être procédé à un 10 traitement de surface, tel qu'un traitement promoteur d'adhésion, comme le flambage ou le traitement Corona. Il peut également s'agir de la dépose d'une couche de surface par des techniques connues. II est procédé à la découpe du produit sortant de façon continue en pièces individuelles, éventuellement au marquage de ces pièces, et à leur conditionnement. 15 La réalisation d'une piècë contenant le système de codage peut également être une co-extrusion, le système de codage étant alors placé à l'interface de deux couches de polymère, cette co-extrusion pouvant être une coextrusion décalée avec réalisation d'une première partie de la pièce, dépôt sur celle-ci du système de codage, puis extrusion d'une seconde partie de la 20 pièce qui vient recouvrir le système de codage, ou d'une coextrusion simultanée, le système de codage étant intercalé directement entre deux couches de polymère extrudées simultanément. Cette dernière technique présente l'avantage de permettre un mélange à chaud des deux couches de polymère, ce qui assure une parfaite adhésion de celles-ci avec diffusion des 25 chaînes de chaque polymère de part et d'autre du plan de joint. Comme dans le cas précédent, les deux polymères peuvent être de même nature, ou de nature différente. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, 30 à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de ce dispositif. Figure 1 est une vue en perspective, partiellement arrachée, d'une plaque conforme à l'invention. Figure 2 en est une vue en coupe transversale et à échelle agrandie. 35 Figure 3 est une vue en perspective d'un tube selon l'invention avec un codage circulaire. Figure 4 est une vue d'un tube selon l'invention avec un codage longitudinal. Figures 5 à 7 sont trois vues très schématiques d'installations permettant l'obtention du dispositif selon l'invention par des procédés 5 d'extrusion. La figure 1 représente une plaque en matière synthétique selon l'invention, réalisée en un polymère, notamment un polymère thermoplastique. Cette plaque possède une longueur de l'ordre de quelques dizaines de centimètres, une largeur de l'ordre de 20 centimètres, et une épaisseur de 10 l'ordre de 5 millimètres. Cette plaque est désignée au dessin par la référence générale 2 et est réalisée à partir d'un même polymère. A l'intérieur de la plaque est logé un système de codage 3. Dans la forme d'exécution représentée au dessin, le système de codage comprend un support 4 constitué par un film de polymère 15 thermoplastique compatible avec le polymère constitutif de la plaque 2, sur lequel sont fixés des éléments de codage 5 constitués, par des éléments ferromagnétiques en alliage de type nano-cristallin et éventuellement par d'autres éléments, tels que des éléments métalliques, notamment des pavés en aluminium. Les éléments de codage 5 sont positionnés de façon précise sur 20 le film 4 et maintenus dans la position qui leur a été allouée par le caractère adhésif de la face supérieure du film. Comme cela ressort des figures 1 et 2, le système de codage est totalement inclus dans la plaque, de telle sorte qu'il est protégé, tant vis-à-vis des agressions physiques que des agressions chimiques, et possède donc une parfaite fiabilité dans le temps. 25 La figure 3 représente une autre forme d'exécution du dispositif selon l'invention, dans lequel la pièce équipée du système de codage est constituée par un tube 6. Dans l'épaisseur de la paroi 7 du tube, est inclus un tube en forme de film réalisé en polymère compatible avec le polymère constitutif du tube. 30 La figure 4 représente une variante d'exécution du tube de la figure 3 dans laquelle les éléments de codage 10 sont longitudinaux. Il doit être noté que les tubes peuvent être rigides, de longueur déterminée, ou se présenter sous forme de tuyaux possédant une certaine souplesse, et pouvant être stockés sur un touret à partir duquel le tuyau est 35 dévidé. II est également possible d'envisager la réalisation non pas de tubes ou de tuyaux, mais de demi-coquilles susceptibles d'être assemblées pour fournir un élément tubulaire. Dans le cas de demi-coquilles, seule l'une des deux demi-coquilles peut contenir des éléments de codage. Suivant la nature du matériau constitutif du tube ou du tuyau, celui-ci peut servir au logement de conducteurs électriques ou de fils de télécommunication, ou servir directement au guidage d'un fluide tel que de l'eau. Les dispositifs décrits aux figures 1 à 4 peuvent être obtenus par 10 différentes techniques. Dans tous les cas, il convient de préparer le système de codage, en déposant les éléments de codage sur un film polymère thermoplastique, ou en incluant les éléments de codage entre deux films. Comme indiqué précédemment, les éléments de codage peuvent également être disposés 15 suivant plusieurs couches. L'essentiel est d'associer les éléments de codage à un support simple ou complexe qui, d'une part, assure un positionnement précis des éléments de codage les uns par rapport aux autres, et d'autre part, possède une compatibilité avec le polymère de la plaque ou du tube, afin d'éviter tout risque de désorganisation du système de codage lors de l'inclusion 20 de celui-ci à l'intérieur d'une plaque ou d'un tube. Comme indiqué précédemment, cette inclusion est réalisée au cours de la fabrication de la plaque ou du tube, que cette fabrication soit réalisée par injection ou par extrusion. Les figures 5 à 7 représentent trois formes d'installations 25 d'extrusion du dispositif selon l'invention. L'installation représentée à la figure 5 est une installation dans laquelle la plaque ou le tube en matière synthétique est réalisé en un seul matériau. II s'agit d'une extrusion-gainage réalisée au moyen d'une extrudeuse 12 munie d'une filière 13 dite "tête d'équerre" permettant une répartition 30 maîtrisée de la matière autour du système de codage qui a été préparé au préalable et qui est dévidé à partir d'une bobine 14. Le dispositif en sortie de filière passe à l'intérieur d'un bac de refroidissement 15 assurant la conformation finale de la pièce, avant de subir éventuellement un traitement de surface 16, ainsi qu'une opération de découpe des pièces à la longueur 35 souhaitée, accompagnée éventuellement d'une opération de marquage. Le dernier poste représenté au dessin est un poste 18 de conditionnement. Les figures 6 et 7 décrivent deux autres lignes d'extrusion dans lesquelles les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références que précédemment. L'installation représentée à la figure 6 est une installation de coextrusion décalée. Ce dispositif comprend une première extrudeuse 19, extrudant un premier polymère, une filière 20, un dispositif 22 de dépôt sur la première couche de polymère du système de codage, puis une seconde extrudeuse 23 venant déposer une seconde couche de polymère identique ou non à la première couche de polymère, au-dessus du système de codage. L'avantage de cette installation est de pouvoir utiliser deux polymères de natures différentes, et également de pouvoir travailler à partir d'éléments unitaires de codage, qui sont déposés sur la première couche, alors que la première installation nécessite un dépôt en continu du système de codage. La figure 7 représente une autre forme d'exécution dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références que précédemment ; dans ce cas, le système de codage est intercalé directement entre deux couches de polymère extrudées de manières presque simultanée. Cette technique présente l'avantage de permettre un mélange à chaud des deux couches de polymère, et d'assurer une parfaite adhésion des deux couches avec diffusion des chaînes de chaque polymère de part et d'autre du plan de joint. Comme dans le cas précédent, les deux polymères peuvent être de même nature ou de natures différentes. La forme de la filière permet également de réaliser des répartitions parfaitement définies des deux couches. Suivant une variante de mise en oeuvre, le système de codage pourrait être fixé à la surface d'une plaque. Différents exemples de réalisation sont indiqués ci-après : Exemple 1 Matériau constitutif de la plaque : polyoléfine, et notamment du polyéthylène haute densité. - Film support des éléments de codage : polyoléfine, et notamment du polyéthylène haute densité. - Protection des éléments de codage : film polyester adhésivé par une colle acrylique. - Assemblage film support des éléments de codage / plaque : adhésif acrylique. Exemple 2 - Matériau constitutif de la plaque : polyoléfine, et notamment du polyéthylène haute densité. Film support des éléments de codage : polyoléfine, et notamment du polyéthylène haute densité. - Protection des éléments de codage : film polyoléfine, et 10 notamment du polyéthylène haute densité adhésivé par une colle acrylique. - Assemblage film support des éléments de codage / plaque : adhésif acrylique. Exemple 3 15 - Matériau constitutif de la plaque : polyoléfine et notamment polypropylène. - Film support des éléments de codage : polyoléfine et notamment polypropylène. - Protection des éléments de codage : film polyoléfine, et 20 notamment du polyéthylène haute densité adhésivé par une colle acrylique. - Assemblage film support des éléments de codage / plaque : thermocollage. Exemple 4 25 - Matériau constitutif de la plaque : polyoléfine et notamment polypropylène. - Film support des éléments de codage : polyamide. Protection des éléments de codage : film polyamide. Assemblage film support des éléments de codage / plaque : 30 adhésif acrylique. Exemple 5 Matériau constitutif de la plaque : polychlorure de vinyle rigide. - Film support des éléments de codage : polychlorure de vinyle 35 plastifié. - Protection des éléments de codage : film de polychlorure de vinyle adhésivé par une colle acrylique. -Assemblage film support des éléments de codage / plaque : collage. Exemple 6 - Matériau constitutif de la plaque : polyester. Film support des éléments enterrés de codage polyester. - Protection des éléments de codage : film polyester adhésivé 10 par une colle acrylique. - Assemblage film support des éléments de codage / plaque : collage. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande 15 amélioration à la technique existante, en fournissant un dispositif permettant de réaliser l'identification d'éléments enterrés, ce dispositif assurant une parfaite protection physique et chimique du système de codage, et pouvant être réalisé de façon industrielle avec une parfaite reproductibilité. Comrne il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes 20 d'exécution de ce dispositif décrites ci-dessus à titre d'exemples, elle en embrasse au contraire, toutes les variantes | Ce dispositif d'identification d'éléments enterrés, est caractérisé en ce qu'il comporte un système de codage (3) comprenant au moins des éléments de codage (5) réalisés en des alliages ferro-magnétiques du type nano-cristallin, les éléments de codage étant fixés sur un film support (4) destiné à éviter toute modification des caractéristiques du codage, les éléments de codage étant recouverts sur leur autre face par une couche réalisant avec le film un encapsulage des éléments en vue de leur protection dans le temps. | 1 - Dispositif d'identification d'éléments enterrés, caractérisé en ce qu'il comporte un système de codage (3) comprenant au moins des éléments de codage (5) réalisés en des alliages ferro-magnétiques du type nanocristallin, les éléments de codage étant fixés sur un film support (4) destiné à éviter toute modification des caractéristiques du codage, les éléments de codage étant recouverts sur leur autre face par une couche réalisant avec le film un encapsulage des éléments en vue de leur protection dans le temps. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le support des éléments de codage est constitué par un film (4) en polymère thermoplastique, notamment du type polyoléfine, polyamide, polyester, styrénique ou vinylique. 3 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la face 15 du film (4) recevant les éléments de codage (5) possède un revêtement adhésif. 4 - Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la couche de recouvrement des éléments de codage est constituée par un film réalisé en un matériau choisi parmi les matériaux suivants : polyester 20 adhésivé par une colle acrylique ou thermocollable, polyoléfine, polychlorure de vinyle adhésivé par une colle acrylique ou thermocollable. 5 - Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les éléments de codage (5) en alliages de type nano-cristallin sont eux-mêmes inclus entre deux films de polymère, tel que polyester ou polyoléfine, 25 avant d'être mis en oeuvre dans le système de codage. 6 - Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des éléments de codage constitués par des pavés métalliques, tels qu'en aluminium, ou en matériaux ferro-magnétiques autres que les alliages nano-cristallins, notamment des alliages fer / nickel à haute 30 perméabilité ou du mumétal. 7 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le système de codage est fixé à la surface d'une pièce réalisée en un polymère thermoplastique, notamment du type polyoléfine, polyamide, polyester styrénique ou vinylique. 35 8 - Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le système de codage est fixé sur la pièce support par collage à l'aide d'unadhésif, par thermocollage ou par assemblage mécanique, suivant les matériaux utilisés. 9 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système de codage est inclus dans l'épaisseur d'une pièce réalisée en un polymère thermoplastique, notamment du type polyoléfine, polyamide, polyester styrénique ou vinylique, qui forme elle-même la couche de recouvrement des éléments de codage. - Dispositif selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce que le système de codage s'étend sur la quasi-totalité de la surface de la 10 pièce et permet par l'assemblage de pièces de réaliser des surfaces continues d'éléments d'alliages ferromagnétiques 11 - Dispositif selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la pièce (7) comportant le système de codage se présente sous forme d'une plaque (2) de forme générale parallélépipédique. 12 - Dispositif selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la pièce comportant le système de codage se présente sous la forme d'une bande. 13 -Dispositif selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la pièce comportant le système de codage se présente sous forme d'un tronçon de tube (6), d'un tuyau ou d'une demi-coquille de forme hémicylindrique. 14 Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'épaisseur de la pièce (2, 6) contenant le système de codage est comprise entre 2 et 20 mm et de préférence de l'ordre de 5 à 10 mm. 15 - Procédé de fabrication d'un dispositif selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à préparer le système de codage (3, 9, 10) en associant les éléments de codage à un support, puis à inclure le système de codage dans la pièce en matière synthétique, lors de la fabrication de cette dernière. 16 - Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner le système de codage dans un moule, puis à injecter dans le moule au moins une matière synthétique. 17 - Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce qu'il consiste à inclure le système de codage dans la pièce en matière synthétique au cours de l'extrusion de la matière synthétique constitutive de la pièce. | G | G01 | G01V | G01V 15 | G01V 15/00 |
FR2888668 | A1 | BORNE DE LIAISON ELECTRIQUE POUR CELLULE DE STOCKAGE D'ENERGIE ELECTRIQUE | 20,070,119 | Domaine de l'invention L'invention concerne les ensembles de stockage d'énergie électrique. Elle s'applique, en particulier, mais non limitativement, aux batteries de type lithium polymère. Plus précisément, la présente invention concerne l'étanchéité et la connexion électrique de cellules de stockage d'énergie électrique formant un ensemble de stockage d'énergie électrique. Présentation de l'Art antérieur Un nombre important d'ensembles de stockage d'énergie, dits de haute énergie, ont récemment été proposés, comme, par exemple, les ensembles lithium polymère. Cependant, les dispositifs connus ne donnent pas totalement satisfaction quant à l'étanchéité des connexions de puissance de leurs 15 cellules de stockage d'énergie électrique. C'est un but que l'on a déjà cherché à atteindre dans de multiples réalisations, sans toutefois donner des résultats pleinement satisfaisants. De manière conventionnelle, une cellule de stockage d'énergie électrique comprend un logement étanche où sont disposés différents éléments électrochimiques connectés par des moyens de liaison électrique et au moins une connectique électrique comportant deux bornes de liaison électrique de polarité opposée faisant saillir hors du logement. Lors de l'assemblage d'une cellule de stockage d'énergie électrique, les bornes sont fixées au logement, à l'intérieur de la cellule, par des moyens boulonnés, des moyens de vissage ou par travail à froid du métal de leurs éléments constitutifs. On citera également l'utilisation, pour renforcer l'étanchéité des 30 bornes de liaison électrique et par conséquent, de la connexion électrique, de rondelles d'étanchéité ou encore de joints d'étanchéité toriques. Or, à l'heure actuelle, ces réalisations ont comme point commun de faire pénétrer, en partie, les bornes de liaison électrique à l'intérieur du logement de la cellule de stockage d'énergie électrique pour les y fixer. Cette fixation est complexe et la présence des bornes à l'intérieur 5 de la cellule favorise leur exposition à l'environnement électrolyte des éléments électrochimiques posant, ainsi, des problèmes d'étanchéité. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Un but de la présente invention est de proposer une cellule de stockage d'énergie électrique offrant un système de connexion électrique étanche tout en présentant une connexion électrique précise, simple, sécurisée et fiable. Un autre but de la présente invention est de proposer une cellule de stockage d'énergie électrique offrant un système d'étanchéité, présentant une configuration simple et efficace. Il est également désirable de proposer des bornes de liaison électrique qui offrent une économie en termes de coûts, de poids, d'espace dans la réalisation d'une cellule de stockage d'énergie électrique. Résumé de l'invention Ces buts sont atteints, selon l'invention, grâce à une cellule de stockage d'énergie électrique comprenant plusieurs éléments électrochimiques reliés en série et/ou en parallèle, disposés à l'intérieur d'une enveloppe étanche, la dite enveloppe comprenant des moyens de connexion électrique des élements électrochimiques avec un dispositif de connexion de puissance extérieur à l'enveloppe caractérisé en ce que les moyens de connexion électrique comportent des moyens propres à permettre de traverser la dite enveloppe sans en altérer l'étanchéité et sans lui transmettre d'efforts de maintien. Plus précisément, l'invention propose une cellule de stockage d'énergie électrique comprenant une cellule caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de liaison électrique desdits éléments électrochimiques, internes à l'enveloppe et, les moyens de connexion électrique comportent deux bornes de liaison électrique disposées dans deux passages traversants de l'enveloppe, les moyens de liaison électrique comportent deux plaques de connexion respectivement associées aux deux bornes de liaison électrique, lesdites bornes comprenant chacune un plot de liaison électrique et un goujon, les deux goujons, associés à des moyens d'antirotation de goujon, venant solidariser les deux plaques de connexion respectivement aux deux plots de liaison électrique grâce à des moyens de serrage, lesdits moyens de serrage assurant également l'étanchéité avec le pincement de deux joints d'étanchéité, intercalés, chacun entre un épaulement d'un plot et l'enveloppe d'étanchéité. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les plaques de connexion sont intercalées entre les plots de liaison électrique et les goujons. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, un ensemble de liaison comprenant une borne de liaison électrique comprenant un plot de liaison électrique et un goujon, une enveloppe d'étanchéité et une plaque de connexion comporte une pièce de connexion électro-conductrice et des organes ressorts, lesdits organes ressorts maintenant en contact serré la pièce de connexion sur deux bornes de deux cellules adjacentes, une pièce intermédiaire de contact étant interposée entre la pièce de connexion et chacune des bornes pour favoriser le contact électrique entre lesdites pièces. Brève description des figures L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, et grâce aux dessins annexés parmi lesquels: - La figure 1 illustre une vue en perspective de l'assemblage d'une cellule de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 2 illustre une vue latérale d'un plot de liaison électrique d'une cellule de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 3 illustre une vue en perspective du dessous d'un plot de liaison électrique d'une cellule de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 4 illustre une vue en coupe partielle au niveau d'un plot de liaison électrique d'une cellule de stockage d'énergie électrique selon l'invention; - La figure 5 illustre une vue de dessus de l'assemblage d'un goujon sur une platine d'une cellule de stockage d'énergie électrique; - La figure 6 illustre une vue partielle en perspective de l'assemblage électrique, en série, de plots de liaison électrique de cellules de stockage d'énergie électrique via un dispositif de connexion de puissance; - La figure 7 illustre une vue en perspective d'un plot de liaison 15 électrique d'une cellule de stockage d'énergie électrique assemblé électriquement au dispositif de connexion de puissance; - La figure 8 illustre un système d'interconnexion d'un ensemble de cellules de stockage d'énergie électrique avec un support de contrôle de son état de santé; - La figure 9 illustre l'assemblage d'un plot de liaison électrique d'une cellule de stockage d'énergie électrique avec un système d'interconnexion de la figure 8. Description détaillée de l'invention La figure 1 illustre les différents éléments formant une cellule 100 de stockage d'énergie électrique selon l'invention. Une cellule 100 de stockage d'énergie électrique comprend une enveloppe 400, étanche, incluant deux passages 410 traversants, plusieurs éléments 110 électrochimiques placés à l'intérieur de l'enveloppe 400, des moyens de liaison électrique 600 desdits éléments électrochimiques 110, internes à l'enveloppe 400 et, des moyens de connexion électrique des élément 110 électrochimiques avec un dispositif de connexion de puissance extérieur à l'enveloppe 400, dispositif qui sera illustré par les figures 6 et 7. Ces moyens de connexion électrique comprennent deux bornes de liaison électrique 901 et 902 disposées dans les passages de l'enveloppe 5 400 et, également, un ensemble de deux platines de forme rectangulaire, une platine inférieure 200 et une platine supérieure 300, disposées à l'intérieur de l'enveloppe 400. Ces moyens vont permettre de traverser l'enveloppe sans en altérer l'étanchéité et sans lui transmettre d'efforts de maintien de la 10 part des bornes de liaison électrique 901 et 902. L'enveloppe 400 d'étanchéité se présente sous la forme d'une boite rectangulaire s'étendant sur la figure, en longueur suivant un axe X et en largeur, suivant un axe Y. Ces deux passages 410 traversants sont circulaires et présents, respectivement, sur les deux extrémités opposées 402 et 403 de la face supérieure 401 de l'enveloppe 400, face perpendiculaire à l'axe X. De préférence, l'enveloppe 400 d'étanchéité est souple et comporte une couche métallique barrière à l'humidité. Elle loge un arrangement d'éléments 110 électrochimiques 20 parallèles, de forme sensiblement rectangulaire, s'étendant longitudinalement selon l'axe X. Les deux platines 200 et 300, de forme rectangulaire, ont une longueur et une largeur adaptées pour recouvrir la tranche supérieure de l'arrangement d'éléments 110 électrochimiques, perpendiculaire à l'axe X. Préférentiellement, chacune d'elles est semi rigide et en plastique. A l'intérieur de l'enveloppe 400, la platine inférieure 200 est placée au contact de la tranche d'éléments 110 électrochimiques tandis que la platine supérieure 300 est, elle, en contact avec l'enveloppe 400 d'étanchéité. D'autre part, la platine inférieure 200 comprend un réseau de nervures 210 adaptés pour loger, chacune, une électrode du couple d'électrodes 115 d'un élément 110 électrochimique. Ce réseau 210 s'étend le long des extrémités 203 et 204 longitudinales de la platine inférieure 200. Les électrodes 115 sont ainsi placées, dans un plan perpendiculaire à l'axe X au contact de la platine inférieure 200. Ces électrodes 115 sont connectées aux moyens de liaison électrique 600 et, plus précisément, à deux plaques de connexion 600 surmontant la platine inférieure 200. Une plaque de connexion 600 est constituée par un concentrateur 10 600 d'énergie électrique. Un seul concentrateur 600 est illustré sur la figure 1. Il présente une forme sensiblement triangulaire et s'étend, en longueur, perpendiculairement aux axes X et Y. Il comporte une série de moyens individuels de connexion 610 15 juxtaposés, adaptés pour se connecter, chacun, avec une électrode 115 de même polarité d'un couple d'électrodes 115. Ces moyens 610 sont disposés le long de l'extrémité longitudinale 601 du concentrateur 600, extrémité parallèle à l'extrémité 203 longitudinale de la platine inférieure 200. Par ailleurs, la platine supérieure 300 présente, à proximité de ses extrémités 301 et 302, respectivement, deux perçages 311 et 321 circulaires. Ces perçages 311 et 321 sont prolongés, sur la face supérieure de la platine supérieure 300 parallèle à l'axe X, respectivement par deux 25 collerettes 310 et 320 circulaires. Leur position va coïncider avec celles des deux passages traversants 410 de l'enveloppe 400 d'étanchéité. De plus, le diamètre externe des passages 410 est sensiblement identique au diamètre interne des deux collerettes 310 et 320. Les passages 410 traversants et les perçages 311 et 321 offrent une traversée, dans l'enveloppe 400 et dans la platine supérieure 300, à deux bornes 901 et 902 de liaison électrique, respectivement de polarité négative et positive. Ces deux bornes 901 et 902 comportent, respectivement chacune, un goujon 801 et 802 et un plot 501 et 502 de liaison électrique. Les plots 501 et 502 de liaison électrique seront décrits plus loin en relation avec les figures 2 et 3. Les deux perçages 311 et 312 circulaires de la platine supérieure 300 offrant un passage dans la platine 300, les plots 501 et 502 sont solidarisés, à l'intérieur de la cellule 100, aux deux concentrateurs 600 grâce à un vissage sur les goujons 801 et 802. Chaque goujon 801 et 802 comprend un corps allongé 810 fileté, 10 parallèle à l'axe X et un épaulement 820 annulaire centré sur le corps 810. Chacun de ces goujons 801 et 802 est disposé dans un logement prévu à cet effet sur la platine inférieure 200 comme cela est décrit en relation avec la figure 5 pour le goujon 802. Selon cette figure, on observe que ce dernier est associé à des moyens d'antirotation. En effet, il vient se loger dans une forme complémentaire 270, comportant un méplat 275, ménagée sur la platine inférieure 200, par la face inférieure 821 de son épaulement 820 présentant, sur son profil circulaire, un méplat 825 identique. En revenant à la figure 1, deux logements 260 et 270 pour les goujons 801 et 802 sont placés, respectivement, à chacune des extrémités 201 et 202 de la platine inférieure 200 de façon à coïncider avec les perçages circulaires 311 et 321 de la platine supérieure 300. D'autre part, le goujon 801 ou 802 est monté flottant dans son logement 260, 270 et dans un perçage 620 de la plaque de connexion 600 pour permettre l'autocentrage du goujon par rapport à la borne. Chacun des concentrateurs 600 est enfilé sur un des goujons 801 et 802 au travers d'une zone de perçage 620, circulaire, dont le diamètre interne est adapté à celui du corps allongé 810 des goujons 801 et 802 et, ensuite, il est encliqueté sur la platine inférieure 200. D'autre part, cette dernière comprend, sur ces deux largeurs 201 et 202, une série de moyens d'encliquetage 250 aptes à coopérer avec des éléments de réception 350 présents, respectivement, sur les largeurs 301 et 302 de la platine supérieure 300 pour encliqueter la platine supérieure 300 sur la platine inférieure 200, enfermant ainsi les concentrateurs 600 et les épaulements annulaires 820 des goujons 801 et 802 précédemment cités. Une variante de réalisation peut prévoir la présence des moyens d'encliquetage 250 sur la platine supérieure 300 et les moyens de réception 250 sur la platine inférieure 200. Les corps allongés 610 des goujons 801 et 802 font, eux, saillie 10 hors de la platine supérieure 300, vers l'extérieur, via les deux perçages 311 et 321. Par ailleurs, les goujons 801 et 802 vont coopérer, de façon complémentaire, avec les deux plots 501 et 502 de liaison électrique décrits maintenant en relation avec les figures 2 et 3. La figure 2 présente le plot 502 de liaison électrique configuré pour être fixé sur la cellule 100 de stockage d'énergie électrique, essentiellement à l'extérieur de l'enveloppe d'étanchéité 400. Ce plot 502 dont le rôle est d'assurer la conduction électrique de l'intérieur d'une cellule 100 où est présent l'ensemble d'éléments électrochimiques 110 vers l'extérieur, comprend un arbre principal 510, cylindrique de révolution, s'étendant parallèlement à l'axe X. Ce cylindre 510 se prolonge par deux épaulements annulaires 520 et 530, coaxiaux, de diamètre supérieur, un épaulement primaire 530 présent à l'extrémité proximale du cylindre 510, proche de la platine 200, et un épaulement secondaire 520 présent à l'extrémité distale du cylindre 510, éloignée de la platine 200. Ils forment, par leurs faces internes 522 et 531, les branches d'une gorge annulaire 570. D'autre part, à l'extrémité proximale du cylindre 510, l'épaulement primaire 530 est surmonté sur sa face interne 531 par une empreinte 550, coaxiale, qui va permettre le serrage du plot 502 de liaison électrique sur la cellule 100 de stockage d'énergie électrique. Cette empreinte 550 comprend au moins un méplat et ses arêtes présentent un congé 555 définit par une surface qui converge vers l'épaulement primaire 530 lorsqu'on se déplace radialement vers l'extérieur. Ce congé 555 va permettre de faciliter la prise d'un outil de 5 serrage avec le plot de liaison électrique 500. L'épaulement primaire 530 se prolonge également, sur sa face externe 532, par un second cylindre 540, coaxial, de diamètre inférieur, qui assure, en partie, la liaison électrique avec l'une des plaques de connexion 600. Tel qu'illustré sur la figure 3, ce second cylindre 540 présente sur sa face externe 542, opposée à la face externe 532 de l'épaulement primaire 530, des annelures 545 concentriques, centrées sur l'arbre principal 510 jouant le rôle de moyens de connexion électrique conducteurs. D'autre part, le plot 502 de liaison électrique est muni d'un passage 560 taraudé interne, de forme cylindrique. Il est coaxial avec l'arbre principal 510 et débouche vers l'extérieur sur la face externe 542 du cylindre 540. Ce passage 560 est apte à recevoir et à s'engager avec le goujon 20 802 pour fixer la borne 902 de liaison électrique à l'ensemble de platines 200 et 300. Par ailleurs, l'épaulement primaire 530 du plot 502 comprend, sur sa face externe 532, une gorge 535 annulaire, s'étendant sur toute sa circonférence, dont les parois sont formées par le cylindre 540 et par la paroi 534 externe de l'épaulement primaire 530. Cette gorge 535 est configurée, en taille et en forme, pour recevoir un élément d'étanchéité 700. De préférence, cet élément 700 est un joint torique d'étanchéité, de section circulaire. La platine supérieure 300 comporte au moins une collerette 310, 320 formant avec la gorge 535 un logement de nature à comprimer le joint d'étanchéité 700 entre chacun des plots 501 et 502 et l'enveloppe 400 souple plaquée contre la surface supérieure de la platine supérieure 300. Avantageusement, chaque collerette 310 et 320 de la platine supérieure 300 constitue également un séparateur électrique entre le bord de l'enveloppe 400 et le cylindre 540 des plots 501 et 502, assurant ainsi l'isolation électrique entre l'enveloppe 400 et ces derniers. En revenant à la figure 1, on observe que les deux plots 501 et 502 tels que décrits ci-dessus en relation avec les figures 2 et 3 sont destinés à être placés sur la face supérieure 401 de l'enveloppe 400 d'étanchéité, leur arbre principal 510 s'étendant parallèlement à l'axe X. Ils vont permettre aux bornes 901 et 902 de liaison électrique d'assurer des traversées électriques étanches au travers de l'enveloppe 400 d'étanchéité comme illustré sur la figure 4 par le plot 502. Tel qu'illustré sur la figure, le cylindre 540 du plot de liaison électrique 502 est inséré dans le perçage 321 de la platine supérieure 300 jusqu'à ce que les annelures concentriques 545 viennent en butée du concentrateur 600. Le cylindre 540 du plot 502 est centré sur le corps allongé 810 fileté au goujon 802, goujon 802 faisant saillie hors de l'enveloppe 400 via un passage traversant 410 centré autour de la collerette 320 de la platine supérieure 300. De préférence, la mise en place du concentrateur 600 autour du corps allongé 810 du goujon 802 est facilitée par la présence d'un chanfrein 815 sur l'extrémité du corps 810 du goujon 802 opposée à l'épaulement annulaire 820. Ce chanfrein 815 est défini par une surface qui converge vers l'épaulement 820 lorsqu'on se déplace radialement vers l'extérieur. Le goujon 802 étant engagé au cylindre 540 du plot 502, les annelures 545 présentes sur la surface interne 542 du cylindre 540 entrent en contact avec le concentrateur 600 et créent des zones importantes de compression lors du serrage de la borne, favorisant ainsi la qualité du contact électrique. Avantageusement, chaque borne 901 et 902 de liaison électrique réalise une connexion électrique directe avec un concentrateur 600 au travers d'un passage 410 de l'enveloppe 400 d'étanchéité de la cellule 100 de stockage d'énergie. D'autre part, deux éléments d'étanchéité élastomères 700 sont placés sur l'enveloppe 400, chacun autour d'une collerette 310 et 320 de la platine supérieure 300 faisant saillie hors de l'enveloppe 400 d'étanchéité. En engageant le plot 502 de liaison électrique avec le goujon 802 via son passage taraudé 565, chacun des éléments d'étanchéité 700 est piégé dans une gorge fermée dont les branches sont formées d'une part par la gorge annulaire 535 de l'épaulement inférieur 530 du plot 502 et, d'autre part, par la collerette 320 de la platine supérieure 300. Avantageusement, les plots 501 et 502 assurent, ainsi, un rôle de cloches d'étanchéité au dessus des passages 410 traversants de l'enveloppe 400 d'étanchéité. Selon l'invention, au serrage du plot 502 via l'empreinte de serrage 550 permettant l'utilisation d'une clef à fourche dynamométrique, on vient établir, non seulement, le contact électrique du plot 502 sur le concentrateur 600 mais aussi le pincement de l'élément d'étanchéité 700 sur l'enveloppe 400 dans la gorge fermée. Avantageusement, dans une même opération de serrage, une pression de serrage adaptée peut garantir le contact électrique concentrateur 600/plot 502 et la bonne cote de pincement du joint 700 dans la gorge 535 pour assurer l'étanchéité de la jonction plot 502/enveloppe 400. Cette réalisation permet d'éviter le contact électrique direct entre les deux plots 501 et 502 d'une cellule 100 par l'intermédiaire de la tranche de l'enveloppe 400 souple conductrice. En effet, les collerettes 310 et 320 permettant de séparer, électriquement, chaque plot 501 et 502 de la cellule 100 et la tranche de l'enveloppe 400, évitent une mise en court circuit de la cellule 100. Avantageusement, les bornes 901 et 902 de liaison électrique ne débouchent pas à l'intérieur de la cellule 100. Elles réalisent une traversée électrique étanche au niveau des passages traversants 410 de traversée électrique étanche au niveau des passages traversants 410 de l'enveloppe 400 d'étanchéité. Sur la figure 4, on observe également un exemple de dispositif de connexion de puissance utilisé pour connecter électriquement plusieurs 5 cellules 100 de stockage d'énergie électrique. Ce système va maintenant être décrit en relation avec les figures 6 et 7. Ce système comprend une pièce électroconductrice 54 ainsi que deux organes ressorts 70 pour raccorder en série deux plots 500 et 502 10 de liaison électrique d'un couple de cellules 100 de stockage d'énergie électrique. Tel qu'illustré sur la figure 6, le plot 502 de liaison électrique de la cellule 100 est lié avec un plot 500 de liaison électrique de la cellule voisine (non illustré) par un barreau 54 de forme sensiblement 15 rectangulaire. Une extrémité 53 du barreau 54 est disposée perpendiculairement à l'arbre 510 du plot 502 de liaison électrique, sur la face externe 521 de l'épaulement primaire 520. A cette extrémité 53, le barreau 54 présente une découpe carrée 51, centrée sur l'arbre 510 du plot 502 de liaison électrique, qui va servir de repère pour la mise en place d'un organe ressort 70 assurant, d'une part, la prise de contact plot 502 de liaison électrique /barreau 54 et d'autre part la prise de contact plot 502 de liaison électrique /système d'interconnexion 10 comme cela sera décrit en relation avec la figure 8. Ce barreau 54 présente également, à cette extrémité 53, de part et d'autre de la découpe carrée 51, deux évidements 52 et 56 s'étendant de chaque coté longitudinal du barreau 54. La longueur des évidements 52 et 56 opposés est identique et correspond sensiblement au diamètre externe du plot 502 de liaison 30 électrique. Ces évidements 52 et 56 vont permettre à une pièce de contact 60, jouant le rôle de contact entre le plot 502 de liaison électrique et le barreau 54, de venir en prise avec ce dernier. Elle se présente comme une plaque rectangulaire 61 de section transversale en forme de U, disposée parallèlement à l'arbre 510. La longueur de la plaque 61 est adaptée pour que celle-ci vienne au contact, respectivement, des évidements 52 et 56 du barreau 54 et 5 s'encliquette au barreau 54. L'encliquetage est réalisé par pliage en retour des extrémités 64 et 65 de la plaque 61 sur la face supérieure du barreau 54. Sur la face supérieure 67 qui va se présenter au contact de la face inférieure du barreau 54, la plaque 61 présente une série de 10 lamelles 68 métalliques adjacentes formant cannelures rectilignes. De préférence, le barreau 54 est en cuivre étamé et la pièce de contact 60 en cuivre béryllium. D'autre part, l'organe ressort 70 est lui constitué par une pince 70. Cette pince 70 assure la mise en contact de l'empilement épaulement primaire 520 du plot 502 de liaison électrique /pièce de contact 60/barreau 54 en venant en prise avec cet ensemble par coulissement latéral perpendiculairement à l'arbre 510 du plot 502. Elle se présente comme une pièce à section transversale en forme de U comprenant une plaque 71 et une contre-plaque 72 reliées par un élément de liaison 73 et assemblées, respectivement, avec la face supérieure du barreau 54 et la face interne 522 de l'épaulement primaire 520 du plot 502. La contre-plaque 72 de la pince 70 se divise, sur sa longueur, en 25 deux pattes 73 et 74 identiques se plaçant autour de l'arbre 510 du plot 502 D'autre part, l'organe ressort 70 présente, sur la plaque 71, un ergot de verrouillage 75, carré, qui permet de verrouiller la pince 70 sur le montage. Cet ergot 75 vient se placer, lors du coulissement, dans la découpe 51 carrée du barreau 54 et permet d'éviter que la pince 70 ne se déloge du plot 500 de liaison électrique sous des contraintes mécaniques subies par la cellule 100 de stockage d'énergie électrique. L'utilisation de la pince 70 permet d'appliquer des forces de compression continuelles aux cellules 100 de stockage d'énergie électrique. Le système de connexion de puissance entre plusieurs cellules de stockage d'énergie électrique peut faire l'objet de nombreuses 5 variantes de réalisation. Celle ci ne doit pas être limitée à l'illustration faite sur les figures 6 et 7 précédentes. Par ailleurs, chaque plot 501 et 502 de liaison électrique d'une cellule 100 de stockage d'énergie électrique selon l'invention est, également, adapté pour permettre de connecter la cellule 100 à un 10 support de contrôle 30, par l'intermédiaire d'un système d'interconnexion 10 tel qu'illustré sur la figure 8. La figure 8 illustre un ensemble de stockage d'énergie électrique formé d'un arrangement de plusieurs cellules 100 de stockage d'énergie électriques, individuelles, disposées dans la concavité d'une 15 boîte rectangulaire formant un logement hermétique 21. Le système d'interconnexion 10 est placé à plat sur la face supérieure du logement 21 de manière à couvrir les sommets des cellules 100 de stockage d'énergie électrique présentant, chacune, deux plots 500 de liaison électrique, de polarité différente. Ce système 10, flexible, présente, avantageusement, un circuit de dérivation comprenant des résistances de dissipation d'énergie ainsi qu'un circuit de mesure de tension pour chacune des cellules 100 auquel il est connecté. Tel qu'illustré sur la figure 9, il comprend, également, des 25 découpes destinées à le fixer aux plots 500 des cellules 100 de stockage d'énergie électrique. Si on considère un exemple de découpe 15 du système d'interconnexion 10, elle présente une bretelle 11 d'interconnexion droite se prolongeant à une extrémité 19 par un oeillet 12 de connexion et reliant à l'autre extrémité 18 le support d'interconnexion 10. Cet oeillet 12 est en forme d'arc de cercle dont l'angle d'ouverture (non représenté) se présente vers la concavité de la découpe 15. L'oeillet d'interconnexion 12 de la découpe 15 vient se glisser, latéralement, dans la gorge 570 formée par les deux épaulements 520 et 530 du plot 502 de la cellule 100 selon l'invention. Plus précisément, l'angle d'ouverture de l'oeillet 12 s'engage, de manière complémentaire, autour de l'arbre 510, au niveau de la gorge 570 précitée pour permettre à la surface supérieure 17 de l'oeillet 12 d'entrer en contact avec la partie inférieure 521 de l'épaulement primaire 520 du plot 502 de liaison électrique. L'angle d'ouverture de l'oeillet 12 est adapté pour coincer l'ceillet 12 en position sur l'arbre 510. Or, il existe une différence de hauteur entre la partie inférieure 521 de l'épaulement primaire 520 du plot 502 de liaison électrique et la surface supérieure 17 de l'oeillet d'interconnexion 12 du support d'interconnexion 10. Afin de les mettre en contact, la différence d'altitude est compensée grâce à la bretelle d'interconnexion 11 qui se déforme par torsion. La longueur de la bretelle 11 va permettre de gérer une différence d'altitude entre l'oeillet 12 et le support 10 tout en autorisant l'alignement de l'oeillet 12 avec le plot 500 de liaison électrique. L'organe ressort 70 décrit en relation avec les figures 6 et 7 assure également la prise de contact électrique plot 502 de liaison électrique /oeillet d'interconnexion 12. L'homme de l'art appréciera une cellule 100 de stockage d'énergie électrique offrant un système de connexion électrique au travers d'une enveloppe d'étanchéité 400 tout en proposant une connexion électrique précise. De plus, cette cellule 100 de stockage d'énergie électrique offre l'avantage de présenter un système d'étanchéité, simple et efficace. Enfin, une cellule 100 de stockage d'énergie électrique, selon l'invention, propose des systèmes d'étanchéité et de connexion électrique qui, par rapport aux dispositifs connus de l'état de l'art, peuvent être utilisés de manière fiable pour tout ensemble de stockage de haute énergie électrique. On peut citer, comme exemples non limitatifs, les ensembles lithium-polymère, Nickel Métal Hydrure ou encore lithium-ion. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. En particulier, la présente invention n'est pas limitée aux dessins annexés. Les références spécifiques illustrées dans les paragraphes précédents sont des exemples non limitatifs de l'invention | L'invention concerne une cellule (100) de stockage d'énergie électrique comprenant plusieurs éléments (110) électrochimiques reliés en série et/ou en parallèle, disposés à l'intérieur d'une enveloppe (400) étanche, la dite enveloppe (400) comprenant des moyens de connexion électrique des élements (110) électrochimiques avec un dispositif de connexion de puissance extérieur à l'enveloppe (400) caractérisé en ce que les moyens de connexion électrique comportent des moyens (901, 902, 200, 300) propres à permettre de traverser la dite enveloppe (400) sans en altérer l'étanchéité et sans lui transmettre d'efforts de maintien. L'invention trouve une application particulière dans le domaine de la technologie lithium polymères des ensembles de stockage de haute énergie. | 1. Cellule (100) de stockage d'énergie électrique comprenant plusieurs éléments (110) électrochimiques reliés en série et/ou en parallèle, disposés à l'intérieur d'une enveloppe (400) étanche, la dite enveloppe (400) comprenant des moyens de connexion électrique des élements (110) électrochimiques avec un dispositif de connexion de puissance extérieur à l'enveloppe (400) caractérisé en ce que les moyens de connexion électrique comportent des moyens (901, 902, 200, 300) propres à permettre de traverser la dite enveloppe (400) sans en altérer l'étanchéité et sans lui transmettre d'efforts de maintien. 2. Cellule selon la précédente caractérisée en ce que 15 l'enveloppe (400) d'étanchéité est souple et comporte une couche métallique barrière à l'humidité. 3. Cellule (100) selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de liaison électrique (600) desdits éléments électrochimiques, internes à l'enveloppe (400) et, lesdits moyens de connexion électrique comportent deux bornes de liaison électrique (901, 902) disposées dans deux passages (410) traversants de l'enveloppe (400), les moyens de liaison électrique (600) comprenant deux plaques de connexion (600) respectivement associées aux deux bornes de liaison électrique (901, 902), lesdites bornes (901, 902) comprenant chacune un plot (501, 502) de liaison électrique et un goujon (801, 802), les deux goujons (801, 802), associés à des moyens d'anti-rotation (200, 260, 270) de goujon, venant solidariser les deux plaques de connexion (600) respectivement aux deux plots (501, 502) de liaison électrique grâce à des moyens de serrage (550), lesdits moyens de serrage (550) assurant également l'étanchéité avec le pincement de deux joints d'étanchéité (700), intercalés, chacun entre un épaulement d'un plot (501, 502) et l'enveloppe (400) d'étanchéité. 4. Cellule selon la précédente caractérisée en ce que au moins une des bornes (901, 902) comporte des moyens d'isolation aptes à l'isoler électriquement de l'enveloppe (400). 5. Cellule selon la 3 précédente caractérisée en ce que chaque plaque de connexion (600) est intercalée entre un des goujons (801, 802) et un des plots (501, 502) de liaison électrique. 6. Cellule selon l'une des 3 et 5 précédentes caractérisée en ce que chacune desdites plaques de connexion (600) est agencée d'une part, sur le goujon (801, 802) auquel elle est associée, ledit goujon (801, 802) faisant saillie hors d'un passage (410) traversant de l'enveloppe (400) pour s'engager, de façon complémentaire, avec un passage taraudé (560) du plot (501, 502) de liaison électrique et, d'autre part, en contact direct avec des moyens de connexion électrique conducteurs (545) du plot (501, 502). 7. Cellule selon l'une des 3 à 6 précédentes caractérisée en ce que, pour un goujon (801, 802), les moyens d'anti-rotation (200, 260, 270) comprennent une platine inférieure (200) présentant un logement (260, 270) dont la forme complémentaire à un épaulement (820) du goujon (801, 802) comporte un méplat (275). 8. Cellule selon la précédente caractérisée en ce que chaque goujon (801, 802) est monté flottant dans son logement (260, 270) et dans un perçage (620) de la plaque de connexion (600) pour permettre l'autocentrage du goujon par rapport à la borne (901, 902). 9. Cellule selon l'une des 3 à 8 précédentes caractérisée en ce que les plaques de connexion (600) sont deux concentrateurs (600) d'énergie électrique, à chacun desquels sont associés des moyens individuels de connexion (610) aptes à se connecter à des électrodes (115) inclues dans les éléments (110) électrochimiques et, un perçage (620) permettant son enfilement sur un corps (810) du goujon (801, 802) auquel il est associé. 10.Cellule selon l'une des 3 à 9 précédentes caractérisée en ce que elle comprend, en outre, à l'intérieur de l'enveloppe (400) d'étanchéité, une platine supérieure (300), comportant deux perçages (311, 321) circulaires permettant, chacun, le passage d'un corps (810) de goujon (801, 802), cette platine supérieure (300) incluant des éléments de réception (350) coopérant avec des moyens d'encliquetage (250) de la platine inférieure (200), verrouillant ainsi les plaques de connexion (600) et les épaulements (820) des goujons (800). 11.Cellule selon la précédente, caractérisée en ce que chaque plot (501,502) comporte une gorge (535) et la platine supérieure (300) comporte au moins une collerette (310, 320), lesdites gorge et collerette formant un logement de nature à comprimer un joint d'étanchéité (700) entre chaque plot (501,502) et l'enveloppe (400) d'étanchéité plaquée contre la platine supérieure (300). 12.Cellule selon la précédente caractérisée en ce que chaque collerette (310, 320) de la platine supérieure (300) constitue un séparateur électrique entre l'enveloppe (400) et chaque plot (501, 502), assurant ainsi l'isolation électrique entre les deux. 13.Cellule selon l'une des 3 et 12 précédentes caractérisée en ce que les joints d'étanchéité (700) sont des joints toriques. 14. Cellule selon l'une des 3 à 13 précédentes caractérisée en ce que chaque plot (501, 502) de liaison électrique présente comme moyens de connexion conducteurs (545) une surface plane incluant des annelures (545), aptes à favoriser lors du serrage le contact électrique entre les plaques de connexion (600) et les plots (501, 502). 15. Cellule selon l'une des 3 à 14 précédentes caractérisée en ce que les plots (501, 502) de liaison électrique sont aptes à être connectés avec une nappe d'interconnexion (10) électrique, flexible, reliant la cellule (100) à un support électronique de contrôle (30) de son état de santé. 16. Cellule selon l'une des 3 à 15 précédentes caractérisée en ce chaque plot (501, 502) de liaison électrique comprend, en outre, un épaulement primaire (520) apte à s'assembler avec le dispositif de connexion de puissance et plus précisément avec une pièce de connexion électroconductrice (54) et des organes ressorts (70) en vue de se connecter à une borne (901, 902) d'une cellule (100) juxtaposée, une pièce intermédiaire de contact (60) étant interposée entre la pièce de connexion électroconductrice (54) et la borne (901, 902) pour favoriser le contact électrique entre lesdites pièces. 17. Ensemble de liaison caractérisé en ce que il comprend une borne de liaison électrique (901, 902) comprenant un plot (501, 502) de liaison électrique et un goujon (801, 802), une enveloppe (400) d'étanchéité et une plaque de connexion (600) adaptés pour être mis en oeuvre dans une cellule conforme à l'une des 3 à 16 précédentes. 18.Ensemble de liaison, selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte une pièce de connexion électro-conductrice (54) et des organes ressorts (70), lesdits organes ressort (70) maintenant en contact serré la pièce de connexion (54) sur deux bornes (901, 902) de deux cellules adjacentes, une pièce intermédiaire de contact (60) étant interposée entre la pièce de connexion (54) et chacune des bornes (901, 902) pour favoriser le contact électrique entre lesdites pièces. | H | H01 | H01M | H01M 2 | H01M 2/20 |
FR2888978 | A1 | SYSTEME D'ALERTE DESTINE A UN MODULE DE COMMUNICATION SANS FIL INTEGRE A UN VEHICULE APRES STATIONNEMENT DANS UN ENVIRONNEMENT A MAUVAISE QUALITE DE COMMUNICATION, ET PROCEDE D'UTILISATION DE CELUI-CI | 20,070,126 | La présente invention concerne un système de sécurité de véhicule et plus particulièrement un système d'alerte destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule après stationnement dans un environnement à mauvaise qualité de communication, et un procédé d'utilisation de celui-ci. Aujourd'hui, un système de sécurité d'un véhicule comprend généralement un contrôleur de sécurité, un avertisseur sonore relié au contrôleur de sécurité, et une pluralité de capteurs et de contacteurs de détection électriquement reliés au contrôleur de sécurité, respectivement. Après avoir quitté le véhicule, le propriétaire du véhicule peut actionner un contrôleur à distance afin de placer le contrôleur de sécurité en mode d'alerte, déclenchant ainsi les capteurs et les contacteurs de détection. De plus, un véhicule peut être muni d'un module de communication sans fil tel qu'un module GSM (système mondial de communications mobiles). Si un capteur ou un contacteur de détection est induit par une condition anormale (comme par exemple si un capteur détecte une vibration importante du véhicule pendant que le véhicule est remorqué) après que le propriétaire du véhicule a quitté le véhicule et placé le contrôleur de sécurité du véhicule en mode d'alerte, le capteur ou le contacteur de détection respectif fournit un signal de détection respectif au contrôleur de sécurité, provoquant le fait que le contrôleur de sécurité actionne l'avertisseur sonore afin d'émettre un son, fasse simultanément clignoter les phares du véhicule et/ou envoie un message à un récepteur situé à distance, tel que le centre d'appel ou le téléphone portable du propriétaire du véhicule, par le biais du module de communication sans fil. Etant donné que les stations de base de différentes entreprises de télécommunications sont réparties à des emplacements respectifs, la qualité de communication du module de communication sans fil peut devenir mauvaise dans certaines zones particulières. Par exemple, le niveau de qualité de la communication (intensité du signal) peut chuter jusqu'à un niveau 1 ou 0 sur un site de montage situé à distance ou au sous-sol d'un bâtiment. Le système de sécurité ne peut envoyer de message au récepteur à distance lors de la survenance d'une condition anormale si le véhicule est stationné à un endroit auquel la qualité des communications sans fil est mauvaise. Dans ce cas, le propriétaire du véhicule ou le centre d'appel est incapable de recevoir le message d'alerte provenant du système de sécurité du véhicule en temps réel. La présente invention a été réalisée dans les circonstances étudiées. Selon la présente invention, le système d'alerte destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule après stationnement dans un environnement à mauvaise qualité de communication comprend un commutateur d'allumage, un contrôleur de sécurité pouvant être placé en mode d'alerte et en mode de non-alerte, un ordinateur de bord, qui est électriquement relié au commutateur d'allumage et au contrôleur de sécurité et qui possède une valeur par défaut de qualité de réception stockée dans un module de mémoire de celui-ci, et un module de communication sans fil électriquement relié à l'ordinateur de bord. Lorsque le commutateur d'allumage est éteint et que le contrôleur de sécurité est placé en mode d'alerte, l'ordinateur de bord déclenche le module de communication sans fil afin de détecter la qualité de réception de façon à obtenir un signal de détection avec lequel l'ordinateur de bord compare la valeur par défaut de qualité de réception située dans le module de mémoire; l'ordinateur de bord définit un indice d'alerte et stocke l'indice d'alerte dans le module de mémoire si la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception. Lorsque le commutateur d'allumage est réenclenché, l'ordinateur de bord vérifie si l'indice d'alerte situé dans le module de mémoire a été défini ou non, et fournit ensuite un message "mauvaise qualité de communication" si l'indice d'alerte a été défini. Le module de mémoire comprend un registre destiné à stocker l'indice d'alerte. L'indice d'alerte peut être un signal d'avertissement électronique. Le système comprend en outre un dispositif audio électriquement relié à l'ordinateur de bord afin de transmettre le message de mauvaise qualité de communication fourni par l'ordinateur de bord lorsque l'ordinateur de bord vérifie l'indice d'alerte et que l'indice d'alerte a été défini. Le système comprend en outre un dispositif d'affichage électriquement relié à l'ordinateur de bord afin de transmettre le message de mauvaise qualité de communication fourni par l'ordinateur de bord lorsque l'ordinateur de bord vérifie l'indice d'alerte et que l'indice d'alerte a été défini. Le système comprend en outre un module GPS (système de positionnement global) électriquement relié à l'ordinateur de bord afin d'obtenir des données de positionnement global de façon à permettre à l'ordinateur de bord de comparer les données de positionnement global avec une carte électronique stockée dans le module de mémoire. Lorsque la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord définit les données de positionnement global devant être désignées comme un emplacement à mauvaise qualité de communication, et stocke les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dans la carte électronique du module de mémoire, de telle sorte que l'ordinateur de bord transmette un message d'alerte vocal par le biais d'un dispositif audio lors du passage ultérieur par l'emplacement à mauvaise qualité de communication. De plus, si la valeur du signal de détection de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dépasse la valeur par défaut de qualité de réception lors du passage ultérieur par cet emplacement et si les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont stockées dans la carte électronique, l'ordinateur de bord supprime les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication de la carte électronique du module de mémoire. Le procédé d'alerte destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule après stationnement dans un environnement à mauvaise qualité de communication comprend les étapes consistant à : (a) désactiver un commutateur d'allumage et placer un contrôleur de sécurité en mode d'alerte; (b) déclencher un module de communication sans fil de telle sorte que le module de communication sans fil détecte la qualité de réception de celui-ci afin d'obtenir un signal de détection; (c) stocker temporairement le signal de détection; (d) comparer le signal de détection avec une valeur par défaut de qualité de réception de façon à définir un indice d'alerte si la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception; et (e) réenclencher le commutateur d'allumage et vérifier si l'indice d'alerte a été défini, puis permettre à un dispositif audio de transmettre le message d'alerte de mauvaise qualité de communication si l'indice d'alerte a été défini. L'alimentation du module de communication sans fil est désactivée après que le commutateur d'allumage a été éteint, et est réactivée lors de l'étape (b). Le module de communication sans fil est enclenché par le biais d'un ordinateur de bord. L'indice d'alerte est un signal d'avertissement électronique; la valeur de l'indice d'alerte est de 1 lorsque l'indice d'alerte a été défini; et la valeur de l'indice d'alerte est de 0 lorsque l'indice d'alerte n'a pas été défini. Lorsque la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception, les données de positionnement global obtenues par un GPS (système de positionnement global) sont désignées comme un emplacement à mauvaise qualité de communication, et les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont stockées dans la carte électronique, de telle sorte que le dispositif audio transmette le message d'alerte de mauvaise qualité de communication lors du passage ultérieur par l'emplacement à mauvaise qualité de communication. De plus, si la valeur du signal de détection de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dépasse la valeur par défaut de qualité de réception lors du passage ultérieur par cet emplacement et si les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont stockées dans la carte électronique, les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont supprimées de la carte électronique. L'invention va être décrite en détail ci-après en 25 référence à des dessins annexés, donnés à titre d'exemple et dans lesquels: la figure 1 est un schéma de principe selon le mode de réalisation préféré de la présente invention; et la figure 2 est un organigramme selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. La présente invention prévoit un service d'alerte destiné à un propriétaire de véhicule lorsque le véhicule est stationné à un endroit auquel la qualité de la télécommunication est mauvaise. Ainsi, lorsque le propriétaire du véhicule a actionné le contrôleur à distance afin de placer le système de sécurité du véhicule en mode d'alerte après avoir stationné le véhicule et désactivé le commutateur d'allumage, l'ordinateur de bord déclenche immédiatement le module de communication sans fil afin de détecter la qualité de réception de signal. Si la qualité de réception de signal est mauvaise, la présente invention prévoit un message d'alerte de mauvaise qualité de communication permettant d'informer le propriétaire du véhicule après que le propriétaire du véhicule a réenclenché le commutateur d'allumage, et recommandant au propriétaire du véhicule de ne pas stationner le véhicule dans cet emplacement à mauvaise qualité de communication, empêchant ainsi tout dysfonctionnement du module de communication sans fil du à une mauvaise qualité de communication. De plus, la présente invention prévoit également un module GPS permettant d'obtenir des informations de positionnement global, et une carte électronique stockée dans un module de mémoire. Lorsque la qualité de communication est mauvaise, la présente invention place l'emplacement à mauvaise qualité de communication dans la carte électronique, de telle sorte qu'une indication puisse être fournie au propriétaire du véhicule par le biais d'un dispositif audio ou d'un dispositif d'affichage lorsque le propriétaire du véhicule stationne le véhicule à cet emplacement ou conduit à cet endroit ultérieurement. La figure 1 est un schéma de principe selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. Comme cela est illustré, le système comprend une batterie de véhicule 11, un avertisseur sonore 12, un contrôleur de sécurité 13, des capteurs 141, 142, des contacteurs de détection 144, 145, un ordinateur de bord 15, un module de communication sans fil 16, un dispositif audio 17, un dispositif d'affichage 18, un module GPS (système de positionnement global) 17, et un commutateur d'allumage 20. L'ordinateur de bord 15 comprend un module de mémoire 151 destiné à stocker une valeur par défaut de qualité de réception et une carte électronique 1512. Le module de mémoire 151 comprend en outre un registre 1511. La batterie de véhicule 11 est électriquement reliée à l'avertisseur sonore 12, au contrôleur de sécurité 13, à l'ordinateur de bord 15, au module de communication sans fil 16, au dispositif audio 17, au dispositif d'affichage 18, et au module GPS (système de positionnement global) 19, respectivement, fournissant ainsi aux composants la tension d'exploitation nécessaire à un fonctionnement normal. Lorsque le commutateur d'allumage 20 est enclenché, la batterie de véhicule 11 fournit la tension d'exploitation nécessaire aux composants du véhicule et à tous les autres dispositifs électriques du véhicule tels que le dispositif audio et le tableau de bord électronique. Le contrôleur de sécurité 13 est électriquement relié à l'avertisseur sonore 12, à l'ordinateur de bord 15, aux capteurs 141, 142, et aux contacteurs de détection 144, 145, respectivement. L'ordinateur de bord 15 est électriquement relié au module de communication sans fil 16, au dispositif audio 17, au dispositif d'affichage 18, au module GPS 19 et au commutateur d'allumage 20, respectivement. Le contrôleur de sécurité 13 peut en variante être placé entre le mode d'alerte (antivol) et le mode de non-alerte (non antivol). Généralement, le propriétaire du véhicule actionne le contrôleur à distance afin de placer le contrôleur de sécurité 13 en mode d'alerte après avoir quitté le véhicule, déclenchant ainsi les capteurs 141, 142 et les contacteurs de détection 144, 145. A l'inverse, le propriétaire du véhicule actionne le contrôleur à distance afin de désactiver le contrôleur de sécurité 13 lorsqu'il souhaite utiliser le véhicule. Lorsque le contrôleur de sécurité 13 est en mode de non-alerte, les capteurs 141, 142 et les contacteurs de détection 144, 145 ne fonctionnent pas. Si l'un des capteurs 141, 142 et des contacteurs de détection 144, 145 est induit afin de transmettre un signal de détection au contrôleur de sécurité 13 pendant le mode d'alerte du contrôleur de sécurité 13, le contrôleur de sécurité 13 actionne l'avertisseur sonore 12 afin de produire un son d'alerte et l'ordinateur de bord 15 envoie un message d'alerte au récepteur situé à distance 21 par le biais du module de communication sans fil 16. Dans ce mode de réalisation préféré, le récepteur situé à distance 21 est le téléphone mobile du propriétaire du véhicule. Dans un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, le récepteur situé à distance 21 peut être un centre d'appel. Bien entendu, le module de communication sans fil 16 peut envoyer un message d'alerte à plusieurs récepteurs situés à distance 21 en même temps. Par exemple, le module de communication sans fil 16 envoie le message d'alerte au téléphone mobile du propriétaire du véhicule et au centre d'appel en même temps. Ensuite, en référence à la figure 2 et à la figure 1, où la figure 2 est un organigramme selon le mode de réalisation préféré de la présente invention, après que le propriétaire du véhicule a stationné le véhicule et désactivé le commutateur d'allumage 20 afin de couper le moteur, la batterie du véhicule 11 est électriquement déconnectée de la plupart des dispositifs électriques du véhicule tels que le dispositif audio 17, le dispositif d'affichage 18 et le module GPS 19 (étape 205). De plus, il doit être compris que le commutateur d'allumage 20 est désactivé à ce moment, et que le module de communication sans fil 16 ne reçoit aucune alimentation et ne fonctionne pas. Ensuite, le propriétaire du véhicule quitte le véhicule et actionne le contrôleur à distance afin de placer le contrôleur de sécurité 13 en mode d'alerte, déclenchant ainsi le contrôleur de sécurité 13, les capteurs 141, 142 et les contacteurs de détection 144, 145. En même temps, la batterie du véhicule 11 fournit la tension d'exploitation nécessaire à l'ordinateur de bord 15 afin que l'ordinateur de bord 15 fonctionne en mode d'économie d'énergie. Immédiatement après que le contrôleur de sécurité 13 a été placé en mode d'alerte, l'ordinateur de bord 15 déclenche le module de communication sans fil 16, permettant au module de communication sans fil 16 d'obtenir la tension d'exploitation nécessaire de la part de la batterie du véhicule 11 et de commencer à détecter la qualité de réception (intensité de signal) autour de la zone dans laquelle le véhicule est stationné, afin d'obtenir un signal de détection (étape S210). Ensuite, le module de communication sans fil 16 envoie le signal de détection à l'ordinateur de bord 15 en vue du stockage temporaire dans le module de mémoire 15 (étape S215). Ensuite, l'ordinateur de bord 15 compare le signal de détection reçu avec la valeur par défaut de qualité de réception pré-stockée dans le module de mémoire 151 afin de déterminer si la valeur du signal de détection reçu est supérieure ou non à la valeur par défaut de qualité de réception (étape S220). Par exemple, la qualité de réception est classée comme étant de niveau 6 pour l'intensité de signal la plus élevée (meilleure qualité de réception) ou de niveau 0 pour une intensité de signal nulle (plus mauvaise qualité de réception). Normalement, si la qualité de réception est inférieure au niveau 1, elle est considérée comme étant une mauvaise qualité de communication. Dans ce cas, le module de communication sans fil 16 peut être incapable de communiquer avec la station de base proche. Dans ce mode de réalisation, la valeur par défaut de qualité de réception est définie comme étant de niveau 1. Si la valeur du signal de détection est égale ou inférieure à la valeur par défaut de qualité de réception, la qualité de réception à l'endroit auquel le véhicule est stationné est très mauvaise. Par conséquent, si la valeur du signal de détection dépasse la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord 15 continue à fonctionner en mode d'économie d'énergie (étape S225). Si la valeur du signal de détection est égale ou inférieure à la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord 15 modifie l'indice d'alerte (tel qu'un signal d'avertissement électronique) stocké dans le registre 1511, en le faisant passer de 0 à 1 (étape S230). Bien entendu, si la valeur du signal de détection dépasse la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord 15 ne modifie pas l'indice d'alerte (repère) et conserve l'indice d'alerte (repère) à 0. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, le registre 1511 est configuré dans l'ordinateur de bord 15 en-dehors du module de mémoire 151. De plus, la valeur par défaut du repère situé dans le registre 1511 peut être de 1, et l'ordinateur de bord 15 modifie la valeur du repère situé dans le registre 1511 afin de la faire passer de 1 à 0 lorsque la valeur du signal de détection est égale ou inférieure à la valeur par défaut de qualité de réception. Dans une autre forme alternative de la présente invention, aucun repère n'est utilisé afin de définir l'indice d'alerte. L'indice d'alerte peut être une valeur numérique stockée dans le module de mémoire 151. D'autres mesures peuvent être utilisées afin de fournir l'indice d'alerte. Ensuite, lorsque le propriétaire du véhicule revient à l'endroit auquel le véhicule est stationné et actionne le contrôleur à distance afin de désactiver le contrôleur de sécurité 13 et de faire passer le contrôleur de sécurité 13 du mode d'alerte au mode de non-alerte, puis enclenche le commutateur d'allumage 20 afin de démarrer le moteur du véhicule, la batterie du véhicule 11 fournit la tension d'exploitation nécessaire à l'ensemble des dispositifs électriques du véhicule, comprenant le dispositif audio 17 et le dispositif d'affichage 18, afin que le dispositif d'affichage 18 affiche toutes les valeurs sur le tableau de bord et que le module GPS 19 commence à fonctionner (étape S240). A ce moment, l'ordinateur de bord 15 vérifie si l'indice d'alerte situé dans le registre 1511 a été défini ou non (étape S250), puis l'ordinateur de bord 15 actionne le dispositif audio 17 afin de reproduire un message d'alerte vocal stocké dans le module de mémoire 151 (comme par exemple le message d'alerte vocal "THE RECEIVING QUALITY AT THIS PLACE IS POOR. YOU MAY BE UNABLE TO RECEIVE A WARNING MESSAGE FROM THE WIRELESS COMMUNICATION MODULE UPON AN ABNORMAL STATUS OF THE CAR") si l'indice d'alerte a été défini (étape S260). Si l'indice d'alerte n'a pas été défini, la procédure se termine (étape S255). En plus du message d'alerte vocal transmis par le dispositif audio 17, un message d'alerte écrit peut être simultanément transmis par le dispositif d'affichage 18. Etant donné que le commutateur d'allumage 20 est réenclenché, le module GPS 19 commence à fonctionner à ce moment. Le module GPS 19 obtient les données de positionnement global du véhicule (comme par exemple la longitude et la latitude du véhicule) soumises à des signaux provenant de trois satellites. Etant donné que la carte électronique 1512 est stockée dans le module de mémoire 151, l'ordinateur de bord 15 compare les données de positionnement global du véhicule avec la carte électronique 1512, obtenant ainsi l'emplacement actuel du véhicule et indiquant l'emplacement actuel sur le dispositif d'affichage 18. Etant donné que la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord 15 définit les données de positionnement global devant être un emplacement à mauvaise qualité de communication et ajoute les données à la carte électronique 1512 de telle sorte que l'ordinateur de bord 15 transmette un message d'alerte vocal par le biais du dispositif audio 17 lorsque le propriétaire du véhicule conduit le véhicule à cet endroit ou stationne le véhicule à cet endroit ultérieurement. Notons que chaque emplacement à mauvaise qualité de communication est basé sur les coordonnées des données de positionnement global, avec une tolérance particulière (environ 15 mètres). Etant donné que le propriétaire du véhicule peut oublier le message d'alerte de mauvaise qualité de communication du lieu de stationnement actuel qui est transmis par le dispositif audio 17 ou le dispositif d'affichage 18 et peut stationner le véhicule à cet emplacement à mauvaise qualité de communication, l'ordinateur de bord 15 stocke les données de chaque emplacement à mauvaise qualité de communication dans la carte électronique 1512, de telle sorte que l'ordinateur de bord 15 puisse transmettre un message d'alerte par le biais du dispositif audio 17 ou du dispositif d'affichage 18 lorsque le propriétaire du véhicule conduit le véhicule dans chaque emplacement à mauvaise qualité de communication ou stationne le véhicule à chaque emplacement à mauvaise qualité de communication. Normalement, une entreprise de télécommunications évalue régulièrement si des nouvelles stations de base doivent être ajoutées afin d'assurer un service en angle mort et à signal nul. Lorsque la qualité de réception est passée d'une mauvaise qualité de communication à une bonne qualité de communication, les données d'emplacement à mauvaise qualité de communication associées doivent être éliminées de la carte électronique 1512. Ainsi, selon ce mode de réalisation, si le propriétaire du véhicule stationne à nouveau le véhicule à en emplacement à mauvaise qualité de communication, ou passe par un emplacement à mauvaise qualité de communication, et si la valeur du signal de détection obtenu par la procédure susmentionnée dépasse la valeur par défaut de qualité de réception à ce moment, l'ordinateur de bord 15 supprime les données de positionnement global relatives à l'emplacement à mauvaise qualité de communication de la carte électronique 1512. Le système d'alerte de mauvaise qualité de communication du module de communication sans fil intégré à un véhicule de la présente invention reconnaît l'endroit auquel le véhicule est stationné et reconnaît que la qualité de réception (intensité de signal) du module de communication sans fil du système de sécurité du véhicule est mauvaise, et fournit un message d'alerte si le propriétaire du véhicule stationne à nouveau le véhicule à cet endroit. Lorsque le propriétaire du véhicule actionne le contrôleur à distance afin de placer le système de sécurité du véhicule en mode d'alerte après avoir stationné le véhicule et désactivé le commutateur d'allumage, l'ordinateur de bord déclenche immédiatement le module de communication sans fil du système de sécurité afin de détecter la qualité de réception de signal. Si la valeur du signal de détection est égale ou inférieure à la valeur par défaut de qualité de réception, cela signifie que la qualité de la communication est mauvaise, et le système d'alerte de mauvaise qualité de communication du module de communication sans fil intégré au véhicule fournit un message d'alerte de mauvaise qualité de communication par le biais d'un dispositif audio après que le propriétaire du véhicule a réenclenché le commutateur d'allumage, recommandant ainsi au propriétaire du véhicule de ne pas stationner le véhicule dans cet endroit à mauvaise qualité de communication, empêchant ainsi tout dysfonctionnement du module de communication sans fil du à une mauvaise qualité de communication. Bien que la présente invention ait été expliquée en relation avec ses modes de réalisation préférés, il doit être compris que plusieurs autres modifications et variations possibles peuvent être apportées sans s'écarter de la portée de l'invention définie ci-après | Système d'alerte de mauvaise qualité de communication destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule et procédé d'utilisation de celui-ci, dans lequel l'ordinateur de bord (15) déclenche un module de communication sans fil (16) afin de détecter la qualité de réception de celui-ci et d'obtenir un signal de détection pendant que le mode d'alerte du contrôleur de sécurité (13) est enclenché après que le commutateur d'allumage (20) a été désactivé, et l'ordinateur de bord (15) transmet un message d'alerte vocal lorsque le commutateur d'allumage (20) est réenclenché si le signal de détection ne dépasse pas une valeur par défaut de qualité de réception prédéterminée. L'ordinateur de bord (15) stocke également chaque emplacement à mauvaise qualité de communication dans la carte électronique (1512) de telle sorte qu'un message d'alerte vocal soit automatiquement produit lors du passage ultérieur par chaque emplacement à mauvaise qualité de communication. | 1. Système d'alerte destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule après stationnement dans un environnement à mauvaise qualité de communication, caractérisé en ce qu'il comprend: un commutateur d'allumage (20) ; un contrôleur de sécurité (13) pouvant être placé en mode d'alerte et en mode de non-alerte; un ordinateur de bord (15) électriquement relié au commutateur d'allumage (20) et au contrôleur de sécurité (13), l'ordinateur de bord (15) comprenant un module de mémoire (151), le module de mémoire stockant une valeur par défaut de qualité de réception; et un module de communication sans fil (16) électriquement relié à l'ordinateur de bord (15) ; dans lequel, lorsque le commutateur d'allumage (20) est désactivé et que le contrôleur de sécurité (13) est placé en mode d'alerte, l'ordinateur de bord (15) déclenche le module de communication sans fil (16) afin de détecter la qualité de réception de façon à obtenir un signal de détection avec lequel l'ordinateur de bord (15) compare la valeur par défaut de qualité de réception située dans le module de mémoire (151) ; l'ordinateur de bord (15) définit un indice d'alerte et stocke l'indice d'alerte dans le module de mémoire (151) si la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception; dans lequel, lorsque le commutateur d'allumage (20) est réenclenché, l'ordinateur de bord (15) vérifie si l'indice d'alerte situé dans le module de mémoire (151) a été défini ou non, et fournit ensuite un message d'alerte de mauvaise qualité de communication si l'indice d'alerte a été défini. 2. Système d'alerte selon la 1, dans 5 lequel le module de mémoire (151) comprend un registre (1511) destiné à stocker l'indice d'alerte. 3. Système d'alerte selon la 1, dans lequel l'indice d'alerte est un signal d'avertissement électronique. 4. Système d'alerte selon la 1, comprenant en outre un dispositif audio (17) électriquement relié à l'ordinateur de bord (15) afin de transmettre le message d'alerte de mauvaise qualité de communication fourni par l'ordinateur de bord (15) lorsque l'ordinateur de bord (15) vérifie l'indice d'alerte et que l'indice d'alerte a été défini. 5. Système d'alerte selon la 1, comprenant en outre un dispositif d'affichage (18) électriquement relié à l'ordinateur de bord (15) afin de transmettre le message d'alerte de mauvaise qualité de communication fourni par l'ordinateur de bord (15) lorsque l'ordinateur de bord (15) vérifie l'indice d'alerte et que l'indice d'alerte a été défini. 6. Système d'alerte selon la 1, comprenant en outre un module GPS (19) (système de positionnement global) électriquement relié à l'ordinateur de bord (15) afin d'obtenir des données de positionnement global permettant à l'ordinateur de bord (15) de comparer les données de positionnement global avec une carte électronique (1512) stockée dans le module de mémoire (151). 7. Système d'alerte selon la 6, dans lequel, lorsque la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception, l'ordinateur de bord (15) définit les données de positionnement global devant être désignées comme un emplacement à mauvaise qualité de communication, et stocke les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dans la carte électronique (1512) du module de mémoire (151) , de telle sorte que l'ordinateur de bord (15) transmette un message d'alerte vocal par le biais d'un dispositif audio (17) lors du passage ultérieur par l'emplacement à mauvaise qualité de communication. 8. Système d'alerte selon la 7, dans lequel, si la valeur du signal de détection de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dépasse la valeur par défaut de qualité de réception lors du passage ultérieur par cet emplacement et si les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont stockées dans la carte électronique (1512), l'ordinateur de bord (15) supprime les données de positionnement global relatives à l'emplacement à mauvaise qualité de communication de la carte électronique du module de mémoire (151). 9. Procédé d'alerte destiné à un module de communication sans fil intégré à un véhicule après stationnement dans un environnement à mauvaise qualité de communication, comprenant les étapes consistant à : (a) désactiver un commutateur d'allumage (20) et placer un contrôleur de sécurité (13) en mode d'alerte; (b) déclencher un module de communication sans fil (16) de telle sorte que le module de communication sans fil (16) détecte la qualité de réception de celui-ci afin d'obtenir un signal de détection; (c) stocker temporairement le signal de détection; (d) comparer le signal de détection avec une valeur par défaut de qualité de réception de façon à définir un indice d'alerte si la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception; et (e) réenclencher le commutateur d'allumage (20) et vérifier si l'indice d'alerte a été défini, puis permettre à un dispositif audio (17) de transmettre un message d'alerte de mauvaise qualité de communication si l'indice d'alerte a été défini. 10. Procédé d'alerte selon la 9, dans lequel, à l'étape (a), l'alimentation du module de communication sans fil (16) est désactivée après que le commutateur d'allumage (20) a été éteint, et est réactivée lors de l'étape (b). 11. Procédé d'alerte selon la 9, dans lequel, à l'étape (b), le module de communication sans fil (16) est enclenché par le biais d'un ordinateur de bord (15). 12. Procédé d'alerte selon la 9, dans lequel l'indice d'alerte est un signal d'avertissement électronique; la valeur de l'indice d'alerte est de 1 lorsque l'indice d'alerte a été défini; la valeur de l'indice d'alerte est de 0 lorsque l'indice d'alerte n'a pas été défini. 13. Procédé d'alerte selon la 9, dans lequel '_'étape (e) comprend en outre, lorsque la valeur du signal de détection ne dépasse pas la valeur par défaut de qualité de réception, la désignation des données de positionnement global obtenues par un GPS (19) (système de positionnement global) comme étant un emplacement à mauvaise qualité de communication, puis le stockage des données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication dans une carte électronique (1512), de telle sorte que le dispositif audio (17) transmette le message d'alerte de mauvaise qualité de communication lors du passage ultérieur par l'emplacement à mauvaise qualité de communication. 14. Procédé d'alerte selon la 13, dans lequel, si la valeur du signal de détection de l'emplacement à mauvaise qualité de réception dépasse la valeur par défaut de qualité de réception lors du passage ultérieur par cet emplacement et si les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont stockées dans la carte électronique (1512), les données de positionnement global de l'emplacement à mauvaise qualité de communication sont supprimées de la carte électronique (1512). | G,B,H | G08,B60,H04 | G08B,B60R,H04W | G08B 25,B60R 25,H04W 4,H04W 24,H04W 64,H04W 88 | G08B 25/00,B60R 25/01,B60R 25/10,B60R 25/20,B60R 25/24,B60R 25/33,H04W 4/04,H04W 24/00,H04W 64/00,H04W 88/02 |
FR2892641 | A1 | MESURE DE L'HOMOGENEITE DE DEPOT DES SUIES DANS UN FILTRE A PARTICULES ET CONTROLE DE LA REGENERATION DUDIT FILTRE | 20,070,504 | CONTRâLE DE LA REGENERATION DUDIT FILTRE. L'invention se rapporte au domaine des filtres à particules de structure en nid d'abeille utilisés dans une ligne d'échappement d'un moteur pour l'élimination des suies, typiquement produites par la combustion d'un carburant diesel dans un moteur à combustion interne. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un procédé de mesure de l'homogénéité de dépôt des suies dans un tel filtre et à un procédé de contrôle de la régénération d'un filtre. Les moteurs à allumage par compression, appelés moteurs Diesel sont connus pour produire une quantité de suies importante. Cela résulte de phénomènes de pyrolyse d'hydrocarbure en l'absence d'oxygène au sein même de la flamme de combustion et à l'insuffisance de la température au sein de la chambre de combustion pour brûler l'intégralité des particules de suies ainsi produites. Ces suies, lorsqu'elles sont émises à l'extérieur du véhicule, servent de germes sur lesquels viennent condenser les hydrocarbures imbrûlés, constituant ainsi des particules solides pouvant être inhalées et dont la petite taille permet une progression jusqu'aux alvéoles pulmonaires. Pour limiter l'émission des suies à l'extérieur du véhicule et respecter les normes environnementales toujours plus sévères, il est connu de disposer sur la ligne d'échappement des dispositifs de filtration, éventuellement associés à ou incluant des dispositifs catalytiques, ces derniers ayant pour but la transformation d'émissions gazeuses polluantes en gaz inertes. Parmi les émissions gazeuses polluantes figurent notamment les hydrocarbures imbrûlés ainsi que les oxydes d'azote (NOX) ou le monoxyde de carbone (CO). Les dispositifs de filtration de suies, appelés couramment filtres à particules sont en général constitués d'un support filtrant en céramique poreuse. Ce support présente généralement une structure en nid d'abeille, une des faces de ladite structure permettant l'admission des gaz d'échappement à filtrer et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement filtrés. Entre ces faces, respectivement appelées dans la suite du texte faces amont et aval, la structure filtrante présente un ensemble de canaux longitudinaux et parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesdits canaux étant obturés à l'une de leurs extrémités afin de forcer les gaz d'échappement à traverser lesdites parois poreuses. Pour une bonne étanchéité de l'ensemble, la partie périphérique de la structure est entourée d'un ciment appelé ciment de revêtement. Le filtre est également entouré d'un gainage, fréquemment appelé canning et constitué d'un mat en fibres de verre et d'une enveloppe métallique. Afin de conférer une meilleure résistance aux chocs thermiques, les filtres sont parfois constitués d'un assemblage d'éléments monolithiques et parallélépipédiques appelés segments et présentant une structure en nid d'abeille, lesdits éléments étant assemblés à l'aide d'un ciment. Des exemples de tels filtres dits segmentés sont décrits dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/065088. Les céramiques le plus souvent utilisées sont la cordiérite (Mg2AI4Si2O18) ou le carbure de silicium (SiC), ce dernier étant préféré pour ses propriétés de conductivité thermique et de résistance à la corrosion. Au cours du fonctionnement du moteur, le filtre à particules se charge en particules de suie, lesquelles se déposent sur les parois poreuses. De la même manière que dans la chambre de combustion se pose le problème de la température minimale nécessaire pour permettre la combustion des suies. Les suies étant retenues dans le filtre, la cinétique de combustion peut être plus lente que dans la chambre de combustion, ce qui permet d'abaisser la température de combustion des suies à environ 600 C. Ce gain est toutefois insuffisant pour assurer une combustion des suies au sein du filtre sur toute la plage de fonctionnement du moteur. Il est donc nécessaire de prévoir, à la suite d'un cycle de filtration, un cycle de régénération, au cours duquel les suies sont brûlées. Le filtre à particules fonctionne donc selon les modes suivants : - filtration et combustion quasi-simultanée des suies lorsque la 30 température des gaz d'échappement le permet, - rétention et accumulation des particules de suies dans le filtre lorsque la température des gaz d'échappement est trop faible, - régénération du filtre avant que les pertes de charge dues à l'accumulation des suies ne deviennent inacceptables. Le colmatage progressif du filtre lors de la phase de rétention des suies provoque en effet une augmentation de la perte de charge se traduisant par une 5 augmentation de la consommation du moteur. L'étape de régénération se fait par élévation de la température des gaz d'échappement à l'aide d'une post injection, qui consiste à injecter tardivement dans le cycle moteur du carburant qui va brûler dans la ligne d'échappement. Lors de la régénération, et du fait de la combustion exothermique des 10 suies, le filtre subit des températures élevées. Ces températures étant en outre inhomogènes au sein du matériau du fait que les particules de suies se déposent préférentiellement dans la partie centrale du filtre ainsi que dans sa partie aval, le filtre est soumis à un choc thermique important, susceptible de générer au sein du matériau des micro-fissurations entraînant une perte partielle ou totale de sa 15 capacité de filtration. Le caractère plus ou moins homogène de la répartition des suies dans le filtre est par conséquent un paramètre particulièrement important à évaluer puisqu'il influe directement sur le choc thermique que peut subir le filtre et l'invention a donc pour but de proposer un procédé permettant d'évaluer 20 l'homogénéité du dépôt de suies dans un filtre à particules. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de mesure de l'homogénéité du dépôt de suies dans un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer, simultanément ou successivement, les grandeurs caractéristiques respectives d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une 25 portion longitudinale différente dudit filtre puis à comparer entre elles les grandeurs caractéristiques ainsi mesurées. Il faut entendre par portion longitudinale une portion du filtre s'étendant entre ses faces amont et aval parallèlement aux canaux longitudinaux. Une portion longitudinale peut ainsi comprendre un seul canal longitudinal 30 ainsi que les parois poreuses du filtre qui le délimitent, ou bien un ensemble de canaux longitudinaux. Dans le cas où le filtre est segmenté, une portion longitudinale peut par exemple correspondre à un segment. La grandeur caractéristique de l'écoulement de gaz est avantageusement choisie parmi la vitesse ou le débit, la vitesse étant particulièrement préférée du fait de la relative facilité de sa mesure. Le gaz employé dépend des conditions de mise en oeuvre du procédé. Lorsque ce dernier est utilisé en ligne (c'est-à-dire dans la ligne d'échappement du moteur en fonctionnement), le gaz sera le gaz d'échappement dudit moteur. Ce type de mesure peut également être réalisé hors ligne, par exemple sur un banc d'essais, et un gaz tel que l'air peut être employé. Les différentes mesures des grandeurs caractéristiques de l'écoulement peuvent être réalisées successivement ou simultanément. Ce dernier cas est préféré car il ne nécessite pas de moyens de déplacement transversal du moyen de mesure. Les inventeurs ont pu mettre en évidence que la quantité de suies présentes dans un filtre à particules variait linéairement avec la vitesse ou le débit d'un écoulement de gaz ayant traversé ledit filtre, ce qui permet de déterminer avec précision le premier de ces paramètres en comparant la vitesse mesurée avec des valeurs prédéterminées obtenues par exemple après un étalonnage réalisé sur un filtre de même type en tenant en particulier compte de la pression en amont du filtre. Cette mesure de vitesse ou de débit peut d'ailleurs être mise en oeuvre pour contrôler de manière plus précise et plus fiable le processus de régénération du filtre par rapport aux procédés de contrôle habituels faisant intervenir la mesure de la perte de charge au travers du filtre, car la variation de la perte de charge avec la quantité de suies de suies n'est pas linéaire. La comparaison directe entre les vitesses ou les débits de différents écoulements de gaz ayant traversé différentes portions longitudinales (par exemple différents canaux longitudinaux) du filtre permet quant à elle d'évaluer l'homogénéité de dépôt des suies dans le filtre, sans étalonnage préalable. Selon un premier mode de réalisation, on mesure les vitesses respectives d'une série d'écoulements de gaz ayant traversé chacun une portion longitudinale différente du filtre, lesdites portions longitudinales étant espacées d'un pas déterminé selon un axe ou selon deux axes orthogonaux d'un plan transversal. Le pas est alors de préférence égal ou inférieur à la largeur d'un canal longitudinal. On peut ainsi réaliser une cartographie de vitesses selon un plan transversal et évaluer l'homogénéité du dépôt des suies par diverses méthodes mathématiques, telles que la comparaison entre les vitesses extrêmes, ou encore le calcul de l'écart type de la distribution de vitesses. Ce type de mesure peut également être effectué en prenant en compte le débit de l'écoulement de gaz et non sa vitesse. Selon un autre mode de réalisation, on mesure la vitesse respective de deux écoulements de gaz ayant respectivement traversé une portion longitudinale située sensiblement au centre du filtre et une portion longitudinale située sensiblement en périphérie dudit filtre, et l'on détermine une différence absolue de vitesses AV, cette dernière grandeur étant caractéristique de l'homogénéité du filtre. Ce procédé présente l'avantage d'une plus grande simplicité, puisque seuls deux moyens de mesure de la vitesse sont nécessaires. Il tient compte en outre du fait que les suies se déposent généralement en plus grand nombre au centre du filtre, les valeurs de vitesse extrêmes se trouvant donc habituellement respectivement au centre et en périphérie du filtre. Ici encore, une mesure du débit de l'écoulement de gaz peut remplacer la mesure de la vitesse dudit écoulement. Les inventeurs ont également mis en évidence que la prise en compte de la mesure de l'homogénéité du dépôt des suies dans le filtre permettait d'améliorer la régulation ou le contrôle de la régénération. La quantité de suies déposée est habituellement évaluée en ligne par mesure de la perte de charge, c'est-à-dire par mesure du différentiel de pression entre les faces du filtre. C'est actuellement en fonction de ce paramètre que les conditions de la régénération sont déterminées, cette dernière étant amorcée ou achevée lorsque la perte de charge atteint des valeurs déterminées. La mesure de perte de charge n'est toutefois reliée qu'à la quantité totale de suies déposée dans le filtre et non à l'homogénéité du dépôt des suies, et les inventeurs ont mis en évidence qu'il peut se produire qu'une régénération s'achève alors qu'il subsiste une hétérogénéité de dépôt des suies importante susceptible d'endommager le filtre lors d'une régénération ultérieure. Une telle régénération, qualifiée d'imparfaite dans la suite du texte, est donc préjudiciable à une longue durée de vie des filtres à particules. L'invention a donc également pour but d'améliorer le contrôle des conditions de la régénération afin d'éviter que le filtre ne subisse des chocs thermiques trop intenses susceptibles de le fragiliser. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de contrôle de la régénération d'un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer l'homogénéité du dépôt de suies dans ledit filtre et à adapter les paramètres de ladite régénération en fonction de la valeur d'homogénéité obtenue. Une adaptation des conditions de la régénération en fonction de la mesure d'homogénéité permet alors d'éviter les régénérations imparfaites. On évite ainsi de faire subir des chocs thermiques trop intenses au filtre et l'on peut alors allonger la durée de vie des filtres et/ou autoriser l'emploi de matériaux présentant une moindre performance en termes de propriétés thermomécaniques. Les paramètres de la régénération à modifier pour éviter qu'une régénération imparfaite se produise sont de préférence la durée et/ou le débit de post injection. La mesure de l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre à particules est de préférence réalisée selon le procédé décrit précédemment, c'est-à-dire par la mesure des grandeurs caractéristiques respectives d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une portion longitudinale différente dudit filtre, puis par la comparaison entre elles des grandeurs caractéristiques (telles que le débit ou la vitesse) ainsi mesurées. La mesure de l'homogénéité du dépôt des suies dans le filtre à particules n'est de préférence pas la seule mesure susceptible d'être utilisée pour contrôler le processus de régénération. Il est préférable que la régénération soit en partie contrôlée par les procédés connus de l'art antérieur, notamment les procédés utilisant une mesure de la perte de charge ou les procédés consistant à déclencher une régénération lorsqu'un nombre de kilomètres parcouru est atteint. Le moment opportun pour amorcer et/ou achever une régénération peut par exemple être en partie déterminé par la mesure de la perte de charge au travers du filtre puis par comparaison de la valeur mesurée avec une valeur prédéterminée. La mesure de l'homogénéité du dépôt de suies peut alors être prise en compte alternativement ou simultanément : - de manière ponctuelle au début d'une régénération amorcée par une mesure de la perte de charge, par exemple pour contrôler le débit de la post injection, - de manière ponctuelle à l'issue d'une régénération, issue déterminée par une mesure de perte de charge, par exemple pour décider ou non de l'allongement de la durée de post injection, Selon un premier mode de réalisation, l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre est mesurée au début de la régénération (ou juste avant le début de la régénération), et l'on diminue le débit de post injection si ladite homogénéité n'est pas satisfaisante, en particulier si la valeur mesurée se situe au-delà d'une valeur prédéterminée. La diminution du débit de post-injection se fait relativement à la valeur qu'aurait eu ce débit sans prise en compte de l'homogénéité de dépôt des suies. Selon un second mode de réalisation, l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre est mesurée en fin de régénération, et, si ladite homogénéité n'est pas satisfaisante, l'on allonge la durée de post injection, généralement d'une durée suffisante pour que l'homogénéité redevienne satisfaisante. Le procédé selon l'invention comprend alors une première étape de diagnostic du caractère imparfait de la régénération qui vient de se dérouler, notamment par comparaison entre la valeur d'homogénéité obtenue et une valeur prédéterminée, puis, au cas où la régénération est diagnostiquée comme imparfaite, une seconde étape d'allongement de la durée de post-injection. La durée d'allongement peut être prédéterminée ou corrélée avec l'obtention d'une valeur d'homogénéité acceptable. Simultanément à l'allongement de la durée de post injection, il est possible d'adapter d'autres paramètres de la régénération, par exemple d'augmenter le débit de post-injection. Le procédé selon l'invention peut en particulier être réalisé à l'issue d'une régénération contrôlée de manière connue de l'art antérieur, notamment par la mesure de la perte de charge au travers du filtre et ce n'est qu'à l'issue de la régénération que l'homogénéité de dépôt des suies est évaluée, et qu'un correctif est appliqué sous forme d'un allongement de la durée de post injection, éventuellement accompagné d'une augmentation du débit de post-injection, lorsque cette dernière a été jugée imparfaite. La durée de l'allongement de la post- injection peut être prédéterminée : il peut s'agir par exemple d'un pourcentage donné de la durée normale de la régénération. La régénération peut également être stoppée dès lors que la valeur d'homogénéité redevient satisfaisante, notamment lorsqu'elle passe en deçà d'une valeur prédéterminée. En particulier, lorsque la mesure de l'homogénéité de dépôt de suies dans le filtre est réalisée par mesure de la vitesse respective de deux écoulements de gaz ayant respectivement traversé une portion longitudinale située sensiblement au centre du filtre et une portion longitudinale située sensiblement en périphérie dudit filtre, et détermination d'une différence absolue de vitesses AV, on diagnostique de préférence que la régénération est imparfaite si la différence absolue de vitesses AV dépasse une valeur prédéterminée AV1, et, si la régénération est diagnostiquée comme imparfaite, l'on augmente la durée de post injection d'un temps nécessaire pour que la différence absolue de vitesses AV passe en dessous d'une deuxième valeur prédéterminée AV2. On peut alternativement augmenter la durée de post injection d'un temps prédéterminé, une nouvelle mesure de l'homogénéité de dépôt des suies étant effectuée à la fin de la régénération allongée permettant de déterminer si cette dernière est encore imparfaite et si un nouvel allongement de la durée est nécessaire. Les valeurs prédéterminées discutées ci-dessus peuvent être alternativement des valeurs de seuil fixées ou bien des valeurs susceptibles d'être modifiées selon les paramètres de fonctionnement du moteur et/ou du filtre. La détermination précise des valeurs ad hoc est à la portée de l'homme du métier et il serait sans intérêt de faire figurer dans la présente description des valeurs précises ne s'appliquant qu'à des cas particuliers. Selon un autre aspect, la présente invention se rapporte à un dispositif 30 pour la mise en oeuvre du procédé de mesure de l'homogénéité de dépôt des suies ou du procédé de contrôle de la régénération précédemment décrits. Lesdits procédés peuvent être mis en oeuvre dans différentes situations, telles que par exemple en ligne , c'est-à-dire dans une ligne d'échappement du moteur d'un véhicule automobile ou encore (dans le cas du procédé de mesure de l'homogénéité) hors ligne , en particulier sur un banc d'essai visant à étudier expérimentalement les performances d'un filtre et/ou les caractéristiques de la régénération les mieux adaptées à un filtre donné. Dans ce dernier cas, un tel dispositif comprend notamment : des moyens pour impulser un gaz tel que l'air dans le filtre, des moyens de confinement du débit d'air introduit dans le filtre, - des moyens de régulation du débit et/ou de la pression de l'air introduit dans le filtre, des moyens de mesure, en sortie du filtre, d'une grandeur caractéristique d'un écoulement de gaz tel que l'air au travers du ou des éléments filtrants. Lorsque la grandeur caractéristique est la vitesse, les moyens de mesure sont par exemple choisis parmi les anémomètres à hélices, les fils chauds, les tubes de Pitot, les systèmes à boule chaude, les systèmes à film chaud, les systèmes de type PIV (Vélocimétrie par Images de Particules), les systèmes de type LDA (Anémomètre Doppler à Laser) mesurant l'effet doppler lié à la vitesse de l'air. Dans le cas d'une mise en oeuvre en ligne, le procédé selon l'invention est avantageusement mis en oeuvre par l'utilisation d'au moins un moyen de mesure d'une grandeur caractéristique (par exemple vitesse ou débit) d'un écoulement de gaz et éventuellement de moyens de comparaison et de contrôle de la régénération dans une ligne d'échappement d'un moteur, de préférence un moteur Diesel. L'invention a donc également pour objet une ligne d'échappement d'un moteur (notamment Diesel) comprenant un filtre à particules et au moins un moyen de mesure de la vitesse ou du débit d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une portion longitudinale différente dudit filtre. Le ou chaque moyen de mesure de la vitesse ou du débit d'un écoulement de gaz est de préférence situé immédiatement après la face aval du filtre en regard de la portion longitudinale correspondante. Selon un premier mode de réalisation, la ligne d'échappement comprend 5 deux moyens de mesure de la vitesse ou du débit d'écoulement de gaz, lesdits moyens étant fixes et situés respectivement au centre et en périphérie du filtre. Selon un second mode de réalisation, la ligne d'échappement comprend un moyen de mesure de la vitesse d'un écoulement de gaz mobile dans un plan transversal. Le premier mode est toutefois préféré pour des raisons de facilité de 10 mise en oeuvre. Lorsque la vitesse est la grandeur caractéristique mesurée, le ou chaque moyen de mesure de la vitesse d'un écoulement de gaz est de préférence un tube de Pitot. Les autres moyens cités précédemment peuvent également être employés, mais le tube de Pitot est préféré, pour des raisons de coût, et parce 15 qu'il peut être réalisé dans un métal résistant aux températures de plus de 1000 C. Afin de mettre en oeuvre le procédé de contrôle de la régénération selon l'invention, la ligne d'échappement comprend de préférence un système de contrôle de la régénération. Ce système comprend des moyens pour comparer les 20 vitesses ou débits des écoulements de gaz d'échappement afin d'en déduire une valeur d'homogénéité, des moyens pour comparer cette valeur d'homogénéité avec une valeur prédéterminée, ainsi que des moyens pour commander les paramètres de la régénération, en particulier sa durée et le débit de post-injection. Les moyens de comparaison peuvent être constitués par tout type de 25 calculateur embarqué connu de l'homme du métier. Les valeurs prédéterminées peuvent être alternativement des valeurs de seuil fixées ou bien des valeurs susceptibles d'être modifiées selon les paramètres de fonctionnement du moteur et/ou du filtre. Les exemples de réalisation de l'invention ci-dessous illustrent l'invention 30 sans toutefois la limiter. La figure 1 illustre un dispositif de mise en oeuvre du procédé de mesure hors ligne de l'homogénéité du dépôt de suies. EXEMPLE 1 L'exemple 1 concerne une mise en oeuvre hors ligne du procédé de mesure de l'homogénéité de dépôt de suies et de diagnostic de l'état de régénération du filtre. Dans cet exemple, un filtre à particules est chargé en suies puis régénéré sur un banc moteur selon un protocole qui sera détaillé plus loin. La mesure de l'homogénéité du dépôt de suies est ensuite réalisée à l'aide du dispositif de la figure 1, détaillé ci-après. Le filtre employé associe en un bloc filtrant plusieurs éléments monolithiques en nid d'abeille. Les éléments extrudés sont en carbure de silicium recristallisé (R-SiC). Après cuisson ils sont usinés puis assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment à base de carbure de silicium SiC, la structure ainsi obtenue étant ensuite enduite d'un ciment de revêtement, selon des techniques bien connues. La fabrication de telles structures filtrantes est en particulier décrite dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/065088. Ses caractéristiques géométriques sont reportées dans le tableau 1 : Géométrie des canaux carrée Densité de canaux cpsi (311canaux par inch carré, 1 inch = 2,54 cm) Épaisseur des parois 280 pm Nombre d'éléments 16 assemblés Forme de la structure cylindrique Longueur 6" (15,2 cm) Volume 2,47 litres Il Tableau 1 Le banc moteur employé pour le chargement en suies du filtre et la régénération comprend un moteur Diesel de cylindrée de 2,0 L à injection directe. Le carburant utilisé est un gazole contenant moins de 50 ppm de soufre. Lors du chargement en suies, le point de fonctionnement du moteur est le suivant : vitesse de 3000 tours/min pour un couple de 50 Nm. Lors de la régénération, la vitesse est de 1700 tours/min pour un couple de 95 Nm. Un cycle de régénération dit normal comprend une post-injection d'une durée de 10 minutes. Après chargement en suies et/ou régénération, l'homogénéité de dépôt des suies est évaluée hors ligne à l'aide du dispositif de la figure 1. Ce dispositif est composé d'un organe tubulaire 1 sur lequel sont disposés en succession : 10) un filtre à air 2: Ce filtre est facultatif et a pour fonction d'éviter l'accumulation dans le système des poussières présentes dans l'air ambiant. 2 ) une vanne papillon 3: Cette vanne permet de réguler de manière grossière le débit et la pression à l'entrée du filtre à particule 4. Cependant, pour les valeurs les plus basses du débit d'air, il peut être avantageux de coupler cette vanne 3 avec une vanne de précision 5. Cette vanne 5 est par exemple du type guillotine et permet de travailler avec un flux d'air dont la température est sensiblement constante. L'apport de cette vanne 5 permet avantageusement une précision sur le débit inférieur à 1 m3/h (mètre cube par heure) ainsi qu'une régulation facilitée de la pression à proximité et en amont du filtre à particule 4, dans le sens de déplacement de l'air. La précision sur la pression obtenue est de l'ordre de 1 mbar (1 bar = 0,1 MPa). 3 ) une soufflante 6: La soufflante permet d'impulser l'air dans le filtre 4. Le débit maximum d'air insufflé est de 350 m3/h. ) un débitmètre 7 : Le débitmètre permet la vérification et le contrôle du débit d'air au cours de la manipulation. 5 ) une longueur de tube 8 ajustée entre la soufflante 6 et le divergent 9 : La longueur du tube 8 entre la soufflante et le divergent est avantageusement prise supérieure à environ 50 fois le diamètre du tube. Une telle configuration permet notamment d'obtenir une vitesse sensiblement constante des lignes de courant du gaz en sortie du tube 8, c'est-à-dire un flux stabilisé du gaz à l'entrée du divergent. 6 ) un divergent 9: Pour éviter tout décollement du flux d'air au niveau des parois du divergent et tout phénomène de turbulence, l'angle au sommet du divergent est de préférence inférieur à 7 , par exemple de 6 . Une telle configuration permet notamment une homogénéité des lignes de courant du gaz arrivant à l'entrée du filtre à particule. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, on accole directement l'entrée du filtre et la sortie du divergent. On ne sortirait cependant pas de l'invention si l'enveloppe 10 du filtre (appelé canning dans le métier) présentait une longueur supérieure à celle du filtre 4, de telle sorte qu'il existe un espace entre la sortie 11 du divergent 9 et l'entrée 12 du filtre 4. Par exemple, les essais effectués par le demandeur ont montré des résultats satisfaisants lorsqu'un filtre de longueur 6" (1 pouce = 2,54 cm) était distant de 4" de l'entrée du filtre, un canning de longueur 10" étant utilisé (cf. figure 1). 7 ) un capteur de pression 13 : Le capteur de pression a pour fonction de vérifier et contrôler la pression absolue et/ou relative dans la partie du divergent se trouvant immédiatement en amont du filtre à particules, dans le sens de progression de l'air. 8 ) optionnellement un capteur de température 14, à proximité de l'entrée du filtre 12. 13 9 ) un système demesure 15 de la vitesse de l'air : Le système de mesure peut être choisi selon l'invention parmi tout système connu dans le domaine de la mécanique des fluides pour mesurer la vitesse d'un flux gazeux. Sans que cela puisse être considéré comme restrictif, il est par exemple possible selon l'invention d'utiliser - un ou plusieurs anémomètres à hélice mobiles balayant la surface aval du filtre à particule en sortie du présent dispositif, une série ou batterie d'anémomètres fixes ou mobile et/ou placés à différents endroits en face arrière du filtre, un ou plusieurs fils chauds, voire un ensemble de fils chauds, la vitesse des gaz étant mesurée en fonction de la déperdition de chaleur du ou des fils, un ou plusieurs tubes de Pitot, les systèmes à boule chaude, les systèmes à film chaud, les systèmes de type PIV (Vélocimétrie par Images de Particules), les systèmes de type LDA (Anémomètre Doppler à Laser) mesurant l'effet doppler lié à la vitesse de l'air. Un système de mesure 15 préféré consiste en un anémomètre mobile dans un plan transversal. La distance entre la face arrière 16 du filtre et le système de mesure 15 de l'air est en général un compromis entre les encombrements engendrés par les dimensions du système de mesure lui-même et de la puissance du flux d'air en sortie du filtre. Pratiquement, on choisit une configuration dans laquelle cette distance est 25 minimisée pour éviter tout phénomène de rétromélange des courants gazeux en sortie susceptible de gêner la mesure de la vitesse des gaz. En général la distance filtre/système de mesure est comprise entre 0 et quelques centimètres, de préférence entre 0 et 2 cm. Pour la mise en oeuvre de l'exemple 1, le divergent présente un angle au 30 sommet de 6 . Le système de mesure de la vitesse des gaz est constitué d'un anémomètre à hélice de la marque Schiltknecht, commercialisé par la société RBI Instrumentations, monté sur deux vérins disposés en croix, qui permettent ainsi sa mobilité selon deux axes de déplacement X et Y du plan transversal. L'anémomètre, de diamètre 9 mm, est situé à 2 mm de la face aval du filtre. La pression en amont du filtre est de 12 mbars. Le système effectue un déplacement pas à pas sur une première ligne dans la direction X, le pas étant fixé à 1,8 mm. Le pas est choisi égal à la largeur d'un canal, de façon à obtenir une discrimination optimale. Une fois la ligne suivant X complétée, le système descend d'un cran suivant Y. A chaque déplacement de l'anémomètre dans la direction X ou Y, une mesure locale de la vitesse des gaz est effectuée. Une cartographie complète XY des flux est ainsi obtenue. Le filtre est chargé avec 3 niveaux de suies différents : 0,69 g/L, 1,46 g/L et 5,54 g/L (il s'agit de grammes de suies par litre de filtre). Le tableau 2 ci-dessous présente les vitesses mesurées en aval du filtre, au centre et à la périphérie du filtre pour chacun des niveaux de chargement en suie. Plus précisément, les trois mesures sont faites sur une ligne de l'axe X, pour des valeurs de X respectivement de 2,5 cm (PI), 8,5 cm (C) et 12,5 cm (P2). La dernière colonne indique la variation relative de vitesse entre le centre et la périphérie du filtre, exprimée en pourcents. Vitesse (m/s) P~ C P2 C/P 0,69 g/L 9,8 9,6 9,7 2% 1,46 g/L 5,2 5,0 5,2 4% 5,54 g/L 1,0 0,6 1,0 40% 7,00 g/L 0,7 0,4 0,7 43% Tableau 2 Les résultats montrent que la vitesse de l'air en aval du filtre varie en fonction de la quantité de suies déposée dans le filtre. On peut également observer que pour de faibles valeurs de quantités de suies (0,69 et 1,46 g/L), le dépôt est relativement homogène entre le centre et la périphérie du filtre, puisque les valeurs de vitesse sont sensiblement identiques. On observe en revanche que pour de fortes quantités de suies, dans les conditions de chargement utilisées, le dépôt est très inhomogène, de plus fortes quantités se déposant au centre du filtre. L'hétérogénéité du dépôt est donc ici caractérisée par la comparaison de deux ou trois vitesses d'écoulement d'un gaz (en l'occurrence d'air) ayant traversé deux ou trois portions longitudinales différentes du filtre. EXEMPLE 2 Cet exemple illustre la mise en oeuvre en ligne des procédés de mesure de l'homogénéité du dépôt de suies et de contrôle de la régénération selon l'invention. Un filtre à particules est soumis à un certain nombre de cycles comprenant chacun un chargement en suies à 7g/L suivi d'une régénération. Selon un premier mode comparatif, la régénération n'est contrôlée que par la perte de charge mesurée. Selon un mode conforme à l'invention, les conditions de régénération sont également contrôlées par la mesure de l'homogénéité de dépôt des suies dans le filtre. Dans cet exemple, le filtre à particules employé est similaire à celui de l'exemple 1. Le même banc moteur est également employé, à ceci près que la ligne d'échappement comprend désormais deux tubes de Pitot en aval du filtre et placés respectivement au centre et à la périphérie du filtre. Ces tubes de Pitot permettent de mesurer en ligne la vitesse de deux écoulements de gaz d'échappement ayant traversé chacun une portion longitudinale respectivement central et périphérique du filtre. L'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre est caractérisée comme étant la valeur absolue de la différence de vitesses AV entre les deux vitesses mesurées. La ligne d'échappement comprend donc des moyens pour comparer les deux vitesses mesurées, calculer la valeur de AV et comparer cette dernière avec une valeur prédéterminée, ainsi que des moyens permettant de commander certains paramètres de la régénération lorsque la valeur de AV dépasse cette valeur prédéterminée, témoignant d'une trop forte hétérogénéité de dépôt des suies. On définit un rendement de perte de charge ou encore rendement de AP par le rapport entre la valeur de perte de charge après chargement en suie diminuée de la valeur de perte de charge après régénération et la valeur de perte de charge après chargement en suie diminuée de la valeur de perte de charge d'un filtre neuf. La régénération est engagée lorsque le rendement de perte de charge est inférieur à une valeur prédéterminée, en l'occurrence 90%, correspondant ici à une quantité de suies de 7 g/L. A l'issue du chargement en suies, une régénération dite normale est amorcée, laquelle comprend comme pour l'exemple 1 une post injection de 10 minutes pour un régime moteur correspondant à une vitesse de 1700 tours/min et un couple de 95 Nm. Cette régénération permet de ramener la valeur de perte de charge à une valeur correspondant à un rendement de AP de 90% ou plus. Selon le mode comparatif de l'exemple, les paramètres de la régénération ne sont pas modifiés en fonction de l'homogénéité de dépôt des suies. Selon le mode conforme à l'invention, lorsqu'à l'issue d'une régénération normale (ladite issue étant déterminée par la mesure du rendement de AP) la valeur de AV est supérieure à une valeur prédéterminée OVE égale à 2 m/s, (correspondant à une régénération imparfaite) un allongement de la durée de post injection d'environ 20% est appliqué. Cette augmentation de durée est choisie car elle permet d'abaisser fortement la valeur de AV. Il est bien évident que d'autres protocoles de mise en oeuvre de l'invention peuvent être choisis et adaptés en fonction des conditions opératoires (type de moteur et de filtre etc.). En particulier, l'augmentation de la durée de post injection peut être accompagnée d'une augmentation du débit de post injection. La durée d'allongement peut être non pas fixée mais être reliée à une certaine valeur AV2, la régénération étant stoppée lorsque la valeur de AV passe en deçà de cette valeur AV2. Les tableaux 3 et 4 présentent les résultats respectivement obtenus pour le mode comparatif et le mode selon l'invention. Dans les deux cas, le filtre a subi 8 cycles comprenant chacun un chargement en suies et une régénération tels que définis précédemment. Pour chaque cycle, les tableaux indiquent plusieurs données mesurées en fin de régénération normale : le rendement de AP, la valeur de AV, et le cas échéant l'augmentation de la durée de post injection par rapport à la durée normale, cette dernière correspondant à 10 minutes. n cycle 1 2 3 4 5 6 7 8 rendement de 95 93 92 94 92 90 92 98 AP (%) AV (m/s) 0,5 0,8 1,0 1,3 1,8 2,4 2,9 0,4 Tableau 3 (mode comparatif) Les valeurs élevées de rendement de perte de charge à l'issue de la régénération montrent que cette dernière est efficace en terme de diminution de la quantité globale de suies. On observe toutefois corrélativement une augmentation importante du différentiel de vitesses entre le centre et la périphérie AV d'un cycle à l'autre, qui démontre une dégradation de l'homogénéité de répartition des suies dans le filtre. Les 6ème et 7ème régénérations peuvent être qualifiées d'imparfaites dans les conditions de l'essai puisqu'elles sont associées à un différentiel de vitesses supérieur à 2 m/s. A l'issue de la Sème régénération toutefois, l'homogénéité retrouve une valeur satisfaisante. L'examen du filtre montre qu'un décolmatage brutal s'est produit, accompagné d'une fissuration du filtre. Le contrôle de la régénération par la mesure de la perte de charge seule et sans prendre en compte l'homogénéité de dépôt des suies dans le filtre est donc susceptible de créer des régénérations imparfaites associées à une forte hétérogénéité de dépôt des suies et pouvant donner lieu à des chocs thermiques et à une dégradation mécanique des filtres lors des régénérations ultérieures. Le tableau 4 illustre le mode de réalisation conforme à l'invention. n cycle 1 2 3 4 5 6-1 6-2 7 8 rendement de 96 94 92 90 92 93 98 95 93 AP (%) AV (m/s) 0,3 0,6 1,0 1,5 1,9 2,2 0,2 0,5 0,8 durée de post - - - - - -+20% - - injection Tableau 4 (mode selon l'invention) A la différence du mode comparatif illustré par le tableau 3, les paramètres de la régénération, ici la durée de la post injection, sont modifiés à l'issue d'une régénération normale diagnostiquée comme imparfaite, en particulier lorsque l'hétérogénéité de dépôt des suies dans le filtre est trop importante. A l'issue de la 6ème régénération normale, notée 6-1, la valeur de AV de 2,2 est supérieure à la valeur prédéterminée OVE égale à 2. Cette régénération étant alors diagnostiquée comme imparfaite, une augmentation de 20% de la durée de post injection est appliquée. Cette deuxième partie du 6ème cycle, notée 6-2, permet de ramener la valeur de AV à une valeur acceptable et un deuxième allongement de la durée de post injection n'est donc pas appliqué. A l'issue de la 8e régénération, le filtre ne présente aucune fissure ni même fragilisation mécanique. Le procédé de diagnostic et de contrôle de la régénération selon l'invention permet donc d'augmenter la durée de vie des filtres à particules et/ou de d'autoriser l'emploi de matériaux moins performants en terme de thermomécanique | L'invention a pour objet un procédé de mesure de l'homogénéité du dépôt de suies dans un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer, simultanément ou successivement, les grandeurs caractéristiques respectives d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une portion longitudinale différente dudit filtre puis à comparer entre elles les grandeurs caractéristiques ainsi mesurées. Elle a également pour objet un procédé de contrôle de la régénération d'un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer l'homogénéité du dépôt de suies dans ledit filtre et à adapter les paramètres de ladite régénération en fonction de la valeur d'homogénéité obtenue. | 1. Procédé de mesure de l'homogénéité du dépôt de suies dans un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer, simultanément ou successivement, les grandeurs caractéristiques respectives d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une portion longitudinale différente dudit filtre puis à comparer entre elles les grandeurs caractéristiques ainsi mesurées. 2. Procédé selon la 1, tel que la grandeur caractéristique est choisie parmi la vitesse ou le débit. 3. Procédé selon la précédente, tel que l'on mesure les vitesses respectives d'une série d'écoulements de gaz ayant traversé chacun une portion longitudinale différente dudit filtre, lesdites portions longitudinales étant espacées d'un pas déterminé selon un axe ou selon deux axes orthogonaux d'un plan transversal. 4. Procédé selon la précédente, tel que le pas est égal ou inférieur à la largeur d'un canal longitudinal. 5. Procédé selon la 2, tel que l'on mesure la vitesse respective de deux écoulements de gaz ayant respectivement traversé une portion longitudinale située sensiblement au centre du filtre et une portion longitudinale située sensiblement en périphérie dudit filtre, et tel que l'on détermine une différence absolue de vitesses AV. 6. Procédé de contrôle de la régénération d'un filtre à particules comprenant les étapes consistant à mesurer l'homogénéité du dépôt de suies dans ledit filtre et à adapter les paramètres de ladite régénération en fonction de la valeur d'homogénéité obtenue. 7. Procédé selon la précédente, tel que la mesure de l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre à particules est réalisée selon le procédé des 1 à 5. 8. Procédé selon la 6 ou 7, tel que, l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre étant mesurée au début de la régénération, on diminue le débit de post-injection si ladite homogénéité n'est pas satisfaisante. 9. Procédé selon la 6 ou 7, tel que, l'homogénéité du dépôt de suies dans le filtre étant mesurée en fin de régénération, on allonge la durée de post-injection si ladite homogénéité n'est pas satisfaisante. 10. Procédé selon la précédente, tel que l'on mesure l'homogénéité de dépôt de suies dans le filtre selon le procédé de la 5 en fin de régénération et que, si la différence absolue de vitesses AV dépasse une valeur prédéterminée OVE, l'on augmente la durée de post injection d'un temps nécessaire pour que la différence absolue de vitesses AV passe en dessous d'une deuxième valeur prédéterminée AV2. 11. Ligne d'échappement d'un moteur, de préférence Diesel, comprenant un filtre à particules et au moins un moyen de mesure de la vitesse ou du débit d'au moins deux écoulements de gaz ayant chacun traversé une portion longitudinale différente dudit filtre. 12. Ligne d'échappement selon la précédente, telle que le ou chaque moyen de mesure de la vitesse ou du débit d'un écoulement de gaz est situé immédiatement après la face aval du filtre en regard de la portion longitudinale correspondante. 13. Ligne d'échappement selon l'une des 11 ou 12, comprenant deux moyens de mesure de la vitesse ou du débit d'écoulement de gaz, lesdits moyens étant fixes et situés respectivement au centre et en périphérie du filtre. 14. Ligne d'échappement selon l'une des 11 ou 12 comprenant un moyen de mesure de la vitesse d'un écoulement de gaz, ledit moyen étant mobile dans un plan transversal. 15. Ligne d'échappement selon l'une des 11 à 14, comprenant en outre un système de contrôle de la régénération, lequel comprend des moyens pour comparer les vitesses ou débits des écoulements de gaz d'échappement afin d'en déduire une valeur d'homogénéité, des moyenspour comparer cette valeur d'homogénéité avec une valeur prédéterminée, ainsi que des moyens pour commander les paramètres de régénération. 16. Ligne d'échappement selon l'une des 11 à 15, telle que le ou chaque moyen de mesure de la vitesse d'un écoulement de gaz est un tube 5 de Pitot. | B,F | B01,F01,F02 | B01D,F01N,F02D | B01D 35,B01D 46,F01N 3,F01N 11,F02D 41 | B01D 35/143,B01D 46/24,B01D 46/42,F01N 3/023,F01N 11/00,F02D 41/30 |
FR2902350 | A1 | SYSTEME D'INJECTION DE LIQUIDE REACTIF ATOMISE POUR LA REDUCTION D'OXYDES D'AZOTE DE GAZ DE COMBUSTION | 20,071,221 | La présente invention concerne un système d'injection 5 de liquide réactif atomisé pour la réduction d'oxydes d'azote présents dans des gaz de combustion. On connaît des systèmes d'injection d'une solution liquide d'ammoniaque ou d'urée afin de réduire les oxydes d'azote. Cependant, il est difficile, par les systèmes 10 actuels, d'injecter une quantité de réactif suffisante pour avoir un taux d'oxydes d'azote en sortie de cheminée répondant aux normes environnementales sans que le taux d'ammoniac (provenant soit directement de l'évaporation de la solution aqueuse d'ammoniaque, soit de l'hydrolyse 15 de l'urée) en sortie de cheminée soit excessif par rapport aux normes le concernant. Certains de ces systèmes multiplient les injections de réactif (donc la nécessité de création d'ouvertures dans les parois de l'enceinte), en étant toutefois limité par les conditions 20 thermiques devant être observées pour que la réaction de réduction se produise (en général, la température des gaz doit être comprise entre 900 et 1050 C). Dans d'autres systèmes, la quantité de réactif étant excessive, il est nécessaire de neutraliser l'ammoniac résiduel avant sa 25 sortie à l'atmosphère. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités sans apporter des modifications structurelles importantes aux enceintes dans lesquelles circulent les gaz de combustion. 30 Selon l'invention le système comprend au moins une canne d'injection, chaque canne d'injection comprenant, à son extrémité libre, une chambre d'injection qui comporte au moins un orifice d'injection permettant la réalisation d'un jet d'émulsion dans l'enceinte dans laquelle circule les gaz de combustions, et une ouverture d'alimentation en émulsion reliant la chambre d'injection à une chambre d'émulsion dans laquelle est réalisée l'émulsion par le mélange du liquide réactif provenant d'une conduite centrale qui est délimitée par un premier tube et dont l'extrémité axiale aval forme la chambre d'émulsion, avec un fluide auxiliaire de pulvérisation provenant d'une conduite annulaire qui est délimitée par un tube externe et le premier tube dont la portion délimitant la chambre d'émulsion est configurée de façon à permettre le passage du fluide auxiliaire de pulvérisation, le système d'injection comprenant au moins trois orifices d'injection, tous les orifices étant répartis, à 10 près, dans un même plan d'injection ou dans des plans d'injection parallèles entre eux. De cette façon, la limitation de la direction des injections à un même plan (voire à plusieurs plans parallèles entre eux) permet d'avoir une plus grande homogénéité dans le traitement des oxydes d'azote, sans tenir compte du brassage naturel des gaz de combustion qui ne peut qu'améliorer la qualité de l'homogénéité du traitement liée à l'invention. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description de quatre modes de réalisation de la présente invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs et illustrés dans les dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en coupe d'une conduite dans laquelle circule des gaz de combustion, munie d'un système d'injection conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention ; La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, le système d'injection étant conforme à un second mode de 5 réalisation de la présente invention ; La figure 3 est une vue en coupe d'un système d'injection formé par une canne d'injection et conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention ; 10 La figure 4 est une vue similaire à la figure 3, le système étant conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention. Les figures 1 et 2 représentent une enceinte 1 qui est formée par une gaine 1 dans laquelle circule des gaz 15 de combustion, et à laquelle est associé un système d'injection 2 permettant l'injection d'un liquide réactif atomisé pour la réduction des oxydes d'azote contenus dans ces gaz de combustion. Dans ces figures, la vue en coupe est réalisée selon la section droite de la gaine 1. 20 Le système d'injection 2 comprend au moins une canne d'injection 3 (deux identiques dans l'exemple de la figure 1, et une dans celui de la figure 2), chaque canne d'injection 3 comprend au moins un orifice d'injection 4 (quatre dans l'exemple de la figure 1, trois dans celui 25 de la figure 2, deux dans celui de la figure 3, et cinq dans celui de la figure 4), le système d'injection 1 comprenant au moins trois orifices d'injection 4. Tous les orifices d'injection 4 sont répartis dans un même plan d'injection ou dans des plans d'injection parallèles 30 entre eux. Toutefois, l'orientation des orifices d'injection 4 peut s'écarter à 10 près du plan d'injection correspondant. Dans les présents exemples, les orifices d'injection 4 sont tous orientés dans un même plan d'injection. Comme on peut le voir aux figures 3 et 4, dans les présents exemples, une canne d'injection 3 comprend, à son extrémité libre, une chambre d'injection 5 qui comporte l'ensemble des orifices d'injection 4 de la canne d'injection 3. Ces orifices d'injection 4 permettent la réalisation d'un jet d'émulsion dans l'enceinte 1. La chambre d'injection 5 comprend également une ouverture d'alimentation en émulsion 6 qui la relie à une chambre d'émulsion 7 dans laquelle est réalisée l'émulsion. L'émulsion est réalisée par le mélange du liquide réactif (ici, une solution aqueuse d'ammoniaque) avec un fluide auxiliaire de pulvérisation (ici, de l'air). Le liquide réactif provient d'une conduite centrale 8 qui est délimitée par un premier tube 9 et dont l'extrémité axiale aval forme la chambre d'émulsion 7. Le fluide auxiliaire de pulvérisation provient d'une conduite annulaire 10 qui est délimitée par le premier tube 10 et un tube externe 11 entourant ce premier tube 9. La portion 12 du premier tube 9 qui délimite la chambre d'émulsion 7 est configurée de façon à permettre le passage du fluide auxiliaire de pulvérisation de la conduite annulaire 10 à cette chambre. En l'occurrence, cette portion 12 est perméable au fluide auxiliaire de pulvérisation. Par ailleurs, le fluide auxiliaire étant en contact avec le tube externe 11 de la canne d'injection, il fait également office de fluide de refroidissement. Dans l'exemple illustré à la figure 3, la chambre d'injection 5 qui s'étend radialement uniquement jusqu'au premier tube 9, comporte deux orifices d'injection 4 identiques (de section droite identique) et symétriques par rapport à l'axe de la canne d'injection 3. Il est à noter que l'ouverture d'alimentation en émulsion 6 s'étend radialement sur l'ensemble de la chambre d'injection 5. Dans l'exemple illustré à la figure 4, la chambre d'injection 5 qui s'étend radialement uniquement jusqu'au tube externe 11, comporte trois groupes d'orifices d'injection 4 : un premier formé par un seul orifice d'injection 13 orienté dans l'axe de la canne d'injection 3 ; un second formé par deux orifices d'injection 14 identiques (de sections droites identiques entre elles mais inférieures de celle de l'orifice d'injection central 13), symétriques par rapport à l'axe de la canne d'injection 3 et orientés selon un angle aigu par rapport à cet axe ; et un troisième formé par deux orifices d'injection 15 identiques (de sections droites identiques entre elles et inférieures aux trois premiers orifices d'injection 13,14), symétriques par rapport à l'axe de la canne d'injection 3 et orientés selon un angle obtus par rapport à cet axe (afin de permettre une projection en arrière). Préalablement à la mise en place du système d'injection 2 dans l'enceinte 1 (dans une zone où la température permet la réduction des oxydes d'azote), le nombre d'orifices d'injection 4, leur disposition, leur orientation et leur section droite sont déterminés de façon à permettre la réalisation, dans l'enceinte 1, de jets d'émulsion répartis de façon optimale dans l'ensemble des plans d'injection. Ces déterminations dépendent notamment de la géométrie de la section droite de l'enceinte 1 ainsi que de la nature du fluide circulant dans l'enceinte 1. Ainsi, la présence de particules plus ou moins lourdes accompagnant les gaz de combustion limite la pénétration des cannes d'injection 3 et favorise leur emplacement à proximité immédiate des parois de l'enceinte 1. En outre, pour chaque orifice d'injection 4, sa section droite est déterminée en fonction de la distance, dans la direction de l'orifice d'injection 4, entre la tête de la canne d'injection 3 correspondante et la paroi de l'enceinte 1 lui faisant face. De façon assez générale, à partir de l'emplacement de la chambre d'injection dans l'enceinte, la section droite de l'enceinte est divisée en secteurs géométriques ayant tous un sommet formé par un orifice d'injection. Préférablement, chaque secteur géométrique est défini par les parois de la section droite de l'enceinte et, en fonction du cas d'espèce, de médiane, diagonale, médiatrice ou bissectrice de cette section droite. De même, l'orientation de chaque orifice d'injection est déterminée de façon à ce que la trajectoire du jet soit optimale en fonction de la géométrie du secteur géométrique correspondant. De préférence, cette orientation est une médiane, diagonale, médiatrice ou bissectrice de ce secteur géométrique. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la section droite de l'enceinte 1 a la forme d'un rectangle dont la longueur est le double de la largeur. Le positionnement de deux cannes d'injection 3 symétriques l'une de l'autre de sorte que leur chambre d'injection 5 soit disposée au centre du carré correspondant (dont le côté est égal à la largeur du rectangle), et l'emploi, pour chaque canne d'injection, de quatre orifices d'injection 4 qui sont orientées selon les diagonales du carré correspondant et qui ont des sections droites égales, permettent d'avoir une répartition particulièrement homogène du liquide réactif atomisé. Dans l'exemple illustré à la figure 2, la section droite de l'enceinte 1 a la forme d'un rectangle. Le positionnement d'une seule canne d'injection 3 au milieu de la largeur (à proximité immédiate de la paroi de l'enceinte 1) ayant trois orifices d'injection 4, l'un étant orienté parallèlement à la longueur de la section droite de l'enceinte 1 et les deux autres identiques entre eux et symétriques par rapport au premier (de section droite différente) qui sont orientées en direction de milieu de la longueur correspondante, permet également d'avoir une répartition particulièrement homogène du liquide réactif atomisé. Les débits du liquide réactif et du fluide auxiliaire de pulvérisation et la pression de ce dernier sont déterminés de façon à obtenir des jets de pulvérisation dont les longueurs sont adaptées aux distances, dans les directions des orifices d'injection 4, entre les têtes des cannes d'injection 3 et les parois de l'enceinte 1 leur faisant face. Par exemple l'air peut avoir une pression relative de 0,8 bar et un débit supérieur à 20% de celui du liquide réactif. De façon générale, une augmentation du débit de l'eau (dans le liquide réactif) entraîne une augmentation des jets de pulvérisation correspondants. La présente invention n'est pas limitée aux présents modes de réalisation. Ainsi, la gaine formant l'enceinte dans laquelle circulent les gaz de combustion pourrait être utilisée avec des fours de sidérurgie ou des installations de calcination de minéraux tels que du ciment ou de la chaux. L'enceinte pourrait également être aussi bien être le foyer de combustion de chaudières, fours (par exemple fours de pétrochimie), séchoirs, le système étant alors disposé en sortie du foyer. Dans ce cas, le plan d'injection est perpendiculaire aux lignes d'écoulement des fumées au niveau du système d'injection. La section droite de l'enceinte au niveau du plan d'injection pourrait avoir une forme autre que rectangulaire, par exemple être circulaire, ovale, polyédrique. Dans le cas de systèmes d'injection à plusieurs cannes, celles-ci pourraient être différentes. Le système d'injection pourrait comprendre plusieurs cannes d'injection ayant chacune un seul orifice d'injection. Le liquide réactif pourrait être une solution aqueuse d'urée seule ou avec de l'ammoniaque. Afin d'améliorer le refroidissement de la canne d'injection, le tube extérieur pourrait comprendre des orifices permettant l'évacuation d'une partie du fluide auxiliaire hors de la canne, ces orifices, quand disposés à proximité de l'extrémité libre de la canne, étant de préférence agencés avec des déflecteurs obligeant le fluide à longer le tube (à contre-courant par rapport a fluide circulant dans la conduite annulaire) | Le système d'injection (2) comprend au moins une canne d'injection (3), chacune comprenant une chambre d'injection avec au moins un orifice d'injection permettant la réalisation d'un jet d'émulsion dans une enceinte (1). La chambre d'injection est reliée à une chambre d'émulsion dans laquelle est réalisée l'émulsion par le mélange du liquide réactif provenant d'une conduite centrale dont l'extrémité forme la chambre d'émulsion, avec un fluide auxiliaire de pulvérisation provenant d'une conduite annulaire sépare de la conduite centrale par un tube dont la portion délimitant la chambre d'émulsion est traversée par le fluide auxiliaire de pulvérisation. Le système d'injection (2) comprend au moins trois orifices d'injection qui sont tous répartis dans un même plan d'injection. | 1. Système d'injection (2) de liquide réactif atomisé pour la réduction d'oxydes d'azote dans des gaz de combustion situés dans une enceinte (1), le système (2) comprenant au moins une canne d'injection (3), chaque canne d'injection (3) comprenant, à son extrémité libre, une chambre d'injection (5) qui comporte au moins un orifice d'injection (4) permettant la réalisation d'un jet d'émulsion dans l'enceinte (1), et une ouverture d'alimentation en émulsion (6) reliant la chambre d'injection (5) à une chambre d'émulsion (7) dans laquelle est réalisée l'émulsion par le mélange du liquide réactif provenant d'une conduite centrale (8) qui est délimitée par un premier tube (9) et dont l'extrémité axiale aval forme la chambre d'émulsion (7), avec un fluide auxiliaire de pulvérisation provenant d'une conduite annulaire (10) qui est délimitée par un tube externe (11) et le premier tube (9) dont la portion (12) délimitant la chambre d'émulsion (7) est configurée de façon à permettre le passage du fluide auxiliaire de pulvérisation, le système d'injection (2) comprenant au moins trois orifices d'injection (4), tous les orifices (4) étant répartis dans un même plan d'injection ou dans des plans d'injection parallèles entre eux, à 10 près. 2. Système d'injection (2) selon la 1, caractérisé en ce qu'il ne comprend qu'une seule canne d'injection (3) 3. Système d'injection (2) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour chaque canne d'injection (3), la portion (12) du premier tube (9)délimitant la. chambre d'émulsion (7) est perméable au fluide auxiliaire de pulvérisation. 4. Système d'injection (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le nombre d'orifices d'injection (4), leur disposition et leur section droite sont déterminés de sorte que, à partir de l'emplacement de la chambre d'injection (5) dans l'enceinte (1), la section droite de l'enceinte (1) est divisée en secteurs géométriques ayant tous un sommet formé par un orifice d'injection (4), chaque secteur géométrique étant défini par les parois de la section droite de l'enceinte (1) et en fonction de médiane, diagonale, médiatrice ou bissectrice de cette section droite, l'orientation de chaque orifice d'injection (4) étant une médiane, diagonale, médiatrice ou bissectrice du secteur géométrique correspondant. 5. Système d'injection (2) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que pour chaque orifice d'injection (4), sa section droite est déterminée en fonction de la distance, dans la direction de l'orifice d'injection (4), entre la tête de la canne d'injection (3) correspondante et la paroi de l'enceinte (1) lui faisant face. 6. Procédé de réduction d'oxydes d'azote dans des gaz de combustion situés dans une enceinte (1) caractérisé en ce qu'il est réalisé par l'utilisation d'un système d'injection (2) conforme à l'une des 1 à 5. 7. Procédé de réduction selon la 6, 30 caractérisé en ce que le liquide réactif une solution aqueuse d'urée et/ou d'ammoniaque.. Procédé de neutralisation selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le fluide auxiliaire de pulvérisation est de l'air. 9. Procédé de neutralisation selon la 8, caractérisé en ce que l'air a une pression relative de 0,8 bar et possède un débit supérieur à 20% du débit du liquide réactif. | B | B01 | B01D,B01J | B01D 53,B01J 19 | B01D 53/76,B01J 19/26 |
FR2889494 | A1 | DISPOSITIF DE BLOCAGE POUR APPUIE-TETE REGLABLES POUR SIEGES DE VEHICULES | 20,070,209 | L'invention concerne un . Le document DE 199 33 507 Al fait état d'une disposition d'appuie-tête réglable en hauteur pour sièges de véhicules comprenant une tige de maintien liée à l'appuie-tête et une tige de guidage, placée dans le dossier et conformée de préférence en forme de gaine. La tige de maintien comporte des creux. Dans les orifices de la paroi de la tige de maintien sont placés des éléments de blocage sous forme de billes mobiles dans le sens radial. A l'intérieur de la tige de maintien, il est prévu un élément de commande poussant les éléments de blocage vers l'extérieur dans le sens radial lors du déclenchement du blocage des éléments de blocage dans des évidements pratiqués sur la face interne de la tige de guidage. Le document EP 1 316 470 B1 décrit un système de réglage de la longueur et de blocage d'une tige d'appuie-tête lisse. Le système comprend une sorte de capuchon rotatif à deux positions qui, dans l'une d'elles, fixe la tige d'appuie-tête par serrage. Le document FR 2 109 209 montre un appuie-tête réglable sur lequel est prévue une gaine rotative avec un ergot qui s'engage dans une rainure de la tige de l'appuie-tête. L'objectif de la présente invention est de présenter un dispositif de blocage pour un appuie-tête réglable d'un siège de véhicule, qui soit simple à réaliser, à monter et à utiliser. A cet effet, est proposé un dispositif de blocage pour appuie-tête réglable possédant au moins une tige d'appuie-tête pour un dossier de siège de véhicule avec un blocage en rotation permettant de bloquer ladite au moins une tige d'appuie-tête dans une position voulue, caractérisé en ce que le blocage en rotation est réalisé grâce à un élément de blocage, qui vient se loger dans un élément de base entourant la tige d'appuie-tête et qui est pressé dans le sens radial par une gaine rotative entourant l'élément de base et réalise, dans la position de blocage entre l'élément de base et la tige d'appuie-tête, une fermeture géométrique qui peut être annulée en faisant tourner la gaine rotative vers une position libérant la tige d'appuie-tête. Avantageusement, l'élément de blocage est une bille. Avantageusement, la bille est placée dans un orifice d'enveloppe de l'élément de base présentant du côté intérieur un diamètre inférieur à celui de la bille. Avantageusement, la tige d'appuie-tête présente au moins une rainure adaptée à la bille et conformée au moins partiellement sur sa périphérie pour recevoir une partie de la bille. Avantageusement, il est prévu pour la rotation de la gaine rotative un capuchon rotatif monté sur la tige d'appuie-tête dont l'enveloppe présente des fentes dans lesquelles s'engagent des pivots situés sur la gaine rotative. Avantageusement, un élément de ressort est conformé pour la libération de la tige d'appuie-tête dans l'enveloppe de la gaine rotative; cet élément de ressort est ajustable avec la bille par rotation de la gaine rotative au moyen du capuchon rotatif. Avantageusement, l'élément de ressort est une lame de ressort réalisée par une découpe en forme de U. Avantageusement, la gaine rotative est soumise à une précharge en position de blocage par l'intermédiaire d'un ressort de rappel. Avantageusement, le ressort de rappel est un ressort à branches qui s'appuie sur la gaine rotative avec une branche et sur l'élément de base avec l'autre branche. Avantageusement, le raccord est emboîté ou clipsé avec l'élément rotatif et la gaine rotative. Avantageusement, l'élément de base est fixe par rapport au dossier. L'invention présente comme un dispositif de blocage en rotation permettant d'obtenir, d'une part, une sécurité anti-décrochage et, d'autre part, un réglage en hauteur de l'appuie-tête. Il suffit d'installer le dispositif de blocage en rotation conforme à l'invention d'un seul côté de l'appuie-tête. De l'autre côté, la tige d'appuie-tête peut être guidée dans une simple gaine. Le dispositif de blocage conforme à l'invention se compose de plusieurs pièces de fabrication simple qui se clipsent entre elles; pour l'utilisation sur différents bords supérieurs de dossier, il suffit de transformer et d'adapter une seule pièce de manière adéquate, tandis que toutes les autres pièces restent inchangées. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 est une présentation d'une tige d'appuie-tête avec le dispositif de blocage en position verrouillée, la Fig. 2 est une présentation d'une tige d'appuietête avec le dispositif de blocage en position déverrouillée, la Fig. 3 est une coupe selon l'axe A-A de la Fig. 1, la Fig. 4 est une coupe selon l'axe B-B de la Fig. 2, la Fig. 5 est une vue de côté d'une tige d'appuietête avec le dispositif de blocage représentée partiellement en perspective et la Fig. 6 est une vue de côté de la tige d'appuie-tête avec le dispositif de blocage, avec une rotation de 90 par rapport à la Fig. 5. La Fig. 1 montre un dispositif de blocage 2 pour une tige 4 d'appuie-tête réglable d'un appuie-tête (non représenté) pour un siège de véhicule (non représenté). Le dispositif de blocage 2 comprend un capuchon rotatif 6 placé sur la tige 4 d'appuie-tête et entourant celle-ci. Le capuchon rotatif 6 est relié à un élément de base 10 de forme tubulaire entourant la tige 4 d'appuie-tête par un raccord 8 et se trouve en liaison directe avec une gaine rotative 12. La liaison des différents éléments entre eux s'effectue de préférence par clipsage. Les Figs. 1 et 2 montrent le capuchon rotatif 6 et le raccord 8 d'un seul côté. La gaine rotative 12 entoure l'élément de base 10 qui présente un orifice d'enveloppe 14 qui s'ajuste au moins à une rainure périphérique 16 de la tige 4 d'appuie-tête et qui se place en liaison directe avec un élément de ressort 18 mobile vers l'extérieur dans le sens radial. L'élément de ressort 18 se compose de préférence d'une lame de ressort réalisée à partir d'une découpe en U dans l'enveloppe de la gaine rotative 12. L'orifice d'enveloppe 14 est conformé en logement pour une bille 19 dont le diamètre est supérieur à l'épaisseur de l'enveloppe de l'élément de base 10. L'orifice d'enveloppe 14 est conformé de manière plus étroite à l'intérieur de manière que la bille 19 ne puisse pas tomber à l'intérieur. La rainure 16 est adaptée à la bille 19 et conformée au moins partiellement sur sa périphérie pour recevoir une partie de la bille 19. Le blocage en rotation est réalisé grâce à l'élément de blocage 19, qui vient se loger dans l'élément de base 10 et qui est pressé dans le sens radial par la gaine rotative 12, réalisant, dans la position de blocage entre l'élément de base 10 et la tige 4 d'appuie-tête, une fermeture géométrique qui peut être annulée en faisant tourner la gaine rotative 12 vers une position libérant la tige 4 d'appuie-tête. La gaine rotative 12 est soumise à une précharge en position de blocage par l'intermédiaire d'un ressort de rappel 20 conformé comme un ressort à branches. Le ressort de rappel 20 s'appuie sur la gaine rotative 12 avec une branche 22 et sur l'élément de base 10 avec l'autre branche 26. La gaine rotative 12 présente sur sa face externe des pivots 28 saillants placés l'un en face de l'autre, assujettis aux fentes 30 parallèles à l'axe pratiquées dans l'enveloppe du capuchon rotatif 6 dans lesquelles coulissent les pivots 28. Le mode d'action du dispositif de blocage 2 est le suivant: Pour régler l'appuie-tête à partir d'une position de blocage, dans laquelle la bille 19 est engagée dans une rainure 16 de la tige 4 d'appuie-tête (cf. Figs. 1 et 3), le capuchon rotatif 6 est saisi et tourné dans le sens inverse de l'action du ressort de rappel 20 jusqu'à ce que la bille 19 touche la lame de ressort 18 de la gaine rotative 12. Par ailleurs, il peut exister entre la gaine rotative 12 et l'élément de base 10 des butées qui ne sont toutefois pas représentées. L'appuie-tête peut alors être enfoncé ou relevé par les tiges 4 d'appuietête, la bille 19 se déplaçant vers l'extérieur dans le sens radial sous l'action de la force exercée par l'intermédiaire de la paroi de la rainure 16 de la tige 4 d'appuie-tête contre la force relativement faible de la lame de ressort 18 (cf. fig 2 et 4). Il est alors possible de retirer entièrement, ou de remonter, la tige 4 d'appuie-tête et ainsi l'appuie-tête, jusqu'à ce que la bille 19 s'engage dans la rainure 16 la plus proche ou celle qui est souhaitée. La force du ressort de rappel 20 ramène en arrière la gaine rotative 12 et la bille se bloque dans la rainure 16, cf. Figs. 1 et 3. Le dispositif de blocage 2 conforme à l'invention peut s'utiliser pour différents bords supérieurs de dossier de siège de véhicule simplement par une transformation adaptée du raccord 8. Les autres éléments du dispositif de blocage conforme à l'invention peuvent rester en l'état. Par exemple, la Fig. 5 montre ainsi une version spéciale du raccord 8 qui, pour s'adapter à un bord supérieur de dossier particulier nécessite une position inclinée du capuchon rotatif 6. La position inclinée du capuchon rotatif 6 est rendue possible par le positionnement des pivots 28 de la gaine rotative 12 dans les fentes 30 du capuchon rotatif 6. Pour le montage du dispositif de blocage, il est possible de monter le capuchon rotatif 6 et le raccord 8 avec la housse du siège du véhicule, le raccord 8 pouvant être aussi installé auparavant en même temps que l'élément de base 10 et la gaine rotative 12. La gaine rotative 12 et l'élément de base 10 sont installés auparavant dans le dossier du siège en même temps que la bille 19 et que le ressort de rappel 20 | Un dispositif de blocage pour appuie-tête réglable possédant au moins une tige d'appuie-tête pour un dossier de siège de véhicule avec un blocage en rotation permettant de bloquer ladite au moins une tige d'appuie-tête dans une position voulue, caractérisé en ce que le blocage en rotation est réalisé grâce à un élément de blocage (19), qui vient se loger dans un élément de base (10) entourant la tige (4) d'appuie-tête et qui est pressé dans le sens radial par une gaine rotative (12) entourant l'élément de base (10) et réalise, dans la position de blocage entre l'élément de base (10) et la tige (4) d'appuie-tête, une fermeture géométrique qui peut être annulée en faisant tourner la gaine rotative (12) vers une position libérant la tige (4) d'appuie-tête. | 1. Dispositif de blocage pour appuie-tête réglable possédant au moins une tige d'appuie-tête pour un dossier de siège de véhicule avec un blocage en rotation permettant de bloquer ladite au moins une tige d'appuie-tête dans une position voulue, caractérisé en ce que le blocage en rotation est réalisé grâce à un élément de blocage (19), qui vient se loger dans un élément de base (10) entourant la tige (4) d'appuie-tête et qui est pressé dans le sens radial par une gaine rotative (12) entourant l'élément de base (10) et réalise, dans la position de blocage entre l'élément de base (10) et la tige (4) d'appuie-tête, une fermeture géométrique qui peut être annulée en faisant tourner la gaine rotative (12) vers une position libérant la tige (4) d'appuie-tête. 2. Dispositif de blocage selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de blocage (19) est une bille. 3. Dispositif de blocage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la bille (19) est placée dans un orifice d'enveloppe (14) de l'élément de base (10) présentant du côté intérieur un diamètre inférieur à celui de la bille (19). 4. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tige (4) d'appuie-tête présente au moins une rainure (16) adaptée à la bille (19) et conformée au moins partiellement sur sa périphérie pour recevoir une partie de la bille (19). 5. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu pour la rotation de la gaine rotative (12) un 30 capuchon rotatif (6) monté sur la tige (4) d'appuie-tête dont l'enveloppe présente des fentes (30) dans lesquelles s'engagent des pivots (28) situés sur la gaine rotative (12). 6. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un élément de ressort (18) est conformé pour la libération de la tige (4) d'appuie-tête dans l'enveloppe de la gaine rotative (12) ; cet élément de ressort est ajustable avec la bille (19) par rotation de la gaine rotative (12) au moyen du capuchon rotatif (6). 7. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de ressort (18) est une lame de ressort réalisée par une découpe en forme de U. 8. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la gaine rotative (12) est soumise à une précharge en position de blocage par l'intermédiaire d'un ressort de rappel (20). 9. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le ressort de rappel (20) est un ressort à branches qui s'appuie sur la gaine rotative (12) avec une branche (22) et sur l'élément de base (10) avec l'autre branche (26). 10. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le raccord (8) est emboîté ou clipsé avec l'élément rotatif (6) et la gaine rotative (12). 11. Dispositif de blocage selon l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce que l'élément de base (10) est fixe par rapport au dossier. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/48 |
FR2900814 | A1 | CAGE INTERSOMATIQUE APTE A ETRE INTERCALEE ENTRE DEUX VERTEBRES CONSECUTIVES, ET INSTRUMENT POUR IMPLANTER UNE TELLE CAGE INTERSOMATIQUE ENTRE DEUX VERTEBRES CONSECUTIVES | 20,071,116 | La présente invention concerne les cages intersomatiques aptes à être intercalées entre deux vertèbres consécutives, ainsi que les instruments permettant d'implanter ces cages. Il est connu que, selon les traumatismes subis par une colonne vertébrale, les Praticiens sont amenés à effectuer deux sortes d'intervention chirurgicale. Quand le traumatisme ne concerne qu'un disque intervertébral et que les deux vertèbres consécutives encadrant ce disque sont en bon état, le Praticien peut opter pour le remplacement du disque par une prothèse dont la fonctionnalité est sensiblement équivalente à celle du disque originel, c'est-à-dire laissant aux deux vertèbres la possibilité de se déplacer l'une par rapport à l'autre dans des mouvements de rotation etlou de translation. En revanche, quand le traumatisme est plus important, le Praticien peut choisir de solidariser les deux vertèbres consécutives par ostéosynthèse. Pour ce faire, le disque intervertébral est partiellement ou en totalité détruit et remplacé par une cage intervertébrale associée généralement à un élément favorisant l'ostéosynthèse, par exemple un greffon osseux. II existe actuellement deux types de cages intersomatiques qui permettent de réaliser ces interventions, avec, pour chaque type, une gamme de produits relativement importante de façon à pouvoir apporter la solution la plus adaptée au cas de chaque patient, ce qui nécessite un stock de produits important. On conçoit donc que le coût de revient de ces cages intersomatiques soit relativement élevé. De plus, ces cages intersomatiques sont implantables essentiellement par deux voies, l'une dite "antérieure", l'autre dite "postérieure", chacune de ces voies ayant ses avantages et ses inconvénients. Il semblerait cependant évident que l'implantation par la voie postérieure soit la plus normale car le chemin utilisé par le Praticien pour l'intervention chirurgicale est relativement court. Mais elle est très délicate car ce chemin passe très près d'éléments essentiels pour la vie du patient, à savoir la moelle épinière et les nerfs qui commandent notamment les mouvements du patient. C'est pour cette raison que certains Praticiens optent pour la voie dite "antérieure" qui implique un chemin d'intervention beaucoup plus long, mais en théorie moins dangereux pour le patient. A contrario, le temps d'intervention est plus long que celui par la voie postérieure, ce qui peut présenter un inconvénient pour la santé et la récupération du patient. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une cage intersomatique dont la structure permet une implantation par la voie postérieure beaucoup plus facile que celle des cages intersomatiques de l'art antérieur, et donc moins dangereuse pour le patient. La présente invention a aussi pour but de réaliser un instrument pour implanter une cage intersomatique selon l'invention. Plus précisément, la présente invention a pour objet une cage intersomatique apte à être intercalée entre deux vertèbres consécutives en remplacement d'au moins une partie du disque intervertébral situé entre ces deux 15 vertèbres, caractérisée par le fait qu'elle comporte : • au moins deux cages élémentaires, et • des moyens de pivotement entre les deux dites cages élémentaires de façon que les deux dites cages élémentaires soient aptes à prendre différentes positions angulaires l'une par rapport à l'autre. 20 La présente invention a aussi pour objet un instrument pour implanter, entre deux vertèbres consécutives, une cage intersomatique telle que définie ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il comporte : • un poussoir apte à translater ladite cage intersomatique, et • des moyens pour guider ladite cage intersomatique lors de son 25 déplacement en translation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente un schéma permettant de comprendre la fonction de 30 la cage intersomatique selon l'invention, ainsi que la façon dont une telle cage peut être implantée entre deux vertèbres consécutives pour remplacer le disque ou une partie du disque intervertébral, La figure 2 représente, en vue schématique de dessus, un premier mode de réalisation d'une cage intersomatique selon l'invention, La figure 3 représente, en vue schématique de dessus, un deuxième mode de réalisation d'une cage intersomatique selon l'invention, Les figures 4 et 5 représentent, en vue schématique de dessus, un troisième mode de réalisation d'une cage intersomatique selon l'invention, la figure 4 représentant la cage quand elle est prête à être implantée, la figure 5 représentant cette même cage après son implantation entre deux vertèbres, La figure 6 représente, sous une forme schématique, une cage selon le premier mode de réalisation illustré sur la figure 2, en configuration d'implantation et associée à un premier mode de réalisation de l'instrument selon l'invention permettant cette implantation, et La figure 7 représente, sous une forme schématique, une cage ayant une structure sensiblement identique à celle illustrée sur la figure 2 en association avec un second mode de réalisation de l'instrument selon l'invention permettant son implantation entre deux vertèbres. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent plusieurs modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. II est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. II est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. II est tout d'abord fait référence à la figure 1 qui représente schématiquement une vertèbre Vt, ainsi que la moelle épinière Moe et deux nerfs N1 et N2 commandant par exemple des mouvements des membres inférieurs du patient sur lequel doit être implantée une cage intersomatique Ci selon l'invention. La cage intersomatique Ci est conçue pour être implantée par la voie postérieure, plus particulièrement par la voie dite "postéro-latérale" VP, c'est-à-dire par une voie dont l'entrée est située dans le dos du patient. Pour ce faire, la structure de la cage intersomatique Ci permet tout d'abord de l'introduire entre les deux nerfs N1 et N2 selon une première configuration référencée PCE sur la figure 1, puis en évitant la moelle épinière Moe en passant au ras de celle-ci ou, si besoin, en décalant très légèrement la moelle épinière au moyen d'un ancillaire adapté, et enfin de la positionner dans l'espace intervertébral Eiv entre les deux corps de vertèbres, sous une seconde configuration schématisée en PCI. Pour permettre une telle implantation par la voie postéro-latérale comme défini ci-dessus, la cage intersomatique Ci selon l'invention comprend au mois deux cages élémentaires 11, 12, ... et des moyens de pivotement 14 entre ces deux cages élémentaires 11, 12 de façon qu'elles soient aptes à prendre différentes positions angulaires l'une par rapport à l'autre. La cage intersomatique Ci est introduite dans le corps du patient dans sa configuration PCE (figure 1) dans laquelle les cages élémentaires, 11, 12, ... sont sensiblement alignées sur une droite Di, et dans laquelle elle présente un encombrement latéral au plus égal, et avantageusement inférieur, à la distance Esp séparant les deux nerfs N1 et N2. Lorsque la cage intersomatique Ci a atteint l'espace intervertébral Eiv, elle est déformée et guidée de façon à prendre la configuration courbée PCI (figure 1) tout en venant se positionner dans l'espace intervertébral, cette configuration courbée PCI étant obtenue en faisant pivoter, comme explicité ci-après, les cages élémentaires 11, 12 l'une par rapport à l'autre, ou les cages élémentaires les unes par rapport aux autres si la cage Ci en comporte plus de deux. Il est précisé, au sens de la présente description, que chaque cage élémentaire 11, 12 est constituée d'une pièce définie entre deux faces parallèles ou faisant entre elles un angle non nul de faible valeur, la distance entre ces deux faces étant sensiblement égale à l'épaisseur du disque intervertébral originel, ou de la partie de ce disque à remplacer. Chaque pièce est en outre délimitée par une paroi latérale fermée de différentes formes. C'est ainsi que l'on peut concevoir une paroi latérale en forme dite de "haricot", figure 3, ou constituée de faces planes pour donner à la pièce la forme par exemple d'un parallélépipède rectangle ou analogue. D'autres formes sont possibles pour ces pièces. Chaque cage élémentaire peut en outre comporter tous les éléments qu'une cage normale connue de l'art antérieur peut comprendre, par exemple des crans sur les deux faces parallèles, une ou plusieurs cavités pour recevoir et contenir un ou des greffons osseux, des percées aptes à coopérer avec des outils ou analogues, etc. Ces pièces peuvent être réalisées en différents matériaux, par exemple en titane, en acier inoxydable ou en un matériau biodégradable comme celui connu sous la dénomination PEEK (Polyéther Ether Cétone), ou même en un alliage à mémoire de forme. Par "moyens de pivotement 14" entre ces deux cages élémentaires 11, 12, il est bien compris au sens de la présente description, tous moyens quelle que soit leur forme et leur structure, matérielle ou non, qui permettent aux deux cages élémentaires 11, 12 de pivoter l'une par rapport à l'autre. Selon une réalisation avantageuse, les moyens de pivotement 14 de l'une par rapport à l'autre des deux cages élémentaires 11, 12 sont constitués, figures 2, 6 et 7, par un pivot 16 comportant un palier 17, un arbre de rotation 18 apte à pivoter dans ce palier, et des moyens 19, 20 pour lier, par exemple par solidarisation, le palier 17 et l'arbre 18 respectivement aux deux cages élémentaires 11, 12. Cependant, selon un autre mode de réalisation, il est possible que les moyens de pivotement 14 de l'une par rapport à l'autre des deux cages élémentaires soient constitués, figure 4 et 5, par une rotule 24 comportant deux parties respectivement femelle 25 et mâle 26, la partie mâle 26 étant apte à pivoter dans la partie femelle, et des moyens pour lier la partie mâle et la partie femelle respectivement aux deux cages élémentaires. Selon une réalisation particulièrement avantageuse, les moyens pour lier la partie mâle 26 et la partie femelle 25 respectivement aux deux cages élémentaires 11, 12 sont constitués par le fait que les deux parties mâle et femelle sont réalisées directement dans une extrémité respectivement de chaque cage élémentaire 11, 12. Bien entendu, selon le cas d'intervention chirurgicale pour remplacer un disque intervertébral ou une partie d'un tel disque, la rotule 24 est constituée par l'une des rotules suivantes : une rotule cylindrique de révolution ou une rotule sphérique. La rotule cylindrique présente l'avantage de pouvoir plus facilement maintenir les deux cages élémentaires dans un même plan, tandis que la rotule sphérique présente l'avantage de pouvoir orienter les deux cages élémentaires l'une par rapport à l'autre dans tout l'espace. En plus, il est préférable que la cage intersomatique Ci comporte en outre des moyens 30 pour commander la rotation des deux cages élémentaires 11, 12 l'une par rapport à l'autre, plutôt que de tenter de les orienter manuellement. De tels moyens 30 sont par exemple constitués, figures 2, 4, 5 et 6 par au moins un lien souple 32, par exemple en un matériau biodégradable comme du fil de suture, de la tresse métallique, un produit comme un ligament constitué par exemple par un fil en polyester ou analogue, etc., des moyens 33 pour fixer une extrémité du lien à l'une des deux cages élémentaires et des moyens 34 pour monter ce lien en translation en au moins un point de l'autre cage élémentaire. De cette façon, si on suppose que les deux cages élémentaires 11, 12, ... sont alignées et que l'on tire sur l'extrémité libre 39 du lien 32 qui est monté coulissant sur l'une 11 des deux cages élémentairesl1, 12, ces dernières s'orientent l'une par rapport à l'autre, par le principe de la triangulation, selon une courbe illustrée sur les figures 5 ou 6, dont la courbure est une fonction de la longueur de lien qui est déplacée par rapport à la cage élémentaire 11. Cependant, il est aussi possible que les moyens 30 pour commander la rotation des deux cages élémentaires 11, 12 l'une par rapport à l'autre soient constitués, figure 3, par une extrémité 36 de l'une 11 des deux cages adoptant une forme convexe, par une extrémité 37 de l'autre cage 12 sensiblement en pan coupé ou analogue, cette extrémité en pan coupé 37 étant apte à venir au contact de l'extrémité convexe 36 lors de la translation des deux cages élémentaires, et par des moyens de butée 56, 57 montés en association avec la cage élémentaire 11 comportant l'extrémité convexe 36. Ces moyens de butée sont constitués par tous moyens qui permettent à la cage élémentaire 11 translatée sous l'action d'une poussée exercée par l'autre cage élémentaire 12, de basculer en rotation comme illustré sur la figure 3. Ces moyens sont constitués par exemple par un ergot 56 venant buter contre un crochet 57 solidaire d'un autre élément qui peut être un ancillaire ou un instrument d'implantation particulier Inst comme celui qui sera décrit plus en détail ci-après. Dans ce mode de réalisation, la cage élémentaire 11 est en forme de "haricot" et la cage 12 en forme de coin ou analogue. Il est possible que cette cage élémentaire 12 soit de très petite longueur selon le chemin VP, tandis que la cage élémentaire 11 ait une longueur très proche de celle qui est souhaitée pour réaliser le remplacement du disque intervertébral. Dans ce cas, après que les deux cages élémentaires 11, 12 aient été implantées, il est possible de retirer la cage 12, pour ne laisser en place que la cage 11. Selon ce mode de réalisation, la cage élémentaire 12 est essentiellement utilisée pour réaliser l'implantation de la cage élémentaire 11 qui est, dans cette réalisation, la cage élémentaire essentielle. Comme présenté au préambule de la présente description, la présente invention a aussi pour objet un instrument Inst pour implanter, entre deux vertèbres consécutives, une cage intersomatique Ci. Cet instrument est décrit ci-après pour l'implantation d'une cage intersomatique selon au moins un mode de réalisation décrit ci-dessus, bien qu'il puisse être aussi utilisé pour l'implantation de toute autre cage intersomatique de l'art antérieur. L'instrument selon l'invention comporte essentiellement, figures 3, 6 et 7, un poussoir 40 apte à translater, en la poussant, la cage intersomatique Ci, et des moyens 43 pour guider cette cage intersomatique Ci lors de son déplacement en translation comme il sera décrit ci-après. Selon une réalisation préférentielle, les moyens 43 pour guider la cage intersomatique lors de son déplacement en translation sont constitués par un manchon 50 dont la section intérieure est déterminée de façon que, sous l'action de la poussée exercée sur la cage à l'aide du poussoir, les deux cages élémentaires 11, 12 puissent s'y translater en étant alignées selon la droite Di, comme celles, au nombre de quatre, illustrées en traits continus sur la figure 7. Cependant, dans une réalisation perfectionnée par rapport à celle décrite ci-dessus, les moyens 43 pour guider la cage intersomatique Ci lors de son déplacement en translation comportent en outre au moins une première lame élastique 60 comportant une extrémité préformée courbée 61 de forme concave, et des moyens 62 pour commander le passage de cette première lame 60 entre deux positions, l'une dite "rentrée" Pm, l'autre dite "sortie" Psi, la position rentrée Prs étant celle dans laquelle toute l'extrémité préformée courbée concave 61 est située à l'intérieur du manchon 50, la position sortie Psi étant celle dans laquelle l'extrémité préformée courbée concave 61 est située en dehors du manchon. De cette façon, quand l'extrémité préformée courbée concave 61 de la première lame 60 est en position sortie Psi, la cage intersomatique Ci constituée d'une pluralité de cages élémentaires 11, 12, ... montées pivotantes les unes par rapport aux autres, lorsqu'elles sont poussées à l'aide du poussoir 40, suivent la courbure de la lame et prennent une position courbe comme représenté en traits interrompus sur la figure 7, et ainsi occuper au mieux tout l'espace intervertébral Eiv (figure 1). Cependant, dans un souci de sécurité pour la mise en place de la cage intersomatique, ces moyens 43 pour guider la cage intersomatique Ci lors de son déplacement en translation comportent en outre une seconde lame élastique 70 comportant une extrémité préformée courbée 71 de forme convexe, et des moyens 72 pour commander le passage de cette seconde lame 70 entre deux positions, l'une dite "rentrée" Pr2, l'autre dite "sortie" Ps2, la position rentrée Pr2 étant celle dans laquelle toute l'extrémité préformée courbée convexe 71 est située à l'intérieur du manchon 50, la position sortie Ps2 étant celle dans laquelle toute l'extrémité préformée courbée convexe est située en dehors du manchon. De plus, il est avantageux que les moyens 62, 72 pour commander le passage de la première lame concave 60 et de la seconde lame convexe 70, toutes les deux entre les deux positions, sont agencés de façon que les deux lames 60, 70 soient sensiblement parallèles dans toutes leurs positions et se translatent en synchronisme, et que, lorsqu'elles sont toutes les deux dans leur position sortie Psi, Pst, leurs extrémités courbées forment un canal courbe 80 dans lequel peuvent se translater les cages élémentaires 11, 12 en se positionnant angulairement l'une par rapport à l'autre selon une valeur angulaire déterminée. Ces moyens 62, 72 ont été représentés schématiquement par deux flèches, étant entendu que leur réalisation et/ou leur mise en oeuvre ne poseront aucune difficulté à un homme du métier, en soulignant qu'ils peuvent même être manuels. Selon une forme de réalisation avantageuse, au moins l'une des deux lames 60, 70, sinon de façon préférentielle les deux, peuvent être réalisées en un alliage à mémoire de forme pour leur donner automatiquement la forme voulue quand elles sont en position sortie. Il en est avantageusement de même pour le manchon 50 pour qu'il puisse automatiquement se courber lorsqu'il est implanté et ainsi favoriser la mise de la cage intersomatique Ci. Pour l'implantation de la cage Ci à l'aide de l'instrument Inst selon le mode de réalisation décrit ci-dessus, il est facile de comprendre que le manchon 50 avec les deux lames 60, 70 en position rentrée Pri, Pr2 est introduit par la voie postérieure suivant la droite Di entre les deux nerfs N1 et N2 et en passant au ras de la moelle épinière Moe, de façon que son extrémité de sortie 51 se trouve sensiblement au niveau de l'espace intervertébral Eiv. Puis, le Praticien commande la sortie des deux lames pour qu'elles prennent leur position de sortie respective Psi et Pst et forment le canal courbe 80 dans l'espace intervertébral Eiv, ce qui permet en outre d'exercer un effort de distraction entre les deux vertèbres définissant cet espace Eiv. Ensuite, la cage intersomatique Ci formée de la pluralité de cages élémentaires 11, 12, ... en configuration sensiblement rectiligne PCE est introduite dans le manchon 50 par son extrémité opposée à l'extrémité 51 définie ci-avant, puis poussée avec le poussoir 40. Elle émerge du manchon et entre dans le canal courbe 80 formé par les extrémités courbées 61, 71 des deux lames 60, 70. De cette façon, le Praticien est certain que la cage intersomatique Ci selon l'invention prend la forme voulue puisque elle est définie par celle du canal 80. Ensuite, les deux lames sont rentrées dans le manchon, tout en laissant en place la cage Ci. Cette cage Ci a alors la même fonction que les cages intersomatiques de l'art antérieur. Elle présente cependant plusieurs avantages par rapport à ces cages de l'art antérieur. En premier lieu, le chemin VP suivi pour son implantation est encore plus court que celui utilisé pour l'implantation par voie postérieure des cages de l'art antérieur car, pour les raisons exposées dans le préambule de la présente description, ces dernières sont implantées en passant en biais, bien en dehors de l'espace occupé par les épines dorsales des vertèbres. De plus, l'utilisation du manchon 50 évite que, lors de son introduction, la 5 cage Ci selon l'invention, qui comporte toujours notamment des arêtes vives n'endommage des éléments comme les nerfs N1, N2, la moelle épinière Moe, etc | La présente invention concerne les cages intersomatiques aptes à être intercalées entre deux vertèbres consécutives, ainsi que les instruments pour les implanter.La cage intersomatique selon l'invention est essentiellement caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins deux cages élémentaires 11, 12 et des moyens de pivotement 14 entre ces cages élémentaires 11, 12 de façon qu'elles soient aptes à prendre différentes positions angulaires l'une par rapport à l'autre.L'instrument Inst selon l'invention est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte un poussoir 40 apte à translater la cage intersomatique Ci et des moyens 43 pour guider la cage intersomatique Ci lors de son déplacement en translation. | 1. Instrument (Inst) pour implanter une cage intersomatique entre deux vertèbres consécutives, caractérisé par le fait qu'il comporte : • un poussoir (40) apte à translater ladite cage intersomatique, et • des moyens (43) pour guider ladite cage intersomatique lors de son déplacement en translation. 2. Instrument selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens (43) pour guider ladite cage intersomatique lors de son déplacement en translation comportent un manchon (50) dont la section intérieure est déterminée de façon que, sous l'action du dit poussoir, la cage intersomatique puisse s'y translater. 3. Instrument selon la 2, caractérisé par le fait que les 15 moyens (43) pour guider ladite cage intersomatique lors de son déplacement en translation comportent en outre : • au moins une première lame élastique (60) comportant une extrémité préformée courbée (61) de forme concave, et • des moyens (62) pour commander le passage de ladite première lame 20 (60) entre deux positions, l'une dite "rentrée" (Prs), l'autre dite "sortie" (Psi), la position rentrée (Pri) étant celle dans laquelle toute l'extrémité préformée courbée concave (61) est située à l'intérieur du manchon (50), la position sortie (Psi) étant celle dans laquelle ladite extrémité préformée courbée concave (61) est située en dehors du dit manchon. 25 4. Instrument selon la 3, caractérisé par le fait que les moyens (43) pour guider ladite cage intersomatique lors de son déplacement en translation comportent en outre : • une seconde lame élastique (70) comportant une extrémité préformée courbée (71) de forme convexe, et 30 • des moyens (72) pour commander le passage de ladite seconde lame (70) entre deux positions, l'une dite "rentrée" (Pr2), l'autre dite "sortie" (Ps2), la position rentrée (Pr2) étant celle dans laquelle toute l'extrémité préformée courbée convexe (71) est située à l'intérieur du manchon (50), la position sortie (Ps2) étantcelle dans laquelle ladite extrémité préformée courbée convexe est située en dehors du dit manchon. 5. Instrument selon la 4, caractérisé par le fait que les moyens (62, 72) pour commander le passage de ladite première lame concave (60) et de ladite seconde lame convexe (70), toutes les deux entre les deux positions, sont agencés de façon que les deux dites lames : • soient sensiblement parallèles dans toutes leurs positions et se translatent en synchronisme, et que • lorsqu'elles sont toutes les deux dans leur position sortie (Psi, Ps2), leurs 10 extrémités courbées forment un canal courbe (80) dans lequel peut se translater la cage intersomatique. 6. Instrument selon l'une des 4 et 5, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des éléments suivants : le manchon (50), la première lame (60), la seconde lame (70), est en un alliage à mémoire de forme. | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/44,A61F 2/46 |
FR2902897 | A1 | CASSETTE POUR CABLES OPTIQUES, RAIL DE SUPPORT ET ENSEMBLE D'EMPILAGE DE TELLES CASSETTES | 20,071,228 | L'invention concerne un cassette pour câbles optiques, un rail de support destiné à former un ensemble d'empilage de cassettes par association avec au moins deux cassettes et un ensemble d'empilage de telles cassettes. Une telle cassette est une boîte de lovage et de protection de fibres optiques et souvent également de protection de raccords entre les fibres optiques lovées. De telles cassettes sont utilisées pour le raccordement d'un câble optique ou de différents câbles optiques à des jarretières optiques. Chaque cassette est affectée à deux fibres optiques à raccorder l'une à l'autre ou à plusieurs fibres à raccorder individuellement à plusieurs autres fibres. Plusieurs cassettes sont en général affectées au traitement de la totalité des fibres d'un ou de plusieurs câbles optiques à raccorder à un ou d'autres câbles optiques ou des jarretières dans un boîtier de raccordement. Le modèle d'utilité AT 004 099 U1 décrit un tel ensemble de cassettes. Cet ensemble comprend un rail de maintien comportant deux brides perforées dont chaque paire de perforations en vis-à-vis peut recevoir une pièce d'articulation d'une cassette. Ce rail peut être fixé dans un boîtier de sorte à être incliné de 45 par rapport à une paroi de ce boîtier. Les cassettes superposées et articulées sur le rail sont alors décalées les unes des autres, dans une position d'empilage dite à 45 correspondant à l'inclinaison de l'axe passant par le centre de chacune d'elles. L'articulation sur le rail est réalisée par emmanchement axial de deux tenons de même direction dans chaque paire de perforations du rail et blocage par une languette de clippage. Les mêmes cassettes peuvent également être empilées dans une position dite à 90 correspondant à l'inclinaison de l'axe passant par le centre de chacune d'elles, cette fois sans rail. Dans ce cas, un clip indépendant est 2 encliqueté sur respectivement un axe se trouvant sur le bord de deux cassettes adjacentes et forme ainsi une charnière entre chaque paire de cassettes. Ce type de cassettes pose le problème technique suivant. Dans le cas d'un empilage à 45 , il n'est prévu aucun verrouillage mutuel entre paire de cassettes adjacentes. Lorsque l'on veut accéder à une cassette quelconque de l'empilage pour des raisons de maintenance par exemple, il faut relever les cassettes qui lui sont supérieures et les maintenir dans cette position relevée grâce par exemple à un moyen séparé de type bande élastique ou bande Velcro . Il pourrait être envisagé d'utiliser des clips de même type que ceux décrit pour un empilage à 90 . Mais ces clips constituent des pièces de petites taille délicates à monter, nécessitant un outil de type pince ou tournevis pour leur démontage et dont il faut gérer le stockage en tant que pièce détachée. L'invention résout ce problème en proposant une cassette de lovage et de raccordement de fibres optiques caractérisée en ce qu'elle comporte un agencement de verrouillage par paire de cassettes empilées dans une position d'empilage à 90 ou incliné, cet agencement étant intégré à la cassette. Selon un mode de réalisation préféré, ledit agencement de verrouillage est constitué d'au moins une bride présentant sur une des faces de la cassette au moins un tenon d'encliquetage et sur l'autre face de la cassette au moins trois orifices d'encliquetage alignés, dont un orifice central est disposé au droit du dit tenon. De cette façon, peut être assuré un verrouillage mutuel de chaque paire de cassettes, au moins en position d'empilage à 90 . De préférence, la distance entre l'orifice central et les deux autres orifices est sensiblement égale à la tangente de l'angle correspondant à 30 l'angle d'inclinaison multiplié par l'épaisseur de la cassette. De cette façon, peut être assuré un verrouillage mutuel de chaque paire de cassettes, en position d'empilage incliné horizontal ou vertical. 3 Ledit agencement de verrouillage peut être moulé dans le corps de la cassette. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cassette comporte également un agencement d'articulation entre deux cassettes empilées à 5 90 , cet agencement étant intégré à la cassette. Cette articulation est réalisée sans nécessité de pièce détachée et est de montage et de démontage aisés. Selon un mode de réalisation préféré, ledit agencement d'articulation comprend deux pions d'encliquetage disposés sur un bord de la cassette et 10 sur chaque face de cette dernière. Une des faces peut comporter deux pions d'encliquetage mâle et l'autre face deux pions d'encliquetage femelle correspondants. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cassette comporte également un agencement de verrouillage en position ouverte, où deux 15 cassettes initialement empilées à 90 sont déplacées au moyen dudit agencement d'articulation dans une position perpendiculaire l'une à l'autre, cet agencement de verrouillage étant intégré à la cassette. Un telle positionnement ouvert permet une maintenance ou une intervention à l'intérieur de la cassette et peut être également réalsié sans 20 nécessité de pièce détachée. Selon un mode de réalisation préféré, ledit agencement de verrouillage en position ouverte comprend une bride disposée sur le même bord de la cassette, formant un cliquet et comportant sur une de ses faces une rainure correspondante à ce cliquet. 25 Ladite bride est de préférence disposée entre lesdits deux pions. Ledit agencement d'articulation peut être moulé dans le corps de la cassette. Ledit agencement de verrouillage en position ouverte peut être moulé dans le corps de la cassette. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention, cette cassette est destinée à un empilage de cassettes au moyen d'un rail de support destiné à être fixé sur une paroi fixe, et est caractérisée en ce qu'elle comporte un 4 agencement d'articulation avec ledit rail, cet agencement étant intégré à la cassette. La cassette peut ainsi être également articulé sur un rail assurant son positionnement en empilage incliné. Selon un mode de réalisation préféré, ledit rail de support comportant deux brides présentant des paires d'orifices destinés chacune à l'articulation d'une cassette, la cassette est caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation avec le rail est un agencement d'encliquetage. Cet agencement d'articulation avec le rail peut comprendre deux 10 pions d'encliquetage disposés sur un bord de la cassette. Ledit agencement d'articulation avec le rail peut être moulé dans le corps de la cassette. De préférence, ladite position d'empilage incliné est à 45 . L'invention concerne également un rail de support destiné à former 15 un ensemble d'empilage de cassettes par association avec au moins deux cassettes comme précisée ci-dessus et comportant deux branches inclinées l'une par rapport à l'autre, dont l'une est pourvue de moyens destinés chacun à l'articulation d'une cassette, caractérisé en ce que les deux branches sont pourvues de moyen de fixation à une paroi fixe. 20 Cette caractéristique permet de fixer le rail dans deux positions d'empilage incliné, horizontal et vertical, avec un même rail de support. L'invention concerne enfin un ensemble d'empilage de cassettes optiques comportant un rail de support destiné à être fixé de façon inclinée sur une paroi fixe et au moins deux cassettes comme précisé ci-dessus, 25 caractérisé en ce qu'au moins une cassette comporte un agencement de verrouillage en position ouverte, cet agencement de verrouillage coopérant avec un agencement coopérant réalisé sur le rail. Selon un mode de réalisation préféré, ledit agencement de verrouillage en position ouverte est constitué d'un cliquet coopérant avec une 30 patte agencée sur le rail. Ledit agencement de verrouillage en position ouverte peut être moulé dans le corps de la cassette. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figure ne représentant qu'un mode de réalisation préféré. La figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble d'empilage conforme à l'invention dans une première position à 45 . 5 La figure 2 est une vue en perspective d'un ensemble d'empilage conforme à l'invention dans une seconde position à 45 . La figure 3A est une vue en perspective d'une cassette conforme à l'invention. La figure 3B est une vue de détail de la figure 3A. La figure 4 est une vue avant en perspective de plusieurs cassettes conforme à l'invention, dans une position d'empilage à 90 . La figure 5 est une vue arrière de détail de la figure 4. La figure 6 est une vue en perspective d'un ensemble d'empilage de cassettes dans une position à 45 , conforme à l'invention. La figure 7 est une vue avant en perspective le même ensemble d'empilage de cassettes équipé d'un plus grand nombre de cassettes dans une position à 45 , conforme à l'invention La figure 8 est une vue arrière de la figure 7. Les figures 1 et 2 illustrent deux positionnements d'un ensemble 20 d'empilage de cassettes optiques en matière plastique, conforme à l'invention, dans un boîtier 1. Cet ensemble d'empilage comporte un rail de support 2 qui est fixé sur une paroi fixe qui est ici le fond du boîtier. Ce rail support comporte deux branches dont une branche dite d'articulation présente deux brides 2A et 2B 25 sur lesquelles sont articulées une pluralité de cassettes Ci. Les cassettes sont empilées à 45 . Selon le positionnement représenté sur la figure 1, la branche d'articulation est fixée sur le fond du boîtier et les cassettes sont dans une position d'empilage dite horizontale. 30 Selon le positionnement représenté sur la figure 2, la branche d'articulation est fixée de façon inclinée à 45 par rapport au fond du boîtier et les cassettes sont dans une position d'empilage dite verticale. 6 Par des moyens qui seront décrits plus loin, l'invention permet de réaliser ces deux positionnements avec le même ensemble d'empilage standard, selon l'encombrement disponible et l'agencement du boîtier 1. Les figures 3A et 3B représentent une cassette de lovage et de raccordement de fibres optiques conforme à l'invention. Cette cassette C permet un empilage à 45 au moyen du rail de support 2 destiné à être fixé sur une paroi fixe, et comporte un agencement d'articulation avec le rail, cet agencement étant intégré à la cassette. Comme il a été déjà vu, le rail de support 2 comporte deux brides présentant des paires d'orifices destinés chacune à l'articulation d'une cassette et l'agencement d'articulation de la cassette avec le rail est un agencement d'encliquetage. Cet agencement d'articulation comprend deux pions d'encliquetage 3A et 3B disposés sur un bord de la cassette et moulés dans le corps de la cassette. Grâce à un biseau, chacun de ces pions peut être encliqueté à force dans chaque orifice de la paire d'orifices portée par le rail 2. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cassette comporte également un agencement d'articulation entre deux cassettes empilées à 90 , cet agencement étant intégré à la cassette. Cet agencement d'articulation comprend deux pions d'encliquetage disposés sur un bord de la cassette et sur chaque face de cette dernière. Une des faces comporte deux pions d'encliquetage mâle 4A et 4B et l'autre face deux pions d'encliquetage femelle 4C et 4D correspondants. La cassette comporte également un agencement de verrouillage en position ouverte, où deux cassettes initialement empilées à 90 sont déplacées au moyen des pions d'encliquetage 4 dans une position perpendiculaire l'une à l'autre. Cet agencement de verrouillage en position ouverte comprend une bride 5 disposée sur le même bord de la cassette entre les deux pions d'encliquetage, formant un cliquet et comportant sur une de ses faces une rainure 5A correspondante à ce cliquet. 7 Cet agencement d'articulation ainsi que cet agencement de verrouillage sont moulés dans le corps de la cassette. Les figures 4 et 5 illustrent un empilage à 90 de trois cassettes Ci, conforme à l'invention, avec deux cassettes C2 et C3 en position ouverte. Les cassettes sont ici articulées l'une à l'autre grâce à l'encliquetage mutuel de leurs pions d'encliquetage 4. Plus précisément, comme bien visible sur la figure 5, les deux pions d'encliquetage femelle 4C1 et 4D1 de la première cassette Cl sont encliquetés dans les deux pions d'encliquetage mâle 4A2 et 4B2 de la deuxième cassette C2 et les deux pions d'encliquetage femelle 4C2 et 4D2 de la deuxième cassette C2 sont encliquetés dans les deux pions d'encliquetage mâle 4A3 et 4B3 de la troisième cassette C3. Le verrouillage en position ouverte de la deuxième cassette C2 est réalisé par coopération des brides de verrouillage des première et deuxième 15 cassettes, comme également visible sur la figure 5. La bride de verrouillage 51 de la première cassette Cl reçoit dans sa rainure 5A1 la bride 52 formant cliquet de la deuxième cassette C2, en position ouverte. Le maintien en position de la troisième cassette C3 est alors assurée 20 par un autre agencement de verrouillage qui constitue une caractéristique importante de la cassette conforme à l'invention. La cassette conforme à l'invention comporte en effet un agencement de verrouillage par paire de cassettes empilées dans une position d'empilage à 90 ou à 45 , cet agencement étant intégré à la cassette. Cet agencement 25 est visible sur les figures 3A et 4. Cet agencement de verrouillage est constitué de deux brides 6A2 et 6B2 présentant chacune sur une des faces de la cassette un tenon d'encliquetage Ti et T2, visibles sur la deuxième cassette C2, et sur l'autre face de la cassette trois orifices d'encliquetage alignés a à f, visibles sur la 30 première cassette Cl, dont un orifice central b et e est disposé au droit du tenon Ti ou T2. 8 La distance entre l'orifice central et les deux autres orifices est sensiblement égale à la tangente de l'angle correspondant à l'angle d'inclinaison multiplié par l'épaisseur de la cassette. Dans l'exemple décrit, l'angle d'inclinaison est de 45 et la distance 5 entre l'orifice central b et e et les deux autres orifices est sensiblement égale à l'épaisseur de la cassette. En d'autres termes, lorsque deux cassettes sont empilées à 90 , les deux tenons de l'une viennent s'encliqueter dans les orifices centraux de l'autre. Lorsque deux cassettes sont empilées à 45 , les tenons de l'une 10 viennent dans une paire des autres orifices. Selon le sens de l'empilage à 45 , il s'agit de la paire c et f la plus proche de l'articulation ou de la paire a et d la plus éloignée de l'articulation. Ces deux brides 6A et 6B sont moulées dans le corps de la cassette. Bien qu'illustré dans le cas d'une cassette permettant un empilage à 15 90 et à 45 , cet agencement de verrouillage par paire de cassette peut être conçu pour des cassettes destinées à être empilées à 90 et sous un angle d'inclinaison autre que 45 . L'invention concerne également un rail de support 2 et un ensemble d'empilage constitué de ce rail et de cassettes conformes à l'invention, qui 20 permet un empilage incliné, de préférence à 45 . Cet ensemble d'empilage est représenté sur les figures 6 à 8. Ce rail 2 comporte deux branches 2C et 2D inclinées l'une par rapport à l'autre, dont l'une 2C est pourvue de deux brides 2A et 2B présentant des paires d'orifices O destinés chacune à l'articulation d'une 25 cassette. Ces deux branches 2C et 2D sont pourvues de moyen de fixation à une paroi fixe, de préférence des alésages AC et AD permettant leur vissage. Cette caractéristique permet de fixer ce rail selon la position représentée sur la figure 1, par fixation de la branche 2C portant les moyens 30 d'articulation de cassettes sur le fond dun boîtier 1, ou dans la position représentée sur la figure 2, par fixation de l'autre branche 2D sur le fond d'un boîtier 1. 9 Avantageusement, la branche 2C portant les moyens d'articulation de cassettes présente des lignes sécables S qui permettent aisément de régler sa longueur selon le nombre de cassettes. A proximité de chacune de ces lignes sécables S, est agencée une patte P faisant saillie en direction des cassettes et qui est destinée au verrouillage en position ouverte de la première cassette Cl de l'empilage, telle que représenté sur les figures 6 à 8. Pour ce verrouillage, la cassette conforme à l'invention comporte un agencement de verrouillage en position ouverte, coopérant avec cette patte P réalisé sur le rail 2. Cet agencement de verrouillage en position ouverte est constitué d'un cliquet moulé dans le corps de la cassette et coopérant avec la patte P agencée sur le rail. Ce cliquet est très avantageusement le cliquet formé par la bride de verrouillage en position ouverte 5 déjà décrite. Grâce à l'invention, il est réalisé une cassette optique standard, qui peut être empilée en un empilage à 90 ou en un empilage incliné vertical ou horizontal, de préférence à 45 , associée à un rail support, et ceci, sans nécessité de pièces détachées supplémentaires, tous les agencements d'articulation et de verrouillage étant intégrés à la cassette et, de préférence, moulés avec le corps de celle-ci.20 | L'invention concerne une cassette (C) de lovage et de raccordement de fibres optiques. Selon l'invention, elle comporte un agencement de verrouillage (T, a à e) par paire de cassettes empilées dans une position d'empilage à 90° ou incliné, cet agencement étant intégré à la cassette. | 1. Cassette (C) de lovage et de raccordement de fibres optiques caractérisée en ce qu'elle comporte un agencement de verrouillage par paire de cassettes empilées dans une position d'empilage à 90 ou incliné, cet agencement étant intégré à la cassette. 2. Cassette selon la 1, caractérisée en ce que ledit agencement de verrouillage est constitué d'au moins une bride (6) présentant sur une des faces de la cassette au moins un tenon d'encliquetage (T) et sur l'autre face de la cassette au moins trois orifices d'encliquetage alignés (a à f), dont un orifice central (b, e) est disposé au droit du dit tenon. 3. Cassette selon la 2, caractérisée en ce que la distance entre l'orifice central (b, e) et les deux autres orifices (a, c, d, f) est sensiblement égale à la tangente de l'angle correspondant à l'angle d'inclinaison multiplié par l'épaisseur de la cassette. 4. Cassette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit agencement de verrouillage est moulé dans le corps de la cassette. 5. Cassette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un agencement d'articulation entre deux cassettes empilées à 90 , cet agencement étant intégré à la cassette. 6. Cassette selon la précédente, caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation comprend deux pions d'encliquetage (4A à 4D) disposés sur un bord de la cassette et sur chaque face de cette dernière. 7. Cassette selon la précédente, caractérisé en ce qu'une des faces comporte deux pions d'encliquetage mâle (4A, 4B) et l'autre face deux pions d'encliquetage femelle (4C, 4D) correspondants. 8. Cassette selon l'une des 5 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte également un agencement de verrouillage en position ouverte, où deux cassettes initialement empilées à 90 sont déplacées 10 11 au moyen dudit agencement d'articulation dans une position perpendiculaire l'une à l'autre, cet agencement de verrouillage étant intégré à la cassette. 9. Cassette selon la précédente, caractérisée en ce que ledit agencement de verrouillage en position ouverte comprend une bride (5) disposée sur le même bord de la cassette, formant un cliquet et comportant sur une de ses faces une rainure (5A) correspondante à ce cliquet. 10. Cassette selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce que ladite bride (5) est disposée entre lesdits deux pions. 11. Cassette selon l'une des 5 à 10, caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation est moulé dans le corps de la cassette. 12. Cassette selon l'une des 5 à 11, caractérisée en ce que ledit agencement de verrouillage en position ouverte est moulé dans le corps de la cassette. 13. Cassette selon l'une des précédentes destinée à un empilage de cassettes au moyen d'un rail de support (2) destiné à être fixé sur une paroi fixe, caractérisée en ce qu'elle comporte un agencement d'articulation avec ledit rail, cet agencement étant intégré à la cassette. 14. Cassette selon la précédente, ledit rail de support comportant deux brides (2A, 2B) présentant des paires d'orifices (0) destinés chacune à l'articulation d'une cassette, caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation avec le rail est un agencement d'encliquetage. 15. Cassette selon la précédente, caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation avec le rail comprend deux pions d'encliquetage (3A, 3B) disposés sur un bord de la cassette. 16. Cassette selon l'une des 13 à 15, caractérisée en ce que ledit agencement d'articulation avec le rail est moulé dans le corps de la cassette. 12 17. Cassette selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ladite position d'empilage incliné est à 45 . 18. Rail de support (2) destiné à former un ensemble d'empilage de cassettes par association avec au moins deux cassettes selon l'une des 13 à 16 et comportant deux branches (2C, 2D) inclinées l'une par rapport à l'autre, dont l'une est pourvue de moyens destinés chacun à l'articulation d'une cassette, caractérisé en ce que les deux branches sont pourvues de moyen de fixation (AC, AD) à une paroi fixe. 19. Ensemble d'empilage de cassettes optiques comportant un rail de support (2) destiné à être fixé de façon inclinée sur une paroi fixe et au moins deux cassettes selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce qu'au moins une cassette comporte un agencement de verrouillage en position ouverte, cet agencement de verrouillage coopérant avec un agencement coopérant réalisé sur le rail. 20. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement de verrouillage en position ouverte est constitué d'un cliquet (5) coopérant avec une patte (P) agencée sur le rail. 21. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement de verrouillage en position ouverte est moulé dans le corps de la cassette. | G | G02 | G02B | G02B 6 | G02B 6/44 |
FR2889544 | A1 | PROCEDE DE DECORATION PAR LE BIAIS D'UN TRAITEMENT DE FILM D'OXYDATION ANODIQUE | 20,070,209 | Description Procédé de décoration par traitement de film d'oxydation anodique (Domaine technique) La présente invention se rapporte à un procédé de décoration par un traitement de film d'oxydation anodique, plus particulièrement à un procédé de décoration par un film d'oxydation anodique destiné à réaliser des motifs de deux couleurs de teinture ou plus, qui améliore les gammes d'expression par gradation de nuances continues de couleurs au niveau de la partie de gradation à la limite de la teinture. (Technique d'arrière-plan) Généralement, il existe de nombreux procédés de décoration pour exprimer des motifs en couleur de deux couleurs ou plus sur la surface d'un métal, tel que de l'aluminium, par gradation au niveau de la limite de teinture. Par exemple, un procédé de décoration destiné à exprimer la gradation par chevauchement des couleurs sur une couleur de base par pulvérisation ou impression est bien connu. En tant que technique destinée à exprimer en continu des nuances de couleurs par peinture par pulvérisation sur de l'aluminium ou autre, on connaît l'utilisation d'un dispositif de peinture par pulvérisation spécial qui permet de diffuser l'encre sur des détails. Par ailleurs, il existe un procédé pour imprimer grâce à un original d'impression connu en tant que procédé d'expression de gradation par peinture. Cependant, une telle décoration par peinture par pulvérisation ou par impression provoque une irrégularité sur la surface peinte car l'encre recouvre la couleur de base avant le séchage. Il en résulte que la surface est rugueuse et une irrégularité de brillance apparaît au niveau de la partie de gradation. De même, des poudriers qui sont transportés dans des petits sacs à main ou autres tendent à s'user en raison de l'usure par les mains ou les outils environnants, en rendant ainsi difficile de maintenir leur beauté dans le temps. Aujourd'hui, un procédé d'expression de gradation, auquel la présente invention se rapporte, est décrit dans le document de 2889544 2 brevet 1. Dans le document de brevet 1, un exemple d'un moyen pour exprimer une gradation par superposition d'une seconde peinture sur une première peinture, qui est appliquée sur une surface arrière d'une feuille de matière plastique transparente, est décrit. De même, dans le document de brevet 2, un moyen destiné à exprimer des lettres et/ou des chiffres par teinture à l'aide de deux couleurs ou plus sur la surface d'aluminium traitée avec un film d'oxydation anodique est décrit. (document de brevet 1) JP2001-149 859 Al (document de brevet 2) JP410-330 998 Al (Description de l'invention) (Problèmes à résoudre par l'invention) Le document de brevet 1 ci-dessus est décrit pour maintenir une bonne qualité visuelle externe sur le côté peint, même si une peinture quelconque est appliquée sur la surface arrière d'un matériau de base. En d'autres termes, une couche de teinture imprimée selon un motif de petit treillis hexagonal équilatéral d'un matériau de teinture opaque est prévue sur la surface arrière d'un élément de matière plastique transparent. De cette manière, tout endommagement ou rayure de l'expression de gradation réalisée par une peinture par pulvérisation sur la face arrière de la couche de teinture imprimée devient peu visible. De même, il est à noter qu'une cause quelconque de décoloration de la peinture est supprimée et donc la dégradation de qualité concernant l'aspect de l'expression de gradation est évitée de façon efficace car les doigts ou autres ne touchent que la surface avant. Cependant, si la couche de teinture imprimée opaque dans un motif en treillis est répartie uniformément d'une manière qui peut être reconnue à une distance proche, des applications sur des poudriers ou autres, dans lesquels une importance particulière est portée à l'aspect, sont restreintes aux tolérances pour un tel motif en treillis. En outre, il existe un problème de coût car la technologie d'impression du motif en treillis nécessite à la fois une impression et une peinture par pulvérisation, ce qui augmente le nombre des étapes du traitement de décoration. Par ailleurs, dans le cas de la technologie telle que décrite dans le document de brevet 2, un motif permanent est formé par combinaison de coloration par pigment sur la surface 2889544 3 d'aluminium avec un film d'oxydation anodique en utilisant un procédé par électrophorèse ou un procédé de teinture électrolytique et une étape de décoloration. Cependant, dans le cas d'applications sur des poudriers ou autres, des irrégularités de coloration par un tel procédé par électrophorèse ou par teinture électrolytique peuvent se développer sur la surface de tels poudriers en raison de leurs formes, en rendant ainsi difficile d'obtenir une coloration uniforme. Il en résulte que le nombre des étapes de traitement augmente et ainsi, le coût de production augmente dans le cas d'applications hautement décoratives. La présente invention a été réalisée en considération des problèmes cidessus associés à la technique antérieure, et c'est un but de la présente invention de fournir une nouvelle variante d'un traitement de film d'oxydation anodique dans des nuances continues de décoloration au moyen d'une étape de teinture et d'une étape de décoloration ultérieure. C'est un autre but de la présente invention de fournir un procédé moins onéreux de réalisation d'une expression de dégradation qui est hautement résistante à l'abrasion et à la décoloration. (Moyen pour résoudre les problèmes) Afin d'atteindre Les buts ci-dessus, un premier mode de réalisation de la présente invention est de plonger un ouvrage dans une solution d'agent de décoloration. En outre, la profondeur d'immersion est ensuite amenée à varier pour modifier le temps d'immersion de chaque partie de l'ouvrage dans la solution de l'agent de décoloration, en formant ainsi une partie de gradation ayant des nuances de teinture continues par ajustement du degré de décoloration. Il est à noter ici que la solution de l'agent de décoloration signifie une solution quelconque d'un agent de décoloration par oxydation, tel que de l'acide nitrique, du peroxyde d'hydrogène ou autre qui décompose le colorant en vue d'une décoloration. Un second mode de réalisation de la présente invention consiste à fixer une solution de l'agent de décoloration sur un ouvrage. Et ensuite, une solution de l'agent de décoloration est pulvérisée sur l'ouvrage afin de former une partie de gradation de nuances continues de décoloration par la solution de l'agent de décoloration. 2889544 4 En outre, dans les premier et second modes de réalisation précédents, il est préférable d'améliorer l'adhérence de la solution de l'agent de décoloration à la surface de l'ouvrage en mélangeant un agent d'ajustement visqueux dans la solution de l'agent de décoloration ou bien en mélangeant un agent de mouillage qui imprègne ou qui se fixe à la solution de l'agent de décoloration. (Avantages de l'invention) Le procédé de décoration par un traitement de film 10 d'oxydation anodique conforme à la présente invention présente les avantages suivants. La surface du matériau d'aluminium subissant le traitement du film d'oxydation anodique résiste à l'usure. Il en résulte qu'un agent de teinture pénétrant dans de petites ouvertures, et obturant celles-ci, n'est pas décoloré par l'abrasion des doigts, d'un tissu ou d'un autre matériau, en formant ainsi un motif à gradation stabilisée sur la surface d'aluminium. En outre, il est possible d'ajouter une nouvelle variante de gradation dans la teinture du traitement de film d'oxydation anodique en réalisant une gradation dans une certaine zone de la partie décolorée, en étendant ainsi les applications du traitement de film d'oxydation anodique. En outre, l'ouvrage teint est plongé dans une solution d'un agent de décoloration pour développer une gradation par décoloration. Dans ce but, l'ouvrage est déplacé de haut en bas par rapport à la surface du liquide de la solution de l'agent de décoloration ou la surface du liquide de la solution de l'agent de décoloration est amenée à onduler. On doit noter qu'une solution de l'agent de décoloration est également collée à l'ouvrage dans la présente invention. Un mécanisme ou dispositif requis pour réaliser le traitement ci-dessus dans une installation munie d'un bain de décoloration pour le développement de divers motifs est limité uniquement à un simple dispositif de déplacement continu de haut en bas de l'ouvrage sur une faible distance, ou un mécanisme destiné à faire onduler la surface du liquide de la solution de l'agent de décoloration. Ceci signifie que l'expression de gradation peut être réalisée à un faible coût initial. 2889544 5 (Meilleurs modes de réalisation pour exécuter l'invention) A présent, des modes de réalisation destinés à mettre en oeuvre la présente invention seront décrits en détail ci-dessous. La figure 1 est un organigramme pour le traitement de gradation conforme à la présente invention. L'aluminium, prenant une forme souhaitée grâce à un pressage ou autre traitement, est transporté vers une étape d'oxydation anodique 2 après achèvement d'une étape de prétraitement 1 comprenant un polissage de surface, une étape de dégraissage, une finition satinée d'un montage sur cadre et autre. L'étape d'oxydation anodique 2 est une étape destinée à former un film d'oxydation anodique d'aluminium. Dans le cas de la teinture du film d'oxydation anodique d'aluminium, un ouvrage 100 passé par l'étape de prétraitement 1 est plongé dans un bain d'acide sulfurique dilué en tant que solution d'électrolyte et électrifié par un courant continu pour développer le film d'oxydation anodique. Après la formation d'un film d'oxydation anodique prédéterminé, l'ouvrage 100 est lavé avec de l'eau avant d'être transporté vers une étape de teinture 3. L'étape de teinture 3 est une étape de teinture du film d'oxydation anodique avec un colorant d'une couleur souhaitée. Dans l'étape de teinture 3, l'ouvrage 100 formé d'un film d'oxydation anodique est plongé dans une solution de teinture contenant un colorant pour le film d'oxydation anodique d'aluminium afin de teindre uniformément ses petites ouvertures. Après la teinture, l'ouvrage 100 est lavé avec de l'eau et transporté vers une étape de décoloration suivante 4. L'étape de décoloration 4 est exécutée en plongeant une partie de décoloration de l'ouvrage teint 100 dans une solution d'agent de décoloration 30 comme cela est représenté sur la figure 2, la figure 3 et autre, ou bien en laissant la solution de l'agent de décoloration 30 collé à la partie de décoloration 15 de l'ouvrage teint 100 comme cela est représenté sur la figure 4. Il est à noter que l'étape de décoloration 4 est exécutée de façon à ce que la décoloration de l'ouvrage 100 consiste à ajuster le degré de teinture de l'ouvrage 100, en développant une gradation de teinture de nuances continues. 2889544 6 L'étape de décoloration 4 destinée à former une gradation est exécutée en choisissant une partie de l'ouvrage 100 en tant que partie de décoloration 15 et en mettant une partie de la partie de décoloration 15 en contact avec la solution d'agent de décoloration 30 ou en l'éloignant de celle-ci. De cette manière, une partie de gradation 13 est formée, dans laquelle le degré de teinture varie selon des nuances continues. A présent, une description supplémentaire du procédé de gradation conforme à la présente invention sera donnée ci-après. La figure 2 illustre le cas dans lequel la solution d'agent de décoloration 30 et l'ouvrage 100 sont déplacés de haut en bas, relativement. Un tel mouvement de haut en bas relatif peut être exécuté de deux façons: l'une consiste à stabiliser la surface du liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30 pendant que l'ouvrage 100 est déplacé de haut en bas, et l'autre consiste à maintenir immobile l'ouvrage 100 tandis que la surface du liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30 est déplacée de haut en bas. Tout d'abord, il sera fait référence à la figure 2 afin de décrire le premier cas dans lequel la surface du liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30 est stabilisée et où l'ouvrage 100 est déplacé de haut en bas. La figure 2 illustre un procédé de formation de gradation au niveau d'une première partie teinte en déplaçant l'ouvrage 100 de haut en bas par rapport à la surface du liquide immobile 31. L'ouvrage 100 est plongé dans la solution de l'agent de décoloration 30 jusqu'à une profondeur à laquelle la surface du liquide 31 est alignée avec l'extrémité inférieure de la partie de gradation 13. Un tel alignement en immersion n'a pour but que de décrire la présente invention. Il est à noter ici que la partie de décoloration 15 est une partie de l'ouvrage 100 devant être plongée dans la solution de l'agent de décoloration 30 afin de se décolorer dans l'étape de décoloration 4. La partie de gradation 13 est une partie de limite de l'ouvrage 100 entre la partie de décoloration 15 qui est plongée dans la solution de l'agent de décoloration 30 et une partie de non--décoloration 11 qui n'est pas plongée dans la solution de l'agent de décoloration 30, et la partie de gradation 13 est plongée de façon répétée dans la solution de l'agent de décoloration 30. 2889544 7 Ensuite, l'ouvrage 100 plongé dans la solution de l'agent de décoloration 30, dont la surface du liquide 31 est alignée avec l'extrémité inférieure de la partie de gradation 13, est déplacé lentement de haut en bas dans les directions telles que représentées par les flèches Sl dans l'étendue de la partie de gradation 3. Le déplacement lent de haut en bas signifie qu'aucune vague n'est créée sur la surface du liquide 31, en modifiant ainsi en permanence le temps de contact de la surface de l'ouvrage 100 et de la solution de l'agent de décoloration 30 entre l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure de la partie de gradation 13. La différence dans le temps de contact de la solution de l'agent de décoloration 30 et la surface de l'ouvrage 100 réalise une gradation de nuances continues en raison de la différence du degré de décoloration sur la surface de l'ouvrage 100. Bien qu'il ait été décrit ci-dessus que le temps de contact de la solution de l'agent de décoloration 30 et de la surface de l'ouvrage 100 est modifié en permanence, on comprendra qu'une modification continue précise peut ne pas être nécessaire si l'ouvrage 100 est déplacé de haut en bas d'une manière telle qu'aucune vague n'est créée dans la solution de l'agent de décoloration 30. Bien qu'il ait été décrit dans la description ci-dessus que l'ouvrage 100 est déplacé de haut en bas par rapport à la surface du liquide 31, une gradation similaire des nuances continues résultera en maintenant l'ouvrage 100 immobile et en déplaçant de haut en bas la surface du liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30. Dans ce cas, pendant l'immersion de l'ouvrage 100 dans la solution de l'agent de décoloration 30, l'extrémité inférieure de la partie de gradation 13 étant en alignement avec la surface du liquide 31, la surface du liquide 31 de la solution de décoloration 30 est déplacée lentement de haut en bas dans les directions des flèches S2 dans l'étendue de la partie de gradation 13. Il est à noter que le déplacement de haut en bas de l'ouvrage 100 peut être réalisé en utilisant un moyen destiné à déplacer mécaniquement de haut en bas un gabarit de montage sur lequel l'ouvrage 100 est monté. En variante, le déplacement de haut en bas de la surface du liquide 31 peut être réalisé en 2889544 8 utilisant un déplacement mécanique de haut en bas du bain contenant la solution de l'agent de décoloration 30 ou un moyen destiné à déplacer mécaniquement de haut en bas la surface du liquide dans le bain. Dans ce cas, il est nécessaire que la surface du liquide dans le bain reste immobile. Comme cela est décrit ci-dessus, la présente invention caractérise le mouvement relatif de haut en bas de la solution de l'agent de décoloration 30 et de l'ouvrage 100 en raison du déplacement de haut en bas de l'ouvrage 100 dans les directions des flèches S1 ou de la solution de l'agent de décoloration 30 dans les directions des flèches S2. De cette façon, on forme une gradation du degré de teinture restant après l'étape de décoloration dans des nuances continues à l'emplacement entre la limite supérieure et la limite inférieure de la partie de gradation 13 en résultat de modifications continues du temps d'adhérence de la solution de l'agent de décoloration 30. Ceci signifie que la gradation de décoloration de la partie de gradation 13 peut être obtenue dans l'ouvrage 100 sans nécessiter de technique d'impression spéciale telle qu'un motif de masquage ou une peinture par pulvérisation. La figure 3 illustre un second procédé de gradation de la partie teinte par immersion dans un but de décoloration de l'ouvrage 100 dans la solution de l'agent de décoloration 30, qui fait onduler la surface du liquide 31. L'ouvrage 100 est tout d'abord plongé dans la solution de l'agent de décoloration 30 d'une manière telle que la crête de la surface d'ondulation 33 est alignée avec l'extrémité supérieure de la partie de décoloration 15. Un tel alignement de l'immersion n'a pour but que de décrire la présente invention. Il est à noter ici que la partie de décoloration 15 est la partie de l'ouvrage 100 en dessous de la crête de la surface d'ondulation du liquide 31 sur la figure 3, et est une partie de l'ouvrage 100 qui est décolorée en étant plongée dans la solution de l'agent de décoloration 30 à l'étape de décoloration 4. D'autre part, la partie de gradation 13 est une partie de l'ouvrage 100 qui est plongée de façon répétée dans la solution de l'agent de décoloration 30 entre la crête et le creux de la surface d'ondulation 33. L'ouvrage 100 qui est plongé en alignant l'extrémité 40 supérieure de la partie de décoloration 15 avec la crête de la 2889544 9 surface d'ondulation 33, est exposé de façon répétée à la solution de l'agent de décoloration 30 qui ondule avec une crête prédéterminée, et la partie de gradation 13 est déterminée de façon continue au niveau de l'extrémité inférieure de la partie de non-décoloration 11. Tant que l'ondulation de la surface du liquide de la solution de l'agent de décoloration 30 est stable à un point quelconque donné, une gradation stable se développera. De cette manière, de façon similaire au cas de la figure 2, il est possible de développer une gradation de couleurs au niveau de la limite de la partie de décoloration de l'agent de teinture et de la partie de non-décoloration en modifiant en permanence le temps de contact de la solution de l'agent de décoloration 30 et de la surface de l'ouvrage 100 entre l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure de la partie de gradation 13. En outre, dans le cas du développement d'une gradation stable, il est préférable d'ajuster l'augmentation de la viscosité en mélangeant un agent d'ajustement de la viscosité tel qu'un épaississant, un agent gélifiant ou autre dans la de décoloration 30. Le mélange de l'agent viscosité dans la solution de l'agent de décoloration 30 augmente l'adhérence de la solution de l'agent de décoloration 30 sur la partie de décoloration 15. Aussi, ceci aide à supprimer de petites ondulations irrégulières sur la surface du liquide 31 par suite d'une interférence avec l'ouvrage 100, en améliorant ainsi davantage le pouvoir d'adhérence et en stabilisant le mouillage de la partie de gradation 13. L'ajustement de la croissance de la viscosité augmente le pouvoir de liaison interne de la solution de l'agent de décoloration 30, empêche le solution de l'agent de décoloration d'éclabousser et empêche également l'agent de décoloration 30 de se fixer à la partie de non-décoloration 11. Bien qu'aucune ondulation ne soit supposée se développer dans la solution de l'agent de décoloration 30 dans le premier procédé de gradation de la partie teinte telle qu'illustrée sur la figure 2, il existe de petites ondulations inévitables qui se sont développées dans les applications actuelles en raison du mouvement relatif de l'ouvrage 100 et de la surface du liquide solution de l'agent d'ajustement de la 2889544 10 31 de haut en bas. Cependant, la crête de telles ondulations peut être supprimée à un niveau faible par le pouvoir de liaison interne accru de la solution de l'agent de décoloration 30 en conséquence de l'ajustement de la viscosité, en réalisant ainsi une expression de gradation plus stable. Comme cela est évident d'après les descriptions ci-dessus, si l'ouvrage 100 est déplacé de haut en bas sur la surface du liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30, ou si la surface du liquide 31 est mise à onduler comme cela est représenté sur la figure 2 ou la figure 3, le temps de contact de la solution de l'agent de décoloration 30 et de la surface de l'ouvrage 100 peut être maîtrisé pour varier en continu. La figure 4 illustre un troisième procédé de gradation de la partie teinte en faisant adhérer, dans un but de décoloration, la solution de l'agent de décoloration 30 sur l'ouvrage 100. L'ouvrage 100 est fixe et la solution de l'agent de décoloration 30 est pulvérisé sur l'ouvrage 100 sous une forme de brouillard ou de gouttelettes par un pulvérisateur, un pistolet de pulvérisation ou autre. La solution de l'agent de décoloration 30 pulvérisée adhère sur la surface de l'ouvrage 100 d'une manière peinte par pulvérisation afin de développer une gradation par décoloration. D'autre part, dans le cas d'une pulvérisation de gouttelettes, la solution de l'agent de décoloration 30 pulvérisée sur l'ouvrage 100 s'écoule sur la surface extérieure de l'ouvrage 100, en décolorant ainsi la surface de l'ouvrage 100. De préférence, la solution de l'agent de décoloration 30 pulvérisée sur l'ouvrage 100 par un pulvérisateur, un pistolet pulvérisateur ou autre, est de l'acide sulfurique dilué ayant une fonction d'oxydation. En outre, dans le cas d'une pulvérisation sur l'ouvrage 100 sous la forme de gouttelettes, il est possible d'augmenter le pouvoir d'adhérence à l'ouvrage 100 en mélangeant un épaississant ou un agent gélifiant avec l'acide sulfurique dilué. Il en résulte que le poids accru des gouttelettes ralentit la vitesse d'écoulement par comparaison au cas d'une pulvérisation d'acide sulfurique dilué seul en tant que solution de l'agent de décoloration 30 sur l'ouvrage 100, en réalisant ainsi une gradation stabilisée. 2889544 11 Il est également possible d'utiliser un élément particulaire dans une forme spongieuse absorbant l'eau qui contient la solution de l'agent de décoloration 30 avant d'être pulvérisée sur l'ouvrage 100. Dans ce cas, il est possible d'obtenir l'effet similaire en utilisant une quantité moindre de solution de l'agent de décoloration 30. Il est également possible d'obtenir des limites de gradation moins distinctes. Comme cela est décrit ci-dessus, sur la figure 4, la répartition de l'adhérence de la solution de l'agent de décoloration 30 en la pulvérisant sur l'ouvrage 100 en utilisant un pulvérisateur, un pistolet pulvérisateur ou autre, provoque une modification continue du degré de décoloration. 1l est de ce fait possible de développer une gradation au niveau de la partie de gradation 13. Comme cela est compris d'après les descriptions qui précèdent, en faisant référence aux figures 2, 3 et 4, la présente invention est efficace pour développer facilement une gradation par décoloration de la partie de gradation 13 sans choisir la partie de teinture en imprimant par exemple un motif de masquage sur l'ouvrage 100. L'ouvrage 100 comportant une gradation par décoloration est transporté vers une étape d'étanchement d'ouvertures 5 sur la figure 1 après un lavage à l'eau. L'étape d'étanchement d'ouvertures 5 est une étape destinée à étanchéifier de petites ouvertures dans le film d'oxydation anodique formé sur la surface de l'ouvrage teint 100. Après l'étape d'étanchement d'ouvertures, l'ouvrage 100 est lavé avec de l'eau et séché pour achever l'opération de teinture avec une gradation dans le film d'oxydation anodique. Il est à noter que dans le cas de la teinture de l'ouvrage 100 en deux couleurs ou plus, l'ouvrage 100 est ramené de l'étape de décoloration 4 à l'étape de teinture 3 en suivant la flèche en pointillé 7 sur la figure 1. En d'autres termes, après une décoloration et un lavage à l'eau, l'ouvrage 100 est à nouveau transporté vers l'étape de teinture 3 afin de teindre la partie de décoloration. Une telle étape peut être répétée afin d'exécuter une teinture en plus de deux couleurs. Comme cela est évident d'après les descriptions ci-dessus, le procédé de décoration par un traitement de film d'oxydation anodique conforme à la présente invention permet de fournir une 2889544 12 teinture à couleurs multiples avec une gradation sans utiliser de masquage ou autre pour l'impression. Il est également possible d'obtenir les avantages tels que décrits ci-dessus en utilisant des mécanismes simples pour réaliser la présente invention. Bien que les descriptions qui précèdent soient réalisées à partir de modes de réalisation particuliers fondés sur les dessins annexés, il est à noter que la présente invention ne devra pas être limitée aux modes de réalisation présentés et que diverses modifications peuvent être apportées en utilisant une construction quelconque connue pour obtenir les avantages de la présente invention. (Brève description des dessins) La figure 1 est un organigramme destiné à développer une 15 gradation conforme à la présente invention. La figure 2 illustre un premier procédé de gradation de la partie teinte. La figure 3 illustre un second procédé de gradation de la partie teinte. La figure 4 illustre un troisième procédé de gradation de la partie teinte. (Description des références numériques) 1 étape de pré-traitement 2 étape de traitement par oxydation anodique 3 étape de teinture 4 étape de décoloration étape d'étanchement d'ouvertures 7 flèche en pointillé 8 flèche en pointillé 11 partie de non- décoloration 13 partie de gradation 15 partie de décoloration solution d'agent de décoloration 31 surface de liquide 35 33 surface ondulée 100 ouvrage 2889544 13 | Dans un traitement de film d'oxydation anodique destiné à exprimer un motif par teinture en deux couleurs ou plus, la présente invention est un procédé consistant à fournir une gradation de couleurs en nuances continues au niveau de la partie de gradation à la limite de teinture.(Problème)Fournir un procédé de réalisation à faible coût d'une expression de gradation résistante à l'usure et résistante à la décoloration sur un film d'oxydation anodique.(Solution)Une partie de la partie de décoloration 15 comportant un film d'oxydation anodique teint est plongée dans une solution d'agent de décoloration 30 ou la solution d'agent de décoloration 30 adhère à la partie de décoloration 15. Dans le cas d'une immersion de l'ouvrage 100 dans la solution de l'agent de décoloration 30, la solution de l'agent de décoloration 30 et l'ouvrage 100 sont déplacés de haut en bas relativement, ou bien une surface de liquide 31 de la solution de l'agent de décoloration 30 est mise à onduler pour réaliser un ajustement de décoloration. En variante, dans le cas de l'adhérence de la solution de l'agent de décoloration 30 sur l'ouvrage 100, la solution de l'agent de décoloration 30 est pulvérisée afin de former la partie de gradation de nuances continues suivant le degré de teinture. | (Revendication 1) Procédé de décoration consistant à teindre de l'aluminium 5 comprenant un traitement de film d'oxydation anodique, une étape de teinture et une étape d'étanchement d'ouvertures, procédé de décoration par un traitement de film d'oxydation anodique, caractérisé par l'ajout, entre l'étape de teinture et l'étape d'étanchement d'ouvertures, d'une étape de décoloration destinée à ajuster le degré de décoloration ultérieur à l'étape de teinture en plongeant un ouvrage dans une solution d'agent de décoloration et en modifiant ensuite la profondeur de l'immersion, en fournissant ainsi une expression de gradation par nuances continues dans le degré de décoloration. (Revendication 2) Procédé de décoration consistant à teindre de l'aluminium comprenant un traitement de film d'oxydation anodique, une étape de teinture et une étape d'étanchement d'ouvertures, procédé de décoration par traitement de film d'oxydation anodique, caractérisé par l'ajout, entre l'étape de teinture et l'étape d'étanchement d'ouvertures, d'une étape de décoloration par pulvérisation d'une solution d'agent de décoloration sur un ouvrage, après l'étape de teinture, afin de réaliser le degré de décoloration par la solution de l'agent de décoloration selon des nuances continues, en fournissant ainsi une expression de gradation. (Revendication 3) Procédé de décoration consistant à teindre de l'aluminium comprenant un traitement de film d'oxydation anodique, une étape de teinture et une étape d'étanchement d'ouvertures, procédé de décoration par un traitement de film d'oxydation anodique selon la 1 ou 2, dans lequel une caractéristique d'adhérence d'une solution de l'agent de décoloration sur la surface de l'ouvrage est améliorée en mélangeant un agent d'augmentation de la viscosité à la solution de l'agent de décoloration et en mélangeant un agent de mouillage imprégné de la solution de l'agent de décoloration, ou se fixant à celle-ci. | C,B | C25,B44 | C25D,B44D | C25D 11,B44D 5 | C25D 11/24,B44D 5/00 |
FR2890268 | A1 | PROCEDE D'AUTHENTIFICATION A DISTANCE PAR MASQUE OPTIQUE | 20,070,302 | L'invention se rapporte au domaine technique des procédés d'authentification en modes de données sécurisées et cryptées notamment employés dans le cadre d'utilisateurs distants par voie de supports multimédias. Le besoin d'authentification d'utilisateurs en liaisons distantes est particulièrement important et rependu de nos jours. Ce besoin est notamment mis en exergue dans le cadre d'applications diverses de contrôle d'accès sécurisé pour des structures gestionnaires comme les services bancaires en ligne, les sites web de services privés ou encore les licences d'utilisation de logiciels en exemples non exhaustifs. L'identification d'utilisateurs distants est aujourd'hui mise en place par l'inscription d'un utilisateur qui fourni généralement sa fiche d'identité (nom, date de naissance, adresse domicile, téléphone, adresse e-mail, etc...) à une structure gestionnaire. Ces informations envoyées conduisent ladite structure à renvoyer par voie d'e-mail ou par courrier, ceci afin de vérifier par là même la véracité de l'existence de l'adresse domicile ou 1'e-mail de l'utilisateur, un identifiant et un mot de passe unique et dédié à chaque utilisateur. Cet identifiant et ce mot de passe sont alors utilisés pour l'authentification sécurisée de l'utilisateur distant afin de lui donner accès aux utilisations des services ou produits sécurisés proposés par la structure gestionnaire. L'aspect sécuritaire de l'identifiant et du mot de passe doit de alors être constamment respecté car une divulgation à quelque moment que ce soit des ces informations pourrait permettre à une personne 15 2890268 2 malveillante de les utiliser afin d'usurper l'identité de l'utilisateur distant et potentiellement de le spolier. Il existe malheureusement des risques connus d'interception technique d'authentifications personnelles d'utilisateurs distants. Ces risques sont notamment liés à divers paramètres relatifs au transport des informations distantes, aux protections des structures gestionnaires, aux protections des terminaux multimédias des utilisateurs ou encore aux méthodes dites de fishing consistant à amener l'internante sur une fausse page de paiement bancaire afin de recueillir son identifiant et son mot de passe qu'il va inscrire suite à une commande d'achat faite sur un site web par exemple. Ainsi, une personne malveillante peut intercepter un transfert d'informations distantes par diverses manipulations ci-dessus énoncées pour passer des commandes sur le web, détourner un compte bancaire, accéder à des informations confidentielles d'identités, utiliser des logiciels payant, etc. Ces exemples non exhaustifs illustrent le danger potentiel des récupérations d'identifiants et mots de passe normalement sécurisés et utilisés à l'insu des utilisateurs. Il existe en outre un aspect pertinent qui accentue encore un peu plus les risques d'interception d'authentifications. En effet, l'identifiant et le mot de passe dédiés à un utilisateur fournis par une structure gestionnaire relèvent d'une pérennité particulièrement importante. De fait, cet identifiant et ce mot de passe seront utilisés constamment pendant une longue période pour être réutilisés en données d'authentification d'utilisateur et seront systématiquement stockés au niveau de la structure gestionnaire et au niveau du terminal de l'utilisateur afin qu'il ne les oublie pas. 2890268 3 La pérennité importante des identifiants et des mots de passes pour chaque utilisateur est principalement liée aux problèmes de lourdeur de gestion des identifiants et des mots de passe liée pour toute structure gestionnaire. D'une manière générale, on peut constater qu'un renouvellement de mot de passe s'effectue au mieux une fois par an. En effet, un renouvellement plus rapide des authentifications d'utilisateurs engendrerait inévitablement une lourdeur proportionnelle de gestion à mettre en place par toute structure gestionnaire. De fait, cette conservation amenant le stockage et la réutilisation des identifiants et des mots de passe se révèle particulièrement dangereuse pour la sécurisation de l'authentification. Il suffit alors à une personne malveillante d'intercepter la transmission des informations par des moyens cités en exemples plus haut, pour s'emparer d'un identifiant et d'un mot de passe afin de les réutiliser à tout moment et ainsi pouvoir usurper l'identité d'un utilisateur jusqu'à temps que ce dernier s'en aperçoive. Or, la rapidité d'utilisation d'identités usurpées est de nos jours malheureusement proportionnelle à la rapidité des opérations pouvant être traitées sur des réseaux distants ce qui multiplie encore le risque pour l'utilisateur d'être spolié et de n'être informé qu'après la consultation de son relevé de compte, ce qui représente une marge temporelle considérable. La présente invention a pour but de remédier à ces failles de sécurité en proposant un procédé d'authentification à distance par masque optique permettant le décryptage d'un mot de passe, dédié et constamment différent par événement d'authentification, pour chaque utilisateur d'une structure gestionnaire. 2890268 4 Pour ce faire, le procédé d'authentification à distance par une structure gestionnaire d'un utilisateur à authentifier effectuant une opération authentifiée caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. Création par la structure gestionnaire pour un événement d'authentification d'une entité graphique comprenant un arrangement géométrique de cellules d'authentification colorées différemment positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire; b. Transformation en fichier image de l'entité graphique; c. Envoi de l'entité graphique à distance et affichage de l'entité graphique sur un afficheur de l'utilisateur; d. Détermination visuelle par ledit utilisateur d'au moins une suite d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement de façon aléatoire disposés sur un masque optique prédéterminé affecté audit utilisateur par la structure gestionnaire, faisant apparaître une pluralité de caractères de codage mis en évidence par les fonds colorés différemment des cellules d'authentification de l'afficheur, par mise au point focale du masque par l'utilisateur; e. Envoi à la structure gestionnaire d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur; f. Comparaison d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur en fonction d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement de façon aléatoire disposés sur un masque optique prédéterminé affecté à l'utilisateur par la structure gestionnaire et de l'arrangement géométrique des cellules colorées d'authentification positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire envoyé pour cet événement d'authentification; 2890268 5 g. Validation d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur par comparaison de similarité complète d'au moins une des suites complètes de caractères de codage affectées par la structure gestionnaire à cet événement d'authentification; h. Activation de l'opération authentifiée si la comparaison de similarité complète d'au moins une suite complète est positive. Ce procédé d'authentification à distance par une structure gestionnaire peut être également complété selon une méthodologie d'ordonnancement des caractères de codage servant à l'obtention du mot de passe. De fait, le procédé d'authentification à distance par une structure gestionnaire d'un utilisateur à authentifier effectuant une opération authentifiée caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. Création par la structure gestionnaire pour un événement d'authentification d'une première entité graphique comprenant un arrangement géométrique de cellules d'authentification colorées différemment positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire; b. Création par la structure gestionnaire pour ce même événement d'authentification d'une seconde entité graphique comprenant une suite de référence d'ordonnancement de toutes lesdites cellules d'authentification différemment colorées de l'étape a) générées par la structure gestionnaire dans un ordre aléatoire disposées dans second arrangement géométrique. c. Transformation en fichier image desdites entités graphiques; d. Envoi de ces dites entités graphiques à distance et affichage de ces entités graphiques sur un afficheur de l'utilisateur; 2890268 6 e. Détermination visuelle par ledit utilisateur d'une suite d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement en se référant à la première entité graphique de façon aléatoire disposés sur un masque optique prédéterminé affecté audit utilisateur par la structure gestionnaire, faisant apparaître une pluralité de caractères de codage mis en évidence par les fonds colorés différemment des cellules d'authentification de l'afficheur, par mise au point focale du masque par l'utilisateur; f. Détermination visuelle par ledit utilisateur d'une suite unique d'ordonnancement de lecture des caractères de codage mis en évidence lors de l'étape e) par la duplication desdites cellules colorées différemment d'authentification dans une seconde entité graphique disposées aléatoirement dans un second arrangement géométrique faisant apparaître une pluralité de caractères de codage d'ordonnancement disposés sur un masque optique prédéterminé affecté audit utilisateur par la structure gestionnaire déterminant la suite unique de référence d'ordonnancement de lecture desdits fonds colorés différemment des cellules d'authentification de la première entité graphique de l'afficheur par mise au point focale du masque par l'utilisateur; g. Envoi à la structure gestionnaire de la suite unique et complète des caractères de codage ordonnancés par ledit utilisateur selon les étapes e) et f) h. Comparaison par la structure gestionnaire de ladite suite unique et complète de caractères de codage ordonnancés par les étapes e) et f) du masque optique prédéterminé affecté à l'utilisateur avec les deux arrangements géométriques de cellules colorées d'authentification positionnées géométriquement dans les deux entités de façon aléatoire envoyés pour cet événement d'authentification; i. Validation par la structure gestionnaire de la suite unique et complète de caractères de codage ordonnancés par les étapes e) et f) du masque optique prédéterminé affecté à l'utilisateur par comparaison de 2890268 7 similarité complète de la suite unique et complète de caractères de codage ordonnancés affectée par la structure gestionnaire à cet événement d'authentification; j. Activation de l'opération authentifiée si la comparaison de similarité complète desdites suites uniques est positive; De fait et en exemple des figures 1, 2, 3 et 4, la structure gestionnaire (1) va créer, pour un événement d'authentification pouvant être par exemple l'envoi de l'identifiant d'un utilisateur, une entité graphique (2) transformée en image disposant un arrangement géométrique (3) de cellules d'authentification colorées différemment (4) positionnées géométriquement dans l'entité (2) de façon aléatoire, pour être affichée à distance sur un afficheur de média (5) à un utilisateur ) ( Les couleurs desdites cellules d'authentification disposées sur l'afficheur (5) sont toutes différentes afin d'engendrer une détermination visuelle d'une suite d'une pluralité de caractères de codage mise en évidence par l'utilisateur (6) à l'aide d'un masque optique (7) prédéterminé géométriquement par la structure gestionnaire (1) de façon unique et propre à l'utilisateur (6). Ledit masque optique (7) dispose d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement (9) de façon aléatoire dans une entité graphique (8). L'utilisateur (6) va donc pouvoir placer manuellement ledit masque entre son oeil et l'afficheur (5) afin d'opérer une mise au point focale revenant à faire coïncider l'arrangement géométrique de l'entité graphique (2) transformée en image avec l'arrangement géométrique (9) dudit masque (7). L'utilisateur obtiendra de cette façon une détermination visuelle d'une pluralité de caractères de codage présents sur le masque qui posséderont des fonds colorés différemment liés aux différentes couleurs des cellules d'authentification (4) affichées et générées aléatoirement dans l'arrangement géométrique (3) par la structure gestionnaire (1). De cette manière, l'utilisateur (6) pourra donc discriminer visuellement certains caractères codés par les fonds différemment colorés desdites cellules en fonction de l'arrangement géométrique (9) unique et dédié à son propre masque optique. De fait, l'utilisateur obtiendra une suite de caractères codés liée à l'une des combinaisons des caractères codés discriminée visuellement pour l'authentification de cet évènement unique d'authentification. Cette approche d'authentification ne comporte pas d'ordonnancement de caractères codés et permet alors à l'utilisateur de renvoyer à la structure gestionnaire une suite identifiée parmi les différentes suites possibles existantes en fonction des diverses combinaisons desdits caractères codés. Dans cette même approche, la structure gestionnaire va alors comparer la suite de caractères renvoyés par l'utilisateur identifié, et donc, par l'analyse de son propre et unique arrangement des caractères codés de son masque optique avec l'une des suites complètes combinatoires possibles liées à la disposition géométrique des cellules d'authentification différemment colorées affichées pour cet évènement unique d'authentification. Si l'envoi par l'utilisateur de sa suite complète de caractères est identique à l'une des suites complètes combinatoires possibles, alors la structure gestionnaire valide la comparaison complète et active l'opération authentifiée pour cet unique l'évènement d'authentification. Dans une autre approche d'authentification comportant un ordonnancement des caractères codés, la suite liée à l'une des combinaisons des caractères codés 2890268 9 discriminés visuellement servant à l'authentification doit être ordonnée afin de constituer une suite unique d'authentification de caractères codés pour un évènement unique d'authentification. Pour ce faire, les cellules d'authentification colorées différemment (4) servant à l'authentification de la première entité graphique (2) vont être simultanément dupliquées par la structure gestionnaire (1) pour former une deuxième entité graphique (10) comportant les cellules dupliquées (11) positionnées aléatoirement dans un second arrangement géométrique (12) afin de les discerner plus facilement par l'utilisateur (6) vis-à-vis des cellules d'authentification (4). L'ordonnancement de la suite des caractères servant à l'authentification va alors être mise en évidence visuellement par l'utilisateur (6) par la mise en coïncidence entre la lecture des caractères de codage d'ordonnancement (12) inscrits et prédéterminés sur son masque optique (7) par la structure gestionnaire (1) et entre les différentes couleurs des cellules dupliquées (11) formant les fonds colorés desdits caractères d'ordonnancement (12), par mise au point focale du masque. De fait, chaque caractère de codage d'ordonnancement (12) inscrit sur le masque optique de l'utilisateur (6) va asservir un ordre de lecture aux couleurs des cellules dupliquées (11) formant ainsi un ordre de référence. Ainsi, chacune des couleurs différentes des cellules d'authentification (4) de l'entité graphique (2) va donc posséder un ordre de lecture de référence lié à l'ordonnancement des caractères de codage (12). L'utilisateur (6) va donc ainsi ordonner sa lecture des différentes couleurs des cellules d'authentification (4) pour ainsi déterminer une suite unique des caractères codés liés servant à l'authentification. Cette suite unique et complète de caractères ordonnancés sera alors envoyée à la 2890268 10 structure gestionnaire (1) pour cet évènement unique d'authentification. A titre d'exemple de la suite de référence d'ordonnancement, des cellules d'authentification colorées différemment constituées de trois cellules (jaune, verte et bleue), vont générer par la structure gestionnaire des cellules dupliquées également (jaune, verte et bleue) pour coïncider avec des chiffres d'ordonnancement (12) du masque optique (7) par mise au point focale afin d'asservir à la couleur jaune le chiffre 3, à la couleur verte le chiffre 1 et à la couleur bleue le chiffre 2. De cette façon, l'ordonnancement de lecture de la suite de référence des caractères servant à l'authentification sera donc la lecture du caractère de la cellule verte puis celui de la cellule bleue puis enfin celui de la cellule jaune. Les caractères alors inscrits dans cet ordre produiront la suite unique et complète de l'utilisateur (6) qui sera envoyée à la structure gestionnaire (1) pour cet évènement unique d'authentification. En illustration de la figure 4, la suite unique ainsi renvoyée serait NMA. Cet envoi du mot de passe de l'utilisateur (6) engendre alors une comparaison entre la combinaison ordonnancée de la suite complète des caractères visualisés au travers du masque optique de l'utilisateur envoyée à la structure gestionnaire (1) avec l'arrangement géométrique des cellules différemment colorées d'authentification (4) positionnées dans l'arrangement géométrique (3) dans la première entité (2) de façon aléatoire par la structure gestionnaire (1) pour cet unique événement d'authentification. De cette façon, la structure gestionnaire effectue donc une comparaison entre l'arrangement géométrique des cellules d'authentification différemment colorées et positionnées géométriquement de façon unique pour cet évènement unique d'authentification avec sa connaissance de l'arrangement géométrique unique des 2890268 11 caractères du masque optique de l'utilisateur produisant l'évènement d'authentification déterminé par le mot d'identification de l'utilisateur. Ce mot d'identification lui étant délivré auparavant par la structure gestionnaire de façon unique. L'opération de validation effectuée par la structure gestionnaire est alors validée par comparaison de similarité complète entre l'unique suite complète de caractères de codage ordonnés de l'entité graphique (2) et l'unique suite complète de caractères visualisée au travers du masque optique (7) par l'utilisateur (6) pour cet unique événement d'authentification. De cette manière, chaque utilisateur possédant son masque optique dédié et personnel pourra décrypter visuellement une suite unique ou combinatoire composée de caractères discriminés visuellement par la génération aléatoire des cellules colorées différemment d'authentification pour chaque nouvel et unique évènement d'authentification. Cette résolution pertinente permet de ne plus devoir stocker et pérenniser un mot de passe et permet au contraire de générer un nouveau mot de passe pour chaque nouvel évènement d'authentification. Afin de se protéger plus encore des personnes malveillantes pouvant être à proximité physique immédiate de l'utilisateur, les arrangements géométriques du masque optique et les entités graphiques doivent être concentrés pour juxtaposer les caractères d'authentification ceci afin d'augmenter la difficulté de lecture desdites personnes. Il est également à noter que la mise au point optique du masque de l'utilisateur conduit à ne pas devoir le placer directement contre l'entité graphique affichée mais lui permet au contraire de visualiser, exclusivement dans l'axe optique de lecture, la combinaison d'authentification avec un recul suffisant par rapport à l'afficheur. 2890268 12 A cette fin, le procédé d'authentification est caractérisé en ce qu'au moins un des arrangements géométriques est un polygone. Afin d'assurer un niveau de sécurité de cryptage suffisant, la création des masques optiques uniques par utilisateur engendre une loi de probabilité liée au nombre d'utilisateurs différents par rapport au nombre de caractères uniques codés et au nombre de caractères lus au travers de chaque masque optique. De fait, le procédé d'authentification est caractérisé en ce que le nombre total de caractères codés est une fonction d'une loi de probabilité lié au nombre d'utilisateurs et au nombre de caractères codés mis en évidence à renvoyer. Comme rappelé précédemment, la structure gestionnaire produit des masques optiques uniques pour chaque utilisateur afin que leur arrangement géométrique de caractères soit unique. De fait, le procédé d'authentification est caractérisé en ce que ledit masque optique prédéterminé est affecté audit utilisateur par la structure gestionnaire dans un arrangement géométrique de caractères codés unique. Il est également établi qu'un évènement unique d'authentification est activé suite à l'envoi d'un mot d'identification propre à chaque utilisateur. Ce mot d'identification lui étant délivré auparavant par la structure gestionnaire de façon unique. Cette opération de vérification d'identifiant utilisateur renforce encore un peu plus le niveau sécuritaire de l'authentification. De fait, le procédé d'authentification est caractérisé en ce que l'évènement d'authentification est produit par l'envoi de l'utilisateur à la structure gestionnaire d'un mot d'identification lui étant dédié et délivré 2890268 13 auparavant de façon unique par la structure gestionnaire. La mise au point optique du masque de l'utilisateur est régi, selon la figure 5, suivant la formule: H/(dl+d2) = h/d 1 qui régit les rapports dimensionnels déterminant le plan focal (F) pour obtenir la visualisation de caractères codés d'authentification au travers de l'arrangement du masque optique. Cette mise au point focale optique doit alors être relative aux proportions de taille des images des arrangements géométriques entre ledit masque optique (h) et l'affichage réalisé par la structure gestionnaire (H). Une juste proportion de taille doit permettre une mise au point focale en tenant le masque optique à une distance raisonnable de l'afficheur afin de ne pas pouvoir discerner une lecture des caractères de codage en dehors d'un processus d'alignement optique donc en évitant d'avoir à disposer le masque directement contre l'afficheur. Dans cette même mesure, et en fonction de ladite formule, l'image de l'arrangement affiché sur l'afficheur (H) par la structure gestionnaire ne peut être d'une taille inférieure à la taille de l'arrangements (h) disposé sur le masque optique car la mise au point focale ne serait alors pas réalisable. Comme exposé dans le procédé, la détermination visuelle par l'utilisateur des caractères servant à l'authentification doit être réalisée spécifiquement suivant l'utilisation d'un masque particulier disposant de caractères codés disposés sur une première entité graphique. Ainsi, le masque dédié spécifiquement à la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une première entité graphique comprenant un arrangement géométrique de caractères codés générés de façon aléatoire et positionnés géométriquement dans 2890268 14 l'entité de façon aléatoire pour visualisation des caractères codés par mise au point focal optique sur un afficheur. De plus, la mise au point focale servant à la détermination visuelle par l'utilisateur des caractères codés doit pouvoir être réalisée suivant un trajet optique permettant de discriminer facilement chaque caractère servant à l'authentification. A cette fin, le masque est caractérisé en ce que l'arrangement géométrique de caractères codés est affecté audit utilisateur par la structure gestionnaire dans une configuration géométrique unique de trajet optique dédié à chaque caractère codé affecté. Selon la méthode d'ordonnancement des caractères servant à l'authentification décrite plus avant, le masque optique doit comporter une entité dédiée à l'ordonnancement de lecture des couleurs de cellules d'authentification différemment colorées et dupliquées disposant de caractères codés délivrant l'ordonnancement de lecture desdites couleurs et donc des caractères servant à l'authentification. De fait, le masque est caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième entité graphique comprenant un deuxième arrangement géométrique de caractères codés générés de façon aléatoire et positionnés géométriquement dans l'entité de façon aléatoire pour visualisation de l'ordonnancement de lecture des différentes couleurs des cellules lié aux caractères codés par mise au point focal optique sur un afficheur. Les déterminations visuelles des arrangements géométriques des caractères sont obtenues au travers du masque optique grâce à un substrat transparent le constituant. Lesdits caractères sont alors produits par une impression opaque permettant leur lecture mais également une visualisation des cellules d'authentification différemment colorées créant leur couleur de fond par mise au point focale. 2890268 15 A cette fin, le masque optique est caractérisé en ce qu'il comprend un substrat transparent muni d'un arrangement géométrique de caractères codés opaques pour la visualisation des cellules colorées différemment d'authentification créant les fonds colorés desdits caractères par mise au point focal optique. Le masque possède en outre une authentification propre affectée matériellement à son substrat afin que la structure gestionnaire puisse authentifier son utilisateur. Cette caractéristique ayant son importance en cas de perte ou de vol dudit masque afin qu'un utilisateur malveillant ne puisse identifier le porteur dudit masque et afin que l'utilisateur connu de la structure gestionnaire puisse réobtenir un nouveau masque optique. De plus, la structure gestionnaire pourra créer une relation directe entre l'arrangement unique des caractères affectés à cette authentification matérielle et, en cas d'utilisation frauduleuse, produire un arrêt d'utilisation dudit masque dès la déclaration de perte ou de vol. Pour des raisons évidentes de sécurité, ce marquage servant à l'authentification doit être uniquement reconnaissable par la structure gestionnaire. A titre d'exemple des figures 1 à 5, cette authentification peut prendre la forme d'un code barre (15) reprenant l'identité de l'utilisateur (coordonnées, numéro de compte, etc...). Le masque comporte également un identifiant de la structure gestionnaire pouvant être une inscription (14) alphabétique ou un logo reconnaissable par l'utilisateur pour l'utilisation. A cette fin, le masque est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen d'authentification de l'utilisateur affecté matériellement au support du masque et reconnaissable par la structure gestionnaire ainsi qu'un identifiant graphique de ladite structure gestionnaire reconnaissable par ledit utilisateur. 2890268 16 L'invention ainsi établie permet donc d'effectuer une authentification à distance en utilisant ledit masque optique sans avoir à conserver en mémoire un mot de passe qui devient alors différent à chaquenouvel évènement d'authentification provoqué par l'envoi de l'identifiant d'utilisateur. Un des avantages de ladite invention peut être mis en évidence dans l'exemple du traitement sécurisé des paiements réalisés sur le web. En effet, un achat réalisé sur un site web de vente en ligne se solde par le paiement du client pour sa commande. Cette opération est souvent traitée par des sites sécurisés comme les sites des entités bancaires par exemple. Pour ce faire, le site de vente établi le solde de facturation en l'affichant sur une première page au client dans un premier temps puis le client choisi son moyen de paiement et le site de vente envoi dans un deuxième temps les données de facturation du solde de paiement audit site sécurisé en les affichant sur une deuxième page afin de recueillir les données de la carte bancaire dudit client et procéder au débit de ladite carte. C'est justement entre ces deux temps que peut s'intercaler la méthode de fishing décrite plus avant dans la présente description consistant à créer une fausse deuxième page copie du site bancaire. Ladite invention peut alors être liée au site bancaire et disposée entre ces deux temps pour introduire une authentification conduisant le client ainsi authentifié sur la vraie page sécurisée du site bancaire et non sur une copie illicite à son insu. 2890268 17 | L'invention se rapporte au domaine technique des procédés d'authentification en modes de données sécurisées et cryptées notamment employés dans le cadre d'utilisateurs distants par voie de supports multimédias.La présente invention a pour but de remédier à certaines failles de sécurité en proposant un procédé d'authentification à distance par masque optique (7) permettant le décryptage d'un mot de passe, dédié et constamment différent par événement d'authentification, pour chaque utilisateur (6) d'une structure gestionnaire (1). | 1. Procédé d'authentification à distance par une structure gestionnaire (1) d'un utilisateur (6) à authentifier effectuant une opération authentifiée caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. Création par la structure gestionnaire (1) pour un événement d'authentification d'une entité graphique (2) comprenant un arrangement géométrique (3) de cellules d'authentification colorées différemment (4) positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire; b. Transformation en fichier image de l'entité graphique (2); c. Envoi de l'entité graphique (2) à distance et affichage de l'entité graphique (2) sur un afficheur (5) de l'utilisateur (6); d. Détermination visuelle par ledit utilisateur (6) d'au moins une suite d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement de façon aléatoire disposés sur un masque optique (7) prédéterminé affecté audit utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1), faisant apparaître une pluralité de caractères de codage mis en évidence par les fonds colorés différemment des cellules d'authentification (4) de l'afficheur (5), par mise au point focale (F) du masque (7) par l'utilisateur (6); e. Envoi à la structure gestionnaire (1) d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur (6); f. Comparaison d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur (6) en fonction d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement de façon aléatoire disposés 2890268 18 sur un masque optique (7) prédéterminé affecté à l'utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1) et de l'arrangement géométrique (3) des cellules colorées d'authentification (4) positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire envoyé pour cet événement d'authentification; Validation d'au moins une suite complète de caractères de codage mise en évidence optiquement par ledit utilisateur (6) par comparaison de similarité complète d'au moins une des suites complètes de caractères de codage affectées par la structure gestionnaire (1) à cet événement d'authentification; h. Activation de l'opération authentifiée si la comparaison de similarité complète d'au moins une suite complète est positive. 2. Procédé d'authentification à distance par une structure gestionnaire (1) d'un utilisateur (6) à authentifier effectuant une opération authentifiée caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. Création par la structure gestionnaire (1) pour un événement d'authentification d'une première entité graphique (2) comprenant un arrangement géométrique (3) de cellules d'authentification colorées différemment (4) positionnées géométriquement dans l'entité de façon aléatoire; b. Création par la structure gestionnaire (1) pour ce même événement d'authentification d'une seconde entité graphique (10) comprenant une suite de référence d'ordonnancement de toutes lesdites cellules d'authentification différemment colorées (1 1) de l'étape a) générées par la structure gestionnaire (1) dans un ordre aléatoire disposées dans second arrangement géométrique (12). c. Transformation en fichier image desdites entités graphiques (2 et 10); g. 35 40 2890268 19 d. Envoi de ces dites entités graphiques (2 et 10) à distance et affichage de ces entités graphiques sur un afficheur (5) de l'utilisateur (6); e. Détermination visuelle par ledit utilisateur (6) d'une suite d'une pluralité de caractères de codage générés aléatoirement et arrangés géométriquement en se référant à la première entité graphique (8) de façon aléatoire disposés sur un masque optique (7) prédéterminé affecté audit utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1), faisant apparaître une pluralité de caractères de codage mis en évidence par les fonds colorés différemment des cellules d'authentification (4) de l'afficheur (5), par mise au point focale (F) du masque (7) par l'utilisateur (6); f. Détermination visuelle par ledit utilisateur (6) d'une suite unique d'ordonnancement de lecture des caractères de codage mis en évidence lors de l'étape e) par la duplication desdites cellules colorées différemment d'authentification (11) dans une seconde entité graphique (10) disposées aléatoirement dans un second arrangement géométrique (12) faisant apparaître une pluralité de caractères de codage d'ordonnancement disposés sur un masque optique (7) prédéterminé affecté audit utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1) déterminant la suite unique de référence d'ordonnancement de lecture desdits fonds colorés différemment des cellules d'authentification (4) de la première entité graphique (2) de l'afficheur (5) par mise au point focale (F) du masque (7) par l'utilisateur (6); g. Envoi à la structure gestionnaire (1) de la suite unique et complète des caractères de codage ordonnancés par ledit utilisateur (6) selon les étapes e) et f); h. Comparaison par la structure gestionnaire (1) de ladite suite unique et complète de 2890268 20 caractères de codage ordonnancés par les étapes e) et f) du masque optique (7) prédéterminé affecté à l'utilisateur (6) avec les deux arrangements géométriques (3 et 12) de cellules colorées d'authentification (4 et 1 1) positionnées géométriquement dans les deux entités (2 et 10) de façon aléatoire envoyés pour cet événement d'authentification; i. Validation par la structure gestionnaire (1) de la suite unique et complète de caractères de codage ordonnancés par les étapes e) et f) du masque optique (7) prédéterminé affecté à l'utilisateur (6) par comparaison de similarité complète de la suite unique et complète de caractères de codage ordonnancés affectée par la structure gestionnaire (1) à cet événement d'authentification; Activation de l'opération authentifiée si la comparaison de similarité complète desdites suites uniques est positive. 3. Procédé d'authentification selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'au moins un des arrangements géométriques (3, 9, 12, 16) est un polygone. 4. Procédé d'authentification selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le nombre total de caractères codés est une fonction d'une loi de probabilité lié au nombre d'utilisateurs et au nombre de caractères codés mis en évidence à renvoyer. 5. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit masque optique (7) prédéterminé est affecté audit utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1) dans un arrangement géométrique de caractères codés unique. 6. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'évènement d'authentification est produit par l'envoi 10 15 20 JÉ 2890268 21 de l'utilisateur (6) à la structure gestionnaire (1) d'un mot d'identification lui étant dédié et délivré auparavant de façon unique par la structure gestionnaire (1). 7. Masque dédié spécifiquement à la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une première entité graphique (8) comprenant un arrangement géométrique (9) de caractères codés générés de façon aléatoire par la structure gestionnaire (1) et positionnés géométriquement dans l'entité (8) de façon aléatoire pour visualisation des caractères codés par mise au point focale (F) optique sur ledit afficheur (5). 8. Masque selon la 7 caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième entité graphique (13) comprenant un deuxième arrangement géométrique (16) de caractères codés générés de façon aléatoire et positionnés géométriquement dans l'entité (13) de façon aléatoire pour visualisation de l'ordonnancement de lecture des couleurs des cellules (1 1) lié aux caractères codés par mise au point focale (F) optique sur ledit afficheur (5). 9. Masque selon la 7 ou 8 caractérisé en ce qu'un arrangement géométrique de caractères codés est affecté audit utilisateur (6) par la structure gestionnaire (1) dans une configuration géométrique unique de trajet optique dédié à chaque caractère codé affecté. 10. Masque selon l'une quelconque des 7 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend un substrat transparent muni d'un arrangement géométrique de caractères codés opaques pour la visualisation des cellules colorées différemment d'authentification (4 ou 11) créant les fonds colorés desdits caractères par mise au point focale (F) optique. 2890268 22 11. Masque selon l'une quelconque des 7 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen d'authentification (15) de l'utilisateur (6) affecté matériellement au support du masque (7) et reconnaissable par la structure gestionnaire (1) ainsi qu'un identifiant graphique (14) de ladite structure gestionnaire (1) reconnaissable par ledit utilisateur (6) . 20 25 30 35 | H,G | H04,G06 | H04L,G06K | H04L 9,G06K 9 | H04L 9/28,G06K 9/74 |
FR2891979 | A1 | PROCEDE POUR AMELIORER LES TRANSFERTS INTER-CELLULAIRES DANS LES SYSTEMES CELLULAIRES DE RADIOCOMMUNICATIONS MOBILES | 20,070,413 | La présente invention concerne d'une manière générale les systèmes de radiocommunications mobiles. D'une manière générale, les systèmes de radiocommunications mobiles font l'objet de normalisation, et pour plus d'informations on pourra se reporter aux normes correspondantes, publiées par les organismes de normalisation correspondants. L'architecture générale d'un tel système est rappelée brièvement en relation avec la figure 1. Un tel système comporte un réseau de radiocommunications mobiles 1 communiquant avec des terminaux mobiles 2 et avec des réseaux extérieurs (non illustrés spécifiquement). Le réseau 1 comporte lui-même un réseau d'accès radio 3 (ou RAN, pour Radio Access Network ) chargé principalement de la transmission et de la gestion des ressources radio sur l'interface radio entre le réseau et les terminaux mobiles, et un réseau coeur 4 (ou CN, pour Core Network ) chargé principalement du routage et de la gestion des communications. Les évolutions des besoins et de la technologie conduisent généralement à distinguer différents types de technologies d'accès radio et/ou de réseaux d'accès radio. A titre d'exemple de technologies d'accès radio et/ou de réseaux d'accès radio, on peut citer : TDMA ( Time Division Multiple Access ), W-CDMA ( Wideband - Code Division Multiple Access ), TDSCDMA ( Time Division ù Synchronous Code Division Multiple Access , OFDM ( Orthogonal Frequency Division Multiple Access ), I-WLAN ( Interworking Wireless Local Access Network , GAN ( Generic Access Network ), UMA ( Unlicensed Mobile Access ), ...etc. D'une manière générale, on peut distinguer différents types de technologies d'accès radio et/ou de réseaux d'accès radio, suivant qu'ils sont ou non capables de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, c'est-à-dire suivant qu'ils sont ou non capables de traiter plusieurs supports d'accès radio (ou RAB, pour Radio Access Bearer ) en parallèle. A titre d'exemple de services simultanés, on peut citer notamment des services de voix et des services de données, ou encore des services de type circuit et des services de type paquet. 105953/MA/MRD L:\Sa Ile\F 105953\PREMD EP\FIT\projetbr.doc A titre d'exemple de systèmes capables de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, on peut citer notamment I'UMTS ( Universal Mobile Telecommunication System ). A titre d'exemple de systèmes non capables de supporter plusieurs 5 services simultanés par utilisateur, on peut citer notamment le GSM ( Global System for Mobile communication ) dans certains cas. En outre, dans le cas de systèmes tels que notamment le GSM/GPRS ( Global System for Mobile communication / General Packet Radio Service ) , il est possible d'utiliser des fonctionnalités additionnelles, telles que notamment la 10 fonctionnalité DTM ( Dual Transfer Mode ) permettant de supporter simulanément des services circuit et des services paquet pour un même utilisateur. Il convient de souligner que le terminal de l'utilisateur doit aussi supporter la fonctionnalité DTM pour que la simultanéité de services puisse être opérationnelle. Ainsi, d'une manière générale, dans les systèmes cellulaires de 15 radiocommunications mobiles, on peut faire une distinction entre des cellules dans lesquelles plusieurs services simultanés par utilisateur sont supportés (correspondant au cas de cellules et de terminaux supportant des technologies d'accès radio et/ou des fonctionnalités additionnelles appropriées) , et des cellules dans lesquelles plusieurs services simultanés par utilisateur ne sont pas supportés (correspondant au 20 cas de cellules ou de terminaux ne supportant pas des technologies d'accès radio et/ou des fonctionnalités additionnelles appropriées). On rappelle en outre que d'une manière générale, dans ces systèmes cellulaires, des mécanismes de changement de cellule sont prévus. Dans ce qui suit, on s'intéresse plus particulièrement aux mécanismes de transfert inter-cellulaire ou 25 handover . Par ailleurs, dans des systèmes comportant des cellules capables de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur et des cellules non capables de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, des transferts inter-cellulaires peuvent être prévus entre ces différents types de cellules. 30 Dans ce contexte, ainsi que l'a observé le demandeur, des problèmes peuvent se poser, qui pour simplifier peuvent être illustrés au moyen d'un exemple. On considère par exemple le cas de handover inter-système, d'une cellule UMTS vers une cellule GSM/GPRS. 105953/MA/MRD L:\Sa Ile\F 105953\PREMD E P\FIT\projetbr. doc On rappelle que dans un système de type GSM/GPRS, le terminal mobile est appelé MS ( Mobile Station ), le réseau d'accès radio (ou RAN) est composé de sous-ensembles appelés BSS ( Base Station Subsystem ), et le réseau coeur (ou CN) comporte notamment, pour le domaine lié à la commutation de circuit (ou CS Domain en anglais), des éléments de réseau de type 2G-MSC ( où 2G est utilisé pour 2nd Generation et MSC est utilisé pour Mobile Switching center ) et, pour le domaine lié à la commutation de paquet (ou PS Domain en anglais), des éléments de réseau de type 2G-SGSN ( où 2G est utilisé pour 2nd Generation et SGSN est utilisé pour Serving GPRS Support Node ). On rappelle que dans un système de type UMTS, le terminal mobile est appelé UE ((< User Equipment ), le réseau d'accès radio (ou RAN) est appelé UTRAN ( UMTS Terrestrial Radio Access Network ), et le réseau coeur (ou CN) comporte notamment, pour le domaine lié à la commutation de circuit (ou CS Domain en anglais), des éléments de réseau de type 3G-MSC ( où 3G est utilisé pour 3rd Generation et MSC est utilisé pour Mobile Switching center ) et, pour le domaine lié à la commutation de paquet (ou CS Domain en anglais), des éléments de réseau de type 3G-SGSN ( où 3G est utilisé pour 3rd Generation et SGSN est utilisé pour Serving GPRS Support Node ). Les principales étapes d'un handover inter-système, par exemple d'une cellule UMTS vers une cellule GSM/GPRS, sont rappelées sur la figure 2. Dans une étape 5, une décision de handover est prise par I'UTRAN. Le procédé comporte ensuite un ensemble d'étapes incluant, entre autres : - une étape 6 correspondant à l'envoi par I'UTRAN au CN d'un message Relocation Required , - une étape 7 correspondant à l'envoi par le MSC au BSS d'un message Handover Request , - une étape 8 de décision d'allocation de ressources, par le BSS, dans la cellule cible. On rappelle que dans un système tel que notamment I'UMTS, une procédure de relocalisation est initiée par l'envoi par l'entité de réseau d'accès radio en charge de la communication (ou SRNC (pour Serving Radio Network Controller ) à l'entité de réseau coeur CN appropriée, d'un message Relocation 105953/MA/MRD L:\Sa I le\F 105953\PREMD EP\FIT\projetbr.doc Required , selon le protocole RANAP ( Radio Access Network Application Part ) tel que défini dans la spécification 3GPP TS 25.413. Comme illustré au moyen de l'étape 6 de la figure 2, la procédure d'envoi d'un message Relocation Required est utilisée pour initier l'exécution d'un handover intersystème, de I'UMTS vers un autre système tel que notamment le GSM/GPRS. On rappelle également que dans un système tel que notamment le GSM/GPRS, dans le cas de handover externe , c'est-à-dire tel que la cellule initiale et la cellule cible ne sont pas contrôlées par un même élément du réseau d'accès radio, un message Handover Request est transmis de l'entité de réseau coeur (MSC) en charge de la cellule cible vers l'entité de réseau d'accès radio (BSS) en charge de la cellule cible, à la suite de la réception par l'entité de réseau coeur en charge de la cellule initiale d'un message Handover Required transmis par I' entité de réseau d'accès radio en charge de la cellule initiale, selon le protocole BSSMAP ( Base Station Subsystem Management Application Part ) tel que défini dans la spécification 3GPP TS 48.008. Comme rappelé au moyen de l'étape 7 de la figure 2, la procédure d'envoi d'un message Handover Request est utilisée pour l'exécution d'un handover inter-système vers le GSM/GPRS, à partir d'un autre système tel que I'UMTS, à la suite de la réception d'un message Relocation Required tel que rappelé précédemment. Ainsi que l'a observé le demandeur, un nouveau problème se pose dans ce contexte, qui peut être exposé par exemple de la manière suivante. Lorsque, par exemple pour des raisons de manque de couverture UMTS, un handover vers une cellule GSM/GPRS est décidé par I'UTRAN, dans l'état actuel de la norme il n'y a pas de moyen pour le BSS de savoir si l'utilisateur est engagé simultanément dans plusieurs services, par exemple dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet, ou seulement dans un appel circuit. En effet, selon les spécifications 3GPP TS 23.009 et 3GPP TS 25.413, I'UTRAN initie un handover pour une connexion circuit (ou CS handover ), et, si l'utilisateur est engagé simultanément dans une ou plusieurs sessions paquet, la ou les sessions paquet (ou PS sessions ) sont reprises à l'initiative du terminal mobile dans le réseau GSM/GPRS. 105953/MA/MRD L:\Sal le\F 105953\PREMD E P\FIT\projetbr.doc Mais lorsque le terminal mobile et/ou le BSS ne supportent pas la fonctionnalité DTM, la ou les sessions paquet ne peuvent normalement pas être reprises avant de terminer l'appel circuit. La ou les sessions paquet peuvent cependant être reprises avant de terminer la connexion circuit si la couverture UMTS est ensuite retrouvée, et si un handover vers I'UMTS est alors décidé par le BSS. Mais comme indiqué précédemment, dans l'état actuel de la norme, le BSS ne sait pas si si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet. Par conséquent, la décision prise par le BSS (pour ce handover vers I'UMTS) n'est pas optimale. Par exemple, si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit, il peut être préférable de laisser le terminal mobile dans le réseau GSM pour minimiser le nombre de handovers. Par contre, si l'utilisateur est engagé simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet, il peut être préférable d'effectuer un handover vers I'UMTS pour permettre à l'utilisateur de retrouver simultanément l'appel circuit et la ou les sessions paquet. En d'autres termes, dans l'état actuel de la norme, le cas de handover inter-système n'est pas traité de manière optimale, notamment pour les raisons exposées ci-dessus au moyen d'un exemple, et il en résulte une dégradation de performances, notamment en termes de qualité de service. Ainsi que l'a également observé le demandeur, ce type de problème se pose pour tout handover d'une première cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur sont supportés, vers une deuxième cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur ne sont pas supportés. La présente invention a notamment pour but de résoudre tout ou partie de ces problèmes, et/ou d'éviter tout ou partie de ces inconvénients. Plus généralement, un des buts de la présente invention est d'améliorer les performances et la qualité de service dans ces systèmes. Un des objets de la présente invention est un procédé pour améliorer les transferts inter-cellulaires dans les systèmes cellulaires de radiocommunications mobiles, procédé comportant au moins une étape dans laquelle une entité de réseau de radiocommunications mobiles transmet à une autre entité de réseau de radiocommunications mobiles, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur sont supportés, vers 105953/MA/MRD L:\Salle\F105953\PREMDEP\FIT\projetbr.doc une deuxième cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur ne sont pas supportés, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. Un autre objet de la présente invention est une entité de réseau d'accès 5 radio pour un réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un tel procédé. Un autre objet de la présente invention est une entité de réseau coeur pour un réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un tel procédé. 10 Un autre objet de la présente invention est un système de radiocommunications mobiles, comportant au moins une telle entité de réseau de radiocommunications mobiles. D'autres objets et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, faite en relation avec les 15 figures ci-annexées dans lesquelles: - la figure 1 est destinée à rappeler l'architecture générale d'un système cellulaire de radiocommunications mobiles, - la figure 2 est destinée à illustrer un exemple de procédé de handover inter-système suivant l'art antérieur, 20 - la figure 3 est destinée à illustrer un exemple de procédé de handover inter-système suivant l'invention. L'invention sera plus particulièrement décrite dans ce qui suit, à titre d'exemple, pour le cas de handover inter-système d'une cellule UMTS vers une cellule GSM/GPRS, et pour le cas de services simultanés, correspondant à des services de 25 type circuit et à des services de type paquet. Cependant, comme indiqué précédemment, l'invention n'est pas limitée à un tel exemple. Un exemple de procédé suivant l'invention est illustré sur la figure 3. Des éléments pouvant être communs aux figures 2 et 3 ont en l'occurrence été notés avec les mêmes références. 30 Le procédé illustré sur la figure 3 comporte une étape 6' qui diffère de l'étape 6 de la figure 2 en ce qu'une information, notée par exemple PS session indication apte à indiquer si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet, est 105953/MA/MRD L:\Sa Ile\F 105953\PREMD EP\FIT\proietbr.doc transmise dans le message RANAP Relocation Required . Cette information est relayée par le réseau coeur vers le BSS, dans le message BSSMAP Handover Request , comme illustré dans l'étape 7' de la figure 3. Par exemple, cette information pourrait être contenue dans un élément d'information (ou IE, pour Information Element ))) tel que par exemple l'IE Old BSS to New BSS information , ou tout autre conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. L'IE Old BSS to New BSS information est, pour le cas de handover inter-système, contenu dans le message Relocation Required tel que défini dans la spécification 3GPP TS 25.413, et dans le message Handover Request tel que défini dans la spécification 3GPP TS 48.008. Dans l'étape notée 8' sur la figure 3, le BSS est alors capable de prendre une meilleure décision au sujet d'un éventuel handover vers I'UMTS dans le cas où la couverture UMTS est ensuite retrouvée. La présente invention a également pour objet une entité de réseau d'accès radio, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un procédé suivant l'invention. La présente invention a également pour objet une entité de réseau coeur, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un procédé suivant l'invention. Par exemple, pour le cas de handover inter-système, d'une première cellule correspondant à une cellule UMTS vers une deuxième cellule correspondant à une cellule GSM/GPRS, et pour le cas de services simultanés correspondant à des services de type circuit et à des services de type paquet : - dans le système UMTS, une entité de réseau d'accès radio ou UTRAN, telle que notamment une entité de type RNC ( Radio Network Controller ), en charge de la première cellule, peut comporter des moyens pour transmettre à une entité de réseau coeur de ce système, telle que notamment une entité de type 3G-MSC ( 3'd Generation - Mobile Switching Center ), en charge de la première cellule, au moins une information apte à indiquer si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet,. De tels moyens peuvent notamment comporter des moyens pour transmettre une telle information, dans un message Relocation Required tel que défini dans la spécification 3GPP TS 25.413, notamment dans un élément d'information d'un tel message correspondant à l'IE Old BSS to New BSS information ou tout autre 105953/MA/MRD L:\Sal le\F 105953\PREMD E P\FIT\projetbr.doc conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. Par exemple, pour le cas de handover, d'une première cellule correspondant à une cellule GSM/GPRS apte à supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule correspondant à une cellule GSM/GPRS, et pour le cas de services simultanés correspondant à des services de type circuit et à des services de type paquet : - dans le système GSM/GPRS, une entité de réseau d'accès radio ou BSS, telle que notamment une entité de type BSC ( Base Station Controller ), en charge de la première cellule, peut comporter des moyens pour transmettre à une entité de réseau coeur de ce système, telle que notamment une entité de type 2G-MSC ((< 2nd Generation - Mobile Switching Center ), au moins une information apte à indiquer si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet. De tels moyens peuvent notamment comporter des moyens pour transmettre une telle information dans un message Handover Required tel que défini dans la spécification 3GPP TS 48.008, notamment dans un élément d'information d'un tel message correspondant à I'IE Old BSS to New BSS information . Par exemple, pour le cas de handover, d'une première cellule pouvant correspondre à une cellule UMTS ou à une cellule GSM/GPRS apte à supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule correspondant à une cellule GSM/GPRS, et pour le cas de services simultanés correspondant à des services de type circuit et à des services de type paquet : - dans le système GSM/GPRS, une entité de réseau coeur, telle que notamment une entité de type 2G-MSC ( 2"d Generation - Mobile Switching Center ), en charge de la deuxième cellule, peut comporter, notamment, des moyens pour transmettre à une entité de réseau d'accès radio ou BSS, telle que notamment une entité de type BSC ( Base Station Controller ), en charge de la deuxième cellule, au moins une information apte à indiquer si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet. De tels moyens peuvent notamment comporter des moyens pour transmettre une telle information dans un message Handover Request , notamment dans un élément d'information d'un tel message 105953/MA/MRD L:\Salle\F105953\PREMDEP\FIT\projetbr.doc correspondant à l'IE Old BSS to New BSS information ou tout autre conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. Par exemple, pour le cas de handover d'une première cellule pouvant correspondre à une cellule UMTS ou à une cellule GSM/GPRS apte à supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule correspondant à une cellule GSM/GPRS, et pour le cas de services simultanés correspondant à des services de type circuit et à des services de type paquet : - dans le système GSM/GPRS, une entité de réseau d'accès radio ou BSS, telle que notamment une entité de type BSC ( Base Station Controller ), en charge de la deuxième cellule, peut comporter des moyens pour utiliser au moins une information reçue d' une entité de réseau coeur telle que notamment une entité de type 2G-2nd Generation -Mobile Switching Center ), en charge de la deuxième cellule, et apte à indiquer si l'utilisateur est engagé seulement dans un appel circuit ou simultanément dans un appel circuit et dans une ou plusieurs sessions paquet, pour décider ensuite d'un éventuel handover vers une cellule apte à supporter plusieurs services simultanés par utilisateur. La réalisation particulière de tels moyens ne présentant pas de difficulté particulière pour l'homme du métier, de tels moyens ne nécessitent pas d'être décrits 20 ici de manière plus détaillée que ce qui a été fait précédemment, par leur fonction. 105953/MA/MRD L:\Salle\F105953\PREMDEP\FIT\projetbr.doc | Un des objets de la présente invention est un procédé pour améliorer les transferts inter-cellulaires dans les systèmes cellulaires de radiocommunications mobiles, procédé comportant au moins une étape dans laquelle une entité de réseau de radiocommunications mobiles transmet à une autre entité de réseau de radiocommunications mobiles, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur sont supportés, vers une deuxième cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur ne sont pas supportés, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. | 1. Procédé pour améliorer les transferts inter-cellulaires dans les systèmes cellulaires de radiocommunications mobiles, procédé comportant au moins une étape dans laquelle une entité de réseau de radiocommunications mobiles transmet à une autre entité de réseau de radiocommunications mobiles, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur sont supportés, vers une deuxième cellule dans laquelle plusieurs services simultanés par utilisateur ne sont pas supportés, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. 2. Procédé selon la 1, comportant, pour le cas d'une première cellule de type UMTS, respectivement de type GSM/GPRS supportant plusieurs services simultanés par utilisateur, au moins une étape dans laquelle une entité de réseau d'accès radio en charge de la première cellule transmet à une entité de réseau coeur en charge de la première cellule, dans un message de type Relocation Required tel que défini dans le protocole RANAP, respectivement de type Handover Required tel que défini dans le protocole BSSMAP, un élément d'information contenant une information apte à indiquer une simultanéité de services. 3. Procédé selon la 2, dans lequel ledit élement d'information correspond à l'IE Old BSS to new BSS information ou tout autre conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. 4. Procédé selon la 1, comportant, pour le cas d'une deuxième cellule de type GSM, au moins une étape dans laquelle une entité de réseau coeur en charge de la deuxième cellule transmet à une entité de réseau d'accès radio en charge de la deuxième cellule, dans un message de type Handover Request tel que défini dans le protocole BSSMAP, un élément d'information contenant une information apte à indiquer une simultanéité de services. 5. Procédé selon la 4, dans lequel ledit élement d'information correspond à l'IE Old BSS to new BSS information . 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel ladite information apte à indiquer une simultanéité de services est utilisée, dans une entité 105953/MA/MRD L:\Salle\F105953\PREMDEP\FIT\projetbr.docde réseau d'accès radio en charge de la deuxième cellule , pour décider ensuite d'un éventuel transfert vers une cellule supportant plusieurs services simultanés par utilisateur. 7. Entité de réseau d'accès radio pour réseau de radiocommunications 5 mobiles, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 1 à 6. 8. Entité de réseau d'accès radio pour réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour transmettre à une entité de réseau coeur, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule capable de supporter plusieurs 10 services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule non capable de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. 9. Entité de réseau d'accès radio selon la 8, comportant des moyens pour transmettre à une entité de réseau coeur, dans un message de type 15 Relocation Required tel que défini dans le protocole RANAP, respectivement de type Handover Required tel que défini dans le protocole BSSMAP, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. 10. Entité selon la 9, dans lequel ladite information est transmise dans un élement d'information correspondant à l'IE Old BSS to new BSS 20 information ou tout autre conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. 11. Entité de réseau coeur pour réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 1 à 6. 25 12. Entité de réseau coeur pour réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour transmettre à une entité de réseau d'accès radio, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule capable de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule non capable de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, au moins une information apte 30 à indiquer une simultanéité de services. 13. Entité selon la 12, comportant des moyens pour transmettre à une entité de réseau d'accès radio, dans un message de type 105953/MA/MRD L:\Sal le\F 105953\PREMDEP\FIT\projetbr. doc Handover Request tel que défini dans le protocole BSSMAP, au moins une information apte à indiquer une simultanéité de services. 14. Entité selon la 13, dans lequel ladite information est transmise dans un élement d'information correspondant à l'IE Old BSS to new BSS information ou tout autre conteneur permettant de transférer des informations de UTRAN vers BSS de manière transparente au réseau coeur. 15. Entité de réseau d'accès radio pour réseau de radiocommunications mobiles, comportant des moyens pour utiliser au moins une information reçue d' une entité de réseau coeur, pour un transfert intercellulaire d'une première cellule capable de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, vers une deuxième cellule non capable de supporter plusieurs services simultanés par utilisateur, et apte à indiquer une simultanéité de services, pour décider ensuite d'un éventuel transfert intercellulaire vers une cellule apte à supporter plusieurs services simultanés par utilisateur. 16. Système de radiocommunications mobiles, comportant au moins une entité de réseau de radiocommunications mobiles selon l'une des 7 à 15. 105953/MA/MRD L:\Sa l le\F 105953\PREMD EP\FIT\projetbr. doc | H | H04 | H04W | H04W 36 | H04W 36/02,H04W 36/08 |
FR2897818 | A1 | SYSTEME PERMETTANT LA CONSTRUCTION D'UNE SURFACE TOURNANTE ET DE MODULER CETTE SURFACE ET LA REPARTITION DE CHARGES | 20,070,831 | Manuel BARBERAN 59 CHEMIN DES ROCHES 38670 CHASSE SUR RHONE DESCRIPTION CHASSIS MODULAIRE Domaine technique : Sécurité, véhicule, vie pratique, anti vol Indication de l'état technique antérieure faisant ressortir le problème technique posé : 1 )Les entrées et sorties de véhicule des habitations jouxtant une chaussée à forte circulation, manque de visibilité nécessite une manoeuvre vigilante et rapide de demi-tour en débordant sur la chaussée avec des risques présents. 2 ) Les personnes en difficultés par un handicap peine à manoeuvrer des véhicules sur une surface restreinte 3 ) Exploitation difficile d'un terrain en terme de manoeuvre de marche arrière et demie tour. Exposé de l'invention : Le concept et outil consiste à assister les personnes manoeuvrant un véhicule quel qu'il soit dans les indications énoncés ci-dessus ou une charge. Le véhicule ou la charge est positionné sur l'invention : surface tournante permettant la rotation de 0 à 360 de celui-ci. Cette invention permet également d'assurer le rôle d'antivol de véhicule ou de charge en bloquant l'élément dans une position empêchant une manoeuvre aisée. La surface tournante est réaliser par les assemblages du bras composé d'éléments de roulement n 4 Fig 2 à la platine n 2 fig2 positionné sur un palier. La facilité de mise en place est aidée par l'emboitement par la partie n 5 fig 2 du bras dans la partie3 fig 2 La répartition des charges est modulaire en fonction du nombre de bras n 4 fig2 utilisé par emboîtement sur l'élément n 3 de la platine n 2 fig2. La surface est modulable par le rajout en bout de bras n 4 fig 2 d'un second bras n 4 assemblé par la platine n 7 fig2 Tous ces éléments sont démontables : a) Le bras de roulement via l'élément n 5 fig 2 du bras s'emboitant dans la partie3 fig2 b) le rajout en bout de bras n 4 fig 2 de bras n 4 assemblé par la platine n 7 fig2 | The system has a turning platform (1) including an assembly of a rotating rod (4) composed of bearing elements (6) and a reception plate (2) that is positioned on a floor. The turning platform permits the rotation of the vehicle from 0 degree to 360 degree. The platform is flexible by the addition of another rod at an end of the rod (4), where the latter rod is assembled by an extension plate (7). An integrating element (5) is fitted in another integrated element (3) to assist the installation of the system. Independent claims are also included for the following: (1) a modularity of distribution of load (2) a detachable assembly. | 1 La surface tournante est caractérisé par 1 es assemblages du bras composé d'éléments de roulement n 4 Fig 2 à la platine n 2 fig2 positionné sur un palier. 2) La facilité de mise en place est caractérisé par la partie n 5 fig 2 du bras s'emboitant 10 dans la partie3 fig 2 La modularité de la répartition des charge est caractérisé dans le nombre des bras n 4 fig2 utilisant tout ou partie des éléments d'emboitement n 3 de la platine n 2 fig2 15 4 La modularité de la surface est caractérisé par le rajout en bout de bras n 4 fig 2 d'un second bras n 4 assemblé par la platine n 7 fig2. 5) L'ensemble démontable est caractérisé par l'assemblage des partie a) n 5 fig 2 du bras s'emboitant dans la partie3 fig 2 20 | B | B60 | B60S | B60S 13 | B60S 13/02 |
FR2891555 | A1 | PROCEDE DE DEPOT D'UN MATERIAU ANTI-GLISSEMENT, ARTICLE VESTIMENTAIRE ET ARTICLE CHAUSSANT OBTENUS PAR CE PROCEDE | 20,070,406 | L'invention concerne un procédé de dépôt d'un matériau anti-glissement sur la face intérieure d'au moins une pièce destinée à former un article vestimentaire dont la face intérieure, formant le revers, vient en contact avec la peau, ainsi qu'un article vestimentaire obtenu par ce procédé. En particulier, par article vestimentaire on entend un sous-vêtement ou un article chaussant. L'invention concerne également un article chaussant présentant une forme tubulaire et réalisé dans un tricot extensible. A titre d'exemple, les articles chaussants recouvrent les bas, mi-bas, socquettes, ceintures, genouillères, coudières ou articles similaires pour entourer cheville, poignet Habituellement, dans les mi-bas ou bas, notamment les articles de contention, mais également les articles à usage vestimentaire simple et sans indication médicale, on réalise la tenue et/ou la contention des zones souhaitées par un tricot plus serré et/ou par l'introduction de fibres élastiques. Ceci induit un serrage ajusté de la zone en question, notamment dans la partie haute de l'article afin de maintenir l'article sur la jambe sans glissement, malgré la gravité et la forme globalement évasée de la jambe. Dans le cas des mi-bas, malgré l'élargissement de cette zone à serrage accentué, destiné à répartir les forces sur une surface plus grande de la peau, la compression reste souvent trop importante dans la partie la plus haute et entraîne un effet garrot qui marque la peau et occasionne de la gêne au porté. Il est également connu d'adjoindre dans cette partie haute, notamment pour les bas, une ou plusieurs bandes de silicone sur la face tournée vers la peau, ce qui a pour effet de permettre que cette partie haute enserre la jambe pour assurer le maintien en position du bas. Cependant, dans le cas d'un bas équipé d'une bande continue de silicone, on constate un effet de garrot et une adhérence du silicone sur la peau qui provoque une gêne (contact désagréable, rougeurs....). En outre, la tenue n'est pas toujours assurée car le haut du bas portant cette bande de silicone a tendance à rouler sur lui-même, ce qui réduit la 2891555 2 surface de silicone en contact, donc la tenue et crée, de plus, une surépaisseur gênante, notamment en position assise. La présente invention a pour objectif de fournir un procédé permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier offrant la possibilité de réaliser un dépôt de silicone par points en recouvrant toute la surface de retenue en une seule opération. A cet effet, selon la présente invention, le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on réalise le dépôt du matériau anti-glissement par sérigraphie selon un motif comprenant plusieurs zones séparées sur au moins un support non adhérent; b) on dispose la face intérieure de ladite pièce en regard du support non adhérent, c) on place l'empilement formé de ladite pièce et du support dans une 15 presse de transfert comportant deux plateaux chauffants aptes à se rapprocher l'un de l'autre, et d) on rapproche les deux plateaux sous pression, ce par quoi le matériau est transféré sur la face intérieure de ladite pièce selon le motif. De cette manière, on comprend que par la réalisation préalable d'une sérigraphie sur au moins un support anti-adhérent, le motif de matériau anti-glissement est transféré tel quel sur toute la surface de retenue de l'article. En effet, si la pièce destinée à former l'article est plate, on positionne la surface de retenue, située sur la face intérieure, en regard du support anti-adhérent revêtu du motif, le tout étant placé entre les plateaux de la presse. Alternativement, si la pièce destinée à former l'article est tubulaire, on retourne cette pièce de façon à mettre à l'extérieur la face intérieure formant le revers, on introduit une plaque à l'intérieur de la pièce, on positionne les deux pans de la surface de retenue entre deux supports anti-adhérent revêtus du motif, le tout étant placé entre les plateaux de la presse. En effet, dans ce cas, le procédé défini précédemment se caractérise en ce que ladite pièce présente une forme tubulaire destinée à 35 former un article chaussant et en ce que pendant l'étape a) on réalise le dépôt du matériau anti-glissement par 2891555 3 sérigraphie selon ledit motif sur deux supports non adhérents, pendant l'étape b) on dispose la face intérieure de ladite pièce entre les deux supports non adhérents qui se font face, pendant l'étape c) on place l'empilement formé de ladite pièce disposée entre les deux supports non adhérents dans une presse de transfert comportant deux plateaux chauffants aptes à se rapprocher l'un de l'autre, et d) on rapproche les deux plateaux sous pression, ce par quoi le matériau est transféré depuis chaque support non adhérent sur la face intérieure de 10 ladite pièce selon le motif et ladite pièce est repassée. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, outre, une mise en oeuvre simple et adaptable à toute dimension et le dépôt de tout motif de matériau anti-glissement, également une fabrication qui s'effectue avec moins d'étapes puisqu'on obtient un produit déjà repassé du fait de son passage entre les deux plaques de la presse à chaud. De plus, ce procédé permet de réduire la quantité de matériau antiglissement déposé puisqu'il n'y a pas de bande continue mais seulement des points discrets de matière. Outre l'économie de matière utilisée, on peut réaliser des dépôts de moindre étendue et de plus faible épaisseur qui seront ainsi plus discrets, notamment sous d'autres vêtements. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible de réaliser en une seule étape, et avec précision, l'enduction du revers de la ou des pièces destinées à former un article vestimentaire avec un matériau anti-glissement disposé selon un motif prédéterminé. Avantageusement, ledit matériau anti-glissement est du silicone. Egalement, de préférence, ledit support non adhérent est revêtu d'un matériau à faible coefficient de friction. A titre d'exemple, ce matériau à faible coefficient de friction est du polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou Téflon (marque déposée). De plus, la présente invention a pour objectif de fournir un article vestimentaire qui soit facile à réaliser et qui procure une tenue par 35 contact sur la peau, sans serrage et sans occasionner de gêne, tout en 2891555 4 assurant un maintien en position tout au long de la période de port et quels que soient les mouvements et les positions de l'usager. A cet effet, la présente invention porte sur un article vestimentaire obtenu par le procédé défini précédemment. Egalement, lorsque la pièce présente une forme tubulaire destinée à former un article chaussant, le motif est transféré sur un tronçon de l'article chaussant formant le bord de maintien qui vient le plus haut sur le corps. Egalement, la présente invention porte sur un article chaussant présentant une forme tubulaire et réalisé dans un tricot extensible, caractérisé en ce qu'il comporte sur la face intérieure d'au moins un tronçon un matériau anti-glissement selon un motif comprenant plusieurs zones séparées, en ce qu'il est repassé de part et d'autre de deux lignes de pliage et en ce que les deux lignes de pliage ne sont pas recouvertes du matériau anti-glissement. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement l'installation 20 permettant de mettre en oeuvre le procédé de dépôt conforme à l'invention; - les figures 2 à 5 représentent schématiquement le déroulement de la première étape du procédé de dépôt conforme à l'invention, réalisée dans la zone A de l'installation de la figure 1; - la figure 6 illustre la dernière étape du procédé de dépôt conforme à l'invention, réalisée dans la zone B de l'installation de la figure 1; - la figure 7 représente l'article chaussant avant la réalisation de la dernière étape du procédé de dépôt conforme à l'invention; - les figures 8 et 9 sont des vues, respectivement partielle et en projection et en coupe transversale selon la direction IX-IX de la figure 8, de l'article chaussant à la fin du procédé de dépôt conforme à l'invention; - les figures 10 et 11 sont des vues, respectivement avant et après montage, d'un sous-vêtement de type culotte après la réalisation du procédé de dépôt conforme à l'invention; 2891555 5 - les figures 12 et 13 sont des vues, respectivement avant et après formation des bonnets par thermoformage, d'un soutien-gorge après la réalisation du procédé de dépôt conforme à l'invention; et, - les figures 14 et 15 sont des vues schématiques illustrant le thermoformage pouvant être mis en oeuvre dans le cadre du procédé de dépôt conforme à l'invention, pour former des portions galbées d'un article vestimentaire. On se reporte à la figure 1 représentant l'installation 100 permettant de mettre en oeuvre le procédé conforme à la présente invention. Cette installation 100 comporte deux supports non adhérents supérieur et inférieur 102a, 102b formés chacun d'un tapis sans fin pouvant être réalisé en tissu de verre, et enduits d'un matériau à faible coefficient de friction, en particulier du polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou Téflon (marque déposée). De façon classique, les tapis formant les supports non adhérents 102a, 102b sont mis en mouvement au moyen de différents cylindres 104 comportant des cylindres de guidage et des cylindres menants reliés à un moteur. Chaque support adhérent 102 est équipé d'un système 106 de dépôt ou d'enduction par sérigraphie. Le détail A de la figure 1 correspond au système 106 de dépôt par sérigraphie du support non adhérent supérieur 102a, et sera décrit ci-après en relation avec la description des figures 2 et 3. L'installation 100 comporte également une presse chauffante illustrée schématiquement par ses deux plateaux supérieur et inférieur 108a, 108b disposés de part et d'autre de deux tronçons en regard des supports non adhérents 102a, 102b. Également, installation 100 comporte une plaque de support 110 destinée à porter la pièce de tissu à revêtir et qui est positionnée entre les deux tronçons précités des supports non adhérents 102a, 102b. Cette installation 100 permet de réaliser le procédé de dépôt du matériau anti-glissement selon la présente invention, qui est réalisé selon le principe de l'impression par transfert. De préférence, ce matériau antiglissement est du silicone. Les explications qui vont suivre correspondent à la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention pour un mi-bas 20 2891555 6 formant l'article vestimentaire, ou plus précisément un article chaussant constitué d'une seule pièce de tissu tricotée de forme tubulaire fermée à une extrémité. En premier lieu, on imprime le motif de silicone à transférer sur le revers du mi-bas 20 sur les deux supports non adhérents 102a, 102b (sur les faces tournées vers l'extérieur). À cet effet, comme il apparaît plus précisément sur les figures 2 et 3, le système de dépôt par sérigraphie 106 comporte un cadre 1061 dont le fond forme un pochoir d'impression 1062 comprenant des ouvertures disposées selon un motif prédéterminé (trous en quinconce sur les figures) . Une quantité de silicone 1063 est déposée sur le fond, à côté des ouvertures du pochoir d'impression 1062. Après avoir disposé le cadre 1061 au-dessus du tronçon correspondant du support non adhérent 102a, on met en contact le pochoir d'impression 1062 avec la surface supérieure de ce tronçon (voir les flèches sur la figure 2), puis on utilise une racle 1064 destinée à distribuer le silicone 1063 sur toute la surface du pochoir 1062. À la fin de ces opérations, cette racle 1064 se trouve dans la position représentée en traits pointillés sur la figure 3. De cette façon, comme on le voit sur les figures 4 et 5, le silicone se trouve réparti à la surface supérieure de deux supports non adhérents 102a, 102b, selon le motif prédéterminé 30 constitué d'îlots ponctuels de silicone 1063a, l'épaisseur déposée ayant été conditionnée par la profondeur des trous du pochoir d'impression 1062. Après la réalisation du dépôt de ce motif 30 de silicone sur les deux supports non adhérents 102a, 102b, ces derniers sont décalés afin que le tronçon de chacun d'entre eux portant un motif 30 se trouve en regard l'un de l'autre dans la zone B visible sur la figure 1. Ensuite, comme il est illustré plus précisément sur les figures 6 à 8, on réalise le transfert de ce motif 30 de silicone au moyen d'une presse chauffante. Plus précisément, le mi-bas 20 retourné et disposé autour de la plaque de support 110 formé d'une languette d'aluminium (voir figure 7) , est positionné de façon que le tronçon 22 du mi-bas formant la partie située le plus haut sur la jambe, soit positionné en regard des tronçons des deux supports non adhérents 102a, 102b portant les motifs 30 de silicone. 2891555 7 Les deux plateaux 108a, 108b de la presse chauffante sont alors rapprochés (flèches 32 de la figure 6), ce qui entraîne un rapprochement des deux supports non adhérents 102a, 102b en direction du mi-bas 20 (flèches 34 de la figure 6), jusqu'à un contact entre le motif de silicone 30 et le revers du tronçon 22 du mi-bas 20. À ce moment là, la pression et la chaleur permettent de réaliser, en une seule étape, le transfert du motif 30 de silicone sur le revers du mi-bas 20, la vulcanisation du silicone ainsi que le repassage du mi-bas 20. En effet, la chaleur permet à chaque îlot 1063 de silicone de se détacher du support non adhérent qu'il porte et de se placer à l'emplacement situé en regard du tronçon 22 du mi-bas 20. En parallèle, l'action de la chaleur permet la vulcanisation ou réticulation de ce matériau qui a été choisi pour permettre cette régulation par la chaleur en un temps relativement court de quelques secondes à quelques dizaines de secondes. À titre d'exemple, on utilise un silicone bicomposant, en particulier le silicone liquide de la série ELASTOSIL (marque déposée) LR 3003 de la société WACKER, qui a été mis en oeuvre de façon satisfaisante avec des plateaux 108a, 108b à une température de 240 C sous une pression de 3 bars pendant un temps de transfert de 15 secondes. Évidemment, lors de ce transfert, la pression exercée par les plateaux a aplati les îlots 1063' de silicone réticulé dont la face tournée vers l'extérieur présente un relief qui est le complémentaire de l'état de surface ou du relief de la face utile des supports non adhérents 102a, 102b. De cette façon, on comprend qu'il est possible d'envisager de déposer des îlots de silicone présentant à leur surface une rugosité maîtrisée, notamment un état de surface lisse. Au surplus, comme il a été indiqué précédemment, la mise sous presse du mi-bas 20 réalise, outre le dépôt du motif de silicone réticulé 30', également un repassage. On comprend qu'il est possible d'utiliser des plateaux 108a, 108b présentant une dimension suffisante pour que l'ensemble du mi-bas 20 disposé sur la plaque de support 110 se trouve positionné entre ces plateaux 108a, 108b de sorte que l'ensemble du mibas est ainsi repassé. C'est pour cette raison, et du fait de la forme tubulaire du mi-bas 20, que l'on constate l'absence d'îlots de silicone 1063' sur le tronçon 2891555 8 22 du mi-bas le long de la ligne de pliage 24 (voir figure 9). Cette particularité ne met pas en péril la retenue du mi-bas sur la jambe comme il sera exposé ci-après. Cependant, l'absence de silicone le long de la ligne de pliage 24 est une caractéristique directement imputable au procédé de fabrication qui vient d'être décrit. Dans ce cas, on comprend que l'on a affaire à un mi-bas 20 destiné à recouvrir au moins une partie du mollet et que de plus, les lignes de pliage 24 suivent, de préférence, la direction de la jambe, ce qui permet d'avoir un mi-bas déjà prêt pour son conditionnement. Le mi-bas 20 ainsi réalisé présente un tronçon supérieur 22 revêtu, sur sa face intérieure ou revers, du motif 30' de silicone réticulé qui va venir en contact avec la peau. Dans ce cas, il faut comprendre que c'est ce contact dû à l'apport de silicone qui va permettre la tenue du mi-bas sur la jambe. En effet, pour la présente invention, on peut utiliser un mi-bas 20 entièrement réalisé avec le même tricot et sans avoir à recourir à la modification du tricot ou à l'ajout de fibres élastiques dans le tronçon 22 afin d'augmenter les qualités élastiques intrinsèques du tricot dans le tronçon 22. Ainsi, selon une variante de réalisation, le motif 30' en matériau antiglissement est disposé dans le tronçon 22 situé le plus haut sur la jambe et le tricot est le même dans ledit tronçon et dans le reste de l'article chaussant, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de tricot plus serré dans le tronçon 22 recevant le silicone formant le matériau anti-glissement. Alternativement, on peut combiner l'utilisation du dépôt de silicone avec la modification du tricot et/ou rajout de fibres élastiques dans le tronçon 22. Dans toutes ces situations, grâce à ce dépôt d'îlots de silicone, on évite, comme dans le cas du mi-bas traditionnel, un serrage sur la jambe qui provoque un effet garrot 10 réalisant des marques sur la peau, voire un effet de roulement du bord libre du tronçon supérieur, l'ensemble de ces effets occasionnant une gêne pendant et après le port du mi-bas. Ce silicone peut être présent sous forme d'îlots, plus ou moins étendus, en forme de cercles, d'anneaux, de rectangle, de carrés, de triangle ou de toute autre forme, ces îlots réalisant entre eux un motif prédéterminé par le pochoir d'impression 1062. 2891555 9 On comprend que d'une manière générale le matériau antiglissement, c'est-à-dire dans les exemples le silicone, réalise uniquement par contact sur la peau, sans procurer de serrage, tout ou partie de la tenue de l'article chaussant. De cette façon, la zone haute du mi-bas assure le maintien de ce dernier sur la jambe sans pour autant présenter une apparence distincte du reste du mi-bas, que ce soit en termes de texture ou en termes de degré de serrage sur la jambe, ce qui procure une discrétion totale de cette partie et un bénéfice esthétique global lors du porté du mi- bas. Cette technique reste exactement la même dans le cas où l'on met en oeuvre le procédé de dépôt conforme à la présente invention pour un article chaussant formé d'un bas. Dans ce cas, on constate que 7 g de silicone sont suffisants pour réaliser la tenue sur la jambe contre l'utilisation de plus de 10 g par un procédé de l'art antérieur où l'on réalisait la sérigraphie directement sur le tissu formant une bande qui avait été préalablement rapportée sur la portion tricotée tubulaire formant la jambe. En effet, un des avantages de la présente invention est de pouvoir réaliser le transfert du silicone directement sur un élément tubulaire constituant l'ensemble de l'article chaussant sans avoir à rapporter la bande préalablement revêtue du silicone sur le bord du produit. On comprend qu'il est possible de réaliser un tel dépôt de silicone permettant la tenue par contact pour d'autres articles vestimentaires. D'une manière générale, cette technique est tout à fait appropriée pour déposer du silicone permettant le maintien de l'article vestimentaire, sur tout tissu, et en particulier sur tout tricot extensible, notamment un tricot de type charmeuse , qui forme un tricot indémaillable très utilisé en lingerie. Notamment, et en premier lieu, d'autres articles vestimentaires tubulaires sont concernés: ceinture, coudière, genouillère, protection de la cheville, protection du poignet... En outre, et en second lieu, beaucoup d'autres catégories d'articles vestimentaires sont concernés, parmi ceux n'ayant pas une forme tubulaire. Dans ce cas, on peut être amené à réaliser le dépôt de 2891555 10 motifs de silicone sur des pièces planes, formant au départ des portions séparées et qui seront réunies après le transfert du silicone. Deux exemples de réalisation vont être décrits en relation avec les figures 10 à 15 présentant successivement un slip ou culotte et un soutien-gorge. Il est entendu que d'autres types de sous-vêtements sont également concernés, notamment les gaines, pantys, brassières, bodys, maillots de bain... ou encore des vêtements pouvant être portés à même la peau, généralement des vêtements moulants, tels qu'un caraco, débardeur, maillot, caleçon, corsaire, cycliste... Sur la figure 10, en vue de la réalisation d'un slip 40, deux pièces de tricot 41,42 avant et arrière sont préparées. Chacune des pièces de tricot 41,42 avant et arrière présente un contour comportant une bordure 43 destinée à former la ceinture, deux bordures 44 destinées à former les échancrures entourant la cuisse et trois tronçons de liaison 45, délimitant entre elles les bordures mentionnées précédemment, et destinés à être associés aux tronçons de liaisons 45 de l'autre pièce pour reconstituer le slip. Dans ce cas, les bordures 43 et 44 destinées respectivement à former la ceinture et à entourer la cuisse sont les zones sur lesquelles du silicone sera déposé conformément au procédé de la présente invention. Dans ce cas, les étapes de réalisation qui ont été décrites précédemment sont simplement modifiées par le fait que seul l'un des deux supports non adhérents 102a, 102b reçoit du silicone par sérigraphie pour former l'ensemble des motifs des deux pièces 41,42, lesquelles sont disposées côte à côte sur la plaque de support 110. Afin d'améliorer le volume du slip, et notamment de réaliser le galbe des fesses, la zone correspondante Z2 de la pièce arrière 42 est conformée, avant, pendant ou après le dépôt du silicone au niveau des bordures 43, 44, notamment par thermoformage. En effet, comme il est rappelé en relation avec les figures 14 et 15, le thermoformage permet de donner un volume à un tissu élastique, notamment un tissu constitué de ou comprenant des fibres synthétiques. Ce tissu 50 est tout d'abord bloqué dans une tête de thermoformage 60 comprenant un moule mâle 62 ayant une forme convexe identique à celle que l'on souhaite transposer au tissu, un moule femelle 64 présentant une forme convexe complémentaire à la forme concave du moule mâle 62, 2891555 11 ainsi qu'une couronne 66 qui vient pincer le tissu 50 afin de le maintenir en place au-dessus du moule femelle 64. Au cours de l'opération de thermoformage, le moule mâle 62 descend dans le moule femelle 64, ce qui permet de donner sa forme au tissu 50 dans la zone déterminée. Cette position (voir la figure 15) étant maintenue pendant quelques dizaines de secondes alors que le moule femelle 64 est porté à une température de l'ordre de 200 C (en général le tissu 50 ne vient pas au contact du moule femelle 64), la forme ainsi donnée devient définitive. En effet, on comprend que cette étape de thermoformage peut être intégrée très aisément au procédé de dépôt conforme à la présente invention, en utilisant des plateaux 108a, 108b intégrant les moules mâles et femelle. Ensuite, les deux pièces 41,42 sont reliées entre elles au niveau des tronçons de liaison 45 au moyen d'une couture ou d'un soudage à ultrasons, ce qui permet de reconstituer le slip 40 dans son ensemble comme il apparaît sur la figure 11. Il est également possible de prévoir, dans la zone Z1 formant une portion de la partie avant Z1 destinée à recouvrir le ventre et le bas-ventre, une zone de maintien sur laquelle on peut également prévoir de transférer du silicone, par exemple selon un motif de lignes croisées formant un treillis. Ainsi, l'ensemble des zones (bordures 43 et 44, et éventuellement la zone Zi) recouvertes de silicone sur le revers du tissu vont permettre de remplacer en tout ou partie les fibres élastiques utilisées pour le maintien du slip. On se reportera maintenant aux figures 12 et 13 illustrant l'application du procédé conforme à l'invention dans le cas d'un soutien-gorge 70. Au départ, on fournit une pièce de tissu tricotée 72 unique dont la face intérieure est visible sur la figure 12, qui est plane et qui constitue l'ensemble du soutien-gorge, à l'exception des bretelles et des éléments de fixation généralement situés à l'arrière. Dans ce cas, la pièce de tissu 72 est principalement constituée de deux zones latérales allongées 72a entre lesquelles est formée une zone centrale 72b présentant une échancrure 72c située de part et d'autre des deux portions 72d de la zone centrale 72b, destinées à former les 2891555 12 bonnets. Pour cette application du procédé conforme à l'invention, on peut envisager de réaliser le dépôt des motifs de silicone le long de quasiment toute la bordure 73 de la pièce 72 à l'exception des emplacements correspondant aux tronçons de liaisons 75 sur lesquels on fixera les bretelles et les moyens fixations. De façon avantageuse, on constitue les bonnets 72d' du soutien-gorge en réalisant un thermoformage de la pièce de tissu 72 au niveau des deux portions 72d. Comme dans le cas du slip décrit précédemment, on comprend que l'étape de thermoformage peut être intégrée au procédé de dépôt du silicone conforme à l'invention, en étant réalisée pendant les étapes c) et d) grâce à une presse dont les plateaux 108a, 108b forment également les moules mâle et femelle. Ensuite, comme il apparaît sur la figure 13, on ajoute les bretelles 76 et les deux éléments de fixation 78 (par crochet, agrafe, bouton-pression. ..), en les reliant aux tronçons de liaison 75 par couture ou par soudage à ultrasons. Ainsi, les motifs de silicone déposés sur la bordure 73 assurent le maintien, ou tout au moins contribuent au maintien en place du soutiengorge sur le corps, par simple contact du silicone sur la peau, sans serrer, sans marquer la peau et en restant invisible, tout en laissant respirer la peau. De ce qui précède, on comprend que le procédé général selon la présente invention peut, dans le cas où la pièce est réalisée en un tissu thermodéformable, comporter en outre une étape e) au cours de laquelle on réalise par thermoformage la déformation d'au moins une zone (Z2, 72d) de ladite pièce destinée à venir recouvrir une partie galbée du corps et qui n'est pas recouverte du matériau anti-glissement. Ainsi, lorsque ledit article vestimentaire est un soutien-gorge 70, au cours de l'étape e) on forme les deux bonnets 72d. Egalement, lorsque ledit article vestimentaire est un slip ou une culotte 40, au cours de l'étape e), on forme au moins la partie Z2 recouvrant les fesses. Dans les deux cas (article vestimentaire formé d'un slip 40 ou bien d'un soutien-gorge 70), les étapes d) et e) du procédé général sont réalisées simultanément par le fait que les plateaux de la presse sont pourvus d'une partie en saillie (moule mâle 62) et d'une partie en creux 2891555 13 (moule femelle 64) de forme complémentaire permettant de déformer ladite zone de la pièce. En outre, notamment le cas du slip 40, c'est-à-dire lorsque l'article vestimentaire est composé de plusieurs pièces, mais cela peut être envisagé également lorsque l'article vestimentaire est composé d'une seulepièce, il peut être prévu que le procédé général comporte une étape supplémentaire au cours de laquelle on assemble entre elles au moins deux portions de la bordure de la pièce pour former ledit article vestimentaire. Dans les cas présentés dans la description qui précède, le motif du matériau anti-glissement est transféré au moins sur une partie de la bordure (43, 44; 73) de la pièce (41, 42; 72), pour assurer au mieux la fonction de maintien sur la peau. En complément, il faut noter que le motif 30 de silicone qui est déposé sur l'article vestimentaire est, dans le cas de l'utilisation d'un silicone transparent à titre de matériau anti-glissement, totalement invisible. Cependant, dans certains cas, on peut vouloir rechercher à ce que ces motifs soient visibles, à des fins décoratives. Dans ce cas, il suffit alors d'ajouter au silicone des pigments. Également, on peut envisager d'incorporer au silicone un additif résistant à la température de thermoformage et qui présente des propriétés utilisables lors du contact avec la peau, telles que des propriétés hydratantes, amincissantes, parfumantes | L'invention concerne un procédé de dépôt d'un matériau anti-glissement sur la face intérieure d'au moins une pièce destinée à former un article vestimentaire dont la face intérieure vient en contact avec la peau.De façon caractéristique, ce procédé comporte les étapes suivantes :a) on réalise le dépôt du matériau anti-glissement par sérigraphie selon un motif (30) comprenant plusieurs zones séparées sur au moins un support non-adhérent (102a ; 102b) ;b) on dispose la face intérieure de ladite pièce en regard du support non adhérent,c) on place l'empilement formé de ladite pièce et du support dans une presse de transfert comportant deux plateaux chauffants (108a, 108b) aptes à se rapprocher l'un de l'autre, etd) on rapproche les deux plateaux sous pression, ce par quoi le matériau est transféré sur la face intérieure de ladite pièce selon le motif.Application à des bas et mi-bas. | 1. Procédé de dépôt d'un matériau anti-glissement sur la face intérieure d'au moins une pièce (20; 41, 42; 72) destinée à former un article vestimentaire (20; 40; 70) dont la face intérieure vient en contact avec la peau, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on réalise le dépôt du matériau anti-glissement par sérigraphie selon un motif (30) comprenant plusieurs zones séparées sur au moins un support non adhérent (102a; 102b) ; b) on dispose la face intérieure de ladite pièce (20; 41, 42; 72) en regard du support non adhérent (102a; 102b), c) on place l'empilement formé de ladite pièce (20; 41, 42; 72) et du support dans une presse de transfert comportant deux plateaux chauffants (108a, 108b) aptes à se rapprocher l'un de l'autre, et d) on rapproche les deux plateaux (108a, 108b) sous pression, ce par quoi le matériau est transféré sur la face intérieure de ladite pièce (20; 41, 42; 72) selon le motif (30). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit matériau anti-glissement est du silicone. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit support non adhérent (102a; 102b) est revêtu d'un matériau à faible coefficient de friction. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite pièce (20; 41, 42; 72) est réalisée en un tricot extensible. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que de ladite pièce (41, 42; 72) est réalisée en un tissu thermoformable, en ce qu'il comporte en outre une étape e) au cours de laquelle on réalise par thermoformage la déformation d'au moins une zone (Z2, 72d) de ladite pièce destinée à venir recouvrir une partie galbée du corps et qui n'est pas recouverte du matériau anti-glissement. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit article vestimentaire est un soutien-gorge (70) et en ce qu'au cours de l'étape e) , on forme les deux bonnets (72d'). 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit article vestimentaire est une culotte (40) et en ce qu'au cours de l'étape e), on forme la partie (Z2) recouvrant les fesses. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que les étapes d) et e) sont réalisées simultanément par le fait que les plateaux (108a, 108b) de la presse sont pourvus d'une partie en saillie (62) et d'une partie en creux (64) de forme complémentaire permettant de déformer ladite zone de la pièce. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape supplémentaire au cours de laquelle on assemble entre elles au moins deux portions (45) de la bordure de la pièce (41, 42) pour former ledit article vestimentaire (40). 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit motif est transféré au moins sur une partie de la bordure (22; 43, 44; 73) de la pièce (20; 41, 42; 72). 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 9 et 10, caractérisé en ce que ladite pièce (20) présente une forme tubulaire destinée à former un article chaussant et en ce que pendant l'étape a) on réalise le dépôt du matériau anti-glissement par sérigraphie selon ledit motif sur deux supports non adhérents (102a; 102b), pendant l'étape b) on dispose la face intérieure de ladite pièce entre les deux supports non adhérents (102a; 102b) qui se font face, pendant l'étape c) on place l'empilement formé de ladite pièce disposée entre les deux supports non adhérents (102a; 102b) dans une presse de transfert comportant deux plateaux chauffants (108a, 108b) aptes à se rapprocher l'un de l'autre, et d) on rapproche les deux plateaux (108a, 108b) sous pression, ce par quoi le matériau est transféré depuis chaque support non adhérent (102a; 102b) sur la face intérieure de ladite pièce (20) selon le motif (30) et ladite pièce est repassée. 12. Article vestimentaire formant un sous-vêtement (40; 70) ou un article chaussant (20), caractérisé en ce qu'il est obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 11. 2891555 16 13. Article chaussant (20) selon la 12, caractérisé en ce qu'il est obtenu par le procédé selon la 11 et en ce que le motif (30) est transféré sur un tronçon (22) de l'article chaussant formant le bord de maintien qui vient le plus haut sur le corps. 14. Article chaussant (20) présentant une forme tubulaire et réalisé dans un tricot extensible, caractérisé en ce qu'il comporte sur la face intérieure d'au moins un tronçon (22) un matériau anti-glissement selon un motif (30) comprenant plusieurs zones séparées, en ce qu'il est repassé de part et d'autre de deux lignes de pliage (24) et en ce que les deux lignes de pliage (24) ne sont pas recouvertes du matériau anti- glissement. 15. Article chaussant (20) selon la 14 couvrant au moins le pied et la cheville, caractérisé en ce que ledit motif (30) est disposé dans le tronçon (22) situé le plus haut sur la jambe et en ce que le tricot est le même dans ledit tronçon (22) et dans le reste de l'article chaussant (20). 16. Article chaussant selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que le matériau anti-glissement réalise uniquement par contact sur la peau, sans procurer de serrage, tout ou partie de la tenue de l'article chaussant. 17. Article chaussant selon la 14, 15 ou 16 caractérisé en ce qu'il forme un mi-bas (20) destiné à recouvrir au moins une partie du mollet. | D,A,B,C | D06,A41,B05,B41,C08 | D06Q,A41B,A41C,B05D,B41M,C08L,D06B | D06Q 1,A41B 9,A41B 11,A41C 3,B05D 5,B05D 7,B41M 3,B41M 5,C08L 83,D06B 1 | D06Q 1/12,A41B 9/00,A41B 11/00,A41C 3/00,B05D 5/10,B05D 7/22,B41M 3/00,B41M 5/00,C08L 83/04,D06B 1/10 |
FR2898456 | A1 | PROCEDES ET DISPOSITIFS D'EMISSION ET DE RECEPTION D'UN MESSAGE A ECHANGER ENTRE UN AERONEF ET UNE BASE AU SOL, ET AERONEF EQUIPE DE TELS DISPOSITIFS | 20,070,914 | L'invention concerne l'échange de messages entre un aéronef et une base au sol. En particulier, l'invention vise des procédés et des dispositifs d'émission et de réception d'un message à échanger entre un aéronef et une base au sol, et un aéronef équipé de tels dispositifs Il a déjà été proposé d'échanger des données constituant des messages entre un aéronef et une base au sol, par exemple selon les protocoles ACARS (pour "Aircraft Communications Addressing and Reporting System") ou ATN (pour "Aeronautical Telecommunication Network"). Dans ce cadre, on a cherché à sécuriser les échanges entre l'aéronef et la base au sol dans les cas où les informations échangées étaient particulièrement sensibles, comme par exemple en cas d'utilisation des protocoles précités pour l'échange de messages entre l'aéronef et le contrôle aérien (à des fins de sécurité) et/ou pour l'échange de messages entre l'aéronef et la compagnie aérienne (à des fins de confidentialité des informations commerciales). Un système permettant des échanges sécurisés est par exemple décrit dans la demande de brevet US 2003/0030581. La sécurisation des échanges implique toutefois une complexification des protocoles utilisés (du fait par exemple de la nécessité d'échanger des clés cryptographiques afin de mettre en oeuvre une liaison sécurisée), ce qui implique un coût supérieur de mise en oeuvre pour les communications sécurisées. Un tel surcoût est refacturé par les fournisseurs de service de télécommunications aux compagnies aériennes qui souhaiteraient par conséquent limiter autant que possible le recours à de tels échanges sécurisés. Le choix par l'émetteur du message d'un niveau de sécurisation particulier de celui-ci est toutefois problématique puisque le récepteur du message ne peut pas valablement considérer un message reçu quel que soit son niveau de sécurisation, au risque par exemple d'accepter comme valide un message reçu sans sécurisation (et donc sans preuve de l'origine) alors qu'il aurait dû s'agir pour l'émetteur d'un message sécurisé. Afin de répondre à ces problèmes, l'invention propose un procédé d'émission d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef et une base au sol, caractérisé par les étapes suivantes : - détermination d'un niveau de sécurisation associé au type déterminé au moyen d'une table de correspondance ; - émission du message selon un protocole ayant le niveau de sécurisation déterminé. Ainsi le niveau de sécurisation utilisé peut être déterminé pour chaque type d'informations de manière souple mais organisée au moyen de la table de 5 correspondance. L'invention propose selon le même concept un procédé de réception d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef et une base au sol, caractérisé par les étapes suivantes : réception du message selon un protocole ayant un premier niveau de 10 sécurisation ; - détermination d'un second niveau de sécurisation associé au type déterminé dans une table de correspondance ; - comparaison du premier niveau de sécurisation et du second niveau de sécurisation ; 15 - acceptation ou rejet du message selon le résultat de l'étape de comparaison. On vérifie ainsi à la réception que l'échange de données (message) a bien eu lieu avec un niveau de sécurisation compatible avec le niveau prévu dans la table (par exemple égal à celui-ci). 20 La table de correspondance est par exemple mémorisée dans un dispositif électronique de stockage de l'appareil concerné (émetteur ou récepteur). On peut prévoir (pour la réception comme pour l'émission) une étape préalable de réception de la table de correspondance au moyen d'une communication entre l'aéronef et la base au sol, ce qui permet une très bonne 25 cohérence des informations relatives aux niveaux de sécurisation entre l'aéronef et la base au sol. On peut prévoir également (en général du côté qui émet la table) une étape de génération de la table de correspondance sur la base d'une table de données associant, à au moins un type de message, un niveau de sécurisation 30 souhaité. Selon un mode de réalisation envisageable, cette table de données peut être reçue au moyen d'une communication entre l'aéronef et la base au sol, ce qui permet d'utiliser les souhaits à jour en ce qui concerne les niveaux de sécurisation à utiliser pour certains types de message (par exemple ceux gérés par la compagnie aérienne émettrice des souhaits). On peut prévoir en pratique que l'étape de génération comprend, pour au moins un type de message, l'association d'un niveau de sécurisation à ce type de message dans la table de correspondance en fonction du niveau de sécurisation souhaité associé à ce message dans la table de données et de caractéristiques du système de communication utilisé, ce qui permet de tenir compte à la fois des souhaits précités et des caractéristiques propres à chaque appareil. L'invention propose également un dispositif d'émission d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef et une base au sol, caractérisé par des moyens de détermination d'un niveau de sécurisation associé au type déterminé au moyen d'une table de correspondance et des moyens d'émission du message selon un protocole ayant le niveau de sécurisation déterminé. L'invention propose en outre un dispositif de réception d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef et une base au sol, caractérisé par des moyens de réception du message selon un protocole ayant un premier niveau de sécurisation, des moyens de détermination d'un second niveau de sécurisation associé au type déterminé dans une table de correspondance, des moyens de comparaison du premier niveau de sécurisation et du second niveau de sécurisation et des moyens de décision quant à une acceptation ou un rejet du message liés aux moyens de comparaison. Ces dispositifs peuvent présenter des caractéristiques optionnelles correspondant à celles évoquées précédemment pour les procédés d'émission et de réception. Ces dispositifs sont par exemple utilisés dans l'aéronef concerné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente le contexte général de l'invention ; -la figure 2 représente un procédé de génération et d'utilisation d'une table conformément aux enseignements de l'invention ; la figure 3 représente un exemple de table de données "compagnie" telle qu'utilisée par le procédé de la figure 2 ; - la figure 4 représente un exemple de table de données de travail telle qu'utilisée par le procédé de la figure 2 ; - la figure 5 représente l'émission d'un message avec utilisation de la table prévue par l'invention ; - la figure 6 représente la réception d'un message avec utilisation de la table prévue par l'invention. La figure 1 représente le contexte général dans lequel est mise en oeuvre l'invention. Une base au sol B communique avec un aéronef A au moyen d'une liaison qui permet l'échange de données sous forme numérique (c'est-à-dire selon le terme anglais "data link") et qui implique notamment une liaison sol-air CA. La liaison entre la base au sol B et l'aéronef A peut impliquer en outre d'autres dispositifs et liaisons. Par exemple, dans l'exemple présenté en figure 1, la base au sol B communique avec un relais R (également situé au sol T) au moyen d'un réseau de communication terrestre CT ; le relais R transmet les informations à destination et en provenance de l'aéronef A par l'intermédiaire d'un satellite S. On remarque que l'utilisation d'un relais R est relativement courante du fait que les informations échangées entre la base au sol B et l'aéronef A sont classiquement acheminées par le relais R et le satellite S sous la responsabilité d'un fournisseur de service. En variante, on pourrait prévoir que les informations soient échangées directement entre l'aéronef A et la base au sol B. Par ailleurs, on pourrait prévoir d'utiliser des communications radios HF ou VHF au lieu de la communication par satellite. La figure 2 représente un exemple de mise en oeuvre de l'invention au sein d'un aéronef. Selon cet exemple, on charge lors d'une étape E20 une table de données dite "compagnie" (ou ensemble de données "Aldine") qui définit, pour chaque type de message à échanger entre l'aéronef et les dispositifs ou membres de la compagnie aérienne, le niveau de sécurisation que la compagnie aérienne souhaite utiliser pour ce type de message. Dans les exemples donnés dans la suite, on décrira, par souci de simplification, un appareil utilisant deux niveaux de sécurisation, à savoir par exemple l'utilisation d'un protocole de communication non sécurisé ou l'utilisation d'un protocole de communication sécurisé. On mentionnera également (voir par exemple la figure 3), et on pourrait envisager en pratique, un nombre supérieur de niveaux de sécurisation grâce à l'utilisation de différents protocoles de communication sécurisés, se distinguant les uns des autres par exemple par les algorithmes cryptographiques utilisés en leur sein ou la longueur des clés cryptographiques et mises en oeuvre. Par chargement de table de données à l'étape E20, on entend le stockage d'un dispositif de mémorisation de l'aéronef de cette table de données. Un tel chargement peut être effectué au sol, par exemple périodiquement lors des visites de maintenance de l'appareil, ou plus régulièrement, par exemple avant chaque décollage. Selon une variante envisageable, on peut remplacer le chargement prévu à l'étape E20 par une étape de réception de la table de données "compagnie" dans l'aéronef et depuis la base au sol (ce qui revient au téléchargement de cette table de données "compagnie") en préalable à tout échange de message susceptible d'être sécurisé et en préalable en outre à la génération de la table de données de travail envisagée à l'étape E22 et décrite dans la suite. Comme déjà indiqué, la table de données "compagnie" définit le niveau de sécurisation souhaité par la compagnie pour une partie au moins des types de message dont elle est propriétaire (dont les messages dénommés AOC pour "Aldine Operational Contre) : pour chaque type de message AOC1, AOC2, AOC3, AOC4 (classiquement désigné par un indice et un sous-indice û couramment dénommés "label" et "sous-label"), la table de données "compagnie" donne le niveau de sécurisation souhaité, comme représenté en figure 3. On remarque que, la table de données "compagnie" n'étant pas utilisée directement pour les communications comme indiqué dans la suite, elle peut d'une part être commune à différents types d'appareil (l'adaptation à chaque appareil se faisant à l'étape E22 décrite ci-après) et n'a pas nécessairement le niveau de certification requis pour les données sur lesquels les routeurs des dispositifs de communication travaillent. En effet, le routeur de l'aéronef utilise une table de données de travail générée au cours d'une étape E22 sur la base de la table de données "compagnie" et d'autres informations présentes dans l'aéronef, à savoir par exemple la liste des types de message traités par le dispositif de communication de l'aéronef et les niveaux de sécurisation que ce dispositif peut mettre en oeuvre. Ainsi, pour chaque type de message (identifié comme précédemment par un indice et un sous-indice), on détermine, en utilisant la table de données "compagnie" et si le type de message concerné y est présent, le niveau de sécurisation à utiliser pour les messages de ce type et on mémorise cette information au sein de la table de données de travail, qui constitue donc une table de correspondance entre le type de message et le niveau de sécurisation à adopter pour l'échange de messages de ce type. Les types de message envisageables peuvent être en général classés en deux ensembles principaux : les messages relatifs au contrôle aérien ou ATC (pour "Air Trafic Contre) et les messages du ressort des compagnies aériennes déjà mentionnés et dénommés AOC. On propose ici de procéder comme suit pour l'attribution d'un niveau de 15 sécurisation aux différents types de message envisageables : - si le type de message (identifié par son indice et son sous-indice, ou "label" et "sous-label") concerne des messages ATC, alors on associe à ce type de message (c'est-à-dire par exemple à l'indice et au sous-indice), dans la table de données de travail, le niveau de sécurisation par défaut pour les messages ATC 20 (correspondant par exemple à un protocole sécurisé) ; - si le type de message correspond à des messages AOC, on recherche dans la table de données "compagnie" si un niveau de sécurisation souhaité est défini pour ce type de message et on détermine en outre si ce niveau de sécurisation souhaité peut être mis oeuvre au moyen du dispositif de 25 communication de l'aéronef. Dans le cas des messages AOC, si la table de données "compagnie" donne pour un type de message particulier un niveau de sécurisation réalisable dans le dispositif de communication de l'aéronef, on inscrit dans la table de données de travail ce niveau de sécurisation en regard du type de message 30 concerné (c'est-à-dire de l'indice et du sous-indice repérant ce type de message). Si au contraire le type de message concerné n'apparaît pas dans la table de données "compagnie" ou que le niveau de sécurisation souhaité selon cette table de données "compagnie" n'est pas réalisable par le dispositif de communication de l'aéronef, on associe dans la table de données de travail un niveau de sécurisation par défaut à ce type de message. La solution envisagée ici permettrait d'ailleurs éventuellement de ne stocker dans la table de données "compagnie" que les types de message associés 5 à un niveau de sécurisation autre que celui par défaut. En reprenant l'exemple de tables de données "compagnie" de la figure 3, on obtiendrait la table de données de travail représentée à la figure 4 dans un aéronef qui n'utilise que les informations AOC1, AOC3 et AOC4 et dont le dispositif de communication ne peut mettre en oeuvre que des niveaux de sécurisation 0 et 1. 10 Dans cette table de données de travail représentée à la figure 4, on a ainsi attribué le niveau de sécurisation 1 par défaut aux messages ATC1 et ATC2. On a par ailleurs associé aux messages de type AOC1 et AOC4 des niveaux de sécurisation (respectivement 0 et 1) conformes à la table de données "compagnie" puisque ces niveaux de sécurisation étaient définis dans cette table et réalisables 15 par le dispositif de communication de l'aéronef. Enfin, on a attribué aux messages de type AOC3 le niveau de sécurisation 1 par défaut, le dispositif de communication de l'aéronef ne permettant pas la mise en oeuvre du niveau de sécurisation 2 défini comme niveau de sécurisation souhaité dans la table de données "compagnie". Selon le premier mode de réalisation envisagé ici, on procède alors dans 20 une étape E24 à l'émission de la table de données de travail à destination de la base au sol, avant tout échange potentiellement sécurisé. Cette transmission de la table de données de travail permet la connaissance, au niveau du dispositif de communication de la base au sol, du niveau de sécurisation adopté par l'aéronef pour chaque type de message, ce qui 25 permettra comme décrit dans la suite d'assurer des échanges cohérents entre l'aéronef et la base au sol. Lorsque les dispositifs de communication de la base au sol ont reçu et mémorisé la table de données de travail, ces dispositifs accusent réception de cette table par l'émission d'un acquittement dont la réception par l'aéronef (au cours 30 d'une étape E26) conditionne le début des échanges éventuellement sécurisés à une étape E28. Lors de l'échange d'une information (ou message) entre l'aéronef et la base au sol suite à une instruction d'émission (étape E50 en figure 5), le dispositif émetteur (qu'il s'agisse du dispositif de communication de l'aéronef ou du dispositif de communication de la base au sol) consulte (étape E52) la table de données de travail, commune aux deux dispositifs grâce à l'échange de cette table à l'étape E24 déjà décrite, et détermine le niveau de sécurisation à appliquer au message à envoyer en fonction du type de celui-ci. Dans l'exemple donné à la figure 4, lorsque l'émission d'un message de type AOC3 est requis par l'un des dispositifs de communication, la lecture de la table de données indique que le message doit être envoyé avec le niveau de sécurisation 1. Le dispositif émetteur met alors en oeuvre l'émission du message à 10 envoyer au moyen d'un protocole de communication ayant le niveau de sécurisation requis, comme représenté à l'étape E54. On remarque que l'on pourrait envisager en variante de ne mémoriser dans la table de données de travail que les types de message associés à un niveau de sécurisation différent d'un niveau par défaut (ce qui réduirait la taille de cette 15 table). A l'émission, on émettrait les messages sans correspondant dans la table avec ce niveau par défaut. On notera que le dispositif récepteur (qu'il s'agisse du dispositif de communication de la base au sol ou du dispositif de communication de l'aéronef) a connaissance du niveau de sécurisation associé à l'information qu'il reçoit du fait 20 qu'il mémorise également la table de données de travail. Cette connaissance du niveau de sécurisation du message reçu permet non seulement de faciliter le traitement du message reçu selon le protocole adapté (ce qui pourrait d'ailleurs être réalisé par d'autres méthodes comme l'inclusion dans le message d'un en-tête définissant son niveau de sécurisation), mais en outre de 25 ne tenir compte du message que s'il est transmis par un protocole ayant le niveau de sécurisation associé aux messages de ce type dans la table de données de travail. On peut ainsi par exemple rejeter les messages reçus au moyen d'un protocole ayant un niveau de sécurisation différent de celui prévu dans la table de 30 données de travail. Pour ce faire, on procède par exemple aux étapes suivantes côté réception comme indiqué en figure 7 : -on reçoit le message selon un protocole ayant un certain niveau de sécurisation (étape E60 en figure 6) ; - on lit dans la table de données de travail le niveau de sécurisation prévu pour les messages du type du message reçu (étape E62) ; - on compare le niveau de sécurisation du protocole utilisé pour la réception au niveau de sécurisation prévu (étape E64) ; - on accepte le message (étape E66) seulement en cas d'égalité à l'étape précédente et on refuse le message (étape E68) dans les autres cas. En variante, on pourrait ne rejeter que les messages dont le niveau de sécurisation est inférieur à celui indiqué dans la table de données de travail. Selon une variante envisageable pour le mode de réalisation qui vient d'être présenté, on pourrait supprimer l'étape d'échange de la table de données de travail (étape E24 ci-dessus), ce qui nécessite alors la présence préalable de la table de données de travail au sein de chaque entité susceptible de communiquer avec l'aéronef, par exemple par diffusion de cette table (ce qui nécessite au moins le stockage d'une table par type d'appareil) ou la génération de la table au niveau de chaque entité selon un processus du type de celui décrit en référence à l'étape E22 (ce qui implique la connaissance des caractéristiques des différents types d'aéronef au sein de chaque entité). L'exemple et les variantes qui viennent d'être décrits ne constituent qu'un mode possible de mis en oeuvre de l'invention | Un procédé d'émission d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef et une base au sol comprend les étapes suivantes :- détermination (E52) d'un niveau de sécurisation associé au type déterminé au moyen d'une table de correspondance ;- émission du message (E54) selon un protocole ayant le niveau de sécurisation déterminé.Un procédé de réception associé et des dispositifs correspondants sont également proposés.Application notamment dans un aéronef. | 1. Procédé d'émission d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef (A) et une base au sol (B), caractérisé 5 par les étapes suivantes : - détermination (E52) d'un niveau de sécurisation associé au type déterminé au moyen d'une table de correspondance ; - émission (E54) du message selon un protocole ayant le niveau de sécurisation déterminé. 10 2. Procédé de réception d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef (A) et une base au sol (B), caractérisé par les étapes suivantes : - réception du message (E560) selon un protocole ayant un premier 15 niveau de sécurisation ; - détermination (E62) d'un second niveau de sécurisation associé au type déterminé dans une table de correspondance ; - comparaison (E64) du premier niveau de sécurisation et du second niveau de sécurisation ; 20 - acceptation (E66) ou rejet (E68) du message selon le résultat de l'étape de comparaison. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la table de correspondance est mémorisée dans un dispositif électronique de 25 stockage. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par une étape préalable de réception (E24) de la table de correspondance au moyen d'une communication entre l'aéronef et la base au sol. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par une étape de génération (E22) de la table de correspondance sur la base d'une table de données associant, à au moins un type de message, un niveau de sécurisation souhaité. 30 6. Procédé selon la 5, caractérisé par une étape de réception de la table de données au moyen d'une communication entre l'aéronef et la base au sol. 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'étape de génération (E22) comprend, pour au moins un type de message, l'association d'un niveau de sécurisation à ce type de message dans la table de correspondance en fonction du niveau de sécurisation souhaité associé à ce message dans la table de données et de caractéristiques du système de communication utilisé. 8. Dispositif d'émission d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef (A) et une base au sol (B), caractérisé par: - des moyens de détermination d'un niveau de sécurisation associé au type déterminé au moyen d'une table de correspondance ; - des moyens d'émission du message selon un protocole ayant le niveau de sécurisation déterminé. 9. Dispositif de réception d'un message relatif à un type déterminé d'informations à échanger entre un aéronef (A) et une base au sol (B), caractérisé par: - des moyens de réception du message selon un protocole ayant un premier niveau de sécurisation ; - des moyens de détermination d'un second niveau de sécurisation associé au type déterminé dans une table de correspondance ; - des moyens de comparaison du premier niveau de sécurisation et du second niveau de sécurisation ; des moyens de décision quant à une acceptation ou un rejet du 30 message liés aux moyens de comparaison. 10. Dispositif selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que la table de correspondance est mémorisée dans un dispositif électronique de stockage. 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé par des moyens de communication entre l'aéronef et la base au sol aptes à recevoir la table de correspondance. 12. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé par des moyens de génération de la table de correspondance sur la base d'une table de données associant, à au moins un type de message, un niveau de sécurisation souhaité. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé par des moyens de communication entre l'aéronef et la base au sol aptes à recevoir la table de données. 15 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que les moyens de génération comprennent des moyens pour associer, pour au moins un type de message, un niveau de sécurisation à ce type de message dans la table de correspondance en fonction du niveau de sécurisation souhaité associé à ce message dans la table de données et de caractéristiques du système de 20 communication utilisé. 15. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une des 8 à 14. 10 25 | H,G | H04,G06 | H04L,G06F | H04L 29,G06F 21 | H04L 29/02,G06F 21/00 |
FR2893816 | A1 | PRETAILLEUSE INCORPORANT DES MOYENS DE CONTOURNEMENT DES PIQUETS OU ANALOGUE | 20,070,601 | La présente invention se rapporte à une prétailleuse incorporant des moyens pour contourner les piquets ou analogues. Pour faciliter le travail de la vigne, on peut utiliser une prétailleuse pour couper les sarments après la récolte afin de préparer le travail de la taille. Une prétailleuse est généralement solidarisée à un engin motorisé tel qu'un tracteur ou un en jambeur par exemple pour se translater le long d'un rang et comprend deux têtes susceptibles d'être disposées de part et d'autre du rang de vigne. Chaque tête comprend des ensembles de coupe empilés le long d'un axe sensiblement vertical, appelé également axe d'empilage, chaque ensemble de coupe comprenant d'une part un lame circulaire dans un plan sensiblement horizontal (perpendiculaire à l'axe d'empilage), et d'autre part, une cage dans laquelle est disposée la lame, avec en périphérie des échancrures dégageant une partie de la lame. Des bras sont prévus de part et d'autre des ensembles de coupe, à chaque extrémité de l'axe d'empilage, afin de permettre le mouvement des têtes par rapport au châssis de la prétailleuse, notamment afin de permettre l'écartement les têtes. Lors de l'opération de prétaillage, les têtes de la prétailleuse sont disposées de part et d'autre du rang et sont légèrement imbriquées l'une dans l'autre. Afin de ne pas endommager les piquets supportant les fils de palissage et permettre leurs passages entre les têtes de la prétailleuse, au moins un actionneur est prévu pour faire pivoter les bras et provoquer l'écartement des têtes. Cet actionneur est également utilisé pour écarter les têtes en bout de rangs, pour introduire ou dégager la prétailleuse du rang. Selon une solution rudimentaire, l'opérateur dispose d'une commande manuelle pour commander les actionneurs et provoquer l'écartement des têtes. Cette solution n'est pas satisfaisante car elle dépend de la dextérité de l'opérateur. De plus, compte tenu de la vitesse de déplacement de la prétailleuse, cette opération peut s'avérer délicate dans la mesure où l'opérateur doit à la fois guider la prétailleuse par rapport au rang et commander l'écartement des têtes. De plus, la qualité du prétaillage est relativement médiocre car la végétation n'est pas prétaillée avant et après les piquets sur une distance relativement importante. Afin d'améliorer l'utilisation de la prétailleuse, un dispositif de commande pour déclencher de manière automatique l'écartement des têtes afin d'éviter les piquets a été développé. Ce dernier comprend au moins un capteur de type optique susceptible de détecter les piquets ainsi que des moyens de contrôle susceptibles d'agir sur les actionneurs déclenchant l'écartement des têtes en fonction des renseignements transmis par le ou les capteurs optiques. Toutefois, même avec cet équipement, la qualité du prétaillage est relativement médiocre car l'écartement des têtes a tendance à se déclencher de manière intempestive, le capteur optique et/ou les moyens de contrôle ayant des difficultés à différencier les piquets de la végétation, notamment lorsque cette dernière est relativement dense. De plus, les réglages de cet équipement sont relativement complexes. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une prétailleuse incorporant des moyens pour contourner les piquets ou autres, permettant d'obtenir une qualité de prétaillage supérieure à celle obtenue avec les prétaillleuses de l'art antérieur. Par ailleurs, les moyens utilisés pour réaliser ce contournement des piquets sont de conception relativement simple et fiable, ce qui permet de réduire les coûts de revient et d'entretien. A cet effet, l'invention a pour objet une prétailleuse susceptible de se déplacer le long d'un rang d'une culture palissée tel que par exemple la vigne, ledit rang étant susceptible de comprendre des obstacles tels que par exemple des piquets, ladite prétailleuse comprenant un châssis, deux têtes disposées de part et d'autre du rang, des moyens d'articulation intercalés entre au moins une tête et le châssis ainsi qu'au moins un actionneur susceptible d'agir sur les moyens d'articulation de manière à provoquer l'écartement des têtes, caractérisée en ce qu'elle comprend une liaison entre l'actionneur et les moyens d'articulation qui autorise un léger mouvement d'écartement des têtes sans que l'actionneur soit actionné lorsqu'au moins une desdites têtes vient en contact avec un obstacle ainsi que des moyens de rappel qui tendent à rapprocher les têtes l'une vers l'autre. De préférence, la prétailleuse comprend des moyens pour détecter ledit léger mouvement d'écartement des têtes ainsi que des moyens de contrôle susceptibles de commander l'actionneur pour provoquer l'écartement des têtes afin de permettre le passage de l'obstacle entre lesdites têtes. Cette variante permet de réduire l'effort exercé par les têtes sur l'obstacle lors du contournement. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une vue en perspective illustrant de manière schématique une 25 prétailleuse au niveau d'un rang d'une culture palissée, - la figure 2 est une vue de dessus illustrant en trait fort une prétailleuse au niveau d'un rang entre deux piquets, et en trait mixte une prétailleuse au niveau d'un rang au droit d'un piquet, - la figure 3A est une vue de dessus d'une prétailleuse selon une première variante de l'invention en position de travail entre deux piquets, - les figures 3B et 3C sont des vues de dessus de la prétailleuse de la figure 3A à différents moments du passage d'un piquet entre les têtes, - la figure 4A est une vue de dessus d'une prétailleuse selon une autre variante de l'invention en position de travail entre deux piquets, - la figure 4B est une vue de dessus de la prétailleuse de la figure 4A au moment de la détection d'un piquet, - la figure 4C est une vue de dessus de la prétailleuse de la figure 4A avec des 10 têtes écartées pour permettre le passage d'un piquet, - la figure 5A est une vue latérale illustrant la liaison entre un actionneur susceptible de provoquer l'écartement des têtes et les moyens d'articulation desdites têtes lorsque la prétailleuse est en position de travail, - la figure 5B est une vue latérale illustrant la liaison entre un actionneur 15 susceptible de provoquer l'écartement des têtes et les moyens d'articulation desdites têtes lorsque la prétailleuse détecte un piquet, - la figure 5C est une vue latérale illustrant la liaison entre un actionneur susceptible de provoquer l'écartement des têtes et les moyens d'articulation desdites têtes lorsque la prétailleuse est au droit d'un piquet et le contourne, 20 - la figure 6A est une coupe illustrant en détails les moyens 48 de détection selon un mode de réalisation lorsque les têtes sont en position de travail entre deux piquets, et - la figure 6B est une coupe illustrant en détails les moyens 48 de détection de la figure 6A lorsque l'une desdites têtes vient en contact avec un piquet. 25 Sur la figure 1, on a représenté un rang de vigne le long desquels sont répartis des pieds de vigne 10, des piquets 12 supportant des fils de palissage 14. Après la récolte, les rameaux de l'année appelés également sarments sont généralement enchevêtrés entre eux et aux fils de palissage. Afin de faciliter la taille, il est possible d'opérer un prétaillage mécanique afin de couper une majorité des sarments et de ne laisser que quelques bouts de sarments à proximité des pieds qui sont ultérieurement taillés. Cette opération de prétaillage permet un gain de temps et facilite le travail de la taille. Bien que décrite appliquée à la culture de la vigne, la présente invention peut s'appliquer à toutes les cultures palissées pour lesquelles une opération de prétaillage mécanique peut être réalisée. Pour réaliser cette opération de prétaillage, on utilise une prétailleuse 16, illustrée de manière schématique sur la figure 1, susceptible de se translater le long du rang selon la direction référencée par la flèche 18. A cet effet, la prétailleuse 16 est généralement solidarisée à un engin motorisé tel qu'un tracteur ou un enjambeur par exemple. La liaison entre la prétailleuse et l'engin motorisée n'est pas plus détaillée car elle est connue de l'homme du métier. Une prétailleuse comprend généralement un châssis 20 et deux têtes 22 disposées de part et d'autre du rang. Selon un mode de réalisation, chaque tête 22 comprend des ensembles de coupe empilés le long d'un axe 24 sensiblement vertical, appelé également axe d'empilage, chaque ensemble de coupe comprenant d'une part une lame circulaire dans un plan sensiblement horizontal (perpendiculaire à l'axe d'empilage), et d'autre part, une cage dans laquelle est disposée la lame, avec en périphérie des échancrures dégageant une partie de la lame. Pour chaque tête, les lames et les cages ont un mouvement de rotation relatif de manière à obtenir la coupe des rameaux, ladite rotation étant référencée 26. Tous ces éléments ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. Sur l'ensemble des figures, une tête 22 est représentée sous forme d'un cylindre ayant pour axe l'axe d'empilage 24, la paroi périphérique correspondant aux parois périphériques des cages des ensembles de coupe. Comme illustré sur les figures 1 et 2, les têtes 22 sont disposées de part d'autre du rang et sont en position de travail entre deux piquets légèrement imbriquées l'une dans l'autre afin d'exercer un effort sur la végétation. Comme illustré sur la figure 2, au droit d'un piquet 12, les têtes 22 sont en 5 position écartée de manière à permettre audit piquet 12 de passer entre les deux têtes 22. Pour la présente demande, on entend par piquet 12, un élément ou un obstacle de toute nature, placé au niveau des rangs, utilisé notamment pour supporter des fils de palissage. 10 Pour permettre l'écartement d'au moins une tête, des moyens d'articulation 28 sont intercalés entre au moins une tête 22 et le châssis 20 de la prétailleuse et de préférence entre chaque tête 22 et le châssis 20 ainsi qu'au moins un actionneur 30 relié au châssis 20, pour agir sur les moyens d'articulation 28 et provoquer l'écartement des têtes. 15 Selon un mode de réalisation, illustré sur les figures 3A à 3C et 4A à 4C, les moyens d'articulation 28 comprennent pour chaque tête, au moins un bras 32, et de préférence deux, un à chaque extrémité de l'axe d'empilage 24, ledit bras 32 étant susceptible de pivoter selon un axe 34 sensiblement vertical relié au châssis 20 à une de ses extrémités et étant relié à l'axe d'empilage 24 à l'autre 20 extrémité. Ainsi, chaque bras peut pivoter dans un plan sensiblement horizontal, perpendiculaire à l'axe d'empilage 24. Avantageusement, la prétailleuse comprend un seul actionneur 30 relié à chaque bras 32. En variante, on peut envisager deux actionneurs 30, un pour chaque bras 32. La solution ne nécessitant qu'un actionneur permet d'obtenir un coût de 25 revient inférieur. Selon un mode de réalisation, la prétailleuse comprend une glissière 36 solidaire du châssis 20, sensiblement horizontale, orientée de préférence sensiblement parallèle au rang et disposée au milieu des axes 34 de pivotement des bras, un coulisseau 38 susceptible de coulisser le long de la glissière 36 avec de part et d'autre des ailes 40 chacune reliée part l'intermédiaire d'une biellette 42 aux bras 32. Ainsi, en se translatant, le coulisseau 38 provoque le mouvement de pivotement des bras 32 et donc l'écartement ou le rapprochement des têtes 22. Selon l'exemple illustré sur les figures 3A à 3C et 4A à 4C, lorsque le coulisseau 38 se translate vers une première extrémité de la glissière (vers le haut sur les figures) cela provoque l'écartement des têtes 22 alors que lorsqu'il se translate vers la seconde extrémité de la glissière (vers le bas sur les figures) cela provoque le rapprochement des têtes 22. Selon une variante simplifiée de l'invention représentée sur les figures 3A à 3C, la prétailleuse comprend des moyens pour contourner les piquets. Selon l'invention, la prétailleuse comprend une liaison 44 entre l'actionneur 30 et les moyens d'articulation 28 qui autorise un léger mouvement d'écartement des têtes 22 sans que l'actionneur soit actionné lorsqu'au moins une desdites têtes vient en contact avec un piquet ainsi que des moyens de rappel 46 qui tendent à rapprocher les têtes l'une vers l'autre à l'encontre de l'effort exercé notamment par le piquet. Les moyens de rappel 46 se présentent sous la forme d'un ressort de compression dont la course de compression est suffisante pour permettre un déplacement adéquat des têtes de manière à permettre aux piquets de passer entre les têtes. En position de travail entre deux piquets, les têtes sont tangentes ou de préférence imbriquées l'une dans l'autre afin d'exercer un effort sur la végétation. Lors du passage du piquet entre les têtes, lesdites têtes s'écartent de manière à autoriser le passage du piquet, comme illustré sur les figures 3B et 3C grâce à l'écrasement des moyens de rappel 46 et au mouvement relatif possible entre les moyens d'articulation et l'actionneur. Les têtes étant en contact avec les piquets, le prétaillage est réalisé juste avant et après chaque piquet ce qui contribue à améliorer la qualité du prétaillage. Selon une autre variante illustrée sur les figures 4A à 4C, pour réduire l'effort de pression exercé par les têtes sur les piquets lors du contournement, la prétailleuse comprend également des moyens 48 pour détecter le léger mouvement d'écartement des têtes 22 lorsqu'au moins une desdites têtes vient en contact avec un piquet ainsi que des moyens de contrôle susceptibles de commander l'actionneur 30 pour provoquer l'écartement des têtes 22, de préférence pendant une durée t prédéterminée, afin de permettre le passage d'un piquet 12 entre lesdites têtes. Selon un mode de réalisation, l'actionneur 30 se présente sous la forme d'un vérin avec une tige 50 passant par un orifice 52 ménagé au niveau du coulisseau 38, ladite tige comprenant une butée 54 susceptible de prendre appui contre le coulisseau 38, la butée 54 étant disposée par rapport au coulisseau de manière à le pousser vers la première extrémité et provoquer l'écartement des têtes lorsque la tige 50 du vérin se translate, les moyens de rappel 46 tendant à maintenir le coulisseau 38 contre la butée 54. Comme illustré sur les figures 5A à 5C, le vérin 30 est solidaire du châssis 20 et placé au niveau de la seconde extrémité de la glissière 36, le mouvement de sortie de la tige 50 du vérin étant dirigé vers la première extrémité de la glissière. La tige 50 passe à travers l'orifice 52 ménagé dans le coulisseau 38. La butée 54 est disposée entre le corps du vérin et le coulisseau 38. Les moyens de rappel 46 se présentent sous la forme d'un ressort de compression intercalé entre une butée 56 prévue à l'extrémité de la tige 50 et 25 le coulisseau 38. La course du vérin D ainsi que la position de la butée 54 sont déterminées de manière à ce que lorsque le vérin est à l'état repos, le coulisseau 38 est en appui contre la butée 54 et les têtes 22 sont en position de travail, comme illustré sur la figure 4A, et lorsque le vérin est en position actionné, la butée 54 pousse le coulisseau 38 qui se translate et provoque l'écartement des têtes 22 d'une distance suffisante pour permettre le passage des piquets, comme illustré sur la figure 4C. De préférence, la distance séparant les têtes lorsque le vérin est actionné est inférieure à la dimension de l'obstacle de manière à ce que les têtes soient toujours en contact avec l'obstacle à contourner ce qui contribue à améliorer la qualité du prétaillage. Cette variante illustrée sur les figures 4A à 4C permet de réduire la pression exercée par les têtes sur les piquets ce qui permet de limiter les risques 10 d'endommagement du palissage. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens 48 de détection permettent de détecter le mouvement d'écartement des têtes. Lesdits moyens 48 de détection peuvent être disposés à différents endroits au niveau de la chaîne cinématique intercalée entre l'actionneur 30 et une tête 22. Selon un 15 mode de réalisation, les moyens 48 de détection sont placés au niveau du coulisseau 38 et permettent de détecter les mouvements dudit coulisseau. De préférence, les moyens 48 de détection se présentent sous la forme d'un capteur de distance électromagnétique susceptible de détecter lorsque le déplacement du coulisseau 38 ou d'un élément lié audit coulisseau a dépassé une 20 certaine distance. Selon une variante illustrée sur les figures 6A et 6B, le capteur 48 est fixé sur une patte solidaire du coulisseau 38 et la butée 54 comprend une plaque dont une partie est placé en regard du capteur 48 et deux écrous vissés sur la tige 50 de l'actionneur 30 disposés de part et d'autre de ladite plaque. Cette solution 25 permet de régler la position de la butée 54 sur la tige 50 ce qui permet de régler la position des têtes en position de travail entre deux piquets. Lorsque la butée 54 est en contact avec le coulisseau 38, comme illustré sur la figure 6A, la plaque de la butée 54 est dans le champ du capteur 48. Lorsque le coulisseau 38 se translate et la distance de déplacement dudit coulisseau 38 dépasse un certain seuil d, la plaque de la butée 54 n'est plus disposée dans le champ du capteur 48 qui modifie alors le signal transmis, comme illustrée sur la figure 6B. On peut régler le seuil d en ajustant la sensibilité du capteur 48. Les moyens de contrôle permettent d'une part, de commander l'actionnement du vérin 30 lorsque la distance mesurée par les moyens 48 de détection dépasse un certain seuil d prédéterminé et réglable, et d'autre part, de le maintenir en position actionnée pendant une durée t prédéterminée et réglable. Avantageusement, la durée t pendant laquelle les têtes sont en position écartée est fonction de la vitesse de déplacement de la prétailleuse. Selon une autre caractéristique de l'invention, la raideur des moyens 46 de rappel est réglable afin d'ajuster la sensibilité du déclenchement de l'écartement des têtes. Selon un mode de réalisation, un écrou 58 peut être prévu au niveau de l'extrémité de la tige de manière à comprimer plus ou moins le ressort 46. Le fonctionnement de la prétailleuse est maintenant décrit au regard des figures 4Aà4Cet5Aà5C. En fonctionnement entre deux piquets, les têtes sont légèrement imbriquées l'une dans l'autre, comme illustré sur la figure 4A. L'actionneur est à l'état repos et le coulisseau 38 est en appui contre la butée 54 de l'actionneur, comme illustré sur la figure 5A. Lorsqu'un piquet ou un obstacle vient en contact avec l'une des têtes, cela tend à provoquer un mouvement d'écartement d'au moins une tête 22, comme illustré sur la figure 4B. Ce léger mouvement d'écartement des têtes 22 est rendu possible car le coulisseau 38 peut se déplacer par rapport à la tige de l'actionneur 30 et tend à comprimer le ressort 46, comme illustré sur la figure 5B. L'effort exercé par le piquet ou l'obstacle doit être suffisant pour provoquer la compression du ressort 46 et déplacer le coulisseau 38. A contrario, l'effort exercé par la végétation n'est pas suffisant pour provoquer la compression du ressort et le déplacement du coulisseau 38. Ainsi, l'écartement des têtes n'est pas déclenché de manière intempestive. En fonction de la végétation, la raideur du ressort 46 peut être réglée afin de faire varier la sensibilité du déclenchement de l'écartement des têtes. Lorsque le piquet ou l'obstacle provoque un léger écartement des têtes, les moyens 48 détectent ce mouvement et renseignent les moyens de contrôle qui commandent l'actionneur 30 et la sortie de la tige 50. Comme illustré sur la figure 5C, la butée 54 pousse le coulisseau 38, ce qui provoque l'écartement des têtes comme illustré sur la figure 4C. De préférence, la tige de l'actionneur se translate d'une distance telle que la distance séparant les têtes est inférieure aux dimensions de l'obstacle afin de garder le contact avec l'obstacle et de prétailler juste avant et après l'obstacle. L'écartement des têtes permet simplement de réduire l'effort exercé par les têtes sur l'obstacle lors du contournement dudit obstacle. Selon une première variante de fonctionnement, la course de la tige du vérin est fixe et indépendante des dimensions de l'obstacle contourné. Selon une autre variante de fonctionnement, la course du vérin peut être ajustée en fonction des dimensions de l'obstacle à contourner de manière à obtenir un effort constant sur l'obstacle, de préférence réduit pour ne pas l'endommager, quelles que soient les dimensions dudit obstacle. Selon cette variante, la tige de l'actionneur sort tant que le capteur 48 ne détecte pas que le coulisseau 38 et la butée 54 sont séparées d'une distance inférieure au seuil d prédéterminé. Pour ces deux variantes de fonctionnement, l'actionneur est maintenu dans cette position sortie pendant une durée t prédéterminée afin de laisser passer le piquet ou l'obstacle entre les têtes. A l'issue de cette durée, l'actionneur 30 revient en position repos et le ressort tend à déplacer le coulisseau 38 contre la butée 54 ce qui provoque le rapprochement des têtes 22 qui reviennent en position de travail, légèrement imbriquées l'une dans l'autre, comme illustré sur la figure 4A. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments de la prétailleuse | L'objet de l'invention est une prétailleuse susceptible de se déplacer le long d'un rang d'une culture palissée tel que par exemple la vigne, ledit rang étant susceptible de comprendre des obstacles (12) tels que par exemple des piquets, ladite prétailleuse comprenant un châssis (20), deux têtes (22) disposées de part et d'autre du rang, des moyens d'articulation (28) intercalés entre au moins une tête (22) et le châssis (20) ainsi qu'au moins un actionneur (30) susceptible d'agir sur les moyens d'articulation (28) de manière à provoquer l'écartement des têtes (22), caractérisée en ce qu'elle comprend une liaison entre l'actionneur (30) et les moyens d'articulation (28) qui autorise un léger mouvement d'écartement des têtes (22) sans que l'actionneur soit actionné lorsqu'au moins une desdites têtes (22) vient en contact avec un obstacle (12) ainsi que des moyens de rappel (46) qui tendent à rapprocher les têtes l'une vers l'autre. | 1. Prétailleuse susceptible de se déplacer le long d'un rang d'une culture palissée tel que par exemple la vigne, ledit rang étant susceptible de comprendre des obstacles (12) tels que par exemple des piquets, ladite prétailleuse comprenant un châssis (20), deux têtes (22) disposées de part et d'autre du rang, des moyens d'articulation (28) intercalés entre au moins une tête (22) et le châssis (20) ainsi qu'au moins un actionneur (30) susceptible d'agir sur les moyens d'articulation (28) de manière à provoquer l'écartement des têtes (22), caractérisée en ce qu'elle comprend une liaison (44) entre l'actionneur (30) et les moyens d'articulation (28) qui autorise un léger mouvement d'écartement des têtes (22) sans que l'actionneur soit actionné lorsqu'au moins une desdites têtes (22) vient en contact avec un obstacle (12) ainsi que des moyens de rappel (46) qui tendent à rapprocher les têtes l'une vers l'autre. 2. Prétailleuse selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (48) pour détecter ledit léger mouvement d'écartement des têtes 15 (22) ainsi que des moyens de contrôle susceptibles de commander l'actionneur (30) pour provoquer l'écartement des têtes (22) afin de permettre le passage de l'obstacle (12) entre lesdites têtes. 3. Prétailleuse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'articulation (28) entre chaque tête (22) et le châssis 20 (20). 4. Prétailleuse selon la 2 ou 3, caractérisée en ce qu'elle comprend, au moins un bras (32) susceptible de pivoter selon un axe (34) sensiblement vertical relié au châssis (20) à une de ses extrémités et relié à une tête (22) à l'autre extrémité ainsi qu'une glissière (36) solidaire du châssis (20), 25 un coulisseau (38) susceptible de coulisser le long de la glissière (36) avec depart et d'autre des ailes (40) reliées part l'intermédiaire d'une biellette (42) aux bras (32). 5. Prétailleuse selon la 4, caractérisée en ce que l'actionneur (30) se présente sous la forme d'un vérin avec une tige (50) passant par un orifice (52) ménagé au niveau du coulisseau (38), ladite tige comprenant une butée (54), immobile par rapport à la tige, susceptible de prendre appui contre le coulisseau (38), la butée 54 étant disposée par rapport au coulisseau de manière à le pousser et provoquer l'écartement des têtes lorsque la tige (50) du vérin se translate, les moyens de rappel (46) tendant à maintenir le coulisseau (38) contre la butée (54). 6. Prétailleuse selon la 5, caractérisée en ce que la course du vérin D et la position de la butée (54) sont déterminées de manière à ce que lorsque le vérin est à l'état repos, le coulisseau (38) est en appui contre la butée (54) et les têtes (22) sont en position de travail et lorsque le vérin est en position actionné, la butée (54) pousse le coulisseau (38) qui se translate et provoque l'écartement des têtes (22) d'une distance suffisante pour permettre le passage des piquets. 7. Prétailleuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens (48) de détection se présentent sous la forme 20 d'un capteur susceptible de déterminer si la distance de déplacement des têtes (12) a dépassé un certain seuil. 8. Prétailleuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de contrôle permettent d'une part, de commander l'actionneur (30) lorsque la distance de déplacement des têtes 25 dépasse un certain seuil prédéterminé, et d'autre part, de le maintenir en position actionnée pendant une durée t prédéterminée. 9. Prétailleuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la raideur des moyens (46) de rappel est réglable afin d'ajuster la sensibilité du déclenchement de l'écartement des têtes. | A | A01 | A01G | A01G 3,A01G 17 | A01G 3/04,A01G 17/02 |
FR2889379 | A1 | CAPTEUR DE POSITION SANS CONTACT A AJUSTEMENT AUTOMATIQUE | 20,070,202 | La présente invention concerne un capteur de position sans contact comportant une unité de détection, comportant un élément de détection destiné à transmettre un signal de détection en réponse à une position géométrique d'un élément indicateur mobile par rapport à l'élément de détection. La présente invention concerne en particulier un capteur de positon pouvant être utilisé comme détecteur de proximité à la place d'un interrupteur mécanique. C'est en particulier en rapport avec la construction automobile que l'utilisation croissante de composants électroniques dans les véhicules automobiles a entraîné une tendance consistant à remplacer au moins quelques un des interrupteurs mécaniques conventionnels par des détecteurs de proximité sans contact. Des types de détecteur fonctionnant selon différents principes physiques, comme par exemple des capteurs à effet Hall, mais aussi des détecteurs de proximité à induction ou capacitifs peuvent être envisagés à cet effet. Pour assurer la commutation fiable des feux de freinage lors de l'actionnement de la pédale de frein d'un véhicule automobile, l'utilisation de détecteurs de proximité sans contact à réaction plus rapide que les interrupteurs mécaniques, est en général très favorable. Des exemples d'interrupteurs de pédale sans contact, dans lesquels la position d'un élément indicateur passif par rapport à l'unité de détection est réglable, sont décrits dans le brevet européen EP 0 751 541 B1 ou dans le modèle d'utilité allemand DE 296 23 230 U1. Ces solutions connues présentent toutefois l'inconvénient que l'ajustement de l'élément indicateur par rapport à l'unité de détection est relativement coûteux, exigeant toujours une réaction par l'intermédiaire du signal de sortie électrique de l'unité de détection. Le processus de montage dans le cadre d'une production en grande série exige en particulier trop de temps et trop de frais. Les solutions proposées dans les brevets EP 0751541 Bi et DE 29623230 Ul ne peuvent en outre pas être facilement adaptées à un agencement comportant plusieurs éléments indicateurs, nécessaires pour établir plus d'un point de commutation lors d'une détection de position, ou comportant des éléments indicateurs n'ayant pas la forme de 5 tiges. L'objectif de la présente invention consiste ainsi à fournir un capteur de position sans contact de ce type, permettant un montage économique et rapide ainsi qu'un ajustement similaire entre l'élément indicateur et l'unité de détection, avec une précision suffisante. Cet objectif est réalisé par un capteur de position sans contact, présentant les caractéristiques de la revendication 1, ainsi que par un procédé de montage comprenant les étapes indiquées dans la revendication 9. La présente invention est basée sur l'idée selon laquelle un ajustement automatique peut être assuré lorsque l'élément indicateur est monté dans une position de montage finale par l'intermédiaire d'un dispositif de montage sur une unité d'actionnement, de sorte qu'une position géométrique puisse être modifiée par l'unité d'actionnement, et est fixé dans une position de prémontage sur l'unité de détection de sorte que la position de l'élément indicateur corresponde à une position exactement définie par rapport à l'élément de détection. Un ajustement automatique est ainsi assuré par le fait que l'élément indicateur n'est monté sur l'unité d'actionnement que lorsque l'unité d'actionnement a adopté une position définie de manière exacte, par exemple une position de repos, par rapport à l'unité de détection. Il n'est ainsi pas nécessaire d'utiliser le signal électrique de l'élément de détection pour l'ajustement de l'élément indicateur, le montage étant ainsi nettement simplifié. L'ajustement mécanique automatique selon l'invention permet en outre d'éviter un long processus d'optimisation, tout en assurant une précision de commutation appropriée. Dans une forme de réalisation préférée de la présente invention, l'élément indicateur est retenu par un dispositif de montage, présentant une section transversale pratiquement en U et entourant au moins partiellement l'unité d'actionnement dans l'état de montage final. Ceci assure une retenue sûre de l'élément indicateur, également dans le cas d'une sollicitation mécanique, nécessaire lors de l'utilisation d'un véhicule automobile, en raison de la présence de vibrations. Pour assurer une retenue de l'élément indicateur dans l'état prémonté sur l'unité de détection de sorte que l'unité de détection peut se déplacer librement dans une position définie, et que sa position peut, d'autre part, être modifiée en vue du montage final de sorte à permettre un déplacement libre avec l'unité d'actionnement par rapport à l'unité de détection, le dispositif de montage est exécuté de sorte à pouvoir être déplacé de la position de prémontage dans la position de montage finale dans une direction étant, pour l'essentiel, une direction transversale à la direction d'actionnement de l'élément indicateur. Un positionnement particulièrement exact de l'élément indicateur sur l'unité d'actionnement peut d'autre part être assuré par le fait que le dispositif de montage est guidé par coulissage dans une rainure, agencée sur le boîtier de l'unité de détection. Un enclenchement du dispositif de montage dans la position correspondante constitue une liaison sûre et amovible, pouvant être établie facilement, et pouvant être utilisée tant dans l'état de montage final que dans l'état prémonté. Dans une forme de réalisation préférée de la présente invention, l'élément de détection est constitué par une sonde de Hall, l'élément indicateur comportant un aimant permanent. L'utilisation d'un capteur à effet Hall avec au moins un aimant permanent présente, outre les avantages usuels des dispositifs de mesure sans contact comme l'absence d'usure, également l'avantage d'une grande précision de mesure et d'une détection fiable de la position de l'élément indicateur, dans une large mesure indépendante de la corrosion et d'autres influences perturbatrices. Un capteur à effet Hall est très sensible aux modifications du flux magnétique à tel point que rien que des petits déplacements de l'élément indicateur peuvent être détectés. La caractéristique d'un capteur à effet Hall, c'est-à-dire la dépendance du signal détecté de la position de l'élément indicateur et donc de la position de l'unité d'actionnement, peut être adaptée facilement par le biais de l'adaptation du circuit de détection à effet Hall ou par la programmation de l'électronique d'évaluation en fonction des désirs et des exigences prédéterminés. L'aimant permanent se déplaçant avec l'unité d'actionnement sert alors d'élément indicateur, un capteur à effet Hall monté de manière fixe dans le boîtier de l'unité de détection étant influencé par un changement du flux magnétique dans son environnement, entraînant ainsi un changement de son signal de sortie. Toutefois, cet agencement peut toutefois aussi être remplacé par un élément de détection sous la forme d'un détecteur de proximité à induction (capteur à courant de Foucault), influencé par l'approche d'une plaque métallique. Il est finalement possible d'envisager des systèmes fonctionnant sur une base capacitive ou optique. Les propriétés avantageuses du capteur de position sans contact selon l'invention ressortent tout particulièrement, lorsque l'unité d'actionnement peut être reliée à une pédale de frein, et lorsque le signal du capteur est conçu de sorte à entraîner la commutation d'un feu de freinage en fonction d'une position de la pédale de frein. Les principes selon l'invention peuvent toutefois s'appliquer également à d'autres systèmes de détecteur de proximité ainsi qu'à des systèmes dans lesquels le signal du capteur fournit une information sur la position exacte de l'élément indicateur. De plus, le capteur de position sans contact peut naturellement comporter plus d'un élément de détection et plus d'un élément indicateur. L'invention sera décrite plus en détail ci-dessous, en référence aux formes de réalisation représentées dans les dessins. Des détails similaires ou correspondants sont désignés par les mêmes numéros de référence dans les dessins, dans lesquels: la Figure 1 est une représentation en perspective partiellement explosée du capteur de position selon l'invention dans un état prémonté ; la Figure 2 montre l'agencement de la Figure 1 au cours d'une première étape de montage; la Figure 3 montre l'agencement de la Figure 1 au cours d'une deuxième étape de montage; la Figure 4 montre le capteur de position sans contact dans son état de montage final. La Figure 1 montre comme exemple d'un capteur de position sans contact selon la présente invention un détecteur de proximité, pouvant servir d'interrupteur de pédale sans contact, dans sa position de prémontage. Selon le principe physique de base, le capteur de position 100, désigné ci-dessous également comme détecteur de proximité, englobe une unité de détection 102, pouvant être reliée avec une pédale de frein non représentée, comme dans le cas de l'agencement représenté dans le brevet européen EP 0 751 541 B1, et une unité de détection, fermant lors de l'atteinte d'une position définie de l'unité d'actionnement 102 un circuit non représenté, comportant un feu de freinage. L'unité de détection 104 est fixée de manière fixe sur une plaque de montage 106, par exemple dans la région du plancher d'un véhicule automobile. L'unité de détection englobe un boîtier 108, représenté en partie sous une forme explosée dans les figures, pour pouvoir mieux expliquer le processus de montage. Dans la forme de réalisation spécifique représentée, la position de l'unité d'actionnement 102 est détectée par une sonde de Hall 110, utilisée comme élément de détection, et captant le champ magnétique d'un aimant permanent monté dans l'état final sur l'unité d'actionnement 102. Dans l'état prémonté représenté dans la Figure 1, l'aimant permanent 112, retenu par un dispositif de montage 114, est enclenché sur le boîtier 108 de l'unité de détection 104. Le dispositif de montage 114 est retenu dans des rainures de guidage 116 dans le boîtier 108 et est enclenché de sorte à maintenir une distance fixée avec précision entre l'aimant permanent 112 servant d'élément indicateur et l'élément de Hall 110 servant d'élément de détection. Dans la forme de réalisation représentée, cette distance correspond à la distance devant être établie entre l'élément indicateur et le capteur à effet Hall 110, lorsque l'unité d'actionnement 102 se trouve dans une position de repos lors du service ultérieur. Dans cette position de repos, l'unité d'actionnement 102 est déplacée lors du montage dans la direction 118. Il en résulte l'agencement représenté dans la vue en perspective de la Figure 2. Dans la position représentée, l'aimant permanent 112 est fixé dans le boîtier 108 de l'unité de détection 104, à la distance définie avec précision par rapport à la sonde de Hall 110, devant par exemple correspondre ici à la position de repos de l'unité d'actionnement 102, assumée par l'unité d'actionnement 102, en fonction d'un état de repos de la pédale de frein. Selon l'invention, le dispositif de montage 114 est agencé par coulissage dans les rainures 116, de sorte à pouvoir être déplacé en vue du montage sur l'unité d'actionnement 102 dans la direction 120. Cette direction de déplacement s'étend en général transversalement à la direction de coulissage 118 de l'unité d'actionnement 102. La Figure 3 montre l'état de montage final, l'unité d'actionnement 102 se trouvant toujours dans la position de repos. Le dispositif de montage 114 est déplacé de sorte à être enclenché dans l'unité d'actionnement 102, l'aimant permanent 112 pouvant ainsi être déplacé ensemble avec l'unité d'actionnement 102 dans la direction 118. Le boîtier 108 est configuré de sorte que le dispositif de montage 114 peut, dans cette position, être déplacé détection 104 dans la perspective en partie selon l'invention 100 figure montre que le des saillies de guidage de guidage 116 sur le le dispositif de montage de la position prémontée vers la position de montage final. Le dispositif de montage selon la forme de réalisation représentée a en outre une section transversale généralement en U, de sorte à entourer au moins partiellement l'unité d'actionnement 102 dans l'état de montage final et à être enclenché dans celle-ci. L'élément indicateur représenté par des traits pointillés 112 est uniquement agencé à titre d'exemple dans cette position, un quelconque autre positionnement approprié pouvant évidemment être prévu. L'ensemble du processus de montage à ajustement automatique du capteur de position selon l'invention sera décrit en résumé ci-dessous en référence aux Figures 1 à 4. Dans un état prémonté, comme représenté dans la Figure 1, le dispositif de montage en forme de clip 114 et le capteur à effet Hall 110 sont positionnés l'un par rapport à l'autre de sorte à établir une référence de position idéale entre l'aimant permanent 112 et le capteur à effet Hall 110. Le dispositif de montage 114 et retenu par les saillies de guidage 117 dans les rainures de guidage 116. librement par rapport à l'unité de direction d'actionnement 118. La Figure 4 est une vue en explosée du détecteur de proximité dans l'état de montage final. La dispositif de montage 114 15 117, coopérant avec les boîtier 108 pour guider comporte rainures En vue de l'ajustement précis et du montage final, l'unité d'actionnement 102 est mise dans la position de repos représentée dans la Figure 2. En vue du montage de l'aimant permanent 112 sur l'unité d'actionnement 102, le dispositif de montage 114 est à présent glissé au-dessus de l'unité d'actionnement 102, dans la direction 120. Les saillies de guidage 117 se dégagent à cet effet des rainures de guidage 116, l'unité d'actionnement 102 pouvant être déplacée avec l'élément indicateur monté et ajusté 112 par rapport au capteur à effet Hall 110 dans la direction d'actionnement 118. Dans cette position, le dispositif de montage 114 est enclenché dans l'unité d'actionnement 102, le capteur pouvant être actionné de la manière voulue par l'aimant permanent 112, en fonction de la position de la pédale de frein et donc de la position de l'unité d'actionnement 102. L'agencement selon l'invention permet en outre une tolérance de positionnement de l'unité d'actionnement 102, étant donné que l'élément indicateur 112 retenu dans le dispositif de montage 114 peut toujours se déplacer par rapport à un axe dans sa position de pré-enclenchement. Cela signifie que dans la direction d'actionnement 118, il est retenu dans la position de référence (par exemple axe Y), dans la direction du montage 120 il est retenu dans la position de pré-enclenchement (par exemple axe Z), la direction restante (dans ce cas l'axe X) étant ouverte pour une compensation des tolérances (jusqu'à 1 mm). Les principes selon l'invention peuvent fondamentalement être appliqués à tous les capteurs de position, dans lesquels la position d'un élément indicateur mobile est détectée par un élément de détection à montage fixe dans une unité de détection, le signal produit étant transmis à un dispositif d'évaluation ultérieure du signal. Dans le cas de l'application exemplaire, l'unité d'actionnement 102 constitue un élément d'une pédale de frein (non représenté), se trouvant dans la position représentée dans la Figure 3 dans une position de repos. Lors de l'actionnement de la pédale de frein, l'unité d'actionnement 102 se déplace dans la position représentée dans la Figure 4, l'aimant permanent servant d'élément indicateur 112 étant soulevé par le détecteur de proximité, la sonde de Hall 119. Cela entraîne un changement du signal de sortie de l'interrupteur, permettant la commande des feux de freinage | La présente invention concerne un capteur de position sans contact comportant une unité de détection, comportant un élément de détection destiné à émettre un signal de détection en réponse à une position géométrique d'un élément indicateur mobile par rapport à l'élément de détection, la présente invention concernant plus spécifiquement un capteur de position du type pouvant être utilisé comme détecteur de proximité à la place d'un interrupteur mécanique. Pour fournir un capteur de position sans contact de ce type, permettant un montage économique et rapide ainsi qu'un ajustement correspondant entre l'élément indicateur et l'unité de détection, avec une précision suffisante, l'élément indicateur est monté dans une position de montage finale par l'intermédiaire d'un dispositif de montage (114) sur une unité d'actionnement (102), de sorte que sa position géométrique puisse être modifiée par l'unité d'actionnement (102), le dispositif de montage (114) étant configuré de sorte à pouvoir être fixé sur l'unité de détection (104) dans une position de prémontage. | 1. Capteur de position sans contact comportant une unité de détection (104), comportant un élément de détection (110) destiné à émettre un signal de détection en réponse à une position géométrique d'un élément indicateur (112) par rapport à l'élément de détection (110); l'élément indicateur (112) étant monté dans une position de montage finale par l'intermédiaire d'un dispositif de montage (114) sur une unité d'actionnement (102), sa position géométrique pouvant ainsi être changée par l'unité d'actionnement (102); le dispositif de montage (114) étant configuré de sorte à pouvoir être fixé sur l'unité de détection (104) dans une position de prémontage. 2. Capteur de position sans contact selon la 1, dans lequel le dispositif de montage (114) a une section transversale pratiquement en U, et entoure au moins partiellement l'unité d'actionnement (102) dans l'état de montage final. 3. Capteur de position sans contact selon au moins une des précédentes, dans lequel le dispositif de montage (114) peut être déplacé de la position de prémontage vers la position de montage finale dans une direction (120) pouvant être coulissée de manière pratiquement transversale à une direction d'actionnement (119) de l'élément indicateur (112). 4. Capteur de position sans contact selon la 3, dans lequel le dispositif de montage (114) est guidé par coulissage dans une rainure (116) sur un boîtier (108) de l'unité de détection (104). 5. Capteur de position sans contact selon au moins une des précédentes, dans lequel le dispositif de montage (114) est enclenché dans l'unité de détection (104) dans la position de prémontage. 6. Capteur de position sans contact selon au moins une des précédentes, dans lequel le dispositif de montage (114) est enclenché dans l'unité d'actionnement (102) dans la position de montage finale. 7. Capteur de position sans contact selon au moins une des précédentes, dans lequel l'élément de détection (110) comporte au moins une sonde de Hall, l'élément indicateur (112) englobant au moins un aimant permanent. 8. Capteur de position sans contact selon au moins une des précédentes, dans lequel l'unité d'actionnement (102) peut être reliée à une pédale de frein, le signal de détection étant conçu de sorte à entraîner la commutation d'un feu de freinage en fonction d'une position de la pédale de frein. 9. Procédé de montage d'un capteur de position sans contact, comportant une unité de détection, comportant un élément de détection pour émettre un signal de détection en réponse à une position géométrique d'un élément indicateur par rapport à l'élément de détection, le procédé comprenant les étapes ci-dessous: fixation de l'élément indicateur dans la position de prémontage sur l'unité de détection; positionnement d'une unité d'actionnement dans une position définie par rapport à l'unité de détection; déplacement de l'élément indicateur dans une position de montage finale, dans laquelle il est fixé sur l'unité d'actionnement de sorte que sa position géométrique par rapport à l'unité de détection peut être modifiée par l'unité d'actionnement en vue d'émettre le signal de détection. 10. Procédé selon la 9, dans lequel l'élément indicateur est retenu dans un dispositif de montage. 11. Procédé selon la 10, dans lequel le dispositif de montage est coulissé de la position de prémontage vers la position de montage finale dans une direction s'étendant de manière pratiquement transversale à la direction d'actionnement de l'élément indicateur. 12. Procédé selon la 11, dans lequel le dispositif de montage est guidé de manière mobile dans une rainure sur un boîtier de l'unité de détection. 13. Procédé selon au moins une des 9 à 12, dans lequel le dispositif de montage et enclenché dans l'unité de détection dans la position de prémontage. 14. Procédé selon au moins une des 9 à 13, dans lequel le dispositif de montage est enclenché dans l'unité d'actionnement dans la position de montage finale. 15. Procédé selon au moins une des 9 à 14, dans lequel l'élément de détection comporte au moins une sonde de Hall, l'élément indicateur englobant au moins un aimant permanent. 16. Procédé selon au moins une des 9 à 15, dans lequel l'unité d'actionnement peut être reliée à une pédale de frein, le signal de détection étant conçu de sorte à entraîner la commutation d'un feu de freinage en fonction d'une position de la pédale de frein. | H,B | H03,B60 | H03K,B60Q | H03K 17,B60Q 1 | H03K 17/97,B60Q 1/44 |
FR2901470 | A1 | PROCEDE DE DEFRISAGE DES FIBRES KERATIMIQUES AVEC UN MOYEN DE CHAUFFAGE ET UN COMPOSE AROMATIQUE | 20,071,130 | lanthionines (-CH2-S-CH2-). Cette opération de lanthionisation fait intervenir deux réactions chimiques consécutives : ^ La première réaction consiste en une béta-élimination sur la cystine provoquée par un ion hydroxyde, conduisant à la rupture de cette liaison et à la formation de 5 déhydro-alanine. ONH HNO HùCIùCH2 SùSùCH-CIùH ONH HNO I o I C=CH2 + [S] + SùCH2 CùH OOH NH O' NH cystine NH O' NH déhydroalanine 10 ^ La deuxième réaction est une réaction de la déhydro-alanine avec un groupe thiol. En effet, la double-liaison de la déhydro-alanine formée est une double-liaison réactive. Elle peut réagir avec le groupe thiol du résidu cystéine qui a été libéré pour former une nouvelle liaison appelée pont ou liaison ou résidu lanthionine. ONH HNO O'NH HNO I o I I I C=CH2 + SùCH2 CùH HùCùCH2 SùCH2 CùH NH O' NH O' NH O' NH 15 déhydroalanine lanthionine Par rapport à la première technique mettant en oeuvre un agent réducteur, cette technique de lanthionisation ne nécessite pas d'étape de fixation, puisque la formation des ponts lanthionine est irréversible. Elle s'effectue donc en une seule étape et permet 20 indifféremment de réaliser soit l'ondulation des cheveux, soit leur défrisage ou leur décrêpage ou leur lissage. Cependant, elle est principalement utilisée pour le défrisage des cheveux naturellement crépus. Pour la première technique, les compositions réductrices généralement utilisées 25 pour la première étape d'une opération de permanente ou de défrisage contiennent à titre d'agent réducteur des thiols ou des sulfites ou des bisulfites. Ces agents sont généralement employés en milieu essentiellement aqueux à des concentrations comprises entre 0,5 et 1M pour obtenir une bonne ouverture des liaisons disulfures. Parmi les thiols, ceux couramment utilisés sont l'acide thioglycolique, la cystéamine, le monothioglycolate de glycérol, l'acide thiolactique et la cystéine. L'acide thioglycolique est particulièrement efficace pour réduire les liaisons disulfures de la kératine à pH alcalin, notamment sous forme de thioglycolate d'ammonium, et constitue le produit le plus utilisé en permanente (" hair waving "). On a toutefois constaté que l'acide thioglycolique doit être utilisé en milieu suffisamment basique (en pratique à pH compris entre 8,5 et 9,5) si on veut obtenir une frisure satisfaisante en intensité. Outre l'inconvénient de dégager une odeur désagréable nécessitant l'usage de parfums plus ou moins efficaces pour masquer les odeurs, l'utilisation d'un thiol à pH alcalin conduit également à des dégradations de la fibre et tout particulièrement à l'altération des colorations artificielles. Les sulfites ou bisulfites sont principalement utilisés pour le défrisage. Ils possèdent des désavantages similaires aux thiols avec une efficacité moindre. Les thiols et les sulfites (ou bisulfites) présentent en outre l'inconvénient d'avoir une mauvaise stabilité en solution aqueuse. D'une façon générale, la durabilité des effets de déformations obtenus avec les 20 thiols et les sulfites par réduction des disulfures puis fixation est jugée très inférieure à celle pouvant être obtenue par la technique de lanthionisation. Pour la deuxième technique, les compositions généralement utilisées pour effectuer la lanthionisation contiennent à titre de base un hydroxyde tel que l'hydroxyde 25 de sodium, l'hydroxyde de guanidinium et l'hydroxyde de lithium. Ces actifs de lanthionisation, permettant d'ouvrir les liaisons disulfures par un mécanisme de béta- élimination, sont généralement employés en émulsion eau-huile à des concentrations comprises entre 0,4 et 0,6M, en les laissant agir généralement 10 à 15 minutes à température ambiante. L'hydroxyde de sodium reste l'agent le plus utilisé. L'hydroxyde 30 de guanidinium est maintenant le composé préféré pour de nombreuses compositions. Ces deux hydroxydes, de sodium et de guanidinium, sont les deux agents principaux utilisés pour le défrisage ou le décrêpage des cheveux naturellement crépus. Ils possèdent plusieurs avantages par rapport au thioglycolate d'ammonium et aux sulfites, en particulier une absence d'odeur désagréable, le fait qu'une seule étape de mise en oeuvre est requise (durée du traitement plus courte), et une durabilité et une efficacité beaucoup plus importante de la déformation du cheveu. Cependant, ces hydroxydes présentent l'inconvénient majeur d'être caustiques. Cette causticité affecte le cuir chevelu en provoquant des irritations parfois sévères. On peut y remédier partiellement par l'application préalable sur le scalp d'une crème protectrice grasse souvent appelée " base " ou " crème base ", le mot " base " ici utilisé n'ayant pas la signification d'agent basique au sens chimique. Lorsque la crème protectrice est associée à l'hydroxyde en une seule composition, celle-ci est généralement appelée " no- base ", par opposition à l'appellation ci-dessus. Cette technologie " no-base " est préférée. La causticité des hydroxydes affecte également l'état du cheveu en le rendant d'une part rêche au toucher et d'autre part beaucoup plus fragile, cette fragilité pouvant aller jusqu'à l'effritement voire la rupture ou même la dissolution des cheveux si le traitement est prolongé. Les hydroxydes provoquent dans certains cas également des décolorations de la couleur naturelle du cheveu. Les formules contenant de l'hydroxyde de sodium sont généralement dénommées 20 en anglais " lye relaxers" et celles n'en contenant pas sont dénommées " no-lye relaxers ". Les principales formules défrisantes dites " no-lye " mettent en oeuvre l'hydroxyde de guanidinium. L'hydroxyde de guanidinium étant instable, celui-ci est généré extemporanément par le mélange de carbonate de guanidine et d'une source 25 d'hydroxyde très peu soluble telle que l'hydroxyde de calcium. La réaction entre ces deux composés conduit à la formation d'hydroxyde de guanidinium et de carbonate de calcium qui précipite dans la composition. La présence de ce précipité rend le rinçage final des cheveux beaucoup plus difficile et laisse sur les cheveux et le scalp des particules minérales qui lui donnent un toucher rêche et une apparence inesthétique 30 ressemblant aux pellicules. Le succès récent de l'hydroxyde de guanidinium (" no-lye ") face à l'hydroxyde de sodium (" lye ") semble provenir d'une meilleure efficacité de défrisage et d'une meilleure tolérance cutanée. Cependant ces technologies mettant en oeuvre des bases de la famille des hydroxydes demeurent très agressives pour le cheveu et le cuir chevelu et demandent un contrôle très strict de la durée d'application pour éviter les irritations trop fortes et l'altération des cheveux pouvant aller jusqu'à la cassure. Cette agressivité provenant de la causticité des hydroxydes justifie que ces compositions pour la lanthionisation du cheveu ne soient pas utilisées pour la permanente (" hair waving ") mais réservées au défrisage (" hair straightening " ou " hair relaxing "). De plus, les hydroxydes sont connus pour être de bons agents d'hydrolyse des fonctions amides (cf par exemple March's Advanced Organic Chemistry, 5ed., Wiley Interscience, New York, " Hydrolysis of Amides " pages 474 et suivantes) qui conduisent donc à la rupture des liaisons peptidiques par attaque nucléophile directe. Il est ainsi probable que les altérations constatées au niveau des cheveux et des matières kératiniques au sens large soient en grande partie dues à une hydrolyse partielle des liaisons amides de la kératine. Il existe donc un réel besoin pour le défrisage de compositions nettement moins agressives pour le cheveu. Diverses études ont été conduites en vue de remédier à la fois aux inconvénients des agents réducteurs (première technique) et/ou des hydroxydes (deuxième technique). Ainsi pour remplacer l'acide thioglycolique, de nombreux agents réducteurs ont été proposés, mais l'acide thioglycolique sous sa forme de thioglycolate d'ammonium reste à la fois le composé de référence et le plus largement utilisé dans les formulations cosmétiques, aussi bien pour la mise en forme que pour le lissage. 25 Il a également été proposé dans de très nombreux brevets d'associer des agents réducteurs habituels (thiols ou sulfites ou bisulfites) avec de l'urée ou des alkylurées pour diminuer l'irritation et les dommages causés aux cheveux aussi bien pour la mise en forme que pour le défrisage. On citera par exemple : 30 - la demande CA 1315204 qui décrit une composition contenant du thioglycolate d'ammonium (5,5-11,5%) et de l'urée ou une monoalkylurée (1- 3%) pour la mise en forme des cheveux,20 - la demande US 3847165 qui décrit une composition contenant du thioglycolate d'ammonium (1,2-1,4M) et de l'urée (2,0-2,7M) pour la mise en forme des cheveux à un pH acide, - la demande NL 6410355 qui décrit une composition contenant un sulfite (0,8- 1,5M) et de l'urée (0,6-3,0M) pour la mise en forme et le défrisage des cheveux, - la demande JP 2000/229819 qui décrit une composition contenant un sulfite ou bisulfite (0,5-15%), de l'urée (0,5-15%) et un alcool (éthanol et/ou isopropanol, 1-30%) pour la mise en forme et le défrisage des cheveux, Il a également été proposé dans de très nombreux brevets d'associer des hydroxydes, servant d'actif de lanthionisation, avec certains additifs servant généralement à protéger les cheveux. On citera, à titre d'exemple: - la demande WO2002/003937, qui décrit une composition contenant des monosaccharides en C3-05, - la demande WO2001/064171, qui décrit une composition contenant des agents complexants, - le brevet US5641477, qui décrit une composition contenant un hydrolysat d'amidon hydrogéné, - la demande WO02085317, qui décrit une composition contenant des 20 nucléophiles organiques qui réagissent lors de la deuxième étape avec la déhydroalanine formée avec des hydroxydes, pour conduire à de nouveaux pontages. Si toutes ces propositions conduisent à des améliorations plus ou moins marquées, elles ne permettent pas de diminuer de façon suffisante les dégâts liés à la causticité 25 même des hydroxydes. Comme indiqué précédemment, l'utilisation d'agents réducteurs conduit à une durabilité médiocre pour le défrisage ou le décrêpage et l'emploi d'hydroxydes, de part leur causticité, limite leur utilisation au domaine du défrisage. L'utilisation du résorcinol à la concentration de 40% et à un pH de 7 pour défriser le cheveu a été rapportée par M. WONG et al. : M.WONG, G.VIS-SUREL,and J.EPPS J. Soc. Cosmet. Chem. (1994), 45 , 347-352. Toutefois, les essais que nous avons réalisés 30 dans ces conditions sur des cheveux africains naturellement frisés ne les défrisent pas mais conduisent , tout au plus, à une légère détente. Après d'importantes études, on vient maintenant de découvrir, de façon tout à fait surprenante et inattendue, que l'on pouvait défriser durablement le cheveu en associant l'action d'un composé aromatique polyhydroxylé et d'un moyen de chauffage à une température supérieure à 110 C. On obtient ainsi d'excellents résultats en terme de défrisage, de propriétés cosmétiques des cheveux et d'intégrité de la fibre. Sans être liée par la théorie, la Demanderesse pense qu'il existe une action conjointe, sur les fibres kératiniques, d'un composé aromatique polyhydroxylé et d'un moyen de chauffage, qui permet de les défriser de façon efficace et durable. La Demanderesse a trouvé qu'il était possible de remédier aux inconvénients de 15 l'art antérieur et de remplir les objectifs précités en mettant en oeuvre un procédé de défrisage des fibres kératiniques comprenant : - une étape d'application sur les fibres kératiniques d'une composition de défrisage contenant au moins un composé aromatique polyhydroxylé, 20 - une étape d'élévation de la température des fibres kératiniques, à l'aide d'un moyen de chauffage, à une température comprise entre 110 et 250 C. Ainsi, l'invention a pour objet un procédé de défrisage des fibres kératiniques 25 comprenant : - une étape d'application sur les fibres kératiniques d'une composition de défrisage contenant au moins un composé aromatique polyhydroxylé, - puis une étape d'élévation de la température des fibres kératiniques, à 30 l'aide d'un moyen de chauffage, à une température comprise entre 110 et 250 C.15 Avantageusement, on élève la température à l'aide du moyen de chauffage à une température comprise entre 120 C et 220 C, plus avantageusement entre 140 C et 220 C. De préférence, ladite composition est appliquée sur des fibres kératiniques humides. On peut également avantageusement intercaler entre l'étape d'application de la composition et l'étape d'élévation de température, une étape destinée à éliminer 10 l'excédant de la composition, par exemple au moyen d'une serviette. Définition des composés aromatiques Poly hydroxylés de formule générale (I) : OH 20 Dans laquelle, R1, R2, R3, R4 représentent indépendamment l'un de l'autre : H, F, Cl, Br, OH, OCH3, OEt, CHO, COCH3, COOH, CH2NH2, CH2CH2NH2, CH2OH, CH2CH2OH, CH2COCH3, CH2COOH, 25 CH2CH2COOH, CH2CONH2, CHOH-CH2OH, -CH(NH2)COOH, NHCOCH3, COCH2CH3, CONH2 Ou encore un radical alkyle en C1-05 linéaire ou ramifié Lorsque les 2 radicaux OH sont en position méta et que R1, R2 et R3 représentent un 30 atome d'hydrogène, R4 peut également représenter NH2 Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates 35 Composés de formule (I) préférés : Le CATECHOL Le RESORCINOL Le 4-METHYLCATECHOL Le 3-METHYLCATECHOL Le 2-METHYLRESORCINOL Le 5-METHYLRESORCINOL Le 4-METHYLRESORCINOL Le PYROGALLOL Le 1,2,4-TRIHYDROXYBENZENE Le PHLOROGLUCINOL Le 3-FLUOROCATECHOL Le 4-FLUOROCATECHOL Le 4-FLUORORESORCINOL Le 2,3-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2,4-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,5-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 4-ETHYLCATECHOL Le 4-ETHYLRESORCINOL Le 2,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 4,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 2,4-DIMETHYL-1,3-BENZENEDIOL La 3,4-DIHYDROXYBENZYLAMINE La 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE Le 3-METHOXYCATECHOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 3,4-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 5-METHOXYRESORCINOL Le 2,4,6-TRIHYDROXYTOLUENE L'ALCOOL 3,5-DIHYDROXYBENZYLIQUE Le 2-METHOXYRESORCINOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 4-METHOXYRESORCINOL Le 3,5-DIHYDROXYTOLUENE MONOHYDRATE Le 4-CHLOROCATECHOL Le 3-CHLOROCATECHOL Le 4-CHLORORESORCINOL Le 2-CHLORORESORCINOL La 3',4'DIHYDROXYACETOPHENONE La 2',3'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 2',6'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 2',4'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 3',5'-DIHYDROXYACETOPHENONE Le 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZALDEHYDE Le 3-ISOPROPYLCATECHOL Le 4-ISOPROPYLCATECHOL Le 4-PROPYLRESORCINOL Le 2,4-DIHYDROXY-1,3,5-TRIMETHYLBENZENE Le 3,4-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 3,5-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,6-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,4DIHYDROXYBENZAMIDE La 3-HYDROXY-TYRAMINE L'ACIDE 2,3-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 2,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 2,6-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE Le 2,3,4-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2,4,6-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)ETHANOL Le 2,4,6-TRIHYDROXY-1,3-DIMETHYL BENZENE L'ALCOOL 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZYLIQUE Le 2-FLUORO-3,4-DIHYDROXY-BENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXY-6-FLUOROBENZALDEHYDE Le 2-METHOXY-PHLOROGLUCINOL Le 3,5-DIHYDROXYANISOLE HYDRATE Le 4-AMINORESORCINOL , CHLORHYDRATE Le 2-AMINORESORCINOL , CHLORHYDRATE Le 5-AMINOBENZENE-1,3-DIOL , CHLORHYDRATE Le PHLOROGLUCINOL DIHYDRATE La 3',4'-DIHYDROXYPROPIOPHENONE La 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETONE La (2,3-DIHYDROXYPHENYL)ACETONE La 2',4'-DIHYDROXYPROPIOPHENONE La 2',4'-DIHYDROXY-3'-METHYLACETOPHENONE La (2,4-DIHYDROXYPHENYL)ACETONE La (3,5-DIHYDROXYPHENYL)ACETONE La 2,6-DIHYDROXY-4'-METHYLACETOPHENONE Le 4-TERT-BUTYLCATECHOL Le 4-N-BUTYLRESORCINOL Le 2,4-DIETHYL-1,3BENZENEDIOL Le 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETAMIDE Le 3-HYDROXYACETAMINOPHEN La 2',3',4'-TRIHYDROXYACETOPHENONE L' ACIDE 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE Le 2,3-DIHYDROXY-4-METHOXYBENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXY-5METHOXYBENZALDEHYDE Le 2',3',4'-TRIHYDROXYACETOPHENONE 40 Le 2',4',6'-TRIHYDROXYACETOPHENONE L'ACIDE 3,5-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-6-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 3,5-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE 45 Le 2-ETHYL-5-METHOXYBENZENE-1,3-DIOL Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE L'ACIDE 4-AMINO-3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE L'ACIDE 2,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE L'ACIDE 2,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE 11 L'ACIDE GALLIQUE L 'ACIDE 2,4,6-TRIHYDROXYBENZOÏQUE Le 3,4-DIHYDROXYPHENYL GLYCOL Le 1,2-DIHYDROXY-4,5-DIMETHOXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYACETOPHENONE MONOHYDRATE L'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE MONOHYDRATE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le HEXAHYDROXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE CHLORHYDRATE Le 4,6-DIAMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 4,5-DICHLOROCATECHOL Le 3,5-DICHLOROCATECHOL Le 4,6-DICHLORORESORCINOL Le 2',4'-DIHYDROXY-3'-METHYLPROPIOPHENONE Le 1-(3-ETHYL-2,6-DIHYDROXYPHENYL)ETHAN-1-ONE L 'ACIDE 3-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE Le (2,3,4-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (2,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (3,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le 2',6'-DIHYDROXY-4'-METHOXYACETOPHENONE Le 1-(2,6-DIHYDROXY-3-METHOXYPHENYL)ETHAN-1-ONE L 'ACIDE 3-(2,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-3,6-DIMETHYLBENZOÏQUE Le (2,3,4-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (2,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (2,4,6-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (3,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYMANDELIQUE L 'ACIDE 5-HYDROXYISOVANILLIQUE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE HYDRATE Le 4-BROMOCATECHOL Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates Composés de formule (I) particulièrement préférés : Le RESORCINOL Le 2-METHYLRESORCINOL 40 Le 5-METHYLRESORCINOL Le 4-METHYLRESORCINOL Le PYROGALLOL Le 1,2,4-TRIHYDROXYBENZENE Le 4-ETHYLRESORCINOL 45 Le 2,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 4,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 2,4-DIMETHYL-1,3-BENZENEDIOL La 3,4-DIHYDROXYBENZYLAMINE La 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 3,4-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 5-METHOXYRESORCINOL Le 2,4,6-TRIHYDROXYTOLUENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 2-METHOXYRESORCINOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 4-METHOXYRESORCINOL Le 3,5-DIHYDROXYTOLUENE MONOHYDRATE 10 Le 4-PROPYLRESORCINOL Le 2,4-DIHYDROXY-1,3,5-TRIMETHYLBENZENE Le 3,4-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 3,5-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,6DIHYDROXYBENZAMIDE 15 Le 2,4-DIHYDROXYBENZAMIDE La 3-HYDROXY-TYRAMINE L'ACIDE 2,3-DIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE 2,6-DIHYDROXYBENZOÏQUE 20 L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE Le 2-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)ETHANOL Le 2,4,6-TRIHYDROXY-1,3-DIMETHYL BENZENE Le 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZYL ALCOHOL Le 2-METHOXY-PHLOROGLUCINOL 25 Le 3,5-DIHYDROXYANISOLE HYDRATE Le 4-AMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 2-AMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 5-AMINOBENZENE-1,3-DIOL CHLORHYDRATE Le PHLOROGLUCINOL DIHYDRATE 30 Le 2,4-DIETHYL-I,3-BENZENEDIOL Le 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETAMIDE L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE 35 L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-6-METHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE Le 2-ETHYL-5-METHOXYBENZENE-1,3-DIOL Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE L 'ACIDE 4-AMINO-3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE 40 L 'ACIDE,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE GALLIQUE L 'ACIDE 2,4,6-TRIHYDROXYBENZOÏQUE Le DL-3,4-DIHYDROXYPHENYL GLYCOL Le 1,2-DIHYDROXY-4,5-DIMETHOXYBENZENE 45 L'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE MONOHYDRATE Le HEXAHYDROXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE CHLORHYDRATE Le SODIUM GAMMA-RESORCYLATE Le SODIUM BETA-RESORCYLATE 15 Le 4,6-DIAMINORESORCINOL CHLORHYDRATE L 'ACIDE 3-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-3,6-DIMETHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE DL-3,4-DIHYDROXYMANDELIQUE L 'ACIDE -HYDROXYISOVANILLIQUE L'ACIDE 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE HYDRATE L 'ACIDE GALLIQUE MONOHYDRATE Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates Concentrations d'utilisation : La concentration molaire d'utilisation est avantageusement comprise entre 1 et 8M, plus avantageusement entre 1 et 4M, encore plus avantageusement entre 1,5 et 3M. Le pH d'utilisation est de préférence inférieur ou égal à 9 et plus particulièrement inférieur ou égal à 7. 20 Les compositions selon l'invention se présentent soit sous la forme d'une solution aqueuse, soit sous forme d'une crème épaissie de façon à maintenir les cheveux aussi raides que possible. On réalise ces crèmes, sous forme d'émulsions lourdes . 25 Ces compositions renferment au moins un composé aromatique polyhydroxylé de formule (I) et/ou les mélanges de plusieurs composés aromatiques polyhydroxylés de formule (I) en toutes proportions. Avantageusement, les compositions de l'invention renferment le composé aromatique polyhydroxylé comme seul actif de défrisage. 30 Dans le but d'améliorer les propriétés cosmétiques des fibres kératiniques ou encore d'atténuer ou d'éviter leur dégradation, la composition utilisée selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs actifs cosmétiques supplémentaires. 35 Généralement, le ou lesdits actifs cosmétiques supplémentaires représentent de 0,01 à 30%, de préférence de 0,1 à 10%, en poids du poids total de la composition cosmétique.15 Généralement, la composition appliquée sur les fibres kératiniques est appliquée à hauteur de 0,05 à 20 g, de préférence de 0,1 à 10 g de composition par gramme de fibre kératinique sèche. Après application de la composition, et avant l'élévation de la température des fibres kératiniques au moyen d'un moyen de chauffage, on peut laisser poser ladite composition, généralement pendant 30 secondes à 60 minutes, de préférence 5 à 45 minutes. Le procédé selon l'invention comprend, après l'étape d'application de la composition, une étape d'élévation de la température des fibres kératiniques, au moyen d'un moyen de chauffage, à une température comprise entre 110 C et 250 C. Avantageusement, on utilise un fer comme moyen de chauffage. Au sens de la présente invention, on entend par fer un dispositif de chauffage des fibres kératiniques mettant en contact lesdites fibres et le dispositif de chauffage. L'extrémité du fer venant en contact avec les cheveux présente généralement 20 deux surfaces planes. Ces deux surfaces planes peuvent être métalliques. Elles peuvent être lisses ou crantées. A titre d'exemple de fers utilisables dans le procédé selon l'invention, on peut citer tous types de fer plats et, en particulier, de manière non limitative, ceux décrits 25 dans les brevets US 5 957 140, et US 5 046 516. L'application du fer peut être effectuée par touches séparées successives de quelques secondes, ou par déplacement ou glissement progressif le long des mèches. 30 De préférence, l'application du fer dans le procédé selon l'invention se fait en mouvement continu de la racine à la pointe, en un ou plusieurs passages. Le procédé selon l'invention peut également comprendre une étape supplémentaire de pré-séchage partiel des fibres kératiniques avant l'étape d'élévation de la température, de manière à éviter d'importants dégagements de vapeurs qui pourraient brûler les mains du coiffeur et le cuir chevelu de la personne. Cette étape de pré-séchage peut se faire par exemple au moyen d'un séchoir, d'un casque, ou bien encore par séchage libre. L'invention concerne également un kit comprenant au moins : - un moyen de chauffage procurant une température comprise entre 110 et 250 C, - une composition de défrisage contenant au moins composé aromatique 10 polyhydroxylé. Avantageusement, dans le kit, la composition de défrisage contient au moins un composé aromatique polyhydroxylé de formule (I) tel que défini précédemment. L'invention pourra être mieux comprise à l'aide des exemples non limitatifs qui 15 suivent et qui constituent des modes de réalisation préférentiels des compositions selon l'invention. EXEMPLE 1: On réalise une composition de défrisage simplifiée contenant le résorcinol, à une 20 concentration de 8M dans l'eau, en tant qu'actif de défrisage. On applique cette composition sur des cheveux africains naturellement frisés pendant 15 minutes à une température de 40 C puis on essuie rapidement les cheveux avec une serviette. On procède ensuite à un lissage mèche à mèche de la chevelure à l'aide d'un fer plat chauffé à 180 C pendant 10 à 15 secondes. Les cheveux sont défrisés efficacement et 25 doux au toucher. EXEMPLE 2: On réalise une composition de défrisage simplifiée contenant le résorcinol, à une concentration de 4M dans l'eau, en tant qu'actif de défrisage. On applique cette 30 composition sur des cheveux africains naturellement frisés pendant 15 minutes à une température de 40 C puis on essuie rapidement les cheveux avec une serviette. On procède ensuite à un lissage mèche à mèche de la chevelure à l'aide d'un fer plat chauffé à 180 C pendant 10 à 15 secondes. Les cheveux sont défrisés efficacement et doux au toucher. EXEMPLE 3: On réalise une composition de défrisage simplifiée contenant le résorcinol, à une concentration de 2M dans l'eau, en tant qu'actif de défrisage. On applique cette composition sur des cheveux africains naturellement frisés pendant 25 minutes à une température de 40 C puis on essuie rapidement les cheveux avec une serviette. On procède ensuite à un lissage mèche à mèche de la chevelure à l'aide d'un fer plat chauffé à 180 C pendant 10 à 15 secondes. Les cheveux sont défrisés efficacement et doux au toucher.15 | L'invention a pour objet un procédé de défrisage des fibres kératiniques comprenant :(i) une étape d'application sur les fibres kératiniques d'une composition de défrisage contenant au moins composé aromatique polyhydroxylé,(ii) une étape d'élévation de la température des fibres kératiniques, à l'aide d'un moyen de chauffage, à une température comprise entre 110 et 250 degree C. | 1. Procédé de défrisage des fibres kératiniques comprenant : (i) une étape d'application sur les fibres kératiniques d'une composition de défrisage contenant au moins composé aromatique polyhydroxylé, (ii) une étape d'élévation de la température des fibres kératiniques, à l'aide d'un moyen de chauffage, à une température comprise entre 110 et 250 C. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on on élève la température à l'aide du moyen de chauffage à une température comprise entre 120 C et 220 C, plus avantageusement entre 140 Cet 220 C. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la composition est appliquée sur des fibres kératiniques humides. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les fibres sont partiellement préséchées. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la concentration molaire en composé aromatique polyhydroxylé est comprise entre 1 et 8M, plus avantageusement entre 1 et 4M et encore plus avantageusement entre 1,5 et 3M. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le pH est inférieur ou égal à 9 et plus particulièrement inférieur ou égal à 7. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 25 par le fait que les composés aromatiques poly hydroxylés répondent à la formule générale (I) : OH 30Dans laquelle, - R1, R2, R3, R4 représentent indépendamment l'un de l'autre : H, F, Cl, Br, OH, OCH3, OEt, CHO, COCH3, COOH, CH2NH2, CH2CH2NH2, CH2OH, CH2CH2OH, CH2COCH3, CH2COOH, CH2CH2COOH, CH2CONH2, CHOH-CH2OH, -CH(NH2)COOH, NHCOCH3, COCHLCH3, CONHL Ou encore un radical alkyle en Cl-05 linéaire ou ramifié Lorsque les 2 radicaux OH sont en position méta et que R1, R2 et R3 représentent un atome d'hydrogène, R4 peut également représenter NH2 Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates 8. Procédé selon la 7, caractérisé par le fait que le composé de formule (I) est choisi parmi: Le CATECHOL Le RESORCINOL Le 4-METHYLCATECHOL Le 3-METHYLCATECHOL Le 2-METHYLRESORCINOL Le 5-METHYLRESORCINOL Le 4-METHYLRESORCINOL Le PYROGALLOL Le 1,2,4-TRIHYDROXYBENZENE Le PHLOROGLUCINOL Le 3-FLUOROCATECHOL Le 4-FLUOROCATECHOL Le 4-FLUORORESORCINOL Le 2,3-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2,4-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,5-DIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 4-ETHYLCATECHOL Le 4-ETHYLRESORCINOL Le 2,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 4,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 2,4-DIMETHYL-I,3-BENZENEDIOL La 3,4-DIHYDROXYBENZYLAMINE La 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE Le 3-METHOXYCATECHOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 3,4-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 5-METHOXYRESORCINOL Le 2,4,6-TRIHYDROXYTOLUENE L'ALCOOL 3,5-DIHYDROXYBENZYLIQUE 18Le 2-METHOXYRESORCINOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 4-METHOXYRESORCINOL Le 3,5-DIHYDROXYTOLUENE MONOHYDRATE 5 Le 4-CHLOROCATECHOL Le 3CHLOROCATECHOL Le 4-CHLORORESORCINOL Le 2-CHLORORESORCINOL La 3',4'DIHYDROXYACETOPHENONE 10 La 2',3'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 2',6'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 2',4'-DIHYDROXYACETOPHENONE La 3',5'-DIHYDROXYACETOPHENONE Le 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZALDEHYDE 15 Le 3-ISOPROPYLCATECHOL Le 4-ISOPROPYLCATECHOL Le 4-PROPYLRESORCINOL Le 2,4-DIHYDROXY-1,3,5-TRIMETHYLBENZENE Le 3,4-DIHYDROXYBENZAMIDE 20 Le 3,5-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,6-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,4DIHYDROXYBENZAMIDE La 3-HYDROXY-TYRAMINE L'ACIDE 2,3-DIHYDROXYBENZOÏQUE 25 L' ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 2,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 2,6-DIHYDROXYBENZOÏQUE L' ACIDE 3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE Le 2,3,4-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE 30 Le 2,4,6-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE Le 2-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)ETHANOL Le 2,4,6-TRIHYDROXY-1,3-DIMETHYL BENZENE 35 L'ALCOOL 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZYLIQUE Le 2-FLUORO-3,4-DIHYDROXY-BENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXY-6-FLUOROBENZALDEHYDE Le 2-METHOXY-PHLOROGLUCINOL Le 3,5-DIHYDROXYANISOLE HYDRATE 40 Le 4-AMINORESORCINOL , CHLORHYDRATE Le 2-AMINORESORCINOL , CHLORHYDRATE Le 5-AMINOBENZENE-1,3-DIOL , CHLORHYDRATE Le PHLOROGLUCINOL DIHYDRATE La 3',4'-DIHYDROXYPROPIOPHENONE 45 La 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETONE La (2,3-DIHYDROXYPHENYL)ACETONE La 2',4'-DIHYDROXYPROPIOPHENONE La 2',4'-DIHYDROXY-3'-METHYLACETOPHENONE La (2,4-DIHYDROXYPHENYL)ACETONELa (3,5-DIHYDROXYPHENYL)ACETONE La 2,6-DIHYDROXY-4'-METHYLACETOPHENONE Le 4-TERT-BUTYLCATECHOL Le 4-N-BUTYLRESORCINOL Le 2,4-DIETHYL-I,3BENZENEDIOL Le 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETAMIDE Le 3-HYDROXYACETAMINOPHEN La 2',3',4'-TRIHYDROXYACETOPHENONE L' ACIDE 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE Le 2,3-DIHYDROXY-4-METHOXYBENZALDEHYDE Le 3,4-DIHYDROXY-5METHOXYBENZALDEHYDE La 2',3',4'-TRIHYDROXYACETOPHENONE La 2',4',6'-TRIHYDROXYACETOPHENONE L'ACIDE 3,5-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-6-METHYLBENZOÏQUE L'ACIDE 3,5-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE Le 2-ETHYL-5-METHOXYBENZENE-1,3-DIOL Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE L'ACIDE 4-AMINO-3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE L'ACIDE 2,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE L'ACIDE 2,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE L'ACIDE GALLIQUE L 'ACIDE 2,4,6-TRIHYDROXYBENZOÏQUE Le 3,4- DIHYDROXYPHENYL GLYCOL Le 1,2-DIHYDROXY-4,5-DIMETHOXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYACETOPHENONE MONOHYDRATE L'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE MONOHYDRATE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZALDEHYDE 30 Le HEXAHYDROXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE CHLORHYDRATE Le 4,6-DIAMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 4,5-DICHLOROCATECHOL Le 3,5-DICHLOROCATECHOL 35 Le 4,6-DICHLORORESORCINOL Le 2',4'-DIHYDROXY-3'-METHYLPROPIOPHENONE Le 1-(3-ETHYL-2,6-DIHYDROXYPHENYL)ETHAN-1-ONE L 'ACIDE 3-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE Le (2,3,4-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE 40 Le (2,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (3,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le 2',6'-DIHYDROXY-4'-METHOXYACETOPHENONE Le 1-(2,6-DIHYDROXY-3-METHOXYPHENYL)ETHAN-1-ONE L 'ACIDE 3-(2,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE 45 L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-3,6-DIMETHYLBENZOÏQUE Le (2,3,4-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (2,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (2,4,6-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE Le (3,4,5-TRIHYDROXYPHENYL)ACETONE21 L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYMANDELIQUE L 'ACIDE 5-HYDROXYISOVANILLIQUE Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE HYDRATE Le 4-BROMOCATECHOL Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates 10 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé par le fait que le composé de formule (I) est choisi parmi: 15 Le RESORCINOL Le 2-METHYLRESORCINOL Le 5-METHYLRESORCINOL Le 4-METHYLRESORCINOL Le PYROGALLOL 20 Le 1,2,4-TRIHYDROXYBENZENE Le 4-ETHYLRESORCINOL Le 2,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 4,5-DIMETHYLRESORCINOL Le 2,4-DIMETHYL-1,3-BENZENEDIOL 25 La 3,4-DIHYDROXYBENZYLAMINE La 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 3,4-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 5-METHOXYRESORCINOL 30 Le 2,4,6-TRIHYDROXYTOLUENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYL ALCOHOL Le 2-METHOXYRESORCINOL Le 5-METHYLPYROGALLOL Le 4-METHOXYRESORCINOL 35 Le 3,5-DIHYDROXYTOLUENE MONOHYDRATE Le 4-PROPYLRESORCINOL Le 2,4-DIHYDROXY-1,3,5-TRIMETHYLBENZENE Le 3,4-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 3,5-DIHYDROXYBENZAMIDE 40 Le 2,6-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 2,4-DIHYDROXYBENZAMIDE Le 3-HYDROXY-TYRAMINE L'ACIDE 2,3-DIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE 45 L 'ACIDE 2,6-DIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE Le 2-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)ETHANOL Le 2,4,6-TRIHYDROXY-1,3-DIMETHYL BENZENE Le 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZYL ALCOHOLLe 2-METHOXY-PHLOROGLUCINOL Le 3,5-DIHYDROXYANISOLE HYDRATE Le 4-AMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 2-AMINORESORCINOL CHLORHYDRATE Le 5-AMINOBENZENE-1,3-DIOL CHLORHYDRATE Le PHLOROGLUCINOL DIHYDRATE Le 2,4-DIETHYL-1,3-BENZENEDIOL Le 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETAMIDE L 'ACIDE 3,4-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE 2,6-DIHYDROXY-4-METHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-6-METHYLBENZOÏQUE L 'ACIDE 3,5-DIHYDROXYPHENYLACETIQUE Le 2-ETHYL-5-METHOXYBENZENE-1,3-DIOL Le 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE L 'ACIDE 4-AMINO-3,5-DIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE,3,4-TRIHYDROXYBENZOÏQUE L 'ACIDE GALLIQUE L 'ACIDE 2,4,6-TRIHYDROXYBENZOÏQUE Le DL-3,4-DIHYDROXYPHENYL GLYCOL Le 1,2-DIHYDROXY-4,5-DIMETHOXYBENZENE L'ACIDE 3,4-DIHYDROXYBENZOÏQUE MONOHYDRATE Le HEXAHYDROXYBENZENE Le 3,5-DIHYDROXYBENZYLAMINE CHLORHYDRATE 25 Le SODIUM GAMMA-RESORCYLATE Le SODIUM BETA-RESORCYLATE Le 4,6-DIAMINORESORCINOL CHLORHYDRATE L 'ACIDE 3-(3,4-DIHYDROXYPHENYL)PROPIONIQUE L 'ACIDE 2,4-DIHYDROXY-3,6-DIMETHYLBENZOÏQUE 30 L 'ACIDE DL-3,4DIHYDROXYMANDELIQUE L 'ACIDE -HYDROXYISOVANILLIQUE L'ACIDE 3,4,5-TRIHYDROXYBENZAMIDE HYDRATE L 'ACIDE GALLIQUE MONOHYDRATE Et leurs stéréoisomères et sels organiques ou minéraux et solvates 35 10. Kit comprenant au moins : -un moyen de chauffage procurant une température comprise entre 110 et 250 C. 40 - une composition de défrisage contenant au moins un composé aromatique polyhydroxylé. 11. Kit selon la 10, caractérisé par le fait que la composition de défrisage contient au moins un composé aromatique polyhydroxylé, de préférence tel que défini dans les 7 à 9. 45 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/34,A61Q 5/04 |
FR2900236 | A1 | DISPOSITIF POUR MESURER LA PERMEABILITE TRANSVERSE D'UN RENFORT FIBREUX | 20,071,026 | La présente invention est destinée à mesurer la perméabilité de renforts fibreux utilisés pour la fabrication des matériaux composites. Cette caractéristique, intrinsèque au matériau, est indispensable pour simuler et appréhender le comportement d'une résine lors d'une injection sur ce type de renfort. L'intérêt de ce dispositif est qu'il repose sur de simples mesures de pression d'un fluide injecté dans un outillage cylindrique accueillant le renfort. Cette technique se révèle simple et facile à mettre en oeuvre dans la mesure où elle ne nécessite pas d'appareillages particuliers utilisés dans d'autres procédés. L'outillage est dans un premier temps prévu pour déterminer la perméabilité dans le sens transverse (direction z) du renfort. L'utilisation d'un équipement complémentaire qui s'adapte sur l'outillage principal permet par ailleurs d'obtenir la perméabilité dans une direction quelconque dans le plan (x,y) du renfort. Théorie : Le procédé repose entièrement sur l'exploitation de la loi de Darcy qui régit l'écoulement d'un fluide à travers un milieu poreux. Par définition, cette loi s'écrit : 1 aP = - - E K?i ; ax> Avec : v,.: vitesse du front de matière dans la direction i : viscosité du fluide 30 K;; : composante selon ij du tenseur de perméabilité aP : différence de pression axe : déplacement dans la direction j La vitesse peut s'exprimer en fonction du débit de fluide et du 35 volume rempli par le fluide.25 --2-- A débit constant et pour un écoulement unidirectionnel, la loi de Darcy devient donc : K=17AL AAPe Avec : K : perméabilité Q : débit viscosité du fluide 10 AL : distance parcourue par le fluide AP : différence de pression sur la distance parcourue par le fluide s : porosité du renfort A : surface de progression du fluide 15 Description du dispositif : o Matériel nécessaire 20 Outre l'outillage à proprement parler qui sera décrit ci-dessous, le procédé nécessite l'utilisation d'une machine d'injection capable d'injecter à pression ou à débit constant ainsi que d'un matériel informatique approprié (ordinateur, système d'acquisition et de traitement de données). 25 o Description de l'outillage Figure 1 : outillage en position ouverte Figure 2 : outillage en position fermée 30 Figure 3 : outillage en position fermée et prêt à l'emploi L'outillage se compose d'une chambre cylindrique (1) et d'un piston (2). La longueur de la cavité (3) obtenue après fermeture du dispositif peut être réglée en intercalant une ou plusieurs cales 35 cylindriques calibrées (4) entre la chambre et la tête du piston.5 -- 3 -- La fermeture du dispositif est assurée par des vis (5). L'étanchéité entre chambre et piston est assurée par un joint torique (6) en bout de cylindre. Un canal cylindrique est percé de manière centrale sur toute la 5 longueur du piston (7) et de manière identique en fond de chambre (8). L'outillage fermé est dimensionné de telle sorte qu'il puisse supporter des pressions internes élevées sans se déformer. 10 Le dispositif est relié à la machine d'injection. L'injection s'effectue au niveau de l'entrée du canal sur la tête du piston (9). L'autre extrémité du canal constitue l'évent de sortie du fluide (10). 15 Par ailleurs, l'outillage est équipé de deux capteurs de pression placés latéralement de part et d'autre de la cavité ; le premier sur la tête du piston (11), le second sur la chambre avant l'évent (12). Ces capteurs sont vissés de manière à assurer l'étanchéité en leur périphérie et à ce que leur cellule de mesure (13) affleure le canal 20 central. Ils sont reliés au système informatique. Utilisation du dispositif - Un échantillon de renfort, préalablement découpé à la 25 dimension de l'outillage est placé en fond de chambre. - Cet échantillon est encadré par deux grilles (14) permettant une répartition homogène du débit dans tout l'échantillon (répartition du fluide sur toute la surface de l'échantillon en entrée et minimisation des pertes de charges en sortie dues à 30 la réduction de section d'écoulement). - L'épaisseur de la cavité, déterminée à l'avance en fonction des taux de compression et de porosité désirés, est ajustée grâce au positionnement des cales. - Le fluide, de viscosité connue, est injecté à un débit constant 35 déterminé par avance. - La pression que le fluide exerce sur les deux capteurs est mesurée et enregistrée tout au long de l'injection. -- 4 -- Exploitation des mesures Le test décrit précédemment nous permet de déterminer tous les 5 facteurs de la loi de Darcy, et donc de calculer la valeur de la perméabilité. Le calcul de la perméabilité s'effectue automatiquement grâce à un logiciel dont le programme est tel que : 10 Pour chaque essai, il est possible d'entrer à posteriori chaque paramètre qui sera utilisé lors de l'essai et qui sera pris en compte dans le calcul de la perméabilité : débit d'injection du fluide, viscosité du fluide, épaisseur du renfort (qui correspond à 15 l'épaisseur de cales), surface de l'échantillon (qui correspond à la surface du front de matière), porosité du renfort. Pour chaque essai, il est possible d'imposer une période d'échantillonnage, c'est-à-dire une fréquence de relevé de pression pour chaque capteur. 20 Pour chaque essai, la courbe de pression de chaque capteur est tracée en temps réel. Lorsque le test est terminé, il est possible de choisir le ou les instants précis de l'essai (choix rendu plus facile grâce à la courbe), ou l'on désire calculer la perméabilité. Ceci nous permet 25 donc de déterminer : - une perméabilité dite en régime transitoire , en début d'injection lorsque le fluide pénètre dans le renfort sec. - une perméabilité dite en régime saturé , lorsque le fluide a déjà traversé le renfort et s'écoule à travers le matériau saturé 30 en fluide. Autres modes de mesures applicables au dispositif Il est possible d'utiliser l'outillage à pression constante et non plus 35 à débit constant. L'utilisation du dispositif est la même, seule l'expression de la loi de Darcy diffère. -- 5 -- Si le renfort à tester est suffisamment épais (épaisseur supérieure au diamètre intérieur de la chambre) pour être placé dans l'outillage, il est possible d'effectuer une mesure de perméabilité dans l'une des directions du plan (x,y) du matériau. Cette direction devra être choisie à l'avance et l'échantillon prédécoupé en conséquence. S'il n'est pas assez épais, il est possible d'adapter un équipement (Figure 4). Il s'agit d'un cylindre qui se glisse dans la chambre du piston et qui peut accueillir un échantillon de renfort parallélépipédique, orienté selon le choix de l'utilisateur. L'épaisseur du matériau est ajustée par une cale étanche (15). Dans les deux cas, l'utilisation de l'outillage est identique. 20 25 30 35 | L'invention concerne un dispositif permettant de mesurer la perméabilité de renforts fibreux utilisés pour la fabrication des matériaux composites.Le concept se base sur l'exploitation de la loi de Darcy d'écoulement d'un fluide au travers un milieu poreux. Il repose sur la mesure de pression d'un fluide injecté.En pratique, le fluide est injecté dans un outillage cylindrique renfermant le renfort. Deux capteurs placés en amont et en aval du renfort permettent alors de relever la pression de ce fluide au cours du temps. Connaissant les différents paramètres entrant dans la loi de Darcy (débit et viscosité du fluide, porosité et épaisseur du renfort), il est alors possible de déterminer la perméabilité transverse du matériau. | 1) Dispositif de mesure de la perméabilité dans la direction z transverse d'un renfort fibreux, caractérisé par sa forme (Figure 1), ses capteurs de pression (11 et 12), son système de cales (4), ses grilles de répartition (14) et son équipement complémentaire cylindrique (Figure 4). 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé par sa forme cylindrique en deux partie : chambre (1) et piston (2) (Figure 1). 3) Dispositif, selon la 1, caractérisé par ses capteurs de pression (11 et 12) dont la cellule de mesure (13) affleure le canal central d'injection. 4) Dispositif, selon la 1, caractérisé par la position des capteurs de pression de part et d'autre du renfort (11 et 12). 5) Dispositif, selon la 1, caractérisé par son équipement complémentaire cylindrique (Figure 4) pour les tests dans les directions x et y. 6) Dispositif, selon les let 2, caractérisé par son système de cales d'épaisseur ajustable entre chambre et piston (4). 7) Dispositif, selon les 1 et 5, caractérisé par le système de cales d'épaisseur ajustable pour l'équipement complémentaire cylindrique (15). 8) Dispositif, selon la 1, caractérisé par les grilles de répartition de fluide (14) en surface du renfort. | G | G01 | G01N | G01N 15 | G01N 15/00 |
FR2902656 | A1 | UTILISATION COSMETIQUE D'UN EXTRAIT DE WITHANIA SOMNIFERA | 20,071,228 | La présente invention concerne l'utilisation d'un extrait de Withania somnifera en tant que principe actif pour une application cosmétique. L'invention se rapporte aussi à toute composition cosmétique contenant un extrait de Withania somnifera. L'invention couvre également un procédé d'obtention d'un extrait particulier de Withania somnifera et l'extrait obtenu. Withania somnifera, encore appelée Ashwagandha ou Ginseng indien , est une plante appartenant à la famille des Solanacées. Ses racines sont épaisses et charnues, ses feuilles sont simples, ovales, lisses et dépourvues de poils, et elle possède des fleurs à peine visibles, de couleur vert clair ou jaune pâle. Withania somnifera, originaire d'Inde, est utilisée depuis plus de 2000 ans dans la médecine traditionnelle ayurvédique en tant que tonique général et fortifiant. L'utilisation de cette plante dans le domaine cosmétique n'a pas été envisagée. Or, de façon étonnante, Withania somnifera présente des propriétés notables au niveau cutané. La peau est un organe complexe qui couvre la surface totale du corps et exerce de nombreuses fonctions vitales. Elle est organisée en trois couches principales l'épiderme, le derme et l'hypoderme. La peau est constamment soumise à des agressions, tant externes qu'internes, 20 qui peuvent menacer son équilibre et son aspect. C'est pourquoi on recherche des actifs capables de protéger la peau contre ces agressions susceptibles d'altérer son bon fonctionnement et son aspect, et de lutter contre les manifestations qui en découlent. Pour répondre à cette problématique, la présente invention vise à utiliser au 5 moins un extrait de Withania somnifera en tant qu'actif au sein d'une composition cosmétique destinée au traitement de la peau. L'extrait de Withania somnifera susceptible d'être utilisé selon l'invention peut être obtenu au moins par un procédé comprenant au moins une extraction enzymatique ou une décoction. 10 De manière préférentielle, les compositions selon l'invention peuvent contenir de 0,1 à 20 % d'un extrait de Withania somnifera. L'administration d'une composition contenant un extrait de Withania somnifera selon l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition peut se présenter sous toutes les formes permettant l'application 15 par voie topique. L'utilisation d'un extrait issu de Withania somnifera selon l'invention permet de protéger la peau et/ou de lutter contre toutes manifestations perturbant son activité et/ou son apparence. En particulier, l'utilisation d'un extrait issu de Withania somnifera selon la 20 présente invention permet de régulariser les fonctionnalités naturelles cutanées notamment de contribuer à l'homéostasie dermique et de réparer et restructurer la fonction barrière. On peut noter ses capacités à, notamment - dynamiser le développement cellulaire, - maintenir et stimuler les systèmes naturels de défense de la peau, et 25 - maintenir et stimuler les systèmes naturels de protection de la peau. Il peut être utilisé pour de multiples applications cosmétiques par exemple pour augmenter le renouvellement cellulaire, prévenir et diminuer l'apparition des rides ou encore hydrater et protéger la couche cornée. Avantageusement, l'extrait de Withania somnifera est particulièrement efficace dans des conditions extrêmes d'agression de la peau. Les agressions de la peau (soleil, pollution, stress, chocs thermiques, climatisation...) accumulées et répétées entraînent progressivement une baisse de l'activité cellulaire. Les cellules perdent progressivement leur capacité à se diviser, le cycle cellulaire des cellules dermiques est ralenti et leur viabilité amoindrie. L'extrait de Withania somnifera selon l'invention est capable de stimuler et de restaurer la capacité des cellules de la peau à proliférer. Il revitalise les cellules 10 soumises à un stress et dynamise le développement cellulaire. Cette caractéristique permet notamment à l'extrait de Withania somnifera selon l'invention d'être utile en tant qu'actif pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à favoriser le renouvellement cellulaire de la peau. Par ailleurs, lorsque les cellules cutanées sont soumises à des conditions 15 stressantes, la protection naturelle des cellules cutanées disparaît et laisse la peau sans défense. Au niveau du derme, ce sont les fibroblastes qui sont responsables de la sauvegarde de l'intégrité et de la fonctionnalité du tissu. En particulier, ils assurent le renouvellement et le remodelage de la matrice extracellulaire en 20 régulant l'équilibre existant entre la synthèse des protéines matricielles et leur dégradation par les métalloprotéinases (MMP). L'activité des MMP est régulée par l'intermédiaire d'inhibiteurs spécifiques, les TIMP (Tissue Inhibitor of MetalloProteinases). Les TIMP constituent un des systèmes naturels de défense de la peau pour limiter et contrôler la dégradation 25 des fibres de collagène de la matrice. Dans une peau non stressée, un équilibre existe entre l'expression des MMP et des TIMP. Dans des conditions de stress, l'expression des MMP est fortement augmentée alors que celle des TIMP n'est que faiblement stimulée. L'induction insuffisante des TIMP pour neutraliser l'activité induite des MMP conduit à un déséquilibre responsable de la dégradation excessive des composants matriciels du derme. L'extrait de Withania somnifera selon l'invention est également capable de renforcer les systèmes naturels de défense cutanés. En particulier, il est capable de réguler la dégradation matricielle de la peau et de rétablir l'équilibre TIMP/MMP pour protéger le tissu dermique. En outre, on sait que le vieillissement cutané et l'apparition des rides peuvent être limités par régulation de la dégradation de la matrice extracellulaire. Ainsi, l'extrait de Withania somnifera peut donc être utile en tant qu'actif pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à prévenir et/ou à traiter les signes du vieillissement cutané, en particulier destinée à prévenir et/ou lutter contre l'apparition des rides. L'épiderme est la couche superficielle de la peau en contact avec l'extérieur. Sa couche supérieure, la couche cornée, assure la protection de l'organisme vis-à-vis de son environnement extérieur. La formation de la couche cornée résulte du processus de différenciation pendant lequel les kératinocytes exercent une activité dynamique : leur renouvellement est rapide et leur activité métabolique importante. La synthèse de nombreuses protéines impliquées dans les différentes étapes du processus de différenciation est assurée et permet la formation d'une barrière cutanée efficace et fonctionnelle. Dans des conditions de stress, les kératinocytes perdent leur vitalité et leur dynamisme : le renouvellement de l'épiderme ralentit, le métabolisme décline et la machinerie cellulaire s'épuise. Le taux de renouvellement des protéines diminue et induit un vieillissement précoce des constituants cellulaires. Les cellules ne peuvent plus générer une couche cornée cohésive et intègre. Le film hydrolipidique s'appauvrit et la barrière cutanée se fragilise. La peau ne peut plus assurer sa fonctionnalité première et essentielle de protection. Elle est sujette à la déshydratation et sa résistance aux agressions 5 extérieures est amoindrie. L'extrait de Withania somnifera selon l'invention est aussi capable de dynamiser l'activité métabolique des cellules de l'épiderme pour stimuler le processus de différenciation épidermique. Il renforce les systèmes de protection cutanés, en stimulant la formation d'une fonction barrière intègre et efficace. 10 L'utilisation de l'extrait de Withania somnifera selon l'invention en tant qu'actif est donc également avantageuse pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à protéger la couche cornée et à lutter contre une déshydratation de la peau. La présente invention est maintenant décrite en détail en s'appuyant sur un 15 exemple particulier non limitatif d'extrait et sur des exemples non limitatifs de compositions, ainsi que sur des résultats d'essais illustrant certaines actions d'un extrait de Withania somnifera. 1. EXEMPLE D'UN EXTRAIT DE WITHANIA SOMNIFERA 20 I.1/ Procédé de préparation de l'extrait Le procédé de préparation de l'extrait de Withania somnifera comprend les étapes suivantes : - solubilisation de poudre de racines de Withania somnifera dans l'eau avec au moins 100g/I, de préférence en milieu basique, 25 - une ou plusieurs hydrolyse(s) enzymatique(s) successive(s) ou simultanée(s), - séparation des phases soluble et insoluble par décantation, - traitement thermique pour inactiver les activités enzymatiques, - filtration pour concentrer la fraction active, et - filtration stérilisante. I.2/ Caractérisation de l'extrait I.2-1/ Matières sèches : On mesure le taux de matières sèches par passage à l'étuve à 105 C en présence de sable d'un échantillon de poids initial donné jusqu'à obtention d'un poids constant. Le taux de matières sèches est compris entre 30 et 300 g/I, plus particulièrement entre 48 et 65 g/I. I.2-2/ Mesure du pH : Le pH mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante conduit à des valeurs comprises entre 3 et 7, plus particulièrement entre 3 et 4. I.2-3/ Détermination de la teneur en sucres totaux On utilise la méthode de DUBOIS (DUBOIS M. & al [1956], Analytical chemistry, 28, n 3 p 350-356). En présence d'acide sulfurique concentré et de phénol, les sucres réducteurs donnent un composé jaune-orangé. A partir d'une gamme étalon, on peut déterminer le taux de sucres totaux d'un échantillon. Le taux de sucres totaux de l'extrait selon la présente invention est de 18 à 213 g/I, préférentiellement de 30 à 46 g/I. I.2-4/ Caractérisation des carbohydrates a. Dosage de sucres simples Le taux de sucres simples correspond à 100% de glucose. b. Degré de polymérisation Le tableau ci-dessous montre que la fraction glucidique de l'extrait selon la présente invention comprend du glucose essentiellement sous forme d'oligosaccharides possédant un degré de polymérisation inférieur ou égal à 5. Degré de polymérisation Taux de (DP) carbohydrates Oligosaccharides DP 5 76,5% Oligosaccharides 5 < DP < 10 5,3% Oligosaccharides 10 < DP < 50 11,6% Oligosaccharides DP > 200 6,6% I.2-5/ Identification de la fraction active Dans le but d'identifier la ou les fractions actives, on fractionne les sucres de l'extrait selon l'invention par chromatographie gel filtration. L'efficacité de la fraction obtenue est évaluée par l'activité prolifératrice de fibroblastes humains soumis à un stress UV répété. L'analyse des résultats montre que l'efficacité de l'extrait réside dans une fraction oligosaccharidique riche en glucosides. II. EXEMPLES DE COMPOSITIONS COSMETIQUES INCLUANT UN EXTRAIT DE WITHANIA SOMNIFERA SELON L'INVENTION : La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques incluant un extrait Withania somnifera dans différentes formes galéniques, adaptées à l'administration par voie topique cutanée. Ces compositions peuvent se présenter notamment sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse, ou sous forme solide. Ces compositions contiennent entre 0,01 et 20% en poids d'un extrait de Withania somnifera. Il convient alors d'analyser la stabilité des formes galéniques incluant un extrait de Withania somnifera selon l'invention, la stabilité étant caractérisée par une absence de précipitation de l'extrait, une absence de crémage et une absence de déphasage. On peut citer des formulations ayant montré une stabilité physique incluant 5% de l'extrait de Withania somnifera selon l'invention obtenu par la mise en oeuvre du procédé décrit en I.1 Gel limpide : - Carbopol : 0,5% avec Triéthanolamine : qsp pl-I=6,5 - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% -Eau:93,8% Gel opaque : - Sépigel 305: 2,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau:92,3% Gel émulsionné : - Montanov 202 : 3,0% -Isopropyl palmitate : 12,0% - Phénonip : 0,7% - Viscolam AT 64 : 2,0% -Principe actif : 5,0% - Eau : 77,3% Emulsion non ionique : - Montanov 202 : 3,0% Simulsol 165: 2,0% - Isopropyl palmitate : 20,0% - Phénonip : 0,7% Principe actif : 5,0% - Eau : 69,3% Emulsion anionique : - Acide stéarique : 7,0% - Triethanolamine : 3,5% - Isopropyl palmitate : 20,0% -Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau:63,8% Emulsion cationique : Quaternium-82 : 5,0% - Alcool cétylique : 2,0% - Isopropyl palmitate : 15,0% - Alcool cétéarylique : 1% - PEG 100 stéarate : 1% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau:70,3% De plus, des tests ont montré la compatibilité de l'extrait avec les matières premières utilisées en cosmétique. 20 III. EVALUATION DE L'EFFET D'UN EXTRAIT DE WITHANIA SOMNIFERA Les différentes études ont été réalisées pour l'extrait de Withania somnifera selon l'invention obtenu par la mise en oeuvre du procédé décrit en I.1. III.1 Etude de l'effet sur la régénération cellulaire dans des conditions extrêmes 25 Cette étude a pour objectif de déterminer l'effet de l'extrait de Withania somnifera obtenu selon l'invention sur la régénération des cellules cutanées exposées à différents stress : froid, chaud, H202 ou UV. 10 15 L'étude est réalisée sur fibroblastes humains par mesure de la viabilité cellulaire à l'aide d'une coloration au M.T.T. (méthyle thiazolyl tetrazolium). a - Stress au froid Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les fibroblastes sont ensemencés en plaques à une densité de 25000 cellules par puits dans un milieu de culture complet. A J1, le milieu de culture est éliminé et remplacé - par du milieu de culture pour deux séries témoin (témoin à 37 C, témoin à 20 C), - par du milieu de culture contenant l'extrait de Withania somnifera selon l'invention à 0, 5% et à 2% pour deux autres séries. Les cellules sont ensuite incubées dans une étuve : - à 37 C pour une série témoin, -à 20 C pour l'autre série témoin et les deux séries traitées avec l'extrait selon l'invention. A J4, les cellules sont récupérées et on étudie la croissance cellulaire par mesure de la coloration au M.T.T.. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant : Activité Activité Récupération prolifératrice (%) prolifératrice / cellulaire (%) Témoin 37 C (%) Témoin 37 C 100 Témoin 20 C 72 -28 Extrait de Withania 85 -15 +46 somnifera 0,5% Extrait de Withania 91 -9 +68 somnifera 2% 20 Ces résultats montrent que la viabilité cellulaire des fibroblastes est réduite de 28% après un stress au froid et que testé à 2%, l'extrait de Withania somnifera selon l'invention stimule la récupération de ces fibroblastes stressés par le froid de 68%. b -Stress au chaud Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les fibroblastes sont ensemencés en plaques à une densité de 25000 cellules par puits dans un milieu de culture complet. A J1, le milieu de culture est éliminé et remplacé - par du milieu de culture pour deux séries témoin (témoin à 37 C, témoin à 41 C), - par du milieu de culture contenant l'extrait de Withania somnifera selon l'invention à 0,5% et à 2% pour deux autres 15 séries. Les cellules sont ensuite incubées dans une étuve : - à 37 C pour une série témoin, - à 41 C pour l'autre série témoin et les deux séries traitées. A J4, les cellules sont récupérées et on étudie la croissance 20 cellulaire par mesure de la coloration au M.T.T.. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant : Activité Activité Récupération prolifératrice (%) prolifératrice / cellulaire (%) Témoin 37 C (%) Témoin 37 C 100 Témoin 41 C 71 -29 Extrait de Withania 79 -21 +27 somnifera 0,5% Extrait de Withania 86 -14 +52 somnifera 2% Ces résultats montrent que la viabilité cellulaire des fibroblastes est réduite de 29% après un stress au chaud et que testé à 2%, l'extrait de Withania somnifera selon l'invention stimule la récupération de ces fibroblastes stressés par le chaud de 52%. c -Stress au H202 Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les fibroblastes sont ensemencés en plaques à une densité de 70000 cellules par puits dans un milieu de culture complet. A J1, le milieu de culture est éliminé et remplacé - par du milieu de culture sans ou avec H202 à 30pM, - par du milieu de culture contenant l'extrait de Withania somnifera selon l'invention à 0,5% et à 2% avec H202 30PM. A J4, les cellules sont récupérées et on étudie la croissance cellulaire par mesure de la coloration au M.T.T.. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant : Activité Activité Récupération prolifératrice (%) prolifératrice / cellulaire (%) Témoin (%) Témoin 100 Témoin H202 (30pM) 61 -39 Extrait de Withania 83 -17 +56 somnifera 0,5% Extrait de Withania 104 0 +100 somnifera 2% Ces résultats montrent que la viabilité cellulaire des fibroblastes est réduite de 39% après un stress au chaud et que testé à 2%, l'extrait de Withania somnifera selon l'invention stimule la récupération 20 de ces fibroblastes stressés par H202 de 100%. d - Stress UV Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les fibroblastes sont ensemencés en plaques à une densité de 25000 cellules par puits dans un milieu de culture complet. A J1, à 8heures, 12heures et 16 heures, les cellules sont traitées comme suit - le milieu de culture est éliminé, - les cellules sont irradiées aux UVA (4J/cm2), sauf une série de plaques qui constitue le témoin non irradié, - les cellules sont ensuite distribuées dans des puits avec un milieu de culture contenant l'extrait de Withania somnifera selon l'invention à 0,5% et à 2% pour deux séries, et - toutes les séries de plaques sont incubées à 37 C. A J2, les cellules subissent le même traitement qu'à J1. A J4, les cellules sont récupérées et on étudie la croissance cellulaire par mesure de la coloration au M.T.T.. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant : Activité Activité prolifératrice / Récupération prolifératrice (%) Témoin non irradié (%) cellulaire (%) Témoin non irradié 100 Témoin irradié UVA 62 -38 Extrait de Withania 71 -29 +24 somnifera 0,5% Extrait de Withania 77 -23 +39 somnifera 2% Ces résultats montrent que la viabilité cellulaire des fibroblastes est réduite de 38% après un stress UVA et que testé à 2%, l'extrait de Withania somnifera selon l'invention stimule la récupération de ces fibroblastes stressés par le chaud de 39%. L'extrait de Withania somnifera selon l'invention est donc capable de revitaliser les cellules stressées par le froid, le chaud, H202 ou les UVA et dynamise ainsi le développement cellulaire. III.2 Etude de l'effet sur la protection de la matrice dermique soumise à un stress solaire Le but de cette étude est de déterminer l'effet de l'extrait de Withania somnifera selon l'invention sur la dégradation de la matrice dermique par les MMP-1 après un stress solaire, les MMP-1 étant les métalloprotéinases matricielles responsables de la dégradation des fibres de collagène I et III. L'étude est réalisée sur fibroblastes humains soumis à une exposition aux UVA induisant une augmentation importante du taux de MMP au niveau de la matrice extracellulaire. A J1, les cellules sont ensemencées en plaques puis incubées à 37 C. A J4, les cellules sont cultivées pendant 48 heures en présence ou non de l'extrait selon l'invention à 0,5%, 1% ou 2%. Elles sont ensuite irradiées à l'aide d'une lampe UV avec des intensités UVA de 15J/cm2. Après irradiation, les cellules sont maintenues à l'étuve à 37 C pendant 48 heures. A J6, les surnageants cellulaires sont récupérés. Le dosage des MMP-1 est réalisé à l'aide d'un kit de dosage ELISA. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage de variation du taux de MMP-1 par rapport au témoin sont présentés dans le tableau qui suit : Taux de MMP-1 (ng/ml) Variation de MMP-1 (%) Témoin non irradié 7 Témoin irradié UVA 33 Extrait de Withania 28 -15 somnifera 0,5% Extrait de Withania 20 -40 somnifera 1% Extrait de Withania 12 -64 somnifera 2% Ces résultats confirment que le taux de MMP-1 augmente considérablement lorsque les cellules sont soumises à un stress solaire. On constate que l'extrait de Withania somnifera selon l'invention dosé à 2% inhibe de 64% l'expression des MMP-1 induite par un stress UVA. En outre, l'effet inhibiteur de l'extrait selon l'invention est dose-dépendant. III.3 Etude de l'effet sur la différenciation épidermique Cette étude a pour but d'évaluer l'effet de l'extrait selon l'invention sur sa capacité à dynamiser l'activité métabolique des cellules épidermiques, en étudiant l'expression de l'involucrine, protéine impliquée dans la différenciation des kératinocytes. L'étude est réalisée sur des kératinocytes humains normaux selon le protocole opératoire suivant. A JO, les cellules sont ensemencées puis incubées à 37 C. A J3, les cellules sont traitées avec l'extrait de Withania somnifera selon l'invention à 0,5% et 1%, puis sont de nouveaux incubées à 37 C. A J5, les cellules sont récupérées et on extrait les ARN totaux qui sont reverses-transcripts. Les ADN complémentaires obtenus sont ensuite analysés par PCR (Polymerase Chain Reaction) quantitative. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage d'ARNm d'involucrine par rapport au témoin de référence, sont présentés dans le tableau suivant Taux d'ARNm d'involucrine (%) Témoin 100 Extrait de Withania somnifera 0,5% 116 Extrait de Withania somnifera 1% 155 Ces résultats montrent que l'extrait de Withania somnifera selon l'invention augmente la synthèse des ARNm de l'involucrine. Dosé à 1% sur kératinocytes humains normaux, il augmente de 55% la synthèse de l'involucrine. III.4 Etude de l'effet sur le renouvellement cellulaire Cette étude a pour objectif de quantifier in vivo l'effet de l'extrait selon l'invention formulé à 4% contre placebo sur le renouvellement cellulaire après 14 jours d'applications biquotidiennes. L'étude est réalisée sur 21 volontaires sains de sexe féminin, âgés de 20 à 41 ans, après coloration de la peau à l'aide de dihydroxyacétone (DHA) et par mesure régulière de la couleur de la peau au chromamètre. La coloration de la peau au DHA est réalisée par application d'un patch contenant 4% de DHA pendant 24 heures. La mesure de la couleur obtenue est effectuée 48 heures après le retrait du patch afin de laisser la coloration se développer. Les mesures sont réalisées sur des zones symétriques au niveau du ventre. Les zones de mesures après application du patch DHA sont les suivantes - une zone non traitée, - une zone traitée biquotidiennement par une formule placebo, et - une zone traitée biquotidiennement par une formule contenant 4% de l'extrait de Withania somnifera selon l'invention. La couleur de la peau est mesurée à l'aide d'un chromamètre qui convertit les couleurs situées dans la plage de perception humaine en un code numérique composé de trois paramètres : L*, qui représente la clarté, a*, qui correspond à la gamme des verts aux rouges, et b*, qui correspond à la gamme des bleus aux jaunes. Pour cette étude, deux éléments sont évalués - le paramètre b*, caractéristique de la pigmentation jaune mélanique cutanée ; plus b* diminue, plus la peau s'éclaircit ; et - AE (Aa*+Ab*+AL*)1/'2, caractéristique de la variation de la couleur ; plus AE augmente, plus la peau s'éclaircit. L'éclaircissement de la peau, dans le cadre de cette étude, est significatif d'un renouvellement des cellules de la peau. Le protocole opératoire de l'étude est le suivant. A J-3, on détermine les trois zones cutanées au niveau du ventre de chaque volontaire et on y applique des patchs contenant 4% de bHA. A J-2, on retire les patchs. A JO, on mesure la couleur de la peau sur chaque zone. Entre JO et J14, on applique biquotidiennement sur une zone une formule placebo, et sur une autre zone une formule contenant l'extrait de Withania somnifera selon l'invention. La couleur de la peau au niveau des trois zones est mesurée tous les deux jours. Les résultats obtenus pour le paramètre b* sont présentés dans le tableau ci-dessous : J2-JO J4-JO J7JO J9-JO J11-JO J14-JO Zone non traitée 0,09 -0,50 -1,67 -1,77 -2,28 -2,96 Zone traitée placebo -0,51 -0,67 -1,32 -2,54 -2,94 -3,21 Zone traitée Withania -0,45 -1,01 -2,41 -3,15 -3,46 -4,21 somnifera On constate que l'application biquotidienne de Withania somnifera selon l'invention, comparé au placebo, permet de diminuer le paramètre b*, caractéristique de la pigmentation jaune mélanique cutanée. Il y a donc un éclaircissement de la peau correspondant à une accélération du renouvellement des cellules cutanées. Les résultats obtenus pour le paramètre AE sont récapitulés dans le 5 tableau suivant : J2-JO J4-JO J7-JO J9-JO J11-JO J14-JO Zone non traitée 2,11 2,03 3,47 3,70 4,73 5,04 Zone traitée placebo 2,33 2,62 3,06 4,35 5,05 5,35 Zone traitée Withania 1,85 2,59 4,04 4,82 5,53 6,04 somnifera On constate que l'application biquotidienne de Withania somnifera selon l'invention, comparé au placebo, permet d'augmenter le paramètre AE, caractéristique de la variation de la couleur de la peau. Il y a donc un 10 éclaircissement de la peau correspondant à une accélération du renouvellement des cellules cutanées. Cette étude montre donc que l'application de Withania somnifera selon l'invention formulé à 4% comparé au placebo accélère le renouvellement cellulaire. 15 III.5 Etude de l'effet sur la perte insensible en eau L'objectif est de quantifier in vivo l'effet de l'extrait selon l'invention formulé à 4% contre placebo sur la perte insensible en eau (PIE) de la peau après 14 jours d'applications biquotidiennes, afin d'évaluer l'effet barrière de la peau. 20 La barrière cutanée joue un rôle régulateur dans l'équilibre en eau de la peau. Si la peau est lésée, il apparaît des dérèglements dans la régulation des échanges en eau. L'eau migre alors plus facilement vers le milieu extérieur, ce qui augmente la PIE. Par contre, si l'état de la barrière cutanée s'améliore, les valeurs de PIE diminuent car la régulation des échanges en eau sera assurée de façon correcte. L'étude est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin, âgés de 24 à 40 ans présentant une peau normale au niveau des bras. La mesure de la PIE est effectuée avec un Tewamètre, appareil muni d'une sonde qui mesure le gradient de vapeur d'eau se mettant en place entre la surface cutanée et l'air ambiant. Cette mesure permet d'apprécier les échanges d'eau entre la surface cutanée et le milieu environnant, et par conséquent la qualité de la fonction barrière de la peau. A JO, on détermine sur chaque volontaire trois zones de mesure au niveau du haut des bras : - une zone non traitée, - une zone traitée avec une formule placebo, et - une zone traitée avec une formule contenant 4% de l'extrait de Withania somnifera selon l'invention. On effectue une première mesure au Tewamètre. Entre JO et J13, biquotidiennement on lave les zones étudiées avec un savon irritant SLS (Lauryl Sulfate de Sodium) et on applique le placebo et la formule contenant l'extrait de Withania somnifera. L'application de SLS permet d'augmenter les pertes en eau. A J14, une mesure au Tewamètre est réalisée sur chaque zone. Les résultats obtenus pour la PIE sont présentés ci-dessous : JO J14 Zone non traitée 11,1 17,1 Zone traitée placebo 11,0 16,6 Zone traitée Withania somnifera 10,8 14,7 Variation Withania somnifera / Placebo (%) -10,4 % On constateque dans les conditions de cette étude et en comparaison au placebo, l'extrait de Withania somnifera selon l'invention formulé à 4% entraîne une diminution de la PIE engendrée par des applications répétées de SLS | L'objet de l'invention est l'utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera en tant qu'actif pour une application au traitement de la peau en vue de la protéger et/ou de lutter contre toutes manifestations perturbant son activité et son apparence.L'invention se rapporte aussi à toute composition cosmétique contenant un extrait de Withania somnifera.L'invention couvre également un procédé d'obtention d'un extrait particulier de Withania somnifera et l'extrait obtenu. | 1. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera en tant qu'actif pour une application au traitement de la peau en vue de la protéger et/ou de lutter contre toutes manifestations perturbant son activité et son apparence. 2. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera selon la 1, pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à régulariser les fonctionnalités naturelles cutanées. 3. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera selon la 1 ou 2, pour la préparation d'une composition cosmétique capable de dynamiser le développement cellulaire. 4. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera selon l'une des 1 à 3, pour la préparation d'une composition cosmétique capable de maintenir et stimuler les systèmes naturels de défense et de protection de la peau. 5. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera selon l'une des précédentes , pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à maintenir l'homéostasie dermique et à réparer et restructurer la fonction barrière cutanée. 6. Utilisation d'au moins un extrait de Withania somnifera selon l'une des précédentes , pour la préparation d'une composition cosmétique destinée à hydrater et à protéger la couche cornée de la peau, à prévenir et lutter contre l'apparition des rides, ou à favoriser le renouvellement cellulaire de la peau. 7. Composition cosmétique adaptée pour l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle contient comme 25 actif entre 0,01 et 20% d'au moins un extrait de Withania somnifera. 8. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 7, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de crème, émulsion huile-dans-eau, émulsion eau-dans-huile, émulsion multiple, solution, suspension ou poudre. 9. Procédé d'obtention d'un extrait de Withania somnifera adapté pour l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend la succession des étapes suivantes : - solubilisation de poudre de racines de Withania somnifera dans l'eau avec au moins 100g/I, de préférence en milieu basique, - une ou plusieurs hydrolyse(s) enzymatique(s) successive(s) ou simultanée(s), - séparation des phases soluble et insoluble par décantation, - traitement thermique pour inactiver les activités enzymatiques, - filtration pour concentrer la fraction active, et - filtration stérilisante. 10. Principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la 9, caractérisé par : - un taux de matières sèches compris entre 30 et 300 g/I, - un pH compris entre 3 et 7, - une teneur en sucres totaux comprise entre 18 et 213 g/I. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/97,A61Q 19/08 |
FR2894508 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN OBJET EN MATIERE SYNTHETIQUE MOULEE POUVANT ETRE MAGNETISEE ET OBJET OBTENU | 20,070,615 | L'invention concerne un procédé de fabrication d'un objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'au moins une couche d'une composition du liquide durcissable incorporant des pigments magnétiques. Les compositions liquides durcissables telles que les vernis incorporant des pigments magnétiques, c'est-à-dire des pigments susceptibles de réagir à un champ magnétique pour former un motif tridimensionnel, sont bien connues (cf. par exemple le vernis magnétique réf. base reflex 690900 commercialisé par la société AKZO NOBEL (PONT D'AIN, France)),Il existe actuellement essentiellement deux techniques pour réaliser un motif à partir d'une couche de composition liquide durcissable incorporant des pigments magnétiques. La technique la plus courante consiste à appliquer ladite composition liquide durcissable sur l'objet, par exemple par projection, puis à rapprocher cette couche ainsi appliquée, avant son durcissement, d'une source magnétique adaptée pour orienter les particules de pigments magnétiques de façon à former le motif désiré après durcissement.. Un tel procédé n'est cependant pas compatible avec les contraintes d'une production en série à l'échelle industrielle. En effet, il nécessite de nombreuses étapes successives, et un soin particulier doit être apporté dans l'étape de magnétisation pour le rapprochement de la source magnétique et de l'objet revêtu de la couche de vernis à pigments magnétiques. Ce procédé connu est onéreux et n'est donc pas exploité en pratique à l'échelle industrielle. À ce titre, il est à noter que le coût de fabrication constitue un paramètre déterminant dans le domaine de la fabrication en grande série d'objets moulés tels que des objets formant des emballages, par exemple des flacons, des boîtiers en matière synthétique ou autres, qui doivent présenter en surface des motifs à des fins esthétiques et/ou d'information. Une autre technique a été proposée depuis longtemps (cf. par exemple US 3791864) qui consiste à appliquer sur l'objet une couche de fond contenant des particules à aimantation permanente, à sécher cette couche de fond puis à l'aimanter selon le motif désiré. Ultérieurement, une couche liquide durcissable contenant des particules magnétiques est déposée sur la couche de fond, puis durcie. Là encore, cette technique nécessite un nombre d'étapes relativement important (réalisation de la couche de fond, aimantation de cette couche de fond, réalisation de la couche finale) qui la rend non compétitive par rapport aux autres techniques traditionnelles de décoration (sans vernis magnétique) qui, en général, nécessitent simplement l'application d'une ou deux couches de vernis. En outre, le champ magnétique résultant de l'aimantation de la couche de fond est en général insuffisant pour procurer au motif final une qualité suffisante, notamment en termes de résolution et de finesse. De surcroît, cet inconvénient ne peut pas être résolu par l'application d'un champ magnétique de valeur plus importante sur la couche de fond en vue de l'aimanter. En effet, l'application d'un champ magnétique de forte valeur n'est pas compatible avec la réalisation de motifs ayant une bonne résolution et une grande finesse, dans la mesure où le champ magnétique n'affectera pas seulement les particules de la couche de fond qui sont spécifiquement en regard des principales lignes de champ, mais également les particules qui se situent au voisinage. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un procédé de fabrication d'un objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'une composition liquide durcissable incorporant des pigments magnétiques -notamment produisant un effet de profondeur en trois dimensions, par exemple pour reproduire des dessins, des signatures, des logos, ...- et qui puisse être mis en ceuvre avec un nombre d'étapes plus faible que dans les techniques antérieures suscitées, de façon à être compatible avec les contraintes d'une exploitation à l'échelle industrielle, notamment dans le cadre d'une production d'objets en grande série tels que des objets formant des emballages, par exemple des flacons, 3 2894508 des boîtiers en matière synthétique ou autres, qui doivent présenter en surface des motifs, en particulier à des fins esthétiques et/ou d'information. L'invention vise plus particulièrement à proposer un procédé de fabrication qui soit compétitif avec les autres procédés traditionnels d'application de 5 motifs en surface d'objets moulés avec des compositions de vernis à pigments non magnétiques. L'invention vise également à proposer un tel procédé de fabrication qui permette la réalisation de motifs divers, y compris avec une grande résolution et une grande finesse. 10 L'invention vise également de façon similaire à proposer un objet moulé ainsi obtenu, présentant les mêmes avantages, c'est--à-dire dont le coût de fabrication soit compétitif, et qui puisse présenter en surface des motifs de grande résolution et de grande finesse. Pour ce faire, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un 15 objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'au moins une couche incorporant des pigments magnétiques, caractérisé en ce que. a. on prépare une composition de matière synthétique, dite matière synthétique ferromagnétique, adaptée pour pouvoir être moulée et 20 incorporant une proportion de matériau ferromagnétique adaptée pour que, après moulage, ladite matière synthétique ferromagnétique moulée soit susceptible d'être magnétisée (pour former un champ magnétique rémanent) sous l'effet d'un champ magnétique externe, selon un motif prédéterminé correspondant à un motif à réaliser, 25 b. on moule ladite matière synthétique ferromagnétique à la forme d'au moins une portion de l'objet à fabriquer, dite portion moulée, c. on soumet ladite matière synthétique ferromagnétique à un champ magnétique externe adapté pour la magnétiser de sorte qu'elle forme, après moulage en surface de ladite portion moulée, un champ magnétique 30 rémanent correspondant audit motif prédéterminé à réaliser, 4 2894508 d. on applique sur au moins une face de ladite portion moulée où ledit champ magnétique rémanent est formé, au moins une couche d'une composition incorporant des pigments magnétiques, de sorte que le motif prédéterminé apparaît en surface de cette couche sous l'effet du champ magnétique rémanent formé en surface de ladite portion moulée par la matière synthétique ferromagnétique moulée magnétisée. Ainsi, dans un procédé selon l'invention, c'est la matière synthétique ferromagnétique constitutive d'au moins une portion de l'objet moulé lui-même -notamment de la totalité de l'objet moulé- qui est magnétisée de façon à 10 produire un champ magnétique correspondant à un motif prédéterminé à former en surface de cet objet. Il en résulte non seulement que les différentes étapes permettant d'obtenir ce résultat sont faciles à réaliser et de faible coût, en faible nombre, mais également que le champ magnétique produit peut être d'une très bonne qualité en termes de résolution et de puissance, de façon à former des motifs d'une grande finesse, 15 avec un effet tridimensionnel surprenant et marqué (impression de profondeur et de relief). Il est à noter que le champ magnétique rémanent produit par la matière synthétique ferromagnétique moulée magnétisée doit être suffisant pour être efficace au moins jusqu'au moment où la composition à pigments magnétiques est 20 appliquée pour former le motif visible en surface. Ultérieurement, le champ magnétique rémanent peut disparaître, soit à raison du comportement normal de la matière synthétique ferromagnétique, soit suite à une opération spécifique permettant d'inhiber ce champ magnétique rémanent. Pour magnétiser la matière synthétique ferromagnétique de telle 25 sorte qu'elle forme ledit champ magnétique rémanent en surface de ladite portion moulée, différentes variantes de réalisation sont envisageables. Selon une première variante préférentielle, avantageusement et selon l'invention, on soumet ladite portion moulée -notamment l'objet moulé- à un champ magnétique externe pour magnétiser la matière synthétique ferromagnétique moulée immédiatement après l'étape de moulage. En particulier, lorsque l'objet moulé (ou en tout cas ladite portion moulée en matière 5 5 2894508 synthétique moulée ferromagnétique) est fabriqué par moulage par injection dans une presse, il est facile et avantageux du point de vue de l'optimisation des cadences de fabrication, de réaliser l'étape de magnétisation immédiatement à la sortie de la presse, c'est-à-dire dans un même cycle industriel de traitement de l'objet. 5 Dans une autre variante de réalisation de l'invention, on soumet la matière synthétique ferromagnétique à un champ magnétique externe au cours de l'étape de moulage, c'est-à-dire pendant que ladite portion moulée est en cours de moulage et de formation, avant son durcissement et de préférence jusqu'à la fin de son durcissement. Le matériau ferromagnétique étant constitué de particules 10 ferromagnétiques (incorporées en une proportion prédéterminée à une composition de matière synthétique choisie pour permettre le moulage), dans cette variante, le champ magnétique rémanent résulte non seulement de l'aimantation des particules ferromagnétiques, mais également de l'orientation qui peut être impartie par le champ magnétique externe à ces particules ferromagnétiques au cours de l'étape de moulage, 15 alors que la matière synthétique ferromagnétique n'est pas encore solidifiée. Ces deux variantes peuvent être combinées, un champ magnétique externe pouvant être appliqué à la fois au cours de l'étape de moulage, puis, immédiatement après cette étape de moulage, sur la portion moulée. À titre de composition incorporant des pigments magnétiques, on 20 peut utiliser conformément à l'invention toute composition appropriée qui permet la réalisation du motif souhaité en surface. Avantageusement et selon l'invention, cette composition est une composition liquide durcissable -notamment un vernis, qui présente en particulier après durcissement un aspect lisse et transparent-. Cette composition à pigments magnétiques peut être appliquée par tout moyen approprié et 25 connu, notamment par impression, pulvérisation, projection, dépôt chimique et/ou physique, couchage, collage surfacique, lamination à chaud ou à froid... Avantageusement et selon l'invention, on applique une composition liquide durcissable à pigments magnétiques sur ladite face de la portion moulée (après les étapes de moulage et de magnétisation), ce qui entraîne la formation 30 du motif souhaité par action du champ magnétique rémanent induit par la matière 6 2894508 synthétique ferromagnétique moulée sur les pigments magnétiques de ladite composition liquide durcissable, puis on fait durcir la couche de composition liquide durcissable. Avantageusement et selon l'invention, lorsque ladite composition 5 incorporant des pigments magnétiques est une composition liquide durcissable telle qu'un vernis, on applique cette composition liquide durcissable par projection sur ladite face de la portion moulée. Avantageusement et selon l'invention, on prépare ladite matière synthétique ferromagnétique en incorporant des particules ferromagnétiques dans une 10 composition de matière synthétique choisie pour pouvoir être moulée, dite composition de moulage, les particules ferromagnétiques étant incorporées dans la composition de moulage selon une proportion adaptée pour d'une part permettre le moulage de la matière synthétique ferromagnétique ainsi obtenue, et, d'autre part, une magnétisation de cette matière synthétique ferromagnétique susceptible de produire ledit champ 15 magnétique rémanent. Avantageusement et selon l'invention, on incorpore une proportion comprise entre 1 % et 30 % en poids de particules ferromagnétiques dans la matière synthétique ferromagnétique. Cette proportion doit être suffisante pour que le champ magnétique rémanent induise la production du motif ultérieurement dans la composition à pigments magnétiques, et en particulier avec les propriétés souhaitées 20 pour ce motif, par exemple en terme de finesse ; elle doit rester cependant compatible avec les propriétés mécaniques de la matière synthétique ferromagnétique moulée, d'une part pour permettre les opérations de moulage, et, d'autre part, en fonction de l'application finale de l'objet -notamment pour conférer à la pièce moulée obtenue une tenue mécanique appropriée-. En particulier, au moins dans certaines applications 25 -notamment dans le domaine de l'emballage de compositions cosmétiques ou de parfumerie- la matière synthétique ferromagnétique moulée est rigide, ainsi que ladite portion moulée qu'elle forme. L'invention s'applique cependant aussi bien à des matières synthétiques ferromagnétiques semi-rigides, ou même souples après moulage. Avantageusement et selon l'invention, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe formé des matières thermoplastiques et des matières thermodurcissables. Plus particulièrement, avantageusement et selon l'invention, on moule l'objet par injection. Dans ce mode de réalisation notamment, avantageusement et selon l'invention, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe des matières thermoplastiques. Ainsi, avantageusement et sur l'invention, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe formé des polyoléfines, des polyamides et des polyamides imides, des polymères vinyliques, des polymères acryliques, des polymères styréniques, des copolymères styrène/acrylique, des polyphénylènes, des polyesters thermoplastiques, des polyuréthanes, des élastomères, des polyacétals et des autres polyéthers thermoplastiques, des polysulfones, des polymères fluorocarbonés, des ionomères, de leurs copolymères et de leurs alliages. L'invention s'étend à un objet obtenu par un procédé selon l'invention. L'invention concerne donc également un objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'au moins une couche incorporant des pigments magnétiques, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une portion, dite portion moulée, formée d'une composition de matière synthétique ferromagnétique moulée incorporant une proportion de matériau ferromagnétique, et en surface de cette portion moulée, au moins une couche incorporant des pigments magnétiques, la proportion de matériau ferromagnétique dans la matière synthétique ferromagnétique moulée étant adaptée pour que cette matière synthétique ferromagnétique moulée puisse être magnétisée de façon à former un champ magnétique rémanent apte à faire apparaître un motif prédéterminé formé par ladite couche incorporant des pigments magnétiques. L'invention s'étend à un objet pouvant être formé de plusieurs pièces ou plusieurs portions, dont l'une seulement est réalisée en une matière synthétique ferromagnétique moulée revêtue d'au moins une couche à pigments 7 magnétiques pour former un ou plusieurs motif(s) visible(s) en surface. Elle s'étend également à un objet pouvant être formé de plusieurs pièces ou plusieurs portions, plusieurs de ces pièces ou portions étant réalisées en une matière synthétique ferromagnétique moulée revêtue d'au moins une couche à pigments magnétiques pour former un ou plusieurs motif(s) visible(s) en surface. Dans un mode de réalisation avantageux, un objet selon l'invention comprend une pièce principalement constituée de matière synthétique ferromagnétique moulée sur laquelle est appliquée au moins une couche de composition incorporant des pigments magnétiques. Il peut s'agir par exemple d'un objet tel qu'un emballage ou une partie d'emballage en matière synthétique, notamment pour composition cosmétique, ou de parfumerie, ou pharmaceutique, ou pour les vins ou spiritueux. A titre d'exemple, on peut citer : un boîtier poudrier, un étui pour rouge à lèvres, un pot ou flacon, une capsule vissante ou un couvercle pour pot de crème, un bouchon de flacon de parfum ou de bouteille, un habillage rapporté sur un flacon, un pot, ou une bouteille... L'invention peut aussi faire l'objet d'applications dans d'autres domaines, par exemple pour les boîtiers ou coques pour appareils électroniques, informatiques ou multimédia tels que les téléphones, radios, ordinateurs... ou pour les pièces décoratives pour l'automobile. Avantageusement et selon l'invention, ladite couche incorporant des pigments magnétiques est une couche de vernis, c'est-à-dire une couche obtenue par application d'une composition liquide durcissable incorporant des pigments magnétiques et ayant été durcie. Avantageusement et selon l'invention, ladite matière synthétique ferromagnétique comprend des particules ferromagnétiques incorporées dans une composition de matière synthétique choisie pour pouvoir être moulée, dites composition de moulage, les particules ferromagnétiques étant incorporées dans cette composition de moulage selon une proportion adaptée d'une part pour être compatible avec la tenue mécanique de ladite portion moulée, et, d'autre part, pour permettre une magnétisation de cette matière synthétique ferromagnétique susceptible de produire ledit champ magnétique rémanent. Avantageusement et selon l'invention, ladite matière 9 2894508 synthétique ferromagnétique moulée incorpore entre 1 % et 30 % en poids de particules ferromagnétiques. Avantageusement et selon l'invention, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique moulée est choisie dans le groupe formé des 5 matières thermoplastiques et des matières thermodurcissables. En particulier, avantageusement et selon l'invention, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique moulée est choisie dans le groupe formé des polyoléfines, des polyamides et des polyamides imides, des polymères vinyliques, des polymères acryliques, des polymères styréniques, des copolymères styrène/acrylique, des 10 polyphénylènes, des polyesters thermoplastiques, des polyuréthanes, des élastomères, des polyacétals et des autres polyéthers thermoplastiques, des polysulfones, des polymères fluorocarbonés, des ionomères, de leurs copolymères et de leurs alliages. L'invention concerne également un procédé de fabrication et un objet moulé caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques 15 mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un de ses modes de réalisation préférentiels, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : 20 û la figure 1 est un schéma en coupe d'un exemple d'une pièce moulée cylindrique de révolution conforme à l'invention obtenue à l'issue d'une étape de moulage d'un procédé selon l'invention, û la figure 2 est un schéma illustrant une étape de magnétisation de la pièce de la figure 1, dans un procédé selon l'invention, 25 û la figure 3 est un schéma illustrant la pièce obtenue à l'issue de l'étape de la figure 2, û la figure 4 est un schéma illustrant la pièce des figures 1 à 3 sur laquelle une couche à pigments magnétiques est appliquée pour former un motif visible en surface, conformément à l'invention. to Dans un procédé de fabrication selon l'invention, on prépare une composition de matière synthétique ferromagnétique adaptée pour pouvoir être moulée en incorporant une proportion de matériau ferromagnétique dans une composition de matière synthétique choisie pour pouvoir être moulée, dite composition de moulage, puis on réalise, par moulage de cette matière synthétique ferromagnétique, une pièce telle que la pièce 1 représentée figure 1 à titre d'exemple. Cette matière synthétique ferromagnétique, et en particulier la composition de moulage, est tout d'abord choisie pour pouvoir être compatible avec le moulage envisagé. En particulier, la composition de moulage est une matière thermoplastique, notamment si l'étape de moulage est réalisée selon une technique de moulage par injection, ou de moulage par soufflage, ou de rotomoulage ou autre technique de moulage de matière thermoplastique. Dans ce cas, la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe formé des polyoléfines, des polyamides et des polyamides imides, des polymères vinyliques, des polymères acryliques, des polymères styréniques, des copolymères styrène/acrylique, des polyphénylènes, des polyesters thermoplastiques, des polyuréthanes, des élastomères, des polyacétals et des autres polyéthers thermoplastiques, des polysulfones, des polymères fluorocarbonés, des ionomères, de leurs copolymères et de leurs alliages. À titre d'exemples de polyoléfines, on peut citer les polyéthylènes, les polypropylènes (copolymères et homopolymères), les cyclo-oléfines copolymères, l'éthylène propylène diène (EPDM) et le polyméthyle pentène (PMP). À titre d'exemple de polymère vinylique, on peut citer le polychlorure de vinyle. À titre d'exemples de polymères acryliques, on peut citer le polylméthacrylate de méthyle (PMMA) et le polyacrylonitrile (PAN). À. titre d'exemples de polymères styréniques, on peut citer l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS), l'acrylonitrile styrène acrylate, le polystyrène, 30 le polystyrène butadiène, le styrène acrylonitrile, le copolymère styrène butadiène. À titre d'exemples de polyphénylènes, on peut citer le polyphénylène oxyde, et le polyphénylène sulfone. À titre d'exemples de polyesters thermoplastiques, on peut citer le polybutylène téréphtalate (PBT), le polyéthylène téréphtalate (PET), le poly(cyclohexylène diméthylène téréphtalate) (PCTA), le poly(cyclohexylène diméthylène téréphtalate) glycol (PCTG), le poly (éthylène téréphtalate) glycol (PETG). À titre d'exemples de polyéthers thermoplastiques, on peut citer, outre les polyacétals (polyoxyméthylène et polyformaldéhyde), le polyéther bloc amide (PEBA), le polyéther éthercétone (PEEK), le polyétherimide (PEI), le polyéthersulfone (PES). À titre d'exemple de copolymère, on peut citer le polylméthacrylate de méthyle acrylonitrile butadiène styrène (MBS). À titre d'exemple de polymère fluorocarboné, on peut citer le 15 polytétrafluoroéthylène. À titre d'exemples d'alliages, on peut citer l'acrylonitrile butadiène styrène/polycarbonate, le polyamide/polypropylène, l'acrylonitrile butadiène styrène/polyamide, le polyéthylène téréphtalate/polyamide. Plus particulièrement, dans un mode de réalisation avantageux, 20 notamment dans le cas de la fabrication de couvercles, de pièces de bouchonnage, de pots ou de boîtiers d'emballage, de flacons, ou de pièces d'habillage pour emballages -notamment pour l'emballage de compositions cosmétiques-, on utilise une matière synthétique ferromagnétique dont la composition de moulage est choisie dans le groupe formé des polypropylènes, de l'acrylonitrile butadiène styrène et des polyamides. 25 La matière synthétique ferromagnétique peut aussi bien être formée d'une matière thermodurcissable, notamment si l'étape de moulage est réalisée par une technique de moulage par compression, ou par tout autre technique de moulage de matière thermodurcissable. Dans ce cas, la matière synthétique ferromagnétique est choisie 30 dans le groupe des aminiplastes. Plus particulièrement, dans un mode de réalisation avantageux, notamment dans le cas de la fabrication de boîtiers ou pièces décoratives en résine, on utilise une matière synthétique ferromagnétique dont la composition de moulage est choisie dans le groupe formé de la mélamine formaldéhyde (MF) et de l'urée formaldéhyde (UF). Ladite matière synthétique ferromagnétique incorpore par ailleurs une proportion de matériau ferromagnétique adaptée pour que, après moulage, cette matière synthétique ferromagnétique moulée soit susceptible d'être magnétisée selon un motif prédéterminé correspondant à un motif à réaliser en surface de la pièce moulée par application, sur au moins une face de cette pièce moulée, d'une couche incorporant des pigments magnétiques sensibles au champ magnétique rémanent formé par la matière synthétique ferromagnétique moulée. Le matériau ferromagnétique incorporé dans la matière synthétique ferromagnétique peut être d'une nature quelconque, dès lors qu'il est compatible avec l'opération de moulage considérée, avec la production d'un champ magnétique rémanent approprié, et avec l'application envisagée de l'objet ainsi fabriqué. Ainsi, à titre de matériau ferromagnétique, on peut utiliser des particules ferromagnétiques dispersées dans la matière synthétique ferromagnétique préparée en vue du moulage de la pièce. Lorsque la composition de moulage se présente sous forme divisée, notamment en poudre ou en grains, les particules de matériau ferromagnétique peuvent être soit préalablement incorporées aux grains ou particules formant cette composition de moulage, qui sont alors des grains ou des particules de matière synthétique ferromagnétique, soit simplement mélangées aux particules ou grains de composition de moulage. Ainsi, la matière synthétique ferromagnétique destinée à être moulée peut se présenter sous forme d'un mélange maître sous forme divisée de particules ou de grains d'une (ou plusieurs) matière(s) synthétique(s) formant la composition de moulage, et de particules ou de grains d'un (ou plusieurs) matériau(x) ferromagnétique(s). Les particules ferromagnétiques sont de préférence en un 30 matériau ferromagnétique doux, facile à aimanter et à démagnétiser. Par exemple, on 12 13 2894508 peut utiliser, à titre de matériau ferromagnétique, des particules de ferrites, telles que des ferrites de strontium ou de baryum ; des ferrites néodyme-fer-bore ; des ferrites de samarium de cobalt. Une fois la pièce 1 moulée obtenue, on soumet cette pièce à un 5 champ magnétique externe comme représenté figure 2, et ce afin de magnétiser la matière synthétique ferromagnétique moulée. Le champ magnétique externe est appliqué conformément au motif qui doit être réalisé ultérieurement sous l'effet du champ magnétique rémanent induit par la matière synthétique ferromagnétique moulée magnétisée. Pour ce faire, on peut utiliser toute technique connue permettant 10 d'appliquer un champ magnétique externe, notamment à l'aide d'aimants permanents et/ou d'électroaimants présentant une armature induisant un champ magnétique coercitif selon des lignes de champ réparties conformément au motif à réaliser. Par exemple, les lignes du motif à réaliser correspondent à des lignes de champ de même polarité et sont entourées de zones ou lignes de polarité opposée. 15 A ce titre, il est à noter que le champ magnétique rémanent qui doit être formé dans la matière synthétique moulée peut être variable, selon la nature et la technologie de la couche à pigments magnétiques utilisée subséquemment pour former le motif en surface. Cette étape de magnétisation de la matière synthétique 20 ferromagnétique moulée peut être réalisée immédiatement après l'étape de moulage, notamment en sortie de presse lorsqu'on réalise un moulage par injection. Ainsi, cette étape de magnétisation peut être réalisée ensortie de presse au cours d'une même étape de traitement, sans manutention supplémentaire. Cette étape n'induit alors pas de coût supplémentaire significatif en termes de main-d'oeuvre ou de temps de fabrication. 25 Cette étape de magnétisation peut être réalisée de façon automatique et robotisée à l'aide d'un manipulateur qui vient placer chaque pièce moulée en regard d'un dispositif d'aimantation (aimants permanents et/ou électroaimants) pendant un temps suffisant pour aimanter la matière synthétique ferromagnétique moulée, la pièce ainsi aimantée étant ensuite réintroduite dans le cycle de fabrication. Plusieurs étapes de magnétisation successives peuvent être prévues, par exemple si plusieurs motifs doivent être réalisés. La figure 3 représente un exemple purement schématique de piece moulée et magnétisée obtenue à l'issue de cette étape de magnetisation. La matière synthétique ferromagnétique magnétisée constituant cette pièce moulée induit un champ magnétique rémanent qui est susceptible d'agir sur des pigments magnétiques pour former un motif. Ainsi, lorsque l'on applique ensuite une couche 3 à pigments magnétiques sur la surface externe libre 2 de la pièce moulée 1 magnétisée en regard des lignes de champ du champ magnétique rémanent comme représenté figure 4, les pigments magnétiques de cette couche s'orientent selon le motif qui devient visible à la surface extérieure 4 de cette couche 3. L'invention est applicable avec toutes les technologies connues d'application de couches 3 à pigments magnétiques en surface d'une pièce moulée. Dans un mode de réalisation préférentiel, cette couche 3 à pigments magnétiques est formée par application, sur la face 2 externe libre de la pièce 1 moulée et magnétisée, d'une composition liquide durcissable incorporant des pigments magnétiques puis par durcissement de cette composition. Une telle composition liquide durcissable est avantageusement un vernis qui peut être notamment appliqué par projection, à l'aide d'au moins une buse de projection ou d'un pistolet. Il est à noter que cette application peut être réalisée à tout moment après la magnétisation, dès lors que le champ magnétique rémanent reste suffisamment actif. À titre de composition liquide durcissable à pigments magnétiques pouvant être avantageusement utilisée dans le cadre de l'invention, on peut citer par exemple le vernis magnétique réf. base reflex 690900 commercialisé par la société AKZO NOBEL (PONT D'AIN, France). Il est à rLoter cependant que tout autre vernis incorporant des pigments magnétiques sous forme de particules dispersées et compatible avec son application sur l'objet pour réaliser le motif souhaité, peut être utilisé dans le cadre de l'invention. Par exemple, on peut utiliser des vernis à base choisie dans le groupe formé des bases acryliques, des bases polyuréthanes, des bases alkydes uréthanes, des bases époxy, et des bases polyesters, des bases nitro-cellulosiques, des bases aminoplastes, des bases méthacrylates, des bases hydropliolites, des bases glycérophtaliques, à séchage à l'air ou sous ultraviolets, ou autres. La finesse du motif pouvant être obtenue dépend de différents paramètres. Tout d'abord, la proportion de particules ferromagnétiques incorporées dans la matière synthétique ferromagnétique formant la pièce moulée influence d'une part la valeur du champ magnétique rémanent qui pourra être obtenu après magnétisation, d'autre part la finesse des lignes de champ correspondant au motif pouvant être obtenues. Mais, comme indiqué ci-dessus, cette proportion est en réalité limitée par les considérations liées à l'étape de moulage d'une part et à la tenue mécanique de la pièce obtenue en fonction de son application, d'autre part. Par ailleurs, l'étape de magnétisation par un champ magnétique externe influence également la qualité du motif pouvant être obtenue. Ainsi, plus la valeur du champ coercitif est élevée, plus la distance entre le dispositif d'aimantation et la face de la portion moulée est faible, et plus la durée de magnétisation est importante, meilleure sera la qualité de cette magnétisation et donc également la finesse du motif pouvant être obtenue. Enfin, la viscosité du vernis incorporant des pigments magnétiques, et la densité des pigments magnétiques contenus dans ce vernis influencent également directement la qualité du motif, notamment son contraste et sa finesse. Exemple 1 : On réalise par moulage par injection des couvercles de boîtiers 25 d'emballage pour composition cosmétique. On prépare tout d'abord une matière synthétique ferromagnétique en réalisant des particules solides de granulométrie moyenne de 2,5 mm, à partir d'ABS commercialisé par la société BAYER AG (Leverkusen,Allemagne), et en incorporant 15 % en poids de ferrites de strontium en poudre dans ces particules. Ces particules 15 16 2894508 solides peuvent être obtenues de façon traditionnelle par emploi d'une extrudeuse bi-vis à doseur gravimétrique. Avec cette matière synthétique ferromagnétique, on réalise, à l'aide d'une presse à injection, des pièces moulées formant des couvercles de boîtiers 5 cosmétiques légèrement bombés de 9 cm x 6,5 cm. On utilise un moule à quatre empreintes et une presse 130 t associée à un bras robot de démoulage. En sortie de presse, ce bras robot place la face externe bombée de chaque pièce moulée pendant environ 3 s au contact d'un aimant permanent formé d'un disque plein de néodyme-ferbore ayant un diamètre externe de 5 cm. 10 On applique ensuite sur la portion de surface ainsi aimantée une couche d'une laque à pigments magnétiques polyuréthane série 69 09 00 réf.7LCS 153 commercialisée par la société AKZO NOBEL (PONT D'AIN, France). Cette laque magnétique peut être appliquée par projection sur une épaisseur d'environ 6 m. On réalise ensuite une étape désolvatation sous infrarouges à environ 60 C pour éliminer 15 les solvants résiduels. On réalise ensuite une nouvelle étape de vernissage à l'aide d'un vernis de finition incolore, avec une épaisseur d'environ 15 m, puis une nouvelle étape désolvatation identique à la précédente suivie d'une polymérisation sous ultraviolets. On obtient alors en surface un motif formé par les pigments 20 magnétiques de la couche de laque magnétique, se présentant sous forme d'un anneau circulaire brillant donnant un effet spécifique de profondeur en trois dimensions. Exemple 2 : On réalise par moulage par injection des couvercles de pots de crèmes cosmétiques. On prépare tout d'abord une matière synthétique ferromagnétique en réalisant des particules solides de granulométrie moyenne de 2,5 mm, à partir d'un polypropylène copolymère commercialisé par la société BOREALIS COORDINATION CENTER NV (MECHELEN, Belgique, est en incorporant dans ces particules 15 % en poids de ferrites de strontium en poudre, et un colorant bleu marine. Ces particules solides peuvent être obtenues comme décrit à l'exemple 1. L'étape de moulage et l'étape de magnétisation sont identiques à celles décrites à l'exemple 1. Le moule est adapté pour former des couvercles à filetage interne (pour vissage sur un pot) ayant un diamètre de l'ordre de 7 cm et une hauteur de l'ordre de 15 mm. Sur les pièces issues de moulage, on procède à un nettoyage puis à un flammage (passage d'une flamme oxydante pour rendre la surface adhérente), puis on applique un vernis réf. PA1384 commercialisé par la société AKZO NOBEL (PONT D'AIN, France) faisant office de primaire d'accrochage. On applique ensuite la laque magnétique comme décrit à l'exemple 1, puis on procède aux étapes de désolvatation, application d'un vernis de finition, nouvelle désolvatation et polymérisation sous UV comme décrit à l'exemple 1. Là encore, on observe l'apparition d'un anneau circulaire brillant donnant un effet spécifique de profondeur en trois dimensions à la surface des couvercles. Dans les deux exemples, on peut fabriquer les pièces avec une 15 cadence comprise entre 4000 et 8000 pièces par heure, suivant les dimensions des pièces moulées. Après séchage de la laque à pigments magnétiques, les pièces peuvent être avantageusement démagnétisées afin de ne pas gêner les étapes ultérieures de stockage, transport, et utilisation. Pour ce faire, il suffit de les passer dans un champ 20 magnétique hétérogène démagnétisant, de façon connue en soi. Il va de soi que l'invention de faire l'objet de très nombreuses variantes d'exécution et d'applications diverses. En particulier, rien n'empêche d'appliquer une ou plusieurs couches intermédiaires entre la matière synthétique ferromagnétique moulée et la couche à pigments magnétiques. De même, rien 25 n'empêche d'appliquer plusieurs couches à pigments magnétiques de natures similaires ou non, avec des techniques identiques ou non. Par exemple, on peut appliquer une première couche de vernis opaque et/ou coloré à pigments magnétiques, puis une deuxième couche de vernis transparent incorporant ou non des pigments magnétiques. Dans un autre exemple, on peut appliquer une première couche de vernis transparent et incolore à pigments magnétiques, puis une deuxième couche de vernis coloré sans pigments magnétiques. D'autres variantes sont possibles. L'invention peut être appliquée pour la fabrication de tout objet présentant en surface au moins un motif au moins partiellement réalisé à l'aide de 5 pigments magnétiques. 19 | L'invention concerne un procédé de fabrication d'un objet dont au moins une portion (1) est formée d'une matière synthétique ferromagnétique moulée magnétisée de façon à former un champ magnétique rémanent correspondant à un motif prédéterminé à réaliser en surface, au moins une couche (3) d'une composition incorporant des pigments magnétiques étant appliquée sur au moins une face (3) de ladite portion (1), de sorte que ledit motif apparaît en surface de cette couche sous l'effet du champ magnétique rémanent formé par la matière synthétique ferromagnétique moulée. | 1/ - Procédé de fabrication d'un objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'au moins une couche incorporant des pigments magnétiques, caractérisé en ce que : a. on prépare une composition de matière synthétique, dite matière synthétique ferromagnétique, adaptée pour pouvoir être moulée et incorporant une proportion de matériau ferromagnétique adaptée pour ce que, après moulage, ladite matière synthétique ferromagnétique moulée soit susceptible d'être magnétisée sous l'effet d'un champ magnétique externe, selon un motif prédéterminé correspondant à un motif à réaliser, b. on moule ladite matière synthétique ferromagnétique à la forme d'au moins une portion de l'objet à fabriquer, dite portion (1) moulée, c. on soumet ladite matière synthétique ferromagnétique à un champ magnétique externe adapté pour la magnétiser de sorte qu'elle forme, après moulage en surface de ladite portion (1) moulée, un champ magnétique rémanent correspondant audit motif prédéterminé à réaliser, 20 d. on applique sur au moins une face (2) de ladite portion (1) moulée où ledit champ magnétique rémanent est formé, au moins une couche (3) d'une composition incorporant des pigments magnétiques, de sorte que le motif prédéterminé apparaît en surface de cette couche sous l'effet du champ magnétique 25 rémanent formé en surface de ladite portion (1) moulée par la matière synthétique ferromagnétique moulée magnétisée. 2/ - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on soumet ladite portion (1) moulée à un champ magnétique externe pour magnétiser la matière synthétique ferromagnétique moulée immédiatement après l'étape de 30 moulage. 10 15 20 2894508 3/ -Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on soumet la matière synthétique ferromagnétique à un champ magnétique externe au cours de l'étape de moulage. 4/ - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé 5 en ce que ladite composition incorporant des pigments magnétiques est une composition liquide durcissable, et en ce qu'on applique cette composition liquide durcissable sur ladite face de la portion moulée, puis on fait durcir la couche (3) de composition liquide durcissable. 5/ - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que 10 ladite composition liquide durcissable est un vernis. 6/ - Procédé selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite composition liquide durcissable est appliquée par projection. 7/ - Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'on prépare ladite matière synthétique ferromagnétique en incorporant des 15 particules ferromagnétiques dans une composition de matière synthétique choisie pour pouvoir être moulée, dite de composition de moulage, les particules ferromagnétiques étant incorporées dans cette composition de moulage selon une proportion adaptée pour d'une part permettre le moulage de la matière synthétique ferromagnétique ainsi obtenue, et, d'autre part, une magnétisation de cette matière synthétique 20 ferromagnétique susceptible de produire ledit champ magnétique rémanent. 8/ - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la matière synthétique ferromagnétique comprend une proportion comprise entre 1 % et 30 % en poids de particules ferromagnétiques. 9/ - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé 25 en ce que la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe formé des matières thermoplastiques et des matières thermodurcissables. 10/ - Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'on moule l'objet par injection. 21 2894508 11/ -Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique est choisie dans le groupe formé des polyoléfines, des polyamides et des polyamides imides, des polymères vinyliques, des polymères acryliques, des polymères 5 styréniques, des copolymères styrène/acrylique, des polyphénylènes, des polyesters thermoplastiques, des polyuréthanes, des élastomères, des polyacétals et des autres polyéthers thermoplastiques, des polysulfones, des polymères fluorocarbonés, des ionomères, de leurs copolymères et de leurs alliages. 12/ - Objet en matière synthétique moulée présentant au moins un motif en surface résultant de l'application d'au moins une couche incorporant des pigments magnétiques, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une portion, dite portion (1) moulée, formée d'une composition de matière synthétique ferromagnétique moulée incorporant une proportion de matériau ferromagnétique, et en surface de cette portion (1) moulée, au moins une couche (3) incorporant des pigments magnétiques, la proportion de matériau ferromagnétique dans la matière synthétique ferromagnétique moulée étant adaptée pour que cette matière synthétique ferromagnétique moulée puisse être magnétisée de façon à former un champ magnétique rémanent apte à faire apparaître un motif prédéterminé formé par ladite couche (3) incorporant des pigments magnétiques. 13/ - Objet selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce (1) principalement constituée de matière synthétique ferromagnétique moulée sur laquelle est appliquée au moins une couche (3) de composition incorporant des pigments magnétiques. 14/ Objet selon l'une des 12 ou 13, caractérisé 25 en ce que ladite couche (3) incorporant des pigments magnétiques est une couche de vernis. 15/ - Objet selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que ladite matière synthétique ferromagnétique comprend des particules ferromagnétiques incorporées dans une composition de matière synthétique choisie 30 pour pouvoir être moulée, dites composition de moulage, les particulesferromagnétiques étant incorporées dans cette composition de moulage selon une proportion adaptée d'une part pour être compatible avec la tenue mécanique de ladite portion (1) moulée, et, d'autre part, pour permettre une magnétisation de cette matière synthétique ferromagnétique susceptible de produire ledit champ magnétique rémanent. 16/ - Objet selon la 15, caractérisé en ce que ladite matière synthétique ferromagnétique moulée incorpore entre 1 % et 30 % en poids de particules ferromagnétiques. 17/ - Objet selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce que la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique moulée est choisie dans le groupe formé des matières thermoplastiques et des matières thermodurcissables. 18/ - Objet selon l'une des 12 à 17, caractérisé en ce que la composition de moulage de la matière synthétique ferromagnétique moulée est choisie dans le groupe formé des polyoléfines, des polyamides et des polyamides imides, des polymères vinyliques, des polymères acryliques, des polymères styréniques, des copolymères styrène/acrylique, des polyphénylènes, des polyesters thermoplastiques, des polyuréthanes, des élastomères, des polyacétals et des autres polyéthers thermoplastiques, des polysulfones, des polymères fluorocarbonés, des ionomères, de leurs copolymères et de leurs alliages. 19/ - Objet selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un emballage ou d'une partie d'emballage en matière synthétique. | B,H | B29,B05,H01 | B29B,B05D,H01F | B29B 15,B05D 3,B05D 5,H01F 41 | B29B 15/08,B05D 3/00,B05D 5/00,H01F 41/14 |
FR2896866 | A1 | ECHANGEUR DE CHALEUR COMPACT A HAUTE TEMPERATURE,TEL QU'UN RECUPERATEUR | 20,070,803 | La présente invention concerne des échangeurs thermiques et plus spécifiquement des échangeurs thermiques (par exemple, des récupérateurs, des systèmes de récupération de chaleur de gaz d'échappement résiduaire, et similaires) qui peuvent être compacts et/ou fonctionner à des hautes températures. Les récupérateurs compacts peuvent être utilisés dans un certain nombre d'applications, telles que, par exemple, dans des microturbines et des piles à combustible à haute température. Dans ces applications et dans d'autres, l'efficacité du système peut être optimisée en chauffant un courant d'air entrant à basse température à une température plus proche d'une température de fonctionnement de processus souhaitée via le transfert d'énergie thermique depuis un courant résiduaire à haute température de gaz ou d'air d'échappement. Le récupérateur peut être un échangeur thermique qui permet le transfert efficace d'énergie thermique depuis le courant chaud vers le courant froid tout en maintenant l'isolation des deux courants. En fonctionnement, les récupérateurs compacts peuvent être exposés à des températures de fonctionnement au-dessus de 750 C au niveau d'une extrémité chaude, et à des températures presque ambiantes (c'est-à-dire, inférieures à 100 C) au niveau d'une extrémité froide. La combinaison de hautes températures et d'importants gradients de température avec des matériaux à section mince a conduit à l'utilisation de matériaux qui presentent une résistance aux hautes températures et une résistance à la corrosion à des températures élevées, tels que des alliages avec un contenu élevé en nickel. De tels matériaux sont relativement coûteux, ce qui augmente la demande de conceptions de récupérateur qui minimisent la quantité de matériau nécessaire pour atteindre la capacité de transfert de chaleur souhaitée. En même temps, les conceptions de récupérateur minimisent souvent la contrainte thermique induite par les gradients de température dans tout le dispositif. Dans certains modes de réalisation, l'invention fournit un échangeur thermique pour transférer de l'énergie thermique entre un premier fluide de travail et un second fluide de travail. L'échangeur thermique peut comprendre une paire de premières ailettes formées à partir d'une seule feuille et définissant au moins partiellement une voie d'écoulement pour le premier fluide de travail et une seconde ailette positionnée entre la paire de premières ailettes et définissant au moins partiellement une voie d'écoulement pour le second fluide de travail. La voie d'écoulement du premier fluide de travail peut être séparée de la voie d'écoulement du second fluide de travail. Dans d'autres modes de réalisation, la présente invention fournit un échangeur thermique comprenant une première feuille ondulée ayant une paire de sommets et séparant une voie d'écoulement pour le premier fluide de travail d'une voie d'écoulement pour le second fluide de travail, et une deuxième feuille ondulée positionnée entre la paire de sommets de la première feuille ondulée. Dans toujours d'autres modes de réalisation, l'invention fournit un échangeur thermique comprenant une première feuille profilée pour définir une pluralité de premières ailettes et ayant une extrémité supérieure et une extrémité inférieure, une deuxième feuille profilée pour définir une pluralité de secondes ailettes et étant positionnée entre l'extrémité supérieure de la première feuille et l'extrémité inférieure de la première feuille, et un boîtier formé à partir d'une troisième feuille et enfermant au moins partiellement la première feuille et la deuxième feuille. La présente invention fournit également un procédé d'assemblage d'un échangeur thermique, comprenant les actes d'onduler une première feuille pour définir une paire de sommets et pour définir au moins partiellement une voie d'écoulement pour un premier fluide de travail et une voie d'écoulement pour un second fluide de travail, d'onduler une deuxième feuille, et d'emboîter la deuxième feuille dans la première feuille entre la paire de sommets et le long de la voie d'écoulement pour le second fluide de travail. D'autres aspects de l'invention deviendront apparents en considérant la description détaillée et les dessins d'accompagnement. La figure 1 est une vue en perspective partiellement en éclaté d'une partie d'un échangeur thermique selon certains modes de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue en perspective, partiellement brisée de l'échangeur thermique montré sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective, partiellement en éclaté de l'échangeur thermique montré sur les figures 1 et 2 et comprenant un boîtier ; la figure 4 est une vue en perspective de l'échangeur thermique montré sur les figures 1 à 3 ; et la figure 5 est une vue en bout de l'échangeur thermique montré sur les figures 1 à 4. Avant que tout mode de réalisation de l'invention soit expliqué en détail, il doit être compris que l'invention n'est pas limitée dans son application aux détails de construction et à l'agencement de composants présentés dans la description suivante ou illustrés dans les dessins suivants. L'invention est capable de supporter d'autres modes de réalisation et d'être mise en pratique ou d'être réalisée de différentes façons. Sauf spécifié ou limité autrement, les termes monté , raccordé , supporté , et couplé et les variations de ceux-ci sont largement utilisés et englobent à la fois les montages, raccordements, supports, et couplages directs et indirects. Il doit également être compris que la phraséologie et la terminologie utilisées ci-après en référence à l'orientation d'un dispositif ou d'un élément (tel que, par exemple, des termes tels que central , supérieur , inférieur , avant , arrière , et similaires) sont uniquement utilisés pour simplifier la description de la présente invention, et n'indiquent ou ne suggèrent pas uniquement que le dispositif ou l'élément auquel il est fait référence doit avoir une orientation particulière. De plus, des termes tels que premier , deuxième , et troisième sont utilisés ci-après à des fins de description et ne sont pas conçus pour indiquer ou suggérer une importance ou une signification relative. Les figures 1 à 5 illustrent un échangeur thermique 10 (par exemple, un récupérateur) pour une utilisation dans une microturbine, et/ou une pile à combustible à haute température. Dans d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être compris dans un véhicule ayant un moteur à combustion interne et peut fonctionner comme un système de récupération de chaleur de gaz d'échappement résiduaire, ou en variante, comme une partie d'un système de récupération de chaleur de gaz d'échappement résiduaire. Dans encore d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être compris et/ou utilisé avec des unités d'alimentation auxiliaires basées sur des piles à combustible installées dans des véhicules (par exemple, des véhicules de camping, des véhicules utilitaires ou industriels, et similaires). Dans toujours d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être utilisé dans d'autres applications (par exemple, des applications non véhiculaires), telles que, par exemple, le refroidissement de composants électroniques, l'équipement industriel, le chauffage de bâtiments et la climatisation, et similaires. Dans certains modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut fournir une efficacité de transfert de chaleur élevée avec une taille et un poids minimaux, une construction à faible coût en raison d'une minimisation des déchets, de liaisons et de points de raccordement facilement accessibles pour la réparation et la localisation simplifiées des fuites et des autres défauts pendant ou après la fabrication, et/ou d'une conception non thermiquement contrainte. Dans d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut comprendre un(e) ou plusieurs caractéristiques ou avantages supplémentaires non spécifié(e)s ci-après. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, l'échangeur thermique 10 transfert de l'énergie thermique depuis un premier fluide de travail à haute température (par exemple, un gaz d'échappement, de l'eau, du CO2r un réfrigérant organique, du R12, du R245fa, de l'air, et similaire) vers un second fluide de travail à une température inférieure (par exemple, un gaz d'échappement, de l'eau, du CO2r un réfrigérant organique, du R12, du R245fa, de l'air, et similaire). Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, l'échangeur thermique 10 peut comprendre un noyau 60 ayant une première feuille ou une feuille de séparation 12 et un certain nombre de deuxièmes feuilles 16. Dans le mode de réalisation illustré de la figure 2, le noyau 60 comprend vingt et une deuxièmes feuilles 16 et une seule première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, le noyau 60 peut comprendre deux premières feuilles 12 ou plus et une, deux, trois deuxièmes feuilles 16 ou plus. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, la première feuille 12 est profilée et comprend un certain nombre d'ailettes, de sommets, ou d'ondulations 22 et un certain nombre de canaux 14 positionnés entre les sommets 22. De plus, chacune des deuxièmes feuilles 16 est profilée et comprend un certain nombre d'ailettes, de sommets ou d'ondulations 26 et un certain nombre de canaux 28. Dans le mode de réalisation illustré, chacun des sommets 22 de la première feuille 12 et chacun des sommets 26 des deuxièmes feuilles 16 a une extrémité sensiblement arrondie, et chacun des canaux 14 de la première feuille 12 et chacun des canaux 28 des deuxièmes feuilles 16 a une coupe transversale arrondie de la même manière. Dans d'autres modes de réalisation, les sommets 22 et/ou les canaux 14 de la première feuille 12 et/ou les sommets 26 et les canaux 28 des deuxièmes feuilles 16 peuvent être pointus, carrés ou de forme irrégulière. Dans encore d'autres modes de réalisation, la première feuille 12 et/ou les deuxièmes feuilles 16 peuvent avoir une forme sensiblement en dents-de-scie. Dans toujours d'autres modes de réalisation, les sommets adjacents 22 et/ou les canaux 14 de la première feuille 12 et/ou les sommets adjacents 26 et/ou les canaux 28 des deuxièmes feuilles 16 peuvent avoir différentes formes. Dans certains modes de réalisation, les sommets 22 et les canaux 14 peuvent être formés en pliant ou en ondulant la première feuille 12, et les sommets 26 et les canaux 28 peuvent être formés en pliant ou en ondulant les deuxièmes feuilles 16. Dans d'autres modes de réalisation, la première feuille 12 et/ou les deuxièmes feuilles 16 peuvent être coulées ou moulées dans une forme souhaitée. La première feuille 12 et/ou les deuxièmes feuilles 16 peuvent être fabriquées à partir d'un ou plusieurs matériaux adaptés pour un fonctionnement dans un échangeur thermique à haute température. Dans certains modes de réalisation, la première feuille 12 et les deuxièmes feuilles 16 peuvent être fabriquées à partir d'un alliage avec un contenu élevé en nickel. Dans certains modes de réalisation, la première feuille 12 et les deuxièmes feuilles 16 peuvent être fabriquées à partir de matériaux ayant sensiblement les mêmes coefficients d'expansion thermique ou des coefficients d'expansion thermique sensiblement similaires. Dans d'autres modes de réalisation, la première feuille 12 et/ou les deuxièmes feuilles 16 peuvent être fabriquées à partir de certains autres matériaux (par exemple, l'aluminium, le fer, et d'autres métaux, un matériau composite, et similaires). Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être positionnées dans des canaux 14 de la première feuille 12 entre les extrémités supérieure et inférieure des sommets 22 de la première feuille 12. Dans certains modes de réalisation, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être positionnées dans les canaux 14 entre des paires de sommets alternées 22 de la première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être positionnées à des intervalles réguliers ou irréguliers entre des paires de sommets 22 de la première feuille 12. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, les deuxièmes feuilles 16 sont plus minces que la première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, chacune des deuxièmes feuilles 16 peut avoir une épaisseur différente. En variante ou en plus, une ou plusieurs des deuxièmes feuilles 16 peuvent avoir une épaisseur qui est supérieure à ou sensiblement égale à l'épaisseur de la première feuille 12, selon les caractéristiques de l'écoulement (par exemple, débit, température, pression, etc.) du premier fluide de travail et/ou du second fluide de travail, le premier fluide de travail particulier sélectionné, le débit massique du premier fluide de travail à travers l'échangeur thermique 10, le second fluide de travail particulier sélectionné, le débit massique du second fluide de travail à travers l'échangeur thermique 10, et similaire. Dans certains modes de réalisation, des convolutions de surface peuvent être formées le long de la surface interne ou externe d'une ou plusieurs des deuxièmes feuilles 16. Dans certains modes de réalisation de ce type, les convolutions de surface peuvent comprendre des aérateurs, de crevés décalés, des bosses, de canaux, des évidements, des nervures, etc. Dans d'autres modes de réalisation, des convolutions de surface peuvent être formées le long des surfaces interne et externe de la première feuille 12. Dans ces modes de réalisation, les convolutions de surface peuvent augmenter la rigidité ou la résistance du noyau 60, améliorer le taux de transfert de chaleur entre le premier fluide de travail et le second fluide de travail, et/ou améliorer l'efficacité de l'échangeur thermique 10. En améliorant l'efficacité de l'échangeur thermique 10, l'inclusion de telles convolutions de surface peuvent également ou en variante garantir le fonctionnement efficace de l'échangeur thermique 10 tout en minimisant la quantité de matériau nécessaire pour fabriquer l'échangeur thermique 10. Tel que cela est montré sur les figures 1 et 2, la première feuille 12 et les deuxièmes feuilles 16 peuvent être dimensionnées de façon à ce que la hauteur d'ondulation h des deuxièmes feuilles 16 soit sensiblement similaire à l'espace d entre les sommets adjacents 22 de la première feuille 12 (c'est-à-dire, la largeur des canaux 14 de la première feuille 12). De cette manière, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être emboîtées de manière sûre entre les sommets adjacents 22 de la première feuille 12. Dans certains modes de réalisation, tels que les modes de réalisation illustrés des figures 1 à 5, la largeur W de la première feuille 12 peut être supérieure à la largeur w des deuxièmes feuilles 16 de façon à ce qu'une section sans lamelles 20, 21 soit située sur n'importe quel côté de chaque deuxième feuille 16 à l'intérieur de chaque canal 14 de la première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, la largeur W de la première feuille 12 peut être inférieure ou sensiblement égale à la largeur w d'une ou plusieurs des deuxièmes feuilles 16 de façon à ce qu'aucune section sans lamelles ne soit située le long d'un ou plusieurs des canaux 14 de la première feuille 12. Dans ces modes de réalisation, les deuxièmes feuilles 16 peuvent fournir un support structurel et une rigidité au noyau 60. Dans des modes de réalisation dans lesquels la pression d'un du premier fluide de travail et du second fluide de travail est significativement supérieure à la pression de l'autre du premier fluide de travail et du second fluide de travail, le support structurel et la rigidité supplémentaires fournis par les deuxièmes feuilles 16 peuvent empêcher ou réduire l'usure ou les dommages du noyau 60. Dans d'autres modes de réalisation, des sections sans lamelles 20, 21 sont situées au niveau de seulement une extrémité d'un ou plusieurs des canaux 14 de la première feuille 12. Dans certains modes de réalisation, une ou plusieurs des deuxièmes feuilles 16 peuvent être fixées à la première feuille 12 entre les sommets adjacents 22 de la première feuille 12. Dans certains modes de réalisation de ce type, les sommets 26 des deuxièmes feuilles 16 sont raccordés (par exemple, soudées, brasées tendre, brasées fort, etc.) à la première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être supportées dans les canaux 14 pour le mouvement relatif vers la première feuille 12, ou en variante, les deuxièmes feuilles 16 peuvent être raccordées à la première feuille 12 d'une autre manière, telle que, par exemple, par un ajustement serré, un matériau adhésif ou de liaison cohésif, des éléments de fixation, etc. Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, l'échange de chaleur 10 peut également ou en variante comprendre un boîtier ou une enveloppe 50. Dans certains modes de réalisation, le boîtier 50 peut être formé à partir d'une troisième feuille 30, qui peut être enroulée autour de deux ou trois côtés du noyau 60. En variante ou en plus, la troisième feuille 30 peut comprendre des volets 32, qui peuvent être pliés ou formés pour s'étendre à travers un ou plusieurs des canaux 14 (par exemple, les canaux s'ouvrant vers le haut 14 montrés sur la figure 5) de la première feuille 12. Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, les volets 32 peuvent s'étendre à travers les extrémités opposées des canaux alternés 14 de la première feuille 12. Dans d'autres modes de réalisation, les volets 32 peuvent s'étendre à travers une ou les deux extrémités des canaux adjacents 14. Dans certains modes de réalisation ayant des volets 32, les volets 32 peuvent être fixés (par exemple, soudés, brasés tendre, brasés fort, etc.) à la première feuille 12 pour sceller hermétiquement ou sensiblement sceller hermétiquement les extrémités des canaux 14. Dans d'autres modes de réalisation, les volets 32 peuvent être raccordés à la première feuille 12 d'une autre manière, telle que, par exemple, par un ajustement serré, un matériau de liaison cohésif ou adhésif, des éléments de fixation, etc. Dans certains modes de réalisation, tel que le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, une surface 36 de la troisième feuille 30 peut être fixée aux sommets 22 de la première feuille 12. En variante ou en plus, les extrémités de la troisième feuille 30 peuvent définir des rebords 40, qui peuvent s'étendre vers l'extérieur à travers les parois latérales 42 du noyau 60. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, les rebords 40 s'étendent à travers les sommets avant et arrière 22 de la première feuille 12 de façon à ce que la troisième feuille 30 enferme au moins partiellement le noyau 60. Dans certains modes de réalisation, tel que dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, l'échangeur thermique 10 peut comprendre une première voie d'écoulement (représentée par les flèches 62 sur la figure 4) pour le premier fluide de travail et une seconde voie d'écoulement (représentée par les flèches 64 sur la figure 3) pour le second fluide de travail. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, l'échangeur thermique 10 est configuré comme un échangeur thermique à simple passage avec le premier fluide de travail se déplaçant le long de la première voie d'écoulement 62 à travers au moins un d'un certain nombre de canaux 14 (c'est-à-dire, les canaux s'ouvrant vers le bas 14 montrés sur les figures 1 à 5) définis par la première feuille 12 et avec le second fluide de travail se déplaçant le long de la seconde voie d'écoulement 64 à travers au moins un d'un certain nombre d'autres canaux 14 (c'est-à-dire, les canaux s'ouvrant vers le haut 14 montrés sur les figures 1 à 5) définis par la première feuille 12. Dans ces modes de réalisation, la première feuille 12 peut séparer les premier et second passages d'écoulement 62, 64 et peut empêcher le mélange des premier et second fluides de travail. Dans d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être configuré comme un échangeur thermique à passages multiples avec le premier fluide de travail se déplaçant dans un premier passage à travers un ou plusieurs des canaux 14 et se déplaçant ensuite dans un second passage à travers un ou plusieurs canaux différents 14 dans une direction opposée à la direction d'écoulement du premier fluide de travail dans le premier passage. Dans ces modes de réalisation, le second fluide de travail peut se déplacer le long de la seconde voie d'écoulement 64 à travers au moins un d'un certain nombre d'autres canaux 14. Dans encore d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être configuré comme un échangeur thermique à passages multiples avec le second fluide de travail se déplaçant dans un premier passage à travers un ou plusieurs des canaux 14 et se déplaçant ensuite dans un deuxième passage à travers un ou plusieurs canaux différents 14 dans une direction opposée à la direction d'écoulement du second fluide de travail dans le premier passage. Dans ces modes de réalisation, le premier fluide de travail peut se déplacer le long de la première voie d'écoulement 62 à travers au moins un d'un certain nombre d'autres canaux 14. Toujours dans d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être configuré comme un échangeur thermique à passages multiples dans lequel le premier fluide de travail effectue plus de deux passages consécutifs à travers l'échangeur thermique 10. Dans d'autres modes de réalisation, l'échangeur thermique 10 peut être configuré comme un échangeur thermique à passages multiples dans lequel le second fluide de travail effectue plus de deux passages consécutifs à travers l'échangeur thermique 10. Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, les premier et second passages d'écoulement 62, 64 peuvent être contre directionnels. Dans d'autres modes de réalisation, les premier et second passages d'écoulement 62, 64 peuvent être sensiblement parallèles. Dans des modes de réalisation tels que le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5 ayant une première voie d'écoulement 62 et une seconde voie d'écoulement 64, le boîtier 50 peut définir une première entrée 41 et une première sortie 43 pour la première voie d'écoulement 62. Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, le boîtier 50 peut également ou en variante définir une seconde entrée 44 pour la seconde voie d'écoulement 64 et une seconde sortie 45 pour la seconde voie d'écoulement 64. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, les connecteurs 56, 58 sont fixés au boîtier 50 autour de la seconde entrée 44 et de la seconde sortie 45, respectivement. Dans certains modes de réalisation, le boîtier 50 peut également comprendre des connecteurs situés de manière adjacente à la première entrée 41 et/ou la première sortie 43 pour empêcher les premier ou second fluides de travail de contourner le noyau 60 ou une partie du noyau 60. Dans certains modes de réalisation, les connecteurs 56, 58 fournissent les seuls points de contact entre le noyau 60 et le boîtier 50, minimisant ou empêchant ainsi un transfert de chaleur non souhaité et garantissant que le noyau 60 reste thermiquement non contraint. De plus, dans certains modes de réalisation, le boîtier 50 et/ou le noyau 60 peuvent comprendre un matériau isolant et/ou réfractaire pour minimiser et/ou empêcher davantage un transfert de chaleur non souhaité. Tel que cela est montré sur les figures 1 à 5, pendant le fonctionnement de l'échangeur thermique 10, le premier fluide de travail peut se déplacer le long de la première voie d'écoulement 62 à travers la première entrée 41 à l'intérieur d'une entrée d'un ou plusieurs des canaux 14 (c'est-à-dire, un ou plusieurs des canaux s'ouvrant vers le bas 14 montrés sur les figures 1 à 5) adjacents au premier côté 52 de la première feuille 12, à travers la seconde feuille 16 positionnée dans le ou les canaux 14, et sort à travers la première sortie 43 adjacente au second côté 54 de la première feuille 12. Tel que cela est également montré sur les figures 1 à 5, le second fluide de travail peut se déplacer le long de la seconde voie d'écoulement 64 à travers la seconde entrée 44 à l'intérieur d'un ou plusieurs des canaux 14 (c'est-à-dire, un ou plusieurs des canaux s'ouvrant vers le haut 14 montrés sur les figures 1 à 5), une première section sans lamelles 20 du ou des canaux 14, la seconde feuille 16 positionnée dans le ou les canaux 14, la seconde section sans lamelles 21 du ou des canaux 14, et en dehors de la seconde sortie 45. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, la température du premier fluide de travail au niveau de la première entrée 41 est supérieure à la température du second fluide de travail au niveau de la seconde entrée 44, et l'énergie thermique est transférée depuis le premier fluide de travail vers le second fluide de travail. Étant donné que la première voie d'écoulement 62 est sensiblement linéaire, l'impact de l'écoulement du premier fluide de travail à travers le noyau 60 peut être minimisé. Pendant l'assemblage, la première feuille 12 et une ou plusieurs deuxièmes feuilles 16 sont profilées. Les deuxièmes feuilles 16 sont ensuite insérées à l'intérieur des canaux 14 définis entre les sommets 22 formés par la première feuille 12. La troisième feuille 30 est ensuite placée autour de la première feuille 12 pour enfermer au moins partiellement la première feuille 12 et les deuxièmes feuilles 16. Dans certains modes de réalisation, les deuxièmes feuilles 16 et la troisième feuille 30 peuvent être fixées à la première feuille 12 en une seule opération (par exemple, soudées, brasées tendre, brasées fort, etc.). Dans certains modes de réalisation de ce type, les volets 32 peuvent également ou en variante être fixés aux extrémités 52, 54 de la première feuille 12 pendant la même opération. Dans des modes de réalisation, tels que le mode de réalisation illustré, dans lequel le noyau 60 est formé à partir d'une seule première feuille 12 et d'une ou plusieurs deuxièmes feuilles 16 et dans lequel le boîtier 50 est formé à partir d'une troisième feuille 30, l'usage de matériau peut être minimisé. Dans certains modes de réalisation de ce type, peu ou pas de déchets sont générés pendant la fabrication de l'échangeur thermique 10. Dans le mode de réalisation illustré des figures 1 à 5, les seuls points de raccordement nécessaires pour empêcher la fuite croisée entre la première voie d'écoulement 62 et la seconde voie d'écoulement 64 sont situés entre les rebords des volets 32 et la surface profilée de la première feuille 12. Dans certains modes de réalisation de ce type, ces points de raccordement sont facilement accessibles pendant la fabrication de l'échangeur thermique 10, simplifiant ainsi l'identification et la maintenance des fuites dans l'échangeur thermique 10. Différents avantages et caractéristiques de l'invention sont exposés dans les revendications suivantes | La présente invention concerne un échangeur thermique (10) pouvant transférer de l'énergie thermique entre un premier fluide de travail et un second fluide de travail. L'échangeur thermique (10) peut comprendre une première feuille (12) profilée pour définir une pluralité de premières ailettes et ayant une extrémité supérieure et une extrémité inférieure, une deuxième feuille (16) profilée pour définir une pluralité de secondes ailettes et étant positionnée entre l'extrémité supérieure de la première feuille (12) et l'extrémité inférieure de la première feuille (12), et un boîtier (50) formé à partir d'une troisième feuille (30) et enfermant au moins partiellement la première feuille (12) et la deuxième feuille (16). | 1. Échangeur thermique (10) pour transférer de l'énergie thermique entre un premier fluide de travail et un second fluide de travail, l'échangeur thermique (10) étant caractérisé en ce qu'il comprend : une paire de premières ailettes (22) formées à partir d'une seule feuille (12) et définissant au moins partiellement une voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail ; et une deuxième ailette (16) positionnée entre la paire de premières ailettes (22) et définissant au moins partiellement une voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail, une voie d'écoulement (62) du premier fluide de travail étant séparée de la voie d'écoulement (64) du second fluide de travail. 2. Échangeur thermique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'une direction d'écoulement (62) du premier fluide de travail à travers l'échangeur thermique est sensiblement contraire à une direction d'écoulement (64) du second fluide de travail. 3. Échangeur thermique (10) selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième ailette (16) est formée à partir d'une feuille ondulée. 4. Échangeur thermique (10) selon la 3, caractérisé en ce que les premières ailettes (22) sont formées d'ondulations le long de la feuille (12). 5. Échangeur thermique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité de la deuxième ailette (16) est fixée à une ailette (22) de la paire de premières ailettes et une autre extrémité de ladeuxième ailette (16) est fixée à une autre ailette (22) de la paire de premières ailettes. 6. Échangeur thermique (10) selon la 1, caractérisé par une paire de deuxièmes ailettes (10) positionnées le long de la voie d'écoulement (64) du second fluide de travail, la deuxième ailette étant une ailette de la paire de deuxièmes ailettes. 7. Échangeur thermique (10) selon la 6, caractérisé en ce que les deuxièmes ailettes sont 10 formées à partir d'une seule feuille (16). 8. Échangeur thermique (10) selon la 7, caractérisé en ce que les deuxièmes ailettes sont formées d' ondulations le long de la feuille (16). 9. Échangeur thermique (10) selon la 15 7, caractérisé en ce que les premières ailettes ont une extrémité supérieure et une extrémité inférieure (22), et dans lequel la deuxième feuille (16) est positionnée entre l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure de la paire de premières ailettes. 20 10. Échangeur thermique (10) selon la 1, caractérisé en ce que les premières ailettes sont formées à partir d'une première feuille ondulée (12), la deuxième ailette étant formée à partir d'une deuxième feuille ondulée (16), et en ce q'un 25 boîtier (50) est formé à partir d'une troisième feuille (30), le boîtier (50) enfermant au moins partiellement la première feuille (12) et la deuxième feuille (16). 11. Échangeur thermique (10) selon la 10, caractérisé en ce que la première 30 feuille (12) et la troisième feuille (30) enferment sensiblement la voie d'écoulement (62) pour le premierfluide de travail, et dans lequel la première feuille (12), la deuxième feuille (16), et la troisième feuille (30) ensemble enferment au moins partiellement la voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail. 12. Échangeur thermique (10) selon la 10, caractérisé en ce que la deuxième feuille (16) est emboîtée dans la première feuille (12) entre la paire de premières ailettes. 13. Échangeur thermique (10) pour transférer de l'énergie thermique entre un premier fluide de travail et un second fluide de travail, caractérisé en ce qu'il comprend: une première feuille ondulée (12) ayant une paire de sommets (22) et séparant une voie d'écoulement (62) pour le premier fluide de travail d'une voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail ; et une deuxième feuille ondulée (16) positionnée entre la paire de sommets (22) de la première feuille ondulée (12). 14. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce qu'une direction d'écoulement (62) du premier fluide de travail le long de la voie d'écoulement est sensiblement contraire à une direction d'écoulement (64) du second fluide de travail le long de la voie d'écoulement. 15. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce que la deuxième feuille (16) a une paire de sommets (26), et en ce que la paire de sommets (26) de la deuxième feuille (16) sont fixés à un sommet de la paire de sommets (22) de la première feuille (12). 16. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce qu'un côté de la deuxième feuille (16) est fixé à un sommet de la paire de sommets (22) de la première feuille (12) et un autre côté de la deuxième feuille (16) est fixé à un autre sommet de la paire de sommets (22) de la première feuille (12). 17. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce que la première feuille (12) a une extrémité inférieure, en ce que la paire de sommets (22) de la première feuille (12) forme une extrémité supérieure, et dans lequel la deuxième feuille (16) est positionnée entre l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure de la première feuille (12). 18. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce qu'un boîtier (50) est formé à partir d'une troisième feuille (30), le boîtier (50) enfermant au moins partiellement la première feuille (12) et la deuxième feuille (16). 19. Échangeur thermique (10) selon la 18, caractérisé en ce que la première feuille (12) et la troisième feuille (30) enferment sensiblement la voie d'écoulement {62) pour le premier fluide de travail, et dans lequel la première feuille (12), la deuxième feuille (16), et la troisième feuille (30) ensemble enferment au moins partiellement la voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail. 20. Échangeur thermique (10) selon la 13, caractérisé en ce que la deuxième feuille (16) est emboîtée dans la première feuille (12)entre la paire de sommets (22) de la première feuille (12). 21. Procédé d'assemblage d'un échangeur thermique (10), caractérisé en ce que ledit procédé comprend les 5 étapes suivantes : onduler une première feuille (12) pour définir une paire de sommets (22) et pour définir au moins partiellement une voie d'écoulement (62) pour un premier fluide de travail et une voie d'écoulement (64) 10 pour un second fluide de travail ; onduler une deuxième feuille (16) ; et emboîter la deuxième feuille (16) dans la première feuille (12) entre la paire de sommets (22) et le long de la voie d'écoulement pour le second fluide de 15 travail. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'emboîtement de la deuxième feuille (16) entre la paire de sommets (22) comprend la fixation d'une extrémité de la deuxième feuille (16) à un sommet 20 de la paire de sommets (22) de la première feuille (12) et la fixation d'une autre extrémité de la deuxième feuille (16) à un autre sommet de la paire de sommets (22) de la première feuille (12). 23. Procédé selon la 21, caractérisé 25 en ce qu'il comprend en outre la fixation d'une troisième feuille (30) aux sommets (22) de la première feuille (12) pour enfermer au moins partiellement la première voie d'écoulement (62). 24. Procédé selon la 23, caractérisé 30 en ce que la fixation de la troisième feuille (30) aux sommets (22) de la première feuille (12) comprendl'enfermement au moins partiellement de la seconde voie d'écoulement (64) entre les sommets (22) de la première feuille (12) et de la troisième feuille (30). 25. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'ondulation de la première feuille (12) définit une deuxième paire de sommets (22), et comprend en outre l'ondulation d'une troisième feuille (30) et l'emboîtement de la troisième feuille (30) dans la première feuille (12) entre la deuxième paire de sommets (22). 26. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'emboîtement de la deuxième feuille (16) entre la paire de sommets (22) comprend le positionnement de la deuxième feuille (16) entre une extrémité supérieure de la première feuille (12) et une extrémité inférieure de la première feuille (12). 27. Échangeur thermique (10) pour transférer de l'énergie thermique entre un premier fluide de travail et un second fluide de travail, ledit échangeur thermique (10) étant caractérisé en ce qu'il comprend ; une première feuille (12) profilée pour définir une pluralité de premières ailettes (22) et ayant une extrémité supérieure et une extrémité inférieure ; une deuxième feuille (16) profilée pour définir une pluralité de deuxièmes ailettes (26) et positionnée entre l'extrémité supérieure de la première feuille (12) et l'extrémité inférieure de la première feuille ; et un boîtier (50) formé à partir de la troisième feuille (30) et enfermant au moins partiellement la première feuille (12) et la deuxième feuille (16). 28. Échangeur thermique (10) selon la 27, caractérisé en ce que le boîtier (50) définit une entrée et une sortie pour une voie d'écoulement (62) pour le premier fluide de travail et définit une entrée et une sortie pour une voie d'écoulement (64) pour le second fluide de travail. 29. Échangeur thermique (10) selon la 28, caractérisé en ce que la deuxième feuille (16) est positionnée le long de la voie d'écoulement (64) du second fluide de travail. 30. Échangeur thermique (10) selon la 28, caractérisé en ce qu'une direction d'écoulement (62) du premier fluide de travail est sensiblement contraire à une direction d'écoulement (64) du second fluide de travail. 31. Échangeur thermique (10) selon la 27, caractérisé en ce que la deuxième feuille (16) est emboîtée dans la première feuille (12) entre deux ailettes de la pluralité de premières ailettes. 32. Échangeur thermique (10) selon la 27, caractérisé en ce que la pluralité de premières ailettes (22) sont des ondulations formées le long de la première feuille (12). 33. Échangeur thermique (10) selon la 27, caractérisé en ce qu'un côté de la première feuille (12) est fixé à une ailette de la pluralité de premières ailettes et un autre côté de la deuxième feuille (16) est fixé à une autre ailette de la pluralité de premières ailettes. 34. Échangeur thermique (10) selon la 27, caractérisé en ce que la pluralité de deuxièmes ailettes sont des ondulations (26) formées le long de la deuxième feuille (16). | F | F28 | F28F | F28F 3 | F28F 3/04 |
FR2893090 | A1 | ENSEMBLE DE POMPAGE ET DE DISTRIBUTION DE FLUIDE | 20,070,511 | L'invention concerne un , de préférence par pulvérisation. On connaît déjà des ensembles de pompage et de distribution de fluide par pulvérisation, notamment dans le domaine des produits cosmétiques et le domaine médical. Dans ce dernier domaine en particulier, il est souhaitable que la dose pulvérisée de médicament soit aussi reproductible que possible, aussi bien d'une dose à la suivante que d'une dose pulvérisée lorsque le récipient est plein à une dose pulvérisée lorsque le récipient est presque vide. On connaît des dispositifs de pulvérisation dans les-quels une dose est pulvérisée par application d'une pression latérale au corps de récipient. Cependant, ces dispositifs ne comportent pas d'ensemble de pompage de sorte que les doses distribuées ne sont pas régulières puisqu'elles dépendent toujours des conditions de pression exercées sur le corps du récipient. On sait aussi réaliser des ensembles de pompage et de pulvérisation donnant une telle reproductibilité des doses pulvérisées. Tous les ensembles donnant une précision suffisante sont du type à pompe actionnée suivant l'axe du récipient qui porte l'ensemble de pompage. Plus précisément, dans ces ensembles, la buse de pulvérisation de fluide se déplace suivant l'axe du récipient contenant le produit par rapport au corps du récipient pendant l'opération de pompage. On conçoit que ce déplacement est gênant pour la précision sur l'emplacement d'application de la dose, en particulier dans le cas d'une pulvérisation nasale. La difficulté de la réalisation de tels ensembles de pompage est due à la très petite dimension de leurs éléments, et à la grande précision nécessaire à un fonctionnement fiable. L'invention a pour objet la mise en oeuvre de nouvelles technologies de fabrication par surmoulage de matière plas- tique pour la réalisation d'un ensemble de pompage et de distribution qui peut être actionné par une manoeuvre orientée latéralement par rapport à l'axe de l'ensemble de pompage, si bien que la buse de pulvérisation ne présente pas de mouvement de déplacement suivant l'axe par rapport au corps du récipient et permet donc une distribution du produit pulvérisé à un emplacement précis, d'une manière qui ne peut pas être obtenue avec les systèmes de pulvérisation commandés par déplacement suivant l'axe de l'ensemble. Selon l'invention, une force exercée latéralement sur un organe de manoeuvre, par poussée ou rotation, est transformée en une force de déplacement d'un piston double à l'intérieur de l'ensemble, ce déplacement ayant une longueur toujours identique et provoquant le déplacement d'un volume déterminé avec précision du fluide contenu vers une chambre de dosage ; le retour de l'organe mobile vers sa position de repos provoque la pulvérisation de la dose précise, sans déplacement relatif du récipient et de l'ensemble de pompage suivant l'axe de ce récipient. Plus précisément, l'invention concerne un ensemble de pompage et de distribution de fluide, qui comprend un corps creux formant une partie au moins d'un récipient de fluide et portant un dispositif de distribution, un organe à deux pistons mobile suivant un axe de l'ensemble, un premier des deux pistons délimitant partiellement une chambre de dosage et un second des deux pistons délimitant partiellement une chambre de produit, la chambre de dosage et la chambre de produit étant reliées par un conduit de fluide, un organe de manoeuvre de l'organe mobile entre au moins deux positions distantes dans le corps creux, et un organe de rappel de l'organe mobile de l'une de ses positions distantes vers une autre. De préférence, le dispositif de distribution de fluide 30 est un dispositif de pulvérisation de fluide. De préférence, le corps creux est surmoulé sur le dispositif de pulvérisation. De préférence, le dispositif de pulvérisation comporte un orifice de pulvérisation et un dispositif de fermeture à 35 clapet de cet orifice. Il est avantageux que l'ensemble comporte en outre un clapet disposé dans le conduit de fluide reliant la chambre de produit à la chambre de dosage. De préférence, les pistons de l'organe mobile sont circulaires, et le diamètre du second piston est très supérieur à celui du premier piston. Dans un mode de réalisation, l'organe de manoeuvre commande l'application d'une pression latérale perpendiculaire à l'axe de l'ensemble. De préférence, le déplacement latéral de l'organe de manoeuvre est transformé en un déplacement de l'organe mobile suivant l'axe de l'ensemble par un dispositif à came. Dans un autre mode de réalisation, l'organe de manoeuvre est commandé par une rotation autour de l'axe de l'ensemble. De préférence, le corps creux et le second piston délimitent la chambre de produit avec un piston supplémentaire mobile dans le corps creux. Le piston supplémentaire est avantageusement guidé sur une tige solidaire du second piston et dirigée vers l'extrémité du corps creux opposée à la chambre de dosage. Dans une variante, le piston supplémentaire est guidé uniquement par le corps creux. De préférence, l'organe de rappel est un ressort disposé en dehors de la chambre de dosage et de la chambre de produit. Par exemple, l'organe de rappel est un ressort destiné à glisser sur la tige solidaire du second piston. Dans un mode de réalisation particulier, le corps creux et le second piston délimitent la chambre de produit avec une poche souple contenant le produit à distribuer. De préférence, une enveloppe protectrice de la poche est fixée sur le corps creux. De préférence, un piston au moins a une double lèvre. De préférence, tous les organes de l'ensemble de pompage sont formés de matières stérilisables par rayonnement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une coupe d'un récipient ayant un ensemble de pompage et de pulvérisation de fluide selon l'invention ; la figure 2 représente sous forme agrandie un exemple de dispositif de pulvérisation donnant une dose précise et reproductible de produit fluide ; et la figure 3 est une vue en élévation latérale avec des 5 parties arrachées d'un autre mode de réalisation de réci- pient muni d'un ensemble de pompage et de pulvérisation de fluide selon l'invention. La figure 1 est une coupe d'un mode de réalisation d'un ensemble de pompage et de pulvérisation de fluide selon 10 l'invention formant un récipient de fluide. Le récipient de l'ensemble de pompage est essentiellement formé par un corps creux 10. Ce corps creux comporte, depuis sa partie supérieure, une chambre 12 de logement d'un dispositif de pulvérisation 20, un cylindre 14 de chambre de dosage, un 15 cylindre 16 d'organe de manoeuvre et un cylindre 18 de chambre de produit. La chambre 12 destinée à contenir un dispositif de pulvérisation 20, décrit plus en détail en référence à la figure 2, est délimitée à sa partie inférieure par une paroi transversale percée d'un orifice, 20 l'extrémité extérieure de retenue du dispositif de pulvérisation 20 étant formée par surmoulage du corps creux 10 sur le dispositif de pulvérisation 20, lors de sa fabrication. Le corps creux 10 contient, au-dessous de la paroi 25 transversale qui délimite le logement du dispositif de pulvérisation 20, un organe mobile 22 à deux pistons. Cet organe 22 comporte, à sa partie supérieure, un premier piston 24 de préférence à double lèvre qui coopère de façon étanche avec la partie cylindrique 14 du corps creux et 30 délimite ainsi une chambre de dosage 26. La partie inférieure de la chambre de dosage 26 possède un clapet 28 destiné à fermer un conduit, indiqué dans la suite. L'organe mobile 22 comporte ensuite une jupe 30 munie de deux toucheaux de came qui coopèrent avec une came portée 35 par un poussoir latéral 32. Lorsque le poussoir latéral 32, qui dépasse à droite sur la figure 1, est poussé vers l'intérieur du corps creux 10, il coopère avec les toucheaux de came de la jupe 30 et déplace ainsi l'organe mobile 22 sur une courte distance, de l'ordre d'une fraction de millimètre, dans la direction longitudinale du corps creux, cette distance étant obtenue de façon reproductible. L'organe mobile 22 comporte ensuite un second piston 34 qui coulisse de façon étanche contre le cylindre 18 du corps creux 10. Ainsi, l'organe mobile 22 comporte deux pistons 24, 34 qui coopèrent de façon étanche chacun avec une paroi cylindrique du corps creux. Le piston 34 délimite, avec le cylindre 18 du corps creux et un piston supplé- mentaire 38 placé à la partie inférieure du récipient, une chambre de produit 36 qui contient le produit fluide à pulvériser. On note qu'un conduit 40, orienté principalement suivant l'axe de l'ensemble, relie la chambre de produit 36 à la chambre de dosage 26. Ce conduit est normalement fermé par le clapet 28, par exemple une bille d'acier inoxydable, qui n'est écarté de son siège formé par l'organe mobile 22, que lorsque celui-ci est déplacé vers le bas, si bien que du fluide est alors chassé de la chambre de produit 36 vers la chambre de dosage 26 et soulève le clapet 28. Sous le piston 34, l'organe mobile comporte, dans ce mode de réalisation, une tige 41 autour de laquelle coulisse le piston supplémentaire 38. Ainsi, celui-ci coopère de façon étanche d'une part avec la paroi cylindrique interne 18 du corps creux et d'autre part avec la surface externe de la tige 41. La tige 41, avec l'ensemble de l'organe mobile 22, est déplacée vers le haut sur la figure 1, c'est-à-dire vers la position de repos, par un ressort 42 tenu à l'extrémité du corps creux 10 par un capuchon 44 fixé à l'extrémité du corps creux et percé en 45 pour la mise à l'air. On considère maintenant le fonctionnement de l'ensemble représenté sur la figure 1. Lorsque le bouton-poussoir 32 est poussé latéralement vers l'intérieur du corps creux 10, il provoque un déplacement en translation de l'organe mobile 22 suivant l'axe de l'ensemble à l'intérieur du corps creux 10 d'une distance déterminée avec précision, par exemple de 0,5 mm. Comme le produit fluide à pulvériser qui se trouve dans la chambre de produit 36 et dans le conduit 40 est incompressible, la chambre de produit ne comprenant aucune bulle de gaz, ce déplacement provoque l'expulsion d'une dose précise du produit fluide vers la chambre de dosage 26. Pendant ce déplacement, le clapet 28 s'écarte de son siège. Lorsque le poussoir est libéré, le ressort 42 pousse l'organe mobile 22 vers le haut, le clapet 28 reprenant sa position contre son siège. Du côté de la chambre de produit 36, lorsque le piston 34 remonte, le piston supplémentaire 38 remonte aussi puisque l'air ne peut pas pénétrer dans la chambre de produit 36. La montée de l'organe mobile provoque une réduction de volume de la chambre de dosage 26, si bien que le produit est chassé vers le dispositif de pulvérisation 20 et est projeté vers l'extérieur. Ainsi, à chaque commande du bouton-poussoir 32, c'est-à-dire à l'expulsion de chaque dose, le piston supplémentaire 38 se rapproche du piston 34 de l'organe mobile. Lorsque pratiquement tout le produit a été pulvérisé, le piston supplémentaire 38 vient contre le piston 34. Si le corps creux 10 est formé d'un matériau transparent ou s'il a simplement une zone transparente dans la partie cylindrique 18, il est facile d'observer la position du piston supplémentaire 38 par rapport au piston 34 pour se rendre compte de la quantité de produit qui reste. Cependant, même si le corps creux 10 est entièrement opaque, la quantité de produit peut être indiquée de diverses autres manières, par exemple par rotation progressive d'un disque tournant autour de l'axe de l'ensemble, indiquant le nombre de manoeuvres, par exemple au niveau du capuchon inférieur 44. Le dispositif représenté sur la figure 1 est fabriqué de la manière suivante. Le dispositif de pulvérisation 20 est disposé dans un moule d'injection permettant un surmoulage, et le corps creux 10 est fabriqué par injection afin qu'il incorpore le dispositif de pulvérisation par surmoulage, et qu'il déli- mite les parties cylindriques successives 14, 16 et 18. Ensuite, l'organe de manoeuvre 32 est introduit et l'organe mobile 22, muni du clapet 28, est introduit dans le corps creux. Ensuite, dans une opération exécutée sous vide alors que le récipient est retourné, le produit est disposé dans la chambre de produit 36, et le piston supplémentaire 38 est introduit. Ensuite, le capuchon 44 et le ressort 42 sont mis en place et bloqués sur le corps creux 10, soit dans l'appareillage sous vide, soit après sortie de celui-ci. Bien qu'on ait indiqué que l'organe mobile était rappelé par un ressort placé à la partie inférieure, il est évidemment possible d'incorporer un dispositif élastique ayant la fonction du ressort dans une autre partie du corps creux, par exemple au niveau de la jupe 30. A ce moment, la tige 41 n'est pas indispensable et le piston supplémentaire 38 peut ne pas avoir de trou central. Une caractéristique de l'ensemble représenté sur la figure 1 est que le produit n'est au contact que des matières du dispositif de pulvérisation 20, du corps creux 10, de l'organe mobile 22 et du piston supplémentaire 38. Il n'est donc pas au contact du ressort 42. Grâce à la fabrication de l'ensemble précité, le pul-20 vérisateur obtenu distribue une dose complète dès la première pulvérisation. On peut utiliser le polypropylène et le polyéthylène ou des matériaux analogues pour la fabrication des différents éléments. Ainsi, l'ensemble de pompage peut être 25 réalisé avec des matériaux courants peu coûteux, et avec un nombre d'éléments relativement réduit. Le coût de fabrication peut donc être réduit. La figure 2 représente un exemple de dispositif de pulvérisation, d'un type qui empêche l'entrée des bactéries. 30 Un orifice 46 d'un gicleur 48 peut être fermé par un poin- teau 50, qui constitue ainsi une valve qui empêche le pas- sage des bactéries. Le pointeau 50 est porté par un organe cylindrique élastique 52 formant piston. Des gorges 54 sont alimentées en fluide par des parties dégagées 56, de préfé- 35 rence au nombre d'au moins deux diamétralement opposées, recevant le fluide de l'orifice 58 de la cloison transver- sale délimitant le logement du dispositif de pulvérisation 20, par un conduit 59, 60 formé à l'intérieur de l'organe 52. On note que l'organe élastique 52, du côté inférieur, est maintenu sans jeu dans le corps 62, avec interposition d'un joint 64 qui peut être solidaire de la partie intermédiaire 66. L'organe élastique 52, entre la partie inférieure fixe et la partie supérieure 50 de pointeau qui est mobile, comporte une partie intermédiaire 66 formée d'un matériau compressible. Un joint supplémentaire d'étanchéité 68 peut être placé entre le corps 62 et l'organe cylindrique 52 et peut être solidaire de la partie intermédiaire 66. Enfin, des gorges 70 sont formées dans l'organe élastique 52 ou le plot 72 de manière que le fluide puisse être présent entre ces deux éléments. En position normale de repos, la partie compressible 66 de l'organe élastique 52 pousse le pointeau 50 contre l'orifice 46 du gicleur, si bien que l'intérieur de l'embout est totalement isolé de l'air extérieur : le dispositif forme une valve qui empêche le passage des bactéries. Lorsque du fluide sous pression est transmis par le canal 58, 59, 60, et la partie 56 et parvient à la chambre de pulvérisation 74 par l'intermédiaire des gorges 54, il parvient aussi aux gorges 70 et exerce sa pression sur la section totale du corps élastique 52, réduite de la section du pointeau. La force résultante due à la pression a alors tendance à écarter le pointeau 50 de l'orifice 46 du gicleur, et comme le corps 52 a une partie compressible 66, il écarte le pointeau 50 du gicleur. Une pulvérisation est ainsi immédiatement réalisée. Dès que la pression disparaît, la partie compressible 66 de l'organe élastique 52 se détend et ramène le pointeau 50 contre l'orifice 46 du gicleur. Le dispositif qui donne sa compressibilité à l'organe élastique 52 peut être de types très divers, autres que le ressort de matière plastique moulé solidaire de la pièce 52 qu'on vient de décrire ; on connaît de nombreuses matières élastiques, telles que des mousses souples à cellules fermées, et même des éléments mécaniques tels que des ressorts. En outre, grâce à la forme en hélice du matériau compressible 66, l'organe élastique 52 peut être réalisé en une seule pièce par moulage simultané de deux matières : la fabrication et le montage sont simplifiés, et permettent une réduction du coût de l'embout obtenu. La figure 3 représente une variante d'ensemble de pompage 76, analogue à l'ensemble décrit en référence à la figure 1, appliqué à un récipient ayant un corps rigide 78 dans lequel est disposée une poche souple 82 qui contient la produit fluide à, distribuer. La partie inférieure de l'ensemble de pompage, au lieu de comprendre le piston supplémentaire 38, comporte un tube 80 qui prolonge le conduit 40 et débouche à la partie inférieure. Lorsque le produit est distribué, la poche se rétracte dans le corps rigide 78 de récipient. Les avantages de l'ensemble de pompage et de distribu- tion selon l'invention sont très nombreux. Au point de vue de la fabrication, le nombre de composants à assembler est réduit, les investissements et coûts de fabrication sont plus faibles que ceux d'un ensemble classique, l'ensemble peut être stérilisé par rayonnement, il ne comporte pas de pièces emmanchées dans des régions où se trouve le produit, et il peut être formé de polymères peu coûteux couramment utilisés. Au point de vue de l'utilisation, le système de pulvé- risation est simple, les doses obtenues sont régulières et donnent un motif régulier et reproductible de pulvérisation, la première dose est déjà complète, comme toutes les sui-vantes, et la totalité du produit pratiquement est distribuée. Au point de vue de la manoeuvre, la commande de l'ensemble est simple et ne nécessite pas de mouvement relatif de parties de l'ensemble suivant son axe. Enfin, l'ensemble est robuste et résiste aux essais de chute et de vibration, il n'a pas de ressort ou autre pièce délicate au contact du produit, et il est facilement réalisé sous une forme anti-bactérienne | L'invention concerne le pompage de fluide.Elle se rapporte à un ensemble de pompage et de distribution de fluide, qui comprend un corps creux (10) portant un dispositif (20) de distribution de fluide, un organe (22) à deux pistons, mobile suivant un axe de l'ensemble, un premier (24) des deux pistons délimitant partiellement une chambre de dosage (26) et un second (34) délimitant partiellement une chambre de produit (36), la chambre de dosage (26) et la chambre de produit (36) étant reliées par un conduit (40) de fluide, un organe (32) de manoeuvre de l'organe mobile (22), et un organe (42) de rappel de l'organe mobile (22) de l'une de ses positions distantes vers une autre.Application à la pulvérisation des fluides médicaux et cosmétiques. | 1. Ensemble de pompage et de distribution de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend : un corps creux (10) formant une partie au moins d'un 5 récipient de fluide et portant un dispositif (20) de distribution de fluide, un organe (22) à deux pistons, mobile suivant un axe de l'ensemble, un premier (24) des deux pistons délimitant partiellement une chambre de dosage (26) et un second (34) 10 des deux pistons délimitant partiellement une chambre de produit (36), la chambre de dosage (26) et la chambre de produit (36) étant reliées par un conduit (40) de fluide, un organe (:32) de manoeuvre de l'organe mobile (22) entre au moins deux positions distantes dans le corps creux 15 (10), et un organe (42) de rappel de l'organe mobile (22) de l'une de ses positions distantes vers une autre. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (20) de distribution de fluide est un 20 dispositif de pulvérisation de fluide. 3. Ensemble selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le corps creux (10) est surmoulé sur le dispositif de distribution (20). 4. Ensemble selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un clapet (28) disposé dans le conduit (40) de fluide reliant la chambre de produit (36) à la chambre de dosage (26). 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre 30 (32) commande l'application d'une pression latérale perpendiculaire à l'axe de l'ensemble. 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le déplacement latéral de l'organe de manoeuvre (32) est transformé en un déplacement de l'organe mobile (22) 35 suivant l'axe de l'ensemble par un dispositif à came. 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps creux (10) et le second piston (34) délimitent la chambre de produit (36)avec un piston supplémentaire (38) mobile dans le corps creux (10). 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de rappel (42) 5 est un ressort disposé en dehors de la chambre de dosage (26) et de la chambre de produit (36). 9. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le corps creux (78) et le second piston délimitent la chambre de produit avec une 10 poche souple (82) contenant le produit à distribuer. 10. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que tous les organes de l'ensemble de pompage sont formés de matières stérilisables par rayonnement. | F,B | F04,B05 | F04B,B05B | F04B 13,B05B 11,F04B 9 | F04B 13/00,B05B 11/02,F04B 9/14 |
FR2888478 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT DE TENIR UN PARAPLUIE SUR LES LANDAUX, POUSSETTES, CADDIES (R) | 20,070,119 | 1 - La présente invention concerne un dispositif permettant de tenir un parapluie afin d'avoir les deux mains libres. Tenir un parapluie sans le dispositif ne permet pas de conduire correctement avec les deux mains un landau, une poussette, un caddie de supermarché, un fauteuil roulant, etc. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Le dispositif est fixé sur la barre horizontale servant de poignée d'un landau, d'une poussette ou d'un caddie de supermarché. Il est constitué d'un cylindre (1) fermé à sa base, dans lequel est introduit le manche du parapluie (4), ouvert et solidaire d'un système de fixation (2) venant se positionner sur la barre servant de poignée à l'engin à conduire et fermé, par quatre vis et boulons (3). La base du cylindre est percée afin de permettre l'évacuation d'éventuelles eaux de pluie. On garde ainsi les deux mains libres pour conduire convenablement ledit engin. Le dessin annexé illustre l'invention: La figure 1 représente en coupe et vu de coté, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe et vu du dessus, le 25 dispositif de l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un cylindre (1), fermé à sa base et solidaire d'un système de fixation (2) fermé à l'aide de quatre vis et boulons (3). Le manche du parapluie (4) est introduit dans le haut du cylindre et permet ainsi de libérer les deux mains. A titre d'exemple non limitatif, le cylindre aura des dimensions de l'ordre de 25 cm pour la longueur et 4 cm de diamètre intérieur. Le système de fixation aura des dimensions de l'ordre de 10 cm de largeur afin d'être bien 35 maintenu latéralement. Le dispositif selon l'invention pourra servir de support publicitaire. Selon une variante non illustrée, le système de fixation peut être articulé par rapport au cylindre afin de se positionner sur un tube vertical de l'engin à conduire quand celui-ci ne possède pas de barre horizontale | Dispositif permettant de tenir un parapluie afin de conserver les mains libres pour conduire un landau, une poussette, un caddie(R) de supermarché ou tout autre engin roulant nécessitant l'usage des deux mains pour être dirigé correctement.Il est constitué d'un cylindre (1) fermé à sa base et solidaire d'un système de fixation (2) qui se positionne sur la barre horizontale servant de poignée à l'engin à conduire. L'utilisateur n'a qu'à glisser le manche du parapluie (3) préalablement ouvert dans le cylindre afin d'avoir les deux mains libres pour conduire convenablement l'engin.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux landaus, poussettes, caddie@ de supermarché, fauteuils roulants ou tout autre engin roulant nécessitant l'usage des deux mains afin d'être dirigé correctement. | Dispositif fixé sur la barre horizontale servant de poignée d'un landau, d'une poussette ou d'un caddie de supermarché, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un cylindre (1) fermé à sa base, dans lequel est introduit le manche du parapluie (4), ouvert et solidaire d'un système de fixation (2) venant se positionner sur la barre servant de poignée à l'engin à conduire et fermé, par quatre vis et boulons (3). | A | A45 | A45F | A45F 5 | A45F 5/00 |
FR2891009 | A1 | PROCEDE DE GESTION D'UNE SONDE DE GAZ D'ECHAPPEMENT A SAUT ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE | 20,070,323 | Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de gestion d'une sonde Lambda à saut installée dans la zone des gaz d'échappement d'un moteur à combustion en aval d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx, selon lequel le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx se charge cycliquement en oxydes d'azote NOx pour être ensuite libéré des oxydes d'azote NOx ainsi stockés, par régénération, et on détecte la fin de la régénération par le basculement niveau pauvre/niveau riche du signal de mesure Lambda détecté par la sonde Lambda à saut. L'invention concerne également un dispositif pour sa mise en oeuvre. Etat de la technique Selon le document DE 198 13 381 Al, on connaît un pro-cédé de gestion d'un moteur à combustion interne selon lequel le carbu- rant est injecté suivant un premier mode de fonctionnement ou un second mode de fonctionnement. Le premier mode de fonctionnement est le mode stratifié et le second mode de fonctionnement le mode homogène. Le mode stratifié est utilisé en particulier pour des faibles charges alors que le mode homogène est appliqué aux charges impor- tante. Pendant le mode stratifié qui correspond à un fonctionnement du moteur à combustion relativement avantageux du point de vue de la consommation, il y a des fortes émissions d'oxydes d'azote NOx par le moteur à combustion. En mode stratifié, on ouvre largement le volet d'étranglement de la zone d'admission du moteur à combustion interne et la combustion est principalement fixée uniquement par la dose de carburant à injecter. Le mode homogène correspond au mode de fonctionne-ment des moteurs à combustion avec injection habituelle de carburant dans la zone d'admission du moteur à combustion. En mode homogène, on ouvre et on ferme le volet d'étranglement suivant le couple demandé et on fixe la dose de carburant à injecter en fonction de l'air aspiré. Les fortes émissions d'oxydes d'azote NOx produites dans le premier mode de fonctionnement ne peuvent pas être complètement neutralisées avec un catalyseur à trois voies habituel. A la place de ce catalyseur, on utilise par exemple des catalyseurs accumulateurs d'oxydes NOx qui accumulent les oxydes NOx engendrés en mode stratifié. Le document DE 197 39 848 Al décrit différents modes de fonctionnement d'un moteur à combustion interne avec un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx installé dans la zone des gaz d'échappement. Comme la capacité de stockage d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx n'est pas illimitée, il faut de temps en temps régénérer le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx. La régénération se fait avec des hydrocarbures et/ou du monoxyde de car-bone fourni à l'intérieur du moteur. On fournit des hydrocarbures ou du monoxyde de carbone en faisant fonctionner le moteur à combustion en mode riche pendant la régénération; cela signifie que l'on a un coefficient d'air Lambda inférieur à l'unité et au plus égal à l'unité. Ce document décrit plusieurs possibilités pour reconnaître la fin de la régénération. Une possibilité consiste à utiliser une sonde Lambda installée en aval du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx qui détecte l'apparition du mode riche à la fin de la régénération. Le document DE 197 55 600 C2 décrit également un mode de gestion d'un moteur à combustion interne dont la zone des gaz d'échappement est équipée d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx et une sonde Lambda est installée en aval de celui-ci, après le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx. L'alimentation en agent réactif pour régénérer le catalyseur accumulateur d'oxydes NOx se fait dans des intervalles de temps distincts; la dose d'agent réactif fournie chaque fois dans un intervalle de temps diminue par rapport à la dose précédente au cours de l'apport de laquelle pendant la régénération précédente il y a eu une réaction de la sonde Lambda. Dans le procédé de gestion d'un moteur à combustion in-terne décrit dans le document DE 100 35 525 Al, la zone des gaz d'échappement est également équipée d'un catalyseur accumulateur d'oxydes NOx et en aval du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx, on a une sonde Lambda. On exploite le gradient du signal de sortie de la sonde Lambda pour détecter la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx. Les procédures connues prévoient chacune une sonde Lambda à saut, économique, qui offre une précision de mesure élevée seulement près de la valeur unité du coefficient d'air Lambda. Si le coefficient d'air Lambda dévie par rapport à la valeur approximative de 1, la sonde Lambda à saut se sature ce qui permet uniquement de constater que l'on est en présence d'un coefficient Lambda maigre ou riche des gaz d'échappement. Le document DE 10 2004 042 027 Al décrit une sonde Lambda à bande large comportant une chambre de mesure de gaz dans laquelle on règle la concentration d'un composant d'un mélange de gaz d'échappement d'un moteur à combustion contre l'influence du cou-plage agissant à travers la barrière de diffusion sur la concentration dans le mélange gazeux. L'influence du couplage est compensée par un courant ionique réglé des composants à l'aide d'une tension de pompage commandée d'un électrolyte solide servant de dispositif de pompage. Cet électrolyte solide est prévu entre la chambre du gaz de mesure et le mélange de gaz; ainsi, une grandeur caractérisant le courant représente une mesure de la concentration recherchée dans le mélange des gaz d'échappement. L'électrolyte solide de la sonde Lambda à bande large est sollicité au moins de temps en temps en fonction d'au moins une grandeur d'état du mélange des gaz d'échappement avec une tension de pompage constante prédéfinie. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé de gestion d'une sonde Lambda à saut et un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé permettant une détection fiable de la fin de la régénération d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx ou d'un autre dispositif de nettoyage des gaz d'échappement selon lequel, à la fin de la régénération, il se produit un passage de niveau riche du coef- ficient Lambda des gaz d'échappement. Exposé et avantages de l'invention A cet effet la présente invention concerne un procédé de gestion du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx, on déplace la courbe caractéristique de la sonde Lambda à saut dans la direction correspondant à un mélange riche. Le procédé selon l'invention permet d'utiliser une sonde Lambda à saut plus économique à la place d'un sonde Lambda à bande large ou d'un détecteur d'oxydes NOx pour détecter la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx ou autres dispositifs de nettoyage des gaz d'échappement dont la fin de la régénération pro-duit un passage de niveau riche du coefficient Lambda des gaz d'échappement. Le déplacement de la courbe caractéristique peut se faire sans nécessiter de moyen constructif, simplement par une action électrique ce qui permet d'utiliser une sonde Lambda à saut, de série sans nécessiter de modification. Selon un développement, le décalage de la courbe caractéristique est fait uniquement pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx. Cela permet de faire fonctionner la sonde Lambda à saut en dehors de la régénération avec sa caractéristique normale dans la mesure où il faut le signal de la sonde. Par exemple, lorsque le moteur à combustion fonctionne en mélange pauvre, il n'est pas nécessaire de disposer du signal de la sonde. Un développement prévoit le décalage de la courbe caractéristique de la sonde Lambda à saut avec l'application d'un courant de pompage sur l'électrode de la sonde côté gaz d'échappement se traduisant par un courant ionique d'oxygène de l'air de référence jusqu'à l'électrode. Il est notamment avantageux de ne pas nécessiter de cd- blage supplémentaire à partir d'un appareil de commande vers la sonde Lambda à saut car le courant de pompage peut être fourni par la ligne existante de la sonde. Le courant de pompage peut être fixé par exemple à une valeur obtenue expérimentalement qui est de 50-200 microampères. Le dispositif selon l'invention de gestion de la sonde Lambda à saut concerne tout d'abord un appareil de commande conçu pour la mise en oeuvre du procédé. L'appareil de commande comporte notamment une source de tension et une résistance de limitation de courant pour four- nir le courant de pompage. Comme en général l'appareil de commande est équipé d'une source de tension, il suffit de la résistance de limitation de courant de sorte que les moyens à mettre en oeuvre sont considérablement réduits par rapport à l'exemple d'une source de courant. Selon un développement, l'appareil de commande corn- porte un commutateur avec lequel on branche le courant de pompage seulement pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx. Le commutateur peut être commandé par un signal de régénération que fournit la commande du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx, intégrée dans l'appareil de commande. Cette conception peut être prévue si le signal de capteur est nécessaire en dehors de la phase de régénération. L'appareil de commande comporte de préférence au moins une mémoire électrique contenant les étapes du procédé sous la forme d'un programme d'ordinateur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté dans les des-sins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre schématiquement l'environnement technique dans lequel s'inscrit le procédé de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe simplifiée d'une sonde Lambda à saut ainsi que du câblage de cette sonde, et - la figure 3 montre la courbe caractéristique de la sonde Lambda à saut en fonction du coefficient d'air Lambda dans les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne. Description d'un mode de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 dont la zone d'admission 11 comporte un moyen de détection d'air 12 et la zone des gaz d'échappement 13 est équipée dans la direction de pas- sage des gaz d'échappement d'une sonde lambda à bande large 14, d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 ainsi que d'une sonde Lambda à saut 16. Le moyen de détection d'air 12 fournit à l'appareil de commande 20 un signal d'air ms _L; le moteur à combustion 10 lui fournit un signal de vitesse de rotation n; la sonde lambda à bande large 14 lui fournit un premier signal de mesure Lambda laml mess et la sonde Lambda à saut 16 lui fournit un second signal de mesure Lambda lam2_mess. Le second signal de mesure Lambda lam2_mess est appliqué entre la première et la seconde ligne de sonde 17, 18. La première ligne 17 de la sonde transmet un courant de pompage 19 en direction de la sonde Lambda à saut 16. L'appareil de commande 20 fournit à un dispositif de do-sage de carburant 21 un signal de carburant m_K formé par un moyen de détermination du signal de carburant 22, à partir du signal de vitesse de rotation n, du signal d'air ms_L, d'une valeur de consigne de couple M_Soli, d'un signal de mode de fonctionnement 23, d'un signal de régénération Reg et d'un signal Lambda lam. Le signal de fonctionnement 23 et le signal de régénération Reg sont fournis par la commande du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx 24 en fonction du signal de vitesse de rotation n, du si- gnal d'air ms_L et du signal de carburant m_K. Le signal Lambda lam est fourni par un régulateur Lambda 25 en fonction d'un premier signal de mesure Lambda laml et d'un seconde signal de mesure Lambda lam2. Le premier signal de me- sure Lambda lam l est fourni par un premier moyen de détermination du signal Lambda 26 en fonction du premier signal de mesure Lambda laml_mess. Le second signal de mesure Lambda lam2 est fourni par un second moyen de détermination du signal Lambda 27 en fonction du second signal de mesure Lambda lam2_mess. Le second moyen de détermination du signal Lambda 27 est relié à la première et à la seconde ligne de sonde 17, 18. La première ligne de sonde 17 est reliée à la masse d'un tube de circuit; la seconde ligne de sonde 18 est reliée à une résistance de limitation de courant 29 traversée par le courant de pompage 19. La résistance de limitation de courant 29 est reliée par un interrupteur 30 à une source de tension 31 reliée à la masse 28 du circuit en fonction du signal de régénération Reg. La figure 2 montre une vue en coupe simplifiée de la sonde Lambda à saut 16. Les parties présentées à la figure 2 qui cor- respondent à celles déjà présentées à la figure 1 portent les mêmes réfé- rences. La sonde Lambda à saut 16 comporte une première électrode côté gaz d'échappement 40. Cette électrode est entourée d'une couche protectrice poreuse 41. Une seconde électrode 42 du côté de l'air de référence 43 est séparée de la première électrode 40 par un électrolyte so- lide 44. L'électrolyte solide 44 est traversé par un courant ionique d'oxygène 02- allant de la seconde électrode 42 à la première électrode 40. La première électrode 40 est reliée à la première ligne 17 de la sonde et la seconde électrode 42 est reliée à la seconde ligne 18 de la sonde. La figure 3 montre une courbe caractéristique 50 d'une sonde Lambda à saut 16 en fonction du coefficient d'air Lambda. La courbe caractéristique normale 50 présente un comportement à variation brusque (saut) au niveau du coefficient d'air Lambda égal à 1,0; le second signal Lambda correspond à un mélange pauvre pour un coefficient d'air Lambda supérieur à 1 par exemple pour 0,1 Volt; pour un mélange riche le coefficient d'air Lambda est inférieur à 1 d'une valeur correspondante par exemple est égal à 0,9 Volt pour passer en saturation. Le saut se produit à une tension au moins approximativement égale à 0,45 Volt. La courbe caractéristique 50 est déplacée selon la référence 51 dans la direction 52 d'un mélange riche. L'invention est mise en oeuvre comme suit: Le moteur à combustion 10 qui est de préférence un moteur à combustion à injection directe d'essence ou de gazole peut fonctionner au moins en mode avec économie de carburant qui engendre de plus fortes émissions d'oxydes d'azote NOx. Le mode de fonctionnement peut être pré-défini par le signal de mode de fonctionnement 23 que fournit la commande de catalyseur accumulateur d'oxydes NOx 24. Pour éliminer les émissions d'oxydes d'azote NOx, il est prévu un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 ayant une certaine capacité d'accumulation. Le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 est chargé cycliquement en oxydes d'azote NOx; il est de nouveau dégagé des oxydes d'azote NOx, accumulés dans le cadre de sa régénération. La commande du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx 24 détermine le signal de mode de fonctionnement 23 par exemple en fonction du signal de vitesse de rotation n et/ou du signal d'air ms_L et/ou de la valeur de consigne du couple M_Soll et/ou du signal de carburant m_K. En particulier, pour une faible charge qui peut déjà se lire simplement de la valeur de consigne de couple M_Soll, et qui dépend par exemple de la position de la pédale d'accélérateur non représentée du véhicule entraîné par le moteur à combustion 10, on peut prévoir une injection dite stratifiée du carburant dans les cylindres du moteur à combustion 10; le moteur à combustion 10 fonctionne alors d'une manière très largement non étranglée avec un fort excédent d'air selon l'état de la technique évoqué ci-dessus. Le mode de fonctionnement est entre autres fixé par le signal de carburant m_K qui définit l'instant d'au moins une injection de carburant et la quantité de carburant dosée par cycle de travail du moteur à combustion 10. Cette fixation d'au moins un instant d'injection de carburant est synonyme de fixation de l'injection pour au moins une position prédéterminée de l'arbre du moteur à combustion 10. En particulier, si le moteur à combustion 10 fonctionne avec un mélange pauvre, on a des émissions d'oxydes NOx et ces oxydes s'accumulent dans la sonde Lambda à saut 16; son niveau de remplis-sage en oxydes d'azote NOx augmente ainsi en permanence. On peut calculer par exemple à l'aide d'un modèle le niveau de remplissage en oxydes d'azote NOx de la sonde Lambda à saut 16; on peut également déduire ce niveau de remplissage à partir du signal de la sonde d'oxydes NOx non détaillée, installée en aval du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15. Dans la mesure où le niveau de remplissage en oxydes d'azote NOx de la sonde Lambda à saut 16 dépasse un seuil pré-défini et/ou si d'autres conditions existent, la commande du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx 24 peut lancer une régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 par un signal de ré-génération Reg. La régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 se fait avec un agent réactif qui peut être par exemple du monoxyde de carbone, un hydrocarbure et/ou de l'hydrogène. De préférence, on génère l'agent réactif dans le moteur même si les gaz d'échappement du moteur à combustion 10 peuvent fournir l'agent réactif nécessaire par une commande appropriée du moteur à combus- tion 10. Dans l'exemple de réalisation présenté, on suppose que le moteur à combustion 10 fournit l'agent réactif par un mode de fonctionnement avec un mélange riche. Le mode de fonctionnement avec mélange riche signifie que le coefficient Lambda des gaz d'échappement est supérieur ou au moins égal à 1. La prédéfinition du coefficient d'air Lambda pour le moteur à combustion 10 est assurée par le régulateur Lambda 25 en fonction du premier signal de mesure Lambda lam 1 et du second signal de mesure Lambda lam2. La sonde lambda 14 à large bande installée en amont du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 selon la figure 3 peut mesurer dans la plage des gaz d'échappement un coefficient Lambda riche ou pauvre. La sonde Lambda à saut 16 installée en aval du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 est très sensible au niveau de la composition stoechiométrique des gaz d'échappement alors que le second signal Lambda passe rapidement en saturation pour des gaz d'échappement riches ou des gaz d'échappement pauvres. Néanmoins, on peut utiliser la sonde Lambda à saut 16 qui détecte la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15. La sonde Lambda à saut 16 est en mesure d'indiquer le passage du niveau Lambda riche des gaz d'échappement au niveau faible par le saut à la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15. Il faut tenir compte de la sensibilité transversale éventuelle de la sonde Lambda à saut 16. Le coefficient Lambda de gaz d'échappement riche peut indiquer de l'oxygène résiduel et qui néanmoins du fait d'une éventuelle faible température des gaz d'échappement notamment dans le cas de moteur Diesel, ne peut plus réagir avec les hydrocarbures imbrûlés. Les gaz d'échappement con-tiennent ainsi non seulement des composants de gaz à l'eau, du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone, de l'hydrogène et de l'eau en fonction du coefficient Lambda des gaz d'échappement mais également des hydrocarbures imbrûlés avec une teneur allant par exemple jusqu'à 10000 ppm et de l'oxygène résiduel par exemple jusqu'à 1,5 %. Un tel état d'équilibre dans les gaz d'échappement peut entraîner notamment du fait de la teneur en oxygène, un déplacement de la courbe caracté- i0 ristique 50 notamment un déplacement vers la zone des mélanges maigres de la courbe caractéristique 50 de la sonde Lambda à saut 16; ainsi, la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 sera détectée trop tôt. Selon l'invention, le décalage 51 de la courbe caractéristique 50 de la sonde Lambda à saut 16 se fait pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 dans la direction 52 d'un gaz d'échappement riche. Le décalage 51 de la caractéristique 50 peut se faire par exemple en appliquant dans l'exemple de réalisation, le courant de pompage 19 à la première électrode 40 de la sonde Lambda à saut 16. on choisit la polarité pour pomper l'oxygène de l'air de référence 44 vers la première électrode 40. Pour un courant de pompage positif 19, on aura dans l'électrolyte solide 43 le courant ionique d'oxygène 02 qui diffuse de la seconde électrode 42 en direction de la première électrode 40. Par la présence multipliée d'oxygène dans la zone de la première électrode 40, il faut plus de composants du gaz riche par exemple du monoxyde de carbone et des hydrocarbures imbrûlés pour faire basculer la sonde Lambda car tout d'abord, il faut consommer l'oxygène pompé par la première électrode 40. Le fonctionnement selon l'invention de la sonde Lambda à saut 16 produit tout d'abord de préférence la consommation des hydrocarbures imbrûlés formés pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 sans qu'il ne se produise déjà un basculement du second signal de mesure Lambda lam2_mess. Par le déplacement 51 de la courbe caractéristique 50 de la sonde Lambda à saut 16 en direction des valeurs du coefficient Lambda correspondant à un gaz d'échappement riche, le basculement de la sonde Lambda se produit ainsi seulement lors d'un passage vers le niveau riche de l'agent réactif par exemple du monoxyde de carbone en aval de la sonde Lambda à saut 16 signalant la fin de la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15. L'application du courant de pompage 19 peut se faire par exemple avec une source de courant dont on fixe l'intensité du courant par des essais. L'intensité du courant se situe par exemple dans une plage de 20 à 200 microampères. Dans l'exemple de réalisation représenté, le courant de pompage 19 est fourni par la source de tension 31 en liaison avec la résistance de limitation de courant 29; selon un développement, le cou-rant ne doit passer que pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15. Le courant de pompage 19 est ainsi appliqué de préférence seulement pendant la régénération car pendant cette régénération, il faut compter avec une sensibilité transversale augmentée de la sonde Lambda à saut 16. Le courant de pompage 19 passe lorsque l'interrupteur 30 est fermé par le signal de régénération Reg. Pour une tension de sortie de la source de tension 31 égale par exemple à 5 Volts par rapport à la masse 28 du circuit, on obtient un courant de pompage de par exemple 20-200 microampères avec une résistance de limitation de courant 29 d'une valeur de 10-100 kiloohms. Le procédé selon l'invention de gestion de la sonde Lamb-da à saut 16 permet d'utiliser une telle sonde Lambda à saut 16 plus économique qu'une sonde lambda 14 à large bande, sans modifier les électrodes 40, 42 et la couche protectrice 41 pour détecter de manière fiable la fin de la régénération des catalyseurs accumulateur d'oxydes d'azote NOx 15 ou de manière générale des dispositifs de traitement des gaz d'échappement dont la fin de la régénération correspond à un basculement vers le niveau riche du coefficient Lambda des gaz d'échappement | Procédé de gestion d'une sonde Lambda à saut (16) installée dans la zone des gaz d'échappement (13) d'un moteur à combustion (10) en aval d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15), selon lequel le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15) se charge cycli-quement en oxydes d'azote NOx pour être ensuite libéré des oxydes d'azote NOx ainsi stockés, par régénération, et on détecte la fin de la régénération par le basculement niveau pauvre/niveau riche du signal de mesure Lambda (lam2_mess) détecté par la sonde Lambda à saut (16). Pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15), on déplace (51) la courbe caractéristique (50) de la sonde Lambda à saut (16) dans la direction (52) correspondant à un mélange riche. | 11 Procédé de gestion d'une sonde Lambda à saut (16) installée dans la zone des gaz d'échappement (13) d'un moteur à combustion (10) en aval d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15), selon lequel le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15) se charge cyclique-ment en oxydes d'azote NOx pour être ensuite libéré des oxydes d'azote NOx ainsi stockés, par régénération, et on détecte la fin de la régénération par le basculement niveau pauvre/niveau riche du signal de me-sure Lambda (lam2_mess) détecté par la sonde Lambda à saut (16), caractérisé en ce que pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15), on déplace (51) la courbe caractéristique (50) de la sonde Lambda à saut (16) dans la direction (52) correspondant à un mélange riche. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement (51) de la courbe caractéristique (50) se fait exclusive-ment pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes 20 d'azote NOx (15). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement (51) de la courbe caractéristique (50) de la sonde Lamb- da à saut (16) se fait par application d'un courant de pompage (19) à une première électrode (40) côté gaz d'échappement de la sonde Lambda à saut (16) qui se traduit par un courant ionique d'oxygène (02-) de l'air de référence (44) vers la première électrode (40). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' on fixe le courant de pompage (19) à une valeur de 20-200 microampères. 5 ) Dispositif de gestion d'une sonde Lambda à saut (16) installé dans la zone des gaz d'échappement (13) d'un moteur à combustion (10) en aval d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15), caractérisé en ce qu' il comporte un appareil de commande (20) conçu pour exécuter le pro- cédé selon l'une quelconque des 1 à 4. 6 ) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'appareil de commande (20) comporte une source de tension (31) et une résistance de limitation de courant (29) pour fournir le courant de pompage (19). 7 ) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'appareil de commande (20) comporte un interrupteur (30) permettant de brancher le courant de pompage (19) seulement pendant la régénération du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (15). 8 ) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'appareil de commande (20) comporte une commande du catalyseur accumulateur d'oxydes NOx (24) qui fournit le signal de régénération (Reg) commandant l'interrupteur (30). | F | F01 | F01N | F01N 9,F01N 3 | F01N 9/00,F01N 3/20 |
FR2899611 | A1 | CONSTRUCTION DE STRUCTURE METALLIQUE PORTEUSE GRANDE PORTEE | 20,071,012 | -1- Construction de structures métalliques porteuses grandes portées La présente invention concerne la construction de structures métalliques. Cette innovation est basée sur une tension uniforme exercée sur une structure métallique en forme arrondie, faite par un ruban d'acier qui ceinture sur le champ extérieur cette 5 structure. La pression exercée va créer une homogénéité, lui faire perdre sa flexibilité et augmenter sa résistance d'une façon considérable. Cette disposition va permettre de réaliser des structures d'une portée jamais réalisée à ce jour et ce sans nécessité de soutien au dessus et en dessous. Cette structure pourra avoir la forme d'un plein cintre, d'un ovale ou d'une forme elliptique. 10 Une structure ovale FIG 1 pourra être utilisée pour la construction de bâtiments de grandes capacités, hangars pour avions, halles de gares, couvertures de stades etc... Elles apporteront également une solution pour les centrales nucléaires pour la protection de l'environnement. Il est possible de monter des structures de 4 à 500 mètres de longueur et de 180 à 200 mètres de hauteur, la longueur du bâtiment étant infinie. Toutes les structures 15 seront montées sur rail dans l'alignement de la centrale. Une charpente sera posée sur les structures, intérieurement les plaques d'acier revêtues de leur isolant seront mise en place. En cas d'incident grave, tout cet ensemble roulera sur les rails couvrant toute la centrale. En bout des éléments adaptés à cette structure obstrueront les extrémités . La forme elliptique pourra être utilisée pour la construction de ponts. Cette forme permet de 20 baisser la hauteur de la structure. Elle peut enjamber un fleuve de 4 à 500 mètres de largeur sans travaux dans le fleuve. Sa largeur est infinie. 2 Composition de la structure Cette structure métallique (1) sera constituée de 2 arcs qui vont former un ovale FIG 1. Les extrémités de ces arcs seront concaves pour qu'au sol ils puissent s'encastrer sur un demi cylindre (2) de chaque côté. Celui-ci sera soudé sur une plaque d'acier très épaisse (3), ce sera la base de la structure. En haut à la jonction des deux arcs, ils s'encastreront sur un cylindre qui fera fonction de clé de voûte (4). Afin de rendre homogène cette structure, un ruban d'acier (5) très résistant sera placé sur le champ extérieur de la structure (1) couvrant la clé de voûte (4). Il ceinturera comme un cerclage tout l'ensemble. Les extrémités du ruban seront reliées à des vérins hydrauliques (6) réglés électroniquement à une pression donnée, ces derniers vont tendrent le ruban. Un autre ruban (10) placé à l'intérieur à la base de la structure sera à son tour tendu renforçant cette homogénéité. Les structures seront placées de distance en distance et une charpente pourra être installée. FIG 1 ù Structure Ovale vue de côté (1) 2 arcs formant la structure (7) Plaques d'acier formant les arcs (2) Demi cylindre (3) Plaque de base (4) Clé de voûte (5) Ruban extérieur (10) Ruban intérieur (6) Vérins hydrauliques (20) Barres de tension 3 Conception de la structure Métallique Cette structure sera constituée de 2 arcs (1) qui seront composés : lè'e version de 2 rangées de plaques d'acier plate (7) misent bout à bout avec un emboîtement mâle et femelle (24) la coupe en bout sera toujours dans l'axe du rayon (19) de 5 façon à ce que la périphérie du haut de la plaque soit supérieure à celle du bas. Ces plaques (7) seront reliées entre elles par 2 rangées (voir 3) de poutrelles de liaisons (8) section en U. Elles seront placées entre les plaques, Une rangée en haut et une rangée en bas à la périphérie des plaques (7), elles devront avoir le même profil que le chant des plaques qu'elles couvrent. Elles auront la même longueur que les plaques, 10 elles seront placées moitié sur une plaque et l'autre moitié sur la plaque suivante. Entre les poutrelles de liaison (8) des montants (9) seront placés obliquement entre les poutrelles (8) de liaisons, ils renforceront la rigidité des plaques et couvriront les joints des plaques (7). Ils seront constitués de 2 lames d'acier réunis par des petites traverses soudées. Tout cet ensemble sera monté et boulonné. 15 2ème Version composé d'une rangée de plaques d'acier (7) en T en haut et en bas, même emboîtement et même coupe en bout que version 1 reliées entre elles par 2 rangées de 2 poutrelles d'acier (8) en U placées sur chant de chaque côté de la plaque (7) la moitié sur une plaque l'autre partie sur la plaque suivant 1 rangée en haut en dessous du T, l'autre rangée en bas au dessus du T, les joints des plaques seront couvert par 1 plaque d'acier de 20 chaque côté tout l'ensemble sera assemblé et boulonné Version 1 ou 2 Les arcs (1) seront concaves à leurs extrémités il s'encastreront de chaque côté sur 1 demi-cylindres (2) lequel est soudé sur une plaque métallique épaisse (3). Ce sera la base de la structure. Ils maintiendront l'écartement de la structure et supporteront le poids de la 25 construction. Des cloisons métalliques (16) placées verticalement à l'intérieur des demi cylindres (2) renforceront ce dernier. En haut de la structure à la jonction des arcs (1) il s'encastreront sur un cylindre d'acier (4) qui fera fonction de clé de voûte en bloquant toute la structure. Des cloisons métalliques (16) placées verticalement à l'intérieur du cylindre renforceront ce dernier. 30 A la base du cylindre (4 ) un orifice permettra aux rubans de base (10) de passer à l'intérieur de la clé de voûte (4) une plaque métallique dans le prolongement permettra aux rubans (10) de coulisser sur une partie plate. -4 Version 1 ou 2 L'ensemble monté, une bande d'acier sera placée sur le chant extérieur des arcs, cette bande aura la même longueur de l'arc (1) sa largeur sera la même que l'épaisseur de l'arc, elle aura un rebord de chaque côté permettant de l'encastrer sur une face, sur le chant extérieur de l'arc (1) l'autre face servira de guide ruban (11) pour le ruban (5) qui va ceinturer toute la structure et d'assurer une pression sur le chant des plaques (7) et l'ensemble de la structure. Version 1 ou 2 Le ruban (S) en acier très résistant sera placé sur toute la périphérie de la structure qu'il ceinturera, il traversera les plaques de base (3) de chaque coté par des orifices conçus à cet 10 effet devra exercer une pression sur la structure. Version 1 Un autre ruban (10) plus étroit sera placé à l'intérieur de la structure, à sa base à l'intérieur des poutrelles en U. Il ceinturera également toute la structure, il traversera les plaques de base (3), les demi cylindres (2), passera à l'intérieur de la clé de voûte (4) par des orifices 15 conçus à cet effet, destiné également a exercer une pression sur la structure. Version 2 2 rubans (10) plus étroits seront placés sur le champ des poutrelles de liaison (8) ils ceintureront également la structure avec le même cheminement que la version précédente, destiné a exercer une pression -5- FIG ù 2 : représente la coupe éclatée de la structure (lèse Version) (7) Les plaques (8) Poutrelles de liaison (9) Montants intérieur (5) Ruban d'acier extérieur (10) Petit ruban d'acier intérieur (11) Guide Ruban (22) Petites traverses soudées FIG 3 : La structure assemblée (1 ere Version) FIG 6 : Une partie de la structure en cours de montage sauf 2 plaques en façade de chaque Côté (1 ère Version) (7) Plaques d'acier (8) Poutrelles de liaison (5) Ruban d'acier extérieur (10) Petit ruban d'acier intérieur (9) Montants (19) Coupe en bout des plaques FIG 5 : Structure avec 1 rangée de plaque d'acier (2ème version) (7) Plaques d'acier (8) Poutrelles de liaison (5) Rubans d'acier (10) Petits rubans d'acier FIG 17 : Emboîtement mâle et femelle entre les plaques (24) FIG 8 : Représente la base de la structure posée sur le demi cylindre (1) La structure (2) Demi cylindre (5 et 10) Rubans d'acier (3) Plaque de base (6) Vérins hydrauliques 30 (20) Barre de tension (16) Cloisons pour verticalement soudées au cylindre et à la plaque de base FIG 9 : Représente la base de la structure vue en bout (5) Ruban extérieur -6- (16) Cloisons placées verticalement à l'intérieur du cylindre en renfort du cylindre soudées au demi cylindre et à la plaque de base (2) Demi cylindre (3) Plaque de base (20) Barre de tension (6) Vérins hydrauliques (23) Presseurs FIG 10 : Coupe de la clé de voûte de face (12) Cylindre (5) Ruban extérieur (10) Ruban intérieur (16) Cloisons posées verticalement à l'intérieur du cylindre en renfort du cylindre (13) Pièce métallique en renfort pour la pression du ruban 5 (15) Rampe permettant au ruban 10 de passer à l'intérieur de la clé de voûte (14) Pièce métallique permettant au ruban de glisser sur une partie plate FIG11 : Coupe de coté de la clé de voûte (5) Ruban extérieur (10) Ruban intérieur (16) Cloisons intérieures en renfort du cylindre (13) Pièce métallique en renfort pour la pression du ruban 5 (14) Pièce Métallique pour le ruban 10 7 Version 1 ou 2 Des barres de tension (20) seront fixées aux extrémités des rubans (5 et 10) (les barres de tension seront conçues en bout pour recevoir une crémaillère de blocage). Des vérins hydrauliques (6) réglés électroniquement, placés entre la plaque de base (3) et la barre de tension (20) vont tendre les rubans (5 et 10) à une pression déterminée. La pression uniforme exercée va créer une homogénéité de la structure, lui faire perdre sa flexibilité et augmenter sa résistance. En cas de dilatation du métal, la pression augmentant, un relâchement des vérins hydrauliques (6) permettra de revenir à la pression initiale. La structure (1) remontera en coulissant sur la clé de voûte (4) et les demi cylindres (2) de base. Le retrait du métal sera résolu de la même manière mais de la façon inverse. Un automatisme permettra de bloquer les barres de tensions (20). Après la mise en pression des vérins hydrauliques (6), des presseurs à crémaillères (17) placés en bout de barres de tension (20) les bloqueront, laissant les vérins hydrauliques (6) hors service. Lorsque que la pression changera, les vérins hydrauliques (6) se remettront en action et détendront les presseurs à crémaillères (17) libérant la barre de tension (20) FIG 12 : Détails de la pression des rubans d'acier (5) Ruban d'acier (3) Plaque de base (6) Vérins hydrauliques (20) Barre de tension (17) Crémaillère (23) Presseurs -8 Construction de ponts La forme elliptique ou anse de panier permet de baisser la hauteur de la structure pour la construction de pont. Ces structures permettront d'enjamber une fleuve de 4 à 500 mètres La largeur du pont est illimitée. Il sera possible de faire un pont suspendu ou construire une charpente pour passer dessus. Ce sera en relation avec la topographie des lieux. Pour la construction de pont on pourra assembler et boulonner 3 structures entre elles. La structure centrale sera décalée afin de couvrir les joints des plaques de côté. Cette disposition permet de supporter des poids plus importants et d'espacer un peu plus les 10 structures. Dès l'instant que 3 structures entrent dans la conception d'une structure, il est souhaitable de faire une isolation thermique sur les faces extérieures afin d'harmoniser la dilatation du métal. Sur toutes les constructions, des cadres métalliques (18) seront placés et fixés entre les 15 structures pour assurer une stabilité. FIG 15 . Structure de pont vue de côté FIG 16 : Ossature métallique du pont vue de dessus (1) Structure ceinturée par le ruban d'acier (2) Demi cylindre 20 (4) Clé de voûte (5) Ruban d'acier FIG 16 : Pont suspendu ou avec une charpente métallique FIG 4 : 3 structures assemblées entre elles Détails de construction Le ruban d'acier pourra être renforcé par des petits câbles d'acier soudés sur sa face extérieure, cette disposition évitera une rupture du ruban et il conservera sa souplesse FIG 5 : Coupe du ruban (5) Ruban (21) Petits câbles Pour des petites structures les vérins hydrauliques pourront être remplacés par des ressorts puissants. Cette étude est basée sur la tension du ruban par des vérins hydrauliques de chaque côté. Il est évident, qu'après avec bloqué le ruban d'un côté, la tension pourra se faire uniquement de l'autre côté, par contre il faudra inverser de côté la tension à chaque structure. Afin que les plaques qui constituent la structure ne puissent glissées à leur jonction un décrochement doit être fait. FIG 17 : Détail de jonction entre les plaques formant la structure D'autres matériaux pourront être utilisés pour ce genre de construction : des plastiques armés pour des toitures ainsi que le bois. Une bande d'acier sera soudée sur les parties concave des arcs (1) pour une meilleure réception sur les demi cylindres (2) et la clé de voûte - Des câbles d'acier pourront être employés pour tendre la structure dans des parties étroites 20 - Des coupoles pourront être faite également, la clé de voûte (4) sera remplacée par une sphère munie de facettes pour réceptionner les arcs (1). -10- Etude avant Conception Chaque ouvrage devra faire l'objet d'une étude préliminaire, afin de déterminer sa forme, les hauteurs, les épaisseurs et les longueurs des plaques d'acier formant l'ossature de la structure ceci en fonction de sa destination. Déterminer la section des poutrelles de liaisons, des plaques, déterminer l'épaisseur et l'alliage du ruban d'acier, déterminer la puissance des vérins hydrauliques , déterminer les épaisseurs des demi cylindres et clé de voûte, déterminer le nombre et la grosseur des boulons pour assembler la structure et de tous les matériaux entrant dans la composition de cette structure | Construction de structures métalliques de forme arrondie grandes portées. Cette invention concerne un dispositif qui permet de faire des structures métalliques d'une portée jamais réalisée à ce jour, sans soutien en dessus ou en dessous. Elle sont constituées de plaques d'acier (7) mises bout à bout emboutées (24) les unes aux autres et assemblées par des poutrelles d'acier (8). Deux arcs sont construits qui forment la structure (1), ils s'encastrent aux sols sur des demi cylindres (2) et à leur jonction en haut sur un cylindre faisant fonction de clé de voûte (4).Cet ensemble est ceinturé par un ruban (5) placé sur la périphérie de la structure (1) relié à des vérins hydrauliques qui assurent une pression sut toute la structure. Un autre ruban (10) placé à l'intérieur de la structure (1) assure également une tension. Un dispositif caractérisé par la clé de voûte (4) et les demi cylindres permet d'absorber la dilatation et le retrait du métal. Cette structure selon l'invention est particulièrement destinée pour la construction de hangar de grande capacité, de pont de grande portée mais aussi d'un bâtiment monté sur rail qui pourrait englober une centrale nucléaire pour la protection de l'environnement. | 1) Dispositif permettant l'élaboration de 2 arcs (1) qui vont constituer une structure métallique caractérisé (lèie version) par 2 rangées de plaques d'acier plates (7) mise bout à bout coupe en bout dans l'axe du rayon (19) avec un emboîtement mâle et femelle (24) reliées entre elles par 2 rangées de poutrelles (8) en U placées entre les plaques et des montants (9) à l'intérieur l'ensemble boulonné 2) Dispositif permettant l'élaboration de 2 arcs (1) qui vont constituer une structure métallique caractérisé (2zme version) par 1 rangée de plaques d'acier (7) en T en haut et en bas mise bout à bout avec un emboîtement mâle et femelle (24) coupe dans l'axe du rayon (19) reliées entre elles par 2 rangées de 2 poutrelles (8) en U d'acier l'ensemble boulonné 3) Dispositif selon 1 ou 2 caractérisé en ce que les extrémités des arcs (1) seront concaves pour pouvoir s'encastrer à la base de la structure sur 2 demi cylindres (2) et à leur jonction en haut sur un cylindre (4) faisant fonction de clé de voûte 4) Dispositif selon 3 caractérisé par 2 demi cylindres (2) soudés sur une plaque d'acier (3) fixé au sol de chaque côté de la structure sur lesquels les arcs (1) à la base 15 s'encastrent. 5) Dispositif selon 3 caractérisé par 1 cylindre d'acier (4) placé en haut de la structure à la jonction des 2 arcs (1) sur lequel ils s'encastrent bloquant la structure 6) Dispositif selon quelconque précédentes caractérisées par 2 bandes d'acier (11) de même longueur que les champs extérieurs des arcs (1) de même largueur que 20 l'épaisseur des arcs (1) comporte un rebord de chaque côté permettant sur une face de l'encastrer sur le chant extérieur des 2 arcs (1) l'autre face servira de logement pour ruban (5) qui ceinturera la structure 7) Dispositif selon 6 caractérisé par un ruban d'acier (5) placé dans son logement (Il) ceinture tout la structure extérieure traverse à la base les plaques d'acier (3) 25 par des orifices conçus à cet effet destinés a exercer une pression. 8) Dispositif selon 1 (1eCe version) caractérisé par un ruban d'acier (10) placé a l'intérieur de la structure à sa base ceinture toute la structure intérieure traversera de chaque côté les demi cylindres (2) et les plaques de base (3) ainsi que la clé de voûte (4) 9) Dispositif selon 2 (2eme version) caractérisé par 2 rubans d'acier plus étroits 30 (10) placé à la base de la structure sur les champs des poutrelles (8) ceinture toute la structure traverseront les cylindres (2) et les plaques de base (3) de chaque côté par des orifices conçus à cet effet ainsi que la clé de voûte (4) - 12 - 10) Dispositif selon quelconques précédentes caractérisés par des barres de tension (20) fixées aux extrémités des rubans (5) et (10) servira d'appui pour exercer une tension des rubans (5) et (10) 11) Dispositif selon 10 caractérisé par des vérins hydrauliques (6) placés entre la plaque de base (3) et les barres de tension (20) vont tendre les rubans (5) et (10) a une pression déterminée réglés électroniquement en cas de dilatation du métal la pression augmentant un relâchement des vérins hydrauliques (6) permet aux arcs (1) formant la structure de remonter en coulissant sur la clé de voûte (4) et les 2 demi cylindres (2) de base le retrait du métal ce faisant de la façon inverse 12) Dispositif selon 11 caractérisé par un automatisme actionné par les vérins hydrauliques (6) ceux-ci arrivant à la pression déterminé actionnent des presseurs (23) avec des crémaillères (17) bloquent les barres de tensions (20) en s'encastrant en bout des barres de tensions (20) laissant les vérins hydrauliques (6) hors service au changement de pression les vérins hydraulique (20) débloqueront les presseurs (23) 13) Dispositif selon quelconque précédentes caractérisé par une rangée de petits câbles d'acier (21) placés avec une pointe de soudure sur la face extérieur des rubans (5) et (10) pour éviter toute rupture | E | E04 | E04B | E04B 1 | E04B 1/32,E04B 1/342 |
FR2892721 | A1 | NOUVEAU PROCEDE DE PREPARATION DE SELS D'ACIDES ET D'AMMONIUM QUATERNAIRES | 20,070,504 | 1) CH3 OùRa R 2) \ + RùNùR2 HO R CH3 0ù R \ + ~(\ R NùRZ CH3 0 R OH (I) (IV)5 L'invention concerne un nouveau procédé de synthèse d'un sel d'acide organique et d'une base, notamment un sel d'un acide de la famille des fibrates avec une base de type ammonium quaternaire, et plus particulièrement le sel de l'acide fénofibrique avec la choline. Art antérieur Le fénofibrate 0 Cl 0 est un principe actif connu pour traiter les hypertriglycéridémies et les 10 hypercholestérolémies. Ce composé est un ester isopropylique, mais en milieu biologique, l'ester est rapidement hydrolysé et conduit à l'acide fénofibrique qui est le métabolite actif du fénofibrate. Il a été proposé récemment (US 2005/0148594) d'utiliser pour le traitement de ces maladies, une formulation galénique contenant l'acide 15 fénofibrique lui-même en tant que principe actif et, plus préférentiellement, d'utiliser un sel de l'acide fénofibrique avec une base organique, notamment la choline. La préparation du sel de choline est décrite aux exemples 17A et 17B du document précité, et consiste à utiliser l'acide fénofibrique comme composé de départ, lequel est salifié par l'hydroxyde de choline, mis en oeuvre sous forme 20 d'une solution dans le méthanol. Le procédé actuellement le plus économique pour obtenir l'acide fénofibrique consiste à hydrolyser le fénofibrate qui est un produit commercial, qui peut être fabriqué par exemple par réaction de la 4-chloro-4'-hydroxybenzophénone avec le 2-bromo-2-méthylpropanoate d'isopropyle 25 (EP0245156B1). Des préparations de sels de choline sont aussi décrites dans la littérature. Par exemple, le brevet US3897485 décrit la préparation d'un sel avec un acide dialkyl acétique, par combinaison de la choline base avec l'acide. De même le document W096/16016 décrit la préparation d'un sel de ketoprofène et de 30 choline et le document EP521393 décrit la préparation d'un sel de diclofénac et de choline, les procédés préconisés dans ces documents utilisant toujours l'acide comme produit de départ. La présente invention a pour objet un nouveau procédé économique d'obtention d'un sel d'un acide fibrique et d'ammonium quaternaire de formule (IV) telle que définie ci-après, susceptible de conduire en une seule opération à un produit de grande pureté compatible avec une utilisation en thérapeutique humaine. Ce procédé consiste essentiellement à faire réagir entre eux un ester a-halogéné de l'acide 2-méthylpropanoïque (II) et un phénol substitué (I) puis, sans isoler le produit intermédiaire ainsi formé, une base de type ammonium quaternaire (III), et peut être représenté par le schéma réactionnel suivant : 1) X CH3 OùRa R 2) \ + ù RùNùR2 HO R OH (I) (IV) dans lequel : R1 représente un atome de chlore, un groupe 2-(4-chlorobenzoyl-15 amino)éthyl, un groupe 4-chlorobenzoyl ou un groupe 2,2-dichlorocyclopropyl et se trouve préférentiellement en position para du groupe OH , X représente un halogène, préférentiellement un atome de brome, Ra représente un groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié, R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié ou un groupe 20 hydroxyalkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié, R représente un groupe alkyle en C1-C3, linéaire. Ainsi, l'originalité du procédé conforme à la présente invention consiste à faire réagir, en une seule opération, c'est-à-dire sans isoler le produit intermédiaire formé, les composés précurseurs de l'acide fibrique et un 25 hydroxyde d'ammonium quaternaire. De façon tout à fait inattendue, on obtient ainsi directement un sel d'acide fibrique et d'ammonium quaternaire d'une pureté très élevée supérieure à 99,5 % susceptible d'être utilisé sans purification ultérieure comme principe actif d'un médicament à usage humain. Ce procédé est particulièrement intéressant dans le cadre de la préparation d'un sel d'acide fénofibrique et d'ammonium quaternaire, en particulier d'un sel d'acide fénofibrique et de choline. En effet, dans ce cas, contrairement aux procédés de préparation actuellement connus, il n'est pas nécessaire d'utiliser comme produit de départ, un acide fénofibrique provenant de l'hydrolyse du fénofibrate. Le procédé en résultant est par conséquent plus simple de mise en oeuvre et plus économique. D'une façon générale, le procédé conforme à la présente invention permet en particulier de préparer un sel d'ammonium quaternaire d'un acide fibrique de formule : ArùO CH3 OH CH3 O dans laquelle Ar représente un groupe phényle substitué en position para par un atome de chlore (il s'agit alors de l'acide clofibrique), par un groupe 4-chlorobenzoyle (il s'agit alors de l'acide fénofibrique), par un groupe 2-(4-chlorobenzoylamino)éthyle (il s'agit alors du bézafibrate) ou encore par un groupe 2,2-dichiorocyclopropyl (il s'agit alors du ciprofibrate). Dans le cadre de la présente demande, par groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié, on entend une chaîne hydrocarbonée saturée contenant 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, par exemple choisie parmi les groupes méthyle, éthyle, propyle, butyle, 1-méthyl-éthyle, 1-méthyl-propyle, 2-méthyl-propyle, 1,1- diméthyl-éthyle, pentyle ou encore hexyle. Par groupe hydroxyalkyl en C1-C4 on entend une chaîne alkyle contenant 1 à 4 atomes de carbone telle que définie ci-dessus portant au moins un groupe OH directement lié à l'un quelconque des atomes de carbones. D'une façon générale, les réactions chimiques intervenant dans la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention peuvent être conduites soit en présence d'un solvant, soit en absence de solvant, soit encore avantageusement en présence d'un solvant pour la deuxième réaction. En effet, l'étape finale du procédé doit être avantageusement conduite en présence d'un solvant et préférentiellement en présence d'un alcool pour obtenir un composé de grande pureté. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on utilisera un solvant unique pour la réaction finale et la purification du sel produit. Notamment, ce solvant est un propanol linéaire ou ramifié. Dans ces conditions la pureté du sel obtenu est supérieure à 99,5% lorsque l'on contrôle la pureté au moyen d'un dosage par HPLC (chromatographie liquide haute performance) pour la teneur en acide et par potentiométrie pour le dosage de l'ammonuim quaternaire. Selon une caractéristique particulière, le procédé conforme à l'invention consiste : - à faire réagir un phénol de formule (I) avec un ester a-halogéné de formule (II) avantageusement utilisé en excès par rapport aux conditions stoechiométriques, en présence d'une base, à une température comprise entre 80 et 160 C, pendant une durée de 1 à 8 heures ; puis - à faire réagir dans le milieu réactionnel en résultant, en présence d'un solvant, de préférence après élimination des composés minéraux insolubles, un hydroxyde d'ammonium quaternaire de formule (III), à une température comprise entre 80 et 120 C, pendant une durée de 1 à 5 heures ; et - à séparer le sel de formule (IV) ainsi formé. De façon avantageuse, le solvant précité est un propanol linéaire ou ramifié (n-propanol ou isopropanol). Le procédé conforme à la présente invention permet en particulier de préparer un sel d'acide fénofibrique et d'ammonium quaternaire par la mise en oeuvre des composés de formule (I) dans laquelle R1 représente le groupe 4- chlorobenzoyl en position 4 du groupe hydroxy, de formule (II) dans laquelle Ra représente un groupe alkyle en C1-C3 linéaire ou ramifié et de formule (III) dans laquelle R représente un groupe méthyle et R2 représente le groupe 2-hydroxyéthyle. Un mode de réalisation préféré de l'invention consiste à faire réagir la 4- chloro-4'-hydroxybenzophénone avec un ester éthylique ou (iso)propylique de l'acide 2-bromo-2-méthyl-propano que et ajouter ensuite l'hydroxyde de choline pour obtenir directement, c'est-à-dire sans isolation du produit intermédiaire formé, dans une opération one pot , le sel de choline de l'acide fénofibrique. Selon un mode opératoire général du procédé selon l'invention, on prépare tout d'abord un mélange du phénol de formule I , tel que défini précédemment, avec une quantité stoechiométriquement au moins équivalente de l'ester de formule II dans laquelle X représente un halogène, préférentiellement un atome de brome et Ra représente un groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié. L'ester de formule II étant liquide à température ambiante il n'est généralement pas nécessaire d'utiliser un solvant à ce stade du procédé. Toutefois, si le réacteur utilisé ne permet pas d'obtenir une agitation suffisante, il est tout à fait possible de conduire la réaction en présence d'un solvant tel qu'un alcool ou une cétone, sans que ces deux exemples ne soient limitatifs. On utilisera cependant préférentiellement dans ce cas un solvant dont le point d'ébullition est au moins 80 C sous la pression atmosphérique. Le mélange des réactifs de départ est ensuite porté à une température comprise entre 80 et 160 C, et on ajoute progressivement une base minérale de préférence en quantité sensiblement équimolaire relativement au composé de formule I. Cette base est par exemple un carbonate ou un bicarbonate de sodium ou de potassium ou encore un carbonate de calcium. On peut ajouter cette base sous forme de poudre ou de grains, lesdits produits étant généralement solides, mais on peut aussi ajouter cette base sous forme d'une solution très concentrée ou d'une suspension dans l'eau. La vitesse d'addition est classiquement assez rapide et n'est limitée que par le dégagement du gaz carbonique qui est produit par la réaction. Le temps de réaction est compris entre 1 heure et 8 heures, au cours desquelles il est préférable d'éliminer par distillation l'eau introduite ou formée par la réaction. Selon une caractéristique particulière, on ajoute ensuite un solvant des composés organiques contenus dans le milieu et on effectue avantageusement une filtration à chaud de façon à éliminer les composés minéraux insolubles. Ce solvant est par exemple un alcool et préférentiellement un propanol linéaire ou ramifié. La solution maintenue en température est ensuite mise en présence du composé de formule III dans laquelle R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié ou un groupe hydroxyalkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié, et R représente un groupe alkyle en C1-C3, linéaire. Ce composé peut être introduit pur ou en solution dans un solvant approprié tel que de préférence l'eau ou un alcool. Le mélange réactionnel est agité à une température comprise entre 80 et 120 C, pendant 1 à 5 heures. Si le composé de formule III a été introduit sous forme de solution dans l'eau, celle-ci est alors éliminée par distillation ou entraînement azéotropique. Le mélange final sous forme d'une solution est alors filtré à chaud puis refroidi dans des conditions permettant la cristallisation du sel attendu qui est ensuite isolé par filtration sur filtre ou essoreuse et séché. En suivant ce procédé selon l'invention, on obtient généralement le sel attendu avec une pureté conforme à une utilisation directe en thérapeutique, c'est-à-dire une pureté d'au moins 99,5 %. L'invention concerne également le sel de pureté supérieure à 99,5 0/0 obtenu selon le procédé de l'invention, ainsi que son utilisation en thérapeutique pour la fabrication de médicaments pour la médecine humaine. Ces médicaments sont de préférence formulés pour une absorption par voie orale, par exemple sous forme de gélules ou de comprimés. Ces préparations galéniques sèches, sous formes de tablettes, de comprimés pelliculés ou non pelliculés, ou de gélules, sont obtenues selon des méthodes connues de l'homme de métier, par exemple par mélange du sel avec des excipients de façon à obtenir par exemple un granulé qui peut être comprimé, ou introduit dans des gélules. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le sel pur est un sel entre l'acide fénofibrique et un ammonium quaternaire, présent à raison d'une quantité comprise entre 40 et 180 mg par unité posologique. De préférence, l'ammonium quaternaire qui forme le sel avec l'acide fénofibrique est la choline. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description des modes opératoires suivants, présentés ici pour illustrer l'invention et qui ne doivent pas être considérés comme limitatifs. EXEMPLE I Acide 2-[4-(4-chlorobenzoyl)phénoxy]-2-méthyl-propanoïque, sel de choline Un mélange de 1108 g (5,28 moles) de 2-bromo-2-méthylpropanoate d'isopropyle et 650 g (2,79 moles) de (4-chlorophényl)(4-hydroxyphényl)-méthanone est chauffé à 145 C sous bonne agitation, sous atmosphère d'azote, dans un réacteur de 5 I équipé pour travail à reflux ou distillation. On ajoute alors 448 g (3,24 moles) de carbonate de potassium et on porte la température du milieu réactionnel à 155 C. Le mélange réactionnel est agité à cette température pendant 4 heures. Pendant cette période, on recueille la phase aqueuse produite dans le distillat. La température du milieu de réaction est ramenée à 145 C et la pression interne du réacteur est abaissée progressivement de façon à éliminer par distillation l'excédent de réactif bromé. Ces conditions sont maintenues pendant environ 2 heures, au cours desquelles on recueille dans une recette tous les distillats. La température du mélange est ensuite abaissée à 120 C et on ajoute, le réacteur étant à pression atmosphérique, 1,95 I de propanol. La température du mélange est alors d'environ 80-90 C et le mélange est filtré sous pression d'azote. Le solide résiduel est rincé sur le filtre par environ 0,75 I de propanol chaud. Les filtrats, maintenus en température, sont rassemblés dans le réacteur de 5 I et on ajoute progressivement 790 g (2,93 moles) d'une solution de choline hydroxyde à 45 % dans l'eau, puis 0,80 I de propanol. On porte ensuite le mélange réactionnel à ébullition à pression atmosphérique et on recueille le distillat produit jusqu'à obtenir environ 1,60 I d'un mélange propanol/eau/isopropanol. Le mélange est filtré sur un filtre clarificateur et le filtrat est refroidi progressivement sous agitation de façon à provoquer la cristallisation du sel, jusqu'à une température de 10 C environ. Le sel cristallisé est séparé et lavé sur essoreuse par 0,65 I de propanol froid, puis séché en étuve sous pression réduite. On obtient ainsi 824 g du sel attendu sous forme de cristaux blancs (rendement = 70 %). La pureté du sel obtenu est contrôlée par chromatographie HPLC en effectuant le dosage selon la méthode décrite pour le fénofibrate dans la pharmacopée européenne ou dans la pharmacopée US. La chromatographie effectuée par rapport à un échantillon de référence permet le dosage de l'acide fénofibrique. Le dosage de la choline présente dans le sel est effectué par potentiométrie. L'analyse du composé montre une pureté supérieure à 99,5 % et l'absence d'impuretés dont le taux serait supérieur à 0,1 %. F = 213 C. EXEMPLE II Acide 2-[4-(4-chlorobenzoyl)phénoxy]-2-méthyl-propanoïque, sel de choline Dans un réacteur de 1 I maintenu sous atmosphère d'azote, on prépare un mélange de 100 g (0,43 mole) de (4-chlorophényl)(4-hydroxy-phényl)méthanone et 148 g (0,82 mole) de 2-bromo-2-méthylpropanoate de méthyle . Le mélange est porté à 145 C sous bonne agitation et on ajoute 69 g (0,5 mole) de carbonate de potassium. Le milieu réactionnel est maintenu à 145 C sous bonne agitation pendant 3 heures, au cours desquelles on recueille en distillat l'eau formée par la réaction. Le réacteur est ensuite progressivement mis sous pression réduite de façon à éliminer par distillation l'excédent de réactif bromé. Le mélange est ensuite refroidi vers 100 C et on ajoute 300 ml de n-propanol. Le mélange obtenu est agité 10 mn à 90 C puis filtré à cette température de façon à éliminer les sels minéraux insolubles. Le solide résiduel est rincé par 100 ml de n-propanol chaud, que l'on joint aux filtrats précédents. La solution obtenue est placée dans le réacteur de 11 sous atmosphère d'azote et on ajoute 121,5 g (0,45 mole) d'une solution de choline hydroxyde à 45 % dans l'eau. Le mélange réactionnel est agité pendant 3 heures à léger reflux du solvant puis on distille environ 240 ml de solvant tout en ajoutant dans le réacteur 130 ml de n-propanol. Le contenu du réacteur est ensuite filtré sur filtre clarificateur puis refroidi lentement jusqu'à environ 15 C. La suspension obtenue est filtrée sur essoreuse et le solide isolé est rincé par 100 ml de n-propanol froid, puis séché en étuve sous vide. On obtient ainsi 122 g du sel attendu sous forme d'un solide cristallisé blanc. (Rendement = 67,5 %). La pureté du sel obtenu est supérieure à 99,5 %. EXEMPLE III Acide 2-(4-(4-chlorobenzoyl)phénoxy]-2-méthyl-propanoïque, sel de choline La réaction est effectuée de façon analogue à celle décrite pour l'exemple II mais en utilisant 159 g de 2-bromo-2-méthylpropanoate d'éthyle. On obtient 127 g du sel attendu, sous forme d'une poudre cristalline blanche soit un rendement de 70 %. Le sel présente une pureté supérieure à 99,8 %. 5 | La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un sel d'acide fibrique et d'ammonium quaternaire.Ce procédé qui peut être représenté par le schéma réactionnel suivant : est mis en oeuvre en une seule opération au départ d'un phénol de formule (I), d'un ester alpha-halogéné de formule (II) et d'un hydroxyde d'ammonium quaternaire de formule (III) telles que définies dans les revendications.Ce procédé permet en particulier de préparer de façon économique un sel d'acide fénofibrique et de choline de haute pureté directement utilisable en tant que principe actif dans un médicament à usage humain. | 1. Procédé de préparation d'un sel d'acide fibrique et d'ammonium quaternaire de formule IV : (Iv) dans laquelle : R1 représente un atome de chlore, un groupe 2-(4-chlorobenzoylamino)éthyl, un groupe 4-chlorobenzoyl ou un groupe 2,2-dichlorocyclopropyl et 10 se trouve préférentiellement en position para de l'oxygène , R2 représente un groupe alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié ou un groupe hydroxyalkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié, R représente un groupe alkyle en C1-C3, linéaire, caractérisé en ce qu'il peut être représenté par le schéma réactionnel suivant : 15 1) CH3 0ùRa R 2) \ + R NùR2 HO R OH (I) (IV) et en ce qu'il est mis en oeuvre en une seule opération au départ d'un phénol de formule (I) dans laquelle R1 est tel que défini précédemment, d'un ester a- 20 halogéné de formule (II) dans laquelle X représente un halogène et Ra représente un groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié, et d'un hydroxyde d'ammonium quaternaire de formule (III), dans laquelle R et R2 sont tels que définis précédemment. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que dans le composé de formule (I) précitée, RI représente un groupe 4-chlorobenzoyl, situé en position para de l'oxygène. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que dans le composé de formule (III) précitée, R représente un groupe méthyle et R2 représente un groupe 2-hydroxyéthyle. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que dans le composé de formule (II) précitée, X est un atome de brome. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste : - à faire réagir un phénol de formule (I) avec un ester a-halogéné de formule (II) avantageusement utilisé en excès par rapport aux conditions stoechiométriques, en présence d'une base, à une température comprise entre 80 et 160 C, pendant une durée de 1 à 8 heures ; puis - à faire réagir dans le milieu réactionnel en résultant, en présence d'un solvant, de préférence après élimination des composés minéraux insolubles, un hydroxyde d'ammonium quaternaire de formule (III), à une température comprise entre 80 et 120 C, pendant une durée de 1 à 5 heures ; et - à séparer le sel de formule (IV) ainsi formé. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le solvant précité est un propanol linéaire ou ramifié. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le sel est obtenu directement avec une pureté supérieure à 99,5 %. 8. Sel d'acide fibrique et d'ammonium quaternaire de pureté supérieure à 99,5 % susceptible d'être obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Sel selon la 8, caractérisé en ce qu'il s'agit du sel de choline de l'acide fénofibrique. 10. Médicament administrable par vois orale contenant, en tant que principe actif, au moins un sel selon la 8 ou 9. | C,A | C07,A61 | C07C,A61K,A61P | C07C 59,A61K 31,A61P 5 | C07C 59/88,A61K 31/205,A61P 5/00 |
FR2889614 | A1 | SYSTEME DE DIVERTISSEMENT ET DISPOSITIF D'AFFICHAGE AMOVIBLE ASSOCIE | 20,070,209 | La présente invention concerne un système de divertissement et un dispositif d'affichage amovible dudit système, et plus particulièrement un système de divertissement sans fil et un dispositif d'affichage amovible associé. Dans un système de divertissement, un dispositif d'affichage associé est habituellement fixé et immobilisé à un certain endroit et demeure ainsi difficile à séparer/détacher. Par exemple, un appareil à affichage à cristaux liquides (LCD) classique, quand il est utilisé dans un véhicule, est généralement monté sur un appui-tête du véhicule et est donc difficile à séparer. Par conséquent, l'appareil à cristaux liquides doit être placé dans le véhicule pour une longue durée, soulevant la question de sa sécurité puisqu'il peut être volé. De plus, comme il est difficile à séparer de l'appui-tête, la conception mécanique de l'appareil à cristaux liquides souffre aussi du problème de l'incommodité quand il s'agit de le réparer ou de l'entretenir. Par ailleurs, les caractéristiques de l'appareil à cristaux liquides liées au fait qu'il est non amovible constituent un obstacle à sa mise à jour, et il risque ainsi de ne pas répondre au besoin de l'utilisateur à long terme. En outre, comme le dispositif d'affichage immobilisé est fixé dans une position déterminée ou sur un objet spécifique, il n'est plus considéré comme un dispositif polyvalent. Par exemple, le dispositif d'affichage immobilisé ne peut pas être utilisé comme désiré en combinaison avec d'autres dispositifs, tel qu'un ordinateur de bureau ou un dispositif extensible. D'autre part, le dispositif d'affichage immobilisé ne peut pas être librement transporté à d'autres endroits pour une utilisation avec d'autres dispositifs. Mis à part les désavantages mentionnés plus haut, il manque aussi à un système de divertissement et à un dispositif d'affichage de ce genre les avantages essentiels suivants. Avec l'amélioration du niveau de vie et les changements de styles de vie, un tel système de divertissement ne peut plus être limité à une utilisation en intérieur et trouve ainsi d'autres utilisations diverses, que l'on prévoit être au coeur du développement de ce système. Par exemple, le système de divertissement actuel peut être utilisé dans un véhicule, un yacht, un moyen de transport de masse et un avion. Dans le cas de l'utilisation dans un véhicule, au moins un appareil d'affichage à cristaux liquides est généralement installé de sorte que les passagers puissent se distraire avec divers programmes vidéo. Pour l'utilisation actuelle de l'appareil d'affichage à cristaux liquides dans un véhicule, un dispositif vidéo et audio est généralement proposé, comme un lecteur de disque compact vidéo (VCD) et de disque vidéo numérique (DVD), pour se connecter à l'appareil d'affichage à cristaux liquides en fournissant des signaux audio/vidéo de sorte que les programmes vidéo qui y sont associés puissent être affichés par l'appareil d'affichage à cristaux liquides. De cette façon, un système de divertissement est formé. Cependant, puisque certains câblages doivent être prévus entre le dispositif de lecture audio/vidéo et l'appareil d'affichage à cristaux liquides dans un tel système de divertissement, la tâche d'installation et de réparation de l'appareil d'affichage à cristaux liquides nécessite beaucoup de travail, aboutissant à un problème d'incommodité significative. En outre, le système de divertissement à câble présente encore d'autres inconvénients. Bien qu'une pluralité de tels appareils à cristaux liquides puisse être prévue pour plusieurs utilisateurs, seul le même contenu peut leur être présenté en même temps. De plus, tous les appareils à affichage à cristaux liquides (LCD) doivent être utilisés de manière synchrone pendant qu'une opération de commande est exécutée sur le système de divertissement, telle que marche avant, marche arrière, sélection de chapitre, pause, lecture, arrêt, etc. Par conséquent, seul un des utilisateurs peut gérer l'opération de commande au même moment et ainsi, les autres utilisateurs ne peuvent pas librement choisir de regarder d'autres contenus vidéo. En tenant compte de la description ci-dessus, d'autres dispositifs ne peuvent pas non plus être efficaceme= incorporés dans le système de divertissement actuel pour d'autres applications, ce qui limite considérablement leur éventail d'utilisations. En conséquence, il existe un besoin pour un système de divertissement amélioré avec un dispositif d'affichage amovible. Cependant, il n'y a pas suffisamment de place disponible pour un tel dispositif d'affichage dans un véhicule ou d'autres environnements, ce qui doit être pris en considération dans la conception d'un tel système de divertissement. Par conséquent, il existe un besoin pour un système de divertissement et un dispositif d'affichage amovible de celui-ci, dans lequel le dispositif d'affichage est amovible, géographiquement non limité, sûr, évolutif et facile à entretenir, à réparer et à assembler, et tel que l'on peut accéder au système de divertissement à distance. En outre, le dispositif d'affichage amovible peut être commandé d'une seule main quand il doit être désengagé et présente un petit espace de disposition du mécanisme d'extraction sans limiter la commodité d'utilisation de sorte que la mise à niveau de celui-ci soit possible. En outre, dans ce but, les inventeurs ont été impliqués dans une série de recherches intensives, d'expériences et de tests, et présentent finalement un système de divertissement et un dispositif d'affichage amovible associé selon la présente invention. Conformément à un aspect de la présente invention, un appareil d'affichage amovible est proposé, lequel comprend un dispositif d'affichage et un boîtier recevant le dispositif d'affichage et ayant un élément d'engagement permettant un engagement entre le dispositif d'affichage et un objet cible et un moyen de sécurisation pour sécuriser l'engagement. Dans un mode de réalisation, le boîtier comprend 30 une première ouverture, un deuxième élément d'engagement, un premier assemblage et un deuxième assemblage. Le premier assemblage comprend un troisième élément d'engagement connecté au premier élément d'engagement et une partie de pression. Le deuxième assemblage a une première position et une deuxième position et comprend une partie souple et une première partie saillante. La première partie saillante comprend une première partie saillante qui dépasse de la surface et un quatrième élément d'engagement ayant une extrémité d'engagement et appuyant contre le deuxième élément d'engagement avec son extrémité d'engagement et la première partie saillante appuyant contre l'extrémité d'engagement. Quand une force externe selon une première direction est exercée sur la première partie saillante, les quatrième et deuxième éléments d'engagement se décalent ensemble dans la première direction et se désolidarisent l'un de l'autre afin de former le deuxième assemblage, quand une force externe est exercée selon une deuxième direction, pour décaler de la première position à la deuxième position le long de la deuxième direction, les premier et troisième éléments d'engagement se désolidarisent l'un de l'autre de sorte que le dispositif d'affichage se désolidarise du boîtier. Dans un autre mode de réalisation, le moyen de sécurisation comprend une première partie saillante, une partie de pression dépassant d'une surface du boîtier, une partie de fixation connectée au boîtier, et une partie souple respectivement connectée à la partie de fixation, la partie de pression et la première partie saillante étant destinées à connecter de manière souple la première partie saillante et la partie de pression à la partie de fixation, de manière à ce que la première partie saillante et la partie de pression se déplacent dans une première direction par rapport à la partie de fixation. Selon un autre aspect de la présente invention, un système de divertissement est décrit, lequel comprend un premier centre de médias ayant un premier ensemble de données, un point d'accès connecté au premier centre de médias, et un dispositif d'affichage amovible tel que présenté ci-dessus, dans lequel le dispositif d'affichage amovible a un dispositif d'engagement destiné à être engagé avec un objet. Dans un mode de réalisation, le système de divertissement comprend un deuxième centre de médias ayant un deuxième ensemble de données et dans lequel le premier centre de médias, le point d'accès et le dispositif d'affichage amovible sont disposés sur un support, dans lequel le dispositif d'affichage amovible intervertit sans fil le premier et le deuxième ensembles de données via le point d'accès. Le contenu et les avantages ci-dessus de la présente invention deviendront plus aisément apparents à l'homme du métier après examen des descriptions détaillées suivantes et des dessins d'accompagnement, dans lesquels: - la figure lA est une vue éclatée d'un dispositif d'affichage amovible selon un premier mode de réalisation de la présente invention; les figures 1B et 1C sont des vues de profil et en projection verticale de composants du dispositif d'affichage amovible du mode de réalisation ci-dessus, respectivement; la figure 2 est une vue schématique représentant un rapport de connexion entre un deuxième module et un troisième module du dispositif d'affichage amovible selon le premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 3 est une vue arrière du dispositif d'affichage amovible représenté dans la coupe de la 10 figure lA le long de la ligne N-N; la figure '. est une vue en coupe du dispositif d'affichage amovible représenté sur la figure lA; la figure 5 est une vue en coupe de l'affichage amovible représenté dans la coupe de la figure lA le long de la ligne P-P; la figure 6 est une vue éclatée du dispositif d'affichage amovible représenté sur la figure lA quand il est fixé à un appui-tête; la figure 7 est une vue éclatée d'un dispositif 20 d'affichage amovible selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; les figures 8A-8D sont des vues schématiques représentant l'élément de sécurisation et l'élément d'engagement du dispositif d'affichage amovible selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention; la figure 9(a) est une vue représentant schématiquement l'engagement du dispositif d'affichage amovible et de l'appui-tête selon le deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention; 30 la figure 9(b) est une vue représentant schématiquement le désengagement du dispositif d'affichage amovible de l'appui-tête selon le deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 10 est un schéma de principe d'un système de divertissement ayant le dispositif d'affichage amovible représenté sur 1a figure 1 et sur la figure 7 selon la présente invention; la figure 11 est une vue éclatée d'un lecteur de médias utilisé dans le système de divertissement représenté sur la figure 10 selon la présente invention; et la figure 12 est une vue illustrant une application du système de divertissement représenté sur 15 la figure 10 selon la présente invention. La présente invention va maintenant être décrite plus spécifiquement en référence aux modes de réalisation suivants. Il faut noter que les descriptions suivantes des modes de réalisation préférés de la présente invention sont présentées dans le présent document à des fins d'illustration et de description seulement; elles ne sont pas censées être exhaustives ni limitées à la forme précise décrite. En référence à la figure 1A, qui est une vue éclatée du dispositif d'affichage amovible selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention. Comme indiqué sur la figure 1, l'appareil d'affichage amovible 10 comprend un dispositif d'affichage 1, un boîtier 2, une surface de boîtier 3, deux pièces de blocage arrière 5, un premier module 6, un deuxième module 7 et un troisième module 8. Le dispositif d'affichage 1 sert d'interface d'affichage pour des programmes de télévision et des données de support. Sur la surface de boîtier 3, une première ouverture 4 est formée. Le premier module 6 a un corps principal 61 et un élément souple 62. Le corps principal 61 a une partie de pression 611, deux éléments d'engagement 612 et une partie saillante 613. Le corps principal 61 a deux longs côtés avec un plus long que l'autre et ainsi la partie de pression 611 a une surface inclinée A. L'élément d'engagement 612 est connecté à deux crochets (non représentés) à un côté arrière du dispositif d'affichage 1 de sorte que le dispositif d'affichage 1 puisse être enclenché avec le boîtier 2. La partie saillante 613 est utilisée pour supporter l'élément souple 62. Le troisième élément 8 a une partie d'entraînement manuel 81 et deux tenons 82 (seul l'un d'eux est représenté sur le dessin). Sur la partie d'entraînement manuel 81, une ouverture 811 est formée. Le deuxième module 7 a un corps principal 71 et un élément souple 72. Le corps principal 71 a une première partie saillante 71, une deuxième partie d'extension 712 et une partie souple 713. La première partie d'extension 711 a une forme triangulaire et sert à appuyer contre la partie de pression 611 du premier module 6. Pour clarifier les caractéristiques détaillées des deuxième et troisième modules 7, 8, ils sont représentés spécifiquement et de manière agrandie sur la figure 2 dans le présent document. Comme indiqué, une partie souple 713 a une partie saillante 714 et une partie d'engagement 715 formée sur celle-ci. La partie saillante 714 pénètre dans la première ouverture 4 représentée sur la figure 4 puis dans une autre ouverture 811, dépasse de la partie d'entraînement manuel 81 de sorte qu'elle est soumise à une extrusion. Comme telle, la partie souple 713 se décale par rapport au corps principal 71. En outre, la surface inclinée à un côté avant du tenon 82 peut aider les deux tenons 82 au-dessous ou au-dessus de l'ouverture 811 à s'enclencher avec le corps principal 71, poussant les deuxième et troisième modules 7, 8 à s'enclencher avec les deux côtés du boîtier 2. En référence maintenant aux figures 1B et 1C, qui sont des vues de profil et en projection verticale des composants du dispositif d'affichage amovible de mode de réalisation ci-dessus, respectivement. À partir des dessins, les composants de l'appareil à dispositif d'affichage amovible représenté sur la figure lA peuvent être reconnus en détail et seront omis dans le présent document par souci de clarté. En référence à la figure 3, qui est une vue arrière de l'appareil d'affichage amovible du mode de réalisation ci-dessus. Dans le dessin, la pièce de blocage arrière 5 au-dessus d'une partie châssis du dispositif d'affichage 10 est enlevée pour que l'on puisse voir clairement la connexion entre les premier et deuxième modules. Comme représenté, une surface inclinée de la première partie d'extension 711 de forme triangulaire appuie contre la surface inclinée de la partie de pression 611. Comme telle, la première partie saillante 711 pousse la partie de pression 611 quand elle se déplace d'un côté gauche à un côté droit par rapport à la partie châssis, forçant le corps principal 61 à se déplacer vers un côté inférieur de la partie châssis. Comme mentionné ci-dessus, l'élément souple 62 du premier module 6 a été glissé sur la partie d'extension 613 et la deuxième partie d'extension 712. Quand le corps principal 61 se déplace vers le côté inférieur de la partie châssis, l'élément souple 62 est comprimé. Quand l'élément souple 62 reprend sa longueur initiale, une force correspondante est générée et exercée sur le corps principal 61, poussant le corps principal 61 vers le haut à sa position initiale. De même, puisque la deuxième partie d'extension 712 a été recouverte par le deuxième module 7, le corps principal 71 comprime l'élément souple 72 quand il se déplace du côté gauche au côté droit par rapport à la partie châssis. Ensuite, quand l'élément souple 72 reprend sa longueur initiale, une force correspondante est générée et exercée sur le corps principal 71, poussant le corps principal 61 à sa position initiale du côté gauche de la partie châssis. En référence à la figure 4, qui est une vue en coupe de l'appareil d'affichage amovible 10 de la coupe le long de la ligne N-N du mode de réalisation ci-dessus. Comme représenté, l'appareil d'affichage 10 comprend un dispositif d'affichage 1 et un boîtier 2. Le dispositif d'affichage 1 a des crochets inclinés supérieurs et inférieurs 11 et est utilisé pour s'enclencher avec les deux éléments d'engagement 612 du boîtier 2. Lorsque le dispositif d'affichage 1 est reçu dans le boîtier 2, un côté de celui-ci exerce une force vers le bas sur le corps principal 1 au moyen de la surface inclinée B, forçant l'élément d'engagement 612 à glisser dans les crochets inclinés 11 de sorte que le dispositif d'affichage 1 et le boîtier 2 s'enclenchent l'un avec l'autre. De même, les surfaces inclinées C des crochets inclinés 11 exercent une force vers la gauche sur le dispositif d'affichage 1 quand l'élément d'engagement 612 se déplace ver le bas conjointement avec le corps principal 61. Quand l'élément d'engagement 612 glisse hors des crochets inclinés 11, le dispositif d'affichage 1 est désolidarisé du boîtier 2. En référence à la figure 5, qui est une vue en coupe de l'appareil d'affichage amovible de la coupe le long de la ligne P-P du mode de réalisation ci-dessus, par laquelle on peut voir clairement la connexion entre les deuxième et troisième modules mentionnés ci-dessus. Comme indiqué, une partie avec des lignes obliques est une partie souple 713 et le boîtier a un élément d'engagement 21. À partir de ce dessin spécifique, l'élément d'engagement 715 de la partie souple 713 et l'élément d'engagement 21 du boîtier s'enclenchent l'un à l'autre, limitant le déplacement du corps principal 71 du côté droit au côté gauche par rapport à la partie châssis. Comme l'élément d'engagement 715 est fourni pour aider à l'engagement entre le corps principal 61 et le boîtier 2, il est appelé moyen de sécurisation dans la présente invention. Une partie saillante 714 de la partie souple 713 dépasse de l'ouverture de la partie d'entraînement manuel 81 de sorte qu'elle soit soumis à une extrusion. Quand la partie saillante 714 est extrudée, la partie souple 713 se déplace vers le haut à partir du côté inférieur de la partie châssis par rapport au corps principal 71, forçant l'élément d'engagement 715 à se désolidariser de l'élément d'engagement 21. En même temps, un utilisateur peut permettre au corps principal 71 de se déplacer vers la gauche en agissant sur la partie d'entraînement manuel 81. Ensuite, l'élément d'engagement 715 se désolidarise d'avec la surface inclinée de l'élément d'engagement 21 et une force de rétablissement de l'élément souple 72 est générée, forçant l'élément d'engagement 715 à glisser vers la droite et rétablit l'état de prise avec l'élément d'engagement 21. En référence à la figure 6, une vue éclatée du dispositif d'affichage amovible du mode de réalisation ci-dessus est représentée dans lequel il est fixé à un appui-tête. Une structure 2 a deux trous de blocage 231, 232 à travers lesquels l'appareil d'affichage amovible 10 peut être verrouillé et fixé à l'appui-tête 101, l'appui-tête étant équipé de fils (non représentés), chacun d'eux fournissant une puissance ou un signal, les fils de l'appui-tête étant reliés à une ligne d'alimentation électrique ou aux broches de la structure 2. De cette manière, le dispositif d'affichage 1 peut être alimenté et recevoir les signaux. En fonctionnement, la structure d'affichage 2 est d'abord verrouillée et fixée à l'appui-tête 101. Quand le dispositif d'affichage 1 doit être reçu dans le boîtier 2, le dispositif d'affichage 1 est forcé de s'enclencher avec le boîtier 2 au moyen de la surface, qui peut être mentionnée en référence à la description relative à la figure 4. Par ailleurs, quand le dispositif d'affichage 1 doit être désolidarisé du boîtier 2, représenté sur la figure 4 et la figure 5, la partie saillante 714 est enfoncée vers le bas afin de désolidariser l'élément d'engagement précédemment enclenché 715 et l'élément d'engagement 21. En même temps, en déplaçant la partie d'entraînement manuel 81, on peut désolidariser le dispositif d'affichage 10 du boîtier 2. Autrement dit, le dispositif d'affichage 1 de l'appareil d'affichage 10 peut être solidarisé avec ou désolidarisé de l'appui-tête 101 en s'enclenchant avec ou en se désolidarisant du boîtier 2. En référence à la figure 7, qui est une vue éclatée du dispositif d'affichage amovible selon un deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention. Comme représenté sur la figure 7, le dispositif d'affichage amovible 110 comprend le dispositif d'affichage 111, le boîtier 112 et le dispositif d'engagement 116 comprenant l'élément de sécurisation 113 et l'élément d'engagement 114. Le dispositif d'affichage 111 est fourni comme une interface de programme de télévision ou de données de médias. De plus, le dispositif d'affichage 111 comprend un afficheur à cristaux liquides 1111. Le dispositif d'affichage 111 s'engage avec le boîtier 112 par l'élément d'engagement 114 et l'élément de sécurisation 113 pour assurer en outre un engagement du dispositif d'affichage 11 et du boîtier 112. Ainsi, avec les deux engagements respectivement de l'élément de sécurisation 113 et de l'élément d'engagement 114, un double engagement entre le dispositif d'affichage 111 et le boîtier 112 est réalisé. Le boîtier 112 comprend en 20 25 30 outre deux orifices de verrouillage 1121 et 1122 pour engager le boîtier 112 dans l'appui-tête de véhicule 1101. Ainsi, le dispositif d'affichage amovible 110 est fixé à l'appui-tête de véhicule 1101. Via les bornes électriques de l'alimentation électrique et de source de signal, dont est équipé l'appui-tête du véhicule 1101 et qui se connectent aux broches du boîtier 112, l'alimentation ou le signal est transmis au dispositif d'affichage 111. Dans ce mode de réalisation de la présente invention, le boîtier 112 doté de l'élément de sécurisation 113 est proposé individuellement comme indiqué sur la figure 7 ou intégré dans l'appui-tête 1101. En outre, l'élément de sécurisation 113 et l'élément d'engagement 114 sont configurés pour s'engager, mais ne sont pas limités à la configuration représentée sur la figure 8; ainsi, ils pourraient être configurés dans l'ordre inverse, par exemple. Veuillez vous référer aux figures 8A-8D, qui sont des vues schématiques détaillées de l'élément de sécurisation et de l'élément d'engagement selon le premier mode de réalisation préféré de la présente invention. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'affichage 111 est engagé avec le boîtier 112 d'abord par l'élément d'engagement 114, et l'élément de sécurisation 113 est utilisé pour sécuriser davantage l'engagement mentionné de manière à engager doublement le dispositif d'affichage 111 avec le boîtier 112. En référence aux figures 8A-8D, le double engagement réalisé par l'élément d'engagement 114 et l'élément de sécurisation 113 sera expliqué plus en détail ci-dessous. Veuillez vous référer à la figure 8C représentant schématiquement l'élément de sécurisation 113. L'élément de sécurisation 113 comprend la première partie saillante 1131, la partie de pression 1132, la partie de fixation 1133 et la partie souple 1134. La première partie saillante 1131 a la première surface inclinée P. La partie de pression 1132 dépasse de la surface du boîtier 112. La partie de fixation 1133 est connectée au boîtier 112. La partie souple 1134 connecte entre elles la partie de fixation 1133, la partie de pression 1132 et la première partie saillante 1131 pour connecter de manière souple la première partie saillante 1131 et la partie de pression 1132 à la partie de fixation 1133. Ainsi, si un utilisateur appuie sur la première partie saillante 1131 dans la direction A (comme indiqué sur la figure 8B), la première partie saillante 1131 et la partie de pression 1132 seront activées pour se déplacer par rapport à la partie de fixation 1133, c'est-à-dire pour se déplacer dans la direction a. Veuillez vous référer en outre à la figure 8D, qui est une vue représentant le premier engagement entre le dispositif d'affichage 111 et le boîtier 112 réalisé par l'élément d'engagement 114. L'élément d'engagement 114 comprend l'élément de contrôle 115 monté sur le boîtier 112 et deux tranchées inclinées 1161 et 1162 formées sur la surface d'engagement du dispositif d'affichage 111. Il devrait être noté que l'élément de contrôle 115 et les deux tranchées inclinées 1161 et 1162 peuvent être configurés dans un rapport inverse. Autrement dit, l'élément de contrôle 115 et les deux tranchées inclinées 1161 et 1162 sont respectivement montés sur la surface d'engagement du dispositif d'affichage 111 et le boîtier 112. Veuillez vous référer aux figures 8A-8C qui représentent schématiquement les fonctions et les mouvements de l'élément de contrôle 115 de ce mode de réalisation de la présente invention. L'élément de contrôle 115 comprend les deuxièmes parties saillantes 11531 et 11532, une partie d'entraînement manuel 1152 et la troisième partie saillante 1151. La partie d'entraînement manuel 1152 dépasse d'une surface du boîtier 112, et ainsi le mouvement de l'élément de contrôle 115 est contrôlable manuellement. La troisième partie saillante 1151 a une deuxième surface inclinée R. La conception de la deuxième surface inclinée R et de la surface inclinée P aide la troisième partie saillante 1151 à se déplacer le long des surfaces inclinées pendant que l'élément de contrôle 115 est déplacé. Tandis que l'utilisateur pousse l'élément de contrôle 115 à une position comme indiqué sur la figure 8C, les deux deuxièmes parties saillantes 11531 et 11532 sont placées à une position correspondant à la position Cl des deux tranchées inclinées 1161 et 1162. Pendant qu'un utilisateur pousse la partie d'entraînement manuel 1152 dans une direction B, l'élément de contrôle 115 serait déplacé dans la direction B et sa position serait décalée de la position représentée sur la figure 8C à l'autre position représentée sur la figure 8B. Pendant le mouvement mentionné de l'élément de contrôle 115, les deux deuxièmes parties saillantes 11531 et 11532 se déplacent respectivement le long des deux tranchées inclinées 1161 et 1162 de la position Cl à l'autre position C2. Comme les tranchées 1161 et 1162 sont construites inclinées, il est plus facile et plus efficace pour l'utilisateur d'activer le mouvement des deux deuxièmes parties saillantes 11531 et 11532 le long de celles-ci. Veuillez vous référer aux figures 8C à 8A tour à tour pour mieux comprendre la manière dont l'élément d'engagement 114 et l'élément de sécurisation 113 selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention fonctionnent ensemble pour fournir l'effet de double engagement. Comme mentionné plus haut, la conception de la deuxième surface inclinée R et de la surface inclinée P aide la troisième partie saillante 1151 à se déplacer le long des surfaces inclinées tandis que l'on pousse l'élément de contrôle 115. Ainsi, pendant que l'on pousse la partie d'entraînementmanuel 1152 dans la direction B, l'élément de contrôle 115 serait déplacé dans la direction B et sa position serait décalée de la position représentée sur la figure 8C à l'autre position représentée sur la figure 8B. Pendant le processus, une force dans la direction A est appliquée sur la première partie saillante 1131 via la troisième partie saillante 1151, et ainsi la troisième partie saillante 1151 est placée à une position "engagée" (comme représenté sur la figure 8A). La position "engagée" de la troisième partie saillante 1151 est assurée par la première partie saillante 1131 à cause de leur conception structurelle. Autrement dit, pendant que le premier engagement du dispositif d'affichage 111 et du boîtier 112 est réalisé par l'élément d'engagement 114, l'élément de sécurisation 113 empêche ensuite l'élément de contrôle 115 de se déplacer dans la direction D, de manière à assurer l'engagement du dispositif d'affichage 11 et du boîtier 112. Ainsi, l'effet de double engagement est exécuté. Veuillez vous référer aux figures 8A-8C tour à tour pour une meilleure compréhension de la manière de faciliter le double engagement mentionné plus haut. Pour séparer le dispositif d'affichage 111 du boîtier 112, il faut d'abord appuyer sur la partie de pression 1132 dans la direction A, pour que la première partie saillante 1131 se déplace dans la direction a par rapport à la partie de fixation 1133 en conséquence. Ainsi l'engagement de la troisième partie saillante 1151 et de la première partie saillante 1131 serait facilité et l'élément de contrôle 115 serait mobile dans la direction D. Ainsi, le mouvement des deux deuxièmes parties saillantes 11531 et 11532 le long des deux tranchées inclinées 1161 et 1162 d'une position C2 à l'autre position Cl est activé afin de séparer le dispositif d'affichage 111 du boîtier 112. Veuillez vous référer ensuite à la figure 9(A), qui est une vue montrant l'engagement du dispositif d'affichage amovible 110 et de l'appui-tête 1101 selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention prédéfinie. Comme mentionné plus haut, le boîtier 112 est fixé à l'appuitête 1101 par vissage, ou en variante le boîtier 112 avec les éléments de celui-ci est intégré à l'appui-tête 1101. Le dispositif d'affichage 111 est inséré dans le boîtier 112 du côté I-I', et simultanément, la partie d'entraînement manuel 1152 est placée à la position comme indiqué sur la figure 8C. Alors, le dispositif d'affichage 111 est poussé du côté II-II' dans la direction E pour être inséré dans le boîtier 112. Ensuite, on appuie sur la partie d'entraînement manuel 1152 pour la déplacer jusqu'à la position comme indiqué sur la figure 8A, et cette partie est en outre sécurisée par l'élément de sécurisation 113 mentionné plus haut Veuillez vous référer ensuite à la figure 9(B), qui est une vue représentant le dégagement du dispositif d'affichage amovible 110 de l'appui-tête 1101 selon le premier mode de réalisation préféré de l'invention prédéfinie. Ainsi, le boîtier 112 est fixé à l'appui-tête 1101 par vissage, ou en variante le boîtier 112 avec les éléments de celui-ci est intégré à l'appui-tête 1101. On appuie sur la partie de pression 1132 dans la direction F et ainsi, la partie d'entraînement manuel 1152 est déplacée de la position comme indiqué sur la figure 8A à la position comme indiqué sur la figure 8C de manière à séparer le dispositif d'affichage 111 du boîtier 112. Après cela, on pousse le dispositif d'affichage 111 vers l'extérieur pour le désolidariser de l'appui-tête 1101. En référence à la figure 10, un schéma de principe d'un système de divertissement contenant l'appareil d'affichage amovible décrit plus haut est représenté. Le système de divertissement 9 comprend un porteur 90. 25 Le porteur 90 peut être, par exemple, une voiture, un yacht et un avion, et a un premier centre de médias 911, un point d'accès 91 et quatre appareils d'affichage amovibles 10-1 à 10-4. Chacun des dispositifs d'affichage amovibles 10-1 à 10-4 peut être enclenché avec et désolidarisé d'un composant spécifique dans le système de divertissement. Le système de divertissement 9 comprend aussi un deuxième centre de médias 912. Chacun des premier et deuxième centres de médias 911, 912 possède un dispositif de stockage (non représenté) pour stocker un ensemble de données vidéo/audio Dl et un autre ensemble de données vidéo/audio D2, respectiverr.ent. Le point d'accès 91 ne peut être communiqué que pour l'un quelconque des dispositifs d'affichage 10-1 à 10- 4 dans une zone de réseau local sans fil (WLAN). Chacun des dispositifs d'affichage amovibles 10-1 à 10-4 est identique au dispositif d'affichage amovible 10 mentionné, sauf que les dispositifs d'affichage 10-1 à 10-4 ont chacun un lecteur de médias (non représenté, ils seront présentés plus tard). Au moyen des appareils d'affichage amovibles 10-1 à 10-4, un utilisateur peut intervertir et accéder aux premieres et deuxièmes données vidéo/audio stockées dans les premier et deuxième centres de médias 911, 912 par le point d'accès 91 à une extrémité distante dans la zone du WLAN. En outre, les appareils d'affichage amovibles 10-1 à 10-4 peuvent lire les données vidéo/audio stockées dans les centres de médias 911, 912 par le biais d'interfaces sans fil comme une interface 802.11. Par exemple, le premier centre de médias 911, le point d'accès WLAN 91 et l'appareil d'affichage 10-1 à 10-4 peuvent être installés dans la voiture et reliés pour la communication à un ordinateur (que l'on peut considérer comme le deuxième centre de médias 912 dans la même zone WLAN que le point d'accès 91). Comme tel, l'utilisateur peut transmettre/recevoir et mettre à jour les données vidéo/audio en faisant fonctionner son ordinateur à l'une quelconque des places appropriées dans la même zone WLAN via le point d'accès 91 par rapport au deuxième centre de médias 912 dans le porteur 90. Par exemple, l'utilisateur peut mettre à jour le premier ensemble de données vidéo/audio Dl dans le premier centre de médias 911 avec le deuxième ensemble de données vidéo/audio D2. Ainsi, l'utilisateur peut choisir de lire le contenu vidéo/audio mis à jour (correspondant au deuxième ensemble de données vidéo/audio D2) ou le contenu vidéo/audio initial (correspondant au premier ensemble de données vidéo/audio Dl) quand il est près ou loin du porteur 90. En référence à la figure 11, un diagramme éclaté du lecteur de médias mentionné en référence à la figure 10 est représenté dans le présent document. Le lecteur de médias 200 comprend un capot de panneau avant 201, un panneau de boutons de commande 202, un panneau numérique/analogique 203, un boîtier avant d'un récepteur vidéo/audio numérique 204, un panneau de commande à cristaux liquides 205, un boîtier arrière du récepteur vidéo/audio numérique 206, un capot de panneau arrière 207 et une antenne sans fil 208. Puisque le panneau à cristaux liquides 111 est intégré dans le lecteur de médias 200, le lecteur de médias 200 peut lire le contenu vidéo. Une fois que les formats vidéo DivX Vidéo, WMA, MP3, JPEG, MPEG- 1/2/4 et AVI sont pris en charge, le contenu vidéo correspondant peut être lu. En référant à la figure 12, une application du système de divertissement représenté sur la figure 10 y est représentée schématiquement, dans laquelle le dispositif d'affichage de celle-ci est relié à une station de médias amovible. Cette station de médias amovible 900 est fournie pour stocker plus de données vidéo/audio de sorte que le dispositif d'affichage amovible puisse lire les contenus vidéo/audio autres que ceux proposés par le système de divertissement quand il est placé dans ou transporté hors du porteur. Quant aux spécifications de connexion par rapport à la station de médias amovible 900 et à l'appareil d'affichage amovible, ils ne sont pas inconnus de l'homme du métier et sont donc omises dans le présent document. En conclusion, le dispositif d'affichage amovible de la présente invention est amovible, non limité géographiquement, sûr et évolutif et facile à entretenir, à réparer et à monter, et on peut accéder au système de divertissement de la présente invention à distance. En outre, l'appareil d'affichage amovible peut être piloté d'une seule main quand il doit être désolidarisé et ne nécessite qu'une petite place d'installation du mécanisme d'extraction sans limiter la commodité d'exploitation de celui-ci de sorte qu'il est possible de mettre à niveau le dispositif d'affichage amovible. Tandis que l'invention a été décrite en termes de ce qui est actuellement considéré comme le mode de réalisation le plus pratique, il faut comprendre que l'invention ne doit pas nécessairement être limitée aux modes de réalisation décrits. Au contraire, elle est censée couvrir diverses modifications et diverses dispositions similaires comprises dans l'esprit et la portée des revendications annexées auxquelles il faut accorder l'interprétation la plus large possible afin d'englober toutes les modifications et structures similaires de ce genre | La présente invention se rapporte à un appareil d'affichage amovible (10) comprenant un dispositif d'affichage (1) muni d'un premier élément d'engagement et un boîtier (2), un deuxième élément d'engagement, un premier assemblage (6) comprenant un troisième élément d'engagement (612) et une partie de pression (611), un deuxième assemblage (7) comprenant une partie souple (713) compcrtant une première partie saillante (711), un quatrième élément d'engagement ayant une extrémité d'engagement et appuyant contre le deuxième élément d'engagement avec son extrémité d'engagement, et une première partie saillante (711) appuyant contre l'extrémité d'engagement, dans lequel, quand une force externe selon une première direction est exercée sur la première partie saillante (711), les quatrième et deuxième éléments d'engagement se décalent ensemble dans la première direction et se désolidarisent l'un de l'autre afin de former le deuxième assemblage. | 1. Dispositif d'affichage amovible (10), comprenant. un dispositif d'affichage (1) amovible; et un boîtier (2) recevant le dispositif d'affichage amovible (10) et ayant un moyen d'engagement pour fournir un engagement entre le dispositif d'affichage (1) amovible et un objet cible et un moyen de sécurisation pour sécuriser l'engagement. 2. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 10 1, dans lequel le boîtier (2) comprend: une surface ayant une première ouverture; un deuxième élément d'engagement; un premier assemblage (6) comprenant un troisième élément d'engagement (612) connecté au premier élément d'engagement et une partie de pression (611) ; et un deuxième assemblage (7) ayant une première position et une deuxième position et comprenant: une partie souple (713), comprenant: une première partie saillante (711) dépassant de 20 la surface; et un quatrième élément d'engagement servant de moyen de sécurisation, ayant une extrémité d'engagement et appuyant contre le deuxième élément d'engagement avec l'extrémité d'engagement; et une première partie d'extension appuyant contre l'extrémité d'engagement, dans lequel, quand une force externe d'une première direction est exercée sur la première partie saillante (711), le quatrième et le deuxième éléments d'engagement se décalent ensemble dans la première direction et se désolidarisent l'un de l'autre de sorte que le dispositif d'affichage (10) se désolidarise du boîtier (2). 3. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 1, dans lequel ledit objet cible est un appui-tête et une station de médias amovible. 4. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 1, dans lequel ledit dispositif d'affichage comprend un afficheur à cristaux liquides (1111) et un lecteur de médias (200). 5. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 2, dans lequel chacune de la première partie saillante (711) et de l'extrémité d'engagement présente une première surface inclinée et une deuxième surface inclinée pour exercer une composante de force d'une troisième direction vers le premier assemblage (6) quand le deuxième assemblage (7) se décale dans la deuxième direction de manière à permettre au premier assemblage (6) de se décaler dans la troisième direction le long des première et deuxième surfaces inclinées. 6. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 2, comprenant en outre un troisième 25 assemblage (8) comprenant: - une partie d'entraînement manuel (81) disposée sur la surface et dotée d'une seconde ouverture (811) à travers laquelle la première partie saillante (711) dépasse de la surface; et - une tige (82) reliant les deuxième et troisième assemblages (7, 8) pour permettre au deuxième assemblage (7) de se décaler de la première position à la deuxième position quand la force externe selon la deuxième direction est exercée sur la partie d'entraînement manuel (81). 7. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 5, dans lequel chacune de la première partie saillante (711) et de l'extrémité d'engagement présente une première surface inclinée et une deuxième surface inclinée pour exercer une force dans une troisième direction sur le premier assemblage (6) quand le deuxième assemblage (7) se décale dans la deuxième direction de manière à permettre au premier assemblage (6) de se décaler dans la troisième direction le long des première et deuxième surfaces inclinées. 8. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 6, dans lequel le deuxième assemblage (7) comprend en outre une deuxième partie d'extension (712) ayant un premier élément élastique (72) de sorte qu'une force inverse correspondant à la force externe dans la deuxième direction est exercée sur le deuxième assemblage (7) quand la force externe dans la deuxième direction est supprimée et le deuxième assemblage (7) se décale de la deuxième position vers la première position. 9. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 7, dans lequel le premier assemblage (6) comprend en outre une troisième partie d'extension (613) ayant un deuxième élément élastique (62) de sorte qu'une force inverse correspondant à la force externe selon la troisième direction s'exerce sur le premier assemblage (6) quand la force externe selon la troisième direction est supprimée. 10. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 7, dans lequel chacun des deuxième et quatrième éléments d'engagement présente une troisième surface inclinée et une quatrième surface inclinée pour le quatrième élément d'engagement appuyant contre le deuxième élément d'engagement quand le deuxième élément d'engagement se décale de la deuxième position vers la première position. 11. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 2, dans lequel le premier élément d'engagement est une tranchée inclinée et le troisième élément d'engagement (612) présente une cinquième surface inclinée de sorte que le troisième élément d'engagement (612) se désolidarise de ou s'engage dans le dispositif d'affichage de ou avec le boîtier (2). 12. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 1, dans lequel ledit moyen de sécurisation comprend: une première partie saillante (711) ; une partie de pression (611) dépassant d'une surface dudit boîtier (2) ; une partie de fixation connectée audit boîtier (2) ; et une partie souple (713) respectivement connectée à ladite partie de fixation, ladite partie de pression (611) et ladite première partie saillante (711) pour connecter de manière souple ladite première partie saillante (711) et ladite partie de pression (611) à ladite partie de fixation, ladite première partie saillante (711) et ladite partie de pression (611) se déplaçant ainsi dans une première direction par rapport à ladite partie de fixation. 13. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 12, dans lequel ledit objet cible est soit un appui-tête, soit une station de médias amovible. 14. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 12, dans lequel ledit dispositif d'affichage comprend un afficheur à cristaux liquides (1111) et un lecteur de médias (200). 15. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 12, dans lequel ledit dispositif d'affichage a une surface d'engagement et ledit élément d'engagement comprend une tranchée formée sur ladite surface d'engagement; et un élément de contrôle monté sur ledit boîtier (2) et comprenant une deuxième partie saillante; et une troisième partie saillante, dans lequel un premier engagement dudit dispositif d'affichage (1) et dudit boîtier (2) est contrôlé par un mouvement de ladite deuxième partie saillante le long de ladite tranchée, et ledit dispositif d'affichage est fixé audit boîtier (2) par ledit élément de contrôle avec un deuxième engagement de ladite première partie saillante (711) et de ladite troisième partie saillante. 16. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 15, dans lequel ledit élément de contrôle comprend en outre. une partie d'entraînement manuel (81) dépassant d'une surface dudit boîtier (2) pour commander manuellement un mouvement dudit élément de contrôle dans une deuxième direction. 17. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 15, dans lequel ladite tranchée est une tranchée inclinée pour aider ladite deuxième partie saillante à se déplacer le long de ladite tranchée. 18. Dispositif d'affichage amovible (10) selon la 15, dans lequel ladite première partie saillante (711) a une première surface inclinée et ladite troisième partie saillante a une deuxième surface inclinée pour aider ladite troisième partie saillante à se déplacer le long desdites surfaces inclinées pendant que ledit élément de contrôle se déplace dans ladite deuxième direction. 19. Système de divertissement, comprenant: - un premier centre de médias (911) ayant un premier ensemble de données (Dl) ; - un point d'accès (91) relié au premier centre de médias (911) ; et - un dispositif d'affichage amovible (10) selon l'une quelconque des 1 à 18, dans lequel le dispositif d'affichage amovible (10) a un dispositif d'engagement pour être engagé avec un objet. 20. Système de divertissement selon la 19, comprenant en outre un deuxième centre de médias (912) ayant un deuxième ensemble de données et dans lequel le premier centre de médias (911), le point d'accès (91) et le dispositif d'affichage amovible (10) sont disposés sur un support, dans lequel le dispositif d'affichage amovible (10) permute sans fil les premier et deuxième ensembles de données via le point d'accès (91). 21. Système de divertissement selon la 20, dans lequel le premier centre de médias (911) est un serveur de média par l'intermédiaire duquel le dispositif d'affichage amovible (10) accède à un des premier et deuxième ensembles de données (Dl, D2) via le point d'accès (91). 22. Système de divertissement selon la 20, dans lequel chacun du premier centre de médias (911) et du deuxième centre de médias (912) comprend un dispositif de stockage pour stocker l'ensemble respectif de données, et les premier et deuxième ensembles de données (Dl, D2) sont des données vidéo et/ou audio. 23. Système de divertissement selon la 20, dans lequel le support (90) est un parmi un véhicule, un yacht et un avion. 24. Système de divertissement selon la 20, dans lequel le dispositif d'affichage amovible (10) comprend un dispositif de lecture de média (200). 25. Système de divertissement selon la 24, dans lequel dispositif de lecture de média (200) comprend; - un panneau avant (201) ; - au moins un panneau de commande (202) ; - un récepteur vidéo et audio numérique (204) ; 30 - un panneau arrière (205) ; et - une antenne sans fil (208) grâce à laquelle le dispositif de lecture de média accède aux premier et deuxième ensembles de données (Dl, D2) via le point d'accès (91). 26. Système de divertissement selon la 25, dans lequel le panneau de commande comprend un panneau de boutons de commande (202), un panneau analogique et numérique (203) et un panneau d'affichage à cristaux liquides (111). 27. Système de divertissement selon la 26, dans lequel le dispositif de lecture de média (200) comprend en outre un système à batteries rechargeables. 28. Système de divertissement selon la 27, dans lequel le dispositif de lecture de média (200) comprend un décodeur vidéo capable de prendre en charge le dispositif de lecture de média via une interface sans fil pour lire un contenu d'un format choisi parmi DivX Vidéo, WMA, MP3, JPEG, MPEG-1/2/4 et AVI. 29. Système de divertissement selon la 27, dans lequel le dispositif d'affichage amovible (_LO) comprend en outre une station de médias amovible (300). 30. Système de divertissement selon la 28, dans lequel la station de média amovible (300) comprend en outre une borne de connexion pour la fixer sur le dispositif d'affichage amovible (10). | G,B,H | G09,B60,H04 | G09F,B60R,H04N | G09F 9,B60R 11,H04N 5 | G09F 9/35,B60R 11/02,H04N 5/44,H04N 5/64 |
FR2902510 | A1 | PLAQUE LATERALE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR, PROCEDE DE FABRICATION D'UN ECHANGEUR DE CHALEUR ET CET ECHANGEUR DE CHALEUR | 20,071,221 | L'invention concerne des échangeurs de chaleur, et plus particulièrement des plaques latérales perfectionnées pour des échangeurs de chaleur, ainsi que des procédés de réalisation d'un échangeur de chaleur. De nombreux échangeurs de chaleur actuellement utilisés tels que, par exemple, des radiateurs de véhicules, des refroidisseurs d'huile et des refroidisseurs d'air de suralimentation, sont basés sur une construction qui comprend deux collecteurs globalement parallèles et espacés qui sont reliés entre eux par plusieurs tubes aplatis, parallèles et espacés. De minces ailettes formant des serpentins sont placées entre les tubes. Dans le cas habituel, les tubes situés le plus sur le côté sont placés juste à l'intérieur de plaques latérales situées sur l'échangeur de chaleur et les ailettes en serpentin sont placées entre ces tubes situés le plus sur le côté et la plaque latérale adjacente. Les plaques latérales sont habituellement, mais pas toujours, reliées aux collecteurs pour assurer l'intégrité de la structure. Elles jouent aussi un rôle important pendant le procédé de fabrication, en particulier lorsque l'échangeur de chaleur est réalisé en aluminium et que des pièces sont brasées entre elles ou lorsque l'échangeur de chaleur est réalisé en d'autres matières et qu'un certain type de traitement à haute température entre dans le processus d'assemblage. Plus particulièrement, des techniques d'assemblage classiques comprennent l'utilisation d'un gabarit qui maintient une construction stratifiée de tubes alternant avec des ailettes en serpentin. Le côté extérieur de la structure en sandwich ainsi formée, c'est-à-dire les couches extérieures qui deviennent finalement les côtés du coeur de l'échangeur de chaleur, est habituellement formé par des plaques latérales dont des extrémités sont habituellement reliées mécaniquement aux collecteurs. Une pression est appliquée contre les plaques latérales pour 290251 0 2 assurer un bon contact entre les ailettes en serpentin et les tubes pendant un processus de liaison tel qu'un brasage pour assurer que les ailettes sont liées solidement aux tubes afin de maximiser la transmission de la chaleur à 5 leurs points de contact. S'il n'en est pas ainsi, des espaces d'air peuvent être formés entre certaines des crêtes des ailettes et le tube adjacent, ce qui nuit à la vitesse de transmission de la chaleur et à la durabilité, comme l'aptitude à résister à la fatigue engendrée par la 10 pression et à supporter des pressions élevées. En même temps, lors de l'utilisation de l'échangeur de chaleur, bien que les plaques latérales puissent être de la même matière que les tubes, étant donné qu'il n'y a pas d'écoulement de fluide d'échange de chaleur dans les 15 plaques latérales mais que celui-ci a lieu dans les tubes, les tubes sont habituellement à une température supérieure à celle des plaques latérales, au moins au début pendant le démarrage d'une opération d'échange de chaleur. Il en résulte l'apparition de contraintes thermiques 20 élevées dans les tubes et les collecteurs. La dilatation des tubes sous l'effet de températures relativement élevées tend à repousser les collecteurs à l'écart l'un de l'autre tandis que les plaques latérales, à une température plus basse, tendent à les resserrer sur les côtés du coeur. Cette 25 contrainte thermique sévère dans l'assemblage de l'échangeur de chaleur aboutit trop souvent à une fracture ou à la formation d'ouvertures de fuites à proximité des joints entre les tubes et les collecteurs, ce qui nécessite une réparation ou le remplacement de l'échangeur de 30 chaleur. Il a été proposé, pour éviter ce problème, après l'assemblage complet de l'échangeur de chaleur, de scier les plaques latérales en un certain point entre leurs extrémités afin que les plaques latérales, à présent en 35 tronçons multiples, qui peuvent se déplacer les uns par rapport aux autres au niveau du trait de scie, s'adaptent à 290251 0 3 la dilatation thermique des tubes. Cependant, cette solution ajoute une opération supplémentaire au procédé de fabrication et est donc économiquement indésirable. Une autre approche consiste à construire la plaque 5 latérale afin qu'elle se rompe lorsqu'elle est tendue par des contraintes positives engendrées par une dilatation thermique différentielle, comme montré dans le brevet des E.U.A. N 6 412 547, délivré le 2 juillet 2002, au nom de l'inventeur Nicholas R. Siler. Cette approche élimine la 10 nécessité d'une opération supplémentaire telle qu'une opération de sciage. Cependant, en plus des contraintes positives dues à la dilatation comme ci-dessus, les échangeurs de chaleur peuvent également être soumis à des contraintes négatives ou à une compression. Les contraintes 15 négatives peuvent être engendrées par une dilatation et une contraction thermiques de l'échantillon lui-même ainsi que par la dilatation et la contraction thermiques de pièces extérieures raccordées à l'échangeur de chaleur, pouvant appliquer une compression à l'échangeur de chaleur. La 20 solution ci-dessus, indiquée dans le brevet N 6 412 547 précité, ne traite pas de la compression de la plaque latérale provoquée par des contraintes négatives. Un aspect de l'invention est de proposer une plaque latérale destinée à être utilisée dans un échangeur de 25 chaleur. L'échangeur de chaleur comprend un coeur s'étendant suivant un axe longitudinal entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles. La plaque latérale comprend une première pièce de corps ayant un premier bord et une seconde pièce de corps ayant un second bord. Les premier et 30 second bords définissent au moins une ouverture séparant les première et seconde pièces de corps à l'exception de quatre, ou moins de quatre, points de liaison entre les premier et second bords. Chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et 35 second bords qui forment un sommet aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 290251 0 4 Un aspect de l'invention est de proposer un échangeur de chaleur ayant un coeur s'étendant entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles, et deux plaques latérales allongées, une sur chaque côté de l'échangeur de chaleur. 5 L'échangeur de chaleur comporte un perfectionnement selon lequel chaque plaque latérale comprend une première pièce de corps ayant un premier bord et une seconde pièce de corps ayant un second bord. Les premier et second bords définissent au moins une ouverture séparant les première et 10 seconde pièces de corps à l'exception de quatre, ou moins de quatre, points de liaison entre les premier et second bords. Chacune des plaques latérales a un premier état dans lequel les points de liaison relient les premier et second bords et un second état dans lequel les points de liaison 15 sont cisaillés suivant une ligne longitudinale pour permettre aux première et seconde pièces de corps de se rapprocher et s'éloigner l'une de l'autre. Un autre aspect de l'invention porte sur une plaque latérale destinée à être utilisée dans un échangeur de 20 chaleur. L'échangeur de chaleur comprend un coeur s'étendant suivant un axe longitudinal entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles. La plaque latérale comprend une première pièce de corps ayant un premier bord et une seconde pièce de corps ayant un second bord. Les premier et 25 second bords définissent au moins une ouverture séparant les première et seconde pièces de corps à l'exception de plusieurs points de liaison entre les premier et second bords. Chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et second bords qui 30 forment un sommet aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. Un autre aspect de l'invention est de proposer un échangeur de chaleur ayant un coeur s'étendant entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles, et deux 35 plaques latérales allongées, une sur chaque côté de l'échangeur de chaleur. L'échangeur de chaleur comprend un 290251 0 5 perfectionnement selon lequel chaque plaque latérale comporte une première pièce de corps ayant un premier bord et une seconde pièce de corps ayant un second bord. Les premier et second bords définissent au moins une ouverture 5 séparant les première et seconde pièces de corps à l'exception de plusieurs points de liaison entre les premier et second bords. La plaque latérale a un premier état dans lequel les points de liaison relient les premier et second bords et un second état dans lequel les points de 10 liaison sont cisaillés suivant une ligne longitudinale pour permettre aux première et seconde pièces de corps de se rapprocher et s'éloigner l'une de l'autre. Selon une forme, chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et 15 second bords qui forment deux sommets opposés alignés avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. Selon une forme de réalisation, l'échangeur de chaleur comprend en outre une troisième pièce de corps comprenant un troisième bord, la deuxième pièce de corps comprenant un 20 quatrième bord. Les troisième et quatrième bords définissent au moins une ouverture séparant les deuxième et troisième pièces de corps à l'exception de quatre, ou moins de quatre, points de liaison entre les troisième et quatrième bords. Chacun des points de liaison est défini 25 par des parties en intersection des troisième et quatrième bords qui forment un sommet aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. Selon une forme, le premier bord, le deuxième bord et les points de liaison définissent trois ouvertures. 30 Selon une forme, chacune des première et deuxième pièces de corps comprend une base et au moins deux ailes, les ailes s'étendant sensiblement à 90 degrés depuis la base, et au moins une partie d'une ouverture s'étend depuis la base jusque sur une aile. 290251 0 6 Selon une autre forme, le premier bord, le second bord et un point de liaison définissent une région vide sur l'une des ailes. Selon une forme, au moins un point de liaison est 5 situé sur chaque aile et au moins un point de liaison est situé sur la base. Un autre aspect de l'invention porte sur un procédé de fabrication d'un échangeur de chaleur. Le procédé comprend les étapes qui consistent : 10 à assembler les constituants d'un coeur d'échangeur de chaleur dans un gabarit s'étendant entre deux collecteurs espacés, des plaques latérales s'étendant entre les collecteurs, les plaques latérales comprenant une première pièce de corps ayant un premier bord et une seconde pièce 15 de corps ayant un second bord, les premier et second bords définissant au moins une ouverture séparant les première et secondes pièces de corps à l'exception de quatre, ou moins de quatre, points de liaison entre les premier et second bords, l'assemblage ayant une première longueur mesurée 20 entre les collecteurs espacés, à braser l'assemblage en un bloc, et à soumettre l'assemblage brasé à des contraintes d'origine thermique pour permettre aux points de liaison de se cisailler suivant une ligne globalement longitudinale et 25 pour permettre à l'assemblage brasé de se dilater et de se contracter par rapport à la première longueur pendant que l'assemblage brasé est soumis à des contraintes positives et négatives. L'invention sera décrite plus en détail en regard des 30 dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue en élévation latérale quelque peu schématique d'un échangeur de chaleur selon l'invention ; la figure 2 est une vue de dessus d'une plaque 35 latérale partiellement achevée ; 290251 0 7 la figure 3 est une vue à échelle agrandie d'une partie de la plaque latérale de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en perspective d'une plaque latérale achevée ; 5 la figure 5 est une vue en perspective à échelle agrandie d'une partie de la plaque latérale de la figure 4 dans un premier état ; la figure 6 est une vue en perspective à échelle agrandie d'une partie de la plaque latérale de la figure 4 10 dans un second état ; et la figure 7 est une vue en perspective à échelle agrandie d'une partie de la plaque latérale de la figure 4 dans une autre position du second état. On décrira ci-après l'invention en se référant à un 15 radiateur de véhicule tel que, par exemple, un radiateur de poids lourd. Cependant, on doit comprendre que l'invention peut être appliquée à des radiateurs utilisés dans d'autres contextes, par exemple un radiateur pour n'importe quel véhicule ou pour une application fixe telle qu'une 20 génératrice entraînée par un moteur à combustion interne. L'invention est également utile dans l'un quelconque des nombreux autres types d'échangeurs de chaleur qui utilisent les plaques latérales pour former un support structural, ou maintenir des ailettes en serpentin contre des tubes 25 parallèles s'étendant entre des collecteurs espacés, par exemple des refroidisseurs d'huile et des refroidisseurs d'air de suralimentation. Par conséquent, aucune limitation pour une utilisation particulière quelconque n'est prévue, sauf indication contraire. 30 En référence à la figure 1, un échangeur de chaleur typique du type concerné comprend des plaques collectrices parallèles espacées 10, 12, entre lesquelles s'étendent plusieurs tubes aplatis 14. Les tubes 14 sont espacés les uns des autres et leurs extrémités sont brasées ou fixées 35 par soudage dur ou tendre et s'étendent dans des fentes, non représentées, dans les plaques de collecteurs 10, 12 290251 0 8 afin d'être en communication de fluide avec l'intérieur d'un réservoir 16 monté sur chacune des plaques de collecteurs 10, 12. A cet égard, il convient de noter que le terme "collecteur", tel qu'utilisé ici, fait référence 5 dans son ensemble aux plaques de collecteurs 10, 12, aux plaques de collecteurs 10, 12 sur lesquelles les réservoirs 16 sont fixés, ou à des constructions intégrées à collecteurs et réservoirs connues dans la technique, par exemple formées par des tubes ou divers processus de 10 stratification. Des plaques latérales 18, 20 encadrent sur les côtés respectifs la construction de l'échangeur de chaleur et s'étendent entre les collecteurs 10, 12, et elles leur sont habituellement reliées mécaniquement, aussi bien que par une liaison métallurgique. 15 Des ailettes en serpentin classiques 22 se trouvent entre les tubes espacés 14, et entre le tube 14 le plus extrême et l'une, adjacente, des plaques latérales 18, 20. Comme cela est bien connu, les ailettes 22 peuvent être formées de diverses matières. Les exemples typiques sont 20 l'aluminium, le cuivre, et le laiton. Cependant, on peut utiliser tout aussi bien d'autres matières suivant la solidité souhaitée et les exigences d'efficacité d'échange de chaleur d'une application particulière. Dans une forme hautement préférée de réalisation de 25 l'invention, tous les constituants venant d'être décrits, à l'exception possible des réservoirs 16 qui peuvent être formés d'une matière plastique, sont formés d'aluminium ou d'un alliage aluminium et sont revêtus de brasure à des emplacements appropriés afin qu'un ensemble entier tel 30 qu'illustré sur la figure 1 puisse être placé dans un four de brasage et que les constituants soient tous brasés ensemble. Dans le cas habituel, avant le brasage, un gabarit approprié est utilisé pour construire un sandwich formé des tubes 14 alternant avec les ailettes en serpentin 35 22 et coiffé à chaque extrémité par les plaques latérales 18 et 20. Les collecteurs 10, 12 sont ajustés sur les 290251 0 9 extrémités des tubes 14 et, dans le cas habituel, les plaques latérales 18 et 20 peuvent être reliées mécaniquement aux collecteurs 10, 12, habituellement en pliant, sur les extrémités correspondantes des collecteurs 10, 12, des 5 pattes situées sur les plaques latérales 18. La figure 2 illustre une forme de réalisation d'une plaque latérale 18 destinée à être utilisée avec un échangeur de chaleur. Comme illustré, la plaque latérale 18 est formée d'une pièce monobloc de matière, avantageusement 10 une bande de tôle métallique telle que de l'aluminium, et comprend une première pièce de corps 30 ayant un premier bord 32 et une seconde pièce de corps 34 ayant un second bord 36. De plus, dans cette forme de réalisation, la plaque latérale comprend une troisième pièce de corps 40 15 ayant un troisième bord 42 tandis que la deuxième pièce de corps comporte un quatrième bord 44. Toutes les pièces 30, 34 et 40 sont reliées en un seul corps monobloc par plusieurs points de liaison 46 qui sont dimensionnés et configurés pour se rompre ou se cisailler sous l'effet 20 d'une dilatation thermique différentielle pendant le fonctionnement normal de l'échangeur de chaleur ou pendant une opération de brasage. Bien que cette forme de réalisation soit représentée comme ayant trois pièces de corps 30, 34 et 40, l'homme du métier comprendra que la plaque latérale 25 18 peut comporter simplement deux pièces de corps aussi bien que plus de trois pièces de corps, comme souhaité. En référence à la figure 3, qui est une représentation à échelle agrandie de la zone A de la figure 2, on peut voir les bords 32 et 36 plus en détail. Dans cette forme de 30 réalisation, les premier et deuxième bords 32 et 36 définissent trois ouvertures 50 séparant les première et deuxième pièces de corps 30 et 34. Bien que cette forme de réalisation soit représentée comme ayant trois ouvertures 50, l'homme du métier comprendra que la plaque latérale 18 35 peut ne présenter qu'une ouverture ou peut présenter plus d'une ouverture. Les premier et deuxième bords 32 et 36 290251 0 10 sont séparés par quatre points de liaison 46. Bien que cette forme de réalisation soit représentée comme ayant quatre points de liaison 46, l'homme du métier comprendra qu'on peut utiliser quatre, ou moins de quatre, points de 5 liaison, par exemple deux points de liaison. Ceci est particulièrement vrai pour des plaques latérales planes (de forme non profilée). Chacun des points de liaison 46 est avantageusement défini par des parties d'intersection des premier et 10 deuxième bords 32 et 36 qui forment un sommet 54 aligné avec un axe longitudinal 56 de la plaque latérale 18. En particulier, chaque sommet 54 est globalement parallèle à l'axe longitudinal 56. Comme décrit plus haut, la forme de réalisation montrée sur la figure 2 comporte trois pièces 15 de corps. Alors qu'on a décrit en référence sur la figure 3 l'interaction des première et deuxième pièces de corps 32 et 36, l'homme du métier doit comprendre que l'interaction entre les deuxième et troisième pièces de corps 36 et 40 est sensiblement similaire. 20 La forme de réalisation illustrée sur les figures 2 et 3 est dans une forme partiellement achevée. Bien que la plaque latérale 18 puisse être utilisée dans sa forme partiellement achevée, la plaque latérale 18 peut faire l'objet d'un traitement supplémentaire pour ajouter de la 25 solidité à la plaque latérale 18. En particulier, des lignes 60 illustrent des positions où la plaque latérale 18 peut être pliée ou coudée pour créer une forme profilée en gouttière ayant une base 62 et des ailes 64, comme montré sur la figure 4. Les ailes 64 30 peuvent en général être coudées approximativement à 90 degrés à partir de la base 62 pour renforcer davantage la plaque latérale 18. En variante, les ailes 64 peuvent être coudées sous n'importe quel angle et/ou dans des sens opposés, comme souhaité. 35 En référence à la figure 5, qui est une vue à échelle agrandie de la zone B extraite de la figure 4, les bords 32 290251 0 11 et 36 de la plaque latérale 18 ainsi que les ailes 64 et la base 62 peuvent être observés de façon plus détaillée. Comme on peut le voir sur cette figure, les deux ailes 64 s'étendent sensiblement à 90 degrés dans la même direction 5 depuis la base 62. Comme on peut le voir en outre sur cette figure, au moins une partie d'une ouverture 50 est située dans chaque aile 64 et dans la base 62. Similairement, au moins un point de liaison 46 est situé sur chaque aile 64 et sur la base 62. En fait, dans la forme de réalisation 10 montrée sur les figures 4 et 5, deux points de liaison 46 se trouvent sur la base 62. Les figures 4 et 5 illustrent un premier état dans lequel les points de liaison 46 relient les premier et second bords 32 et 36. Dans ce premier état, la plaque latérale 18 15 est globalement rigide et ne se dilate ou ne se comprime pas. Tandis qu'elle se trouve dans le premier état, la plaque latérale 18 est particulièrement adaptée à procurer de la solidité pendant l'assemblage de l'échangeur de chaleur. Les figures 6 et 7 illustrent un second état dans 20 lequel les points de liaison 46 ont été cisaillés suivant l'axe longitudinal 56 pour permettre aux première et seconde pièces de corps 30 et 34 de se rapprocher, comme sur la figure 6, et de s'éloigner l'une de l'autre, comme sur la figure 7. En particulier, dans cet état, les points 25 de liaison 46 ont été cisaillés parallèlement à l'axe longitudinal 56 de manière que les première et seconde pièces de corps 30 et 34 puissent se rapprocher et s'éloigner librement l'une de l'autre. On dit comprendre que l'une des pièces de corps 30 et 34, ou les deux, 30 peuvent se déplacer pendant que l'échangeur de chaleur est soumis à des contraintes dues à sa propre dilatation thermique et à sa propre contraction thermique ainsi qu'à des contraintes extérieures. L'homme du métier doit également comprendre que d'autres pièces de corps, telles 35 que la troisième pièce de corps 40, se cisailleraient, comme décrit ci-dessus, pour prendre des premier et second 290251 0 12 états similaires. Comme précédemment, bien que la description ci-dessus fasse référence aux première et seconde pièces de corps 30 et 34, on doit comprendre que d'autres pièces de corps peuvent être incorporées dans la 5 plaque latérale, laquelle peut comprendre ou non une structure similaire à celle décrite ci-dessus. De plus, bien que la description ci-dessus fasse référence à la plaque latérale 18, on doit comprendre qu'une structure similaire peut également se trouver sur la plaque latérale 20. 10 Les plaques latérales 18, 20 peuvent être réalisées par des procédés classiques, tels qu'un emboutissage. Par exemple, dans une forme de réalisation, du métal est découpé dans la configuration représentée sur la figure 2. Après la découpe, les ailes 64 sont pliées pour former la plaque 15 latérale finale, telle que représentée sur la figure 4. L'échangeur de chaleur selon l'invention est fabriqué par un procédé de l'invention qui comprend, comme première étape, l'étape d'assemblage des constituants de l'échangeur de chaleur, à savoir les collecteurs 10, 12, les tubes 14, 20 les plaques latérales 18, 20 et les ailettes en serpentin 22, dans un gabarit, de manière que les collecteurs 10, 12 soient espacés avec les tubes 14 espacés et s'étendant entre les collecteurs 10, 12, et pénétrant dans des fentes de ceux-ci, et les plaques latérales 18, 20 s'étendant 25 entre les collecteurs 10, 12 sur les côtés du coeur, les ailettes en serpentin 22 étant placées ensemble entre des tubes adjacents 14 et entre les plaques latérales 18, 20 et le tube adjacent sur chacun des côtés du coeur. Les plaques latérales 18, 20 sont habituellement, mais pas toujours, 30 fixées mécaniquement par chaque extrémité au collecteur adjacent. L'assemblage résultant est ensuite soumis à des températures de brasage pour braser ensemble les constituants et pour permettre aux contraintes thermiques 35 engendrées dans le processus de brasage de cisailler chaque plaque latérale au niveau des points de liaison par suite 290251 0 13 de la contrainte d'origine thermique. Le fait que le cisaillage ait réellement lieu ou non dépend de la vitesse à laquelle l'assemblage refroidit après le brasage. Dans certains cas, le cisaillement peut ne pas se produire ou 5 peut n'avoir lieu que partiellement pendant le processus de brasage, mais il aura lieu au moment de la mise en utilisation de l'échangeur de chaleur, après quelques cycles thermiques de fonctionnement. Dans tous les cas, les points de liaison 46 se cisailleront lors de l'utilisation, 10 bien avant qu'une détérioration des joints entre les tubes et les collecteurs, ou ailleurs dans l'échangeur de chaleur, puisse se produire. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la plaque latérale décrite et représentée, 15 sans sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne une plaque latérale pour un échangeur de chaleur, laquelle plaque comporte une première pièce de corps ayant un premier bord (32) et une seconde pièce de corps ayant un second bord (36), lesquels bords sont séparés par une ouverture (50) sauf au niveau de points de liaison (46). Après l'assemblage de l'échangeur de chaleur, les points de liaison (46) peuvent être cisaillés pour permettre à la plaque latérale de se dilater et se contracter suivant l'axe longitudinal (56) de la plaque sous l'effet de contraintes positives et négatives. Domaine d'application : radiateurs de véhicules, refroidisseurs d'huile, refroidisseurs d'air de suralimentation, etc. | 1. Plaque latérale destinée à être utilisée dans un échangeur de chaleur, celui-ci comprenant un coeur s'étendant suivant un axe longitudinal (56) entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles (10, 12), la plaque latérale étant caractérisée en ce qu'elle comporte une première pièce de corps (30) comprenant un premier bord (32) ; et une seconde pièce de corps (34) comprenant un second bord (36), les premier et second bords définissant au moins un ouverture {50) séparant les première et secondes pièces de corps sauf au niveau de quatre, ou moins de quatre, points de liaison (46) entre les premier et second bords, chacun des points de liaison étant défini par des parties en intersection des premier et second bords qui forment un sommet (54) aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 2. Plaque latérale selon la 1, caractérisée en ce que chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et second bords qui forment deux sommets opposés (54) alignés avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 3. Plaque latérale selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une troisième pièce de corps (40) comprenant un troisième bord (42), la deuxième pièce de corps comprenant en outre un quatrième bord (44), les troisième et quatrième bords définissant au moins une ouverture (50) séparant les deuxième et troisième pièces de corps sauf au niveau de quatre, ou moins de quatre, points de liaison {46) entre les troisième et quatrième bords, chacun des points de liaison étant défini par des parties en intersection des troisième et quatrième bords qui forment un sommet (54) aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 4. Plaque latérale selon la 1, 35 caractérisée en ce que le premier bord, le second bord et les points de liaison définissent trois ouvertures (50). 5. Plaque latérale selon la 1, caractérisée en ce que chacune des première et seconde pièces de corps comprend une base {62) et au moins deux ailes {64) qui s'étendent sensiblement à 90 degrés depuis la base, et au moins une partie d'une ouverture s'étend depuis la base jusque dans une aile. 6. Plaque latérale selon la 5, caractérisée en ce que le premier bord, le second bord et un point de liaison définissent une région vide sur l'une des ailes. 7. Plaque latérale selon la 5, caractérisée en ce qu'au moins un point de liaison est situé sur chaque aile et au moins un point de liaison est situé sur la base. 8. Perfectionnement à un échangeur de chaleur comprenant un coeur s'étendant entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles (10, 12), et deux plaques latérales allongées (18, 20), une sur chaque côté de l'échangeur de chaleur, le perfectionnement étant caractérisé en ce que chaque plaque latérale comprend une première pièce de corps (30) ayant un premier bord (32), une seconde pièce de corps (34) ayant un second bord (36), les premier et second bords définissant au moins une ouverture (50) séparant les première et secondes pièces de corps à l'exception de quatre, ou moins de quatre, points de liaison (46) entre les premier et second bords, la plaque latérale ayant un premier état dans lequel les points de liaison relient les premier et second bords et ayant un second état dans lequel les points de liaison sont cisaillés suivant un axe longitudinal (56) pour permettre aux première et seconde pièces de corps de se rapprocher et s'éloigner l'une de l'autre. 9. Perfectionnement selon la 8, caractérisé en ce que chacun des points de liaison est 35 défini par des parties en intersection des premier et 290251 0 16 second bords qui forment deux sommets opposés (54) alignés avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 10. Perfectionnement selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une troisième 5 pièce de corps (40) comprenant un troisième bord (42), la deuxième pièce de corps comprenant en outre un quatrième bord (44), les troisième et quatrième bords définissant au moins une ouverture (50) séparant les deuxième et troisième pièces de corps sauf au niveau de quatre, ou moins de 10 quatre, points de liaison (46) entre les troisième et quatrième bords, chacun des points de liaison étant défini par des parties en intersection des troisième et quatrième bords qui forment un sommet (54) aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 15 11. Perfectionnement selon la 8, caractérisé en ce que le premier bord, le second bord et les points de liaison définissent trois ouvertures. 12. Perfectionnement selon la 8, caractérisé en ce que chacune des première et seconde 20 pièces de corps comprend une base (62) et au moins deux ailes (64) qui s'étendent sensiblement à 90 degrés depuis la base, et au moins une partie d'une ouverture s'étend depuis la base jusque dans une aile. 13. Perfectionnement selon la 12, 25 caractérisé en ce que le premier bord, le second bord et un point de liaison définissent une région vide sur l'une des ailes. 14. Perfectionnement selon la 12, caractérisé en ce qu'au moins un point de liaison est situé 30 sur chaque aile et au moins un point de liaison est situé sur la base. 15. Procédé de fabrication d'un échangeur de chaleur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent : à assembler les constituants d'un coeur d'échangeur de chaleur dans un gabarit s'étendant entre deux collecteurs espacés (10, 12), des plaques latérales (18, 20) s'étendant 290251 0 17 entre les collecteurs, les plaques latérales comprenant une première pièce de corps (30) ayant un premier bord (32) et une seconde pièce de corps {34) ayant un second bord (36), les premier et second bords définissant au moins une 5 ouverture (50) séparant les première et secondes pièces de corps sauf au niveau de quatre, ou moins de quatre, points de liaison (46) entre les premier et second bords, l'assemblage ayant une première longueur mesurée entre les collecteurs espacés, 10 à braser en un bloc l'assemblage, et à soumettre l'assemblage brasé à des contraintes d'origine thermique pour permettre aux points de liaison de se cisailler suivant un axe globalement longitudinal (56), l'assemblage brasé pouvant se dilater et se contracter 15 relativement à la première longueur pendant que l'assemblage brasé est soumis à des contraintes positives et négatives. 16. Plaque latérale destinée à être utilisée dans un échangeur de chaleur, celui-ci comprenant un cœur s'étendant suivant 20 un axe longitudinal (56) entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles (10, 12), la plaque latérale étant caractérisée en ce qu'elle comporte une première pièce de corps (30) comprenant un premier bord (32), et une seconde pièce de corps (34) comprenant un second bord (36), les 25 premier et second bords définissant au moins une ouverture (50) séparant les première et seconde pièces de corps sauf au niveau de plusieurs points de liaison (46) entre les premier et second bords, chacun des points de liaison étant défini par des parties en intersection des premier et 30 second bords qui forment un sommet (54) aligné avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 17. Plaque latérale selon la 16, caractérisée en ce que chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et 35 second bords qui forment deux sommets opposés (54) alignés avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 18. Plaque latérale selon la 16, caractérisée en ce que le premier bord, le second bord et les points de liaison définissent trois ouvertures. 19. Plaque latérale selon la 16, caractérisée en ce que chacune des première et seconde pièces de corps comprend une base (62) et au moins deux ailes (64) qui s'étendent sensiblement à 90 degrés depuis la base, et au moins une partie d'une ouverture s'étend de la base jusque dans une aile. 20. Plaque latérale selon la 19, caractérisée en ce qu'au moins un point de liaison est situé sur chaque aile et au moins un point de liaison est situé sur la base. 21. Perfectionnement à un échangeur de chaleur comprenant un cœur s'étendant entre deux collecteurs espacés, globalement parallèles (10, 12), et deux plaques latérales allongées (18, 20), une sur chaque côté de l'échangeur de chaleur, le perfectionnement étant caractérisé en ce que chaque plaque latérale comprend une première pièce de corps (30) ayant un premier bord (32), une seconde pièce de corps (34) ayant un second bord (36), les premier et second bords définissant au moins une ouverture (50) séparant les première et seconde pièces de corps sauf au niveau de plusieurs points de liaison (46) entre les premier et second bords, la plaque latérale ayant un premier état dans lequel les points de liaison relient les premier et second bords et ayant un second état dans lequel les points de liaison sont cisaillés suivant un axe longitudinal (56) afin de permettre aux première et seconde pièces de corps de se rapprocher et s'éloigner l'une de l'autre. 22. Perfectionnement selon la 21, caractérisé en ce que chacun des points de liaison est défini par des parties en intersection des premier et second bords qui forment deux sommets opposés (54) alignés avec l'axe longitudinal de la plaque latérale. 23. Perfectionnement selon la 21, caractérisé en ce que le premier bord, le second bord et les points de liaison définissent trois ouvertures (50). 24. Perfectionnement selon la 21, caractérisé en ce que chacune des première et seconde pièces de corps comprend une base (62) et au moins deux ailes (64) qui s'étendent sensiblement à 90 degrés depuis la base, et au moins une partie d'une ouverture s'étend depuis la base jusque dans une aile. 25. Perfectionnement selon la 24, caractérisé en ce qu'au moins un point de liaison est situé sur chaque aile et au moins un point de liaison est situé sur la base.15 | F | F28 | F28F,F28D | F28F 9,F28D 1 | F28F 9/02,F28D 1/053 |
FR2892399 | A1 | DISPOSITIF DE MANUTENTION | 20,070,427 | La présente invention concerne un pour chariot élévateur à fourche ainsi qu'un procédé de mise en sécurité d'un tel dispositif de manutention. Elle trouve application dans le domaine de la manutention d'un tel dispositif de manutention à l'aide d'un chariot élévateur à fourche, et en particulier dans le domaine de la sécurité lors d'une telle manutention. Un chariot élévateur à fourche comprend un châssis roulant sur lequel est monté un mât vertical. Sur le mât est monté un ensemble mobile le long du mât. Cet ensemble mobile est solidaire d'une fourche, généralement constituée d'au moins deux bras de fourche comportant chacun une partie horizontale et une partie verticale. Un dispositif de manutention pour un tel chariot élévateur peut, par exemple, prendre la forme d'une benne, et il comprend un châssis, par exemple sous forme d'un contenant destiné à recevoir toutes sortes de matériaux, et des glissières formées dans le châssis, qui sont chacune adaptées à recevoir l'un des bras de fourche du chariot élévateur. Ces glissières peuvent être disposées à différents endroits du dispositif de manutention. Par exemple, elles peuvent être disposées en partie supérieure du dispositif de manutention ou en partie inférieure. Lorsqu'elles sont disposées en partie inférieure, elles peuvent prendre la forme de tunnels qui traversent le fond du châssis. Lorsqu'elles sont disposées en partie supérieure, elles peuvent prendre la forme d'anses disposées en partie supérieure des parois du châssis. Pour assurer une bonne prise du dispositif de manutention, chaque glissière s'étend sur toute la longueur du châssis, ou chaque glissière est constituée de deux parties qui sont disposées chacune à l'une des extrémités du châssis et en vis-à-vis l'une de l'autre. Lorsqu'un dispositif de manutention doit être manipulé par le chariot élévateur, la partie horizontale de chaque bras de fourche est insérée dans une glissière, puis la fourche est relevée le long du mât. Lors de la manipulation du dispositif de manutention, il peut être déstabilisé et se libérer des bras de fourche. Le dispositif de manutention peut alors tomber au risque de blesser une personne ou de s'abîmer. Pour sécuriser le transport d'un dispositif de manutention à l'aide d'un chariot élévateur, une solution consiste à disposer des dispositifs de sécurité sur chaque glissière. 2 Un tel dispositif de sécurité, qui est divulgué dans le document GB-A-2 323 592, comprend un élément en forme de U comprenant deux barres verticales et une base horizontale reliant les deux barres. Le dispositif de sécurité est disposé en vis-à-vis d'une glissière et est mobile en rotation autour d'un axe transversal par rapport à l'ouverture de la glissière. Le dispositif de sécurité comprend également une barre de rappel solidaire de l'élément en forme de U, disposée parallèlement à la base du U entre l'axe de rotation et ladite base. Le fonctionnement de ce dispositif de sécurité est le suivant : la partie horizontale de chaque bras de fourche de la fourche est insérée dans un dispositif de sécurité, entre la base du U et la barre de rappel, puis dans la glissière correspondante. La partie horizontale de chaque bras de fourche est insérée jusqu'à ce que la partie verticale correspondante vienne en butée contre la barre de rappel. Lorsque la fourche est relevée, la partie horizontale de chaque bras de fourche soulève la barre de rappel correspondante, entraînant ainsi la rotation de l'élément U dont la base vient se positionner derrière la partie verticale du bras de fourche. Le relèvement de la fourche se poursuit, la partie horizontale de chaque bras de fourche vient alors en contact avec la partie supérieure de la glissière correspondante et le dispositif de manutention est soulevé. Un tel dispositif de sécurité utilise des pièces mobiles qui doivent être 20 entretenues pour éviter qu'elles se coincent et rendent ainsi le dispositif de sécurité inefficace. En outre, la mise en butée de la partie verticale de chaque bras de fourche contre la barre de rappel peut détériorer celle-ci, si le contact est trop violent, ce qui peut également engendrer un mauvais fonctionnement du dispositif de sécurité. 25 Un objet de la présente invention est de proposer une benne pour chariot élévateur qui est munie d'un dispositif de sécurité qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, est proposé un dispositif de manutention comprenant un châssis et au moins une glissière munie d'une ouverture comprenant une première zone adaptée à 30 permettre la libre insertion d'un bras de fourche d'une fourche d'un chariot élévateur à fourche dans ladite glissière. Le dispositif de manutention est tel que l'ouverture d'au moins une glissière comprend une deuxième zone en vis-à-vis de laquelle est disposé un dispositif de sécurité qui est fixe par rapport au châssis et qui empêche le retrait du 3 bras de fourche après que celui-ci soit déplacé de la première zone à la deuxième zone. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de sécurité comprend une plaque de blocage qui, d'une part, cache la deuxième zone et qui, d'autre part, est disposée à une distance telle de l'ouverture que, lors du déplacement du bras de fourche, une partie de celui-ci vient se bloquer entre l'ouverture et la plaque de blocage. Avantageusement, le dispositif de sécurité comprend une plaque de renfort qui est au plus affleurante avec la partie inférieure de l'ouverture et qui s'étend jusqu'à la 1 o plaque de blocage. Avantageusement, le dispositif de sécurité comprend une plaque de butée qui est affleurante avec la limite extérieure de la deuxième zone et qui s'étend en direction de la plaque de blocage. Avantageusement, le dispositif de sécurité comprend une languette de blocage 15 disposée à l'intérieur de la première zone. L'invention propose aussi un procédé de mise en sécurité d'un dispositif de manutention selon l'un des objets précédents. Le procédé comprend: -une étape d'insertion du bras de fourche de la fourche dans la première zone de 20 la glissière; et -une étape de déplacement latéral dudit bras de fourche de la première zone à la deuxième zone. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de 25 réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente un dispositif de manutention pour chariot élévateur selon l'invention; la Fig. 2 représente une vue de face du dispositif de manutention de la Fig. 1; 30 la Fig. 3 représente une vue de côté du dispositif de manutention de la Fig. l; et la Fig. 4 représente un agrandissement d'un dispositif de sécurité. La Fig. 1 représente un dispositif de manutention 100 sous forme d'une benne pour chariot élévateur à fourche. Le chariot élévateur comporte deux bras de fourche 202a et 204a (Fig. 2) qui comportent chacun une partie horizontale et une partie verticale. La benne 100 peut être en métal ou en matière synthétique suffisamment résistante pour l'utilisation à laquelle elle est destinée. La benne 100 comprend un châssis 102 qui prend ici la forme d'une cuve. En partie supérieure de la cuve 102, sont disposées deux glissières, chacune étant constituée d'une anse d'un premier type 104a, 104b et d'une anse d'un deuxième type 104c, 104d. On appelle (O, .x , , z ), un repère orthogonal lié à la benne. Le vecteur est parallèle aux glissières, c'est-à-dire parallèle à la partie horizontale des bras de fourche 202a et 204a lorsqu'ils sont insérés dans les glissières. Le vecteur z est parallèle à l'axe vertical lorsque la benne 100 repose sur le sol, c'est-à-dire parallèle à la partie verticale des bras de fourche. Le vecteur est tel que les vecteurs , @ , z forment un trièdre direct. L'anse du premier type 104a et l'anse du deuxième type 104e associée sont alignées selon un axe X parallèle au vecteur . , de manière à permettre l'insertion de l'un des bras de fourche 202a de la fourche. De même, l'anse du premier type 104b et l'anse du deuxième type 104d associée sont alignées selon l'axe X, de manière à permettre l'insertion de l'autre bras de fourche 204a de la fourche. Chaque glissière est munie d'une ouverture 108a, 108b qui prend ici une forme rectangulaire. Chaque glissière est adaptée à recevoir l'un des bras de fourche 202a, 204a de la fourche du chariot élévateur à fourche qui pénètre par l'ouverture 108a, 108b associée. Comme cela peut être mieux vu sur la Fig. 3, la mise en place des bras de fourche 202a, 204a s'effectue par insertion de chaque bras de fourche 202a, 204a dans l'une des anses du premier type 104a et 104b, puis par insertion de chaque bras de fourche 202a, 204a dans l'anse du deuxième type 104c, 104d associée. Comme cela peut être mieux vu sur la Fig. 2, chaque bras de fourche 202a, 204a est libre de pénétrer dans l'une des anses du premier type 104a, 104b par une première zone de l'ouverture 108a, 108b correspondante. La dimension selon l'axe Y (axe parallèle au vecteur ) des ouvertures 108a et 108b est supérieure à la dimension selon l'axe Y des bras de fourche 202a et 204a qui y sont insérés. Dans le mode de réalisation représenté, la dimension selon l'axe Y des ouvertures est sensiblement égale au double de la dimension selon l'axe Y des bras de fourche. En vis-à-vis d'une deuxième zone de l'ouverture 108a, 108b de chaque anse du premier type 104a, 104b, est disposé un dispositif de sécurité 106a, 106b. Chaque dispositif de sécurité 106a, 106b est fixe par rapport au châssis 102 et empêche le retrait du bras de fourche 202a, 204a qui y est associé, une fois que celui-ci a été déplacé de la première zone à la deuxième zone. La Fig. 4 représente un agrandissement du dispositif de sécurité 106a disposé en 5 vis-à-vis de l'anse du premier type 104a. Le dispositif de sécurité 106a comprend une plaque de blocage 402 et éventuellement une plaque de butée 406 et une plaque de renfort 404. La plaque de blocage 402 est sensiblement verticale et cache la deuxième partie de l'ouverture 108a, qui est ici la partie droite de l'ouverture 108a. La dimension selon l'axe Y de la plaque de blocage 402 est inférieure à la différence entre la dimension selon l'axe Y de l'ouverture 108a et la dimension selon l'axe Y du bras de fourche 202a. La première zone de l'ouverture 108a qui n'est pas cachée a une dimension selon l'axe Y qui est supérieure à la dimension selon l'axe Y du bras de fourche 202a, pour permettre une mise en place aisée. Comme cela est mieux explicité ci-après, la plaque de blocage 402 est disposée à une distance telle de l'ouverture 108a que, lors du déplacement du bras de fourche 202a, un partie de celui-ci vient se bloquer entre l'ouverture 108a et la plaque de blocage 402. La plaque de renfort 404 est sensiblement horizontale et s'étend de la paroi de la cuve 102 à la paroi de blocage 402. La dimension selon l'axe X de la plaque de renfort 404 et donc la distance de la plaque de blocage 402 à l'anse du premier type 104a est au moins égale à la dimension selon l'axe Y de la partie verticale du bras de fourche 202a. La plaque de renfort 404 est au plus affleurante avec la limite inférieure de l'anse du premier type 104a, c'est-à-dire de l'ouverture 108a, de manière à éviter la création d'une marche montante entre cette limite inférieure et la plaque de renfort. Comme cela est explicité ci-après, l'absence de marche évite le blocage du bras de fourche 202a lors de sa mise en place. La plaque de butée 406 est verticale et s'étend en direction de la plaque de blocage 402. La plaque de butée est affleurante avec la limite extérieure de la deuxième zone de l'ouverture 108a, c'est-à-dire la limite qui, par rapport à la première zone, se situe de l'autre côté de la deuxième zone, et qui dans le mode de réalisation présenté est ici la limite droite de l'anse du premier type 104a. La dimension selon l'axe Z de la plaque de blocage 402, c'est-à-dire sa hauteur par rapport à la plaque de renfort 404, doit être telle que lorsque la partie supérieure de la partie horizontale du bras de fourche 202a vient en contact avec la partie supérieure 6 de l'anse du premier type 104a, la partie inférieure de la partie horizontale du bras de fourche 202a est située plus bas selon l'axe Z que la limite supérieure de la plaque de blocage 402. Comme cela est explicité ci-après, cette configuration empêche les bras de fourche 202a, 204a de se retirer de la benne 100. La mise en place des bras de fourche 202a et 204a va maintenant être expliquée à partir des Figs. 2 et 3. Les pointillées 202b et 204b de la Fig. 2 représentent les bras de fourche 202a et 204a lors de leur insertion dans les anses 104a, 104b, 104c et 104d. Chaque bras de fourche 202b, 204b est positionné en face de la première zone de l'une des ouvertures 108a et 108b. Chaque bras de fourche 202b, 204b est entraîné dans le sens de la flèche 308 (Fig. 3) à travers l'anse du premier type 104a, 104b, puis à travers l'anse du deuxième type 104c, 104d correspondante. Lorsque la partie verticale de chaque bras de fourche 202b, 204b est passée au-delà de la paroi de blocage 402 correspondante (Fig. 3), chaque bras de fourche 202b, 204b est déplacé dans le sens de la flèche 208 (Fig. 2) de manière à se positionner dans la deuxième zone correspondante, c'est-à-dire en vis-à-vis de la plaque de blocage 402 correspondante. Les bras de fourche sont alors référencés 202a et 204a. L'absence de marche montante entre la limite inférieure de chaque anse du premier type 104a, 104b et la plaque de renfort évite le blocage des bras de fourche lors du déplacement dans le sens de la flèche 208. Le déplacement des bras de fourche 202a et 204a dans le sens de la flèche 208 peut s'effectuer en commandant la translation du chariot dans le sens désiré. Ainsi, le procédé de mise en sécurité du dispositif de manutention 100 comprend: -une étape d'insertion du bras de fourche 202a, 204a de la fourche dans la première zone de la glissière; et -une étape de déplacement latéral dudit bras de fourche 202a, 204a de la première zone à la deuxième zone. Les bras de fourche 202a et 204a peuvent se déplacer dans le sens de la flèche 208 jusqu'à venir en butée contre les parties droites des anses du premier type 104a, 104b correspondantes. Lorsque la plaque de butée 406 est affleurante avec la limite extérieure de la deuxième zone, elle peut servir de butée au bras de fourche 202a, 204a correspondant lors de son déplacement dans le sens de la flèche 208, ce qui peut éviter une détérioration de l'anse du premier type 104a, 104b sous le choc. 7 Chaque bras de fourche 202a, 204a est ainsi bloqué entre la plaque de blocage 402 correspondante et l'ouverture 108a, 108b correspondante. Tout déplacement de la benne 100 parallèlement à l'axe X est ainsi impossible. Le transport de la benne 100 est ainsi sécurisé et la benne 100 peut être soulevée sans risque. Le blocage de chaque bras de fourche 202a, 204a par la plaque de blocage 402 correspondante est garanti par le recouvrement du bras de fourche 202a, 204a par la plaque de blocage 402 dans la direction de l'axe Y. Plus le recouvrement est important, plus le blocage est garanti. Le recouvrement est d'autant plus important que la longueur selon l'axe Y du bras de fourche 202a, 204a, qui est caché par la 1 o plaque de blocage 402 est grande. Les dispositifs de sécurité 106a et 106b ne comprennent aucune pièce mobile susceptible de se coincer par manque d'entretien ou détérioration, rendant ainsi l'utilisation de la benne 100 plus sécurisée. En outre, les dispositifs de sécurité 106a et 106b constituent des ensembles rigides qui peuvent encaisser les chocs des bras de 15 fourche 202a et 204a. Pour libérer la benne 100, la manoeuvre inverse doit être effectuée. La benne 100 est posée sur le sol, après quoi un mouvement selon l'axe Y et dirigé vers la gauche, c'est-à-dire dans le sens opposé à la flèche 208, libère chaque bras de fourche 202a, 204a de la plaque de blocage 402 correspondante, puis les bras de fourche 202b et 20 204b sont retirés des anses du second type 104e et 104d, puis des anses du premier type 104a et 104b par un mouvement dans un sens opposé à la flèche 308. Lors du transport de la benne 100 et lorsque la charge qu'elle reçoit est équilibrée, un glissement parallèlement à l'axe Y est impossible du fait du poids de la benne 100 et de la charge. 25 Lorsque la charge est déséquilibrée, il peut arriver, sous certaines conditions d'utilisation du chariot élévateur à fourche, que la benne 100 se déplace parallèlement à l'axe Y. Il est alors possible que les bras de fourche 102a et 104a ne soient plus en vis-à-vis des dispositifs de sécurité 106a et 106b, et, en particulier, des plaques de blocage 402. La sécurité n'est alors plus assurée puisque une chute de la benne 100 du 30 chariot élévateur à fourche est possible. Pour améliorer la sécurité, une languette de blocage 110a, 110b est disposée à l'intérieur d'au moins l'une des premières zones. La ou chaque languette 110a, 110b fait saillie par rapport à la partie supérieure de l'anse du premier type 104a, 104b sur une hauteur telle que, lors du déplacement du bras de fourche 202a, 204a dans le sens 8 de la flèche 208, le bras de fourche 202a, 204a passe entre la languette 110a, 110b et la limite inférieure de l'anse du premier type 104a, 104b. La ou chaque languette 104a, 104b est disposée à une distance telle de la limite extérieure de la deuxième zone que, lorsque la fourche est soulevée, le bras de fourche 202a, 204a s'insère entre ladite limite extérieure et la languette 110a, 110b, ce qui provoque le blocage en translation selon l'axe Y de la benne 100. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. I o Par exemple, l'invention a été plus particulièrement décrite dans le cadre d'une benne mais elle peut s'adapter à l'utilisation d'une palette ou de tout autre type de dispositif de manutention pouvant être transporté à l'aide d'un chariot élévateur à fourche. L'invention a été plus particulièrement décrite dans le cadre de glissières sous 15 forme d'anses, mais elle peut s'appliquer de la même manière dans le cas de tunnels réalisés, par exemple, dans la partie inférieure du dispositif à transporter. Dans l'invention qui a été décrite ci-dessus, deux dispositifs de sécurité ont été mis en place, mais il est possible de remplir la même fonction en mettant un seul dispositif de sécurité en vis-à-vis d'une seule anse du premier type. 20 Il est également possible de mettre un dispositif de sécurité en vis-à-vis de chaque anse du premier type et de chaque anse du deuxième type, du moment que la longueur selon l'axe X des bras de fourche reste inférieure à la distance selon X entre les plaques de blocage en vis-à-vis. Le blocage des bras de fourche s'effectue par un mouvement vers la droite, mais 25 il est possible d'inverser la disposition des dispositifs de sécurité pour que la mise en sécurité s'effectue par un déplacement vers la gauche | L'invention concerne un dispositif de manutention (100) comprenant un châssis (102) et une glissière munie d'une ouverture (108a, 108b) comprenant une première zone, ladite première zone étant adaptée à permettre la libre insertion d'un bras de fourche de la fourche d'un chariot élévateur à fourche dans ladite glissière, le dispositif de manutention (100) étant tel que l'ouverture (108a, 108b) comprend une deuxième zone en vis-à-vis de laquelle est disposé un dispositif de sécurité (106a, 106b) fixe par rapport au châssis (102) et qui empêche le retrait du bras de fourche après que celui-ci soit déplacé de la première zone à la deuxième zone. | 1) Dispositif de manutention (100) comprenant un châssis (102) et au moins une glissière munie d'une ouverture (108a, 108b) comprenant une première zone adaptée à permettre la libre insertion d'un bras de fourche (202a, 204a) d'une fourche d'un chariot élévateur à fourche dans ladite glissière; le dispositif de manutention (100) étant caractérisé en ce que l'ouverture (108a, 108b) d'au moins une glissière comprend une deuxième zone en vis-à-vis de laquelle est disposé un dispositif de sécurité (106a, 106b) qui est fixe par rapport au châssis (102) et qui empêche le retrait du bras de fourche (202a, 204a) après que celui-ci soit déplacé de la première zone à la deuxième zone. 2) Dispositif de manutention (100) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (106a, 106b) comprend une plaque de blocage (402) qui, d'une part, cache la deuxième zone et qui, d'autre part, est disposée à une distance telle de l'ouverture (108a, 108b) que, lors du déplacement du bras de fourche (202a, 204a), un partie de celui-ci vient se bloquer entre l'ouverture (108a, 108b) et la plaque de blocage (402). 3) Dispositif de manutention (100) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (106a, 106b) comprend une plaque de renfort (404) qui est au plus affleurante avec la partie inférieure de l'ouverture (108a, 108b) et qui s'étend jusqu'à la plaque de blocage (402). 4) Dispositif de manutention (100) selon une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (106a, 106b) comprend une plaque de butée (406) qui est affleurante avec la limite extérieure de la deuxième zone et qui s'étend en direction de la plaque de blocage (402). 5) Dispositif de manutention (100) selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (106a, 106b) comprend une languette de blocage (110a, 110b) disposée à l'intérieur de la première zone. 10 6) Procédé de mise en sécurité d'un dispositif de manutention (100) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend: -une étape d'insertion du bras de fourche de la fourche dans la première zone de la glissière; et -une étape de déplacement latéral dudit bras de fourche de la première zone à la deuxième zone. | B | B65,B66 | B65D,B66F | B65D 90,B66F 9 | B65D 90/22,B66F 9/18 |
FR2892198 | A1 | PROCEDE POUR ETALONNER UN DISPOSITIF DE DETECTION D'UNE SUBSTANCE ODORANTE EMISE DANS UN ESPACE CONFINE. | 20,070,420 | La présente invention concerne un procédé pour étalonner un dispositif de détection d'une substance gazeuse odorante émise dans un espace confiné. Cette substance gazeuse odorante est généralement émise par une matière solide qui renferme cette substance gazeuse odorante. L'espace confiné peut être par exemple l'intérieur d'un véhicule automobile. On sait qu'un véhicule automobile est constitué d'une multitude de matériau: dont certains sont susceptibles d'émettre une substance gazeuse odorante. Parmi ces matériaux, figurent notamment les garnitures en matière plastique ou en cuir, les peintures et les cires de protection anti-corrosion. Ces matériaux solides émettent des solvants volatils que l'on désigne généralement par composés organiques volatils (COV). Le taux d'émission de ces COV varie en fonction de la nature du matériau, de la température et de son vieillissement. La présence de telles substances gazeuses dans un espace confiné est perçue, par les occupants, sous forme d'odeur plus ou moins désagréable. Etant donné que les utilisateurs des véhicules automobiles sont de plus en plus exigeants et sensibles à l'égard de l'odeur régnant à l'intérieur des véhicules, ceux-ci font l'objet maintenant de tests systématiques organisés par les constructeurs. Ces tests sont exécutés par un jury de personnes mettant en oeuvre leurs facultés olfactives. Bien entendu, ces tests restent subjectifs et ne peuvent être quantifiés. On sait par ailleurs que les gaz peuvent être analysés par chromatographie en phase gazeuse suivie par spectrographie de masse. Cependant, de telles analyses sont laborieuses et coûteuses et ne peuvent être exécutées en continu dans des conditions économiques acceptables pour détecter des odeurs dans l'habitacle d'un véhicule automobile. On connaît, d'autre part, des détecteurs utilisant un semi-conducteur dont une grandeur est susceptible d'évoluer en présence d'une substance gazeuse odorante telle qu'un COV. Cependant, la sensibilité de ces détecteurs varie considérablement en fonction de la nature de la substance gazeuse et nécessite, de ce fait, dans chaque cas, un étalonnage laborieux. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de l'état de la technique ci-dessus en créant un procédé d'étalonnage simple et efficace d'un dispositif de détection d'une substance gazeuse odorante. Un autre but de l'invention est de créer un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, utilisable notamment pour la détection de COV dans un espace confiné tel que l'intérieur d'un véhicule automobile. Suivant l'invention, le procédé pour étalonner un dispositif de détection apte à détecter une substance gazeuse odorante émise dans un espace confiné par une matière solide renfermant une telle substance gazeuse odorante, ce dispositif comportant un ou plusieurs semi-conduct:eur(s), dont une grandeur électrique est susceptible d'évoluer en fonction de la concentration de ladite substance gazeuse dans ledit espace, ledit ou lesdits semi-conducteur(s) étant placé(s) dans une enceinte communiquant avec une chambre reliée à des moyens de mise sous dépression, cette chambre comportant une ouverture, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - on applique de façon étanche l'ouverture de la chambre sur une plaque porte-échantillons de façon à recouvrir successivement des zones distinctes de cette plaque, comportant chacune un nombre différent de cavités de sections identiques remplies de matière solide renfermant ladite substance gazeuse odorante, - on mesure pour chaque zone la grandeur électrique du semi-conducteur, les moyens de mise sous dépression fonctionnant pendant la mesure, et, - on établit une courbe d'étalonnage représentant l'évolution de la grandeur électrique mesurée du semi-conducteur en fonction du nombre de cavités situées dans chaque zone. Le procédé d'étalonnage ci-dessus est de mise en oeuvre particulièrement simple et efficace. Une fois étalonné, le dispositif peut 35 être utilisé pour effectuer des mesures en continu, par exemple à l'intérieur d'un véhicule automobile, pour étudier les émissions gazeuses en fonction de la nature des matériaux, de la température, du vieillissement, etc. De préférence, la grandeur électrique mesurée par le semi-conducteur est sa résistance électrique. De préférence, les zones d'application sur la plaque porte-échantillons de l'ouverture de la chambre comportent successivement une, deux, trois, ..., n cavités de section et de profondeur identiques. Ainsi, la chambre collecte successivement les gaz émis par une, deux, trois, ..., n cavités, c'est-à-dire des surfaces régulièrement croissantes de la matière à tester, et on mesure à chaque fois la résistivité du semi-conducteur, ce qui permet d'obtenir une courbe d'étalonnage qui croît en fonction de la surface de la matière testée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est un schéma illustrant le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé d'étalonnage selon l'invention, - la figure 2 est une vue en plan de la plaque porte-échantillons du dispositif selon l'invention, - la figure 3 montre, à titre d'exemple, une courbe d'étalonnage obtenue avec le procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention permet d'étalonner un dispositif de détection, tel, que représenté sur la figure 1, apte à détecter une substance gazeuse odorante émise dans un espace confiné, par une matière solide renfermant une telle substance gazeuse odorante. Comme montré par la figure 1, ce dispositif comporte un semi-conducteur 1 dont une grandeur électrique est susceptible d'évoluer en fonction de la concentration de ladite substance gazeuse dans l'espace environnant. Ce semi-conducteur 1 est placé dans une enceinte 2, communiquant avec une chambre 3, et reliée à des moyens de mise sous dépression 15. Cette chambre 3 comporte un fond ouvert 4. Les moyens de rnise sous dépression (par exemple une pompe à air) permettent de dépolluer le semi-conducteur avant la mesure, et de détecter avec un temps de réactivité court toute évolution de la concentration en substances odorantes. Ils permettent également de créer une dépression dans la chambre 3 par l'intermédiaire de l'enceinte 2. Le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes : - on applique de façon étanche le fond ouvert 4 de la chambre 3 sur une plaque porte-échantillons 5 de façon à recouvrir successivement des zones distinctes 6, 7, 8, 9, 10 de cette plaque, comportant chacune un nombre différent de cavités 11 de sections identiques remplies de matière solide renfermant la substance gazeuse odorante, - on mesure pour chaque zone 6, 7, 8, 9, 10 la grandeur électrique du semi-conducteur 1 afin de déterminer l'évolution de celle- ci, les moyens de mise sous dépression 15 fonctionnant pendant la mesure, - on établit une courbe d'étalonnage 12 (voir figure 3) représentant l'évolution de la grandeur électrique mesurée du semi-conducteur 1 en fonction du nombre de cavités 11 situées dans chaque zone 6, 7, 8, 9, 10. Le fonctionnement des moyens de mise sous dépression 15 pendant la mesure permet de collecter les substances gazeuses et de mesurer rapidement la grandeur électrique de chaque zone. De préférence, on fait fonctionner les moyens de mise sous 20 dépression 15 avant la mise en place de la chambre 3 afin de dépolluer le semi-conducteur. Le semi-conducteur 1 est, par exemple, de l'In2O3. La grandeur électrique mesurée par le semi-conducteur 1 est par exemple sa résistance électrique. Cette résistance électrique est 25 mesurée par un circuit électrique approprié 13. Dans l'exemple montré sur la figure 2, les zones 6, 7, 8, 9, 10 d'application sur la plaque porte-échantillons 5 de l'ouverture 4 du fond de la chambre 3 comportent successivement une, deux, trois, ..., cinq cavités 11 de section et de profondeur identiques. Des zones 30 supplémentaires comportant successivement six, sept, huit, n cavités peuvent être rajoutées sur la plaque échantillon. Ainsi, dans la zone 10, la chambre 3 collecte, du fait de la dépression régnant dans celle-ci, une quantité de substance gazeuse cinq fois supérieure à celle qu'elle a collectée dans la première zone 6, 35 puisque la surface totale des cavités 11 remplies de matière à tester est cinq fois supérieure. La courbe d'étalonnage 12 comporte, en ordonnée, un indice I en cm2 correspondant à la surface des cavités 11 et, en abscisse, la tension V mesurée par le circuit 13 aux bornes du semi-conducteur 1. La courbe d'étalonnage 12 est une droite, ce qui veut dire que la tension V est proportionnelle à la surface des cavités 11, c'est-à-dire à la quantité de substance gazeuse collectée dans chaque zone 6, 7, 8, 9, 10. Comme montré sur la figure 1, la chambre 3 est reliée à l'enceinte 2 du semiconducteur 1 par une tubulure flexible 14, ce qui permet de déplacer facilement la chambre 3 sur les différentes zones de la plaque 5. Par ailleurs, la tubulure flexible 14 est raccordée à la chambre 3 par un raccord en T 16 qui est relié à l'espace environnant par un filtre 17 à charbon actif destiné à retenir les impuretés situées à l'extérieur de la chambre 3. Le dispositif selon l'invention est utilisable notamment pour détecter les composés organiques volatils (COV) émis par une matière solide dans un espace confiné, tel que l'intérieur d'un véhicule automobile. Lorsque le détecteur a été étalonné selon le procédé décrit ci- dessus, il peut être utilisé pour effectuer des mesures en continu, dans un espace tel que l'habitacle d'un véhicule automobile, de la concentration en COV ou autres substances odorantes | Procédé pour étalonner un dispositif de détection d'une substance gazeuse odorante émise dans un espace confiné, ce dispositif comportant au moins un semi-conducteur (1) dont une grandeur électrique est susceptible d'évoluer en fonction de la concentration de ladite substance gazeuse, ledit semi-conducteur (1) étant placé dans une enceinte (2) communiquant avec une chambre (3) reliée à des moyens de mise sous dépression (15), cette chambre (3) comportant une ouverture (4), ce procédé comportant les étapes suivantes :- on applique de façon étanche l'ouverture (4) sur une plaque porte-échantillons (5) de façon à recouvrir successivement des zones distinctes (6) de cette plaque, comportant chacune un nombre différent de cavités de sections identiques remplies de matière solide renfermant ladite substance gazeuse odorante,- on mesure pour chaque zone (6) la grandeur électrique du semi-conducteur (1) et,- on établit une courbe d'étalonnage représentant l'évolution de la grandeur électrique mesurée en fonction du nombre de cavités situées dans chaque zone (6). | 1. Procédé pour étalonner un dispositif de détection apte à détecter une substance gazeuse odorante émise dans un espace confiné par une matière solide renfermant une telle substance gazeuse odorante, ce dispositif comportant au moins un semi-conducteur (1) dont une grandeur électrique est susceptible d'évoluer en fonction de la concentration de ladite substance gazeuse dans ledit espace, ledit semi-conducteur (1) étant placé dans une enceinte (2) communiquant avec une chambre (3) reliée à des moyens de mise sous dépression (15), cette chambre (3) comportant une ouverture (4), ce procédé comportant les étapes suivantes : - on applique de façon étanche l'ouverture (4) de la chambre (3) sur une plaque porte-échantillons (5) de façon à recouvrir successivement des zones distinctes (6, 7, 8, 9, 10) de cette plaque, comportant chacune un nombre différent de cavités (11) de sections identiques remplies de matière solide renfermant ladite substance gazeuse odorante, - on mesure pour chaque zone (6, 7, 8, 9, 10) la grandeur électrique du semi-conducteur (1), les moyens de mise sous dépression fonctionnant pendant la mesure, et, - on établit une courbe d'étalonnage représentant l'évolution de la grandeur électrique mesurée du semi-conducteur (1) en fonction du nombre de cavités (11) situées dans chaque zone (6, 7, 8, 9, 10). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur électrique mesurée par le semi-conducteur (1) est sa résistance électrique. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les zones (6, 7, 8, 9, 10) d'application sur la plaque porte-échantillons (5) de l'ouverture (4) de la chambre (3) comportent successivement une, deux, trois, n cavités (11) de section et de profondeur identiques. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de mise sous dépression (15) fonctionnent avant le début des mesures. 5. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite chambre (3) est reliée à l'enceinte (2) du semi-conducteur (1) par une tubulure flexible (14). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la tubulure flexible (14) est raccordée à la chambre (3) par un raccord en T(16) qui est relié à l'espace environnant par un filtre (17) à charbon actif. 7. Utilisation du dispositif selon l'une des 5 ou 6, à la détection de composés organiques volatils (COV) émis par une matière solide dans un espace confiné. 8. Utilisation selon la 7, dans laquelle le dispositif de détection utilisé comporte, en tant que semi-conducteur (1) de l'In2O3. 9. Utilisation selon l'une des 7 ou 8, dans laquelle l'espace confiné est l'intérieur d'un véhicule automobile. | G | G01 | G01N | G01N 33,G01N 27 | G01N 33/00,G01N 27/04 |
FR2887774 | A1 | COMPOSES DE TYPE POLYPHENOLS, LES COMPOSITIONS LES CONTENANT ET LEUR UTILISATION POUR PREVENIR OU TRAITER DES MALADIES IMPLIQUANT UNE PROLIFERATION CELLULAIRE ANORMALE | 20,070,105 | Formule (I) OH OH OH OHHÉ OH OH OH OH | La présente invention concerne des composés répondant à la formule (I) suivante, ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables, à titre de médicament : dans laquelle :- XmR1 et YnR2, identiques ou différents, sont présents, ou- l'un de XmR1 ou YnR2 est absent, et dans ce cas la liaison entre C1 et C2 est une double liaison,- XmR1 et YnR2 ensemble représentent un groupe A et dans ce cas la liaison entre C1 et A est une double liaison. | COMPOSES DE TYPE POLYPHENOLS, LES COMPOSITIONS LES CONTENANT ET LEUR UTILISATION POUR PREVENIR OU TRAITER DES MALADIES IMPLIQUANT UNE PROLIFERATION CELLULAIRE ANORMALE La présente invention concerne des composés de type polyphénols, notamment à titre de médicament, l'utilisation de tels composés dans la préparation de compositions pharmaceutiques. L'invention concerne également des compositions comprenant des composés de ce type, ou encore l'utilisation de ce type de composés pour la préparation de compositions pro-apoptotiques. Les compositions peuvent notamment être destinées à prévenir ou à traiter des maladies impliquant une prolifération cellulaire anormale, par exemple le cancer. Le cancer est une des causes de mortalité les plus importante et par conséquent un des problèmes de santé publique les plus graves dans le monde actuel. À ce titre, de nombreux médicaments ont été et sont développés, malheureusement ils ne permettent pas de traiter tous les cas avec succès. En particulier, il a été découvert des résistances à certains agents anticancéreux. Il est donc important de rechercher de nouveaux moyens thérapeutiques et de mettre en place de nouvelles stratégies de traitement. Plusieurs agents antitumoraux sont des inhibiteurs de l'ADN topoisomérase II. Cependant, il est également connu que certains composés inhibant l'ADN topoisomérase II peuvent stimuler la prolifération de cellules cancéreuses à des concentrations subtoxiques. Ceci a notamment été décrit pour certains composés de la famille des anthracyclines par P. Vichi et T. R. Tritton, Cancer Res., 1989, 49(10), 2679-82, et par M.G. Thompson et J. A. Hickman, Eur. J. Cancer, 1991, (27)10, 1263-8. Certains composés polyphénoliques de type C-glycosides d'ellagitannins sont des inhibiteurs de l'ADN topoisomérase II. Parmi ceux-ci, certains composés de la famille des ellagitannins C-glycosidiques comprenant un radical nonahydroxyterphénoyl (NHTP) polyphénolique et de leurs dérivés, par exemple la vescalagine, la castalagine, l'acutissimine A et B, et l'épiacutissamine A et B, présentent un effet de stimulation de la prolifération de cellules cancéreuses à des doses subtoxiques. Il est clair que cet effet est particulièrement gênant dans le cadre de l'utilisation de ces composés dans la lutte contre des maladies impliquant une prolifération cellulaire anormale. Ainsi un des but de l'invention est de fournir de nouveaux composés inhibiteurs de l'ADN topoisomérase II présentant une activité anticancéreuse améliorée, notamment reliée à une activité proapoptotique et en particulier ne favorisant pas la prolifération des cellules cancéreuses à des doses subtoxiques. Les inventeurs ont maintenant découvert que les composés tels que définis ci-dessous sont des inhibiteurs d'ADN topoisomérase II et présentent une activité anticancéreuse, notamment reliée à une activité pro-apoptotique et n'augmentent pas ou peu la prolifération des cellules cancéreuses, en particulier à des doses subtoxiques. Ainsi, l'invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) suivante, ou ses sels pharmaceutiquement acceptables, à titre de 5 médicament: Formule (I) dans laquelle: - XmR1 et YnR2, identiques ou différents, 10 sont présents, ou - l'un de XmR1 ou YnR2 est absent, et dans ce cas la liaison entre C1 et C2 est une double liaison, ou - XmRI et YnR2 ensemble représentent un 15 groupe A et dans ce cas la liaison entre CI et A est une double liaison, où : - RI et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué, par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle OH OH ou hydroxy; un radical arylalkyle ou aikylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou une fonction nitro, ; ou R1 et R2 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, éventuellement substitué, - m est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, n est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, X et Y représentent indépendamment l'un de l'autre -0-, -OC(=O)-, -OC(=O) O-, -OC(=O)N-, -NR3-, -NR3C(=O)-, -NR3C(=O)O-, -NR3C(0)NR3-, -C(=O)-, C(=O) 0- -S(0)q-, ou -P(0)r-, - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 carbones, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou aikylaryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle; - A représente O, S, NOR5, NR6 ou CR5R6, où R5 et R6 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. Bien entendu, les composés selon l'invention peuvent également être des isomères optiques et géométriques, notamment au niveau du carbone 1, des composés définis ci-dessus, ainsi que leurs mélanges racémiques. Des composés préférés selon l'invention répondent à la formule (I) suivante, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable: Formule (I) dans laquelle: - R1 et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué, par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, OH OH OH OHHÉ OH OH OH OH éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou une fonction nitro, ou R1 et R2 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, éventuellement substitué, - m est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, n est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, - X et Y représentent indépendamment l'un de l'autre -0-, -OC(=O)-, -OC(=O)O-, -OC(=O)N-, -NR3-, -NR3C (=0) - , -NR3C (=0) O- , -NR3C (0) NR3- , -C (=0) - , -C (=0) O- -S(0)q-, -P(0)r-, - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 carbones, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. D'autres composés préférés selon l'invention répondent à la formule (II) suivante ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable: 7 OH OH Formule (II) dans laquelle: - p représente un nombre entier choisi parmi 0 et 1, Z représente -0-, -OC(=0)-, -OC(=0)O-, - OC (=0) N-, -NR3-, -NR3C (=0) -, -NR3C (=0) 0-, -NR3C (0) NR3-, - C(=O)-, -C(=O)O-, -S(0)q- ou -P(0)r-, - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 est tel que défini ci-dessus, - R4 représente un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle, ou une fonction nitro. OH OH Encore d'autres composés selon l'invention répondent à la formule (III) suivante, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptable: OH OH Formule (III) dans laquelle: - A représente O, S, NOR5, NR6 ou CR5R6, - R5 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle, et - R6 représente un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. Par atome d'halogène, on désigne un atome choisi parmi le fluor, le chlore, le brome et l'iode. Les radicaux alkyles, alcènes ou alcynes peuvent comprendre de 1 à 18 atomes de carbones, notamment de 1 à 12 atomes de carbones, et en particulier de 1 à 6 atomes de carbone. Les radicaux alcènes peuvent comprendre une ou plusieurs double liaison. Les radicaux alcynes peuvent comprendre une ou plusieurs triple liaison. Les radicaux aryles peuvent comprendre de 6 à 14 atomes de carbone et notamment de 6 à 10 atomes de carbone. Les radicaux arylalkyles et alkylaryles peuvent comprendre de 7 à 25 atomes de carbones, notamment de 7 à 20 atomes de carbone et en particulier de 7 à 15 atomes de carbone. Tout particulièrement le radical alkylaryle peut représenter un benzyle. Lorsque R1 et R2 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle, celui-ci peut présenter de 4 à 10 chaînons, et notamment de 6 à 8 chaînons. Un hétérocycle comprend dans son cycle outre des atomes de carbones au moins un hétéroatome, notamment choisi parmi l'oxygène, l'azote et le soufre. Un premier groupe de composés préférés selon l'invention sont ceux de formule (I) dans laquelle m est 0 et R1 représente un atome d'hydrogène, n est 1, Y représente -O- et R2 représente un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 18 atomes de carbone. En particulier R2 peut représenter un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, et notamment un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène, le radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle et hexyle. Un autre groupe de composés préférés selon l'invention sont ceux de formule (I) dans laquelle m est 1, X représente -0-, R1 représente un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, n est 0, et R2 représente un atome d'hydrogène. En particulier R1 peut représenter un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, et notamment un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène, le radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle et hexyle. Encore un autre groupe de composés préférés selon l'invention sont ceux de formule (II) dans laquelle p est 0 et R4 représente un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 18 atomes de carbone. En particulier R4 peut représenter un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, et notamment un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène, le radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle et hexyle. Un autre groupe de composés préférés selon l'invention sont ceux de formule (III) dans laquelle A représente O. L'invention envisage à titre de composés spécifiques: - la Vescaline, correspondant à la formule (I) dans laquelle m est 0, R1 représente un atome d'hydrogène, n est 1, Y représente -0-, et R2 représente un atome d'hydrogène, - la Castaline, correspondant à la formule (I) dans laquelle m est 1, X représente -0-, R1 représente un atome d'hydrogène, n est 0, et R2 représente un atome d'hydrogène, et - le Vescalène correspondant à la formule (II) dans laquelle p est 0 et R4 représente un atome d'hydrogène. Les composés de formule (I), (II) ou (III) peuvent le cas échéant être sous forme solvatée, de sel, ou d'autres dérivées physiologiquement acceptables. Les sels et les solvants qui sont acceptables pour une utilisation pharmaceutique sont généralement ceux dans lesquels le contre ion ou le solvant associé est pharmaceutiquement acceptable. Les sels utilisables peuvent être des acides ou des bases organiques ou minérales. Parmi les sels d'addition acides acceptables, on peut citer ceux formés à partir d'acide chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, citrique, tartrique, phosphorique, lactique, pyruvique, acétique, trifluoroacétique, phénylacétique, triphénylacétique. On peut également citer parmi les sels basiques acceptables, les sels de métaux alcalins, tels que le sodium ou le potassium, les sels de métaux alcalino-terreux, tels que le calcium et le magnésium, et les sels formés à partir de bases organiques, tels que les amines mono-, di- ou trisubstituées. L'invention se rapporte également à des compositions pharmaceutiques contenant à titre d'agent actif au moins un composé tel que défini précédemment. Dans la composition pharmaceutique, les composés sont employés en quantité efficace. Celle-ci sera déterminée par l'homme du métier, selon différents paramètres, en particulier par rapport à la substance utilisée, rage, le poids, et l'état physique du patient, le mode d'administration, et le régime requis. Un médecin sera à même de déterminer le mode d'administration et le dosage pour chaque patient. La composition pharmaceutique peut être administrée sous toute forme, topique ou systémique, notamment sous forme parentérale ou entérale. Lorsque la composition ou le médicament sont administrés par voie entérale, elle peut se présenter sous forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères. Dans le cas d'une administration par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou de suspensions pour perfusion ou pour injection. La composition comprend au moins un support pharmaceutiquement acceptable. Elle peut également comprendre au moins un additif, choisi notamment parmi les agents de couleur, de saveur, et les conservateurs. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les additif(s) de manière à ce que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. Selon une variante particulière, la composition comprend de l'éthanol dans une teneur inférieure à 10 % en poids, notamment inférieure à 8 % en poids, en particulier inférieure à 6 % en poids, plus particulièrement inférieure à 4 % en poids, et encore plus particulièrement inférieure à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition, tout particulièrement ladite composition est dépourvue d'éthanol. Selon un autre aspect, l'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un composé de formule (I), (II) ou (III) ou d'un de leurs sels pharmaceutiquement acceptable, dans la préparation d'une composition destinée à prévenir ou à traiter au moins une maladie impliquant une prolifération cellulaire anormale. Ladite composition peut être destinée à la médecine humaine et/ou vétérinaire, et en particulier elle peut être destinée à traiter ou à prévenir au moins un cancer choisi parmi le cancer du pancréas, les cancers de l'oro-pharynx, le cancer de l'estomac, le cancer de l'oesophage, le cancer du colon et rectal, le cancer du cerveau, notamment les gliomes, le cancer des ovaires, le cancer du foie, le cancer du rein, le cancer du larynx, le cancer de la thyroïde, le cancer du poumon, le cancer des os, les myélomes multiples, les mésothéliomes et les mélanomes, le cancer de la peau, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer de la vessie, le cancer de l'utérus, le cancer des testicules, les lymphomes non-Hodgkinien, la leucémie, la maladie de Hodgkin, et des cancers des tissus mous, ainsi que des localisations secondaires métastatiques des cancers cités précédemment. Par prolifération anormale on entend une prolifération qui est indépendante des mécanismes de régulations normaux, par exemple l'arrêt de prolifération cellulaire dû à la mise en jeu de l'apoptose (mort cellulaire programmée). Selon un autre aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé de formule (I), (II) ou (III) ou d'un de leurs sels pour la préparation d'une composition pro-apoptotique. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront des exemples qui suivent concernant l'activité pro-apoptotique et dans lesquels il sera fait références-aux dessins en annexe où : - La figure 1 représente l'effet de la Castaline à différentes concentrations quant à l'apoptose à 24h et 48h et à la prolifération cellulaire à 24h et 48h. - La figure 2 représente l'effet du Vescalène à différentes concentrations quant à l'apoptose à 24h et 48h et à la prolifération cellulaire à 24h et 48h. - La figure 3 représente l'effet de la Castalagine à différentes concentrations quant à l'apoptose à 24h et 48h et à la prolifération cellulaire à 24h et 48h. - La figure 4 représente l'effet de l'Acutissimine A à différentes concentrations quant à l'apoptose à 24h et 48h et à la prolifération cellulaire à 24h et 48h. Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif et sans aucun caractère limitatif de l'invention. EXEMPLES Exemple 1 Activité pro-apoptotique et effet sur la prolifération cellulaire de la Castaline (encore appelée composé n 030501-07) La figure 1 montre que la Castaline présente une activité pro-apoptotique et n'augmente pas de manière sensible la prolifération cellulaire à des doses subtoxiques. Exemple 2 Activité pro-apoptotique et effet sur la prolifération cellulaire du Vescalène (encore appelé composé n 030501-10) La figure 2 montre que le Vescalène présente une activité pro-apoptotique sans augmenter sensiblement la prolifération cellulaire à des doses subtoxiques. 10 25 Exemple comparatif 1 Activité pro- apoptotique et effet sur la prolifération cellulaire de la Castalagine (encore appelé composé n 030501-01) La figure 3 montre que la Castalagine engendre une augmentation de la prolifération cellulaire à des doses subtoxiques, notamment dans la zone 1 à 10 M. Exemple comparatif 2 Activité pro- apoptotique et effet sur la prolifération cellulaire de l'Acutissimine A (encore appelé composé n 030501-03) La figure 4 montre que l'Acutissimine A 15 augmente la prolifération cellulaire à des doses subtoxiques, en particulier dans la zone 1 à 10 M. Exemple 3: Inhibition de la l'ADN topoisomérase II Composé (concentration) inhibition de la décaténation (%) Vescaline (1 m) 95,5 Vescaline (10 m) 100 Castaline (1 m) 87,9 Castaline (10 atm) 67,0 Vescalène (1 m) 78,8 Vescalène (10 m) 97,3 Ces résultats montrent l'activité inhibitrice sur l'ADN topoisomérase II de composés selon l'invention. 10 1) Composé répondant à la formule (I) suivante, ou un de ses sels pharmaceutiquement 5 acceptable, à titre de médicament: Formule (I) dans laquelle: - XmRI et YnRZ, identiques ou différents, sont présents, ou l'un de XmRI ou YnRZ est absent, et dans ce cas la liaison entre CI et C2 est une double liaison, - XmRI et YnRZ ensemble représentent un groupe A et dans ce cas la liaison entre CI et A est une double liaison, où : - RI et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs OH OHHÉ OH OH OH OH groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou une fonction nitro; ou R1 et R2 forment ensemble un cycle ou un hétérocycle éventuellement substitué, - m est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, n est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, - X et Y représentent indépendamment l'un de l'autre -0-, -OC(=O)-, -OC(=O)O-, OC(=O)N-, -NR3-, -NR3C(=O)-, -NR3C(=O)O-, -NR3C(0)NR3-, -C(=0)-, -C(=0)O-S(0)q-, ou -P(0)r-, - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 carbones, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryl ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle; - A représente O, S, NOR5, NR6 ou CR5R6, où R5 et R6 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. 2) Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule (I) suivante: Formule (I) dans laquelle: - R, et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué, par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou une fonction nitro; ou R1 et R2 forment ensemble un cycle ou un 25 hétérocycle éventuellement substitué, OH OH OH OHHÉ OH OH OH OH - m est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, n est un nombre entier choisi parmi 0 et 1, - X et Y représentent indépendamment l'un de l'autre -0-, -OC(=O)-, -OC(=O)O-, -OC(=O)N-, -NR3-, -NR3C (=O) -, -NR3C (=0) O-, NR3C (0) NR3-, -C (=0) -, -C (=0) O- -S(0)q-, ou -P(0)r-' - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 carbones, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. 3) caractérisé en Composé selon la 2, ce qu'il répond à la formule (I) dans laquelle m est 0 et R1 représente un atome d'hydrogène, n est 1, Y représente -O- et R2 représente un groupement choisi d'hydrogène et un atomes de carbone dans le groupe comprenant un atome radical alkyle comprenant de 1 à 18 4) Composé selon la 2, caractérisé en ce qu'il répond à la formule (I) dans laquelle m est 1, X représente -0-, R1 représente un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkyle comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, n est 0, et R2 représente un atome d'hydrogène. 5) Composé selon la 1, 5 caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) suivante: OH OH OH OH OH HO OHHÉ OH OH Formule (II) dans laquelle: - p représente un nombre entier choisi parmi 0 et 1, - Z représente -0-, -OC(=0)-, -OC(=0)O-, - OC (=O) N, -NR3-, -NR3C (=0) -, -NR3C (=0) O-, -NR3C (0) NR3-, - C(=O)-, -C(=O)O-, -S(0)q-, ou -P(0)r-, - q est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, r est un nombre entier choisi parmi 0, 1, 2 et 3, - R3 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 carbones, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkyaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle 15 ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle, et - R4 représente un atome d'hydrogène; un atome d'halogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkyaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle; ou une fonction nitro. 6) Composé selon la 5, caractérisé en ce qu'il répond à la formule (II) dans laquelle p est 0 et R4 représente un groupement choisi dans le groupe comprenant un atome d'hydrogène et un radical alkylecomprenant de 1 à 18 atomes de carbone. 7) Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule (III) suivante: OH OH Formule (III) dans laquelle: - A représente 0, S, NOR5, NR6 ou CR5R6, - R5 représente un atome d'hydrogène; un radical alkyle, alcène ou alcyne comprenant de 1 à 18 atomes de carbone éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle, et - R6 représente un radical alkyle, alcène ou alcyne, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; un radical arylalkyle ou alkylaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements amino, acide, dérivé d'acide, alkoxy, aryle ou hydroxy; ou un radical alcoxy, éventuellement substitué par un radical aryle. 8) Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule (III) dans laquelle A représente O. 9) Utilisation d'au moins un composé de formule (I), (II) ou (III) tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 dans la préparation d'une composition destinée à prévenir ou à traiter au moins une maladie impliquant une prolifération cellulaire anormale, notamment le cancer, et en particulier un cancer choisi parmi le cancer du pancréas, les cancers de l'oropharynx, le cancer de l'estomac, le cancer de l'oesophage, le cancer du colon et rectal, le cancer du cerveau, notamment les gliomes, le cancer des ovaires, le cancer du foie, le cancer du rein, le cancer du larynx, le cancer de la thyroïde, le cancer du poumon, le cancer des os, les myélomes multiples, les mésothéliomes et les mélanomes, le cancer de la peau, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer de la vessie, le cancer de l'utérus, le cancer des testicules, les lymphomes nonHodgkinien, la leucémie, la maladie de Hodgkin, et des cancers des tissus mous, ainsi que des localisations secondaires métastatiques des cancers cités précédemment. 10) Composition pharmaceutique comprenant à titre d'agent actif au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 et au moins un support pharmaceutiquement acceptable. 11) Utilisation d'au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 8 pour la préparation d'une composition proapoptotique. | A,C | A61,C07 | A61K,A61P,C07D | A61K 31,A61P 35,C07D 309,C07D 321,C07D 493 | A61K 31/357,A61P 35/00,C07D 309/10,C07D 321/00,C07D 493/08 |
FR2894531 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN COMPLEXE D'HABILLAGE DE MATELASSURE DE SIEGE OU SIMILAIRE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET COMPLEXE D'HABILLAGE OBTENU | 20,070,615 | La présente invention concerne la réalisation de complexes d'habillage de matelassures de coussins de sièges, pour des assises ou des dossiers de sièges de véhicule automobile, mais pouvant aussi servir pour d'autres éléments intérieurs d'automobile, par exemple appuis-tête, accoudoirs, planches de bord, panneaux de portes, pavillons, etc. L'invention concerne plus particulièrement la réalisation de tels complexes qui sont destinés à recouvrir une matelassure, classiquement en mousse de polyuréthane, pour constituer les dits coussins d'assise ou de dossier. Il est déjà connu de réaliser des coussins d'assise ou de dossier de sièges dont la surface apparente présente des zones en relief ou en creux, pour conférer au siège un style particulier. Une coiffe est classiquement formée par un assemblage cousu de différentes pièces découpées dans un matériau de revêtement, tel que du tissu, du velours, du cuir, etc. Un certain relief peut être donné à la coiffe par le jeu de ces coutures, et par la manière dont la coiffe est ensuite fixée sur la matelassure. Dans des coussins fabriqués selon la méthode dite traditionnelle, on réalise une matelassure en mousse par expansion de la mousse dans un moule conformé selon la forme du coussin à obtenir. Puis on assemble la coiffe d'habillage sur la matelassure par accrochage mécanique. Par exemple, couramment, on utilise la zone des coutures de la coiffe pour tendre la coiffe sur la matelassure le long de gorges de style, la position de ces gorges conférant au coussin un relief selon la disposition choisie. Selon une deuxième technique, encore appelée " réalisation in situ ", on utilise un moule conformé à la forme du coussin à obtenir, dans lequel on place la coiffe préparée, face d'utilisation, ou face endroit , contre la surface du moule. La coiffe peut être maintenue en place dans le moule par différents moyens, notamment par aspiration à travers la surface du moule. Puis la mousse de polyuréthanne est coulée, sur l'envers de la coiffe, dans le moule où elle s'expanse, de manière connue en soi, après avoir refermé le moule, et en prenant la forme de celui-ci. Grâce aux formes données au moule, on peut obtenir un aspect similaire à celui des coussins fabriqués selon la méthode traditionnelle. Couramment, la coiffe est constituée d'un textile complexé, c'est à dire ayant, sur sa face située du côté interne du coussin, une sous-couche constituée d'un revêtement plus ou moins mince généralement alvéolaire, apte à favoriser l'adhérence avec la matelassure. Pour éviter que la mousse polyuréthanne traverse le matériau de la coiffe, il est aussi connu d'utiliser pour la coiffe un matériau complexe intégrant soit un film étanche protégeant le tissu ou le revêtement d'aspect, soit une couche de matériau souple alvéolaire suffisamment épaisse pour éviter que la mousse polyuréthanne de la matelassure ne traverse entièrement la coiffe. L'utilisation pour la coiffe d'un tel matériau complexé permet, dans des fabrications de type in situ, de conférer un relief supplémentaire à la surface du 30 coussin, en donnant à la surface du moule le relief souhaité, en négatif. Mais ceci nécessite des modifications du moule. De plus, ce procédé est inapplicable pour des méthodes de fabrication de type traditionnelle, où la coiffe est simplement tendue sur la 35 matelassure, ou même si la coiffe est collée sur une matelassure préformée. On connaît aussi par ailleurs, par le document US4.400.422, une méthode visant à réaliser une coiffe ou enveloppe pour des coussins des sièges, sous forme d'un complexe comportant un empilage d'une feuille d'envers, par exemple en nylon, d'une couche de mousse synthétique, et d'un revêtement d'aspect. Pour conférer au revêtement d'aspect un relief, le complexe est pressé à chaud de manière à compresser la mousse localement dans les zones qui doivent finalement être les moins épaisses, jusqu'à assurer une liaison collée entre le film d'envers et le revêtement d'aspect. Les zones où la mousse n'est pas compressée forment au final des zones en relief où la mousse est par ailleurs liée à la feuille d'envers et au revêtement d'aspect par la polymérisation, provoquée lors du chauffage, d'un pré-polymère déposé au préalable sur les deux faces de la couche de mousse. Dans ce procédé, l'épaisseur de la couche de mousse dans les zones les moins épaisses doit donc être quasiment réduite à zéro, ce qui est concevable si ces zones sont ponctuelles ou linéaires, de très faible largeur, permettant en quelque sorte à la mousse de fluer de par et d'autre de la zone amincie, mais ne peut être réalisé si ces zones ont une certaine surface, car alors la liaison entre les couches de chaque côté du complexe ne pourrait être assurée correctement, la mousse ne pouvant pas être infiniment compressée ou évacuée des dites zones. Il subsiste donc un besoin de pouvoir conférer au revêtement d'aspect un relief adéquat, sans être bridé par les limitations d'un procédé tel que celui mentionné ci-dessus. La présente invention a donc pour but de proposer un complexe d'habillage de matelassure qui présente du côté de sa face apparente des reliefs, positifs ou négatifs, et qui puisse être utilisée quel que soit le procédé de fabrication du coussin, par une méthode traditionnelle ou une méthode in-situ. Elle vise aussi à permettre l'utilisation d'un complexe présentant un aspect en relief esthétique, durable, confortable et économique. L'invention vise aussi à proposer un procédé de réalisation d'une telle coiffe. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un complexe d'habillage de matelassure de siège ou similaire pour un véhicule automobile, qui comprend une couche de mousse d'envers et une couche de revêtement d'aspect liées l'une à l'autre par adhésion, résultant par exemple d'un procédé d'adhésivage ou de flammage, caractérisée en ce que le complexe présente localement au moins un relief dont la forme est maintenue par un enduit adhérent déposé sur la couche de mousse d'envers et dont la rigidité est suffisante pour maintenir la dite forme, lorsqu'il n' y a pas de pression appliquée sur le complexe. Selon un premier mode de réalisation, la forme du relief est, vue du côté du revêtement d'aspect, une forme concave, l'enduit présentant du côté envers, une forme convexe. Selon un deuxième mode de réalisation, la forme du relief est, vue du côté du revêtement d'aspect, une forme convexe, l'enduit présentant du côté envers, une forme concave. Ainsi, le complexe selon l'invention peut être utilisé pour recouvrir de manière classique une matelassure de siège, ou habiller un autre élément de matelassure d'un véhicule, tel qu'un accoudoir, appui-tête, garniture interne de porte, etc. en lui conférant un aspect esthétique résultant des reliefs du complexe. Préférentiellement, l'enduit est une colle thermofusible à base polyoléfine, qui ne devient pas très dure après application, c'est-à-dire qu'il a une capacité à garder la forme qui lui est conférée lors de l'application tout en en conservant cependant une certaine souplesse permettant sa déformation sous charge, pour ne pas nuire au confort de l'utilisateur. Le cas échéant, et pour des reliefs apparaissant en creux sur le complexe, on pourra donner à la matelassure une forme correspondante, permettant de mieux appliquer le complexe sur la matelassure, et donner un meilleur ressenti de toucher à l'utilisateur. On notera que la forme des reliefs, qu'ils soient en creux ou en bosse, ne dépend pas de l'épaisseur de l'enduit qui reste relativement faible par rapport à celle du complexe, par exemple de l'ordre de 0,5 mm d'épaisseur de l'enduit pour un complexe de 5 mm d'épaisseur. Par ailleurs, dans la mesure où on ne rajoute pas d'épaisseur de mousse pour conférer au complexe les reliefs souhaités, il en résulte une économie de matière. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un complexe d'habillage de matelassure de siège ou similaire pour un véhicule automobile, tel que défini ci-dessus, qui comporte une couche de mousse d'envers et une couche de revêtement d'aspect liées par adhésion obtenue par exemple par adhésivage ou flammage, ce procédé étant caractérisé en ce que on applique la face apparente du revêtement d'aspect du complexe sur la surface d'un support présentant en négatif le relief à conférer au complexe, de manière que ce dernier épouse les reliefs du support, et on dépose sur la face envers du complexe, dans les zones comportant un élément de relief, une couche d'un enduit adhérent ayant des capacités d'adhérence avec la mousse de la couche de mousse d'envers. Préférentiellement, l'enduit adhérent est une colle thermofusible à base polyoléfine, qui ne durcit pas au séchage. Préférentiellement encore, le complexe est maintenu 5 sur le support par aspiration à travers la paroi du dit support. Préférentiellement encore, l'enduit est déposé par pulvérisation à chaud. Préférentiellement encore, après pulvérisation, l'enduit formé est refroidi par un jet 10 d'air. Lors de la pulvérisation, on évitera l'aspiration de la colle à travers le complexe par un choix d'une mousse d'envers suffisamment imperméable, ainsi que par un refroidissement rapide dés le dépôt de la colle, par 15 exemple par l'utilisation d'un support refroidi. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un complexe conforme à l'invention et de son procédé de fabrication. 20 On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un siège dont le coussin d'assise comporte un complexe conforme à l'invention, 25 - la figure 2 est une vue de détail à échelle agrandie d'une zone proche de la surface du coussin de siège, - la figure 3 est une vue en coupe du positionnement du complexe sur le moule de support pour 30 la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, - les figures 4 à 6 illustrent les phases du procédé et le produit obtenu dans le cas d'un relief convexe, - les figures 7 à 9 illustrent les phases du 35 procédé et le produit obtenu dans le cas d'un relief concave. L'assise du siège représenté figure 1 comporte une matelassure 3 recouverte par une coiffe formée d'un complexe 10 visible plus en détail figure 2 et composé d'une couche de mousse d'envers 2, par exemple une mousse de polyuréthane et une couche de revêtement d'aspect 1, par exemple un tissu, liées par exemple par adhésivage ou flammage. La mousse de polyuréthanne de la couche d'envers 2 est par exemple du type CALIGEN GP73573 , ayant une perméabilité inférieure à 100 litres/m2/seconde sous 100 Pa, une résilience supérieure à 40% et une cellulation supérieure à 20 cellules/cm. La coiffe du siège présente un relief en bosse 11, convexe vu du côté du tissu, ainsi qu'un relief en creux 12, concave vu du côté du tissu. On voit que l'on peut combiner les motifs en creux et en bosse sur la même coiffe. Pour la réalisation de la coiffe selon l'invention, on place le complexe sur un moule de support 21, le revêtement de tissu 1 étant mis en contact avec la surface 22 du moule, qui est conformée pour présenter un relief complémentaire de celui à obtenir sur la coiffe. Dans l'exemple de la figure 3, le moule comporte un creux 23, pour former un relief en bosse 11 sur la coiffe. Le moule 21 comporte des moyens d'aspiration, schématisés par les canaux 24 qui le traverse, pour créer à sa surface 22 une dépression, illustrée par les flèches 25 représentant le flux d'air dans les canaux du moule, propre à maintenir le complexe 10 plaqué sur la surface 22 du moule en épousant par déformation élastique la forme de ses reliefs. Puis, au moyen d'un d'outil d'encollage 31, et tout en poursuivant l'aspiration 25, on pulvérise sur la zone du relief à obtenir, une colle thermofusible 32 à base de polyoléfine, avec une tenue en température supérieure ou égale à 85 , un temps de prise rapide inférieur à 10 ou 15 secondes, apte à conserver un aspect souple, sans densification de la colle. La colle 32 peut être par exemple de la colle thermofusible de type HELMITHERM 42054, commercialisée par la société FORBO HELMITIN, qui possède une densité de 1,00, un point de ramollissement à environ 144 C, et une viscosité Brookfield à 190 C d'environ 4000 mPa.s. On obtient ainsi un enduit 4 localisé et de surface limitée à la seule zone du relief il désiré, comme on le voit bien sur les figures 5 et 6. On procède ensuite à un refroidissement, comme illustré figure 6, au moyen d'une soufflerie d'air froid 33 dont le jet est dirigé sur l'enduit, de manière à procéder au refroidissement rapide, et à une solidification de l'enduit dans la forme donnée par le moule. On peut ensuite enlever la coiffe du moule de support 21, obtenant alors la coiffe avec ses reliefs, tels que représentés figure 7. On ne décrira pas plus en détail la réalisation de reliefs en creux, illustré par les vues 8 à 9, et qui se déroule de manière tout à fait identique à la réalisation des bosses, décrite ci-dessus. L'invention peut s'appliquer à la réalisation de nombreuses formes, dispositions et répartitions de reliefs, présentant toutes la particularité de ne pratiquement pas accroître l'épaisseur de la coiffe, même dans les zones en relief.30 | Le complexe (10) comprend une couche de mousse d'envers (2) et une couche de revêtement d'aspect (1) liées par adhésion. Le complexe présente localement au moins un relief (11, 12) dont la forme est maintenue par un enduit adhérent (4) déposé sur la couche de mousse d'envers (2) et dont la rigidité est suffisante pour maintenir la dite forme, lorsqu'il n' y a pas de pression appliquée sur la coiffe. On applique la face apparente du revêtement d'aspect (1) sur la surface (22) d'un support (21) présentant en négatif le relief à conférer à la coiffe, de manière que le complexe épouse les reliefs du support, et on dépose sur la face envers (2) du complexe, dans les zones comportant un élément de relief (11, 12), une couche d'enduit (4) ayant des capacités d'adhérence avec la mousse de la couche de mousse d'envers (2). | 1. Complexe d'habillage de matelassure de siège ou similaire pour un véhicule automobile, comportant une couche de mousse d'envers (2) et une couche de revêtement d'aspect (1) liées par adhésion, caractérisé en ce qu'il présente localement au moins un relief (11, 12) dont la forme est maintenue par un enduit adhérent (4) déposé sur la couche de mousse d'envers (2) et dont la rigidité est suffisante pour maintenir la dite forme, lorsqu'il n'y a pas de pression appliquée sur le complexe. 2. Complexe d'habillage selon la 1, caractérisé en ce que la forme du relief (12) est, vue du côté du revêtement d'aspect (1), une forme concave, l'enduit (4) présentant du côté envers, une forme convexe. 3. Complexe d'habillage selon la 1, caractérisé en ce que la forme du relief (11) est, vue du côté du revêtement d'aspect, une forme convexe, l'enduit (4) présentant du côté envers, une forme concave. 4. Complexe d'habillage selon la 1, caractérisé en ce que l'enduit (4) est une colle thermofusible à base polyoléfine. 5. Procédé de fabrication d'un complexe d'habillage de matelassure de siège ou similaire pour un véhicule automobile, le complexe (10) comportant une couche de mousse d'envers (2) et une couche de revêtement d'aspect (1) liées par adhésion, ce procédé étant caractérisé en ce que on applique la face apparente du revêtement d'aspect (1) du complexe (10) sur la surface (22) d'un support {21) présentant en négatif le relief à conférer à la coiffe, de manière que le complexe épouse les reliefs 10du support, et on dépose sur la face envers (2) du complexe, dans les zones comportant un élément de relief (11, 12), une couche d'un enduit adhérent (4) ayant des capacités d'adhérence avec la mousse de la couche de mousse d'envers (2). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'enduit adhérent (4) est une colle thermofusible à base polyoléfine, qui ne durcit pas au séchage. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le complexe (10) est maintenu sur le support (21) par aspiration (25) à travers la paroi du dit support. 15 8. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'enduit (4) est déposé par pulvérisation à chaud de la colle (32). 9. procédé selon la 5, caractérisé en 20 ce que, après pulvérisation, l'enduit formé (4) est refroidi par un jet d'air (34). 25 | B | B60,B29 | B60N,B29C | B60N 2,B29C 65 | B60N 2/58,B29C 65/40,B29C 65/48 |
FR2893223 | A1 | PROCEDE DE DETECTION DE PIQUET DANS UNE VIGNE PALISSEE | 20,070,518 | La présente invention concerne un procédé de détection de piquet lors du pré-taillage de rang de ceps de vignes palissées au travers de fils de palissage maintenus par des piquets, au moins un cep étant disposé de part et d'autre de chaque piquet, lesdits ceps étant disposés sensiblement régulièrement le long dudit rang. La présente invention entre dans le domaine agricole de la viticulture, en particulier dans l'entretien et la taille des vignes. L'invention concerne plus particulièrement une méthode destinée à la détection des piquets lors de la taille et du prétaillage automatique de vignes palissées, ainsi que son dispositif de mise en oeuvre. L'état de la technique comprend de nombreux dispositifs destinés à la taille des vignes. Ces dispositifs de taille comprennent, disposés de part et d'autre du rang de vigne, deux empilages verticaux d'outils de coupes. Ces outils de coupe se présentent généralement sous la forme d'outils rotatifs, par exemple des lames de scie ou contre couteaux, enfermés dans une cage protectrice. Cette dernière laisse passer les sarments de vigne qui sont alors coupés et déchiquetés par les lames. Un tel dispositif est monté sur un véhicule agricole et actionné par l'intermédiaire de ce dernier. Un inconvénient survient lors de la coupe et taille de vignes palissées. Ces dernières comprennent des fils de palissage maintenus par des piquets ou poteaux susceptibles d'endommager les outils de coupe ou d'être endommagés par ces derniers. A chaque passage d'un piquet, il est donc nécessaire d'écarter manuellement les outils de coupe, opération fastidieuse à la longue et parfois compliqué du fait du peu de visibilité desdits piquets au travers des vignes. Des dispositifs prévoient des moyens de détection automatique des piquets de palissage afin d'écarter les outils de coupe à leur passage. Un dispositif connu comprend des roues disposées en rotation sur l'axe des outils de coupe et ayant un diamètre supérieur au diamètre des disques desdits outils de coupe. Ainsi, lors du passage au droit d'un piquet, les outils sont écartés, contournant alors le piquet. Un autre dispositif connu comprend un capteur de type magnétique apte à détecter des piquets métalliques, en particulier en fer. Toutefois, ce type de dispositif présente des disfonctionnements avec des piquets oxydés ou rouillés et n'est pas adapté à des piquets en d'autres matériaux, par exemple en bois. Un autre type de capteur est paramétré de manière à détecter tout objet de section supérieure à une taille définie. Ce type de capteur présente l'inconvénient de s'ouvrir de manière intempestive dans le cas de sarment de diamètre important ou de superposition de sarments. De plus, les feuilles gênent considérablement son utilisation. Enfin, un autre dispositif comprend un capteur de type mécanique pourvu de moyens de rappel élastique de sorte qu'un piquet oppose une résistance supérieure à celle des sarments et suffisante audit capteur pour provoquer l'écartement des outils de coupe. Cette résistance est difficile à régler et provoque souvent une taille tendant à repousser les sarments avant de les couper, ce qui crée une coupe peu satisfaisante. Un inconvénient commun aux dispositifs de l'état de la technique réside dans le fait que les moyens mis en œuvre pour détecter les piquets doivent permettre de différencier les piquets et les sarments, souvent au travers des feuilles de la vigne. Il en résulte des coupes de mauvaise qualité au travers de dispositifs complexes et coûteux. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant des moyens de détection et de reconnaissance d'un obstacle (cep ou piquet) en fonction de la distance ou du temps parcouru depuis la détection du dernier cep rencontré. De plus, le dispositif selon l'invention est disposé sous le fil le plus bas du palissage de la vigne de manière à optimiser et faciliter la détection des obstacles. La présente invention concerne donc un procédé de détection de piquet lors du prétaillage de rang de ceps de vignes palissées au travers de fils de palissage maintenus par lesdits piquets, au moins un cep étant disposé de part et d'autre de chaque piquet, lesdits ceps étant disposés sensiblement régulièrement le long dudit rang, procédé dans lequel des moyens de coupe sont actionnés automatiquement de manière à tailler des sarments, et dans lequel au moins un capteur détecte tout obstacle se présentant sous la forme d'un cep ou d'un piquet. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste à commencer au passage de chaque cep un cycle de détection dans lequel : on définit une zone active à la suite de chaque cep ; on calcule la distance parcourue ou le temps écoulé depuis ledit cep ; on écarte automatiquement lesdits moyens de coupe lors de la détection d'un obstacle à l'intérieur de ladite zone active. Selon d'autres caractéristiques, le procédé selon l'invention consiste à calculer la distance parcourue ou le temps écoulé au travers d'au moins un capteur ou au moins un compteur réciproquement de distance ou de temps. Avantageusement, le procédé consiste encore, lors de la détection d'un obstacle en dehors de ladite zone active, à recommencer un nouveau cycle de détection au travers de la réinitialisation dudit compteur. De plus, il consiste aussi commencer un cycle de détection en initialisant manuellement ledit compteur après le passage du piquet situé en tête du rang de vigne lors du passage du premier cep ou au passage d'un cep manquant situé avant un piquet. L'invention concerne encore un dispositif pour la mise en 30 oeuvre du précédent procédé de détection de piquet lors de la taille d'une vigne palissée. Ce procédé est destiné à la détection de piquet lors du prétaillage de rang de ceps de vigne palissée au travers de fils de palissage maintenus par des piquets, ledit dispositif 35 comprenant des moyens de coupe disposés de part et d'autre dudit rang de ceps et montés articulés de manière à passer d'une position de coupe d'un cep à une position écartée au passage d'un piquet. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend au moins un capteur apte à détecter tout obstacle se présentant sous la forme d'un cep ou d'un piquet et au moins un compteur apte à calculer la distance ou le temps à partir de chaque cep détecté par ledit capteur. Selon d'autres caractéristiques, ledit capteur est situé sous le fil le plus bas du palissage du rang de vigne. Avantageusement, il comprend des moyens manuels de 10 réinitialisation dudit compteur. De plus, ledit compteur comprend une roue de mesure tournante en contact permanent avec le sol ou un radar. Selon un mode de réalisation, ledit capteur comprend au moins une tige montée en rotation selon un axe vertical et 15 articulée dans un plan horizontal sous l'effet de moyens de rappel élastique de manière à passer d'une position de détection de tout obstacle à une position d'activation d'au moins un interrupteur. De plus, le dispositif comprend un capteur supplémentaire 20 constitué d'une tige écartée de manière à définir une zone active dans laquelle tout obstacle détecté par cette tige est un piquet. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des 25 modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective du dispositif selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail du dispositif selon un 30 mode particulier de réalisation ; et - la figure 3 est une représentation schématique vue de dessus d'un rang de vigne palissé. La présente invention concerne un procédé de taille de vigne palissée et son dispositif 1 de mise en oeuvre. 35 L'invention trouvera son application dans la coupe, la taille et le prétaillage d'un rang de ceps 2 de vigne palissée. Une telle vigne est palissée au travers de fils 3 de palissage maintenus par des piquets 4. Tout particulièrement, le rang de ceps 2 doit être planté de manière homogène de sorte que lesdits ceps 2 soient disposés sensiblement régulièrement le long dudit rang. De plus, les piquets 4 sont toujours placés entre deux ceps 2 consécutifs. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de détection de piquet 4 lors de la taille, prétaille ou coupe d'une vigne palissée. Comme visible sur la figure 1, le dispositif 1 selon l'invention est une machine-outil comprenant des moyens de coupe 5 montés solidaires d'un véhicule agricole et actionnés par l'intermédiaire de ce dernier. Selon le mode préférentiel de réalisation, ces moyens de coupe 5 comprennent, disposés de part et d'autre du rang de ceps 2 de vigne, deux empilages verticaux d'outils de coupes. Ces outils de coupe se présentent généralement sous la forme de lames 6 de scies rotatives, contre-couteaux ou autre, enfermées dans une cage protectrice 7. Cette dernière laisse passer les sarments de vigne qui sont alors coupés et déchiquetés par les lames. On notera que les outils de coupe peuvent être fixes et servir de contre-lame à la cage 7 entraînée en rotation. De plus, les moyens de coupe 5 sont articulés de manière à passer d'une position de coupe à une position écartée, et 25 inversement. Ainsi, le dispositif 1 selon l'invention peut s'adapter sur tout type de moyens de coupe 5. Le dispositif 1 comprend aussi au moins un capteur 8 apte à détecter tout obstacle se présentant sous la forme d'un 30 piquet 4 ou d'un cep 2, ledit capteur 8 ne prenant pas en compte les sarments retombant, feuilles, herbes ou autre obstacles de moindres importance ou résistance. Ce capteur 8 est avantageusement disposé sous le fil 3' situé le plus proche du sol, à une hauteur variable, pouvant être réglée en fonction 35 de la vigne. Selon le mode préférentiel mais non limitatif de l'invention, cette hauteur peut aller d'environ 20 à 40 centimètres à partir du sol. De plus, le capteur 8 est préférentiellement disposé en avant desdits moyens de coupe 5 de manière à autoriser l'écartement desdits moyens de coupe 5 avant leur rencontre avec un obstacle. Avantageusement, le capteur 8 peut se présenter sous la forme d'au moins une tige 9 montée en rotation selon un axe vertical, ce dernier étant orienté sensiblement parallèlement à l'axe d'empilement vertical des lames 6 des moyens de coupe 5. En particulier, la tige 9 est disposée perpendiculairement au sens d'avancement du véhicule agricole, par exemple un tracteur. De plus, chaque tige 9 est articulée dans un plan horizontal sous l'action de moyens de rappel élastique 10 de manière à passer d'une position d'attente, pour la détection de tout obstacle, à une position d'activation d'au moins un interrupteur 11. Une tige 9 présente une longueur suffisante de manière à permettre sa fixation audit dispositif 1 à une extrémité et sa mise en contact, à son autre extrémité, avec les ceps 2 et piquets 4 du rang de vigne. Cette tige 9 sert alors de tâteur, par exemple monté sur un ressort de rappel, s'articulant sous l'action d'un obstacle de type piquet 4 ou cep 2. Cette détection est alors assimilée à un système binaire : l'obstacle ne peut être qu'un cep 2 ou un piquet 4. La raideur des moyens de rappel, par exemple dudit ressort, empêche la détection de simples feuilles, des sarments retombants, des herbes ou d'autres obstacles. On notera que tout autre type de capteur peut être envisagés, à savoir des cellules photoélectriques, capteurs à ultrason ou analogue. L'interrupteur 11 génère une information à chaque détection d'obstacle, lorsque ladite tige 9 du capteur 8 passe au droit d'un cep 2 ou piquet 4. Cette information est relayée vers des moyens de gestion, notamment un automate programmable, non représenté. De plus, le dispositif 1 comprend un compteur 12 apte à calculer la distance ou le temps passé depuis le dernier cep 2 au travers dudit capteur 8. Pour ce faire, dans le cas d'une mesure de la distance, ledit compteur 12 peut se présenter sous la forme d'une roue 13 de mesure tournante, en contact permanent avec le sol. Cette roue 13 peut présenter un diamètre connu et le compteur 12 est apte à comptabiliser tout ou partie de la rotation de cette roue 13. Tout autre moyen de calcul de distance parcourue peut être envisagé. D'autres moyens de calcul de distance peuvent être envisagés, tel un radar ou similaire. Selon un autre mode de réalisation, dans le cas d'une mesure du temps écoulé entre deux détections, le compteur 12 peut se présenter sous la forme de moyens de chronométrage. La présente invention met tout d'abord en oeuvre une détection d'obstacle par cycle, chaque cycle de détection commençant au passage d'un cep et se terminant au passage du cep suivant. Un avantage de la présente invention réside, au travers de cycle de chaque détection d'obstacle, dans la définition d'une zone active 14. Cette dernière est disposée entre deux ceps 2A,2B consécutifs. Ainsi, au travers de la régularité de la plantation, si un obstacle est détecté à l'intérieur de ladite zone active 14, il s'agit alors d'un piquet 4. Il convient donc d'écarter automatiquement lesdits moyens de coupe 5 lors de la détection d'un obstacle à l'intérieur de ladite zone active 14. La zone active 14 peut aussi être définie au travers d'un automate programmable. Cette zone active 14 est déterminée par programmation au travers dudit automate en fonction des caractéristiques de ladite plantation de vigne. Dans le cas d'un capteur 8 opérant sur la distance, ladite zone active 14 commence à une distance D' du dernier cep 2 rencontré et se termine à une distance D" du dernier cep 2 détecté, D étant la distance d'écartement moyen entre deux ceps consécutifs 2A,2B. On notera alors la relation suivante : D' < D" < D. La modification des distances D' et D" permettant d'allonger ou de diminuer la zone active 14. Dans la zone active 14, l'obstacle rencontré est obligatoirement un piquet 4. Dans le cas d'un capteur 8 opérant sur le temps par chronométrage, il est alors nécessaire de supposer une vitesse constante de progression des moyens de coupe 5, soit dudit véhicule agricole. La définition de la zone active 14 s'effectue de manière similaire sur des temps et périodes de temps. De plus, au cours d'un cycle de détection, lors de la détection d'un obstacle, de type cep 2, à l'extérieur de la zone active 14, on recommence un nouveau cycle, notamment par la réinitialisation dudit compteur 12, déterminant l'emplacement de la prochaine zone active 14. A ce propos, le dispositif comprend aussi des moyens manuels de réinitialisation dudit compteur 12. En effet, lors du passage d'un rang de vigne à un autre ou s'il manque un cep 2 à certains endroits du rang de vigne, il est nécessaire de remettre à zéro le compteur 12. Par exemple, étant donné que le premier obstacle rencontré sur un rang de vigne est le premier piquet 4, il est nécessaire de déclencher manuellement l'écartement des moyens de coupe 5 afin de les placer en position de coupe au niveau du premier cep 2. On commence alors le premier cycle de détection et Le compteur 12 est initialisé à zéro au passage du premier cep 2, la coupe peut alors commencer. De même, il arrive qu'un cep soit manquant au sein du rang de vigne. Si le cep manquant est disposé entre deux autres ceps, le cycle de détection suivant (et l'initialisation du compteur) commencera automatiquement sur le cep suivant. Il en est de même pour un cep manquant après un piquet. Par contre, un cep 2 manquant avant un piquet 4 ne permet pas de recommencer un nouveau cycle de détection. Le prochain obstacle, situé en dehors de la zone active 14 du précédent cycle, sera interprété comme un cep 2 alors qu'il s'agit d'un piquet 4. Il est alors nécessaire de recommencer un nouveau cycle de détection au travers d'une initialisation manuelle du compteur 12 au passage de l'emplacement du cep manquant. Cette initialisation peut être réalisée au travers d'un bouton poussoir disposé sur des moyens de commande, non représentés mais généralement mis en place à l'intérieur dudit véhicule agricole. De plus, les moyens de commande peuvent comprendre un moyen manuel de déclenchement de l'écartement desdits moyens de coupe 5. Dans un autre mode de réalisation, visible sur la figure2, le compteur 12 se présente sous la forme d'au moins un capteur supplémentaire 15, similaire au capteur 8, de préférence au moins une autre tige 16. Cette dernière est disposée, par rapport à la tige 9 du capteur 8, en avant ou en arrière dans le sens d'avancement du véhicule agricole, à une distance inférieure à la distance D entre deux ceps 2A,2B consécutifs. Le premier capteur 15 (ou 8) marque le début de la zone active 14 tandis que le second capteur 8 (réciproquement 15) marque la fin de ladite zone active 14. En d'autres termes, la distance entre les deux capteurs 8 et 15 correspond à la distance D" précédemment évoquée tandis que D' équivaut à zéro. Ainsi, lorsque le premier capteur 15 (ou 8) rencontre successivement deux obstacles avant que le deuxième capteur 8 (ou 15) rencontre un obstacle, alors le deuxième obstacle rencontré par le capteur 15 (ou 8) est un piquet 4. En effet le premier obstacle rencontré par le capteur 15 (ou 8) définit le début de la zone active 14 et l'obstacle rencontré par 8 (ou 15) marque la fin de celle-ci. Si le deuxième obstacle détecté par le capteur 15 (ou 8) est situé à l'intérieur de la zone active 14, soit avant que le premier obstacle ne soit détecté par le second capteur 8 (ou 15), alors il s'agit d'un piquet 4, les outils de coupe sont écartés. La zone active 14 est donc matérialisée par la distance, prévue réglable, entre les deux capteurs 15 et 8, comme le montre le mode de réalisation de la figure 2. Dans ce mode de réalisation, le premier obstacle rencontré par le capteur 15 (ou 8) définit le début de la zone active 14, soit le point de départ de la distance parcourue à partir du cep 2A. Le compteur 12 comptabilise alors le nombre de fois que le capteur 15 (ou 8) détecte un obstacle avant que le capteur 8 (ou 15) soit activé à son tour. Deux cas de figure se présentent : si le compteur 12 contient une valeur, c'est-à-dire qu'il a été incrémenté, lorsque le capteur 15 (ou 8) rencontre un obstacle, alors l'obstacle est un piquet 4 ; si le compteur 12 ne contient pas de valeur, alors l'obstacle détecté est un cep 2 et le compteur 12 est incrémenté, on commence alors un nouveau cycle de détection. La détection par le capteur 8 (ou 15) réinitialise le compteur 12 à sa valeur initiale. En d'autres termes, l'incrémentation du compteur 12 est toujours réalisée par le capteur 15 (ou 8) tandis que sa réinitialisation ou remise à zéro est effectuée au travers de l'autre capteur 8 (ou 15). Deux incrémentations successives, dont la seconde survient avant la remise à zéro du compteur 12 et le début d'un nouveau cycle, indique que l'obstacle rencontré est un piquet 4. Rappelons que l'incrémentation du compteur 12 se fait sous l'action des interrupteurs 11 et 11' réciproquement des capteurs 8 et 15. Dans le cas d'un cep 2 manquant avant le piquet 4, il est nécessaire de recommencer un cycle de détection en initialisant le compteur 12 au passage de l'endroit où devrait se retrouve le cep 2. Comme évoqué précédemment, selon un autre mode de réalisation, il est possible de définir la zone active 14 en fonction du temps au lieu de la distance. Pour ce faire, le premier capteur 15 (ou 8) contrôle un temporisateur. La zone active 14 est alors définit par une période active qui correspond à la durée de la temporisation. Cette dernière peut être prévue réglable pour s'adapter aux distances entre les ceps et les piquets lors d'un passage d'une vigne à une autre. On notera que les capteurs 8 et 15 sont solidaires d'une barre 17, le capteur 15 pouvant coulisser le long de cette barre 17 de manière à régler l'espacement entre les tiges 9 et 16, réduisant ou augmentant alors la taille de la zone active 14. La position de la tige 16 peut alors être déterminée sur la barre 17 pour maintenir l'espacement constant, définissant par conséquent la taille de la zone active 14, par exemple au travers de moyens de fixation de ladite tige 16 sur ladite barre 17. Ce dernier mode de réalisation peut aussi être utilisé sans temporisateur, au travers de trois tiges alignées, celle du milieu étant située dans la zone active 14. La présente invention permet donc avantageusement de faciliter le passage des piquets 4 dans une vigne palissée, diminuant par conséquent le temps et la complexité du travail de coupe. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un procédé de détection de piquet (4) lors du prétaillage de rang de ceps (2) de vignes palissées au travers de fils (3) de palissage maintenus par lesdits piquets (4), au moins un cep (2) étant disposé de part et d'autre de chaque piquet (4), lesdits ceps (2) étant disposés sensiblement régulièrement le long dudit rang, procédé dans lequel des moyens de coupe (5) sont actionnés automatiquement de manière à tailler ledit rang de ceps (2) de vigne, et dans lequel au moins un capteur (8) détecte tout obstacle se présentant sous la forme d'un cep (2) ou d'un piquet (4), caractérisé par le fait qu'il consiste à commencer un cycle de détection au passage de chaque cep (2) dans lequel on définit une zone active à la suite de chaque cep (2) ; calcule la distance parcouru ou le temps écoulé depuis ledit cep (2) ; et écarte automatiquement lesdits moyens de coupe (5) lors de la détection d'un obstacle à l'intérieur de ladite zone active. | 1. Procédé de détection de piquet (4) lors du prétaillage de rang de ceps (2) de vignes palissées au travers de fils (3) de palissage maintenus par lesdits piquets (4), au moins un cep (2) étant disposé de part et d'autre de chaque piquet (4), lesdits ceps (2) étant disposés sensiblement régulièrement le long dudit rang, procédé dans lequel des moyens de coupe (5) sont actionnés automatiquement de manière à tailler ledit rang de ceps (2) de vigne, et dans lequel au moins un capteur (8) détecte tout obstacle se présentant sous la forme d'un cep (2) ou d'un piquet (4), caractérisé par le fait qu'il consiste à commencer un cycle de détection au passage de chaque cep (2) dans lequel : - on définit une zone active (14) à la suite de chaque cep (2) ; - on calcule la distance parcouru ou le temps écoulé depuis ledit cep (2); - on écarte automatiquement lesdits moyens de coupe (5) 20 lors de la détection d'un obstacle à l'intérieur de ladite zone active (14). 2. Procédé de détection selon la 1, caractérisé par le fait qu'il consiste à calculer la distance parcouru ou le temps écoulé au travers d'au moins un 25 capteur (8) ou d'au moins un compteur (12) réciproquement de distance ou de temps. 3. Procédé de détection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste, lors de la détection d'un obstacle en dehors de la 30 zone active (14), à recommencer un nouveau cycle au travers de la réinitialisation dudit compteur (12). 4. Procédé de détection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il consiste à initialiser manuellement ledit compteur (12) après 35 le passage du piquet (4) situé en tête du rang de vigne lors du 12passage du premier cep (2) ou au passage d'un cep (2) manquant situé avant un piquet (4). 5. Dispositif (1) pour la mise en oeuvre du procédé de détection selon l'une quelconque des précédentes, destiné à la détection de piquet (4) lors du prétaillage de rang de ceps (2) de vigne palissée au travers de fils (3) de palissage maintenus par des piquets (4), ledit dispositif (1) comprenant des moyens de coupe (5) disposés de part et d'autre dudit rang de ceps (2) et montés articulés de manière à passer d'une position de coupe d'un cep (2) à une position écartée au passage d'un piquet (4), caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un capteur (8) apte à détecter tout obstacle se présentant sous la forme d'un cep (2) ou d'un piquet (4) et au moins un compteur (12) apte à calculer la distance ou le temps à partir de chaque cep (2) détecté par ledit capteur (8). 6. Dispositif (1) selon la 5, caractérisé par le fait que ledit capteur (8) est situé sous le fil (3') le plus bas du palissage du rang de vigne. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens manuels de réinitialisation dudit compteur (12). 8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé par le fait que ledit compteur (12) comprend une roue (13) de mesure tournante en contact permanent avec le sol ou un radar. 9. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé par le fait que ledit capteur (8) comprend au moins une tige (9) montée en rotation selon un axe vertical et articulée dans un plan horizontal sous l'effet de moyens de rappel élastique (10) de manière à passer d'une position de détection de tout obstacle à une position d'activation d'au moins un interrupteur (11). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé par 35 le fait qu'il comprend un capteur supplémentaire (15) constitué d'une tige (16) écartée de manière à définir une zone active(14) dans laquelle tout obstacle détecté par cette tige (16) est un piquet (4). | A | A01 | A01G | A01G 3,A01G 17 | A01G 3/04,A01G 17/02 |
FR2897224 | A1 | PROCEDE POUR LA SAISIE, L'ARCHIVAGE, LA CONSULTATION ET LA TRANSMISSION D'UN DOCUMENT A UN DESTINATAIRE A L'AIDE D'UNE CAMERA. | 20,070,810 | La présente invention concerne un procédé pour la saisie, l'archivage, la consultation et la transmission à un destinataire d'un document à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, d'un serveur et d'un terminal. 15 Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté à un terminal de communication équipé d'une caméra, mais convient aussi à une caméra ayant des moyens de stockage pouvant se connecter à un terminal de communication. Ce procédé s'applique notamment mais non exclusivement à la capture d'une image 20 d'un document papier ou présent sur tout autre support ou media (tableau blanc ou noir, paperboardä panneau, écran) à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, à la transmission de l'image à un serveur, puis à l'extraction, à la correction, à l'interprétation et à l'archivage par le serveur des données contenues dans l'image, et enfin à la recherche et à la consultation des 25 données archivées sur le serveur, et à leur transmission à un destinataire ou à leur partage sur un réseau de communication local ou non local. Lorsqu'on souhaite numériser un document pour l'archiver ou le transmettre à un destinataire par fax ou email, on doit généralement utiliser un équipement dédié à la 30 numérisation de document comme un scanner, un photocopieur ou un fax. De plus, on doit généralement disposer simultanément d'un terminal connecté au dispositif d'acquisition pour pouvoir stocker le scan et éventuellement le transmettre par email. Ceci oblige à disposer de ces deux équipements au moment de la numérisation, ce qui n'est généralement pas le cas lorsqu'on est en déplacement hors du bureau. De plus, si l'on ne dispose que d'un équipement permettant de numériser les documents, on est souvent limité par sa mémoire, et on risque la perte de documents lorsque celle-ci sature ou est défectueuse. Lorsqu'on utilise un photocopieur mis à disposition en dehors du bureau, l'appareil risque de ne pas fonctionner par manque d'encre ou de papier, et les photocopies ne sont pas mises simultanément à disposition d'autres personnes intéressées et distantes. Par ailleurs, une connexion filaire ou sans fil avec un réseau est nécessaire pour transmettre le document à un destinataire par fax, email ou par Internet. Ainsi, lorsqu'on transmet un document à un destinataire depuis un fax mis à disposition lors d'un déplacement, on immobilise l'équipement pendant un temps indéterminé et ce jusqu'à ce que le fax imprime l'accusé réception. Par ailleurs, il est courant de chercher à exploiter des images de document capturées à l'aide d'une caméra ayant des moyens de stockage fixes ou amovibles, puis transmises à un terminal en le connectant aux susdits moyens de stockage fixes ou amovibles de la caméra. Si le terminal intègre un logiciel de retouche d'image, on peut alors chercher à améliorer la lisibilité des informations textuelles et graphiques relatives au document en améliorant la balance des blancs, en ajustant la luminosité, en rehaussant les contours, en accentuant le contraste, en améliorant la saturation, en atténuant le bruit, en recadrant la vue du document, en retournant ou renversant l'image, en corrigeant la perspective, l'aberration chromatique, la distorsion optique, le flou ou le vignetage. Ces opérations fastidieuses de retouche d'image demandent une attention soutenue et une expertise importante dans le domaine du graphisme, mais ne garantissent pas l'obtention d'un résultat proche de celui d'une numérisation du document à l'aide d'un scanner. En outre, on peut chercher à interpréter les informations contenues dans l'image avec un logiciel de reconnaissance de caractères ou de graphiques pour les ré-exploiter, ce qui facilite la recherche des informations, et réduit la taille de l'information numérisée. Enfin, lorsqu'on souhaite transmettre un document pour le partager ou le publier sur un réseau local tel qu'un intranet, ou sur un réseau non local tel qu'un site Internet, un weblog ou un site de partage de fichiers ou d'images, et qu'on ne dispose pas de scanner, on peut prendre une vue du document à l'aide d'une caméra et la transmettre sur le réseau de partage ou de publication à l'aide d'un terminal de communication. Cependant les informations textuelles et/ou graphiques ainsi partagées ou publiées sont souvent peu lisibles à cause notamment de défauts dans l'image du document, liés au manque de contraste ou à un mauvais réglage de la balance des blancs. La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients et de permettre la reconstitution d'un document à l'aide d'une image de celui-ci, puis son archivage, sa consultation et sa transmission à un destinataire. 10 Dans ce cas, le procédé selon l'invention pourra faire intervenir : Un terminal de communication TC ; - Une caméra C ayant des moyens de stockage fixes ou amovibles pouvant être reliés au terminal de communication ou, de préférence, la caméra étant reliée et intégrée au terminal de communication ; 15 - Un serveur S équipé d'une unité centrale rassemblant des moyens de traitement, de mémorisation et de transmission ; Un terminal T équipé d'une unité centrale rassemblant des moyens de traitement, de mémorisation et de transmission, d'un clavier et d'un dispositif d'affichage ; 20 Un destinataire DES ayant des moyens de réception, tel qu'un terminal ayant des moyens de réception d'email, un fax, un serveur ou un terminal connecté à un réseau local comme un intranet ou non local comme Internet. Ainsi, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : 25 -La capture et le stockage d'une image du document à l'aide de la caméra C ; Au cas où la caméra n'est pas reliée au terminal de communication, la connexion au terminal de communication de la mémoire fixe ou amovible de la caméra, et le transfert de l'image dans la mémoire du terminal de communication ; 30 - La transmission par le terminal de communication TC au serveur S de l'image du document, ainsi qu'éventuellement de son destinataire DES et/ou de son titre et/ou d'un commentaire ; L'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation, par des moyens de traitement intégrés au serveur S, des informations relatives au document5 - 4 contenues dans l'image, puis sa reconstitution à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées ; -L'archivage du document prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique ; -Eventuellement la consultation et/ou la modification et/ou la suppression et/ou la commande de transmission à un destinataire, des informations relatives à un document archivé sur le serveur S depuis le terminal T ; La transmission éventuelle par le serveur S au destinataire DES et/ou au terminal de communication TC, d'informations relatives au document reconstitué et/ou à son historique. Avantageusement, l'extraction et la correction des informations textuelles et/ou graphiques de l'image du document pourront être effectuées à l'aide de procédés d'extraction de données brutes d'une image résultant d'une prise de vue déjà proposés par la Demanderesse dans la demande PCT/FR05/00678, et comprenant les étapes suivantes : la détermination, pour chaque point repéré par la colonne C et la ligne L de l'image, d'une valeur Vo [C, L] consistant en une combinaison des composantes de la couleur de l'image, - le calcul, pour chaque point de l'image, d'une valeur de fond VFond (C, L) - le calcul, pour chaque point de l'image, de la différence D [C, L] - D [C, L] = VFond - Vo [C, L] (données sombres/fond clair) - ou - Vo [C, L] - VFond (données claires/fond sombre) le calcul d'une valeur de seuil Vs consistant en une donnée contextuelle de bruit servant à corriger les données brutes D [C, L] extraites, à partir d'au moins un histogramme de contraste et/ou de la probabilité q qu'un maximum régional des données brutes contienne du bruit - la correction des données brutes D [C,L] à l'aide de la donnée contextuelle de bruit Vs résultant en les données extraites D* [C, L] - le calcul, pour chaque point de l'image, d'une valeur I* [C, L] corrigée prenant en compte la donnée brute corrigée D* [C, L] - la présentation éventuelle des données extraites ou de l'image les contenant sous un angle souhaité. Le même procédé est caractérisé en ce que, dans le cas de la présentation de données extraites d'une image ou d'une image les contenant selon un angle de vue souhaité, à partir d'une image prise par une caméra sous incidence quelconque, il comprend : la recherche d'au moins quatre points caractéristiques identifiables d'un motif présent dans l'image prise par la caméra définissant des données contextuelles, ces points caractéristiques pouvant consister en des coins de l'image, - l'extraction éventuelle de données selon des critères prédéterminés, - le calcul des déformations géométriques à apporter à l'image brute ou aux données extraites ou à l'image les contenant, à partir de la position relative des quatre points, par rapport à des positions relatives de références, - la détermination des corrections à apporter à l'image brute ou aux données extraites ou à l'image les contenant, en fonction des déformations géométriques, la génération d'une image corrigée prenant en compte les corrections ainsi déterminées. Le même procédé est également caractérisé en ce qu'en vue d'obtenir une image corrigée présentant les mêmes proportions que l'objet, il comprend la détermination du rapport réel hauteur/largeur du quadrilatère défini par les susdits points et la prise en compte de ce rapport r dans la génération de l'image corrigée. Ainsi, la correction des informations textuelles et/ou graphiques extraites pourra concerner la géométrie, la couleur, le flou et/ou le contraste et, de manière non limitative, l'amélioration de la balance des blancs, l'ajustement de la luminosité et du contraste, le rehaussement des contours, l'accentuation du contraste, l'amélioration de la saturation., l'atténuation du bruit, le recadrage de la vue du document, le retournement ou le renversement de l'image, la correction de la perspective, de l'aberration chromatique, de la distorsion optique, du flou ou du vignetage. Avantageusement, l'archivage par le serveur S du document comprendra les étapes suivantes : - la génération d'une image réduite du document reconstitué ; la génération de tables d'index prenant en compte des informations relatives au document à archiver. Avantageusement, les informations relatives à un document contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique pourront concerner : - le nom de fichier de l'image du document ; - les titre et/ou commentaire éventuels transmis par le terminal de communication ou le terminal T ; le lieu et/ou la date et/ou l'heure de capture de l'image du document ; la date de transmission de l'image du document au serveur ; le statut de la reconstitution du document ; - la date de reconstitution du document ; les destinataires, les dates et les statuts des transmissions du document à ces destinataires. - les informations textuelles éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères ; - les informations graphiques éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de formes ; Avantageusement, le résultat de la commande éventuelle de recherche de document pourra comprendre la liste des documents dont les informations relatives sont celles recherchées, éventuellement accompagnées de certaines de leurs informations relatives. Avantageusement, dans l'éventualité où la qualité ou la résolution de l'image du document ne permet pas d'extraire des informations textuelles ou graphiques lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, même après correction, le serveur S pourra transmettre un message d'avertissement au destinataire DES ou au terminal de communication TC, éventuellement assorti de conseils permettant d'améliorer la prise de vue du document. Dans le cas contraire où les informations textuelles et graphiques extraites de l'image du document, puis corrigées, sont jugées lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, le serveur S pourra transmettre un message d'avertissement au terminal de communication TC ou au destinataire DES. -7 Avantageusement, dans l'éventualité où le serveur S a reçu un accusé réception de la transmission par fax ou email du document numérisé au destinataire DES, le serveur S pourra transmettre un message d'accusé réception au terminal de communication TC ou au destinataire DES. Avantageusement, le transfert de l'image ou des informations relatives au document se feront par l'intermédiaire d'une connexion filaire telle que la liaison Série ou USB, ou non filaire telle que 802.11, Wimax ou Bluetooth, ou d'un réseau de communication filaire, commuté, ADSL, ou d'un réseau cellulaire tel que GSM, GPRS ou UMTS, ou d'un réseau local tel qu'un intranet, ou non local tel que Internet | Le procédé selon l'invention comprend la capture et le stockage d'une image d'un document à l'aide d'une caméra éventuellement intégrée à un terminal de communication, avec transfert de l'image dans la mémoire du terminal, la transmission par le terminal, à un serveur, de l'image associée à des informations complémentaires, l'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation par le serveur des informations relatives au document contenues dans l'image, la reconstitution du document à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées et l'archivage du document en prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué. | Revendications 1. Procédé pour la saisie, l'archivage, la consultation et la transmission à un destinataire (DES) d'un document à l'aide d'une caméra (C) éventuellement intégrée à un terminal de communication (TC), d'un serveur (S) et d'un terminal (T), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : La capture et le stockage d'une image du document à l'aide de la caméra (C) ; - Au cas où la caméra (C) n'est pas reliée au terminal de communication (TC), la connexion de la mémoire fixe ou amovible de la caméra (C) au terminal de communication (TC), et le transfert de l'image dans la mémoire du terminal de communication (TC) ; La transmission par le terminal de communication (TC) au serveur (S) de l'image du document, ainsi qu'éventuellement de son destinataire (DES) et/ou de son titre et/ou d'un commentaire ; - L'extraction, la correction et éventuellement l'interprétation, par des moyens de traitement intégrés au serveur (S), des informations relatives au document contenues dans l'image, puis sa reconstitution à l'aide des informations extraites, corrigées et éventuellement interprétées ; - L'archivage du document prenant en compte les informations contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique ; - Eventuellement la consultation et/ou la modification et/ou la suppression et/ou la commande de transmission à un destinataire (DES), des informations relatives à un document archivé sur le serveur (S) depuis le terminal (T) ; - La transmission éventuelle par le serveur (S) au destinataire (DES) et/ou au terminal de communication (TC), d'informations relatives au document reconstitué et/ou à son historique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la correction des informations extraites de l'image concerne la géométrie, la couleur, le flou et/ou le contraste, ou l'amélioration de la balance des blancs, ou l'ajustement de la luminosité et du contraste, ou le rehaussement des contours, ou l'accentuation du contraste, ou l'amélioration de la saturation, ou - 8l'atténuation du bruit, ou le recadrage de la vue du document, ou le retournement ou le renversement de l'image, ou la correction de la perspective, de l'aberration chromatique, de la distorsion optique, du flou ou du vignetage. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'archivage par le serveur (S) du document comprendra les étapes suivantes ; la génération d'une image réduite du document reconstitué ; - la génération de tables d'index prenant en compte des informations relatives au document à archiver. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le résultat de la commande de recherche de document pourra comprendre la ]liste des documents dont les informations relatives sont celles recherchées, éventuellement accompagnées de certaines de leurs informations relatives. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les informations relatives à un document contenues dans le document reconstitué ainsi que celles concernant son historique concernent le nom de fichier de l'image du document, les titre et/ou commentaire éventuellement transmis par le terminal de communication (TC) ou le terminal (T) au serveur (S), le lieu et/ou la date et/ou l'heure de capture de l'image du document par la caméra (C), la marque et/ou le modèle de la caméra (C), la date de transmission par le terminal de communication (TC) de l'image au serveur (S), le statut de la reconstitution du document, la date de reconstitution du document, les destinataires successifs du document, les dates et les statuts des transmissions du document à ces destinataires par le serveur (S), les informations textuelles éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères, les informations graphiques éventuellement interprétées à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de formes. 6. Procédé selon l'une des précédentes,-10- caractérisé en ce que, dans l'éventualité où la qualité ou la résolution de l'image du document ne permet pas d'extraire des informations textuelles ou graphiques lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, même après correction, le serveur (S) transmet un message d'avertissement au destinataire (DES) ou au terminal de communication (TC), éventuellement assorti de conseils permettant d'améliorer la prise de vue du document. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, dans le cas où les informations textuelles ou graphiques extraites de l'image du document, puis corrigées, sont jugées lisibles ou interprétables par un logiciel de reconnaissance de caractères ou de formes, le serveur (S) transmet un message d'avertissement au terminal de communication (TC) et/ou au destinataire (DES). 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, dans l'éventualité où le serveur (S) a reçu un accusé réception de la transmission par fax ou email du document numérisé au destinataire (DES), le serveur (S) transmet un message d'accusé réception au terminal de communication (TC) ou au destinataire (DES).20 | H,G | H04,G06 | H04N,G06F | H04N 1,G06F 17,H04N 5 | H04N 1/46,G06F 17/30,G06F 17/40,H04N 5/247 |
FR2902661 | A1 | TUBES DE COLLAGENE | 20,071,228 | La présente invention concerne des tubes, faisceaux de tubes et associations de tubes et de faisceaux, composés de collagène, destinés à être utilisés en biologie et médecine comme support de croissance et/ou de différenciation de structures cellulaires, et en particulier en chirurgie pour favoriser la repousse de nerfs sectionnés. L'invention concerne également un procédé de fabrication de films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux, dont la succession constitue les parois desdits tubes. Plusieurs techniques ont été développées pour réparer les lésions nerveuses et en particulier les nerfs sectionnés. Une technique courante consiste à poser chirurgicalement un tube reliant les deux extrémités du nerf sectionné, pour guider la repousse de la partie proximale du nerf vers la partie distale afin de permette leur jonction. Pour créer un tube destiné à favoriser la repousse nerveuse, de nombreux polymères ont été testés comme par exemple les silicones, l'acide polyglycolique, ou les polymères d'acide lactique, mais aucun de ces composés ne répond aux exigences complexes de la repousse d'un nerf. En particulier il est préférable que le tube soit composé d'une matière résorbable. Les praticiens ont défini des critères auxquels les tubes doivent répondre pour permettre une repousse optimale des nerfs sectionnés, en particulier: - Les tubes doivent être constitués d'un matériel biocompatible et résorbable après un temps nécessaire à la mise en place et au développement des processus de croissance et de maturation des axones. Les tubes doivent présenter une résistance mécanique suffisante pour s'opposer aux pressions externes, mais être assez souples pour ne pas rentrer en conflit avec le nerf. L'extérieur et l'intérieur du tube doivent être lisses pour ne pas blesser les tissus environnants, ni les extrémités du nerf La paroi du tube doit avoir une porosité faible, permettant uniquement la circulation des facteurs trophiques mais non celle des cellules. Les tubes doivent pouvoir être stérilisés Le collagène est un matériel particulièrement bien adapté pour les implants chirurgicaux ; il présente des propriétés physico-chimiques et biologiques variées qui font de lui un matériau de premier choix pour la confection de tubes répondant aux caractéristiques listées ci-dessus. Le collagène est biocompatible et résorbable. Il est possible de moduler finement sa vitesse de résorption, ainsi que de lui associer des facteurs favorisant la repousse nerveuse. De plus, il présente une faible antigénicité, un rôle dans la croissance et la différenciation cellulaires, ainsi qu'un fort pouvoir hémostatique. Les molécules de collagène sont des protéines animales situées dans la matrice extracellulaire qui possèdent dans leur structure un ou plusieurs domaines en triple hélice. La triple hélice est obtenue par association de trois chaînes alpha composées chacune de 1050 acides aminés. A l'extrémité des chaînes, des zones non hélicoïdales d'une quarantaine d'acides aminés, les télopeptides permettent l'association des molécules de collagène entre elles. Cet arrangement ordonné des macromolécules entre elles permet la formation de fibres. Le collagène est extrait des tissus sources par des procédés bien connus de l'homme du métier. Il existe des collagènes de plusieurs types et de différents niveaux de structuration. • Le collagène est dit natif lorsque l'ensemble de la structure qu'il adopte dans les tissus (triple hélice et télopeptides) est conservé à l'extraction. • Le collagène peut être clivé de façon enzymatique ou chimique au niveau des télopeptides : le collagène est alors appelé atelocollagène. • Lorsque les trois chaînes alpha de la triple hélice sont séparées par dénaturation (chauffage par exemple), le collagène est dit dénaturé. Différents types de collagène ont été mis en évidence et certains ont été isolés et produits industriellement, essentiellement le type I, II, et le type IV. Suivant le type de collagène utilisé, les techniques de préparation de la solution de collagène et de fabrication du tube, on obtiendra des produits présentant des caractéristiques physiques, physicochimiques et métaboliques différentes. De nombreux documents décrivent des tubes de collagène destinés à favoriser et guider la repousse d'un nerf. Le brevet EP 0 156 740 (US 4,814,120) décrit un procédé de fabrication de tubes de collagène pouvant être utilisés dans le domaine des prothèses vasculaires et des sutures nerveuses. Ces tubes sont constitués d'une seule couche de collagène. Les brevets US 4,963,146 et US 5,026,381 décrivent un tube pour la régénération de nerfs sectionnés, constitué d'au moins deux couches de collagène I, présentant des perméabilités différentes, dont une couche extérieure poreuse. Le brevet US 6,090,117 revendique un tube permettant de régénérer une portion de nerf manquante. La membrane de ce tube est recouverte de deux couches intérieure et extérieure, composées de gélatine ou de collagène. Ce tube favorise l'infiltration des capillaires sanguins. Le tube est rempli d'un corps de collagène, comprenant des cavités, elles-mêmes remplies de gel-matrice composé de collagène, laminine, proteoglycans et facteurs de croissance. Le brevet US 6,716,225 (demande WO 2003/011149) décrit une matrice tubulaire composée de collagène. La matrice a un diamètre intérieur compris entre 0,1 et 10 mm. La paroi extérieure de cette matrice est caractérisée par sa rugosité. Le brevet US 6,953,482 décrit un instrument utilisé pour favoriser la régénération nerveuse, composé d'un support en forme de tube, d'une matrice sous forme d'éponge remplissant le tube, et d'une structure tubulaire constituée de fibres de collagène, permettant de guider la repousse du nerf. La demande de brevet US 2004/0170664 décrit un tube destiné à être utilisé en régénération neuronale, composé d'une paroi externe résorbable, lisse et non-poreuse. Cette paroi est composée d'un unique film de collagène replié sur lui-même, les deux extrémités étant soudées ou collées. Le tube peut être rempli d'une matrice de collagène. Les tubes décrits dans les documents de l'état de la technique présentent divers inconvénients. Si la porosité de la membrane externe du tube est trop grande, des cellules telles que les fibroblastes peuvent pénétrer à l'intérieur du tube, selon un phénomène d'envahissement cicatriciel . Cet envahissement est néfaste à la repousse du nerf Si les tubes présentent une paroi rugueuse, celle-ci peut blesser les tissus environnants. De même la présence de zones de soudure ou collage sur la membrane externe est un inconvénient car ces aspérités sont irritantes. D'une manière générale, la présence de matrice dans les tubes ne permet pas de guider efficacement le nerf en repousse. Enfin, du fait de leur mode de préparation, ces tubes sont dans la plupart des cas très onéreux. La présente invention propose donc un nouveau type de tube de collagène, destiné à être utilisé pour la régénération d'un nerf, dans lequel est inséré un faisceau de tubules, soudés entre eux, permettant de guider individuellement la progression des fascicules d'axones, composants du nerf Chaque tube et tubule est constitué d'une succession de films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux, et de préférence présentant sensiblement la même porosité. DESCRIPTION DE L'INVENTION La présente invention concerne un tube de collagène caractérisé en ce qu'il 30 comprend une paroi constituée par une succession de films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux. Par film continu on entend que le film est d'une seule pièce et ne contient pas de zone de soudure ou de collage. Ces films sont en forme de tube sensiblement cylindrique. Le terme tube cylindrique désigne tous cylindres issus d'une directrice, 35 avantageusement d'une directrice circulaire. Le qualificatif coaxial indique que tous les films assemblés partagent un même axe, qui est l'axe du tube. Ces films sont avantageusement transparents, homogènes et ne contiennent peu ou pas d'agrégats. Ces films sont préférentiellement non poreux, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de porosité supérieure à 1 m. La diffusion de molécules de poids moléculaire d'environ 70 kDa à travers la paroi du tube est possible. Le temps moyen de résorption du tube est contrôlable et variable selon les traitements. Avantageusement, chaque film de collagène constituant la paroi présente une épaisseur comprise entre 0,5 et 4 m. L'invention se rapporte plus particulièrement à un tube de collagène, dont la paroi est constituée par une succession d'au moins 5 films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux. De préférence la paroi est constituée par une succession de 5 à 30 films, et en particulier de 10 à 15 films. L'homme du métier saura adapter le nombre de films constituant la paroi du tube en fonction des propriétés qu'il entend lui donner : résistance à la traction, souplesse, épaisseur, ces caractéristiques étant choisies selon l'utilisation envisagée. Les films assemblés pour constituer la paroi d'un tube peuvent être tous de la même composition. Selon un autre aspect de l'invention, les films constituant une même paroi peuvent présenter des compositions différentes, c'est-à-dire être composés de différents types ou mélanges de collagènes. En particulier les films constituant les couches intérieures et extérieures peuvent être composés de différents mélanges de collagène. Les films constituant les parois peuvent contenir du collagène I, du collagène III, ou un mélange des deux. Le mélange peut comprendre toutes les proportions relatives possibles de collagènes I et III. La composition préférée est un mélange comprenant 85 à 100% de collagène I et 0 à 15% de collagène III. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les films peuvent comprendre du collagène IV, soit pur, soit associé à d'autres types de collagène, dans toutes les proportions relatives possibles. La composition préférée est un mélange comprenant de 1 à 100% en poids de collagène IV et de 0 à 99% en poids de collagène I, ou d'un mélange de collagène I + III dans les proportions décrites ci-dessus. De manière avantageuse, les films constituant la partie la plus interne de la paroi comprennent du collagène IV, les autres films plus externes étant constitués de collagène I ou d'un mélange de collagènes I et III. Les collagènes utilisés peuvent être issus de plusieurs espèces, en particulier provenir de l'espèce bovine ou porcine. Selon un mode préféré de réalisation, le collagène utilisé est de l'atelocollagène, c'est-àdire un collagène qui a subi un clivage au niveau des télopeptides (Rousseau & Gagnieu, Biomaterials, 2002). Selon un autre aspect de l'invention, le collagène constituant les parois des tubes est réticulé. La réticulation se fait par les techniques classiques connues de l'homme du métier. Elle peut s'effectuer par exemple sous l'action de radiations. Préférentiellement la réaction de réticulation sera effectuée par trempage du tube de collagène dans une solution de formaldéhyde, à une concentration comprise entre 0,01 et 2%, pendant un temps compris entre 1 minute et 72 heures, à un pH compris entre 3 et 9,5, ces facteurs étant adaptés selon le taux de réticulation désiré. Le tube de collagène selon l'invention peut être utilisé pour toutes sortes d'application. Il est en particulier destiné à être utilisé dans la chirurgie neuronale, pour guider et protéger un nerf sectionné pendant sa repousse. Pour cette application particulière, la section du tube de collagène est adaptée à la section du nerf qui doit être guidé dans sa repousse : idéalement le diamètre intérieur du tube doit être égal à la section du nerf à régénérer. De façon générale, le diamètre intérieur du tube de collagène selon l'invention est compris entre 50 m et 10 mm. Préférentiellement il est compris entre 1 et 7 mm. L'invention concerne également des tubes de faible diamètre, ci-après nommés tubules, qui présentent un diamètre intérieur inférieur ou égal à 500 m, et qui est préférentiellement compris entre 50 et 200 m, et de préférence de 100 m. L'invention se rapporte également à un faisceau de tubes de collagène caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux tubes selon l'invention, alignés en parallèle et soudés les uns aux autres. De manière préférée, les tubes composant le faisceau sont tous de la même longueur et ont le même diamètre interne. Selon un aspect préféré de l'invention, les tubes composant le faisceau présentent un diamètre intérieur inférieur à 500 m, et plus préférentiellement un diamètre intérieur compris entre 50 et 200 m. Ils sont alors nommés tubules . Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la soudure des tubes ou tubules est réalisée par fusion partielle des membranes externes desdits tubes. L'homme du métier saura déterminer les paramètres optimaux de la réaction de fusion pour obtenir une fusion partielle des membranes externes. Le faisceau peut être composé d'un nombre de tubes ou tubules compris entre 2 et 60, et en particulier être composé de 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20, 30, 40, 50 ou 60 tubules, en fonction du diamètre du faisceau que l'on désire obtenir. Ce faisceau est également caractérisé en ce qu'il est enveloppé d'une gaine de collagène. Cette gaine a une épaisseur comprise entre 1 et 3 m. Cet enrobage du faisceau permet de lui donner une surface lisse et homogène, ce qui facilite l'insertion du faisceau dans un tube, le cas échéant. Cette gaine est préférentiellement composée majoritairement de collagène de type I. Le faisceau ainsi constitué est avantageusement soumis à une réaction de réticulation, après assemblage et soudure des tubules entre eux, puis gainage par un film de collagène. La réticulation peut être effectuée selon toutes les techniques classiques connues de l'homme du métier, et sera en particulier réalisée au moyen d'une solution de formaldéhyde tel que décrit précédemment. La présente invention concerne également une association de tubes caractérisée en ce qu'elle comprend un tube selon l'invention, dans lequel est inséré longitudinalement au moins un faisceau de tubes selon l'invention. Les diamètres respectifs du faisceau et du tube sont adaptés pour pouvoir être combinés. Le ou les faisceaux sont insérés dans le tube à l'état sec. Les tubes et tubules selon l'invention peuvent présenter toutes les longueurs possibles ; en général on prépare un tube de longueur appropriée que l'on découpe ensuite à la longueur désirée, par des techniques classiques connues de l'homme du métier. Dans le cas où l'association selon l'invention est destinée à être utilisée en régénération neuronale, la longueur du tube et du faisceau sera adaptée à la longueur de la section de nerf manquante. En général les nerfs sectionnés présentent un manque de substance nerveuse de l'ordre de quelques centimètres, qui peut atteindre 15 cm. En ce qui concerne les nerfs collatéraux des doigts, la longueur de la substance manquante est de 2.5 à 3 cm. Pour les reconstructions de nerfs de plus gros diamètre, comme le nerf médian ou lors d'atteintes du plexus brachial, les pertes de substance peuvent être de 10 à 15 cm. De manière préférée, la longueur du tube est comprise entre 5 mm et 10 cm. Pour que le tube ou l'association de tubes selon l'invention protège efficacement la zone à régénérer ainsi que les deux extrémités du nerf à réparer, il est préférable que le tube soit plus long que la zone à régénérer. Idéalement la longueur du tube utilisé est supérieure à la longueur de la perte de substance nerveuse pour permettre, en particulier, la suture des terminaisons nerveuses sectionnées dans le tube. Cette longueur supplémentaire est avantageusement d'environ 6 mm, ce qui laisse 3 mm de chaque côté pour permettre la suture et assurer une bonne protection des extrémités. Selon un aspect préféré de l'invention, l'association tube / faisceau selon l'invention est caractérisée en ce que la longueur du tube est supérieure à la longueur du faisceau; en particulier, le faisceau aura la longueur de la perte de substance nerveuse, et le tube aura une longueur supérieure pour assurer la protection de la suture et des extrémités, préférentiellement 6 mm de plus, soit 3 mm de chaque côté de la zone à régénérer. Lors de la pose chirurgicale de l'association selon l'invention au niveau de la section manquante de nerf, le tube contenant le faisceau de tubules sera suturé aux extrémités du nerf par le praticien. Quel que soit le nerf à reconstruire, celui-ci est d'abord disséqué à l'oeil nu puis sous microscope, les extrémités sont recoupées jusqu'à retrouver une zone "saine" au niveau des deux moignons, puis le tuteur est mis en place à l'aide de plusieurs points de fil de suture microscopique. Les sutures proximales et distales peuvent entre "renforcées" à l'aide de colle biologique. La présente invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un tube de collagène tel que défini précédemment, dans lequel le collagène est solubilisé dans un solvant approprié, la solution obtenue est déposée sur un support de forme cylindrique puis séchée, ces deux étapes étant répétées pour obtenir une succession de films de collagène continus, concentriques et coaxiaux. L'homme du métier choisira le solvant adéquat pour dissoudre le collagène, dans le but d'obtenir un film de collagène le plus homogène possible, en particulier ne comprenant peu ou pas d'agrégat. Pour éviter la formation d'agrégat, il est important que le séchage de la solution de collagène après coulage, c'est-à-dire l'évaporation du solvant, s'effectue le plus rapidement possible. Les solvants aqueux traditionnellement utilisés pour dissoudre le collagène ont une évaporation assez lente, ce qui favorise la formation d'agrégat. Au contraire, lorsqu'on dissout le collagène dans un solvant organique approprié, celui-ci peut être évaporé à une vitesse suffisante pour éviter la formation d'agrégats. Selon un mode préféré de mise en oeuvre du procédé de l'invention, le solvant est un solvant polaire. Avantageusement, le solvant contient du glycérol. La dissolution du collagène dans cette solution s'effectue sous agitation pendant quelques heures. De manière avantageuse, le solvant contient du méthanol, et est préférentiellement un mélange de méthanol et d'eau (méthanol 30-100%, eau 0-70% en volume) ou encore du méthanol pur à 98-100%. Toutes les formes de collagène peuvent être utilisées : collagène acido-soluble, collagène fibreux, atélocollagène ou collagène dénaturé. La forme préférée est l'atélocollagène à un taux de pureté élevé (environ 99%). Ce procédé présente l'avantage que le temps de séchage est de 5 minutes pour un tube de diamètre intérieur de 1,5 mm ; cette valeur peut augmenter en fonction du diamètre du tube, mais l'incrémentation du temps de séchage sera de l'ordre de la minute. Pour un procédé équivalent utilisant une solution aqueuse, le temps de séchage serait supérieur à une heure. Pour la fabrication de tubules, la solution de collagène dilué contient avantageusement un composé tensioactif, qui sera éliminé par le lavage ultérieur du tubule. Préférentiellement, on s'assure que la solution de collagène dissous ne présente pas d'agrégats de taille supérieure à 50 m, par extrusion à travers un filtre. Selon un mode préféré de mise en oeuvre du procédé, le support de forme cylindrique est un tube en polymère synthétique à surface lisse présentant un diamètre égal au diamètre intérieur souhaité pour le tube. Préférentiellement le support est en PTFE. Le dépôt de la solution de collagène dissous s'effectue par immersion du support dans la solution. Entre chaque trempage, le tube est séché sous flux d'air dépoussiéré. Les étapes d'immersion du support et de séchage seront répétées autant de fois que l'on désire assembler de films ; en particulier les étapes seront répétées entre 5 et 30 fois pour obtenir un tube dont la paroi est constituée d'une succession de 5 à 30 films. Le collagène des tubes sera ensuite préférentiellement soumis à une étape de réticulation. Le support cylindrique ne sera retiré qu'après cette étape de réticulation. De manière préférée, le tube de collagène formé par la succession d'étapes trempage / séchage est ensuite immergé dans une solution de formol à pH contrôlé, puis dans de l'eau, puis dans une solution de glycine, puis dans l'eau, et enfin dans l'acétone, avant le démoulage des tubes. L'invention se rapporte également à tout film de collagène susceptible d'être obtenu selon le procédé tel que précédemment décrit. Avantageusement, ce film présente les caractéristiques d'être transparent, parfaitement homogène et ne contenant pas ou peu d'agrégats. Pour préparer un faisceau de tubules, ces derniers contenant toujours le support sont assemblés longitudinalement. Le faisceau de tubules ainsi obtenu est plongé dans un solvant adéquat permettant le gonflement et la dissolution partielle des couches les plus extérieures de chaque tubule. Le faisceau ainsi traité est soumis à une faible force longitudinale permettant un rapprochement des tubules et une fusion des couches en cours de solubilisation. Le séchage rapide sous flux d'air du faisceau assure la solidification des zones fusionnées et donc la soudure des tubules entre eux. Après séchage, le faisceau est entouré d'un film de collagène, puis soumis à une étape de réticulation du collagène. Les moules sont retirés après la réticulation. De façon avantageuse, la réticulation du collagène est effectuée de la manière suivante : immersion du faisceau dans une solution de formol à pH contrôlé comme préalablement décrit, puis immersion successive dans eau, glycine 0,1M, eau et acétone. La présente invention concerne un tube de collagène ou un faisceau de tubes ou une association de tubes de collagène selon l'invention, pour son utilisation en chirurgie. L'invention se rapporte également à l'utilisation d'un tube ou d'un faisceau de tubes ou d'une association de tubes, pour la préparation d'un dispositif chirurgical destiné à favoriser et guider la repousse d'un nerf sectionné. Les tubes selon l'invention sont particulièrement adaptés à la neurochirurgie, car ils peuvent être utilisés pour la préparation d'un dispositif chirurgical permettant de favoriser et guider la repousse d'un nerf qui a été sectionné. Le tube de collagène ou l'association de tubes selon l'invention pourront servir de a tuteurs permettant à deux extrémités de nerf sectionné ou endommagé d'une quelconque façon de se rejoindre et se reconnecter. Cette technique peut être appliquée aussi bien à des nerfs moteurs qu'à des fibres sensitives. EXEMPLES Fabrication du tube entourant les faisceaux de tubules : Une solution de collagène est préparée par dissolution sous agitation de 0, 25g de collagène dans 50 ml de méthanol contenant du glycérol à une concentration correspondant à 50-100% de la concentration finale en collagène. La solution obtenue est homogénéisée par extrusions successives à travers des tamis de mailles 150 et 501.tm. Un moule cylindrique et rectiligne en PTFE de diamètre compris entre 50011m et 10 mm est plongé dans la solution de collagène et retiré après 2-15 secondes d'attente à une vitesse comprise entre 0,5 et 2 cm par seconde. Le moule enduit de solution de collagène est alors soumis à un mouvement de rotation dans un flux d'air filtré pendant 2 à 15 mn pour obtenir une évaporation homogène du solvant. Les opérations de trempage et séchage sont réalisées de 2 à 30 fois en fonction du nombre de couches de collagène désirées. Après le dernier trempage, le séchage final est effectué pendant 15 mn. La réticulation du collagène est obtenue par immersion du moule supportant les couches de collagène dans un bain de formaldéhyde à 0.01-0.5% pendant un temps variant entre 5 minutes et 24h. Il est ensuite immergé successivement 5 minutes dans un bain d'eau, 5-60 minutes dans un bain de glycine 0.1M, 30 minutes dans un bain d'eau puis 5-15 minutes dans de l'acétone . Après évaporation de l'acétone 5-15 minutes dans un flux d'air filtré, le moule en PTFE est retiré pour donner un tube en collagène multicouches réticulé qui est placé au moins 16h dans une enceinte à dessiccation pour le séchage final jusqu'à un taux d'humidité inférieur ou égal à 15%. Selon ce procédé, des tubes de 3 à 25cm sont obtenus. Fabrication des tubules : La solution de collagène est préparée comme précédemment mais contient en plus 0.5% (v/v) d'un produit tensioactif tel que le Tween 20. Cette solution est filtrée 3 fois sur tamis 501.tm. les moules en PTFE de diamètre 50-2001.tm sont immergés en 1-5 secondes dans cette solution et le retrait est effectué à une vitesse comprise entre 3 et 10 centimètres par seconde. L'évaporation du solvant est réalisée par exposition du moule enduit de collagène 5 minutes sous flux d'air. L'opération peut est réalisée de 2 à 30 fois. Fabrication des faisceaux de tubules : Les tubules supportés par leurs moules en PTFE sont réunis en faisceaux de 3 à 60 unités parallèles et les faisceaux sont ligaturés aux extrémités. Ces faisceaux sont alors immergés sans traction pendant 2 à 20 secondes dans un bain de méthanol, puis ils sont soumis à une faible traction longitudinale pour amener les tubules en contact étroit les uns avec les autres, cette opération étant suivie d'un séchage de 5 à 15 minutes sous flux d'air. Le faisceau obtenu est enduit de collagène par des cycles d'immersion/séchage (1 à 5) dans une solution méthanolique de collagène à la concentration de 0,1-0,5% contenant 0,25% de glycérol. Les faisceaux obtenus sont réticulés, démoulés et séchés selon le procédé décrit dans la fabrication des tubes / enveloppes extérieures. Selon ce procédé, des faisceaux de 3 à 60 tubules sont obtenus. Association des tubes et faisceaux de tubules : L'assemblage des deux éléments est réalisé à l'état sec. Le diamètre du tube/ enveloppe est supérieur au diamètre du faisceau qui est lié au nombre et au diamètre des tubules qu'il contient. Le faisceau est inséré longitudinalement dans l'enveloppe. Sa longueur peut être égale ou inférieure à celle de l'enveloppe. DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1 : Combinaison d'un tube de 500 m de diamètre et d'un faisceau de 2 tubes de 2001.lm de diamètre. Observation au microscope électronique à balayage. Figure 2 : Faisceau de quatre tubes de 20011m de diamètre. Observation au microscope électronique à balayage. Figure 3 : Combinaison d'un tube de 500 m de diamètre et d'un faisceau de 10 tubes de 10011m de diamètre. Observation au microscope électronique à balayage | L'invention concerne des tubes de collagène caractérisés en ce qu'ils comprennent une paroi constituée par une succession de films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux. L'invention se rapporte également à des tubules, des faisceaux de tubules ainsi qu'à des associations de tubes, tubules et faisceaux. Ces tubes sont destinés à être utilisés en chirurgie, en particulier pour favoriser la régénération nerveuse. | 1- Tube de collagène caractérisé en ce qu'il comprend une paroi constituée par une succession de films de collagène continus, cylindriques et coaxiaux. 2- Tube selon la 1, caractérisé en ce que chaque film constituant la paroi a une épaisseur comprise entre 0,5 et 4 m. 3- Tube selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la paroi est constituée par un assemblage d'au moins 5 films. 4- Tube selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la paroi est constituée 10 par un assemblage comprenant entre 5 et 30 films, de préférence de 10 à 15 films. 5- Tube selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les films constituant la paroi comprennent du collagène I, du collagène III ou un mélange des deux. 6- Tube selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les films constituant la couche intérieure de la paroi comprennent du collagène IV. 15 7- Tube selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le collagène est de l'atelocollagène. 8- Tube selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le collagène est réticulé. 9- Tube selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le diamètre interieur du 20 tube est compris entre 50 m et 10 mm 10-Faisceau de tubes de collagène caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux tubes selon l'une des 1 à 9, alignés en parallèle et soudés les uns aux autres. 11-Faisceau selon la 10, caractérisé en ce que les tubes sont des tubules dont le diamètre intérieur est compris entre 50 et 200 m. 25 12- Faisceau selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que la soudure des tubes est réalisée par fusion partielle des membranes externes desdits tubes. 13-Faisceau selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il est enveloppé d'une gaine composée de collagène. 14-Association de tubes de collagène caractérisée en ce qu'elle comprend un tube selon 30 l'une des 1 à 9, dans lequel est inséré longitudinalement au moins un faisceau de tubes selon l'une des 10 à 13. 15-Association selon la 14 caractérisée en ce que la longueur du tube est comprise entre 5 min et 10 cm. 16-Association selon la 15, caractérisée en ce que la longueur du tube est supérieure à la longueur du faisceau de tubes. 17- Procédé de fabrication d'un tube de collagène, selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le collagène est solubilisé dans un solvant approprié, la solution obtenue est déposée sur un support de forme cylindrique puis séchée, ces deux étapes étant répétées pour obtenir une succession de films de collagène. 18- Procédé selon la 17, caractérisé en ce que le solvant contient du méthanol. 19- Procédé selon la 17, caractérisé en ce que le solvant est un mélange de méthanol et d'eau. 20- Procédé selon l'une des 18 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réticulation du collagène avant de retirer le support. 21- Utilisation d'un tube selon l'une des 1 à 9, pour la préparation d'un dispositif chirurgical pour favoriser et guider la repousse d'un nerf sectionné. 22- Utilisation d'un faisceau de tubes selon l'une des 10 à 13, pour la préparation d'un dispositif chirurgical pour favoriser et guider la repousse d'un nerf sectionné. 25 23- Utilisation d'une association de tubes selon l'une des 14 à 16, pour la préparation d'un dispositif chirurgical pour favoriser et guider la repousse d'un nerf sectionné.20 | A | A61 | A61L,A61B | A61L 31,A61B 17 | A61L 31/04,A61B 17/11 |
FR2897508 | A1 | REDUCTEUR PROTECTEUR DE SURFACE JARDINABLE | 20,070,824 | -1- La présente invention concerne un dispositif qui isole une plante cultivée en plein sol du reste du terrain cultivable pour permettre sa croissance en pleine terre avec plus de protection tout en limitant la surface cultivable à entretenir aux besoins de la plante. La surface extérieure au dispositif étant recouverte de gazon, gravier etc... d'un entretien plus aisé, le but étant de simplifier et de favoriser le jardinage chez le particulier non expérimenté et peu disponible. Actuellement, les plantes d'ornement et de potager cultivées en pleine terre dans les jardins des particuliers nécessitent l'entretien d'une surface de terre végétale supérieure aux besoins de la plante ce qui engendre un surcroît de travail (retourner la terre, ratisser, retirer les mauvaises herbes) . Quelquefois, le développement de certaines plantes pose problème. La plante s'étale au-delà du périmètre souhaité (framboisiers, iris, muguets, etc...).Rien ne s'oppose à la multiplication de nouvelles pousses ni à la progression des racines et rhizomes. D'autre part, l'arrachage d'une plante en pleine terre n'est pas toujours facile, les racines quelquefois très puissantes (framboisiers) s'étant développées et ancrées dans le sol le retrait n'est pas à la portée de tout le monde, une femme aura de grosses difficultés à en venir à bout. Actuellement, rien n'est vraiment prévu pour délimiter avec précision une zone de culture. Ce serait cependant très utile pour les semis ou les tapis de plantes aromatiques, pour éviter une confusion quand la plante n'est pas encore assez développée pour être identifiée ou lorsque sa ressemblance avec une autre plante pose problème (feuilles de persil et de coriandre). Les racines, bulbes, rhizomes sont en proie aux taupes et aux vers nuisibles. La végétation est exposée aux invasions de limaces, escargots, fourmis (qui vont de pair avec les pucerons) ou autres insectes rampants. Il est d'autre part difficile de concentrer l'eau d'arrosage au pied de la plante concernée. On utilise souvent un volume d'eau supérieur aux besoins de la plante. Une grande surface de terre meuble par temps de pluie rend l'accès aux cultures difficile par un sol boueux que l'on déforme par piétinement. Le jardinage dans ces conditions est réservé à un public disponible tel que les retraités ou passionnés mais nécessite de toute façon beaucoup de temps, un outillage important (motoculteur), une bonne constitution physique pour garantir un entretien de qualité, continu et durable. Certains vont faire usage de fil plastique opaque ou de boules d'argile pour recouvrir le sol afin d'étouffer la végétation anarchique et -2- de réduire l'entretien ce qui n'est pas toujours esthétique et ne peut être utilisé pour une grande surface. Les produits dits désherbants sont efficaces mais leur emploi reste délicat. Il est difficile de limiter leur effet à un certain type de 5 végétation sans endommager les cultures environnantes. Les moyens pour préserver les plantations des taupes ne sont pas toujours efficaces. Les produits utilisés pour combattre les limaces et insectes rampants sont éliminés par l'eau de pluie ou d'arrosage et se mélangent à 10 la terre dont la plante se nourrit ce qui n'est pas souhaitable pour les cultures destinées à la consommation. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique une 15 enceinte avec une partie enterrée d'une profondeur suffisante pour faire obstacle aux nuisibles et stopper l'étalement des racines, et une partie apparente en surface d'une largeur plus importante pour prendre appui sur le sol, délimitant en son centre une surface réduite de terre à entretenir. 20 La forme de la partie supérieure apparente peut être élaborée pour apporter un avantage supplémentaire pour ce qui est de la protection de la plante par rapport aux insectes et limaces. Ainsi l'utilisateur aura réduit au minimum utile la surface cultivable nécessaire à sa plante, localisé avec précision sa plantation 25 tout en maîtrisant le développement, et opposé une barrière aux nuisibles. Il pourra également extraire une plante du sol sans aucun effort ; les racines s'enroulent à l'intérieur du dispositif en version profonde, elles ne peuvent de ce fait plus prendre appui, et n'opposent plus aucune résistance. 30 La surface interne au dispositif constitue une petite cuvette favorisant la rétention de l'eau et le maintient de l'humidité et permet à l'utilisateur d'optimiser l'arrosage manuel ou automatique suivant le mode goutte à goutte pour une faible consommation d'eau. Ce dispositif garantit en outre une circulation des eaux de pluie et d'arrosage sans 35 risque de noyer exagérément les racines. L'utilisateur pourra recouvrir la surface interstitielle entre les divers dispositifs de gazon, pouzzolane, gravier etc..., suivant sa convenance ce qui lui offre des chemins et passages par tous les temps entre ses plantations. 40 Ce dispositif lui garantit un entretien plus rapide, facile et à moindre effort de son jardin qui offre au regard l'aspect toujours soigné des espaces potagers ou d'agrément bien entretenus réservés à ce jour à un public disponible et expérimenté. -3 -Selon des modes particuliers de réalisation, l'enceinte peut se présenter : -d'un seul tenant pour les plantes de taille réduite et de faible développement. -brisée, sous forme d'éléments juxtaposables ou emboîtables par leurs extrémités pour permettre la mise en place au pied d'une plante déjà en terre, large ou haute, ou pour permettre le retrait après le développement de la végétation. Les éléments juxtaposables ou emboitables peuvent être utilisés si l'on veut délimiter une surface plus importante par exemple un ensemble de plants de fraisiers. - le dispositif vu du dessus peut se présenter sous des formes diverses non limitatives (géométriques ou fantaisistes) quand il est conçu en un seul bloc, ou se composer d'éléments juxtaposables ou emboîtables linéaires, courbes ou sous forme d'angles. -dans le cas d'un dispositif de type brisé, les éléments peuvent être pourvus d'un système d'emboîtage variable. - Sur le pourtour extérieur, un magasin circulaire peut être prévu pour recevoir des substances neutralisant notamment les limaces (sel), fourmis et parallèlement les pucerons (substance oléagineuse) ou tout autre produit spécifique au traitement des insectes et limaces. La plante n'est pas en contact avec le produit. - Un rebord d'une largeur suffisante peut recouvrir ce magasin et au delà pour le protéger des eaux de pluie ou d'arrosage. Une distance est alors observée afin que les limaces ne puissent entrer en contact avec une autre partie du dispositif ce qui pourrait leur permettre d'accéder à la plante en évitant le magasin. - Une goutte d'eau peut figurer sous ce rebord pour diriger les eaux de pluie verticalement vers le sol et éviter un écoulement dans le magasin. -La partie apparente peut offrir une inclinaison vers le centre du dispositif pour orienter les eaux de pluie ou d'arrosage en direction de la plante. - Une encoche arrondie peut être prévue dans la partie supérieure pour permettre l'adaptation d'un tuyau d'arrosage pour une alimentation en eau suivant le système d'arrosage automatique dit au goutte à goutte . - Le dispositif peut être constitué de terre cuite brute ou vernie sur la partie apparente et extérieure. La terre cuite favorisant le maintient de l'humidité. -La partie enterrée du dispositif peut être de profondeur variable suivant les besoins de l'utilisateur. S'il souhaite uniquement délimiter une zone cultivable en surface ou si les racines de sa plante sont peu profondes un dispositif dont la partie enterrée est peu importante sera suffisant. -4- -La partie supérieure du dispositif peut donner l'aspect d'un simple socle ou présenter une forme plus élaborée suivant que l'utilisateur voudra simplement limiter sa zone cultivable ou offrir une protection supplémentaire à sa plante pour ce qui est des insectes rampants et limaces. -La surface cultivable interne pourra être de grandeur variable. Pour un dispositif suivant une variante circulaire, plusieurs diamètres pourront être proposés. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure 2 représente le dispositif de l'invention vu du dessus suivant une variante circulaire de type brisé utilisant 2 éléments emboîtables. La figure 3 représente en coupe, une variante circulaire élaborée de ce dispositif. La figure 4 représente en coupe, un élément emboîtable linaire suivant une variante élaborée de ce dispositif. La figure 5 simule une réalisation d'un dispositif élaboré par assemblage d'éléments emboîtables linéaires et sous forme d'angle. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une enceinte (1) dont une partie est apparente (2), et une partie enterrée (3) réservant une zone cultivable (4) en son centre. Dans la forme de réalisation selon les figures 3 et 4, le dispositif se présente sous une forme circulaire en figure 3 et sous forme linéaire en figure 4, un magasin (5) est présent sur le pourtour extérieur du dispositif pour recevoir des produits anti-limaces et insectes rampants, un rebord (6) représenté incliné vers l'intérieur recouvre ce magasin, une encoche dite goutte d'eau (7) est aménagée sous le rebord, une encoche arrondie (8) est réservée au passage du tuyau d'arrosage. A titre d'exemple non limitatif, la profondeur de la partie enterrée pourra être de 8 cm pour une version de profondeur réduite et de 35 cm pour une profondeur plus importante. La largeur de la partie supérieure séparant la zone cultivable intérieure de sol extérieur pourra être de l'ordre de 11 cm. L'épaisseur de la partie enterrée pourra être de 3,5 cm environ.40 | L'invention concerne un dispositif permettant le développement d'une plante en pleine terre en réduisant la surface jardinable au minimum utile, limiter la croissance de cette plante à la base tout en la protégeant des nuisibles, ceci afin de limiter les travaux d'entretien du jardinage.Il est constitué d'une paroi formant une enceinte (1) présentant une partie supérieure (2) apparente et une partie inférieure (3) enterrée encerclant une zone (4) prévue pour recevoir de la terre végétale pour la culture d'une ou plusieurs plantes.Un magasin circulaire (5) sur le pourtour extérieur est prévu pour recevoir un produit anti-limaces ou insectes rampants. Un rebord (6) incliné vers l'intérieur protège ce magasin des eaux de pluie tout en les orientant au pied de la plante. Une « goutte d'eau » (7) sous le rebord détourne l'eau de pluie ou d'arrosage du magasin, une encoche arrondie (8) permet l'insertion d'un tuyau d'arrosage.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au particulier amateur de jardinage non expérimenté ni très disponible. | 1) Dispositif pour réduire et protéger la surface jardinable des cultures en pleine terre caractérisé en ce qu'il comporte une enceinte (1) dont la partie supérieure (2) est apparente et la partie inférieure (3) est enterrée, délimitant en son centre une zone (4) destinée à recevoir de la terre végétale dans laquelle sera introduit une plante sous forme de bulbe, racine, rhizome ou graine pour s'y développer. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'enceinte (1) peut être au choix réalisée en une seule pièce de forme géométrique ou fantaisiste non limitative ou alors être constituée d'éléments juxtaposables ou emboîtables par leurs extrémités présentant un côté mâle et un côté femelle ; ces éléments facilitent la mise en place ou le retrait d'un dispositif au pied d'une plante en terre quand la végétation est trop développée pour permettre cette manipulation. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la partie supérieure (2) d'une largeur supérieure à la partie inférieure (3) s'évase vers l'extérieur, et peut au choix se présenter sous la forme d'un simple socle reposant sur le terrain naturel ou alors ce socle peut être recouvert d'un rebord (6) aménageant ainsi une cavité protégée par un toit côté externe, entre le socle et le rebord sur tout le pourtour pour optimiser l'efficacité du dispositif par une fonction supplémentaire décrite en 4. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce qu'un magasin (5) destiné à recevoir un produit répulsif contre les nuisibles figure sur le pourtour extérieur de l'enceinte. 5) Dispositif selon la 3 et la 4 caractérisé en ce qu'un rebord (6) recouvre largement le magasin (5). 6) Dispositif selon la 3, la 4 et la 5 caractérisé en ce qu'une encoche dite goutte d'eau (7) figure sous le rebord (6) sur le pourtour du dispositif pour acheminer verticalement les eaux de pluie vers le sol pour protéger le magasin (5). 7) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le rebord (6) est incliné en direction du centre du dispositif pour orienter les eaux de pluie et d'arrosage en direction de la plante. 8) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que une encoche (8) sectionne perpendiculairement le rebord (6) pour faciliter l'insertion d'un tuyau d'arrosage. 9) Dispositif selon la 1, la 2, la 3, caractérisé en ce que la partie enterrée (3) est une prolongation de l'enceinte (1) à l'intérieur du sol et a pour fonction de protéger les racines des nuisibles subsistants dans le sol, ou limiter le-6- développement des racines ou rhizomes à l'intérieur de la zone (4) de terre végétale, de ce fait sa profondeur peut être au choix, réduite , à titre d'exemple non limitatif de l'ordre de 8 cm, ou plus importante de l'ordre de 35 cm selon la profondeur des racines de la plante sélectionnée. 10) Dispositif selon la 1, la 2, la 3, la 4, la 5, la 6, la 7, la 8 et la 9, caractérisé en ce que la dimension de la surface de zone cultivable (4) est non limitative et peut répondre aux besoins de tout utilisateur d'une part parce que l'enceinte conçue en une seule pièce peut être proposée par le fabricant dans une gamme de tailles différentes, et d'autre part, parce que les éléments juxtaposables ou emboîtables permettent la libre extension de la zone cultivable (4) et l'adaptation à toute forme de terrain. 25 30 35 40 | A | A01 | A01G | A01G 13,A01G 9 | A01G 13/10,A01G 9/02,A01G 9/28,A01G 13/02 |
FR2892017 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE CONTENANT UN COMPOSE NON PHOSPHATE A BASE D'ADENOSINE ET UN AGENT TENSEUR | 20,070,420 | La présente invention a trait à une composition cosmétique, notamment une composition antirides, comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins un agent tenseur. Elle concerne également un procédé cosmétique de soin d'une peau ridée, destiné à atténuer les rides, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition telle que définie ci-dessus. Le domaine général de l'invention est donc celui du vieillissement de la peau. Il est courant de traiter les signes du vieillissement cutané associés au vieillissement chronologique et au photo-vieillissement par des compositions cosmétiques contenant des actifs susceptibles de lutter en particulier contre l'atrophie épidermique et l'altération des différents composants de la matrice extracellulaire du derme, notamment en stimulant le renouvellement épidermique et en augmentant la synthèse de collagène. Ces actifs, tels que les hydroxyacides et les rétinoïdes, présentent toutefois l'inconvénient de n'être efficaces pour le traitement des rides qu'après des applications topiques répétées, c'est-à-dire généralement après un temps d'utilisation pouvant aller de quelques semaines à plusieurs mois. Or, les besoins actuels tendent de plus en plus vers l'obtention de compositions permettant d'obtenir un effet visible immédiat et persistant, comparable à celui observé après injection intradermique de matériaux de comblement tels que le collagène ou l'acide hyaluronique. L'utilisation d'agents tenseurs, qu'il s'agisse de protéines végétales ou de latex synthétiques, permet d'obtenir un effet de lissage des rides de façon immédiate. Toutefois, cet effet ne persiste pas dans le temps pour deux raisons essentielles. Tout d'abord, il s'agit d'un effet mécanique de tension de la peau par formation d'un film in situ entraînant une rétraction du stratum corneum et donc un lissage des rides. Or, ce film a tendance à se fissurer au cours du temps, notamment sous l'effet des mimiques, de sorte que l'effet obtenu ne présente pas de caractère rémanent. En outre, l'effet mécanique de tension de la peau est contrebalancé par le creusement naturel des rides au cours de la journée, qui aboutit à une plus grande visibilité de celles-ci en fin de journée. En effet, il est connu que la ride a tendance à se creuser au cours de la journée (TSUKAHARA K et al, Arch. Dermatol. Res. 2004), en particulier au niveau du front, de la patte d'oie et des sillons nasogéniens. Ce phénomène est attribué d'une part aux forces gravitationnelles qui modifient la distribution des fluides dermiques et, d'autre part, aux mouvements répétés du visage dus aux changements d'expression faciale (ZIMBLER MS et al, Facial Plastic Surg. Clin. North Am. 2001, PITANGUY I. et al, Piast. Reconst. Surg. 1998). Par conséquent, l'effet des agents tenseurs connus n'est pas totalement satisfaisant et il reste le besoin de disposer d'une composition cosmétique ayant un effet anti-rides immédiat et persistant au cours de la journée. C'est dans ce contexte que la Demanderesse a découvert que l'adénosine permettait 15 de limiter le creusement de la ride au cours de la journée et qu'elle a imaginé l'associer à des agents tenseurs. Ainsi, l'invention concerne, selon un premier objet, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non 20 phosphaté à base d'adénosine et au moins un agent tenseur, ledit agent tenseur étant distinct d'un copolymère comprenant des unités dérivant du styrène et des unités dérivant du (méth)acrylate d'éthyle. L'invention concerne également, selon un deuxième objet, un procédé cosmétique de 25 soin de la peau, plus particulièrement de la peau du visage, en particulier d'une peau ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition telle que définie ci-dessus. Ce procédé est en particulier destiné à atténuer les rides. Les constituants de la composition selon l'invention seront maintenant décrits plus en 30 détail. Composé à base d'adénosine Par cette expression, on entend aussi bien l'adénosine elle-même que ses dérivés non 35 phosphatés connus. Des exemples de dérivés non phosphatés d'adénosine comprennent : la 2'-deoxyadénosine ; la 2', 3'-isopropoylidene adénosine; la toyocamycine ; la 1-méthyladénosine ; la N-6-methyladénosine ; l'adénosine N-oxyde; le 6-méthylmercaptopurine riboside ; et le 6-chloropurine riboside. D'autres dérivés d'adénosine comprennent les agonistes des récepteurs à l'adénosine dont la phénylisopropyl-adénosine ("PIA"), la 1-méthylisoguanosine, la N6-Cyclohexyladénosine (CHA), la N6-cyclopentyladénosine (CPA), la 2-chloro-N6-cyclopentyladénosine, la 2-chloroadénosine, la N6-phényladénosine, la 2- phénylaminoadénosine, la MECA, la N6-phénéthyladénosine, la 2-p-(2-carboxy-éthyl) phénéthyl-amino-5'-N-éthylcarboxamido-adénosine (CGS-21680), la N-éthylcarboxamido-adénosine (NECA), la 5' (N-cyclopropyl)-carboxamidoadénosine, la DPMA (PD 129,944) et le metrifudil. D'autres dérivés d'adénosine comprennent les composés qui augmentent la concentration intracellulaire d'adénosine tels que l'érythro-9-(2-hydroxy-3-nonyl) adénine ("EHNA") et l'iodotubercidine. D'autres dérivés encore d'adénosine comprennent ses sels et alkyl esters. L'adénosine est préférée pour une utilisation dans la présente invention. Elle est notamment disponible dans le commerce sous forme de poudre auprès de la société PHARMA WALDHOF. 25 Dans les compositions conformes à l'invention, le composé à base d'adénosine représente de préférence de 0,0001 % à 5 % en poids, plus préférentiellement de 0,001 à 1% en poids et, mieux, de 0,01 % à 0,05 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 30 Aqent tenseur Par agent tenseur, on entend, selon l'invention, un composé susceptible d'avoir un effet tenseur, c'est à dire pouvant tendre la peau et par cet effet de tension lisser la peau et faire diminuer voire disparaître de façon immédiate les rides et les ridules.20 Plus particulièrement, cette expression désigne tout agent produisant, à une concentration maximale de 7% en poids dans l'eau, une rétraction du stratum corneum isolé, mesuré avec un extensomètre, de plus de 0,9%, et de préférence de plus de 1,0%, voire de plus de 1,5% à 30 C sous une humidité relative de 40%. Le principe de la méthode consiste à mesurer la longueur d'une éprouvette de stratum corneum isolé à partir de peau humaine provenant d'une opération chirurgicale, avant et après traitement avec l'agent tenseur potentiel. 10 Pour ce faire, l'éprouvette est placée entre les deux mâchoires de l'appareil dont l'une est fixe et l'autre mobile, dans une atmosphère à 30 C et 40% d'humidité relative. On exerce une traction sur l'éprouvette, et on enregistre la courbe de la force (en grammes) en fonction de la longueur (en millimètres), la longueur zéro correspondant au contact entre les deux mors de l'appareil. On trace ensuite la tangente à la courbe 15 dans sa région linéaire. L'intersection de cette tangente avec l'axe des abscisses correspond à la longueur apparente Lo de l'éprouvette à force nulle. On détend ensuite l'éprouvette, puis on applique sur le stratum corneum 2 mg/cm2 de la composition à tester (solution à 7% en poids maximum de l'agent tenseur considéré). Après 15 minutes de séchage, les étapes ci-dessus sont à nouveau mises en oeuvre pour 20 déterminer la longueur L, de l'éprouvette après traitement. Le pourcentage de rétraction est défini par : % rétraction = 100 x (L,-Lo)/Lo. Pour caractériser un effet tenseur, ce pourcentage doit être négatif et l'effet tenseur est d'autant plus important que la valeur absolue du pourcentage de rétraction est élevée. 25 L'agent tenseur peut notamment être choisi parmi : a) les polymères synthétiques; b) les protéines végétales et leurs hydrolysats ; c) les silicates mixtes ; d) les particules colloïdales de charges inorganiques ; 30 et les mélanges de ceux-ci. Ces différentes catégories d'agents tenseurs seront maintenant décrites. a) Les polymères synthétiques. 35 Polymérique synthétique caractérise tout polymère obtenu chimiquement ou par production dans un organisme des éléments nécessaires à cette production. Le polymère synthétique utilisé comme agent tenseur selon l'invention est en tout état de cause distinct d'un copolymère comprenant des unités dérivant du styrène et des unités dérivant du (méth)acrylate d'éthyle, en particulier distinct d'un tel copolymère dans lequel le rapport en poids entre les unités dérivant du styrène et les unités dérivant du (méth)acrylate d'éthyle est supérieur ou égal à 1. Par "unité dérivant du styrène", on entend une unité obtenue directement à partir du monomère styrène par polymérisation, c'est-à-dire une unité de formule suivante : En outre, par "unité dérivant du (méth)acrylate d'éthyle", on entend une unité obtenue 15 directement à partir du monomère acrylate d'éthyle, auquel cas l'unité répond à la formule suivante : (CH2__ÎH COOCH2CH3 ou une unité obtenue directement à partir du monomère méthacrylate d'éthyle, auquel cas l'unité répond à la formule suivante : (CH2__CH3).) COOCH2CH3 Indépendamment du fait qu'ils sont en général dispersés dans l'eau pour la mise en oeuvre du test précité, les agents tenseurs polymériques synthétiques peuvent se trouver, sans la composition utilisée selon l'invention, soit en solution ou en suspension 20 dans un liquide polaire ou apolaire, soit sous forme sèche redispersable dans un solvant cosmétique. Les agents tenseurs polymériques synthétiques utilisés selon l'invention, peuvent comprendre au moins des polymères et copolymères de polyuréthanne, en particulier des copolymères polyester-polyuréthanne ou des copolymères polyétherpolyuréthanne ; des polymères et copolymères acryliques ; ou des polymères siliconés greffés. Ces agents tenseurs peuvent notamment se trouver sous la forme de réseaux de polymères interpénétrés (IPNs), de polycondensats ou de polymères en étoiles. Réseau de polymères interpénétrés Selon une première variante, la composition selon la présente invention comprend au 15 moins un agent tenseur polymérique synthétique de type réseau de polymères interpénétrés. Par "réseau de polymères interpénétrés" au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou 20 réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une température de transition vitreuse unique. Des exemples d'IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, ainsi que leur procédé de préparation, sont par exemple décrits dans les brevets US-25 6,139,322 et US-6,465,001. De préférence, l'IPN selon l'invention comprend au moins un polymère polyacrylique et, plus préférentiellement, il comprend en outre au moins un polyuréthane ou un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. 30 Selon une forme d'exécution préférée, l'IPN selon l'invention comprend un polymère polyuréthane et un polymère polyacrylique. De tels IPNs sont notamment ceux de la série Hybridur qui sont disponibles dans le commerce auprès de la société AIR PRODUCTS. Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne, en poids, comprise entre 90 et 110 nm et une taille moyenne, en nombre, d'environ 80 nm. Cet IPN a de préférence une température de transition vitreuse, Tg, qui va d'environ -60 C à +100 C. Un IPN de ce type est notamment commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale Hybridur X-01602. Un autre IPN convenant à une utilisation dans la présente invention est référencé Hybridur X18693-21. D'autres IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention comprennent les IPNs constitués du mélange d'un polyuréthane avec un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Ces IPNs peuvent notamment être préparés comme décrit dans le brevet US-5,349,003. En variante, ils sont disponibles dans le commerce sous forme de dispersion colloïdale dans l'eau, dans un rapport du copolymère fluoré au polymère acrylique comprise entre 70:30 et 75:25, sous les dénominations commerciales KYNAR RC-10,147 et KYNAR RC-10,151 auprès de la société ATOFINA. Polycondensat La composition peut selon une deuxième variante comprendre à titre d'agent tenseur 20 polymérique synthétique au moins un polycondensat. Des polymères sous forme de polycondensats ayant un effet antiride ont notamment été décrits dans la demande WO 98/29092. 25 Comme polycondensats, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les polyuréthannespolyvi nylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, et leurs mélanges. 30 Le polyuréthanne peut être, par exemple, un copolymère polyuréthanne, polyurée/uréthanne ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant, seul ou en mélange, - au moins une séquence d'origine polyester aliphatique linéaire ou ramifié et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence d'origine polyéther aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence comportant des groupes fluorés. Les polyuréthannes peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d'alkydes comportant des hydrogènes mobiles que l'on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire. On peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters. En vue de former un polyuréthanne, on peut citer comme monomère porteur de groupement anionique pouvant être utilisé lors de la polycondensation, l'acide diméthylolpropionique, l'acide trimellitique ou un dérivé tel que l'anhydride trimellitique, le sel de sodium de l'acide sulfo-3 pentanediol, le sel de sodium de l'acide 5-sulfo 1,3-benzènedicarboxylique. On peut également citer les polymères et copolymères acryliques. Parmi les polycondensats, on peut citer les polymères commercialisés sous les dénominations commerciales AVALURE UR405 et AVALURE UR450 par la société NOVEON. Polymère siliconé greffé Parmi les agents tenseurs polymériques synthétiques utilisés dans la composition selon l'invention, on peut en variante citer les polymères siliconés greffés notamment, tels que définis dans la demande EP-1038519. Il peut s'agir plus particulièrement d'un polymère comprenant une chaîne principale de silicone ou polysiloxane (polymère de Si-O-) sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un groupement organique ne comportant pas de silicone. Les polymères à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques nonsiliconés selon l'invention peuvent être des produits commerciaux existants, ou encore être obtenus selon tout moyen connu de l'homme de l'art, en particulier par réaction entre (i) une silicone de départ correctement fonctionnalisée sur un ou plusieurs de ses atomes de silicium et (ii) un composé organique non-siliconé lui-même correctement fonctionnalisé par une fonction qui est capable de venir réagir avec le ou les groupements fonctionnels portés par ladite silicone en formant une liaison covalente ; un exemple classique d'une telle réaction est la réaction d'hydrosylilation entre des groupements Si-H et des groupements vinyliques CH2=CH-, ou encore la réaction entre des groupements thio-fonctionnels -SH et ces mêmes groupements vinyliques. Des exemples de polymères à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés convenant à une mise en oeuvre de la présente invention, ainsi que leur mode particulier de préparation, sont notamment décrits dans les demandes de brevets EP-A-0582152, WO 93/23009 et WO 95/03776 dont les enseignements sont totalement inclus dans la présente description à titre de références non limitatives. Selon un mode particulièrement préféré de réalisation de la présente invention, le polymère siliconé, à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés, mis en oeuvre comprend le résultat de la copolymérisation radicalaire entre d'une part au moins un monomère organique anionique non-siliconé présentant une insaturation éthylénique et/ou un monomère organique hydrophobe non-siliconé présentant une insaturation éthylénique et d'autre part une silicone présentant dans sa chaîne au moins un groupement fonctionnel capable de venir réagir sur lesdites insaturations éthyléniques desdits monomères non-siliconés en formant une liaison covalente, en particulier des groupements thio-fonctionnels. Selon la présente invention, lesdits monomères anioniques à insaturation éthylénique sont de préférence choisis, seuls ou en mélanges, parmi les acides carboxyliques insaturés, linéaires ou ramifiés, éventuellement partiellement ou totalement neutralisés sous la forme d'un sel, ce ou ces acides carboxyliques insaturés pouvant être plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'anhydride maléique, l'acide itaconique, l'acide fumarique et l'acide crotonique. Les sels convenables sont notamment les sels d'alcalins, d'alcalino-terreux et d'ammonium. On notera que, de même, dans le polymère siliconé greffé final, le groupement organique à caractère anionique qui comprend le résultat de l'(homo)polymérisation radicalaire d'au moins un monomère anionique de type acide carboxylique insaturé peut être, après réaction, post-neutralisé avec une base (soude, ammoniaque,...) pour l'amener sous la forme d'un sel. Selon la présente invention, les monomères hydrophobes à insaturation éthylénique sont de préférence choisis, seuls ou en mélanges, parmi les esters d'acide acrylique d'alcanols et/ou les esters d'acide méthacrylique d'alcanols. Les alcanols sont de préférence en C1-C18 et plus particulièrement en C1-C12. Les monomères préférentiels sont choisis dans le groupe constitué par le (méth)acrylate d'isooctyle, le (méth)acrylate d'isononyle, le 2-éthylhexyl(méth)acrylate, le (méth)acrylate de lauryle, le (méth)acrylate d'isopentyle, le (méth)acrylate de n-butyle, le (méth)acrylate d'isobutyle, le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate de tertio-butyle, le (méth)acrylate de tridécyle, le (méth)acrylate de stéaryle ou leurs mélanges. Une famille de polymères siliconés à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés convenant particulièrement bien à la mise en oeuvre de la présente invention est constituée par les polymères siliconés comportant dans leur structure le motif de formule (I) suivant : (__?__0_)a (ùSIùO )b (G2)n SùG3 Gl Gl (ùSiùoù), (G2), .TSùG4 (I) dans lequel les radicaux G1 , identiques ou différents, représentent l'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C10 ou encore un radical phényle ; les radicaux G2 , identiques ou différents, représentent un groupe alkylène en C1-C10 ; G3 représente un reste polymérique résultant de l'(homo)polymérisation d'au moins un monomère anionique à insaturation éthylénique ; G4 représente un reste polymérique résultant de l'(homo)polymérisation d'au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique ; m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1 ; a est un nombre entier allant de 0 et 50 ; b est un nombre entier pouvant être compris entre 10 et 350, c est un nombre entier allant de 0 à 50 ; sous réserve que l'un des paramètres a et c soit différent de 0. De préférence, le motif de formule (I) ci-dessus présente au moins l'une, et encore plus préférentiellement l'ensemble, des caractéristiques suivantes : - les radicaux G, désignent un radical alkyle en C,-C,o ; - n est non nul, et les radicaux G2 représentent un radical divalent en C1-C3 ; - G3 représente un radical polymérique résultant de l'(homo)polymérisation d'au moins un monomère du type acide carboxylique à insaturation éthylénique, de préférence l'acide acrylique et/ou l'acide méthacrylique ; - G4 représente un radical polymérique résultant de l'(homo)polymérisation d'au moins un monomère du type (méth)acrylate d'alkyle en C,-C,o. Des exemples de polymères siliconés greffés répondant à la formule (I) sont ainsi notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et/ou du type poly(méth)acrylate d'alkyle. Ces polymères sont référencés sous la dénomination CTFA "polysilicone-8". Il peut ainsi s'agir d'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). En variante, il peut s'agir d'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou L021. De préférence, la masse moléculaire en nombre des polymères siliconés à squelette 30 polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés de l'invention varie de 10 000 à 1 000 000 environ, et encore plus préférentiellement de 10 000 à 100 000 environ. Polymère en étoile 25 Selon une autre possibilité encore, l'agent tenseur polymérique synthétique pouvant être utilisé dans la composition selon l'invention peut comprendre au moins un polymère de structure en "étoile" représenté par la formule (Il) suivante : A4(M1)po ù (M2)p2 .... (Mi)pl]n (II) dans laquelle : - A représente un centre multifonctionnel, de fonctionnalité "n", n étant un entier supérieur à 2, en particulier supérieur à 5. - [(M1)p1 - (M2)p2 .... (Mi)p;] représente une chaîne polymérique, aussi appelée "branche", constituée de monomères Mi polymérisés, identiques ou différents, ayant un indice de polymérisation pj, chaque branche étant identique ou différente, et étant greffée de manière covalente sur ledit centre A, - i est supérieur ou égal à 1, et pj est supérieur ou égal à 2; ledit polymère comprenant un ou plusieurs monomères Mi dont l'homopolymère correspondant présente une Tg supérieure ou égale à environ 10 C, de préférence supérieure ou égale à 15 C, et encore mieux supérieure ou égale à 20 C; et ce ou ces monomères Mi étant présents en une quantité minimale d'environ 45 % en poids, de préférence en une quantité variant entre 55 et 99 % en poids, et encore mieux entre 75 et 90 % en poids, par rapport au poids total de l'ensemble des monomères du polymère final. Ces polymères, ainsi que leur procédé de préparation, sont notamment décrits dans le document EP 1 043 345. b) Les protéines végétales et leurs hydrolysats Des exemples de protéines végétales et hydrolysats de protéines végétales utilisables comme agents tenseurs selon l'invention sont constitués des protéines et hydrolysats de protéines de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épeautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin. c) Les silicates mixtes 30 Une autre classe d'agents tenseurs utilisables selon l'invention est constituée par les silicates mixtes. Par cette expression, on entend tous les silicates d'origine naturelle ou synthétique renfermant plusieurs types de cations choisis parmi les métaux alcalins (par exemple Na, Li, K) ou alcalino-terreux (par exemple Be, Mg, Ca) et les métaux de 35 transition. On utilise de préférence des phyllosilicates, à savoir des silicates ayant une structure dans laquelle les tétraèdres SiO4 sont organisés en feuillets entre lesquels se trouvent enfermés les cations métalliques. Une famille de silicates particulièrement préférée comme agents tenseurs est celle des laponites. Les laponites sont des silicates de magnésium, de lithium et de sodium ayant une structure en couches semblable à celle des montmorillonites. La laponite est la forme synthétique du minéral naturel appelé "hectorite". On peut utiliser par exemple la laponite commercialisée sous la dénomination Laponite XLS ou Laponite XLG par la société ROCKWOOD. d) Les particules colloïdales de charges inorganiques En variante encore, on peut utiliser comme agent tenseur selon l'invention des particules colloïdales de charges inorganiques. Par "particules colloïdales", on entend des particules colloïdales en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique, alcoolique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm. Des exemples de charges inorganiques comprennent : la silice, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Une charge inorganique particulièrement préférée est la silice. Des particules colloïdales de silice sont notamment disponibles sous forme de dispersion aqueuse de silice colloïdale auprès de la société CATALYSTS & CHEMICALS sous les dénominations commerciales COSMO S-40 et COSMO S-50. Un exemple particulier de particules colloïdales de charges minérales peut être les particules colloïdales composites silice-alumine. Par composite silice-alumine, on entend des particules de silice dans lesquelles les atomes d'aluminium ont été substitués en partie par des atomes de silice. Ces particules se présentent sous la forme de dispersions aqueuses et n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tous autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0,05 Pa.s pour un taux de cisaillement égal à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône-plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre :60 mm et angle : 2 . A un pH 7, les particules colloïdales composites silice-alumine selon l'invention ont un potentiel zêta inférieur à -20 mV et de préférence inférieur à -25 mV. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un appareil DELSA 440SX de COULTER Scientific Instrument. Comme particules colloïdales composites silice-alumine utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Grace sous les noms de Ludox AM, Ludox AM X 6021, Ludox HSA et Ludox TMA. L'agent tenseur peut être compris dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 20% en poids de matière active, de préférence de 1% à 10% en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition. Par matière active , on entend exclure le milieu dans lequel l'agent tenseur se trouve éventuellement solubilisé ou en dispersion, par exemple dans le cas des latex et des dispersions de particules colloïdales. La composition selon l'invention est généralement adaptée à uneapplication topique sur la peau et comprend donc généralement un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et/ou ses phanères. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semi- liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition se présente sous forme d'une émulsion H/E ou d'un gel aqueux. Cette composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le 10 domaine cosmétique, tels que des émulsionnants dont les esters d'acides gras et de polyéthylène glycol, les esters d'acide gras et de sorbitane éventuellement polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et les esters ou éthers d'acide gras et de sucres tel que le sucrose ou le glucose ; des charges ; des conservateurs ; des séquestrants ; des parfums ; et des épaississants et/ou des gélifiants, en 15 particulier les polyacrylamides, les homo- et copolymères acryliques et les homo- et copolymères d'acide acrylamido méthylpropane sulfonique. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés anti-rides de la 20 composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut également contenir des actifs anti-âge à effet complémentaire à l'association selon l'invention, tels qu'au moins un composé choisi 25 parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents stimulant la prolifération et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents stimulant la synthèse du collagène et/ou de l'élastine ou prévenant leur dégradation, les agents dépigmentants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la synthèse de glycosaminoglycannes, les agents dermo-décontractants ou myorelaxants, les agents 30 anti-oxydants et anti-radicalaires, et leurs mélanges. Des exemples de tels actifs sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de 35 tocophéryle ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ;5 l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les extraits de criste marine et de feuille d'olivier ; les extraits d'algues et en particulier de laminaires ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Dioscorées, en particulier de Wild Yam, en contenant ; les a-hydroxyacides ; les [3-hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés, en particulier l'acide {2-[acetyl-(3-trifluoromethyl-phenyl)-amino]-3-methyl-butyrylamino} acétique et les lipopeptides commercialisés par la société SEDERMA sous les dénominations commerciales Matrixyl 500 et Matrixyl 3000 ; le lycopène ; et leurs mélanges. L'application de la composition selon l'invention se fait selon les techniques habituelles, par exemple par application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, sur la peau destinée à être traitée, en particulier la peau du visage et/ou du cou, notamment la peau du contour de l'oeil. Dans le cadre de ce procédé, la composition peut être, par exemple, une composition de soin ou une composition de maquillage, en particulier de fond de teint. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à 20 titre illustratif et non limitatif. EXEMPLES Exemple 1 : Evaluation de l'efficacité de l'adénosine dans le temps a) Protocole On a évalué l'effet de l'adénosine administrée par voie topique sur les rides du front, chez des sujets (20 femmes) volontaires sains. L'adénosine était présentée sous forme 30 d'une émulsion eau-dans-huile à 1% en poids de matière active. Le placebo était constitué par l'excipient. L'étude a été menée en double aveugle contre placebo, chaque sujet recevant les 35 deux produits à l'essai dans un ordre aléatoire et non connu, durant deux périodes 25 différentes de traitement de 3 jours espacées de 11 jours (période de wash-out). Les formules ont été appliquées à raison de 2 mg/cm2 sur une surface de peau d'environ 12 cm2. Au 3eme jour, les mesures ont été effectuées 2 heures après l'application du produit (afin d'assurer un temps de pénétration suffisant) et 4 à 6 heures après. Précisément, on a évalué l'activité des produits par la technique dite de projection de franges qui consiste à analyser le profil tridimensionnel d'une ride cible par une méthode d'interférométrie. L'analyse quantitative automatisée générée permet d'étudier le relief d'une ride en terme de hauteurs maximale et moyenne. De ces résultats, on a tiré les variations absolues et relatives des hauteurs moyenne et maximale de la ride cible au 3eme jour, 2, 4 et 6 heures après l'application. b) Résultats Les deux groupes traités présentaient des hauteurs moyenne et maximale de ride cible similaires à To. Lors du traitement avec l'excipient (placebo), la hauteur moyenne comme la hauteur maximale se sont considérablement accentuées à tous les temps et de façon statistiquement significative, en particulier 2 heures après l'application du produit. En revanche, lors du traitement avec l'adénosine (verum), les hauteurs moyennes et maximales s'accentuaient beaucoup moins, ne présentant pas de différence statistiquement significative par rapport aux valeurs obtenues à To. De plus, les différences d'évolution absolue et relative entre verum et placebo de ces 25 paramètres atteignaient la significativité statistique Il en ressort que l'adénosine limite le creusement de la ride au cours de la journée. Exemple 2 : Compositions cosmétiques On a préparé les compositions ci-dessous de façon classique pour l'homme du métier. Selon les cas, les ingrédients de ces compositions sont identifiés en noms chimiques ou en noms INCI. Exemple 2A : 30 35 Adénosine Acide stéarique Mélange de monostéarate de glycéryle et de stéarate de PEG (100 0E) Stéarate de PEG (20 0E) Cyclopentasiloxane Polymère siliconé greffé (VS80 de 3M) Huiles végétales Huiles synthétiques Conservateurs Gomme de silicone Polydiméthylsiloxane oxyéthyléné (16 0E) à extrémités methoxy Copolymère acrylique en émulsion 15 inverse (Simulgel 600 de SEPPIC) Alcool stéarylique Eau qsp0,04% 3,0 % 2,5 1,0 10 3 7,0 6,0 1,2 1,0 1,0 % Exemple 2B : 20 DIMYRISTYL TARTRATE (and) CETEARYL ALCOHOL (and) C12-15 PARETH-7 (and) PPG-25-LAURETH-25 (Cosmacol PSE de SASOL) 1,5 % GLYCERYL STEARATE (AND PEG-100 STEARATE 2 % 25 STEARYL ALCOHOL 1 % CYCLOHEXASILOXANE 10 % Conservateurs 0,9 % WATER 60,85% DISODIUM EDTA 0,05% 30 AMMONIUM POLYACRYLOYLDIMETHYL TAURATE 0,4 % XANTHAN GUM 0,2 % SILICA (Ludox AM X6021) 17,1 % ADENOSINE 1 % | L'invention concerne une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins un agent tenseur, ledit agent tenseur étant distinct d'un copolymère comprenant des unités dérivant du styrène et des unités dérivant du (méth)acrylate d'éthyle.L'invention concerne également un procédé cosmétique de soin de la peau, plus particulièrement de la peau du visage, en particulier d'une peau ridée, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition | 1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : au moins un composé non phosphaté à base d'adénosine et au moins un agent tenseur, ledit agent tenseur étant distinct d'un copolymère comprenant des unités dérivant du styrène et des unités dérivant du (méth)acrylate d'éthyle. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé à base d'adénosine est choisi parmi : la 2'-deoxyadénosine ; la 2', 3'-isopropoylidene adénosine; la toyocamycine ; la 1-méthyladénosine ; la N-6-methyladénosine ; l'adénosine N-oxyde; le 6-méthylmercaptopurine riboside ; le 6-chloropurine riboside ; la phénylisopropyl-adénosine ("PIA"), la 1-méthylisoguanosine, la N6-Cyclohexyladénosine (CHA), la N6-cyclopentyladénosine (CPA), la 2-chloro-N6- cyclopentyladénosine, la 2-chloroadénosine, la N6-phényladénosine, la 2- phénylaminoadénosine, la MECA, la N6-phénéthyladénosine, la 2-p-(2-carboxy-éthyl) phénéthyl-amino-5'-N-éthylcarboxamido-adénosine (CGS-21680), la N-éthylcarboxamido-adénosine (NECA), la 5' (N-cyclopropyl)-carboxamidoadénosine, la DPMA (PD 129,944) ; le metrifudil ; l'érythro-9-(2-hydroxy-3-nonyl) adénine ("EHNA") ; l'iodotubercidine ; et les sels et alkyl este d'adénosine. 3. Composition selon la 2, caractérisé en ce que le composé à base d'adénosine est l'adénosine. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce 25 que le composé à base d'adénosine représente de 0,001 à 1% en poids, par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'agent tenseur est choisi parmi : a) les polymères synthétiques; b) les protéines végétales et leurs hydrolysats ; c) les silicates mixtes ; d) les particules colloïdales de charges inorganiques ; et les mélanges de ceux-ci. 30 35 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que l'agent tenseur est compris dans la composition en une teneur allant de 1 à 10% en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme d'une émulsion H/E ou d'un gel aqueux. 8. Procédé cosmétique de soin de la peau, comprenant l'application sur ladite peau d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la composition est appliquée sur une peau ridée. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est destiné à atténuer 15 les rides.10 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/60,A61Q 19/08 |
FR2902374 | A1 | TUBULURE DE REMPLISSAGE, RESERVOIR A CARBURANT ET METHODE D'ASSEMBLAGE D'UN EMBOUT SUR LA TUBULURE | 20,071,221 | Les réservoirs t carburant pour automobile sont de plus en plus souvent à base de matière plastique notamment pour des raisons de poids réduit (par rapport à leurs homologues en métal) et de possibilités accrues de moulage de formes complexes. 'Traditionnellement, les réservoirs en matière plastique sont réalisés par extrusion/soufflage. On obtient ainsi une enveloppe au travers de laquelle sont réalisées des ouvertures qui permettent de recevoir les différentes fonctionnalités du système à carburant, dont le système de remplissage. Celui-ci est généralement constitué : û d'un bouchon de remplissage permettant son obturation, û d'une tête de remplissage et d'un guide pistolet qui constituent généralement ce que l'on appell l'embout de remplissage, et û d'une tubulure de remplissage. Les embouts (c e remplissage et autres) sont généralement, comme les réservoirs eux-mêmes, soit en métal soit en matière plastique. Les embouts métalliques sont généralement soit connectés par sertissage sur des tubulures en matière plastique ou métalliques, soit soudés sur des tubulures métalliques. Les embouts en matière plastique quant à eux sont généralement connectés à des tubulures en matière plastique également et ce le plus souvent par soudure directe de ces deux ca:^mposants. Toutefois, une telle connexion implique une opération de soudure de durée et de complexité technique non négligeable lors du montage d'un système à carburant. Alternativement, une simple connexion mécanique entre embout et tubulure peut être réalisée au moyen d'un système impliquant le recours à des boulons, un collier de serrage... Toutefois, un tel système ne permet souvent pas le démontage de l'embout sans détérioration de ses composants, et/ou n'est pas suffisamment étanche pour être utilisé seul (sans fixation complémentaire). Ainsi, dans le document WO 2006/051117 au nom de la demanderesse, on décrit un système de connexion entre une tubulure et un embout au moyen d'un mécanisme de fixation séparé (collier de serrage). Selon ce document, l'embout comprend des ergots consistant en des excroissances élastiques destinées à coopérer avec des évidements réalisés à l'extrémité d'une tubulure. -2 L'assemblage de l'embout sur la tubulure peut être sollicité mécaniquement de sorte que les ergots ne coopèrent plus avec les évidements. C'est pourquoi un collier de serrage est prévu pour renforcer l'assemblage de l'embout sur la tubulure. Un tel système ne permet cependant pas un démontage facile de l'embout lorsque le collier de serrage enserre l'assemblage embout/tubulure. Cela est particulièrement vrai lorsque le collier est du type de celui illustré dans le document WO 2006/051117, càd un collier de type COLSON dont la caractéristique est de comprendre un système de fixation indémontable. L'invention a dès lors pour objet une tubulure de remplissage sur laquelle est assemblé un embout selon un assemblage mécaniquement très résistant et pouvant se démonter/remonter aisément, sans détérioration des éléments assemblés. L'invention concerne à cet effet une tubulure de remplissage munie d'un embout comprenant une partie munie d'évidements assemblée sur une partie correspondante de la tubulure, caractérisée en ce que l'embout est fixé sur la tubulure au moyen d'une bride substantiellement en forme de U et dont une partie traverse les évidements. Le terme embout est à considérer au sens large et désigne en fait une pièce de forme substantiellement cylindrique qui est destinée à être assemblée généralement sur une pièce de forme substantiellement tubulaire déjà intégrée à un réservoir, la géométrie de la pièce étant telle qu'elle permet l'assemblage de l'embout. Selon l'invention, l'embout comprend une partie munie d'évidements de forme et en nombre appropriés, et assemblée sur une partie correspondante d'une tubulure. Selon l'invention, l'embout est assemblé sur une tubulure de remplissage. La présente invention donne de bons résultats lorsque l'embout constitue un embout de remplissage comprenant une tête de remplissage et un guide pistolet. La tubulure de remplissage est un conduit qui communique avec l'intérieur d'un réservoir et qui permet l'introduction de liquide, par exemple de carburant. De la tubulure et l'embout conformes à l'invention au moins un des deux composants est réalisé en matière plastique. Une tubulure de remplissage réalisée en matière plastique est particulièrement adaptée. Par matière plastique dans le cadre de la présente invention, on entend désigner toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyhalogénures de vinyle, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles, les fibres de verre et les fibres polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenan.t au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Les polyoléfines sont: généralement préférés. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). Celui-ci peut avoir subi un traitement de surface (fluoration, sulfonation...) ou comprendre une couche de matériau barrière (par exemple en EVOH ou copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle partiellement hydrolysé) en vue d'en améliorer l'imperméabilité au carburant auquel le réservoir est destiné. En particulier, l'embout de remplissage peut comprendre un obturateur, c'est-à-dire un dispositif fermant le passage des gaz et des liquides dans la tubulure. Cet obturateur peut se trouver sous différentes formes dans le cadre de l'invention. Une forme qui convient bien est une forme de plaque mobile qui bouche le passage lorsqu'elle se trouve en position fermée. Dans une forme de réalisation particulière, la tubulure comprend des ergots de détrompage coopérant avec des encoches correspondantes réalisées sur l'embout de manière à assembler l'embout sur la tubulure selon une orientation appropriée par rapport à l'axe de la tubulure. Selon l'invention, l'embout est fixé sur la tubulure au moyen d'une bride substantiellement en forme de U dont une partie traverse les évidements de l'embout, la bride coopérant avec la tubulure et avec l'embout. La bride est en général métallique ou en matière plastique. La matière constitutive de la bride est de préférence du polyacétal et en particulier, du POM (poly-oxy-méthylène). De manière avantageuse, la tubulure comprend une gorge et la bride comprend des parties en relief coopérant avec ladite gorge. En général, la bride comprend au moins 2 parties en relief. De manière préférée la bride comprend 2 parties en relief. De manière plus préférée encore, la bride comprend 3 parties en relief. En particulier, la bride peut être munie de crochets coopérant avec des ergots sur la tubulure de sorte que la bride soit solidarisée à la tubulure, empêchant le désassemblage de l'embout de la tubulure. Selon une variante avantageuse, l'embout comprend une rainure et la tubulure a une extrémité qui présente une surface annulaire qui est en contact avec le fond de la rainure de l'embout qui constitue une surface annulaire correspondante sur l'embout. Par correspondante , on entend que les deux surfaces ont une géométrie telle qu'elles sont au moins partiellement en contact l'une avec l'autre. Ce contact peut être direct mais avantageusement, le mouvement axial entre les 2 pièces est limité par une rondelle de compression insérée entre les 2 surfaces de contact. Cette rondelle est de préférence en une matière élastique métallique ou plastique pour permettre la bonne tenue de l'assemblage sur la tubulure. Dans le cas où :l'embout est assemblé sur une tubulure, les 2 pièces ont généralement au moins une partie de leur surface (interne pour l'une et externe pour l'autre) en comrnun (en contact direct, plus précisément). La matière plastique constitutive de l'embout selon l'invention est de préférence du polyacétal et en particulier, du POM et ce en vue de mieux répondre aux normes d'émission (LEV II aux Etats-Unis par exemple). Enfin, pour obtenir une connexion parfaitement étanche entre l'embout et la tubulure, il est avantageux d'introduire au moins un joint d'étanchéité entre - 5 les deux et de préférence, un O-ring ou joint torique. De préférence, ce joint est à base d'un élastomère fluoré (FPM par exemple) et ce en vue de mieux répondre aux normes d'émission (LEV II aux Etats-Unis par exemple). De manière plus préférée on introduit au moins deux joints d'étanchéité. De manière plus avantageuse, la tubulure de remplissage est munie de rigoles pour loger les joints. La dimension de ces rigoles sera adaptée à la mise en compression souhaitée pour les joints. Comme expliqué précédemment, l'embout selon l'invention est assemblé sur une partie de la tubulure de remplissage. Par conséquent, la présente invention concerne également un réservoir à carburant muni d'une tubulure telle que décrite précédemment. Le réservoir à carburant selon cette variante de l'invention est de préférence un réservoir en matière plastique muni d'une tubulure de remplissage en matière plastique. L'invention porte également sur une méthode d'assemblage d'un embout comprenant une partie munie d'évidements sur une tubulure de remplissage selon laquelle • on assemble ladite partie de l'embout sur une partie correspondante de la tubulure ; • on fait traverser une partie d'une bride substantiellement en forme de U au travers des évidements ; • on fait coopérer la bride avec la tubulure et avec l'embout de sorte que l'embout soit maintenu sur la tubulure. La présente invention est illustrée de manière non limitative par les figures 1 à 9. Les figures 1 à 7 correspondent à une première variante de tubulure selon l'invention. Les figures 8 et 9 correspondent à une deuxième variante. Dans ces figures, des numéros identiques désignent des pièces identiques. Sur la figure 1 on distingue les différentes pièces qui vont être assemblées lors du montage d'un embout (2) sur une tubulure de remplissage (1). La tubulure (1) comporte une extrémité munie de deux rigoles (7) destinées au logement de deux joints toriques (4) nécessaires pour assurer une étanchéité périphérique entre la tubulure (1) et l'embout (2). La tubulure (1) comprend également une gorge (8) destinée à recevoir une bride (5). La bride (5) comprend 2 extrémités munies de crochets (10) et deux parties en relief (12) dont le profil est destiné à coopérer avec la gorge (8). La tubulure (1) comprend en outre un ergot de détrompage (9). L'embout (2) comprend une tête de remplissage et un guide pistolet (non représentés) ainsi que des évidements (6). Une rondelle de compression (3) est destinée à être placée dans l'embout (2) de manière à limiter le jeu axial entre l'extrémité de la tubulure (1) et l'embout (2). Les figures 2 à 4 correspondent à 3 étapes de l'assemblage de l'embout (2) sur la tubulure (1). Sur la figure 2, les 2 joints toriques (4) ont été placés chacun dans une des rigoles (7) à l'extrémité de la tubulure (1). Sur la figure 3, l'embout (2) est orienté et monté sur l'extrémité de la tubulure (1) de manière à ce que l'ergot de détrompage (9) coopère avec une encoche (13) réalisée sur l'embout (2). La rondelle de compression (3) a été prise en sandwich entre l'extrémité de la tubulure (1) et l'embout (2) de manière à limiter le jeu axial entre l'extrémité de la tubulure (1) et l'embout (2). Sur la figure 4, la bride (5) est insérée dans les évidements (6) de sorte qu'elle soit clippée par ses crochets (10) sur la tubulure (1), empêchant la désolidarisation de l'embout (2) de la tubulure (1). Les figures 5 et 6 correspondent à deux coupes transversales par rapport à l'axe de l'extrémité de la tubulure (1). Sur la figure 5 est représenté un obturateur (11) en position d'obturation de l'accès à la tubulure (1). La bride (5) a été insérée dans les évidements (6) de telle sorte que les parties en relief (12) sont en contact avec la gorge (8) et que les crochets (10) de la bride (5) soient clippés sur des ergots (14) de la tubulure (1). Sur la figure 6 on peut voir les 2 ergots de détrompage (9) de la tubulure (1) positionnés dans les encoches (13) sur l'embout (2). Les crochets (10) de la bride (5) sont clippés sur les ergots (14) de la tubulure (1). La figure 7 illustre une vue selon un plan comprenant l'axe de la tubulure (1). L'embout (2) comprend un obturateur (11) qui, sur la figure 7, occupe une position d'obturation de l'accès à la tubulure (1). L'embout (2) comprend également une rainure (15) dans laquelle est insérée l'extrémité de la tubulure (1). La rondelle de compression (3) réalise le contact entre l'extrémité de la tubulure (1) et le fond (16) de la rainure (15). Les 2 joints (4) assurent l'étanchéité périphérique entre l'embout (2) et la tubulure (1). La bride (5) est clippée sur la périphérie de l'embout (2) de manière à empêcher la désolidarisation de l'embout (2) de la tubulure (1). La figure 8 représente une variante de la figure 1 où le nombre et l'emplacement des évidements (6) à l'extrémité de l'embout (2) sont différents. -7 La bride (5) comprend 3 parties en relief (12) destinées à coopérer avec la gorge (8). La figure 9 correspond à une coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe de l'extrémité de la tubulure (1). La bride (5) est en contact avec la gorge (8) au 5 niveau des 3 parties en relief (12) | Tubulure de remplissage (1) munie d'un embout (2) comprenant une partie munie d'évidements (6) assemblée sur une partie correspondante de la tubulure (1). L'embout (2) est fixé sur la tubulure (1) au moyen d'une bride (5) substantiellement en forme de U et dont une partie traverse les évidements (6). | 1 - Tubulure de remplissage (1) munie d'un embout (2) comprenant une partie munie d'évidements (6) assemblée sur une partie correspondante de la tubulure (1), caractérisée en ce que l'embout (2) est fixé sur la tubulure (1) au moyen d'une bride (5) substantiellement en forme de U et dont une partie traverse les évidements (6). 2 - Tubulure (1) selon la précédente, caractérisée en ce que l'embout (2) constitue un embout de remplissage, comprenant une tête de remplissage et un guide pistolet. 3 - Tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des ergots de détrompage (9) coopérant avec des encoches (13) correspondantes réalisées sur l'embout (2). 4 - Tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une gorge (8), et en ce que la bride (5) comprend des parties en relief (12) coopérant avec la gorge (8). 5 - Tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la bride (5) est munie de crochets (10) coopérant avec des ergots (14) sur la tubulure (1). 6 - Tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'embout (2) comprend une rainure (15), et en ce que la tubulure (1) a une extrémité qui présente une surface annulaire qui est en contact avec le fond (16) de la rainure (15) par l'intermédiaire d'une rondelle de compression (3). 7 - Tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un joint d'étanchéité (4) est introduit entre l'embout (2) et la tubulure (1). 8 - Tubulure (1) selon la précédente, caractérisée en ce que le joint (4) est situé dans une rigole (7) sur la tubulure (1). 9 - Réservoir à carburant muni d'une tubulure (1) selon l'une quelconque des précédentes.- 9 10 - Méthode d'assemblage d'un embout (2) comprenant une partie munie d'évidements (6) sur une tubulure de remplissage (1) selon laquelle • on assemble ladite partie de l'embout (2) sur une partie correspondante de la 5 tubulure (1) ; • on fait traverser une partie d'une bride (5) substantiellement en forme de U au travers des évidements (6) ; • on fait coopérer la bride (5) avec la tubulure (1) et avec l'embout (2) de sorte que l'embout (2) soit maintenu sur la tubulure (1). | B | B60 | B60K | B60K 15 | B60K 15/04 |
FR2895046 | A1 | DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT | 20,070,622 | L'invention concerne un dispositif d'amortissement. L'invention trouve une utilite particuliere dans ('amortissement du mouvement d'une sonde d'incidence mobile pour aeronef. La connaissance de ('incidence d'un aeronef par rapport a ('air qui I'entoure est capitale pour la securite du vol notamment aux basses vitesses par exemple pour detecter un eventuel decrochage de I'aeronef. On connait deux types de sondes d'incidence mobiles. Les sondes a girouettes comportent une partie mobile placee sur la peau de I'aeronef et destinee a s'orienter dans ('axe du vent. Les sondes multifonctions mobiles, plus recentes, comportent des prises de pression disposees sur la partie mobile. Les sondes multifonctions permettent de determiner en plus de ('incidence, la pression totale et la pression statique du vent. Les sondes multifonctions mobiles ont une inertie plus importante que Ies sondes a girouettes. Le temps de reponse de ces sondes doit etre court et la sonde doit etre bien amortie pour eviter les depassements voire les oscillations afin d'eviter une detection intempestive de decrochage. Par exemple, certains avions militaires possedent un armement dispose en "pod", c'est a dire sous les ailes de I'avion. Le tir de cet armement cree des perturbations aerodynamiques importantes. En effet, le sillage lors du tir represente un echelon d'incidence important pour les sondes de I'avion. Un mauvais amortissement risque de mettre en butee et d'endommager la partie mobile des sondes. La qualite de ('amortissement est d'autant plus critique que la masse de la partie mobile de la sonde est importante. L'invention trouvera donc une application particulierement interessante pour les sondes multifonctions dont Ies parties mobiles sont plus lourdes que celle des sondes a girouettes. Pour amortir le mouvement de la partie mobile des sondes, trois principes d'amortissement sont connus : L'amortissement pneumatique a laminage d'air. Ce principe est couteux et encombrant car mecaniquement complexe a mettre en ceuvre. De 30 plus la pollution de ('air diminue sa fiabilite. L'amortissement electromagnetique. Ce principe est tres fiable quelle que soit la temperature de la sonde. En revanche, it a un faible coefficient d'amortissement, it est encombrant, couteux dans sa mise en ceuvre. De plus iI possede une inertie importante. L'amortissement fluide. Ce principe est peu encombrant et peu couteux a mettre en ceuvre. Son inertie est faible. En revanche, I'amortissement qu'il procure est tres variable en fonction de la temperature. Sa mise en ceuvre necessite donc souvent une ambiance thermostatee. L'invention vise a pallier les defauts des amortisseurs decrits precedemment en couplant un amortisseur electromagnetique et un frein utilisant un fluide magneto- ou electro-rheologique tel que par exemple decrit dans le brevet US 6 547 986 de maniere a creer un amortisseur visqueux. A cet effet, ''invention a pour objet un dispositif d'amortissement du mouvement d'un equipage mobile par rapport a un equipage fixe, le dispositif comportant des moyens pour generer un courant electrique evoluant avec la vitesse de deplacement de ('equipage mobile par rapport a ('equipage fixe, caracterise en ce qu'il comporte en outre des moyens pour modifier des proprietes mecaniques d'un fluide situe entre ('equipage mobile et ('equipage fixe en fonction du courant electrique. L'invention peut titre mise en ceuvre pour amortir un mouvement oscillant ou pour freiner un mouvement non oscillant. L'invention est avantageusement mise en ceuvre dans un ralentisseur par exemple installs dans les vehicules poids lourd. En effet, la modification des proprietes mecaniques du fluide permet de creer des liaisons mecaniques entre ('equipage mobile et ('equipage fixe permettant de freiner ['equipage mobile en fonction de sa vitesse. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaitront a la lecture de la description detaillee d'un mode de realisation donne a titre d'exemple, description illustree par le dessin joint dans lequel : La figure 1 represente un dispositif tournant autour d'un axe, en coupe perpendiculaire a cet axe ; la figure 2 represente le dispositif de la figure 1, en coupe dans un 30 plan contenant l'axe de rotation. Par souci de clarte, les memes elements porteront les memes reperes dans les differentes figures. Le dispositif represents sur les figures comporte un equipage mobile 1 en rotation autour d'un axe 2 par rapport a un equipage fixe 3. Le 35 mouvement de rotation n'est donne qu'a titre d'exemple et it est bien entendu que !'invention peut titre mise en oeuvre pour d'autres mouvements tel qu'un mouvement de translation. Dans I'exemple considers ('equipage mobile est appele rotor 1 et I'equipage fixe est appele stator 3. Le dispositif comporte des moyens pour generer un courant electrique evoluant avec la vitesse de deplacement du rotor 1 par rapport au stator 3. L'evolution du courant electrique est par exemple une evolution croissante de type proportionnelle a la vitesse. Plus precisement, le rotor 1 comporte au moins un aimant permanent. Dans I'exemple represents, le rotor 1 comporte quatre aimants permanents 4 a 7. Les aimants 4 a 7 sont to orientes radialement autour de !'axe 2. Le stator 3 comporte une carcasse magnetique 8 entourant les aimant 4 a 7. Les aimants 4 a 7 et la carcasse sont separss par un entrefer 9 Une bague 10, solidaire de la carcasse 8 et realisee en materiau amagnetique, est disposse dans ('entrefer 9. La bague 10 est realisee dans un materiau conducteur de !'electricite tel que par 15 exemple un alliage de cuivre. Les aimants 4 a 7 comportent chacun deux poles notes N et S sur la figure 1. Les aimants 4 a 7 sont orientes de facon a ce que Ies poles se succedent alternativement N puis S dans ('entrefer 9. Des lignes de champ magnetique 11 se forment entre deux poles successifs dans ('entrefer 9. les lignes de champ magnetique 11 se referment par la 20 carcasse 8 et par !'axe 1. Lors du mouvement du rotor 1 par rapport au stator 3, un courant electrique est gensre dans la bague 10. Le courant electrique est proportionnel a la vitesse de rotation du rotor 1 par rapport au stator 3. Les aimants 4 a 7, la carcasse 8 et la bague 10 forment les moyens pour generer un courant electrique. Its forment egalement un amortisseur 25 electromagnetique. Cet amortisseur pourrait suffire a lui soul pour remplir la fonction d'amortissement du mouvement du rotor 1 par rapport au stator 3. Dans !'invention, ('amortisseur electromagnetique est volontairement sous dimensionne. II n'apporte qu'une faible part de I'amortissement necessaire, de I'ordre de quelques pourcents. Sa fonction principale est de generer un 30 courant electrique proportionnel a la vitesse du rotor. Le courant est utilise par ailleurs pour completer I'amortissement. A cet effet, le dispositif comporte en outre des moyens pour modifier des proprietes mecaniques d'un fluide situe entre le rotor 1 et le stator 3 en fonction du courant electrique. Avantageusement, la bague 10 35 comporte au moins un prolongement suivant I'axe 1 au-dela de la carcasse 8. Dans I'exemple represents, la bague 10 comporte deux prolongements 20 et 21 s'etendant suivant ('axe 2, un de chaque cote de la carcasse 8. Les prolongements 20 et 21 forment chacun avec un anneau, respectivement 22 et 23, un interstice respectivement 24 et 25 dans lequel le fluide est situe. Les anneaux 22 et 23 sont solidaires du rotor 1. Les anneaux 22 et 23 sont de forme de revolution autour de ('axe 2. Dans un agencement particulier chaque anneau 22 et 23 comporte une rainure circulaire dans laquelle se glisse un prolongement 20 ou 21 de la bague 10. Les interstices 24 et 25 sont formes entre les parois internes des rainures et les prolongements 20 et 21. Ainsi, chaque interstice 24 ou 25 est double et cela permet d'augmenter les surfaces en regard de I'anneau 22 ou 23 avec le prolongement correspondant 20 ou 21. Si au contraire, on ne souhaite pas augmenter les surfaces en regard, cela permet, a surface equivalente, d'obtenir un repli de ('interstice associe 24 ou 25 et d'ameliorer la compacite du dispositif. Avantageusement, le fluide est un fluide magneto-rheologique et le courant electrique genere un champ magnetique dans le fluide. Le fluide utilise comporte des particules magnetiques en suspension colloidale dans un solvant tel que par exemple de ('eau ou de I'huile a base silicone. La presence de fluide dans les interstices 24 et 25 genere un couple resistant lors de la rotation du rotor 1. Le couple resistant ne serait fonction que de la viscosite du fluide si aucun courant ne circulait dans la bague 10. Or, la presence d'un courant circulant dans la bague 10 genere un champ magnetique dans les interstices 24 et 25. Suivant les lignes de champ, les particules magnetiques s'agglomerent pour former des liaisons mecaniques entre un prolongement 20 ou 21 et I'anneau correspondant 22 ou 23. La raideur des liaisons mecaniques est fonction de I'intensite du champ magnetique, donc du courant circulant dans la bague 10 et donc de la vitesse de deplacement du rotor 1 par rapport au stator 3. Les prolongements 20 et 21, et les anneaux correspondants 22 et 23 forment un frein magneto-rheologique dont le couple resistant est fonction du cisaillement des liaisons mecaniques formees par I'agglomeration des particules magnetiques. Pour obtenir une grande efficacite du dispositif d'amortissement, on cherche a generer dans la bague 10 des courants electriques les plus intenses possibles. Pour ce faire, la bague 10 est realisee dans un materiau peu resistif tel que par exemple un alliage de cuivre. II serait egalement possible d'utiliser un fluide electro-rheologique. Dans ce cas, I'agencement de ('interstice est tel que le fluide est soumis a un champ electrique genere par le courant electrique. Dans ce cas, pour ameliorer I'efficacite du dispositif d'amortissement, it est necessaire d'augmenter la tension entre la bague 10 et les anneaux 22 et 23. A cet effet, on pourra realiser une bague 10 dans un materiau resistif ou remplacer la bague 10 par des enroulements dont des prolongements (semblables aux prolongements 20 et 21) sont formes par les chignons des enroulements. II est bien entendu que I'utilisation d'enroulements est egalement possible en utilisant un fluide magneto-rheologique. On a neanmoins constate que le temps de reponse d'un fluide magneto-rheologique etait plus faible que celui d'un fluide electro-rheologique. L'utilisation d'un fluide magneto-rheologique semble donc mieux adaptee a la realisation d'un dispositif d'amortissement visqueux. Avantageusement, Chaque interstice 24 et 25 s'ouvre sur un reservoir de fluide, respectivement 26 et 27, menage dans I'anneau correspondant 22 ou 23. Plus precisement, chaque reservoir est realise dans le fond de chaque rainure. Les reservoirs 26 et 27 permettent d'alimenter les interstices 24 et 25 en fluide en cas de pertes pratiquement inevitables lors d'un fonctionnement prolongs. L'existence des reservoirs 26 et 27 permet d'augmenter la masse de fluide et les surfaces d'echange thermiques entre le rotor 1 et le stator 3. Ainsi, I'energie dissipee par les frottements peut facilement s'evacuer par I'axe 2 du rotor 1. Avantageusement, au moins une zone 30 des anneaux 22 et 23 est traitee pour eviter que le fluide ne sorte de ('interstice correspondant 24 et 25. Dans I'exemple represents, quatre zones 30 situees aux extremites des parois des deux rainures sont traitees pour repousser le fluide vers ('interstice correspondant 23 et 24. Ce traitement est par exemple un traitement hydrofuge. II permet de limiter les pertes de fluide lors d'une utilisation prolongee du dispositif d'amortissement. Avantageusement, une distance notes d >> separant les aimants permanents 4 a 7 et les anneaux 22 et 23 est definie de fawn a limiter I'effet de lignes de fuite dans I'entrefer 9 sur le fluide. La distance d est mesuree 6 suivant ['axe 2. En effet, en ('absence de mouvement du rotor 1, les lignes de champ formees par les aimants permanents 4 a 7 se referment par la carcasse et peuvent deborder de I'entrefer 9 jusqu'a croiser les interstices 24 et 25. Si le fluide est soumis a un tel champ magnetique, meme en I'absence de mouvement du rotor 1, le frein magneto-rheologique genere un couple resistant assimilable a un frottement sec generalement non souhaitable dans un dispositif d'amortissement. Avantageusement, le dispositif comporte des moyens pour ajuster la modification des proprietes mecaniques du fluide en fonction de I'intensite du courant electrique. La distance d permet aussi d'ajuster la modification des proprietes mecaniques du fluide en fonction de I'intensite du courant electrique et par consequent de regler I'amortissement du dispositif. Plus precisement, en augmentant la distance d, on reduit I'effet du courant sur le fluide et on reduit donc le couple resistant du frein magneto-rheologique. Une autre possibilite pour ajuster la modification des proprietes mecaniques du fluide consiste, dans le cas de mise en ceuvre d'enroulements a la place de Ia bague 10, a realiser des connexions dans les enroulements. On peut par exemple disposer plusieurs enroulements et ouvrir le circuit de certains pour reduire I'amortissement du dispositif.20 | L'invention concerne un dispositif d'amortissement du mouvement d'un équipage mobile (1) par rapport à un équipage fixe (3). Le dispositif comporte des moyens pour générer un courant électrique évoluant avec la vitesse de déplacement de l'équipage mobile (1) par rapport à un équipage fixe (3). Selon l'invention, le dispositif comporte en outre des moyens (20 à 25) pour modifier des propriétés mécaniques d'un fluide situé entre l'équipage mobile (1) et l'équipage fixe (3) en fonction du courant électrique. On utilise avantageusement un fluide magnéto-rhéologique baigné dans un champ magnétique généré par le courant électrique. | 1. Dispositif d'amortissement du mouvement d'un equipage mobile (1) par rapport a un equipage fixe (3), le dispositif comportant des moyens ( 4 a 7, 8, 10) pour generer un courant electrique evoluant avec la vitesse de deplacement de ('equipage mobile (1) par rapport a ('equipage fixe (3), caracterise en ce qu'il comporte en outre des moyens (20 a 25) pour modifier des proprietes mecaniques d'un fluide situe entre ('equipage mobile (1) et ('equipage fixe (3) en fonction du courant electrique. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que le 10 fluide est un fluide magneto-rheologique et en ce que le courant electrique genere un champ magnetique (11) dans le fluide. 3. Dispositif selon rune des precedentes, caracterise en ce que le mouvement de ('equipage mobile (1) est un 15 mouvement de rotation autour d'un axe (2). 4. Dispositif selon la 3, caracterise en ce qu'un premier equipage (1) comporte au moins un aimant permanent (4 a 7), en ce que le second equipage (3) comporte une carcasse magnetique (8), en ce 20 que I'aimant (4 a 7) et la carcasse (8) sont separes par un entrefer (9), en ce qu'une bague (10) realisee en materiau amagnetique et conducteur electrique est disposee dans ('entrefer (9) solidairement de la carcasse (8). 5. Dispositif selon la 4, caracterise en ce que la 25 bague (10) comporte au moins un prolongement (20, 21) suivant I'axe (2) audela de la carcasse (8), en ce que le prolongement (20, 21) forme avec un anneau (22, 23) solidaire du premier equipage (1) un interstice (24, 25) dans lequel le fluide est situe. 30 6. Dispositif selon la 5, caracterise en ce que I'anneau (22, 23) comporte une rainure circulaire dans laquelle se glisse le prolongement (20, 21) de la bague (10). 7. Dispositif selon rune quelconque des 6 ou 5, caracterise en ce que ('interstice (24, 25) s'ouvre sur un reservoir (26, 37) de fluide menage dans I'anneau (22, 23). 8. Dispositif selon rune quelconque des 5 a 7, caracterise en ce qu'au moins une zone de I'anneau (22, 23) est traitee pour eviter que le fluide ne sorte de !'interstice (24, 25). 9. Dispositif selon ('une quelconque des 5 a 8, to caracterise en ce qu'une distance (d) separant I'aimant permanent (4 a 7) et I'anneau (22, 23) est definie de fawn a limiter I'effet de lignes de fuite dans I'entrefer (9) sur le fluide. 10. Dispositif selon ('une quelconque des 5 a 9, 15 caracterise en ce qu'il comporte des moyens pour ajuster la modification des proprietes mecaniques du fluide en fonction de I'intensite du courant electrique. | F,H | F16,H01,H02 | F16D,F16F,H01F,H02K | F16D 57,F16F 9,F16F 15,H01F 1,H02K 49 | F16D 57/00,F16F 9/53,F16F 15/03,H01F 1/44,H02K 49/00 |
FR2902269 | A1 | SYSTEME DE CONTROLE DES COMMUNICATIONS EMISES ET RECUES PAR UN APPAREIL DE TELECOMMUNICATION MOBILE, EN PARTICULIER UN TELEPHONE MOBILE | 20,071,214 | La présente invention est relative à un système de contrôle des communications émises et reçues par un appareil de télécommunication mobile, en particulier un téléphone mobile. Les services et contenus accessibles au travers des réseaux mobiles sont en forte croissance. Les entreprises et les administrations utilisent de plus 10 en plus les réseaux des opérateurs mobiles pour leurs besoins propres. La part du budget des sociétés consacrée aux télécommunications sur les réseaux mobiles devient de plus en plus importante. Les sociétés, les administrations et d'une manière générale les utilisateurs des services de téléphonie mobile ont besoin d'outils ou de 15 procédés fiables pour contrôler, au moins partiellement, leurs dépenses de téléphonie mobile et mieux comprendre leur profil de consommation des services téléphoniques comme c'est le cas, à ce jour, pour la téléphonie fixe. Aujourd'hui les utilisateurs d'appareils de télécommunication mobiles ne disposent que d'informations générées et transmises (tickets d'appels ou 20 Compte Rendu d'Appel: CRA) par les opérateurs mobiles pour contrôler, au moins partiellement, les factures issues de ces mêmes opérateurs mobiles. Ceci ne permet pas une grande transparence et demande à être amélioré afin de pouvoir vérifier et, le cas échéant, contester les factures des opérateurs mobiles. 25 L'invention a pour but surtout de proposer un système permettant à un client d'un opérateur de téléphonie mobile de contrôler, au moins partiellement, de manière fiable ses communications et la facture établie par l'opérateur de téléphonie mobile. Selon l'invention un système de contrôle des communications 30 émises et reçues par un appareil de télécommunication mobile comprenant une unité de calcul et une unité de stockage, appareil dans lequel des données caractéristiques des communications émises et reçues par l'appareil de télécommunication mobile sont mémorisées dans l'unité de stockage, est caractérisé en ce que : l'unité de stockage est chargée d'un logiciel de capture de données qui collecte et calcule les données caractéristiques à une première fréquence prédéfinie, un système de réception est prévu pour recevoir les données 5 caractéristiques, transmises à une seconde fréquence prédéfinie par le logiciel de capture de données, et un système d'analyse est prévu pour déterminer des statistiques de suivi des communications sur le plan technique et financier au regard des liens contractuels existant entre les utilisateurs des appareils de 10 télécommunication mobiles et leurs opérateurs. Le système permet d'acquérir des informations issues exclusivement de l'appareil de télécommunication mobile, par opposition aux informations communiquées et traitées par l'opérateur des réseaux mobiles. L'appareil de télécommunication mobile peut être un téléphone 15 mobile. Les données caractéristiques peuvent être extraites de l'appareil de télécommunication mobile et transmises à un système de réception et d'analyse situé à l'extérieur de l'appareil de télécommunication mobile ou bien transmises à un système d'analyse situé à l'intérieur de l'appareil de télécommunication 20 mobile. Le système d'analyse peut être intégré dans le logiciel. Avantageusement, les données caractéristiques comprennent l'identité du réseau mobile sur lequel est enregistré l'appareil de télécommunication mobile au moment des appels, la date et l'heure des appels 25 sortants et entrants, le numéro appelé. Les données caractéristiques peuvent être encapsulées avant d'être extraites de l'appareil de télécommunication mobile. Les données caractéristiques peuvent subir un prétraitement avant d'être extraites de l'appareil de télécommunication mobile. 30 Les données caractéristiques peuvent être collectées à une fréquence paramétrable et extraites de l'appareil de télécommunication mobile à une fréquence également paramétrable. Avantageusement, les paramètres des différentes étapes du procédé sont modifiables à distance. 35 L'appareil de télécommunication mobile peut être apte à recevoir des commandes par SMS. Les données caractéristiques peuvent être transmises au système de réception et d'analyse en utilisant un réseau de téléphonie mobile ou bien en utilisant un réseau alternatif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 5 dans la description qui suit d'un mode de réalisation avec référence au dessin annexé mais qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ce dessin : Fig. 1 (Fig. unique) représente schématiquement un système de contrôle des communications d'appareils de télécommunication mobiles selon l'invention. 10 Dans toute la description et les revendications, on désigne par T tous types d'appareils de télécommunication mobiles, par exemple un assistant numérique personnel, un micro-ordinateur de poche, un récepteur de radiomessagerie, et en particulier les appareils de téléphonie mobiles désignés par T1. 15 Les appareils de télécommunication mobiles T utilisent, pour leurs communications, un réseau R contrôlé par un opérateur de téléphonie mobile O. Lors d'une phase de mise en place du système P selon l'invention, un logiciel L est installé sur chacun des appareils de télécommunication mobiles 20 T, en particulier téléphones mobiles Ti, d'une entreprise E, destinés à être contrôlés. Les appareils de télécommunication mobiles T disposent d'une unité de stockage susceptible d'héberger le logiciel L et d'une unité de calcul capable d'exécuter les instructions comprises dans le logiciel L. L'installation du logiciel L peut se faire automatiquement après 25 téléchargement de ce dernier à travers le réseau R d'un opérateur mobile ou par l'intermédiaire d'un réseau alternatif utilisant des procédés de communication usuels tels que les liaisons radio, infrarouge, ou par câble. L'installation du logiciel L peut aussi se faire de façon manuelle suivant une procédure organisationnelle. Une fois l'installation effectuée, le 30 logiciel L envoie, éventuellement par l'intermédiaire d'un sms dans le cas d'un téléphone mobile Ti, ou par tout autre type de commande à distance en fonction du réseau de transport, à un système de réception et d'analyse P, A, une confirmation de la bonne réalisation de l'installation contenant des informations permettant d'identifier l'appareil de télécommunication mobile T 35 comme par exemple son code IMEI et/ou son numéro d'appel. Des mises à jour du logiciel L peuvent être effectuées par la suite en utilisant l'une de ces techniques. Ces mises à jour permettent d'installer des correctifs afin de pallier des défauts apparus lors de la mise en oeuvre du contrôle, ou bien de modifier les paramètres du logiciel L ou de mettre en place 5 de nouvelles fonctionnalités. Lors de la mise en oeuvre du contrôle, le logiciel L collecte dans les données issues des appareils T , à une fréquence choisie et paramétrable, des données caractéristiques D des communications émises et reçues par les appareils mobiles T. 10 Au cours de cette phase de collecte, un prétraitement a généralement lieu afin notamment de diminuer le nombre de données à transférer. En effet, l'ensemble des données brutes collectées représente une masse de données très importante dont le coût de transfert risque d'être prohibitif, en fonction du mode de transfert (Réseau opérateur mobile ou réseau 15 alternatif). Un premier traitement des données, en vue de diminuer la masse de données à transférer, peut donc être effectué par le logiciel L qui consiste notamment à déterminer par le calcul à partir de données caractéristiques recueillies de nouvelles données caractéristiques. Il est possible d'envisager une collecte lors de chaque 20 communication ou bien des collectes intervenant de façon prédéterminée après un intervalle de temps paramétrable. La fréquence de collecte des données caractéristiques D peut être paramétrable et contrôlable à distance notamment via l'émission et la réception de SMS. Les données caractéristiques D collectées pour permettre une 25 analyse détaillée des appels passés et reçus par les appareils de télécommunication mobiles T, en particulier les téléphones mobiles Ti, de la flotte de l'entreprise E sont notamment : • L'identité du réseau mobile sur lequel est enregistré l'appareil de télécommunication mobile au moment des appels. 30 ^ La date des appels sortants et entrants • L'heure des appels • Le numéro appelé (en cas d'appel entrant) Les données collectées devront permettre en outre de calculer et stocker les informations suivantes sur une période définie et paramétrable par exemple une tranche horaire, journée, semaine ou mois : • Nombre d'appels cumulé émis dans la période vers les numéros commençant par 01, 02, 03, 04, 05 ou +33(0)1, +33(0)2, +33(0)3, +33(0)4 et +33(0)5). • Durée cumulée des appels émis dans la période vers les numéros commençant par 01, 02, 03, 04, 05 ou +33(0)1, +33(0)2, +33(0)3, +33(0)4 et +33(0)5). Nombre d'appels cumulé émis dans la période vers les numéros commençant par 06 ou +33(0)6 • Durée cumulée des appels émis dans la période vers les numéros commençant par 06 ou +33(0)6 • Nombre d'appels cumulé émis dans la période vers l'international. • Durée cumulée des appels émis dans la période vers l'international • Nombre d'appels cumulé émis dans la période vers les numéros commençant par 08 • Durée cumulée des appels émis dans la période vers les numéros commençant par 08 • Nombre d'appels cumulé émis dans la période vers les numéros à quatre chiffres commençant par 32 • Durée cumulée des appels émis dans la période vers les 25 numéros à quatre chiffres commençant par 32 • Nombre d'appels reçus en dehors du réseau national • Durée cumulée des appels voix reçus en dehors du réseau national. • Nombre de SMS envoyés dans la période 30 Nombre de MMS envoyés et volume total des MMS envoyé dans la période D'une manière générale, on cherche à collecter les données permettant d'appréhender chaque mode de facturation spécifique utilisé par l'opérateur. Le nombre et le type de données collectées peut donc évoluer pour tenir compte d'évolutions dans la manière de procéder de l'opérateur. Les données caractéristiques D collectées et/ou calculées grâce au logiciel L sont les données brutes ou calculées par le logiciel L à partir de données brutes disponibles à partir des composants des appareils de télécommunication mobiles T. Ces données ne sont donc pas traitées par l'opérateur mobile O. Les données caractéristiques D collectées par le logiciel L sont ensuite stockées puis mises en forme, c'est-à-dire encapsulées, en vue de leur extraction des appareils T, notamment des téléphones mobiles Ti. La mise en forme consiste en une compression éventuelle des données caractéristiques D et en la création d'une ou plusieurs unités de transport U contenant les données caractéristiques D compressées. Un format spécifique de compression est utilisé de manière à limiter la taille occupée par les données caractéristiques D à extraire afin notamment de réduire le coût de l'extraction de ces données. Les unités de transport U sont ensuite extraites des appareils de 20 télécommunication mobiles T et acheminées jusqu'à un système d'analyse A (Fig. 1). La fréquence d'extraction des unités de transport U est paramétrable et contrôlable à distance. Les unités de transport U peuvent entre outre être des SMS. Dans ce cas, les SMS sont acheminés, tels des SMS classiques, par l'opérateur O à 25 travers le réseau R vers le système d'analyse A. Quelque soit leur mode d'acheminement, les unités de transport U parviennent ensuite au système de réception et d'analyse P, A. En fonction du réseau de transport sélectionné (réseau de téléphonie mobile ou réseau alternatif radio ou filaire) par le logiciel L, le système de réception P peut 30 comprendre une ou plusieurs lignes de téléphone mobile (puce SIM) capables de recevoir l'ensemble des informations transmises par les appareils mobiles T contrôlés. Le système de réception P extrait les données caractéristiques D des unités de transport U et retrouve les informations originelles collectées et /ou calculées grâce au logiciel L installé sur l'appareil mobile T et ce, quelle que soit la forme des unités de transport U, SMS. Pour l'ensemble des appareils de télécommunication mobiles T, en particulier téléphones mobiles Ti, contrôlés, le système d'analyse A présentera 5 les statistiques des communications en se basant sur des données brutes, à savoir des données non traitées par l'opérateur de téléphonie mobile O. Des systèmes d'analyse similaires au système d'analyse inclus dans le système A existent déjà pour traiter les données issues des téléphones fixes ou pour traiter des données concernant la téléphonie mobile mais fournies par 10 les opérateurs. De tels systèmes peuvent être adaptés afin de pouvoir remplir les fonctions du système d'analyse . Cet ensemble de dispositifs de contrôle permet aux sociétés de disposer des informations relatives à leurs appels à une fréquence choisie et non imposée par les opérateurs mobiles. 15 Des statistiques établies par le système d'analyse permettront, au regard du contrat liant l'entreprise E et son opérateur O, de pouvoir notamment contrôler partiellement ou totalement les factures de l'opérateur mobile O grâce à des informations directement extraites des appareils mobiles T , notamment des téléphones mobiles Ti, d'une flotte et non traitées par l'opérateur mobile O. 20 Des variantes sont naturellement possibles à partir de ce concept de base. On constate notamment que le choix de certaines options pour le transport des données D, en cas de l'utilisation de SMS par exemple, a un coût facturé par l'opérateur O. Il est également possible d'acheminer les unités de transport U par des moyens moins onéreux. On peut prévoir que le logiciel L va, 25 dans un premier temps, chercher à transmettre les données D par l'intermédiaire de réseaux alternatifs notamment des réseaux radio ou par câble. Ces modes de liaison alternatifs utilisent l'unité de transport UA de Fig. 1. Le logiciel L cherche alors successivement à transmettre le ou les unités de transport UA par tous les réseaux alternatifs disponibles en 30 commençant par ceux dont l'utilisation est la moins onéreuse jusqu'à la réussite du transfert. Dans ce cas, le logiciel L sera paramétré de manière à chercher à transmettre les unités de transport UA à un moment où la probabilité de présence d'un réseau alternatif est importante. Par exemple, on peut raisonnablement penser qu'en début de journée, un employé muni d'un appareil 35 de télécommunication mobile T, en particulier un téléphone mobile Ti, fourni par son entreprise E va passer à proximité des locaux de son entreprise E et ainsi permettre au logiciel L d'utiliser le réseau radio de son entreprise E, si elle en est dotée, pour transmettre les unités de transport U. Si le logiciel L ne parvient pas à transmettre les unités de transport UA par l'intermédiaire de réseaux alternatifs, alors le logiciel L transmettra les unités de transport U grâce aux fonctions classiques d'un réseau de téléphonie mobile. Dans cette variante où les logiciels L présents sur des appareils de télécommunication mobiles T sont paramétrés pour utiliser des réseaux alternatifs au réseau R, le système de réception et d'analyse P, A comprend aussi les moyens nécessaires, notamment des systèmes radio, pour se connecter à ces réseaux alternatifs et récupérer les unités de transport UA et/ou U. Dans le cas où le nombre des appareils de télécommunication mobiles à traiter est faible, il peut être intéressant d'intégrer les fonctions du système d'analyse A dans l'appareil de télécommunication mobile T si celui-ci dispose d'une capacité de calcul le permettant. Dans ce cas, les données caractéristiques D ne sont pas extraites de l'appareil de télécommunication mobile T, en particulier du téléphone mobile Ti, et sont traitées par le logiciel L ou par un autre logiciel L2 doté des fonctions de base du système d'analyse A. Le résultat de l'analyse est communiqué à l'utilisateur de manière classique, par exemple par l'affichage du résultat sur un écran de l'appareil de télécommunication mobile. L'invention est particulièrement adaptée aux téléphones mobiles mais peut être également utilisée pour contrôler totalité ou partie des communications de tout appareil de télécommunication mobile, par exemple d'un assistant numérique personnel ou autre micro-ordinateur de poche ou d'un récepteur de radiomessagerie. II est possible d'exploiter un système de contrôle selon l'invention de manière décentralisée. Par exemple en proposant le téléchargement du logiciel L sur un site internet, les informations issues du traitement des données caractéristiques D par le système de réception et d'analyse P, A étant ensuite rendues accessibles aux clients sur le site internet par l'intermédiaire d'un accès sécurisé | Système de contrôle des communications émises et reçues par un appareil de télécommunication mobile (T) comprenant une unité de calcul et une unité de stockage, appareil dans lequel des données caractéristiques (D) des communications émises et reçues par l'appareil de télécommunication mobile (T) sont mémorisées dans l'unité de stockage,l'unité de stockage étant chargée d'un logiciel de capture et de calcul de données (L) qui collecte et calcule les données caractéristiques (D) à une première fréquence prédéfinie,un système de réception (P) est prévu pour recevoir les données caractéristiques, transmises à une seconde fréquence prédéfinie par le logiciel de capture de donnéesun système d'analyse (A) qui détermine des statistiques de suivi des communications sur le plan technique et financier au regard des liens contractuels existant entre les utilisateurs des appareils de télécommunication mobiles (T) et de leurs opérateurs (O). | 1. Système de contrôle des communications émises et reçues par un appareil de télécommunication mobile (T) comprenant une unité de calcul et une unité de stockage, appareil dans lequel des données caractéristiques (D) des communications émises et reçues par l'appareil de télécommunication mobile (T) sont mémorisées dans l'unité de stockage, caractérisé en ce que : l'unité de stockage est chargée d'un logiciel de capture de 10 données (L) qui collecte et calcule les données caractéristiques (D) à une première fréquence prédéfinie, un système de réception (P) est prévu pour recevoir les données caractéristiques, transmises à une seconde fréquence prédéfinie par le logiciel de capture de données, 15 et un système d'analyse (A) est prévu pour déterminer des statistiques de suivi des communications sur le plan technique et financier au regard des liens contractuels existant entre les utilisateurs des appareils de télécommunication mobiles (T) et leurs opérateurs (0). 20 2. Système de contrôle selon la 1, caractérisé en ce qu'il permet d'acquérir des informations issues exclusivement de l'appareil de télécommunication mobile (T). 3. Système de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que 25 l'appareil de télécommunication mobile (T) est un téléphone mobile (T1). 4. Système de contrôle selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont extraites de l'appareil de télécommunication mobile (T) et transmises à un système de réception et 30 d'analyse (P, A) situé à l'extérieur de l'appareil de télécommunication mobile (T). 5. Système de contrôle selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont transmises à un système 35 d'analyse (A) situé à l'intérieur de l'appareil de télécommunication mobile (T). 6. Système de contrôle selon la 5, caractérisé en ce que le système d'analyse (A) est intégré dans le logiciel (L). 7. Système de contrôle l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) comprennent l'identité du réseau mobile sur lequel est enregistré l'appareil de télécommunication mobile (T) au moment des appels, la date et l'heure des appels sortants et entrants, le numéro appelé, le nombre de SMS et de MMS transmis. 8. Système de contrôle l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont encapsulées avant d'être extraites de l'appareil de télécommunication mobile (T). 9. Système de contrôle l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques subissent un prétraitement avant d'être extraites de l'appareil de télécommunication mobile (T). 10. Système de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont collectées à une 20 première fréquence paramétrable. 11. Système de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont extraites de l'appareil de télécommunication mobile (T) à une seconde fréquence 25 paramétrable. 12. Système de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les paramètres des différentes étapes du contrôle sont modifiables à distance. 13. Système de contrôle selon la 12, caractérisé en ce que l'appareil de télécommunication mobile (T) est apte à recevoir des commandes à distance. 35 14. Système de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont transmises au 30système de réception et d'analyse (P, A) en utilisant un réseau (R) de téléphonie mobile. 15. Système de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données caractéristiques (D) sont transmises au système de réception et d'analyse (P, A) en utilisant un réseau alternatif. 16. Appareil de télécommunication mobile (T), en particulier téléphone mobile (Ti) comportant un logiciel (L) lui permettant d'être intégré à un système de contrôle selon l'une quelconque des précédentes. | H | H04 | H04W | H04W 4 | H04W 4/24 |
FR2902051 | A1 | SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,214 | La présente invention concerne un comprenant une assise et un dossier, lequel est logé de manière à ce que son inclinaison par rapport à la partie assise soit réglable sur une armature avec une partie inférieure fixée à l'assise et une partie supérieure fixée pivotable sur la partie inférieure, ainsi qu'un adaptateur fixé au dossier, où un élément de verrouillage coopérant avec la partie supérieure est logé sur l'adaptateur, sur un axe de pivotement, élément de verrouillage après le déverrouillage duquel le dossier peut être rabattu de sa position d'utilisation vers l'avant, et où pour limiter le mouvement de rabattement vers l'arrière du dossier dans sa position d'utilisation, une butée réglable pour compenser le jeu fixée sur l'adaptateur est prévue, la butée coopérant avec un contre-élément fixé sur la partie supérieure. En règle générale, des sièges de ce type sont utilisés comme sièges avant dans des véhicules automobiles à deux portes, afin de faciliter l'accès des passagers au fond en rabattant leur dossier vers l'avant. En même temps, l'inclinaison des dossiers de ce type de sièges est réglable, afin de mettre un certain confort à la disposition de l'occupant. C'est par l'intermédiaire de l'élément de verrouillage que le dossier est relié de manière rigide, mais à inclinaison réglable, à l'armature de réglage de l'inclinaison du siège du véhicule automobile. Afin que cette liaison présente le moins de jeu possible, l'écart entre l'armature, disposée fixe sur l'adaptateur, et le contre- élément, disposé fixe sur la partie supérieure, est réglable. Le réglage de cet écart ayant permis d'obtenir un engrènement avec le moins de jeu possible de l'élément de verrouillage dans la partie supérieure, cet écart est fixé, par exemple, en rivant ou en soudant la butée sur l'adaptateur. De tels sièges de véhicule automobile sont divulgués dans les documents DE 102 06 299 Al et DE 103 42 832 Al. Selon le document DE 102 06 299 Al, la butée est conçue comme une tige de butée, logée pivotable dans l'adaptateur avant le montage définitif de l'armature, tige de butée qui présente une section logée pivotable dans l'adaptateur et un corps d'appui, disposé excentrique par rapport à cette section. Pour le réglage d'un jeu qui soit le plus petit possible, lorsque l'élément de verrouillage est engrène avec la partie supérieure, la tige de butée est tournée jusqu'à ce que son corps d'appui soit en contact avec le contre-élément, disposé fixe sur la partie supérieure. Une fois cette position atteinte, la tige de butée est rivetée à l'adaptateur au moyen de saillies conçues sur elle. Le document DE 103 42 832 Al décrit une solution semblable, suivant laquelle la situation de l'axe de pivotement de l'élément de verrouillage peut être réglée par l'intermédiaire d'un élément à excentrique. C'est une surface de contact de l'axe de pivotement faisant partie de l'élément à excentrique qui forme la butée disposée fixe sur l'adaptateur. Une fois la position souhaitée de l'axe de pivotement atteinte, la position de celui-ci est également fixée par rivetage sur l'adaptateur. La présente invention a pour objectif de mettre à disposition un autre siège de véhicule automobile. L'invention atteint cet objectif avec un siège de véhicule automobile dont la butée se trouve sur l'axe de pivotement de l'élément de verrouillage, possède une surface d'arrêt tournée vers le contre-élément fixé à la partie supérieure et peut être tournée pour réaliser un contact entre sa surface d'arrêt et le contre-élément En ce qui concerne le siège de véhicule automobile suivant l'invention, la butée se trouve sur l'axe de pivotement de l'élément de verrouillage. La butée peut être soit conçue de manière à former une seule pièce avec l'axe de pivotement, soit bloquée sur l'axe de pivotement de manière résistante à la torsion. Dans ce cas, l'axe de pivotement est d'abord lui-même logé pivotable dans l'adaptateur, puis relié à l'adaptateur de manière résistante à la torsion, après réglage d'un contact entre la surface d'arrêt de la butée et le contre-élément, disposé fixe sur la partie supérieure. Il est toutefois également possible de loger la butée d'abord de manière pivotable sur l'axe de pivotement. Dans ce cas, l'axe de pivotement est relié à l'adaptateur de manière résistante à la torsion et la butée est fixée, une fois réglée, de manière résistante à la torsion, par exemple par rivetage ou soudage, sur l'axe de pivotement. En cas de conception en une seule pièce de l'axe de pivotement et de la butée, il est possible d'obtenir une réduction des composants, puisqu'une butée séparée n'est pas nécessaire. Ainsi, avantageusement, la butée est conçue de manière à former une seule pièce avec une cheville formant l'axe de pivotement de l'élément de verrouillage. Avantageusement, la butée présente une forme de croissant dont une surface, tournée vers l'élément de verrouillage, et la surface d'arrêt convergent de manière à former un coin en direction de la partie supérieure. Avantageusement, la surface de la butée se trouve sur un cercle autour de l'axe de pivotement et est adjacente à une surface de l'élément de verrouillage qui est également disposée sur un cercle autour de l'axe de pivotement ou qui en est faiblement écartée. Avantageusement, la cheville formant l'axe de pivotement présente une section de cylindre d'un diamètre plus petit, suivie d'une section de cylindre d'un diamètre plus grand, la section de cylindre étant limitée, sur le côté éloigné de la section de cylindre, par un bord en forme de collerette et l'élément de verrouillage présente une forure qui lui permet d'être poussé en pivotant sur la section de cylindre. Avantageusement, la section de cylindre traverse une forure de l'adaptateur et peut être fixée sur l'adaptateur de manière résistante à la torsion en la basculant. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue latérale schématique d'un siège de véhicule automobile avec une armature permettant le réglage de l'inclinaison, ainsi qu'un rabattement vers l'avant et vers l'arrière du dossier. la Fig. 2 est une représentation éclatée des pièces détachées de l'armature. la Fig. 3 représente une vue latérale des pièces de l'armature de la Fig. 2 représentées en état monté, et les Figs. 4 à 6 représentent des vues latérales partielles selon la Fig. 2 des pièces de l'armature en état monté avec compensation de différents jeux. Le siège de véhicule automobile 1 représenté sur la Fig. 1 possède une assise 2, sur laquelle est fixé un dossier 4 avec un appui-tête 5 par l'intermédiaire d'armatures 3 prévues sur les deux côtés. Les armatures 3 permettent aussi bien un réglage de l'inclinaison du dossier 4 au niveau du confort, ce qui est esquissé par la double flèche 6, qu'un rabattement du dossier 4 vers l'avant, contre l'assise 2, ce qui est symbolisé par la double flèche 7. Dans le présent exemple de réalisation, les armatures 3 destinées au réglage de l'inclinaison du dossier 4 sont conçues comme armatures à engrenage. Le dessin représente un seul élément d'engrenage 9 formant la partie supérieure et pouvant être relié d'une manière restant à décrire à un adaptateur 8, disposé fixe sur le dossier, l'élément d'engrenage 9 concourant avec un autre élément d'engrenage non représenté à la manière d'un engrenage oscillant, l'élément d'engrenage non représenté étant relié de manière résistante à la torsion à un adaptateur 32, disposé fixe sur l'assise. Des engrenages de ce type, qui servent au réglage de l'inclinaison du dossier d'un siège de véhicule automobile, sont connus de l'état de la technique, de manière qu'une plus ample description n'est pas nécessaire. Pour la liaison résistante à la torsion entre l'élément d'engrenage 9 et l'adaptateur 8, disposé fixe sur le dossier, est prévu un élément de verrouillage 10 qui est fixé sur l'adaptateur 8 de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe de pivotement 11. Le déverrouillage de l'élément de verrouillage 10 permet au dossier 4 d'être rabattu de sa position d'utilisation vers l'avant. L'axe de pivotement 11 est formé par une cheville 12, qui présente une section de cylindre 13 d'un diamètre plus petit, suivie par une section de cylindre 14 d'un diamètre plus grand. Sur le côté éloigné de la section de cylindre 13, la section de cylindre 14 est limitée par un bord en forme de collerette 15. L'élément de verrouillage 10 possède une forure 16, avec laquelle il peut être poussé sur la section de cylindre 14 en pivotant autour de l'axe de pivotement 11. Lors du montage, la cheville 12, y compris l'élément de verrouillage 10 poussé sur la section de cylindre 14, est passée avec sa section de cylindre 13 à travers une forure 17 dans l'adaptateur 8. Le bord 15 de la cheville 12 se pose alors sur une face de l'élément de verrouillage 10 et la cheville traverse avec sa section de cylindre 13 l'adaptateur 8 disposé fixe sur le dossier, comme cela est visible sur la Fig. 3. C'est en basculant la section de cylindre 13 que la cheville est reliée à l'adaptateur 8 de manière résistante à la torsion, une fois qu'une élimination de jeu a eu lieu comme expliqué plus loin. Sur sa face tournée vers l'élément d'engrenage 9, l'élément de verrouillage 10 possède une crémaillère 18, qui s'engrène, en état verrouillé, avec une section dentée 19 correspondante de l'élément d'engrenage 9. Ceci est visible dans les Figs. 4 à 6, dans lesquelles on a renoncé à l'adaptateur 8. Il est également visible sur ces Figs. que l'état verrouillé de l'élément de verrouillage 10 est protégé par un taquet 20, dont une surface de serrage 21 repose sur l'élément de verrouillage 10. Le taquet 20 est logé sur l'adaptateur 8 de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe 22. L'axe 22 est formé par une cheville non représentée, qui traverse une forure 23 du taquet 20 et une forure 24 de l'adaptateur 8. Le taquet 20 est précontraint dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort non représenté. Il possède, en outre, à une certaine distance de son axe 22, une cheville 25 faisant saillie perpendiculairement, qui traverse un trou oblong 26 de l'adaptateur 8 se trouvant sur un cercle autour de l'axe 22. Afin de pouvoir rabattre le dossier 4 vers l'avant, le taquet 20 doit être pivoté dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Ceci a lieu par une traction correspondante sur la cheville 25, par exemple par l'intermédiaire d'un câble Bowden non représenté. Sur son trajet de pivotement dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, le taquet 20 entre en contact avec un doigt de commande 27 de l'élément de verrouillage 10. Par conséquent, celui-ci pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet de dégager sa crémaillère 18 de la section dentée 19 de l'élément d'engrenage 9. Pour limiter le mouvement de rabattement du dossier 4 vers l'arrière, dans sa position d'utilisation, une butée 28 est prévue, qui coopère avec un talon 29 conçu sur l'élément d'engrenage 9 et formant un contre-élément, en entrant en contact avec celui-ci. Si, en raison de tolérances, il n'y avait pas de jeu entre les composants à monter, l'élément de verrouillage 10 pourrait être utilisé lui-même comme butée contre le talon 29 de l'élément d'engrenage 9. Or, pour obtenir un enclenchement sans jeu entre la crémaillère 18 de l'élément de verrouillage 10 et la section dentée 19 de l'élément d'engrenage 9, même en cas de tolérances inévitables, la butée 28 est conçue réglable. La butée 28 présente une forme en croissant et est disposée à une certaine distance de l'axe de pivotement 11 de l'élément de verrouillage 10 sur le plan de la section de cylindre 14 de la cheville 12 et, par conséquent, sur le plan de l'élément de verrouillage 10. La butée 28 est conçue de manière à former une seule pièce avec le bord 15, c'est-à-dire la cheville 12. La butée 28 possède une surface 33 courbée, qui est tournée vers l'élément de verrouillage 10 et qui se trouve sur un cercle autour de l'axe de pivotement 11, ainsi qu'une surface d'arrêt 30 tournée vers le talon 29 de l'élément d'engrenage 9. Idéalement, la surface courbée 33 de la butée 28 est adjacente à une surface 31 de l'élément de verrouillage 10 se trouvant également sur un cercle autour de l'axe de pivotement 11 ou en est faiblement écartée. Dans les Figs. 4 à 6 sont représentés, comme déjà mentionné plus haut, des jeux de différentes grandeurs qui sont éliminés par réglage de la butée 28. La Fig. 4 représente le jeu le plus petit, la Fig. 5, un jeu moyen et la Fig. 6 le jeu le plus grand. Le réglage de la butée 28 a lieu en tournant la cheville 12, qui n'est pas encore reliée à l'adaptateur 8 de manière résistante à la torsion, dans le sens des aiguilles d'une montre. La pointe en forme de coin formée entre la surface courbée 33 et la surface d'arrêt 30 de la butée 28 pénètre dans la fente plus ou moins grande entre l'élément de verrouillage 10 et le talon 29 par verrouillage si possible sans jeu entre la crémaillère 18 de l'élément de verrouillage 10 et la section dentée 19 de l'élément d'engrenage 9. Une fois l'absence de jeu nécessaire atteinte, la section de cylindre 13 de la cheville 12 est basculée au niveau de la partie d'armature 8. Grâce à cela, la cheville 12 est reliée à l'adaptateur 8 de façon résistante à la torsion. La butée 28, qui sert à compenser le jeu, forme alors, dans une certaine mesure, un prolongement de l'élément de verrouillage 10 | Siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier, lequel est logé de manière à ce que son inclinaison par rapport à la partie assise soit réglable sur une armature avec une partie inférieure fixée à l'assise et une partie supérieure (9) fixée pivotable sur la partie inférieure, ainsi qu'un adaptateur fixé au dossier, où un élément de verrouillage (10) coopérant avec la partie supérieure (9) est logé sur l'adaptateur, sur un axe de pivotement, élément de verrouillage après le déverrouillage duquel le dossier peut être rabattu de sa position d'utilisation vers l'avant, et où pour limiter le mouvement de rabattement vers l'arrière du dossier dans sa position d'utilisation, une butée (28) réglable pour compenser le jeu fixée sur l'adaptateur est prévue, la butée (28) coopérant avec un contre-élément (29) fixé sur la partie supérieure, caractérisé en ce que la butée (28) se trouve sur l'axe de pivotement de l'élément de verrouillage (10), possède une surface d'arrêt (30) tournée vers le contre-élément (29) fixé à la partie supérieure et peut être tournée pour réaliser un contact entre sa surface d'arrêt (30) et le contre-élément (29). | 1. Siège de véhicule automobile comprenant une assise (2) et un dossier (4), lequel est logé de manière à ce que son inclinaison par rapport à la partie assise (2) soit réglable sur une armature (3) avec une partie inférieure fixée à l'assise et une partie supérieure (9) fixée pivotable sur la partie inférieure, ainsi qu'un adaptateur (8) fixé au dossier, où un élément de verrouillage (10) coopérant avec la partie supérieure (9) est logé sur l'adaptateur (8), sur un axe de pivotement (11), élément de verrouillage après le déverrouillage duquel le dossier (4) peut être rabattu de sa position d'utilisation vers l'avant, et où pour limiter le mouvement de rabattement vers l'arrière du dossier (4) dans sa position d'utilisation, une butée (28) réglable pour compenser le jeu fixée sur l'adaptateur est prévue, la butée (28) coopérant avec un contre-élément (29) fixé sur la partie supérieure, caractérisé en ce que la butée (28) se trouve sur l'axe de pivotement (11) de l'élément de verrouillage (10), possède une surface d'arrêt (30) tournée vers le contre-élément (29) fixé à la partie supérieure et peut être tournée pour réaliser un contact entre sa surface d'arrêt (30) et le contre-élément (29). 2. Siège de véhicule automobile suivant la 1, caractérisé en ce que la butée (28) est conçue de manière à former une seule pièce avec une cheville (12) formant l'axe de pivotement (11) de l'élément de verrouillage (10). 3. Siège de véhicule automobile suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que la butée (28) présente une forme de croissant dont une surface (33), tournée vers l'élément de verrouillage (10), et la surface d'arrêt (30) convergent de manière à former un coin en direction de la partie supérieure (9). 4. Siège de véhicule automobile suivant la 3, caractérisé en ce que la surface (33) de la butée (28) se trouve sur un cercle autour de l'axe de pivotement (11) et est adjacente à une surface (31) de l'élément de verrouillage(10) qui est également disposée sur un cercle autour de l'axe de pivotement (11) ou qui en est faiblement écartée. 5. Siège de véhicule suivant une des précédentes, caractérisé en ce que la cheville (12) formant l'axe de pivotement (11) présente une section de cylindre (13) d'un diamètre plus petit, suivie d'une section de cylindre (14) d'un diamètre plus grand, la section de cylindre (14) étant limitée, sur le côté éloigné de la section de cylindre (13), par un bord en forme de collerette (15) et en ce que l'élément de verrouillage présente une forure (16) qui lui permet d'être poussé en pivotant sur la section de cylindre (14). 6. Siège de véhicule suivant la 5, caractérisé en ce qu'en état monté, la section de cylindre (13) traverse une forure (17) de l'adaptateur (8) et qu'elle peut être fixée sur l'adaptateur (8) de manière résistante à la torsion en la basculant. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/20,B60N 2/235 |
FR2900206 | A1 | LIAISON AUTOBLOQUANTE ENTRE UNE PIECE PLANE ET UNE TIGE A EXTREMITE SPHERIQUE. | 20,071,026 | L'invention concerne une liaison autobloquante entre une tige à extrémité sphérique et une pièce plane, telles qu'une tige de commande d'amplificateur de frein et une pédale de frein d'un véhicule automobile, qui comprend généralement un bras de pédale sous forme d'une pièce plane. Dans le cas d'une commande de freinage de véhicule automobile, la tige de commande actionne un piston d'amplificateur de frein, lorsqu'un effort est appliqué par la pédale à cette tige pour la déplacer longitudinalement vers l'avant du véhicule. Le montage d'une telle commande est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier auquel la pédale de frein est préalablement fixée, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur accouple la pédale de frein à l'extrémité sphérique de la tige de commande, pour lier en mouvement cette tige à la pédale. Cette tige de commande est par exemple montée préalablement au pédalier, et elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. Le but de l'invention est de proposer une liaison à faible jeu qui soit simple à accoupler tout en présentant une sûreté de fonctionnement optimale. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison autobloquante entre une tige à extrémité sphérique et une pièce plane, telles qu'une tige de commande d'amplificateur de frein et une pédale de frein de véhicule automobile, ce dispositif comprenant une cage rigidement fixée à la pièce plane, une agrafe encliquetée dans cette cage et emprisonnant l'extrémité sphérique, cette agrafe comprenant des ergots s'engageant dans des lumières de la cage, et des moyens élastiques tendant à éloigner l'agrafe de la cage pour assurer un emboîtement sans jeu par maintien des ergots en appui sur des bords correspondants des lumières dans lesquelles ils sont engagés. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel la cage comprend un fond et des flancs perpendiculaires à ce fond dans lesquels sont réalisées les lumières recevant les ergots, et dans lequel les moyens élastiques de l'agrafe sont portés par une face d'extrémité de l'agrafe qui est située en vis-à-vis du fond de la cage. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel les moyens élastiques sont des languettes flexibles orientées de façon oblique par rapport à la face d'extrémité. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, comprenant un coussinet interposé entre le fond et l'agrafe, et dans lequel les moyens élastiques exercent une pression sur ce coussinet pour tendre à éloigner l'agrafe de la cage. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'agrafe comprend des griffes de maintien du coussinet, ces griffes autorisant un mouvement de translation du coussinet par rapport à l'agrafe. L'invention concerne également un dispositif tel que défini ci-dessus, comprenant au moins quatre ergots et au moins quatre lames flexibles. L'invention sera maintenant décrite plus en détail et en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en perspective de la liaison selon l'invention désassemblée ; La figure 2 est une vue en perspective de la liaison selon l'invention assemblée ; La figure 3 est une vue latérale de la liaison 35 selon l'invention assemblée ; La figure 4 est une vue de dessus de la liaison selon l'invention assemblée ; La figure 5 est une vue en perspective de l'agrafe de la liaison selon l'invention ; La figure 6 est une vue de dessus en coupe de la liaison selon l'invention ; La figure 7 est une vue latérale en coupe selon un plan médian de la liaison selon l'invention ; La figure 8 est une vue latérale en coupe selon un plan décalé de la liaison selon l'invention ; La figure 9 est une vue en perspective d'un second 10 mode de réalisation de l'agrafe de la liaison selon l'invention ; La figure 10 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation de l'agrafe de la liaison selon l'invention. 15 Dans la figure 1, une liaison selon l'invention, représentée en éclaté, comprend une cage 1, un coussinet 2, une agrafe 3 et une tige de commande 4 ; ces éléments étant disposés le long d'un axe longitudinal AX en étant espacés les uns des autres le long de cet axe. 20 La cage 1 qui est réalisée en tôle pliée est destinée à être rigidement fixée à une pédale de frein non représentée, par soudage, sertissage ou autre. L'agrafe 3 est destinée à être encliquetée dans cette cage 1 grâce à différents systèmes de blocage détaillés 25 plus bas. Lorsque la liaison selon l'invention est montée, le coussinet 2 est bloqué entre le fond de cette cage 1 et l'agrafe 3. La tige de commande 4 comprend une extrémité sphérique 5 destinée à être engagée dans la cage 1 pour 30 être emprisonnée dans celle-ci, de façon à solidariser la tige de commande 4 à la cage 1 qui est elle-même rigidement fixée à la pédale de frein. Lorsque la liaison est assemblée, elle a l'allure générale visible dans la figure 2. 35 La tige de commande 4 comprend également une autre extrémité sphérique 6 par laquelle elle est reliée à un amplificateur de frein non représenté. La tige de commande 4 est libre de pivoter autour de l'autre extrémité sphérique 6 en pouvant se déplacer dans un plan vertical longitudinal du véhicule repéré par PV dans la figure 1. Comme visible dans la figure 3, la tige de commande 4 est aussi libre de se déplacer en rotation dans le plan PV lorsque l'extrémité sphérique 5 est emprisonnée dans la cage 1. La cage 1 et l'extrémité sphérique 5 constituent une liaison rotule permettant à la tige 4 de pivoter également dans un plan normal au plan PV. La tige de commande peut ainsi s'incliner dans le plan de la figure 4 de façon à s'incliner par rapport à la position qu'elle occupe dans cette figure 4. La cage 1 a une forme généralement parallélépipédique, délimitée par un flanc supérieur 7, un premier flanc latéral 8 et un fond 9, ainsi qu'un flanc inférieur et un second flanc latéral non visibles sur les figures 1 et 2. Cette cage admet l'axe longitudinal AX comme axe de symétrie, de sorte que le flanc inférieur est symétrique du flanc supérieur par rapport à cet axe, et que les flancs latéraux sont symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal AX. Chaque élément de la cage qui est repéré par un signe de référence, a son symétrique par rapport à l'axe AX qui est repéré dans les figures par le même signe de référence complété par le signe prime. Le flanc supérieur 7 est formé par une portion rectangulaire de tôle repliée à angle droit par rapport au fond 9. De manière analogue, le premier flanc latéral 8 est formé par une première patte latérale repliée à angle droit par rapport au fond 9. La cage 1 est obtenue par pliage d'une tôle découpée ayant un contour en forme de croix, le centre de cette croix correspondant au fond 9. Les branches de cette croix correspondent respectivement au flanc supérieur, au flanc inférieur, à la première patte latérale 8 et à la seconde patte latérale. Comme visible dans les figures 1 et 2, le flanc supérieur 7 comprend deux lumières 11 et 12 destinées à recevoir des éléments de blocage correspondants de l'agrafe 3, et la première patte latérale 8 comprend une lumière latérale 13 destinée à recevoir un élément de blocage complémentaire de l'agrafe. Les lumières 11, 12 et 13 sont obtenues par découpe de la tôle dans laquelle est fabriquée la cage 1, chaque découpe ayant un contour d'allure générale carrée. Il en va de même du flanc inférieur et de la seconde patte latérale qui ne sont pas visibles sur les figures 1 et 2, mais qui apparaissent notamment dans les vues en coupe des figures 6 à 8, en étant repérés respectivement par 7' et par 8'. Cette cage 1 coopère avec l'agrafe 3 en matière plastique, qui comprend une partie dite interne 14 qui est destinée à s'engager dans la cage 1, et une partie dite externe 16 qui dépasse de la cage 1 lorsque l'agrafe 3 est montée dans cette cage 1. La partie interne 14 se termine par une face d'extrémité 15 normale à l'axe AX, et qui est située en vis-à-vis du fond 9 de la cage 1 lorsque l'agrafe est encliquetée. L'ensemble de la partie interne 14 prolonge la partie externe 16 le long de l'axe AX. Cette agrafe 3 qui est représentée seule et en perspective dans la figure 5 admet également l'axe longitudinal AX comme axe de symétrie. Chaque élément de l'agrafe 3 qui est repéré par un signe de référence, a son symétrique par rapport à l'axe AX qui est repéré dans les figures par le même signe de référence complété par le signe prime. La partie externe 16 de l'agrafe a la forme générale d'un cadre carré ayant deux bords opposés inclinés de façon convergente. La partie interne 14 est constituée par différents éléments qui prolongent la partie externe 16. Les côtés opposés inclinés constituent un flanc de guidage supérieur 17 et un flanc de guidage inférieur 17' qui sont reliés par deux parois latérales 18 parallèles l'une à l'autre pour former le cadre. Les deux flancs de guidage 17 et 17' ont chacun une forme générale de plaque rectangulaire inclinée par rapport à l'axe longitudinal AX pour délimiter conjointement un engorgeoir. Ces flancs de guidage 17 et 17' dirigent l'extrémité sphérique 5 vers l'intérieur de la partie interne 14, en plaçant son centre sur l'axe AX, lorsque cette extrémité 5 est engagée dans l'agrafe 3. Ces flancs de guidage 17 et 17' sont symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe AX, de même que les parois latérales 18 et 18'. Lorsque l'agrafe 3 est encliquetée dans la cage 1, les flancs de guidage supérieur et inférieur, 17 et 17' sont situés sensiblement dans le prolongement des flancs supérieur 7 et inférieur 7' de la cage 1. Dans ce cas, les parois latérales 18 et 18' sont situées dans le prolongement des pattes latérales 8 et 8' de la cage. La partie interne 14 de l'agrafe est formée de différents éléments qui partent de la partie externe 16 ou embase tout en étant inscrits dans une enveloppe sensiblement parallélépipédique. Le flanc de guidage supérieur 17 est prolongé par deux pattes 21, 22 de blocage de l'agrafe 3 dans la cage 1. Ces deux pattes ont chacune une extrémité pourvue d'un ergot, repérés respectivement par 23 et 24, et orientés vers l'extérieur, c'est-à-dire selon une direction s'éloignant de l'axe longitudinal AX. Ces pattes 21 et 22 s'étendent toutes deux parallèlement à l'axe AX, pour longer une face interne du flanc supérieur 7 de la cage 1 lorsque l'agrafe est encliquetée. La partie interne comprend également deux autres pattes, 21' et 22', symétriques des pattes 21 et 22 par rapport à l'axe longitudinal AX. Lorsque l'agrafe 3 est montée dans la cage 1, les ergots 23 et 24 s'engagent dans les lumières correspondantes 11 et 12 du flanc supérieur 7. Ces quatre pattes, avec leurs ergots assurent ainsi le blocage de l'agrafe 3 dans la cage 1 longitudinalement, c'est-à-dire le long de l'axe AX. Les pattes 21 et 22 ont leurs extrémités réunies pour porter un patin 26 qui s'étend entre ces pattes et l'axe de symétrie AX. Comme visible dans la figure 7, ce patin 26 présente une face interne sensiblement plane qui est inclinée par rapport à l'axe AX selon la même orientation que le flanc de guidage 17, mais d'un angle légèrement plus faible. Ce patin 26 maintient les ergots 23 et 24 emboîtés dans les lumières correspondantes 11 et 12 de la cage 1 lorsque l'extrémité sphérique 5 est emprisonnée dans l'agrafe. Lors de l'engagement de l'extrémité sphérique 5 dans la cage 1, celle-ci vient en appui contre la face interne inclinée du patin 26, ce qui a pour effet de le repousser vers l'extérieur, au fur et à mesure que l'extrémité sphérique 5 est rapprochée du fond 9. Ceci a pour effet d'éloigner les ergots 23 et 24 de l'axe AX pour qu'ils s'emboîtent dans les lumières 11 et 12 afin de garantir un blocage complet de l'agrafe 3 dans la cage 1. Les autres pattes, 21' et 22' sont elles aussi réunies par un autre patin 26' symétrique du patin 26 par rapport à l'axe AX et ayant la même fonction. Chaque paroi latérale telle que la paroi latérale 18 porte un volet 27 de blocage de l'extrémité sphérique 5 dans l'agrafe. Le volet 27 a une forme générale de patte à contour sensiblement rectangulaire qui prolonge un bord de la paroi latérale 18 en étant incurvé en direction de l'axe AX. Lorsque l'extrémité sphérique 5 est introduite dans l'agrafe 3, elle écarte les volets de blocage 27 et 27' en les éloignant de l'axe AX, au fur et à mesure qu'elle est rapprochée du fond 9 de la cage 1. Après passage de l'extrémité sphérique, ces volets se rétractent pour retrouver leur position initiale, ce qui correspond à la situation de la figure 6. Dans cette situation, les volets 27 et 27' ont alors chacun une extrémité, 28, 28' en appui sur l'extrémité sphérique 5 pour la maintenir emprisonnée en appui contre le fond 9 et/ou le coussinet 2. Le volet 27 comprend sur sa face externe un ergot complémentaire 29 apte à s'engager dans la lumière latérale 13 qui est réalisée dans la patte 8 de la cage 1. L'ergot complémentaire 29 et la lumière latérale 13 assurent une transmission directe des efforts depuis l'extrémité sphérique 5 vers la cage 1 en cas de sollicitation tendant à désolidariser la liaison selon l'invention. Le volet 27' est lui aussi pourvu d'un autre ergot complémentaire 29' s'engageant dans une autre lumière 20 latérale 13' correspondante. La partie interne 14 de l'agrafe 3 qui est inscrite dans une enveloppe parallélépipédique comprend encore quatre montants, 31, 32, 31' et 32', situés au niveau de quatre des arêtes de ce parallélépipède qui sont 25 parallèles à l'axe longitudinal AX. Chaque montant prolonge, dans la direction AX, la jonction d'un flanc de guidage 17, 17' avec une paroi latérale 18, 18'. Les montants 31 et 32 sont situés de part et d'autre du volet 27, et de manière analogue, les montants 30 31' et 32' sont situés de part et d'autre du volet 27'. Les montants 31 et 32' sont situés de part et d'autre des pattes 21 et 22. Les montants 31' et 32 sont situés de part et d'autre des pattes 21' et 22'. Les montants 31 et 32 ont leurs extrémités réunies 35 par un bras 33 perpendiculaire à ces montants qui coïncide avec la face d'extrémité 15. Ce bras porte une griffe 34 destinée au montage du coussinet 2 sur l'agrafe 3, s'étendant longitudinalement depuis le centre du bras 33, dans une direction qui s'éloigne de la partie externe 16. Comme visible dans la figure 1, le coussinet 2 comprend des fentes complémentaires 36. Avant engagement de l'agrafe 3 dans la cage 1, le coussinet 2 est monté sur cette agrafe 3 par engagement des deux griffes 34 et 34' dans deux fentes correspondantes 36. Les griffes 34 et 34' ont chacune une extrémité crochue pour retenir le coussinet 2, tout en lui permettant de coulisser longitudinalement sur une certaine distance légèrement inférieure à la longueur totale des griffes 34 et 34' le long de l'axe AX. Le bras 33 comprend encore deux languettes flexibles 37 et 38 qui partent chacune du centre du bras 33, c'est-à-dire de la base de la griffe 34, et qui forment un angle avec ce bras. Chaque languette flexible 37, 38 comprend ainsi une extrémité libre légèrement espacée du bras 33 selon la direction longitudinale, les deux languettes formant un V ouvert lorsqu'elles sont vues de côté. De manière analogue, le bras 33' qui réunit les montants 31' et 32' comprend lui aussi une griffe et deux languettes flexibles symétriques de celles du bras 33, par rapport à l'axe AX. Chaque languette flexible a une longueur légèrement inférieure à la demi-longueur du bras qui la porte. Lorsque le coussinet 2 est engagé sur les griffes 34, 34', les extrémités des languettes flexibles inclinées sont en appui sur la face du coussinet 2 orientée vers l'agrafe 3. Dans cette situation, les languettes exercent un effort, qui tend à écarter l'agrafe 3 du fond 9 tout en maintenant le coussinet plaqué contre le fond 9 de la cage 1. En d'autres termes, les languettes flexibles tendent à écarter l'agrafe de la cage pour assurer un encliquetage sans jeu en maintenant les ergots 23, 24, 23', 24' en appui sur les bords des lumières qui sont opposés à la face d'extrémité 15. Grâce à ces languettes, l'agrafe peut être dimensionnée pour disposer d'une course supplémentaire (ou surcourse) d'engagement dans la cage afin d'assurer que les ergots 23, 24, 23', 24' s'emboîtent correctement dans leurs lumières correspondantes lors du montage. L'encliquetage de l'agrafe consiste ainsi à l'engager dans la cage en exerçant une pression pour la placer au-delà de sa position finale, ce qui a pour effet de comprimer les languettes flexibles et de permettre la sortie des ergots 23, 24, 23', 24', c'est-à-dire leur engagement dans leurs lumières correspondantes. Lorsque la pression est relâchée, les languettes flexibles tendent à écarter légèrement l'agrafe de la cage, ce qui a pour effet de caler chaque ergot contre le bord correspondant de la lumière à contour carré dans laquelle il est engagé, ce bord étant le bord opposé au fond 9, le long de l'axe AX. Sans cette surcourse, des dispersions de fabrication de la longueur de l'agrafe et de celle de la cage pourraient conduire à des situations dans lesquelles, la cage étant trop longue et/ou l'agrafe trop courte, il serait impossible d'emboîter les ergots dans leurs lumières. Comme visible dans la figure 7, le coussinet 2 comprend une partie centrale hémisphérique 41, obtenue par emboutissage ou autre, qui vient en appui contre une partie hémisphérique complémentaire 42, de plus faible diamètre, qui est réalisée dans le fond 9. La longueur de la partie interne 14 le long de l'axe AX est légèrement inférieure à la longueur de la cage 1 le long de l'axe AX, cette différence correspondant sensiblement à l'épaisseur de la partie hémisphérique 41 du coussinet 2, le long de l'axe AX. Dans l'exemple des figures 1 à 8, le coussinet est solidarisé à l'agrafe en étant maintenu par les griffes 34 et 34' de cette agrafe. D'autres montages peuvent être envisagés, comme dans les exemples des figures 9 et 10 qui montrent deux autres modes de réalisation de l'agrafe qui sont également des agrafes symétriques par rapport à l'axe longitudinal AX. Dans l'exemple de la figure 9, les montants 31' et 32 sont réunis par un bras 39 portant deux languettes flexibles 43 et 46 orientées radialement vers l'axe AX tout en étant inclinées, et une dent 44. Les languettes flexibles 43 et 46 ainsi que la dent 44 se présentent sous forme de plaques rectangulaires, disposées en quinconces lorsque vues de côté. Le montage du coussinet sur l'agrafe consiste simplement à l'emboîter dans l'agrafe de telle façon que deux de ses bords opposés soient calés entre les languettes flexibles et les dents en quinconces. Les languettes flexibles 43, 46, 43', 46' sont inclinées de façon à s'éloigner de la partie externe 16 de l'agrafe 3. Lorsque cette agrafe est montée avec le coussinet qu'elle porte dans la cage 1, les languettes flexibles exercent des efforts tendant à éloigner l'agrafe du fond de la cage en plaquent le coussinet contre le fond de cage, pour assurer un encliquetage sans jeu. Dans un autre mode de réalisation représenté en figure 10, l'agrafe comprend une face 45 formant un fond réunissant les quatre montants 31, 32, 31' et 32', et ayant une ouverture centrale 47 pourvue de languettes flexibles et dans laquelle est monté le coussinet. Les languettes flexibles 48, 49, 48' et 49' sont montées sur le pourtour interne, en alternance avec des butées 51, 52, 51', 52'. Comme dans l'exemple de la figure 9, les languettes flexibles sont orientées radialement vers l'axe AX, tout en étant légèrement inclinées de façon à s'éloigner de la partie externe 16 de l'agrafe. Le coussinet qui est utilisé a ici un contour circulaire. Son montage sur l'agrafe consiste à l'engager dans l'ouverture 47 qui présente une épaisseur suffisante pour permettre d'engager dans celle-ci le coussinet tout en le plaçant en appui sur les différentes languettes flexibles. A cet effet, l'ouverture 47 est également pourvue de deux dents 53, 53', symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal AX, et assurant le maintien du coussinet en position dans l'ouverture. Lorsque l'agrafe avec le coussinet sont montés dans la cage, les languettes flexibles 48, 49, 48' et 49' exercent des efforts tendant à éloigner l'agrafe du fond de la cage en plaquant le coussinet contre le fond de cage, pour assurer un encliquetage sans jeu Dans les différents modes de réalisation présentés ci-dessus, le montage de la liaison autobloquante selon l'invention est réalisé de la manière suivante. La cage est fixée à la pédale de frein, par soudage, sertissage ou autre. Le coussinet est monté sur l'agrafe en matière plastique, cette agrafe étant ensuite emboîtée dans la cage. La présence des languettes flexibles autorise une surcourse longitudinale de la partie interne de l'agrafe dans la cage. Cette surcourse permet d'enfoncer profondément la partie interne de l'agrafe dans la cage pour assurer que les ergots de blocage de l'agrafe s'emboîtent dans les lumières complémentaires de la cage. Durant cet emboîtement, les languettes flexibles qui permettent cette surcourse sont comprimées. Lorsque la pression est relâchée, l'effort exercé par les languettes flexibles tend à éloigner l'agrafe du coussinet, et donc du fond de la cage. En d'autres termes, ces languettes flexibles assurent que les ergots sont maintenus en appui contre les bords correspondants des lumières qui les reçoivent. Ainsi, ces languettes flexibles assurent un montage sans jeu de l'agrafe dans la cage, et ce, sans autre opération que la simple insertion de l'agrafe dans la cage. Le pédalier portant la pédale de frein est ensuite monté et fixé par un opérateur sur le tablier du véhicule. Lorsque ce montage est effectué, l'opérateur enfonce la pédale de frein pour accoupler la liaison. Sur enfoncement de la pédale, l'agrafe reçoit l'extrémité sphérique de la tige de commande, qui est d'abord guidée par les flancs de guidage vers l'intérieur de cette agrafe. La tête sphérique progresse ensuite dans l'agrafe pour se rapprocher du fond. Durant cette progression, elle écarte les volets de blocage, et les patins liés aux pattes de blocage de l'agrafe pour assurer un engagement complet des ergots de blocage de l'agrafe dans les lumières correspondantes de la cage. Lorsque l'extrémité sphérique a passé les volets en les écartant, ceux-ci se rétractent pour bloquer cette extrémité sphérique en appui contre le coussinet. Dans cette situation, l'extrémité sphérique reste au contact des patins qu'elle maintien écartés l'un de l'autre pour assurer que les ergots de blocage sont engagés dans les lumières correspondantes, tout au long de la vie de la liaison. Avantageusement, les volets sont réalisés en plastique lubrifié pour assurer un maintien de la sphère en appui contre le coussinet, malgré les dispersions dimensionnelles de fabrication. Par exemple, les extrémités de ces volets peuvent être prévues biseautées, de façon à absorber une éventuelle dispersion dimensionnelle. Ceci permet d'assurer que l'ensemble de la liaison autobloquante n'a aucun jeu une fois qu'elle est montée. L'invention offre notamment les avantages suivants . Elle assure un encliquetage sans jeu de l'agrafe. Ainsi, dans le cas où la pédale est tirée, ou bien remonte violemment, la liaison ne risque pas de claquer. L'encliquetage de l'agrafe est amélioré par la présence d'au moins quatre ergots indépendants maintenus emboîtés par la présence de l'extrémité sphérique dans l'agrafe. Cet encliquetage est encore amélioré par la présence de deux ergots supplémentaires portés par les volets. Lors de l'appui sur la pédale de frein, le coussinet étant déjà plaqué contre le fond de la cage, il n'y a pas de jeu à rattraper, de sorte que la liaison a un comportement ergonomique | Dispositif de liaison autobloquante entre une tige à extrémité sphérique (5) et une pièce plane, telle qu'une tige (4) de commande d'amplificateur de frein et une pédale de frein de véhicule automobile.Ce dispositif comprenant une cage (1) rigidement fixée à la pièce plane, une agrafe (3) encliquetée dans cette cage (1) et emprisonnant l'extrémité sphérique (5), cette agrafe (3)comprenant des ergots (23, 24) s'engageant dans des lumières (11, 12) de la cage (1), et des moyens élastiques exerçant sur la cage (1) des efforts tendant à éloigner l'agrafe (3) de la cage (1) pour assurer un emboîtement sans jeu par maintien des ergots (23, 24) en appui sur des bords correspondants des lumières (11, 12) dans lesquelles ils sont engagés.L'invention s'applique au montage des pédaliers de véhicules automobile. | 1. Dispositif de liaison autobloquante entre une tige à extrémité sphérique (5) et une pièce plane, telles qu'une tige (4) de commande d'amplificateur de frein et une pédale de frein de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une cage (1) rigidement fixée à la pièce plane, une agrafe (3) encliquetée dans cette cage (1) et emprisonnant l'extrémité sphérique (5), cette agrafe (3) comprenant des ergots (23, 24) s'engageant dans des lumières (11, 12) de la cage (1), et des moyens élastiques (37, 38, 37', 38') tendant à éloigner l'agrafe (3) de la cage (1) pour assurer un emboîtement sans jeu par maintien des ergots (23, 24) en appui sur des bords correspondants des lumières (11, 12) dans lesquelles ils sont engagés. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la cage (1) comprend un fond (9) et des flancs (7) perpendiculaires à ce fond (9) dans lesquels sont réalisées les lumières (11, 12) recevant les ergots (23, 24), et dans lequel les moyens élastiques (37, 38, 37', 38') de l'agrafe sont portés par une face d'extrémité (15) de l'agrafe (3) qui est située en vis-à-vis du fond (9) de la cage. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens élastiques (37, 38, 37', 38') sont des languettes flexibles orientées de façon oblique par rapport à la face d'extrémité (15). 4. Dispositif selon la 3, comprenant un coussinet (2) interposé entre le fond (9) et l'agrafe (3), et dans lequel les moyens élastiques exercent une pression sur ce coussinet (2) pour tendre à éloigner l'agrafe (3) de la cage (1). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel l'agrafe comprend des griffes (34, 34') de maintien du coussinet (2), ces griffes autorisant un mouvement de translation du coussinet (2) par rapport à l'agrafe (3). 6. Dispositif selon la 4, comprenant au moins quatre ergots (23, 24) et au moins quatre lames flexibles (36, 37, 36', 37') . | F,B | F16,B60 | F16B,B60T,F16C | F16B 2,B60T 7,F16C 11 | F16B 2/22,B60T 7/04,F16C 11/06 |
FR2894218 | A1 | CAPOT POUR VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE ADMISSION D'AIR AMELIOREE | 20,070,608 | La présente invention se rapporte à un sous capot pour capot de véhicule automobile et à un capot comportant un tel sous capot, à un véhicule automobile comportant un tel capot et à un procédé de réalisation d'un tel sous capot. Un véhicule automobile conventionnel comporte dans une partie en avant d'un habitacle, un bloc motopropulseur disposé dans un compartiment 15 moteur. Le compartiment est fermé par un capot mobile autour d'un axe transversal placé en dessous d'un pare-brise. Afin d'admettre de l'air dans l'habitacle, 20 les véhicules automobiles comportent une admission d'air aspirant l'air d'un environnement extérieur et l'amenant dans l'habitacle. Cette admission comporte une ouverture d'aspiration de l'air extérieur et une boîte à eau en aval pour amener l'air dans l'habitacle. Une boîte à eau est généralement interposée entre l'ouverture d'aspiration et la boîte à air, celle-ci a pour fonction de condenser l'eau sous forme de vapeur contenue dans l'air aspiré. 25 Dans le document FR 2863949, l'ouverture d'aspiration se situe entre une extrémité supérieure du capot et une extrémité inférieure du pare-brise. Sur les véhicules de type monospace, cette ouverture est généralement prévue dans le capot, la boîte à eau est fixée sous le capot en regard de l'ouverture. La boîte à air est, quant à elle, montée dans le compartiment moteur et relie l'ouverture du capot à l'habitacle ou à un système de climatisation. Lorsque le capot est en position fermée un fond de la boîte à eau munie d'une ouverture vient en contact étanche avec une extrémité de la boîte à air, fermant le trajet pour l'air. Du fait des risques d'accident avec un 15 piéton, il est prévu que le capot ne soit pas trop rigide et qu'il puisse amortir le choc, notamment de la tête d'un piéton contre le capot. Pour cela, le capot comporte une partie extérieure ou peau destinée à être visible, une partie périphérique formant cadre, dite 20 doublure destinée à former un renfort afin de conférer à la peau une tenue géométrique et une raideur suffisante, et une partie intérieure ou sous capot formant un amortisseur de choc, notamment du choc de la tête d'un piéton sur le capot. Pour cela, le sous capot a une forme particulière qui offre un effet amortissant important. Le sous capot amortissant comporte une pluralité de cavités réparties sur toute sa surface. La fabrication de tels capots comporte de 30 nombreuses étapes. En effet, il faut prévoir des étapes de fabrication de la peau, de réalisation de 25 l'ouverture d'admission d'air, de fabrication de la doublure périphérique, de fixation de la doublure périphérique sous la peau, de fabrication du sous capot, de fixation du sous capot sur la doublure périphérique, de réalisation de l'admission d'air à travers les différentes couches du capot et de montage de la boîte à eau Or les constructeurs automobiles cherchent à réduire le nombre d'étapes de fabrication et à les simplifier afin de réduire les coûts de revient des véhicules automobiles, tout en conservant des capots sûrs et fonctionnels. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un capot de fabrication simple, offrant un haut niveau de sécurité, un effet insonorisant et qui soit de conception simple et de coût de revient réduit. C'est également un but d'offrir un sous capot pour réaliser un tel capot. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but précédemment énoncé est atteint par un sous capot muni de cavités percées de trous et d'une boîte à eau, le passage de l'air pour l'habitacle s'effectuant par les trous prévus dans les cavités et la boîte à eau. En d'autres termes, le dispositif d'admission d'air prévoit d'utiliser des trous prévus dans les cavités au lieu de réaliser une ouverture spécifique dans le sous capot, ce qui a pour effet de supprimer une étape de fabrication. La boîte à eau peut être réalisée d'une seule pièce avec le sous capot, simplifiant encore davantage la fabrication. La présente invention a principalement pour objet un sous capot pour capot d'un véhicule automobile, ledit sous capot comportant une pluralité de cavités pour amortir un choc contre ledit capot, au moins une desdites cavités étant percée d'au moins un orifice, ledit sous capot comportant également une boîte à eau recouvrant au moins une partie de la au moins une desdites cavités, l'orifice de la au moins une desdites cavités formant une partie des moyens d'admission d'air. Dans un premier mode de réalisation, la boîte à eau est fixée sur le sous capot. Dans un deuxième mode de réalisation, la boîte à eau est réalisée d'un seul tenant avec le sous capot. La boîte à eau peut comporter dans un fond des moyens de connexion étanches à un conduit solidaire d'un tablier de véhicule automobile. La boîte à eau peut également comporter un filtre. De manière avantageuse, le sous capot est réalisé par moulage. La au moins une desdites cavités comporte avantageusement une pluralité d'orifices. De manière avantageuse, des parois des cavités forme des nervures de rigidification. La présente invention a également pour objet un capot pour véhicule automobile comportant une peau formant un élément extérieur du capot et un sous capot selon la présente invention formant un élément intérieur du capot, ledit capot comportant une prise d'air associée à le au moins un orifice de la au moins une desdites cavités du sous capot pour former les moyens d'admission d'air. Le capot peut également comporter un élément pour rigidifier la peau bordant la périphérie intérieur de la peau et sur lequel le sous capot est fixé. Dans un exemple de réalisation, le moyen de prise d'air du capot comporte une ouverture pratiquée dans la peau en regard de la au moins une desdites cavités. Dans un autre exemple de réalisation, le moyen de prise d'air du capot comporte un passage ménagé entre une extrémité du capot et un tablier du véhicule automobile pour amener l'air jusqu'à la au moins une desdites cavités. Les cavités du sous capot ont avantageusement une concavité destinée à être orientée vers le compartiment moteur. La présente invention a également pour objet un véhicule automobile comportant un capot pour un compartiment moteur selon la présente invention. Le véhicule automobile peut comporter une boîte d'admission d'air dans un habitacle, ledit conduit comportant à une première extrémité opposée à une deuxième extrémité débouchant dans l'habitacle, des moyens de connexion à un conduit d'admission d'air. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un sous capot pour capot de véhicule automobile, ledit sous capot comportant une pluralité de cavités, ledit procédé comportant une étape de moulage simultanée dudit sous capot et d'une boîte à eau, ladite boîte à eau recouvrant au moins une partie d'une cavité. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à 10 l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation d'un capot selon la présente invention, 15 - la figure 2 est une vue en coupe d'un détail de la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un deuxième mode de réalisation d'un capot selon la présente invention, 20 - la figure 4 est une vue en coupe d'un détail de la figure 3, - la figure 5 est une représentation schématique d'un véhicule équipé d'un capot selon la présente invention. 25 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur les figures 1 et 2, on peut voir un premier mode de réalisation d'un capot 2 pour un véhicule automobile selon la présente invention, comportant une peau 4 formant un élément extérieur du capot, destinée à faire partie d'une partie visible de la carrosserie, un élément 5 pour rigidifier la peau et un sous capot 6 formant un élément intérieur du capot 2. Dans l'exemple représenté, le sous capot 6 est fixé à l'élément rigidifiant 5 et est destiné à être à l'intérieur d'un compartiment moteur (non représenté) lorsque le capot est en position fermée. L'élément rigidifiant 5 forme un cadre bordant la périphérie intérieure de la peau 4. Selon la présente invention, le sous capot 6 comporte également une boîte à eau 18. Le véhicule automobile comporte également des moyens 12 pour admettre de l'air dans un habitacle 15 (figure 5) du véhicule automobile. Les moyens 12 15 comportent au moins une prise d'air 14 dans le capot, un conduit 16, par exemple une boîte à air, pour amener l'air du capot 2 dans l'habitacle 15. La boîte à eau 18 est prévue entre la prise d'air 14 et le conduit 16 au droit de la prise d'air 20 14. La boîte à eau a pour fonction de permettre une condensation de l'eau contenue dans l'air sous forme vapeur avant que l'air pénètre sec dans le conduit 16. La boîte à eau 18 comporte un fond 19 muni d'un passage 21 pour l'écoulement de l'air vers le conduit 16. 25 De manière avantageuse, un filtre 20 est prévu dans la boîte à eau 18 comportant des chicanes de manière à augmenter le trajet d'écoulement de l'air, améliorant ainsi la condensation. Le sous capot comporte une pluralité de 30 cavités 22, avantageusement de concavité tournée vers le compartiment moteur, formant des moyens10 d'amortissement en cas de choc avec un piéton, notamment en cas de choc au niveau de la tête du piéton. Les cavités 22 sont réparties sur la surface du sous capot 6, avantageusement celles-ci sont disposées les unes à côté des autres de manière à former un réseau. Les cavités 22 ne sont pas nécessairement réparties de manière uniforme, leur disposition peut tenir compte de la forme du capot et des risques d'impact liés à la position de certaines parties du capot. Les dimensions des cavités peuvent varier suivant leur emplacement sur la surface. Les parois de cavités 22 forment avantageusement des nervures de rigidification. En outre, les cavités 22 sont percées d'au moins un trou 24, avantageusement de plusieurs trous aptes à former des moyens de passage d'air entre la 20 prise d'air de la peau 4 et le conduit 16. Dans les exemples représentés, seules les cavités en regard de la boîte à eau sont munies de trous. Mais on peut prévoir que toutes les cavités comportent de tels trous. 25 Les trous 24 permettent avantageusement un écoulement de l'eau liquide condensée dans les cavités 22. L'eau peut également être évacuée par le fond de la boîte à eau, qui est par exemple équipée 30 d'un tuyau d'évacuation.15 Dans un exemple de réalisation, la prise d'air 14 est formée par une ouverture 26 pratiquée dans la peau à un endroit quelconque de celle-ci, et les trous 24 percés dans les cavités. Ainsi il n'est pas nécessaire de prévoir une ouverture particulière en regard de l'ouverture 26 de la peau ; ceci permet alors de supprimer une étape de mise en forme. Dans un autre exemple de réalisation non représenté, la prise d'air est formée par un passage entre une partie supérieure du capot et un tablier du véhicule automobile, aucune ouverture n'étant alors requise dans la peau 4, telle que décrite dans le document FR 2863949. Dans un premier mode de réalisation, la boite à eau 18 est fixée sur le sous capot en aval des trous 24 dans le sens d'écoulement de l'air et collecte l'air admis par l'ouverture 26 de la peau 4. La boîte a eau est fixée de manière étanche sur le sous capot 2 et est donc mobile avec le capot 2, 20 par exemple par rivetage. La boîte à eau comporte des moyens (non représentés) de connexion étanche avec une extrémité 32 du conduit 16 opposée à une extrémité (non représentée) débouchant par exemple dans l'habitacle. Ces moyens 25 sont disposés au niveau du fond 19 de la cavité 22 autour du passage 21. L'extrémité 32 du conduit 16 peut également comporter des moyens de connexion. Ces moyens de connexion peuvent être de type joint en mousse ou tubbing entourant le 30 passage 21 ou entourant l'extrémité 32 du conduit 16, ou tout autre moyen d'étanchéité. Le sous capot peut être réalisé par moulage, par exemple d'un matériau polymère. On pourrait prévoir une boîte à eau 18 fixée de manière étanche sur le conduit 16, donc ne se déplaçant pas avec le capot 2, et venant en contact étanche avec le sous capot 6. Dans un autre mode de réalisation, représenté sur les figures 3 et 4, la boîte à eau est réalisée d'un seul tenant avec le sous capot 6. Le sous capot 6 est, par exemple fabriqué par moulage d'un matériau polymère, l'empreinte du moule est alors prévue pour permettre le moulage simultané de la boîte à eau 18 et du sous capot 6. Dans l'exemple représenté en figure 4, le sous capot 6 et la boîte à eau 18 sont réalisées dans le même matériau. Le sous capot 6 et la boîte à eau peuvent être, par exemple fabriquées par comoulage ou injection ou thermocompression. Ce deuxième mode de réalisation permet de s'affranchir d'une étape de fixation de la boîte à eau 18 sur le sous capot 6 et également de moyens pour réaliser une telle fixation. Dans les exemples représentés, une seule cavité 22 est disposée dans la boîte à eau 18. Il est possible d'envisager que plusieurs cavités 22 soient contenues dans la boîte à eau. Nous allons maintenant expliquer brièvement le fonctionnement des moyens d'admission d'air 12 selon la présente invention sur la base des figures 2 et 4. Le trajet de l'air est indiqué par la flèche 36 sur les figures 2 et 4. L'air de l'environnement extérieur est aspiré par l'ouverture 26 de la peau, puis pénètre dans la boîte à eau 18 en traversant les trous 24 et les cavités 22. L'air est ainsi partiellement asséché, il s'écoule ensuite dans le passage 21 de la boîte à eau 18 et atteint le conduit 16, par lequel il atteint l'habitacle directement ou par l'intermédiaire d'un système de climatisation. Les moyens 12 peuvent servir à la ventilation ou être raccordés à un système de climatisation. Sur la figure 5, on peut voir un véhicule automobile comportant un capot 2 selon la présente invention. Grâce à la présente invention, la fabrication d'un capot de véhicule automobile est plus rapide et plus simple. En outre, le nombre de pièces pour fabriquer un tel capot est réduit tout en conservant un niveau de sécurité requis et sans dégrader les moyens d'admission d'air | La présente invention a principalement pour objet un sous capot pour capot d'un véhicule automobile, ledit sous capot comportant un pluralité de cavités (22) pour amortir un choc contre ledit capot, lesdites cavités (22) étant percées d'au moins un orifice (24), ledit sous capot (6) comportant également une boîte à eau (18) recouvrant au moins une partie d'au moins une cavité (22), le au moins un orifice (24) de ladite au moins une cavité (22) formant une partie des moyens d'admission d'air (12).La présente invention a également pour objet un capot comportant un tel sous capot et un procédé de fabrication d'un tel sous capot. | 1. Sous capot pour capot d'un véhicule automobile, ledit sous capot comportant un pluralité de cavités (22) pour amortir un choc contre ledit capot, au moins une desdites cavités (22) étant percée d'au moins un orifice (24), ledit sous capot (6) comportant également une boîte à eau (18) recouvrant au moins une partie de ladite au moins une desdites cavités (22), le au moins un orifice (24) de ladite au moins une desdites cavités (22) formant une partie des moyens d'admission d'air (12). 2. Sous capot selon la 1, dans lequel la boîte à eau (18) est rapportée sur le sous capot (6). 3. Sous capot selon la 1, dans lequel la boîte à eau (18) est réalisée d'un seul tenant avec le sous capot (6). 4. Sous capot selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le sous capot (6) est réalisée par moulage. 5. Sous capot selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la au moins une desdites cavités (22) comporte avantageusement une pluralité d'orifices (24). 30 6. Sous capot selon l'une des précédentes, dans lequel la boîte à eau (18) comporte dans un fond (19) des moyens de connexion (21) à un conduit solidaire (16) d'un tablier de véhicule automobile. 7. Capot pour véhicule automobile comportant une peau (4) formant un élément extérieur du capot et un sous capot (6) selon l'une quelconque des précédentes, formant un élément intérieur du capot, ledit capot comportant une prise d'air (14) associée à le au moins un orifice (24) de la au moins une desdites cavités (22) du sous capot (6) pour former les moyens d'admission d'air (12). 8. Capot selon la précédente, le moyen de prise d'air (14) comporte au moins une ouverture (26) pratiquée dans la peau (4) en regard de la au moins une desdites cavités (22). 9. Capot selon la 7, dans lequel le moyen de prise d'air comporte un passage ménagée entre une extrémité du capot et un tablier du véhicule automobile pour amener l'air jusqu'à la au moins une desdites cavités. 10. Capot selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel les cavités (22) du sous capot (6) ont une concavité destinée à être orientée vers le compartiment moteur. 11. Capot selon l'une des 7 à 10, comportant un élément (5) pour rigidifier la peau bordant la périphérie intérieure de la peau et sur lequel le sous capot est fixé. 12. Véhicule automobile comportant un conduit (16) d'admission d'air dans un habitacle, ledit conduit comportant à une première extrémité opposée à une deuxième extrémité débouchant dans l'habitacle, et un capot pour un compartiment moteur selon l'une des 7 à 11, la boîte à eau (18) comportant des moyens de connexion au conduit d'admission d'air (16). 13. Procédé de fabrication d'un sous capot pour capot de véhicule automobile, ledit sous capot comportant une pluralité de cavités, ledit procédé comportant une étape de moulage simultanée dudit sous capot et d'une boîte à eau, ladite boîte à eau 20 recouvrant au moins une partie d'une cavité.15 | B | B62,B60 | B62D,B60H,B60R | B62D 25,B60H 1,B60R 21 | B62D 25/12,B60H 1/28,B60R 21/34 |
FR2889000 | A1 | MACHINE ELECTRIQUE ROTATIVE DU TYPE EN TANDEM POUR VEHICULE | 20,070,126 | 1. Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte à des machines rotatives électriques et plus particulièrement à une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule comportant un seul arbre de rotation et plusieurs paires de stator-rotor. 2. Description de la technique apparentée Des tentatives ont jusqu'ici été réalisées pour fournir des machines électriques rotatives (appelées ci-après machine électriques rotatives du type en tandem pour véhicule), dont chacune d'elles comprend deux rotors du type Lundell accouplés en tandem pour une sortie de puissance doublée comme décrit dans la publication mise à la disposition du public de brevets japonais N 1-157251, 5-137295, 5-308751, 5-500300, 6-22518, 1198789 et 2005-117843. Avec ces machines électriques rotatives du type en tandem, les machines électriques rotatives peuvent être fabriquées suivant une structure compacte agencée pour fournir deux tensions de sortie à différents niveaux pouvant être commandées indépendamment l'une de l'autre. D'une autre manière, par opposition à une structure dans laquelle deux machines électriques rotatives sont individuellement installées, la machine électrique rotative du type en tandem peut remarquablement réduire le coût de production et l'espace d'installation. La possibilité de commander individuellement les deux tensions de sortie est particulièrement utile pour une machine électrique rotative du type à deux tensions qui fonctionne pour fournir séparément une tension de sortie élevée de par exemple 42 V en plus d'une tension de sortie basse de 12 V. En outre, une autre tentative a jusqu'ici été réalisée par le même demandeur que celui de la présente demande pour fournir des machines électriques rotatives du type en tandem agencées chacune pour comprendre une bobine de stator à segments reliés séquentiellement composée de conducteurs à segments en forme de U insérés dans une fente formée dans un noyau de stator comme décrit dans la publication mise à la disposition du public de brevets japonais N 2004-048939, 2004-048941, 2004-064914, 2004-048967, 2004-032987, 2004-032882, 2004-032884 et 2004-032890. Avec les machines électriques rotatives du type en tandem intégrant une pluralité de noyaux de rotors du type Lundell disposés dans une direction axiale, une question se pose avec une augmentation remarquable de la longueur axiale par comparaison à celle d'un alternateur de véhicule utilisé généralement employant un noyau de rotor du type Lundell. Une telle augmentation de la longueur axiale de la machine électrique rotative conduit à une augmentation de l'apparition d'un écartement d'un arbre rotatif dans une direction radiale de celui-ci. Ceci résulte en un besoin d'augmenter un entrefer électromagnétique entre le noyau de stator et le noyau de rotor dans une direction radiale de ceux-ci. Cependant, une telle augmentation de l'entrefer électromagnétique dans la direction radiale reflète une augmentation de la réluctance de flux magnétique d'un circuit à flux magnétique avec la chute résultante de performances de la machine électrique rotative. En outre, l'augmentation de la longueur axiale ou de la machine électrique rotative provoque également une augmentation dans une masse rotative et un besoin se produit d'une augmentation importante du diamètre de l'arbre rotatif et de paliers et d'un logement devant être conçus avec une résistance accrue de manière à minimiser les vibrations des parties constitutives concernées. Ceci résulte en l'apparition d'un problème avec l'augmentation du poids global de la machine électrique rotative. Il a été pris en compte le fait que la longueur axiale accrue de la machine électrique rotative du type en tandem apporte un problème insoluble provoqué inévitablement dans la machine électrique rotative du type en tandem de la technique apparentée nécessaire pour disposer les deux paires de stator-rotor dans la direction axiale. Par conséquent, un tel facteur reflète une cause principale concernant la machine électrique rotative du type en tandem pour ne pas s'étendre davantage dans la technique apparentée, indépendamment de nombreux avantages. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été envisagée en vue de traiter les problèmes ci-dessus et a pour objectif de fournir une machine électrique rotative du type Lundell pour véhicule qui puisse atteindre une réduction remarquable de taille d'une structure globale, c'est-à-dire une longueur axiale opposée à celle de la technique apparentée. Pour parvenir à l'objectif ci-dessus, un premier aspect de la présente invention fournit une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur véhicule, qui comprend une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de stator comportant des fentes supportant dans celles-ci une première bobine de stator et un premier noyau de rotor du type Lundell supportant sur celuici une première bobine de champ, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de stator comportant des fentes supportant dans celles-ci une seconde bobine de stator et un second noyau de rotor de type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ, des premier et second redresseurs fonctionnant pour redresser les tensions de sortie des bobines de stators des première et seconde paires de stator- rotor, respectivement, et un contrôleur fournissant des courants d'excitation commandés aux première et seconde bobines de champ, respectivement. Les premier et second noyaux de rotors du type Lundell sont supportés sur un arbre rotatif commun suivant une relation axialement adjacente pour une possibilité de rotation à l'intérieur des premier et second noyaux de stators, respectivement. Les première et seconde bobines de stators comprennent des bobines de stators à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend des conducteurs à segments insérés dans les fentes de chaque noyau de stator depuis un côté dans une direction axiale et comportant des extrémités qui sont reliées séquentiellement. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule conforme au premier aspect de la présente invention, à la fois les première et seconde bobines de stators des première et seconde paires de stator-rotor sont constituées des bobines de stators à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend les conducteurs à segments insérés dans les fentes de chaque noyau de stator depuis un premier côté dans la direction axiale et comportant les extrémités qui sont reliées séquentiellement. Plus particulièrement, les présents inventeurs ont tenu compte d'un principe dans lequel la formation de toutes les bobines de stators des bobines de stators à segments reliés séquentiellement permet une réduction remarquable de la longueur axiale de l'extrémité de bobine dépassant axialement de la bobine de stator par comparaison à celle de la bobine de stator d'un procédé de câblage utilisé généralement. C'est-à- dire qu'en appliquant les bobines de stators à segments reliés séquentiellement, disponibles pour raccourcir la longueur axiale de l'extrémité de bobine, à une machine électrique rotative du type en tandem comportant une extrémité de bobine ayant une longueur axiale deux fois supérieure à celle d'une extrémité de bobine d'une machine électrique rotative du type en tandem de la technique apparentée, permet une réduction d'un entrefer axial entre les deux paires de stator-rotor de la machine électrique rotative du type en tandem. Ceci permet une réduction de la longueur axiale de la machine électrique rotative du type en tandem sans provoquer une chute des sorties en puissance pour parvenir de cette manière à la réduction d'une augmentation d'une masse en rotation et d'une déviation d'un arbre rotatif. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'augmenter un entrefer électromagnétique radial entre le noyau de stator et le noyau de rotor, ce qui permet une réduction du courant d'excitation fourni à la machine rotative. De même, la réduction de la masse en rotation reflète les réductions d'une augmentation du diamètre de l'arbre rotatif et des augmentations de résistance des paliers et du logement, ce qui résulte en des réductions d'une structure globale et du poids, tout en atteignant un poids léger. Avec la machine électrique rotative du type en tandem d'un mode de réalisation préféré, les bobines de stators à segments reliés séquentiellement des première et seconde bobines de stators peuvent être formées en des structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend uniquement des parties de bobines occupant des première et seconde positions de réceptions de conducteurs radialement adjacentes dans chaque fente. Avec une telle structure, parmi diverses structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement, la structure de bobines de stators à segments reliés séquentiellement, permettant à l'extrémité de bobine d'avoir la longueur en saillie la plus courte axialement, est employée, ce qui permet d'atteindre une réduction supplémentaire de la longueur axiale de l'extrémité de bobine. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule du mode de réalisation préféré, la première bobine de stator peut comprendre des extrémités de bobine, axialement orientées vers la seconde bobine de stator et comportant des parties finales dépassant axialement, et la seconde bobine de stator peut comprendre des extrémités de bobine, orientées axialement vers la bobine de stator et comportant des parties finales dépassant axialement, où les parties finales dépassant axialement des extrémités de bobines des première et seconde bobines de stators sont déviées d'un écartement donné dans la direction circonférentielle. C'està-dire que les bobines de stators reliées séquentiellement dans les segments comportent des extrémités de bobines qui comportent des extrémités distales finales axiales agencées suivant des motifs convexes et concaves dans la direction axiale avec un pas circonférentiel déterminé. Par conséquent, le positionnement des extrémités distales finales axiales des extrémités de bobines, opposées axialement les unes aux autres, pour s'adapter les unes les autres dans la direction axiale, permet une réduction d'un entrefer axial entre à la fois le noyau de stator, tout en améliorant un écartement entre les extrémités de bobines opposées axialement. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule présentée ci-dessus, la première bobine de champ peut avoir une position centrale axiale écartée d'une position centrale axiale du premier noyau de stator pour être plus proche de la seconde paire de stator-rotor et/ou la seconde bobine de champ comporte une position centrale axiale écartée d'une position centrale axiale du second noyau de stator pour être plus proche de la première paire de stator-rotor. C'est-à-dire qu'un tel agencement permet à la paire de noyaux de rotors d'être placés à des positions écartées axialement de façon à se rapprocher l'un de l'autre. Ceci résulte en la possibilité d'un positionnement des ventilateurs de refroidissement centrifuges dans des zones subissant un rayonnement directement en dessous de la paire d'extrémités de bobines s'étendant axialement vers l'extérieur depuis la paire de noyaux de stators sans provoquer une réduction de la quantité des flux magnétiques de champ. Par conséquent, les bobines de stators peuvent être refroidies de façon favorable et la machine électrique rotative du type en tandem peut présenter une longueur axiale diminuée. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule, le premier noyau de rotor du type Lundell de la première paire de statorrotor peut comprendre des premier et second demi-noyaux maintenus dans un engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes présentant des polarités magnétiques différentes, et le second noyau de rotor du type Lundell de la seconde paire de stator-rotor comprend des troisième et quatrième demi-noyaux maintenus dans un engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes ayant des polarités magnétiques différentes. Les second et troisième demi-noyaux sont axialement maintenus en contact serré l'un avec l'autre. Avec une telle structure, des flux magnétiques peuvent être autorisés à circuler des parties de griffes du second demi-noyau vers les parties de griffes du troisième demi-noyau. Ceci permet de réaliser des réductions de largeurs axiales des parties de griffes des second et troisième demi-noyaux s'étendant depuis les parties de protubérances respectives, en fournissant une capacité d'atteindre les réductions d'une masse en rotation et d'une longueur axiale du noyau de rotor. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule, le premier noyau de rotor du type Lundell de la première paire de statorrotor peut comprendre des premier et second demi-noyaux maintenus en engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes ayant des polarités magnétiques différentes, et le second noyau de rotor du type Lundell de la seconde paire de stator-rotor peut comprendre des troisième et quatrième demi-noyaux maintenus dans un engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes ayant des polarités magnétiques différentes. Les second et troisième demi-noyaux sont formés de façon solidaire l'un de l'autre en une seule pièce d'un élément de noyau magnétique mou. Un tel agencement permet une capacité de réalisation d'une machine électrique rotative du type en tandem, qui nécessiterait d'intégrer quatre demi-noyaux dans la structure de la technique apparentée, avec l'utilisation de trois demi- noyaux. Ceci permet la réalisation d'une réduction de la réluctance de flux magnétique et une réduction du nombre de pièces constitutives. Avec la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule, les second et troisième demi-noyaux peuvent comporter des parties de protubérances supportées sur l'arbre commun et comportant les première et seconde parties de griffes s'étendant radialement vers l'extérieur depuis les périphéries extérieures des parties de protubérances et s'étendant ensuite dans des directions opposées axialement. Un tel agencement permet aux second et troisième demi-noyaux de comporter les parties de griffes placées en contact l'une avec l'autre ou d'être placées de façon solidaire dans sensiblement les mêmes positions et sur la circonférence dans une zone radialement à l'intérieur de l'entrefer axial entre les noyaux de stators. Avec une telle structure, les parties de griffes des second et troisième demi-noyaux peuvent efficacement générer un écoulement d'air refroidissant centrifuge, ce qui permet à la paire d'extrémités de bobines d'être efficacement refroidie. Un second aspect de la présente invention fournit une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur véhicule, qui comprend une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de stator comportant des fentes supportant dans celles- ci une première bobine de stator et un premier noyau de rotor du type Lundell supportant sur celui-ci une première bobine de champ et supporté sur un arbre rotatif commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du premier noyau de stator, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de stator ayant des fentes supportant dans celle-ci une seconde bobine de stator et un second noyau de rotor du type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ et supporté sur l'arbre rotatif commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du second noyau de stator, des premier et second redresseurs fonctionnant pour redresser les tensions de sortie des bobines de stators des première et seconde paires de stator- rotor, respectivement, un contrôleur fournissant des courants d'excitation commandés aux première et seconde bobines de champ, respectivement, et une 2889000 s pluralité d'ailettes de refroidissement centrifuges s'étendant axialement constituées d'un matériau non magnétique et disposées dans des espaces circonférentiels chacune entre une paire de parties de griffes et une autre paire de parties de griffes écartées sur la circonférence de la première paire de parties de griffes avec un écartement donné en vue de générer des écoulements d'air refroidissants centrifuges. Avec une telle structure, les parties de griffes des second et troisième demi-noyaux sont agencées pour permettre aux ailettes centrifuges, réalisées à partir d'un matériau non magnétique, d'être formées dans les espaces entre les parties de griffes placées avec un pas donné dans la direction circonférentielle. Donc, les parties de griffes des second et troisième demi-noyaux peuvent efficacement refroidir la paire d'extrémités de bobines présente dans l'entrefer axial entre les noyaux de stators. De même, l'ailette centrifuge non magnétique peut comporter deux extrémités supportées avec l'extrémité distale de la partie de griffe du premier demi-noyau et l'extrémité distale de la partie de griffe du quatrième demi-noyau. Dans une autre variante, l'ailette centrifuge non magnétique peut être fixée fermement au second ou au troisième demi-noyau. Un troisième aspect de la présente invention fournit une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur un véhicule, qui comprend une première paire de statorrotor comprenant un premier noyau de stator comportant des fentes supportant dans celles-ci une première bobine de stator et un premier noyau de rotor du type Lundell supportant sur celui-ci une première bobine de champ et supporté sur un arbre rotatif commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du premier noyau de stator, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de stator ayant des fentes supportant dans celle-ci une seconde bobine de stator et un second noyau de rotor du type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ et supporté sur l'arbre rotatif commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du second noyau de stator, des premier et second redresseurs fonctionnant pour redresser les tensions de sortie des bobines de stators des première et seconde paires de stator-rotor, respectivement, un premier ventilateur de refroidissement fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du premier noyau de rotor pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une direction centrifuge, et un second ventilateur de refroidissement fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du second noyau de rotor pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une direction centrifuge. Les premier et second ventilateurs de refroidissement génèrent les écoulements d'air refroidissants dans des directions vers l'intérieur, axialement, respectivement. Avec une telle machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule, le premier ventilateur de refroidissement fixé fermement à la face d'extrémité avant du noyau de rotor avant se présente sous une forme pour générer un écoulement d'air refroidissant dans une direction vers l'arrière axialement et le second ventilateur de refroidissement fixé fermement à la face d'extrémité arrière du noyau de rotor arrière se présente sous une forme pour générer un écoulement d'air refroidissant dans une direction vers l'avant axialement. Un tel agencement permet à l'écoulement d'air refroidissant de circuler dans la direction vers l'arrière axialement par l'intermédiaire de l'espace entre les parties de griffes du noyau de rotor avant et à un autre écoulement d'air refroidissant de circuler dans la direction vers l'avant axialement par l'intermédiaire de l'espace entre les parties de griffes du noyau de rotor arrière. Ceci permet à l'écoulement d'air refroidissant de refroidir efficacement la paire d'extrémités de bobines disposées dans l'entrefer axial entre la paire de noyaux de stators. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Sur les dessins annexés: La figure 1 est une vue en coupe axiale d'une machine électrique rotative du type Lundell pour véhicule comportant un noyau de rotor du type Lundell d'un premier mode de réalisation conforme à la présente invention. La figure 2 est une vue en coupe axiale d'une machine électrique rotative du type Lundell pour véhicule d'un second mode de réalisation conforme à la présente invention. La figure 3 est un schéma de motifs d'une configuration de conducteurs représentant une partie des bobines de stators à 40 segments reliés séquentiellement représentées sur la figure 2. La figure 3 est un schéma de circuit des bobines de stators à segments reliés séquentiellement représentées sur la figure 2. La figure 4 est un schéma de circuit de bobines de stators à segments reliés séquentiellement représentées sur la figure 2. La figure 5 est un schéma d'implantation représentant des extrémités de bobines dans un entrefer axial entre les bobines de stators à segments reliés séquentiellement représentées sur la figure 2. La figure 6 est une vue en déploiement d'une section 10 caractéristique représentant une disposition de noyaux de rotors représentés sur la figure 2. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATIONS PREFERES Divers modes de réalisation de machines électriques rotatives du type en tandem pour véhicule conformes à la présente invention sont décrits cidessous en détail en faisant référence aux dessins annexés. Cependant, la présente invention est conçue comme n'étant pas limitée à ces modes de réalisation décrits ci-dessous et un concept technique de la présente invention peut être mis en oeuvre en association avec d'autres technologies connues ou avec d'autres technologies ayant des fonctions équivalentes à de telles technologies connues. [Premier mode de réalisation] (Description de la structure globale) Tout d'abord, en se référant à la figure 1, il est représenté une structure globale d'une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule d'un premier mode de réalisation conforme à la présente invention. La machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule 1 est constituée d'un boîtier 1, de première et seconde sections de machine électrique rotative (jouant des rôles en tant que premier et second noyaux de stators et de rotors) 2, 3 supportées sur un arbre rotatif commun 4, de paliers avant et arrière 6, 7 installés sur le boîtier 1 sur les côtés avant et arrière de celui-ci, une poulie 5 entraînée par un moteur (non représenté), des redresseurs 8 installés sur le boîtier 1 sur un côté arrière de celui-ci, un régulateur 9 associé aux redresseurs 8, et un mécanisme d'alimentation à bagues collectrices 10. Le boîtier 1 est constitué d'un boîtier avant 11, d'un boîtier central 12 et d'un boîtier arrière 13, dont tous sont accouplés ensemble au moyen de boulons traversants 14. Le boîtier 1 comporte les paliers avant et arrière 6, 7 grâce auxquels l'arbre rotatif 4 est supporté de façon à pouvoir tourner. La poulie 5 est fixée fermement à l'arbre rotatif 4 à une extrémité avant s'étendant axialement de celui-ci. Les redresseurs 8, le régulateur 9 et le mécanisme d'alimentation à bagues collectrices 10 sont installés fixement sur le boîtier arrière 13 au niveau d'un côté arrière de la seconde section de machine électrique rotative 3. La première section de machine électrique rotative 2, jouant un rôle en tant que première paire de stator-rotor, comprend un noyau de rotor du type Lundell 21, une bobine de champ 22 enroulée sur le noyau de rotor du type Lundell 21, un noyau de stator 23 à l'intérieur duquel le noyau de rotor du type Lundell 21 est disposé radialement à l'intérieur, et une bobine de stator 24 enroulée sur le noyau de stator 23. Le noyau de rotor du type Lundell 21 est constitué de parties de protubérances 211, d'une paire de demi-noyaux 213, 214 s'étendant radialement vers l'extérieur à partir des périphéries extérieures des parties de protubérances 211 et comportant des parties de griffes s'étendant axialement qui sont placées en alternance suivant une relation à espacement équidistant le long d'une périphérie circonférentielle du noyau de rotor 21, et la bobine de champ 22 enroulée sur les parties de protubérances 211. Le noyau de stator 23 est pris en sandwich entre le boîtier avant 11 et le boîtier central 12 et supporte sur celui-ci des enroulements de stators 24. De la même manière, la seconde section de machine électrique rotative 3, joue le rôle de la seconde paire de stator-rotor, comprend un noyau de rotor du type Lundell 31, une bobine de champ 32 enroulée sur le noyau de rotor du type Lundell 31, un noyau de stator 33 à l'intérieur duquel le noyau de rotor du type Lundell 31 est disposé radialement vers l'intérieur, et une bobine de stator 34 enroulée sur le noyau de stator 33. Le noyau de rotor du type Lundell 31 est constitué de parties de protubérances 311, d'une paire de demi-noyaux 313, 314 s'étendant radialement vers l'extérieur à partir des périphéries extérieures des parties de protubérances 311 et comportant des 2889000 12 parties de griffes s'étendant axialement qui sont placées en alternance suivant une relation à espacement équidistant le long d'une périphérie circonférentielle du noyau de rotor 32, et la bobine de champ 32 enroulée sur les parties protubérantes 311. Le noyau de rotor 33 est pris en sandwich entre le boîtier central 12 et le boîtier arrière 13 et supporte sur celui-ci la bobine de stator 34. Les première et seconde sections de machine électrique rotative 2, 3 mentionnées ci-dessus constituent une machine électrique rotative comportant des noyaux de rotors du type Lundell classiques et sont similaires dans une autre structure comme une machine électrique rotative du type Lundell utilisée communément. Donc, une description supplémentaire des mêmes composants est ici omise par souci de simplification. Par conséquent, des noyaux de rotors de la machine électrique rotative du type en tandem comprennent un total de quatre demi-noyaux 213, 214, 313, 314 qui sont disposés axialement sur l'arbre rotatif commun 4. Avec le présent mode de réalisation, les demi-noyaux 214, 313 sont placés en engagement de butée l'un avec l'autre, sans écartement entre ces deminoyaux 24, 313. (Description du circuit de champ magnétique) Le mécanisme d'alimentation à bagues collectrices 10 est constitué d'une paire de bagues collectrices avec lesquelles une paire de balais est individuellement maintenue en contact. L'une des bagues collectrices est connectée électriquement à une borne négative d'une batterie et l'autre est connectée à une borne positive de la batterie devant recevoir une puissance électrique. Chacun des noyaux de rotors du type Lundell 21, 31 supporte sur ceux-ci une paire de transistors de commande de courant d'excitation qui sont activés et désactivés dans des rapports cycliques commandés. Le régulateur 9 est agencé pour commander des rapports cycliques d'impulsions d'attaque appliquées à des transistors de commande de courant d'excitation et joue un rôle en tant que contrôleur pour fournir des courants d'excitation commandés aux bobines de champ 22, 32. Lorsqu'un moteur (non représenté) démarre pour faire tourner par entraînement les noyaux de rotors 21, 31 au moyen de la poulie 5 parl'intermédiaire d'une courroie (non représentée), les bobines de stators 24, 34 génèrent des courants continus à des vitesses données, respectivement. (Description des bobines de stators 24, 34) Les redresseurs 8 comprennent une paire de redresseurs pleine onde triphasés. La bobine de stator 24 comporte des enroulements triphasés U, V, W disposés suivant une connexion en étoile triphasée pour fournir en sortie une tension alternative triphasée sur un premier redresseur pleine onde triphasé des redresseurs 8. Le premier redresseur pleine onde triphasé exécute un redressement triphasé de la tension triphasée pour fournir en sortie une puissance continue à basse tension à des charges externes fonctionnant à une basse tension. De la même manière, la bobine de stator 34 comporte des enroulements triphasés U', V', W' disposés dans une connexion en étoile triphasée pour fournir en sortie une tension alternative triphasée sur un second redresseur pleine onde triphasé des redresseurs 8. Le second redresseur pleine onde triphasé exécute un redressement triphasé de la tension triphasée pour fournir en sortie une puissance continue à tension élevée à des charges externes fonctionnant à une tension élevée. Les enroulements à multiples phases U, V, W et les enroulements à multiples phases U', V', W' peuvent générer une sortie de puissance à la même phase ou dans des phases déviées. Avec le présent mode de réalisation, la bobine de stator 24 de la première section de machine électrique rotative 2 présente le même nombre de spires que celui de la bobine de stator 34 de la seconde section de machine électrique rotative 3, ou bien un nombre de spires supérieur à celui de celle-ci. Ceci permet à la première section de machine électrique rotative 2 de jouer un rôle en tant que générateur de puissance destiné à générer une tension de sortie élevée (par exemple de 42 V) et à la seconde section de machine électrique rotative 3 de jouer un rôle en tant que générateur de puissance destiné à générer une tension de puissance basse (par exemple de 12 V). La première section de machine électrique rotative 2 fournit une puissance électrique à des charges de tension élevées et la seconde section de machine électrique rotative 3 fournit une puissance électrique à des charges à basse tension. De plus, avec le présent mode de réalisation, la seconde section de machine électrique rotative 3 2889000 14 est agencée pour fournir une puissance électrique à des charges électriques importantes (telles que des charges électriques en utilisation normale), nécessitant d'être alimentées en puissance électrique à tout instant, qui sont conçues pour fonctionner à une basse tension. Au contraire, des charges à tension élevée sont conçues pour jouer un rôle en tant que charges électriques non prioritaires, qui n'ont pas besoin d'être alimentées en puissance électrique à tout instant, auxquelles une puissance électrique est fournie depuis la première section de machine électrique rotative 2. A présent, les bobines de stators 24, 34 sont décrites ci-dessous en détail. Avec le présent mode de réalisation, les bobines de stators 24, 34 prennent les formes de structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement de la technique connue. La structure de bobines de stators à segments reliés séquentiellement comprend un grand nombre de conducteurs à segments en forme de U dont une paire de parties de branches (parties linéaires) sont insérées individuellement dans deux fentes, séparées l'un de l'autre par un angle électrique n, dans une direction axiale depuis un premier côté des fentes. Des paires de parties d'extrémités distales des conducteurs à segments en forme de U, dépassant des fentes, sont connectées séquentiellement suivant un procédé d'enroulement ondulé ou un procédé d'enroulement imbriqué. La structure de bobines de stators à segments reliés séquentiellement est déjà bien connue des documents de brevets présentés ci-dessus et ainsi une description détaillée de celle-ci est ici omise. Bien que le mode de réalisation ait été décrit en faisant référence à une structure dans laquelle les fentes respectives des bobines de stators 24, 34 comportent quatre positions de réceptions de conducteurs le long d'une direction radiale, le nombre de fentes alloué pour chaque phase et chaque pôle étant sélectionné pour être de "1", un nombre pair de positions de réceptions de conducteurs peut être alloué dans une fente dans la direction radiale. Dans une variante, une pluralité de fentes peuvent être allouées pour chaque phase et chaque pôle. Par exemple, bien que la présente invention puisse prendre la forme de bobines de stators à segments reliés séquentiellement comprenant deux types de segments composés d'un grand segment, comportant deux parties de branches insérées à la position la plus à l'intérieur radialement et la position la plus à l'extérieur radialement des fentes, et d'un petit segment comportant deux parties de branches insérées dans les seconde et troisième positions allouées radialement des fentes, la présente invention n'est pas limitée à une telle configuration et peut prendre diverses structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement de la technique apparentée. Avec les structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement utilisant les deux types de segments présentés ci-dessus, on suppose que le nombre de fentes du noyau de stator 23 est N1 et que le nombre de fentes du noyau de stator 33 est N2, chacun des enroulements de phases U, V, W de la bobine de stator 24 comporte N1/3 éléments de petits segments et N1/3 éléments de grands segments. Chacun des enroulements de phases U, V, W de la bobine de stator 24 comprend une petite section de bobine composée de N1/3 éléments de petits segments connectés séquentiellement et une grande section de bobine composée de N1/3 éléments des grands segments connectés séquentiellement. Par conséquent, chacun des enroulements de phases U, V, W de la bobine de stator 24, situés à une position distante des redresseurs 8, présente le nombre de spires exprimé par 2N1/3. Avec un tel agencement, un conducteur à segment avant et un conducteur à segment arrière de chacun des enroulements de phases U, V, W ne sont pas configurés suivant des formes en U, mais suivant des formes en I. Le conducteur à segment en forme de I avant joue un rôle de câble conducteur de décrochage pour chaque phase et le conducteur à segment en forme de I arrière est connecté à un point neutre comme représenté sur la figure 4. De même, chacun des enroulements de phases U', V', W' de la bobine de stator 34 peut comporter N2/3 éléments de petits segments et N2/3 éléments de grands segments. Par conséquent, chacun des enroulements de phases U', V', W' de la bobine de stator 34 comprend une petite section d'enroulement, composée d'une petite section de bobine comprenant N2/3 éléments de petits segments connectés séquentiellement et d'une grande section de bobine comprenant N2/3 éléments de grands segments connectés séquentiellement, qui sont connectés en série dans cette structure. Par conséquent, chacun des enroulements de phases U', V', W' de la bobine de stator 34, placé très près des redresseurs 8, a le nombre de spires exprimé par 2N2/3. Avec un tel agencement, un conducteur à segment avant et un conducteur à segment arrière de chacun des enroulements de phases U', V', W' ne sont pas configurés suivant des formes en U, mais des formes en I. Le conducteur à segment en forme de I avant joue un rôle de câble conducteur de décrochage pour chaque phase et le conducteur à segment en forme de I arrière est connecté au point neutre comme représenté sur la figure 4. Comme présenté ci-dessus, la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule du présent mode de réalisation comporte la paire de bobines de stators 24, 34, dont toutes les deux prennent la forme des structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement, respectivement. L'utilisation de telles structures permet à chaque paire d'extrémités de bobines des bobines de stators 24, 34 d'être formée suivant des longueurs axiales raccourcies. Ceci résulte en une capacité de diminution remarquable d'une longueur axiale de la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule par opposition à la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule de la technique apparentée ayant une longueur axiale accrue. Par conséquent, la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule du présent mode de réalisation peut être minimisée en taille et en poids, ce qui permet une réduction de la déformation et des vibrations nuisibles d'un arbre rotatif. En outre, avec le présent mode de réalisation, l'utilisation de structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement permet à la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule d'être formée suivant la longueur axiale raccourcie. Ceci permet aux second et troisième demi-noyaux 214, 313 d'être maintenus axialement en engagement de butée l'un avec l'autre sans provoquer une augmentation de l'espace axial entre les parties de griffes des second et troisième demi- noyaux 214, 313. Ceci permet d'empêcher la formation d'un trajet de fuite de l'écoulement d'air refroidissant entre les parties de griffes adjacentes, en amenant un écoulement d'air refroidissant à circuler dans une direction circonférentielle du rotor. Par conséquent, des mouvements de rotation des parties de griffes du second demi-noyau 214 et des parties de griffes du troisième demi-noyau 313 permettent aux deux parties de griffes de jouer des rôles de pales centrifuges pour créer des écoulements d'air qui seront expulsés de façon favorable dans des directions centrifuges. Ceci résulte en la capacité de création d'écoulement d'air pour refroidir efficacement la paire d'extrémités de bobines dans un entrefer axial entre les noyaux de stators adjacents qui seraient difficiles à refroidir dans la technique apparentée. De même, avec la structure représentée sur la figure 1, le second deminoyau 214 est sélectionné pour présenter le même nombre total de parties de griffes que celui des parties de griffes du troisième demi-noyau 313 et les deux parties de griffes supposent les mêmes positions circonférentielles. Ceci permet aux parties de griffes du second deminoyau 214 et aux parties de griffes du troisième demi-noyau 313, les deux étant juxtaposées dans une direction axiale, de former une ailette centrifuge unitaire, permettant à un écoulement d'air refroidissant centrifuge d'être généré de manière efficace. Avec le présent mode de réalisation, de plus, des courants électriques circulent à travers les bobines de champ 22, 32 dans des directions déterminées pour permettre aux parties de griffes des second et troisième demi-noyaux 214, 313 de présenter les mêmes polarités. Une telle structure permet une réduction de l'aire de surface en coupe transversale d'un trajet de flux magnétique amenant les flux magnétiques à traverser les parties de griffes des second et troisième demi-noyaux 214, 313 et les parties de protubérances des second et troisième demi-noyaux 214, 313. Ceci permet la réalisation d'un noyau de rotor dans une structure compacte. C'est-à-dire qu'une distance axiale (largeur) entre les parties de griffes des second et troisième demi-noyaux, s'étendant depuis les parties de protubérances respectives, peut être réduite et une masse en rotation et une longueur axiale du noyau de rotor peuvent être réduites dans cette mesure. Avec le présent mode de réalisation, de plus, comme compris d'après la figure 1, la bobine de champ 22 présente une position centrale axiale qui est séparée d'une position centrale axiale de la bobine de stator 23 pour être plus proche de la seconde paire de stator-rotor 3 (dans une direction vers l'arrière) et, de façon similaire, la bobine de champ 32 présente une position centrale axiale qui est séparée d'une position centrale axiale de la bobine de stator 33 pour être plus proche de la seconde paire de stator-rotor 2 (dans une direction vers l'avant). C'est-à-dire que la paire de noyaux de rotors 21, 31 est placée à des positions sur un seul côté axialement pour être mutuellement proches l'un de l'autre. Une telle structure permet à une face d'extrémité avant du noyau de rotor 21 d'être placée vers l'arrière et à une face d'extrémité arrière du noyau de rotor 31 d'être placée vers l'avant sans provoquer une chute de la quantité des flux magnétiques de champ. Ceci permet à un ventilateur de refroidissement avant 101, fixé fermement à la face d'extrémité avant du noyau de rotor 21, d'être situé radialement à l'intérieur d'une extrémité de bobine avant 24a de la bobine de stator 24 sur une extrémité avant de celui-ci. De même, un ventilateur de refroidissement arrière 102, fixé fermement à la face d'extrémité arrière du noyau de rotor 31, d'être situé radialement à l'intérieur d'une extrémité de bobine arrière 34a de la bobine de stator 34 sur une extrémité arrière de celui-ci. Ceci résulte en une capacité de refroidir efficacement les extrémités de bobines 24a, 34a. [Second mode de réalisation] Une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule d'un second mode de réalisation conforme à la présente invention est décrite en faisant référence à la figure 2 représentant une structure globale de la machine électrique rotative dans une vue en coupe transversale. La machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule du présent mode de réalisation présente la même structure fondamentale que celle du premier mode de réalisation et ainsi une description sera donnée en se concentrant sur les points différents. Avec le présent mode de réalisation, un noyau de rotor du type Lundell 21A d'une première section de machine électrique rotative 2A est constitué de demi-noyaux 201, 202 et un noyau de rotor du type Lundell 31A d'une seconde section de machine électrique rotative 3A et constitué de demi-noyaux 202, 203. En particulier, avec le présent mode de réalisation, les noyaux de rotors du type Lundell 21A, 31A sont structurés de telle sorte que le demi-noyau 201 placé sur un côté avant, le demi-noyau intermédiaire 202 et le demi-noyau 203 placés sur un côté arrière sont maintenus en engagement de butée les uns avec les autres dans une direction axiale. Le demi-noyau 201 présente la même configuration que celle du demi-noyau 213 représenté sur la figure 1. De même, le demi-noyau 202 adopte une structure unitaire composée des demi- noyaux 214, 313 représentés sur la figure 1. Par conséquent, le demi-noyau intermédiaire 202 comprend une partie de protubérance commune 2020, supportée sur un arbre rotatif 4, et comportant une périphérie extérieure formée de parties de base à griffes (appelées également parties de pôles) 2021, s'étendant radialement vers l'extérieur à des positions espacées de façon équidistante le long d'une périphérie circonférentielle du demi-noyau intermédiaire 202, et de première et seconde parties de griffes 212, 312 s'étendant alternativement dans des directions opposées le long d'un axe de l'arbre rotatif 4A. Un tel agencement permet une réduction du nombre des pièces constitutives et une diminution de la réluctance magnétique d'un trajet de flux magnétique de champ tout en réalisant une réduction de l'amplitude du courant d'excitation. En outre, la machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule du présent mode de réalisation adopte des structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement du type à deux couches qui permettent à des bobines de stators à segments reliés séquentiellement, formant des bobines de stators 24A, 34A, d'être logées dans des fentes respectives, chacune dans deux positions de réceptions de conducteurs radialement adjacentes. Ensuite, les structures de bobines de stators à segments reliés séquentiellement du type à deux couches sont décrites ci-dessous en détail en faisant référence à la figure 3. la figure 3 est une vue latérale en développement représentant le noyau de stator 23A dans quatre fentes représentant une Ne fente à N+3e fente. Chaque fente comporte quatre positions de réceptions de conducteurs (appelées également ci- après couches) juxtaposées dans une direction radiale et chaque position de réception de conducteur reçoit une partie de conducteur à fente. De même, le terme "partie de conducteur à fente" se rapporte à une partie intermédiaire d'une seule branche formant un 2889000 20 conducteur à segment en forme de U. Le conducteur à segment en forme de U comporte des parties de branches dont les parties d'extrémités distales dépassent axialement vers l'extérieur des fentes pour former une extrémité de bobine sur un côté de partie de borne. Une partie de tête en forme de U et des parties de base de parties de branches associées du conducteur à segment en forme de U forment une extrémité de bobine sur un côté de partie de tête. Comme représenté sur la figure 3, les conducteurs à segments, insérés dans les positions de réceptions de conducteurs dans les troisième et quatrième couches de chaque fente, forment deux bobines d'enroulements ondulés 301, 302 enroulées suivant des motifs d'enroulements ondulés, respectivement, et les conducteurs à segments, insérés dans les positions de réceptions de conducteurs dans les première et seconde couches de chaque fente, forment deux bobines d'enroulements ondulés 303, 304 enroulées suivant des motifs d'enroulements ondulés, respectivement. Les bobines d'enroulements ondulés 301 à 304 sont reliées en série pour former une bobine de phase U comme représenté sur la figure 4. De même, une bobine de phase V et une bobine de phase W sont formées de manière similaire. La bobine de phase U, la bobine de phase V et la bobine de phase W sont configurées suivant une connexion en étoile pour former la bobine de stator triphasé 24A. Du fait que la bobine de stator triphasé 34A est formée de façon similaire, une description détaillée de celle-ci est ici omise. Avec le présent mode de réalisation, l'empilement des bobines de stators à segments reliés séquentiellement du type à deux couches dans la direction radiale et la connexion en série ces bobines de stators permettent à chaque bobine de phase d'être formée. Ceci permet la minimisation de longueurs de dépassement axial des extrémités de bobines. C'est-à-dire que l'extrémité de bobine de la bobine de stator à segments reliés séquentiellement du premier mode de réalisation, représentée sur la figure 1, présente une longueur exigée qui est ajoutée dans une direction axiale par au moins une largeur en coupe transversale du grand segment dans une zone axialement à l'extérieur du petit segment. Au contraire, avec le second mode de réalisation, aucun chevauchement n'a eu lieu entre le petit segment et le grand segment dans une telle extrémité de bobine. Donc, l'extrémité de bobine peut avoir fondamentalement une largeur axiale raccourcie, avec la capacité résultante d'une réduction supplémentaire d'une longueur axiale de l'extrémité de bobine de la bobine de stator à segments reliés séquentiellement afin de fournir un effet particulièrement favorable sur une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule. Avec le présent mode de réalisation, en outre, l'extrémité de bobine 241 de la bobine de stator 24 comporte une partie arrière formée d'une partie finale en saillie axiale 2410 et la bobine de stator 34 de l'extrémité de bobine 341 comporte une extrémité avant formée d'une partie finale en saillie axiale 3410 qui est agencée pour adopter une position écartée de sensiblement un demi-pas dans une direction circonférentielle. Avec le présent mode de réalisation, de plus, bien que la partie finale en saillie axiale 2410 de l'extrémité de bobine 241 présente une extrémité distale de la partie de tête en forme de U du conducteur à segment et que la partie finale en saillie axiale 3410 de l'extrémité de bobine 341 comporte une partie de soudage à une extrémité de branche du conducteur à segment, la présente invention n'est pas limitée à de telles configurations. C'est-à-dire qu'avec le présent mode de réalisation, en utilisant les extrémités distales axiales des extrémités de bobines des bobines de stators à segments reliés séquentiellement disposées suivant des motifs convexes et concaves répétitifs avec un pas déterminé sur la circonférence, les deux extrémités de bobines 241, 341 sont axialement adjacentes l'une à l'autre avec un entrefer axial entre les noyaux de stators dans des positions alternées. Ceci permet qu'un écartement soit obtenu entre les deux extrémités de bobines 241, 341, ce qui permet de minimiser l'entrefer axial entre les deux noyaux de stators 23, 33. Avec le présent mode de réalisation, de plus, des parties de griffes 212, 312 du demi-noyau intermédiaire 202, doublent comme les second et troisième demi-noyaux 214, 313 du premier mode de réalisation, s'étendent dans des directions axialement opposées à la même position sur la circonférence. Donc, les parties de griffes 212, 312 du demi-noyau intermédiaire 202 ne présentent aucune fuite d'un écoulement d'air refroidissant orienté dans la direction circonférentielle, ce qui permet à l'écoulement d'air refroidissant d'être généré de façon favorable dans une direction centrifuge. Avec le présent mode de réalisation, de plus, comme représenté sur la figure 6, une ailette centrifuge 300, constituée d'une plaque non magnétique, s'étend axialement et est reliée entre les parties de griffes 212, 312 des demi-noyaux 201, 203 dans une position intermédiaire sur la circonférence entre les parties de griffes 212, 312 formées sur une position donnée sur la circonférence de la partie de base à griffes 2020 et les parties de griffes 212, 312 formées sur la partie de base à griffes à l'autre position donnée sur la circonférence écartée d'un pas circonférentiel donné. L'ailette centrifuge non magnétique 300 comporte deux extrémités supportées par des extrémités distales de la partie à griffes 212 du demi-noyau avant 201 et une extrémité distale de la partie à griffes 312 du demi-noyau arrière 203. Ceci permet une augmentation du nombre d'ailettes centrifuges prévues entre les deux noyaux de rotors 21, 31, ce qui permet d'améliorer de façon remarquable un effet de refroidissement sur la paire d'extrémités de bobines dans l'entrefer axial entre les noyaux de rotors. Dans une variante, l'ailette centrifuge non magnétique 300 peut être fixée fermement à la partie de base à griffes 2020 du demi-noyau 202. De plus, avec le présent mode de réalisation, comme représenté sur la figure 6, le ventilateur de refroidissement avant 101, fixé fermement à une face d'extrémité avant du demi-noyau 201, est obliquement formé et le ventilateur de refroidissement arrière 102, fixé fermement à une face d'extrémité arrière du demi-noyau 203, est formé obliquement. Avec de tels agencements, ces ventilateurs de refroidissement peuvent avoir des fonctions de soufflage d'écoulement d'air orienté de manière centrifuge et des fonctions de soufflage d'écoulement d'air orienté axialement pour souffler des écoulements d'air vers les ailettes centrifuges non magnétiques 300 dans la direction axiale. Donc, la paire d'extrémités de bobines dans l'entrefer axial entre les noyaux de stators peut être refroidie en outre favorablement. De même, l'écoulement d'air refroidissant refroidit la paire d'extrémités de bobines dans l'entrefer axial entre les noyaux de stators et, ensuite, est évacué d'un orifice d'échappement 400 vers l'extérieur. Bien que les modes de réalisation spécifiques de la présente invention aient été décrits en détail, l'homme de l'art se rendra compte que diverses modifications et variantes à ces détails pourraient être développées à la lumière des enseignements globaux de la description. par conséquent, les agencements particuliers décrits sont destinés à être illustratifs uniquement et non pas à être limités à la portée de la présente invention, qui doit recevoir la largeur totale des revendications suivantes et de ces équivalents | Une machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule est décrite comportant des premier et second noyaux de stators (23, 33) ayant des première et seconde fentes espacées sur la circonférence pour recevoir dans celle-ci des première et seconde bobines de stator (24, 34), respectivement, et des premier et second noyaux de rotors (21, 31) du type Lundell supportés sur un arbre rotatif (4) commun dans une relation adjacente axialement pour pouvoir tourner à l'intérieur des premier et second noyaux de stators (23, 33), respectivement, sur lesquels des première et seconde bobines de champ (22, 32) sont enroulées, respectivement. Les deux première et seconde bobines de stators (24, 34) comprennent des bobines de stators (24, 34) à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend des conducteurs à segments. | 1. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur véhicule, comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de stator (23) comportant des fentes supportant dans celles-ci une première bobine de stator (24) et un premier noyau de rotor (21) du type Lundell supportant sur celui-ci une première bobine de champ (22), une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de stator (33) ayant des fentes supportant dans celles-ci une seconde bobine de stator (34) et un second noyau de rotor (31) du type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ (31), les premier et second redresseurs (8) fonctionnant pour redresser des tensions de sortie des bobines de stators (24, 34) des première et seconde paires de stator-rotor (2, 3), respectivement, et un contrôleur fournissant des courants d'excitation commandés aux première et seconde bobines de champ (22, 32), respectivement où les premier et second noyaux de rotors (21, 31) du type Lundell sont supportés sur un arbre rotatif (4) commun dans une relation axialement adjacente pour une capacité de rotation à l'intérieur des premier et second noyaux de stators (23, 33), respectivement, et où les première et seconde bobines de stators (24, 34) comprennent des bobines de stators (24, 34) à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend des conducteurs à segments insérés dans les fentes de chaque noyau de stator (23, 33) depuis un côté dans une direction axiale et comportant des extrémités qui sont reliées séquentiellement. 2. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 1, dans laquelle: les bobines de stators (24, 34) à segments reliés séquentiellement à des première et seconde bobines de stators (24, 34) sont formées dans des structures de bobines de stators 40 (24, 34) à segments reliés séquentiellement, respectivement, dont chacune comprend uniquement des parties de bobines occupant des première et seconde positions de réceptions de conducteurs radialement adjacentes dans chaque fente. 3. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 1, dans laquelle: la première bobine de stator (24) comprend des extrémités de bobines (24a), orientées axialement vers la seconde bobine de stator (34) et comportant des parties finales en saillie axiale, et la seconde bobine de stator (34) comprend des extrémités de bobines (34a), orientées axialement vers la première bobine de stator (24) et comportant des parties finales en saillie axiales, où les parties finales en saillie axiale des extrémités de bobines (24a, 34a) des première et seconde bobines de stators (24, 34) sont écartées d'un pas donné dans une direction circonférentielle. 4. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 1, dans laquelle: la première bobine de champ (22) présente une position centrale axiale écartée d'une position centrale axiale du premier noyau de stator (23) pour être plus proche de la seconde paire de stator-rotor (3) et/ou la seconde bobine de champ (31) présente une position centrale axiale écartée d'une position centrale axiale du second noyau de stator (33) pour être plus proche de la première paire de statorrotor (2). 5. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 4, dans laquelle: le premier noyau de rotor (21) du type Lundell de la première paire de stator-rotor (2) comprend des premier et second demi-noyaux (213, 214) maintenus en engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes (212, 312) ayant des polarités magnétiques différentes, et le second noyau de rotor (31) du type Lundell de la seconde paire de stator-rotor (3) comprend des troisième et quatrième demi-noyaux (313, 314) maintenus en engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes (212, 312) ayant des polarités magnétiques différentes, où les second et troisième demi-noyaux (214, 313) (214, 313) sont maintenus axialement en contact serré l'un avec l'autre. 6. Machine électrique rotative du type en tandem pour 5 véhicule selon la 4, dans laquelle: le premier noyau de rotor (21) du type Lundell de la première paire de stator-rotor (2) comprend des premier et second demi-noyaux (213, 214) maintenus en engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes (212, 312) ayant des polarités magnétiques différentes, et le second noyau de rotor (31) du type Lundell de la seconde paire de stator-rotor (3) comprend des troisième et quatrième demi-noyaux (313, 314) maintenus en engagement de butée axiale l'un avec l'autre et comportant des parties de griffes (212, 312) ayant des polarités magnétiques différentes, ou les second et troisième demi-noyaux (214, 313) sont formés de façon solidaire l'un avec l'autre en une seule pièce d'un élément de noyau magnétique mou. 7. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 5, dans laquelle: les second et troisième demi-noyaux (214, 313) comportent des parties de protubérances (211, 311) supportées sur l'arbre rotatif (4) commun et comportant des première et seconde parties de griffes (212, 312) s'étendant radialement vers l'extérieur depuis les périphéries extérieures des parties de protubérances (211, 311) et s'étendant ensuite dans une direction opposée axialement. 8. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 1, comprenant en outre: une pluralité d'ailettes de refroidissement centrifuges s'étendant axialement constituées d'un matériau non magnétique et disposées dans des espaces circonférentiels chacune entre une première paire de parties de griffes (212) et une autre paire de parties de griffes (312) espacée sur la circonférence de la première paire de parties de griffes (212) avec un pas donné pour générer des écoulements d'air refroidissants centrifuges. 9. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule selon la 1, comprenant en outre: un premier ventilateur (101) de refroidissement fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du premier noyau de 5 rotor (21) pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une direction centrifuge, et un second ventilateur (102) de refroidissement fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du second noyau de rotor (31) pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une 10 direction centrifuge, où les premier et second ventilateurs (101, 102) de refroidissement génèrent les écoulements d'air refroidissants dans les directions vers l'intérieur axialement, respectivement. 10. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur véhicule, comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de stator (23) comportant des fentes supportant dans celles-ci une première bobine de stator (24) et un premier noyau de rotor (21) du type Lundell supportant sur celui-ci une première bobine de champ (22) et supportés sur un arbre rotatif (4) commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du premier noyau de stator (23), une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de stator (33) ayant des fentes supportant dans celles-ci une seconde bobine de stator (34) et un second noyau de rotor (31) du type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ (31) et supportés sur l'arbre rotatif (4) commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du second noyau de stator (33), des premier et second redresseurs (8) fonctionnant pour redresser des tensions de sortie des bobines de stators (24, 34) des première et seconde paires de stator-rotor (2, 3), respectivement, un contrôleur fournissant des courants d'excitation commandés aux première et seconde bobines de champ (22, 32), respectivement, et une pluralité d'ailettes de refroidissement centrifuges s'étendant axialement constituées d'un matériau non magnétique et disposées dans des espaces circonférentiels chacune entre une première paire de parties de griffes (212) et une autre paire de parties de griffes (312) espacée circonférentiellement de la première paire de parties de griffes (212) avec un pas donné pour générer des écoulements d'air refroidissants centrifuges. 11. Machine électrique rotative du type en tandem pour véhicule entraînée par un moteur monté sur véhicule, comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de stator (23) comportant des fentes supportant dans celles-ci une première bobine de stator (24) et un premier noyau de rotor (21) du type Lundell supportant sur celui-ci une première bobine de champ (22) et supportés sur un arbre rotatif (4) commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du premier noyau de stator (23), une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de stator (33) ayant des fentes supportant dans celles-ci une seconde bobine de stator (34) et un second noyau de rotor (31) du type Lundell supportant sur celui-ci une seconde bobine de champ (31) et supportés sur l'arbre rotatif (4) commun pour pouvoir tourner à l'intérieur du second noyau de stator (33), des premier et second redresseurs (8) fonctionnant pour redresser des tensions de sortie des bobines de stators (24, 34) des première et seconde paires de stator-rotor (2, 3), respectivement un contrôleur fournissant des courants d'excitation commandés aux première et seconde bobines de champ (22, 32), respectivement un premier ventilateur de refroidissement (101) fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du premier noyau de rotor (21) pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une direction centrifuge, et un second ventilateur de refroidissement (102) fixé fermement à une face d'extrémité extérieure du second noyau de rotor (31) pour créer un écoulement d'air refroidissant dans une direction centrifuge, où des premier et second ventilateurs (101, 102) de refroidissement génèrent les écoulements d'air refroidissants dans des directions vers l'intérieur axialement, respectivement. | H | H02 | H02K | H02K 16,H02K 1,H02K 9,H02K 19 | H02K 16/00,H02K 1/06,H02K 9/06,H02K 19/24 |
FR2901343 | A1 | DISPOSITIF DE CONNEXION ENTRE UN CIRCUIT DE VIDE PRINCIPAL ET AU MOINS UN CIRCUIT DE VIDE SECONDAIRE. | 20,071,123 | Une électrovanne 15, 151, 152 de commande de l'actionneur 14, 141, 142 est typiquement placée sur le circuit de vide secondaire 2, 21, 22, entre le raccord 20 en forme de T et l'actionneur 14, 141, 142. Dans l'état de repos, représenté sur la figure 2, l'électrovanne 15, 151, 152 est fermée, isolant le circuit de vide secondaire et autorisant la mise à l'air de l'actionneur 14, 141, 142, qui est alors à pression atmosphérique. L'actionneur 14, 141, 142 est actionné par ouverture de l'électrovanne 15, 15,, 152, comme représenté sur la figure 3, qui isole l'actionneur de l'air extérieur et connecte l'actionneur 14, 141, 142 au circuit de vide secondaire 2, 2,, 22. L'air qui se trouvait dans l'actionneur 14, 141, 142, dans l'électrovanne 15, 15f, 152 et dans le tuyau raccordant l'électrovanne à l'actionneur est alors aspiré par le circuit de vide secondaire 2, 21, 22, puis par le circuit de vide principal. Pour éviter que ce flux d'air sensiblement à pression atmosphérique ne pénètre trop rapidement dans le circuit de vide principal 1, 3, le raccord 20 en forme de T est muni d'un ajutage 50. 50j, 502 dans sa troisième (et éventuellement quatrième) branche. Un ajutage est une ouverture calibrée employée pour la régulation d'un gaz. Cet ajutage 50, 501, 502 permet de réduire le diamètre du passage de l'air du circuit de vide secondaire au circuit de vide principal, comme représenté en particulier sur la figure 3. L'air, en passant du circuit de vide secondaire au circuit de vide principal, subit une détente adiabatique par réduction du diamètre du circuit, ce qui entraîne une baisse de température. Si l'air extérieur est humide et si la température extérieure est seulement de quelques degrés au-dessus de 0 C, un bouchon de glace se forme en sortie de l'ajutage, et obture le circuit de vide principal. En effet, des gouttelettes d'eau à basse température pénètrent dans l'actionneur, l'électrovanne et le tuyau reliant l'actionneur à l'électrovanne lors de la mise à l'air de l'électrovanne, comme représenté sur la figure 4. Lors de l'ouverture de l'électrovanne, lorsqu'une gouttelette d'eau passe à travers l'ajutage, elle est propulsée par aspiration sur les parois du raccord et s'y fixe. Au bout de quelques instants, elle gèle. Ce phénomène entraîne un blocage de l'assistance au freinage puisqu'un bouchon de glace obture le circuit de vide principal, ce qui peut entraîner un accident grave. Ce type de défaillance est classé en événement redouté de classe 4, ce qui correspond à un problème de sécurité. Le but de l'invention est donc de proposer un , qui soit facile à mettre en oeuvre, peu coûteux et qui permette de ne pas mettre en danger la sécurité des passagers du véhicule. Ce but est atteint par un dispositif de connexion entre un circuit de vide principal et au moins un circuit de vide secondaire comprenant : - un premier élément assurant la continuité du circuit de vide principal ; R :ABre'eü\3ANIC 4 Ldo, 3 - un deuxième élément adapté à relier le premier élément au(x) circuit(s) de vide secondaire(s) ; et - un ajutage situé sur chaque circuit de vide secondaire. Selon une autre particularité, le premier élément comprend : - une première branche de connexion au circuit de vide principal ; - une deuxième branche de connexion au circuit de vide principal ou à un élément destiné à être connecté au circuit de vide principal ; - une troisième branche de connexion au deuxième élément. Selon une autre particularité, le deuxième élément comprend : l0 - une première branche de connexion au premier élément ; - une deuxième branche de connexion à un premier circuit de vide secondaire, un premier ajutage étant situé dans cette deuxième branche. Selon une autre particularité, le deuxième élément comprend en outre une troisième branche de connexion à un deuxième circuit de vide secondaire, un 15 deuxième ajutage étant situé dans cette troisième branche. Selon une autre particularité, le deuxième élément comprend en outre une branche supplémentaire obturée par un bouchon. Selon une autre particularité, le deuxième élément comprend une canalisation intermédiaire et un insert. la canalisation intermédiaire étant connectée entre le 20 premier élément et l'insert et l'insert étant connecté entre la canalisation intermédiaire et le circuit de vide secondaire. Selon une autre particularité, l'ajutage est situé dans l'insert. Selon une autre particularité, la canalisation intermédiaire a la forme d'un manchon. le diamètre de ladite canalisation intermédiaire étant sensiblement constant 25 sur la longueur de la canalisation. Selon une autre particularité, la canalisation intermédiaire a la forme d'une tulipe, le diamètre de ladite canalisation intermédiaire variant sur la longueur de la canalisation. Selon une autre particularité, la troisième branche du premier élément 30 comprend également un ajutage. L'invention concerne également un véhicule comprenant : - un circuit de vide principal connecté entre une source de vide et un amplificateur de freinage ; - au moins un circuit de vide secondaire connecté entre le circuit de vide 35 principal et un actionneur actionné par une électrovanne - un dispositif de connexion décrit ci-dessus, reliant le circuit principal audit (auxdits) circuit(s) de vide secondaire(s). R \Brev-eisV23400\23481 do, 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple uniquement et en référence aux dessins qui montrent : - figures 1 à 4, des schémas du système de vide d'un véhicule connu dans l'art antérieur, les figures 2 à 4 représentant différentes étapes successives de l'actionnement d'un actionneur par l'électrovanne ; figure 5, une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un premier mode de réalisation de l'invention ; -figure 6, une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - figure 7, une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - figure 8, une vue longitudinale d'un dispositif de connexion selon le premier mode de réalisation de l'invention, avec deux circuits de vide secondaires. Le dispositif de connexion selon l'invention entre un circuit de vide principal et au moins un circuit de vide secondaire comprend un premier élément assurant la continuité du circuit de vide principal et un deuxième élément adapté à relier le premier élément au(x circuit(s) de vide secondaire(s). Le dispositif de connexion selon l'invention comprend également un ajutage situé sur chaque circuit de vide secondaire. La présence du deuxième élément entre le premier élément et l'ajutage permet d'éviter la formation d'un bouchon de glace dans le circuit de vide principal. De ce fait, la sécurité du conducteur et des passagers éventuels du véhicule n'est pas mise en danger. Notons que les références qui sont identiques sur les différentes figures indiquent des éléments qui sont identiques ou similaires. L'air circule dans le circuit de vide depuis l'actionneur vers la source de vide. On définit ainsi l'amont du circuit comme étant la direction vers l'actionneur et l'aval du circuit comme étant la direction vers la source de vide. La figure 5 représente une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un premier mode de réalisation de l'invention. Selon ce mode de réalisation, le dispositif de connexion comprend un premier élément 4 et un deuxième élément 5. Le premier élément 4 comprend une première branche 41 de connexion au circuit de vide principal 1 et une deuxième branche 43 de connexion au circuit de vide principal 3 ou à la source de vide ou l'amplificateur de freinage. Le premier élément 4 comprend également une troisième branche 42 de connexion au deuxième élément 5. Les deuxième et troisième branches 43. 42 sont par exemple, mais de R VBr,,,A234 )C34riI d", façon non limitative, situées sur des axes parallèles entre eux, voire confondus l'un avec l'autre. La première branche 41 étant située perpendiculairement aux deuxième et troisième branches 43, 42. Le premier élément 4 est par exemple formé en plastique 'moulé. 5 Chacune des branches du premier élément 4 est de forme sensiblement cylindrique. La première branche 41 est par exemple un moyen de connexion mâle s'insérant dans un tuyau adapté à contenir un vide suffisant pour faire fonctionner un amplificateur de freinage. Un vide suffisant est par exemple compris entre environ 50 mbar et environ 1 bar. Cette première branche 41 du premier élément comprend par exemple sur sa surface extérieure une crénelure destinée à maintenir bloqué le tuyau de vide principal après insertion en force de ce dernier sur cette première branche. Le diamètre intérieur de la première branche 41 est par exemple de 6 mm. Du fait de la présence de la crénelure, la première branche 41 a, en coupe longitudinale, schématiquement la forme d'un sapin creux, comme cela est visible sur la figure 5. De ce fait. ce type de branche présentant cette structure en sapin sera dénommé dans la suite de la description comme "branche en sapin". La deuxième branche 43 est par exemple un moyen de connexion femelle dans lequel s'insère et s'encliquette un tuyau, adapté à contenir un vide suffisant pour faire fonctionner un amplificateur de freinage, ou un élément mâle de la source de vide ou de l'amplificateur de freinage. Le diamètre intérieur de la deuxième branche 43 est par exemple de 8 mm. La troisième branche 42 est par exemple un moyen de connexion mâle s'insérant par encliquetage dans un moyen de connexion femelle du deuxième élément 5. Cette troisième branche 42 du premier élément est par exemple une branche en sapin. Le diamètre intérieur de la troisième branche 42 est par exemple de 6 mm. Le deuxième élément 5 comprend une première branche 53 de connexion au premier élément 4 et une deuxième branche 52 de connexion au circuit de vide secondaire 2. Les première et deuxième branches 53, 52 sont par exemple. mais de façon non limitative, situées sur des axes parallèles entre eux., voire confondus l'un avec l'autre. Dans une autre variante de réalisation non représentée, le deuxième élément a la forme d'un manchon. l'une de ses extrémités formant la première branche 53 et 35 l'autre de ses extrémités formant la deuxième branche 52. Le deuxième élément comprend également. lorsque ce deuxième élément est constitué d'une pièce existante sensiblement similaire au premier élément. une troisième branche 51 à obturer. L'utilisation d'une telle pièce comme deuxième H VBreveuC34(e)234N 1 J^e 6 élément permet d'obtenir un dispositif de connexion peu coûteux et facile à mettre en oeuvre. Cette troisième branche 51 est obturée par un couvercle 55 inséré en force et bloqué autour de cette troisième branche qui est une branche en sapin. Cette troisième branche 51 est située perpendiculairement aux première et deuxième branches 53, 52. Dans une variante de réalisation non représentée, la troisième branche du deuxième élément est obturée par un bouchon inséré dans ladite troisième branche. Le deuxième élément 5 est par exemple également formé en plastique moulé. Dans le mode de réalisation de la figure 5, la première branche 53 du deuxième élément 5 est par exemple un moyen de connexion femelle dans lequel s'insère et s'encliquette la troisième branche 42 du premier élément 4. Le diamètre intérieur de cette première branche 53 est par exemple de 8 mm. Dans ce même mode de réalisation, la deuxième branche 52 du deuxième élément 5 est par exemple un moyen de connexion mâle s'insérant dans un tuyau adapté à contenir un vide d'environ 0,1 bar. Cette deuxième branche 52 est par exemple une branche en sapin destinée à maintenir bloqué le tuyau de vide secondaire après que ce dernier ait été inséré en force sur cette deuxième branche 52. Le diamètre intérieur de la deuxième branche 52 est par exemple de 1,6 mm. La deuxième branche 52 du deuxième élément 5 comprend un ajutage 50 formé par un cylindre 520 creux situé à l'intérieur de ladite deuxième branche 52 et formé monobloc avec cette dernière. L'épaisseur de la paroi dudit cylindre 520 est par exemple de 0.45 mm. de façon à ce que le diamètre de l'ajutage soit sensiblement de 0,5 mm. La longueur de l'ajutage est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1 mm. La figure 8 représente une vue longitudinale d'un dispositif de connexion selon le premier mode de réalisation de l'invention, avec deux circuits de vide secondaires. Ce dispositif comprend un premier élément 4 identique à celui de la figure 5, décrite ci-dessus, et un deuxième élément 11 adapté à connecter deux circuits de vide secondaires à la deuxième branche 42 du premier élément 4. Ainsi, le deuxième élément Il, qui est par exemple formé en plastique moulé, comprend une première branche 113 de connexion au premier élément 4 et deux branches 1121. 1122. dites respectivement deuxième et troisième branches, de connexion chacune à un circuit de vide secondaire 21, 22. Les première, deuxième et troisième branches 1 13, 1121, 1122 sont par exemple. mais de façon non limitative. situées sur des axes parallèles entre eux. Le deuxième élément comprend également. lorsque ce deuxième élément est constitué d'une pièce existante sensiblement similaire au premier élément, une quatrième branche 111 à obturer. L'utilisation d'une telle pièce comme deuxième R:AR,evets\23400V234S I doc 7 élément permet d'obtenir un dispositif de connexion peu coûteux et facile à mettre en oeuvre. Cette quatrième branche 111 est obturée par un couvercle 115 inséré en force et bloqué autour de cette quatrième branche qui est une branche en sapin. Cette quatrième branche 111 est située perpendiculairement aux première, deuxième et troisième branches 113, 112-, 1122. Dans une variante de réalisation non représentée, la quatrième branche du deuxième élément est obturée par un bouchon inséré dans ladite quatrième branche. Dans le mode de réalisation de la figure 8, la première branche 113 du deuxième élément I l est par exemple un moyen de connexion femelle accueillant la troisième branche 42 du premier élément 4. Le diamètre intérieur de cette première branche 113 est par exemple de 8 mm. Dans ce même mode de réalisation. les deuxième et troisième branches l 12-, 1122 du deuxième élément I l sont chacune par exemple un moyen de connexion mâle s'insérant clans un tuyau adapté à contenir un vide d'environ 0.1 bar. Ces deuxième et troisième branches 112j, 1122 sont par exemple chacune une branche en sapin destinée à maintenir bloqué un tuyau de vide secondaire après que ce dernier ait été inséré en force sur ces deuxième et troisième branches respectivement. Le diamètre intérieur de chacune des deuxième et troisième branches 1121, 1122 est par exemple de 1.6 mm. Chacune des deuxième et troisième branches 1 121, 1122 du deuxième élément I l comprend un ajutage 501, 502 formé par un cylindre 1120-, 11202 creux situé à l'intérieur desdites deuxième et troisième branches 1121, 1122 et formé monobloc avec ces dernières. L'épaisseur de la paroi de chacun des cylindres 1120], 11202 est par exemple de 0,45 mm, de façon à ce que le diamètre de l'ajutage soit sensiblement de 0,5 mm. La longueur de l'ajutage est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1 mm. La figure 6 représente une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif comprend un premier élément sensiblement identique à celui de la figure 5, décrite ci-dessus, et un deuxième élément 6 adapté à connecter un circuit de vide secondaire à la deuxième branche 42 du premier élément 4. Ainsi, le deuxième élément 6 comprend une canalisation intermédiaire 60 et un insert 8. La canalisation intermédiaire, qui a sensiblement la forme d'un manchon, est par exemple en polyamide. La canalisation intermédiaire 60 se connecte par l'une de ses extrémités à la troisième branche 42 du premier élément 4 et par l'autre de ses extrémités à l'insert 8. R:Wrecets\23400A214$1 do, L'insert 8 comprend deux branches en sapin 81, 82 d'axes sensiblement confondus. Une des branches 81 de l'insert 8 se connecte à la canalisation intermédiaire 60 et l'autre branche 82 de l'insert 8 se connecte au circuit de vide secondaire 2. Un ajutage 50 est formé à l'intérieur de la branche 82 de l'insert 8 se connectant au circuit de vide secondaire. Cet ajutage 50 est formé par un cylindre creux 80 qui est monobloc avec l'insert. Les branches 81. 82 de l'insert 8 sont insérées en force respectivement dans la canalisation intermédiaire 60 et dans le circuit de vide secondaire 2. Le diamètre intérieur de la branche 81 de l'insert 8 se connectant à la canalisation intermédiaire 60 est par exemple de 6 mm tandis que le diamètre intérieur de la branche 82 de l'insert 8 se connectant au circuit de vide 2 est par exemple de 3 mm. L'épaisseur de la paroi du cylindre 80 est adaptée de façon à ce que le diamètre de l'ajutage soit sensiblement de 0,5 mm. La longueur de l'ajutage est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1 mm. La figure 7 représente une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de connexion selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif comprend un premier élément sensiblement identique à celui de la figure 5, décrite ci-dessus. et un deuxième élément 7 adapté à connecter un circuit de vide secondaire à la deuxième branche 42 du premier élément 4. Ainsi, le deuxième élément 7 est constitué d'une canalisation intermédiaire 70 et de l'insert 8 décrit plus haut. En particulier, la figure 7 montre les deux branches 81, 82 en sapin de l'insert 8, ainsi que l'ajutage 50 formé par le cylindre 80. La canalisation intermédiaire 70, dont le diamètre intérieur varie sur la longueur de la canalisation, est par exemple en caoutchouc. Cette canalisation intermédiaire a par exemple la forme d'une tulipe, le diamètre intérieur de celle-ci variant entre 5 mm et 8 mm. La canalisation intermédiaire 70 se connecte par l'une de ses extrémités à la troisième branche 42 du premier élément 4, en s'insérant en force dessus, et par l'autre de ses extrémités à la branche 81 de l'insert, également en s'insérant en force dessus. L'autre branche 82 de l'insert se connecte au circuit de vide secondaire 2. L'épaisseur de la paroi du cylindre 80 est adaptée de façon à ce que le diamètre de l'ajutage soit sensiblement de 0,5 mm. La longueur de l'ajutage est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1 mm. Dans le mode de réalisation de la figure 7, le premier élément 4 diffère de celui de la figure 5 par sa troisième branche 42. En effet, le diamètre intérieur de cette troisième branche 42 est de préférence égal à 1,6 mm. Par ailleurs, la troisième branche 42 du premier élément 4 comprend un ajutage 44 formé par un cylindre 420 R :ABrevet AriNHiA23481 9 creux situé à l'intérieur de ladite troisième branche 42 et formé monobloc avec cette dernière. L'épaisseur de la paroi du cylindre 420 est par exemple de 0,45 mm, de façon à ce que le diamètre de l'ajutage soit sensiblement de 0,5 mm. La longueur de l'ajutage est par exemple comprise entre 0,5 mm et 1 mm. Cet ajutage 44 supplémentaire formé sur le premier élément est optionnel. Il trouve son utilité au cas où l'insert 8, sur lequel est situé l'ajutage 50 formé par le cylindre 8, se déconnecterait de la canalisation intermédiaire 70 du deuxième élément 7. Ainsi, l'ajutage 44 supplémentaire permet que l'air ne pénètre pas trop rapidement dans le circuit de vide principal en cas de déconnexion de l'insert, et donc du circuit de vide secondaire, du deuxième élément 7. Les différents modes de réalisation du dispositif de connexion selon l'invention décrits ci- dessus permettent d'éloigner l'ajutage 50 par rapport au circuit de vide principal par rapport à ce qui était connu dans l'art antérieur. De cette façon, lorsque de l'air chargé de gouttelettes d'eau à basse température pénètre dans le circuit de vide secondaire par actionnement d'une électrovanne permettant d'actionner un actionneur, les gouttelettes d'eau passent à travers l'ajutage et sont propulsée par aspiration sur les parois du deuxième élément et non plus du premier élément. Un des buts de l'invention est de ne pas mettre en danger la sécurité des passagers du véhicule sur lequel le dispositif de connexion de l'invention est destiné à être installé. Ainsi, au pire, un bouchon de glace se produit dans le deuxième élément, ce qui empêche le fonctionnement de l'actionneur relié au circuit de vide secondaire obturé mais n'empêche pas le fonctionnement de l'amplificateur de freinage. Ce type de défaillance est classé en événement redouté de classe 3, ce qui correspond à un problème moteur. La sécurité des passagers n'est donc dans tous les cas plus mise en danger grâce au dispositif de connexion selon l'invention. Toutefois, le dispositif de connexion selon l'invention permet également d'empêcher qu'un bouchon de glace ne se forme si le volume compris entre l'ajutage 50 situé sur le circuit (le vide secondaire et les branches 41, 43 du premier élément 4 est suffisamment important. En particulier, la distance minimale entre la sortie avale de l'ajutage 50 et le circuit de vide principal est au minimum de 2 cm. De cette façon, aucune défaillance ne se produit même en cas de conditions climatiques peu favorables pour le fonctionnement connu dans l'art antérieur de l'amplificateur de freinage ou des différents actionneurs actionnés par une dépression. La canalisation du circuit de vide secondaire 2 est par exemple en caoutchouc. Bien entendu. la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits à titre d'exemple : ainsi, le deuxième élément du dispositif de connexion peut comporter plus de deux branches de connexion à respectivement plus de deux circuits de vide secondaires. R:ABre.eis\234OOV2348I do,' 10 De même, le premier élément peut comporter plusieurs branches de connexion à respectivement plusieurs éléments se connectant chacun à un circuit de vide secondaire. Ou encore, le premier élément peut comporter plusieurs branches de connexion 5 à respectivement plusieurs éléments comportant eux-mêmes chacun plusieurs branches de connexion à respectivement plusieurs circuits de vicie secondaires. R:ABrevets\23400A23481 dnc | Un dispositif de connexion entre un circuit de vide principal (1, 3) et au moins un circuit de vide secondaire (2) comprend un premier élément (4) assurant la continuité du circuit de vide principal (1, 3), un deuxième élément (5) adapté à relier le premier élément au(x) circuit(s) de vide secondaire(s) (2), et un ajutage (50) situé sur chaque circuit de vide secondaire (2).Un véhicule comprend un circuit de vide principal (1, 3) connecté entre une source de vide et un amplificateur de freinage, au moins un circuit de vide secondaire (2) connecté entre le circuit de vide principal (1, 3) et un actionneur actionné par une électrovanne et un dispositif de connexion selon l'invention.Le dispositif de connexion permet d'assurer la sécurité des passagers d'un véhicule équipé du dispositif de connexion. | 1. Dispositif de connexion entre un circuit de vide principal (1, 3) et au moins un circuit de vide secondaire (2, 21, 22) comprenant : - un premier élément (4) assurant la continuité du circuit de vide principal ; - un deuxième élément (5, 6, 7, Il) adapté à relier le premier élément au(x) circuit(s) de vide secondaire(s) (2, 21, 22) ; et - un ajutage (50, 501, 502) situé sur chaque circuit de vide secondaire (2, 21, 22). 2. Dispositif de connexion selon la 1, caractérisé en ce que le premier élément (4) comprend : - une première branche (41) de connexion au circuit de vide principal (1, 3) ; - une deuxième branche (43) de connexion au circuit de vide principal ou à un élément (12. 13) destiné à être connecté au circuit de vide principal ; une troisième branche (42) de connexion au deuxième élément (5, 6, 7, Il). 3. Dispositif de connexion selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le deuxième élément (5, Il) comprend : - une première branche (53, 113) de connexion au premier élément (4) ; une deuxième branche (52, 1121) de connexion à un premier circuit de vide secondaire (2. 21), un premier ajutage (50, 50i) étant situé dans cette 20 deuxième branche (52). 4. Dispositif de connexion selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième élément (11) comprend en outre une troisième branche (1122) de connexion à un deuxième circuit de vide secondaire (22), un deuxième ajutage (502) étant situé dans cette troisième branche. 25 5. Dispositif de connexion selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le deuxième élément (5, 11) comprend en outre une branche supplémentaire (51, 111) obturée par un bouchon (55. 115). 6. Dispositif de connexion selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le deuxième élément comprend une canalisation intermédiaire (60, 70) et un insert 30 (8), la canalisation intermédiaire (60, 70) étant connectée entre le premier élément (4) et l'insert (8) et l'insert (8) étant connecté entre la canalisation intermédiaire (60. 70) et le circuit de vide secondaire (2). R.1Breeers\224WA2348I .drk 12 7. Dispositif de connexion selon la 6, caractérisé en ce que l'ajutage (50) est situé dans l'insert (8). 8. Dispositif de connexion selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la canalisation intermédiaire (60) a la forme d'un manchon, le diamètre de ladite canalisation intermédiaire (60) étant sensiblement constant sur la longueur de la canalisation. 9. Dispositif de connexion selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la canalisation intermédiaire (70) a la forme d'une tulipe, le diamètre de ladite canalisation intermédiaire (70) variant sur la longueur de la canalisation. 10. Dispositif de connexion selon la 9, prise dans sa dépendance de la 2, caractérisé en ce que la troisième branche (42) du premier élément (4) comprend également un ajutage (44). 11. Véhicule comprenant : un circuit de vide principal (1, 3) connecté entre une source de vide (12) et un amplificateur de freinage (13) ; - au moins un circuit de vide secondaire (2, 21, 22) connecté entre le circuit de vide principal (1, 3) et un actionneur (14. 141, 142) actionné par une électrovanne (15. 151, 152) ; un dispositif de connexion selon l'une quelconque des 1 à 10, reliant le circuit principal audit (auxdits) circuit(s) de vide secondaire(s). R.ABrecer~A234(X)A 348I 10 | F,B | F16,B60,F15 | F16L,B60T,F15D | F16L 25,B60T 17,F15D 1,F16L 55 | F16L 25/00,B60T 17/04,F15D 1/02,F16L 55/00 |
FR2894662 | A1 | GYROLASER A ETAT SOLIDE A MODES CONTRE-PROPAGATIFS ORTHOGONAUX | 20,070,615 | ORTHOGONAUX. Le domaine de l'invention est celui des gyrolasers à état solide utilisés notamment dans les centrales inertielles. Ce type d'équipement est utilisé, par exemple, pour les applications aéronautiques. 10 Le gyrolaser, mis au point il y a une trentaine d'années, est largement commercialisé et utilisé de nos jours. Son principe de fonctionnement est fondé sur l'effet Sagnac, qui induit une différence de fréquence Av entre les deux modes optiques d'émission se propageant en sens opposé dits contre-propagatifs d'une cavité laser en anneau 15 bidirectionnelle animée d'un mouvement de rotation. Classiquement, la différence de fréquence Av induite entre les deux modes optiques par le mouvement de rotation est égale à : Av = 4AS2 /XL où L et A sont respectivement la longueur et l'aire de la cavité ; 20 est la longueur d"onde d'émission laser hors effet Sagnac ; S2 est la vitesse de rotation de l'ensemble. La mesure de Av, obtenue par analyse spectrale du battement des deux faisceaux émis, permet de connaître la valeur de i2 avec une très grande précision. Un dispositif de comptage de franges typique des gyrolasers permet, à partir du signal de battement, de connaître la 25 position angulaire relative du système. Dans les gyrolasers usuels, le milieu amplificateur est un mélange gazeux d'atomes d'Hélium et de Néon en proportion appropriée. Le caractère gazeux du milieu amplificateur est toutefois une source de complications 30 techniques lors de la réalisation du gyrolaser, notamment en raison de la grande pureté de gaz requise et de l'usure prématurée de la cavité lors de son utilisation due, en particulier, aux fuites de gaz et aux détériorations des électrodes haute tension utilisées pour établir l'inversion de population. 35 II est possible de réaliser un gyrolaser à état solide fonctionnant dans le visible ou le proche infra-rouge en utilisant, par exemple, un milieu5 amplificateur à base de cristaux dopés avec des ions de type terre rare comme le Néodyme, l'Erbium ou l'Ytterbium à la place du mélange gazeux Hélium-Néon ; le pompage optique étant alors assuré par des diodes lasers fonctionnant dans le proche infra-rouge. On supprime ainsi, de facto, tous les problèmes inhérents à l'état gazeux du milieu amplificateur. Cependant, la réalisation de gyrolasers de ce type présente certaines difficultés techniques liées en partie au fait que les ondes contrepropagatives interfèrent dans le milieu amplificateur. En effet, si le milieu amplificateur est un solide cristallin de type Nd-YAG, on peut montrer que, dans un tel milieu, les réseaux d'inversion de population induits par émission stimulée dans le milieu à gain ont pour effet de déstabiliser l'émission bidirectionnelle. De plus, lorsque le gyrolaser est en rotation, ces réseaux deviennent mobiles et induisent par effet Doppler un décalage en fréquence entre les deux ondes contre-propagatives circulant dans la cavité du laser, ce qui augmente la non linéarité de la réponse en fréquence du gyrolaser. Il est également possible d'utiliser comme milieu amplificateur un semi-conducteur à structure verticale de type VECSEL, acronyme anglosaxon signifiant Vertical External Cavity Surface Emitting Laser. Un VECSEL comprend essentiellement un empilement de zones actives à puits quantiques constituant des zones de gain. Pour les applications en gyrométrie, l'utilisation d'une structure verticale est intéressante, dans la mesure où les zones de gain peuvent avoir un diamètre d'une centaine de microns, proche des dimensions du faisceau optique circulant dans la cavité, permettant également une propagation de l'onde non guidée. Toutefois, l'utilisation d'un tel dispositif en transmission est exclue. En effet, les zones actives à puits quantiques de la structure verticale doivent avoir un pas égal à celui du réseau formé par les interférences des deux ondes contrepropagatives présentes dans la structure de façon à optimiser le gain. Lorsque le gyrolaser est mis en rotation, le réseau optique n'est pas libre de se déplacer car ses maxima encore appelés ventres doivent rester au niveau des zones de gain. Dans ce cas, on obtient un verrouillage en fréquence par le gain qui rend de fait le dispositif inutilisable en tant que gyrolaser. Les configurations selon l'invention sont particulièrement favorables au fonctionnement d'un gyrolaser à état solide cristallin et rendent possible le fonctionnement d'un gyrolaser à milieu amplificateur semi-conducteur à structure verticale de type VECSEL utilisé en transmission. Plus précisément, l'invention a pour objet un gyrolaser comportant au moins une cavité optique en anneau et un milieu amplificateur à l'état solide agencés de façon qu'une première et une seconde onde optique puissent se propager en sens opposés à l'intérieur de la cavité, caractérisé en ce que la cavité comporte : • des premiers moyens optiques permettant d'imposer un premier état de polarisation linéaire commun aux deux ondes optiques contre-propagatives à l'extérieur de la zone contenant le milieu amplificateur ; • des seconds moyens optiques permettant d'imposer, à l'intérieur de la zone contenant le milieu amplificateur, un second état de polarisation linéaire à la première onde optique et un troisième état de polarisation linéaire à la seconde onde optique, le troisième état de polarisation état perpendiculaire au second état de polarisation. Avantageusement, les seconds moyens comportent deux rotateurs de Faraday, le premier disposé à l'entrée de la zone contenant le milieu amplificateur et le second à la sortie de la zone contenant le milieu amplificateur, le premier assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans un premier sens, le second assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans le sens opposé. Avantageusement, le gyrolaser comporte des moyens permettant d'inverser périodiquement les signes des angles de rotation des rotateurs de Faraday. Avantageusement, les premiers moyens optiques comportent au moins un polariseur linéaire. Les premiers moyens peuvent comporter également des moyens optiques permettant d'introduire un déphasage optique non réciproque entre les deux ondes optiques contre-propagatives. La cavité peut comporter des moyens de mesure de la température et des moyens permettant de changer la valeur du déphasage en fonction de la mesure de ladite température. Lorsque nécessaire, les premiers moyens optiques comportent un dispositif de stabilisation des intensités en régime de battement, comme décrits, par exemple, dans les demandes de brevet FR 03 03645 ou FR 03 14598. Lorsque nécessaire, des dispositifs optiques à effet réciproque, comme des lames d'ondes ou des rotateurs peuvent être insérés dans la cavité pour minimiser ou supprimer les effets des déphasages non désirés pouvant être induits par les miroirs de la cavité laser comme, lorsque les plans de polarisation du laser ne coïncident pas avec les plans s et p des miroirs. Le milieu amplificateur peut être un milieu cristallin, par exemple de type Nd.YAG ou un milieu semi-conducteur à structure verticale de type 15 VECSEL. L'invention concerne également un système de mesure angulaire ou de mesure de vitesse angulaire comportant au moins un gyrolaser comme décrit ci-dessus. Avantageusement, le système comporte trois gyrolasers 20 dont les cavités sont orientées de façon à réaliser des mesures dans trois directions indépendantes. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non 25 limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • la figure 1 représente un schéma d'un gyrolaser selon l'invention ; • la figure 2 représente le principe d'un rotateur optique à effet Faraday ; 30 • la figure 3 représente les états de polarisation dans la zone contenant le milieu amplificateur. La figure 1 représente un schéma d'un gyrolaser selon l'invention. Il comprend essentiellement : • une cavité optique 1 en anneau composée de miroirs 5 et d'une lame partiellement transparente 6; • un milieu amplificateur 2 à l'état solide, la cavité optique et le milieu amplificateur étant agencés de façon qu'une première et une seconde onde optique puissent se propager en sens contraire à l'intérieur de la cavité ; • des premiers moyens optiques 4 permettant d'imposer un premier état de polarisation linéaire commun aux deux ondes optiques contre-propagatives à l'extérieur de la zone contenant le milieu amplificateur 2 ; • des seconds moyens optiques 30 et 31 permettant d'imposer, dans la zone contenant le milieu amplificateur et délimitée par lesdits éléments 30 et 31, un second état de polarisation linéaire à la première onde optique et un troisième état de polarisation linéaire à la seconde onde optique ; le troisième état de polarisation étant perpendiculaire au second état de polarisation ; • Un ensemble de traitement et d'analyse 7 des deux ondes contre-propagatives permettant la mesure inertielle. A titre d'exemple, les seconds moyens 30 et 31 sont des rotateurs optiques à effet Faraday non réciproque. Une rotation optique de la polarisation d'une onde est dite non réciproque lorsque les effets de rotation de la polarisation se cumulent après un aller-retour de ladite onde dans un composant optique présentant cet effet. Le composant optique est appelé rotateur optique à effet non réciproque. Les matériaux à effet Faraday présentent cette particularité. Ce sont des matériaux qui, lorsqu'ils sont soumis à un champ magnétique, font tourner le plan de polarisation des faisceaux qui les traversent. Cet effet n'est pas réciproque. Ainsi, le même faisceau venant en sens inverse subira une rotation de son plan de polarisation dans le même sens. Ce principe est illustré en figure 2. La direction de polarisation du faisceau polarisé linéairement 101 subit une rotation d'un angle (3 lorsqu'elle traverse le composant 30 à effet Faraday dans le sens direct (schéma supérieur de la figure 2). Si l'on réinjecte dans le composant à effet Faraday un faisceau identique 102 se propageant dans le sens opposé et dont la direction de polarisation est initialement tournée de 13, sa direction de polarisation tourne à nouveau de l'angle [3 en traversant le composant, l'angle de rotation total faisant alors 213 après un aller-retour (schéma inférieur de la figure 2). Comme indiqué sur la figure 3, le premier rotateur 30 est disposé à l'entrée du milieu amplificateur 2 et le second 31 à la sortie du milieu amplificateur, le premier rotateur assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans un premier sens, le second assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans le sens opposé. Pour obtenir cette inversion de rotation, il suffit par exemple que les rotateurs soient de longueurs égales et que les champs magnétiques qui les traversent soient de modules égaux et de sens opposés. On peut obtenir cet effet en utilisant, par exernple, des aimants permanents dont les pôles sont disposés en sens opposés ou utiliser des bobines d'induction traversées par des courants de signe opposé. Lorsque des bobines d'induction traversées par des courants sont utilisées, on peut avantageusement inverser périodiquement dans le temps le sens des courants, afin de moyenner à zéro certains effets non réciproques. L'état de polarisation linéaire d'une onde 101 traversant le premier rotateur 30 subit une rotation de 45 degrés dans un premier sens et traverse le milieu amplificateur 2 avec cette inclinaison. L'état de polarisation de cette onde est redressé par le second rotateur 31 et retrouve sa direction de polarisation initiale. A l'inverse, l'état de polarisation linéaire d'une onde 102 venant dans le sens opposé et traversant le second rotateur 31 subit une rotation de 45 degrés dans le sens opposé et traverse le milieu amplificateur avec cette inclinaison. Par conséquent, les deux états de polarisation des deux ondes sont perpendiculaires à l'intérieur du milieu amplificateur 2. L'état de polarisation de cette deuxième onde est redressé par le premier rotateur 30 et retrouve sa direction de polarisation initiale. Les deux états de polarisation étant perpendiculaires, ils ne sauraient interférer. On supprime ainsi tous les inconvénients liés à ces interférences comme la création de réseaux d'inversion de population pour l'état solide cristallin et le verrouillage par le gain pour le VECSEL. La rétrodiffusion induite par le milieu amplificateur est également grandement atténuée par ce dispositif, réduisant de fait la taille de la zone aveugle. Bien entendu, pour que le dispositif fonctionne correctement, il est important qu'à l'entrée et à la sortie de l'ensemble constitué par les deux rotateurs et le milieu amplificateur, l'état de polarisation des deux ondes contre-propagatives soit linéaire et commun aux deux ondes. A cet effet, la cavité du gyrolaser comporte des premiers moyens optiques 4 permettant d'imposer un tel état. Ces premiers moyens peuvent être un simple polariseur linéaire. Ces moyens peuvent également assurer d'autres fonctions utiles au fonctionnement du gyrolaser. A titre d'exemple non limitatif, on citera l'introduction d'un déphasage non réciproque permettant d'éliminer ou de réduire les effets de la zone aveugle, ce déphasage étant réalisé au moyen d'un rotateur Faraday entouré de deux polariseurs. Selon les configurations, des déphasages conduisant à des modifications non souhaitées des états de polarisation du laser peuvent survenir lors des réflexions sur les miroirs de la cavité laser. Cela est par exemple le cas lorsque les polarisations incidentes ne se trouvent pas dans les plans dits S et P des miroirs, S et P signifiant Senkrecht . et Parallel . Des dispositifs optiques à effet réciproque peuvent dans ce cas être utilisés pour corriger les états de polarisation. A titre d'exemple non limitatif, lorsque l'état de polarisation commun aux deux sens de rotation dans la zone ne contenant pas le milieu à gain est linéaire et dans le plan S des miroirs, l'insertion de deux lames demi-onde dont l'axe est à 22,5 de la direction de l'état de polarisation linéaire permet d'obtenir, dans la zone contenant le milieu à gain, des polarisations croisées se trouvant dans les plans S et P des miroirs, et non à 45 de ces plans comme ce serait le cas sans l'utilisation de ces lames demi-onde. Cela évite des modifications de l'état de polarisation non désirées, et permet en particulier sur cet exemple de placer les deux rotateurs non réciproques sur deux bras différents de la cavité laser. Pour vérifier que, dans la configuration de l'invention, les états de 35 polarisation propres de la cavité laser se propageant dans des sens opposés sont orthogonaux au niveau du milieu amplificateur, on utilise le formalisme des matrices de Jones. Celui-ci consiste à représenter l'influence d'un composant sur l'état de polarisation par une matrice 2x2 référencée dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation des modes optiques. En général, les axes du repère choisi correspondent aux axes principaux d'un polariseur intra-cavité, ce qui facilite la représentation mathématique. Pour connaître l'influence résultante de l'ensemble des composants intra-cavité, il suffit alors de déterminer les états propres du produit des différentes matrices représentatives de ces composants. Ce produit n'est pas obligatoirement le même dans les deux sens de propagation. On notera CW un premier sens de propagation des modes et CCW le sens opposé de propagation. Dans le cas présent, on choisit la base composée du vecteur propre imposé par les premiers moyens optiques et d'un vecteur qui lui est 15 orthogonal. Dans cette base, la matrice des premiers moyens s'écrit : Ecw = Dow dans un sens de propagation et i Eccw -. dans le sens opposé de propagation. 0\ 0) Les matrices correspondant aux rotateurs Faraday sont indépendantes du sens de parcours et s'écrivent : 20 R( 45 )= 1 +1 -fi 2 Tl 1 Par conséquent, la matrice de Jones Mcw de l'ensemble des éléments présents dans la cavité s'écrit dans un premier sens de propagation CW : Mcw =R(+45 ).Ec ..R(ù45 )=!~cw 1 -1~ 2 -1 1 25 qui adrnet pour vecteur propre dans le milieu amplificateur : -Ji \ V =-2 -1, Dans le sens opposé CCW, la matrice de Jones l'ensemble des éléments présents dans la cavité s'écrit : 2 ~1 1~ Mccw == R(ù 45 )•Eccw .R(+ 45 ) = 2 w rl cw de Mccw Les vecteurs Vcw et Vccw sont donc orthogonaux, ce qui est bien l'effet recherché. Comme il a été dit, cette disposition permet de supprimer les interférences entre les ondes contre-propagatives dans le milieu amplificateur. Les avantages sont nombreux : • Si le milieu amplificateur est un solide cristallin de type Nd.YAG, les réseaux d'inversion de population induits par émission stimulée dans le milieu amplificateur ne peuvent plus se former, supprimant une des causes de l'instabilité de l'émission bidirectionnelle et les décalages en fréquence induits par les dits réseaux lorsque le gyrolaser tourne ; • La rétrodiffusion dans le milieu à gain est très fortement diminuée ; • Pour certains milieux amplificateurs, la compétition entre les ondes contre-propagatives est également diminuée. Avantageusement, celle-ci peut même être réduite à zéro dans certains cas, comme par exemple avec du Nd.YAG taillé selon l'axe cristallographique (1,1,0). Bien entendu, si cette diminution s'avère insuffisante pour éliminer la compétition entre les deux ondes contre-propagatives, il est toujours possible d'introduire dans la cavité un dispositif de stabilisation destiné à garantir l'émission bidirectionnelle ; • Lorsqu'un dispositif déphasant est présent dans la cavité pour compenser les effets de la zone aveugle, l'angle de déphasage introduit par ce dispositif peut être corrigé d'une valeur dépendant de la température de la cavité au moyen d'un dispositif d'asservissement couplé à un capteur de température. On peut ainsi compenser par exemple les effets de déphasage entre les deux modes induits par biréfringence dans le milieu à gain. • Il devient possible, grâce à l'invention, d'utiliser en tant que gyrolaser un milieu amplificateur semi-conducteur à structure verticale de type VECSEL fonctionnant en transmission. qui admet pour vecteur propre dans le milieu amplificateur : r1` -fi vCCW = 235 | Le domaine de l'invention est celui des gyrolasers à état solide utilisés dans les centrales inertielles. Cependant, la réalisation de gyrolasers de ce type présente certaines difficultés techniques liées en partie au fait que les ondes contre-propagatives interfèrent dans le milieu amplificateur.Un gyrolaser selon l'invention comporte au moins un milieu amplificateur (2) à l'état solide et une cavité optique (1) en anneau comprenant des premiers moyens optiques (4) permettant d'imposer un premier état de polarisation linéaire commun aux deux ondes optiques contre-propagatives à l'entrée et à la sortie de la zone contenant le milieu amplificateur et des seconds moyens optiques (30, 31) permettant d'imposer, à l'intérieur du milieu amplificateur, un second état de polarisation linéaire à la première onde, optique et un troisième état de polarisation linéaire à la seconde onde optique, ces états de polarisation étant perpendiculaires. On supprime ainsi tous les inconvénients liés aux interférences. | 1. Gyrolaser comportant au moins une cavité optique (1) en anneau et un milieu amplificateur (2) à l'état solide agencés de façon qu'une première et une seconde onde optique puissent se propager en sens contraire à l'intérieur de la cavité, caractérisé en ce que la cavité comporte : • des premiers moyens optiques (4) permettant d'imposer un premier état de polarisation linéaire commun aux deux ondes optiques contre-propagatives à l'extérieur de la zone contenant le milieu amplificateur ; • des seconds moyens optiques (30, 31) délimitant la zone contenant le milieu amplificateur et permettant d'imposer, à l'intérieur de cette zone, un second état de polarisation linéaire à la première onde optique et un troisième état de polarisation linéaire à la seconde onde optique, ces deux états de polarisation étant perpendiculaires. 2. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que les 20 seconds moyens sont deux rotateurs de Faraday, le premier disposé à l'entrée du milieu amplificateur et le second à la sortie du milieu amplificateur, le premier assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans un premier sens, le second assurant une rotation d'un état de polarisation de 45 degrés dans le sens opposé. 25 3. Gyrolaser selon la 2, caractérisé en ce que le gyrolaser comporte des moyens permettant d'inverser périodiquement les signes des angles de rotation des rotateurs de Faraday. 30 4. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens optiques comportent au moins un polariseur linéaire. 5. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que la cavité comporte des dispositifs optiques à effet réciproque. 15 35 6. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens comportent des moyens optiques permettant d'introduire un déphasage optique non réciproque entre les deux ondes optiques contrepropagatives. 7. Gyrolaser selon la 6, caractérisé en ce que la cavité comporte des moyens de mesure de la température et des moyens permettant de changer la valeur du déphasage en fonction de la mesure de ladite température. 10 8. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que le milieu amplificateur est un milieu cristallin de type Nd.YAG. 9. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que le 15 milieu amplificateur est un milieu semi-conducteur à structure verticale de type VECSEL. 10. Système de mesure angulaire ou de vitesse angulaire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un gyrolaser selon l'une des 20 précédentes. 11. Système de mesure selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte trois gyrolasers dont les cavités sont orientées de façon à réaliser des mesures dans trois directions indépendantes. 25 | G,H | G01,H01 | G01C,H01S | G01C 19,H01S 3 | G01C 19/66,H01S 3/083 |
FR2894449 | A1 | DISPOSITIF DE DECOLMATAGE DE FILTRE POUR ASPIRATEUR | 20,070,615 | B.07682 La présente invention concerne le domaine des aspirateurs utilisant une étape 5 de séparation des déchets par un filtre de type plissé. Les aspirateurs les plus communément utilisés à ce jour emploient des filtres en papier interposés entre un groupe moto-ventilateur et un tube d'amenée de l'air pour la séparation des poussières et des déchets. La dépollution de l'air 10 s'effectue au travers dudit filtre en papier ou en matériau non tissé qui piège mécaniquement les particules supérieures aux pores du média filtrant. Cette filtration se traduit par un colmatage progressif du média filtrant au cours de l'utilisation jusqu'à un seuil à partir duquel la puissance d'aspiration, et donc 15 de nettoyage, chute de manière telle que le remplacement du filtre s'impose. Les aspirateurs conventionnels qui interposent ainsi un filtre pour la séparation des particules présentent le double inconvénient d'entraîner une perte de puissance d'aspiration au cours du temps et de nécessiter le remplacement du 20 média filtrant lorsque celui-ci est saturé. Ceci représente un coût pour l'utilisateur. De plus, lors du remplacement du sac filtrant, les poussières fines présentes à la surface du volume de contention induisent des salissures pour l'utilisateur. 25 Cette opération de maintenance, peu agréable par ailleurs, entraîne parfois des rejets accidentels dans l'environnement. Afin de remédier à ces problèmes il a été proposé des aspirateurs sans sac, employant une séparation de type cyclonique ou par inertie, pour éliminer les 30 déchets. Dans de tels appareils l'air pollué entre tangentiellement dans une chambre de séparation munie d'une grille ou d'une séparation primaire permettant d'éliminer des particules grossières avant de passer dans une séparation secondaire permettant d'enlever les particules fines résiduelles. Un tel appareil est décrit en détail dans la demande EP 1 535 562 de la déposante. L'aspirateur à séparation par inertie décrit dans le document EP 1 535 562 dispose d'un conduit d'entrée d'air débouchant selon une direction tangentielle dans une chambre de séparation primaire des déchets, ladite chambre étant de forme globalement cylindrique. La partie centrale de cette chambre débouche sur un conduit en liaison avec le dispositif d'aspiration, lequel conduit dispose d'un ensemble de filtration secondaire afin d'éliminer les particules plus fines. Un canal d'évacuation permet la récupération des déchets centrifugés dans un bac étanche collecteur. Ce canal d'évacuation des déchets se situe au même niveau que l'entrée d'air et est placé en position sensiblement diamétralement opposée par rapport à l'axe de la chambre de séparation cylindrique. Tel que décrit en détail dans le document EP 1 535 562 précité l'ensemble de filtration logé dans la partie centrale de l'aspirateur comporte un dispositif de filtration primaire et une filtration fine secondaire des déchets véhiculés par le flux d'air. Le flux d'air dans la chambre de séparation, du fait de son arrivée tangentielle, et du fait de son évacuation dans la partie centrale de la chambre de séparation, décrit un cheminement tourbillonnaire favorable à la séparation des déchets. Le dispositif de filtration primaire positionné dans la chambre de séparation principale, dans la partie supérieure de l'ensemble de filtration, est constitué par une portion cylindrique percée de trous en forme de grille, lesdits trous permettent le passage du flux d'air en direction de la chambre de filtration secondaire. La chambre de séparation principale, notamment sa géométrie, ainsi que la grille pour la séparation des déchets de grandes dimensions sont configurées pour une séparation centrifuge la plus efficace possible. De fait, la majorité des déchets collectés par l'ensemble suceur sont évacués directement dans le bac de récupération des déchets. La partie fine des déchets, notamment des poussières de basse granulométrie, traverse la grille de filtration primaire, faisant qu'une filtration secondaire est donc nécessaire avant l'évacuation de l'air à travers le groupe d'aspiration. 10 Cette filtration secondaire est traditionnellement constituée par un filtre papier plissé de forme cylindrique disposé de manière coaxiale à la chambre de séparation principale. Contrairement à ce qui se passe dans les aspirateurs classiques, une grande 15 partie des déchets est évacuée par la filtration primaire avant d'atteindre le filtre fin constituant la filtration secondaire. Ledit filtre est donc beaucoup plus long à se colmater et l'intervention de l'utilisateur pour la maintenance dans cette partie de l'appareil est moins fréquente. 20 Comme pour les aspirateurs classiques, le colmatage du filtre se traduit par une perte de puissance d'aspiration et l'inefficacité progressive de l'aspirateur. Même moins fréquente, cette intervention de maintenance demeure et constitue donc une contrainte indispensable pour le bon fonctionnement de l'appareil. 25 Il est connu, par le document US 5,307,538, un aspirateur comportant une première filtration par un cyclone, l'air étant ensuite acheminé vers le moteur au travers d'un filtre. Ce filtre est préférentiellement un filtre fin métallique pouvant être nettoyé à l'aide d'une petite brosse fournie avec l'appareil. 30 Toutefois, un tel dispositif de décolmatage du filtre, nécessite, d'une part l'intervention de l'utilisateur, et génère, d'autre part un contact important avec la poussière fine incrustée dans les pores du filtre. De plus cette opération doit5 avoir lieu après démontage partiel de l'aspirateur, ce qui ne facilite pas l'opération. Il est également connu, par le document FR 2027213, un aspirateur équipé d'un filtre plissé retenant la poussière et les déchets aspirés, ainsi qu'un organe de nettoyage du filtre venant heurter les crêtes des plis dudit filtre afin de détacher les poussières qui adhèrent sur le filtre, ces organes étant actionnés via l'enrouleur, lors de l'opération de rembobinage du fil d'alimentation électrique. Un tel aspirateur permet donc déjà d'automatiser l'opération de décolmatage du filtre, mais cette opération peut ne pas se réaliser ou seulement partiellement si l'utilisateur ne rembobine pas son cordon ou s'il ne déroule qu'une faible longueur de cordon. Par ailleurs, un tel dispositif peut être complexe à mettre en oeuvre si l'enrouleur est éloigné du filtre à décolmater. La présente invention vise donc à amener une amélioration aux aspirateurs présentant une séparation primaire des déchets (par centrifugation, inertie, mais aussi par filtration par eau ou par un filtre à larges mailles) ainsi qu'une séparation secondaire des déchets plus fins, en proposant un dispositif de décolmatage du filtre fin secondaire qui réduit autant que possible l'intervention de l'utilisateur pour la maintenance, tout en étant simple de mise en oeuvre. La présente invention concerne un dispositif de séparation des déchets pour un aspirateur comportant un système de filtration, ledit dispositif comportant un filtre plissé ainsi qu'un dispositif de décolmatage dudit filtre, ledit dispositif de décolmatage présentant au moins un élément de sollicitation mécanique en appui sur la paroi du filtre, l'une des parties parmi le filtre ou les éléments de sollicitation mécanique étant mobile(s) par rapport à l'autre partie, caractérisé en ce que le dispositif de séparation est un dispositif de séparation secondaire disposé en aval d'un système de filtration primaire, et en ce qu'un moto-réducteur réalise automatiquement un mouvement mécanique relatif entre les éléments de sollicitation mécanique et le filtre. Avantageusement, la filtration primaire est réalisée par un phénomène cyclonique ou par inertie, ce qui permet de séparer une quantité importante de déchets. Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention, le filtre plissé est tubulaire et le mouvement relatif entre les éléments de sollicitation mécanique et le filtre est un mouvement circulaire. La caractéristique tubulaire du filtre secondaire permet un gain de place tout en offrant une surface développée de filtration importante. L'avantage principal du dispositif de décolmatage selon l'invention est donc de réduire les opérations de maintenance sur l'ensemble de filtration et de diminuer le coût de remplacement des filtres. Ledit dispositif limite également la perte de puissance liée au colmatage du filtre, la performance de l'aspirateur reste ainsi durablement constante. L'absence d'intervention de l'utilisateur sur le dispositif de filtration permet une forte amélioration de l'hygiène d'usage de l'aspirateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la 20 description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 6 présentent un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un aspirateur comportant la présente 25 invention. La figure 2 est une vue de dessus de l'ensemble de filtration. La figure 3 est une coupe de l'ensemble de filtration selon le plan A-A indiqué dans la figure 2. La figure 4 est une vue éclatée de l'ensemble de filtration. 30 La figure 5 montre une vue de dessous de l'ensemble de filtration disposant de l'invention. La figure 6 montre une vue en perspective d'un bac à déchets adapté à la présente invention. 6 Les figures 7 à 13 montrent diverses parties constitutives d'un ensemble de filtration selon un second mode de mise en ceuvre de l'invention. La figure 1 illustre un aspirateur de type cyclonique comportant l'invention, un tel appareil est classiquement constitué d'un bâti 1 supporté par des roues 2 et une roulette avant 3 permettant le déplacement et l'orientation de l'aspirateur lors de son fonctionnement. Un bloc moteur 4 est placé sur l'avant de l'appareil. Le flux d'air entrant chargé 10 de déchets arrive dans une bouche d'admission 5 et entre tangentiellement dans une chambre de séparation principale 6. Ladite chambre de séparation principale 6 comporte une ouverture 20 pour l'évacuation des déchets vers un bac 37 de récupération desdits déchets. Un 15 conduit 8 effectue la liaison entre le bac 37 de récupération des déchets et la chambre 6 de séparation principale. L'aspirateur cyclonique comporte un ensemble de filtration 9 formé par la chambre de séparation principale 6 et un corps 15 définissant une chambre 20 cylindrique 12 pour un filtre secondaire 13 situés dans une partie immédiatement inférieure, les deux chambres étant en relation aéraulique entre elles. La figure 2 est une vue de dessus de l'ensemble de filtration (sans filtre 25 primaire 17) qui montre l'arrivée tangentielle du flux d'air chargé de déchets dans la bouche d'admission 5 et la sortie d'air épuré par un conduit 11 aboutissant dans la partie supérieure du bloc moteur 4. Dans cette configuration l'arrivée d'air et l'évacuation se situent pratiquement au même niveau, la circulation dans l'ensemble de filtration 9 étant définie pour une 30 séparation optimale des déchets. Selon un mode de réalisation de l'invention décrit dans les figures 1 à 6 l'aspirateur comporte un moto-réducteur 10 placé sur le bâti 1 actionnant le dispositif de décolmatage du filtre constituant la séparation secondaire, le moteur 4 est vertical et le dispositif de filtration secondaire est un filtre tubulaire plissé orienté verticalement dans l'ensemble de filtration 9. La figure 3 correspond à une coupe selon le plan A-A vertical de l'ensemble de filtration représenté sur la figure 2. Cette coupe montre le positionnement de la chambre de séparation principale 6 dans la partie supérieure de l'ensemble de filtration 9, la bouche d'admission 5 et le conduit 11 d'évacuation de l'air, la chambre de filtration secondaire 12 contenant le filtre tubulaire plissé 13 et des éléments de sollicitation mécanique 23 positionnés sur l'axe de l'ensemble de filtration, lequel ensemble de filtration est de forme globalement cylindrique. L'ensemble de filtration 9 comporte dans sa partie basse centrale un dispositif de décolmatage 14 du filtre fin secondaire 13. La figure 4 montre plus précisément les différents éléments constitutifs de l'ensemble de filtration 9 et notamment : le corps 15 définissant la chambre de filtration secondaire 12 et abritant les moyens de filtration, la chambre de séparation principale 6 positionnée dans la partie haute du corps 15 comportant l'ouverture 20 en direction du conduit de liaison 8 vers le bac 37 de récupération des déchets, - un filtre primaire 17 percé de trous, tel que décrit par exemple dans le brevet EP 1 535 562, un obturateur 18 maintenant l'ensemble des pièces amovibles verrouillées dans l'ensemble de filtration, et fermant la chambre de séparation principale, un coude de renvoi 16 orientant l'air en provenance du filtre plissé 13 vers un tuyau 11 puis vers le moteur d'aspiration, et situé sous la chambre de séparation principale, ce coude de renvoi étant formé d'un dôme 162 en liaison avec la partie centrale du filtre tubulaire, ce dôme 162 étant bordé en partie d'une ouverture 164 reliant la partie intérieure du filtre primaire 17 à la partie extérieure du filtre plissé, un filtre tubulaire plissé 13 positionné verticalement dans la partie basse et centrale du corps 15, laquelle partie basse formant la chambre de séparation secondaire, un dispositif de décolmatage 14 actionné par un moto-réducteur 10 au moyen d'une transmission 19. La vue éclatée de la figure 4 ainsi que la coupe illustrée figure 3 permettent de mieux comprendre la circulation de l'air dans le dispositif de filtration. L'air chargé de déchets arrive par la bouche d'admission 5 tangentiellement dans la chambre de séparation primaire 6, selon la direction F, le flux d'air à grande vitesse tourne autour de l'anneau formé entre le filtre primaire 17 et les parois de la chambre 6 et se décharge, par l'ouverture 20 (flèche FI), des déchets grossiers qui sont expulsés vers le bac 37 de récupération. Le flux d'air pénètre alors par les trous du filtre primaire 17, puis par l'ouverture 164 dans la chambre de filtration secondaire (flèche F2), entre le corps 15 et le filtre plissé. L'air traverse alors ce filtre de l'extérieur vers l'intérieur en se déchargeant des poussières et particules fines résiduelles à son passage, et remonte dans la partie tubulaire centrale et supérieure dudit filtre 13 plissé (flèche F3). Dans la partie supérieure de l'ensemble de filtration est situé le dôme 162 formant le coude de renvoi 16 de l'air filtré qui oriente ensuite le flux vers le conduit 11 et le moteur chargé de l'aspiration (flèche F4). Le dispositif de décolmatage selon l'invention est placé, de manière étanche, dans la partie inférieure de l'ensemble de filtration de manière à ne pas perturber la circulation de l'air dans l'ensemble de filtration et ne pas entraver la séparation des particules sous l'effet de la force centrifuge. Ainsi, le mécanisme d'entraînement de la pièce ou des pièces mobile(s) est positionné sous le filtre 13 tubulaire et les éléments de sollicitation mécaniques à l'intérieur du filtre 13 tubulaire. En variante, les éléments de sollicitation 30 mécanique peuvent être situés à l'extérieur du filtre 13 tubulaire. Le positionnement du dispositif de décolmatage 14 dans la partie basse de l'ensemble de filtration rend les opérations de nettoyage et de remplacement du filtre aisées, notamment en raison de l'accessibilité dudit filtre par la partie supérieure de l'ensemble de filtration après déverrouillage de l'obturateur 18 et l'enlèvement des pièces amovibles précédemment citées. Tel que cela est illustré sur les figures 4 et 5 le dispositif de décolmatage 10 comporte un moto-réducteur 10 qui actionne en rotation des éléments de sollicitation mécanique 23 par l'intermédiaire d'une transmission 19. La transmission 19, avantageusement située sous le filtre 13, a pour fonction de transmettre une rotation entre l'arbre d'entraînement du moto-réducteur 10 15 et un axe 22 support des éléments de sollicitation mécanique 23. Ledit arbre d'entraînement est déporté par rapport à l'axe central de l'ensemble de filtration 9 globalement cylindrique. Selon donc cet exemple de réalisation, les éléments de sollicitation mécanique 20 sont mobiles et le filtre 13 est fixe. Tel que cela est illustré sur la figure 5 la transmission 19 peut par exemple comporter des engrenages 24 reliés par une courroie 21, ou comporter tout autre dispositif permettant de transmettre un mouvement de rotation entre un 25 point et un autre. Les éléments de sollicitation mécanique 23 peuvent être par exemple en forme de doigts, lesquels doigts viennent racler les plis du filtre 13 de manière à faire tomber les poussières lorsqu'ils sont animés en rotation. Ces doigts peuvent 30 être positionnés dans la partie médiane, sensiblement à mi-hauteur du filtre tubulaire plissé, ou à d'autres niveaux, selon leur forme et la configuration du filtre. Au moins deux éléments de sollicitation mécanique 23 sont disposés à l'extrémité ou sur l'axe 22 servant de support, avantageusement il sera disposé un nombre plus important desdits éléments, typiquement six, également répartis sur le périmètre intérieur ou extérieur du filtre tubulaire, et éventuellement répartis sur la hauteur du filtre, en étant disposés à différents niveaux sur l'axe 22. Lesdits éléments de sollicitation mécanique 23 peuvent aussi être des fils métalliques recourbés en arcs et fixés d'un côté à la partie basse de l'axe 22 et de l'autre côté à la partie haute dudit axe au niveau supérieur du filtre plissé. Selon cette variante la portion extérieure convexe de l'arc métallique appuie sur le filtre et les frottements engendrés lors de la rotation font tomber les poussières et décolmatent le filtre. Les éléments de sollicitation mécanique animés en rotation pour secouer le filtre plissé peuvent aussi être constitués d'ailettes ou de pales. Divers autres moyens rigides ou souples sont envisageables pour secouer mécaniquement le filtre et provoquer la chute par gravité des poussières, sans sortir du cadre de l'invention. Le filtre secondaire contenu dans le type d'aspirateur cyclonique porteur de l'invention peut être formé avec différents matériaux et tout média filtrant connu dans le domaine, qu'il s'agisse de papier, dé non-tissé ou de tissu. Un exemple avantageux de réalisation de l'invention est illustré sur les figures 1 à 6, il existe toutefois de multiples variantes pour la conception d'un aspirateur du type précité comportant le dispositif de décolmatage du filtre secondaire selon l'invention. Tel que configuré l'aspirateur évacue les déchets les plus gros et les plus lourds lors de la séparation primaire. Les débris les plus fins, constitués essentiellement de poussières fines sont arrêtés par le filtre plissé 13. Lors de 30 l'opération de décolmatage, le filtre plissé relâche une partie des poussières fines qui tombent également dans le bac de récupération des déchets 37. Plus précisément ledit bac de récupération des déchets 37, représenté sur la figure 6, est agencé en deux parties et comporte : - un compartiment principal 31 destiné à recevoir les déchets issus de la séparation primaire et arrivant par le conduit 8, un compartiment secondaire 32 accueillant les débris fins et poussières en provenance de la séparation secondaire et du filtre fin, après l'opération de décolmatage, - une liaison rigide 33, reliant les deux compartiments entre eux, une poignée 34 permettant la manipulation du bac de récupération 37 par l'utilisateur. Les compartiments principal et secondaire sont avantageusement choisis de forme globale parallélépipédique ou cylindrique et sont conformés de préférence pour s'ajuster au mieux avec les différentes composantes de l'aspirateur portées par le bâti 1. Plus précisément le compartiment principal 31 est de plus grande contenance que le compartiment secondaire 32, et situé sur l'arrière et dans la partie basse de l'aspirateur, dans le prolongement du conduit 8 et sensiblement positionné à l'opposé du flux d'air pollué d'admission, lequel flux arrivant par la bouche d'admission 5. Le compartiment secondaire 32 est positionné dessous et sensiblement à la verticale de la chambre de séparation secondaire, sous l'ensemble de filtration 9. La hauteur du compartiment secondaire est limitée de manière à éviter une détérioration de la compacité de l'aspirateur cyclonique et une hauteur excessive de l'appareil. Avantageusement, et tel que cela est illustré sur la figure 6, les parties supérieures des deux compartiments ont des découpes permettant l'engagement aisé du bac de récupération dans un logement d'accueil 7 dans l'aspirateur. Lesdites découpes sont effectuées selon des plans inclinés vers l'avant de l'aspirateur. Cette forme en pointe du bac à déchets facilite son insertion dans le logement 7, le compartiment 32 servant de repère pour l'insertion du bac 37 dans son logement. De ce fait, la forme du bac de récupération dans son ensemble est conçue pour s'ajuster de manière optimale dans le logement 7. Avantageusement selon l'invention le bac de récupération des déchets 37 comporte au moins un dispositif de préhension permettant la manipulation dudit bac pour les opérations de maintenance. Ce dispositif de préhension est de préférence une poignée 34 orientée verticalement logée sur l'arrière du bac, sensiblement à mi-hauteur et au centre de la face extérieure du compartiment principal 31, tel que cela est illustré sur la figure 6. Une variante principale du mode de réalisation qui vient d'être présenté consiste à rendre mobile le filtre, les éléments de sollicitation mécanique étant alors fixes. La transmission du mouvement entre le moto-réducteur et le filtre pourra, par exemple, être obtenue par un assemblage d'engrenages comme il sera décrit plus loin. D'autres variantes peuvent également être envisagées en fonction de la position du moteur sur l'aspirateur et donc de l'orientation et de la position de l'évacuation de l'air, de la configuration interne de l'ensemble de filtration qui peut engendrer divers modes de circulation d'air et l'emploi d'un filtre tubulaire ou plat. Les figures 7 à 13 montrent un autre mode de réalisation de la présente invention où la différence principale par rapport à l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 6 concerne le filtre tubulaire plissé 130 qui, d'une part est positionné horizontalement dans la chambre 120 du dispositif de séparation 90, et d'autre part est mobile par rapport aux éléments de sollicitation mécanique qui sont fixes. Comme le montre notamment la figure 7 qui représente une vue éclatée du dispositif de séparation 90, ainsi que le moteur, le dispositif principal de séparation des déchets est conforme à ce qui a été décrit précédemment. Toutefois, le filtre primaire 170 porte avantageusement deux arches 172 diamétralement opposées et destinées à limiter le débattement du filtre tubulaire dans la chambre 120. Ces deux arches prennent appui sur des décrochements 152 ménagés dans le corps 150. Selon cette variante de réalisation, un compartiment 310 de récupération des déchets séparés par le dispositif principal est monté amovible sur la partie supérieure du dispositif 90 de séparation par coopération entre des ergots et crochets 312, issus du bac, avec des logements 92 correspondants, réalisés dans le corps 150. Ce compartiment est conforme à celui décrit dans la demande EP 1 535 562. La filtration secondaire est réalisée par le filtre plissé 130, qui est donc disposé horizontalement dans la chambre 120. La sortie d'air est obtenue par une ouverture 158 agencée sur l'une des faces verticales du corps 150. Un conduit d'évacuation 110 achemine ainsi l'air filtré vers le moteur 4 disposé également horizontalement. Ainsi, les poussières fines issues du décolmatage du filtre plissé 130 sont recueillies par un compartiment 320 amovible et séparé du compartiment 310, ledit compartiment 320 fermant la partie inférieure du corps 150, tel qu'il est bien visible sur la figure 8 qui montre un éclaté partiel du dispositif de séparation 90. Cette figure présente également le moto-réducteur 100, ainsi qu'une partie du mécanisme de décolmatage. Le moto-réducteur 100 est disposé sur le corps 150 à l'opposé de l'ouverture de sortie d'air 158, par l'intermédiaire d'un boîtier 104. Tel qu'il est bien visible sur les figures 8 et 9, le mécanisme d'entraînement du filtre 130 comporte deux roues dentées 106, 108, l'une des roues, en l'occurrence la roue 106 étant liée au filtre 130, l'axe de cette roue correspondant avec l'axe de rotation du filtre 130. L'autre roue 108, engrenant la précédente, est mise en rotation par l'arbre d'entraînement 102 du moto-réducteur 100. La roue 108 est de taille plus importante que la roue 106 afin de réduire la vitesse de rotation du filtre par rapport à la vitesse de l'arbre 102 du moto-réducteur. Le nombre de roues peut être plus élevé selon les caractéristiques du moto-réducteur utilisé et selon les vitesses souhaitées. Tel qu'illustré figure 8, la roue 106 est disposée à l'extérieur du corps 150, alors que la roue 108 est disposée à l'intérieur, dans la chambre 120. Le corps 150 comporte ainsi une partie ajourée 153 permettant la liaison mécanique entre les roues 106 et 108. Il sera avantageusement prévu une étanchéité du boîtier 104 sur le corps 150. La roue 108 est liée à un flasque 132 constituant, avec un autre flasque 134, les supports mécaniques de l'enveloppe filtrante 136 du filtre plissé 130. Les moyens de décolmatage comprennent également un ensemble de 25 nettoyage 140 du filtre plissé 130 comportant six éléments de sollicitation mécanique des plis du filtre 130. Cet ensemble 140 est détaillé aux figures 10 et 11. Ainsi l'ensemble de nettoyage comprend des éléments de sollicitation 146, 148 en forme de doigts 30 recourbés et reliés à un axe central 143. L'une des extrémités de cet axe comporte un capuchon cylindrique 144, tandis que l'autre extrémité comprend notamment un ergot de maintien 142. Selon l'exemple proposé, les six éléments de sollicitation mécanique, disposés à l'intérieur du filtre, en contact avec la paroi dudit filtre, comprennent deux groupes de trois doigts, disposés à deux niveaux sur la longueur du filtre, lesdits doigts de chaque groupe étant répartis angulairement autour de l'axe 143. Par ailleurs, l'extrémité de chaque doigt 146, 148 comporte une partie renflée radialement vers l'extérieur, respectivement 1460 et 1480. Avantageusement, les doigts 146 ne sont pas rigoureusement situés dans le prolongement des doigts 148. Tel que le montre la figure 11 représentant une projection selon l'axe 143 de la figure 10, les deux groupes de doigts sont décalés d'un angle a, qui, selon l'exemple proposé, est de l'ordre de 30 . La figure 12 est une vue de dessus du dispositif de filtration 90, sans le couvercle 6, ni le filtre 170, ni le bac 310. La figure 13 est une vue agrandie d'un détail de la figure 12. Ainsi, l'ensemble de nettoyage 140 est maintenu immobile dans le corps 150, notamment par l'ergot de maintien 142 disposé dans le fond 156 d'une gorge 154, éléments également visibles sur les figures 7 et 8. L'extrémité 144 de l'axe 143 est tenue dans une ouverture 135 du flasque 134. Ainsi, selon cette variante de réalisation, le moto-réducteur entraîne le filtre tubulaire 130 en rotation autour de l'axe 143 fixe de l'ensemble de nettoyage 140. En fonctionnement, le cheminement de l'air est le même que celui décrit précédemment. Lors d'une opération de décolmatage, les parties renflées 1460 et 1480 des doigts 146, 148 viennent solliciter les plis de l'enveloppe 136 du 30 filtre plissé rotatif. Une partie des poussières retenues par le filtre est alors libérée et tombe dans le compartiment 320. Dans le cas d'un filtre tubulaire disposé horizontalement, c'est-à-dire dont l'axe de symétrie est horizontal, il paraît en effet intéressant de mettre le filtre en rotation par rapport aux éléments solliciteurs. En effet, l'inverse ne permettrait pas de décolmater avec une bonne efficacité les plis situés en partie supérieure puisque les poussières ainsi mises en suspension dans l'air, par gravité, viendraient se redéposer sur sensiblement les mêmes plis. Dès lors, il paraît plus avantageux que les doigts ne soient pas situés à la verticale vers la partie supérieure de la chambre 120. La figure 11 montre un positionnement angulaire de l'ensemble de nettoyage 140 dans la chambre 120 qui donne de bons résultats. En variante de réalisation, le dispositif de décolmatage peut être positionné dans la chambre de filtration secondaire à l'extérieur du dispositif filtrant. Il peut par exemple être imaginé, pour les différentes configurations d'aspirateur décrites précédemment, de placer le dispositif de décolmatage à l'extérieur du filtre plissé et en appui sur celui-ci, les éléments de sollicitation mécanique étant alors portés par une couronne, dont le diamètre est supérieur au diamètre du filtre plissé, afin de secouer mécaniquement le filtre depuis l'extérieur, moyennant une inversion du sens de passage de l'air de l'intérieur du filtre vers l'extérieur. Une autre variante envisageable consiste à modifier le cheminement de l'air afin d'obliger le flux pollué à traverser un filtre secondaire plat, du bas vers le haut, ledit filtre plat étant de préférence positionné sur un support incliné, les éléments de sollicitation mécanique appuyant sur ledit filtre par la face d'évacuation de l'air de manière à faciliter le décolmatage par grattage, selon des mouvements relatifs rectilignes ou de va-et-vient entre les éléments de sollicitation et la surface du filtre. Dans toutes les variantes il est prévu que les poussières, issues du décolmatage sous l'action du dispositif de l'invention, soient récupérées par gravité dans la partie basse de l'aspirateur dans un compartiment prévu à cet effet, lequel compartiment étant hermétiquement fermé de manière à éviter les pertes de charge lors du fonctionnement de l'aspirateur. Dans toutes les variantes il est prévu que l'action du dispositif de décolmatage ne soit pas permanente lors du fonctionnement de l'aspirateur. En effet, un fonctionnement continu du dispositif de décolmatage n'est pas nécessaire en raison de la faible vitesse d'encrassement du filtre d'une part, et en raison de l'usure engendrée par le frottement sur le matériau, d'autre part. De préférence selon l'invention le moto-réducteur fonctionne par intermittence. Lors des études de faisabilité de l'appareil il a été trouvé avantageux de faire fonctionner le dispositif de décolmatage, et donc le moto-réducteur, à la fin de chaque utilisation de l'aspirateur. Le moto-réducteur se met en service, de préférence selon l'invention, lors de chaque arrêt de l'aspirateur. Avantageusement, avant la mise en service du moto-réducteur, une temporisation d'une ou de quelques secondes d'attente après l'arrêt du moteur permettra que l'efficacité du décolmatage ne soit pas trop perturbée par la dépression générée par le fonctionnement du moteur. Pour effectuer le nettoyage du filtre secondaire de manière intermittente il peut également être envisagé d'asservir le fonctionnement du moto-réducteur à une temporisation. Pour secouer le filtre et faire tomber les poussières incrustées à sa surface il n'est pas nécessaire d'effectuer de multiples rotations des éléments de sollicitation mécanique ou du filtre, selon le mode de réalisation envisagé, seuls quelques tours suffisent, de fait le moto-réducteur fonctionne pendant 30 seulement quelques secondes. Diverses variantes de l'invention ont déjà été citées, il peut en outre être envisagé plusieurs possibilités, différentes de celles décrites précédemment, pour la transmission entre le moto-réducteur et les éléments mis en rotation. Dans les différentes configurations envisagées le filtre peut être plat ou tubulaire, constitué de matériaux divers et la circulation de l'air dans l'ensemble 5 filtrant conçu de différentes manières, sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | L'invention concerne un dispositif de séparation des déchets pour un aspirateur comportant un système de filtration, ledit dispositif comportant un filtre (13) plissé ainsi qu'un dispositif de décolmatage (14) dudit filtre (13), ledit dispositif de décolmatage (14) présentant au moins un élément de sollicitation mécanique (23) en appui sur la paroi du filtre (13), l'une des parties parmi le filtre (13) ou les éléments de sollicitation mécanique (23) étant mobile(s) par rapport à l'autre partie, caractérisé en ce que le dispositif de séparation est un dispositif de séparation secondaire disposé en aval d'un système de filtration primaire, et en ce qu'un moto-réducteur (10) réalise automatiquement un mouvement mécanique relatif entre les éléments de sollicitation mécanique (23) et le filtre (13). | 1. Dispositif de séparation des déchets pour un aspirateur comportant un système de filtration, ledit dispositif comportant un filtre (13, 130) plissé ainsi qu'un dispositif de décolmatage (14) dudit filtre (13, 130), ledit dispositif de décolmatage (14) présentant au moins un élément de sollicitation mécanique (23, 146, 148) en appui sur la paroi du filtre (13, 130), l'une des parties parmi le filtre (13, 130) ou les éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) étant mobile(s) par rapport à l'autre partie, caractérisé en ce que le dispositif de séparation est un dispositif de séparation secondaire disposé en aval d'un système de filtration primaire, et en ce qu'un moto-réducteur (10, 100) réalise automatiquement un mouvement mécanique relatif entre les éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) et le filtre (13, 130). 2. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon la précédente, caractérisé en ce que la filtration primaire est réalisée par un phénomène cyclonique ou par inertie. 3. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moto-réducteur (10, 100) fonctionne par intermittence. 4. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le moto-réducteur (10, 100) se met en fonctionnement lors de l'arrêt de l'aspirateur. 5. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le filtre plissé (13, 130) est tubulaire et en ce que le mouvement relatif entre les éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) et le filtre (13, 130) est un 30 mouvement circulaire. 6. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon la précédente, caractérisé en ce que la ou les pièces mobile(s) effectue(nt) un nombre limité de rotations par rapport à la pièce ou aux pièces fixe(s) pour chaque cycle de nettoyage du filtre (13, 130). 7. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'un des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) en forme de doigts, et de préférence six, également répartis sur le périmètre intérieur ou extérieur du filtre (13, 130) tubulaire. 8. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que les éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) sont situés sensiblement à mi-hauteur du filtre (13, 130) tubulaire. 9. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur de type cyclonique selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que les éléments de sollicitation mécanique (23, 146, 148) sont répartis sur la hauteur du filtre (13, 130) tubulaire, à différents niveaux. 10. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que le filtre plissé (13) est disposé verticalement et en ce que le mécanisme d'entraînement de la pièce ou des pièces mobile(s) est positionné sous le filtre (13) tubulaire et lesdits éléments à l'intérieur du filtre (13) tubulaire. 11. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que le filtre plissé (13) est disposé verticalement et en ce que le mécanisme d'entraînement de la pièce ou des pièces mobile(s) est positionné sous le filtre (13) tubulaire et lesdits éléments à l'extérieur du filtre (13) tubulaire. 12. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de sollicitation mécanique (23) sont mobiles, le filtre (13) plissé étant fixe. 13. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon la précédente, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement des éléments de sollicitation mécanique (23) comporte une transmission (19) reliant un axe (22) support desdits éléments et l'arbre d'entraînement du moto-réducteur (10), ledit arbre d'entraînement étant déporté par rapport à l'axe central de l'ensemble de filtration (9) de forme globalement cylindrique. 14. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le filtre (130) plissé est mobile, les éléments de sollicitation mécanique (146, 148) étant fixes. 15. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon la précédente, caractérisé en ce que le filtre (130) plissé est disposé horizontalement. 16. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon la précédente, caractérisé en ce que les éléments de sollicitation mécanique (146, 148) sont disposés à l'intérieur du filtre (130) plissé et sont composés de plusieurs doigts en contact avec la paroi du filtre (130), lesdits doigts étant disposés à deux niveaux sur la longueur du filtre (130). 17. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement du filtre (130) comporte au moins deux roues dentées (106,108), l'une des roues étant liée au filtre (130) et dont l'axe correspond à l'axe de rotation du filtre (130), tandis que l'autre roue, engrenant la précédente, est mise en rotation par l'arbre d'entraînement (102) du moto-réducteur (100). 18. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un compartiment (320) de récupération des déchets issus du décolmatage, ledit bac (320) étant séparé du bac (310) de récupération des déchets du système de filtration primaire. 19. Dispositif de séparation des déchets pour aspirateur selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte un bac (32) de récupération des déchets issus du décolmatage, ledit bac (32) étant solidaire du bac (31) de récupération des déchets du système de filtration primaire. | A | A47 | A47L | A47L 9 | A47L 9/20,A47L 9/10,A47L 9/16 |
FR2897643 | A1 | DISPOSITIF DE DEPOLLUTION DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,824 | La présente invention concerne les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement de moteurs à combustion interne de véhicules automobiles, et plus particulièrement les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement comportant un système de filtrage des particules émises par le moteur. Le système de filtrage des particules comporte un filtre à particules qui capture des particules de suies émises par le moteur. Pour éviter son colmatage, on réalise des phases périodiques de régénération du filtre qui permettent de brûler les particules piégées, en élevant la température des gaz d'échappement de sorte que l'on obtienne une température au niveau du filtre à particules comprise entre 570 C et 650 C. Il existe des dispositifs mettant en oeuvre des procédés pour régénérer le filtre à particules. Le document FR2831923 propose un dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur de véhicule automobile qui comporte : un système de filtrage comportant un filtre à particules, un catalyseur d'oxydation placé en amont du filtre à particules, un capteur de température placé entre le filtre à particules et le catalyseur d'oxydation ; une unité électronique de commande ; un système d'injection de carburant dans les chambres de combustion du moteur capable d'injecter du carburant pour générer du couple et aussi pour augmenter la température des gaz d'échappement ; un système d'injection de carburant placé dans le circuit d'échappement du moteur en amont du catalyseur d'oxydation utilisé lorsque la mesure du capteur de température est supérieure ou égale à une température de seuil pour l'activation du catalyseur d'oxydation. Ce dispositif est conçu pour sélectionner un procédé d'alimentation en carburant sur la base de diverses conditions du moteur de façon à éliminer les particules stockées. Par exemple, 2 lorsque le moteur fonctionne sous une faible charge, le système d'injection de carburant dans les chambres de combustion est utilisé pour réchauffer les gaz d'échappement du moteur, en réalisant une injection secondaire. Un inconvénient de ce dispositif est que lorsque le système de filtrage se trouve éloigné du système d'injection dans les chambres de combustion du moteur, comme c'est le cas par exemple lorsque le système de filtrage se trouve sous le plancher du véhicule, il n'est pas toujours possible d'activer la régénération, car la température de seuil du catalyseur pour brûler le carburant provenant de l'injection secondaire n'est pas toujours atteinte. Un objectif de l'invention est de pallier aux inconvénients décrits ci-dessus, en fournissant un dispositif capable d'activer une régénération quelques soient les conditions du moteur et indépendamment de la distance à laquelle se trouve le système de filtrage. Le dispositif selon l'invention fournit dans ce but un dispositif qui comporte également des moyens supplémentaires pour réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation. Ces moyens comportent un catalyseur d'oxydation supplémentaire disposé en amont du système de filtrage, un capteur de température supplémentaire placé entre le catalyseur et le catalyseur supplémentaire, et le système d'injection de carburant dans les chambres de combustion du moteur est utilisé pour apporter du carburant sous forme gazeuse au catalyseur supplémentaire lorsque la mesure du capteur supplémentaire est supérieure ou égale à une température de seuil pour l'activation du catalyseur d'oxydation supplémentaire. Le dispositif selon l'invention, le procédé mis en oeuvre par ce dispositif, et leurs avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple et nullement limitatif, et illustré par le schéma de la figure 1. En référence à la figure 1, le moteur 2 du présent mode de réalisation de l'invention comprend une culasse 4 renfermant des cylindres 6 dans lesquels sont montés mobiles des pistons 8 et dans lesquels débouchent des injecteurs de carburant 10. Le moteur 2 comprend un circuit d'admission 12 débouchant dans les cylindres 6 et un circuit d'échappement 14 dont l'entrée se situe au niveau de ces mêmes cylindres. Le moteur 2 comprend un circuit 16 de recirculation des gaz d'échappement ou EGR permettant de prélever une fraction des gaz d'échappement en sortie des cylindres pour les réinjecter dans le circuit d'admission. Ce circuit d'EGR comprend notamment une vanne commandable 18. Le circuit EGR est fermé lorsque l'on réalise une régénération du filtre à particules. Le moteur 2 comprend un turbocompresseur 20 comprenant une turbine 22 mise en mouvement par les gaz d'échappement parcourant le circuit 14 et reliée à un compresseur 24 produisant une compression des gaz parcourant le circuit d'admission 12. Le dispositif de dépollution des gaz d'échappement du moteur comporte des composants qui se trouvent dans d'échappement 14. Ces composants consistent en un filtrage comportant un filtre à particules 30, un d'oxydation 28 placé en amont du filtre à particules 30 le circuit système de catalyseur un capteur de température 40 qui fournit une valeur TSDOC2, placé entre le filtre à particules 30 et le catalyseur d'oxydation 28. Le filtre à particules 30 peut être un filtre à particules catalytique contenant une couche de matériau catalyseur. Le capteur de température 40 mesure la température des gaz d'échappement qui circulent entre le catalyseur d'oxydation 28 et le filtre à particules 30 ; on utilise la valeur TSDOC2 pour connaître la température de sortie du catalyseur d'oxydation 28 et aussi la température d'entrée du filtre à particules 30. On considère que ces deux températures sont équivalentes. Le dispositif de dépollution comporte également une unité électronique de commande 41, encore appelé calculateur. Cette unité 41 est apte à recevoir des données de différents capteurs, comme le capteur de température 40 qui fournit la donnée TSDOC2, et est apte à commander les différents organes du moteur et du dispositif de dépollution. Le dispositif de dépollution comporte également un système 10 4 d'injection de carburant dans les chambres 8 de combustion du moteur 2. Ce système 10 d'injection, commandé par l'unité 41, est capable d'injecter du carburant pour générer du couple et aussi pour augmenter la température des gaz d'échappement Le dispositif de dépollution comporte également un système 32 d'injection de carburant placé dans le circuit d'échappement du moteur 2 en amont du catalyseur d'oxydation 28. Ce système 32 est utilisé lorsque la valeur de TSDOC2 est supérieure ou égale à une température de seuil, appelée TADOC2, pour l'activation du catalyseur d'oxydation 28. Selon l'invention, le dispositif comporte également des moyens supplémentaires pour réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation 28. Ces moyens supplémentaires comportent un catalyseur d'oxydation supplémentaire 26, un capteur 36 qui fournit une valeur TSDOC1. Le capteur 36 est placé entre le catalyseur 28 et le catalyseur supplémentaire 26. En plus du catalyseur 28 et du capteur supplémentaire 36, le système 10 d'injection de carburant dans les chambres 8 de combustion du moteur 2 est utilisé pour apporter du carburant sous forme gazeuse au catalyseur supplémentaire 26 lorsque la valeur de TSDOC1 est supérieure ou égale à une température de seuil, appelée TADOC1, pour l'activation du catalyseur d'oxydation supplémentaire 26. Les moyens supplémentaires peuvent comporter également un système pour réduire le débit de gaz d'admission, de manière à augmenter la richesse. Dans cet exemple de réalisation non limitatif, l'unité électronique de commande 41 peut agir sur le boîtier papillon 60 qui se trouve dans le circuit d'admission 12, de manière à limiter le débit de gaz d'admission entrant dans les cylindres 8 du moteur. On a ainsi la richesse, c'est-à-dire le rapport entre le carburant et les gaz d'admission, qui est augmenté, ce qui augmente la température des gaz d'échappement. L'invention concerne également un procédé de dépollution de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne mis en oeuvre par le dispositif de dépollution décrit ci-dessus. Le procédé comporte une étape de détection du besoin d'enclencher une régénération et une étape d'activation d'une régénération. L'étape de détection du besoin peut se faire par tout procédé connu de l'homme du métier, comme par exemple l'utilisation d'un capteur de pression différentielle (non représenté) disposé aux bornes du système de filtrage, ou encore grâce à une cartographie enregistrée dans la mémoire de l'unité 41 pour déterminer le chargement en particules du filtre 30 en fonction des conditions de fonctionnement du moteur. Selon l'invention, l'étape d'activation de la régénération comporte : une étape de commande du système 10 d'injection de carburant dans les cylindres 8 du moteur 2 pour augmenter la température des gaz d'échappement en amont du catalyseur supplémentaire 26, selon un premier mode de fonctionnement ; une étape de mesure de la valeur de TSDOC1 ; une étape de commande du système d'injection 10 de carburant dans les cylindres 8 du moteur 2 pour augmenter la température du catalyseur supplémentaire 26, selon un deuxième mode de fonctionnement, lorsque la valeur de TSDOC1 est supérieure au seuil TADOC1 ; une étape de commande du système 32 d'injection de carburant dans la ligne d'échappement lorsque la valeur de TSDOC2 est supérieure au seuil TADOC2. Le premier mode de fonctionnement du système 10 d'injection dans les cylindres 8 du moteur 2 peut consister à décaler l'injection principale de carburant. Le système peut augmenter la quantité de carburant injecté pour garder la valeur de couple demandée par l'utilisateur du véhicule. Dans ce premier mode de fonctionnement, le système d'injection 10 peut également faire une post injection rapprochée. Par post injection rapprochée on entend une injection de carburant supplémentaire qui a lieu avant un angle de vilebrequin prédéterminé. Le carburant de cette injection supplémentaire brûle dans les cylindres 8 du moteur 2. Ce premier mode de fonctionnement peut utiliser soit le décalage de l'injection principale, soit la post injection rapprochée, soit les deux ensemble. Dans ce premier mode de fonctionnement du système d'injection, il est question de faire monter la température des gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation supplémentaire 26, notamment pour que ce dernier atteigne sa température d'activation, température qui permet l'oxydation du carburant gazéifié. Lorsque la valeur de TSDOC1 fournie par le capteur de température 36 est supérieure au seuil TADOC1 permettant l'activation du catalyseur d'oxydation supplémentaire 26, le système 10 d'injection peut être commandé selon un deuxième mode de fonctionnement. Dans ce mode de fonctionnement, le système 10 d'injection peut réaliser une post injection éloignée, c'est-à-dire une injection supplémentaire qui a lieu après un angle de vilebrequin prédéterminé. Le carburant de cette injection supplémentaire ne brûle pas dans les cylindres 8 du moteur 2, mais il sera gazéifié et brûlera dans le catalyseur d'oxydation 26. Ceci permet d'augmenter la température du catalyseur d'oxydation supplémentaire 26 et les gaz d'échappement qui sortent de ce catalyseur 26. Dans ce deuxième mode de fonctionnement, le système 10 d'injection peut réaliser cette post injection éloignée en plus des injections décrites dans le premier mode de fonctionnement. Grâce à ce dispositif et à son procédé, il est ainsi possible de réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation 28 placé dans le système de filtrage de façon beaucoup plus importante que dans les dispositifs et les procédés connus. Ceci présente un avantage notamment lorsque les dispositifs de filtrage se trouvent sous le plancher du véhicule, car dans cette configuration les pertes thermiques des gaz d'échappement peuvent empêcher l'activation d'une régénération. Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, les moyens supplémentaires pour réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation 28 peuvent comporter un système pour augmenter la charge sur le moteur. Ce système comporte un alternateur (non représenté), entraîné par le moteur, qui alimente des sources consommatrices d'énergie électrique. Les sources 7 consommatrices d'énergie peuvent comporter, de manière non limitative, des thermoplongeurs 50 réchauffant le liquide de refroidissement du moteur. L'unité 41 commande l'activation de un ou plusieurs thermoplongeurs en fonction du besoin de charge à appliquer. La charge appliquée sur le moteur se traduit par un critère de charge appliquée sur l'alternateur, par exemple 90% de la capacité totale de l'alternateur. Le procédé de dépollution peut également comporter une étape d'activation du critère de charge minimum à appliquer sur le moteur, en utilisant le système pour augmenter la charge sur le moteur. Ce système pour augmenter la charge sur le moteur est utilisé principalement lorsque le moteur se trouve au ralenti et à très faibles charges. Les sources consommatrices d'énergie peuvent comporter un système électrique de chauffage des gaz d'échappement (non représenté). Ce système est placé dans le circuit d'échappement 14 en amont du catalyseur d'oxydation 28. Il peut aussi être placé en amont du catalyseur supplémentaire 26. L'avantage de cette source consommatrice d'énergie est quelle permet d'augmenter la charge sur le moteur pour augmenter la température d'échappement et aussi de réchauffer directement les gaz d'échappement. Avec ces moyens supplémentaires, il est possible de d'activer une régénération quelques soient les conditions de fonctionnement du moteur. Cependant, afin de ne pas activer une régénération à des moments qui ne seraient pas opportuns pour le moteur, le dispositif peut comporter un moyen de mesure de la température du moteur. L'unité 41 reçoit l'information de température du liquide de refroidissement du moteur provenant d'un capteur 51 et la compare à une valeur de seuil. Ce moyen évite ainsi d'activer une régénération lorsque le moteur est froid, car elle pourrait endommager ce dernier. De même, pour ne pas nuire à l'agrément de conduite, le dispositif peut comporter un moyen de mesure de la vitesse du véhicule. L'unité 41 reçoit une information du capteur (non représenté) de vitesse du véhicule, et la compare à une valeur de seuil. Ce moyen peut, par exemple, éviter d'activer une régénération lorsque le véhicule est à l'arrêt | Dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (2) de véhicule automobile, le dispositif comportant un système de filtrage comportant un filtre à particules (30), un catalyseur d'oxydation (28) placé en amont du filtre à particules (30), un capteur de température (40), placé entre le filtre àparticules (30) et le catalyseur d'oxydation (28); une unité (41) électronique de commande ; un système (10) d'injection de carburant dans les chambres (8) de combustion du moteur (2) capable d'injecter du carburant pour générer du couple et aussi pour augmenter la température des gaz d'échappement ; un système (32) d'injection de carburant placé dans le circuit d'échappement du moteur en amont du catalyseur d'oxydation (28) utilisé lorsque la mesure (TSDOC2) fournit par le capteur de température (40) est supérieure ou égale à une température de seuil (TADOC2) pour l'activation du catalyseur d'oxydation (28), caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens supplémentaires pour réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation (28). | Revendications 1) Dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (2) de véhicule automobile, le dispositif comportant un système de filtrage comportant un filtre à particules (30), un catalyseur d'oxydation (28) placé en amont du filtre à particules (30), un capteur de température (40), placé entre le filtre à particules (30) et le catalyseur d'oxydation (28); une unité (41) électronique de commande ; un système (10) d'injection de carburant dans les chambres (8) de combustion du moteur (2) capable d'injecter du carburant pour générer du couple et aussi pour augmenter la température des gaz d'échappement ; un système (32) d'injection de carburant en amont du catalyseur d'oxydation (28) utilisé lorsque la mesure (TSDOC2) fournie par le capteur de température (40) est supérieure ou égale à une température de seuil (TADOC2) pour l'activation du catalyseur d'oxydation (28), caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens supplémentaires pour réchauffer les gaz d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation (28), les moyens supplémentaires comportant un catalyseur d'oxydation supplémentaire (26) disposé en amont du système de filtrage, un capteur (36) de température supplémentaire placé entre le catalyseur (28) et le catalyseur supplémentaire (26), et en ce que le système (10) d'injection de carburant dans les chambres (8) de combustion du moteur est utilisé pour apporter du carburant sous forme gazeuse au catalyseur supplémentaire (26) lorsque la mesure (TSDOC1) fournie par le capteur (36) supplémentaire est supérieure ou égale à une température de seuil (TADOC1) pour l'activation catalyseur supplémentaire (26). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens supplémentaires comportent également un système pour réduire le débit de gaz d'admission, de manière à augmenter la richesse. 9 10 3) Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens supplémentaires comportent également un système pour augmenter la charge sur le moteur. 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le système pour augmenter la charge sur le moteur comporte un alternateur, alimentant des sources consommatrices d'énergie électrique. 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les sources consommatrices d'énergie comportent des thermoplongeurs (50) réchauffant le liquide de refroidissement du moteur. 6) Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les sources consommatrices d'énergie comportent un système électrique de chauffage des gaz d'échappement placé en amont du catalyseur d'oxydation (28). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte également un moyen de mesure de la température du moteur et/ou un moyen de mesure de la vitesse du véhicule. 8) Procédé de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne mis en oeuvre par le dispositif de dépollution selon l'une quelconque des précédentes, le procédé comportant une étape de détection du besoin d'enclencher une régénération et une étape d'activation d'une régénération, caractérisé en ce que l'étape d'activation comporte : - une étape de commande du système (10) d'injection de carburant dans les cylindres (8) du moteur (2) pour augmenter la température des gaz d'échappement en amont du catalyseur supplémentaire (26) selon un premier mode de fonctionnement ; - une étape de mesure de la température (TSDOC1) ducatalyseur d'oxydation supplémentaire (26) ; - une étape de commande du système d'injection (10) de carburant dans les cylindres (8) du moteur pour augmenter la température du catalyseur supplémentaire (26), selon un deuxième mode de fonctionnement , lorsque la valeur (TSDOC1) est supérieure au seuil (TADOC1) ; - une étape de commande du système (32) d'injection de carburant dans le circuit d'échappement lorsque la valeur (TSDOC2) est supérieure au seuil (TADOC2). 9) Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape d'activation comporte une étape de commande du système pour réduire le débit de gaz d'admission. 10)Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'activation d'un critère de charge minimum à appliquer sur le moteur (2). 11)Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détection des conditions du moteur (2) et du véhicule, consistant à mesurer la température du moteur (2) et/ou la vitesse du véhicule, à comparer les mesures à des seuils, pour permettre l'activation de la régénération. | F | F01 | F01N | F01N 3,F01N 13 | F01N 3/035,F01N 3/20,F01N 3/36,F01N 13/00 |
FR2889592 | A1 | PROCEDE POUR TESTER L'APTITUDE D'UNE COMPOSITION A PROVOQUER UNE REACTION ALLERGIQUE CROISEE AVEC UN ALLERGENE DERIVE DE L'ARACHIDE | 20,070,209 | L'invention concerne un procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. La prévalence de l'allergie alimentaire dans la population générale est estimée à 8% des enfants de moins de trois ans. Environ 2,5% de la population des Etats-Unis est aujourd'hui affectée par les allergies alimentaires. La fréquence des allergies alimentaires à doublé en cinq ans et celle des urgences allergiques a été multipliée par 5 au cours des 15 dernières années dans les pays développés en général. Le terme allergies tel qu'utilisé ici, concerne un désordre immunologique également appelé allergies de type 1, mais ne concerne en aucun cas les phénomènes d'intolérances alimentaires dues uniquement à des réactions pharmacologiques, métaboliques, ou toxiques dans lesquelles le système immunitaire ne joue aucun rôle. De manière générale, les symptômes induits par les agents allergènes et en particulier les allergènes issus de la nourriture, ont une gravité qui varie beaucoup en fonction de l'organe cible affecté. Les symptômes les moins graves sont souvent restreints à la cavité oropharingée: un gonflement de la langue et des lèvres, ou encore des démangeaisons de la bouche ou de la gorge. Ce type d'allergies alimentaires est généralement nommé syndrome allergique oral (OAS). Des symptômes systémiques, généralement plus sévères peuvent également apparaître. On peut citer à titre d'exemple des urticaires généralisés, les problèmes gastriques, ou encore les chocs anaphylactiques. Dans ce dernier cas, les allergies alimentaires peuvent même être mortelles. La nature des aliments impliqués dans l'allergie alimentaire varie selon les pays, néanmoins, parmi ces allergènes, l'arachide, une plante appartenant à la famille des légumineuses, retient particulièrement l'attention en raison de son importance médicale. L'allergie à l'arachide représente aujourd'hui la deuxième cause d'allergie alimentaire chez l'enfant, et disparaît peu ou pas avec l'âge. De plus, l'arachide est présente dans de nombreuses compositions alimentaires, sans que le consommateur en soit systématiquement informé. Enfin, les manifestations cliniques des allergies dues à l'arachide sont souvent sévères. Ce problème de santé publique est en plus aggravé par les réactions allergiques croisées qui peuvent être induites par la consommation d'autres légumes de la famille des légumineuses. A titre d'exemple, des cas de réactions allergiques croisées ont été rapportés entre l'arachide et le soja, le pois, le lupin, ou encore les lentilles. Les immunoglobulines de type E (IgE) ont été désignées comme responsables de telles réactions allergiques croisées. En effet, des structures antigéniques proches, présentes dans l'arachide et dans d'autres légumineuses, sont reconnues par les mêmes immunoglobulines de type IgE. Le contrôle des réactions allergiques croisées revêt donc une importance considérable, en particulier pour les patients allergiques. Des méthodes de détection des allergies alimentaires ont donc été mises au point. On connaît, à titre d'exemple, des techniques de tests cutanés in vivo avec des extraits d'allergènes alimentaires. Ces tests cutanés peuvent être des prick-tests ( skin prick tests ou SPT), destinés au diagnostic d'une réaction allergique immédiate ou bien des patchtests pour le diagnostic d'une réaction allergique retardée. Ces tests sont parfois précédés d'un contact oral avec l'allergène, de manière à connaître l'agent causal de l'allergie. La détection des allergies alimentaires peut également reposer sur un test de provocation orale en double aveugle contre placebo (test DBPCFC). Des études ont révélé qu'un nombre important d'enfants dont le test cutané est positif n'ont pas de réactivité clinique lors de l'ingestion de l'aliment correspondant, ce qui montre le manque de spécificité des tests de type SPT comme élément prédictif de la réaction clinique. Il faut également tenir compte du fait que la réalisation d'un test DBPCFC peut s'avérer dangereuse pour la personne testée, qui risque de 30 développer un choc anaphylactique. D'autres techniques de tests in vitro ont donc été développées. Il s'agit de tests RAST et ELISA. Ces tests consistent à sélectionner des matières potentiellement allergènes, et à les immobiliser sur une phase solide, par exemple le sépharose, des particules magnétiques ou encore des billes de polystyrène. Après incubation de la phase solide avec un sérum et en particulier un sérum d'un patient, la liaison des anticorps de type IgE est mesurée. Pour cette mesure, les techniques utilisant la radioactivité ou des réactions enzymatiques sont les plus fréquemment utilisées. L'ensemble de ces tests permet de déterminer la quantité ou l'activité des anticorps IgE. Ces tests ne donnent cependant pas d'informations sur l'état allergique du patient, ni sur la pertinence biologique des complexes IgE/allergène observés. Des tests réalisés sur la peau ou in vitro par RAST ou ELISA, sur différents patients peuvent ainsi être accompagnés de symptômes modérés chez certains patients ou beaucoup plus graves chez d'autres. L'allergie clinique peut même être totalement absente, malgré la présence d'un complexe anticorps/allergène. Compte tenu du danger que représentent les réactions allergiques croisées, en particulier avec l'arachide, et la difficulté de diagnostiquer avec certitude quelle composition alimentaire est susceptible de provoquer une telle réaction chez un individu, Il existe un besoin pour des tests de mesure de l'aptitude d'une composition à provoquer une réaction allergique croisée. En particulier, compte tenu de l'importance médicale des allergies à l'arachide, il existe un besoin pour de nouveaux test de l'aptitude d'une composition à provoquer une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. Sommaire de l'invention L'invention concerne un procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. ledit procédé comprenant les étapes suivantes: a) immuniser un mammifère monogastrique par administration orale d'un extrait protéique d'arachide; b) administrer, par voie nasale, la composition à tester audit mammifère immunisé à l'étape a); c) sacrifier le mammifère immunisé obtenu à la fin de l'étape b) ; d) détecter chez ledit mammifère immunisé au moins l'un des paramètres suivants: 2889592 4 (i) la présence d'une inflammation pulmonaire de type allergique; ou (ii) la présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester; ou (iii) l'augmentation du rapport (x)/(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou COU 1, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-y et l'IL-1 R, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; (iv) l'augmentation du rapport pondéral IgGl/IgG2a, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; la détection d'au moins l'un des paramètres (i), (ii) ou (iii) ci-dessus étant indicative de l'aptitude de la composition testée à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. L'invention concerne également un mammifère monogastrique non humain utilisable pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit mammifère monogastrique non humain étant caractérisé en ce que: (i) il possède des anticorps plasmatiques d'isotype IgE dirigés à l'encontre d'antigènes contenus dans un extrait protéique d'arachide; (ii) il possède une inflammation pulmonaire de type allergique modérée; (iii) il possède un rapport entre l'expression ou la production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou CCL11, et l'expression ou la production d'une cytokine choisie parmi IFN- y et l'IL-1 R élevé, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; (iv) il possède un rapport pondéral IgGl/IgG2a élevé, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée. Description des fiqures: Fiqure 1: Niveau des anticorps de souris traitées oralement ou nasalement par des extraits d'arachide. Des souris ont été oralement (en blanc) ou nasalement (en noir) immunisées avec des extraits protéiques d'arachide + CT au jour 0 et au jour 7. Des échantillons de plasma ont été collectés au jour 14. Figure 1A: Les réponses IgG spécifiques d'arachide et les réponses des sous-classes IgG ont été analysées par ELISA. Figure 1 B: Les réponses anticorps IgE spécifiques d'arachide sont totales et ont été déterminées sur des échantillons déplétés en IgG par ELISA. Les échantillons ont été dilués au 1/256ième pour déterminer les réponses IgE spécifiques d'arachide. Des dilutions en série ont été utilisées pour déterminer le niveau total d'anticorps anti-IgE. Tous les résultats proviennent d'au moins cinq expériences avec cinq souris par groupe et ont été exprimés comme une moyenne un écart type. Fiqure 2: Hyper réactivité respiratoire après seconde immunisation nasale de souris préalablement immunisées oralement 25 ou nasalement. Figure 2A. L'augmentation de pause (index Penh basal) a été mesurée six heures après la seconde administration d'arachide à des souris préalablement immunisées nasalement ou oralement avec de l'arachide. Figure 2B. Hyper activité respiratoire en fonction de doses croissantes de métacholine. Pour chaque dose, l'index Penh a été mesuré chaque minute pendant 7 minutes. Les témoins incluent des souris pseudo-immunisées et pseudo-sensibilisées. Les valeurs sont exprimées comme des moyennes pour quatre souris. Fiqure 3: Recrutement cellulaire dans les poumons et le BALF de souris oralement ou nasalement immunisées avec l'arachide. Les souris ont été immunisées par la voie nasale (5 pl/narine) ou orale (250 pl) avec des extraits protéines d'arachide + CT en tant qu'adjuvants au jour 0 et au jour 7. Panel A: Les tissus pulmonaires (en haut) et le BALF (en bas) ont été collectés 10 jours après immunisation et avant la seconde immunisation. Panel B: Le tissu pulmonaire (en haut) et le BALF ont été collectés le jour 17 après seconde administration d'extrait d'arachide par voie nasale les jours 15 et 16. Des coûts pistologiques ont été colorés avec de l'hématoxyline et de l'éosine (grossissement x 40) et des préparations de type cytospin de BALF ont été colorées au GIEMSA (grossissement x 20). Le BALF de souris immunisées nasalement a été dilué dix fois avec le cytospin. Panel C: Score d'inflammation pulmonaire sur des coupes histologiques. La densité des infiltrations périvasculaires et péribronchiques a été déterminée de manière aléatoire sur une échelle de 9 points. (1 = infiltration minimale, 9 = infiltration maximale) Fiqure 4: Observation du nombre d'éosinophiles pulmonaires La présence d'éosinophiles pulmonaires présents dans des souris ayant subi une seconde immunisation nasale après une première immunisation par voie orale ou nasale avec des extraits d'arachide a été observée. La présence d'éosinophile a été déterminée par activité peroxydase cyanide résistante de coupes histologiques préalablement traitée avec KCN (grossissement x 100 et x 200). FIGURE 5: Expression des cytokines dans les poumons et le BALF de souris immunisées oralement ou nasalement avec des extraits d'arachide. 2889592 7 Figure 5A: expression relative des ARNm de différentes cytokines déterminée par RTTCR dans le tissu pulmonaire total avant (en pointillés) et après seconde administration nasale d'extrait d'arachide (en blanc et en noir). Figure 5B: expression relative des ARNm de différentes cytokines déterminée par RTTCR dans des cellules TCD4+ pulmonaires collectées après seconde administration d'extrait d'arachide à des souris immunisées préalablement par la voie orale (en blanc ou nasal (en noir)) . Tous les résultats ont été normalisés par rapport à l'expression du gène de lactine-13 pour corriger les différences de concentration d'ADNc des échantillons de départ. Les points sont calculés selon la formule suivante: (valeur cytokine valeur actine R). Les différences de valeur au 15 delà de deux cycles sont considérées comme pertienentes. Les valers sont représentatives de trois expériences réalisées séparément. Figure 5C: Expression des cytokines dans le BALF collecté avant (hachuré) et après seconde immunisation nasale par des extraits d'arachide (non hachuré). Les taux de cytokine ont été déterminés par ELISA. Les taux de IL-5, IL-10, IL-13, TNF-a et IFN-y sont en-dessous des seuils de détection. (ND). FIGURE 6: Fréquence des cellules MAC-1 dans les poumons de 25 souris immunisées mucosalement avec des extraits d'arachide. Des tissus pulmonaires ont été collectés au jour 17 sur des souris oralement ou nasalement immunisées avec des extraits protéiques d'arachide et soit immunisées une seconde fois nasalement avec des extraits protéiques d'arachide aux jours 15 et 16 (B) soit non-immunisées (A).) Après digestion des tissus à la collagénase et purification sur gradient discontinu de Percol, les cellules sont collectées à l'interface 75%-20% et analysées par cytométrie de flux. FIGURE 7: Inflammation pulmonaire après seconde immunisation nasale avec des antiqènes sans rapport avec l'arachide. Les souris ont été immunisées nasalement ou oralement avec des extraits protéiques d'arachide + CT en tant qu'adjuvant au jour 0 et au jour 7 puis immunisées une seconde fois nasalement avec du PBS, OVA ou des antigènes respiratoires (Der f) au jour 15 et au jour 16. Les tissus pulmonaires ont été collectés au jour 17 et l'inflammation a été mesurée sur des coupes colorées avec de l'hématoxyline et de l'éosine (grossissement x 40). Description détaillée de l'invention Compte tenu de l'importance médicale des allergies alimentaires croisées impliquant l'arachide, les inventeurs se sont attachés à mettre au point un procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. En particulier les inventeurs ont cherché à mettre au point un test de détection d'allergie croisée avec l'arachide, qui soit physiologiquement très proche des situations cliniques rencontrées par les individus, et dont les résultats soient donc transposables aux situations physiologiques réelles rencontrées par ces individus. Les inventeurs ont montré que, de manière surprenante, l'administration orale d'arachide à une souris, suivie d'une instillation nasale d'une composition à tester, permet de mettre en évidence des réactions allergiques croisées potentielles entre la composition à tester et l'arachide comme cela est illustré dans les exemples 1, 2 et 5. L'invention concerne donc un procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: a) immuniser un mammifère monogastrique par administration orale d'un extrait protéique d'arachide; 2889592 9 b) administrer, par voie nasale, la composition à tester audit mammifère immunisé à l'étape a); c) sacrifier le mammifère immunisé obtenu à la fin de l'étape b) ; d) détecter chez ledit mammifère immunisé au moins l'un des paramètres suivants: (i) la présence d'une inflammation pulmonaire de type allergique; ou (ii) la présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester; ou (iii) l'augmentation du rapport (x)/(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou COU 1, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-y et l'IL1 R, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; (iv) l'augmentation du rapport pondéral IgGl/IgG2a, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée, la détection d'au moins l'un des paramètres (i), (ii) ou (iii) ci-dessus étant indicative de l'aptitude de la composition testée à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. Par mammifère monogastrique, on entend un mammifère dont l'estomac est constitué d'une seule cavité. De préférence, le mammifère monogastrique, est choisi parmi un rongeur, le porc, le cheval et l'âne. En particulier, le rongeur est choisi parmi la souris, le rat, le cobaye et le lapin. De manière tout à fait préférée, la souris appartient à une lignée choisie parmi les lignées C57B1/6, BALB/c ou C3H. De plus, classiquement, le veau pré-ruminant est physiologiquement assimilé à un mammifère monogastrique. De manière à éviter toute contamination des animaux, ceux-ci peuvent être nourris avec des aliments stériles, et avantageusement maintenus dans un environnement stérile, par exemple dans des enceintes à flux laminaire horizontal. Préalablement à l'utilisation des animaux dans le procédé, il est préférable de vérifier que ceux-ci ne sont pas contaminés par des pathogènes microbiens. De manière générale, le bon état des colonies de souris est établi par des tests, connus de l'homme du métier, recommandés par les bonnes pratiques de laboratoire. L'extrait protéique d'arachide destiné à être administré, peut être obtenu par toute technique connue d'extraction protéique, telle qu'un traitement au bicarbonate d'ammonium d'extraits d'arachide préalablement dégraissés. Le dégraissage de l'arachide s'effectue d'une manière classique par mélange avec de l'acétone, et ne sera donc pas décrit en détail. Avant immunisation, la concentration en protéines des échantillons est déterminée classiquement, par exemple par la technique de Bradford. De préférence, à l'étape a), on immunise le mammifère monogastrique par administration orale d'une combinaison d'un extrait protéique d'arachide et d'un composé adjuvant de l'immunité. De préférence, l'adjuvant de l'immunité est choisi parmi la toxine de choléra (CT), l'entérotoxine labile de E. coli (LT) ou tout autre adjuvant tel qu'une cytokine, ou un composé chimique capable d'induire des réponses de type Th2 spécifiquement dirigées contre les antigènes co- administrés par les voies orale ou nasale. En particulier, l'immunisation de l'animal peut être réalisée par une composition immunogène comprenant un extrait protéique d'arachide, un composé adjuvant de l'immunité et un excipient destiné à la voie orale tel que les capryl caproyl macrogol glycérides comme le Labrasol de la société GATTEFOSSE. De préférence, l'étape b) d'administration nasale de la composition à tester est effectuée dans un intervalle de temps allant du Jour 12 au Jour 20, avantageusement du Jour 14 au Jour 18, et préférentiellement du Jour 15 au Jour 16, suivant l'étape a) d'immunisation orale. L'aptitude de la composition testée à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide peut être déterminée selon un ou plusieurs paramètres choisis parmi: (i) la présence d'une inflammation pulmonaire, 2889592 11 (ii) la présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester ou (iii) l'augmentation de l'expression ou de la production de certaines cytokines associées à l'allergène, et en particulier, l'augmentation du rapport (x) /(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou COU 1, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-y et l'IL-1 R, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; La détermination de la présence d'une inflammation pulmonaire peut être réalisée en observant des coupes histologiques des poumons des animaux traités. Pour quantifier l'inflammation des poumons, les coupes peuvent être codées et des notes attribuées en fonction de l'importance de l'inflammation péribronchique et périvasculaire. L'importance de l'inflammation peut être aisément déterminée en fonction de l'épaisseur de la couche de cellules inflammatoires autour des bronches. L'inflammation pulmonaire peut être quantifiée selon l'échelle décrite ciaprès. Une note de 1 est donnée pour les coupes qui ne montrent pas de signe d'inflammation. Les coupes sont notées de 2 à 4 lorsque les bronches sont entourées par une fine couche de cellules inflammatoires (2: peu de bronches entourées par des cellules inflammatoires, 3: plus de bronches entourées par des cellules inflammatoires, etc). Les coupes sont notées 5 à 7 selon le nombre de bronches qui ont été entourées par une couche épaisse de cellules inflammatoires. Enfin, lorsque l'inflammation a atteint l'aire interstitielle, les coupes sont notées 8 ou 9 en fonction de la sévérité. Ainsi, on considère qu'une inflammation pulmonaire de type allergique, attribuable à la composition à tester, est présente lorsque une valeur moyenne 3 peut être attribuée à une coupe histologique pulmonaire. De préférence, à l'étape d), la présence d'une inflammation pulmonaire de type allergique est détectée par comptage des éosinophiles sur une coupe histologique du tissu pulmonaire dudit mammifère. En effet, les poumons normaux ne contiennent pas ou peu d'éosinophiles. La présence d'éosinophiles parmi les cellules recrutées dans les poumons permet donc de qualifier une inflammation pulmonaire, comme étant de type allergique. De manière classique, la présence d'éosinophiles dans les coupes tissulaires est déterminée par l'activité peroxydase cyanide-résistante, des éosinophiles. La présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester est indicative d'une réaction allergique. La présence d'anticorps peut être détectée de manière classique, par une méthode immuno-enzymatique du type ELISA. Une méthode immuno-enzymatique inclut les tests de type ELISA mais également les tests de type RIA. En particulier, l'augmentation de l'expression d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, CCL11, l'IFN-y et l'IL-10 peut être détectée comme cela est décrit dans l'exemple 5, par quantification de l'ARN messager correspondant dans un échantillon de tissu pulmonaire dudit mammifère. La quantification de l'ARN peut être réalisée par PCR quantitative en temps réel. Cette technique est fondée sur les mêmes principes que la PCR classique c'est-à-dire dénaturation, hybridation, puis extension. A la différence d'une PCR classique, la PCR quantitative en temps réel utilise une sonde fluorescente qui permet la quantification et la caractérisation de l'amplicon formé en temps réel. Cette technique permet de réaliser une quantification relative des ARNm contenus dans les échantillons testés par rapport à un gène de référence non régulé, par exemple le gène de l'actine B. Il est également possible de réaliser une quantification absolue c'est à dire une détermination en nombre de copies par rapport à un témoin. Alternativement, la quantification des ARN d'intérêt peut être réalisée par une technique de PCR classique par compétition ou encore par la technique dite de Northern Blot . La présence de facteurs stimulant une réponse de type TH2, est également indicative d'une réaction allergique. Ces facteurs sont l'ensemble des cytokines et chémokines favorisant le développement des cellules de type TH2 et en particulier l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou le CCL11. 2889592 13 A l'inverse, il existe des facteurs, favorisant le développement des cellules de type TH1. Il s'agit en particulier de l'IL12, de IFN-y et l'IL-1 R Par conséquent la comparaison du niveau d'expression ou de production d'une cytokine, spécifique d'une réponse de type TH2, par rapport à une cytokine spécifique d'une réponse de type TH1, est suffisante pour détecter une réaction allergique. Une telle comparaison permet d'éviter d'avoir recours à des analyses quantitatives coûteuses, et est donc particulièrement bien adaptée à la détection d'une réaction allegique. De préférence, la composition à tester consiste en une composition destinée à l'alimentation de l'homme ou d'un mammifère monogastrique non humain. Les compositions à tester peuvent être tout type de composition alimentaire, et en particulier, les oeufs, les produits laitiers, les légumes, les fruits, la viande, les poissons, les crustacés, les mollusques, les huiles, les graisses, les céréales, les condiments, les produits élaborés, et de manière générale leurs dérivés. L'invention concerne également un mammifère monogastrique non humain utilisable pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit mammifère monogastrique non humain étant caractérisé en ce que: (i) il possède des anticorps plasmatiques d'isotype IgE dirigés à l'encontre d'antigènes contenus dans un extrait protéique d'arachide; (ii) il possède une inflammation pulmonaire de type allergique modérée; (iii) il possède un rapport (x)/(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou COU 1, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-y et l'IL1 R, élevé, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; (iv) il possède un rapport pondéral IgGl/IgG2a élevé, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée. La détermination de la présence d'une inflammation pulmonaire peut être réalisée comme cela a été décrit ci-dessus en observant et en codant des coupes histologiques pulmonaires des animaux traités en fonction de l'épaisseur de la couche de cellules inflammatoires autour des bronches. Ainsi, on considère qu'une inflammation pulmonaire de type allergique, modérée, est présente lorsque une valeur moyenne 3 peut être attribuée à une coupe histologique pulmonaire de l'animal. L'invention est en outre illustrée sans pour autant y être limitée par les exemples suivants. EXEMPLES MATERIELS ET METHODES GENERAUX. 20 Extraits de léqumineuses et d'arachide Les extraits protéiques d'arachide ont été obtenus comme cela a été décrit précédemment, par traitement au bicarbonate d'ammonium d'extraits d'arachide préalablement dégraissés. Brièvement, 200g d'arachides sèches sont mélangés et mixés avec 600 ml d'acétone et incubés sur la nuit à 4 C sous agitation. Ce mélange est ensuite centrifugé 20' à 2000 tr/min et le surnageant est remplacé par de l'acétone. La procédure de dégraissage nécessite trois incubations dans de l'acétone. Les culots résultants sont séchés sur la nuit à température ambiante. Les protéines sont ensuite extraites par incubation sur la nuit dans 800 ml de bicarbonate d'ammonium 0,1 M, pH 8 sous agitation. Le mélange est ensuite décanté sur la nuit à 4 C, et le surnageant est centrifugé pendant 20 minutes à 2000 tr/min à 4 C. La concentration des protéines a été déterminée en utilisant le kit BCA (Pierce Chemical Co. ; Rockford, IL). Les farines de lupin, de pois et de soja ont été fournies par la Coopérative Agricole de Noëlle Ancenis (CANA, France). Les extraits protéiques ont été préparés par incubation sur la nuit des farines de légumes dans 800 ml de bicarbonate d'ammonium 0,1 M, pH 8 de la manière indiquée pour l'arachide. Les extraits protéiques d'arachide et de légumineuses ont été dialysés sur des membranes dont les mailles retiennent les protéines de taille supérieure à 3 kDa, contre de l'eau distillée et ensuite les extraits protéiques ont été lyophilisés ou concentrés et conservés à -20 C jusqu'à utilisation. Pour déterminer la répartition des protéines contenues dans l'extrait d'arachides et de légumineuses, 30 pg d'extraits protéiques ont été ajoutés à un tampon Tris HCI 1M, glycérol, SDS et R-mercaptoéthanol, puis chauffés pendant cinq minutes à 90 C avant d'être déposés sur des gels de polyacrylamide à 10% (BioRad, Hercules, CA). Après migration (1 h à 100 mV), les gels sont colorés au bleu de Coomassie, et les images ont été analysées par le logiciel Kodak 1 D 3.0. Les extraits protéiques des gels ont une répartition identique à celle des extraits commerciaux. (Greer laboratories, Lenoir, NC). SOURIS Des souris femelles de type C57BL/6 ont été obtenues auprès du Centre de Recherche sur le Cancer Frederick (National Cancer Institute, Frederick, MD). Les souris ont été maintenues dans des enceintes à flux laminaire horizontal, et n'étaient pas contaminées par des pathogènes microbiens comme cela a été déterminé par criblage des anticorps plasmatiques et histopathologies tissulaires réalisés sur des souris témoins . Toutes les souris ont reçu une nourriture stérile et de l'eau en quantité non limitée. Les études ont été réalisées en accord avec les directives émanant du NIH et de l'Université d'Alabama à Birmingham, de manière à éviter la douleur et le stress des animaux. IMMUNISATION MUCOSALE Les souris âgées de 8 à 12 semaines ont été immunisées deux fois à une semaine d'intervalle, avec l'extrait protéique d'arachide + toxine cholérique (CT) en tant qu'adjuvant. Les immunisations nasales ont été réalisées avec des souris anesthésiées en administrant 100 pg d'extrait d'arachide et 1 pg de CT dans un volume total de 10 pl avec 5 pl placé dans chaque narine. Les souris étaient privées de nourriture pendant deux heures, et ont été traitées oralement avec du bicarbonate de sodium avant l'immunisation orale avec 1 mg d'extrait d'arachide et 15 pg de CT en tant qu'adjuvant dans 250 pl de PBS. Certaines expériences incluent une souris contrôle immunisée avec de l'ovalbumine en tant qu'antigène à la place de l'arachide (Sigma Chemical, Saint Louis, MO). Les souris ont ensuite été immunisées soit nasalement avec 100pg d'OVA + 1 pg de CT, soit oralement avec un 1 mg d'OVA + 15 pg de CT. Les échantillons plasmatiques ont été récoltés au Jour 7 et au Jour 14 pour analyse des réponses anticorps anti-arachide. Différentes doses de CT (5 pg, voie nasale, ou 60 pg, voie orale) et d'arachide (25, 50 ou 200 pg; voie nasale, ou 2000pg, voie orale) ont également été testées dans des expérimentations séparées. SENSIBILISATION NASALE AVEC DE L'ARACHIDE OU D'AUTRES PROTEINES. Dans le but d'induire une inflammation allergique, les souris nasalement ou oralement immunisées avec de l'arachide ont été immunisées une seconde fois par la voie nasale (challenge nasal) au jour 15 et au jour 16 avec 200 pg d'extrait d'arachide dans un volume total de 100 pl. Plus précisément, les souris anesthésiées ont absorbé 25pl d'extrait d'arachide par narine, deux fois, à 5-10 minutes d'intervalle. Pour analyser les réactions croisées avec d'autres protéines in vivo, les souris ont été sensibilisées les jours 15 et 16 avec des extraits protéiques sans lien avec l'arachide, en l'occurrence 200pg d'OVA, ou 40 pg d'extraits protéiques de Dermatophagoides farinae (Der f) ou de Blatte/la germanica (blatte) à la place de l'extrait d'arachide. 17 CONCENTRATION PLASMATIQUE DES ANTICORPS Les concentrations plasmatiques des anticorps spécifiques d'arachide ont été mesurées par ELISA. Brièvement, des plaques 96 puits (Falcon) ont été recouvertes avec 50 pg/pl d'extrait protéique d'arachide dans du PBS et incubées sur la nuit à 4 . Après blocage avec un mélange BSA, PBS-1 %, des dilutions en série du sérum ont été ajoutées et incubées sur la nuit à 4 C. Les anticorps d'isotype IgG anti-arachide ont été détectés avec 0,3pg/ml d'anticorps de chèvre anti-souris spécifique de chaînes lourdes y, couplées à la peroxydase (Southern Biotechnology Associates, [SBA], Birmingham, AL). Pour l'analyse des sous-classe IgG, des anticorps monoclonaux biotinylés de rat anti-souris de type yl (clone G1-7,3), y2a (clone R19-15), y2b (clone R12-3) ou y3 (clone R40-82) spécifiques de chaînes lourdes (BD-PharMingen, San Diego CA) et couplés à la peroxydase conjuguée à la streptavidine ont été employés à 0,5 ou 1 pg/ml. La réaction colorimétrique a été développée par l'addition d'acide 2,2'- azino-bis (3)-éthylbenzylthiazoline-6-sulfonique (Sigma) et H2O2. Le point final du titrage a été exprimé comme l'inverse du loge de la dilution donnant une densité optique à 415 nanomètres (DO415) < 0,1 corrigé par soustraction de la valeur obtenue avec le plasma contrôle. Pour déterminer si le plasma de souris sensibilisées à l'arachide réagit à des antigènes protéiques sans rapport avec l'arachide, , les échantillons de plasma ont été ajoutés dans des plaques de type ELISA recouvertes avec des extraits protéiques de OVA (1 mg/mL), Der f (10 pg/mL) ou blatte (10pg/mL). Pour détecter la réponse IgE totale et la réponse IgE spécifique d'arachide, les échantillons de dilution plasmatiques ont été tout d'abord incubés sur la nuit à 4 C dans des plaques recouvertes de protéine G (Reacti-Bind Plates, Pierce, Rockford, IL). La concentration totale en IgE a été mesurée en utilisant des sérums déplétés en IgG en utilisant le kit BD OptEIA Set mouse IgE kit selon les instructions du fabriquant (BD Biosciences, San Diego, CA). Des fractions aliquotes d'échantillons déplétés en IgG ont été ajoutés aux plaques ELISA recouvertes avec des extraits protéiques d'arachide pour déterminer le niveau d' IgE spécifique d'arachide après addition d'IgE de rat anti- souris (clone R35-92; BDPharMingen) et de streptavidine poly-HRP (Research diagnostics, Flanders, NJ) HISTOLOGIE ET EVALUATION DES NIVEAUX D'INFLAMMATION PULMONAIRE Les poumons ont été fixés dans un tampon de formaline à 10%, enveloppés de paraffine et coupés par section de 5pm d'épaisseur. Les sections ont ensuite été déparaffinisées, réhydratées, et incubées avec de l'hématoxyline et de l'éosine (H & E) pour l'évaluation de l'inflammation. La présence d'éosinophiles dans les coupes tissulaires a été déterminée par activité peroxydase cyanide- résistante. Brièvement, les coupes de poumons ont été incubées pendant 1 minute à température ambiante dans 10 mM de KCN pH 6,5. Les coupes ont été ensuite rincées dans du PBS et incubées pendant 15 minutes avec le substrat peroxydase DAB (3,3'-diaminobenzine) (Vector Laboratories, Burlingame, CA). Après lavage dans le PBS, les coupes tissulaires ont été contre-colorées avec de l'hématoxyline. Les éosinophiles qui expriment une activité peroxydase cyanide résistante ont été colorés en brun foncé. Pour quantifier l'inflammation des poumons, les coupes ont été codées et des notes ont été attribuées pour les inflammations péribronchiques et périvasculaires. Une note de 1 a été attribuée aux coupes qui ne montrent pas de signe d'inflammation. Les coupes ont été notées de 2 à 4 lorsque les bronches étaient entourées par une fine couche de cellule inflammatoire (2: peu de bronches entourées par des cellules inflammatoires, 3: plus de bronches entourées par des cellules inflammatoires, 4 encore plus de bronches entourées par des cellules inflammatoires). Les coupes ont été notées 5 à 7 selon le nombre de bronches qui ont été entourées par une couche épaisse de cellules inflammatoires. Enfin, lorsque l'inflammation a atteint l'aire interstitielle, les coupes ont été notées 8 ou 9 en fonction de la sévérité. CYTOMETRIE DE FLUX Les tissus pulmonaires ont été dissociés par digestion à la collagenase de type V (Sigma) dans du milieu RPMI 1640 (Cellgrow Mediatech, Washington, D.C.) pour obtenir des préparations de cellules isolées. Les cellules mononucléaires ont été collectées à l'interface 20-75% d'un gradient discontinu de Percoll et marqué avec des anticorps anti-CD3, anti-CD3, anti-CD4, anti-B220, anti-CD11c, anti-MAC-1 ou anti-CMH de classe II (BD PharMingen). Après lavage et fixation, les échantillons ont été analysés par cytométrie de flux. PURIFICATION DES CELLULES T CD4+ Les tissus pulmonaires ont été dissociés par digestion à la collagenase de type V (Sigma) dans du milieu RPMI 1640 (Cellgro Mediatech, Washington, DC) pour obtenir des préparations de cellules isolées. Les cellules mononucléaires ont été collectées et lavées dans du RPMI. Les cellules T CD4+ ont été séparées en utilisant un trieur de cellules automatisé de type MACS selon le protocole fourni par le fabriquant (Miltenyi Biotech, Auburn, CA). Brièvement, les suspensions de cellules isolées ont été incubées avec un anticorps anti-CD4 biotinylé (BDPharMingen) pendant 30' à 4 C et lavées avec du PBS contenant 2 mM de EDTA et 0,5% de BSA. Des microbilles conjuguées à la streptavidine (Miltenyi Biotech) ont ensuite été ajoutées aux cellules. Après 30 minutes d'incubation à 4 C, les cellules ont été lavées et les cellules T- CD4+ ont été purifiées par sélection positive en utilisant le trieur automatique de type MACS. QUANTIFICATION DES ARNm DE CYTOKINE/CHEMOKINE PAR PCR EN TEMPS REEL. Le tissu pulmonaire a été dissocié par digestion avec de la collagénase de type V (Sigma) dans du RPMI 1640 (Cellgro Mediatech, Washington, D.C.), pour obtenir des préparations composées de cellules isolées. Les cellules mononucléaires ont été prélevées, lavées dans du RPMI et les ARN ont été isolés en utilisant du STAT-60 en suivant les instructions du fabricant. La transcription inverse a été réalisée avec la reverse transcriptase de type superscript II Reverse transcriptase, et avec des oligomères hexamériques randomisés de type poly(DT). La PCR en temps réel (LightCycler, Roche, IN) a été réalisée avec des amorces générées avec le logiciel oligo (Plymouth, MN), et avec le système de détection SYBER green selon les instructions du fabricant. Chaque point est déterminé selon la formule suivante: 20 (valeur cytokine valeur actine R). La valeur calculée est ensuite utilisée pour calculer le log du taux d'ARNm d'une cytokine donnée. Cette formule permet de normaliser tous les résultats par rapport à l'expression du gène de l'actine R pour corriger toutes les différences dans la concentration en ADNc. Les courbes de fluorescence ont été tracées selon la méthode des dérivées secondes maximum (Roche Molecular Biochemicals LightCycler software, Version 3.5). Cette méthode donne une relation inverse entre la valeur de chaque point de la courbe et le niveau d'ARNm. Par conséquent, les échantillons avec les valeurs les plus faibles contiennent les niveaux d'ARNm les plus élevés. LAVAGE BRONCHOALVEOLAIRE ET CYTOSPIN Les fluides issus du lavage bronchoalvéolaire (BALF) ont été obtenus grâce à la cannulation de la trachée, en infusant 0,6 ml de RPMI 1640 à travers un cathéter de calibre 22 à travers les poumons, suivi par aspiration de ce fluide dans une seringue. Un volume de 0,4 ml de fluide a été récolté. Des fractions aliquotes ont été centrifugées et les surnageants ont été collectés et conservés à -70 C jusqu'à analyse. Les culots cellulaires ont été soumis à cytospine puis colorés au Giemsa (Sigma Diagnostics, St-Louis, MO). DETECTION DE CYTOKINE PAR ELISA Des cytokines ont été détectées dans les surnageants de BALF by 35 ELISA. Les dosages ont été réalisés sur des plaques de type Nunc MaxiSorp Immunoplates (Nunc, Napersville, IL) recouvertes d'anticorps monoclonaux Interféron-y anti-souris (clone R4-6A2), IL-4 (clone BVD4-1 Dl 1), IL-5 (clone TRFK5), IL-6 (clone MP5-20F3), IL-10 (clone JES5-2A5) (BD PharMingen) ou IL-13 (R & D systems, Minneapolis, MN) dans 0,1 M de tampon bicarbonate de sodium à pH 9,5. Après blocage, des taux standard de cytokine et des dilutions en série des surnageants ont été ajoutés en double. Les plaques ont été lavées et incubées avec un anticorps secondaire biotylinlé Interféron-y anti-souris (clone XMG-1,2), IL-4 (clone BVD6-24G2), IL-5 (clone TRFK4), IL-6 (clone MP5-32C11), IL-10 (clone JES5-16 E3) (BD PharMingen) ou un anticorps monoclonal IL-13 (R & D systems), suivi par l'ajout d'anticorps de chèvre anti-biotine Ab couplé à la peroxydase (Vector Laboratories, Burlingame, CA). La couleur a été développée avec ABTS. Des courbes standard ont été générées en utilisant rIFN-y, rlL-5, rlL-6, rIL-10 (Genzyme, Cambridge, MA), rIL-4 (Endogen Corp., Boston, MA) et rlL-13 (R & D systems) murine. Les tests ELISA ont permis de détecter 10 pg/ml de IL-5, 3 pg/ml de IL-4, 5 pg/ml de IL-6 et 20 pg/ml de IFN-y et IL-10. Le kit ELISA quantikine (R &D systems) a été utilisé pour la détection d'IL-1 R. HYPER REACTIVITE RESPIRATOIRE L'augmentation de pause (Penh), est un index sans dimension qui reflète les changements dans l'amplitude de la courbe de pression représentant le temps d'expiration. Cet index a été mesuré six heures après la dernière immunisation nasale avec de l'arachide, dans des souris qui ont été placées dans un plethysmographe barométrique selon une méthode décrite par Hamelmann et al., 1997). Des doses croissantes de métacholine (0, 10 et 20 mg/ml) ont été administrées par nébulisation. Pour chaque dose, l'index Penh a été mesuré toutes les minutes sur sept minutes. Les contrôles incluent des souris pseudo-immunisées. STATISTIQUES Les résultats présentés sont des moyennes pondérées d'un écart-35 type. La pertinence statistique (p < 0,05) a été déterminée par le test t de Student et par la méthode U de Mann-Whitney. Les résultats ont été analysés en utilisant le programme statistique Instat ( Abacus, CA) pour ordinateurs Apple. EXEMPLE 1 Réponse sérique murine après administration orale ou nasale d'un extrait protéique d'arachide. Le niveau plasmatique d'anticorps anti-arachide a été comparé entre des souris auxquelles un mélange extrait protéique d'arachide + toxine 10 cholérique (CT) a été administré oralement ou nasalement. Les deux voies d'administration mucosales entraînent une augmentation des anticorps d'isotype IgG anti-arachide. (Figure 1). Les souris traitées par la voie nasale possèdent des niveaux de réponses plasmatiques de type IgG supérieures à des souris immunisées par la voie orale (figure 1 A). Les souris traitées nasalement avec les extraits d'arachide + CT présentent une réponse anticorps IgG1 forte suivie d'une réponse IgG 2b et par des niveaux significatifs de IgG 2a et IgG3 (figure 1 b). Les souris traitées par la voie orale avec les extraits d'arachide + CT présentent également un niveau d'anticorps plasmatique IgG 1 antiarachide important, mais plus faible que le niveau mesuré après immunisation nasale (figure 1 b). De plus, les souris traitées oralement avec les extraits d'arachide + CT présentent des niveaux similaires d'IgG 2b et IgG 3 et des niveaux plus faibles d'IgG 2a (figure 1 b). Contrairement aux réponses plasmatiques de type IgG, des niveaux d'anticorps anti-arachide IgE plus importants ont été mesurés dans les souris traitées oralement (figure 2a). Ce résultat est en accord avec le niveau important d'anticorps d'isotype IgE totaux des souris traitées par la voie orale (figure 2B). L'ensemble de ces résultats suggère que des réponses anticorps différentes ont été induits après administration orale ou nasale des extraits d'arachide + CT. EXEMPLE 2: Hyper réactivité allerqique après seconde immunisation 35 nasale. L'index Penh de souris ayant subi une première immunisation orale ou nasale par l'arachide a été mesuré six heures après une seconde immunisation par un extrait d'arachide par voie nasale. Les souris immunisées oralement ou nasalement présentent une hyperréactivité allergique avec un index Penh basal de 1,1 0,31 et 1,36 0,72 respectivement qui est significativement plus élevée que l'index Penh de souris contrôle (0,57 0,06) (figure 2A). De plus, les souris ayant subi une première immunisation par voie orale ou nasale présentent des index Penh élevés lors d'une seconde immunisation par la métacholine (figure 2B) . Les souris immunisées nasalement possèdent un index Penh plus élevé que les souris ayant subi une première immunisation orale bien que la différence soit non significative statistiquement. EXEMPLE 3: La deuxième immunisation nasale (sensitisation) induit une forte inflammation pulmonaire. Les poumons de souris immunisées oralement ne possèdent pas de signe d'inflammation lorsqu'elles sont analysées dix jours après l'immunisation (score moyen 1, figures 3A et 3C). En revanche, les poumons de souris immunisées nasalement avec des extraits d'arachide plus CT possèdent une inflammation modérée (score moyen 3,3, figures 3A et 3C). De plus, la densité de cellule est plus élevée dans le BALF de souris immunisées nasalement (20 x 104 cellules par ml) par rapport à des souris immunisées oralement (1 à 9 104) figure 3A. Le BALF des deux groupes de souris contient surtout des cellules mononucléaires. Le BALF de souris immunisées oralement contient peu de lymphocytes et peu de macrophages alors que le BALF de souris immunisées nasalement contient des cellules de tailles plus importantes qui peuvent être des lymphocytes activés ou des macrophages (figure 3A). Après immunisation par un extrait d'arachide, les souris ayant subi une seconde immunisation à la fois par la voie orale et la voie nasale montrent des inflammations pulmonaires qui sont significatives lorsqu'on les compare à des souris contrôles n'ayant pas subi de seconde immunisation (figures 3B et 3C). L'inflammation pulmonaire est significativement plus 2889592 24 élevée dans les souris ayant subi une immunisation nasale par rapport aux souris ayant subi une immunisation orale (inflammation moyenne de 7,3 et 5,1 respectivement, figures 3B et 3C). De plus, le BALF des deux groupes montre un changement drastique de la composition cellulaire après administration nasale d'extrait d'arachide avec un recrutement important de cellules polymorphonucléaires. Cependant, la densité cellulaire dans le BALF de souris immunisées nasalement est encore plus forte (de dix fois: 400 x 104 cellules/ml) par rapport à ce qui observé dans le BALF de souris immunisées oralement (30 x 104 cellules/ml) (figure 3B). EXEMPLE 4: Observation du taux d'eosinophile pulmonaire La coloration de coupe histologique pulmonaire à la peroxydase cyanide-résistante, permet d'observer un grand nombre d'eosinophile dans les poumons de souris ayant subi une immunisation par voie orale par des extraits d'arachide +CT (figure 4). En revanche, les souris immunisées nasalement possèdent un taux important de neutrophile pulmonaire, et un taux d'eosinophile moins important (figure 4). Aucun eosinophile n'a été détecté dans les poumons de souris immunisées avec du PBS ou non immunisées. EXEMPLE 5: Réponse cytokine et chemokine dans les poumons de souris avant et après administration nasale d'extrait d'arachide. Avant la deuxième administration nasale (challenge nasal), les souris ayant subi une première administration ou orale d'extrait d'arachide plus CT possèdent des niveaux de cytokine Th1 et Th2 similaires. Des taux de ARNm IL-1 R importants suivis par des taux moyens de CCL-11 et IL-17 et des taux faibles de IL-5, IL-13 et IFN-y et -4 ont été mesurés dans les poumons des deux groupes (figure 5A). En revanche, une augmentation significative d'IL-4, d'IFNy et CCL11 ARNm a été détectée après seconde immunisation nasale de souris préalablement immunisées par la voie orale ou nasale (figure 5A). On observe que l'augmentation des cytokines de type Th2 associées (IL-4, A CP nasale/orale = 2,33) et CCL-11 (A CP 2889592 25 orale/nasale = 1,30) et plus important dans des souris immunisées oralement alors que l'augmentation de cytokines associées à Th1 (IL-17 est plus élevée (A CP nasale/orale = 2,27) dans des souris immunisées nasalement. Puisque l'ARNm des cytokines associées aux lymphocytes TCD4+ sont les plus régulées après la deuxième immunisation nasale, la contribution des cellules TCD4+ a été étudiée. Des cellules TCD4+ pulmonaires purifiées provenant de souris immunisées nasalement expriment des taux d'ARNm significativement plus élevés pour les réponses de type Th1 (IFN-y (figure 5B). D'autre part, des taux d'ARNm associés à une réponse de type Th2 (cytokines IL-4 et CCL11 ont été observés dans les cellules TCD4+ pulmonaires de souris immunisées oralement (figure 5B). Avant la seconde immunisation, le BALF de souris oralement ou nasalement immunisées avec des extraits d'arachide possèdent des taux d'IL-4 et d'IL6 faibles et similaires, et le taux d'IL-1 R est en-dessous du seuil de détection (figure 5C). La seconde administration nasale d'extrait d'arachide augmente de manière significative la sécrétion d'IL-4 dans le BALF de souris préalablement immunisées oralement mais non nasalement. En revanche, seules les souris immunisées nasalement possèdent une augmentation significaive de la sécrétion d'IL-1 (3 et d'IL-1-6 dans le BALF après seconde immunisation nasale par u n extrait d'arachide (figure 5C). EXEMPLE 6: Une seconde immunisation par voie nasale induit un recrutement important de macrophaqes pulmonaires. Du fait que le taux d'IL-6 est très important dans le BALF de souris immunisées nasalement, le phénotype des cellules qui contribuent à la réponse pulmonaire après seconde immunisation nasale a été étudié en détail. La seconde immunisation nasale induit un recrutement d'un nombre important de macrophages dans les poumons des souris immunisées oralement et nasalement (figure 6). En fait, le pourcentage de macrophages pulmonaires augmente d'environ 9% avant la seconde immunisation jusqu'à 30% après la seconde immunisation dans des souris préalablement immunisées oralement. Les macrophages représentent également plus de 60% de cellules pulmonaires après la seconde immunisation nasale de souris préalablement immunisées nasalement. En particulier, 30% des macrophages recrutés dans les poumons des souris immunisées oralement expriment de hauts niveaux de molécules du CMH de classe II. Par comparaison, seuls 10% des macrophages recrutés après la seconde immunisation nasale expriment de hauts niveaux de CMH de classe II dans les poumons de souris immunisées nasalement. EXEMPLE 7: Inflammation pulmonaire de souris immunisées avec de l'arachide ou des antiqènes non liés à l'arachide. Des souris nasalement ou oralement immunisées avec des extraits d'arachide réagissent différemment à une seconde immunisation avec des protéines sans rapport avec l'arachide in vivo. En fait, de faibles niveaux d'inflammations pulmonaires ont été observés lorsque des souris immunisées oralement ont subi une seconde immunisation avec OVA, Der f ou des protéines de type Blatte (figure 7). En revanche, une seconde immunisation par voie nasale avec de la nourriture ou des antigènes environnementaux sans rapport avec l'arachide induisent une inflammation pulmonaire importante dans des souris ayant subi une première immunisation nasale avec des extraits d'arachide | L'invention concerne un procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :a) immuniser un mammifère monogastrique par administration orale d'un extrait protéique d'arachide ;b) administrer, par voie nasale, la composition à tester audit mammifère immunisé à l'étape a);c) sacrifier le mammifère immunisé obtenu à la fin de l'étape b) ;d) détecter chez ledit mammifère immunisé au moins un paramètre indicatif de l'aptitude de la composition testée à provoquer une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. | 1. Procédé pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: a) immuniser un mammifère monogastrique par administration orale ou nasale d'un extrait protéique d'arachide; b) administrer, par voie nasale, la composition à tester audit mammifère immunisé à l'étape a) ; c) sacrifier le mammifère immunisé obtenu à la fin de l'étape b) ; d) détecter chez ledit mammifère immunisé au moins l'un des paramètres suivants: (i) la présence d'une inflammation pulmonaire de type allergique; ou (ii) la présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester; ou (iii) l'augmentation du rapport (x)/(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou COU 1, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-y et l'IL- 1 R, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée; (iv) l'augmentation du rapport pondéral IgGl/IgG2a, par rapport à un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape a) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée, la détection d'au moins l'un des paramètres (i), (ii) ou (iii) ci-dessus étant indicative de l'aptitude de la composition testée à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit mammifère monogastrique est choisi parmi un rongeur, le veau pré-ruminant, le porc, le cheval et l'âne. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le rongeur est choisi parmi la souris, le rat, le cobaye et le lapin. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la souris appartient à une lignée choisie parmi les lignées C57BL/6 et BALB/c. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'à l'étape a) on immunise le mammifère monogastrique par administration orale d'une combinaison d'un extrait protéique d'arachide et d'un composé adjuvant de l'immunité. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'adjuvant de l'immunité est choisi parmi la toxine de choléra (CT), l'entérotoxine labile de E. col/ (LT). 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape b) d'administration nasale de la composition à tester est effectuée dans un intervalle de temps allant du Jour 12 au Jour 20, avantageusement du Jour 14 au Jour 18, et préférentiellement du Jour 15 au Jour 16, suivant l'étape a) d'immunisation orale. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'à l'étape d), la présence d'une inflammation pulmonaire de type allergique est détectée par comptage des oesinophiles sur une coupe histologique du tissu pulmonaire dudit mammifère 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la présence d'anticorps plasmatiques d'isotype IgE reconnaissant un ou plusieurs antigènes contenus dans la composition à tester est détectée par une méthode immuno- enzymatique du type ELISA. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'augmentation de l'expression d'une cytokine choisie parmi IL-4, IL-5, IL- 10, IL-13 CCL11, l'IFN-y et IL113 est détectée par quantification de l'ARN 29 2889592 messager correspondant dans un échantillon de tissu pulmonaire dudit mammifère. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la composition à tester consiste en une composition destinée à l'alimentation de l'homme ou d'un mammifère monogastrique non humain. 12. Mammifère monogastrique non humain utilisable pour tester l'aptitude d'une composition à provoquer, chez un mammifère monogastrique, une réaction allergique croisée avec un allergène dérivé de l'arachide, ledit mammifère monogastrique non humain étant caractérisé en ce que: (i) il est immunisé par administration orale ou nasale d'un extrait protéique d'arachide, (ii) il possède des anticorps plasmatiques d'isotype IgE dirigés à l'encontre d'antigènes contenus dans un extrait protéique d'arachide; (iii) il possède une inflammation pulmonaire de type allergique; (iv) il possède, après administration par voie nasale de ladite composition à tester, un rapport (x)/(y) dans lequel: (x) représente le niveau d'expression ou de production d'une 20 cytokine choisie parmi l'IL-4, IL-5, IL-10, IL-13 ou CCL11, et (y) représente le niveau d'expression ou de production d'une cytokine choisie parmi IFN-'y et I'IL-1 1i, plus élevé que celui d'un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape (i) mais auquel la composition à tester n'a 25 pas été administrée; (v) il possède après administration par voie nasale de ladite composition à tester un rapport pondéral IgG1/IgG2a plus élevé que celui d'un mammifère monogastrique de la même espèce immunisé selon l'étape (i) mais auquel la composition à tester n'a pas été administrée. | G,A,C | G01,A01,C12 | G01N,A01K,C12Q | G01N 33,A01K 67,C12Q 1 | G01N 33/53,A01K 67/027,C12Q 1/68,G01N 33/68 |
FR2898357 | A1 | DERIVES D'AMIDINE ET LEURS APPLICATIONS A TITRE DE MEDICAMENT | 20,070,914 | La présente invention a pour objet des dérivés d'amidine présentant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène (ROS pour "reactive oxygen species"). L'invention concerne également leurs méthodes de préparation, les compositions pharmaceutiques les contenant et leurs utilisations à des fins thérapeutiques, en particulier en tant qu'inhibiteurs de calpaïnes et / ou piégeurs de formes réactives de l'oxygène de manière sélective ou non. Compte tenu du rôle potentiel des calpaïnes et des ROS en physiopathologie, les nouveaux dérivés selon l'invention peuvent produire des effets bénéfiques ou favorables dans le traitement de pathologies où ces enzymes et / ou ces espèces radicalaires sont impliquées, et notamment : - les maladies inflammatoires et immunologiques comme par exemple l'arthrite rhumatoïde, les pancréatites, la sclérose en plaques, les inflammations du système gastro-intestinal (par exemple la colite ulcérative ou non, la maladie de Crohn), - les maladies cardiovasculaires et / ou cérébro-vasculaires comprenant par exemple l'hypertension artérielle, le choc septique, les infarctus cardiaques ou cérébraux d'origine ischémique ou hémorragique, les ischémies ainsi que les troubles liés à l'agrégation plaquettaire, - les troubles du système nerveux central ou périphérique comme par exemple les maladies neurodégénératives où l'on peut notamment citer les traumatismes cérébraux ou de la moelle épiinière, l'hémorragie sub arachnoïde, l'épilepsie, le vieillissement, les démences séniles, y compris la maladie d'Alzheimer, la chorée de Huntington, la maladie de Parkinson, les neuropathies périphériques, - la cachexie, - la sarcopénie, - la perte d'audition, en particulier la perte d'audition provoquée par la presbyacousie, par un traumatisme acoustique, ou par l'administration d'un médicament tel que les antibiotiques comme par exemple la gentamicine, les anti-cancéreux comme par exemple le cisplatine, les agents anti-inflammatoires non stéroïdiens comme par exemple les dérivés de l'acide salicylique ou l'ibuprofène, les diurétiques tel que par exemple la furosémide, les anti-ulcéreux tel que par exemple la cimétidine ou l'oméprazole, les agents anticonvulsivants tel que par exemple la carbamazépine ou l'acide valproique, -l'ostéoporose, - les dystrophies musculaires, comme par exemple en particulier la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire de Becker, la dystrophie musculaire myotonique ou maladie de Steiner, la dystrophie musculaire congénitale, la dystrophie musculaire des ceintures et la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale, - les maladies prolifératives non cancéreuses comme par exemple l'athérosclérose ou la resténose, - la cataracte, - les transplantations d'organes, - les maladies auto-immunes ou virales comme par exemple le lupus, le sida, les infections parasitaires ou virales, le diabète et ses complications, - le cancer et les maladies prolifératives cancéreuses, - toutes les pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Dans l'ensemble de ces pathologies, il existe des évidences expérimentales démontrant l'implication des ROS (Free Radic. Biol. Med. (1996) 20, 675-705 ; Antioxid. Health. Dis. (1997) 4 (Handbook of Synthetic Antioxidants), 1-52) ainsi que l'implication des calpaïnes (Trends Pharmacol. Sci. (1994) 15, 412419 ; Drug News Perspect (1999) 12, 73-82). A titre d'exemple, les lésions cérébrales associées à l'infarctus cérébral ou au traumatisme crânien expérimental sont réduites par des agents antioxydants (Acta. Physiol. Scand. (1994) 152, 349-350 ; J. Cereb. Blood Flow Metabol. (1995) 15, 948-952 ; J Pharmacol Exp Ther (1997) 2, 895-904) ainsi que par des inhibiteurs de calpaïnes (Proc Natl Acad Sci U S A (1996) 93, 3428-33 ; Stroke, (1998) 29, 152-158 ; Stroke (1994) 25, 2265-2270). Afin de répondre aux exigences des industriels, il est devenu nécessaire de trouver d'autres composés ayant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène. Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir de nouveaux composés ayant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène. De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence que les composés de formule générale (I) décrits ci-après ou leurs sels, sous forme racémique, de -2-3-diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes présentent une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité de piégeage des formes réactives de l'oxygène. L'invention a pour avantage de pouvoir être mise en oeuvre dans toutes industries, notamment l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Les composés selon l'invention ou leurs sels présentent une solubilité accrue dans les milieux biologiques, en particulier dans les milieux aqueux. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs qui vont suivre. La présente invention a donc pour objet un composé de formule générale (I) ou son sel, R sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : R1, R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou 20 acide carboxylique ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ûCOR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une 25 liaison ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; -4- R8 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ùCOR10 ; étant entendu que : signifie H H rN1 N N H,N`R7 ou H,N,R7 ou N,R7 ou R7 N De préférence le composé selon l'invention possède un radical R1 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R2 qui est un atome d'hydrogène. 15 De préférence le composé selon l'invention possède un radical R3 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R4 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R5 qui est un atome 20 d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R6 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R7 qui est un atome d'hydrogène.10 -5- De préférence le composé selon l'invention possède un radical R8 qui est un radical isobutyle. De préférence l'atome W du composé selon l'invention est un atome de soufre. De préférence Ile composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un atome 5 d'hydrogène. De préférence e composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical acétyle. De préférence e composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical méthyle. 10 De préférence e composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical benzyle. De préférence le composé selon l'invention possède un radical R9 qui est un radical naphtylméthyle. Par alkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkyle 15 linéaire ou ramifié comptant de 1 à 12 atomes de carbone, et de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus préférentiellement de 1 à 4 atomes de carbone. Par alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, on entend en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle et tert-butyle, pentyle, néopentyle, isopentyle, hexyle, isohexyle. 20 Par haloalkyle, on entend un radical alkyle dont l'un au moins des atomes d'hydrogène est substitué par un atome d'halogène. Par haloalkyle, on entend par exemple le radical -CF3, ùCHF2 ou ùCH2CI. Par alkényle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkényle linéaire ou ramifié comptant au moins 1 insaturation et comptant de 2 à 25 12 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 6 atomes de carbone. Par alkoxy, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical R-0-dont la chaîne carbonée R est linéaire ou ramifiée et compte de 1 à 6 atomes de carbone. -6- Par cycloalkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical carbocyclique saturé comptant de 3 à 7 atomes de carbone. Par cycloalkyle comptant de 3 à 7 atomes de carbone, on entend en particulier un radical cyclohexyle. Par aryle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical carbocyclique aromatique, comptant de préférence de 1 à 3 cycles fusionnés. Par aryle, on entend notamment les radicaux phényle, naphtyle et phénantryle, de préférence les radicaux phényle et naphtyle et plus préférentiellement le radical phényle. Par radicaux arylalkyle, on entend des radicaux arylalkyle dont respectivement les radicaux alkyle et aryle qui les composent ont les significations indiquées précédemment étant entendu que le radical aryle est attaché à la molécule (I) ou (IS) via un radical alkyle. Par bisarylalkyle on entend au sens de la présente invention un radical carbocyclique aromatique comprenant au moins 2 cycles, dont l'un au moins est aromatique, et comprenant au plus 14 atomes de carbone, de préférence au plus 10 atomes de carbone, étant entendu que le radical bisarylalkyle est attaché à la molécule (1) ou (IS) via un radical alkyle. Par hétérocyclique, on entend au sens de la présente invention un radical cyclique aromatique ou non comprenant de 1 à 14 atomes, ces atomes étant choisis parmi le carbone, l'azote, l'oxygène ou le soufre, ou une de leurs combinaisons. Il est entendu que le radical hétérocyclique peut être partiellement insaturé. Par hétérocyclique, on entend par exemple un radical hétéroaryle ou un radical hétérocycloakyle. Par hétérocyclique alkyle, on entend au sens de la présente invention un radical hétérocyclique alkyle dont les radicaux hétérocyclique et alkyle qui les composent ont les significations indiquées précédemment et dont le radical hétérocyclique est attaché à la molécule (I) ou (IS) via un un radical alkyle. Par atome d'halogène, on entend un atome choisi parmi les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode. Par amino, on entend au sens de la présente invention un radical ùNH2. Par alkylamino, on entend au sens de la présente invention un radical ùNRH ou ùN(R)2 avec R étant un radical alkyle tel que précédemment défini. -7- Les exemples suivants indiquent des groupements protecteurs pouvant protéger des fonctions portées par le radical R8 : - des esters de méthyle, d'éthyle, de tert-butyle ou de benzyle peuvent protéger des fonctions acides ; - des carbamates de tert-butyle de benzyle ou de fluorènylméthyle peuvent protéger des fonctions amines ; - des acétamides peuvent protéger des fonctions amines ; et - des éthers de tert-butyle, de benzyle, de tétrahydropyrane ou de silyle peuvent protéger des fonctions alcools ; et - des acétyls peuvent protéger des fonctions alcools ; et - des thioéthers de méthyle ou des thioesters de méthyle peuvent protéger des fonctions thiol. En particulier, l'invention concerne un composé de formule générale (I) choisi parmi les composés suivants ou son sel : N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide ; N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino)tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide. La terminologie utilisée pour la nomenclature des composés ci-dessus est la terminologie anglaise IUPAC. -8- La présente invention a également pour objet un composé de formule générale (I) ou son sel, telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. Plus particulièrement les composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Encore plus particulièrement les composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto- immunes, les maladies virales, ou le cancer. De préférence l'invention a pour objet un composé de formule générale (I) ou son sel, telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter la perte d'audition ou les dystrophies musculaires. La présente invention a également pour objet un médicament comprenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment ou un de ses sels. De préférence il s'agit de sels pharmaceutiquement acceptables de tels composés. La présente invention a également pour objet à titre de médicaments, les composés de formule générale (I) telle que définie précédemment ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. De préférence la composition pharmaceutique comprend au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. De préférence le composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou son sel est contenu dans la composition pharmaceutique à titre de principe actif. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment des sels d'addition d'acides inorganiques tels que par exemple chlorhydrate, bromhydrate, iodhydrate, sulfate, phosphate, diphosphate ou nitrate ou d'acides organiques tels que -9- par exemple acétate, maléate, fumarate, tartrate, succinate, citrate, lactate, méthanesulfonate, p-toluènesulfonate, benzènesulfonate, pamoate ou stéarate. Pour d'autres exemples de sels pharmaceutiquement acceptables, on peut se référer à "Salt selection for basic drugs", /nt. J. Pharm. (1986), 33, 201-217. Le composé de formule générale (I) ou son sel utilisé selon l'invention peuvent être sous forme d'un solide, par exemple des poudres, des granules, des comprimés, des gélules, des liposomes, ou des suppositoires. Les supports solides appropriés peuvent être, par exemple, le phosphate de calcium, le stéarate de magnésium, le talc, les sucres, le lactose, la dextrine, l'amidon, la gélatine, la cellulose, la cellulose de méthyle, la cellulose carboxyméthyle de sodium, la polyvinylpyrrolidine ou la cire. Le composé de formule générale (I) selon l'invention ou son sel peut aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions au sens large, des gels, des suspensions, des vaporisations ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. L'invention concerne en outre l'utilisation d'un composé de formule générale (I) telle que définie précédemment, ou d'un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé, pour préparer un médicament destiné à traiter toutes les pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes, et en particulier les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. L'administration d'un composé de formule générale (I) selon l'invention ou son sel pourra se faire par voie topique, orale, parentérale, par injection intramusculaire, sous-cutanée etc. La dose d'un produit selon la présente invention, à prévoir pour le traitement des maladies ou troubles mentionnés ci-dessus, varie suivant le mode d'administration, l'âge et le poids corporel du sujet à traiter ainsi que l'état de ce dernier, et il en sera décidé en définitive par le médecin ou le vétérinaire traitant. Une telle quantité déterminée par le médecin ou le vétérinaire traitant est appelée ici "quantité thérapeutiquement active". -10- La présente invention a également pour objet un composé de formule générale (IS) ou son sel, S - R Il R (IS) sous forme de stéréoisomères ou leurs combinaisons dans laquelle : R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 ont la même signification que pour les composés de formule I), et R11 représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique ou un radical hétérocyclique alkyle. La présente invention a également pour objet des composés ou leurs sels, qui sont des intermédiaires de synthèse obtenus en cours de synthèse des composés de formule générale (I), choisis parmi les composés suivants : Méthyl 1 OH-phenothiazine-2-carbimidothioate ; N2-[imino(1OH-ph enothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-methoxytetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide ; N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-oxotetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide ; N' -[(3 S) -2-(b enz ylox y) te tra h ydrofura n-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-L- leucinamide ; N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-((3S)-2-(b enzyloxy) tetrah ydrofuran-3- yl]-N2-[imino(1 OH-ph enothiazin-2-yl)meth yl]-L-leucinamide ; -11-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinam ide ; N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran- 3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (3S)-3-({N-(imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carboxamide ; N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide ; Methyl N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbimidothioate. La terminologie utilisée pour la nomenclature des composés ci-dessus est la terminologie anglaise IUPAC. La présente invention a également pour objet un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. Plus particulièrement ces composés selon l'invention ou leurs sels peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. Encore plus particulièrement ces composés selon l'invention ou leurs sels, qui sont des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, peuvent être utilisés comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. La présente invention a également pour objet un médicament comprenant au moins un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits -12- ci-dessus. De préférence il s'agit de sels pharmaceutiquement acceptables de tels composés. La présente invention a également pour objet, à titre de médicaments, au moins un composé ou son sel pharmaceutiquement acceptable, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. De préférence, la composition pharmaceutique comprend au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. De préférence, le composé ou son sel, qui est un des intermédiaires de synthèse (IS) décrits ci-dessus, est contenu dans la composition pharmaceutique à titre de principe actif. L'invention a également pour objet l'utilisation d'au moins un composé ou produit de formule générale (I) ou un des intermédiaires de synthèse (IS) selon l'invention ou son sel dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Préparation des composés de formule générale (I) : Les composés de formule générale (I) selon l'invention peuvent être préparés selon la voie de synthèse représentée dans le schéma 1 ci-dessous. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 avec R10 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique sont appelés les composés de formule générale (1)1. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un atome d'hydrogène étant appelés les composés de formule générale (1)2 dans la suite de l'exposé. Dans le schéma 1 ci-dessous, ainsi que le schéma 2, la signification de W, R1, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8, R9, R10 et R1t dans les composés de formules générales (Il), (III), (1)1 et (1)2, est telle que décrite plus haut dans la description : -13- 6 R R R /\N2N R3 R (II) SùR" R R (1)2 Schéma 1 Les composés de formules générales (I)1 et (1)2 sont obtenus selon le schéma 1 par condensation des dérivés thioimidates de formule générale (II) sur les amino-lactols de formule générale (III), de préférence par chauffage entre 25 et 60 C, préférentiellement dans un solvant polaire, tels que par exemple l'isopropanol, DMF ou bien le THF, pendant une période de 4 à 20 heures. La fonction hémiacétalique des composés de formule générale (I)1 peut ensuite être déprotégée pour conduire aux composé de formule générale (1)2, par exemple en milieu acide, à l'aide d'un acide minéral tel que HCI ou HBr ou bien d'un acide organique, tel que par exemple l'acide benzène sulfonique, en solution dans un solvant organique tel que, par exemple, l'acétone, le THF, le dioxanne, l'acétonitrile ou l'éthanol. La réaction s'effectue généralement vers 20 C et pendant un temps qui peut varier de 4 à 20 heures selon la nature de R9. -14- Préparation des intermédiaires de formule générale (II) : Les thioimidates de formule générale (II) non commerciaux, dans lesquels W, R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 sont tels que décrits plus haut dans la description, peuvent être préparés selon la voie synthétique détaillée dans le schéma 2. R R R6 O R4 3 R OH R (II.1) (II.2) -Rä 2 I . HX R4 R3 R N.R7 R R Schéma 2 5 Les thioimidates de formule générale (II), dérivés de la phénothiazine (W = S), de la phénoxazine (W = O) ou du carbazole (-W-est une liaison) peuvent être obtenus en 3 étapes à partir des acides carboxyliques de formule générale (11.1) correspondants. Ces acides carboxyliques sont accessibles à partir de méthodes décrites dans la littérature telle que, par exemple, Pharmazie 1984, 39(1), 22-3 ; Bull. Soc. Chim. 1968, (7), 2832-42, Pharmazie 1966, 21(11), 645-9, Synthesis 1988, (3), 215-17, J. Med. Chem. 1992, 35(4), 716-24, J. Org. Chem. (1960), 25, 747-53, Heterocycles (1994), 39(2), 833-45 ; J. Indian Chem. Soc. (1985), 62(7), 534-6 ; J. Chem. Soc. Chem. Comm. (1985), (2), 86-7. La formation des carboxamides de formule générale (11.2) est effectuée en présence d'une solution aqueuse concentrée d'ammoniaque (R7 = H) ou bien d'une amine (R7 = alkyle), à l'aide d'un réactif de couplage peptidique, tel que par exemple DCC ou HBTU, dans un solvant tel que, par exemple, le DMF. Les thiocarboxamides de formule générale (11.3) peuvent être obtenus par action du réactif de Lawesson en solution dans du 1,4-dioxanne. L'alkylation des thiocarboxamides pour générer les thioimidates de formule générale (II) peut être opérée à l'aide de R"-X, X étant un groupe partant tel que par exemple un atome d'halogène, un groupement sulfate ou triflate. Le mélange réactionnel est agité, par exemple, dans l'acétone -15- pendant 15 heures. Les thioimidates (II) sont obtenus sous forme de sels, par exemple, iodhydrate si on utilise du iodométhane (R"-X) et peuvent être éventuellement désalifiés à l'aide d'une base telle que, par exemple, le carbonate de sodium. Préparation des intermédiaires de formule générale (III) : Les dérivés amino-lactols de formule générale (III), dans lesquels R8 et R9 sont tels que décrits ci-dessus, avec Gp étant un groupement protecteur de préférence de type carbamate, sont accessibles en utilisant par exemple les voies de préparation représentées dans le schéma 3 ci-après. -16- Gp-N O H (111.1) Gp-NCO2H H2N O H (111.2) Gp-N''--N R8 H Gp-N Gp-N R8 (111.6) O H (II1.3) Gp-NH2NO (1I1.7) 1 R8 H OH N OR9 /GP_yCO2H R8 (I11.1) O H Gp-N R8 H (111.4) O Schéma 3 Les dérivés d'amino-butyrolactone de formule générale (111.2) peuvent être obtenus par condensation des aminoacides protégés de formule générale (111.1), dans laquelle R8 est un radical d'acide aminé tel que précédemment défini dans la formule générale (I) et Gp est un groupe protecteur tel que, par exemple, un carbamate de benzyle, de tert-butyle ou de fluorènylméthyle, sur la (S)-a-aminobutyrolactone dans les conditions classiques -17- de la synthèse peptidique pour conduire aux carboxamides intermédiaires de formule générale (111.2). La lactone (111.2) est ensuite réduite en lactol à l'aide d'un agent réducteur tel que, par exemple, l'hydrure de diisobutylaluminium (DIBAL), dans un solvant inerte tel que, par exemple, THF ou CH2Cl2, à une température de préférence inférieure à -50 C, par exemple à environ -78 C. La fonction hémiacétalique des dérivés lactols de formule générale (111.3) est ensuite protégée soit en milieu alcoolique, par exemple dans du méthanol ou l'alcool benzylique, à l'aide d'un acide fort tel que, par exemple, l'acide trifluoroacétique ou l'acide camphorsulfonique, soit en présenced'un anhydride d'acide carboxylique, par exemple l'anhydride acétique, en présence de 4-diméthylaminopyridine dans un solvant inerte, tel que le dichlorométhane, pour conduire aux acétals de formule générale (111.4). Alternativement, les amino-lactols de formule générale (III), peuvent être préparés en 5 étapes à partir de (S)-a-aminobutyrolactone protégées commerciales. Les étapes successives de réduction de la lactone et de protection de l'hémiacétal pour conduire aux intermédiaires (111.5) et (111.6) sont identiques à celles décrites pour la génération des intermédiaires (111.3) et (111.4). La préparation des intermédiaires (111.7) est effectuée de préférence par hydrogènolyse, en présence de Pd/C, du groupe benzyloxycarbonyle principalement utilisé dans cette stratégie. Les intermédiaires de formule générale (111.4) peuvent ensuite être obtenus par condensation peptidique dans les conditions précédemment décrites pour (111.2), entre les intermédiaires (111.7) et les aminoacides de formule générale (111.1). La fonction amine des intermédiaires de formule générale (111.4) est ensuite déprotégée selon des méthodes décrites dans la littérature (T.W. Greene et P.G.M. Wuts, Protective Groups in Organic Synthesis, Second edition (Wiley-Interscience, 1991)). A moins qu'ils ne soient définis d'une autre manière, tous les termes techniques et scientifiques utilisés ici ont la même signification que celle couramment comprise par un spécialiste ordinaire du domaine auquel appartient cette invention. De même, toutes les publications, demandes de brevets, tous les brevets et toutes autres références mentionnées ici sont incorporées par référence. Les exemples suivants sont présentés pour illustrer les procédures ci-dessus et ne doivent en aucun cas être considérés comme une limite à la portée de l'invention. EXEMPLES La terminologie utilisée pour la nomenclature des exemples ci-dessous est la terminologie anglaise IUPAC. -18- Dans les exemples suivants, les points de fusion ont été mesurés grâce à un capillaire à l'aide d'un appareil de marque Bûchi, modèle B-545. Exemple 1 : Iodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide 1.1) N2-[(benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-oxotétrahydrofuran-3-yl]-LIeucinamide : On dissout, dans 60 ml de DMF anhydre, 3,51 g (13,25 mmol) de Cbz-L-Leucine, 2,41 g (1 éq.) de bromhydrate de (S)-2-amino-4-butyrolactone, 1,97 g de HOBT (1,1 éq.) et 5,59 g (2,2 éq.) de chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide (EDC) puis on ajoute 7,64 ml (3,3 éq.) de N,N-diisopropyléthylamine. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures à 20 C avant d'être versé dans 200 ml d'un mélange 1/1 d'acétate d'éthyle/eau. Après agitation et décantation, la solution organique est lavée successivement avec 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau, 100 ml d'une solution 1M d'acide citrique et finalement 100 ml d'une solution de saumure. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec sous vide. L'huile obtenue est lavée à l'aide d'isopentane et cristallisée ensuite dans un mélange dichlorométhane/isopentane. On obtient un solide blanc avec un rendement de 68 %. Point de fusion : 130-131 C. 1.2) N2-((benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-hydroxytétrahydrofuran-3-yl] -L-Ieucinamide : Sous argon, dans un tricol contenant 60 ml de dichlorométhane anhydre, on dissout 1,24 g (3,56 mmol) de l'intermédiaire 1.1. L'ensemble est refroidi à -60 C avant l'addition, goutte-à-goutte, de 10,7 ml (3 éq.) d'une solution 1M de DIBAL dans le dichlorométhane. A la fin de l'addition, le bain réfrigérant est enlevé et l'agitation est maintenue pendant 15 minutes supplémentaires. Le milieu réactionnel est alors versé, avec précaution, dans 100 ml d'une solution de sel de Rochelle à 20 %. Après 2 heures d'agitation vigoureuse, 100 ml de dichlorométhane sont ajoutés et le tout est versé dans une ampoule à décanter. La phase organique est récupérée et lavée avec 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium et filtration, la solution organique est concentrée à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 2/8). On obtient un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 48-49 C. 1.3) N2-((benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-yl] -L-Ieucinamide : On ajoute, goutte-à-goutte à 20 C, un excès d'acide trifluoroacétique (5 ml) à une solution de 0,82 g (2,34 mmol) de l'intermédiaire 1.2 dans 50 ml de méthanol. L'agitation -19- est maintenue 15 heures à 20 C. Le mélange réactionnel est ensuite partiellement concentré sous vide et redissous dans 50 ml de dichlorométhane. La solution organique est lavée successivement avec 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et concentration sous vide, le résidu d'évaporation est purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 3/7). On obtient un solide blanc avec un rendement de 80 %. Point de fusion : 112-113 C. 1.4) N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-y/]-L-leucinamide : Dans un réacteur en inox contenant 60 ml de méthanol, on introduit 2 g (5,5 mmol) de l'intermédiaire 1.3 et 600 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 1 heure. Après filtration du catalyseur, le méthanol est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu (1,20 g ; 94 %) est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 1.5) 10H-phenothiazine-2-carbothioamide : Un mélange réactionnel composé de 3, 4 g (14 mmoles) de 10H-phénothiazine-2-carboxamide (J. Org. Chem. 1961, 26, 1138-1143) et de 3,4 g (8,4 mmoles) de réactif de Lawesson en solution dans 40 ml de 1,4-dioxanne additionné de 20 ml de pyridine est chauffé à 110 C pendant 1 h 30. La solution brune est ensuite concentrée sous vide et le résidu est dilué dans 200 ml d'AcOEt et 100 ml d'H2O. Après agitation et décantation, la phase organique est lavée successivement par 100 ml d'une solution aqueuse 1 N d'HCI et 100 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et évaporation du solvant sous vide on obtient une poudre orange. Cette poudre est lavée par Et2O, le filtrat est éliminé, et extraite par de l'acétone. Le filtrat acétonique est alors concentré sous vide et le résidu d'évaporation est alors purifié sur une colonne de silice (éluant : Heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 4/6). Poudre orange. Point de fusion : 208-209 C. 1.6) lodhydrate de methyl 10H-phenothiazine-2-carbimidothioate : A une solution de 1,05 g (4,1 mmoles) de l'intermédiaire 1.5 dans 10 ml d'acétone, on ajoute 0,3 ml (1, 2 éq.) de iodométhane à 23 C. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures. Le précipité formé est filtré et rincé successivement par de l'acétone et de l'isopentane. On obtient un solide brun violet avec un rendement de 85 %. Point de fusion : 207-208 C. - 20 - 1.7) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : A une solution de 0,68 g (2,95 mmoles) de l'intermédiaire 1.4 dans 20 ml d'isopropanol, on ajoute 1,18 g (1 éq.) de l'intermédiaire 1.6. Le mélange réactionnel est agité à 60 C pendant 15 heures. Le méthanethiol libéré lors de la réaction est successivement piégé à l'aide d'une solution de soude et d'une solution de permanganate de potassium. Le solide formé est isolé par filtration et rincé par Et2O avant d'être purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 à 0/1). On obtient un solide orange avec un rendement de 70 i'D. Point de fusion : 155-165 C. Exemple 2 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide 2.1) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-oxotetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.1, la Fmoc-L-Leucine remplaçant la Cbz-L-Leucine. On obtient par cristallisation dans AcOEt 3,15 g d'un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 175-176 C. 2.2) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-[(3S) -2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.2, l'intermédiaire 2.1 remplaçant l'intermédiaire 1.1. On obtient après purification sur colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1) 2,16 g d'un solide blanc avec un rendement de 68 %. Point de fusion : 155-156 C. 2.3) N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]- L-leucinamide : On ajoute 0,41 ml (1,1 éq.) d'alcool benzylique et 0,11 g (0,13 éq.) d'acide camphorsulfonique à une suspension de 1,57 g (3,58 mmoles) de l'intermédiaire 2.2 dans 7 ml de dichlorométhane. Au fur et à mesure de l'avancement de la réaction, le milieu réactionnel devient homogène. Après 24 heures d'agitation, l'ensemble est dilué par 25 ml d'eau et 25 ml de dichlorométhane, agité et décanté. La solution organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec. Le résidu est purifié sur - 21 - une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/0 jusqu'à 1/1). On obtient, après évaporation, 1,43 g d'un solide blanc avec un rendement de 76 %. Point de fusion : 116-117 C. 2.4) N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-y/]-L-Ieucinamide : A une solution de 0,2 g (0,38 mmole) de l'intermédiaire 2.3 en solution dans 3,5 ml de dichlorométhane, on ajoute goutte-à-goutte 0,2 ml (5 éq.) de diéthylamine. Le mélange réactionnel est agité à 23 C pendant 5 h 30 avant d'être concentré à sec sous vide. Le résidu est partiellernent redissous par Et2O et stocké à 4 C pendant quelques heures. Le précipité blanc formé est éliminé par filtration et le filtrat concentré à sec. Le résidu d'évaporation est investi tel quel dans l'étape suivante. 2.5) l odhydrate de N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, par réaction de l'intermédiaire 1.6 avec l'intermédiaire 2.4 qui est utilisé en place de l'intermédiaire 1.4. Le produit de la réaction est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange pâle. On obtient 430 mg du produit attendu avec un rendement de 53 %. Point de fusion : 140-145 C. Exemple 3 : lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide 3.1) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.3 à partir de l'intermédiaire 2.2 et du 2-hydroxyméthylnaphtalène utilisé à la place de l'alcool benzylique. On obtient après purification sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 7/3) 1,38 g d'un solide blanc avec un rendement de 66 %. Point de fusion : 79-80 C. 3.2) N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.4, l'intermédiaire 3.1 remplaçant l'intermédiaire 2.3. Le produit est - 22 - obtenu après élimination des dérivés dibenzofulvènes et est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 3.3) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthy/ methoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 3.2 utilisé à la place de l'intermédiaire 1.4 Le produit de la réaction de condensation est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange. On obtient 530 mg du produit attendu avec un rendement de 64 %. Point de fusion : 145-148 C. Exemple 4 : lodhydrate de (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate 4.1) (3S)-3-({N-[(benzyloxy)carbonyl]-L-leucyl)amino)tetrahydrofuran-2-yl acetate : Sous atmosphère d'argon, 2 g (5,73 mmoles) de l'intermédiaire 1.2 et 0,14 g (0,2 éq.) de 4-dimethylaminopyridine sont dissous dans 13 ml de dichlorométhane anhydre. A cette solution on ajoute, goutte-à-goutte, 5,4 ml (10 éq.) d'anhydride acétique. Après 5 heures d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est dilué par 50 ml de dichlorométhane et 50 ml d'eau. La phase organique est ensuite lavée successivement par 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et finalement de la saumure. La solution de dichlorométhane est séchée sur Na2SO4, filtrée et concentrée à sec sous vide. Le résidu obtenu est mélangé avec Et2O, filtré et rincé par de l'isopentane. On obtient 1,14 g d'un solide blanc avec un rendement de 50 %. Point de fusion : 158-159 C. 4.2) (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-y/ acetate : Dans un réacteur en inox contenant 30 ml d'acide acétique, on introduit 1,14 g (2,89 mmoles) de l'intermédiaire 4.1 et 227 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 4 h 30. Après filtration du catalyseur, l'acide acétique est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu est partagé entre 50 ml de dichlorométhane et 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3. Agitation et décantation sont suivies d'un lavage de la phase organique par de l'eau et de la saumure. Après séchage sur Na2SO4, filtration et concentration à sec l'huile incolore - 23 - obtenue cristallise spontanément pour conduire à 0,45 g d'un solide blanc avec un rendement de 60 /0. Point de fusion : 75-80 C. 4.3) lodhydrate de (3S).3-el-rimino(lOH-phenothiazin-2-y0methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-y/ acetate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 4.2 excepté le solvant de la réaction qui dans ce cas est le THF et le temps de chauffage qui est limité à 4 heures. Le mélange réactionnel est directement adsorbé sur de la silice et déposé au sommet d'une colonne de chromatographie (heptane/AcOEt : 3/7 jusqu'à 0/1) pour purification. Après collection et évaporation des fractions pures, on obtient 0,27 g d'un solide orange avec un rendement de 18 %. Point de fusion : 130-131 C. Exemple 5 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide A une solution de 0,42 g (0,69 mmole) de l'intermédiaire 4.3 dans 42 ml de THF, on ajoute, à 23 C, 12 mg (0,1 éq.) d'acide benzènesulfonique. Après 5 h 30 d'agitation à 23 C, on ajoute 137 pl d'une solution 0,5 M de NaHCO3 (0,1 éq.). L'agitation est maintenue 5 minutes supplémentaires avant filtration du précipité formé. Le filtrat est concentré à sec et le résidu purifié sur une colonne de silice (dichlorométhane/EtOH : 95/5 jusqu'à 90/10). Les fractions pures sont collectées et évaporées pour conduire à 171 mg d'un solide orange avec un rendement de 43 %. Point de fusion : 148-150 C. Exemple 6 : 6.1) N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carboxamide : A une solution de 2,43 g (10 mmoles) d'acide 10H-phenothiazine-2-carboxylique, de 1,79 g (2,2 éq.) de chlorhydrate d'éthylamine et de 4,17 g (1,1 éq.) de HBTU dans 50 ml de DMF, refroidie à 0 C, on ajoute goutte-à-goutte 5,8 ml (3,3 éq.) de DIEA. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures, à 23 C, et versé ensuite dans un mélange de 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3 et 100 ml d'AcOEt. Après quelques minutes d'agitation, le précipité formé est éliminé par filtration et le filtrat est décanté. La phase organique est successivement lavée par de l'eau, une solution 1M d'acide citrique et de la saumure. La solution organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée, concentrée à sec sous vide. Le solide obtenu est suspendu dans Et2O, trituré et filtré. On obtient un solide beige avec un rendement quantitatif. Point de fusion : 150-151 C. - 24 - 6.2) N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.5, l'intermédiaire 6.1 remplaçant la 1OH-phénothiazine-2-carboxamide. On obtient 2,17 g d'un solide jaune avec un rendement de 60 %. Point de fusion : 155-156 C. 6.3) Chlorhydrate de methyl N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbimidothioate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.6 à l'aide de iodométhane, l'intermédiaire 6.2 remplaçant l'intermédiaire 1.5. Le composé obtenu salifié, sous forme iodhydrate, est ensuite partagé entre une solution saturée de NaHCO3 et AcOEt. Après décantation, la phase organique est lavée par de l'eau et de la saumure, séchée sur sulfate de sodium et filtrée. A cette solution organique refroidie à 0 C, on ajoute ensuite 1,1 éq. d'une solution titrée 1 N d'HCI dans Et2O anhydre. Après une heure d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est concentré à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est finalement suspendu dans Et2O et filtré. On obtient un solide rouge foncé. Point de fusion : 142-143 C. Etude pharmacologique des composés de l'invention : Tous les pourcentages sont indiqués en volume. Effet in situ des composés selon l'invention sur l'activité enzymatique calpaïne de cellules squelettiques humaines (SKM) Le principe du test est le suivant : la maitotoxine est une toxine qui provoque l'ouverture des canaux calciques des cellules. Le flux intra-cellulaire de calcium qui en résulte est à l'origine de la mort de la cellule. Au cours de ce processus de mort cellulaire, une protéase cystéine dépendante, la calpaine est activée. Le test consiste à incuber des cellules en présence de maitotoxine, afin d'activer l'enzyme calpaine, et d'ajouter un substrat de la calpaine qui devient fluorescent lorsque l'enzyme clive ce substrat. Enfin, des inhibiteurs de la calpaine sont testés. Les myoblastes sont ensemencés à 2500 cellules par puits dans des plaques à 96 puits dans un milieu de culture DMEM 10 % FBS (sérum de veau foetal) supplémenté avec de l'amphotericin B, du facteur épidermal de croissance recombinant humain et de la dexamethasone. Trois jours après l'ensemencement, les cellules ont adhéré au fond du puits, la différentiation des cellules en myotubes est induite par addition de 100 pl de milieu DMEM F12 contenant 2 % de sérum de cheval. Après trois jours supplémentaires, 100 pl du composé à tester sont déposés au fond des puits. Après - 25 - une heure d'incubation à 37 C sous une atmosphère de 5 % de CO2, le substrat fluorescent de la calpaïne (Suc-Leu-Tyr-AMC) et la maitotoxine (MTX) (Sigma, ref : M-9159) sont rajoutés. Pour déterminer l'activité totale de l'enzyme cellulaire, des puits témoins sans composés à tester sont préparés sur la plaque (100 pl DMSO dilué au 100ème additionné de 10 pl de MTX et de substrat). Les bruits de fond sont déterminés en préparant des puits supplémentaires de contrôle sans MTX. Chaque concentration des produits est testée en triplicats. Les plaques sont agitées, la fluorescence est lue à 380/460 nm à l'aide de l'appareil nommé Victor au temps zéro. L'incubation a lieu pendant trois heures à 30 C à l'obscurité. Les valeurs de fluorescence permettent de calculer un effet-concentration pour chacun des composés. La CI50 (concentration de la subtance à tester qui inhibe 50 % de l'activité de l'enzyme) est calculée à partir de cet effet- concentration. Le composé de l'exemple 5 présente une CI50 inférieure à 20 pM à ce test. Etude des effets sur la peroxydation lipidique du cortex cérébral de rat L'activité inhibitrice des produits de l'invention est déterminée par la mesure de leurs effets sur le degré de peroxydation lipidique, déterminée par la concentration en malondialdéhyde (MDA). Le MDA produit par la peroxydation des acides gras insaturés est un bon indice de la péroxidation lipidique (H Esterbauer and KH Cheeseman, Meth. Enzymol. (1990), 186, 407-421). Des rats mâles Sprague Dawley de 200 à 250 g (Charles River) ont été sacrifiés par décapitation. Le cortex cérébral est prélevé, puis homogénéisé au potter de Thomas dans du tampon Tris-HCI 20 mM, pH = 7,4. L'homogénat est centrifugé deux fois à 50 000 g pendant 10 minutes à 4 C. Le culot est conservé à -80 C. Le jour de l'expérience, le culot est remis en suspension à la concentration de 1 g / 15 ml et centrifugé à 515 g pendant 10 minutes à 4 C. Le surnageant est utilisé immédiatement pour la détermination de la peroxydation lipidique. L'homogénat de cortex cérébral de rat (500 pl) est incubé à 37 C pendant 15 minutes en présence des composés à tester ou du solvant (10 pl). La réaction de peroxydation lipidique est initiée par l'ajout de 50 pl de FeCl2 à 1 mM, d'EDTA à 1 mM et d'acide ascorbique à 4 mM. Après 30 minutes d'incubation à 37 C, la réaction est arrêtée par l'ajout de 50 pl d'une solution de di-tert-butyl toluène hydroxylé (BHT, 0,2 %). Le MDA est quantifié à l'aide d'un test colorimétrique, en faisant réagir un réactif chromogène (R) le N-méthyl-2-phénylindole (650 pl) avec 200 pl de l'homogénat pendant 1 heure à 45 C. La condensation d'une molécule de MDA avec deux molécules de réactif R produit un chromophore stable dont la longueur d'onde d'absorbance maximale est égale à 586 nm. (Caldwell et coll., European J. Pharmacol. (1995), 285, 203-206). - 26 - Les composés des exemples 1 à 5 présentent une CI50 inférieure à 5 pM à ce test. Effet protecteur des composés selon l'invention sur la mort cellulaire induite par la maitotoxine sur des cellules squelettiques humaines (SKM) Le principe du test est le suivant : la maitotoxine est une toxine qui provoque l'ouverture des canaux calciques des cellules. Le flux intra-cellulaire de calcium qui en résulte est à l'origine de la mort de la cellule. Au cours de ce processus de mort cellulaire, une protéase cystéine dépendante, la calpaine est activée et des radicaux libres sont abondammment produits. Le test consiste à incuber des cellules en présence de molécules à tester, afin de retarder ou d'inactiver la mort cellulaire et ainsi déterminer leur effet protecteur. Les myoblastes sont ensemencés à 2500 cellules par puits dans des plaques à 96 puits dans un milieu de culture DMEM 10 % FBS (sérum de veau foetal) supplémenté avec de l'amphotericin B, du facteur épidermal de croissance recombinant humain et de la dexamethasone. Trois jours après l'ensemencement, les cellules ont adhéré au fond du puits, la différentiation des cellules en myotubes est induite par addition de 100 pl de milieu DMEM F12 contenant 2 % de sérum de cheval. Après trois jours supplémentaires, 100 pl du composé à tester sont déposés au fond des puits. Après une heure d'incubation à 37 C sous une atmosphère de 5 % de CO2, la maitotoxine (MTX) (Wako, ref : 131-10731) est ajoutée pour évaluer l'effet protecteur (effet- concentration) du composé à tester sur la mort cellulaire. Après un temps d'incubation de 3 h ou 96 h, le milieu de culture est remplacé par un milieu DMEM 10 % FBS supplémenté par 10 % de WST-1. Le WST-1 (Roche, référence 1644807) est un réactif colorant des cellules métaboliquement actives, c'est-à-dire des cellules en vie. Les cellules sont incubées pendant 1 heure en présence de WST-1. Puis le nombre de cellules en vie est déterminé à l'aide d'un appareil Perkin Elmer Wallac Envision 2101 par lecture de l'absorbance à 450 nm. L'effet-concentration des produits sur le taux de survie de cellules est ensuite calculé. La CE50 (concentration de la subtance à tester qui protège 50 % des cellules de la mort cellulaire) est calculée à partir de cet effet-concentration. Le composé de l'exemple 5 présente, à ce test, une CE50 inférieure de 16,4 pM après 3 heures d'incubation en présence de maitotoxine, et 18, 3 pM après 96 heures d'incubation en présence de maitotoxine. - 27 - Un test comparatif est réalisé avec l'a-methylprednisolone qui est un composé utilisé pour le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne. En comparaison, avec le même test et dans les mêmes conditions, l'a-methylprednisolone présente une CE50 de 354,3 pM après 3 heures d'incubation en présence de maitotoxine, et 195,7 pM après 96 heures d'incubation en présence de maitotoxine. Ototoxicité induite après un traitement à la gentamicine: Effet protecteur des composés selon l'invention Démonstration de l'effet protecteur des composés selon l'invention, administrés en cotraitement, vis-à-vis de la perte des cellules ciliées induite par la gentamicine. Principe du test : la gentamicine et autres aminoglycosides provoquent un dommage des cellules ciliées et une perte d'audition chez l'Humain. Les poissons Zebre (Zebrafish) présentent des organes sensoriels à la surface de leur corps, appelés neuromasts. Ces cellules ciliées neuromasts sont structurellement et fonctionnellement similaires aux cellules ciliées internes de l'oreille humaine. Chez ces poissons, les cellules ciliées neuromasts peuvent être marquées avec du DASPEI (2,4-dimethyl-aminostyryl-N-ethyl pyridinium iodide) et ce marquage reflète le nombre de cellules ciliées fonctionnelles. Le dommage des cellules ciliées internes est induit chez des poissons Zebre par traitement de gentamicine. Pour tester l'effet protecteur du composé à tester sur des cellules ciliées endommagées par la gentamicine, le composé a été administré en co- traitement avec la gentamicine. Les cellules ciliées internes sont ensuite marquées et quantifiées. L'étude est faite sur des poissons âgés de 5 jours incubés avec 1 pg/ml de gentamicine pendant 24 heures en présence ou en absence du composé. Des contrôles sont effectués en parallèle; véhicule seul (1 % DMSO ; contrôle positif). Les poissons traités par la gentamicine seule sont les contrôles négatifs. La CE50 (concentration de la subtance à tester qui protège 50 % des cellules de la mort cellulaire) est calculée à partir de cet effet-concentration. La coloration DASPEI est effectuée pour visualiser les cellules ciliées in vivo (n = 6 par groupe). L'analyse morphométrique est utilisée pour quantifier le signal de marquage des cellules ciliées. Le signal de coloration DASPEI des contrôles positifs a été défini comme le 100 %. Les résultats du tableau 1 montrent que : Le signal de coloration du control négatif représente 20 % +1- 0,6 du signal contrôle, soit une perte de 80 % des cellules ciliées suite au traitement par la gentamicine. - Le signal de coloration des animaux traités par la gentamicine et le composé de l'exemple 5 testé à 50 pM représente 52 % +1- 10 du signal contrôle, soit une protection hautement significative de 40 % des cellules ciliées endommagées par le traitement à la gentamicine. Sur une gamme de concentrations allant de 25 pM à 100 pM, la CE50 qui correspond à la concentration efficace qui permet de visualiser 50 % de cellules ciliées marquées est de 32 pM. - Le signal de coloration des animaux traités par la gentamicine et le composé de l'exemple 4 à 50 pM représente 49 % +1- 5 du signal contrôle, soit une protection hautement significative de 36,2 % des cellules ciliées endommagées par le traitement à la gentamicine. Sur une gamme de concentrations allant de 25 pM à 100 pM, la CE50 qui correspond à la concentration efficace qui permet de visualiser 5C) % de cellules ciliées marquées est de 51 pM. Tableau 1 : Composé [C] % contrôleSignification CE50 pM (% de signal de Statistique (survie des cellules coloration des (P Value) ciliées en % du contrôle) cellules ciliées) (0, 25, 50, 100 pM) Contrôle 100 Gentamicine 1 g/ml 20 0,6 Composé de 50 M 52 10 < 0,0005 * 32 pM l'exemple 5 Composé de 50 M 49 5 < 0,0005 * 51 pM l'exemple 4 Tableau 1 : Pourcentage de cellules ciliées marquées par le DASPEI. Contrôle positif (zebrafish - 1 % DMSO) ; Contrôle négatif (Zebrafish - 1 % DMSO-gentamicine 1 pg/rnl) et effet des produits (Zebrafish - 1 % DMSO-gentamicinecomposé). Expérience effectuée sur 6 animaux par groupe. - 28 - 25 | La présente invention a pour objet des dérivés d'amidine de formule générale (1) présentant une activité inhibitrice des calpaïnes et / ou une activité piégeuse des formes réactives de l'oxygène. | 1. Composé de formule générale (I) ou son sel 6 R O 5 RùI- 1 1 9 R /\N R2 NR \ 7Rg H OR R1 3 (I) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : R', R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou acide carboxylique ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ûCOR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une liaison ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 ; étant entendu que :-30- signifie H H N rNN N 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R' est un atome d'hydrogène. 3. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R2 est un atome d'hydrogène. 4. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R3 est un atome d'hydrogène. 5. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R4 est un atome d'hydrogène. 6. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R5 est un atome d'hydrogène. 7. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R6 est un atome d'hydrogène. 8. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R7 est un atome d'hydrogène. 9. Composé selon Na 1, caractérisé en ce que R3 est un radical isobutyle. 10. Composé selon la 1, caractérisé en ce que W est un atome de soufre. 11. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un atome d'hydrogène. 12. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical acétyle. H,N`R7 ou HN,R7 ou NR7 ou N R7- 31 - 13. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical méthyle. 14. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical benzyle. 15. Composé selon la 1, caractérisé en ce que R9 est un radical naphtylméthyle. 16. Composé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés suivants ou leurs sels : N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-10 leucinamide ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; 15 N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide. 17. Composé selon l'une des 1 à 16, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. 18. Composé selon l'une des 1 à 16, pour son utilisation comme 20 substance thérapeutiquement active pour le traitement de pathologies caractérisées par une production excessive des ROS et / ou une activation des calpaïnes. 19. Composé selon l'une des 1 à 16, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les 25 maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer.- 32 - 20. Composé selon l'une des 1 à 16, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter la perte d'audition, en particulier la perte d'audition provoquée par la presbyacousie, par un traumatisme acoustique, ou par l'administration d'un médicament tel que les antibiotiques, les anti-cancéreux, les agents anti-inflammatoires non stéroïdiens, les diurétiques, les anti-ulcéreux, les agents anticonvulsivants. 21. Composé selon l'une des 1 à 16, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les dystrophies musculaires en particulier la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire de Becker, la dystrophie musculaire myotonique ou maladie de Steiner, la dystrophie musculaire congénitale, la dystrophie musculaire des ceintures et la dystrophie musculaire facioscapulo-humérale. 22. Médicament comprenant au moins un composé de formule générale (1) telle que définie dans les 1 à 16 ou un de ses sels. 23. A titre de médicament, les composés de formule générale (I) telle que définie dans les 1 à 16 ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables. 24. Compositions pharmaceutiques contenant au moins un composé de formule générale (I) telle que définie dans les 1 à 16, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable d'un tel composé. 25. Composé ou son sel choisi parmi les composés suivants : Methyl 10H-phenothiazine-2-carbimidothioate ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-oxotetrahydrofuran-3-yl] -L- leucinamide ; N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]-L-leucinamide ; N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L- leucinamide ;- 33 -N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran- 3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (3S)-3-({N-[imino(13H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl)amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N-eth yl- 1OH-phenothiazine-2-carboxamide ; N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide ; methyl N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbimidothioate. 26. Utilisation d'au moins un composé selon l'une des 1 à 16 et 25 ou son sel, dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. 27. Composé de formule générale (IS) ou son sel, SùR ii R (IS) sous forme de stéréoisomères ou leurs combinaisons, dans laquelle : R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 ont la même signification que pour les composés de formule (I) de la 1, et R" représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique ou un radical hétérocyclique alkyle. | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P | C07D 407,A61K 31,A61P 9,A61P 19,A61P 25,A61P 27,A61P 29,A61P 37,C07D 265,C07D 307 | C07D 407/12,A61K 31/341,A61K 31/5415,A61P 9/00,A61P 19/08,A61P 19/10,A61P 25/00,A61P 27/00,A61P 29/00,A61P 37/00,C07D 265/38,C07D 307/20 |
FR2899703 | A1 | PROCEDE DE COMPRESSION D'UN FICHIER DESTINE A ETRE DECOMPRESSE PAR UN CALCULATEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,071,012 | "". L'invention concerne un procédé de compression d'un 5 fichier destiné à être décompressé par un calculateur de pilotage d'un organe d'un véhicule automobile. L'invention concerne le téléchargement de fichiers dans un ou plusieurs calculateurs d'un véhicule automobile, ces fichiers étant par exemple des programmes 10 exploités par ces calculateurs, chaque calculateur comprenant à cet effet un processeur et une mémoire. Le téléchargement, qui est effectué en fin de ligne de production du véhicule, permet de charger différents fichiers pour différents modèles de véhicules fabriqués 15 sur cette même ligne. Les véhicules de modèles différents sont équipés de calculateurs qui sont les mêmes composants physiques, mais qui reçoivent des programmes de gestion ou de calcul qui sont propres au modèle de véhicule qu'ils équipent. 20 La spécificité du programme à télécharger est par exemple déterminée par le type de moteur, de boite vitesse, de. direction assistée du modèle considéré, ces organes étant gérés par un ou plusieurs de ces calculateurs. 25 Le téléchargement permet ainsi de prévoir un unique type de calculateur pour équiper différents modèles de véhicule, tout en particularisant ce calculateur pour chaque modèle grâce au chargement d'un programme spécifique, ce qui permet de réduire le coût 30 d'approvisionnement logistique. Le téléchargement est effectué après raccordement de la batterie du véhicule, durant une phase dédiée à différentes opérations électroniques. Ce téléchargement a une durée limitée à une minute, durant laquelle les fichiers doivent être téléchargés dans un ou plusieurs calculateurs du véhicule. Cette durée d'une minute est une contrainte qui ne peut être modifiée, du fait qu'elle correspond à un temps de cycle standard, c'est à dire identique pour différentes lignes de montages. Durant la transmission, le bus CAN qui sert aux échanges entre les outils de téléchargement et le ou les calculateurs est utilisé au maximum de sa charge et de son débit qui vaut environ 500 kbits/s. Il n'est pas envisageable de modifier ce débit, notamment pour des raisons de basculement synchronisé de l'ensemble des calculateurs reliés à ce bus. De plus, la quantité de calculateurs équipant les véhicules est en augmentation permanente, de sorte que la taille et la quantité des fichiers à télécharger est en forte croissance. Le nombre de calculateurs peut d'autre part être différent pour deux modèles produits sur une même ligne. Comme illustré en figure 1, la transmission de trois fichiers, repérés par 1, 2 et 3, à destination de trois calculateurs du véhicule, est actuellement réalisée dans un temps significativement inférieur à une minute. Mais l'introduction d'un fichier supplémentaire 4, illustrée en figure 2, par exemple pour charger un calculateur supplémentaire, nécessite un temps de transmission total qui est proche de la minute allouée. L'exemple de transmission illustré sur les figures 3 et 4 montre les conséquences de l'augmentation de la taille d'un fichier 3 à télécharger sur un calculateur non représenté. L'augmentation de la taille du fichier 3, qui est représentée par un bloc hachuré repéré par 3', rallongeant le bloc 3 se traduit par une augmentation du temps de transmission de ce fichier. Dans l'exemple de la figure 3, seulement trois fichiers 1, 2 et 3 sont téléchargés dans le véhicule, de sorte que cette opération peut encore être effectuée dans le temps alloué d'une minute. Mais ce téléchargement ne peut pas être effectué dans le temps alloué, pour le cas d'un modèle de véhicule comprenant un calculateur supplémentaire nécessitant le téléchargement d'un fichier supplémentaire repéré par 4. Dans la demande de brevet FR2791507, les fichiers sont compressées pour réduire le temps de transmission. Les fichier transmis sont d'abord inscrits en mémoire du calculateur, mais ils sont décompressés par le calculateur dans une étape séparée à l'issue de laquelle ils sont inscrits dans la mémoire du calculateur. En effet, compte tenu de la faible puissance de calcul des calculateurs, la décompression doit être effectuée dans une étape séparée, car elle prend un temps supérieur à la minute allouée. Dans la demande FR2837946, le véhicule est équipé d'un calculateur dit télématique qui est principalement dédié à la décompression des fichiers après leur transmission, et en vue de l'inscription de chaque fichier décompressé dans la mémoire du calculateur destinataire. Dans le cas de ces deux demandes de brevets, la compression permet de diminuer le temps de transmission, mais la faible puissance des calculateurs rend l'opération de décompression complexe. C'est la raison pour laquelle la décompression est généralement déclenchée après la fin de la transmission, c'est-à-dire dans une étape supplémentaire distincte. Le but de l'invention est de diminuer les ressources nécessaires à la décompression d'un fichier par un calculateur du véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de compression d'un fichier destiné à être décompressé par un calculateur d'un véhicule automobile auquel ce fichier est transmis, consistant à compresser au préalable seulement des parties de ce fichier pour lesquelles la compression apporte un gain de taille, pour décompresser dans le calculateur seulement les parties compressées du fichier. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à appliquer un algorithme de compression à chaque partie du fichier, et à comparer la taille de chaque partie du fichier avant et après compression pour déterminer si la compression apporte un gain de taille. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel chaque partie est une ligne du fichier. L'invention concerne également un procédé pour télécharger un fichier depuis une unité de téléchargement vers une mémoire d'un calculateur équipant un véhicule automobile, consistant à compresser le fichier avec un procédé tel que défini ci-dessus, à le transmettre depuis l'unité de téléchargement au calculateur du véhicule, et dans lequel sur réception d'une partie du fichier, le calculateur inscrit directement cette partie en mémoire si elle est non compressée, et il la décompresse avant de l'inscrire en mémoire si elle est compressée. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, consistant à décompresser une partie du fichier compressée à réception de cette partie dans le calculateur. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel le fichier est compressé dans une unité distincte de l'unité de téléchargement. L'invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la compression mise en oeuvre est basée sur un algorithme LZO. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. - La figure 1 représente schématiquement une transmission de fichiers vers trois calculateurs ; - La figure 2 représente schématiquement une transmission de fichiers vers quatre calculateurs ; - La figure 3 représente schématiquement une transmission de fichiers vers trois calculateurs dans laquelle la taille du fichier destiné au troisième calculateur a été augmentée ; - La figure 4 représente schématiquement une transmission de fichiers vers quatre calculateurs dans laquelle la taille du fichier destiné au troisième calculateur a également été augmentée ; - La figure 5 est une comparaison schématique du 20 procédé selon l'invention en comparaison avec un procédé de téléchargement sans compression ; - La figure 6 représente schématiquement la mise en œuvre du procédé selon l'invention. L'idée à la base de l'invention est de compresser 25 le fichier de manière à ne pas pénaliser le temps de décompression dans le calculateur. Ceci est obtenu en compressant seulement certaines des parties du fichier à transmettre, à savoir seulement les parties pour lesquelles la compression apporte un gain de taille. 30 Les autres parties, c'est-à-dire les parties pour lesquelles la compression n'apporte pas de gain de taille sont transmises sans être compressées. Cette solution permet de réduire le temps de transmission du fichier, au moins autant qu'avec un 35 procédé de compression classique, tout en minimisant les ressources nécessaires à la décompression puisque seules les parties compressées ont besoin d'être décompressées. La décompression peut ainsi être réalisée en temps réel. La décompression peut être masquée dans le temps de transmission de la trame suivante. Lorsque les données sont reçues dans le calculateur, seules les parties compressées sont décompressées avant d'être inscrites dans la mémoire du calculateur. Les autres parties, celles qui ne sont pas compressées, sont directement inscrites en mémoire, de sorte qu'elles n'ont pas à être traitées par le calculateur. La compression selon l'invention permet d'atteindre des taux de compression comparables à ceux obtenus avec un procédé de compression classique, mais la décompression nécessite des ressources processeur très inférieures à celles requises avec un fichier compressé selon un procédé classique. Le fichier à télécharger peut être compressé hors ligne, c'est-à-dire avant l'opération de téléchargement de manière à minimiser la charge de l'unité de téléchargement. Dans le mode de réalisation ci-dessous, et exposé sur les figures, les parties du fichier sont les lignes de ce fichier, une ligne étant donc compressée seulement si cette compression apporte un gain de taille. La figure 5 illustre schématiquement la comparaison du procédé selon l'invention avec un procédé de téléchargement de l'Etat de la technique, sans compression. Le ou les fichiers à transmettre sont représentés par un rectangle repéré par 6. Dans le procédé de l'Etat de la technique, les fichiers sont transmis non compressés vers le véhicule, sous forme d'une série de trames successives, repérées par 7. Dans ce cas, les fichiers étant non compressé, six trames sont nécessaires pour transmettre ce ou ces fichiers vers le véhicule. Selon l'invention, le ou les fichiers 6 à transmettre sont d'abord compressés sélectivement dans une étape repérée par 8, durant laquelle seules les lignes pour lesquelles la compression apporte un gain de taille sont compressées. Cette étape 8 permet de constituer un ou plusieurs fichiers compressés à transmettre, qui sont représentés par un rectangle repéré par 9, de plus faibles dimensions que le rectangle 6, ce qui illustre le gain de taille apporté par la compression sélective. Ces fichiers compressés 9 sont transmis sous forme d'une autre série de trames successives, repérée par 11. Comme visible sur la figure 5, l'opération de compression 8 permet de réduire le nombre de trames à transmettre pour une même quantité de données puisque seulement quatre trames 11 sont nécessaires, alors qu'il faut six trames 7 pour les mêmes données non compressées. L'opération de compression repérée par 8 peut être basée sur un algorithme de compression connu, tel que l'algorithme LZO (Lempel-Ziv-Oberhumer) qui favorise la rapidité de traitement par rapport au taux de compression, de sorte qu'il est particulièrement adapté pour minimiser les ressources et le temps de décompression. Cet algorithme est appliqué sélectivement à certaines lignes du fichier pour former le fichier compressé. Chaque ligne est préalablement compressée selon l'algorithme LZO pour déterminer si la taille de cette ligne compressée est inférieure à la taille de cette ligne non compressée. Dans l'affirmative, c'est la version compressée de la ligne qui est chargée dans le fichier compressé. Dans la négative, c'est la version initiale, c'est-à-dire non compressée, qui est chargée dans le fichier compressé. Des essais montrent que le procédé selon l'invention, sur la base d'un algorithme LZO, procure un gain de compression se situant entre 15 et 20% de la taille du fichier original. Ces essais ont été effectués à partir de fichiers au format ULP ayant des tailles comprises entre 500ko et 1,2Mo. Ce gain procuré par la compression se traduit par une baisse de la charge du bus utilisé pour la transmission se situant entre 10 et 15%. La différence entre le gain en compression et le gain sur la charge du bus correspond aux données d'enrobage supplémentaires qui sont requises par le protocole de transmission, le protocole utilisé étant le protocole KWP2000. Un décompresseur est embarqué dans le calculateur destiné à recevoir le fichier. Celui-ci effectue une décompression sélective : les lignes non compressées, c'est-à-dire incompressibles, sont directement inscrites en mémoire du calculateur, et seulement les lignes compressées sont traitées par le décompresseur avant d'être inscrites en mémoire. Cette décompression sélective permet de diminuer fortement les ressources processeur nécessaires, et par 25 conséquent, le temps de décompression global. La figure 6 illustre la mise en oeuvre du procédé selon l'invention sur une ligne de production. Dans une première étape, correspondant au bloc 12 le calculateur C et le fichier à télécharger F, au format 30 ULP, sont reçus sur le site de production. Le calculateur, ou un stock de calculateurs, est ensuite approvisionné sur un poste de montage de la ligne de production concernée, repéré par 13, en vue du montage de chaque calculateur sur un véhicule présenté devant ce 35 poste. Hors flux le fichier F est compressé avec un outil de compression sélective OCS pour constituer un fichier compressé sélectivement, repéré par FCS. Comme indiqué plus haut, cette compression peut être effectuée hors ligne, au niveau d'un poste dédié à la compression sélective, repéré Le fichier l'unité de production véhicule. Comme par 14. compressé FCS est ensuite transmis à située en fin de ligne de téléchargement 14, en vue de son téléchargement dans un représenté schématiquement sur la figure 6, les véhicules produits sur la ligne 14 défilent devant différents postes de cette ligne et constituent un flux de production représenté schématiquement par la flèche FP. En fin de ligne de production, le fichier FCS est transmis à un véhicule, repéré par V1, au moyen d'un outil de transmission repéré par OT. Cette transmission est effectuée avec une liaison filaire ou bien avec une liaison sans fil, repérée par L. Pendant la transmission, les lignes non compressées du fichier FCS sont directement inscrites dans une mémoire du calculateur C. Les lignes compressées sont quant à elles décompressées dans le calculateur avant inscription en mémoire. Comme indiqué plus haut, cette décompression étant sélective, elle nécessite peu de ressources du calculateur, de sorte qu'elle peut être effectuée en temps réel, c'est-à-dire au fur et à mesure que les lignes sont reçues. Le calculateur C qui reçoit le fichier en fin de ligne de production, est monté dans le véhicule au niveau d'un poste de montage correspondant situé en amont du poste de téléchargement. Comme illustré sur la figure 5, en fonctionnement, à un même instant, un véhicule V1 reçoit le fichier à télécharger, et un autre véhicule V2 situé en amont de V1 reçoit le calculateur C. Le procédé de compression permet de diminuer la charge du calculateur lors de la décompression, puisqu'il n'est plus nécessaire d'appliquer un algorithme de décompression à la totalité du fichier reçu, mais seulement à certaines de ses lignes qui sont les lignes compressées. La décompression peut ainsi être réalisée en temps réel dans le calculateur, pendant que la trame suivante est émise sur le réseau, la trame précédente est décompressée. Ceci permet de réduire l'utilisation de la mémoire temporaire du calculateur puisqu'il n'est plus nécessaire d'y stocker des données compressées afin de les décompresser ultérieurement. La décompression peut ainsi être réalisée durant la transmission, ce qui permet de plus vérifier l'intégrité des données décompressées avant la fin de la minute allouée | L'invention concerne un procédé de compression d'un fichier destiné à être décompressé dans un calculateur de véhicule automobile.Le procédé de compression d'un fichier (F) destiné à être décompressé par un calculateur (C) d'un véhicule automobile (V1) auquel ce fichier (F) est transmis, consiste à compresser seulement des parties de ce fichier pour lesquelles la compression apporte un gain de taille, de manière à décompresser dans le calculateur (C) seulement les parties compressées du fichier (F).L'invention concerne le domaine de la production de véhicules automobiles. | 1. Procédé de compression d'un fichier (F) destiné à être décompressé par un calculateur (C) d'un véhicule automobile (V1) auquel ce fichier (F) est transmis, consistant à compresser au préalable seulement des parties de ce fichier pour lesquelles la compression apporte un gain de taille, pour décompresser dans le calculateur (C) seulement les parties compressées du fichier (F). 2. Procédé selon la 1, consistant à appliquer un algorithme de compression à chaque partie du fichier (F), et à comparer la taille de chaque partie du fichier avant et après compression pour déterminer si la compression apporte un gain de taille. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel chaque partie est une ligne du fichier (F). 4. Procédé pour télécharger un fichier depuis une unité de téléchargement vers une mémoire d'un calculateur (C) équipant un véhicule automobile, consistant à compresser le fichier avec un procédé selon l'une des 1 à 3, à le transmettre depuis l'unité de téléchargement au calculateur (C) du véhicule, et dans lequel sur réception d'une partie du fichier, le calculateur (C) inscrit directement cette partie en mémoire si elle est non compressée, et il la décompresse avant de l'inscrire en mémoire si elle est compressée. 5. Procédé selon la 4, consistant à décompresser une partie du fichier (F) compressée à réception de cette partie dans le calculateur (C). 6. Procédé selon la 4 ou 5, dans lequel le fichier est compressé dans une unité distincte de l'unité de téléchargement. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la compression mise en œuvre est basée sur un algorithme LZO. | G,B | G06,B60 | G06F,B60R | G06F 9,B60R 99 | G06F 9/445,B60R 99/00 |
FR2893730 | A1 | MONTAGE A DETECTION DES ESSAIS DE MANIPULATION | 20,070,525 | L'invention concerne un montage comprenant des lignes de données complémentaires, notamment des lignes de données d'un bus de données Dual-Rail ou dans un circuit de mémoire ayant une pluralité de cellules de mémoire, qui sont reliées à des lignes de données complémentaires, dans lequel, dans une phase de fonctionnement régulière, les lignes de données complémentaires acheminent des signaux complémentaires et dans une phase de précharge, les lignes de données complémentaires prennent un même état logique ou le même potentiel électrique, et un dispositif de détection d'essais de manipulation. L'invention concerne, en outre, un procédé de détection d'essais de manipulation dans un montage, qui a des lignes de données complémentaires, dans lequel dans un mode de fonctionnement régulier les lignes de données complémentaires acheminent des signaux complémentaires et dans une phase de précharge, les 20 signaux sur les lignes de données complémentaires sont mis dans un même état logique. L'invention concerne, en outre, un procédé de détection d'essais de manipulation dans un montage qui a des lignes de données complémentaires. 25 Dans de nombreux montages, on prévoit des mesures pour empêcher que des données puissent être lues dans des domaines déterminés de mémoire. Cela est nécessaire, notamment lorsque l'on traite des données critiques pour la sécurité, comme cela est souvent le cas dans des 30 cartes à puce. Les cartes à puce sont utilisées comme outil d'authentification ou pour des applications bancaires, ce oui augmente les exigences en matière de sécurité. Les mesures de limitation d'accès sont mises en oeuvre sur le plan d'un système de fonctionnement ou d'une 35 application, une limitation à des domaines d'adresse déterminés ou à des adresses déterminées étant effectuée. Par les mesures de protection, on peut être sûr que seuls certains utilisateurs ou certaines applications peuvent accéder à des données critiques, dont la sécurité. Les espions visent à surmonter les mesures de sécurité mises en œ uvre pour accéder à des données secrètes. Ils peuvent chercher, en outre, à obtenir des connaissances sur la structure du montage. Possibilités d'espionnage Pour parvenir aux informations souhaitées sur le contenu de la mémoire ou la structure du montage, on effectue d'abord ce que l'on appelle de l'ingénierie inverse, dans laquelle on effectue une analyse du circuit intégré. Ensuite, on modifie, entre autres, le mode de 15 fonctionnement du circuit ou on effectue une manipulation de données dans la mémoire. D'une manière caractéristique, dans cette analyse, on élimine le matériau recouvrant la puce ainsi qu'une partie des couches supérieures protégeant le câblage de la puce. Les 20 pistes conductrices supérieures mises à nu sont, le plus souvent, des lignes qui n'ont pas d'importance pour la sécurité et qui peuvent être contournées par ce que l'on appelle des lignes de dérivation pour atteindre plus loin des couches et des lignes plus profondes. Avec une 25 certaine complexité, on peut effectuer aujourd'hui ces tâches par la "méthode FIB" ("Focussed-Ion-Beam"). Dès que des lignes plus profondes, pertinentes pour la sécurité et donc critiques, sont atteintes, on peut prélever sur celles-ci des signaux et des impulsions (ce 30 que l'on appelle le "Probing") ou on peut alimenter ces lignes par des signaux pour manipuler des données (ce que l'on appelle le "Forcing"). Lors d'un espionnage par un rayonnement ionisant, on modifie des données sur des lignes du montage, de sorte qu'un contrôle complet par 35 les mécanismes de sécurité mis en oeuvre n'est plus possible. On tire parti à cet égard de l'effet physique qu'il se produit dans des jonctions pn polarisées dans le sens bloqué une séparation de charge et ainsi un court- 10 circuit, lorsqu'un rayonnement ionisant produisant des paires électron--trou, comme des photons ou des particules alpha, agit sur la jonction pn. Par le court-circuit, il peut arriver que l'état du signal d'une ligne de donnée passe de "1" à "0" ou de "0" à "1", de sorte que l'on continue à travailler avec des données "fausses". On lit, par exemple, dans la suite, des données de zones de mémoire qui, en fait, sont bloquées à l'accès. Mesures de défense On a visé dans le passé à empêcher ou au moins à rendre plus difficile l'analyse et la manipulation des circuits intégrés par la structure particulière du montage. Cela a été effectué, d'une part, par une structuration cachée des lignes fictives dans le plan de câblage et, d'autre part, par le dépôt d'un plan de protection dédié recouvrant les plans de câblage pertinents. Dans ces plans de protection, en anglais "Shields", on réalise des lignes sinueuses ou en. réseau, par exemple par paires, dans le plan de protection, dont l'interruption ou la mise en court-circuit, dans le cas où des tensions différentes s'appliquent, font que le capteur de détection provoque un effacement de la mémoire ou une remise à l'état initial ou l'inaptitude à fonctionner d'autres parties du circuit. Réaliser ces lignes mentionnées "passivement" sous la forme de lignes non raccordées ou sans tension est également possible. Elles servent dans ce cas seulement à rendre plus difficile l'espionnage ou le brouillage. La sécurité des modules peut être encore augmentée en remplaçant les lignes passives décrites par ce que l'on appelle des lignes actives lors de la conception du plan de câblage. Dans celles-ci, les lignes du Shield sont alimentées par des circuits de commande en signaux qui sont. analysés par des circuits d'évaluation et qui sont comparés, par exemple, à des signaux de référence. En raison de la variation possible des signaux, le Shield ne peut être transformé que par la pose très coûteuse d'un conduit de dérivation et par l'application de la méthode FIB. Lors d'espionnage par du rayonnement ionisant ou par des fluctuations effectuées à dessein de la tension d'alimentation, une possibilité de se défendre consiste à détecter les causes des manipulations, c'est-à-dire le rayonnement ionisant ou les fluctuations de la tension d'alimentation. Cela exige la présence de capteurs prévus à cet effet, qui sont sensibles aux différents types d'espionnage suivant des scénarios d'espionnage différents. Un inconvénient de cette façon de procéder réside dans le fait que ces capteurs sont sensibles toujours simplement à un jeu limité d'espionnage et qu'ainsi, par exemple, de nouveaux espionnages auxquels un jeu de capteurs d'un cryptocontrôleur n'est pas sensible, conduira avec une certaine probabilité à une attaque couronnée de succès. Un autre inconvénient réside dans le fait qu'en raison du nombre des scénarios d'espionnage, le nombre des capteurs pour un circuit intégré doit être très grand pour répondre à de grandes exigences de sécurité. Si l'on ne prévoit que peu de capteurs, on n'a pas de protection vis-à-vis de "espionnage local par rayonnement" sur des cellules de mémoire individuelles ou sur un petit nombre de cellules de mémoire individuelles ou sur des portes. De nombreux capteurs, qui sont constitués suivant la technique analogue coûteuse, augmentent le coût d'un circuit cryptographique de ce genre d'une manière significative. Cela constitue un inconvénient, notamment pour des articles de masse comme des cartes à puce et des cartes intelligentes. L'intégration de capteurs lumineux et à pointes, qui sont réalisés sous la forme de circuits analogiques sur des CI pour des applications de sécurité n'est, en conséquence, pas la meilleure solution pour résoudre le problème ci-dessus. Au lieu de cela ou en plus, on a essayé dans le passé de détecter non la manipulation soi-même mais de tirer des con::lusions au moyen de l'effet de la manipulation sur la présence d'une manipulation. L'effet d'une manipulation consiste en une modification de données. On protège donc habituellement des contenus de mémoire par des codes de détection d'erreur (Error Detecting Code, EDC), ce qui entraîne toutefois un besoin de surface nettement augmenté, puisque cela rend nécessaire des, circuits EDC d'évaluation et de production. La présente invention vise un montage qui comporte un dispositif d'identification d'essais de manipulation, simple dans son action mais cependant efficace. On cherche à détecter, notamment, des espionnages pa rayonnement de montages à mémoire, notamment de mémoire RAM et de mémoire ROM, ainsi que de bus de données. On cherche, en même temps, à ce que le montage ait une conversion d'énergie réduite. On cherche, en outre, à indiquer un procédé correspondant. On y parvient, suivant l'invention, par un montage du type mentionné ci-dessus, qui est caractérisé en ce que le dispositif de détection d'essais de manipulation comprend un circuit à détecteur qui émet un signal d'alerte lors de l'apparition d'un même état logique sur deL:x lignes de données dans la phase de fonctionnement régulière. S'il apparaît un état logique identique sur deux lignes de données dans la phase de précharge il est émis, dans un mode de réalisation avantageux d'un montage suivant l'invention, également un signal d'alerte si l'état logique est opposé à l'état de précharge. Dans le montage suivant l'invention, on tire parti du fait qu'il y a sur les lignes de bits des états de signal complémentaires lorsqu'il s'agit d'une donnée valable. Si le montage est espionné par du rayonnement ionisant, les états de signal sont modifiés, de sorte qu'il se crée une combinaison non valable d'états de signal. On peut prévoir, à cet effet, que les circuits de commande des paires de lignes de bits de mémoire RAM et de mémoire ROM, ainsi que de structures de bus, soient constitués de circuits numériques ou soient combinés à des circuits numériques qui sont sensibles à l'effet du rayonnement ionisant. On augmente ainsi la probabilité qu'il se crée, lors d'un espionnage par du rayonnement ionisant, un état de signal non valable sur les lignes de données complémentaires, de sorte que l'on peut détecter avec une prcbabilité plus grande un essai de manipulation. Pour la détection d'un espionnage par du rayonnement ionisant, on tire parti, en l'occurrence, du même effet physique que pour l'espionnage soi-même. Pour des jonctions pn polarisées dans le sens bloqué, il se produit une séparation de charge et ainsi un court-circuit lorsque celles-ci sont soumises à un rayonnement ionisant produisant donc des paires électron-trou, comme à des photons ou à des particules alpha. Par les mesures suivant l'invention, on peut faire fonctionner des structures de bus ainsi que des mémoires RAM et des mémoires ROM de dimensions petite à moyenne, c'est-à-dire allant jusqu'à quelques Koctet, avec des exigences de temps d'accès de l'ordre d'environ 5 ns à quelques 10 ns, tout en pouvant travailler avec une différence de potentiel réduite à quelques 100 mV entre des lignes de bits complémentaires sans avoir à utiliser à cet égard des circuits analogiques "coûteux". Un autre effet des mesures suivant l'invention réside dans les temps d'accès plus courts, puisqu'il faut transformer moins de charge. La raison en est que, comme expliqué ci-après, il est prévu le transistor Equalize et une tension de seuil qui diminue la charge de compensation chute aux bornes des transistors Pass-Gate. On obtient, en outre, une sensibilité plus grande des circuits numériques de détection d'espionnage par rayonnement. Une augmentation supplémentaire nette de cette sensibilité est obtenue par le fait que la donnée lue ou écrite en dernier est maintenue entre deux accès sur les éléments complémentaires d'une paire de lignes de bits et n'est pas, comme habituellement, préchargée sur VDD. De préférence : Le circuit à détecteur comprend un circuit logique, dans lequel, respectivement, une entrée du circuit logique est reliée à respectivement l'une des lignes de données complémentaires. Des transistors Pass-Gate sont montés en aval du circuit détecteur sur les lignes de bits et il est prévu, en aval de ces transistors, des moyens pour relier entre elles les lignes de bits. Le circuit logique réalise une fonction NON-OU. Le circuit logique NON-OU combine entre eux des signaux sur les lignes de données complémentaires et un signal d'activation, la production ou l'émission d'un signal d'alerte pouvant être empêchée par un premier état du signal d'activation. Lors d'une opération d'écriture pendant une phase intermédiaire, la production ou l'émission d'un. signal d'alerte est empêchée par le premier état du signal d'activation. Le montage de mémoire comprend un circuit de lecture-écriture, un circuit de commande en aval de celui-ci et ayant un verrou, une commande de précharge et le circuit à détecteur ainsi qu'une chambre de cellules de mémoire en aval de celui-ci. Le champ de cellules de mémoire comprend une pluralité de cellules de mémoire SRAM. L'invention sera décrite d'une manière plus précise dans ce qui suit au moyen d'exemples de réalisation. Aa. dessin, donné uniquement à titre d'exemple: la figure 1 représente une tranche de bit SRAM, la figure 2 représente un circuit de lecture-écriture, la figure 3 est une représentation détaillée du circuit de commande interposé de la tranche de bit SRAM, la figure 4 est un graphique de signal pour le circuit suivant Les figures 1 à 3, la figure 5 représente une variante de circuit de commande interposé de la tranche de bit SRAM ayant une fonction de précharge et une fonction d'alerte, les figures 6 à 8 représentent d'autres exemples de réalisation ayant une structure de bit Dual-Tail. La figure 1 représente, considéré de la gauche vers la droite, un circuit 1 de lecture écriture pour le transfert de données lors de l'écriture de l'entrée di de données à la paire bxn bxq ou, respectivement, b_'_, blq de lignes de bits extérieure ou, respectivement, intérieures, ainsi que le transfert de données lors de la lecture de la paire bl, blq de lignes de bits par la paire bx, bxq de lignes de bits à la broche do de sortie. Ce circuit sera explicité d'une manière plus précise au moyen de la figure 2. Un circuit 2 de commande ayant trois fonctions LATCH, c'est-à-dire des mémoires temporaires des données écrites ou lues en dernier sur la paire bx, bxq de lignes de bits ou, respectivement, la paire bl, blq, PRECHARGE, de lignes de bits, c'est-à-dire la précharge des paires bx, bxq et bl, blq de lignes de bits juste avant un accès en lecture ainsi qu'alarme, c'est-à-dire émission d'un signal d'alerte pour indiquer que la paire bx, bxq de lignes de bits ou que la paire bl, blq de lignes de bits se trouve dans un état qui ne se produit jamais en fonctionnement normal, mais qui peut être provoqué par du rayonnement ionisant ou par un autre espionnage modifiant le signal. Ce circuit sera expliqué d'une manière plus précise au moyen de la figure 3. Des cellules 3 SRAM habituelles à six transistors sont disposées dans un champ 8 de cellules de mémoire le long de la paire bl, blq de lignes de bits. Leurs noeuds b et bq de cellules peuvent être reliés d'une manière conductrice à la paire bl, blq de lignes de bits par des transistors 4 ... 7 à canal n, dont les bornes de grille sont reliées au>: lignes wlO, wll, ... de mots (pour un potentiel VDD d'alimentation haut sur w10, wll, ...) ou être isolés de bl; blq (pour un potentiel VSS d'alimentation bas sur wl0, wil, ...). Les signaux de commande du circuit 1 d'écriture-lecture, le circuit 2 de commande et le champ 8 de cellules de mémoire sont mis à disposition par un circuit 9 de contrôle qui peut être subdivisé en plusieurs blocs au sein de tout le montage. La figure 2 représente, d'une part, un dispositif constitué des inverseurs INV1 et INV2 ainsi que des transistors TN et TN2 à canal n pour transmettre des données à la broche di d'entrée sur les lignes bx, bxq de bits. Pour un potentiel VDD d'alimentation haut sur le signal Wr de commande, TN1 et TN2 sont montés dans le sens passant, de sorte qu'un "0", c'est-à--dire un potentiel VSS d'alimentation bas sur di, est transmis à bx par INV1, INV2 et TN1, tandis que bxq prend, par l'intermédiaire d'INV1 et TN2, la valeur VDD-DTN puisqu'une tension VTN de seuil à canal n chute aux bornes de TN2. D'une manière analogue à cela, il est transmis par un "1", c'est-à-dire le potentiel VDD sur di, par l'intermédiaire d'INVl et de TN2, un "0" sur bxq, tandis que bx prend, par l'intermédiaire d'INV1, INV2 et TN1, la valeur VDD-VTN puisqu'il chute aux bornes de TN une tension VTN de seuil du canal n. Pour un potentiel VSS d'alimentation bas sur Wr, TN1 et TN2 sont bloqués, de sorte qu'il n'y a pas de liaison de di aux lignes bx, bxq de bits, c'est-à-dire que le dispositif d'écriture est désactivé. Il y a, d'autre part, un dispositif constitué des portes OrNandl, OrNand2 et INV3 de transmission de données sur les lignes bx, bxq de bits à la broche do de sortie ainsi que de mémorisation des données lues en dernier, de sorte qu'il ne peut se produire sur do, en aucune façon, des modifications d'état qui ne sont pas nécessaires et que l'on appelle des "hasards dynamiques". Ce circuit, ce que l'on appelle un verrou RS, est activé dès que le signal RdQ de commande prend la valeur VSS et s'il y a sur bx, bxq une donnée valable, c'est-à--dire (0, 1) ou (1, 0). L'état (1, 1) de précharge sur les lignes bx, bxq de bits, qui est dénommé aussi état de précharge, signifie donc qu'il y a sur do encore la valeur lue précédemment, tandis que (0, 0) sur bx, bxq représente un état qui ne se produit jamais en fonctionnement. normal, mais qui peut être provoqué par un espionnage par du rayonnement ionisant et qui force la valeur "0" alors non pertinente sur c:.o si RdQ est égal à VSS. Par le passage de (1, 1) à (0, 1) ou (1, 0), le verrou RS est donc branché par les entrées bx, bxq de données si auparavant RdQ a été mis à VSS. La figure 3 représente le circuit 2 de commande ayant les fonctions LATCH, PRECHARGE et ALARM. La sous-fonction "LATCH" est réalisée par le verrou 21 ayant les transistors TN1., TN2, TN3 à canal n ainsi que les transistors TP1, TP2, TP3, TP4 à canal p, le verrou 21 pouvant être relié à VSS par TN1 et à VDD par TP1 et TP4 ; si le signal Lck de commande prend la valeur VDD ou, respectivement, VSS "LATCH" est relié à VSS ou, respectivement, est séparé de VSS ; si le signal LckQ de commande ainsi que la sortie Alrm d'alerte prend la valeur VSS "LATCH" est relié à VDD, tandis que "LATCH" pour LckQ ou Alrm = VDD est séparé de VDD. Les transistors TN1, TN2 ainsi que TP1, TP2 réalisent la rétroaction entre les lignes bx et bxq de bits ou, respectivement, la fonction de mémoire, si "LATCH" est relié à VDD et à VSS. On obtient ainsi que la paire bx, bxq de lignes de bits soi-même représente la paire de "nœuds de verrou" pour les données lues ou écrites en dernier, donc reste entre deux accès soit dans l'état (0, 1), soit dans l'état (1, 0), ce qui augmente considérablement la sensibilité vis-à-vis d'espionnage par rayonnement. La sous-fonction "PRECHARGE" est réalisée par une commande 22 de précharge ayant les transistors TP5, TP6 à canal p et le transistor TN4 à canal n : si le signal PrchQ de commande prend la valeur VSS, les lignes bx et bxq de bits sont reliées d'une manière conductrice à VDD par l'intermédiaire de TP5 et de TP6 et pour PrchQ égale VDD sont séparées de VDD. Tandis que pour Eql égale VDD, les deux lignes bl et blq de bits sont reliées entre elles de manière conductrice, ce qui lance et accélère l'opération de précharge par compensation de charge entre bl et blq ainsi que fait en sorte qu'à la fin d'une phase de précharge, les deux lignes de bits se trouvent en très bonne approximation au même potentiel, même si les tensions des seuil des deux transistors TN5, TN6 à canal n s'écartent l'une de l'autre. Pour Eq_ égale VSS, bl et blq sont isolées l'une de l'autre. Les derniers transistors relient bx et :ol ou bxq et blq entre elles et font en sorte que bl et blq ne sont préchargées que sur VDD-VTN puisqu'une tension VTN de seuil à canal n chute respectivement aux bornes de TN5 et de TN6. Cette tension peut être, par exemple de 0,5 V. Cette mesure fait, d'une part, qu'il est transformé sur bl et blq moins de charge et ainsi moins d'énergie, ce qui a pour conséquence à nouveau des temps d'accès plus court et signifie, d'autre part, que dans le cas d'un espionnage par rayonnement sur bl et/ou blq, une transmission de charge plus petite suffit pour provoquer le "état d'alerte" bl, blq = (0, 0), en rendant ainsi le circuit plus sensible à des espionnages par rayonnement, qui peuvent être détectés. Une moindre conversion d'énergie dans les mémoires RAM et ROM ainsi que pour des bus de données est couplée habituellement aux exigences de très grande capacité de mémoire ainsi que de très courts temps d'accès, de l'crdre d'une à quelques nanosecondes. Les concepts de circuit utilisés à cet effet comprennent des différences de potentiel réduits à quelques 10 mV à 100 mV entre des lianes de bits complémentaires ainsi que des circuits analogiques (amplificateur de lecture) pour évaluer très -apidement ces petites différences de potentiel ainsi que leur transformation en des différences de potentiel de l'ordre de la différence entre une tension (VDD ou, respectivement, VSS) d'alimentation haute et basse pour le reste du traitement numérique des données. Cette façon de procéder perd toutefois de son efficacité pour des dimensions de mémoire moyenne et petite ou pour des très grandes exigences en temps d'accès ou de transmission de données, puisque les amplificateurs analogiques de lecture et leurs circuits de commande eux-mêmes ont besoin de beaucoup de surface et d'énergie. Un autre inconvénient de ces circuits réside dans le fait que, surtout pour des technologies à partir de 130 nm, ils sont plus sujets à tomber en panne en raison des très petites différences de potentiel à exploiter ainsi que des exigences particulières de symétrie et de la grande précision exigée de la succession dans le temps des signaux de commande pour lesdits circuits analogiques. Par la structure mentionnée ci-dessus on obtient une conversion d'énergie plus petite sans avoir à utiliser des différences de potentiel extrêmement petites. La sous-fonction "ALERTE" est réalisée, enfin, par un circuit 23 à détecteur, comprenant la porte NOR NON-OU, dont trois entrées sont reliées à bx, bxq et au signal EnaQ de commande par lequel "ALERTE" peut être activé (pour ErïaQ = VSS) ou respectivement désactivé (pour EnaQ = VDD). La sortie Alrm de NOR est alors exactement égale à "un" ou à VDD si bx = bxq = EnaQ = VSS. Pour plu=sieurs paires de lignes de bits en parallèle, les signaux Alrm respectifs peuvent être combinés logiquement par une porte logique OU, par exemple par un "Wired Or", de manière à ce qu'un état d'alerte unique sur l'une des paires de lignes de bits suffise pour pouvoir indiquer une attaque par rayonnement qui a été détectée. Comme décrit ci-dessus, la paire bx, bxq de lignes de bits reste entre deux accès, soit dans l'état (0, 1), soit dans l'état (1, 0) et non, comme dans des SRAM habituelles, dans l'état (1, 1) de précharge, ce qui augmente considérablement la sensibilité vis-à-vis d'espionnage par rayonnement puisque, maintenant, seul l'un des deux nœuds bl ou, respectivement, bx ou blq ou respectivement bxq, doit être déchargé par du rayonnement ionisant pour provoquer "l'état d'alerte", cette décharge étant aussi très vraisemblable par le fait qu'il y a le long de bl et blq en général une pluralité de transistors à canal n et ainsi des jonctions n±p qui, soumises à du rayonnement ionisant, provoquent une transmission de charge négative sur bl ou respectivement blq. Dans le cas d'un accès en lecture imminent, les paire de lignes de bits sont préchargées comme décrit ci-dessus, c'est-à--dire que pendant quelques nanosecondes bx et bxq viennent sur VDD et bl et blq sur VDD-VTN, ce qui diminue pendant une très courte durée la sensibilité vis-à-vis d'espionnage par rayonnement, dans le cas où l'espionnage a lieu précisément pendant la phase de précharge et n'a, en conséquence, qu'un transfert de charge d'une très courte durée. Cela restreint toutefois considérablement les options de l'espion. Dans le cas d'un accès en lecture, la "ALERTE" est interrompue brièvement, c'est-à-dire pendant environ une nanoseconde, ce qui s'effectue au moins d'EnaQ = VDD puisque lors de la lecture (par TN1, TN2 de la figure 2) de di, des niveaux de courte durée entre VSS et VDD peuvent se produire sur bx, bxq. Cela ne signifie pas, toutefois, une limitation sensible en raison des constantes de temps relativement grandes par rapport à cela pour des transferts de charge par espionnage par rayonnement et leur décroissance sur les lignes de bits. Des détails du déroulement dans le temps des accès en écriture et en lecture sont représentés à la figure 4. Pour un accès en lecture, on fait passer d'abord Lck de VDD à VSS pour empêcher qu'une charge puisse s'évacuer par les transistors TN1, TN2, ?N3 de la figure 3 si PrchQ passe de VDD à VSS et Eql de VSS à VDD et qu'ainsi la phase de précharge est lancée. Après la fin de la phase de précharge, donc dès que PrchQ revient à VDD et Eql revient à VSS, l'une des lignes wl de mots des cellules SRAM est portée de VSS à VDD pour lire le contenu correspondant de la cellule sur bl, blq ou, respectivement, bx, bxq. En parallèle à cela, RdQ est activé, c'est-àdire est mis sur VSS pour émettre les données sur bx,, bxq suivant do. Par la désactivation finale de wl, c'est-à-dire un passage de VDD vers VSS et de RdQ, c'est-à--dire un passage de VSS vers VDD, Lck est porté de VSS à VDD, de sorte que la donnée qui vient d'être lue est maintenue dans "LATCH", c'est-à-dire sur les lignes de bits. Pour un accès en écriture, on désactive d'abor LckQ et EnaQ, c'est-à-dire que l'on passe de VSS à VDD pour empêcher que, pendant l'opération venant ensuite d'écriture, une charge puisse s'écouler en passant dans les transistors TP1, TP2, TP3, TP4 de la figure 3 ou dans la porte NOR de la figure 3 et pour être sûr que pendant la durée de l'opération d'écriture, il ne peut pas se produire de fausse alerte à la sortie Alrm de NOR. Immédiatement après le front montant de LckQ et de EnaQ, on lance par le front montant de Wr l'opération d'écriture dans laquelle, comme décrit ci-dessus, bx ou bxq sont mis à VSS et les noeuds respectivement complémentaires à VDD-VTN si la valeur mémorisée auparavant sur bx et bxq ne coïncide pas avec la donnée nouvelle à écrire, auquel cas, les potentiels (VSS ou respectivement VDD) ne se modifient pas sur bx et bxq. Comme cette opération s'effectue très rapidement, en fait en quelques fractions d'une nanoseconde, lorsque l'on utilise des technologies modernes en dessous de la dimension de structure de 0,25 u, LckQ peut être réactivé peu après, c'est-à-dire être mis sur VSS en sorte que le nœud bx ou bxq se trouvant le cas échéant auparavant sur VDD-VTN est porté au plein niveau VDD. Mais cela signifie que EnaQ est aussi réactivé, c'est-à-dire qu'il peut être mis à VSS puisque, maintenant, on n'a pas à s'attendre à des courants transversaux ni à une fausse alerte. Par le front descendant de LckQ ou de EnaQ, Wr peut alors être redésactivé, c'est-à-dire être abaissé à VSS puisque la donnée écrite est maintenant mémorisée sur bx, bxq ou, respectivement, bl, blq ainsi que l'une des lignes wl de mots des cellules SRAM être activé, c'est-à-dire être portée à VDD, de sorte que ladite donnée est écrite dans la cellule SRTAM correspondante. En même temps, on pourrait aussi désactiver RdQ, c'est-à-dire l'abaisser à VSS, de sorte que ladite donnée serait émise aussi sur do et que donc un "Write Through" serait réalisé de di vers do.Il est mis fin au cycle d'écriture par la mise de wl sur VSS et, le cas échéant, par la désactivation de RdQ en le portant à VDD. La figure 5 représente une variante du circuit de commande indiqué à la figure 3 ayant les fonctions "LATCH", "PRECHARGE" et "ALERTE". Il manque, dans le circuit de la figure 5, la sous-fonction LATCH prévue dans le circuit. de la figure 3, c'est-à-dire que l'on suppose dans le circuit de la figure 5, comme cela est habituel pour des SRAM classiques, que les données lues ou écrites en dernier ne restent pas mémorisées sur la paire (bx, bxq) de lignes de bits. Au lieu de cela, à nouveau comme cela est habituel pour des SRAM classiques, on suppose que l'on effectue entre respectivement n'importe quels deux accès (lecture ou écriture) une précharge des deux lignes bx et bxq de bits à VDD. En outre, à nouveau, comme il est habituel pour des SRAM classiques, dans l'exemple de réalisation de la figure 5, on s'est dispensé des transistors TN4, TN5, TN6 à canal n. On a donc bx = bl et bxq = blq, ce qui, en outre, est d'une importance secondaire pour la présente invention, c'est-à-dire que les circuits décrits dans ce qui va suivre et leurs fonctions ne dépendent pas de la présence de TN4, TN5 et TN6. L'exemple de réalisation représenté à la figure 5 vise à détecter des états inadmissibles ou "d'alerte" de la paire bx, bxq ou bl, blq de lignes de bits. D'une part, la paire bx, bxq de lignes de bits est contrôlée au moyen de la porte NON OU pour ce qui concerne l'état inadmissible proche de (0, 0) ou (VSS, VSS) qui ne peut jamais se produire en fonctionnement normal et qui peut arriver donc seb:lement en résultat d'un espionnage. Dans le cas d'un état détecté de ce genre, c'est-à-dire avec Alrml = VDD, la rétroaction existante auparavant par TP2 et TP3 entre les lignes de bits est, en outre, interrompue par le transistor TP4 qui maintenant n'est pas passant, ce qui augmente considérablement la sensibilité du circuit d'alerte. D'autre part, on contrôle au moyen de la porte AndNOR également la validité de l'état de "précharge" des lignes de bits, c'est-à-dire bx, bxq = (1, 1) ou (VDD, VDD). Par la précharge ou peut après, la précharge des lignes de bits a été activée par la mise de PrchQ à VSS, EnaQ est activé aussi, c'est-à-dire passé de VDD à VSS. Mais ainsi, AndNDR est sensible au "cas d'alerte", c'est-à-dire à ce qu'au moins l'une des lignes de bits prend l'état (inadmissible) "proche de 0" ou "proche de VSS". Dans le cas d'un état de ce genre qui est détecté, c'est- à-dire en ayant Alrm2 = VDD, la rétroaction existant précédemment entre les lignes de bits ainsi que la liaison conductrice existant précédemment par TP5, TP6 des lignes de bits avec VDD est, en outre interrompue par le transistor TP1 qui, maintenant, ne conduit plus, ce qui augmente considérablement la sensibilité du circuit d'alerte. La désactivation de PrchQ et de EnaQ peut s'effectuer en même temps puisque immédiatement après a lieu un accès en lecture ou en écriture, qui est contrôlé par la porte NOR, comme décrit ci-dessus. La figure 6 représente un autre montage qui est suivant l'invention. Deux composants 51 et 52 de circuit Dual-Rail sont reliés entre eux par un bus 53 de données Dual-Rail. Le bus 53 de données a deux lignes 54 et 55 de données complémentaires. En outre, il est prévu une porte 56 OU, deux entrées de cette porte 56 OU étant reliées, respectivement, à l'une des lignes 54 et 55 de données complémentaires. A la sortie de la porte 56 OU est émis un signal d'alerte alarme si l'état du signal sur les deux lignes 54 et 55 de données est "0". Car pendant une phase de précharge, les deux lignes 54 et 55 de données ont acheminé d'une façon correcte le signal "1", l'état ayant un "0" sur les deux lignes de données étant un état d'erreur qui ne peut se produire que si l'un des états de signal a été réalisé par une manipulation modifiant les lignes de données. Dans l'exemple de réalisation de la figure 7, il est prévu qu'il y ait, dans la phase de précharge sur deux lignes de données, un "0". Dans ce cas, un "0" sur les deux lignes de données ne décrirait pas un état d'erreur, mais un "1" sur deux lignes 54 et 55 de données ne serait pas admissible et indiquerait un espionnage. Pour détecter dans ce montage un essai de manipulation, les deux lignes 54 et 55 de données sont reliées à une porte logique 57, qui est une porte ET. Bien entendu, les fonctions logiques peuvent être réalisées aussi par une combinaison de diverses portes. Cela vaut non seulement pour le bus de données représenté aux figures 5 et 6, mais aussi pour le dispositif de mémoire représenté aux figures précédentes et pour d'autres montages qui ont des lignes de données complémentaires. Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 8, il est prévu que tant les états (0, 0) qu'également (1, 1) sont évalués comme étant le résultat d'une manipulation. Cela conduirait à ce que dans une phase de précharge on supposerait toujours une erreur. Pour empêcher cela, le résultat de la comparaison est envoyé à une porte ET 60 supplémentaire qui combine le résultat de la comparaison. à un signal Ena d'activation. En produisant de manière adéquate le signal Ena d'activation, on peut être sûr que la détection de la manipulation pendant la phase de précharge est désactivée. Cette solution a, certes, d'une part, l'avantage de pouvoir détecter même un état de signal correspondant à l'état de précharge comme un essai de manipulation, mais, d'autre part, aucune détection de manipulation n'est possible pendant la phase de précharge. Dans un mode de réalisation perfectionné de l'exemple de réalisation de la figure 8, qui cependant n'est pas représenté, les modes de réalisation de la figure 6 et de la figure 8 sont combinés. Pendant une phase de fonctionnement normale, une détection de manipulation suivant la figure 8 serait effectuée en tous cas sans la porte ET 60, mais le circuit de la figure 6 viendrait à être utilisé dans une phase de précharge. D'autres modes de réalisation de montages suivant l'invention sont à la portée de l'homme du métier. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation représentés. Des éléments des exemples de réalisation représentés peuvent notamment être aussi combinés entre eux. Enumération des repères Al= Signal d'alerte bl, blq lignes de données complémentaires (liernes de bits) bx, bxq lignes de données complémentaires (lignes de bits) di Entrée de données do Sortie de données EnaQ Signal de commande Eql Signal de commande INV1, INV2, INV3 Inverseur Lck, LckQ Signal de commande NOR Circuit logique OrNandl Porte OrNand2 Prote PrchQ Signal de commande RdQ Signal de commande TN1, TN2, TN3, TN4, TN5 Transistors à canal n TP1, TP2, T P3, TP4, TP5, TP6 Transistors à canal p VTN Tension de seuil d'un transistor à canal n VDD Haute tension d'alimentation VSS Basse tension d'alimentation w1, wlO, wll Lignes de mots wr Signal de commande 1 Circuit de lecture-écriture 2 Circuit de commande 3 Cellules de mémoire 4 .. 7 Transistors 8 Champ de cellules de mémoire 9 Circuit de contrôle 21 Verrou 22 Commande de précharge 23 Circuit à détecteur 51 Composant de circuit Dual-Rail 52 Composant de circuit Dual-Rail 53 Bus de données 54 Lig:r:.e de données 55 Ligr:.e de données 20 56 Circuit à détecteur (porte NON OU) 57 Circuit à détecteur (porte ET) 58 Porte OU exclusif 59 Inverseur 60 Porte ET | Dans ce montage, le dispositif de détection d'essais de manipulation comprend un circuit à détecteur qui émet un signal (Alrm) d'alerte lorsque se produit un état logique identique sur deux lignes (bx, bxq, bl, blq) dans la phase de fonctionnement régulière. | 1. Montage comprenant - des lignes de données complémentaires, notamment des lignes (54, 55) de données d'un bus (53) de données Dual-Rail ou dans un circuit de mémoire ayant une pluralité de cellules (3) de mémoire, qui sont reliées à des lignes (bx, bxq, bl, blq) de données complémentaires, -dans lequel, dans une phase de fonctionnement régulière, les lignes (bx, bxq, bl, blq ; 54, 55) de données complémentaires acheminent des signaux complémentaires et dans une phase de précharge, les lignes (bx, bxq, bl, blq ; 54, 55) de données complémentaires prennent un même état logique ou le même potentiel électrique, et un dispositif de détection d'essais de manipulation, caractérisé en ce que le dispositif de détection d'essais de manipulation comprend un circuit (23 ; 56 ; 57 ; 58) à 20 détecteur qui -émet un signal (Alrm) d'alerte lors de l'apparition d'un même état logique sur deux lignes (bx, bxq, bl, blq ; 54, 55) de données dans la phase de fonctionnement régulière. 25 2. Montage suivant la 1, caractérisé en ce que le circuit à détecteur émet un signal (Alrm) d'alerte lors de l'apparition d'un même état logique sur deux lignes (bx, bxq, bl, blq ; 54, 55) de données dans la phase de précharge si l'état logique 30 est opposé à l'état de précharge. 3. Montage suivant la 1, caractérisé en ce que le circuit à détecteur comprend un circuit logique (NOR ; 56 ; 57 ; 58), dans lequel, respectivement, une entrée du circuit logique 35 (NOR ; 56 ; 57 ; 58) est reliée à respectivement l'une des lignes (bx, bxq, bl, blq ; 54, 55) de données complémentaires. 4. Montage suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que des transistors Pass-Gate (TN5, TN6) sont montés en aval du circuit (3) détecteur sur les lignes (bx, bxq) de bits et il est prévu, en aval de ces transistors, des moyens (TN4) pour relier entre elles les lignes (bl, blq) de bits. 5. Montage suivant la 3 ou 4, caractérisé en ce que le circuit logique (NOR) 10 réalise une fonction NON-OU. 6. Montage suivant l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le circuit logique NON-OU combine entre eux des signaux sur les lignes de données 15 complémentaires et un signal (EnaQ) d'activation, la production ou l'émission d'un signal (Alrm) d'alerte pouvant être empêchée par un premier état du signal (EnaQ) d'activation. 7. Montage suivant la 6, 20 caractérisé en ce que, lors d'une opération d'écriture pendant une phase intermédiaire, la production ou l'émission d'un signal (Alrm) d'alerte est empêchée par le premier état du signal (AQnaQ) d'activation. 8. Montage suivant l'une des 1 à 25 7, caractérisé en ce que le montage comprend - un circuit (1) de lecture-écriture, - un circuit (2) de commande en aval de celui-ci et ayant un verrou (21), une commande (22) de 30 précharge et le circuit (23) à détecteur ainsi que - une chambre (8) de cellules de mémoire en aval de celui-ci. 12. Montage suivant la 7, caractérisé en ce que le champ de cellules de 35 mémoire comprend une pluralité de cellules de mémoire SRAM. 13. Procédé de détection d'essais de manipulation dans un montage, qui a des lignes de données(bx, bxg, bl, blg)complémentaires, dans lequel dans un mode de fonctiônnement régulier les lignes de données complémentaires acheminent des signaux complémentaires et dans une phase de précharge, les signaux sur les lignes de données complémentaires sont mis dans un même état logique, caractérisé en ce qu'il comprend les stades dans lesquels : - on compare les états de signal sur les lignes (bx, bxq, bl, blq 54, 55) de données 10 complémentaires et - on produit un signal (Alrm) d'alerte si on constate de mêmes états de signal logique dans la phase de fonctionnement régulière. 11. Procédé suivant la 10, 15 caractérisé en ce que l'on produit un signal (Alrm) d'alerte même si l'on constate dans la phase de précharge de mêmes états de signal qui sont opposés à l'état de précharge. 12. Procédé suivant la 11, 20 caractérisé en ce que l'on produit dans la phase de fonctionnement régulière un signal (Alrm) d'alerte seulement si les mêmes états logiques sont opposés à l'état de précharge. 13. Procédé suivant l'une des 10 25 à 12, caractérisé en ce que l'on émet un signal (Alrm) d'alerte seulement s'il est indiqué par un signal (EnaQ) d'activation qu'il faut activer une détection d'essais de manipulation. 14. Procédé suivant l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que dans une opération d'écriture dans un montage de mémoire : - il est appliquée une donnée nouvelle aux lignes de données complémentaires, - la détection d'essais de manipulation pendant les phases de transition est désactivée, - la détection d'essais de manipulation est activée, 30 35- la cellule de mémoire est activée par des lignes de mots pour écrire la donnée appliquée dans la cellule de mémoire activée. 15. Procédé suivant la 14, caractérisé en ce que les lignes (bx, bxq, bl, blq) de données complémentaires ont des états de signal complémentaire entre deux accès à un champ (8) de cellules de mémoire ayant des cellules (3) de mémoire si une attaque modifiant le signal n'a pas lieu. | G | G06,G11 | G06F,G06K,G11C | G06F 12,G06F 21,G06K 19,G11C 7 | G06F 12/14,G06F 21/75,G06K 19/077,G11C 7/24 |
FR2890415 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'INJECTION A RESONATEUR DE HELMHOLTZ AJUSTABLE | 20,070,309 | L'invention concerne le domaine des dispositifs d'injection de moteurs à combustion interne, notamment pour véhicules automobiles, et en particulier des dispositifs d'injection à rampe commune. Les procédés d'injection classiques utilisent des pompes distributrices qui affectent à un injecteur un jet sous pression uniquement au moment où on veut injecter. Cette augmentation de pression dans le tube alimentant un injecteur provoque l'ouverture d'un clapet situé en extrémité de l'injecteur. Comme la pression n'est distribuée qu'au moment souhaité, les différents injecteurs, et les différentes injections d'un même injecteur sont indépendants les uns des autres. Ce dispositif a l'inconvénient de limiter les moments où l'on peut injecter du carburant, comme du gasoil. Or, les nouveaux modes d'injection multiples nécessitent plus de flexibilité. Cela a été rendu possible par des dispositifs d'injecteurs où les tubes d'alimentation de chaque injecteur sont en permanence alimentés en carburant à haute pression, en étant reliés à une rampe commune. Chaque injecteur est muni d'une vanne pilotable à son extrémité, ce qui permet de gérer avec plus de souplesse les moments où l'on veut injecter. Toutefois, dans ce type de dispositif d'injection, lorsqu'un injecteur s'ouvre, cela provoque une chute brutale de pression du carburant dans le tube d'alimentation et dans toute la rampe commune. L'ouverture d'un injecteur provoque ainsi une perturbation dans tout le système d'injection. Il y a une interaction entre les différents injecteurs et entre les injections successives d'un même injecteur. La demande de brevet EP 1 217 202 (Renault) a proposé un procédé d'amortissement des ondes de pression dans une ligne hydraulique au moyen d'une restriction en écoulement à couche mince située entre un injecteur et une rampe commune. Ce dispositif permet d'amortir l'onde de pression mais pas d'augmenter la pression. Or, il est intéressant d'augmenter la pression à l'ouverture de la buse d'injection pour améliorer les performances du moteur sans avoir à augmenter la pression dans la rampe commune. La demande GB 2 356 020 (Delphi Technologies Inc.) propose de faire communiquer avec une chambre de contrôle d'un injecteur de gasoil, un capillaire en hélice terminé par une chambre de résonance. La fréquence de résonance de ce dispositif est fixée une fois pour toutes. Or, il serait souhaitable de pouvoir modifier l'impact d'un tel dispositif en fonction des différents régimes du moteur, ou bien de pouvoir augmenter la pression à un endroit donné, et notamment en extrémité de la ligne d'injection du côté des vannes d'ouverture des injecteurs. L'invention propose un dispositif et un procédé d'injection à rampe commune pour moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile qui résolve les problèmes précédents et notamment qui permette un réglage de l'injection en fonction des points de fonctionnement du moteur tout en réduisant les interactions entre les injecteurs, et ce d'une manière simple. Selon un mode particulier de réalisation, le dispositif d'injection de carburant à rampe commune pour moteur à combustion, notamment de véhicule automobile comprend au moins un tube reliant la rampe commune à un injecteur, et une cavité reliée au tube. Le volume de ladite cavité est ajustable. On conçoit que si le volume de la cavité est ajustable, il sera alors possible de régler les résonances des ondes de pression à l'intérieur du tube. Cela permettra non seulement d'atténuer mais aussi d'amplifier les ondes de pression dans le tube situé entre la rampe commune et l'injecteur. 2890415 3 Avantageusement, la cavité est munie d'une paroi déplaçable. La cavité peut être remplis de carburant. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'injection comprend un dispositif d'ajustement du volume de la cavité actionné par un dispositif de commande en fonction du point de fonctionnement du moteur, comme le régime du moteur, ou bien la charge du moteur, ou bien une combinaison du régime et de la charge du moteur. Avantageusement, le dispositif d'ajustement comprend un 10 piston, mobile dans la cavité et soumis à l'action d'un ressort. Avantageusement encore, le piston définit, à l'opposé de la cavité, une chambre, remplie de carburant. Un régulateur de pression est capable de définir la pression dans ladite chambre de manière que celle-ci soit comprise entre la pression moyenne du carburant dans le 15 tube et la pression atmosphérique. Selon une autre caractéristique, le régulateur de pression est relié à la cavité, à la chambre et à un réservoir de carburant. Le fait de mettre du carburant dans la cavité et dans la chambre simplifie grandement le piston qui n'a pas besoin d'être étanche. Cela peut permettre d'augmenter la réactivité de l'ajustement. Selon un deuxième mode de réalisation, le piston du dispositif présente une section apparente dans la cavité plus petite que la section apparente de ce même piston dans la chambre. Ce deuxième mode de réalisation présente l'avantage de faire dépendre la position du piston principalement du régulateur de pression et peu des fluctuations de pression dans la cavité. Cela augmente la raideur apparente de la paroi déplaçable de la cavité. Selon un mode de réalisation, le procédé d'injection de carburant à rampe commune pour moteur à combustion, notamment de 30 véhicule automobile dans lequel on utilise un résonateur de Helmholtz comprend une étape de régulation du volume du résonateur en fonction du point de fonctionnement du moteur. Ce procédé permet d'agir sur les ondes de pression dans la ligne d'injection, par exemple pour obtenir un pic de pression au voisinage du dispositif d'ouverture des injecteurs ou pour amortir des ondes de pression dans la ligne d'injection afin d'atténuer les interactions entre injections multiples. Avantageusement, on modifie le volume du résonateur de Helmholtz en faisant varier la pression du carburant dans une chambre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de deux modes de réalisation de dispositif et de procédé pris à titre d'exemples non limitatifs, et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 est une représentation schématique du premier mode de réalisation du dispositif; et -la figure 2 est une représentation schématique d'un deuxième mode de réalisation du dispositif. Comme illustré sur la figure 1, un tube 1 relie une rampe commune d'injection 2 à un injecteur 3. La rampe commune 2 et le tube 1 sont remplis de carburant 4 comme du gasoil. Une vanne 5, pilotable, équipe l'extrémité de l'injecteur 3. Souvent, plusieurs tubes sont montés en parallèle sur une même rampe commune de sorte que l'injection du carburant sous haute pression peut avoir lieu à chaque injecteur par simple ouverture de la vanne 5 d'extrémité. Un canal 6 relie un logement cylindrique 7 au tube 1. Un piston 9 de forme générale cylindrique sépare le logement cylindrique 7 en une première partie qui reçoit le canal 6 et forme une cavité 8 et une deuxième partie qui forme une chambre 10. Le piston cylindrique 9 est ajusté à la forme du logement cylindrique 7 de manière que le piston 9 soit mobile le long de l'axe 30 du logement cylindrique 7 et présente une surface 9a en regard de la cavité 8. La surface 9a est une paroi mobile de la cavité 8 permettant de faire varier le volume de la cavité 8. Le logement cylindrique 7 est rigide, et rempli de carburant 4. L'espace entre le piston 9 et le logement cylindrique 7 est suffisamment faible pour que la communication de carburant 4 d'un côté à l'autre du piston 9 s'accompagne d'une perte de charge telle que la cavité 8 peut être à haute pression pendant que la chambre 10 est quasiment à pression atmosphérique. La chambre 10 est équipée d'un ressort 11 tel qu'un ressort hélicoïdal le long de l'axe du cylindre. Une extrémité du ressort 11 appuie sur le piston 9 pendant que l'autre extrémité appuie sur le fond 7a du logement cylindrique 7 et est fixe par rapport à la cavité 8. Dans une telle position, le ressort 11 travaille principalement en compression. Le ressort 11 pourrait également être logé dans la cavité 8, il travaillerait alors en traction. Un régulateur de pression 12 est relié à la cavité 8 par un capillaire de cavité 13, à la chambre 12 par un capillaire de chambre 14, et à un réservoir 15 de carburant 4 du véhicule par un capillaire 16. Le réservoir 15 est à la pression atmosphérique. Le régulateur de pression 12 peut faire varier la perte de charge entre le capillaire 16 du réservoir 15 d'un côté et les deux autres capillaires 13 et 14. Le régulateur de pression 12 est actionné par un calculateur du moteur non représenté. Durant une phase transitoire, lorsqu'on veut faire varier la position du piston 9, le régulateur de pression 12 met en relation le capillaire 14, soit avec le capillaire 13, soit avec le capillaire 16. Quand la pression souhaitée pour la chambre 10 est atteinte, le capillaire 14 est fermé. La pression dans la chambre 10 peut être ajustée à une valeur comprise entre la pression de la cavité 8 et la pression atmosphérique. Le piston 9 se déplace d'une valeur égale à la différence de pression entre la cavité 8 et la chambre 1 0, multiplié par la surface 9a, et divisé par la raideur du ressort 11. L'endroit du tube 1 où débouche le canal 6 est choisi de manière à modifier le régime de résonance dans le tube 1. En effet, du carburant 4 peut pénétrer dans le canal 6 à une fréquence correspondant aux variations des fronts d'onde de pression lors de l'injection. Le carburant 4 est un fluide compressible, alors que les parois du canal 6 et de la cavité 8 sont rigides pour les fréquences en cause dans le front d'onde de compression dans le tube 1 typiquement de l'ordre de 1000 Hz. Ainsi, le canal 6 et la cavité 8 forment un résonateur de Helmholtz. Généralement, l'endroit où l'on branche le résonateur de Helmholtz correspond à un ventre de déplacement, et à un noeud de pression à la fréquence de résonance du résonateur de Helmholtz. Cependant, d'autres configurations sont possibles qui prennent en compte l'ensemble des volumes, non seulement celui de la cavité 8 et du canal 6, mais aussi celui du tube 1. Dans ce mode de réalisation, la dérivée partielle du volume de la cavité 8 par rapport à la pression du carburant 4 est élevée. Cela a comme conséquence que les variations de pression entre deux cycles d'injection, séparées typiquement par 3/100 de seconde, entraînent un déplacement du piston 9 alors même que le moteur est en régime stable. Le mode de réalisation illustré sur la figure 2 permet d'éviter un déplacement du piston. Les pièces analogues portent les mêmes 25 références que sur la figure 1. Dans ce mode de réalisation, le logement rigide 7 comprend deux portions cylindriques 17 et 18 de diamètres différents. Le canal 6 débouche dans la portion cylindrique 17 de diamètre plus petit que la portion cylindrique 18. Le piston 9 présente une petite extrémité 30 cylindrique dont la section apparente 19 est ajustée avec la portion 2890415 7 cylindrique 17 et une extrémité opposée dont la section apparente 20 est ajustée à la portion cylindrique 18 de plus grand diamètre. L'espace de la portion cylindrique 17 délimité par la petite extrémité du piston 9 forme la cavité 8. De même, l'espace de la portion cylindrique 18 délimité par la grande extrémité du piston 9 forme la chambre 10 d'un côté arrière du piston 9. Un espace 22 entre la grande extrémité du piston 9 et la portion cylindrique 17 est relié par un capillaire 23 au réservoir 15 du véhicule pour maintenir une pression atmosphérique dans l'espace 22. Un ressort 21 est logé dans la cavité 8 et présente une extrémité fixe par rapport à cette cavité 8 et une autre extrémité en appui sur la petite extrémité 19 du piston 9. Dans une variante, une extrémité du ressort 21 est solidaire de la petite extrémité 19 du piston 9. Cela permet au ressort 21 de travailler tant en traction qu'en compression. Il serait tout aussi possible que le ressort 21 soit logé dans la chambre 9. Là encore, une des extrémités du ressort 21 serait fixe par rapport à la cavité 8 et l'autre extrémité serait solidaire du piston 9. Dans ce mode de réalisation, il existe une pression de la chambre 10 pour laquelle la différence de pression entre la cavité 8 et la chambre 10 est exactement compensée par la différence des diamètres apparents du piston 9, sans comprimer, ni tendre le ressort 21. La position correspondant à l'équilibre du ressort 21 est celle pour laquelle la dérivée partielle du volume de la cavité 8 par rapport à la pression du carburant 4, est nulle, de sorte que le piston 9 ne bouge pas entre deux injections successives. Les dimensions de la cavité 8 et de la chambre 10 sont choisies pour qu'à cette position d'équilibre, les répartitions des fronts d'onde de pression dans le tube 1 soient optimisées pour le régime de fonctionnement moyen du moteur. Le régulateur de pression 12 est piloté par un organe de commande, non représenté sur les figures, pour prendre d'autres positions pour les phases transitoires du régime moteur telles que de fortes accélérations, ou des sous-régimes. L'organe de commande permettant de prendre en compte le point de fonctionnement moteur agit en fonction de paramètres comme la durée d'injection, la pression dans la rampe commune d'injection 2 ou la température. Une mise en oeuvre particulièrement intéressante de ce dispositif consiste à augmenter la pression du carburant à l'extrémité des injecteurs 3 au moment de l'injection. On procède par accord acoustique. On adapte la fréquence de résonance de la ligne hydraulique grâce au résonateur de manière que l'onde de pression du carburant 4 présente un pic au moment de l'injection, à l'endroit de l'extrémité 5 de l'injecteur 3. Cela a comme effet d'améliorer le rendement du moteur. On peut aussi chercher à réduire l'interférence d'une injection sur les injections voisines ou sur les injections successives. Les paramètres d'ajustement permettant ces optimisations sont notamment le lieu d'implantation du résonateur de Helmholtz le long du tube 1 ainsi que le volume nominal de la cavité 8. La possibilité de faire varier le volume de la cavité 8 par rapport à ce volume nominal permet de conserver l'optimisation du réglage non seulement pour le régime de fonctionnement moyen du moteur mais aussi pour les régimes transitoires | Dispositif d'injection de carburant, à rampe commune (2) pour moteur à combustion, notamment de véhicule automobile comprenant au moins un tube (1), reliant la rampe commune (2) à un injecteur (3), et une cavité (8) reliée au tube (1). Le volume de la cavité (8) est ajustable | 1-Dispositif d'injection de carburant à rampe commune (2) pour moteur à combustion, notamment de véhicule automobile comprenant au moins un tube (1), reliant la rampe commune (2) à un injecteur (3), et une cavité (8) reliée au tube (1), caractérisé par le fait que le volume de la cavité (8) est ajustable. 2-Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que la cavité (8) est munie d'une paroi déplaçable (9a,19). 3-Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le 10 fait que la cavité (8) est remplie de carburant (4). 4-Dispositif selon l'une quelconques des 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif d'ajustement du volume de la cavité (8) actionné par un dispositif de commande en fonction du point de fonctionnement du moteur. 5-Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que le dispositif d'ajustement comprend un piston (9) mobile dans la cavité (8), soumis à l'action d'un ressort (11,21). 6-Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que le piston (9) définit, à l'opposé de la cavité (8), une chambre (10) remplie de carburant (4), un régulateur de pression étant capable de définir la pression dans ladite chambre (10) de manière que celle-ci soit comprise entre la pression moyenne du carburant (4) dans le tube (1) et la pression atmosphérique. 7-Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait 25 qu'il comprend le régulateur de pression (12), relié à la cavité (8), à la chambre (10) et à un réservoir (15) de carburant (4). 8-Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé par le fait que le piston (9) présente une section apparente (19) dans la cavité (8) plus petite que la section apparente (20) du piston (9) dans la chambre (10). 9-Procédé d'injection de carburant à rampe commune (2) pour moteur à combustion, notamment de véhicule automobile dans lequel on utilise un résonateur de Helmholtz, caractérisé par le fait qu'on régule le volume du résonateur en fonction du point de fonctionnement du moteur. 10-Procédé selon la 9, caractérisé par le fait qu'on régule le volume du résonateur de Helmholtz en faisant varier une pression du carburant (4) dans une chambre (10). | F | F02 | F02M | F02M 55,F02M 63 | F02M 55/02,F02M 63/02 |
FR2891284 | A3 | SYSTEME D'ENTRETIEN DE VETEMENTS | 20,070,330 | PH003553 La présente invention concerne un système d'entretien de vêtements qui comprend un générateur de vapeur ayant une sortie de vapeur, et au moins un appareil à main d'entretien de vêtements qui a une entrée de vapeur disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur, une ouverture pour émettre de la vapeur et une unité de commande de vapeur disposée pour commander une vanne pour commander l'émission de vapeur. L'invention concerne en outre un fer à repasser qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, un défroisseur de vêtements qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, et un procédé pour émettre de la vapeur d'un système d'entretien de vêtements. Un tel système d'entretien de vêtements est bien connu en pratique, et est couramment conçu pour être utilisé en combinaison avec, par exemple, un fer à repasser à vapeur, dans lequel une connexion entre le générateur de vapeur et le fer est réalisée par un tuyau flexible de vapeur. Une fonction importante du système de générateur de vapeur est de générer de la vapeur et de fournir la vapeur au fer à repasser, le fer à repasser à vapeur comprenant une semelle et une ou des sorties de vapeur disposées dans la semelle pour laisser sortir de la vapeur vers un article à traiter, par exemple à repasser, rafraîchir ou défroisser. Pendant le fonctionnement du générateur de vapeur, la vapeur est générée dans par exemple une cuve métallique ou une chaudière, et une fourniture de vapeur à l'appareil à main est commandée au moyen d'une vanne de vapeur raccordée à une sortie de vapeur de la chaudière. Dans de nombreux systèmes à vapeur, une pompe est disposée dans le but de fournir de l'eau à la chaudière et de mettre l'eau sous pression à l'intérieur de la chaudière. Pour être complet, on fait remarquer que le terme "vanne" est utilisé pour désigner un dispositif dont l'état peut être réglé. Dans un état ouvert, la vanne est capable de laisser passer un écoulement d'un fluide, d'un mélange de fluides, de vapeur ou d'un mélange d'air et de vapeur. Dans un état fermé, la vanne bloque un tel écoulement. En variante, le générateur de vapeur peut être raccordé à un défroisseur de vêtements pour fournir de la vapeur au défroisseur de vêtements. Il est bien connu que des défroisseurs de vêtements sont largement utilisés pour des applications domestiques. Un PH003553 défroisseur de vêtements peut être classifié comme un vaporiseur à main et un vaporiseur avec une station de vapeur pour fournir la vapeur. L'appareil à main pour entretien de vêtements, par exemple le fer à repasser à vapeur ou le défroisseur de vêtements, peut être pourvu d'un activateur de vapeur ou commutateur d'émission de vapeur. Pour que l'appareil à main émette de la vapeur, l'utilisateur doit pousser sur l'activateur de vapeur et le maintenir enfoncé. Un problème de ce type de système d'entretien de vêtements à main est que l'utilisateur doit maintenir une pression sur l'activateur de vapeur pendant tout le processus d'émission de vapeur, de rafraîchissement ou de défroissage. Cela peut être fatigant, particulièrement si l'article à traiter a une grande surface, comme l'arrière d'une chemise, une robe, un drap, une nappe, un rideau ou analogue. En outre, l'utilisateur ne peut faire émettre de la vapeur par l'appareil à main que d'une seule façon. Dans certains cas, cela peut manquer de flexibilité, particulièrement si l'utilisateur souhaite repasser différents articles de différentes tailles et formes, par exemple des zones de petite surface et des zones de grande surface. Un but de l'invention est de procurer un système d'entretien de vêtements qui a plusieurs possibilités d'application et est d'utilisation facile. Ce but est atteint avec un système d'entretien de vêtements selon l'invention, qui est caractérisé en ce que l'unité de commande de vapeur comprend: - un moyen de sélection qui a au moins deux options de sélection, et - un commutateur d'émission de vapeur, raccordé électriquement au moyen de sélection, et disposé pour faire commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée. Une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention procure à l'utilisateur un moyen pour au moins deux options ou façons dont la vapeur peut être émise. L'utilisateur peut sélectionner l'option qui convient le mieux à la tâche qu'il doit effectuer. Les au moins deux options procurent à l'utilisateur une flexibilité pour choisir ou sélectionner la façon dont il/elle souhaite commander l'émission de vapeur de l'appareil à main. Un système d'entretien de vêtements selon l'invention est plus flexible et d'utilisation plus facile, de cette façon le but de l'invention est atteint. Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, les options de sélection comprennent une première option de sélection et une deuxième option de sélection, l'utilisateur peut choisir entre les au moins deux options par le moyen de sélection. PH003553 Dans la première option, le commutateur d'émission de vapeur fonctionne comme un bouton ouvert - fermé, par exemple une option de blocage de la vapeur, ou un effet de basculement: sil l'on touche le commutateur, subséquemment, l'appareil à main émet de la vapeur, si on le touche à nouveau, il arrête d'émettre de la vapeur. Cela est moins fatigant que de pousser sur un commutateur d'émission de vapeur pendant tout le temps que l'utilisateur souhaite que de la vapeur soit émise. Dans la deuxième option, le commutateur d'émission de vapeur fonctionne comme un bouton à la demande. Tant qu'il est enfoncé, la vapeur est expulsée de l'ouverture ou des ouvertures dans l'appareil à main. Dans un système d'entretien de vêtements selon l'invention, l'utilisateur peut choisir entre au moins ces deux options, par le moyen de sélection. L'utilisateur peut choisir l'option qu'il/elle trouve convenir le mieux pour la tâche à effectuer; l'utilisateur dispose de flexibilité dans la façon dont il/elle souhaite faire fonctionner l'appareil à main. Au cas où l'utilisateur souhaite repasser par exemple un article de grandes dimensions, comme un drap ou une nappe, l'utilisateur peut préférer sélectionner la première option ou option à bascule. Cela peut être effectué en sélectionnant la première option par le moyen de sélection, et, subséquemment, en appuyant une fois sur le commutateur d'émission de vapeur. De la vapeur est alors émise jusqu'à ce que l'utilisateur décide qu'il/elle souhaite arrêter l'émission de vapeur. A ce moment, l'utilisateur appuie à nouveau sur le commutateur d'émission de vapeur, et l'émission de vapeur s'arrête. L'utilisateur ne doit pas appuyer de façon continue sur un bouton pour avoir une émission continue de vapeur, et il/elle peut se concentrer sur le processus de repassage et guider ou manoeuvrer le fer à repasser lui-même. Au cas où l'utilisateur souhaite repasser un petit article ou un article qui doit être pris et placé autour d'un élément, comme par exemple la partie supérieure d'un pantalon, la deuxième option ou option à la demande peut être préférée. De cette façon, la vapeur n'est pas émise quand le bouton d'émission de vapeur n'est pas enfoncé, par exemple pendant le positionnement ou le repositionnement de l'article. Cela peut être par exemple parce que l'utilisateur pose le fer à repasser sur son talon pour avoir les mains libres pour positionner ou repositionner l'article sur la planche à repasser. Pour des plis persistants, une émission de vapeur à la demande peut aider à aplatir une partie spécifique de l'article. Les deux options peuvent également être bénéfiques pour le fonctionnement d'un défroisseur de vêtements pour rafraîchir un article. Pour rafraîchir un petit article, ou, par exemple, les emmanchures d'une veste, l'utilisateur peut préférer la deuxième option ou PH003553 option à la demande pour fournir une courte émission de vapeur. Pour rafraîchir un grand article tel qu'un rideau suspendu, l'utilisateur peut préférer l'option de bascule (ou ce qui a été appelé première option). De cette façon, l'utilisateur peut simplement enclencher le défroisseur pour aussi longtemps qu'il/elle préfère, sans devoir appuyer sur un bouton ou un commutateur. Dans une variante de réalisation, l'unité de commande de vapeur peut être pourvue d'une troisième option d'émission de vapeur. Une forme de réalisation de la troisième option d'émission de vapeur peut utiliser un mécanisme de décision tel que le temps. En fonction de la durée pendant laquelle l'utilisateur appuie sur le commutateur d'émission de vapeur, le dispositif de commande électronique dans le moyen de sélection active une émission de vapeur courte ou continue. Dans une telle forme de réalisation, une unité de décision commande le moyen de sélection en détectant ou mesurant la durée pendant laquelle l'utilisateur touche ou appuie sur le commutateur d'émission de vapeur. Une telle unité de décision est connue en elle-même, par exemple pour commander la montée ou la descente d'une fenêtre de voiture. Une forme de réalisation de la troisième option va maintenant être expliquée plus en détail. Si l'utilisateur souhaite utiliser l'option d'émission de vapeur temporisée, l'utilisateur sélectionne d'abord la troisième option d'émission de vapeur, puis appuie sur le commutateur d'émission de vapeur pendant un certain temps. Si ce temps est court, par exemple plus court qu'environ une seconde, une courte émission de vapeur est fournie. Si ce temps est plus long, par exemple dans une plage de une à deux secondes, une émission continue de vapeur commence. Dans une forme de réalisation pratique, l'émission continue de vapeur cesse quand le commutateur d'émission de vapeur est à nouveau touché. Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, le commutateur d'émission de vapeur est en outre disposé pour commander le moyen de sélection de façon que si le commutateur de vapeur est enfoncé et relâché en moins de x secondes, de la vapeur est émise pendant l'activation du commutateur d'émission de vapeur, et si le commutateur de vapeur est enfoncé et relâché en x secondes ou plus, de la vapeur est émise de façon continue jusqu'à ce que le commutateur d'émission de vapeur soit actionné à nouveau, x étant dans une plage de 1 à 5 secondes, de préférence 1 à 2 secondes. La troisième option procure un moyen pour l'utilisateur tel que l'utilisateur ne doit pas appuyer sur le moyen de sélection pour basculer entre une émission de vapeur courte ou continue. Cela est une disposition qu'un utilisateur peut trouver commode ou d'utilisation plus facile. PH003553 Une forme de réalisation d'un procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes. Premièrement, l'utilisateur sélectionne l'option qu'il/elle souhaite utiliser en appuyant sur le moyen de sélection d'option de vapeur, par exemple des boutons, commutateurs. Si l'option courante est souhaitée, aucun traitement de sélection additionnel ne doit être effectué, tel qu'appuyer sur un bouton ou un commutateur. Dans le dernier cas, la sélection est simplement le fait de voir quelle est l'option sélectionnée ou courante. Deuxièmement, l'utilisateur actionne l'émission de vapeur en pressant ou poussant sur le commutateur d'émission de vapeur. Le commutateur d'émission de vapeur envoie un signal au dispositif de commande électronique. Le dispositif de commande électronique envoie un signal à la vanne de s'ouvrir ou se fermer, en fonction de l'option sélectionnée. Si la vanne est ouverte, de la vapeur est émise à partir du générateur de vapeur et circule à travers le tuyau flexible et l'appareil à main vers la au moins une ouverture. De cette façon, de la vapeur est expulsée de l'ouverture. Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, de multiples appareils à main peuvent être raccordés au générateur de vapeur. De tels moyens sont connus en eux-mêmes. De cette façon, l'utilisateur n'a besoin que d'un générateur de vapeur et peut l'utiliser pour différents buts, par exemple repasser un article en utilisant le fer à repasser, et défroisser un article pour réduire les plis, le rafraîchir en utilisant le défroisseur de vêtements, etc. Au lieu d'avoir deux systèmes complets d'entretien de vêtements, l'utilisateur ne doit stocker qu'un seul générateur de vapeur avec des accessoires tels que le fer à repasser ou le défroisseur, cela nécessite moins d'espace et est plus économique parce que moins de pièces sont nécessaires. Egalement, dans le cas de défectuosités ou de nouveaux types d'appareils à main, l'utilisateur peut simplement raccorder le nouvel appareil à main au générateur de vapeur existant. L'entrée d'utilisateur pour sélectionner une option d'émission de vapeur est faite par le moyen de sélection. Celui-ci peut, par exemple, comprendre un menu sur un écran tactile, ou un ensemble de boutons, chacun pour une option différente. En variante, le moyen de sélection comprend un bouton disposé pour basculer entre deux options, ou une glissière qui peut être glissée entre au moins deux positions. Dans une forme de réalisation préférée, le moyen de sélection comprend un bouton qui est raccordé électroniquement à un affichage visuel, pour fournir une information sur l'option sélectionnée, et à un dispositif de commande électronique raccordé au commutateur d'émission de vapeur et à la vanne. PH003553 Un commutateur d'émission de vapeur d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention peut être un bouton poussoir, un bouton tactile ou une zone tactile, une commande ou un activateur qui peut être actionné en touchant, pressant, enfonçant, tirant ou poussant, ou tout autre moyen qui convient. En variante, le commutateur d'émission de vapeur peut être une matrice de diodes luminescentes (DEL) qui fonctionne comme un bouton tactile. L'intensité et/ou la couleur de la lumière DEL peuvent varier en fonction de l'option sélectionnée. Cela donnerait à l'utilisateur une rétroaction directe à propos de l'action qui doit être attendue après activation du bouton d'émission de vapeur, et réduirait donc le risque d'erreurs ou de comportement inattendu, qui pourraient être gênants ou créer un risque d'endommager l'article. L'expert en la technique peut sélectionner tout type de commutateur qui convient. Dans une forme de réalisation de l'appareil à main du système d'entretien de vêtements selon l'invention, le commutateur d'émission de vapeur a une position de repos ou position de départ, laquelle position est la même après chaque activation par l'utilisateur. Des exemples de commutateur d'émission de vapeur en position de repos peuvent être un bouton étendu ou une glissière située à un côté dédié d'une rainure. Après activation du commutateur d'émission de vapeur, un moyen de ressort couplé au commutateur repousse ou retire le commutateur à la position de repos. Dans une autre forme de réalisation du système d'entretien de vêtements selon l'invention, le commutateur d'émission de vapeur est un bouton qui a une position de bouton étendue et une position de bouton rétractée, le bouton étant couplé à un moyen de ressort disposé pour mettre le bouton dans la position de bouton étendue après activation du bouton. Dans la forme de réalisation, un affichage pour procurer une information visuelle à propos de l'option sélectionnée est également présent. La position de repos procure une position de départ neutre à chaque nouvelle activation par l'utilisateur. De cette façon, l'action du bouton d'émission de vapeur est seulement indiquée par l'affichage, cela limite le risque de confusion par l'utilisateur à propos de ce que sera l'action sur le commutateur d'émission de vapeur après activation, pression ou action sur celui-ci. Cela est particulièrement bénéfique si de multiples options d'émission de vapeur sont possibles. L'ouverture ou les ouvertures sont de préférence situées dans la semelle du fer à repasser ou dans le nez du défroisseur. L'expert en la technique sait comment fabriquer un schéma électronique capable de procurer cette fonctionnalité, soit par une électronique conventionnelle, soit, par exemple, par un microprocesseur. PH003553 Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, la vanne est située à une position entre l'ouverture pour émettre de la vapeur et le voisinage immédiat de la sortie de vapeur. Le voisinage immédiat peut être à l'intérieur ou à l'extérieur du générateur de vapeur. La vanne peut être située avant, après ou à l'intérieur de la sortie de vapeur. En variante, la vanne peut être située dans un logement du fer à repasser à vapeur ou dans un corps du défroisseur. Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, une électrovanne peut être utilisée. Une électrovanne utilise un solénoïde pour commander l'activation de la vanne. Un solénoïde comprend une bobine de fil électrique et un plongeur déplaçable qui repose contre la bobine. Si un courant est appliqué à la bobine, un champ magnétique d'activation est créé. Des solénoïdes sont fréquemment utilisés comme commutateurs ou commandes de dispositifs mécaniques, tels que des vannes. Les électrovannes sont des dispositifs électromécaniques qui utilisent un solénoïde pour commander l'activation de la vanne. Un courant électrique est fourni à la bobine du solénoïde, et le champ magnétique qui en résulte agit sur le plongeur, dont le mouvement résultant actionne la vanne. Des modèles standards sont disponibles en courant alternatif et continu. Une autre caractéristique spécifique des électrovannes est que leur état normal de fonctionnement est soit ouvert soit fermé quand elles ne sont pas alimentées. Dans une forme de réalisation pratique, le moyen de sélection et le commutateur d'émission de vapeur sont situés d'une façon telle que l'utilisateur peut utiliser toutes les options pendant qu'une main tient l'appareil à main; le moyen de sélection et l'émission de vapeur sont tous deux à portée d'au moins un des doigts pendant que l'appareil à main est tenu. Par exemple, les deux peuvent être atteints en utilisant un index. Ou, en variante, le moyen de sélection peut être atteint en utilisant l'index, et le commutateur d'émission de vapeur peut être atteint en utilisant le pouce, ou vice versa. De cette façon, en utilisant un tel appareil à main, l'utilisateur peut facilement commuter entre différentes options d'émission de vapeur sans devoir déposer l'appareil à main, par exemple un fer à repasser, ou utiliser l'autre main. Dans une forme de réalisation du système d'entretien de vêtements selon l'invention, le système comprend une unité de support, disposée pour supporter le fer à repasser, qui accueille le générateur de vapeur. Cette unité de support peut être un statif qui a une plate-forme, un boîtier qui a un cadre comprenant un support de fer à repasser, une planche à repasser qui a une plate-forme; cette plate-forme peut-être une couverture d'une PH003553 planche à repasser. L'expert en la technique n'est pas limité par ces exemples. Un générateur de vapeur, logé dans un système de support qui a une position de repos pour l'appareil à main, rend le système plus compact, et moins d'accessoires séparés ou d'espace sont nécessaires. Dans une forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention, le système comprend un réservoir à eau qui a une sortie de réservoir, une pompe disposée pour pomper de l'eau de la sortie de réservoir jusqu'à une entrée du générateur de vapeur. De cette façon, le système d'entretien de vêtements selon l'invention peut fonctionner comme un système complet, et l'utilisateur ne dépend pas d'un moyen générateur de vapeur séparé. L'invention comprend également toute combinaison possible de caractéristiques ou éléments dépendants selon l'une quelconque des revendications. Il faut remarquer que dans un fer à repasser connu, l'émission de vapeur commence quand le fer est orienté avec la semelle dans une position essentiellement horizontale. Dans un tel fer à repasser à vapeur, l'émission de vapeur cesse quand la semelle est placée ou orientée dans une position essentiellement verticale, par exemple sur son talon. Dans un tel fer à repasser à vapeur, l'utilisateur bascule le fer pour commencer ou arrêter l'émission de vapeur sans pousser sur un bouton. Ce fer à repasser à vapeur comprend une option pour émission de vapeur: orienter la semelle dans une position essentiellement horizontale. L'invention va maintenant être décrite à titre d'exemple avec référence aux dessins annexés. En principe tous les aspects peuvent être combinés. Dans les figures, les mêmes numéros sont utilisés pour des éléments identiques ou équivalents: la Fig. 1 illustre schématiquement une première forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention dans lequel l'appareil à main est un fer à repasser, la Fig. 2 illustre schématiquement une deuxième forme de réalisation d'un 30 système d'entretien de vêtements selon l'invention dans lequel l'appareil à main est un défroisseur de vêtements, la Fig. 3 illustre schématiquement une troisième forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements selon l'invention dans lequel l'unité de support est une planche à repasser, PH003553 la Fig. 4 illustre de façon schématique un schéma de principe d'une forme de réalisation d'une unité de commande de vapeur selon l'invention. Les figures sont maintenant décrites en détail et référence est faite aux numéros dans les figures. A la Fig. 1, la première forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements 1 selon l'invention est illustrée, dans laquelle l'appareil à main est un fer à repasser 3. Un statif 5 comprend un générateur de vapeur ou chaudière 7, un réservoir à eau 9 qui a une sortie d'eau 11 et un commutateur de réservoir 27, une pompe électrique 13 et un dispositif électronique de commande 25. Le générateur de vapeur comprend une chambre 8, une entrée d'eau 17 et une sortie de vapeur 19, et est équipé d'une vanne à commande électronique 21, par exemple une électrovanne, un capteur de température ou de pression 23 et un élément chauffant 15 fixé à la chambre. Le fer à repasser comprend une entrée de vapeur 31, des ouvertures multiples 33 situées dans une semelle 35 et une unité de commande de vapeur 37. L'unité de commande de vapeur comprend un dispositif de commande électronique 39 raccordé de façon électronique à un commutateur d'émission de vapeur 41 et à un moyen de sélection 43. Le moyen de sélection comprend un commutateur ou bouton de sélection d'option d'émission de vapeur 45, un bouton de sélection vers le haut 49 et un bouton de sélection vers le bas 51, et un affichage visuel 47. L'unité de commande de vapeur 37 sera expliquée en détail avec référence à la Fig. 4. Le fer à repasser peut en outre comprendre un commutateur de sélection de température (non illustré) et un commutateur de sélection de débit de vapeur (non illustré), disposés pour sélectionner respectivement la température et le débit de vapeur souhaités. L'affichage visuel 47 peut comprendre un module d'affichage LCD qui procure une information visuelle de rétroaction, et, avec les commutateurs, permet la sélection d'une fonction de menu ou des réglages. Un tuyau flexible 61 est disposé à une extrémité pour être raccordé à la sortie de vapeur 19 et, à l'autre extrémité, pour être raccordé à l'entrée de vapeur 31. Le dispositif de commande électronique 39 et la vanne 21 sont raccordés électriquement par le moyen d'un fil électrique 71. A la Fig. 2, la deuxième forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements 101 selon l'invention est illustrée, dans laquelle l'appareil à main est un défroisseur PH003553 de vêtements 103. Une station de vapeur 105 comprend un générateur de vapeur ou chaudière 107, un réservoir à eau 109 qui a une sortie d'eau 111, et une pompe électrique 113. Le générateur de vapeur 107 comprend une chambre 108, une entrée d'eau 117 et une sortie de vapeur 119, et est muni d'une vanne 121 et d'un élément chauffant 115 fixé à la chambre. Le défroisseur de vêtements comprend une entrée de vapeur 131, une ouverture 133 située dans le nez 135 et une unité de commande de vapeur 137. L'unité de commande de vapeur comprend un dispositif de commande électronique 139 raccordé de façon électronique à un commutateur d'émission de vapeur 141 et à un moyen de sélection 143. Le moyen de sélection comprend un commutateur ou bouton de sélection d'option d'émission de vapeur 145, un bouton de sélection vers le haut 149 et un bouton de sélection vers le bas 151, et un affichage visuel 147. L'unité de commande de vapeur 137 sera expliquée en détail avec référence à la Fig. 4. L'affichage visuel 147 peut comprendre un module d'affichage LCD qui procure une information visuelle de rétroaction, et, avec les commutateurs, permet la sélection d'une fonction de menu ou des réglages. Un tuyau flexible 161 est disposé à une extrémité pour être raccordé à la sortie de vapeur 117 et, à l'autre extrémité, pour être raccordé à l'entrée de vapeur 131. Le dispositif de commande électronique 139 et la vanne 121 sont raccordés électriquement par le moyen d'un fil électrique 171. La Fig. 3 illustre schématiquement une troisième forme de réalisation d'un système d'entretien de vêtements 201 selon l'invention. Le système comprend une planche à repasser 202 comme unité de support et un fer à repasser selon l'invention 203. Le fer à repasser de la Fig. 3 est le même fer à repasser que celui de la Fig. 1. Le fer à repasser selon l'invention 203 comprend une entrée de vapeur 231, une ouverture située dans la semelle et une unité de commande de vapeur 237. L'unité de commande de vapeur comprend un dispositif de commande électronique 239 raccordé de façon électronique à un commutateur d'émission de vapeur 241 et un moyen de sélection 243. Le moyen de sélection comprend un commutateur ou bouton de sélection d'option d'émission de vapeur, un bouton de sélection vers le haut et un bouton de sélection vers le bas, et un affichage visuel. L'unité de commande de vapeur 237 sera expliquée en détail avec référence à la Fig. 4. La planche à repasser accueille un réservoir à eau 209, une pompe 213 et une chaudière 207 qui comprend une sortie 219 et une vanne 221. La pompe est disposée pour pomper de l'eau du réservoir à eau dans la chaudière. Un tuyau flexible 251 raccorde la vanne 211 et le fer à repasser 203. Le PH003553 dispositif de commande électronique 239 et la vanne 231 sont raccordés électriquement par le moyen d'un fil électrique (non illustré). La Fig. 4 montre un schéma fonctionnel simplifié d'un circuit électronique qui procure l'unité de commande de vapeur (37, 137, 237) selon l'invention. Toutes les formes de réalisation illustrées aux Fig. 1 à 3 comprennent l'unité de commande de vapeur illustrée à la Fig. 4. Le circuit électronique est basé sur une unité de microcontrôleur (MCU) 381 avec des commutateurs (commutateurs tactiles ou commutateurs pousse bouton) comme dispositifs d'entrée, un dispositif de mémoire en lecture/écriture effaçable interne ou externe (par exemple EEPROM) 391 etun affichage LCD 347, de préférence alphanumérique, qui peut afficher des textes aussi bien que des symboles graphiques. Un triac 385 agit comme un commutateur enclenché/déclenché qui commande une électrovanne 321 qui fournit ou interrompt la vapeur générée par une chaudière (non illustrée). L'entrée de vapeur à l'électrovanne 321 est indiquée par une flèche A et la sortie de vapeur de l'électrovanne est indiqué par une flèche B. Le micrologiciel du circuit MCU peut procurer plusieurs "options d'utilisation" à l'utilisateur, et les options peuvent être vues et sélectionnées par trois commutateurs (SW) : SW-Up (Vers le haut) 349, SWDown (Vers le bas) 351, SW-Menu 345, avec le panneau LCD 347 comme rétroaction. Un exemple de "Menu Options" peut être le choix de la langue d'affichage (en anglais, néerlandais, allemand, etc.), l'autre peut être le choix de l'option de vapeur (par exemple, vapeur verrouillée ou vapeur à la demande). Dans une forme de réalisation du système d'entretien de vêtements selon l'invention, l'appareil à main comprend un bouton de menu 345, un bouton Vers le haut 349, un bouton Vers le bas 351 et un bouton SW-Steam (vapeur) 341 qui fonctionne comme un commutateur d'émission de vapeur et peut être actionné comme suit. En appuyant sur le bouton SW-Menu 345, le micro logiciel entre dans le mode "Menu", et l'utilisateur peut sélectionner différentes options en utilisant les boutons SW-Up 349 ou SW-Down 351, pratiquement comme fonctionne le réglage de menu dans un téléphone cellulaire. Ayant atteint une option souhaitée, l'utilisateur doit juste pousser à nouveau sur le bouton SW-Menu 345 pour confirmer sa sélection. La sélection est alors stockée dans le dispositif de mémoire 391, et sera conservée tant qu'aucune autre nouvelle option n'est sélectionnée. L'option de basculement de verrouillage de vapeur est expliquée ci-après. En poussant sur le bouton SW-Menu 345, l'écran LCD 347 affiche un graphique ou une chaîne de texte, par exemple "Verrouillage vapeur enclenché?" ou un symbole graphique qui convient représentant l'émission de vapeur. Si l'utilisateur choisit d'avoir cette caractéristique, PH003553 il/elle doit pousser à nouveau sur le bouton SW-Menu 345 et l'écran LCD 347 affiche alors "Verrouillage vapeur enclenché - Confirmé". Ces actions configurent alors le circuit pour fonctionner dans le mode de verrouillage de la vapeur "Basculement enclenché". Quand le bouton SWSteam (vapeur) 341 est enfoncé, le circuit MCU 381 enclenche le triac 385 qui, à son tour, enclenche l'électrovanne 321, donnant une émission continue de vapeur B. Tant que le bouton SW-Steam 341 n'est pas à nouveau enfoncé, l'émission de vapeur continue. Pour arrêter la vapeur, simplement appuyer à nouveau sur le bouton SW-Steam 341 et le circuit "bascule" l'état de verrouillage de la vapeur vers "Déclenché", déclenchant le triac 385 et l'électrovanne 321, et arrêtant l'émission de vapeur B. La première option, par exemple l'option de verrouillage de la vapeur ou basculement, permet à l'utilisateur de commencer l'émission de vapeur avec une unique activation du commutateur d'émission de vapeur 341, après cela, l'utilisateur peut repasser sans devoir se soucier de maintenir le bouton d'émission de vapeur 341 activé, par exemple en l'enfonçant. L'utilisateur peut donc focaliser son intention sur l'article qui doit être repassé. De façon analogue, l'utilisateur peut utiliser un défroisseur de vêtements sans devoir appuyer sur un bouton. Dans une forme de réalisation pratique, la première option fonctionne comme un effet de bascule; quand le déclencheur est enfoncé, l'émission de vapeur commence et l'émission de vapeur continue même après avoir retiré le doigt du déclencheur. Le défroissage s'arrête à la pression suivante sur le déclencheur. L'utilisateur peut choisir l'option qu'il préfère en fonction de la tâche à effectuer. Le mode de vapeur "A la demande" désigne un état dans lequel l'émission de vapeur est activée (triac 385 et électrovanne 321 enclenchés) seulement quand le bouton SW-Steam (vapeur) 341 est enfoncé de façon continue; quand le bouton SW-Steam est relâché, l'émission de vapeur B est immédiatement interrompue. Pour choisir cette option, enfoncer le bouton SW-Menu 345, et l'écran LCD 347 affiche la même chaîne de texte qui se lit "Verrouillage vapeur enclenché?"; en appuyant sur le bouton SW- Down 351, une nouvelle chaîne de texte qui se lit "Verrouillage vapeur déclenché?" est affichée, et l'utilisateur peut choisir cette option en appuyant sur le bouton SW-Menu 345. Suite à cela, l'écran LCD affiche "Verrouillage vapeur déclenché - Confirmé", et le circuit est maintenant configuré pour fonctionner dans le mode de vapeur "A la demande". PH003553 | Un système d'entretien de vêtements qui comprend un générateur de vapeur (7) ayant une sortie de vapeur (19) et au moins un appareil à main d'entretien de vêtements (3) qui a une entrée de vapeur (31) disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur, une ouverture (33) pour émettre de la vapeur et une unité de commande de vapeur (37) disposée pour commander une vanne (21) pour commander l'émission de vapeur. L'unité de commande de vapeur comprend un moyen de sélection (43) qui a au moins deux options de sélection, et un commutateur d'émission de vapeur (41) raccordé électriquement au moyen de sélection et disposé pour commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée.Les au moins deux options procurent à l'utilisateur une flexibilité pour choisir ou sélectionner la façon dont il/elle souhaite commander l'émission de vapeur de l'appareil à main. L'utilisateur peut sélectionner l'option qui convient le mieux à la tâche qu'il doit effectuer. L'appareil à main peut être un fer à repasser qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur ou un défroisseur de vêtements qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur. Un procédé pour émettre de la vapeur à partir d'un système d'entretien de vêtements. | 1 Système d'entretien de vêtements comprenant - un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, et - au moins un appareil à main d'entretien de vêtements qui a une entrée de vapeur disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur, une ouverture pour émettre de la vapeur et une unité de commande de vapeur disposée pour commander une vanne pour commander l'émission de vapeur, caractérisé en ce que l'unité de commande de vapeur comprend - un moyen de sélection qui a au moins deux options de sélection, et - un commutateur d'émission de vapeur raccordé électriquement au moyen de sélection et disposé pour faire commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée. 2. Système d'entretien de vêtements selon la 1, caractérisé en ce que les deux options sont - une première option de sélection disposée pour faire commencer une émission continue de vapeur lors d'une première activation du commutateur d'émission de vapeur, et disposée pour arrêter l'émission continue de vapeur lors d'une deuxième activation du commutateur d'émission de vapeur, et - une deuxième option de sélection disposée pour émettre de la vapeur pendant 20 une activation du commutateur d'émission de vapeur. 3. Système d'entretien de vêtements selon la 1, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est en outre disposé pour commander le moyen de sélection de façon que si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en moins de x secondes, de la vapeur est émise pendant l'activation du commutateur d'émission de vapeur, et si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en x secondes ou plus, la vapeur est émise de façon continue jusqu'à ce que le commutateur d'émission de vapeur soit actionné à nouveau, x étant un nombre prédéterminé. PH003553 4. Système d'entretien de vêtements selon la 3, caractérisé en ce que x est dans une plage de 1 à 2 sec. 5. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'appareil à main d'entretien de vêtements est un fer à repasser. 6. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'appareil à main d'entretien de vêtements est un défroisseur de vêtements. 7. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de sélection et le commutateur d'émission de vapeur sont situés d'une façon telle sur l'appareil à main que l'utilisateur peut actionner les options pendant qu'une main tient l'appareil à main. 8. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est disposé pour revenir à une position de repos après activation. 9. Système d'entretien de vêtements selon la 8, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est un bouton qui a une position de bouton étendue et une position de bouton rétractée, le bouton étant couplé à un moyen de ressort disposé pour mettre le bouton dans la position de bouton étendue après activation du bouton. 10. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'unité de commande d'émission de vapeur comprend un affichage pour rétroaction visuelle concernant l'option sélectionnée. 11. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la vanne est située en une position entre l'ouverture pour émettre de la vapeur et le voisinage immédiat de la sortie de vapeur. PH003553 12. Système d'entretien de vêtements selon la 5, caractérisé en ce que le système comprend une unité de support disposée pour supporter le fer à repasser, et ledit système est disposé pour loger le générateur de vapeur. 13. Système d'entretien de vêtements selon une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système comprend un réservoir à eau qui a une sortie d'eau, une pompe disposée pour pomper de l'eau de la sortie du réservoir vers une entrée du générateur de vapeur. 14. Fer à repasser qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, le fer à repasser comprenant - une entrée de vapeur disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur - une ouverture pour émettre de la vapeur et - une unité de commande de vapeur disposée pour commander une vanne pour commander l'émission de vapeur, caractérisé en ce que l'unité de commande de vapeur comprend - un moyen de sélection qui a au moins deux options de sélection, et - un commutateur d'émission de vapeur raccordé électriquement au moyen de sélection et disposé pour faire commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée. 15. Fer à repasser selon la 14, caractérisé en ce que les deux options de sélection sont - une première option de sélection disposée pour faire commencer une émission continue de vapeur lors d'une première activation du commutateur d'émission de vapeur, et disposée pour arrêter l'émission continue de vapeur lors d'une deuxième activation du commutateur d'émission de vapeur, et - une deuxième option de sélection disposée pour émettre de la vapeur pendant 30 l'activation du commutateur d'émission de vapeur. 16. Fer à repasser selon la 14, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est en outre disposé pour commander le moyen de sélection de façon que si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en moins de x secondes, de PH003553 la vapeur est émise pendant l'activation du commutateur d'émission de vapeur, et si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en x secondes ou plus, de la vapeur est émise de façon continue jusqu'à ce que le commutateur d'émission de vapeur soit actionné à nouveau, x étant un nombre prédéterminé. 17. Système d'entretien de vêtements selon la 16, caractérisé en ce que x est dans une plage de 1 à 2 sec. 18. Fer à repasser selon une quelconque des 14 à 17, caractérisé en 10 ce que le commutateur d'émission de vapeur est disposé pour revenir à une position de repos après activation. 19. Fer à repasser selon la 18, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est un bouton qui a une position de bouton étendue et une position de bouton rétractée, le bouton étant couplé à un moyen de ressort disposé pour mettre le bouton dans la position de bouton étendue après activation du bouton. 20. Fer à repasser selon une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce que l'unité de commande d'émission de vapeur comprend un affichage pour rétroaction 20 visuelle concernant l'option sélectionnée. 21. Défroisseur de vêtements qui convient pour coopérer avec un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, le défroisseur de vêtements comprenant - une entrée de vapeur disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur - une ouverture pour émettre de la vapeur et - une unité de commande de vapeur disposée pour commander une vanne pour commander l'émission de vapeur, caractérisé en ce que l'unité de commande de vapeur comprend - un moyen de sélection qui a au moins deux options de sélection, et - un commutateur d'émission de vapeur raccordé électriquement au moyen de sélection et disposé pour faire commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée. 30 PH003553 22. Défroisseur de vêtements selon la 21, caractérisé en ce que les deux options de sélection sont une première option de sélection disposée pour faire commencer une émission continue de vapeur lors d'une première activation du commutateur d'émission de vapeur, et disposée pour arrêter l'émission continue de vapeur lors d'une deuxième activation du commutateur d'émission de vapeur, et une deuxième option de sélection disposée pour émettre de la vapeur pendant l'activation du commutateur d'émission de vapeur. 23. Défroisseur de vêtements selon la 21, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est en outre disposé pour commander le moyen de sélection de façon que si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en moins de x secondes, de la vapeur est émise pendant l'activation du commutateur d'émission de vapeur, et si le commutateur d'émission de vapeur est enfoncé et relâché en x secondes ou plus, de la vapeur est émise de façon continue jusqu'à ce que le commutateur d'émission de vapeur soit actionné à nouveau, x étant un nombre prédéterminé. 24. Système d'entretien de vêtements selon la 23, caractérisé en ce que x est dans une plage de 1 à 2 sec. 25. Défroisseur de vêtements selon une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est disposé pour revenir à une position de repos après activation. 26. Défroisseur de vêtements selon la 25, caractérisé en ce que le commutateur d'émission de vapeur est un bouton qui a une position de bouton étendue et une position de bouton rétractée, le bouton étant couplé à un moyen de ressort disposé pour mettre le bouton dans la position de bouton étendue après activation du bouton. 27. Défroisseur de vêtements selon une quelconque des 14 à 17, caractérisé en ce que l'unité de commande d'émission de vapeur comprend un affichage pour rétroaction visuelle concernant l'option sélectionnée. PH003553 28. Procédé pour émettre de la vapeur à partir d'un système d'entretien de vêtements, lequel système d'entretien de vêtements comprend - un générateur de vapeur qui a une sortie de vapeur, et - au moins un appareil à main d'entretien de vêtements qui a une entrée de 5 vapeur disposée pour être raccordée à la sortie de vapeur - une ouverture pour émettre de la vapeur et - une unité de commande de vapeur disposée pour commander une vanne pour commander l'émission de vapeur, laquelle unité de commande de vapeur comprend - un moyen de sélection qui a au moins deux options de sélection, et 10 - un commutateur d'émission de vapeur raccordé électriquement au moyen de sélection et disposé pour faire commencer ou arrêter l'émission de vapeur en fonction de l'option sélectionnée, le procédé ayant les étapes suivantes: - la sélection d'une des au moins deux options de sélection en utilisant les 15 moyens de sélection et l'activation du commutateur d'émission de vapeur. | D | D06 | D06F | D06F 75 | D06F 75/12 |
FR2899128 | A1 | UTILISATION DE FILTRES DE DELEUCOCYTATION POUR LA PURIFICATION DE DEFENSINES | 20,071,005 | L'invention concerne la purification des a-défensines, peptides synthétisés par les polynucléaires neutrophiles humains. Cette purification est réalisée à partir de filtres de déleucocytation, sur lesquels sont 10 retenus les leucocytes lors de la préparation des différents produits sanguins labiles. Grâce à un protocole d'extraction et de purification adapté, il est possible d'obtenir des quantités importantes de peptides actifs, ayant de multiples applications en raison de leurs propriétés bactéricides, virucides, cytotoxiques, immunomodulatrices et chimiotactiques. Cette source d'a-défensines est particulièrement adaptée en raison de la simplicité et du bon rendement du protocole mis en oeuvre. En outre, c'est une source économique, dans la mesure où les filtres de déleucocytation sont des produits de déchet, voués à la destruction. ETAT DE LA TECHNIQUE Les mammifères sont constamment exposés à un large éventail de microorganismes. Cependant, ils deviennent rarement infectés grâce au rôle de barrière protectrice, joué par 25 la peau et les épithéliums, et à la présence de substances antimicrobiennes (1). Si la barrière est franchie, les pathogènes invasifs sont contrôlés et éliminés ultérieurement par le système immunitaire de l'hôte. Les mammifères ont développés deux types d'immunité : "innée", non clonale et non spécifique, et "adaptative", inductible et spécifique d'antigène. 30 L'immunité innée (constitutive) représente la première ligne de défense de l'hôte qui est rapidement mobilisée en cas de détection d'une invasion microbienne. Elle repose sur le recrutement et/ou l'activation de leucocytes (granulocytes, monocytes/macrophages...), capables de combattre les pathogènes et sur la libération et/ou l'activation d'une variété 35 de médiateurs humoraux extracellulaires (facteurs du complément, cytokines, substances antimicrobiennes ...). 15 20 2 L'immunité adaptative est induite lorsque les lymphocytes sont activés, en réponse à l'antigène présenté par les cellules présentatrices d'antigène (CPA), en particulier par les cellules dendritiques (CD). Les récepteurs présents sur les lymphocytes T reconnaissent les épitopes antigéniques liés au complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) présents à la surface des CPA. Les lymphocytes T CD8+, activés après la reconnaissance des épitopes antigéniques liés au CMH de classe I (sur la plupart des cellules à noyau de l'organisme), se différencient en lymphocytes cytotoxiques qui tuent directement les cellules infectées par les pathogènes. Les lymphocytes T CD4+, activés après la reconnaissance des épitopes antigéniques liés au CMH de classe II (sur macrophages, cellules dendritiques, lymphocyte B...), évoluent en cellules T helper qui, en produisant diverses cytokines, déclenchent l'activation des lymphocytes B (maturation en plasmocytes et stimulation de la sécrétion d'anticorps) et aident les phagocytes à éliminer les pathogènes. Les réponses immunes innées et adaptatives travaillent donc de concert pour éliminer les envahisseurs microbiens. Les substances antimicrobiennes comprennent les molécules chimiques microbicides (peroxyde d'hydrogène, oxydes nitrique, ..) et une large variété de protéines antimicrobiennes (défensines, histatines, cathélicidines ...) douées de nombreuses activités biologiques qui favorisent la défense de l'hôte. Parmi elles, les défensines sont des peptides cationiques de 29 à 42 acides aminés contenant 6 résidus cystéine invariables qui forment 3 ponts disulfure intramoléculaires 25 (2, 3). Ces ponts disulfure sont essentiels aux activités antimicrobiennes et cytotoxiques. Les deux principales familles de défensines chez les vertébrés, les a- et les 13-défensines, diffèrent par la longueur des segments peptidiques entre les 6 résidus cystéines et par l'appariement de ces résidus en ponts disulfures. 30 A l'heure actuelle, 6 a-défensines humaines (29 à 35 acides aminés) ont été identifiées. Les a-défensines 1-4 sont aussi appelées HNP 1-4 (Human Neutophile Peptides) car isolées à l'origine dans les polynucléaires neutrophiles (PN / granulocytes) (4). Les HNP 1-3 ne diffèrent que par la nature de leur premier acide aminé (5). Les deux autres, HDû5 35 et -6, sont exprimées principalement par les cellules intestinales de Paneth (6). 3 Ces défensines ont toutes été purifiées, séquencées, testées pour leurs activités antimicrobiennes et analysées par RMN et cristallographie. Leur ADNc a également été cloné et séquencé (6, 7). Les trois a-défensines HNP-1-3 représentent 99% du contenu en défensines des PN et 30 à 50% des protéines des granules azurophiles (8). La quantité de défensines mesurée est de 3 à 5 g/million de neutrophiles (9). La concentration en HNP-1-3 dans le plasma de sujets sains est d'environ 40 ng/ml mais peut atteindre 1 à 100 g/ml en cas d'infections sévères (7). Toutes les défensines caractérisées jusqu'à présent présentent des effets antimicrobiens directs (10). Le spectre antimicrobien est très large et comprend les bactéries Gram (+) (Staphylococcus aureus, ...) et Gram (-) (Escherichia coli, ... ), les mycobactéries, de nombreux champignons et certains virus enveloppés (HIV, VSV, HSV, Influenza A, WNV .) (1-4, 6, 10)...DTD: Le mécanisme d'action n'est pas complètement élucidé à ce jour (11). L'interaction entre les défensines et les microorganismes entraînerait une déstabilisation et une perturbation des membranes cellulaires et donc, une augmentation de la perméabilité cellulaire et de la fixation des petites molécules. La topologie polaire des défensines, avec des régions hydrophobes séparées des régions chargées, permettrait leur insertion dans les membranes cellulaires microbiennes qui contiennent plus de résidus chargés négativement que les membranes des cellules mammifères. Cette interaction serait à l'origine de la formation de pores multiples dans la membrane cellulaire ciblée (1, 2). Il a été démontré très récemment, que les a-défensines peuvent inhiber la toxine létale de Bacillus anthracis dans des conditions physiologiques et protéger contre les conséquences fatales de l'anthrax. Par ailleurs, les a-défensines présentent des effets chimiotactiques. Les phagocytes, incluant les PN et les monocytes/macrophages, représentent les premières cellules effectrices de la défense innée antimicrobienne après l'entrée des pathogènes dans l'hôte (1). Ces phagocytes nécessitent d'être recrutés sur les sites de 4 l'invasion pour lutter contre le pathogène. Le recrutement des leucocytes se produit en présence de chémokines et autres facteurs chimiotactiques. Les a-défensines ont un effet chimiotactique envers les monocytes, les lymphocytes T naïfs et les cellules dendritiques (CD) immatures, même si aucun récepteur spécifique n'a été identifié (1-3). Les CD participent à l'immunité innée et peuvent soit agir directement en phagocytant et tuant le pathogène, soit produire après activation de nombreux médiateurs (cytokines, chémokines ...). Les a-défensines sont également des inducteurs des médiateurs inflammatoires, en induisant la dégranulation des mastocytes et la libération d'histamine. Les produits des granules mastocytaires augmentent l'influx de neutrophiles et les défensines pourraient donc promouvoir indirectement le recrutement de neutrophiles phagocytaires sur les sites inflammatoires. La dégranulation, cette fois des neutrophiles recrutés, entraîne la libération de défensines et donc une boucle de régulation positive (1). De plus, les HNP 1-3 pourraient augmenter l'expression des cytokines pro-inflammatoires TNFa et IL1 des monocytes et diminuer celle de l'IL10 ce qui, sur le site de l'infection microbienne, permettrait aussi d'amplifier les réponses inflammatoires (1). Une fois recrutés sur le site de l'infection, les phagocytes deviennent activés et travaillent avec de nombreuses molécules effectrices pour détruire l'envahisseur microbien. Les a- défensines humaines peuvent aussi directement activer les phagocytes pour faciliter la phagocytose. Enfin elles participent à la régulation de l'activation de la voie classique du 25 système du complément (1). En cas d'infections systémiques, les concentrations plasmatiques en a-défensines peuvent atteindre 100 g/ml, ce qui permettrait d'interférer avec la production de glucocorticoïdes (puissants immunosupprésseurs). Les défensines pourraient donc aussi faciliter 30 l'immunité antimicrobienne en inhibant la production de ces médiateurs immunosuppresseurs. 35 En matière d'immunité innée, la contribution in vivo des défensines consiste donc à : - inactiver ou tuer directement les micro-organismes ; - faciliter la phagocytose ; -promouvoir le recrutement de phagocytes, de mastocytes et de CD ; 5 -augmenter la production de cytokines pro-inflammatoires ; - supprimer les médiateurs anti-inflammatoires et immunosuppresseurs ; - réguler l'activation du complément. En outre, les défensines sont des activateurs de l'immunité adaptative. La mise en place de l'immunité adaptative antimicrobienne commence sur les sites de l'invasion lorsque les antigènes microbiens sont pris en charge par les CD immatures (1). Lors du traitement des antigènes, les CD immatures évoluent en réponse aux médiateurs endogènes et aux produits microbiens et deviennent des CD matures capables de migrer vers les organes lymphoïdes et de stimuler les cellules T naïves Ag-spécifiques. Les défensines, libérées en large quantité en réponse aux stimuli microbiens et inflammatoires, contribuent au recrutement des CD immatures sur les sites d'invasion et à leur maturation. Ainsi, elles jouent un rôle critique pour l'induction des réponses immunes adaptées. Par ailleurs, les a- et 13-défensines sont chimiotactiques pour les lymphocytes et participeraient donc au recrutement des cellules T effectrices CD4+ et CD8+ sur les sites de l'infection microbienne. Les HNP 1-3 sont aussi présentes dans le noyau des cellules T sanguines périphériques ce qui suggère qu'elles pourraient profondément réguler les fonctions des lymphocytes T. Enfin, l'activité immunostimulatrice des a- et 13-défensines a été démontré in vivo (1). Comment les défensines pourraient promouvoir l'immunité adaptative dans le contexte d'une infection ? Les défensines facilitent la prise en charge et le traitement des Ags par les cellules dendritiques. Elles favorisent la présentation antigénique en induisant la maturation des CD directement ou indirectement (via la production de TNFa et IL1 par les monocytes/macrophages). Enfin, les défensines facilitent le recrutement des cellules mémoires CD4+ et CD8+ dans les tissus infectés et contribuent donc à la phase effectrice des réponses immunes antimicrobiennes. En raison des multiples propriétés des défensines, leur purification a fait l'objet de nombreux travaux. 6 Ceux-ci ont débuté en 1985, avec l'extraction des HNP1-3 à partir de neutrophiles humains (4). Le protocole a consisté à isoler les granulocytes à partir d'une leucaphérèse, puis, à extraire un sédiment riche en granules qui a été ensuite soumis à des chromatographies (colonne Biogel P-10 / HPLC), afin de purifier les trois a-défensines. L'activité antimicrobienne (vis-à-vis de S. aureus, P. aeruginose, E.coli), antifongique (vis-à-vis de C. neofermentants) et antivirale (vis-à-vis de HSV) du produit de purification a été rapportée. Un travail de microscopie électronique a également permis de localiser les HNP 1-3 dans les granules azurophiles. Simultanément, la structure primaire de ces défensines, constituées de 29 (HNP 2) ou 30 (HNP 1 et 3) acides aminés et ne différant entre elles que par la nature du premier acide aminé, a été décrite (5). En 1994, la préparation et l'extraction des granules, à partir d'une poche de leucaphérèse, de neutrophiles obtenus à partir de buffy coat (couche leuco-plaquettaire) ou de sang total ont été rapportées. Les défensines ont ensuite été purifiées par chromatographie à partir des granules (12). D'après Shiomi et al., la concentration des HNP 1-3 dans le plasma humain est égale à 400 ng/ml contre 13 g/ml dans le sang total (12). On estime entre 3 et 5 g la quantité de HNP 1-3 pour 1.106 neutrophiles (8, 9). Les défensines présentent la particularité de pouvoir être sécrétées, après stimulation des neutrophiles par le PMA (phorbol myristate acétate). Ainsi, il a été montré qu'à fortes concentrations en PMA (1 g/ml), 8% des défensines sont libérées (9). Le profil de libération des défensines, en fonction de la dose de PMA, est corrélé (bien que plus faible) à celui de la (3-glucuronidase et de l'élastase, autres marqueurs des granules azurophiles. Une des explications possibles de la mauvaise détection des défensines dans le milieu extracellulaire, après stimulation par le PMA, pourrait être le fait que les défensines ont une forte affinité pour les surfaces cellulaires. Dans le processus de sécrétion, ces peptides pourraient donc être adsorbés ou bien incorporés dans la membrane cellulaire des neutrophiles. Le traitement des neutrophiles par l'IL8 (Interleukine 8) à 50 ng/ml entraîne in vitro leur dégranulation et la libération des défensines, à hauteur de 10% du contenu en défensines des granules de 2.106 neutrophiles. Pour comparaison et d'après les analyses en western blot par imagerie (scan + NIH image), le traitement par fMLP (10-7 M) libère 17% du contenu, celui par un mélange PMA (2 ng/ml)/ ionomycine (500 nM) 23% (13). 7 Les propriétés sécrétoires des neutrophiles ont été étudiées de plus près par l'équipe de Borregaard en 2002 (14). La libération des a-défensines et des marqueurs classiques des différents types de granules a été étudiée, en réponse à différentes stimulations de neutrophiles isolés (30.106) : lonomycine (liaM), Cyt B (Cytochalasine B) (5 M)/fMLP (Formyl-méthionyl-leucyl-phénylalanine) (1 M), PMA (5 g/ml) ou fMLP (10 nM). Dans toutes les conditions, l'exocytose des a-défensines et de la myélopéroxidase (granules azurophiles) a été observée au même niveau, tandis que celle de la lactoferrine était légèrement supérieure et celle de la gélatinase la plus élevée. Pour les a-défensines, les meilleurs résultats ont été obtenus avec la stimulation par l'ionomycine ou par l'association CytB/fMLP. Dans les deux cas, environ 20% d'exocytose a été observée. Il existe actuellement un besoin évident de nouveaux protocoles de purification des défensines, molécules d'intérêt thérapeutique majeur notamment en tant qu'antibiotiques à large spectre, dont la synthèse chimique des formes actives est réputée comme particulièrement délicate. Le problème technique que se propose de résoudre la présente invention est donc de fournir une source et un protocole permettant l'extraction en grandes quantités des défensines, de manière aisée, avec des bons rendements et un coût modéré. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Ainsi et selon un premier aspect, l'invention concerne l'utilisation de filtres de déleucocytation pour la purification des défensines. 25 Les filtres de déleucocytation sont utilisés pour filtrer le sang au cours de la préparation des produits sanguins labiles (PSL), tels que CGR (Concentré de Globules Rouges), CP (Concentré de Plaquettes), PFC (Plasma Frais Congelé) ou MCP (Mélange de Concentrés Plaquettaires). Leur fonction est de débarrasser ces produits sanguins des leucocytes, dont 30 les polynucléaires neutrophiles (PN) représentent la population majoritaire, retenus sur lesdits filtres. Des filtres de déleucocytation sont disponibles sur le marché. Il peut par exemple s'agir des "filtres pour la déleucocytation de mélanges de concentrés plaquettaires standards à 35 partir de Buffy Coat", commercialisés par la société Pall. Il s'agit de filtres multicouches en polyester assurant la rétention par affinité des leucocytes, le mécanisme d'action précis (par ligand ou par effet de charges) étant gardé secret par les fabricants.20 8 Dans les protocoles de préparation des produits sanguins, les filtres de déleucocyation sont voués à la destruction. Ils constituent donc une source en quantité importante de PN, et donc en défensines, à la fois enrichie et très économique. La présente invention repose donc sur le concept de recyclage biologique. Les défensines pourraient ainsi représenter une nouvelle molécule issue du fractionnement de produits sanguins. En outre, ces filtres de déleucocytation faisant partie d'une chaîne très contrôlée d'obtention des "médicaments dérivés du sang", ils bénéficient de l'acquis transfusionnel, en particulier des bonnes pratiques de préparation, de l'exigence de traçabilité des produits et des contrôles de l'hémovigilance. Ces filtres de déleucocytation constituent donc une source sanitairement sûre de défensines. Le document WO 93/16201 proposait d'utiliser les cellules issues d'un échantillon sanguin, retenues sur un filtre de déleucocytation, pour analyser la contamination virale. A cet effet, les cellules du filtre sont lysés pour libérer le génome viral ou les antigènes viraux, et les tests adaptés (PCR ou anticorps) sont menés sur ce matériel. En outre, le document WO 02/14560 a préconisé l'utilisation de filtres de déleucocytation pour analyser l'ADN génomique des cellules retenues. Selon ce protocole, les cellules sont lysées in situ. L'ADN reste accroché au filtre pendant le lavage des débris cellulaires puis est élué sous forme purifié. Toutefois, aucun document ne décrit l'utilisation de ces filtres pour la préparation de quantités significatives de matériel peptidique actif. Préférentiellement, les défensines sont d'origine humaine, c'est-à-dire que les filtres de déleucocytation sont ceux récupérés après traitement de sang humain. Comme mentionné précédemment, les cellules PN ainsi récupérées contiennent uniquement les a-défensines, plus précisément les a- défensines 1 à 4 (HNP 1-4), dont 99% sont constituées par les a-défensines 1 à 3 (HNP 1-3). En outre, en raison de la similarité de séquence et de structure existant entre ces 3 défensines, les protocoles classiques de purification, basés par exemple sur le poids moléculaires ou le pouvoir antigénique, entraînent la copurification des ces trois peptides HNP 1-3. 9 Le terme "purification", utilisé dans le cadre de la présente invention, a un sens similaire aux termes "extraction" ou "isolement". Il s'agit d'enrichir le matériel biologique en défensines actives, dont la concentration se trouve ainsi augmentée. A partir de la matière première que constituent les filtres de déleucocytation, riches en PN, une ou plusieurs étapes de purification successives peuvent donc être mises en oeuvre. Selon un second aspect, l'invention concerne donc un procédé de purification des défensines. Dans une première étape, celui-ci se caractérise par le passage d'un extrait sanguin sur un filtre de déleucocytation et la récupération dudit filtre. L'extrait sanguin est avantageusement d'origine humaine. L'extrait sanguin peut être constitué par du sang à l'état brut. De manière préférentielle, il s'agit d'une couche leuco-plaquettaire, également appelée "buffy coat". Dans une étape ultérieure, le filtre est lavé au moins une fois, préférentiellement 5 à 6 fois, à l'aide d'un tampon salin. Typiquement, le tampon est du PBS (Phosphate Buffer Saline). Avantageusement, ce traitement du filtre de déleucocytation se déroule en milieu stérile, par exemple sous hotte à flux laminaire. Cette étape a pour but de décrocher les PN porteurs dans leurs granules des défensines. Le volume de tampon de lavage est récolté et est appelé "lysat". Ce lysat contient les cellules ou fragments cellulaires qui se sont détachés du filtre sous l'action du tampon salin. L'étape suivante consiste à faire sécréter les défensines par les cellules. La stimulation de la sécrétion des défensines est connue de l'homme du métier. Avantageusement, elle est réalisée en présence de Cyt B (Cytochalasin B) et fMLP (N-formylméthionyl-leucyl-phénylalanine), ajoutés à une concentration micromolaire, préférentiellement comprise entre 1 et 10 M. Cette exocytose peut être réalisée sur le lysat entier mais est avantageusement mise en oeuvre sur le culot cellulaire, obtenu après centrifugation du lysat. Cette centrifugation est typiquement réalisée pendant quelques minutes à environ 2500 tr/min. 10 Afin d'éviter la dégradation des défensines qui ne seront plus protégées par les granules après sécrétion, des inhibiteurs de protéases sont avantageusement ajoutés au mélange réactionnel. Après arrêt de la réaction et centrifugation (200 g pendant quelques minutes), les défensines sécrétées sont récupérées dans le surnageant. Afin d'enrichir la fraction ainsi obtenue en a-défensines 1 à 3 (HNP1-3), il est possible de 10 faire passer le surnageant sur une colonne d'immunoprécipitation contenant un anticorps spécifique des HNP1-3. Dans un premier temps, ces peptides sont capturés sur cette colonne en raison de l'affinité antigène-anticorps puis sont élués sous forme purifiée. Bien sûr, d'éventuelles étapes ultérieures de purification telles que des chromatographies 15 (gel filtration, HPLC...) peuvent être réalisée en fonction du degré de pureté recherché. L'originalité de ce protocole repose donc sur un traitement chimique direct à partir des filtres de déleucocytation et évite les étapes lourdes de purification de cellules ou de ses organites. En effet, l'exocytose est réalisée directement sur les cellules du filtre de 20 déleucocytation, sans que les granulocytes et les granules azurophiles ne soient isolés. Ainsi, le procédé d'extraction mis en place est très simple ce qui constitue un point fort en terme d'automatisation. Par ailleurs, le rendement attendu de ce procédé est excellent : en effet, il apparaît qu'à 25 partir d'un filtre de déleucocytation, qui comme déjà dit émane de la filtration d'un pool de concentrés plaquettaires correspondant à 5 ou 6 "buffy coat", il est possible d'obtenir au moins 0,5 g, avantageusement entre 1 g et 2 g, et même jusqu'à 5 g de défensines HNP1-3 purifiées. 30 EXEMPLES DE REALISATION Les exemples de réalisation décrits ci-dessous ont pour but d'illustrer davantage la présente invention, selon un de ses modes de réalisation privilégiés. Toutefois, ces exemples de réalisation ne sont en aucun cas limitatifs. 35 LEGENDE DES FIGURES Figure 1 : Agencement d'un filtre de déleucocytation. Figure 2 : Analyse par Western Blot des défensines HNP 1-3 purifiées à partir de filtres de déleucocytation. Figure 3 : Analyse par SELDI-TOF-MS des défensines HNP1-3 purifiées à partir de filtres de déleucocytation. Figure 4 : Analyse par SELDI-TOF-MS (zoom) des défensines HNP1-3 purifiées à partir de filtres de déleucocytation. 1/ Préparation des MCP : Les mélanges de concentrés plaquettaires (MCP) sont préparés classiquement selon la méthode des "buffy-coat". Un prélèvement de sang total d'un donneur de sang est effectué selon les bonnes pratiques transfusionnelles, puis stocké pendant 15 à 20 heures à température ambiante avant la préparation des différents produits sanguins. Le sang total est alors centrifugé à 4000 trs/min pendant 20 min à 20 C et séparé en globules rouges, plasma et couche leuco-plaquettaire dite "buffy coat" (contenant les plaquettes, les leucocytes et 45 g de plasma). Après séparation, 5 à 6 "buffy coats" compatibles sont rassemblés et centrifugés à faible vitesse (1700 trs/min pendant 11 min à 20 C). Le surnageant contenant les plaquettes est alors filtré, afin de retenir les leucocytes, et transféré dans une poche de stockage définitive qui sera ensuite distribuée comme "MCP" déleucocyté. L'ensemble des étapes est réalisé en circuit fermé à l'aide d'un kit de préparation à usage unique comprenant plusieurs poches. Le rassemblement des différents "buffy coats" mélangés est réalisé par connections stériles entre les différentes poches unitaires. Le filtre de déleucocytation utilisé dans l'étape terminale avant transfert dans la poche de stockage constitue la source initiale de défensines. En pratique, il s'agit d'un filtre de déleucocytation commercialisé par la société PALL sous la référence Pall ATSBC2PSF "AutoStop BC Pall"". 11 12 2/ Traitement du filtre de déleucocvtation : Un filtre de déleucocytation, intégré dans un circuit fermé de traitement des produits sanguins, se présente comme illustré à la figure 1. Après avoir effectué la filtration terminale du MCP, le filtre est isolé du kit par 2 soudures stériles effectuées sur les tubulures en amont et en aval de celui-ci. Le filtre conçu en plastique rigide ne peut être ouvert. 10 Le filtre est alors traité directement dans des conditions stériles, sous hotte à flux laminaire : la solution A (Phosphate Buffer Saline (PBS 1X), 3 ml) est injectée à l'aide d'une seringue introduite dans la tubulure amont. Le filtre est rincé par aspiration, à raison de 6 aller-retours effectués avec la seringue. Le lysat est collecté dans un tube. 15 3/ Purification des défensines : Trois étapes courtes sont effectuées successivement : • centrifugation 20 Le lysat (2 ml), obtenu après lavage du filtre, est centrifugé à 2500 trs/ min pendant 10 minutes à 10 C. • exocytose Le surnageant obtenu est éliminé. La stimulation est réalisée sur le culot cellulaire, après 25 ajout d'inhibiteurs de protéases (Complete Tablets, Roche ; 112 l) et de 160 l de tampon Krebs-Ringer (130 mM NaCl, 5 mM KC1, 1,27 mM Mg504, 0,95 mM CaCl2, 5 mM glucose, 10 mM NaH2PO4/Na2HPO4 pH 7,4 ), par un traitement pendant 5 min à 37 C à la Cytochalasine B (Sigma, 2.10-5 M ; 104 pI soit 5,53 M) suivi d'une incubation pendant 15 min à 37 C en présence de N-formylméthionyl-leucyl-phénylalanine (fMLP, 30 Sigma, 11,4.10-6 M ; 43 pI soit 1.17 M). La réaction est arrêtée par une dilution avec du tampon KRP froid (531 pi). Après centrifugation (200 g pendant 6 minutes), le surnageant obtenu est réparti en 4 tubes de 240 microlitres et peut être conservé à -80 C. Ce protocole est adapté de celui décrit par Faurshou et al. (14). 35 • immunoprécipatation Chaque aliquot obtenu après exocytose est traité par immunoprécipitation afin de purifier les a-défensines HNP 1-3.5 13 Les immunoprécipations sont réalisées à l'aide du système ,uMacs Protein G Microbeads (Miltenyi Biotec). L'anticorps monoclonal Purified Mouse anti-human a-defensin 1-3 Monoclonal Antibody (BD Pharmingen) est utilisé pour la capture. En pratique, 240 l de surnageant (produit d'exocytose) sont mélangés à 5 l d'anticorps anti HNP 1-3 (0,2 mg/ml), 50 l de billes magnétiques et 700 l de tampon de lyse (150 mM NaCl, 1% Triton X100, 50 mM Tris HCl pH 8). Le tout est incubé dans la glace pendant 75 min. Ensuite, le mélange est déposé sur colonne MACS préhydratée avec 200 l de tampon de lyse. La colonne est lavée 4 fois avec 200 l de tampon de lavage "High Salt Buffer" (500 mM NaCl, 1% NP-40, 50 mM Tris HCl pH 8), puis 1 fois avec 100 l de tampon de lavage "Low Salt Buffer" (20 mM Tris HCl pH 7,5). Ensuite, 20 l de tampon d'élution (50 mM Tris HCl pH 6,8, 1% SDS) sont préchauffés à 95 C, appliqués et laissés 10 min en contact. L'élution est réalisée à l'aide de 50 l de tampon d'élution préchauffés à 95 C. L'éluat obtenu de chaque colonne d'immunoprécipitation (45 microlitres aufinal en moyenne) est conservé à -20 C avant analyse. 30 l servent à l'analyse par Western blot en présence de 10 l de tampon de dépôt (NuPage Invitrogen LDS 4X). 4/ Analyse des éluats HNP1-3 obtenus après immunoprécipitation : 4.1. Référence : Une défensine commerciale HNP2 humaine purifiée (> 95% HPLC / 3370,95 Da, Sigma) a été utilisée comme référence dans les essais. Un contrôle de séquence (séquençage NH2 terminal chimique) a été réalisé par la plateforme d'Analyse et de Microséquençage des Protéines de l'Institut Pasteur à Paris. 4.2. Détection par Western Blot Les protéines éluées sont séparées en condition non réductrice par électrophorèse monodimensionnelle en gel d'acrylamide (NuPAGE Bis-tris 12% acrylamide, Invitrogen) 35 et transférées sur membrane de nitrocellulose (Hybond ECL, Amersham). L'anticorps monoclonal "Purified Mouse anti-human a-defensin 1-3 Monoclonal Antibody" (0,2 g/ l, BD Pharmingen) est utilisé pour la reconnaissance des défensines HNP1-3. La30 14 révélation est réalisée à l'aide d'un kit d'immunodétection chemilumiscent (WesternBreeze, Invitrogen) selon les recommandations du fournisseur. La structure primaire des a-défensines a été décrite en 1985 par l'équipe de R. Lehrer (5). Ces protéines sont constituées de 29 (HNP2) ou 30 (HNP 1 et 3) acides aminés et ne diffèrent entre elles que par la nature du premier acide aminé. Ainsi, l'anticorps monoclonal commercial choisi est utilisé pour l'immunoprécipitation et la détection de ces trois défensines, mais ne permet pas de les discriminer entre elles. 6 filtres (A à F) de déleucocytation de mélanges de concentrés plaquettaires (MCP) préparés selon la méthode des Buffy Coat en vue de la purification des a-défensines ont été traités (Figure 2). Après immunoprécipitation à l'aide de l'anticorps monoclonal anti-HNP1-3, les éluats obtenus (E) ont chacun été analysés par Western Blot. Les fractions non fixées (NF) sont utilisées comme contrôle négatif. La défensine de synthèse HNP2 (Sigma) est utilisé comme contrôle positif du Western Blot. A l'aide de l'anticorps monoclonal anti-HNP 1-3, la présence de protéines aux masses attendues est détectée dans les éluats obtenus après immunoprécipitation (E). Ces protéines ne sont pas détectées dans les premières fractions obtenues lors du passage du lysat sur la colonne (fractions non fixées, NF). Une estimation quantitative des signaux a été réalisée par logiciel d'analyse d'image (SigmaGel Software) sur l'ensemble des profils obtenus par Western Blot. Ainsi, il a pu être estimé que le traitement rapide par exocytose des cellules obtenues après centrifugation de 2 ml de lysat (issu du lavage d'un filtre) permet de libérer entre 0,5 g et 1,5 g de défensines HNP1-3 purifiées. 4.3. Détection par spectrométrie SELDI-TOF-MS (Ciphergen Biosystem) La Technologie SELDI-TOF-MS ProteinChip CIPHERGEN (Palo Alto, CA) (wwvv.ciphergen.com) combine la capture de protéines sur des surfaces chimiques actives et l'analyse par spectrométrie de masse en temps de vol (TOF-MS). Elle permet d'analyser directement des protéines à partir de liquides biologiques complexes et nécessite de très petites quantités pour l'analyse (micro-échantillonage). Cette technologie permet la séparation, la détection et l'analyse de protéines au niveau femtomolaire. Elle améliore la découverte de protéines inférieures à 30kDa et est insensible au point isoélectrique de celles-ci. 15 L'originalité de la plate-forme ProteinChip réside, d'une part, dans l'existence de différentes barrettes permettant la séparation et la capture des protéines en fonction de propriétés chimiques ou biochimiques des protéines (hydrophobes, anioniques, cationiques, ...) et d'autre part dans le logiciel d'analyse de données permettant la comparaison des profils protéiques. Les applications de cette technologie sont diverses : étude de l'expression différentielle de protéines, reconnaissance moléculaire, purification et caractérisation de protéines, validation et identification de marqueurs. Cette technologie a été utilisée par Zhang et al. (15) pour l'étude des défensines humaines HNP1-3 en tant que molécules antivirales anti-HIV et plus récemment par Albrethsen et al (16) dans une approche de protéomique visant à étudier l'expression des HNP1-3 dans le cancer du colon. L'éluat d'immunoprécipitation (3 l) est analysé directement sur une barrette de type NP20 (NP20 Proteinchip array, normal phase, Ciphergen). Après séchage (20 min), les protéines non fixées sont éliminées par deux lavages successifs et un temps de séchage de 5 à 10 min est observé avant l'ajout de la matrice (SPA, 50% acétonitrile, 0,5% TFA) en vue de la désorption des protéines. La barette est alors placée dans la plateforme d'analyse (Ciphergen ProteinChip Reader PBSII). Les protéines complexées à la matrice sont désorbées par le laser, leur temps de vol est proportionnel à leur ratio masse/charge (m/z). Les pics détectés sont représentés sur la Figure 3, et de manière zoomée à la Figure 4. L'ensemble des pics a été analysé après calibration à l'aide du mix de calibration "All in one" peptide molecular weight standards (Ciphergen Biosystems) dans les conditions préconisées par le fournisseur. Les critères de lecture appliqués ont été les suivants : laser intensity 180 / detector sensitivity 9 / High Mass 10000, optimized from 1000 to 7500 / Focus mass : 3400. Il a ainsi été confirmé la présence de protéines avec des ratios masse/charge de 3370, 3440 et 3485 dans les éluats d'immunoprécipitation. Ces peptides correspondent 35 respectivement aux défensines HNP2, HNP1 et HNP3. 16 Ces résultats sont en accord avec les spectres obtenus par SELDI-TOF- MS dans l'article de Zhang et al. (3372/ 3442/3486 ; 15) et dans celui d'Albrethsen et al. (3372/ 3443/3486 ; 16). Les résultats obtenus permettent donc de valider la possibilité de purifier des défensines alpha HNP 1-3 à partir de filtres de déleucocytation de mélanges de concentrés plaquettaires. 17 BIBLIOGRAPHIE 1. Yang D, Biragyn A, Hoover DM, Lubkowski J, Oppenheim JJ. Multiple roles of antimicrobial defensins, cathelicidins, and eosinophil-derived neurotoxin in host defense. Annu Rev Immunol 2004;22:181-215. 2. Ganz T. Defensins: antimicrobial peptides of innate immunity. Nat Rev Immunol 2003;3:710-720. 3. Yang D, Biragyn A, Kwak LW, Oppenheim JJ. Mammalian defensins in immunity: more than just microbicidal. Trends Immunol 2002;23:291-296. 4. Ganz T, Selsted ME, Szklarek D, Harwig SS, Daher K, Bainton DF, Lehrer RI. Defensins. Natural peptide antibiotics of human neutrophils. J Clin Invest 1985;76:1427-1435. 5. Selsted ME, Harwig SS, Ganz T, Schilling JW, Lehrer RI. Primary structures of three human neutrophil defensins. J Clin Invest 1985;76:1436-1439. 6. Lehrer RI, Lichtenstein AK, Ganz T. Defensins: antimicrobial and cytotoxic peptides of mammalian cells. Annu Rev Immunol 1993;11:105-128. 7. Ganz T, Lehrer RI. Defensins. Pharmacol Ther 1995;66:191-205. 8. Shiomi K, Nakazato M, Ihi T, Kangawa K, Matsuo H, Matsukura S. Establishment of radioimmunoassay for human neutrophil peptides and their increases in plasma and neutrophil in infection. Biochem Biophys Res Commun 1993;195:1336-1344. 9. Ganz T. 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Contribution of human alpha-defensin 1, 2, and 3 to the anti-HIV-1 activity of CD8 antiviral factor. Science. 2002;298:995-1000. 16. Albrethsen J, Bogebo R, Gammeltoft S, Olsen J, Winther B, Raskov H. Upregulated expression of human neutrophil peptides 1, 2 and 3 (HNP 1-3) in colon cancer serum and tumours: a biomarker study. BMC Cancer. 2005;5:8 | La présente invention concerne l'utilisation des filtres de déleucocytation pour la purification de défensines. Plus précisément, elle décrit un procédé de purification des défensines, comprenant les étapes suivantes :- le passage d'un extrait sanguin sur un filtre de déleucocytation ;- le décrochage des cellules retenues sur le filtre de déleucocytation.- l'induction de l'exocytose des défensines par ces cellules.Est également visé par l'invention le mélange peptidique obtenu à l'issu de ce procédé. | 1. Procédé de purification des défensines caractérisé en ce que les défensines sont purifiées à partir d'un filtre de déleucocytation. 2. Procédé de purification des défensines selon la 1, comprenant les étapes suivantes : - le passage d'un extrait sanguin sur un filtre de déleucocytation ; - le décrochage des cellules retenues sur le filtre de déleucocytation. - l'induction de l'exocytose des défensines par ces cellules. 3. Procédé de purification des défensines selon la 2 caractérisé en ce que l'extrait sanguin est une couche leuco-plaquettaire. 4. Procédé de purification des défensines selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que le décrochage des cellules retenues sur le filtre de déleucocytation est réalisé par lavage à l'aide d'un tampon salin. 5. Procédé de purification des défensines selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce que l'induction de l'exocytose est réalisée sur le culot cellulaire, obtenu après centrifugation du produit de lavage du filtre de déleucocytation. 6. Procédé de purification des défensines selon l'une des 2 à 5 caractérisé en ce que l'induction de l'exocytose est réalisée à l'aide de Cyt B et de fMLP. 7. Procédé de purification des défensines selon l'une des 2 à 6 caractérisé en ce qu'après l'exocytose, une centrifugation est réalisée et le surnageant est récolté. 8. Procédé de purification des défensines selon la 7 caractérisé en ce qu'après l'exocytose, une immunoprécipitation est réalisée sur le surnageant. 9. Procédé de purification des défensines selon l'une des 2 à 8 caractérisé en ce que l'extrait sanguin est d'origine humaine et que les défensines purifiées sont les HNP1-3. | B,C | B01,C07 | B01D,C07K | B01D 37,C07K 14 | B01D 37/02,C07K 14/435,C07K 14/47 |
FR2894853 | A1 | DISPOSITIF DE PROJECTION D'UN LIQUIDE | 20,070,622 | La presente invention concerne un . Un tel dispositif est notamment utilise avec un liquide nettoyant afin de steriliser des enceintes, par exemple dans une machine de remplissage de bouteilles. On connait dans I'etat de la technique, un dispositif de projection d'un liquide du type comprenant : - un conduit d'ecoulement du liquide, delimitant une ouverture d'entree de liquide et une ouverture de sortie de liquide, - une buse rotative montee en rotation autour d'un axe de rotation sur ('ouverture de sortie de liquide du conduit d'ecoulement, la buse rotative etant percee d'au moins une ouverture de projection de liquide orientee selon un axe de projection faisant un angle non nul avec ('axe de rotation, - une paroi de repartition du liquide, s'etendant transversalement dans le conduit sur toute la section d'ecoulement de maniere a recueillir ('ensemble du liquide entrant dans le conduit d'ecoulement, la paroi de repartition du liquide etant percee : - d'un conduit central pour generer un jet central dans ('axe de rota-tion, et -d'au moins un conduit tangentiel pour generer au moins un jet tangentiel dans un axe d'entrainement ne coupant pas ('axe de rotation, et - une paroi d'entraInement de la buse s'etendant en vis-a-vis de la paroi de repartition du liquide et percee d'au moins un conduit de reception du ou de chaque jet tangentiel afin d'entrainer la buse en rotation. Dans I'etat de la technique, le conduit d'ecoulement est un cylindre dont la direction centrale est ('axe de rotation. La paroi de repartition du liquide est un disque solidaire, en fonctionnement du dispositif, du conduit d'ecoulement. Deux conduits tangentiels sont menages dans ce disque symetriquement par rapport a ('axe de rotation. La paroi d'entrainement est un disque monte en rotation autour de ('axe de rotation, avec un jeu radial permettant un deplacement lateral par rapport a cet axe. Les conduits de reception sont regroupes d'un meme cote du disque, c'est-a-dire qu'ils sont repartis sur un arc d'angle inferieur a 180 . En fonctionnement du dispositif, les conduits de reception recoivent alternativement les jets tangentiels generes par chacun des deux conduits tangen- tiels. Grace au jeu lateral, Iorsque les conduits de reception passent devant un conduit tangentiel, le disque d'entrainement est deplace lateralement du cote de ce conduit tangentiel. La buse comporte un doigt d'entrainement peripherique solidaire de la buse et s'etendant parallelement a I'axe de rotation jusqu'a la peripherie du disque d'entrainement. Lorsque le disque d'entrainement se deplace lateralement du cote oia se trouve le doigt, iI entre en contact avec ce dernier et entralne brievement la buse en rotation. Un probleme de I'etat de la technique est donc que la buse tourne de maniere saccadee. En outre, lorsque le doigt d'entrainement n'est pas au contact de la buse, I'energie apportee par le liquide dans les jets tangentiels est perdue. L'invention a pour but de remedier a ces problemes en proposant un dispositif de projection d'un liquide du type precite, caracterise en ce que la paroi d'entrainement est solidaire en rotation de la buse. Un dispositif selon I'invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - Ia paroi d'entrainement est rigidement reliee a la buse ; - it comprend au moins une clavette de blocage en rotation s'etendant parallelement a I'axe de rotation, a distance de ce dernier, la clavette etant enga- gee, a une extremite, dans un premier evidement de blocage menage a cet effet dans la buse et, a une autre extremite, dans un second evidement de blocage menage a cet effet dans la paroi d'entrainement ; - Ia paroi d'entrainement est percee d'une pluralite de conduits de reception orientes parallelement a I'axe de rotation et uniformement repartis en 25 cercle autour de cet axe ; - Ia paroi de repartition du liquide est percee d'une pluralite de conduits tangentiels uniformement repartis en cercle autour de I'axe de rotation et debouchant en face des conduits de reception ; - chaque conduit tangentiel delimite une section de sortie de liquide 30 dont la dimension circonferentielle autour de I'axe de rotation est superieure a la distance circonferentielle autour de I'axe de rotation separant deux conduits de reception successifs ; - deux nervures circulaires sont menagees sur la paroi d'entrainement, en direction de la paroi de repartition du liquide, les conduits de reception et stant prsvus entre les nervures ; - la parite du nombre de conduits tangentiels est differente de la parite 5 du nombre de conduits de reception ; et - it est prsvu quatre conduits tangentiels et neuf conduits de reception. L'invention sera mieux comprise a Ia lecture de la description qui va suivre, donnee uniquement a titre d'exemple et faite en se referant aux dessins annexes, sur lesquels : 10 -la figure 1 est une vue en coupe longitudinale, le long d'un axe de rotation, d'un dispositif de projection d'un liquide selon I'invention ; -la figure 2 est une vue en coupe similaire a celle de la figure 1 de la paroi de repartition du liquide du dispositif ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale de la paroi de reparti-15 tion, suivant la ligne 33 de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale, decalee de I'axe de rotation, de la paroi de repartition, suivant la ligne 4-4 de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de la paroi d'entrainement d'une buse rotative ; 20 - les figures 6 et 7 sont des vues de dessus et de dessous de la paroi d'entrainement, suivant respectivement la direction 6 et la ligne 7-7 ; et - la figure 8 est une vue de dessus de la superposition de la paroi de repartition et de la paroi d'entrainement. Le dispositif de projection represents sur la figure 1 est designe par la 25 reference generate 10. II comprend un conduit d'ecoulement 12 du liquide, une buse 14 rotative autour d'un axe de rotation X-X, et des moyens 16 d'entrainement de la buse 14 par rapport au conduit d'ecoulement 12. Le conduit d'ecoulement 12 comporte un corps 18 cylindrique creux, 30 d'axe X-X. Le corps 18 est ferme a une extremite par une paroi 18A transversale. La paroi 18A est percee d'une ouverture 20, circulaire, de sortie de liquide, centree sur I'axe de rotation X-X. 4 Un premier epaulement 25, circulaire, est menage sur la surface interieure du corps 18, par alesage interne de I'extremite 26 du corps 18 opposee a la paroi 18A. Le conduit d'ecoulement 12 comporte egalement un capuchon 22 fer- mant cette extremite 26 opposee. Le capuchon 22 comprend une paroi cylindrique 22A et une paroi 22B formant le fond du capuchon. Une ouverture 24 circulaire d'entree de liquide, centree sur I'axe de rotation X-X, est menagee dans la paroi 22B. La paroi cylindrique 22A du capuchon 22 est plus epaisse que la paroi 10 laterale du corps 18 et depasse vers I'interieur, constituant un second epaulement 28 en vis-a-vis du premier epaulement 25. La buse 14 rotative comprend un tube 27 traversant ('ouverture 20 de sortie de liquide et une boule 29 de projection de liquide emboitee sur une extremite du tube 27 depassant a I'exterieur du conduit d'ecoulement 12. La boule 29 15 et le tube 27 sont maintenus solidaires I'un de I'autre par une epingle (non representee) les traversant par un percage transversal 30. La boule 29 de projection est percee de quatre ouvertures 31, 32, 33, 34 de projection de liquide. Une 31 des ouvertures de projection, dite ouverture centrale de projection, est orientee selon I'axe de rotation X-X, tandis que les 20 trois autres ouvertures 32, 33, 34, dites ouvertures obliques de projection sont orientees selon un axe de projection respectif X2-X2, X3-X3 faisant un angle non nul avec I'axe de rotation X-X. Dans I'exemple illustre, les axes de projection font respectivement un angle de 45 , 90 et 135 avec ('axe de rotation X-X. Une tete 31A, 32A, 33A, 34A de projection est enfichee dans chaque 25 ouverture 31, 32, 33, 34 de projection. Chaque tete est creuse et alesee de maniere appropriee pour generer un type de projection desire de liquide. Dans I'exemple illustre, it s'agit d'une projection conique de liquide. L'ouverture 31 centrale de projection et ('ouverture 33 de projection a 90 sont dans le plan de coupe de la figure 1. Les deux autres ouvertures 32, 34 sont respectivement de- 30 calees vers I'avant et vers I'arriere de ce plan de coupe. Pour la clarte de ('illustration, les testes 32A, 34A montees sur ces ouvertures ont ete rapportees dans le plan de coupe en trait plein. Lune 34 des ouvertures est orientee de maniere que la projection de liquide par la tete 34A correspondante atteigne le conduit d'ecoulement 12, afin de pouvoir le nettoyer. Le tube 27 delimite un conduit principal 38 selon ('axe de rotation X-X pour guider le liquide depuis le corps 18 vers la boule 29 de projection, par I'ouverture 20 de sortie. Une bague 40 en matiere plastique est intercalee entre la paroi 18A transversale et le tube 27, dans I'ouverture 20, afin de limiter les frottements entre ces deux elements. L'extremite du tube 27 situee a I'interieur du conduit d'ecoulement 12 s'elargit en formant un decrochement annulaire 42 destine a reposer sur la bague 40, par I'intermediaire d'un anneau 43 en matiere plastique enfile sur le tube 27. Cette extremite interieure est par ailleurs percee de part en part par un conduit 44, diametral, perpendiculaire a ('axe de rotation X-X et qui traverse le conduit principal 38. Par ailleurs, trois evidements 46 cylindriques de blocage de clavette sont menages sur la tranche de cette extremite inferieure. Cet aspect du dispositif 10 sera explique plus loin. Les moyens 16 d'entrainement de la buse comprennent une paroi 48 de repartition du liquide introduit par I'ouverture 24 d'entree, et une paroi 50 d'entrainement de la buse 14. Une bague 51 de retenue de la paroi 48 de repartition, est plaquee contre le corps 18 et repose sur le second epaulement 28 du capuchon 22. Cette bague de retenue forme un nouvel epaulement 51A en vis-a-vis de ('epaulement 25. La paroi 48 de repartition, representee seule sur les figures 2 a 4, comprend tout d'abord un disque 52 circonscrit entre les epaulements 25 et 51A et destine a s'appuyer, en fonctionnement, sur le premier epaulement 25 du corps 18. Le disque 52 est perce de part en part en son centre, le long de ('axe de rotation X-X. Une cheminee 54 creuse s'eleve autour de ce percage le long de ('axe de rotation X-X. La cheminee 54 penetre dans le conduit principal 38. Ainsi, le disque 52 et la cheminee 54 delimitent un conduit central 56 destine a generer, dans le conduit principal 38, un jet dans ('axe de rotation X-X. La paroi 48 de repartition comporte par ailleurs un orifice calibre 58 visse dans le conduit central 56 et faisant face a I'ouverture 24 d'entree de Iiquide. Le diametre interieur de cet orifice permet de definir precisement une section d'entree de fluide dans le conduit central 56. 6 En reference aux figures 3 et 4, le disque 52 est par ailleurs perce de quatre conduits tangentiels 60, debouchant a distance de I'axe de rotation X-X. Les conduits tangentiels 60 sont rectilignes le long d'un axe respectif, dit axe d'entrainement Xe-Xe. Chaque conduit tangentiel 60 s'etend d'une face 61 d'entree tronconique de la paroi 48 a une face 63 de sortie, plane, de celle-ci. L'axe d'entrainement Xe-Xe de chaque conduit tangentiel est contenu dans un plan Pe parallele a ('axe de rotation X-X, situe a une meme distance d de cet axe X-X. L'axe d'entrainement Xe-Xe fait un angle sic non nul, d'environ 135 , avec la projection de ('axe de rotation X-X dans le plan (figure 4). Les conduits tangentiels 60 sont uniformement repartis autour de I'axe de rotation X-X, c'est-a-dire que chaque conduit tangentiel 60 correspond au conduit tangentiel precedent, deplace en rotation d'un angle constant. Cet angle est egal a 90 dans I'exemple illustre. Chaque conduit tangentiel 60 est donc apte a generer, a partir du li- guide introduit par I'ouverture 24 d'entree, un jet tangentiel dans ('axe d'entrainement correspondant. Chaque conduit tangentiel 60 delimite une section de sortie du liquide dont le centre se situe a distance de ('axe de rotation. Dans I'exemple illustre, le centre se situe au point du plan Pe le plus proche de ('axe de rotation X-X, c'est- a-dire a la distance d de cet axe X-X. Par ailleurs, chaque conduit tangentiel 60 delimite une section d'entree du liquide. Le rapport entre les sections d'entree des conduits tangentiels et la section d'entree de ('orifice calibre 58 est choisi de maniere que, en fonction du debit de liquide prevu a travers I'ouverture 24, les jets tangentiels generes entrai- nent la buse 14 a une vitesse de rotation predefinie, constante, de I'ordre de quelques tours par minute. En reference aux figures 1 et 5, la paroi 50 d'entrainement a la forme d'un disque s'etendant en vis-a-vis de la face 63 de sortie, plane, du disque 52 de la paroi 48 de repartition, entre ce disque 52 et la buse 14. A cet effet, la paroi 50 d'entrainement est percee sur son epaisseur le long de I'axe de rotation X-X, d'un conduit 62 de passage et de guidage de la cheminee 54. La paroi 50 d'entrainement est ainsi montee en rotation autour de la cheminee 54. Le diametre de ce disque est legerement inferieur au diametre interieur du corps 18, afin de permettre sa rotation dans ce dernier. La paroi 50 d'entrainement est par ailleurs percee sur son epaisseur d'une pluralite de conduits 64 de reception des jets tangentiels. Dans I'exemple illustre, le nombre de conduits 64 est de neuf. Les conduits 64 de reception sont rectilignes et orientes parallelement a I'axe de rota- tion X-X. Its sont repartis circulairement autour de I'axe de rotation X-X, de maniere uniforme. Leur centre se trouve sensiblement a Ia distance d de I'axe de rotation X-X, correspondant a la distance d separant le centre de la sortie de chaque conduit tangentiel de ce meme axe de rotation X-X. Trois evidements 66 cylindriques sont par ailleurs menages le long de I'axe X dans la paroi 50 d'entrainement, chaque evidement 66 debouchant face au tube 27, de maniere a pouvoir s'aligner avec un des evidements 46 de la buse 14. En reference a la figure 1, le dispositif 10 comprend trois clavettes 68 de blocage en rotation s'etendant parallelement a I'axe de rotation X-X, a dis- tance de ce dernier. Sur la figure 1, seulement une clavette 68 est visible. Chaque clavette 68 est engagee, a une extremite, dans un des evidements 46 de blocage menages a cet effet dans la buse 14 et, a une autre extremite, dans un des evidements 66 de blocage, complementaires, leur faisant face dans la paroi 50 d'entrainement. En variante, la paroi 50 est rigidement reliee a Ia buse 14, par exemple en engageant a force les clavettes 68. En reference aux figures 5 et 7, des premiere et seconde nervures 70, 72 circulaires sont menagees sur la paroi 50 d'entrainement, en direction de la paroi 48 de repartition. Les conduits de reception sont disposes entre les nervu- res 70 et 72. Ainsi, la premiere nervure 70 s'etend a la peripherie de la paroi 50 d'entrainement, a I'exterieur des conduits 64 de reception. La seconde nervure 72 s'etend entre le conduit 62 de passage et de guidage de la cheminee 54 et les conduits 64 de reception. En reference a la figure 8, it est indique que la section de sortie de Ii- guide de chaque conduit tangentiel 60 possede une dimension circonferentielle L autour de I'axe de rotation X-X, c'est-a-dire tangentielle au cercle geometrique de rayon d et centre sur I'axe de rotation X-X, superieure a Ia distance I separant deux conduits de reception successifs autour de I'axe de rotation X-X. Ainsi, un 8 jet tangentiel est toujours recu, au moins en partie, par un conduit 64 de reception. Le fonctionnement du dispositif 10 de projection de liquide va a pre-sent titre decrit. Lorsqu'aucun liquide n'est introduit par I'ouverture 24, la buse 14, la paroi 48 de repartition et la paroi 50 d'entrainement sont libres de se deplacer legerement le long de ('axe X. Notamment, la paroi 48 est capable de se deplacer axialement entre I'epaulement 25 et la bague 51 de retenue. Du liquide de nettoyage est introduit par I'ouverture 24 d'entree. Ce Ii-quide pousse la paroi 48 de repartition contre I'epaulement 25. Les entrees des conduits tangentiels 60 sont ainsi liberties, c'est-a-dire qu'elles ne sont plus recouvertes par la bague 51. Le frottement entre I'epaulement 25 et la paroi 48 de repartition empeche la rotation de cette paroi 48 autour de ('axe de rotation X-X. Par la suite, le liquide introduit traverse la paroi 48 de repartition par le conduit central 56 et par les conduits tangentiels 60. II se cree donc, d'une part, un jet central dans ('axe de rotation X-X et quatre jets tangentiels debouchant de chaque conduit tangentiel 60 selon ('axe d'entrainement correspondant. Le jet central est envoye directement dans le conduit principal 38 de la buse 14. Les jets tangentiels sont diriges vers I'espace separant les deux nervu- res circulaires de la paroi 50 d'entrainement. Ainsi, ces jets sont canalises sur les conduits 64 de reception et le risque que du liquide passe a Ia peripherie de la paroi 50 d'entrainement entre cette paroi 50 et le corps 18 est faible. Le passage des jets tangentiels dans les conduits 64 de reception provoque la rotation de la paroi 50 d'entrainement autour de ('axe de rotation X-X, cette derniere entrainant a son tour la buse 14 grace aux clavettes 68. Apres avoir traverse la paroi 50 d'entrainement, le liquide, projete sous forme de jets tangentiels, arrive dans le corps 18 du conduit d'ecoulement 12, avant de rejoindre le jet central dans le conduit principal 38 en passant par le conduit 44 diametral. Le liquide nettoyant est ainsi amene dans son integralite par le conduit principal 38 dans la boule 29, a partir de laquelle ii va titre projete a I'exterieur par I'intermediaire des tetes 31A, 32A, 33A et 34A de projection. Grace a ('invention, la perte de charge engendree par I'entrainement en rotation de la buse est faible, de sorte que la pression de projection est proche de la pression d'alimentation contrairement a ce qui survient dans les buses de fart anterieur cm) la pression d'alimentation sert essentiellement a faire tourner la buse. Puisque I'energie des jets tangentiels est utilisee soit pour faire tourner la buse 14, soit pour creer la pression de projection, it n'y a pas de perte d'energie. Par ailleurs, contrairement aux buses connues oia la vitesse de rotation est fonction de la pression d'alimentation, la vitesse de rotation de la buse de I'invention peut titre reglee de fawn a ce qu'elle tourne de maniere reguliere autour de I'axe de rotation X-X ; ceci se realise en reglant la section d'entree de I'orifice calibre 58 | Le dispositif comprend un conduit (12) d'écoulement du liquide, une buse (14) rotative montée en rotation sur une ouverture (20) de sortie de liquide du conduit d'écoulement (12), la buse (14) rotative étant percée d'au moins une ouverture (32, 33, 34) de projection de liquide, une paroi (48) de répartition du liquide, s'étendant transversalement dans le conduit d'écoulement (12) sur toute la section d'écoulement, la paroi (48) de répartition du liquide étant percée d'un conduit central (56) pour générer un jet central, et d'au moins un conduit tangentiel (60) pour générer au moins un jet tangentiel dans un axe d'entraînement, et une paroi (50) d'entraînement de la buse (14) s'étendant en vis-à-vis de la paroi (48) de répartition du liquide et percée d'au moins un conduit (64) de réception du ou de chaque jet tangentiel afin d'entraîner la buse en rotation.La paroi (50) d'entraînement est solidaire en rotation de la buse (14). | 1. Dispositif de projection d'un liquide du type comprenant : - un conduit d'ecoulement (12) du liquide, delimitant une ouverture (24) d'entree de liquide et une ouverture (20) de sortie de liquide, - une buse (14) rotative montee en rotation autour d'un axe de rotation (X-X) sur I'ouverture (20) de sortie de liquide du conduit d'ecoulement (12), la buse (14) rotative etant percee d'au moins une ouverture (32, 33, 34) de projection de liquide orientee selon un axe de projection (XI-XI, X2-X2, X3-X3) faisant un angle non nul avec I'axe de rotation (X-X), - une paroi (48) de repartition du liquide, s'etendant transversalement dans le conduit d'ecoulement (12) sur toute la section d'ecoulement de maniere a recueillir I'ensemble du liquide entrant dans le conduit d'ecoulement (12), Ia paroi (48) de repartition du liquide etant percee : - d'un conduit central (56) pour generer un jet central dans I'axe de rotation (X-X), et - d'au moins un conduit tangentiel (60) pour generer au moins un jet tangentiel dans un axe d'entrainement ne coupant pas I'axe de rotation (X-X), et - une paroi (50) d'entrainement de la buse (14) s'etendant en vis-a-vis de la paroi (48) de repartition du liquide et percee d'au moins un conduit (64) de reception du ou de chaque jet tangentiel afin d'entrainer la buse en rotation, caracterise en ce que la paroi (50) d'entrafnement est solidaire en rotation de la buse (14). 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que la paroi (50) d'entrainement est rigidement reliee a Ia buse (14). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caracterise en ce qu'il comprend au moins une clavette (68) de blocage en rotation s'etendant parallelement a I'axe de rotation (X-X), a distance de ce dernier, la clavette (68) etant engagee, a une extremite, dans un premier evidement (46) de blocage menage a cet effet dans la buse (14) et, a une autre extremite, dans un second evidement (66) de blocage menage a cet effet dans la paroi (50) d'entrainement. 4. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que la paroi (50) d'entrainement est percee d'une pluralite de conduits (64) de reception orientes parallelement a I'axe de rotation (X-X) et uniformement repartis en cercie autour de cet axe. 5. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que la paroi de repartition du liquide est percee d'une pluralite de conduits tangentiels (60) uniformement repartis en cercle autour de I'axe de rotation et debouchant en face des conduits (64) de reception. 6. Dispositif selon les 4 et 5 prises ensemble, caracterise en ce que chaque conduit tangentiel (60) delimite une section de sortie de liquide dont la dimension circonferentielle autour de I'axe de rotation (X-X) est superieure a la distance circonferentielle autour de I'axe de rotation (X-X) separant deux conduits (64) de reception successifs. 7. Dispositif selon la 4 et rune des 5 ou 6, caracterise en ce que deux nervures (70, 72) circulaires sont menagees sur la paroi (50) d'entrainement, en direction de la paroi (48) de repartition du liquide, les conduits (64) de reception et etant prevus entre les nervures (70, 72). 8. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 7, caracte-rise en ce que la parite du nombre de conduits tangentiels (60) est differente de Ia parite du nombre de conduits (64) de reception. 9. Dispositif selon la 8, caracterise en ce qu'il est prevu quatre conduits tangentiels (60) et neuf conduits (64) de reception. | B | B05 | B05B | B05B 3 | B05B 3/02 |
FR2889040 | A1 | BROSSE A DENTS A ALIMENTATION INTEGREE DE PRODUITS DE SOINS BUCCAUX DENTAIRES | 20,070,202 | La présente invention concerne un dispositif de brosse à dents caractérisé par sa fonction à l'identique à une brosse à dents classique de soins buccaux dentaires. Ce dispositif de brosse à dents est caractérisé par un équipement de celui ci d'une canalisation interne (1) dans la partie brosse et support (2) qui vient déboucher par un orifice (3) dans la brosse même. Ce dispositif de brosse à dents est équipé d'un manche creux (4) qui a pour fonction d'être un réservoir solidaire ou amovible de la partie brosse et support. Il également est caractérisée par le fait que ce manche creux ainsi constitué peut contenir des produits de soins de santé buccaux dentaires variés (5) qui sont transmis par l'intermédiaire de la canalisation interne (1) de la partie brosse support (2), à la brosse même et ainsi délivrer le produit choisi par un orifice (3) qui débouche dans la brosse même pour satisfaire le besoin de l'utilisateur en produit de traitement spécifique ou d'hygiène buccaux dentaire générale. Cette transmission de produit buccaux dentaires divers contenus dans le manche est réalisé et caractérisé par un dispositif de mise sous pression manuel direct (6) ou semi-automatique manuel (7) de ceux ci. Ce dispositif de brosse à dents a la possibilité d'être équipé aussi de manches à réserve de produits buccaux dentaires interchangeables par un dispositif de couplage (8), rechargeables par un orifice de remplissage (9) ou que l'ensemble du dispositif complet soit consommable dit jetable et recyclable. Ce dispositif de brosse à dents est particulièrement adapté aux personnes souffrant de handicaps physiques, aux handicapés non voyants ou personnes atteintes de cécité très sévère par sa capacité à gérer le soin buccal et l'approvisionnement en produit (5). Ce dispositif de brosse à dents est caractérisé par la mobilisation que d'une seule main lors de sa mise en oeuvre par un approvisionnement intégré et manuel des produits de santé buccaux dentaires (5) et l'action même du soins | Brosse à dents identique par sa fonction à une brosse à dents classique. Elle est équipée d'une canalisation interne (1) de la partie brosse et support (2) qui vient déboucher par un orifice (3) dans la brosse même.Ce dispositif de brosse à dents est équipé d'un manche creux (4) qui constitue un réservoir solidaire de la partie brosse et support.Le manche ainsi constitué peut contenir des produits de santé buccaux dentaires variés (5) qui sont transmis par la canalisation interne (1) de la partie brosse support (2) à la brosse même et ainsi délivrer le produit par l'orifice (3) qui débouche dans la brosse pour assurer le besoin ou le soin déterminé.Cette brosse à dents est particulièrement adapté aux personnes souffrant de handicaps physiques, aux handicapés non voyants ou personnes atteintes de cécité très sévère.Ce dispositif de brosse à dents est caractérisé par la mobilisation que d'une seule main lors de sa mise en oeuvre par un approvisionnement intégré et manuel des produits de santé buccaux dentaires (5) et l'action même du soins. | 1. Dispositif de brosse à dents caractérisé par sa fonction identique à une brosse à dents classique de soins buccaux dentaires. 2. Dispositif de brosse à dents selon la 1, caractérisé par un équipement de ce dispositif d'une canalisation interne (1) de la partie brosse et support (2) venant déboucher par un orifice (3) dans la brosse même. 3. Dispositif de brosse à dents selon les 1 et 2 caractérisé par son manche creux (4) qui constitue un réservoir solidaire ou amovible de la partie brosse et support (2). 4. Dispositif de brosse à dents selon les 1,2 et 3 caractérisée par le fait que le manche creux (4) qui constitue un réservoir a capacité à contenir des produits de santé buccaux dentaires (5) variés. 5. Dispositif de brosse à dents selon les 1, 2, 3 et 4 caractérisée par la transmission des dits produits contenus dans le manche (4) par la canalisation interne (1) de la partie brosse support (2) à la brosse même qui débouche par un orifice (3) de sortie pour les dits produits (5). 6. Dispositif de brosse à dents selon les 1,2,3, 4 et 5 caractérisée par le moyen d'injection des dits produits (5) contenus dans le manche creux (4) qui constitue la réserve des dits produits (5) jusqu'à l'orifice (3) de sortie de la brosse est réalisé par une mise sous pression directe et manuelle des dits produits sur réserve souple (6) qui fait partie intégrale du manche (4) ou semi-automatique et manuelle par piston ou autres systèmes sur réserve rigide (7) et qui fait également partie intégrale du manche (4). 7. Dispositif de brosse à dents selon les 1,2,3,4,5 et 6 caractérisé par la possibilité d'avoir des manches à réserve de produits buccaux dentaires interchangeables par dispositif de couplage (8), rechargeables par un orifice de remplissage (9) ou que l'ensemble du dispositif complet soit consommable dit jetable et recyclable. 8. Dispositif de brosse à dents selon les 1,2,3,4,5, 6 et 7 caractérisé par sa fonctionnalité de ne mobiliser q'une seule main lors de sa mise en oeuvre par un approvisionnement intégré et manuel des produits de santé buccaux dentaires (5) et l'action même du soins. | A | A46 | A46B | A46B 11 | A46B 11/02 |
FR2897431 | A1 | SYSTEME POUR DETERMINER LE DEMARRAGE DE LA COMBUSTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,817 | La présente invention concerne un procédé pour déterminer le démarrage de la combustion d'un mélange dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne dans lequel on mesure la pression dans la chambre de combustion L'invention concerne également une commande de moteur et une utilisation d'une commande de moteur configurée pour réaliser le procédé selon l'invention. Les moteurs à combustion interne avec pistons alternatifs qui se déplacent dans des cylindres et qui forment ainsi une chambre de combustion sont connus depuis longtemps dans l'état de la technique. Pour une meilleure combustion du mélange amené dans la chambre de combustion, de nombreux dispositifs et procédés ont été proposés au cours des dernières années pour pouvoir mieux commander le déroulement de la combustion afin d'obtenir une combustion du mélange plus compatible avec l'environnement. A ce sujet, on sait comment mesurer la pression dans le cylindre. En tenant compte du volume de la chambre de combustion variable dans le temps, qui peut être déterminé à partir des rapports géométriques entre le moteur à combustion interne et l'angle de rotation du vilebrequin, on peut déterminer, par exemple, l'énergie libérée pendant un processus de combustion pour améliorer la combustion en fonction de cette valeur et d'autres valeurs. Lorsque l'on détermine les paramètres du processus de combustion, on part habituellement du principe qu'un mélange dans la chambre de combustion commence à réagir chimiquement, c'est-à-dire à brûler, après l'apparition de certaines conditions physiques ambiantes (pression, température) ou après l'allumage à l'aide d'une bougie d'allumage. A partir du démarrage de la combustion évalué de cette manière, on infère la courbe ultérieure de la combustion à l'aide d'autres valeurs déterminées. Le problème de ce procédé est le fait qu'avec une hypothèse erronée du démarrage de la combustion, les autres calculs sont également erronés. Par conséquent, l'objectif de la présente invention est de surmonter les inconvénients de l'état de la technique et, en particulier, de proposer un dispositif et un procédé avec lesquels le processus de combustion dans un moteur à combustion interne peut être mieux contrôlé. Cet objectif est atteint avec un procédé pour déterminer le démarrage de la combustion d'un mélange dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, avec l'étape suivante : - mesure de la pression dans la chambre de combustion, caractérisé par l'étape suivante : -détermination du démarrage de la combustion en fonction de la pression mesurée. Cet objectif est également atteint par une commande de moteur configurée pour réaliser le procédé selon l'invention et par une utilisation de cette commande de moteur pour réaliser ce procédé. La présente invention part de la constatation que le démarrage de la combustion peut être déterminé en fonction de la pression mesurée après une mesure de la pression dans la chambre de combustion car la pression varie nettement au démarrage de la combustion. La présente invention offre l'avantage de pouvoir réaliser une meilleure analyse grâce à une détermination précise du démarrage de la combustion du processus de combustion. On peut, par exemple, déterminer la pression dans le cylindre à l'aide d'un capteur de pression placé dans la cosse de la bougie d'allumage. Le signal du capteur de pression est transmis à une commande de moteur qui, de manière avantageuse, détermine le démarrage de la combustion à partir de la pression mesurée. Dans le cadre de la présente invention, le volume variable dans le temps de la chambre de combustion est déterminé, de manière avantageuse, le volume étant, de manière avantageuse, indiqué en fonction de l'angle de rotation du vilebrequin. En rapport avec la présente invention, on part du principe que toutes les valeurs variables dans le temps peuvent être fondamentalement indiquées ou déterminées également en fonction de l'angle de rotation du vilebrequin, cela présentant l'avantage se simplifier le calcul. Le volume peut être calculé à partir de l'angle de rotation du vilebrequin à l'aide des rapports géométriques connus du moteur à combustion interne car avec l'angle de rotation du vilebrequin, on connaît également la position du piston dans le cylindre et, donc, le volume de la chambre de combustion. Cela présente l'avantage de pouvoir prendre en compte la pression mesurée et le volume déterminé lors du calcul du démarrage de la combustion, de sorte que le démarrage de la combustion peut être indiqué avec précision. La commande de moteur peut déterminer, de manière avantageuse, le volume du fait qu'elle détermine l'angle de rotation du vilebrequin à partir d'un capteur d'angle de rotation relié au vilebrequin et qu'elle calcule le volume à partir de cette valeur. De manière avantageuse, la chaleur libérée dans la chambre de combustion et/ou l'énergie libérée dans la chambre de combustion est déterminée à partir du volume déterminé et de la pression mesurée. Un élément différentiel de la chaleur Q libérée dans la chambre de combustion peut être déterminé avec la formule suivante : dQ = (y / (Y - 1)) pc dV + (1 / (y - 1)) V dl:), avec y = cp / cv pC étant la pression qui règne dans la chambre de combustion au cours d'un cycle avec (combustion C), V est le volume de la chambre de combustion, cp est la capacité thermique spécifique du mélange avec une pression constante et cv est la capacité thermique spécifique du mélange avec un volume constant. Les valeurs Q, pc et V sont avantageusement indiquées en fonction de l'angle de rotation du vilebrequin CRK ou en fonction du temps t, les différentielles dQ, dpc et dV étant alors fixées en fonction de la valeur correspondante dCRK ou dt. Dans la présente demande, l'expression chaleur libérée désigne la vitesse de libération de la chaleur dQ ou l'intégrale de la chaleur libérée Q. La valeur du rapport y n'est pas une valeur constante, mais elle peut dépendre de la température et de la pression. De manière avantageuse, une table avec différentes valeurs de y dans différentes conditions est mémorisée dans la commande de moteur. En variante, y peut être également supposée constante (par exemple, 1,3), les valeurs courantes étant comprises entre 1,1 et 1,4. La détermination du démarrage de la combustion en fonction de la chaleur libérée calculée offre l'avantage de pouvoir indiquer avec précision le démarrage de la combustion car une quantité de chaleur nettement identifiable est libérée au démarrage de la combustion. Le calcul se fait, de préférence, numériquement, trois dispositions différentes étant préférées pour le calcul numérique des valeurs dpc (a) la valeur actuelle dpc est calculée à partir de la valeur mesurée actuelle et de la dernière valeur mesurée, (b) la valeur actuelle dp, est calculée à partir de la valeur mesurée actuelle et de la valeur mesurée suivante et (c) la valeur dp, est calculée à partir de la dernière valeur mesurée et de la valeur mesurée suivante. Le procédé (c) est particulièrement préféré car c'est celui qui fonctionne avec la plus grande précision. Le calcul de dV se fait de manière analogue, sachant que l'on préfère ici non pas des valeurs mesurées, mais, comme décrit ci-dessus, des valeurs calculées à partir de la géométrie. L'intégrale de la chaleur libérée est calculée, de préférence, par le temps ou par l'angle de rotation du vilebrequin avec la formule suivante : Q = J dQ dCRK ou Q = J dQ dt Le démarrage de la combustion est alors calculé, de manière avantageuse, en fonction de l'intégrale de la chaleur libérée. Cela présente l'avantage, grâce à l'intégration, de minimiser dans le calcul les imprécisions de courte durée pendant la mesure de la pression ou pendant la détermination du volume. L'intégrale de la chaleur libérée est calculée, de préférence, entre le démarrage de l'injection et la fin de la combustion. Cela présente l'avantage que la puissance de calcul de la commande de moteur exécutant ce calcul est nécessaire seulement pendant la durée concernée. De manière avantageuse, une valeur initiale sensiblement stationnaire de l'intégrale de la chaleur libérée et une valeur finale sensiblement stationnaire de l'intégrale de la chaleur libérée sont déterminées. Avant et après la combustion, l'intégrale de la chaleur libérée reste constante, à l'exception de faibles variations, car aucune ou presque aucune énergie chimique n'est convertie en chaleur dans la chambre de combustion. Par conséquent, on peut prendre comme démarrage de la combustion le moment où l'intégrale de la chaleur libérée dépasse une valeur limite prédéterminée qui est supérieure à la valeur initiale, mais inférieure à la valeur finale. La valeur limite peut être mémorisée comme une valeur constante dans la commande de moteur exécutant ce calcul ou elle peut être mémorisée dans une table en fonction d'autres paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne, par exemple le débit massique de carburant amené ou la vitesse de rotation. Une table mémorisée est particulièrement avantageuse car elle accroît la précision de la détermination. De manière avantageuse, la valeur initiale sensiblement stationnaire est calculée comme valeur moyenne de plusieurs valeurs initiales de l'intégrale de la chaleur libérée. En variante, il est également possible de régler la valeur initiale de l'intégrale de la chaleur libérée sur zéro. Une autre possibilité avantageuse est le fait que la valeur limite est réglable, par exemple par un accès de l'échange de données à la commande de moteur pendant une inspection de routine. La valeur limite est, de préférence, prédéterminée en fonction de la valeur initiale et d'une valeur finale. Il est possible, par exemple, de prédire ou d'évaluer une valeur finale à partir d'un processus de combustion précédent dans une autre chambre de combustion du moteur à combustion interne ou dans la même chambre de combustion du moteur à combustion interne. Si le démarrage de la combustion est déterminé après l'achèvement de la combustion, la valeur finale stationnaire est connue par la mesure. Comme décrit ci-dessus, la valeur initiale peut être déterminée ou également évaluée à partir des données mesurées. La valeur limite est alors fixée, par exemple, de telle manière qu'elle se trouve à 5% de la différence entre la valeur initiale et la valeur finale audessus de la valeur initiale. D'autres valeurs limites avantageuses sont, par exemple, 2% ou 10%, la valeur limite pouvant également varier entre 5% et 10% en fonction de l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne ou être prédéterminée de manière appropriée par la commande de moteur. Les calculs mentionnés sont exécutés par la commande de moteur, le type de détermination de la valeur limite pouvant être réglable et les valeurs limites pouvant être mémorisées dans une table dans la commande de moteur. Le démarrage de la combustion est calculé, de préférence, en fonction de la vitesse de libération calculée dQ de la chaleur (voir formule ci-dessus). Il est particulièrement préférable que la vitesse de libération dQ soit donnée en fonction de l'angle de rotation du vilebrequin CRK, la vitesse devant alors être entendue comme une valeur se rapportant à l'angle de rotation du vilebrequin. On peut, de cette manière, avoir un calcul particulièrement précis du démarrage de la combustion. On suppose, de manière avantageuse, que la combustion démarre lorsque la vitesse de libération calculée dépasse une valeur limite prédéterminée. La valeur limite peut être prédéterminée de manière fixe ou être réglable, sachant qu'elle peut être fixée également en fonction de paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne, par exemple en fonction de la vitesse de rotation ou du débit massique du mélange amené ou d'autres valeurs. Les valeurs limites dépendant des valeurs de fonctionnement du moteur à combustion interne peuvent être mémorisées dans la commande de moteur. Une plage de tolérance de la vitesse de libération est, de préférence, déterminée avec une limite supérieure et une limite inférieure, 1a plage de tolérance indiquant la plage dans laquelle la vitesse de libération est probable lorsque aucune combustion ne se produit. La plage de tolérance peut, comme la valeur limite, être déterminée de différentes manières, sachant qu'il faut se référer pour cela aux modes de réalisation ci-dessus. La valeur limite est alors déterminée comme la limite supérieure de la plage de tolérance, sachant que l'on suppose de nouveau que la combustion démarre lorsque la vitesse de libération est supérieure à la valeur limite. La plage de tolérance est déterminée, de préférence, à partir de la variation de la vitesse de libération pendant une période sans combustion. Cette période se produit, de préférence, avant le démarrage de l'injection. Par exemple, la vitesse de libération peut être déterminée à partir d'une position angulaire déterminée avant le démarrage de l'injection, par exemple 5 ou 10 , pour fixer la plage de tolérance avec une réserve de sécurité. A partir du démarrage de l'injection, on contrôle alors si la vitesse de libération calculée déborde vers le haut hors de la plage de tolérance pour détecter un démarrage de la combustion. Tous les calculs et toutes les analyses représentés ici peuvent être exécutés dans l'unité de commande de moteur. Une autre possibilité avantageuse pour calculer le démarrage de la combustion consiste à contrôler le rapport de pression entre la pression mesurée dans la chambre de combustion et une pression correspondante au même point de fonctionnement du moteur à combustion interne sans contrôler une combustion. Pendant un fonctionnement sans combustion, ce rapport de pression est 1 ou, dans les limites d'une plage de tolérance, environ 1, de préférence 0,95 à 1,05, de manière davantage préférée 0,98 à 1,02. Dès qu'une combustion démarre, le rapport de pression est supérieur à 1 ou il déborde vers le haut hors de la plage de tolérance, de sorte que l'on peut supposer un démarrage de la combustion. Par conséquent, la plage de tolérance ne peut être également définie que dans un sens, de préférence 1,05 et, de manière davantage préférée, 1,02. La pression mesurée est, de préférence, corrigée par une valeur de décalage (offset). Lors de la mesure de la pression par le capteur de pression ou par d'autres influences, la pression mesurée peut être erronée ou l'état de fonctionnement global du moteur à combustion interne peut varier pendant sa durée de vie, de sorte qu'il est approprié d'introduire une valeur de décalage (offset) qui corrige la pression mesurée de sorte que, à un point de fonctionnement sans combustion, elle coïncide avec une pression mémorisée correspondante au même point de fonctionnement sans combustion. La valeur de décalage (offset) est calculée comme la différence entre la pression sans combustion et la pression mesurée soit avant un démarrage de l'injection soit à un démarrage de l'injection. Cela présente l'avantage que la valeur de décalage (offset) est déterminée peu avant le démarrage de la combustion, de sorte que le contrôle ultérieur du démarrage de la combustion est plus précis. La plage de tolérance pour le rapport de pression peut donc être plus réduite avec une valeur de décalage (offset) déterminée. La courbe de la pression dans la chambre de combustion sans combustion en fonction du temps ou par rapport à l'angle de rotation du vilebrequin est une courbe de pression mémorisée qui peut être mémorisée, par exemple, dans la commande de moteur. Cela présente l'avantage que la courbe de pression ne doit être déterminée qu'une seule fois avec précision, car elle peut être ensuite corrigée par la valeur de décalage (offset) pendant le fonctionnement. En variante, la courbe de la pression dans la chambre de combustion sans combustion peut être déterminée pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne, cela offrant l'avantage de pouvoir mieux adapter la courbe aux conditions de fonctionnement variables du moteur à combustion interne. Les caractéristiques indiquées offrent des avantages particuliers si elles sont mises en application combinées, sachant qu'une combinaison des différentes possibilités de calcul du démarrage de la combustion à partir de la pression présente l'avantage que la détermination du démarrage de la combustion présente moins d'erreurs lorsqu'un démarrage de la combustion est supposé lorsque la vitesse de libération et la chaleur libérée calculée sont contrôlées ensemble car, de ce fait, en raison de la correction des erreurs, on peut partir sur des limites de tolérance plus réduites. On peut, en outre, envisager de combiner les deux procédés avec le procédé du rapport de pression pour améliorer le contrôle. Dans le cadre de la présente invention, la quantité d'un gaz d'échappement recyclé peut, de manière avantageuse, être influencée en fonction du démarrage de la combustion déterminé. Cela présente l'avantage de pouvoir concevoir la combustion avec recyclage des gaz d'échappement de manière efficace et compatible avec l'environnement. De manière avantageuse, le démarrage de la combustion est déterminé pendant une combustion encore en cours. Il est ainsi possible et avantageux de réaliser un recyclage des gaz d'échappement ou une post-injection également pour le cycle en cours en fonction du démarrage de la combustion. Selon d'autres modes de réalisation avantageux, le démarrage de l'injection ou la durée d'injection d'une pré-injection, d'une injection principale ou d'une post- injection dans la chambre de combustion est influencé en fonction du démarrage de la combustion déterminé pour améliorer la combustion. Un autre objet indépendant de la présente invention est une commande de moteur qui est configurée ou programmée de telle manière qu'un procédé ayant les caractéristiques avantageuses indiquées ci-dessus puisse être réalisé avec celle-ci. Pour cela, la commande de moteur est reliée à un capteur de pression ou à un capteur d'angle de rotation du vilebrequin, comme cela est décrit plus haut. Un autre objet indépendant de la présente invention est l'utilisation d'une commande de moteur pour la réalisation d'un procédé avec une combinaison des caractéristiques avantageuses indiquées ci-dessus. Il faut noter que la présente invention est mise en application, de préférence,, dans des moteurs à combustion interne comportant plus d'un cylindre. D'autres perfectionnements avantageux de la présente invention sont expliqués ci-après conjointement avec la description de l'exemple de réalisation préféré de la présente invention à l'aide des dessins. Les figures montrent . Figure 1 schématiquement un procédé selon la présente invention pour déterminer le démarrage de la combustion. Figure 2 des diagrammes qui sont utilisés pour le procédé de la figure 1. Figure 3 un autre procédé selon la présente invention pour déterminer le démarrage de la combustion. Figure 4 des diagrammes qui sont utilisés pour le procédé de la figure 3. Figure 5 un autre procédé selon la présente invention 10 pour déterminer le démarrage de la combustion. Figure 6 des diagrammes qui sont utilisés pour le procédé de la figure 5. La figure 1, qui est décrite ci-après conjointement avec la figure 2, montre schématiquement le déroulement 15 d'un procédé pour déterminer le démarrage de la combustion d'un mélange dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne. Le procédé est réalisé par une commande de moteur qui est reliée à différents capteurs. En détail, la commande de moteur est reliée à un capteur 20 de pression qui mesure la pression pc dans la chambre de combustion et qui reçoit des signaux d'un capteur d'angle de rotation qui détecte l'angle de rotation du vilebrequin CRK. La commande de moteur peut déterminer à n'importe quel moment le volume V de la chambre de combustion dans 25 laquelle brûle le mélange à partir de l'angle de rotation déterminé du vilebrequin. La commande de moteur commande également l'injection du mélange dans la chambre de combustion et dispose donc d'informations qui concernent l'injection. 30 Le procédé démarre en attendant qu'une injection démarre (start of injection, SOI). A partir de l'instant auquel l'injection démarre, la pression pc (CRK) dans la chambre de combustion est détectée en continu. En même temps, le volume V (CRK) de la chambre de combustion est déterminé à partir de l'angle de rotation du vilebrequin CRK. Une différentielle dQ (CRK) de la chaleur libérée dans la chambre de combustion est calculée en continu à partir de la pression mesurée pC (CRK) et du volume V (CRK). Les différentielles dQ (CRK) sont intégrées dans une chaleur libérée globale Q (CRK). Tant que l'intégrale de la chaleur libérée Q (CRK) augmente, cela signifie que la combustion est encore en cours. Dès que l'intégrale de la chaleur libérée Q (CRK) atteint une valeur stationnaire ou atteint une valeur sensiblement stationnaire, c'est-à-dire qu'elle ne varie plus que faiblement, on suppose que le processus de combustion est achevé. La figure 2 représente des séquences fonctionnelles qui montrent la pression po (CRK) mesurée dans la chambre de combustion (pression mesurée avec le processus de combustion en cours en fonction de l'angle de rotation déterminé du vilebrequin) et une courbe de pression idéalisée mémorisée sans combustion pm (CRK) (motored pressure, m). Ces deux courbes de pression montrent, déjà avant une combustion, une variation qui peut provenir d'erreurs lors de la mesure ou du fait que les conditions physiques dans la chambre de combustion ne correspondent pas à celles sur lesquelles est basée la courbe de pression idéalisée sans combustion pm (CRK). Cette variation est appelée offset. La commande de moteur détermine cette offset pendant un fonctionnement sans combustion (avant le démarrage de l'injection) et tient compte ensuite de cette offset pour l'analyse. Le diagramme inférieur de la figure 2 montre l'intégrale de la chaleur libérée Q (CRK). Comme le diagramme supérieur, le diagramme inférieur est reporté sur l'angle de rotation du vilebrequin CRK, l'angle de rotation du vilebrequin CRK et le temps t étant directement proportionnels l'un par rapport à l'autre avec une vitesse de rotation constante. Sur le tracé en fonction du temps (ou CRK) des deux diagrammes, deux instants sont indiqués par des lignes verticales en pointillés, le démarrage de l'injection (SOI) et le démarrage de la combustion (start of combustion, SOC). A partir du démarrage de la combustion, la pression mesurée pc (CRK) s'écarte nettement de la courbe idéale de la pression sans combustion pm (CRK). Cet écart est dû au démarrage de la combustion. De même, à partir de cet instant, l'intégrale de la chaleur libérée Q (CRK) augmente nettement. Dans le procédé représenté sur la figure 1, la valeur initiale stationnaire de la chaleur libérée QSTART et la valeur stationnaire QENDE de l'intégrale une fois la combustion terminée sont utilisées pour calculer une valeur limite QGRENZ. La valeur limite QGRENZ se trouve à 5% de la différence entre la valeur initiale QSTART et la valeur finale QENDE au-dessus de la valeur initiale QSTART, comme montré sur la figure 2. Le procédé suppose alors que le démarrage de la combustion doit être fixé à l'instant auquel l'intégrale de la chaleur libérée Q (CRK) dépasse la valeur limite QGRENZ. On sort alors comme démarrage de la combustion l'angle de rotation du vilebrequin CRK avec lequel l'intégrale Q (CRK) dépasse valeur limite QGRENZ. Le procédé est ainsi terminé et il peut, par exemple, être répété pendant le cycle suivant du moteur à combustion interne. Les résultats peuvent être utilisés pour modifier un processus d'injection suivant de manière à réaliser une combustion améliorée. Les figures 3 et 4 sont décrites ensemble, les repères étant utilisés en rapport avec les descriptions des figures 1 et 2 et ces valeurs n'étant pas décrites encore une fois en détail. La figure 3 montre schématiquement le déroulement d'un procédé dans lequel on conclut à un démarrage de la combustion directement à partir de la vitesse de libération de la chaleur libérée. La vitesse de libération est désignée ici par la différentielle dQ (CRK). Cette vitesse de libération est de nouveau considérée comme décrite, comme sur la figure 1 et dans la description correspondante. Si dQ (CRK) est supérieure à une valeur limite fixée au préalable dQGRENZ, on suppose que la combustion démarre. La valeur limite dQGRENZ peut être fixée, par exemple, en fonction des variations de dQ (CRK) avant la combustion ou elle peut être mémorisée comme valeur fixe dans la commande de moteur. Les figures 5 et 6 montrent un autre procédé pour déterminer le démarrage de la combustion. Le procédé se sert de la constatation qu'au démarrage de la combustion, la pression pc (CRK) se différencie sensiblement de la courbe de pression pm (CRK) qui reproduit la courbe de pression dans le cas où aucune combustion ne se produit. Pour le repérage des valeurs, il faut se référer de nouveau aux descriptions concernant les figures 1 à 4. Selon le procédé montré sur la figure 5, la valeur offset, qui indique l'importance de l'écart de la pression mesurée pc (CRK) par rapport à la courbe de pression pm (CRK), est d'abord déterminée. La valeur offset est déterminée avant le démarrage de l'injection car on peut partir du fait qu'à cet instant la courbe de pression mesurée pC (CRK) coïncide avec une courbe de pression idéale. La courbe de pression pm (CRK) est mémorisée dans la commande de moteur en fonction de différentes valeurs de fonctionnement pertinentes du moteur à combustion interne et spécifiques au moteur à combustion interne. Une fois la valeur offset déterminée, le procédé attend jusqu'à ce que l'injection démarre. Ensuite, la pression pc (CRK) est de nouveau mesurée dans la chambre de combustion, puis le rapport de la pression mesurée corrigée avec la valeur offset à la pression mémorisée est calculé. Ce rapport est calculé suivant la formule a = (pc (CRK) - offset) / pm (CRK). Ensuite, on vérifie si le rapport a est à peu près égal à 1 et on vérifie en particulier si a est supérieur à 1 + e. e est une valeur limite qui peut être, par exemple, 0,05 ou 0,1 et qui a été fixée au préalable et mémorisée dans la commande de moteur. Si a est supérieur à 1 + e, on suppose que la combustion démarre et le démarrage de la combustion CRKBEGINN (indiqué comme l'angle de rotation du vilebrequin) est réglé sur l'angle de rotation du vilebrequin actuel CRK. Les procédés indiqués dans les exemples de réalisation peuvent être mis en application selon n'importe quelle combinaison, les procédés pouvant se vérifier mutuellement, de sorte que l'on peut accroître la sécurité de la détermination du démarrage de la combustion. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation préféré décrit ci-dessus. Au contraire, une pluralité de variantes et de modifications est possible, lesquelles mettent également en application l'idée de la présente invention et tombent donc dans la portée de la protection | La demande concerne la détermination du démarrage de la combustion (CRK) d'un mélange dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, le démarrage de la combustion étant déterminé en fonction d'une pression mesurée dans la chambre de combustion (pc). | 1. Procédé pour déterminer le démarrage de la combustion (CRKBEGINN) d'un mélange dans une chambre de 5 combustion d'un moteur à combustion interne, avec l'étape suivante : - mesure de la pression (pc) dans la chambre de combustion, caractérisé par l'étape suivante : 10 - détermination du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) en fonction de la pression mesurée (pc). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par les étapes suivantes - détermination du volume (V) de la chambre de 15 combustion et -détermination du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) en fonction de la pression mesurée (pc) et du volume déterminé (V). 3. Procédé selon la 2, 20 caractérisé par les étapes suivantes - calcul de la chaleur (Q, dQ) libérée dans la chambre de combustion à partir du volume déterminé (V) et de la pression mesurée (pc) et - détermination du démarrage de la combustion 25 (CRKBEGINN) en fonction de la chaleur libérée calculée (Q, dQ). 4. Procédé selon la 3, caractérisé par les étapes suivantes - calcul d'une intégrale de la chaleur libérée (Q) et 30 - détermination du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) en fonction de l'intégrale de la chaleur libérée (Q). 5. Procédé selon la 4,caractérisé en ce que l'intégrale de la chaleur libérée (Q) est calculée entre le démarrage de la combustion et la fin de la combustion. 6. Procédé selon l'une quelconque des 5 4 ou 5, caractérisé par les étapes suivantes : - détermination d'une valeur initiale sensiblement stationnaire (QSTART) de l'intégrale de la chaleur libérée (Q), 10 - détermination d'une valeur finale sensiblement stationnaire (QENDE) de l'intégrale de la chaleur libérée (Q) et - estimation du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) lorsque l'intégrale de la chaleur libérée (Q) dépasse une 15 valeur limite prédéterminée (QGRENZ) entre la valeur initiale (QSTART) et la valeur finale (QENDE). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la valeur initiale (QSTART) est calculée comme valeur moyenne de plusieurs valeurs de 20 départ de l'intégrale de la chaleur libérée ou de la chaleur libérée. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la valeur limite (QGRENZ) est réglable. 25 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la valeur limite (QGRENZ) est supérieure à la valeur initiale (QSTART) d'un pourcentage prédéterminé de la différence entre la valeur initiale 30 (QSTART) et la valeur finale (QENDE) 10. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé par les étapes suivantes :- détermination de la vitesse de libération de la chaleur (dQ) et - détermination du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) en fonction de la vitesse de libération calculée (dQ). 11. Procédé selon la 10, caractérisé par l'étape suivante : - estimation du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) lorsque la vitesse de libération calculée (dQ) dépasse une 10 valeur limite prédéterminée (QGRENZ) 12. Procédé selon la 11, caractérisé par les étapes suivantes : - détermination d'une plage de tolérance de la vitesse de libération calculée (dQ) avec une limite 15 supérieure et une limite inférieure et - détermination de la valeur limite prédéterminée (QGRENZ) comme limite supérieure de la plage de tolérance. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que 20 la plage de tolérance est déterminée à partir de la variation de la vitesse de libération (dQ) pendant une période sans combustion et/ou pendant une période avant le démarrage de l'injection. 14. Procédé selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé par les étapes suivantes : - détermination du rapport de pression (a) entre la pression mesurée (pc) dans la chambre de combustion et une pression correspondante au même point de fonctionnement du 30 moteur à combustion interne sans combustion (pm), - estimation du démarrage de la combustion (CRKBEGINN) lorsque le rapport de pression (a) dépasse une valeur limite prédéterminée (1+e). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la pression mesurée (pc) est corrigée par une valeur de décalage (offset). 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que au démarrage de l'injection, la valeur de décalage (offset) est calculée comme la différence entre la pression sans combustion (pm) et la pression mesurée (pc). 17. Procédé selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que la courbe de la pression dans la chambre de combustion sans combustion (pm) est une courbe de pression 15 mémorisée. 18. Procédé selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que la courbe de la pression dans la chambre de 20 combustion sans combustion (pm) est déterminée pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. 19. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 19, caractérisé en ce que 25 le démarrage de la combustion (CRKBEGINN) est déterminé en fonction de la vitesse de libération calculée (dQ) et/ou en fonction de la chaleur libérée calculée (Q) et/ou en fonction du rapport de pression (a) entre la pression mesurée (pc) dans la chambre de combustion et une pression 30 correspondante au même point de fonctionnement du moteur à combustion interne sans combustion (pm). 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes,caractérisé en ce que le démarrage de la combustion (CRKBEGINN) est déterminé pendant la combustion encore en cours ou avant le démarrage suivant de l'injection. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité d'un gaz d'échappement recyclé est influencée en fonction du démarrage de la combustion déterminé (CRKBEGINN). 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le démarrage de l'injection et/ou la durée d'injection d'une pré--injection, d'une injection principale et/ou d'une post-injection dans la chambre de combustion est influencé en fonction du démarrage de la combustion déterminé (CRKBEGINN) 23. Commande de moteur, caractérisée en ce qu'elle est configurée pour réaliser un procédé selon l'une quelconque des 1 à 22. 24. Utilisation d'une commande de moteur pour la réalisation d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 22. | G,F | G01,F02 | G01M,F02B,G01L | G01M 15,F02B 77,G01L 23,G01M 99 | G01M 15/04,F02B 77/08,G01L 23/00,G01M 99/00 |
FR2891657 | A1 | APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS COMPORTANT UN INTERRUPTEUR A POUSSOIR COMMANDE PAR UN BOUTON DE COMMANDE | 20,070,406 | La présente invention concerne un appareil de traitement d'aliments comportant un interrupteur à poussoir commandé par un bouton de commande. L'invention a notamment pour but de simplifier la structure et de réduire le coût d'un tel appareil. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des appareils de traitement d'aliments appelés plus communément robots de cuisine. On connaît des appareils de traitement d'aliments qui comportent un dispositif de commande sécurisé. Ce dispositif de commande n'autorise la mise en marche d'un moteur que lorsqu'une cuve de l'appareil est correctement positionnée sur une base de cet appareil, et / ou correctement fermée. Un tel dispositif de commande permet ainsi de prévenir les accidents, en interdisant le fonctionnement du robot lorsque la cuve est mal fermée et / ou positionnée. Ainsi, on connaît des appareils qui comportent un premier interrupteur à poussoir, dit interrupteur de sécurité, qui est branché électriquement en série avec un deuxième interrupteur à poussoir, dit interrupteur de contact. Ces deux interrupteurs sont branchés électriquement en série avec un moteur du robot. Ces appareils comportent également une tige verticale de sécurité accrochée à la cuve cylindrique et disposée selon une génératrice de cette cuve. Lorsque la cuve est enclenchée sur une base de l'appareil de manière sûre et / ou que cette cuve est correctement fermée, la tige appuie sur le poussoir de l'interrupteur de sécurité de manière à fermer cet interrupteur de sécurité. Un utilisateur peut alors actionner le robot en fermant l'interrupteur de contact par l'intermédiaire d'un bouton de commande accessible sur une façade de l'appareil. Au contraire, lorsque la cuve n'est pas positionnée sur une base de l'appareil de manière sûre et / ou que cette cuve n'est pas correctement fermée, la tige n'appuie pas sur le poussoir de l'interrupteur de sécurité et ce dernier est donc ouvert. L'utilisateur ne peut donc pas actionner le robot en fermant l'interrupteur de contact par l'intermédiaire du bouton de commande. En effet, l'interrupteur de sécurité ne peut être fermé que par un bon positionnement de la tige et n'est pas accessible à l'utilisateur. Un tel dispositif de commande sécurisé à deux interrupteurs fonctionne correctement mais présente néanmoins quelques inconvénients. En effet, l'utilisation de deux interrupteurs est coûteuse et nécessite un temps de montage important sur un circuit électronique de commande du moteur de l'appareil. L'invention se propose notamment de résoudre les problèmes précités liés à l'utilisation de ce dispositif de commande à deux interrupteurs. A cette fin, dans l'invention, on remplace l'interrupteur de sécurité par des éléments mécaniques intermédiaires beaucoup moins onéreux que cet interrupteur et faciles à monter. Ces éléments mécaniques jouent le rôle d'une sécurité mécanique et déplacent l'interrupteur de contact en fonction de la position de la tige de sécurité. En effet, dans l'invention, en fonction de la position de la tige de sécurité, les éléments mécaniques sont susceptibles de déplacer l'interrupteur de contact soit dans une position non sécurisée où l'utilisateur ne peut pas l'actionner; soit dans une position sécurisée où l'utilisateur peut l'actionner pour faire marcher le moteur. Dans la réalisation préférée, l'interrupteur de contact est mobile en rotation autour d'un axe. Lorsque la cuve est correctement positionnée et / ou fermée, le poussoir de l'interrupteur de contact se trouve en face du bouton de commande. L'utilisateur peut alors actionner le moteur de l'appareil. Tandis que lorsque la cuve n'est pas correctement positionnée et / ou fermée, l'interrupteur tourne et son poussoir n'est plus en face du bouton de commande. L'utilisateur ne peut alors plus actionner le moteur de l'appareil puisqu'en pressant sur le bouton de commande, il n'appuie pas sur le poussoir de l'interrupteur. Dans une autre réalisation, l'interrupteur de contact est susceptible de se déplacer en translation à l'intérieur d'un guide. L'invention concerne donc un appareil de traitement d'aliments comportant un interrupteur à poussoir commandé par un bouton de commande, cet interrupteur commandant un moteur, cet interrupteur étant mobile et se trouvant, soit - dans une position sécurisée dans laquelle le poussoir est suffisamment proche du bouton pour que ce bouton, lorsqu'il est actionné, appuie sur le poussoir, soit - dans une position non sécurisée dans laquelle le poussoir est suffisamment éloigné du bouton pour que ce bouton, lorsqu'il est actionné, ne soit pas capable d'appuyer sur le poussoir, caractérisé en ce que - l'interrupteur comporte un axe de rotation autour duquel il tourne pour passer d'une position à l'autre, cet axe de rotation étant fixe par rapport à un carter de l'appareil. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont données à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent: - figures 1 a et 1 b: des vues de face et de haut d'une position non sécurisée d'un appareil de traitement d'aliments selon l'invention comportant un interrupteur mobile en rotation; - figures 1c et 1d: des vues de face et de haut d'une position sécurisée d'un appareil de traitement d'aliments selon l'invention comportant un interrupteur mobile en rotation; - figures 2: une représentation schématique des positions sécurisée et non sécurisée d'un appareil de traitement d'aliments selon l'invention comportant un interrupteur mobile en translation. Les éléments identiques d'une figure à l'autre conservent la même référence. Les figures 1 montrent un appareil 1 de traitement d'aliments qui comporte un carter 2 fixe. Ce carter 2 est posé à plat sur un plan de travail horizontal. Ce carter 2 comporte une ouverture 3 ménagée dans une de ses faces horizontales à travers laquelle peut passer une tige 4 verticale et allongée. Cette tige 4, dite tige de sécurité, est généralement accrochée à une cuve 5 à l'intérieur de laquelle se trouve une hélice 6 coupante. Cette cuve 5 comporte une anse 7 qui lui est reliée par ses deux extrémités et peut être fermée par un couvercle 5.1. Par ailleurs, la tige 4 est susceptible d'entrer en contact avec un élément 8 coulissant allongé. Cet élément 8 de section rectangulaire ou ronde est positionné à l'intérieur d'une pièce 9 creuse de forme complémentaire. Cette pièce 9 est ouverte sur un de ces côtés où débouche une languette 14 de l'élément 8, et s'étend dans une direction 12 d'allongement de l'élément 8. L'élément 8 est susceptible de coulisser à l'intérieur de la pièce 9 fixe par rapport au carter 2. En outre, l'élément 8 comporte une tête 11 accrochée solidement à son extrémité la plus proche de l'ouverture 3. Cette tête 11 de section globalement circulaire s'étend dans une direction perpendiculaire à la direction 12. Un ressort 13 de rappel est positionné autour de l'élément 8, entre la pièce 9 et la tête 11. Par ailleurs, la languette 14 est accrochée solidement à l'élément 8, sur une de ses faces 8.1. Cette languette 14 est en relief par rapport à cette face 8.1 et s'étend selon la direction 12. Cette languette 14 comporte une première partie 14.1 et une deuxième partie 14.2 qui s'étendent distinctement suivant la direction 12. Ces deux parties 14.1 et 14.2 sont reliées par une troisième partie 14.3 de forme sinueuse. La partie 14.3 sinueuse comporte une forme en S et présente un point d'inflexion où sa courbure change de sens. Les deux parties 14.1 et 14.2 sont ainsi décalées l'une par rapport à l'autre. La languette 14 est engagée dans une glissière 15 accrochée fixement à une extrémité de l'interrupteur 16 à poussoir 17. La languette 14 est susceptible de coulisser à l'intérieur de cette glissière 15. L'interrupteur 16 est susceptible de tourner autour d'un axe 19 de rotation parallèle à la direction 12 et fixe par rapport au carter 2. Cet axe 19 est positionné sur une extrémité de l'interrupteur la plus éloignée du poussoir 17, à un angle de l'interrupteur 16 par exemple. Dans une réalisation particulière, cet interrupteur 16 est monté, par exemple clippé, sur un support mobile en rotation autour de l'axe 19. Le fait que l'interrupteur 16 soit mobile en rotation facilite son déplacement d'une position à une autre. En effet, il suffit d'imposer une petite force à l'endroit de la glissière 15, pour qu'un couple important (compte tenu du bras de levier) soit observable et impose la rotation de l'interrupteur 16. Lorsque le poussoir 17, qui s'étend en saillie par rapport à un coté de l'interrupteur 16, est appuyé, cet interrupteur 16 se ferme. Cet interrupteur 16, relié en série avec un moteur électrique (non représenté) , actionne alors ce moteur qui fait tourner l'hélice 6 coupante. Lorsque le poussoir 17 n'est pas appuyé, l'interrupteur 16 est ouvert et le moteur n'est pas actionné. Un bouton 18 de commande accessible par l'utilisateur est situé sur un côté du carter 2. Ce bouton 18 est susceptible de se déplacer suivant une direction orthogonale à la direction 12. Les figures 1 a et 1 b montrent la position non sécurisée de l'interrupteur 16 qui est une position par défaut de cet interrupteur 16. Dans cette position, la tige 4 n'est pas introduite dans l'ouverture 3 ou est mal positionnée, de sorte qu'elle n'appuie pas sur la tête 11. Le ressort 13 de rappel a alors tendance à se positionner dans sa position de repos dans laquelle la partie 14.1 de la languette 14 est engagée dans la glissière 15. Le poussoir 17 est alors suffisamment éloigné du bouton 18 pour que ce bouton 18, lorsqu'il est actionné par l'utilisateur, ne soit pas capable d'appuyer sur le poussoir 17. Sur la figure 1c, le couvercle 5.1 positionné au-dessus de la cuve 5 ferme correctement la cuve 5, c'est-à-dire qu'il est vissé par exemple correctement sur la cuve 5 ou que ses créneaux entrent en coopération avec des espaces de la cuve 5. Ce positionnement correct du couvercle 5.1 fait qu'une extrémité 4.1 de la tige 4 appuie sur la tête 11 suivant la direction et le sens 21 qui va de la tête 11 vers l'interrupteur 16. Le ressort 13 se compresse alors jusqu'à ce que la tête 11 entre en butée contre la pièce 9. L'élément 8 glisse à l'intérieur de la pièce 9 dans la direction 21. Et la languette 14 glisse à l'intérieur de la glissière 15, de sorte que la partie 14.2 de cette languette soit positionnée à l'intérieur de cette glissière 15. Le déplacement de la languette 14 à l'intérieur de la glissière 15 engendre une rotation autour de l'axe 19 dans le sens 20 horaire, comme représenté sur la figure 1d. L'interrupteur 16 se trouve alors en position sécurisée, c'est à dire que le poussoir 17 se trouve suffisamment proche du bouton 18 pour que ce bouton 18, lorsqu'il est actionné par un utilisateur suivant la flèche 26, appuie sur le poussoir 17. Dans certaines réalisations, le poids de la tige 4 suffit pour compresser le ressort 13, tandis que dans d'autres réalisations, la tige 4 est appuyée contre la tête 11 à l'aide d'un mécanisme de vissage par exemple. Lorsque la tige 4 de sécurité est retirée, le ressort 13 grandit, s'étend, pour reprendre sa position de repos. Le ressort 13 pousse alors la tête 11 dans une direction 22 verticale opposée à la direction 21. L'élément 8 glisse alors à l'intérieur de la pièce 9. La languette 14 glisse dans la glissière 15, de sorte que sa partie 14.1 se situe à l'intérieur de cette glissière 15. Le déplacement de la languette 14 à l'intérieur de la glissière 15 fait tourner l'interrupteur 16 autour de l'axe 19 dans le sens 23 anti-horaire. On se retrouve alors dans la position non sécurisée initiale représentée sur les figures la et lb. Dans une réalisation particulière, on prévoit une butée 24 qui s'étend en saillie par rapport à une paroi de l'élément 8. Dans la position non sécurisée, cette butée 24 est plaquée contre une paroi de l'élément 8. Cette butée 24 permet d'éviter la sortie de l'élément 8 de la pièce 9, au moment du passage de la position sécurisée à la position non sécurisée, c'est à dire au moment de l'extension du ressort 13. La butée 24 est de préférence flexible et en plastique, de manière à permettre à l'élément 8 de passer à l'intérieur de la pièce 9 au moment du montage. Dans une réalisation, cette butée 24 est ménagée directement dans une paroi de l'élément 8. L'interrupteur 16 comporte des liaisons 25 filaires flexibles positionnées de préférence proches de l'axe 19, afin de limiter leur déformation. Ces liaisons 25 filaires relient l'interrupteur 16 à un circuit électronique (non représenté) de contrôle du moteur. Ces liaisons 25 sont suffisamment longues et / ou flexibles pour ne pas casser lorsque l'interrupteur 16 passe d'une position à une autre. Les figures 2 montrent une variante de réalisation de l'invention dans laquelle l'interrupteur 16 est susceptible de se déplacer en translation le long d'un guide 27 fixe par rapport au carter 2. Ce guide 27 entoure l'interrupteur 16 et comporte deux rebords 28 et 29 verticaux. Ces rebords 28 et 29 verticaux sont séparés entre eux par un espace 30 suffisamment grand pour laisser passer le poussoir 17 de l'interrupteur 16. Un ressort 31 est positionné entre les rebords 28, 29 et une extrémité 32 de l'interrupteur 16 qui se situe du côté du poussoir 17. Le bouton 18 est positionné sur une paroi verticale du carter 2, en face de l'ouverture 30, et proche de cette ouverture 30. Sur la figure 2a, aucune tige 4 n'est introduite dans l'ouverture 3 du carter 2. Le ressort 31 est au repos et l'interrupteur 16 se trouve dans une position non sécurisée. Le poussoir 17 se trouve alors à l'intérieur du guide 27. En activant le bouton 18, l'utilisateur ne peut pas enfoncer le poussoir 17. Sur la figure 2b, lorsque le couvercle 5.1 ferme correctement la cuve 5 (non représentés), la tige 4, qui comporte un chanfrein 34 ménagé dans son extrémité 4.1, passe dans l'ouverture 3. Ce chanfrein 34 entre alors en 2891657 7 contact avec une extrémité 33 de l'interrupteur opposée au poussoir 17. Le chanfrein 34, en glissant contre un bord de l'extrémité 33, pousse l'interrupteur 16 dans une direction 35 orthogonale à la direction d'allongement de la tige 4, vers l'ouverture 30. Cette poussée de la tige 4 sur l'interrupteur 16 a pour effet de compresser le ressort 31, jusqu'à ce que cet interrupteur entre en butée contre les rebords 28 et 29. Le poussoir 17 dépasse alors du guide 27, faisant saillie par rapport aux rebords 28 et 29. L'interrupteur 16 se trouve alors dans une position sécurisée. En appuyant sur le bouton 14 suivant la flèche 39 horizontale, l'utilisateur peut alors commander la fermeture de l'interrupteur 16 et donc la mise en marche du moteur de l'appareil 1. Lorsque la tige 4 de sécurité est retirée, le ressort 31 s'étend et pousse l'interrupteur 16 dans une direction opposée à la direction 35. L'interrupteur 16 s'éloigne alors du bouton 18, de sorte que cet interrupteur 16 revient dans la position non sécurisée de la figure 2a. Dans une réalisation particulière, pour éviter que l'interrupteur 16 ne soit propulsé à l'extérieur du guide 27 au moment où la tige 4 est retirée, le guide 27 comporte un épaulement 36 vertical qui retient l'extrémité 33 de l'interrupteur 16. En variante, le guide 27 ne comporte qu'un seul rebord 28 vertical. Les liaisons 25 filaires flexibles n'ont pas été représentées mais elles peuvent relier l'interrupteur 16 à un circuit électronique directement, ou en passant par une rainure réalisée dans une paroi du guide 27. Un mécanisme, tel que celui décrit dans la demande FR-2733626, peut être introduit entre le bouton 18 et le poussoir 17 | La présente invention concerne essentiellement un appareil (1) de traitement d'aliments comportant un interrupteur (16) à poussoir (17) commandé par un bouton (18) de commande. Cet interrupteur (16) commande un moteur de l'appareil de manière sécurisée. A cette fin, cet interrupteur (16) est susceptible de tourner autour d'un axe (19) accroché à un carter (2) de l'appareil. Cet interrupteur (16) peut ainsi se trouver, soit dans une position sécurisée dans laquelle le poussoir (17) est suffisamment proche du bouton (18) pour que ce bouton (18), lorsqu'il est actionné, appuie sur le poussoir (17); soit dans une position non sécurisée dans laquelle le poussoir (17) est suffisamment éloigné du bouton (18) pour que ce bouton, lorsqu'il est actionné, ne soit pas capable d'appuyer sur le poussoir (17). | 1 - Appareil (1) de traitement d'aliments comportant un interrupteur à poussoir (17) commandé par un bouton (18) de commande, cet interrupteur (16) commandant un moteur, cet interrupteur (16) étant mobile et se trouvant, soit - dans une position sécurisée dans laquelle le poussoir (17) est suffisamment proche du bouton (18) pour que ce bouton (18), lorsqu'il est actionné, appuie sur le poussoir (17), soit - dans une position non sécurisée dans laquelle le poussoir (17) est suffisamment éloigné du bouton (18) pour que ce bouton (18), lorsqu'il est actionné, ne soit pas capable d'appuyer sur le poussoir (17), caractérisé en ce que -l'interrupteur comporte un axe de rotation autour duquel il tourne pour passer d'une position à l'autre, cet axe (19) de rotation étant fixe par rapport à un carter (2) de l'appareil. 2 - Appareil selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une tige (4) allongée verticale, cette tige (4) étant susceptible de déplacer l'interrupteur (16) dans sa position sécurisée ou non sécurisée. 3 - Appareil selon la 2, caractérisé en ce que: - la tige (4) est susceptible d'appuyer sur un élément (8) allongé mobile en translation par rapport au carter (2), - cet élément (8) mobile comportant une languette (14) en relief, l'interrupteur (16) comportant une glissière (15), la languette (14) étant susceptible de glisser à l'intérieur de la glissière (15), - le déplacement de la languette (14) à l'intérieur de la glissière (15) faisant tourner l'interrupteur (16) autour de l'axe (19) de rotation. 4 Appareil selon la 3, caractérisé en ce que: - la languette (14) comporte une première et une deuxième partie (14.1,14.2), ces deux parties (14.1, 14.2) s'étendant dans la direction d'allongement de la tige (4), ces deux parties (14.1, 14.2) étant décalées l'une par rapport à l'autre et reliées entre elles par l'intermédiaire d'une troisième partie (14.3) sinueuse. - Appareil selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort (13) de rappel positionné entre une extrémité de l'élément (8) allongé et une pièce (9) fixe par rapport au carter et à l'intérieur de laquelle l'élément (8) peut coulisser, - ce ressort (13) positionnant l'interrupteur (16) dans sa position non sécurisée lorsqu'il est au repos. 6 - Appareil selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une butée (24) pour bloquer l'élément (8) lorsque l'interrupteur revient dans une position non sécurisée. 7 - Appareil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des liaisons (25) filaires flexibles, ces liaisons (25) filaires reliant l'interrupteur (16) à un circuit de contrôle du moteur de l'appareil. | H,A | H01,A47 | H01H,A47J | H01H 13,A47J 43 | H01H 13/14,A47J 43/04 |
FR2897829 | A1 | STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE ANTI-VIBRATIONS. | 20,070,831 | La présente invention concerne une structure de véhicule automobile du type comprenant une ossature d'éléments métalliques reliés les uns aux autres. Le confort acoustique dans les véhicules est un enjeu économique majeur pour l'ensemble des constructeurs automobiles. Une grande partie du bruit perçu par les passagers résulte des vibrations dues au moteur et au contact des roues sur la chaussée. Ces vibrations se propagent à travers l'ossature du véhicule (montants, traverses, longerons, etc...) et atteignent les panneaux d'habitacle (pare-brise, pavillon, plancher, etc...). Il se produit alors une dégradation du confort en raison de la perception de ces vibrations par les pieds sur le plancher, les mains sur le volant, les sièges, etc... De plus, lorsque les panneaux vibrent, ils agissent comme des membranes de haut-parleurs et rayonnent un bruit gênant qu'entendent les passagers. Une analyse plus profonde des phénomènes physiques montre que les excitations mécaniques subies par la caisse excitent ses modes globaux de torsion et de flexion en basse fréquence, dans la gamme de 0 à 100 Hz. Les déformations de la caisse associées à ces modes résonants contribuent fortement à la réponse vibratoire du véhicule. L'une des techniques utilisées aujourd'hui consiste à rigidifier la caisse du véhicule pour augmenter leur fréquence, ce qui peut poser des problèmes de masse et de coût. Un but de l'invention est donc de fournir une structure de véhicule automobile permettant de limiter les transmissions de vibrations, tout en limitant les coûts de fabrication et le poids de la structure. A cet effet, l'invention a pour objet une structure de véhicule automobile du type précité, caractérisée en ce qu'au moins un premier élément métallique comprend un élément préformé en tôle, notamment embouti à la presse, et ce que le raccordement entre ledit élément préformé et au moins un deuxième élément de l'ossature comprend au moins un amortisseur de vibrations. La solution selon la présente invention propose donc l'amortissement de ses modes globaux, pour atténuer la réponse vibratoire du véhicule et améliorer le confort. De préférence, l'amortisseur comprend une couche d'un matériau élastique, notamment un matériau polymère viscoélastique, présentant un fort pouvoir amortissant. Par exemple, des couches viscoélastiques travaillant selon un processus de cisaillement permettent d'amortir efficacement les vibrations. L'énergie de déformation du matériau polymère viscoélastique est convertie en énergie thermique. Pour des températures comprises entre -10 C et +40 , le module de rigidité de l'amortisseur peut-être compris entre 0,1 et 500 MPa, et de préférence entre 0,5 et 10 MPa; son facteur de perte peut-être compris entre 0,1 et 1,5, et de préférence entre 0,3 et 1,5. Ainsi, suivant l'invention, on exploite d'abord le déplacement relatif entre les deux éléments de l'ossature que l'on souhaite amortir. On place au niveau de la liaison entre ces deux éléments, un matériau amortissant dont les propriétés sont adaptées à la fréquence du mode à traiter et au taux de déformation qui lui sera imposé. Il s'agit donc d'un dispositif passif qui ne nécessite aucun apport d'énergie extérieur. Suivant d'autres caractéristiques : - l'élément préformé en tôle est une cuvette de roue 30 de secours ; - ledit deuxième élément est raccordé à l'élément préformé en tôle de manière à ce qu'il ferme un côté ouvert dudit élément préformé; - ledit deuxième élément s'étend sensiblement en direction transversale du véhicule ; - il s'agit d'une structure de véhicule de type coupé cabriolet. La présente invention s'applique notamment au cas des coupés cabriolets, dont la caisse présente une faiblesse de rigidité en torsion, en raison de l'absence de superstructure au-dessus de la ceinture du véhicule. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comprenant une structure telle que définie ci-dessus. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention vont maintenant être décrits de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés donnés à titre illustratif et non limitatif et dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective de deux membrures métalliques d'un véhicule suivant l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe 20 verticale longitudinale correspondanté; et - la figure 3 représente une vue en perspective de la partie arrière du véhicule; L'invention est décrite en référence à un véhicule de type coupé cabriolet. Les orientations se réfèrent à la 25 structure du véhicule. Le principe de l'invention est expliqué en se référant d'abord à la figure 1, qui représente deux éléments métalliques 1, 3 d'une structure d'un véhicule automobile à raccorder au moyen d'un amortisseur afin de limiter les 30 vibrations transmises lorsque le véhicule roule. Dans l'exemple selon la figure 1, il s'agit d'une cuvette de roue de secours arrière 1 et d'un élément de fermeture arrière 3 pour cette cuvette de roue de secours. La cuvette 1 est constituée d'une pièce préformée en tôle, notamment emboutie à la presse. La cuvette 1 comprend un récipient 7 adapté à recevoir une roue de secours, entouré par un rebord supérieur 9 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à la paroi latérale 11 du récipient 7. Le récipient 7 est ouvert sur son côté frontal arrière. L'élément de fermeture 3 est destiné à être raccordé à la surface frontale arrière 5 de la cuvette 1. L'élément de fermeture 3 est aussi constitué par une pièce en tôle préformée, notamment emboutie à la presse. Le roulage du véhicule engendre des déplacements relatifs des deux pièces 1, 3 dans le sens des deux flèches 13, 15 de la figure 1, équivalent à un mouvement en torsion autour de l'axe longitudinal 17 du véhicule. L'analyse numérique de la déformée du premier mode de torsion de caisse, notamment sur un coupé cabriolet, montre un déplacement relatif important entre la cuvette de roue de secours 1 et son élément de fermeture 3, ainsi qu'une concentration d'énergie de déformation dans leur liaison, après l'assemblage des éléments de la caisse. La présente -invention propose de placer au moins un amortisseur 19 le long de la liaison entre ces deux parties 1, 3. De préférence, cet amortisseur 19 est constitué d'une fine couche d'un matériau élastique amortissant, notamment d'un matériau polymère viscoélastique, qui s'étend tout le long de la surface frontale 5, de manière sensiblement linéique. Pour des températures comprises entre -10 C et +40 C, le module de rigidité de l'amortisseur 19 peut être compris entre 0,1 et 500 MPa, et de préférence entre 0,5 et 1OMPa; son facteur de perte peut être compris entre 0,1 et 1,5, et de préférence entre 0,3 et 1,5. L'amortisseur 19 remplace un raccordement rigide entre les deux pièces 1, 3, notamment des points de soudure électrique. L'amortisseur 19 peut être autoadhésif ou adhérer sur les pièces 1 et 3 par réticulation lors de son exposition à l'air ou lors de son passage en cataphorèse. La pièce 3 est fixée à d'autres éléments de la structure du véhicule notamment au passage de roue et aux longeronnets arrière. La figure 3 représente une vue de la partie arrière d'un véhicule, vue en perspective de dessous et de l'arrière. La cuvette de roue de secours 1 et son élément de fermeture 3 sont représentés sur la figure 3 après l'assemblage des éléments de la caisse. En outre, on voit une partie du coffre 23, un passage de roue 25, ainsi qu'une partie du dessous de caisse 27. Le pare-choc arrière 29 peut être fixé sur une partie sensiblement verticale 20 de l'élément de fermeture 3. Après le raccordement des deux pièces 1, 3, une liaison élastique entre la cuvette 1 et l'élément de fermeture est réalisée, permettant d'amortir, lors du roulage, notamment les vibrations en torsion autour de l'axe 17 représenté sur la figure 1. L'amortisseur 19 travaille essentiellement en cisaillement. Bien évidemment, le dispositif amortisseur de l'invention peut-être disposé entre d'autres pièces de la structure du véhicule subissant des vibrations | La présente invention concerne une structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature d'éléments métalliques (1, 3) reliés les uns aux autres.Au moins un premier élément métallique (1, 3) comprend un élément préformé en tôle, notamment embouti à la presse, le raccordement entre ledit élément préformé et au moins un deuxième élément (3) de l'ossature comprenant au moins un amortisseur de vibrations (19). La solution selon l'invention permet de limiter les transmissions de vibrations et d'augmenter le confort des passagers.Application aux véhicules de type coupé cabriolet. | 1. Structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature d'éléments métalliques (1,3) reliés les uns aux autres, caractérisée en ce qu'au moins un premier élément métallique (1, 3) comprend un élément préformé en tôle, notamment embouti à la presse, et en ce que le raccordement entre ledit élément préformé (1) et au moins un deuxième élément (3) de l'ossature comprend au moins un amortisseur de vibrations(19). 2. Structure de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que l'amortisseur (19) comprend une couche d'un matériau élastique amortissant. 3. Structure de véhicule automobile selon la 2, caractérisée en ce que la couche de matériau élastique (19) comprend un matériau polymère viscoélastique. 4. Structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'amortisseur (19) présente un module de rigidité compris entre 0,1 et 500 MPa, et de préférence entre 0,5 et 10 MPa pour des températures comprises entre -10 c et +40 C. 5. Structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'amortisseur (19) présente un facteur de perte compris . 25 entre 0,1 et 1,5, et de préférence entre 0,3 et 1,5 pour des températures comprises entre -10 c et +40 C. 6. Structure du véhicule automobile selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément préformé (1) en tôle est une cuvette de roue de secours. 30 7. Structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins ledit deuxième élément (3) est raccordé à l'élément préformé (1) en tôle de manière à ce qu'il ferme un côté dudit élément préformé (1) 8. Structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que ledit deuxième élément (3) s'étend sensiblement en direction transversale du véhicule. 9. Structure de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une structure de véhicule de type coupé cabriolet. 10. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il 10 comprend une structure suivant l'une quelconque des précédentes. | B,F | B62,B60,F16 | B62D,B60R,F16F | B62D 24,B60R 13,B62D 25,B62D 27,B62D 43,F16F 1,F16F 15 | B62D 24/02,B60R 13/08,B62D 25/00,B62D 27/00,B62D 43/00,F16F 1/36,F16F 15/08 |
FR2896474 | A1 | SYSTEME DE COMPENSATION DE FORCES A DEFLECTEURS LATERAUX | 20,070,727 | Description du système : Le mot "système" utilisé cidessous se rapporte à la dénomination "Active Side Deflector". Le système est constitué de 3 parties distinctes (figure 1): • Un système de sondes •. Un calculateur • Deux déflecteurs hydrauliques latéraux (1 gauche et 1 droite relié au véhicule) qui contiennent chacun : i. Un ou plusieurs vérins hydraulique ii. Un déflecteur avec un ou plusieurs liens mécaniques permanents avec le ou les vérins. Liste des paramètres liés au système : ^ x = JfîJJ: position instantanée du mobile selon une trajectoire vectorielle ^ v = Ilv~l : vitesse instantanée du mobile ( = ù ) de ^ R : rayon instantané de courbure ^ vz F = II~F force centrifuge instantanée (F = n ) li NI~ R • S : surface du déflecteur ^ m : Position instantanée du vérin hydraulique • mmax longueur maximum pour la position du vérin hydraulique ^ mo : Valeur initiale de la position du vérin hydraulique pour laquelle F égale à 0 • w : position instantanée de rotation (-1 pour le sens de rotation vers la gauche, 0 en ligne droite, 1 pour le sens de rotation vers la droite) Aspects théoriques liés au fonctionnement du système : Pour tout véhicule dans une courbe, l'accélération instantanée â est : d 25é n_ùt+dt dt2 R Le but du système est d'annihiler le composante centrifuge v2 ùn R dans les limites physiques comme le montre la figure 2. Actions logiques effectuées par le système : Mis en application sur un véhicule, le système actif de compensation : ^ Obtient en temps réel les variables v, R et w ^ Calcule en temps réel la valeur de la force centrifuge F 111=L2 R ^ Calcule m en temps réel la position nécessaire pour le vérin hydraulique pour compenser exactement la va=_eur de F calculée, selon S et v ^ Envoie le message de correction sur la partie gauche ou droite, suivant la valeur de w ^ Vérifie par contrôle automatique (asservissement) que la valeur réelle de m est égale à la valeur théorique de m ; en cas de différence, correction jusqu'à ce que m réel soit identique à m théorique 2 n d'accélération dans une courbe qui représente la quantité 3 Limites physiques et biologiques induites par le système : Physiques : Les limites physiques sont théoriquement seulement liées aux valeurs de S et mmax, qui détermine la compensation centripète maximum FI disponible ( P = ) . Biologiques : Particulièrement pour des contextes très exigeants (Formule 1), risque de déplacements significatifs d'organes internes (foie, cœur). Un deuxième aspect est un ressenti de la force centrifuge appliqué au corps sans percevoir le même effet pour la voiture, grâce au système actif de compensation Historique du projet Depuis longtemps, je me suis penché sur des solutions liées au contrôle automatique ou asservissement : ma première approche a été dans le domaine audio. Certains constructeurs ont mis au point des haut-parleurs réactifs dont le son retransmis est enregistré en temps réel par un microphone, codé en données numériques (quantification 1) ; le son réel est mathématiquement comparé au son théorique (également numérisé avant amplification : quantification 2) Un condensateur variable, dont une membrane est solidaire du coffret du haut-parleur et l'autre relié à la bobine mobile du haut-parleur, mesure en temps réel le déplacement de celui-ci. S'il y a une différence entre les quantifications 1 et 2, la position de la membrane du haut-parleur est corrigée en temps réel par un asservissement réactif (courant envoyé indépendant de celui délivré par l'amplificateur) imposé au haut-parleur. La Figure 3 est un exemple d'une représentation typique d'un diagramme d'asservissement audio L'aéronautique emploie des unités de correcteur d'assiette pour les phases de décollage, d'atterrissage et de stabilisation en vol (figure 4). Ces ailerons sont guidés par des vérins hydrauliques dont la position est calculée puis asservis par un système de correcteur de stabilité (figure 5) | Ce document décrit le concept général du système d'asservissement automatique de la force centrifuge d'un véhicule, basé sur un système de sonde, un calculateur, et un système mécanique d'aile muni de vérins hydrauliques. | Revendications : 1/ Le système couvre toute combinaison de technologie de contrôle automatique (asservissement en temps réel) appliqué à la compensation centrifuge de force sur les ailes latérales d'un véhicule, visibles ou pas, inclus ou pas dans chaque porte avant/arrière d'un véhicule, inclus ou pas dans un système protégeant l'aile, par commande active/réactive latérale, grâce à un ou plusieurs déflecteurs mobiles. 2/ Les déflecteurs mobiles peuvent être faits d'un ou plusieurs éléments : segmentation verticale de l'aile en plusieurs éléments verticaux, au lieu d'avoir une aile mobile unique (augmentation de la valeur de S repoussant la limite physique du système) 3/ Le système couvre 3 éléments principaux décrits dans la description du système (système de sondes, système de calculateur, système de déflecteurs hydrauliques à vérins) 4/ La est étendue sur tous types de véhicule terrestres (auto, moto, camion, liste non limitative) homologués ou non, en utilisation sur routes ouvertes ou fermées, dans un cadre public ou privé L4 | B | B62 | B62D | B62D 37 | B62D 37/02 |
FR2897637 | A1 | POSTE DE TRAVAIL POUR LE TRAVAIL EN ELEVATION SUR UNE ECHELLE ET DISPOSITIF DE STABILISATION ASSOCIE | 20,070,824 | La présente invention concerne un poste de travail stabilisé pour le travail en élévation sur une échelle, ledit poste comprenant une plateforme et un garde-corps délimitant, au-dessus de la plateforme, un périmètre fermé de sécurité, garde-corps et plateforme étant montés amovibles sur l'échelle en vue d'un positionnement réglable en hauteur dudit poste de travail sur l'échelle, ainsi qu'un dispositif de stabilisation pour un tel poste de travail. De nouvelles réglementations limitent aujourd'hui l'utilisation d'échelles io destinées à venir en appui contre une surface verticale, telle qu'un mur, à des installations d'accès à un site particulier. II est donc interdit, sauf pour de très courte durée, d'effectuer des travaux à partir de l'échelle, sauf à équiper une telle échelle d'un poste de travail. Ce poste de travail comprend généralement, comme mentionné ci-dessus, une plateforme et un garde-corps délimitant, au- 15 dessus de la plateforme, un périmètre fermé de sécurité. Le garde-corps et la plateforme réalisés sous forme d'un ensemble monobloc ou de deux pièces séparées sont montés amovibles sur l'échelle. La mise en place d'un tel poste de travail permet de garantir la sécurité de l'opérateur sous réserve que tout risque de basculement ou de glissement de l'échelle soit également supprimé. 20 Un but de la présente invention est donc de proposer un poste de travail dont la conception permet l'obtention d'un poste de travail stabilisé avec lequel un risque de chute de l'opérateur est fortement réduit. 25 Un autre but de la présente invention est de proposer un poste de travail dont la conception permet une parfaite stabilisation latérale du poste de travail et de l'échelle associée, cette stabilisation pouvant s'effectuer de manière rapide, sans nécessiter l'utilisation d'outil, cette stabilisation pouvant aller jusqu'à la substitution de la surface d'appui de l'échelle. 30 A cet effet, l'invention a pour objet un poste de travail pour le travail en élévation sur une échelle, ledit poste comprenant une plateforme et un garde-corps délimitant, au-dessus de la plateforme, un périmètre fermé de sécurité, garde-corps et plateforme étant montés amovibles sur l'échelle en vue d'un positionnement réglable en hauteur dudit poste de travail sur l'échelle, caractérisé en ce que le poste de travail comporte un dispositif de stabilisation formé principalement de deux béquilles réglables en longueur, raccordables, par une de leurs extrémités, au poste de travail, et venant, par leur autre extrémité, en appui au sol, ces béquilles étant, à l'état raccordé, inclinées divergentes du poste de travail en direction du sol, de part et d'autre de l'axe longitudinal de l'échelle associée, lesdites béquilles étant, à l'état raccordée, reliées entre elles par une barre d'accouplement horizontale, cette barre io d'accouplement servant en outre de point d'accroche à au moins une barre de liaison entre barre d'accouplement et échelle. Le positionnement du dispositif de stabilisation entre poste de travail, échelle et sol permet une mise en place rapide de ce dernier sans nécessiter d'outil 15 particulier. De la même manière, le démontage du dispositif de stabilisation s'effectue de manière rapide et aisée. L'invention a encore pour objet un dispositif de stabilisation pour un poste de travail positionnable de manière réglable en hauteur sur une échelle pour le 20 travail en élévation sur ladite échelle du type précité, caractérisé en ce que le dispositif de stabilisation comprend principalement: - deux béquilles réglables en longueur raccordables par l'une de leurs extrémités au poste de travail et venant, par leur autre extrémité, en appui au sol, 25 - une barre d'accouplement entre lesdites béquilles et - au moins une, de préférence au moins deux, barre(s) de liaison entre barre d'accouplement et échelle, chaque béquille présentant à, ou au voisinage de son extrémité servant au raccordement de ladite béquille au poste de travail, un système d'accrochage à 30 mise en place depuis le sol. Celui-ci pouvant être au moins un crochet positionnable, depuis le sol sur ledit poste de travail, par simple appui ou verrouillage du crochet sur ledit poste de travail. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue de face d'un dispositif de stabilisation 5 conforme à l'invention prise côté surface d'appui au mur de ladite échelle et la figure 2 représente une vue de côté de la figure 1. io Comme mentionné ci-dessus, le poste 1 de travail, objet de l'invention, comprend une plateforme 2 et un garde-corps 3 délimitant, au-dessus de la plateforme 2, un périmètre fermé de sécurité. La plateforme 2 peut ainsi délimitée un plancher bordé, à sa périphérie, sur au moins trois de ses côtés par des plinthes, le quatrième côté étant ouvert pour permettre l'accès à ladite 15 plateforme. Cette plateforme 2 est reliée à des éléments constitutifs d'un garde-corps 3 délimitant un périmètre fermé de sécurité généralement par l'intermédiaire de montants. Ces montants peuvent être rectilignes ou coudés comme l'illustre la figure 2. Ces montants sont équipés d'organes, tels que des crochets, permettant la fixation desdits montants au plan de l'échelle. Le garde- 20 corps 3 et la plateforme 2 peuvent former un ensemble monobloc ou être réalisés sous forme de deux pièces séparées. Ce garde-corps 3 et cette plateforme 2 sont montés amovibles sur l'échelle 4 de manière à pouvoir être positionnés de manière réglable en hauteur sur ladite échelle 4 en fonction de la hauteur à laquelle l'opérateur souhaite travailler sur ladite échelle. 25 De manière caractéristique à l'invention, le poste 1 de travail comporte en outre un dispositif 5 de stabilisation formé principalement de deux béquilles 6 réglables en longueur. Ces béquilles 6 sont raccordées, comme l'illustre la figure 1, par une de leurs extrémités, représentée en 6A aux figures, au poste 1 30 de travail. Elles viennent, par leur autre extrémité 6B, en appui au sol. Ces béquilles 6 sont, à l'état raccordé, inclinées divergentes du poste 1 de travail en direction du sol, de part et d'autre de l'axe longitudinal de l'échelle 4 associée. Ces béquilles 6 sont, à l'état raccordé au poste 1 de travail, reliées entre elles par une barre 7 d'accouplement horizontale, cette barre 7 d'accouplement servant en outre de point d'accroche à au moins une barre 8 de liaison entre barre 7 d'accouplement et échelle 4. Les béquilles 6 assurent donc une stabilisation latérale du poste de travail et de l'échelle associée. La coopération des béquilles 6 avec la barre 7 d'accouplement et au moins une barre 8 de liaison permet d'offrir une stabilisation du poste de travail pouvant aller jusqu'à la substitution de la surface d'appui de l'échelle 4 installée généralement en appui contre un mur ou toute autre surface verticale équivalente, cette substitution imposant de placer les béquilles de manière à déterminer un appui to au sol en avant du poste de travail. Comme l'illustre la figure 1, chaque béquille 6 présente à, ou au voisinage de, son extrémité 6A de raccordement au poste de travail, un crochet 9 venant en prise, par simple appui ou par verrouillage, avec le poste 1 de travail, de 15 préférence avec une partie du garde-corps 3 du poste 1 de travail. La réalisation de l'extrémité 6A de raccordement de la béquille 6 sous forme d'un crochet facilite la mise en place desdites béquilles à partir du sol et permet, en un temps court, le montage et le démontage de ces béquilles sans avoir à disposer d'outil particulier. 20 L'extrémité 6B d'appui au sol de chaque béquille 6 est, quant à elle, équipée d'une semelle 10 rotulante de dimensions variables. Chaque béquille 6 est formée par assemblage, à emboîtement télescopique, d'éléments tubulaires. Il suffit ainsi, une fois l'extrémité 6A de la béquille 6 assujettie au poste de travail, 25 de régler en longueur la béquille 6 en faisant varier la zone de recouvrement des éléments tubulaires. La semelle rotulante, équipant l'autre extrémité de la béquille, permet d'assurer un appui parfait au sol quelle que soit l'inclinaison de celui-ci. Chaque béquille 6 est, dans sa zone de raccordement à la barre 7 d'accouplement, équipée d'une patte 11 munie d'un évidement servant à la 30 réception d'un crochet 12 porté par une extrémité de la barre 7 d'accouplement. La barre 7 d'accouplement s'étend donc ainsi entre deux béquilles 6 et est reliée, à chacune de ses extrémités, à une béquille 6. Cette liaison s'opère par l'intermédiaire d'un crochet 12 porté par une extrémité de la barre 7 d'accouplement, ce crochet venant se loger dans l'évidement d'une patte 11 portée par la béquille. Cette barre 7 d'accouplement empêche ainsi l'écartement des béquilles au-delà d'une distance prédéterminée correspondant sensiblement à la longueur de ladite barre. Cette barre 7 détermine donc l'angle entre les béquilles et par conséquent la distance minimale entre les points d'appui au sol desdites béquilles en fonction de la hauteur. Cette barre 7 d'accouplement sert en outre de point d'accroche à au moins une barre 8 de liaison entre barre 7 d'accouplement et échelle 4. lo La ou chaque barre 8 de liaison est équipée, à l'une de ses extrémités, d'un collier 13 servant au raccordement de la barre 8 de liaison à un barreau d'échelle 4 et, à son autre extrémité, d'une goupille 14 apte à s'insérer dans un passage traversant de la barre 7 d'accouplement. 15 Dans l'exemple représenté, il est prévu deux barres 8 de liaison entre un barreau de l'échelle et la barre 7 d'accouplement. Les béquilles 6 et la barre 7 d'accouplement forment ainsi, dans un plan sensiblement vertical, un triangle tandis que la barre 7 d'accouplement forme, avec la barre de liaison et l'échelle, un trapèze. Bien évidemment, la semelle 10 peut être déplacée vers 20 le mur en modifiant le point d'accrochage des barres 8 sur un échelon situé plus haut. Grâce à la disposition de l'ensemble béquille 6, barre 7 d'accouplement et barre 8 de liaison, le poste de travail est parfaitement stabilisé tant latéralement 25 que dans le sens d'un écartement de la surface servant d'appui à l'échelle | L'invention concerne un poste (1) de travail pour le travail en élévation sur une échelle (4), ledit poste (1) comprenant une plateforme (2) et un garde-corps (3) délimitant, au-dessus de la plateforme (2), un périmètre fermé de sécurité, garde-corps (3) et plateforme (2) étant montés amovibles sur l'échelle (4) en vue d'un positionnement réglable en hauteur dudit poste (1) de travail sur l'échelle (4).Ce poste de travail est caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (5) de stabilisation formé principalement de deux béquilles (6) réglables en longueur, raccordables, par une (6A) de leurs extrémités, au poste (1) de travail, et venant, par leur autre extrémité (6B), en appui au sol, ces béquilles (6) étant, à l'état raccordé, inclinées divergentes du poste (1) de travail en direction du sol, de part et d'autre de l'axe longitudinal de l'échelle (4) associée, lesdites béquilles (6) étant, à l'état raccordée, reliées entre elles par une barre (7) d'accouplement horizontale, cette barre (7) d'accouplement servant en outre de point d'accroche à au moins une barre (8) de liaison entre barre (7) d'accouplement et échelle (4). | 1. Poste (1) de travail pour le travail en élévation sur une échelle (4), ledit poste (1) comprenant une plateforme (2) et un garde-corps (3) délimitant, au-dessus de la plateforme (2), un périmètre fermé de sécurité, garde-corps (3) et plateforme (2) étant montés amovibles sur l'échelle (4) en vue d'un positionnement réglable en hauteur dudit poste (1) de travail sur l'échelle (4), caractérisé en ce que le poste (1) de travail comporte un dispositif (5) de stabilisation formé principalement de deux béquilles (6) réglables en longueur, raccordables, par une (6A) de leurs extrémités, au poste (1) de travail, et venant, par leur autre extrémité (6B), en appui au sol, ces béquilles (6) étant, à l'état raccordé, inclinées divergentes du poste (1) de travail en direction du sol, de part et d'autre de l'axe longitudinal de l'échelle (4) associée, lesdites béquilles (6) étant, à l'état raccordée, reliées entre elles par une barre (7) d'accouplement horizontale, cette barre (7) d'accouplement servant en outre de point d'accroche à au moins une barre (8) de liaison entre barre (7) d'accouplement et échelle (4). 2. Poste (1) de travail selon la 1, caractérisé en ce que chaque béquille (6) présente à, ou au voisinage de, son extrémité (6A) de raccordement au poste de travail, un crochet (9) venant en prise, par simple appui ou verrouillage, avec le poste (1) de travail, de préférence avec une partie du garde-corps (3) du poste (1) de travail. 3. Poste (1) de travail selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'extrémité (6B) d'appui au sol de chaque béquille (6) est équipée d'une semelle (10) rotulante. 4. Poste (1) de travail selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque béquille (6) est formée par assemblage, à emboîtement télescopique, d'éléments tubulaires. 6 5. Poste (1) de travail selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque béquille (6) est, dans sa zone de raccordement à la barre (7) d'accouplement, équipée d'une patte (11) munie d'un évidement servant à la réception d'un crochet (12) porté par une extrémité de la barre (7) d'accouplement. 6. Poste (1) de travail selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la ou chaque barre (8) de liaison est équipée, à l'une de ses extrémités, d'un collier (13) servant au raccordement de la barre (8) de io liaison à un barreau d'échelle (4) et, à son autre extrémité, d'une goupille (14) apte à s'insérer dans un passage traversant de la barre (7) d'accouplement. 7. Dispositif de stabilisation pour un poste (1) de travail positionnable de manière réglable en hauteur sur une échelle (4) pour le travail en élévation sur 15 ladite échelle (4) conformément à l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de stabilisation comprend principalement: - deux béquilles (6) réglables en longueur raccordables par l'une de leurs extrémités au poste (1) de travail et venant, par leur autre extrémité, en appui au sol, 20 - une barre (7) d'accouplement entre lesdites béquilles (6) et - au moins une, de préférence au moins deux, barre(s) (8) de liaison entre barre (7) d'accouplement et échelle (4), chaque béquille (6) présentant à, ou au voisinage de son extrémité servant au raccordement de ladite béquille (6) au poste (1) de travail, au moins un crochet 25 (9) positionnable, depuis le sol sur le poste de travail, par simple appui ou verrouillage du crochet sur ledit poste (1) de travail. | E | E06 | E06C | E06C 1 | E06C 1/22,E06C 1/39 |
FR2901384 | A1 | DISPOSITIF D'ESTIMATION DES CARACTERISTIQUES D'UN COMPOSANT MOULE | 20,071,123 | L'INVENTION1. Domaine de l'inventionL'invention concerne une technologie pour estimer le comportement contrainte-déformation de diverses portions d'un composant moulé.2. Description de la technique associéeL'arrivée de l'ingénierie assistée par ordinateur (CAE) a rendu possible l'exécution de simulations informatiques telles qu'une analyse d'accident, une analyse de vibrations et une analyse de contrainte, au stade de la conception d'un produit. En conséquence, on peut évaluer à l'avance la sécurité et la durabilité d'un produit. Dans de telles simulations informatiques, il est nécessaire de présenter la forme et les valeurs caractéristiques du produit ciblé pour les analyses, sous la forme de modèles numériques. En conséquence, les degrés de précision de ces modèles numériques ont une influence considérable sur les résultats de l'analyse.Certains composants inclus dans le produit peuvent être fabriqués par moulage (ces composants seront appelés composants moulés ). Le comportement contrainte-déformation du composant moulé n'est pas entièrement uniforme, c'est-à-dire que le comportement contrainte-déformation varie d'une portion à une autre du composant moulé. Ces variations se produisent principalement en raison des variations du temps de solidification entre les portions durant le moulage. En conséquence, on doit confectionner les modèles numériques en prenant en compte la répartition contrainte-déformation dans le composant moulé pour obtenir des résultats d'analyse précis par CAE.Toutefois, un composant moulé réel peut ne pas être disponible à l'étape de la conception du produit. Même si un composant moulé réel est présent, il peut y avoir certaines portions pour lesquelles on ne peut pas découper des éléments de test utilisés pour un essai de traction en raison de la forme du composant moulé. En conséquence, il est difficile de mesurer réellement la répartition contrainte-déformation dans la totalité du composant moulé. De plus, un produit comporte habituellement entre plusieurs dizaines de milliers et plusieurs millions de portions et en conséquence, il est impossible de mesurer réellement le comportement contrainte-déformation de toutes ces portions. Le brevet japonais n[deg.] 2871894 (publication de la demande de brevet japonais n[deg.] 04-361849 (JP-A-04-361849)) et la publication de la demande de brevet japonais n[deg.] 2001-121242 (JP-A-2004-121242)) décrivent le procédé pour optimiser, en utilisant un ordinateur, une matrice servant à former un composant moulé et les conditions dans lesquelles le moulage est effectué. La publication de la demande de brevet japonais n[deg.] 2004-174512 (JP-A-2004-174512) décrit le procédé d'analyse, en utilisant un ordinateur, d'une déformation et d'une contrainte provoquées dans un composant moulé. Toutefois, les variations du comportement contrainte-déformation d'une portion à une autre d'un composant moulé, dues aux variations du temps de solidification ne sont pas prises en compte dans l'exécution de ces procédés.RÉSUMÉ DE L'INVENTION L'invention est réalisée à la lumière des circonstances décrites ci-dessus. En conséquence, l'invention fournit une technologie pour rendre possible l'estimation précise des courbes contrainte-déformation de diverses portions d'un composant moulé sans mesure réelle.Un premier aspect de l'invention concerne un dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé qui estime une courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé. Le dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé comporte des moyens de stockage pour stocker les données de corrélation présentant une corrélation entre le temps de solidification et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; des moyens d'estimation de temps de solidification pour estimer le temps de solidification de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et des moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation pour calculer la valeur de la caractéristique mécanique de chaque portion en se basant sur les données de corrélation en utilisant le temps de solidification estimé, et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée.Selon le premier aspect de l'invention, il est possible d'estimer précisément, sans mesure réelle, les courbes contrainte-déformation de diverses portions du composant moulé, la variation du temps de solidification entre les portions étant prise en compte en utilisant seulement un modèle de forme du composant moulé. L'utilisation des courbes contrainte-déformation ainsi estimées améliore la précision des simulations informatiques telles que l'analyse d'accident et l'analyse de vibrations. Dans le premier aspect de l'invention, les moyens de stockage peuvent stocker des courbes contrainte-déformation de référence utilisées comme références pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé. Les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction au moins sur l'une des courbes contrainte-déformation de référence en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion. Avec cette configuration, il est possible d'estimer précisément les courbes contrainte-déformation des diverses portions (les portions dont le temps de solidification varie) en exécutant un processus relativement simple.Dans la configuration décrite ci-dessus, les courbes contraintedéformation de référence peuvent inclure une courbe contraintedéformation de référence sans dommage, qui est déterminée en faisant l'hypothèse qu'aucun dommage ne s'est produit sur le matériau, et une courbe de référence contrainte-déformation avec dommage, qui est déterminée en faisant l'hypothèse qu'un dommage s'est produit sur le matériau et qui indique une modification de la contrainte générée dans le matériau, due au dommage. Les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction au moins sur une courbe parmi la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion. De façon plus spécifique, les données de corrélation peuvent inclure les données représentant la corrélation entre la résistance à la traction et le temps de solidification. Les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage ou sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage par un réglage d'échelle basé sur la valeur de la résistance à la traction de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé.Dans la configuration décrite ci-dessus, le réglage d'échelle peut être effectué en utilisant la valeur de résistance à la traction de chaque portion, en se basant sur les données du facteur d'échelle de correction représentant la corrélation entre la résistance à la traction et un facteur d'échelle. À titre de variante, le réglage d'échelle peut être effectué en utilisant le rapport de résistance à la traction qui est le rapport entre la valeur de la résistance à la traction de chaque portion et la valeur de référence de la résistance à la traction.Dans la configuration décrite ci-dessus, les données de corrélation peuvent inclure les données représentant la corrélation entre la déformation de fracture et le temps de solidification. Les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer une courbe contrainte-déformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion, de telle sorte que la valeur de déformation maximale indiquée par la courbe contrainte-déformation avec dommage par l'intermédiaire de la correction coïncide avec la valeur de déformation de fracture de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé.Dans la configuration décrite ci-dessus, les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer la courbe contrainte-déformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion, de telle sorte que la valeur de déformation obtenue par correction de la valeur de déformation maximale indiquée par la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en utilisant le rapport de déformation de fracture, qui est le rapport entre la valeur de déformation de fracture de chaque portion et la valeur de déformation de fracture de référence, coïncide avec la valeur de déformation maximale de chaque portion.Dans la configuration décrite ci-dessus, les données de corrélation peuvent inclure les données représentant la corrélation entre la déformation de fracture et le temps de solidification. Les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation peuvent effectuer une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer la courbe contrainte-déformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion, de telle sorte que la valeur de déformation obtenue en corrigeant le point d'occurrence du dommage sur la courbe contraintedéformation de référence avec dommage en utilisant la valeur de déformation de fracture de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé, coïncide avec le point d'occurrence du dommage de chaque portion.Dans la configuration décrite ci-dessus, la correction peut être effectuée en utilisant le rapport de déformation de fracture qui est le rapport entre la valeur de déformation de fracture de chaque portion et la valeur de déformation de fracture de référence. L'invention peut également être réalisée par un dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé ou un système d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé incluant au moins une partie des moyens décrits ci-dessus. L'invention peut également être réalisée par un procédé d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé incluant au moins une partie des processus décrits ci-dessus, un programme pour exécuter un tel procédé, ou un support de stockage lisible par un ordinateur, contenant ce programme. L'invention peut être réalisée en combinant les moyens et les processus de diverses manières.Un deuxième aspect de l'invention concerne un procédé d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé pour estimer une courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé. Selon le procédé, un ordinateur exécute un processus pour stocker des données de corrélation représentant la corrélation entre le temps de solidification et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; un processus pour estimer le temps de solidification de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et un processus pour calculer la valeur de la caractéristique mécanique de chaque portion en se basant sur les données de corrélation en utilisant le temps de solidification estimé, et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée. Un troisième aspect de l'invention concerne un programme d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé pour estimer une courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé. Selon le troisième aspect de l'invention, un ordinateur fonctionne en tant que moyen de stockage pour stocker les données de corrélation représentant la corrélation entre le temps de solidification et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; moyens d'estimation de temps de solidification pour estimer le temps de solidification de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation pour calculer la valeur de la caractéristique mécanique de chaque portion en se basant sur les données de corrélation en utilisant le temps de solidification estimé, et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée.L'invention rend possible une estimation précise du comportement contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé sans mesure réelle.BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques, leurs avantages et la signification technique et industrielle de l'invention seront mieux compris en lisant la description détaillée suivante d'exemples de modes de réalisation de l'invention, considérés en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est un schéma par blocs représentant la configuration fonctionnelle d'un dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé ; la figure 2 est constituée des vues montrant les étapes de production des données de corrélation ; la figure 3 illustre les graphiques pour décrire la courbe contrainte-déformation sans dommage et la courbe contraintedéformation avec dommage ; la figure 4 illustre les graphiques pour décrire le processus pour déterminer la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 illustre les graphiques pour décrire le processus pour déterminer la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 est un organigramme représentant les étapes d'estimation de la courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé à fabriquer selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 illustre les graphiques pour décrire la manière dont est déterminée la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé à fabriquer selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 8 illustre les graphiques pour décrire les processus pour déterminer la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 9 est un organigramme représentant les étapes d'estimation de la courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé à fabriquer selon le deuxième mode de réalisation de l'invention ; et la figure 10 illustre les graphiques pour décrire la manière dont est déterminée la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé à fabriquer selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION Dans la description qui suit et les dessins annexés, la présente invention va être décrite plus en détail en référence aux exemples de modes de réalisation.La structure d'un dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon un premier mode de réalisation de l'invention va d'abord être décrite. La figure 1 est un schéma par blocs représentant la configuration fonctionnelle du dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé. Comme représenté sur la figure 1, le dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé comporte une unité de production de données de corrélation 11, une unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12, une unité d'estimation de temps de solidification 13, une unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14, une unité de stockage 15, et une unité de sortie 16.Un dispositif typique d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé peut être formé d'un ordinateur à usage général et d'un logiciel (programme) qui s'exécute sur l'ordinateur. L'ordinateur à usage général comporte une unité centrale de traitement (CPU), une unité de stockage principale (mémoire), une unité de stockage auxiliaire (disque dur), une unité d'affichage, une unité d'entrée, une interface externe (I/F), etc. Le CPU exécute les programmes et contrôle les ressources matérielles mentionnées ci-dessus selon les besoins, de telle sorte que les éléments fonctionnels représentés sur la figure 1 soient réalisés. La totalité de ces éléments fonctionnels ou certains d'entre eux peuvent être munis de puces dédiées, et leurs processus peuvent être exécutés par les puces. L'unité de production de données de corrélation 11 a pour fonction de produire les données de corrélation représentant la corrélation entre le temps de solidification et les valeurs des caractéristiques mécaniques en se basant sur les résultats d'un essai de traction. Les données de corrélation de chaque matériau (par exemple, l'aluminium) pouvant être utilisées pour former le composant moulé sont produites. Des exemples des valeurs des caractéristiques mécaniques comportent une valeur de résistance à la traction, une valeur de déformation de fracture, et une valeur de limite élastique. Dans le premier mode de réalisation de l'invention, on utilise deux ensembles de données de corrélation, à savoir, les données de corrélation représentant la corrélation entre la force de traction et le temps de solidification, et les données de corrélation représentant la corrélation entre la déformation de fracture et le temps de solidification.L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 a pour fonction de déterminer les courbes contraintedéformation de référence du composant moulé en se basant sur les résultats de l'essai de traction. Les courbes contrainte-déformation de référence vont être décrites ultérieurement en détail.L'unité d'estimation de temps de solidification 13 a pour fonction d'estimer le temps de solidification de diverses portions en utilisant un modèle de forme du composant moulé. Le modèle de forme exprime la forme en trois dimensions du composant moulé en utilisant une combinaison d'éléments multiples. Le modèle de forme peut être produit en se basant sur les données de conception (données de CAD). Lorsqu'on utilise par exemple, la méthode des éléments finis (FEM), le modèle de forme du composant moulé est exprimé par une combinaison d'éléments plats, d'éléments de poutres, etc. L'unité d'estimation de temps de solidification 13 exécute une simulation de moulage (CAE de moulage) en utilisant le modèle de forme, et calcule le temps de solidification de chaque portion (chaque élément) du composant moulé. Puisque la simulation de moulage peut être exécutée avec une technologie connue, sa description détaillée ne sera pas fournie ci-dessous.L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 a pour fonction d'estimer les courbes contrainte-déformation de diverses portions d'un composant moulé à fabriquer en se basant sur les courbes contrainte-déformation de référence et sur les données de corrélation produites en se basant sur les résultats du test exécuté sur le composant de test. Le processus exécuté par l'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 va être décrit ultérieurement en détail. Les courbes contrainte-déformation estimées par l'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 sont transmises à un système de CAE par l'intermédiaire de l'unité de sortie 16, puis sont utilisées pour les simulations informatiques telles que l'analyse d'accident, l'analyse de vibrations et l'analyse de contrainte.L'unité de stockage 15 est constituée de moyens de stockage formés d'un dispositif de stockage auxiliaire, etc. L'unité de stockage 15 stocke de manière appropriée les résultats de l'essai de traction, les données de corrélation, les courbes contrainte-déformation de référence, le modèle de forme, etc.Le processus de réalisation des données de corrélation va ensuite être décrit. La figure 2 illustre les étapes de production des données de corrélation.(1) On fabrique d'abord par moulage un composant de test, et on découpe des pièces de test à partir de diverses portions du composant de test. Les pièces de test doivent être découpées à partir de portions dont le temps de solidification varie. On peut calculer le temps de solidification de chaque pièce à tester par l'intermédiaire d'une simulation de moulage, ou il peut être mesuré réellement à l'avance. Dans la description qui suit, la 1ère jusqu'à la nième pièce à tester ont respectivement des temps de solidification tsdl à tsdn. Bien que l'on puisse utiliser un nombre quelconque de pièces de test (c'est-à-dire que n peut être un nombre quelconque), au moins un ordre de grandeur de plusieurs centaines de pièces de test doivent être confectionnées pour assurer la fiabilité (la précision) des données de corrélation.(2) On effectue ensuite l'essai de traction sur chaque pièce à tester pour mesurer réellement les valeurs de ses caractéristiques mécaniques. Le résultat de l'essai de traction est habituellement obtenu sous la forme d'une courbe contrainte-déformation (comportement contrainte-déformation) représentée sur la figure 2. On obtient respectivement les valeurs de résistance à la traction [sigma]sl à [sigma]sn, et les valeurs de déformation de fracture [epsilon]Fl à [epsilon]Fn de la 1ère jusqu'à la nième pièce à tester en se basant sur les courbes contrainte-déformation.(3) L'unité de production de données de corrélation 11 produit les données de corrélation représentant la corrélation entre le temps de solidification tsd et la valeur de la résistance à la traction [sigma]s, et les données de corrélation représentant la corrélation entre le temps de solidification tsd et la valeur de déformation de fracture [epsilon]F, en se basant sur les résultats de test décrits ci-dessus, par la méthode d'analyse des données, par exemple, la méthode des moindres carrés. Ces données de corrélation sont exprimées de façon conceptuelle par les équations suivantes. La forme des données peut être soit une forme fonctionnelle, soit une forme de tableau.Valeur de la résistance à la traction [sigma]s = f(temps de solidification tsd) Valeur de déformation de fracture [epsilon]F = f(temps de solidification tsd)Les résultats de tests et les données de corrélation sont stockés dans l'unité de stockage 15, et sont utilisés dans les processus suivants pour déterminer les courbes contrainte-déformation de référence et estimer les courbes contrainte-déformation des diverses portions.Le processus de détermination des courbes contraintedéformation de référence va ensuite être décrit. Dans le dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon le premier mode de réalisation de l'invention, comme représenté sur la figure 3, le comportement contrainte-déformation (la courbe contrainte-déformation) d'un matériau est exprimé par la combinaison du comportement contrainte-déformation sans dommage (appelé courbe contraintedéformation sans dommage , lorsque cela est approprié) et du comportement contrainte-déformation avec dommage (appelé courbe contrainte-déformation avec dommage , lorsque cela est approprié). De cette manière, le comportement contrainte-déformation (la courbe contrainte-déformation) d'un matériau ductile, par exemple de l'aluminium, est exprimé de façon appropriée.La courbe contrainte-déformation sans dommage est déterminée en faisant l'hypothèse qu'aucun dommage ne s'est produit sur le matériau (pouvant également être appelée courbe de compression ). D'autre part, la courbe contrainte-déformation avec dommage est déterminée en faisant l'hypothèse qu'un dommage s'est produit sur le matériau. La courbe contrainte-déformation avec dommage présente les variations de la valeur de contrainte dues au dommage qui s'est produit sur le matériau. Dans cette description, le terme dommage se réfère au phénomène dans lequel le matériau ductile est ramolli en raison de la croissance progressive de vides microscopiques qui sont formés dans le matériau ductile lorsqu'il est tiré. Dans le premier mode de réalisation de l'invention, l'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 détermine la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en se basant sur les résultats de l'essai de traction. Les courbes de référence représentent le comportement de référence contrainte-déformation du matériau, et sont appelées collectivement courbes contraintedéformation de référence .La figure 4 montre le processus de détermination de la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage. L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 sélectionne la courbe contrainte-déformation qui présente la valeur de résistance à la traction la plus grande parmi les valeurs de résistance à la traction [sigma]s de la 1ère à la nième pièce, qui sont obtenues en se basant sur les résultats des tests et sont stockées dans l'unité de stockage 15. L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 combine ensuite une ligne tangente ayant un gradient prédéterminé avec la courbe contrainte-déformation sélectionnée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, puisque la valeur de résistance à la traction [sigma]sl de la 1ère pièce à tester est la plus grande parmi les multiples valeurs de résistance à la traction [sigma]s, la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage est déterminée en se basant sur la courbe contraintedéformation de la 1ère pièce à tester.La figure 5 représente le processus de détermination de la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage. L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 détermine la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en se basant sur la différence entre la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe contrainte-déformation de la pièce à tester qui présente la résistance à la traction la plus grande parmi la 1ère jusqu'à la nième pièce à tester. La courbe du côté droit de la figure 5 représente la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage. Sur la courbe, l'axe vertical représente la valeur de contrainte [sigma], et l'axe latéral représente la valeur de déformation [epsilon]. Sur cette courbe, la valeur indiquée par l'axe vertical (la valeur de contrainte [sigma]) représente l'écart de la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec une valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, par rapport à la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage. L'écart représenté sur la courbe est provoqué par le dommage produit sur la pièce à tester.L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 détermine ensuite les courbes individuelles contraintedéformation avec dommage en obtenant les différences entre les courbes contrainte-déformation des autres pièces de test et la courbe contraintedéformation de référence sans dommage.L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 calcule ensuite les facteurs d'échelle S pour les courbes individuelles contrainte-déformation. L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 calcule le rapport S entre la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec une valeur de déformation donnée [epsilon] le long de chaque courbe individuelle contrainte-déformation avec dommage, et la valeur de contrainte [sigma] corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage. Dans ce calcul, la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, est considéré comme égale à 1 . Le rapport S (appelé ci-après facteur d'échelle S ) doit être fixé de telle sorte que la valeur obtenue en multipliant la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec une valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contraintedéformation de référence avec dommage, par le facteur d'échelle S coïncide, avec la précision la plus grande, avec la valeur de contrainte [sigma], corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation individuelle avec dommage. Les données de facteur d'échelle de correction, qui indiquent la corrélation entre la valeur de la résistance à la traction [sigma]s et le facteur d'échelle S, sont produites par la méthode d'analyse des données, par exemple la méthode des moindres carrés (voir la courbe du côté droit de la figure 5). Les données de facteur d'échelle de correction sont exprimées de façon conceptuelle par l'équation suivante. La forme des données peut être soit une forme fonctionnelle, soit une forme en tableau. Facteur d'échelle S = f(valeur de la résistance à la traction [sigma]s)La courbe contrainte-déformation de référence sans dommage, la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, et les données de facteur d'échelle de correction, sont stockées dans l'unité de stockage 15, et sont utilisées pour le processus qui suit pour estimer les courbes contrainte-déformation des diverses portions d'un composant moulé à fabriquer.Le processus d'estimation des courbes contrainte-déformation va ensuite être décrit. Après avoir produit les données de corrélation, la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage, la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage et les données de facteur d'échelle de correction, en se basant sur les résultats des tests effectués sur le composant de test de la manière mentionnée ci-dessus, il est possible d'estimer des courbes contrainte-déformation des diverses portions du composant moulé à fabriquer en se basant sur les données produites. En référence à l'organigramme de la figure 6, les étapes d'estimation des courbes contrainte-déformation des diverses portions du composant moulé à fabriquer vont être décrites. Premièrement, l'unité d'estimation de temps de solidification 13 exécute une simulation de moulage en utilisant le modèle de forme du composant moulé à fabriquer, et estime le temps de solidification tsd de chaque portion du composant moulé à fabriquer (étape S10).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule ensuite les valeurs des caractéristiques mécaniques (la valeur de la résistance à la traction [sigma]s et la valeur de la déformation de fracture [epsilon]F) d'une portion du composant moulé à fabriquer en se basant sur les données de corrélation et sur le temps de solidification tsd estimé à l'étape S10 (étape SU).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule ensuite le facteur d'échelle S pour la portion qui correspond à la valeur de la résistance à la traction [sigma]s obtenue à l'étape SU, en se basant sur les données de facteur d'échelle de correction et sur la valeur de la résistance à la traction [sigma]s (étape S12).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine la courbe contrainte-déformation avec dommage de la portion en effectuant une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en utilisant le facteur d'échelle S pour la portion. L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine la courbe contrainte-déformation avec dommage de la portion de telle sorte que la valeur de contrainte [sigma] de la portion, qui est corrélée avec une valeur de déformation donnée [epsilon], coïncide avec la valeur obtenue en multipliant la valeur de contrainte [sigma], qui est corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, par le facteur d'échelle S pour la portion (étape S13). L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 effectue un réglage tel que la valeur de déformation maximale [epsilon] de la portion coïncide avec la valeur de déformation de fracture [epsilon]F calculée à l'étape SU (S14). Selon le premier mode de réalisation de l'invention, la courbe contraintedéformation avec dommage de la portion est déterminée en effectuant une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage. D'autre part, la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage est utilisée en tant que courbe contrainte-déformation sans dommage de la portion.L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 fixe ensuite la courbe contrainte-déformation de la portion en combinant la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage avec la courbe contrainte-déformation avec dommage déterminée par l'intermédiaire de la correction décrite ci-dessus (étape S15).Les courbes contrainte-déformation des diverses portions du composant moulé à fabriquer sont déterminées en répétant les étapes SU à S15. Sur l'organigramme représenté sur la figure 6, les étapes SU à S15 sont exécutées sur toutes les portions qui constituent le modèle de forme du composant moulé à fabriquer. À titre de variante, on peut exécuter les étapes SU à S15 seulement sur les portions dont le temps de solidification est différent, pour augmenter le rendement d'exécution du processus (c'est-à-dire que s'il existe certaines portions dont le temps de solidification est identique, on peut exécuter les étapes SU à S15 seulement sur ces portions).Parfois, un composant moulé réel peut ne pas être disponible à l'étape de conception du produit. Même si un composant moulé réel est présent, il peut être parfois difficile de mesurer réellement le comportement contrainte-déformation. Toutefois, le premier mode de réalisation de l'invention décrite ci-dessus permet de déterminer précisément les courbes contrainte-déformation des diverses portions du composant moulé à fabriquer en prenant en compte la variation du temps de solidification en utilisant uniquement le modèle de forme du composant moulé à fabriquer. L'utilisation des courbes contrainte-déformation estimées de la manière décrite ci-dessus améliore la précision des simulations informatiques telles que l'analyse d'accident et l'analyse de vibrations. Un deuxième mode de réalisation de l'invention va ensuite être décrit. Dans le deuxième mode de réalisation, on utilise un autre algorithme pour estimer les courbes contrainte-déformation. Puisque la structure du dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé et le processus de production des données de corrélation sont les mêmes que ceux du premier mode de réalisation de l'invention, leur description détaillée ne sera pas fournie ci-dessous. Le processus pour déterminer les courbes contraintedéformation de référence va être décrit ci-après. L'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 détermine d'abord la valeur de résistance à la traction [sigma]sc et la valeur de déformation de fracture de référence [epsilon]Fc en se basant respectivement sur les valeurs de résistance à la traction [sigma]s et les valeurs de déformation de fracture [epsilon]F des pièces de test. On peut sélectionner par exemple la médiane (la valeur moyenne) des valeurs de résistance à la traction [sigma]s et la médiane (la valeur moyenne) des valeurs de déformation de fracture [epsilon]F, respectivement comme valeur de résistance à la traction de référence [sigma]sc et valeur de déformation de fracture de référence [epsilon]Fc.Comme représenté sur la figure 8, l'unité de détermination des courbes contrainte-déformation de référence 12 détermine la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe de référence contrainte-déformation avec dommage en se basant sur la courbe contrainte-déformation de la pièce à tester qui présente la valeur de résistance à la traction de référence [sigma]sc. Le point sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage (c'est-à-dire, l'intersection sur l'axe représentant la valeur de déformation [epsilon]), auquel se produit un dommage, est appelé valeur de déformation d'occurrence de dommage de référence [epsilon]c. La valeur de déformation maximale indiquée par la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage est fixée à la valeur de déformation de fracture de référence [epsilon]Fc.Le processus d'estimation des courbes contrainte-déformation des diverses portions d'un composant moulé à fabriquer va ensuite être décrit. En référence à l'organigramme de la figure 9, le processus d'estimation des courbes contrainte-déformation va être décrit.Premièrement, l'unité d'estimation de temps de solidification 13 exécute une simulation de moulage en utilisant le modèle de forme du composant moulé à fabriquer pour estimer le temps de solidification tsd de chaque portion du composant moulé à fabriquer (étape S20).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule ensuite les valeurs des caractéristiques mécaniques (la valeur de la résistance à la traction [sigma]s et la valeur de déformation de fracture [epsilon]F) d'une portion du composant moulé à fabriquer en se basant sur les données de corrélation et sur le temps de solidification tsd de cette portion estimé à l'étape S20 (étape S21).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule ensuite le rapport entre la résistance à la traction Ss de la valeur de la résistance à la traction [sigma]s calculée à l'étape S21 et la valeur de la résistance à la traction [sigma]sc au moyen de l'équation suivante (étape S22). Rapport de résistance à la traction Ss = valeur de résistance à la traction [sigma]s / valeur de référence de résistance à la traction [sigma]sc L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule le rapport entre la déformation de fracture S[epsilon] de la valeur de déformation de fracture [epsilon]F calculée à l'étape S21 et la valeur de déformation de fracture de référence [epsilon]Fc au moyen de l'équation suivante (étape S23).Rapport de déformation de fracture S[epsilon] = valeur de déformation de fracture [epsilon]F / valeur de déformation de fracture de référence [epsilon]FcL'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 calcule ensuite la valeur de déformation d'occurrence de dommage [epsilon]s en se basant sur le rapport de déformation de fracture S[epsilon] calculé à l'étapeS23 et sur la valeur de déformation de référence d'occurrence de dommage [epsilon]c au moyen de l'équation suivante (étape S24).Valeur de déformation d'occurrence de dommage [epsilon]s = valeur de déformation de référence d'occurrence de dommage [epsilon]c x rapport de déformation de fracture S[epsilon] Comme représenté sur la figure 10, l'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine la courbe contraintedéformation sans dommage de cette portion en effectuant une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage. L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine la courbe contrainte-déformation sans dommage de cette portion de telle sorte que la valeur de contrainte de la portion, qui est corrélée avec une valeur de déformation donnée [epsilon], coïncide avec la valeur obtenue en multipliant la valeur de contrainte, corrélée avec la valeur de déformation donnée [epsilon] le long de la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage, par le rapport de résistance à la traction Ss (étape S25). L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine ensuite la courbe contrainte-déformation avec dommage de cette portion en effectuant des corrections sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage. L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine la courbe contrainte-déformation avec dommage de cette portion en décalant la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage dans la direction dans laquelle s'étend l'axe représentant la valeur de déformation, de telle sorte que la courbe contrainte-déformation avec dommage de cette portion passe par la valeur de déformation d'occurrence avec dommage [epsilon]s, et en fixant la valeur maximale de la valeur de déformation [epsilon] de cette portion à la valeur obtenue en multipliant la valeur de déformation maximale [epsilon] indiqué par la courbe contraintedéformation de référence avec dommage par le rapport de déformation de fracture S[epsilon] (étape S26).L'unité d'estimation de courbe contrainte-déformation 14 détermine ensuite la courbe contrainte-déformation de la portion en combinant la courbe contrainte-déformation sans dommage déterminée en effectuant une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage avec la courbe contrainte-déformation avec dommage déterminée en effectuant des corrections sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage (étape S27). Le deuxième mode de réalisation de l'invention produit les mêmes effets que ceux qui sont obtenus selon le premier mode de réalisation de l'invention | Un dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé qui estime la courbe contrainte (sigma)-déformation (epsilon) de chaque portion d'un composant moulé comporte des moyens de stockage (15) pour stocker des données de corrélation présentant la corrélation entre le temps de solidification (tsd) et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; des moyens d'estimation de temps de solidification (13) pour estimer le temps de solidification (tsd) de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et des moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) pour calculer la valeur d'une caractéristique mécanique (sigmas, epsilonF) de chaque portion en se basant sur les données de corrélation et le temps de solidification estimé (tsd), et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée (sigmas, epsilonF). Avec ce dispositif, on estime la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé sans mesure réelle. | 1. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé qui estime une courbe contrainte ([sigma])-déformation ([epsilon]) de chaque portion d'un composant moulé, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de stockage (15) pour stocker des données de corrélation présentant une corrélation entre le temps de solidification (tsd) et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; des moyens d'estimation de temps de solidification (13) pour estimer le temps de solidification (tsd) de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et des moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) pour calculer la valeur d'une caractéristique mécanique ([sigma]s, [epsilon]F) de chaque portion en se basant sur les données de corrélation et le temps de solidification estimé (tsd), et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée ([sigma]s, [epsilon]F). 2. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de stockage (15) stockent des courbes contraintedéformation de référence utilisées comme références pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé, et les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction au moins sur l'une des courbes contraintedéformation de référence en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée ([sigma]s, [epsilon]F) pour déterminer la courbe contraintedéformation de chaque portion. 3. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 2, caractérisé en ce que les courbes contrainte-déformation de référence comportent une courbe contrainte-déformation de référence sans dommage, qui est déterminée en faisant l'hypothèse qu'aucun dommage ne s'est produit sur le matériau, et une courbe de référence contrainte-déformation avec dommage, qui est déterminée en faisant l'hypothèse qu'un dommage s'estproduit sur le matériau et qui indique une modification de la contrainte générée dans le matériau, due au dommage, et les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction au moins sur une courbe parmi la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage et la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage, en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique ([sigma]s, [epsilon]F) calculée pour déterminer la courbe contrainte-déformation de chaque portion. 4. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 3, caractérisé en ce que les données de corrélation comportent les données représentant la corrélation entre la résistance à la traction ([sigma]s) et le temps de solidification (tsd), et les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence sans dommage ou sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage par un réglage d'échelle basé sur la valeur de la résistance à la traction ([sigma]s) de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé (tsd). 5. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 4, caractérisé en ce que le réglage d'échelle est effectué en utilisant la valeur de résistance à la traction ([sigma]s) de chaque portion, en se basant sur les données du facteur d'échelle de correction représentant la corrélation entre la résistance à la traction ([sigma]s) et un facteur d'échelle (S). 6. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 4, caractérisé en ce que le réglage d'échelle est effectué en se basant sur le rapport de résistance à la traction (Ss) qui est le rapport entre la valeur de la résistance à la traction ([sigma]s) de chaque portion et la valeur de référence de la résistance à la traction ([sigma]sc). 7. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce queles données de corrélation comportent des données représentant la corrélation entre la déformation de fracture ([epsilon]F) et le temps de solidification (tsd), et les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer une courbe contraintedéformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contraintedéformation de chaque portion, de telle sorte que la valeur de déformation maximale indiquée par la courbe contrainte-déformation avec dommage par l'intermédiaire de la correction coïncide avec la valeur de déformation de fracture ([epsilon]F) de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé (tsd). 8. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer une courbe contraintedéformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contraintedéformation de chaque portion, de telle sorte qu'une valeur de déformation obtenue par correction de la valeur de déformation maximale indiquée par la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en utilisant le rapport de déformation de fracture (S[epsilon]), qui est le rapport entre la valeur de déformation de fracture ([epsilon]F) de chaque portion et la valeur de déformation de fracture de référence ([sigma]sc), coïncide avec la valeur de déformation maximale de chaque portion. 9. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon l'une quelconque des 3 à 4 et des 6 à 8, caractérisé en ce que les données de corrélation comportent des données représentant la corrélation entre la déformation de fracture ([epsilon]F) et le temps de solidification (tsd), et les moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) effectuent une correction sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage pour déterminer une courbe contraintedéformation avec dommage utilisée pour déterminer la courbe contraintedéformation de chaque portion, de telle sorte qu'une valeur dedéformation obtenue en corrigeant le point d'occurrence du dommage sur la courbe contrainte-déformation de référence avec dommage en utilisant une valeur de déformation de fracture ([epsilon]F) de chaque portion, qui correspond au temps de solidification estimé (tsd), coïncide avec un point d'occurrence du dommage de chaque portion. 10. Dispositif d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 9, caractérisé en ce que la correction est effectuée en utilisant le rapport de déformation de fracture (S[epsilon]) qui est le rapport entre la valeur de déformation de fracture ([epsilon]F) de chaque portion et une valeur de déformation de fracture de référence ([epsilon]Fc). 11. Procédé d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé pour estimer une courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé, caractérisé en ce que un ordinateur exécute : un processus pour stocker des données de corrélation représentant une corrélation entre le temps de solidification (tsd) et les caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ; un processus pour estimer le temps de solidification (tsd) de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et un processus pour calculer une valeur de la caractéristique mécanique ([sigma]s, [epsilon]F) de chaque portion en se basant sur les données de corrélation et le temps de solidification estimé (tsd), et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée ([sigma]s, [epsilon]F). 12. Programme d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé pour estimer une courbe contrainte-déformation de chaque portion d'un composant moulé, caractérisé en ce que un ordinateur fonctionne en tant que moyen de stockage (15) pour stocker les données de corrélation représentant une corrélation entre le temps de solidification (tsd) et des caractéristiques mécaniques d'un matériau pour le composant moulé ;moyens d'estimation de temps de solidification (13) pour estimer le temps de solidification (tsd) de chaque portion du composant moulé en utilisant un modèle de forme du composant moulé ; et moyens d'estimation de courbe contrainte-déformation (14) pour calculer la valeur de la caractéristique mécanique ([sigma]s, [epsilon]F) de chaque portion en se basant sur les données de corrélation et le temps de solidification estimé (tsd), et estimer la courbe contrainte-déformation de chaque portion du composant moulé en se basant sur la valeur de la caractéristique mécanique calculée ([sigma]s, [epsilon]F). 13. Support de stockage, caractérisé en ce que le support de stockage est un support lisible par un ordinateur qui stocke le programme d'estimation des caractéristiques d'un composant moulé selon la 12. | G,B | G06,B22 | G06F,B22C,B22D | G06F 17,B22C 9,B22D 46 | G06F 17/50,B22C 9/00,B22D 46/00 |
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